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Full text of "Grammaire"

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I         COURS    MOYEN    -  9  à  il  ans 

LA  PREMIÈRE  ANNÉE 

de   Grammaire 


PAR 

LARIVE  &  FLEURY 


Edition 

conforme  à  l'Arrêté 

du  25  Juillet  19IO 

relatif  à  la 

nomenclature 
grammaticale 


Librairie  Armaiid  Colin 

5,  rue  de  Méziéres,  Paris 


Prix  :  75  cent. 


1iJl«  édition 


OF  THE  *^ 


BY 


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l^  13 


— 1*1- 


LA  PREMIÈRE  ANNEE 


GRAMMAIRE 


COURS    LARIVE    &    FLEURY 

Première  année  de  Grammaire 


TOLÉRANCES    ORTHOGRAPHIQUES 

Admises    dans    les    Examens    et    Concours    dépendant 

du   Ministère    de   l'Instruction  publique  (Arrêté  du   26  février  1901), 

et  du  Ministère  de  la  Guerre  (Circulaire  du  15  mars  1901). 


Renvois 

aux   pages 

L  t  Ja  1"  année 

deGramm. 


19 


41 


45 


56 


58 


58 


105 


122 


l\oins  cuiuposés.  —  Les  noms  composés  pourront 
toujours  s'écrire  sans  trait  d'union. 

Afljeetif     construit    avec    plusieurs    noms.   — 

Lorsqu'un  adjectif  qualificatif  suit  plusieurs  noms  de 
genres  différents,  on  tolérera  toujours  que  l'adjectif  soit 
construit  au  masculin  pluriel,  quel  que  soit  le  genre  du 
nom  le  plus  voisin.  Ex.  :  appartemenls  et  chambres 
meublés. 

IV'u.  demi.  —  On  tolérera  l'accord  de  ces  adjectifs 
avec  le  nom  qu'ils  précèdent.  Ex.  :  nu  ou  7ms  pieds,  une 
demi  ou  demie  heure  (sans  trait  d'union   entre  les  mots. 

Adjectifs  numéraux.  —  Vingt,  cent.  On  tolérera  le 
pluiiel  de  innc/l  et  de  cent  même  lorsque  ces  mots  sont 
suivis  d'un  autre  adjectif  numéral.  Ex.  :  quatre  vingt  ou 
quatre  vingts  dix  lionimes  ;  —  quatre  cent  ou  quatre  cents 
trente  hommes.  —  Dans  la  désignation  du  millésime,  on 
tolérera  mille  au  lieu  de  mil,  comme  dans  l'expression 
d'un  nondjre  Ex.  :  Van  niil  liuit.  cent  quatre  vingt  dix  ou 
l'an  mille  Iniit  cents  quatre  vingts  dix. 

illème.  —  Après  un  nom  ou  un  pronom  an  pluriel, 
on  tolérera  l'accord  de  même  au  pluriel  et  on  n'exigera 
pas  le  trait  d'union  entre  même  et  le  pronom.  Ex.  :  nous 
mêmes,  les  dieux  mêmes. 

Tout.  —  On  ne  comptera  pas  de  faute  à  ceux  qui 
écriront  indifféremment,  en  faisant  parler  une  femme, 
je  suis  tout  à  vous  ou  je  suis  toute  à  vous. 

C'est,  ce  sont. —  Pour  annoncer  un  nom  au  pluriel 
ou  un  pronom  de  la  troisième  pcrsomie  au  pluriel,  on 
tolérera  dans  tons  les  cas  l'emploi  de  cest  au  lieu  de  ce 
sont.  Ex.  :  c'est  ou  ce  sonldes  montagnes  et  des  précipices. 

Participe  passé.  —  Pour  le  participe  passé  construit 
avec  l'auxiliaire  avoir,  lorsque  le  participe  passé  est  suivi 
soit  d'un  infinitif,  soit  d'un  participe  [irésent  ou  passé,  on 
toli'rcra  qu'il  reste  invarial)le,  quels  que  soient  le  genre 
et  le  nomhre  des  compléments  qui  précèdent.  Ex.  :  les 
fruits  que  je  me  suis  laissé  ou  laissés  prendre;  —  les 
sau'iages  que  Von  a  trouvé  ou  trouvés  errant  dans  les 
bois.  Dans  le  cas  où  le  participe  passé  est  précédé  d'une 
o\|)ression  colleclive,  on  ponrra  à  volonté  le  l'aire  accorder 
aviic  le  collectif  ou  avec  son  complément.  Ex.  ;  lu  foule 
\(Vliommes  que  j'ai  vue  ou  vus. 


...  PHEMIÈHE  ANNÉE 


G 


^ 


H 


j. 


Les  parties  du  discours  et  notions  de  syntaxe 

350  Exercices  d'orthographe,   d'invention  et  de  rédaction 

Lexique  explicatif  des  mots  difficiles 


A    L  l'SAGlî 


DKS  ÉCOLES  PRIMAIRES,  DES  LYCEES  ET  DES  COLLEGES 


LARIVE  &   FLEURY 


Édition  conforme  à  l'Arrêté  ministériel  du  25  juillet  i91C, 
relatif  à  la  NOMENCLATURE  GRAMMATICALE 

Vol'  ^• 


LIBRAIRIE    ARMAND    COLIN 

lÎLE    DE    MF,  Z  IF.  R  ES,    '6,    PARTS 

lîH  1 

l)lull^  lit-  iK|,ro.iiiriioii  ft  de  trailuolion  ri'serv<-s  pour  tniis  pays. 

\/gr'  Edition.) 


NOTIONS    PRELIMINAIRES. 


9    Lettre  /S».  —  La  lettre  h  est  muette  ou  aspirée. 

10.  —  La  lettre  h  est  muette  quand  elle  ne  se  pro- 
nonce pas,  comme  dans  Vbotnme,  l'honneur,  l'histoire. 

11.  —  La  lettre  h  est  aspirée  quand  elle  fait  pro- 
noncer du  gosier  la  voyelle  suivante,  comme  dans  la 
haine,  le  hameau,  le  héron. 

12.  Accents.  —  H  y  a  trois  sortes  d'accents  : 
L'accent  aigu  [  '  j,  qui  se  met  sur  les  e  fermés  :  abbé, 

café. 

L'accent  grave  ('),  qui  se  met  sur  les  e  ouverts  et 
quelquefois  sur  les  a:  procès,  au  delà. 


L'accent    circonflexe 


) 


qui   rend    les   voyelles 


longues  :  pâte,  tempête,  gîte,  apôtre,  flûfe. 

13.  Espèces  de  mots.  —  Il  y  a  en  français  neuf 
espèces  de  mots,  savoir  :  le  nom,  l'article,  Varljeciif, 
le  pronom,  le  verbe,  la  préposition,  l'adverbe,  la  conjonc- 
tion et  Vinti^rjertion. 

14.  Mots  variables.  —  On  appelle  mots  variables 
ceux  dont  la  terminaison  peut  changer. 

16.  —  Les  mots  variables  sont  :   le  nom,  Varticle,  ^ 
Vadjectif,  le  pronom,  le  verbe  et  le  participe. 

16.  Mots  invariables.  —  On  appelle  mots  inva- 
riables ceux  dont  la  terminaison  ne  peut  pas  changer. 

17.  —  Les  mots  invariables  sont  :  la  préposition,  > 
Vadverbe,  la  conjonction  et  l'interjection. 

17  bis  Ponctuation.  —  La  virgule  {,)  indique 
une  petite  pause;  —  le  point-virgule  (;).  une 
moyenne  pause;  —  le  po'mt  (.),  une  pause  com- 
plète; —  les  deux  points  (:)  annoncent  qu'on  va 
dire  quelque  chose.  —  Il  y  a  encore  le  point  d'inter- 
rogation (?)  et  le  point  d'exclamation  (!). 


9.  Que  savez-voiis  de  la  lettre  h? 

10.  Quaud    la    lettre    A   est-elle 
muette? 

11.  Quand  la  lettre  h  est-elle  as- 
pirée? 

12.  Combien  y   a-t-il    de    sortes 
d'accents,  et  oU  les  met-on  ? 

13.  Combien  y  a-t-il  d'espèces  de 
mots? 


14,  15.  Qu'appelle-t-on  mots  va- 
riables, et  quels  sont-ils? 

1C,  \1.  Qu'appelle-t-on  mots  in- 
variables, et  quels  sont-ils? 

17  bis.  Quels  sont  les  signes  de 
ponctuation?  Qu'indiquent  la  vir- 
gule, le  point-virernle,  les  deux 
noints  et  le  point? 


m  NOM.  i) 

CHAl'ITUE    PHEMlEFi 
DU    NOM 

18.  —  On  appelle  nom  tout  mot  (|ui  sert  à  nommer 
une  personne,  un  animal,  ou  une  chose,  comme 
Pi^'rre,  chien,  livre. 

Du  nom   commun  et  du   nom  propre. 

19.  —  Il  y  a  deux  sortes  de  noms  :  le  nom  com- 
mun et  le  nom  propre. 


1.  Noms  de  personnes,  noms  de  choses. 

Écrivez  :  jardinier  est  un  nom  de  personne,  etc. 


jardinier. 

soldat. 

maison. 

feu. 

pendule. 

lampe. 

pavé. 

bêche. 

boucher. 

scie. 

maire. 

épicier. 

laboureur. 

ouvrier. 

charretier. 

panier. 

boulanger. 

bureau. 

outil. 

fermier. 

2.   Nature   des    mots. 

Remplacez  les  points  par  les  mots  convenables.  Ecrivez  :  Les  feuilles 
des  arbres  (nom  commun)  sont  vertes. 

1.  Les  feuilles  des. . .  (nom  commun)  sont  vertes.  —  2.  Les  pieds 
des. . .  (nom  commun)  sont  fourchus.  —  3.  Les  branches  de  1'. . . 
(nom  communi  sont  flexibles.  —  4.  Les  défenses  de  1'...  (nom 
commun)  sont  blanches.  —5.  L'alêne  du  ...  (nom  commun)  est 
pointue.  —  6.  La  morsure  de  la  . . .  (nom  commun)  est  dangereuse. 

3.  Choses  visibles,  choses  invisibles. 

Écrivez  :  ntaisou  est  un  nom  de  chose  visible,  etc. 


maison. 

carafe. 

esprit. 

distraction. 

bonté. 

lampe. 

ame. 

réflexion. 

sagesse. 

douceur. 

cnaise. 

fidélité. 

richesse. 

repos. 

volonté. 

encrier. 

obéissance. 

crayon. 

douleur. 

papier. 

fermeté. 

{lapier. 

haine. 

amitié. 

1?.  Qu'appelle-l-ori  nom  ? 


19.  Combien  y  a-l-il  de  sortes  de 
noms  ? 


6  DU   iVOM. 

20.  Xoiii  coininuii.  —  On  appelle  nom  com- 
mun tout  nom  qui  s'applique  à  toutes  îes  personnes 
et  à  toutes  les  choses  de  la  même  espèce;  ainsi 
liomme^  cheval,  maison^  sont  des  noms  communs;  parce 
qu'ils  servent  à  désigner  tous  les  hommes,  tous  les 
chevaux,  toutes  les  maisons. 

21.  IVoni  propre.  —  On  appelle  nom  propre 
tout  nom  qui  sert  à  désigner  les  personnes  ou  les 
choses  uniques  de  leur  espèce  ;  ainsi  Robert,  Julie, 
Paris,  la  Seine,  sont  des  noms  propres. 

22.  —  La  première  lettre  d'un  nom  propre  doit 
être  une  vwjuscule  ou  grande  lettre  :  Robert,  Julie, 
Paris,  la  Seine. 

4.    Noms  propres,    noms  communs. 

/i'o'îuei  .•  blé  (non  commun).  Louis  (nom   propre).  Vous  ne  mettrez  une 
majuscule  qu'aux  noms  propres. 


blé. 

horloge. 

feuille. 

grenier. 

Louis. 

Jacques. 

oignon. 

avoine. 

chêne. 

papier. 

fleurs. 

montagne 

écorce. 

marbre. 

Jean. 

Gustave. 

4  bis.  Même  exercice. 

Écrirez  :  charrue  (nom  commun'.  Londres  (nom  propre). 


charrue. 
Londres*  ' 
.Marseille*. 

Besançon*. 

vache. 

cheval. 

potiron. 

pie. 

corbeau. 

étang, 
épine. 
I^russe. 

Rouen*. 

Amérique*. 

sentier. 

Bordeaux* 

4  ter    Même  exercice. 

Écrivez  :  Les  .Alpes  (nom  propre).   Encrier  (nom  comiiiun). 

les  Alpes*.  hêtre.  ortie.  pendule. 

encrier.  le  Rhône*.  les  Pyrénées*,  les  Cévennes*. 

porte-plume.  la  Loire*.  l'Atlantique.  groseillier. 

la  Seine*.  églantier.  chanvre.  l'Aube*. 

1.  Chcrcliez  dans  le  lexique  placé  à  la  fin   do  ce  livre  tous  les  mots 
marqués  d'un  astérisque  (*). 

20.  Qu'appelle-t-on  nom  commun  7  |      22.  Que  doilêtro  la  première  lettre 
îl.  Qii'appello-l-ou  nom  |)ropre?     |  d'un  nom  propre? 


DU   NOM.  7 

23.  —  Dans  los  noms,  il  faut  considérer  le  genre  et 

Du    g-enre. 

24.  —  Il  y  a  en  français  deux  genres  :  le  masculin 
et  le  féminin. 

2o.  Masculin. —  Les  noms  d'hommes  ou  de  mâles 
sont  du  genre  masculin,  comme  wnpere,  un  lion. 

2G.  Fôminin.  —  Les  noms  de  femmes  ou  de 
femelles  sont  du  genre  féminin,  comme  une  mère., 
une  lionne. 

27.  —  En  outre,  par  imitation,  on. a  donné  le  genre 
masculin  ou  le  genre  féminin  à  des  choses  qui  ne 
sont  ni  mâles,  ni  femelles,  comme  un  livre,  une  table, 
le  soleil,  la  lune. 


Ecrivez 
Louis. 
Elisa. 
Nicolas. 
Pierre. 

Ecrivez 

Cheval. 
Hrebis. 
Chat. 
Poule. 
*  Lièvre. 


5.  Noms  masculins,   noms  féminins. 

-•  Louis  (masciiiitt).  Elisa  (féminine. 

Marie.  Jeanne.  Alfred, 

Paul.  Auguste.  Alexandre. 

Thérèse.  Catherine.  Rose. 

André.  Mélanie.  Léon. 

6.  Même  exercice. 

.•  Cheval  (masculin).  Brebis  (féminin). 
Ane.  Chien. 

Coq.  Biche*. 

Chatte.  Jument. 

Bœuf.  Lapin. 

Louve.  Tourterelle. 


Bouc*. 

Cerf*. 

Vache. 

Rélier. 

Lionne. 


7    Fonction  des  mots. 


Le  verbe  exprime  une  action  ;  le  sujet  «  fait  »  cette  action.  —  Écrivez  : 
Le  soldat  (sujet)  obéit  (verbe)  à  ses  chefs. 

L  Le  soldat  (. ..)  obéit  (.. .)  à  ses  chefs.  — 2.  Nous(. ..)  écoutons 
(. . .)  les  bons  avis.  —  3.  Ernest  (...)  soutient  (...)  sa  vieille  mère. 
—  4.  La  tempérance  (. . .)  défend  (. . .)  de  boire  et  de  manger  avec 
excès.—  5.  Nous  (...)  secourons  (...)  les  malheureux.  —  6.  Tu 
(...)  éprouves  (...)  une  grande  satisfaction  à  te  bien  conduire. 


23.  Que    faut-il  considérer  dans 
les  noms? 

24.  Combien  y  a-t-il  de  genres? 

25.  Quels    noms    sont    du   {renre 
masculin? 


26 .  Quels  noms  sont  du  genre 
féminin? 

il.  Quel  genre  a-ton  donné  aux 
choses? 


0  DU   NOM. 

28.  Règ-le  du  masculin,  —  On  reconnaît  qn'nn 
nom  est  du  genre  masculin  quand  on  peut  mettre  le 
ou  un  devant  ce  nom.  kmsxpère,  lion,  soleil  sont  du 
genre  masculin,  parce  qu'on  peut  dire  :  le  père,  un 
père;  le  lion,  un  lion;  le  soleil,  un  soleil. 

29.  Rcg-le  du  féminin.  —  On  reconnaît  qu'un 
nom  est  du  genre  féminin  quand  on  peut  mettre  la 
ou  une  devant  ce  nom.  Ainsi  mère,  lionne,  lune  sont 
du  genre  féminin,  parce  qu'on  peut  dire  :  la  mère, 
une  mère;  la  lionne,  une  lionne  ;  la  lune,  une  hme. 


8.   Masculin,  féminin. 

Écrivez  :  Le  meuble  [masculin).   La 

serrure  (féminin). 

Le  meuble. 

Le  rideau. 

La  feuille. 

La  flamme. 

La  serrure. 

La  charrette. 

La  racine. 

La  flammèche. 

La  sentinelle. 

Le  buisson. 

La  fleur. 

La  barbe. 

La  coquille. 

La  forêt. 

Le  fruit. 

Le  cornichon. 

La  nuit. 

Le  mousse. 

Le  pont. 

La  citrouille. 

Le  jour. 

Le  caillou. 

La  rivière. 

La  boutique. 

9.  Masculin,  féminin. 

Mettez  le  devant  les  noms  mascul 

ins;   la  devant  les 

noms  ft^minins. 

Ecrivez  :  Le  nez 

(masculin),  la  bouche 

(féminin). 

. . .  nez 

. . .  dos. 

. . .  farine. 

...  porte. 

. . .  bouche. 

. . .  bras. 

. . .  bouillie. 

, . .  gouttière. 

. . .  front. 

. . .  dont. 

. . .   pendule. 

. ..  tuile. 

.. .  main. 

.. .  joue. 

. . .  foyer. 

. . .  pierre. 

. . .  pieil. 

. . .   doigt. 

. . .  peinture. 

. . .  brique. 

...  genou. 

. . .  cheveu. 

. . .  toit. 

. . .  plafond. 

. . .  jambe. 

. . .  poignet. 

. . .  cheminée. 

. . .  plancher. 

10.  .Homonymes. 

Les  homonymes  sont  des  mots  qui  se  prouonconl  de  la  même  façon  et 
qui  n'ont  ni  la  même  orthographe,  ni  le  même  sens.  Ex.  :  Mère,  femme 
qui  a  un  ou  plusieurs  enfants.  —  Mer,  grande  étendue  d'eau  salée.  — 
Maire,  celui  qui  administre  une  commune. 

Remplacez  les  points  par  l'un  des  homonymes  qui  précèdent. 

Devoir.  —  1.  Le  . . .  administre  la  commune.  —  2.  Les  bonnes 
. . .  soignent  leurs  enfants.  —  3.  Les  fleuves  se  jettent  dans  la. . . 
—  4.  Mon  oncle  a  été. . .  pendant  de  longues  années.  —  5.  L'eau 
de  la...  est  salée.  —  6.  Les  poussins,  au  moindre  danger,  se  réfu- 
gient sous  les  ailes  de  leur  . . . 


28.  Comment  reconnait-on  qu'un 
nom  est  du  genre  mnsculin? 


29.  Comment  reconnaît-on  qu'un 
nom  ent  du  genre  féminin? 


PLURIEL  DES  NOMS. 


Du  nombre. 


30.  —  Il  y  a  en  français  deux  nombres  :  le  swgulier 
et  le  pluriel. 

31.  Sing-ulier.  —  Un  nom  est  au  suigulie)'  quand 
il  ne  représente  qu'une  seule  personne  ou  qu'une 
seule  chose,  comme  un  humme,  un  Ucre. 

32.  Pluriel.  —  Un  nom  est  au  pluriel  quand  il 
représente  plusieurs  personnes  ou  plusieurs 
choses,  comme  les  hommes,  les  livres;  cinq  liommes, 
trois  livres. 


Ecrivez 


11.   Singulier,  pluriel. 

L'homme  (singulier).  Trois  œufs  (pluriel). 


Lhomme. 
Trois  œufs. 
Une  femme. 
Deux  vaches. 
Quatre  moutons. 
Sept  fruits. 


Une  fourmi. 
Des  haricots. 
Un  pain. 
Une  galette. 
Deux  gâteaux. 
Trois  chemins. 

12.  Famille  de  mots. 


Les   hirondelles. 
Dix  soldats. 
Deux  fermiers. 
Une  charrue. 
Le  laboureur. 
La  poste. 


Remplacez  les  points  par   le   mol  plume  ou  par  l'un  de  ses  dérivés. 

DÉFINITIONS.  —  1.  Les  oiseaux  ont  le  corps  couvert  de  . . .  — 
2.  L'ensemble  des  plumes  d'un  oiseau  forme  sor  . . .  —  3.  Une 
sorte  de  balai  fait  avec  des  plumes  est  un  ...  —  4.  Un  bouquet  de 
plumes  fixées  à  certaines  coiffures  est  un  . . . 

Applications.  —  1.  Les  oiseaux  sont  des  animaux  recouverts  de... 
—  i.  Le  . . .  des  corbeaux  est  noir.  —  3.  On  époussette  .les  meubles 
avec  un  ...  —  4.  Les  casques,  les  schakos  sont  souvent  ornés  d'un  . . . 

13.  Masculin  singulier,  masculin  pluriel. 

L'crivez  :  Le  crapaud  (masculin  siugulierj.  Les  oiseaux  masculin  pluriel). 
Le  crapaud.  Trois  artichauts.  Le  toit. 


Les  oiseaux. 
Deux  arbres 
La  génisse. 
Les  veaux. 
Un  canard. 


La  cheminée. 
La  porte. 
Les  fenêtres. 
Les  poutres. 
Un,  château. 


Deux  ânes. 
Le  chien. 
Une  voiture- 
Les  bœufs. 
Une  pioche. 


30.  Combien  y  a-t-il  de  nombres?      i     32.  Quand  un  nom  est-il  au  plu- 
il.  Quand uu  nom  esl-ii au  singulier? |riel? 


40  PLURIEL   DES   NOMS. 

Formation  du  pluriel  d'un  nom.  ' 

33.  Règ-le  du  pluriel.  —  On  forme  le  pluriel 
d'un  nom  en  ajoutant  un  s  à  la  fin  du  nom. 
Ex.  :  Le  père,     les  pères.      Le  livre,     les  livres. 
La  mère,    les  mères.      La  table,    les  tables. 

14.  Formation  du  pluriel. 

Ecrivez:   Le  pommier,  les pom??! /ers. 


Le  pommier,  les. .. 
La  tarte,  les. . . 
Le  pain,  les. . . 
La  viande,  les. . . 
Une  armoire,  des. 
Le  pinson,  les. .. 


Le  plafond,  les. . . 
Le  plancher,  les. 
Le  diable,  les. . . 
Un  escargot,  des. 
Une  échelle,  des 
La  ronce,  les. . . 

15.  Homonymes. 


Un  fruit,  des. . . 
Le  blé,  les. . . 
Le  laboureur,  les 
Un  enfant,  des. . , 
La  plante,  les. . . 
Le  frêne,  les. . . 


Copiez  les  définitions  et  faites  le  devoir. 

DÉFINITIONS.  —  Amande,  fruit  de  l'amandier.  —  Amende 
(avec  un  e],  peine  pécuniaire.  —  Peau,  enveloppe  extérieure  des 
animaux,  des  fruits.  —  Pot,  vase  de  terre  ou  de  métal. 

Devoir. —  1.  Ce  maraudeur  a  été  condamné  à  1'...  —  2.  .\vecla 
...  des  animaux  on  conlectionne  le  cuir.  —  3.  Les  enfants  croquent 
volontiers  des...  —  4.  L'argile  ou  terre  glaise  sert  à  fabriquer  des... 

16.  Formation  du  pluriel. 


Ecrivez  :  La  forêt,  les  forêts. 


La  forêt,  les. . . 
Un  escalier,  des. 
Un  insecte,  des. 
Une  abeille,  des. 
Le  mur,  les.. . . 
Un  arbre,  des. . . 
La  béte,  les. . . 


Un  aigle,  des. . 
La  carotte,  les. 
Le  navet,  les. . 
La  troupe,  les. , 
La  pierre,  les. . 
Le  marbre,  les. 
La  statue,  les. . 


Le  bocage, les. . . 
La  redingote,  les. 
Un  gilet,  des. .. 
La  cravate,  les. . . 
La  corbeille,  les  , 
Le  tablier,  les. . . 
Le  soldat,  les  . . 


17.  Famille  de  mots. 

Remplacez  les  points  par  le  mot  bûche  ou  par  l'un  de  ses  dérivés. 

Définitions.  —  1.  Un  gros  morceau  de  bois  fendu  pour  le  chauf- 
fage est  une  ...  —  2.  Le  bâtiment  où  l'on  serre  le  bois  à  brûler 
est  un  . . .  —  3.  L'ouvrier  qui  abat  le  bois  dans  les  forêts  est  uu. . . 

Applications.  —  1.  Le  . . .  abat  les  arbres.  —  2.  La  ...  de  Noël 
est  une  grosse  souche  qu'on  brille  dans  la  cheminée  à  la  fête  de 
Noël.  — 3.  J'ai  placé  notre  provision  de  boisa  brûler  daus  le  . . . 


33.  Comment  foriuu-t-ou  le  pluriel  d'un  Dum  7 


PLIRIEI.   DES   NOMS.  il 

18.  Fonction  des  mots. 

Trouvez  le  sujel  oi  uuliquez  le  verbe.  —  L'crire:  :  Los  canards  (sujet) 
barboieut  (verbe)  ilaiis  la  mare. 

1.  Les...  (sujel)  harliotent  (...)  dans  la  mare.  —  2.  La... 
(sujel)  arrose  (. . .)  Bordeaux  —  S.  La. . .  (sujet)  soigne  (...)  ses 
enfants.  —  4.  Le. . .  (sujet)  coule  (...)  du  nonl  au  sud  à  partir  de 
Lyon*.  —  ô.  Le...  ^sujet)  commence  (.. .)  le  21  mars.  —  6.  Le... 
(sujet)  administre  (...)  un  département. —  7.  La.,  (sujet)  cir- 
cule (...)  dans  les  arbres  comme  le  ...  (sujet)  circule  (...)  dans 
les  veines .  —  8.  Le...  (sujet  détruit  (...)  les  souris  et  les  rats. 
—  9.  La. . .  (suj>^t    allaite  (...)  l'acineau. 

19.  Fornîation  du  plurieL 

LE  CH.\MP 

Mettez  au  pluriel  les  noms  entre  parenthèses. 

La  cabane  du  pauvre  Nicolas  était  bâtie  sur  un  terrain  couvert 
de  (bruyère),  de  [qenêt],  d'  {ajonc'],  de  {coudrier*),  de  (ronce), 
à'  (épine)  et  de  [buissoji)  de  toute  (sorte). U  semblait  que  ce  terrain 
ne  dijt  jamais  produire  ni  (léfjume),  ni  {fruit).  Un  jour  qu'il  faisait 
une  chaleur  excessive,  justement  à  l'époque  des  (moisson),  Nicolas 
s'était  étendu  à  lomhre  d'un  de  ces  (buisson).  Vint  à  passer  un 
paysan  conduisant  une  charrette  attelée  de  deux  (bœuf).  Celte 
charrette  était  remplie  de  magnifiques  (gerbe)  de  blé.  Au  bruit  que 
firent  les  (roue),  Nicolas  leva  la  tète  et  ne  put  s'empêcher  de  re- 
garder avec  des  yeux  d'envie  le  rustique*  équipage.  Il  ne  se  décida 
qu'avec  peine  à  saluer  le  paysan. 

20.  —  Le  cultivateur,  sans  faire  attention  aux  (coup)  d'œil  en- 
vieux de  Nicolas,  entama  sur-le-champ  une  conversation  :  «  Il  ne 
tiendrait  qu'à  toi,  lui  dit-il  de  voir  ton  terrain  produire  des  (épi) 
aussi  beaux  que  les  miens,  des  (légume)  superbes,  des  (centaine)  de 
(botte)  d'un  foin  odorant  et  d'excellente  qualité.  Coupe  ces  (arbuste) 
et  ces  (buisson)  qui  encombrent  ces  (friche),  mets  le  feu  à  ces 
(ronce)  et  à  ces  (genêt), k  toutes  ces  (joia/i/e)  inutiles;  répands-en  les 
(cendre)  à  la  surface  de  ton  champ  et  commence  à  en  labourer  un 
peu  tous  \es(jour).  Quand  tu  n'en  remuerais  chaque  fois  que  quelques 
(»«è//e)  carrés,  tu  parviendras  à  nettoyer  promptement  ta  propriété.» 

21.  —  «  Alors  ensemence-la  en  (céréale*),  en  (graine)  fourra- 
_  les,  en  (légume);  plante  des  (pomme)  de  terre,  des  (carotte),  des 
{navet),  des  (haricot],  des  (fève),  des  (artichaut);  puis  attends  le 
résultat  de  ton  travail  ;  le  temps  de  la  moisson  arrivera  pour  toi 
comme  pour  nous,  et  tu  ne  maudiras  plus  ton  sort.  » 

Nicolas  goûta  ces  (conseil).  Les  (arbuste),  les  (buisson),  les  (plante) 
nuisibles  disparurent  grâce  à  ses  travaux.  En  peu  de  temps  il  se 
procura  un  champ  qui  ne  lui  coûta  que  des  (sueur),  mais  pas  une 
obole,  et  qui,  l'année  suivante,  lui  donna  une  récolte  suffisante 
pour  le  dédommager  amplement  de  ses  (peine). 

Exercice  d'èlocution.  —  Racontez  1  anecdote  qui  précède. 


12  PLURIEL   DES    NOMS. 

22.  Homonymes. 

Copiez  les  définitions  et  faites  le  devoir  d'application. 

DÉFINITIONS.  —  Ancre  (avec  un  a),  instrument  de  fer  à  deux 
crochets  pour  retenir  les  vaisseaux  près  du  rivage.  —  Encre  (avec 
un  e),  liquide  pour  écrire.  —  Pain,  aliment  fait  de  farine  pétrie 
et  cuite  au  four.  —  Pin,  arbre  résineux  toujours  vert. 

Devoir.  —  1.  L'  . .  .salit  souvent  les  doigts  des  écoliers.  —  2.  Les 
. . .  fixent  les  navires  au  rivage.  —  3.  Des  forêts  de  ...  maritimes 
couvrent  le  département  des  Landes.  —  4.  On  ne  trouve  pas  une 
tache  d'...  sur  les  cahiers  de  cet  élève.  —  5.  Le  ...  est  le  prin- 
cipal aliment  de  l'homme.  —  G.  Les  marins  lèvent  1'. . .  et  bientôt  le 
vaisseau  est  loin  de  la  terre.  —  7.  Le . . .  nous  fournit  de  la  résine. 

23.  Famille  de  mots. 

Remplacez  les  points  par  le  mot  siccre  ou  par  l'un  de  ses  dérivés. 

DÉFINITIONS.  —  1.  La  substance  douce  et  agréable  produite  par 
plusieurs  végétaux  s'appelle...  —  2.  Le  lieu  où  l'on  fabrique  le 
sucre  est  une  ...  —  3.  Le  vase  où  l'on  met  du  sucre  est  un  . . .  — 
4.  Mettre  du  sucre  dans  l'eau,  c'est  la  . . . 

Applications.  —  1.  On  tire  particulièrement  le  . . .  de  la  canne 
à  sucre  et  de  la  betterave.  —  2.  Nos  plus  importantes  ...  se 
trouvent  dans  le  département  du  Nord.  —  3.  On  ...  les  tisanes.  — 
4.  Les  raffineries  sont  des  établissements  où  l'on  débarrasse  le  ... 
brut  de  ses  impuretés.  —  5.  La  betterave  à  ...  est  cultivée  en 
grand  dans  plusieurs  de  nos  départomenls  du  nord. 

23  bis.  Exercice  de  rédaction. 

1.  Qu'est-ce  qu'un  honnns  pauvre?  — 2.  Quand  un  pauvre  vient 
vous  demander  r«wmd«e,  que  devez-vous  faire? —  3.  Si,  en  plein 
hiver,  une  pauvre  femme  tremblante  de  froid  se  présentait  à  votre 
porte,  que  feriez-vous?  —  4.  Si  cette  pauvre  femme  marchait  pieds 
nus  et  si  elle  était  à  peine  couverte,  quelle  prière  adresseriez-vous 
à  votre  mère?  —  5.  Si  cette  pauvre  femme  était  accompagnée  d'un 
enfant,  quels  soins  prendriez-vous  de  l'enfant?  —  6.  Citez  les  lé- 
i)U7nes  que  vous  connaissez. —7.  Citez  les /'rzf (7s  que  vous  connais- 
sez. —  «.A  quels  signes  reconnaissez-vous  que  votre  camarade  a 
froid?  — 9.  Dans  quelle  s«(so«  fait-il  froid?—  10.  A  quels  signes 
reconnaissez-vous  que  votre  camarade  a  chaud? —  11.  Dans  quelle 
saison  fait-il  chaud?  — 12.  Comment  s'y  prend-on  pour  faire  une 
f/er/jc  de  blé?  —  13.  Comment  s'y  prend-on  [tour saluer  quelqu'un? 
—  M.  Qu'est-(;e  que  labourer  un  champ?  —  If).  Citez  les  arbres 
/'ruilicrs  que  vous  connaissez.  —  16.  Citez  les  oiseaux  que  vous 
connaissez.  —  17.  Comment  les  oiseaux  font-ils  leurs  nids?  — 
IH.  Comment  les  liiromlelles  l'onl-elles  leurs  nids  ?  —  19.  Qu'est-ce 
qu'une  hôtellerie? 


PLURIEL   DES   NOMS.  13 

Roiiiarqiies  sur  le  pluriel  des  noms. 

34.  Aouis  en  «,  a^,  ^.  —  Les  noms  terminés  au 
singulier  par  .«■■.  a-,  -,  ne  changent  pas  au  pluriel. 

Ex.  :  Le  fils,  les  fils;  la  voix,  les  voix;  le  nez, 
les  7}ez. 

36.  Aoms  en  au,  eau,  eu.  —  Les  noms  termi- 
nés au  singulier  par  au,  eau,  eu,  prennent  un  x  au 
pluriel. 

Ex.  :  Le  noyau,  les  iioyaux;  le  bateau,  les  bateaux  ; 
le  feu,  les  feux. 

24.  Formation  du  pluriel. 

Éei'ivez  :  La  souris,  les  soia-is. 

La  souris,  les. . .  Le  fonds,  les. . .  Le  tas,  les. . . 

La  noix,  les. . .  Un  salsifis,  des. . .  Un  avis,  des. . . 

Le  choix,  les. . .  Un  matelas,  des. ..  Le  puits,  les. . . 

Le  harnais,  les...  Le  verjus,  les...  Le  repas,  les... 

Une  croix,  des. . .  Le  panaris*,  les. . .  Le  houx,  les. . . 

La  perdrix,  les. . .  Le  remords,  les. . .  Un  rets*,  des. . . 

l'ne  voix,  des. . .  Le  radis,  les. . .  Le  bois,  les. . . 

25.  Même  exercice. 

Écrivez  :  Le   noyau,  les  noyaux. 

Le  noyau,  les. . .  Le.  lapereau,  les.    .  Le  neveu,  les. . . 

Un  chevreau,  des. . .  Un  troupeau,  de.s. . .  Un  écheveau,  des... 

Le  feu,  les.. .  Un  moineau,  des. . .  Un  hoyau,  des. . . 

Le  lieu,  les. . .  Un  pinceau,  des. . .  Un  blaireau,  des. . . 

Le  joyau*,  les. . .  Le  milieu,  les. . ,  Le  bateau,  les. . . 

Un  perdreau,  des. . .  Le  seau*,  les. . .  Le  copeau,  les. . 

Le  lionceau,  les. . .  Le  pieu,  les. . .  Le  couteau,  les. . . 

26.  Famille  de  mots. 

Famille  du  mot  terre.  —  Quel  nom  donue-t-on  : 

1.  Au  globe  sur  lequel  vivent  les  hommes?  —  2.  A  du  fumier 
pourri  et  réduit  en  terre  ?  —  3.  A  la  demeure  souterraine  où  se 
retirent  les  lapins? —  4.  A  une  levée  de  terre  ordinairement  sou- 
tenue par  de  la  maçonnerie?  —  .'>.  A  un  espace  de  terre  non  cou- 
vert de  constructions?  —  6.  A  l'action  de  jeter  quelqu'un  par  terre? 
—  7.  A  l'ouvrier  qui  travaille  au  transport  des  terres  ?  —  8.  A  une 
étendue  de  terre  qui  dépend  d'un  État,  d'une  commune? 

34.  Que  savez-vous  sur  le  pluriel  I  35.  Que  savez-vous  sur  le  pluriel 
des  noms  terminés  par  »,  x,  z  ?  |  des  noms  terminf^s  par  au,  eau,  eu  /* 


14  PLURIEL   DES   NOMS. 

36.  Noms  en  o»«.  —  Sept  noms  terminés  par  ou 
prennent  aussi  x  au  pluriel.  Ce  sont  :  Oijou,  caillou, 
chou,  genou,  hibou,  joujou,  pou,  qui  font  au  pluriel  : 
bijoux,  cailloux,  citonx,  genoux,  hiboux,  joujoux, 
poux. 

Tous  les  autres  noms  en  ou  prennent  un  s  au  plu- 
riel. Ex.  :  Un  clou,  des  clous;  un  verrou,  des  verrous. 

27.  Formation  du  pluriel. 

Écrive:  :  Le  clou,  les  clous. 

Le  clou,  les. . .  Un  caillou,  des. . .  Le  bambou,  les. . . 

Le  hibou,  les. . .  Un  écrou,  des. . .  Le  fou,  les. . . 

Le  chou,  les. . .  Le  joujou,  les. . .  Un  bijou,  des. . . 

Le  trou,  les. . .  Le  coucou,  les. ..  Le  cou,  les... 

Un  verrou,  des  . .  Le  licou,  les. . .  Le  sou,  les. . . 

Un  fdou,  des.   .  Le  genou,  les. . .  Le  pou,  les... 

28.  Même  exercice. 

Écrivez  :  Le  père  prend  un  .s  au  pluriel,  les  pére-i. 

Le  père. . .  Le  tableau...  Le  bois... 

Le  marteau...  Le  mouton...  Le  poireau.. 

La  cheminée. . .  Le  couteau...  Le  clou... 

Le  troupeau ...  Le  fou. . .  La  vigne. . . 

Le  hibou...  Le  puits...  Le  matelas... 

Le  paletot...  L    champ...  Le  salsiiis.. . 

29.  Récapitulation. 

Mettez  au  pluriel  les  mots  placés  entre  parenthèses. 

1.  Les  Gaulois  se  transmettaient  les  nouvelles  par  des(/éi/)allu- 
més  sur  les  {monla(jne)  ou  sur  les  (coteau).  —  2.  Les  {hibou)  sont 
des  (oiseau)  utiles  aux  (culUvateur).  —  3.  Les  (moineau)  sont  de 
petits  (/ZeaîO  pour  vo^-,  (champ)  de  blé.  —  4.  On  appelle  (caïeu)  les 
{bourgeon)  dont  la  réunion  compose  les  (oignon)  et  les  (poireau). — 
5.  Les(c/tOM)  sont  des  (le'giime)  plus  nourrissants  que  les  (pomme) 
de  terre.  —  6.  Les  (chameauj^onl  les  (be'le)  de  somme  des  (désert)  de 
l'Afrique.  —  7.  Les  (berceau)  garnis  de  (vigne)  sont  quelquefois  d'un 
excellent  rapport.  — 8.  Les  (gliiau)  sont  de  petites  (brandie)  gar- 
nies de  glu  pour  prendre  des  (oisean). 

29  bis.  Exercice  de  rédaction. 

1.  Qu'est-ce  qu'un  c/oî<?  —  2.  Comment  enfonce  t-on  un  clou? 
—  3.  A  quoi  servent  les  verrous?  —  4.  Qu'est-ce  qu'un  fou?  — 
5.  Quelle  conduite  devez-vous  tenir  à  l'égard  de  votre  père?  —  6. 
A  quoi  servent  les  marteaux  ?  —  7.  A  quoi  servent  les  cheminées  ? 

3b  Que  savez-vous  sur  sept  noms  1  Que  savez-vous  sur  le  pluriel  dos 
terminés  par  ou?  1  autres  noms  en  ou? 


PLURIEL   DES   NOMS.  15 

37.  Xoms  en  at-  —  Los  noms  terminés  au  singu- 
lier par  al,  cliangont.  au  pluriel,  al  on  aux. 

Ex.  :  Le  mal,  les  maux;  le  cheval,  les  chevaux. 

Cependant,  quelques  noms  en  al  prennent  tout 
simplement  un  s  au  pluriel.  Ainsi,  bal,  carnaval, 
chacal,  régal  font  au  pluriel  :  des  bals,  des  carnavals, 
des  chacals,  des  l'égals. 

30.  Formation  du  pluriel. 

Écrivez  :  Le  cheval,  les  chevaux. 

Le  cheval,  les. . .  Le  maréchal,  les. . .  Un  chacal,  des... 

L'animal,  les...  Un  (juinial*,  des...  Le  végétal,  les... 

Un  journal,  des...  Le  métal,  les...  Le  minéral,  les... 

Le  carnaval,  les. . .  Un  capital,  des. . .  Le  festival*,  les... 

L'arsenal,  les. . .  Le  bal,  les...  Le  vaJ,  les... 

Le  vassal,  les. . .  Un  canal,  des...  Un  mal,  des... 

31.   Même  exercice. 

Ecrivez  :  Le  bocal .  les  bocaux. 

Le  bocal,  les...  Le  total,  les...  Le  tribunal,  les... 

Un  local,  des...  Un  cordial*,  des...  F^e  général,  les... 

Le  sénéchal,  les  ..       Le  nopal*,  les...  Un  caporal,  des... 

Un  liôpital,  des. . .        Un  l'anal*,  des...  Un  régal,  des... 

Un  signal,  des. . .  Le  cristal,  les...  Le  journal,  les... 

Un  amiral,  des...        Un  étal*,  des...  Un  principal,  des... 

32.  Fonction  des  mots. 

Le  complément  direct  répond  anx  questions  qui  an  quoi  faites  avec  le 
verbe.  Écrirez:  Le  soldat  défend  quoi?  sa  patrie  (patrie,  complément 
direct  de  défend). 

1.  Le  soldat  défend  sa  patrie.  —  2.  L'herboriste  recueille  des 
plantes  médicinales.  —  3.    L'hirondelle  détruit  les  insectes.  — 

4.  Le  sommeil  répare  les  forces'.  —  5.  L'ivrogne  se  prépare  une 
vieillesse  malheureuse.  —  6.  Le  soleil  nous  envoie  la  lumière  et  la 
chaleur.—  7.  Le  chien  garde  le  troupeau.  —  8.  Cette  mauvaise 
nouvelle  attriste  mon  père. 

32  Ois-  Exercice  de  rédaction. 

1 .  Comment  s'y  prend-on  pour  allumer  le  feu  dans  une  cheminée  ? 

—  2  Pourquoi  fait-on  du /'ei;  dans  les  cheminées?  —  3.  Quel  usage, 
à  table,  faites-vous  de  votre  cuiller?  —4.  De  \otre  fourchelte  ?  — 

5.  De  \otre contenu  ?  —  6.  De  votre  verre?  —  7.  De  votre  serviette  ? 

—  8.  Qu'est-ce  qu'un  puits  ?  —  9.  Comment  s'y  prend-on  pour  tirer 
de  Venu  d'un  puits? 

37.  Que  savez-vous  sur  le  pturiel  des  noms  terminés  par  al? 


16 


PLURIEL  DES  NOMS. 


38.  IVoms  en  nii.  —  Les  noms  terminés  au  sin- 
gulier par  ail  changent,  au  pluriel,  ail  en  aux. 

Ex.  :  Le  bail,  les  baux;  le  soupirail,  les  soupirauxK 
Cependant  quelques  noms  en  ail  prennent  tout 

simplement  un  s  au  pluriel. 
Ex.  ;  L'éventail,  les  éventails;  le  détail,  les  détails; 

un  ail,  des  ails.  (Le  pluriel  aulx  est  maintenant 

peu  usité.) 

39,  Aïeul,  ciel,  œiL  — Aïeul,  ciel,  œil  font  au 
pluriel  aïeux,  deux,  yeux. 

Cependant  aïeul  fait  au  pluriel  aïeuls,  dans  le  sens 
de  grands-pères. 

Ex.  :  Ses  deux  aïeuls  étaient  présents. 

On  dit  aussi  :  des  ciels  de  lits,  des  ciels  de  car- 
rière, des  œi/s-de-bœuf  (petites  fenêtres  ovales),  des 
œi/5-de-perdrix  (espèce  de  cors  aux  pieds). 

1.  Il  y  a  sept  noms  en  ail  qui  font  leur  pluriel  en  aux.  Ce  sont  :  bail, 
corail,  émail,  soupirail,  travail,  vantail,  vitrail,  qui  font  au  pluriel  :  baux, 
coraux,   émaux,  soupiraux,  travaux,   vantaux,  vitraux. 

33.  Formation  du  pluriel. 

Mettez  au  pluriel  les  noms  entre  parenthèses. 

1.  Les  [canal*]  sont  des  [rivière)  creusées  par  la  main  des 
(homme).  —  2.  Les  [fanal)  sont  des  [feu)  allumés  la  nuit  sur  des 
[tour],  à  l'entrée  des  [porL)  de  mer,  ou  de  grosses  [lanterne)  allu- 
mées sur  les  [vaisseau).  —  3.  Au  moyen  âge,  les  [seigneur)  les 
plus  puissants  commandaient  à  d'autres  qui  portaient  les  [litre)  de 
{vassal),  d'arrière-( t)«ss«/)  et  de  [vavassal).  —4.  Les  [mpital)  rap- 
portent des  [intérêt).  —  5.  L'air  des  [salle)  dans  les  [hôpital)  doit 
être  sans  cesse  renouvelé.  —  6.  Les  [métal)  précieux  ne  s'altèrent 
ni  à  l'eau  ni  à  l'humidité;  tels  sont  :  l'or,  l'argent,  le  platine.  — 
7.  Les  [carnaval)  d'autrefois  étaient  plus  animés  que  ceux  de  nos 
[jour). 

34.  Construction  de  phrases. 

Écrivez:  Le  raisin  cs,l  un  fruit  à  pépins,  blanr  ou  noir,  sucré  quand  il 
est  mûr,  et  dont  le  jus  fermenté  constitue  le  vin. 

1.  Le  raisin.  5.  La  cerise.  9.   L'orge. 

2.  La  |)omme.  6.  L'avoine.  10.  La  farine. 

3.  La  betterave.  1.  Le  trèfle.  IL  Le  plâtre. 

4.  La  craie.  8.  Le  lait.  12.   Le  beurre. 


38.  Que  savez-vous  sur  le  pluriel 
dos  noms  terminés  au  singulier  par 
ail? 


39.  Que  savez-vous  sur  le  pluriel 
à.'ail,  —  d'aïeul,  ciel,  leil  ? 


COMPLEBIENT  DU  NOM. 


17 


Coiiipléiuent  du  nom. 

40.  —  On  appelle  complément  d'un  nom  le  mot 
qwicoiup/ète  le  sens  de  ce  nom.  Ainsi,  dans  ces  phrases: 

Le  chant  de  l'alouette; 

Un  cheval  en  carton; 

Un  fauteuil  à  roulettes  ; 

De  l'alouette  est  le  complément  de  chant;  en  carton^ 
le  complément  de  cheval  ;  à  roulettes,  le  complément 
de  fauteuil. 

Rejtarque.  —  Le  complément  d'un  nom  est  toujours 
joint  à  ce  nom  par  un  des  mots  de,  en,  à,  pour,  etc. 


35.  Complément  du  nom. 

Écrirez  :  La  maison  de  lavocat  ;  de  l'avocat,  complément  de  )7iaison. 

1.  La  maison  de  l'avocat.  —  2.  Le  champ  du  laboureur.  —  3.  Les 
chevaux  du  fermier.  —  4.  Un  vase  d'or.  —  5.  La  cloche  de  l'école. 
—  6.  Les  herbes  des  prairies.  —  7.  Les  touffes  d'avoine. 

8.  Les  marches  de  l'escalier.  —  9.  Le  sac  du  soldat.  —  10.  La 
fête  du  village.—  IL  Les  habitants  des  villes.  —  lî.Les  pommes 
du  voisin.  —  13.  Les  arbres  de  la  forêt.  —  14.  Les  hurlements  des 
loups. 

35  fjis.  —  Même  exercice. 

Ecrivez  :  Le  chant  du  coq. 


Dans  une  basse-cour  : 
Le  chant... 
L'aboiement.. . 
Le  gloussement.. . 
Le  hennissement... 
Le  bêlement.. . 
Le  miaulement.. . 
Le  beuglement.  . 


Dans  une  écolo  : 
La  carte  .. 
La  leçon.. , 
Le  devoir. . . 
La  récitation. 
Le  cahier... 
Le  banc. . 
La  plume... 


Dans  une  maison  : 
Le  tic-tac. . 
La  porte.. . 
Le  coin.. . 
Les  tiroirs.. . 
La  nappe. . . 
Le  balai.. . 
La  brosse. . . 


35  1er.  Construction  de  phrases. 

Quelle  différence  y  a-t-il  entre  : 

1.  L'hiver  et  l'été?  —  2.  Le  jour  et  la  nuit?  —  3.  Le  travail  et  le 
repos?  —  4.  La  soumission  et  la  désobéissance?  —  ô.  La  veille  et 
le  sommeil?  —  6.  1^'aurore  et  le  crépuscule?  —  7.  Midi  et  minuit? 
—  8  L'eau  de  mer  et  l'eau  des  fleuves?  —  9.  Une  montagne  et 
un  abîme? 


40.  Qu'appellet-on  complément,  d'un  nom? 


i8  FORMATION   DES   iIGTS. 

Famille  de  mots. 

40  bis  —  Souvent  un  mot  sert  à  en  former  d'autres 
qui,  tous  ensemble,  constituent  une  famille  de  mots. 

Dans  une  famille  de  mots,  il  y  a  des  dérivés  et 
des  composés.  —  Ainsi  le  mot  plante  a  formé  les 
dérivés  suivants  •  planter,  plant,  plantation,  plan- 
tage, planteur,  plantoir,  et  les  composés  suivants: 
déplanter,  transplanter,  replanter. 

36.   Famille  de   mots. 

Famille  du  mot  fer. 

Quel  nom  donne-t-on  :  1.  Au  plus  utile  de  tous  les  métaux?  — 
2.  A  de  vieux  morceaux  de  fer  usés  ou  rouilles?  —  3.  A  l'action 
d'attacher  des  fers  aux  pieds  des  chevaux?  —  4.  A  la  garniture  en 
fer  des  portes  et  fenêtres?  —  5.  A  un  terrain  qui  contient  du  fer  ? 
—  6.  A  l'ouvrier  qui  ferre  les  chevaux? 

37-41.    Mots  dérivés'. 

De  jardin  on  a  {or:né  jardinet  (petit  jardin)  ;  d'agneatt  on  a  formé  agnelet 
(petit  agneau);  vous  voyez  que  jardinet,  agnelet,  diminuent  ïo  sens  de 
jardin,  agneau.  Ce  sont  des  dimitintifs. 

Diminutifs  finissant  par  ET  ou  ETTE.  Ecricez  :  Un  petit  bâton  est  un 
bâtonnet. 

Un  petit  bâton...  Un  petit  èa/eoi/ *.. .      Une  petite  poc//e. .. 

Un  petit  garçon. . .  Un  petit  manteau  *. . .  Une  petite  bùclie. . . 

Un  petit  jarilin. . .  Un  petit  os. . .  Une  petite  lanquc. . . 

Un  petit  moulin . .  Un  petit  baril. . .  Une  petite  boule. . . 

Un  petit  coffre. . .  Un  petit  œil. . .  Une  petite  table.  . . 

Un  petit  agneau...  Une  petite /oKJ-cAe. . .   Une  petite /'ewwK'*. . . 

42.    Mots  dérivés. 

Diminutifs  finissant  par  O.V.  Écricez  :  Un  petit  aigle  est  un  aitjlon. 

Un  petit  aigle. . .         Une  petite  corde. . .       Un  petit  morceau  de 

Une  petite  bonde.    .     Du  sable  fin . . .  lard. . . 

Une  petite  carafe. . .    Une  petite  médaille-. . .  Une  petite  balle. . . 

Une  petite  poêle. . .      Un  petit  ours. . .  Un  petit  val. . . 

Une  petite cai^/ie. . .    Une  petite  mouche...  Une  petite  c<?m/H)r... 

Une  petite  aj(7J<i//c...  Un  petit  morceau  de  Une  petite  pcZo/e. .. 

Un  petit  d?je. ..  glace...  Une  petite  a<7e*. . . 

I.  Voir  les  Ere-.-cices  français  de  Première  année  (prix  :  75  centimes),  par 
MM.  LARivii  et  Fleuuy.  Librairie  Armand  Colin. 

40  bis.  Qu°appelle-t-ou  tamiUo  de  |  De  quoi  80  couipoïo  uuu  laiiiille 
mots?  I  dd  uiou? 


KOBMATION   llHS   .NOMS.  10 

IMiirii'I  (les  noms  composés. 

40'''.  —  Pour  écrire  le  pluriel  d'un  nom  com- 
posé, on  observe  les  règles  suivantes  : 

1°  Qiiaïul   un  nom   composé  est   formé   de  deux 
noms,  ces  deux  noms  se  mettent  au  pluriel. 
Es.  :  Un  chou-tleur,  des  c/ioux-/h'urs. 
'2°  Quand  un  nom  composé  est  formé  d'un  nom 
et  d'un  adjectif,  le  nom  et  l'adjectif  se  mettent  au 
|>.luriel. 

Ex.  :  Une  basse-cour,  des  basses-cours. 
3^  Quand  un   nom   composé   est  formé  de    deux 
noms  réunis  par  une  préposilion  [à,  de),  le  premier 
nom  seul  se  met  au  pluriel. 

Ex.  :  Un  ver  à  soie,  des  vers  à  soie. 
4^  Quand  un  nom  composé  est  formé  d'un  verhe 
et  d'un  iwjii,  le  nom  seul  prend  la  marque  du  pluriel. 
Ex.  :  Un  tire-bouchon,  des  (ire-bouchons. 
o"  Il  en  est  de  même  quand  le  nom  composé  com- 
mence par  un  des  mots:  contre,  arrière,  avant,  entre, 
vice,  etc. 

Ex.  :  Une  arrière-boutique,  des  arrière-boutiques. 
Un  vice  président,  des  vice-présidents. 

42*.  Pluriel  des  noms  composés. 

1.  Les  [chal-huanl]  sont  des  oiseaux  que  nous  devons  protéger, 
parce  qu'ils  font  la  chasse  aux  souris  et  aux  rats.  —  2.  La  culture 
des  [cliou-fteur)  exige  des  engrais  abondants.  —  3.  Les  {eaii-de-vie) 
sont  pernicieuses*.  — 4. Les  [hasse-coia')  sont  peuplées  d'animaux 
utiles.  —  5.  Les  [laurier-rose]  sont  de  charmants  arbrisseaux  tou- 
jours verts.  —  6.  La  magnanerie  est  l'endroit  où  l'on  élève  les 
[ver  à  soie). 

43.  —  1.  Cette  société  a  un  président  et  deux  [vice-président).  — 
2.  Les  iplale-brinde)  de  mon  jardin  sont  garnies  de  fleurs.  —  3.  La 
paresse  et  le  jeu  ont  été  les  [avant-coureur]  de  la  ruine  de  cet  homme. 
—  4.  Les  tableaux  de  ce  peintre  sont  des  {chef-d'œuvre).  —  5.  Cet 
homme  vécut  assez  longtemps  pour  être  témoin  du  bonheur  de  ses 
{petit-fils)  et  de  ses  {arri'ere-pe  Lit -fils].  —  6.  Chaque  ruche  rcii- 
feruie  une  assez  grande  quantité  de  mâles  ou  (faux- bourdon). 

40  ter.  Cominent  forme-l-on  le  pluriel  des  noms  composés  ? 


20 


FORMATION  DES  NOMS. 


Lettre  finale  d'un  nom. 

40  quater_  —  Pour  connaître  la  let  tre  finale  d'un  nom, 
il  suffit,  en  général,  de  chercher  un  de  ses  dérivés. 

Ainsi  on  reconnaîtra  que  rang  se  termine  par  un^, 
puisqu'il  a  ranger,  rangée,  rangement,  pour  dérivés. 


43».  Mots  dérivés. 

Écrive:  :  Sang  se  termine  par  un  g  puisqu'il  a  sanguin  pour  dérivé. 

Sanï . . . 
Tas^. 
Embarras. . . 
Combat . . . 
Drap . . . 
Coup. .. 


Matelas . . . 

Boucher. .  . 

Saut... 

Souhait. . . 

Elément. . . 

Galop . . . 

Accident — 

Profit... 

Occident 

Camp... 

Gril... 

Bepos... 

Champ . . . 

Outil. . . 

Rabat . . . 

Lait... 

Fusil. . . 

Essaim. . 

Écrivez 

Chagrin. 
Jardin. . . 
Crin... 
Arrêt. . . 
Tapis. . . 
Marquis. 


Écrivez  . 

Trépas... 
Rabais.. . 
Bourg. . . 
Poing. . . 
Regard . . 
Bavard . . 


43  b .  Mots  dérivés. 

Chagrin  se  termine  par  un  n  puisqu'il  a  chagriner  pour  dérivé. 

Argent. . . 
Lard. . . 
Brigand . . . 
Plant... 
Bois. . . 
Babil... 

43<'.  Mots  dérivés. 

Trépas  se  termine  par  un  s  puisqu'il  a  trépasser  pour  dérivé. 
Poignard  . . .        Chat . . ,  Enfant . . . 


Sourcil. . . 

Abus. .. 

Affront... 

Début . . . 

Bond... 

Parfum   . 

Plomb..  . 

Echafaud 

Mousquet . . . 

Accroc . . . 

Salut... 

Respect. . 

Hasard . 
Retard.. 
Dos. . . 
Tamis. . , 
Abus. . . 


Chant. . 
Accord. , 
Refus. . . 
Pied . . . 
Avis. . . 


Pivot. 
Trot.. 
Mort. 
Mors. 
Pot.., 


4311.  Fonction  des  mots. 

Éiriie:  :  La  brebis  donne  la  laine  [laine,  complément  direct  de  donne). 

I.  La  brebis  donne  la...  (comp.dir.;  — 2.  Les  gendarmes  arrêtent 
les. . .  (compl.  dir.)  —  3.  Lechasseui-  poursuit  le. . .  (compl.  dir.)  — 
I.  Le  soleil  éclaire  la. . .  (compl.  dir.)—  5.  Le  malade  consulte  le. . . 
îcompl.dir.i.  — G.  La  Bourgogne'  donne  des.  ..(compl.  dir.)  estimés. 
—  7.  Le  boulanger  prépare  le...  (compl.  dir.).  —  8.  Le  chien  protège 
le.. .(compl.  dir.).  — 9.  La  foudre  frappe  les.. .  (compl.  dir.)  élevés. 

40  quater.  Comment  connoit-on  la  lettre  ûnalo  d'un  nom'? 


FORMATION   DES   NOMS.  21 

19M  devant  n%,   h,  gt. 

41.  —  Devant  /;?,  b.  p,  la  lettre  n  se  change  en  na; 
autrement  dit:  on  met  toujours  un  m  devant  ui,0,p. 

Ex.  :  Immobilité,  ombrage,  imprudence. 
44.  M  devant  m,  b,  p. 

Ëa-ivez  :  Je  mets  un  m  devant  le  b  de  combat. 

Co..bat.  —  E. .portement.  —  I.. mobilité.—  Co..pote.—  E. .maga- 
sinage. —  E.. ménagement.  —  E..pail)ement.  —  E..pêchement.  — 
E..pierrement.  —  E..pire.  —  E. .plâtre.  —  E..ploi.  —  E..plette.  — 
E..ployé.— E..barras.— A..bulance.  — A..bition.  — A..bassadeu^.— 
Co..merce.— Co..misération.— Fra..boise.— A..poule.— Co..pas.— 
Co..pensation.  —  E..barcation.—  E..bellissenient.  —  E..brassenient. 

—  Co..pagnon.  — Co..paraison.  —  Co. .plaisance.  —  Co.. pression 

I. .politesse.  —  L.portance.— I.. pénitence. —  fîo7?6o7i  et  embonpoint 
font  seuls  e.xception. 

44  bis.  Homonymes. 
Copiez  les  définitions  suivantes  et  faites  le  devoir. 

DÉFINITIONS.  —  Air,  mélange  gazeux  qui  enveloppe  la  terre  et 
que  nous  respirons.  —  Aire,  lieu  où  l'on  bat  le  grain.  —  Ère, 
époque  d'où  l'on  part  pour  compter  les  années.  —  Chair,  substance 
molle  qui  recouvre  les  os.  —  Chaire,  siège  élevé  pour  celui  qui 
parle  ou  professe.  —  Cher,  qui  est  tendrement  aimé.  —  Chère, 
manière  de  se  nourrir. 

Devoir.  —  1.  Il  faut  donner  beaucoup  d...  aux  chambres  à  cou- 
cher. —  Le  fermier  bat  son  grain  sur  1'...  de  sa  grange.  —  3,  La... 
du  poulet  est  blanche.  —  4.  L'enfant  est...  à  ses  parents.  —  5.  Une 
trop  bonne...  est  nuisible  à  la  santé. 

45.  Exercice   d'analyse. 

Analysez  les  noms  suivants,  en  indiquant  s'ils  sont  communs  ou  propres, 
masculins  ou  féminins,  au  singulier  ou  au  pluriel  et,  s'il  y  a  lieu,  le  com- 
plément du  nom. 

Ernestine.  —  Auguste.  —  Tasse.  —  Assiette.  —  Chandelle.  — 
Chandelier.  —  Robe.  —  Rose.  —  Julie.  —  Jules.  —  Tablier.  —  Mai- 
rie.—  Robert. —  Porte. —  Facteur.  —  Lettre. —  Coq.—  Poule.  — 
Paul.  —  Gâteau.  —  Grange.  —  Homme.  —  Pré.  —  Four.  —  France. 

Les  rues  de  Paris.  —  Le  violon  du  musicien.  —  La  bêche  du 
jardinier.  —  Les  bergers  de  la  ferme.  —  La  charrue  des  labou- 
reurs. —  La  récolte  des  blés.  —  Le  cahier  de  Louis.  —  Les  plumes 
d'Auguste.  —  Les  habitants  de  la  France. 

41.  Que  devient  n  devant  m,  4. /)  .^ 


22  RÉCAPITULATION    SUR   LES   NOMS. 

Coiistriictioii  de  la  phrase. 

41  bis  —  ]^Q  répétez  pas  trop  souvent  le  même 
mot  dans  une  phrase. 

ISi')  DITES  PAS  :  Vécureuil  est  un  joli  petit  animal,  et 
il  faut  respecter  la  vie  de  Vécureuil,  car  Vécureuil  ne 
cause  aucun  dommage  appréciable. 

Dites,  en  faisant  disparaître  les  répétitions  : 

L'écureuil  est  un  joli  petit  animal  dont  il  faut  res- 
pecter la  vie,  car  il  ne  cause  aucun  dommage  appré- 
ciable. 

46.  Construction  de  phrases. 

Écrivez  :  Le  maire  administre  la  commune  et  il  est  son  représentant 
auprès  du  gouvernement. 

1.  Maire,  commune.  —  2.  Instituteur,  élève.  —  3.  Bûcheron, 
forêt.  —  4.  Pêcheur,  rivière.  —  5.  Voyageur,  chemin  de  fer.  — 
G.  Arbre,  fruit.  —7.  Poules,  œufs.  —  8.  Oiseau,  aile.  —  9.  Vallon, 
ruisseau.  —  10.  Médecin,  malade.  —  11.  Pendule,  heure.  — 
12.  Fermier,  champ.  —  13.  Bœuf,  herbe. 

47-48.  Famille  de  mots. 

Famille  du  mot  due.  Quel  nom  donne- t-on  : 

1.  A  l'animal  domestique  à  longues  oreilles  et  dont  la  taille  est 
un  peu  plus  petite  que  celle  du  cheval?  —  2.  A  la  femelle  de  cet 
animal?  —  3.  Au  même  animal  quand  il  est  jeune? —  4.  A  son 
conducteur?— 5.  A  une  ignorance  excessive  ou  à  une  sottise  gros- 
sière? —  G.  A  l'action  de  lire,  de  réciter  ou  de  parler  en  hésitant? 

Récapitulation.  —  ne  surmenez  pas  les  animaux.      , 

Mettez  au  pluriel  les  noms  entre  parenthèses. 

49.  —Un  jardinier  se  disposant  à  aller  vendre  ses  {l^gimte)  au 
marché  de  la -ville  voisine,  chargea  son  âne  d'une  telle  quantité  de 
{carotte),  de  {chou),  de  {poireau),  d'  {oignon)  et  (V [artichaut),  que  la 
pauvre  bête  était  comme  ensevelie  au  milieu  de  tous  ces  {o/>jcl),  et 
qu'on  n'apercevait  plus  que  ses  {oreille)  et  ses  quatre  (pa/Zt).  Che- 
min faisant,  ils  traversèrent  des  (Zie?*)  marécageux  et  des  {ruisseau) 
bonlés  de  {.saule).  «  VoiJi  bien  mon  alTaire  !  s'écrie  le  jardinier.  Je 
vais  couper  quelques  {fagot)  do  ces  {osier),  qui  me  serviront  d'excel- 
lents (Zje«);  le  poids  n'en  est  pas  bien  considérable;  mon  baudet 
s(MMit  le  dernier  des  {grison*)  s'il  ne  supportait  pas  allègrement  ce 
minime  surcroît  de  charge.  » 

il  bit.  Que  l'aut-il  éviter  dans  uuo  phrase? 


RtCAPlTlLATlON    SIR    LES   NOMS.  23 

50.  —  Un  pou  plus  loin  la  route  longeait  des  [touffe]  de  {cou- 
di'irr).  «Bon!  ?e  dit  notre  homme,  je  ferai  bien  de  prendre  ici 
quelques  [douzaine)  de  minces  [baguette)  :  elles  seront  des  {appui) 
pour  mes  [fleur).  Elles  sont  si  légères,  du  reste,  que  mon  àne 
aurait  mauvaise  grâce  de  se  plaindre.  » 

Cependant  le  soleil,  s'élevant  de  plus  en  plue  au-dessus  do  l'hori- 
zon*, commençait  à  darder  ses  [layon]  ii\cc  force.  Le  jardinier 
étouffait  sous  ses  épais  [vêtement):  «  Vile,  pensa-t-il,  débarrassons- 
nous  d'une  partie  de  ces  [hm-de).  »  Ainsi  dit,  ainsi  fait,  et  voilàles 
[vêtement]  sur  les  [épaule]  de  la  pauvre  bête. 

51.  — A  peine  avait-il  fait  quelques  (pas),  que  l'àne,  trébuchant, 
sous  le  poids  de  tant  de  [fardeau]  accumulés,  va  se  heurter  contre 
un  de  ces  [las]  de  (caillou)  placés  le  long  des  [route].  La  pauvre 
bête  tombe  sur  ses  [rjenou)  pour  ne  plus  se  relever. 

Comment  retracer  les  [gémissement],  les  [lamentation)  du  jardi- 
nier, quand  il  voit  que  le  plus  vieux  et  le  plus  fidèle  de  ses  [servi- 
teur) est  passé  de  vie  à  trépas*?  «  Ce  qui  rend  encore  mes  [regret] 
plus  amers,  s'écrie-l-il,  c'est  qu'en  tout  ceci  je  suis  à  la  fois  mal- 
heureux et  coupable  :  n"ai-je  pas  été  assez  insensé  pour  oublier 
qu'on  ne  doit  imposer  ni  aux  [homme]  ni  aux  [animal]  des  [travail] 
au-dessus  de  leurs  [force)1  » 

Exercice  delocution   —  Racontez  l'anecdote  qui  précède'. 


L'alcool  empoisonne. 

Mettez  au  pluriel  les  noms  entre  parcnlhôses. 

52-53.  —  Tout  homme  qui  boit  régulièrement  des  [ipirilueux], 
même  lorsqu'il  ne  va  pas  jusqu'à  l'ivresse,  s'empoisonne  sûre- 
ment. Cet  empoisonnement  est  plus  ou  moins  rapide,  suivant  la 
nature  des  [boisson]  absorbées.  De  toutes  les  (liqueur)  alcoo- 
liques, la  moins  dangereuse  (et  elle  l'est  encore  beaucoup)  est 
l'eau-de-vie  de  vin,  qui  devient  de  plus  en  plus  rare  depuis  la  ma- 
ladie de  la  vigne  et  la  cherté  du  vin.  Viennent  ensuite  dans  l'ordre 
croissant  des  (propriété)  nocives  :  les  (eaî<-)de-vie  de  poiré,  —  de 
cidre,  —  de  marc  de  raisin,  —  de  [grain],  —  de  [mélasse],  —  de 
{betterave)  —  ou  de  [canne]  à  sucre  —  et  de  [pomme]  de  terre. 

Exercice  d'èlocution.  —  Résumez  de  vive  voix  les  notions  qui  pré- 
cèdent. 

1.  Voir  les  Dictées  de  Première  année,  p.'jr  MM.  Labive  et  Fledry  (90  c), 
et  la  Première  année  d'Étude  des  Muia  (l.l'r)  des  mêmes  auteurs.  Librairie 
Armand  Colin. 


24  BÉCAPITULATION    SUR   LES   NOMS. 

54.  Exercice  de  rédaction*, 

1.  Quand  un  oiseau  veut  voler,  que  fait-il  ? 

2.  A  quoi  servent  les  paniers? 

3.  Parlez  des  différentes  sortes  de  paniers. 

4.  Avec  quoi  fait-on  les  paniers? 

5.  Comment  sème-t-07i  le  blé? 

6.  Comment  bat-on  le  blé? 

7.  Qu'est-ce  que  moudre  le  blé? 

8.  Comment  fait-on  le  pain  ? 

9.  Quelles  sont  les  occupations  (ï an  jardinier? 

10.  Que  fait-on  au  marché  de  la  ville  voisine? 

11.  Quels  services  un  dne  non?,  rend-il? 

12.  Quels  services  un  cheval  nous  rend-il? 

13.  Quels  services  le  cliien  nous  rend-il? 

14.  Qu'est-ce  qu'un  ruisseau? 

15.  Comment  fait-on  un  fagot  ? 

16.  Citez  les  fleurs  que  vous  connaissez. 

Yl.  Dites  quelle  est  la  couleur  des  fleurs  que  vous  connaissez. 

