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Full text of "Grammaire de la langue Nahuatl ou Mexicaine, composée en 1547"

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MISSION   SCIENTIFIQUE 

AU   MEXIQUE 

ET   DANS    L'AMÉRIQUE    CENTRALE. 


0  (J  V  R  A  G  E 


PUBLIE  PAU  ORDRE  DU  MINISTRE  DE  L'INSTRUCTION  PUBLIQUE. 


LINGUISTIQUE. 


GRAMMAIRE 


DE 


LA  LANGUE   NAHUAÏL 


ou   MEXICAINE. 


0  515 


GRAMMAIRE 


DE 


LA  LANGUE  NAHUATL 

ou    MEXICAINE, 


COMPOSÉE.   EN    1547, 

PAR  LE  FRANCISCAIN  ANDRE  DE  OLMOS, 


l'UCLIÉE  AVEC  NOTES,  ÉCLAIRCISSEMENTS,  ETC 

PAR    RÉMI    SIMÉON. 


PARIS. 


IMPRIMERIE    NATIONALE. 


M  DCr.C   LXXV. 


0- 


2) 


P^' 


INTRODUCTION. 


La  publication  de  cette  grammaire  de  la  langue 
7iahuatl  ou  mexicaine,  écrite  par  le  franciscain  André  de 
Oimos,  se  rattache  à  l'ensemble  des  études  projetées  au 
sein  de  la  Commission  scientifique  du  Mexique,  établie 
près  le  ministère  de  l'instruction  publique,  de  i86ii  à 
1868.  On  se  rappelle  que  cette  Commission,  dont  les 
travaux  furent  interrompus  par  les  événements  poli- 
tiques, avait  été  chargée  de  publier  sur  le  Mexique  et 
l'Amérique  centrale  des  ouvrages  et  des  documents 
originaux,  tant  anciens  que  modernes,  qui  devaient 
embi'asser  les  sciences,  l'histoire,  l'archéologie,  la  lin- 
guistique, l'économie  politique,  etc.,  en  un  mot,  toutes 
les  branches  des  connaissances  humaines.  Parmi  ces  do- 
cuments, la  grammaire  de  A.  de  Olmos  avait  été  placée 
à  l'un  des  premiers  rangs.  Elle  peut,  en  effet,  être  con- 
sidérée comme  une  excellente  méthode  pour  apprendre 
la  langue  nahuall,  qu'il  faut  avant  tout  posséder  si  l'on 
veut  étudier  avec  fruit  les  divers  monuments  de  l'antique 
civilisation  mexicaine.  L'auteur,  contemporain  de  la 
conc[uête  espagnole,  avait  acquis  au  Mexique,  en  vivant 
avec  les  Indiens,  une  connaissance  approfondie  de 
|)lusieurs  idiomes  du  pays,  qu'il  écrivait  et  parlait  par- 
faitement. 


André  Je  Olmos  na([iiit  j)rès  du  village  de  Ona,  pro- 
vince de  Burgos,  vers  l'année  1^91.  Tout  jeune  encoie, 
il  quitta  la  maison  paternelle  et  se  rendit  auprès  d'une 
sœur  mariée  à  Olmos,  bourg  voisin  de  Valladolid.  C'est 
là  qu'il  fit  ses  premières  études.  A  vingt  ans,  il  entra 
dans  un  couvent  de  franciscains,  à  Valladolid.  11  s'y 
distingua  autant  par  son  savoir  que  par  sa  piété,  et  fui 
bientôt  choisi  pour  accompagner  en  Biscaye  le  Fr.  Juan 
de  Zumarraga,  que  Charles-Quint  et  le  Saint-Office 
avaient  chargé  d'une  mission  spéciale. 

Plus  tard  (l'BaS),  ce  même  Zumarraga,  promu  à 
l'épiscopat  de  Mexico  ^^),  voulant  avoir,  pour  l'accom- 
plissement de  ses  travaux  apostoliques  dans  le  nouveau 
monde,  un  auxiliaire  intelligent  et  dévoué,  jeta  encore 
les  yeux  sur  André  de  Olmos.  Plein  de  zèle  et  robuste, 
quoique  de  taille  moyenne,  l'intrépide  franciscain  ré- 
pondit parfaitement  à  l'attente  de  son  évêque.  Après 
avoir  appris  les  langues  les  plus  importantes  du  Mexique , 
telles  que  le  mexicain,  le  huaxtèqtie,  le  totonaque  et  le 
lepehua,  rr dans  lesquelles  il  excellait,-)^  dit  Juan  de  Tor- 
quemada,  l'ardent  missionnaire  se  mit  à  parcourir  plu- 
sieurs provinces,  toujours  à  pied,  au  milieu  des  mon- 
tagnes et  des  forets,  exposé  aux  privations,  aux  dangers 
de  tous  genres.  Plus  d'une  fois,  durant  quarante-trois  ans 
de  pénibles  prédications,  il  fut  menacé  de  mort  par  les 
Indiens,  mais  il  put  échapper  à  leurs  attaques  et  parvint 

^'^  Premier  ëvêqiie  de  celle  ville,  Znmnrraga  se  signala  par  divers 
acles  de  conciliation,  allacha  son  nom  à  un  grand  noniLu-e  d'œuvi-es  utiles 
et  mourut,  le  3  juin  i568,  universellement  regretté.  Il  fut  inhumé  dans 
la  cathédrale  de  Mexico. 


même  à  se  faire  aimer  et  admirer  d'eux.  De  très-loin  ou 
venait  entendre  ses  sermons,  suivre  ses  leçons  et  lui  don- 
ner des  témoignages  de  sympathie  et  de  reconnaissance. 

Malgré  une  vie  si  laborieuse  et  de  graves  infirmités , 
André  de  Olmos  parvint  à  une  grande  vieillesse,  mourut 
à  Tampico,  le  8  octobre  1671,  des  suites  d'un  abcès, 
et  fut  enterré  dans  l'un  des  sept  couvents  qu'il  y  avait 
fondés. 

A.  de  Olmos  avait  enseigné  le  latin  au  collège  de 
Santa-Cruz,  à  Mexico,  dans  la  chaire  qu'un  Français, 
Arnaud  de  Bassace^^^  avait  le  premier  occupée.  11  tra- 
duisit d'abord  en  espagnol  le  livre  Adversus  omiies  hœreses 
lihri  XIV,  du  franciscain  Alonso  de  Castro  ('^\  et  deux  let- 
tres écrites  par  deux  rabbins.  Puis  il  composa  des  ou- 
vrages de  linguistique  sur  trois  des  idiomes  du  Mexique, 
et  des  livres  de  piété  dans  ces  mêmes  idiomes.  Voici  les 
titres,  en  espagnol,  que  portent  ses  principaux  écrits  : 

i:,\'    LANGUE   NAUUATL   : 

1°  Arte  de  la  letigua  mexicana; 

2°  Vocabulario  ; 

3°  El jiiicio final; 

U"  Platicas  que  los  senores  mexicanos  hacian  a  sus  fiijos; 

5°  Libro  de  los  siete  sermones; 

6°  Tratado  de  los  sieie  pecados  mortales  y  sus  fiijos: 

7°  Tratado  de  los  sacramcntos ; 

S°  Tratado  de  los  sacrilegios. 

<''  ffFr.  Arnaldo  de  Bassacio,de  nacion  Francès.n  (Torquemada,  Mo- 
narquia  indiana,  Madrid,  1728,  lib.  XV,  cap.  xliii.) 

'-'  A.  de  Castro,  prédicateur  et  théologien,  naquit  à  Zarjiora  vers 
1695,  fut  le  confident  de  Philippe  II  et  mourut  à  Bruxelles,  au  niouieiil 
où  il  venait  d'être  nommé  archevêque  de  Composfclle  (i558). 


EN   LANGUE    HUAXTEQUE 


9°  Arte  de  la  Ivngua  guaxteca; 

i  0°  Vocabulario  ; 

1 1°  Doctrina  chrislicma; 

12°  Confessionario ; 

1  3°  Scrmones. 


EN   LANGUE  TOTONAQUE 


i/i°  Arte  delà  Je)) g ua  totonaca; 
1  5°    Vocabulario. 


\^Arle  de  la  lengua  mexicana  fait  l'objet  de  la  pré- 
sente publication.  Quant  aux  autres  ouvrages,  nous 
aimons  à  penser  qu'ils  ne  sont  pas  tous  perdus.  Du 
temps  de  Bétancourt,  la  grammaire,  le  vocabulaire,  la 
doctrine  chrétienne  et  le  confessionnaire,  en  langue 
huaxtèque,  étaient  conservés  à  Ozoloama,  près  de 
Tampico  ('^. 

On  possède  un  assez  grand  nombre  de  grammaires 
de  la  langue  mexicaine  imprimées  ou  manuscrites,  que 
des  missionnaires,  pour  la  plupart  espagnols,  compo- 
sèrent à  diverses  époques,  pour  faciliter  aux  religieux  de 
leur  ordre  la  conversion  des  Indiens,  et  qui,  devenues 
extrêmement  rares,  se  vendent  à  des  prix  parfois  exorbi- 
tants. Nous  citerons  en  première  ligne  la  grammaire  du 
jésuite  Horacio  Carochi,  la  plus  universellement  connue 
(Mexico,  i6/i5),  et  l'abrégé  qu'en  donna  au  siècle  sui- 
vant un  autre  jésuite,  le  P.  Ignacio  de  Paredes  (lyBg). 

'''  Bétancourt,  Teairo  mcxicano ,  Menologio,  p.  t38.  (Mexico.  1698.) 


—    vu   

Viennent  ensuite  divers  traités  élémentaires  dus  aux 
PP.  Alonso  de  Molina,  Antonio  del  Piincoii,  Bétancourt, 
Agustiu  Aldama  et  autres;  mais  ces  derniers  travaux, 
pour  ie  fond  comme  pour  l'étendue,  sont  loin  de  valoir 
YArte  du  franciscain  André  de  Olmos.  Terminé  en  16/17, 
cet  ouvrage  précéda  de  vingt-cinq  ans  la  grammaire 
de  Alonso  de  Molina,  la  plus  ancienne  de  toutes  celles 
qui  ont  été  imprimées  W.  On  peut  donc  dire  que  An- 
dré de  Olmos  ouvrit  et  prépara  la  voie  des  études  gram- 
maticales en  langue  nalniatl  ^^K  D  ailleurs,  il  ne  serait 
pas  difficile  de  montrer  que  son  manuscrit  a  servi  aux 
grammairiens  et  aux  lexicographes  venus  après  lui,  car 
ils  ont  souvent  donné  les  mêmes  règles  et  les  mêmes 
exemples.  Mais  ce  n'est  pas  là  son  seul  et  principal 
mérite.  Aussi  complète  qu'exacte,  la  grammaire  de 
André  de  Olmos  se  recommande  surtout  par  Tordre,  la 
clarté  et  la  concision.  Les  principes  y  sont  excellents, 

'"'  On  connoît  deux  éditions  de  co  pelil  traité  de  A.  do  Molina,  qui 
parurent  en  1671  et  iSyC. 

^*'  Après  avoir  nommé  les  deux  Espagnols,  Francisco  Xiinenez  et 
Alonso  Rengel,  rpii  furent  les  premiers  grammairiens  en  cetle  langne, 
Juan  de  Torquemada  cite  immédiatement  A.  de  Olmos  et  s'exprime  ainsi  : 
ffFue  el  que  sobre  todos  tuvo  don  de  lenguas,  poi-quo  en  la  mexicana 
rrcompuso  el  arte  mas  copioso  et  proveclioso  de  los  que  se  han  Iioclio,  y 
cfhiço  vocabulario  v  otras  muclias  oln-as  que  se  cuentan  en  su  vida;  y  In 
n-mismo  hiço  en  la  lengua  totonnca,  y  en  la  gnaxteca,  y  entiendo  que 
(rsupo  otras  lenguas  de  Chichimecas ,  porque  anduvo  mucho  tiempo 
«rentre  ellos.n  Plus  loin,  en  parlant  de  YArte  de  la  lengua  mexicana,  ie 
même  auteur  ajoute:  rrCosa  mui  particular  y  de  mucha  érudition,  y  de 
rrel  me  he  aprovechado  para  saber  profundamente  la  lengua,  y  para 
irleerla  a  otros  religiosos  d  quien  la  be  leido.-!  [Monurquia  tndiana, 
lib.  XIX,  cap.  XXXIII.  el  lib.  XX,  cap.  xr.) 


VllI    

le  choix  des  exemples  iriv[)rocliable.  Quant  ù  la  iiié- 
tlioile  d'exposition  qu'il  a  suivie,  André  de  Olnios, 
n'osant  répudier  les  idées  de  son  temps,  procède  géné- 
ralement d'après  la  grammaire  latine  d'Antoine  de 
Lebrixa^^^  Cette  assimilation  des  formes  simples  et  par- 
lois  rudimentaires  du  nalmatlaux  formes  plus  complexes 
et  plus  savantes  du  latin  est,  selon  nous,  une  faute  ca- 
pitale, commune,  du  reste,  au  plus  grand  nombre  des 
travaux  qui  ont  paru  jusqu'ici  sur  les  langues  anciennes 
du  nouveau  continent. 

Un  peu  plus  tard,  quand  il  nous  sera  permis  de  pu- 
blier notre  grammaire  mexicaine  générale,  aujourd'hui 
en  préparation,  nous  développerons  cet  important  sujet 
en  traitant  du  caractère  particuher  de  la  proposition, 
et,  par  l'analyse  des  diverses  formes  de  la  langue  nahuatl, 
nous  essayerons  de  montrer  à  quel  point  et  sous  quels 
rapports  elle  diffère  des  langues  de  l'Europe  ^'-l  Pour  le 
moment  nous  devons  nous  borner  à  faire  connaître  le 
livre  de  André  de  Olmos. 

On  s'étonnera  sans  doute  qu'une  œuvre  d'une  valeur 
si  réelle  soit  restée  inédite.  Nous  ne  pouvons  mieux 
expliquer  ce  fait  qu'en  renvoyant  au  prologue  d'éditeur, 
reproduit  dans  la  note  i,  page  7.  On  y  verra  que  l'im- 
pression de  cette  grammaire  fut  tentée  plusieurs  fois 

<''  I^rofesseur  d'éloquence  l.itine  à  l'Université  de  Alcala-de-IIenarès, 
Antonio  de  Lebrixa  ou  Nebrixa,  Antonius  Nebrisscnsis ,  vécut  de  ihMt 
h  i533. 

'"'  Nous  composons  aussi  un  dictionnaire  mexicain,  qui  ne  contiendra 
pas  moins  de  26  à  3o,ooo  mots,  avec  exemples  et  racines.  Nous  espé- 
rons enfin  pouvoir  publier  divers  textes  nalinall  en  les  accompagnant  de 
la  traduction  française. 


iiiutileiiieiil  et  qu'elle  éclioua  iiotainiiicnt  en  i5G2,  par 
suite  tie  la  mort  d'un  illustre  protecteur  de  André  de 
Olmos,  Francisco  de  Bustaniente,  qui,  dans  un  voya^TC 
en  Espagne,  s'était  chargé  de  solliciter  le  privdége  du 
roi  Philippe  II.  On  en  conclura  avec  nous  qu'une  édi- 
tion du  traité  grammatical  de  André  de  Olmos  n'a  pu 
être  donnée  à  Mexico,  en  i555,  comme  le  ferait  sup- 
poser un  passage  du  Cnadro  descriptivo  y  comparalivo 
de  las  lenguas  indigenas  de  Mexico,  par  M.  Francisco  Pi- 
mentel,  comte  de  Heras^'^.  Aussi,  nous  publions  \Arle 
de  la  lengua  mexicana,  parle  franciscain  André  de  Olmos, 
comme  une  œuvre,  à  notre  avis,  tout  à  fait  inédite. 

Suivant  le  titre  même  de  l'ouvrage  ^-^  et  la  note  qui  le 
termine ,  André  de  Olmos  composa  sa  grammaire  lorsqu'il 
était  supérieur  du  couvent  franciscain  établi  à  Hueytial- 
pan(').  Il  avait  alors  cinquante-cinq  ans  environ  et  habitait 
le  Mexique  depuis  vingt  ans.  Ses  connaissances  variées 
en  linguistique  avaient  donc  pu  être  fortifiées  par  une 
longue  pratique  dans  l'exercice  d'un  laborieux  aposto- 
lat. Esprit  cultivé  et  avide  de  connaître,  A.  de  Olmos 
fit  des  recherches  savantes  et  ne  négligea  rien  pour  étu- 
dier à  fond  la  vieille  terre  des  ^Aztèques.  Non  content 

''^  Tome  I,  page  169.  (Mexico,  186-2.) 

'**  Une  main  autre  que  celle  du  copiste  a  e'crit  ce  titre  sur  le  premier 
feuillet  du  manuscrit  de  celle  grammaire  que  possède  la  lîibliotlièque 
nationale.  En  le  reproduisant,  nous  avons  dû  le  rectilier  et  nolannnent 
substituer  au  nom  supposé  de  Fr.  Andres  de  los  Olmos  le  setd  nom  re- 
connu et  ve'ritable  de  Fr.  Andres  de  Olmos. 

''^'  lia  ville  de  Ilucytlalpan  ou  Ueyllalpan,  grand  Tlalpun  ou  sur  la 
grande  terre,  clail.  on  effet,  située  dans  les  montagnes  à  lio  ou  5o  lieues 
au  nord-est  de  Mexico.  Son  nom  servit  à  désigner  une  ancienne  province. 


d'ypprendre  ce  (|ue  l'usage,  l'observalion  pouvaient  lui 
fournir  chaque  jour,  il  avait  encore  soin  de  consulter 
les  Indiens  recominandables  par  leur  savoir  ou  leur 
position  sociale.  Ainsi  Juan  de  Torquemada  nous  ap- 
prend (')  que  André  de  Olnios,  pendant  un  assez  long 
séjour  à  Tetzcuco,  se  lia  avec  un  noble  vieillard  mexi- 
cain remarquable  par  Tétendue  de  ses  connaissances,  et 
s'occupa  avec  lui  de  questions  d'antiquités  d'un  très- 
vif  intérêt.  Le  même  écrivain  assure  que  A.  de  Olmos 
avait  consigné  la  substance  de  ces  entretiens  archéolo- 
giques dans  l'un  de  ses  ouvrages.  11  ne  le  désigne  malheu- 
reusement pas.  Ce  grand  amour  de  A.  de  Olmos  pour 
l'étude  se  montre  encore  dans  la  grammaire  que  nous 
publions,  et  c'est  ce  qui  explique  l'estime  dont  elle  a 
constamment  joui. 

Cette  grammaire ,  dans  laquelle  l'auteur  déclare  n'avoir 
guère  employé  que  des  expressions  usitées  à  Mexico, 
à  Tetzcuco  ou  à  TIaxcala,  se  divise  en  trois  parties  :  la 
première  comprend  les  pronoms,  les  substantifs  et  les 
adjectifs  avec  tout  ce  qui  s'y  rattache  :  genres,  nombres, 
dérivations,  composition,  etc. 

La  seconde  traite  de  la  conjugaison,  des  différentes 
espèces  de  verbes  et  de  leur  formation. 

La  troisième  partie  concerne  les  prépositions,  les  ad- 
verbes, les  conjonctions,  les  interjections,  l'orthographe , 
les  idiotismes,  les  métaphores  et  expressions  antiques. 

Enfin,  l'ouvrage  se  termine  par  le  texte  de  la  pre- 
mière des  exhortations  ou  admonestations  que  André  de 

'''  Monarquia  indiann ,  lib.  I,  cap.  xi,  p.  3i  et  82. 


Oliiios  avait  lecueillics  sous  le  titic  de  Plaliras  que  los 
serïores  mexicanos  hacian  a  sus  liijos.  Ce  morceau  de  litté- 
rature nahuatl,  auquel  le  pieux  IVaiiciscaiii  a  parfois 
ajoute  des  pensées  chrétiennes,  est  suivi  d'une  courte 
declaracion  ou  imitation  en  espa^jnol.  Nous  Tavons  accom- 
pagné d'une  traduction  française  aussi  littérale  que  pos- 
sible. On  jugera  sans  doute  que  cette  partie  de  notre 
travail  n'a  pas  été  la  moins  difficile. 

Le  texte  de  notre  publication  a  été  établi  d'après 
deux  manuscrits  également  beaux,  appartenant  l'un  à 
la  Bibliothèque  nationale  (fonds  espagnol,  n**  qBq,  an- 
cien ï\°  8 1 79) ,  et  l'autre  à  M.  Maisonneuve,  libraire  édi- 
teur, à  Paris (^).  Acheté  par  Colbert,  vers  i665,  pour 
la  bibliothèque  du  roi,  au  libraire  Raphaël  Trichet  du 
Fresne^^^  le  premier  manuscrit  est  tout  à  fait  conforme 

'''  La  Bibliothèque  nationale  de  Madrid  possède  également  une  copie 
de  celle  grammaire.  Nous  en  connaissons  enfin  une  quatrième  qui  fait 
actuellement  partie  de  la  riche  collection  de  M.  Aubin  et  qui,  selon  le 
témoignage  de  son  possesseur,  aui-ait  appartenu  successivement  à  Bar- 
thélémy de  Las  Casas  et  à  Torqucmada.  Ce  dernier  manuscrit  eût  sans 
doute  été  utile  pour  notre  publication;  mais  il  ne  nous  a  pas  été  donné 
de  le  consulter,  M.  Aubin,  à  qui  un  séjour  de  dix  ans  au  Mexique,  où 
nous  l'avons  connu  en  1889,  avait  permis  de  recueillir  des  documents 
fort  curieux  sur  Thislpire  primitive  de  cette  contrée  et  d'en  étudier  les 
anciennes  langues,  avait  été  chargé,  comme  membre  de  la  Commission 
scientifique  du  Mexique,  de  diriger  la  publication  de  la  grammaire  de 
A.  de  Olmos.  Mais  vers  le  milieu  de  l'année  186O,  ce  savant,  à  la  suite 
de  circonstances  complètement  étrangères  au  fait  même  de  la  publica- 
tion, cessa  de  prêter  son  concours  au  ministère,  et  radministration 
suspendit  les  travaux  préparatoires  relatifs  à  cette  impression,  qui  lurent 
ainsi  laissés  à  nos  soins. 

'*'  Catalogus  librorum  Baphaëli  Tricheli  Du  Frcsni,  Paris,  i6G:2, 
vol.  in-6°,  p.  29 A. 


au  plan  que  Oliuos  a  indiqué  dans  sou  prologue;  mais 
il  offre  une  lacune  re^jretlable.  A  partii'  du  lolio  loo, 
on  compte  plusieurs  pages  laissées  en  blanc  et  réservées 
pour  la  transcription  du  dernier  tiers  des  métaphores  et 
vieilles  expressions.  On  remarque  aussi  en  ce  même  en- 
droit la  transposition  des  cahiers  i5  et  16.  De  là  une 
pagination  inexacte  du  folio  101  au  folio  116,  le  livre 
ayant  été  sans  doute  paginé  après  avoir  été  relié. 

Sans  avoir  ces  imperfections,  le  manuscrit  de  M.  Mai- 
sonneuve  offre  aussi  quelques  irrégularités  et  a  surtout 
l'inconvénient,  dans  certaines  parties  accessoires,  de 
n'être  pas  tout  à  fait  tel  que  A.  de  Olmos  avait  conçu  son 
ouvrage.  Ainsi  il  ne  renferme  ni  l'épître  dédicatoire  en 
latin,  ni  la  traduction  espagnole  de  la  première  plalica, 
mais,  en  revanche,  il  contient  le  prologue  d'éditeur  dont 
nous  avons  parlé.  La  présence  de  ce  prologue  et  l'ab- 
sence de  l'épître  dédicatoire  sembleraient  déjà  prouver 
que  ce  manuscrit  est  d'une  date  postérieure  à  celui  de 
la  Bibliothèque  nationale.  L'addition  qu'il  porte  dans  le 
titre  :  <xy  al  présente  obispo  de  Tlaxcalari  coidirine  celte 
opinion.  Plusieurs  feuillets  ont,  en  marge,  le  xwoinola, 
qui  rappelle  le  projet  de  publication  qu'un  franciscain, 
dont  le  nom  est  inconnu,  avait  formé  postérieurement  à 
la  mort  de  A.  de  Olmos. 

Ce  manuscrit  offre  en  outre  une  série,  probablement 
complète,  des  platicas  ou  exhortations  morales  des  pères 
à  leurs  enfants.  Cette  collection  lui  donne  d'autant  plus 
de  prix  que  ce  texte  nahuatl  est  extrêmement  difficile  à 
se  procurer.  Selon  Bétancoui't,  un  habile  écrivain  mexi- 
cain de  la  fin  du  xvi*^  siècle,  Juan  Baptista,  avait  réuni 


ces  nieines  discours  à  ceux  des  rois  à  leurs  vassaux  sous 
le  titre  général  de  HiiehiietlaloUi ,  antiques  discours.  Un 
exemplaire  de  ce  précieux  recueil  publié  à  Mexico,  en 
1699,  a  été  vendu  à  Londres  il  y  a  quelques  années '^l 

Enfin,  pour  ne  rien  omettre ,  nous  devons  ajouter  que 
le  manuscrit  de  M.  Maisonneuve  se  termine  par  une  liste 
des  pronoms  relatifs  et  par  un  résumé,  en  latin,  de  la 
formation  des  prétérits.  Ces  deux  passages,  qui,  d'ail- 
leurs, ne  paraissent  pas  être  de  A.  de  Olmos,  ont  l'in- 
convénient de  ne  rien  apporter  de  nouveau  au  texte  de 
la  grammaire.  Aussi  nous  sommes-nous  dispensé  de  les 
reproduire.  Quelques  autres  passages,  très-courts,  peut- 
être  apocryphes,  ont  été  conservés,  mais  rejetés  dans 
les  notes. 

Pour  l'ordre  général  de  notre  publication,  nous  avons 
suivi  le  manuscrit  de  la  Bibliothèque  nationale,  à  cause 
de  sa  conformité  au  plan  adopté  par  l'auteur.  Toutefois , 
en  maintenant  la  même  disposition,  nous  avons  eu  soin 
de  noter  les  variantes  un  peu  considérables  que  la  col- 
lation nous  a  permis  de  relever,  distinguant  simplement 
les  deux  manuscrits  par  les  initiales  BN  et  MN.  Nous 
avons  aussi  respecté  le  style  de  l'auteur,  ses  tournures 
et  ses  formes,  en  faisant  néanmoins  disparaître  les  fautes 
d'orthographe  dues  à  la  négligence  ou  à  l'inexpérience 
des  copistes,  et  en  traduisant  les  nombreuses  abrévia- 
tions qu'ils  ont  employées.  On  ne  sera  donc  pas  surpris 
de  rencontrer  dans  le  texte  espagnol  des   expressions 

'''  Voir  le  catalogue  de  vente  de  la  collection  Fisher,  n"  i5o.  {Biblio- 
theca  Mejicana. —  A  catalogue  of  an  extvaordinary  collection  ofbooks,  etc. 
London,  1869.) 


\IV 


anciennes,  telles  que  adevinar  poui'  adivinar,  agora  pour 
ahora,  ansi  pour  assi,  deprender  pour  aprender,  enlramos 
pour  enlrambos,  mcsmo  pour  mismo,  porne,  terna,  verne, 
pour  pondre,  tendra,  vendre;  hazer,  dezir,  pour  hacer, 
decir,  etc.  Ces  archaïsmes  et  d'autres  semblaljles  compo- 
saient Torthograplie  du  temps  et  sont  aujourd'hui  com- 
piis  dans  ce  c[ue  Ton  est  convenu  d'appeler  las  voces 
antictmdas.  Rajeunir  les  vieilles  expressions  qui  sont  dans 
la  (grammaire  de  André  de  Olmos,  c'eut  été  nous  écarter 
du  texte  original  auquel  nous  avons  tenu  à  être  fidèle. 
Cependant,  nous  avons  évité,  autant  que  possible,  de 
reproduiie  les  mots  qui  affectent  le  redoublement  de 
ceitaines  consonnes  ou  qui  ont  des  traces  inusitées  de 
leur  origine  latine,  comme  par  exemple  :  delicto,  dijl- 
cultad,  oJJ'rescer,  inteUigencia,  peccador,  suppUr,  tractar, 
variasse,  etc.  La  raison  en  est  que  ces  formes  ne  sont 
pas  constantes  dans  les  deux  manuscrits  et  qu'elles 
étaient,  d'ailleurs,  rejetées  par  tous  les  auteurs  au 
xvi*^  siècle.  C'est  au  même  litre  que  nous  avons  supprimé 
toute  espèce  d'accentuation. 

Pour  le  texte  nahnati  ou  mexicain,  qui  est  imprimé 
en  caractères  italiques,  il  serait  superflu  d'insister  sur 
le  soin  que  nous  avons  pris  de  l'établir  avec  la  plus 
grande  correction.  Néanmoins,  nous  reconnaissons  qu'il 
ne  sera  pas  difficile  d'y  constater  des  diflerences  d'or- 
thographe; mais,  outre  qu'elles  sont  légères,  et  qu'elles 
ne  consistent  le  plus  souvent  que  dans  l'emploi  des 
lettres  c,  c,  e,  o  ])our  q,  :,  i,  »,  et  réciproquement,  on 
voudra  bien  se  rappeler  que,  les  anciens  Mexicains 
ayant  une  écriture  figurative,  la  l'orme  graphique  donnée 


à  leur  laii«»iie  au  moyen  de  nos  caiaclèieb  a  dû  èti-e 
très-arbilraire  el  particulière  à  chaque  auleui-.  C'est  ce 
que  nous  avons  essayé  de  montrer  en  produisant 
(|uelqiies  exemples  dans  la  note  2,  pa^je  196,  relative  à 
Xorlhographc.  Au  milieu  de  toutes  ces  divergences,  l'uni- 
formité était  bien  ditlicile,  pour  ne  pas  dire  impossible. 

Nous  n'avons,  d'ailleurs,  point  introduit  de  change- 
ment important,  si  ce  n'est  pour  la  table  des  matières. 
Elle  forme  dans  le  livre  de  A.  de  Olmos  trois  parties 
séparées.  Nous  les  avons  rapprochées  et  mises  à  la  fin 
du  volume.  A  cet  index  par  chapitres,  insuffisant  pour 
les  recherches,  nous  avons  joint  une  table  alphabétique 
des  matières,  qui  permet  de  recourir  aux  détails  et  de 
retrouver  aisément  les  principales  difficultés  de  la 
langue. 

Quant  aux  notes  et  éclaircissements  qui  accom- 
pagnent le  texte  de  la  grammaire,  il  eût  été  facile  de 
les  multiplier;  mais  nous  avons  au  contraire  préféré  les 
restreindre  pour  ne  donner  que  ce  qui  nous  a  paru 
réellement  indispensable  et  intéressant.  Puissions-nous 
avoir  réussi  à  faire  un  travail  utile,  digne  de  l'attention 
des  gens  d'études  à  qui  il  est  natuiellement  destiné'. 

Paris,  le  1"  février  icSyS. 


'^ 


ARTE 

l>\R\    APRENDER 

LA  LENGVA  MEXICANA 


COIMPVESTO 


POR    FR.   ANDRES    DE    OLMOS, 


r.VARDIAN   DEL  MOXASTERIO  DE  SANT  ANDRES  DE   SANT  FR\NCISCO   DE   VEITLALPAN 


KN   LA   PROVIIVCIA   DF.  LA  TOTON'ACAPA   OVE   ES   EN   LA   NVEVA    ESPANA. 


AnviîosF.  FA'  pniMF.no  du  de  ^F^ERo 


DEL   ANO   MU,   OMMIÎNTOS   Y   QVAHENTV   Y  SIETE    VÎVOS. 


Comiença  el  aile  de  la  leiigua  mexicana  compuesto 
por  el  Padre  Fray  Andres  de  Olmos  de  la  orden  de  los 
frailes  meiiores,  dirigido  al  muy  Reuerendo  Padre  Fray 
Martin  de  Hojacastro  (^\  coinissario  gênerai  de  la  diclia 
orden  en  lodas  las  hidias^'^^ 

EPISTOLA  NVNCVPATORIA. 

Admodum  Reuerendo  ac  meritissirao  praesuli  fratri  Martino 
de  Hojacastro,  omnium  Indiarum  generali  comfssario,  Fr.  An- 
dréas de  Olmus  subditorum  minimus  S. 

Non  possumus  non  fateri,  prœsul  integerrime,  magnum 
fuisse  prœlium  quod  inler  illos  célestes  ac  beatissimos  spiritus 
hinc  inde  gestum  est,  quippe  quod  magnum  sacra  pagina 
appellavit,  ac  magnitudinis  nomine  annotavit.  Sed  si  vim 
rationis  exquirimus,  liquide  compcrimus  ex  eo  magnum  fuisse 
prœlium,  quia  ibi  non  armorum  violentia,  sed  voluntatum 
contra  pugnanlium  acrimonia  atque  impulsu  certalum  est.  Sed 
quorsum  istbaec  ob  oculos  proponam,  paucis  aperiam.  Impo- 
sueras  saepe,  praDsul  dignissime,  ut  artem  in  lingua  mexicana 
ad  neolbericorum  ac  tyronum  utilitatem  in  lucem  proderem, 

<''  Martin  Sarmienlo,  de  Hojacasiro  (Castillo),  se  rendit  au  Mexique  en  i538. 
Quatre  ans  après,  au  retour  d'un  voyage  en  Europe  avec  le  célèbre  français  Jacob 
de  Testera,  de  Bayonne,  frère  du  chambellan  de  François  I",  il  lui  succéda  dans 
le  commissariat  général  des  Indes,  puis  fut  promu  à  révèché  de  Tlaxcala,  récom- 
ment érigé  en  faveur  du  dominicain  Julian  GarceS,  et  mourut  à  Puobla  en  i558. 
(Torquemada,  Monarquia  indiana,  lib.  XX,  cap.  xlvh  et  lviii;  —  Bétancourt, 
Menologio ,  p-  92.) 

^°)  A  la  suite  de  ces  derniers  mots,  le  manuscrit  MN  porte  :  «y  al  présente  obispo 
de  Tlaxcala.  11 


—  h  — 

scd  haec  impostura  non  minoris  in  nie  luit  occasio  discriminis 
et  pugna?,  quam  infcr  illos  angelicos  choros  contraria  voluntas 
belli  seniinarium  exstitit.  Nani  si  dissidium  illud  magnum  hac 
ratione  appellandum  censcmus  quia  velle  suum  unicuique 
fuit,  licel  diucrsos  ac  diniduos  sortiti  fuorint  spiritus,  quid 
•  referam  ac  commemorem  de  inteslino  bello  quod  me,  ut 
aiunf,  utroque  latere  infestât?  Profeclo  non  modo  magnnm, 
verum  maximum  nominandum  arbitror,  si  quidem  in  uno 
oodemque  bomine,  in  una  eaque  ipsa  voluntate,  tam  diuerso 
marte,  contra  pugnantes  rationes  animum  meum  impetunt  at- 
que  impelknit:  bine  susceptio  muneris,  quo  tibi  multis  nomi- 
nibus  et  tituUs  sum  obstrictus,  quippe  qui  de  te  maxime  bene 
meritus,  ut  tibi  sim  obsequentissimus  hortatur  atque  incitât. 
Ad  boc  accedit  ob  rem  meritum.  Nam  quod,  o  bone  Deus, 
obedientiœ  non  debetur.  cum  assertor  noster  atque  sakiator 
Christus  usque  adeo  patri  obediens  factus  fuerit,ut  non  quouis 
improperio,  aut  quouis  morte  fuerit  contentus,  sed  cum  esset 
opprobriis  satura  tus,  necdum  animus  quieuit,  donec  crucis 
patibukim  expertus  fuit.  Sed  ex  alio  latere  non  me  parum 
opcris  magnitude,  linguœ  varielas,  ingenioli  imbecilbtas, 
curta  suppellex,  et  non  intégra  valetudo  vexât,  et  calamo 
obsistit  atque  ab  opère  magnum  et  animum  retrahit;  sed 
vincat  commune  bonum  singulare  mcommodum.  Scio,  et  certe 
scio,  quam  plurima  me  scripturum  nota  et  censura  digna,  si 
quidem  non  cum  materne  lacté  linguam  istam  suxi,  nec  ab 
incunabulis  didici,  sed  quod  potui  ex  Indorum  officina  ac 
fonte,  magno  cum  dispendio  et  labore  bausi.  Nam  sunt  adeo 
in  loquendo  parci,  et  in  hoc  docendi  génère  inexperti,  ut 
magnis  ambagibus,  et  maxima  adhuc  verborura  multiplicitate 
bujus  lingua}  sécréta  rimantes,  atque  ab  illis  exquirentes,  vix 
vi,  ut  aiunt,  verbulum  quantumuis  paruum  extorquere  possi- 
mns.  O"iq>ropl<'r  (piasi  allucinantes,  quid  sentiant.  aut  sentire 


velint  ollacimus  vel  certe  diuinamus;  sed  (juia  diuina  func- 
tionc,  obedientiœ  merito  alque  ex  charitatis  impulsu  spero 
aliquid  utilitalis  successurum ,  iniprobitatern  meam,  aut  nro- 
priam  sententiam  sepeliam,  et  licet  in  multis  deficiam,  sal 
mihi  erit,  si  in  minimo  tyronibus  fuero  satis,  aut  certe  ab'is 
me  doctioribus  et  majori  ingenii  pondère  ac  subtilitale  pollen- 
tibus  ex  parte  occasionem  dedero,  ut  inuentis  addanf.  Multo 
non  facilius  errata  annotantur  quam  aliquid  nulia  censura  aut 
nota  dignum  excudatur  :  nam  facile  alienis  vulneribus  mede- 
mus ,  sed  non  facile  propria ,  cuni  tempus  est ,  sentimus ,  comico 
referente;  omnes  cum  vaiemus  recta  consilia  aegrolis  damus. 
Multi,  fateor,  sunt  censores,  qui  si  calamo  manum  apposuis- 
sent,  et  ad  praesens  opusculum  accincti  fuissent,  in  aliquibus, 
ne  dicam  in  multis,  forsan  allucinati  fuissent.  Sed  omnibus 
iis  post  tergum  habitis,  non  possum  non  tibi  in  omnibus 
obsecundare,  licet  audentiam  meam  quam  plurimi  vitupèrent 
atque  incusent.  Accipe  igitur,  moderator  meritissime,  lucu- 
braliunculas  meas,  et  labores  quam  exiguos,  quos  si  bénigne 
susce])eris,  et  gratos  babueris,  boc  solo  munere  et  premio  erit 
mihi  plus  debito  satis  factum. 


PROLOGO  AL    LECfOU ''. 

Dos  cosas,  muy  amado  lector,  ino  compclicron  a  poner 
mano  en  esta  pequena  obra  :  que  fueron  la  cariclad  y  ob&- 

C  Le  manuscrit  MN  conlient  un  premier  prologue  autographe,  malheureiise- 
rnent  anonyme,  d'un  franciscain  lettré  à  qui  ce  manuscrit  aurait  appartenu. 
Quoi  qu'il  en  soit ,  ce  prologue  nous  a  paru ,  par  ses  détails  bibliographiques ,  digne 
d'être  conservé,  mais  en  l'insérant  ici  dans  les  notes  afin  de  ne  pas  défigurer 
l'œuvre  de  André  do  Olmos. 

PROLOGO  AL  BE.MGNO  bECTOR. 

Muchas  obrus  (chrisliano  lector)  dexan  de  salir  a  iuzy  scr  inpressas,  no  porquc 
en  ellas  aya  alguna  cosa  que  reprehender,  o  menospreciar,  sino  que  o  el  autlior  de 
ellas  (por  algun  inconueniente)las  dcxo  por  acabar  o  perfectionar,  o  porque  des- 
pues de  acabadas  les  falto  el  fauor  y  solicitud  que  se  requiera  para  ser  inpressas. 
De  suerte  que  lo  que  su  utilidad  y  prouecho  les  concède  la  negligencia  o  poca  Ven- 
tura lo  obscurece  y  occulta.  Y  de  ser  esto  assi,  no  menos  lastima  y  conpassion  causa 
el  zelo  y  trabajo  de  el  autlior  perdidos  que  el  prouechamiento  de  que  los  lectores 
son  defraudados,  mas  el  que  en  verdadera  charidad  esta  a  de  suffrir  qualquiera 
pessado  y  recio  trabajo  por  euilar  porque  el  sudor  y  estudio  del  proximo  por  este 
deffecto  no  sea  perdido.  Pues  essa  mesma  charidad  (que  todo  lo  suffre)'"'  le  dara 
virtud  y  esfuerzo  para  salir  con  ello  al  cabo.  Y  si  en  cl  Deuteronomio  O  se  mandaua 
y  permitia  que  el  hermano  leuantasse  la  generacion  del  bermano  que  moria  sin 
hijos,  con  juxta  razon  los  que  por  charidad  y  amor  estamos  coadunados  en  her- 
mandad,  emos  de  procurar,  de  restaurar  la  honrra  y  bien  de  nuestro  bermano, 
como  a  generacion  caida  y  muerla.  Vino  a  mis  manos  este  arle  util  y  neçcssario 
para  aprender  la  lengna  de  los  Indios,  el  quai  (por  la  mucha  faita  que  auia  de  arle 
por  donde  esta  lengua  se  pudiesse  aprender)  conpuso  un  padre  de  la  orden  de 
nuestro  Seraphico  padre  Sanct  Francisco,  llamado  Fr.  Andres  de  Olmos,  fraile 
cierto  de  muy  buenas  prendas  y  partes.  Y  fue  le  comelido  y  mandado  (a  este  dicbo 
padre)  la  edicion  de  este  libro  por  el  Rouercndo  padre  fray  Martin  de  Hojacastro, 
que  enfonces  era  comissario  gênerai  on  aquellas  partes  y  despues  succedio  en  obispo 
de  Tblascala ,  llamando  para  este  parecer  a  olros  muy  essenciales  frailes  de  la  mesma 
orden.  Conpuesto  pues  este  libro  con  mucha  Gdelidad  y  cuidado,  por  la  falta  de 
inprtntas  que  ay  alla,  y  porque  murio  a  aquella  conjuntura  cl  inpressor,  se  dexo 

'"'  Cor.  I',  cap.  xin.  (Note  de  l'anleur.! 
'*"'   Veut.  rnp.  x\v.  (Idem.) 


-^  8  — 

(Jiencia  tlo  mi  ])relculo,  por  lo  quai  iio  coii  meiios  teiiior  (|uc 
osaclia  coiupli  esle  raandamiento  deseando  a  gloria  y  lionra 
de  N.  S.  I,  C.  y  saliid  de  las  aimas  destos  naturales  iiidios, 
abrir  a  sus  sieruos,  si  quiera,  una  senda  :  la  ([ual,  otro  quien 
el  fuere  seruido  darle  mas  lumbre,  haga  camino,  conociendo, 
a  la  priuiera  que  liize,  faltarle  mucho  en  el  corte  :  aunque 
casi  tocase  lo  principal  questa  segunda,  a  la  quai,  despues  de 
muclîo  lo  encomendar  a  Dios,  parecio  darle  la  orden  v  traça 

(le  inpriniir.  Succedio  inego  en  provincial,  y  despues  en  comissario  el  niiiy  Rene- 
rendo  padre  fray  Francisco  de  Buslaniente  "^  grandissimo  Iheologo  v  leclor  do 
Iheologia  en  Espana  e  Indias,  y  no  menos  erudilo  en  la  lengna  indiana.  Msto  por 
este  padre  ser  este  lihro  miiy  Lueno  y  necessario  procnro  con  grande  desseo  de  le 
liazer  inprirair,  y  oflVeciendose  le  negocios  que  Iratar  con  su  niagestad  passo  en 
Espaiïa  y  trajo  consigo  esta  (sic)  arte  y  un  bocabulario  delà  mesma  lengna  escripto 
por  otro  padre  de  nueslra  sagrada  religion  ''''.  Y  eslando  Iratando  sus  negocios 
niurio,  cuya  muerle  fue  causa  para  que  la  inpression  de  los  dichos  libros  no  se 
solicitasse.  Despnes  los  nbe  yo  no  sin  pequena  ventura  loqual  me  a  engendrado  ser 
nueslro  senor  seruido  que  salgan  a  luz,  que  no  poco  conlento  me  daria.  Y  lo  que 
yo  puedo  dezir  (si  mi  parecer  merece  ser  admitlido)  es  que  sera  cossa  muy  neces- 
saria  si  inprima  y  corra,  porque  (como  persona  que  lo  e  vislo  en  algunos  aiïos  que 
en  las  Indias  e  gastado)  muchos  predicadores  venian  a  dezir  disparates  y  herrores 
non  con  malicia,  sinocon  ignor;incia  y  probreza  de  esta  lengna.  Y  pues  es  négocie 
que  lanlo  inporta  y  niodo  con  que  tacilnienle  se  aprendera  aquella  lengna,  digno 
de  reprehension  séria  quien  no  pusiesse^"'  calor  y  esludio  para  que  su  utilidad  de 
fodos  fuesse  participada,  liniendo  por  blanco  a  nueslro  seiïor,  el  quai  como  a  obra 
suya  lauorezca,  y  a  lodos  nos  de  su  gracia  para  que  en  todas  las  cossas  que  liizic- 
renios  sea  nuestro  fin  y  remunerador.  Y  yo  quedo  a  la  correction  de  lodos  con.o 
bijo  huniilde  de  nuestro  Seraphico  padre  Sanct  Francisco. 

'"'  iNé  dans  le  royaume  de  Tolède,  ce  religieux  s'.acquit  de  la  r/putalion  comme  lli(-o- 
iogien,  prédicateur  et  poète  latin.  Il  suivit,  en  i56a,  Jacob  de  Testera  et  Martin  de 
Hojacastro  dans  leur  second  voyage  au  Jfexique.  Il  professa  d'abord  avec  Olmos,  Sahagun 
et  antres  au  collège  de  Santa-Cruz ,  à  Mexico ,  puis  exerça ,  à  partir  de  l'âge  de  cinquante- 
ciuq  ans,  et  en  deux  différentes  fois,  les  pénibles  fonctions  de  commissaire  général  et  de 
provincial.  Il  revint  à  Madrid  en  i56i  et  y  mourut  l'année  suivante.  (  Torquemadu , 
Monarq.  ind.  lib.  XX,  cap.  lxiv;  —  Bétancourt,  Teatro  mexicano ,  /impartie,  p.  68.) 

''■'  11  s'agit  sans  doute  ici  du  vocabulaire  du  l'"r.  Alonso  de  Molina,  dont  l'impression 
eut  lieu  dix  ans  pins  tard  (  Mexico,  1071  ). 

'"'  Nous  donnons  comme  douteuse  la  lecliup  Ho  rp  mol.  lo  pnpior  étant  percé  on  cet 
endroit. 


—  0  — 

que  lleua,  consiileraridu  y  iiiirando  sobre  la  iiiesma  maleria 
algo  de  lo  que  otros  hombres  auian  escriplo  por  guanlar  la 
costumbre  delos  escriptores,  anadiendo  y  quitando,  segun  que 
mejor  parecio  ronucnir,  y  Dios  fue  seruido  alumbrar  :  por  no 
yr  contra  aquel  sacro  auiso  que  dize  :  ne  cmlcris  jyrudcnliœ  tuœ, 
quia  prhiatus  spiritus  mmis  quam  permciosus  est.  Lo  quai  nos  da 
bien  a  entender  san  Pablo  que  con  auer  sido  transportado 
al  tercero  cielo,  siendole  cometida  la  predicacion  por  I.  C.  N.  S. 
y  confirmada  con  miraglos;  despues  de  los  catorze  anos  de  su 
predicacion  sancta,  fue  a  Jérusalem  (segun  la  reuelacion)  con 
Barnaba  y  Tito  a  comunicar  y  conferir  con  los  sanctos  apos- 
toles  el  diuino  euangelio  que  predicaua  entre  los  gentiles.  En 
lo  quai  no  menos  da  a  entender  lo  del  sabio  que  dize  :  nilfaciaa 
sine  consilio.  Mavormente  en  cosa  tan  ardua  como  esta,  que  es 
querer  poner  ciniiento  sin  fundaniiento  de  escriptura  en  una 
tan  estraiïa  lengua  y  tan  abundosa  en  su  manera  y  intrin- 
cada.  Pues  si  el  sancto  apostol,  diuinalraente  alumbrado  y 
lleno  de  gracia,  acudio  a  los  viuos  y  diuinos  libres  que  son  sus 
sanctos  companeros,  quanto  mas  deue  acudir  do  quier  que 
aprouechar  se  pudiere,  el  que  tal  obra,  aunque  pequenita 
parezca,  quiere  fundar  sin  el  dicbo  cimiento  de  escriptura  y 
libres  de  que  estes  carecian  I  A  cuya  causa  con  gran  dificultad 
se  colige  y  percibe,  de  lo  quai  abundan  otros  escriptores  niayor- 
mente  en  el  latin,  donde  aun  cada  dia  no  dexan  de  ballar, 
anadir  y  descobrir  cosas,  ni  se  dexan  de  aprouechar  de  los 
sudores  de  otros;  no  queriendo  les  priuar  de  su  loor  y  gaiar- 
don,  sabiendo  y  creyendo  que  cada  quai  sera  segun  sus  obras 
remunerado.  Dixe  pues  senda,  o  lector,  y  no  camino,  por  que 
para  tan  gran  lengua  ne  me  atreuo  dezir  que  baste  del  todo , 
lo  niucho  que  a  algunos  parecera  yr  aqui .  ni  se  niarauillen  si 
algo  quedare  para  que  adelante  otro  aiîade  :  quia  facile  esi 
inuentis  acldere.  Mas  querer  \o  dozir  en  breur  lo  que.  para  los 


—   10  — 

nueuos  y  siu  luaeslru.  liiigo  ticinpo  y  platica  rc(|Liierc,  séria 
satisfacerme  casi  como  queriendo  de  lexos  ensenai"  a  alnuno 
un  camino  fragoso  sin  medianamente  especificarle  los  incon- 
uenientes,  circunstancias  y  trabajos  del.  Notorio  es  dcl  primer 
corte  ningun  maestro  cortar  Lien  un  sayo,  y  del  segundo  ape- 
nas;  por  lo  quai  ruego  al  deuoto  lector  que,  con  la  caridad  que 
esto  se  le  ofrece,  sujda  los  defectos  que  en  ello  hallare''^ 
trayendo  tambien  a  la  niemoria  al  apostolico  sieruo  de  Dios, 
que  con  sancto  feruor  a  estas  indianas  partes  pasare  por  la 
salud  del  proximo  tan  necesitado,  dos  cosas,  las  quales,  a 
rai  ver,  le  deuen  mucho  combidar  y  animar  al  esludio  desta 
senda. 

La  prima,  que  con  esta  pequena  luz,  a  menos  costa  y  tra- 
bajo,  podra  saber,  bazer  y  exercitar  lo  que  desea. 

La  segunda,  que  orando  y  trabajando  fielmente,  y  con 
tiento  y  discrecion  conuersando,  ut  sit  dilectus  Deo  et  hominibus, 
sin  duda  al  fin  se  vera  en  el  cielo  acompailado  de  sus  spiri- 
tuales  bijos  y  de  grados  de  gloria  coronado. 

Finalmente  oso  afirmar  que  qualquier  que  esta  senda 
seguire  sentira,  o  sabra  mas  desta  lengua  mexicana  o  tetzcu- 
cana  en  un  ano  que  yo  xx  que  ha  que  viene,  por  no  tener 
semejante  centella  de  lumbre,  ni  auer  puesto  en  ello  la  dili- 
gencia  que  de  poco  tiempo  aca  puse. 

Diuidese  pues  es(a  arle  en  très  parles  :  la  primera  trata  de 
los  nombres  y  pronombres  y  de  lo  que  a  ellos  pertenece. 

La  segunda  contiene  la  conjugacion,  formacion  y  preteritos 
y  diuersidad  de  los  verbos. 

En  la  tercera  se  ponen  las  partes  indéclinables  y  algo  de  la 
orthographia,  con  una  platica  por  los  naturales  compuesta, 
proucchosa  y  de  buena  doctrina,  con  otras  maneras  de  liablar; 

'"  Ici  le  manuscrit  MN  porto  intercalé  :  «pues  que  teste  Mercurio  Trismegislo, 
maxima  pars  con  que  scimus  est  minima  rnn  que  ifjnoramus.  "5 


ansi  ])ara  (juc  vcan  los  nuciios  conio  liaii  de  esciiiiir  y  diblin- 
guir  las  partes,  como  para  sabcr  mas  en  breue  hablar  al 
natural.  No  bablo  en  el  acento  por  ser  muy  vario  v  no  estar 
ni  dexar  siempre  las  dictiones  enteras  sino  compuestas,  y  por- 
que  aijTunos  vocables  parecen  tener  algunas  vezcs  dos  acon- 
tos;  por  lo  qua]  lo  dexo  a  qiiien  Dios  fuere  seruido  darlc 
mas  animo  para  ello,  o  al  use  que  lo  descubra.  Y  asi  como 
no  oso  dezir  que  no  aya  falta  en  esta  obra,  asi  tampoco  oso 
afirmar,  en  alguna  de  las  reglas  générales  que  aquivan,  dexar 
de  aver  por  ventura  alguna  eception  que  al  présente  no  al- 
canço,  0  no  me  ocurre  a  la  memoria.  Y  si  esta  arte  parccicre 
larga,  deuen  considerar  que  los  nueuos  no  a  cada  paso  hal- 
laran  maestro,  y  como  dize  S.  Pablo  :  omnibus  debitores  sumus. 
Por  lo  quai  el  que  no  sabc  algo  desta  lengua,  y  aun  el  que 
algo  alcança,  por  ventura  hallara  alguna  cosa  a  su  proposito 
de  que  aprouecharse  pueda;  porque  breuedad  y  daridad  en 
una  tal  lengua  no  caben  '''.  Vale. 

''^  Dans  le  manuscrit  MN ,  ce  prologue  se  termine  par  les  mois  suivants  :  f  Pocos 
vocables  porne  que  no  sean  mexicanos,  o  tetzeucanos,  y  aljjunos  de  Tlaxcalla.-» 


o 


PRIMERA  PARTE. 


GAPITVLO  PRIMERO. 

I)i:    LAS     PARTES    DE    LA     OR  A  Cl  ON. 

Eli  esta  lengua  se  liallan  todas  las  partes  de  la  oracion  como 
en  la  lengua  latina,  conuiene  a  saber  nombre,  pronombre, 
verbe,  participio,  preposlcion,  aduerbio,  yntcrjection  y  con- 
junction,  como  se  vera  en  el  discurso  del  arte  quando  de  cada 
una  déliasse  tratara. 

En  el  arte  de  la  lengua  latina  creo  que  la  mcjor  manera  v 
orden  que  se  ba  tenido  es  la  que  Antonio  de  Lebrixa  signe  en 
la  suya;  pero  porque  en  esta  lengua  no  quadrara  la  orden 
que  el  Ueua  por  faltar  ''^  mucbas  cosas  de  las  quales  en  el  arte 
de  gramatica  se  baze  gran  caudal  como  son  declinaciones, 
supinos  y  las  especies  de  los  verbos  para  denotar  la  diuersidad 
dellos,  y  lo  que  en  el  quinto  libro  se  trata  de  acentos  y  otras 
materias  que  en  esta  lengua  no  se  tocan,  por  tanto  no  sere  re- 
jjrebensible'-'  si  en  todo  no  siguiere  la  orden  del  arte  de  Antonio. 

No  se  pone  al  principio  del  arte  la  conjugacion  por  no  des- 
membrarla  de  la  materia  de  los  verbos  y  por  otras  razones 
que  para  ello  me  mouicron;  y  aunque  se  pone  en  la  segunda 
parte  no  por  eso  dexen  los  nueuos  en  la  lengua  de  la  saber 
al  principio  para  mejor  sentir  y  entender  la  materia  de  los 
nombres  verbales  y  otras  cosas  que  en  la  primera  parte  se 
tratan. 

Quanto  a  lo  primero  es  de  notar  que  en  esta  lengua  no  ay 

''>    \ar.  ''porqiic  l'altnn  ,1  nianiijcrit  MN. 

'')    \nv.  -'110  soi'c  pop  lanlo  roprcliendiilu ,-'  luniuisciil  MTV. 


—   \à  — 

declinaciones  de  niancra  que  aya  vaiiaiiou  de  lodos  los  casos. 
Ay  empero  diferencia  entre  el  singular  y  el  [)liii'al  purque  para  el 
plural  toman  una  destas  svllabas  o  letras  tin''^\  me,  que,  h,  de  lo 
quai  se  dira  mas  largamente  quando  se  tratara  de  los  nombres. 

Tambien  se  deue  denotar  que  en  el  vocatluo  ay  variacion  ^^\ 
porque  sicmpre  acaba  en  e,  y  para  denotar  o  seiialar  este  voca- 
tiuo  usan  en  todos  los  nombres  de  una  destas  très  parliculas  : 
tze,  ne,  e.  Ex.  :  Pedroe,  Pedrotze,  Pedrotzine  ^^\ 

Los  que  fcnescen  en  tU,  lli,  la  i  buelucn  en  e; 

Los  que  fenescen  en  ni,  sobre  la  i  pueden  tomar  e,  o  boluer 
la  i  en  e; 

Los  que  fenescen  en  tl,  o  en  consonante ,  toman  sobre  ella  e^^^  ; 

Y  si  el  nombre  acaba re  en  e  tomara  en  el  vocatiuo  otra  e. 
Ex.  :  tlaidle,  dueîïo  del  mayz,  vocatiuo  tlnidlee. 

Tampoco  se  ballan  en  esta  lengua  articulos  distinctes  para 
denotar  masculino  o  femenino,  como  los  ay  en  la  gramatica; 
ni  los  adjectiuos  tienen  terminaciones  diuersas,  conoscer  se 
ban  de  que  genero  son  por  la  significacion  de  su  substantiuo, 
porque  por  la  terminacion  no  se  podra  sacar,  pues  en  una 
misma  ay  nombres  de  diuersos  generos. 

'■'  Le  manuscrit  BN  fait  terminer,  on  général,  les  pluriels  en  ti  au  lieu  de  lin. 
Cela  tient  à  ce  que  la  nasale  n  se  prononçait  à  peine  à  la  fin  dos  njots.  Nous  avons 
conservé  partout  cotte  finale  n  qui  se  retrouve  assez  souvent  dans  le  manuscrit  MN 
et  qu'ont  employée  la  plupart  des  grammairiens.  Nous  en  avons  fait  autant  pour 
les  pluriels  en  uan. 

("^    Var,  «que  en  el  vocatiuo  es  diferente del  riuestro,»  manuscrit  MN. 

''^  Ce  passage  nous  paraît  quelque  peu  irrégulier  et  pèche  siirleut  par  défaut 
d'analyse  grammaticale.  Au  lieu  de  trois  particules  différentes,  if  ne  faut  voir  ici 
que  la  voyelle  e  ajoutée  à  la  fin  d'un  mot.  Ainsi,  Pedro,  Pierre,  fait  Pedroe,  ot 
Pedrotzin,  forme  révérentielle du  même  nom,  Pedrotzine.  Perfrotee, abréviation  de 
Pedrotzine,  est  un  terme  un  peu  moins  caressant  employé  surtout  par  les  hommes. 

(^'  Ces  trois  règles  ont  été  omises  par  le  copiste  dans  le  manuscrit  BN.  Nous 
ajoutons  ici  des  exemples  à  l'appui  :  pdtontU,  enfant,  pdtontle;  cihuapilli,  dame, 
cihuapille; —  tcmachtiani,  maître,  temachlianie  ou  temachtiane ;  —  cikuatl,  femme, 
cihuatle;  nopillzin,  mon  fils,  noplitztne.  et.  par  svncope.  nopiltze,  etc. 


Y  |)urt[uo  los  niieuos  en  la  leiiPiia  nu  se  turbcn  cuii  la  oscrip- 
tura  vicntlo  que  se  pierden  o  aiîatlen  algunas  letras  que  si 
se  escrivieran  en  nuestro  rastellano  parecieran  supcrfluas,  es 
de  notar  que  dospues  de  la  /  y  de  la  u  '"  usan  muchas  vezes 
escriuir  h,  porque  paresce  que  la  pronunciacion  lo  requière. 
Y  tainbien  se  pone  para  distinguir  el  plural  del  singular,  y 
para  quitar  la  equiuocacion  que  ay  en  algunas  dictiones. 

Y  ansl  mesmo  es  de  saber  que  la  n  puesta  ante  de  ciertas 
letras  o  sillabas  se  suele  perder  en  la  pronunciacion  v  escri[)- 
tura.  De  todo  lo  quai  se  tratara  en  la  lercera  parte,  quando 
se  hablara  de  la  orthographia'-'. 


CAPITYLO   SEGYADO. 


DE   LAS   DIFERE.NCIAS   QVE  AY   DE  PRO.NOMBRES 


(3) 


Los  pronombres  son  en  dos  nianeras  :  unes  primitiuos  v 
otros  deriuatiuos  possessiuos.  Los  primitiuos,  unos  estan  abso- 
lûtes, y  otros  se  juntan  con  nombres,  verbos  y  preposiciones. 

Los  absolutos  son  estos  : 

SINGVLAR.  PL\RÂL. 

Nehoatl^''\  yo.  Tchoantin,  nosotros. 

TeJiodtl,  fu.  Amehoantin ,  vosotros. 

YehoatI ,  aquf>l.  Yehoantin ,  aquellos. 

''^  D'après  le  manuscrit  AFN,  la  rè[jl'-'  s'applique  à  toulos  los  voyelles  :  «y  de 
las  vocales. .  .  -^ 

'"^'  Capitnlo  sexto. 

'''  En  énumérant  dans  le  chapitre  précédent  les  diverses  parties  du  discours, 
Olraos  désigne  d'abord  le  substantif,  el  ii  commence  ici  par  le  pronom.  Nous  ne 
devons  pas  voir  là  une  simple  négligence,  mais  plutôt  une  tentative  de  s'affranchir 
des  règles  latines  en  exposant  los  principes  de  la  langue  uahuatl.  A  notre  avis, 
cette  manière  de  procéder  fait  mieux  comprendre  le  rôle  important  dos  pronoms 
dont  l'emploi  est  si  fréquent. 

'*'  Ou  nehuatl,  lehiiall,  etc.  L'o  et  Vu  sont  employés  indifféremment. 


Y  estos  algunas  vezes  estan  syncopados  en  la  iiiaiiera  si- 
j;iii(3nto  : 

SmGVLAU.  PI.VRVI.. 

^eli,  \e\  nehoo.  Tehoaii. 

Teh ,  vel  lehoa.  Aiudionii. 

Yeh,  vel  yehoa.  Yclman. 

Y  cstos  sobiv  dichos,  por  via  do  nmerencia ,  sn  dizen  desta 
manera  : 

SIINGVLAli.  PLVRAI.. 

Nehoatzin.  Tekoantzitzin. 

Tehoatzin.  Amehoantzitziii . 

Ychoaiiin.  Yelinaiit:itziii. 

Y  estos  pronombres  nehoatl,  etc.  ante|)oniendoles  este  aduer- 
bio  uelli,  quieren  dezir  yo  mesmo.  Ex.  : 

SINGVLAR.  PLVRAL. 

Velh  nchoatl'^^\  yo  mesmo.  Yclh  tehoantin,  nosotros  luesmos. 

Velh  teJioatI ,  lu  mesmo.  Vclh  nmchoaiitin,  vosotros  mesmos. 

Velh  ijehoatl ,  aquel  mesmo.         Velh  yehonnliii ,  aqueilos  mesmos. 

Y  lo  mismo  se  dira  coii  los  ])ronombres  syncopados.  Ex.  :  uclk 
ueh ,  vel  uelh  nehoa;  uelh  teh,  etc. 

Y  es  de  saber  que  para  dezir  este  o  esto  usan  desta  letra  y  ; 
y  para  dezir  esse  o  esso  usan  do  una  destas  letras  o  vel  u,  las 
quales  suelen  tanibieii  posponer  a  las  terceras  personas  de  los 
dicbos  prononibres.  en  esta  manera  : 

SINGVLAi;.  PI.VR\L. 

Yehonll  y,  este,  vel  esto.  Yehoanlin  yn  ,  estos. 

Yehoatl  0,  esse,  vel  esso.  Tehoantin  qit ,  essos. 

Yehnntl,  aquelio.  Yehonvtin,  aqnellos. 

'''  On  lit  en  marge  du  manuscrit  BN  :  «vel  nonoma,  yo  mesmo."  Ce  mot  est 
formé  du  pronom  no  et  de  noma,  sorte  d'abverbe  usité  en  composition  seulement 
avec  les  possessifs  no ,  mo ,  i,  etc.  :  nonoma ,  moi-même  ;  monoma ,  loi-même  :  inoma  , 
Ini-mème,  etc.  Il  est  assez  souvent  pn-cédé  de  nehimil,  (phuatl,  yphuatl,  etc.  — 
1  cl/i .  hvcl  ou  upI  signifir  Ijicn. 


—    17  — 

Y  tambien  es  de  iiolar  que  a  las  lerceras  personas  de  ios  di- 
chos  pronombres  suelen  en  el  singular  anleponer  este  aduerbio 
uelli,  y  posponer  estas  letras  ij,  o,  vel  u,  y  en  el  plural  pospo- 
niendo?/?i,vel  on, y quieren  dezir  este  mesmooessomesmo.Ex.  : 

SINGVLAB.  PLVRVL. 

Velh  yehoall  y,  esto  mesmo.  Velh  yehoanlin  yn,  eslos  mesmos. 

Velh yehoad 0 ,  vel  u,  esso  mesmo.     Velhyehoantin  on,\e\un,  essos  mesmos. 
Velh  yehoad,  aquello  mesmo.  Velh  yehoanttn,  aquellos  mesmos. 

Y  ios  sobre  dichos  se  pueden  dezir  syncopados''^  Ev.:  yeo/m  y, 
esto  mesmo;  yelion  o,  esso  mesmo. 

Dizese  assi  mesmo  :  nelh  y,  esto  mesmo:  iielh  o,  esso  mesmo, 
vel  esso^-'. 

GAPITVLO  TERCERO. 

DE   LOS  PRONOMBRES  QVE  SE  I\'NTAi\   CON  VERIiOS   Y  NOMBRES, 
Y  CON  PREPOSICIONES. 

Ay  unos  pronombres  que  se  anteponen  a  nombres  y  verbos 
y  tienen  el  mesmo  significado  que  Ios  primeros,  aunque  mas 
parecen  particulas  que  denotan  las  primeras  y  segundas  per- 
sonas en  el  verbo;  y  son  estos  '^'  : 

SIXGVLAP..  PLVRAL. 

Ni,  yo.  Ti,  nosotros. 

Tt,  tu.  An,  vosolros. 

Estos  se  usan  en  la  conjugacion  con  Ios  verbos,  y  no  siruen 

'''  Celle  phrase  a  élé  omise  dans  ie  manuscrit  MN. 

'-^   Cette  iigne  est  biffée  dans  le  manuscrit  BN. 

'^'  Var.  -ky  unos  pronombres  que,  segun  algunos  que  bien  sienten,  son  par- 
ticulas figuratiuas  que  denolan  primeras  y  segundas  personas  ,  que  se  anteponen  a 
nombres  y  verbos,  y  lienen  cl  mesmo  significado  que  Ios  primeros,  y  son  eslos.» 
Manuscrit  BN.  Ce  passage  contient  des  surcharges  et  quelques  ratures;  mais  le 
mot  valet  est  écrit  en  marge. 


—    18  — 

mas  de  [)ara  las  primeras  y  segundas  personas  del  singular  y 
plural.  Ex.  : 

SmGVLAR.  PLVKAL. 

Niletlaçotla ,  vo  aiuo.  Titetluçoth,  nosotros  atUeimos. 

Tilethtçolla ,  (u  amas.  Antetlaçolhi ,  vosotros  amais. 

Y  en  las  terceras  personas  de  entrâmes  numéros  no  usnu 
pronombres,  sino  ponen  el  verbo  absoluto,  y  diferencian  el 
plural  del  singular  con  aiiadirle  una  h,  no  porque  se  pro- 
nuncie,  sino  por  distinguir  la  escriptura '^  .  Ex.  :  tetlaçotla , 
aquel  ama;  tctlaçothh,  aquellos  aman. 

Y  quando  estos  pronombres  se  ayuntan  a  nombres  se  en- 
tiende  el  présente  de  sum,  es,  fm.  Ex.  : 

SINGVLAR.  PLVHAL. 

Niqualli,  yo  sov  bueuo.  Tiriualhiin,  nosotros  somos  buenos. 

Tiqualli,  lu  ères  bueno.  Anqualhtin,  vosotros  sois  buenos. 

QualU,  aquel  es  bueno.  Qualhtin,  aquellos  son  buenos. 

Y  con  estos  siempre  el  nombre  con  quien  se  juntan  se  queda 
entero,  sin  perder  nada  del  principio  ni  del  fin,  mas  antes 
quando  se  juntan  ni,  û  a  diction  que  comiença  en  vocal  pier- 
den  la  y,  y  la  consonante,  que  queda  del  pronombre,  hiere  a 
la  vocal  de  la  tal  diction.  Ex.  : 

Yxpopoijutl,  ciego;  nixpopoyutî,  yo  soy  ciego. 

Achcautli,  principal;  taclicauhtii,  tu  ères  princi[)al. 

Sacanse  los  nombres  que  comiençan  en  u  diuisa,  que  es 
quando  despues  délia  se  sigue  otra  vocal,  porque  con  estos 
ni  se  pierde  la  vocal  del  pronombre  ni  del  nombre.  Ex.  : 

Veue,  viejo;  niueue,  yo  soy  viejo. 

Vey,  grande;  tiuey,  tu  ères  grande. 

Pero  quando  estos  pronombres  ni,  tl ,  an,  se  juntan  con  no. 

'■'   Dans  lo  manus;  rit  i\rN ,  on  lit  hm  personas ,  à  la  place  de  la  psa-iptnra. 


—    !•)  — 

nio,  >j,  el  nombre  a  quien  se  anteponen  a  de  perdor  al[;o. 
Ex.  :  pillitzintli ,  liijo,  rmnopilhtzm ,  yo  soy  tu  liijo.  De  lo  qua 
se  dira  adelanle  "^ 

DE   LOS   PRONOMBRES   QDE  SE   AYVNTAN   SOLAMENTE   C0-\   VERP.OS. 

Los  pronombres  que  soiamente  se  juntan  con  verbos  son 
como  passiuos,  los  quales  denotan  qu3  la  action  del  verbo 
passa  de  una  persona  a  olra  distincta.  Y  son  estos  : 

SINGVLAR.  PLVRAL. 

Necli ,  a  ini.  Tech,  a  nosolros. 

Mitz,  a  ti.  Amech,  a  vosotros. 

C,  vel  /pii ,  a  aqtiel.  Quin,  a  aquellos. 

Y  con  estos  se  juntan  los  pronombres  ni,  ti,  an,  los  quales 
siempre  siruen  de  persona  agente.  \  antepuestos  a  los  ya  di- 
chos  y  juntados  con  el  verbo  bazen  noticia  entera  como  se  vera 
mas  a  la  larga  en  la  materia  de  los  verbos  '^'.  Ex.  :  nimitztla- 
çotla,  yo  te  amo;  antechtlaçothh ,  vosotros  nos  amais. 

Y  en  las  terceras  personas  ponen  el  verbo  absoluto  ante- 
poniendo  el  pronombre  nech,  o  mitz,  etc.  nechtlaçotla ,  aquel 
me  ama,  etc. 

DE  LOS  PRONOMBRES  BEFLEXIVOS. 

Ay  otros  pronombres  que  ayuntados  con  los  verbos  se 
pueden  dczir  refleviuos  porque  la  action  del  verbo  se  queda 
en  la  mesma  persona  que  haze.  Y  son  los  siguientes  : 

SIXGVLAR.  PLVUAL. 

Nino ,  yo  a  mi.  Tito,  nos  a  nosotros. 

Timo,  tu  a  ti.  Amo,  vos  a  vosotros. 

Mo,  aquel  a  si.  Mo,  aquellos  a  si. 

'''  Voir  Primera  parte,  capitulo  quinto. 
'^^  Voir  Segunda  parte,  capitulo  nono. 


—  20  — 

Estos  no  pueden  estar  sin  los  vcrbos,  v  con  ellos  ticnen  la 
sigiiificacion  ya  dicba.  Ex.  : 

SINGVLAR.  PLVRAL. 

Ninochicaiia ,  yo  me  esfuerço.     Tuochicaua ,  nosofros  nos  esfuerçamos. 
Ttmochicaua ,  tu  te  esfiierças.    Amochicaua ,  vosotros  vos  esforçais. 
Mochicuua,  aquel  se  esfuerça.     Mochlcauah ,  aquellos  se  esfuerçan. 

Y  es  de  notar  que  estos  mismos  pronombres  njuchas  vezes 
ayuntados  a  los  verbos  no  denotan  reflexion ,  sino  que  el  mismo 
verbo  los  tiene  de  su  coseclia.  Ex.  :  mnoçaua,  yo  ayuno;  timo- 
çmia,  lu  ayunas,  etc. 

Tambien  juntados  otras  vezes  a  los  verbos  denotan  reue- 
rencia  sin  reflexion.  Ex.  :  ninotetlaçotilia ,  yo  amo  a  alguno.  Y 
a«nque  este  mesmo  verbo  se  podra,  quitado  el  te,  liazer  re- 
flexiuo,  dixiendo  :  i'imotluçotiUa ,  vos  senor,  o  vm.  os  amais.  De 
lo  quai  se  tratara  en  la  materia  de  los  verbos  "^. 

Los  pronombres  con  preposiciones  son  :  no,  mo,  y;  plu- 
ral, to,  amo,  yn.  Ex.  :  notecli,  cerca  de  mi,  etc.,  ut  in  tertia 
parte  '- . 


GAPITVLO  QYARTO. 

DE  LOS  PRONOMBRES  POSSESSIVOS  DERIVATIVOS,  Y  DE  LO  QVE  PIERDEN 
ESTOS  PRONOMBRES  QVANDO  SE  IVNTAN  A  LOS  NOMBRES. 

Los  pronombres  possessiuos,  que,  segun  gramatica,  se 
suelen  dezir  deriuatiuos,no  se  pueden  segun  esta  significacion 
juntar  sino  con  solos  nombres,  y  son  los  siguientes  : 

'■'  Voir  Segunda  parte,  capitulo  trecono. 

^-'  Capitulo  primero. —  Cet  alinéa  iiY'st  jms  ilans  lo  nianiisrrif  RX,  el  Its  trois 
lignes  précédentes  y  soni  hàloiinéoi. 


—  21   — 

SINON  LAK.  Pl.VKAL. 

No,  ruio.  To,  rmestro. 

Mo,  tuyo.  Amo,  vueslro. 

Y,  de  aquel.  Yn,  de  aquellos. 

Te,  de  alguno  o  de  algunos. 

SINGVLAR.  PLVIUI.. 

Notlaxcalh'-^\  mi  pan.  Tolluxcalh,  nuostro  pan. 

Motlaxcalh,  tu  pan.  Amoûaœcalh ,  vueslro  pan. 

Yilaxcalh,  el  pan  de  aquel.        r«//rt^crt//i ,  el  pan  de  aquellos. 
Teilaxcalh,  el  pan  de  alguno  o  de  algunos. 

Estos  pronombres  tambien  se  jiintan  con  preposiciones,  y 
entonces  son  primilinos  y  no  lienen  significado  de  posses- 
siuos.  E\'.  : 

Singular  :  noca,  de  mi;  moca,  de  ti;  yca,  de  aquel. 

Plural  :  loca,  de  nosotros;  anioca,  de  vosotros;  ynca,  de 
aquellos;  teca,  de  alguno  o  algunos. 

Y  es  de  notar  que  cada  y  quando  que  la  n  de  los  pro- 
nombres an ,  yn  ballan  delanle  de  si  vocal ,  la  ?/,  se  buelue  en 
m,  y  liiere  en  la  vocal  que  se  le  signe.  Ex.  :  aci,  allegar,  amaci, 
vosotros  allegais ;  —amatl,  T^a])c\,  ymamniili,  el  papel  de  aquellos. 

Sacanse  los  que  comencaren  en  m  vocal,  porque  con  estos 
se  pierde  dei  todo  la  n.  Ex.  :  uiliitl,  paloma,  yuilox,  las  pa- 
lomas  de  aquellos.  Y  lo  mesmo  sera  siguiendose  ç,  x,  lU  in 
tertia  parte,  cap.  vi,  circa  fines  ^-l 

Yten  es  de  saber  que  estos  quatro  pronombres  possessiuos 
no,  mo,  to,  amo,  juntandose  a  nombres  que  comiencen  en  una 
desta  très  vocales  a,  e,  o,  perdera  el  pronombre  la  o  y  la  con- 

f'  De  tlaxcalli.  —  Les  règles  concernant  ce  mode  de  composition  sont  expose'es 
au  chapitre  vi.  On  verra  un  peu  plus  loin,  chapitre  vu,  que  les  noms  de  choses 
inanimées  n'ont  pas  de  marque  de  pluriel;  de  telle  sorte  que  notlaxcalh  peut 
signifier  mon  pain  ou  mes  pains. 

'''   Cotte  remarque  est  tirée  du  manuscrit  MM. 


22  

sonante  del  pronombre  heriry  a  la  vocal  siguiente"^.  Ex.  :  atl, 
agua,  uauh ,  mi  agiia; —  cil,  frisoles,  neuli ,  mis  frisoles:  — 
oquichtU,  liombre,  noquiclilnii ,  vel  noqiuch,  mi  hombre '-'. 

Si  el  nombre  que  se  siguiere  despues  de  los  dicbos  pro- 
nombres no,  mo,  etc.  comenrare  en  y,  jierderse  a  la  y  del 
nombre,  y  quedara  la  o  del  pronombre.  E\.  :  icxitl,  pie,  nocxi, 
mi  pie. 

Sacanse  los  siguientes  : 

Yetl,  çabumerio,  niyeuh,  mi  t.il  caluiineiio. 

Ychcueill,  naguas  de  muger,  nichcue,  vel  nochcuc ,  liiis  naguas. 

Ylama,  vieja,  nilumalcauh ,  mi  vieja. 

Ychtli,  hilo  de  maguei,  nick,  nochhui,  vel  nichkii. 

Yhiyull,  resollo,  nihiyo. 

Ypotoctli,  vaho,  oexaiacioii,  nipotoc. 

Ytacatl,  despensa  de  camino,  ,  nitac. 

Ytetl,  vienlre,  nite. 

Ytztli,  navaja  de  piedia  .  niti,  vel  nitzitui. 

Yuitl,  pluma,  n'nnuh. 

Y  tambien  se  sacan  los  que  despues  de  la  y  luuiercn  x, 
los  quales  no  perderan  la  y,  antes  se  perdera  la  o  del  pro- 
nombre. Ex.  :  yxquamulU,  cejas,  nixquamidh ,  mis  cejas.  Destos 
uno  ballo  que  signe  la  régla  gênerai  de  los  dey,  y  es  •.yxmnhth, 
nieto,  el  quai  baze  noxumh^^K 

Y  si  los  dicbos  pronombres  se  juntaren  cou  diction  que 
coraiença  en  u  diuisa,  por  la  mayor  parte  ni  ei  pronombre  ni 
la  diction  a  que  se  juntaren  perderan  su  vocal.  Ex.  :  ueuetl, 
atabal,  noucucuh,  mi  atabal. 

ïodo  lo  sobre  dicho  se  entiende  quando  con  los  nombres 
que  comiençan  en  vocal  se  juntan  los  dicbos  pronombres  no, 

f"   Var.  ra  la  vocal  del  nombre.  ^^  Manuscrit  MN. 
<*)  Révér.  noquichhuaizin ,  mon  mari,  mon  amant. 

(3'  Mais  avec  la  parlicnle  te,  l'i  est  conservé,  teixiiiuh  (Vocab.  de  Molina), 
comme  rindiquc,  craiilciirs,  la  remarque  qui  termine  ce  chapitre  iv. 


—  n  — 

VIO,  to,  mno.  Porque  quando  precedieren  y  que  denola  ia 
tercera  persona  del  singular  de  ios  pronombres  possessiuos,  y 
osta  particula  te  quando  dénota  possession,  que  quiere  dezir 
(le  alguno  o  de  algunos.  entonces  ni  el  nombre  perdera  la 
vocal  en  que  comiença,  ni  tampoco  se  perdera  la  ?/,  o  la  e  del 
te.  Ex.:  yœteJolotU,  ojo,  yixlehh,  su  ojo  de  aquel;  —  tcaxca  '", 
rosa  de  alguno. 

CAPITYLO  OVIMO. 

DE  LA  C0MUI.\ACI0>  QVE  HAZEN  ESTOS  PRO.NOMBRES  YO,  MO,  \^  ETC. 
COxN  NI,  TI,  Ay ,  Y  DE  COMO  ALGVNOS  NOMBRES  >0  PVEDEN  ESTAI! 
SIN    NO,   MO,   Y,  Y   COMO   CO.Y   OTROS    NO   SE    PVEDEX   IV>TAR. 

Vna  combinacion  se  haze  rauchas  vezes  en  esta  lengua 
juntando  estas  dos  diferencias  de  pronombres  y  anteponiendo 
Ios  a  Ios  nombres  en  la  quai  siempre  precederan  ni,  ti,  an,  a 
no,  mo,  y,  y  juntados  con  el  nombre  haran  oracion  perfectadel 
présente  de  sum,  es,  fui,  en  la  manera  que  signe  : 


Nirnopilhlzin ,  yo  soy  tu  hijo. 
Nipilhlzin,  yo  soy  hijo  de  aquel. 
Namopilkzin ,  yo  soy  vuestro  hijo. 
Nimpilhlzin,  yo  soy  hijo  de  aquellos. 
Nitepillitzin ,  yo  soy  hijo  de  alguno,  o  «le  alguuos. 

Tinopilhtzin ,  lu  ères  mi  hijo. 

Tipilhtzin,  tu  ères  hijo  de  aquel. 

Titopilhtzin,  tu  ères  nuestro  hijo. 

Timpilhtzin ,  tu  ères  hijo  de  aquellos. 

Titepiïlilzin ,  tu  ères  hijo  de  alguno.  o  de  algunos. 

-'*   De  axcaill,  ou  ojccatl ,  bien,  propriélé,  cliosc.  Go  .subslanlil   n'csl  {{iièrc 
employi!  rpren  composition. 


—  l)/l  — 

Nopilhtziii,  iiquei  es  ini  liijo. 

Mopilhlzin,  nquel  es  tu  hijo. 

Ypillitzin,  aquel  es  hijo  de  nquel. 

Topilldzin,  aquel  es  nueslro  hijo. 

Aiiiopilhizin,  aquel  es  vucstro  hijo. 

Ympilhlùn ,  aquel  es  hijo  de  aquellos. 

TepiUit'Jn,  aquel  es  hijo  de  alguuo,  o  de  algunos. 

PLVRAL. 

TimopUhuan ,  nosolros  somos  tus  hijos. 
TipUhnan,  nosolros  somos  liijos  de  aquel. 
Tamopilhuan ,  nosoti'os  somos  vueslros  hijos. 
Ti'tninlluuni ,  nosotros  somos  hijos  de  aquellos. 
Titepilhuan,  nosotros  somos  hijos  de  alguno,  o  de  algunos. 

Annopilhuan ,  vosotros  sois  rais  hijos. 
Atnipillwnii ,  vosotros  sois  hijos  de  aquel. 
Antojnlliuan,  vosotros  sois  nuestros  hijos. 
Aniiiupillman,  vosotros  sois  hijos  de  aquellos. 
Antepilfmati ,  vosotros  sois  hijos  do  alguno,  o  de  alguuos. 

Nopilliiian,  aquellos  son  mis  hijos. 
Mopillman,  aquellos  son  tus  hijos. 
YpUhuan,  aquellos  son  hijos  de  aquel. 
Topilhuan,  aquellos  son  nuestros  hijos. 
AmopUhian,  aquellos  sou  vuestros  hijos. 
Ympilhnan ,  aquellos- son  hijos  de  aquellos. 
Tepilhtinn,  aquellos  son  liijos  de  alguno,  o  de  algunos. 

Es  tambien  de  notar  que  ay  algunos  nombres  que  no  puc- 
den  estar  sin  los  pronombres  no,  mo,  y,  etc.  o  otras  parliculas, 
quiero  dozir  que  por  si  solos  no  significan  nada  y  juntados 
con  ellas  significan  algo. 

ESTOS  NO  SE  DIZKN,  l'EV.O  ALGVNOS  SI  ESTOS    SE    DIZES  ,    Y    OTROS    DE    l'ARKMTESCO 

EN  OÏHO  SENTIDO.  con    LOS   l'KONOMIJRES. 

Axcall [\^oco  se  usa),     mi.xca,  mi  cosa,  o  mio. 

Camatl,  cencamatl^^\  \e\  quezfjui  cainatl,  una  palahra. 

'•'  De  ce,  un,  une,  en  composition  cen  on  cent,  et  de  camatl,  Loiiclie,  par 
extension ,  parole.  Le  manuscrit  MN  ne  porte  pas  «  vel  qiiezqui  camatl. n  —  Cenca- 
inatl  signifie  aussi  une  boucliée.  (Voir  le  Vocal),  do  Molina.) 


—  To  — 

CIkiu  ',  iiocliaii ,  mi  casa,  o  en  mi  casa. 

Cclli,  çan'-^^  hocelh,  yo  solo;  tccellt ,  no  se  dizc. 

El/i,  «('//(,  soy  diligente. 

Machlli ,  uomach ,  mi  sobrino. 

1    mi  causa  ,  o  mi  culpa,  o  volunlatl; 
Neuua,  noiieuiia  |     ,        .  .        ...  i     .    i   o 

■^  -^     (    de  rai  propno  arbitrio,  0  volunlaa  ' '. 

PUhpull,  Hopilhpo,  mi  primera  muger. 

Pilluil,  nopillo,  mi  sobrina  (dize  la  tia). 

Pilli ,  nopi,  mi  hermana  mayor  (dize  sola  la  muger). 

Tenhzticd ,  rjlcniiztica,  su  filo  de  la  lierramicnla. 

Teiitlt,  cententli  '*',  una  palabra. 

Tcxtli,  notex ,  mi  cuiïado. 

Tlalli,  notla,  mi  tio. 

Vepulli,  nouepulh,  mi  cunada. 

Yaull'^'>,  noyauh,  mi  enemigo. 

Ycuid^'''\  niciii,  mi  hermana,  o  liermano  menor  (dize  sola 

la  muger). 

Yoll,  çdiiio,  yo  solo. 

(   mi  causa,  o  culpa,  o  arbitrio; 
Yxcoya,  ntxcoya  \    ,       .  .       ,  .,  .  i      i    i  oi 

''  {   de  mi  proprio  arbitno,o  volundad   '. 

Otros  aura  mas  dcstos,  el  uso  los  dara  a  entender,  como 
son  algunos  nombres  d'j  parentesco  ''''. 

Ay  otros  nombres  a  los  quales  no  se  pucden  juntar  los  pro- 
nombres no,  mo,  y,  etc.  y  por  ser  muchos  no  se  pondran  aqui 


'"  Le  primitif  inusité  est  ihantli. 

''''    Çan  .signifie  seulenienU 

'•*'  Cette  ligne  est  tirée  du  manuscrit  BN ,  qui  porle  la  première  ligue  billee. 

'^'   Tentli  signifie  lèvre,  et,  par  extension,  parole.  Cf.  cencamatl  (note  i ,  p,  ai  )• 

•"')  Le  manuscrit  MN  porte  yaulli,  ycuitli.  Au  lien  de  niciii,  on  lit  nicuh,  leicii , 
dans  le  Compendio  d'elarte  del  P.  Carochi,  par  L  de  Paredes  (p.  kjG),  et  dans  le 
Vocab.  de  Molina. 

('■'  Même  observation  que  dans  la  noie  (3).  —  Les  copistes  ont  écrit  à  tort 
Xcoya  nu  lieu  de  Yxcoyn,  puisqu'on  dit  avec  les  pronoms  possessifs  no ,  wo,  t ,  etc. 
nixcoya,  inixcoya,  ixcoya  (pour  iixcoya),  etc. 

'''  Ce  dernier  membre  de  phrase  n'est  pas  dans  b'  manuscrit  BN. 


—  2r.  — 

lodos,  pero  [)onei'  se  liau  algunos  para  ([ue  por  ol  signiiicado 
dellos  se  saqiien  olros. 

Acueyiill,  ola  de  la  niar. 

Apuctli,  vaho  de  la  agiia. 

CemanauaU,  mundo. 

Centacatl,  una  mata  de  vordm.i  iio  arrancada,  o  innla  lai. 

Cepaymùll,  nieue. 

Cctl,  yelo. 

Cillait,  estrella. 

ChichipiclU  '"',  golera. 

Ylhuicall,  cielo. 

Melztli,  luiia. 

Mixili,  nuue. 

Machico,  el  que  ao  haze  cosa  adercchas.  (De  ïlaxcala,  poco  le  iisan.) 

QiiaqiialactU  '^'.  trueno. 

Quiauitl,  pluuia. 

Tlacatt,  persona. 

TlallulziniliztU ,  rayo. 

Tlalhticpaclli ,  la  tierra  o  imindo. 

TlapetlanilizlU ,  relampago. 

Tlaziahll ,  la  aîua  del  (lia. 

Tcncliico  '■^\  liombre  pariero,  que  no  guarda  secielo,  o  llagado  eu  el  lahio 

(TIaxcalaV 
Tonaliuh,  sol. 
Taoyull,  guerra. 
l'rnrtCrt'^',  persona  que  tiene  carne  colgada  eu  la  cara,  o  eu  el  ojo  (por 

burla  lo  dizen)'*'. 

\   Inmpoco    se  junlaran    con   ios    dichos   pronoiiibres   los 

^')  Ce  mol  n'est  pas  dans  le  manuscrit  MN.  On  lit  à  la  place  llapellani  (verbe), 
pour  le  substantif  llapctlaniliztli  que  nous  avons  mis  plus  loin  en  suivant  Tordre 
alphabétique.  —  Molina  traduit  ChichipiclU  par  «gota  de  cosa  liquida.  :j 

'*'   Du  verbe  quaqiialaca.  —  Le  manuscrit  BN  porte  qiiaqualachlli. 

'^'  Litt.  langue  immodérée,  de  tetilli,  lèvre,  parole,  et  de  chico,  sans  retenue, 
de  travers. 

'^'  De  ixtli,  vi.sage,  œil,  et  de  nacall,  chair. 

'^'  Cette  fin  co  en  el  ojo  (por  burla  lo  dizen)<:  est  tirée  du  manuscrit  MN. 


nombres  de  yclolos,  pneblos,  rios,  y  nombres  proprios  (Je 
personas,  y  olros  algunos,  cuyo  significado  nos  dara  a  en- 
lendcr  si  pueden  rescebir  los  taies  pronombres. 


CAPITVLO  SEXTO. 

DE   LO   QVE   LOS   PP.ONOMBRES  ^'0 ,   MO,   Y,    ETC.   HAZE\   PERDER 
A    LOS  NOMBRES  QVANDO   SE   HM'AN   CON   ELLOS. 

Quando  los  pronombres  110,  ma,  y,  etc.  se  juntan  a  los 
nombres  les  hazen  por  la  mayor  parte  perder  algo  0  mudar, 
V  lo  que  perdiere  el  simple  perdera  su  compuesto,  y  para 
conoscer  que  es  io  que  han  de  perder,  o  mudar,  se  ponen  las 
siguientes  reglas. 

PKIMERA  KliGLA. 

Los  nombres  acabados  en  ail,  cil,  oll,  ull.  bneluen  el  tien 
nh.  Ex.  : 


Atl,  agua, 
Tetl,  piedra, 
Xocotl,  niançana , 
Ayull,  torliiga, 

De  los  de  atl  se  sacan  estos 

Camall ,  boca, 
Cochiall,  pestaûa  del  ojo, 
Cozcalt,  joyel , 
CuezcomaU,  troxe, 
Cidcatl,  canto , 


nauh,  mi  agua 
noteuh. 
itoxocouh. 
nnyuuh. 


iiocamac  '^ 
nocochia  ^^\ 
nocozqui. 
Hocuezcon. 
nocuic. 


boca 


*'^   On  dit  aussi:  nocan.  (Voir  If  Compcndio ,  par  Parodos,  [).  107.) 
'^'  Lo  manuscrit  liN  porle,  par  erreur,  nocncliiau ,  ma  cliaMilnf  à  coucher,  mon 
lit,  de  cochimilli. 


—  28  — 


Cuitlad,  suziedad  del  lioiiilire, 
Cuhlaxmjncall ,  lomos ,  o  cadoras , 
Ccmmall,  una  braça  ''', 
Ciacall,  sobaco, 
Ylacatl,  despensa  de  caniino, 
Malacail,  liiiso, 
Matlatl,  red, 
Maxtlall,  bragas, 
Mellall,  piedra  de  nioler, 
Nanacall,  hongo, 
Pellatl,  pela  te  o  eslera . 
Tecomatl,  va&o, 
Tzonlecomatl,  cabeca , 
Tlaviamatlatl ,  escalera  de  piedra , 
Xaijacatl ,  cara  o  rosd'o, 
Xopellatl,  cimiento, 
Xonacatl,  cebolla, 
Yncntl,  narizes, 

Ue  los  de  ell  se  sacaii  estos 

Yted,  vel  ytitl^^\  vientre, 
Yztell,  vel  tjtlitl  "',  una , 

De  los  de  ntl  se  sacan  estos  : 

Yhiyull,  resollo, 
Tmll,  suziedad, 


nociàtl. 

nocintlaxayac. 

nocemma,  vel  noceinmaiili. 

nociac ,  vel  nociucauh. 

m  lac. 

nomalac. 

nomall. 

nomaxtU. 

nometl. 

nonanac ,  vel  nonanacaujt. 

nopetl. 

notecon. 

notzontecon. 

notlamamatl. 

noxayac. 

noxopcil. 

noxonac. 

noyac. 


nile,  vel  niti,  mi  vientre. 
unie  y  vel  niul. 


nihiyo,  mi  resoiia; 

notziiyo  (y  este  tornade  tziiynll). 


Y  tambien  se  sacan  lodos  los  deriuados  en  yull,  vel  en  lutl, 
los  quales  pierden  el  tl  y  no  lonian  iih.  Como  nacayuti,  cosa 
de  carne,  nonacmjo.  Y  des'os  en  su  liigar  se  dira. 

