MISSION SCIENTIFIQUE
AU MEXIQUE
ET DANS L'AMÉRIQUE CENTRALE.
0 (J V R A G E
PUBLIE PAU ORDRE DU MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE.
LINGUISTIQUE.
GRAMMAIRE
DE
LA LANGUE NAHUAÏL
ou MEXICAINE.
0 515
GRAMMAIRE
DE
LA LANGUE NAHUATL
ou MEXICAINE,
COMPOSÉE. EN 1547,
PAR LE FRANCISCAIN ANDRE DE OLMOS,
l'UCLIÉE AVEC NOTES, ÉCLAIRCISSEMENTS, ETC
PAR RÉMI SIMÉON.
PARIS.
IMPRIMERIE NATIONALE.
M DCr.C LXXV.
0-
2)
P^'
INTRODUCTION.
La publication de cette grammaire de la langue
7iahuatl ou mexicaine, écrite par le franciscain André de
Oimos, se rattache à l'ensemble des études projetées au
sein de la Commission scientifique du Mexique, établie
près le ministère de l'instruction publique, de i86ii à
1868. On se rappelle que cette Commission, dont les
travaux furent interrompus par les événements poli-
tiques, avait été chargée de publier sur le Mexique et
l'Amérique centrale des ouvrages et des documents
originaux, tant anciens que modernes, qui devaient
embi'asser les sciences, l'histoire, l'archéologie, la lin-
guistique, l'économie politique, etc., en un mot, toutes
les branches des connaissances humaines. Parmi ces do-
cuments, la grammaire de A. de Olmos avait été placée
à l'un des premiers rangs. Elle peut, en effet, être con-
sidérée comme une excellente méthode pour apprendre
la langue nahuall, qu'il faut avant tout posséder si l'on
veut étudier avec fruit les divers monuments de l'antique
civilisation mexicaine. L'auteur, contemporain de la
conc[uête espagnole, avait acquis au Mexique, en vivant
avec les Indiens, une connaissance approfondie de
|)lusieurs idiomes du pays, qu'il écrivait et parlait par-
faitement.
André Je Olmos na([iiit j)rès du village de Ona, pro-
vince de Burgos, vers l'année 1^91. Tout jeune encoie,
il quitta la maison paternelle et se rendit auprès d'une
sœur mariée à Olmos, bourg voisin de Valladolid. C'est
là qu'il fit ses premières études. A vingt ans, il entra
dans un couvent de franciscains, à Valladolid. 11 s'y
distingua autant par son savoir que par sa piété, et fui
bientôt choisi pour accompagner en Biscaye le Fr. Juan
de Zumarraga, que Charles-Quint et le Saint-Office
avaient chargé d'une mission spéciale.
Plus tard (l'BaS), ce même Zumarraga, promu à
l'épiscopat de Mexico ^^), voulant avoir, pour l'accom-
plissement de ses travaux apostoliques dans le nouveau
monde, un auxiliaire intelligent et dévoué, jeta encore
les yeux sur André de Olmos. Plein de zèle et robuste,
quoique de taille moyenne, l'intrépide franciscain ré-
pondit parfaitement à l'attente de son évêque. Après
avoir appris les langues les plus importantes du Mexique ,
telles que le mexicain, le huaxtèqtie, le totonaque et le
lepehua, rr dans lesquelles il excellait,-)^ dit Juan de Tor-
quemada, l'ardent missionnaire se mit à parcourir plu-
sieurs provinces, toujours à pied, au milieu des mon-
tagnes et des forets, exposé aux privations, aux dangers
de tous genres. Plus d'une fois, durant quarante-trois ans
de pénibles prédications, il fut menacé de mort par les
Indiens, mais il put échapper à leurs attaques et parvint
^'^ Premier ëvêqiie de celle ville, Znmnrraga se signala par divers
acles de conciliation, allacha son nom à un grand noniLu-e d'œuvi-es utiles
et mourut, le 3 juin i568, universellement regretté. Il fut inhumé dans
la cathédrale de Mexico.
même à se faire aimer et admirer d'eux. De très-loin ou
venait entendre ses sermons, suivre ses leçons et lui don-
ner des témoignages de sympathie et de reconnaissance.
Malgré une vie si laborieuse et de graves infirmités ,
André de Olmos parvint à une grande vieillesse, mourut
à Tampico, le 8 octobre 1671, des suites d'un abcès,
et fut enterré dans l'un des sept couvents qu'il y avait
fondés.
A. de Olmos avait enseigné le latin au collège de
Santa-Cruz, à Mexico, dans la chaire qu'un Français,
Arnaud de Bassace^^^ avait le premier occupée. 11 tra-
duisit d'abord en espagnol le livre Adversus omiies hœreses
lihri XIV, du franciscain Alonso de Castro ('^\ et deux let-
tres écrites par deux rabbins. Puis il composa des ou-
vrages de linguistique sur trois des idiomes du Mexique,
et des livres de piété dans ces mêmes idiomes. Voici les
titres, en espagnol, que portent ses principaux écrits :
i:,\' LANGUE NAUUATL :
1° Arte de la letigua mexicana;
2° Vocabulario ;
3° El jiiicio final;
U" Platicas que los senores mexicanos hacian a sus fiijos;
5° Libro de los siete sermones;
6° Tratado de los sieie pecados mortales y sus fiijos:
7° Tratado de los sacramcntos ;
S° Tratado de los sacrilegios.
<'' ffFr. Arnaldo de Bassacio,de nacion Francès.n (Torquemada, Mo-
narquia indiana, Madrid, 1728, lib. XV, cap. xliii.)
'-' A. de Castro, prédicateur et théologien, naquit à Zarjiora vers
1695, fut le confident de Philippe II et mourut à Bruxelles, au niouieiil
où il venait d'être nommé archevêque de Composfclle (i558).
EN LANGUE HUAXTEQUE
9° Arte de la Ivngua guaxteca;
i 0° Vocabulario ;
1 1° Doctrina chrislicma;
12° Confessionario ;
1 3° Scrmones.
EN LANGUE TOTONAQUE
i/i° Arte delà Je)) g ua totonaca;
1 5° Vocabulario.
\^Arle de la lengua mexicana fait l'objet de la pré-
sente publication. Quant aux autres ouvrages, nous
aimons à penser qu'ils ne sont pas tous perdus. Du
temps de Bétancourt, la grammaire, le vocabulaire, la
doctrine chrétienne et le confessionnaire, en langue
huaxtèque, étaient conservés à Ozoloama, près de
Tampico ('^.
On possède un assez grand nombre de grammaires
de la langue mexicaine imprimées ou manuscrites, que
des missionnaires, pour la plupart espagnols, compo-
sèrent à diverses époques, pour faciliter aux religieux de
leur ordre la conversion des Indiens, et qui, devenues
extrêmement rares, se vendent à des prix parfois exorbi-
tants. Nous citerons en première ligne la grammaire du
jésuite Horacio Carochi, la plus universellement connue
(Mexico, i6/i5), et l'abrégé qu'en donna au siècle sui-
vant un autre jésuite, le P. Ignacio de Paredes (lyBg).
''' Bétancourt, Teairo mcxicano , Menologio, p. t38. (Mexico. 1698.)
— vu
Viennent ensuite divers traités élémentaires dus aux
PP. Alonso de Molina, Antonio del Piincoii, Bétancourt,
Agustiu Aldama et autres; mais ces derniers travaux,
pour ie fond comme pour l'étendue, sont loin de valoir
YArte du franciscain André de Olmos. Terminé en 16/17,
cet ouvrage précéda de vingt-cinq ans la grammaire
de Alonso de Molina, la plus ancienne de toutes celles
qui ont été imprimées W. On peut donc dire que An-
dré de Olmos ouvrit et prépara la voie des études gram-
maticales en langue nalniatl ^^K D ailleurs, il ne serait
pas difficile de montrer que son manuscrit a servi aux
grammairiens et aux lexicographes venus après lui, car
ils ont souvent donné les mêmes règles et les mêmes
exemples. Mais ce n'est pas là son seul et principal
mérite. Aussi complète qu'exacte, la grammaire de
André de Olmos se recommande surtout par Tordre, la
clarté et la concision. Les principes y sont excellents,
'"' On connoît deux éditions de co pelil traité de A. do Molina, qui
parurent en 1671 et iSyC.
^*' Après avoir nommé les deux Espagnols, Francisco Xiinenez et
Alonso Rengel, rpii furent les premiers grammairiens en cetle langne,
Juan de Torquemada cite immédiatement A. de Olmos et s'exprime ainsi :
ffFue el que sobre todos tuvo don de lenguas, poi-quo en la mexicana
rrcompuso el arte mas copioso et proveclioso de los que se han Iioclio, y
cfhiço vocabulario v otras muclias oln-as que se cuentan en su vida; y In
n-mismo hiço en la lengua totonnca, y en la gnaxteca, y entiendo que
(rsupo otras lenguas de Chichimecas , porque anduvo mucho tiempo
«rentre ellos.n Plus loin, en parlant de YArte de la lengua mexicana, ie
même auteur ajoute: rrCosa mui particular y de mucha érudition, y de
rrel me he aprovechado para saber profundamente la lengua, y para
irleerla a otros religiosos d quien la be leido.-! [Monurquia tndiana,
lib. XIX, cap. XXXIII. el lib. XX, cap. xr.)
VllI
le choix des exemples iriv[)rocliable. Quant ù la iiié-
tlioile d'exposition qu'il a suivie, André de Olnios,
n'osant répudier les idées de son temps, procède géné-
ralement d'après la grammaire latine d'Antoine de
Lebrixa^^^ Cette assimilation des formes simples et par-
lois rudimentaires du nalmatlaux formes plus complexes
et plus savantes du latin est, selon nous, une faute ca-
pitale, commune, du reste, au plus grand nombre des
travaux qui ont paru jusqu'ici sur les langues anciennes
du nouveau continent.
Un peu plus tard, quand il nous sera permis de pu-
blier notre grammaire mexicaine générale, aujourd'hui
en préparation, nous développerons cet important sujet
en traitant du caractère particuher de la proposition,
et, par l'analyse des diverses formes de la langue nahuatl,
nous essayerons de montrer à quel point et sous quels
rapports elle diffère des langues de l'Europe ^'-l Pour le
moment nous devons nous borner à faire connaître le
livre de André de Olmos.
On s'étonnera sans doute qu'une œuvre d'une valeur
si réelle soit restée inédite. Nous ne pouvons mieux
expliquer ce fait qu'en renvoyant au prologue d'éditeur,
reproduit dans la note i, page 7. On y verra que l'im-
pression de cette grammaire fut tentée plusieurs fois
<'' I^rofesseur d'éloquence l.itine à l'Université de Alcala-de-IIenarès,
Antonio de Lebrixa ou Nebrixa, Antonius Nebrisscnsis , vécut de ihMt
h i533.
'"' Nous composons aussi un dictionnaire mexicain, qui ne contiendra
pas moins de 26 à 3o,ooo mots, avec exemples et racines. Nous espé-
rons enfin pouvoir publier divers textes nalinall en les accompagnant de
la traduction française.
iiiutileiiieiil et qu'elle éclioua iiotainiiicnt en i5G2, par
suite tie la mort d'un illustre protecteur de André de
Olmos, Francisco de Bustaniente, qui, dans un voya^TC
en Espagne, s'était chargé de solliciter le privdége du
roi Philippe II. On en conclura avec nous qu'une édi-
tion du traité grammatical de André de Olmos n'a pu
être donnée à Mexico, en i555, comme le ferait sup-
poser un passage du Cnadro descriptivo y comparalivo
de las lenguas indigenas de Mexico, par M. Francisco Pi-
mentel, comte de Heras^'^. Aussi, nous publions \Arle
de la lengua mexicana, parle franciscain André de Olmos,
comme une œuvre, à notre avis, tout à fait inédite.
Suivant le titre même de l'ouvrage ^-^ et la note qui le
termine , André de Olmos composa sa grammaire lorsqu'il
était supérieur du couvent franciscain établi à Hueytial-
pan('). Il avait alors cinquante-cinq ans environ et habitait
le Mexique depuis vingt ans. Ses connaissances variées
en linguistique avaient donc pu être fortifiées par une
longue pratique dans l'exercice d'un laborieux aposto-
lat. Esprit cultivé et avide de connaître, A. de Olmos
fit des recherches savantes et ne négligea rien pour étu-
dier à fond la vieille terre des ^Aztèques. Non content
''^ Tome I, page 169. (Mexico, 186-2.)
'** Une main autre que celle du copiste a e'crit ce titre sur le premier
feuillet du manuscrit de celle grammaire que possède la lîibliotlièque
nationale. En le reproduisant, nous avons dû le rectilier et nolannnent
substituer au nom supposé de Fr. Andres de los Olmos le setd nom re-
connu et ve'ritable de Fr. Andres de Olmos.
''^' lia ville de Ilucytlalpan ou Ueyllalpan, grand Tlalpun ou sur la
grande terre, clail. on effet, située dans les montagnes à lio ou 5o lieues
au nord-est de Mexico. Son nom servit à désigner une ancienne province.
d'ypprendre ce (|ue l'usage, l'observalion pouvaient lui
fournir chaque jour, il avait encore soin de consulter
les Indiens recominandables par leur savoir ou leur
position sociale. Ainsi Juan de Torquemada nous ap-
prend (') que André de Olnios, pendant un assez long
séjour à Tetzcuco, se lia avec un noble vieillard mexi-
cain remarquable par Tétendue de ses connaissances, et
s'occupa avec lui de questions d'antiquités d'un très-
vif intérêt. Le même écrivain assure que A. de Olmos
avait consigné la substance de ces entretiens archéolo-
giques dans l'un de ses ouvrages. 11 ne le désigne malheu-
reusement pas. Ce grand amour de A. de Olmos pour
l'étude se montre encore dans la grammaire que nous
publions, et c'est ce qui explique l'estime dont elle a
constamment joui.
Cette grammaire , dans laquelle l'auteur déclare n'avoir
guère employé que des expressions usitées à Mexico,
à Tetzcuco ou à TIaxcala, se divise en trois parties : la
première comprend les pronoms, les substantifs et les
adjectifs avec tout ce qui s'y rattache : genres, nombres,
dérivations, composition, etc.
La seconde traite de la conjugaison, des différentes
espèces de verbes et de leur formation.
La troisième partie concerne les prépositions, les ad-
verbes, les conjonctions, les interjections, l'orthographe ,
les idiotismes, les métaphores et expressions antiques.
Enfin, l'ouvrage se termine par le texte de la pre-
mière des exhortations ou admonestations que André de
''' Monarquia indiann , lib. I, cap. xi, p. 3i et 82.
Oliiios avait lecueillics sous le titic de Plaliras que los
serïores mexicanos hacian a sus liijos. Ce morceau de litté-
rature nahuatl, auquel le pieux IVaiiciscaiii a parfois
ajoute des pensées chrétiennes, est suivi d'une courte
declaracion ou imitation en espa^jnol. Nous Tavons accom-
pagné d'une traduction française aussi littérale que pos-
sible. On jugera sans doute que cette partie de notre
travail n'a pas été la moins difficile.
Le texte de notre publication a été établi d'après
deux manuscrits également beaux, appartenant l'un à
la Bibliothèque nationale (fonds espagnol, n** qBq, an-
cien ï\° 8 1 79) , et l'autre à M. Maisonneuve, libraire édi-
teur, à Paris (^). Acheté par Colbert, vers i665, pour
la bibliothèque du roi, au libraire Raphaël Trichet du
Fresne^^^ le premier manuscrit est tout à fait conforme
''' La Bibliothèque nationale de Madrid possède également une copie
de celle grammaire. Nous en connaissons enfin une quatrième qui fait
actuellement partie de la riche collection de M. Aubin et qui, selon le
témoignage de son possesseur, aui-ait appartenu successivement à Bar-
thélémy de Las Casas et à Torqucmada. Ce dernier manuscrit eût sans
doute été utile pour notre publication; mais il ne nous a pas été donné
de le consulter, M. Aubin, à qui un séjour de dix ans au Mexique, où
nous l'avons connu en 1889, avait permis de recueillir des documents
fort curieux sur Thislpire primitive de cette contrée et d'en étudier les
anciennes langues, avait été chargé, comme membre de la Commission
scientifique du Mexique, de diriger la publication de la grammaire de
A. de Olmos. Mais vers le milieu de l'année 186O, ce savant, à la suite
de circonstances complètement étrangères au fait même de la publica-
tion, cessa de prêter son concours au ministère, et radministration
suspendit les travaux préparatoires relatifs à cette impression, qui lurent
ainsi laissés à nos soins.
'*' Catalogus librorum Baphaëli Tricheli Du Frcsni, Paris, i6G:2,
vol. in-6°, p. 29 A.
au plan que Oliuos a indiqué dans sou prologue; mais
il offre une lacune re^jretlable. A partii' du lolio loo,
on compte plusieurs pages laissées en blanc et réservées
pour la transcription du dernier tiers des métaphores et
vieilles expressions. On remarque aussi en ce même en-
droit la transposition des cahiers i5 et 16. De là une
pagination inexacte du folio 101 au folio 116, le livre
ayant été sans doute paginé après avoir été relié.
Sans avoir ces imperfections, le manuscrit de M. Mai-
sonneuve offre aussi quelques irrégularités et a surtout
l'inconvénient, dans certaines parties accessoires, de
n'être pas tout à fait tel que A. de Olmos avait conçu son
ouvrage. Ainsi il ne renferme ni l'épître dédicatoire en
latin, ni la traduction espagnole de la première plalica,
mais, en revanche, il contient le prologue d'éditeur dont
nous avons parlé. La présence de ce prologue et l'ab-
sence de l'épître dédicatoire sembleraient déjà prouver
que ce manuscrit est d'une date postérieure à celui de
la Bibliothèque nationale. L'addition qu'il porte dans le
titre : <xy al présente obispo de Tlaxcalari coidirine celte
opinion. Plusieurs feuillets ont, en marge, le xwoinola,
qui rappelle le projet de publication qu'un franciscain,
dont le nom est inconnu, avait formé postérieurement à
la mort de A. de Olmos.