18.  Quels  services  nous  rend  le  soleil? 

19.  Quels  services  nous  rend  la  lune? 

20.  A  quoi  servent  les  routes  ? 

21.  Quels  sont  les  devoirs  d'un  bon  serviteur? 

22.  Quels  sont  les  devoirs  d'un  tjon  maître? 

23.  De  quelles  parties  se  compose  un  arbre? 

24.  Qu'est-ce  que  dénicher  un  nid? 

25.  Quelles  sont  les  quatre  saiso7is  de  l'année? 

26.  Citez  les  animaux  que  vous  connaissez. 

55.  Fonction  des  mots. 

Écrivez  :  L'obéissance  aux  lois  {lois  complément  de  obéissance)  n'est 
jamais  pénible  pour  un  bon  citoyen. 

1.  L'obéissance  aux  ...  n'est  jamais  pénil)le  pour  un  bon  citoyen. 

—  2.  La  navette  est  l'outil  du  ...  et  la  truelle  est  celui  du  ...  — 
3.  Le  chien  de  . . .  jrarde  les  moutons. —  4.  La  coquille  do  1'  ...  est 
composée  de  substance  calcaire.  —  5.  La  trompe  de  1'  ...  est 
longue  et  flexible.  —  0.  Le  canard  est  un  oiseau  de  ...  —  7.  Les 
nageoires  des  . . .  sont  des  espèces  de  rames.  —  8.  La  crôte  des  . . . 
est  rouge.  —  9,  Du  blanc  et  du  jaune  renij^lissent  l'intérieur  de  1'. . . 

—  10,  L'homme  de  la  ...  respire  un  air  pur.  —  H.  Les  livres  dos 
. . .  doivent  être  tenus  proprement.  —  12.  Le  département  de  la  ... 
a  pour  chef-lieu  Paris.  —  13.  Londres  est  la  capitale  de  ...  — 
14.  Le  champ  du  ...  est  couvert  de  ronces  et  d'épines;  celui  de 
r. . .  laborieux  se  couvre  do  riches  moissons.  —  15.  Un  enfant  sage 
se  conforme  aux  désirs  de  son  . . . 

i.  Voir  La  Première  année  de  I^édaction  et  d' Klocution  (i)rix;  90  cent.), 
par  MM.  CAi\Hii:  et  Mot.  Librairio  Armand  Coliu. 


DK    L  ARTICLE  -io 

CHAPITRE    II 
DE   L'ARTICLE 

42.  —  Larticle  est  un  petit  mot  que  l'on  place 
(levant  un  noiu  pour  annoncer  que  ce  nom  est 
liéterminé  ou  indéterminé.  Il  indique  généralement 
le  genre  et  le  nombre  du  nom. 

43.  —  Il  y  a  trois  sortes  darticles  :  larticle  défini, 
Tarticle  imléfini  et  l'article  partitif. 

Les  articles  définis  sont  :  le,  la,  les.  Le  père, 
la  mère,  les  pères,  (es  mères. 

Les  articles  indéfinis  sont  :  un,  une,  des.  Un 
homme,  une  femme,  des  hommes,  des  femmes. 

Les  articles  partitifs  sont  :  du,  de  la,  des.  Je 
rnange  du  pain  et  de  la  viande,  je  cueille  des  fleurs. 

Remarque.  —  Du  et  des  ne  sont  pas  toujours  des 
articles  partitifs.  >'ous  verrons  au  n"  4o  qu'ils  peuvent 
être  des  articles  contractés. 

44.  Elisiou.  —  On  retranche  e  dans  le  mot  le,  on 
retranche  a  dans  le  mot  la,  quand  le  mot  suivant 
commence  par  une  voyelle  ou  par  un  h  muet.  Cette 
suppression  s'appelle  élision.  —  A  la  place  de  la 
lettre  supprimée  on  met  une  apostrophe  (').  Ainsi  l'on 
(lit  :  l'argent  pour  le  argent,  Y  histoire  poiw  la  histoire. 

56.  Article  le,  la,  les. 

Ecrivez  :  Le  lambour  de  ta  compagnie. 

.  lambourde  ...  coin|jagnie.  ...  girouette  de  ...  tourelle. 

.  salade  de  . . .  jardinière.  . . .  coqs  de  . . .  basse-uour. 
.   livres  des  écoliers.  ..   pigeon  de  ...  ferme. 

.  nid  du  merle.  . . .  blé  du  cultivateur. 

.  ctieval  du  laboureur.  ...  sabre  et  ...  fusil  du  soldat. 

.  bonnet  de  ...  cousine.  ...  montagnes  de  ...  lune. 

57.  Même  exercice. 
Ecrivez  :  L'homme  des  champ-;. 

.  homme  des  champs.  . . .  porte  de  . . .  écurie. 

.  œuf  de  ...  oiseau.  ...  fenêtre  de  ...  étable. 

œufs  des  oiseau.x.  ...  œuf  de  ...  poule. 

culture  de  . . .  betterave.  . . .   yeux  de  . . .  oie. 

armoire  de  . . .  armuriei*.  ...   haie  de  ...  enclos. 

àne  de  . . .  artisan.  . . .  abricotier  de    . .  espalier. 

42.  Qu'est-ce  que  l'article?  j       Quels   sont    les   articles    définis, 

43.  Combien    avons-nous    d'arti-      indéfinis,  partitifs  ? 

clés?  I       4t.  En  quoi  consiste  l'élision  ,' 


26  DE  l'arti.cle. 

4o.  Contraction.  —  On  chaiige  de  le  en  du,  aie 

en  au  devant  tout  nom  masculin  singulier  qui  com- 
mence par  (me  consonne  ou  par  un  h  aspiré.  Ainsi 
l'on  dit  :  du.  père,  pour  de  le  père;  au  hameau, 
pour  à  le  hameau. 

On  change  de  les  en  des,  à  les  en  aux,  devant  tous 
les  noms  pluriels.  Ainsi  l'on  dit  :  des  pères,  pour  de 
les  pères  ;  aux  mères,  pour  à  les  mères. 

Cette  réunion  de  deux  mots  en  un  seul  s'appelle 
contraction  :  voilà  pourquoi  du,  des,  au,  aux  sont 
appelés  articles  contractés. 


58.  Article 

contracté. 

Ecrivez  :  Le  terrier  du  renprd. 

...  terrier  . ..  renard. 

. . .  sacs  . . .  soldats. 

.. .  nid  . . .   oiseaux. 

...  hirondelles  ...  moulin. 

. . .  cornes  . . .  bouc. 

. . .  mousse  . . .  fontaines. 

. . .  coq  . . .  clocher. 

. . .  ruisseaux  . . .  vallons. 

. . .  yeux  . . .  fromage. 

. . .  ornières  . . .  chemins. 

. . .  varlope  . .    menuisier. 

. . .  plaisir  . . .  voyage. 

. ..  veste  . . .  meunier. 

. . .  clef  . . .  champs. 

59    Article 

contracté. 

Ecricez  :  Z'hirondelle  au  vol  rapide 

...  hirondelle  ...  vol  rapide. 

. . .  prairie  . . .  hautes  herbes. 

. . .  aiiïle  . . .  serres*  puissantes. 

. . .  violon  . . .  sons  harmonieux. 

...  arbre  ...  \ert  feuillage. 

. ..  héron*  . . .  long  cou. 

...  ruisseau  ...   eaux  limpides. 

. . .  belette  ...  fin  corsage. 

. . .  cigogne  . . .  long  bec. 

. . .  visite  . . .  château. 

...  cygne*  ...  blanc  plumage. 

. . .  herbe  . .  .  ccus*. 

. . .  vautour* . . .  bec  crochu. 

. . .  herbe  . . .  pauvre  homme*. 

60.  Récapitulation.  —  les  cailloux. 

Wellcz  larlicle  conveûable. 

..  .jeune  Victor,  domestique  d'un  roulier,  avait  contracté...  mau- 
vaise habitude  de  boire  de. . .  eau-de-vie.  A  ...  longue,  ...  usage 
immodéré  de  cotte  pernicieuse  boisson  avait  altéré  . . .  raison  et 
. . .  santé  (d...)  pauvre  garçon.  Il  fallut  recoUâ"ir  (a...)médecin.  qui 
défendit  (a. . .)  malade  déboire  à  . .  .avenir  de  . .  .eau-de-vie.  «Vous 
aun-/.  beau  faire.  Monsieur,  ...  docteur,  répondit  Victor,  vous  ne 
m'empêcherez  pas  <le  céder  (a...)  funeste  penchant  qui  m'entraîne. 
Tenez,  fit-il  en  tirant  une  fiole  de  dessous  son  oreiller,  il  m'en  faut 
plein  cette  bouteille  tous  ...  jours.  —  Consentirez-vous,  répliqua 
...  médecin,  à  suivre  ...  prescription  que  je  vais  vous  indiquer  ? 
—  Volontiers,  »  répondit  ...  malade. 

4.'i.  En  quoi  consiste  la  contraction? 


^m 


DE  l'article.  27 

Construction   de  la  phrase. 

46.  —  Faites  des  phrases  courtes  :  c'est  le 
moven  le  plus  sûr  dèlre  clair  et  déviler  de  grosses 
faiiteb  de  français.    • 

Ne  dites  pas  :  Les  gelées  de  mai  sont  souvent 
désastreuses,  parce  qu'elles  surviennent  à  l'époque 
de  l'année  où  les  arbres  fruitiers  vont  fleurir,  et  que, 
i|uand  le  soleil  brille  dès  le  matin,  la  chaleur  de  ses 
rayons  fait  fondre  la  glace  formée  la  nuit  dans  les 
bourgeons,  et  les  désorganise. 

Dites,  en  remplaçant  la  longue  phrase  précédente 
par  quatre  autres  : 

Les  gelées  de  mai  sont  souvent  désastreuses.  En 
effet,  elles  surviennent  à  l'époque  de  l'année  où  les 
arbres  fruitiers  vont  fleurir.  Le  soleil  brille-t-il  dès  le 
matin?  La  chaleur  de  ses  rayons  fait  fondre  la  glace 
formée  la  nuit  dans  les  bourgeons,  et  les  désorganise. 

61. —  ...  lendemain  ...  médecin  apporta  (a. .  .)jeune  homme  un 
coffret  rempli  de  petits  cailloux  forts  propre?.  »  Promettez-moi,  lui 
dit-il,  de  mettre  tous.. .  jours  dans  . ..  fiole  une  (d...)  pierres  conte- 
nues dans  cette  boile  et  de  ne  jamais  la  retirer.  «Victor,  conformé- 
ment (a...)  prescriptions  (d...)  docteur,  mit  chaque  jour  un  caillou 
dans...  fiole  dont . . .  capacité  diminua  de  . . .  sorte  insensiblement. 
Mais  sans  que  . . .  jeune  homme  s'en  aperçût,  son  goût  pour  ...eau- 
de-vie  diminua  dans  ...  mêmes  proportions.  A  .. .  fin,  ...  fiole, 
pleine  de  cailloux,  ne  put  plus  contenir  une  seule  goutte  d'eau-de- 
vie,  et,  au  grand  étonnement  (d. . .)  jeune  homme,  celui-ci  vit  qu'il 
pouvait  s'en  passer  sans  être  le  moiasdu  monde  incommodé. 

Exercice  d  élocution.  —  Racont';z  l'anecdote  qui  précède. 

62.  Exercice  d'analyse. 

Les  enfants.  —  La  nourrice. —  Au  fruit.  —  Des  oiseaux.  — 
Les  troupes.  —  Au  vin.  —  Les  moineaux.  —  Du  blé.  —  Les  fon- 
taines. —  Le  marbre.  —  Les  métaux.  —  Des  brebis.  —  Des  tam- 
bours. —  Aux  gazons.  —  Des  renards.  —  La  moisson.  —  Du  foin. 
—  Des  ailes.  —  Aux  escargots.  —  L'odeur.  —  Aux  harnais.  —  Des 
encriers.  —  L'agneau.  —  Des  épis.  —  Au  foin  ' . 

1.  Voir  le  Dictionnaire  français  illustré  (prix  :  2  fr.  60)  par  M.  A.  Gazier. 
Librairie  Armand  Colin. 

40.  Pourquoi  faat-il  éviter  les  x>hrase3  longues  ? 


28  i»E  l'aujlc.tik. 

CHAPITRE    111 
DE    L'ADJECTIF 


4  7.  —On  appelleadjectif  un  mot  que  ronajouttl 
au  nom  soit  pour  le  qualifier,  soit  pour  le  déterminer\ 

Il  y  a  six  sortes  d'adjectifs  :  qualificalifs,  chhnons- 
traiifs,  possessifs,  numéraux,  interrogatifs  et  indéfinis 

DE  L'ADJECTIF  QUALIFICATIF 

48-49.  —  On  appelle  adjectif  qualificatif  tout 

mot  que  l'on  ajoute  au  nom  pour  en  faire  connaître 
une  qualité  bonne  ou  mauvaise,  une  manière  dèire. 
—  Dans  bon  père,  bonne  mère,  beau  livre,  belle  image, 
ces  mots  bon,  bonne,  beau.,  belle,  sont  des  adjectifs 
qualificatifs. 

63.  Nature  des  mots. 

Remplacez  les  points  par  un  adjectif  convenable.  Ecrivez  :  Le  pfere(nora 
commun)  juste  (adjectif  qualificatif). 

Le  père...  Le  jour...  Le  papillon...  Le  cheval... 

L'enfant...  Le  laboureur...  Ladomestique...  Lehois... 

Le  soldat...  La  fourmi...  La  fille...  L'abeille... 

L'arbre...  Un  hiver...  Le  livre...  Lamontagne... 

La  poule...  Une  plume...  Le  jardin...  L'écolier... 

64.  Nature  des  mots. 

Remplacez  les  poiuls  par  un  nom  ronvenable.  Kcriie:  :  La  fillp  (nom 
commun)  aimable  (adjectif  ((ualiiicutit'). 


...  aimable. 
...  laborieux. 

...  timide. 
...  indulgente. 

...querelleur. 
...ronde. 

...  cruel. 
...  brutal. 

...  poli. 
...  patient. 
...  attentif. 

...  paresseuse.  ■ 
...  obtMssant. 
...  ennuyeux. 

...  grosse. 
...  limpide. 
...  superbe. 

...  malpropre. 

...  bis. 

...  consciencieux 

64  his.  Famille  de  mots. 

Famille  du  mot  herbe.  —  Comment  appelle-ton  : 

1.  Une  plante  dont  la  tige  meurt  en  hiver?  —  2.  L'herbe  courte 
et  menue  d'un  pâturage  ?  — 3.  Une  collection  de  plantes  dessé- 
chées que  l'on  conserve  dans  des  feuilles  de  papier  pour  lesétudier? 
—  4.  Un  animal  qui  se  nourrit  d'herbes?  —  5.  Un  homme  qui 
vend  des  herbes  médicinales? 


47.  Qu'appelle-l-on  adjectif?  Corn-  1       48.  Qu'appclle-l-on  adiectif  qna- 
liien  y  a-t-il  de  sortes  d'adjectifs  ?  I  lificatif  ? 


FI^MIMN    DES   ADJECTIFS.  29 

30.  —  Les  adjectifs  peuvent  se  mettre  au  masculin 
ou  au  féminin,  au  singulier  ou  au  pluriel. 

Formation  du  féminiu   dans  les  adjectifs. 

31.  Règ-Ie  du  féminin.  —  Pour  former  le  fémi- 
nin d'un  adjectif  on  ajoute  un  e  muet  au  masculin, 

Ex.  :  Un  homme  p7'ude))t,  une  femme  prudente. 
Un  fils  po/i,  une  fille  polie. 


65.  Féminin  des  adjectifs. 

Ecrivez  :  L'habit  gris,  la  robe  grise. 

L'habit  <7>t5,  la  robe. . .  Le  chapeau  ro}id.  la  casquette... 

Le  manteau  court,  la  jupe. . .  Le  bâton  pointu,  la  canne. . . 

Le  bas  bleu,  la  ceinture. . .  Le  petit  coq,  la  . . .  poule. 

Le  cheval  noir,  la  jument. . .  Le  Joli  poisson,  la  . . .  grenouille. 

Le  chou  vert,  la  pomme. . .  Le  soleil  brillant,  la  lune. . . 

Le  raisin  noir,  la  prune. . .  Le  papillon  délicat,  la  mouche... 

66.  Fonction  des  mots. 

Le  compliment  indirect  ri^pond  aux  questions  à  qui.  à  quoi;  de  qui,  de 
quoi;  par  qui,  par  quoi;  dam  qui,  dans  quoi  ;  où,  etc.  —  Ecrivez  :  Mon  père 
écrit  à  (jui?  au  préfet  {au  préfet  complément  indirect  do  écrit). 

1.  Mon  père  écrit  au  préfet(. . .).  —  2.  La  Garonne*  se  jette  dans 
l'océan  Atlantique  (.. .). —  3.  Les  troupeaux  paissent  dans  la  prai- 
rie {...).  —  4.  Le  sang  circule  dans  les  veines  (...).  —  5  L'armée 
combattit  pendant  tout  le  jour  (...).  —  6.  L'océan  Atlantique  et  la 
Méditerranée  *  sont  réunis  par  le  canal  du  Midi  (...).  —  7  Fran- 
çois It  fut  enfermé  à  Madrid  (...).  —  8.  Le  président  de  la 
République  réside  à  Paris*  (...)• 

67.  Homonymes. 

Copiez  les  définitions  et  faites  le  devoir. 

DÉFINITIONS.  —  Fil,  petit  brinlon^'  et  délié  de  chanvre,  de  soie 
de  lin,  etc.  —  File,  ensemble  de  personnes  ou  de  choses  disposées 
à  la  suite  les  unes  des  autres.  —  Chaîne,  assemblage  d'anneaux 
da  métal  engagés  les  uns  dans  les  autres.  —  Chêne,  grand  arbre 
de  nos  forêts  qui  produit  le  gland. 

Devoir. —  I.  Les  voitures  marchaient  i.  la  ...  les  unes  des  autres. 
—  2.  La  toile  se  fait  avec  du  ...  de  chanvre  ou  de  lin.  —  3.  Le  forge- 
ron répare  une  ...  —  4.  Le...  des  forêts  peut  vivre  plusieurs  siècles. 

KO.  Les  adjectifs  ont-ils  toujours  i  51.  Comment  forme-t-on  le  fômi- 
la  même  forme?  |  nin  d'un  adjectif? 


30 


FÉMININ   DES    ADJECTIFS. 


62.  Adjectifs  en  f.  —  Les  adjectifs  terminés 
au  masculin  par  un  e  muet  ne  changer>t  pas  au 
féminin. 

Ex.  :  Un  homme  Jusfe,  une  femme  juste. 

63.  Adjectifs  eu  ei,  eii,  e»t,  om,  et.  Pour 

former  le  féminin  des  adjectifs  terminés  par  el,  eil, 
en,  on,  et,  on  double  la  dernière  consonne  (1,  n,  t) 
et  l'on  ajoute  un  e  muet. 

Ex.  ;  Un  homme  cruel,  une  femme  cruelle; 
Le  raisin  vermeil,  la  cerise  vermeille; 
Le  meuble  ancien,  la  statue  ancienne. 
o4.  —  De  même,  les  adjectifs  bas,  gras,  c/ros,  las, 
épais,  gentil, nul,  sot,  vieillot , paysan,  font  au  féminin: 
basse,  grasse,  grosse,  lasse,  épaisse,  gentille,  nulle, 
sotte,  vieillotte,  paysanne 

68.    Homonymes. 

Copiez  les  dëfmitions  et  faites  le  devoir. 

DiiFiNiTiONS.  —  Tante,  sœur  du  père  ou  de  la  mère.  -  Tente, 
sorte  d'abri  en  toilo.  —  Vent,  air  en  mouvement.  —  Van,  usten- 
sile en  osier  pour  nettoyer  le  grain.  —  Vice,  disposition  habituelle 
au  mal.  —  Vis,  espèce  de  clou  avec  un  filet  en  forme  de  spirale. 

Devoir.  —  1.  Sous  le  climat  de  Paris,  le  , . .  d'ouest  amène  la 
pluie.  —  2.  On  nettoie  le  grain  avec  le  ...  —  3.  Les  soldats  en  cam- 
pagne couchent  sous  des  ...  —  4.  Nous  devons  aimer  nos  ...  qui  sont 
les  sœurs  de  nos  parents.  —  5.  On  fixe  les  serrures  avec  des  ... 

69.  Féminin  des  adjectifs. 

Ecrioez  :  Le  froid  continuel,  la  pluie  continuelle. 

1.  Le  froid  co?i///a<e/,  la  pluie.,.  8.  Unfruitfl75rre/e^,unepomme... 

2.  L'amour  fralernal,  l'amitié. . .  U.  Un  fauteuil  bas,  une  chaise... 

3.  Un  visage»j(V/«o«,unefigMre.. .  10.  Le  ,9e;2<(/  oiseau,    la..,    per- 

4.  Un  édifice a«C(e«, une coiistruc-  dri.v. 

lion...  II.  Un  travail  nul,  une  besogne... 

5.  Un   chapeau  pa>-eil,une   cas- 12.  Un  liquide  ep«fs,  une  sauce... 

quette...  13.  Un  gilet  rfo/e/,  une  ceinlure... 

6.  Un  jour  6o/eH?ie^  une  fête . . . 

7.  Uniiiut-;pi/77«cZ,uneréi>aitie. 


14.  Un  séjour  habituel,  une  de- 
meure. 


'62.  Quel  est  le  fémirin  îles  aljoc- 
tifs  terminés  par  un  e  muet  .' 

53.  Comment  formot-on  1j  fémi- 
nin dos  adjectifs  toruiiné.s     par  el, 


vit.  en,  o»(,  el  '.' 

51.  Quel  est  le  féminin  do  bas, 
gris,  gros,  las,  épais,  gentil,  nul, 
sut,  vieillot,  pausan  '.' 


FÉMIMN   DES   ADJECTIFS.  31 

33.  Exception.  —  Six  adjectifs  en  et  font  leur 
féminin  en  ète  par  un  è  ouvert  et  un  seul  t.  Ce  sont  : 
complet,  concret,  discret,  inquiet,  l'eplet,  secret,  qui  font 
au  féminin  :  complète,  concrète,  dàcrète,  inquiète, 
rt'plète,  secrète. 

oO.  Remarque.  —  Beau,  nouveau,  fou,  mou,  vieux, 
deviennent  au  masculin  bel,  nouvel,  fol,  mol, 
vieil  devant  les  mots  commençant  par  une  voyelle 
ou  par  un  h  muet  :  bel  oiseau,  bel  homme. 

En  conséquence,  les  mêmesadjectifs  font  au  féminin 
belle,  nouvelle,  folle,  molle,  vieille. 

70.  Féminin  des  adjectifs. 

E'iioez :  Un  wagon  complet,  une  voiture  complète. 

1.  Un  wagon  complet,  une  voi-    7.  Le  loup  inquiet,  la  louve... 

ture...  8.  Le  porc  replet,  la  truie. . . 

2.  Un  serviteur  discret,  une  ser-    9.  Le  poulain  maigrelet,  la  pou- 

vante... liche.. 

3.  Un  chat  doucet,  une  chatte  ...  10.  Un  remède  secret,  une  niéde- 

4.  Le  villageois  prop?'et,  la  villa-  cine. . . 

geoise. . .  11.  Un  prix  îiet,  une  réponse. . . 

5.  Le  mouton  grassouillet,  la  bre-  12.  Le  nègre  sujet,  la  négresse. . . 

bis. . .  13.  Le  bœuf  brunet,  la  vache. . . 

6.  Le  iàriimier  pauvret,  lajardi-14.  Un    tiroir    secret,    une  a.r- 

nière...  moire... 

71.  Féminin  des  adjectifs. 

Ecrivez  :  Un  domicile  nouveau,  un  nouvel  appartement,  une  nouvelle 
chambre. 

1.  Un  domicile  nouveau,  un...   appartement,  une  ...  chambre. 

2.  Un  lit  tnou,  un  . . .  oreiller,  une  couche  .. . 

3.  Un  vieux  palais,  une  . . .  maison,  un  . . .  édifice. 

4.  Un  beau  li^Te,  un  . . .  ouvrage,  une  . . .  œuvre. 

5.  Un  fou  rire,  un  . ..  enjouement,  une  ...  gaieté. 

6.  Un  beau    mouton,  une  . . .  brebis,  un  . . .  agneau. 

7.  Un  désir  fou,  une  . . .  ambition,  un  . . .  espoir. 

8.  Un  vieux  cheval,  un  . . .  âne,  une  . . .  jument. 

9.  Un  sol  mou,  une  terre  . . . ,  un  . . .  humus*. 

10.  Un  vieux  légume,  une  .. .  fève,  un.. .  haricot. 

11.  Un  nouveau  continent,  une  ...  mer*,  un  . . .  océan. 

12.  Un  beau  vêtement,  un. . .  habit,  une  . . .  blouse. 


55.  Quels  sont  les  adjectifs  en  et 
qui  font  leur  féminin  en  été  ? 

56.  Que  deviennent  au  masculin 

OBAM.     1"   AN.    ÉLèTE.    —   PSP, 


beau,  nouveau,  fou,  mou,  vieux  devant 
une  voyelle  ou  un  h  muet,  et  com- 
ment ces  adjectifs  font- ils  au  féminin? 


32 


FEMININ   DES   ADJECTIFS. 


37.  Adjectifs  en  f.  —  Pour  former  le  féminin 
des  adjectifs  terminés  au  masculin  par  f,  on  change 
f  en  ve.  Ex.  :  Un  fruit  tardif,  une  pomme  tardive. 

Brefïdài  brève  avec  un  accent  grave. 

S8.  Adjectifs  en  a?.  —  Pour  former  le  féminin  des 
adjectifs  terminés  au  masculin parx,  on  changexen 
se.  Ex.  :  Un  homme  heureux,  une  femme  heureuse. 

39.  Remarque.  —  Doux,  faux,  préfîx,  roux,  font  au 
féminin  douce,  fausse,  préfixe,  rousse. 


72.   Féminin  des  adjectifs. 

Ecrivez  :  Le  cheval  poussif,  la  jument  poussive. 

l.Lecheval  ;)02/s.5i/", lajument...  12.  Un    tempérament    maladif, 

2.  Le  termieractif,  lafermière...  une  constitution. . . 

3.  L'honneur  ««?</■*,  la  vie. . .     13.  Un    esprit   vindicatif*,  une 

4.  Un  arbre  chétif,  une  plante...  âme. . . 

5.  Un  examen  àref,  une  ques- 14.  Un  mulet  î'^/z/,  une  mule... 

tien. ..  15.  Le  mouton  craintif,   la  bre- 

6.  Un   chariot  neuf,  une  char-  bis... 

rue...  16.  Le   serviteur  fautif,  la  ser- 

7.  Un  coq  vif,  une  poule. . .  vante.. . 

8.  Un  garçon  Jiaïf,  une  fille...    17.  Le  villageois  oisif,  la  villa- 

9.  Un  produit  tardif*,   une  ré-  geoise... 

coite...  18.  Le  pois    hâtif*,   la    pomme 

iO.  Un  cri  plaintif,  une  voix. . .  terre. . . 

11.  Un  homme  l'ew/",  une  femme...  19.  L'ouvrier  actif,  l'ouvrière. . . 

73.  Même  exercice. 
l.Vnîof^sé  bourbeux, uneiunre...    9.  Un  marché  avantageux,  une 

2.  Un     légume     bulbeux,     une  vente... 

plante. . .  10.  Un  pré  fangeux,  une  prairie... 

3.  Un  endroit  /ie?'6e2<a-,  une  prai- 11.  Un   pays    marécageux,  une 

rie...  contrée. 

4.  Un  cheval  fougueux,  une  ju-  12.  Un  temps  o/'fl7eM:r, une  nuit... 

ment...  13.  Un    chien     fiargneux,    une 

5  Un   visage    hideux ,    une    fi-  chienne... 

gure...  14.  Un  âne  rogneux*,  une  ànes- 

6.  \^n  im  hasardeux*  ,une\oter\e..  se. 


7.  Un  homme  rfoî/.r,  une  femme.. 

8.  Un /awx  billet,  de   la...   mon- 

naif. 


15.  Un  taureau  ?'ow.r,  une  vache... 

16.  Un  vin  doux,  une  pomme. 


b7.  Comment  forme-t-on  lo  fémi- 
nin dos  adjectifs  terminés  par  /"? 
5S.   Gomment  forme-t-on  le  iémi- 


nin  des  adjectifs  terminés  par  x  ? 

59.  Comment  doux,   faux,  préfix, 
roux,  font  ils  au  féminin? 


FÉMININ   DES   AfiJECTIFS. 


33 


00.  Atljeetîrs»  on  fwr.  —  Los  adjectifs  terminés 
par  eur  forment  généralement  leur  féminin  en  euse. 
Trompeur,  trompeuse;  parleur,  parieuse;  chanteur, 
chanteuse. 

(îl.  Remarques. —  I.  La  plupart  des  adjectifs  en 
leur  forment  leur  féminin  en  trice  :  Accusatew] 
accusatrice;  destructeur,  destructrice. 

02.  —  II.  Enchanteur,  pécheur,  vengeur,  font  au 
féminin  :  enchanteresse,  pécheresse,  vengeresse. 

03.  —  ÏII.  Majeu)-,  meilleur,  mineur,  font  au  fémi- 
nin :  majeure,  meilleure,  niineure. 

Tous  les  adjectifs  en  érieur  forment  leur  féminin 
en  ajoutant  un  e  muet  au  masculin.  Ainsi  antérieur 
fait  antérieure. 


74.  Féminin  des  adjectifs. 

Ecrivez  :   Le  loir  dormeur,  la  marmotte  dormeuse. 

1.  Le  loirrforme?«',  la  marmotte...    8.  L'aspect    trompeur,     l'appa- 

2.  L'ouM'ier  boudeur,  l'ouvrière. ..  reiice . . , 

3.Le  pigeon   voyageur,  Ihlron-    9. Un  événement pos/eO-iewc, une 
délie...  action... 

4.  L'incendie     dévastateur*,     la  10.  Un  génie  sz^j^enewr,  une  inteN 

guerre...  ligence... 

5.  Un   mal   extérieur,   une    ma-  11.  Un  combat  libérateur*,   une 

ladie...  bataille... 

6.  Un  mérite  inférieur,  une  qua-  12.  Le     mâtin*     querelleur ,    la 

lité...  chienne... 

7. Un  fils  majeur,  une  fille. . .  13.  Le  voisin  c««.se«?-,  la  voisine... 

75.  Même  exercice. 

l.Le  perroquet  siffleur,  la  per-  6.  Un    monsieur  questionneur, 

ruche...  une  dame... 

2. Le  valet  introducteur",  laser-  7.  Le  fermier  débiteur,  la  fer- 

vante...  mière... 

3.  Un  fil  conducteur,  une  main. . .  8.  L'ouvrier  rieur,  l'ouvrière . . . 
4. Le   portier    causeur,   la   por-  9.  Le  tempsw2e*7to<?-, la  saison..c 

tiére...  10.  Le  fléau  destructeur,  la  peste. 

5. Le    musicien  admirateur,    la  11- Le    ccmmerce    intérieur,   la 
musicienne...  navigation... 


60.  Comment  les  adjectifs  en  eur 
forment-ils  leur  féminin  ? 

61.  Comment  la  plupart  des  adjec- 
tifs en  teur  forment-ils  leur  féminin  ? 

62.  Comment  forme-t-on  le  fémi- 


nin   de    enchanteur,  pécheur,    veii" 
geur? 

63.  Comment  forrae-t-on  le  fémi 
nin  de  majeur,  meilleur,  mineur,  et 
des  adjectifs  en  érieur  ? 


34 


FEMININ    DES   ADJECTIFS. 


64.  Adjectifs  en  €>r.  —  Les  adjectifs  terminés  au 
masculin  par  er  font  leur  féminin  en  ère,  avec  un 
accent  grave  :  léger,  légère;  entier,  entière. 

Go.  Autres  adjectifs.  —  Blonc,  franc,  sec,  frais 
font  au  féminin  blanche,  franche,  sèche,  fraîche. 

66.  —  Public^  caduc,  turc,  grec  font  au  féminin 
publique,  caduque,  turque,  grecque. 

67.  —  Bénin,  malin,  long,  oblong  font  au  féminin 
bénigne,  maligne,  longue,  oblongue. 

68.  — Favori*,  coi*  font  au  féminin  favorite,  coite. 

69.  Adjectifs  en  ffw.  —  Les  adjectifs  en  gu, 
comme  aigu,  contigu,  prennent  au  féminin  un  e  muet 
surmonté  d'un  tréma  :  aiguë,  contiguë. 


76.  Féminin  des  adjectifs. 

Ecrivez  :  Le  duvet  léger,  la  plume  légère. 


1.  Le  duvet  léger,  la  plume . . . 

2.  Le  récit  mensoi^ger,  l'histoire  .. 

3.  Un    entretien    familier,    une 

conversation... 

4.  Un  villageois  casanier,  une  vil- 

lageoise. .. 

5.  Un  climat  printanier* ,  une  sai- 

son . . . 
6. L'insecte  cirier*,  l'abeille. . . 


7.  L'animal ccrrHass/er*,  labéte.. 

8.  Un  jardin  régulier,  une  allée... 

9.  Le  mets  grossier,  la  nourri- 

ture . . . 

10, L'abricot  entier,  la  pèche. . . 

1 1.  Un  logis  hospitalier,  une  mai- 
son . . . 

12. Un  paysan  gaucher,  une 
paysanne. .. 


77.  Même  exercice. 

Ecrivez  :  Le  pigeon  blanc,  la  colombe  blanche. 

1.  Le  pigeon  6Za«c,  la  colombe. 

2.  Un  marché  franc,  une  foire. , 

3.  Du  bois  sec,  une  branche. . . 

4.  Du  vin  frais,  de  l'eau. . . 

5.  Du  tabac  turc,  une  pipe. . . 

6.  Un  son  aigu,  une  note. . . 

7.  Un  bonnet  grec,  une  calotte. 

8.  Uu  mal  bénin,  une  fièvre. . . 


gue- 


tra- 


9.  Le    singe    malin ,    la 
non . . . 

10.  Un  long  voyage,  une. 
versée. 

11.  Un  château  oblong,  une  ca- 
serne. . . 

12.  Le  cXûcn  favori,  la  chienne. . . 

13.  Un  jardin  co7iii(7?^,  une  cour.. 


6t.  Comment  les  adjectifs  en  er 
font-ils  leur  féminin? 

63.  Gomment  font  au  féminin 
blanc,  franc,  sec,  fi'ais  ? 

6fi.  Comment  font  au  féminin 
public,  caduc,  turc,  grec  '.' 


67.  Comment    font    au    féminin 
bénin,  malin,  long,  oblong  ?  ] 

68.  Comment    font    au    féminin  ^ 
favori,  coi  '.' 

69.  Comment  forme-t-ou  le  fémi- 
nin des  adjectifs  en  j/u  ? 


FÉMININ    DFS    ADJEfTIFS.  33 

Récapitulation  sur  le  féminin  des  adjectifs. 

78.    SLTPORIO.NS    NOS   MAL'X    AVEC   PATIENCE. 
Mettez  au  fétninin  les  adjectifs  eotre  parenthèses. 

Deux  jeunes  servantes,  Brigitte  et  Rose,  s'acheminaient  ensemble 
vers  la  ville  {voisina  Chacune  d'elles  poi'tait  sur  sa  tète  une  [lourd) 
corbeille  [plein)  de  fruits.  Quelle  (grand)  différence  entre  l'une  et 
l'autre!  Brigitte  taisait  la  plus  [trisle)  figure.  Quiconque  l'eût  exa- 
minée, même  d'une  fai,'on  [superficiel  '),  l'eût  trouvée  d'une  humeur 
(chagrin)  et  (7naussa(le).[prét)  à  abandonner  son  fardeau  au  milieu 
de  la  route  et  à  retourner  au  village. 

79.  —  Sa  compagne,  au  contraire,  se  montrait  {vif),  (gai), 
[jo'jeuT).  EWe  avait  presque  toujours  le  sourire  sur  les  lèvres,  et 
de  temps  à  autre  quelque  [fin)  plaisanterie  s'échappait  de  sa 
bouche  à  l'adresse  de  \\infortuné)  Brigitte.  Cette  [dernier)  s'écria 
tout  à  coup  :  «  En  [bon)  conscience,  comment  peux-tu,  ma  [cher) 
amie,  rire  de  la  sorte?  Tu  as  une  charge  au  moins  [égal),  sinon 
[supérieur)  à  la  mienne,  et  je  ne  te  crois  pas  plus  [fort)  que  moi.  » 

80.  —  La  [charmant)  Rose  lui  répondit  :  «  J'ai  mis  dans  ma  cor- 
beille une  plante  (merveilleux)  qui  me  la  rend  plus  [léger).  Je  te 
conseille  d'en  faire  autant.  —  Hàte-toi  donc,  s'écria  Brigitte 
[impatiente).,  de  me  nommer  cette  plante  [précieux);  je  donnerais 
volontiers  le  contenu  de  ma  bourse  pour  me  la  procurer,  afin 
d'alléger*  ma  charge.  —  Merci  de  ton  offre  f généreux),  répliqua 
Rose.  Je  n'ai  besoin  de  récompense  ni  [grand)^  (pe/iijpour  sou- 
lager mes  semblables,  quand  le  hasard  m'en  fournit  l'occasion. 
Apprends  donc  que  la  plante  [précieux)  qui  a  le  pouvoir  d'alléger 
tous  les  fardeaux,  c'est  la  patience  *.  » 

Exercice  d'élocution.  —  RacoDtez  rhistorielle  i{ui  précède. 

81.  —  LE  CHANVRE. 
Mettez  au  féminin  les  adjectifs  entre  parenthèses. 

Le  chanvre  est  une  plante  [annuel')  de  la  même  famille  que  les 
orties.  11  a  une  {petit)  racine  [dur),  (blanc)  et  [pointu)  ;  une  tige 
[rond),  [vert)  au  dehors,  [blanc)  et  [creux)  en  dedans.  Sa  feuille, 
trois  fois  plus,  (long)  que  [large),  d'une  couleur  (i-eri)  très  [sombre), 
est  garniede dents  comme  une  faucille*. D'après  une  opinion  (en'owe), 
mais  presque  [universel)  &a\\s  les  campagnes,  les  pieds  de  chanvre 
qui  portent  la  graine  seraient  les  pieds  mâles  et  les  autres  les 
pieds  femelles.  11  faut  renoncer  à  cette  manière  de  voir  tout  à  fait 
{inexact),  car  c'est  le  contraire  qui  a  lieu. 

82.  —  Le  chanvre  est  avant  tout  une  plante  [textile*)  ;  la  filasse 
que  produisent  ses  tiges,  quoique  un  peu  [grossie}-),oïïi-e  une[g}-and) 
solidité.  Le  chanvre  était  employé  dès  la  plus  [haut)  antiquité  pour 
faire  des  cordes  de  toutes  sortes,  mais  ce  n'est  qu'à  une  époque  assez 
[récent)  qnû  a  pu  être  obtenu  en  assez  [beau)  qualité  pour  faire  de 
la  toile.  Du  temps  d'Olli  vier  de  Serres*,  on  n'en  tirait  encore  qu'une 


36  FÉMININ    DES    ADJECTIFS. 

filasse  très  (grossie?'),  et  l'histoire  cite  comme  une  chose  {mer- 
veilleux) les  deux  chemises  de  toile  de  chanvre  que  possédait  la 
reine  Catherine*  de  Médicis. 

83.  —  Le  chanvre  est  en  outre  une  plante  {oléagmeux)* ;  sa 
graine  porte  le  nom  de  chènevis.  De  cette  graine,  {dur),  {gris)  et 
{luisant)  en  dehors,  ■(6^a?!c)  et  [mou)  en  dedans,  on  tire  une  huile 
siccatif),  [doux),  d'une  saveur  [désagréable),  mais  {propre)  à  la 
peinture,  à  l'éclairage  et  à  la  fabrication  du  savon.  Le  chènevis 
sert  aussi  à  la  nourriture  des  oiseaux  de  basse-cour,  dont  il  rend 
ta  ponte  plus  (hâtif)  et  plus  {aboiidant). 

84.  Construction  de  phrases. 

Ecrivez  :  Le  dtarron  fait  et  répare  les  voitures,  les  charrettes,  les  char 
rues  et  les  brouettes^ 

L  Le  charron. . .  —  2.  L'horloger...  —  3.  Le  charpentier... 
4.  Le  maçon...  —  5.  Le  menuisier..,  —  6.  Le  tailleur...  — 
7.  Le  jardinier. . .  —  8.  —  Le  cordonnier. . .  —  i).  Le  serrurier. . . — 
10.  Le  peintre  en  bâtiments. ..  —  ]1.  Le  cultivateur...  —  12.  Le 
maréchal. . .  —  13.  Le  boulanger. . .  —  14.  Le  pâtissier. . . 

85.    Fonction  des  mots. 

Mettez  le  sujet,  le  complément  direct,  ou  le  complément  indirect. 

1.  Le. . .  (sujet)  soigne  les  malades.—  2.  Ma. . .  (sujet)  prit  soin 
de  mon  enfance. —  3.  Un  bon  Français  respecte  les...  (compl. 
dir.)  et  paye  les. . .  (compl.  dir.).  —  4.  Au  printemps,  les  arbres  se 
couvrent  de...  (compl.  indir.)  et  de...  (compl.  indir.}.  —  5.  La 
Loire*  se  jette  dans..,  (compl.  indir.).  —  6.  Nous  broyons  nos 
aliments  avec  les...  (compl.  indir.).  —  7.  L'...  (sujet)  indique 
l'heure.  —  8.  L'Allier  se  jette  dans..,  (compl.  indir.). 

85  bis.  Exercice  de  rédaction. 

1.  Quelles  sont,  dans  une  maison,  les  occupations  d'une  servante? 

—  2.  Quelle  différence  y  a-t-il  entre  une  ville  et  un  village?  — 
3.  Citez  des  fruits  à  noyau.  —  4.  Sur  quels  arbres  croissent  les 
fruits  à  noyau  que  vous  avez  cités?  —  5.  Quelles  sont  les  causes  qui 
peuvent  nous  rendre  tristes?  —  6.  Quelles  sont  les  causes  qui  peu- 
vent nous  rendre  .^ais.' —  7.  Quand  dit-on  qu'un  homme  est  de 
bonne  Immeur?  —  8.  Quand  dit-on  qu'un  homme  est  de  mauvaise 
humeur?  —  tt.  Quel  est  le  nom  de  votre  ami?  —  10.  Pourquoi 
l'avez-vous  choisi  pour  ami?  —  11.  Quand  dit-on  d'un  enfant  qu'il 
esî  poli?  —  12.  Quand  dit-on  d'un  enfant  qu'il  n'est  pas  poli?  — 
13.  A  quoi  sert  une  bourse?  —  14.  Quand  un  enfant  mérite-t-il 
une  récompense? —  15.  Quand  un  enfant  s'expose-t-il  à  être  puni? 

—  16.  A  quoi  servent  les  cordes?  —  17.  Que  fait-on  avec  la  toile  ? 

—  IS.  Quelles  sont  les  occupations  des  peintres  en  bâtiments?  — 
lî».  Que  fait-on  le  soir  pour  s  éclairer  ?  —  20.  Citez  les  différents 
modes  d'éclairage.  —  21.  Que  fait-on  avec  le  savon? 


PLrRIEL    DES   ADJECTIFS.  37 

Formation  du  pluriel  des  adjectifs. 

70.  Pluriel  des  adjectifs.  —  On  forme  le  plu- 
riel lies  adjectifs  en  ajoutant  un  s  au  singulier, 
comme  dan*  les  noms. 

Ex.  :  Le  grand  chemin,  les  grands  chemins. 
La  grande  école,  les  grandes  écoles. 

86.  Pluriel  des  adjectifs. 

Ecrh-ez  :  Le  cheveu  noir,  les  cheveux  tioirs. 

1 .  Le  cheveu  noir,  les. . .  9.  Le  blé  magnifique,  les. . . 

2.  La  longue  muraille,  les. . .  10.  La  carotte  sauvage,  les. . . 

3.  La  chenille  hideuse,  les. . .  11.  Le  lourd  hoyau,  les. . . 

4.  Le  papillon  léger,  les...  12.  Le  pinson  gai,  les... 

5.  La  haie  épineuse,  les. . .  13.  Un  haut  peuplier,  des... 

6.  La  charrue  utile,  les. . .  14.  Lherbe  verte,  les.. . 

7.  Le  cheval  robuste,  les. . .  15.  Leblanc  bouleau,  les... 

8.  Un  sol  fertile,  des. . .  IG.  L'astre  étincelant,  les. . . 

87.  Construction  de  phrases. 

Expliquez  ce  que  signifient  les  verbes  suivants  ; 

1.  Absorber.       4.  Aménager.       7.  Briser.  10.  Éteindre. 

2.  Humecter.      5.  Feindre.  8.  Vendanger.      11.  Verser. 

3.  Léguer.  6.  Payer.  9.  Compter.  12.  Attrister. 

88.  Homonymes. 

Copiez  les  définitions   et  faites  le  devoir. 

DÉFINITIONS.  —  Coq,  oiseau  de  basse-cour.  —Coke,  sorte  de 
charbon  qui  reste  quand  on  a  chauffé  la  houille  dans  un  vase  de 
tôle  fermé.  —  Coque,  enveloppe  extérieure  de  l'œuf.  —  Lait, 
liquide  blanc.  —  Laid,  désagréable  à  voir. 

Devoir.  —  1.  Le. . .  chante  avant  l'arrivée  du  jour.  —  2.  La. .. 
de  l'œuf  est  formée  de  calcaire. —  3.  Beaucoup  de  personnes  chauf- 
fent leurs  appartements  avec  du...  —  4.  On  nourrit  les  petits 
enfants  avec  du. . .  —  5.  Un  enfant  maussade  est  toujours. . . 

88  bis.  Construction  de  phrases. 

Ecrivez:  Une  montagne  est  une  grande  élévation  de  terre. 

1.  Une  montagne.  —  2.  Une  prairie.  —  3.  Un  jardin.  —  4.  Un 
ruisseau.  —  5.  Un  arrosoir.  —  6.  Un  chemin  de  fer.  —  7.  Un  vol- 
can. —  8.  Un  canon.  —  9.  Un  télégraphe.  —  10.  Une  basse-cour. 
—  11.  Une  céréale.  — 12.  Une  balance. 

10.  Comment  forme-t-on  le  pluriel  des  adjectifs  ? 


38 


PLURIEL  DES  ADJECTIFS. 


71.  —  Les  adjectifs  terminés  par  s  ou  x  au  singu- 
lier ne  changent  pas  au  pluriel. 

Ex.  :  Le  gros  chien,  les  gros  chiens. 

72.  —  Les  adjectifs  terminés  au  singulier  par  eaw, 
prennent  un  x  au  masculin  pluriel. 

Ex.  :  Le  beau  pré,  les  beaux  prés. 

73.  — Les  adjectifs  terminés  au  masculin  singulier 
par  al  font  leur  masculin  pluriel  en  aux. 

Ex.  :  Un  homme  loyal,  des  hommes  loyaux. 

74.  Exception.  —  Cependant  fatal,  final,  glacial, 
nasal,  naval,  pascal,  théâtral,  prennent  un  s  au  pluriel  : 
un  froid  glacial,  des  froids  glacials. 


89.  Mettez  au  singulier  : 


Ecrivez  :  Des  sols  bas,  un  sol  bas. 

1.  Des  sols  bas,  un. . . 

2.  Des  sols  montueux,  un... 

3.  Des  sols  marécageux,  un. . . 

4.  Des  légumes  frais,  un. . . 

5.  Des  pains  bis,  un. .. 

6.  Les  prés  herbeux,  le. . . 

7.  Les    souvenirs    douloureux 

le... 

8.  Des  navets  creux,  un. . . 


9. Des   végétaux    oléagineux* 
un. .. 

10. Des  yeux  chassieux,  un. . 

11.  Les  habits  gris,  ï . . . 

12.  Des  discours  concis,  un. . . 

13.  Des  biens  indivis*,  un. . . 
,11. Les  enfants  heureux,  1'... 

1.5.  Les  ramoneurs  frileux,  le. . . 
16.  Les  événements  mystérieux,!'... 


90.  Mettez  au  pluriel  : 

Ecrivez  :  Le  beau  mulet,  les  beaux  mulcls. 


1.  Le  beau  mulet,  les. . . 

2.  Le  blé  nouveau, les. . . 

3.  Un fi'oid  glacial,  des... 

4.  Le  nouveau  fermier,  les.. 

5.  Le  droit  féodal,  les. . . 

6.  Un  chemin  vicinal,  des. . . 

7.  Un  sentiment  moral,  des. 

8.  L'ordre  royal,  les... 


9.  Un  instant  fatal,  des. . . 

10.  Un  pays  septentrional,  des. 

11.  Un  cœur  loyal,  des. . . 

12.  Un  lit  horizontal,  des. . . 

13.  Un  discours  original,  des. . 

14.  Le  four  banal,  les... 

15.  Un  point  central,  dos. . . 

16.  Un  caractère  égal,  des. . . 


71.  Comment  forme-t-on  le  pluriel 
des  adjectifs  terminés  par  «  ou  x  .'' 

12.  Comment  forme-t-on  le  pluriel 
des  adjectifs  en  eau  '.' 


73.  Comment  forme-t-on  le  pluriel 
des  adjectifs  en  al? 

Tl.  Comment  formot-on  le  pluriel 
de  quelques  ndjcclifs  en  o.l? 


PLURIEL    DES    ADJECTIFS.  39 

91    Fonction  des  mots. 

Écrivez:  Les  Pyrénées  (sn}ct)  sépare»!  (verbe)  la  France  (complômcnl 
direct)  de  YEspague  ^complément  indirect). 

1.  Les  Pyri^nées  (...)  séparent  (...)  la  France  (...)  île  l'Es- 
pagrne  (...).  —  2.  Les  saules  (. . .)  bordent  (...)  les  ruisseaux  (. ..). 
-  :?.  Le  chien  (...)  a  mordu  (...)  l'enfant  (...)  ;ï  la  jambe  (...). 

—  4.  Vous  (...)  étudiez  (...)  bien  vos  leçons  (.. .).  —  5.  Le  para- 
tonnerre (...)  préserve  (...)  les  édifices  (...)  de  la  foudre  (...). 

—  (5.  Il  (...)  rencontra  (...)  un  malheureux  (...)  sur  sou  che- 
min (...).  —7.  Je  (...)  travaille  (...)  pour  soulager  (...)  mes 
parents  (...)• 

Récapitulation  sur  le   pluriel  des  adjectifs. 

92.   IL  NE   F.\UT  P.\S  JUGER  SUR   L'APPARENCE. 
Mettez  au  pluriel  les  adjectifs  entre  parenthèses. 

Un  jour,  une  mère  envoya  ses  deux  {jeune)  filles  dans  les  bois 
[voisin]  pour  y  cueillir  des  champignons,  mets  qui  faisait  les  plus 
(grande]  délices  de  leur  père.  «  Vous  en  rencontrerez  surtout,  leur 
dit-elle,  soit  dans  les  parties  {basse)  et  {liumide),  soit  dans  les 
endroits  {montueux)  tout  couverts  de  [grand)  arbres.  —  Maman, 
s'écrièrent  les  {petite)  filles,  dès  qu'elles  furent  de  retour,  vous 
allez  être  bien  contente,  regardez  nos  champignons:  nous  en  avons 
trouvé  de  bien  {beau], de  [superbe),  û\énorme);  ils  sont  tout  [rouge) 
et  paraissent  ornés  de  {grosse)  et  {magnifique)  perles.  Il  y  avait 
bien  aussi  dans  la  forêt  de  ces  {petit)  champignons  [grisâtre), 
[laidj  et  {sale),  et  [pareil]  à  ceux  que  vous  avez  apportés  l'autre 
jour;  mais  nous  les  avons  jugés  trop  [vilain),  et  nous  ne  nous 
sommes  pas  donné  la  peine  de  les  ramasser.  » 

93.—  nO  {petite)  [insensée)  que  vous  êtes!  répliqua  la  mère, 
ces  {beau)  champignons,  malgré  leurs  {vive)  couleurs,  malgré  les 
perles  'éclatante)  dont  ils  brillent,  sont  doués  de  propriétés  {mal- 
faisante) et  {pernicieuse)  ;  ils  forment  un  des  plus  {terrible)  poisons 
qui  existent;  ils  font  mourir  dans  les  souffrances  les  plus  {cruelle) 
et  les  plus  [atroce]  tous  ceux  qui  les  mangent.  Au  contraire,  ces 
champignons  {gris)  que  vous  avez  méprisés,  sont  justement  les  plus 
{inoffensif)  et  même  les  {meilleur),  malgré  leur  peu  d'apparence. 
il  en  est  ainsi,  mes  {chère)  enfant,  de  beaucoup  de  choses  dans  ce 
monde.  Les  vertus  {modeste),  m^\?,  [solide]  et  {utile),  y  sont  dédai- 
gnées du  vulgaire,  tandis  qu'on  n'y  voit  que  trop  souvent  des 
àéïa.\iis  {brillant)  qui  attirent  l'admiration  des  sots.  Le  mal  cher- 
che à  nous  séduire  par  des  dehors  [agréable);  sachons  résister  à 
ses  f/romjjCMse)  amorces  et  rappelons-nous  qu'il  ne  faut  juger  ni 
des  choses  ni  des  gens  sur  l'apparence.  » 

Exercice  d'ëlocution.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède. 


40  PLURIEL    DES  ADJECTIFS. 

94.  —  LES   BLAIREAUX.  ,  1  ^ 

Les  blaireaux  sont  des  animaux  [paresseux),  [défiant],  [si 
taire'),  qui  se  retirent  dans  les  lieux  les  plus  [désert),  et 
creusent  des  demeures  [souterraine).  Ils  ne  sortent  de  ces  séjo 
(ténébreux)  que  pour  chercher  leur  subsistance. 

Comme  ils  ont  le  corps  allongé,  les  jambes  [courte),  les  ong 
très  [long)  et  très  [ferme),  ils  ont  beaucoup  de  facilité  pour  ouv 
la  terre,  y  fouiller,  y  pénétrer  et  se  creuser  des  terriers  qu'ils  r< 
dent  [tortueux),  [otdique)  et  très  [profond).  C'est  dans  ces  terric 
qu'ils  se  réfugient  à  l'approche  du  danger  ;  car  ils  ont  les  jaml 
trop  [courte)  pour  pouvoir  bien  courir. 

lis  ont  la  peau  couverte  de  poils  très  [épais),  les  jambes  [7-obust 
les  mâchoires  [puissante),  les  dents  très  [forte)  aussi  bien  que  1 
ongles.  En  se  défendant,  ils  font  aux  chiens  de  (profonc/e) 
[cruelle)  blessures. 

95. —  Les  blaireaux,  pris  [jeune),  s'apprivoisent  aisément  et  :1 
familiarisent  avec  tout  le  monde,  sans  jamais  devenir  ni  [voleta 
migourinand), ni  [i7nportun').  Quoique  (carnassier  *),\es  blaireau 
ne  vivent  de  proie  que  lorsqu'ils  ne  trouvent  plus  de  baies*  [7noll 
et  [succulente")  ou  d'autres  fruits  [chaniu*). 

(Plein)  d'intelligence  et  très  [rusé),  les  blaireaux  ne  donnent  qu 
rarement  dans  les  pièges  qu'on  leur  tend.  Si  l'on  veut  forcer  de 
blaireaux  à  sortir  de  leurs  terriers  en  les  y  enfumant  et  en  y  faisar 
pénétrer  des  chiens,  leurs  ennemis  [naturel),  les  [malicieux)  ani 
maux  font  ébouler  de  la  terre,  de  manière  à  couper  la  commun) 
cation  entre  eux  et  leurs  adversaires. 

95i?s.   Exercice  de  rédaction. 

1.  Quelle  différence  y  a-t-il  entre  un  bois  et  un  champ  ?- 
2.  Quelle  doit  être  la  conduite  du  petit-fils  à  l'égard  de  son  granc 
père  ?  —  3.  Qu'est-ce  que  du  linge  humide  ?  —  4.  Qu'est-ce  que  d 
linge  sec  ?  —  5.  Qu'est-ce  que  du  linge  propre? —  6.  Comment  s' 
prend-on  pour  laver  du  linge?  —  7.  Comment  s'y  prend-on  poi 
7-epasser  le  linge?  —  8.  Comment  s'y  prend-on  pour  brosser  u 
vêlement?  —  9.  Qu'est-ce  qu'un  poison?  —  10,  Qu'est-ce  qu'u 
poisson? — 11. Ces  deux  mots  s'écrivent-ils  de  la  même  manière ( 
quelle  est  la  différence?  — 12.  Citez  les  défauts  que  vous  connaisse 
—  13.  Citez  les  qualités  que  vous  connaissez.  —  M.  Quand  dit-o 
d'un  enfant  qu'il  est  studieux? —  15.  Quand  dit-on  d'un  enfai 
qu'il  est  paresseux? — 16.  Qu'arrive-t-il  aux  enfants  studieux?  - 
17.  Qu'arrive-t-il  aux  enfants  paresseux  ?  —  18.  Citez  les  animau 
que  vous  connaissez.  —  19.  Que  font  les  maçons  pour  conslruii 
une  maison  ?  —  20.  Quelle  est  la  part  des  menuisiers  dans  I 
construction  d'une  maison  ?  —  21.  Quelle  est  la  part  des  charpet 
tiers  ?  —  22.  Quelle  est  la  part  des  serruriers  ?  —  23.  Quelle  e 
la  part  des  couvreurs  ? —  24.  Quelle  est  la  part  de^  peintres  ? 


ACCORD   DES   ADJECTIFS.  41 

\è£rles  d'accord  des  adjectifs   qualiflcatiTs. 

76.  Première  rèfrle  d'accord.  —  Tout  adjoc- 
ifqualiticatif  s'accorde  en  genre  et  en  nombre  avec 
le  nom  qu'il  qualifie. 

Ex.  :  Le  bon  père,  la  bonne  mère. 

Bon  est  du  masculin  et  au  singulier  parce  que  père 
est  du  masculin  et  au  singulier. 

Bonne  est  au  féminin  et  au  singulier  parce  que 
mère  est  du  féminin  et  au  singulier. 

7C.  Deuxième  règ-le  d'accord.  —  Tout  adjectif 
qui  qualifie  deux  ou  plusieurs  noms  au  singulier  se 
met  au  pluriel,  parce  que  deux  singuliers  valent  un 
pluriel. 

1°  Quand  les  noms  sont  du  masculin,  l'adjectif 
se  met  au  masculin  pluriel. 

Ex.  :  L'oncle  et  le  neveu  intelligents. 

2°  Quand  les  noms  sont  du  féminin,  l'adjectif  se 
met  au  féminin  pluriel. 

Ex.  :  La  tante  et  la  nièce  intelligentes. 

3°  Quand  l'un  des  noms  est  du  masculin  et  l'autre 
du  féminin,  l'adjectif  se  met  au  masculin  pluriel. 

Ex.  :  Le  neveu  et  la  nièce  intelligents. 

96.  Accord  de  l'adjectif. 

Ecrivez  :  Le  lièvre  et  lo  lapin  craintifs. 

1.  Le  lièNTe  et  le  lapin  {craintif).    9. La  tarte  et  la  brioche  {déli- 

2.  L'ànesse  et  le  mulet  [rétif).  deux). 

3.  La  rose  et  la\iolette(orforan/).  10.  Le  bois  et  la  forêt  {touffu). 

4.  La  plante  et  l'arbre  [épineux).    ll.Larivièreetlefleuve(/»'o/"onr/). 

5.  La  pêche  et  le  coing  [velouté).    12.  Le  chêne  et  l'acajou  ivQ^[dur). 

6.  La  chouette*  et  le  \\\bon  [utile).  13.  Le  peuplier  et  le  bouleau  très 

7.  Le  vin  et  le  cidre  [nouveau).  [léqer). 

8.  La  bière  et  la  liqueur  («oi<- 11.  La  feuille  et  la  racine  (ame/-). 

veau).  15.  La  racine  et  le  fruit  [amer). 


"5.  Comment  s'accorde  l'adjectif 
qualificatif? 

"ÎS.  Aquelnombremet-on  un  adjec- 
tif qualifiant  deux  noms  au  singulier? 


76.    Dans    quel    cas    met-on   cet 
adjectif  au  masculin  pluriel? 
76.  Dans  quel  cas  le  met-on  au 
I  féminin  pluriel? 


42  COJIPLÉMENT   DES   ADJECTIFS. 

Complément  des  adjectifs  qualificatifs. 

77.  __  On  appelle  complément  d'un •  adjectif 
tout  mot  placé  après  cet  adjectif  pour  en  compléter 
le  sens.  Ainsi,  dans  ces  exemples  : 

Avide  de  louanges. 

Cruel  envers  les  animaux. 

De  louanges  est  le  complément  de  avide;  —  envers 
les  animaux  est  le  complément  de  cruel. 

Remarque.  —  Le  complément  d'un  adjectif  est  tou- 
jours joint  à  cet  adjectif  par  un  des  mots  de,  «,  pour, 
sur,  envers,  etc. 

97.  Accord  de  l'adjectif. 

Ecrivez  :  La  tige  et  la  branche  tortueitses. 

1.  Latigeetlabranche(/o?'/i/e?«;).    9.  La  laiterie  et  le  cellier  {spa- 

2.  La  biche  et  le  cerf  {peureux).  cieicx). 

3.  La  lionne  et  le  loup  {cruel).        10.  Le  chemin  et  le  sentier  (rabo- 

4.  Lliuitre  et  l'escargot  {excel-  teux). 

lenl).  11.  L'allée  et  le  chemin  (sablé). 

5.  La  chandelle  et  labourie(/Mmi-  12.  La  porte  et  la  fenêtre  [élroit). 

neitx).  13.  Le  rosier  et  le  prunier  {épi- 

6.  L'étoile  et  la  planète  {resplen-  neux). 

dissant).  U.  L'aubépine  et  réglantier(rose). 

7.  Le  pinson  et  le  rossignol  {har-  15.  Le  melon  et   le   concombre 

monieux).  [rugueux). 

8.  La  grange  et  la  cave  (plein).       16.  La  pomme  et  la  poire  (mûr). 

98.  Complément  des  adjectifs. 

Ecrivez  :  Le  tonneau  plein  de  vin  (vin  complément  de  plein). 

1.  Le  tonneau  plein  de  vin.  —  2.  L'écolier  avide  de  louanges.  — 
3.  Le  fardeau  lourd  pour  les  enfants.  —  4.  La  richesse  accessible 
aux  hommes  laborieux.  —  5.  L'écolier  fier  de  ses  succès.  —  6.  La 
mère  ivre  de  joie.  —  1.  L'homme  sage  content  de  son  sort.  —  8.  Le 
blé  utile  à  l'homme. 

9.  Le  médecin  orgueilleux  de  son  savoir.  — 10.  L'enl'anl  friand  de 
ses  biscuits. —  11.  La  science  indispensable  au  cultivateur. —  12.  Le 
renard  honteux  de  sa  maladresse. — 13.  Les  méchants  cruels  envers 
les  animaux. —  14.  L'avare  insatiable  de  richesses. —  15.  L'homme 
sensible  aux  reproches.—  16.  Un  courage  digne  de  récompense. 

"77.  Qu'appeile-t-on  complément  d'un  adjectif  7 


MOTS   DÉRIAT^S   ET    MOTS   COMPOSÉS. 


43 


Mots  dérivés  et  mots  composés. 

78.  —  On  appelle  dérivé  (voir  p.  18)  un  mot 
formé  d'un  autre  mot  auquel  on  ajoute  une  nouvelle 
'erminaisou,  comme  eux,  eur,  esse,  etc.  Ainsi  vertu, 
labour,  sage,  ont  pour  dérivés  vertueux,  laboureur, 
sagesse. 

On  appelle  composé  un  mot  que  Ton  forme  d'un 
autre  mot,  en  plaçant  en  tète  de  celui-ci  une  syllabe 
a\)[)e\ée préfixe.  Ainsi  refahe,  découdre,  injuste,  sont 
des  cotnposés  de  faire,  de  coudre  et  de  Juste. 


99.  Mots  dérivés. 


i-ivez  :  De  vertu  on  forme  vertueux. 
Fange.  Orgueil*. 


Adjectifs  terminés  en  Ei'X. 
Vertu.  Courage. 

Mallieur.  Paresse. 

Valeur.  Vice*. 

Peur.  Caprice*. 

Danger.  Silence*. 

100.  Mots  dérivés. 

Adjectifs  terminés  en  EL.  Ecrive:  :  De  forme  on  fait  formel. 


Argile. 

Périr. 

Honte. 

Joie*. 

Doute. 

Gloire*. 

Fièvre. 

Victoire' 

Forme. 

Addition*. 

Circonstance*. 

Trimestre* 

Oriaine. 

Condition*. 

Confidence*. 

Semestre*. 

Personne. 

Constitution*. 

Industrie*. 

Artifice*. 

Nature. 

Correction*. 

Substance  *. 

Artère*. 

Individu. 

Tradition*. 

Essence  *. 

Matière*. 

101.  Mots  composés. 

Le  préfixe  dé  {dés  devant  une  voyelle  ou  un  A  muet)  forme  des  contraires. 
Ecrivez  :  Ce  ou  celui  qui  n'est  pas  favorable  est  rféfavorablo. 


Favorable. 

Loyal. 

Moralisateur. 


Plaisant. 

Raisonnable. 

Agréable. 


Approbateur. 

Avantageux. 

Honnête. 


Obéissant. 
Obligeant. 
Organisateur. 


102.  Mots  composés. 

Le  préfixe  t;i  forme  aussi  des  contraires.  Ecrivez  :  Ce  ou  celui  qui  n'csl 
pas  actif  est  inactif. 


Actif. 

Complet. 

Constant. 

Fidèle. 

Attentif. 

Correct. 

Discret. 

Fructueux 

Capable. 

Crédule. 

Habile. 

Intelligent. 

Certain. 

Digne. 

Humain. 

Juste. 

Combustible. 

Utile. 

Egal. 

Valide. 

18.  Qu'appelle-t-on  mot  dérivé  ?      |      '8.  Qu'appelle-t-on  mot  composé  ? 


u 


ADJECTIFS   INVARIABLES. 


Adjectifs  invariables. 

78bis.  — Dans  les  expressions  :  voir  clab\  — parler 
haut,  —  frapper  fort,  —  marcher  droit,  —  sentir  bon, 

—  coûter  cher  —  et  autres  semblables,  Tadjectif  reste 
toujours  invariable. 

Ex.  :  Ces  enfants  parlent  haut. 
Ces  meubles  coûtent  cher. 

78 1'^''.  —  Après  les  verbes  être,  devenir,  paraître, 
sembler,  l'adjectif  est  toujours  variable. 

Ex.  :  Ces  fruits  semblent  bons. 

103-104.  Exercice  d'orthographe. 

Expliquez  l'orthographe  des  mots  en  italique. 

1.  Ces  étoffes  sont  chères,  mais  elles  sont  de  bonne  qualité.  — 
2.  On  lui  a  fait  payer  cher  sa  désobéissance.  —  3.  Cette  jeune  fille 
a  la  mauvaise  habitude  de  parler  haut.  ~~  4.  Ces  enfants  chan- 
tent juste.  —  5.  Les  combattants  ont  consenti  à  mettre  bas  les 
armes.  —  6.  Vos  réflexions  sont  justes,  et  vous  pourrez  les  faire 
tout  haut.  — 7.  En  sortant  de  l'école,  retournez  droit  chez  vos  pa- 
rents. —  8.  Mes  maîtres  sont  sévères,  mais  ils  sont  justes.  —  9.  Ces 
fleurs  sentent  f)07i.  —  10.  Vous  avez  payé  trop  cher  votre  maison. 

105.  Mots  dérivés. 

Adjectifs  diminutifs  en  ATRE.  Ecrivez  :  Ce  qui  tire  sur  le  bleu  est 
bleuâtre  ;  —  sur  le  gris,  grisâtre. 

1.  Ce  qui  tire  sur  le  bleu...  —  sur  le  gris...  —  sur  le  noir...  —  sur 
le  brun...  —  sur  le  rouge*...  —  sur  \e  jaune...  —  sur  le  vert*...  — 
sur  le  roux*...  —  sur  le  blanc*...  —  2.  Ce  qui  se  rapproche  de  la 
couleur  de  Votive...— 3. Ce  qui  est  un  peu  salé  comme  lasamnure*... 

—  4.  Ce  qui  est  d'une  douceur*  fade...  —  5.  Celui  qui  est  d'une 
gaieté  un  pou  folle"... 

106.  Mots  dérivés. 

Ecrive:  :  Un  habitant  de  la  France  est  un  Français. 

Un  habitant  de  la  France  est  un...  —  du  Piémont*...  —  de 
Milan'...  —  du  Japon*...  —  do  Rouen*...  —  de  Lyon'...  —  de 
Dijon*...  —  de  la  Hollande...  —  de  l'Ecosse...  —  de  l'Irlande...  — 
de  la  Finlande...  —  du  Groenland*...  —  de  l'Islande...  —  de  la 
Pologne*...  —  de  Marseille...  —  de  Versailles...  —  de  Nantes...  — 
d'Orléans*...  —  de  Bordeaux'...  —  de  l'Angleterre*... 


78  bis.  Comment  s'écrit  l'adjectif 
dans  les  expressions  voir  clair,  \^&v- 
\ot  hcut,  etc. 7 


1%  ter.  Comment  écrit-on  l'ad- 
jectif après  les  verbes  être,  devenir, 
etc.? 


.  ADJEr.Tll-S   tut   ET    (hmi.  45 

Adjectifs  ntt.  fleêni. 

71).  —  Nu  et  demi  sont  invariables  t|uan(l  ils 
/sont  placés  devant  le  nom. 

Ex.  :  Ne  marchez  jamais  //(/-pietls. 

Je  vous  attends  depuis  une  (/^-////-lieure. 
Placés  après  le  nom.  nu  et  demi  sont  variables. 
Ex.  :  I-es  bourgeois  de  Calais  vinrent  demander 
grâce,  pieds  nus  et  la  corde  au  cou. 
Il  est  une  heure  et  demie. 

On  écrit  avec  un  e  muet,  mais  sans  s  ;  il  est  trois 
heures  et  demie,  parce  qu'on  ne  parle  que  d'une 
seule  demie. 

107  a.  Adjectifs  Jiu  et  demi. 

Appliquez  la  règle  qui  précède. 

1. 11  faut  habituer  les  enfants  à  coucher  (nM)-tête.  —  2.  Vous  vien- 
drez me  trouver  à  huit  heures  et  (demi).  —  -i.  Ce  malheureux 
marche  pieds  {nu).  —  4.  Quand  vous  aurez  lu  ces  deux  pages  et 
{demi),  vous  en  ferez  le  résumé  par  écrit.  —  5.  Mon  cheval  par- 
court une  lieue  et  (demi)  dans  une  (rfemi)-heure. 

107  <>.  Mots  composés. 

Le  préfixe  in  devient  !»i  devant  m.  p,  b;  —  il  devient  il  devant  l;  —  ir 
devant  r.  Ecrivez  :  Ce  ou  celui  qui  n'est  pas  respectueux  est  irrespectueux. 

Respectueux.  Lisible.  Révocable.  Parfait. 