<•'  Var.  ttmia  lirarada,!)  manuscrit  BN.  Cnmmall,  mesure  de  longueur,  est  formé 
de  ce,  ou  cein,  un,  et  de  maill,  main,  bras. 

'^'  Les  lettres  e  et  i  sont  souvent  employées  Tune  pour  i'aulre;  de  là  les  mois 
yted  on  ytitl,  yzled  ou  yztid,  portés  sur  le  manuscrit, BN.  Le  dernier  substantif 
yzted  ou  yztid,  ongle,  fait  aussi  en  composition  nozle,  nozli[\oiv  le  Comperuho ^ 
par  Paredcs,  p.  loS)  cl  lnzte,  loili  (Vccab.  do  Molina). 


—  29 


SEGVNDA   REGLA. 

Los  acabados  en  itl  bucluen  el  itl  en  nli.  Ex.  : 


Çoquill,  barro, 

CJnquiititl,  cesto, 

îlhuill,  dia  o  fîesta, 

Yuitl,  pluma, 

Quau'ul,  madero,  aibol  o  palo, 

Tccoçauitl,  yerua  araarilla, 

Tlmitl,  almagre, 


noçoquiuh. 

nochiquùth. 

nolhtiiuli. 

niuiuh. 

noquauh. 

uotecoçauh. 

notlauh. 


Xiiiitl,  yerua  o  hoja ,  o  cierla  piedra  preciosa.     noxiuh. 
Yauitl,  maiz  negro,  noyaiih  ''. 

Sacanse  los  siguientes  : 


Auitîf  tia, 

naxii,  mi  lia 

Comitl,  olla, 

nocon. 

Cueill ,  ropa  de  niuger. 

Hocue. 

Cuemitl,  la  era  o  camellon, 

nociien. 

Chichitl,  saliua, 

iwchicliL 

Chinamitl,  seto , 

iiochina. 

Icxitl,  pie, 

nocxi. 

Mnitl,  ma  no, 

noma. 

Mixill,  yerua  que  desatina. 

nomiœ. 

Panitl,  vandera, 

nopan. 

OuaitI ,  lo  alto  de  alguna  cosa, 

noqua. 

Quiial,  verdura , 

noquilh. 

Tenamitl,  seto,  o  muro, 

nolenan. 

Tlanquaill,  rodilla. 

notlanqun. 

Tlaqiœmitl,  vestidura , 

notlaqiieu. 

Tlatqmtl,  hazienda , 

notlalqui. 

Tocaitl,  nombre, 

notoca. 

Tozquitl,  garganta,  o  voz. 

notozqui. 

Xamitl,  adobe, 

noxan. 

"^  L'un  et  Tautre  manuscrit  ne  donnent  qu'u 
QuamÛ(M^).  Les  sept  autres  exemples  sont  tirés 
à  tort,  fij;nrer  dans  la  liste  des  exception?. 


n  seul  exemple,  Çorpiill  (BN); 
du  manuscrit  BN  qui  les  fait, 


—  ?A)  — 

\  l;iiul)icn  se  sacaii  los  que  lienen  x  miles  del  ///,  que  por 
la  niayor  parte  pierden  todo  el  ùl'-'K  Ex.:  caxkl,  escudilla, 
f)  cosa  semejante.  nocax,  mi  tal,  etc. 

TERCERA   REGLA. 

Los  acabados  en  H  totlos  generalmente  se  escriuen  con  dos 
//,  y  bueluen  el  //  en  Ji  por  causa  de  la  pronnnciacion.  como 
se  vera  en  la  orthographia.  Ex.  :  caUi ,  casa,  nocalli ,  mi  casa. 

QVARTA   REGLA. 

Los  que  fenescen   en   lU  pierden   el   ///  sin  tomar   nada. 
Ex.  :  citli,  abuela,  o  liebre,  noci. 
Sacanse  los  siguientes  : 

Eitli,  sangre,  mçn. 

Ichtli,  cerro  de  maguei ,  nich,  vei  noch/mi,  vel  vichhui. 

Itztli,  naiiaja,  nitz,  \elnilzhui. 

Oqxùchlli,  liombre,  noqiiichhiii ,  vel  noquich. 

TlaculJi,  esdauo,  notlacniih. 

Vtli,  camino,  noui. 

QVINTA  REGLA. 

Los  nombres  substantiuos  primitiuos  que  fenesciercn  eu 
alguna  otra  syllaba  o  terminacion  fuera  de  las  dichas  ayunlan- 
dose  con  los  pronombres  possessiuos  no  perderan  nada  los 
taies  nombres.  Ex.  :  liiça,  rata,  notuça. 

Sacanse  los  siguientes  : 

Quanaca,  aue  de  Espana,  noqnanacnuh. 

Y  lama,  vieja,  nilamatcauh. 

Veue ,  viejo,  iiouevetcanh. 

YtecucHc ,  ciertaaue,  o  cieilo  pan,  nitecucucauh. 

Tapayaxi,  sapillo,  notapayaar. 

Y  es  de  notar  que  gencrahnente  lo  mesmo  que  pierden  los 

f''  Ce  dprni(!r  membre  de  {)liri)se  est  tiré  tlii  mamiscrit  MN. 


—  31   — 


nombres  de  las  letras  o  syllabas  finales  con  los  ])rononibros 
no,  7)10,  y,  efc.  perderan  con  esta  particiila  te  qiinndo  dénota 
possession.  Ex.  :  ciunil,  muger,  teciuauh,  muger  de  alguno; 
oquichtli,  hombre,  teoquichkui ,  vel  teoquich,  marido  de  algiina"'. 


Cornieiu'a  la   inateria  de  los   nombres. 
CAPITVLO  SEPTIMO. 

DE     LOS     ^0MBRES     PRIMITIVOS    SVBSTANTIVOS  , 
Y    DE    COMO    FORMAN    EL    PLVRAL. 

En  esta  lengua  ay  nombres  subslantiuos  y  adjectiuos  primi- 
tiuos,  deriuatiuos,  simples,  compuestos,  diminutiuos,  numé- 
rales, relatiuos,  comparatiuos  y  superlatiiios,  Y  de  todos  se 
hablara  en  particiilar. 

Los  nombres  que  en  la  gramatica  llamamos  substanliuos  lo 
seran  tambien  en  esta  lengua.  Ex.  :  oquichtli,  bombre.  Y  en 
elles  no  av  difficultad  que  requiera  particular  capitulo,  y  ansi 
los  juntamos  con  los  deriuatiuos. 

Para  lo  quai  es  de  saber  que  los  nombres  substantiuos  son 
en  dos  maneras  :  unes  primitiuos,  conio  tlacatl,  persona,  y 
otros  deriuatiuos,  como  tlacnyutl,  humanidad,  o  cosa  de 
hombre.  De  los  deriuatiuos  bablarse  ha  en  el  capitulo  si- 
guiente. 

DE   COMO  DAN   PLVRAL   A   LOS   SVBSTANTIVOS   PRIMITIVOS. 

Quanto  a  los  substantiuos  primitiuos  es  de  notar  que  no 

(''  Les  cinq  règles  contenues  dans  ce  chapitre  ne  sont  relatives  qu'à  la  compo- 
sition des  noms  primitifs  avec  les  pronoms  possessifs.  Celle  des  dérives  avec  ces 
mêmes  pronoms  est  exposée  dans  les  chapitres  viii  et  i\. 


—  32  — 

tienon  declinaciones,  pero  hazcii  diferencia  entre  cl  singular 
y  cl  plural,  anadiendo  o  mudando  en  el  plural  alguna  letra, 
0  syllaba.  y  csto  mcsmo  haran  todos  los  otros  nombres  deri- 
ualiuos  de  ios  quales  se  dira  en  su  lugar. 

Primeramente  es  de  saber  que  dar  plural  a  los  nombres 
que  significan  cosas  animadas  es  comun  y  gênerai  en  todas 
las  prouincias;  pero  a  los  que  signiflcan  cosas  ynanimadas  en 
algunas  se  le  dan  y  en  otras  no.  Y  donde  no  le  dan  supplen 
el  dicbo  plural  con  este  nombre  niiec  que  quiere  dezir  muchos, 
0  muchas,  anteponiendole  al  nombre  en  el  singular.  Y  ansi 
dizen  :  micc  uapfdU ,  muchas  tablas. 

Pero  los  nombres  substantiuos  primitiuos  aliora  signifiquen 
cosas  animadas  o  ynanimadas  si  tuuieren  plural  sera  por  la 
mayor  parte  en  una  destas  terminaciones  tin,  me.  Ex.  :  teiictJi, 
principal,  plural  teteuctin; — petlatl,  i^etaie,  petlame. 

Y  estas  particulas  ya  dichas  no  las  toman  indiferentemente 
todos  los  nomjjrcs.  Porque  algunos  toman  tin  que  no  pueJen 
tomar  me,  y  al  contrario;  y  tambien  ay  otros  que  las  toman 
entrambas. 

Y  para  saber  los  nombres  que  toman  tin,  y  los  que  toman 
me,  se  deue  notar'^'  que  los  que  acabaren  en  tU,  li  por  la 
mayor  parte  tomaran  tin.  Ex.  :  quauhlli,  aguila,  plural  qiinuhtin, 
vel  quaqumihtin;  — çulli ,  codorniz,  plural  çulhtin,  vel  çuçulhtui. 

Y  los  que  acabaren  en  tl  o  en  otra  terminacion  los  mas 
tomaran  me.  Ex.:  tzitzhnitl,  demonio,  plural  tzitzimime;  —  olo, 
papagayo  grande,  plural  alome. 

Tambien  algunos  tomaran  el  tin,  me  indiferentemente. 
Ex.  :  caxill,  escudilla,  plural  caxtin,  vel  caxme.  Lo  mismo 
haran  con  los  nombres  que  de  nuestro  castellano  toman. 
Ex.:  angel,  plural  angehtin ,  vel  nngelome. 

(''    Var.  r se  donotara.n  Manuscrit  RN. 


—  33  — 

Y  no  locîos  los  nombres  substantiuos  haran  el  plural  en 
tin  0  en  me,  porqiie  algunos  se  sacan  desta  régla  y  son  los 
siguientes  : 

SINGVLAK.  PLVRAL. 

Amantecatl,  oficial.  Amanleca. 

Ciuatl,  miiger.  Cina. 

Ylama,  vieja.  Ylamatquc. 

Oztomecatl ,  mercader.  Oztomeca. 

Puchtecatl,  mercader,  Puchteca. 

Tlacatl,  persona,  o  seiïor.  Tlaca. 

Tultecall,  oficial ,  o  mercader.  Tulteca. 

Ueue,  viejo.  Ueuetque. 

Tambien  ay  otros  que  toman  el  ti>f ,  me,  redoblando  la  pri- 
n)era  o  segunda  sillaba.  Ex.  : 

SIXGVLAR.  PLVRAL. 

Achcauhtli  ^^\  hidalgo.  Achcacaiihtiii. 

Pilli,  principal.  Pipiltiii. 

Vilutl,  paloma.  Viuilome. 

Ay  otros  que,  con  redoblar  la  primera  o  segunda  sillaba, 
no  pierden  nada,  ni  toman  tin.  me.  Ex.  ®  : 

SINGVLAR.  PLVRAL. 

Acueyutl,  ola  de  la  mar.  Acuecueyull. 

Milhcalall,  cierta  rana.  Milhcacalatl. 

TlatoUi,  platica.  TlatlatolU. 

("  Formé  de  achto,  premier,  et  de  caiia,  surpasser,  ce  mot  signifie  qui  a  la 
première  place,  le  premier  rang,  la  meilleure  part;  de  là  teachcaah  ou  tiachcauh, 
frère  aîné,  supérieur,  chef;  acalco  teachcanh,  palron,  maître  de  navire;  acalla- 
chtani  yn  teachcauli,  pilote  principal,  etc. 

'-'  Les  cinq  lignes  qui  suivent  ici  manquent  dans  le  manuscrit  MN,  de  manière 
qu'il  n'y  a  plus  concordance  entre  les  règles  et  les  exemples. 

3 


—  3/1 


Olros  rcdoblan  la  [)riinera  sillaba  v  jdcrdcii  algo  del  lin  y 
no  tonian  tin,  me.  Ex.  : 


SINGVLAR. 

Coati,  culebra. 
Cueijatl,  rana. 
Cuîutl,  alacrau, 
Cuyntl,  adiue. 
Chiqiiahul,  cierla  aiie. 
Mftçatl,  venatlo. 
MuyutI,  moxquito. 
Tecuhitl,  bulio. 
Tepetl,  sierra, 
Tmtl,  dios. 
Tzilull,  cierla  aue. 
Ve.roiutl,  gallo. 


l'LVlUL. 

Cocon. 

Cuecueya. 

Cïicnlu. 

Citciiyo. 

CltichiqKdlo. 

Mamaça. 

Mumnyu. 

Teteciilo. 

Tetepe. 

Teteu. 

Tzitzilu. 

Veuexolu. 


Algunos  mas  aura,  pero  estos  se  me  offrescen  agora. 

Y  es  de  noter  que  quando  los  nombres  en  el  plural  han  de 
tomar  estas  particulas  Un,  me,  siempre  han  de  perder  alguna 
sillaba  o  letras  del  fin,  y  para  que  en  breue  se  sepan  que  es  lo 
que  han  de  perder,  digo  que  si  acabaren  en  //,  tli,  lU,  las  perde- 
ran ,  y  sobre  lo  que  quedare  tomara  el  nombre  el  tin,  o  me.  Ex.  : 

SINGVLAR,  PLVRAL. 

PUW-^K  principal.  Pipilhtin. 

Pcllall,  petate.  Pellame. 

Oquichtli,  hombre.  Oquichtin^'^\ 

Los  demas  que  oulere  substantiuos  primitiuos  en  otras  ler- 
minaciones,  sin  perder  nada,  tomaran  me  por  la  mayor  parte. 
Ex.  :  tuça,  rata,  tuçame^^K 

'')  En  composilion  avec  les  possessifs  no,  mo,i,  etc.  ce  nom  signifie  enfant,  fils  : 
nopiltiin,  mon  fils;  tiopilliun» ,  mes  fils.  On  se  sert  de  nopiltzintzin ,  pour  dire  mon 
Seigneur.  (Voirie  Compnndio,  parParedes,  p.  20.) 

(-)  Ce  nom  fait  aussi  oqaichme. 

(^)  Ces  substantifs  sont  peu  nombreux  et  ont  aussi  le  pluriel  terminé  en  tin  : 
Ip.rcnu.  punaise,  Iprcnnme  ou  fp.renniin.  (Compfndla ,  par  Paredes.  p.  9.  ) 


—  35  — 
CAPITVLO   OCTAYO. 

DE   LOS   NOMBRES   SVBSTANTIVOS   DERIVATIVOS. 

Los  nombres  substanliuos  unos  son  primitiuos,  y  olros 
(leriuatiuos.  Enios  flicho  de  los  primitiuos,  digamos  agora  do 
los  deriuatiuos. 

Para  lo  quai  es  de  notar  que  los  subslantiuos  unos  se  de- 
riuan  solamente  de  nombres,  y  otros  indiferenternente  de 
nombres  y  adverbios,  y  otros  de  solos  verbos. 

Catl.  —  Los  que  salen  solamente  de  nombres,  unos  acaban 
en  catl,  y  estos  se  deriuan  de  pueblos  y  significan  el  hombre 
0  persona  de  aquel  pueblo  de  donde  se  deriuan,  y  estos  en 
el  plural  pierden  el  tl  y  quedan  en  en.  Ex.  :  de  Mexico,  Mexicatl, 
b ombre  de  Mexico;  plural,  Mexica;  de  Tlaxcalla,  Tlaxcalhlecatl , 
hombre  de  Tlaxcalla;  plural,  Tlaxcalhteca. 

Y  para  la  formacion  destos  es  de  notar  que  los  nombres  de 
pueblos  por  la  mayor  parte  fenescen  en  las  siguienles  sillabas 
0  letras  :  c'^',  can,  clian,  co,  lia,  ma,  pa,  titlan,  tlan.  Los  que 
acaban  en  c,  can,  co,  bueluen  el  c,  can ,  co,  en  catl.  Ex.  :  Tepexic, 
cierto  pueblo,  Tepexicatl,  persona  de  tal  pueblo; —  Michuacan, 
Michnacatl,  morador  de  tal  pueblo  '^':  —  Mexico,  Mexicatl, 
hombre  de  Mexico. 

Y  el  plural  forman  quitando  el  tl.  Ex.;  Mexicatl,  Mexica;  — 
Michuacatl,  Michuaca^^^;  y  ansi  haran  algunos  otros. 

Y  es  de  notar  que  algunos  destos  acabados  en  can  hazen 
tambien  el  singular  en  tia  perdiendo  el  can,  y  en  el  plural 
sobre  el  singular  toman  que.  Ex.  :  Culhuacan,  Culhua,  persona 

'"'  Le  manuscrit  MN  indique  de  plus  une  terminaison  en  ca,  mais  ne  donne 
pas  d'exemple  correspondant. 

'^'  On  dit  aussi  :  Mirhiia,  ou  Michhua.  (Compendio,  pni'  Paredes,  p.  i  /i").) 
'^'  Le  maniiscril  BN  Inil  Micliuahrinr  du  sin,'![ulier  Miclniti  qu'il  ne  nienlionne  pas. 


—  36  — 

de  lalpueblo,  vel  CiiJIntacatI ;  plural,  Culliiiaquc,  vel  Culhuaca. 
Pcro  este  singular  en  cad  se  usa  poco  '^'. 

De  los  de  chan  no  se  forman  deriuatiuos  en  catl,  poro  siiplen- 
los  con  estes  nombres,  tlacall,  calle,  chane.  Ex.  :  Quauhl'mchan 
dacotl,ye\  Quauldinclian  c/ille ,  vel  Qiiaiihl'mclian  chane,  persona 
de  fal  pueblo. 

Y  con  estos  mismos  nombres  diran  en  el  plural  Quauhtincltnn 
tlaca,  vel  calhque ,  vel  chaneque. 

Y  esta  manera  de  dezir  se  usa  en  todos  ^'^'  los  otros  nombres 
que  tienen  sus  deriuatiuos  en  cad,  como  Mexico,  Mexico  dacad, 
vel  chane,  vel  caUc. 

Los  acabados  en  Ua,  dan,  las  bueluen  en  le  y  anaden  cad. 
Ex.  :  de  TlaxcaUa,  ThixcaltecaÛ ,  hondjre  de  Tlaxcalla;  —  de 
Çacadan,  Çacatecad. 

Los  acabados  en  ma  bueluen  la  a  en  c  v  anaden  cad. 
Ex.  :  Aculhma,  Aculhmecad;  plural,  AcuIhmeca^^K 

Los  acabados  en  ];«**'  toman  ne,  y  sobre  el  ne,  catl.  Ex.  : 
Otumpa,  Olumpanecad,  ei  hombre  de  tal  pueblo. 

Los  acabados  en  ùdan  no  forman  deriuatiuos  en  cad  pro- 
priamente,  pero  suplense,  como  los  de  chan,  por  estos  nombres 
dacad,  chane ,  caUe  *^',  diziendo  Quauhtidan  dacad,  vel  chane, 
vel  calk;  plural,  Quaidiùdan  daca,  chaneque,  vel  cadiqne. 

Y  estos  con  los  pronombres  no,  mo,  y,  bueluen  el  //  en  î(h, 
y  en  el  plural  en  uan.  Ex.  :  Tlaxcalhtecad ,  nodaxcaddecaidi . 
rai  tlaxcalteca;  plural,  nodaxcalhtecauan.  Pero  poco  usan  jun- 
tarlos  con  los  dicbos  pronombres. 


"^  Celte  remarque  restriclivc  esl  tirée  du  manuscril  MN. 
'"-)  Var.  «Se  usa  (ambien  en  algunos  de  los  otros  nombres,  etc."  Manuscrit  MN. 
'')  Le  pluriel  est  tiré  du  manuscrit  MN. 
'')   Ou  pan:  I.rtlapalapmi . 

^■''  Ou  bien  encore  :  calqiti  ou  calcall.  Ex.:  Quaulitithiiicahjiti ,  ou  calcatl,  iiabi- 
liuit  clo  Qiianlititlaii.  (Compemliu .  parParedes,  p.  16").) 


—  37   — 


DE  LOS   DERIVATIVOS   POSSESSIVOS. 


Ay  otros  substantiuos  deriuatiuos  que  se  puedeii  dozir  nos- 
sessiuos,  y  descienden  de  solos  nombres  y  feuoscen  en  una 
destas  terminaciones  e,  ua  '^'. 

Estos  significan  el  diieno  o  senor  de  a(jQcJlu  que  imnoiia 
el  nombre  de  donde  salen,  y  para  el  plural  todos  toman  que, 
sobre  el  singular.  Ex.  :  milU,  la  heredad;  mille,  el  dueiio  o  senor 
délia;  plural,  milleque; — atl,  agua:  aua,  el  dueno  de  la  agua; 
plural,  auaque. 

Y  para  saber  que  nombres  tomaran  e,  \  quales  ua,  se  deuen 
notar  las  reglas  siguientes. 


PRIMERA   REGLA. 


Quando  perdiendo  el  nombre  lo  que  ha  de  perder  quedare 
en  vocal  toraara  el  ua.  Ex.:  ail,  agua;  aua,  el  senor  de  la  agua. 
Sacase  cuicatl,  canto,  que  tambien  baze  cuique,  senor  del  canto; 
plural,  cuiqueque.  Y  destos  que  tienen  c  antes  de  la  atl,  algunos 
aura  que  hagan  en  que,  como  cuicatl,  aunque  sigan  la  régla. 


SEGV.NDA  REGLA. 


Quando  el  nombre  perdiendo  lo  que  ha  de  perder  quedare 
en  consonante  puede  indiferenlemente  tomare,  o  tomar  ua.Ex.  : 
calli,  casa;  calle,  vel  calhua,  el  senor  délia;  —  caxitl,  escudilla; 
caœe,  vel  caxhua,  etc.  Sacase  piltzinlli,  nino,  que  baze  pilhiia^-\ 
madré  que  tiene  hijo.  Pero  los  en  ua  son  segun  Tlaxcala  '^l 

^''  Les  grammairiens  postérieurs  à  Olraos  distinguent  d'autres  dérivés  en  o  mar- 
quant aussi  la  possession,  comme  leiihyo,  qui  a  de  la  poussière;  mahuiço,  qui  a 
de  la  gloire,  de  Thonneur,  etc.  (Voir  le  Compendio ,  par  Paredes,  p.  i^ii,  et  le 
Voc^nb.  de  Molina.)  Olmos  considère  ces  mots  comme  des  adjectifs  dérivés,  (^oil' 
cap.  XI ,  p .  5  2 .  ) 

'^'  Mais  pdt-iiitli  venant  de  pilli,  pilliua  nous  parait  être  très  régulier. 

'■''  Cette  remarque  est  dans  le  manuscrit  MX. 


—  38  — 

Taiiibieii  .se  sacun  lus  que  f|uedaren  en  /(,  nt,  porniie  eslos 
puedcn  toniar  e  sobre  las  taies  lelras  o  perdiendolas  tonian  na. 
Ex.:  centli,  maçorca  de  maiz;  cène,  vel  ceua,  el  dueno,  etc.;  — 
cotnitl,  olla  ;  corne,  vel  coun,  el  dueno ,  etc.  El  ua  segun  TIaxcala  '*'. 

Y  tambien  se  sacan  lus  que  quedaren  en  c  porque  estes  la 
bueluen  en  que,  y  lambien  sobre  la  c  toman  hua.  Ex.  :  caclli, 
cotaras;  caque,  vel  cacliua.  El  segundo  segun  TIaxcala*'-^'. 

TERGERA  REGLA. 

Todos  les  nombres  que  no  pierden  nada  sobre  las  taies  le- 
lras 0  vocales  en  que  acaban  toman  ua.  Ex.:  Ûatzca^^\  cipres; 
tiatzcaua,  el  dueiîo,  etc.;  —  ueue,  viejo;  uetieua ,  senor  del  tal 
viejo.  Destos  se  saca  tapayaxi,  sapillo,  tapayaxhuo. 

Tambien  se  sacan  los  acabados  en  chi  que  bueluen  la  /  en 
c,  0  sobre  la  i  toman  tia.  Ex.  ;  chiclii .  perro;  chiche,  vel  chichiua, 
dueiîo  del  perro.  El  segundo  segun  TIaxcala  ''^ . 

1)K    LOS   QVE   VIEINEX    MF,  VERBOS  '^'. 

Los  verbales  en  qui  bueluen  en  eu  y  toman  ua.  Ex.  :  tlapixqut, 
guarda;  tlapixcaua,  el  seiïor  del  tal  guarda. 

Y  es  de  notar  que  todos  estes  possessiuos  con  los  pro- 
norabres  no,  ma,  y,  anaden  caiih  en  el  singular,  y  en  el  plural 
toman  uan,  sobre  el  ca^*"'  ;  pern  es  de  aduertir  mucbo  que  quando 
se  juntan  a  los  dichos  pronombres  mudan  el  significado,  j)or- 

^''  Celto  remarque  est  dans  le  manuscrit  M\. 

*-'   Idem. —  Prononcez,  on  séparant  ies  syllabes,  cuc-hua. 

<-^>    Vnr.  f.'tlntzcan.-^  Manuscrit  BN. 

'*^   Remarque  lUi  manuscrit  MN. 

(*'  Ce  titre  est  tiré  du  manuscrit  MN. 

'''^  Ici  ies  deux  manuscrits  diffèrent  sensiblement.  Nous  avons  sui\i  le  (o\le  du 
manuscrit  BN,  et  voici  celui  du  manuscrit  MN  :  «Ex.  :  ndlle,  quiere  dezir  el  dueno 
del  maizai,  o  de  la  lieredad,  y  nnmillecauh ,  que  quiere  dezir  mi  tal  dueno. 
TIaxcala  dize  nollallecauh ,  vel  7iotlallilecoyo ;  y  el  dueno  dize  al  renlero,  iiollnlluna. 
Mexico  l(;  dize  nomayecuuh.-^  —  Nolhillccnnh ,  de  llnlU ,  terre,  siifnific  mon  maitro 


—  39  — 

([ue  mille  (|uiere  dczir  el  tlticûo  del  maizal.  u  dit  lu  iicredati, 
y  nomillecanh  no  quiere  dezir  mi  lai  dueno,  sino  mi  fjuarda 
de  mi  maizal. 

DE   LOS   DERIVATIVOS   EN    YVTL. 

Ay  otros  deriuatiuos  que  salen  de  nombres  que  acah m  en 
yutl,  0  en  lull,  y  significan  el  ser  de  la  cosa.  o  lo  que  [)erte- 
nesce,  o  es  anexo  a  ella.  Ex.:  teull,  Dios;  teuyull,  diuinidad, 
o  cosa  que  pertenesce  a  Dios,  o  a  su  seruicio;  —  maceuaUi ,  ma- 
ceiial,  maceualull,  vasallaje  de  maceual,  o  cosa  que  conuiene  a 
maceual.  Y  estos  no  tierien  plural,  sino  quando  los  juntan  a 
los  pronombres  no,  mo,  y  *^'. 

Y  la  formacion  destos  es,  perdicndo  io  que  el  nombre  ha 
de  perder,  tomar  yutl,  y  si  el  nombre  quedare  en  /  tomara  lull. 
Ex.  :  çuquitl,  lodo;  çuquiyutl,  cosa  de  iodo;  —  pilli,  hidalgo; 
pilhdl,  hidalguia. 

Tambien  estos  deriuatiuos  en  yutl,  lutl  salen  de  nombres  y 
aduerbios  temporales,  y  la  formacion  dellos  es  dilerente  de  los 
passados,  porque  en  los  que  salen  de  nombres  perdiendo  lo  que 
ha  de  perder  toman  ca,  y  sobre  el  ca  ailaden  yulL  Ex.  :  ceximlL 
ano;  cexiuhcayulU'^\  cosa  deste  ano  passado,  scil.  hecha,  o  co- 
gida ,  vel  monamiccayutl,  vel  ye  oxiuhcayutl.  De  futuro  no  se  dize*^'., 

Y  si  es  aduerbio  que  no  pierde  nada  tomara  el  ca,  y  sobre 
el  ca  se  anadira  el  yutl.  Ex.:  yc  uecauhcayutV^\  iVo  son  en  uso 

de  terre,  et  notlallitecotjo ,  mon  seigneur  de  terre  (de  tlalli  et  teciitli).  Les  deux 
derniers  termes  signifient  la  naain ,  le  bras  de  nna  terre  (de  tlalli  et  maitl),  et  mon 
bras  droit,  ma  bonne  main  (de  maitl  et  yectU). 

('^  Celte  dernière  phrase  est  du  manuscrit  BN.  —  Voir,  à  la  fin  do  ce  cha- 
pitre VIII,  des  exemples  de  ces  substantifs  au  pluriel. 

^■^'  Le  manuscrit  BN  porte  :  rxinill,  ano;  xinhcayull ,-  etc.,  au  lieu  de 
cexiuitl,  etc. 

'^'  Ce  qui  suit  le  mot  cof^ida,  dans  cette  fin  d'alinéa,  est  lire  (hi  manuscrit  MN. 
—  Monamiccayutl  vient  de  monamiccan ,  Tan  passé. 

'*'   Chose  du  (emps  déjà  ancien,  antiquité. 


—  /lO  — 

los  taies  aduerbios  temporales  de  dias,  como  el  siguiente  : 
axcan,  oy,  axcancayutl,  la  cosa  deste  dia,  no  se  dize,  sino  :  quin 
omochiuh  *";  y  para  cosas  de  simiente  dizen  :  quin  amaneua^^\ 

Y  quaiido  de  algunos  nombres  verbales  se  deriuaren  estes 
de  yulU  formar  se  ban  de  la  tercera  persona  del  preterito 
plusquamperfecto  de  la  boz  de  actiua  aîiadiendo  yutl.  Ex.  :  tla- 
toani,  seiior  o  bablador:  otlatoca,  aquel  avia  bablado;  ilalo- 
cnyiftJ ,  cosa  de  seîïorio; 

Tlnxinqui.  carpintero;  otlaxinca,  aquel  auia  labrado;  tlaxin- 
cayutl,  cosa  de  carpintero; 

TlacuUo,  escriuano;  otlacuiloca,  aquel  auia  escripto;  tlacui- 
hcayull,  cosa  de  escriuano. 

Los  que  descienden  de  nombre  de  pueblos,  como  de  Mexico, 
mex'wayutl ,  formar  se  ban  de  su  nombre  deriuatiuo  acabado 
en  catl,  l)oluiendo  el  il,  en  yutl.  Ex.  :  de  Tlaxcalla,  Tlaxcalhlccall; 
llaxcalhtecayuil ,  cosa  de  Tlaxcalla. 

Sacanse  los  nombres  de  pueblos  que  acaban  en  chan  y  en 
tiûan,  porque  estes  sobre  el  mismo  nombre  del  pueblo  toman 
ca  y  anaden  yutl.  Ex.  :  Quauht'mchan ,  quauhtinchancnyiUl ; 
Quauhtillan ,  quauhutlancayutl. 

Y  es  de  notar  pue  los  nombres  substantiuos  que  fenescieren 
en  c  preposicion,  y  tambien  los  adjectiuos  que  acabaren  en  c 
tomaran  a  sobre  la  f  y  aiiadiran  yutl.  Ex.  :  yllmicac,  en  el 
cielo;  ylhmaicayutl ,  cosa  del  cielo;  —  cuztic.  cosa  araarilla; 
cuzticayull,  amarillez  de  la  tal  cosa. 

Y  estes  deriuatiuos  con  los  pronombres  no,  mo,  y,  etc.  en 
el  singularpierden  el  tl.v  en  el  plural  toman  iinii.  Ex.  :  nacnyutl, 
cosa  de  la  carne  o  cuerpo,  nonacayo.  mi  tai  cosa;  —  |)liu'al, 

'''  Qui  se  lait,  vient  d'avoir  lieu. 

'^'  Ou  simplement  amaneuac,  tendre,  frais,  récemment  cueilli.  (Vocab.  de 
Molina.)  —  Dans  le  manuscrit  BN,  cet  alinéa  est  réduit,  après  la  syllabe  ijutl,  aux 
mots  suivants  :  r^Ex.:  axcan,  oy,  axcancayutl ,  la  cosa  deste  dia.-; 


—  /il  — 

nonacnijouan^^',  mis  taies  cosas  ;  y  toinase  por  mis  liijos,  o  los 
de  mi  cosa. 

Pero  quando  eslos  de  yuû  o  lutl  descienden  do  nombres  o 
aduerbios  temporales,  entonces  en  el  singidar  resciben  ios 
taies  pronombres,  mas  en  el  j)lural  no  se  dizen  sino  qiiando 
se  babla  de  cosas  animadas.  Ex.  :  xmhcayiiil,  cosa  del  ano 
présente*-';  îioxiuhcayo ,  mi  tal  cosa  ;  plural,  noxiuhcayouan ,  mis 
laies  cosas,  scil.  animadas.  Y  se  usa  poco  este  plural. 


CAPITYLO  NONO. 

DE  LOS  DERIVATIVOS  SVBSTAiMIVOS  QVE  DESCIENDEN   DE  VERI50S. 

Los  verbales  pueden  rescebir  antes  de  si  una  destas  très 
particulas  tla,  te,  ne,  y  unos  las  resciben  todas,  y  otros  algu- 
nas,  y  otros  no  resciben  ninguna.  Y  quando  estas  particulas 
se  anteponen  a  los  nombres  verbales  tienen  el  mismo  signifi- 
cado  que  en  el  verbo  do  donde  descienden;  y  puesto  que  se 
aya  de  tratar  de  lo  que  significan  en  la  materia  de  los  verbos, 
en  breue  pornemos  aqui  lo  que  para  el  présente  proposito 
haze  el  caso. 

Es  de  saber  que  el  tia  significa  generalidad  en  el  nombre 
con  quien  se  junta,  y  el  te  que  la  significacion  dol  nombre 
passa  en  cosas  animadas.  El  ne  se  usa  poner  en  los  nombres 
que  descienden  de  verbos   a  los  quales  se  anteponen  nino, 

'''  Dans  le  manuscrit  BN  le  copiste  a  écrit ,  par  erreur,  noiiayoa.  Le  manuscrit  MN 
traduit  ainsi:  r.nonacayo,  mi  cuerpo;  plural  nonacayouan ,  mis  cuerpos.  Y  tomase 
por  mis  hijos.57  Nacayotl  dâr'ue  de  iiacatl,  chair. 

'-'  Le  manuscrit  MN  porte  passado ,  au  lieu  de  présente.  Xiiihcayutl  signifiant  ce 
qui  concerne  l'année  courante  pour  la  partie  écoulée,  présente  vaut  peut-être 
mieux  que  passado.  Mais,  d'un  autre  côté,  passado  exclut  toute  idée  de  futur  que 
repousse  absolument  le  suhsianlif  xiuhcayntl.  De  telle  sorle  qu'il  oui  été  plus  clair 
de  dire  :  wcosa  del  ario  presonto  por  la  parle  passada.;; 


liino,  de.  uliura  sea  por  \ia  de  rcllcxion,  o  por(|Lie  el  verbo 
lo  tiene  de  suyo.  Ex.  :  de  moûaçotlah ,  que  significa  aquellos  se 
aman,  viene  netlaçollaliztli ,  que  es  el  amor  con  que  alguno  se 
ama  ;  —  de  ninoçaua,  que  es  ayunar,  viene  neçaualiztli ,  el  ayuno  ; 
porque  el  mo  de  la  tercera  persona  del  verbo  en  estos  de  hztli 
se  buelue  en  ne.  Pero  los  verbales  acabados  en  ni  quedar  se 
han  en  el  mo  del  verbo.  Ex.  :  moûaloa,  aquel  corre;  motlaloani, 
corredor. 

Deuese  tambien  denotar  que  quando  el  nombre  al  quai 
se  anteponen  estas  particulas  començare  en  vocal,  ni  se  per- 
dera  la  vocal  del  nombre  ni  de  la  particula.  Ex.  :  tlacliniani , 
deseoso;  teauUlitiani ,  el  que  alegra  a  otros;  neamlktilutli^^\  el 
regozijo  con  que  algunos  se  regozijan. 

DE  LOS  VERBALES  SVBSTAINT1\0S. 

LizlU.  —  Estos  verbales  substantiuos  fenescen  en  diiiersas 
terminaciones,  unos  acaban  en  liztU  y  significan  la  action  y 
opération  del  verbo,  assi  como  ensenonça  o  doctrina,  etc. 
Ex.  :  temachtiliztli ,  la   doctrina  con  que   yo  enseilo  a   otros. 

Estos  no  tienen  [)lural.  La  formacion  dellos  es  del  future 
del  indicatiuo  boluiendo  la  tercera  persona  en  lizlU.  Ex.:  tetla- 
çotlaz,  aquel  amara  ;  icilaçotlaUztli ,  el  amor  con  que  aman  a  otros. 

Sacanse  los  que  se  deriuan  de  los  verbos  acabados  en  ca, 
que  se  forman  del  futuro  perdiendo  la  2,  y  boluiendo  el  ca  en 
qui  y  anadiendo  UzlU.  Ex.:  thinelldocnz,  tInnelhtoquiliztU  ^~\ 

Y  quando  estos  salen  de  verbos  neutres  absolûtes  acabados 
en  y  se  pueden  formar  de  des  maneras  :  la  primera  como  ya 
es  dicbo,  la  segunda  sobre  la  z  del  futiiro  (omar  ih.  Ex.  :  mujuiz, 
niorira;  nuquthzlh  ,  vel  miquiztli ,  inuerte. 

'"  On  dit  aussi  :  nraiiillitilonl. 

'-'  Foi,  croyance;  do  mlhtoca,  liilur  nelhtoeax.  Omis  dans  le  manuscrit  BN  ,  cet 
alinéa  précède ,  à  Uni  ,  dans  le  manuscrit  iVlN ,  Talinéa  qui  contient  la  rèjjle  générale. 


—  'lli  — 

Y  los  que  salon  du  vcrbos  acliuos  pucdcn  toniar  las  parli- 
culas  tla,  te,  ne,  porque  si  vienen  de  verbos  ncutros  que  no 
tuuieren  nino,  timo,  etc.  no  las  pueden  rescebir.  Pero  si  licnen 
nino,  timo,  etc.  toman  solo  cl  ne,  como  esta  dicho  "^. 

Conlos  pronombres  no,  mo,  y,  etc.  pierden  cl  tli,  y  cpiando 
les  dan  plural  bueluen  el  th  en  huan  ^-■.  Ex.  :  tccliicaualtztli , 
osfuerço;  notechicaiiahz ,  mi  esfuerço  con  que  esfuerço  a  otros; 
plural,  notechicaualizJutan  *^\  mis  esfuerços  y  tambien  mis  esfor- 
çadores. 

LU  —  Otros  acabnn  en  Ui  y  tienen  el  mismo  significado  que 
los  de  liztli.  Ex.  :  nemnchtilli,  la  doctrina  con  que  algunos  se 
ensenan  o  deprienden;  temachtiUi,  la  doctrina  que  ensenan  a 
otros.  La  formacion  destos  es  boluer  la  r  del  futuro  en  Ui, 
como  parece  en  los  exemples  ya  diclios. 

Y  en  esta  significacion  de  substantiuos  no  pueden  tomar 
mas  de  las  particulas  te,  ne,  porc[ue  quando  toman  tla  se  liazen 
adjectiuos  como  se  dira  adelante  '*'.  Con  los  pronond^res  no^ 
mo,  y,  siguen  la  régla  de  los  primitiuos  acabados  en  ///;,  etc. 

Ni.  —  Otros  acaban  en  )(/  y  estan  en  lugar  do  los  nombres 
que  en  nuestro  castellano  dezimos  amador,  lector,  etc.  y  el  plural 
bazen  de  dos  maneras,  porque  o  toman  me,  o  anaden  una  h 
sobre  el  ni.  Ex.  :  tetlaçotlani ,  amador;  plural,  letlaçotlantme,  vel 
tetlaçotlanih. 

La  formacion  destos  es  de  la  tercera  persona  del  presenlo 
del  indicatiuo  aiïadiendo  ni.  Ex.  :  tlaqua,  a(piel  come;  tltiqiuuu, 
comedor. 

''^    Rcslriclion  tirée  du  inanuscril  MN. 

^->  Celte  seconde  plirase  est  tirée  du  manuscrit  BN. 

'''  Le  manuscrit  MN  n'admet  pas  ce  pluriel.  Voici  ce  qu'il  porto  :  «l^lural  no  le 
liene,  sino  del  verbal  en  ni.  Ex.  :  techicaunm,  nolfchicauhcauli ,  un  esforçadoF; 
plural ,  nolecliicauhcauan.  n 

'*'  Voir  ci-après  capilulo  nndecimo. 


—  hh  — 

Estos  no  resciben  mas  de  las  particulas  ila,  te.  Pero  quando 
descienden  de  verbos  neutros  que  tuuieren  nino,  timo,  mo,  etc. 
quedarse  han  los  verbales  con  el  mo  de  la  tercera  persona  del 
verbo,  y  no  la  boliieran  en  ne,  como  bizieron  en  los  de  liztli. 
Ex.:  mothdod,  aqiiel  corrc;  motlaloani^  corredor. 

Y  lo  mesino  se  dira  de  los  verbales  que  salieren  de  verbos 
acliuos  reflexiuos  que  tomaran  tambien  aimo.  Ex.:  moilaçotla , 
aquel  se  ama;  motlaçotlani ,  amador  de  si  mesmo;  pero  ayunta- 
dos  a  los  pronombres  no,  mo,  y,  el  mo  bolueran  en  ne.  Ex.  :  mo- 
machtumi,  nonemachticauh ,  mi  tal  bijo,  vel  que  se  enseiia  '''. 

Y  los  que  salen  de  verbos  actiuos  con  los  pronombres  no, 
mo,  y,  sobre  el  preterilo  plusquamperfecto  del  verbo  donde 
descienden  tomaran  iih,  y  para  el  plural  uan  quitando  la  o  del 
princi^iio.  Ex.  ^-^  :  otiapixca,  aquel  auia  guardado:  nolJapixcanh . 
mi  guarda;  plural,  nollapixcauan ,  mis  guardas. 

Mas  si  descienden  de  verbos  neutros  que  tienen  mo  en  la 
tercera  persona  no  se  juntaran  con  los  pronorabres,  y  ansi  no 
diremos  nomotlalocauh.  Pero  si  salieren  de  verbos  neutros  que 
no  tienen  el  mo^^^  bien  se  juntaran  con  los  pronombres  no,  mo, 
y,  etc.  Ex,  :  llacçani  '*',  andador,  bien  diremos  nollacçacauli ,  mi 
andador. 

Otros  acaban  en  ni  que  salen  de  la  boz  impersonal  y  signi- 
fican  el  instrumento  con  que  se  excrcila  la  operacion  del  verbo. 

'''  Momachtiani  sijrnifie  éludiant.  —  Cet  alinéa  a  été  omis  sur  le  manuscrit  BN 
et  le  manuscrit  MN  en  reproduit  les  (rois  dernières  lignes  à  la  fin  do  l'alinéa  sui- 
vant ,  et  presque  dans  les  irièmes  termes  :  (rPero  deue  se  notar  que  (juando  los 
actiuos  reflexiuos  se  junlaren  con  los  prononibres  no,  mo,  y,  etc.  el  mo  volueran 
en  ne.  Ex.:  momachtiani ,  nonemachticauh,  mi  lai  iiijo  que  se  enseîïa.w 

*-)  Ici  le  manuscrit  BN  a  trois  pages  et  demie  en  blanc.  On  pourrait  craindre 
une  lacune,  mais  il  est  aisé  de  voir  que  les  folios  ut  et  aS  se  font  parfaitement 
suite  pour  le  texte.  Le  manuscrit  iMN  ne  permet,  d'ailleurs,  aucun  doute  à  cet 
égard. 

(■'''  Le  manuscrit  BN  porte  no.  C'est  une  erreur  du  copiste. 

'^'  De  ^/rtm/ ,  courir,  marcher  vite. 


—  45  — 

El  plural  liazen  como  los  passades  ailadiendo  me  o  li  sobre 
el  ni.  Ex.:  tlateconi,  hacha,  o  insfrumento  para  cortar;  plural, 
tlaleconmie,  vel  tlateconili.  Y  en  estos  no  se  usa  mucho  ci 
plural  '^^. 

La  formacion  dellos  es  del  présente  del  indicaliuo  de  la  hoz 
impersonal  ailadiendo  ni.  Ex.  :  temachldo ,  todos  ensenan  ;  te- 
machtiloni,  aquello  con  que  ensenan.  Y  estos  no  pueden  estar 
sin  una  destas  très  particulas  tla,  te,  ne;  no  se  pueden  juntar 
con  los  pronombres  no,  mo,  y,  pero  para  dezir  mi  tal  instru- 
mente anteponen  los  dichos  pronombres  al  preterito  imper- 
fecto  de  la  actiua.  Ex.  :  tiateconi,  instrumente  con  que  cortan; 
noûatequia,  mi  tal  instrumente  con  que  certo,  etc. 

Qui.  —  Otres  acaban  en  qui  y  estes  por  la  niayor  parte  son 
nombres  oficiales  que  exercitan  la  eperacion  del  verbe  donde 
salen,  y  en  el  plural  bueluen  el  qui  en  que.  Ex.  :  tlnpixqui, 
guarda;  plural,  Ûafixque.  La  formacion  délies  es  de  la  tercera 
persona  del  singular  AqI  preterito  perfecte  perdiendo  la  o  del 
principio  y  anadiende  qui.  Ex.:  niûatzuma,  coser  algo,  haze  en 
la  tercera  persona  del  preterito  othtzun,  perdiendo  la  o  y  to- 
mando  qui  hara  llatzunqui,  el  sastre.  Y  estes  ne  teman  mas  de 
las  particulas  tla,  te.  Y  con  los  pronembres  no,  mo,y,  etc.  hazen 
en  el  singular  y  plural  como  diximos  de  los  de  ni  que  salen  de 
verbes  actiuos.  Ex.  :  tlapixqui,  notlapixcauh;  p\ura\ ,  no  tlapixcauan. 

Yan. —  Otres  acaban  en  yan,  y  estes  salen  de  la  boz  imper- 
sonal, y  son  el  preterito  imperfecto  del  indicatiue  de  la  dicha 
boz  a  la  letra  anteponiendeles  los  prenombres  no,  mo,  y,  etc. 
Significan  el  lugar  donde  se  haze  la  eperacion  que  importa  el 
verbe.  Ex.  :  temachtiloyan,  el  lugar  donde  todos  ensenan.  Teman 
las  particulas  tla,  te,  ne,  aunque  el  i,la  no  con  todo  verbe  ^^l  Y 

"^   Cette  remarque  est  tirée  du  mnnuscrit  MN. 

'-'  La  dernière  partie  do  cette  plirase  est  tire'e  du  manuscrit  MN. 


—  /l(i  — 

(\stos  impersonales  no  se  jimtaii  con  los  proiiombre.s  )io,  luo,  ij: 
pero  para  dezir  mi  lai  lugar,  reduzenlos  al  preterito  imper- 
fecto  del  indicatiuo  de  la  boz  activa  anadiendo  una  n. 
E\'.  :  tlaqualoyan ,  el  lugar  donde  comen:  nntlaquayan,  mi  tal 
lugar  donde  yo  como"'. 

Ca.  —  Otros  acaban  en  ca  ''^',  y  estos  por  la  mayor  parte  des- 
cienden  de  verbos  compuestos  con  nombres.  Significan  io 
mesmo  que  los  de  yan  sobre  diclios  que  es  el  lugar  donde  se 
exercita  o  liaze  la  operacion  del  verbo.  Y  estos  en  el  plural  redo- 
blan  la  primera  sillaba.  Ex.  :  calhpixca,  el  lugar  donde  guardan 
algo:  plural,  cacallipiœca.  La  formacion  dellos  es  de  la  tercera 
persona  del  singular  del  preterito  plusquamperfecto  quitando 
la  0  del  principio.  Ex.  :  ocacchiuhca .  aquel  auia  liecbo  cacles; 
cacch'mhca,  el  lugar  donde  se  hazen  cacles.  Y  estos  con  los  pro- 
nombres no,  mo,y,  no  pierden  nada  ni  anaden.  Ex.  :  conclnuhcn, 
el  lugar  donde  se  hazen  ollas;  noconchiuhca ,  mi  tal  lugar.  Y  en 
el  plural  redoblara  tambien  la  primera  sillaba  y  dira  uococon- 
chiuhca. 

Otros  acaban  tambien  en  en,  y  estos  salen  solamente  de  la 
boz  passiua  y  tienen  el  significado  passiuo  y  en  solo  esto  di- 
fieren  en  la  significacion  de  los  de  liztJi.  Y  estos  no  pueden 
estar  sin  los  pronombres  no,  mo,  y,  etc.  y  son  el  preterito 
plusquamperfecto  de  la  passiua  quitando  la  o  del  principio, 
y  anteponiendoles  los  diclios  pronombres. Ex.:  nollayeculhtiloca , 
el  seruicio  con  cpie  yo  soi  seruido.  No  toman  particula  nin- 
guna  porque  la  passiua  donde  vienon  no  las  tiene. 

^''  Cf.  le  Compendio,  par  Paredes,  p.  i3/i. 

('-'  Ou  can.  (Voir  le  Compendio ,  par  Paredes,  p.  i35,  où  il  est  dit,  entre  autres 
choses,  que  ces  substantifs  verbaux  ne  prennent  pas  les  possessifs  tio,  mo,  i,  etc.) 


lil 


CAPITVLO  DEGIMO. 

DE  LOS  NOMBliKS   ADJKCïlVOS   l'RIMlTIVOS. 

Los  adjectiuos  son  en  dos  maneras,  unos  son  primitiuos  y 
olros  deriuatiuos,  y  entre  los  deriuatiuos  unos  se  deriuan  de 
nombres  y  otros  de  verbos.  Trataremos  priniero  de  los  pri- 
mitiuos y  despues  de  los  deriuatiuos. 

Los  nombres  adjectiuos  primitiuos  son  pocos  y  algunos 
dellos  en  la  variacion  dificultosos.  Y  por  tanto  porne  aqui  los 
que  se  me  ofrescieren. 

Anca,  por  si  solo  no  se  dize;  y  juntado  con  la  tercera  per- 
sona  del  pronombre  en  el  singular  dizen  yanca,  y  significa 
su  ygual,  0  lo  que  esta  conjuncto  a  otra  cosa. 

Anionc,  no  estoy  aqui  aunque  auia  estado,  o  no  soy  nada 
aunque  lo  era.  Esta  en  lugar  de  nidlus,  y  variase  desta  ma- 
nera  :  Anioac,  atioac,  aoac  vel  ayocac;  —  plural,  atioaque, 
mmioaque,  aoaque ,  vel  ayocaque,  vel  macaque  '^'. 

Atlei,  ninguna  cosa,  vel  niJàl,  vel  nulliis,  o  no  soi  nada,  y 
dizese  de  cosas  animadas  quando  significa  no  ser  nada ,  y  en 
la  tercera  persona  usan  para  cosas  inanimadas  y  quiere  dezir 
no  ay  nada,  y  para  denolar  el  segundo  significado  se  varia 
desta  manera  :  i"  anitlci,  no  soi  nada;  2'  atillei,  3'  atley ;  — 
plural,  1"  atideilin,  9"  amatleitin,  3'  atleUin.  Y  tambien  dizen  en 
el  plural  :  atitlemc,  antleme,  atleme. 

Auc  tlei,  este  significa  que  antes  auia  algo,  pero  que  ya  no 

<''  Le  manuscrit  MN  ne  mentionne  que  les  3"  personnes  du  singulier  et  du 
pluriel, ainsi  qu'il  suit  :  «Aucac,  no  esta  aqui  aunque  auia  estado,  esta  en  lugar  de 
nttllos  (lisez  nullus),  y  variase  desta  manera  :  singular,  3"  aucnc,  vol  ayocac; 
plural,  (nicaqup ,  vel  nynraquc.-^ 


ay  nada,  o  quiere  dezir  antes  cra  algo,  y  ya  no  soi  nada,  y 
en  este  segundo  significado  se  varia  desta  raanera  :  i"  auc 
nitlei,  9"  auc  titlei.  S""  auc  tlei;  —  plural,  i''  auc  titleilin,  a''  auc 
antleitin,  ?)"  auc  tJeitin.  Y  tambien  dizen  en  el  plural  :  1"  auc 
titlcmo .  2"  auc  antleme,  3""  auc  tleme. 

Ayac,  ninguno,  0  no  estoi  aqiii,  0  no  soi  nada.  En  el  se- 
gundo y  tercero  significado  se  varia  en  esta  mancra  :  i"  anac, 
no  estoi  aqui,  0  no  soi  nada:  9'  atac ,  3'  aijac ;  — plural, 
1"  ataque,  9"  arnaque,  3"  aijaque. 

Elh  no  se  halla  por  si  solo  sin  los  pronombres  no,  mo,  y,  etc. 
y  con  ellos  quiere  dezir  diligente  y  variase  en  esta  manera  : 
1"  nelh,  yo  soi  diligente;  9"  melh,  S"  y  elh;  —  plural,  i"  teJli, 
9"  amelh;  b'' ymelli '^^K  Y  tambien  dizen  en  el  plural  :  tellitin, 
ameJhlm,  yelhtin. 

\  con  este  nombre  y  los  passados  parece  que  los  pro- 
nombres no,  mo,  y,  etc.  no  son  possessiuos,  sino  estan  en 
lugar  de  ni,  ti,  an  '^'. 

Yuhqui,  vel  yuh  quiere  dezir  talis  et  taie,  y  variase  en  esta 
manera:  Singular,  i''  niuhqui,  tal  soi;  9°  tiuhqm,  ^'^ yuhqui;  — 
plural,  1^  tiuhque,  taies  somos;  2"  amiuhque,  3'  yuhque. 

Yœquich,  vel  Hzqui^^\  todo,  0  tanto,  dizese  en  el  singular 
de  cosas  animadas  e  ynanimadas;  —  plural,  ixquichtin,  vel 
îtzqumtin.  Y  este  se  dize  solamente  de  cosas  animadas. 

Muchi,  todo:  plural  muchinlin  '*',  todos.  En  el  singular  y  plu- 
ral tiene  la  diferencia  que  el  passado. 


'''  Le  maniiscril  BN  porte  yelh. 

(-'  Si  elh  est  accompagné  des  possessifs  no,  mo,  i,  etc.  les  mois  qui  précèdent 
et  celui  qui  suit,  ynhqui,  reçoivent  surtout  les  pronoms  personnels  ni,  ti,  an. 
(*'  Itzqui  el  par  conséquent  le  pluriel  itzqiiinlin  sont  tirés  du  manuscrit  MN, 
^*'   On  dit  aussi  nuichin ,  muchli». 


—  ^i9  — 

lyelli,  cosa  verdadera. 

Oui,  cosa  ardua ,  o  difîciiltosa. 

Quauluic,  cosa  grande. 

QualU,  cosa  buena. 

Qmxquich,  vel  quezqui,  vel  can  nchi'^^',  qiianto,  o  que  tanto. 

Vey,  cosa  grande,  scil.  animal;  plural,  ueiiei,  xeliiecapame, 
Y  para  aves  ueuey  ^^K 

Xuxuhqui,  cosa  verde. 

YectU,  cosa  buena. 

Y  estos  adjectiuos  primitiuos,  quando  las  cosas  de  que  se 
dizen  son  animadas,por  la  mayor  parte  en  el  plural  lomaran 
tin  sin  redoblar  sillaba,  y  tambien  redoblandola  podran  tomar 
tin.  Ex.:  qualli,  bueno;  plural,  qualhtin,  vel  quaqualhtin. 

Pero  si  son  de  cosas  ynanimadas  redoblaran  la  primera 
sillaba  sin  tomar  tin.  Ex.  :  quaiihtic,  cosa  grande;  plural, 
quaquauhtic ;  —  ueyac,  cosa  grande  o  larga,  scil.  arbol,  palo, 
paja;  plural,  ueuey ac  ^^\ 

Y  esto  sobre  dicho  se  ba  de  entender  quando  el  tal  nombre, 
ahora  signifique  cosas  animadas,  o  ynanimadas,  tuuiere  plu- 
ral ,  porque  no  a  todos  los  adjectiuos  se  les  pueden  dar. 

DE  LOS  NOMBRES  NVMERALES  DE  COSAS  ANIMADAS. 

Singular,  ce,  uno;  —  plural,  cerne,  cequintin,  cequin. 
Singular,  occe,  otro;  —  plural,  occequintin,  cequintin,  cequin. 

'"   Can  achi  est  tiré  du  manuscrit  BN. 

(■•''  Dans  le  manuscrit  MN ,  à  partir  de  scil .  —  Vecapame,  de  uecapan ,  qui  marque 
surtout  i'éloignement,  ia  distance,  l'élévation  :  uecapan  calli,  maison  élevée. 

'■'  Ces  deux  exemples  sont  :  le  premier,  du  manuscrit  BN,  elle  deuxième,  du 
manuscrit  MN. 


—  50  — 

Singular,  i''  çan  nocelh  ^^\  2'  çan  niocelli,  3"  çan  ycelk;  — 
plural,  1^  çan  tocellitin,  2"  çan  amocellitin,  3^  çan  ycellitin. 

Çaniyo,  yo  solo,  variase  en  esta  manera  :  singular,  1"  çan- 
iyo,  2'  çan  tiyo,  3"  çan  iyo;  —  plural,  1°  çan  tiyoqiie,  2*''  çan 
amiyoque,  S""  çan  lyoque. 

Y  para  dezir  ambos  usan  desla  preposicion  uan,  con  los 
pronombres ,  desta  manera  : 

Singular,  1'  nouan,  conmigo;  2^  mouan,  contigo;  ^^  yuan, 
con  aquel;  —  plural,  l' toneuan,  ambos:  q'' amoneiian;  S" yuan, 
vol  yneuan. 

Yonteixtin,  \e\  ymonteixtin,  ydem  para  animales  y  aues. 

Y  para  dezir  mas  que  dos,  dizen  :  tocepan  tiazque,  todos 
juntos  yremos. 

1"  tomextin,  ambos;  2"  amomextin;  3"  ymomexlm,  vel  yomex- 
tin,  dizese  para  çulebras,  o  peces,  0  personas. 

DE  LOS  NOMBRES  NVxMERALES  DE  COSAS  YNANIMADAS. 

Centetl,  una,  scil.  manta,  piedra,  palo,  papel,  etc. 

Ce,  uno.  Dizenlo  tambien  para  arbol.  petate,  etc. 

Occcntetl,  otra,  scil.  piedra,  etc. 

Cenlhmanûi ,  una  cosa,  un  sermon,  platica,  0  cantar,  0  cosas 
pareadas. 

OccentlamantU ,  otra  cosa,  scil.  piedra,  manta,  sermon,  o 
cosas  pareadas  '^'. 

Cententli,  œncamatl,  una  palabra. 

OccententU,  otra  palal)ra. 

Occeqin,  vel  cequi,  otra  cosa,  0  mas,  etc. 

Occecca  es  lo  mesmo  que  occequi,  y  es  para  cosas  de  comer, 
0  mantas  por  orden  puestas. 

'"  Signifie  :  moi  seul,  rien  que  moi.  Çan  nocelh  onihualla,  je  vins  seul. 

'^*  Le  manuscrit  MN  s'arrèle  au  mot  aernton.  Le  reste  est  tiré  du  manuscrit  BN. 


—  51    — 

Olras  vezes,  occecca  es   aduerbio   y   quiere  dezir  en   olra 
parte. 

Yontlamnnixtin,  aiiibas  cosas. 
Yonteiœtin,  ambas  cosas,  scil.  piedras. 
Ymomextin,  ambas,  scil.  palos,  arboles,  etc. 

DE  QVIS,  VEL  017,   Y  SVS  COMPVESTOS. 

Ac,  (iqui,  aquin,  cpiien?  preguntado; —  plural,  aquique. 

Ac  yehoatl?  quien  es  aquel  ?  —  plural,  aquique  yehoantin. 

Yn  aquin,  el  que;  —  plural,  yn  aquique,  los  que,  scil.  vi- 
nieron. 

CatkoatI,  que  o  quai,  para  cosas  ynanimadas. 

Çaço  calleoatl,  qualquiera,  para  cosas  ynanimadas  ^'^. 

Yn  aqui,  vel  in  aquin,  qualquiera  que,  o  el  que; —  plural, 
m  aquique,  qualesquiera  que,  o  los  que. 

Ceceme,  vel  ceceyaca,  cada  uno ,  o  cada  quai. 

Aca,  alguno:  —  plural,  acnme ,  algunos. 

Tlein  '^'  ?  que  ? 

Tlein  y  ?  que  es  esso  ? 

Tlein  0  ?  que  esto  ? 

Catli  in  Pedro?  donde  esta  Pedro? —  plural,  catlique^^^l 

"*  On  dit  également  çaço  tlein,  ou  yn  çaço  tlein. 

'■-'  On  emploie  aussi  tle  ?  Tïe  lai  ?  que  fais-tu  ? 

'■''  Catli  est  pour  can  tli  ou  tle,  tlein;  de  là  les  pluriels  calliriue ,  catleique  ou 
catleime.  (Voir  le  Compendio,  par  Parodes,  p.  36.) —  Le  manuscrit  MN,  d'où 
nous  avons  tiré  cette  ligne,  présente,  folio  1 6/i ,  un  autre  tableau  de  ces  pronoms, 
que  l'on  aurait  peut-être  tort  d'attribuer  à  Olmos  et  qui,  d'ailleurs,  fait  double 
emploi.  Nous  en  extrayons  cependant  une  expression  omise  ci-dessus  et  se  rap- 
portant à  tlein  qui,  précédé  de  yn,  cesse  d'être  interrogatif  :  «lo  que,  relative, 
yn  lloin,  para  cosa  ynanimada.«  Yn  tlein  licchiua,  ce  que  tu  fais.  —  Xiccaqm  i/it 
tlein  nimitzilhuia ,  écoute  ce  que  je  le  dis. 


GAPITVLO  VNDECIMO. 

nK     LOS     DERIVATIVOS     ADIKCTIVOS. 

Los  deriiialiuos  adjecliiios  unos  se  deriiian  de  iiondires  y 
oti'os  de  verbos. 

Los  que  se  deriuan  de  nombres  acaban  en  una  destas  termi- 
naciones  yo,  llo.  Y  el  significado  destos  es  cosa  que  tiene  aquello 
que  significa  el  nombre  de  donde  salen.  Y  estos  en  el  plural 
toman  que  sobre  la  o.  Ex.  :  çuquitL  lodo,  o  barro,  çiiqiiiyo, 
cosa  lodosa;  plural,  çuquiyoque. 

La  formacion  destos  es,  los  acabados  en  yo  que  salen  de 
nombres  acabados  en  //  o  en  tli  hazen  al  nombre  perder  el  tl 
o  el  tli,  y  toman  yo,  Ex.:  yztall,  sal;  yztayo,  cosa  salada;  — 
vctli,  vino;  ucyo,  cosa  vinada, 

Los  acabados  en  llo  se  forman  de  los  nombres  acabados  en 
///  boluiendo  lai  en  o.  Ex.  :  temalli,  maleria;  temallo,  cosa  que 
tiene  materia. 

Y  estos  con  los  pronombres  no,  mo,  y,  etc.,  hazen  en  dos 
maneras  en  el  singular,  porque  o  se  quedan  en  la  mesma  ter- 
minacion  tomando  los  pronombres  al  principio,  o  tambien 
sobre  la  o  toman  cauh,  y  en  el  plural  los  unos  y  los  otros  toman 
uan.  Ex.  :  yztatl,  noztayo,  vel  noztayocauh;  plural,  noztayouan , 
vel  noztayocaiian. 

Y  os  de  notar  que  el  primero  significado  es  muy  diferente 
del  segundo,  porque  el  primero  dénota  que  aquello  que  im- 
porta el  nombre  esta  en  mi  mesmo,  y  el  segundo  que  esta  en 
cosa  mia.  Ex.  :  çuqiiitl,  es  lodo ,  çiiquiyo ,  cosa  lodosa ,  )ioçu- 
quiyo  querra  dezir  mi  suziedad,  o  el  lodo  que  esta  en  mi: 
pero  noçoquiyocauh  querra  dezir  mi  cosa  suzia. 


—  53  — 

DE   LOS  VERBALES   ADIECTIVOS. 

Ay  otros  adjectiuos  que  se  deriuan  de  verbos,  y  estos  son 
verbales  y  fenescen  en  diuersas  terminaciones. 

C.  —  \nos  acaban  en  c  y  estos  significan  ser  la  cosa  tal 
como  la  importa  el  vcrbo  de  que  descienden.  Ex.  :  de  ati,  vel 
{(tia,  derretirse,  atic,  cosa  râla,  o  derretida. 

Y  para  la  formacion  destos  es  de  notar  que  por  la  mayor 
parte  salen  de  verbos  neutres  y  no  de  todos  sino  destas  cinco 
terminaciones  ua,  ui,  ù,  tia,  ni^^\  Y  destos  salen  los  verbales 
adjectiuos  en  c  por  la  mayor  parte.  Pero  porque  la  formacion 
es  muy  diferente  y  no  se  puede  dar  una  régla,  diremos  de 
cada  terminacion  por  si. 

Los  de  ua  se  forman  en  dos  maneras  :  o  toman  sobre  la  a,  c, 
o  bueluen  el  ua  en  c,  y  toman  tic.  Ex.  :  cuechaua,  humede- 
cerse;  cuechauac,  vel  cuechaçtic,  cosa  humeda. 

Destos  se  sacan  : 

Alaztic^^\  cosa  resbaladiza; 

Coyaztic,  cosa  hueca,  no  se  dize,  sino  coyauac,  vel  y  tic 
coyonqui  ^^^  ; 

Piaztic,  cosa  larga  y  derecha  ^'*\  palo  o  caria. 

Los  quales  algunos  bueluen  el  ua  del  verbo  en  z  y  toman 
tic,  pudiendo  salir  de  verbos  '^\ 

Los  de  m  "forman  el  verbal  perdiendo  el  ui  y  la  vocal  que 
esta  antes  del,  y  sobre  la  consonante  que  quedare  tomaran 
tic.YiX.  :  culiui,  entortarse;  cullttic,  cosa  (uerta;  — maxexeliui, 

^"  Nous  avons  mis  ti  avant  tia  pour  suivre  Tordre  observé  dans  les  applications. 

'^^  Les  verbaux  réguliers  alauac  et  alaclic  existent  aussi. 

'^'  Manuscrit  MN,  à  partir  de  rno  se  dize,n  etc.  —  Coyowjui  vient  du  verbe 
cnyoni,  boradarse,  tandis  que  coyauac  dérive  de  coyaiia,  qui  fait  aussi  coyaithqui, 
(Voir  les  verbaux  en  qui,  page  56.) 

'*'   Le  manuscrit  BN  met  hueca,  au  lieu  de  derecha,  sans  rien  ajouter. 

'^'  Ce  dernier  membre  de  phrase  est  tiré  du  manuscrit  MN. 


—  f)/»  — 

tlcrraïuarse  o  esparcirse;  maxexelhUc ,  cosa  csparciJa  o  ilespar- 
ramada. 

Los  acabados  en  ti  sobre  el  ^/ lomaii  c.  Ex.  :  de  aU,  derre- 
tirse,  atic .  cosa  derretida,  o  râla. 

Los  de  lia  bueluen  la  a  en  c.  Ex.  :  thllilia,  hazerse  negro, 
0  entintarse;  tUlhtic,  cosanegra. 

Los  de  7ii  bueluen  el  ni  en  c,  y  toman,  sobre  la  c,  tic. 
Ex.  :  coyoni,  horadarse;  coyoctic^^\  cosa  horadada. 

Estos  no  resciben  las  particulas  tia,  te,  ne,  ni  salen  de  to- 
dos  los  verbos  destas  terminaciones  sino  de  algunos. 

Con  los  pronombres  no,  mo,  y,  etc.,  hazen  en  dos  niane- 
ras  :  o  toman  a  sobre  la  c,  o  bueluen  la  c  en  cauh.  Ex.  :  cat- 
çauac,  cosa  suzia;  nocatçauaca,  vel  nocatçauacauh.  Y  es  de  notar 
que  estos  dos  tienen  diferente  signifîcado,  porque  el  nocat- 
çauaca quiere  dezir  la  suziedad  que  esta  en  mi;  y  nocatçaua- 
cauli  quiere  dezir  mi  cosa  suzia.  De  manera  que  entramos  se 
tornan  substantiuos  con  los  pronombres  no,  mo,  y,  como  esta 
dicho  en  los  verbales  substantiuos  acabados  en  ca  que  salen 
de  la  acliiia.  Y  ansi  el  uno  como  el  otro  en  el  plural  tomaran 
uan  y  baran  nocatçauacauan  ^^\ 

Lit.  —  Otros  acaban  en  lli,  y  el  signifîcado  destos  es  el  del 
participio  del  preterito  delà  bozpassiua,  en  el  plural  bueluen 
el  li  en  tin,  anteponiendo  una  A.  Ex.:  tlacencauaUi ,  cosa  apa- 
rejada;  plural,  tlncencaiialhtin.Y  estos  algunas  vezes  tienen  si- 
gnifîcado de  substantiuos,  como  tlamachtilU,  discipulo.  o  cosa 
enseiiada. 

C'  On  dit  aussi  coyonqui  (voir  la  noie  3  .  p.  03  ).  De  même  caxani,  se  détendre , 
se  délier,  fait  caxanqui,  chose  déliée,  etc. 

(-'  Cet  alinéa,  dans  le  manuscrit  MN,  est  beaucoup  plus  court.  Le  voici  lextiiel- 
lement  :  «Con  los  pronombres  no,  mo,  y,  toman  a  sobre  la  c.  Ex.  :  catçanac,  cosa 
suzia,  nocatçauaca,  mi  tal,  etc.  Si  son  personas  ncgras  bueluen  la  c  en  cauh. 
Ex.:  tlillilic,  negro,  notUlbticavh ,  mi  negro;  plural,  imtUlhticauan.v 


Estos  se  formaii  del  iLiluro  de  la  actiua  boluieiido  la  c  en 
lli,  como  parece  en  el  exemple  ya  dicho.  Toman  solamente  la 
particula  lia  porque  quando  toman  te,  ne,  se  hazen  subslan- 
liuos  y.  mudan  ei  significado,  como  esta  dicho  en  la  maleria  de 
los  verbales  substantiuos -".  Con  los  pronombres  no,  mo,  y,  en 
el  singular  perderan  el  li  y  tomaran  li,  y  en  el  plural  tomaran 
uan  sobre  el  singular.  Ex.  :  llamachtilli ,  el  discipulo,  o  cosa 
ensenada,  notlamachtilli ;  plural,  notlamachtilhuan. 

Ni.  —  Otros  acaban  en  ni,  y  estos  salen  de  la  passiua  y  el 
significado  deilos  es  lo  que  en  nueslro  castellano  dezimos  : 
cosa  amable,  vénérable,  o  cosa  digna  de  ser  amada;  en  el  plural 
lomanme.  Ex.  :  tlaçotlaloni ,  cosa  amable,  o  digna  de  ser  amada; 
plural,  tlnçollalonime ,  los  taies  amables.  Aunque  estos  plurales 
no  se  usan  mucho'^-. 

La  formacion  destos  es  de  la  tercera  persona  del  présente 
del  indicatiuo.de  la  boz  passiua  anadiendo  ni,  como  parece 
en  el  exemplo  ya  dicho ,  etc. 

Estos  no  toman  particula  alguna  porque  la  passiua  de  donde 
descienden  no  la  rescibe.  tampoco  se  pueden  juntar  con  los 
pronombres  no,  mo,  y,  etc. 

Ni.  —  Otros  acaban  tambien  en  ni,  y  significan  ser  la  cosa  tal 
como  lo  importa  la  significacion  del  verbo  de  donde  descienden. 
Y  estos  en  el  plural  toman  me.  Ex.  :  miqui,  morir,  miquini, 
cosa  mortal;  plural,  miquinime.  Estos  en  esta  significacion  no 
pueden  venir  sino  de  verbos  neutros  que  signifiquen  passion 
yntrinseca,  porque,  quando  son  de  verbos  que  significan  pas- 
sion extrinseca,  como  mollahani,  corredor,  entonces  son  sub- 
stantiuos  y  tienen  otro  significado,  como  esta  dicho. 

La  formacion  destos  es  de  la  tercera  persona  del  présente 

^''  Capilulo  uouo,  p.  h?). 

'■-'>  d'Ile  remarque  roslrictivc  est  lirec  du  iii.uuiscrit  MN. 


—  5G  — 

del  indicatiuo  de  la  boz  de  actiua  anadiendo  ni.  Eslos  no  to- 
man  particula  ninguna,  ni  se  juntan  con  los  pronombres  no, 
mo,  y,  etc. 

Otros  verbales  adjectiuos  av  que  no  tienen  terminacion  de- 
terminada  porque  son  a  la  letra  la  tercera  persona  del  prcte- 
rito  perfecto  del  indicatiuo  de  la  boz  de  actiua  quitando  la  o 
del  preterito.  Y  el  signiticado  destos  es  actiuo,  y  significa  lo 
que  importa  el  verbo ,  como  cosa  alegre ,  o  cosa  espantosa ,  que 
alegra,  o  espanta;  y  en  el  plural  toman  que,  sobre  el  singu- 
lar.  Ex.  :  tcmamauhti,  cosa  espanlosa,  que  espanta;  plural, 
temamauhtique.  Y  en  este  significado  no  pueden  tomar  mas  de 
la  particula  te,  y  no  pueden  estar  sin  ella.  Y  tomando  el  thi.  te 
se  hazen  substantiuos.  Ex.  :  tcmnchti,  el  predicador;  —  tlacuilo, 
erescriuano. 

Y  estos  substantiuos  salen  de  pocos  verbos.  Los  adjectiuos 
no  resciben  los  pronombres  no,  mo,  y,  pero  los  substantiuos 
tomaran  cauh  en  el  singular  y  cauan  en  el  plural.  Ex.  :  tlacuilo, 
escriuano,  notlacmlocauh ;  plural,  notlaciiilocauan ;  y  estos  tam- 
bicn  pueden]  ser  de  thicuiloani  ;  —  temachti ,  predicador, 
notemocliticanh ,  etc. 

Qui.  —  Ofros  acaban  en  qui  y  significan  la  cosa  por  la 
quai  ha  passado  la  action  o  significacion  del  verbo ,  como  cosa 
lauada  o  podrida.  etc.  Estos  en  el  plural  bolueran  el  qui  en 
que.  Ex.  :  tcnqui,  cosa  llena;  plural,  tenque;  — palanqui,  cosa 
podrida  o  llagada;  plural,  palnnque  ''',  Y  estos  salen  de  verbos 
iieutros,  y  no  de  todos. 

La  formacion  dellos  es  del  preterito  perfecto  del  verbo 
donde  salen,  quitando  la  o  del  principio  y  ailadiendo  qui. 
Ex.:  coyaua,  ensancharse.  preterito  ocoyauh;  y  de  aqui  viene 

(')  Li'  premier  exemple  est  ilii  maniiscril  BN,  et  le  second,  du  manuscrit  MN. 
Jls  \ioiiiiciil  de  lemi .  se  remplii',  d  de;  prilnni ,  se  poiu'rir,  se  corrompre. 


—  57  — 

coyauiiqui,  cosa  cnsanchada ,  o  horadada  "^;  plural ,  coijauliquc^'-'. 
Estos  no  puedon  en  este  sifjnificado  lomar  particula  nin^mna 
porque  salen  de  verbos  neutres  y  quando  ias  toman  salen 
de  verbos  actiuos  y  hazense  substantiuos  como  esta  dicho 
mudando  el  significado.  Ex.:  tenqiii,  cosa  llena;  tlatenqui,  el 
que  hinche  algo '-^^  Con  los  pronombres  no,  mo,  y,  eslos  ad- 
jecliuos  en  el  singular  bueluen  el  qui  en  cauh  y  en  el  j)lural 
en  caxian.  Ex.  :  tenqui,  notenquicauh ;  iplural ,  notcnquicauan;  — 
palanqui,  cosa  podrida,  nopalancauh ,  mi  tal  cosa;  plural,  nopa- 
lancauan.  Pero  estos  poco  se  usan. 

TU.  —  Otros  salen  en  tU,  tienen  la  significacion  del  parti- 
cipio  de  preterito  de  la  boz  passiua  y  no  salen  de  todos  ver- 
bos, ni  se  usa  mucbo,  sin  los  pronombres  no,  mo,  y,  darles 
plural. 

La  formacion  dellos  es  de  la  tercera  persona  del  preterito 
perfecto  del  indicatiuo  quitando  la  o  del  preterito  y  anadiendo 
tU.  Ex.  :  nitlnciiepa,  voluer  algo;  j)reterito  om'tlacuep,  tiacucpth, 
cosa  buelta.  Sacase  desta  régla  tlaaxitl,  cosa  pressa,  el  quai 
viene  de  niteaci^'^\  prender,  y  no  acaba  en  tU  como  los  ya 
dichos. 

Tambien  se  sacan  los  que  vienen  de  verbos  acaba  dos  en 
en,  porque  estos  se  forman  del  présente  del  indicatiuo  la  a 
buelta  en  lU.  Ex.  :  nitlapaca,  lauar;  ilapactli,  cosa  lauada'^'. 

(')  Ce  mot  est  tiré  du  inaniiscril  MN. 

'-'  Le  manuscrit  BN  donne  seul  ce  pluriel. 

'^)  Var.  «Ex.  :  tenqui,  cosa  llena,  no  se  dize,  sino  oleti,  tlalcnqui,  el  que  liinclie 
algo.n  Manuscrit  MN. 

W  ]\lileaci  signifie  j'atteins,  je  saisis  quelqu'un,  le  désignant  les  personnes, 
tandis  que  lia  sert  à  indiquer  les  choses. 

'*'  Ces  verbes  forment  ordinairement  le  prétérit  en  ajoutant  c  au  présent  de 
l'indicatif;  mais  nitlapaca,  onillapaeac,  fait  aussi  onjf/flpac.  (Voir  le  Compendto, 
par  Paredes,  p.  Oo,  et  le  Vocabulaire  de  Molina.)  Tlnpaclli  rentre  ainsi  dans  la 
règle  générale.  La  remarque  de  Olmos  n'en  subsiste  pas  moins. 


Y  cstos  110  tomaii  mas  de  Ja  particula  lia,  y  coii  los  pro- 
iiombres  no,  mo,  y,  en  el  singular  pierden  el  tU,  y  en  el  plural 
loman  hitan.  E\.  :  tlacuq)tli,  notlocuep,  mi  cosa  buelta:  plural, 
notlacuepliuan.  Y  estos  plurales  se  usan  poco  '^l 

Y  es  de  notar  que  no  es  muy  usado  a  todos  estos  adjectiuos, 
agora  sean  verbales  o  no  verbales,  quando  estan  absolûtes, 
darles  plural;  pero  para  saber  quando*'^'  le  tuuieren  coiiio 
se  le  an  de  dar  assi  en  cosas  animadas  como  ynanimadas^^',  es 
de  notar  que,  quando  son  ynanimadas,  rcdoblan  sillaba  y  les 
dan  plural.  Ex.:  quauhtic,  grande;  plural,  quaquaiihuc ,  cosas 
grandes ^^':  —  xalo,  cosa  arenosa;  plural,  xaxalo,  cosas  are- 
nosas.  Pero  quando  las  cosas  son  animadas  tomaran  una  des- 
tas  particulas  lin,  que,  me,  sin  redoblar  sillal)a,  y  tambien 
algunas  vezes  redoblando  tomaran  las  diclias  particulas. 
Ex.:  quauhtic,  plural,  quauhtique,  vel  quaquauhtique ,  scil.  per- 
sona  0  personas  '^'. 

Y'ten  es  de  saber  que  estos  verbales  adjectiuos  y  los  sub- 
stantiuos  no  de  todos  verbos  se  podran  sacar,  o  a  lo  menos  no 
eslaran  en  uso;  pero  de  algunos  y  de  quales  salgan  y  de  qua- 
les  no,  el  uso  los  dara  a  entender. 

Tambien  no  es  muy  usado  estos  adjectiuos  juntarlos  con 
los  pronombres  no,  mo,  y,  pero  deue  se  notar  que  quando 
con  ellos  se  juntaren  siempre  estan  substantiuados  porque 
con  los  diclios  pronombres  no  pueden  ser  adjectiuos  y  aunque 
no  se  jiinten  con  los  pronombres  por  la  mayor  parte  se  po- 
dran liazer  subslantiuos,  como  esta  notado  en  algunas  partes 
dellos  y  de  la  gramatica  esta  claro. 

'"  Cette  remarque  est  tirée  du  mannscril  M_N. 
'-'  Ligne  omise  dans  ie  manuscrit  BN.  » 

(''   Var.  «redoblando  sillaba  les  dan  plural. 'î  Manuscrit  BN. 
'*'  A  la  place  de  quauhtic ,  le  manuscrit  MN  donne  pour  exemple  :  «  ueij,  grande  ; 
plural,  ueuey,  cosas  grandes,  scil.  arboles,  animales." 
'''   Celle  fin  «scil.  ,15  etc.  est  tirée  du  manuscrit  MN. 


—  59  — 
CAPITYLO   DVODECIMO. 

DE  CIERTAS  PARTICVLAS  QVE  SE  IVNTAIN   A  LOS  NOMBRES 
'  V  CON  ELLAS  SE  UAZEN  DIMINVTIVOS. 

En  esta  lengua  ay  siete  particulas  que  por  si  no  significan 
nada  y  compuestas  con  los  nombres  o  pronombres  dcnotan 
reuerencja,  o  pequeiiez,  diminucion,  lernura  de  amor,  o  me- 
nosprecio,  y  son  las  siguientes  :  tzin,  tzintli;  ton,  tontli;  pilli, 
jmlh;  tçuUi  ^'L 

Estas  particulas  juntandose,  o  componiendose  con  los  nom- 
bres les  hazen  perder  lo  que  se  dira  en  el  capitulo  siguiente 
que  pierden  en  composicion. 

Tzin.  —  El  tzm  significa  reuerencia,  pequenez,  diminu- 
cion, o  ternura  de  amor.  Ayuntase  a  pronombres  primitiuos 
y  nombres  proprios.  Ex.  :  nehontzin,  Pedrotzin. 

Tambien  se  junta  a  algunos  nombres  apellatiuos  aunque  son 
pocos.  Ex.  :  ylamatzin,  \iejsi  honrada,  o  viejezita;  —  iieuetzin, 
viejo  honrado.  lunlase  assi  mismo  con  aduerbio.  Ex.  ;  amotzin. 
luntase  con  conjunction.  Ex.  :  auhizin  ^~K 
.  En  el  plural ,  con  los  pronombres  primitiuos ,  redobla  sillaba. 
Ex.  :  amehoantzitzin ,  vosotros.  Y  con  los  nombres  apellatiuos 
redoblando  toman  tin.  Ex.  :  ylamatcatzitzintm ;  ueiietcatzitzintin. 
Y  con  los  otros  pronombres  no,  mo ,  y,  en  el  singular  no  pier- 
den nada,  y  en  el  plural  redoblan  y  toman  uan.  Ex.  :  nila- 
matcntzitziuan ,  mis  viojas;  noueuetcatzitziuan ,  mis  viejos. 

Tzmtlt.  —  Esta  tiene  el  mesmo  significado  que  tzin  y  jun- 
tasc  solamente  con  nombres  apellatiuos,  y  estes  en  el  plural 
redoblan  el  tzi,  y  bueluen  el  tîl  en  tin.  Ex.  :  ciuat! ,  miiger; 

'■'  On  écrit  aussi  çiilli  ou  çoUi. 

■-'  Amo,  amotzin  sifftiifio  non,  niib ,  auhizin,  et. 


—  60  — 

ciuatzindi,  miigcr  lionracla ,  o  mugerzilla  ;  plural ,  ciualziizintin.  Y 
con  los  pronombres  no,  mo,y,  en  el  singular  pierden  el  th,  y  en 
el  plural  redoblan  el  tzi  y  toman  uan.  Ex.  :  atl,  agua  ;  alzintli, 
natzui,  mi  agua;  plural,  natzitziuan,  mis  aguas;  —  nociuntzin, 
\)\un\\ ,  iiociiiatzilziuan  *^'.  Sacase pilhtzintU,  que  haze  en  el  plural 
nopilhuan ,  vel  nopilhuantzitziuan. 

Ton.  —  Esta  significa  menosprecio  o  liumiliacion.  luntase 
solamente  con  nombres  apellatiuos  que  significan  cosas  ani- 
madas.  Ex.:  neueton,  vejezuclo,  o  viejo  no  honrado;  el  plural 
haze  en  dos  raaneras  :  o  rcdobla  sin  tomar  lin,  o  redoblando 
toma  tambien  tin.  Ex.:  ueueton,  vejezuelo;  plural,  ueuetotontin , 
vel  ucuetoton.  Con  los  pronombres  no,  mo ,  y,  en  el  singular 
no  pierden  nada,  y  en  el  plural  redoblando  toman  luin. 
Ex.:  noiieueton,  mi  tal  viejo;  ^\ura\,  noueuetotouan. 

Tonili.  —  Esta  significa  diminucion ,  pequenez ,  menosprecio , 
0  humiliacion.  luntase  con  los  nombres  apellatiuos  que  signi- 
fican cosas  animadas,  o  ynanimadas.  En  el  plural  redoblan  el 
to,  y  el  <//bueluen  en  tin.  Ex.  :pillttontli,  muchacho  : pipillitotontin , 
mucbacbos.  Estos  con  los  pronombres  no,  mo,  y,  [lierden  tli,  y 
en  el  plural  toman  iian  redoblando.  Ex.:  tzapall,  enano,  tzapa- 
tonlli,  enanito  ;  notzapaton  '-\  mi  tal  enano  ;  plural ,  notzapatotouan. 
Sacase  pilhtontU  que  no  se  junta  con  los  pronombres. 

Pilh.  —  Esta  significa  diminucion  o  pequenez.  luntase  al- 
gunas  vezes  con  nombres  proprios,  ut  Pedropilh,  Perico;  y 
quasi  siempre  con  nombres  apellatiuos  que  significan  cosas 
animadas.  En  el  plural  redoblan  la  sillaba  y  toman  tin,  o  re- 
doblan sin  tomar  tin^^K  Ex.:  oquichpilh,  hombrezillo;  plural, 

(^)  Ce  second  exemple  est  dans  le  manuscrit  MN  et  le  premief  dans  le  manus- 
crit BN. 

'-Î  Ce  mot  a  été  omis  sur  le  manuscrit  MN. 

*^'  Le  copiste  a  omis  cette  dernière  phrase  sur  le  manuscrit  BN. 


—  61   — 

oquich'pipdliiiH ,  vel  oquiclipipilh.  Coii  los  prononibres  tio,  mu,  y, 
en  el  singiilar  no  picrden  nada,  y  en  el  plural  redoblan,  y 
toman  uan.  Ex.  :  noquichpdlt ;  plural,  noqmclipipdliuan ,  mis 
lîombrezillos  ^'^ 

Pulh.  —  Esta  significa  vituperio ,  o  grandor  con  denuesto. 
luntase  con  pronombres  primitiuos  y  tambien  con  nombres 
proprios  y  apellatiuos,  que  significan  cosas  animadas  e  ynani- 
madas;  en  el  plural  redoblan  la  sillaba  y  no  toman  tin,  Exempla 
del  pronombre:  nehoapidh;  plural,  tehoanpupulh;  —  exemplo 
del  nombre  proprio  :  Pedropulh  ;  —  exemplo  con  apellatiuo  : 
ciuapulh;  plural,  cmajmpidh.  Con  los  pronombres  7io,  mo,  y,  en 
el  singular  no  pierden  nada,  y  en  el  plural  redoblan  la  sil- 
laba y  toman  uan.  Ex.  :  nociuapulh,  mi  muger  ruin;  plural, 
nociuapupulhuan ,  mis  mugeres  ruines. 

Tçulli  —  Esta  dénota  que  la  cosa  que  significa  el  nombre 
esta  mal  tratada,  vieja,  o  rota,  o  corrompida.  Y  no  se  junta 
sino  a  nombres  que  significan  cosas  ynanimadas.  Y  en  el  plu- 
ral bueluen  el  li  en  tin.  Ex.:  tilhmaçulli ,  manta  vieja;  plural, 
tilhmaçulhtin.  Con  los  pronombres  no,  mo,  y,  en  el  singular  el 
/î  bueluen  en  h,  y  en  el  plural  redoblaran,  y  tomaran  Iman. 
Ex.  :  nolilhmaçidh ;  plural,  notdhmaçuçulhuan. 

DE  LOS  VERBALES   COX   LAS  DICHAS   PARTICVLAS. 

Los  nombres  verbales  ansi  adjectiuos  como  substantiuos 

'')  Ici  le  manuscrit  MX  intercale  un  alinéa  sur  la  particule  potli,  qui  n'a  pas  été 
signalée  au  commencement  du  chapitre.  «  Potli. —  Tienen  esta  particula  po</j  que 
dénota  pertenecer,  y  la  posponen  a  algunos  nombres.  Ex.  :  pilhpotli,  primera  muger 
o  que  pertenece,  etc.;  nopillipo,  mi  primera  muger.»  —  Cette  particule  a  surtout 
la  signification  d'égalité,  de  ressemlilance  :  nocihuapo,  femme  comme  moi  (Com- 
pendio,  par  Paredes,  p.  m);  —  Hopi7/jo ,  enfant  comme  moi  (Vocabulaire  de 
Molina  qui,  dans  sa  première  partie,  traduit  comme  Olmos  :  ^primera  muger, 
s.  miaii). 


—  62  — 

para  lomar  las  dichas  particulas  se  forniaran  en  esta  mariera  : 
si  fenescieren  en  ni.  qin.se  formaran  del  preterito  pliisquam- 
perfecto  del  verbo  de  donde  desciende  ei  tal  verbal,  y  quitada 
la  0  del  principio  afiadiran  las  dichas  particulas.  Ex.  :  temach- 
tiani,  predicador;  temachticatzintli^^\  predicador  honrado;  — 
ihpixqni,  el  que  guarda,  tlapixcatzinth. 

Y  lo  raesmo  haran  los  verbales  adjectiuos  o  substantiuos 
que  se  tojiian  de  la  tercera  persona  del  preterito  perfecto  del 
indicatiuo  de  la  actiua.  Ex.  :  tlacitilo,  escriuano:  tlacuilocatzin- 
tJi ;  —  tecoco ,  cosa  que  aflige,  tccococatzintli. 

Los  verbales  en  tli,  h,  las  pierden,  y  sobre  lo  que  queda 
del  nombre  toman  las  particulas.  Ex.:  tlapactU,  cosa  lauada, 
tlapactzmtU;  —  Ûacencaualli ,  cosa  aparejada,  tlacencnualhuinili 

Los  verbales  que  acaban  en  ya,  ian,  sobre  ellas,  toman 
tzintli,  como  de  nocochian^^\  mi  camara,  nocochiantzin. 

Los  de  c  toman  n  y  aiîaden  las  particulas.  Ex.  :  melauac, 
cosa  derecba ,  mehuacatzintli 

Los  de  tic,  segun  la  régla  de  los  de  c,  y  taiiibien  perdiendo  el 
tic  toman  las  particulas.  Ex.  :  cuztic,  cosa  amarilla,  cuzticapulh , 
vel  cuzpulh. 

Los  adjectiuos  que  fenescen  en  yo,  ïlo,  toman  ca  y  anaden 
las  particulas.  Ex.  :  xnlo,  cosa  arenosa,  xnhcatzmtli. 

^'^  On  peut  dire  aussi  temachtianitzintli.  (Voir  le  Compendio,  par  Paredes, 
p.  i3.)  Le  manuscrit  BA  ne  donne  pas  la  traduction  k predicador  honrado." 

("-'  Le  manuscrit  MN  écrit,  sans  la  finale  n,  nocochia,  qui  signifie  mes  cils  et 
l'ait,  avec  la  particule,  nocochiatzin.  (Cf.  la  note  2  ,  page  27.) 


—  G3  — 
CAPITVLO  DEGIMO  TERCIO. 

DE   LOS  NOMBRES   GOMPVESTOS,    V   DE   LOS   COMPARATIVOS 
Y  SVPERLATIVOS. 

Los  compuestos  iinos  se  coraponen  substantiuos  con  sub- 
stantiuos,  assi  corao  de  totoli,  gallina,  y  teti,  piedra,  totolhtetl, 
piedra  de  gallina ,  y  tomanlo  por  huevo.  Y  quando  ansi  se 
componen  estos  nombres  el  postrero  no  perdera  nada,  pero 
el  otro  0  otros  con  quien  se  componen  perderan  lo  que  ade- 
lante  se  dira. 

Tambien  se  componen  substantiuos  con  adjectiuos,  ansi 
como  de  atl,  agua,  y  chipauac,  cosa  limpia,  se  compone 
achîpactli,  agua  limpia ,  y  tambien  se  dize  sin  composicion  : 
chipauac  atl,  agua  limpia. 

Yten  se  componen  nombres  y  verbos  encorporando  el  nom- 
bre con  el  verbo.  Ex.  :  petlall,  estera  o  petate,  nkchma,  hazer^ 
nipetlachiua ,  yo  hago  petates,  y  tambien  se  dira  sin  composi- 
cion :  nicchiua  m  petlatl. 

Tambien  se  componen  nombres  con  preposiciones.  Ex.  :  ail, 
agua;  pa  ^^\  encima;  apa,  encima  de!  agua,  o  en  el  agua. 

Yten  se  componen  nombres  con  aduerbios,  ansi  como  de 
tenûi,  beço,  o  labio,  y  chico  aduerbio  que  quiere  dezir  auiesa- 
mente,  se  compone  tenchico,  que  significa  hombre  bilingue, 
parlero  que  no  guarda  secreto.  Y  estos  compuestos  con  aduer- 
bios primitiuos  ^^^  son  muy  pocos. 

Yten  se  componen  con  algunas  particulas  que  por  si  no 
significan   nada,   mas  juntandolas  con  los   nombres  denotan 

'■>  Ou  pan  .•  nollacpan  (de  tlactli),  sur  mon  corps;  tlatlacolpan  (de  tlatlacolli) , 
dans  le  péché.  (Voir  le  Vocabulaire  de  Molina,  et  le  Compmdio,  par  Paredes, 
p.  ko.) 