Ce manuscrit offre en outre une série, probablement
complète, des platicas ou exhortations morales des pères
à leurs enfants. Cette collection lui donne d'autant plus
de prix que ce texte nahuatl est extrêmement difficile à
se procurer. Selon Bétancoui't, un habile écrivain mexi-
cain de la fin du xvi*^ siècle, Juan Baptista, avait réuni
ces nieines discours à ceux des rois à leurs vassaux sous
le titre général de HiiehiietlaloUi , antiques discours. Un
exemplaire de ce précieux recueil publié à Mexico, en
1699, a été vendu à Londres il y a quelques années '^l
Enfin, pour ne rien omettre , nous devons ajouter que
le manuscrit de M. Maisonneuve se termine par une liste
des pronoms relatifs et par un résumé, en latin, de la
formation des prétérits. Ces deux passages, qui, d'ail-
leurs, ne paraissent pas être de A. de Olmos, ont l'in-
convénient de ne rien apporter de nouveau au texte de
la grammaire. Aussi nous sommes-nous dispensé de les
reproduire. Quelques autres passages, très-courts, peut-
être apocryphes, ont été conservés, mais rejetés dans
les notes.
Pour l'ordre général de notre publication, nous avons
suivi le manuscrit de la Bibliothèque nationale, à cause
de sa conformité au plan adopté par l'auteur. Toutefois ,
en maintenant la même disposition, nous avons eu soin
de noter les variantes un peu considérables que la col-
lation nous a permis de relever, distinguant simplement
les deux manuscrits par les initiales BN et MN. Nous
avons aussi respecté le style de l'auteur, ses tournures
et ses formes, en faisant néanmoins disparaître les fautes
d'orthographe dues à la négligence ou à l'inexpérience
des copistes, et en traduisant les nombreuses abrévia-
tions qu'ils ont employées. On ne sera donc pas surpris
de rencontrer dans le texte espagnol des expressions
''' Voir le catalogue de vente de la collection Fisher, n" i5o. {Biblio-
theca Mejicana. — A catalogue of an extvaordinary collection ofbooks, etc.
London, 1869.)
\IV
anciennes, telles que adevinar poui' adivinar, agora pour
ahora, ansi pour assi, deprender pour aprender, enlramos
pour enlrambos, mcsmo pour mismo, porne, terna, verne,
pour pondre, tendra, vendre; hazer, dezir, pour hacer,
decir, etc. Ces archaïsmes et d'autres semblaljles compo-
saient Torthograplie du temps et sont aujourd'hui com-
piis dans ce c[ue Ton est convenu d'appeler las voces
antictmdas. Rajeunir les vieilles expressions qui sont dans
la (grammaire de André de Olmos, c'eut été nous écarter
du texte original auquel nous avons tenu à être fidèle.
Cependant, nous avons évité, autant que possible, de
reproduiie les mots qui affectent le redoublement de
ceitaines consonnes ou qui ont des traces inusitées de
leur origine latine, comme par exemple : delicto, dijl-
cultad, oJJ'rescer, inteUigencia, peccador, suppUr, tractar,
variasse, etc. La raison en est que ces formes ne sont
pas constantes dans les deux manuscrits et qu'elles
étaient, d'ailleurs, rejetées par tous les auteurs au
xvi*^ siècle. C'est au même litre que nous avons supprimé
toute espèce d'accentuation.
Pour le texte nahnati ou mexicain, qui est imprimé
en caractères italiques, il serait superflu d'insister sur
le soin que nous avons pris de l'établir avec la plus
grande correction. Néanmoins, nous reconnaissons qu'il
ne sera pas difficile d'y constater des diflerences d'or-
thographe; mais, outre qu'elles sont légères, et qu'elles
ne consistent le plus souvent que dans l'emploi des
lettres c, c, e, o ])our q, :, i, », et réciproquement, on
voudra bien se rappeler que, les anciens Mexicains
ayant une écriture figurative, la l'orme graphique donnée
à leur laii«»iie au moyen de nos caiaclèieb a dû èti-e
très-arbilraire el particulière à chaque auleui-. C'est ce
que nous avons essayé de montrer en produisant
(|uelqiies exemples dans la note 2, pa^je 196, relative à
Xorlhographc. Au milieu de toutes ces divergences, l'uni-
formité était bien ditlicile, pour ne pas dire impossible.
Nous n'avons, d'ailleurs, point introduit de change-
ment important, si ce n'est pour la table des matières.
Elle forme dans le livre de A. de Olmos trois parties
séparées. Nous les avons rapprochées et mises à la fin
du volume. A cet index par chapitres, insuffisant pour
les recherches, nous avons joint une table alphabétique
des matières, qui permet de recourir aux détails et de
retrouver aisément les principales difficultés de la
langue.
Quant aux notes et éclaircissements qui accom-
pagnent le texte de la grammaire, il eût été facile de
les multiplier; mais nous avons au contraire préféré les
restreindre pour ne donner que ce qui nous a paru
réellement indispensable et intéressant. Puissions-nous
avoir réussi à faire un travail utile, digne de l'attention
des gens d'études à qui il est natuiellement destiné'.
Paris, le 1" février icSyS.
'^
ARTE
l>\R\ APRENDER
LA LENGVA MEXICANA
COIMPVESTO
POR FR. ANDRES DE OLMOS,
r.VARDIAN DEL MOXASTERIO DE SANT ANDRES DE SANT FR\NCISCO DE VEITLALPAN
KN LA PROVIIVCIA DF. LA TOTON'ACAPA OVE ES EN LA NVEVA ESPANA.
AnviîosF. FA' pniMF.no du de ^F^ERo
DEL ANO MU, OMMIÎNTOS Y QVAHENTV Y SIETE VÎVOS.
Comiença el aile de la leiigua mexicana compuesto
por el Padre Fray Andres de Olmos de la orden de los
frailes meiiores, dirigido al muy Reuerendo Padre Fray
Martin de Hojacastro (^\ coinissario gênerai de la diclia
orden en lodas las hidias^'^^
EPISTOLA NVNCVPATORIA.
Admodum Reuerendo ac meritissirao praesuli fratri Martino
de Hojacastro, omnium Indiarum generali comfssario, Fr. An-
dréas de Olmus subditorum minimus S.
Non possumus non fateri, prœsul integerrime, magnum
fuisse prœlium quod inler illos célestes ac beatissimos spiritus
hinc inde gestum est, quippe quod magnum sacra pagina
appellavit, ac magnitudinis nomine annotavit. Sed si vim
rationis exquirimus, liquide compcrimus ex eo magnum fuisse
prœlium, quia ibi non armorum violentia, sed voluntatum
contra pugnanlium acrimonia atque impulsu certalum est. Sed
quorsum istbaec ob oculos proponam, paucis aperiam. Impo-
sueras saepe, praDsul dignissime, ut artem in lingua mexicana
ad neolbericorum ac tyronum utilitatem in lucem proderem,
<'' Martin Sarmienlo, de Hojacasiro (Castillo), se rendit au Mexique en i538.
Quatre ans après, au retour d'un voyage en Europe avec le célèbre français Jacob
de Testera, de Bayonne, frère du chambellan de François I", il lui succéda dans
le commissariat général des Indes, puis fut promu à révèché de Tlaxcala, récom-
ment érigé en faveur du dominicain Julian GarceS, et mourut à Puobla en i558.
(Torquemada, Monarquia indiana, lib. XX, cap. xlvh et lviii; — Bétancourt,
Menologio , p- 92.)
^°) A la suite de ces derniers mots, le manuscrit MN porte : «y al présente obispo
de Tlaxcala. 11
— h —
scd haec impostura non minoris in nie luit occasio discriminis
et pugna?, quam infcr illos angelicos choros contraria voluntas
belli seniinarium exstitit. Nani si dissidium illud magnum hac
ratione appellandum censcmus quia velle suum unicuique
fuit, licel diucrsos ac diniduos sortiti fuorint spiritus, quid
• referam ac commemorem de inteslino bello quod me, ut
aiunf, utroque latere infestât? Profeclo non modo magnnm,
verum maximum nominandum arbitror, si quidem in uno
oodemque bomine, in una eaque ipsa voluntate, tam diuerso
marte, contra pugnantes rationes animum meum impetunt at-
que impelknit: bine susceptio muneris, quo tibi multis nomi-
nibus et tituUs sum obstrictus, quippe qui de te maxime bene
meritus, ut tibi sim obsequentissimus hortatur atque incitât.
Ad boc accedit ob rem meritum. Nam quod, o bone Deus,
obedientiœ non debetur. cum assertor noster atque sakiator
Christus usque adeo patri obediens factus fuerit,ut non quouis
improperio, aut quouis morte fuerit contentus, sed cum esset
opprobriis satura tus, necdum animus quieuit, donec crucis
patibukim expertus fuit. Sed ex alio latere non me parum
opcris magnitude, linguœ varielas, ingenioli imbecilbtas,
curta suppellex, et non intégra valetudo vexât, et calamo
obsistit atque ab opère magnum et animum retrahit; sed
vincat commune bonum singulare mcommodum. Scio, et certe
scio, quam plurima me scripturum nota et censura digna, si
quidem non cum materne lacté linguam istam suxi, nec ab
incunabulis didici, sed quod potui ex Indorum officina ac
fonte, magno cum dispendio et labore bausi. Nam sunt adeo
in loquendo parci, et in hoc docendi génère inexperti, ut
magnis ambagibus, et maxima adhuc verborura multiplicitate
bujus lingua} sécréta rimantes, atque ab illis exquirentes, vix
vi, ut aiunt, verbulum quantumuis paruum extorquere possi-
mns. O"iq>ropl<'r (piasi allucinantes, quid sentiant. aut sentire
velint ollacimus vel certe diuinamus; sed (juia diuina func-
tionc, obedientiœ merito alque ex charitatis impulsu spero
aliquid utilitalis successurum , iniprobitatern meam, aut nro-
priam sententiam sepeliam, et licet in multis deficiam, sal
mihi erit, si in minimo tyronibus fuero satis, aut certe ab'is
me doctioribus et majori ingenii pondère ac subtilitale pollen-
tibus ex parte occasionem dedero, ut inuentis addanf. Multo
non facilius errata annotantur quam aliquid nulia censura aut
nota dignum excudatur : nam facile alienis vulneribus mede-
mus , sed non facile propria , cuni tempus est , sentimus , comico
referente; omnes cum vaiemus recta consilia aegrolis damus.
Multi, fateor, sunt censores, qui si calamo manum apposuis-
sent, et ad praesens opusculum accincti fuissent, in aliquibus,
ne dicam in multis, forsan allucinati fuissent. Sed omnibus
iis post tergum habitis, non possum non tibi in omnibus
obsecundare, licet audentiam meam quam plurimi vitupèrent
atque incusent. Accipe igitur, moderator meritissime, lucu-
braliunculas meas, et labores quam exiguos, quos si bénigne
susce])eris, et gratos babueris, boc solo munere et premio erit
mihi plus debito satis factum.
PROLOGO AL LECfOU ''.
Dos cosas, muy amado lector, ino compclicron a poner
mano en esta pequena obra : que fueron la cariclad y ob&-
C Le manuscrit MN conlient un premier prologue autographe, malheureiise-
rnent anonyme, d'un franciscain lettré à qui ce manuscrit aurait appartenu.
Quoi qu'il en soit , ce prologue nous a paru , par ses détails bibliographiques , digne
d'être conservé, mais en l'insérant ici dans les notes afin de ne pas défigurer
l'œuvre de André do Olmos.
PROLOGO AL BE.MGNO bECTOR.
Muchas obrus (chrisliano lector) dexan de salir a iuzy scr inpressas, no porquc
en ellas aya alguna cosa que reprehender, o menospreciar, sino que o el autlior de
ellas (por algun inconueniente)las dcxo por acabar o perfectionar, o porque des-
pues de acabadas les falto el fauor y solicitud que se requiera para ser inpressas.
De suerte que lo que su utilidad y prouecho les concède la negligencia o poca Ven-
tura lo obscurece y occulta. Y de ser esto assi, no menos lastima y conpassion causa
el zelo y trabajo de el autlior perdidos que el prouechamiento de que los lectores
son defraudados, mas el que en verdadera charidad esta a de suffrir qualquiera
pessado y recio trabajo por euilar porque el sudor y estudio del proximo por este
deffecto no sea perdido. Pues essa mesma charidad (que todo lo suffre)'"' le dara
virtud y esfuerzo para salir con ello al cabo. Y si en cl Deuteronomio O se mandaua
y permitia que el hermano leuantasse la generacion del bermano que moria sin
hijos, con juxta razon los que por charidad y amor estamos coadunados en her-
mandad, emos de procurar, de restaurar la honrra y bien de nuestro bermano,
como a generacion caida y muerla. Vino a mis manos este arle util y neçcssario
para aprender la lengna de los Indios, el quai (por la mucha faita que auia de arle
por donde esta lengua se pudiesse aprender) conpuso un padre de la orden de
nuestro Seraphico padre Sanct Francisco, llamado Fr. Andres de Olmos, fraile
cierto de muy buenas prendas y partes. Y fue le comelido y mandado (a este dicbo
padre) la edicion de este libro por el Rouercndo padre fray Martin de Hojacastro,
que enfonces era comissario gênerai on aquellas partes y despues succedio en obispo
de Tblascala , llamando para este parecer a olros muy essenciales frailes de la mesma
orden. Conpuesto pues este libro con mucha Gdelidad y cuidado, por la falta de
inprtntas que ay alla, y porque murio a aquella conjuntura cl inpressor, se dexo
'"' Cor. I', cap. xin. (Note de l'anleur.!
'*"' Veut. rnp. x\v. (Idem.)
-^ 8 —
(Jiencia tlo mi ])relculo, por lo quai iio coii meiios teiiior (|uc
osaclia coiupli esle raandamiento deseando a gloria y lionra
de N. S. I, C. y saliid de las aimas destos naturales iiidios,
abrir a sus sieruos, si quiera, una senda : la ([ual, otro quien
el fuere seruido darle mas lumbre, haga camino, conociendo,
a la priuiera que liize, faltarle mucho en el corte : aunque
casi tocase lo principal questa segunda, a la quai, despues de
muclîo lo encomendar a Dios, parecio darle la orden v traça
(le inpriniir. Succedio inego en provincial, y despues en comissario el niiiy Rene-
rendo padre fray Francisco de Buslaniente "^ grandissimo Iheologo v leclor do
Iheologia en Espana e Indias, y no menos erudilo en la lengna indiana. Msto por
este padre ser este lihro miiy Lueno y necessario procnro con grande desseo de le
liazer inprirair, y oflVeciendose le negocios que Iratar con su niagestad passo en
Espaiïa y trajo consigo esta (sic) arte y un bocabulario delà mesma lengna escripto
por otro padre de nueslra sagrada religion ''''. Y eslando Iratando sus negocios
niurio, cuya muerle fue causa para que la inpression de los dichos libros no se
solicitasse. Despnes los nbe yo no sin pequena ventura loqual me a engendrado ser
nueslro senor seruido que salgan a luz, que no poco conlento me daria. Y lo que
yo puedo dezir (si mi parecer merece ser admitlido) es que sera cossa muy neces-
saria si inprima y corra, porque (como persona que lo e vislo en algunos aiïos que
en las Indias e gastado) muchos predicadores venian a dezir disparates y herrores
non con malicia, sinocon ignor;incia y probreza de esta lengna. Y pues es négocie
que lanlo inporta y niodo con que tacilnienle se aprendera aquella lengna, digno
de reprehension séria quien no pusiesse^"' calor y esludio para que su utilidad de
fodos fuesse participada, liniendo por blanco a nueslro seiïor, el quai como a obra
suya lauorezca, y a lodos nos de su gracia para que en todas las cossas que liizic-
renios sea nuestro fin y remunerador. Y yo quedo a la correction de lodos con.o
bijo huniilde de nuestro Seraphico padre Sanct Francisco.
'"' iNé dans le royaume de Tolède, ce religieux s'.acquit de la r/putalion comme lli(-o-
iogien, prédicateur et poète latin. Il suivit, en i56a, Jacob de Testera et Martin de
Hojacastro dans leur second voyage au Jfexique. Il professa d'abord avec Olmos, Sahagun
et antres au collège de Santa-Cruz , à Mexico , puis exerça , à partir de l'âge de cinquante-
ciuq ans, et en deux différentes fois, les pénibles fonctions de commissaire général et de
provincial. Il revint à Madrid en i56i et y mourut l'année suivante. ( Torquemadu ,
Monarq. ind. lib. XX, cap. lxiv; — Bétancourt, Teatro mexicano , /impartie, p. 68.)
''■' 11 s'agit sans doute ici du vocabulaire du l'"r. Alonso de Molina, dont l'impression
eut lieu dix ans pins tard ( Mexico, 1071 ).
'"' Nous donnons comme douteuse la lecliup Ho rp mol. lo pnpior étant percé on cet
endroit.
— 0 —
que lleua, consiileraridu y iiiirando sobre la iiiesma maleria
algo de lo que otros hombres auian escriplo por guanlar la
costumbre delos escriptores, anadiendo y quitando, segun que
mejor parecio ronucnir, y Dios fue seruido alumbrar : por no
yr contra aquel sacro auiso que dize : ne cmlcris jyrudcnliœ tuœ,
quia prhiatus spiritus mmis quam permciosus est. Lo quai nos da
bien a entender san Pablo que con auer sido transportado
al tercero cielo, siendole cometida la predicacion por I. C. N. S.
y confirmada con miraglos; despues de los catorze anos de su
predicacion sancta, fue a Jérusalem (segun la reuelacion) con
Barnaba y Tito a comunicar y conferir con los sanctos apos-
toles el diuino euangelio que predicaua entre los gentiles. En
lo quai no menos da a entender lo del sabio que dize : nilfaciaa
sine consilio. Mavormente en cosa tan ardua como esta, que es
querer poner ciniiento sin fundaniiento de escriptura en una
tan estraiïa lengua y tan abundosa en su manera y intrin-
cada. Pues si el sancto apostol, diuinalraente alumbrado y
lleno de gracia, acudio a los viuos y diuinos libres que son sus
sanctos companeros, quanto mas deue acudir do quier que
aprouechar se pudiere, el que tal obra, aunque pequenita
parezca, quiere fundar sin el dicbo cimiento de escriptura y
libres de que estes carecian I A cuya causa con gran dificultad
se colige y percibe, de lo quai abundan otros escriptores niayor-
mente en el latin, donde aun cada dia no dexan de ballar,
anadir y descobrir cosas, ni se dexan de aprouechar de los
sudores de otros; no queriendo les priuar de su loor y gaiar-
don, sabiendo y creyendo que cada quai sera segun sus obras
remunerado. Dixe pues senda, o lector, y no camino, por que
para tan gran lengua ne me atreuo dezir que baste del todo ,
lo niucho que a algunos parecera yr aqui . ni se niarauillen si
algo quedare para que adelante otro aiîade : quia facile esi
inuentis acldere. Mas querer \o dozir en breur lo que. para los
— 10 —
nueuos y siu luaeslru. liiigo ticinpo y platica rc(|Liierc, séria
satisfacerme casi como queriendo de lexos ensenai" a alnuno
un camino fragoso sin medianamente especificarle los incon-
uenientes, circunstancias y trabajos del. Notorio es dcl primer
corte ningun maestro cortar Lien un sayo, y del segundo ape-
nas; por lo quai ruego al deuoto lector que, con la caridad que
esto se le ofrece, sujda los defectos que en ello hallare''^
trayendo tambien a la niemoria al apostolico sieruo de Dios,
que con sancto feruor a estas indianas partes pasare por la
salud del proximo tan necesitado, dos cosas, las quales, a
rai ver, le deuen mucho combidar y animar al esludio desta
senda.