Légitime.  Réparable.  Licite.  Patient. 

Moral.  Légal.  Mobile.  Réfléchi. 

Régulier.  Mortel.  Modeste.  Résolu. 

107  ^    Exercice    d'invention. 

Remplacez  le  nom  par  un  adjectif.  Ecrivez;  Le  peuple  porwien. 
Le  peuple  de  Paris.      Va  garde  des  forêts.  Les    pluies  de   l'au- 
L'armée  de  la  France.  Le  père  gagne  !e  pain      torane. 
Son  amour  de  mère.        de  chaque  jour.        La    sève     du    pria- 
Ses  entrailles  de  père.  Le  palais  du  ro/.  temps. 

Les  droits  du  citoyen.  Le    château  du  sei-  Une  promenade  dans 
Une  joie  d'enfant.  gneur.  les  champs. 

Un  sourire  d'ami.  L'amitié  d'un  frère.    Un  tissu  de  laine  '. 

I.  Voiries  Exercices  français  de  Première  année  (prix:  l'a  ceul.).  par 
MM.  Larive  et  Flecry.  Librairie  Armand  Colin. 

79.  Comment  s'écrivent  ««  et  I  Quelle  est  la  règle  d'accord  do  nu 
demi  placés  devant  un  nom  ?  |  et  demi  placés  après  le  nom  ? 


46 


FORMATION   DES   ADJECTIFS. 


Lettre  finale  d'un  adjectif. 

79 bis.  —  Pour  connaître  ia  lettre  finale  d'un 
adjectif  masculin,  il  suffit  d'en  former  le  féminin. 

Ainsi  on  reconnaîtra  que  grand  se  termine  par  un 
d,  puisqu'il  fait  ^rrt??de  au  féminin. 

107  f.  Mots  dérivés. 

Ecrivez  :  Rond  se  termine  par  un  d  puisqu'il  fait  ronde  au  féminin. 


Rond... 

Vrai... 

Laid... 

Inquiet. 

Discret.., 

Adroit.. . 

Mauvais. . . 

Secret. . 

Bleu... 

Méchant. .  - 

Sot... 

Concret. 

Vert... 

Plaisant. . . 

Gentil. . . 

Coquet. 

Gris... 

Etroit... 

Gros... 

Douillet 

Pointu. .. 

Sourd. .. 

Epais.. . 

Sujet. . . 

107g.  Mots  dérivés. 

Ecrives:  Précieux  se  termine  par  un  ^,  puisqu'il  fait  précieuse  au  féminin.     [ 

Précieux. . .  Moelleux . . . 

Creux...  Peureux... 

Laborieux...  Joyeux... 

Heureux...  Familier... 


Vertueux . 
Douteux. . 


Grossier. 
Dernier. 


Particulier, , 

Complet. . . 

Entier. .  - 

Distrait. . , 

Chaud... 

Fort... 

Muet . . . 

Las. .. 

Blanc. .. 

Gracieux.. 

Négligent. . . 

Rancunier 

107 '>.  Mots  dérivés 

Ecrivez  :  Poli  se  termine  par  un  i,  puisqu'il  taitpolie  au  féminin. 


Poli... 
Contigu... 
Franc . . . 
Oblong. . . 
Furieux. ,. 
Long . . . 


Pervers. . 
Écru . . . 
Sacré . . . 
Petit... 
Plat... 
Profond . 


Lourd. 
Brillant . . . 
Adroit... 
Paresseux , 
Furieux. . 
Méchant . . 


Bienfaisant. . 
Prudent. . . 
Courtois. . . 
Vigilant. . . 
Joli... 
Orageux . . . 


107'.  Fonction  des  mots. 

Ecrivez  :  Le  laboureur  (sujet)  conduit  (verbe)  ses  bœufs  (complémant). 

1.  Le  laboureur  (. . .)  conduit  (. . .)  ses  bœufs  (. . .).  —  2.  Bayard 
(...)  mourut  (...)  au  champ  d'honneur  (.. ,).  —  3.  Le  chasseur  (...) 
parcourt  (. . .)  la  plaine  (...).  — 4.  La  terre  (.,..)  tourne  (., .)  autour 
du  soleil  (...).—  5.  Des  vignes  (. . .)  garnissent  (...)  les  coteaux 
de  la  Bourgogne*  (...).  —  f>.  Nous  (...)  flétrissons  (...)  votre 
mauvaise  action  (...). 


■59  bis.  Coramout  connaît-on  la  lettre  flnale  d'un  adjectif? 


ANALYSE  DES   AnjECTIFS.  47 

Construction  de  la  phrase. 

80.  —  En  (H'rivant,  ne  nieltez  pas  dans  la  même 
phrase  un  trop  grand  nombre  de  qui,  de  que,  de 
dont.  Cesmots  rendent  toujours  la  phrase  obscure. 

Xe  dites  pas  :  Il  se  dégage  des  cuves  où  l'on  fait  le 
vin  un  gaz  qui  descend  le  long  de  leurs  bords,  et  qin 
vicie  i!i  tel  point  l'air,  que  ceux  qui  pénètrent  sans 
précaution  dans  les  celliers  périssent  asphyxiés. 

Il  vaut  alors  mieux  faire  plusieurs  phrases. 

Dites,  en  diminuant  le  nombre  des  qui  et  des  que  : 

Il  se  dégage  des  cuves  où  l'on  fait  le  vin  un  gaz 
qui  descend  le  long  de  leurs  bords.  Ce  gaz  vicie  l'air. 
Ceux  qui  pénètrent  sans  précaution  dans  les  celliers 
périssent  asphyxiés. 

108.  Exercice  d'analyse. 

Indiquez  le  genre,  le  nombre  do  l'adjectif  et  le  nom  qu'il  qualifie. 

Le  champ  fertile.—  La  récolte  abondante. —  Le  chanvre  utile.  — 
Les  superbes  forêts.  —  Les  torrents  impétueux.  —  Les  montagnes 
arides,  —  Le  large  fleuve.  —  La  maison  commode. —  Aux  collines 
verdoyantes.  —  Des  fruits  magnifiques.  —  Les  jaunes  moissons.  — 
Les  fraises  odorantes.—  La  vaste  plaine.—  Le  hideux  crapaud. — La 
pomme  rouge.—  La  pêche  vermeille.— Les  fruits  agréables  au  goût. 
—  L'enfant  sensible  aux  reproches.  —  Le  cheval  utile  au  laboureur. 

Récapitulation  générale  sur  les  adjectifs. 

109.   —  UTILITÉ    DE   LA  TAILLE  DE  LA   VIGNE. 
Faites  accorder  les  adjectifs  entre  parenthèses. 

Au  milieu  d'un  des  plus  (magnifique)  vergers  qu'il  y  ait  eu  jus- 
qu'alors, se  trouvait  l'habitation  du  jardinier,  si  {propret),  si  [coquet] 
qu'elle  faisait  plaisir  à  voir.  Sur  les  murailles  {blanc)  et  (bleu),  plu- 
sieurs pieds  de  vignes  étalaient  leurs  branches  [noueux)  ei{flexible); 
celles-ci  se  couvraient  pendant  la  'beau)  saison  de  {large)  et  {vert) 
feuilles  qui  cachaient  la  {joli)  maisonnette  tout  {entier). 

En  automne,  cette  treille  se  garnissait  de  ramna  {délicieux),  dont 
les  grappes  {énorme)  étaient  pour  tout  le  monde  un  objet  d'admi- 
ration. Le  jardinier  et  sa  famille  se  montraient  justement  {fie?')  ûp 
cette  vigne,  qui  n'avait  pas  sa.(pareil)  à  dix  lieues  à  la  ronde.  Mais 
un  voisin,  dans  un  accès  de  {bas)  jalousie,  s'en  vint,  pendant  une 
nuit  {obscur),  couper  plusieurs  des  plus  {beau)  ceps. 

On  peut  se  figurer  aisément  la.  {p7-o fond)  douleur  que  ressentit 

80.  Que  faut  il  éviter  d'employer  trop  souvent  dans  une  phrase? 


48  RECAPITULATION    DE   L  ADJECTIF   QUALIFICATIF. 

V{ho)i7ïêle)  et  (laborieux)  famille,  quand  ou  s'aperçut-  de  ces  ., 
[odieux)  et  [o'imifiel)  mutilations.  Sa  peine  fut  d'autant  plus  [vif] 
qu'à  cette  époque  on  ignorait  encore  la  pratique  aussi  [ingénieux]  , 
que  [fécond)  de  la  taille  des  arbres.  Mais,  ô  prodige  1  cette  même  î 
année  l'espalier  produisit  de  bien  plus  [beau]  raisins  et  en  plus  \ 
(grand)  quantité  que  les  années  [antérieur].  Cet  événement  inspira  1 
au  jardinier  V[lieureu.r)  idée  de  tailler  désormais  sa  vigne. 

Ainsi  le  mal  que  cherchent  à  nous  faire  nos  ennemis  tourne 
souvent  à  notre  avantage  et  les  couvre  de  confusion. 

Exercice  délocution.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède. 

110.    IL    FAUT    SA\OIR   MODERER    SES   DÉSIRS.  "    1 

Pendant  une  [beau)  matinée  de  printemps,  la  (petit)  Marguerite 
étant  allée  se  promener  le  long  des  haies,  se  mit  à  cueillir  des 
fleurs  dont  elle  voulait  composer  un  bouquet.  Au  pied  même  de  la    \ 
haie,  la  (jeune)  fille  aperçut  des  violettes  si  [nombreux),  si  [joli),  si    ( 
(odorant),  qu'enchantée  de  cette  trouvaille  (iiiattendu),  elle  se  dis-    ' 
posa  à  les  cueillir.  | 

Comme  elle  s'approchait  toute  (radieux),  une  [vieux)  paysanne  j 
s'écria:  «  Éloigne-toi,  ma (c/«e?')fille,  de  cette  haie  [dangereux);  des  ; 
v\])èrei[77ial  faisant)  et  [ve}iimeîix]  enontisLit  leur  retraite.  »  Margue-  j 
rite,  naturellement  (  timide)  et  (craintif),  recula  d'abord  épouvantée  ;  ! 
mais  le  désir  d'avoir  de  [Joli)  fleurs  l'emporta  bientôt.  «  11  me  faut  • 
encore,  se  dit-elle,  ces  (beau)  violettes  que  j'aperçois  là-bas.  »  Déjà  ; 
la  [malheureux)  (petit)  fille  se  baisse  pour  mettre  la  main  sur  son 
trésor;  mais  soudain  une  [hideux]  \ipère  s'élance  sur  elle,  s'enroule 
autour  de  son  bras  et  lui  fait  une  (cruel)  morsure. 

Auxcris(/ior?-/éZe)  poussés  par  l'enfant,  la  (6on)  femme  vachercher 
du  secours.  Quand  le  médecin  arrive,  il  trouve  la  (joflHDî-e)  Margue- 
rite, tout  à  l'heure  si  [charmant)  et  si  (gai),  déjà  [froid)  et  [immo- 
bile) comme  un  cadavre.  Heureusement  il  peut  lui  administrer  des 
médicaments*  énergiques  qui  la  rappellent  bientôt  à  la  vie.  Mais 
quelle  [sévère)  et  (cruel)  leçon  elle  a  reçue,  et  comme  elle  se  promet 
bien  de  n'oublier  jamais  que  l'on  doit  se  modérer  dans  ses  désirs, 
même  les  plus  [simple]  et  les  plus  [inoffensif)  en  apparence  I 

Exercice  d'èlocution.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède.  ] 

m.—  NE  BUVEZ  JAMAIS  D'EAU  FROIDE  QUAND  VOUS  ÊTES  EN  SUEUR.      ! 

Par  une  (chaud)  journée  d'été,  le  (petit)  Guillaume  était  parti 
pour  la  campagne.  11  avait  marché  si  vite  que  ses  joues   étaient 
(brûlant)  et  qa  une  soif  (ardent)   le  dévorait.  Le  malheur  voulut     \ 
qu'il  arrivât  bientôt  sous  un  épais  bouquet  de  chênes  [gigantesque),    j 
Là  se  trouvait  une  source  (clair),  [brillant)  comme  un  filet  d'argent,     ; 
mais  si  (frais)  qu'on  l'eut  crue  (glacé).  U(imprudent)  enfant  se     ' 
précipite  sur  cette  eau  et  en  boit  à  (long)  traits,  mais  bientôt  il 
tombe  sans  connaissance. 


Rt<  APITI  l.\TIO\   DE  l/APJPrTIF  QlALIFirATlF.  49 

j,  Des  passants (c/(a»i7(j/>/e)  le  ramènent  {malade)  cliez  ses  parents. 
<^eu\-oi  lui  prodisîuent  pendant  plusieurs  jours  les  soins  les  plus 
'/«^.Dans  les  intervalles  de  repos  que  lui  laissaient  les  (/'»e'7;<e«0 
-  dune  fièvre  pernicieus],  le  pauvre  Guillaume  s'écriait  : 

•  Oui  eût  dit  que  cette  eau  si  {bedu)  et  si  (rafraicliii^sa/it)  conte- 
hait  un  poison  qui  pouvaii  me  faire  mourir  !  —  Ce  n'est  point  la 
source  qui  est  la  cause  de  ta  [cruel]  maladie,  lui  répliqua  son  père, 
c'est  ta  {grand)  légèreté  qui  a  fait  tout  le  mal.  Ne  sais-tu  doncpas 
qu'il  est  très  dangereux,  quand  on  a  chaud,  de  boire  de  l'eau 
{froid)?  Ton  avidité  (irréfléchi)  a  seule  occasionné  le  malheur  que 
nous  déplorons,  mais  dont  nous  saurons  te  tirer.  >> 

Guillaume  guérit  en  effet;  mais  une  fois  rétabli,  il  se  promit 
bien  de  veiller  sur  lui-même  et  de  ne  plus  commettre  de  ces  étour- 
deries  presque  toujours  {funeste)  À  leurs  auteurs. 

Exercice  d'èlocation.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède. 

111  bis.  Exercice  de   rédaction. 

1.  Comment  nomme-t-on  le  fruit  de  la  vigne  ?  —  2.  Comment 
s'y  prend-on  pour  faire  le  vin?  —  3.  Quel  nomdonne-t-onà  ceux 
qui  boivent  du  vin  avec  excès  ?  —  4.  Que  pensez-vous  des  ivrognes  ? 
—  5.  Qu'est-ce  qu'un  matelas  ?  —  6.  Quelles  sont  les  occupations 
d'un  cultivateur?  — 7.  Quelles  sont  les  occupations  d'un  maréchal 
ferrant  ?  —  8.  Pourquoi  ferre-t-on  les  chevaux?  —  9.  A  quoi  ser- 
vent les  hôpitaux?  —  JÛ.  Qu'est-ce  qu'une  rivière?  —  11.  Qu'est- 
ce  qu'un /jon^ ."'  —  12.  Que , ferlez-vous  si  votre  camarade  était 
attaqué  en  votre  présence? 

112.  Fonction  des  mots. 

Ecrivez  :  Le  chien  est  fidèle  à  son  maitre  {maître  complément  de  fidèle). 

1.  Le  chien  est  fidèle  à  son...  —  2.  Nous  avons  un  verger  plein 
de...  —  3.  L'avare  est  avide  de...  — 4.  Les  rongeurs  sont  nuisi- 
bles aux...  —  5.  Personne  n'est  exempt  de...  —  6.  Soyons  respec- 
tueux envers  nos...  —  7.  Un  bon  écolier  est  docile  aux...  — 
8.  L'homme  menteur  est  odieux  à... —  9.  Ne  soyons  jamais  jaloux 
de...  —  10.  Les  enfants  sans  cœur  sont  insensibles  aux.. . 

112  bis.  Homonymes. 

Copiez  les  définitions  el  faites  le  devoir. 

DÉFINITIONS. —  Serin,  oiseauchanteur  originaire  des  îles  Cana- 
ries. —  Serein,  se  dit  d'un  ciel  sans  nuages  et  dont  rien  ne  trou- 
ble la  transparence.  —  Serein,  pluie  extrêmement  fine  qui  tombe 
en  été,  après  le  coucher  du  soleil.  —  Saule,  arbre  qui  croît  dans 
les  lieux  humides.  —  Sol,  couche  superficielle  de  la  terre  dans 
laquelle  les  végétaux  suiit  plantés. 

Devoir.  —  1.  Dans  le  Midi,  le  ciel  est  toujours...  —  2.  Un... 
marécageux  est  d'un  faible  rapport.  —  3.  Le...  nous  charme  par 
son  chant.  —  4.  Ce  cours  d'eau  est  bordé  de...  —  5.  Si  l'on  doit 
coucher  en  plein  air,  il  faut  se  garantir  soigneusement  du... 


50 


ADJECTIFS    DEMOiNSTHATIl'S. 


Adjectifs    démonstratifs. 

81.  —  On    appelle   adjectifs   démonstratifs 

ceux  qui  servent  à  montrer  les  personnes  ou  les 
choses  dont  on  parle.  Quand  je  dis  :  ce  livre,  cette 
table,  je  montre  un  livre,  une  table. 

82.  —  Les  adjectifs  démonstratifs  s'accordent  en 
genre  et  en  nombre  avec  le  nom  qu'ils  accom- 
pagnent. 

83.  —  Les  adjectifs  démonstratifs  sont  : 

Ce,  devant  un  nom  masculin  singulier  commen- 
çant par  une  consonne  ou  par  un  h  aspiré  :  ce  village, 
ce  hameau. 

Cet,  devant  un  nom  masculin  singulier  commençant 
par  une  voyelle  ou  par  un/i  muet:  ce/oiseau,ceniommc. 

Cette,  devant  un  nom  féminin  singulier. 

Ces,  devant  tous  les  noms  pluriels. 

84.  Remarque.  —  Pour  montrer  des  personnes  ou 
des  choses  qui  sont  proches,  on  emploie  le  mot  à  : 
cet  homme-ci,  ce  livre-ci.  —  Pour  montrer  des  per- 
sonnes ou  des  choses  qui  sont  éloignées,  on  emploie 
le  mot  là  :  cet  homme-là,  ce  livre-là. 


113 

Adjectifs 

démonstratifs. 

Ecrivez  :  Ce  jardin 

(nom  commun 

iiasc.  sing.). 

C...  jardin. 

C. 

.  oie. 

C...  meubles. 

C. 

.  étincelle*. 

C...  cour. 

C 

.  canard. 

C...  amadou*. 

C. 

.  incendie*. 

C...  maisons. 

C. 

.  hirondelle. 

C...  mur. 

c. 

.  fleurs. 

C...  clieinisc 

C. 

.  instrument 

C...  hôtel. 

c. 

.  statues. 

C...  oiseau. 

c. 

.  année. 

C...  encrier. 

c. 

.  intervalle. 

C...  hanneton*. 

c. 

.  arbre. 

C...  éventail. 

c. 

.  tissu. 

114.  Même  exercice. 

C...  chapeau. 

c. 

.  emplâtre*. 

(,'...  omnibus* 

c. 

.  montagnes. 

C...  hoquet. 

c 

. jeux. 

C...  âge. 

c. 

.  rivières. 

C...  Iiaquet. 

c. 

.  haleauv;. 

C...  armoire. 

c 

.  avoine. 

C...  argent. 

c. 

.  colonnes. 

C...  abîme. 

c. 

.  obstacle. 

C...  ouvrage. 

c 

.  forêt. 

C...  exemple. 

c. 

.  ustensile. 

C...  hôpital. 

c. 

.  plaine. 

C...  viandes. 

c. 

.  agrafe. 

81.  Qu'appellc- 

l-on 

adjectifs    d6- 

83.  Quels  .son 

les 

adj.  dénionsl. 

monstialil's  ? 

81.  Dans  quel 

cas 

emploic-t-oa  li 

82.  Quelle  osl  1 

a  ri'j 

5'lc  d'accord  ? 

mol  C!  le  mot  là 

9 

ADJECTIFS     DÉMONSTRATIFS  51 

80.  —  Les  mots  lequel,  laquelle,  lesquels, 
lesquelles,  qui  sont  des  pronoms  relatifs  ^voir 
page  66),  s'emploient  également  comme  adjectifs 
démonstratifs.  Ex.  :  Je  reconnais  vous  devoir  nne 
somme  de  mille  francs,  laquelle  somme  je  vous 
paierai  lan  prochain. 

113.  Mettez  au  féminin  : 

Hcrui.:  :  Cet  homuw  lovai,  celle  /'cmme  loyale. 

Cet  homme  loyal,  . . .  Cet  âne*  rétif,  . . . 

Ce  lion  cruel,  ...  Ce  loup  dévorant,  . . . 

Ce  ligre'  féroce,  ...  Ce  père  généreux,  . . . 

Cet  instiliitettr  habile,  ...  Ce  lapin  gras,  . . . 

Cet  eco/i>f  attentif,  .  .  Ce  vieux  coii*,  ... 

Ce  bon  maître,  ...  Ce  bienfaiteur  généreux,  . . . 

Ce  voleur  audacieux,  . . .  Ce  jardinier  actif,  . . . 

116.  Mettez  au  pluriel  : 

Ecrivez  :  Cette  haute  montnijnc,  ces  hautes  munlagnes . 

Celte  haute  montagne,  . .  Cette  rose  magnifique,  . . . 

Celte  ancienne  école,  Ce  beau  parc,  . . . 

Cette  verte  foret,  . . .  Celle  belle  allée,  . . . 

Ce  champ  fertile,  ...  Ce  long  voyage,  . . . 

Ce  courage  indomptable,  . . .  Cette  sanglante  bataille,   . . . 

Cette  encre  bleue,  . . .  Celte  clocjie  sonore,  . .  . 

Cette  plante  nuisible,  . . .  Celte  vertu  précieuse,  . . . 

117.  Famille  de  mots. 

Failli! le  du  mot  char.  —  Comment  nomme-t-on  : 

1.  L'ne  voilure  à  deux  roues,  chez  les  anciens  ?  —  2.  Une  sorte 
de  voilure  à  deux  roues  employée  à  transporter  les  fardeaux  ?  — 
3.  Celui  qui  conduit  une  charrette  ?  —  4.  L'ouvrier  qui  fabrique 
des  <i  chars  «  ?  —  5.  L'instrument  dont  on  se  sert  pour  labourer 
la  terre?  —  6.  L'action  de  transporter  des  fardeaux  à  l'aide  d'un 
«  char  »?  —  7.  Une  grosse  voiture  à  quatre  roues  employée  au 
transport  des  plus  lourds  fardeaux  ? 

118.  Construction  de  phrases. 

Ecrivez  :  Le  mouton  est  un  yiiiiual  'loniestique  (jui  se  nourrit  d'herbe, 
qui  vit  en  troupeaux  sous  la  conduite  d'uu  berger,  et  dont  l'honiine  utilise 
la  chair  et  la  laine. 

Qu'est-ce  que  : 

1.  Un  mouton.  4.  Une  charrue.  7.  Une  manufacture. 

2.  Un  chat  .t.  \j\\  ballon.  K.  Une  chaumière. 

3.  Un  lézard.  6.  Un  crayon.  9.  Un  tiiéàtre. 

85.  Le  proaoïu  relatil' /t'/'d-'^  peut-il  s'employer  comme    adjc.-lif? 


52  ADJECTIFS     POSSESSIFS. 

Adjectifs  possessifs. 

86.  —  On  appelle  adjectifs  possessifs  ceux 
qui  expriment  la  possession. 

Chaque  adjectif  possessif  correspond  à  une  des 
trois  personnes  du  discours.  Ex.  :  Mon  livre,  votre 
cheval,  son  chapeau;  c'est-à-dire  le  livre  qui  est  à 
moi,  le  cheval  qui  est  à  vous,  le  chapeau  qui  est  à  lui.  ' 

87.  —  Les  adjectifs  possessifs  sont  : 

SINGULIER. 

Masculin.  Féminin. 

Mon.  Ma. 

Ton.  Ta. 

Son.  .  Sa. 

Notre.  Noire. 

Votre.  Votre. 

Leur.  Leur. 

88.  Première  remarque.  —  Devant  un  nom  fémi- 
nin commençant  par  une  voyelle  ou  par  un  h  muet, 
on  remplace  ma,  ta,  sa  par  mon,  ton,  son. 

Ex.  :  Mon  arme,  pour  ma  arme;  ton  épée,  pour  ta 
épée;  son  humeur,  pour  sa  humeur. 


PLURIEL. 

Pour  les  deux  genres 
Mes. 
Tes. 
Ses. 
Nos. 
Vos. 
Leurs. 


119.  Adjectifs  possessifs. 

Éc 

•ivez  :  Mon  c 

hicn 

M.. 

chien. 

N. 

.  tante. 

L.. 

.  livre. 

JV.. 

.  écuries. 

L  .. 

habit. 

N. 

.  oncles. 

V.. 

.  politesse. 

M.. 

.  blés. 

S  .. 

casquette 

T. 

.  cousines. 

S.. 

vertu. 

S. 

.  champs. 

T  .. 

pantalon. 

T. 

.  sœur. 

L.. 

.  courage. 

V. 

.  charrue. 

N.. 

.  souliers. 

M. 

.  bouteille. 

V.. 

.  faiblesse. 

N. 

.  terres. 

L  .. 

.  sabots. 

M. 

.  panier 

M. 

. chevaux. 

S. 

.  domicile. 

120.  Même  exercice. 

Écrivez  :  Mon  épée. 

M.. 

épée. 

M. 

. .  hauteur. 

M. 

.  oreille. 

S. 

.  incivilité. 

T.. 

honneur. 

M. 

. .  hôtel. 

T. 

.  hallebarde 

'.M.. 

.  usage. 

S.. 

habitude. 

T. 

. .  histoire. 

T. 

.  harpe*. 

T.. 

usurpation. 

S  .. 

.  houlette* 

M. 

. .  hotte. 

S. 

.  herse. 

T.. 

.  enfance. 

S  .. 

.  liéroïsme 

M. 

. .  ami. 

S. 

.  honnêteté. 

M.. 

hache. 

s .. 

.  hardiesse 

.  S. 

. .  aile. 

T.. 

.  honte. 

T.. 

arme. 

S6.  Qu'.Tppelle-t-on  adjectifs  pos- 
sessifs ? 

87.  Quels  sont  les  adjectifs  pos- 
sessifs f 


88.  Par  quoi  rcmplaco-t-on  ma,  ta, 
sa,  devant  un  nom  ft^minin  singu- 
lier commençant  par  une  voyelle  ou 
nar  un  h  raoet  ? 


JIDJECTIPS  POSSESSIFS.  53 

89.  Deuxième  remarque.  —  Ne  confondez  pas  l'ad- 
jectif démonstratif  ces  avec  l'adjectif  possessif  ses. 

Ces,  adjectif  démonstratif,  sert  à  montrer  et 
s'écrit  avec  un  c.  Ex.  :  Voyez  ces  moutons  qui  paissent 
dans  la  prairie. 

Ses,  adjectif  possessif,  marque  la  possession  et 
s'écrit  avec  un  s.  Ex.  :  Ce  père  a  sacrifié  sa  vie  pour 
ses  enfants. 

121.   Pluriel  des  adjectifs  possessifs. 

Ecrivez  :  ma  nouvelle  propriété,  mes  nouvelles  propriétés. 

Ma  nouvelle  propriété.  Leur  sage  conseil. 

Votre  question  indiscrète*.  Son  fruit  excellent. 

Notre  vœu  le  plus  cher.  Notre  toit  obscur. 

Leur  grande  armoire.  Notre  maison  neuve. 

Son  bel  appartement.  Votre  cheval  bai  *. 

Votre  robe  bleue.  Leur  vache  brune. 

Leur  œil  limpide.  Son  cheveu  blond. 

Ton  riche  domaine.  Votre  haute  tour. 

122.  Nature  des  mots. 

1.  Si  je  contemple  le  ciel  et  la  terre  et  la  sage  économie  de..  ,(adj. 
déni.)  univers,  je  trouve  que  rien  n'est  mieux  entendu. — 2.  Le  bœuf 
ne  convient  pas  autant  que  le  cheval  ni  que  Tàne  pour  traîner... 
(adj.  poss.l  fardeaux:  la  forme  de...  (adj.  poss.)  dos  et  de...  (adj. 
poss.)  reins  le  diMnontre.  —  3.  Admirez  au-dessus  de  . .  (adj.  poss.) 
têtes. . .  (adj.  dém.)  astres  innombrables  et  sous. . .  (adj.  poss.)  pas 
. . .  (adj.  dém.)  multitude  de  fleurs  aux  couleurs  si  éclatantes, 

123.  Adjectifs  démonstratifs  et  adjectifs  possessifs. 

Remplacez  les  points  par  ces,  démonstratif,  ou  par  ses,  possessif. 

1.  A  . . .  conquérants  qui  ravagent  la  terre,  nous  préférons  • . . 
laboureurs  qui  la  fécondent. 

2.  L'homme  modéré  dans  . . .  désirs  est  plus  heureux  que  . . .  am- 
bitieux qui  ne  sont  jamais  contents  de  ce  qu'ils'ont. 

3.  Le  laboureur  à  son  lit  de  mort  disait  à  . . .  enfants  :  . .  biens 
que  j'ai  acquis,  vous  les  augmenterez  si  vous  faites  régner  la  concorde 
parmi  vous. 

4.  . . .  mille  produits  nécessaires  à  notre  nourriture  et  à  notre  ha- 
billement affluent  à  Paris*  de  tous  les  points  de  la  h'rance  :  la,  Bour- 
gogne* lui  envi  )ie  ...  vins,  Bordeaux*  ...  liqueurs,  le  Périgord* 
. . .  trufifes,  Verdun  .  dragées,  Bar-le-Duc  . . .  confitures,  Cler- 
mont*  ...  pâtes  d'abricots,  Lyon...  soieries*,  Rouen  ...  cali- 
cots et . . .  cotonnades,  Sedan  . . .  draps. 

89.  Cornaient  écrit-oa  ces  demoustralif  elses  pQSse88if  7 


54 


ADJECTIFS     M  MKRALX 


Adjectifs   numéraux. 

90.  —  On  appelle  adjectifs  numéraux  ceux] 
qui  servent  à  compter. 

91.  —  Il  y  a  deux  sortes  d'adjectifs  numéraux  :  leS' 
adjectifs  numéraux  cardinaux  et  les  adjectifs  numé-j 
raux  ordinaux. 

92.  —  Les  adjectifs  numéraux  cardinaux  expri- 
ment le  nombre. 

Ex.  :  Deux  hommes,  sept  chevaux. 

93.  —  Les  adjectifs  numéraux  cardinaux,  à  l'ex-  j 
ception  de  vingt  et  de  cent,  sont  invariables.  \ 

Ex.  :  Voici  mes  quatre  fils.  1 


124.  Adjectifs    numéraux. 

Copiez  plusieurs  fois  de  suite  l'exercice  suivant  : 

Adjectifs  cardinaux  :  un,  —  deux,  —  trois,  —  quatre,  —  cinq, 

—  six,—  sept, —  huit, —  neuf,  —  dix,  —  onze,  —  douze,  —  treize, — 
quatorze, —  quinze,  —  seize,—  dix-sept,  —  dix-liuit,  —  dix-neuf, — 
vingt,  —  vingt  et  un,  —  trente,  —  quarante,  —  cinquante,  — 
soixante,  —  soixante-dix,  —  quatre-vingts,  —  quatre-vingt-dix,  — 
cent,  —  deux  cents,  —  deux  cent  cinquante,  —  cinq  cents,  — 
mille,  —  deux  mille,  —  million,  — trois  millions,  —  billion  ou. 
milliard,  —  cinq  milliards. 

Adjectifs  ordinaux  ;  premier,  —  deuxième  ou  second,  — 
troisième,  —  tiuatrième,  —  cinquième,  —  sixième,  —  septième,  — 
huitième,  —  neuvième,  —  dixième,  —  onzième,  —  douzième,  — 
treizième,  —  quatorzième,  —  quinzième,  —  seizième,  —  dix-se[)- 
tième,  —  dix-huitième,  —  dix-neuvième,  —  vingtième,  —  vingt  et 
unième,  —  trentième,  —  quarantième,  —  cinquantième.  —  soixan- 
tième, —  soixante-dixième,  —  quatre-vingtième,  —  quatre-vingt- 
dixième,  —  centième,  —  (\(iUK  centième,  —  dcux-cenl-cinquantième, 

—  cimi-ciMitième,  —  millième,  —  deux-millième,  —  millionième, 

—  billionième. 


90.  Qu'appcllc-t-on  adjectifs  nu- 
méraux ? 

Ul.  Combion  y  a-l-il  do  sortes 
d'aJjcclifb  uuKicraux  ? 


92.  A  quoi  servent  les  adjectifs 
cardinaux  ? 

'j:i.  Les  adjectifs  cardinaux  soul- 
ils  variables  ou  invariublos? 


ADJErTIFS     MMKnAlX.  Sa 

Oî.  —  L'adjectif  cardinal  »/»  l'ait  une  au  féminin. 

i)t>.  —  Los  adjectifs  niinicraux  ordinaux  expri- 
ment le  mnff  ou  Vordre. 

Ex.  :  Le  premier  homme,  le  sixirDic  mois. 

00.  —  Les  adjectifs  ordinaux  s'accordent  en 
genre  et  en  nombre  avec  le  nom  qu'ils  déterminent. 

Ex.  :  Le  premier  chemin,  la  première  rue. 


124\  Synonymes. 

Les  synonymes  sont  ilos  mots  ilont  la  sii,'iiiiication  est  à  peu  près  la 
même.  Ex  :  Cutnarade,  compagnon.  —  Achat,  emplette.  —  Achevez  les 
dcrïnitions  suivantes  à  Taide  d'un  des  synonymes  qui  précèdent. 

DÉFINITIONS.  —  1.  Un  enfant  qui  a  avec  un  autre  le  même  genre 
d'occupalions  ou  d'iiabitudes  est  son  ...  —  2.  Un  homme  qui  en 
accompagne  un  autre  dans  ses  voyages  est  son  ...  —  3.  On  fiiit 
un  . . .  quand  on  acquiert  avec  de  l'argent  des  choses  importantes. 
—  4.  Un  achat  peu  considérable  de  marchandises  est  une  . . . 

Applications.  —  1.  On  revoit  toujours  avec  plaisir  ses  ...  de 
collège.  —  2.  Ce  voyageur  et  ses  . . .  furent  assassinés  par  les  sau- 
vages du  pays  qu'ils  exploraient.  —  3.  .Mon  père  a  fait  V . . .  d'un 
vaste  domaine.  —  4.  Cette  femme  fait . . .  d'habits  pour  ses  enfants. 

125.  Exercice  de  rédaction. 

1.  Combien  y  a-t-il  de  jours  dans  une  année?  —  Quand  dit-on 
qu'il  fait  jour?  —  3.  Quand  dit-on  qu'il  fait  nuil  ?  —  4.  Quand 
dit-on  qu'il  fait  beau  temps  ?  —  5.  Quand  dit-on  qu'il  {•A\imauvars 
temps  ? —  6.  Quand  dit-on  qu'il  fait  de  Vornrje  ? —  7.  Quand  dit-on 
qu'il  va  pleuvoir? —  Quand  dit-on  qu'il  l'ait  c/uiud?  — 9.  Quand 
dit-on  qu'il  fait  froid? —  10.  Combien  y  a-t-il  de  7nois  dans  une 
année  et  quels  sont-ils?  —  11.  Combien  y  a-t-il  ûe  jours  dans  un 
mois? —  12.  Quels  sont  les  mois  qui  ont  31  jour»?  —  13.  Quels  sont 
les  mois  qui  ont  30  jours?  —  14.  Quel  est  le  mois  qui  a  28  ou  23 
jours?  —  lô.  Combien  y  a-t-il  d'heures  dans  un  jour? —  16.  Combien 
y  a-t-il  de  mi?iutes  dans  une  heure  ?  —  17.  Combien  y  a-t-il  de  se- 
condes dans  une  minute?  —  18.  Que  feriez-vous  si  vous  étiez  s^^rpris 
par  la  pluie  ?  —  19.  Quelles  sont  vos  occupations  en  classe  ?  —  20. 
Corimient  vous  y  prenez-vous  pour  apprendre  une  leçon? —  21.  Suf- 
fit-il de  réciter  machinalement  sa  leçon:  que  faut-il  encore?  —  22. 
Comment  les  caft/e/-s  doivent-ils  être  tenus?  —  23.  Quel  est  l'état 
des  ^/t»;-esd'un  enfant  soigneux? —  21.  Qu'est-ce  que  faire  un  pâté 
sur  son  cahier? —  Qb.  Que  pen.sez-vous  d'un  enfant  malpropre? 


9+    Quel  est  le  seul  adjectif  car- 
dinal qui  possède  un  teminin  ? 
95.  A   quoi  servent  les  adjectifs 


ordinaux  ? 

96.  Comment  s'arconlent  les  ad- 
jectifs ordinaux  .' 


56  ADJECTIFS    .MMÉRAIX. 

Viftffi  —  cenf  —  tniite. 

97.  Ving-t  et  cent.  —  Quand  il  s'agit  de  plu- 
sieurs vingtaines  ou  de  plusieurs  centaines,  comme 
dans  les  expressions  quatre-vingts,  deux  cents,  trois 
cents,  etc.,  vingt  et  cent  prennent  l's  du  pluriel 
s'ils  ne  sont  suivis  d'aucun  autre  nombre. 

Ex.  :  Ce  vieillard  a  quatre-vingts  ans  ; 

Jai  vendu  du  blé  pour  ti^ois  cents  francs. 

Mais  vingt  et  cent  ne  prennent  pas  d's  quand  ils 
sont  suivis  d'un  autre  nombre. 

Ex.  :  Quatre-u/«^t-treize  francs. 
Six  cent  quinze  soldats. 

98.  —  Cependant  on  écrit  sans  s,  page  quatre- 
vingt,  l'an  huit  cent,  parce  que  ces  expressions  sont 
mises  pour  :  page  quatre-vingtième,  l'an  huit-centième. 

99.  Mille.  —  Mille  est  toujours  invariable. 
Ex.  :  Deux  mille  hommes. 

Mille  s'écrit  mil  lorsqu'il  s'agit  d'une  date. 

Ex.  :  Les  Allemands  nous  ont  pris  l'Alsace-Lor- 
raine  en  mil  huit  cent  soixante  et  onze. 


125    bis.   Orthographe  de  vingt,  cent,  mille. 

Écrivez  les  nombres  en  toutes  lettres. 

1.  Ce  jeune  homme,  gràceà  son  économie,  a  déjà  déposé  200  francs 
à  la  caisse  d'épargne.  —  2.  Mon  i)ère  mourut  à  l'âge  de  80  ans  et 
ma  mère  à  l'âge  de  83  ans.  —  3.  La  lune  est  à  environ  80000  lieues 
de  la  terre.  —  -1.  Le  soleil  est  1  300  OOO  fois  plus  gros  que  notre  ^ 
globe.  —  5.  Charlemagne  fut  couronné  empereur  en  l'an  800.  — 
0.  La  République  fut  proclamée  le  4  septembre  1870.  —  7.  La 
couche  d'air  qui  enveloppe  la  terre  a  une  épaisseur  d'environ  "i 
80  kilomètres.  —  8.  Cherchei;  à  la  i>age  80  de  votre  livre;  vous  ^ 
trouverez  une  histoire  intéressante.  —  y.  Ce  cheval  coûte  820  francs 


97.  Citez   les   régies    relatives    à 
vingt  el  à  cent. 

98.  Dans  quel  ras  vingt  et  cent  ne 


pronnciit-ilspaslaniarqiiedu  pluriel''    J 

99.  Quelles  sont  les  ré<;les  rela-    \ 

tives  à  mille?  i 


VliJElTlKS    IMERROGATIFS,    AltJECTlFS    INDEFINIS. 


Adjectifs    luterrogatifs. 

100.  —  Quel,  quelle,  quels,  quelles  s'em- 
ploient souxeiit  pDiir  iiitei'roi4ei'.  On  d\l  alors  qu'ils 
sont  adjectifs  interrogatifs.  Ex.  :  Quels  livres 
lisez-vous  ? 

Adjectifs   indéfinis. 

iOl.  —  On  appelle  adjectifs  indéfinis  ceux  qui 
désignent  vaguement  les  personnes  ou  les  choses. 

Ex.  :  Tout  homme  est  mortel;  cerlain  renard  vit 
des  raisins;  chaque  métier  a  ses  disgrâces. 

102.  —  Les  adjectifs  indéfinis  sont 


Masculin. 
Aucun.  Quel. 

Certain.  Tel. 

Maint.  Tout. 

Nul. 


103.  Remarque. 
pluriel. 


Des  deuû:  génies. 
Autre. 
Chaque. 
Même. 
Plusieurs. 
Quelque. 
Quelconque. 

Tout  s'écrit  tous  au  masculin 


Féminin. 
Aucune.        Quelle. 
Certaine.       Telle. 
Mainte.  Toute. 

Nulle. 


126.  Mettez  au  féminin: 

Ecrivez  :  Aucun  chemin,  aucune  route. 

1.  Aucun  chemin,  ...  route.  8.  Le  même  logis,  la. ..maison. 

2.  Sut  pays,  ...contrée.  9.  L'autre  jour ,  V...  nuit. 

3.  Cerlain  puits,  ...  fontaine.  10.  \ul  arbre,  ...  herbe. 

4.  Tel  homme,  ...  femme.  11.  Aucun  métal,  ...  pierre. 

5.  ()«eZ  entêtement,...  obstination!  12.  Tel  individu,. 

6.  C/taque  usage,  ...  coutume.  13.  Certain  loup, 

7.  \^i\oh'\(itquelco)ique,unecho>i;...  14.  7o!</ chien,  ... 

127.  Mettez  au  pluriel  : 

Écrive*  :  Quelijue  désagrément,  quelques  désagréments. 

Quelque  désagrément.  Un  végétal  quelcon-  Quelque  défaut. 

Maint  animal.  Tel  tumier.        [que.  Quelle  pomme? 

Quelle  sottise!  Quelque  chose.  Certaine  personne. 

Toute  la  plante.  L'autre  village.  Mainte  plante. 

La  même  parole.  Le  même  vêtement.  Telle  rivière. 

Certain  champ.  Toute  la  province*.  Tout  ruisseau. 


.  personne. 
...  louve, 
chienne. 


lûO.  Quels  sont  les  adjectifs  inter- 
rogatits  ? 

101.  Qu'appelle-l-on  adjectifs  in- 
définis? 


102.  Quels  sont  les  adjectifs  indé- 
finis ? 

103.  Comment  forme-t^on  le  plu- 
riel de  tout  '.' 


58 


ADJECTIFS   INDÉFINIS. 


NMême  —  QuetQue  —  tout. 

104.  —  Même  signifiant  quoique,  est  invariable,  j 
Ex.  :  Les  guerres,  même  ]u.ste s,  sont  toujours  regret- j 
tables  (c'est-à-dire,  quoique  justes).  j 

104 i'^^ —  Quelque,  signifiante?...  que,  estinva-^ 
riable.  Ex.  :  Les  hommes,  que/que  courageux  qu'ils 
soient,  ont  peur  de  la  mort  ^c"est-à-dire.  si  courageux 
^»"ils  soient\ 

Quel  et  que  suivis  du  verbe  éti^e,  s'écrivent  en 
deux  mots  :  quel  que.  Dans  ce  cas.  quel  est  adjectif  et 
s'accorde.  Ex.  :  Quelle  que  soit  votre  frayeur,  tâchez  ■ 
de  la  surmonter. 

i04'ei".  —  Tout,  signifiant  tout  à  fait,  quelque,  est 
invariable,  si  l'adjectif  qui  suit  commence  par  une 
voyelle  ou  par  un  A  muet.  Ex.  :  Elle  resta  tout  étonnée 
(c'est-à-dire  tout  à  fait  étonnée).  Jow^  aimable  qu'elle 
est  (c'est-à-dire  quelque  aimable  qu'elle  soit). 

128.  Exercice  d'analyse. 

Analj-scz  et  indiquez  Tespèce  de  radjeetif,  son  genre,  son  nombre  et 
le  nom  qu'il  détermine. 

Ce  bateau.  —  Voti'e  cheval.  —  Cette  charrue. — Aucun  homme. 
Vos  appartements.  —  Quatre  soldats.  —  Cinquième  rang.  —  Ces 
montagnes.  —  Leurs  habits.  — Ta  maison.  —  Notre  mère.  —  Troi 
chevaux.  —  La  sixième  rue.  —  Tous  les  animaux.  —  Chaque  per^ 
sonne.  —  Plusieui's  jours.  — Vingtième  année.  —  Ses  propriétés*. 

129-130.  Exercice  d'accord. 

Faites  accorder  même.,  quelque,  tout,  suivant  les  règles. 

1.  Une  mère  est  f/oî/^i  heureuse  de  la  bonne  conduite  de  ses 
enfants.  —  2.  Ce  vieux  soldat  a  la  figure  {tout)  couverte  de  cicatrices, 
—  3. {Quelque,  quel  que)  soient  ces  hommes,  soulageons-les,  puis- 
qu'ils sont  dans  le  malheur.  —  4.  Les  jours,  (même)  les  plus  tristes 
ne  sont  pas  sans  nous  procurer  (quelque)  heures  de  bonheur. 
5.  Ne  vous  livrez  pas  à  des  dépenses  inutiles,  (quelque)  petite 
qu'elles  soient. 

1.  Voir  le  Dictionnaire  français  illustré  (prix  :  2  fr.  60),  par  M.  A.  Gazieb 
Librairie  .\rraand  Colin. 


104.  Dans  quel  cas   même  est-il 
invariable  ? 
104    bis.     Citez     les    règ'.es    sur 


guelque. 

104  ter.  Dans  quels  cas  tout  est 
>1  invariabi<  ? 


PRONOMS   PERSONNELS. 


nO 


CHAPITRE   IV 

DU    PRONOM 

f  Oo.  —  On  appelle  pronom  ti»u|  mot  qui  tient  la 
place  (l'un  nom.  Au  lieu  de  liire  :  A"/?Vn»^  ne  lit  pas, 
£(i''ntit.'  ne  travaille  pas.  Eii'-nn»'  joue,  —  on  dira 
plutôt  :  Eiienne  ne  lit  pas.  il  ne  travaille  pas,  il  joue. 
Le  mot  il,  qui  tient  la  place  deEti''nnt\  est  un  pronom. 

10l>.  —  Il  y  a  six  sortes  de  pronoms  :  les  pronoms 
personnels  et  réfléchis,  les  pronoms  dévwnstradfs^ 
possessifs,  relatifs,  inlerrogalifs,  itulé/inis. 

lOfi  l)is.  —  Il  y  a  trois  genres  pour  les  pronoms, 
le  Diascunn,  le  féniimn  et  le  neutre.  Le  genre  neutre 
est  spécial  aux  pronoms  ;  cest  le  sens  qui  l'indique. 

106  ter.  —  On  entend  par  cas,  les  formes  que 
prennent  les  pronoms  suivant  qu'ils  sont  sujets  ou 
compléments. 

Pronoms    personnels. 

107.  —  On  appelle  pronoms  personnels  ceux 
qui  indiquent  plus  particulièrement  les  trois  per- 
sonnes. 

10«.  —  La  première  personne  est  celle  qui  parle 
je  pense,  nous  pensons. 

La  deuxième  personne  est  celle  à  qui  Ton  parle 
tu  penses,  vous  pensez. 

La  troisième  personne  est  celle  de  qui  l'on  parle 
il  pense,  elles  pensent. 

109.  —  Les  pronoms  personnels  sont  : 
1"  personne:  Je,  me,  moi, nous.     3°  pers.  :  Le,  la,  les.  lui,  leur. 
2*  personne:  Tu,  te,  toi,  vous.  —        Se,  soi. 

3'  pers.  :  11,  elle,  ils,  elles,  eux.  —        En,  y. 

109  fiis.  —  Les  pronoms  personnels  sont  sou- 
vent appelés  pronoms  réfléchis,  parce  qu'ils 
servent  à  marquer  (|ue  i'actinu  expriuu'e  par  le 
verbe- se  réfléchit  sur  le  sujet.  Ex.  :  Ils  ac'  lavent. 


l"ï.  Quappelle-t-on  pronom? 

l'.'ô.  Combien  y  a-t-il  de  sortes  de 
proDoms  ? 

lOô  bis.  Combien  y  a-t-il  de  genres 
pour  les  pronoms  ? 

106  ter.  Qa"entend-on  par  cas 
des  pronoms  ? 


l'-'7.  Qu'appelle-t-on  pronoms  per- 
sonnels ? 

108.  Combien  y  a-t-il  de  personnes? 

109.  Quels  sont  les  pronoms  per- 
sonnels ? 

109  bis.  Quels  sont  les  pronoms 
réfléchis  ? 


60 


PRONOMS    PERSONNELS. 


110.  Règ-le  des  pronoms  personnels.' —  Les 

pronoms  personnels  il,  elle,  ils,  elles,  le.  la,  les,  lui,- 
eux,  leur  doivent  toujours  être  du  même  genre  et  du 
même  nombre  que  le  nom  dont  ils  tiennent  la  place.- 

Ainsi,  en  parlant  de  la  tête,  dites  :  elle  me  fait 
mal.  Elle,  parce  que  la  tête  est  du  féminin  singulier. 

En  parlant  de  plusieurs  jardins,  dites  :  ils  sont 
beaux.  Ils,  parce  que  jardins  est  du  masculin  pluriel. 

Il  est  du  genre  neutre  dans  les  expressions 
comme  :  il  est  certain,  il  est  juste,  il  pleut. 

111.  Première  remarque.  —  Le,  la,  les  sont  tanti'it 
arlicles  et  tantôt  pronoms. 

Le,  la,  les  sont  articles   quand   ils  sont  placés 
devant  un  nom.  Ex.  :  Le  soleil,  la  lune,  les  étoiles. 
Le,  la,  les  sont  pronoms  quand  ils  accompagnent 
un  verbe.  Ils  sont  mis  alors  pour  lui,  elle,  eux,  elles. 
Ex.  :  Je  le  connais,  c'est-à-dire  je  connais  lui. 
Je  la  connais,  c'est-à-dire  je  connais  elle, 
Écoutez-/é>.9,  c'est-à-dire  écoutez  eux. 
Le  est  neutre  dans  les  expressions  comme  :  Vous 
avez  raison;  je  le  vois. 

112.  Deuxième  remarque.  —  Me,  te,  nous,  vous,  se 
ont  deux  significations  différentes. 

Tantôt  ils  sont  mis  pour  moi,  toi,  nous,  vous,  lui  ou 
eux.  Ex.  :  Le  maître  ?»e  regarde,  c'est-à-dire  regarde 
moi.  Le  maître  te  regarde,  c'est-à-dire  regarde  toi- 

Tantôt  ils  sont  mis  pour  à  moi,  à  toi,  à  nous,  à  vous, 
à  lui,  à  eux.  Ex.  :  Le  maître  me  parle,  c'est-à-dire 
parle  à  moi.  Le  maître  te  parle,  c'est-à-dire  parle 
à  toi. 

113.  Troisième  remarque.  —  Lui,  leur,  signifient 
û  lui,  à  elle,  à  eux,  à  elles.  Fx.  :  Je  lui  parlerai,  c'est- 
à-dire  je  parlerai  à  lui,  à  elle. 


les 


110.  Comment    s'accordent 
pronoms  personnels  ? 

111.  Comment  dislin(;uo-t-on   le, 
la,  hs  pronoms,  de  le,  la,  les  articles? 


112.  Quelles  sont  les   deux  sij: 
ficalions  de  me,  te,  nous,  votis,  si 

113.  Quelle  est  la  siguilicatioh 
lai,  leur  '.' 


PRONOMS    PFRSONNELS. 


(H 


Je  leur  ai  dit,  e'est-;\-(lire.  jai  dit  à  eux,  à  elles. 
(Dans  ce  cas,  /(■»/■  ne  prend  jamais  ds.) 

1 14.  Quatrième  remarque.  —  fSn  signifie  de  lai, 
d'cll'',  d'eux,  d'elles,  de  cela.  Ainsi,  en  parlant  du  vin, 
on  dira  j'en  bois. 

En  sera  neutre  dans  les  expressions  comme  :  j'en 
répoiuls,  c'est-à-dire  je  réponds  de  cela. 

F  est  neutre  quand  il  signifie  à  cela. 

llo.  Cinquième  remarque. —  }' signifie  à /*/?',  r?  elle, 
à  eux,  à  elles,  à  cela.  Ex.  :  Je  connais  ces  orphelincis, 
je  m'i/  intéresse,  c'est-à-dire  je  m'intéresse  à  elles. 


131.  Mettez  au  pluriel: 

Écrivez  :  Je  Taime,  je  les  aime. 


Je  faime. 
Nous/e  prions. 
Tu  me  parles. 
Il  lui  dit. 
Nous  te  voyons. 
Ils  le  rearardent. 


Je  lui  obéis. 
Tu  la  grondes. 
Elle  m'annonce. 
Nous  lui  envoyons. 
Vous /wt  conseillez. 
Ils  la  trouvent. 


Elle  le  craint. 
Vous  lui  montrez. 
Nous  la  lisons. 
Il  la  frappe. 
Tu  lui  défends. 
Je  te  commande. 


132.  Mettez  au  singulier 

Ecrivez  :  Je  vous  aperçois,  je  ^'aperçois. 

Je  VOUS  aperçois. 
Tu  les  cueilles. 
Elle  nous  invite. 
Nous  vous  prions. 
Vous  leur  permettez. 
Il  les  frappait. 


Nous  les  cultivons.      Ils  nous  racontent. 
Vous  les  mangez.        Je  vous  déclare. 
Ils  nous  croient.  Tu  les  blâmes. 

Vous  leur  persuadez-  Vous  nous  instruirez. 
Tu  les  méprises.  Elles  vous  dirigeront. 

Je  vous  félicite.  11  letir  pardonnera. 


133.  Pronoms  personnels. 

Ecrivez  :  Je  lui  donne  du  pain,  c'est-à-dire  je  donne  du  pain  à  lui. 


Je  lui  donne  du  pain. 

Tu  /es  connais. 

Il  la  réprimande. 

Nous  lui  adressons  la  parole. 

Vous  lew  répondez. 

Il  me  grondera. 

Tu  >«  obéi  ras. 


Tu  letir  conseilleras. 

As-tu  des  fruits?  J'en  ai. 

J'en  conviens. 

J'ai  perdu  ma  mère:  j'y  pense 

toujours. 
Je  lui  écris  et  j'e?i  reçois  des 

nouvelles. 


114.  Que  signifie  en 


\.      113.  Que  signifie  y  'f 


62  rnoNOMS    démonstratifs.  t 

I 

Prouons  démonstratifs. 
IIG.  —  On  appelle  pronoms  démonstratifs 

ceux  qui  tiennent  la  place  d'un  nom  en  y  ajoutant 
une  idée  d'indication. 

117.  —  Les  pronoms  démonstratifs  sont  : 

SINGULIER.  PLURIliL. 


Masculin. 

Féminin. 

Neutre. 

Masculin. 

Féminin. 

Celui. 

Celle. 

Ce. 

Ceux. 

Celles. 

Celui-ci 

Celle-ci. 

Ceci. 

Ceux-ci 

Celles-ci. 

Celui-là. 

Celle-là. 

Cela. 

Ceux-là. 

Celles-là. 

117  bis.  —  Les  pronoms  neutres  entraînent  le 
genre  masculin  pour  les  mots  qui  en  dépendent. 
Ex.  :  C'est  fait.  Cela  est  beau. 

!18.  Première  REMARQUE.  —  Celui-ci,  celle-ci,  ceci, 
ceux-ci,  celles-ci,  désignent  les  personnes  ou  les 
choses  les  plus  rapprochées. 


134.  Pronom  démonstratif. 

Écrivez  :  Ces  champs  sont  ceux  que  j'ai  achetés  l'année  dernière.  J 

1.  Ces  champs  sont  ...  que  j'ai  achetés  l'année  dernière.  — 
2.  Cette  prairie  est  ...  qui  m'a  rapporté  tant  de  foin.  —3. Ces 
pommes  de  terre  sont  . . .  que  je  crois  les  meilleures.  —  4.  Les 
vins  de  Bourgogne  sont  . . .  que  je  préfère.  —  5.  Eu  France,  les 
prairies  de  la  Flandre*  et  de  la  Normandie*  sont  ...  qui  nourris-, 
sent  le  plus  de  bestiaux.  —  6.  Le  marbre  et  la  craie  sont  de  même 
nature,  mais  ...  est  beaucoup  moins  dure  que  ...  —  7.  Je  préfère 
le  chien  au  chat,  ...  est  bien  plus  fidèle  que  ...  —  8.  L'Afrique 
est  plus  grande  que  l'Europe,  mais  ...  est  plus  civilisée  que  ...  — 
9.  Si  nous  comparons  les  chevaux  et  les  ânes,  nous  ne  trouverons' 
pas  ...  trop  inférieurs  à  . . .  —  10.  De  ces  deux  fermiers,  ...  qui 
fumera  le  mieux  ses  terres  sera  ...  qui  récoltera  davantage.  — . 
li.  De  toutes  les  régions  agricoles  de  la  France,  la  Limagne' est  ; 
une  de  . . .  que  l'on  place  au  premier  rang.  —  12.  Les  personnes 
les  plus  ennuyeuses  sont  souvent  ...  qui  s'ennuient  le  plus  des 
autres.  —  13.  Ces  raisins  sont  . . .  dont  je  vous  ai  parlé.  —  14.  Les 
fors  de  Suède  sont  . . .  qu'on  regarde  comme  les  meilleurs.  — 
1.5.  Les  petites  huîtres  vertes  sont  . . .  que  je  préfère  —  16.  La 
houille  grasse  est  ...  que  préfèrent  les  maréchaux  et  les  forge- 
rons. —  17.  Les  petits  moutons  prés-salés  sont  ...  qui  sont  les 
plus  estimés.  ' 


116.  Qu'h|ipelle-l-on  pronoms  dé- 
monslralil's  ? 

117.  Quels  sont  les   pronoms  dé- 
nionslratifs  ?  Leur  genre  ? 


117  bis.  Quel  genre  entraînent  les^ 
pronoms  neutres  ? 

118.  Que  désignent  celui-cij  celle- 
ci,  cilui-là,  ccltc-tà  '.' 


PRONOMS    DÉMO.NSTRATIFS.  63 

Celui-là,  celle-là,  cela,  ceux-là,  celles-là  désignent 
les  personnes  ou  les  choses  les  plus  éloignées. 

llfib's.  Deuxième  remarque.  —  11  ne  faut  pas 
confondre  ce,  adjectif  démonstratif,  avec  ce,  pronom 
démonstratif. 

Ce,  adjectif  démonstratif,  précède  toujours  un 
nom.  Ex.  :  Ce  moulin,  ce  village. 

Ce.  pronom  démonstratif,  ne  précède  jamais  un 
nom.  Ex.  :  Ce  qui  me  plait,  c'est /.'étude. 

110. Troisième  remarque.  —  Il  ne  faut  pas  non  plus 
confondre  ce.  adjectif  ou  pronom  démonstratif,  avec 
se,  pronom  personnel. 

Ce,  adjectif  ou  pronom  démonstratif,  s'écrit  avec 
un  G  et  sert  à  montrer.  Ex.  :  Ce  moulin  que  vous 
apercevez.  Voilà  ce  qui  me  chagrine. 

Se,  pronom  personnel,  s'écrit  avec  uns  et  signifie 
soi,  lui,  elle,  eux,  elles,  à  soi,  à  lui,  à  elle,  à  eux,  à  elles. 
Ex.  :  11  se  flatte,  c'est-à-dire,  il  flatte  soi;  ils  se  nui- 
sent, c'est-à-dire  ils  nuisent  à  eux. 

135.  Emploi  de  ce  ou  de  se. 

Choisissez  entre  ce  et  5e.  Écrivez:  Ce  (démoastratif)  moulin  que  vous 
apercevez  est  à  moi. 

1.  (Ce,  se)  moulin  que  vous  apercevez  est  à  moi.  —  2.  Regarde 
(ce,  se)  livre.  —  3.   Les  maladroits  (ce,  se)  blessent  souvent.  — 

4.  A  la  ville,  on  [ce,  se)  couche  tard  et  on  {ce,  se)  lève  tard.  — 

5.  Les  enfants  'ce,  se  plaignent  souvent  à  tort.—  6.  Les  racines  de 
garance  (ce,  se)  récoltent  tous  les  deux  ans.  —  7.  Le  blé  (ce,  se) 
sème  en  automne  ou  au  printemps.  —  8.  Le  travail  et  l'exercice, 
voilà  (ce,  se)  qui  forme  un  bon  tempérament.  —  9.  Des  murs  élevés 
entourent  (ce,  se)  jardin.  —  10.  {Ce,  se)  cimetière  est-il  à  une  dis- 
tance suffisante  des  habitations?  —  11.  Le  frère  et  la  sœur  (ce,  se) 
sont  perdus  dans  la  forêt.  —  12.  Les  jardiniers  (ce,  se)  sont  faus- 
sement persuadé  que  la  lune  rousse  détruit  les  jeunes  bour-. 
geons.  —  1.3.  L'enfant  tomba  d'un  arbre  et  (ce,  se)  cassa  la  jambe. 

H.  Le  coq  réveille  les  gens  de  la  ferme  qui  (ce,  se)  lèvent  de 
bonne  heure.  —  15.  On  (ce,  se)  repose  avec  délices  quand  on  a 
bien  travaillé. 

118  6w.  Quelle  confusion  l'aut-il  I  119.  Que  remarque-t-on  surce  dé- 
iviter  7  |  monstratif  et  se  pronom  personnel  ? 

GBAHII.    l"   AS.    ÉLèvB.   DEP.  3 


64  PRONOMS   POSSESSIFS. 

Pronoms   possessifs. 

120.  —  On  appelle  pronoms  possessifs  ceux 
qui  tiennent  la  place  d'un  nom  en  y  ajoutant  une 
idée  de  possession.  Ex.  :  Ce  champ  est  le  mien; 
cette  maison  est  la  iieime. 

121.  —  Les  pronoms  possessifs  sont: 

SINGULIER.  PLURIEL. 

Masculin.  Féminin.  Masculin.  Féminin. 

Le  mien.  I^a  mienne.  Les  miens.  Les  miennes. 

Le  tien.  I^a  tienne.  Les  tiens.  Les  tiennes. 

Le  sien.  La  sienne.  Les  siens.  Les  siennes. 

Le  nôtre.  La  nôtre.  Les  nôtres.  Les  nôtres. 

Le  vôtre.  La  vôtre.  Les  vôtres.  Les  vôtres. 

Le  leur.  La  leur.  Les  leurs.  Les  leurs. 

Chaque  pronom  possessif  correspond  à  l'une  des 
trois  personnes  du  discours. 

136.  Mettez  au  pluriel  : 

Écrivez:  Ces  jardins  sont  les  miens. 
Ce  jardin  est  le  mien.  Ce  puits,  c'est  le  vôtre. 

Cette  maison  est  la  tienne.  Cette  place,  c'est  la  vôtre. 

Ce  cheval  est  le  sien.  Cette  robe,  c'est  la  tienne. 

Ce  cabriolet  est  le  nôtre.  Cet  encrier,  c'est  le  mien. 

Cette  écurie  est  la  nôtre.  Cet  appartement,  c'est  le  leur. 

Ce  champ  est  le  leur.  Celte  cave,  c'est  la  sienne. 

Ce  chapeau  est-il  le  tien?  Ce  domestique,  c'est  le  vôtre. 

Cette  citerne  est-elle  la  leur?  Cette  plume,  c'est  la  mienne. 

137.  Synonymes. 

Cabane,  hutte,  chaumière,  cahute.  —  Aclievez  les  délinitions  suivantes  à 
Taide  d'un  des  synonymes  qui  précèdent. 

DÉFINITIONS.  —  1.  Une  très  petite  habitation  construite  en  terre, 
en  branchages,  en  roseaux,  etc.,  est  une.  .  —  2.  Le  sauvage  reste 
dans  une. . .  —3.  Une  petite  maison  couverte  de  paille,  mais  qui  peut 
être  très  commode,  est  une. . .  —  4.  Une  mauvaise  hutte  est  une. . . 

Applications.  —  1.  Les...  des  sauvages  sont  rerouvertes  de 
peaux  ou  de  branchages.  —  2.  Ancieimement,  les  castors  se  cons- 
truisaient des. . .  sur  nos  rivières.  —  3.  J'f'prouve  de  bien  douces 
satisfactions  dans  mon  humble...  — 4.  Qui  donc  irait  le  visiter 
dans  sa. . .? 

120.  Qu'appoUo-l-ou  pronoms  pos-  1  121.  Quels  sont  les  pronoms  pos- 
sessifs? I  sessifsî  J 


PRONOMS   POSSESSIFS.  6o 

122.  Première  remarque.  —  Les  adjectifs  pos- 
sessifs aoconipagnont  toujours  un  nom  :  notre  maison, 
votre  livre,  leurs  jardins.  Les  pronoms  possessifs 
n'accompagnent  jamais  un  nom;  de  plus,  ils  sont 
précédés  de  l'article  :  ce  cheval  est  /e  mien. 

123.  Deuxième  remarque. — Les  pronoms  possessifs 
le  nôtrp,  le  vôfre,  s'écrivent  avec  un  accent  circontlexe 
sur  l'ô.-  ce  jardin  est  le  nôtre,  cette  maison  est  la  vôtre. 
Les  adjectifs  possessifs  notre,  votre,  ne  prennent  pas 
d'accent  circonflexe  :  notre  jardin,  voire  maison. 

137  bis.   Famille  de  mots. 

Remplacez  les  points  par  le  mot  glace  ou  par  l'un  de  ses  dérivés. 

DÉFi.MTiONî!.  —  1.  L'eau  que  le  froid  rend  solide  est  de  la. . .  — 
2.  Un  amas  de  glace  au  sommet  et  sur  les  pentes  d'une  montagne 
est  un. . .  —  3.  Le  lieu  où  l'on  conserve  de  la  glace  est  une. . .  — 

4.  Un  morceau  de  glace  est  un. . . 

Applications.  —  1.  Dans  les  hivers  rigoureux,  les  fleuves  char- 
rient des. . .  -  2.  Les  montagnes  de  la  Suisse  sont  couvertes  de. .. 
—  3.  Avec  des  . . .,  on  peut  avoir  de  la  ...  en  toute  saison. 

138.  Exercice  de  rédaction. 

1.  A  quel  usage  servent  les  hateaux?  —  2.  Comment  s'y  prend- 
on  pour  faire  avancer  un  bateau  sur  l'eau?  —  3.  A  quoi  servent  les 
gouvernails  ?  —  4.  Comment  s'y  prend-on  pour  bêcher  la  terre?  — 

5.  Pourquoi  bêche-t-on  et  laboure-t-on  la  terre?  — 6.  Qu'est-ce  que 
fouetter  un  cheval?  —  7.  Qu'est-ce  que  atteler  un  cheval?  — 
8.  Qu'est-ce  que  museler  un  chien?  —  9.  Pourquoi  conduit-on  un 
cheval  à  l'abreuvoir?  —  10.  Au  jour  de  l'an,  que  dit-on  à  ses 
parents  dès  qu'on  les  voit,  le  matin? 

138  bis.   Synon3niies. 

Remplacez  les  points  par  l'un  des  synonymes  :   Tordu,  torlu,    tortueux. 

DÉFINITIONS.  —  1.  Un  corps  Ion?  et  flexible  qui  a  été  tourné,  en 
sens  contraire,  par  ses  deux  extrémités,  est  ...  —  2.  Du  bois  qui 
n'est  pas  droit  est  ...  —  3.  Un  cours  d'eau  qui  fait  plusieurs  tours 
et  détours  est  . . . 

Applications.  —  1.  Aux  environs  de  Paris,  le  cours  de  la  Seine 
est  très. . .  —  2.  Le  bois  de  la  vigne  est. . .  —  3.  Après  une  bataille, 
on  irouve  souvent  des  ba'ionnettes  . . .  par  la  violence  du  choc.  — 
4.  Un  sentier  . . .  conduit  au  sommet  de  la  colline. 

[iî.  Comment  distinpie-t-on  les  1       123.    Que    remarquel-on    sur    le 
adjectifs  possessifs    des    pronoms      nôtre,  le  vôtre,  notre,  votre  ? 
possessifs:' 


66  FROXOIIS   RELATIFS, 

Pronoms   relatifs. 

124.  —  On  appelle  pronoms  relatifs  ceux  qui 
servent  à  lier  une  partie  de  phrase  à  un  nom  ou  à 
un  pronom  qui  précède,  et  que  l'on  nomme  anté- 
cédent. Ex.  :  Le  soleil  qui  éclaire  la  terre.  —  Les 
livres  que  j'étudie.  —  Celui  dont  je  parle. 

12o.  —  Soleil  e^t  rantécédent  de  gui;  livres  est 
l'antécédent  de  que;  celui  est  l'antécédent  de  dont. 

126.  —  Les  pronoms  relatifs  sont  :  qui,  que, 
quoi,  dont,  où  dans  le  sens  à  quoi,  des  trois 
genres  et  des  deux  nombres,  et  lequel,  qui  prend 
les  formes  suivantes  : 

SINGULIER.  PLURIEL. 

Masculin.  Féminin.  Masculin.  Féminin. 

Lequel.  Laquelle.  Lesquels.  Lesquelles. 

Duquel.  De  laquelle.  Desquels.  Desquelles. 

Auquel.  A  laquelle.  Auxquels.  Auxquelles. 

139.  Antécédent  du  pronom  relatif. 

Écrivez  :  Les  poulets  que  nous  avons  vendus.  Poulets,  antécédent  de  que. 
1.  Les  poulets  que  nous  avons  vendus.  —  2.  Voilà,  mon  cher  ami, 
la  maison  dont  je  vous  ai  parlé.  —  .3.  L'arbre  qui  a  été  abattu  était 
le  plus  gros.  —  4.  C'est  moi  qui  vous  en  prie.  —  5.  Sully,  dont  je 
vous  ai  raconté  l'histoire,  a  été  un  grand  ministre.  —  6.  Parmen- 
tier,  auquel  nous  devons  la  culture  de  la  pomme  de  terre,  était  né 
à  Amiens.  —  7.  C'est  mon  père  et  mon  oncle  qui  ont  bâti  cette  mai- 
son. —  8.  C'est  lui  et  moi  qui  vous  en  prions.  —  9.  La  route  que 
nous  avons  parcourue  était  toute  droite. 

140.  Mettez  au  féminin  : 

Écrivez  :  La  chatte  de  laquelle  vous  entendez  les  miaulements. 

1.  Le  chat  duquel  vous  entendez  les  miaulements.  —  2.  Les  cour  \ 
sins  desquels  vous  avez  reçu  des  nouvelles.  —  3.  Le  maître  de  qui  ^ 
dépend  notre  sort.  —  4.  Les  Ini'nfaiteurs  par  lesqu'ls  j'ai  été  élevé. 
—  5.  Le  fermier  chez  lequel  il  a  été  placé.  —  6.  Lâne  avec  lequel 
nous  nous  sommes  mis  en  route.  —  7.  Le  jardinier  dont  les  melons  . 
sont  si  bons.  —  8.  Auquel,  de  mon  père  ou  de  mon  cousin,  l'erez- 
vous  ce  cadeau?  —  9.  Le  villa(/eois  auprès  duquel  je  me  suis  ren- 
seigné. —  10.  L'écolier  dont  nous   avons  lu   la  composition.  — 
11.  Le  musicien  duquel  on   nous  a  vanté  le  talent. 