'^'  Le  manuscrit  BN  met  simpjemeni  " con  aduerbio  son  miiy  pocos.*' 


—  G/»   — 

menosprecio .  reuerenciu,  o  pequciïez.  Ex.:  ciuatzintli .  niii- 
gerzilla. 

Tambien  es  de  notar  que  se  liallan  nombres  compuestos 
de  très  nombres  y  entonces  los  dos  primeros  perderan  y  el 
postrero  quedara  entero.  Ex.  :  quaiihneucçayidli,  abeja  de  miel 
que  cria  en  el  madero.  Esta  se  compone  de  quauitl,  madero, 
y  pierde  todo  el  itl;  el  segundo  neuctli,  miel,  pierde  el  th,  y 
queda  mue;  el  tercero  es  çaijidU,  que  es  abeja ,  y  este  no  pierde 
nada,  y  ansi  dezimos  quauhneucçayulb. 

Tambien  se  deue  notar  que  quando  un  nombre  se  com- 
pone con  otro ,  el  primero,  como  emos  dicho ,  a  de  perder  algo. 
Y  esto  es  muy  necessario  saberse  para  muchos  propositos, 
para  lo  quai  se  ponen  las  reglas  siguientes. 

PRIMERA    REGLA. 

Los  nombres  acabados  en  tl  le  perderan  en  la  composicion 
0  deriuacion.  Ex.  :  tlcxuclùû  '^',  brasa,  componese  de  tletl,  fuego, 
y  perdio  el  tl  en  la  composicion  porque  esta  primero  en  la 
composicion,  y  el  segundo,  que  quiere  dezir  rosa,  no  pierde 
nada. 

SEGV\DA  REGLA. 

Los  nombres  acabados  en  tli,  Ili  pierden  th ,  lU,  en  com- 
posicion. Ex.:  tlapanco,  en  el  terrado,  viene  de  tlapanth  que 
es  terrado ,  y  con  preposicion  que  quiere  dezir  en ,  dezimos  : 
tlapanco,  donde  el  nombre  perdio  el  tli.  Exemplo  de  los  de  ///  '-'  : 
nhiocalhchma ,  bagome  mi  casa,  componese  de  calli,  casa,  y 
nicchiua,  hazer;  pierde  el  nombre  el  II,  queda  calh,  y  sobre 
esto  se  anade  el  verbo,  anteponiendo  el  pronombre  «mo  a  todo 
el  verbo,  y  dize  :  mnocalhcliiua. 

C'  Le  manuscrit  BN  porte,  par  erreur,  llilhxuchitl ,  que  Molina,  dans  son  voca- 
bulaire, traduit  :  cciertas  vaynicas  de  oiores.n 
(■-'  Le  manuscril  MN  ajoute  ici  -calli,  casa.'i 


—  65  — 

Los  ([uo  acabarcn  en  otra  terminacion  fuera  de  las  dichas 
y  se  compusieren  con  otra  diction  no  perderan  nada.  Ex.  : 
nitlatzcapoloa  ^^\  destruyo  el  cipres.  Y  no  se  si  quadra  fuera  de 
las  terminaciones  de  tl,  tli,  Ui,  pero  lanto  todo  lo  diclio  se 
cntienda  por  la  mayor  parte. 

Tambien  es  necesario  saber  que  assi  como  en  la  gramatica 
dezimos  que  el  compuesto  lia  de  seguir  la  régla  del  simple,  lo 
mesmo  se  entienda  en  esta  lengua,  y  esto  se  ha  de  entender  en 
les  nombres  quanto  a  lo  que  han  de  perder  con  los  pronombres 
no ,  ma,  y,  que  lo  mesmo  que  pierde  el  simple  perdera  el 
compuesto  quando  fuere  el  ultimo  nombre  de  la  diction  com- 
puesto. Ex.:  qualactU,  que  rjuiere  dezir  baua,  con  los  pro- 
nombres no,  mo ,  y,  dezimos  noqualac ,  componiendole  con 
tpntli,  \sihio ,  diremos  tenqualactli,  baua  del  rostro,  notenqualac, 
mi  baua  de  mi  rostro. 

f)E   LOS   COMPARATIVOS   Y   SVPERLATIVOS. 

Los  comparatiuos  y  superlatiuos  en  esta  lengua  no  los  tie- 
nen  proprios,  sino  usan  de  rodéos  para  lo  que  se  ba  de  bablar 
j)or  ellos,  y  ansi  no  ay  mas  que  notar  de  ponerlos  por  exem- 
plo,  y  suplense  en  très  maneras,  y  son  las  siguientes: 

LA   PRIMERA  MA\ERA. 

Qiialli,  bueno. 

Oc  achi  ynic  qitalli,  mejor. 

Tlnpanauya  inic  qunUi,  niny  mejor. 

LA   SEGVNDA   MANERV. 

Qunlli  ij,  esto  es  bueno. 

Ecc  ije  qualli  y,  mejor  es  esto. 

Ecp,  oc  tlnpanauya  inic  qualli  y,  inuy  mejor  es  esto. 

'"   On  nilliitzrfiiipnloa  .  compose  de  llatzrrin ,  cyprès,  el.  de  poJnn  ,  délniirc. 


66 


LA  TERCEKA   MANKP,A. 


Qualli  y,  bueno  es  esto. 

Ece  oc  oalhca  {nie  qualli  y,  mejor  es  eslo. 

Ece  occcnca  tlapanainja  inic  qualli  y,  imiy  mejor  es  eslo*''. 

Acabase  la  primera  parte. 

•')  L'un  cl  l'autre  manuscrit  n'annoncent  que  trois  manières  de  s'exprimer; 
ccpenilant  le  manuscrit  MN  ajoute  la  quatrième  manière  suivante  : 

«LA  QVARTA  MANEP.A. 

vNirpanauija  in  Pedro  ynic  niqualli,  yo  excedo  a  Pedro  en  ser  bueno. 

^Mrpanainja  in  Pedro  ynic  achi  niqualli,  yo  excedo  a  Pedro  en  ser  mejor. 

^  Nicpananyn  in  Pedro  ynic  cencn  niqualli ,  yo  excedo  a  Pedro  en  ser  muy  mejor.  " 

Il  existe  encore  d'autres  locutions  mentionnées  par  les  grammairiens.  (Voir 
principalement  VArle  del  P.  Horncio  Carochi  et  le  Compendio,  par  Paredes,  ainsi 
(pie  le  Vocal)idairi'  (le  Molina.) 


SEGYNDy\    PARTE. 

Comiença  la  segunda  parte,  en  la  quai  se  trata  de  los 
verbos,  y  de  la  conjugacion  y  formacion  dellos. 

En  todas  las  lengiias,  assi  latina  como  las  demas,  lo  que 
tienc  mayor  dificultad  es  la  materia  de  los  verbos,  porque  en 
ellos  consiste  principalmcnte  toda  la  armadura  del  bien  liablar, 
y  lo  mesmo  es  en  esta  que,  aunque  a  algunos  parecc  barbara. 
tiene  orden  y  concierto  en  mucbas  cosas,  ni  carece  de  algu- 
nos primores  v  buen  arlificio  si  con  consideracion  y  pia  alec- 
cion  quieren  entender  en  ella.  Por  tanto  esta  segunda  parte  se 
dilatara  algo  mas,  ansi  por  ser  la  materia  délia  prouechosa, 
como  por  ser  dificultosa,  tratarse  ha  pues  do  los  verbos  en 
esta  manera. 

Primeramente  se  porna  la  conjugacion  ,  no  como  en 
la  gramatica,  sino  como  la  lengua  lo  pide  y  demanda,  por- 
que algunas  maneras  de  dezir  que  nosotros  tenemos  en  nues- 
tra  lengua,  o  en  la  latina,  esta  no  las  tiene.  Y  parecerae  que 
sera  confusion,  por  no  salir  de  la  conjugacion  del  latin,  po- 
ner  algunos  romances  en  tiompos  que  no  les  pueden  quadrar, 
como  parecera  en  la  conjugacion  de  los  verbos,  por  tanto  a 
ninguno  le  paresca  nouedad  sin  proueclio  ;  pues  se  dara  en  la 
formacion  la  causa  dello. 

Despues  de  la  conjugacion  regular  se  j^orna  su  formacion 
dexando  la  del  preterito  y  de  la  passiua  para  tractarla  des- 
pues por  ser  prolixa  y  muy  varia ,  y  luego  se  pornan  los  ver- 
bos irregulares,  y  despues  desta  generalidad  se  hablara  en 
particular  de  las  diferencias  que  ay  de  verbos'". 

'"   Cel  alinéa  ost  lin''  du  mamiscril  BN. 


68 


GAPITVLO   PHIMERO. 

DE   LA    CONIVGACION    HKGVLAIi   DE    LOS   VERBOS 

INDICATIVO     MODO. 
PRESENTE. 


(I) 


Sing.  Nillapifi ,  yo  guardo.  (iitapia,  tlapia. 
Plur.    Tttlnpiali ,  nullnpiah,  tiaptah. 


PRETEUITO    IMPERFECTO. 


Sing.  Nidapiaya,  yo  giiardaua,  litlapiaya ,  tiapiaya. 
Plur.    Titlapiayah ,  anûapiayah ,  tlapiayah. 


PRETERITO  PERFECTO. 


Sing.  Onillnpix,  yo  guarde  lie,  y  oue  guardado,  olitlapix ,  otiapi.v. 
Plur.   Olhlapixqiie ,  oanllapixque ,  otlapixque. 


PUETERITO  PLVSQVAMPERFECTO. 


Sing.   Onillapixca,  yo  au ia  guardado,  o;/;/rt^)«'^c«,  ollapirca. 
Plur.   OlhUtpixcah ,  oanllapixcah ,  olIapLvcah. 

FVTVllO  IMPERFECTO. 

Sing.  Nilhpiaz,,  yo  guardare.  litlapiaz,  tlapiaz. 
Plur.    Titlapiazque ,  anilapiazque ,  ilapiazquc. 

FVTVRO  PERFECTO. 

Yo  aure  guardado.  No  le  liene;  suplenle  por  ol  prclcrilo  perfeolo  diclio. 

IMPKRATIVO     MODO. 
PRESENTE. 

Sing.  Ma  niilapin,  guarde  yo  luego,  maxillapia,  ma  llapia. 
Plur.   Ma  tUlapiacan,  ma  xitlapiacan ,  ma  tlopiacan. 

"'  Pour  plus  de  clarté  et  tle  régularité,  nous  avons  ici  modifié  quelque  peu  la 
disposition  des  manuscrits.  A  la  suite  de  la  [tremière  personne  de  chaque  temps, 
nous  avons  mis  la  Iraduclion  qui  s'y  rapporte,  au  lieu  de  la  maintenir  en  marffo 
du  livie. 


—   09  — 

FVTVRO. 

Sing.  Ma  nillapiaz,  guardare  yo  despues,  elc.  como  en  el  dol  indicaliiio. 

IMPEUATIVO    VETATIVO,    0    AVIS.VTIVO. 
PRESENTE. 

Sing.  Ma  nitlapix,  no  guarde  yo,  ma  tillapLc,  ma  (litim: 
Plur.  Ma  ùdapixtin,  ma  antlapixlin ,  ma  llapixtin. 

OPTATIVO   MODO. 
PRESENTE. 

Sing.  Ma  nitlapia ,  o  si  yo  guardase ,  etc.  como  en  el  présente  del  imperatiuo. 

PRETERITO  IMPERFECTO. 

Sing.  Ma  nitlapiani,  o  si  yo  guardara,  ma  xitlapiani,  ma  tlapiani. 
Plur.  Ma  tillapianih,  ma  xklapianih,  ma  tlapianih. 

PRETERITO  PERFECTO. 

Sing.  Ma  onUIapiuui,  o  si  yo  aya  guardado,  etc.  como  el  imperfecto  de 
arriba. 

PRETERITO  PLVSQVAMPERFECTO. 

Sing.  Ma  onitlaptani,  o  si  yo  ouiera ,  y  ouiese  guardado ,  etc.  como  el  de 
arriba. 

FVTVRO   IMPERFECTO. 

Sing.  Ma  nitlapiaz,  oxala  yo  guarde,  etc.  como  en  el  indicaliuo. 

SVBIVNCTIVO  MODO. 
PRESENTE. 

Sing.  Yntla  nitlapia,  si  yo  guarde,  si  guard(\ëe ,  yntla  xillapia ,  ynlla  tlapia. 
Plur.  Como  en  ei  présente  del  imperatiuo. 

PRETERITO  IMPERFECTO. 

Sing.  Yntîa  nitlapiani,  si  yo  guardara,  etc.  como  en  el  optatiuo. 

PRETERITO  PERFECTO. 

Parece  que  no  le  tienen  ;  del  quai  se  dira  en  la  formacion  del  sul)juncliuo  "^ 
''    Le  manuscril  MN  omet  ces  deux  derniers  mo(s.  (Voir  ci-après,  p.  B'i.) 


—  70 


PRETERITO    PLVSQVAJirERFECTO. 


Sing.  Yutla  onilkpiani,  si  yo  ouiera.  y  ouiesse  guardado,  etc.  conio  en 
el  optatiuo. 

FVTVUO   niPERKECTO. 

Sing.  Ynlla  nitlapiaz ,  si  yo  guardare.  o  guardasse,  etc.  como  en  el 
indicatiiio. 

KVrVRO   PERKKCTO. 

Si  yo  ouiere  guardado.  Dizenle  por  el  prelerito  perfecto  del  indicatiuo. 

INKIMTIVO    MODO. 
PRESENTE. 

Sing.  Nitlapiaznequi  '*',  quiero  guardar,  tillapiaznequi ,  tlapiaznequi. 
IMur.    Titlapiaznequth ,  antlapiaznequih ,  tlaptaznequih. 

Y  lambien  dizen  : 

Sing.  Nicnequi  nitlapiaz ,  quiero  guardar,  ticnequi  titlapiaz ,  quinequi  tlapiaz. 
PI  iir .   Ticnequih  titlapiazqne ,  anquinequih  antlapiazque ,  quinequih  tlapiazque. 

PRETERITO  PERFECTO. 

Qiialli  ynic  onitlapix ,  vel  qualli  yn  onitlapix,  vei  qualli  yezqui  yn  onillapix , 
bueno  es  auer  guardado,  etc.  como  en  el  preterito  perfecto  del 
indicatiuo, 

FVTVRO. 

Tanipoco  le  tienen;  pero  en  su  liigar  dizen  :  qualli  yez  in  nitlapiaz ,  bueno 
sera  guardar,  o  auer  de  guardar,  etc.  como  en  el  futuro  del 
indicatiuo. 

SIGYENSE   LOS  GERVNDIOS. 

DE  GENITIVO. 

Fe  llapializpan  '^',  vel  ye  iman  yn  tlapialo ,  vel  tlapioloz,  vel  ye  qualhcan 
ynic  tlapialo  :,  vel  ynic  tlapialoz,  hora  es  de  guardar. 

'•'  Littéralement  :  je  garderai  veux,  et  pour  la  deuxième  forme,  je  le  veux  je 
tarderai. 

("2)  Tlapializpan ,  de  tlapializlli,  et  de  pan,  signifie  dans  la  garde,  au  Iciiips  de 
la  garde;  —  ye  iman  ou  imman ,  déjà  c'est  l'heure,  le  moment;  —  qualcan,  de 
tiualli  et  de  can ,  au  bon  temps ,  au  lemps  propice ,  etc. 


—  71   — 

Ye  iman  iju  nkbipia,  ya  es  hora  de  guardar  yo,  elc.  conio  en  el  presenlc 
dcl  indicaliuo,  y  variase  por  sus  tiempos. 


VA  gerundio  de  daliuo  no  le  tienen ,  pero  suplenlo  por  el  prelerilo  per- 
feclo  del  iadicatiuo  con  este  aduerbio  ?//«^u«c ,  vel  xjn.  Ex.  :  yhqnac 
onitlapiv,  vel  yn  onillapix,  nompetiaz,  en  guardando,  o  en 
ouiendo  guardado.  me  partire,  etc. 

i.Kiiv^DK)  DK  ACvsATivo  ^.n^  no,  IS  ^*K 

INDICATIVO. 

PJRESENTi;. 

Sing.  Nitlapintiuh ,  voy  a  guai'dar,  titlapiatiuli ,  tlapiatiuh. 
Plur.    Titlapialiui ,  aullapialmi ,  llapiatiui. 

PKETERITO    niPERFECTO. 

Sing.  Niuya,  vel  niyaya  inic  nitlapiaz  ,  yua  a  guardar,  elc. 

PRETERITO   PERFECTO. 

Sing.  Onitlupialo ,  fui  a  guardar,  etc. 

FVTVRO. 

Sing.  Nitlapiatiuh ,  yre  a  guardar,  etc.  como  en  el  présente. 

IMPERATIVO. 

PRESENTE. 

Sing.  Ma  nithpiu,  vaya  yo  a  guardar,  ma  xilhipia,  mu  llapia. 
Plur.   Ma  iitlapiatin,  ma  xitlapiatin,  ma  tiapiatin. 

Otros  dizen  este  tiempo  en  esta  manera  ^^^  : 

PRESENTE. 

Sing.  Ma  nitlapiati,  vaya  yo  a  guardar,  ma  œitlapiali,  ma  tlapiaù. 
Plur.  Ma  tillapiatih,  ma  xitlapiatih,  ma  tlapialili. 

■''  Les  temps  de  ce  gérondif  se  conjuguent  ù  l'aide  des  trois  sufli\''S  ladi,  lo,  ''■ 
'-'   Le  mnnuscrit  BN  ne  porte  que  cette  seconde  l'orme. 


—  7'2  — 


t'VTVUO. 


Ma  nitlapinliiih ,  vaya  yo  despues  a  guardar,  etc.  como  en  el  fuluro  del 
indicatino. 


KL  VET.VTIVO   NEOATIVO 


(1) 


Sing.  Ma  nillapiati,  no  vaya  yo  a  guardai-,  ma  ùtlajmli,  ma  tlapiati. 
Plur.  Ma  titlapiatili ,  ma  anllapiatih,  ma  llapiatih. 

liKUVNDlO   DE  ACVSATIVO  C0^    VliMO,   IS  '■'^\ 

INDICATIVO. 

l'HESENTK. 

Sing.  Niualauli,  \e\  niuitz  y  nie  nillapiaz,  vengo  a  guardar,  etc.  ^^\ 

El  siguiente  tiempo,  aunque  propriamente  es  perfecto,  se 
enliende,  o  puede  entender  por  présente  siendo  ya  venido  qui- 
tando  la  o  :  nkhqnaco,  yo  vengo  a  guardar,  tithfiaco ,  etc. 

PRETERITO   IMPERFECTO. 

Sing.   Niualajja  yiiic  nillapiaz,  yo  veiiia  a  guardar,  etc. 

PRETERITO   PERFECTO. 

Sing.   Onillapiaco ,  yo  vine  a  guardar,  otitlapiaco,  etc. 

PliETEKITO    PL\  SQVAMPERFECTO  '''\ 

Yo  auia  venido  a  guardar.  Conio  el  perfecto ,  anleponiendo  ije ,  vel  oyiih. 

FVTVUO. 

Sing.  Nillapiaquiuh ,  vel  niuallapiaquiuh ,  yo  vendi-e  a  guardar,  etc. 
Plur.    Tillapiaquini ,  vel  liuallapiaqidui ,  etc. 

'')  Tiré  du  mamiscril  BIN  ,  ce  temps  ne  diffère  de  la  deuxième  forme  du  présent 
de  rimpéralif  qu'aux  secondes  personnes. 

^^>  Ce  iféroiulif  emploie  aussi  trois  suffixes,  qui  sont  :  quiuli,  co  et  qui. 

^^'  Le  manuscrit  BN  donne  :  «Singular,  niuallapialiuh ,  yo  vengo  a  guardar, 
Huallaj)ialiuh ,  iiallapiatiuh.  Plural,  tinallapialiui ,  nuallapialiui ,  uallapialini.'^ 

(*'   Ce  temps  est  indiqué  par  le  manuscrit  MN. 


73  — 


liMPElUTlVO. 
PBKSENTE. 


Sing.  Ma  nillapiaqui,  venga  yo  a  guardar,  ma  xiUapiaqui,  ma  llainaqui. 
Plur.  Ma  titlapiaqinli ,  ma  .ritlopiaquih ,  ma  tlapiaquih. 


Sing.  Ma  nitlapiaquiiih ,  venga  yo  despues  a  guardar,  etc.  conio  en  el 
fuluro  del  indicatiuo. 

EL   VETATIVO    NEOATIVO  '''. 

Sing.  Ma  nitlapiaqui,  no  venga  yo  a  guardar,  ma  titlapiaqui,  ma  tfapiuqui. 
Plur.  Ma  litlapiaqiiih ,  ma  antlapiaquih ,  ma  ilapiaquih. 

DE   LOS   PARTICIPIOS  DE    PRESENTE. 

Participios  no  los  licnen,  dizenlos  desta  manera  :  yn  llapia, 
el  que  guarda;  —  mtlapixticah ,  yo  estoy  guardando;  t'dla- 
plxticah,  tu  estas  guardando,  etc.  variase  por  todos  los  tiem- 
pos  y  personas. 

PARTICIPIO  DE  FVTVRO  IN  RVS. 

Nitlapiazquia ,  auia,  o  deuia,  o  ouiera.  o  deuiera  guardar,  o  guardara. 
LA   BOZ    PASSIVA. 

INDICATIVO  MODO. 
PRESENTE. 

Sing.  Nipialo ,  yo  soi  guardado ,  tipialo ,  pialo. 
Plur.   Tipialoh,  ampialoh,  pialoh. 

PRETERITO   IMPERFECTO. 

Sing.  Niptaloya,  yo  era  guardado,  tipiahya,  pialoya. 
Plur.   Tipialoyah,  ampialoyah,  pialoyah. 

PRETERITO   PERFECTO. 

Siiig.  Onipialoc ,  yo  fui  guardado.  otipialoc ,  opialor. 
Plur.    Otipialoquc ,  oampia loque ,  opialoquc. 

"  Temps  lire  du  mauuscrit  BN. 


74  — 


PRETERITO    PLVSQVAMPERFECTO. 


Sing.  Onipialoca,  yo  auia  sido  guanlado ,  olipidoca ,  opialoca. 
Plur.   Oùpialocah,  oaniinalocah ,  opinlocah  'K 

FVTVRO  IMPERFECTO. 

Siiig.  Nipialoz,  yo  sere  guardado ,  tipialoz ,  pialoz. 
Plur.    Tipiulozque,  ampialozque,  pialozque. 

FVTVRO   PERFECTO. 

Yo  aure  sido  guardado.  —  Es  cl  niesnio  que  el  })relerito  perfeclo. 

liMPERATJVO    JIODO. 
PRESENTE. 

Sing.  Ma  nipialo,  sea  yo  guardado,  ma  xipialo,  via  pialo. 
Plur.  Ma  ùpiaJocaii ,  ma  aipialocan ,  ma pialocan. 

FVTVRO. 

Sing.  Ma  nipialoz,  sea  yo  guardado  despues,  etc.  como  el  del  indicatiuo. 

EL    NEGATIVO    AVISATIVO. 
PRESENTE. 

Sing.  Ma  nipialn ,  no  sea  yo  guardado,  ma  lipialo ,  ma  pialo. 
Plur.  Ma  tipialotin ,  maampialoùti,  mapialolin. 

OPTATIVO    MODO. 
PRESENTE. 

Sing.  Ma  nipialo,  o  si  yo  luese  guardado,  ma  xipialo ,  etc.  conio  en  el 
imperaliuo. 

PRETERITO   IMPERFECTO. 

Sing.  Ma  nipialoni,  o  si  yo  tuera  guardado.  ma  xipialoni,  ma  pialoni. 
Plur.   Ma  iipialonih ,  ma  xipialonih ,  ma  pialonih. 

'''  Comme  le  parfait,  le  pUis-que-parfail  prend  ordinairement  la  voyelle  o; 
mais  assez  souvent  il  la  quitte.  Il  n'est  donc  pas  étonnant  de  lire  dans  le  manus- 
crit BN  :  onipialoca,  tipiahca,n  etc.  (Voir  plus  loin,  p.  78  et  suivantes,  la  for- 
mation des  prétérits.  ) 


75 


PRETEUITO   PEUFECTO. 

CiOmo  el  imperfecto. 

l>r.l'.TEliITO   PI.VSQVAMPEnFECTO. 

0  si  vo  ouiera  y  ouiesse  siclo  guarclado.  Como  el  imperfecto ,  anteponiendo  o. 

FVTVUO. 

Sing.  Ma  nipialoz,,  oxala  yo  sea  guardado,  etc.  como  en  el  futuro  del 
indicatiuo. 

SVBIVNCTIVO   MODO. 
PRESENTE. 

Sing.  Ynila  nipialo,  si  yo  soi  guardado,  etc.  como  en  el  imperaliuo. 

PRETERITO   13IPERFECT0. 

Sing.  Ynlk  nipialoni,  si  yo  fuera  guardado ,  etc.  como  en  el  oplatiuo, 

PRETERITO   PERFECTO. 

Caret. 

PRETERITO    PLVSQVAMPERFECTO. 

Sing.   Yntla  nipialoni  '"',  si  yo  ouiera  y  ouiesse  sido  guardado,  etc.  como 
en  el  optatiuo. 

FVTVRO   IMPEliFECTO. 

Sing.  Ynila  nipialoz,  si  yo  fuere,  o  fuesse  guardado,  etc.  como  en  el 
indicatiuo. 

FVTVRO   PERFECTO. 

Sing.  Yntla  onipiuloc ,  si  ouiere  sido  guardado,  etc.  como  en  el  indicatiuo. 

INFIMTIVO  MODO. 
PRESENTE. 

Sing.  Nipialozneqin,  yo  quiero  ser  guardado,  tipialoznequi ,  etc. 

*  PRETERITO. 

Sing.  Ca  qualli  in  onipialoc ,  vel  inic  onipialoc ,  bien  es  que  yo  fui  y  oue 
sido  guardado,  etc.  como  en  el  preterito  perfecto  del  indicatiuo. 


Var.  r^onipialoni.-^  Manuscrit  MN. 


—  76  — 

l'VTVRO. 

Sing.   Ca  qualli  in  nqnaloz ,  bien  es  (jue  yo  sea  guardado,  elc.  ooino  en 
el  indicaliuo. 

DE   LOS   GERVNDIOS  DE   PASSIVA. 
DE    GENITIVO. 

Yc  iman  in  pialoz ,  lienipo  es  de  ser  guardado,  etc. 

DE   DAÏIVO. 

Yn  ihquac  onipiuloc,  vel  in  onipialoc ,  etc.  como  en  el  preterito. 

GERVNDIO    DE  ACVSATIVO. 

Sing.  Nipialotiuh ,  yo  voi  a  ser  guardado.  tipialoliuh ,  pialotiult . 
Plur.   Tipialotiui,  ampialotiui ,  pialotiui. 

Niualauh  iriic  nipialoz  '",  yo  vengo  a  ser  guardado,  etc.  Y  si 
ya  es  venido,  podra  dezir  :  nipialoco,  en  lugar  de  vengo  a  ser 
guardado. 

Y  ansi  se  forman  todos  los  otros  liempos  aiîadiendo  las 
particulas  al  présente  de  la  passiua  ^'^K 

LOS    P  A  KTlCll'lOS. 
EL   DE   PRETERITO. 

Tlapialti,  cosa  gnardada; 

Pialoni,  cosa  giiardable,  o  que  ha  de  ser  guardada; 

Nipialozquia,  yo  auia,  o  deuia  ser  guardado,  lipialozquia ,  etc. 

DE  LA  BOZ  DEL  IMPERSONAL. 

El  ini[)ersonal  no  tiene  dificiiltad  [)orque  no  es  mas  de  to- 
mar  las  tcrceras  personas  del  singular  de  la  voz  passiua  ante- 
ponicndole  las  particulas  tla ,  te,  ne,  segun  fuere  e  conviniere 

(')  Var.  rniualhjnalotiuh,  yo  vengo  a  ser  guardado;  tiiialhpiahtiuh ,  etc."  Ma- 
nuscrit BN.  — Celle  désinence  liuh,  aller,  serait  ici  détournée  de  sa  véritable 
acception. 

!"')    Vfir.  K  .  .  .las  paiiiculas  de  la  acliua  a  la  passiua."  Manuscrit  MN. 


—  77  — 

cl  sigiiilicado  dcl  vorbo.  Y  para  mas  claritlad  ponor  so  lia  arpii 
cl  indicatiuo.    • 

INDICATIVO. 
PRESENTE. 

Thqnah,  lodos  guardan. 

l'RlîTERITO   IMIMÎRFECTO. 

Tlapialoya ,  todos  guardauan. 

PRETERITO   PERFECTO. 

Otlapialoc,  todos  giiardaron,  an  y  ouieron  guardado. 

PRETERITO   PLVSQVAMPERFEOTO. 

Ollapialoca,  todos  auian  guardado. 

FVTVRO  IMPERFECTO. 

Tlapialoz,  todos  guardaran. 

FVTVRO  PERFECTO. 

Otlapialoc,  todos  auran  guardado. 

Y  aiisi  por  los  otros  tiempos  y  modos. 

Y  porque  la  breuedad  ayuda  miicho  a  la  memoria,  quien 
quisiera  facilmente  deprender  la  conjugacion  tenga  este  auiso 
que,  fuera  del  indicatiuo  ,  en  lodos  los  otros  modos  no  ay  sino 
dos  tiempos  diferentes ,  que  es  el  présente  del  imperatiuo  que 
sirue  tambien  para  los  présentes  del  optatiuo  y  subjunctiuo, 
y  el  preterito  imperfecto  del  optatiuo  que  sirue  para  perfecto 
y  plusquamperfecto  del  mismo  modo,  y  para  todos  los  prete- 
ritos  del  subjunctiuo.  Y  el  future  del  indicatiuo  sirue  para 
todos  los  futures  de  los  otros  modos  y  para  el  infmitiuo  va- 
riando  el  nequi,  como  parece  claro  en  la  conjugacion.  De 
manera  que  sabido  el  indicatiuo  y  présente  del  imperatiuo  y 
preterito  imperfecto  del  optatiuo,  esta  sabida  toda  la  conjuga- 
cion ansi  de  actiuacomo  do  passiua.  Pues  sabidos  tambien  los 


—  78  — 

(liclios  lieinpos  cm  la  [)as.siii;»  se  sabra  luda.  ^  para  toiiiar  la  - 
cilmeiilc  la  passiiia  de  coro  se  deiic  (ener  este  auiso,  (jue  se 
lia  de  variai'  por  iodos  los  tiempos  y  iiiodos  como  un  verbo 
acabado  en  o,  o  en  iia,  porque  estas  son  las  terniinaciones  en 
(|ue  puede  acabar  la  passina  e  impersonal.  y  en  el  prcterito 
lodos  baran  en  r. 


CAPITVLO    SEGVIVDO. 

DE   LA    l'OIiMACION    DK    LOS    VERIîOS    nRGVLARES. 
FOUMACION    DEL    INDICATIVO. 

Quanto  a  lo  primero  es  de  notar  que  todos  los  verbos  aca- 
ban  en  una  de  très  vocales,  scil.  a,  i,  o;  y  ansi  al  présente  del 
indicatiuo  no  le  damos  otra  formacion  mas  de  senalar  las  ter- 
niinaciones en  que  puede  fenescer,  y  para  denotar  la  diferen- 
cia  de  las  personas,  primera  o  segunda,  en  un  mesmo  tiempo, 
anteponen  al  verbo  estos  pronombres  ni,  ti,  an.  Pero  si  algu- 
nas  personas  del  tal  tiempo  son  semejantes  en  la  lerminacion 
V  en  el  pronombre  poner  se  ha  en  la  que  estuuiere  en  el  plu- 
ral una  h  para  diferenciarla  del  singular,  Ex.  : 

SnuVLAli. 

Nitellaijeculhlia ,  yo  siruo  a  alguno. 
Titellaijeculhlia ,  tu  sirues,  etc. 
Tellaycmllilia ,  nf[iiol  sirue. 

IM.VRAI.. 

Tiletlayecitlldùih,  iiosolros  seriiinios  ;i  algimo. 
Anletlaijcculldiah ,  vosotros,  etc. 
Tetlayeculhtiah ,  aquellos,  etc. 

PRETRRITO  IMPERFECTO. 

Kl  preterito  imperfecto  se  forma  del  présente,  en  los  aca- 
liados  en  a,  o,  anadiendo  un  ya.  Ex.  :  nlfocuculia ,  aborrecer, 
Nilccucuhtii/a,  yo  aborrecia;  —  nilleco  ,  subir,  nilkcoya ,  yo  subia." 


—  79  — 

Poro  los  acabados  en  i,  sol)rc  la  /  loniaran  una  a.  Ex.  :  nicorhi . 
dormir,  mcochia,  etc. 

Sacase  nemi,  biuir.  que  haze  ncaai,  vel  nemia. 

Y  es  de  notar  que  al  pretcrito  im|Derfecto  algunas  vezes 
usan  poner  antes  de  los  pronoinbres  al  principio  una  o.  como 
la  ponen  en  el  preterito  perfecto  y  plusquamperfocto. 

PRETER[TO    PF.RKF.C.TO. 

El  jireterito  perfecto  se  forma  de!  présente,  y  por  la  mavor 
parle  los  arabados  en  a.  i.  pierden  la  a  v  la  i,  y  los  de  o  to- 
man  c  sobre  la  o.  Pero  porque  son  estes  preteritos  dificulto- 
sos.  tratar  se  han  en  el  capitulo  siguiente  juntamente  con  la 
formacion  de  la  passiua  '^^ 

Y  todos  los  preteritos  en  el  plural  tomaran  qnc  sobre  el 
singular,  v  si  el  singular  acabare  en  c  boluera  la  c  en  que  en 
el  plural,  v  parece  algunos  retcner  la  c  antes  del  que^'^K  Ex.: 
nitlapaca,  lauar.  preterito,  onitlapac;  plural,  otitlnpacque. 

Y  es  de  notar  que  antes  de  los  pronombres  ni,  li,  an,  to- 
maran una  0.  Pero  algunas  vezes  se  hallan  cslos  preteritos 
sin  la  0. 

PRETERITO    PI,  VSQVA.M  PERFECTO. 

El  pUis(piarijperfecto  se  forma  del  preterito  perfecto  ana- 
diendo  ca.  v  esta  en  sirue  para  todas  seis  personas.  tomara  la 
u  ai  principio  como  el  preterito  perfecto.  Ex.  :  n i tonna ,  pren- 
der  a  alguno;  preterito.  onitean;  plusquamperfocto,  omteanca. 

Y  los  que  en  el  preterito  tomaren  c.  sobre  ella  tomaran  a. 
Ex.  :  nitlapaca.  lauar.  onitlapac,  omtlapaca. 

Y  es  aqui  de  notar  que  este  preterito  plusquamperfocto 
algunas  vezes  sirue  de  la  particula  cpna.  Ex.  :  yntlacamo 
œincchilhmam .  yc  onicquaca.   vel  yc   nicqua:qina ,  si    no   me  lo 

"'  La  foiinalion  du  passif  est  intli<jiiée  dans  le  chapitre  iv. 
'*'   CoUe  li{jne  a  élé  oiriise  dans  le  mamisc!  it  BN. 


—  80  — 

clixcras,  o  ouierus  dicho,  ya  yo  lo  ouiera  comido,  o  ya  lo  queria 
corner.  El  onicquaca  no  es  muclio  en  uso  en  este  sentido  '^'. 

Yten  se  deue  nolar  que  qiiando  el  verbo  tiene  dos  o  très 
preteritos,  del  principal  y  mas  usado  se  forraara  el  preterito 
plusquamperfecfo.  Ex.  :  (cmi.  hencliirse.  preterito  oten,  vel 
otemic.  vci  olemjiii,  en  el  plusquamperfecto  hara  otenca,  y  no 
diremos  otcmica,  ni  tampoco  otenquica. 

Y  los  verbos  que  demas  del  preterito  principal  tuuieren 
otro  preterito  on  i\  o  en  qui,  en  el  plural  haran  como  el  prin- 
cipal preterito  y  destos  menos  principales  no  se  formaran  los 
nombres  verbales  que  del  preterito  se  suelen  formar,  sino  del 
principal. 

KVTVRO  IJIPERFFXTO. 

El  futuro  imperfecto  se  forma  del  présente  del  indicatiuo 
afiadiendolc  una  z  en  el  singular,  v  en  el  plural  toma  un  que 
sobre  la  z.  Ex.  :  mtetlaçolln,  yo  amo,  futuro,  nitctlaçotla: ;  plural , 
ihctlaçodazque  ^'^\ 

Sacanse  los  verbos  actiuos  acabados  en  Imya,  in,  on,  los 
quales  bueluen  la  n  en  **^',  porquc  los  neutres  en  estas  termi- 
naciones  siguiran  la  régla  gênerai,  y  lo  mismo  haran  algunos 
actiuos,  como  son  :  nitlapia,  guardar,  futuro,  nitinpia:  ;  — 
nitechia,  esperar  a  alguno ,  nitechiaz. 

Y  es  de  notar  que  un  mesmo  verbo  anteponiendole  las  par- 
ticulas  da,  te,  y  haziendole  actiuo  hara  de  otro  manera  en  el 
futuro  que  si  fuesse  neutro  y  esluuiesse  sin  ellas.  Ex.:  nitlihn, 

'')  Celte  remarque  est  tirée  du  manuscrit  MN.  Nous  ferons  aussi  observer  à 
ce  sujet  que  le  parfait  était  souvent  employé  pour  le  plus-que-parfait.  Ainsi,  Ton 
disait  très-bien  :  ye   onillaqua,   in  oacico,  j'avais  déjà  mangé,  quand   il  vint.' 
(Voir  le  Compendio,  par  Paredcs,  p.  5o.) 

'■-'  Le  singulier  peut  aussi  se  terminer  en  qui  :  nillapohuazqui ,  je  compterai. 

'''  Ex.:  niteilalcahuia ,  j'abandonne  quelqu'un;  futur,  nitetlalcahuiz ;  —  nitla- 
celia,  je  reçois  une  cbose,  nilinceliz; —  nitlaciiilon ,  j'écris,  jo  peins  une  cliose, 
mtlacuiloz. 


—  81   — 

tliloa,  entinlarse,  es  neutro,  hazc  en  (3I  futiiro  nilUloaz,  lUloaz; 
anadiendole  el  tla  0  el  te  se  hazc  actiuo  y  ontonccs  diremos  : 
nitlatUloa ,  entintar  algo;  futuro.  nklalliloz. 

Y  esta  foriîiacion  del  futuro  imperfecto  seruira  para  los 
otros  modos.  porque  es  0]  mismo  mudando  los  aduerbios  del 
principio  porque  en  el  imperatiuo  y  optatiuo  tomara  ma  v  en 
el  subjunctiuo  ynth. 

Y  este  futuro  muchas  vezes  sirue  por  imperatiuo,  lo  quai  se 
deue  notar.  Ex.  :  calaquiz,  entre  aquel,  y  esta  en  iugar  de  ma 
cnlaqui.  Y  lo  mesmo  sera  en  el  impersonal  :  calacoaz,  en  Iugar 
de  ma  calacoa,  entren  todos. 

FVTVRO   PERFECTO. 

Este  futuro  es  el  preterito  perfecto  de  la  actiua  a  la  letra'". 

FORMACION   DEL    I.MPRRATIVO. 
PRESENTE. 

El  imperatiuo  se  forma  del  futuro  imperfecto  del  indicatiuo 
quitando  la  z  y  anteponiendo  un  ma,  0  tla^'^K  Ex.  :  nitlachia , 
mirar;  futuro,  niûachiaz;  imperatiuo,  mxi  nitlachia;  —  niquitta, 
veralgo;  futuro,  niquittaz;  imperatiuo,  tla  xiquitta. 

Y  es  de  notar  que  estos  pronombres  ti,  an,  de  las  segun- 
daspersonas  siempre  se  han  de  boluer  en  xi.  Ex.  :  ma  ximotla- 
çolla,  ama  tu;  plural,  ma  ximotlaçotlacan,  amad  vosotros.  Y  en 
el  plural  a  todas  très  personas  se  les  anade  un  can.  Ex.  :  1  "  ma 
timotlaçotlacan ;  'î"  ma  ximotlaçotlacan;  3'  ma  motlaçotlucan^^' .  Y 

"1  Mais  ordinairement  il  est  procédé  de  l'adverbe  ye  ou  yecuel ,  déjà,  servant 
à  marquer  l'antériorité  :  m  tihuallaz,  ye  ou  yecuel  onitlapoith ,  quand  tu  viendras, 
j'aurai  compté. 

f^'  On  se  servait  aussi  de  inatel  dans  les  cas  de  doute,  d'hésitation,  etc.  ma(el, 
tiuyan,  allons,  décidons-nous;  parlons. 

'^>  Le  manuscrit  MN  porta  à  toutes  les  personnes  te,  au  lieu  de  nw  :  ma 
xitetlaçotla,  etc.  ce  qui  change  tout  à  fait  le  sens.  Il  faut,  en  effet,  traduire:  aime 
les  gens,  et  non,  aime-toi. 


—  8-_>  — 

este  mesnio  imperaliuo  en  cl  singiilar  tendra  en  algunos  verbos 
1res  significados.  E\.  :  ma  nitlaqun  querra  dezir  coma  yo,  y 
no  coma  yo,  y  vaya  yo  a  comcr,  como  parecera  adelanto.  Pcro 
en  todos  los  verbos  tendra  los  dos  significados  que  es  coma  yo, 
0  vaya  yo  a  comer.  Y  donde  la  boz  del  preterito  y  del  impera- 
tiuo  fuere  una,  los  tendra  todos  très.  Y  estos  se  diferencian  en 
el  ayre  del  dezir.  o  en  el  acento. 


El  futuro  es  como  el  del  indicatiuo  anteponiendo  ma. 

FORMACION    DEL    >JEGATIVO    AVISATIVO. 

Ay  otro  imperatiuo  negatiuo  que  algunos  llaman  auisatiuo 
porque  dizen  que  no  usare  deste  auisatiuo  quando  mando  con 
imperio,  sino  quando  a  consejo  o  auiso.  Pero  los  naturales  en 
el  uno  y  en  el  otro  sentido  lo  entendien,  y  si  estamos  en  esta 
difercncia  podrase  dezir,  que  para  el  que  es  puramente  ne- 
gatiuo usaran  del  imperatiuo  ya  dicho,  anteponiendo  estos 
aduerbios  maca,  vel  macamo.  Ex.:  maca,  \e\  macamo  xicchiua, 
no  lo  liagas. 

Y  para  el  auisatiuo  negatiuo  usaran  del  preterito  perfeclo 
del  indicatiuo  a  la  letra  anteponiendole  el  ma  '^'.  Ex.  :  ma 
tidapix,  mira  no  guardas;  —  ma  tillatlaco,  mira  no  peques. 

Y  este  auisatiuo  tomara  ti  en  el  plural.  Ex.  :  ma  nitemachti, 
no  ensene  yo;  plural,  ma  titemachthi,  no  ensenemos  nosotros. 

Y  es  de  notar  que  algunas  vezes   el  plural  del  auisatiuo 

*''  Ou  manen,  qui  donne  plus  de  force  :  tnaneti  titlatlaco,  fais  attenlion  de  ne 
pas  pécher;  —  manen  uetz,  qu'il  ne  tombe  pas.  Quand  le  prétérit  finit  par  un  c, 
cette  lettre  disparaît  à  l'impératif  vétatif.  Ex.  :  nitlatoca ,  j'ensemence;  préléril, 
0)i/7/a;oc«c;  impératif  véfatif,  manen  tlllntoca,  n'ensemence  pas.  (Voirie  Coiiiponlio , 
par  Paredes,  p.  52.)  Il  n'est  pas  nécessaire  que  ces  particules  soient  immédiate- 
ment placées  devant  le  verbe.  Ex.  :  »in  muchipa  timoyecquctz,  ne  le  pare  pas  conti- 
nuellement. (Plalica,  S  l'i.) 


lainbicn  se  forniaia  dcl  [)icsente  del  indicaliuo  anadiondo  // 
en  algunos  verbos.  Ex.  :  mtenutza,  Ilamar,  nnifenutz;  on  el  plu- 
ral del  auisatiuo  diremos  :  ma  anlcimlzU ,  vel  ma  antenutznli, 
mirad  que  no  llameis  vosotros  a  aljiuno. 


FOUiM/VCION    DEL   OPTATIVO. 


El  optatiuo  es  do  saber  que  anles  de  los  pronombros  ni ,  il . 
nn,  toma  esta  particula  ma  en  todos  los  tiempos,  y  olros  po- 
non  malcl,  en  lugar  de  o  si;  pero  esta,  segun  los  que  bien 
sienfen,  quiere  dezir  :  pues,  o  empero.  o  mas.  Ex.:  malcl 
tniynn ,  pues  vamos*''. 

l'RESRNTK. 

La  formacion  del  optatiuo  es  clara,  porque  el  présente  es 
conio  el  del  imperatiuo  sin  quitar  ni  poner  nada  segun  pareco 
en  la  conjugacion.  Ex.  :  ma  nitemacJiti ,  o  si  yo  ensciiase. 

l'ISEïRRfTO   nU'EnFECïO,    PERFECTO  V   PLVSQVAHPERFECTO. 

El  preterito  iuiperfecto  sirue  de  preterito  perfecto  y  plus- 
quamperfecto,  y  la  formacion  deste  es  del  présente  del  indica- 
tiuo  ailadiendo  ni,  y  sirue  para  todas  seis  personas.  Ex.  :  nlllaqua , 
yo  como,  ma  mtlaquani,  o  si  yo  comiera.  Pero  dondc  el  plural 
tuuiere  semejança  con  el  singular,  ansi  en  el  pronombre  que 
rescibe,  como  en  la  terminacion  que  acaba,  diferenciar  se  ba 
dcl  dicho  singular  anadiendo  una  h,  como  es  dicbo  '-■'.  Ex.  : 

Sing.  Ma  nitlaquani,  ma  witlacjuani,  ma  tlaquani. 
Piur.  Ma  itllaquanih ,  ma  xitlaqnanih ,  ma  tlaquanih. 


El  futuro  es  en  todo  como  el  del  imperatiuo 


(3) 


('>  Voir  la  note  2  de  la  page  81.  Pai'edes  donne  pour  Toptalif  los  trois  parti- 
cules ma,  macuele  et  maijccucle.  {Compendio ,  p.  53.) 
^^'  Ces  trois  derniers  mots  sont  tirés  du  manuscrit  MN. 
'"  Paredos  indique  imi  optatif  ne'.ifaiif  formé  du  présent  do  l'indicatif  devani 


—  8'i  — 


l'OUMACION    DEI,   S\  lil VNCTIVO. 


El  subjiinctiuo  en  la  lorniacioii  no  lieno  diliciiUad  por(|ue 
son  los  misraos  fiempos  dcl  optatiuo.  Pero  difieren  en  las 
parliculas  (juc  loinan  anlcs  del  vcrbo,  porqiie  el  subjunctiuo 
toma  esta  particula  yniJa ,  que  qiiiere  dezir  si  para  todos  los 
liompos,  y  no  puede  tomar  otra  particula,  saluo  en  el  un  ro- 
mance ([ue  domos  al  futuro,  el  quai  se  puede  dezir  con  este 
aduerbio  yn  iliquac,  que  significa  quando.  Ex.  :  quando  yo  amare 
a  Dios,  scre  bueno,  r/»  ihquac  mcûaçotlaz  in  Bios,  mqualU  niez. 

Y  para  sacar  esto  mas  de  raiz  y  que  se  déclare  y  de  la  causa 
jiorque  en  el  subjunctiuo  no  damos  todos  los  romances  que 
pone  Antonio  de  Lebrixa  en  su  arte,  es  de  notar  que  en  la 
lengua  latina  ay  estos  aduerbios  :  quando  que  significa  quando, 
y  cum  que  cpiiere  dezir  como.  1  otros,  con  los  quales  todos  los 
romances  que  en  el  subjunctiuo  se  ponen,  se  pueden  hazer 
por  aquellos  tienqios  donde  se  seîialan  los  taies  romances,  y 
por  eso  quadran  muy  bien  todos  los  romances  que  por  el  tal 
modo  se  pueden  dezir.  Pero  en  esta  lengua  como  no  tienen 
mas  desta  particula  yntJa  que  quiere  dezir  si,  solos  los  roman- 
ces que  quadraren  con  ella  se  pornan  en  el  subjunctiuo  segun 
buena  razon  y  no  mas,  porque  todos  los  otros  romances  del 
quando  y  del  como  se  ban  de  reduzir  neccsariamente  al  in- 
dicatiuo,  saluo  el  que  seiialamos  en  el  futuro  del  subjunctiuo 
con  este  aduerbio  yn  ihqiuic.  Ex.  :  este  romance  :  como  yo  pre- 
dicase  una  vez  en  Mexico,  me  acaescio  esto,  etc.  lo  redu- 
zen  :  quando  yo  predicaua  en  Mexico,  etc.  v  liazese  por  el 
preterito  inqierfecto  del  indicatiuo.  Ex.  :  yn  iltquac  nitemach- 
tînya,  nopan  omochinh  y. 

le(|ael  est  placée  l'une  des  particules  maca  ou  macamo ,  et  auquel  on  ajoute  la  ter- 
minaison ni.  Ex.rwirtm  ou  mncatnn  tillnpohtiani ,  que  tn  ne  comptes  pas.  (Voirie 

C.(imj)eiuliii ,  p.  r)3.  ) 


—  85  — 

Y  cslc  romance  :  como  yo  sirua  a  Dios.  no  se  me  tia  nada 
de  lo  que  de  mi  se  dixere,  lo  reduziran  a  este  romance:  por 
quanto  yo  siruo  a  Dios,  etc.  y  hazenlo  por  el  indicatiuo  en 
esta  manera  :  y  pampa  iielli  mctlayecullitia  m  Dios,  amo  necInjoU- 
tlacoa  yn  tiein  notechpa  mitoa  '^'. 

Y  por  esto  quitamos  algunos  romances  del  subjunctiuo  v 
aiïadimos  otros.  Verdad  es  que  anadiendo  al  futuro  esta  par- 
ticula  quia  se  podran  suplir  algunos  romances  del  subjunc- 
tiuo en  preterito  perfecto,  o  plusquamperfecto,  los  quale.s  no 
se  podran  hazer  por  esta  boz  m,  como  parecera  a  la  larga 
en  la  segunda  parte,  capitulo  octauo  ''^K 

Pero  es  de  notar  que  este  rjuia  siempre  se  pone  en  la  se- 
gunda oracion  de  subjunctiuo  \  nunca  en  la  primera,  v  ya 
que  en  la  orden  este  primero  en  la  sentencia  y  congruo  ro- 
mance se  pondra  a  la  postre.  \  desta  particula  quia  se  tratara 
adelante  en  el  capitulo  vni°  '^  desta  segunda  parte. 


FOP.M\CION   DEL    INFIMTIVO. 


El  infinitiuo  no  le  tienen  proprio.  pero  suplenle  en  dos 
maneras.  La  primera  por  el  futuro  del  indicatiuo  ailadiendo 
este  verbo  nequi  que  quiere  dezir  querer.  Ex.  :  niûaçotlaznequi , 
quiero  amar.  Y  este  verbo  nequi  es  el  que  se  varia  por  lodos 
los  modos  y  tiempos,  y  el  futuro  a  quien  se  avunta  en  sinf^^u- 
lar  y  plural  de  los  dichos  tiempos  v  modos  no  se  varia.  Y 
puesto  caso  que  este  en  platica  que  el  infinitiuo  se  suple 
por  este  verbo  nequi,  lo  que  yo  siento  es  que  lo  que  suple  la 
boz  del  infinitiuo  no  es  el  futuro  con  el  nequi,  sino  solo  el  fu- 

^'^  Dans  le  manuscrit  MN,  la  phrase  est  tournée  autrement  :  -Si  yo  siruo  a 
Dios,»  etc.  T.tjntla  uelh,v  etc. 

'^^  Voir  le  paragraphe  intitulé  :  "  De  las  particulas  que  se  posponen.^  Page  1 29. 

^*^  C'est  par  erreur  que  les  manuscrits  portent  vi°,  au  lieu  de  viii°.  Le  chapitre  vi 
est  exclusivement  consacré  à  la  conjugaison  dos  verbes  irrégnlicrs  aller  el  venir. 


—  86  — 

Uiro,  como  en  el  latin  no  diremos  que  es  inlinitiuo  el  volo 
amare,  sino  el  amure.  Puesto  caso  que  el  infiniliuo  no  puedc 
estar  sin  otro  verbo,  como  acaece  tambien  en  esta  lengua, 
pero  no  por  eso  sera  infinitiuo  el  future  con  el  nequi. 

La  segunda  nianera  de  supiir  cl  infinitiuo  sera  anteponer 
el  verbo  nequi,  y  aiïadiendo  el  futuro.  Ex.  :  nicneqm  mthiquaz , 
quiero  corner.  Y  entonces  los  pronombres  m,  li,  nn  se  pornan 
en  entrambos  verbos.  Lo  quai  no  se  haze  en  la  primera  ma- 
nera  de  supiir  el  dicbo  infinitiuo.  Ex.  :  no  dezimos  nitlaquaz 
nicnequi,  titlaquaz  iicnequl,  etc.  Pero  quando  se  antepone  el 
nequi  en  esta  segUnda  manera  bien  dezimos:  singular,  nicnequi 
nitlaquaz,  ticnequi  titlaquaz,  qumequi  tlaquaz ; —  plural,  ticnequih 
litlaquazque,  anquinequili  antlnquazque ,  qumequili  tlaquazque. 

Y  es  de  notar  que  ansi  el  uno  como  el  otro  infinitiuo  se 
varia  el  nequi  ipor  todos  los  tierapos  como  esta  dicho,  y  el  fu- 
ture se  quedara  inuariado.  Ex.  :  en  el  pretcrito  imperfecto 
diremos  nitlaquaznequia ,  yo  queria  comer;  y  en  el  perfecto, 
onitlaquaznec ,  yo  quisse  comer.  etc.  y  assi  por  todos  los  demas. 

En  In  segunda  manera  diremos  en  el  preterito  imperfecto  : 

Nicnequia  nitlaquaz,  yo  queria  comer; 
Ticneqtiia  titlaquaz,  tu  querias  comer; 
Quinequiu  tlaquaz ,  aquel  queria  comer. 

Preterito  perfecto:  onicnec  nitlaquaz,  yo  quisse  corner;  ottnec 
titlaquaz,  quisiste   comer;   oquinec  tlaquaz,  quiso   comer,  etc. 

Los  demas  tiempos  del  infinitiuo  que  se  hallan  en  la  con- 
jugacion  se  reduzen  al  indicaliuo. 

El  preterito  anteponiendo  qualli  inic,  vel  fualli  yezqui  yn, 
lo  dizen  por  el  preterito  perfecto  del  indicatiuo.  Ex.  :  qualli  imc 
onitlaqua ,  vel  qualli  yezqui  yn  onillaqua,  bueno  es  auer  comido. 

Y  el  futuro  reduzen  al  futuro  del  indicatiuo  anteponiendo 
qualli  yez.  Ex.  :  qualli  y ez  in  nitlaquaz. 


—  87  — 

roUMACION    Dli;   LOS  GERVNDIOS   DE   GENITiVO. 

Eslos  gerundios  los  suplen  de  dos  maneras.  La  primera  es 
al  verbal  en  liztli  anadirle  pan,  y  anteponer  uno  destos  dos  ad- 
uerbios  ye,  vel  ya.  Ex.  :  tlnqualizili ,  es  la  comida.  perdiendo 
ol  tli,  y  aîiadiendo  pan,  dizen  llaqualizpan ,  y  anadicndo  ye,  vel 
ya,  diremos  :  ye  tlaqualizpan,  ya  es  hora  de  corner. 

La  segunda  raanera  es  anteponer  uno  destos  dos  aduerbios 
quallican,  vel  ye  iman^^\  al  futuro,  o  présente  del  inipersonal. 
Ex.  :  ye  quallican  inic  temacliUloz ,  vel  inic  Icniachtilo,  hora  es  de 
ensenar;  —  vel  ye  iman  in  llaquah,  vel  ye  iman  yn  tlaqualoz, 
liempo  es  de  corner. 

Y  en  esta  segunda  manera  se  puede  variur  por  lodos  los 
niodos  y  tienipos.  E\.  : 

PRESENTE. 

le  iman  in  nilemnclilia ,  liempo  es  que  yo  eiiscfie. 

Y  tambien  se  dizc  : 

Ye  iman  in  nitemachliani. 

P-RETERITO   IMPERFECTO. 

Ye  iman  in  onitemachtiaya ,  liempo  era  de  ensenar  yo. 

PRETERITO  PERFECTO. 

Ye  iman  in  onitemachti ,  liempo  fue  de  ensenar  vo. 

PRETERITO  PLVSQVAMPERFECTO. 

Ye  iman  in  onitemachtica ,  liempo  auia  sido,  elo 

FVTVRO   IMPERFECTO. 

Ye  iman  in  nilemaclitiz ,  liempo  sera,  elc. 

"'  Les  granimairicns  indujiient  une  troisième  locution  :  ijc  imonequian.  Ex.  :  yf 
inionequian  in  ou  inic  nitellolzonlcqniliz ,  déji^  il  est  temps  de  jnffer;  lilt.  que  je 


—  88  — 

FVTVRO   PERFECTO. 

J  e  iuian  in  nitcmachtizquia ,  vel  î/e  iman  in  onilcmachti,'^(y  es,  o  era  lienipo 
de  auer  ensenado  yo,  etc.  (;omo  el  preterito. 

Lo  iiiesino  sera  en  el  impej'sonal  y  passiua.  Estos  romances 
parecen  ser  de  subjunctiuo.  jiero  en  fin  fienen  sentencia  de 
gerundios  de  genitiuo, 

DE  LOS  GERVNDIOS   DE   DATIVO. 

Estos  no  les  tienen ,  pero  suplenlos  por  el  preterito  per- 
fecto  del  indicatino  anteponiendo  yquac,  vel  in,  vel  in  iquac. 
Ex:  :  ?//<  iqiiac  onitJnpix,  niman  nuniUiIliiiiz ,  en  guardando,  o 
auiendo  guardado,  iuego  te  lo  dire;  —  ijn  onitemachti,  ninuin 
nompeuaz,  en  predicando,  o  auiendo  predicado,  Iuego  me  parlire. 

FORMACIOX   DE   LOS   GERVNDIOS   DE   ACVSATIVO. 

Los  gerundios  de  acusatiuo  no  ios  tienen  proprios,  su- 
plenlos en  algunos  tiempos  por  estas  particulas  tiuh,  tiui,  lo, 
il,  ])ara  yr;  j  quiuJi .  qiiiiti ,  ro,  (iiii.  para  venir. 

PARA  YR. 

TiuJv:,  tiui.  —  El  tiuh  es  para  présente  y  futuro  para  solo 
el  singular;  y  el  tiui  es  para  el  plural  de  Ios  diclios  lieni[)os. 
Ex.  :  nitcmachtitiuh ,  yo  voi,  o  yre  a  ensenar;  —  antcmnclititiui, 
vosotros  vais,  o  yreis  a  ensenar.  etc. 

To.  —  El  to  sirue  para  el  preterito  perfecto  y  plusquam- 
perfecto  en  todas  seis  personas.  Ex.  :  nitemachtito ,  yo  fui,  o 
auia  ydo  a  enseiïar; —  plural,  aniomacliiilo .  vosotros  fuistes,  o 
auiades  ydo  a  enseiïar. 

Ti.  —  El  ti  sirve  para  el  imperatiuo  para  el  singular  y 
plural,  segun  algunas  prouincias.  Ex.:  ma  nitemachtiti ,  vaya 
yo  a  enseiïar.  Pero  en  olras  partes  usan  para  esto  del  singular 
fiel  iiuperatiuo  sin  la  parlicula  //  y  suelen  lo  diferenciar  del 


—  89  — 

olro  iriij)eratiiio  con  solo  el  ayre  de  dezir,  o  con  j)oncr  cl 
acenlo  en  la  ultinia.  Ex.  :  ma  mtentacldi,  ensene  yo;  ma  nile- 
■macliti,  vaya  yo  a  ensenar;  pero  en  el  plural  en  todas  partes 
usan  poner  el  ti.  Ex.  :  ma  titcmacJitili ,  vamos  a  ensenar. 

Para  los  présentes  del  imperatiuo,  optatiuo  y  subjuncliuo 
seruira  el  présente  del  indicatiuo  anteponiendo  las  particulas 
ma  0  yntla.  Ex.  :  ma  nitlaquatiiih ,  vaya  yo  a  corner.  No  es  mu- 
cho  en  uso  '^'.  Diremos  tambien  vaya  yo  a  corner,  tua  nitla- 
qua,  vel  ma  nklaquati,  como  arriba  es  dicho.  En  el  prêter!  to 
imperfecto,  perfecto  y  plusquamperfecto  del  optatiuo  y  sub- 
juncliuo, dizen  :  ma  oniûaquato,  o  si  yo  ouiera  ydo  a  corner, 
vel  0  si  yo  fuera^^';  —  yntla  onitlaquato,  amo  napizmiqu'izqma ,  si 
ouiera  ydo  a  corner,  no  muriera  de  liambre. 

Y  estos  gerundios  tambien  se  pueden  suplir  por  el  verbo 
niauh  puesto  al  principio  y  luego  este  aduerbio  inic,  vel  ni, 
y  con  el  futuro  imperfecto  del  indicatiuo.  Ex.  :  niauh  nue 
nitlaquaz,  voi  a  comer;  preterito  imperfecto,  niuia,  vel  niaya 
inic  nitlaquaz,  yo  iba  a  comer.  Variando  en  todos  los  tiempos 
el  niauh,  y  quedandose  el  futuro  invariado. 

PARA  VEXIB. 

Las  particulas  co,  quiuh,  quiiii,  qui,  son  para  venir. 

Co.  —  El  co  sirue  para  présente  y  preterito  perfecto  y  plus- 
quamperfecto en  todas  las  seis  personas ,  y  mas  proprio  es  de 
los  preteritos  que  del  présente,  porque  para  el  présente  para 
dezir:  vengo  a  comer,  mas  usan  dezir:  niualaquatiuh,  c[ue  no 
nitlaquaco,  si  no  es  siendo  ya  venido^^l 

'■'  CeUe  remarque  est  tirée  du  manuscrit  1\IN. 

'-'  Ces  derniers  mots  sont  extraits  du  manuscrit  MN,  qui  porte,  à  tort,  ma 
onillaquani,  au  lieu  de  ma  onitlaquato. 

(^'  Var.  «para  dezir  :  vengo  a  comer,  usan  dezir:  nitlaquaco,  siendo  ya  venido, 
y  si  no  es  llogado  diran  :  niualanh  inic  nitlaquaz.  n  Manuscrit  MN. 


—  '.)0  — 

Qiiiiili ,  (jium.  —  El  (jiiinli  siriic  para  las  très  pcrsonas  tlel 
fcingular  cl  cl  futuro,  y  para  el  plural  quiui  Ex.  :  nUemachtiquiuh , 
yo  vcrne  a  onsenar:  —  antemachtiqinui ,  vosotros  verneis  a  en- 
senar,  etc. 

Qui.  —  El  qui  es  para  las  seis  personas  del  iniperatiuo. 
Ex.  :  xicchiunqui ,  ven  a  hazer:  —  plural,  xicchiuaquih ,  vosotros 
venid  a  hazer. 

Los  liempos  que  faltan,  suplirlos  haii  por  ntualauh,  como 
diximos  de  los  passades  que  se  suplian  por  uiauh. 

Tambien  se  pueden  dezir  o  suplir  estes  gerundios  como 
diximos  de  los  passades  poniendo,  en  lugar  de  niauh,  niualauh 
con  el  inic  o  in,  y  el  future  perfecto  del  indicatiuo.  Ex.  :  niualauh 
inic  uitlaqunz,  vengo  a  corner:  —  preterito  imperfecto, nmrt/rtya, 
vol  niuaJatayn  inic  niûaquaz,  yo  venia  a  comer. 

La  formacion  de  todas  las  parliculas  sobre  dichas  es  del 
futuro  imperfecto  del  indicatiuo  perdiendo  la  z,  aiiadir  las 
dichas  particulas;  y  este  se  ha  de  entender  en  todas  las  bozes, 
ansi  actiua  como  passiua.  como  impersonal.  Ex.:  nitlaqua,  yo 
como;  futuro,  niûaquaz,  nitlaquatiuh,  voi  a  comer;  —  passiua, 
nitlaqualoliuh ,  voi  a  ser  comido;  —  impersonal,  tlaquahliuh , 
todos  van  a  comer. 

FORMACIOX   DE   LOS   PARTICIPIOS   DE   PRESENTE. 

Estos  se  suplen  por  la  tercera  persona  del  présente  del 
tiempo  que  fuere  el  participio  anteponiendo  esta  particula  yn. 
Ex.:  ijn  llaqua,  el  que  come:  —  yn  tlaquaya,  el  que  comia.  Y 
ansi  por  toda  la  conjugacion. 

De  otra  manera  tambien  los  suplen  con  algunos  verbos  com- 
puestos,  los  quales  verbos  compucstos  tienen  significacion  de 
participios,  o  de  gerundios  de  ablatiuo?  segun  algunos  quieren 
sentir.  Ex..  nitlaquaticah ,  estoi  comiendo;  — nitlaquatimmi , 
ando  comiendo;  —  niÛajnxUuh ,  voi  guardando. 


—  91   — 

\  en  esta  seguncla  niancra  se  variara  el  verho  por  toda  la 
conjugacion.  v  d  [)riinerose  quedara  siemprc  cnleru.  Ex.  : 

PRESENTE. 

Nillapiatiuh ,  voi  guardando. 

PRETERITO  IMPERFECTO. 

Nitlapixliuia,  vel  nitUipirhuja ,  yua  gxiardando. 

PRETERITO  PERFECTO  Y  PLVSQVAMPERFECTO. 

Nillapixlia^^K  vel  nillapixta,  fui  guardando,  o  auia  y  do  guardando. 

FVTVRO. 

Nitlapixtiui ,  vel  nhliqnxlaz,  yo  yre  guardando. 

Y  la  formacion  destos  es  diferente  de  la  que  lienen  las 
particulas,  porque  estes  se  forman  poniendo  el  primero  verbo 
en  el  preterito  y  aiiadiendo  el  segundo  como  se  dira  en  los 
compuestos.  capitule  duodecimo. 

IMPERATIVO. 

Ma  niûapixtiuh ,  vaya  yo  guardando; —  ma  ■xilhipirtiuh ,  vc  tu  guar- 
dando, etc. 

VETATIVO. 

Ma  nitlapixlitih ,  a"  ma  xitlapixtiuh,  etc.  "' 

DE  LOS  PARTICIPIOS  DE  FVTVRO  EN  RVS ,    SEGVN  EL  LATIN. 

Los  participios  de  future  en  rus  se  suplen  por  el  future 
imperfecto  de  la  boz  de  actiua  anadiendo  esta  particula  quia, 
y  su  significado  es  auia,  o  deuia,  o  ouiera,  o  déniera. 

De  la  formacion  de  la  passiua  e  impersonal  al  présente  no 
se  dize  nada,  porque  se  ha  de  tractar  en  el  capitulo  quarto'^'. 

'■'  Le  manuscrit  MN  écrit  avec  Taugment  o:  oniûapixtia. 

^^^  Var.  rma  nillapixta,  2^  ma  titlapixta,  etc.  no  vavas  guardando."  ^lanus- 
crit  MN. 

^*'  I^cs  manuscrils  por(enf  siguienic  à  la  place  de  quartij.  (  Vuir  !a  noie  1  de  In 
page  79) 


—  92  — 
CAPITVLO  TERCERO. 

DE    L\    FORMACION    DEL    PRETERITO. 

El  preterilo  pcrfecto  es  muy  vario  porque  son  muclias  las 
terminaciones  en  que  acaba,  y  por  eso  se  pondra  aqui  algo 
dilatado,  porque  del  se  forma  el  preterilo  plusquartiperfecto, 
y  muchos  verbales  y  olros  nombres,  y  assi  es  necessario  saber- 
se  bien  para  la  inteli(]encia  de  la  lengua  y  el  artificio  délia. 
Pero  aunque  sean  estes  preteritos  muy  varies  y  diuersos,  po- 
dremos  los  redu^ir  a  très  reglas  générales,  porque  unes  ver- 
bes ay  que  pierden  la  vocal  en  que  fenescen,  y  otros  que  sobre 
ella  toman  una  c,  y  otros  que  mudan  la  letra  o  sillaba  final; 

V  los  que  destas  terminaciones  tuuieren  diuersos  ])reteritos  se 
senalaran.  Pero  sepan  que  el  mas  usado  o  comun  se  porna 
en  la  régla  gênerai,  aunque  no  dexare  de  poner  los  otros  pre- 
teritos que  tuuiere  el  verbo  dado  que  sean  menos  principales 
y  se  usen  poco,  [)orque  si  alguna  vez  los  vieren  en  escriptura 
o  oyeren  en  platica  no  se  turbcn  y  lo  tengan  por  mal  dicho. 

Y  porque  se  ayude  a  la  memoria,  pondremos  juntas  todas  las 
terminaciones  de  verbos  que  en  el  preterito  pierden  letra,  o 
sillaba. 

PaiMElU  REGLA. 
DE    LOS    QVE    P1ERDE\. 

Los  verbos  que  acabaren  en  estas  terminaciones  Itiiija,  ni, 
0(1,  U,  ma,  mi,  na,  ni,  pa,  pi,  xa,  xi,  tza,  tzi,  pierden  la  ul- 
tima  vocal.  Exemple  de  todos  : 

Htiya.  —  Ex.  de  los  de  huya  :  nitetlatlacalliuyo,  ofender  a 
alguno  ;  preterito ,  onitetlatlacalhui. 

la.  —  Ex.  de  los  de  ia  :  nitecucidia ,  querer  mal  a  alguno; 
preterito,  onitecucuh. 


—  n  — 

Sacanse  :  nillnpia.  yuardar  algo.  omlhqnx;  —  nilechia,  es- 
perar  a  alguno,  omtechix  ;  —  mcui,  vel  mcea,  (|uerer,  oniciz, 
vel  onicez;  —  relia,  retonecer  la  planta,  oniceliz,  vel  oniceliac, 
vel  onicelîx;  —  ninhonia,  tener  calor,  oninitonix ,  \e[  oninitoni^^^; 
—  mquequexquia ,  tener  comezon,  oni(jucqnfxquiac'~K 

Sacanse  los  demas  neutres  que  no  se  deriuan  de  nombres, 
les  quales  por  la  mayor  parte  bueluen  la  a  en  x,  aunque  al- 
gunos  tarabien  toman  c  sobre  la  a.  Ex.  :  nipipinia,  hagome 
liombre  o  fuerle'^^  onipipînix ,  vel  onipipiniac '•^K 

Y  los  neutres  que  se  deriuan  de  nombres  [)odran  tener 
très  preteritos  porque  por  la  mayor  parte  o  bueluen  la  a  en 
a?,  0  en  c,  o  sobre  la  a  toman  c.  Ex.  :  niqualhtia,  hazerme 
bueno;  preterito,  oniqualhtix,  oniqiialhfic ,  oniquaihuac. 

Oa.  —  Ex.  de  los  de  on  :  nitlatoa,  bablar,  onitlato. 

Sacanse  :  nicxicepoa^^\  entomecerse  el  pie,  oiiicxicepoac ;  y 
los  neutros  deriuatiuos  de  nombres  que  toman  c  sobre  la  a. 
Pero,  si  los  taies  se  hazen  actiuos  tomando  tia  o  te,  sigui- 
ran  la  régla  gênerai.  Ex.  :  jiitUloa,  estar  entintado,  omtldoac; 
nidatliloa  (actiuo),  entintar  algo,  onitlatldo.  Aunque  estes  me- 
jor  forman  sus  actiuos  en  ya.  Ex.  :  nitliloa,  mdaddhuia.  Y  al- 
gunos  dellos  tambien  forman  el  actiuo  en  tia.  Ex.  :  ayoa , 
aguarse,  nidanyoda,  aguar  algo:  —  ni  te  ma ,  embiar  mensajero, 
omteiidi,  oui  te  tua,  omteinac. 

Li.  —  Ex.  de  los  de  U  :  niyodl ,  biuir,  on'ujodi. 


'')  Pour  nino-ilonia ;  substantif,  itonalli,  sueur.  (Voir  ci-dessous  la  note  i.) 

^^'  Celte  exception  n'est  point  indiquée  dans  le  manuscrit  MN. 

'^'    Var.  «  .  .  .hagome  viejo  o  vieja.')  Manuscrit  ]\L\. 

'*^  Ici  le  manuscrit  MN  ajoute  :  rsacase,  ninitonia,  sudar,  que  haze  solamente 
oninitoni.  » 

^*'  De  icxitl,  pied,  et  de  cepoa.  On  dit  aussi  avec  les  possessifs  no,  mo,  i,  etc. 
nocxicepoa,  prétérit  onocxicepoac.  (Voir  le  Vocabulaire  de  Molina.) 


—  O/i  — 

.1/^/.  —  Ex.  de  los  de  ma  :  mûalemu,  henchir  aigo,  scil.  de 
semilla  o  de  tierra ,  onitlaten. 

Sacanse  :  nillama,  prender  o  capliuar,  que  haze  onitlamo; 
—  nlnoçuma,  cnojarme,  onmoçmna  ;  —  nitlaûama,  pescar  con 
red,  onitlatïama ;  —  mtlamama,  llevar  carga,  onklamnmn. 

Mi.  —  Ex.  de  los  de  mi  :  nuionii .  biuir,  oninen. 

Aï/.  —  Ex.  de  los  de  na  :  mtlauann.  emborracharse,  onhlauan. 

l\'i.  — Ex.  de  los  de  »/;  mtlathni^^\  ganar  en  juego.  onithûau. 

Pn.  —  Ex.  de  los  de  pa  :  nitlacuepa.  boluer  algo,  onhJacuep. 

Pi.  —  Ex.  de  los  de  pi  :  nicopi ,  cerrar  los  ojos,  onicop. 

Xa.  —  Ex.  de  los  de  xa  :  lutexoxa .  liechizar  en  cierta  ma- 
nera ,  omtexox. 

Xi.  —  Ex.  de  los  de  xi:  mmexi ,  estornudar  por  baxo ,  oniniex. 

Tza.  —  Ex.  de  los  de  tzn  :  nitenutza ,  llamar,  onitenutz. 

Tzi.  —  Ex.  de  los  de  /:/  ;  niuetzi,  caer,  oniuetz. 

Estos  verbos  sobre  dichos  desta  primera  régla,  algiinos  de- 
mas  del  preterito  que  tienen  principal  conforme  a  la  régla 
gênerai  ya  dicha,  tienen  otros  menos  principales  y  que  mè- 
nes se  usan,  y  estos  acaban  en  c,  o  en  qui,  o  en  enlramas 
terminaciones,  y  para  saber  que  verbos  toman  c  o  (pii ,  y  qua- 
les  toman  c,  y  no  qui ,  y  quales  no  toman  la  una  ni  la  otra,  es 
de  saber  que  los  de  hiiya,  ia,  on  actiuos  no  pueden  tomar  r 
ni  qui,  mas  de  seguir  la  régla  gênerai.  Pero  los  neutres  de  ia . 
oa,  \  los  que  acabaren  en  ma,  xa,  xi,  ahora  sean  neutres, 
ahera  sean  actiuos,  toman  solamente  c,  y  no  qui. 

Pero  los  demas  verbos  que  acabaren  en  las  otras  termina- 
ciones de  la  primera  régla  tuera  de  los  aqui  seiialados  po- 
dran  tomar  c  y  qui  indiferentemente.  Ex.  :  nitenutza,  llamar, 

^''    Vnr.  " nitetlaiii ,  gaiiar  eu  juego.  onitpllav."  Manuscrit  MN. 


—  *).■)  — 

onilcnitl: ,  omlenuliac ,  omU'Hulzqui ;  ^gio  la  loriniicioii  dcslos  sera 
los  que  toman  c  la  tomaran  sobre  la  vocal  dcl  présente. 
Ex.  :  nilcml ,  lienchirse,  oniten,  vel  onkemic. 

Y  ios  acabados  en  qui  se  formaran  de  su  preterito  per- 
fecto  principal  aiiadiendo  qui.  Y  ansi  los  de  c  como  los  de 
qui  lendran  por  plural  el  que  tuuiere  su  principal  prelerito. 
Ex.  :  nitenutza,  el  principal  es  onitenutz,  haze  en  el  plural 
otiteniitzqiie.  Este  raesmo  sera  el  plural  del  [)retcnlo  acabado 
en  c,  y  en  qui. 

SEGVNDA   r.EGLA. 
DE     LOS    QVF.    TOM\N. 

Los  (jue  fenescen  en  ca,  co,  cui ,  ea,  cita.  ehi.  i,  qua,  la,  li ,. 
lia,  sobre  la  vocal  loinan  c. 

Ca.  —  Ex.  de  los  de  ca  :  nitetlamaca,  dar  algo  a  alguno, 
onitetlamacac. 

Sacase  :  nitlapaca ,  lauar,  que  haze  oniibpac;  aunque  tani- 
bien  sigue  la  régla  *". 

Co.  —  Ex.  de  los  de  co  :  mtleco,  subir,  onillecoc. 

Cui.  —  Ex.  de  los  de  cui  :  nitlacui,  tomar  algo,  onitlacuic. 

Sacanse:  nitlaacocui,  tomar  algo  para  lo  alçar,  onitlaacocu  '-'. 
En  este  se  haze  liquida  la  u,  y  en  los  siguientes  :  nitlaiztecui , 
tentar  algo  con  la  uiia,  onitlaiztecu ;  —  nillanecui ,  oler  algo. 
onitlanecu ''^K  Y  todos  estes  que  se  sacan  tambien  siguen  la 
régla,  pero  como  aqui  se  sacan  es  lo  mas  usado  '^'. 

Ça.  —  Ex.  de  los  de  ça  :  niça ,  despertar,  oniçac.  Y  algunos 

*')  U  en  est  de  même  du  Ivéqiienlalii j}apaca ;  prétérit,  papac  ou  papacac. 

'^^  Var.  tanitlacocui,  tomar  algo,  onillacocui.v  Manuscrit  BN.  —  La  forme  sans 
contraclion  était  plus  usitée.  Paredes  et  Molina  donnent  pour  prétérit  onillaacoc. 
(Voir  le  Compendio,  p.  5(),  et  le Voc.ibulnire  au  mot  acocui-nitla.) 

'^^  Contracté  pour  nitla-inecui  Suivant  Paredes ,  le  prétérit  fait  ineue,  et  d'aj)rès 
Molina ,  onitlanecu. 

'*'    Var.  «pero  lo  primero  es  lo  mas  usado, ••  Manusrril  BN. 


—  9G  — 

(lesia  lerminacion  hazen  lambien  en  rjui.  Ex.  :  niqmra ,  salir, 
oiiiquiz,  vol  onifiuizqni. 

Sacase  :  nitlaça,  arrojar,  ouitla:. 

Cha.  —  Ex.  de  los  de  cha  :  nichicha,  esciipir,  onkhichac. 

C!n.  —  Ex.  de  los  de  cJii  :  nichichi,  mamar,  onicîn'chic. 
Sacase  :  nicociti,  dormir,  que  liaze  onicoch. 

I.  —  Ex.  de  los  de  i  :  nithii,  beuer,  oniûnic. 
Sacase  :  nitlaay,  trabajar,  onitlaax'^^K 

Qua.  —  Ex.  de  los  de  qua  :  nitlachqua  '■-^,  cauar  tierra . 
onillachtjuac.  Y  estos  algunos  vezes  bazen  en  qui  Ex.  :  iiillnqua, 
corner,  que  no  muda  onklaqua,  vel  onitlaquaqui''-^\ 

Ta.  —  Ex.  de  los  de  ta:  niteitta,  ver  a  alguno,  oniteittac. 

Ti.  —  Ex.  de  los  de  ti:  nitlatzinti,  començar  algo ,  onUlatzintic  *'*'. 

Sacanse  los  primitiuos  que  tuuieren  vocal  antes  del  ti ,  y  los 
deriuatiuos  en  cati,  los  quales  por  la  mayor  parte  pierden  la 
/  y  quedan  en  t,  aunque  tambien  siguen  la  régla  gênerai. 
Pero  los  compuestos  toman  tl,  tambien  pierden  el  ti.  Ex.  : 
nitetlacamati ,  obedecer,  onilctlacamat ,  vel  onitellacamatic ,  vel 
onitetlacama  '^';  —  nicaUipixcati ,  soy  o  bagome  mayordomo, 
onicalhpixcat ,  etc.  Pero  los  otros  deriuatiuos  de  nombres  fuera 


")  Var.  «nitlaij,  Iraliajar,  onitlar,  vel  nmda.rqni.r,  Manuscrit  MN.  Cette  forme 
contractée  parait  moins  usitée  que  Tautre. 

'"^>  De  tlachcuitl,  motte  de  terre,  et  de  qua,  enlever. 

(^'  Tzaqua,  cerrar,  fait  tzauc,  suivant  Paredes  (Compendio,  p.  Sg),  et  ttacv , 
d'après  Jloiina  (Vocab.). 

'''^  Var.  <snitzinti,  yo  comienço,  onitzintic.v  Manuscrit  MN.  —  Remarquer  les 
deux  verbes  suivants  :  pâli,  guérir,  qui  fait  opatic,  el  pati,  fondre,  se  mettre  en 
eau,  dégeler,  prêt.  opat. 

(^'  Celte  dernière  forme  de  prétérit,  tirée  du  manuscrit  MN,  conserve  le  t  au 
pluriel  :  oliletlaminatqiie,  nous  obéîmes.  (Cf.  le  Compendio .  par  Paredes,  p.  69.) 


—  97  — 

de  los  (Je  cati  subre  la  li  toinaii  c,  vel  ne,  y  lambien  suelen  lomai' 
x,  aunque  algunos  quieren  clezir  que  esta  œ  es  de  los  de  lia. 
Ex.  :  de  atl,  agua,  ati,  derretirse,  o  liazerse  agua;  pretcrilo, 
oadc,  vel  oat'iac,  vel  oatix;  y  este  oatix  podra  venir  de  aùa 
que  es  lo  mesmo. 

Tla.  —  Ex.    de    los    fie  tla  :   nketlaçotla,  amar  a  alguno, 
onitetlaçotlac. 

TERCERA  REGLA. 
DE     LOS    QVE     MVDAN. 

Los  que  fenescen  en  ud,  m  bueluen  la  ultima  vocal  en  h. 
Los  que  acaban  en  ci  bueluen  la  ci  en  z. 
Los  que  fenescen  en  qui  bueluen  el  qui  en  c. 
Los  que  acaban  en  ya  bueluen  el  yn  en  x^^K 

Va.  —  Ex.  de  los  de  ua  ;  mtlachiua,  hazer  algo,  onillachiuh. 
Sacanse  :  niteiua,  end^iar  mensajero,  oniteiua;  —  nitcahua, 
venir  a  alguno ,  onitealiuac. 

Yi.  —  Ex.  de  los  de  ui  :  natonaui,  tener  calentura,  ountonauli. 

Ci.  —  Ex.  de  los  de  ci  :  niteimacaci,  temer,  oniteimacaz. 
Destos  algunos  suelen  tomar  c  o  qui.  Ex.  :  tlaneci,  amane- 
cer,  otlanez,  vel  otlanecic,  vel  otlanezqui. 

Sacase  :  aci,  allegar,  que  haze  solamente  oacic. 

Qui.  —  Ex.  de  los  de  qui  :  nitlanequi,  querer  algo,  otiitJanoc. 
Sacase  :  nitlaitqui ^^K  lleuar  algo,  onitlailquic. 

Ya.  —  Ex.  de  los  de  y  a  :  nitlaucuya,  estar  angustiado,  o»?7/««/c?<a;. 
Y  estos  algunas  vezes  toman  c.  Ex.:  nauiaya,  oler  mal.  o 
bien,  onauiax,  we\  onauiayac. 

'"   Cette  ligne  a  été  omise  et  laissée  en  blanc  sur  le  manuscrit  MN. 
--'  Le  pronom  ni  du  présent  manque  dans  les  deux  manuscrits,  et  le  manus- 
crit RN  écrit  avec  contraction  :  "ilatqiii  (pour  hithilqui),  lleuar  algo,  (millalquic.v 


—  98  — 

Sacansc  :  tlaccccija ,  resfriar  cl  tieni])o ,  olhtcccez ,  vel  otlacecoyax  ; 
y  tambicn  signe  la  régla;  —  yzcaya,  crescer,  orjzcnyae;  — 
yztaya,  enblanquecerse,  oyztaz,  \c\oyztayac; — nithuya,  alum- 
brar,  onitlaui;  —  coçauya,  amarillecerse,  ococaniz,  y  tambien 
sigue  la  régla ,  ocoçauyac  '^'  ;  y  tambien  los  verbos  acliuos  aca- 
bados  en  nia  que  por  la  mayor  parte  percleran  en  el  preterito 
la  a.  Ex.:  mtlatJapiuia,  acrescentar  algo,  onltlatJnpiiii  ;  pero,  si 
fnere  neutro,  bara  enx.  Ex.  :  thipiuia,  crecer,  ollajnmx^'^\ 


CAPITVLO   QYARTO. 

DE  LA   BOZ  PASSIVA  E  IMPERSONAL;   Y  DE  SV   FORMACION. 
DE  LA  BOZ  PASSIVA. 

Anles  que  vengamos  a  la  formacion  destas  dos  bozes  passiua 
e  impersonal  sera  bien  que  notemos  lo  que  en  ellas  ay  que  notar. 

Quanto  a  lo  primero  de  la  boz  passiua  es  de  saber  que  no 
puede  tomar  las  particulas  tla,  te,  ne,  c,  qui,  quin,  porque 
estas  van  con  la  boz  actiua,  y  solas  las  très  primeras  con  la 
boz  impersonal  como  se  dira  adelante;  y  ansi  a  este  vcrbo  : 
lùûaqna ,  yo  como,  en  la  passiua  le  quitamos  el  lia,  y  aîiadi- 
raos  lo  diziendo  :  niqualo,  soi  comido;  —  tiipialo,  soi  guardado. 
Pero  quando  el  verbo  rije  dos  casos,  entonces  bien  se  sufre 
tomar  la  particula  (la ,  pero  no  el  te.  Ex.  :  nitîaciuhlo,  es  me  to- 
mado  algo;  —  nhhmaco,  es  me  dado  algo  '^'. 

Tambien  es  de  notar  que  la  boz  passiua  no  rescibe  los 
pronombres  nech,  mitz,  etc.  ni  otra  persona  que  padece,  sino 

'''  Le  Vocabulaire  de  Molina  et  la  grammaire  de  Paredes  donnent  ocoçauix, 
qui  n'est  autre  chose  que  ococaniz. 

*-'  Ce  verbe,  auquel  nous  avons  ajouté  la  signification,  fait  aussi  au  prétérit 
otlapiuiac.  (Voir  le  Vocabulaire  de  Molina.) 

^^)  Ces  deux  derniers  passifs  viennent  de  cuilia,  prendre  ,  et  de  macn,  donner. 


—  99  — 

os  (|uan(lo  cl  vorbo  esta  compuesto  cou  Jioinljie  v  (iciie  en 
si  eiirorporada  la  persona  que  padece.  Ev.  :  petlaclùualo ,  es 
lieclio  el  pctate.  o  todos  If  hazeii,  que  sera  impersonal;  — 
nimUchiuilo ,  es  me  heclia  mi  hercdad.  Ni  tampoco  rescibe 
persona  agenle  expressa  sino  es  boluiendo  la  tai  oracion  por  la 
acliua,  y  ansi  no  diremos  :  yo  soi  amado  de  Dios  :  mas  reduzirla 
emos  a  esta  oracion  :  Dios  me  ama  *^'.  Pero  bien  diremos  :  soi 
amado,  no  diziendo  de  quien.  y  desto  no  ay  otra  razon  mas 
de  la  propriedad  y  uso  de  la  lengua;  aunque  diziendo  ytccjipa 
m  Bios  mthçotlah ,  tanto  vale  como  ego  amor  a  Deo  '"^l 

Yten  es  ào  saber  que  ay  algunos  verbos  que  en  una  mcsma 
boz  tienen  significacion  actiua  y  passiua,  y  otros  que,  aunque 
tionen  la  boz  actiua,  la  significacion  es  passiua;  pondre  los 
que  se  me  ofrescieren.  Ex.  : 

NitlacnopUInojn ,  vel  nillaicnopUhmja ,  yo  recibo  nierced '^^ 

Ninoteneua ,  soi  nombrado ,  o  noinbioine  vo. 

Nimauizcui,  soi  atemorizado,  o  tomo  tenior. 

jMuiton  "''.  soi  nombrado .  o  noiiibrome  yo. 

Ninotlauhtia ,  soi  socorrido.  o  socorrome  vo. 

Nicaquitti,  soi  ovdo. 

Nitlatlato,  soi  probado. 

Nimauizti ,  soi  reueronciado. 

Nimachia,  soi  descubierto.  o  conoscido,  o  soiiljdo.  olc.  (^Tlaxcala  •'  i. 

Tambien  se  deue  notar  que  a  los  verbos  neutros  y  reueren- 
ciales  no  les  usan  dar  boz  passiua.  Ex.  :  nitzatzi,  darbozes,  no 
diremos  :  nitzatziua,  en  la  boz  passiua;  —  ninotetlaçotilia ,  yo 
amo,  no  diremos  :  ninotlaçotllilo .  en  la  boz  passiua. 

^''  C'est-à-dire  uechmotlaçotilia  in  Dios. 

<''  Cette  dernière  phrase  naunque  diziendo,-  etc.  est  tirée  du  manuscrit  MN. 

^''  Exemple  porté  sur  le  manuscrit  MN. 

'*'  Le  manuscrit  BN  donne  ninilonia,  qui  signifie  suer,  avoir  chaud.  Sur  le  ma- 
nuscrit MN,  le  copiste  avait  mis  le  même  mot,  qui  a  été  corrigé. 

^^>  Ces  trois  derniers  mois  sont  tirés  du  manuscrit  MN.  —  Machia  vient  sans 
doute  de  mnh,  savoir;  passif,  mncho,  on  du  moins  a  ia  même  racine  :  ma ,  saisir. 


—    100 


DE  LA  BOZ  IMPEnSONAL. 


A  los  impersonalcs  que  desciendcu  de  verbos  actiuos  se  les 
antepone  iina  destas  très  particulas  tîa,  te,  ne,  las  qualcs  no 
tienen  el  passiuo  v  aunque  sea  una  la  boz  de  entraml)os.  Y 
toniara  estas  particulas,  quando  las  tuuiere  el  verbo  de  donde 
se  forman,  y  quando  el  verbo  se  compone  con  nombre  no  las 
rescibira  en  el  impersonal,  saluo  quando  rijere  dos  casos  que 
entonces  podra  tomar  el  te  y  el  ne.  E\.  :  no  diremos  temilhchiiuilo , 
pero  bien  se  dize  temiUtchmdilo ,  todos  hazen  heredad  a  otros; 
—  nemillicliiuililo.  todos  se  bazen  sus  heredades. 

Y  esta  es  la  diferencia  que  ay  entre  el  passiuo  y  el  imper- 
sonal, porque  el  passiuo  no  rescibira  las  dichas  particulas,  y 
elimpersonal  si.  Mas  las  particulas  c,  gui,  quin  no  se  ballaran 
en  el  impersonal,  porque  son  de  solos  verbos  actiuos  y  de  sola 
la  boz  actiua,  como  se  dira  en  el  capitulo  septimo.  quando 
se  bablara  de  las  particulas.  Tampoco  en  el  impersonal  se  bal- 
laran los  pronombres  ni,  ti ,  an,  como  se  ballan  en  la  boz  ac- 
tiua y  passiua.  Y  es  de  nolar  que  el  ne  no  lo  pueden  rescibir 
indiferentemente  todos  verbos  actiuos  sino  solos  los  actiuos 
reflexiuos.  Ex.  :  ninotlaçothi ,  vo  me  amo;  nethçoihh ,  todos  se 
aman;  pero  los  verbos  reuerenciales,  y  aunque  tengan  nino, 
timo,  mo,  etc.  no  tendran  impersonal,  porque  no  diremos 
netlaçotlalilo  '^'. 

DE  LOS  IMPERSO.NALES  QVE  SALEN  DE  VERBOS  AEVTROS. 

Emos  bablado  de  los  impcrsonales  que  se  forman  de  ver- 
bos actiuos  que  toman  las  particulas  tia,  te.  ne,  veamos  agora 
de  los  verbos  neutros  si  las  podran  rescibir.  Para  lo  quai  es 
de  notar  que  unos  impcrsonales  ay  en  boz  y  significacion ,  v 
otros  av  impersonales  en  la  significacion  v  no  en  la  boz. 

''   Le  manuscrit  BN  porto  nclldcnlilil) .  de  iiinnlliirolUiii .  s'cslirncr  l)eaiiroii|». 


—   101  -^ 

Los  irn[»ersonules  de  boz  y  si^juincucioM  son  los  (lue  se  for- 
man  de  su  actiua  anadiendo  o  qiiitando  ietras  o  sillabas,  como 
se  dira  adelanle.  Los  de  sola  significacion  seran  los  que  no  se 
fornian  desta  manera,  mas  sobre  la  mesma  boz  de  la  actiuu 
toman  alguna  particula  al  principio. 

Tla.  —  Y  para  mejor  enteiider  lo  dicbo  se  deue  uolar  que 
algunas  vezes  sobre  la  tercera  persona  del  présente  del  indica- 
tluo  de  la  boz  de  actiua  se  antepone  al  verbo  neutro  un  ihi 
quedandose  en  la  niesnia  boz  actiua,  porque  el  verbo  neutro 
lambien  tiene  boz  actiua  como  el  actiuo,  y  con  el  tla  se  baze 
impersonal.  E\.  :  nicuecuechca,  yo  tiemblo;  tlacuecuechca,  lodos 
tiemblan;  —  niouitl,  estoi  turbado,  o  en  trabajo  o  dificultad 
puesto;  tlaouiù,  todos  estan  turbados;  —  nixtoneua,  yo  me 
enojo;  tlaixioneua ,  todos  estan  enojados. 