La prima, que con esta pequena luz, a menos costa y tra-
bajo, podra saber, bazer y exercitar lo que desea.
La segunda, que orando y trabajando fielmente, y con
tiento y discrecion conuersando, ut sit dilectus Deo et hominibus,
sin duda al fin se vera en el cielo acompailado de sus spiri-
tuales bijos y de grados de gloria coronado.
Finalmente oso afirmar que qualquier que esta senda
seguire sentira, o sabra mas desta lengua mexicana o tetzcu-
cana en un ano que yo xx que ha que viene, por no tener
semejante centella de lumbre, ni auer puesto en ello la dili-
gencia que de poco tiempo aca puse.
Diuidese pues es(a arle en très parles : la primera trata de
los nombres y pronombres y de lo que a ellos pertenece.
La segunda contiene la conjugacion, formacion y preteritos
y diuersidad de los verbos.
En la tercera se ponen las partes indéclinables y algo de la
orthographia, con una platica por los naturales compuesta,
proucchosa y de buena doctrina, con otras maneras de liablar;
'" Ici le manuscrit MN porto intercalé : «pues que teste Mercurio Trismegislo,
maxima pars con que scimus est minima rnn que ifjnoramus. "5
ansi ])ara (juc vcan los nuciios conio liaii de esciiiiir y diblin-
guir las partes, como para sabcr mas en breue hablar al
natural. No bablo en el acento por ser muy vario v no estar
ni dexar siempre las dictiones enteras sino compuestas, y por-
que aijTunos vocables parecen tener algunas vezcs dos acon-
tos; por lo qua] lo dexo a qiiien Dios fuere seruido darlc
mas animo para ello, o al use que lo descubra. Y asi como
no oso dezir que no aya falta en esta obra, asi tampoco oso
afirmar, en alguna de las reglas générales que aquivan, dexar
de aver por ventura alguna eception que al présente no al-
canço, 0 no me ocurre a la memoria. Y si esta arte parccicre
larga, deuen considerar que los nueuos no a cada paso hal-
laran maestro, y como dize S. Pablo : omnibus debitores sumus.
Por lo quai el que no sabc algo desta lengua, y aun el que
algo alcança, por ventura hallara alguna cosa a su proposito
de que aprouecharse pueda; porque breuedad y daridad en
una tal lengua no caben '''. Vale.
''^ Dans le manuscrit MN , ce prologue se termine par les mois suivants : f Pocos
vocables porne que no sean mexicanos, o tetzeucanos, y aljjunos de Tlaxcalla.-»
o
PRIMERA PARTE.
GAPITVLO PRIMERO.
I)i: LAS PARTES DE LA OR A Cl ON.
Eli esta lengua se liallan todas las partes de la oracion como
en la lengua latina, conuiene a saber nombre, pronombre,
verbe, participio, preposlcion, aduerbio, yntcrjection y con-
junction, como se vera en el discurso del arte quando de cada
una déliasse tratara.
En el arte de la lengua latina creo que la mcjor manera v
orden que se ba tenido es la que Antonio de Lebrixa signe en
la suya; pero porque en esta lengua no quadrara la orden
que el Ueua por faltar ''^ mucbas cosas de las quales en el arte
de gramatica se baze gran caudal como son declinaciones,
supinos y las especies de los verbos para denotar la diuersidad
dellos, y lo que en el quinto libro se trata de acentos y otras
materias que en esta lengua no se tocan, por tanto no sere re-
jjrebensible'-' si en todo no siguiere la orden del arte de Antonio.
No se pone al principio del arte la conjugacion por no des-
membrarla de la materia de los verbos y por otras razones
que para ello me mouicron; y aunque se pone en la segunda
parte no por eso dexen los nueuos en la lengua de la saber
al principio para mejor sentir y entender la materia de los
nombres verbales y otras cosas que en la primera parte se
tratan.
Quanto a lo primero es de notar que en esta lengua no ay
''> \ar. ''porqiic l'altnn ,1 nianiijcrit MN.
'') \nv. -'110 soi'c pop lanlo roprcliendiilu ,-' luniuisciil MTV.
— \à —
declinaciones de niancra que aya vaiiaiiou de lodos los casos.
Ay empero diferencia entre el singular y el [)liii'al purque para el
plural toman una destas svllabas o letras tin''^\ me, que, h, de lo
quai se dira mas largamente quando se tratara de los nombres.
Tambien se deue denotar que en el vocatluo ay variacion ^^\
porque sicmpre acaba en e, y para denotar o seiialar este voca-
tiuo usan en todos los nombres de una destas très parliculas :
tze, ne, e. Ex. : Pedroe, Pedrotze, Pedrotzine ^^\
Los que fcnescen en tU, lli, la i buelucn en e;
Los que fenescen en ni, sobre la i pueden tomar e, o boluer
la i en e;
Los que fenescen en tl, o en consonante , toman sobre ella e^^^ ;
Y si el nombre acaba re en e tomara en el vocatiuo otra e.
Ex. : tlaidle, dueîïo del mayz, vocatiuo tlnidlee.
Tampoco se ballan en esta lengua articulos distinctes para
denotar masculino o femenino, como los ay en la gramatica;
ni los adjectiuos tienen terminaciones diuersas, conoscer se
ban de que genero son por la significacion de su substantiuo,
porque por la terminacion no se podra sacar, pues en una
misma ay nombres de diuersos generos.
'■' Le manuscrit BN fait terminer, on général, les pluriels en ti au lieu de lin.
Cela tient à ce que la nasale n se prononçait à peine à la fin dos njots. Nous avons
conservé partout cotte finale n qui se retrouve assez souvent dans le manuscrit MN
et qu'ont employée la plupart des grammairiens. Nous en avons fait autant pour
les pluriels en uan.
("^ Var, «que en el vocatiuo es diferente del riuestro,» manuscrit MN.
''^ Ce passage nous paraît quelque peu irrégulier et pèche siirleut par défaut
d'analyse grammaticale. Au lieu de trois particules différentes, if ne faut voir ici
que la voyelle e ajoutée à la fin d'un mot. Ainsi, Pedro, Pierre, fait Pedroe, ot
Pedrotzin, forme révérentielle du même nom, Pedrotzine. Perfrotee, abréviation de
Pedrotzine, est un terme un peu moins caressant employé surtout par les hommes.
(^' Ces trois règles ont été omises par le copiste dans le manuscrit BN. Nous
ajoutons ici des exemples à l'appui : pdtontU, enfant, pdtontle; cihuapilli, dame,
cihuapille; — tcmachtiani, maître, temachlianie ou temachtiane ; — cikuatl, femme,
cihuatle; nopillzin, mon fils, noplitztne. et. par svncope. nopiltze, etc.
Y |)urt[uo los niieuos en la leiiPiia nu se turbcn cuii la oscrip-
tura vicntlo que se pierden o aiîatlen algunas letras que si
se escrivieran en nuestro rastellano parecieran supcrfluas, es
de notar que dospues de la / y de la u '" usan muchas vezes
escriuir h, porque paresce que la pronunciacion lo requière.
Y tainbien se pone para distinguir el plural del singular, y
para quitar la equiuocacion que ay en algunas dictiones.
Y ansl mesmo es de saber que la n puesta ante de ciertas
letras o sillabas se suele perder en la pronunciacion v escri[)-
tura. De todo lo quai se tratara en la lercera parte, quando
se hablara de la orthographia'-'.
CAPITYLO SEGYADO.
DE LAS DIFERE.NCIAS QVE AY DE PRO.NOMBRES
(3)
Los pronombres son en dos nianeras : unes primitiuos v
otros deriuatiuos possessiuos. Los primitiuos, unos estan abso-
lûtes, y otros se juntan con nombres, verbos y preposiciones.
Los absolutos son estos :
SINGVLAR. PL\RÂL.
Nehoatl^''\ yo. Tchoantin, nosotros.
TeJiodtl, fu. Amehoantin , vosotros.
YehoatI , aquf>l. Yehoantin , aquellos.
''^ D'après le manuscrit AFN, la rè[jl'-' s'applique à toulos los voyelles : «y de
las vocales. . . -^
'"^' Capitnlo sexto.
''' En énumérant dans le chapitre précédent les diverses parties du discours,
Olraos désigne d'abord le substantif, el ii commence ici par le pronom. Nous ne
devons pas voir là une simple négligence, mais plutôt une tentative de s'affranchir
des règles latines en exposant los principes de la langue uahuatl. A notre avis,
cette manière de procéder fait mieux comprendre le rôle important dos pronoms
dont l'emploi est si fréquent.
'*' Ou nehuatl, lehiiall, etc. L'o et Vu sont employés indifféremment.
Y estos algunas vezes estan syncopados en la iiiaiiera si-
j;iii(3nto :
SmGVLAU. PI.VRVI..
^eli, \e\ nehoo. Tehoaii.
Teh , vel lehoa. Aiudionii.
Yeh, vel yehoa. Yclman.
Y cstos sobiv dichos, por via do nmerencia , sn dizen desta
manera :
SIINGVLAli. PLVRAI..
Nehoatzin. Tekoantzitzin.
Tehoatzin. Amehoantzitziii .
Ychoaiiin. Yelinaiit:itziii.
Y estos pronombres nehoatl, etc. ante|)oniendoles este aduer-
bio uelli, quieren dezir yo mesmo. Ex. :
SINGVLAR. PLVRAL.
Velh nchoatl'^^\ yo mesmo. Yclh tehoantin, nosotros luesmos.
Velh teJioatI , lu mesmo. Vclh nmchoaiitin, vosotros mesmos.
Velh ijehoatl , aquel mesmo. Velh yehonnliii , aqueilos mesmos.
Y lo mismo se dira coii los ])ronombres syncopados. Ex. : uclk
ueh , vel uelh nehoa; uelh teh, etc.
Y es de saber que para dezir este o esto usan desta letra y ;
y para dezir esse o esso usan do una destas letras o vel u, las
quales suelen tanibieii posponer a las terceras personas de los
dicbos prononibres. en esta manera :
SINGVLAi;. PI.VR\L.
Yehonll y, este, vel esto. Yehoanlin yn , estos.
Yehoatl 0, esse, vel esso. Tehoantin qit , essos.
Yehnntl, aquelio. Yehonvtin, aqnellos.
''' On lit en marge du manuscrit BN : «vel nonoma, yo mesmo." Ce mot est
formé du pronom no et de noma, sorte d'abverbe usité en composition seulement
avec les possessifs no , mo , i, etc. : nonoma , moi-même ; monoma , loi-même : inoma ,
Ini-mème, etc. Il est assez souvent pn-cédé de nehimil, (phuatl, yphuatl, etc. —
1 cl/i . hvcl ou upI signifir Ijicn.
— 17 —
Y tambien es de iiolar que a las lerceras personas de ios di-
chos pronombres suelen en el singular anleponer este aduerbio
uelli, y posponer estas letras ij, o, vel u, y en el plural pospo-
niendo?/?i,vel on, y quieren dezir este mesmooessomesmo.Ex. :
SINGVLAB. PLVRVL.
Velh yehoall y, esto mesmo. Velh yehoanlin yn, eslos mesmos.
Velh yehoad 0 , vel u, esso mesmo. Velhyehoantin on,\e\un, essos mesmos.
Velh yehoad, aquello mesmo. Velh yehoanttn, aquellos mesmos.
Y ios sobre dichos se pueden dezir syncopados''^ Ev.: yeo/m y,
esto mesmo; yelion o, esso mesmo.
Dizese assi mesmo : nelh y, esto mesmo: iielh o, esso mesmo,
vel esso^-'.
GAPITVLO TERCERO.
DE LOS PRONOMBRES QVE SE I\'NTAi\ CON VERIiOS Y NOMBRES,
Y CON PREPOSICIONES.
Ay unos pronombres que se anteponen a nombres y verbos
y tienen el mesmo significado que Ios primeros, aunque mas
parecen particulas que denotan las primeras y segundas per-
sonas en el verbo; y son estos '^' :
SIXGVLAP.. PLVRAL.
Ni, yo. Ti, nosotros.
Tt, tu. An, vosolros.
Estos se usan en la conjugacion con Ios verbos, y no siruen
''' Celle phrase a élé omise dans ie manuscrit MN.
'-^ Cette iigne est biffée dans le manuscrit BN.
'^' Var. -ky unos pronombres que, segun algunos que bien sienten, son par-
ticulas figuratiuas que denolan primeras y segundas personas , que se anteponen a
nombres y verbos, y lienen cl mesmo significado que Ios primeros, y son eslos.»
Manuscrit BN. Ce passage contient des surcharges et quelques ratures; mais le
mot valet est écrit en marge.
— 18 —
mas de [)ara las primeras y segundas personas del singular y
plural. Ex. :
SmGVLAR. PLVKAL.
Niletlaçotla , vo aiuo. Titetluçoth, nosotros atUeimos.
Tilethtçolla , (u amas. Antetlaçolhi , vosotros amais.
Y en las terceras personas de entrâmes numéros no usnu
pronombres, sino ponen el verbo absoluto, y diferencian el
plural del singular con aiiadirle una h, no porque se pro-
nuncie, sino por distinguir la escriptura '^ . Ex. : tetlaçotla ,
aquel ama; tctlaçothh, aquellos aman.
Y quando estos pronombres se ayuntan a nombres se en-
tiende el présente de sum, es, fm. Ex. :
SINGVLAR. PLVHAL.
Niqualli, yo sov bueuo. Tiriualhiin, nosotros somos buenos.
Tiqualli, lu ères bueno. Anqualhtin, vosotros sois buenos.
QualU, aquel es bueno. Qualhtin, aquellos son buenos.
Y con estos siempre el nombre con quien se juntan se queda
entero, sin perder nada del principio ni del fin, mas antes
quando se juntan ni, û a diction que comiença en vocal pier-
den la y, y la consonante, que queda del pronombre, hiere a
la vocal de la tal diction. Ex. :
Yxpopoijutl, ciego; nixpopoyutî, yo soy ciego.
Achcautli, principal; taclicauhtii, tu ères princi[)al.
Sacanse los nombres que comiençan en u diuisa, que es
quando despues délia se sigue otra vocal, porque con estos
ni se pierde la vocal del pronombre ni del nombre. Ex. :
Veue, viejo; niueue, yo soy viejo.
Vey, grande; tiuey, tu ères grande.
Pero quando estos pronombres ni, tl , an, se juntan con no.
'■' Dans lo manus; rit i\rN , on lit hm personas , à la place de la psa-iptnra.
— !•) —
nio, >j, el nombre a quien se anteponen a de perdor al[;o.
Ex. : pillitzintli , liijo, rmnopilhtzm , yo soy tu liijo. De lo qua
se dira adelanle "^
DE LOS PRONOMBRES QDE SE AYVNTAN SOLAMENTE C0-\ VERP.OS.
Los pronombres que soiamente se juntan con verbos son
como passiuos, los quales denotan qu3 la action del verbo
passa de una persona a olra distincta. Y son estos :
SINGVLAR. PLVRAL.
Necli , a ini. Tech, a nosolros.
Mitz, a ti. Amech, a vosotros.
C, vel /pii , a aqtiel. Quin, a aquellos.
Y con estos se juntan los pronombres ni, ti, an, los quales
siempre siruen de persona agente. \ antepuestos a los ya di-
chos y juntados con el verbo bazen noticia entera como se vera
mas a la larga en la materia de los verbos '^'. Ex. : nimitztla-
çotla, yo te amo; antechtlaçothh , vosotros nos amais.
Y en las terceras personas ponen el verbo absoluto ante-
poniendo el pronombre nech, o mitz, etc. nechtlaçotla , aquel
me ama, etc.
DE LOS PRONOMBRES BEFLEXIVOS.
Ay otros pronombres que ayuntados con los verbos se
pueden dczir refleviuos porque la action del verbo se queda
en la mesma persona que haze. Y son los siguientes :
SIXGVLAR. PLVUAL.
Nino , yo a mi. Tito, nos a nosotros.
Timo, tu a ti. Amo, vos a vosotros.
Mo, aquel a si. Mo, aquellos a si.
''' Voir Primera parte, capitulo quinto.
'^^ Voir Segunda parte, capitulo nono.
— 20 —
Estos no pueden estar sin los vcrbos, v con ellos ticnen la
sigiiificacion ya dicba. Ex. :
SINGVLAR. PLVRAL.
Ninochicaiia , yo me esfuerço. Tuochicaua , nosofros nos esfuerçamos.
Ttmochicaua , tu te esfiierças. Amochicaua , vosotros vos esforçais.
Mochicuua, aquel se esfuerça. Mochlcauah , aquellos se esfuerçan.
Y es de notar que estos mismos pronombres njuchas vezes
ayuntados a los verbos no denotan reflexion , sino que el mismo
verbo los tiene de su coseclia. Ex. : mnoçaua, yo ayuno; timo-
çmia, lu ayunas, etc.
Tambien juntados otras vezes a los verbos denotan reue-
rencia sin reflexion. Ex. : ninotetlaçotilia , yo amo a alguno. Y
a«nque este mesmo verbo se podra, quitado el te, liazer re-
flexiuo, dixiendo : i'imotluçotiUa , vos senor, o vm. os amais. De
lo quai se tratara en la materia de los verbos "^.