124.  Qu'appelle-t-on  pronoms  rela-  J  12G.  Quels  sont  les  pronoms  rela- 
tifs. I   tifs  ?  Leur  penre  ? 


PItO.NOMS    l.NTERRilGATlFS.  67 

127.  Rèîjle  des  pronoms  relatifs.  —  Tout 
pronom  rehilif  s'accorde  en  genre,  en  nombre  et  en 
personne  avec  son  antécédent. 

C'est  moi   qni  ai  parlé.  '       "^""^  le  premier  exemple,  î«,csl 

.        1  .                      ,  ■"*"  singulier  et  A    la  première    \>CT- 

C  est  toi  qui  as  parlé.  i  sonne,    parce   que    son    antccédonl 

/-,,.!•          .                ,  ,  /  moi  est  Ju  singulier  el  do  la  pre- 

C  est  lui  qui  a  parle.  (  „ùère  personne. 

C'est  nous  qui  avons  parlé.  (       P^"^  '"  deuxième  exeniple,<?«/, 

T     _  I  )^     l  est   au  singulier  et  a  la  deuxième 

C'est  VOUS  qui  avez  parlé.     '  personne,  parce  que  son  antéci-dcnt 

i-i  .  •        ,  ^^      ,  toi  est  du  singulier  et  de  la  deuxième 

Ce  sont  cj/j?  qui  onf  parle.  ,  personne. 

Pronoms   interrog-atifs. 

12i].  —  Un  certain  noml)re  de  pronoms  relatifs, 
qui.  que,  quoi,  lequel,  où,  servent  pour  interro- 
ger ;  on  les  appelle  alors  pronoms  interroga- 
tifs.  En  ce  cas,  ils  n'ont  point  d'antécédent.  Ex.  : 
Qtti  cherchez-vous  ?  Quoi  faire  ?  —  Duquel  de  ces 
deux  hommes  parlez-vous?  —  Oh  (à  quoi)  veut-il  en 
venir? 

141.  Mettez  au  pluriel: 

Ecrivez  :  Le  rat  duquel  nous  craignons  les  dt'ir.ils,  les  rats  desquels  nous 
craignons  les  dé^'âts. 

1.  L''  rat  duquel  nous  craignons  les  dégàls.  —  2.  La  muvuiUe  à 
laquelle  nous  avons  suspendu  nos  tableaux.  —  3.  Lentreprise 
pour  laquelle  nous  avons  dépensé  tant  d'artrent.  —  4.  Le  village 
vers  lequel  nous  nous  dirigeons.  —  5.  Le  champ  Mxloar  duquel  'yA\ 
creusé  un  fossé.  —  6.  Le  pressoir  auquel  nous  avons  porté  notre 
vendange.  —  7.  La  haie  à  laquelle  nous  avons  attaché  nos  che- 
vaux. —  8.  La  rivièn:  à  travers  laquelle  il  nous  faut  passer.  — 
9.  Le  bois  dans  lequel  il  y  a  des  brigands.  —  10.  La  malle  dans 
laquelle  ta  as  serré  les  effets. —  11.  Le  vin  duquel  nous  avons 
extrait  ces  eaux-de-vie. 

141  his.   Exercice  de  rédaction. 

1.  Comment  s"y  prend-on  pour  abattre  nii  arbre  ? —  2.  De  quoi 
se  compose  une  hache  ?  —  3.  ComnieiU  aiquise-t-on  un  couteau? 
—  4.  Qu"est-co  qu'un  couteau  ?  —  .'>.  Qu'est-ce  qu'une  cuiller  ?  — 
6.  Qu'est-ce  qu'une  fourchette  ?  —  7.  Qu'est-ce  qu'une  assiette  ?  — 
8.  Qu'est-ce  qu'un  verre?  —  O.'Quand  dit-on  d'un  enfant  qu'il  est 
gourmand  ?  —  10.  Dites  ce  que  vous  savez  sur  les  chats.  —  11.  A 
quoi  s'expose-t-on  quand  on  fait  wrtZà  un  chat? — 12.  Quelles  sont 
les  occufiations  d'un  berger? —  13.  Quel  est  \'animal(\m  seconde 
les  bergers  dans  la  garde  des  troupeaux? 

127.  Comment  s'accorde  tout  pro-  1  128.  Quels  sont  les  pronoms  inter- 
nora  relatif?  I  rofralifs  ? 


68  PROXOMS     1NDÉ7TMS. 

Pronoms    indéfinis. 

129.  —  On  appelle  pronoms  indéfinis  ceux 
qui  ne  représentent  que  vaguement  les  personnes 
et  les  choses. 

Ex.  :  On  frappe  à  la  porte  ;  quelqu'un  vous  appelle. 

130.  —  Il  y  a  des  pronoms  indéfinis  qu'on  écrit 
toujours  de  la  même  manière.  Ce  sont  : 

Autrui,  on,  l'ou, personne,  plusieurs,  quiconque,  rien. 

130  bis.  —  Autrid,  personne,  quiconque,  rien  sont 
neutres.  Plusieurs  est  masculin  ou  féminin.  On  peut 
avoir  les  trois  genres.  I^^x.  de  féminin  :  On  est  forte 
quand  on  est  franche. 

142.  Pronom  indéfini. 

Remplacez  les  points  par  uu  pronom  indéfini  choisi  convenablement 
parmi  ceux  qui  s'écrivent  toujours  de  la  même  manière. 

1.  11  ne  faut  ni  prendre  ni  retenir  le  bien  d'à...  —  2.  FH... 
prétendent  que  les  Danois*  ont  découvert  l'Amérique  avant  Chris- 
tophe ColomI)  *.  —  3.  Q.  ..  a  beaucoup  vu,  peut  avoir  beaucoup 
retenu.  —  4.  R...  ne  sert  de  courir,  il  faut  partir  à  temps.  — 
5,  R. . .  n'est  perdu.  —  6.  Pe. .  ■  ne  viendra.  —  7.  On  rencontre  sa 
destinée  souvent  par  des  chemins  qu'o...  prend  pour  l'éviter.  — 
8.  Pe  . .  n'est  content  des  autres  ni  mécontent  de  soi.  —  y.  L'avis 
de  pi  ..  est  souvent  préféraJjle  à  l'avis  d'un  seul. 

143.  Mettez  au  féminin  : 

Ecrirez  :  Chacune  de  ces  dames  disait  son  opinion. 

1.  Chacun  de  ces  messieurs  disait  son  opinion.  —  2.  L'un  de  mes 
fils  étudiera  la  musique.  —  Ces  hommes  se  trompent  lien  Vautre. 
—  4.  Sul  bienfniteur  ne  doit  compter  sur  la  reconnaissance.  — 
5.  //sont  gagnécinq  ïvAWCichacun. —  6.  Quelques-uns  des  écoliers 
auront  négligé  leurs  leçons.  —  7.  Tel  qui   rit  vendredi,  dimanche    , 
pleurera.  —  8.  Certains  d'entre  eux  prétV'raiont  la  mort  à  la  capti-    ' 
vite.  —  9.  Vos  frères  vous  cherchent;  si  j'en  vois  quelqu'un,  je  lui    j 
dirai  (^ue  je  vous  ai  vu.  —  10.  Mes  oncZes  et  mes  cousins  partiront  J 
demain;  les  uns  et  les  autres  auraient  désiré  rester.  1 

144.  Exercice.  { 

Copiez  en  mettant  adjectif  indéfini  ou  pronom  indéfini  après  chaque  mol  '• 
en  italique.  —  Kx  :  Aucun  (adj.  ind.j  art  n'est  au-dessus  de  l'agriculture. 

1.  Aucun  art  n'est  au-dessus  de  l'agricullure.  —  2.  Certain  l 
renard  laissa  ceWam  bouc  au  fomid'un  puits.  —  i  .Aiicuns  disent  ■ 
que  les  Danois  allèrent  en  .\mérii|ue  avant  Christophe  Colomb.  — 


129.  Qu'appelle-l-on  pronoms  in- 
définis? 

130.  Quels  sont  les  pronoms  indé- 
finis qu'on  écrit  toujours  do  la  môme 


manière  ? 

130   bis.   Quel   est   le    genre    des 
pronoms  indéfinis  ? 


PRONOMS   INDÉFINIS. 


69 


131. —  Il  y  a  des  pronoms  imlétinis  qui  varient 
avec  le  nom  qu'ils  représentent.  Ce  sont  : 


MASCULIN. 


FEMININ. 


Singulier. 
Aucun. 
Certain. 
Chacun. 
L'un. 
L'autre. 
L'un  l'autre. 
Nul. 

Quelqu'un. 
Tel. 
Tout. 


Pluriel. 
Aucuns. 
Certains. 

Les  uns. 

Les  autres. 

Les  uns  les  au- 

.   .   .  [très 

Quelques-uns. 

Tels. 

Tous. 


Singulier. 
Aucune. 
Certaine. 
Chacune. 
L'une. 
L'autre. 
L'une  l'autre. 
Nulle. 
Quelqu'une. 
Telle. 
Toute. 


Pluriel. 
Aucunes. 
Certaines. 

Les  unes. 
Les  autres. 
Les  unes  les  au- 
.   .  ,  ftres. 

Quelques-unes. 
Telles. 
Toutes. 


132.  Remarque,  —  Aucun,  certain,  nul,  plusieurs, 
tel,  tout,  sont  tantôt  a(/;'ecf«/s  indéfinis,  tantôt />ronoms 
indéfinis. 

Ils  sont  adjectifs  indéfinis  s'ils  accompagnent  un 
nomouun  prononi.Ex.:-4«r;//ihomme;fo«fcequi brille. 

Ils  sont  pronoms  indéfinis  s'ils  n'accompagnent 
ni  un  nom  ni  un  pronom.  Ex.  :  Tout  est  perdu. 

4.  Nul  n'est  prophète  en  son  pays.  —  5.  Quoique  les  renards  soient 
rusés,  certains  d'entre  eux  tombent  dans  les  pièges  qu'on  leur  tend. 
—  6.  Il  eut  une  telle  peur,  qu'il  faillit  en  mourir.  —  7.  Tous  les 
hommes  sont  mortels.  —  8.  Retenez  bien  tout  ce  que  l'on  vous 
enseignera.  —  9.  Nul  homme  n'est  sans  défaut.  —  10.  Plusieurs 
voleurs  furent  arrêtés  et  punis.  —  11.  Parmi  les  agriculteurs,  on  en 
cite  plusieurs  qui  ont  fait  des  découvertes  importantes. 

144  bi.';.  Exercice  de  rédaction. 

1.  Quels  sentiments  éprouvez-vous  lorsque  vous  avez  fait  une 
èonne  action?  —  2.  Quels  sentiments  éprouvez-vous  lorsque  vous 
avez  commis  une  mauvaise  action?  —  3.  Qu'est-ce  que  ferrer  un 
cheval? — 4.  Pourquoi  éléve-t-on  des  abeilles? — 5.  Dans  quelles  cir- 
constances un  élève  s'expose-t-il  à  être  puni  ?  —  6.  Quand  un  élève 
mérite-t-il  d'être  récompensé?  —  7.  Dans  quel  but  eiitoure-t-on  les 
jardins  de  murs  ?  —  8.  Dans  quel  but  garnit-on  de  gouttières  les 
bords  des  toiis?  —  9.  Dans  quel  but  met-on  des  serrures  aux  por- 
tes ?  —  10.  Dans  quel  but  met-on  des  carreaux  aux  fenêtres  ? 


131.  Quels  sont  les  pronoms  indé- 
finis variant  avec  le  nom  qu'ils  re- 
présentent ? 


132.  Que  remarque-t-on  sur  au- 
cun, certain,  nul,  plusieurs,  tel, 
tout? 


ÏO  PRONOMS    RÉPÉTÉS. 

Pronoms  répétés. 

133.  —  Les  pronoms  il,  ils,  elle,  elles,  on  ne  doi- 
vent pas,  dans  la  même  phrase,  se  rapporter  tantôt 
à  un  nom,  tantôt  à  un  autre. 

Ne  dites  pas  :  Ce  patron  est  satisfait  de  son  com- 
mis; ilhii  a  promis  qu'iL  serait  augmenté. 

Si  indifférent  qu'on  soit,  on  ne  peut  souffrir  qu'on 
maltraite  les  animaux. 

Dites  :  Ce  patron  est  satisfait  de  son  commis;  il 
lui  a  promis  de  l'augmenter. 

Si  indifférent  que  vous  soyez,  vous  ne  souffrirez  pas 
qu'on  maltraite  les  animaux. 

145.  Exercice  d'analyse. 

Analysez  les  pronoms  soulignés. 

1,  Enfants,  lorsque  vous  rentrez  chez  vos  parents,  vo7is  devez 
les  saluer  aussitôt.  —  2.  Ceux  qui  ont  des  domestiques  doivent  leur 
parler  polimeni. —  3.  A  chacun  le  sien. — 1.  De  ces  deux  livres, 
celui-ci  est  le  mien,  celui-là  est  le  tien.  —  5.  De  ces  deux  chiens, 
/e^weî  préférez-vous?  Voici  celui  que  je  préfère.  —  6.  On  doit  rare- 
ment parler  de  soi. 

146.  Synonymes. 

Remplacez  les  points  par  Tun  des  s^'nonymes  :  sentier,  chemin,  route. 

DÉFINITIONS.  —  1.  Une  voie  étroite  à  travers  les  champs  et  les 
bois  est  un  ...  —  2.  La  voie  plus  large  qui  fait  communiquer  les 
villages  entré  eux  est  un  ...  —  3.  La  voie  très  large  qui  fait 
communiquer  les  grandes  villes  entre  elles  est  une  . . . 

Applications.  —  1.  L'entretien  des  ...  vicinaux  est  à  la  charge 
des  communes.  —  2.  Autrefois,  la  France  ue  possédait  pas  d(^. . .; 
on  ne  pouvait  aller  d'un  lieu  à  un  autre,  qu'en  suivant  d'étroits. . . 
ou  de  mauvais  . . . 

147.  Construction  de  phrases  '. 

Dites,  dans  autant  de  phrases,  d'oîi  provient  chacun  des  objets  suivants  : 
l.La  soie.  4.  La  hrique.  7.  L'huile  à  brûler.  10.  La  chandelle. 

2. Le  chocolat.         5.Lalamo.    8.  Le  verre.  11.  La  tourbe. 

3.L'huileàmanger.G.Lahouillc.9.  Le  coton.  12. Le  duvet. 

i.  Voir  la  Première  année  de  Jiihlaction  et  (T lilocution  (90  c),  par 
MM.  Carré  et  Moy,  le  Vocabulaire  Carré  et  le  Dictionnaire  Gazikr. 

133.  Quel  soin  faut-il  prendre  quand  on  emploie  les  pronoms  il,  ils,  elle, 
elles,  on,  ropélds? 


CONSTRUCTION   DE   LA   PHRASE.  71 

Construction   de   la  phrase. 

I33^'s.  —  En  écrivant,  exposez  les  faits  dans 
l'ordre  où  ils  se  produisent. 

Si,  par  exemple,  vous  avez  à  expliquer  comment 
on  fait  le  vin.  énumérez  les  opérations  dans  l'ordre 
où  elles  s'accomplissent. 

?SE  DITES  PAS  :  Pour  faire  le  vin,  on  foule  le  raisin, 
on  le  vendange,  on  le  met  dans  la  cuve,  et  on  en  laisse 
fermenter  le  jus. 

DiTKS,  en  mettant  chaque  opération  à  sa  place  : 

Pour  faire  le  vin,  on  vendange  le  raisin,  on  le  met 
dans  la  cuve,  on  le  foule,  et  on  en  laisse  fermenter 
le  jus. 

147  bis.  Construction  de  phrases. 

Exposez  la  suite  des  opérations  qu'il  faut  faire  pour  obtenir  : 

1.  Le  vin.       5.  Une  omelette.    9.  La  chanflelle.  13.  Le  papier. 

2.  Le  pain.      6.  Le  cidre.  10.  Le  café  noir.  14.  Le  ciiarbon. 

3.  Le  beurre.  7.  La  toile.  11.  La  bière.  Ib.  La  lessive. 

4.  L'huile.       s.  Le  fromage.      12.  Le  cuir.  16.  Le  fer. 

148.  Récapitulation.  —  le  gui. 

Le  gui  ne  croît  que  très  rarement  sur  le  chêne,  et  quand,  par 
hasard,  nos  {ancêtre),  les  Gaulois,  le  rencontraient  sur  (ce,  se)  géant 
des  {foret),  il  devenait  pour  eux  l'objet  d'une  vénération  {supersti- 
tieux) ;  ils  le  considéraient  alors  comme  un  remède  contre  {tout)  les 
{mal).  Dès  que  les  {druide)  ou  {prêtre)  avaient  trouvé  le  gui  sur  un 
chêne,  ils  (ce,  se)  rassemblaient  pour  l'aller  cueillir  en  {grand)  pompe 
et  suivis  de  tout  le  peuple,  pendant  la  {premier)  nuit  de  l'année. 
Un  druide,  en  rohe  {blanc),  montait  sur  le  chêne,  une  serpe  d'or  à 
la  main,  et  tranchait  la  racine  du  gui  que  d\autre)  {druide)  rece- 
vaient dans  une  saie  'blanc).  Alors  on  immolait  deux  {taureau) 
{blanc).  Les  {druide)  distribuaient  aux  {assistaiit)  des  {fragment)  de 
la  {précieiuc)  plante  et  le  reste  de  la  journée  {ce,  se)  passait  en 
{festin)  et  en  {réjouissance). 

149.    UNE  MAITRESSE  DE  MAISON   DOIT  VEILLER  A  TOUT. 

Une  maîtresse  de  maison,  qui  ne  surveillait  pas  suffisament  ses 
{domestique),  voyait  {son,  sa)  aisance  diminuer  chaque  année.  Elle 
résolut  d"aller  consulter  un  vieillard  renommé  pour  son  expé- 
rience et  sa  sagesse.  "Mon  père,  lui  dit-elle,  mon  ménage  ne  va  pas 
bien,  mes  {affaire)  sont  dans  une  très  {mauvais)  situation.  Indi- 
quez-moi un  remède  à  {tout)  mes  {mal). 

133  il*.  Comment  faut-il  exposer  les  faits  en  écrivant? 


72  nÉCAriTL'LATION  GÉNÉRALE. 

Le  vieillard,  qui  était  d'une  humeur  {jovial),  lui  présenta  (un) 
{petit)  cassette  bien  fermée,  en  disant  :  «  Pendant  tout  {un)  année, 
vous  porterez  cette  cassette,  à  la  cuisine,  à  la  cave,  dans  les  {écu- 
rie),  les  {grange  ..  dans  les  [bergerie),  enfin  dans  {tout)  les  'coin)  et 
[recoin]  de  votre  maison,  trois  {fois)  par  jour  et  trois  {fois)  par  nuit, 
et  je  vous  promets  que  l'aisance  reviendra  dans  votre  maison.  Au 
bout  de  l'année  n'oubliez  pas  de  me  rapporter  la  cassette.  » 

La  [bon)  dame,  qui  avait  'un)  {entier)  confiance  dans  l'efficacité 
de  la  cassette  (??i.vs/meMa;)  suivit  les  {recommandation)  A\i  vieillard. 
Elle  promena  régulièrement  (ce,  se)  coffret  dans  {tout)  les  {par- 
tie, de  {son,  sa)  maison.  La  {premier)  fois  qu'elle  descendit  à  la 
cave,  elle  y  surprit  le  garçon  d'écurie  au  moment  où  il  dérobait 
plusieurs  {bouteille)  de  vin.  Visitant  la  cuisine  à  {un)  heure  très 
avancée  de  la  nuit,  elle  y  trouva  les  (servante)  {ce,  se)  chauffant 
autour  d'un  bon  feu  et  [ce,  se)  régalant  de  {friandise).  En  entrant 
dans  [un)  des  {grange),  elle  s'aperçut  que  la  porte  en  avait  été 
laissée  ouverte,  que  les  [poule),  les  [dindon),  les  {oie)  y  avaient 
pénétré  et  y  commettaient  des  {dégât).  En  parcourant  les  {écurie), 
elle  y  vit  les  [vache]  presque  enterrées  dans  une  litière  [infect),  les 
(c/iei'aZ)  à  jeun  et  mal  soignés.  C'est  ainsi  qu'à  [tout)  heure  elle 
avait  à  réprimer  de  {nouveau)  abus.  La  prospérité  revint  bientôt  à 
la  ferme,  et  la  fermière,  irèi  {superstitieux),  a.l\.n\m-d'n  ce  bienfait 
aux  (vertu)  de  la  cassette. 

Au  bout  de  l'année,  Viexcellent)  fermière  reporta  la  cassette  au 
vieillard,  et  l'abordant  avec  une  mine  {joyeujr]et  (reconnaîssant): 
«  Tout  va  beaucoup  mieux  chez  moi  maintenant,  lui  dit-elle  :  mais 
j'ai  {un)  prière  à  vous  adresser:  il  faut  que  vous  me  laissiez  encore 
la  cassette  pendant  [tout)  la  {nouvenu)  année.» 

Le  vieillard  lui  répliqua:  »  Vous  céder  de  nouveau  (ma, mon)  [pi-é- 
ciewx)  cassette!  non,  je  ne  le  ferai  point;  mais  je  vous  ferai  présent 
du  remède  qu'elle  contient.  »  Ce  disant,  le   bon   solitaire  ouvrit  la 
{mystérieux)  cdissetle.  Qui  fut  bien  suprise?  {Ce,  se)  fut  la  {boîi) 
fermière,  car  elle  n'y  vit  qu'une  {petit]ha.nde  de  papier  sur  [laq...)    , 
on  lisait  {ces,  ses){parole):  <<  Il  n'est,  pour  voir,  que  lœil  du  maître;   i 
c'est  lui  l'homme  aux   cent   {œil),  qui,  ne  laissant  rien  échapper,    ■■ 
veille  à  {ce,  se]  que  tout  s'exécute  bien  dans  la  maison  ». 

■Exercice  d  elocution.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède. 

150.  Exercice  de  rédaction.  4 

l.  Quels  produits  retire-t-on  du  travail  des  abeilles?  —  2.  A  quoi  ] 
servent  les  pendules  ?  —  3.  A  quoi  servent  les  armoires  ?  —  4.  A  quoi  ^ 
servent  \ei  buffets  ?  — 5.  Comment  s'y  prend-on  pou rcire?- des chaus-  -l 
sures? —  6.  Quelles  sont  les  occupations  des  fumistes  ?  —  7.  Corn-  ^ 
ment  s'y  prend-on  pour  peser  un  kilogramme  de  sucre?  — 8.  Corn-  j 
ment  s'y  prend-on  pour  wesj^rer  un  litre  de  vin?  —  9.  Quelles  sont  1 
les  occupations  des  médecins?  —  10.  Quelles  sont  les  occupations  ' 
des  pharmaciens  .'  —  U.  Comment  s'y  prend-on  pour  assaisonner 
une  salade  ? 


Df    VF.nBR 

CHAPITRE  V 
DU   VERBE 


73 


134.  —  Le  verbe  est  un  mot  dont  on  se  sert  pour 
exprimer  Vexisiitice,  Vilat  ou  Vaction. 
Ex.  :  Je  suis,  il  est  blessé,  tu  cultives. 

136.  Manière   de  reconnaître  un  verbe.  — 

On  reconnaît  qu'un  mot  est  un  verbe  quand  on 
peut  mettre  devant  ce  mot  :  je,  lu,  il,  7ioiis,  vous, 
ils. 

Chanter  est  un  verbe,  parce  qu'on  peut  dire  :  je 
chante,  tu  chantes,  il  chante,  nous  chantons,  vous 
chantez,  ils  chantent. 

Du  sujet. 

13G.  —  On  appelle  sujet  d'un  verbe  le  mot  repré- 
sentant la  personne  ou  la  chose  qui  fait  l'action 
exprimée  par  ce  verbe. 

Ex.  :  Le  poisson  nage. 

Poisson  est  le  sujet  du  verbe  nage,  parce  que  c'est 
le  poisson  qui  fait  l'action  de  nager. 

137.  Manière  de  reconnaître  le  sujet  d'un 
verbe.  —  Pour  reconnaître  le  sujet  d'un  verbe,  il 
faut  faire  devant  ce  verbe  la  question  : 

Qui  est-ce  qui?  pour  les  personnes. 
Qu'est-ce  qui?  pour  les  choses? 
Ex.  :  L'enfant  joue. 
L'étoile  brille. 

Qui  est-ce  qui  joue?  l'enfant.  —  Qu  est-ce  qui  brille? 
l'étoile.  —  L'enfant  est  le  sujet  du  verbe  joue.  — 
Vétoile  est  le  sujet  du  verbe  brille. 


13i.  Qu'est-ce  que  le  verho  ?  1       136.  Qu'appelle-t-on     sujet    d"un 

133.  Comment  reconnait-on  qu'un  1  verbe? 
mot  est  un  verbe?  1      137.  Comment     reconnaît-on    le 

1  suiet  d'un  verbo? 


74  COMPLÉMENT   DU  VERBE. 

Complément  du  verbe. 

138.  —  On  appelle  complément  d'un  verbe  tout  mot 
qui  sert  à  faire  connaître  d'une  manière  plus  coinplète 
l'action  exprimée  par  ce  verbe. 

139.  —  Il  y  a  deux  sortes  de  compléments  :  le 
complément  direct  et  le  complément  indirect. 

151.  Fonction  des  mots. 

Ecrivez  :  Le  tigi-e  (sujet)  est  terrible  et  cruel. 

1.  Le  . . .  (sujet)  est  terrible  et  cruel.  —  2.  Les  . . .  (sujet)  légères 
sont  toujours  pardonnables.  —  3.  La . .  •  (sujet)  du  paysan  est  gros- 
sière mais  saine.  —  4.  Une  . . .  (sujet)  grave  est  toujours  inquié- 
tante. —  5.  Les  . . .  (sujet)  bas  sont  marécageux.  —  6.  Les  . . .  (su- 
jet) grasses  sont  généralement  fertiles.  —  7.  L'. . .  (sujet)  des  gran- 
des villes  est  souvent  malsain.  —  8.  Les  . . .  (sujet)  sont  ordinaire- 
ment naïfs.  —  9.  Le  bon . . .  (sujet)  est  toujours  attentif  en  classe. 

—  10.  Les  . . .  (sujet)  et  les  ...  (sujet)  sont  têtus  et  rétifs.  —  11.  Le 
. . .  (sujet)  est  fidèle  et  caressant. 

152.  Sujet  du  verbe. 

Écrivez  :  Qui  est-ce  qui  moissonne  ?  le  villageois. 

1.  Le  villageois  moissonne.  —  2.   Le  ménétrier*  joue  du  violon. 

—  3.  La  jeune  fille  fait  une  couronne.  —  4.  La  lune  éclaire  la 
terre.  —  5.  L'arbre  donne  son  ombre.  —  6.  Le  mouton  broute. 
l'herbe.  —  7.  La  rivière  déborde.  —  8.  La  poule  pond.  —  9.  Le  coq 
chanJe.  —  10.  Le  Jardinier  arrache  des  carottes.  —  11.  La  neige 
tombe. —  12.  L'âne  est  patient.  —  13.  Le  serpent  rampe.  —  14.  Le 
singe  grimpe.  —  15.  Le  vigneron  cueille  le  raisin. —  16.  11  a  dormi 
longtemps. 

153.  —  1.  Julie  était  paresseuse.  —  2.  L'écolier  mentait.  — 
3.  La  neige  tombait.  —  4.  Le  soleil  luira  demain.  —  5.  Le  maçon 
fiâtira  la  maison.  —  6.  L'âne  cliarrie  le  plâtre.  —  7.  La  perdrix 
appelle  ses  petits.  —  8.  Le  bœuf  mugissait.  —  9.  L'agneau  bêlera. 

—  10.  11  épluche  les  légumes.  —  11.  Le  soldat  attaquait  l'ennemi. 

—  12.  Elle  dînait.  —  13.  La  cloche  sonnerait. —  14.  Le  bœuf  foule 
le  grain. —  15.  Le  menuisier  rabote  les  planches. 

153  bis.  Construction  de  phrases. 

Écrivez  des  phrases  ny.ml  pour  sujets  respectifs  les  mots  : 

1.  L'air.  —  2.  La  terre.  —  3.  La  lune.  —  4.  Le  blé.  —  5.  L'avoine. 

—  6.  L'orme.  —  7.  Le  pommier.  —  8.  L'eau.—  9.  Le  vin.  —  10.  Le 
soleil.  —  11.  Le  chien.  —  12.  Le  cheval.  —  13.  La  vache.  —  14. 
Le  menuisier.  —  15.  L'herbe.  —  16.  Le  vent.  —  17.  La  cloche.— 
18.  La  montre.  —  19.  La  porte.  —  20.  La  table. 

138.  Qu'appelle-t-ou  complémeDt  I  139.  Combien  y  a-t-il  de  sortes  do 
d'un  verbe  ?  I  cnninlémenls  ? 


COMPLÉMENT    INDIRECT.  75 

Du  coniplénient  direct. 

140.  Manière  de  reconnaître  le  complément 
direct.  —  Pour  roconnaitre  lo  complément  direct 
d'un  verbe,  on  fait  après  ce  verbe  hi  ((uestion  : 

Qui?  pour  les  personnes  ;  Quoi  ?  pour  les  choses. 
Ex.  :  J'attends  Paul.  —  Tu  écris  une  lettre. 
J'attends  (/m  ?  Paul.  —  Tu  écris  quoi  ?  une  lettre. 

—  Paul  est  le  complément  direct  de  faltends.  — 
Lettre  est  le  complément  direct  de  tu  écris. 

Du  complément  indirect. 

141.  —  Le  complément  indirect  est  joint  au  verbe 
au  moyen  de  l'un  des  mots  à,  de,  pour,  par,  en,  dans, 
avec,  etc.,  qu'on  appelle  des  prépositions. 

Ex.  :  J'obéis  à  mes  parents. 

Je  me  réjouis  de  ton  bonheur. 

154.  Complément  direct. 

Ecrivez  :  Le  chien  poursuit  quoi  ?  lo  lièvre. 

].  Le  chien  poursuit  le  lièvre.  — 2.  Le  maçon  cojistruit  une  mai- 
son. —  3.  La  perdrix  fait  son  nid.  —  4.  Le  cultivateur  fauche  le  blé. 

—  5.  Le  jardinier  an-acheles,  mauvaises  herbes.  —  6.  Le  soc  de  la 
charrue  ouvre  la  terre.  —  7.  Le  vaisseau  fend  les  mers.  —  8.  Le  bû- 
cheron abat  les  arbres.  —  9.  L'infirmière  soigiie  les  malades. 

—  10.  L'enfant  mange  les  cerises.  —  11.  L'instituteur  réprimande 
l'élève.  —  12.  Le  charron  fabrique  une  voiture.  —  13.  La  flèche 
àle^ce  l'oiseau. 

155.  —  1.  Le  chien  mord  le  chat.  —  2.  Le  cheval  mange  l'a- 
voine. —  3.  La  ménagère  remplit  son  armoire.  —  4.  La  voisine  file 
la  laine.  —  5.  Un  grand  danger  te  menace.  —  6.  La  loi  punit  les  vo- 
leurs, elle  les  emprisonne.  —  7.  Je  trouvai  la  clef  que  tu  perdis,  je 
le  la  rends.  — 8.  Avez-vous  vu  mes  oncles?  Nous  ne  ^es  connais- 
sons pas. —  9.  La  lune  éclairait  le  vallon.  —  10.  La  petite  fille 
berce  l'enfant.  —  11.  La  blanchisseuse  repasse  le  linge. 

155  (jis.  Construction  de  phrases. 

Écrire  des  phrases  ayaol  pour  complëmenls  directs  respectifs  les  mots  : 

1.  Le  fruit.  —  2.  L'eau.  —  3.  La  couleuvre.  —  4.  La  maison.  — 
5.  L'école.  —  6.  Le  bœuf.  —  7.  Le  chat.  —  8.  La  pendule.  —  9.  Le 
vêtement.  —  10.  Le  chapeau.  —  11.  Le  livre.  —  12.  Le  papier.  — 
13.  La  pierre. —  14.  Le  chemin. —  1.5.  La  rivière.  — 16.  La  voiture. 

—  17.  La  rose. 

140.  Comment  reconnaît-on  le  1  141.  Par  quels  mots  le  complé- 
complémenv  direct?  I  ment  indirect  est-i!  joint  au  verbe  7 


76  COMPLÉMENT  iNDIKECT. 

142.  Manière  de  reconnaître  le  complément 
indirect.  ~  Pour  reconnaître  le  complément  indi- 
rect, on  fait  avec  le  verbe  l'une  des  questions  : 

A  qui  ?  —  De  qui  ?  —  Pour  qui  ?  —  Par  qui  ?  — 

En  qui  ?  —  Avec  qui  ?  —  Dans  qui  ?  pour  les  per- 
sonnes ; 
A  quoi  ?  —  De  quoi  ?  —  Pour  quoi  ?  —  Par  quoi? 

—  En  quoi?  — ■  Avec  quoi.^  —  Dans  quoi?  pour  les 
choses. 

Comment  ?  —  Quand  ?  —  Où  ?  —  D'où  ?  —  Pour- 
quoi? 

Ex.  :  J'écris  à  mon  ami. 

Elle  répond  avec  modestie. 
Je  viens  de  la  campagne. 

J'écris  à  qui?  A  mon  ami.  —  Elle  répond  comment? 
Avec  modestie.  —  Je  viens  d'où  ?  De  la  campagne.  — 
Ami,  modestie,  campagne  sont  les  compléments  indi- 
rects à&  f  écris,  elle  répond,  je  viens. 

Remarque.  —  Les  mots  qui  répondent  aux  questions 
comment?  quand?  où?  d'oii?  pou'quoi?  sont  souvent 
appelés  complément  circonstanciels. 

156.  Complément  indirect 

Écrivez  :  Il  habile  où?  à  la  campag'ne. 

1.  Il  habite  à  la  campao^ne.  —  i.  Je  réponds  à  l'enfant.  —  3.  Paul 
a  écrit  à  son  père.  —4.  Il  s'assied  dans\e  chemin.  —  5.  Mon  frère 
travaille  «yec  ma  sœur. — 6.  J'expédierai  par  le  messager.  —  7. 
Charles  revient  de  la  campag^ne.  —  S.  L'âne  tombait  dans  le  fossé. 

—  9.  Il  regardait  ;ja/'  la  fenêtre.  —  10.  L'instituteur  parle  à  l'élève. 

—  11.  La  jeune  fdle  accourt  iie?'s  sa  mère. —  12.  Le   soldat  écrit  à 
ses  parents.  —  13.  Le  vaisseau  aborde  au  rivage. 

157.  Fonction  des  mots. 

Complétez  les  phrases  suivantes  par  un  complément  indirect  qui  marque 
le  temps.  —  Ecrivez  :  La  violette  fleurit  au  printemps  {printemps,  complé- 
ment indirect  de  fleurit). 

1.  La  violette  fleurit  au...  (compl.  ind.)  —  2.  On  récolte  le  raisin 
en...  (compl.  ind.)  — 3.  On  fait  la  moisson  en...  (compl  ind.)  — 
4.  Le  soleil  bi'ille  pendant...  (compl.  ind.)  et  la  lune  pendant... 
(compl.  ind.)  —  r>.  Les  étoiles  sont  visibles...  (compl.  ind.)  et  invi- 
sibles... (compl.  ind.). 

142.  Gomment  reconua!t-on  le  complément  indirect  ? 


MODIFICATIONS   IH'    VERBE.  77 

Des  niodiflcatioiis  du  verbe. 

143.  —  Le  verbe  peut  subir  quatre  modifications, 

relatives  à  la  paysanne,  au  no»! hy-e,  au  tcinpsel  au  mode. 

144.  Personnes  et  nombres.  —  II  y  a  dans 
les  verbes  trois  personnes,  comme  dans  les  pronoms 
(n"  IU8);  et  deux  nombres,  comme  dans  les  noms 
(n^  30). 

14o.  Temps.  —  H  y  a  dans  les  verbes  trois  temps 
principaux  :  le  présent,  le  passé  et  le  fidu, . 

Un  verbe  est  au  présent,  quand  il  exprime  une 
action  qui  a  lieu  au  moment  où  Ion  parle  :  Je  lis  (en 
ce  moment). 

Un  verbe  est  au  passé,  quand  il  exprime  une  action 
qui  a  eu  lieu  dans  un  temps  déjà  écoule  :  J'ai  lu  (hier). 

Un  verbe  est  au  futur,  quand  il  exprime  une  action 
qui  aura  lieu  dans  un  temps  à  venir  :  Je  lirai  (demain). 

146.  —  Il  n'y  a  qu'un  seul  présent  :  je  lis. 

147.  —  On  distingue  cinq  sortes  de  passés,  savoir  : 
L'imparfait  :  quand  il  est  entré,  je  lisais.  —  Le  passé 
simple  :  hier  je  lus.  —  Le  passé  composé  :  fai  lu 
autrefois.  —  Lepassé  antérieur  :  quand  j'eus  lu, y  écrivis. 
—  Le  plus-que-par/ait  :  quand  il  est  enlré,  j'avais  écrit. 

148.  —  On  distingue  deux  sortes  de /'»/i«rs,  savoir: 
Le  futur  simple  :  je  lirai.  — Le  futur  antérieur  :  quand 
j'aurai  lu,  je  jouerai. 

149.  Modes.  —  Il  y  a  dans  les  verbes  six  modes, 
c'est-à-dire  six  manières  différentes  d'exprimer  l'exis- 
tence, l'état  ou  l'action,  savoir  :  Vindicatif,  le  condi- 
tionne^ Vimpératif,  lesubjonctif,  Vin/initifet\eparticipe. 

loO.  —  L'indicatif  exprime  une  action  certaine. 
Ex.  :  Je  chante,  vous  marcherez. 


li.3.  Quelles  modifications  le  verbe 
pent-il  subir  ? 

I44-.  Combien  y  a-t-il  de  person- 
nes et  de  nombres  dans  les  verbes? 

143.  Combien  y  a-t-il  de  temps 
principaux?  Quand  un  verbe  est-il 
3u  présent  ?  Au  passé  ?    Au  futur  ? 


146.  Combien  y  a-t-il  de  présents  ? 

147.  Combien    distiugue-t-on    de 
sortes  de  passés  ? 

148.  Combien    distingue-t-on   de 
sortes  de  futurs  ? 

149.  Combien  y  a-t-il  de  modes  ? 

150.  Qu'exprime  l'indicatif? 


78 


DE    LA    CONJUGAISON. 


loi.  —  Le  conditionnel  exprime  une  action  dépen- 
dant d'une  condition.  Ex.  :  Je  marcherais  si  je  le  pouvais. 

lo2.  —  X.'impératif  exprime  le  commandement. 
Ex.  :  Chante,  marchons. 

Ii53.  —  L(i  subjonctif  Q\\iv\me  une  action  douteuse 
et  dépendant  dune  autre  action.  Ex.  :  11  se  peut  que 
je  chante;  je  désirerais  que  vous  partissiez. 

lo4.  —  h' infinitif  exprime  l'action  d'une  manière 
vague  et  indéterminée;  c'est  le  verbe  changé  en 
nom.  Ex.  :  Manger,  boire,  c'est-à-dire  Vaction  de 
manger,  Vaction  de  boire. 

loo.  —  Le  participe  est  le  verbe  changé  en  un 
adjectif  susceptible  d'avoir  un  complément  direct. 
Ex.  :  Faisant  le  bien;  ayant  appris  la  grammaire. 

Radical  et   terminaison. 

lo6.  —  On  distingue  dans  le  verbe  deux  parties  : 
le  radical  et  la  terminaison. 

Ex.  :  Dans  aim  er,  aim  est  le  radical,  er  est  la  termi- 
naison. —  Dans  nous  labourons.,  labour  est  le  radical, 
ans  est  la  terminaison. 

Le  radical  représente  l'idée  principale  contenue 
dans  le  verbe;  la  terminaison  varie  pour  expri- 
mer les  idées  accessoires  de  personne,  de  nombre, 
de  temps  et  de  mode. 

De  la  conjug:ai8on. 

137.  —  Conjuguer  un  verbe,  c'est  réciter  toutes 
les  formes  que  ce  verbe  peut  prendre. 

138.  —  Les  verbes  sont  rangés  en  trois  groupes  : 
lo9.  —  Les  trois  groupes  se  distinguent  les  uns 

des  autres  j)ar   la  terminaison   de   l'infinitif  et  du 
présent. 

160.  —  Le  premier  groupe  a  l'infinitif  terminé 
par  er  et  le  présent  en  e.  Ex.  :  Aimer,  chanter. 


151.  Qu'exprime  lo  conditionnel? 

i5iJ.  QuVxprime  l'impératif  ? 

153.  Qu'exprime  le  siilijonctif  ? 

15't.  Qu'exjjrime  l'infinilil'? 

155.  Qu'est-co  que  lo  participe? 

150.  Que  distingue-t-on  dans  le 
verbe  ? 

Que  savez-vous  sur  le  radical  et 
sur  la  terminaison  ? 


157.  Qu'est-ce  que  conjuguer  un 
verbe  ? 

158.  En  combien   de  groupes  les 
verbes  sont-ils  rangés  ? 

159.  Comment   les    trois   groupes 
se  distinguent-ils  les  uns  des  autres? 

IfiO.   Comment    reconnaît-on     les 
verbes  du  premier  groupe  ? 


VERBES  \rxiu\inEs.  79 

161.  —  Le  deuxième  a  l'infinitif  terminé  par  ii\ 
avec  le  {iré^ent  en  is  et  le  participe  en  issant.  Ex.  : 
Vin  ir. 

IG2.  —  Le  troisième  comprend  tous  les  verbes 
qui  ne  font  pas  partie  des  deux  premiers. 
Verbes   auxiliaires. 

103.  —  On  appelle  verbes  auxiliaires  ceux  qui 
aident  à  conjuguei"  les  autres. 

Il  y  a  en  français  deux  verbes  auxiliaires  :  le  verbe 
auxiliaire  avoir  et  le  verbe  auxiliaire  être. 

IG-i.  —  On  peut  aussi  considérer  comme  auxi- 
liaires secondaires  certains  verbes  tels  que  devoir, 
aller,  faire. 

Temps  simples,   temps  composés. 

16o.  —  On  appelle  temps  simples  ceux  qui  sont  for- 
més d'un  seul  mot.  Ex.  :  Nous  parlons ;\ous  marchiez. 

On  appelle  temps  composés  ceux  qui  sont  formés 
d'un  auxiliaire  et  d'un  participe  passé.  Ex.  :  Nous 
avons  parlé  ;  vous  aviez  marché. 


158. 

Distinction 

des  groupes 

de  verbes. 

Écrivez  :  Aimer  (premier  groupe) 

—  Averlir  (lieuxièrae  groupe). 

Aimer. 

Oser. 

Dépenser. 

Joindre. 

Avertir. 

Marciier, 

Asseoir. 

Répandre. 

Apercevoir. 

Voir. 

Mourir. 

Répondre. 

Labourer. 

Fleurir. 

Naître. 

Écouter. 

Courir. 

Entendre. 

Taire. 

Danser, 

Interrompre. 

Boire. 

Filer. 

Polir. 

Promettre. 

Lire. 

Traverser. 

Mouvoir-, 

159.  Famille  de  mots. 

Remplacez  les  points  par  le  mot  porte  ou  par  Tun  do  ses  dérivés. 

DÉFi.MTiONS.  —  1.  Une  ouverture  pour  entrei:  dans  un  lieu  clo3 
et  pour  en  sortir  est  une  ...  —  2.  Lentrée  principale  d'un  monu- 
ment est  un  . . .  —  3.  La  porte  d'une  voilure  est  une  ...  —  4.  Celui 
qui  garde  la  principale  porte  d'une  maison  est  un  ... 

Applications.  —  i.  Les  ...  de  certaines  églises  sont  admiraliie- 
ment  sculptés.  —  2.  Quand  il  fait  froid,  on  ferme  soigueusement 
les  ...  —  3.  Ne  vous  penchez  pas  en  dehors  des  ...  —  4.  A  Paris, 
presque  toutes  les  maisons  sont  gardées  par  des  concierges  ou  .. . 


161.  Comment  reconnaît-on  les 
verbes  du  deuxième  groupe  ? 

16Î.  Du  troisième  groupe? 

103.  Quappelle-l-on  verbes  auxi- 
liaires? CoiiiDicn  y  en  a-t-il  en  fran- 


çais ? 

16*.  Y  a-t-il  des  verbes  auxiliaires 
secondaires?  Exemple  ? 

16o.  Qu'appelle-l-ou  temps  sim- 
ples ?  Temps  composés  ? 


80 


AUXILIAIRE   AVOIR. 


166.  —   Verbe  auxiliaire  AVOIR. 


Mode  Indicatif 


J' 

Tu 

11  ou  elle 
Nous 

ai. 
as. 
a. 
avons. 

Vous 

Us  ou  elles 

avez, 
ont. 

IMPARFAIT 

J' 

Tu 

11  OU  elle 

Nous 

avais, 
avais, 
avait, 
avions. 

Vous 

Us  ou  elles 

aviez, 
avaient 

TASSE   SIMPLE 

J'  eus. 

Tu  eus. 

Il  ou  elle  eut. 

Nous  eûmes. 

Vous  eûtes. 

Ils  01/  elles  eurent. 

PASSÉ   COMPOSÉ 

J"  ai  eu. 

Tu  as  eu. 

11   ou   elle      a  eu. 

Nous  avons  eu. 

Vous  avri  eu. 

Us  ou  eUes  ont  eu. 

PASSÉ   ANTÉRIEUR 

J'  eus         eu. 

Tu  eus        ou. 

Il  oit  elle      eut         eu. 
Nous  eûmes     eu. 

Vous  eûtes       eu. 

Us  ou  elles  eurent  eu. 

PLUS-QUE-PAUFAIT 

J'  avais         eu. 

Tu  avais        eu. 

W   ou   elle  av.iit         eu. 

Nous  avions      eu. 

Vous  aviez        eu. 

Ils   ou   elles  avaient  eu. 


FUTUR 

J'  aurai. 

Tu  auras. 

U  oit  elle  aura. 

Nous  .mirons. 

Vous  auixz. 

Us  ott  elles  auront. 

FUTUR    ANTÉRIEUR 

J'                    aurai  eu. 

Tu                   auras  eu. 

U  ou  elle       aura  eu. 

Nous               aurons  eu. 

Vous               aurez  eu. 

Us  ou  elles  auront  eu. 


ModeConditionnel 

PRÉSENT  OU   FUTUR 

J'  aurais. 

Tu  aurais. 

U  ou  elle  aurait. 

Nous  aurions. 

Vous  auriez. 

Us  ou  elles  auraient. 


PASSÉ  (i''"  forme) 

y  aurais         eu. 

Tu  aurais        eu. 

U   ou   elle      aurait         eu. 
Nous  aurions       eu. 

Vous  auriez         eu. 

Us   ou  elles  auraient  eu. 

PASSÉ  (2"  formé) 

y  eusse        eu. 

Tu  eusses      eu. 

U  ou  elle      eût  eu. 

Nous  eussions  eu. 

Vous  eussiez     eu. 

Us   ou   elles  eussent  ou. 


Mode  Impératif 

PRÉSENT   OU    FUTUR 

SUnij.  2"    pera.  Aie. 
Plur.    \"  pers.  Ayons. 
—      2"    pers.  Ayez. 


Mode  Subjonctif 

PRÉSENT   OU   FUTUR 

Que  j'  aie. 

Que  tu  aies. 

Qu"    il  ou  qu'elle      ait. 
Que  nous  ayons. 

Que  vous  ayez. 

Qu'    ils  ou  qu'elles  aient. 

IMPARFAIT 

Que  j'  eusse. 

Que  tu  eusses. 

Qu'    il  oit  qu'eUe  eût. 
Que  nous  eussions. 

Que  vous  eussiez. 

Qu'    ils  ou  qu'elles  eussent 

PASSÉ 

Que  j'  aie      eu 

Que  tu  aies     eu 

Qu'    il  ou  qu'elle  ail        eu 
Que  nous  ayons  eu 

Que  vous  ayez     eu 

Qu'    ils  oit  qu'elles  aient  eu 

PLUS-QUE-PARFAIT 

Quej'  eusse       eu 

Que  tu  eusses     eu 

Qu'  il  ou  qu'elle  eût  eu 

Que  nous  eussions  eu 

Que  vous  eussiez    eu 

Qu  'Ils  ou  qu'elles  eussent  eu 

Mode  Infinitif 

PRÉSENT   ou   FUTUR 

Avoir. 

PASSÉ 

Avoir  eu. 

Mode  Participe 

PRÉSENT 

Ayant. 

PASSÉ 

Eu,  eue,  ayant  eu. 


Conjuguiez  (le  même  :  Avoir  raison, 
soif.  —  Avoir  chaud.  —  Avoir  froid.  ■ 
têto.  —  Avoir  de  la  bonne  volonté.  — 


—  Avoir  tort.  —  .\voir  faim.  —  Avoir 

—  Avoir  du  courage.  —  Avoir  mal  à  la 
Avoir  de  la  prudence. 


166.  Conjuguez  lo  verbe  .4i'oir. 


AIXILIAIRF    WOin. 


81 


160.  Verbe  avoir. 

Écrivez  :  Il  a  (^troisième  personne  du  singulier). 


lia. 

Vous  eûtes. 

Nous  avons  eu. 

Nous  avons. 

Il  eut. 

J  aurai. 

Vous  aviez. 

Nous  eûmes. 

Le  père  aura. 

Ils  ont. 

J'eusse. 

Les  mères  auront 

Tu  as. 

L'enfant  eut. 

Il  aurait. 

11  avait. 

Les  enfants  eurent. 
161.  "Verbe  avoir. 

Nous  aurions. 

Écrivez  :  J'aurai, 

tu  auras.  —  J'ai,  tu  as. 

J'aurai. 

J'aurai  eu. 

Que  j'aie  eu. 

J'ai. 

J'avais  eu. 

Que  j'eusse  eu. 

J'ai  eu. 

J'eus. 

Il  aurait. 

J'aurais. 

J'eus  eu. 

Qu'il  eût. 

Que  j'aie. 

J'eusse  eu. 

Qu'il  ait. 

J'aurais  eu. 

Que  j'eusse. 

Il  aura. 

162.  Homonymes. 

Copiez  les  définitions  et  faites  le  devoir. 

DÉFINITIONS.  —  Reine,  épouse  d'un  roi.  —  Renne,  animal 
ruminant  des  régions  du  nord.  —  Rêne,  courroie  de  la  bride  d'un 
cheval. 

Devoir.  —  1.  Les  Lapons  se  nourrissent  du  lait  et  de  la  chair 
du  ...  —  2.  Un  bon  cavalier  tient  d'une  main  le^rère  les  . . .  de  son 
cheval.  —  3.  Le  massacre  de  la  Saint-Barthélémy  a  souillé  la 
mémoire  de  la  . . .  Catherine  de  Médicis. 


Ecrivez  :  II  avait  eu 
plns-que  parfait). 

Il  avait  eu. 

Aie. 

Que  tu  eusses  eu. 

J'eus  eu. 

J'ai  eu. 

Tu  aurais  eu. 


163.  Exercice  d'analyse. 

(3'  personne  du  singulier,  mode  indicatif,  temps 


Qu'il  eût  eu. 

Qu'il  ait  eu. 

Tu  aurais. 

J'eus. 

Il  avait. 

Tu  auras  eu. 


J'aurais. 

Que  tu  aies  eu. 

Il  a. 

Tu  auras. 

Que  j'aie. 

J'ai. 


164.  Famille  de  mots. 

Trouvez  les  dérivés  et  les  composés  des  mots  suivants,  et  donnez-en  la 
définition. 


1.  Brigand. 

2.  Échafaud. 

3.  Labour. 

4.  Lait. 


5.  Herbe. 

6.  Colle. 

7.  Corde. 

8.  Jardin. 


9.  Branche. 

10.  Magasin, 

11.  Grille. 

12.  Savon. 


13.  Cire. 

14.  Feuille. 

15.  Laine. 

16.  Ombre. 


82 


AUXILIAIRE   ÊTRE. 


167.  - 

Mode  Indicatif 

PRÉSENT 

Je  suis. 

Tu  es. 

Il  ou   elle  est. 

Nous  sommes. 

Vous  clés. 

Ils  ou  elles  sont. 

IMPARFAIT 

J'  étais. 

Tu  étais. 

Il  ou  elle      était. 
Mous  étions. 

Vous  étiez. 

Us  ou  elles  étaient. 

PASSÉ  SIMPLE 

Je  fus. 

Tu  fus. 

II  Oit  elle      fut. 
Xous  fûmes. 

Vous  fûtes. 

Ils   ou   elles   furent. 

PASSÉ  COMPOSÉ 

J'  ai  été. 

Tu  a»  été. 

Il  ou  elle     a  été. 

Xous  avons  été. 

Vous  avez  été. 

Ils  ou  elles  ont  été. 

PASSÉ  ANTÉRIEUR 

J'  eus         été. 

Tu  eus        été. 

II  ou  elle     eut         été. 
Xous  eûmes    été. 

Vous  eûtes      été. 

Us  ou  elles  curent  été. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

avais        été. 
Tu  avais        été. 

Il  ou  elle     avait        été. 
Xous  avions      été. 

Vous  aviez         été. 

Ils  ou  eUes  avaient  été. 


Verbe  auxiliaire  ÊTRE. 


FUTUR 

Je  serai. 

Tu  seras. 

Il   ou   elle  sera. 

Xous  serons. 

Vous  serez. 

Ils  ou  elles  seront. 

FUTUR   ANTÉRIEUR 

J'  aurai     été. 

Tu  auras    été. 

Il   ou   elle  aura      été. 

Xous  aurons  été. 

Vous  aurez     été. 

Ils  ou  elles  auront  été. 


ModeConditionnel 

PRÉSENT   ou   FUTUR 

Je  serais. 

Tu  serais. 

Il   ou   elle  serait. 

Xous  serions. 

Vous  seriez. 

Ils  ou  elles  seraient. 

PASSÉ  (1"  forme) 

y  aurais        été. 

Tu  aurais        été. 

11  ou  elle  aurait        été. 

Xous  aurions      été. 

Vous  auriez        été. 

Ils  ou  elles  auraient  été. 

PASSÉ  (2"  forme) 

J'  eusse  été. 

Tu  eusses  été. 

Il  ou  eUe  eût  été. 

Xous  eussions  été. 

Vous  eussiez  été. 

Ils  ou  elles  eussent  été. 


Mode  Impératif 

PRÉSENT  OU   FUTUR 

Sing.  2»  pers.  Sois. 
Plur.  i"  pers.  Soyons. 
—    2"  pers.  Soyez. 


Mode  Subjonctif 

PRÉSENT    ou    FUTUR 

Que  je  sois. 

Que  tu  sois. 

Qu'  il  o;(  qu'elle    soit. 
Que  nous  soyons. 

Que  vous  soyez. 

Qu'  ils  ou  qu'elles  soient. 

IMPARFAIT 

Que  je  fusse. 

Que  tu  fusses. 

Qu"  il  ou  qu'elle     fût. 
Que  nous  fussions. 

Que  vous  fussiez. 

Qu'  ils  ou  qu'elles  fussent 

PASSÉ 

Quej'  aie      été. 

Que  tu  aies    été. 

Qu'  il  ou  qu'eUe  Elit       été. 
Que  nous  ayons  été. 

Que  vous  ayez    été. 

Qu'  ils  ou  qa'elles  aient  été. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

Quej'  eusse      été 

Que  tu  eusses    été 

Qu'  ilo»  quelle  eût  été 

Que  nous  eussions  été 

Que  vous  eussiez    été 

Qu'  ils  ou  qu'elles  eussentété 

Mode  Infinitif 

PRÉSENT   ou   FUTUR 

Être. 

PASSÉ 
.\voir  été. 

Mode  Participe 

PRÉSENT 

Étant. 

PASSÉ 

Été,  avant  été. 


161.  Conjafçuez  le  verbe  auxiliaire  Elre. 


A.rXILlAinF.   fTKE. 


83 


Éa-ieez:  Il  est,  tu  es. 

Il  est. 
11  sera. 
Qu'il  soit. 
11  était. 
Il  aura  été. 
Quil  fût. 


165.  Verbe  être. 

Il  fut. 
11  serait. 
Qu'il  ait  été. 
Il  a  été. 
Il  aurait  été. 
Qu'il  eût  été. 

166.  "Verbe  être. 


Écrive 

Je  suis. 
Je  serai. 
Je  tus. 

Nous  sommes 
Nous  serons. 
Ils  seront. 


Je  suis  (présent),  je  serai  (futur). 
Tues. 
Ils  sont. 
Tu  seras. 
J'ai  été. 
Vous  serez. 


Nous  avons  été. 


Il  eutélé. 
Il  eût  été. 
Il  avait  été. 
Je  serai. 
Je  serais, 
Je  fus. 


Il  sera. 
Il  est. 
Ils  sont. 
Ils  seront. 
Tues. 
Tu  as  été. 


167.  Famille  de  mots. 

Remplacez  les  points  par  le  mot  oiseau  ou  par  l'un  de  ses  dérivés. 

DÉFi.MTio.NS.  —  1.  Un  animal  qui  a  deux  pattes,  deux  ailes  et 
des  plumes  est  un  . . .  —  2.  Un  petit  oiseau  est  un  ...  —  3.  Celui 
qui  fait  métier  déleveretde  vendre  des  oiseaux  est  un  ...  —  4.  Le 
lieu  où  l'on  élève  des  oiseaux  est  une  . . . 

Applications.  —  1.  On  trouve  chez  les  . . .  des  . . .  étrangers  à  nos 
pays.  —  2.  Les  . . .  sans  expérience  se  laissent  prendre  aux  pièges  que 
leur  tend  1'. . .  —  -3.  L". . .  du  Jardin  des  plantes  est  très  belle. 

168.  Exercice  d'analyse. 

Écrivez  :  Il  avait  été  (-36  personne  du  singulier,  mode  indicatif,  temps 
plus-que-parfait). 

Il  avait  été.  Qu'il  eût  été.  Je  serais. 

Sois.  Qu'il  ait  été.  Que  tu  aies  été. 

Tu  eusses  été.  Tu  serais.  Il  est. 

J'eus  été.  Je  fus.  Tu  seras. 

J'ai  été.  Il  était.  Que  je  sois. 

Tu  aurais  été.  Tu  auras  été.  Je  suis. 

169.  Famille  de  mots. 

Trouvez  les  dérivés  et  les  composés  dos  mots  suivants,  et  donnez-en  la 
déflnition. 


1. 

Allègre. 

5. 

Jeune. 

9. 

Sage. 

13. 

Noble. 

2. 

Ivre. 

6. 

Hardi . 

10. 

Triste. 

14. 

Souple. 

3. 

Traître. 

1. 

Gentil. 

11. 

Faible. 

15. 

Fin. 

4. 

Mou  ou  mol. 

H. 

Riclin. 

12 

Hudfi. 

16. 

Juste. 

84 


AUXILIAIRE   ÊTRE. 


Accord  du  verbe  JETRE  avec  son  sujet*. 

168.  Règ-les  d'accord  du  verbe  être. —  Le 

verbe  êti'e  s'accorde  en  personne  et  en  nombre  avec 
son' sujet. 

Ex.  :  Vous  ètes^ 
êtes  est  à  la  seconde  personne  et  au  pluriel,  parce 
que  son  sujet  vous  est  à  la  seconde  personne  et  au 
pluriel. 

169.  —  Quand  le  verbe  être  a  pour  sujets  deux  ou 
plusieurs  noms  au  singulier,  il  se  met  à  la  troisième 
personne  du  pluriel. 

Ex.  :  Pierre  et  Paul  sont  malades. 

Accord  de   l'attribut  avec  le  sujet. 

170.  —  On  appelle  attribut  l'adjectif  qui  accom- 
pagne le  verbe  être. 

Ex.  :  L'air  est  pur; 

L'eau  est  fraîche; 
pur  est  l'attribut  de  air;  fraîche  est  l'attribut  de  eau. 


170.  Exercice  de  conjugaison 

Conjuguez  les  verbes  suivants  : 

1.  Être  attentif.  4.  Être  heureux. 

2.  Être  respectueux.      5.  Être  menteur, 


3.  Être  laborieux.         6.  Être  étourdi. 


7.  Être  sobre. 

8.  Être  obéissant. 

9.  Être  patient. 


171.  Attribut  du  verbe  être. 

Écrivez  :  Le  lion  est  vieux,  les  lions  sont  vieux;  la  lionne  est  vieille,  les 
lionnes  sont  vieilles. 

1.  Le  lion  es^  vieux,  les  lions...,  la  lionne...,  les  lionnes... 
—  2.  Ce  monument  était  spacieux,  ces  monuments...,  cette 
école...,  ces  écoles...  —  3.  Le  pré  sera  vert,  les  prés...,  la 
prairie...,  les  prairies...  —  4.  Le  ruisseau  est  clair,  les  ruis- 
seaux..., la  rivière...,  les  rivières. . .  —  5.  Le  puits  serait 
profond,  les  puits...,  la  fontaine...,  les  fontaines...—  6.  Le 
chemin  fut  court,  les  chemins. . .,  la  route. . .,  les  routes. . .  —  7. 
L'abricot  avait  et  li  hâtif* ,  les  abricots...,  la  prune...,  les  prunes... 

1.  On  verra  plus  loin,  p.  102,  que  cette  règle  s'applique  à  tous  les  verbes. 


168.  Comment  s'accorde  le  verbe 
êtn  ? 

169.  Couinient   écrit-on   l"*   v<ybe 


être  quand    il   a    pour  sujets  deux 
noms  au  singulier? 
170.  Qu'appelle-t-on  attribut? 


AIXILIAIUE   f-TRE.  85 

171.  Règ-les  d'accord  de  Tattribiit.  —  1"  Vat- 
trihut  se  met  au  même  genre  et  au  même  nombre 
que  le  sujet  du  verbe  être. 
Ex.  :  Le  fruit  est  ww/*.  {Mûr  s'accorde  avec  fruit). 
Les  poires  sont  bonnes.  {Bonnes  s'accorde  avec 
poires). 
2"  Quand  il  y  a  deux  ou  plusieurs  sujets  au  singulier, 
l'attribut  se  met  au  pluriel  (n»  76). 
Ex.  :  Cet  abricot  et  ce  raisin  sont  excellents. 

Cette  pêche  et  cette  poire  sont  excellentes. 
Cet  abricot  et  cette  pêche  sont  excellents. 

172.  Attribut  du  verbe  être. 

Ecrivez  :  Je  suis  malade.  Pierre  et  Paul  so7it  malades. 

1.  Je  suis  malade,  Pierre  et  Paul. . .  —  2.  Il  est  vert,  la  forêt  et  la 
prairie. . .  —  3.  il  serait  neuf,  l'armoire  et  la  commode. . .  —  4.  Il 
fut  mûr,  l'abricot  et  la  pèche. . .  —  5.  Il  était  rusé,  le  singe  et  le 
renard. . .  —  6.  Il  sera  acide,  la  cerise  et  la  groseille. . .  —  7.  Il  est 
érroit.  les  chemins  ...  —  8  W  est  fiai-di,  les  lionnes...  —  9.  Ils 
seraient  couragmx,  le  lion  et  la  lionne...  —  10.  Que  je  sois 
adroit,  que  la  mère  et  la  fille. . . 

173.  Même  exercice. 

1.  J'avais  été  laborieux,  le  charpentier  et  le  menuisier. . .  —  2.  Il 
serait  utile,  la  paix  et  la  concorde. . .  —  3.  Je  suis  poli,\e  jardinier 
et  la  jardinière. . .  4.  Il  est  robuste,  le  cheval  et  l'àne. . .  —  5.  Il 
était  i/louton,  le  coq  et  la  poule. . .  —  6.  Je  suis  g'd,  le  fermier  et  la 
fermière. . .  —  7  \\  a  l'té  tendre,  les  carottes. . .  —  8.  Il  est  sucré,  les 
navets  et  les  betteraves. . .  —  9.  Il  aura  été  acerbe*,  le  coing  et  la 
nèfle. . .  —  10.  II  est  hypocrite*,  le  renard  et  l'hyène. . . 

173  bis.   Exercice  de  théorie. 

1.  Qu'est-ce  qu'un  nom  ?  —  2.  Citez  plusieurs  noms  communs.  — 
3.  Citez  plusieurs  noms  propres;.  —  4.  Quand  un  nom  est-il  au  sin- 
gulier? —  5.  Citez  plusieurs  noms  au  singulier.  — 6.  Quand  un 
nom  est-il  au  pZi/rfe/ .'  —  7.  Citez  plusieurs  noms  au  pluriel.  — 
8.  Combien  y  a-t-il  de  noml>res  et  quels  sont-ils?  —  9.  Combien 
y  a-t-il  de  genres  et  quels  sont-ils?  —  10.  Qu'est-ce  qu'un  nom 
commun  ?  —  11.  Qu'est-ce  qu'un  nom  propre  ?  —  12  Quelles  sont 
les  six  Doy^lles  ?  —  13.  Quelles  sont  les  dix-neuf  consonnes  ?  — 

14.  Combien  distingue-t-on  de  sortes  à'e  et  qnelies  sont-elles  ?  — 

15.  Quand  la  lettre  h  est-elle  muette?—  16.  Quand  la  lettreA  est-elle 
aspirée?  —  17.  Combien  y  a-t-il  d'espèces  de  mots  et  quelles  sont- 
elles?  —  18.  Qu'appelle-t-on  mots  variables?  —19.  Quels  sont- 
ils?  —  20.  Qu'appelle-t-on  mots  invariables?  —  21.  Quels  sont-îls? 

171 .  Quelles  sont  les  deux  règles  d'accord  de  l'attribut  ? 


86 


PREMIER    GROUPE. 


172 


Premier  groupe. 
Ve>-be  AI  MER.  —  Radical  Aim. 


Mode  Indicatif 

PRÉSENT 

J'         aim  e. 
Tu      aim  es. 
11         aim  e. 
Nous  aim  ons. 
Vous  aim  cz. 
Ils       aim  eut. 

IMPARFAIT 

J'  aim  ais. 
Tu  aim  ais. 
11  aim  ait. 
Nous  aim  ions. 
Vous  aim  iez. 
Ils       aim  aient. 

PASSK   SIMPLE 

J'        aim  ai. 
Tu      aim  as. 
Il        aim  a. 
Nous  aim  âmes. 
Vous  aim  âtes. 
Ils       aim  èreiit. 

PASSÉ  COMPOSÉ 

J'  ai  aim  (■. 
Tu  as  aim  6. 
11         a  aim  <'. 

Nous  avons  aim  (•. 
Vous  avez  aim  {\ 
Ils       ont      aim  é. 

PASSÉ  ANTÉRIEUR 

y        eus  aim  6. 

Tu      eus  aim  f. 

Il         eut  aim  fi. 

Nous  eûmes  aim  <'■. 
Vous  eûtes  aim  fi. 
Ils       curent  aim  6. 

PI.US-QUE-PARFAIT 

J'  avais  aim  fi. 
Tu  avais  aim  fi. 
H  avait  aim  fi. 
Nous  avions  aim  fi. 
Vous  aviez  aim  6. 
Ils       avaient  aim  fi. 


FUTUR 

J'  aimer  ai. 

Tu  aimer  as. 

Il  aimer  a. 

Nous  aimer  ons. 

Vous  aimer  cz. 

Us  aimer  ont. 

FUTUR   ANTÉRIEUR 

J'  aurai  aim  fi. 

Tu  auras  aim  fi. 

Il  aura  aim  é. 

Nous  aurons  aim  é. 

Vous  aurez  aim  é. 

Ils  auront  aim  é. 

ModeConditionnel 

PRÉSENT  ou  FUTUR 

J'  aimer  ais. 

Tu  aimer  ais. 

11  aimer  ait. 

Nous  aimer  ions. 

Vous  aimer  iez. 

Us  aimer  aient. 


PASSÉ  (l"  forme) 

y        aurais  aim  é 

lu      aurais  aim  fi 

11         aurait  aim  é 

Nous  aurions  aim  fi 

Vous  auriez  aim  fi 
Ils       auraient  aim  é 

PASSÉ  il'  forme) 

y        eusse  aim  fi. 

Tu      eusses  aim  t. 

Il         eût  aim  é. 

Nous  eussions  aim  fi. 

Vous  eussiez  aim  fi. 

Us       eus>;eiit  aim  fi. 


Mode  Impératif 

PRÉSENT  ou   FUTUR 

.Sing.  2"   pers.  Aim  e. 
i'iur.  1"  pers.  Aim  ons. 
—      2'   j^ers.  Aim  ez. 


Mode  Subjonctif 

PRÉSENT    ou    FUTUR 

Que  j'        aim  e. 
Que  tu       aim  es. 
Qu'    il        aim  e. 
Que  nous  aim  ions. 
Que  vous  aim  iez. 
Qu'    ils      aim  ent. 

IMPARFAIT 

Que  j"        aim  asse. 
Que  tu       aim  asses. 
Qu'    il        aim  ât. 
Que  nous  aim  assions. 
Que  vous  aim  assiez. 
Qu'    ils      aim  assent. 

PASSÉ 

Que  j'        aie  aim  fi. 

Que  tu       aies  aim  fi. 

Qu'    il        ait  aim  fi. 

Que  nous  ayons  aim  fi. 

Que  vous  ayez  aim  é. 

Qu'    ils      aient  aim  é. 

PI.US-QUE-PARFAIT 

Que  j'  eusse  aim  é. 
Que  tu  eusses  aim  é. 
Qu     il        eût  aim  fi. 

Que  nous  eussions  aim  fi. 
Que  vous  eussiez  aim  é. 
Qu'    ils      eussent  aim  fi. 

Mode  Infinitif 

PRÉSENT  ou   FUTUR 

Aim  er. 

PASSÉ 

Avoir  aim  é. 

Mode  Participe 

PRÉSENT 

Aim  ant. 

PASSÉ 

Aim  fi,  aim  fe,  ayant  aim  fi. 


Conjuguez  de  même  :  Chant  er.  —  Parler.  —  Labour  O'.  —  Planter.  — 
Ram  er.  —  Ilers  er.  —  Ador  er.  —  Trouv  er.  —  Ilaliit  er.  —  Travaill  er.  — 
Donn  er.  —  Pens  er.  —  Imagin  er.  —  Estim  er.  —  Visit  er.  —  Clou  er,  — 
Command  er.  —  Lou  er.  —  Enseign  er.  —  Attrap  er.  —  Réclam  er.  —  Epuis  er. 
—  Form  er.  —  Souhait  er. 