\  estos  aunque  salgan  de  muchos  verbos  neutros  no  em- 
pero  saldran  de  todos.  Mas  quando  el  impersonal  que  sale  de 
verbo  neutro  es  impersonal  en  boz  y  significacion,  quiero 
dezir  que  signe  las  reglas  de  la  formacion  que  se  diran,  en- 
tonces  no  puede  tener  el  tla.  Ex.  :  puesto  caso  que  se  diga 
tlacuecuechca,  todos  tiemblan,  no  se  dira  tlacuecueclicala;  y 
esto  se  deue  mucho  notar. 

Y  ansi  podemos  sacar  de  aqui  que  el  impersonal  de  verbos 
neutros  por  la  mayor  parle  podra  ser  en  dos  maneras  :  la  pri- 
mera siguiendo  la  régla  de  la  formacion  sin  poner  tla,  y  estos 
se  llaman  impersonales  de  boz  y  significacion;  la  segunda 
manera  es  como  esta  dicho  anteponiendo  el  tla  a  la  tercera 
persona.  Ex.  :  nitzalzi,  doi  bozes;  tzalziua,  vel  llatzatzi,  todos. 
dan  bozes. 

Ne.  —  Estos  impersonales  de  boz  y  significacion  bien  po- 
dran  tomar  la  particula  ne,  pero  sera  solamente  de  los  verbos 


—   10-2  — 

ncutros  que  tuiiieron  nino,  (imo,  etc.  E\.  :  nmoçaua .  yo  ayuno; 
ncçaualo,  todos  avunan,  etc. 

Tambien  se  deiie  mucho  notar  (jue  todos  los  verbos  cjue  se 
componen  con  verbos  en  tal  manera  que  ei  primer  verbo  se 
poiiga  en  el  preterito  perfeclo,  y  el  segundo  en  la  segunda 
persona  del  présente  del  indicatiuo,  estes  taies  podran  tener 
dos  impersonales  :  o  en  el  primer  verbo  poner  la  boz  del 
impersonal,  o  en  el  segundo,  porque  en  ambos  no  se  en- 
tiende  bien.  Ex.  :  nitlaquataci ,  llego  a  tiempo  de  corner'":  im- 
personal, tlaquahtac) ,  vel  tlaqnataxma ,  todos  Uegan  a  tiempo 
de  comer. 

Pero  si  el  segundo  verbo  fuere  alguno  de  los  compuestos 
de  sum,  es,  fui,  si  tuuiere  impersonal,  entonces  en  el  primer 
verbo  se  pondra  solamente  el  dicho  impersonal.  E\  :  no  dire- 
mos  :  tlaquatimamua ,  pero  bien  diremos  :  tlaquahlimam ,  todos 
estai!  comiendo  en  pie. 

DE  LA  FORMACION  DE  LA  PASSIVA  E  IIMPERSONAL. 

LA  QVAL   ES  JIVOHO   DE  XOTAR. 

La  formacion  de  la  passiua  y  del  impersonal  es  un  a  niesma 
porque  es  una  la  terminacion,  saluo  que  el  impersonal  no 
tiene  los  pronombres  ni,  ti,  an,  como  esta  dicho.  Por  tanto 
j)or  ser  una  misma  terminacion  sera  una  la  formacion  po- 
niendo  los  exemplos  de  solo  el  impersonal,  pues  para  la  pas- 
siua no  aura  mas  que  liazer  de  perder  lia.  te,  ne,  y  tomar  ni, 
ti ,  an. 

\  por(jue  todos  los  verbos  acaban  en  una  de  très  vo- 
cales que  son  n,  i,  o,  reduzense  todos  estos  verbos  a  1res 
reglas. 

"'   Var.  'xnitlaquataçi,  como  en  llegaiido.^î   Manuscrit  .MN.  —  (\oii'  le  cha- 
pitre XII  relatif  aux  verbes  conjposcs.) 


103  — 


rr.iMi:r,A  iu;ol\. 


La  priiiicra  es  que  los  verbos  acabados  en  n  acliuos  o  iieii- 
!ros  se  formaran  de  la  tcrcera  persona  del  i'uturo  imperfecto 
del  indicaliuo  boluietido  la  z  en  lo.  Ex.  :  tcllaçotkz,  aquel 
amara;  impersonal,  tetlaçotlalo ,  todos  aman  ">. 

Sacanse  los  de  na  que  algimas  vezes  biieluen  la  a  en  o, 
aunque  mas  comun  es  seguir  la  régla.  Ex.  : 

Na.  —  Nkeana,  \)vendev  aiguno,  «rtwa/o,  vel  nano,  soi  preso; 
tcanalo,  todos  prenden. 

Ca.  —  Tambien  se  sacan  los  acabados  en  ca  que  hazcn 
en  co  y  en  coa,  y  en  cah.  Ex.  :  niplxca,  coger  maiz,  pixco. 
plxcoa,  pixcaïo,  todos  cogen. 

y  a,  —  Y  los  verbos  que  fenescen  en  ua,  algunas  vezes 
bueluen  la  a  en  ua  en  el  impersonal,  aunque  mas  comun  es 
seguir  la  régla.  Ex.  :  pinaua,  aquel  ba  verguença,  pinaim,  vel 
pinaualo,  todos  ban  verguença  ^^^ 

Crt.  —  Tambien  se  saca  de  los  de  ça  este  verbo  niquiça, 
cousus  compuestos,  c[\ie  baze  quixoa,  todos  salen  ^^^ 


SEGVNDA  UEGLA. 


Los  acabados  en  i  sobre  la  i  del  présente  loman  ua,  o  se 
lorman  del  futuro  boluiendo  la  z  en  ua.  Ex.  :  yoU,  aquel  biue, 
yoliua,  todos  biuen'^^ 

Cl.  —  Sacanse  los  der^que,  con seguir  esta  régla,  tambien 

(1)  Le  verhe  iquania,  éloigner,  écarler,  l'ail  au  ç^ssU  ujuanilo ,  oi\  Kfuamhua. 
(Voir  le  Comitendio,  par  Paredes,  p.  G -2.) 

W  Ehua ,  se  lever,  partir  ;  impersonnel ,  eohiia.  (  Compeiidio ,  par  Paredes ,  p.  66.) 

(■')  Iça,  s'éveiller,  fait  aussi  ixoa.  {Ibidem,  loc.  cit.) 

(•■')  Icali,  combattre,  fait  aussi  icalilo;  mais  tithmi,  envoyer,  suit  la  |)roniK'ie 
règle:  lillano,  on  lillanilo.  (Voirie  Compmdio ,  par  Paredes,  p.  62.) 


—    10/i  — 

bueluen  el  ci  en  xoa,  o  en  œlua,  y  assi  ternan  des  impersona- 
les  0  passiuos.  Ex.  :  aci,  allegar;  aciua,  axoa,  axiua ,  todos 
allegan  "l 

T:i.  —  Y  de  los  de  t:i  se  saca  iictzi ,  aquel  cae ,  que  hazo 
nechoa,  vel  ncehlua,  y  siguiendo  la  rogla  liaze  iietziua,  todos 
caen. 

Qio.  —  Tambien  se  sacan  los  acabados  en  qui  que  bueluen 
el  qui  en  co,  y  tambien  en  coa.  Ex.  :  miqiii,  aquel  muere, 
imcn,  vel  micoa ,  todos  mueren;  pero  tlaitqui,  por  Ueuar  algo, 
liaze  tlaitcoa,  o  sobre  la  ?  toma  un.  y  baze  dnitqniua,  y  segun 
aigunns  tlaitqtiinalo  '^'. 

F/.  —  Tambien  se  sacan  los  acabados  en  ui  que  bueluen 
fl  n^  en  îm.  Ex.:j)oliui^  perdiese ,  yw/<W^  todos  se  pierden'-'^l 

Ml  —  Sacanse  tambien  los  acabados  en  m?  que  bueluen 
el  nu  en  moiin,  o  la  i  en  ?/«,  Ex.  :  nemi,  aquel  biue,  nemoiia, 
todos  biuen.  Sacase  «m/,  caçar,  que  bnze  amiua. 

\  los  que  fenescen  o  se  componen  con  mati  que  hazen 
ynacho.  Ex.:  niûmnati,  saber,  etc.  tlamacho,  vel  thmaliua ,  todos 
sa])en,  etc.  '*' 


TERCERA   REGI, A. 


Los  acabado?  en  o  se  les  aiiade  «.  Ex.:  ilcco,  aquel  subc, 
dccoa,  0  segun  otros  llccoua,  todos  sulien.  Sacase  este  verbo 
nimço,  que  quiere  dezir  yo  me  sangro,  o  sacrifice,  que  baze 

'*'  Iinacaci,  craindre,  respecter;  teci,  moudre,  font  au  passif  imacaxo,  iexo, 
(  Voir  le  Compendio ,  par  Paredes,  p.  62.) 

*'-'  Dans  le  manuscrit  BN,  ce  verbe  est  écrit  avec  contraction  :  tlatqui.  etc. 
Paredes  lui  donne  pour  passif  ?ïco  ou  itqitilma.  (Voir  le  Compendio,  loc.  cit.) 

(1)  Tcocdiui,  avoir  faim,  impers,  teociohna.  (Voir  le  Compendio,  par  Paredes, 
p.  66.) 

'''  Tel  alinéa  manque  dans  le  manuscrit  BN.  Le  copiste  on  a  laissé  la  place  en 
blanc. 


—  105  — 

nieolo,  vel  iiiçoa,  vel  niçoua ,  y  en  el  iinpeisoiial  imolo,  loclos 
se  sangran ,  vel  neçoa,  vel  neçoua  '", 

Esta  formacion  susodicha  se  da  solamcnte  para  el  pré- 
sente del  impersonal  y  passiua  que  para  todos  los  otros  tiem- 
pos  no  es  menés  ter  dar  formacion  mas  del  aviso  que  esta  dado 
en  la  conjugacion  o  formacion,  scil.  que  tomaran  todos  los 
tiempos  como  otro  qualquier  vcrbo  acabado  en  o,  vel  en  iia, 
porque  todos  los  impersonales  han  de  fenescer  en  una  destas 
terminaciones  o,  ua.  Y  ansi  liaran  en  el  preterito  imperfecto 
anadiendo  ya,  y  todos  en  el  preterilo  perfecto  tomaran  c,  y 
los  demas  tiempos  se  formaran  como  se  dixo  en  la  formacion 
de  la  actiua.  Ex.  : 

PRESENTE.  ■ 

Tetlaçoilato  '■'\  todos  aman. 

PRETERITO  IMPERFECTO. 

Tcllnçollaloija ,  lodos  aniauan. 

PRETERITO  PERFECTO. 

Otellaçotlaloc ,  lodos  aiiiaron. 

PLVSQVAîIPERFECTO. 

Olcllaçollahca ,  todos  auian  amado. 

FVTVRO. 

Tctlaçotlaloz,  todos  aniaran. 

FVTVRO  PERFECTO. 

Olellaçotluloc ,  lodos  auran  amado. 


'')  Lo  verbe  ço  a  le  même  sens  que  iço.  Cf.  çoço,  enfiler;  çoa,  percer,  ouvrir. 
'-'  Si,  au  lieu  de  personnes,  il  s''agissail  d'objets  en  général,  non  exprimés,  il 
faudrait  dire:  llatlaçollalo ,  llallaçotlaloya ,  etc. 


—   100  — 
CAPITVLO  QVINTO. 

DE     KOS     VERBOS     IRREGVLARES. 

DESTE   VERBO  SMl,    ES,    tVl,    Y   DE  SVS  COMPVKSTOS. 

yiCAH,   SEP.    0  ESTAI!. 

El  verbo  siim,  es,  fui,  no  io  ay  en  esta  lengua.  Pero  suplenlo 
por  este  verbo  nicah,  que  propriamente  quiere  dezir  estar. 
Y  el  verbo  élégante  o  reucrencial  deste  nicah  es  ninoyetzlicah , 
y  variase  por  toda  la  conjugacion  como  el  simple. 

Y  siempre  el  sum,  es,  fui  se  pone  sub  intelecto  en  el  pré- 
sente del  indicatiuo  quando  esta  en  lugar  de  ser.  y  es  qiiando 
estos  pronombres  ni,  ti,  an  se  juntan  a  nombres,  como  se  dixo 
en  la  primera  parte  ^^'.  Ex.:  niûatoani,  soi  seîîor. 

Y  quando  con  elnombre  se  pone  expresse  el  verbo  nicah, 
en  el  présente  quiere  dezir  estar.  Ex.  :  nican  cah  Pedro,  aqui 
esta  Pedro. 

Pero  en  preterito  imperfecto  usar  se  ha  del  tambien  en 
este  significado  de  ser.  Ex.:  nitlazcahilli^^^  nicatca.  era  discipulo. 
Mas  si  la  oracion  es  de  preterito  perfecto,  o  plusquamperfecto 
en  el  indicatiuo,  tambien  usan  deste  verbo  ninochiua,  que  es 
hazerme  tal.  Ex.  :  nidazcaUiUi  oninochiuh,  hizeme  discipulo, 
y  fuy  discipulo;  y  no  dire  tambien  niilazcaUilli  onicatca  por  el 
preterito  perfecto,  mas  por  los  otros  tiempos  bien  se  dira  cl 
uno  y  el  otro.  Ex.  :  nitlacoalli  niez,  vel  ninochiuaz,  yo  sere  com- 
prado;  y  lo  mesmo  diran  con  el  participio  de  futuro.  Ex.  : 
ninelhtoconi  niez,  vel  ninochiuaz,  sere  creydo  o  creible''^^. 

(')  Voir  p.  18. 

(*)  De  izcahia ,  élever,  instruire. 

'^'  Précédé  à  la  troisième  personne  de  la  particule  0/1,  ce  verbe  nicah  signifie 
avoir.  Ex,  :  oncah  tlaxcdU,  il  y  a  du  pain.  (Voir  ci-après,  p.  1 15,  au  mot  noticah.) 
Il  peut  également  être  accompagné  des  particules  gérondives  liuh,  la,  ti ,  et 
tjuiuh,  co,  qui  :  nieiiuh  ,  oiiieto,  etc.;  —  niequiuh,  ouieco,  etc. 


—   107   — 

INDICAÏIVO. 

PUKSENTE. 

Sing.  Nicah,  yo  esloi,  ticali,  cah. 
Plur.   Ticate,  ancalc ,  cale. 

Y  a  vezes  usan  deste  présente  por  fuluro.  Ex.  :  ye  iz  nicah, 
yn  ikmlaz,  ya  estare  aqui,  quando  tu  vengas. 

PREÏERITO  IMPEKFECTO,    PEUFECTO  Y   PLVSOVAMPElillîCTO. 

Sing.  Nicatca,  yo  eslaua,  yo  fui,  o  auia  sido,  ticalca,  catca. 
Pliir.   Ticatcah,  ancalcah,  catcah.  Y  al  pi-eterilo  perfecto  se  le  antc- 
pone  una  o  ;  onicatca,  etc. 

FVTVRO    IMPiîKFECTO. 

Sing.  Niez,  yo  sere  o  estare,  liez,  yez. 
Plur.   Tiezque,  anyezqiœ,yezqHe. 

Para  el  futiiro  perfecto  usan  de  circunloquio  diziendo  :  ye 
nitktoani,  yn  liualaz,  ya  aure  sido  senor,  quando  tu  vengas.  Y 
en  esta  manera  no  se  expressa  el  verbo ,  pero  para  dezu^  :  aure 
estado,  tornanse  al  futuro  imperfecto,  scil.  ya  estare,  diziendo 
como  es  dicho. 

IMPER^TIVO. 
PRESENTE. 

Sing.  Ma  nie,  sea  yo,  o  este  yo,  ma  xie,  ma  ye. 
Plur.  Ma  tiecan,  maxiecan,  ma  yecan. 

OPTATIVO. 
PRETEUITO    IMPERFECTO,   PERFECTO   Y   PLVSQV.VMPEIU'EC TO. 

Sing.  Ma  nient,  o  si  yo  esluuiera,  o  fuera,  maxieni,  mayem. 
Plur.  Ma  lienih,  maxienih,  ma  yenih. 

En  el  prelerito*  perfecto  y  ])lusquanq3erfecto  tomara  o  al 
principio  :  ma  onieni,  o  si  yo  ouiera,  o  ouicsse  cslado,  o  sido. 


—   108  — 

INFINITIVO. 

JSiezncqni,  vol  nicneqxn  niez ,  quiero  ser,  o  eslar,  etc. 

IWPERSONAL. 
PRESENTE. 

Eloac  '',  todos  cstan. 

PRlîTEniTO   niPERFECTO. 

Eloaca. 

PRETERITO   PERFECTO  Y   PLVSOVAMPlîl'.KECTO. 

Ocloaca. 

FVTVRO, 

Eloaz. 

IMPERATIVO. 

Ma  doit. 

OPTAïIVO  PRETERITO  IMPERFECTO. 

M(t  cloani. 

SVDIVNCTIVO    PRESENTE. 

Ynlla  eloac. 

PRETERITO  IMPERFEOTO. 

ïnlla  cloani. 

PRETERITO  PERFECTO  Y  PL\  SQVAMl'KRFECTO. 

Ynlla  oeloani. 

FVTVRO. 

Ynlla  eloaz. 

NICAC. 

Este  vcrbo  tucac  quiere  dezir  cstar  en  liiesto.  Dizese  de 
Il  ombres,  arboles,  maderas,  casa,  silla,  o  vanco,  o  de  qual- 
(juiera  otra  cosa   que  este  en  liiesta  o  hincada  si  es  larga;  y 

")  Suivant  Paredes,  yeloa;  prélérit,  yeloac.  (Voir  le  Compendio,  p.  G8.)  — 
Dans  ce  mol  Vy  ne  se  prononce  pas,  ou  se  prononce  Irès-faiblement. 


—   101)  — 

el  rcuerencial  destc  es  i  '  ninicaulhlicac ,  '2Uimlcatillilirac,  clc.  v 
el  nicac  se  varia  (lesta  manera  : 

INDICATIVO. 
PRlîSEN'TE. 

Sing.  Nicac ,  ticac,  ycac. 

Plur.   Ticaijue,  ainicaque,  ycaqne. 

Otros  dizen  en  el  plural  :  timanili,  amruuli,  manih,  para  lo 
animado  *". 

PBETERITO  IMPERFECTO. 

Sing.  Nicoija,  licmja,  ycnya ,  etc. 

Y  lanibicn  dizen  :  nicacn,  ticaca,  y  caca. 

PRETERrrO  PERFECTO  Y  PLVSQVAMPERFECTO.  hlcm'^K 
FVTVRO. 

Sing.  Nicaz,  ticat,  ycaz. 

Plur.   Ticazqiie,  amicazquc ,  ycnzque. 

Tambien  dizen  en  el  plural  :  tima)u:que,  aniantzquc,  etc. 

IMPERATIVO. 

Sing.  Manica,  ma  xica,  mayca. 

Plur.  Ma  iicacan,  ma  xicacan ,  ma  ycacan  ;  —  plur.  ma  limanican ,  etc. 

OPTATIVO  PRESENTE. 

Ma  nica,  conio  el  imperatiuo. 

PRETERITO  IMPERFECTO,  PERFECTO  Y  PLVSQVAMPERFECTO. 

Sing.  Ma  nicani,  ma  xicani,  ma  ycani. 
Piur.  Ma  dcanih,  maxicanik,  maycanih. 

Y  tambien  dizen    en    el  plural  :   matclh  Umanuùh,   malelli 
xmaninih,  etc. 

<"  Voir  ci-après,  page  1 1 1,  le  verbe  mani. 

'^'  C'est-à-diro  :  nicaca,  ticaca ,  ycaca ,  etc.  ou  avec  rniij[iiieiil  :  onicaca,  etc. 


—    110  — 

SVBIVNCTIVU. 
l'RKSENTK. 

ïntla  nicali ,  elc.  coiiio  el  imperalitin,  vel  ijnlhi  nicac,  elc.  como 
cl  présente  del  indicatiuo. 

PRETERITO   IMPERFECTO. 

)  iiila  uicaui,  elc.  como  el  optatiiio. 

-*  FVTVRO. 

Yiitia  nicai,  etc.  como  el  fulnro  del  indicatiuo  ''. 

NONOC. 

Este  verbo  nonoc^^^  quiere  dezir  estar  ccliado,  y  su  élégante 
es  nmonoJhtitoc.  Dizese  el  simple  onoc  de  maderos  y  tablas 
largas  que  estan  tendidas,  y  de  arboles  y  verdura  y  de  palo, 
0  penola,  o  verua  echada.  Variase  en  esta  manera  : 

IINDICATIVO. 
PRESENTE. 

Sing.  Nonoc ,  tonoc ,  onoc. 

Plm\   Tonoque,  amonoque,  onoquc. 

PAR\   LOS  PRETERITOS. 

Sing.  Noiloca ,  tonoca,  onoca. 
Pliu".    Tonocah ,  amonocah ,  onocah. 

Y  tambien  dizen  :  nonoya,  tonoya,  etc.;  pero  este  ultinio  no 
es  mas  de  imperfecto. 

FVTVRO. 

Sing.  Nonoz,  tonoz,  onoz,. 

Piur.   Tonozque,  amonozqiie ,  onozque.   ■ 

^''  Nicac  a  pour  impersonnel  nicoa. 

<-'  Pour  m'-o)ioc,  dans  lequel  entre  la  particule  euphonique  on.  Aussi,  en  cou)- 
position,  ne  est  employé  au  lieu  de  onoc:  nitlaqnatno  (pour  mllaqna-ti-oc),  je 
mange  couché. 


111 


)Mi>i:r..VTi\(). 


Sing.   Ma  nono,  ma  xono ,  ma  ono. 

Plur.  Ma  tonocan,  ma  xonocan,  ma  o)iocan. 

OPTATIVO   PRKTF.RITOS. 

Sing.  Ma  nononl,  mn  xonnniy  ma  onoui. 
Plur.  Ma  tonouih,  ma  xononih,  ma  ononili. 

IMPERSONAL. 

Onoiiac  <''. 

MAM. 


Este  verbo  mani  tambieii  quiere  dezir  estar,  y  su  reueren- 
cial  es  en  plural  :  titomanilhlia,  amomandltùa ,  momnnillitia^^K 

El  mani  tiene  en  el  singular  la  tercera  persona  y  no  mas, 
y  las  très  del  plural.  Dizese  de  cosas  llanas  y  anclias,  assi 
como  libros.  Y  tambien  se  dize  del  agua  que  esta  en  vasija 
ancha  o  en  laguna,  y  de  pueblo  donde  ay  muchas  casas,  y 
tambien  de  arboles  ;  y  variase  en  la  manera  siguiente  : 


INDICATIVO. 
PRESENTE. 


Sing.  ^'  Mani^'\ 

Plur.   Timanih,  ammanih,  manili. 

PRETERITO  IMPERl'ECTO. 

Sing.  3°  Mania,  vel  manca. 

Plur.  Mamania ,  vel  mamanca  '* ,  eslo  de  inanimado  :  —  timaniah ,  etc. 
por  lo  animado. 

'"  Paredes  donne  pour  l'impersonnel  :  onohtia.  {Compendio ,  p.  70.) 

'^'    Var.  f  tilomaniïhtica ,  amomanilhtica ,  momamlhtica.-n  Manuscrit  MN. 

(^)  On  trouve  aussi  les  deux  autres  personnes  :  nimani  et  timani.  Il  en  est  de 
même  à  Timparfait,  dont  la  seconde  forme  nimanca,  etc.  parait  plus  usitée  que  la 
première.  (Voirie  Compendio,  par  Paredes,  loc.  cit.) 

<'"'   For.  f  plural  manm/i,  vel  maoca/i,  etc.»  Manuscrit  MN. 


—  111>  — 

FVTVRO. 

Sing.  Mniiiz. 

Pliir.    Tinianizijur ,  ammanizcpic,  mamzque. 

IMPERATnO. 

Siiig.  Ma  mrtiii. 

V\m\  Ma  linianicdli ,  etc. 

OPTATIVO. 

El  présente  coino  cl  del  imperaliuo. 

PRKTERITO   niPKRKFXTO. 

Siiig".  Ma  manini. 

Plur.  Ma  timaninih,  ma  ammaninih ,  clc. 

IMPERSONAL. 

Maniua  ■'',  clc.  por  lo  animarlo  se  dira. 
TEMl. 

Este  quiere  dezir  estar  ecliados  o  sentados,  hombres,  o 
miigeres,  o  culebras,  o  pajaros  en  el  nido,  o  perillos,  o  ga- 
lillos,  etc.  Y  tambien  se  dize  para  madera,  o  lena  allegada, 
0  maiz,  o  piedras,  o  semillas  y  de  otras  cosas  menudas  que 
e.stan  jiintas.  El  reuerencial  deste  sera  en  el  singular  en  la 
tercera  persona  motemilhtia,  y  en  el  plural  titotemilhtia,  para 
la  primera  persona,  de  manera  que  motetnillitia  en  singular  se 
dira  por  el  que  esta  lleno  o  repleto  de  comida,  o  de  vino,  etc. 
y  en  el  plural  este  verbo  terna  este  mesmo  sentido.  Y  el  sobre 
dicho,  y  compuesto  con  toc''^',  dizen  :  tcntoc,  lleno,  scil.  casa  o  el 
mundo,  etc.;  preterito  imperfccto,  tcnloca,  etc.  Y  el  simple  se 
varia  en  esta  manera  : 

Terni,  tercera  del  singidar. 
Plar.   Titemih,  anlcmih,  temih. 

"'   D'après  Parodes,  rimpersonnel  est  manoa,  manun.  (Compendio,  p.  71.) 
'-*  Mis  pour  ti-oc,  syncope  do  onor.  A  la  suite  du  verbe  terni,  Olmos  donne 
divers  exemples  de  r/imposition  des  verbes  irréjOidiers  avec  d'autres  vcrl)es. 


—  11 :5  — 

l'KETRKITO   IMPERKEOTO.    PERFECTO  V   PIASQVAMI'ERFECTO. 

Tenca,  tercera  del  singular. 
Plur.   Titencah,  antencah,  tencah. 

FVTVRO. 

Sing.  3"  Temiz. 

Plur.   Titemizque,  antemizque,  terni:  que. 

IMPERATIVO. 

Sing.  3"  Ma  terni. 

Plur.  Ma  titemican,  ma  xilemican,  ma  Icmican. 

OPTATIVO. 

El  présente  como  el  iuiperatiuo. 

PRETEP.iTO  IMPERFECTO,  PERFECTO  Y  PLVSOVAMPERFECTO. 

Sing.  3°  Ma  tcmini. 

Plur.  Matiteminih,  maxiteminih,  ma  tcminih. 

IMPERSONAL. 


Teimua. 


NEVATICAH. 


Este  quiere  dezir  estar  assentado.  Dizese  de  cosas  ani- 
madas  racionales  d'  e  yrracionales.  Y  variase  en  todos  los 
tienipos  y  modos,  como  el  verbo  nicah.  El  reuerencial  deste  es 
nineuititicah  ^^\  y  variase  en  esta  manera  : 

Sing.  Nineuititicah,  timeuititicah ,  lueuititicah. 
Plur.   Tileuititicate,  ammeuititicate ,  mexiiliticale. 

Y  tambien  dizen  :  ninemlhtiticak ,  ùmeuiMlicah ,  etc. 

">   Far.  «racionales,  y  para  las  yrracionales,  scil.  arboles,  caSas,  euaticac.^, 
Manuscrit  MN. 

<-'  Composé  de  eua  et  de  ca,  ce  verbe  sert  à  l'impératif  de  terme  de  salufalion  : 
ma  ximeuililie. 


—  ll/l  — 

TICOAVNOQVE. 

Este  se  tlize  de  personas  f[ue  estan  assentafl:is  on  conihilc,  o 
en  conuersacion ,  on  riicda,  y  no  tiene  sinjjnlar.  \\Triitse  m 
esta  manern  : 

PRESENTE. 

TiroaiuinfiHc ,  micoaunoqne ,  coaunoque. 

I>RRTERITO   niPERFECTO. 

Ticoaiinoya ,  elc. .  vel  ùcoacaka ,  oie. 

FVTVRO. 

Ticonuno:fjuc ,  oncoaunnzrjiie ,  cnnnnozque. 

Tanibien  se  dize  :  iiicoacah,  estoi  combidado,  etc.;  plural, 
liconcdte. 

PRETERITO   IMPERFECTO. 

Nicoaimoca ,  cslaua  coinbidiuln. 

FVTVR(t. 

Niconunoz,  estnre  combidado. 

IMPERATIVO. 

Ma  nicomniQ,  elc. 

Plur.  Ma  ticoannoatii ,  etc. 

OPTATIVO   PRESENTE. 

Coino  en  el  iiiiperatiiio. 

PRETERITOS. 

Ma  tkoaimoni. 

IMPERSONAL. 

Coaunoac,  lodos  oslan  en  el  comblle. 

PRETERITO   IMPERFECTO. 

Cnnvnoni/a. 


Ninoqitetzticah  ^^\  cstoi  louantndo  on  pio,  es  para  cosas  ani- 
maflas. 

Nmacazîconoc ,  tinacaziconoc ,  etc.;  —  plural.  tinaeazico)ioque , 
annacaziconoque ,  etc.  estar  de  lado.  o  de  oreja  echado. 

Niuetztoc,  tiuetztoc,  uetzloc^'^^  ;  —  plural ,  tiuct:toque,anuetztoqiie , 
iietztoque,  estar  echado,  caido  tendido. 

Chapcmtoc  se  dize  de  mantas  arrebujadas,  o  mal  puestas.  o 
de  varro  '"  estendido ,  o  verdura  ;  o  quiere  dezir  :  estar  mojada  la 
manta,  o  persona  sentada  en  el  suelo.  El  verbo  es  iiitlnchapantu , 
por  echar,  scil.  ropa  arrebujada. 

Chachayacatoc  se  dize  de  casas,  o  arboles  ralos.  o  maiz,  o 
piedras'*',  F^itlachayaua ,  echar  los  dados,  n  frisoles. 

Noncah,  estoi;  siendo  preguntado,  bien  dire  :  muchijm  nican 
noncak,  sienipre  estoi  aqui;  a""  toncah,  3^  oncah;  —  plural, 
toncatc,  amoncale,  oncate.  Y  la  tercera  dol  singular  foman  para 
dezir  ay,  scil.  algo. 

Nicatqui,  ticntqui,  catqui;  —  plural,  ticatquih,  ancntquih. 
catquih.  Y  la  tercera  persona  toman  para  dezir:  esta,  o  ay. 
Ex.  :  catqui  yn  amatl,  ay  papel;  pero  diziendo  :  nelh  ompa  catqui , 
alli  esta,  scil.  Pedro,  etc. 


(')  De  quetza,  se  lever,  et  de  ca,  être. 

^"-'  Le  manuscrit  MiN  a  omis  celle  3'  peisonne.  —  Ce  verbe  est  composé  de 
uelzi,  tomber,  et  oc  (onoc),  être  couché,  étendu. 

^■'^  Le  manuscrit  MN  donne  sparto  au  lieu  de  varro. 

*'''  Le  manuscrit  BN  porle  ici  biffée  la  ligne  suivante  :  "  El  verbo  es  chaclmyaat , 
raor  lierra,  scil.  del  sobrado,  etc." 


—   IIG  — 
GAPITVLO  SEXTO. 

DE  OTROS  DOS  VERBOS   IRREGVLARES  QVE   SON   EO ,  IS  ,   POR   YR, 
Y   FEiY/0,   IS.  POR  VENIR. 

ISDICATIVO. 
PRESENTE. 

Sing'.  Niauh,  yo  voy,  ùatth,  yaiih. 

Plnr.   Ti(un^^\  vel  //(//,  mjaui ,  \Q\ain,  yaui ,  vel  vili. 

PRETERITO  IMPERFECTO. 


Sing.  Niaya,  yo  iua,  tiaya,  yaya. 
Plur.   Tiyaynh,  ayayah ,  ymjah. 

PRETERITO   PERFECTO. 

Sing.  Oiiùi ,  yo  (ïiy,  olia ,  oya. 
Plur.   Oltaque,  oayaipie,  oyaque. 

\  tainbieii  se  dize  : 

Sing.  Oiiivya,  otiuya,  miya. 
Plur.   Otiuyah,  oauyah ,  ouyali. 

PLVSQVAMPERFECTO. 

Sing.  Oniaca,  yo  auia  ytlo,  otiaca,  oyaca. 
Plur.   Otiacnh ,  vol  ntiayaca,  oayacah,  oyacoh. 


Sing.  Ntat,  yo  yre,  tiaz,  yaz. 
Plur.    Tiazque ,  mjnzqite,  yazque. 

FVTVRO   PERFECTO. 

Yo  aure  ydo.  Como  el  preterilo.  E\.:yn  timlaz,  onia,  qunndo 
vengas.  aure  ydo. 

("  Paredes  regarde  cette  première  forme  comme  impropre.  (  Compendio ,  p.  7 1 .  ) 
Ln  seconde  personne  ayaiti  ou  aui,  vons  allez,  est  mise  ponr  an-yaui  ou  an-ui. 
Aux  autres  temps  le  pronom  an  est  également  syncopé. 


—   I  1  7  - 

IMPERÀTIVO. 
PRESENTE. 


Sing.  Mu  niauli,  vaya  yo,  ma  xiaiih ,  ma  ijoiili. 
Plur.   Ma  timjan,  ma  xiinjan,  ma  wjan. 

V  ET  ATI  VO. 

PRESENTE. 

Sing.  Ma  niati,  no  vaya  yo,  ma  liati,  ma  yati. 
Plur.   Ma  liatili,  ma  aijatih,  ma  yatih. 

OPTATIVO. 
PRESENTE. 

Ma  niauh,  etc.  conio  en  el  imperaliuo. 

PRETERITO  LMPERFECTO. 

Sing.  Ma  niani,  ma  riant,  ma  yani. 
Plur.  Ma  tianih ,  ma  xianih ,  ma  yanih. 

De  los  otros  preteritos  lo  mesmo  anteponiendo  o. 

El  subjunctiuo  es  como  el  optatiuo  anteponiendo  ijntla. 

IISFIMTIVO. 

Niaznequi,  vel  nicnequi  nia:.,  etc.  como  en  los  regulares. 

PARTICIPIOS. 
PRESENTE. 

Yn  aquin  yauli,  el  que  va. 

FVTVRO. 

Yn  aquin  yaz,^é  yn  aquin yazquia,  el  que  yra ,  o  auia  de  yr,  etc. 


Viloa,  todos  van. 


IMPERSONAL. 
PRESENTE.. 


PRETERITO  IMPERFECTO. 

Vtloaya,  todos  yuan. 


—   118  — 
En  todo  sigue  la  régla  de  los  rej<}ulares. 

IMPERATIVO. 

Mu  uiloa. 

PRETKRITO  DEL  OPTATIVO. 

Ma  uiloani. 

SVBIV.NCTIVO. 

Yntla  uiloani. 

El  élégante  o  reuerencial  es  : 

Sing.  Ninouica ,  voy,  timouica,  mouica. 
Plur.    Titoiiica,  amouica,  mouicah. 

GOiNIVGAClON  DE  VENIO,  IS. 

INDICATIVO. 

PRESENTE. 

Sing.  Niualauh,  yo  vengo,  tiualauh,  ualauk. 

Piui'.   Tiualaui,  aualaui,  ualaui;  vel  tinalhui,  amilhui ,  ualhm. 

PRETERITO  IMPERFECTO. 

Sing.  Niiialaiia,  yo  venia,  iiualaya,  tialaija. 
Plur.   Tiualayah,  aualayah,  ualayah  '*'. 

PRETERITO  PERFECTO. 


Sing.  Oniuala,  yo  vine,  otiuala,  ouala. 
Plur.   Otiualaque,  oanalaque,  onalaque. 


PRETERITO  PLVSQVAJIPERFECÏO. 


Sing.  Oniualaca,  yo  ania  venido,  otiualaca,  oualaca. 
Plur.    Oliiialacah,  oaualacah ,  oualacah^'\ 


Sing.  Niuala: ,  yo  vendre,  tiualaz.  uulaz. 
Plur.    Tiualazque ,  aualazque,  tialazque. 

<')    Var.  ffplural,  otiuulayah,  oamdayah,oualayah.i)  Mannscril  MN. 
<^)  Paredes  donne   une  aulre  ibrme  plus  élégante  :  nikualliuia,  tihualhuui . 
hualltuia,  de.  {Cumpendio,  p.  7'?.) 


—  119  — 

IMI'KUATIVO. 
PRESENTE. 

Sing.  Ma  niualuuk,  venga  yo,  ma  xiuaUiuh ,  ma  iialauk. 
Plur.  Ma  tiualhuyan,  ma  .xiuallmyan,  ma  ualhuijan. 

Y  tambien  dizen  :  matiualaean,  maxiualacan,  ma  ualacan  '^'. 

FVTVRO. 

Venga  yo  despues.  Coino  en  el  indicatiuo  anleponiendo  ma. 

OPTATIVO   Y   SVB1V>CTIV0. 

Los  présentes  y  futures  son  conio  en  el  iniperatiuo,  po- 
niendo  en  el  subjunctiuo  yntia  en  lugar  de  7na. 

PRETERITOS. 

Siûg.  Ma  niualanij,  ma  xiualani,  ma  ualaui. 
Plur.  Ma  liualanih,  ma  .xiualanih^  ma  tialanHi. 

IM'IMTIVO. 
PRESENTE. 

Miialaztmjui ,  vel  nicncqui  niualaz. 

PARTICIPIOS. 

Yn  aquin  ualauh,  el  que  viene. 

y  II  aquin  ualaz,  el  que  verna. 

Yn  aquin  ualazquia,  el  que  auia  de  venir. 

IMPERSONAL. 
PRESENTE. 

Valhuiloa,  etc.  como  en  el  verbo  niauli,  anleponiendo  esta 
parlicula  ualhf  todos  vienen,  etc. 

<■'  Paredes  dit  positivement  que  cette  seconde  forme  est  impropre.  (\oir  ie 
Comppndio,  p.  -7.3.) 


—   1-20  — 

El  clcgantc  o  reiierencial  deste  es  :  niualhnoiuca ,  Uualltmouica, 
ualhmouica ;  plural,  liuallitouica ,  aualhmouica ,  uallimouicali ;  por 
todos  los  modos  y  tiempos. 

DEL  VERBO   VITZ,  QVE  QVIERE  DEZIR  VENIR'". 

PRESENTE. 

Sing.  Niuitz,  yo  vengo,  tiuitz,  uitz. 
Plur.   Tiuitze,  amiitze,  uitze. 

PRETERITO  IMPERFECTO. 

Sing.  Niuitza,  tiuitza,  iiitza. 
Plur.   Tiuitzah,  anuitzah,  uilzah. 

El  preterito  perfecto  se  suple  por  :  niuala,  etc.  si  me  quede; 
que  si  me  torne  a  yr,  bien  se  dira  :  oinuitzn. 

PRETERITO  PLVSQVAMPERFECTO. 

Gomo  el  imperfecto  anteponiendo  o. 

FVTVRO. 

Niuitz ,  etc.  como  el  présente. 

IMPERATIVO. 

No  se  dize  bien  el  présente. 

FVTVRO. 

Ma  niuitz,  ma  tiuitz,  etc.  conio  el  présente  del  indicatiuo. 

Lo  demas  deste  verbo  se  suple  por  niualauli,  en  toda  la 
conjugacion. 

'''  Nous  transcrivons  ici  deux  lignes  qui  figurent  sur  ie  manuscrit  MN  :  «Pré- 
sente ,  niuitz ,  vei  ninoxdcatz ,  yo  vengo ,  vel  niiialnouicatz ,  vel  nhialauh.  —  Niyetiuilz, 
venir  pesado  en  algo;  plural,  tiyeliuitze,  elc.w  —  Niualnouicalz  nous  paraît  défec- 
tueux. Il  faudrait,  d'après  Paredes,  mualnoiiica.  {Compcndio,  p.  7.'!  et  ()6.) 


—  121  — 


CAPITVLO  SEPTIMO. 

DE  LOS  VERBOS  ACTIVOS  Y  DE  AL(;V.\VS  PARTICVLAS 
QVE  SE  IVNTAN  CON  ELLOS.  ^ 

Los  verbos  son  on  muclias  marieras:  unos  son  actiuos  \ 
otros  neutres;  unos  primitiuos  y  otros  deriuatiuos;  unos  sim- 
ples y  otros  compuestos;  unos  reuerenciales  y  otros  que  no 
denotan  reuerencia. 

Verbos  actiuos  se  llaman  los  que  despues  de  si  rigen  caso 
y  tienen  despues  de  si  persona  que  padece  expressa  o  sub 
intelecta.  Y  esta  persona,  que  padece,  unas  vezes  se  dénota 
por  algun  nombre  proprio  o  apelatiuo.Ex.  :  mctlacolla  yn  luaii, 
vo  amo  a  luan.  Y  otras  vezes,  por  algun  pronombre.  Ex.: 
nimitztlaçotla,  yo  te  amo.  Otras,  por  algunas  particulas  que  se 
anteponen  o  entreponen  al  verbo.  Ex.  :  nitenamjuilia ,  yo  res- 
pondo  a  alguno.  Y  este  postrero  tiene  mas  dificultad,  por- 
([ue  en  la  lengua  latina  no  se  hallan  particulas  assi  encorpo- 
radas  o  juntas  con  el  verbo,  las  quaies  denoten  la  persona  que 
padece. 

Y  es  de  notar  que  ningun  verbo  acliuo  puede  estar  sin  al- 
guna  particula  destas,  saluo  quando  el  verbo  esta  compueslo 
con  nombre  y  tiene  encorporada  en  si  la  persona  que  pa- 
dece. Ex.  :  nipetlachiua ,  yo  hago  petates;  y  tambien  quando 
se  junta  el  verbo  con  algun  pronombre  que  tiene  lugar  de 
persona  paciente,  porque  entonces  bien  estara  sin  las  dichas 
particulas.  Ex.:  ninotlaçotla ,  yo  me  amo;  tuwcldlaçolla,  tu  me 
amas. 

Sacanse  tambien  algunos  verbos  actiuos,  los  quaies,  aunquc 
toman  estas  particulas,  pueden  estar  tambien  sin  ellas,  y  son 
los  sifîuientes  : 


—   12-2  — 

JSillalcnuijni ,  vcl  nilciniqui,  yo  siieûo. 

Nillaichteqiii ,  vel  nichteqiii,  yo  Imrto  '"'. 

Nillnùjuhi,  vel  niquiti ,  yo  texo. 

Nilhilzaua,  vel  nitzaiia ,  yo  hilo. 

Nidateci ,  vel  niteci,  yo  niiielo. 

Nicchichi  ^'\  vel  nichichi,  yo  niamo,  scil.  a  la  madic. 

ISitechicha,  vel  nichicha,  yo  escupo  a  alguno. 

Niquiztlacati  yn  tlalolli,  vel  nizllacaù,  yo  erro,  o  niieiiLo  la  palabra. 

JSicnnqxnn,  vel  ninaquia,  vistome,  scil.  algo. 

Nillapixca ,  vel  nipixca,  coger  maçorcas  de  maiz. 

Otros  algunos  aura,  pero  al  présente  no  se  me  ofrescieron. 
Y  de  como  a  los  verbos  se  anleponen  algunos  prononiLres  para 
liazer  con  elles  oracion  perfecta ,  dezirse  ha  en  el  capitule  nono. 

Ahora  en  este  veamos  de  como  algunas  particulas  se  jun- 
tan  a  los  verbos  actiuos  y  estan  en  lugar  de  persona  que  pa- 
dece,  y  otras  juntadas  con  la  persona  que  haze,  denotan  en 
que  numéro  se  ha  de  poner  la  persona  que  padece,  si  ha  de 
ser  singular  o  plural.  Y  todas  estas  particulas  se  reduzen  a 
seis,  y  son  estas  :  tla,  te,  ne,  c,  qui ,  (juin.  De  las  quales  se  dira 
por  su  orden. 

TIa.  —  Esta  particula  tlu  dénota  (|ue  la  accion  del  vcrbo 
a  quien  se  ayunta  puede  generalmente  conuenir,  o  puede  pas- 
sar  en  cosas  ynanimadas  o  animadas,  aunque  por  la  mayor 
parte  se  pone  para  denotar  cosas  ynanimadas,  y  quiere  dezir 
lo  que  en  nuestro  romance  dezimos  :  algo.  Ex.  :  mllatlaçotla , 
amo  algo. 

Esta  se  junta  con  verbos  actiuos  en  la  actiua  y  en  el  im- 
personal;  pero  no  se  hallara  en  la  passiua,  sino  es  quando  el 
verbo  rige  dos  casos  porque  entonces  bien  la  podra  tomar  la 
passiua.  Ex.  :  nitlachiuililo ,  es  me  heclio  algo. 

('>   Ces  (l<'iix  premiers  verbes  sont  tirés  du  manuscrit  MN. 
'-'    Var.  " iiitechichi ,  vel  nichiclii ,^i  etc.  Manuscrit  MN. 


—   1^23  — 

Taiiibion  se  puede  jimlar  cun  verbos  iieulros;  pero  no 
en  la  signilicacioii  que  lienios  dicho,  sino  para  darles  si(jni- 
ficacion  de  impersonal.  Ex.  :  cuecuechca,  aquel  tlembla; 
tlaciœcuechai ,  todos  tiemblaii. 

Tambien  esta  particiila  lia  se  pone  en  el  imperatiuo  y  sirue 
para  mandar,  y  otras  vezes  en  optatiuo.  Ex.  :  tla  xiccnqui,  en- 
tiendelo.  o  oyelo,  etc.  imperatiuo:  —  tla  mcchmam,  o  si  io 
hiziera,  etc.  optativo. 

Te.  - —  Esta  particula  te  dénota  que  la  accion  del  verbo  |)assa 
en  cosas  animadas  v  por  la  raayor  parte  se  dize  de  cosas 
racionales.  Esta  quiere  dezir  :  alguno,  no  seîïalando  quien. 
Ex.  :  nitepaleuia,  ayudo  a  alguno.  Y  si  alguna  vez  se  juntaren 
en  un  mesmo  verbo  eslas  dos  parficulas  te,  tla,  précédera  el  te 
al  tla.  Ex.  :  nitetlamaca ,  yo  doi  algo  a  alguno. 

Ne.  —  Esta  particula  ne  se  junta  con  verbos  actiuos  re- 
flexiuos,  que  tienen  nino,  tmo,  mo,  etc.,  de  los  quales  se  dira 
en  el  capitulo  nono.  Y  con  estos  verbos  se  hallara  solamenle 
en  el  impersonal,  v  entonces  el  mo  de  la  tercera  persona 
del  présente  del  indicatiuo  de  la  actiua  se  boluera  en  ne, 
Ex.  :  mochicanah,  aquellos  se  esfuerçan;  impersonal,  necliicaualo, 
todos  se  esfuerran.  \  en  estos  verbos  rellexiuos  el  ne  esta 
en  lugar  de  persona  que  padece,  denotando  generalidad  con 
reflexion.  Ex.  :  netlaçotlalo ,  todos  se  aman. 

Tambien  se  junta  esta  particula  ne  con  verbos  neutres  que 
tienen  n'mo,  tîmo,  mo,  etc.,  pero  entonces  no  esta  en  lugar  de 
persona  paciente,  mas  dénota  generalidad,  y  esto  sin  reflexion 
ninguna.  Ex.  :  ninoçaua,  yo  ayuno;  neçaualo,  todos  ayunan. 
De  como  estas  particulas  se  juntan  a  los  verbales  esta  dicbo 
en  la  primera  parte,  en  su  proprio  lugar '^^ 

"'  Voir  capiliilo  nono ,  p.  /i  i . 


—   \'là  — 

DK   LAS   PAPiTICVLAS   QVE  DENOTAN   QVAL  tiX  DE  SER 
LA   PERSONA   PACIENTE. 

Ay  olras  très  particulas  que  denotan  si  la  persona  paciente, 
que  se  lia  de  seguir  o  juntar  con  el  verbo,  ha  de  cslar  en  nu- 
méro plural  0  singular.  Y  son  las  siguientes  :  c,  qui,  quin. 

C.  —  La  c  dénota  que  la  accion  del  verbo  passa  en  tercera 
persona  singular  expressa  o  sub  intelecta.  Ex.  :  nicmnchtin  ijn 
Pedro,  yo  enseno  a  Pedro,  Esta  se  junta  con  las  primeras  per- 
sonas  del  singular  y  plural  del  verbo,  y  con  la  segunda  del 
singular.  Ex.  :  nkthçotla  in  Bios,  yo  amo  a  Dios;  —  tictlaçotla 
m  Dios,  lu  amas  a  Dios;  —  plural,  tictlacotlah  in  Dios,  nosotros 
amamos  a  Dios. 

Qui.  —  El  qui  significa  y  dénota  lo  mesmo  que  la  c,  pero 
juntase  a  las  terceras  personas  del  singular  y  plural,  y  a  la 
segunda  del  plural.  Ex.  :  Pedro  quitlayecultia  in  Dios,  Pedro 
sirue  a  Dios; —  yehoantin  quitlayecuUiah  in  Dios,  aquellos  siruen 
a  Dios;  —  miquitlayecultia  in  Dios ,  vosotros  seruis  a  Dios. 

Y  es  de  notar  que  si  el  verbo,  con  quien  se  juntan  estas 
particulas  c,  qui ,  comiença  en  una  destas  vocales  a,  o,  si  fuere 
c  lierira  en  ellas.  Ex.  :  nicana  in  Pedro,  vo  prendo  a  Pedro. 
Y  si  fuere  qui  la  que  se  auia  de  tomar,  boluerse  ha  en  c. 
Ex.  :  ancana  m  Pedro,  vosotros  prendeis  a  Pedro,  y  no  diremos  : 
anquiana. 

Pero  si  la  vocal  que  se  signe  es  una  destas  dos  e,  i,  la  c  se 
boluera  en  qui,  y  herira  en  la  vocal  siguiente.  Ex.  :  îiitlne:lmia^^\ 
ensangriento  algo;  niquezhuia  notilhma,  ensangriento  mi  manta; 
—  niteitta,  veo  alguno;  liquiltah  in  Pedro ,  vemos  a  Pedro. 

•''  Ezlinia  di'rivo  du  Hiil)slnnlif  rc^/?,  sanjf. 


—  125  — 

Qui)i.  —  Esta  parlicula  (jutn  dénota  que  la  pcrsoiia  que 
padece  se  ha  de  poner  en  numéro  plural  expresse  o  sub  in- 
telecto,  porque  aunquc  la  accion  del  vcrbo  passe  en  cosas 
que  en  si  son  muchas,  si  el  nombre  que  bis  significa  o  importa 
no  tiene  plural,  no  se  pondra  el  qmn,  sino  la  c  o  el  qui  Ex.  :  no 
diremos  :  xiquincui  m'iec  nnpaUi,  toma  muchas  tablas;  pero  si 
a  este  nombre  uapnlli  le  damos  plural ,  bien  se  dira  :  xiquincui 
uapalhtin,  etc.  Y  este  se  deue  denotar. 

Y  si  el  verbo  con  quien  se  junta  el  quin  començare  en  vo- 
cal la  n  se  buelue  en  m,  y  hiere  en  la  vocal  que  se  signe. 
Ex.  :  teitta,  ver;  niquimitta  in  tlaca,  veo  los  hombres.  Pero 
si  la  vocal  que  se  sinue  fuere  u,  entonces  perderse  ha  la 
n.  Ex.  :  niquiuapaun  m  tlaûacoamme ,  esfuerço  a  los  peca- 
dores. 

Yten  es  de  notar  que  no  pueden  dos  destas  particulas  estar 
juntas,  saluo  quando  el  verbo  rige  dos  casos,  y  entonces  si 
ninguno  dellos  esta  especificado,  sino  que  se  ponen  en  gê- 
nerai, pondremos  el  te  y  el  th.  Ex.:  nitetlacuilia ,  tomo  algo  a 
alguno.  Y  si  digo  a  quien  lo  tomo  y  no  lo  que  tomo ,  entonces 
ponerse  ha  la  c,  o  qui  con  el  tla,  si  lo  que  se  toma  esta  en 
numéro  singular.  Ex.  :  nicthcuilia  ynPedro,  tomole  algo  a  Pedro. 
Y  si  la  persona  que  padece  estuuiere  en  numéro  plural,  en- 
tonces ponerse  ha  el  quin  con  el  tla.  Ex.  :  niqnintlacuilia  yn 
maceualhtin.  yo  tomo  algo  a  los  maceuales.Y  si  senalo  lo  que 
tomo  y  no  a  cjuien  lo  tomo,  si  lo  que  tomo  esta  en  el  numéro 
singular  porne  el  te  con  c  o  qui,  y  quitare  el  tla.  Pero  si  lo  que 
tomo  esta  en  numéro  plural,  poniendo  el  te  y  f|uitando  el  tla, 
pondre  quin.  Exemplo  de  lo  primero  :  nictecuilin  yn  totoli,  tomo 
a  alguno  la  gallina.  Exemplo  del  segundo  :  niquiniecuilia  yn 
totolhtin,  tomo  a  alguno  las  galbnas'^'. 

'■'  Ces  divers  exemptes  montrent  que  la  première  place  est  donnée  à  la  paiiicule 
qui  se  rapporle  au  complément  exprimé  dn  verbe. 


—  l-iii  — 

Pcro  si  se  c\[)ressa  lo  (|ue  toiiio  y  a  quien  lo  toinu,  enton- 
ces  si  lo  uno  y  lo  otro  esta  en  singuiar,  quitando  las  particulas 
te,  tla,  pondremos  c,  o  qui.  Ex.  :  niccuilia  in  Pedro  ytotolli ,  tomole 
a  Pedro  su  galHna.  Y  si  esta  lo  uno  y  lo  otro  en  plural,  qui- 
tando las  particulas  te.  tla.  pondremos  el  quni.  Ex.  :  niqinncuihn 
yn  maceualhtin  yn  iniololhnan,  tomo  a  los  maceuales  sus  gallinas. 

Pero  si  lo  uno  esta  en  singuiar  y  lo  otro  en  plural,  lo  mas 
usado  y  comun  cstomar  el  quin  quitadas  las  particulas  te,  tla; 
pero  tambien  se  puede  sufrir  con  la  c,  o  qin.  Ex.:  yo  tomo  a 
Pedro  sus  vasallos,  niquincuilin  in  Pedro  ymaceualliuan ,  vel 
niccuilid  iit  Pedro  ymaceuallman.  Y  esto  se  usa  mcnos  '". 


CAPIÏVLO  OGTAYO. 

I>F.  OTRAS  PARTICVLAS  QVE  SE  IVNTAN  CON  VERBOS  ACTrVOS 
Y  NEVTROS  ,  ETC. 

Ay  otras  particulas  que  se  pueden  juntar  con  todo  genero 
de  verbos,  y  destas  unas  se  anteponen,  y  otras  se  posponen 
a  los  verbos.  Las  que  se  anteponen,  o,  por  mejor  dezir,  se  en- 
treponen  a  ellos,  son  muclias;  pero  las  mas  usadas  v  que  lienen 
alguna  dificultad  son  quatro,  scil.  on,  ucdh,  cen,  iieJh;  y  las 
que  se  posponen  son  otras  quatro,  scil.  quia,  tçinoa,  puloa, 
Ihini ,  vol  llani. 

Y  antes  c[ue  se  diga  de  las  particulas  que  se  anteponen  a 
los  verbos  sera  bien  notar  que  muchos  dellos  assi  actiuos  como 
neutres  se  pueden  hazer  frequentatiuos,  y  esto  se  haze  do- 
blando  la  primera  sillaba  del  verbo,  y  estos  taies  tienen  dos  si- 
gnificados,  conviene  a  saber:  o  bazer  la  significacion  del  verbo 

^'^  Le  nianuscrit  M\  dit  au  contraire  :  «Y  eslo  es  lo  mas  nsado.'i  Co  qui  esl  en 
ronlradiclion  parfaite  avec  les  premières  liffncs  fie  cet  alinéa.  Le  copiste  a  aussi 
éi'rit  nicuili  pour  incnnliti. 


—  127   — 

iiiiiclias  vezcs,  o  liazerla  en  (liiicrsas  [parles.  Va.  :  niiiollaUnlid, 
assentarme  muchas  vezes,  o  en  diuersas  partes  o  lugares.  De  los 
neutres,  ex.  :  nhzatzaizi,  doi  bozes,  etc.  Y  ansl  de  los  dénias 
quando  caben  en  significacion  del  verbo  entrambos  significados. 
Viniendo  pues  a  las  particulas  que  se  anteponen  al  verbo, 
se  dira  primero  de  la  particula  on^^\ 

DE   LAS  PARTICV[-AS  QVE   SE  ANTEPO\EN. 

On.  —  Esta  particula  on  algunas  vezes  parece  significar 
distancia  de  tiempo,  o  de  lugar,  y  otras  no  significa  nada. 
sino  ponese  por  ornato.  luntase  con  verbos  actiuos  y  neu- 
tres, y  esta  siempre  se  antepone  sXtla,  te,  ne;  pero,  quando 
ouiere  c,  qui,  qiun,  se  pospondra  cl  on.  Ex.:  nontlaqua ,  como; 
noconqun  m  tlaxcalh.  como  el  pan. 

Pero  en  los  verbos  reuerenciales  que  tienen  nino,  timo,  etc. 
ponese  el  on  entre  el  m  y  el  no.  Ex.  :  noconnollaxdm ,  yo  lo  arrojo. 

Pero  es  de  notar  que,  quando  a  los  pronorabres  m,  ti,  an,  se 
signe  luego  el  on,  se  pierde  la  y  del  pronombre,  y  ase  la  n,  o  t 
del  on.  Ex.:  nontlachia,  miro;  plural,  tontlachiit,  mirâmes,  etc.: 
y  la  n  del  an  se  boluera  en  m.  Ex.:  aniontlachia,  mirais. 

Y  quando  entre  el  pronorabre  y  el  on  se  pusieren  c,  vel 
qui,  c,  entonces  la  i  del  pronombre  se  boluera  en  o.  Ex.  : 
noconllaça,  yo  lo  arrojo  :  mas  con  cl  quin  no  se  perdera  la  /  del 
pronombre.  Ex.  :  niquimonnotlaçolilia ,  yo  los  amo.  Pero  si  el 
verbo  a  quien  se  junta  el  on  es  reuerencial  que  tiene  nmo. 
llmo,  nio,  etc.,  de  los  quales  se  dira  adelante,  entonces  sino 
ouiere  letra,  o  diccion  entre  el  ni,  ti ,  an  del  pronombre  y  cl 
on,  perdera  la  /  el  pronombre;  y  si  fuere  an  se  conuertira  la 
n  en  m,  como  esta  dicbo  en  los  que  no  son  reuerenciales. 
Mas  si  ouiere  en  medio  letra  o  diccion,  entonces  no  se  boluera 

'"  Ces  deux  derniers  alinéas  sont  lires  du  manuscrit  MX. 


—   ll>8  — 

la  /  (loi  pronombre  en  o,  y  esto  por  la  niayor  parte.  Ev.  : 
nimitzonnotlatlnuJuilin ,  yo,  senor,  os  ruego;  y  especialmente  ha 
esto  lugar  quando  se  ponen  nech,  mitz,  Iccli ,  aniech,  etc.,  y  con 
esta  iillima,  perdida  la  /  toma  la  ti.  Pero  con  vpch ,  tech  mas 
loman  nalh  que  no  o/?  "^ 

\  (illi.  —  Esta  particula  o  aduerbio  ualli  significa  haziaca. 
Ex.:  xmallachia ,  mira  haziaca;  plural,  xniallachincan^'^K  Y  al- 
gunas  vezes  anteponiendose  al  verbo  le  haze  tener  contrario 
significado  del  que  anles  ténia.  Ex.  :  niauh,  es  yr;  niualauh, 
es  venir;  —  ximiquani,  apartate;  xiualhmiquanî ,  aWegRte  aca. 
Esta  se  antepone  a  las  particulas  tla,  te,  ne.  Ex.  :  xiuallainn, 
guarda  aca;  pero  el  e,  qui,  quin  anteponerse  han  al  ludh. 
Ex.  :  xicuaîltcui .  daca,  o  trae. 

Tambien  se  pospone  al  on  que  hemos  dicho,  y  entonces  el 
on  pierde  la  n  por  la  u  que  se  sigue  en  el  iialli.  Ex.  :  noualonte- 
maclitiquiuh ,  verne  a  enseiîar;  pero  el  on  con  el  îialh  pocas 
vezes  se  junta  *^'.  Quando  se  junta  con  los  verbos  reuerenciales 
que  tienen  los  pronombres  no,  mo,  etc.  tambien  se  antepone 
el  ualh  a  ellos.  Ex.  :  xicunlhmottili ,  mirale  haziaca.  Aqui  el 
verbo  perdio  la  i  primera,  que  no  dizen  xicualhmoittili  Quando 
a  esta  se  sigue  tia  se  perdera  la  t  del  thi.  Ex.  :  tlacliia,  mirar, 
niuallachia,  miro  aca. 

Coi.  —  Esta  particula  cen  quiere  dezir  del  todo.  Ex.  : 
ntcentlapia,  del  todo  guardo.  Esta  se  antepone  a  las  particulas  tIa, 
te,  ne,  unas  vezes ,  y  otras  se  pospone,  y  esto  segundo  es  lo  mas 

'"  Celle  phrase  est  tirée  du  manuscrit  MN.  Voici,  en  résumé,  ia  composition 
de  ia  paiiicute  on  avec  les  pronoms  de  la  première  personne  du  singulier  :  ni,  non  ; 
nic,nocon;  niquîh,  nùjiiimon;  nino ,  nonno;  nicno,  noconno;  m'quinno,  mqrnmonno. 
Ceu\  des  autres  personnes  se  composent  de  la  même  façon.  (Voir  le  Coinpmdio, 
par  Paredes,  p.  8!2.) 

'-'  Ce  pluriel  est  extrait  du  manuscrit  MN. 

'•*)  Ce  commencen.ent  d'alinéa  est  tiré  du  manusciil  HN. 


—  l-il)  — 

iisado.  Ex.:  nicenilachinn ,  \einillacencluua,  liajjolo  dcl  lodo;  — 
niccntemachtia ,  vel  niteccmnnchUa,yo  ensefio  a  alguno  del  todo  '". 
Pero  qiiando  estuuiercii  juntas  estas  dos  lia,  te,  demas  de 
lo  dicho  se  puede  poner  entre  ellas,  diziendo  :  nitecentlamaca , 
aunque  mejor  diran  :  nitetlacemma'ca ,  que  es  :  doi  dcl  lodo 
algo  a  alguno.  Con  las  particulas  c,  qui,  quin,  se  pospone. 
Ex.  :  niccentlapoa ,  abrolo  del  todo.  Con  el  on,  ualh  se  ha  de 
posponer.  Ex.  :  noualhcentlapia.  Poco  se  usara  ponerlas  lodas 
juntas;  pero  con  el  nino  del  verbo  reuerencial,  aunque  las  otras 
particulas  se  antepongan,  esta  se  pospone.  Ex.:  timorcntlapielia , 
guarda  vm.  del  todo. 

Velh.  —  Esta particula  uelli  quiere  dezir  :  bien,  v  antepo- 
nese  a  todo  verbo  y  a  los  pronombres  ni,  ti,  an.  Ex.  :  nelh 
nitlapia,  guardo  bien.  Tambien  se  entrepone  entre  el  ni  y  el 
verbo,  diziendo  :  niuellapia  '-'.  Tambien  se  pospone  al  tia  : 
nithuellipia  ^^^  ;  pero  no  con  todo  verbo.  Quando  el  verbo  toma 
la  particula  te  se  ha  de  anteponer  al  verbo  y  a  los  pronombres 
m,  ti,  etc.:  uelh  mtemachtia,  ensefîo  bien. 

DE  LAS  PARTICVLAS  QVE  SE  POSPONEN. 

Las  particulas  que  se  posponen  son  estas  :  quia,  tçinoa , 
puloua,  llani,  vel  tlani. 

Quia.  —  Esta  particula  quia  se  pospone  a  los  verbos  v  jun- 
tase  siempre  con  el  futuro  imperfecto  del  indicatiuo.  Ex,  : 
nitlaquazqiiia.Y  ûene  todos  estes  romances  :  auia,  o  deuia, 
ouiera,  o  déniera  de  comer,  o  comiera,  o  comeria,  como  pa- 
recera  en  los  exemples  de  adelante. 

*'^  Le  manuscrit  MN  ne  donne  que  nitlacenchiua  et  nitecenmachtia. 
'^'  Cette  ligne  r,  Tambien  se  entrepone,"  etc.,  a  été  omise  dans  le  manuscrit  MN. 
*''  Je  le  garde  itien.  —  Le  manuscrit  MN  porte  un  autre  exemple  :  k  nmeh)uiti,T> 
qui  devrait  avoir  la  particule  thi  :  nillnneJmnli  ,je  le  sais  bien. 


—   13U  — 

Esta  se  jiinta  con  totlo  verbo  acliuo  y  neulro  y  en  loda  boz 
de  verbos  actiuos,  conuiene  a  saber:  actiua,  passiua  e  impcr- 
sonal.  Ev.  :  mcan  ualazqma,  aqui  o  por  aqiii  auia  de  venir, 
scil.  Pedro.  Y  desta  manera  la  usan  por  la  mayor  parle 
quando  la  cosa  no  ouo  efecto.  Pero  algunas  vezes  la  ponen 
aunque  la  cosa  aya  efecto,  hablando  por  el  preterito  del  siib- 
junctiuo  con  la  particula  yntla  expressa,  o  sub  intelecta. 
Ex.  :  ynthi  nictIaçotJani  Dios,  nmo  mualazqida  mictlan,  si  yo  amara 
a  Dios,  no  vinicra  o  no  oiiiera  venido  al  infierno;  lie  aqui 
como  en  este  exemplo  la  cosa  ouo  efecto  y  dizese  muy  bien 
por  el  quia.  Y  deue  se  notar  que  por  la  mayor  parte  quando 
en  la  primera  oracion  del  subjunctiuo  se  pusiere  preterito  im- 
perfecto,  perfecto,  o  plusquamperfecto,  cuya  boz  siempre 
acaba  en  ni,  entonces  en  la  segunda  oracion  se  ba  de  poner 
el  quia.  Ex.  :  yntla  mqualli  mcm,  niûaçotlalozquia ,  si  yo  fuera 
bueno,  deuia  o  déniera  ser  amado,  etc.  '^^ 

Dixe  por  la  mayor  parte,  porque  algunas  vezes  quando  la 
una  oracion  y  la  otra  son  del  preterito  plusquamperfecto ,  la 
segunda  haze  tambien  en  m  por  el  mesmo  plusquamperfecto 
del  subjunctiuo,  o  la  ponen  en  el  preterito  plusquamperfecto 
del  indicatiuo.  Ex.  :  yntla  onitlaquani,  ye  omnutzilhiiiani ,  vel 
ye  onimitzilhuica^-K  si  yo  ouiera  comido,  ya  yo  te  lo  ouicra 
dicbo. 

Tambien  es  de  saber  que  no  todas  las  vezes  que  se  pone  este 
romance  :  auia,  se  bara  por  esta  particula  quia.  Ex.  :  quimatm 
Dios  ca  in  ytlamacJitdhuan  motolinizque ,  yequene  cequintin  tepuztica 
miquizque,  cequintin  tetica,  sabia  Dios  que  auian  de  passarfatiga 
sus  discipulos,  que  unos  moririan  a  cuchillo,  y  otros  con  pio- 
dras.  La  razon  desto  es  porque  no  le  corresponde  el  yntla  del 
subjunctiuo. 

^''   Vav.  «si  yo  tuera  hueno,  fnora  amado.»  Manuscrit  MN. 
'•-)    Ue  ilhin'a,  qui  est  iino  (ornv  de  itoa ,  dire. 


—  131   — 

Tçinon.  —  Esta  [)iirticula  Içinoa  fanibien  sn  [)Osnono  a  los 
vorbos  dégantes  y  a  los  actiuos  y  neutres  que  tienen  los  pro- 
nombres niuo,  Umn,  mo,  etc.,  significa  o  dénota  reuerencia,  v 
otras  vezes  dénota  amor,  porque  hablando  el  padre  con  el  liiio 
usa  desta  particula  tçinoa.  Ex.:  twiocniilUçinoa ,  ayuna  vmd,  Y 
quando  se  ha  de  poner  esta  particula  tcinoa,  ver  se  ha  mas  larrjo 
en  el  capitulo  dondc  se  habla  de  los  verbos  reuerenciales  ^'  . 

Y  la  formacion  desta  particula  sera  del  preterito  perfecto 
del  indicatiuo  de  la  boz  actiua,  anadiendo  el  tçinoa.  Ex.  :  nino- 
dachiuilia,  hazer  algo  ;  preterito ,  omnotlacliiuili :  timotlachiuilitçlno , 
hizo  algo  vmd.;  —  otechmochimlitçmo  m  totecmjo,  hizo  nos  Dios. 
Y  el  verbo  no  se  ha  de  variar,  sino  solo  el  tçinoa,  y  su  conju- 
gacion  o  variacion  sera  como  se  varia  un  verbo  acabado  en 
oa,  etc.  La  quai  particula  se  junta  en  la  boz  artiua  v  no  en  la 
passiua  ni  impersonal. 

Publia.  —  Esta  particula  puloua  tiene  contraria  signifi- 
cacion  dei  tçinoa,  porque  esta  puloua  dénota  menosprecio. 
Ex.:  mtlaquapuloua,  como  vo  pobrezillo,  o  vo  ruin,  o  misé- 
rable. Esta  sepuede  juntar  con  verbos  actiuos  y  nr'utros  ahora 
sean  simples  o  élégantes,  aunque  no  con  todos,  v  esto  se  en- 
tienda  en  la  actiua.  Tiene  la  misma  formacion  que  tçinoa. 
Ex.:  ninoçauhpuloua ,  yo  misérable,  o  ruin  avuno  '^l 

Llani,  vel  tlani.  —  Estas  particulas  llani,  vel  tlani  por  si  no 
significan  nada,  pero  posponiendolas  a  los  verbos  denotan 
con  el  tal  verbo  una  manera  de  compulsion,  o  hazer  a  olro 
hazer  la  accion  o  operacion  de  verbo  a  quien  se  anaden. 
Ex.  :  nitellayecullitillani ,  hago  a  otro  que  sirua  :  —  tiitechiuhtlani , 

(''  Voir  capitulo  deciino  tercio,  p.  iGi. 

^*'  Site  prétérit  est  terminé  parun  c,  comme  àansteputztoca,sui\re  (  lepulztocac) , 
cette  lettre  disparaît  :  in  aie  nicteputztocapoloa  in  riualli ,j(i  n'ai  jamais,  misérable, 
suivi  le  hien.  {Compendin ,  par  Parorles,  p.  97.) 


—  132  — 

hago  a  otro  que  haga,  scil.  algo;  —  iiuiecluiiliddiu  tu  leqiiill. 
hago  hazer  a  alguno  el  tributo  o  oficio. 

Pero  es  de  nolar  que,  ([uando  estas  dos particulas  se  pospo- 
nen  a  los  verbos  reflexiuos  que  tieiien  nino,  timo,  etc.,  tam- 
bien  se  hazen  como  reflexiuos,  esto  es  (juerer  yo  que  se  baga, 
o  exercite  conmigo  la  accion,  o  operacion  del  verbo.  Ex.: 
mnomamçoUani ,  quiero ,  o  deseo  ser  honrado.  Laformacion  destos 
es  diuersa,  porque  los  de  Uani  se  fornian  del  futuro  imperfecto 
del  indicatiuo ,  quitando  la  z  y  anadiendo  llanl.  Ex.  :  nitemachtia; 
ïiiiuro,  nItemacJitiz,  nitemachtillam ,  bago  a  otro  ensenar'^'. 

La  formacion  de  los  de  tlani  es  del  preterito  perfecto  del 
indicatiuo  anadiendo  tlani.  Ex.:  nitecliiuhtlani^^\  hago  a  alguno 
que  baga  algo.  Sacanse  los  verbos  acabados  en  ca,  los  quales 
se  forman  del  présente  del  indicatiuo  perdiendo  la  a,  y  ana- 
diendo tlani.  Ex.  :  nitetlamactlani ,  bago  dar  algo  a  alguno. 

Y  estos  de  thni  tambien  se  forman  del  preterito  plusquam- 
perfecto  del  indicatiuo  anadiendo  el  tlani,  y  esto  es  lo  que 
mas  se  usa.  Ex.  :  nitetlapixcatlani ,  bago  a  alguno  que  guarde 
algo.  \  no  a  todos  verbos  se  afiade  liant,  o  tlani,  ni  se  junlan 
si  no  es  en  la  boz  actiua. 


CAPITVLO  NOAO. 

DE  COMO  SE  IVXTAX   I.OS  VERBOS  CON  LOS  PRONOMBRES. 

Très  generos  o  diferencias  de  pronombres  diximos  en  la 
primera  parte '^'  que  se  podian  juntar  con  los  verbos,  y  unos 
siruen  de  persona  agente,  y  otros  de  persona  paciente ,  y  los  que 
siruen  para  persona  paciente,  unos  hazen  al  verbo  con  quien 

'"    Var.  «liago  que  otro  ensene.;?  Manuscrit  MM. 

'-*   D'après  la  traduction  de  co  mot.  il  faudrait  dire  :  inlftlacltiiihllaui. 

^^'  Capitulo  torcpro.  p.  17. 


—  133  — 

se  juntan  que  sea  reflexiuo.  Esto  es  que  de  uno  mesmo  sale  la 
accion  dei  verbo,  y  a  el  se  torna,  assi  como  nimûaçotla,  yo  me 
amo.  Otros  pronombres  ay  que  estan  por  persona  que  padece, 
y  son:  nech,  a  mi;  mhz,  a  li,  etc.  Pero  entonces  esta  persona 
que  padece  no  ba  de  ser  la  mesma  que  haze  mas  antes  dis- 
tinla,  de  manera  que,  si  la  persona  agente  es  primera, 
la  paciente  con  estos  pronombres  sera  segunda  o  terrera. 
Ex.:  mmitztlaçoth ,  yo  te  amo. 

DE  COMO  SE  IVNTAN  ESTAS  TRES  DIFERE-\CIAS  DE  PRONOMBRES 
CON  LOS  VERBOS  SE  DIRA  E\  ESTE  CAPITVLO. 

Los  primeros  pronombres  son  ni,  ti,  an,  y  estos  siempre. 
donde  quiera  que  se  hallaren  juntados  a  los  verbos,  siruen  de 
persona  que  haze.  Ex.  :  nitlaqua,  yo  como  algo;  el  m  sirue  de 
yo,  y  el  tla,  que  significa  algo,  sirue  de  persona  que  padece; 
y  en  estos  no  ay  dificultad. 

Los  segundos  pronombres,  que  juntados  con  los  verbos 
siruen  de  persona  pacie\ite,son  estos  para  singular:  no,mo,  mo; 
plural,  to,  amo,  mo.  Y  estos  no  pueden  estar  si  no  con  ni,  ti,  an, 
saluo  en  las  terceras  personas  que  se  hallan  soias  por  si ,  por- 
quen<,  ti,an,  no  tienen  terceras  personas,  como  parecera  en 
los  exemples  que  se  pusieren. 

Y  es  de  notar  que  siempre  que  se  juntan  estas  dos  diferen- 
cias  de  pronombres  se  ponen  al  principio  el  ni,  ti,  an,  y  des- 
pues no,  mo,  mo,  y  se  an  de  responder  de  arte  que  con  el 
ni  vaya  el  no,  etc.,  y  digamos  en  la  i"  persona  mno,  s'*  timo, 
3^  mo;  plural,  tito,  amo,  mo.  Y  en  esta  segunda  del  plural 
auiamos  de  dezir  anmo,  y  perdiose  la  n  del  an,  y  dezimos  amo; 
y  no  séria  inconueniente,  a  mi  parecer,  poner  a  la  a  una  tilde, 
0  poner  dos  m  para  denotar  esto,  o  para  distinguir  esta  segunda 
persona  del  adverbio  amo,  que  quiere  dezir  no. 

Y  es  de  notar  que  estas  dos  diferencias  de  pronombres  jun- 


—  i:u  — 

tados  y  conibiiiados  en  ia  mariera  ya  Jiclia  liazcii  algunas 
vezes  al  verbo  con  quien  se  juntan  reflcxiuo.  Esto  es  que  una 
mesma  cosa  es  la  persona  que  haze  y  la  que  padece.  Ex.  : 
ninopecliteca ,  yo  me  humillo  ;  —  timopechteca ,  tu  te  humilias  ;  — 
mopechteva ,  aquel  se  humilia;  —  plural,  titopcchtcca,  nosotros 
nos  humillamos;  —  amopcchteca ,  vosotros  os  humiliais;  — 
mopeclitecali ,  a([uellos  se  humillan. 

Y  estes  reflexiuos,  en  este  significado  de  reflexiuos,  son 
siempre  actiuos,  y  puesto  caso  que  estos  dos  generos  de  pro- 
nombres sean  diferentes,  juntados  hazen  un  pronombre  re- 
flexiuo,  y  ansi  el  pronombre  sera  îiino,  timo,  mo,  etc.;  pero  es 
de  notar  que  en  las  primeras  personas  de  singular  y  plural,  en 
lugar  de  n'mo,  bien  dizen  nimo,  y,  en  lugar  de  tito,  dizen  timo. 
Ex.  :  nimotlaçotla,yo  me  amo  ;  plural ,  tmotlaçotlah,  amaiiionos  '^', 

Y  es  de  saber  que,  quando  el  verbo  con  quien  se  juntan  estos 
pronombres  reflexiuos  començare  en  vocal,  algunas  vezes  per- 
diendo  la  o  del  nino,  timo,  mo,  etc.  ase  de  la  vocal  del  verbo; 
pero  mas  ordinario  es  no  perder  la  vocal  el  pronombre  y  el 
verbo.  Ex.  :  nitlaatzelhuia ,  regar  o  rociar;  ninatzelhuia ,  yo  me 
rocio;  pero  mas  usan  nmoatzelhwia ,  etc. 

Y  no  todas  las  vezes  que  el  nino,  timo,  etc.  se  juntan  con 
verbos  actiuos  los  hazen  reflexiuos,  porque  tambien  se  juntan 
con  los  verbos  reuerenciales  o  élégantes  sin  hazerlos  reflexiuos. 
Ex.  :  ninotetlaçotilia ,  yo  amo  a  alguno.  A  lo  mesmo  hazen  con 
los  neutres,  con  los  quales  no  denotan  reflexion,  ex.:  ninoçaua, 
yo  ayuno,  como  se  tratara  en  el  capitule  siguiente. 

Les  terceros  pronembres  son  :  i'  nrch,  a  mi;  2"  mitz,  a  ti; 

('^  Paredes  fait  observer  que  ces  deux  pronoms  nimo,  pour  la  1'"  personne 
du  singulier,  et  timo,  pour  la  1'"  personne  du  pluriel,  n'étaient  en  usage  que 
dans  certaines  localités,  et  les  considère  comme  impropres  dans  ces  deux  cas. 
(Voir  le  Compendio ,  p.  -U.) 


—   135  — 

3"  c  vel  (ini,  a  aquel;  —  plural,  T  tecU,  a  nosolros;  2"  nmech,  a 
vosotros;  3'  (juin,  a  aquellos.  Y  estos  siriien  siemprc  de  persona 
j)aciente  0  deslar  en  el  caso  que  gramatica  pidiere;  v  ansi  no 
se  j)ueden  juntar  sino  con  verbos  acti'uos ,  y  anlcponiendoles 
los  pronombres  ni,  û,  an,  con  los  verbos  hazen  tambien  ora- 
cion  perfecta,  como  dixinios  del  nino,  timo,  etc.  quando  es 
reflexiuo.  Ex.  :  tinechtlaçotla,  tu  me  amas. 

Y  porque  mejor  se  entienda  en  que  manera  se  juntan  estas 
très  diferencias  de  prononibres  con  los  verbos,  y  tambien  las 
particulas  tia,  te,  que  diximos  en  el  capitulo  septimo*^',  pondre- 
mos  aquidilatada  la  variacion  de  un  verbo  ansi  con  los  dicbos 
pronombres,  scil.  nino,  timo,  etc.,  necli,mitz,  etc.,  como  con  las 
particulas  tla,  te,  c,  qui,  quin,  de  la  manera  que  se  sigue  : 

SIXGVLAR. 

1  '  persona.    Nilellaçotia ,  yo  anio  a  alguno,  0  cosa  aniiuada. 

Nhlallaçotla,  yo  anio  alguna  cosa,  id  est  no  aniniada. 
Nuiollaçotla,  yo  me  amo. 

9"  persona.    Timotlaçotla ,  tu.  le  amas. 

3°  persona.    Motlaçotln,  aquel  se  ama. 

PLVRAL. 

1  '  persona.    Titoilaçotlah ,  nosotros  nos  amanifis. 
a"  persona.    Ammollaçotlah ,  vosotros  os  amais. 
0'  persona.    Mothçollah,  aquellos  se  aman. 

De  como  se  varian  con  los  pronombres  nech,  milz,  etc.  : 


1'  persona.    Nimitzllaçolla ,  yo  te  amo. 
Nictlaçotla,  yo  amo  a  aquel. 
Naniecktlaçotla ,  yo  amo  a  vosoti'os. 
Niquindaçotla ,  yo  amo  a  aquellos. 

''  Pages  122  et  128. 


—  i:u;  — 

•>"  persona.    Tinecktlaçotlit ,  lu  me  iiiiuis. 
Tictldçolla,  lu  aiiuis  ,i  aqiiol. 
Titeclitlaçoda,  lu  nos  amas. 
Tiqu'mtlaçotla ,  tu  amas  a  aquellos. 

.')"  pei'soua.    Nechtlaçotla ,  aquel  me  a  ma. 
Milztlaçolla ,  aquel  te  ama. 
Quitlaçotla,  aquel  ama  a  aquel. 
Techllaçotla ,  aquel  nos  ama. 
Amechdaçotla ,  aquel  os  ama  a  vosolros. 
Quhdlaçolla ,  aquel  ama  a  aquellos. 


i"  persona.    Tiinitztlaçollah ,  nos  le  amamos. 
TkUaçotlah,  nos  amamos  a  aquel. 
Tamcchtlaçollak ,  nos  amamos  a  vosolros. 
Tiquintlaçotlah ,  nos  amamos  a  aquellos. 

•y  persona.    Aunechtlaçotlah ,  vosotros  nie  amais. 

Anquitlaçodah ,  vosolros  amais  a  aquel. 
Antechdaçodah ,  vosotros  nos  amais. 
Anquindaçodah ,  vosotros  amais  a  aquellos. 

o"  persona.    Nechdaçodah,  aquellos  me  aman. 
Milzllaçodali ,  aquellos  le  aman. 
Quiduçodah ,  aquellos  aman  a  aquel. 
Tcchdaçodah ,  aipiellos  nos  aman. 
Amechdaçodah,  aquellos  os  aman. 
Quindaçodah,  aquellos  aman  a  aquellos  ''^. 

''^  Nous  sommes  surpris  que  dans  ce  chapitre  Olmos  ail  négligé  d'indicjuer  uric 
classe  particulière  de  pronoms  assez  fréquemment  employés.  Nous  voulons  parler 
des  pronoms  joints  aux  verbes  réfléchis  et  actifs  suivis  de  leur  complément.  Les 
voici  :  nicno ,  ticmo ,  quuno ,  ticto ,  anquimo ,  quimo ,  avec  un  complément  du  singulier, 
et  niqiiinno ,  tiquimmo,  quimmo,  tiquinlo,  anquinimo,  quimmo,  avec  un  complé- 
ment du  pluriel.  Ex.:  Jiicnocuitia  in  nodadacol,  j'avoue  ma  faute;  —  niquinno- 
cuilUihuia  in  icnotlaca,  je  prends  soin  des  malheureux.  (Voir  le  Compendto, 
par  Paredes,  p.  Sa.)  Olmos  en  dit  pourtant  un  mot  au  sujet  des  verbes  dérivés 
en  (îa(capitulo  undecimo,  p.  t!\o)  el  des  verbes  révérenliels  (capitulo  docimo 
lercio,  p.  1G2  ). 


—  137  — 
CAPITYLO  DECIMO. 

DK   LOS   VERBOS   NEVTP.OS   Y   DE   COMO   ALGV.NOS   ACTIVOS 
SE  HAZEN  NEVTP.OS. 

En  esta  iengua  de  otra  manera  tomamos  los  verLos  ncu- 
tros  que  en  la  latina.  Aquellos  se  llaman  en  la  gramatica  vcr- 
bos  neutres  que  tienen  la  actiua  en  o  y  no  tienen  passiua  en 
or,  como  serulo,  semis,  por  seruir.  Pero  en  esta  Iengua  aquel 
se  Uama  verbo  neutro  que  despues  de  si  no  puede  régir  caso. 
Esto  es  que  la  accion  del  verbo  no  passa  en  otra  cosa ,  y 
quando  el  verbo  no  tiene  persona  que  padece  expressa  o  sub 
intelecta  ni  la  puede  tcner.  se  llamara  neutro  en  esta  Iengua, 
Ex.  :  niuetzca,  riome.  Pero  no  dire  :  vo  rio  a  Pedro;  ni  ])or  via 
de  reflexion  no  dire  :  yo  me  rio  a  mi  mesmo;  ni  con  los  pro- 
nombres  nech,  mitz,  etc.  dire:  yo  te  rio,  etc.  De  manera  que  en 
estos  verbos  neutros  no  puede  passar  la  accion  en  otra  cosa.  \ 
ansialgunosverbos  aura  en  la  Iengua  latina  neutros,  que  en  esta 
seran  actiuos  v  rigiran  despiies  de  si  caso.  Ex.  :  nitetlayecidtia, 
yo  siruo  *^'. 

Emos  dicho  que  este  verbo  sernio,  is,  es  neutro  en  la  Ien- 
gua latina,  v  en  esta  es  actiuo  porque  bien  dezimos  :  siruo  a 
Dios,  nictlayeculhtia  in  Bios.  Y  cierto  es  que  las  particulas  c, 
qui,  quin,  ningun  verbo  neutro  las  puede  rescebir,  donde 
parece  el  tal  verbo  ser  aqui  actiuo.  Esto  esta  claro  a  ios  ([ue 
tienen  algunos  prlncipios  de  gramatica,  pero  para  los  que  no 
los  saben  es  menester  declararlo.  Y  ansi  van  tambien  otras 
cosas  en  esta  arte,  que  no  se  pueden  bien  sacar  de  los  ter- 
mines latinos,  y  ponerlo  en  terminos  ynteligibles  a  todos  no 
se  puede  bien  bazer.  Y  ansi  en  muchas  cosas  lleua  la  traça 

<')  Exemple  tiré  du  manuscrit  MN  et  qui  devrait  rijjoureusement  élrc  traduit  : 
yo  sirvo  a  alguno. 


—   138  — 

(le  la  [jraniatica  latina  assi  porque  se  vca  ei  arlilicio  de  la 
Icngua  no  ser  lan  barbara  como  algunos  dizen,  como  porque 
con  gran  dificultad  y  jirolixidad,  no  se  pudiera  dar  lodo  a 
cntender  por  solo  nostro  romance,  sin  mezclar  algo  del  latin. 

Tambion  se  dcue  notar  que  entre  estos  verbos  neutros  unos 
ay  que  signitîcan  accion  intrinseca,  y  otros  accion  extrinscca; 
y  los  primeros  tienen  en  su  significado  lo  que  en  nuestro 
casteliano  dezinios  me  para  la  primera  persona,  2"  te,  3"  se; 
plural,  i"  nos,  2^  os,  3"  se.  Ex.  :  pudrome,  pudreste,  pudrese; 
pudrimonos,  pudrisos,  pudrense.  Y  este  es  el  proprio  y  natu- 
ral  significado  del  verbo  neutre,  porque  no  puede  rescebir 
persona  paciente.  Y  aunque  estos  parescan  en  el  significado 
reflexiuos  no  lo  son,  porque  una  cosa  es  dezir  :  yo  me  pudro 
a  mi  mesmo,  0  yo  me  ensuzio  a  mi  mismo,  0  dezir  :  pudrome, 
o  ensuzio;  porque  el  primero  es  reflexiuo,  y  el  scgundo  es 
puro  neutro;  en  el  quai  siendo  neutro  no  puede  caber  re- 
flexion. 

Y  estos  romances  de  me,  te,  se,  etc.,  aunque  sean  pro[)rios 
de  verbos  que  significan  accion  intrinseca,  tambien  conuienen 
algunas  vezes  a  los  que  significan  accion  extrinscca.  Ex.:  como 
digo:  duerino,  tambien  digo  :  duermome  *". 

Yten  es  de  traer  a  la  memoria  lo  que  se  dixo  en  la  maleria 
de  las  particulas  tla,  le,  ne,  que  los  verbos  neutros  no  pueden 
rescebir  estas  dichas  particulas  en  la  boz  actiua,  porque  im- 
portan  ellas  en  si  persona  que  padece.  Y  emos  diclio  que  el 
neutro  no  puede  tener  la  tal  persona  paciente.  Digo  que  no 
pueden  rescebir  estas  particulas  en  boz  actiua  y  significacion 
actiua;  pero  en  la  significacion  impersonal,  aunque  sea  en 
boz  actiua,  podran  tomar  el  //rt  juntandole  con  la  torcera  per- 
sona del  présente  del  indicatiuo  de  la  boz  actiua,  como  se 

('^   L'exemple  a  été  omis  flans  le  manuscrit  MN. 


—   139  — 

(li\o  en  cl  quarto  cupitulo  '*'  hablando  de  la  l'ormacion  de  la 
l)oz  iinpersonal,  y  enlonces  solamente  significa  gencralidad, 
V  no  esta  en  iugar  de  persona  paciente.  Ex.  :  niuetzca,  reir; 
Ûaiietzca,  todos  rien.  Lo  mismo  dezimos  en  los  verbes  neutres 
que  tuuieren  nino,  timo,  etc. ,  los  quales  en  el  impersonal  toma- 
ran  el  ne,  pero  no  en  significacion  de  reflexiuos;  de  manera 
que  el  ne  en  la  boz  impersonal  de  los  neutres  no  significara 
mas  de  generalidad,  y  no  reflexion.  Ex.:  motlaloah',  aquellos 
corren;  impersonal,  nethlolo,  todos  corren. 

Y  para  mas  claridad  es  de  notar  que  estos  pronombres 
nino,  timo,  etc.  no  se  pueden  juntar  con  verbos  neutres  en  la 
significacion  que  tienen  de  prononibres  reflexiuos,  porque  si 
en  esta  significacion  los  pudiesen  rescebir,  boluerse  an  ac- 
tiuos;  pero  algunas  vezes  se  juntan  estos  diclios  pronombres 
con  verbos  neutros,  y  enlonces  no  significa  el  tiino  mas  que 
ni  solo,  ni  el  timo  mas  que  el  ti,  etc.  Y  ansi  dezimos  que  el 
nmo,  timo,  etc.  es  proprio  del  verbo  y  no  puede  estar  sin  el. 
Ex.  :  ninoçaun,  yo  ayuno. 

Y  es  de  saber  que  algunas  vezes  los  verbos  neutros  que 
tienen  nmo,  timo,  etc.  se  juntan  y  posponen  a  los  pronombres 
no,  ma,  y,  etc.  compuestos  con  preposiciones,  de  tal  manera 
que  se  siga  el  verbo,  y  el  pronombre  compuesto  con  las  pre- 
posiciones précéda;  y  para  que  esto  mejor  se  entienda,  pongo 
el  exemplo  siguiente  : 

SI\GVLAR. 

1  '  persona.    Moca  ninocacayaua,  riome  de  ti ,  o  burlo  de  ti ,  es  mejor  dezir. 
Yca  ninocacayaua,  riome  de  aquel. 
Amoca  ninocacayaua ,  riome  de  vosotros. 
Ynca  ninocacayaua ,  riome  de  aquellos. 
Teca  ninocacayaua ,  riome  de  algiino  o  algunos. 

(''   Page  10  1. 


—   1/iO  — 

3'  persona.    Noca  timocacayaua ,  Lurlas  de  mi. 
Yca  timocacayaua ,  rieste  de  aquel. 
Toca  timocacayaua,  rieste  de  nosolros. 
i  nca  timocacayaua,  riesle  de  aquelios. 

3"  persona.    Noca  mocacayaua ,  riese  acpiel  de  mi. 
Moca  mocacayaua ,  riese  aquel  de  ti. 
Yca  mocacayaua,  riese  aquel  de  aquel. 
Toca  mocacayaua ,  riese  aquel  de  nosotros. 
Amoca  mocacayaua ,  riese  aquel  de  vosotros. 
Inca  mocacayaua,  riese  aqiiel  de  aquellos. 


1^  persona.     Moca  tilocacayaua ,  reimonos  de  li. 
Yca  tilocacayaua ,  reimonos  de  a(juel. 
Amoca  tilocacayaua ,  reinronos  de  vosolros. 
Ynca  tilocacayaua ,  reimonos  de  aquellos. 

•j"  persona.     ISoca  amocacayaua ,  reisos  vosotros  de  mi. 
Yca  amocacayaua ,  reisos  vosotros  de  aquel. 
Toca  amocacayaua ,  reisos  vosotros  de  nosotros. 
Ynca  amocacayaua ,  reisos  vosotros  de  aquellos. 

3'  persona.     i\oca  mocacayaua ,  riense  aquellos  de  mi. 
Moca  mocacayaua,  riense  aquellos  de  ti. 
Yca  mocacayaua,  riense  aquellos  de  a([uel. 
Toca  mocacayaua ,  riense  aquellos  de  nosotros. 
Amoca  mocacayaua,  riense  aquellos  de  vosotros. 
Ynca  mocacayaua ,  riense  aquellos  de  aquellos. 


Esto  mismo  podran  hazer  algunas  vezes  con  otros  verbos 
neutros  que  no  tuuieren  nino,^{c.  Ex.:  noca  tiuetzca,  rieste  de 
lui;  moca  luuetzca,  riome  de  ti;  —  noca  timotopeua''^\  hazes 
hurla  de  mi ,  etc. 

<')  Ce  dernier  exemple  offre  précisément  un  verbe  conjugué  avec  les  pronoms 
réfléchis  nino,  limo,  mo ,  etc. 


—  \h\   — 

Tarnbieu  con  esta  preposicion  y  pronoinbrL'  nolcch  se  suc- 
Icn  variai'.  Ex.  : 

Ytech  ninixcuitia,  lomo  exemplo  de  aquel. 