Los pronombres con preposiciones son : no, mo, y; plu-
ral, to, amo, yn. Ex. : notecli, cerca de mi, etc., ut in tertia
parte '- .
GAPITVLO QYARTO.
DE LOS PRONOMBRES POSSESSIVOS DERIVATIVOS, Y DE LO QVE PIERDEN
ESTOS PRONOMBRES QVANDO SE IVNTAN A LOS NOMBRES.
Los pronombres possessiuos, que, segun gramatica, se
suelen dezir deriuatiuos,no se pueden segun esta significacion
juntar sino con solos nombres, y son los siguientes :
'■' Voir Segunda parte, capitulo trecono.
^-' Capitulo primero. — Cet alinéa iiY'st jms ilans lo nianiisrrif RX, el Its trois
lignes précédentes y soni hàloiinéoi.
— 21 —
SINON LAK. Pl.VKAL.
No, ruio. To, rmestro.
Mo, tuyo. Amo, vueslro.
Y, de aquel. Yn, de aquellos.
Te, de alguno o de algunos.
SINGVLAR. PLVIUI..
Notlaxcalh'-^\ mi pan. Tolluxcalh, nuostro pan.
Motlaxcalh, tu pan. Amoûaœcalh , vueslro pan.
Yilaxcalh, el pan de aquel. r«//rt^crt//i , el pan de aquellos.
Teilaxcalh, el pan de alguno o de algunos.
Estos pronombres tambien se jiintan con preposiciones, y
entonces son primilinos y no lienen significado de posses-
siuos. E\'. :
Singular : noca, de mi; moca, de ti; yca, de aquel.
Plural : loca, de nosotros; anioca, de vosotros; ynca, de
aquellos; teca, de alguno o algunos.
Y es de notar que cada y quando que la n de los pro-
nombres an , yn ballan delanle de si vocal , la ?/, se buelue en
m, y liiere en la vocal que se le signe. Ex. : aci, allegar, amaci,
vosotros allegais ; —amatl, T^a])c\, ymamniili, el papel de aquellos.
Sacanse los que comencaren en m vocal, porque con estos
se pierde dei todo la n. Ex. : uiliitl, paloma, yuilox, las pa-
lomas de aquellos. Y lo mesmo sera siguiendose ç, x, lU in
tertia parte, cap. vi, circa fines ^-l
Yten es de saber que estos quatro pronombres possessiuos
no, mo, to, amo, juntandose a nombres que comiencen en una
desta très vocales a, e, o, perdera el pronombre la o y la con-
f' De tlaxcalli. — Les règles concernant ce mode de composition sont expose'es
au chapitre vi. On verra un peu plus loin, chapitre vu, que les noms de choses
inanimées n'ont pas de marque de pluriel; de telle sorte que notlaxcalh peut
signifier mon pain ou mes pains.
''' Cotte remarque est tirée du manuscrit MM.
22
sonante del pronombre heriry a la vocal siguiente"^. Ex. : atl,
agua, uauh , mi agiia; — cil, frisoles, neuli , mis frisoles: —
oquichtU, liombre, noquiclilnii , vel noqiuch, mi hombre '-'.
Si el nombre que se siguiere despues de los dicbos pro-
nombres no, mo, etc. comenrare en y, jierderse a la y del
nombre, y quedara la o del pronombre. E\. : icxitl, pie, nocxi,
mi pie.
Sacanse los siguientes :
Yetl, çabumerio, niyeuh, mi t.il caluiineiio.
Ychcueill, naguas de muger, nichcue, vel nochcuc , liiis naguas.
Ylama, vieja, nilumalcauh , mi vieja.
Ychtli, hilo de maguei, nick, nochhui, vel nichkii.
Yhiyull, resollo, nihiyo.
Ypotoctli, vaho, oexaiacioii, nipotoc.
Ytacatl, despensa de camino, , nitac.
Ytetl, vienlre, nite.
Ytztli, navaja de piedia . niti, vel nitzitui.
Yuitl, pluma, n'nnuh.
Y tambien se sacan los que despues de la y luuiercn x,
los quales no perderan la y, antes se perdera la o del pro-
nombre. Ex. : yxquamulU, cejas, nixquamidh , mis cejas. Destos
uno ballo que signe la régla gênerai de los dey, y es •.yxmnhth,
nieto, el quai baze noxumh^^K
Y si los dicbos pronombres se juntaren cou diction que
coraiença en u diuisa, por la mayor parte ni ei pronombre ni
la diction a que se juntaren perderan su vocal. Ex. : ueuetl,
atabal, noucucuh, mi atabal.
ïodo lo sobre dicho se entiende quando con los nombres
que comiençan en vocal se juntan los dicbos pronombres no,
f" Var. ra la vocal del nombre. ^^ Manuscrit MN.
<*) Révér. noquichhuaizin , mon mari, mon amant.
(3' Mais avec la parlicnle te, l'i est conservé, teixiiiuh (Vocab. de Molina),
comme rindiquc, craiilciirs, la remarque qui termine ce chapitre iv.
— n —
VIO, to, mno. Porque quando precedieren y que denola ia
tercera persona del singular de ios pronombres possessiuos, y
osta particula te quando dénota possession, que quiere dezir
(le alguno o de algunos. entonces ni el nombre perdera la
vocal en que comiença, ni tampoco se perdera la ?/, o la e del
te. Ex.: yœteJolotU, ojo, yixlehh, su ojo de aquel; — tcaxca '",
rosa de alguno.
CAPITYLO OVIMO.
DE LA C0MUI.\ACI0> QVE HAZEN ESTOS PRO.NOMBRES YO, MO, \^ ETC.
COxN NI, TI, Ay , Y DE COMO ALGVNOS NOMBRES >0 PVEDEN ESTAI!
SIN NO, MO, Y, Y COMO CO.Y OTROS NO SE PVEDEX IV>TAR.
Vna combinacion se haze rauchas vezes en esta lengua
juntando estas dos diferencias de pronombres y anteponiendo
Ios a Ios nombres en la quai siempre precederan ni, ti, an, a
no, mo, y, y juntados con el nombre haran oracion perfectadel
présente de sum, es, fui, en la manera que signe :
Nirnopilhlzin , yo soy tu hijo.
Nipilhlzin, yo soy hijo de aquel.
Namopilkzin , yo soy vuestro hijo.
Nimpilhlzin, yo soy hijo de aquellos.
Nitepillitzin , yo soy hijo de alguno, o «le alguuos.
Tinopilhtzin , lu ères mi hijo.
Tipilhtzin, tu ères hijo de aquel.
Titopilhtzin, tu ères nuestro hijo.
Timpilhtzin , tu ères hijo de aquellos.
Titepiïlilzin , tu ères hijo de alguno. o de algunos.
-'* De axcaill, ou ojccatl , bien, propriélé, cliosc. Go .subslanlil n'csl {{iièrc
employi! rpren composition.
— l)/l —
Nopilhtziii, iiquei es ini liijo.
Mopilhlzin, nquel es tu hijo.
Ypillitzin, aquel es hijo de nquel.
Topilldzin, aquel es nueslro hijo.
Aiiiopilhizin, aquel es vucstro hijo.
Ympilhlùn , aquel es hijo de aquellos.
TepiUit'Jn, aquel es hijo de alguuo, o de algunos.
PLVRAL.
TimopUhuan , nosolros somos tus hijos.
TipUhnan, nosolros somos liijos de aquel.
Tamopilhuan , nosoti'os somos vueslros hijos.
Ti'tninlluuni , nosotros somos hijos de aquellos.
Titepilhuan, nosotros somos hijos de alguno, o de algunos.
Annopilhuan , vosotros sois rais hijos.
Atnipillwnii , vosotros sois hijos de aquel.
Antojnlliuan, vosotros sois nuestros hijos.
Aniiiupillman, vosotros sois hijos de aquellos.
Antepilfmati , vosotros sois hijos do alguno, o de alguuos.
Nopilliiian, aquellos son mis hijos.
Mopillman, aquellos son tus hijos.
YpUhuan, aquellos son hijos de aquel.
Topilhuan, aquellos son nuestros hijos.
AmopUhian, aquellos sou vuestros hijos.
Ympilhnan , aquellos- son hijos de aquellos.
Tepilhtinn, aquellos son liijos de alguno, o de algunos.
Es tambien de notar que ay algunos nombres que no puc-
den estar sin los pronombres no, mo, y, etc. o otras parliculas,
quiero dozir que por si solos no significan nada y juntados
con ellas significan algo.
ESTOS NO SE DIZKN, l'EV.O ALGVNOS SI ESTOS SE DIZES , Y OTROS DE l'ARKMTESCO
EN OÏHO SENTIDO. con LOS l'KONOMIJRES.
Axcall [\^oco se usa), mi.xca, mi cosa, o mio.
Camatl, cencamatl^^\ \e\ quezfjui cainatl, una palahra.
'•' De ce, un, une, en composition cen on cent, et de camatl, Loiiclie, par
extension , parole. Le manuscrit MN ne porte pas « vel qiiezqui camatl. n — Cenca-
inatl signifie aussi une boucliée. (Voir le Vocal), do Molina.)
— To —
CIkiu ', iiocliaii , mi casa, o en mi casa.
Cclli, çan'-^^ hocelh, yo solo; tccellt , no se dizc.
El/i, «('//(, soy diligente.
Machlli , uomach , mi sobrino.
1 mi causa , o mi culpa, o volunlatl;
Neuua, noiieuiia | , . . ... i . i o
■^ -^ ( de rai propno arbitrio, 0 volunlaa ' '.
PUhpull, Hopilhpo, mi primera muger.
Pilluil, nopillo, mi sobrina (dize la tia).
Pilli , nopi, mi hermana mayor (dize sola la muger).
Tenhzticd , rjlcniiztica, su filo de la lierramicnla.
Teiitlt, cententli '*', una palabra.
Tcxtli, notex , mi cuiïado.
Tlalli, notla, mi tio.
Vepulli, nouepulh, mi cunada.
Yaull'^'>, noyauh, mi enemigo.
Ycuid^'''\ niciii, mi hermana, o liermano menor (dize sola
la muger).
Yoll, çdiiio, yo solo.
( mi causa, o culpa, o arbitrio;
Yxcoya, ntxcoya \ , . . , ., . i i i oi
'' { de mi proprio arbitno,o volundad '.
Otros aura mas dcstos, el uso los dara a entender, como
son algunos nombres d'j parentesco ''''.
Ay otros nombres a los quales no se pucden juntar los pro-
nombres no, mo, y, etc. y por ser muchos no se pondran aqui
'" Le primitif inusité est ihantli.
'''' Çan .signifie seulenienU
'•*' Cette ligne est tirée du manuscrit BN , qui porle la première ligue billee.
'^' Tentli signifie lèvre, et, par extension, parole. Cf. cencamatl (note i , p, ai )•
•"') Le manuscrit MN porte yaulli, ycuitli. Au lien de niciii, on lit nicuh, leicii ,
dans le Compendio d'elarte del P. Carochi, par L de Paredes (p. kjG), et dans le
Vocab. de Molina.
('■' Même observation que dans la noie (3). — Les copistes ont écrit à tort
Xcoya nu lieu de Yxcoyn, puisqu'on dit avec les pronoms possessifs no , wo, t , etc.
nixcoya, inixcoya, ixcoya (pour iixcoya), etc.
''' Ce dernier membre de phrase n'est pas dans b' manuscrit BN.
— 2r. —
lodos, pero [)onei' se liau algunos para ([ue por ol signiiicado
dellos se saqiien olros.
Acueyiill, ola de la niar.
Apuctli, vaho de la agiia.
CemanauaU, mundo.
Centacatl, una mata de vordm.i iio arrancada, o innla lai.
Cepaymùll, nieue.
Cctl, yelo.
Cillait, estrella.
ChichipiclU '"', golera.
Ylhuicall, cielo.
Melztli, luiia.
Mixili, nuue.
Machico, el que ao haze cosa adercchas. (De ïlaxcala, poco le iisan.)
QiiaqiialactU '^'. trueno.
Quiauitl, pluuia.
Tlacatt, persona.
TlallulziniliztU , rayo.
Tlalhticpaclli , la tierra o imindo.
TlapetlanilizlU , relampago.
Tlaziahll , la aîua del (lia.
Tcncliico '■^\ liombre pariero, que no guarda secielo, o llagado eu el lahio
(TIaxcalaV
Tonaliuh, sol.
Taoyull, guerra.
l'rnrtCrt'^', persona que tiene carne colgada eu la cara, o eu el ojo (por
burla lo dizen)'*'.
\ Inmpoco se junlaran con ios dichos pronoiiibres los
^') Ce mol n'est pas dans le manuscrit MN. On lit à la place llapellani (verbe),
pour le substantif llapctlaniliztli que nous avons mis plus loin en suivant Tordre
alphabétique. — Molina traduit ChichipiclU par «gota de cosa liquida. :j
'*' Du verbe quaqiialaca. — Le manuscrit BN porte qiiaqualachlli.
'^' Litt. langue immodérée, de tetilli, lèvre, parole, et de chico, sans retenue,
de travers.
'^' De ixtli, vi.sage, œil, et de nacall, chair.
'^' Cette fin co en el ojo (por burla lo dizen)<: est tirée du manuscrit MN.
nombres de yclolos, pneblos, rios, y nombres proprios (Je
personas, y olros algunos, cuyo significado nos dara a en-
lendcr si pueden rescebir los taies pronombres.
CAPITVLO SEXTO.
DE LO QVE LOS PP.ONOMBRES ^'0 , MO, Y, ETC. HAZE\ PERDER
A LOS NOMBRES QVANDO SE HM'AN CON ELLOS.
Quando los pronombres 110, ma, y, etc. se juntan a los
nombres les hazen por la mayor parte perder algo 0 mudar,
V lo que perdiere el simple perdera su compuesto, y para
conoscer que es io que han de perder, o mudar, se ponen las
siguientes reglas.
PKIMERA KliGLA.
Los nombres acabados en ail, cil, oll, ull. bneluen el tien
nh. Ex. :
Atl, agua,
Tetl, piedra,
Xocotl, niançana ,
Ayull, torliiga,
De los de atl se sacan estos
Camall , boca,
Cochiall, pestaûa del ojo,
Cozcalt, joyel ,
CuezcomaU, troxe,
Cidcatl, canto ,
nauh, mi agua
noteuh.
itoxocouh.
nnyuuh.
iiocamac '^
nocochia ^^\
nocozqui.
Hocuezcon.
nocuic.
boca
*'^ On dit aussi: nocan. (Voir If Compcndio , par Parodos, [). 107.)
'^' Lo manuscrit liN porle, par erreur, nocncliiau , ma cliaMilnf à coucher, mon
lit, de cochimilli.
— 28 —
Cuitlad, suziedad del lioiiilire,
Cuhlaxmjncall , lomos , o cadoras ,
Ccmmall, una braça ''',
Ciacall, sobaco,
Ylacatl, despensa de caniino,
Malacail, liiiso,
Matlatl, red,
Maxtlall, bragas,
Mellall, piedra de nioler,
Nanacall, hongo,
Pellatl, pela te o eslera .
Tecomatl, va&o,
Tzonlecomatl, cabeca ,
Tlaviamatlatl , escalera de piedra ,
Xaijacatl , cara o rosd'o,
Xopellatl, cimiento,
Xonacatl, cebolla,
Yncntl, narizes,
Ue los de ell se sacaii estos
Yted, vel ytitl^^\ vientre,
Yztell, vel tjtlitl "', una ,
De los de ntl se sacan estos :
Yhiyull, resollo,
Tmll, suziedad,
nociàtl.
nocintlaxayac.
nocemma, vel noceinmaiili.
nociac , vel nociucauh.
m lac.
nomalac.
nomall.
nomaxtU.
nometl.
nonanac , vel nonanacaujt.
nopetl.
notecon.
notzontecon.
notlamamatl.
noxayac.
noxopcil.
noxonac.
noyac.
nile, vel niti, mi vientre.
unie y vel niul.
nihiyo, mi resoiia;
notziiyo (y este tornade tziiynll).
Y tambien se sacan lodos los deriuados en yull, vel en lutl,
los quales pierden el tl y no lonian iih. Como nacayuti, cosa
de carne, nonacmjo. Y des'os en su liigar se dira.
<•' Var. ttmia lirarada,!) manuscrit BN. Cnmmall, mesure de longueur, est formé
de ce, ou cein, un, et de maill, main, bras.
'^' Les lettres e et i sont souvent employées Tune pour i'aulre; de là les mois
yted on ytitl, yzled ou yztid, portés sur le manuscrit, BN. Le dernier substantif
yzted ou yztid, ongle, fait aussi en composition nozle, nozli[\oiv le Comperuho ^
par Paredcs, p. loS) cl lnzte, loili (Vccab. do Molina).
— 29
SEGVNDA REGLA.
Los acabados en itl bucluen el itl en nli. Ex. :
Çoquill, barro,
CJnquiititl, cesto,
îlhuill, dia o fîesta,
Yuitl, pluma,
Quau'ul, madero, aibol o palo,
Tccoçauitl, yerua araarilla,
Tlmitl, almagre,
noçoquiuh.
nochiquùth.
nolhtiiuli.
niuiuh.
noquauh.
uotecoçauh.
notlauh.
Xiiiitl, yerua o hoja , o cierla piedra preciosa. noxiuh.
Yauitl, maiz negro, noyaiih ''.
Sacanse los siguientes :
Auitîf tia,
naxii, mi lia
Comitl, olla,
nocon.
Cueill , ropa de niuger.
Hocue.
Cuemitl, la era o camellon,
nociien.
Chichitl, saliua,
iwchicliL
Chinamitl, seto ,
iiochina.
Icxitl, pie,
nocxi.
Mnitl, ma no,
noma.
Mixill, yerua que desatina.
nomiœ.
Panitl, vandera,
nopan.
OuaitI , lo alto de alguna cosa,
noqua.
Quiial, verdura ,
noquilh.
Tenamitl, seto, o muro,
nolenan.
Tlanquaill, rodilla.
notlanqun.
Tlaqiœmitl, vestidura ,
notlaqiieu.
Tlatqmtl, hazienda ,
notlalqui.