172.  Conjuguez  lo  verbo  A)mcr. 


pnKMiEn  c.RoiPE.  87 

174.  Exercice  d'analyse. 

Fcrive:  :  l'  Je  cultive  i  première  persoinio  du  singulier,  modo  indicalif 
lemps  présent,  verbe  ruitirfi-,  premier  groupe). 

1.  Je  cultive.  7.  Je  plierai.  13.  Nous  avons  mesuré. 

9.  Je  donnai.  8.  J'envoie.  14.  Je  travaillerai. 

3.  Je  chanterai.      9.  Nous  envoyons.       l.ô.  Ils  ont  voyagé. 

4.  Tu  as  labouré.  10.  Je  solliciterai.  16.  Il  a  traversé. 
f>.  J"ai  amassé.  11.  Nous  informerons.  17.  Nous  lavons. 
6.  J'eus  parlé.       12.  Je  donnais.  18.  Vous  évitâtes 

2"  Remplacez  le  singulier  par  le  pluriel,  et  réciproquement. 

175.  Premier  groupe. 

Mettez  le  verbe  au  prissent  de  l'indicatif.  Ecrive:  :  Tu  fauches  le  blé. 

1.  Tu  {faucher ;  le  blé.  —  2.  Tu  [éplucher]  les  légumes.  —  3.  Nous 
[habiter]  la  campagne.  —  4.  Je  [raconter]  une  histoire.  —  5.  Nous 
[passer)  notre  temps.  —  6.  Vous  [nettoyer]  votre  fusil.  —  7.  Il 
[curer]  le  puits.  —  8.  Elle  [planter]  des  haricots.  —  9.  L'étoile 
[brille?')  au  firmament.  —  10.  Les  herbes  [pousseï-]  dans  le  champ. 

—  11.  Les  enfants  [crier]  à  tue-tête.  —  12.  La  poule  [coiivei-]  .ses 
œufs.  —  13.  L'olficier  [commande!')  l'exercice.  —  14.  Nous  [hono- 
re?') nos  parents.  —  15.  Vous  [mépriser]  les  méchants. 

176.  Premier  groupe. 

Mettez  le  verbe  à  l'impartait  de  rindicalif. 

1.  Nous  [approcher]  de  la  ville.  —  2.  Les  chevaux  [broncher). 

—  3.  Vous  [traverser)  la  rivière.  —  4.  Les  canards  [jouer)  dans  la 
mare.  —  5.  Le  vent  [enfler]  les  voiles  du  vaisseau.  —  6,  Tu 
[plier]  les  étoffes.  —  7.  Je  [peiiser)  à  vous.  —  S.  Vous  [travailler) 
courageusement. —  9.  '^o\i?,  [éveiller]  les  enfants. —  10.  Tu  [visiter) 
la  ville.  —  11.  Elle  [broder]  des  mouchoirs.  —  12.  Il  [parler]  plu- 
sieurs langues.  —  13.  Nous  [sommeiller]  depuis  longtemps.  — 
14.  Les  petites  filles  [habiller]  leurs  poupées.  —  15.  Je  [travailler) 
de  bon  cœur.  —  16.  Nous  [accorder  *)  notre  violon.  —  17.  Vous 
[tromper]  tout  le  monde. 

Copiez  de  nouveau  ce  devoir  en  mettant  les  verbes  au  condit.  présent. 

177.   Synonymes. 

Agriculteur,  cultivateur,  colon.  —  Caicrne,  antre,  ijrotte. 

DÉFiNiTio.NS.  —  1.  Celui  qui  s'occupe  de  l'art  de  cultiver  la  terre 
est  un  ...  —  2.  Celui  qui  exploite  lui-même  sa  propriété  est  un  . . . 

—  3.  L'habitant  des  colonies  qui  exploite  le  sol  est  un  . . .  —  4.  Tout 
endroit  creux  situé  sous  terre  ou  dans  l'épaisseur  d'une  montagne, 
d'un  rocher,  est  une  ...  —  .5.  Une  caverne  très  profonde  où  les 
rayons  du  soleil  ne  peuvent  pénétrer  est  un  . . .  —  6.  Une  caverne 
naturelle  ou  creusée  par  la  main  de  l'homme  et  que  l'on  aime  à 
visiter,  à  cause  des  curiosités  qui  s'y  trouvent,  est  une  ... 


88  PREMIER    GROLPE. 

REMARQUES    SUR    QUELQUES    VERËES 
DU     PREMIER     GROUPE 

Verbes  en  cer. 

173.  —  Les  verbes  terminés  par  cer  à  l'infiniti 
comme  percer,  menacer,  s'écrivent  avec  une  cédil 
sous  le  c  (ç)  devant  les  voyelles  a,  o. 
Indicatif  présent.  Nous  perçons. 
Imparfait.  Je  perçais,  tu  perçais,  il  perçai 

ils  perçaient. 
Passe  simple.  Je  perçai,  tu  perças,  etc. 

Imp.  du  subjonctif.  Que  je  perçasse,  que  tu  perçasse 
qu'il  perçât,  etc. 

Conjuguez  de  même  :  Avanc  er.  —  Berc  er.  —  Commenc  er.  —  E 
fonc  er.  —  Dépec  er.  —  Effac  er.  —  Grinc  er.  —  Lanc  er.  —  Fine  er. 
Plae  er.  —  Rinc  er.  —  Sauc  er. 

178.  Verbes  en  cer. 

Écrivez  :  Tu  as  percé,  perçant. 

1.  Tu  as  percé.  7.  Tu  fronceras.  13.  J'ai  dépecé. 

2.  Nous  avons  bercé.    8.  Nous  avons  renforcé.  14.  11  a  défonct^ 

3.  Remplacer.  9.  Tu    exauces.  15.  11  sauce. 

4.  Ils  menaceront.       10.  J  ai  ensemencé.  16.  Tu  ell'acerai 

5.  Ils  grimacèrent.      11.  Il  lance.  17.  Je  pincerais 

6.  Il  a  glacé.  1-2.  J'écorce.  18.  Lancer. 
Analysez  les  verbes  qui  précèdent. 

Conjuguez  par  écrit  les  verbes  qui  précèdent  :  l»  aux  trois  personn 
du  pluriel  du  présent  Je  l'indicatif;  2"  à  l'imparfait  de  l'indicatif:  3"  à  l'ii 
parfait  du  subjonctif 

179.  Verbes  en  cer. 

Mettez  chaque  verbe  au  temps  indiqué. 

1.  Nous  [devancer,  passé  simp.)  nos  compagnons.  —  2.  La  mé 
{bercer,  imp.  de  i'ind.)  son  entant.  —  3.  Tu  {prononcer,  ind.  pi 
des  paroles  déplacées. —  4.  Nous  {eiisemencer,  ind.  pr.)nos  terr 
avec  plus  de  soin  que  nous  ne  les  {ansernencer,  imp.  de  i'inr 
autrefois.  —  5.  Nous  {forcer,  passé  simp.)  nos  amis  à  renoncer 
leur  téméraire  entreprise.  —  6.  La  ciainte  {qhicer,  imp.  de  rin( 
tous  les  cœurs.  —  7.  '^om  {avancer,  passé  simp.)  île  quelques  p;i 
—  8.  Us  commencer,  passé  simp.)  à  se  plaindre.  —  9.  Je  lei 
{retracer,  passé  simp.)  le  récit  de  mes  malheurs. 


Comment  écrit-on  les  verbes  en  cer  devant  les  voyelles  a,o? 


riiKMitR  r.ntnPE.  89 

j  Verbes  en  geê*. 

I  *74.  —  Los  vorhos  terminés  par  ger  à  l'infinitif, 

jpmme  ./f/grer,  forger,  prennent  un  e  muet  après  le 

I  devant  les  voyoïles  a,  o. 

U-DicATiF  puÉsENT.   Nous  jugeons. 

|iiPARFAiT.  Je  jugeais,  tu  jugeais,  il  jugeait, 

^j  ils  jugeaient. 

lAssÉ  SIMPLE.  Je  jugeai,  tu  jugeas,  etc. 

jiP.  DU  SUBJONCTIF.  Que  je  jugeasse,  que  tu  jugcasses. 

I  Conjuguez    de     même    :    Interro^  er.    —    AtA\g  er.    —    Bourj  er.    — 
Sian^  er.  —  Charj  er.  —  Décourap  er.  —  Dirig'  er.  —  Forg  er.  —  Gag  er. 
hog  er.  —  Song  er.  —  Soula*;  er.  —  Vendang'  er.  —  Voyage  er. 

à 

180.    Verbes  en  ger. 

;  Écrivez  :  Il  avait  interrogé,  interrogeant. 

lavait  interrosé.         Nous  avions  délogé.  Vous  aviez  outragé. 

u  avais  abrégé.  J'avais  mélangé.  Tu  avais  protégé. 

1  eus  avions  envisagé.  Vous    aviez    mangé.  J'avais  dérangé. 
Is  avaient  corrigé.        Tu  avais  nagé.  Ils  avaient  voyagé. 

j  avait  égorgé.  Il  avait  négligé.  Nous  avions  rédigé. 

avais  engagé.  Ils  avaient  obligé.        J'avais  déménagé. 

;  Conjuguez  par  écrit  les  verbes  qui  précèdent  :  lo  au  présent  de  l'indi- 

itif;  i"  à  l'imparfait  de  l'indicatit;  3°  au  passé  simple. 

181.  Construction  de  phrases. 

Construisez  des  phrases  avec  chacun  des  mots  suivants  Ecrive:  :  Le 
igeon  se  nourrit  de  toutes  sortes  de  graines;  mais  il  aime  particulièrc- 
lent  les  vesces  et  les  lentilles. 

.  Le  pigeon.      6.  Le  canif.         IL  Le  vigneron.  16.  Le  moineau. 
.Le  forgeron.  7.  Le  chasseur.  12.  Le  lait.  17.  Le  jardin. 

.Le  sucre.        8.  Le  cheval.       1.3.  La  lampe.       18.  Le  hareng 
J.  Le  chêne.        9.  Le  soldat.       14.  Le  médecin.    19.  Le  printemps. 
Le  ruisseau.  10.  L'automne.     1.5.  Le  pommier.  20.  Le  corbeau. 

182.  Premier  groupe. 

Mettez  chaque  verhc  au  temps  indiqué. 
î   1.  Il  faudrait  que  tu  [ucif/e?;  imp.du  subj.)  parfaitement. —2.  De 
lieaiix  arbres  {nm'-ruyer.  inip.  de  l'ind.)  la  rivière.  — 3.  Vous  nous 
\obliger,  p;i>sé  siinp.)  beaucoup.  —  4.  Nous  {portngpr,  '\n>\.  (tr.)  rio- 

re  superflu  avec  lel  pauvres.  —5  Ne  (force,;  iinp  1"  pers.  du 
Ulur.)  point  notre  talent  et  ne  [songer,  1"  pers.  du  |>lur.)  Jamais  à 

aire  un  méii(;r<|ue  nou-;  ne  connaissons  pas.  —  6.  Ews''  l'isurger. 
iiart    prés. y  contre  la  nécessité,  un  commet  toujonrs  une  faute. 

174.  Comment  écrit-on  les  verbes  en  ger  devant  les  voyelles  a  o  ? 


yO  PREMIER    GROIPE. 

Verbes  en  eter,  eier. 

173.  — Les  verbes  terminés  à  l'infinitif  par  eler, 
eter,  s'écrivent  avec  deux  1  ou  deux  t  devant  un 
e  muet. 
Indicatif  présent.  J'appelle,  tu  appelles,  il  appelle, 

ils  appellent. 

Futur.  J'appellerai,  tu  appelleras,  etc. 

Conditionnel.  J'appellerais,  tu  appellerais,  etc. 

Subjonctif  prés.      Que  j'appelle,  que  tu  appelles, 

qu'il  appelle,  qu'ils  appellent. 

Partout  ailleurs  ces  verbes  s'écrivent  avec  un  seul  1 
ou  un  seul  t  :  Nous  appelons,  vous  appelez,  j'appe- 
lais; nous  jetons,  vous  jetez,  je  jetais. 

Conjuguez  do  même  les  verbes  en  ELER  :  Épe^  er.  —  Chance^  er.  — 
RuisseZ  6)'.  —  Étincei  er.  —  AtteZ  er.  —  RenouveZ  er.  —  FiceZ  er. 

Conjuguez  de  même  les  verbes  en  ETER  :  Projet  er.  —  RejeZ  er.  — 
InterjeZ  er. 

176.  Exception.  —  Quelques  verbes,  comme 
celer,  congeler,  déceler.,  geler,  harceler,  modeler,  peler, 
acheter,  époiisseter,  étiqueter,  au  lieu  de  doubler  le  1  ou 
le  t,  s'écrivent  avec  un  accent  grave  sur  l'e.  Ex.  : 
J'achète,  j'achèterai,  j'achèterais,  que  j'achète. 

183.   Verbes  en  eler,  eter. 

Écrivez  :  tu  as  appelé,  tu  appelles,  tu  appelleras. 

Tu  as  appelé.  Ils  ont  bottelé.  Il  a  amoncelé. 

11  a  dételé.  Tu  as  modelé.  J'ai  feuilleté. 

Il  a  cacheté.  Il  a  ensorcelé.  Ils  ont  becqueté. 

Nous  avons  muselé.        J'ai  renouvelé.  J'ai  rejeté. 

Elle  a  chancelé.  Ils  ont  épelé  Tu  as  interjeté. 

184.  —  Conjuguez  les  verbes  qui  précèdent  :  1°  au  présent  de  l'indi- 
catif; 2°  au  futur  simple;  3»  au  conditionnel;  4°  au  trois  personnes  du 
pluriel  du  présent  du  subjonctif. 

185.   Verbes  en  eler.  eter. 

Mettez  chaque  verbe  au  temps  indiqui-. 

I.  Écris-moi  s'il  (geler,  ind.  pr.)  dans  ton  pays.  —  2.  Les  vignes 
(geler,  ind.  pr.)  souvent  pendant  la  première  quinzaine  de  mai.  — 
3.  Mes  sœurs  (acheter,  m\.  pr.)  aujourd'hui  des  robes  ou  elles  en 
[acheter,  futur)  demain. 

115.  Comment  <!'crit-ou  les  verbes  1  176.  Quels  sont  les  verbes  qui  tont 
en  eler,  eter,  devant  uu  e  muet  ?         !  exception  ù  la  règle  ? 


PREMIER    C.ROIPE.  91 

Verbes  comme  »'a»»tJEitet*. 

177.  —  Dans  les  verbes  qui  ont  un  e  muet  à 
l'avant- Jernière  syllabe  de  rintinitif,  comme  semer, 
ramener,  on  remplace  cet  e  muet  par  un  è  ouvert 
devant  une  syllabe  muette. 

Indicatif  présent.  Je  sème,  tu  sèmes,  il  sème,  ils 

sèment. 
Futur.  Je  sèmerai,  tu  sèmeras,  etc. 

Conditionnel.  Je  sèmerais,  tu  sèmerais,  etc. 

Subjonctif  prés.      Que  je  sème,  que  tu  sèmes,  qu'il 

sème,  qu'ils  sèment. 
Partout  ailleurs  ces  verbes  conservent  l'e  muet  : 
Nous  semons,  vous  semez,  je  semais. 

Conjuguez  de  même  :  Men  er.  —  Amen  er.  —  Promen  er.  —  Engrfn  er. 

—  Recep  er'.  —  Achev  er.  —  Crev  er.  —  Lev  er.  —  Élev  er.   —  Enlev  er. 

—  Relev  er.  —  Soulev  er. 

186.   Verbes  comme  ramEner. 

Écrivez  :  Jai  semé,  je  sème,  je  sèmerai. 

J  ai  semé.  Vous  avez  crevé.  Ils  ont  amené. 

11  a  mené.  J'ai  achevé.  Tu  as  relevé. 

Vous  avez  engrené.  Ils  ont  levé.  J'ai  élevé. 

Nous  avons  promené.        J"ai  soulevé.  Ils  ont  emmené. 

11  a  recepé*.  Tu  as  achevé.  Nous  avons  ramené. 

187.  —  Conjuguez  les  verbes  qui  précèdent  :  1°  au  futur  simple  ;  2»  au 
conditionnel  présent;  3°  au  trois  personnes  du  pluriel  du  présent  du 
subjonctif. 

188.   Verbes  comme  ramEner- 

Mettez  chaque  verbe  au  temps  indiqin?. 

1.  Les  cultivateurs  (se/ne?',  ind.  pr.j  le  blé,  soit  d'une  seule  main, 
soit  d'une  main  en  allant  et  de  l'autre  en  revenant,  ou  encore  ils 
{îemer,  ind.  pr.)  des  deux  mains  à  la  fois,  en  {projeter,  part,  pr.) 
tantôt  une  poignée  de  grains  à  droite,  tantôt  une  à  gauche.  —  2.  Le 
printemps  (ramener,  ind.  pr.)  les  travaux  des  champs  interrompus 
pendant  l'hiver.  —  S.  Les  taupes  [soulever,  ind.  pr.)  la  terre  à  me- 
sure qu'elles  creusent  leurs  galeries  souterraines. 

177.  Comment  écrit-on  devant  l  ont  un  e  muet  à  ravaut-dernière 
anc    syllabe  muette  les  verbes  qui  |  syllabe  ? 


92  PREMIER    GROl'PE. 

Verbes  comme  possÉaer. 

178.  —  Dans  les  verbes  qui  ont  un  é  fermé  à 
ravant-dernière  syllabe  de  l'intinitif,  comme  /lossé'/ej', 
altère)',  on  remplace  cet  é  fermé  par  un  è  ouvert 
devant  une  syllabe  muette,  excepté  au  futur  et  au 
conditionnel  qui  conservent  Té  fermé. 

Indicatif  PRÉSENT.  Je  possède,  tu  possèdes,  il  pos- 
sède, ils  possèdent. 
Futur.  Je  posséderai,  tu  posséderas,  etc. 

Conditionnel.         Jeposséderais,  tu  posséderais, etc. 
Subjonctif  prés.     Que  je  possède,  que  tu  possèdes. 

Conjuguez  de  même  les  verbes  :  Ced  er.  —  Vége't  er.  —  Répet  er.  — 
luterpret  er.  —  Succe'd  er.  —  Kspe'r  er. 

179.  Verbes  en  éger.  —  Les  verbes  en  éger, 
comme  protéger,  assiéger,  suivent  la  même  règle. 

Ex.  :  Je  protège,  je  protégerai,  nous  protégerons. 

Conjuguez  de  même  les  verbes  :  Assi^g'  er.  —  Abr^^  er.  —  KWég  er. 

189.  Verbes  comme  posséder. 

Mettez  chaque  verbe  au  temps  indiqué. 

1.  Je  VOUS  [répéter,  ind.  pr.)  encore  une  fois  que  la  terre  est 
ronde  comme  une  boule.  —  2.  L'huile  trop  vieille  s'iallérer,  ind. 
pr.)  et  prend  un  mauvais  goût.  —  3.  Le  jeune  chêne  (l'e^éto-,  fut.) 
longtemps  avant  qu'il  ^{élever,  pr.  du  subj.)  très  haut.  —  4.  Le 
cultivateur  qui  {empiéter,  ind.  pr.)  sur  le  champ  de  son  voisin 
commet  un  vol  manifeste.  —  5.  Les  blés  [dégénérer,  cond.  pr.) 
très  promptement  si  l'on  ne  changeait  de  semence  de  temps  en 
temps.  —  6.  En  Egypte  le  fils  [succéder,  inip.  de  l'ind.)  toujours  à 
son  père  dans  sa  profession,  et  chez  nous  beaucoup  de  fils  [succé- 
der, ind.  pr.)  également  à  leur  père  dans  leur  métier.  —  7.  Il  ne 
faut  pas  que  le  prix  de  cet  objet  [e.rcéder,  prés,  du  subj.)  cent 
francs,  pour  que  je  \\acheter,  prés,  du  subj.). 

Conjuguez  par  écrit  les  vorb'*s  qui  précèdent  :  1°  au  présent  do  l'indi- 
catif ;  2°  au  futur;   i'  au  présent  du  sulyonctif. 

HR  Comment  écrit-on  devant  une  l  179.  Comment  érriton  les  vor- 
Byllabo  muette  les  verbes  qui  ont  un  bes  en  éger  devant  une  syllabe 
é  fermé  à  l'avant-dernière  syllabe  ?  \   muette. 


PREWER    GROUPE.  93 

A  erbes  en  oyer  et  uyer;  —  eu  tiyer* 

180.  —  Les  verbes  en  oyer  et  uyer  changent  l'y 
en  i  devant  un  e  muet. 
Indicatif  présent.  Je  ploie,  tu  ploies,  il  ploie,  ils 

ploient. 
Futur.  Je  ploierai,  tu  ploieras,  etc. 

Conditionnel.  Je  ploierais,  tu  ploierais,  etc. 

Subjonctif  prés.      Que  je  ploie,  que  tu  ploies,  etc. 

Partout  ailleurs  ces  verbes  s'écrivent  paruny  :  Nous 
ployons,  vous  ployez,  je  ployais,  nous  ployions,  etc. 

Conjuguez  de  même  :  Ploy  er.  —  Côtoy  er.  —  Déploy  er.  —  Tournoy  er. 
—  Essiiy  er.  —  Coudoy  er.  —  Appwy  er.  —  Eanuy  er. 

180  •'•s-  —  Les  verbes  en  ayer,  d'après  l'Acadé- 
inie,  conservent  partout  Yy.  Ex.  :  Je  paye,  je  balaye, 
je  payerai,  je  balayerai,  je  payerais,  je  balayerais. 

Conjuguez  de  même  :  Ray  er.  —  Essay  er.  —  Bégay  er.  —  Délay  er.  — 
Effr'jy  er.  —  Zémy  er. 

190.  Verbes  en  oyer  et  ayer. 

Mettez  à  la  même  personne  du  futur  et  du  conditionnel. 
Nous  broyions.  Vous  tutoyiez  JVnnuvais. 

Il  côtoyait.  Nous  nettoyions.  Ils  foudcoyaient. 

Tu  coudoyais.  Ils  aboyaient.  Tu  choyais. 

Ils  guerroyaient.  Tu  appuyais.  Nous  déployions. 

Je  nettoyais.  Elles  désennuyaient.  Vous  larmoyiez. 

Vous  ployiez.  Ils  essuyaient.  Elle  tournoyait. 

Conjuguez  par  écrit  les  verbes  qui  précèdent  au  présent  de  l'indicatif. 

191.  Verbes  en  oyer  et  uyer;  en  ayer. 

Mettez  cbac[ue  verbe  au  temps  indiq.ié.  Écrivez  :  Les  chiens  aboieront. 

1.  Les  chiens  [aboyer,  fut.).  —  2.  En  parlant  des  vaisseaux,  on 
dit  qu'ils  (/o^^l'Over,  ind.pr.)  lorsqu'ils  navit,'uent  contre  le  vent,  en 
lui  présent  mt  tantôt  le  flanc  droit,  tantôt  le  flanc  gauche.  — 

3.  Nous  blâmons  ceux  qui  (rudoyer,  ind.   pr.)  les   animaux.  — 

4.  Les  Aniîlais  {mtoyer,  ind.  imp.)  leurs  condamnés  à  Bolany-Bay., 
dans  la  Nouvelle-Hollande*.  —  5.  11  faut  plaindre  ceux  qui  s'(e?2- 
jiuyer,  ind.  pr.),  alors  qu'ils  pourraient  se  désennuyer  en  faisant 
le  bien. —  0.  C'est  une  erreur  de  croire  que  les  gens  qui  se  [noyer, 
ind.  pr.)  avalent  beaufoup  deau.  —  7.  Les  eaux  [toumoyer.  im- 
parf.  de  l'ind.)  avant  de  pénétrer  dans  le  gouffre.  —  8.  On  enrayer., 
ind.  pr.)  le  mouvement  d  une  voiture  soit  au  moyen  d'un  appareil 
qu'on  nomme  un  sabot,  soit  en  serrant  le  frein. 

180.  Comment  écril-on  les  verbes  1  180  éw.  Comment  écrit-on  les  ver- 
en  ctjer.  wjer,  devant  un  e  muet  ?         I  hes  en  ayer  ? 


9i  PREMIER   GROUPE. 

181.  —  Les  mêmes  verbes  en  oyer,  uyer,  ayer, 

s'écrivent  avec  un  y  et  un  i  (yi)  aux  deux  premières 
personnes  du  pluriel  :  1"  de  l'imparfait  de  l'indicatif; 
2°  du  présent  du  subjonctif. 
Imparfait  de  l'indicatif.  Nous  bégay-ions,  vous  bé- 

gay-iez. 
Subjonctif  présent.  Que  nous  bégay-ions,  que 

vous  bagay-iez. 

182.  —  Remarques.  I.  Les  verbes  envoyer;  fuir; 
s'asseoir^  voh\  entrevoir,  pourvoir;  croire,  traire, 
prennent  aussi  un  y  et  un  i  :  j'envoyais,  nous 
envoyions,  que  nous  envoyions  (p.  138  et  suiv.). 

IL  A  la  première  et  à  la  deuxième  personne  du 
pluriel  du  subjonctif  présent,  les  auxiliaires  avoir  et 
être  prennent  simplement  un  y  :  Que  nous  ayons,  que 
vous  ayez  ;  que  nous  soyons,  que  vous  soyez. 

Conjuguez  de  même  :  Abo)/  er.  —  Nettoy  er.  —  Conàoy  er.  —  Tuto!/  er 
—  Ess!(7/  er.  —  Enii!/y  er.  —  Effray  er.  —  Essny  er. 

192.   Verbes  en  oyer  et  uyer,  en  ayer. 

Mettez  à  l'imparfait  de  l'indicatif,  à  la  même  personne. 

J'appuie.  J'envoie.  Ils  nettoient. 

Tu  essuies.  Tu  broies.  Vous  déployez. 

Elle  ennuie.  Il  flamboie.  Nous  reployons. 

Nous  désennuyons.  Nous  guerroyons.  Il  rudoie. 

Vous  côtoyez.  Vous  larmoyez.  Tu  tutoies. 

Ils  aboient.  Ils  louvoient.  J'octroie. 

193.  —  Conjuguez  par  écrit  les  verbes  de  l'exercice  précédent:  1»  à 
rimparfait  de  l'indicatif;   2°  au  présent  du  subjonctif. 

194.  —  Mettez  chaque  verbe  au  temps  indiqué. 

1.  Il  faut  que  nous  [appuyer,  subj.  pr.)  plus  longtemps  sur 
les  voyelles  longues  que  sur  les  voyelles  brèves.  —  2.  Il  est  urgent 
que  nous  {employer,  subj.  prés.)  tout  notre  temps  à  rentrer  la  mois- 
son. —  3.  Nous  {côtoyer,  imp.  do  l'ind.)  depuis  deux  jours  les  riva- 
ges de  la  Grande-Bretagne.  —  4.  Nous  nous  {désennuyer,  imp.  de 
l'ind.)  à  la  campagne  en  recueillant  des  plantes  et  en  les  étudiant.  — 
5.  Il  faut  que  nous  nous  {frayer',  subj.  prés.)  un  passage  à  travers 
les  broussailles  et  les  épines.  —  6.  C'était  en  vain  (]ue  vous  {essayer, 
imp.  de  l'ind.)  d'obtenir  de  bonnes  récoltes  sans  fumier. 

181.  Que  savez-vous  encore  sur  1  182.  Que  savez-vous  sur  les  verbes 
las  verbes  en  ayer,  oyer,  uyer?  I  envoyer,  fuir...  avoir,  être  ? 


PREMIER    enouPE  9b 

Verbes   en    ieÈ\ 

183.  —  Les  verbes  en  ier  comme  prier,  lier, 
s'écrivent  avec  deux  i  de  suite  (ii)  aux  deux  pre- 
mières personnes  du  pluriel  :  1°  de  l'imparfait  de 
lindicatif;  2"  du  présent  du  subjonctif. 
Imp.  de  l'indicatif.  Nous  pri-ions,  vous  pri-iez. 
Subjonctif  pkésent.        Que  nous  pri-ions,  que  vous 

pri-iez. 

i84.  Realirque.  —  Le  verbe  rire  (p.  141)  prend 
aussi  deux  i  {ii)  de  suite  aux  mêmes  temps  :  Je  rigiis, 
nous  riions,  que  nous  riions. 

Coninguez  de  même  :  AUi  et:  —  Humih  er.  —  Lt  er.  —  Pli  er.  —  Copi"  er 
—  Cri  er.  —  Charri  er.  —  Pari  er. 

195.  Verbes  en  ier. 

Mettez  au  pluriel.  Écrivez  :  Nous  congédiions  nos  domestiques. 

1.  Je  congédiais  mes  domestiques.  —  2.  Il  faut  que  f  étudie  la 
grammaire.  —  3.  J'étudie  la  grammaire.  —  4.  Il  faut  que  tu  te 
justifies  de  l'accusation  portée  contre  toi.  —  5.  Il  faut  que  tu  plies 
ces  étoffes.  —  6.  Il  est  indispensable  que  Je  lie  mon  blé  aujour- 
d'hui. —  7.  J'allie  la  prudence  à  la  fermeté,  et  il  faut  que  tu  allies 
également  ces  deux  qualités  l'une  à  l'autre.  —  8.  Tu  niais  fausse- 
ment l'eB'et  du  plâtre  sur  la  luzerne.  —  9.  Il  ne  faut  pas  que  tu 
envies  le  sort  des  grands. 

196.  Même  exercice. 

1.  Je  me  souciais  peu  d'entreprendre  ce  voyage.  —  2.  Il  faut 
que  tu  copies  ce  mémoire.  —  3.  Je  charrie  du  fumier  et  loi  en 
charriais-tu  hier?  —  4.  Il  ne  faut  pas  que  tu  injuries  qui  que  ce 
soit.  —  5.  Il  faut  que/e  manie  le  crayon  plus  habilement.  —  6.  Je 
remercie  mes  bienfaiteurs,  et  il  faut  que  tu  remercies  les  tiens.  — 
7.  Autrefois  ;e  pariais  de  faire  huit  kilomètres  à  l'heure.  —  8.  Tu 
nous  conviair;  h  ce  festin.  —  i).  H  faut  que  je  le  supplie  d'entre- 
prendre ce  travail. 

196  bis.  Sujet  à  rédiger.  —  respectez  les  vieillards. 

Le  petit  Jean  rencontre  un  vieillard.  Il  lui  manque  de  respect. 
Le  vieillard  lui  fait  des  remontrances.  Un  passant  indigné  court 
après  Jean  pour  le  punir.  Jean  se  sauve,  tombe  et  se  casse  un  bras. 
Forcé  de  garder  le  lit  pendant  de  longues  semaines,  il  réfléchit 
sur  sa  mauvaise  action  et  s'en  repent 

183.  Comment  <^crit-on  les  vprbes  i       184.  Comment  s'écrit  le  verbe  M'ns 
CH  ier  à  l'imparfait  de  l'indicatif  et      aux  mêmes  temps  ? 
au  présent  du  subjonctif  7  i 

aBAM.    I"   AS.   ELÊTB.   DEP.  * 


96 


DEUXIÈME   GROUPE. 


Deuxième  groupe. 
183.  —  Verbe  FIN  IR.  —  Itadical  Fin. 


Mode  Indicatif 


Je 

fin 

is. 

Tu 

fin 

18. 

11 

fin 

it. 

Xous  fin 

issons. 

Vous 

fin 

issoz. 

Ils 

fia 

issent. 

IMPARFAIT 

Je 

fin 

issais. 

Tu 

fin 

issais. 

II 

fin 

issait. 

Nous 

fin 

issions. 

Vous  fin 

issiez. 

Ils 

fin  issaient. 

PASSÉ  SIMPLE 

Je 

fin 

18. 

Tu 

fin 

IS. 

11 

fin 

it. 

Nous  fin 

îmes. 

Vous  fin 

îtes. 

Ils 

fin 

irent. 

PASSE  COMPOSE 

J'        ai  fin  i. 

Tu      a»  fin  i. 

Il        a  fin  i. 

Nous  avons  fin  i. 

Vous  avoz  fin  i. 

Ils       ont  fin  i. 

PASSÉ  ANTÉRIEUR 

J'  eus  fin  i. 
Tu  eus  fin  i. 
Il  eut  fin  i. 
Nous  eûmes  fin  i. 
Vous  eûtes  fin  i. 
Ils       eurent  fin  i. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

J'  avais  fin  i. 
Tu  avais  fin  i. 
Il  avait  fin  i. 
Nous  avions  fin  i. 
Vous  aviez  fin  i. 
Ils       avaient  fin  i. 


Je       finir  ai. 
Tu      finir  as. 
Il        finir  a. 
Nous  finir  ons. 
Vous  finir  ez. 
Ils       finir  ont. 

FUTUR   ANTÉRIEUR 

J'        aurai  fin  i. 

Tu      aura»  fin  i. 

11         aura  fin  i. 

Nous  aurons  fin  i. 

Vous  aurez  fin  i. 

Ils       auront  fin  i. 

ModeConditionnel 

PRÉSENT  ou  FUTUR 

Je  finir  ais. 
Tu  finir  ais. 
Il  finir  ait. 
Nous  finir  ions. 
Vous  finir  iez. 
Ils       finir  aient. 

PASSÉ  (1"  forme) 

y  aurais  fin  i. 
Tu  aurais  fin  i. 
Il  aurait  fin  i. 
Nous  aurions  fin  i. 
Vous  auriez  fin  i. 
Ils       auraient  fin  i. 

PASSÉ  (2"  forme) 

y  eusse  fin  i. 
Tu  eusses  fin  i. 
Il         eût  fin  i. 

Nous  eussions  fin  i. 
Vous  eussiez  fin  i. 
Ils       eussent  fin  i. 

Mode  Impératif 

PRÉSENT   ou    FUTUR 

Siinq.  2°  pers.  Fin  is. 
l'iur.  \" pers.  Fin  iss  ons. 
—      2°  pers.  Fin  iss  ez. 


Mode  Subjonctif 

PRÉSENT   OU   FUTUR 

Que  je  fin  iss  e. 

Que  tu  fin  iss  es. 

(Ju'  il  fin  iss  e. 

Oue  nous  fin  iss  ions. 

Hue  vous  fin  iss  icz. 

Ûu'  ils  fin  iss  ent. 

IMPARFAIT 

Que  je       fin  iss  e. 
Que  lu       lin  iss  es. 
Qu'  il        fin  ît. 
Que  nous  fin  iss  ions. 
Que  vous  fin  iss  iez. 
Qu'  ils       fin  iss  eut 

PASSÉ 

Que  j'  aie       fin  i. 

^uc  lu  aies     fin  i. 

(Ju'  il  ait         fin  i. 

Que  nous  ayons  fin  i. 

Que  vous  ayez     fin  i. 

Qu'  ils  aient  fin  i. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

Quej'  eusse  fin  i. 
(Jue  tu  eusses  fin  i. 
Qu'  il         eût  fin  i. 

Que  nous  eussions  fin  i. 
Que  vous  eussiez  fin  i. 
Qu'  ils       eussent  fin  i. 

Mode  Infinitif 

PRÉSENT  OU   FUTUR 

V'm  ir. 

PASSÉ 

Avoir  fin  i. 

Mode  Participe 

PRÉSENT 

Finiss  ant. 

PASSÉ 

Fin  i,  fin  ie,  ayant  fin  i. 


,  Conjuguez  île  même  :  Avert  ir.  —  Guér  ir.  —  Ensevel  ir.  —  Arrond  ir.  — 
Etabl  ir.  —  Faibl  ir.  —  Fléch  ir.  —  Fréin  ir.  —  Pàl  ir.  —  Assain  ir. —  Pun  ir 
—  Rouor  ir.  —  Sal  (>.  —  Aplan  ir. 

185    Conjuguez  le  verbe  Finir, 


197.  Deuxième  groupe. 

Écrive:  :  Il  mollit,  lis  mollissent. 

Il  mollit.  11  aluirit  (pas.  simp.\  Qu'il  fléchisse. 

11  agit.  H  unit  (pas.  simp.).  (Jii'il  enrichit. 

11  salit.  Il  pâlit  (pas.  simp.).  Qu'il  ait  rougi. 

Il  anoblira.  Elle  hrunissait.  Qu'il  eût  fourni. 

11  ensevelirait.  11  aplanissait.  Qu'il  chérisse. 

Elle  grandit.  11  emplissait.  Qu'il  pétrisse. 

198.  Deuxième  groupe. 

Écrivez  :  Us  boudissent.  1/  bondit. 

Ils  bondissent.  Ils  pourrissent.  Us  aboutirent. 

Ils  avertiront.  Qu'ils  maigrissent.  Ils  aigrissaient. 

Ils  languissaient.         Qu'ils  garnissent.  Ils  approfondirent. 

Us  punirent.  Qu'ils  rétrécissent.  Ils  assouplissaient. 

Us  mûrissent.  Qu'ils  aient  gravi.  Ils  aviliraient. 

Us  flétriraient.  Qu'ils  eussent  appe-  Qu'ils  déguerpissent 

[siuiti.  (imp.  du  subj.) 

199.  Deuxième  groupe. 

Mettez  le  verbe  au  présent  de  l'indicatif.  Écrivez  :  Tu  vernis  les  meubles. 

1.  Tu  {vernir)  les  meubles.  —  2.  Tu  (crépir)  le  mur.  —  3.  Nous 
{arrondir]  notre  propriété.  —  4.  Je  [polir)  le  marbre.  —  5.  Nous 
{vieillir)  tous  les  jours.  —  6.  Vous  {pétrir)  le  pain.  —  7.  Il  {apla- 
nir) les  difficultés.  —  8.  Elle  (pâlir)  affreusement.  —  9.  L'étoile 
{éblouir,  l'œil.  —  10.  Les  pâquerettes  (fleurir)  toute  l'année.  — 
11.  Les  enfants  (salir)  leurs  vêtements.  —  12.  Le  lièvre  se  {blottir) 
dans  son  gite.  —  13.  Le  cultivateur  (ameublir*)  la  terre.  —  14.  Tu 
(gémir)  trop.  —  15.  Nous  (alourdir)  notre  pas.  —  16.  Us  {flétrir) 
l'injustice.  —  17.  Nous  (compatir)  aux  maux  des  autres. 

200.  Deuxième  groupe. 

Mettez  le  verbe  à  limpariait  de  l'indicatif. 

1.  Nous  (rajeunir)  en  apparence.  —  2.  Des  rues  larges  (assainir) 
la  ville.  —  3.  Vous  (amoindrir)  vos  torts.  —  4.  Il  (croupir)  dans 
l'ignorance.—  .5.  Vous  (maigrir)  tous  les  jours. —  6.  Nous  (rougir) 
de  plaisir.  —  7.  Tu  [frémir]  d'indignation.  —  8.  Elles  (attendrir) 
tous  les  assistants.  —  9.  Il  (saisir)  son  ennemi.  —  10.  Nous  nous 
(assoupir)  de  bonne  heure.  —  11.  Les  boissons  acides  (rafraîchir) 
le  corps.  —  12.  Je  (nourrir;  les  pauvres.  —  13.  Nous  ne  (tarir)  pas 
en  éloges  sur  votre  compte.  —  14.  Vous  (assouvir)  votre  faim. 
200  bis.  Sujet  à  développer.  —  Désobéiss.\.\ce. 

Un  garde-chasse  avait  milU;  fois  recommandé  à  son  fils  Jules  de 
ne  pas  toucher  à  ses  fusils.  Jules  ne  tenant  pas  compte  de  cet  ordre 
prend  un  jour  un  fusil,  le  regarde,  le  manie,  fait  l'exercice  et  le 
laisse  tomber  à  terre.  Le  fusil  était  chargé.  Le  coup  part  et  blesse 
l'enfant  à  la  jambe.  Désespoir  du  père.  Regrets  de  l'enfant  qui  se 
promet  bien,  une  fois  guéri,  de  ne  plus  désobéir. 


98  DEUXIÈME    GROUPE. 

201.  Deuxième    groupe. 

Mettez  le  verbe  au  passé  composé.  Ecrivez  :  J'ai  assoupli  mes  membres. 
1.  i\assouplir]  mes  membres.  —  2.  Nous  {bénir)  nos  bienfaiteurs. 

—  3.  Vous  (punir)  les  enfants  paresseux.  —  4.  Elle  {garnir)  son 
panier  de  provisions.  —  5.  Vous  (choisir)  les  plus  beaux  fruits. 

—  6.  L'écolier  {noircir)  ses  doigts  avec  de  Tencre.  —  7.  Nous 
(réussir)  à  provigner*  la  vigne.  —  8.  Je  (ralentir)  le  pas.  —  9.  Tu 
(dégourdir)  tes  membres.  —  10.  Les  flots  (engloutir)  les  naufragés. 

—  11.  Vous  (faiblir)  mal  à  propos.  —  12.  Il  m'(enha7^dir)  à  parler. 

—  1.3.  Ils  (pourrir)  dans  les  cachots.  —  14.  Le  soldat  (désobéir)  à 
ses  chefs.  —  15.  Nous  [munir)  la  voiture  de  lanternes.  —  16.  Les 
ennemis  (ensevelir)  leurs  morts. 

202.  Deuxième  groupe. 

Mettez  le  verbe  à  l'imparfait  du  subjonctif  :  Écrivez  :  Il  fallait  que  je 
saisisse  l'occasion. 

1.  Il  fallait  que  je  (saisir)  l'occasion,  que  tu  (choisir)  le  moment  fa- 
vorable, que  ton  frère  (averti}')  les  personnes  intéressées,  que  nous 
(réussiri  à  mettre  tout  le  monde  d'accord,  que  vous  vous  [uni?-)  à 
nous  pour  cela,  et  que  tous  ceux  qui  s'intéressent  à  l'entreprise 
nous  {fournir)  l'argent  nécessaire. 

2.11  fallait  queje  me  (réî^?uV)  à  mes  compatriotes, que  tu  t'(e«/(a)'di?') 
à  en  faire  autant,  que  ton  père  ne  {faiblir)  pas  non  plus,  que  nous 
nous  i  munir)  d'armes,  que  vous  {averti)')  vos  amis  de  vous  en  pro- 
curer, que  nous  (enva/iir)  le  territoire  des  ennemis  et  que  les  dis- 
sensions intestines  les  (affaiblir)  assez  pour  qu'ils  ne  pussent  nous 
résister. 

202  bis.  Exercice  de  théorie. 

1.  Comment  les  noms  en  au  forment-ils  leur  pluriel?  —  2.  Citez 
sept  noms  en  ou  qui  prennent  un  x  au  pluriel.  —  3.  Citez  d'autres 
noms  en  ou  qui  prennent  un  s  au  pluriel.  —  4.  Comment  les  noms 
en  al  forment-ils  leur  pluriel?  —  5.  Qu'est-ce  qu'un  adjectif  quali- 
ficatif? —  6.  Citez  plusieurs  adjectifs  qualificatifs.  —  7.  Comment 
forme-t-on  \e  féminin  d'un  adjectif? — 8.  Comment  beau,  nouveau, 
fou,  mou,  vieux,  font-ils  au  féminin?  —  9.  Quel  est  le  féminin  de 
massif?  déduisez-en  la  règle.— 10.  Quel  estle  U'xnininàQ  peureux  ? 
déduisez-en  la  règle.  —  11.  Quel  est  le  féminin  de  e?j//e?'?  déduisez- 
en  la  règle.  —  12.  Dans  cette  phrase  :  les  belles  fleurs,  analysez 
belles.  —  13.  Comment  écrit-on  un  adjectif  qui  se  rapporte  à  deux 
noms  masculins?  —  14.  A  un  nom  masculin  et  à  un  nom  féminini 
202  1er.  Lettre  à  rédiger. 

Le  père  de  Gustave  est  voiturier.  En  conduisant  sa  voiture  il  est 
tombé  et  l'une  des  roues  lui  a  passé  sur  la  jambe.  Il  est  au  lit.  Le 
médecin  espère  le  guérir.  —  Gustave  annonce  cette  triste  nouvelle 
à  son  frère  Louis  et  lui  dit  de  venir  voir  son  père.  —  Gustave 
parlera  de  sa  bonne  mère,  qui  soigne  le  malade  avec  tendresse,  et 
qui  passe  près  de  lui  les  jours  et  les  nuits. 


TROISIKME  GROUPE. 


99 


Troisième    groupe. 
186.  —  Verbe  REGEV  OIR  —  /iadieal  Recev. 

Mode  Subjonctif 

l'KKSKNT   OU    FUTUR 

Qui'  je  reçoiv  e. 

(Juo  tu  reçoiv  en. 

iju'    il  reçoiv  e. 

tjuo  nous  reoev    ions. 

Que  vous  recev    iez. 

Ûu'   ils  reçoiv  eut. 

IMP.\RFAIT 

Que  je       reç  usse. 
(Jue  tu       reç  ussea. 
Qu'   il        reç  ût. 
(Jue  nous  reç  ussions. 
Oue  vous  reç  ussicz.. 
Uu'    ils       reç  usseiit. 


Mode  Indicatif 

PRÉSENT 

Je       reçoi    s. 
Tu      reçoi     s. 
Il         reçoi     t. 
Nous  reoov    ons. 
Vous  recev    ez. 
Ils       reçoiv  eut. 

IMPARFAIT 

Je  recev  ais. 
Tu  recev  ais. 
Il  recev  ait. 
Nous  recev  ions. 
Vous  recev  iez. 
Us       recev  aient. 

PASSÉ   SIMPLE 

Je       reç  as. 
Tu      reç  us. 
Il        reç  ut. 
Nous  reç  ûmes. 
Vous  reç  ùtes. 
Us       reç  urent. 

PASSÉ   COMPOSÉ 

J'  ai  reçu. 
Tu  as  reçu. 
Il         a  reçu. 

Nous  avons  reçu. 
Vous  avez  reçu. 
Us       ont      reçu. 


reçu, 
reçu. 


PASSE  ANTERIEUR 

J'        eus 

Tu      eus 

Il         eut  reçu. 

Nous  eûmes     reçu. 

Vous  eûtes       reçu. 

Ils       eurent  reçu. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

J'  avais  reçu. 
Tu  avait*  reçu. 
Il  avait  reçu. 
Nous  avions  reçu. 
Vous  aviez  reçu. 
Ils       avaient  reçu. 


FUTUR 

Je        recev  rai. 
Tu      recev  ras. 
Il        recev  ra. 
Nous  recev  rons. 
Vous  recev  rez. 
Us       recev  ront. 

FUTUR    ANTÉRIEUR 

J'  aurai     reçu. 

Tu  auras    reçu. 

11  aura      reçu. 

Nous  aurons  reçu. 

Vous  aurez     reçu. 

Us  auront  reçu. 

ModeConditionnel 

PRÉSENT   ou    FUTUR 

Je  recev  rais. 

Tu  recev  rais. 

11  recev  rait. 

Nous  recev  rions. 

Vous  recev  riez. 

Ils  recev  raient. 

PASSÉ  (1"  forme) 

y  aurais  reçu. 
Tu  auraJit  reçu. 
II  aurait  reçu. 
Nous  aurions  reçu. 
Vous  auriez  reçu. 
Us       auraient  reçu. 

PASSÉ  (2'  forme) 

y  eusse  reçu. 
Tu  eusses  reçu. 
Il         eût  reçu. 

Nous  eussions  reçu. 
Vous  eussiez  reçu. 
Us       eussent  reçu. 


Mode  Impératif 

PRÉSENT    OU    FUTUR 

Sing.  1*  pers.  Reçoi  s. 
Plur.  l"  pers.  Recev  ons. 
—    2*  pers.  Recev  ez. 


Que  j'  aie  reçu. 
Que  lu  aies  reçu. 
Qa  il  ait  reçu. 
(Jue  nous  ayons  reçu. 
Que  vous  ayez  reçu. 
Qu'   ils      aient  reçu. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

Que  j'  eusse  reçu. 
Que  tu  eusses  reçu. 
Qu'  il         eût  reçu. 

Que  nous  eussions  reçu. 
Que  vous  eussiez  reçu. 
Qu'  Ils       eussent  reçu. 

Mode  Infinitif 

PRÉSENT   ou   FUTUR 

Recev  oir. 

PASSÉ 

Avoir  roçu. 

Mode  Participe 

PRÉSENT 

Recev  ant. 

PASSÉ 

Reçu,  reçue,  ayant  reçu. 


CoD-jueuez  de  même  :  apercev  oir,  concev  oir,  décev  oir,  percev  oir. 


186.  Conjuguez  le  verbe  Recevoir. 


100 


TROISIÈME   GROUPE   (SUite). 


Troisième    groupe    (Ancienne  quatrième  conjugaison). 

187.  —  Verbe  ROMP  RE.  —  Radical  Romp. 
Mode  Indicatif 


Je  romp  s. 
Tu  romp  s. 
11  romp  t. 
Nous  romp  ons. 
Vous  romp  ez. 
Us       romp  ent. 

IMPARFAIT 

Je  romp  ais. 
Tu  romp  ais. 
Il  romp  ait. 
Nous  romp  ions. 
Vous  romp  iez. 
Us       romp  aient. 

PASSÉ   SIMPLE 

Je        romp  is. 
Tu      romp  is. 
11         romp  it. 
Nous  romp  imes. 
Vous  romp  itcs. 
Us       romp  ireitt. 

PASSÉ    COMPOSÉ 

J'         ai  romp  u. 

Tu  as  romp  u. 
U         a  romp  u. 

Nous  avons  romp  u. 
Vous  avez  romp  u. 
Us       ont       romp  u. 

PASSÉ  ANTÉRIEUR 

J'  eus  romp  u. 
Tu  eus  romp  u. 
il  eut  romp  u. 
Nous  eûmes  romp  u. 
Vous  eûtes  ronij)  u. 
Us       eurent  romp  u. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

J'  avais  romp  u. 
Tu  avais  romp  u. 
Il  avait  romp  u. 
Nous  avions  romp  u. 
Vous  aviez  romp  u. 
Ils       avaient  romp  u. 


FUTUR 

Je       romp  rai. 
Tu      romp  ras. 
U        romp  ra. 
Nous  romp  rons. 
Vous  romp  rez. 
Us       romp  ront. 

FUTUR  ANTÉRIEUR 

J'  aurai  romp  u. 
Tu  auras  romp  u. 
U  aura  romp  u. 
Nous  aurons  romp  u. 
Vous  aurez  romp  u. 
Us       auront  romp  u. 

ModeConditionnel 

PRÉSENT   ou   FUTUR 

Je  romp  rais. 
Tu  romp  rais. 
U  romp  rait. 
Nous  romp  rions. 
Vous  romp  riez. 
Us       romp  raient. 

PASSÉ  (1"  foi-me) 

y  aurais  romp  u. 
Tu  aurais  romp  u. 
U  aurait  romp  u. 
Nous  aurions  romp  u. 
Vous  auriez  romp  u. 
Us       auraient  romp  u. 

PASSÉ  (2»  formé) 

y  eusse  romp  u. 
Tu  eusses  romp  u. 
U         eût  romp  u. 

Nous  eussions  romp  u. 
Vous  eussiez  romp  u. 
Us       eussent  romp  u. 


Mode  Impératif 

PRÉSENT    ou    FUTIK 

Sing.  1'  pers.  Romp  s. 
Plur.  l"/)P)\s.  Romp  ons. 
—      2*  pers.  Romp  ez. 


Mode  Subjonctif 

PRÉSENT    ou    FUTUR 

Que  je       romp  o. 
Que  tu       romp  es. 
Ou"    il        romp  e. 
Que  nous  romp  ions. 
Que  vous  romp  iez. 
Qu'    ils      romp  ent. 

IMPARFAIT 

Que  je       romp  isse 
Que  lu       romp  isses. 
Qu'    U        romp  ît. 
Que  nous  romp  issions. 
Que  vous  romp  issiez. 
Qu'    ils      romp  isseut. 


Que  j'  aie  romp  u. 
Que  tu  aies  romp  u. 
Qu'  il  ait  romp  u. 
Que  nous  ayons  romp  u. 
Que  vous  ayez  romp  u. 
Qu'    ils       aiviiit  romp  u. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

Que  j'  eusse  romp  u 
Que  tu  eusses  romp  u 
Qu'  il       eût  romp  u 

Que  nous  eussions  romp  u 
Que  vous  eussiez  romp  u 
Qu'  ils       eussent  romp  u. 

Mode  Infinitif 

PRÉSENT   ou   FUTUR 

Romp  re. 

PASSÉ 

Avoir  romp  u. 

Mode  Participe 

PRÉSENT 

Romp  anl. 

PASSÉ 

Romp  u,    romp  ue,    ayant 
■  romp  u. 


Conjuguez  de  même  :  corromp  re,  interromp  re. 


i87.  Conjuguez  le  vorbe  Rompre. 


TROISIÈME    GROUPE.  101 

108.  —  Les  verbes  en  andre,  endre,  ondre^  ordre, 
comme  répandre,  rendre,  répondre,  tordre,  ne  pren- 
nent pas  de  t  à  la  troisième  personne  du  singulier 
du  présent  de  l'indicatif.  Ex.:  Répand-re,  il  répand. 

Conjuguez  de  même  :  Atleud  re.  —  Eolend  re.  —  Vend  re,  —  Détend  re. 
—  Suspend  re.  —  Tend  re.  —  Détend  re.  —  Répand  re.  —  Tond  re.  — 
Répond  re.  —  Tord  re.  —  Confond  re.  —  ^ford  re.  —  Perd  re. 

Des  trois  foniies   du  verbe. 

189.  —  Il  y  a  trois  formes  du  verbe:  active, 
passive  et  pronominale. 

Un  verbe  est  à  la  forme  active  lorsque  l'action 
qu'il  exprime  est  fa^e  par  le  sujet.  Ex.:  J'aime  mon 
père,  les  enfants  courent. 

Un  verbe  est  à  la  forme  passive  lorsque  l'action 
qu'il  exprime  est  soutlerte,  supportée  j)ar  le  sujet. 
Ex.  :  Tu  étais  aimé  de  ton  père,  ce  tableau  a  été  des- 
cendu. 

Un  verbe  est  à  la  forme  pronominale  lorsqu'il 
est  conjugué  avec  deux  pronoms  de  la  même  per- 
sonne ou  avec  un  nom  et  un  pronom  de  la  même 
personne.  Ex.  :  Je  me  plais  ici,  Paul  se  flatte^. 

190.  —  Le  verbe  de  forme  active  peut  être  tran- 
sitif ou  intransitif.  Il  est  transitif  lorsque 
l'action  passe  du  sujet  sur  un  complément  direct, 
Ex.  :  Pierre  étudie  sa  leçon.  Il  est  intransitif  lorsque 
l'action  ne  passe  pas  du  sujet  sur  un  complément 
direct.  Ex.  :  Les  enfants  courent. 

t.  On  trouvera  au  Supplément  (p.  134  et  suiv.)  le  tableau  de  la  conju- 
gaison des  verbes  passifs,  pronominaux,  des  verbes  intransitifs,  imper- 
sonnels (V.  n*  252j,  ainsi  qu'une  liste  des  principaux  verbes  qui  ne  se  conju- 
guent pas  suivant  les  modèles  donnés  et  que,  pour  ce  motif,  on  appelle 
quelquefois  irréguliers. 


188.  Que    savez -vous    sur    les 
verbes  en  andre.  endre,ondre,  ordre  ? 

189.  Combien  y  a-t-il    de   formes 
du  verbe  ?  Qu'est-ce  que  la   forme 


active  ?    passive  ?    pronominale  ? 

190.  Qu"appelle-t-on  verbes  tran- 
sitif? intransitit  ? 


102  ACCORD  DU  \'ERBE. 

Règ-les    d'accord    du   verbe  avec   son  sujet. 

191.  Règ-le.  —  Tout  verbe  s'accorde  en  nombre 
et  en  personne  avec  son  sujet. 

Ex.  :  Tu  parles,  les  oiseaux  volent. 

Parles  est  au  singulier  et  à  la  seconde  personne, 
parce  que  son  sujet,  tu,  est  au  singulier  et  à  la  seconde 
personne.  —  Volent  est  au  pluriel  et  à  la  troisième 
personne,  parce  que  son  sujet,  les  oiseaux,  est  au 
pluriel  et  à  la  troisième  personne. 

203.  Espèces  de  verbes. 

Écrivez  :  J'ai  perdu  (verbe  actit)  mon  couteau. 

1.  J'ai  perdu  mon  couteau.  — 2.  Je  suis  perdu.  —  3.  Je  me  perds- 

—  4.  Je  vends  du  beurre.  —  5.  Je  suis  vendu.  —  6.  Je  me  vends.  — 
7.  Tu  ris.  —  8.  Il  neige.  —  9.  Je  crie.  — 10.  11  semble.  —  11.  Je  suis 
flatté.  —  12.  Je  flatte  mon  ami.  —  13.  Je  me  flatte.  —  14.  Il  trompe 
les  autres.  —  1.5.  11  se  trompe.  —  16.  Il  est  trompé.  —  17.  11  se 
noircit. —  18. 11  noircit  la  table.  —  19. 11  est  noirci.  —  20.  Je  plonge. 

—  21.  Je  tombe.  —  22.  Je  marche.  —  23.  Je  lie  une  gerbe.  — 
24.  Je  me  lie.  —  25.  Je  suis  lié. 

204.  Mettez  au  pluriel  : 

Écrivez  :  La  sœur  allume  la  chandelle,  les  sœurs  alignent  la  chandelle. 

1.  La  sœur  allume  la  chandelle.  —  2.  L'instituteur  avertit  l'éco- 
lier. —  3.  L'enfant  étudiera  sa  leçon.  —  4.  Le  tambour  battra.  — 
5.  La  servante  balaye  les  escaliers.  —  6.  Le  marchand  vendit 
l'orange. — 1.  Le  bœuf  traînait  la  charrue.—  8.  L'oncle  grondera  son 
neveu.  —  9.  L'escargot  rampera.  —  10.  Que  le  gardien  veille.  — 
11.  Le  guerrier  mourut.  —  12.  Le  soldat  déserta.  —  13.  La  ména- 
gère achetait  le  légume.  —  14.  Le  jeune  garçon  tourmente  i'àne. 

—  15.  Le  menuisier  fabriquerait  l'armoire.  —  16.  Le  vigneron  taille 
la  vigne. 

205.  Mettez  au  singulier: 

Mettez  au  singulier  le  suiet,  le  verbe  et  le  complément. 

1.  Les  ouvriers  aiguisent  les  outils.—  2. Les  personnes  ouvriraient 
les  fenêtres.  —  3.  Les  coqs  chanteront.  —  4.  Les  étrangers  visitè- 
rent les  villes.  —  5.  Les  matelots  déployèrent  les  voiles.  —  6.  Des 
voleurs  dévalisèrent  les  maisons.  — 7.  Les  servantes  casseraient  les 
assiettes.  —  8.  Dos  guides  conduisent  les  voyageurs.  —  9.  Les  gre- 
nouilles coassaient.  —  10.  Les  chameaux  traversent  les  déserts. — 
11.  Les  terrassiers  creusent  les  puits.  —  12  Les  meuniers  achètent 
les  grains.  —  13.  Les  jardiniers  greffent  les  pommiers.  —  14.  Les 
cuisiniers  assaisonnent  les  salades.  —  15.  Les  maréchau.x  ferrent 
les  chevaux.  —  16.  Les  maçons  construiront  des  maisons. 

191    Comment  s'accorde  le  verbe? 


ACCORD   DU   VERBE.  103 

206.  Mots  composés. 
Éerivex  :  Impossible,  qui  n'est  pas  possible. 

Impossible,...  Immérité....  Immoral,... 

Imprévu,...  Immobile....  Immortel,.., 

Improductif,  .  Imparfait,...  Impopulaire,... 

Impur,...  Immodéré, —  Impardonnable,... 

Imprudent,..  Impatient,..  Impraticable,... 

Impartial...  Impoli,...  Impénétrable,.. 

207.  Mettez  au  singulier  : 

Mettez  au  singulier  le  sujet  et  le  verbe.  Écrivez  :  Les  mères  grondent 
les  enfants  désobéissants,  la  mère  gronde  les  entants  désobéissants. 

1.  Les  mères  grondent  les  enfants  désobéissants.  —  2.  Les  ramo- 
neurs nettoieraient  les  cheminées.  —  3.  Les  femmes  arracheront 
les  oignons.  —  4.  Les  maraîchers  avaient  vendu  les  choux.  —  5.  Les 
bouchers  tueront  les  veaux.  —  6.  Les  paveurs  paveront  les  routes. 

—  7.  Les  vendangeurs  foulaient  les  raisins.  —  8.  Les  pauvres  ramas- 
sèrent les  faînes*.  —  9.  Lesjardiniers  arrosent  les  melons.  —  10.  Les 
cultivateurs  plantèrent  des  pommes  de  terre.  —  11.  Les  paysans 
cueilleraient  les  cerises.  —  12.  Les  boulangers  avaient  chauffé 
les  fours.  —  13.  Les  horloges  marquent  les  heures.  —  14.  Les 
arbres  fleurissent.  —  15.  Les  feuilles  .jonchent  les  bocages. 

208.  Accord  du  verbe. 

Mettez  le  verbe  au  présent  de  l'indicatif. 

1.  Les  cordonniers  [travailler)  le  cuir.  —  2.  Les  horlogers  {rac- 
commoder) les  pendules.  —  3.  Les  maîtres  (punir)  les  élèves  pares- 
seux. —  4.  Les  maçons  [commencer)  leur  travail  de  grand  matin. 

—  5.  Les  peintres  [dessiner)  les  paysages.  —  6.  La  grêle  (abattre) 
les  moissons.  —  7.  Les  vendangeurs  {cueillir)  les  grappes  ver- 
meilles. —  8.  Les  soldats  [défendre)  la  patrie.  —  9.  La  vue  <lu  soleil 
levant  [réjouir)  le  cœur  de  l'homme.  —  10.  La  poule  {protéger)  ses 
poussins  contre  le  froid.  —  11.  Les  égoïstes  ne  {penser)  qu'à  eux- 
mêmes- —  12.  Les  ennemis  [ravaqer)  nos  provinces. 

208  6is  Exercice  de  rédaction. 
1.  A  quoi  servent  les  chandelles  ?  —  2.  Quelles  sont  les  occupa- 
tions d'un  cultivateur?  —  3.  Quels  sont  les  devoirs  d'un  bon  éco- 
lier? —  4.  Quelles  sont  les  occupations  d'un  boulanger?  —  5.  A 
quoi  servent  les  escaliers?  —  6.  A  quoi  servent  les  charrues  ?  — 
7.  Que  signifie  le  verbe  ramper?  —  8.  Citez  quelques  animaux 
qui  rampent.  —  9.  Quelles  sont  les  occupations  d'un  menuisier? 

—  10.  A  quoi  servent  les  armoires?  —  11.  Qu'est-ce  qu'un  vigne- 
ron?—  12.  Qu'est-ce  qu'un  voleur?  —  13.  Quelles  sont  les  fonc- 
tions âc?, gendarmes? —  14.  Comment  tire-t-on  de  l'eau  d'un  puits? 

—  15.  Qu'est-ce  qu'une  fontaine  ?  —  16.  A  quoi  reconnaît-on  qu'un 
malade  a  la  fièvre?  —  17.  Pourquoi  ne  faut-il  pas  dénicher  les  nids 
d'oiseaux  ? 


104  VCCORD   DU   VERBE. 

192.  Deux  sing'uliers  valent  un  pluriel.  — 

Tout  verbe  qui  a  deux  ou  plusieurs  sujets  au  singulier 
se  met  au  pluriel. 

Si  les  sujets  sont  des  noms,  ou  des  pronoms  de  la 
troisième  personne,  le  verbe  se  met  à  la  troisième 
personne  du  pluriel. 

Ex.  :  Le  père  et  le  fils  chantent. 

Ton  père  et  le  mien  partiront  demain. 

193.  —  Si  les  sujets  sont  de  différentes  personnes, 
le  verbe  se  met  au  pluriel  et  à  la  personne  qui  a  la 
priorité.  La  première  personne  a  la  priorité  sur  la 
seconde,  et  la  seconde  sur  la  troisième. 

Ex.  :  Vous  et  moi  nous  lirons  cette  histoire. 
Vous  et  votre  frère  vous  lirez. 

209.  Accord  du  verbe. 

Mettez  les  verbes  au  présent  de  l'indicatif  et  laites-les  accorder. 

1.  Louis  et  Antoine  [jouer)  aux  billes.  —  2.  La  chèvre  et  la 
brebis  [brouter)  l'herbe  de  la  prairie.  —  3.  La  justice  et  la  paix 
{régne)-)  sur  la  terre.  —  4.  Le  cheval  et  l'âne  [traîner)  nos  fardeaux. 

—  5.  Le  pinson  et  le  chardonneret  [chanter)  dans  les  jardins.  — 
6.  L'oie  et  le  canard  [peupler)  la  basse-cour.  —  7  Le  soldat  et  le 
marin  (défendre)  la  patrie.  —  8.  Le  pain  et  la  viande  [nourrir) 
les  hommes.  —  9.  Le  canon  et  le  fusil  [tuer)  les  hommes. 

210.  Accord  du  verbe. 

Mettez  les  verbes  au  futur,  faites-les  accorder  selon  la  règle.  Rem- 
placez les  points  par  le  pronon  convenable. 

1.  Mon  frère  et  moi  '  . . .  [attendre)  longtemps.  —  2.  Toi  et 
Paul. . .  [labourer)  ce  champ.  —  3.  Nos  compagnons  et  moi. . .  [na- 
ger) vers  le  rivage.  —  4.  La  fermière  et  toi. . .  [pluyner)  cQiia  volaille. 

—  5.  Lui  et  moi...  {tomber)  d'accord.  —  6.  Ton  frère  et  toi... 
{entreprendre)  ce  voyage.  — 7.  Mon  voisin  et  moi. . .  [mener)  notre 
veau  au  marché. —  8.  .Mon  associé  et  moi...  {bâtir)  cette  maison. 

210  bis.  Sujet  à  rédiger.  —  ne  maraudez  pas. 

La  maison  de  Paul  est  située  près  d'un  verger  rempli  d'arbres 
fruitiers.  Paul  escalade  la  clôture.  Le  garde  champêtre  paraît.  Paul 
est  traduit  en  justice.  Paroles  sévères  dujuge.  Les  parents  respon- 
sables sont  condamnés  à  une  forte  amende.  Paul,  désolé,  se  promet 
de  ne  plus  marauder. 

1.  La  politesse  française  veut  qu'on  se  nomme  le  dernier  :  Mon  frère  et 
moi;  mon  père,  mes  amis  et  moi. 

192.  A  quel  nombre  met-on  un  1  193.  Qu'arrive-t-il  si  las  sujets 
verbe  qui  a  plusieurs  sujets  ?  |  sont  de  différentes  personnes  7 


ACCORD  Df  VERBE.  103 

C'est  ʻtoi  Qui... 

I94-19o.  —  Tout  verbe  dont  le  sujet  est  qui,  s'ac- 
corde en  nombre  et  en  personne  avec  l'antécédent 
de  ce  pronom  relatif  gui  lavoir  page  66). 

C'est  moi  qui  suia  sage.  u'est  nons  qui  sommes  sages. 

C'est  loi  qui  es  sage.  C'est  vous  qui  êtes  sages. 

C'est  lui  qui  est  sage.  Ce  sont  eux  qui  sont  sages. 

211.  Accord  du  verbe. 

Mettez  les  verbes  au  présent  do  l'indicatif. 

1.  Pauvre  petit  oiseau,  toi  qui  (l'e»»-)  voltiger  autour  du  buisson, 
tun"y  trouveras  plus  taiamille  qu"un  méchant  enfant  t'a  ravie.  — 
2.  Le  père  dit  à  son  fils  :  «  C'est  toi  qui(e7;'e)  le  plus  répréhensible.  >> 
—  3.  Ce  (e7;-e)  nos  parents  qui  (reî7/er)  sur  notre  enfance.  —  4.  N'est- 
ce  pas  toi  qui  (faire)  tout  ce  bruit?  —  5.  Toi  qui,  tous  les  jours 
(partir)  de  si  grand  matin  à  ton  travail,  prends  un  peu  de  repos 
vers  le  milieu  du  jour.  —  6.  Est-ce  toi  qui  (répondre)  si  mal  à  ta 
mère? 

211  a.  Préfixes  de  ou  des. 

Écrivez  :  Le  contraire  de  boucher  est  déboxicher. 


Boucher. . . 

Coller... 

Grossir. . . 

Ranger. . . 

Barbouiller.. 

Composer. . . 

Loger. . . 

Argenter .  . 

Cacheter. .. 

Faire. .. 

Peupler. .  - 

Armer. . . 

Clouer. . . 

Fleurir... 

Plaire... 

Enfler. .. 

Coiffer... 

Garnir... 

Ployer. .. 

Espérer. .. 

211''.  Préfixes  en  ou  em. 

Écrivez  :  Mettre  en  magasin,  c'est  emmagasiner. 
1.  Mettre  en  magasiii.  —  2.  Mettre  un  manàhe.  —  3.  Bourrer 
de  paille.  —  4.  Peupler  de  poissons.  —  .5.  Mettre  en  prison.  — 
6.  Mettre  en  caisse.  —  7.  Rendre  ivre.  —  8.  Faire  devenir  gras. 
—  9.  Mettre  dans  un  régiment.  —  10.  Mettre  dans  un  cadre.  — 
11.  Mettre  en  terre.  —  12.  Lier  avec  une  chaîne.  —  13.  Donnez  du 
courage. — 14.  Mettre  ses  habits  du  dimanche,  —  15.  Mettre  au 
four.  —  16.  Exposer  à  la  fumée.  —  17.  Inscrire  sur  un  registre. 

211'  .  Suffixe  tier. 

Écrivez  :  Rendre  bon  équivaut  à  bonifier. 

1.  Rendre  bon.  —  2.  Rendre  fort.  —  3.  Rendre  juste.  —  4.  Ren- 
dre pur.  —  5.  Rendre  rare.  —  6.  Rendre  doux  (de  dulcis,  doux). 
—  7.  Rendre  clair  (de  duras,  clair).  —  8.  Rendre  simple.  —  9.  Ren- 
dre vrai  (de  verus,  vrai).  —  10.  Rendre  certain  (de  certus,  cer- 
tain;. —  II.  Rendre  faux  (de  falsus,  faux).  —  12.  Produire  du 
fruit  (de  fruclus,  fruit).  —  13.  Changer  en  os  (de  ossum,  os.) 

i9H93.  Gomment  s'accorde  le  verbe  oui  a  pour  sujet  qui? 


106  ORTHOGRAPHE   DES   VERBES. 

Interrog-ations. 

196.  —  Lorsqu'on  interroge,  le  pronom  se  place 
après  le  verée  dans  les  temps  simples;  entre  Vauxi- 
liai're  et  le  participe  dans  les  temps  composés. 

Ex.  :  Venez-vous?  partirons-nous?  As-tu  dormi? 
Aimé-je  (avec  un  accent  aigu).  L'enfant  vient-il? 

197.  — A  la  troisième  personne  du  singulier,  quand 
le  verbe  finit  par  une  voyelle,  on  place  un  t  entre  le 
verbe  et  le  pronom. 

Ex.  :  Appelle-t-il?  Viendra-t-elle?  Mange-t-on? 