Notech  timixcuilia,  tomas  exeraplo  de  mi. 

Motech  ninixcuitia ,  tomo  exemplo  de  ti. 

Amotech  titixcuitiah ,  tomanios  exemplo  de  vosotros,  etc. 

He  aqui  como  se  varia  ci  pronombre  con  ia  preposicion  y 
tambien  se  varia  el  verbo,  ahora  tenga  nino,  timo,  mo,  etc., 
ahora  no  le  tenga.  Y  en  esta  manera  no  es  en  todos  verbos 
neutros,  antes  en  muy  pocos.  He  puesto  este  exemple  sobre 
dicho  tan  dilatado  para  que  sepan  variar  todos  los  demas. 

Pero  otro  verbo  hallo  singular  que  se  varia  el  pronombre 
juntado  con  la  preposicion  y  el  verbo;  aunque  se  varia  por  los 
liempos,  no  se  varia  por  las  personas,  quiere  dezir  :  bien  me 
viene,  scil.  la  ropa  o  el  ofîcio,  o  bien  me  quadro,  o  juste  o 
cabal  vino,  scil.  lo  que  se  reparte,  o  cosa  semejante.  Ex.:  uelh 
nopan  y,  vel  nopan  iti  in  notilhma,  vel  notequiuh,  vieneme  justa  la 
ropa,  0  quadrame  bien  el  oficio:  —  uelh  otepan  ic,  vel  otepan 
lue  in  tlaqualli,  a  todos  vino  ygual  o  justa  la  comida.  1  porque 
es  dificultoso  de  variar,  le  pondre  aqui. 


l.NDICATIVO. 
PRESENTE. 


Singular.     t"  Nopan  y,  vel  nopan  ti,  vel  nopan  iti,  vel  nopan  ia ,  vol  lia, 
vel  itia,  juslo  o  cabal  me  viene. 
•2"  Mopan  y,  vel  niopan  ti,  vel  mopan  iti. 
3''  Ypan  y,  vel  ypan  ti,  vel  ypan  iti. 

Plural..  .     1^  Topan  y,  vel  topan  ti,  vel  topan  iti. 

2"  Amopany,  vel  amopan  ti,  vel  amopan  iti. 
3'  Ynpan  y,  vel  ynpan  ti,  vel  ynpan  iti  ^''. 

'"   Le  manuscrit  MN  porlc  np'ni  nii  lion  de  ynpan. 


—  u-i  — 

PRETEUITO  IMPERFECTO. 

Singular.     i'"  Nopaii  ija,  vel  nopan  tin,  vel  nopaii  iliii ,  vel  nopau  iinjn , 
vel  liaija ,  vel  tjliaya,  etc. 
9°  Mopan  ija,  vel  niopaii  tin,  vel  inopnn  ilin. 
3"  I)j««  î/rt,  vel  yj'jrm  <m,  vel  ?//>«»  ilin. 

Plural. .  .      Topan  ya,  etc.  por  las  otras  personas. 

PRETERITO  PERFECTO. 

Singular.     t"  Onopan  ic ,  vel  onopan  tic,  vel  onnpan  ïlic ,  vel  ix ,  vel  Ux , 
vel  î7/^. 
9°  Oinopaii  ic,  vel  omopan  tic ,  vel  omopnn  itic. 
3'  Oipan  ic,  vel  02}jftJt  h'C;,  vel  otyjft»  ?7/f^  elc. 

PLVSQVAMPERFECTO. 

Singular.  Onopnn  iaca ,  vel  onopan  itica ,  vel  onopan  tica ,  vel  onopan  ixca,  etc. 

FVTVRO. 

Singular.    t"  Nopan  iz,  vel  wo/jaH  f/î,  vel  «oprtJi  itiz,  vel  ho/)«m  m^^,  vel 
tiaz,  vel  îftffl2;. 
9°  Mopan  iz,  vel  mopan  tiz,  vel  mopan  itiz. 
B""  Ijpaji  î^;,  vel  ?/j«a«  <<c,  vel  jrprtH  itiz,  elc. 

IMPERATIVO. 
PRESENTE. 

Singular.     r"  i]/«  nopan  i,  vel  )««  nopan  ti ,  vel  /»«  nopan  iti,  vel  jh» 
Hoprt»  /rt^  </rt,  ?7/«^  etc. 
9"  Ma  mopan  i,  vel  »««  mopan  li,  etc. 

IMPERSONAL. 
PRESENTE. 

Tepan  i,  vel  fe;?rtw  ?/,  vel  tcpan  iti ,  vel  <e/jrtH  ia,  vel  //«,  vel 
îVm,  etc.,  a  todos  les  viene  bien,  scil.  la  ropa  o  ollcio. 

Ay  otros  verbos  neutres  que  se  pueden  dezir  dcfectiuos 
porque  no  se  usaran  en  todas  personas,  saluo  en  la  tercera 
del  singular,  como  en  el  latin  este  verbo  :  plidt .  llueue;  y  des- 


—   \'i-A  — 

los  ay  iniiclius,  y  scrau  por  la  iiiayor  parte  los  (pie  denolan 
operaciones  que  a  Dios,  o  a  las  causas  naturales  superiores 
solamenle  pueden  conuenir.  Ex.:  tlauizcaleoa ,  amanecer;  — 
llatlatzini,  atronar;  —  Ûapellani,  rclampaguear,  etc. 

DE  COMO  LOS  VERBOS  ACTIVOS  SE  PVEDEN  HAZER  NEVTROS. 

En  dos  maneras  los  verbos  actiuos  se  pueden  hazer  neu- 
tres. La  primera  es  no  niudando  nada  sino  solaraente  qui- 
tando  las  particulas  te,  tla,  que  lenia  el  verbo  actiuo,  y  qui- 
tadas  quedara  hecho  neutro.  Ex.:  mtlatldoa ,  entintar  algo  ; 
dilon,  entintase;  —  mtlatlapmia ,  yo  acreciento  algo;  tlnpiuia, 
acrecienfase.  Y  ansi  sera  en  otras  terminaciones. 

Y  es  de  notar  que  no  de  todos  verbos  actiuos  se  pueden 
hazer  neutres  quitandoles  el  te,  o  el  tla;  pero  los  que  desta 
manera  se  hizieren  neutres,  algunos  dellos  en  el  preterito  per- 
fecto,  y  en  el  future,  y  en  les  tiempos  que  se  forman  dellos, 
haran  de  una  manera  quando  son  actiuos,  y  de  etra  quande 
son  neutres.  Exemple  en  los  verbos  ya  dichos  :  nitlatliloa  es 
actiuo  y  haze  en  el  preterito  onitlatlilo,  y  en  el  future  nitlatliloz, 
y  quande  es  neutro  haze  en  ei  preterito  tliloac,  y  en  el  fu- 
ture tliloaz;  —  nitJathpiuia  es  actiuo  y  haze  en  el  preterito 
onitlatlapmi,  y  en  el  future  nitlallapmiz  ;  quando  es  neutro 
haze  omtlapiuix ''^^  en  el  preterito,  y  en  el  future  nitlap'mm: . 

Y  aunque  este  sea  ansi  en  algunos  verbos ,  en  êtres  haran 
el  actiuo  y  el  neutro  de  una  mesma  manera  en  el  prete- 
rito. Ex.  :  mtlacatçaua ,  ensuziar/algo,  haze  onitlacatçauh ,  vel 
onitlncatçauac ;  future,  nitlacatçauaz ;  y  le  mesme  hara  nicatçaua 
(neutre),  ensuziome. 

La  segunda  manera,  ceme  les  verbes  actiuos  se  pueden 
hazer  neutres,  es  mudande  alguna  letra  e  sillaba  del  fin  y 

'''  On  onitlapiniac. 


—  \àh  — 

(|uitanclo  las  particulas  le,  lia.  Ex.  :  nillatema ,  henchir  aloo; 
lomi ,  bincliese.  Y  no  todo  verbo  actfuo  se  podra  hazer  desla 
manera  iieutro,  sino  los  que  acabaren  en  ciertas  terminacio- 
nes,  como  se  dira  en  el  capitulo  slnuiente. 

Quanto  a  lo  que  toca  a  los  impersonales  de  los  vorbos  neu- 
tres se  note  mucbo  lo  que  esta  dicho  en  el  capitulo  quarto  "' 
en  la  formacion  del  impersonal;  y  en  la  manera  que  forman 
estos  verbos  neutres  los  reuerencJales  dezir  se  ba  adelante  '-'. 


GAPITVLO    VNDEGIMO. 

DE   LOS  VERBOS   DERIVATIVOS. 

En  la  primera  diuision  de  los  verbos  emos  hablado  de  los 
actiuos  y  neutres,  conuiene  que  agora  tratemos  de  los  pri- 
mitiuos  y  deriuatiuos.  Primitiuos  se  Uaman  los  verbos  que  no 
descienden  ni  se  deriuan  de  otra  parte.  Ex.  :  nitemachtia,  yo 
enseno,  etc.;  y  en  estos  no  ay  cosa  particular  que  notar.  De- 
riuatiuos se  Uaman  por  el  contrario  los  que  se  deriuan  de 
otro,  como  de  atl,  agua,  aùa^^\  derretirse,  o  bazerse  agua.  Y 
para  mas  claridad  es  de  notar  que  entre  estos  deriuatiuos, 
unos  ay  que  se  deriuan  de  nombres,  y  otros  de  verbos,  y 
otros  de  aduerbios.  Y  los  que  se  deriuan  de  nombres,  unos  son 
actiuos  y  otros  neutros;  y  los  que  se  deriuan  tambien  de  ver- 
bos, unos  son  actiuos  y  otros  neutros.  Los  c|ue  se  deriuan  de 
aduerbios  son  neutros  por  la  mayor  parte.  Veamos  de  los  que 
salen  de  nombres  primero. 

'''  Page  100  el  pages  suivanles. 
'-'  Capitule  decinio  tercio. 

'■^^  Ou  att ,  qui   a  même  signification.  (Voir  ci-dessus,   p.  97,  et  ci-après, 
p.  167  et  168.) 


1^1 5 


DE  LOS  VERBOS  ACTIVOS  QVE  SK  DEIUVAN  DE  NOMBRES, 

Via.  —  Unos  deriuatiuos  ay  que  acaban  en  nia  y  estos 
son  actiuos  y  su  significaclo  es  obrar  con  aquello  que  significa 
el  nombre.  Ex.:  ietl,  piedra;  nitlateuia,  hazcr  algo  con  ella. 

y  la  formacion  dcsto  es,  perdiendo  el  nombre  lo  que  ha  de 
perder,  como  se  dixo  en  la  primera  parte,  capitulo  deciino 
tercio'^',  hablando  de  la  composicion  de  los  nombres,  ailadir 
Mm^Vjsi  el  nombre quedare  en  consonante,anadir/mm.Exemplo 
de  lo  segundo  :  tliUi  es  tinta,  llatUlhuia  es  entintar  algo;  de  lo 
primero  ya  esta  dado  exemple  ^'^', 

Tia.  —  Otros  se  deriuan  de  nombres,  son  tambicn  actiuos 
y  acaban  en  lia,  y  el  significado  destos  es  hazer  lo  que  signi- 
fica  el  nombre  o  proueerse  dello.  Ex.  :  nitemllhtia  '■^\  yo  bago  la 
heredad  a  otro,  o  labro  el  maizal  de  otro;  ninomilhtia,  labro 
rai  heredad. 

Y  la  formacion  destos  es,  perdiendo  lo  que  el  nombre  ha 
de  perder,  anadir  el  tia,  como  parece  en  el  excmplo  ya  dicho. 
Pero  es  de  notar  que  quando  a  estos  verbos  sobre  dichos  se  les 
anteponen  los  pronombres  no,  mo,  etc.  y  entre  el  ni  y  el  no 
toman  una  c,  mudan  el  significado  por  razon  de  la  c  y  signi- 
fican  apropriarme,  yo  a  mi,  aquello  que  significa  el  nombre. 
Ex.  :  calli  es  la  casa,  nicnocaJhiia  es  yo  me  aproprio  y  applico 
la  casa,  vel  mcnocalhtia  in  calli;  ninocalhlia,  hago  mi  casa  '^l 

Lia. —  Otros  salen  tambien  de  nombres  numérales,  aunque 

(')  Page  6 /i. 

f^^  La  terminaison  nia  s'ajoutait  même  à  quelques  adverses,  comme  Uihiiiz , 
follement,  sans  réflexion  :  ilihnizuia,  agir  étourdiment.  (Voir  le  Compendio ,  par 
Paredes,  p.  i  '49,  et  le  Vocabulaire  deMolina.)  Olmos  aurait  pu  indiquer  cette  sorte 
de  dérivés,  soit  ici,  soit  dans  le  paragraphe  qui  termine  le  chapitre,  page  i5o. 

(')  De  milli,  champ,  terre  cultivée. 

''''  Cf.  le  Compendio ,  par  Paredes,  p.  166. 


—  l/iG  — 

no  do  todos,  y  cstos  son  actiuos  y  ncaban  en  hn ,  que  es  liazer  a 
algunas  cosas  que  se  biieluan  en  aquel  numéro  que  cl  nombre 
numéral  significa.  Ex.  :  orne,  dos;  mûmmelin ,  hazer  de  alguna 
cosa  dos.  Y  su  formacion  sera  que  los  nombres  que  acabaren 
en  tl,  tli.  II,  bolueran  las  taies  terminaciones  cnlia,  y,  si  acaba- 
ren en  vocal,  tomaran  sobre  la  vocal  lin,  como  parece  en  cl 
exemplo  dicho. 

DE  LOS  VERBOS  NEVTROS  QVE  SE  DERIVVN  DE  NOMBRES. 

0(1.  —  Ay  unos  verbos  neutros  que  se  deriuan  de  nom- 
bres y  estos  se  acaban  en  on;  su  significado  es  conuertirse  en 
aquello  que  significa  el  nombre,  o  tenerlo  en  si,  aunque  no  se 
conuierta  en  ello.  Ex.:  de  ntl,  agua,  ayon,  boluerse  agua,  o 
tener  en  si  agua,  o  aguarse.  Y  este  segundo  significado  parece 
que  quadra  mas.  La  formacion  destos  es  de  los  nombres 
adjectiuos  deriuatiuos,  que  diximos'^'  que  acaban  enyo,  o  en 
lo,  sobre  el  yo,  vel  /o  ailadir  una  n.  Ex.  :  de  tlnJh ,  tierra,  ilnllo, 
cosa  que tiene tierra,  tlnlloa,  empoluorarse,o  boluerse  tierra  *^'. 

Ti,  vel  tia.  —  Ay  otros  verbos  neutros  acabados  en  ti,  o 
tia,  que  descienden  de  nombres  y  su  significado  es  propria- 
mente  conuertirse,  o  bazerse  aquello  que  significa  el  nombre 
de  donde  descienden.  E\.  :  pillitzlntll  es  niîio;  nipdhlzmU,  vel 
nipilhtzintia ,  hagome  nino;  —  neuc,  viejo;  niueueti,  vei  ueuctia, 
hagome  viejo.  El  nipUhtz'mti  no  es  mucbo  en  uso  '^'.  Y  la  forma- 
cion destos  es,  perdiendo  el  nombre  lo  que  ha  de  perdcr, 
aîïadir  /',  vel  tin,  como  parece  en  los  exemplos  ya  dichos. 

Ay  otros  verbos  neutros  acabados  en  ti,  vel  tin  que  des- 
cienden de  nombres  numérales  y  lienen  la  mesma  significa- 

(''  Voir  primera  parle,  capitulo  undecimo,  p.  02. 

'■'^    Var.  K tener  tierra.'?  Manuscrit  MN. 

'■^'  Cette  remar((ue  est  tirée  du  manuscrit  MN. 


—   HiT  — 

cion  que  los  ya  dichos.  Ex.  :  niceU,  vcl  nuetia^^\  hagoine  uno; 
—  nonteti,  vel  noritta,  hagome  dos,  etc.  Y  su  formacion  es  como 
la  de  los  verbos  actiuos  acabados  en  lia  que  salen  de  nombres 
numérales  como  arriba  es  dicho,  poniendo  las  particulas  ù, 
vel  Ua,  en  lugar  de  lia,  comoparece  en  los  exemplos  ya  dichos; 
y  estos  se  haran  actiuos  sobre  el  ti  tomando  lia,  y  antepo- 
niendo  las  particulas  le,  vel  th.  Ex.  :  ceti,  hazese  uno;  nitlacetilia , 
hago  algunas  cosas  una. 

Vt.  —  Ay  otros  neutros  acabados  en  ni  que  tambien  des- 
cienden  de  nombres  y  tienen  el  mismo  significado  que  los  de 
ti,  vel  tia  ya  dichos,  que  es  boluerse  o  hazerse  aquello  que  si- 
gnifica  el  nombre,  y  eslos  son  muy  pocos  y  tomanse  por  la 
mayor  parte  de  nombres  de  animales.  Ex.  :  maçatl  es  venado, 
maçaicmi,  vel  maçnciui ,  hazerse  o  tornarse  venado. 

La  formacion  destos  es,  si  el  nombre  quedare  en  vocal, 
poniendo  un  ci,  anadir  despues  mj  sobre  el  ci,  como  parece  en 
ei  exemplo  ya  dicho;  pero  si  quedare  en  consonante  sobre  la 
tal  consonante  poner  y,  y  anadir  despues  ciui.  Ex.  :  çuli,  co- 
dorniz;  çuhciui ,  hazerse  codorniz:  —  tochtli,  conejo;  tnchiciui, 
hazerse  conejo. 

Ay  otros  verbos  deriuatiuos  que  salen  y  se  deriuan  de  ver- 
bos, y  unos  son  neutros  deriuatiuos  de  actiuos,  y  otros  ac- 
tiuos deriuatiuos  de  verbos  actiuos  o  neutros  indiferentemonfe, 
como  parecera  adelante. 

DE  LOS  VERBOS  NEVTROS  QVE  SALEN  DE  VERBOS  ACTIVOS. 

Ca.  —  Ay  unos  verbos  neutros  acabados  en  ca,  y  estos  se 
deriuan  de  verbos  actiuos  acabados  en  tça,  y  el  significado  es 

'"  On  disait  aussi  centetia  (de  cenlell,  un);  prétérit,  ocenteliac ,  ocentelix,  et 
ocontet.  Quant  au  verbe  nonleii  (pour  ni-onteti)  que  le  manuscrit  MN  porte,  à  lori, 
écrit  nontenti,  il  dérive  de  Tadjectif  numéral  onMl ,  doux. 


—  l/i8  — 

el  mesmo  que  del  verbo  actiuo,  mudando  el  tal  signilicado 
en  significacion  de  nealro.  Y  lo  raismo  sera  de  todos  los  de- 
mas  que  aqui  se  pusieren  que  salen  de  actiuos  y  se  hazen  neu- 
tres; por  no  repetir  en  todos  la  significacion  baslara  poner  los 
exemplos  :  mthmomohtça ,  mullir  algo ,  o  menear  agua  ;  momoloca , 
menearse,  o  raidlirse,  o  nianar.  o  horiiir  el  agua. 

Mi.  —  Ay  otros  neutres  acabados  en  mi,  y  estos  se  deriuan 
de  verbos  actiuos  que  fenescen  en  mn.  Ex.  :  nillaciotoma ,  des- 
coser  algo;  ciotomi,  descoserse.  La  formacion  destos  es  boluer 
el  ma  en  mi,  y  quitar  las  particulas  te,  tJa,  o  la  a  boluerla  en 
i,  corao  parece  en  el  exemplo  ya  puesto. 

Ni.  —  Ay  otros  neutres  acabados  en  ni ,  y  estos  se  deriuan 
de  verbos  actiuos  acabados  en  nia.  Y  estos  se  forman  de  los 
actiuos  perdiendo  la  a  del  fin,  y  quitando  las  particulas  te, 
tia.  Ex.  :  nitequaJania ,  enojar  a  otro:  niquahini,  enojome. 

Pi.  —  Ay  otros  neutres  acabados  en  pi,  y  estos  se  deriuan 
de  verbos  actiuos  que  fenescen  en  pa.  La  formacion  dclios  es 
boluiendo  el  pa  de  los  actiuos  en  pi,  o  la  «  en  i,  y  quitar  las 
particulas  te,  th.  Ex.:  nitlatzupa ,  concluir  algo;  tzupi,  con- 
cluyese.  Y  estos  son  muy  pocos. 

Vi.  —  Ay  otros  neutres  acabados  en  ni,  y  estos  se  de- 
riuan por  la  mayor  parte  de  verbos  actiuos  acabados  en  oa . 
pero  tambien  aura  algunos  neutres  en  ni  que  se  deriuan  de 
verbos  actiuos  acabados  en  ua,  o  en  nia  '^';  pero  lo  mas  ordi- 
nario  es  formarse  de  los  de  oa.  Ex.:  nitlaculoa,  entortar  algo; 
culiui,  entortarse.  La  formacion  destos  es  muy  varia  y  por  esso 
no  se  da  régla  délia ,  porque  unes  bueluen  el  oa  en  y,  y  sobre 
la  y  toman  ui,  assi  como  :  nitlapoloa,  destruir  algo;  polnii, 
destruyese.  Y  otros  bueluen  el  oa  en  a  y  sobre  ella  toman  m. 

'')  Ex.:  nillaceuia ,  refroidir  une  cliosc;  ceui.  se  refroidir. 


—   l/i9  — 

Ex.  :  nillaillacoa ,  danar  algo;  ythicaui ,  danase;  y  de  una  dcvslas 
dos  maneras  haran  los  mas,  aunque  algunos  varicn  y  hagan  en 
otra  manera,  como  nilhpoa,  abrir  algo,  haze  tlapoui,  abrirse. 

Tia.  —  Ay  olros  neutres  en  tia,  y  estos  se  deriaan  de  ver- 
bos  actiuos  acabados  en  ha  pur  la  niayor  parte,  v  estos  se 
forman  de  verbo  actiuo  boluiendo  el  ha  en  ùa.  Ex.  :  nithciiha, 
entortar  algo  ;  cuîhtia^^\  entortarse;  de  manera  que  eslenitlacuha 
terna  dos  neutros,  cullui,  y  tambien  cullilia.  Y  es  de  notar  que 
no  de  todos  los  verbos  actiuos  acabados  en  las  dichas  termi- 
naciones  se  podran  deriuar  verbos  neutros,  basta  que  salgan 
y  se  formen  de  algunos  porque  no  quadra  en  todos. 

DE  LOS  VERBOS  ACTIVOS  DERIVATIVOS. 

Ay  otros  verbos  actiuos  que  se  deriiian  indiferentemente 
de  verbos  actiuos  o  neutros,  y  estos  son  mucbos  y  muv  usa- 
dos;  y  otros  ay  que  no  se  pueden  deriuar,  sino  de  solos  verbos 
neutros.  Los  que  se  deriuan  indiferentemente  de  verbos  ac- 
tiuos 0  neutros  por  la  mayor  parte  acaban  en  tia,  y  estos 
significan  bazer,  persuadir,  o  constrenir  a  otro  que  haf^a 
io  que  el  verbo,  de  donde  se  deriuan,  significa  o  importa. 
Ex  :  nitkqua,  yo  como  ;  nhetlaquaMa,  yo  doi  de  corner,  o  hago 
comer  a  otro  ;  —  nicochi,  yo  duermo  ;  nitecochitia ,  yo  ador- 
mezeo  a  otro,  o  le  hago  dormir,  etc.  en  la  cuna,  o  recibo  a  al- 
gunos para  que  duerman,  scil.  hospedar^^l 

La  formacion  destos  es  muy  varia  y  por  esso  no  se  pueden 
bien  reduzir  a  régla,  pero  lo  mas  comun  es  que  los  acaba- 
dos en  i  tomaran  tia  sobre  la  /.  Ex.  :  niyoli,  biuir;  niteyoUtia, 
dar  vida  a  otro.  Los  de  a  tomaran  Jtia.  Ex.  :  nitkqua,  comer; 
nitetkqualkia ,  dar  de  comer  a  otro. 

<*>  Sur  le  manuscrit  AIN  on  lit  ici  et  à  la  ligne  suivante  :  culhliat. 
'-'  Tiré  du  maniiscril  MN,  à  parlir  de  en  la  cuna. 


—   150  — 

Sacanse  los  de  ttia,  ia,  ou  que  perderan  la  ((  y  tomaran  tid. 
Ex.  :  tlatoa,  hablar;  nitetlatollttia ,  hazer  hablar  a  otro.  Pero 
aunque  esta  formacion  sea  lamas  comun,  otros  aura  algunos 
que  hagan  en  otra  mariera. 

Ay  algunos  que  a  estos  actiuos  sobre  dichos  los  llaman 
compulsiuos  '",  porque  parecen  denolar  que  compelen  a  otro 
a  que  haga  la  operacion  del  verbo  donde  se  derluan,  como 
iiitetlatollitia ,  dar  tormenlo,  o  hazer  a  otro,  o  compelerle  a  que 
hable.  Pero  si  bien  se  mira  la  significacion  destos,  aunque 
algunas  vezes  importe  aquello,  su  significado  comun  no  es 
sino  el  que  ya  eraos  dicho  y  no  se  requière  que  importe 
aquella  compulsion,  camo  parece  en  el  verbo  nitctlaqualhtia , 
vel  nitecaUotia  que  es  aposentar  a  otro. 

Ay  otros  verbos  actiuos  tambien  en  tia,  y  estos  no  pueden 
venir  sino  de  verbos  neutres  acabados  en  oa,  que  descienden 
de  nombres  adjccliuos  que  fenescen  en  yo  o  en  /o,  y  quasi  el 
significado  dellos  es  el  mesmo  que  destos  de  t'ta  que  ahora 
emos  dicho;  pero  particularizando  mas  su  significado,  no  es 
mas  del  significado  neutro  del  verbo  de  donde  descienden 
boluerle  en  actiuo.  Ex.:  atl,  agua,  ayo,  casa  aguada;  riyoa, 
aguarse,  nitlaayotia^'^\  aguar  algo;  —  de  lldon,  mllathloUd ,  en- 
lintar  algo.  Y  la  formacion  destos  es  del  neutro  boluiendo 
la  (i  en  ùa,  como  en  los  exemplos  ya  dichos. 

DE   ALGVNOS  VERBOS  QVE  SE  DERIVAN  DE  ADVEUBIOS. 
0  NOMBRES  TEMPORALES. 

Tia,  vel  tdia.  —  Ay  otros  verbos  neutros  que  acaban  en 
ùa  0  en  tdia,  y  estos  se  deriuan  de  nombres  o  aduerbios  tem- 
porales y  toman  el  significado  del  tal  nombre,  o  aduerbio, 
y  quieren  dezir  :   estoi  tardo ,  o  detengome  el  tiempo  que  se 

^'*  Cf.  le  CoinpeiuUo ,  par  Paredes,  p.  83. 

'-'  Le  manuscrit  BN  porte  avec  contraclion  :  nitlniiolia. 


—    151   — 

dciiola  i)or  ei  nonil)ie  o  aduerbio  de  donde  se  deriiian. 
Ex.  :  cernilliuitl  es  un  dia,  niccmillniiUa,  vel  nicemilhmtdia ,  esloi 
tardo ,  0  detengome  un  dia  ;  preterito ,  onicemillimti.  Tambicn 
se  dira  :  cemilhuitica  nican  on'motlali,  yo  estuue  aqiii  un  dia; 
—  nimuztlatica  (^'  dizen  por  estar  un  dia  ;  pero  diziendo  : 
nianana  estare  alla,  dizen:  ompa  mnmzthtdiz,  vel  mmuzûatiz. 
Tambien  quiere  dezir  :  estare  un  dia,  sin  dezir  manana.  — 
Ye  niuiptlatia^"\  vel  ye  niuipdatilia ,  detengome  ya  très  dias 
con  oy.  Ompa  niuipdatiz,  très  dias  estare  alla. 

Gontando  por  meses  no  deriuan  verbos ,  sino  dizen  : 
cemetztica  ompa  niez,  estare  alla  un  mes.  Y  tambien  dizen  :  ypan 
ccnted  metzdi  ompa  niez,  vel  nmodaUz. 

Gontando  por  aiîos  dizen  en  esta  manera  :  nicexinhtiz,  vel 
nicexiuhtdiz ,  estare  un  aûo:  —  noxiuhtiz  ^^\  vel  noxmhtdiz, 
estare  dos  aiîos.  Y  ansi  de  los  dénias. 

La  formacion  destos  es  en  los  que  no  ban  de  perder  nada, 
como  son  los  aduerbios,  sobre  elles  arîadir  lia,  vel  tdia.  Pero 
si  fueren  nombres  que  ban  de  perder  algo,  entonces  perdido 
lo  que  ban  de  perder  tomaran  tin,  vel  tilia,  como  parece  en  los 
exemplos  ya  dicbos.  Y  esto  basta  para  esta  materia. 


CAPITVLO  DYODEGIMO. 

D£   LOS  VERBOS  COMPVESTOS. 

Esta  materia  de  los  verbos  compuestos  es  muy  prouecbosa 
y  por  tanto  se  deue  poner  algo  dilatada. 

Quanto  a  lo  primero  es  de  notar  que  los  verbos  se  pueden 

(')   De  mnzlla,  demain;  mazlla  ynhuatzinco,  demain  matin;  nmztla  teollac, 
demain  soir. 

'-)   De  «j/jt/rt,  après-demain;  «j/;</a<Jca,  chaijue  troisième  jour. 
'■''   Pour  m-(inipmé)-xinhli: . 


—   15-2  — 

caiiiponer  cou  nombres  y  con  aduerbios  y  cou  vcrbos.  Con 
nombres  como  :  mpeûachiua ,  bago  petatcs.  Y  desta  composi- 
cion  esta  dicbo  en  la  primera  parle,  en  el  ultimo  capilulo '''. 
Componense  tambien  con  noml)res  numérales,  v  destos  se 
dira  en  breue  al  fin  deste  capitulo. 

Tambien  se  componen  verbos  con  aduerbios,  y  esto  es  en 
dos  maneras  :  la  primera  es  con  aduerbios  primiliuos,  y  la 
segunda  con  aduerbios  deriualiuos  que  se  deriuan  de  verbos. 
De  la  primera  mancra  esta  dicbo  en  el  capitulo  octauo  desta 
segunda  parte  ^'^'.  De  la  segunda  manera  ay  mas  dificultad, 
para  lo  quai  es  de  notar  que  en  esta  lengua  algunas  vezes  usan 
(Ici  preterito  plusquamperfecto  en  lugar  de  aduerbio  en  la 
composicion.  Ex.:  mmatccinemi ,  ando,  o  biuo  sabiamente;  y 
tambien  dizen  :  makaninemi ,  y  por  ser  el  onimatca  el  preterito 
plusquamperfecto  del  verbo  nimati,  algunos  quieren  dezir  que 
esta  es  composicion  de  dos  verbos  ;  pero  en  lin  sea  lo  que  fuere , 
el  primero  verbo  tiene  significacion  de  aduerbio,  como  parece 
en  el  exemplo  ya  dicbo. 

Pero  porque  no  salgamos  de  la  platica  comun,  digamos 
que  esta  es  composicion  de  dos  verbos,  aunque  el  uno  mude 
el  significado  del  verbo  y  tenga  significacion  de  aduerbio  o 
de  nombre.  Y  ansi  conforme  a  esto  podremos  poner  dos  dife- 
rencias  o  generos  de  verbos  compuc  stos  con  verbos. 

El  primero  genero  es  de  los  que  de  lai  manera  se  compo- 
nen con  otro  verbo  que  el  primero  se  pone  en  el  preterito 
perfecto  del  indicatiuo  y  el  segundo  en  la  segunda  persona  del 
présente  del  indicatiuo.  Ex.:  mllapixtinemi ,  ando  guardando '^'. 

">  Page  63. 

<^'  Page  126. 

'^^  Celte  explicalion  esl,  selon  nous,  inadmissible  el  on  dehors  de  toute  logique. 
11  est  en  ciïel  surprenant  que  Ohnos,  ordinairement  si  méthodique,  ait  vu  dans 
la  particule  li  le  pionora  de  la  seconde  personne,  au  lieu  d'une  syllabe  servant  à 


—   153  — 

El  segundo  gencro  es  de  los  que  de  l;il  inanera  se  couimu- 
nen  con  otro  verl)o  que  el  primero  es(a  en  el  preterito  plus- 
quamperfecto  del  indicatiuo,  y  el  segundo  en  la  lercera  nei- 
sona  del  présente  del  dicho  modo.  Ex.  :  nitlapaccacelia ,  recibo 
algo  con  alegria. 

Y  es  de  nolar  que  en  estes  verbos  compuestos  el  principal 
significado  se  toma  de  segundo  verbo,  y  por  la  niayor  parte 
este  es  el  que  queda  con  la  significacion  del  verbo,  saluo  en 
esto  verbo  uelzi  que,  aunque  se  ponga  a  la  postre,  no  tiene 
signilicado  de  verbo  sino  de  aduerbio,  como  parecera  adelante. 
Pero  el  verbo  que  en  la  composicfon  se  pone  primero,  pocas 
vezes  queda  con  solo  significado  de  verbo ,  mas  an  les  quando 
|o  tiene  por  la  mayor  parte  tambien  tiene  significado  de 
aduerbio,  como  parecera  adelante.  Y  para  procéder  en  esta 
maleria  de  los  compuestos  con  mas  claridad,  bablemos  en  par- 
ticular  de  cada  genero  de  los  sobre  dichos. 

DE   LOS  VEFÎBOS  COMPVESTOS  DEL  PRIMERO  GENERO. 

Digo  que  ay  unes  verbos  compuestos  en  los  quales  se  pone 
el  primero  verbo  en  el  preterito  perfecto,  y  el  segundo  en 
la  segunda  persona  del  présente  del  indicatiuo,  y  estes  son 
en  très  maneras.  Vnos  ay  que  hazen  el  primero  verbo  tener 
significacion  de  participio,  y  otros  que  bazen  el  primero  verbo 
tener  significado  de  verbo  y  tambien  de  aduerbio.  Pero  ansi 
en  los  primeros  como  en  los  segundos,  el  segundo  verbo  se 
queda  con  significacion  de  verbo.  Pero  los  terceros  son  que 
se  componen  con  este  verbo  uetzi,  el  quai  siendo  el  segundo 
verbo  en  la  composicion  baze  que  cl  primer  verbo  tenga  signi- 

lier  les  verbes  en  général  avec  les  verbes  irréguliers.  Même  observation  pour  la 
syllabe  ca  de  l'alinéa  suivant,  considérée  comme  la  terminaison  du  plus-que- 
parfail,  tandis  que  c'est  la  ligature  admise  pour  unir  les  verbes  en  général.  (\oir 
en  particulier  le  CotnpeniUo ,  par  Paredes,  p.  7.^  et  78.) 


—   15/i  — 

licado  de  verbo,  y  el  verbo  uetzi,  que  se  [)one  despues,  leiiga 
significacion  de  aduerbio. 

Viniendo  al  primero,  los  que  bazen  al  primer  verbo,  con 
quieri  se  componen,  tener  significacion  de  participio  son  los 
siguientes  : 

Nicah.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
nicah,  que  quiere  dezir  estar,  tienen  significado  de  participio 
poniendo  el  primero  verbo  en  el  preterito  perfecto,  y  despues 
anadiendo  el  verbo  nicah  en  la  segunda  persona  del  pré- 
sente del  indicatiuo,  y  significa  todo  el  verbo  compuesto  estar 
Iiaziendo  lo  que  significa  o  importa  el  primero  verbo  :  Ex.  : 
nitlacliiœticah ,  estoi  mirando. 

ISicac.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo  nicac, 
que  quiere  dezir  estar  en  pie,  tienen  significado  de  participio 
poniendo  tambien  el  primero  verbo  en  el  preterito  perfecto  y 
el  verbo  nicac  en  la  segunda  persona  del  présente  de  indica- 
tiuo, significa  todo  el  verbo  compuesto  estar  haziendo  en  pic 
lo  que  significa  el  primero  verbo.  Ex.  :  niilaqualicac ,  estoi  co- 
miendo  en  pie. 

Nonoc.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
nonoc,  que  quiere  dezir  estar  echado,  o  estar  muchas  perso- 
nas  juntas,  tienen  el  significado  de  participio,  y  poniendo  el 
primero  verbo  en  el  preterito  perfecto  se  pone  este  verbo  nonoc 
en  la  segunda  persona  del  singular  del  présente  de  indicatiuo. 
Pero  es  de  notar  que,  entre  los  compuestos  del  verbo  nicah 
que  ya  emos  diclio,  solo  este  verbo  nonoc,  en  la  composicion,  se 
pone  syncopado.  Ex.:  niuetztoc,  estoi  ecliado,  o  caydo,  y  auia 
de  dezir  para  seguir  la  régla  de  los  otros  verbos  :  niuetztonoc; 
y  el  significado  de  todo  el  verbo  compuesto  sera  estar 
echado  haziendo  lo  que  el  primero  verbo  significa  o  importa. 
Ex.  :  nicochtoc,  estoi  echado  dormiendo. 


—    155  — 

Mani. —  Los  verbos  que  se  componen  cou  cslc  verl)o  mani, 
que  significa  eslar  la  cosa  de  llano  o  tcnditla,  como  mania, 
papel,  0  agua  en  vasija  llana,  etc.,  cslos  tienen  tambien  signi- 
ficado  de  participio,  y  poniendo  el  primero  verbo  en  el  pre- 
terito  perfeclo  y  el  verbo  mani  en  la  segunda  persona  del 
présente  del  indicatiuo  significa  todo  el  verbo  conq)uesto  estar 
haziendo  lo  que  significa  el  primer  verbo  con  la  disposicion  o 
manera  que  por  este  verbo  mani  se  importa.  Ex.  :  tentimani, 
esta  Ueno  en  vasija  ancha ,  o  laguna.  Con  algunos  verbos  dizen: 
timoniani''^\ 

Ninemi.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
ninemi,  que  quiere  dezir  andar,  tienen  tambien  significacion  de 
participio,  y  anadese  la  segunda  persona  deste  verbo  al  pre- 
terito  perfecto  del  primero  verbo  con  quien  se  compone,  y 
todo  el  verbo  compuesto  quiere  dezir  andar  haziendo  lo  que 
el  primero  verbo  significa  o  importa,  y  estos  son  muy  usados. 
Ex.  :  nitemachtitinemi ^  ando  predicando. 

JSiauli.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
niauh,  c|ue  significa  yr,  tienen  tambien  significado  de  partici- 
pio, y  puesto  el  primero  verbo  en  el  preterito  perfecto,  este 
verbo  niauh  se  auia  de  poner  como  los  demas  en  la  segunda 
persona  del  présente  del  indicatiuo.  Pero  ay  que  notar  en  este 
verbo  lo  mesmo  que  emos  dicho  del  verbo  nonoc,  y  es  que  por 
syncopa  se  perdio  la  a  de  en  medio  y  queda  en  la  segunda 
persona  no  mas  de  tiuh.  Y  el  significado  de  todo  el  verbo 
compuesto  sera  yr  haziendo  lo  c[ue  importa  o  significa  el  pri- 
mero verbo.  Ex.:  nitlaqualiuh,  voy  comiendo;  y  auia  de  dezir, 
para  seguir  la  régla  de  los  otros,  mtlaquatiauh. 

Nîiiitz.  —   Los  verbos  que  se  componen  con   eslc  verbo 

'■'  Celle  phrase  esl  du  inanuscril  ]\1N. 


)iiull:,  (|uc  quiere  dezir  venir,  tieneii  tambien  significado  de 
participio  y  aiïadese  la  segunda  persona  del  présente  del  indi- 
catiuo  deste  verbo  al  preterito  perfecto  del  primero  verbo  con 
quien  se  compone, y  quiere  dezir  todo  el  verbo  compuesto  venir 
haziendo  lo  que  el  primero  verbo  importa.  Ex.:  mquaJantiuhz , 
vengo  enojado. 

Quando  a  estos  verbos  sobre  dichos  se  juntan  otrosverbos, 
lienen  significado  de  participio  los  primeros  verbos.  Y  estos 
que  se  ponen  despues  tienen  significacion  de  verbos,  como 
parece  en  los  exemplos  ya  dichos.  Pero  quando  se  pone  pri- 
mero algun  verbo  y  despues  se  sigue  alguno  de  los  que  aqui 
se  diran,  unas  vezes  el  primero  verbo  tiene  significado  de 
verbo,  y  tambien  el  segundo;  otras  vezes  el  primero  tiene  si- 
gnificado de  verbo  o  aduerbio  indiferentemente  y  el  segundo 
de  verbo;  y  otras  vezes  el  primero  tiene  significado  de  verbo, 
y  el  segundo  de  aduerbio,  segun  que  parecera. 

Naci.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo  naci , 
que  quiere  dezir  allegar,  tienen  significado  de  verbo  solamente, 
y  puesto  el  primero  verbo  en  el  preterito  perfecto ,  como  esta 
diclio,  y  anadiendo  la  segunda  persona  del  présente  del  indica- 
tiuo  deste  verbo  nac'i,  signifîca  todo  el  verbo  compuesto  allegar 
a  alguna  parte  a  hazer  lo  que  el  primero  verbo  importa.  Ex.  : 
mtJaquataci ,  llego  a  comer  '''.Y  con  este  verbo  naci,  assi  el  pri- 
mero verbo  que  con  el  se  compone  como  el  mesmo  verbo  wa«  tie- 
nen significacion  de  verbos,  como  parece  en  el  exemplo  ya  dicho. 

iSeua.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo  mua, 
que  significa  partome,  tienen  significado  de  verbo,  y  significa 
todo  el  verbo  compuesto  hazer  algo  y  luego  leuantarse,  o  par- 
tirse.  Ex.  :  oquitoteuac^~\  dixolo  y  partiose,  o  fuese.  Pero  tambien 

'^^    Var.  wen  llegando  como.»  Manuscrit  MX. 
*-^  Le  premier  verbe  est  iloa,  dire;  prélcrit,  ilo. 


—  157  — 

los  verbos  que  se  coniponcn  con  este  verbo  neua  qiiodan  con 
cl  significatlo  de  verbos,  y  el  verbo  neua  puesto  en  h\  scfrunda 
persona  del  [)resente  de  indlcaliiio  y  anadiendole  al  preterito 
perfecto  del  otro  verbo,  tlene  el  priraero  significacion  de 
verbo,  y  el  verbo  «e«asignificado  de  aduerbio.  Y  ansi  tambien 
quiera  dezir  hazer  de  presto  lo  que  el  priraero  verbo  signi- 
fica.  Ex.  :  nitioquctzteua,  leuanlome  de  presto,  o  leuantome  y 
partome. 

ISiquiça.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
niguiça,  que  quiere  dezir  salir,  tienen  significado  de  verbo,  y 
todo  el  verbo  compuesto  significa  bazer  algo  e  yrse,  o  passar 
de  camino.  Ex.:  ocjuUotiquiz ,  dixolo  yendo  de  camiiio;  y  tam- 
bien parece  este  ser  significado  de  aduerbio  que  es,  dezir 
algo  de  passo  o  de  can^ino.  Tambien  algunas  vezes  este  verbo 
niquiça  compuesto  con  otro  verbo  tiene  significacion  de  puro 
aduerbio,  y  quiere  dezir  todo  el  verbo  compuesto  hazer  lo 
que  el  primero  verbo  importa  de  presto,  o  sin  deliberado 
acuerdo.  Ex.  :  oquitotiquiz,  dixolo  de  presto,  inconsiderada- 
mente. 

Niuetzi.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
niuetzi,  que  quiere  dezir  caer,  tienen  significado  de  verbo,  y 
el  verbo  uetzi  muda  su  significacion  de  verbo  en  significado 
de  aduerbio,  y  quiere  dezir  todo  el  verbo  compuesto  bazer 
lo  que  importa  el  primero  verbo  de  priesa,  o  apresuradamente. 
Ex.  :  mtlaquaùuetzi ,  como  de  presto ,  o  arrebatadamente. 

DE  LOS  VERBOS  COMPVESTOS  DEL  SEGVXDO  GENERO. 

Los  verbos  compuestos  del  segundo  genero ,  esto  es  que  el 
primero  verbo  se  pone  en  el  preterito  plusquamperfecto,  y  el 
segundo  en  la  tercera  persona  del  présente  del  indicatiuo,  son 
en  très  maneras  :  unos  ay  que  se  quedan  el  primero  y  segundo 


—  158   — 

vcrbo  con  significacion  de  verbo;  otros  ay  que  hazen  el  pri- 
mero  verbo  tener  significado  de  aduerbio  qiiedandose  el  se- 
gundo  con  significacion  de  verbo;  otros  ay  que  bazen  el  pri- 
mero  verbo  tener  significado  de  nombre  y  el  segundo  se  queda 
con  la  significacion  de  verbo.  Y  de  todas  estas  très  diferencias 
se  pondran  exemplos. 

JSiÛamaû.  —  Este  verbo  milamati ,  que  quiere  dezir  saber  o 
sentir  algo,  tiene  en  la  composicion  significacion  de  verbo,  v 
tanibien  el  verbo,  con  quien  se  junta,  queda  con  significado 
de  verbo,  y  quiere  dezir  todo  el  verbo  compuesto  saber  algo 
en  la  manera  que  el  primero  verbo  importa  o  significa.  Ex,  : 
nicadcamati,  alcançolo  todo  a  saber. 

La  segunda  diferencia  es  de  los  verbos  compuestos  que 
hazen  al  primero  verbo  tener  significacion  de  aduerbio,  y  cl 
segundo  se  queda  con  significado  de  verbo  ;  y  estes  son  los 
que  al  principio  diximos  que  en  algunos  verbos  compuestos 
se  tomaua  el  preterito  plusquamperfecto  en  lugar  de  aduer- 
bio. Y  estes  verbos,  que  se  quedan  con  significacion  de  verbo 
y  hazen  al  verbo  con  quien  se  juntan  tener  significacion  de 
aduerbio  '^',  son  los  siguientes  : 

Nitecehn.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
nitecelin,  que  quiere  dezir  rescebir  a  alguno,  tienen  signifi- 
cado de  aduerbio,  y  puesto  el  primero  verbo  en  el  preterito 
plusquamperfecto.  y  el  verbo  nitecclla  en  la  tercera  persona 
del  présente,  como  esta  dicho,  todo  el  verbo  assi  compuesto 
significa  rescebir  algo  con  la  passion  o  operacion  que  cl 
primero  verbo  importa.  Ex.  :  nitlapaccaccUa  '-',  rescibo  algo 
alegremenfe. 

''j   Les  deux  manuscrits  portent  à  tort  verho. 

^■''  Le  premier  verbe  est  nipaqiii,  se  réjouir;  prétérit,  nnipoc. 


—  159  — 

Niciliiyoîiin.  —  Los  vorbos  que  se  coniponen  con  este  verho 
uiciliiyouia,  que  quiere  dezir  padecer,  tienen  significado  de 
aduerbio,  y  significa  todo  el  verbo  compuesto  sufrir,  o  pade- 
cer algo  con  la  passion ,  o  operacion  que  importa  cl  [)rimero 
verbo.  Ex.  :  nithiocuxcmlnyoum  ^^\  padecer,  o  sufrir  algo  triste- 
mente,  o  con  tristeza. 

JSiÛacaqui  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
nitlacaqui,  que  quiere  dezir  ovr  o  entender,  tienen  significado  do 
aduerbio,  y  significa  todo  el  verbo  compuesto  oyr  o  entender 
algo  con  la  passion  o  operacion  que  el  primero  verbo  importa. 
Ex.:  niûapaccacaqui ,  oygo  algo  alegremente,  o  con  alegria. 

Nîteitta.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
niteitta,  que  quiere  dezir  ver  algo,  tienen  tambien  significado 
de  aduerbio,  y  significa  todo  el  verbo  compuesto  ver  alguna 
cosa  con  la  passion  o  operacion  que  el  primero  verbo  importa. 
Ex.  :  nitlapaccaitta ,  miro  algo  alegremente  '-'  ;  —  nicquahncaitUi , 
miro  a  aquel  con  enojo. 

La  tercera  diferencia  de  los  verbos  es  de  los  que  liazen  al 
primero  verbo  tener  significacion  de  nombre,  y  ellos  se  que- 
dan  con  significacion  de  verbo.  Pero  es  de  notar  que  ,  quando 
se  juntan  estes  taies  verbos  a  otros  verbos  en  composicion,  por 
la  mayor  parte  han  de  tener  los  pronombres  nmo,  timo,  mo,  etc.  ; 
y  estes,  que  ansi  se  componen,  son  los  siguientes  : 

Nequi.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
nequi,  que  en  composicion  quiere  dezir  finglrse,  tienen  signi- 
ficado de  nombre,  y  como  es  dicho  al  primero  verbo  con  quien 
se  componen  han  de  anteponer  los  pronombres  reflexiuos.  y 

'''  Le  premier  verbe  est  niilaocuija ,  être  triste:  prétérit,  onitlaocHX.Le  second 
verbe  ihujouia  est  écrit  hiyouia  sur  le  manuscrit  B^. 
'-^  Ce  premier  exemple  n'est  pas  dans  le  manuscrit  B\. 


—   1(')0   — 

en  estos  verbos,  conio  esia  dicbo,  el  primero  ha  tic  estar  en  el 
preterito  plusquainperfecto  del  indicatiuo,  y  luego  afiadir  el 
verbo  iiequi,  y  significa  todo  el  verbo  compuesto  fingirse  ser 
tal  como  por  el  primero  verbo  se  importa,  boluiendo  la  signifi- 
cacion  de  verbo  en  significacion  de  nombre.  Ex.  :  nmomiccanequi , 
fingome  muerto,  y  tambien  dizen  mnomiccaneneqiu ,  rcdoblando 
la  prima  sillaba  del  nequi,  y  es  el  mesmo  significado  ;  — 
ninoyacanequi ,  fingome  yr  adelante. 

Tltipiquia.  —  Los  verbos  que  se  componen  con  este  verbo 
thpiquin,  que  en  composicion  quiere  dezir  fingirse  o  mentirse 
ser  tal,  tienen  significado  de  nombres,  y  tambien  se  les  an 
de  anteponer  los  pronombres  nino,  timo,  mo,  etc.  Y  el  signifi- 
cado de  todo  el  verbo  compuesto  es  el  mismo  que  emos  dicbo  de 
nequi,  vel  nenequi,  que  es  fingirse  ser  tal  como  por  el  primero 
verbo  se  importa,  mudando  la  significacion  de  verbo  en  signifi- 
cacion de  nombre.  Ex.  :  mnocucuxcaûaplqma ,  fingome  enfermo. 

Y  es  de  notar  que  estos  dos  verbos  sobre  dicbos  tambien  se 
componen  con  nombres  y  tienen  el  mesmo  significado  com- 
puestos  con  nombres,  que  tienen  quando  se  componen  con 
otros  verbos,  y  tambien  resciben  al  principio  los  pronombres 
n'mo,  timo,  mo,  etc.,  y  quiere  dezir  todo  el  verbo  compuesto 
fingirse  ser  tal  como  por  el  nombre  con  quien  se  compone 
significa.  Ex.  :  moqîiichnenequi ,  fingese  ser  liombre.  Y  esto  baste 
desta  manera. 

Y  de  como  estos  verbos  compuestos,  assi  los  de  primero  gé- 
nère como  del  segundo ,  hazen  en  el  impersonal  esta  dicho  en 
el  capitulo  quarto  en  esta  segunda  parte''',  y  mirese  que  es 
bien  de  notar. 

Tambien  ay  algunos  verbos  que  se  componen  con  nombres 


("    Pni 


—   IGl   — 

numérales,  y  estos  taies  si^jnifican  la  accion  o  opcracion  dcl 
verbo  en  aquel  numéro  y  no  mas  que  el  nombre  numéral 
importa.  Ex.  :  mllaomepia,  guardo  dos;  nillaonûalia ,  ponoo 
dos,  La  formacion  destos  es  lo  que  se  dixo  en  el  capilulo  pas- 
sado  hablando  de  los  verbos  que  se  deriuan  de  nombres  nu- 


mérales 


(I) 


CAPITVLO   DECIMO   TERCIO. 

DE  LOS   VERBOS   REVERENCIALES. 

Esta  materia  de  los  verbos  reuerenciales  es  muy  necessaria 
y  muy  usada  y  por  esso  se  deue  denotar. 

Quanto  a  lo  primero  es  de  saber  que,  para  hazer  que  un 
verbo  que  en  si  no  importa  cortesia  ni  reuerencia  se  liaga 
reuerencial,  son  menester  dos  cosas  :  lo  primero  que  se  ante- 
pongan  al  verbo  simple  los  pronombres  reflexiuos  nino,  timo, 
mo,  etc.;  lo  segundo  es  menester  que  al  fin  del  verbo  simple 
se  anada  alguna  particula;  y  con  estas  dos  cosas  el  verbo 
simple  se  haze  reuerencial.  Pero  es  de  notar  que,  aunque  en  el 
verbo  reuerencial  no  se  ponga  el  nino ,  timo,  mo,  etc. ,  para  de- 
notar reflexion  como  en  otros  verbos  porque  no  significa  mas 
niteûaçotla  que  ninotlaçotilia ,  dexada  la  reuerencia  a  parte,  em- 
pero  y  aunque  esto  sea  ansi,  tambien  el  verbo  reuerencial  se 
podra  hazer  reflexiuo,  si  le  cjuitamos  las  parliculas  te,  tla. 
Ex.:  nitctlnçotilia ,  jo  amo  a  alguno;  motlnçotilia,  aquel  se  ama. 
Y  ansi  dezimos  :  motlaçotilia  in  Bios,  amase  Dios. 

Tambien  es  de  saber  que,  cjuando  en  estos  verbos  reueren- 
ciales despues  de  los  pronombres  nino,  timo,  etc.  se  siguiere 
algun  verbo  que  comiençare  en  vocal,  por  la  mayor  parte  se 

<i>  Page  i/i5. 


—  16-2  — 

quedara  el  pronombre  entero ,  y  el  verbo  no  perdera  tampoco 
la  vocal  en  que  comiença.  Ev.  :  nitlnezhuia,  ensangrcntar  aigo  ; 
mcuoezhuilia  notilhma,  ensangriento  nii  manta. 

Pero  algunas  vezes  se  pierde  la  vocal  del  verbo,  y  queda  el 
pronombre,  con  la  o.  Ex.:  niquilliuia,  yo  le  digo  algo,  y  el 
verbo  es  ilhuia;  si  le  hago  reuerencial.  dire  :  nicnollmilia  in 
Pedro,  digose  lo  a  Pedro.  Otras  vezes  se  perdera  la  vocal  del 
pronombre  y  la  consonante,  que  queda,  berira  en  la  vocal  del 
verbo.  Ex.  :  aauui,  alegrarse;  maauilhtia ,  aquel  se  alegra.  Iten 
es  de  saber  que,  quando  despues  del  verbo  reuerencial  se  signe 
persona  que  padece  expressa,  entonces  el  c,  qui,  quin,  que 
denotan  la  tal  persona  que  padece,  se  pondran  entre  el  ni  y 
el  no  del  pronombre.  Ex.  :  mcnotlaçotilia  in  Dios,  amo  a  Dios. 
Y  lo  mesmo  se  baze  con  los  pronombres  nech,  miiz,  etc. 
Ex.  :  nimitznotlaçocamachitia ,  yo  te  lo  agradezco.  Pero  quando  con 
los  dichos  pronombres  se  juntan  las  particulas  te,  tin,  entonces 
se  antepondran  los  pronombres  nino,  timo,  etc.  a  las  taies 
particulas.  Ex.:  timoteteqiiipachilhnia^^\  aflixes  a  alguno:  — 
timotlapielia ,  guardas,  senor,  algo.  Y  como  los  dichos  pro- 
nombres se  han  de  auer  con  otras  particulas  o  aduerbios,  que 
se  anteponen  o  entreponen  a  los  verbos,  esta  dicho  en  el 
capitule  octauo  desta  segunda  parte '2'. 

Lo  segundo  que  es  menester  para  hazer  el  verbo  simple 
reuerencial  es  anadirle  al  fin  una  destas  particulas  lia,  Itin, 
tia,  huia,  tzinoa,  porque  los  verbos  para  hazerse  reuerenciales 
no  pueden  estar  sin  una  destas  cinco  particulas. 

Y  para  ver  que  verbos  tomaran  las  unas  y  quales  las  otras 
se  ponen  las  reglas  siguientes. 

'"'  De  tequipachoa ,  composé  de  teqiiill,  cliarge,  et  depaclioa,  imposer. 
(^'  Page  196. 


—  1G3  ~ 

DE   LOS   ItEVEHKXCIALES   QVE  SALE\   DE  VERBOS    ACTIVOS. 
PRIMERA   REGLA. 

Los  verbos  actiuos  acabados  en  a,  si  tienen  i  antes  de  la  a, 
perdiendo  la  a  toman  lia,  Y  si  no  tienen  i  antes  de  la  o,  buel- 
uen  la  a  en  /,  y  sobre  la  i  toman  lia^^\  Y  esto  es  lo  mas  comiin  y 
gênerai.  Ex.:  nilcmachtia,  enseno  a  alguno;  ninolemachtilia ;  — 
mdacuepa,  boluer  algo;  ninotlaciiepUia ,  vel  pillitia.  Y  esta  es  la 
formacion  mas  comun  y  gênerai,  y  aunque  ios  acabados  en  7ja 
y  otros  algunos  sobre  la  n  toman  lia.  Ex.:  nitlanammja,  arreba- 
tar;  nmotlanamoyalia;  — mteiua,  enuiar  a  alguno;  ninoteiualia , 
vel  ualhtia,  etc.  —  Sacase  de  la  régla  niûaqua,  que  haze 
nmotlaqualluia ,  vel  tilia. 

Pero  y  aunque  lo  dicho  en  la  régla  sea  lo  mas  gênerai, 
algunos  verbos  ay  que  con  el  lia  tambien  toman  lia.  E\.  : 
nitlatdinia,  estirar  algo;  ninoûalilinilia ,  vel  ninoûalilinilhlia ,  vel 
mnotlatilindhliha,  etc. 

Tambien  ay  otros  verbos  acabados  en  a  que ,  con  tomar  lia 
y  Itia,  toman  tambien  tia.  Ex.  :  nitetlamaca,  dar  algo  a  alguno; 
mnotetlamaqmlia ,  qmlhtia,  quitia. 

De  la  régla  gênerai  se  sacan  Ios  acabados  en  da,  tza,  Ios 
quales  bueluen  las  dicbas  sillabas  en  chdia.  Ex.:  nidaxoda,  rayar  ; 
ninodaxochilia ;  pero  nitedaçoda^'-^  haze  ninotedaçotilia ,  vel  tilhtia. 

Tambien  se  sacan  Ios  acabados  en  ça,  Ios  quales  perdiendo 
el  ça  toman  xdia.  Ex.  :  nicûaça ,  arrojolo;  nicnodaxiUa.  Y 
este  verbo  nitetelicça,  que  quiere  dezir  acocear,  tambien  haze 
m  noletelicçalh  tia . 

Sacanse  tambien  Ios  acabados  en  ca,  Ios  quales  bueluen  el 
ca  en  qui  y  toman  lia,  Itin,  tia,  Ios  mas  dellos.  Ex.  :  nitlaieca, 
ecbar  algo;  ninothitequilia ,  quillitia,  quitia.  Sacase  nitlanellUoca , 

<*'  Itla,  voir,  fail  itztilla,  et  non  itlilia. 
*^'  Aimer  quelqu'un. 


—  \6à  — 

créer,    que   no  haze  en  quilui,   sino    solamente   en    rjuilhùa , 
qnitia. 


SEGV.NDA  REGLA. 


Los  verbos  acaJjados  en  on  hazen  en  hum.  Y  la  formacion 
mas  comun  y  gênerai  dellos  es  boluer  el  oa  en  al,  y  aiîadir 
huia.  Ex.:  niquitoa,  digo  algo;  mquinhalhuia.  Y  tambien  algu- 
nos  bazen  en  iJhma.  Ex.:  niûapnchoa,  cubrir  algo;  n'motlapa- 
chilhuia.  Y  estos  por  ser  tan  varios  no  se  puede  dar  régla 
quales  baran  en  alhuia,  y  quales  en  Uhuin.  Pero  por  la  mayor 
parte  los  verbos  que  antes  de  la  ultima  consonante  tuuieren 
a,  en  el  reuerencial  bolueran  el  oa  en  i,  y  sobre  la  i  tomaran 
Ikuia.  Ex.:  nklanepanoa ,  juntar  o  poner  una  cosa  sobre  otra; 
nmotlanepanilhuia. 

Desta  régla  se  sacan  los  acabados  en  loa,  los  quales  per- 
diendo  el  or/ toman  liuia.  Ex.  :  nklacuiloa,  escriuir;  nmotlacuilhuia, 
vel  kuUia  '^'. 

Tambien  se  sacan  los  acabados  en  tzoa  que  por  la  mayor 
parte  hazen  el  reuerencial  en  alhuia,  ilhuia,  y  tambien  per- 
diendo  la  a  toman  Itla.  Ex.:  nhlapetzoa,  alisar  algo;  ninoth- 
petzalhuia,  tzûhuia,  tzolhtia. 

Tambien  se  sacan  los  acabados  en  noa,  toa,  xoa  que,  guar- 
dando  la  régla  gênerai,  tambien  pierden  la  a  y  toman  lua. 
Ex.:  nitlatepkonoa ,  acbicar  algo;  ninotlatepUonalhuia^~\  vel  olhtia; 
—  nklaioa,  liablar:  ninotlatallmia ,  vel  tolhtia;  —  nkJaplpixoa , 
esparzir  cosas  raenudas;  mnotlapipixalhuia ,  vel  xolhlia,  y  tam- 
bien haze  xkhuia.  Pero  algunas  destas  terminaciones  no  las 
tendran  todos. 

(^"  Selon  Paredes,  toha,  avaler,  fait  toloUia.  (Voirie  Compendio,  p.  y 5.) 
("^'  Les  deux  manuscrits  écrivent,  sans  le  pronom  réfléchi  nino ,  mthtepUv- 
II alhuia,  etc. 


— '  1G5  — 

TERCERV   REGLA. 

Los  acabados  en  i  toman  ha  y  tainbien  (lia,  y  estas  dos  ter- 
minaciones  son  las  mas  comunes.  Y  la  formacion  destos  es 
anadir  las  diclias  particulas  sobre  la  i.  Ex.  :  nitlapl,  cortar  ver- 
dura;  ninotlapilia,  vel  pillitia.  Pero  algunos  ay  que,  teniendo 
estas  dos  terminaciones ,  toman  tambien  tia.  E.v.  :  nitlacui ,  tomar 
algo  ;  nmolJncmUa ,  cmlhtia,  ciutta;  —  uitlai,  liazer  algo  ;  ninollaiha. 
Ulula,  itia.  Lo  mesmo  terna  quando  quiere  dezir  beber. 

De  la  régla  gênerai  se  sacan  los  verbos  acabados  en  ci,  los 
quales  perdiendo  el  ci  toman  xilia.  Ex:  niteimacaci,  temer; 
ninoteimacaxUia ,  xilJitia.  Tambien  se  sacan  los  acabados  en  ti,  que 
perdiendo  el  ti  toman  chitia,  vel  chialia,  vel  chlelin.  Ex.  :  nitetla- 
camati,  obedecer;  ninoteilacamacliitia ,  mnotetlacamachialia ,  etc. 
Pero  algunos  destos  en  ti  variaran  en  otra  manera'^l 

DE  LOS   REVERENCIALES  QVE  SALEIN  DE   VERBOS  NEVTROS. 
PRIMERA  REGLA. 

Los  verbos  neutres  acabados  en  a  por  la  mayor  parte  to- 
man Itia.  Y  la  formacion  destos  es  como  en  los  actiuos. 
Ex.  :  aauia,  alegrarse;  ninoaauilhtia ,  vel  ninaauiJhtia ,  etc.  Esto 
es  lo  mas  gênerai.  Pero  algunos,  con  tomar  Itia,  toman  tia. 
Ex.  :  nipeua,  començar;  7iinopeuiIhtia ,  peuitia,  peualhtia  ^'^\ 

Tambien  ay  algunos  que  con  el  liia  toman  lia,  y  aunque 
sean  neutres.  Ex.:  nimaceua,  bailar;  ninotnaceuilhtia ,  vel  latia, 
vel  mha;  el  iiitia  no  es  mueho  en  uso  '^'.  Otros  las  toman 
todas  très  en  diuersas  maneras.  Ex.  :  nitlauana,  emborracharme; 
ninotlauamtia ,  nilhtia,  nalhtia,  uantia,  uanilia;  —  nichoca,  llorar^ 
haze  ninochoquilia ,  choctia,  choquilhtia,  choquitia;  —  tlatla,  arder,. 
haze  ninotlatilhiia ,  vel  tilia,  etc. 

'''  Mali,  savoir,  connaître,  fait  machitia  ou  machiltia. 

^^'  Le  manuscrit  BN  porte  :  ^ninopeualhtia,  peuatia ,  peualhlia.n 

<^'  Cette  remarque  est  tirée  du  manuscrit  MN. 


_-_   1  (V6  '— 

Eti  estos  que  aqui  he  puesto  podra  ver  cada  uno  la  variedad 
que  ay  en  eslos  reuerenciales  neutres.  Y  la  mesma,  y  aun 
mayor,  la  ay  en  los  actiuos,  y  por  esso  tengo  por  cosa  dificul- 
tosa  que  se  pueda  dar  régla  para  todos,  ni  se  pueda  dezir  la 
variedad  que  cada  uno  tiene,  si  no  fuesse  hablando  de  cada 
uno  por  si.  Y  esto  séria  mas  hazer  vocabulario  que  no  arte; 
y  por  esso  poniendo  lo  mas  gênerai  por  reuerencia,  lo  demas 
el  uso  lo  dara  a  entcnder. 

SEGVNDA  REGLA. 

Los  verbos  acabados  en  oa  bueluen  el  oa  en  al  y  toman 
liuia,  y  lambien  perdiendo  la  a  toman  Jtia.  Ex.  :  nineucxoa  ^^\ 
estornudar;  nineucœalhuia ,  vel  xoUiûa.  Sacase  nmotlaloa^~\,  que 
haze  mnoûalocliùa ,  vel  lolJitiu. 

Tambien  se  sacan  los  acabados  en  poua  y  oua,  los  quales 
liazen  Itia,  y  tambien  lia.  Ex.:  cepoua,  entormecerse;  ninoce- 
pouilhtia,  pouiVia;  —  nixtlayoua,  no  ver  *^^  ;  ninixtlayouilhlia,  uilia. 
Y  destas  dos  terminaciones  y  de  las  demas  algunos  haran  en 
otra  manera  y  seran  varios. 

TERCERA  REGLA. 

Los  verbos  acabados  en  /  por  la  mayor  parte  toman  Itia., 
vel  tia.  Y  la  formacion  es  como  en  los  actiuos.  Ex.  :  niqualani, 
yo  me  enojo;  mnoqualamlhtia ,  nitia,  nalhtia. 

Sacase  mtqui,  morir,  que  haze  ninomiquilia,  qnitia.  Tambien  se 
sacan  los  acabados  en  ci,  tzi,  los  quales  perdiendo  las  diclias 
terminaciones  toman  xûhi'ia,  vel  xhia.  Ex.  :  naci ,  allegar; 
ninaxilhtia,  vel  xitia; —  niuetçi,  caer;  ninouetçilhtia ,  uetçitia. 

Sacanse  tambien  algunos  de  los  de  ni,  que  hazen  en  très  ma- 

"'  Le  Vocabulaire  de  Molina  donne  necuxoa  ou  nicuxoa  (  i  "  et  2'  partie). 

'-'  Signifie  courir,  fuir. 

^•^  Ou  plus  exactement,  être  aveuglé  par  la  lumière. 


—   167   — 

lieras,  scil.  lia ,  Itia,  ttia.  Ex.  :  nelliciciui,  sospirar;  ninoclliciciuilia, 
dlilia,  itta. 

Tambien  se  sacan  los  acabados  en  il,  que  por  la  mayor  parle 
sobre  la  i  toman  ha.  Ex.:  ndlacati,  nacer;  nmollucaliha; —  ati, 
derretirse  ;  moatiha;  —  qualldi,  hazerse  bueno;  nmoqualluiUa. 

QVARTA  REGLA. 

Las  reglas  sobre  dichas  se  an  dado  para  los  que  toman  al 
fin  estas  particulas  lia,  Itia,  tia,  huia.  Resta  agora  que  diga- 
mos  a  quien  se  puede  junlar  esta  particula  Içinon,  para  lo 
quai  es  de  notar  que  esta  particula  Içinoa  se  puede  juntar 
a  todos  los  verbos  reuerenciaies  ya  dichos,  y  a  los  demas 
que  ouiere  en  las  terminaciones  dichas.  Y  la  formacion  sera, 
perdiendo  la  a,  anadir  ei  tç'moa.  Y  el  significado  sera  de- 
notar  suprême  genero  de  cortesia,  reuerencia  con  el  verbo  a 
quien  se  ayunta.  Ex.  :  omodacatdilçmo  in  totecuyo,  nacio  nuestro 
senor. 

Tambien  se  junta  esta  particula  tçinoa  a  verbos  neutros  que 
tienen  nino,  timo,  mo.  Ex.:  ninoçaua,  ayunar;  ninoçauhtçinoa . 
Y  esto  es  lo  mas  comun;  y  otros  mucbos  verbos  neutros,  y 
aunque  no  tengan  el  nino,  timo,  etc.,  podran  tomar  el  Içinoa, 
y  tambien  algunos  verbos  actiuos.  Y  aunque  estos  mas  toman 
las  particulas  y  a  dichas  que  no  el  Içinoa,  si  no  es  sobre  el 
verbo  reuerencial,  como  esta  dicho. 

NOTABLES. 

i"  Y  es  de  notar  que  a  estos  verbos  reuerenciaies,  v  aunque 
salgan  de  verbos  actiuos,  no  se  usa  darles  passiua  ni  imper- 
sonal,  y  aunque  se  le  de  mas  en  nuestro  castellano  y  el  verbo 
simple  de  donde  se  forma  le  tenga.  Y  ansi  puesto  caso  que 
diximos  :  nitlaçotlalo,  soi  amado,  no  dire  ninoûaçolililo ,  y  aunque 


—  168  — 

al^junos  dizcn  que  se  puede  dezir  en  la  tercera  persona  de  ia 
passiua  solamente.  Ex.  :  tlaçoùlUo  yn  Bios,  es  Dios  amado. 

2°  Es  tambien  de  notar  que  muchos  de  los  verbos  reue- 
renciales,  que  salen  de  verbos  neutres,  se  pueden  liazer  ac- 
tiuos.  Y  este  se  hara  quitandoles  los  pronombres  no,  nio, 
mo,  etc.,  y  anadiendo  las  particulas  te,  vel  tla.  Ex:  ati  es 
verbe  neutro,  quiere  dezir  derretirse,  su  verbo  reuerencial  es 
moatilia;  quitando  el  mo  y  anteponiendo  tla  se  hara  actiuo 
V  diremos  mtlaatiUa ,  yo  derrito  algo;  —  quaJhti,  es  hazerse 
bueno,  mnoquaJhtdia  es  su  reuerencial,  el  actiuo  sera  nitequalh- 
tilia,  hazer  bueno  a  otro.  Y  ansi  como  dizianios,  en  el  capi- 
tule undecimo  desta  segunda  parte'",  que  mucbos  verbos 
actiuos  se  pudian  hazer  neutres,  ansi  digo  agora  que  mu- 
chos verbos  neutres  se  podran  hazer  actiuos  en  la  manera 
sobre  dicha:  lo  quai  se  note  tambien  para  la  materia  de  los 
verbos. 

3°  Lo  tercero  es  de  notar  que  todos  estos  verbos  reueren- 
ciales  acabados  en  lia,  ansi  los  que  salen  de  verbos  actiuos 
como  los  que  salen  de  neutres,  quitandoles  los  pronombres 
no,  mo,  mo,  etc.  se  pueden  bazer  verbos  que  rijan  dos  casos, 
este  es  acusatiuo  y  datiuo,  o  acusaliuo  y  ablatiuo  como  dezi- 
mos  en  nuestro  castellano  :  enseiîo  a  Pedro  su  hijo,  tomo  a 
Pedro  la  capa.  Y  es  de  notar  questos  dos  romances  :  enseno 
al  hijo  de  Pedro,  y  enseno  a  Pedro  su  hijo;  tomo  la  capa  de 
Pedro,  0  tomo  a  Pedro  su  capa,  en  esta  lengua  son  muy  dife- 
rentes.  Pues  para  dezir  estas  taies  oraciones  donde  ay  estos 
dos  casos  ya  dichos,  se  ha  de  aiïadir  al  verbo  un  lia.  Ex.:  para 
dezir:  yo  tomo  a  Pedro  su  manta,  no  se  podra  dezir  por  esto 
verbo  mllacui,  que  quiere  dezir  tomar,  sino  [)ara  régir  estos 


—   1G9  — 

dos  casos  ha  se  le  de  afiadir  esta  particula  Im  al  verbo  nitlacui, 
y  dize  :  niccuilia  Pedro  ytilma;  y  si  digo  :  niccui  Pedro  ytilnia, 
querra  dezir  :  tomo  la  manta  de  Pedro.  Y  porque  cstos  verbos 
reuerenciales,  que  salen  de  verbos  actiuos  por  la  mayor  parle, 
sobre  el  verbo  simple  toman  este  lia,  digo  que  a  los  taies 
verbos  reuerenciales  quitandoles  los  pronombres  no,  mo,  etc. 
los  haran  verbos  que  rijan  dos  casos. 

li°  Lo  quarto  es  de  notar  que  a  los  reuerenciales  acabados 
en  lia,  que  salen  de  verbos  actiuos,  no  es  menester  mas  para 
bazerlos  que  rijan  dos  casos,  sino  quitarles  los  pronombres 
HO,  mo,  mo.  Ex.  :  ninotlaçolilia  es  reuerencial;  nicllaçoldia  Pedro 
ypilhtzin,  amole  a  Pedro  su  hijo,  rije  dos  casos. 

Pero  a  los  reuerenciales  en  lia,  que  salen  de  verbos  neu- 
tres, es  menester  quitarles  los  pronombres  y  anadirles  te,  Ûa, 
y  sobre  todo  esto  anadirles  otro  lia,  porque  con  las  dos  cosas 
primeras  se  hazen  elles  actiuos  y  para  bazerlos  que  rijan  dos 
casos  despues  de  hechos  actiuos  es  menester  ailadirles  otro 
lia.  Ex  :  qualhùa  es  hazerse  bueno  ;  nitequalhtiUa  es  yo  hago 
bueno  a  alguno;  para  dezir  :  yo  hago  a  Pedro  bueno  su  hijo, 
dire  :  nicqualhtiliUa  Pedro  ypilhtzin;  y  si  digo  :  nicqualhtdia  '^^ 
quiere  dezir  que  hago  bueno  a  su  hijo  de  Pedro. 

5"  Y  desto  ultime  podremos  sacar  que  quando  el  verbo 
actiuo  tuuiere  de  suyo  un  lia,  si  le  queremos  hazer  que  rija 
dos  casos,  le  pondremos  otro  li  antes  del  lia,  y  si  al  tal  verbo 
que  rije  dos  casos  le  queremos  hazer  reuerencial,  anteponerle 
emos  los  pronombres  no,  mo,  etc.  y  anadirse  a  otro  li  que 
seran  très '^l  Ex.  :  nidacelia  es  rescebir,  tiene  de  suyo  el  ha;  si 
quiero  hazerle  verbo  que  rija  dos  casos,  dire  :  nicceldia  yn. 
Pedro  ynemac,  rescibole  a  Pedro  su  don;  y  si,  con  régir  dos 

*''  Le  manuscrit  MN  met  nicfiuallitililia. 
(2)    I',,,..  rrquo  sera  tercero.'?  Manuscrit  MiV. 


—    170  — 

rasos,  le  quiero  hazerle  reuerencial,  dire  :  nicnocelîlilia  Pedro 
ynemac.  Y  esto  baste  con  esta  materia. 

Aqiii  se  acaba  la  segunda  parte  *'*. 

'•)  A  la  suite  de  la  deuxième  partie,  le  manuscrit  MN  contient  une  page  qui, 
sous  le  titre  de  Extrauagantes,  mentionne  quelques  particularités.  Mais,  au  style, 
nous  croyons  reconnaître  que  celte  page  n'est  pas  de  A.  de  Olmos.  Aussi,  tout  en 
la  conservant,  nous  l'avons  rejetée  dans  les  notes. 

r.  EXTRAVAGASTES. 

«Este  verbo  nicuolhuia  hallo  tener  c  sin  tener  persona,  o  caso  que  rija  expresse, 
ni  sufrirle,  y  quiere  dezir  ninononutza,  tomo  conmigo  consejo  o  parecer;  y  lo 
mesmo  sin  la  c,  ninolhuia,  aiinque  sin  la  c ,  tambien  quiere  dezir  ninochicaua , 
csforçarme  haziendo  algo  rezio  o  con  fuerça;  assi  no  sufre  la  c.  Podra  ser  auer 
otro  alguno  que  no  me  ocurre,  etc.  Segunda  persona,  ticmolhma;  lercera, 
quimullutia ,  etc. 

kNo  me  acuerdo  si  esta  dicho  que  quando  en  el  verbo  se  ponc  c  siguienJose  le 
i  en  el  singular  bien  se  sufre ,  aunque  no  se  buelua  la  c  en  qui.  Ex.  :  niteyolalia , 
vel  teyollo  nictlalia,  consuelo  a  alguno;  nicyolalia  yn  Pedi'o,  vel  nictlalia  yii  yyollo 
yn  Pedro,  consuelole;  — plural,  niquiyolalia  yn  oquichtiu,  consuelo  los  bombres. 
No  sufre  la  n,  m,  autes  de  la  y. 

«De  como  se  sacan  aduerbios  del  preterito  plusquamperfecto  del  indicatiuo  de 
la  boz  acliua  y  se  anteponen  y  entreponen  con  el  verbo.  Ex.  :  tetlaçollaca  niiiemi, 
vel  nitetlaçollacanemi ,  biuo  amorosamente  ;  —  niyocuxcanemi ,  nitlapatca. ,  nipacla. , 
biuo  quiele,  pacifiée. 

«De  nombres  ballo  sabr  este  exemple:  tlaueliloc,  vellaco,  toma  a,  y  dize  : 
nitlauelilocanemi ,  vel  tlaueliloca  ninemi,  biuo  vellacamente. 

«De  los  de  liztU  pierden  el  tli  y  toman  tica.  Ex.:  letlaçollaliztica  mtwni, hiuo 
amorosamente  o  con  amor,  porque  mas  parece  cslar  tica  en  lugar  de  cum ,  prepo- 
sicion,  ambos  sentidos  puede  tener.  jî 


TERCERA   PARTE. 

Coniiença  la  tercera  parte  en  la  quai  se  tratara  de  las 
partes  de  la  oracion  indéclinables,  y  de  la  orthographia, 
y  tanibien  de  algunas  maneras  de  hablar  ansi  comunes 
como  otras  que  usauan  en  su  tiempo. 

GAPITYLO  PRIMERO. 

DE   LAS  PREPOSICIONES. 

Las  preposiciones  no  se  hallan  por  si  solas  en  esta  lengua, 
sino  ayuntadas  a  los  prononibres,  o  nombres,  y  algunas  délias 
se  anteponen  y  posponen  a  los  nombres,  y  las  que  se  junlan 
solamente  a  los  pronombres  no,  mo,  y,  siempre  se  pospornan 
a  los  taies  pronombres,  los  quales  con  las  preposiciones  ab- 
solutamente  puestos  no  denotan  possession,  antes  estan  en 
lugar  de  los  primitiuos,  pero  denotarla  ban  quando  la  pre- 
posicion  se  pospone  al  nombre,  el  quai  tiene  consigo  el  pro- 
nombre, como  parecera  mas  claramente  en  los  exemplos  que 
se  pornan,  quando  de  cada  una  se  tratara.  Y  es  de  notar  que 
quando  en  el  discurso  desta  materia  se  dixere  que  tal  prepo- 
sicion  tiene  dos ,  o  txes ,  o  mas  romances ,  ha  se  de  entender  que 
sera  en  diuersas  oraciones  y  no  siempre  en  una;  porque  si 
tuuiere  en  una  dos  o  très,  en  otra  no  terna  mas  de  uno,  y  por 
tanto  bastara  que  todos  los  romances  que  le  quadran  se  hallen 
0  verifiquen  donde  cupieren,  ahora  sea  en  una  o  diuersas  ora- 
ciones ;  pero  no  cada  quai  indiferentemente  quadrara  con 
cada  nombre,  que  da  el  uso  ^^'. 

(I)    Yf,,.    ..,|i,p  ^,T  f,l  nso  esto."  Manuscrit  MN. 


—  172  — 

Ca.  —  Esta  preposicion  ca  por  si  sola  esta  en  lugar  de 
quatro  preposiciones  :  en,  de,  a,  por.  Ex.:  coyonqui,  agujero, 
0  ventana;  coyonca,  en  la  ventana,  de  la  ventana,  a  la  ven- 
tana'^',  y  por  la  ventana;  y  puesto  el  nombre  con  el  pronom- 
bre, dizcn  nocoyonca,  en  mi  ventana,  de  mi  ventana;  ^ —  çacen 
teixcueyunca ,  vel  çaccn  neixcueyunca ,  vel  çacen  neixcueyumUzttca 
tetlatzontequiliz  Bios,  en  un  momento  o  en  cierra  y  abre  el  ojo 
juzgara  Dios. 

Con  el  pronombre  y  en  la  tercera  haze  yca,  la  quai  distinta 
se  antepone  y  pospone  al  nombre  y  algunas  vezes  pospuesta 
perdiendo  el  nombre  letras  baze  tica^~\  porque  ruede  mejor 
esta  yca,  vel  tica,  vale  por  cinco  preposiciones,  scil.  con,  en, 
de,  ])o\\  propter.  Exemple  de  todo  :  yca  tetl,  con  la  piedra,  y 
pospuesta  dizen  :  teùca,  vel  tetl  yca.  Y  quando  esta  en  lugar  de 
cum  no  se  usa  sin-o  en  la  tercera  del  singular  y  plural  de  los 
pronombres  no,  mo,  y.  Exemple  del  plural  :  ynca  pipilhtin,  vel 
pipillitin  ynca  mochiiiaz  y,  con  los  principales  o  por  mano  de  los 
principales  se  bara  esto  ;  —  apilolhtica  ycac  yn  atl,  en  el  xarro 
esta  el  agua.  Y  si  esta  en  xicara  o  escudilla,  dizen  :  caxtica^^'' 
mani  yn  atl;  —  noca  uetzca  Pedro,  riese  de  mi  Pedro;  — 
moca  onicchiuh,  por  ti  lo  hize  ^*'.  Varianse  esta  y  las  demas,  que 
se  juntaren  con  los  pronombres,  desta  manera  :  singular,  noca, 
moca,  yca;  —  plural,  toca,  amoca,  ynca. 


*^'  Cette  ligne,  à  partir  de  coyonca ,  a  été  omise  sur  le  manuscrit  BN. 

^^^  C'est  encore  la  ligature  ti ,  si  souvent  employée  pour  l'euphonie.  (Voir  la 
note  3  ,  p.  i53.)  —  La  préposition  ca,  jointe  au  mot  illniill,  jour,  en  composition 
avec  lus  noms  de  nombre,  indique  une  durée,  un  espace  de  temps  :  yeHluiilica, 
le  troisième  jour,  au  troisième  jour;  et  en  redouJilant  la  première  syllabe  du  nom 
de  nombre  :  yeyeilhuitica ,  de  trois  en  trois  jours;  —  cacaxlolilhuitica,  de  quinze 
en  quinze  jours ,  etc. 

'^^  Tous  les  noms  joints  à  cette  préposition  prennent  la  ligature  ti,  excepté  olli , 
chemin,  qui  fait  otlica,  par  le  chemin. 

''''  Le  manuscrit  MN  ajoute  :  fo  para  ti.'; 


—  173  — 

C,  co.  —  Estas  dos  significan  :  en,  Je,  por,  a  la.  Ex.  :  lepexill, 
^QÏ\di\  tepexic ,  de  la  pena,  en  la  pena;  —  tlapanlli,  açotea  o 
terrado;  tlapanco,  del  terrado,  en  el  terrado,  por  cl  terrado. 

Y  es  de  notar  que  para  se  juntar  estas  preposiciones  a  les 
nombres  ay  esta  diferencia  que,  quando  el  nombre  perdido  lo 
que  ha  de  perder  quedare  en  consonante,  sierapre  el  tal  nom- 
bre tomara  el  co;  pero  quando  quedare  en  vocal  por  la  mayor 
parte  tomara  la  c,  como  parece  en  los  exemplos  ya  dichos  ^^K 

Copa,  cacopa.  —  Estas  estan  en  lugar  de  de,  ad.  Ex.: 
noyolocopa,  vel  noyolocacopa ,  de  mi  corazon  o  voluntad;  pero 
quando  se  ha  de  ayuntar  solamente  a  los  pronombres  ha  se  le 
de  anteponer  la  preposicion  tech.  Ex.  :  notechcopa  tlatoa  yn  Pedro , 
habla  de  mi  Pedro;  —  ylhuicacopa  uala  in  angel,  del  cielo 
vino  el  angel;  —  ylhuicacopa  nitlachia,  miro  al  cielo,  o  hazia  el. 

Cpac'-^K  —  Esta  signifîca  encima  o  sobre,  dizese  de  cosas 
que  estan  altas  enhiestas  como  arbol,  sierra.  Ex.:  nocpac, 
sobre  mi,  scil.  en  lo  alto  de  la  cabeça;  —  tepetl  icpac,  en  lo 
alto  de  la  sierra. 

Ycanipa. —  Esta  signifîca  detras.  Ex.:  nicampa^^\  detras 
de  mi;  —  teicampa,  detras  de  alguno,  o  algunos. 

Yntlaca.  —  Esta  parece  estar  en  lugar  de  sin.  Ex.  :  yntlaca 
neh  amo  tiaz ,  sin  mi  no  te  yras;  —  yntlaca  tlaxcalli  amo 
nitlaquaz ,  sin  pan  no  comere.   Otras  vezes,  es   ad'uerbio,  y 

"'   Tletl,  feu,  fait  tleeo,  dans  le  feu. 

'^)  Mis  pour  icpac;  seulement,  en  composition  avec  les  pronoms  no,  mo,  i,  etc. 
la  voyelle  initiale  s'élide  :  nocpac ,  pour  no-icpac ;  mais  avec  le  pronom  indéfini  te, 
on  dit  :  teicpac,  sur  les  autres.  Avec  les  noms,  il  faut  la  ligature  ti:  tepeticpac,  sur 
la  montagne;  tlalticpac,  sur  la  terre. 

^'^  Pour  no-icampa.  Icampa,  derrière  lui,  en  son  absence,  est  rais  pour  hcampa. 
Cette  préposition  s'emploie  au  propre  et  au  figuré  ;  ma  mirampn  ritlachia,  regarde 
derrière  toi,  ou  examine  ta  vie  passée. 


—  \là  — 

cnlonces  signitka  nisi;  y  pur  lai  parece  mas  estar  o  tomarse 
siempre  '". 

La,  pa.  —  Estas  tienen  estos  romances:  en,  de,  por,  a. 
Ex.  :  milli,  heredad;  milla,  en  la  heredad,  de  laheredad,  por 
la  heredad,  a  la  heredad:  milhpa,  en  la  heredad,  etc.  La 
dicha  preposicion  pn  juntada  a  los  nombres  verbales  acaba- 
dos  en  liztli,  perdiendo  el  tli  estara  solamente  en  lugar  de  en. 
Ex.:  neçaualiztli ,  ayuno  ;  neçaualizpa,  en  el  ayuno.  Y  antepo- 
nientlo  este  aduerbio  ye  terna  el  romance  del  gerundio  de 
gcnitiuo.  Ex.  :  ye  neçaualizpa ,  ya  es  tiempo  de  ayunar.  Yten 
pa  armada  sobre  otra  preposicion  significa  hazia.  Ex.  :  Mexicopa 
Itztiuli  Pedro,  hazia  Mexico  va  Pedro;  —  Tetzcucopa  iialitztnih 
luan,  de  hazia  Tetzcuco  viene  luan.  Con  algunos  nombres 
taies,  aunqae  pocos,  usan  syncopados  poner  la  dicha  pa,  y 
por  Ventura  alguno  otro  que  no  ocurre.  Ex.  :  cochizth,  vol 
coch'diztU,  dormicion;  tecochpa,  en  la  tal  dormicion  de  algunos; 
nocochpa,  en  rai  sueno,  o  dormicion;  pero  cochpa  no  se  dize, 
sino  cocJiizpa,  vcl  cochilizpa:  —  nemachpa,  pro  nemachdtzpa ,  etc. 
con  los  pronombres  ^-'. 

A.  —  Esta  parece  estar  en  lugar  de  preposicion  con  este 
nombre  chan,  que  sin  el  pronombre  no  significa  nada ,  y  con 
el  quiere  dezir  casa,  y  con  los  verbales  que  salen  del  prete- 
rito  imperfecto  del  indicntiuo  de  la  boz  actiua,  la  quai  n  dé- 
nota estar  en  lugar  destas  preposiciones  :  en  la,  por  la,  a 
la,  de  la.  Exemplo  de  todas  :  noclinn  oniuala,  de  mi  casa  vine; 
—  nocochian,  en  mi  camara  donde  duermo.  Y  si  dixercn  tpie 
la  n  no  haze  al  caso,  han  de  suplir  de  necessidad  las  dictias 
preposiciones  en  estos  dos  nombres. 

Nauac,  dan,  doc.  —  Estas  significan  cerca,  con.  Ex.  :  honanac, 

''^  Cette  dernière  phrase  est  tirée  du  manuscrit  MA. 

'*'   Cet  alinéa  est  tiré  du  manuscrit  MN.  (Voir  ci-après  la  note  i .  p.  i  76.) 


—   17Ô  — 

cerca  de  mi;  —  nollait  xnnollah,  sientute  cabe  nii;  —  nolloc 
ximonemiti ,  biue  conmigo.  Nixnauac,  dizen.  Cuix  nixnauac? 
cjuiere  dezir  lexos  es  de  mi  donde  yo  no  se  ^^K 

Nnllico.  — Esta  signifîca  lo  que  ultra,  citrn,  id  est  de  la  otra 
parte  o  desta  parte  del  rio.  Y  ansi  mesmo  incluve  las  otras 
quatre  preposiciones  :  a,  por,  de,  en.  Ex.  :  analhco  motlalia  yn 
Pedro,  de  la  otra  parte  del  agua  o  del  rio  esta  Pedro;  — 
ualanalhco  motlalia  m  luan,  desta  parte  del  rio  esta  luan;  — 
analhco  ^^^  niualauh,  desta  o  de  la  otra  parte  del  rio  vengo,  etc. 
Y  no  se  usa  a  otra  preposicion  ni  con  otro  nombre,  si  no  es 
con  atl. 

Nepantla,  tzalan.  —  Estas  significan  en  medio  o  entre. 
Nepantia  por  si  sola  es  aduerbio  y  ayuntada  a  los  pronombres 
to,  amo,  yn,  en  el  plural,  sera  preposicion  y  estara  en  lugar 
de  en,  o  entre.  Ex.  :  tonepantla  ycac  Pedro,  en  medio  de  noso- 
tros,  0  entre  nosotros  esta  Pedro;  —  tetzalantzinco  motlalia  in 
luan,  entre  algunos  esta  luan'^'. 

Palli.  —  Esta  tiene  lugar  de  por,  con.  Ex.  :  nopalh  tinemi, 
por  mi  biues,  o  conmigo;  y  diciendo  ypalhtzinco  in  Dios  tinemili, 
biuimos  por  Dios;  —  ypalhtzinco  in  Dios  amo  onicchiuh,  por 
Dios  que  no  lo  bize.  Aqui  es  juraraento. 

Pampa. —  Desta  usan  en  lugar  de  propter,  de.  Ex,  :  nopampa 

(')  La  fin  de  cet  alinéa,  à  partir  de  nixnauac ,  est  extraite  du  manuscrit  MN.  — 
Nixnauac ,  près  de  ma  face,  devant  moi,  se  compose  de  no,  ixtli,  naiiac.  —  Tlan 
se  joint  aussi  aux  substantifs  :  nocaltitlan ,  près  de  ma  maison;  —  mocxitlan,  à  les 
pieds.  —  De  tloc  et  de  nauac  viennent  tloque,  nauaque,  qui  servent  à  désigner 
Dieu.  (Voir  ci-après,  p.  221,  et  le  Compendio ,  par  Paredes,  p.  ^3.) 

'^  Cette  préposition  nalhco  ou  nal  se  compose  aussi  avec  quelques  verbes  : 
naJquixtia-nitla ,  traverser  une  chose  de  part  en  part;  —  nalguizcamati-nitlH , 
savoir,  comprendre  une  chose  parfaitement.  (Voir  le  Vocabulaire  de  Molina.  ) 

'■^^  Ces  deux  prépositions  se  composent  aussi  avec  les  noms  :  Tlalnepantla ,  au 
milieu  de  la  terre;  Quaulitzal(tn,  au  milieu  des  arbres,  sont  deux  noms  de  ville. 


—   170  — 

oùiuda,  por  mi,  o  por  amor  de  mi  veniste ;  —  yxth,  cara, 
dizcn  :  teixpmnpa  neua,  liuyo  de  la  cara  o  presencia  de  alguno. 
Pero  quando  esta  preposiclon  se  ayunta  al  pronombre  y 
en  el  singular  algunas  vezes  estara  en  lugar  del  aduerbio 
ideo,  0  de  la  conjuncion  quia.  Ex.  :  ypampa  m  oùtlallaco,  amo 
nimilzmucaznequi ,  porque  pecaste,  no  te  lo  quiero  dar. 

Pan.  —  Esta  usan  en  lugar  de  las  preposiciones :  en,  sobre, 
delante,  con,  de.  Ex.  :  nopan  omocMuh,  en  mi  tiempo,  o  sobre 
mi,  o  delante  de  mi  se  liizo  o  acaescio ;  —  ypan  tilhmadi  t'iualaz, 
vernas  con  la  manta,  scil.  vestido;  —  teixpan  neiia,  partome 
de  la  presencia  de  alguno  ^^l 

Tech,  techpa  ^^K  —  Estas  preposiciones  estan  en  lugar  de  en , 
de,  a,  cerca,  con.  Exemple  de  todos  :  notechpa  yn  tilhmatli, 
en  mi  esta  la  manta;  —  notech  timixcuitlz ,  tomaras  exemplo  de 
mi;  —  motech  niccaua  in  tequiû,  a  ti  dexo  el  cargo;  —  nolecJi 
timopachoz,  Uegar  te  bas  cerca  de  mi;  —  motech  ninomati, 
contigo  mebalio  bien; —  notechpa  xipmd,  se  conmigo,  o  de  mi 
parte,  o  vando;  —  notech,  \û  notechpa  titlatlamia,  acusasme  de 
falso  testimonio,  o  levantasme  lo. 