Tocaitl, nombre,
notoca.
Tozquitl, garganta, o voz.
notozqui.
Xamitl, adobe,
noxan.
"^ L'un et Tautre manuscrit ne donnent qu'u
QuamÛ(M^). Les sept autres exemples sont tirés
à tort, fij;nrer dans la liste des exception?.
n seul exemple, Çorpiill (BN);
du manuscrit BN qui les fait,
— ?A) —
\ l;iiul)icn se sacaii los que lienen x miles del ///, que por
la niayor parte pierden todo el ùl'-'K Ex.: caxkl, escudilla,
f) cosa semejante. nocax, mi tal, etc.
TERCERA REGLA.
Los acabados en H totlos generalmente se escriuen con dos
//, y bueluen el // en Ji por causa de la pronnnciacion. como
se vera en la orthographia. Ex. : caUi , casa, nocalli , mi casa.
QVARTA REGLA.
Los que fenescen en lU pierden el /// sin tomar nada.
Ex. : citli, abuela, o liebre, noci.
Sacanse los siguientes :
Eitli, sangre, mçn.
Ichtli, cerro de maguei , nich, vei noch/mi, vel vichhui.
Itztli, naiiaja, nitz, \elnilzhui.
Oqxùchlli, liombre, noqiiichhiii , vel noquich.
TlaculJi, esdauo, notlacniih.
Vtli, camino, noui.
QVINTA REGLA.
Los nombres substantiuos primitiuos que fenesciercn eu
alguna otra syllaba o terminacion fuera de las dichas ayunlan-
dose con los pronombres possessiuos no perderan nada los
taies nombres. Ex. : liiça, rata, notuça.
Sacanse los siguientes :
Quanaca, aue de Espana, noqnanacnuh.
Y lama, vieja, nilamatcauh.
Veue , viejo, iiouevetcanh.
YtecucHc , ciertaaue, o cieilo pan, nitecucucauh.
Tapayaxi, sapillo, notapayaar.
Y es de notar que gencrahnente lo mesmo que pierden los
f'' Ce dprni(!r membre de {)liri)se est tiré tlii mamiscrit MN.
— 31 —
nombres de las letras o syllabas finales con los ])rononibros
no, 7)10, y, efc. perderan con esta particiila te qiinndo dénota
possession. Ex. : ciunil, muger, teciuauh, muger de alguno;
oquichtli, hombre, teoquichkui , vel teoquich, marido de algiina"'.
Cornieiu'a la inateria de los nombres.
CAPITVLO SEPTIMO.
DE LOS ^0MBRES PRIMITIVOS SVBSTANTIVOS ,
Y DE COMO FORMAN EL PLVRAL.
En esta lengua ay nombres subslantiuos y adjectiuos primi-
tiuos, deriuatiuos, simples, compuestos, diminutiuos, numé-
rales, relatiuos, comparatiuos y superlatiiios, Y de todos se
hablara en particiilar.
Los nombres que en la gramatica llamamos substanliuos lo
seran tambien en esta lengua. Ex. : oquichtli, bombre. Y en
elles no av difficultad que requiera particular capitulo, y ansi
los juntamos con los deriuatiuos.
Para lo quai es de saber que los nombres substantiuos son
en dos maneras : unes primitiuos, conio tlacatl, persona, y
otros deriuatiuos, como tlacnyutl, humanidad, o cosa de
hombre. De los deriuatiuos bablarse ha en el capitulo si-
guiente.
DE COMO DAN PLVRAL A LOS SVBSTANTIVOS PRIMITIVOS.
Quanto a los substantiuos primitiuos es de notar que no
('' Les cinq règles contenues dans ce chapitre ne sont relatives qu'à la compo-
sition des noms primitifs avec les pronoms possessifs. Celle des dérives avec ces
mêmes pronoms est exposée dans les chapitres viii et i\.
— 32 —
tienon declinaciones, pero hazcii diferencia entre cl singular
y cl plural, anadiendo o mudando en el plural alguna letra,
0 syllaba. y csto mcsmo haran todos los otros nombres deri-
ualiuos de ios quales se dira en su lugar.
Primeramente es de saber que dar plural a los nombres
que significan cosas animadas es comun y gênerai en todas
las prouincias; pero a los que signiflcan cosas ynanimadas en
algunas se le dan y en otras no. Y donde no le dan supplen
el dicbo plural con este nombre niiec que quiere dezir muchos,
0 muchas, anteponiendole al nombre en el singular. Y ansi
dizen : micc uapfdU , muchas tablas.
Pero los nombres substantiuos primitiuos aliora signifiquen
cosas animadas o ynanimadas si tuuieren plural sera por la
mayor parte en una destas terminaciones tin, me. Ex. : teiictJi,
principal, plural teteuctin; — petlatl, i^etaie, petlame.
Y estas particulas ya dichas no las toman indiferentemente
todos los nomjjrcs. Porque algunos toman tin que no pueJen
tomar me, y al contrario; y tambien ay otros que las toman
entrambas.
Y para saber los nombres que toman tin, y los que toman
me, se deue notar'^' que los que acabaren en tU, li por la
mayor parte tomaran tin. Ex. : quauhlli, aguila, plural qiinuhtin,
vel quaqumihtin; — çulli , codorniz, plural çulhtin, vel çuçulhtui.
Y los que acabaren en tl o en otra terminacion los mas
tomaran me. Ex.: tzitzhnitl, demonio, plural tzitzimime; — olo,
papagayo grande, plural alome.
Tambien algunos tomaran el tin, me indiferentemente.
Ex. : caxill, escudilla, plural caxtin, vel caxme. Lo mismo
haran con los nombres que de nuestro castellano toman.
Ex.: angel, plural angehtin , vel nngelome.
('' Var. r se donotara.n Manuscrit RN.
— 33 —
Y no locîos los nombres substantiuos haran el plural en
tin 0 en me, porqiie algunos se sacan desta régla y son los
siguientes :
SINGVLAK. PLVRAL.
Amantecatl, oficial. Amanleca.
Ciuatl, miiger. Cina.
Ylama, vieja. Ylamatquc.
Oztomecatl , mercader. Oztomeca.
Puchtecatl, mercader, Puchteca.
Tlacatl, persona, o seiïor. Tlaca.
Tultecall, oficial , o mercader. Tulteca.
Ueue, viejo. Ueuetque.
Tambien ay otros que toman el ti>f , me, redoblando la pri-
n)era o segunda sillaba. Ex. :
SIXGVLAR. PLVRAL.
Achcauhtli ^^\ hidalgo. Achcacaiihtiii.
Pilli, principal. Pipiltiii.
Vilutl, paloma. Viuilome.
Ay otros que, con redoblar la primera o segunda sillaba,
no pierden nada, ni toman tin. me. Ex. ® :
SINGVLAR. PLVRAL.
Acueyutl, ola de la mar. Acuecueyull.
Milhcalall, cierta rana. Milhcacalatl.
TlatoUi, platica. TlatlatolU.
(" Formé de achto, premier, et de caiia, surpasser, ce mot signifie qui a la
première place, le premier rang, la meilleure part; de là teachcaah ou tiachcauh,
frère aîné, supérieur, chef; acalco teachcanh, palron, maître de navire; acalla-
chtani yn teachcauli, pilote principal, etc.
'-' Les cinq lignes qui suivent ici manquent dans le manuscrit MN, de manière
qu'il n'y a plus concordance entre les règles et les exemples.
3
— 3/1
Olros rcdoblan la [)riinera sillaba v jdcrdcii algo del lin y
no tonian tin, me. Ex. :
SINGVLAR.
Coati, culebra.
Cueijatl, rana.
Cuîutl, alacrau,
Cuyntl, adiue.
Chiqiiahul, cierla aiie.
Mftçatl, venatlo.
MuyutI, moxquito.
Tecuhitl, bulio.
Tepetl, sierra,
Tmtl, dios.
Tzilull, cierla aue.
Ve.roiutl, gallo.
l'LVlUL.
Cocon.
Cuecueya.
Cïicnlu.
Citciiyo.
CltichiqKdlo.
Mamaça.
Mumnyu.
Teteciilo.
Tetepe.
Teteu.
Tzitzilu.
Veuexolu.
Algunos mas aura, pero estos se me offrescen agora.
Y es de noter que quando los nombres en el plural han de
tomar estas particulas Un, me, siempre han de perder alguna
sillaba o letras del fin, y para que en breue se sepan que es lo
que han de perder, digo que si acabaren en //, tli, lU, las perde-
ran , y sobre lo que quedare tomara el nombre el tin, o me. Ex. :
SINGVLAR, PLVRAL.
PUW-^K principal. Pipilhtin.
Pcllall, petate. Pellame.
Oquichtli, hombre. Oquichtin^'^\
Los demas que oulere substantiuos primitiuos en otras ler-
minaciones, sin perder nada, tomaran me por la mayor parte.
Ex. : tuça, rata, tuçame^^K
'') En composilion avec les possessifs no, mo,i, etc. ce nom signifie enfant, fils :
nopiltiin, mon fils; tiopilliun» , mes fils. On se sert de nopiltzintzin , pour dire mon
Seigneur. (Voirie Compnndio, parParedes, p. 20.)
(-) Ce nom fait aussi oqaichme.
(^) Ces substantifs sont peu nombreux et ont aussi le pluriel terminé en tin :
Ip.rcnu. punaise, Iprcnnme ou fp.renniin. (Compfndla , par Paredes. p. 9. )
— 35 —
CAPITVLO OCTAYO.
DE LOS NOMBRES SVBSTANTIVOS DERIVATIVOS.
Los nombres substanliuos unos son primitiuos, y olros
(leriuatiuos. Enios flicho de los primitiuos, digamos agora do
los deriuatiuos.
Para lo quai es de notar que los subslantiuos unos se de-
riuan solamente de nombres, y otros indiferenternente de
nombres y adverbios, y otros de solos verbos.
Catl. — Los que salen solamente de nombres, unos acaban
en catl, y estos se deriuan de pueblos y significan el hombre
0 persona de aquel pueblo de donde se deriuan, y estos en
el plural pierden el tl y quedan en en. Ex. : de Mexico, Mexicatl,
b ombre de Mexico; plural, Mexica; de Tlaxcalla, Tlaxcalhlecatl ,
hombre de Tlaxcalla; plural, Tlaxcalhteca.
Y para la formacion destos es de notar que los nombres de
pueblos por la mayor parte fenescen en las siguienles sillabas
0 letras : c'^', can, clian, co, lia, ma, pa, titlan, tlan. Los que
acaban en c, can, co, bueluen el c, can , co, en catl. Ex. : Tepexic,
cierto pueblo, Tepexicatl, persona de tal pueblo; — Michuacan,
Michnacatl, morador de tal pueblo '^': — Mexico, Mexicatl,
hombre de Mexico.
Y el plural forman quitando el tl. Ex.; Mexicatl, Mexica; —
Michuacatl, Michuaca^^^; y ansi haran algunos otros.
Y es de notar que algunos destos acabados en can hazen
tambien el singular en tia perdiendo el can, y en el plural
sobre el singular toman que. Ex. : Culhuacan, Culhua, persona
'"' Le manuscrit MN indique de plus une terminaison en ca, mais ne donne
pas d'exemple correspondant.
'^' On dit aussi : Mirhiia, ou Michhua. (Compendio, pni' Paredes, p. i /i").)
'^' Le maniiscril BN Inil Micliuahrinr du sin,'![ulier Miclniti qu'il ne nienlionne pas.
— 36 —
de lalpueblo, vel CiiJIntacatI ; plural, Culliiiaquc, vel Culhuaca.
Pcro este singular en cad se usa poco '^'.
De los de chan no se forman deriuatiuos en catl, poro siiplen-
los con estes nombres, tlacall, calle, chane. Ex. : Quauhl'mchan
dacotl,ye\ Quauldinclian c/ille , vel Qiiaiihl'mclian chane, persona
de fal pueblo.
Y con estos mismos nombres diran en el plural Quauhtincltnn
tlaca, vel calhque , vel chaneque.
Y esta manera de dezir se usa en todos ^'^' los otros nombres
que tienen sus deriuatiuos en cad, como Mexico, Mexico dacad,
vel chane, vel caUc.
Los acabados en Ua, dan, las bueluen en le y anaden cad.
Ex. : de TlaxcaUa, ThixcaltecaÛ , hondjre de Tlaxcalla; — de
Çacadan, Çacatecad.
Los acabados en ma bueluen la a en c v anaden cad.
Ex. : Aculhma, Aculhmecad; plural, AcuIhmeca^^K
Los acabados en ];«**' toman ne, y sobre el ne, catl. Ex. :
Otumpa, Olumpanecad, ei hombre de tal pueblo.
Los acabados en ùdan no forman deriuatiuos en cad pro-
priamente, pero suplense, como los de chan, por estos nombres
dacad, chane , caUe *^', diziendo Quauhtidan dacad, vel chane,
vel calk; plural, Quaidiùdan daca, chaneque, vel cadiqne.
Y estos con los pronombres no, mo, y, bueluen el // en î(h,
y en el plural en uan. Ex. : Tlaxcalhtecad , nodaxcaddecaidi .
rai tlaxcalteca; plural, nodaxcalhtecauan. Pero poco usan jun-
tarlos con los dicbos pronombres.
"^ Celte remarque restriclivc esl tirée du manuscril MN.
'"-) Var. «Se usa (ambien en algunos de los otros nombres, etc." Manuscrit MN.
'') Le pluriel est tiré du manuscrit MN.
'') Ou pan: I.rtlapalapmi .
^■'' Ou bien encore : calqiti ou calcall. Ex.: Quaulitithiiicahjiti , ou calcatl, iiabi-
liuit clo Qiianlititlaii. (Compemliu . parParedes, p. 16").)
— 37 —
DE LOS DERIVATIVOS POSSESSIVOS.
Ay otros substantiuos deriuatiuos que se puedeii dozir nos-
sessiuos, y descienden de solos nombres y feuoscen en una
destas terminaciones e, ua '^'.
Estos significan el diieno o senor de a(jQcJlu que imnoiia
el nombre de donde salen, y para el plural todos toman que,
sobre el singular. Ex. : milU, la heredad; mille, el dueiio o senor
délia; plural, milleque; — atl, agua: aua, el dueno de la agua;
plural, auaque.
Y para saber que nombres tomaran e, \ quales ua, se deuen
notar las reglas siguientes.
PRIMERA REGLA.
Quando perdiendo el nombre lo que ha de perder quedare
en vocal toraara el ua. Ex.: ail, agua; aua, el senor de la agua.
Sacase cuicatl, canto, que tambien baze cuique, senor del canto;
plural, cuiqueque. Y destos que tienen c antes de la atl, algunos
aura que hagan en que, como cuicatl, aunque sigan la régla.
SEGV.NDA REGLA.
Quando el nombre perdiendo lo que ha de perder quedare
en consonante puede indiferenlemente tomare, o tomar ua.Ex. :
calli, casa; calle, vel calhua, el senor délia; — caxitl, escudilla;
caœe, vel caxhua, etc. Sacase piltzinlli, nino, que baze pilhiia^-\
madré que tiene hijo. Pero los en ua son segun Tlaxcala '^l
^'' Les grammairiens postérieurs à Olraos distinguent d'autres dérivés en o mar-
quant aussi la possession, comme leiihyo, qui a de la poussière; mahuiço, qui a
de la gloire, de Thonneur, etc. (Voir le Compendio , par Paredes, p. i^ii, et le
Voc^nb. de Molina.) Olmos considère ces mots comme des adjectifs dérivés, (^oil'
cap. XI , p . 5 2 . )
'^' Mais pdt-iiitli venant de pilli, pilliua nous parait être très régulier.
'■'' Cette remarque est dans le manuscrit MX.
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Taiiibieii .se sacun lus que f|uedaren en /(, nt, porniie eslos
puedcn toniar e sobre las taies lelras o perdiendolas tonian na.
Ex.: centli, maçorca de maiz; cène, vel ceua, el dueno, etc.; —
cotnitl, olla ; corne, vel coun, el dueno , etc. El ua segun TIaxcala '*'.
Y tambien se sacan lus que quedaren en c porque estes la
bueluen en que, y lambien sobre la c toman hua. Ex. : caclli,
cotaras; caque, vel cacliua. El segundo segun TIaxcala*'-^'.
TERGERA REGLA.
Todos les nombres que no pierden nada sobre las taies le-
lras 0 vocales en que acaban toman ua. Ex.: Ûatzca^^\ cipres;
tiatzcaua, el dueiîo, etc.; — ueue, viejo; uetieua , senor del tal
viejo. Destos se saca tapayaxi, sapillo, tapayaxhuo.
Tambien se sacan los acabados en chi que bueluen la / en
c, 0 sobre la i toman tia. Ex. ; chiclii . perro; chiche, vel chichiua,
dueiîo del perro. El segundo segun TIaxcala ''^ .
1)K LOS QVE VIEINEX MF, VERBOS '^'.
Los verbales en qui bueluen en eu y toman ua. Ex. : tlapixqut,
guarda; tlapixcaua, el seiïor del tal guarda.
Y es de notar que todos estes possessiuos con los pro-
norabres no, ma, y, anaden caiih en el singular, y en el plural
toman uan, sobre el ca^*"' ; pern es de aduertir mucbo que quando
se juntan a los dichos pronombres mudan el significado, j)or-
^'' Celto remarque est dans le manuscrit M\.
*-' Idem. — Prononcez, on séparant ies syllabes, cuc-hua.
<-^> Vnr. f.'tlntzcan.-^ Manuscrit BN.
'*^ Remarque lUi manuscrit MN.
(*' Ce titre est tiré du manuscrit MN.
'''^ Ici ies deux manuscrits diffèrent sensiblement. Nous avons sui\i le (o\le du
manuscrit BN, et voici celui du manuscrit MN : «Ex. : ndlle, quiere dezir el dueno
del maizai, o de la lieredad, y nnmillecauh , que quiere dezir mi tal dueno.
TIaxcala dize nollallecauh , vel 7iotlallilecoyo ; y el dueno dize al renlero, iiollnlluna.
Mexico l(; dize nomayecuuh.-^ — Nolhillccnnh , de llnlU , terre, siifnific mon maitro
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([ue mille (|uiere dczir el tlticûo del maizal. u dit lu iicredati,
y nomillecanh no quiere dezir mi lai dueno, sino mi fjuarda
de mi maizal.