198.  —  On  pourrait  dire  encore,  en  employant  la 
locution  est-ce  que  :  Est-ce  qiC'\\  appelle?  ezt-ce 
quoWe,  viendra?  e%t-ce  qu'on  mange? 


212.  Verbes 

interrogatifs. 

Écrivez  :  Vous 

partez,  partez- 

vous 

9 

Vous  partez. 

J'ai. 

Tu  as  cousu. 

Je  puis. 

Nous  marchons 

Je  cliante. 

Tu  agrandiras. 

Je  dis. 

Ils  arrivent. 

11  court. 

Il  faut. 

J'ai  dit. 

Je  dois. 

Ils  courent. 

Tu  aurais  menti. 

Je  vois. 

Je  vais. 

Nous  étudions. 

11  aurait  mis. 

Je  suis. 

Nous  rions. 

Nous  avons 

n. 

J'ai  cassé. 

Nous  avons. 

212 a.  Verbes  interrogatifs. 

Rendez  interrogatifs  les  verbes  suivants  :  1o  à  la  3»  personne  du  singu- 
lier; 2o  à  la  2"  personne  du  singulier  ;   3"  à  la  3»  personne  du  pluriel. 
Il  mange.  On  rira.  On  perce.  Elle  coudra. 

11  tousse.  Il  courra.  On  achète.  Elle  saura. 

Il  crie.  Il  travaillera.       11  aura  acheté.       Elle  sortira. 

Il  joue.  On  travaille.        Elle  achètera.        Elle  a  dormi. 

Il  jouera.  11  a  travaillé.       11  moarra.  Il  nettoie. 

11  sue.  11  aura  couru.      On  danse.  Elle  balaye. 

212  '> .  Verbes  interrogatifs. 

Rendez  les  phrases  suivantes  intrrrogativos  avec  est-ce  que. 

1.  Nous  étudions  la  géographie.  —  2.  Tu  sais  dessiner.  —  3.  Il 
a  gaulé  les  noix.  —  4.  Elle  aura  brodé  un  mouchoir.  —  5.  Ils  la- 
bourent leurs  champs.  —  6.  Elles  ont  soigné  les  malades.  —-7.  On 
pense  que  la  pluie  cessera.  —  8.  Votre  devoir  est  fait.  —  9.  Paul 
écrira  à  ses  parents.  —  10.  Le  maître  t'enseigne  la  grammaire.  — 
11.  Le  serpent  rampe  sur  la  terre.  —  12.  Le  tonnerre  retentira 
aujourd'hui.  —  13.  La  fouine  a  étranglé  les  poules.  —  14.  L'ànc 
se  contente  de  chardons.  —  15   La  flotte  a  appareillé. 

196.  Où  se  place  le  pronom  lors-  1  â  la  troisième  personne  ? 
qu'on  interroge  ?  198.    Comment    pourrait-on    dlro 

19n.  De  quoUo  lettrn  fait-on  usace  I  encore  7 


ORTHOGRAPHE  DES  ^-ERBES.  1§7 

Du   Subjonctif. 

109.  Présent  du  subjonctif.  —  Dans  tous  les 
vorbes.  autres  que  avoir  et  être,  le  singulier  du  présent 
du  subjonctif  se  termine  par  un  e  muet. 

Ex.  :  Que  je  croie,  que  tu  croies,  qu'il  croie;  que 
je  coure,  que  tu  coures,  qu'il  coure;  que  je  conclue, 
que  tu  conclues.  qu"il  conclue. 

200.  Imparfait  du  sul)jonctif.  —  Dans  tous 
les  verbes,  la  troisième  personne  du  singulier  de  l'im- 
parfait du  subjonctif  prend  un  accent  circonflexe. 

Ex.  :  Qu'il  eût.  qui!  fût,  qu'il  aimât,  qu'il  Unît, 
qu'il  rompît. 

201.  Remarque.  —  Ne  confondez  pas  cette  troi- 
sième personne  avec  celle  du  passé  simple,  qui  ne 
prend  pas  d'accent  circonflexe  :  il  eut,  il  fut,  il  aima, 
il  finit,  il  reçut,  il  rompit. 

Il  aima,  passé  simple,  ne  prend  pas  de  t.  Il  en  est 
de  même  dans  tous  les  verbes  de  la  première  conju- 
gaison. 

213.  Orthographe  des  verbes. 

Ne  confondez  pas  il  est   du  verbe  être,  avec  qu'il  ait  du  verbe  avoir, 

—  Remplacez  la  1"  personne  par  la  3"  personne.  Écrivez  :  Il  est  fatigué. 
1.  Je  suis  fatigué.  —  2.  Je  suis  couché.  —  3.  Que  j'aie  porté.  — 

4.  Que  j'aie  aimé.  —  5.  Que  j'aie  flni.  —  6.  Je  suis  arrivé.  — 7.  Je 
suis  venu.  —  8.  Que  j'aie  terminé.  —  9.  Que  j'aie  dormi.  —  10.  Je 
suis  tounnenté.  —  11.  Je  suis  distrait.  —  12.  Que  j'aie  dit.  — 
13.  Que  j'aie  ri.  —  14.  Je  suis  fâché.  —  15.  Je  suis  pauvre.  — 
16.  Que  j'aie  travaillé.  —  17.  Que  j'aie  écrit.  —  18.  Je  suis  petit. 

214.  Présent  du  subjonctif. 

Conjuguez  le  prissent  du  subjonctif  des  verbes  suivants. 
1.  Je  ris.  —  2.  J'acquiers.  —  3.  Je  conclus.  —  4.  Je  cours.  —  5.  Je 
crois.  —  6.  Je  fuis.  —  7.  Je  meurs.  —  8.  Je  vois. 

215.  Imparfait  du  subjonctif. 

Conjuguez  Timparfait  du  subjonctii  des  verbes  suivants. 

1.  Je   glane.  —  2.   Je  guéris.  —  3.  J'unis.    —  4.  J'enrichis.  — 

5.  J'aperçois.  —  6.  Je  conçois.  —  7.  J'attends.  —  8.  Je  vends.  — 
9.  Je  d^'fends.  —  10.  Je  réponds.  —  11.  J'entends.  —  12.  Je  tonds. 

—  13.  Je  tords.  —  14.  Je  chante.  —  15.  Je  danse.  —  16.  Je  donne. 

—  17.  Je  demande.  —  18.  Je  saute. 

199.  Que  remarquc-t-on  sur  le  I  200.  Que  remarque-t-on  sur  l'im- 
présent  du  subjonctif?  |  partait  du  subjonctif? 


108  ORTHOGRAPHE  DES  VERBES. 

Verbes  en  ERE  et  MR. 

202-211.  —  Il  ne  faut  pas  confondre  les  verbes  en 
ire,  avec  les  verbes  en  ir. 

S'écrivent  par  ire,  avec  un  e:  1°  Tous  les  verbes 
dont  le  participe  présent  finit  par  isani.,  ivant. 

Ex.:  Cuire,  cuisant;  écrire,  écrivant. 

2°  Les  quatre  verbes  èruire,  maudire,  rire  et  sourire. 

Les  autres  verbes  s'écrivent  par  ir,  sans  e. 

216.    Verbe  en  ire  et  en  ir. 

Au  lieu  do  :  Ma  mère  cuira,..,  écricez  :  Ma  mère  doit  cuire.., 
1.  Ma  mère  cicira  son  pain  elle-même.  —  2.  Ces  outils  serviront 
bien  longtemps.  —  3.  Le  fer  rougira  au  feu.  -^  4.  Quelques  œufs 
SUFFIRONT  pour  notre  déjeuner.  —  5  On  enduira  de  bitume*  le 
sol  de  la  cour.  —  6.  La  lune  luira  cette  nuit  et  les  étoiles  res- 
plendiront de  mille  feux.  —  7.  Tu  introduiras  la  culture  du  mais 
dans  ton  assolement*.  —  8.  Vous  enfouirez  ce  seigle  comme  en- 
grais vert.  —  9.  L'ombre  de  la  terre  obscurcira  la  lune. 

10.  Ce  champ  produira  une  aboiidaïUe  récolte.  —  IL  ïis  s'en- 
fuiront de  la  ville  assiégée  pendant  la  nuit.  —  12.  Nous  ne  redi- 
rons pas  ce  que  vous  nous  contierez.  —  13.  Tu  reliras  cette  lettre 
et  toi-même  tu  en  écriras  une.  —  14.  Le  médecin  prescriua  le 
quinquina*.  —  15.  Nous  démentirons  ce  faux  bruit.  —  16.  Vous 
instruirez  vos  enfants.  —  17.  L'enfant  sourira  à  sa  mère.  — 
18.  Je  reconduirai  mon  ami  jusqu'à  la  ville  voisine.  —  19,  Nous 
construirons  un  vaste  hangar. 

20.  On  introduira  les  ambassadeurs*  en  présence  du  roi.  — 
21.  Nous  relirons  ensemble  cette  histoire.  —  22.  Ces  livres  moisi- 
ront dans  cette  armoire  humide.  —  23.  La  science  ne  nuira  à  per- 
sonne. —  24.  La  cire  i-amolliraau.  feu.  —  25.  Je  confirai  des  cor- 
nichcKns.  —  26.  Nous  inscrirons  le  nom  de  Parmentier*  parmi  ceux 
des  bienfaiteurs  de  l'humanité.  —  27,  Vous  transcrirez  ce  devoir 
le  plus  tôt  possible.  —  28.  Nous  partirons  pour  l'Amérique*.  — 
29.  Les  Français  éliront  des  députés.  —  30.  Vous  n'iNDUiREz  pas 
en  erreur  ceux  qui  vous  écoutent,  —  31.  Vous  ne  contredirez  pas 
votre  interlocuteur. 

216  6i.î.  Vririfioz   la  règle   211    sur  tous   les   verbes   do  l'exercice  216. 
Ecrirez  :  Cuire  s'écrit  re,  puisque  son  participe  présent  finit  en  isant,  cui- 
sant. (On  clierchera  dans  la  liste  des  verbes  irréguliers,  p.  138,  les  verbos 
imprimés  on  pisriTKS  cAPrrALES.) 
216  ter.  Conjuguez  tous  les  verbes  qui  précèdent  à  l'indicatif  présent. 

211.  Que  roraarquc-t-on  sur  les  verbes  en  ire  et  on  ir  ? 


! 


ORTUOGRAPIIE   PES   VERBES,  109 

La  lettre  E. 

212.  —  Pour  écrire  correctement  un  verbe  au 
présent  de  l'intlicatif  —  au  futur  et  au  conditionnel  — 
il  faut  considérer  le  groupe  dont  il  fait  partie. 

Si  le  verbe  ajjpartient  au  premier  groupe,  le  pré- 
sent de  l'indicatif,  le  futur  et  le  conditionnel  pren- 
nent un  e.  Ex.:  Joubli-e,  j'oubli-e-rai, j'oubli  e-rais. 

Si  le  verbe  appartient  aux  autres  groupes,  le  pré- 
sent de  l'indicatif,  le  futur  et  le  conditionnel  ne 
prennent  pas  d'e.  Ex.  :  Je  fini-s,  je  fini-rai,  je  fini- 
rais. —  Je  concl-us,  je  conclu-rai,  je  conclu-rais. 

217.  Orthographe  des  verbes 

Ecrivez  :  Je  remercie  prend  un  e,  parce  qu"il  vient  de  remercier,  premier 
groupe. 

Je  remerci-e.  Il  remédi-e.  11  mani-e. 

Tu  avou-es.  Tu  sci-es.  Il  pay-e. 

Tu  copi-es.  Il  appréci-e.  Je  ni-e. 

Il  pli-e.  Tu  lou-es.  Je  confi-e. 

Tu  jou-es.  Il  cri-e.  J'étudi-e. 

Il  échou-e.  Tu  chàti-es.  Il  s'humili-e, 
217a.  Même  exercice. 

Ecrivez  :  Je  grandis  ne  prend  pas  d'e,   parce  qu'il   vient  de  grandir, 
deuxième  groupe. 

Je  grandi-s  J'absou-s. 

Il  averti-t.  Il  di-t. 

Je  réuni-s.  Tu  fourni-s. 

Tu  Ri-s.  II  adouci-t. 

Je  me  rÉ50U-s.  H  rebâti-t. 

Il  coNCLU-T.  Tu  démoli-?. 


Tu  vieilli-s. 

Il   SUFFI-T. 

Je  cui-s. 

Je  m'appauvri-s. 

Tu  t'enrichi-s. 

Il   PRODUI-T. 

Conjuguez  par  écrit  les  verbes  de  l'exercice  217  :  1°  au  présent  de  l'in- 
dicatit  ;  2"  à  limparfail  de  l'indicatif;  3°  au  présent  du  subjonctif. 

Faites  de  même  pour  les  verbes  de  l'exercice  217*.  (Les  verbes  du 
troisième  groupe  sont  en  petites  capitales.) 

218.  Du  passif  et  de  l'actif. 

Remplacez  le  passif  par  l'actif.  Ecrivez  ■■  Lo  menteur  ?uc  la  vérité. 

1.  La  vérité  est  niée  par  le  menteur.  —  2.  Le  bois  es^sr/e  parle  bû- 
cheron. —  3.  La  leçon  estélucliéepar  l'enfant.  — 4.  L''éco\'n;r  est  averti 
parlemaitre  — b.  Le  richa  est  appauvri  pa.r  \e\uxe.  —  6.  La  maison 
du  père  es^re/yd/ie  parle  fils.  —  7.  Les  calculs  so7i<  vérifiés  par  le  géo- 
mètre, —  8.  Sacolérees^adoucieparvotredouceur.  — 9.  Le  traitées/ 
ratifié  parla  Chambre*. —  10.  Les  bienîaiits  sont  oubliés  parV  ingral. 


212.  Comment  s'écrit  un  verbe  du 
premier  groupe,  au  présent  de  l'in- 
dicatif, au  futur  et  au  conditionnel  ? 


Comment  s'écrivent  aux  mêmes 
temps,  les  verbes  des  autres  grou- 
pes? 


116  ORTHOGRAPHE  DES  VERBES. 

Ii'#  de   la  deuxième  personne  du  sing>ulier. 

2l2'>i^  —  Mettez  toujours  un  s  à  la  deuxième  per- 
sonne du  singulier  dans  tous  les  temps  et  dans  tous 
les  verbes.  Ex.  :  Tu  manges,  tu  dormiras. 

Les  seules  exceptions  sont  :  1°  l'impératif  du  verbe 
avoir  :  Aie;  ~  2"  l'impératif  des  verbes  du  premier 
groupe  :  Mange,  chante. 

(L'a;  de  :  tu  peux,  tu  veux,  etc.,  est  une  sorte  d's). 

219.  Orthographe  du  futur. 

Au  lieu  de  Je  dois  avouer  ma  faute,  écrivez  avec  le  futur  :  yavouerai  ma 
faute,  et  expliquez  l'orthographe  que  vous  adopterez. 

1.  ie  dois  avouer  ma.  faute.  —2.  Tu  dois  rectifier  cette  erreur.  — 
3.  Nous  devons  exclure  les  étrangers  des  emplois  publics.  —  4.  Ils 
doivent  distribuer  du  pain  aux  pauvres. —  5.  Vous  devez  louer  une 
maison.  —  6.  Vous  devez  fortifier  de  la  sorte  votre  tempérament. 

—  7.  Les  eaux  doivent  dinmmer  peu  à  peu.  —  8.  Vous  devez  échouer 
dans  votre  entreprise.  —  9.  Vous  devez  réconcilier  les  deux  frères. 

—  10.  y  on?,  devez  recourir  au  médecin.  —  W.y  on?,  devez  entourer 
ce  monument  d'une  grille. 

12.  Vous  ne  devez  pas  vous  engouer  de  choses  futiles. —  13.  Vous 
devez  vous  méfier  des  flatteurs.  —  14.  Je  dois  prier  mon  oncle  de 
venir  me  voir,  —  15.  Les  ennemis  doivent  évacuer  la  province.  — 
16.  Il  doit  vérifier  les  comptes.  —  17.  Le  marchand  doit  expédier 
des  balles*  de  coton.  —  18.  Les  jeunes  filles  doivent  plier  les 
étoffes.  —  19.  Les  écoliers  doivent  copier  leur  leçon.  —  20.  Les 
vignerons  doivent  iiouer  la  vigne.  —  21.  Les  ouvriers  doivent  con- 
tinuer \enr  besogne. —  22.  Lesenfa^nts  doivent  jouer  à  la  toupie. 

23.  Ce  déjeuner  doit  suffire  pour  nous  deux.  —  24.  Tu  dois  nd- 
mettre  que  la  terre  est  ronde.  —  25.  Les  historiens  doivent  omettre 
cette  anecdote.  —  26.  Mes  frères  doivent  persister  dans  leur  entre- 
prise. —  27.  Les  instituteurs  doivent  compléter  leurs  collections 
de  plantes  utiles.  —  28.  Soldats,  vous  devez  affronter  le  danger. 

—  29.  Vous  devez  répondre  toujours  poliment.  —  30.  Nous  devons 
vendre  cher  nos  légumes.  —  31.  Vous  devez  descendre  la  côte  au 
galop.  —  32.  Les  poules  doivent  pondre  beaucoup  cet  été.  —  33.  Les 
spectateurs  doivent  attendre  longtemps  à  la  porte.  —  34.  Les 
enfants  légers  doivent  commettre  bien  des  fautes. 

Conjuguez  par  écrit  les  verbes  de  l'exercice  219  :  1"  an  futur  simple, 
2*  au  coaditionnol  présent. 

Stô  biê.  Comment  so  termine  la  deuxième  personne  du  singulier? 


DE    L\    PROPOSITION.  lH 

Étude   de   proposition. 

oioior  —  Une  proposition  est  ordinairement  la 
réunion  d'un  verbe,  avec  un  sujtU  et  des  compléments 
du  verbe.  Ex.  :  Le  bœuf  tire  la  eliarrue  avec  calme. 

Une  proposition  peut  ne  contenir  que  deux  termes. 
Ex.  :  Vous  écrivez,  ou  même  se  réduire  au  verbe 
seul.  Ex.  :  Venez. 

213.  —  Dans  une  phrase,  il  y  a  autant  de  propo- 
sitions qu'il  y  a  de  verbes  à  un  mode  personnel  (indi- 
catif, conditionnel,  impératif,  subjonctif).  Ainsi  cette 
phrase:  J'rt;)erçoi5  des  papillons —  qui  voltigent  dans 
les  blés,  —  contient  deux  propositions  unies  par  qui. 

220.  Orthographe  des  verbes. 

Ne  confondez  pas  :  Je  donnai,  je  donnerai  (1"  personne  du  singulier) 
avec  :vous  donnez,  vous  donnerez  (2°"  personne  du  plurielj.  —  Changez 
le  nombre  des  mots  en  italique.  Ecrivez  :  Je  vous  invitai  à  dmer.  Indiquez 
le  sujet. 

1.  Nous  vous  invitâmes  à  dîner.  —  2.  Tu  invites  tes  amis  à  venir 
à  la  campagne.  —  3.  Tu  marches  trop  vite.  —  4.  Nous  vous  mar- 
cfiâmes  sur  les  pieds.  —  5.  Nous  vous  raconterons  ce  qui  sera  ar- 
rivé. —  6.  Tu  nous  diras  ce  que  tu  auras  vu.  —  7  Ces  blés  mûrs, 
nous  X^i  fauchâmes  aussitôt.  —  8.  Nous  von?,  conseillerons  la  prati- 
que du  chaulage*  des  semences  pour  les  céréales*.  — 9.  Toutes  vos 
vignes,  nous  vous  les  adiéterons. 

10.  Nous  vous  démontrerons  que  l'économie  conduit  à  l'aisance  et 
quelquefois  à  la  richesse.  —  11.  Si  vous  cassez  ces  verres',  nous 
vous  obligerons a\&?> remplacer.  —  12.  Nous yousmoîitrei'ons  la  mu- 
sique. —  13.  Mon  ami,  nous  vous  prendrons  comme  témoin  dans 
cette  affaire.  —  14.  Nous  vous  emmènerons  au  bois  avec  nous.  — 
15.  Tu  nous  demandes  à  quelle  époque  la  garance*  a  commencé  à 
être  cultivée  dans  le  territoire  d'Avignon*;  nous  te  répondrons  que 
les  premiers  essais  furent  faits  de  176-2  à  1774. 

220  bis    Étude  de  la  proposition. 

Ecrivez  :  L'ingratitude  est  le  plus  odieus  des  vices  (1"  proposition),  et 
la  reconnaissance  est  le  plus  saint  des  devoirs  (2"  proposition). 

1.  L'ingratitude  est  le  plus  odieux  des  vices,  et  la  reconnais- 
sance est  le  plus  saint  des  devoirs.  —  2.  Si  tu  veux  être  riche, 
n'apprends  pas  seulement  comment  on  gagne,  mais  sache  surtout 
comment  on  économise.  —  3.  Les  abeilles  composent  leur  miel  avec 
le  suc  qu'elles  recueillent  sur  les  fleurs  et  qu'elles  rapportent  à  la 
ruche.  —  4.  Le  minerai  de  fer,  lorsqu'il  est  tiré  du  sein  de  la  terre, 
est  débarrassé  des  matières  avec  lesquelles  il  est  mêlé. 

212  ter.  Qu'appelle-t-on  propo-  i  2)3.  Combien  une  phrase  renfer- 
sition  ?  I  me-t-elle  de  propositions  ? 


H2  DE  lA  PROPOSITION. 

Étude  de  la  proposition  {suite). 

214.  —  On  distingue  trois  sortes  de  propositions  : 
la  proposition  indépendante,  —  la  proposition  princi- 
pale —  et  la  proposition  subordonnée. 

213.  —  On  appelle  proposition  indépendante 
celle  qui  a  un  sens  complet  par  elle-même. 

Ex.  :  Les  richesses  attirent  les  amis,  mais  la  pau- 
vreté les  éloigne. 

En  général,  les  propositions  indépendantes  sont 
unies  par  les  conjonctions  et,  —  ou,  —  m,  —  mais, — 
or,  —  car,  —  donc. 


221.  Orthographe  des  verbes. 

Ne  confondez  pas  :  Nous  donnerons  (1"  personne  du  pluriel)  avec  :  ils 
donneront  (3»  personne  du  pluriel).  —  Changez  le  nombre  des  mots  en 
italique. 

1.  //  me  montrera  le  jardin.  —  2.  Ces  abricots  sont  mûrs,  je  les 
cueillerai,  et  je  vous  les  donnerai. —  3.  Mon  frère  voyage  dans  la  Pro- 
vence*, d'où  il  7n'enverra  de  l'huile  d'olive'*.  —  4.  Nous  irons  visiter 
les  marais  salants*  en  compagnie  de  7iotre  professeur,  qui  nous  ex- 
pliquera con\m%ï\\,  on  en  retire  le  sel*  de  cuisine.  —  5.  Puisque  tu 
me  prêtes  ce  livre  sur  l'histoire  de  France,  je  le  lirai  avec  soin  et 
même  je  V étudierai  attentivement.  —  6.  Le  jeune  chien  chassera 
dès   cette  année  ;    il  nous  attrapera  certainement  du  gibier.  — 

7.  Le  jardinier  greffera*  ce  poirier  ;  il  marcottera*  cet  œillet.  — 

8.  Je  mangerai  après  demain  le  poulet  qu'f/  apportera.  —  9.  Toutes 
les  fois  que  nous  travaillerons  bien,  le  maitre  non  seulement  nous 
témoignera  sa  satisfaction,  mais  encore  il  nous  récompensera. 

Conjuguez  au  futur  simple  tous  les  verbes  en  italique  de  l'exercice  221. 

221  bis.  Synonymes. 

Filou,  —  fripon,  —  voleur.  —  Achevez  les  définitions  suivantes  à  l'aide 
d'un  dos  synonymes  qui  précèdent. 

DÉFINITIONS.  —  1.  Celui  qui  prend  avec  adresse  le  bien  d'autrui 
est  un  ...  —  2.  Celui  qui  trompe  ou  qui  s'empare  par  finesse  du 
bien  d'autrui  est  un  . . .  —  3.  Celui  qui  prend  le  bien  Ji'autrui  d'une 
manière  quelconque  est  un  . . . 

Applications.  —  1.  Les. . .  se  plissent  dans  la  foule  pour  di'rober 
les  porte-monnaie.  —  2.  Les  bonnes  manières  des  ...  trompent 
quelquefois  les  marchands. —3.  Les  . . .  ne  craignent  pas  d'employer 
la  force  et  la  violence  pour  dévaliser  un  homme. 

214.  Quelles  sont  les  trois  sortos  1  21.5.  Qu'appelle-t-on  proposition 
de  propositions  ï  I  indépondaiito? 


DE  L\  PROPOSITION.  113 

Étude  de   la  proposition  {suite). 

21G.  —  On  appelle  proposition  principale  celle 
dont  le  sens  est  complété  par  une  ou  plusieurs  autres 
propositions  qu'on  appelle  propositions  subordon- 
nées. 

Ex.  :  Je  désire  (proposition  principale'!  —  que  lu 
travailles  (proposition  subordonnée). 

216^'«.  —  Les  propositions  subordonnées  sont 
unies  à  la  principale  soit  par  la  conjonction  que,  — 
soit  par  ses  composés  afin  gue,  de  sorte  que,  pendant 
que,  etc.,  —  soit  par  quand,  si,  comme,  —  soit  par  un 
des  pronoms  relatifs  qui,  que,  dont,  —  soit  par 
l'adverbe  de  lieu  om. 

222.  Pluriel  en  nt  des  verbes.  —  le  renard. 

Mettez  au  pluriel  les  mots  en  italique.  (Les  verbes  imprimés  en  petites 
Capitales  sont  irréguliers,  p.  138.) 

Le  renard  est  fameux  par  ses  ruses,  Qimérile  en  partie  sa  répu- 
tation ;  ce  que  le  loup  ne  fait  que  par  la  force,  il  le  fait  par  adresse 
et  réussit  plus  souvent. 

S'î/  PEUT  franchir  les  clôtures,  il  ne  perd  pas  un  instant  :  il 
ravage  la  basse-cour,  il  met  tout  à  mon,  se  retire  ensuite  leste- 
ment, en  emportant  sa  proie,  c\\i'il  cache  sous  la  mousse  ou  porte 
k son  terrier.  Il  devance  le  pipeur  dans  les  pipées*;  il  visite  de 
très  grand  matin,  et  souvent  plus  d'une  fois  par  jour,  les  lacets 
et  les  gluaux  dans  les  boqueteaux*,  emporte  successivement  les 
oiseaux  qui  se  sont  empêtrés,  les  dépose  en  différents  endroits,  les 
y  laisse  quelquefois  deux  ou  trois  jours,  et  sait  parfaitement  les 
retrouver. 

//  chasse  les  jeunes  levrauts  en  plaine,  saisit  quelquefois  les  liè- 
vres au  gite,  ne  les  manque  jamais  lorsqu'ils  sont  blessés,  déterre 
les  lapereaux  dans  les  garennes,  découvre  les  nids  de  perdrix,  de 
cailles,  prend  la  mère  sur  les  œufs,  et  détruit  une  quantité  prodi- 
gieuse de  gibier. 

2226i6.Suiet  à  développer.— ne  maltraitez  pas  les  animaux. 
André,  garçon  de  ferme,  conduisait  un  lourd  attelage.  Le  cheval 
trop  chargé  ne  peut  avancer.  André  le  frappe  avec  fureur.  La 
pauvre  béte  tombe.  Un  honnête  cultivateur  qui  passe  fait  à  André 
les  reproches  qu'il  mérite.  Le  cheval  est  dételé.  On  en  amène  deux 
autres.  André  est  renvové  de  la  ferme.  Conclusion. 


216.    Quappelle-t-on    proposition 
indépendante  ? 
216  bis.  Par  quoi  les  propositions 


subordonnées  sont-elles  unies  à  la 
principale  ? 


114  DU  SUBJONCTIF, 

Emploi   du  subjonctif. 

217.  —  Lorsque  le  verbe  de  ia  proposition  prin- 
cipale exprime  la  volonté,  le  désir,  la  crainte,  le 
doute,  etc.,  —  le  verbe  de  la  proposition  subordonnée 
se  met  au  subjonctif. 

Ex.  :  Je  veux  qu'on  nYobéisse. —  Je  désirerais  qu'on 
m'écoutât.  —  Je  craignais  qu'il  ne  fiU  malade. 

223.  li's  de  la  2<  personne  du  singulier. 

QUELQUES  CONSEILS   DU  BONHOMME  RICHARD. 

Mettez  à  la  deuxième  personne  du  singulier  les  mots  en  italique.  (Les 
verbes  imprimés  en  petites  capitales  sont  irreguliers,  p.  138.) 

1.  Si  vous  vous  couchez  de  bonne  heure  et  si  vous  vous  levez 
malin,  vous  acquerrez  santé,  fortune  et  sagesse. 

2.  Si  vous  voulez  faire  votre  affaire,  il  faut  que  vous  y  alliez 
«ows-mênie  ;  si  vous  voulez  qu'elle  ne  soit  pas  faite,  vous  rCavez 
qu'à  y  envoyer  quelqu'un. 

3.  Si  vous  changez  toujours  de  place  et  si  vous  COUREZ  le  monde, 
vous  ne  gagnerez  rien  :  car  pierre  qui  roule  n'amasse  pas  mousse. 

4.  Si  vous  labourez  pendant  que  le  paresseux  dort,  vous  aurez 
du  blé  à  vendre. 

5.  11  ne  faut  pas  remettre  à  demain  ce  que  vous  pouvez  faire 
aujourd'hui. 

6.  Pour  mériter  le  repos,  vous  emploierez  bien  votr-e  temps  et 
vous  ne  perdrez  pas  une  heure,  puisque  vous  n'êtes  pas  sûr  d'une 
minute. 

7.  Si  vous  conduisez  voris-mème  votre  charrue,  il  faudra  tôt  ou 
tard  que  vous  PA^vE^'lEz  à  la  prospérité. 

8.  Si  vous  achetez  le  superflu  *,  vous  ne  tarderez  pas  à  vendre  le 
nécessaire . 

9.  Si  vous  êtes  cruel  envers  les  animaux,  si  vous  oubliez  que 
ces  êtres  sentent  et  souffrent  comme  vous,  si  vous  les  maltraitez 
«ans  utilité,  vous  devriez  penser  au  moins  qu'il  faut  que  vous  ména- 
giez le  serviteur  dont  vous  avez  besoin. 

10.  Si  vous  VOYEZ  sans  peine  souffrir  un  cheval  ou  un  chien, 
vous  deviendrez  insensil)le  aux  souffrances  de  vos  semblables; 
et  si  vous  vous  accoutumez  à  faire  du  mal  aux  animaux,  vous  en 
ferez  bientôt  aux  hommes. 

11.  Jeime  garçon,  j'aime  que  vous  vous  occupiez  le  dimanche  à 
quelque  chose  d'utile  et  de  profitable  ;  mais  sj  votis  jouez  au  cabaret, 
si  vous  perdez  votre  argent  et  si  vous  vous  enivrez,  vous  vous  atti- 
rerez mille  ennuis. 

12.  Il  vaut  mieux  que  vous  SACHIEZ  bien  un  métier  plutôt  que 
d'en  connaître  mal  trente-six. 


DU   Sl-BJONCTIF.  115 

Emploi  du  subjonctif  [suite). 

218.  —  On  emploie  encore  le  subjonctif  après 
certaines  conjonctions,  telles  que  :  à  moms  que, 
afin  que,  avant  que,  bien  que,  pour  que,  pourvu  que, 
quoique,  etc. 

Ex.  :  Avant  que  la  guerre  finisse,  il  coulera  encore 
bien  du  sang. 

223  bis.  Étude  de  la  proposition. 

Remplacez  les  points  par  une  proposition  indépendante. 

1.  Le  renard  entre  dans  les  poulaillers  e^  . .  —  2.  On  voit  toujours 
les  défauts  des  autres,  tnais. ..  3.  Le  cultivateur  fauche  l'herbe 
et...  —  4.  Le  meunier  va  chercher  le  grain  chez  le  cultivateur 
et...  — 5.  Ne  nous  moquons  jamais  des  malheureux,  car...  — 

6.  Nous  ne  devons  pas  faire  la  chasse  aux  petits  oiseaux,  car. . .  — 

7.  Un  vent  impétueux  peut  occasionner  de  grands  désastres,  car. . . 

224.  Étude  de  la  proposition. 

Remplacez  les  points  [lar  une  proposition  priucipale. 

].  Quand  la  mer  est  mauvaise...  —  2.  Les  élèves...  lorsqu'ils 
ont  mal  fait  leurs  devoirs.  —  3.  Si  l'on  emploie  utilement  son 
temps,  ...  —  4.  Le  chien. . .  dès  qu'il  voit  venir  son  maître.  —  5. 
Quand  on  revient  dans  son  pays  après  une  longue  absence,...  — 
6.  Lorsque  les  hirondelles  quittent  nos  pays,...  — 1 .  Après  qu'un 
arbre  a  été  greffé,. . .  —  8.  Les. . .  dès  qu'un  incendie  se  déclare. 

225.  Étude  de  la  proposition. 

Complétez  la  proposition  principale  par  une  proposition  subordonnée. 
Ecrivez  :  Le  vent  est  quelquefois  si  fort  (proposition  principale)  qu'il  déra- 
cine les  arbres  (proposition  subordonnée). 

1.  Le  vent  est  quelquefois  si  fort  qu'...  —  2.  L'hiver  de  1879- 
1880  a  été  tellement  rigoureux  que...  —  3.  En  hiver  le  pauvre 
manque  souvent  du  nécessaire,  tandis  que. ..  —  4.  La  blanchis- 
seuse étend  son  linge  au  soleil  après  qu'...  —  5.  Le  brouillard 
est  parfois  si  épais  qu'...  — 6.  On  peut  faire  le  tour  de  la  terre, 
puisqu'.. .  —  7.  La  journée  paraît  trop  longue  au  paresseux,  fa?idis 
qu...  —  8.  Soyez  indulgents  envers  vos  semblables,  a/în  que.,. 

—  9.  Nous  comptons  beaucoup  d'amis,  tant  que. ..  —  10.  L'ouvrier 
laborieux  et  économe  ne  craint  pas  la  misère,  tant  que...  —  11. 
Les  rues  de  Paris  sont  parfois  si  encombrées  qu'...  —  12.  Cet 
enfant  évite  la  présence  de  son  maître  parce  qu'...  —  13.  La 
haine  entre  deux  familles  corses  est  quelquefois  si  vive  que. . .  — 
14.  Le  raisin  est  mûr  lorsque. ..  —  15.  Nous  pensons  rarement  à 
la  mort,  quoique...  —  16.  On  doit  abattre  un  chien  dès  qu'... 

—  17.  Hàtez-vous  d'appeler  le  médecin  aussitôt  que. . . 


116  ORTHOGRAPHE   DES   VERBES. 

226.  Récapitulation.  —  les  deux  voyageurs.  . 

Mettez  chaque  verbe    entre  parenthèses  au  temps  indiqué. 

Deux  voyageurs,  Jeannot  et  Colin  [cheminer,  imp.  de  l'ind.)  en- 
semble. Tout  à  coup  Jeannot  [apercevoir,  ind.  pr.)  sur  le  bord  du 
chemin  une  bourse  pleine  d"or.  Sans  rien  dire  à  son  compagnon, 
il  [sauter,  ind.  pr.)  dessus  et  la  [ramasser,  ind.  pr.).  «  Camarade, 
è\écrier,  ind.  pr.)  Colin,  [féliater,  impér.)  -nous  de  cette  riche 
trouvaille  et  [partager,  impér.) -la  en  frères.  —  Je  n'en  ferai  rien, 
[réplique)  „j)aiS.  simp.)  Jeannot;  je  [trouver, psiS.  comp.)  ce  trésor,  il 
n'appartient  qu'à  moi  seul.  »  —  Là-dessus  il  (ew/joc/ic/-,  pas.  simp.)  la 
bourse,  et  Colin  continuer,  pas.  simp.)  tristement  sa  route  avec  lui. 

Bientôt,  au  détour  d'un  bois,  ils  [apercevoir,  pas.  simp.)  un  bri- 
gand, le  sabre  à  la  main.  Jeannot  devint  pâle  comme  la  mort.  «  Ca- 
marade, dit-il,  [défendre,  impér.  1"  pers,  pl.)-nous  courageuse- 
ment. Nous  [résister,  futur)  aisément  à  ce  scélérat;  nous  [être,  ind- 
pr.)  deux  contre  lui;  [dépêcher,  impér.  2""  pers.  du  sing.)  -toi, 
[imiter,  impér.  2™°  pers.  du  sing.)  mon  exemple  et  [tirer,  impér. 
2""  pers.  du  sing.)  ton  épée.  —  Je  n'en  ferai  rien,  ?,\écrier,  pas. 
simp.)  Colin  à  son  tour.  Je  ne  [redouter,  ind.  pr.)  pas  l'attaque  du 
lirigand,  puisque  je  iV[avoir,  ind.  pr.)  rien  à  défendre.  C'est  à  toi  à 
sauver  ton  argent  comme  tu  V[entendre,  futur).  <<  Ayant  ainsi 
parlé,  Colin  s'[enf'uir,  ind.  pr.)  au  plus  vite,  (/«mer,  part,  pr.)  le 
pauvre  Jeannot  aux  prises  avec  le  voleur. 

Immobile  de  peur,  le  pauvre  Jeannot  fut  bientôt  pris;  il  se  vit 

obligé  de  tirer  la  bourse  et  de  la  donner. 

Qui  ne  songe  qu'à  soi  quand  la  fortune  est  bonne 
Dans  le  malheur  n'a  point  d'amis. 

Florian. 

Exercice  d'élocution.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède. 
227.   LE  PETIT  ERMITE. 

Un  enfant  de  neuf  ans  qui  [être,  pas.  simp.)  depuis  un  grand 
écrivain.  Bernardin  de  Saint-Pierre,  (ro/îcei'oir,  pas.  simp.)  un  jour 
le  projet  de  dire  adieu  au  monde.  11  lui  [sembler,  imp.  de  l'ind.) 
que  pour  être  heureux  il  lui  fallait  vivre  au  fond  d'un  bois. 

En  conséquence,  un  beau  matin,  Il  [réserver,  pus.  simp.)unepor- 
tion  de  son  déjeuner,  et,  au  lieu  de  se  rendre  à  l'école,  [sortir,  pas. 
simp.)  de  la  ville.  Il  [ai-river,  pas.  simp.)jusqu'à  l'entrée  d'un  bou- 
quet de  bois,  d'où  ^[échapper,  imp.  de  l'ind.)  un  ruisseau  qui  y  pre- 
nai-,  sa  source.  Ce  lieu  lui  [sembler,  pas.  simp.)  un  désert.  Il  lo 
[juf)fr,  pas.  simp.)  inaccessible  aux  hommes,  et,  bien  résolu  de  se 
luire  ermite,  il  s'y  (cac/«ec.  pas.  simp.)  toute  la  journée  [ramasser, 
part.  pr.    des  tleurs  et  (entendre,  part,  prés.)  chanter  les  oiseaux. 

Cependant  le  soleil  {être,  imp.  de  l'ind.)  déjà  sur  son  déclin  et 
le  petit  solitaire  s'[a]>prêter,  imp.  de  l'ind.)  à  passer  la  nuit  sur 
l'herbe.»  Je  (Jo/'miV,  futur;  très  bien,  se  dit -il,  au  piud  d'un  arbre.  » 
Mais  voilà  que  tout  à  coup,  du  bout  de  la  plaine,  il  [apercevoir,  pas. 


OnTHOGRAPBE  DES  VtRBES.  ill 

simp.)  <a  bonne  qui  \\appeler,  imp.  de  rind.)i  grands  cris.  Peu 
s'en  fallut  qu'an  premier  moment  il  ne  s' {enfuir,  imp.  du  suhj.) 
dans  la  foret;  mais  la  vue  de  cette  pauvre  fille,  qui  {pleurer, 
imp.  de  Tind.)  en  le  {rejoindre,  part,  prés.),  le  retint  presque  aus- 
sitôt. Il  se  {diriger,  pas.  sinip.)  vers  l'endroit  où  elle  se  {trouver, 
imp.  de  l'ind.)  et  se  mit  aussi  à  pleurer. 

Lorsqu'il  lui  {avouer,  pas.  ant.)  le  sujet  de  ses  peines,  elle  {com- 
mencer, pas.  simp.)  par  le  rassurer,  puis  elle  lui  (re/racer,  pas.  simp.) 
l'inquiétude  de  sonpéreet  de  sa  mère.  Elle  lui'/'aro?j/ej-,  pas.  simp.) 
qu'ils  (/•ess-en^i/-.  pl.-q.-parf.  de  l'ind.)  le  plus  vif  chagrin  de  ne  pas 
le  voir  revenir;  qu'ensuite  elle  s'était  enquise  dans  le  voisinage,  à 
des  gens  de  la  ville,  puis  à  des  gens  de  la  campagne,  qui,  de 
proche  en  proche,  lui  {indiquer,  pl.-q.-parf.  de  l'ind. j  quel  che- 
min il  avait  suivi. 

En  {parler,  part,  prés.)  ainsi,  elle  lui  {prodiguer,  im|i.  de  l'ind.) 
tant  de  caresses  que  sa  vocation  {aller,  pas.  simp.)  bien  vite  en 
(s^i/faiblir,  part,  prés.)  et  qu'il  {fi7}tr,  pas.  simp.)  par  se  décider 
quoique  avec  peine,  à  renoncer  à  son  e.''mitage. 

Exercice  d'èlocution.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède. 

228.    LES   CONSÉQUENCES  DE  L'IVROGNERIE. 
Mettez  au  pluriel  le  morceau  suivant.  Ecrivez  :  Les  bons  ouvriers  qui 
veulent,  etc.. 

Le  bon  ouvrier  qui  veut  augmenter  ses  ressources  songe  d'abord 
au  bien-être  de  ceux  qu'il  aime  ;  il  met  de  l'argent  en  réserve  pour 
la  maladie,  pour  la  vieillesse.  Les  habitudes  de  dissipation  et  l'ivro- 
gnerie sonttellesdans  plusieursvilles  de  fabrique,  et  elles  entraînent 
une  telle  misère,  que  l'ouvrier  est  absolument  incapable  de  songer 
à  l'avenir.  Le  jour  de  paye,  on  lui  donne  en  bloc  l'argent  de  sa 
semaine  ou  de  sa  quinzaine.  Il  n'attend  pas  même  le  lendemain  ;  si 
c'est  un  sameâi,  il  se  jette  le  soir,  dans  les  cabarets,  il  y  reste  le 
dimanche,  quelquefois  encore  le  lundi.  L'argent  s'épuise  vite.  Bien- 
tôt il  ne  reste  plus  que  les  deux  tiers  ou  la  moitié  du  salaire  si 
péniblement  gagné.  11  faudra  manger  pourtant.  Que  deviendra  la 
femme  pendant  la  quinzaine  qui  va  suivre?  Elle  est  là,  à  la  porte, 
toute  pâle  et  gémissante,  songeant  au  propriétaire  qui  menace,  aux 
enfants  qui  ont  faim.  Vers  le  soir,  on  voit  stationner  devant  les 
cabarets  des  troupeaux  de  ces  malheureuses  qui  essayent  de  saisir 
leur  mari,  si  elles  peuvent  l'entrevoir,  ou  qui  attendent  l'ivrogne 
pour  le  soutenir,  quand  le  cabaretier  le  chassera  et  qu'un  invin- 
cible besoin  de  sommeil  le  ramènera  chez  lui. 

Jules  Simon,  L'Ouvrière  (Hachette). 

229.  Exercice  théorique. 

1.  Citez  les  adjectifs  démonstratifs.  —  2.  Citez  les  adjectifs  pas  ■ 
se.^sifs.  -^  3.  Citez  les  adjectifs  indéfinis.  —  4.  Qu'est-ce  qu'un 
pronom  ?  —  5.  Combien  y  a-t-il  de  personnes  et  quelles  sont-elles .' 


H 8  ORTHOGRAPHE    DES  VERBES. 

—  6.  Quelle  différence  y  a-t-il  entre  un  ad/ec<//' possessif,  et  un 
pronom  possessif?  —  7.  Comment  reconnaît-on  qu'un  mot  est  un 
verbe  ?  —  8.  Dans  cette  phrase  :  le  chat  mange  la  souris,  quel  est 
le  sujet  de  mnnge  ?  pourquoi  ?  —  9.  Quel  est  le  complément  direct 
de  manqe  ?  pourquoi?  —  10.  Combien  y  a-t-il  de  verbes  auxiliaires 
et  quels  sont-ils?—  11.  Combien  y  a-t-il  de  groupes  de  verbes  et 
quels  sont-ils?—  12.  Dans  les arb?-es  soitt  verts,  pourquoi  i>e/'/s  est-il 
au  masculin  pluriel?  —  13.  Dans  le  frère  et  la  sœur  sont  yentils, 
pourquoi  yentils  est-il  au  masculin  pluriel?  —  14,  Dans  les  sowm 
trottent,  pourquoi  trottent  est-il  à  la  3»  personne  du  pluriel?  — 
15.  Quelle  est  la  règle  des  verbes  en  cer?  Donnez  des  exemples. 

229  bis.  Étude  de  la  proposition. 

Complétez  les  phrases  suivantes  en  ajoutant  des  propositions  subordon- 
nées unies  par  les  conjonctions  comme,  parce  que,  si,  lorsque,  tandis  que, 
dès  que,  afin  que,  ou  par  qui. 

1.  L'instruction  nourrit  l'esprit  comme. . .  —  2.  Un  enfant  ne  doit 
jamais  toucher  à  une  arme  parce  que...  — 3.  La  foudre  n'aurait 
pas  incendié  cet  édifice  si...  —  4.  Il  est  défendu  de  couvrir  les 
maisons  en  chaume  parce  que...  —  5.  Le  forgeron  se  hâte  de 
battre  le  fer  pewc?a?i<  qu\..  — 6.  La  nuit,  les  voitures  doivent  être 
munies  de  lanternes /jarce  que.. .  —  7.  Aujourd'hui,  tout  le  monde 
sait  lire  parce  que...  —  8.  Les  élèves  qui...  en  classe  font  des 
progrès. 

229\  Sujets  à  développer.  —  la  gourmandise. 
La  mère  de  la  petite  Blanche  attendait  plusieurs  personnes  à 
dîner.  Elle  avait  préparé  des  gâteaux,  des  tartes,  des  confitures. 
Elle  sort  pour  faire  quelques  acquisitions,  en  recommandant  à 
Blanche  de  ne  toucher  à  rien.  Blanche,  poussée  par  la  gourman- 
dise, mange  une  tarte  et  des  confitures.  Sa  mère  s'en  aperçoit  à 
la  figure  barbouillée  de  la  petite  fille.  Elle  lui  fait  une  sévère 
remontrance. 

229''.   LETTRE   DE  JULES  A   SON  AMI   CHARLES. 

C'est  dans  huit  jours  le  premier  jeudi  du  mois.  Congé  toute  la 
journée.  Jules  invite  son  ami  à  venir  passer  l'après-midi  avec  lui. 
Il  y  a  beaucoup  de  fruits  dans  le  jardin.  Le  père  de  Jules  les 
mènera  pêcher.  On  reconduira  Charles  le  soir. 

229*.    SUJETS   DE  LETTRES. 

1.  Un  élève,  qui  s'est  foulé  le  pied  en  rentrant  chez  lui,  prévient 
son  instituteur  qu'il  sera  quelques  jours  sans  venir  en  classe. 

2.  Un  enfant  écrit  à  son  oncle  pour  le  prier  d'assister  à  la 
distribution  des  prix  qui  aura  lieu  dans  quelques  jours. 

3.  Un  pensiormaire,  qui  va  passer  chez  ses  parents  le  premier 
dimanche  de  chaque  mois,  leur  écrit  qu'il  est  privé  de  sortie. 

4.  Un  enfant  écrit  à  sa  mère  à  l'occasion  du  jour  de  l'an. 


DU    PARTICIPE.  119 

CHAPITRE  VI. 
DU    PARTICIPE 


219.  —  Le  participe  est  un  mode  du  verbe.  Il 
est  ainsi  nommé  paice  (juil  participe  de  la  nature  du 
verbe  en  ce  qu'il  exprime  le  temps  et  peut  avoir 
un  complément  direct,  et  qu'il  participe  de  la  nature 
de  Y  adjectif  Qn  ce  qu'il  qualitio.  comme  ce  dernier. 

220.  —  Il  y  a  deux  sortes  de  participes  :  le  parti- 
cipe j^me^f  et  le  participe  passé. 

Participe  présent. 

221.  —  Le  participe  joreseni  exprime  l'action;  il  est 
terminé  par  ant,  et  n?  varie  jamais.  Ex,  :  Un  éco- 
lier e/uc^joHi  sa  leçon,  des  écoliers  étudiant  leur  leçon. 

Cependant,  employé  comme  adjectif,  le  participe 
présent  s'accorde  en  genre  et  en  nombre  avec  le  nom 
qu'il  qualifie  ;  il  prend  alors  le  nom  d'adjectif  ver- 
bal. 

Ex.:  Des  enfants  oôé/s.sawfs;  une  petite  (die obéissante. 

230.  Participe  présent.  —  l'oiseau-mouche. 

Mettez  au  pluriel  les  mots  en  italique. 

L oiseau-mouche,  ce  petit  bijou  de  la  nature,  est  au-dessous  du 
taon*  pour  la  grandeur,  et  du  bourdon  pour  la  grosseur.  Il  passe  sa 
vie  dans  l'air,  touchant  à  peine  le  gazon  par  instants,  volnnl  de 
fleurs  en  fleurs,  vivant  de  leur  nectar  et  n  habitant  que  les  climats 
où  sans  cesse  elles  se  renouvellent.  On  le  voit  s'arrétanl  un  moment 
devant  Tune  d'elles,  puis  pai'tanl  comme  un  trait  pour  aller  à  une 
autre,  //les  mi7e  toutes,  plongeant  sa  petite  langue  dans  leur  sein, 
les  flattant  de  ses  ailes,  ne  s'y  /îxan^  jamais,  mais  ne  les  quittant 
jamais  non  plus. 

Rien  n'égale  sa  vivacité,  son  courage,  son  audace  :  on  le  voit 
poitrsuivant  avec  furie 2/n  oiseau  vingt  fois  plus, 9?"o.s-  que  lui, s' atta- 
chant à  son  corps  *,  .ce  laissant  emporter  par  son  vol  et  le  becque- 
tant à  coups'  redoublésjusqu'à  cequ'/Zai/  assouvi  *^a  petite  colère. 


219.  Qu'est-ce  que  le  participe  ? 

220.  Combien  y  a-t-il  désertes  de 
participes  ? 

221.  Que  savez-YOus  sur  le  parti-  | 


cipe  présent  ? 

Comment   s'accorde  le    participa 
présent  employé  comme  adjectif? 


i20  DU  PARTICIPE. 

Participe  passé. 

222.  —  Le  participe  passé  exprime  un  état,  une 
qualité. 

223.  —  Participe  passé  sans  auxiliaire.  Le 

participe  passé  qui  n'est  pas  accompagné  d'un  verbe 
auxiliaire  s'accorde,  comme  un  adjectif,  en  genre  et 
en  nombre  avec  le  nom  qu'il  qualifie. 
Ex.  :  Un  frère  aimé,  une  sœur  aimée. 

Des  frères  aimés,  des  sœurs  aimées. 

231.  Accord  du  participe. 

Ecrive:  :  Le  village  incendié,  la  ville  incendiée. 

Incendié:  Le  village,  la  ville,  les  bois,  les  forêts. 

Cueilli:  L'abricot,  la  prune,  les  melons,  les  pèches. 

Aperçu:  Les  montagnes,  le  clocher,  les  sapins,  la  rivière. 

Rompu:  La  chaise,  le  banc,  le  pain,  la  canne. 

232.  Même  exercice. 

Blâmé  :        La  servante,  les  serviteurs,  les  écoliers,  la  conduite. 

Pourri:        Une  planche,  de  la  viande,  des  choux. 

Emu  :  Un  jeune  homme,   des   personnes,   les   soldats,  la 

grand'mére. 
Vendu  :        Les  haricots,  la  choucroute,  les  huîtres,  les  bœufs. 

233.  Même  exercice. 

Chanté  .•      Une  romance,  un  duo,  des  refrains. 
Haï  :  Une  tyrannie,  des  personnes,  le  renard,  les  belettes. 

Reçu  :  Une  somme,  des  lettres,  le  candidat,  l'envoi. 

Permis  :      Lâchasse,  les  divertissements,  les  récréations. 

234-235.  Étude  de  la  proposition. 

Complétez  les  phrases  suivantes  en  ajoutant  une  proposition  principale. 

1.  ...  si  nous  savions  borner  nos  désirs.  —  2.  ...  si  nous  avouions 
sincèrement  nos  fautes.  —  3.  Puisque  nous  ne  pouvons  pas  éviter 
les  misères  de  la  vie,...  —  4.  Puisque  nous  devons  quitter  un 
jour  les  biens  de  la  terre,...  —  5.  ...,  si  tu  es  poli  envers  tout  le 
monde.  —  6.  Puisque  la  colère  nous  fait  commettre  de  grandes 
fautes,...  —  7.  Lorsque  la  terre  est  hien  cultivée,...  —  8.  Quand 
une  prairie  est  bien  arrosée,...  —  9.  Les  hirondelles...,  dès  7«'elles 
sentent  les  premiers  froids  de  l'automne.  —  10.  Api-ès  que  la 
ménagère  a  épluché  ses  légumes,...  —  IL  Lorsque  les  raisins  sont 
mûrs,... 

222.  Qu  exprime  le  participe  passd?  i  cipe  passé  qui  n'est  |)as  accompagcé 

223.  Comment  s'accorde  le  narti-  1  d'un  verbe  auxiliaire? 


DU  Participe.  12  < 

Participe  passé   avec  ÊTHE. 

22  i.  —  Le  participe  passé  conjugué  avec  l'auxi- 
liaire être  s'accorde  en  genre  et  en  nombre  avec  le 
sujet  du  verbe. 

K\.  :  Mon  père,  tu  es  aimé.  >Ia  mère,  tu  es  aimée. 

236.  Participe  passé  avec  être. 

LE   GL\ND   ET   L\   CITROL'ILLE 

Un  paysan  qui  s"était  étendu  au  pied  d'un  chêne  séculaire  *  s'amu- 
sait à  considérer  un  plant  de  citrouilles'  dan^  un  jardin  voisin.  A 
cette  ^•ue  notre  paysan  de  s'écrier:  «  Faut-il  que  de  si  gros  fruits 
soient  [supporté)  par  cette  tige  rampante  et  mince,  tandis  que  ces 
petits  glands  ?>onX{suf pendu)  à  ce  grand  et  superbe  chêne*!  Si  toutes 
les  choses  de  ce  monde  avaient  été  [créé)  par  moi,  ces  grosses  et 
belles  citrouilles  eussent  été  {mis}  sur  le  chêne.  » 

A  peine  ces  paroles  étaient-elles  (/^ro/V'V-é),  qu'un  gland  tomba  de 
l'arbre  :  la  face  du  raisonneur  en  fut  {frappé)  si  juste  que  le  sang 
jaillit  de  ses  narines.  «  Ouais  !  se  dit  notre  homme  {effrayé},  je  viens  de 
recevoir  une  croquignole  bien  méritée  par  ma  sottise  :  la  citrouille,  si 
elle  avait  été  [attaché)  à  la  place  de  ce  gland,  m'aurait  écrasé  le  nez.  » 

Exercice  d'élocution.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède. 
237.    LES  PLANTES   DES   CHAMPS. 

Les  simples  plantes  des  champs  seraient  [dédaigné]  à  tort  par  les 
habitants  de  la  campagne  :  elles  semblent  avoir  été  [créé]  pour  les 
guérir  de  tous  les  maux  dont  ils  peuvent  être  {assailli).  La  vertu  de 
la  tisane  de  chiendent  est  (conîiu)  de  tout  le  monde;  la  cerise,  la 
framboise,  la  groseille,  sont  [recueilli)  pour  être  [employé)  à  divers 
usages  également  importants.  La  réglisse  est  [considéré)  comme 
adoucissante*;  les  fleurs  du  coquelicot  sont  (oc??nj>»s/r»;)  en  infusion 
aux  personnes  qui  ne  peuvent  dormir.  La  racine  de  guimauve  est 
(/>m)  en  infusion  comme  émollicnte*. 

Des  feuilles  de  la  ronce  est  [composé)  une  tisane  souvent  [usité) 
contre  les  maux  de  gorge.  La  chicorée  sauvage  et  le  pissenlit  sont 
(rangé)  parmi  les  plantes  qui  ont  été  [qualifié)  de  médicament:, 
toniques*  ou  amers.  Quelles  bonnes  tisanes  sont  [fourni)  par  le 
lierre  terrestre,  l'hysope,  le  serpolet,  la  mélisse,  à  tous  ceux  dont 
la  poitrine  est  de  tejiips  à  autre  [fatigue)  d'un  gros  rhume  ! 

237  /À.<.  Sujet  à  rédiger.  —  la  paresse. 
Tout  le  village  est  en  fête  :  c'est  la  distribution  des  prix.  Les  en- 
fants arrivent  tout  joyeux,  vêtus  de  leurs  habits  de  fête.  Seul  Pierre 
est  triste  :  il  n'a  pas  travaillé  durant  l'année,  il  craint  denepasavoir 
de  prix.  En  effet,  les  noms  des  autres  élèves  sont  appelés  successi- 
vement, et  le  sien  n'est  pas  prononcé.  .\  la  sortie,  chacun  remarque 
qu'il  n'a  ni  couronnes  ni  livres.  Amères  réflexions  de  Pierre. 

224.  Comment  s'accorde  le  participe  passé  conjugué  avec  VaniiUaire  être  ' 


122  DU  PARTICIPE. 

Participe  passé  avec  AVOIR. 

223.  Règ-le  générale.  —  Le  participe  passé  con- 
jugué avec  l'auxiliaire  avoir  s'accorde  avec  le  com- 
plément direct,  quand  ce  complément  est  avant 
le  participe  ;  mais  il  reste  invariable  :  1°  si  le  complé- 
ment direct  ne  vient  qu'après  le  participe  ;  2°  s'il 
n'y  a  pas  de  complément  direct. 

1°  LE  COMPLÉMENT  DIEECT  EST  avant. 

Soient  ces  phrases  : 

La  ville  gwe  j'ai  visitée.  /  J'ai  visité  quoi?  que  mis  pour 

1       ville. 
L'arbre  gw'ils  ont  planté.  I  Ils  ont  planté    quoi  ?  que  mis 

!      pour  arbre. 
Tes  livres,  je  les  ai  lus.  \  J'ai  lu  quoi?  les  mis  pour  livres. 

Ma  fille,  je  ^'ai  insirM2/e.  l  J'ai   instruit   qui?  ^e  mis  pour 


fille. 
Que  d'affaires  il  a  menées!  ,  11  a  mené  quoi?  que  d'affaires. 

Les  compléments  directs  que,  les,  te,  que  tVaffawes, 
sont  nvnnt  le  participe  :  accord. 

238.  Participe  passé  avec  avoir. 
1.  Les  reproches  que  j'ai  {reçu).  —  2.  Les  histoires  que  j'ai  {lu) 

—  3.  Les  problèmes  qu''\\  a  [résolu).  —  4.  Les  mensonges  qu'û  a 
{fait).  — 5.  La  leçon  que  tes  sœurs  ont  {appris).  —  6.  Les  pauvres 
9?/'elles  ont  [secouru).  —  7.  La  plante  que  Louis  a  {découvert).  — 
8.  Les  lettres  que  nous  avons  [reçu).  —  9.  Les  campagnes  que  le 
fermier  a  ij5a?'co«rw).  —  10.  Le  marché  que  la  marchande  a  (conclu). 

—  11.  La  colère  qu'û  a  {réprimé).  —  12.  Les  chagrins  que  tes 
parents  ont  [éprouvé).  —  13.  Les  cerises  que  tu  m'as  [offert).  — 
14.  Cette  maison,  c'est  moi  qui  Tai  {acheté).  —  15.  Tes  devoirs, 
les  as-tu  [fait)!—  16.  Ta  sœur  est  venue,  /'as-tu  [vu)1  —  17.  Les 
pièges, /es  as-tu  [tendu)'!— \&.  Tes  champs,  les  as-tu  [ensemencé)! 

—  19.  Ces  toiles,  c'est  votre  frère  qui  les  a  [blanchi).  —20.  Que  de 
pages  j'ai  {écrit)\  —  21.  Combien  de  chevaux  avez-vous  {acheté)  ? 

—  22.  Messieurs,  on  vous  a  chaudement  {recommandé).  —  23.  Ma 
sœur,  ma  mère  /'a  (appelé).  —  24.  Mes  frères,  je  ne  vous  ai  pas 
(VU)  hier.  —  25.  Hirondelles,  je  vous  ai  {revu). 

238  bis.  Lettre  à  rédiger. 
Louis  écrit  au  médecin  de  la  ville  voisine  pour  le  prier  de  venir 
immédiatement  voir  sa  mère  qui  est  bien  malade. 

225.  Comment  s'accorde  le  participe  passé    conjugué  avec    l'auxiliaire 
asoir  ? 


DU  PARTICÎPE.  123 

2»  LE  COMPLÉMENT  DIRECT  EST  aprèS. 

Soient  ces  phrases  : 

Nous  avons  r/5i7p  une  i'j7/e.  i  \ousavrinsvisité'quoi?H7îPi'///e. 

Ma  mère  a  cueilli  une  /leur.  j  Mainèreacucilliiiiioi?M7je^e?/r. 

Mes  frères  ont  lu  leurs  livres.  \  .Mesfréresontluqiioi?/ew?'s/ii'res. 

Nous  avons  reçu  une  lettre.  {  Nous  avons  re^-u  quoi  ?«??<• /e//>-e, 

Les  compléments  directs  vil/e,  fleur,  livres,  lettre, 
sont  après  le  participe  :  pas  d'accord. 

3°  IL  n'y  a  pas  de  complément. 

Soient  ces  phrases  : 
Mes  arbres  ont  péri.  l  Mes  arbres  ont  péri  quoi  ? 

Ces  enfants  ont  travaillé  avec  j  Ces  enfants  ont  travaillé  quoi? 

ardeur.  < 

Ils  ont  youe  avec  entrain.  1  Ils  ont  joué  quoi? 

Ils  ont  </o?'W2t  toute  la  nuit.  '  Ils  ont  dormi  quoi? 

Il  n'y  a  pas  de  complément  direct  :  pas  d'accord'. 

239.  Participe  passé  avec  avoir. 

1.  Nousavons  aperçu]  nui  cousinei.  —  2.  Vous  nous  avez  (o^er/) 
une  crème.  —  3.  Quelle  bonne  crème  vous  nous  avez  [offert)!  — 
4.  Les  carriers  *  ont  {extrait)  une  énorme  pierre.  —  5.  Nous  avons 
(acheté)  deux  vaches.  —  6.  Combien  les  avez-vous  (payé)  ?  —  7. 
Les  rats  ont  (envahi)  ma  cave.  —  8  Nos  voisins  ont  [planté)  leurs 
pommes  de  terre.  —  9.  Les  pommes  de  terre  qu'ils  ont  {planté) 
sont  [arraché).  —  10.  Avez-vous  (chaulé  ')  vos  blés  ?  —  11.  Si  vous 
ne  les  avez  pas  (chaulé),  ils  seront  (attaqué)  par  de  petits  cham- 
pignons. 

240.  —  1.  Ces  messieurs  ont  (voyagé),  ils  ont  beaucoup  'observé). 

—  2.  Les  nageurs  ont  [plongé]  sous  l'eau.  —  3.  Ton  père  et  ton  frère 
ont  [labouré]  toute  la  journée.  —  4.  Nos  rosiers  ont  (fleuri)  ce  matin. 

—  5.  Ces  potirons  n'ont  (poussé)  qu  à  force  de  fumier.  —  6.  Votre 
mère  m'a  (parlé)  de  vous.  —  7.  La  rivière  a  (débordé)  pendant  le 
dernier  orage.  —  8.  Nos  chevaux  ont  [pataugé)  dans  la  boue.  — 9. 
Notre  voiture  a  (versé)  dans  le  ravin.  —  10  Notre  barque  a  (sombré). 

—  11.  Nos  travaux  ont  (commencé)  la  semaine  dernière.  —  12.  Nous 
avons  (récolté j  les  fruits  de  ce  verger  et  nous  les  avons  (vendu). 

240  bis.  Lettre  à  rédiger. 
Un  fermier  a  donné  sa  voiture  au  charron  de  la  ville  voisine 
pour  la  faire  réparer.  Le  charron  est  négligent,  et,  bien  qu'on  ait 
déjà  plusieurs  fois  réclamé  la  voiture,  il  ne  se  presse  pas  pour  ter- 
miner son  travail.  Le  fermier,  impatienté,  charge  son  fils  décrire 
au  charron  pour  lui  reprocher  sa  lenteur  et  lui  demander  la  voi- 
ture pour  le  samedi  suivant. 

1.  Voir  dans  notre  Deuxième  année  de  Grammaire  lea  règles  complé- 
aeotaires 


i2i 


DU  PARTICIPE. 


Lettre  finale  du  participe. 

226.  —  Parmi  les  participes,  les  uns  se  terminent 
par  é,  i,  u,  comme  blâmé,  cueilli,  vendu;  les  autres, 
par  s  ou  t,  comme  permis,  écrit,  offert. 

227.  —  Pour  connaître  la  lettre  finale  d'un  parti- 
cipe, il  suffit  de  former  le  féminin. 

Ex.  :  Blâmé-e,  cueilli-e,  vendu-e  (avec  é,  z,  u). 
Permi-s-e,  écri-t-e,  otfer-t-e  (avec  s  ou  t). 

241.  Lettre  finale  du  participe. 

Écrivez  :  Bu  se  termine  par  u,  puisqu'il  fait  bue  au  féminin. 


Bu. 

Entretenu. 

Guéri. 

Apparu. 

Conclu. 

Obtenu. 

Fini. 

Prévenu. 

Fini. 

Maintenu. 

Haï. 

Devenu. 

Rougi.    . 

Terni. 

Rétabli. 

Cueilli. 

Voulu. 

Descendu 

Affaibli. 

Parcouru, 

Vu. 

Rempli. 

Accompli. 

Rompu. 

242.  Même 

exercice. 

Écrives  : 

•  Mis  se  termine  par  s. 

,  puisqu'il  fait  mise 

au  féminin. 

Mis. 

Assis. 

Surpris. 

Maudit. 

Acquis. 

Fait. 

Compris. 

Promis. 

Conquis. 

Satisfait. 

Peint. 

Appris. 

Requis. 

Dit. 

Plaint. 

Réduit. 

Mort. 

Permis. 

Ouvert. 

Conduit. 

Couvert. 

Pris. 

Craint. 

Offert  K 

243.  Remplacez  l'actif  par  le  passif. 

Au  lieu  de  :  Le  chien  conduit  l'aveugle,  écrivez  :  L'aveugle  est  conduit 
par  le  chien. 

1.  Le  chien  conduit  l'aveuf^le.  —  2.  La  mort  ne  surprend  pas  le 
gage.  —  3.  La  neige  couvre  la  terre.  —  4.  Le  menuisier  fait  le 
(jevis*.  —  5.  Mon  ami  me  rend  mon  argent.  —  6.  La  jeune  fille 
offre  un  bouquet.  —  7.  L'enfant  sage  suit  le  bon  exemple.  —  8.  Un 
cœur  simple  huit  la  flatterie.  —  9.  L'homme  économe  acquiert  la 
richessa.  —  10.  Le  pain  nourrit  l'homme.  —  11.  L'honnête  homme 
dit  toujours  la  vérité.  —  12.  Le  voleur /)?wîrf  le  bien  d'autrui. 

1.  Dissous,  absous  prennent  un  s,  bien  qu'ils  fassent  au  féminin  dissoute, 
absoute. 


226.  Comment    se   terminent    les  1       2i7.  Comment  connait-on  la  lettre 
p.irticipes  7  I  finale  d'un  participe  ? 


DU     PAHTICIPE.  12o 

Participe  en  K  et  iiifiiiitir  on  KK. 

2Î2}{.  —  Dans  les  verbes  du  premier  groupe,  il  ne 
faut  pas  eonfoiulre  !e  participe  en  é.  aim-é,  cliaul-é^ 
avec  l'intlnitifen  er,  aim-er,  chant-er. 

229.  —  Le  verbe  est  au  participe  :  1°  quand  il  esl 
seul  :  le  blé  faucli-é ,  2"  quand  il  est  précédé  d'un  des 
auxiliaires  avoir  ou  être  :  il  a  chanté,  il  est  aimé. 

230.  —  Le  verbe  esta  Fintinitif  quand  il  est  précédé: 
l°d'un  autre  verbe  :  il  sait  chanter;  2°  d"une  préposi- 
tion, comme  à,  de, par, pour,  saris:  i\  est  doux  rf'aimer  ; 
3°quand  il  sert  de  sujet:  uo<e?'estledevoir  du  citoyen. 

244.  Participe  en  é  et  infinitif  en  er. 

l.  Il  est  mal  de  dégiiis...  sa  pensée.  —  2.  11  faut  savoir  lutt... 
contre  le  malheur.  —  3.  11  est  des  gens  qui  veulent  raisonn... 
sur  toutes  choses.  —  4.  Nous  devons  respect.,  les  vieillards.  — 
5.  Tu  as  alluni...  le  feu.  —  6.  L'homme  discret  sait  gard...  un 
secret.  —  7.  Atteignez  le  but  sans  le  dépass  ..  — 8.  U  faut  lou.. . 
les  belles  actions  —  9.  Jaime  à  entendre  les  oiseau.\  gazouill. .. 

—  10.  Je  vous  prie  de  m'éveill.. .  de  bonne  heuic. 

245.  —  1.  J'ai  vu  se  dëjou...  les  (  rejets  les  mieux  combin... 

—  2.  L"homme  charitable  aime  à  distribu,.,  des  aumônes.  — 
3.  Savez- vous  jre/f.. .  un  arbre?  —  4.  Les  herboristes  parcourent  les 
bois  et  les  champs  pour  trouv...  des  plantes  qu  ils  font  sech... 
afin  qu'elles  se  conservent.  —  .5.  Tu  devrais  travaill. . .  au  lieu  de 
t'amiis...  —  6.  La  rivière  a  débord...  cet  hiver.  —  7.  Il  faut 
re'serv. . .  une  place  pour  chaque  chose  et  rang. . .  chaque  chose 
à  sa  place.  —  8.  La  cigale  avait  chaut. . .  tout  l'été.  —  9.  Je  lui  ai 
consent. ..  de  se  cach...  —  10.  Pierre  le  Grand  a  polie...  la  Russie. 

246.  —  1.  L'autorité  est  chose  difficile  à  exerc. ..  —  2.  On  s'ins- 
truit à  voyag. . .  —  3.  Aimez  à  soulag . . .  l'infortune.  —  4.  Il  m'a 
confi...  ses  intérêts.  —  5.  Les  voyageurs  qui  ont  à  travers...  le 
Sahara  sont  expos...  à  manqu...  d'eau,  à  jeun...  et  à  être 
de'valis. , .  par  les  Bédouins  toujours  prêts  à  pilt. . .  les  caravanes. 