Y  es  de  notar  que  quando  ytech  se  pospone  a  alguno 
nombre  toma  t  que  bière  al  pronombre  y,  y  dize  titech. 
Ex.  :  culhtitech  xicquetza  yn  quauitl,  pon  el  palo  enbiesto  cabe 
la  casa,  scil.  arrimado. 

Tht.  —   Esta  preposicion  esta  en  lugar  de  a ,  por,  en ,  de , 

'*'  Celte  préposition  se  rencontre  fréquemment  jointe  aux  noms  :  Tlnlpan  (  tîalli- 
pan),  sur  la  terre  (c'est  aussi  un  nom  de  viile);  apan  [atl-pan) ,  dans  i'eau,  sur 
l'eau.  Elle  est  surtout  unie  aux  substantifs  verbaux  finissant  en  liztli  :  neçaualiztli , 
jeûne,  neçaualizpcm ,  en  temps  de  jeûne.  Olmos  parait  avoir  distingué  pan  de  pa, 
tout  en  lui  donnant  le  même  sens.  (Voir,  p.  17'! ,  le  paragraphe  La,  pa.) 

'-'  Il  y  a  aussi  techcopa  :  itechcopa  nitlatoz  in  tenilancttoquiUztli ,  je  parlerai  sur 
la  foi. 


—   177  — 

y  se  jiinta  a  los  nombres  aunque  tengan  los  pronombres. 
Ex.:  qumiid,  arbol;  quauhtla,  en  el  moule,  por  el  montf.  cfc: 

—  tioquauhtla,  en  mi  monte  ^^K 

Van.  —  Esta  significa  con  :  mounn  nitlnfjvaz .  c^ntigo  co- 
mere;  —  Jinuan  tiaz,  conmigo  yras. 

Vie,  uicpa.  —  Estas  significan  cerca,  de,  a,  contra,  por, 
hazia.  Ex  :  nouic,  vcl  nouicpa  ximotlaJi,  sientate  cerca  de  mi  '"-'; 

—  yuic,  \e\yuicpa  oninomaquixli  yn  ihahlo,  librcme  del  diablo; 

—  nouic,  vel  nouicpa  ximoquetza,  llegate  a  mi,  ayuda  me;  — 
yuic  ninoqiietza,  soi  contra  aquel,  o  por  el,  como  quadrara  el 
proposito  de  que  se  habla;  —  yuicpa  onitlatlaco  yn  Bios,  pe- 
que  contra  Dios;  —  yuicpa  xitJachiacan  yn  Dtos,  mirad  bazia 
Dios,  0  volue  os  a  Dios '^l 

Ytic.  —  Yten  es  de  notar  que  para  dezir  dentro  de  lo  inte- 
rior  de  alguna  cosa,  scii.  ay  esto,  etc.,  toman  esta  preposicion 
c  con  este  nombre  ytitl,  vel  yletl  que  significa  vientre  o  lo  in- 
terior  del  cuerpo,  y  perdido  el  //del  nombre  y  ayuntado  todo 
al  pronombre  eslara  en  lugar  de  intra  vel  intus.  Ex.  :  nitic, 
dentro  de  mi:  —  calitic,  dentro  de  la  casa.  Y  assi  de  las  otras 
cosas  '*'. 

Tepulzco,  cuithipan.  —  Vten  estas  dos  preposiciones  co,  pan, 
con  estes  dos  nombres  teputztli  ([ue  es  lomo,  y  cuitlapantli  (\ue 

'')  Tîa  marque  surtout  quantité,  abondance  :  tetl,  pierre;  tetla  ou  telella,  lieu 
pierreux.  (Voir  lo  Compendio ,  par  Paredes,  p.  /lo,  el  le  Vocabulaire  de  Molina.) 

'-'  Le  manuscrit  Mi\  porte  ici:  t;Tlaxcala.'5 

'*>  On  dit  aussi  uiccopa.  Uic  se  joint  ciuelquefois  aux  substantifs  :  aliuic  (atl-huic  ) . 
vers  l'eau;  mais  plus  souvent  on  voit  dans  ce  cas  uicpa,  uiccopa,  ou  par  transpo- 
sition, pauic,  copauic,  (Voir  le  Compendio,  par  Paredes,  p.  ^3  et  199.)  Celte 
préposition  est  surtout  employée  avec  les  verbes  eua,  quetza,  quixtia,  qui  prennent 
divers  sens.  (Voir  le  Vocabulaire  de  Molina  aux  mots  tmic,  teuicpa.) 

''■'  On  disait  indifféremment  ilic,  ilec.  Nidc,  en  moi,  est  pour  no-itic:  mais, 
avec  la  seconde  personne  nin.  la  voyelle  initiale  î' s'élide  :  molir.  en  loi. 


—  178  — 

es  espalda,  juntado  todo  a  los  pronombres,  y  })ordido  lo  ([ue 
lian  de  perder  los  nombres,  valen  tanlo  conio  detras  de  al- 
guna  cosa.  Ex.  :  nolepulzco,  detras  de  nii,  o  a  mis  espaldas,  etc.  ; 
—  ycmila^an  yn  lepetl,  detras  de  la  sierra. 

Quac''^\  tçonco.  —  Ytcii  estas  preposiciones  c,  co,  tla,  cou 
estos  nombres  IcontJi,  cabello,  qunuitl,  arbol ,  [)erdiendo  lo 
que  han  de  perder  con  los  pronombres,  signilican  todo  junto 
lo  que  esta  preposicion  super,  o  lo  alto  de  la  cosa,  o  el  cabo 
délia.  Ex.  '^'  :  yquac  yn  tlacatl,  sobre  la  persona,  scil.  la  cabeça, 
0  en,  etc.;  —  ytçonco  yn  quauill,  sobre  el  arbol,  o  en  lo  alto 
del;—  notçontla,  vel  noquatla ,  a  mi  cabecera,  o  por  mi  cabe- 
cera,  etc. 

Ixnauac,  ixpan,  ixthni.  —  Yten  estas  preposiciones  nnuac, 
pan,  dan  ayuntadas  a  este  nombre  yxtU  que  sîgnifica  cara  o 
rostro,  y  perdido  lo  que  lia  de  perder  el  nombre  con  el  pro- 
nombre, querran  dezir  todo  junto  coram,  delante.  Ex.:  nixnanac . 
delante  de  mi  (^^;  —  mlxpan,  delante  de  ti;  —  yxtlan,  delante 
de  a  quel. 

E  assi  mesmo  es  de  nolar  que  esta  |)articula  tçmco  se 
anada  por  reuerencia  o  diminucion  quasi  a  todas  las  prepo- 
siciones ya  dichas,  y  a  algunas  les  liaze  perder  letras,  e.xcepto 
ca,  co,  yntlaca,  nalhco  que  no  la  pueden  rescebir. 

Yten  es  de  notar  que  los  nombres  de  pueblos  con  sus  pre- 
posiciones, segun  la  sentencia  o  romance  les  dieren ,  podran 
estar  substantiuados;  a  vezes  tambien  algunos  otros  locales, 
como   algunos   lo   sienten,    como   xiichitla.   Exemple    de    los 

'')  Du  substantif  yuflî'f/,  tête,  sommet,  et  non  de  quauitl,  arbre,  qui  donnerait 
quauhco,  au  lieu  de  quac.  (Voir  plus  haut  les  prépositions  c,  co.) 

'■-'>  Var.  Kijquac  in  quauitl,  ^eXizcahcd,  vel  ytçonco  yn  quauitl ,^t  etc.  Manus- 
crit MN. 

t'''  Var.  vinixnauac ,  cuix  nixnauac?  pues  es  ante  mi  notorio?  quiere  dezir  lexos 
es  donde  yonoso,  m<  .<!»//;ï'rt. 5) Manuscrit  MN.  (Voir  la  préposition  nauac,\>.  17 A.) 


179 


|)iit»blos:  Mexico  fjulpananya  yti  Telzcuco  ynic  ucy  aUepetL  Mexico 
cxcode  a  Telzcuco  on  sor  niayor  pueblo  ">, 


CAPITVLO    SKGVNDO. 

DE  LOS  ADVERBIOS  EN  GENERAL. 

Quanto  a  los  aduerbios  os  de  notar  que  algunos  son  pro- 
prios  y  otros  deriuados  de  verbos  o  do  nombres.  Algunos  se 
ballan  por  si  solos  antepuestos  por  la  mayor  parle  a  los  ver- 
bos y  otros  enxertos  con  los  verbos.  Y  porque  séria  prolixidad 
ponerlos  aqui  todos,  notar  se  ban  algunos  remitiendo  los  de- 
mas  al  vocabnlario. 

A  quatro  diferencias  se  pueden  reduzir  los  aduerbios  a 
equiuocos  o  de  diferentes  significaciones,  y  a  locales,  tempo- 
rales y  numérales;  de  los  primeros  se  pornan  algunos  y  do 
los  otros  los  mas  necessarios. 

DE  ALGVNOS   ADVERBIOS  EQVIVOCOS  Y  DE  OTROS   COMVNES. 

A.  —  Este  esta  syncopado  en  lugar  de  amo,  que  quiore 
dezir  no,  y  anteponese  y  posponese  a  verbos  y  nombres. 
Ex.:  nqualli,  vel  nmo  qiialli,  no  es  bueno;  —  anithicaqtii ,  no 
entiendo,  o  no  oyo.  Otras  vezes  ponen  la  a  en  fin  de  nombre 
o  verbo,  para  llamar  opedir.  Ex.  :  atla,  ûoiccayui  a,  id  est  hao'-'. 

Aclito,  acachto,  acachtopa.  —  Estos  cjuieren  dezir  primera- 
mente'^'. 

Aço.  —  Este,  segun  Mexico,  quiere  dezir  por  ventura  respon- 

'■'  Gel  alinéa  est  lire  du  manuscrit  MN. 

'-'  Cette  fin,  à  partir  de  Otras  vezes,  est  tirée  du  manuscrit  MN. 
'^'  On  dit  aussi  :  acatto ,  yacatlo ,  yacattnpa,  et  ces  divei-s  adverbes  sont  souvent 
précédés  de  l'adverbe  oc  :  oc  achto ,  oc  acnllo,  etc. 


—  180  — 

diendo  o  dubdando;  pero  spgiin  otros  piieblos,  como  Çacatlan, 
esta  en  lugar  de  no  negatiue  '". 

Aie.  —  Nunca. 

Amo)io.  —  Este  con  el  verbo  parece  tcner  dos  sentidos 
contrarios.  Ex.  :  amono  oncali  tlaxcnUi?  pues  no  ay  pan?  como 
si  dixese  si  ay;  en  la  segunda  manera  quiere  dezir  :  ni  tam- 
poco  ay  pan.  Lo  mesmo  significa  amonoço ,  en  el  primer  sen- 
lido. 

Ancd.  —  Este,  a  vezes,  parece  estar  en  lugar  de  aro,  por 
Ventura  *'^^. 

Aquen.  —  Aquen  ninochhia,  ninguna  enfermedad  ni  mal 
siento;  —  aquen  nicah,  bueno  estoi  ;  —  aquen  nopan,  no  se 
nada,  scil.  de  lo  que  dezis,  o  no  es  mi  culpa. 

Aticmo  *^'.  —  Este  dizen  en  lugar  de  no,  para  dezir  que  no 
hara  otra  vez  lo  que  queria  bazer  o  bizo.  Ex.  :  auemo  nicchmaz, 
no  lo  hare,  scil.  otra  vez.  Y  lo  niismo  parece  que  significa 
este  aduerbio  nucquic  :  aucquic  niaz,  vel  ayocquic,  nunca  mas 
yre. 

Auelh.  —  Este  es  compuesto  de  amo  y  nelh,  quiere  dezir  no 
bien,  o  no  se  puede  bazer.  Ex.:  auelh  mocinuai;  y  si  otra  vez  se 
ha  becho  la  cosa  para  dezir  que  no  se  puede  mas  bazer,  dizen  : 
aur  ueJli  mocinuaz.  que  es  tanto  como  aucmn  ueJJi  mochmnz. 

Anir.  —  Quiere  dezir  a  una  parte  y  a  otra,  y  se  suele  en- 


'"  Il  est  du  moins  souvent  joint  à  la  négation  amo  :  nço  nmo,  açocama,  ou 
par  transposition  acaçomn,  peut-èire  non;  ainsi  qu'à  l'adjectif  nyac,  nul  :  arayac 
ou  ncaçayac,  peut-être  aucun. 

(■-'  La  plupart  des  auteurs  lui  donnent  le  sens  de  :  de  manière  que,  comme 
aux  mots  anqui,  anel,  etc.  Quelquefois  il  signifie:  donc,  auSsi,  par  conséquent. 

''•'   De  amo,  non .  et  de  oc ,  encore,  par  transposition ,  normo. 


—  181   — 

cornorar  cou  vcrbo.  K\.  :  naïuclhdon ,  vol  uuk-  nmollaloa,  corro 
a  iiiia  parte  y  a  otra. 

Ayamo.  —  Aiin  no. 

Ca.  —  Esta  [)articLila  dénota  al<jiinas  vezes  alirmacion  en 
[)latica,  ces  modo  o  ornato  que  tienen  en  el  dezir;  otras  vczes 
es  vcrbo  sum,  es,  fui,  y  diierenciar  se  ha  con  la  h  (|iie  se  es- 
criue,  como  [)are('e  en  la  conjiigacion;  otras  vezes  es  prepo- 
sicion,  otras  vezes  aduerbio  local.  Ex.  :  m  yauh  yn  Pedro,  vel 
campa  yauli  yn  Pedro,  adonde  va  Pedro. 

Çan,  vel  çanio.  —  Quieren  dezir  solamente.  Ex.:  çan,  vel 
çaiiio  mochiuaz  y ,  solamente  se  hara  esto.  Otras  vezes  esta  en 
lugar  de  pronombre,  y  entonces  qiiiere  dezir  aquel  solo,  apar- 
tando  el  çan.  Otras  vezes  el  çan  esta  en  lugar  de  mas,  o  de- 
nota  afirmacion,  o  se  pone  por  ornato. 

Çanen.  —  En  vano,  o  por  demas. 

Çan  yulic,  çan  quemman,  çan  quemmacli,  çan  yuian ,  çan  icemelli, 
çan  tlamach,  passo  a  passo,  o  con  tiento,  o  blandamente. 

Çan  uelipan.  —  Quiere  dezir  buena  o  medianamente,  o 
en  buena  manera,  que  ni  mucho  ni  poco.  Ex.  :  Çan  uelipan 
moztauiz  nacall,  en  buena  manera  o  moderadamente  se  sal'ara 
la  carne.  Y  escriuiendose  las  partes  deste  aduerbio  distintas, 
ay  en  el  aduerbio  y  preposicion  con  pronombre  y  assi  terna 
distinto  significado.  Ex.  :  çan  uel  ypan  tdlimadi  xicmana  yn 
amad,  mas  pon  bien  sobre  la  manta  el  papel. 

Cen,  vel  cepan.  —  Estos  se  anteponen  y  se  entreponen  al 
verbo,  quieren  dezir  del  todo,  o  juntamente;  el  cepan  no  se 
antepone  y  es  para  cosas  animadas  :  ticeyazque,  vel  ticepayazque , 
yremos  juntamente  '^^ 

^"   La  lellre  n  a  disparu  devant  y  à  cause  de  l'euphonie.  (Voir  noie  i ,  p.  i  l'i.) 
Aulre  exemple  :  otirenllaquafiut; ,  ou  olkeimnllaquaque ,  nous  manjfeâmes  cnsenilile. 


—   18-2  — 

Cenca  *'',  inuy. 

Cenqiùzca.  —  Est(3  significa  ciel  todo,  scii.  biieno  o  lualo. 
Ex.:  ccnquizca  qualli,  del  todo  muy  bueno;  —  cenquiUoc  yn 
qualliyn  ilhuicac,  lodo  esta  lleno  de  bien  y  gloria  en  el  cielo,  vei 
ceaquiztica  qualhca  in  ilhuicac;  y  por  el  contrario  en  el  infierno. 

Chico.  —  Este  se  antepone  y  entrepone ''^'  al  verbo,  quiere 
dezir  auiesamente  o  al  reues.  Ex.  :  chico  ximollali,  sientate  al 
lado:  —  nitlachicocaqui ,  entlendo  algo  al  reues.  Pero  es  de 
notar  que  no  lo  tomaran  para  dezir  :  al  reues  '^^  vesti  el  sayo , 
porque  para  esto  diran  :  amo  uelli  onicnoquenU,  vcl  omquixcuep 
notilhma  '*'. 

Cuix  ?  por  Ventura  ? 

Cuix  mo  '^'?  pues  no? 

Yc,  ynic.  —  Este  aduerbio  tiene  diuersos  sentidos  y  con  los 
verbos  siempre  se  antepone  y  algunas  vezes  sufre  otras  parti- 
culas  0  dicciones  en  medio,  y  porque  los  romances  son  diuersos 
toniar  se  ban  de  los  exemplos  mfra  escriptos  : 

Ychica  tincchnotza,  yc  niaz  mochan,  porque  me  Hamas,  por 
tanto,  0  por  esso  yre  a  tu  casa; 

Tineclinotzn  ynic  niaz  teitpnn,  Uamasme  para  yr  a  la  yglesia; 

Ynic  ce  oquichtli,  el  primer  liombre: 

Ynic  ccntell  tell,  la  primera  piedra  ; 

Ynic  oquichlli ,  en  quanto  liombre: 

'')  Seul  ou  précédé  de  oc,  cet  adverbe  sert  à  marquer  le  superlatif  :  cenca  yectli 
ou  occenca yectli ,  très-bon,  ie  meilleur.  (Voir  la  fin  de  la  première  partie,  p.  (Wj.) 

(-'  Le  manuscrit  MN  a  omis  ces  deux  mots  :  ^y  enlrepone.?? 

i^^'  Ligne  omise  dans  le  manuscrit  BN.  —  Ckichico  signifie  d'un  côté  à  l'autre  : 
chichico  yaiih  inoii  tlahuanfui,  cet  ivrogne  chancelle. 

'"   Litlér.  Je  ne  me  suis  pas  bien  vêtu,  ou  j'ai  retourné  mon  babil. 

^■'*'  On  dit  aussi  :  cuùr  tnonel?  cuix  mo  ou  cuir  monrl  liiwl  nia:  ?  n'irai-jo  donc 
pas?  (Cf.  le  Cnuipendio,  par  Parodes,  p.  191.) 


—   183  — 

Ynic   ciuuÛ,   cil   (juaiilo    mu(jer.  Taiiil)icii   dciiota   on    esta 
manera  de  dezir  la  natiira  o  parte  vergonçosa  de  la  muger. 
Yc  tidz,  vel  iquin  tin:  ?  quando  te  yras? 
Tillimatli  yc  titlapopoa: ,  con  la  nianta  lo  limpiaras; 
Yciiilica,  presto; 

Yc  ayamo,  antes  que,  u  (juaiido  no; 
Yclitaca,  abscondida  o  secretamente. 

Ycno.  —  Este  aduerbio  se  ayunta  a  nombres  y  a  verbos, 
anteponese  a  los  nombres  y  entreponese  a  los  verbos,  significa 
pobreza,  o  orfandad,  o  viudez,  o  ingratitud.  Ex.:  ycnocmall, 
muger  biuda,  o  pobrezilla;  —  ycnopiUzintli ,  buerfano,  o  pobre- 
zillo;  —  ycnoyotica  ninemi,  biuo  pobremente  (aqui  viene  de 
ycnoyutl,  que  es  pobreza  ):  —  nicnopillaueUlocati  ^^'.  bagome 
ingrate. 

Yeiia.  —  Este  algunas  vezes  es  aduerbio  y  significa  rato 
ha;  otras  vezes  es  torcera  del  pronombre  syncopado  y  significa 
aquel.  Ex.:  yeua  oacico  luan,  rato  ba  que  ilego  luan. 

Yn.  —  Esta  particula  por  la  mavor  parte  no  significa  nada 
en  platica  mas  de  solo  ornato,  aunque  algunas  vezes  parece 
estar  en  lugar  deslas  particulas  que  en  Castilla  dezimos  :  el. 
la,  le,  lo,  las,  les,  los;  otras  vezes  es  aduerbio  en  lugar  de 
sicut.  Exemplo  de  como  es  aduerbio  :  yn  mani  m  calH,  assi  esta 
la  casa  '^';  pero  es  de  notar  que  para  dezir  assi  es  esto  como 
esta,  no  lo  diran  por  aqui,  sino  por  este  aduerbio  nenculiqin ; 
plural,  neneuhque.  Yn  nican  mani  in  calli,  çan  no  yiili  yn  mam 
yehuatl,  assi  esta  aqui  la  casa  como  aquella  '^'. 

^')   De  icnopiUi  ou  icnopillotl,  et  de  tlauelilocati ,  être  pervers. 

'-'  Le  manuscrit  MN  a  omis  une  ligne,  de  sicut  à  casa. 

*^'  Var.  K  Yn  mani  in  calli,  ijn  mani  yehoatl,  assi  esta  ia  casa  como  aquella." 
Manuscrit  BN.  —  In  devant  le  préléril  sipiiilic  :  loisniio,  après  (\\w.  In  oncim, 
quand  il  arriva,  aptes  ([u'il  fut  arrivi'. 


—   \Hà  — 

ïnoc,  ynoquic.  —  Estos  significan  entre  tanlo,  o  cleiiulan 
un  poco  de  liempo,  anteponense  al  verbo.  Ex.  :  yiioc  n'itlacuUoa , 
nican  timotlnUz ,  entre  tanto  que  yo  cscriuo,  assentar  te  lias 
aqui:  — oc  xunothh ,  vel  tin  oc  xirnotlali,  sientate  un  poco. 

Yntlacamo'^\  si  no. 

Yulujui,  assi  conio,  dénota  semejança '"■^'. 

Mach.  —  Este  dize  Tlaxcala  en  higar  de  cuix?  por  ventura? 
interrogatiue,  y  anteponiendole  unaolo  tiene  el  mexicano  en 
lugar  de  cenca,  muy,  o  muy  niuclio.  Ayuntase  a  diuersos  verbos 
en  très  soles  tiempos  de  indicatiuo  que  son  :  imperfecto .  per- 
fecto ,  plusquamperfecto.  Ex.  :  omdchmtlaquiuja  ,  coma  yo  mucho. 

Otras  vezes  esta  en  lugar  de  quilhmoch  que  quiere  dezir: 
dizque.  E\.  :  (jiiilmach  niaz  mochan  ?  dizque  vre  a  tu  casa  ^^'  ? 

Otras  vezes  esta  en  lugar  de  m,  que  dénota  afirmacion 
en  la  platica.  Ex.:  mach  amo  omquito,  vel  ca  amo  oniquito. 
cierto  no  lo  dixe.  Los  de  Tlaxcala  dizen  machmo  **'  en  lugar 
de  amo. 

Miecpa.  mucbas  vezes. 

Necoc.  de  entramas  partes,  o  de  una  v  de  otra. 

Nelli.  —  Este  tiene  très  sentidos.  Quando  es  aducrbio  signi- 
fica  verdaderamente;  quando  es  nombre  substantiuo  signifîca 
verdad;  quando  adjectiuo,   cosa  verdadera.  Ex.  :  neJli  nia:, 

"'  Pour  yntla-ca-'imo.  ^^Amo  nimitzcaJmaz,  inilacamo  iquac  oiinechnuicac ,  vel 
vitlacamo  acittopa  tinechmacaz ,  iii  tinecliliuiquilia,  iio  te  dejni'e  hasta  que  me  hayas 
dado  lo  que  me  dehes.ji  (Arte  del  P.  H.  Carochi,  p.  ici.) 

<-'  Cet  adverbe  s'emploie  comme  adjectif  et  a  un  pluriel  yuhqite  :  tel  in  tehuanlin 
ca  çan  tiytthque,  mais  nous  sommes  en  tout  parfaitement  semblables.  (Voir  le 
Comj9en<ii'o,  par  Paredes,  p.  190.) 

<■'''  Cet  alinéa  a  été  omis  dans  le  manuscrit  MN. 

''''   Le  mamiscril  P\  porte  anechwo. 


—  185    — 

ciertu  o  verdadcrumeiite  yrc;  —  nelii  ulujuilo,  vcrdad  dixisle; 
—  nelli  tlatolli  yn  onicac,  palabra  vcrdadcra  lie  oydo. 

Nepanotl,  juntamente,  o  de  conmn. 

Nepantla,  en  medio. 

Niman  amo,  en  ninguna  manera  no. 

Ocmaya,  vel  ocachica,  occuehchic,  tlaquacluc,  occachic,  llaocd- 
chic,  occachitzinca.  —  Estos  tienen  a  manera  de  verbos  para 
dezir  a  alguno  que  espère,  o  se  detenga  un  poco;  y  para  lo 
mesmo  dizen  :  ma  oc  îxquich  cauitl  ximotlali,  espéra  o  sientate 
un  poco,  vel  ma  ixquichcaui;  — ynoc  ixqutch  cauill  niriemiz ,  amo 
nicalaquiz  mochan,  entre  tanto,  o  todo  el  tiempo  que  biuiere, 
no  entrare  en  tu  casa. 

Yten  la  dicba  oc  o  dénota  afirmacion,  o  quiere  dezir  pri- 
mero.  Ex.:  amo  tiaz  mochan,  oc  xicchiua  y,  no  yras  a  tu  casa, 
primero  haras  esto. 

Telh,  quiere  dezir  empero  '^'. 

Quentelh,  algo  mejor  esta,  scil.  el  enfermo '''^*. 

Quema,  quemaca^^K  si. 

Queman,  vel  quemmanian,  quemaya.  —  Estos  quieren  dezir  : 
a  que  hora  o  tiempo,  y  apartando  el  quen  del  manian,  quiere  dezir; 
como  estaua,  scil.  el  pueblo.  Ex.:  Queman  yn  axcan?  que  hora 
es  ahora? —  queman  tiuala?  a  que  hora  veniste?  quen  manian 
yn  altepetl?  como  estaua  el  pueblo,  o  que  costumbres  ténia? 

Quenin,  quen'^'^^l  como,  o  en  que  manera? 

"'  Cette  ligne  est  extraite  du  manuscrit  MN.  Ne  pas  confondre  ce  mot  avec  le 
substantif  tel,  pour  fo-el  (de  elli).  notre  foie,  le  foie  pris  d'une  manière  générale. 

^-'  Ces  trois  derniers  mots  sont  empruntés  au  manuscrit  MX. 

<■''   Forme  révérentielle  :  quemacatzin.  —  On  dit  aussi  :  queme. 

C*'  Ou  bien  encore  :  qnenami?  Quen,  quenin  ou  quenami  timoyelzticn  ?  Connnenl 
cs-tu  ? 


—  18G  — 

Quilhmach  " ' ,  dizque. 

Quexqukhca?  que  tanto  esta,  o  quanto  ay?  scil.  hasta  tal 
pueblo;  y  rcspondiendo  usan  ixquichca,  tanto.  No  pregmi- 
tando,  sino  comparando  la  distancia  que  ay  de  un  lugar  a 
olro,  dizen  :  yii  qiiexquiclica  Mexico,  no  ixqmchca  yn  Tet:cuco, 
quanto  dista  Mexico,  tanto  dista  Tetzcuco. 

Tcqul.  —  Siempre  se  entrepone  al  verbo  y  significa  mucho. 
Ex.  :  nitequitlaqua ,  como  mucho.  Otras  vezes  esta  syncopado  : 
te  por  teqnl.  Ex.;  nitlateciiechoa,  golpeo,  o  aporreo,  o  muclo 
algo  mucho;  aunque  no  sea  con  piedra  :  —  nitlatexaqualoa , 
fregar  mucho  lauando.  Y  no  lo  toman  muchos  verbos. 

Tequitl.  —  Quando  es  aduerbio  se  antepone  y  quiere  dezir  : 
solamente,  y  cjuando  es  nombre  quiere  dezir  :  olicio,  cargo, 
trabajo,  o  labor.  Exemplo  dei  aduerbio  :  çan  tequitl  y  nie  ticcaiih- 
tiquiçaz  mnatl,  solamente  passaras  dexando  la  carta. 

Teteuh.  — Este  tienen  en  lugar  de  muy,  y  siempre  se  enlre- 
pone  al  verbo.  Ex.  :  nitlaleteuhtzilzquia ,  muy  asido  tengo  algo. 

Tleipampa?  port[ue ?  usase  preguntando,  y  respondenle  : 
yehica ,  porque. 

Ye,  vale  tanto  como  ya  dei  castellano. 

Yeppa,  \e\ycipa,  antes,  o  el  tiempo  passado. 

Ye  ipan,  vale  tanto  como  si  dixesemos  :  ya  llegamos  al 
tiempo.  Ex.:  ye  tpan  ticatc  yn  neçaualiztli ,  ya  somos  llegados  al 
tiempo,  0  ya  estamos  en  el  tiempo  dei  ayuno. 

Tlaquauli.  —  Este  se  antepone  al  verbo  y  quiere  dezir  : 
mucho.  Ex.:  tiaquauli  xitlaqua,  come  mucho,  o  corne  bien,  y 
vale  tanto  como  si  dixese  ;  xixhui  '-',  har[ate  bien. 

,  *''   Ou  quil.  Quihiifich  sifjiiilie  aussi  :  de  manière  que. 
'-'   Iinpér.  de  nixkui  ou  niiui ,  poiu'  ni-ixiii. 


—   187  — 

Olras  vezes  para  llaïuar  dizeii  :  daqudnh,  coino  si  dixese 
xiualauh. 

Tzln^^K  —  Este  siempre  se  entreponc  al  verbo  y  ([uiere  dezir: 
atras  o  liazia  atras.  Ex.  :  nkzinquiça,  lorno  atras,  o  salgo  liazia 
a Iras. 

Olras  vezes  es  parlicula  de  rcuerencia  juntandola  a  los 
nombres  ^'''. 

Velh.  —  Este  algimas  vezes  esta  en  lugar  de  hene,  y  otras 
de  possum.  Ex.:  uelh  nicchmaz,  bien  lo  Iiare,  o  podre  lo  liazer. 

Otras  vezes  esta  en  lugar  de  cierta  o  verdaderanicnte. 
Ex.  :  uelh  oquichtli,  cierto  es  bombre  ^^K 


Vcca,  lexos 


(4) 


Veueca.  —  Este  anteponen  a  los  verbos  y  significa  rala- 
mente,  o  esparzidamente.  Ex.  :  iieucca  mnni  yn  calli,  i-aiamente 
estan  las  casas,  como  si  dixese  :  cimchaifacatoc  yn  calli,  espar- 
zidas  estan  las  casas,  y  lo  mismo  sera  diziendo  :  xexelmhca 
maiii  yn  calli. 

GAPIT^LO  TERCERO. 

DE   LOS  ADVEUBIOS   LOCALES   Y   TEMPORALES. 

Estos  locales  tienen  cada  quai  quatro  significaciones,  scil.  en 
el  lugar,  del  lugar,  al  lugar,  por  el  lugar. 

"'  De  tzinlli,  anus,  fondement.  Tzinnamaca •  nite ,  lenociiiari. 

'-'  Voir  capitulo  duodecimo,  p.  5g. 

•''  Uelk  était  fréquemment  employé  devant  les  adjectifs  :  uelh  qiialli,  très-bon, 
uelh  aqiialli,  très-mauvais,  etc.  Il  entrait  aussi  dans  un  grand  nombre  de  locu- 
tions, qu'il  serait  trop  long  d'indiquer  ici.  (Voirie  Vocabulaire  de  Molina.) 

<*'  Veca  machan ,  ta  maison  est  éloignée:  —  ueca  iiillackia,  je  vois  (rès-lom. 
j'ai  une  excellente  vue.  f/eca/?a  signifie  de  loin,  à  distance:  lœcapa  niqititzliuh ,  yi 
le  suis  de  loin. 


—  188  — 
Nican,  vel  u  "^,  acjui,  de  aqiii,  aca,  por  a([iii,  etc. 

Oncan,  vel  oncano,  ay,  de  ay,  por  ay,  a  ay. 

Nepa,  ompa,  ncchca,  nechcapa,  alli,  de  alli.  poi'  alli,  a  alli, 
0  aculla,  de  acidla,  por  aculla,  a  aculla. 

Acan,  en  ningun  lugar,  por.  de,  etc. 

Can,  campa,  canin,  en  donde,  por,  a,  de. 

Cnna,  canapa,  a  alguna  parte,  de,  por,  en. 

Çaço  campa,  çaço  canapa,  çaço  canin,  çaço  cana,  çaço  cacampa , 
çaço  can,  mas  donde.  o  donde  quiera,  etc. 

Caye,  campaye,  cayepa,  a  donde,  o  por  donde,  etc. 

Noiiyan,  nouyanipa,  en  toda  parte,  o  lugar,  etc. 

Oc  achi  nican,  nias  aca,  o  hazia  aca,  etc. 

Oc  aciii  oncano,  mas  ay,  o  hazia  ay,  etc. 

Oc  aciu  nepa,  oc  aciu  nechca ,  oc  acin  nechcapa,  oc  aciu  ne, 
ye  nepa,  mas  alla,  o  un  poco  mas  alla. 

Oc  cenca  nepa,  muy  mas  alla,  o  mas  aculla. 

Oc  nepa,  oc  ye  nepa,  mas  alla  ,  mas  aculla. 

Aiac,  a  una  parte  y  a  otra '^',  scil.  ando  o  miro  non  aliter. 

Oc  ceccan,  en  otra  parle,  o  por,  etc. 

Oc  cececcan,  en  olras  partes,  de,  por,  etc. 

Cecni,  en  otra  parte,  por.  etc. 

''^   Quelquefois,  au  lieu  de  ;: ,  ou  trouve  ici,  qui  est  inusité  suiv;uil  Paredes. 
(Voirie  Compendio,  p.  i5/i.) 

'-•   Ce  qui  suit  dans  celle  ligne  esl  tiré  du  manuscrit  MN. 


—   189 


l)i;    LOS   TEMPORALES. 


Aciuca,  ncllUzinca,  (tchilonca .  nn  poco  de  liempo. 

Axcan,  oy,  o  agora. 

Axcompa,  ahora  lu  ego. 

Axcan  mticliipn,  de  aqui  adelante. 

Cemicac ,  siempre. 

Yc ,  yquin ,  quando. 

Yquac ,  entonces,  o  quando. 

Yeua,  rato  ha. 

Ycipa,  por  la  maiîana. 

Ymani,  a  esta  hora. 

Ymuztlayoc,  un  dia  despues. 

Yn  iquac  '",  quando. 

Ynoc,  ynoquic,  entre  tanto. 

Yuiplla,  yuiptlayoc,  anteayer. 

Ye  nauhyupa^'^\  ya  ha  quatro  dias. 

Muchipa,  siempre. 

Mumuztlae,  cada  dia. 

Muztla,  manana. 

Nnnan,  luego. 

Oc,  dénota  un  poco  de  tiempo. 

Quallican,  a  buen  tiempo,  o  sazon,  o  a  huen  hora. 

"^  Le  manuscrit  BN  écrit  :  Yn  icnac. 
U)   Yffi-^  nye  naytipa.v  Manuscrit  B^. 


—   190  — 

(Juhi ,  <y«i»  (ixain ,  (juni  i:qin,  aiin  ahora  poco  ha'". 

(Juin  iqiiac,  entonces. 

Tlauizcalpa .  vel  nonchipa ,  en  amaneciendo. 

Tcutlac,  tarde. 

Viptla,  despues  de  mailana. 

Ydlliua,  ayer. 

louac,  noche,  o  de  noche. 

Youalzinco.  por  la  nianana. 

GAPITVLO  QYARTO. 

DE  LOS  ADYERBIOS  NVMERALES. 

La  manera  (pie  tienen  de  contar  en  esta  lengua  es  hasta 
diez,  y  para  multiplicar  sobre  el  diez,  dizen  :  diez  y  une, 
hasta  quinze'-';  y  despues  bueluen  a  tomar  el  nno,  etc.  hasta 
veinte,  y  proceden  raultiplicando  los  veintes  hasta  quatro- 
cientos,  porque  alli  mudan  el  vocablo  y  no  lo  ])ierdon  multi- 
plicande con  el  liasla  ocho  mil  que  llaman  cexiquipdh,  que  es 
la  ultima  cuenta  que  tienen,  segun  que  en  breue  suma  se 
pone  aqui. 

Cuenta  gênerai  parapersonas,  animales,  maderos,  mantas, 
chille,  cacao,  papel,  tunas,  tortillas,  lamales,  etc. 

'"   Quin  achic  a  la  même  signification. 

^-'  Olmos  paraît  admettre  ici  que  le  nombre  dix  servait  de  base  à  la  numération 
des  anciens  Mexicains.  C'est  une  erreur.  Ce  système  numérique  était  vigésimal, 
ainsi  que  nous  l'avons  démontré  dans  une  note  publiée  en  18G7.  (Archives  de  la 
Commission  scientijique  du  Mexique,  t.  lil,  p.  ba3.  Imprimerie  impériale.) 


191 


Ce 1 . 

Orne :^ . 

Yei 3. 

Naui /i . 

Mficitilli 5. 

Chiquacen ('). 

Chicome 7. 

Chicuey S. 

Chiucnaui  '^^^ 9. 

MalIactU 10. 

Matlaclli  occ 11. 

Matlactli  omome 1  a . 

Mallaclti  omcy 1  .'5. 

Matlaclli  onitaui \h. 

Caxtolli lô. 

CaxtolU  oce 1  fi . 

Caxtolli  omome 17. 

Caxtolli  omeij 18. 

Caxtolli  onnani 19. 

Cempualli 20. 


Cenqmalli  oce 9. 1 . 

Cempualli  onmatlactli 3<). 

Cempualli  ommatlactli  oce 3  1 . 

OmpuaUi lio. 

Ompualli  occ !\\. 

Epualli 60. 

NappualU  '-'^'' 80. 

Macuilhpualli 100. 

Matlacpualli 200. 

Caxtolhpualli 3oo. 

Centçontli ^00. 

Centçontlt  ypan^'^  macmlhpuaUi.  5oo. 

Centçontli  ypan  matlacpualli .  .  .  600. 

Centçontli  y  pan  caxtolhpualli. .  .  700. 

Ontçontli 800. 

Etçontli 1  200. 

Nauhtçontli 1600. 

Macuilhtçontli a 000. 

Matlatçontli Aooo. 

Cexiquipilli 8000. 


Y  es  de  notar  que  llegando  a  quatrocientos  para  multiplicar 
los  demas  toman  esta  particula  ypan  sobre  la  quai  tornan  a 
multiplicar,  tornando  la  cuenta  menuda  hasta  llegar  al  cexi- 
quipilli, sobre  el  quai  tornan  al  principio  de  la  cuenta ,  diziendo  : 
onxiquipiUi ,  etc. 

Yten  es  de  saber  que  presupuesta  la  cuenta  gênerai  para 
contar  otras  diuersas  cosas  tienen  diuersas  cuentas,  aunque 
todas  se  arman  sobre  la  gênerai,  como  mas  a  la  larga  se  vera 
en  el  vocabulario.  Poner  se  ban  aqui  algunas  por  exemplo. 

Para  contar  piedras,  gallinas,  cacao,  tunas,  tamales,  cere- 

*''  On  dit  aussi  cliicunaui. 
'-'   Ou  nauhpualli. 

<^>  Ce  mot  ypan,  pius,  en  sus,  sert  à  unir  les  unités  de  différentes  espèces  : 
un  quatre  cents  pins  cinq  l'mg/s ,  c'est-à-dire  5no. 


—   192  — 

zas,  ueuos,  vasijas,  casas,  senladcros,  l'rutas,  cliillo.  maiz, 
frisoles,  calabaras,  nauos,  xicaras,  cosas  redondas  y  rollizas, 
dizen  desta  nianera  : 


CentetL i . 

07itetl 9. 

Etell 3. 

Nauhtell A. 

Macuilhtetl 5. 


Chiquacentetl 6 

Chiconteti 7 

CÀicuetcll 8 

Chincnauhtetl^^^ 9 

MatlactetI 10 


Cucnta  para  contar  renglones,  0  siircos  de  heredad,  o 
parcdes,  0  rengleras  de  personas  0  de  otras  cosas  por  orden 
puestas  a  la  larga. 


Cempfintîi 1. 

OmpantU 2. 

EpanlJi 3. 

NappaiilU U. 

Macuilhpaiilli 5. 


ChifpiaceinpantU 6 

ChicompantH 7 

ChicuepantU 8 

CliiiioiaulipantU''^^ 9 

MallacpimlU 10 


Para  contar  platicas,  0  sermones,  y  para  cacles,  caxetas, 
papel,  troxes,  cielos.  esto  se  entiende  quando  esla  iina  cosa 
sobre  otra  doblada  0  pareada,  o  para  cpiando  iina  cosa  es 
diferente  de  otra,  etc. 


CentltitiHDilli 1 . 

Onlhntunitli 9. 

EllanKiiilli 3. 

Nanliilaniaiillf /i. 

Mncuilltiwdiil!/ 5. 


Cliifjiiacciit/aniaiilli 6 

ChicoHtJamanlli 7 

CJikiictlaiiianlU 8 

Cliinciianhllaiiiaiilli 9 

MalldCtlaiiKoilli 10 


Para  contar  montones  de  cpialcjuiera   cosa   cjiie    sean,  y 


'"   Ou  rhicnnnvhtpll. 

f-'    Var.  f  ChnunoppnnlU.-  M;iiiiisrril  BN.  —  On  dit  aussi  chicitnaulipaiith  .  elc. 


—    IU3  — 

coniida  piiesla  en  ordeii  «mi  j)lalos.  o  raxetas.  o  para  tlo/ir  o\\ 
una  [)ar(e  o  por.  etc..  dizoïi  dcsta  manera  : 

Ccccan 1 .  Cjhiquaccccan fi. 

Occan 9..  Chicoccan ~ , 

Excan .").  Cjhicucxcan 8. 

]\anhcan 'i.  Chiiicuauhcmi f). 

Maciiilhcan 5.  Mnllaccnn i  o. 

Para  dezir  una  vez.  dos  vezes.  etc..  dizen  dcsta  manera  : 

Ceppa 1 .  Chiquaceppa 6 

Oppa 9 .  Chicoppa ■j 

Expa ,3.  Chicnexpa 8 

Nappa /j.  Chiucnappa çi 

Macuilhpa o.  Matlacpa i  o 

Es  de  saber  que  anteponiendo  a  qualquiera  de  las  dichas 
cuentas  particulares  esta  particula  oc  quiere  dezir  otro  senie- 
jante  al  genero  de  la  rueiita  que  se  le  antepone.  Ex.  : 

Occe ,  otro,  Occeccan ,  en  nlia  porte. 

Ocome,  otro  dos.  Ococcan,  eu  otras  dos  partes. 

Occeppa  ,  otra  vez.  Ocercan .  en  otras  très  partes. 
Ocoppa,  otras  dos  vez. 

Para  dezir  de  dos  en  do>.  o  a  cada  dos.  dizen  desla  ma- 
nera :  oomenlin;  eeyntin;  nanauitin,  etc.,  redoblando  la  prima 
sillaba. 

Para  dezir  ambos  o  eniramos  hombres,  j)alos.  pefafes. 
dizen  ''^  : 

Ymomextin -2.  Ychicomerliu 7. 

Inieixtin.  . 8.  Tchiciifixlin 8. 

liiauiatin /i.  Yclnucnanixlin <). 

Ymacuilixlin 5.  Yimitlocixtin 10. 

Yckiquaceiuixliii G. 

''   Celte  ligne  a  été  omisf  dans  le  manuscrit  M\. 

i3 


—   ID/i  — 

Para  dezir  cada  scmlos,  segun  la  dilereiicia  de  la  cueuta, 
redoblando  la  prima  sillaba  de!  numéro,  dizcn  : 

Ce,  iino,  recc,  cada  uno,  o  a  cada  uno,  vel  ceceijacn,  vel 
ceceme. 

Ceppa,  una  vez,  ceceppa,  cada  sendas  vezes. 

Ceccan,  en  una  parte,  cececcnn,  en  cada  parte. 

Centlnmantli ,  una  cosa,  cecentlmnanth ,  cada  sendas  cosas. 

Para  contar  por  veinfes,  segun  la  diuersidad  de  las  cosas, 
dizen  assi  : 

Centecpanili ,  20  personas;  Tlamic,  20  maçorcas; 

Cnmipilli,  20  manias;  Ceiiipvalittell ,  20  piedras. 


GAPITVLO  Q\'mTO. 

DE   LAS  CONIVNCIONES   E  liMERIECCIONES. 

Las  diferencias  de  conjunciones,  cjue  en  esta  lengua  puede 
auer,  son  las  siguientes  : 

Copulatiua.  —  Assi  como,y:  yuan,  yequene,  auh.  Ex.:  Pedro 
yuan  Andres,  Pedro  y  Andres. 

Ylo  que  dezimos  :  tambien,  vel  etiam,  dizen  con  el  yequene; 
y  el  auh  se  usa  en  medio  de  sentencias  para  trauar  una  oracion 
con  otra. 

Causal  y  colectiua.  — Assi  como,  porque,  y  por  lo  quai,  y 
por  tanto,  dizen  :  yehica,  yc,  ynic,  rpampa.  —  Auh  tambien  se 
suele  poner  en  lugar  de  ergo. 

Disjunctiua.  —  Assi  como,  esto  0  aquello  :  aço,  anoço,  — 
acanoçomo ,  —  anoce. 

Aduersatiua.  —  Assi  como.  dudo  que,  auncjue,  puesto  que, 


—  195  -^ 

dizen  :  macmi,  maçonelli ,  manelh .  ijuthinrlli.- —  (j,i  st'  usa  inudias 
vezes  en  lugar  de  sed,  mas. 

Condicional.  —  Assi  coniu,  si,  dizeii  :  ynlhi. 

Comparaliua.  —  Assi  como,  quanto  nias,  (juanto  mejor, 
usan  :  que  minore ,  quemmoqiie ,  quenoqiie,  quenin  occcnea^^K 

Dubitatina  colectiua.  —  Assi  como,  de  manera  que  :  anea , 
ma,  HO.  Ex.:  anea  amo  niecliiuaz,  amo  ma  nia:,  vel  amn  no  niaz. 
de  manera  que  no  lo  hare,  n  que  no  yre.  etc. 

DE   LAS  INTERIECCIONES. 

Cue.  ecue,  ijene.  iyo.  yuyaiie.  oo.  an,  xio  son  para  llorar. 
o  para  se  quexar; 

Para  temer.  yult: 

Para  se  admirar,  yuli,  xiili ,  ymjauc,  iiili; 

Para  exclamar,  oa,  lmi,ye; 

Para  mofar,  yuyauc.  yuya,  oo; 

Para  vedar,  xn.  xi; 

Para  llamar.  Iiui.  xi,  nica ; 

Para  el  que  toma  a  otro  en  alguno  delito,  oui. 

Onotlauelilhtic,  heu,  me  misero!  o  desdicbado  de  mi!  viene 
deste  verbo  nitlauelilhti,  que  quiere  dezir  soi  desdicbado,  que  no 
tiene  mas  del  présente  y  los  dos  preteritos  perfecto  y  plusquam- 
perfecto.  Y  para  exclamar  en  el  modo  dicbo  usan  del  perfecto. 

Onointir,  beu,  me  misero!  ay  de  mi  misérable!  viene   de 

"^   On  dil  aussi  :  qnenocc  ou  tjumocye ,  queniv  yer/iiene  cl  quenin  ocualca. 


—  19(; 


Hotiill ,  (|ue  es  s(M'  niisero  o  clesdicluido,  lieno  los  ticmpos  (|ue 
el  (le  arrili;i  y  iisase  de  lu  manera  ya  dicha*". 


GAPITVLO   SE\TO. 


DE    LA   Or.THOGlUPHIA 


(2) 


La  oiiliooraphia  y  manera  de  escriuir  y  |)ronunciar  suel(» 
se  lomar  de  las  escrituras  de  los  sabios  y  antiguos  donde  las 
ay;  pero  en  esta  lengiia  que  no  ténia '^^  escrilura,  falta  esta 

C  Ici  le  manuscrit  B\  offre  trois  pajjes  et  demie  en  bianc,  et  le  manuscrit  MN 
porte  douze  lignes  environ  dont  le  contenu  est  en  dehors  du  sujet  traité  dans  ce 
chapitre.  Aussi  nous  les  avons  rejetées  dans  les  notes. 

«Y  es  de  nolar  que  los  diclios  dos  verbos  son  particulares  porque  van  con  los 
pronorabres  no,  /ho,?/,  etc.  Y  ansi  niesmo  los  siguientes,  peto  no  en  lugar  de 
interjecciones  : 

Naxcati,  maxcati,  ijaxcali,  etc.  enriquecer; 
Nolhuilhli ,  molhuilhti,  etc.  ut  supra,  scil.  nhiollamuchtia ; 
Nomaccualhti ,  moma.,  etc.  ut  supra: 
Nocnopilhti ,  mocno. ,  etc.  ut  supra. 

«Y  en  el  preterilo  toman  c,  y  anteponen  al  verho  la  o.  Pocos,  pienso,  a  verhos 
semejantes. 

«El  siguientc  es  irregular,  usale  en  segunda  et  tercera  personas  para  saludar  en 
présente  tiempo  :  Tle  ticmomachilicatcintli  ?  id  eslquen  tiinomachititcinoa?T) 

'-'  Les  grammairiens  et  auteurs  mexicains  n'avaient  pas  d'orthographe  bien  fixe, 
l^eur  façon  d'écrire,  au  moyeu  des  caractères  européens,  était  particulière  à  cha- 
cun d'eux.  Aussi  on  s'efforcerait  inutilement  de  trouver  dans  les  textes  naJuiall  une 
l'orme  régulière  et  constante.  Les  mots  s'y  offrent,  au  contraire,  avec  des  diffé- 
rences si  nombreuses  et  si  grandes  cjue  la  lecture  en  devient  parfois  extrêmement 
difficile.  Dans  ce  cas  la  représentation,  la  conlexture  d'un  mot  ne  doit  pas  seule 
guider,  il  faut  avoir  recours  à  la  prononciation  et  obtenir  en  quelque  sorte  par 
l'oreille  ce  que  les  yeux  ne  peuvent  pas  toujours  faire  découvrir.  Voici  quelques 
mots  pris  au  hasard  que  l'on  trouve  écrits  de  diverses  façons:  citiatl,  femme, 
rihuall,  ou  cioatl,  qui  se  dit  aussi  :  çouall ,  zouatl,  çohuatl,  zohuall,  coati,  ou  zoatl; 
—  /i H''»/,  grand,  huei ,ney,itei ,vey  ou  vei;  —  î'^Mac-, lorsque,  î7i<)f«ac,  icuac ,  icoac , 
ou  yquac,  etc.  On  comprend  aisément  que  les  vocabulaires  n'indiquent  point  el 
ne  puissent  indiquer  toutes  ces  différences  nrthnip-nphiques. 

'^'  Les  deux  manuscrits  portent  fwîV»). 


—   197  — 

liimbie  y  ansi  en  ella  heinos  de  andar  adeuiiianclo;  pero 
pondre  aqiii  lo  que  me  parecera  acerca  de  la  ortliopiapiiia 

V  pronunciacion.  Y  si  (|uadrare  podrase  poner  en  uso  para 
(fue  en  todos  aya  conformidad  en  el  escriuir  y  pronunciar 
de  aqui  adelante.  Y  si  no  quadrare  lo  que  aqui  pusiere  per- 
dere  mi  opinion,  pues  no  estoi  tan  casado  con  mi  parecer  que 
no  me  sujetare  al  de  otros  siendo  mejor. 

Quanto  a  lo  primero  es  de  saber  que  en  esta  lengna  les 
laltauan  algunas  Ictras  de  las  que  nosotros  tenemos  en  nosfro 
'abecc,  porque  en  ninguna  diccion  que  sea  propria  de  su  len- 
gua  se  liallaran  pronunciadas,  ni  aliora  las  tienen  si  no  es  en 
dicciones  que  de  nuestro  romance  o  del  latin  han  tomado.  Y  las 
letras  que  les  faltan  son  las  siguientes  b,  d,  f,  g,  r,  s,  v  con- 
sonante. 

Y  puesto  caso  (jue  ([uanlo  a  la  congruidad  de  la  lengua  los 
Mexicanos  y  Tetzcucanos  liagan  ventaja  a  otras  prouincias, 
no  la  liazen  en  la  pronunciacion'",  porque  los  iMexicanos  no 
pronuncian  la  m,  ni  \ap;  y  ansi  por  dezir  Mexico  dizen  :  exico. 

Y  en  todas  essotras  prouincias  no  tienen  v  consonante,  y 
las  mugeres  raexicanas  y  tetzcucanas  la  pronuncian  y  no  es 
buena  pronunciacion.  Ex.  dizen  xiualhmovica ,  y  auian  de  dezir 
xiualhmouica.  Y  por  esso  quitamos  del  abece  la  v  consonante, 
porque  donde  se  pronuncia  no  es  bien  pronunciada,  y  séria 
antes  abuso  que  buen  uso.  La  h  unas  vezes  parece  que  la 
comen,  y  otras  vezes  la  pronuncian  mucho. 

Pero,  quanto  a  las  letras  que  hemos  dicho  que  no  tenian, 
ay  alguna  dificultad,  porque  parece  algunas  vezes  pronunciar 
algunas  délias,  y  una  destas  es  la  ^porque  en  esta  diccion 
îiexotzinco,  y  aunque  escriuen  c,  parece  que  pronuncian  g,  y 
lo  mismo  es  en  esta  diccion  cenca;  y  aunque  paresca  a  algu- 

'"    Var.  «Pero  Mexico  no  lo  hazc  cii  la  proiiuiuiacion,"  elc.  iVIaniiscril  MN. 


_   198  — 

nos  pur  esta  pronunciacion  que  sea  de  escriuirg'  y  no  c,  a  nii 
me  parece  que  ni  en  la  pronunciacion  es  g,  ni  se  deue  itini- 
poco  escriuir;  pues  la  c  quando  se  pone  despues  de  la  n  pa- 
rece que  tira  a  pronunciacion  de  g  quando  esta  en  una  misnia 
diccion ,  pero  en  la  verdad  no  es  sino  pronunciacion  de  c.  Y 
ansi  no  se  ha  de  escriuir  ni  pronunciar  cenga,  sino  cenca. 

Tanibien  quanto  a  la  s  ay  dificultad.  porque  algunos  pa- 
rece que  la  pronuncian  quando  escriuan  .r,  y  no  la  pronun- 
cian  mucho  la  x  sino  como  s.  Pero  si  bien  miramos  en  ello, 
las  taies  dicciones  se  han  de  escriuir  con  x,  aunque  algunas 
vezes  paresca  tener  pronunciacion  de  s,  no  lo  es  sino  c  y  s,  y 
este  es  el  valor  de  la  x  que  dize  Antonio  de  Lebrixa  que  vale 
por  c  y  s.  Y  esta  pronunciacion  parece  mas  claro  en  el  latin 
que  algunos,  donde  esta  escrito  dixi,  pronuncian  dtcsi .  etc. 

A  las  otras  letras  que  tienen  comunes  con  nuestro  romance 
les  dan  el  mismo  valor  que  nosotros,  y  aunque  en  la  pronun- 
ciacion mas  parece  ailegarse  al  latin  que  no  a  nuestro  ro- 
mance en  algunas  sillabas  o  letras.  \  ansi  usan  de  dos  //  como 
en  el  lalin  que  dezimos  villa,  v  no  como  en  el  romance  que 
dezimos  maraïuUa.  Tambien  la  pronunciacion  que  nosotros 
tenemos  destas  s'iïïahas  ja ,  je ,  ji ,  jo ,  ju ,  elles  no  la  tienen. 

Y  es  de  notar  que  entre  estas  dos  vocales  o,  u,  bazen  muy 
poca  diferencia  en  la  pronunciacion  y  escritura,  porque  una 
misma  diccion  unos  la  pronuncian  con  o.  y  otros  con  u. 
Ex.  unos  dizen  :  oceloll,  y  otros  dizen  :  ucelittl.  Y  para  este, 
quales  se  ayan  de  pronunciar  y  escriuir  con  o,  y  quales  con  u. 
no  se  podra  dar  régla  gênerai.  Pero  pareceme  que  quando  la 
0  estuniere  entre  dos  vocales  se  pronunciara  y  escriuira  mejor 
con  u  que  con  o,  y  la  razon  que  a  esto  me  mueue  es  que,  en  las 
taies  dicciones,  las  mugeres  mexicanas  y  tetzcucanas  pronun- 
cian r  consonante.  lo  ([ual  no  barian  si  fuesse  o.  Ex.  direraos  : 
nithuilonn .  resbniar.  j)orqu('  la  muper  ])ronuncia  mlluahwn .  y 


—   199  — 

la  use  |)one  entre  dos  vocales;  pero  esla  diccion  willi  escrihese 
cou  M ,  y  las  luugeres  no  pronuncian  *"  en  ella  v  consonanlo,  lo 
(|ual  es  singiilar. 

DE  COMO  SE   ANADE.\   O   MVDAN   LETliAS. 

IJnas  vezes  en  esta  lengtia  sera  menestcr  anadir  lelras,  y 
otras  vezes  se  perderan,  y  una  de  las  letras  que  se  aiîaden  es 
la  h,  de  la  (jual  dire  lo  (jue  siento, 

Quanto  a  la  h,  y  aunque  en  la  pronunciacion  no  aya  dife- 
rencia,  por([ue  todos  casi  la  pronuncian  de  una  nianera,  ay  la 
empero  en  la  escritura,  [)orquc  unos  las  escriueii  antes  de  la 
vocal,  y  otros  despues  délia.  Razones  ay  de  una  parte  y  de 
otra;  pero  mas  me  assienta  que  se  aya  de  escriuir  despues  de 
la  vocal,  porque  esto  parece  mas  conforme  a  la  pronuncia- 
cion de  los  naturales.  Y  tandjien  confirmo  esto  porque  en  al- 
gunas  dicciones  donde  viene  h  con  vocal  parece  que  en  otras 
lenguas  tienen  la  misma  pronunciacion  que  en  esta  dan  los 
naturales  a  la  li  despues  de  vocal ,  y  aquellas  taies  dicciones 
otras  lenguas  las  escriuen  con  li  despues  de  la  vocal,  porque  en 
la  pronunciacion  parece  que  la  h  hiere  de  rellexo,  y  lo  mismo 
es  en  esta  lengua  en  muchos  vocablos  que  hiere  la  h  de  re- 
flexo.  Ex.  :  notlacauh,  mi  esclauo,  y  no  escribiremos  notlacahu. 

Tambien  es  de  notar  (|ue  la  li  en  esta  lengua  nunca  se  halla 
en  principio  de  diccion  '^*.  Pero  hallase  en  fin  y  en  medio  de 
diccion.  Quando  se  haliare  en  fin,  siempre  se  escriuira  des- 
pues de  la  vocal.  Ex.  :  nicah,  yo  estoi.  Pero  quando  se  halla 
en  medio  de  diccion,  si  se  signe  despues  de  consonante,  la 
quai  consonante  no  hiere  en  la  vocal  siguiente,  sino  que  haze 
sillaba  con  la  vocal  passada,  entonces  por  la  mayor  parte  se 
escriuira  la  h.  antes  de  la  vocal  (|ue  se  sigue,  porque  en  la  pro- 

•'>  Var.  "Y  'as  mii^jeres  proniinciaii,'?  elc.  Mynusciil  MN. 

'^'  Plusieurs  autours  écrivent  pourtant  :  huniijx  ueca ,  lniel,liiiei/,  liiiir ,  huiptla ,  etc. 


—  '200  — 

nunciaciuii  no  purece  lierir  de  relîexo.  E.\.  :  tiketlatlacallmia , 
yo  ofendo  a  otro. 

Pero  si  la  h  estuuiere  en  medio  de  diccion  y  tuiiiere  la  vocal 
algiina  consonante  antes  de  si  que  la  liiera  en  ella,  entonces 
la  h  se  pondra  despues  de  la  vocal  porque  herira  de  reflexo, 
pues  tiene  la  vocal  antes  de  si  consonante  c[ue  la  hiera  de 
directo.  Ex.  :  tJahtoani,  senor,  y  no  escribiremos  tlatoani  <^\ 

Tambien  es  de  notar  que  quando  alguna  diccion  acabare 
en  l,  despues  de  la  /  se  a  de  escriuir  h,  porque  los  naturales 
pronuncian  luas  que  l,  y  parece  ser  pronunciacion  de  h. 
Ex.  :  nocalli,  mi  casa.  Pero  quando  se  siguiere  luego  otra  dic- 
cion (|ue  comience  en  vocal  no  se  escriuira  h,  porque  entonces 
tiene  la  /  su  simple  pronunciacion,  y  no  se  pronuncia  h. 
Ex.  :  oUyol  oUthicat,  naciste.  Tambien  otras  vezes  en  medio  de 
diccion  se  pondra  h  despues  de  la  /,  porque  la  pronunciacion 
lo  requière.  Ex.  :  nicalhchiua,  hago  casa. 

Pero  es  de  notar  que  en  todos  los  plurales,  que  no  se  dife- 
rencian  en  la  boz  ni  pronunciacion  de  sus  singulares '-^  pon- 
dremos  una  h,  y  esto  no  ponjue  en  la  pronunciacion  se  seiîale 
la  /i,  sino  solamente  para  denotar  esta  diferencia  del  plural 
al  singular.  Y  esto  se  ba  de  entender  ansi  en  los  verbos  como 
en  los  nombres  donde  no  ouiere  otra  cosa  por  la  quai  se  di- 
ferencian.  Ex.  :  tlntlacoam,  j)ecador;  plural,  tlatlacoanime,  vel 
tiatlacomuh ; —  iJarjua,  aquel  come;  plural,  tlaquah,  aquellos 
comen;  —  titlaqiui,  tu  cornes;  thJaqiuih ,  nosotros  coniemos '^'. 

Y  tambien  se  pondra  la  li  en  la  escritura  en  algunas  dic- 
ciones  para  diferenciarlas  en  el  significado  de  otra  o  otras  que 
son  semejantes  a  ellas  en  la  boz,  si  en  el  acento,  o  en  otra  cosa 

''-   Cette  dernière  forme  est  néanmoins  fort  nsilée. 
'"•'^  Ce  mot  manque  dans  lo  manuscrit  BN. 

î'')  Le  mauuscrit  MN  ajoute  :  ^y  es  primera  del  plural. ^7  Remarque  qui  nous  pn- 
rail  ici  bien  oiseuse.       Cinq  ligues  plus  haut,  le  copiste  a  omis:  rselia  de  entender.  :> 


—  -iOl   — 

no  se  diferencian.  Ex.  :  a  este  verbo  lucalt ,  [)0r  cstar,  ponemos  h 
por  (liferenciarle  de  nica^^^  que  quiere  dezir  hcniiano,  o  ami^jo. 
Tambien  es  de  notar  que  quando  la  n  se  pone  antes  destas  vo- 
cales a,e,  i,  0,  por  la  mayor  parte  se  buelue  en  m.  Ex.  :  ijmamauh, 
su  papel,  y  auia  de  dezir  :  ynamnuh  ;  —  amehmiqiu,  vosotros 
hazeis  vuestra  heredad,  y  auia  de  dezir  :  anehmiqid ,  etc.  Sa- 
canse  estos  aduerbios  çan  y  on,  que,  aunque  despues  dellos  se 
sigua  alguna  de  las  vocales  ya  dichas,  no  bueluen  la  n  en  vi. 
Ex.:  çan  icel ,  aquel  solo,  y  no  diremos  :  çnm  icel;- —  nonaci, 
vo  aliego.  y  no  dire  :  nomaci .  etc. 

DE   COMO   ALGVNAS   VEZES   SE   PIERJJEN    LETRAS. 

Algunas  vezes  quando  se  sigue  u  despues  de  c,  se  haze  la  u 
liquida,  y  aunque  no  se  pierda  en  la  escritura.  en  la  pro- 
nunciacion  parece  perderse,  o  a  lo  nienos  suena  muy  poco. 
y  parece  que  la  c  queda  en  la  pronunciacion  con  la  vocal 
précédente,  y  que  no  hiere  en  la  u;  y  esto  es  hazerse  liquida. 
Ex.  :  iiecutU^^\  miel.  Quando  despiies  de  la  /  se  sigue  tl  se  ha  de 
perder  la  t.  Ex.  :  xicuallapo,  ven  aca  a  abrir,  y  auiase  de  dezir: 
xicuaJhthpo ,  no  perdiendose  la  /. 

Tambien  es  de  notar  que  quando  despues  de  la  n  se  sigue 
c ,  tz^^K  u,  X ,  y  consonante  se  pierde  la  n  dcl  todo'^'.  Exemplo 
de  todas  ellas  por  su  orden  :  nitececelia,  yo  rescibo  del  todo 
a  algunos  o  alegrarles,  y  auia  de  dezir  :  nitecencelia ;  — 
xiccetzaqua,  cierra  del  todo,  y  auia  de  dezir  :  xiccentzaqun  ; 
—  aualazque,  vosotros  venisteis,  y  auia  de  dezir  :  (inuaJazque; 

'''  Altération  sans  doute  de  nicauh,  mon  frère  (pour  no-icauh),  de  icauhtli; 
teicauh,  le  frère  de  quelqu'un.  —  Le  manuscrit  BN  écrit  à  tort  :  uicah. 

'"^'  Les  deux  manuscrits  portent  iieuctli. 

'^'  Ce  cas  et  l'exemple  qui  lui  correspond  f.xiccelzaqiia,^  etc.  ne  sont  pas  indi- 
qués sur  le  manuscrit  MN. 

'*'  Devant  un  c,  la  lettre  n  se  change  aussi  en  ;  :  (izciluin ,  vous  femmes,  pour 
ancihua.  (Voir  le  Compcndio ,  par  Paredes,  p.  1 16.) 


—  202  — 

—  nivexucltinrclucod .  allego  del  todo  flores,  y  auin  tie  tlezir  : 
nkenxuchmechicoa ;  —  muzlla  ayazque ,  manana  ireis,  y  aula  de 
dezir:  miizûa  nnij(i:qnc. 

Yten  es  de  noter  que  quando  estas  letras  cli,  x,  z  vienen 
ailles  de  qualquiera  destas  letras  c,  tç,  ch,  x  se  |)erdera  la 
que  précède.  Exemplo  de  todas:  namccclia,  yo  os  resciho ,  y 
auia  de  dezir  :  namechceha;  —  tenexlU,  cal,  tciielrintli ,  calezilla, 
y  auia  de  dezir:  tenextçintli;  —  tro/iztli ,  lazo,  tçoalÇAuth ,  la- 
zuelo,  y  auia  de  dezir  :  (çoaztçintli. 

Exemple  de  la  ch  siguiendose  otra  ch  :  onamechiuh,  yo  os 
hize,  y  auia  de  dezir  :  onnmcchchmh. 

Exeinplo  de  la  ch  antes  de  x  :  namexexeloa ,  yo  os  reparto,  y 
auia  de  dezir:  tiamechxexcJoa.  Y  esto  basle  por  agora  de  la 
maleria  de  la  orthographia. 


GAPITVLO   SEPTIMO. 

DE  ALGTNAS  MANERAS  DE  HABLAR  COMVNES. 

Cosa  prolixa  séria  ponei'  todas  las  oracioues  en  las  (piales 
discrepa  iiuestro  romance  delà  manera  de  dezir  de  la  lengua^ 
quiero  dezir  que  lo  indio  no  corresponde  al  castellano.  Pon- 
dremos  algunas  que  son  comunes.  y  poner  se  han  por  la  orden 
de  los  aduerbios  principales  que  en  las  taies  oraciones  se  po- 
nen,  para  que  mejorse  halle  la  oracion  que  queremos  conuer- 
tir  en  la  lengiia.  Despues  pondremos  alguuos  otros  romances 
extrauagantes,  y  destos  que  aqui  se  pusieren ,  ansi  de  los  unes 
conio  de  los  otros,  podremos  tomar  tino  [)ara  por  ello;>  hazer 
otras  oraciones  semejantes. 

ROMANCES   DEL   SI. 

Este  romance:  si  yo  enseiîo,  porque  me  han  de  cnlpar,  se 


—  203  — 

liazc  en  esla  nianera  :  ynthi  niteniticlitia,  llciii  ir  nolech  tlam'do:  ijii 
lltitlaculli;  vel  i/nlla  nitcmacliU ,  etc.  pur  cl  [)i'eseiile  (loi  bLihjiincliiio. 

Este  romance:  si  yo  biuiera,  o  ouiera  jjiuiclo  bien,  no  nie 
sucediera  o  no  me  ouiera  sucedido  mal,  se  haze  en  esta  ma- 
nera  :  yntin  uelh  ninemini,  aqiien  ninochiuazquia. 

Y  esto  es  de  notar  en  todos  los  romances  que  fueren  por  este 
tiempo  acabado  en  m  que  sirue  de  j)reterito  imperfecto.  per- 
fecto  y  plusquamperfecto  del  optatiuo  y  subjunctiuo,  que  en 
las  oraciones  del  subjunctiuo  por  la  mayor  parte  le  responde 
esta  particula  quia,  y  aunque  otras  vezes  tambien  se  dize  res- 
pondiendole  el  mismo  tiempo  acabado  en  ni  en  la  segunda 
oracion.  Ex.  este  romance  :  si  yo  ouiera  predicado,  no  ouiera 
errado  en  ello,  o  pecado,  etc.  se  haze  en  esta  manera  :  ynûa 
omtemachtiani ,  amo  ic  onitJatlncofnti. 

Este  romance:  si  yo  ouiera,  o  ouiese  comido.  no  comeria 
o  comiera  otra  vez,  se  haze  ansi  :  yntia  onitlaqiumi,  amo  occcppa 
nitlaquazqum. 

Este  romance  :  si  vo  ouiera  de  predicar,  o  ouiese  de  predi- 
car,  va  ouiera  predicado,  se  dira  ansi  :  ynÛa  omlemachtiani ,  ye 
onitemaclitizquia ;  —  vel  yntIa  nttemachtizquia ,  ye  ononlemachliam. 

Este  romance  :  si  no  me  lo  dixeras,  ya  vo  queria  corner  la 
mançana,  se  haze  en  esta  manera  :  yntlacamo  xmechmolhmham , 
yc  onicquaca  In  xocotl,  vel  nicquazquia ,  vel  yc  mcquazneqma.  El 
|)rmîero  no  es  nmcho  en  uso>". 

Este  romance:  si  querias  corner  carne,  porque  no  me  pe- 
diste  primero  licencia?  se  dira  en  esta  manera:  ynlJa  oUcquaca 
m  nacdtl ,  vel  yntIa  ticqnaznequia  in  nacaÛ,  tleicn  amo  aclito  ir 
oUneclimonauatili?  El  primero  no  es  mucho  en  uso'"-'. 

'■'   Celle  remarque  est  tirée  ilu  manuscril  AIN. 
^''   Idem. 


—  -JO/j  — 

Este  roiiiaiico  :  si  yo  di\eie,  o  dixese  el  pecacio  de  aipuiio, 
inuclîo  en  ello  ofenderia,  o  pecaria,  o  ofendere,  o  pecare,  se 
haze  en  esta  nianera  :  ynlla  iticleilhui:  lelhdhunlh ,  ccnca  ic  mtl<i- 
tlacoz. 

Este  romance  :  si  ensenare  o  predicare,  errare  o  ofen- 
dere en  ello?  se  haze  en  esta  nianera:  yntla  mtemachu: ,  ciiix 
te  nitlatkicoz  ? 

Este  romance  :  si  a  esta  liora  sueles  predicar,  ve  a  pre- 
dicar,  se  liaze  en  esta  nianera:  yntla  yinan  yii  htcniaclitiani .  ma 
xitemachli 

Este  romance  :  si  yo  ouiere  de  predicar,  o  ])redicare,  pe- 
dirte  lie  licencia,  se  haze  en  esta  manera  :  ynlla  niteniachtiz, 
nimhznonauatiUz. 

Este  romance  :  si  te  hallares  bien  conniigo,  dexarme  lias?  o 
si  te  hallases  bien  conmigo,  dexarme  lias?  se  haze  en  esta 
manera:  i/ntla  uclh  nolech  timomaUz ,  cmx  tinechtlallicamz? 

Este  romance:  si  ansi  has  de  predicar  como  predicaste,  no 
prediques,  se  haze  en  esta  manera:  yntla  yuh  titemachtiz  in 
otitemachti ,  ma  titemachti,  vel  niacamo  œitemacliti. 

Este  romance  :  si  aura  o  ha  llegado  agora  Pedro  a  Mexico? 
se  dira  en  esta  manera  :  cuix  oacic  Pedro  in  aœcan  Mexico  ?  por 
el  preterito  perfecto. 

Este  romance  :  si  predicaria  nianana  Pedro, si  selo  pagasen? 
o  si  predicara  nianana,  si  se  lo  pagan?  se  haze  en  esta  ma- 
nera :  cuix  temachliz  in  Pedro  muztla,  yntla  tlaxtlaudo:  ? 

Este  romance  :  si  predicare,  si  viene  la  gente,  o  si  pre- 
dicaria, si  viniese  la  gente,  se  haze  ansi:  nitemacitli: ,  yntla 
ualhuiloaz. 


—  L>o:)  — 

Este  roniaiicc  :  si  prcdicaïc,  si  luerc  Ihmiaclo.  se  liaze  en 
esta  nianera  :  nllomachliz ,  yntia  ninotzalo:. 

nOMANCES  DEL   COMO    V   OVAM)0. 
COMO. 

Este  romance  :  como  yo  ame  a  Dios,  no  me  da  pena  lo  (iiic 
de  mi  se  dize,  se  reduze  a  este  :  si  yo  amo  a  Dios,  o  porque 
yo  amo  a  Dios,  etc.  y  dizese  ansi  :  yntla  nictlaçotla  in  Dios,  vel 
yehica  nictlaçotla  in  Dios,  amo  necliyohtJacoa  in  tlein  notechpa 
tlamilo. 

Este  romance  :  como  yo  predicase  una  vez  in  Mexico,  se 
hizo '^'  una  marauilla,  se  reduze  a  este  :  quando  vo  predi- 
caua,  etc.  y  hazese  en  esta  manera  :  yn  iqiiac  ceppa  ompa  Mexico 
mtemachtiaya ,  omochiuh  m  tlamauiçoïli. 

Estos  romances^"-'  :  como  yo  aya  predicado,  te  lo  dire:  o 
como  yo  ouiere  predicado,  se  reduzen  a  este  :  quando  vo  ava 
predicado,  o  ouiere  predicado  te  lo  dire,  y  so  liaze  en  esta 
manera  :  yn  iquac  onitemachti,  nimitzilhuiz. 

Este  romance  :  como  seruiria  yo  a  Dios  ?  se  reduze  a  este  : 
como  seruire  yo  a  Dios'^'?  y  hazese  ansi  :  qnenin ,  vel  quen 
nicnotlayeciilhtiliz  in  Dios  ? 

Este  romance  :  como  amare  yo  a  Dios?  esta  claro,  y  hazese 
en  esta  manera  :  quenin,  vel  quen  nicnothçotiUz  in  Dios  ? 

Otros  dexo  de  poner  por  ser  niuy  claros,  y  no  auer  dili- 
cultad  (^'. 


'')   Var.  «acaescio.i  Manuscrit  MN. 

'-^  Par  suite  de  quelques  omissions,   ce  passage,    dans  le   manuscrit  BN , 
manque  un  peu  de  clarté. 

(3)    y^^^  «como  yo  sirua  a  Dios?''  Manuscrit  MN. 
^'''  Cette  ligne  est  tirée  du  manuscrit  MN. 


206   — 


Este  romance  :  o  si  oiiiese  niuerto  Pedro,  qunndo  yo  viniese 
o  venga,  se  haze  en  esta  manera  :  mn  omic  in  Pedro,  yii 
niwiUnz,  vel  yn  iquac  nmallaz. 

Este  romance:  muerto  era  Pedro,  quando  yo  vine,  se  haze 
en  esta  manera  :  onuc  in  Pedro,  m  onimdla ,  vel  in  iquac 
oniuaUa''^\ 

Este  romance:  quando  yo  llegue  aca,  ya  era  muerto,  o  ya 
auia  muerto  Pedro,  se  haze  en  esta  manera  :  omicca  in  Pedro, 
in  nacico,  vel  in  iquac  onacico;  pero  por  este  omicca  entienden 
que  torno  en  si,  o  que  torno  a  hiuir:  inas  si  no  torno  n  hiuir 
no  diran  omicca.  sino  onuc. 

Este  romance  :  quando  llegares,  ya  yo  aurecomido,  se  haze 
en  esta  manera  :  yn  iquac  iaci: ,  yc  omtlaqua,  vel  ye  onontlaqua . 

Este  romance  :  quando  yo  biuiere  bien,  entonces  me  amara 
Dios,  se  haze  en  esta  manera  :  yn  iquac  uelhninemiz,  quin  iqiiac 
nechmotlaçotdiz  Dios. 

ROMANCES    DEL   PARA  ,    O   PARA   OVE. 

Este  romance  :  para  amar,  para  seruir,  etc.  se  puede  hazer 
de  diuersas  maneras,  segun  lo  que  adelante  se  siguiere.  Para 
lo  quai  se  deue  denotar  lo  siguiente  *'-l 

Si  en  estas  taies  oraciones  no  se  explica  el  que  a  de  amar 
ni  a  quien  a  de  amar,  hazerse  han  entramas  oraciones  por  el 
futuro  de  la  boz  impersonal.  Ev.  este  romance  :  para  ensenar 

^"  lai\  K{|uando  yo  vine,  ya  era  muerto  Pedro,  se  haze  en  esta  manera  : 
yn  oniualla,  vel  yn  ihquac  oniualla,  ye  omic  yn  Pedro. -n  Manuscrit  MN. 

'-'  Le  manuscrit  BN  porte  seulement  dans  cet  alinéa  :  -iPara  todas  estas  ora- 
ciones :  para  amar.  para  seruir,  etc.,  se  deue  notar  lo  siguiente.-' 


—  -loi  — 

Lien,   conuK'iie  apieiitlci',  bc  liuia  en  esta  inanera  :  yntc  iiclli 
temncluiloz ,  moneqm  nemaclililoz. 

Y  si  se  cxplica  a  qiiien  a  de  ainai\  y  no  el  que  a  de  amar. 
esto  es  que  se  explica  la  persona  que  padecc,  y  no  la  que 
haze,  hazerse  ha  la  [)rimera  oracion  por  el  future  de  la  boz 
passiua,  y  la  segunda  por  el  fuluro  de  la  boz  impersonal.  En 
este  romance:  para  sernir  bien  a  Dios,  es  menester  apare- 
jarse,  se  haze  en  esta  inanera  :  ynic  ucllayeculhtUoz  '^^  in  Dios, 
monequi  uelh  ic  necencaimloz. 

Y  sf  se  explica  a  quien  a  de  amar,  y  el  que  a  de  amar,  se 
bazen  entramas  oraciones  por  el  future  indicatiuo.  Ex.  este 
romance  :  |)ara  que  bien  siruamos  a  Dios,  conuiene  nos  dexar 
les  pecados,  se  haze  en  esta  manera  :  ynic  uelh  tictotkiyeculhti- 
hzqiie  in  Dios,  cencn  lotech  monequi  uelh  titlatlaculhcauazque. 

Este  romance:  para  que  aya  llegado  Pedro  a  Mexico,  me- 
nester a  sido  darse  priesa,  o  para  auer  llegado,  menester  a 
auido  darse  priesa,  se  dize  en  esta  manera  :  \jnic  oacic,  vel  ynic 
oacito  Pedro  Mexico,  cenca  ic  ototocac,  vel  ynûa  oacic,  vel  ynlla 
oacilo  Pedro  Mexico,  uelh  ic  ototocac. 

Este  romance:  para  llegar,  o  que  Uegue  Pedro  a  Mexico, 
menester  sera  darse  priesa ,  se  haze  en  esta  manera  :  ymc  aciz 
Pedro  Mexico,  monequi  yn  totocaz. 

Este  romance  :  para  que  ouiese  bien  hecho  la  casa,  pri- 
mero  se  auia  de  auer  ensenado,  se  hara  en  esta  manera''^': 
ynw  uelh  oquichiuani  m  calh,  achto  monequin  uelh  omomachtumi. 

Este  romance:  para  que  yo  ensenara,  o  enseûase,  auiame 
de  llamar,  o  auia  de  ser  llamado,  se  hara  en  esta  manera  : 
ynic  nitemachtizquia ,  ninotzalozquia. 

'"    Var.  Kynic  uelh  tlayeculhtiloz.v  Manuscrit  MN. 

'->  Omission  dans  le  manuscrit  BN,  à  partir  de  «ynic  aciz  IMlrov  dans  l'alinéa 
précédent. 


—  -208  — 

Este  romance  :  para  que  Pedro  sea  seruido,  vernan  todos, 
se  liaze  en  esta  nianera  :  ijutc  llnijrriillililo:  Pedro,  uaJIntihn: '^^K 

Este  romance  :  soi  venldo  para  corner,  se  liaze  ansi  :  oninalla 
inic  nitlaquaz. 

Este  romance  :  para  que  yria  Pedro  a  Mexico,  se  reduze  al 
preterito  perfecto  del  indicatiuo,  y  hazese  en  esta  manera  : 
tlein  ic  oya  Pedro  Mexico. 

De  los  romances  del  por,  o  porque,  no  se  pone  aqui  nin- 
guno,  porque  son  claros  v  todos  van  por  el  indicatiuo'^'. 

DE  OTROS  ROMANCES  EXTRAVAGANTES. 

Este  romance  :  ansi  suelo  predicar,  ansi  suelo  escriuir,  y  los 
semejantes,  se  liazen  por  aquel  tiempo  acabado  en  ni  (\e\  opta- 
tiuo  y  subjunctiuo  '^^  Ex.  este  romance:  ansi  suelo  predicar. 
se  haze  en  esta  manera  :  ijiili  nitemachtiani.  Y  esto  es  solo  en  el 
présente,  porque  en  los  otros  tiempos  hazerse  ha  por  el  verbo 
anteponiendo  este  aduerbio  y\ih.  Ex.  :  ynh  nitcmachtiaya .  ansi 
solia  predicar'*'. 

Este  romance  :  se  leer,  se  hablar,  se  pintar,  y  los  semejan- 
tes, se  bazen  en  esta  manera  :  nelh  nicpoa  yn  amuxûi^^\  uelli 
mtlatoa  '^*,  vel  nicmati  yn  amatlacuilolli. 

Este  romance  :  quiero  vr  a  hazer.  quiero  vr  a  ensenar,  y 

'')  la?*,  wpara  que  Pedro  sea  ainado,  vernan  todos,  etc.,  yiiic  tlaçotlaloz 
Pedro,  ualhniloaz.v  Manuscrit  B\. 

^-'  Var.  «Los  romances  del  por,  o  porque.  todos  se  hazen  por  el  indicatiuo,  y 
por  ser  miiy  claros  no  se  ponen  aqui.n  Manuscrit  MN. 

'*^  Le  manuscrit  BN  dit  :  «por  el  verbal  acabado  en  «*  de  la  voz  actina.-i 

'*'  Cette  fin,  à  partir  de  «Y  esto,»  manque  dans  le  manuscrit  M\. 

'^'  Exemple  indiqué  sur  le  manuscrit  M\. 

<^'  Exemple  extrait  du  manuscrit  BN. 


—  209  — 

los   semejaiUc's,    se   iiazen   en   esta    manera    :    nia:ue(jH(    iiiic 
mlemachliz ,  vel  mnznequi  uitemackutiuli. 

Este  romance:  maiiana  en  auiendo  predicado,  etc.,  v  los 
semejantcs,  se  hazen  en  diuersas  raaneras,  porque,  c[uando  no 
se  déclara  persona  que  haze,  se  dira  por  el  preterito  perfeclo 
del  impersonal.  Ex.  este  romance  :  mafïana  en  auiendo  pre- 
dicado, me  partire,  se  haze  en  esta  manera  :  muzth  in 
otemachtiloc ,  nompcua:. 

Pero  si  se  seiiala  la  persona  que  haze,  dczirse  ha  por  el 
preterito  perfecto  de  la  actiua.  Ex.  este  romance  :  manana 
despues  que  ayamos  predicado,  comeremos.  se  hara  en  esta 
manera:  mnztla  yn  nuteninchtiqiie ,  thlaquazque. 

Este  romance  :  ansi  como  se  acostumbraua  antiguamente . 
ansi  se  acostumbra  agora,  se  haze  ansi:  yn  itih  tlamanca,  vel 
tlamania  yeuecauh ,  no  yuh  damant  yn  axcan. 

Este  romance  :  ei  hombre  santo  con  el  amor  se  haze  unu 
con  Dios,  y  los  semejanles''',  se  hazen  en  esta  manera  :  qn 
qualli  oqmchtli  tetlaçotlahztica  yuan  ic  ceti  in  Dios^'^K 

Este  romance  :  a  todos  alcanço  la  comida  o  ropa,  y  los  se- 
mejantes,  se  haran  en  esta  manera  :  olepanitic,  vel  otepantic,  vel 
otepanic  in  ÛaqiiaUi,  nnoço  in  tilhmatli. 

Este  romance  :  no  me  quadra  o  assienta  bien  ei  oficio ,  o 
vestidura,  y  los  semejantes,  se  hazen  en  esta  manera:  aompa 
tiauica  noteqiiiiili ,  anoro  notillima.  * 

Este  romance  :  dile  que  haga  su  casa'^',  y  todos  los  seme- 

''^  Ces  trois  dei niers  mots  manquent  dans  le  manuscrit  BN. 
'•-^    Var.  's.ic  cen  in  Diosri  Manuscrit  BN. 

'^'  li  y  a  ici  dans  le  manuscrit  MN  une  erretir  grossière  du  copiste  qui  n  rem- 
placé cette  phrase  par  les  mois  «se  hara  en  esta  manera. i 


—  210  — 

janl(3s,  so  liaran  en  csla  manora  :  xuju'dltui  in  ijuiclihun  ijailli, 
vel  xiquilliui  ma  quichiua  ycalh. 

De  aqiii  a  un  poco  vcrnas,  ocuclackic  in  tiuallaz  '"'. 
Ya  ha  ralo  que  vino,  yccuelli  rjeua  in  onnlla. 
Halo  ailles  que  tu  vine  yo,  oyith  yeiia  niualla  in  liualla. 
Hato  antcs  viiie  que  lu,  quin  yiilt  ycua  ninalla  in  tiualla. 

De  manera  que  con  el  dicho  aduerbio  orjuh  ycud ,  que 
quiere  dezir  antes,  o  rato  antes,  etc.  se  haran  las  semejanles 
oraciones. 

Un  (lia  antes  que  tu  vine  yo ,  oyiih  yalhua  ninalla  in  tinalln. 
Dos  flias  antes  que  tu  vine  yo,  oytih  yc  idplla  niualla  in  tiualla. 

Y  tambien  por  otra  manera  dizen  los  didios  y  seme- 
janles. E\.  '-  : 

Un  dia  vine  anles  que  tu ,  cemilhuitica  otincchualilzla. 

Dos  dias  veniste  antes  que  yo,  omilhuilica  onimiuualitzta. 

Un  aiïo  vine  antes  que  tu ,  oyuh  ye  monamicca  ninalla  in  tiualla. 

Dos  aiïos  vine  antes  que  tu,  onxiuhtica  tinectmalitzta. 

Un  dia  despues  que  yo  venisleis,  oquimuzlla  aualluque  in  ninalla. 

Dos  dias  vine  antes  que  tu ,  orjniiiiptla  ninalla  in  tiualla. 

Un  dia  veniste  despues  que  yo,  muztlatica  iineclmaUtzla. 

Un  aiïo  venisteis  antes  que  yo ,  orpiinh  cexiiiill  aiiallaquc  in  niualla. 

Un  ano  vine  despues  que  tu ,  cexiuhtica  nimitzualitzta. 

Djez  dias  vine  antes  que  Pedi'o,  oynh  yc  mallaclli^'''  nacico  in  oacico  Pedro. 

Un  mes  vine  antes  que  Pedro,  oynh  cemelzlica  necoc  in  ecoc  Pedro. 

'^)  Dans  cette  fin  du  chapitre,  les  deux  manuscrits  diffèrent  pour  la  forme  seu- 
lement. Celle  du  manuscrit  BN  nous  a  paru  préférable  comme  étant  la  plus  courte. 
Le  manuscrit  MN  a  répété  pour  chaque  exemple  la  rédaction  ordinaire  :  «Este 
romance. .  .  se  haze  en  esta  manera  :  n  etc. 

-^  Var.  'ç  Tambien  se  dizen  estes  dos  sobre  dichos  y  todos  los  semejanles  en  otra 
manera.  Ex.  :  n  Manuscrit  MN. 

•''   Le  mol  ilhiiitl,  jour,  est  sous-entendu. 


—  211   — 
GAPITVLO  OGTAVO. 

DE   LAS  MANERAS  DE   HABLAH  QVE  TEMAN   LOS  VIEIOS 
EN   SVS  PLATICAS  ANTIGVAS. 

Las  siguientes  maneras  de  dezir  son  metaphoricas,  porque 
una  cosa  quiere  dezir  la  letra  y  otra  la  sentencîa,  aunque  al- 
gunas  vayan  a  la  letra  glosadas  y  otras  se  pueden  aplicar  a 
otro  sentido  dei  que  van  *^l 

Aqui  abro  y  descubro  el  coraçon  de  parte  de  Dios. 

Nican  nocontlapoiia  in  topllt,  in  jjethcalli;  ualh  cemmani,  ualli 
chayaui  in  chnllicliiuitl,  in  teuxiuitl,  in 'pepetzcatiuetzi ,  in  pupiica- 
tiuetzi,  in  ancuelzi,  ça  uelli  nellitiz,  in  itechpa  uitz^'^^  in  icelhtzin  Dios. 

Padre,  madi^e,  senor,  capitan,  gouernador  que  son  o  estan 
como  arboi  de  amparo. 

Nantli,  tatli,  xopecluli,  manauiUi,  puchutl,  aueuetl,  ceuallo  '^', 
ecauhyo,  ecauilo,  yn  izcaloticac ,  yn  malacayoticac. 

Cuexane,  mamaJhuam,  tlaçoa,  tlaiiipann ,  tlnmnUzin,  yuiantzin, 
inic  tiatqm,  llamama,  tlanapaha,  uelh  cuitlapane,  teputze,  iielli 
tlauica,  tlautlatoctia ,  tepachoa,  teyacana. 

Cludhchiuitl ,  teuxiuitU  cuzcatl,  quetçaUi,  alhtepetl,  petlatl, 
icpalli,  tlaudli,  tezcatl,  ocotl ,  tiepilh,  machmil,  uctacatl,  nezcayutl, 
ceciyfœatl,  yuitohuhqui,  ui  olohuhqui,  m  acatic,  in  xopnJeunc,  in 
pepetzca.  m  thlh,  in  tlapalh  conllalia,  izcalon,  malacayoa,  inic 
tepachoa. 

'"  Si  nous  ne  donnons  pas  ici ,  clans  les  notes,  le  sens  propre  de  chaque  expres- 
sion métaphorique,  c'est  que  ce  travail  nous  mènerait  trop  loin  el  qn'il  est,  d'ail- 
leurs, facile  de  trouver  ce  sens  propre  et  quelquefois  même  le  sens  figuré  dans  les 
vocabulaires,  notamment  dans  celui  de  Molina. 

'^'    Var.  «!n  ilech  uitz.r>  Manuscrit  BN. 

'^'   Vuv.  -ceiialli.--  Manuscrit  MN. 

iZi. 


<2\2  

Labrador  o  persona  l)a\a. 

Quauhth,  ocelutJ,  cintlapiUi ,  atiapaih ,  tp(mili(jui.  elemlcqiii ^^\ 

Arbol,  0  padre  primero,  o  principio  de  gencracion.  senor, 
o  gouernador. 

QuatçoyutI,  mecayutl,  cuitlaxculutl,  yollicayutl,  llacatçoyutl^-\ 
qnauhtçoyulJ ,  ni  lotçon^^\  in  tcculli. 

Parientcs  de  algunos  que  salen  de  un  tronco. 

Teultçon ,  teauayoa,  tccliamalo/i ,  tolapaJhcayoa ,  tceçoa,  IclhtpaJoa, 
temetçoa,  tetzkueuhcnyoa ,  tetlapnncayon ,  iexiJoyoa,  tecacamayoa , 
tcmmunyoa^^\  teizteyoa ,  tcixqunmulhua ,  tctentçoa,  tct:inlamnUiua, 
tcquequetznîhun  ,  iequequetzoJhun ,  tecotoncayoa  ,  teuUidcccayoa  , 
teuampon,  teoncnyoa ,  teyecnyoa .  teuayo}hcnyoa^^\  Uelhtnpachhua , 
tecmthxcohu ,  in  texillan,  in  tetozcatlan''''^  cenqiiiçah. 

Nifïo  gracioso  nacido  como  joya  fundida. 

Tlapitzalli,  ÛamamalVi ,  tlapelhnialU ,  in  opitznloc,  in  omamaliuac , 
in  opctlaualoc,  in  otlachialhtiJoc ,  yuliqui  in  teucuitJacuzcatl. 

Despierta,  rebiue,  es  discrète  o  tiene  la  razon  por  guia. 

Muiuati,  xiloti,  izcaloa,  malacayoa ,  niimati ,  yolloa,  celui, 
itzmolini,  y  nie  xotla,  y  nie  cueponi ,  y  nie  ixtli  yoUotli  quitquitinemi , 
in  quititlani.  y  nie  ixp,  in  te  yoUo,  ynie  naeaee. 


'''  Ces  deux  derniers  mots  sont  lires  du  manuscrit  MN.  — -  Ekmicqui  ou 
elimicqtti  vient  du  verbe  elimiqui,  labourer,  qui  fait  aussi  eïhniqumi ,  lalioureur. 