DE LOS DERIVATIVOS EN YVTL.
Ay otros deriuatiuos que salen de nombres que acah m en
yutl, 0 en lull, y significan el ser de la cosa. o lo que [)erte-
nesce, o es anexo a ella. Ex.: teull, Dios; teuyull, diuinidad,
o cosa que pertenesce a Dios, o a su seruicio; — maceuaUi , ma-
ceiial, maceualull, vasallaje de maceual, o cosa que conuiene a
maceual. Y estos no tierien plural, sino quando los juntan a
los pronombres no, mo, y *^'.
Y la formacion destos es, perdicndo io que el nombre ha
de perder, tomar yutl, y si el nombre quedare en / tomara lull.
Ex. : çuquitl, lodo; çuquiyutl, cosa de iodo; — pilli, hidalgo;
pilhdl, hidalguia.
Tambien estos deriuatiuos en yutl, lutl salen de nombres y
aduerbios temporales, y la formacion dellos es dilerente de los
passados, porque en los que salen de nombres perdiendo lo que
ha de perder toman ca, y sobre el ca ailaden yulL Ex. : ceximlL
ano; cexiuhcayulU'^\ cosa deste ano passado, scil. hecha, o co-
gida , vel monamiccayutl, vel ye oxiuhcayutl. De futuro no se dize*^'.,
Y si es aduerbio que no pierde nada tomara el ca, y sobre
el ca se anadira el yutl. Ex.: yc uecauhcayutV^\ iVo son en uso
de terre, et notlallitecotjo , mon seigneur de terre (de tlalli et teciitli). Les deux
derniers termes signifient la naain , le bras de nna terre (de tlalli et maitl), et mon
bras droit, ma bonne main (de maitl et yectU).
('^ Celte dernière phrase est du manuscrit BN. — Voir, à la fin do ce cha-
pitre VIII, des exemples de ces substantifs au pluriel.
^■^' Le manuscrit BN porte : rxinill, ano; xinhcayull ,- etc., au lieu de
cexiuitl, etc.
'^' Ce qui suit le mot cof^ida, dans cette fin d'alinéa, est lire (hi manuscrit MN.
— Monamiccayutl vient de monamiccan , Tan passé.
'*' Chose du (emps déjà ancien, antiquité.
— /lO —
los taies aduerbios temporales de dias, como el siguiente :
axcan, oy, axcancayutl, la cosa deste dia, no se dize, sino : quin
omochiuh *"; y para cosas de simiente dizen : quin amaneua^^\
Y quaiido de algunos nombres verbales se deriuaren estes
de yulU formar se ban de la tercera persona del preterito
plusquamperfecto de la boz de actiua aîiadiendo yutl. Ex. : tla-
toani, seiior o bablador: otlatoca, aquel avia bablado; ilalo-
cnyiftJ , cosa de seîïorio;
Tlnxinqui. carpintero; otlaxinca, aquel auia labrado; tlaxin-
cayutl, cosa de carpintero;
TlacuUo, escriuano; otlacuiloca, aquel auia escripto; tlacui-
hcayull, cosa de escriuano.
Los que descienden de nombre de pueblos, como de Mexico,
mex'wayutl , formar se ban de su nombre deriuatiuo acabado
en catl, l)oluiendo el il, en yutl. Ex. : de Tlaxcalla, Tlaxcalhlccall;
llaxcalhtecayuil , cosa de Tlaxcalla.
Sacanse los nombres de pueblos que acaban en chan y en
tiûan, porque estes sobre el mismo nombre del pueblo toman
ca y anaden yutl. Ex. : Quauht'mchan , quauhtinchancnyiUl ;
Quauhtillan , quauhutlancayutl.
Y es de notar pue los nombres substantiuos que fenescieren
en c preposicion, y tambien los adjectiuos que acabaren en c
tomaran a sobre la f y aiiadiran yutl. Ex. : yllmicac, en el
cielo; ylhmaicayutl , cosa del cielo; — cuztic. cosa araarilla;
cuzticayull, amarillez de la tal cosa.
Y estes deriuatiuos con los pronombres no, mo, y, etc. en
el singularpierden el tl.v en el plural toman iinii. Ex. : nacnyutl,
cosa de la carne o cuerpo, nonacayo. mi tai cosa; — |)liu'al,
''' Qui se lait, vient d'avoir lieu.
'^' Ou simplement amaneuac, tendre, frais, récemment cueilli. (Vocab. de
Molina.) — Dans le manuscrit BN, cet alinéa est réduit, après la syllabe ijutl, aux
mots suivants : r^Ex.: axcan, oy, axcancayutl , la cosa deste dia.-;
— /il —
nonacnijouan^^', mis taies cosas ; y toinase por mis liijos, o los
de mi cosa.
Pero quando eslos de yuû o lutl descienden do nombres o
aduerbios temporales, entonces en el singidar resciben ios
taies pronombres, mas en el j)lural no se dizen sino qiiando
se babla de cosas animadas. Ex. : xmhcayiiil, cosa del ano
présente*-'; îioxiuhcayo , mi tal cosa ; plural, noxiuhcayouan , mis
laies cosas, scil. animadas. Y se usa poco este plural.
CAPITYLO NONO.
DE LOS DERIVATIVOS SVBSTAiMIVOS QVE DESCIENDEN DE VERI50S.
Los verbales pueden rescebir antes de si una destas très
particulas tla, te, ne, y unos las resciben todas, y otros algu-
nas, y otros no resciben ninguna. Y quando estas particulas
se anteponen a los nombres verbales tienen el mismo signifi-
cado que en el verbo do donde descienden; y puesto que se
aya de tratar de lo que significan en la materia de los verbos,
en breue pornemos aqui lo que para el présente proposito
haze el caso.
Es de saber que el tia significa generalidad en el nombre
con quien se junta, y el te que la significacion dol nombre
passa en cosas animadas. El ne se usa poner en los nombres
que descienden de verbos a los quales se anteponen nino,
''' Dans le manuscrit BN le copiste a écrit , par erreur, noiiayoa. Le manuscrit MN
traduit ainsi: r.nonacayo, mi cuerpo; plural nonacayouan , mis cuerpos. Y tomase
por mis hijos.57 Nacayotl dâr'ue de iiacatl, chair.
'-' Le manuscrit MN porte passado , au lieu de présente. Xiiihcayutl signifiant ce
qui concerne l'année courante pour la partie écoulée, présente vaut peut-être
mieux que passado. Mais, d'un autre côté, passado exclut toute idée de futur que
repousse absolument le suhsianlif xiuhcayntl. De telle sorle qu'il oui été plus clair
de dire : wcosa del ario presonto por la parle passada.;;
liino, de. uliura sea por \ia de rcllcxion, o por(|Lie el verbo
lo tiene de suyo. Ex. : de moûaçotlah , que significa aquellos se
aman, viene netlaçollaliztli , que es el amor con que alguno se
ama ; — de ninoçaua, que es ayunar, viene neçaualiztli , el ayuno ;
porque el mo de la tercera persona del verbo en estos de hztli
se buelue en ne. Pero los verbales acabados en ni quedar se
han en el mo del verbo. Ex. : moûaloa, aquel corre; motlaloani,
corredor.
Deuese tambien denotar que quando el nombre al quai
se anteponen estas particulas començare en vocal, ni se per-
dera la vocal del nombre ni de la particula. Ex. : tlacliniani ,
deseoso; teauUlitiani , el que alegra a otros; neamlktilutli^^\ el
regozijo con que algunos se regozijan.
DE LOS VERBALES SVBSTAINT1\0S.
LizlU. — Estos verbales substantiuos fenescen en diiiersas
terminaciones, unos acaban en liztU y significan la action y
opération del verbo, assi como ensenonça o doctrina, etc.
Ex. : temachtiliztli , la doctrina con que yo enseilo a otros.
Estos no tienen [)lural. La formacion dellos es del future
del indicatiuo boluiendo la tercera persona en lizlU. Ex.: tetla-
çotlaz, aquel amara ; icilaçotlaUztli , el amor con que aman a otros.
Sacanse los que se deriuan de los verbos acabados en ca,
que se forman del futuro perdiendo la 2, y boluiendo el ca en
qui y anadiendo UzlU. Ex.: thinelldocnz, tInnelhtoquiliztU ^~\
Y quando estos salen de verbos neutres absolûtes acabados
en y se pueden formar de des maneras : la primera como ya
es dicbo, la segunda sobre la z del futiiro (omar ih. Ex. : mujuiz,
niorira; nuquthzlh , vel miquiztli , inuerte.
'" On dit aussi : nraiiillitilonl.
'-' Foi, croyance; do mlhtoca, liilur nelhtoeax. Omis dans le manuscrit BN , cet
alinéa précède , à Uni , dans le manuscrit iVlN , Talinéa qui contient la rèjjle générale.
— 'lli —
Y los que salon du vcrbos acliuos pucdcn toniar las parli-
culas tla, te, ne, porque si vienen de verbos ncutros que no
tuuieren nino, timo, etc. no las pueden rescebir. Pero si licnen
nino, timo, etc. toman solo cl ne, como esta dicho "^.
Conlos pronombres no, mo, y, etc. pierden cl tli, y cpiando
les dan plural bueluen el th en huan ^-■. Ex. : tccliicaualtztli ,
osfuerço; notechicaiiahz , mi esfuerço con que esfuerço a otros;
plural, notechicaualizJutan *^\ mis esfuerços y tambien mis esfor-
çadores.
LU — Otros acabnn en Ui y tienen el mismo significado que
los de liztli. Ex. : nemnchtilli, la doctrina con que algunos se
ensenan o deprienden; temachtiUi, la doctrina que ensenan a
otros. La formacion destos es boluer la r del futuro en Ui,
como parece en los exemples ya diclios.
Y en esta significacion de substantiuos no pueden tomar
mas de las particulas te, ne, porc[ue quando toman tla se liazen
adjectiuos como se dira adelante '*'. Con los pronond^res no^
mo, y, siguen la régla de los primitiuos acabados en ///;, etc.
Ni. — Otros acaban en )(/ y estan en lugar do los nombres
que en nuestro castellano dezimos amador, lector, etc. y el plural
bazen de dos maneras, porque o toman me, o anaden una h
sobre el ni. Ex. : tetlaçotlani , amador; plural, letlaçotlantme, vel
tetlaçotlanih.
La formacion destos es de la tercera persona del presenlo
del indicatiuo aiïadiendo ni. Ex. : tlaqua, a(piel come; tltiqiuuu,
comedor.
''^ Rcslriclion tirée du inanuscril MN.
^-> Celte seconde plirase est tirée du manuscrit BN.
''' Le manuscrit MN n'admet pas ce pluriel. Voici ce qu'il porto : «l^lural no le
liene, sino del verbal en ni. Ex. : techicaunm, nolfchicauhcauli , un esforçadoF;
plural , nolecliicauhcauan. n
'*' Voir ci-après capilulo nndecimo.
— hh —
Estos no resciben mas de las particulas ila, te. Pero quando
descienden de verbos neutros que tuuieren nino, timo, mo, etc.
quedarse han los verbales con el mo de la tercera persona del
verbo, y no la boliieran en ne, como bizieron en los de liztli.
Ex.: mothdod, aqiiel corrc; motlaloani^ corredor.
Y lo mesino se dira de los verbales que salieren de verbos
acliuos reflexiuos que tomaran tambien aimo. Ex.: moilaçotla ,
aquel se ama; motlaçotlani , amador de si mesmo; pero ayunta-
dos a los pronombres no, mo, y, el mo bolueran en ne. Ex. : mo-
machtumi, nonemachticauh , mi tal bijo, vel que se enseiia '''.
Y los que salen de verbos actiuos con los pronombres no,
mo, y, sobre el preterilo plusquamperfecto del verbo donde
descienden tomaran iih, y para el plural uan quitando la o del
princi^iio. Ex. ^-^ : otiapixca, aquel auia guardado: nolJapixcanh .
mi guarda; plural, nollapixcauan , mis guardas.
Mas si descienden de verbos neutros que tienen mo en la
tercera persona no se juntaran con los pronorabres, y ansi no
diremos nomotlalocauh. Pero si salieren de verbos neutros que
no tienen el mo^^^ bien se juntaran con los pronombres no, mo,
y, etc. Ex, : llacçani '*', andador, bien diremos nollacçacauli , mi
andador.
Otros acaban en ni que salen de la boz impersonal y signi-
fican el instrumento con que se excrcila la operacion del verbo.
''' Momachtiani sijrnifie éludiant. — Cet alinéa a été omis sur le manuscrit BN
et le manuscrit MN en reproduit les (rois dernières lignes à la fin do l'alinéa sui-
vant , et presque dans les irièmes termes : (rPero deue se notar que (juando los
actiuos reflexiuos se junlaren con los prononibres no, mo, y, etc. el mo volueran
en ne. Ex.: momachtiani , nonemachticauh, mi lai iiijo que se enseîïa.w
*-) Ici le manuscrit BN a trois pages et demie en blanc. On pourrait craindre
une lacune, mais il est aisé de voir que les folios ut et aS se font parfaitement
suite pour le texte. Le manuscrit iMN ne permet, d'ailleurs, aucun doute à cet
égard.
(■''' Le manuscrit BN porte no. C'est une erreur du copiste.
'^' De ^/rtm/ , courir, marcher vite.
— 45 —
El plural liazen como los passades ailadiendo me o li sobre
el ni. Ex.: tlateconi, hacha, o insfrumento para cortar; plural,
tlaleconmie, vel tlateconili. Y en estos no se usa mucho ci
plural '^^.
La formacion dellos es del présente del indicaliuo de la hoz
impersonal ailadiendo ni. Ex. : temachldo , todos ensenan ; te-
machtiloni, aquello con que ensenan. Y estos no pueden estar
sin una destas très particulas tla, te, ne; no se pueden juntar
con los pronombres no, mo, y, pero para dezir mi tal instru-
mente anteponen los dichos pronombres al preterito imper-
fecto de la actiua. Ex. : tiateconi, instrumente con que cortan;
noûatequia, mi tal instrumente con que certo, etc.
Qui. — Otres acaban en qui y estes por la niayor parte son
nombres oficiales que exercitan la eperacion del verbe donde
salen, y en el plural bueluen el qui en que. Ex. : tlnpixqui,
guarda; plural, Ûafixque. La formacion délies es de la tercera
persona del singular AqI preterito perfecte perdiendo la o del
principio y anadiende qui. Ex.: niûatzuma, coser algo, haze en
la tercera persona del preterito othtzun, perdiendo la o y to-
mando qui hara llatzunqui, el sastre. Y estes ne teman mas de
las particulas tla, te. Y con los pronembres no, mo,y, etc. hazen
en el singular y plural como diximos de los de ni que salen de
verbes actiuos. Ex. : tlapixqui, notlapixcauh; p\ura\ , no tlapixcauan.
Yan. — Otres acaban en yan, y estes salen de la boz imper-
sonal, y son el preterito imperfecto del indicatiue de la dicha
boz a la letra anteponiendeles los prenombres no, mo, y, etc.
Significan el lugar donde se haze la eperacion que importa el
verbe. Ex. : temachtiloyan, el lugar donde todos ensenan. Teman
las particulas tla, te, ne, aunque el i,la no con todo verbe ^^l Y
"^ Cette remarque est tirée du mnnuscrit MN.
'-' La dernière partie do cette plirase est tire'e du manuscrit MN.
— /l(i —
(\stos impersonales no se jimtaii con los proiiombre.s )io, luo, ij:
pero para dezir mi lai lugar, reduzenlos al preterito imper-
fecto del indicatiuo de la boz activa anadiendo una n.
E\'. : tlaqualoyan , el lugar donde comen: nntlaquayan, mi tal
lugar donde yo como"'.
Ca. — Otros acaban en ca ''^', y estos por la mayor parte des-
cienden de verbos compuestos con nombres. Significan io
mesmo que los de yan sobre diclios que es el lugar donde se
exercita o liaze la operacion del verbo. Y estos en el plural redo-
blan la primera sillaba. Ex. : calhpixca, el lugar donde guardan
algo: plural, cacallipiœca. La formacion dellos es de la tercera
persona del singular del preterito plusquamperfecto quitando
la 0 del principio. Ex. : ocacchiuhca . aquel auia liecbo cacles;
cacch'mhca, el lugar donde se hazen cacles. Y estos con los pro-
nombres no, mo,y, no pierden nada ni anaden. Ex. : conclnuhcn,
el lugar donde se hazen ollas; noconchiuhca , mi tal lugar. Y en
el plural redoblara tambien la primera sillaba y dira uococon-
chiuhca.
Otros acaban tambien en en, y estos salen solamente de la
boz passiua y tienen el significado passiuo y en solo esto di-
fieren en la significacion de los de liztJi. Y estos no pueden
estar sin los pronombres no, mo, y, etc. y son el preterito
plusquamperfecto de la passiua quitando la o del principio,
y anteponiendoles los diclios pronombres. Ex.: nollayeculhtiloca ,
el seruicio con cpie yo soi seruido. No toman particula nin-
guna porque la passiua donde vienon no las tiene.
^'' Cf. le Compendio, par Paredes, p. i3/i.
('-' Ou can. (Voir le Compendio , par Paredes, p. i35, où il est dit, entre autres
choses, que ces substantifs verbaux ne prennent pas les possessifs tio, mo, i, etc.)
lil
CAPITVLO DEGIMO.
DE LOS NOMBliKS ADJKCïlVOS l'RIMlTIVOS.
Los adjectiuos son en dos maneras, unos son primitiuos y
olros deriuatiuos, y entre los deriuatiuos unos se deriuan de
nombres y otros de verbos. Trataremos priniero de los pri-
mitiuos y despues de los deriuatiuos.
Los nombres adjectiuos primitiuos son pocos y algunos
dellos en la variacion dificultosos. Y por tanto porne aqui los
que se me ofrescieren.
Anca, por si solo no se dize; y juntado con la tercera per-
sona del pronombre en el singular dizen yanca, y significa
su ygual, 0 lo que esta conjuncto a otra cosa.
Anionc, no estoy aqui aunque auia estado, o no soy nada
aunque lo era. Esta en lugar de nidlus, y variase desta ma-
nera : Anioac, atioac, aoac vel ayocac; — plural, atioaque,
mmioaque, aoaque , vel ayocaque, vel macaque '^'.