—  6.  Il  a  soulev. . .  toutes  sortes  de  difficultés.  —  7.  On  ne  doit  pas 
gaspill. . .  son  temps.  —  8.  Nous  avons  cùlog. . .  la  mer.  —  9.  U 
faut  mang  ..  pour  vivre,  et  non  pas  vivre  pour  mang... 

2^6  bis.  Sujet  à  développer.  —  le  mensonge. 

Le  père  de  François  s'aperçoit  qu'on  dérobe  les  fruits  de  son  jar- 
din. Avant  de  tendre  un  piège,  il  interroge  son  fils  et  lui  demande 
si  c'est  lui  le  coupable.  François,  qui  est  menteur,  répond_  non.  Le 
piège  est  tendu.  Le  lendemain,  au  soir,  on  entend  des  cris  déchi- 
rants :  c'est  François  qui  est  pris.  Son  repentir. 


126  DU  PARTICIPE.  J 

247.  Récapitulation.  —  Le  morceau  de  viande. 

Deux  valets  de  ferme,  Nicolas  et  Georges,  ayant  (cowdui^)  chez  un 
riche  propriétaire  quelques  charrettes  de  boisque  leur  maître  y  avait 
{vendu),  se  rendirent  à  la  cuisine  après  qu'ils  les  eurent  (déchnrgé). 
A  peine  le  chef  eut-il  {tourné)  les  talons  pour  aller  à  la  cave  cker- 
cher  de  quoi  les  rafraîchir,  que  Nicolas  enleva  un  morceau  de 
viande  de  la  martnite,  qu'il  avait  (f/écouvert)  brusquement  au 
risque  de  se  briiler,  et  qu'il  le  mit  dans  la  poche  de  Georges, 
«  Lorsque  le  cuisinier  reviendra,  lui  dil-il,  s'il  s'aperçoit  de  la 
niche  que  nous  lui  avons  {fait),  et  s'il  demande  sa  viande,  je  dirai 
que  je  ne  l'ai  pas  {empoché),  et  toi,  que  lu  ne  l'as  pas  {volé).  » 

Le  chef  de  cuisine  revint  quelques  instants  après,  et,  s'apercevant 
que  les  deux  compères  avaient  {touché)  à  la  marmite,  il  voulut 
savoir  au  juste  quelle  fraude  ils  avaient  {co7nmis).  11  lui  fut  facile 
de  constater  le  larcin.  Jetant  sur  les  paysans  un  regard  perçant  : 
a  Où  avez-vous  {caché),  leur  dit-il,  la  viande  que  vous  m'avez 
dérobé)'!  »  Tous  deux  firent  la  réponse  qu'ils  avaient  {imaginé). 

Mais  le  cuisinier  répliqua  :  «  La  viande  qui  me  manque,  c'est 
vous,  Nicolas,  qui  l'avez  {tiré)  de  la  marmite  :  on  s'en  aperçoit  à 
votre  manche,  qui  est  {couvert)  de  suie;  et  c'est  vous,  Georges,  qui 
l'avez  {caché)  dans  votre  poche,  car  on  voit  découler  la  graisse.  Ne 
devriez-vous  pas  rougir  de  votre  friponnerie  ?  Lors  même  que  je  ne 
l'aurais  pas  {découvert),  croyez-vous  que  vous  n'auriez  pas  été 
{puni),  que  vous  n'auriez  pas  eu  la  conscience  {bourrelé)  de  re- 
mords et  que  vous  vous  fussiez  {estimé)  l'un  l'autre  connaissant 
votre  friponnerie.  » 

Ils  furent  {obligé)  de  restituer  la  viande  qu'ils  avaient  {détourné), 
et  de  plus  {condamné)  à  une  amende  qu'ils  n'avaient  que  trop 
(mérité). 

Exercice  d'èlocution.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède. 
248.    LES   PÊCHES. 

Un  laboureur  étant  {allé)  un  jour  à  la  ville  voisine,  y  avait 
(acheté)  cinq  magnifiques  pèches  et  les  avait  {rapporté)  pour  sa 
femme  et  ses  quatre  fils.  Les  enfants  admirèrent  beaucoup  ces 
beaux  fruits,  qu'ils  n'avaient  jamais  {vu)  auparavant. 

Le  lendemain,  le  père  s'informa  de  l'usage  que  chaque  enfant 
avait  (fait)  de  la  pèche  qu'il  lui  avait  {donné). 

«  Cher  papa,  dit  l'aîné,  j'ai  (mangé)  la  mienne  et  je  l'ai  {trouvé) 
délicieuse.  De  plus  j'ai  {gardé)  soigneusement  le  noyau.  Je  le  con- 
serve dans  ma  chambre,  en  attendant  que  je  le  mette  en  terre  dans 
la  partie  du  jardin  dont  vous  m'avez  (acco>'rfé)la  jouissance.  —  Bien  I 
dit  le  père,  tu  as  pensé  à  l'avenir,  en  homme  sage  et  prudent.  » 

«  Moi,  s'i'cria  le  plus  jeune,  j'ai  {mangé)  la  mienne  et  de  plus  la 
moitié  de  celle  de  maman.  Puis,  regardant  les  deux  noyaux  comme 
inutiles,  je  les  ai  (jeté).  —  La  conduite  que  tu  as  (tenu),  répliqua  le 


DU     PARTICIPE.  \27 

père,  n'est  ni  sage  ni  prudente;  mais  elle  peut  ^tro  (excusé)  che? 
nn  enfant  de  ton  àgc.  Quani  tu  si-ras  gratui,  lu  agiras  avec  plus  de 
prudence.  » 

Le  second  fils  dit  alors  :  «  J'ai  (l'amassé)  ies  noyaux  que  mon 
petit  frère  avait  'jeté),  je  les  ai  {caisé),  j'en  ai  {exlrait)  les  amandes 
et  je  les  ai  [mangé).  Mais  je  n'ai  pas  (mangé)  ma  pèche,  je  l'ai 
(lendii)  et  j'en  ai  {reçu)  assez  d'argent  pour  pouvoir  en  .ncheter 
peut-être  une  douzaine.  —  J'ai  bien  peur,  mon  enfant,  dit  le  père 
qi!C  plus  tard  tu  ne  t'adonnes  à  l'avarice.  » 

«  Et  toi,  Edmond,  as-tu  [mangé]  ta  pèche, comme  les  autres?  — 
Non,  je  ne  l'ai  pas  {mangé),  répondit  Edmond.  Notre  petit  voisin 
Georges  a  la  fièvre  et  ne  veut  rien  prendre.  Je  lui  ai  [porté)  ma 
pèche.  Il  ne  voulait  pas  l'accepter;  mais  je  lai  [posé]  sur  son  lit 
et  je  m'en  suis  {allé)  bien  vite.  —  Et  bien  !  demanda  le  père,  quel 
est  celui  de  vous  qui  a  fait  le  meilleur  usage  de  sa  pêche  ?  » 

«  C'est  celui  qui  l'a  (donné),  c'est  Edmond  !  »  crièrent  les  enfants 
tnut  d'une  voix. 

Exercice  d'élocution.  —  Racontez  l'anecdote  qui  précède. 

248  bis.  Exercice  théorique. 

Copiez  les  questions  suivantes  et  répondez-y  par  écrit. 

1.  Quelle  est  la  règle  des  verbes  en  g-er .' —  2.  Pourquoi  écrit-on 
lu  appelles  avec  deux  l?  —  3.  Tu  mènes  avec  un  accent  grave  ?  — 
A.  Quelle  est  la  règle  des  verbes  en  ier  et  en  yer  ?  —  .=>.  Quand  un 
verbe  est-il  actif? —  6.  Passif?  —  7.  Pronominal? —  8.  Neutre; 
unipersonnel?  —  9.  Dans  les  enfants  courent,  pourquoi  coureiil 
esl-il  au  pluriel?  —  10.  Dans  Pierre  et  Paul  chantenl,  pourquoi 
chnntent  est-il  au  pluriel  ?  —  11.  Que  savez-vous  sur  le  subjonctif 
présent  i'n°  199)? —  12.  Comment  sait-on  qu'un  verbe  est  en  ire 
ou  en  ir? 

249.   Étude  de  la  proposition. 

Quelquefois  dans  une  proposition,  le  sujet  ou  le  verbe  ou  même  tous  les 
deux  manquent.  Ces  propositions  incomplètes  ont  reçu  le  nom  de  propo- 
tittons  elliptiques. 

Rétablissez  les  parties  qui  manquent.  Ecrivez  :  Ce  dessin  est  bien, 
cet  autre  l'sl  mal. 

1.  Ce  dessin  est  bien,  cet  autre  (.   .)  mal. 

i'.  Le  cliat  est  Carnivore,  le  mouton  (...)  herbivore. 

3.  Le  soleil  nous  éclaire  pendant  le  jour  et  la  lune(...)  pendant 
Il  nuit. 

4.  D'où  venez-vous?  {.. .)  de  Paris. 

5.  Où  allez-vous?  (...)  faire  une  commission  pour  ma  mère. 
Ct.  On  cultive  les  champs  et  (...)  pas  les  marais. 

7  Paris*  est  arrosé  parla  Seine*,et  Bordeaux*  (...)  par  la 
Hir-inne*. 

Qui  devons-nous  aimer  et  respecter? (.. .)  nos  parents. 
•    Le  niaitre  parait  et  chacun  (...'".  ,'Ie  renrendn;  so:i  ocriipatioi;. 
l'J.  Que  faites- vous''    .   .)  rien. 


i28 


DE    LA    PRÉPOSITION. 

CHAPITRE  VII 
DE    LA    PRÉPOSITION. 


231.  —  La  préposition  est  un  mot  invariable 
qui  sert  à  unir  deux  mots  et  à  les  mettre  en  rapport. 

Ex.  :  Je  vais  à  Paris. 

232,  —  Les  principales  prépositions  sont  : 


A, 

Dans, 

En, 

Malo-ré, 

Pendant, 

Suivant, 

Après, 

De, 

Entre, 

Moyennant, 

Pour, 

Sur, 

Avant, 

Depuis, 

Envers, 

Nonobstant, 

Près, 

Vers, 

Avec, 

Dès, 

Excepté, 

Outre, 

Sans, 

Voici. 

Chez, 

Devant, 

Hormis, 

Par, 

Selon, 

Voilà. 

Coutre, 

Durant, 

Hors, 

Parmi, 

Sous, 

233.  —  On  appelle  locution  préposi/ive  une  prépo- 
sition composée  de  plusieurs  mots.  Les  principales 
sont  : 

A  cause  de.  Au-devant  de,         Près  de, 

A  l'égard  de,  Au  dehors  de.         Quant  à, 

Au  dedans  de.  Au-dessus  de,         Vis-à-vis  de. 

234.  —  Prêt  à  (avec  un  t)  signifie  disposée. 
Ex.  :  Être  p7'êt  à  mourir  pour  sa  patrie. 

Près  de  (avec  un  s)  signifie  proche  de.  Ex.  :  Je 
demeure  près  de  la  mairie. 

234  bis  —  Quant  à  (avec  un  t)  signifie  relati- 
vement à.  Ex.  :  Pratiquez  la  vertu  :  quant  aux  richesses, 
sachez  vous  en  passer. 

Quand  (avec  un  d)  signifie  lorsque.  Ex.  :  Quand 
vous  arriverez  j'aurai  terminé  mon  travail. 

250.  Indiquez  les  prépositions  : 

Écrivez  :  Je  vais  ù  l'aris  [a  préposition). 

1.  Je  vais  à  Paris.  —  2.  11  court  après  la  fortune.  —  3.  Tu 
arriveras  avant  la  nuit.  —  4.  Mon  père  vient  avt^c  moi.  —  5.  11 
travaille  chez  le  fermier.  —  ô.  iNous  avançons  contre  le  vent. — 
"i.  Vous  causiez  dans  l'école.  —  8.  Un  entant  avide  de  récom- 
penses. —  î».  La  maison  de  mon  père.  —  lu.  La  science  utile  à 
tout  le.  monde. 


231.  Qu'est-ce  que  la  préposition? 

232.  Quelles  sont   les  piincipalos 
propositions  ? 

l;33.  Qu'appellc-t-on  locution  pré- 
posilivu  .'    (^^uulics   boat  les  princi- 


pales locutions  prépositives? 

234.  Que  sigoilient  i>rét  à  ?—  près 
(Je? 

231  bis.  Quo  sigailioat  quant  à'/  — 
quand  ? 


DE    L*ADVERBK.  129 

23S.  Remarque.  —  A,  préposition,  prend  un 
accent  grave.  Ex.  :  Nous  partons  à  la  campagne. — 
A,  verbe,  ne  prend  pas  d'accent:  On  a  souvent 
besoin  d'un  plus  petit  que  soi. 


CHAPITRE    VIII 
DE    L'ADVERBE 

236.  —  Ladverbe  est  un  mot  invariable  qui  sert 
à  compléter  le  sens  d'un  adjectif,  d'un  verbe  ou  d'un 
autre  adverbe.  Ex.  :  Elle  est  très  laborieuse  ;  tu  tra- 
vailles courageusement  ;  j'arrive  trop  lard. 

237.  —  Un  adverbe  en  ment  équivaut  toujours  à 
une  préposition  suivie  d'un  substantif.  Par  exemple: 
Tu  agis  p7'udemment  équivaut  à  :  tu  agis  avec  prudence. 

238.  —  Les  principaux  adverbes  sont  : 

Lieu.  :  Ailleurs,  alentour,  ci,  dedans,  dehors,  dessous,  dessus,  ici, 

là.  loin,  où. 
Temps  :  Aujourd'hui,  alors,  autrefois,  bientôt,  déjà,   demain,  hier, 

jadis,  jamais,  tantôt,  tard,  toujours. 
Quantité:         Assez,  beaucoup,    guère,  moins,  peu,  plus,  tant,  trop,  que 

(combien). 
Affirmation  :   Assurément,  certainement,  certes,  oui. 
^éijfttion  :       Ne.  ne...  pas,  ne...  point,  non,  nullement. 
Ordre  :  Auparavant,  d'abord,  ensuite,  premièrement,  secondement. 

Manière  .•         Agréablement,  bonnement,  justement,  poliment,  sagement^ 


251.  Adverbes  en  ment. 

Remplacez  par  un  adverbe  en  ment  la  préposition  avec  et  le  nom  qui  la 
suit.  Ecrivez  :  Il  parle  sagement. 

.1.  Il  parle  avec  sagesse.  —  2.  Il  le  réprimande  avec  fermeté.  — 
3.  Il  marche  avec  rapidité.  —  4.  Tu  te  hâtes  avec  lenteur.  —  5.  Il 
a  servi  son  pays  avec  fidélité.  —  6.  11  te  conseille  avec  sagesse.  — 
7.  Faites  cela  avec  soin*.  —  8  Les  loups  mangent  avec  avidité.  — 
9.  Les  Arabes  se  nourrissent  avec  sobriété*  —  10.  L'àne  souffre 
avec  patience*.  —  11.  Il  nous  entretient  avec  familiarité*.  —  12.  II 
répondit  avec  esprit*. —  13.  Les  Français  combattirent  avec  vail- 
lance*. —  14.  Ne  traitez  pas  les  animaux  avec  cruauté'.  —  15. 
L'enfant  nous  écouta  avec  docilité.  —  16.  Comportez-vous  avec 
honnêteté.  —  17.  Les  eaux  se  précipitèrent  avec  violence*.  —  18. 
Tu  en  viendras  à  bout  avec  facilité.  —  19.  Nous  nous  occupons 
avec  activité  de  votre  affaire. 


235.  Que  remarqne-t-on  sur  à  pré-         237.  A  quoi  équivaut  un  adverbe 
position  et  snr  a  verbe  ?  :   an  ment  ? 

336.  Qu'est-ce  que  l'adverbe  7  238.Cit8Zles  principauxadveiii>-s. 


130 


DE  L  \lJ\'ÏRBE. 


238 ^'s.   —    Il  ne  faut  pas    oublier  ne  dans  les 
phrases  négatives. 
Ex.  :  On  n'est  pas  toujours  heureux. 

239.  —  On  appelle  locutioîi  adverbiale  un  adverbe 
composé  de  plusieurs  mots,  comme  : 

A  propos.  Tout  de  suite,  Peu  à  peu. 

Tout  à  fait,  Tout  à  l'heure,  Côte  à  côte. 

239  ^'s    —  Plus  tôt  (en  deux  mots)  est  l'opposé 
de  ph(S  tard.  Ex.  :  Emile  se  lève  plus  tôt  que  Paul. 
Plutôt  (en  im  seul  mot)  signifie  préférablement. 
Ex.  :  Plutôt  la  mort  que  la  honte. 

240.  Remarque.  —  Là,  adverbe  de  lieu,  prend  un 
accent  grave  :  C'est  là  que  je  vais.  —  La,  article  ou 
pronom  personnel,  ne  prend  pas  d'accent  :  Aimez 
votre  mère  et  respectez-/a. 

252.  Orthographe  de  la. 

Remplacez  les  points  par  là,  adverbe,  ou  par  la,  article  ou  pronom. 
Ecrivez  .•  Il  y  a  là  de  quoi  vous  satisfaire. 

1.  Il  y  a. . .  de  quoi  vous  satisfaire.  —  2.  Dites  votre  opinion  et 
exposez-. . .  clairement.  —  3.  Nous  irons  à  Rome  :  c'est . . .  qu'on 
voit  les  plus  belles  ruines.  —  4,  Apprenez  votre  leçon,  puis  réci- 
tez-... moi.  —  5.  Ce  n'est  point  ...  ce  que  je  pense.  —  b.  Cette 
moisson  est  mûre,  il  faut  ...  faucher.  —  7.  Vous  voyez  ...  une 
comète.  —  8.  Cette  chambre  est  commode,  je  . . .  retiens  pour 
moi.  —  9.  C'est  dans  les  pays  chauds  que  l'on  récolte  les  bananes, 
c'est  . . .  que  croissent  les  cannes  à  sucre. 

253.  Exercice  d'invention. 

Écrivez  les  contraires  dos  adverbos  suivants  : 


Toujours, 

Beaucoup, 

Plus, 

Prudemment, 

Tôt, 

Bien, 

Plus  tôt, 

Poliment, 

Rapidement, 

Dedans, 

Près, 

Dipjnement, 

Souvent, 

Dessous, 

Vite, 

Fortement, 

Après, 

Ensemble, 

En  amont. 

Brièvement, 

Derrière, 

Oui, 

En  aval. 

Sérieusement. 

238  bis.  Que  no  doit-on  pas  ou- 
blier dans  les  phrases  n(?galives? 

239.  Qu'appelle  t-i>n  loculion  ad- 
verbiale ? 

'i'i'i  bis.   lionnes  la  si^^uilicaliuu  du 


plus  tôt  en  deux  mots  et  do  plutôt 
en  un  seul  mot. 

240.  Que  reniarquo-t-ou  sur  là, 
adverbe,  cl  sur  la,  article  ou  pro- 
uom? 


OH  LV    fONJONTTlON. 


ni 


CHAPITRE  IX 
DE    LA    CONJONCTION 

241.  —  la  conjonction  est  im  mot  invariable 
qui  sert  ;\  unir  ilcux  mots  entre  eux  ou  deux  parties 
de  phrase  entre  elles.  Ex.  :  Paris  et  Lyon.  Je  crois 
que  vous  avez  raison. 

242.  —  Les  principales  conjonctions  sont  :  et,  ou, 
ni,  tuais,  oi\  car,  donc,  —  que,  si,  coviine,  lorsque, 
quand,  quoique,  /jui^que,  etc. 

040bis  —  Quoique  (en  un  mot)  signifie  bien 
que.  Ex.  ;  J'irai  vous  voir  quoique  je  sois  souffrant. 

Quoi  que  (en  deux  mots)  signifie  quelle  que  soit 
la  chose  que.  Ex.  :  Qudi  que  vous  puissiez  dire. 

243.  —  On  appelle  locution  conjonctive  une 
conjonction  formée  par  la  réunion  de  plusieurs 
mots.  Telles  sont  ;  a/în  que,  de  sorte  que,  pendatit  que, 
parce  que,  dés  que.  tandis  que,  après  que,  avant  que,  etc. 

244.  Prkmiéue  uem.arque.  —  Où,  adverbe  de 
lieu,  prend  un  accent  grave  :  Oli  allez-vous? —  Ou, 
conjonction,  ne  prend  pas  d'accent  et  signifie  ou 
bien  :  vaincre  ou  mourir. 

24Ô.  Deuxième  remarque  —  Que  est  pronom 
relatif,  conjonction,  ou  adverbe  de  quantité. 

Ex.  :  La  grammaire  que  j'étudie  est  claire  {laquelle 
j'étudie,  çwe  pronom  relatif), —  je  crois  ^we  je  la  com- 
prends {que  conjonction), —  mais  que  de  peines  pour 
la  retenir  (comA/<?n  de  peine,  que  adverbe  de  quantité)! 

254.   Orthographe  de  ou. 

Remplacez  les  points  par  où  adverbe  ou  par  ou  conjonction. 

1.  Soyez  prudents  (jan*  les  montagnes  ...  les  glaciers,  la  chute 
des  rocs  ...  )*>>  avalanches  peuvent  causer  la  mort  du  voyageur. 
—  2.  ...  e^t  votre  trésor,  là  aussi  sera  votre  cœur.  —  3.  Avec  lo 
chanvre  ...  ie  lin  on  fait  des  nappes  ...  des  serviettes.  —  4.  Les 


241.  Qu'est-ce  que  la  conjonction? 

242.  Quelles  sont  les  principales 
conjonctions  ? 

242  bis.  Donnez  la  signification  de 
quoique  el  de  quoi  que. 


243.  Qu'appelle-t-on     locutions 
conjonctives  et  quelles  sont-olles? 

244.  Que   remarque-t-on   sur  où, 
adverbe,  et  sur  on,  conjonction  ? 

24ù.  Que  remarque- t-on  %v.Tque? 


432  DE    L'iNTEnjECTION. 

CHAPITRE  X 
DE    L'INTERJECTION 


246.  —  L'interjection  est  une  sorte  de  cri  qui 
exprime  la  joie,  la  douleur,  la  surprise,  la  colère,  etc 

247-248.  —  Les  principales  interjections  sont  :A/î/ 
ha!  ô  !  oh  f  ho /  eh  /  he  !  fi!  chut!  holà!  eh  bien! 

lieux  marécageux  sont  ceux . .  croissent  des  joncs  . . .  des  roseaux. 
—  5.  Arrivés  aux  Laumes  nous  vîmes  le  monticule  d'Alise-Samte- 
Reine,  en  Bourgogne...  se  dresse  la  statue  de  Vercingétorix.  — 
6.  Partout ...  il  y  aura  des  cadavres  d'animaux,  on  verra  accourir 
des  animaux  carnassiers  . . .  des  oiseaux  de  proie.  —  7.  Quoique  la 
mer  soit  le  lieu  . . .  vivent  les  baleines,  elles  sont  cependant  obli- 
gées de  venir  à  la  surface  de  l'eau  pour  respirer.  —  8.  C'est  en 
automne ...  au  printemps  qu'il  règne  le  plus  de  maladies.  —  9.  Nous 
vîmes  à  Paris  l'église  de  Saint-Germain  des  Prés  . . .  furent  en- 
terrés plusieurs  princes  mérovingiens.  —  10.  Les  souterrams  les 
plus  obscurs  sont  ceux  ...  se  plaisent  les  chauves-souris.  — 
11.  L'eau  - .  le  feu  est  la  cause  de  nombreux  accidents.  — 12.  Dans 
l'océan  Glacial  bien  des  navigateurs  sont  morts  de  froid  ...  de 
faim.  —  13.  Les  hommes  vont  toujours  ...  le  gain  les  attire.  — 
14.  Ce  malheureux  n'avait  pas  un  endroit  ...  il  pût  reposer  sa  tête. 

—  15.  ...  vont  les  hirondelles  quand  elles  quittent  nos  climats?  — 
16.  —  En  temps  de  guerre,  les  maladies  font  périr  plus  d'hommes 
que  le  fer. ..  le  feu.  — 17.  Le  quinquina  ...  l'arsenic  guérit  la  fièvre. 

254  bis.  Étude  de  la  proposition. 

On  donne  spécialement  le  nom  ^'incidente  à  toute  proposition  indépen- 
dante ou  subordonnée  qui  vient  s'intercaler  entre  les  termes  d'une  autre 
proposition.  Ex.  :  La  vendange,  dit-on  (incidente),  sera  bonne  cette  année. 

—  Le  hérisson,  qui  rit  d'insectes  (incidente),  est  un  animal  utile. 

Copiez  en  indiquant  la  proposition  incidente  que  contient  chaque  phrase. 

1.  Le  hérisson,  qui  vit  d'insectes,  est  un  animal  utile.  —  2.  La 
vendange,  dit-on, sera  bonne  cette  année.  —  3.  Quand  vous  serez 
prêts,  dit  le  père  à  ses  fils,  nous  partirons.  —  4.  Votre  sœur,  que 
j'ai  rencontrée  ce  matin,  m'a  donnée  de  vos  nouvelles.  —  5.  Je 
veux,  répondit  le  soldat,  mourir  à  mon  poste.  —  6.  'Votre  frère, 
m'assure-t-on,  travaille  avec  courage. 

La  Deuxième  année  de  Grammaire  (orthographe,  rédaction,  littérature) 
complète,  au  point  de  vue  de  la  syntaxe  et  du  alyte,  les  notions  élémentaires 
contenues  dans  la  Première  année.  Des  exercices  nombreux  et  variés, 
d'orthographe  et  de  rédaction,  placés  au-dessous  de  la  règle  et  dans  la 
même  page,  servent  d'application  au  précepte.  —  Un  Lexique  des  mots 
difficiles  est  placé  à  la  lin  de  l'ouvrage.  1  vol.  in-12.  cart.  Prix  :  1  fr.  25. 


ExrnrirES.  133 

255.  Exercice  de  théorie. 

1.  Qu'est-ce  que  le  parliL'ifie?  —  -\  Cilcz  plusiours  parliclivs.  — 
3. Comment  pouvez-vous  rocoiinaitre  qut;o//e/Y  se  teniiiiie  par  un  t? 
—  4.  fji-is  par  un  s  ?  —  5.  reçu  par  un  u  ?  —  (î.  ouvert  par  un  /  .'  — 
7.  Le  participe  prissent  est-il  variable  ou  invariable?  —  8.  Donnez 
un  exemple.  —  9.  Dans  une  parole  menaçante,  pounjuoi  menaçnnte 
est-il  au  féminin?  — 10.  Dans  lu  pomme  i/uej'ai  mangée,  pourquoi 
mangée  est-il  au  l'éminin?  —  11.  Dans  mex  sœurs  sojil  venues,  pour- 
quoi venues:  est-il  au  féminin  pluriel?  —  12.  Dans  mes  a)ni-<  ont 
mangé,  pourquoi  mangé  est-il  invariable?  —  13.  Dans7eu(e/(s  do 
(//«er,  qu'est-ce  qui  vous  indiquequ'il  faut  l'infinitif?  —  14.  Qu'est-ce 
qu'une  préposition?  —  l.ô.  Une  conjonction?  —  16.  Un  adverbe  ?  — 
17.  Une  interjf'Ction'  —  18.  Donm'z  quelques  exemples. 

Sujets  à  développer. 

256.  LETTRE   D'.\LPHO.NSI':   A    UN   I.XSTITL'TEUR. 

Alphonse  a  dissipé  ses  camarades,  et  il  a  laissé  accuser  et  punir 
Théodore.  11  n'a  pas  eu  le  courage,  sur  le  moment,  de  s'avouer  cou- 
pable; mais  il  a  houtede  sa  mauvaise  action.  Il  écrit  à  l'instituteur 
pour  lui  en  demander  pardon.  Il  est  prêt  à  faire  toutes  les  répara- 
tions qu'on  exigera  de  lui. 

257.    RÉPONSE  DE   l'instituteur. 

Alphonse  a  eu  grand  tort  de  laisser  punir  Théodore;  mais  il  ra- 
chète sa  faute  par  l'aveu  qu'il  eu  fait.  L'instituteur  l'invite  à  reve- 
nir à  la  classe;  la  seule  punition  d'.Mphonse  sera  d'avouer  devant 
ses  condisciples  qu'il  est  le  coupable,  et  de  faire  ses  excuses  ù 
Théodore  eu  l'embrassant. 

258.   COMPASSION  D'UN  ENFANTA  LA  VUE  D'UN    PETIT  MALrIEURKU.X. 

Edmond  s'en  allait  à  l'école,  son  déjeuner  dans  son  panier.  .  Il 
voit  un  enfant  assis  sur  le  bord  du  chemin.. .  L'enfant  pleurait  et 
avait  l'air  malheureux...  Edmond  l'interroge...  L'enfant  répond 
qu'il  n'a  plus  ni  père  ni  mère  :  son  père  est  mort  l'année  dernière, 
et  sa  mère  vient  de  mourir;  il  va  chez  son  oncle,  qui  demeure  à 
trois  lieueî  le  là.  Il  est  en  route  depuis  la  veille,  il  a  passé  la  nuit 
dehors,  il  napas  mangré. ..  Edmond,  tout  ému,  tire  son  déjeuner 
de  son  panier  ...  L'enfant  mange  et  le  remercie. 

259.  PRODIGALITÉ  d'un  i:nfant. 

Auguste  a  reçu  deux  francs  à  l'occasion  de  la  fête  du  villago  . . . 
Pressé  de  dépenser  son  argent,  il  tire  aux  macarons,  monte  sur  les 
chevaux  de  bois,  acliéte  des  sucreries,  ...  si  bien  qu'il  ne  lui  reste 
plus  rien.  Le  lendemain,  il  voit  dfux  de  ses  camarades  qui,  plus 
sages,  ont  acheté,  l'un  une  belle  boite  de  couleurs,  l'autre  une  boite 
de  compas  ..  Auiruste  regrette  sa  prodigalité  de  la  veille;  il  se 
promet,  à  l'avenir,  de  préférer  les  choses  utiles  aux  futilités. 

(Voir  pago  142,  cinq  sujets  de  lettres.) 


1.-4 


SUPPLÉMENT  AU  VERBE 


249.  —  Conjugaison  du  verbe  de  forme  passive. 
ÊTRE  AIMÉ 


Mode  Indicatif 

PRÉSENT 

Je        suis  aim  é. 

Tu      es  aim  é. 

11         est  aim  0. 

Nous  sommes  aim  6s. 

Vous  êtes         aim  6s. 

Us       sont         aim  6s. 


IMPARFAIT 

J'  étais 

Tu  étais 

11  était 

Nous  étion 

Vous  étiez 


ami  e. 

aim  6. 

aim  6. 

aim  6s. 

aim  6s. 


Us       étaient  aim  es. 


PASSIC   SIMl'LK 


fus 
fus 
fut 


Nous  fûmes 
Vous  fûtes 


aim  6. 
aim  6. 
aim  6. 
aim  6s. 
aim  es. 


Us       furent  aim  es. 

l'ASSÉ  COMPOSÉ 

J'         ai  été  aim  6. 

Tu       as  6t6  aim  6. 

il         a  été  aim  é. 

Nous  avons  été  aim  es. 

Vous  avez  été  aim  es. 

Ils        ont  été  aim  es. 

PASSÉ    ANTÉRIEUR 

J'         eus         été  aim  é. 


Tu       eus         été  aim  é. 
11         eut         été  aim  é. 
Nous  eûmes    été  aim  es. 
Vous  eûtes      été  aim  es. 
!!s       curent  été  aim  es. 

l'LUS-QUE-PARFAIT 


J'         avais 
Tu      avais 
Il         avait 
Nous  avions 
Vous  aviez 


été  aim  é. 
été  aim  é. 
été  aim  é. 
été  aim  es 
élé  aim   es. 


lis       avaient  été  aim  es. 


FUTUR 
Je  serai  aim  é. 
Tu  seras  aim  é. 
il  sera  aim  é. 
Nous  serons  aim  es. 
Vous  serez  aim  es. 
Ils       seron'  aim  es. 

FUTUR    ANTÉRIEUR 

J'         aurai  été  aim  é. 

Tu       auras  été  aim  é. 

11         aura  été  aim  é. 

Nous  aurons  été  aim  es. 

Vous  aurez  été  aim  es. 

Us       auront  été  aim  es. 

ModeConditionnei 

PRÉSENT    OU    FUTUR 


Je        serais 
Tu      serais 
Il         serait 
Nous  serions 
Vous  seriez 


ain»  é. 
aim  é. 
aim  é. 
aim  es. 
aim  es. 


Us 


seraient  aim  es. 


PASSÉ    (1' 

J'        aurais 
Tu      aurais 
Il         aurait 
Nous  aurions 
Vous  auriez 


fonne) 
été  aim  é. 
été  aim  é. 
été  aim  é. 
été  aim  es 
été  aim  es 


Mode  Subjonctif 

PRÉSENT    ou    FUTUR 


Que  je       sois 
(Jue  tu       sois 
Qu'   il        soit 
Que  nous  soyons 
Que  vous  soyez 
Ou'   ils       soient 


aim  é. 
aim  é. 
aim  6. 
aim  es 

aim  l's 

aim   l's 


Us       auraient  été  aim  es. 

PASSÉ  (2"  forme) 

y         eusse        été  aim  é. 

Tu       eusses      été  aim  é. 

Il        eût  élé  aim  é. 

Nous  eussions  été  aim  es. 

Vous  eussiez     été  aim  es. 

Us       eussent  été  aim  es. 

Mode  Impératif 

PRÉSENT    ou    FUTUR 

Sinq.  1'  pei:f.  Sois  aim  é. 

l'iur.  \" p.  Soyons  aim  es. 

—     2»  p.  Soyez    aim  es 


I.MPARFAIT 

Que  je  fusse  aim  é. 
Que  tu  fusses  aim  é. 
Qu'   il         fût  aim  6. 

Que  nous  fussions  aim  es. 
Que  vous  fussiez  aim  es. 
Qu'   ils       fussent  aim  es. 

PASSÉ 

Quej'  aie  élé  aim  6. 
Que  tu  aies  été  aim  é. 
Qu'  il  ait  élé  aim  é. 
Que  nous  ayons  été  aim  es. 
Que  vous  ayez  été  aim  es 
Qu'  ils      aient  été  aim  es 

PLUS-QUE-PAR  FAIT 

Quej'  eusse  élé  aimé. 
Que  tu  eusses  été  ai  nié. 
Qu'  il     eût  été  aimé. 

Que  nons  eussions  élé  aim  es 
Que  TOUS  eussiez  été  aim  es 
Qu'ils    eussent  étéaini  es 

Mode  Infinitif 

PRÉSENT    ou    FI:T\   K 

Etre  aim  é. 

PASSÉ 

Avoir  été  aim  é. 

Mode  Participe 

PRÉSENT 

Etant  aim  é. 

PASSÉ 

Avant  été  aim  é. 


; I I 

Conjuf.Mi'-z  lie  même  :  Pour  un  sujet  masculin  :  Etre  appelé.  —  Etre  intor- 
II  gé.  —  Élro  Invite.—  Etre  trahi.  —  Étro  averti.  —  Etre  enlevé.  :—  Être  reçu. 
Poi;r  un  sujet  féminin  :  Être  étonnée.  —  Etre  occupée.  —  Etre  assoupie, 


Etre  vendue.  —  Être  aperçue.  —  Et 
24'J.  Conjuguer  le  verbe  p.issir  Jilrc  aimé 


VEHBE    PnONOMINAL 


135 


2J0.  —  Conjugaison  du  verbe  de  forme  pronominale. 

SE   VANTER 
Mode  Indicatif 


PRESENT 

'Je  me  vanl  e. 

Tu  le  Taiil  es. 

Il  se  vant  e. 

Nous  nous  vanl  ons. 
Vous  vous  vanl  ez. 
Ils  se  vant  ent. 

IMPARFAIT 

Je  me  vant  ais. 

Tu  le  vant  ai». 

Il  >e  vant  ail. 

Nous  nous  vanl  ions. 
Vous  vous  vant  lez. 
Ils  se  vanl  aient. 

PASSÉ   SIMPLE 

Je  me  vaint  ai. 

Tu  le  vanl  as. 

Il  se  vant  a. 

Nous  nous  vant  âmes 

Vous  vous  vant  âle:« 

Us  se  vanl  èrent. 

PASSÉ   COMPOSÉ 

Je  me  suis         vaut  6. 

Tu  l'  es  vanl  é. 

Il  s'  est  vant  <•. 

Nous  nous  sommes  vant  es. 
Vous  vous  Oies  vanl  (^s. 
Ils  se  sont         vant  es. 

PASSÉ   ANTÉRIEUR 

Je  me  fus  vant  é. 

Tu  te  fus         vant  é. 

Il  se  fut  vanl  é. 

Nous  nous  fûmes  vant  i^s. 
Vous  vous  fûtes  vant  6s. 
Ils  se  furent  vant  6s. 

PLUS-QUE-PARFaIT 

Je  m'  étais        vanté. 

Tu  t'  étais       vant  é. 

Il  s'  était        vant  é. 

Nous  nous  étions  vantés. 
Vous  vous  étiez  vanl  es. 
Us  s'  étaient  vant  es. 


FLTUR 

Je  me  vante  rai. 

Tu  le  vanlo  ras. 

U  se  vante  ra. 

Nous  nous  vante  rons. 
Vous  vous  van  le  rcz. 
Ils  se  vante  roui. 

FUTITR    ANTÉRIEUR 

Je  me  serai     vant  é. 

Tu  le  seras    vant  é. 

Il  se  sera      vant  é. 

.Nous  nous  serons  vant  es. 

Vous  vdUs  serez     vant  es. 

Ils  se  seront  vaut  es. 

ModeConditionnel 

PRÉSENT    ou    FUTUR 

Je  me  vante  rais. 

Tu  te  vante  rais. 

Il  se  vante  rail. 

Nous  nous  vaille  rions. 
Vous  vous  vanle  riez. 
Ils  se  vante  raient. 

PASSÉ  (!'•  forme) 

Je  me         serais      vanté. 
Tu  te  serais       vanté. 

Il  se  serait       vanté. 

Nous  nous  serions  vaut  es. 
Vous  vous  seriez  vant  es. 
lisse  seraient  vantés. 

PASSÉ  (2«  forme) 

Je  me  fusse  vant  é. 
Tu  te  fusses     vant  é. 

Il  se  fûl  vanl  é. 

Nous  nous  fussions  vantés. 
Vous  vous  fussi  z  vant  es. 
Ils  se  fussent  vant  es. 


Mode  Impératif 

PRÉSENT   OU    FUTUR 

Sing.  î'  pers.  Vante-toi. 
PL   !'•  per.  Vantons-nous. 
—  2'  pers.    Vantcz-vous. 


Mode  Subjonct?.! 

PixKGENT  OU   FUTUR 

Que  je  me         vant  e. 
Oue  tu  le  vant  es. 

(ju"    il  se  vant  e. 

(Jue  nous  nous  vant  ions. 
(Jue  vous  vous  vanl  iez. 
(Ju'    ils  se  vant  ent. 

IMPARFAIT 

Que  je  me         vant  asse. 
Que  tu  le  vant  asses. 

Qu'  il  se  vanl  ât. 

QuiMious  nous  vanl  assions. 
Que  vous  vous  vanl  assiez. 
Qu'  ils  se        vantassent. 


Que  je  me  sois  vanté.' 
Que  tu  le  sois  vanté,  i 
Qu"  il  se  soit  vanté,  i 
Que  nous  doos  soyons  vanl  és.| 
Que  lous  TOUS  soyez  vanl  es  i 
Qu"  ils  se     soientvantés. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

Que  je  me  fusse  vanté. 
Que  tu  te  fusses  vanté. 
Qu'  il  se  fût  vanté. 
Que  nous  doos  fussions  vantés. 
Que  loos  lops  fussiez  vantés. 
Qu'ils  se      fussentvantés. 

Mode  Infinitif 

PRÉSENT   ou    FUTUR 

Se  vanl  er. 

PASSÉ 

S'élrc  vanl  é. 

Mode  Participe 

PRÉSENT 

Se  vant  ant. 

PASSÉ 

S'étant  vanl  é. 


ConjngTiez  de  même  :  Se  flatter.  —  S'enorgueillir.  —    Se  rafraîchir.  — S>o 
refroidir.  —  Se  repentir.  —  Se  rencontrer.  —  Se  déf-.-ndro.   —   S'étendre. 


250.  Conjuguez  lo  verbe  pronominal   Se  vanter. 


136- 


VERP.E   INTRANSITIF. 


2ol.  —  Cviijitgaiaon  du  verhe  iiiijunsilif  F^A.'RT'LFl 


Mode  Indicatif 


Je       par    s. 
Tu      par    s. 
Il         par    t. 
Xous  part  ons. 
Vous  part  ez. 
Us       part  eut. 

IMPARFAIT 

Je  part  ais. 
Tu  part  ais. 
Il  part  ait. 
Nous  part  ions. 
Vous  part  iez. 
Us       part  aient. 

PASSE   SIMPLE 

Je       part  is. 
Tu      paît  is. 
U         part  it. 
Nous  part  iraes. 
Vous  part  ites. 
Us       part  irciit. 

PASSÉ  COMPOSÉ 

Je        suis  part  i. 

Tu      es  part  i. 

il         est  part  i. 

.Nous  sommes  part  is. 
Vous  êtes  part  is. 
Us       sont         part  is. 

PASSiS  ANTÉRIEUR 

Je        fus 
Tu      fus 
Il        fut 
Nous  fûmes 
Vous  fûtes 


part  i. 
part  i. 
part  i. 
part  is. 
part  is. 
Us       furent  part  is. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

J'        étais         part  i. 

Tu       étais         part  i. 

Il         était         part  i. 

Nous  étions       part  is. 

Vous  étiez         part  is. 

Us       étaient  part  is. 


Je        parti  rai. 
l'u       parti  ras. 
U         parti  ra. 
Nous  parti  rons. 
Vous  parti  rez. 
Us       parti  ront. 

FUTUR  ANTÉRIEUR 

Je  serai  part  i. 
Tu  seras  part  i. 
U  sera  part  i. 
Nous  serons  part  is. 
Vous  serez  part  is. 
Us       seront  part  is. 


ModeConditionnel 

PRÉSENT   ou   FUTUR 

Je  parti  rais. 

Tu  parti  rais. 

U  parti  rait. 

Nous  parti  rions. 

Vous  parti  riez. 

Us  parti  raient. 

PASSÉ  (1"  forme) 

Je  serais 

Tu  serais 

U  serait 

Nous  serions 

Vous  seriez 
Ils 


part  i. 
part  i. 
part  i. 
part  is. 
part  is. 
seraient  part  is. 

PASSÉ  (2»  forme) 

part  i. 

part  i. 

part  i. 

part  is 


Je        fusse 
Tu      fusses 
U         fût 
Nous  fussions 


Vous  fussiez      part  is. 
Us       fussent   part  is. 

Mode  Impératif 

PRÉSENT   OU   FUTUR 

Sing.  2*  perî.  Par  s. 
Plur.  Vpers.  Par  tons. 
—      2'  pers.  Par  lez. 


Mode  Subjonctif 

PRÉSENT  OU   FUTUR 

Que  je        part  e. 
Que  tu       part  es. 
Qu'    il        part  e. 
Que  nous  part  ions. 
Que  vous  part  iez. 
Qu'    ils       part  ent. 

IMPARFAIT 

Que  je       part  isse. 
Que  tu       part  isses. 
Qu'    il        part  ît. 
Que  nous  part  issions. 
Que  vous  part  issiez. 
Qu'    ils      part  issent. 

PASSÉ 

Que  je  sois  part  i. 
Que  tu  sois  part  i. 
Qu'  il  soit  part  i. 
Que  nous  soyons  part  i'=. 
Que  vous  soyez  part  is. 
Qu'  ils       soient  part  is. 

PLUS-QUE-PARFAIT 

Que  je  fusse        part  i. 

Que  tu  fusses      part  i. 

Qu'    il  fût  part  i. 

Que  nous  fussions  pari  is 

Que  vous  fussiez     part  is 

Qu'    ils  fussent  part  is 

Mode  Infinitif 

PRÉSENT   ou    FUTUR 

Part  ir. 


Ktre  part  i. 

Mode  Participe 

PRÉSENT 

Part  ant. 

PASSÉ 

Part  i,  part  ie. 


Conius-iiez  de  même  :  avec  Utrc  :  Sortir.  —  Aller.  —  Tomber.  —  Arri 
-  Mourir.  —  Venir.  —  Naître.  —  Monter.  —  Descendre. 
Avec  Avoir  :  Plaire.  —  Nuire.  —  Luire.  —  Succéder. 


S51.  Conjuguez  le  verbe  Partir. 


srm.KMiNT  AT  A'F.Rni: 


137 


VERBK     IMPERSONNEL 

202.  —  Ou  appelle  verbe  iinpcrsouih'l  celui  qui 
ne  se  conjugue  qu'à  la  troisièuie  persofiue  du  sin- 
gulier. 

Ex.  :  Grêler,  il  grêle,  il  grêlait. 
Neiger,  il  neige,  il  neigeait. 

203.  —  Verùe  imperso)i))et  NEIGER.  Radical 
Neig. 

MODE   INDICATIF. 


Pi-psent. 

11  neige. 

Imparfait. 

Il  neigeait. 

Passé  simple. 

11  neigea. 

/V/*<i'  romi'Osé. 

11  a  neigé. 

Passe  antérieur. 

Il  eut  neigé. 

Plus-que-pnrfait. 

Il  avait  neigé. 

Futur. 

li  neigera. 

Futur  antérieur. 

Il  aura  neigé. 

MODl';   CONDITIONNEL. 

Présent. 

Il  neigerait. 

Passé. 

Il  aurait  ou  il  eût  neigi 

MODE    IMPERATIF. 

Les  verbes  impersonnels  ne  sont  pas  employés  au  >node  impoalif. 

MODE   SCBJONCTIF. 


Présent 
Imparfait. 
Passé. 
Ptus-que-pa  rfait. 


Présent. 


Qu'il  neige. 
Qu'il  neigeât. 
Qu'il  ait  neigé. 
Qu'il  eût  neigé. 

MODE   INFINITIF. 

Neiger. 


Les  autres  temps  de  ce  mode  ne  sont  pas  usités. 

MODE   PARTICIPE. 
Poste.  Avoir  neigé. 

Les  autres  temps  de  ce  mode  ne  sont  pas  usités. 


252.  Qu'appelle-t-oa  verbe  imper- 
sonnel ? 


253.  Conjuguez  le  verbe  neiy^r. 


LISTE    PAR   ORDRE    ALPriABÉTl^UE 

DES  PRINCIPAUX  VERBES  IRRÉGULIERS 


Les  verbes  irrogulier'  sont  d'un  emploi  exlrèinemeiit  rrécinent  dans  le  langag 
usuel  :  il  sufllt  île  citer  les  VL'i-bcs  alley,  dire,  faire,  voir,  pour  se  eonvaincrc  (le  c 
fait.  Cha((uc  verbe  sera  appris  par  coeur  et  recilé  dans  son  eus^Miible,  puis  reprodti 
par  écrit  sur  le  caliicr.  —  Dans'lcs  verbes  du  troisième  groupe,  c'est  souveiil  li'  iiail 


cipe  prcsi'nt  et  mou  rinfinitil'  qui 

Absoudre.  —  Ind  prés,  .-j'absous, 
lu  alisous,  il  absout,  n.  absolvons, 
V.  absolvez,  ils  absolvent  —  Imp.  : 
j'absolvais.  —  Pas  de  passé  simple, 
'—  Futur  :  j'absoudi-ai.  —  Cund.  : 
j'absouiirais.  —  Iiirpératif  :  absous, 
absolvons,  absolvez.  —  .Subj.  :  que 
j'absolve.  —  Pasd'imp.  dusubj.  — 
Part.  prés.  :  absolvant  —  Part, 
pas.  :  absous,  absoute. 

Ainsi  se  conjuirue  :  mssounRr':. 

Acquérir.  —  /nrf./Jî-e'.s..- j'acquiers, 
tu  acquiers,  il  acquiert,  nous  acqué- 
rons, vous  acquérez,  ils  acquièrent. 
—  Iiirp.  .-j'acquérais.  -  Pas  simp.: 
j'acquis,  —  Fut.  .-j'acquerrai  (avec 
deux  r).  —  Cond.  :  j'acquerrais.  — 
Impér.  .- acquiers,  acquérons,  acqué- 
rez, —  Sub].  :  que  j  acquière,  que 
nous  acquérions.  —  Imp.  du  subj.  : 
que  j'acquissr.  —  Part.  prés.  : 
acquérant.  —  l'art,  passé  :  acquis, 
acquise. 

Ainsi  se  conju^ruc  :  conqukriR. 

Aller,  —  /"(/.  prés  :  je  vais,  tu 
vas,  il  va,  nous  allons,  vous  allez, 
ils  vont,  —  Imp.  :  j'allais.  —  Pas. 
simple  :  j'allai.  —  Fut.  :  j'irai.  — 
Cond.  .'j'irais.  —  Impér.  .-va  (vas-y), 
allons,  allez.  —  Subj.  :  que  j'aille, 
que  nous  allions,  qu'ils  aillent.  — 
Inrp.  ;  que  j'allasse.  —  Part. prés.: 
allant.  —  Part,  passé.  :  allé,   allée. 

Ainsi  se  conjugue  :  s'kn  ah.kr. 
Aux  lenips  composés  on  se  sert  de 
l'auxiliaire  être,  que  l'on  place  entre 
en  et  allé.  Ainsi  l'on  dit  :  je  m'en 
suis  allé,  et  non  je  me  suis  en  allé; 
à  l'iiiijirratif  on  dit  :  ra-t'cn. 

Asseoir  (s').  —  Ind.  prés.  :  .le 
m'assieds,  tu  t'assieds,  il  s'assied, 
ow  je  m'assois,  tu  l'assois,  il  s'assoit, 
nous  nous  nssej-ons,  v.  vous  asseyz, 
ils  s'asseyent  ou  ils  s'assoient.  — 
Inrp.  :  je  m'asseyais,  nous  nous 
asseyions.  Pansé  simp.  ,-je  m'assis. 
--  Futur  :  je  m'assiérai.  —  Cond.  : 
je  m'assi(-rais.  —  Impér.  :  assieds- 
toi.  —  Subj  :  que  je  m'asseye,  que 
nous  nous  asseyions.  —  Imp.  :  que 
jft  m'assisse.  —  Part.  prés.  :  s'as- 
sovîiut.  —  Part.  pas.  :  assi,  assise. 

Battre.  —  Ind.  pi-ésent.\]e  bats. 


tient  le  radical  sous  sa  forme  la  plus  pure 


lu  bals,  il  bat,  nous  ballons,  vous 
battez,  ils  battent.  —  Imparfait  : 
je  battais.    -  Passé  simp.  .-je  battis 

—  i^«/..-je  battrai.  —  Cond.  :je  bat- 
trais. —  Im/iératif  ;  hais,  bâtions, 
battez —  .s'i(/'./j..-quejebalte. —  /hï/j.  .- 
que  je  bntlisse.  —  Part.  prés.  :  bal- 
lant, —  l'art,  passé  ;  battu,  battue. 

Boire.  —  Ind.  prés.  :  je  bois,  tu 
bois,  il  boit,  nous  buvons,  vous 
buvez,  ils  ))oivent.  —  Imjtarf.  :  je 
buvais.  —  Passé  simp.  :  je  bus.  — 
Fut.  :  je  boirai.  —  Cond.  .  je  boirais-, 

—  Impér.  :  bois,  buvons,  buvez.  — 
Subj.  :  que  je  boive,  que  tu  boives, 
qu'il  boive,  que  n.  buvions,  que  v. 
buviez, qu'ils  boivent.  —  Imparfait  : 
que  je  busse.  —  Part,  présent  : 
buvant.  —  Part,  passé:  bu,  bue. 

Bouillir.  —  Ind.  prés.  :  je  lious, 
tu  lions,  il  boni,  n.  bouillons,  vous 
bouillez,  ils  bouillent,  —  Imp.  :  je 
bouillais.  —  Pas.  simp.  .-je  bouillis. 

—  Fut.  .-  je  bouillirai.  —  Cond.  .-je 
bouillirais.  —  Impér.  :  bons,  bouil- 
lons, bouillez.  —  Sulij.  :  que  je 
bouille,  que  tu  bouilles,  qu'il  bouille, 
que  n.  bouillions,  que  v.  bouilliez, 
qu'ils  liouillent.  —  Im/i.  :  que  je 
bouillisse.  —  Part,  prés  :  bouillani. 

—  Part,  passé  :  bouili,  e. 
Conclure.    —    Ind.    pi'és.    :    je 

conclus,  lu  conclus,  il  conclut,  nous 
coni-lnoiis.  v,  concluez,  ilsi:oncluenl. 

—  1)11/).  .-je  concluais. —  Pas.  simp.  : 
je  conclus.  —  Fut.  .-je  conclurai. 
'—  Cond.  :  je  conclurais.  —  hnpé- 
rrr^//'.- conclus,  concluons,  concluez. 

—  .Subj.  .- que  je.  conclue,  que  In 
conclues,  qu'il  conclue,  que  nous 
con<-lnions,  que  v,  coucluiez,  qu'ils 
concluent.  —  Imp.  .-queje  conclusse. 

—  l'art,  prés.  :  concluant.  —  Part, 
jias.  :  i-onclu,  conclue. 

Conduire,  comme  déduire. 

Confire.  —  Ind.  prés.  ;  je!  coulis. 
lu  confis,  il  conlit,  n.  confisons,  \. 
confisez,  ils  confisent.  —  Imp.  :  i'- 
confisais.  —  Pas.  simp.  :  je  coulis 

—  Fut.  :  je  con lirai.  — -  Cond.  :  j'' 
conlirais.  —  Imp.  :  confis.  —  Subj.  : 
que   je    confise.   —    Imp.    :   que  je 


1.  On  appcllfl  verbes  irrt'uulirrs  les  verbes  (|ui  ne  se  conjuguent  pas  suivant  le 
ninilclcs  donnés.  Tous  les  verbes  de  ce  tableau  sont  du  troisième  (groupe,  aiuii  envoyer  i 
hoir. 


rni.NciPAUx  vEnBEs  iniiÉoui.iiRs. 


1,10 


.  Mitivse.  —  Piirl.  prvs.  :  confisant. 
/'■irt.  pas.  :  contit,  contitc. 

Construire,  comme    hkoiiri:. 

Contredire. comme  oirk. excepte 

l.i  i'  personne  du  iiliiricl  do  Tind. 

.  i-.-;.  :  'ou.v  coiitretiisvz. 

Coudre.  —  Inil.  prés.  :  je  couds, 

;  l'oiuls,  il  coud.  n.  cousons,  v. 
■  'Hisez.  ils  coiisenl.  —  Imparf.  .-je 
cousais.  —  Plis,  sim/i.  .-je  cousis.  — 
Fut.  ;  je  coudrai.  —  Contl.  .-je  cou- 
drais. —  Inipêr.  :  couds,  cousons, 
cousez.  —  .Subj.  :  que  je  couse,  que 
n.  cousions.  —  Impnrf.  :  que  je 
cousisse,  que  nous  cousissions.  — 
Ptirl.  prés.  :  cousant.  —  Part. pas.: 
cousu,  cousue. 

Courir.  —  Iml.  prés.  :  je  cours, 
tu  cours,  il  court,  n.  courons,  vous 
courez,  ils  courent.  —  Imp.  .-je  cou- 
rais. —  Pa.'i.  simp.  :  je  courus.  — 
Fut.  .-je  courrai  (avec  deux  r).  — 
Cond.  .-je  courrais.  —  Impér.  :  cours, 
courons,  courez.  —  SuOj.  :  que  je 
coure,  que  tu  coures,  qu'il  coure, 
que  n.  courions,  qu'ils  courent,  — 
Jiiip  :  que  je  courusse,  que  n.  cou- 
russions. —  Part.  prés.  :  courant.  — 
Pu  ri .  pasiié  :  couru,  courue. 

Craindre. —  Iml. prés  .-jecrains, 
tu  crains,  il  craint,  n.  craignons,  v. 
crnigiiez,  ils  craifrnent.  —  Imparf.  : 
je  craignais.  —  Pas.  simp.  :  je  crai- 
tjnis.  —  Fut.  .-je craindrai. —  Cond.  : 
je  craindrais.  —  Imp.  :  crains,  crai- 
gnons, craignez.  —  Subj.  prés.  :  que 
je  craigne,  etc.  — Imparf.  du  subj.  : 
que  je  craignisse.  —  Part.  prés.  : 
craignant.  —  Part,  passé  :  craint, 
cramte. 

Ainsi   se  conjuguent,  contrain- 

DBE.  PLAlNDRli.    elC. 

Croire.  —  Ind.  prés.  :  je  crois, 
iious  crovons.  v.  croyez,  ils  croient. 

—  Imparf.  :  n.  croyions,  v.  croyiez. 

—  Pa.i.  simp.  :  je  crus.  —  Fut.  :  je 
croirai.  —  Cond.  :  je  croirais.  — 
/»(/'•  •"'ïrois, crovons, croyez. —  Subj.  : 
que  je  croie,  que  lu  croies,  qu'il 
croie,  que  nous  croyions,  que  vous 
croyiez,  qu'ils  croient.  —  Imparf.  : 
que  je  crusse. —  Part,  /irés.:  croyanl. 

—  Part,  passi':  :  cru,  crue. 
Croître.  —  Ind.  prés,  .-je  crois, 

tu  crois,  il  croit,  nous  croissons,  ils 
croissent.  —  Imparf.  :  je  croissais. 

—  Pus.  simp.:  je  crûs.  —  Fut.  .-je 
croiirai  —  Cond.  :  je  croîtrais.  — 
Im/iér.  .-crois,  croissons,  croissez.  — 
Subj.  :  que  je  croisse.  —  Imparf.  : 
que  je  crûsse.  —  Part.  prés.  :  crois- 
sant. —  Part,  passé  :  crû  (avec  un 
accent  circonflexe). 

Cueillir.  — Ind. prés.:  je  cueille, 


nous  cueillons,  vous  cupillcz.  — 
Imparf.  :  jo  cueill.Tis,  n.  cueillions, 
Pas.<ié  simp.  :  je  cueillis.  —  Fui.  :  jo 
cueillerai.  —  Impératif.  :  cueille, 
cueillons,  cueillez.  —  Subj.  :  (]iic  jo 
cueille.  —  Imparf.  :  que  je  cueil- 
lisse. —  Part.  prés.  :  cueillant.  — 
Part.  pas.  ;  cueilli,  cueillie. 

Cuire,  comme  déduiiu:. 

Déduire.  —Ind.  prés,  .-je  déduis, 
nous  déduisons.  -  Imparf.  :  je  dé- 
duis.'iis.  —  Pas.  simp.  .je  déduisis. 

—  Fut.  :  je  déduirai.  —  Cond.  :  jo 
déduirais.  --Impératif :  déduis,  dé- 
duisons, déduisez.  —  Subj.  :  que  jo 
déduise.  —  Imparf.  :  que  je  dédui- 
sisse. —  Part.  prés.  :  déduisant.  — 
Part,  passé  :  déduit,  déduite. 

Ainsi  se  conjuguent   ;  condcirb, 

CONSTUUIHK,    CniRK,  DKTHDIUE,    etC. 

Démentir,  comme   miontir. 

Détruire,  comme  dédlire. 

Devenir,  comme  teni». 

Devoir.  —  Ind.  prés.  :  je  dois,  tu 
dois,  il  doit,  n.  devons,  v.  devez,  ils 
doivent.  —  Imparf.  :  je  devais.  — 
Pas  sitnp.  .-je  dus.  —  Fut.  .-je devrai. 

—  Cond.  :  je  devrais.  —  Impératif  : 
dois,  devons,  devez.  —  Subj.  :  que 
jo  doive.  —  Imp.  :  que  je  dusse.  — 
Part.  prés.  :  devant.  —  Part.  pas.  : 
dû  'avec  un  accent  ciconflexe). 

Dire.  —  Ind.  prés.  :  je  dis,  nous 
disons,  vous  dites,  ils  disent.  — 
Imparf.  :  je  disais.  —  Pas.simp.:je 
dis.  —  Futur  :  je  dirai.  -  Cond.  .-jo 
dirais.  —  Impér.:  dis,  disons,  dites. 

—  Subj.  :  que  je  dise.  —  Imparf.  : 
que  je  disse.  —  Part.  près.  ;  disant. 

—  Part.  pas.  :  dit.  dite. 
Dormir.  —  Ind.  prés^  :  je  dors, 

lu  dors,  il  dort,  n.  dormons,  v.  dor- 
mez, ils  dorment.  —  Imp.  :  je  dor- 
mais.—  Pas.simp.  ;  je  dormis.  —  Fut.: 
je  dormirai.  —  Cond.  :  je  dormirais. 

—  Impér.  :  dors,  dormons,  dormez. 

—  Subj.  :  que  je  dorme.  —  Imparf.  : 
que  j(^  dormisse.  —  Part,  présent.  • 
dormant.  —  Part,  passé.  :  dormi. 

Écrire.  —  Itid.  prés.  :  j'écris,  tu 
écris,  il  écrit,  n.  écrivons,  v.  écrivez, 
ils  écrivent.  —  /mpar/'ai'/.- j'écrivais. 

—  Pas.  simp.  .-j'écrivis.  —  Fut.  : 
j'écrirai.  —  Cond.  :  j'écrirais.  — 
Impératif:  écris,  écrivons.  —  Subj.  : 
que  j'écrive.  —  Imp.  :  que  j'écri- 
visse. —  Part.  prés.  :  écrivant.  — 
Part,  pass''  :  écrit,  écrite. 

Élire,  comme  lire. 

Enduire,  comme  déduire. 

Envoyer.  1"  groupe.  —  Ind.  pr.  : 
j'envoie,  n.  envoyons.  —  Imp.:n.  en- 
voyions, v.envoyiez.  —  P(M.  •<!'"/'.  • 
j'envoyai.  —  Fut.  :  j'enverrai.  — 


i40 


PRINCIPAUX  VEDBF.S  IRRÉGULIERS. 


Con'iit.  :  j'enverrais.  —  Impér.  : 
envoie,  envoyons.  —  Subj.  :  que  j'en- 
voie, que  n.  envoyions.  -  Imparf.  : 
que  j  envoyasse, —  Part.  prés,  .•en- 
voyant. —  Part,  passé  :  envoyé,  ée. 
Faire.  —  Ind.  prés.  :  je  fais,  n. 
faisons,  v.  faites,  iis  foiil.  —  Impar- 
fait .-je  faisais.  —  Pas.  simp.  :  je  fis. 

—  Fut.  .-je  ferai.  —  Coud  -jefèrais. 

—  Impératif:  fais,  faisons,  faites.  — 
Subj.  prés.  :  que  je  fasse.  —  Impar- 
fait :  que  je  risse.  —  Part.  prés.  : 
faisant.  —  Part.  pas.  :  fait,  laite. 

Falloir.  —  Ind.  prés  :  il  faut. — 
Imparf  :il  fallait  —  Pas.  sim/i.  :  il 
fallut.  —  Fut.  :  il  faudra.  —  Cond.  : 
il  faudrait.  —  Pas  d'impér.  —  Subj. 
prés.  :  quil  faille.  —  Imparf.  :  qu'il 
fallût.  —  Pas  de  iiart.  /irés. —  Part, 
pass''  :  fallu  (sans  féminin). 

Fuir.  —Ind.jiri-s.  :  je  fuis,  tu  fuis, 
il  fuit.  n.  fuyons,  v.  fuyez,  ils  fuient. 
'—  Imiiarf.  :  n.  fuyions,  v.  fuyiez. 
Pas.  simp.  .-je  tuis.  —  Fut.  :  je  fuirai. 

—  Cond.  .'je  fuirais.  —  Subj.  :  que 
je  fuie,  que  tu  fuies,  qu'il  fuie,  que 
n.  fuyions,  que  vous  fuyiez,  qu'ils 
fuient.  —  Imp.  :  que  je  fuisse,  que 
nous  fuissons.  —  Part.prés.  :  fuyant. 

—  Part,  passi'  :  fui. 

Haïr,  2'  proupe.  —  Prend  un 
tr(^rn;i  à  tous  les  temps,  excepté  aux 
trois  personnes  du  singulier  du  pré- 
sent de  l'indicatif  :  je  hais,  tu  hais, 
il  hait;  et  à  la  deuxième  personne 
ilu    sin|.'nlier    de   l'impératif:  hais. 

Induire,  comme  déddire. 

Inscrire,  coinme  écrire. 

Instruire,  crunnie  déduire. 

Interdire.  —  Ind.  prés.  :  J'in- 
terdis, n.  interdisons,  v.  interdisez, 
ils  interdisent.  —  Imiter.  :  interdis, 
interdisons,  interdisez.  —  le  reste 
comme  dire. 

Introduire,  comme  déduire. 

Joindre.  —  Ind.  prés.  :  je  joins, 
tu  joins,  il  joint,  n.  joignons,  vous 
joignez,  ils  joignent.  — Imparf.  .-je 
joignais.  —  Pas.  simp.  .-je  joignis.  — 
Fut.  .-je  joindrai.  —  Inifi.  .-joins,  joi- 
gnons, joignez.  —  Subj.  prés,  :  que 
je  joisne,  que  n  joignons.  —  Imp.  : 
que  je  joignisse.  Part,  prés  .•joi- 
gnant   —  Part.  pas.  .-joint,  jointe. 

Lire.  —  Ind.  prés,  .-je  lis.  tu  lis, 
il  lit,  n.  lisons,  vous  lisez,  ils  lisent. 

—  Imparf  .-Je  lisais  —  Pas.  simp.: 
je  lus.  —  Fut.  :  je  lirai.  —  Cond.  : 
je  lirais.  —  Impér.  :  lis.  lisons.  — 
Subj  :  que  je  lise.  —  Imii.  :  que  je 
lusse  —  Pari.  prés.  :  lisant.  —  Part, 
pas.  •  lu.  lue. 

Luire,  comme  confire  (exe.  lo 
part,  passé  :  lui). 


Mentir,  —  Ind.  prés.  :  je  mens, 
tu  mens,  il  ment,  nous  mentons.  — 
Imparf  ;  je  mentais.  —  Pas.  simp.: 
je  mentis.  —  Fut.  :  je  mentirai.  — 
Cond.  :  je  mentirais.  —  Impér.  : 
mens,  mentons,  mentez.  —  Subj.  : 
que  je  mente.  Imparfait.  :  que  je 
mentisse.  — Part.  prés.  :  mentant.  — 
Part.  pas.  :  menti. 

Mettre.  —  Ind  prés.  :  je  mets, 
tu  mets,  il  met,  nous  niellons,  vous 
lu-^tlez,  ils  mettent.  —  Imparf.  :  je 
mettais.  —  Pas.  simp.  :  je  mis  — 
Fut  :  je  mettrai.  —  Cond.  .-je  met- 
trais. —  Impér.  :  mets,  metlons.  — 
.S'iiij.  .-  que  je  mette  —  Irnp.  ;  que 
je   misse.  —  Part.  prés.   :  mettant. 

—  Part.  pas.  :  mis.  mise. 
Moudre.  —  Ind.  prés  :  je  mouds, 

tu  mouds,  il  moud,  nous  moulons, 
vous  moulez  ils  moulent.  —  Im- 
parf. .-  je  moulais.  —  Pas  simp.  : 
je  moulus.  —  Fut  :  je  moudrai.  — 
Cond.  :  je  moudrais.  —  Impér.  : 
mouds,  moulons,  moulez.  —  Subj.  : 
que  je  moule,  que  nous   moulions. 

—  luij  arf.  :  que  je  moulusse.  — 
Part.  prés.  :  moulant.  —  Part.  pas.  : 
moulu,  moulue. 

Mourir.  —  Ind.  prés,  .-je  meurs, 
nous  mourons,  ils  meurent.  — 
Imparf.  :  je  mourais.  —  Pas.  simp.  : 
je  mourus.  —  Fut.  je  mourrai  (avec 
deux  )•).  —  Cond.  ':  je  mourrais.  — 
Impér.  :  meurs,  mourons,  mourez.  — 
Subj.  :  que  je  meure,  que  lu  meures, 
qu'il  meure,  que  nous  mourions,  que 
v.mouriez,qu'iIs  meurent. — Imparf.: 
queje  mourusse. —  Part.  prés,  .mou- 
rant. —  Part.  pas.  :  mort,  morte. 

Mouvoir  —  Ind.  prés,  .-je  meus, 
tu  meus,  il  meiil,  nous  mouvons, 
vous  mouvez,  ils  meuvent.  —  Im- 
parfait :  je  mouvais.  —  Pas.  simp.  : 
je  mus.  —  Fut.  :  je  mouvrai.  — 
Cond.  .-je  mouvrais. —  Imjiér.  :  meus, 
mouvons,  mouvez.  —  Subj.  prés.  : 
que  je  meuve.  —  Imparf.  :  (\\ie  je 
musse.  —  Part.  prés.  :  mouvant.  — 
Part.  pas.  :  mû  (avec  un  accent  cir- 
conllexe),  mue. 

Naitre.  —  Ind.  prés.  :  je  nais,  tu 
nais,  il  naît,  nous  naissons,  vous 
naissez,  ils  naissent.  —  Imparf.  .-je 
naissais.  —  Pas.  simp.  :  je  naquis. 

—  Fut.  :  je  naîtrai.  —  Cond.  :  je 
naîtrais.  Impér.  :  nais.  —  Subj.  : 
que  je  naisse.  —  Imparf  :  que  je 
naquisse.  —  Part.  prés.  :  naissant. 

—  f'art.  pas.  :  né,  née. 

Nuire.  —  Ind.  prés.  :  je  nuis,  tu 
nuis,  il  nuit,  nous  nuisons,  vous 
nuisez,  ils  nuisent.  —  Imparf.  :  je 
nuisais.  —  Pas.  simp.  :  je  nuisis.  — 


PRINr.IPALX  VF.nHES  IRRKf.rLIERS 


\\\ 


•  .-je  nuirai  —  Coml.  :  jo  nuirais. 

—  /iiipér.;  nuis,  mui^oiis.  —  Subj.: 
que  jo  nuise.  —  ImfKirf.  :  qiio  je 
nuisisse.  —  Part.  ptvs.  :  nuisaul.  — 
Piirt.  po.t.  :  nui  i invariable). 

Offrir.  —  /iirf.  prés.  :  j'offre.  — 
IiMi  arf.  :  j'otl'rais.  —  Passé  si  m  p.  : 
j'offris.  —  Fui  .-j'offrirai.  —  Cond.  : 
j'offrirais.  —  Impér.  :  offre,  offrons, 
offrez.  —  Sitbj.  :  que  j'offre.  —  /m- 
pm/d/*.- que  j'offrisse. —  Part. prés.  : 
offrant.  —  Part.  pas.  :  offert,  offerte. 

.Ainsi  se  conjiio:ue  :  soufkrir. 