'-'  T-e  manuscrit  BN  écrit  :  llntcanutl. 

'^)  Le  manuscrit  MN  porte  :  ijn  tetetçon. 

'*'  Ce  mot  est  tiré  du  manuscrit  MN. 

'*)  Le  manuscrit  BN  écrit  par  erreur  :  tconlhcayna. 

(*'  De  tnzquiil,  voix,  gosier,  qui,  en  composition,  change  qnitl  en  en  ;  lozca- 
cuitlatl,  pituite. 


—  -213  — 

Ilijo  o  nino,  o  senor  miiv  aiiuulo,  a  las  aues  lindas  v  pre- 
ciosas  comparado. 

Tlauhquecholh ,  çnqunmetl,  quetçallitototl ,  teuquecholli ,  niquan, 
Içinitzcan,  xiuhlololl,  pihuitl,  tlaçopilh. 

Hazer  misericordia  la  persona  o  el  senor,  o  hazer  liinosna. 
0  consolar  al  afligido. 

Choquiztli,  elcicmizlli ,  ixayull,  tlauculli,  cUelU,  ccmixcolU, 
llamatçoalli ,  tlamapictli;  tiçall,  yuitl,  in  tlilli,  in  llapalU,  in 
tecuçauitl  m  qmtlalia,  in  quicliiua;  m  tetech  qutmntcloa ,  une  teceuia, 
tepatui,  in  tetiçaiiia,  in  lepotonia,  in  tcthtuia,  in  telecocliuia ,  in 
llncall  inic  tclçilod,  inic  teapann. 

Moço,  sieruo  o  vasallo  de  alguno. 

TemayecfiuJi  ,  trmecapaJccauli ,  teteputzecauli ,  tecacaxecauh  , 
tetlalecauli ,  Icqiiaaccault. 

Despertar  a  alguno  con  castigo,  o  corrcgirle. 

Culutl ,  Içitçicazlh,  uitzth,  omitl ,  cecec  ad  nictequaqiuiiliWi ; 
yequene  tetl,  quauitl,  mecapulii,  lepiiztli niciemaca^^\  nicteloclia,  in 
nictequalhtia ,  inic  tetech  nicpachoa. 

Castiga  Dios  con  niortandad.  o  sentencia  el  senor  o  juez 
a  muerte. 

Xuxuhqui  m  tetl,  xuxuhqui  in  quauitl  tepan  quitlaça ,  quimayaui, 
yequene  tepan  quimomatzayanilia ,  yequene  tzoazlli,  tlaxapuchtli , 
mecatl  quimoteaquiltlui,  inic  teatoyauia,  tetepexiuia  in  Dios.  anoço 
m  tlatoani. 

Por  los  pecados  de  inobediencia  da  Dios  pestilencia  v  con- 
trarios  tiempos. 

Yehica  yn  ilzonllan,   in   iqiuitlan  in   quiç/i ,    m   iniupwlKi    nur 
"'   Dans  le  mnimscril  _Mi\  on  lil  ici  on  marge  :  «para  estlauo.': 


-—  21/1  — 

(juixopeita  m  yjjcll ,  m  icpalli  in  Dios,  m  ocelull ,  m  ahazlit,  m 
cuitlap'dU ;  ic  lepan  coliui  yuey  tetl,  yuey  quaulll,  auli  in  ilhuicall 
ic  nanalzca,  auh  in  thilli  olini. 

Lleuo  la  vida,  o  hiiio  con  faliga  faltandome  lo  necessario, 
ando  afrentado. 

Ninocnouica ,  ninocnollatoctia ,  y  nie  nicqua  yn  nix ,  yn  noyoUo; 
yn  anccini,  amoltani  yn  nocuchca,  noneulica;  yn  UnxmuJlan,  in 
tecallitech  noconniliiyouillitia  '". 

Corrije  o  reprehende  de  palabra  el  padre ,  o  madré ,  o  el  senor. 

Tlnxamania ,  tiapuztcqiii,  Ûaaloyama ,  tlatcjjcxiiiia,  yn  eztli,  yn 
rJioquiliztU  y  nie  teixamia,  y  me  leitonia,  yn  tenon,  yn  teta,  yn 
tlncatl,  yn  tlaloani,  m  tetic  ceeec  ynixiUan,  yn  ilozcallan,  ualhuelzi, 
ualhquiça. 

Tomo  consejo  con  aigu  no. 

Yn  teix,  yn  teyoUo ,  nonan ,  nota  nieehiua;yn  tecço ,  yn  tetlapallo 
\ielhnicneçotia,mcnotlapalotia,nicnochamololia,menot(q)alhcayotia^'^K 

No  quiero  padre  ni  niadre ,  sino  a  mi  plazer  tomar  ia  man- 
reba  que  me  pareciere. 

Aninayoa,  anitayon,  ean  cnn  utIamaxaUi ,  ncxtepeualU  nicnotatia , 
nienonantia,  yn  (miqiiiltaznequi  yn  ixtli,  yn  xayacatl,  yn  itzcalU, 
yn  yollotli^^K 

Soberuio  que  no  tiene  a  nadie  en  lo  que  huella,  y  el  es 
tenido  en  menos. 

Teixco,  tricpdc  nemi,  ietlfinipaclio/i ,  tetJaniicea,  tepxm  moquetza . 
tepan  niotlalia,  ean  pctiatitlan,  icjmllititlan  teaqma,  tepopoloani^'K 

("  Celte  ligne,  à  partir  de  yn  teixmullan,  est  extraite  du  manuscrit  MN. 

'■-->  Ces  deux  derniers  mots  sont  tirés  du  manuscrit  MN. 

'■''    Var.  injn  icctli  yollotli,yn  .royacatl,  yn  ilzcaUi.v  Manuscrit  MN. 

'*'  Ce  mot  n'est  j  as  dans  le  manuscrit  BN. 


—  215  — 

Motnnmçollam,  nmxlildarii ,  ijii  açan  acd  y  pan  momaii,  in  aile 
ipan  ilztincmi,  çan  ixço  wpac  quiquixtia  in  illeyo,  in  imauiço,  yçan 
cuecmnociuhlinemi ,  çan  quixopeua  in  tepetl,  in  teicpalh,  maciui  in 
alleiypan  itlo. 

Reboluer  questiones  por  donde  se  maten  unos  a  otros,  o 
se  destruygan, 

Tetçalun,  tenepnnlla  in  ninemi,  in  teuhtli,  in  ÛaçuUi ,  in  ncxlli 
nicnomoIonaUilitinemi  inic  niclcixpiquilhtia  in  cucuc,  in  chichic, 
nue  nictciiitinenii ,  niclequalluilinemi  in  uctli,  in  nanacatl,  inic 
aompa  niteûachialhtia ,  niteicxilia,  nitetentia,  nitematia,  inic  nine- 
panqualo,  inic  ninecoctenç,  inic  ninecoquixe,  inic  ninenepilhmaxallitic, 
mic  tiiietlocnequalhtia ,  inic  niinaqnizcoall ,  nicliiquimolin  '"  ninio- 
chiuhtinemi,  inic  eztJi  yollotli  nicteititinemi ,  nictequalhtitinemi ,  inic 
nitequmuintitincmi. 

Destruye  el  scnor,  o  gouernador  la  republica,  gouernando 
mal,  0  ensoLerueciendose  con  el  senorio. 

Tlaçoneua,  tlaacomana ,  tcuhlli  quiquetza  in  aompa  teixtia 
letlachialhtia  m  tlatoani,  çan  tiaxixinia,  çan  tlamoyam,  tlaxamania, 
tlapuztequi,  çan  tlaaloyauia,  tlalepexiuia ,  çan  leuicanaquia ,  teço- 
qmaquia,  çan  llaxoxopeua,  tlacecemana ,  çan  motatlaça,  monantlaça, 
çan  ixtomaua  ycica  inic  quinica  in  yanh,  in  ylepeuh,  çan  ic 
quipuiaulUia ,  cauilhqaixiia  in  pellall,  in  icpalli,  yçan  ixco  icpar 
quimana,  quipopua  in  yteucyo,  yn  ipillo ,  ynic  çacalla  quaulilla 
tecalaquia  - . 

Esclauo. 

Tepuzço,   mecapallo,   tlallo,    çuquitl,   leyo,   quaiilnjo,,  azlayo 
mecaxicolo,  axixpan,  cuitlapan ,  ycayan  innemian. 


'■'  Le  mamiscrit  BN  écrit  :  itichicomolin: 

'-'  Celle  fin,  à  partir  do  ynic  çacalla,  est  extrait-'  du  iDanuscril  \ll\ 


—  -ilG  — 

Perezosojocioso.  mal  criado,  desuergouçado,  (jue  no  quiere 
rabajar. 

Tl al  lima  ml  ht  m ,  lapalhcamanillitia ,  llaçolliololoa  ,moeoqniauilluia , 
motlalamlJiha ,  çan  ic  qinqni: ,  çan  ixlotomauatmemi ,  atlaiznequi, 
ai/('llc<ii:ncqt(i,  icxnniqui,  mamiqul,  tclech  tlaquauhthmat'i ,  techan 
cdlqui  ijn  i/cuchca,  yn  yneulica^^'. 

La  doclrina  santa  que  sale  del  coraron  ha  de  ser  tenida 
en  luucho  y  no  menospreciada. 

Yn  toptli,  in  pctlacaUi  amo  ytech  axiiiani ,  (uno  tzitzquiloni,  amo 
analoni,  amo  tlacaamlli,  yehica  m  teyoUotlan  in  meya,  in  quiça  in 
(juaUi  ncucyuû  atJatlaçnloni. 

Pusose  en  el  peligro  y  como  loco  o  desesperado  se  dio  a  sus 
contrarios.  o  meliose  do  no  salio  como  la  mariposa  en  elfuego. 

Omotlcpapalochiuh ,  aquitlaçotlac  in  yellichiqmuh ,  m  ytzontecon, 
in  aixco  icpac  tJaclux ,  çan  teca  omouitec,  omolzolzon,  çan  yliuiz 
innalh  actiîœtz .  in  oncan  mopipitztica  in  tell,  in  yuh  chauapapalutl 
ijçan  yliinz  tieco  calactiuetzi. 

Persona  valiente  o  esforçada. 

Oquichtli,  tiacauh,  ixtleyo,  ixmamço ,  in  icxicuztic,  m  tcncuztic, 
urq  miztli,  iicy  cuetlacJitli  ypan  quizloc,  yucy  qnauldh,  ucy  occlutl 
niopopoyauhticac  *^'. 

Anda  heclio  vellaco  siguiendo  el  camino  de  los  animales, 
desatinado  sin  sentido. 

Ye  mitouia,  ye  momocima,  yc  mamana ,  ayanio  yquiçayan  in 
qniçn,  ayanio  ycalaquian  tn  calaqui,  ayanio  yoiu  m  quitoca,  çan 
quitoca  in  niaçall.  m  toclilli  inyoui.yçan  çacayotoc,  j)oIiulttoc'''^\  m 

"    Ligne,  depuis  liierh,  tirée  du  manuscril  MN. 

'-'  Ces  cinq  derniers  mots  sont  extraits  du  manuscril  MN. 

*■'''  Ce  mol  est  lire  du  manuscrit  MN. 


—  -217  — 

allftctnieci,  çan  yliut:  ynuh,  çan  locliyanh ,  can  m(iraij<iiili ,  ijniii 
.Tolopitinemi ,  can  yliuiz  ncmi,  mapoîiui,  icxipohiii .  ttneinjm  athicatl, 
omonanacaui ,  omoûapaui,  omochocholtl ,  omoquaqiiauliti  in  pilldontli, 
inic  onuittac  in  tocJiotli.  in  maraotli,  can  xoquechpanU  ixllatçini, 
nacazûatçiui. 

Riiiole  0  corrigole  de  palabra. 

Ytzonic,  yquaic,  yquayolic  nicquetza  ;  yxqna  .  ijtlaiiqua  ic 
nicnenemitia,  inicnictoctia  in  tctl,  in  quaiiitl_,  in  yxopilh ,  m  ymulu\ 
ipi  itetrpon  '"  ic  nicqucqnetzteua. 

Parlero,  chismoso  de  mala  lengua. 

Tenquappulli,  tentlapalhiic ,  tetenquauhti .  tenquaiihxohitl ,  ten- 
chicotic ,  yollochicotic ,  uel  aompa  ixtiloc,  ientiloc,  nacaztiloc  ^~ . 
xayacatiloc  ynic  cah ,  ijnic  nemi ,  yliuiz  thitlnquaqua,  thicatlatollt 
mocuitlauia ,  yliuiz  tiathitoa. 

Esta  limpio  y  aparejado  para  Dios  el  coraçoii  del  bucii 
christiano. 

Thmauizmamnni ,  tlacecelhtia  .  llaxopamamani  yn  yxuchicnidœ 
i/n  Bios,  Ûahionatimani'^^K,  thixochinahmani ,  (lalhuyçolhmumani , 
tlapaccamani ,  tlayocuxcamani . 

Encubro  agora  tu  delito.  pero  si  no  te  emmiendas,  a  la 
otra  vez  lo  pagaras  todo. 

Motçonthin,  moquatlan  nicpachoayn  tiraû,  yn  yuiil,  nimitzpantiii, 
niniitzteteuhtia  '^^.  can  oc  nican  peûatiûan ,  icpallititlan  mmitzaquia, 
tlallitic,  quauitic  nimitzquixtia ,  çan  oc  nimitzcama  yneualJtUa  m 
quauitzatl,  inchichicatl.  AuJi  in  occcppa  auJutl  iiimiljlaqnnlliti:  une 
ticyecoz  in  uitzaû ,  in  chiclncntl. 

'''  Ces  deux  derniers  mois  sont  lires  du  manuscrit  MN. 

(-)  Idem;  seulement  on  lit  mizliloc  au  lieu  de  nacaztiloc.  —  inic  nemi  et  yliiin 
ilatlatoa  sont  du  même  manuscrit. 

'■'*  La  fin  de  cet  alinéa  est  empruntée  au  manuscrit  M^. 

''■'    Var.  « Moiçonllaii .  moquatlan  nimitzpnchon ,  çan  oc  nican-  etc.  Manuscr.  BN. 


—  -218  — 
Hazense  los  niayores  a  una  por  casamientos ,  o  en  olra  ma iici  a . 
Mocctilia  innayutl,  in  layull ,  inic  oncan  in  lolomoliuiz ,  in  xotla:. 
in  cueponiz  in  pillulL  in  teuctjulL  inic  ocelia  ijn  czlli  yoUolli. 

Gasaseaquel,  o  pide,  o  loma  mugcr. 

Quinamidia  in  topili,  in  pellacaUi,  in  cuzcatl,  in  quetzallt  m 
imaqucchûan ,  in  ytozcnilan  in  conmolhpia,  ynic''^^  (jnilzaqua  m 
comitl,  in  ca.cdl. 

Doi  muger  a  alguno  para  que  assienten  y  biuan  en  lioiira. 

Tepan  nicçoa  in  cueitl,  in  uipilli;  auh  tepan  niclcca  in  tçolçopaztli , 
in  nialacatl^'^\  in  teçacatl;  temac  noconpiloa  in  ichcatl,  inmalacall, 
inic  onoz  in  petlatl,  m  icpalli. 

El  que  nace  de  esclauo,  o  el  baslardo. 

ConiiÛan,  metlatitlan ,  texatillan,  tlemaic,  xiquipilhco  in  otincal 
m  tepiiztU,  in  mecapaUi,  in  cacaxtli,  in  uictli  in  thitzaqna,  in 
llanamiqui,  axixûi  cuitlatl  quinamiqui  '^'. 

Ponese  senor  de  nueuo. 

MoyoUotia^'^^  in  peÛntl,  in  icpalli  in  alhtcpell ,  mokonlcconùa , 
xotla,  cueponi  yn  aû,yn  tepclL 

El  pecador  suzio  y  obstinado  es  como  el  puerco  cou  el  lodo. 

TlaçuUi,  Iciihtli  quimauillitin ,  nextepeuaUi  quimollalilia ,  quimo- 
cuulauui  in  çiiquul,  in  tapalhcall  intc  moçoquipuloa ,  inic  molu- 
palhcaneloa ,  in  yuh  coyamcll  mocuitlanexpuloa. 

Persona  doblada,  que  no  habla  aderechas. 

Çan  qmquûuhtzalanaquia ,  can  quiquauliquixliti  in  ytlalulli,  çan 

^''  Cette  fin  est  tirée  du  iiiamiscrit  MN. 

*-'  Ces  deux  mots  in  malacatl  soiil  empruntés  au  manuscrit  MN. 
'■*'   Ces  trois  derniers  mots  soûl  extraits  du  manuscrit  MN,  (jui,  dans  la  maq;e, 
perle  en  rejjard  des  deux  premières  lignes  :  (^siendo  ainbos  esclauos.n 

'"'  Le  manuscrit  M N  porte  muyollotica  el  donne  la  lin  de  Talinéa ,  à  partir  de 


nwtcontecontta. 


—  219  — 

aompain  qiiiyUUIitileua,  çan  auic  campa  molcnUa ,  aompa  dalla loa , 
çan  quiquauhneloa  *'^ 

Miro  a  alguno  de  mal  ojo. 

Yxtlapalhic  nacazic  niteitta^'^\  nixciiellicopauic  nitztmh,  ndcix- 
nacaznecuilitztiuli . 

Rije  el  hijo  del  senor  defunlo. 

OitzmoUn,  omonelhuayoti  in  ytlaquiUo  m  puchiUl ,  m  aucutil , 
omotlanli,  omozteti,  ye  tequancah,  ye  mauizcah,  ye  motleyotittcah , 
miliiyotiticah  *^'. 

Es  lîumillado  y  priuado  del  senorio  con  que  se  ensoberuecia. 

Otempixauililoc ,  otlantepeualoc  in  ilzten ,  oputzlcqmhloc  m 
ycoaûan  inic  aocmo  tequaz,  oauililoc  inpetlati,  m  icpalli,  mic  aocmo 
mauiztililoz ,  ynohma^'*^  omixqiiapeuh ,  omoteputçalauh ,  ytçontlan, 
yquatlan  oquiz  yn  totecuyo,  ixco  icpac  onenque. 

Rije  bien  ei  senor  que  puebla  bien ,  honra  y  adorna  su  pueblo. 
Tlaatilia,    tlatepetilia ,    tlamcapanilia ,   Ûapantlaça ,    tlaleyotia, 
tlamauiztilia  in  yauh,  m  ytepeuh. 

Destruye  el  seiîor,  o  gouernador  el  pueblo. 

Teçoquimotla ,  lequaqualackneloa ,  teûalçicuinia ,  tlaçoloa,  llaca- 
tçaiia,  ontlacJmyauainpetlapa,  in  icpalhpa  ic  quicatçaua,  inicquiçoloa  in 
allitepetl,  inic  quitoîotla,  inic quiteyotia ,  inic  quixtlaça,  qmlenLlaça^^\ 

Riiio  al  inocente  por  corregir,  o  afrentar  al  culpado  présente. 
Tetechnitlacaleua,  tetech  nillaukuitia ,  tetech  nitlachaloa ,  mtexa- 
latepoa.  Auh  tetech  nictlatcoa  w  lexix,  in  tecuitl. 

(')  Fin  tirée  du  manuscrit  MN,  ù  paitir  de  aompa  tlatlaloa. 

'^'  Var.  r.yxtlapalhnacazic  niudtia.^  Manuscrit  MN. 

<^)  Du  manuscrit  MN,  à  partir  de  ye  tequancah. 

^*^  Fin  extraite  du  manuscrit  MN. 

'*^  Mot  tiré  du  manuscrit  MN. 


—  -l'H)  — 

\in  nu  niano  esta  scr  bueno,  o  scr  nialo. 

Ç(ut  iiomac  cah  m  lUX ,  m  noijoUo  niic  nniouatcaz,  anoço  imc 
mnocucponalhtiz ,  ijnic  '"  nuioxoûalliz ,ninocuepona]htiz ,  ynic  ntceliz, 
iiiCniolitnz. 

Tengo  paciencia  en  lo  aduerso  y  en  las  reprehensiones. 

Nitlaifolloteuia,  ran  nicpctlacallitema ,  çan  nlctoptema  in  lelL  in 
qnumll,  m  çacaqualli,  çan  nicchalhchiuhmaù ,  mcteuxiiilimati ,  in 
qucxquicJi  nopan  yaiih,  m  nopnn  quiça,  in  ompa  itzUuh,  ni 
(lompa,  etc.  id  est  ■^'  çan  nictîaçomati ,  nicpaccayhiijouia. 

Doi  pena  y  trabajo  y  mal  exemple  a  todos. 

Niteijolliquixtia,  niteichiloa,  nitelelaxitia,  teitic  nictepeua,  nica- 
qnia  m  tlexuckûi,  m  tlequauitl  inic  tiiteelalia,  inic  uitepatzmictia, 
inic  mteyolhtoneua ,  ynic''^^  nitemociuya,  ynic  niletequipachoa , 
nitetjolcocoa. 

La  yglesia  de  Dios  es  reuerenciada,  donde  esta  todo  el  bien  , 
y  se  oye  la  consolacion  del  anima. 

TlaaJaua,  tlapetzcaui,  tlaxolaua  in  ychantzinco  in  Dios,  in  oncan 
ccnqtiizloc,  tcpeuhtoc,  ceceliuhtoc  in  ixquicli  in  qualU,  in  teyollo 
quimati,  m  teyollo  caxili,  in  choquizço ,  m  ÛancuUo  m  amo 
teqimuhqiuxti ,  (equaiihtiamachti ,  yçan  ompa  quiciii''^^  in  paqaUiztli , 
m  cemelli,  yn  '^'  teyoUaU,  yn  tccuHhtono. 

Renzilloso,  enojoso,  desabrido  en  sus  palabras. 

Cenca  poçom ,  pupuçoca ,  tenecati,  mamaçoa,  ilallaielicça ,  moti- 
lil:a ,  tenquauhxolutl,  tetenquauhti ,  quelcUaxilhti;  quauhtialoUi ,  in 
(dc  yanvinqui  in  ythtolh ,  çan  ynhqui  in  Icll  tctcch  qiiipaclioa. 

"^  Fin  oxlraite  du  manuscrit  MN. 

(■^)  Idem. 

W  Idem. 

'*>  Le  manuscrit  MN  porte  cuiiia,  au  lieu  de  qiiicui. 

'■^'  Fin  tirée  du  manuscrit  MIS. 


—  -221    — 

Ladi'on  (|U('  (odo  lo  ;ij);iii;i  \   roi);!. 

MdllduoHloc,  macuccniliqni.,  macuccuenoli ,  uuiijciuhqiii ,   ijlitu: 
ilncuicuiliuclzi.    Xii  *"  atno  mallacatl  yn  hicica  ixlolomaun  yollo-  . 
patlaclitic. 

Rineii  0  matanse,  o  iiiuerdense  como  perros. 

Monannlhlçaioque ,  moqiiaquatinemih  ,  mollancukçnlliloqne  '-', 
mcellitçintoquc ,  mooœtlapalitztoque. 

El  seûor,  0  gouernador,  o  persona  tomida  o  reueronciada. 

Mauiztitoc  in  pclîatl,  in  icpnlli,  in  oncnn  ncuiuixloc  in  Icoazlli, 
in  tlaxapuchtli ,  in  coloi/oloc,  in  tocnijoloc ,  tçitçicazçotoc  '^K 

Forma  o  ymagina  mentiras. 

Çnn  qmijoyocoya  in  tlalolh ,  çnn  qwciciqid ,  çan  izllactli,  Icn- 
qualactU,  tiaelli  quimauilhtia ,  quimolequitia . 

Espantosa  cosa,  temerosa  o  marauillosa  acaecio. 

Tequaceceputz ,  tecuecuechcauh ,  teiçaiii,  temamauldi ,  tequnceceno, 
in  tcpan  omochiuh  ilnyoalli,  xomolh ,  calhtechtli,  tIdnauaUi  ^''^ 
in  otetoctiloc. 

Acusar  o  dar  quexa  de  otro ,  o  afrentarlc  delante  de  alguno. 

Nontemayrmi  m  tlexoquauhco ,  m  tlecomalhco,  m  tJeniaïc,  m 
tkconzco  inic  mletlecomayaui ,  inic  nitctlecollnça ,  mic  mteixpauia , 
nitelJatoJema ,  mic  mtecuitlachuda ,  une  tetxpan  nilenuixllntonua , 
niteayatomia,  nitemaxauya^^\nitetzinpetlaua , niteyaualoa,  teicatlan, 
teteputztlan  niquixtia  yn  tlatoUi. 

'''   Fin  extraite  du  manuscrit  MN. 

(^'    Var.  '.'...  .ttio(juaqiialitoque,  tnollatlancnitcnlhiitnque ,  etc.n  Manuscrit  MN. 
*^'  Ce  mot  est  emprimté  au  manuscrit  MN. 

")  Le  manuscrit  MN  termine  ainsi  cet  alinéa  :  "llanaualli,  vol  tlanaua'l  m 
teloctiloc  ouy  etic  tepan  oquiz.v 

'■'  Cette  fin  est  tirée  du  manuscrit  MN. 


Auisar  qiio  iu>  sean  prcsus,  ([iic  no  |)('(|ii('ii.  o  liierreii. 

Nitcpantia,  niteteuhtia,  nitciticlui,  nilelloujjolid ,  niteneniachtia , 
mtexaiia .  nitctcmilhuazhuia,  inic  ac<in  tcmac  uetziuaz,  temac 
aquiiiaz,  anoço  inic  amo  tlatlacoloz. 

Armar  a  alguno  cauallero. 

Nitequetza  ytzmnpnnco  m  ÛecuUixqmic ,  in  llapco,  in  matlnc,  in 
temalacac,  mw  mctemaca  in  chimaUt .  m  tlacuhtli ,  in  tcacoquiçaya , 
in  tepaueiçia. 

Agora  oigo  mi  ventura  o  desuentura. 

Yn  (ixcan  niccaqui  in  nncoqmçaya ,  in  notcmouia ,  in  notion 
yuetcia ,  anoço  inic ninothlliuiz ,  inic ninotlapalliniz , auli  inic nimocoioz, 
inic  mmocacauaz ,  auh  une  nnnoteçauiz,  inic  nimopotoniz. 

Somos  sujetos  y  seruimos  a  los  que  nos  conquistaron  por 
fuerça  de  armas,  o  nos  dimos,  etc. 

Atno  tixicyoque ,  atichicoyoque  ca  Uixcauiloque ,  topan  mani  in 
chimalli.  Auh  topnn  onoc  in  mitl,  in  quauitl.  Anli  totlan  uetzioc  in 
Ûauiztli,  m  cliamoleuatl,  yxiueuatl ,  in  tcocuitlapanitl . 

Seruir  de  paje  dando  agua  a  nianos. 

Niteixamia ,  mtemapaca ,  nitecamapaca,  niiematequia ,  iiitenechi- 
chiuallipopoa ,  mtenecliicliniaUitia ,  nitepepechtia ,  nitetlaqualliteleca. 

Seruir  de  moro,  de  labrador. 

Nitititlanti  inic  mquaquauitiuli ,  inic  neîemiquiz,  inic  nitlaiz, 
inic  nitocnz,  inic  nillaxuchimanilhtiz ,  inic  nitlatotoniliz  ,  in  ilalhtica, 
m  quauhlica,mm\lhtica,  in  tetica,  nitequiti,  nitIacoti,nitlatequipanoa^^K 

^''  Ici  s'arrête,  sur  le  manuscrit  BN,  la  transcription  de  ces  anciens  termes 
métaphoriques.  Le  copiste  y  a  laissé  plusieurs  pages  en  blanc.  Mais  le  manuscrit 
MX  nous  a  permis  de  remplir  cette  lacune,  qui  ne  comprend  pas  moins  de 
quarante-deux  paragraphes  (p.  aaS-o.So). 


—  2:>3  — 

Ensobcriiecerso ,  o  lencr  fantasia  coii  el  laiioi'  u  aiii|(aio  de 
olro. 

Tetech  tlanaui,  tetech  aûamati,  tctecli  cuccucnoti,  telecit  mopoa, 
leca  moqumiitequi ,  lelech  tlancmaiii. 

Hazer  a  otro  vcllaco,  o  dar  mal  consejo. 

Mixill,  tlapatl ,  coaxuxuhqui ,  nanacatlnictcittitinemi ,  nictequalli- 
ùtmeim,  izthiclh,  Icnqiialactli,  teixco  teicpac  nicquixtilincmi ,  mcte- 
lohJhùa,  inic  amtcucUamachl'iùnemi ,  inic  nitemcciienoùJin ,  ynk 
niteqiiayuintia ,  ic  nitexocomictia ,  inic  niteixcuepa,  nitechicotla- 
chialhtia ,  nilcch icntlacaquitia . 

Dios  senor  y  criador  y  gouernador  de  todo,  que  ensalça  y 
humilia. 

Tloquc  nauaquc,  tlaJucpacque,  m  teutlale ,  inatlaun,  m  tepeua, 
in  tepcxina,  in  iJachiuale ,  in  tcyocuyam,  lepiquini,  vi  tcciicpo- 
nalhtini,  in  tlatzmoîinalhtiani ,  in  tcmamalini,  in  tepitzani,  in 
texuchiyanloani ,  in  tepantlaçam ,  in  tellahnaquiani ,  m  lototomo- 
Ulhtin,  in  letlatçinilhiia ,  in  teniaxeloa ,  in  temayaualoa ,  in  tellalia , 
m  teçaloa  ypnlhnemoaloni. 

Partiose  dexando  de  si  memoria  por  las  buenas  obras  o 
hazanas  que  hizo  y  buen  excmplo. 

Micuilotiuh,  mopopoyauhtiuli ,  motlilhuitiiih ,  motlapnhtiliuh , 
mitauhcayolitiuh ,  moxuchiyotiliuh,  monezcayotiiiuh,  motamachmh- 
tiuh;  quicauhtiuh  yn  ynecauJicayo,  yn  yteyo,  yn  ytoca,  motnna- 
lotiuh,  tetech  quicauhtiuh  in  tlilli,  in  tlapalli,  in  cJiaJhcJiiuitl ,  m 
teuxmitl  inic  omoteyotita. 

Por  Ventura  soi  parlero  ?  no  soi  secretario?  An  me  de  abrir 
para  me  sacar  el  secreto? 

Cuix  nixilutl?  cuix  nimiauatl,  niçacametl?  ctiix  mtçayanaloz 
inic  niquixtililoz?  cuix  yuhqui  initoptli  nipethicdlli?  Cuix  mtlapiloz 


._  -nu  — 

une  iKinihlo:  ni  rlialltchindl .  m  leu.viinll?  Cui.v  nuciiilKjin  m  icll , 
m  (judiiill?  Ciiui'  iii.rclolo: ,  nitldjxmtdo:  duc  iioUcallico.  aoijoJlothin 
tiacinalo:  ? 

No  quiero  poner  discordia  doiide  ;iy  j)az. 

Aço  molli ,  ncoallantU,  atlaueUi  ypan  niaznequi,  yeliica  tlama- 
maniyn  tlUhcaxitl,  in  tlapalhcaxitl,  niacana  nitlamimiio,  nitlaxo'peuaz, 
nitlacuitlacpeuh ,  noço  tlacacah  m  chamulnutl ,  m  pihuitl  ntic  amo 
nillamoloniz ,  nillaneloz ,  ymc  amo  nitlatlauelhcuitt: ,nilc(jual(incuiti:. 

Ya  viene  el  castigo  de  Dios  entresacando,  por  esso  todos  se 
emmienden. 

IV  nictin  Kit:  yn  ytemux ,  yn  yeecnuh,  m  yaiiaiih.  yn  ycolotdi , 
yn  ytçitncaz,  yn  yteuh,  yn  yquauli.  Auh  ye  nican  onotiuitz  yn 
ycoauh,  m  ytequnn  in  (loque  in  nauaquc,  in  texelotiuitz ,  tepepen- 
tiuilz;mn  ic  celia,  ma  yc  xollalo. 

Ando  triste,  angustiado,  y  fatigado. 

Notololh  ,  nomalhaicli  mccltiiihtinemi,  noclioquiz,  nixayo  nicnia- 
lentinemt ,  noztetzin ,  nomatzin  nictlunquatinemi ,  in  tetloc,  in  tcnanac 
nicnociizcatilmemi ,  m  nomatzin  ic  ninomalhcochotinemi .  yn  notlilli. 
yn  notlapalh.  ic  nmomatilotinemi .  Auh  in  notlalli,  in  noçoquiiih  ic 
ninopolotmemi .  AuJt  in  nclelli,  notlauculli ,  ic  nimilacatçotinemi ,  ic 
mnotlalitinemi ,  îielelacitinemi. 

Detener  a  alguno  con  palabras  fingidas  para  que  sea  preso , 
0  le  siiceda  algun  mal. 

Nictlaniteca ,  mctlanipachoa  in  notequaya,  noteya.  in  nozlac,  in 
notenqualac ,  mic  mteualana  nitetkrmachana ,  inic  nitcoztoaquia 
niclenamictia  m  tepexitl,  in  atlauhtli,  inic  nicpachiuia  ic  nicneyanilia 
in  culutl,  in  tocatl,  in  tçitçicaztli ,  in  axoxouilli,  in  atoyall. 
yectlatolhtica ,  tçopelica,  aauiaUzilamachializtica  inic  nitequetça,  inic 
nitellaha.  nileyeccateca .  nitcnaualhtçvcoa. 


225   

Qiiebro  el  mcrcadcr,  o  cavo  alfTima  porsona  de  la  lioni-a 
o  eslado  en  (jiio  eslaiia. 

Omoxictlnz,  omixllaz,  omollnntlaz ,  ocuellnnli  vi  quauill,  in 
xiichitl  oceqiialoc,  m  xmill  oquetozuac,  ocototçuac,  ochiclimauli , 
onelhuayotlaûac ,  omonelhuayocoto ,  omomauizpolo ,  omocalanquixti , 
omotlacollaz ,  yneoyan  omitlaco,  omocnopilhùli. 

El  malo  biue  vida  de  briilo  anima]. 

Axixpan,  cuitJapan,  thtçolhpan  ychan,  ynemiyan  yn  tlatçiuhqiii 
in  teuhtica,  in  nextica  in  mapantmemi,  in  moquimilotinemi ,  inic 
atlacanemi,  tlatçuUi,  ieuhctU  ic  monelotinemi. 

Es  cobarde,  medroso  o  lemeroso. 

Tçinqntzcatlayecoa ,  mauhcatlayecoa ,  amo  teiiic  mixtlapaloa, 
mauhcnllacnti  ateiiic  mixeecoa  yuhqiii  in  tetl  quaiiitl  in  piipucatoc, 
m  clnclnnnuliloc ,  amo  thtpaloa ,  aontlaccoa,  mixtelhquctça. 

Persona  honrada  o  senor  r[ue  tiene  vasalios  o  génie,  elc, 

Momatia,  mocxitm,  moquaulitin ,  mocelotia,  mocuetia,  nioui- 
pilhtin,  nioyatm,  momaxtlatia,  motkipiuia,  motzonixualhlia ,  yn 
llacnti  mommuçotia ,  motlcyotia ,  moteyotia,  mixtia,  monacaztia. 

Enriquecerme  o  acrecenlar  Iiazienda. 

Nmotlalepeualhtia ,  ninotlnncnectin ,  niniculluia ,  ninolhttoxauilh  lia; 
nmotlnteunemitia ,  ninothunuania ,  ninoûexelhiiya ,  ninotlanecliical- 
hnia,  mnoielçontm ,  ninotlapepechia,  ninoneJliuayotia. 

Erro  el  pecador,  o  cayo  en  el  lazo  el  que  no  anda  ade- 
rechas. 

Oquimomimicti  in  tetl,  ni  quauitl ,  in  tçoazûi ,  in  thixapuchlli , 
in  culull,  m  Intncaztli,  in  moneuianaqidto,  in  canamatlac,  in  tocli- 
motlac,  m  maçamallac  yn  oncan  otetçaulitic,  yn  ollanelhlic,  yn 
aompn  ilztiuh,  yneuyan  omotlcuaiumi. 


—  220  — 

Soi  lemplado  en  cl  corregir  o  cnslijjar. 

Auiomnilocluia ,  ninomatkicaualliùa ,  uitioiiuiyci^cctillilin ,  yn 
yamnncathtcall,  in  yocu.rcaiiacntl  ynic  niletnclia  in  tell,  m  (juauitl , 
in  citluti ,  ui  tçitçicaztli,in  tlexuchlh ,m  tiemuniati  caii  nniniuitca.rai(/i. 

Soi  rezio  en  corregir  o  casligar. 

Ninomatlcpalhulia,  nmomochtcaua,  ninoquanhulia,  u)  mnoma- 
tçomocoa ,  une  ninomacencaïui ,  ynic  nicteylia  ui  rhiclncatl ,  m 
tonoui:ntl ,  inic  nictetcquilîa  in  mecati,  ynic  nitetlexuchiqiientia , 
ynic  nik'izllacniina,  ynic  nictequalJdia  in  cucuc ,  m  teupuhqui. 

Aueisme,  senor,  heeho  mercedes  como  a  viieslro  liijo. 

Otlaçotic,  ollacauhqm,  oûaucuxqui,  omotlapalo  m  mittzin,  m 
moyollolzin ,  in  motJacncJilh ,  m  monelhpnJoJh ,  in  milacalçiulica ,  m 
mapanca,  rmc  tinechdacatçoa ,  nue  tinechapana  yn  nocxi ,  ut  noniac 
in  tiûachia ,  in  nimelhtap/ich ,  m  nunochichicauh ,  yn  nuneço,  yn 
nimotlapaJo. 

Es  generoso  y  de  lindo  y  excelente  coraron. 

CItalJichiuhtic ,  teuxiuhtic ,  tlnpitçollilic ,  tJamamalhtic ,  tlacenqiiix- 
tilhtic ,  yn  ycuzcayollo ,  yn  ychalhcJiiuliyolIo,  m  yquetçalliyollo , 
tlnchictic,  tlapetlnualhtic ,  tlncencniiallitic. 

Maliiado,  siizio,  pcruerso  que  no  lonia  consejo. 

MicoJo.'i ,  moûiloa,  mocatçaua ,  moxolopicuitia ,  moçoqmneloa , 
motlalhneha ,  aompa  miixtia,  aompa  monacaziia ,  çan  aompa  mo- 
tcntia,  m  nyeUacaqui ,  yn  aompa  tlacaqui,  yn  aompa  iJacça,  yn 
aompa  quiça,ijn  aompa  ehciia,  yn  aoncan  cah  yn  yx  yn  yollo. 

Promctio  nos  Dios  la  gracia ,  si  le  obedecemos. 

OlecJuietolItti,  otechncmacti  in  Dios  in  ilhmcac  netlamachtili , 
yntla  nelli  tiloptizque,  tipetlacallitizquc ,  ynlJa  ticcliallichinlitilizqni'. 
licteuxiuhiilizqve ,  ticctizcatilizqup ,  ticquelçalhlihzquc. 


—  2-21  — 

D.'i  Dios  liaiiibre  o  onfcrmedad. 

XiuJœoall ,  mamnJhuazih  tepan  (juimotInjrilH/ .  Icpnn  (fmmoclimUia 
yn  Dios. 

Rico,  0  persona  que  ticne  lo  necessario. 

Totoma,  yamanui ,  yuujona ,  mocmtlajnlhtui ,  mamallapalhùa , 
ceha  itzmohni  ni  midi,  m  aucxull  totomohw ,  mimilnii,  m  xiichitl 
xotla,  cueponi ,  inic  tlacelia,  inic  llaxopiaun,  momatia,  nioyaualon 
m  tuhqui  w  puchiill ,  m  aucucll. 

Hazer  pesquisa  eljuez,  o  ynquerir  la  vida  de  otro. 

Tlatataca ,  tlacuicm  ,  ilacxitoca  ,  tlallanitlnycha  ,  tlaunuona, 
tlaxexeloa,  tetlaciiiciidm ,  teiicuillana,  teucuilliquixtia ,  teÛaaniUa, 
teûatlachpanilin. 

Vino  a  poner  nueua  doctrina,  o  vino  a  fuiidar  de  nucuo. 

Mixtli ,  puctîi ,  ayauîtl  quimolonalhtico ,  queuatiqiœtçaco ,  quimn- 
uaco,  octacatl ,  machiyutl ,  xryuil ,  qualronth  in  oqiiitemnco,  m 
oquitetlahhco ,  inic  nequatçomaloz ,  nexiyotilo: ,  oquitlalicn  in  fla- 
hualli,  yn  teuchuUi. 

Loar,  honrar,  o  ensalrar  mucho  a  olro. 

Nitcchamaun  ,  niteuecapanoa  ,  nitclJalhuia  ,  niteciieponalittia  , 
mtexuchiyuiui ,  nilcizcaloquetm,  mlcmayaualoa ,  nitepanllaça ,  nitc- 
pauetçolhlia ,  mtemniuçotia ,  mlctimaloa . 

Leuantole  el  seiïor  y  sidDlimole  no  siendo  nada. 

Teuhtitlan ,  tlaçulhtitlan,  axixpan  ,  tlaelhpan  oncan  oquimope- 
penili ,  oqmmopantlaxdi ,  oqiiimopouechili ,  oquimacoquixtilia  in 
Dios,  anoço  in  tlatoani  atleypan  quiçaya,  çauhquauhtin ,  ocelutia. 

Valentia,  grandeza,  o  hazaiîa. 
Quauhyiitl,  oceluyutl,  tiacauhyutl. 


—  228  — 
Salisfcclio  esloi. 

Omacic,  opnchiuh .  omotJaU  in  noijoJlo. 

Quien  soi  yo,  para  que  Dios  me  hiziese  lantas  mercedes? 

Ac  nehuatl,  ne  niiiomall,  cuix  nollnulh?  Cui.r  iwnauatilli?  Cin.r 
notnaceualh,  inic  oncchmoxiichiyotdi ,  nechcueponalhlih  m  leutl,  in 
tlatoani,  ynic  oncchmollapahtUi ,  ynic  nimacoc  yn  chamatiac  tima- 
huliqui,  yn  totonqui  ynmanqm. 

No  te  tengo  en  poco,  sino  en  mucho. 

Ac  7ïimitznomachitîa,  tleypan  nimitznotliha  tniquauMi ,  yn 
noceluû,  ciiix  ùilacauHi,  cuix  iuhqm  yn  titlilli,  m  titlapalli?  Cuix 
nimitzpupuioz?  Cuix  noço  yiiJiqui  yn  xuchitl,  in  xiuitl?  Cuix 
nimilzhuatçaz?  cuix  nunitzmacuetlaniliz?  ca  çan  hckallicJtiuitl, 
titeuxiuitl  ypan  nimitznomachitia. 

No  me  ygualo  ni  comparo  a  nadie.  sino  que  me  tengo  por 
menor. 

Amo  teuan  nnietzi ,  acan  teuan  ompouh ,  amnonumdoa ,  anmocuc- 
ponalhtia ,  animocauanlilia ,  animoquetçallitototiha ,  ammotewjue- 
chollitilia  ,  animotçijiitzcantilia  ,  animopocliotiha ,  ammaueuetiba  , 
animacelelhtia ,  animoxopiaualhtia ,  çan  nimotlilhtîlia ,  çan  nimotla- 
palhtilia. 

Emborrachose,  o  salio  do  seso. 

Ytech  oquiz  in  uctii,  in  nanacatJ ,  m  mixitl,  m  tlnpatl,  m 
coaxoxohqm  imc  oyumhc,  imc  oxocomic. 

Aprouechonie  la  medecina,  o  la  cura  que  se  me  hizo. 

Onotechquiz ,  oneclinalhquixti  w  palh .  oncchyamnmlhU ,  onech- 
uellamachti. 


—  229   — 

Oiiejarsc  j)rimero  el  culpado  impiitanclolo  al  ugraulado. 

Tcixpanmomanteua,  moquelzteua ,  inic  Icllaxilileua  in  yayaçulh, 
m  imaxtlaçidh ,  iniç  aile  y  teck  llmniloz  in  lliUdic ,  in  catçauac, 
mattoitmh,  motlapechitiuh ,  moyecnequitiuh ,  mopetztilitiuli. 

Tener  alguno  pobreza  o  hambre. 

Xulutl  mapantoc ,  chayauhtoc  techan,  xiuhcoall ,  mamallmaztli 
tepan  quiça,  letecli  motlalia,  tepan  mochiua.  Aiih  tepan  moquetça 
in  mixpanitl,  in  tlemiauatl,  itzlic  cecec  qnizloc,  icnoyutl  quiztoc. 

Mira  que  no  peques  con  alguna  porquc  no  seas  ciilpado. 

Macana  tecue,  teuipilh  tepan  iican;  macana  tepan  timaçouhli; 
macana  tepan  tiuetzti,  inic  amo  titoctiloz  in  tetl,  in  quauitl;  macana 
ytia  moteclala;  macana  tepan  ticholo;  macana  ytla  ticmonamicti. 

Hailome  bien  con  algiino. 

Tetech  ninomati,  nimaxaliui,  teteclicopa  mxeliui,  nitlachia, 
mnimati,  nixtlamati. 

Soberuia  muger,  o  renzillosa,  o  cruel. 

Chauantmi,  chaputelini,  chauazque  in  iuli  totolin  chauati  te- 
quaxixipeua,  tequacocoyonia,  iequatçatçamulaana ,  tequatçolçopiloa, 
teixco  patlani ,  chauazquini. 

Hombre  que  no  tiene  en  nada  el  seruicio,  o  beneficio  de 
la  muger. 

Ateciuamatini  in  oquichtli ,  aquiciuamati ,  'yn  yciuauli  atle 
compoua, 

Muger  que  no  tiene  en  nada  el  seruicio,  o  beneficio  del 
marido. 

Ateoquiclntlani  in  cmatl.  —  Y  (piitada  la  a  M  principio 
querra  dezir  :  muger  agradecida,  etc. 


—  no  — 

Yn  llacall  ncllt  nica,  vel  ainzlli.  Usan  en  plalica  alguiias 
vczes,  pero  no  quicre  dezir  nada. 

Tambien  otras  vezes  dizon  :  nene,  como  dubdando  en  la 
platica. 

Ab  eterno  sabe  Dios  y  tiene  detcrrninado  lo  que  ha  de  scr 
de  rada  iino,  v  lo  (jiic  le  lia  de  tlar. 

Cenca  yeuecauh  yeltontzin  yiietj  mallicoche,  yuey  teputze  ceceyaca 
uelli  fjuimoycecalliiii,  qmmotamacinmh ,  oquimoyoculltuili ,  yoan 
oqmmocemildlhmyn  ijlic/iya  ynyncncn,  yoan  yn  ixquicli  yn  ilhmlh 
yn  ymaceualh  y  ceceyaca  oyez,  yoan  in  quenamî  yez  yn  iqu'içaya, 
yn  ycalaqiiiya ,  yn  yncmit .  yn  yllacçaya,  anoço  yn  ypeuJica ,  yn 
ylçonquizca. 


PL  M  ICA 


QVK     HVZK    EL     l'ADRE     AL     IIIJO      WiSANDOLli  , 


O   AMONESTANDOLE  QVE  SEA    BVENO 


(1) 


1.  —  Nopdlitze,  nocuzquc,  noquctzale,  otiyol,  oldlacal,  oltino- 
tlalhticpaajuixttco;  in  ytlalhticpac  in  totecuijo  omitzyocux ,  omilzpic , 
omilzllacalili  in  ypalhnemoani  in  Dios.  AuJi  mixco  mocpac  otilla- 
cliixqueyn  timonauan,  in  timotauan;  yoan  in  mauiuan,  in  mollauan, 
in  moayolliqiie  oniixco  onwcpac  tiachixque,  ochocaque,  otlaucuxqiie 
mopampatzmco  ^'''  une  oliyol,  une  otulacal  ui  tlallUwpac. 

2.  —  Auh  yn  axcan  achitzin  otiuallachix  ^^\  oliuallnnozcnU , 
otiiinhzcayac ,  olniallicliamauac  ;  yuhqmmma  Utototzmlli  iyeqinn 
iimollachopinHia ;  yuhqiiimma  quiye  tiualhqmça  in  mocacnlloclzinco ; 
yuhquimma   quiye  timotlacoquenlin  ;  yuhqiiinima   quiye  qmça   m 

TRADUCTION. 

J .  —  Mon  cher  lils,  mon  bijou,  ma  belle  plume,  lu  as  été  conçu,  tu  es 
né,  tu  es  venu  sur  la  terre;  c'est  Notre-Seigneur,  c'est  Dieu,  notre  créa- 
teur, qui  t'a  formé,  créé  et  mis  au  monde.  Nous  te  considérâmes,  nous 
qui  sommes  tes  mère  et  pèi'e;  tes  tantes,  tes  oncles,  les  parents  te  consi- 
dérèrent aussi,  gémirent  et  furent  émus  quand  tu  naquis,  quand  tu  vins 
au  monde. 

2.  —  El  maintenant  tu  as  quelque  peu  vécu,  grandi,  lu  l'es  déve- 
loppé, tu  as  piis  de  la  force;  comme  le  petit  oiseau,  tu  piques;  comme  lui, 
tu  es  à  peine  hors  de  la  coque;  comme  lui,  lu  es  à  peine  à  demi  vêtu; 

">  La  declarucioii  ou  imitation  que  André  de  Olmos  a  donnée  de  cette  piatica 
est,  comme  dans  le  manuscrit  Bi\,  à  la  suite  du  texte  mexicain.  (Voir  ci-après, 
p.  957.)  Nous  avons  accompagné  ce  texte  d'une  traduction  française  aussi  littérale 
que  possible. 

f^'  Var.  'xtnopantçinco.T)  Manuscrit  MN.  Ce  mol  signitie  dev;inl  loi,  et 
mopampalzinco ,  à  cause  de  toi. 

■^'  Litt.  tu  as  un  peu  regardé  ici.  (\oir  ci-dessus,  p.  1  28,  au  mot  Ualh.) 


—  232  — 

niocuidapillitzin^^\  m  matlapallUzin;  ijuhqmmma  qaiii  qaentelhtzin 
ticoohnin  m  momatzin,  m  mocxilzui,  iii  iiwlzontecontzin;  yuhqui 
yequin  thnoi/eecoa  inic  tipapatlantinemiz. 

3.  —  AuJt  (juen  comonequilktia  yn  ypalhnemoani ,  aço  cemilhuill, 
fiço  omilltuid  timitztotlaneuizque ,  ticuzcatlancuizque ,  tiquetzalln- 
tteiiizque^--:  ypalhtzimo  yn  totecuyo  aro  iicaz^^\  aço  tinemiz  in  tlalh- 
ticpac;  ma  oc  yuian,  ma  oc  yccniel  yxmaJhmana,  yxiualhmozcaUiU, 
ma  yliuizteua,  ma  yliuiztia.  Ma  çuc  ye  ytloctzinco  ynauactzinco 
ximocalaqui  m  totecuyo,  nue  mitzmotlaucuUhz. 

Auh  ma  oc  yehuatzin  quwiomaclntia,  ma  çuc  yehuntzm  mitzeheço, 
mitztamachnta ,  ca  teutl,  ca  tiatoani ,  ca  iiey  macoche,  ca  iiey  teputze. 
Ca  ychuntl  Dios  uelli  monantzm,  motatzin ,  ycenca  tlapanama  inic 
uelh  mitzmocuitlauitzinoa ,  nue  milzmoilaçotilin ,  vi  amo  mach  yuhqui 
inic  nimitznotlaçotiha  ni   nehuatl  m  nimonan,  ni   nimota;  yeluca 

comme  lui,  tu  montres  déjà  ton  dos,  tes  ailes;  comme  lui,  tu  agites  en 
([uelque  sorte  les  mains,  les  pieds,  la  têle;  de  même,  enfin,  tu  l'essayes 
à  courir. 

3.  —  Que  le  Créateur  veuille  permettre  un  jour  ou  deux  seulement 
que  nous  te  possédions,  que  nous  ayons  ce  trésor,  cette  belle  plume; 
grâce  à  Notre-Seigneur,  peut-être  tu  vivras,  lu  séjourneras  sm^  la  terre; 
demeure,  grandis  tranquillement,  sois  sage,  prudent;  aie  recours  à 
Notre-Seigneur  pour  qu'il  te  secoure. 

Qu'il  se  fasse  connaître,  qu'il  te  pénètre,  qu'il  te  sonde;  il  est  Dieu, 
il  est  roi,  c'est  un  grand  soutien,  un  puissant  appui.  Ce  Dieu  est  vérita- 
blement ta  mère,  ton  père;  bien  plus  qu'eux,  il  prend  extrêmement  soin 
de  toi;  il  t'aime  bien  autrement  que  nous  ne  l'aimons,  nous  qui  sommes 

'■>  Cuillapilli,  queue  (composé  de  ciiitlatl,  excrémenl,  etdepî7i»',  pendu,  sans 
doute  du  verbe  pilhiiia,  ou  piloa),  s'emploie  au  fiffuré,  ainsi  que  atlapalli,  aile, 
feuille,  pour  désigner  le  peuple,  les  vassaux.  (Voir  ci-dessus,  p.  319.) 

'')    Vai'.  fxtiquelçaUillaneiiizqne.^i  Manuscrit  MN. 

i^'  Le  manuscrit  MX  porte  tiçaz,  futur  de  jçrt ,  s'éveiller.  Mais  nous  retrouvons 
plus  loin  le  verbe  ira,  être  debout  (p.  9-33  et  S  6,  7,  p.  a-îT)). 


—  233  — 

ta  ychiiatzin  uijuilo,  oquiyocux,  oquimoyocuUli  ^^\  inic  oliyol,  inic 
olitlncal. 

Ma  ticniollicauiUi ;  ycemdhmtl,  yceyoalli  xicmonocliilitinemi , 
xicmotlatlauldildmemi ,  xclhciciulittnemi ,  xilhmcuxtinemi  :  macamo 
yuiun  m  coclnzlli,  in  netequiztU  yxicmocliiuili  :  ma  onllami  in 
millzin,  in  nioyollotzin  in  yteclicopatzinco  in  totecuyo  :  yeliica  ca 
motatzin,  ca  omitzmochiuili. 

Ma  ypampa  in  ytellaçoûaliz  xicmotlaçotlayeculhtili ,  inic  mitz- 
mocneliliz,  mic  tlacauaz  yyoUotzm,  mie  mitzmomaquihz  in  ijtetla- 
mactzm  :  in  molhuilk^-\  m  momaceualh,  m  micaya,  in  monenca,  une 
iielh  ticaz,  inic  uelh  tinemiz,  inic  amo  înixtitlan,  tlayoualluillan 
iicalactinemiz. 

à.  —  Yoan  m  canin  ixpan  tiqmçaz  in  yxiptlalzin  m  totecuyo, 
anoço  yn  ytloçouan^^',  anoço  cruz ,  uelh  ticmauiztiliz ,  ixpan  timo- 

les  mère  et  père,  parce  qu'il  a  dit,  il  a  ordonné,  il  a  permis  que  tu  fusses 
conçu,  que  tu  vinsses  au  monde. 

iNe  l'oublie  pas;  jour  et  nuit  occupe-toi  de  penser  à  lui,  de  le  prier, 
de  soupirer  après  lui .  de  vivre  dans  la  méditation.  Ne  t'abandonne  pas 
tranquillement  au  sommeil,  au  repos;  que  ton  âme,  que  ton  cœur  n'ait 
pour  but  que  Notre-Seigneur,  parce  que  c'est  ton  père,  c'est  lui  qui 
l'a  créé. 

Ainsi  donc  à  cause  de  son  amour  sers-le  avec  empressement,  afin  qu'il 
te  fasse  du  bien,  qu'il  te  donne  son  cœur,  qu'il  t'accorde  sa  grâce.  Tu 
auras  pour  ta  réconqiense  d'être  heureux ,  de  vivre  bien ,  de  ne  pas  mar- 
cher plongé  dans  l'obscurité,  ni  dans  les  ténèbres. 

à.  —  Quand  tu  passeras  devant  l'image  de  Noire-Seigneur,  des 
saints  ou  devant  la  croix,  tu  seras  plein  de  respect,  tu  t  inclineras,  tu 

"^  Ce  mot  n'est  pas  clans  le  manuscrit  BN. 

'"^^  Ce  mot  et  le  suivant  signifient  don,  lot,  mérite.  (Voir  ci-dessns,  ]>.  kjO, 
note  1,  et  le  Compendio ,  par  Pareiles,  p.  yi.) 
'^'  Lilt.  de  ses  élus,  de  ses  préférés. 


jxiclio: ,  aiiuro  tiinollanquacoJoz^^K  Aii/t  ntlhi  uellt  ijehuall  m  lolectiifo 
l.  C.  ynacayotztn  ijsuhIo  sacrameiilo  i.vpai)  tKjutm: ,  tlapanaaid  une 
hcmollatlauliUhz  m  yca  mocin  moyollo,  en  molcouh ,  en  mollalocauh , 
ca  molemaquixticatzin,  ca  mollaçolatzin.  Yonn  uelli  ticmauizlUiz 
mijlociiCm  î.  C,  yoan  in  ilhuitzin  uelli  ypan  timocencauaz. 

5.  —  Yoan  tiffiiinthipaloz  in  ytlachiualhuan  in  campa  cale  in 
anoço  cana,  tiquinnanuquiz  in  pipdhtm,  m  tiatoque,  yoan  in  lepan 
ycanime  in  padreme,  auh  yueuelzin,  in  ylamalzin,  yonn  in  ienotla- 
eall,  ta  ncntlacad  m  amo  ania,  m  nmo  paqiii  :  yclnuitl  inic  ciauli- 
quctzalo,  mic  tiquiciauhquetzaz;  amo  çnn  yliiiiz  in  ttquicinuliquctznz , 
iiclh  qualli  dnlollitica;  amo  yidiqui  in  tinonûi  le  tinemiz;  ynda  iielh 
liccltiuaz  y,  te  tidacamachoz ,  iiycquitoloz^'^\  tiquaUloIoz. 

0.  —  Yoan  xicmodaçotih ,  xiemocneldhmali  '^',  xiquixldi,  xiqui- 
maeaci,  xicmaidicaylta,  xiedacamati ,  xiechiudi  yn  Ûem  qumcqui 
m  yyollo  in  nandi ,  in  taûi;  ca  ilhuilh ,  ca  ymaceualh,  ca  ynemac, 

feras  la  [jéiiiiflexion.  Et  si  c'est  le  cor|)s  de  Noire-Seigneur  dans  le  saint 
sacrement  que  lu  rencontres,  tu  prieras  davantage  en  ton  june,  car  cest 
ton  Dieu ,  ton  maître ,  ton  sauveur,  ton  vrai  pèi-e.  Tu  vénéreras  aussi  le 
nom  de  J.  G.  et  tu  célébreras  convenablement  les  jours  de  fôte. 

5.  —  Tu  salueras  les  gens  en  quelque  lieu  que  ce  soit;  tu  iras  au- 
devant  des  nobles,  des  giands,  des  supérieurs,  des  pères,  des  vieillards, 
des  fenunes  âgées,  du  malheureux,  de  l'infortuné  qui  est  dans  le  besoin, 
qui  n'est  pas  joyeux.  C'est  lui  que  tu  salueras,  et  tu  ne  le  feras  pas 
avec  légèreté,  mais  par  de  bonnes  paroles;  lu  n'agiras  [)as  comme  un 
muet;  si  tu  fais  bien,  tu  seras  écouté,  foué,  estimé. 

().  —  Sois  alleclueux,  reconnaissant,  poli,  respectueux,  craintif,  obéis- 
sant; exécute  les  volontés  de  tes  mère  et  père,  ils  ont  droit  à   la  sou- 

'')  Var.  r  liinollanqiuKjuelçaz.ri  Manuscrit  MN.  Ce  verbe  tliinquaquclzu  a  le 
même  sens  que  l'autre,  tlatuiuacoloa ,  ilécliir  le  genou. 

'^'    Var.  ut  liyenjtoloz. .  .  «  Manuscrit  MN.  -^  Prononcez  Injac-yloloz. 
'^'   Var.  vxicDiocnelilhmachiti.n  Manuscrit  MN. 


—  235  — 

caylechpouhqui  m  IctlayecuUitihzlh,  m  letlacamnclnlizlli,  in  lemauiz- 
tililnlh.  Ca  amo  uelli  ic  ilicaz,  ic  nemiz,  m  (iquin  <inio  quUlacamatiz , 
in  amo  /juitlnyeculhtîznequiz,  m  amo  qinmamzliliz  m  yuan,  in  yta: 
içan  yxco,  içan  icpac  nemi  :  en  yeliuatl  yloca  icnopillnueliloc. 

Aiih  yoan  ma  ylimz  Uuen,  ma  yhniz  tichochololinen ,  ma  yliuiz 
taactmen  in  teixpan,  in  tenauac;  çan  yuian,  çan  ycemel  ximoncmili , 
ca  ye  qualli,  cayeyectli:  ça  ximocnoteca ,  ximopechteca,  ximololo, 
ximomalhcoclio. 

7.  —  Yoan  tielh  xitenotza,  uelh  xitetlatlaiihti,  xiteixlili,  xile- 
ymacaci,  xitetiacamati ,  xitetlaçotla  :  ye  ic  tinemiz,  ye  ic  ticaz.  Ma 
yehuatl  yoiii,  yxopech  tictoca '^^K  y  ye  onca ,  y  ye  onnemi  ^^^  in 
miwntitinemi ,  in  ymac  chicha,  in  momatkmamalli ,  in  iqucchtîan 
tlacuia,  in  ymac  tiacuia;  yuelh  motzinilhpin,  in  moqiieztlatzinia ,  in 
macopiloa,  ni  tocmkua,  m  tzatzi,  in  oyoa;  in  yuliqui  mixill,  in 
yuliqui  tlapatl,  in  yuhqui  iiclli ,  nanncatl  in  oquic^^\  in  oquiqua;  in 

mission, à  l'obéissance,  au  i-espect.  Cerkiinenient,  il  ne  sera  pas  heureux 
celui  qui  n'écoutera  pas ,  ne  voudra  pas  servir  et  ne  respectera  pas  ses 
mère  et  père;  ce  n'est  qiùin  rebelle,  il  mérite  le  nom  f l'ingrat. 

Ne  sois  pas  insouciant;  ne  cours  pas  follement;  ne  fais  pas  l'étourdi 
en  présence  des  gens;  aie  un  maintien  posé,  convenable,  h  la  bonne 
heure  :  sois  humble,  modeste,  tiens  la  léle  basse,  contiens-toi. 

7.  —  Aborde  les  gens  convenablement;  demande  en  priant;  sois  res- 
pectueux, craintif,  obéissant,  affectueux,  ainsi  tu  prospéreras.  Ne  prends 
pas  exemple  sur  celui  qui  vit  dans  le  mal,  qui  a  l'habitude  de  s'enivrer, 
qui  crache  dans  ses  mains,  qui  se  les  l'rotte;  qui  cache  les  choses  dans 
son  sein,  dans  ses  mains;  qui  fait  des  extravagances,  se  frappe  les 
cuisses;  qui  se  lève,  hausse  les  épaules;  qui  crie,  chante;  qui  ne  s'est  en 

"'  Lilt.  Ne  suis  pas  if  chemin,  le  rondement  ou  principe  de  celui  r[ui,  etc. 

'-'  Var.  Kticloca,  yii  aquiiii  iniuintilineini,^  etc.  Manuscrit  MN. —  Ce  passa^je, 
plein  d'expressions  nii-lapiioriqucs,  est  difficile  à  traduire  littéralenienl. 

^'  ïnoquic  n'est  pas  ici  l'adverbe  :  pendani  que,  puis([ue,  mais  bien  le  verbe  i, 
boire;  prétérit,  ic. 


—  23G  — 

aiicmo  quimati;  t)t  tell ,  in  quautll  quicuttiuelzt;  in  quii/cltecalhuia 
vica  acoleuiha  in  ynan ,  m  y  ta;  m  aucmo  qidxcopaylta;  yçan  yuicpa 
mocuecuepa ,  miyhicatzoa ;  in  aucmo  quimacacî,  in  auctk  ipan  qui- 
mati; yçan  yliuiz  in  oyoa,  in  t:at:i  ;  m  aucmo  yqutçayan  m  quiça, 
m  aucmo  ijneminn  innemi,  in  aucmo  ytlacçayan  mtlacça,  m  aucmo 
ompa  yxe,  m  aucmo  ompa  nacacc,  in  auc  uelli  cak  in  ix  in  yollo;  m 
aucmo  yehuatl  in  cuicatl,  in  tlatoUi  m  queua,  in  quitoa;  in  aucmo 
ytzatzian  ytlatoayan  in  tzatzi,  in  tlatoa;  m  aucmo  yehuatl  yn  utli,  yn 
xopechtli  in  quitoca,  in  aucmo  quiuellicaqui  in  qualli  tiatolli  y 
yehuatl  in  eoaloni  '",  in  yhtoloni  :  y  ça  ylimz  tn  nenemi,  in  cJioclioloa, 
in  aactiuetzi,  yça  tzompachpul,  yça  cuttlanexpulli  monemitia,  m 
auc  yuian,  in  auc  ycemel  in  meoa,  in  motcca;  yça  yuhqui  in  tochiciui, 
maçayciui,  in  cuexcochiuintitinemi ,  in  ixtlatlayoatitinemi,  m  aucmo 
ompa  ytzteua  in  analoznequi,  in  tlaltitechpaclioloznequi  '-';  yçan 
tcmacpa  quiquiça,  yçan  tcmacpa  y  ce  lia ,  yçan  temacpa^^''  tlatlacxolla , 

quelque  soiie  nourri  que  de  niécluuicelé ,  de  perversité  et  de  vice;  qui 
n  écoute  plus;  qui  n'entend  plus  les  remontrances;  qui  méprise  et  même 
menace  ses  mère  et  père;  qui  ne  voit  plus  devant  lui;  qui  ne  fait  que  se 
retourner,  détourner  le  visage;  qui  n'a  plus  de  respect;  qui  est  sans  égard; 
qui  ne  fait  que  chanter,  que  crier  étourdiment;  qui  sort,  marche,  court, 
quand  il  ne  faut  pas;  qui  n"a  plus  ni  prudence,  ni  habileté,  dont  l'esprit 
est  incapable  de  toute  chose;  qui  ne  chante  plus,  ne  parle  plus;  qui  crie 
et  parle  quand  il  ne  faut  pas;  qui  ne  suit  plus  le  bon  chemin;  qui  n'écoute 
plus  les  conseils  de  Ihomnie  qui  peut  lui  en  donner;  qui  ne  fait  que  courir 
étourdiment,  sauter,  paraître  les  cheveux  en  désordre,  couvert  d'ordure; 
qui  ne  se  lève  plus  et  ne  se  couche  plus  avec  calme  et  tranquillité;  qui 
ne  fait  que  fuir  comme  le  lapin,  le  cerf;  qui  a  le  cerveau  dérangé;  qui 
marche  dans  l'obscurité;  qui  n'écoute  plus,  ne  veut  plus  être  dirigé,  ni 
recevoir  des  remontrances;  qui  ne  fait  qu'échapper,  fuir,  résister,  ru- 

")   Du  verbe  eoa  ou  eua. 

(2)  Voir  dans  le  Vocabulaire  de  Molina,  aux  mois  Hztic  atl,  etc. ,  une  niétapliore 
semblable. 

'^)  Le  manuscrit  MN  ajoute  ici  les  deux  mois  suivaiils  :  yçan  leixpan. 


llatlatehcça;  m  une  nelli  miuui,  m  auc  uclh  i/tot:(l:mua ,  i)i  auc 
uelh  nwtlalhtilechpaclioa  ;  ijntn  temamapeua,  yçdn  Ceca  momomotla, 
yç(in  lecd  molzolzona,  yçan  teca  moumitequi,  yaoi  lenanalhtzatiuetzi , 
yçan  tequaquatiuetzL 

8.  —  Auh  yelnuitl  y  m  oqmçoma^^\  in  oqiiinenec  in  totecuyo , 
aucmo  ymaçoayan  in  maconliiih,  nucmo  yuetzion  in  iietzitinh,  nucmo 
ycalaquian  m  mJuqmUuh ,  aucmo  ymiquia  in  miqnitiuli ;  çan  can 
tçonztli,  çan  can  mecall  quiuallimaquitnih ;  çan  can  atlaiilitli,  çan  can 
tepexitl  quimoltititmh ,  quimonamicUtmh  ;  çan  can  tetl,çan  can  qiumul 
ic  mouitequiUuJi^'^^  ;  çan  can  çacatla,  çan  can  quauhtJa  iietzitiult, 
inic  ompa  uiiJaquaJh  mochiuaz  in  tzopilonie,  in  cocoyo  ;  çan  can 
techinantitlan ,  tecailititlan'^^'  niomayauitiuh ,  inic  itzcuintU  inilaqualh 
mochiuaz:  yeinca  ayac^'^^  oquitochtili ,  oquimaçatUi,  ca  çan  yneuian 
oquunochiuili ,  oquimopicli  in  aqiiaîli,  in  ayectli,  in  tlauelilocayutl  : 
auh    ca    çan    yncuian    omoxocomicti ,    omotlapaui,    inic    ynlujKt 

doyer;  qui  ne  peut  plus  se  conduire,  se  contenir,  se  soumettre  aux 
réprimandes;  qui  ne  fait  que  donner  des  coups,  jeter  des  pierres, 
frapper,  battre,  se  ruer  sur  les  gens  et  les  mordre  avec  rage. 

8.  —  Celui  qui  irrite,  outrage  Notre-Seigneur,  n'expire  pas,  ne  finit 
pas,  ne  disparaît  pas,  ne  meurt  pas  comme  à  l'ordinaire;  il  périt  néces- 
sairement sous  le  lacet,  sous  la  corde;  il  tombe,  s'enfonce  dans  un  ravin, 
dans  un  précipice;  il  est  frappé  par  quelque  malheur;  il  succombe  dans 
un  champ ,  dans  un  bois  où  il  devient  la  pâture  des  zopilotes  et  des 
bêtes  féroces;  il  tombe  d'un  mur,  d'une  maison  et  devient  la  proie  des 
chiens.  Nul  ne  l'a  rendu  semblable  à  un  animal ,  c'est  lui-même  qui  s'est 
rendu  tel,  et  s'est  jeté  dans  le  mal,  le  vice  et  la  perversité;  c'est  bien 
volontairement  qu'il  a  erré,  qu'il  s'est  perdu  au  point  de  prendre  tous 
les  instincts  des  animaux,  de  suivre  les  traces  du  lapin ,  du  cerf  au  milieu 

'*'  Ninoçoma,  enojarnie.  (Voir  ci-dessus,  2'  part,  cliap.  m,  page  96.) 

'''  Litt.  il  va  se  heurter  contre  la  pierre,  le  bâton. 

<^)  Var.  "tecalhtech.n  Manuscrit  BN. 

^*'  Var.  «yehica  ca  ayac.n  Manuscrit  MN. 


—  238  — 

omochocholhti ,  omoqiKiqtiauItli ,  in  omotochùU,  m  omomaçauW'^K  m 
nijiniKimu-  ni  (oclitli ,  m  maçatl  in  yoni ,  yorni  m  ixtlanatl  :  yran 
yncuKin  ni  omocalaqiii  m  quaulitla  yçacnlla  :  yoan  çan  yneuian 
omoquixti  in  axixpan,  in  cuitlapnn;  yçan  yneuian  xomolli ,  calliteclitli 
ic  omopacho ,  in  omoxixini ,  in  omomomoyauh  :  çan  yneuian  oma- 
toyaai,  omotepexiiii ;  ayac  ytcch  quahnnz. 

9.  —  Auli  yoan  ma  yca  tiuetzca,  ma  yca  timotopeuh ,  ma  yen 
ticamanalo  yueuetzin,  in  ylamatzin,  anoço  cucuxcalzmtU ,  in  tene- 
cuilhtzin,  in  ixpupuyotzin,  in  ixpatzactzin ,  anoço  tenquatzm ,  anoço 
macuecuettzin  matziculJilzin  matopulhtzin ,  anoço  niJantzni,  xotepulli- 
tzin,  anoço ymatzin  icxitzin  quiuUana ,  anoço  nontzin  nacnztapaJhtzin . 
anoço  tlallacamiccatzinûi ,  anoço  in  tleln  cuculiztli  ytecli  cali,  anoço 
yehuatl  in  aquin  tlatlacullitica  mococoa,  anoço  mixpan  otlatlaco  tn 
tkinoquitlaco.  Yn  yzquitlamantli  nimitzteneuiUa ,  çan  niman  amo  ynca 
tiuetzcaz,  iimotopeuaz,amo  ynca  timauilhtiz,amo  ynca  ticamanalhtiz , 
amo  if  an  titlapiquiz,  amo  tiquimpipinauiz,  amo  tiquintlmhilittaz ,  amo 

des  champs;  c'est  bien  volontairement  qu'il  est  allé  dans  les  bois,  dans 
les  campagnes;  c'est  bien  volontairement  qu'il  s'est  jeté  dans  un  cloaque, 
dans  un  lieu  d'ordure;  c'est  de  lui-même  qu'il  s'est  précipité  sur  l'angle 
d'un  mur,  qu'il  s'est  détruit  et  mis  en  pièces;  c'est  volontairement  qu'il 
s'est  noyé,  qu'il  s'est  jeté  dans  un  précipice;  nul  n'en  sera  fâché. 

9. —  Ne  raille  pas,  ne  tourne  pas  en  dérision,  en  ridicule  les  vieil- 
lards; ni  le  contrefait,  le  bossu,  l'aveugle,  le  borgne;  ni  celui  qui  a  les 
lèvi'es  coupées;  ni  le  manchot  à  la  main  tordue  ou  coupée;  ni  le  ban- 
croche,  le  boiteux;  ni  celui  qui  marche  sur  les  mains ,  sur  les  pieds  ;  ni  le 
sourd-muet,  ni  l'idiot;  ni  celui  qui  a  quelque  infirmité;  ni  celui  qui  souffre 
dans  le  péché  ou  qui  a  commis  quelque  faute  en  ta  présence.  Je  te  recom- 
mande toutes  ces  choses  :  en  quoi  que  ce  soit  tu  ne  railleras  pas ,  tu  ne 
mépriseras  pas,  tu  n'outrageras  pas,  tu  ne  tourneras  pas  en  ridicule,  tu 
ne  calomnieras  pas,  tu  ne  mortifieras  pas  les  gens,  tu  ne  les  regarderas 

'•'  Litt.  de  sortfi  qu'il  a  pris  des  pieds  d'animaux ,  s'est  fait  taureau ,  lapin ,  cerf. 


—  239  — 

liquintlalçHlnii: ,  anto  ltijt(t?mliyaz,amo  tiqunitelhclaunz ;  çmi  ic  limoz- 
caliz''^\  çan  ic  lillachiaz,  çan  ic  timiçauiz,  çan  ic  timomnulitiz ,  çan  le 
tichocaz ,  r.nn  ic  titlaucmjaz ,  çan  ic  timocnotecaz ,  çan  ic  timopecli- 
tecaz  yxpantzinco  in  toteciiyo,  ymc  amo  no  yuhqui  mopan  viocliiuaz 
yn  iuhqui  ipan  omocinuli  yntla  ynca  tiuelzca: ,  ynca  timiiuiUitiz^'^\ 
ynlla  liquintelhchiuaz.  Aiih  in  yquin  açiic  tlapanauia  in  ylech  tilo- 
neuatiuli,  in  tocomonamictitiuh  yn  tecoco,yn  temamauJiti ,  in  teyçain, 
yn  tecototzo  :  ciiix  ye  quin  yquac  tiûalhmoxicotiuh ,  tiualhmomama- 
tiliuh?  Cuix  ye  quin  yquac  tiqualitotiuh  :  tlacahço  ca  nclli  ni  quUo 
in  neeliilhul  in  nonan ,  in  nota:  ma  niccaquini,  ma  niccuini  in  yuh 
nechiihui;  macamo  tcpan  ntcamanalhtini ,  macamo  mquintclliclituain 
in  ytlachiuaihuan  in  Bios,  ma  niquintlaçothni ,  ma  niquinllatlauh- 
tiani,  ma  niqiiinllauculiani ,  ma  niquinpaccayttani ,  ma  niqmnyoUa- 
hanl;  inic  dmo  ynhqui  nopan  mochiuazquia ,  m  axcan  ye  nopan 
moclnna  in  onoc  onnonamictico  in  ytecli  ononacico  in  tccoco  in 
tetoneuh  in  tcchicliinatz ,  in  ytçoaz  '^',  in  ymecauli,  in  ycolnuh,  m 

pas  avec  dureté,  tu  ne  les  haïras  pas,  ne  les  détesteras  pas,  ne  les  mau- 
diras pas;  mais  lu  croîtras  en  saoesse,  tu  observeras,  tu  seras  timide, 
craintif,  tu  gémiras,  tu  seras  triste,  humble;  tu  t'inclineras  profondément 
devant  Notre-Seigneur,  |)our  qu'il  ne  t'arrive  pas  ce  qu'il  adviendrait 
si  jamais  tu  raillais,  si  tu  plaisantais,  si  tu  maudissais  les  gens.  Mais 
quand  tu  souffriras  extrêmement  et  que  tu  lutteras  avec  ce  qui  attriste, 
épouvante,  scandalise  et  accable,  c'est  alors  que  tu  auras  du  regret, 
que  tu  seras  honteux.  C'est  alors  que  tu  diras  :  C'est  bien  vrai  ce  que 
m'ont  dit  mes  mère  et  père;  il  faut  que  j'écoute,  que  je  suive  leurs 
conseils;  il  ne  faut  pas  que  je  me  moque  des  gens,  que  je  méprise  les 
créatures  de  Dieu;  il  faut  que  je  les  aime,  que  je  les  traite  généreuse- 
ment, que  je  les  assiste,  que  je  sois  bienveillant  avec  elles,  que  je  les 
console,  afin  qu'il  ne  m'arrive  pas  comme  maintenant  d'être  plongé,  de 
vivre  dans  le  mal,  le  deuil,  le  tourment,  d'être  sous  le  poids  de  la  colère, 

^')  Tu  te  corrigeras,  ou  lu  le  perfeclionneras. 

t^'    Var.  vyntla  ynca  ttueticnz,  yntla  ynca  ticamanaltiz ,-o  etc.  Manuscrit  BN. 

(■''  Ou  ylzouaz,  de  tzouaztl,  lazo.  (Vocal),  de  Molina,  i"  parte.) 


—  2/i0  — 

ytçtlrica:.  iii  tloilt,  m  ijquauh  ni  totcciiijo,  yijc  notcch  conleca ,  yyc 
nolccli  compaclioii .  oncchan ,  onetntzqm'^  :  campa  ma:?  campa 
nicalaqiiiz?  Yn  iiili  titjuilo:  y  acaçucmo  matlamaclipan  :  aço  ye 
centlamantli  ypau  omitzmlxcaili  m  totecuyo,  m  hihqul  yehoantin 
yacaclito  ynca  otmetzcac ,  in  ynca  oUmolopeiih. 

10.  — Auh  amo  Icca  Umocacayaua: ,  amo  titccliicltichaz^-',  amo 
titeaaxixaz,  amo  teicpac  timomapupimaz ,  amono  ytla  yoan  ticte- 
qualhùz  in  tiein  qualoni^^''  anoço  yoalont,  amo  ytla  yoan  ticteytiz  m 
tlaylll;  in  amo  qualli ,  amo  tlalh,  amo  nextli,  amo  çuquitl  tetech 
ticliicliiuaz  :  yoan  ni  tlein  amo  qualoni ,  amo  ticteqiiallitiz;  m  amo 
yoaloni,  amo  ticteytiz,  rnic  amo  tictlatlacalliuiz  m  loîecuyo ,  ynic  amo 
ytçontlan  yquatlan  tiaz,  yehica  cenca  mauiztililoni  in  ytlachiuallitzin 
in  Dios.  Auh  intla  Icca  timocacayauaz ,  amo  ic  titlacaquiçaz , 
ychilhtica,  ypuctica  tiquitzttaz  m  tlalhticpac;  ni  ihquac  timiqmz, 
maxix,  mocuitl  ytlan   tactiaz;   moten ,   moncnepilh  tictotoputztiaz . 

du  châtiment  de  Notre-Seigneur,  qui  déjà  nio  punit,  me  réprimande,  nio 
saisit,  s'empare  de  moi.  Oùirai-je?  oii  me  cacherai-je? — Ainsi  tu  parleras 
quand  tu  auras  cessé  d'être  orgueilleux  ;  peut-être  déjà  i\otre-Seigneur  s'est 
manifesté  à  toi,  pour  têtre  d'abord  moqué  des  gens  et  les  avoir  méprisés. 

10.  —  Tu  ne  tromperas  pas,  tu  n'insulteras  pas,  tu  ne  souilleras  pas 
les  gens,  tu  ne  te  laveras  pas  les  mains  devant  eux;  tu  ne  leur  feras 
manger  que  ce  qui  est  bon  et  propre  à  la  vie;  tu  ne  leur  donneras  à 
boire  que  ce  cpii  se  boit;  tu  ne  leur  présenteras  rien  de  mauvais,  ni 
terre,  ni  cendre,  ni  boue;  ce  qui  n'est  pas  bon,  tu  ne  le  leur  serviras 
pas  à  manger;  ce  qui  est  nuisible  à  la  vie,  tu  ne  le  leur  feras  pas  boire, 
afin  de  ne  pas  offenser  le  Seigneur,  afin  de  ne  pas  aller  contre  ses  ordres, 
contre  sa  volonté,  car  on  doit  le  plus  grand  respect  à  la  créature  de 
Dieu.  Si  tu  trompes  les  gens,  tu  ne  seras  pas  bien  vu,  tu  passeras  tes 
jours  sur  la  terre  dans  la  douleur,  dans  le  chagrin  ;  quand  tu  mour- 
ras,  tu  finiras   misérablement;  tes  lèvres,   ta  langue  seront  dévorées 

'"'  Pour  onech-tçitzqui.  (Voir  ie  chapitre  Jo  l'orlliograplio,  p.  202.) 
*^>  Litl.  lu  ne  cracheras  pas  sur  lesjfcns. 
f-^     ]'nr.  "111  nino  qualoni.''  Manu.scrit  BN. 


—  2/rl  — 

Auh  inlla  xiijuhninaiirjili  ut  ylhuliuKdliuna  in  Ihos.  ran  ijuian, 
çnn  ycemclli  in  limoniiquiliz;  yoan  yuuiH  ycouelk  ximonemiU ,  ma 
lixlomaunlinen,  ma  ticicatincn.  Cana'^^^yca  ùmolzolzonaz ,  limouilc(julz 
yiieiiclziii ,  in  ylamaliin,  anoeo  ciinixcaliinth ,  anoço  pillilzinlh  :  tnir 
amo  motcch  llamiz  anoço  cnna  ylla  cluualo,  ylolo,  Icncitalo,  nue  anio 
lilcllacauaJhli: ,  lilclJapuîoIhliz ,  intc  amo  ttlcloliniz,  ypampii  m  a)iio 
moncmaldt:. 

11.  —  Yoan  macana  titcijiiacoyoni ,  niacana  ttlrlopctdt,  lile- 
Ûauitec ,  ta  ic  xixtli,  cuillaU  ticmolhdiliz  '^'.  Yoan  macana  yhuiz 
lidalo,  tilcdalolhpanaui,  inic  amo  litcûalollicolonaz ,  UlcÛapulolhliz , 
inic  amo  Uctedhcanallitiz  in  dein  qualh  datolh  tnic  ncnunnlzalo. 

Auh  indacamo  mclauac  qudoah,  m  tchuad  ucdi  timoyehcco:  inda 
liaiiindapalih:  '■''''  ni  aquiquc  m  aciieynUn,  m  daioquc.  Yndacamo 
modaloayan ,  amo  teoan  tidaloz,  tmauatiz,  çan  timocauaz.  Aidi  mdn 
no  khiiad  modaloayan ,  anoro  (tdadando:,  ran  mclauac  une  Idlaloz , 

par  le  feu.  Mais  si  lu  as  du  respect  pour  les  créatures  de  Dieu,  tu  mourras 
dans  le  calme,  dans  la  paix;  mène  une  vie  douce,  tranquille,  ne  te  conduis 
pas  comme  un  étourdi,  ne  va  pas  perdre  haleine;  tu  hésiteras  à  inter- 
venir à  propos  des  vieillards,  des  vieilles  femmes,  ou  de  l'infirme,  ou 
du  petit  enfant,  afin  que  pour  toi  on  ne  s'arrête  pas  là  où  l'on  fait,  dit  et 
raconte  quelque  chose,  afin  de  ne  pas  détourner  les  gens,  les  empêcher 
d'agir,  afin  de  n^  pas  leur  causer  de  la  peine,  faute  de  prudence. 

11.  —  I\e  hiesse  jamais  personne  à  la  tête,  ne  frappe  pas,  ne  mal- 
traite pas,  alin  de  ne  pas  donner  mauvais  exemple.  iNe  parle  pas  incon- 
sidérément, et  avant  les  autres,  alin  de  ne  pas  interrompre  ou  faire  cesser 
une  conversation ,  afin  de  ne  pas  Irouhler  l'entretien  de  ceux  qui  traitent 
de  choses  importantes. 

Dans  le  cas  où  l'on  ne  parlerait  pas  convenablement,  tu  réfléchiras 
sérieusement  si  tu  dois  reprendre  des  grands,  des  nobles.  Si  ce  n'est  pas 
pour  toi  le  lieu  de  parler,  tu  ne  diras  rien  avec  eux,  tu  te  tairas,  lu 
t'abstiendras;  mais  s'il  te  convient  de  parler  ou  si  tu  es  interrogé,  ce  n'e^it 

")    Var.  <sAmft  cmm.y)  Manuscrit  Bi\. 

*-'   LiU.  lu  nY'lalcras  pas  les  souillures. —  Le  mannsrril  M\  poile  <iii.illi. 

(1)    Yor.  "  tiqiiiiithipalliiiUz.'^  Maniisrril  M\. 


—  2A2  — 

atle  (i(jui:lhiC(tylo: ,  mjdc  ticcliicoylo:  :  nclli  licncnuichihz  m  motlatolli. 
mie  lill(ina»(ji(ili:  :  amo  iuhqui  in  lixuliipilli ,  omo  no  i/iiliqin  ut 
timopunni  inic  tillntoz,  inic  titlananquih:  :  çnn  ttcpilliuelziz  ui 
motlatolh ,  inic  Ununiirnloz. 

1^2.  —  Yofin  nui  ticniocuilldui  ni  (iiiilldlolli ,  m  caiiKituilhilolli . 
Cfi  tnno  (iiudli.  amo  ijcctli  irduilhqmxli ,  Icllaueblocatih .  (oiio  ijkkdi 
ijectli  letlaz ,  lemayanh  yn  nloyac ,  m  tcpcxic,  m  Izonzco,  tn  mccac'^', 
quitenamictia  in  letl,  m  qunmll. 

13.  —  Yonn  ma  ticmocuitlfiui ,  mn  ylecli.  timomn  m  lianqinztlt, 
yoan  yn  apan,  yn  upan  ma  Umoquclz,  ma  tmwtlaU,  m  oncan  rah, 
oncan  ncnii  yiœy  yteyya,  yuey  yleqnaya  m  tlacateculull ,  ychuall  in 
tccioauh,  yehnatl  in  tetlacauh ,  ui  Icaxca,  m  tclJatqm. 

\h.  —  Yoan  ma  muchipa  ticicmo ,  ma  muchipa  tiqueleui,  ticncc 
in   qualli  nexintii  ^~^  ;  mn   muchipa   liinoprpetla ,    timotczcaui ,  ma 

qu'avec  droiture  que  tu  parleras;  lu  ne  diras  rien  de  faux;  lu  n'altaqiicras 
personne;  tu  pèseras  avec  soin  tes  paroles,  afin  de  re'pondre;  ne  sois 
pas  comme  un  sot,  ni  comme  un  orgueilleux  quand  lu  parleras  el  que 
tu  répondras;  mets  de  la  noblesse  dans  les  paroles,  afin  d'être  esliuK''. 

12.  —  Garde-toi  des  propos  vains  et  outrageants,  car  les  mauvais  et 
méchants  discours  déshonorent,  pervertissent  les  hommes,  les  jettent,  les 
plongent  dans  l'iiiforlune ,  la  honte  et  les  exposent  au  châtiment. 

in.  —  Garde-toi  de  fréquenter  le  marché;  ne  J'arrête  pas  au  bain, 
ni  dans  les  rues,  c'est  là  qu'est,  que  vil  le  démon  qui  dévore  la  femme, 
le  serviteur,  les  biens,  les  richesses  des  gens. 

\li.  —  Ne  recherche  pas  sans  cesse,  ne  désire  pas,  ne  convoite  pas 
la  parure;  ne  te  peigne  pas  sans  cesse,  ne  le  regarde  pas  au  miroir,  ne 

'')  Litl.  jellenl  les  {^ens  dans  Toau ,  dnns  l'a])imo,  dans  le  lacet,  la  corde. 
■    '-'   De   ninoxima ;   prétérit,  oninoxin,    se  raser,   se    couper    les    cheveux,   so 
parer,  etc. ,  d'où  le  nom  ou  adjeclif  verbal  nexintli ,  action  de  se  raser,  de  se 
parer,  etc.  (Voir  ci-dessus,  i"  partie,  cliap.  xi,  p.  67,  el  le  Compnidio,  par  Pa- 
rcdes,  p.  1  2G ,  au  chapiUe  des  noms  verbaux  en  lit  el  //.  ) 


—  5  A3  — 

muchlpa  ùmoyecqnctz ,  ma  nmcliipa  Itmoyecciniih,  ma  mucittpn 
ttqucloui  in  (jualli  nechichinahtztJi ,  m  çnn  ïtellncnannija ,  Hdbqmuiaija 
in  tlacatccuhitl,  çnn  oncnn  motlnmalin;  riucmn  yxnezlicah ,  in 
cana  ipan  in  moneyecqueizaliz ,  moyecchichiuahz ,  ic  mitzatoyamz , 
mitztepexiuiz  in  Ûacateculutl ,  cana  \c  nuttzolzona: ,  nulzmleqmz  m 
tccuc,  in  tcnipill),  yoan  duc  amo  titlaueldocamachoz  ^^\ 

15.  —  Yn  iquac  in  util  ticlocaz ,  amo  aiiic  campa  titlachiaz,  çan 
tictcquimatiz  in  iitli,  amo  tnnoniatlatlaztaz ,  amo  Ucmmlhteclaz  in 
ntli,  amo  toqucchpan  Umollaizilzquihtaz ,  amo  tcmatitcch  titclzitz- 
quiUtaz,  amn  timoqneclitlatJaztaz ,  amo  twamanalolnz ,  amo  titeixto- 
tocaz,  amo  titepapanauitaz ,  amo  iJayacac  timoquetztaz ,  intlacamo 
otinauatiloc. 

16.  —  Yndanelh  tintmaliloz  une  tileyacanaz ,  aço  çan  k  Ittla- 
tlaUo,  in  cnix  timimatini?  inic  qualli  yez,  aço  occeppa  oppa  in  iilla- 

l'arrange  pas  coiUinnellemeiit,  ne  le  pare  pas  lonjoiu's,  ne  recherche  pas 
conliniiellenient  la  loilelte,  parce  que  ce  n'est  que  pie'ge,  ruse  de  la  ))art  du 
démon,  c'est  par  là  qu'd  vous  prend;  on  ne  voit  pas  encore  qu'il  soit 
en  ta  parure,  en  ta  toilette  [)our  te  noyer,  te  perch-e,  te  corrompre,  te 
plonger  dans  la  dissolution,  de  telle  sorte  que  tu  ne  passeras  pas  pour 
un  pervers. 

15.  —  Quand  tu  suivras  un  chemin,  tu  ne  regarderas  ni  d'un  côté  ni 
d'autre;  tu  ne  t'occuperas  que  du  chemin;  tu  n'iras  pas  en  agitant  les 
bras,  en  croisant  le  chemin;  tu  n'iras  pas  porter  tes  mains  dans  le  sein 
de  quelqu'un;  tu  ne  feras  point  commettre  d'impureté  à  autrui;  tu  ne 
remueras  pas  la  tête  d'un  côté  et  d'aulre;  tu  ne  diras  pas  de  méchanceté; 
tu  ne  regarderas  pas  avec  curiosité;  tu  ne  te  mettras  pas  devant  les  gens; 
tu  ne  prendras  pas  la  première  place,  si  tu  n'en  as  pas  reçu  la  permission. 

1G.  —  Bien  que  tu  sois  invité  à  guider  les  autres,  peut-être  tu  devras 
te  dire  :  suis-je  assez  habile  ?  il  sera  même  très-bon  de  répondre  une 

'■"  Passif  (lu  verbe  composé  nitetlauelitocamati ,  regarder  quelqu'un  comme  un 
méclianl. 

iG. 


—  2/i.'i   — 

nauati:,  inic  amo  (cltutill  Uteijticana:.  Aali  inlhineJh'^^  ùqninjxmmm 
in  occcquintin  :  mjamo  nimdti  yciuhca  lifjunjncmin: .  oc  ùmoquclzn: . 
oc  ticchin:  m  aço  litldllicauilo:. 

17.  —  lotin  iii  canin  qnixoaijdn,  amo  Icliuatl  aciilu  liqaiça: , 
)jnlhi  oncalc  in  nulifanauinh ,  ycJtuantin  aciito  ijuiçazqne;  nnoço 
calacoayan,  amo  lelmall  achto  ticaJaqui: ,  yrliuanlm  achto  calaqiir.qac 
in  viil:panauiaJi  :  çan  no  yehuanlin  quiyacaUltezque  m  campa 
ncllaliloyan  :  auh  m  canin  ncquclzahyan ,  çan  no  yrlniantin  quiya- 
calili7nani:qnc.  Auh  in  campa  lialoiquc  ychuanUn  compcuaJhiizqnc . 
amo  yyacac  tiquiztiuetziz ,  amo  yhmz  Uqumcmhz  m  inlachcauhyo , 
intlacamo  omitzmopcpenili  in  lolccuyo,  inllacamo  ytcncopatzinco 
in  tlcin  ticchiuaz  ca  ic  titlatlacoz,  auh  m  ilalhlicpac  ilaca  m  ihquac 
mitzitlazquc  immimatinimc ,  iucUanonotzalhtin ,  lUcUazcalhtilhtin,  ça 
niman  milzpinauizque,  mitztJalcmachilizquc.  No  yeliuanlin  achto 
tiaquazque  atlizqiie;  auh  in  tchiiatl  amo  nnnan  no  tiqueJcuiz  in 
achto  atliliztli  tlaquaJiztJi ,  yc  oc  toconlemoz   i)i   thimaccualiztli  in 

ou  deux  fois,  que  tu  ne  dirigeras  pas  les  autres.  Et  quoique  lu  sois  supé- 
rieur aux  autres,  tu  ne  le  presseras  pas  tout  de  suite  de  les  conduire, 
lu  attendras  encore,  lu  considéreras  que  tu  peux  être  repoussé. 