Atlei, ninguna cosa, vel niJàl, vel nulliis, o no soi nada, y
dizese de cosas animadas quando significa no ser nada , y en
la tercera persona usan para cosas inanimadas y quiere dezir
no ay nada, y para denolar el segundo significado se varia
desta manera : i" anitlci, no soi nada; 2' atillei, 3' atley ; —
plural, 1" atideilin, 9" amatleitin, 3' atleUin. Y tambien dizen en
el plural : atitlemc, antleme, atleme.
Auc tlei, este significa que antes auia algo, pero que ya no
<'' Le manuscrit MN ne mentionne que les 3" personnes du singulier et du
pluriel, ainsi qu'il suit : «Aucac, no esta aqui aunque auia estado, esta en lugar de
nttllos (lisez nullus), y variase desta manera : singular, 3" aucnc, vol ayocac;
plural, (nicaqup , vel nynraquc.-^
ay nada, o quiere dezir antes cra algo, y ya no soi nada, y
en este segundo significado se varia desta raanera : i" auc
nitlei, 9" auc titlei. S"" auc tlei; — plural, i'' auc titleilin, a'' auc
antleitin, ?)" auc tJeitin. Y tambien dizen en el plural : 1" auc
titlcmo . 2" auc antleme, 3"" auc tleme.
Ayac, ninguno, 0 no estoi aqiii, 0 no soi nada. En el se-
gundo y tercero significado se varia en esta mancra : i" anac,
no estoi aqui, 0 no soi nada: 9' atac , 3' aijac ; — plural,
1" ataque, 9" arnaque, 3" aijaque.
Elh no se halla por si solo sin los pronombres no, mo, y, etc.
y con ellos quiere dezir diligente y variase en esta manera :
1" nelh, yo soi diligente; 9" melh, S" y elh; — plural, i" teJli,
9" amelh; b'' ymelli '^^K Y tambien dizen en el plural : tellitin,
ameJhlm, yelhtin.
\ con este nombre y los passados parece que los pro-
nombres no, mo, y, etc. no son possessiuos, sino estan en
lugar de ni, ti, an '^'.
Yuhqui, vel yuh quiere dezir talis et taie, y variase en esta
manera: Singular, i'' niuhqui, tal soi; 9° tiuhqm, ^'^ yuhqui; —
plural, 1^ tiuhque, taies somos; 2" amiuhque, 3' yuhque.
Yœquich, vel Hzqui^^\ todo, 0 tanto, dizese en el singular
de cosas animadas e ynanimadas; — plural, ixquichtin, vel
îtzqumtin. Y este se dize solamente de cosas animadas.
Muchi, todo: plural muchinlin '*', todos. En el singular y plu-
ral tiene la diferencia que el passado.
''' Le maniiscril BN porte yelh.
(-' Si elh est accompagné des possessifs no, mo, i, etc. les mois qui précèdent
et celui qui suit, ynhqui, reçoivent surtout les pronoms personnels ni, ti, an.
(*' Itzqui el par conséquent le pluriel itzqiiinlin sont tirés du manuscrit MN,
^*' On dit aussi nuichin , muchli».
— ^i9 —
lyelli, cosa verdadera.
Oui, cosa ardua , o difîciiltosa.
Quauluic, cosa grande.
QualU, cosa buena.
Qmxquich, vel quezqui, vel can nchi'^^', qiianto, o que tanto.
Vey, cosa grande, scil. animal; plural, ueiiei, xeliiecapame,
Y para aves ueuey ^^K
Xuxuhqui, cosa verde.
YectU, cosa buena.
Y estos adjectiuos primitiuos, quando las cosas de que se
dizen son animadas,por la mayor parte en el plural lomaran
tin sin redoblar sillaba, y tambien redoblandola podran tomar
tin. Ex.: qualli, bueno; plural, qualhtin, vel quaqualhtin.
Pero si son de cosas ynanimadas redoblaran la primera
sillaba sin tomar tin. Ex. : quaiihtic, cosa grande; plural,
quaquauhtic ; — ueyac, cosa grande o larga, scil. arbol, palo,
paja; plural, ueuey ac ^^\
Y esto sobre dicho se ba de entender quando el tal nombre,
ahora signifique cosas animadas, o ynanimadas, tuuiere plu-
ral , porque no a todos los adjectiuos se les pueden dar.
DE LOS NOMBRES NVMERALES DE COSAS ANIMADAS.
Singular, ce, uno; — plural, cerne, cequintin, cequin.
Singular, occe, otro; — plural, occequintin, cequintin, cequin.
'" Can achi est tiré du manuscrit BN.
(■•'' Dans le manuscrit MN , à partir de scil . — Vecapame, de uecapan , qui marque
surtout i'éloignement, ia distance, l'élévation : uecapan calli, maison élevée.
'■' Ces deux exemples sont : le premier, du manuscrit BN, elle deuxième, du
manuscrit MN.
— 50 —
Singular, i'' çan nocelh ^^\ 2' çan niocelli, 3" çan ycelk; —
plural, 1^ çan tocellitin, 2" çan amocellitin, 3^ çan ycellitin.
Çaniyo, yo solo, variase en esta manera : singular, 1" çan-
iyo, 2' çan tiyo, 3" çan iyo; — plural, 1° çan tiyoqiie, 2*'' çan
amiyoque, S"" çan lyoque.
Y para dezir ambos usan desla preposicion uan, con los
pronombres , desta manera :
Singular, 1' nouan, conmigo; 2^ mouan, contigo; ^^ yuan,
con aquel; — plural, l' toneuan, ambos: q'' amoneiian; S" yuan,
vol yneuan.
Yonteixtin, \e\ ymonteixtin, ydem para animales y aues.
Y para dezir mas que dos, dizen : tocepan tiazque, todos
juntos yremos.
1" tomextin, ambos; 2" amomextin; 3" ymomexlm, vel yomex-
tin, dizese para çulebras, o peces, 0 personas.
DE LOS NOMBRES NVxMERALES DE COSAS YNANIMADAS.
Centetl, una, scil. manta, piedra, palo, papel, etc.
Ce, uno. Dizenlo tambien para arbol. petate, etc.
Occcntetl, otra, scil. piedra, etc.
Cenlhmanûi , una cosa, un sermon, platica, 0 cantar, 0 cosas
pareadas.
OccentlamantU , otra cosa, scil. piedra, manta, sermon, o
cosas pareadas '^'.
Cententli, œncamatl, una palabra.
OccententU, otra palal)ra.
Occeqin, vel cequi, otra cosa, 0 mas, etc.
Occecca es lo mesmo que occequi, y es para cosas de comer,
0 mantas por orden puestas.
'" Signifie : moi seul, rien que moi. Çan nocelh onihualla, je vins seul.
'^* Le manuscrit MN s'arrèle au mot aernton. Le reste est tiré du manuscrit BN.
— 51 —
Olras vezes, occecca es aduerbio y quiere dezir en olra
parte.
Yontlamnnixtin, aiiibas cosas.
Yonteiœtin, ambas cosas, scil. piedras.
Ymomextin, ambas, scil. palos, arboles, etc.
DE QVIS, VEL 017, Y SVS COMPVESTOS.
Ac, (iqui, aquin, cpiien? preguntado; — plural, aquique.
Ac yehoatl? quien es aquel ? — plural, aquique yehoantin.
Yn aquin, el que; — plural, yn aquique, los que, scil. vi-
nieron.
CatkoatI, que o quai, para cosas ynanimadas.
Çaço calleoatl, qualquiera, para cosas ynanimadas ^'^.
Yn aqui, vel in aquin, qualquiera que, o el que; — plural,
m aquique, qualesquiera que, o los que.
Ceceme, vel ceceyaca, cada uno , o cada quai.
Aca, alguno: — plural, acnme , algunos.
Tlein '^' ? que ?
Tlein y ? que es esso ?
Tlein 0 ? que esto ?
Catli in Pedro? donde esta Pedro? — plural, catlique^^^l
"* On dit également çaço tlein, ou yn çaço tlein.
'■-' On emploie aussi tle ? Tïe lai ? que fais-tu ?
'■'' Catli est pour can tli ou tle, tlein; de là les pluriels calliriue , catleique ou
catleime. (Voir le Compendio, par Parodes, p. 36.) — Le manuscrit MN, d'où
nous avons tiré cette ligne, présente, folio 1 6/i , un autre tableau de ces pronoms,
que l'on aurait peut-être tort d'attribuer à Olmos et qui, d'ailleurs, fait double
emploi. Nous en extrayons cependant une expression omise ci-dessus et se rap-
portant à tlein qui, précédé de yn, cesse d'être interrogatif : «lo que, relative,
yn lloin, para cosa ynanimada.« Yn tlein licchiua, ce que tu fais. — Xiccaqm i/it
tlein nimitzilhuia , écoute ce que je le dis.
GAPITVLO VNDECIMO.
nK LOS DERIVATIVOS ADIKCTIVOS.
Los deriiialiuos adjecliiios unos se deriiian de iiondires y
oti'os de verbos.
Los que se deriuan de nombres acaban en una destas termi-
naciones yo, llo. Y el significado destos es cosa que tiene aquello
que significa el nombre de donde salen. Y estos en el plural
toman que sobre la o. Ex. : çuquitL lodo, o barro, çiiqiiiyo,
cosa lodosa; plural, çuquiyoque.
La formacion destos es, los acabados en yo que salen de
nombres acabados en // o en tli hazen al nombre perder el tl
o el tli, y toman yo, Ex.: yztall, sal; yztayo, cosa salada; —
vctli, vino; ucyo, cosa vinada,
Los acabados en llo se forman de los nombres acabados en
/// boluiendo lai en o. Ex. : temalli, maleria; temallo, cosa que
tiene materia.
Y estos con los pronombres no, mo, y, etc., hazen en dos
maneras en el singular, porque o se quedan en la mesma ter-
minacion tomando los pronombres al principio, o tambien
sobre la o toman cauh, y en el plural los unos y los otros toman
uan. Ex. : yztatl, noztayo, vel noztayocauh; plural, noztayouan ,
vel noztayocaiian.
Y os de notar que el primero significado es muy diferente
del segundo, porque el primero dénota que aquello que im-
porta el nombre esta en mi mesmo, y el segundo que esta en
cosa mia. Ex. : çuqiiitl, es lodo , çiiquiyo , cosa lodosa , )ioçu-
quiyo querra dezir mi suziedad, o el lodo que esta en mi:
pero noçoquiyocauh querra dezir mi cosa suzia.
— 53 —
DE LOS VERBALES ADIECTIVOS.
Ay otros adjectiuos que se deriuan de verbos, y estos son
verbales y fenescen en diuersas terminaciones.
C. — \nos acaban en c y estos significan ser la cosa tal
como la importa el vcrbo de que descienden. Ex. : de ati, vel
{(tia, derretirse, atic, cosa râla, o derretida.
Y para la formacion destos es de notar que por la mayor
parte salen de verbos neutres y no de todos sino destas cinco
terminaciones ua, ui, ù, tia, ni^^\ Y destos salen los verbales
adjectiuos en c por la mayor parte. Pero porque la formacion
es muy diferente y no se puede dar una régla, diremos de
cada terminacion por si.
Los de ua se forman en dos maneras : o toman sobre la a, c,
o bueluen el ua en c, y toman tic. Ex. : cuechaua, humede-
cerse; cuechauac, vel cuechaçtic, cosa humeda.
Destos se sacan :
Alaztic^^\ cosa resbaladiza;
Coyaztic, cosa hueca, no se dize, sino coyauac, vel y tic
coyonqui ^^^ ;
Piaztic, cosa larga y derecha ^'*\ palo o caria.
Los quales algunos bueluen el ua del verbo en z y toman
tic, pudiendo salir de verbos '^\
Los de m "forman el verbal perdiendo el ui y la vocal que
esta antes del, y sobre la consonante que quedare tomaran
tic.YiX. : culiui, entortarse; cullttic, cosa (uerta; — maxexeliui,
^" Nous avons mis ti avant tia pour suivre Tordre observé dans les applications.
'^^ Les verbaux réguliers alauac et alaclic existent aussi.
'^' Manuscrit MN, à partir de rno se dize,n etc. — Coyowjui vient du verbe
cnyoni, boradarse, tandis que coyauac dérive de coyaiia, qui fait aussi coyaithqui,
(Voir les verbaux en qui, page 56.)
'*' Le manuscrit BN met hueca, au lieu de derecha, sans rien ajouter.
'^' Ce dernier membre de phrase est tiré du manuscrit MN.
— f)/» —
tlcrraïuarse o esparcirse; maxexelhUc , cosa csparciJa o ilespar-
ramada.
Los acabados en ti sobre el ^/ lomaii c. Ex. : de aU, derre-
tirse, atic . cosa derretida, o râla.
Los de lia bueluen la a en c. Ex. : thllilia, hazerse negro,
0 entintarse; tUlhtic, cosanegra.
Los de 7ii bueluen el ni en c, y toman, sobre la c, tic.
Ex. : coyoni, horadarse; coyoctic^^\ cosa horadada.
Estos no resciben las particulas tia, te, ne, ni salen de to-
dos los verbos destas terminaciones sino de algunos.
Con los pronombres no, mo, y, etc., hazen en dos niane-
ras : o toman a sobre la c, o bueluen la c en cauh. Ex. : cat-
çauac, cosa suzia; nocatçauaca, vel nocatçauacauh. Y es de notar
que estos dos tienen diferente signifîcado, porque el nocat-
çauaca quiere dezir la suziedad que esta en mi; y nocatçaua-
cauli quiere dezir mi cosa suzia. De manera que entramos se
tornan substantiuos con los pronombres no, mo, y, como esta
dicho en los verbales substantiuos acabados en ca que salen
de la acliiia. Y ansi el uno como el otro en el plural tomaran
uan y baran nocatçauacauan ^^\
Lit. — Otros acaban en lli, y el signifîcado destos es el del
participio del preterito delà bozpassiua, en el plural bueluen
el li en tin, anteponiendo una A. Ex.: tlacencauaUi , cosa apa-
rejada; plural, tlncencaiialhtin.Y estos algunas vezes tienen si-
gnifîcado de substantiuos, como tlamachtilU, discipulo. o cosa
enseiiada.
C' On dit aussi coyonqui (voir la noie 3 . p. 03 ). De même caxani, se détendre ,
se délier, fait caxanqui, chose déliée, etc.
(-' Cet alinéa, dans le manuscrit MN, est beaucoup plus court. Le voici lextiiel-
lement : «Con los pronombres no, mo, y, toman a sobre la c. Ex. : catçanac, cosa
suzia, nocatçauaca, mi tal, etc. Si son personas ncgras bueluen la c en cauh.
Ex.: tlillilic, negro, notUlbticavh , mi negro; plural, imtUlhticauan.v
Estos se formaii del iLiluro de la actiua boluieiido la c en
lli, como parece en el exemple ya dicho. Toman solamente la
particula lia porque quando toman te, ne, se hazen subslan-
liuos y. mudan ei significado, como esta dicho en la maleria de
los verbales substantiuos -". Con los pronombres no, mo, y, en
el singular perderan el li y tomaran li, y en el plural tomaran
uan sobre el singular. Ex. : llamachtilli , el discipulo, o cosa
ensenada, notlamachtilli ; plural, notlamachtilhuan.
Ni. — Otros acaban en ni, y estos salen de la passiua y el
significado deilos es lo que en nueslro castellano dezimos :
cosa amable, vénérable, o cosa digna de ser amada; en el plural
lomanme. Ex. : tlaçotlaloni , cosa amable, o digna de ser amada;
plural, tlnçollalonime , los taies amables. Aunque estos plurales
no se usan mucho'^-.
La formacion destos es de la tercera persona del présente
del indicatiuo.de la boz passiua anadiendo ni, como parece
en el exemplo ya dicho , etc.
Estos no toman particula alguna porque la passiua de donde
descienden no la rescibe. tampoco se pueden juntar con los
pronombres no, mo, y, etc.
Ni. — Otros acaban tambien en ni, y significan ser la cosa tal
como lo importa la significacion del verbo de donde descienden.
Y estos en el plural toman me. Ex. : miqui, morir, miquini,
cosa mortal; plural, miquinime. Estos en esta significacion no
pueden venir sino de verbos neutros que signifiquen passion
yntrinseca, porque, quando son de verbos que significan pas-
sion extrinseca, como mollahani, corredor, entonces son sub-
stantiuos y tienen otro significado, como esta dicho.
La formacion destos es de la tercera persona del présente
^'' Capilulo uouo, p. h?).
'■-'> d'Ile remarque roslrictivc est lirec du iii.uuiscrit MN.
— 5G —
del indicatiuo de la boz de actiua anadiendo ni. Eslos no to-
man particula ninguna, ni se juntan con los pronombres no,
mo, y, etc.
Otros verbales adjectiuos av que no tienen terminacion de-
terminada porque son a la letra la tercera persona del prcte-
rito perfecto del indicatiuo de la boz de actiua quitando la o
del preterito. Y el signiticado destos es actiuo, y significa lo
que importa el verbo , como cosa alegre , o cosa espantosa , que
alegra, o espanta; y en el plural toman que, sobre el singu-
lar. Ex. : tcmamauhti, cosa espanlosa, que espanta; plural,
temamauhtique. Y en este significado no pueden tomar mas de
la particula te, y no pueden estar sin ella. Y tomando el thi. te
se hazen substantiuos. Ex. : tcmnchti, el predicador; — tlacuilo,
erescriuano.
Y estos substantiuos salen de pocos verbos. Los adjectiuos
no resciben los pronombres no, mo, y, pero los substantiuos
tomaran cauh en el singular y cauan en el plural. Ex. : tlacuilo,
escriuano, notlacmlocauh ; plural, notlaciiilocauan ; y estos tam-
bicn pueden] ser de thicuiloani ; — temachti , predicador,
notemocliticanh , etc.
Qui. — Ofros acaban en qui y significan la cosa por la
quai ha passado la action o significacion del verbo , como cosa
lauada o podrida. etc. Estos en el plural bolueran el qui en
que. Ex. : tcnqui, cosa llena; plural, tenque; — palanqui, cosa
podrida o llagada; plural, palnnque ''', Y estos salen de verbos
iieutros, y no de todos.