Ouvrir.  —  Ind.  prés.  :  j'ouvre, 
n.  ouvrons.  —  Imparf.  :  j'ouvrais, 
n.  ouvrions.  —  Pas.  .îim/). .-j'ouvris. 

—  Fut  :  j'ouvrirai.  —  Cond.  :  j  ou- 
vrirais. —  Impér.  :  ouvre,  ouvrons, 
ouvrez.  —  Subj.  :  que  j'ouvre,  que 
nous  ouvrions.  —  Imparfait  :  que 
j'ouvrisse.  —  Part.  prés.  :  ouvrant. 

—  Part.  pas.  :  ouvert,  ouverte. 
Ainsi   se  conjug-uent   :  couvrir, 

DÉCOCVRIR.   etc. 

Paître.  —  Ind.  pr.  :  je  pais,  tu 
pais,  il  paît,  nous  paissons,  vous 
paissez,  ils  paissent.  —  Imparf.  .-je 
paissais.  —  Pas  de  nas.  simp  —  Fui.  : 
je  paitrai.  —  Cond.  :  je  paîtrais.  — 
Impér.  :  pais,  paissons,  paissez.  — 
Subj.  :  que  je  paisse.  —  Pas  d'iyn- 
parfait.  —  Part.  près.  :  paissant.  — . 
Plis  de  part,  passé. 

Paraître.  —  Ind.  prés.:  je  parais, 
tu  parais,  il  paraît,  nous  parais- 
sons, etc.  —  Imparf.  :  je  paraissais. 

—  Pns.simp.  .-je  parus. —  /'as.  com- 
pos'-  :  j'ai  paru. —  lut.  .-je  paraîtrai. 

—  Cond.  :  je  paraîtrais.  —  Impér.  : 
parais.  —  .Subj.  :  que  je  paraisse.  — 
Imparf.  :  que  je  parusse.  —  fart. 
prés.  :  paraissant.  —  Part.  p.  :  paru. 

Ainsi  se  conju<rue  :  connaîtrk. 

Partir.  —  Ind.  prés  .-je  pars,  tu 
pars,  il  part.  n.  partons.  —  Imparf.  : 
je  i>ariais.  —  Pas.  simp.  .-je  partis. 

—  Fut.  :  je  partirai.  —  Cond.  :  je 
partirais.  —  Impér.  :  pars,  partons, 
parlez.  —  .Subj.  :  que  je  parte.  — 
/m/xjr/"..- que  je  partisse.  —  Part.pr.: 
partant.  —  l'art,  pas.  :  parti,  partie. 

Parvenir,  comme  te.vir. 

Peindre.  -  Ind.  prés.  :  je  peins, 
tu  (ii/ins.  il  peint,  n.  peijrnons,  v. 
pei^rnez,  ils  pei<nienl.  —  Imparf.  .-je 
peignais.  —  Pas.  simp.  :  je  peii^nis. 

—  Fut.  :  je  peindrai.  —  Cond.  .-je 
peindrais.  —  Impér.  :  peins,  pei- 
pnons,  peif.'n>'z.  —  Subj.  prés.  :  que 
je  peiffne.  que  n.  peignions  —  Im- 
parf.du  subj.  ■  que  je  peignisse.  — 
Part.pr-^s.  :  peignant. —  Part. pas.: 
peint,  peinte. 

.Ainsi  se  conjuguent  :  atteindre. 


KNKBEINnRE,  ETKlNnRE,  ÉTRElNDll  l:, 
KKINDRK,    TEINDRK,  KTC. 

Plaire.  —  Ind.  pr.  :  jp  plais,  n. 
pUiisons.  —  Imparf.  :  jo  plaisais  — 
Pns.simp.  .-je  plus.  —  fut.  .-je  plai- 
rai. —  Cund.  .-je  plairais.  —  Impér.  : 
plais,  plaisons,  plaisez  —  Sulij.  ;  que 
je  plaise.  Imparf.  :  quejo  plusse.  — 
Part.  pr.  :  plaisant.—  /'art.pa.f.:  plu. 

Ainsi  se  conjugue  taire. 

Pleuvoir.  —  Ind.  prés.  :  il  pleut. 

—  Impiirf.  :  il  iilcii  vait. —  f'as.  simp.  : 
il  plut.  —  Fut.:  il  pleuvra.  —  Cond.: 
il  pleuvrait. —  Subj  .-qu':! pleuve. — 
Imparf.  :  qu'il  plùl.  —  Part.  prés.  : 
pleuvant.  —  Part.  pas.  :  plu. 

Pouvoir.  —  Ind.  prés.  :  je  puis 
ou  je  peu.v,  tu  peux,  il  peut,  nous 
pouvons,   vous  pouvez,  ils  peuvent. 

—  Imp.  :  je  pouvais.  —  Pas.  sijnp.  : 
je  pus  — F«f.  .-je  pourrai  —  Cond.: 
je  pourrais.  —  Pas  d'intpéralif.  — 
Subj.  :  que  je  puisse.  —  /m/y.  :  que 
je  pusse.  —  Part.  prés.  :  pouvant.  — 
Part.  pas.  :  pu  (sans  féminin}. 

Prendre.  —  Ind  prés,  .-je  prends, 
tu  prends,  il  prend,  nous  iirenons, 
V.  prenez,  ils  prennent.  —  Imparf.  : 
je  prenais.  —  Pas.  simp.:  je  pris  — 
Fut.  .-je  prendrai.  —  Cojid.  .-je  pren- 
drais. —  Impér.  :  prends,  prenons, 
prenez.  —  Subj.  :  que  je  prenne.  — 
Imparf.  :  que  je  prisse.  —  Part.  pr.  : 
prenant.  —  fart   pus.  :  pris,   prise. 

Prescrire,  comme  écrire. 

Produire,  comuio  dédiike. 

Reconduire,  comme  nénuiRt". 

Redire,  comme  dire. 

Reiuire,  comme  conkire  (exe.  le 
part,  piissr  :  relui).  « 

Résoudre.  —  Ind.  pr.  :  je  résous, 
tu  résous,  il  résout,  nous  résolvons, 
v.  résolvez,  ils  résolvent.  —  Imparf.  : 
je  résolvais.  —  fns.  simp,:  je  réso- 
lus. —  Fut.  :  je  résoudrai.  —  Cond.  : 
je  rés;oudrais.  —  Imper.  :  résous,  ré- 
solvons. —  Subj.  :  que  je  résolve.  — 
Imparf.  .-que  je  résolusse.  —  P.  pr.  : 
résolvant.  —  f.pas.  .-résolu,  résolue. 

Rire.  —  Ind.  pr.  :  je  ris.  —  Imp.  : 
je  riais,  n.  riions,  v.  riiez.  —  Pas. 
simp.  :  je  ris.  —  Fut.  :  je  rirai.  — 
Cond.  :  je  rirais.  —  Impér.  :  ris.  — 
Subj.  :  que  je  rie,  que  tu  ries,  qu'il 
rie,  que  n  riions,  que  v.  riiez.  —  Im- 
parf :  que  je  risse. — Part.pr.  :  riant. 

—  fart.  pas.  :  ri  i  /fis  de  féminin}. 
Savoir.  —  Ind    pr.   .-  je  sais,  tu 

sais,  il  sait,  nous  savons,  v.  savez, 
ils  savent.  —  Imp.  .-je  savais. —  Pas. 
simii.:je  sus.  —  Fut  :  je  saurai.  — 
Cond  :  je  saurais  —  Imiér.  :  sache, 
'sachons,  sachez.  —  Subj.  :  que  je 
sache.  —  Imparf.  :  que  je  susse,  que 


142 


PP.lNr.lPAUX    \F.RBES    IRRFGULIERS. 


n.  sussions.  —  Part.  pr.  :  sachanL  — 
fart.  pas.  :  su.  sue. 

Sentir.  —  Ind.  pr.  .-je  sens,  nous 
sentons.  —  Imjfarf.:  je  sentais.  — 
Pa^.  stmp.:\c  sentis.  — Fut. .  je  sen- 
tirai. —  Cund.  .-je  sentirais.  —  Jtn- 
pér.  :  sens.  —  Subj.  :  que  je  sente.  — 
Imparf.  ;  que  je  sentisse. — Part.pr.  : 
semant.  —  Part.  pas.  :  senti,  sentie. 

Servir.  —  Ind.  /ir.  :  je  sers,  tu 
sers,  il  sert,  u.  servons,  v.  servez, 
ils  servent.  —  Imp.  :  je  servais.  — 
Pas.  simp.  :  je  servis.  —  Fut.  .-je 
servirai.  —  Coud.  :  je  servirais.  — 
Impér.  :  sers,  servons.  ^—  Subj.  :  que 
je  serve.  —  Imparf.  :  que  je  ser- 
visse. —  Part.  p7\'s.  :  servant.  — 
Part.  pas.  :  servi,  servie. 

Sortir.  —  Ind.  pr.  :  je  sors,  tu 
sors,  il  sort,  n.  sortons,  v.  sortez,  ils 
sortent.  —  Imp.  .-je  sortais,  —  Pas. 
simp.  .je  sortis.  —  Fut.  :  je  sortirai. 

—  Cvnd.  :  je  sortirais.  —  Imper.  : 
sors^  sortons.  —  Subj.  .-que  je  sorte. 

—  Imparf.  :  que  je  sortisse.  —  Part. 
pr.;  sortant. —  /'ari./(as..sorti, sortie. 

Suffire,  comme  confire  (exe.  le 
part,  passé  :  suffi'). 

Suivre.  —  Ind.  prés,  .-je  suis,  tu 
suis,  il  suit,  nous  suivons,  v.  suivez, 
ils  suivent.  — Im/iiirf.  .-je  suivais. 

—  Pas  simp.  :  je  suivis.  —  Fut.  :  je 
suivrai.  —  '^ond.;  je  suivrais.  —  /m- 
pér.  :  suis,  suivons.  —  Subj.  :  que  je 
suive.  —  Imparf.  .-que  jesuivisse.  — 
Pari.  pr.  :  suivant.  —  Part.  pas.  : 
suivi,  suivie. 

Tenir.  —  Ind.  pr.  :  je  tiens,  tu 
tiens,  il  tient,  n.  tenons,  vous  tenez, 
ils   tiennent. — Imparf.  :  ^e   tenais. 

—  /'as.  simp.  .-je  tins.  —  Fut.  :  je 
tiendrai.  —  Cond.  :  je  tiendrais.  — 
7m/yi'/\;  tiens,  tenons,  tenez.  —  Subj.: 
que  je  tienne,  que  nous  tenions.  — 
Imparf.  :  que  je  tinsse.  —  Part.  pr.  : 
tenant.  —  Part.  pas.  :  tenu,   tenue. 

Traire.  —  Ind.  pr.:  je  trais,  nous 
trayons,  V.  travez,  ils  traient  —Im- 
parf. .-je  trayais,  n.  trayions,  vous 
trayiez.  —  Pas  de  jiass/-  simple.  — 
Fut.  .-je  trairai.  —  Cond.  .-je  trairais. 

—  /»«//é('.  ;  trais,  trayons,  trayez.  — 
Subj.  :  que  je  traie,  que  n.  trayions. 

—  /'as  d'imparfait.  —  Part.  pr.  : 
trayant.  —  /'ail.  pas.:  trait,  traite. 

Transcrire.  —  comme   écrirb. 


Vaincre.  —  Ind.  pr.:  je  vaincs,  tu 
vaincs,  il  vainc,  n.  vainquons',  vous 
vainquez,  ils  vainquent.  —  Ini/mrf.  : 
je  vainquais.  —  Pas.  simp.: ^o.  vain- 
quis. —  Fut  :  je  vaincrai.  —  Cond.  : 
je  vaincrais.  — Imjiér.  :  vaincs,  vain- 
quons, vainquez.  —  Subj.  :  que  je 
vainque,  que  lu  vainques,  qu'il  vain- 
que, que  n.  vainquions.  —  Imparf.  : 
que  je  vainquisse.  —  Part.pr.:  vain- 
quant. —  Part  pas  :  vaincu,  vaincue. 

Valoir.  —  Ind.  ]irés.  ;  je  vaux,  lu 
vaux,  il  vaut.  n.  valons.- —  Imparf.: 
je  valais.  —  Pas  simp.  :  je  valus.  — 
Fut.  .-je  vaudrai.  —  Cond.  :  je  vau- 
drais.—  Impér.:  vaux. valez. —  Subj.: 
que  je  vaille,  que  n.  valions,  qu'ils 
vaillent. ^ — Imparf.:  queje  valusse.  — 
Part.  pr.  .-valant.  —  Part. pas.  :\a\m, 
value. 

Venir,  comme  tknir. 

Vêtir.  —  Ind.  pr.  .-je  vêts,  tu  vêts, 
il  vèt,  n.  vêtons,  v.  vêtez,  ils  vêtent. 

—  Imparf.  :  je  vêtais.  —  Pas.  simp.  : 
je  vêtis.  —  F'ut.  .-je  vêtirai.  —  Cond.  : 
je  vêtirais.  —  Impér.  :  vêts,  vêtons, 
vêtez.  —  Subj.  :  que  je  vête.  —  Im- 
parf. :  que  je  vêtisse.  —  Part.  pr.  : 
vêtant.  —  Part.  pas.  :  vêtu  vêtue. 

Vivre. — Ind.pr.  ;  je  vis,  n.  vivons. 

—  Imparf.  .-je  vivais.  —  Pas.  simp.  : 
je  vécus.  —  Fut.  :}c  vivrai.  —  Cond.: 
je  vivrais.  — •  Impér.  :  vis,  vivons. — 
Subj.  :  que  je  vive.  —  Imparf.  :  que 
je  vécusse.  —  Part.  pr.  :  vivant.  — 
Part.  pas.  :  vécu  (invar  ). 

Voir.  —  Ind.  pr.  :  je  vois,  nous 
voyons,  v.  voyez,  ils  voient. —  Im- 
parf. :  je  voyais,  n.  voyions,  vous 
voyiez. —  Pas.  simp.  .-je  vis.  — Fut.  : 
je  verrai.  —  Cond.  :  je  verrais.  — 
Imp-'r.  :  vois,  voyons.  —  Subj.  :  que 
je  voie, que  tu  voies. qu'il  voie,  que  n. 
voyions,  que  v.  voyiez,  qu'ils  voient. 

—  Imparf.  :  que  je  visse.  —  I^art. 
prés.  :  voyant.  —  Part.  pas.  :  vu,  vue. 

Vouloir.  —  Imd.  pr.  .-je  veux,  tu 
veux,  il  veut,  n.  voulons,  v.  voulez, 
ils  veulent.  —  Imparf.  .-je  voulais.  — 
Pas.  simp.:  je  voulus.  —  Fut  :  je 
voudrai.  —  Cond.  .'je  voudrais.  — 
Impér.  :  veuille,  veuillons,  veuillez. 

—  Subj.  .-que  je  veuille,  que  n.  vou- 
lions, qu'ils  veuillent.  —  Imparf.  : 
que  je  voulusse.  — Part.pr.  ;  vou- 
lant.  —  Part.  pas.  :  voulu,  voulue. 


260.  Sujets  de  lettres. 


i.  Un  enfant,  .idnpt*!'  par  son  oncle,  <)ui  paye  les  Irais  de  sa  pension,  lui  rond  (-(inipte 
de  sa  conduite  et  de  son  travail. 

2.  lin  enfant,  d(uit  la  mère  vient  de  tnmber  malade,  «^crit  h  son  instituteur  (|u'il  iie 
pourra  pas  venir  en  classe  pendant  quelques  jours. 

■i    l'ri  enfant  rend  eompto  'a  son  frère  d'une  promenade  qu'il  a  failc. 

A.   lîn  enfant  (iTit  îi  ses  parents  pour  leur  souliailer  une  hoiino  année. 

!'..  l'n  enfant,  qui  a  été  renvoyé  de  l'école,  supplie  son  luailru  de  vouloir  liien  le 
reprendre- 


LEXIQUE 

Ce  lexique  no  contient  que  les  mois  inarqutîs  d'un  asl(*risqiio  dans  le 
corps  de  l'ouvrage,  soit  qu'on  les  détinisso.  soit  qu'on  se  coiilenle  do  duniier 
la  solution  d'une  petite  difricullé.  Il  est  donc  l'orciWiionl  incomplet. 


A«T«»r«ler,  v.a-,  incllrc  d'accord. 
A<M-i'lit>,   adj.,  qui  n'est  pas  iiiùr,'  dur, 

Ad.-ige.  n.  m.,  dicton,  proverbe. 
.Adtlltlon.  n.  f.,  d'où  uilililioiinel. 
AdoiioiMNiiiit,  (itij..  qui  rouil  doux. 
.\<li'Oit.  ti'Ij..  d'oii  ailresse. 
.\t'i'i«nie.»i  /'.A.l'u'icdosoiuq  parties  du 

nioude.  app  irloïKiiit  :i  raniieii  i-oulinoul. 
Aile.)i.^.i-lio/lrsiiJM>an\  il.ho/quelqu'.'s 

insecte;;, partie  ilii  eorps  qui  leur  sert  ii  \o- 

1er  ;— une  petite  aile  s'appelle  un  ailcmn. 
Ajonc.  >i.  »!..  plante  léjiuniineuse  garnie 

lie  piquants  et  servant  de  l'ourrajje  pour 

les  i'lie\aux.  t>n  la  leur  donne  liaelue. 
Albi.  II.  l'i-..  d'où  Alliiijeois. 
All«'sei".  t'.  <i-.  rendre  plus  léger. 
AlIesitMiieilt.  <i(/r..  jiaicinent. 
Alpes  ,les).  II.  i>r..  les  plus  liantes  inon- 
'  tagnes  de  l'Europe  ;  elles  séparent  l'ilaiie 

de  IWutriclic,  de  la  Suisse  et  de  la  l'ranee. 
Alsace,  n.  p..  provjnee  de  France  que 

Us  .  ieneiuentsde  ISTO  nous  ont  enlevée. 
Amadou,  n.  >»..  rlia«i|ugnon  (irépard 

p'iir  qu'il  s'enflainnie  laeileiiienl. 
AiiibaSïiadcnr.ii.ni.rcprésenlauld'un 

pays  auprès  iluiie  puissance   étr.ingèrc. 
Aiiiérl«iue.   ii.  p..  la   plus  vaste    des 

rinq  parties  du   monde,  découverte  par 

Clirislophe  Colomb  en  1(92. 
Ameublir,  v.  a.,  rendre  la  terre  plus 

I.  gère. 
.-Viicieiia  (les),  n.  c  tous  les  liommcs 

qui  ont  vécu  avant  Jésus-Christ. 
Ane.  II.  m.,  —  fém.,  ànessc. 
Angleterre,  n.p.,  partie  méridionale 

dr  la  Crande-Brclagnc;  d'où  Amj/ais. 
An  II  lie  Ile   plante),  qui  ne  vit  qu'un  an. 
Antiquité    1').  u.c..  tout  le  teiii|>s  qui 

s  est  eeoulé  depuis  le  commeiiceuieiit  du 

monde  jusqu'à  la  naissance  de  J.-C. 
Anliscoi-lMitiqiie,    qui    guéiit    le 

sr..rl,ul 
Aplanir.  >  .  a.,  rendre  plan.  uni. 
Arciievêclié,  7i.  m.,    pays  administré 

au  point  de  vue  religieux  par  un  arelie- 

vèquc. 
Argileux,  atlj.,  où    il   y   a  beaucoup 

d  argile  ou  terre  glaise. 
Arme»,  n.  pi.,  eclui  qui  les  fabri(|uc  est 

un  armurier. 
AriMorial.  n.  >».,  livre   contenant  les 

armoiries  ou  marques  des  maisons  no- 
bles d'un  pays,  d'une  province,  ete. 
Artère.  «.  f..  vaisseau  où  coule  le  sang 

rouge  :  d'où  artériel. 
Artifice.  ».  m.,  procédé  habile,  ruse; 

d'où  artifiriel. 
AHMOlement.  n.  m.,  ordre  de  smces- 

sioii  des  récoltes  dans  un  même  ehamp. 
Assouvir,  f.  a.,  rassasier. 
Astre.  11.  ni.,  tout  cor|is  céleste,  comme 

le  soleil,  les plauètes,  la  lune,  leséloiles, 

1rs  eomètcs. 
.'vrhèneM,  n.  pr..  rapitalo  de  la  Cri-ce 

anrieiiiie  et  moderne:  d'où  Athénien. 
Attention  'avee  .  allenlivement. 
Attei-ré,  ad].,  abattu  ji/5>qu'U  terre. 
Aube  f  I').  H.  ;>r..  rivière  de  France  qui  se 

jelle  dans  la  Seine. 
Aubépine,  n.  f.,  arbrisseau  é|iineux  à 

Qcurs  btanebes. 


Avignon,  u.  p) .,  eliel  lieu  du  dé|iarle 
ment  de  Vauclusc,  a  servi  pendant  loiig- 
Icnqisde  résidence  aux  Papes. 

Bai.  adj.,  rouge-brnii. 

Baie,  ».  f.,  Iruit  :i  eliair  molle,  sans 
novau.  Kx.  :  la  groseille. 

Balle  (de  coton),  gros  pai|uet  de  co- 
lon. 

Barbares  (les\  n.  />/.. peuples  germains 
et  mongols,  qui  se  jetèrent  snrlonistdc 
1  l'.urope  au  iv>-  et  au  v»  siérle. 

Bar-Ie-I>nc,  n.pr.,  oh.-l.  du  dép.dela 
Meuse. 

B.-iteau.  11.  III.,  cinhareal.  pour  naviguer, 
t  n  petit  tialean  Si'  nomme  un  tialclct. 

Belgique,  n,  pr..  contrée  au  nord  de 
la  l'ranee,  cap.  Ilrurelles. 

Bélier,  u.  m.,  masetiliii  de  hrebis. 

Besançon,  ».  /".,  ville  importante  de 
lest  de  la  France,  eli.-l.  du  dép,  du 
Donlis. 

Bibliotliêque,  n.  f.,  meuble  où  l'on 
raiiLie  des  livres. 

Biciie,  II.  f,  féminin  de  cerf. 

Bijou,  II.  III.,  petit  ouvrage  en  or  ou  en 
pierre  préeieuse  pour  la  parure  ;  d'où 
liiioutier. 

Bitume,  /i.»i.,  malii;re  que  l'on  trouve 
dans  la  terre  et  qui  sert  "a  l'aire  des  trot- 
toirs. 

Blanc,  adj.,  d'où  hlnnchâtre. 

Boeuf,  n.  m.,  un  gardeur  de  boeufs  s'ap- 
pelle un  bouvier. 

Boqueteau,  n.  m.,  petit  liois. 

Bordeaux,  n.  pr.,  ville  iniportaule  de 
la  Fiaiiee.  eb.-lieu  du  départeincnl  de  la 
Gironde  ;  d'où  Bordelais. 

Botany-Bay.  n.pr..  eolonic  anglaise 
de  l'Australie  ou  Nouvelle-Hollande. 

Bouc  H.  m.,  inaseulju  de  clièvre. 

Bourgogne,  n.pr..  aneicnnc  province 
de  France,  renommée  pour  ses  vins. 

Brésil,  n.  pr.,  i-ontrée  de  r.\mériqne 
méridionale,  capit.  Rio-de-Janeiro  ;  d'où 
Brésilien. 

Brièveté  (avec),  briiivement,  raplde- 
ineut. 

Brique,  n.  f.,  terre  glaise  ou  argile, 
qui.  moulée  et  cuite,  sert  à  bâtir  ;  d'où 
hriijuetier. 

Bulbeux. n'0..'l''i  ressemb.à  un  oignon. 

Café,  11.  )#!.,  graine  d'un  arbre  appelé 
taféur  ou  cafter,  qui  eroil  en  Arabie  et 
que  l'on  «nltive  en  Ainériquo  et  aux 
Indes  ;  d'où  cafetier. 

Canal.  ».  m.,  cours  d'eau  creusé  de 
main  d'Iioinine. 

Cantal,  n.  pr..  nom  d'un  fromage  fa- 
briqué dans  le  dép.  du  Cantal. 

Caprice,  ».  m.,  volonté  non  motivée  ; 
d'où  capricieux. 

Carnattitier.  adj.,  qui  se  nourrit  de 
viande  :  féiii.  carnassière. 

Carrière.»,  f.,  lieu  d'où  l'on  tire  de  la 
pierre  ;  d'où  carrier. 

Cassonade,  n.f,  suere  impur  de  cou- 
leur jaune.  , 
Catherine  de  Slédici»,  reino  de 
France,  femme  de  Henri  11,  mère  de  Fran- 
çois II.  du  (.haric»  IX,  de  Henri  III, 
(1519-1589). 


144 


LEXIQUE. 


Canx  (pays  de),  n.  pr.,  vallée  de  la 
Normandie. 

C'eiirtre,  n.  f..  réunion  de  différents  sels 
qui  restent  quand  on  a  briilé  le  bois.  La 
Cendre  sert  pour  la  lessive,  la  fabrica- 
tion_  du  verre  et  raniendenienl  des  terres. 

Céréale,  ?i.  f..  toute  plante  dont  la 
graine  ressemble  à  (^clle  du  blé  (blé,  sei- 
gle, orge,  maïs.  etc.). 

Cert",  71.  m.,  féminin  biche. 

Céveniies  ;lcs;.  n.  pr..  montagnes  tra- 
versant la  Franec  du  n.-esl  au  sud-ouest. 

C'iiaïv.  11.  f.,  viande:  chaire 'n  prêcher; 
cher,  terme  d'amitié  ;  chère,  dans  bonne 
rhere. 

Cliambre.  n.f.,  assemblée  léafislative. 

Cliapeau.îi. m., coiffure;  d'où  chapelier. 

Chai-boniieiix.  adj..  de  la  même  na- 
ture que  la  maladie  appelée  charbon. 

C'iiarnu,  ndj..  comme  de  la  eliair. 

C'Iianlage.  n.m..  action  de  tremper 
dans  de  l'eau  de  chaux  les  graines  que 
l'on  veut  préserver  de  la  cane,  etc. 

Cliaiilei",  V.  a.  (voyez  chanlage). 

Cliêiie.  n.  m.,  arbre  ;  chaine,  anneaux 
métalliques  passés  les  uns  dans  les 
antres. 

ClK'val.  ?i.  m.,  celui  qui  monte  un  che- 
\  :il  est  un  cavalier. 

f  iKniette.  II.  f'..  oiseau  de  nuit. 

Clivistoplie  Colomb,  n.  pr..  navi- 
gateur génois  au  service  de  l'Espagne, 
qui  découvrit  le  Nouveau-Monde  en 
1492. 

Circonstance,  n.  f.,  d'oii  circonstan- 
ciel. 

Cïrier,  n.  m.,  qui  produit  de  la  cire; 
féni.,  cirière. 

Cité,  ».  f..  villp;  d'où  citoyen. 

<'itrouilIe,  n.  f.,  gros  fruit  appelé 
aussi  poliron. 

Clerniont-Ferrand,  n.  pr.,  ch.-l. 
du  dép.  du  Puy-de-Dùine. 

Coi,  a'tj..  tranquille. 

Cttiiig:.  n.  m...  fruit  du  cognassier. 

i'oiiibler.  r.  a.,  remplir. 

Combustible,   tout  ce  qui  peut  être 

4'<>iii|>te,  n.  m.,  calcul:  comte,  titre  de 
ikpIjIissc  ;  cottte,  récit  fabuleux. 

<'oii<lition.  II.  f.,  d'où  conditionnel. 

<'un<iuctenr,  n.  m.,  qui  conduit  les 
autres. 

Confidence,  n.  f..  d'où  confidentiel. 

Constitution,  n.  f..  d'où  coiistitu- 

<'oiitaa:ieux,a(i/.,quisecoonniunique 
|i:ii'  If  toucher. 

Coq  :  l'éni.  poule. 

Cordial,  n.  m.,  liqueur  fortifiante:  pi. 
des  cordiaux. 

Corpt*.  ".  m.,  ce  qui  ocinpe  une  place; 
lor.  instrument  de  musique  ;  cor.  du- 
rillon. 

i'orrectîoii,  n.  f..  A' où  correctionnel. 

Corne,  n.  pT.,  grande  ile  française  dans 
la  Méditerranée;  cli.-l.  .AJaccio. 

<'oton,  n.  m.,  sorte  de  fil  entourant  la 
graine  du  cotonnier,  sorte  de  mauve.  Le 
coton  nous  vient  île  l'Inde,  de  l'Egypte, 
lies  Etats-L'iiis,  etc. 

Coudrier,  n.  m.,  ou  noisetier,  arbre 
qui   produit  les  noisettes. 

Coup.  n.  ni.,  résultat  d'un  choc:  cou, 
piT  ic  du  COI  I  g  i|ui  relie  la  li^lc  aux 
épaules;  fOii(,  ()iix  d'une  cliixe. 

Créateur,  n.  m.,  qui  fait  qm  1  |ue  chose 
de  rien. 


Croisades,  n.  pr..  guerres  entreprises 
par  les  chrétiens  pour  arracher  la  Pa- 
lestine au\  musulmans. 

Cruauté   avei),  cruellement. 

Cuscute,  n.  f..  plante  parasite*  de  la 
même  l:iNiille  que  le  li.sciun,  vivant  sur 
la  luzerne,  qu'elle  fait  périr  rapidomeut. 

C.^ffiie,  II.  m.,  gros  oiseau  aquatique. 

C.vprès.n  m.arbrevcrt  comme  un  sapin, 
qu'on  plante  souvent  sur  les  tombeaux. 

Danois,  n.  pr.,  habitant  du  Danemark, 
eontiée  septenliionalc  de  lEurope. 

I>avid, second  roi  des  Juifs  (1016av.J.-C.) 

Demandeur,  n.  m.,  qui  adresse  une 
plainte  à  la  justice  contre  quelqu'un. 

Département,  ii.m..  l'une  desS6di- 
visious  territoriales  de  la  Fiance. 

Dessein./!.  111, projet. — Dessin, n.m., 
rcprésentaticui  d'un  objet  :  d'où  f/e.ssi'ner. 

Dévastateur,  adj.,  lem.  dévasiatrice; 
II.  ni.,  qui  désole  et  ruine  un  pays. 

Devis,  n.  m.,  état  ilélaillc  de  ce  que 
coiitera  un  ouvrage  projeté. 

Di.ion,  II.  })r..  clï.-l.du  dép.  de  la  Côte- 
d'Or  ;  d'où  Dijonnais. 

Diligent,  adif,  soigneux. 

Diocèse,  division  ecclésiastique  admi- 
nistrée par  unévéque  ou  par  un  archcv. 

Doux,  adj.,  de  là  douceâtre. 

Kclipse,  n.  f..  disparition  momentanée 
,du  soleil  ou  de  la  lune. 

Écureuil,  n.m.,  [letit  animal  rongeur 
,qui  vit   sur  les  arbres  des  grands  bois. 

I<:cus  iherbc.'i  aux],  plante  :i  lige  ram- 
pante et  à  fleurs  jaunes  de  la  même  fa- 
,inillH  que  la  primevère. 

Kcussonner.r.n., placer  entre  l'écoroe 
et  le  tronc  d'un  arbre  un  inorceaud'écorec 
d'un  autre  arbre  portant  un  œil  ou  bouton. 

KlYroi.  grande  frayeur:  d'où  e/froi/able. 

Égo'iste.  n.  m.,  qui  ne  pense  qu'il  soi. 

Egypte,  n.  pr.,  contrée  du  nord-est  de 
,r.-Mriquc.   très   anciennement    civilisée. 

Électeur,  n.m.,  celui  qui  a  le  droit  de 
, voter  dans  une  élection;  d'où  électoral. 

Éniollient,  aihj..  qui  a  la  propriété  de 
relâcher. 

Gmplâtre.  n.m.,  sorte  de  médicament 
qu'on  applique  sur  la  peau. 

Kncbanteur,  ti.  m.,  qui  charme  et 
séduit  par  des  opérations  soi-disant  sur- 
naturelles. 

Enfer,  ;i.  m.,  d'où  infernal. 

Enfouir,  v.  a.,  mettre  dans  la  terre 
(par  ex.  du  blé  en  herbe). 

Engrais,  n  m.,  toute  matière  propre  à 
, fertiliser  la  terre. 

Épée  abbé  de  1'),  premier  instituteur 
,dcs  sourds-muets  M"l2-n8j). 

Épidémie,  n.  /'.,  maladie  contagieuse 
qui  envahit  tout  îi  coup  un  pays. 

Épitapiie,  71.  f.,  iiiscripliou  sur  un 
tomluau. 

Ermite,  n.  m.,  solitaire  habitant  un 
lieu  désert. 

Erroné,  adj..  faux,  inexact. 

Esprit  (avec),  spirituellement. 

Essence,  ».  f..  l'cns ble  iI-îs  qualités 

, nécessaires  à  un  objet;   d'où  e.v.scii^ùl. 

Étal.  ».  »!..  table  où  l'on  expo;e  eu  venir 
,  lie  la  viande  de  boucherie  ;  pi.  des  élaux. 

États-I'nis.  n.pr..  grande  république 
,ile  l'Anu'riqiie  du  Nord. 

Etincelle,  n.  f.,  petit  éclat  de  lumière 
,ou  de  feu. 

Étoile,  n.  f.,  astre  qui  parait  comme  un 
point  brillant  sur  la  vonle  réleste. 


LEXIQIK. 


145 


Étonrneaa,  n.»i.. oiseau  vulgaironienl 
.apiielc*  sniifO'inet 

Évêviir.  n.  »i..  paYsndininUtro  au  |>iijnt 
di'  vn>'  rfligionx  par  uu  ovt-nui-. 

Faille.  «.  /..  fruit  «lu  Initie,  avcoloquel 
ou  fail  une  l'H-cMunii-  liuilo  ;i   uiaujiiT. 

Familiarité  ^aveo  .  t'aiiiilirronicnt. 

Faiial.  'I.  >"■.  fou  allunio  sur  une  tour, 
i  l'i'iilri'o  d'uu  port, /</.,  des  fanaH.r. 

Fanboni'i;.  n.  m.,  sorte  de  bonri:  h 
rentrée  d'uuc  ville. 

Faveur,  ii.  f..  d'où  farornble. 

Favori.  O'ij..  qui  est  lo  plus  aim(^. 

Femme,  n.  A.  une  petite  l'euinic  se  dit 
nue  feiniiielette. 

Féiielon.  ii.  ur.,arelievéq.  de  Cambrai, 
sous  Louis   XIV,  auteur  du  TéiémiKjue. 

Festival,  n.  m.,  fête  uuisicale, /if.  des 
festivals. 

Feu.  n.  m.,  di'veloppeuicnt  de  clialcur  et 
lie  lumière  :  roniliat  avce  les  armes  à  feu. 

Feuîllée,  M.  f..  l'cuiilagc. 

Flandre,  ».;»-..  aueieune  province  du 
Hord  lie  la  France,  cap.  Li7(e. 

Foncier,  d'y.,  qui  lient  à  un  fonds  de 
terre. 

Foii«leiuent.  n.  m.,  ce  qui  sert  de 
base  ;  doii  foiulii  mental. 

Fou.  Folle.  O'ij..  d'où  folâtre. 

Frai.  ;i.  m.,  réunion  ilceuls  de  poisson 
ou  lie  iircnouille  ;  temps  où  pondent  les 
p..issons. 

Fraiilviiii  Benjamin],  n.  pr..  célèbre 
pliysir.  et  lioinme  d'Ktat  tics  Etats-Unis 
d'.Ainiériquc.  né  en  1706,  mort  en  1790. 

Fra.yer.  v.  a.,  tracer  un  chemin. 

Friolie,  n.  f..  terrain  inculte  couvert 
illiirhes,  de  broussailles. 

Friisal.  </rf/.,qui  vit  de  peu. 

Oai'ance,  n.  f..  racine  fournissant  une 
teinture  rou^e. 

<iraroiiiie.  n.  pr.  f..  fleuve  de  France 
qui  >e  jette  dans  l'nréun  Atlantique. 

Càaule.  n.  ;«•.,  ancien  nom  de  la  Krance. 

<wax.  11.11)..  tout  corps  semblable  à  l'air. 

(«eiitii.  •'<//.,  d'où  i/enti/lesse. 

(«eiil  illioiiiine,  n.  di..  noble. 

Oéi'aiiïniii,  n.  m.,  ou  bec  de  (rrue, 
plante  a  Heurs  roses,  à  odeur  forte,  qu'on 
trouve  aux  pieds  des  murs  et  îles  haies. 

Crig^aiiteNq^ne.  ailj..  proportionné  à  la 
taille  d'un  géant. 

dare.  n.  f.,  eau  solidîliée  ;  d'oàfilarial. 

Gloire,  n.  f.,  célébrité  grande  et  hono- 
rable :  d'où  i/lorieuT. 

Oraine.  n. /..  partie  d'une  plante  qui, 
semée,  reproduira  une  plante  semblable  ; 
d'où  orainier  ou  grainetier. 

CcreflTer.  t".  a.,  placer  dans  une  fente 
pratiquée  sur  un  arbre  une  petite  branche 
d'un  autre  arbre.  <^elle-ci,  en  reprenant, 
donne  un  fruit  semblable  il  celui  de 
l'arbre  d'où  il  provient. 

Cri'iHOn,  n.  m.,  mot  par  lequel  on  dé- 
signe siiuveiit  un  âne. 

Groenland,  n.pr  ,  grand  pays  de  l'A- 
mérique septentrionale,  appartient  au 
Danemark. 

Gué.  'I.  m.,  d'où  iiuénblf  ;  endroit  où  l'on 
peut  passer  une  rivicre  sans  nager. 

Guenon,  n.  f..  singe  femelle. 

Gui.  n.  m.,  plante  parasite  *  qui  croit  sur 
les  peupliers,  les  pommiers,  les  iliénes, 
et  qui  était  en  grande  vénération  chez 
les  Gaulois. 

Halleliarde,  n.  f..  sorte  de  pique  com- 
posée d'un  fer  vertical  traverse  par  un 
aii<re  fir  à  deux  croissants. 


Hanneton,  n.  m.,  gros  insecte  dont  la  , 
larvi-.   appelée   i(T  hianc,  détrull  bcau- 
conp  de  racines. 

Harpe,  h.  f..  instrument  de  musique  :i 
lilusieiirs  cordes. 

Hasardeux,  niij.,  qui  présente  des 
cliaiii  es  pour  et  contre,  incertain. 

Hâtif,  ii>//.,  qui  vient,  qui  mûrit  de 
bonne  heure. 

Haiiy,  n  ;>••.,  premier  instituteur  des 
aveugles,  né  en  17t:>,  mort  eu  1822. 

Iléi'on,  n.  ni.,  grand  oiseau  de  l'ordre 
deséchassiers,  qui  se  nourrit  de  poisson. 

Hêtre,  'i.  ni.,  grand  arbre  de  nos  luréts 
donl  le  fruit,  nomme  fiiliic.  sert  :t  faire 
de  l'Iinile. 

Homme  ibcrhe  au  pauvre),  la  graliolc, 
plante  purgative. 

Hoiineiir.  ;i.  m.,  estime  imblique  ; 
d'un  lionurable. 

Horizon,  ».  m.,  ligne  cinulaire  qui 
lioriie  notre  vue,  et  où  le  ciel  et  la  terre 
semblent  se  toucher;  de  la  Ixtrizutital. 

Houlette,  n.  f..  bâton  de  berger. 

Houx,  n.  III  ,  arbrisseau  !)  Icnilles  épi- 
neuses et  toujours  vertes  d'où  on  tire  la 
colic  appelée  i/lii. 

Humus,  n.  m.  terreau  formé  par  la  dé- 
composiliini  des  animaux  et  des  piaules. 

H.vdropisîe.n./' ai.idiccaraiiérisée 

|iar  une  eiilliire  qu'occasionne  la  forma- 
lion  d'une  grande  quanlilc  d'eau  dans  le 
corps, 

H.vpoerlte,  odj.,  qui  afiichc  une  vertu 
qu'il  n'a  pas. 

Impoi-tnii.  adj..  fâcheux. 

Imprimerie,  n.  f.,  aride  reproduire 
ra|i)deincnt  les  écrits. 

IiiceiKiie.  n.  m.,  destruction  par  le  feu 
d'un  éilihce,  dune  forêt,  etc. 

Indiscret,  a<//.,  qui  manque  de  ré- 
serve, de  prudence. 

Indivis,  ail/  ,  qui  ne  peut  être  ou  qui 
n'est  pas  divisible. 

Inhospitalier,  ai{;'.,  qui  refuse  l'hos- 

piUilile. 

Iiif empestir',  ailj-,  qui  n'arrive  pas 
en  lciii|is  viiiilu. 

Interio<-iitenr,n. ni.,  celui  qui  cause 
avec  un  autre. 

In trodH<'teur,au/'é;n  .introductrice. 

Irlandais,  n  j/r.,  habitant  de  l'Ir- 
lande, une  des  iles  britanniques. 

Ivraie,  n. /■.,  herbe  de  la  l'aniille  des 
graminées,  dont  une  espi-ce  infeste  les 
moissiuis  des  pays  chauds. 

•Tapoii,  >i.  iir..  d'où  Japonais;  archipel 
et  empire  de  l'.Asie  oricntalc- 

•Tenner.  méileciu  anglais  qui  découvrit 
la  vaccine*  an  comnicnccmt  de  ce  siècle- 
Joie,  n  f-,  [ilaisirdi'  l'âiio-  :  d'où /oi/cuj 

•Tournée.  «    f-,  li'uù  jourmi/ier. 

•lo.yaux.  t)i.  jil-,  ornements  de  parure, 

Jura,  n-  }>r.  m.,  cbaine  de  munlagiics 
entre  la  France  et  la  Suisse. 

Justice,  n.  f..  A'im  jiiHtii-inble. 

I<ai  t.  n-  m.,  liquide  oui  nourrit  les  petits 
des  animaux:  iaid,  contraire  de  beau; 
iaii.  sanglier  femelle  ;  lé.  largeur  d'une 
étotfe  ;  'e.'/v.  diiu  testamentaire- 

I.an{;nedoc.  n  ;.»■.,  d'où  languedo- 
cien: ancienne  province  du  midi  de  la 
France,  cap.  Touloune. 

I.>lbérateur,  —  libératrice,  adj..  qui 
délivre- 

lilcite.  adj.,  ce  qui  est  permis. 

Iiimasrne,  n.  pr..  petite  contrée  agri- 
colc   dans  le  ilcp.  du  l'ny-de-Dome. 


146 


LEXIQUE. 


I>ivi«le,  aclj..  de  la  mulour  ilu  iihuuli. 
l,oiiMi.»)!.,aiiim.ron}!tni(l(iriiKii]t  t.l'liivtr 
l,oii-e  (la\)t  /T.,  grand  fleuve  d<'  Kran- 

fc  qui  se  jetlcdans  i'ocriui  ,\ilaiilii|iie. 

I^OIKli-es,  II-   pi-;    eapilale   de  l'Aiigle- 

tcire,  4  millions  "00000   li;il)it.,  la  \ille 

l:\  iilus  eoiiiiiieieaïitc   du  monde  eiilier. 

I^oiiis  XVI.  lOi  de  Fyancc,Jlli-m^. 

1>otip,  n.  ni.:  fcm.,  louve;  l'Iionime  qui  di- 

ri!,'u  la  ehasse  du  loup  est  un  Umretinr. 

ï.von,  "•  )'i'-'  troisième  ville  de  France, 

.'•li.-l.  du  dép.  du  Rhène  ;  d'où  Lyuiiiiais. 

Manteau,  ».  m.,  grand  vêlement  de 

di'ssus  ;  d'oii  mantelet. 

Manuel,  wlj.,  qui  se  fait  avec  la  main. 

Marcotter,    v.  a.,   coucher  par  terre 

une  hrauclie  pour  lui  faire  prendre  racine. 

Marne,  n.  pr    f.,    rivière  de   France, 

affluent  de  la  Seine. 
Marseille,  m.  p..   cli.-l.  d\i  di'p.  des 
Boucli.-du-Rh("inc,  port  sur  la  Méditcrran. 
Matièi-e.  "•  /'.,  ce  qui  occupe  uuc  place, 

le  contraire  de  l'esprit  :  d'"ii  nniti'nel. 
Mâtin.  "    "'•,  un  cliicn  île  garde. 
Mérteoin.  ".  m.,  d'où  ntviliriiinl. 
Médifanient,    n.  m.,    remède   pour 

guérir  nue  maladie. 
Méditerranée,  ".  ]ir.  f..  w-r  inté- 
rieure au  sud  de  l'Euroiu'.  [violon. "l 
Ménétrier,  v.m.,  Iiouimc  c|ui,i(iue  dnj 
Mer,  n.  f.,  l'Océan  ;  mère,  qui  a  des  en- 
fants ;m«ire,  aduiinist.  d'une  comnume. 
Midi  ou  Sud,  n.  m  ,  l'un  des  quatre 

points  cardinaux. 
Miel.    n.  m.,    matière   sucrée  que  i>ro- 

duisent  les  abeilles. 
Milan,  cap.  de  la  I.ombardic,  en  Italie. 
Minime,  ndj.,  très  petit. 
Mitoyen,  ndj..  qui  apiiartient  en  com- 
mun'à  plusieurs   personnes,   qui  sépare 
leurs  propriétés. 
Mobilier,  qui   a  rapport  à  tout  ce  qui 

est  meuble  (mobile  i. 
Moïse,   n.  pr.,  léçislalcur  des  Hébreux 

(110.5-1535  av.  J.-C). 
Mont-Blane,  n.  pr.,  dans  les  Alpes  ; 

sa  liauteur  est  de  4  810  mètres. 
Mou,  «(//.,  d'où  mollesse. 
Mouclie,  n.  f..  insecte  ailé  ;  une  petite 

mouclie  s'appelle  moucheron. 
Moyen  â^e,  n.  pr..  le  temps  qui  s'est 

écoulé  de  l'an  395  h  1453. 
Mule,  n.  f.;  un  liomme  qui  conduit  les 

mules  s'appelle  muletier. 
Mulliouse,  n.pr  ,  ville  manufacturière 
de  lAlsace,  q-ue  la  guerre  de  1870-71   a 
enlevée  k  la  France. 
Mûrier,  n.  m.,  arbre  dont  les  i'enilles 

servent  h  nourrir  les  vers  "a  soie. 
Négligence  (avec\  négligemmeni. 
Bîèjïi'e,  n.  m.,  bomme  à  peau  noire  et  a 

(•bevcux  laineux  ;  fém.,  négresse. 
Noix,  n.  f.,  fruit  du  noyer  ;  le  diminutif 

de  noix  est  noisette. 
Noisette,  n.  f.,  fruit  du  noisetier  ou 

louilrier. 
Nopal,  ».  tu.,  plante  grasse  d'Amérique 
iiui  nourrit  la  coebenillc  -.pi.  des  nopals. 
Nord  ou    Septcntrli  n,    l'un  des  ipiatre 

points  cardinaux, 

Noi-iuan<lie,  h,  ;"•.,  aneieniic  iirovincc 

,i,.  l',an<-e.  sm-  !.s  bords  de    la   Man.-be. 

Noiive:<u  llondc/i  /'/•.. l'Aineriqne    . 

Non'»  elle  t'alédoiiie.  n.  jn-..  île  de 

r anie.   il   la    fiance;  ch.-l.    Su.nnr,! 

Nouvelle-Zélande,  u.  pi'  .  aielii|iel 
composé  de  deux  des  picsqn.-  aux  anti- 
podes de  Paris.  File  appart.  aux  Anglais. 


Océanie  (l'j.  n.  pr.,  l'une  des  cvnq  par- 
ties du  nioiule. 
Oie,  n.f.,  gr.  oiseau  sauvage  ou  domestiq. 
Oiseau-iuouclie,  n.  m.,  oiseau  d'A- 
mérique de  très  iiclitc  taille. 
Oléagineux,  a(i/.,qui  prod.  de  l'buile. 
Olive,   n.   f.,  fruit  de  l'olivier,   d'où  on 

tire  la  meilleure  buile. 
Ollivier  de  Serres,  n.]ir..  célèbre 

agronome  français  du  xvio  siècle. 
Oiiini1>us,  n.  m.,  grande  voiture  iiubl. 
Orgueil,  n  ?)!.,  d'où  orgueilleux- 
Orléans,  n.  pr.,  cb.-l.'du  L(drct,  d'où 

Orléanais 
Orol>anclie.  n.  f..  plante  parasite*  cini 
croit  sur  le  tbvui,  le  ^'enèl.    le  idianvre, 
et  dans  laquelle   IcN   hnillrs  sont  rem- 
placées par  des  é(;ii'ili  s  lamies. 
Ortie,   n.  A,   planle    ^:nn}v    (le    piipiants 
d'où  sort  un  liquide  vénéneux,  et  avec, 
laquelle  on  confectionne  une  toile  gros- 
sière, mais  solide. 
Os,  n.  m.,  un  petit  os  s'appelle  un  i 
Paie,  n.  f.,  d'où  pai/ahli;. 
Païen,  ailj.,  adorateur  des  ukdes. 
Paître,  v.a.,  brouter  l'Iierbc. 
Panaris,  n    m  .  inllaiiunalion  avec  tu- 
meur qui  allVele  les  doii;ts. 
Parasite,  "'/y.  (pii  vil  aux  dépens  d  un 
autre.  Se  dit  des  plantes,   des  animaux. 
Pardon,  7i.  m.,  d'où  pardonnable. 
Paris,  /!.  pr.,  capitale  de  la  France. 
Parnientïer,  n.pr.,  introducteur  de 
la   pomme  de   terre   en    France,    1737- 
1813. 
Partialité,  n.  f.,  préférence  injuste  : 

—  ai-er  partialité,  partialement. 
Patience,   n.   f.,   plante  de   la  même 

famille  que  l'oseille. 
Patience  (avec),  patiemment. 
Pays-Bas  n.  pr.,    pays  forme  par  la 

Hollande  et  la  Belgique 
Pectoral,  adj.   bon  pour  la  poilrine. 
Pelouse,  n.  f..  terrain  couvert  de  ga/on. 
Pépinière,  n.f.,  plants  de  petits  arbres 

,'1  re|ilanlcr. 
Pt'rigord,  n.m.,  ane.  prov.de  France, 


iijueux 


Péril,  n.m.  danger;  A' où  périlleux. 
Pernicieux,  adj.,  qui  fait  du  mal. 
Pérou,    république    '1''    l'^niérniue   du 

Sud,  i-ap.;.i/»a;  dm.  Prnivn-n. 
Perpétuel.  ».//.,  MUi  dmv  toujours. 
■•étulant,  ailj.,  vif,  iin|"'tncu\. 
l'iiilosoplie,  w.  m..,  celui  qui  soceupe 
de  pbilosopbie,  de  l'étude  de  la  sagesse. 
Piémont,  n.  pr.,  province  seiilenlrn.- 

nale  de  l'Italie  ;  cap.  Turin-  . 

Pipée,  n.  f.,  cbasse  aux  oiseaux  ou  1  on 

se  sert  de  gluanx  cl  pendant  laipielle  on 

iuiile  le  cri  des  oiseaux. 

l'HIoresque,  adj..  qui  plaît  a  la  viu'. 

I*latine,  n.  m.,  métal  blanc  cl   lounl, 

iiialt('iablc  comme  l'or. 
Plu»  ier.  n.  m.,  oiseau  de  rivage. 
I»<»ll.  l'dj.  civil  ;  d'où  politesse. 
l'oIogiK',  n.  pr.,  rovaumc  autrefois  in- 
.lepi'inlant    aujmird'liiii  partagé  entre  la 
Huvsie      la    l'rnsse    et    l'Autricbc,    cap. 
l«rvn.'/e  ,■  d'oii  Polonais. 
1>ra«i<|U«>.    adj.;  d'où  pratirahlr. 
l»réjudice,    n.  m.,    doiniiiage  ;    d  ou 

l.rnadiriahle. 
Printanier.      adj.,     du     pnnteiuiis; 

/■(■■»(..  pnulinnf'rc. 
l>i-oni|><i<irde  (avec),  promptemeiit, 
Proveni-e.  n   pr.,  anc  prov.de  France, 
sur  les  bords  de  la  Méditerran.;  i-ap.  Au. 


LFXIQI  K. 


147 


Proverbe,  n.  m.,  d'où  jiroterbial.  \ 

l'ro»  iffiier,  r.  (I..  enterrer  los  bran-  | 
<lirs  ilo  vigne  pour  qu'elles  prennent  i 
riiriiie  et  (iroilnisenl  de  nouveaux  ' 
pieiU.  I 

Province  (l:il.  ii.  /■.,  la  France  loait  ! 
enlir're,   par  l'pposilion  h   Paris:    de  là 

Prmloiire  (avei).  prudennnenl. 
P.Vi*Mini(tc,  n   f..  corps  à  base  polygo- 
nale se  (einiinanl  en  pointe. 
Pyrénées  'Icsj,  ij.  pr..  montagnes  qui 

séparent  lu  Franee  de  l'Kspagne. 
4{iiiiiqnina.  /i.  m.,  arbre  d'Amérique 

.i,ut  loioree  guérit  la  lièvre. 
({tii  iital.  )i.  )ii..  poids  de  100  kilogram. 
<{ii<>ti(lieii,  itilj.  de  ehaipie  j<iur. 
iiiitioniiel.  otlj.,  l'onl'oriiieà  la  raison. 
Itecept'r.  I'.  a.,  enuper  uu  lep  pour  lui 

f;ilro  produire  de  nouvelles  branches. 
Regret,  n.  mi.,  d'où  regretUilile. 
KctM.  >i.  pt.  m..  Qlels  pour  prendre  les 

oiseaux. les  poissons  el  d'antres  animaux. 
Rliûne  (lei,  fleuve  de  France  qui  passe 

;•  l.von  et  se  jctle  dans  la  Méditerranée. 
Itiz-,  n.  III.,  céréale  qui  croit  dans  l'eau. 
Kogneax,  adj..  attai|ui'  de   lu  royne, 

es|icce  de  gale. 
Roman,  n.  m.,  slvie  d'arcbiterture  en 

usage  du  IV»  au  xi"  siècle  de  notre  ère. 
Rouen.  II.  )jr..  eliel-lieu  de  la  Scine- 

Inl.r.  ;  de  la  Routnnais. 
Rouge,  adj..  d'où  rûugeâtre. 
IConx.  ailj.,  d'où  roitssàtre. 
Ru<>liqne.  <i'lj.,  de  la  campagne  ;  vi- 

Mabloii lieux,  adj.,  où  il  y  a  du  sable. 
Wage  un  .  celui  qui  pratique  la  sagesse. 
Saljtnt   marais),    pièce   d'eau  de   nier 

d'nii  on  lire  le  sel. 
J*aur.  «.//..  non  endommagé:  fém.. sauve. 
Maiiiiiure,  u    f..  liquide  où  baigne  la 

viaiidf  salée:  d'où  miumâtre. 
S»avonreux.  ai//.,  qui  a  beaucoup  de 

saveur. 

t$eau.  n.  m.,  vase  pour  puiser  et  porter 

de  l'eau.— .Sceau,  cahet.— Sauf,  action 

lie  sauter. — Sot.  adj  qui  a  p<'U  d'esprit. 

Sec.  aitj..  d'où  sécheresse. 

Séeulaire,  ad;.,  qui  dure  un  siècle  ou 

cent  ans. 
Sedau.  n.  pr..  sous-préfcet.  du  dcparle- 

niiul  lies  .Ardenn'?s. 

Seine  la:.  71. pr.,  gr.  fleuve  de  France  qui 

passe  à  Paris  et  se  elle  dans  la  Mancbe. 

Hel  de  cniHine.  n.  m.,  corps  l'ornié 

de  gaz  chliirc  et  d'un  métal,  le  sodium. 

SenieHtre.  n.  m.  espace  de  six  mois; 

d'uu  semestriel. 
Serin.  11.  m.,  petit  oiseau  jaune  origi- 

nairi'  des  ilcs  Canaries. 
Serre.  71.  /■..grille  des  oiseaux  de  proie. 
Sieeatif.  n.  m.,  se  dit  d'un  liquide  qui 
pi'iK  rli'venir  solide  au  contact  de  l'air. 
Sileiiec.n.  ni.,  d'où  silencieux. 
.*»ol>rié*é    nvui'  ,  sobrement. 
Hoi-iabilité.  ».  f..  penchant  d'un  ani- 
mal a  vivre  avei-  ses  semblables. 
Soierie.  n.\f^  éiofl'e  faite  avec  la  soie, 
ht  délié. elbrillant  (irod.  parle  ver  à  soie. 
Soin.  ave<').  suigncuscmenl. 
Solitaire,  ».  m.,  qui  vit  seul. 
Statne.  n.  f..  représentation  humaine 

en  bronze,  i.-n  marbre,  en  bois,  etc. 
SnliHtanee.  n.  f..  tnui  c  qui  subsiste 

ou  •■\\^\r  :  d'où  lubiliiiitiel. 
SiK'cuIent,  (iiJj.,  qui   cunticDl   beau- 
coup de  suc. 


Siiliy,     n.    jir.,     célèbre     minisire    de 

Henri  lY.  né  en  l.'it'.li,  mort  eu  Iti41. 
Superlleiel.  adj.,   qui    n'est  i|u':'i   la 

surlaie,  abrégé. 
Sui»ertlu,  >i.  III.,  ee  i|u'ou  a  de  trop. 
Tabac,  o.  m.,  plante  de  la   famille  des 
pommes  de  terre  et  poison  violent  i|ue 
l'on  a  tort  de  fumer  et  de  pris.r. 
TaniiM.  /i.  m.,  étoffe  forlciucul  tendue 
seivant  à  passer  des  matières  en  poudre. 
Tamise,    n.    /»■..    fleuve    d'Anglelerrc 

qui  passe  h  Londres. 
Taon,  II.  III.,  grosse  mouche. 
Tardif,  adj-  (|ui  vient,  qui  mikril  tard. 
Taupe,  II.  /.,  animal  insectivore,  vivant 

sous  lerre. 
TextiIe,a/(;..  dont  on  peut  l'aire  un  lissu. 
Tigre,  n.  m.,  hèle  féroce  du  genre  chat  ; 

fém.,  Iigres!,e. 
Tonique,  adj.,  qui  donne  du   ton,  ilu 

la  force. 
Tonne,  n.  f.,  poids  de  lOOOkilogr. 
Tonneau,  n.  m.,  d'où  tonnelier. 
Ti-adltlon,  'i.  f-,  récit  transmis  de  vive 

\(piv  et  non  écrit:  (\'«ii  tfnditionnel. 
Traître,  n.  m.,  celui  qui  trahit. 
Trépas,  n.  m.,  mort  ;  paster  lie  rie  à 

tri'jiiis.  c'est  mourir. 
Trimestre,    u.    m.,    espace   de   trois 

mois  ;  d'où  trimestriel. 
Troie,n.;ir.,  v  .d'Asie  Min.:  d'où  Troi/en. 
Truflfe,  11.  /■.,  sorte  de  cbanipigimn  sou- 
terrain très  parfumé,  bon  à  inungij'. 
Truie,  ».  f.,  fém.  de  rerral. 
Tubercule,  ii.  m.,  excroissance  sur 
une  idante,  priiK'ipalt-meut  sur  les  raci- 
nes :  lapominc  de  terre  est  uu  tubercule. 
UNufruitier,  n.  m.,  qui  |iussèdc  une 

chose  sa  vie  durant. 
"t'accine,  11.  f-,  maladie  boutonneuse 
qui,  communiquée  aux  enfants,  les  pré- 
serve de  la  petite  vérole. 
"Vaillance  favec),  vaillamment. 
"\'al,  n.  m  ,  vallée;  pi.  vaux  (par  monts 

et  par  vaux). 
'Vantail,  n.  m  ,  battant  d'une  porte  qui 
s'ouvre  des  deux  côtés  ;;>/.  des  vantniu:. 
Vautour,  ».  m.,  oiseau  de  proie. 
Vengeur,   ii.  m  ,  (|ui  venge  ou  punit. 
Venimeux,  adj.,  qui  peut  blesser  avec 

un  venin. 

■Ver,  n.  m.,  animal  rampant  ;fer)'e,  vase 

à  boire  ;  tiert,rtrf/.,  couleur  ;  vers,  prép.; 

l'ers,  n.  m.,  dont  est  lormëe  une  poésie- 

■Verciiigétorix,  ».  pr.,  olo-f  arveriic 

qui  délendil  contre  César  l'indépendance 

de  la  (>aule.  .'J2  ans  avant  Jésus-Christ. 

Verdun,  n.  pr.,  ville  de  France,  sous- 

prér.  du  départ,  de  la  .Meuse, 
■Vice,  n.  j».,  défaut:  d'où  viricux. 
Victoire,  nY.,  d'où  victorieux. 
Vieux  et  vieil,  adj.,  d'où  vieillesse. 
Vigilant,  ailj.,  qui    veille  il  tout. 
Vindicatif,  adj.,  qui  aime  ii  se  venger. 
Violence  (avec),  violemment. 
Voix,   II.  f.,  son   qui  sort  de  la  bouche 
humaine  ;  voie,  chemin  ;  vois,  iinpér.  de 
toir. 
Volatil,  a/lj.,  qui  peut  voler  ou  se  ré- 
duire en  Vapeur. 
Vosg^es,  n.pr.  f.  ;  chaîne  de  montagnes 

à  l'est  de  la  France. 
Voyageur,  ».  m.  ;    fém,   voyageuse. 
AVatt,  ".pr.,  célèbre  mécanicien  anglais 
qui  perl'ei'tionna  les  machines  a  vapeur. 
Zodiaque.  11.  m.,  grande  bande  de  la 
sphère  célesle  que  le  soleil  semble  par- 
courir en  un  an. 


TABLE     ALPHABÉTIQUE 


A(prép.)A(vcibc)  129 

Acreiits 4 

Aceord  de   l'adj      41 

—  (lu  verbe  CtrC'     84 

—  du  verbe 102 

—  du  part,  passfî.  120 
Adjectif  (de  1')...  28 
Adjeclif  qualifie-     28 

—  (féni.  des).  29  "a  34 
-(pluriel  des)..     ^ 
-(ae.-„rd  de^).. 
-(rompl.  dos).. 

—  invariables. 

—  (lel.  liiialedcs) 

—  déniniistratifs. 

—  possessits. .  5! 

—  nuMicniux  — 

—  indofiuis 

—  intcrrogatils. . 

—  verlial 

Adverbe  (de  l')--  . 

Aieul 16 

A!mer(con,j.du  v  ,   _. 

—  au  passi! 134 

Anté((?dcnt 06 

Arliele  (de  l'j.  ■  • 
Atlrjbul  (Eceord) 
^roiV(eonj.duv. 
ri>fpion.),ce  adj. 

Cent 

'"e.s'(   moi  ijui-  ■ 
l'ie/  (plur.  de).. .     IB 
Complément   dir.     l'6 

—  indirect T.ï 

—  cireonstanciel.  "iC. 
(:oni|)osds  et  di>- 

rivés 18 

r.cnjonct.  (de  la).  131 
Cdiijugais.frte  la).    78 
Conslnielioii     de 
la    phrase   (rè- 
gles),  22,  2i,  47,  71 

Contraelion 2c, 

T)i-ini 4.5 

r)érivés,composcs  18 
Oonl  (pron.rclat.)    66 

K  (sortes  d') 3 

E(ortli.des  vcrb.)  109 

Elisiou 2S 

En  (pron.  piTs.).  61 
Etre  (conjng  de).     82 

—  (accord  de).  84,  80 
Exercices  d'anaivse, 

21,   27,  47,  :,H,  70. 

—  (le  conslrui;lioii  de 
phrases,  16,  17,  22. 
36,37.  51,  70,71,  7-1, 
•m,  89. 

—  rtV'locution.  11,  23, 
24.  2Ii,  35,  39,  48. 
47,  116,  117,  121, 
126,  127, 


lo; 


—  Exercices  sur  les 
familles  de  mots, 9. 
lu,  12,  13,  18.  22.28, 
51,  65,  79,  81,  83. 

—  sur  la  l'onction  des 
mots,  7,  11,  15,  17, 
20.  24,  29,  36,  46, 
49,  74,  76. 

sur  les  horaonvm., 
8,  10.  12,  21,  29,30, 
37.  49,81. 

—  d  iiiv.,  45.  105,  130 
—  sur  les  mots  déri- 
vés, 18,  20.43.  44,46. 

—  sur  la  nature  des 
mots,  5,  28.  53. 

—  sur  les  mots  compo- 
ses. 43,45,  103,  105. 

—  sur  les  noms  com- 
posés      19 

—  sur  la  proposition. 
111,  115,  118,  120, 
127,   132. 

—  de  récapitulation, 
22,  116.  126. 

—  (le  réda('lioii  :  en 
ré|iouse  à  des  ques- 
tions :  12, 14, 15,  24, 
36,  40,  '.9,  55,  65,  67, 
69,  "2,  103;  — déve- 
loppement d'un  ca- 
nevas :  9.5,  97,  104, 
113,  118,  121,  125. 
131. 

—  Sujets  de  lettres  : 
98,  118,  122,123,142. 

—  sur  les  synonvmes, 
55,64,65,70,87,112, 

(le  théorie,    85,  98, 

118,  127,  133. 

Faiiiille  des  mots.     18 

een  sur) 

l'cmiiiiu    ri-ledu)     8 


130 


eonj.du  v.)     96 


(Jeurc  'du) 

H  i  Lettre) 4 

Homonymes 8 

(voir  Exercices  sur) 
Inlinilit  en  cr.  .  ■  125 
Interjection  (del')  132 
int''rr()!i:alions..,  1U6 
/,(i(adv,)  /.(i(art.;  130 
Le  la.  les  (pron, 

..ei.s(mnelsl....  60 
Le7î(c(  pronrel.)  66 
Lettres  si  rédiger.  98, 

118,  122,  123,  142 

Leur 60 

Locution  adverb-  130 

lonjonetive. . .   131 

—  prépositive  •  ■  •   128 

Lui  60 

M.  (dev.  m,  ;;,  h)    21 
Masculius(nums).      8 


Urine 

Mille. mil-   ■  ■ 

Modes 

Mots  composé 

—  dérives 

—  invariables 

—  variables.  • 
Ne  (négation) 
iVeï'/f?'(eonjug.  du 

verbe) 137 

Nom  (du) 5 

—  commun,  prop.  0-6 

—  (plur.  des),..   10-16 

—  (conipl.  du).    .     17 

—  (composés  (plu 
rieldes)---   ...     19 

—  ilel.  fin.  d'un).     20 

Nombre  (du) 9 

Nôtre  {\e) 65 

Nu 45 

Œz/(  pluriel  de).  16 
Ou  icniijonelion).  131 
Oii  (adverbe)..  •  131 
Participe  (du)    .-   119 

—  passé 120 

—  — avec  ffi'oir-  122 

avec  Hre-.  121 

en  E  et  in- 
finitif en  er--.   125 

sans  auxil-  120 

-  —  (lettre  finale 

du 124 

Participe  présent-  119 
Partir     (conjug 

du  verbe) 136 

Personnes 77 

Plus  toi,  plutôt-  130 
Ponctuation  Ide  la).  4 
Pré|iosition(de  la)  128 
PrH  d,  prCs  de.-  128 
l'ronon   (du) 59 

—  personnels,  59  ii  61 

—  réfiéchis.--.         59 

—  démonstratifs.     62 

—  possessifs  ....     64 

—  relatifs 66 

—  inlerrogalifs. .     67 

—  indéfinis 68 

—  répétés. 70 

Proposition  (de  la)  111 

—  indépendante-   112 

—  principale.  -  -  •   113 

—  suborfliumée..   113 

—  elliptique 127 

—  incidente 132 

Quand,  quant  à.  128 
Que  (ses  3  l'onc.)  131 1 

Quel 57 

Quel  que. quel  que.  58, 
Qui    (c'est     moi 

qui) 105 

Oui,  que,  quoi.  ■     61) 
Quoique,     quoi- 
que    liV 


\  Rerevoir  (coiijug. 

du  verbe) 99 

Itédaction  (voir  exer- 

cicfS  de)- 
Rompre  (conjug. 

du  verbe)--  -  '-  100 
S  (deux.  pers.  du 

sing.  (les  verb  )  110 
S  (pi.  des  noms).  10 
Se  (pronom  pers.)  63 
Se   vanter  (conj. 

du  verbe) 135 

Subjonctif  ((U'tbo- 

gi'aphe  du). .  - .   107 

—  (4'mploi  du)-..  114 
Sujet  du  veibe.-  -  ':; 
Sujets    il    dévelopjii'r 

(voir    exercices    de 
rédaction). 
Sujets  à  rédiger  (voir 
exercices  de  rédac- 
tion). 

—  de    lettres    (voir 
ererc.  de  rédact.). 

Synonymes   (v.  exer- 
cices sur  les). 

Tout 57,  5S 

Verbe  (du)  ....  73 
-(conju!;.  des)..     7S 

—  (suj.-t  du)   'i3 

—  icoinid.  du)..       74 

—  Modes 77 

—  (nunib.dans  le)    l"! 

—  (pers,  dans  le).     77 

—  (temps  des).--     77 

—  (radical  du)..       78 

—  auxiliaires. . . .     19 

—  (temps  simpl.)     7'.i 

—  (temps  comp.)     "'.1 

—  en  cer NS 

—  en  qer   8'.i 

en  eler,  eter.-     9U 

—  en  éqer 92 

—  comme  semer.    !)1 

—  —    posséder.     92 

—  en  oycr,  uyer 
et  ai/er 93-04 

—  en  î'er 95 

—  en  andre,  enilrc, 
ondre,  ordre ■■     101 

—  en  ire  et  ir.  -     Ki'.i 
(accord  du),  102,  loi 

—  actifs 101 

—  pa.ssifs 131 

~  pronomin.  101,  !3.'i 

—transitifs et intr.  lui 

—  impersonnels     137 

—  irréguliers  (liste 
des)--    --   138  à  142 

—  (suppl.  au)  . ,  -  131 

Vinqt ■'•) 

V<'.(7'e(le) ur, 

r  (pronom  pers.)    01 


TABLE    DES     MATIÈRES 


Notions  préliminaires.. 
Cinp.   \-      —  Du  nom. 


i:n.\p. 

II. 

De 

l'articl 

C.H/ve. 

III. 

-  De 

l'adjec 

On  ti- 

IV. 

-   Du 

inrinon 

en  A  !■ 

V- 

-   Du 

verlie 

tHAP. 

VI. 

-  Du 

l.arlici 

(liiAP.  VII.    —  De  la  préposition..--  12S 

C.iwp-   Vlll.   -  De  l'adverbe 129 

CuAp.   IX.     —  Delà  conjonction- • .  131 

Chap-  X.      —  De  l'interjection 132 

Supplément  au  verbe 134 

Liste  des  principaux  verbes  irrégulieis.  138 

Lexiqui; 143 


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A.  Gazier 

Professeur  adjoint  à  1-  Faculté  des  lettres  de  l'Université  de  Paris 


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<^    A.  MIRONNEAU    ^ 

Ancien  Directeur  de  l'Ecole  normale  d'Instituteurs  de  Lyon, 
Inspecteur  de  l'Enseignement  primaire  de  la  Seine. 


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