17.  —  Quand  il  faudra  sortir  de  quelque  part,  ce  n'est  pas  à  loi  à  sortir 
le  premier;  s'il  y  a  des  gens  au-dessus  de  loi,  c'est  à  eux  de  [>asser  les 
premiers;  pour  entrer,  tu  ne  te  présenteras  pas  non  plus  le  premier,  ce 
son!  ceux  qui  sont  au-dessus  de  toi  qui  entreront  les  premiers;  ils  auront 
aussi  la  première  place  quand  on  sera  assis,  et  si  l'on  est  debout,  ce  sonl 
eux  aussi  qui  occuperont  le  premier  rang.  Ils  conuuenceront  à  parler; 
lu  ne  le  hâteras  pas  de  prendre  le  devant;  tu  ne  leur  enlèveras  pas  étour- 
diment  la  prééminence,  si  Notre-Seigneur  ne  l'a  pas  choisi  pour  chef;  si 
lu  agis  contre  sa  volonté,  tu  pécheras,  et  quand  les  gens  du  mond(> 
sensés,  bien  élevés,  instruits,  le  verront,  de  suite  ils  te  feront  honte,  te 
délaisseront.  Ils  mangeront  et  boiront  aussi  les  premiers;  pour  loi,  lu 
ne  souhaiteras  pas  de  boire,  de  manger  le  premier;  tu  t'abaisseras  ;i 
la  condition  do  pag'',  de  serviteur;  lu  ollViias  leau.  lu  feras  laver  les 

Cl    Vur.  nAiili  inlla  iwlh.v  M;niiiscril  P.N. 


—  '2àô  — 

ncicnolcquilizlU^^\nimunyc  tocoinmocmliz  in  alzinlli,  limotemaU'(]Uiliz, 
limokcamapdqmhz  ;  inlla  lipillt,  <nno  oiican  Uccanaz  m  niopillu,  m 
motlatocayo,  in  moueyca ,  nmoma  chalhchunll ,  tcnxiuill  m  momnc 
terni ^  nmo  luilh  lepcuiz,  çan  ic  llamaceualo  ypallitztnco  ui  Dtos. 
Yntla  çatepan  timacoz  >n  quexquiUzm  m  motecJi  moneqmz,  amo 
ticllauclhcauaz  :  anoço  aile  iielh  limacoz  amo  w  Umoxicoz ,  amo  te 
lilcûahdillaz ,  amo  le  timorniulicnanz ;  aeiiili  qmmoncquilhtia  inypalh- 
nemoani^^K  acte  mdzllamaceualklia.  Aiih  inlla  ic  ximoxico,  intla  te 
xichicoûalo ,  ca  amo  uelli  neciz  inic  lillaeopilhtzm  m  lolccuyo'-^'  :  aeiic 
achitzin  in  molhuilh  yezquia,  in  mitzmomaqmUzquia ,  ca  ic  tiemo- 
tlatlacallniiliz,  ic  aile  tonqmeaz. 

18.  —  Yoan  ma  yecuelh  licmocuiûaui ,  tiquckui  in  citcyll, 
yuipilli  "^\  tcauilliquixli,  leieolo,  tecalçauh,  lellauelilocalili  ;  ma 
tiwyollo  monan,  mola  liccluuh;  ma  nextepeiiaîli ,  ma  utlamaxaUi 
ticmonanti,  ticmolaU,  ic  ylzontlan  yquatlan  tiaz  m  lolccnyo;  ma  ye 

mains, "la  Louche;  si  tu  es  noble,  lu  ne  peidras  pas  pour  cela  ta  no- 
blesse, ni  ta  dignité,  ni  ta  grandeur;  la  pierre  précieuse  que  tu  as  dans 
la  main  ne  sera  pas  perdue,  tu  ne  feras  que  mériter  les  dons  de  Dieu. 
Enfin ,  si  tu  reçois  quelque  chose  qui  te  soit  utile .  tu  ne  la  dédaigneras  pas, 
et  si  tu  ne  reçois  i-ien,  tu  ne  seras  pas  pour  cela  fâché;  tu  ne  jetteras  pas 
sur  les  gens  des  regards  de  colère;  tu  ne  rompras  pas  avec  tes  amis. 
Ainsi  l'exige  le  créateur,  c'est  la  pénitence  qu'il  l'impose.  Mais  si  tu 
te  fâches,  si  lu  injuries,  ce  ne  sera  pas  bien  vu  de  la  part  d'un  sage 
enfant  de  Noire-Seigneur;  peut-êlre  aurais-tu  mérité  qu'il  se  donnât  à 
loi,  mais  pour  l'avoir  offensé,  tes  diligences  ne  le  profileront  pas. 

18. —  .\e  recherche  pas  encore,  ne  désire  pas  le  plaisir  des  sens  qui 
perd,  déshonore,  corrompt  et  pcrverlit;  ne  le  laisse  pas  entraîner  par  ton 
cœur,  ne  prends  pas  pour  guides  la  débauche,  l'aduilère,  car  alors  lu 
rencontrerais  la  colère  de  Noire-Seigneur;  mais  sers-le    travaille  devant 

"'  S  ubs  la  a  11  f  verbal  forint'  de  icnotcca  •  niiio ,  s'humilier. 

'^'  Var.  triiuiniunequillitia  yii  (olecuyori  Jranusrril  MN. 

(')  Var.  ('i)t  Dios.:;  Manuscrit  MN. 

'*'  Lill.  In  jupe,  la  robe;  yuipilli  esl  mis  pour  yn  uipillt. 


-^  '2%  — 

oc  xondacoù  xontcquiti  yxj)((nl:tnco  ynauacLituv ,  ctt  oc  laizmlli ,  lUo- 
loLintli,  ca  oc  ùxiluli,  timiyauali^^''  :  in  maçan  yult  liclinlIicJiiuklzmlh 
iilcux'mhtz'mlU ,  m  mnmn  yuli  ti(pœtzalhlzintli ,  ma  monciuan  ttmo- 
tcleço,  iimouauaço.  Ca  yauh^'^'  in  cucytl  yuipilli,  ca  tlaccha ,  tlalz- 
inolini,  tiaxiluti,  tlamiyauaù  in  Ûalhlicpac,  amo  temociuican ,  oc  ye 
ytloctzinco^^^  xiniocainqui  in  totecuyo,nia  ocyclutatzin  damatcatzinlli 
in  quenin  mnztla,  in  quenin  uiplla;  aço  ye  nican  uilz,  aço  ye  nican 
icaliuitz  in  iemuxlli ,  in  cccall,  inic  mitzanaz,  inic  mittzitzqmz.  Yntla 
cucijll  uipilli  y  l'an  ticalaquiznequi ,  litechilliuiz  m  tnnonanan,  m 
limoUiuan,  amo  çan  ticmotlaliliz ,  amo  çan  licmilalliuiz^^L  ca  imunc 
ca  tilate,  ca  iitquiua ,  ca  Umamalo. 

19.  —  Yoan  macana  telopco,  Icpetlacalhco ,  tecomic,  Iccaxic 
îimttyaaJi'-'^K  ca  oncan  tonotiaz,  oncan  tacliaz.  Yoan  ma  toilan,  ma 
lipalo,  ma  auilatl  licmocuillaai ,  oncan  Ucmonainicli:  m  ouy  ut  cUc, 

lui.  aupi'ès  de  lui,  car  tu  es  encore  fort  jeune,  lu  es  une  lige  naissante; 
ne  va  pas,  comme  un  petit  bijou,  un  trésor,  connue  une  belle  plume,  le 
perdre  loi-même,  te  rendre  malbeureux;  la  l'enime  vient,  certes,  elle 
se  forme,  pousse,  grandit  dans  le  monde;  ne  prends  soin  que  d'une 
cliose,  de  te  mettre  sous  la  protection  de  Notre-Seigneur,  qu'il  soit  ton 
guide  et  aujourd'hui  el  demain;  peut-être  déjà  la  mort  approche,  peut- 
être  déjà  elle  est  là  pour  te  frapper,  pour  t'cnlever.  Si  Lu  veux  te  marier, 
tu  nous  en  parleras  à  nous  tes  mère  et  père;  lu  ne  te  contenteras  pas 
d'en  faire  part,  de  le  communiquer,  car  ce  sont  tes  père  et  mère,  c'est 
un  devoir,  une  obligation  pour  loi. 

19.  —  .Ne  commets  jamais  de  vol,  car  c'est  là  que  lu  trouveras  ta 
j)erle;  ne  t'abandonne  pas  aux  jeux,  ne  recherche  pas  les  plaisirs,  lu 
u'aïu-ais  à  luUcr  là  qu'avec  les  dangers  el  les  peines;  peut-être  bien,  à 

'''  Lill.  lu  es  encore  eau  faible,  petit  oiseau,  tu  pousses  comme  le  roseau,  la 
jeune  tinc. 

'^)   Var.  vCa  yaz ,  etz.ii  Manuscrit  MIN. 

^^)    Var.  ^ytlatzinco.71  Manuscrit  BM. 

(''  De  itoa,  dire.  (Voir  ci-dessus,  p.  i6'i.) 

"^  Lilt.  ne  prends  jamais  rien  dans  le  cofTre,  dans  la  boui-se,  dans  le  vase, 
dans  le  plat  des  gens. 


—  2^7   — 

aço  uelli  cana  ijpdiiipa  liclik'qutz,  ça  i/c  nioijecolh  m  iKinquizco , 
moca  Izatzuiaz  :  ne  ticleyotu?  ca  niinan  mJiuall  yn  mmotuin , 
yn  nimola  lit  tincchpmauhUz  m  teixpnn.  Ye  (jualli ,  ye  yeclli 
xicmocuitlaiii  m  Ûallicpaccayull  :  xiûay,  xiquaquam,  xehmiqiu, 
xinopallitoca,  ximctoca  :  ye  tiquiz,  ye  tiequaz,  ye  Ucmoquenliz ,  ye 
le  tœaz,  ye  ic  tinemiz  :  ic  titoloz,  ic  ttteneualoz,  k  milztxinuitiz  in 
maui,  in  niotla,  tn  moiiyolliqm^^^',  aço  qucmmamnn  cncyll  luptlli  ilceli 
tmopiloz:  tlein^^^ qmz,  tle'in  quiqiiaz?  Cuix ecachichinaz? en  ItceuliU , 
ca  lipali,  In  ùqanuiiù,  in  tocelo;  anoço  centetl  ontetl  yxillampa  ylozea- 
llampa  iiclzi  m  cuzcall,  in  quetzalli  :  llein  qmz,  tlein  quiqaaz  ? 

20.  —  Ayaxcan  in  Ûalhticpac  ic- nemon  :  louihque  tetique  in 
timaceualhtin  in  atontnetli  m  atoneuah  m  auallmecini  in  loqiuzpan 
in  (oquappan,  in  toqiieclillan  m  onipithcaz  ;  in  çan  achitzni  qucx- 
quittzin  ixaxallilzinlli  in  ichpilinaJhtzinth.  Yoan  in  ticni  tiipiizqiie, 
in  tlein  ticquazque,  m  tocuchca,  in  toneuhca  :  ca  ucl  onttmaliui,  ca 
iicl  oiichamaua  in  tccoco,  in  leloneuh.  Ayaxcayo  temamauliti ,  inic 

cause  fin  vol  que  tu  aui'as  commis,  tu  seras  publié  dans  les  marchés. 
A  cfui  feras-tu  honneur,  piusquo  nous,  tes  mère  et  père,  tu  nous  auras 
bafoués  en  public?  Ce  qui  est  bien,  livre-toi  aux  travaux  tie  la  terre  : 
Ira  vaille-la,  coupe  du  bois,  laboure,  plante  le  nopal,  cultive  le  ma- 
j>uey;  à  ce  prix,  lu  boiras,  lu  mangeras,  lu  le  vêtiras,  tu  vivras  heu- 
l'eux,  tu  seras  loué,  considéré,  tes  parents  te  connaîtront.  Un  jour 
peut-être  lu  prendras  femme.  De  quoi  se  no«rrira-t-elle?  vivra-t-elle  de 
l'air? car  tu  es  son  soutien,  son  consoialeur,  son  guide;  et  si  elle  te  donne 
un  ou  deux  enfants,  de  quoi  vivronl-ils? 

20.  —  On  vit  dilTicilement  sur  la  terre;  c'est  au  prix  des  plus  g'randes 
peines  pour  nous,  pauvres  sujets,  qui  sommes  dans  la  misère  et  qui  ne 
pouvons  nous  procurer  les  choses  nécessaires  à  la  vie;  nous  n'aurons  à 
mettre  à  la  bouche  que  quelques  grains.  Ce  soin  de  notre  existence  est 
extrêmement  gi-and  et  fait  tout  noire  tourment.  C'est  avec  une  difficulté 

'■'  Lilt.  la  lanle,  ton  onclo.  Ion  parent. 

'-'   Ou  tle ,  (o;umc  "loiine  le  inaïuiscril  B\. 


—  l>/i8  — 

nnimtlzizcdllUi ,  une  onuiiUiuapauh ,  inic  oliiciiijac ,  une  oUchuDunuic  : 
en  uel  oonllan  m  nncolh,  m  nocuillapan,  mic  omexclo,  imc  oniclcmo 
tu  oliointi,  in  otIemoqwiJhti  '".  Yerjucnc  i)i  molvUuneo  oniepilo  ui 
lelipthnnIhtzuilU ,  en  UamjuKtin  e<i  iKUKnuzlhi  omcmnllamachu  m 
/pundihinlli.  in  i:t(UV(iUit:inlU ,  in  cliillipu:teet:inlh''-\  Yoan  otulethii/fi 
onilc<n((uiuauih,onœleandi  m  tetopilli,  m  Iccncax,  uueonuicmdlonnllUt 
ien  ccmmnlzhi  in  pupuyolzinûi ,  içan  qucxquiilzm  ixaxalldzinlh  in 
molcUzineo  omoncc,  inic  acliitznt  ie  occlia,  ic  onlolonia  m  mona- 
cayolzin  '-*'.  Amo  oniniixxiccatih .  <imo  oniniitzncneauh  :  uclli  mopanipa 
oniehocatincn,  onillaucuxlincn ,  amo  xixth ,  amo  cmllall  onimitzûahlt  : 
acan  tclopco,  acan  tcpcllacalhco ,  acan  tcconuc  tccaxic onican,omecuie, 
inic  onimilzizcalhii ,  inic  onimitzunpauh  :  en  iicl  ontùnalinh,  en  uel 
onelinninnne  m  (pinnhyull,  in  ocelnynll  :  enii  yiiutn,  enn  yeenicl  tn 
nnnilzonenulttcun:  ''*'  in  teûoc,  m  tcnnune. 

21. —  Auh  yoan  ma  tiemocnillaui  m  tztlaelli,  in  teiujualaclU, 

inouïe  que  je  Tai  e'Ievé,  que  je  t'ai  rendu  forl,  que  lu  as  grandi,  que 
lu  l'es  développé;  mes  épaules  ont  eu  bien  des  choses  à  suppoiiei'  pour 
chercher  et  acquérir  le  nécessaire  à  Ion  existence.  Enlin,  je  ne  l'ai  donné 
à  manger  que  quelques  grains,  parce  qu'au  marché  j'ai  eu  avec  peine 
un  pou  de  bois,  un  grain  de  sel  et  un  petit  morceau  de  chilli.  J'ai  labouré 
la  terre,  j'ai  fait  du  bois,  j'ai  porté  des  fardeaux  poui-  soulager  les  autres, 
de  manière  à  acquéiir  ie  peu  de  nourriture  nécessaire  à  ta  vie.  Je  ne  t'ai 
pas  négligé  ni  abandonné;  pour  loi,  j'ai  vécu  dans  les  pleurs,  dans  la 
Irislesse;  je  ne  t'ai  pas  mis  dans  la  misère;  je  n'ai  jamais  eu  recours  au 
vol  pour  l'élever,  te  faire  grandir;  aussi  il  s'en  est  suivi  grandeur,  dignité; 
je  le  laisserai  de  bonnes  recommandations. 

21 .  —  Evite  de  dire  des  mensonges,  des  faussetés ,  ce  n'est  pas  bien  , 

'■>   Lin.  jjour  k'  faire  boire  cl  le  laiie  manjjor. 
'■''  Le  cliilli  esl  une  sorlc  de  piniciil  Irès-criiployé  au  .Me\i(|iie. 
'')  Lin.  pour  une  poijjnéo  de  blc ,  pour  fpiekpies  ;;iains  uécessaires  à  Ion  vonlre , 
afin  d'un  peu  entretenir  et  réchauD'er  Ion  corps. 
'*)   Var.  •rnimitzoïicmthtidz.v  Manuscrit  MN. 


—  2/»9  — 

ca  amo  yumii  ycclli,  amu  yiiuin  <ju/tlli:  (tijac  uolli  Iclluc,  lujac  nelli 
Icnauac  ic  cali ,  ic  nemi,  çan  <ixixpim  nui  ciulhipan  leqiiixli ,  Icinaijauli . 
Yc  qualli,  ye  ycclli  inlla  tnixpan  oyloloc  oteneualoc  in  (jualli  llatolh 
yucl  yloloni ,  yuel  Icncualoni,  m  amo  tlathicoloni :  uilhi  Uqnilo: ,  amo 
ticlzoncuaz ,  amo  ùcllapmiz ,  inllacamo  yuampo ,  amo  yoan  ticuam- 
potiz  :  eau  ixfjuich  in  qucxquich  in  oticcac,  m  liquitoz  tnic  amo 
liilallacoz.  Auh  in  llcin  oiiih  niixpan  miloz,  mochmaz,  amo  mman 
liquitoz,  lictcneuaz,  ticpantlaçaz  :  intlaneîh  aca  mitzilhuiz  m  ttcncxUz, 
in  tiquito:;  anoço  aca  milztlallaniz  in  ypanipa  in  mixpan  omito 
omocliiuh  :  amo  tiquilhuiz,  amo  licncxtiz  ^^^  :  intlacamo  ac  quimati, 
cuix  yuhquin  tixilutl  limiyanatl  licuitlatzayanaloz^"^'^  Cmx  initie  ^^* 
llacJiiazquc  ?  Ca  yuhquin  topco  petlacalltco  in  mitic  in  mocuitlax- 
cullico,  ca  iicl  ilhpiloc,  ca  ud  tzauctoc  :  ma  aca  in  quilo,  ma  aca 
in  quincxti,  ma  aca  in  quimotequiuhti  :  macamo  tchuatl  in  tiquiloz, 
in  iicncxtiz,  in  ticmotequiuhtiz  :  inic  amo  ticmonamictiz  in  oui,  m 
etic,  in  tcmamauJiti ,  inic  amo  oncan  ticmotlahliz  in  xixtli,  in  cuitlatl; 

ce  n'est  pas  convenable;  il  est  impossible  de  vivre  avec  les  autres,  et  l'on 
s'attire  leur  de'dain ,  leur  nie'pris.  Tant  mieux  si  devant  toi  il  est  parlé  de 
choses  bonnes,  dignes  d'éloges,  irrépréhensibles;  si  tu  en  parles,  lu 
n'exagéreras  pas,  lu  ne  grossiras  pas;  tu  ne  dénatiu'eras  pas  les  choses; 
tu  ne  diras  que  ce  que  tu  as  eulendu  pour  ne  pas  mal  faire.  Si  quelque 
chose  de  mauvais  se  dit  ou  a  lieu  en  ta  présence,  tu  ne  le  répéteras  pas 
aussitôt,  tu  ne  le  divulgueras  pas,  lors  même  que  quelqu'un  te  per- 
incUrait  déparier,  ou  qu'il  le  questionnerait  sur  ce  qui  a  été  dit  et  s'est 
passé  devant  loi;  lu  ne  diras  rien;  lu  ne  feras  rien  savoir.  Si  on  ne  sait 
rien,  t'ouvrira -l-on  le  cœur  comme  on  ouvre  l'épi  de  maïs?  Regar- 
dora-t-on  dans  loii  intérieur?  Dans  ton  sein  loul  csl  sur  comme  dans 
un  colTre;  laisse  dire  aux  autres,  mais  lui  ne  parle  pas,  ne  dévoile  lien 
pour  ne  pas  l'exposer  à  des  choses  pénibles,  désagréables  cl  terribles, 
pour  ne  pas  le  mettre  dans  de  vilaines  affaires;  car,  si  tu  ne  rapportes 

'''     Vur. '.'licncxliUz.-^'S\Ani\?,cv\\.  B.\. 

W  Lill.  Ksl-cc  que,  roinnio  i;i  li,';c,  ou  l'épi  de  maïs,  ou  ouvrira  tes  oiilrailies? 

'■''   On  (lit  aussi  :  molic ,  en  toi.  (Voir  le  Comppiulin ,  jiar  l'arciles,  p.  hï).) 


—  -JâG  — 

m  tnll(ic(())w  >jnli(jtti  i)i  ohtiatlo  m  otliieneuli  eu  ic  iUhulaanuidoi, 
nue  oiican  ccnca  UtoUnilo: ,  (ipiiuiulililo: ,  tilentzalzmjdnalo:. 

-^.  —  Yoan  inlhicnmo  ijnh  ticcliliih,  in  ijuli  qtiimonequillitia 
in  Dios,  mtlacayemo  moteyya,  intlacayemo  motequaya  inic  oiileic 
oUlequa,  en  UcmotzacuiUtia:  :  en  ic  tixamaniz,  ca  ic  tipuzteqiiiz 
in  tlalhtiep/ie  anoeo  miclhn:  atle  ic  tinnllimaeoz ,  aile  ic  tiaaUtlitiloz; 
eau  licncuuiz  m  mix  in  moyoUo,  inlla  yuli  ticchiiuiz. 

23.  —  Auh  yoan  ma  tieniocaitlaut  m  tiaeatlalolli ,  ma  yuhqui 
Umaquizcoatl ,  ticlnquimohn  limoehiahlinen;  macana  telzalan ,  tene- 
jmnda  tnnolecatinen ;  macana  iitenetecheuh,  titeixnamicti^^^  \  mayuhqui 
conteuh  caxteuh  titenetetchalani  ^'^\  ma  iilcxixini ,  ma  litemomoqauh. 
Aço  uel  nuuu  m  mulcaxitl  in  chiquiuiil,  aço  uel  oniua ,  aço  uel  onqualo 
m  nlolatzmtliin  iiapauacatzinlli ,  aço  uclh  onoe  in  petlall  in  icpalli ,  aço 
uclh  nemaco  in  xuchitl,  in  yyell^^^  :  ma  tehuall  locontlaz  in  aqualli, 
m  ayeelli,  in  IculitJi,  m  tlaçoUi  :  ma  tehuatl  tiqidçolo,  ticcatzauh  in 

pas  les  choses  telles  qu'elles  sont,  comme  tu  causes  du  tort,  tu  t'attireras 
les  ])lus  grands  désagréments,  lu  seras  méprisé,  déshonoré. 

22.  —  Si  tu  n'agis  pas  selon  la  volonté  de  Dieu ,  si  tu  j)orles  prc^u- 
dice  aux  gens,  tu  te  puniras  toi-même,  car  tu  feras  ton  malheur  sur 
cette  terre  ou  en  enfer;  tu  ne  réussiras  en  rien;  tu  auras  le  cœur  sans 
repos,  si  tu  agis  ainsi. 

23.  —  Ne  tiens  pas  des  discours  malveillants;  ne  sois  pas  hrouillon. 
rapporteur;  ne  cherche  pas  à  semer  la  discorde  parmi  les  gens;  ne  les 
pousse  pas  à  se  disputer,  à  se  quereller;  ne  les  fais  pas  lutter  entre  eux, 
ne  cause  pas  leur  perte,  leur  malheur.  IVutètre  la  paix,  la  concorde 
règne  parmi  eux,  ou  bien  ils  boivent  Tatole,  mangent  des  fruits,  ou  ils  se 
visitent,  ou  ils  se  donnent  des  présents.  Pour  loi.  ne  te  jetle  pas  dans 

''^  Le  manuscrit  BN  porte  titeneixnamicti. 

'^'  Lin.  ne  fais  pas  clioqner  les  gens  entre  eux  comme  des  pots,  des  vases. 

'•'^  Litt.  Peut-être  est  bien  en  ordre  i'écuelle,  la  corbeille,  peut-èlic  on  boil 
tranquillement,  peut-être  on  mange  bien  Tatole  et  les  fruils;  peut-être  soni  bien 
dressés  la  nalle,  le  siège;  peut-être  on  se  donne  bien  des  tleurs,  du  tabac. 


—  -251    — 

petltitl  m  icjMilli,  in  icinuhijutl,  tn  coayuU,  tn  nedactiniacliili:lli,  iu 
netlarotlahzUi  :  en  inllii  mli  ttcchiua:  y,  ca  amo  ic  Idlacuuuiça: ,  ca 
Ucmolzacmlitiaz  ni  quemmaman. 

2/l.  —  Ynthi  aca  canapu  mitzmolitlamz ,  villa  ran  ompa 
Utialaualoz ,  anoço  iialleputziloloz  ui  omitztitlan  :  amo  te  tiualhqua- 
lantaz,  amo  moteiico,  amo  mocamac  ualhpdhcaUiz  in  ijuhqui  mopan 
oquiclnuh,  inic  omitztoUm ,mic  oUmouicnya.  Auh  tn  otiuallimouicac , 
mlla  mman  tnitzllathiniz  in  umiiztillanca ,  intia  milzillniiz  :  quen 
ottquiçato  tu  ompa  otimouicaya  ?  JMman  qualli  tlatolhlica  ticnanquiliz , 
çan  yocuxca  :  amo  ticicaz''^\  amo  mman  yult  iiquiUtuiz,  in  tlein  ic 
omttzlohm,  anoço  yehuall  m  tlein  ic  oquiualauac ,  ic  oquiualhteputzito 
amo  licnexttliz.  Auh  tntlu  niman  yult  xiquilhui,  inûaniman  xicnex- 
lilt ,  açoniman  te  tiqutnncixnamictiz ,  tiquinneteclteuaz  :  aço  niman  ic 
maïuizque,  momtctizque.  Auh  in  tehuatl  in  titenelccheuani ,  cuix 
tipachez?  Cuix  nelh  ycz  tn  moyoUo?  Cuix  qutinquac  tiquitoz  : 
macamo  ynh  niquttoant ,    inic  amo  nitxnamiquizqutali  :  tnlla  ytih 

le  mal.  dans  le  vice,  dans  les  souilliii*es;  ne  déshonore  pas,  ne  souille 
pas  la  noblesse,  ramitié,  le  dévouement.  Tamour-propre,  car  si  tu  le 
fais,  tu  ne  seras  pas  considéré,  tu  en  seras  châtié  un  jour. 

llU.  —  Si  tpielqu'an  lonvoie  quelque  part,  et  si  là  on  \ieal  à  mai 
palier  de  celui  qui  t'a  envoyé,  lu  ne  reviendras  pas  en  montrant  de  la 
colère;  tu  ne  diias  pas  ce  qui  test  arrivé,  ce  qui  t'a  contrarié  là  où  tu 
es  allé.  Une  fois  de  retour,  si  celui  qui  ta  envové  te  questionne,  s'il  te 
dit  :  Qu'as-tu  fait  là  oii  tu  es  allé  ?  tu  lui  répondras  convenablement  et 
avec  calme:  tu  ne  seras  point  agité  et  tu  ne  lui  diras  pas  ce  qui  ta  con- 
trarié, ou  lu  ne  lui  feras  pas  savoir  qu'on  s'est  fâché  et  qu'on  a  médit. 
Mais  si  tu  le  dis,  si  tu  le  découvres,  peut-être  tu  feras  naître  entre  eux  une 
mésintelligence,  une  querelle;  probablement  ils  s'injurieront  et  se  bat- 
tront. Et  toi  (jui  les  auras  brouillés,  seras-tu  content?  auras-tu  la  cons- 
cience tranquille?  Te  diras-tu  alors  :  Si  je  n'avais  pas  parlé  de  la  sorte, 
ils  ne  se  seraienl  pas  querellés?  Quand  tu  parleras  ainsi,  seras-tu  mieux? 

'"    Pour  ti-idrn: .  fuUir  de  icicn .  haleler,  cire  es-^oufTlo. 


Iii/uilo:  ij.  cmx oc  ic  lompuUi ?  Cmx  ic  loijccluiz,  caijc  Uuiaqm:œall? 
Cayc  lu'In'ijuimoHn?  Çan  quaUiçan  ijeclli,  in  qucnhi  oUualldoIiiidoc , 
(inoco  tn  qucnin  oUtlachiato  m  tleni  niochtua;  amo  moncxicolizpan , 
amo  moi/ollicucoJpaii  tkualcuhlaz ,  ùcualdolaz.  Çan  tiapudlittltz  in 
mocuic ,  in  mollatolh .  ic  ccnca  llnpnnauin  ynir  lilhirolhdo: ,  ic  uclli 
Iciloc,  tennuac  tincmiz  ''^ 

25.  —  Yoan  mncana  Icciic  teuipdh  ic  Umotwtzon,  w  Umouilcc , 
ccnca  oc  moijohc  '-'  xonU:tiuh  :  amo  oppaltan  m  ncnioa  '*''',  çan 
cuel achitzinca ,  çan  ixquichcauiU  ni  ijitallinctotondo  in  ypalhlzinco^'^ 
in  totecuijo;  çan  ic  ccnquiça  in  ÛallUicpac. 

26.  —  Yoan  ma  yliuiz  Itdaciiiciii,  ma  yliiiiz  Idlancncc,  ma 
yliuiz  limodatepeualhti ^  ma  yliuiz  Utcpaitaui;  in  amo  molliudli,  in 
amo  momaccnalh,  in  amo  moncmac,  amo  çan  licmocudiz,  amo  çan 
ticmandiz  '^'.  Ca  çan  yclniatzin  in  Bios  tcchichiua,  ca  çan  ycellitzin 

seras-lubien  pour  avoir  clé  brouillon,  rapporteur?  C'est  avec  modération 
que  tu  diras  que  lu  as  été  maltraité  ou  bien  ce  que  lu  as  vu  se  passer. 
Ce  n'est  pas  avec  colère,  ni  avec  impatience  que  tu  viendras  le  dire,  le 
racontei".  Tu  mettras  de  la  douceur  dans  tes  paroles,  dans  ton  récil;  par 
là  tu  le  feras  bien  aimer  et  tu  vivras  lieureux  auprès  de  tout  le  monde. 

25.  —  Ne  recberclie  pas  les  l'enunes.  conduis-toi  honnctemenU  on  ne 
vil  pas  deux  fois;  ce  n'est  qu'un  instant,  un  petit  espace  de  temps  que 
nous  l'cspirons  par  la  volonté  de  Dieu.  On  ilisparaîl  aussitôt  de  la  terre. 

2G.  —  Ne  prends  rien  sans  raison;  ne  désire  lien  inconsidérément; 
ne  lapproprie  rien  injustement;  ne  le  mets  pas  sans  raison  au-dessus 
des  autres.  Ce  qui  n'est  pas  Ion  bien,  la  récompense,  ton  droit,  tu  ne 
le  prendras  pas,  lu  ne  l'en  enqiareras  [)as.  C'est  Dieu  lui-même  (]ui  a 

'''    Var.  <.'.timo)icniiUz.n  Manuscrit  UN. 

'^5  lyolic,  yulic,  Iranquillciiiciil.  paisiblomeiil,  doiicomont.  (Voir  lo  Compciulio  , 
l)ai'  Paredes,  p.  189.) 

<■''    Var.  v:amo  oppaiiua  in  ÛidUlicimc-^  M;inus<ril  MN. 

**'  Celle  prcposiliou  a  aussi  le  sens  de  :  pouc  l'aniour,  pour  le  respect,  etc. 

'**  Pour  tiant -aniliz ,  de  ana,  prendre.  (  Voir  le  Co'npcndio ,  par  Paredes,  p.  88.) 


•1  '.  •>. 


quimok'Uhiqiitlin^'  ijceccyucd  m  tenuiceiuilli ,  in  teneniac.  Ca  yclmull 
ticmocuiliz,  ticmoueniilizti:  m  mollnnlli,  nimomncciialh ,  In  monemac: 
ma  quinyquac  m  omitzmaceualu  m  lotvcuyo,  ipan  liez,  ipan  ticaz , 
Ipnn  tinemiz.  Amonclh  niman  no  ipan  Unctniz,  inlln  ttmimatini  çan 
knotlacayutl  ipan  tinemiz ,  ic  ueyaz  in  momaecualh ,  ca  inlla  mopan 
quichiuaz  in  totecwjo.  AnJi  nithi  tel  noço  ticcuiz ,  aijac  ic  qiien  qui  ta: , 
nyac  te  tictolmiz,  yehica  en  maxca ,  ca  momahceualli ,  ca  monemac. 
Aiih  intki  ihui:  xiccui  m  amo  momaecualh ,  m  amo  monemac,  ic 
titolinûoz,  ic  tipinauhtilo: '-■ ,  yoan  ic  limotculipua:  hvpant:inco  m 
totecuyo. 

27.  —  Auh  yoan  iquac  yntln  aca  mitzmononoeJiiliz ,  amo 
titlatlaheuiloticz,  amo  itla  ticmauilhtitiez ,  amo  timocxitlatlauiteelie: , 
amo  motilhma  ticthitlaquatiez,  amo  tichicJiatic:,  amo  auic  campa 
tulachiaz,  amo  timoquetzteuaz. 

Yn  izqmtlamanth  m  onimitztcncuih ,  intla  yuli  xicchiua.  ca  uel 
onean  tincciz  m  tiuey  tkiuchloc,  m  amo  ompa  cah  m  mix  m  moyollo, 

crée  les  hommes,  c'est  lui  seul  qui  donne  i\  chacun  deux  sa  récompense, 
son  lot.  Tu  ne  prendras  cpie  ce  qui  doit  èlre  ton  droit,  la  récompense. 
Que  Noire-Seigneur  te  récompense,  tu  seras  heureux:  sans  doute  aussi 
tu  seras  heureux  si  tu  sais  vivre  avec  humilité;  ta  récompense  augmen- 
tera, si  Noire-Seigneur  le  favorise.  Si  tu  prends  ainsi,  personne  ne  dira 
rien;  tu  ne  feras  du  tort  à  personne,  parce  que  cest  ton  bien,  ta  récom- 
pense, ton  droit.  Mais  si  tu  prends  injustement  ce  qui  n'est  pas  à  toi.  lu 
seras  maltraité,  couvert  d'affronts  et  tu  oflenseras  Notre-Seigneur. 

27.  —  Lorsque  quelqu'un  s'entretiendra  avec  toi.  tu  ne  l'occuperas 
pas  d'autre  chose,  lu  ne  te  distrairas  pas  avec  les  mains,  tu  ne  frapperas 
pas  des  pieds,  tu  ne  mordras  pas  ton  vêlement,  tu  ne  cracheras  pas,  tu  ne 
regarderas  pas  d'un  côté  et  d'autre,  tu  ne  te  lèveras  pas  avec  précipitation. 

Je  t'ai  prévenu  pour  toutes  ces  choses,  si  tu  les  fais,  tu  paraîtras  très- 
mauvais  ,  sans  bon  sens ,  sans  cœur,  n'avanl  plus  la  connaissance  des  choses  ; 

*"  De  maca,  donnir. 

'-'    Vur.  '^lipiiiamloz."  M;inu?cril  BN, 


—  25/1  — 

ca  nclli  (clnidll  m  ItlhiiicllicdiKiloni  ;  ca  uiJlt  tcinuitl  niollinilh 
monxiceiialh  moclmia:  m  inixitl,  ui  tlnpatl,  m  iictli,  m  ii/inncnll  m 
Itqui:  in  tlcqua: ,  inic  tmetziz^^\  iitic  limntlnpulolhtiz  :  nue  nucmo 
Ucmntiz  m  twiomayniuz  m  flcxuqiiaidiyo,  m  tlecomolco,  m  aloijar , 
in  tepexic,  in  timocnlaquiz  m  Izoazco,  in  mecac;  in  aiicmo  ticmnliz 
in  ticmonnnucliz  ni  icil,  ni  quamtl,  m  xixlh,  m  cmtlatl,  nue  teixeo 
inic  teicpnc  tinemiz,  inie  timoclwehollitiz ,  nue  tmoqunqiinuJiliz , 
inic  ticmonamictiz  in  toehtli,  in  maeatl  youy,  inic  tnnocahiqid:  ut 
quauhtln,  çacatla: intlncnmo  ticeuiz,  inllacnmo  ticanaz  in  nnnoyull , m 
latoyud  :  intlacamo  ùcmocnccaneqmz  ni  micaya  in  monencn  :  yn 
ixquich  ye  oncan  omochmh ,  omoiJanehIhtic ,  ça  can  tiuetzitiuh ,  en 
can  coyutl  ça  can  teqnani  ymac  taqmtmh  :  /imo  lie  ic  tiualhmoxicoz 
in  micandan  in  moteputzûan,  ca  moiiic  onequixdioc,  onedaeucdoc , 
canel  amo  tican,  anio  dcciiic  m  choquizdi,  m  yxayiid  :  auh  canel 
amo  motech  odcpaeho  in  cidnd,  m  tçHçicazdi  m  otiquaqualidoya  : 
ca  can  oticdaz ,  otiemapcuh ,  nue  timozcalizqum ,  nue  tidacluazqma , 
ca  can  led  qiuuud  y  pan  oticnia  '^'. 

tu  n'auras  plus  en  parlajj-e  quo  lo  mal  ;  tu  vivras  dans  l'infamie ,  rie  sorte  que 
tu  tomberas  et  tu  (e  perdras  toi-même,  sans  le  savoir;  tu  le  plon^o^eras  dans 
le  malheur,  dans  l'abîme;  tu  t'enfonceras  dans  le  vice,  sans  le  savoir;  tu 
t'uniras  avec  tout  ce  qu'il  y  a  de  plus  vil;  tu  te  révolleras  contre  les  per- 
sonnes; tu  deviendras  semblable  aux  animaux,  tu  snivras  la  même  voie 
et  tu  te  cacheras  dans  les  bois,  dans  les  champs.  Si  tu  ne  prends  pas, 
si  tu  n'e'coutes  pas  les  conseils  de  tes  mère  et  père,  si  lu  ne  veux  pas 
songer  à  ta  mort,  à  ta  vie,  c'est  fait  de  toi,  tu  es  de'sormais  malheureux, 
tu  iras  tomber  dans  les  griffes  de  quelque  bête  féroce.  11  ne  te  servira 
de  rien  de  regretter  le  passe.  Certes,  on  a  accompli  son  devoir  à  ton 
égard:  on  a  luUé  contre  toi;  mais  tu  n'as  pas  voulu  être  contrarié;  lu 
n'as  pas  accepté  la  réprimande  quand  on  le  l'adressait;  oui,  tu  as 
rojelé,  dédaigné  ce  qui  t'aurait  mené  au  bien;  oui.  tu  as  méconnu  la 
correction. 

('>    Var.  r^^liuinliz.v  M;inusciit  BN. 

'^)   Voir  le  Vocabulaire  do  Molma  aux  mois  ipan  niryyiali. 


28.  —  Yoan  ma  mixco  ma  mocpac  Ucman,  mic  umitzmocnelili 
m  Dios  :  inlla  ic  litlauehlocntiz ,  intla  te  teca  Umocacayauaz ,  ca  ic 
ùmoxoquaz ,  ic  tetech  ttmoqiinz .  w  ticamanoz ,  ic  licmociiâz  intotecuyo 
ariic  ucij  une  mitzpamtlaUz. 

29.  —  Yoan  m  iquac  titlaqiiaz,  amo  oncan  titetlauelitztiez,  amo 
tictedauelcaudiz  m  llaqualh.  In  aqum  mopan  culaquiz,  ceqni 
ticmomaquiliz ,  aço  momnyanalhtiUnh  ;  niaciui  vi  qiiexquiltzin,  ca 
ye  otimotlamaceui.  YnÛa  aca  ynauac  liûaquaz,  amo  tiquittaz  çan 
titolotiez  ;  amo  yciuhca  tiilaquaz ,  inic  amo  timelcimaz,  timelmotlaz; 
amo  achto  timocauaz,  quin  yqiiac  timocauaz  m  omocauli  '". 

30.  —  Auh  nitla  aca  ynauac  timonemitiz,  ti{lamocuitlamz  m 
tchantzinco  tithtlaJiz,  Utiachpanaz  :  ic  ticaz  ic  tinemiz,  ic  tatliz  ic 
tillaquaz  in  tenauac;  inlla  çan  oncan  tillaçoloz,  tillacatzauaz ,  amo 
tmecaiiaz.  Yntla  tielh  timonemitiz,  intla  uelh  ticchiuaz  y  in  oni- 
mitzillmi,  m  iqiiac  tittaloz,  mopampa  tell  quaiutl  qmtoctizqiie  in 
aqum  amo  iielh  nemi,  vn  amo  quitlacamati  m  yuan,  m  y  ta. 

28.  —  Ne  t'enorgueillis  pas,  ne  sois  pas  fier  de  ce  que  Dieu  a  fail 
pour  toi.  Si  lu  deviens  pervers,  si  tu  nie'prises  les  gens,  tu  te  nuiras, 
tu  le  feras  attaquer  par  autrui,  lu  inquiéteras,  lu  oflensoras  Notre-Sei- 
gneur,  qui  peut-être  encore  t'aurait  éleva  davantage. 

29.  —  Quand  tu  mangeras,  tu  ne  l'egarderas  pas  les  autres  de  travers, 
tu  ne  mépriseras  pas  leiu"  nourriture.  A  celui  qui  viendra  chez  toi ,  tu  don- 
neras quelque  chose,  peut-êlre  a-t-il  extrêmement  faim;  quoi  que  ce  soit, 
tu  auras  bien  uaéi'ité.  Si  tu  manges  avec  quelqu'un ,  lu  ne  le  regarderas 
qu'en  baissant  la  tête;  tu  ne  mangeras  pas  avec  précipitation,  afin  de  ne 
pas  t'éloufler,  l'étrangler;  tu  ne  finiras  pas  le  premier,  tu  cesseras  après  lui. 

30.  —  Si  tu  vis  avec  un  autre,  lu  prendras  soin  de  sa  maison;  tu  feras 
le  feu,  lu  balayeras;  ainsi  lu  vivras,  tu  boiras,  tu  mangeras  chez  les  autres. 
Mais  si  auprès  de  quelqu'un  tu  salis,  tu  souilles,  lu  n'y  resteras  pas.  Si 
lu  vis  honnêtement,  si  lu  fais  exactement  ce  que  je  t'ai  dit,  alors  lu 
seras  bien  vu,  on  le  prendra  pour  modèle,  afin  de  corriger  celui  «[ui 
ne  se  conduit  pas  bien,  et  qui  n'obéit  pas  à  sa  mère,  à  son  père. 

''     lar.  nihquar  m  omncauh ,  Innocaua:.:)  Manuscrit  BN. 


—  250  — 

Auh  i)i  uxraii  yc  i.Kjuivh  ic  nnwqmxlui  m  mnuvudi  m  uimola , 
ir  nimiliapuna ,  ic  vimililclùloa ,  ic  nnnil'Jirauifi ,  te  )umil:polonia  : 
vm  nin  cann  loconOa: ,  (oconmrn/auli. 

RESPVESTA   QVE   IIAZE    EL   IIIJO    AL  l'ADRE. 

NotaU{ne,olIacnuhiii  moijollol:i)i''^\ottnccliniocnehh  1)1  nnnocuzqiii, 
i)i  nimofjiirl:aJli.  Aço  nicana: ,  aromccm:  yccnlcnlhycenntmnl}  ijunlh- 
rjfiirn  yiinlhucizi  in  moxillanlzinro ,  m  molo:callanl:inco  :  inic  uonicpri 
limonuixlin  ii)  nimocuzqm ,  in  nimoqiictzaJIi ,  nue  amo  nmoxicoz  in 
qiiemmanian^'^\  in  aço  ytln  onax,  oniccJnuh  in  aqunJh ,  in  aycclli , 
inic  amo  mauahca  ycz  in  tinolal:m.  Auh  en  tel  oc  nipillitonlli, 
niconetontli,oc  nilhihloloa ,  ntUipallicamamlidia ,  oc  naxix,  oc  nocuill 
nicnaauilhlia .  oc  nolcnquahic  noyacacuill  nomac  niclccuia  :  en  ayamo 
ccnca  nilJachin ,  nithicaqui,  ayamo  ccnca  ninozcnlia ,  ninimaii  :  campa 
nclh  tincchmiunliz  ca  tinonantzin  ca  tinolalzin ,  en  nimcçn  ca  nimo- 

Voilà,  c'est  loul,  nous  avons  accompli  noire  devoir,  la  mère  cl  moi. 
Ainsi,  par  ces  paroles,  je  le  ceins,  je  te  fortifie,  je  le  console,  je  te  donne 
bon  exemple.  No  va  pas  les  rejeter,  les  dednin-ner. 

RÉPONSE   DU    FJLS   À   SON    PERE. 

Mon  cher  père,  tn  as  élé  bienveillant.  In  m'as  fait  dn  bien  à  moi  (pii 
suis  ton  bijou,  la  belle  plume.  Sans  doule  je  |)rcn(lrai,  je  recueillerai  (uic 
parole  de  ce  (pii  esl  sorli,  venu  de  Ion  sein,  de  tes  entrailles.  Ainsi 
donc,  lu  as  accompli  ton  devoir  envers  moi,  ipii  suis  ton  bijou,  la  belle 
plume;  ainsi  je  n'aurai  pas  à  me  plaindre  un  jour.  Assurément,  si  je 
fais  le  mal,  ce  ne  sera  pas  à  toi,  cher  père,  (pi'on  en  fera  le  reproche. 
Mais  je  suis  encore  enfant,  je  suis  tout  jeune,  j'amoncelle  encore  de  la 
terre,  je  m'amuse  avec  des  débris  de  vase,  je  me  complais  encore  dans 
la  saleté,  je  m'essuie  encore  avec  les  mains  la  bouche  et  le  nez.  Je  ne 
vois  pas,  ni  n'entends  tout  à  fait  bien;  je  ne  suis  pas  encore  assez  pru- 
dent, ni  assez  sage.  Partout  où  vous  m'enverrez,  vous  qui  êtes  ma  mère 
et  mon  père,  comme  je  suis  votre  sang,  volrc  chair,  cerlainement  sortira 

C    Var.  fxNolaIzinc,  olhicaiihqriin  tuoyuUolzin.r.  Manuscrit  MN. 
'*'    Var.  "VI  fjiinmtianwH  inir  iimo  luiioxicoz.r  Maniisfrit  MN. 


—  257  — 

tiapnllo,  eu  oc  quiçaz,  eu  oc  uetziz  ycententh  ycencamall  in  mona- 
noyolzin,  in  molaloyotzin;  ciux  tmechmoxiccamliz?  ma  quiniquac'^^ 
in  auelh  nicana,  in  auelh  niccm,  ma  Unechmocauiliz. 

Auh  in  axcan  çan  ixquittzin  mic  niccuepa  in  miliiyotzin,  in 
motlatolhtzin  ycmtentli  ycencamall  yn  pcpuloni ,  in  tzatzacui  in  tiallo 
in  iapalhcayo,  in  pipillatoUi,  in  coconetlatoUi  in  aye  uel  onquiça 
ouetzi  ycententli  ycencamatl.  Ma  ximeuitiiie,  notatzine. 

encore  un  conseil  de  votre  sein  maternel  et  paternel.  Est-ce  que  tu 
m'abandonneras?  Si  je  ne  t'ëcoute  pas  bien ,  si  je  ne  suis  pas  les  recom- 
mandations, alors  lu  pourras  m'abandonner. 

Et  voilà  maintenant  comment  je  réponds  à  ta  parole,  à  ton  discours, 
par  un  mot  de  muet,  de  quelqu'un  qui  a  la  langue  embarrasse'e,  pleine 
de  difScultés,  par  le  langage  d'un  tout  petit  enfant  dont  les  paroles  ne 
sont  pas  bien  articule'es.  Porte-loi  bien,  mon  cher  père. 


DECLARACION  DE  LA  DICHA  PLATICA  EN  SENTENGIA 

Y  ALGO  A  LA  LETRA,  PORQVE  A  LA  LETRA  TODO  FVERA  PROLIXO 

Y  NO  RODARA  BIEN  EL  ROMANCE  '-'. 

1.  —  0  mi  hijo  precioso,  nacido  y  criado  en  el  mundo 
por  Dios,  en  cuyo  nacimiento  nos  y  tus  parientes  pusimos 
los  ojos  con  gran  senlimiento. 

2.  —  As  reuiuido  y  salido  como  el  pollillo  del  caxcaron  y 
creciendo  como  el,  te  impones  al  vuelo  o  exercicio. 

3.  —  Que  tiempo  quierra  Dios  que  gozemos  de  tan 
preciosa  joya,  biue,  hijo,  con  tiento  y  comiendate  a  Dios,  que 
te  ayude;  pues  te  crio,  y  es  tu  padre  y  te  ama  mas  que  yo. 
Suspira  a  el  de  dia  y  de  noche,  y  en  el  sea  tu  pensamiento. 

'''    Var.  <xmaihquac.ri  Manuscrit  BN. 

'^'   Le  texte  de  celte  declaracion  est  lire  du  manuscrit  BN. 


—  258  — 

Siruele  coii  anior,  y  liuzer  le  ha  mercedes  y  librar  le  lia  de 
|»eIigro. 

h.  —  A  la  imagen  de  Dios  y  de  sus  santos,  y  a  la  cruz  Icii 
reuerencia  y  mas  al  santo  sacramiento  y  al  nombre  de  I.  C. 
aille  el  (|iial  ora  deuotamentc  y  preparate  en  las  fiestas. 

5.  Tcn  reuerencia  y  saluda  los  mayores,  no  oluidando  los 
menores.  No  seas  como  mudo,  mas  consuela  los  pobres  y 
aflictos  con  buenas  palabras. 

6.  —  A  todos  onra  y  mas  a  lus  padres,  a  los  quales  deues 
obediencia,  seruicio  y  reuerencia,  porque  el  bijo,  que  conlra 
esto  va,  mal  se  lograra. 

7.  —  A  todos  ama  y  onra,  biuiras  en  paz  y  alegria;  no 
sigas  a  los  locos,  o  que  hazen  o  dizcn  desalinos,  que  ni  acatan 
padre  ni  reuerencian  madré,  mas  como  animales  no  lleuan 
camino  derecho  y  como  taies,  sin  razon,  ni  oyen  dncirina,  ni' 
esperan  correccion. 

8.  —  El  tal  que  a  Dios  ofende  morira  de  mala  miiorte, 
dcsesperado  o  despenado,  o  de  animales  tragado  :  suya  es  la 
culpa,  pues  por  no  ser  cortes,  se  hizo  montes. 

9.  —  Mira  que  no  hagas  burla  de  los  viejos  o  cnfermos,  o 
faltos  de  miembros  ni  del  que  esta  en  pecado  o  erro  algo. 
No  afrentes  a  los  taies  ni  los  aborrezcas,  mas  humillale  ante 
Dios,  y  terne  no  te  suceda  lo  tal  porque  no  te  quexes  y  digas: 
assi  me  acaecio,  como  mi  padre  dixo,  o  si  no  ouiera  escar- 
necido  "\  que  ya  estoy  en  la  desdicha. 

10.  —  No  hagas  desonestidad  a  nadie  ni  le  des  ponçona 
0  cosa  no  comestible,  que  ofenderas  a  Dios  en  su  criatura, 

c  Le  niaïuiscrit  porle  :  escarnendo. 


—  259  — 

haziendo  lo  tal ,  sera  luya  la  confusion  y  el  dano,  porque  en 
la  talyra  moriras  :  y  si  onrares,  en  lo  tal  feneccras.  Se,  liijo, 
bien  morigerado  :  y  no  te  metas  do  no  ères  llamado,  porque 
no  des  pena,  ni  seas  auido  por  mal  mirado. 

11.  —  No  hieras  a  nadie,  ni  des  mal  exemplo,  ni  hablcs 
indiscretamente,  ni  certes  a  otros  su  platica  porque  no  les 
turbes.  Y  si  no  bablan  aderecbas,  para  los  mayorcs  corregir, 
mira  bien  lo  que  as  de  dezir,  y  si  no  es  tu  lugar  o  cargo  para 
bablar,  no  hables.  Y  si  lo  es,  habla  rectamente,  sin  lîccion,  ni 
murrauracion.  Responde  cuerdamente,  y  no  como  bobo  ni 
presuntuoso,  y  sera  estimada  tu  platica. 

12.  — No  cures  de  fabulas  ni  burlerias  que  destruyen  y 
hechan  en  lazo  de  confusion. 

13. —  No  seas  placcro  ni  callejero,  ni  te  detengas  en 
mercado  ni  en  baiïo,  porque  no  te  coma  o  trague  el  diablo, 
mundo  y  carne. 

\h.  —  No  seas  muy  pulidillo,  que  te  demueslrcs  loquillo, 
ni  te  cures  del  espejo,  ni  de  superfluo  aparejo  porque  es  lazo 
del  demonio,  y  del  mundo  y  carne  todo. 

15.  —  Porque  no  seas  auido  por  dissoluto,  por  do  fu ères 
guarda  la  vista;  no  vayas  haziendo  gestos  ni  visajes  desones- 
tos,  ni  Iraues  a  otro  de  mano ,  porque  es  senal  de  liuiano,  y 
mira  bien  como  vas  y  con  nadie  encontraras,  ni  te  pongas 
delante  otro  sin  licencia,  como  loco. 

16.  —  Si  te  fuere  mandado  tener  cargo,  por  ventura  ères 
priuado,  escusate  buenamente,  y  seras  visto  prudente;  ni 
porque  a  otros  excédas  lo  aceptes  luego,  mas  tente  y  espéra, 
porque  no  seas  desecbado  o  afrentado. 

17- 


—  260  — 

17.  —  No  saïgas  ni  enlres  delante  los  mayores  mas  senla- 
(los,  0  en  pie,  donde  quiera  les  da  ventaja.  No  liables  primero 
que  ellos,  ni  atrauieses  delante  elles.  No  tomes  su  mayoria  si 
no  ères  pucsto  por  guia,  porque  no  seas  notado  de  otros  por  de 
mal  criado.  No  bebas  ni  comas  primero,  mas  sirue  de  paje  o 
de  escudcro,  que  no  perderaspor  esso  tu  grandeza  o  principado, 
nilajoya  que  tuuieresse  te  cayra  de  la  mano;  por  la  liumil- 
dad  se  merece  el  don  de  Dios  y  de  los  mayores.  Y  si  despues 
alguna  cosilla  te  fuere  dada,  no  la  desdenes  ni  des  de  ma- 
nos,  ni  te  enojes,  ni  aborrezcas,  ni  dexes  el  amistad,  y  mere- 
ceras  :  que  si  te  ensanarcs,  perderas  ante  Dios  y  ante  los 
hombres. 

18.  —  No  seas  adultère  ni  luxurioso,  que  destruye  y  es 
mal  vicioso,  ni  sigas  tu  coraçon,  ni  amo  suzio  y  sin  razon , 
porque  a  Dios  ofenderas  y  a  ti  te  destruyras.  Eres  aun  tierno 
pollito  y  brotas  como  espiga '^^  bijo.  Pues  ères  preciosa  joya, 
que  le  pierdes  nadie  lo  oya.  Sufre,  espéra  que  ya  crece  la 
que  a  ti  pertenece.  A  Dios  todo  te  encomienda,  y  que  de  su 
mano  te  venga,  que  no  sabes  si  esta  cerca  la  muerte  que  a 
todos  lleua.  Y  si  tu  casar  quisieres,  dinos  lo,  pues  bijo  ères. 
Sin  dar  parte  a  tus  mayores,  no  te  atreuas  ni  la  tomes. 

19. —  Mira  no  seas  ladron  que  es  notable  confusion,  y  del 
juego  te  ausenta,  y  no  cayras  en  afrenta,  ni  te  veras  prego- 
nado  por  las  plaças  y  mercado.  Porque  en  esto  amenguarias 
a  los  que  onrar  deuias.  Signe  pues  lo  bueno,  bijo,  y  siembra, 
y  coje  sin  letijo.  Comeras  de  tu  sudor  y  biuiras  con  gran  loor. 
Y  conocer  te  an  tus  parientes  y  ternas  para  tus  dientes.  Si, 
bijo,  casas  sin  tiento,  comera  la  muger  viento.  Tu  as  de  ser 
su  consuelo  y  del  nino  y  del  mocuelo. 

(''   Le  niamisrrit  porte  :  espagu. 


—  2G1   — 

20.  —  Con  mucho  frabajo  y  duelo  se  ijiue,  liijo,  en  el  siielo , 
ni  se  alcança  facilniente  lo  necessario  a  la  p;enle.  Con  sudores 
te  he  criado,  y  las  fuerças  lie  gastado,  buscando  que  comc- 
rias,  beberias,  vestirias,  que  por  ti  me  heclio  criado  y  biuido 
a  soldadado.  Y  por  tu  consolacion  me  he  visto  en  mucljo 
adiccion.  Nunca  te  he  desamparado,  ni  tampoco  te  afrenlado, 
porque  no  he  hecho  vileza,  ni  hurtado  por  pereza.  En  vida  no 
le  oluidado,  y  en  muerte  te  dexare  encomendado. 

21.  —  No  cures  de  murmurar,  si  quiercs  en  paz  estar, 
porque  la  murmuracion  afrenta  y  pone  en  question.  Calla ,  hijo , 
lo  que  oyeres,  y  si  de  contar  lo  ouicres,  aunque  bueno.  no  lo 
aiiadas,  y  calla  cosas  danadas.  Si  ante  ti  solo  ha  pasado,  calla 
siendo  preguntado,  porque  nunca  te  ahriran  como  a  la  espiga 
del  pan.  Para  saber  lo  que  cjuieren ,  de  otro  lo  o yan  si  quisie- 
ren,  y  no  tengas  tal  oficio  porque  es  muy  maligno  vicio,  que 
si  en  el  dicho  falleces,  sin  prouar  gran  mal  mereces. 

22.  —  Si  tu  dicho  fuere  falso,  careceras  de  descanso, 
porque  aqui  o  en  el  infierno  siempre  ternas  mal  inuierno,  pues 
nada  auras  en  parlar  de  termine  de  callar. 

23.  —  No  te  des  a  parlerias,  ni  a  tranqjas,  ni  a  mentiras  y 
no  pornas  dissension,  donde  ay  consolacion.  Ni,  hijo,  siembres 
discordia,  donde  ay  paz  y  concordia,  y  comen,  y  se  visitan,  y 
en  quietud  abitan;  que  hombre  no  pareceras,  y  algun  dia  lo 
pagaras. 

2/i.  —  Si  alguno  te  embiare  con  mensaje,  y  le  riniere  o 
murmurare  o  dixere  mal  del  que  te  embio ,  no  bueluas  con  la 
respuesta  enojado,  ni  de  tu  boca  vcnga  lo  tal  colgado,  ni  lo 
des  a  sentir;  mas  preguntado  del  que  te  embio  como  te  fue 
alla,  con  reposo  y  buenas  palabras  responde,  callando  el  mal 
que  oyste,  porque  diziendose  lo  no  los  rcbueluas,  y  se  hieran 


—  262  — 

0  maton,  que  no  auras  dello  consolacion  mas  pesar  le  lia  y 
diras  :  o  si  no  lo  di\cra  no  sucediera.  Mas  ni  por  este  ternas 
escusa  ni  escaparas  de  reboltoso.  Y  si  algo  lias  de  dczir  sca  con 
moderacion  v  discrecion  y  Icmplança.  Y  antcs  moderar  cl  caso 
«[lie  ponderarlo.  Lo  quai  hazlendo  seras  amado  y  biuiras  con 
qiialquiera  consolado. 

25.  — No  tengas  que  ver  con  iiiugcr  alguna,  mas  bine  lim- 
piamente  porquc  no  se  bine  dos  vezes  en  el  mundo,  que  la  vida 
es  breue  y  esta  tiempo  se  padece,  o  pasa  con  trabajo  por  Dios, 
y  sale  cada  quai  desta  vida  o  niundo. 

26.  —  No  ofendas  a  alguno  ni  le  tomes  su  onra,  galardon 
o  merecimiento ,  porque  de  Dios  es  dar  a  cada  uno  coiiio  a  el 
plaze,  tonia  lo  que  te  da,  y  quanlo  mas  le  dierc  estaras  con- 
tente ,  ni  porque  tengas  niucho  te  mueslres  :  mas  se  bumilde 
y  sera  niayor  tu  merecimiento  ;  pero  ya  que  con  lo  que  Dios 
te  diere  te  niuestres,  no  terna  alguno  que  dezir,  pues  es  luyo; 
mas  toniando  lo  que  no  te  perlenece  seras  afrentado  y  ofen- 
deras  a  Dios. 

27.  —  Y  quando  alguno  te  hablare  no  bulles  los  pies  o 
manos  que  es  de  liuianos,  ni  estes  mordiendo  la  manta,  ni 
escopiendo,  ni  mirando  a  una  parte  y  a  olra,  ni  leuantando 
le,  porque  en  (|ualquiera  destas  cosas  que  bagas  le  moslraras 
njal  criado.  Por(|ue  el  mal  mirado  es  coino  el  borraclio  que 
desalinado  se  derriba  y  ecba  en  afrenta  y  en  olros  malos  sin 
cuenta,  por(|ue  de  liombre  racional  se  buelue  como  animal. 
Y  si  110  quisieres  tomar  cl  conscjo  palernal,  ni  oyr  tu  muerle 
0  vida,  mala  sera  lu  cayda,  que  auras  dcsdicbada  sucrte,  o 
moriras  mala  muerle,  ni  le  quexaras  cuydado,  de  que  no 
fuisle  auisado;  mas  diras  que  lu  tuuiste  la  culpa  pues  no  qui- 
sislc  lomar  ni  oyr  correccion,  mas  seguir  lu  perdicion. 


—  t>G3  — 

28.  —  Mira  no  le  soberuezcas,  puesto  que  en  hazienda 
crezcas;  mas  con  lo  que  de  Dios  ouiste,  no  le  malecs  tu  Irlsle, 
ni  a  otro  tengas  en  poco,  porque  te  ternan  por  loco,  y  ofen- 
deras  al  Senor  que  te  pusiera  en  honor. 

29.  —  Y  mira  que  quando  cornières  no  mires  a  los  olros 
de  mal  ojo,  o  enojado,  ni  desdenes  la  comida,  mas  da  algo 
al  que  viniere  y  mereceras.  Y  si  cornières  con  olro,  no  le  mires 
sino  baxa  tu  cabeça;  no  comas  arrebatadamente,  porque  no 
se  te  anudc  o  te  haga  dailo  ;  ni  dexes  de  corner  primero  que  cl 
otro,  scil.  porque  no  se  afrento. 

30.  —  Y  si  con  otro  biuieres,  len  cuidado  de  todo  y  se 
diligente  y  seruicial,  y  ternas  lo  necessario  y  con  qualquier 
que  estuuieres  te  yra  bien,  mas  si  ofenderes  o  lo  contrario 
hizieres,  no  perseueraras.  Y  siendo,  hijo ,  el  que  deues,  contigo 
afrentaran  o  castigaran  a  los  olros  négligentes,  mal  mirados  o 
desobedientes  a  sus  padres. 

Ya  no  mas ,  hijo,  con  esto  cumplo  que  soy  tu  padrc ,  con  esta 
doctrina  y  auisos  dichos  te  çino  y  fortifico  y  te  consuelo  y  liago 
mja^'\  que  no  lo  desheclias  ni  menosprecies. 

Fm  DE   LA   PLATICA   PA,TF,RNAL. 


RESPVESTA    DEL    DUO    AL     PADRE, 
LO  MAS  A  LA  LETRA. 


Padre  mio,  muchas  mercedes  me  aueyshecho  a  mi,  vueslro 
liijo;  por  ventura  tomare  algo  de  lo  que  de  vuestras  entranas 
ha  salido,  con  lo  quai  dezis  que  complis  comigo,  y  que  no 
terne  escusa  si  en  algun  liempo  hiziere  lo  contrario,  no  sera 

'■'  Maestria  (?), 


_  26A  — 

cierto  a  vos  iinputado,  ])aclre  iiiio,  ni  sera  viieslra  la  afrenta. 
Pero  ya  veys  que  aun  soy  muchacho,  que  aun  juego  con  la 
tierra  y  con  otras  ymmundicias  como  nino  :  y  aun  no  me  se 
limpiar  los  narizes,  porque  aun  no  sicnto  ni  enlentlio  bien; 
donde,  padre  mio,  me  aueys  de  embiar,  soy  vuestra  sangre  y 
carne,  por  lo  quai  confio  y  espero  que  otros  consejos  palernales 
me  dareys  con  el  anior  que  los  dichos.  Por  ventura  desamparar 
me  aueys f'^?  Quando  yo  no  lo  tomare,  como  lo  aueys  dicho, 
entonces  con  razon  me  podreys  dexar. 

Agora  pues  con  estas  poquitas  palabras  de  muchacho  que 
apeuas  sabe  hablar  respondo  a  vucstros  paternalcs  auisos.  Yo 
os  beso  las  manos ,  y  esteys  en  buen  hora. 

FIN  Dli   LA   PUIJIEUA   PLATICA. 

Fue  hecha  esta  arte  en  Sanl  Andres  conuento  de  àS.  Francisco 
eu  Ueytialhpa,  a  gloria  de  N.  S.  1.  G.,  afio  de  su  naciuiieulo 

de  15/17(2). 

"^  Le  manuscril  porte:  me  eys? 

''^'  Celle  note  figure  sur  le  manuscril  BN  imméJialfnicnt  à  la  suite  du  lexte 
nahuatl.  Le  manuscrit  MN  ne  la  donne  pas. 


INDICE 


Epistola  nuncupatoria 3 

Prolopn  .'il  leclor 7 

DIVISION   DE  LA  PRIMERA  TARTE. 
ESTA  PRIMERA   PARTE  TENDRA  TRECE  CAPITVLOS. 

El  piiinero  sera  de  las  partes  de  la  oracion  en  gênerai i3 

El  segundo,  de  las  diferencias  que  ay  de  pronombres i5 

El  tercero ,  de  les  pi'ononibres  que  se  junlan  a  los  verbos  y  nombres.  1 7 

El  quarto,  de  los  pronombres  possessiuos 20 

El   quinto,   de    la  combinacion  que  bazen    algunos  [)ronombres 

entre  si 2  3 

El  sexto,  de  lo  que  pierden  los  nombres  juntandose  con  los  pro- 

nombres  no,  mo,  y,  etc 27 

El  septimo,  de  los  nombres  en  gênerai,  y  de  como  les  dan  plural .  .  3i 

El  octauo,  de  los  nombres  substantiuos  deriuatiuos 35 

El  nono,  de  los  deriuatiuos  substantiuos  que  descienden  de  verbos.  /ii 

El  decimo,  de  los  nombres  adjectiuos  primitiuos k'] 

El  undecimo,  de  los  deriuatiuos  adjectiuos 5-2 

El  duodecimo,  de  ciertas  particulas  que  se  juntan  a  los  nombres,  y 

con  ellas  se  hazen  diminutiuos 69 

El  decimo  tercio .  de  los  nombres  compuestos,  comparatiuos  y  super- 

laliuos 63 

DIVISION  DE  LA  SEGVNDA   PARTE. 
ESTA  SEGVNDA  PARTE  TERNA  TRECE  CAPITVLOS. 

El  primero  sera  de  la  conjugacion  de  los  verbos  regularcs 68 

El  scgundo,  de  la  formacion  dellos 78 

El  Ici'cero,  do  la  fnrmacinn  dfl  preterifo [19. 


—  "2  GO  — 

l'^l  ((uoiio,  (le  la  formticioii  de  la  passiiia  o  im[)ersoiial ij^ 

El  quinlo,  de  los  verbos  irregtilares i  oG 

El  sexto,  de  los  verbos  co,  is,  y  vcitio,  vcnis i  iG 

El  seplinio,  de  algunas  paiiiculas  que  se  jiinlan  con  verbos  acliuos.  1 1?  i 

El  oclauo,  de  olras  que  se  juntan  con  todos  verbos 196 

El  nono.  de  como  los  verbos  se  junlan  con  los  prononibres lo^ 

El  decinio,  de  los  verbos  neulros 187 

El  undecinio,  de  los  verbos  deriualiuos i46 

El  duodeciino,  de  los  verbos  conipueslos i5i 

El  decimo  tcrcio,  de  los  verbos  reuerenciales iGi 

DIVISION  DE  LA  TERCERA  PARTE. 
ESTA  TERCERA  PARTE  TENDRA  OCHO  CAPITVLOS. 

El  primero  sera  de  las  preposiciones 171 

El  segundo,  de  los  aduerbios  en  gênerai 1  70 

El  tercero,  de  los  aduerbios  locales  y  temporales 187 

El  quarto,  de  los  aduerbios  numérales i()o 

El  quinto,  de  las  conjunciones  e  interjecciones igi 

El  sexto,  de  la  ortbograpbia 196 

El  septimo,  de  unas  maneras  de  bablar  comunes 202 

El  octauo,  de  la  manera  de  bablar  que  tenian  los  viejos  en  sus 

platicas 911 

Y  despues  se  pondra  una  platica  de  las  que  solia  bazer  anligua- 
nienle  un  padre  a  su  bijo,  en  que  se  descubre  nuicbo  de  la 
propriedad  de  la  lengua.  Y  en  eslo  se  incluyc  y  concluye  la 

tercera  parte 281 


TABLE    ALPHABETIQUE 
DES  MATIÈRES^''. 


A,  amo,  amolzin,  adverbe,   5() , 

i33,  179. 
Ac?  uqid?  aquin?  —  aquique?  5  1 . 
Ac  yehoatl?  5i. 
Aca,  acaine,  5i. 
Acaçoino  ou  açocanio,  180. 
Açayac  ou  acaçayac,  180. 
Acanoçomo,  19  4. 
Aci,  i56. 

Mo,  179'  19^- 
Açocamo.  Voir  acaçomo. 
Adjectifs  primitifs,  67. 

numéraux,  69,  5o, 

dérivés  en  c,  53,  62. 

dérivés  en  ?/o  ^  //o  ;,  5  2 , 6  3 . 

dérivés  en  ///;,  5A,  6-2. 

dérivés  en  ni,  55,  62. 

dérivés  en  qui,  5G,  G 2. 

dérivés  en  tU,  57,  Ga. 

(Pluriels  des),  ^7-58. 

Adverbes  de  lieux,  187. 

de  temps,  189. 

Ayac,  /i8,  180. 


Ayocac.  Voir  aoac. 
Ayocquic.  Voii'  aucmo ,  etc. 
Amech.  Voir  «ecA^  rnitz,  etc. 
Amehoan,  amehoanlin ,  amchonnlzi- 
Izin,  i5,  iG,  59. 

^mm  ou  «/«e«,  ai. 

Amo,  pronom  réfléchi.  Voir  nino, 

timo,  etc. 
Amo,  possessif. Voir ?<o ,  mo,  i, etc. 
Amo,  amotzin,  adverbe.  Voir  a, 

amo,  etc. 
A  mono ,  adverbe ,  180. 
An,  pronom,  devant  une  voyelle 

ou  certaines  consonnes,    127, 

201.  (Voir  ni,  ii,  an.) 
Anca,  hq,  t8o,  195. 
Anel,  180. 
Anoce,  anoço ,  19/i. 
Anno,  ^U. 
Anqui ,  180. 

Anquinimo,  anquimo,  i3G. 
Ante,  26. 


''>  C'est  pour  suppléer  à  l'insuffisance  des  indicalions  conlenues  dans  riiulex 
par  chapitres  que  nous  avons  rédigé  celte  table  des  matières,  signalant  les  prin- 
cipaux détails  et  permettant  de  reirouvor  facilement,  soit  dans  le  texte,  soit  dans 
les  notes,  les  liiversos  diflicullés  de  la  langue.  Los  mois  commençant  par  c  et  ç,  i 
et  y  i-oni  mis  en  deux  groupes  aux  rangs  rpToccupent  dans  Talpliabol  les  Icdros  r  et  1. 


•268 


Anlo,  ùli. 

Aoac  ou  ayocac ,  aiicac ,  aucaque , 

Àquen,  adverbe.  180. 

Aqui?  aquin?   aqui'pte?  Voir  ac? 

(iqiti?  etc. 
Aquin  (yn),  5i. 
Atlei,  k"]. 

Aucac.  Voir  aoac,  elc. 
Aucino,  ou  aiicquic,  ayocquic ,  ad- 
verbe, 180. 
Atic  tlei,  h']. 
Auelh,  adverbe,  180. 
Auli ,  auhtzi)i,  bg,  19^- 
Auic,  180,  188. 
Axcati,  196. 
C  on  co,   pre'posilion ,    Ao,   6û, 

173,  178. 
C,  qui,  quia,  pronom,    19,  98, 

100,    i'22,    12/1-129,     io5, 

i/i5,  162 ,  170. 
C«;,  terminaison  du  plus-que-par- 

fait.  79. 

verbe.  Voir  cah. 

— -   dans  les  verbes  composés , 

102  ,  i53  ,  170. 
Ca,  adverbe,  181,  i8'i. 

pre'p.,21, 139. 170. 172, 178. 

Ça,  195. 

Çaço,  5i,  188. 

Cacopa,  copa,  173. 

Cah,  oncah,\evhe irrégulier,  106, 

1 15,  lo/i. 
Calcall  ou  calqui,  36. 
Calle,  calhquc,  36. 
Can,   terminaison   du    pluriel    de 

l'impératif,  8 1 . 
Can,  adverbe,  70,  188,  igS. 


Can  aclii,  '69. 

Çan  ou  çanio ,  adverbe,  181,  201. 

Çan  cclh  [no,  nio ,  i,  etc.),  25  ,  5o , 

201. 
Çanio,  çan  liyo,  çan  ii/o,  etc.  25, 

00. 
Ca  qualli,  75. 
Caqui,  159. 
Catkoatl,  5i. 
Calli?  calUquc?  callciqnc?  ou  ca- 

tleime?  5i. 
Catqui,  1 15. 

Cauh,  terminaison  de  certains  subs- 
tantifs et  adjectifs,  38,  /i/i ,  l\5, 

52 ,  5i,  56, 57. 
Ce,  cerne,  cequin,  ccquintin,  A  9, 

1 96  ;  —  en  composition  cen  ou 

cem,  24,  28. 
Ceccan  ou  cececcan,  196. 
Cece,  ceceme  ou  ceceyaca,  5 1 ,  1 9^. 
Cc//i.  Voir  prtK  ce//j  [no,  elc.  ). 
Ce/w^  i58. 

Ceni  ou  ce«.  ^  oir  ce,  ccmc,  etc. 
CcH  ou  cepan,  adverbe,  5o,  126, 

128,  181. 
Ccncamall  on  quezqui  camall,  2'i, 

5o. 
Ccnquizca,  adverbe,  182. 
CenlentU,  20,  5o. 
Cenlctl,  5o,  1 92. 
Cepan.  Voir  ceu,  elc. 
Ceppa,  ccceppa,  19  4. 
Cequi,  occcqui  ou  occscca,  5o. 
Cequin,  cequiniin.  V.  ce,  cew/e^  elc. 
Chachayacaloc ,  11 5. 
Chanc,  chancquc,  36. 
Chupanloc,  1 15. 
Cliico,  63,  182,  191. 


2G9  — 


Chose  (Do  la)  possédt^e,  5-2,  5/i. 

Co.  Voir  c  ou  co. 

Co,  quinh ,  qui,  dans  les  géron- 
difs, 79 ,  89, 

Coacah ,  coaunoac ,  coaunoque , 
verbe  irregulier,  116. 

ÇoUi  ou  ch//<.  Voir  ladW. 

Copa.  Voir  cacopa. 

Copmiic,  préposition  177. 

Cvifhtpaii ,  préposition,  177. 

E,  sulîixe  indiqutinl  le  vocatif,  th. 

—  que,  désinence  marquant  la 
possession,  87,  38. 

Eceye,  cce  oc,  65,  66. 

Elh,  elhiin,  95,  ^8. 

Ehac  ou  yeha ,  impersonnel  ,108. 

Eua,  i56. 

Euadcahj  euiliticah,  verbe  irrégu- 
lier, 1 13. 

Futur  (Du)  employé  comme  im- 
pératif, 81. 

Gérondifs  (Des),  70,  76,  87-90. 

Y,  démonstratif,  16,  17,  65,  66. 

—  possessif.  Voir  no,  mo,  i,  etc. 
Ya,  terminaison  de  l'imparfait,  78. 
adverbe.  Voir  ye. 

Yauli,  verbe  irrégidier,  89,  90, 

116,  i55. 
Yc,  ynic,  65,  66,  75,  76,  87, 

89,  90,  182,  19/i. 
Yc,  yquin,  189. 

Ycac,  verbe  irrégulier,  108,  \hk. 
Ycampa,  préposition,  178. 
Ycatilhticac ,  verbe  irrégulier,  109. 
Ici,  mis  pour  iz,  188. 
Yciio,  i83. 
Ycuopilhti,  196. 
Icoa,  impersonnel,  110. 


Icpac,  préposition,  173. 

Ye  ou  ya ,  adverbe  :  ye  iman ,  70. 
76  ,  87  ;  —  ye  imonequian,  87  ; 
—  ye  ipan,  1 86  ;  —  ye  qunlcan , 
70,  87. 

Ye,  interjection,  1  95. 

Y  eh,  yehoa,  yehoall,  ychoalzin  ;  — 
ycliorm,  yehnnnlin,  yehoanlzi- 
tzin,  i5 ,  16,  17. 

Yeloa.  Voir  eloac. 

Yetzticah ,  verbe  irrégulier,  106. 

Yeua,  i83,  i8(),  210. 

Ihiyoïiin,  i5ç). 

lyo.  Voir  çanio ,  çan  tiyo,  etc. 

Ilhuilhù,  196, 

Impératif  négatif,  forme  particu- 
lière du  pluriel  ,82. 

Yn,  démonstratif,  16,  17. 

Yn  ou  ym,  possessif.  Voir  110,  mo , 
i,  etc. 

Yn,  71,  88,  89.  90,  i83. 

Yn  aquin.  Voir  aquin  (yn). 

Ynic.  Voir  yc. 

Ynic  achi ,  ynic  cenca,  66. 

Ynoc,  ynoqiiic ,  186,  189. 

Ynlla,  81,  8/1,  89,  119,  lou, 
195. 

Ynllaca ,  préposition ,  178,  178. 

YnÛacamo,  18/1. 

Yntlanelh,  195. 

Yn  tlein.  Voir  iJein  (yn). 

Ypampa,  85 ,  19^. 

Ypan.  \o\v  ye  ou  ya,  etc.,  ai  pu 
ou  pan. 

Ypan  y,  ipan  li,  ipan  ili  ou  ypan  ta , 
ypan  tia,  ypan  itia,  verbe  irré- 
gulier, ihi. 

Yquac ,  yn  iqiiac ,  7 1 .  8 ^j  .  88 ,  1 8 9 . 


270 


F/Zf;,  preposilion,  177. 

Ilta,  159. 

Itzqui ou  yxfjuicli ,  hS. 

Yiih,  yuhqui,  ijuhfjue,  A 8,  18/I. 

Yuh,  intcrjeclion,  iqô. 

Yxcoya,  9  5. 

Ixnanac,  préposiLion,  178. 

Ixpan,  préposition,  178. 

Ixquich.  Voir  itzqui. 

Ar/Zrt»;,  préposition,  178. 

Iz,  107,  188. 

La,  préposition,  17/1. 

Lhni  ou  iluni,  126,  1-39,  1  3 1 . 

Lo,  terminaison  du  passif  et  de 
l'impersonnel,  98,  100,  102. 

Ma,  68-75,  81,82,  83,89. 

Ma,  conjonction,  195. 

Muca  ou  macamo,  82. 

Maccunlhti,  196. 

Mach,  18/1. 

Machmo,  i8i. 

Macmi,  maçonelh,  manclh ,  195. 

Macucle,  7nayeciiele,  83. 

Manen,  82. 

Mani,  verbe  irrégulier,  109,  111, 
i55. 

Manlllttia  ou  manilhtica ,  verbe  irré- 
gulier, 111. 

Manina  ou  manoa,  impersonnel, 
112. 

Mrtie/,  81,  83. 

Mrt??,  i58. 

Mï'ec^  32. 

Miecpn,  i8i. 

MîV:;.  Voir  ?/cc/«,  w»7;,  etc. 

Mo,  possessif.  Voir  no,  vio,  i,  etc. 

réfléchi.  Voir  nino,  limo,  eîc. 

Mo,  monel,  alverbe,  182. 


MucM,  muchinlin,  etc.,  /i8. 

N,  17  A. 

Nacaziconoc,  1 15. 

IVal  ou  nalhco,  préposition,  175, 

178. 
Namo,  2  3. 
Nauac,  17^,  175. 
Nauaque.  Voir  lloquc. 
Ne,  dans  les  substantifs  verbaux, 

et   les    impersonnels,    /ii-/i5, 

55,  76,  98,  100,  101,  102, 

123,  127,  128,  139. 
Nech,  mitz,  tech,  anicch,  19,  128, 

i3h,  i35,  162.  V.c,  qui,  etc. 
Nechca,  nechcapa,  188. 
Neh,    nehoa,   nehoall,    nchoalzin, 

i5,  16,  59. 
Nelli,  18/i. 
Ncmi,  i55. 
A^CHC,  2  3o. 
%rt,  188. 

Nepanila,  préposition,  175. 
Nequi  ou  nencqui,  85,  80,  109, 

160. 
Nemja,  2  5. 
Ni,  ti,  an,  pronoms  personnels,  17, 

18,  19,  23,  /47,  /18,  68-7G, 

78,  86,  106,  127, 129,  i33, 

201. 
Ni,  terminaison  de  l'optatif,  83. 
Nica,  interjection,  195. 
Nican,  188. 
Nicno,  1 36,  i/i5,  162. 
Nim,  2  3. 
Niman,  88,  189. 
Nimo,  19,  2  3. 

pour  nino,  i3/i. 

NinOj  limo,  mot,  ito,  amo,  pronoms 


—  '21  \   — 


leflécliis,  19,20,61-4^,  123, 
1  27,  i3i-i35, 139,  lui,  i/i5, 
159-162. 

Niqtdnno,  i36. 

Nile,  2  3. 

No,  mo,  i,  (0,  amo,  in,  possessifs, 

18,   20,   91,   23,   24,   26,    27- 

3i,  36,  38,  39,  43,  4/.,  45, 

46,  48,  5o,  52,  54-61,  65. 

i39-i42,  179 ,  196. 
No,  conjonction,  195. 
Noma,  16. 
0  ou  u,  on  on  vn,  démonslralif, 

16,  17. 
0  (De  l'augment),  79. 
0,  suffixe  marquant  la  possession, 

37- 

Oa  ou  Ma,  terminaison  de  l'imper- 
sonnel,  io3,  io4. 

Oc,  65,  66,  180,  188,  189, 
193. 

Oc,  verbe.  Voir  onoc. 

Ocachi,  65,  66,  188. 

Oc  achi  ne,  oc  achi  nepa,  etc.  1 88. 

Ocachica,  occachic,  occachitzinca , 
i85. 

Occecca  ou  occeqin.  Voir  cequi,  etc. 

Occuelachic,  i85. 

Ocmaya,  i85. 

Oyuh,  orjnh  yciia,  79,  210. 

Omextin  (to,  amo,  ijn),  5o. 

On,  106,  110,  ii5,  126,  127, 
128,  129,  201. 

On,  démonstratif.  Voir  0  ou  u,  etc. 

Oncah.  Voir  cah. 

Onoc,  en  composition  oc,  verbe  ir- 
re'gulier,  110,  112,  1 1 5 ,  1 54 . 

Onolhtiloc,  verbe  irrégiilier,  110. 


Onovac  ou  onohua ,  impersonnel, 

111. 
Onlcixlin  (yn),  5o,  5i. 
OnlUunanixùn  {yn),  5 1 . 
Oui,  adjectif,  49. 
Oui,  interjection,  195. 
Ouilic ,  195. 
Pa  on  pan,  préposition,  63,  70, 

87,  174-178,  191,  193. 
Palli,  préposition,  175. 
Pampa,  préposition,  175. 
Pan.  \ o\r  pa  ou  pan. 
Patiic,  préposition,  177. 
Pilh,  60. 
Poloa,   puloa    ou    puhma,     126, 

129,  1 3 1 . 
Polli,  61. 
Pulh,  61. 

Quac,  préposition,  178. 
Qualhcan,  70,  87. 

Qualliinic,  qualli  yezqni  yn ,  qualli 
yez,  70,  86. 

Que.  Voir  e,  que,  etc. 

suffixe  indiquant  le  plur.  au 

prétérit  et  au  futur,  79,  80. 

Qtien,  quenin?  i85. 

Quenlclh.  Voir  telh,  etc. 

Quetzttcah,  1 15. 

Quexquichca?  186. 

Quezqui ,  94  ,  49. 

Qui.  Voir  co ,  quiuh,  etc. 

terminaison  au  singulier  du 

futur,  80. 

Quia,  79,  85, 91, 126, 129,  2 o3. 

Quiça,  lEj. 

Quilmach,  i84,  186. 

Quim mo ,  qii imo ,  1  3 6 . 

Quin,  [)ronom.  Voir  c,  qui,  elc. 


—  27l>  — 


Qiiiii ,  ;i(lv«'rl)e,  ^lo,  190. 

Quiiili.  Voir  co,  quiuh ,  elc. 

Su  bs  tan  (ifs  (Des)  qui  ne  reçoivent 
point  les  possessifs  no,  mo, 
i,  etc.,  26,  26. 

Subslnnlifs  dërivds  en  catl,  35,  36. 

Substantifs  poss.  en  e,  im,  37,  38. 

verbaux  en  en  on  can , 

Z.6. 

verb.  en  y  an,  ^i5,  0-2. 

verbaux  en  yiill,  hitl, 

39,  ^o,  hi. 

verbaux  en  liztli,  h^. 

verbaux  en  Ui,  /i3. 

verlj.  en  ni ,  A  2 , 4  3 ,  G  2 . 

verbaux  en  qui ,  /i  5 , 0  2 . 

d'instrument,  hh. 

composés,  63. 

Substantifs.  Pluriel  en  me,  1/1,32, 
33,  3/1,  A3, /15. 

Pluriel  en  que,  1 A ,  35 , 

36,  37,  A5. 

■  Pluriel  en  Un,  1  A,  32, 

33,  3/4,69,  ^*^'  ^^- 

Pluriel  en  uan  ou  huan, 

36,38,Zio,/i3,A4, 
A5,  69,  60,  61. 

Pluriel  par  redouble- 
ment de  syllabe,  33, 
34,^6,69, 60, 61. 

Pluriel    des   noms   de 

peuples  terminés  en  caû  au  sin- 
gulier, 35,  36. 

Tamo,  2 A. 

Tçincoou  izinco ,  préposition,  178. 

Tçinoa  on  tz inoa ,  126,  i3i,  162, 
167. 

Tçonco,  prëpo'ilion,  178. 


TçvUi  ou  rtiU't ,  59 ,  61. 

Te,  lia,  21,  22,  23,  3i,  /ii-'io, 
55,  56,  57,  76,  80,  81,  98, 
100,  101, 102, 122, 123,  126, 
1  27,  128, 129,  i35,  i38, 1  A3, 
1 AA,  161,  162,  168,  169. 

Te  mis  pour  tequi.  Voir  ce  dernier 
mot. 

Tech.  Voir  nech,  mitz,  etc. 

Tech,  techpa,  techcopa,  préposi- 
tion, 20,  85,  lAi,  173,  176. 

Teh,  tchoa,  tehoatl,  tehoatzin;  — 
tehoan,  tchoanhn,  Ichoiintzitzin , 
i5 ,  16. 

Telh,  qucHlclJi ,  i85. 

Terni,  temilhlia,  verbe  irri'gulier, 
1 12. 

Temiua,  impersonnel,  11 3. 

Tcnloc ,  112. 

Te/n^/rco,  préposition,  177. 

Tequi,  186. 

TcquitI,  186. 

Teteuh,  186. 

Tetla  (pour  te  lia),  compic'ment 
d'un  verbe,  i2  3. 

Ti,  pronom.  Voir  ni,  ti,  an. 

Ti,  dans  les  verbes  composés ,  1 1  o, 
112,  1 15,  i52. 

Ti.  Voir  liuh,  to,  etc. 

Ticmo,  i36. 

Ticto,  i36. 

Tim,  23,  2 A. 

Timo,  2 A. 

Timo ,  pron.  réfléclii.  Voir  «/no,  etc. 

mis  pour  lilo,  i3A. 

Tino,  2  3. 

Tiquimmo ,  i3(). 

Tiqninto,  1  36. 


273 


Tilc,  i'ô,  -lit. 

Tilo,  pronom  n'Iléchi,  19,  -jo. 

Tilo,  2.3. 

Tiuh,  to  et  //  dans  les  gérondifs, 

71,  88. 
Tla.  Voir  le,  lia. 
Tla,  parlicnle  do  l'inijx'ralircl  de 

l'optatif,  81,1  28. 
Tla,  proposition,  17O,  178. 
Tlacatl,  tlaca,  36. 
Tlan,  préposition,  17^1,  175. 
Tlani.  Voir  llani. 
Tlaocachic,  i85. 
Tlapiquia,  160. 
Tlaquachîc ,  i85. 
Tlaquanh,  18G,  187. 
TlaueUllitic ,  ig5. 
r/e.?Voir//e/«.? 
T/ee.  Voir  auc  tlei. 
Tlein  ou  //c?  tlcin  y?  llein  0?  5i . 

(yn),  5i,  85. 

jT/oc^  préposition,  ijli. 
Tloqiie  nauaque,  i-j5. 

To,  possessif.  Voir  no,  mo ,  i,  etc. 
To.  Voir  ihth,  to,  etc. 
Ton,  tonlli,  60. 
Tzalan,  j)réposition ,  176. 
TiC^  abréviation  de  ti'me,  \h. 
Tzin,  UintU,  5 9,  187. 
Ua,  suffixe  marquant  la  posses- 
sion, 87,  38. 

—  Voir  oa. 

Ualauh,  verbe  irrégulier,  118. 
Ualk,  ii(),  t-iiù.  128,  129. 


Udlliinouica,  lao. 

Ualhuiloa,  impersonnel ,  119. 

Uan,  préposition,  5o,  177. 

Ucca,  uecapa,  ucucca,  187. 

iliœcapame ,  necapan,  69. 

Uelh,  i(),  17,85,  i9.(j,  l'jg,  187. 

Uclzi,  i53,  157. 

Uctzloc,  1 15. 

^«c^  uicpa,  niccopa,  préposition, 

177. 
Uica,  verbe  irrégulier,  118. 
Uiloa,  impersonnel,  117. 
f/îV:;,  verbe  irrégulier,  120,  i55. 
Un.  Voir  0  ou  u,  etc. 
Verbes  réguliers  (Des).  Actif,  68. 

Passif,  73. 

Impersonnel,  76. 

Verbes  défectifs ,  ih-2. 
Verbes  dérivés  en  c«,  167. 

dérivés  on  lia,  liS. 

dérivés  en  mi,  1/18. 

dérivés  en  ni,  t^8. 

dérivés  en  pi,  1^8. 

dérivés  en  oa,  i^G. 

dérivés  en  ti  ou  lia,  1/16. 

dér.  en  lia,  1/15,1/19,1 5o. 

dérivés  en  tilia,  i5o. 

dérivés  en  ui,  1/17,  1/18. 

dérivés  en  ?< m,  1/1 5. 

Vocatif  (Du).  Voir  e. 

Xi,  mis  pour  les  pronoms  ti,  an  à 

l'impératif,  81. 
Xi,  xu ,  interjection,  195. 
Xio,  interjection,  19 5. 


FIN    DE   LA    TAliLE    Al.Pll  ACETIQl  E. 


iS 


CORUECTIONS. 


Pa{je   1  (J ,   a''  colonno.  avant-Llernièri"  lijjiie,   au  lii-ii  île  :    Tehofoitiii  on,  lisez   : 
Ychnanlin  on. 

P.  1  () ,  1.  13 ,  an  iicii  ili'  :  De  lo  (|iin  ,  lisez  :  De  lo  (|(ial. 

P.  ,■)],].  1 8 ,  au  lieu  île  :  esso ,  lisez  :  estu. 

P.  .")  1,1.  Il),  au  lieu  île  :  csto ,  lisez  :  esso. 

P.  11(1,  noie  1 ,  nu  lieu  do  :  nicoa ,  lisez  :  icoa. 

P.  11."),  note  A  ,1.2,  au  lieu  lie  :  caer  tierra ,  scil.,  cic.  lisez  :  cacr,  scil.  lierra  ,  elc. 

P.  i3i,  avant-tlernière  liguo,  au  lieu  do:  operacion  d'  vorho,  lisez:  operacion 
del  verbo. 

P.  1  'i."),  1.  5  ,  au  lieu  de  :  doslo,  lisez  :  deslos. 

P.  1  ')G ,  1.  ih  ,  au  lieu  de  :  poiia  y  oim  ,  lisez  :  poita ,  ynua. 

P.  1  70 ,  noie  1,1.  Il),  au  lieu  de  :  nipactn ,  lisez  :  nipdtca. 

P.  175,  noie  1,1.  T),  au  lion  de  :  p.  -j:  1 ,  lisez  :  p.  9:î3. 

P.  2  1 3 ,  1.  10,  au  lieu  de  :  in  icpoloniii .  lisez  :  in  tepotonin. 

P.  2  I  G ,  1.  2  ,  au  lieu  de  :  rabajar,  lisez  :  Irabajar. 

P.  22/1 ,1.  2i  ,  au  lieu  de  :  nnzlac,  lisez  :  noztlac. 

P.  20G,  note  2  ,  au  lieu  de  :  MN  ,  lisez  :  BN. 

P.  270,  2"  colonne,  dernière  Ijone,  au  lieu  de:  mot,  ito ,  lisez  :  nio ,  lilo. 


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