La formacion dellos es del preterito perfecto del verbo
donde salen, quitando la o del principio y ailadiendo qui.
Ex.: coyaua, ensancharse. preterito ocoyauh; y de aqui viene
(') Li' premier exemple est ilii maniiscril BN, et le second, du manuscrit MN.
Jls \ioiiiiciil de lemi . se remplii', d de; prilnni , se poiu'rir, se corrompre.
— 57 —
coyauiiqui, cosa cnsanchada , o horadada "^; plural , coijauliquc^'-'.
Estos no puedon en este sifjnificado lomar particula nin^mna
porque salen de verbos neutres y quando ias toman salen
de verbos actiuos y hazense substantiuos como esta dicho
mudando el significado. Ex.: tenqiii, cosa llena; tlatenqui, el
que hinche algo '-^^ Con los pronombres no, mo, y, eslos ad-
jecliuos en el singular bueluen el qui en cauh y en el j)lural
en caxian. Ex. : tenqui, notenquicauh ; iplural , notcnquicauan; —
palanqui, cosa podrida, nopalancauh , mi tal cosa; plural, nopa-
lancauan. Pero estos poco se usan.
TU. — Otros salen en tU, tienen la significacion del parti-
cipio de preterito de la boz passiua y no salen de todos ver-
bos, ni se usa mucbo, sin los pronombres no, mo, y, darles
plural.
La formacion dellos es de la tercera persona del preterito
perfecto del indicatiuo quitando la o del preterito y anadiendo
tU. Ex. : nitlnciiepa, voluer algo; j)reterito om'tlacuep, tiacucpth,
cosa buelta. Sacase desta régla tlaaxitl, cosa pressa, el quai
viene de niteaci^'^\ prender, y no acaba en tU como los ya
dichos.
Tambien se sacan los que vienen de verbos acaba dos en
en, porque estos se forman del présente del indicatiuo la a
buelta en lU. Ex. : nitlapaca, lauar; ilapactli, cosa lauada'^'.
(') Ce mot est tiré du inaniiscril MN.
'-' Le manuscrit BN donne seul ce pluriel.
'^) Var. «Ex. : tenqui, cosa llena, no se dize, sino oleti, tlalcnqui, el que liinclie
algo.n Manuscrit MN.
W ]\lileaci signifie j'atteins, je saisis quelqu'un, le désignant les personnes,
tandis que lia sert à indiquer les choses.
'*' Ces verbes forment ordinairement le prétérit en ajoutant c au présent de
l'indicatif; mais nitlapaca, onillapaeac, fait aussi onjf/flpac. (Voir le Compendto,
par Paredes, p. Oo, et le Vocabulaire de Molina.) Tlnpaclli rentre ainsi dans la
règle générale. La remarque de Olmos n'en subsiste pas moins.
Y cstos 110 tomaii mas de Ja particula lia, y coii los pro-
iiombres no, mo, y, en el singular pierden el tU, y en el plural
loman hitan. E\. : tlacuq)tli, notlocuep, mi cosa buelta: plural,
notlacuepliuan. Y estos plurales se usan poco '^l
Y es de notar que no es muy usado a todos estos adjectiuos,
agora sean verbales o no verbales, quando estan absolûtes,
darles plural; pero para saber quando*'^' le tuuieren coiiio
se le an de dar assi en cosas animadas como ynanimadas^^', es
de notar que, quando son ynanimadas, rcdoblan sillaba y les
dan plural. Ex.: quauhtic, grande; plural, quaquaiihuc , cosas
grandes ^^': — xalo, cosa arenosa; plural, xaxalo, cosas are-
nosas. Pero quando las cosas son animadas tomaran una des-
tas particulas lin, que, me, sin redoblar sillal)a, y tambien
algunas vezes redoblando tomaran las diclias particulas.
Ex.: quauhtic, plural, quauhtique, vel quaquauhtique , scil. per-
sona 0 personas '^'.
Y'ten es de saber que estos verbales adjectiuos y los sub-
stantiuos no de todos verbos se podran sacar, o a lo menos no
eslaran en uso; pero de algunos y de quales salgan y de qua-
les no, el uso los dara a entender.
Tambien no es muy usado estos adjectiuos juntarlos con
los pronombres no, mo, y, pero deue se notar que quando
con ellos se juntaren siempre estan substantiuados porque
con los diclios pronombres no pueden ser adjectiuos y aunque
no se jiinten con los pronombres por la mayor parte se po-
dran liazer subslantiuos, como esta notado en algunas partes
dellos y de la gramatica esta claro.
'" Cette remarque est tirée du mannscril M_N.
'-' Ligne omise dans ie manuscrit BN. »
('' Var. «redoblando sillaba les dan plural. 'î Manuscrit BN.
'*' A la place de quauhtic , le manuscrit MN donne pour exemple : « ueij, grande ;
plural, ueuey, cosas grandes, scil. arboles, animales."
''' Celle fin «scil. ,15 etc. est tirée du manuscrit MN.
— 59 —
CAPITYLO DVODECIMO.
DE CIERTAS PARTICVLAS QVE SE IVNTAIN A LOS NOMBRES
' V CON ELLAS SE UAZEN DIMINVTIVOS.
En esta lengua ay siete particulas que por si no significan
nada y compuestas con los nombres o pronombres dcnotan
reuerencja, o pequeiiez, diminucion, lernura de amor, o me-
nosprecio, y son las siguientes : tzin, tzintli; ton, tontli; pilli,
jmlh; tçuUi ^'L
Estas particulas juntandose, o componiendose con los nom-
bres les hazen perder lo que se dira en el capitulo siguiente
que pierden en composicion.
Tzin. — El tzm significa reuerencia, pequenez, diminu-
cion, o ternura de amor. Ayuntase a pronombres primitiuos
y nombres proprios. Ex. : nehontzin, Pedrotzin.
Tambien se junta a algunos nombres apellatiuos aunque son
pocos. Ex. : ylamatzin, \iejsi honrada, o viejezita; — iieuetzin,
viejo honrado. lunlase assi mismo con aduerbio. Ex. ; amotzin.
luntase con conjunction. Ex. : auhizin ^~K
. En el plural , con los pronombres primitiuos , redobla sillaba.
Ex. : amehoantzitzin , vosotros. Y con los nombres apellatiuos
redoblando toman tin. Ex. : ylamatcatzitzintm ; ueiietcatzitzintin.
Y con los otros pronombres no, mo , y, en el singular no pier-
den nada, y en el plural redoblan y toman uan. Ex. : nila-
matcntzitziuan , mis viojas; noueuetcatzitziuan , mis viejos.
Tzmtlt. — Esta tiene el mesmo significado que tzin y jun-
tasc solamente con nombres apellatiuos, y estes en el plural
redoblan el tzi, y bueluen el tîl en tin. Ex. : ciuat! , miiger;
'■' On écrit aussi çiilli ou çoUi.
■-' Amo, amotzin sifftiifio non, niib , auhizin, et.
— 60 —
ciuatzindi, miigcr lionracla , o mugerzilla ; plural , ciualziizintin. Y
con los pronombres no, mo,y, en el singular pierden el th, y en
el plural redoblan el tzi y toman uan. Ex. : atl, agua ; alzintli,
natzui, mi agua; plural, natzitziuan, mis aguas; — nociuntzin,
\)\un\\ , iiociiiatzilziuan *^'. Sacase pilhtzintU, que haze en el plural
nopilhuan , vel nopilhuantzitziuan.
Ton. — Esta significa menosprecio o liumiliacion. luntase
solamente con nombres apellatiuos que significan cosas ani-
madas. Ex.: neueton, vejezuclo, o viejo no honrado; el plural
haze en dos raaneras : o rcdobla sin tomar lin, o redoblando
toma tambien tin. Ex.: ueueton, vejezuelo; plural, ueuetotontin ,
vel ucuetoton. Con los pronombres no, mo , y, en el singular
no pierden nada, y en el plural redoblando toman luin.
Ex.: noiieueton, mi tal viejo; ^\ura\, noueuetotouan.
Tonili. — Esta significa diminucion , pequenez , menosprecio ,
0 humiliacion. luntase con los nombres apellatiuos que signi-
fican cosas animadas, o ynanimadas. En el plural redoblan el
to, y el <//bueluen en tin. Ex. :pillttontli, muchacho : pipillitotontin ,
mucbacbos. Estos con los pronombres no, mo, y, [lierden tli, y
en el plural toman iian redoblando. Ex.: tzapall, enano, tzapa-
tonlli, enanito ; notzapaton '-\ mi tal enano ; plural , notzapatotouan.
Sacase pilhtontU que no se junta con los pronombres.
Pilh. — Esta significa diminucion o pequenez. luntase al-
gunas vezes con nombres proprios, ut Pedropilh, Perico; y
quasi siempre con nombres apellatiuos que significan cosas
animadas. En el plural redoblan la sillaba y toman tin, o re-
doblan sin tomar tin^^K Ex.: oquichpilh, hombrezillo; plural,
(^) Ce second exemple est dans le manuscrit MN et le premief dans le manus-
crit BN.
'-Î Ce mot a été omis sur le manuscrit MN.
*^' Le copiste a omis cette dernière phrase sur le manuscrit BN.
— 61 —
oquich'pipdliiiH , vel oquiclipipilh. Coii los prononibres tio, mu, y,
en el singiilar no picrden nada, y en el plural redoblan, y
toman uan. Ex. : noquichpdlt ; plural, noqmclipipdliuan , mis
lîombrezillos ^'^
Pulh. — Esta significa vituperio , o grandor con denuesto.
luntase con pronombres primitiuos y tambien con nombres
proprios y apellatiuos, que significan cosas animadas e ynani-
madas; en el plural redoblan la sillaba y no toman tin, Exempla
del pronombre: nehoapidh; plural, tehoanpupulh; — exemplo
del nombre proprio : Pedropulh ; — exemplo con apellatiuo :
ciuapulh; plural, cmajmpidh. Con los pronombres 7io, mo, y, en
el singular no pierden nada, y en el plural redoblan la sil-
laba y toman uan. Ex. : nociuapulh, mi muger ruin; plural,
nociuapupulhuan , mis mugeres ruines.
Tçulli — Esta dénota que la cosa que significa el nombre
esta mal tratada, vieja, o rota, o corrompida. Y no se junta
sino a nombres que significan cosas ynanimadas. Y en el plu-
ral bueluen el li en tin. Ex.: tilhmaçulli , manta vieja; plural,
tilhmaçulhtin. Con los pronombres no, mo, y, en el singular el
/î bueluen en h, y en el plural redoblaran, y tomaran Iman.
Ex. : nolilhmaçidh ; plural, notdhmaçuçulhuan.
DE LOS VERBALES COX LAS DICHAS PARTICVLAS.
Los nombres verbales ansi adjectiuos como substantiuos
'') Ici le manuscrit MX intercale un alinéa sur la particule potli, qui n'a pas été
signalée au commencement du chapitre. « Potli. — Tienen esta particula po</j que
dénota pertenecer, y la posponen a algunos nombres. Ex. : pilhpotli, primera muger
o que pertenece, etc.; nopillipo, mi primera muger.» — Cette particule a surtout
la signification d'égalité, de ressemlilance : nocihuapo, femme comme moi (Com-
pendio, par Paredes, p. m); — Hopi7/jo , enfant comme moi (Vocabulaire de
Molina qui, dans sa première partie, traduit comme Olmos : ^primera muger,
s. miaii).
— 62 —
para lomar las dichas particulas se forniaran en esta mariera :
si fenescieren en ni. qin.se formaran del preterito pliisquam-
perfecto del verbo de donde desciende ei tal verbal, y quitada
la 0 del principio afiadiran las dichas particulas. Ex. : temach-
tiani, predicador; temachticatzintli^^\ predicador honrado; —
ihpixqni, el que guarda, tlapixcatzinth.
Y lo raesmo haran los verbales adjectiuos o substantiuos
que se tojiian de la tercera persona del preterito perfecto del
indicatiuo de la actiua. Ex. : tlacitilo, escriuano: tlacuilocatzin-
tJi ; — tecoco , cosa que aflige, tccococatzintli.
Los verbales en tli, h, las pierden, y sobre lo que queda
del nombre toman las particulas. Ex.: tlapactU, cosa lauada,
tlapactzmtU; — Ûacencaualli , cosa aparejada, tlacencnualhuinili
Los verbales que acaban en ya, ian, sobre ellas, toman
tzintli, como de nocochian^^\ mi camara, nocochiantzin.
Los de c toman n y aiîaden las particulas. Ex. : melauac,
cosa derecba , mehuacatzintli
Los de tic, segun la régla de los de c, y taiiibien perdiendo el
tic toman las particulas. Ex. : cuztic, cosa amarilla, cuzticapulh ,
vel cuzpulh.
Los adjectiuos que fenescen en yo, ïlo, toman ca y anaden
las particulas. Ex. : xnlo, cosa arenosa, xnhcatzmtli.
^'^ On peut dire aussi temachtianitzintli. (Voir le Compendio, par Paredes,
p. i3.) Le manuscrit BA ne donne pas la traduction k predicador honrado."
("-' Le manuscrit MN écrit, sans la finale n, nocochia, qui signifie mes cils et
l'ait, avec la particule, nocochiatzin. (Cf. la note 2 , page 27.)
— G3 —
CAPITVLO DEGIMO TERCIO.
DE LOS NOMBRES GOMPVESTOS, V DE LOS COMPARATIVOS
Y SVPERLATIVOS.
Los compuestos iinos se coraponen substantiuos con sub-
stantiuos, assi corao de totoli, gallina, y teti, piedra, totolhtetl,
piedra de gallina , y tomanlo por huevo. Y quando ansi se
componen estos nombres el postrero no perdera nada, pero
el otro 0 otros con quien se componen perderan lo que ade-
lante se dira.
Tambien se componen substantiuos con adjectiuos, ansi
como de atl, agua, y chipauac, cosa limpia, se compone
achîpactli, agua limpia , y tambien se dize sin composicion :
chipauac atl, agua limpia.
Yten se componen nombres y verbos encorporando el nom-
bre con el verbo. Ex. : petlall, estera o petate, nkchma, hazer^
nipetlachiua , yo hago petates, y tambien se dira sin composi-
cion : nicchiua m petlatl.
Tambien se componen nombres con preposiciones. Ex. : ail,
agua; pa ^^\ encima; apa, encima de! agua, o en el agua.
Yten se componen nombres con aduerbios, ansi como de
tenûi, beço, o labio, y chico aduerbio que quiere dezir auiesa-
mente, se compone tenchico, que significa hombre bilingue,
parlero que no guarda secreto. Y estos compuestos con aduer-
bios primitiuos ^^^ son muy pocos.
Yten se componen con algunas particulas que por si no
significan nada, mas juntandolas con los nombres denotan
'■> Ou pan .• nollacpan (de tlactli), sur mon corps; tlatlacolpan (de tlatlacolli) ,
dans le péché. (Voir le Vocabulaire de Molina, et le Compmdio, par Paredes,
p. ko.)
'^' Le manuscrit BN met simpjemeni " con aduerbio son miiy pocos.*'
— G/» —
menosprecio . reuerenciu, o pequciïez. Ex.: ciuatzintli . niii-
gerzilla.
Tambien es de notar que se liallan nombres compuestos
de très nombres y entonces los dos primeros perderan y el
postrero quedara entero. Ex. : quaiihneucçayidli, abeja de miel
que cria en el madero. Esta se compone de quauitl, madero,
y pierde todo el itl; el segundo neuctli, miel, pierde el th, y
queda mue; el tercero es çaijidU, que es abeja , y este no pierde
nada, y ansi dezimos quauhneucçayulb.
Tambien se deue notar que quando un nombre se com-
pone con otro , el primero, como emos dicho , a de perder algo.
Y esto es muy necessario saberse para muchos propositos,
para lo quai se ponen las reglas siguientes.
PRIMERA REGLA.
Los nombres acabados en tl le perderan en la composicion
0 deriuacion. Ex. : tlcxuclùû '^', brasa, componese de tletl, fuego,
y perdio el tl en la composicion porque esta primero en la
composicion, y el segundo, que quiere dezir rosa, no pierde
nada.
SEGV\DA REGLA.
Los nombres acabados en tli, Ili pierden th , lU, en com-
posicion. Ex.: tlapanco, en el terrado, viene de tlapanth que
es terrado , y con preposicion que quiere dezir en , dezimos :
tlapanco, donde el nombre perdio el tli. Exemplo de los de /// '-' :
nhiocalhchma , bagome mi casa, componese de calli, casa, y
nicchiua, hazer; pierde el nombre el II, queda calh, y sobre
esto se anade el verbo, anteponiendo el pronombre «mo a todo
el verbo, y dize : mnocalhcliiua.
C' Le manuscrit BN porte, par erreur, llilhxuchitl , que Molina, dans son voca-
bulaire, traduit : cciertas vaynicas de oiores.n
(■-' Le manuscril MN ajoute ici -calli, casa.'i
— 65 —
Los ([uo acabarcn en otra terminacion fuera de las dichas
y se compusieren con otra diction no perderan nada. Ex. :
nitlatzcapoloa ^^\ destruyo el cipres. Y no se si quadra fuera de
las terminaciones de tl, tli, Ui, pero lanto todo lo diclio se
cntienda por la mayor parte.
Tambien es necesario saber que assi como en la gramatica
dezimos que el compuesto lia de seguir la régla del simple, lo
mesmo se entienda en esta lengua, y esto se ha de entender en
les nombres quanto a lo que han de perder con los pronombres
no , ma, y, que lo mesmo que pierde el simple perdera el
compuesto quando fuere el ultimo nombre de la diction com-
puesto. Ex.: qualactU, que rjuiere dezir baua, con los pro-
nombres no, mo , y, dezimos noqualac , componiendole con
tpntli, \sihio , diremos tenqualactli, baua del rostro, notenqualac,
mi baua de mi rostro.
f)E LOS COMPARATIVOS Y SVPERLATIVOS.
Los comparatiuos y superlatiuos en esta lengua no los tie-
nen proprios, sino usan de rodéos para lo que se ba de bablar
j)or ellos, y ansi no ay mas que notar de ponerlos por exem-
plo, y suplense en très maneras, y son las siguientes:
LA PRIMERA MA\ERA.
Qiialli, bueno.
Oc achi ynic qitalli, mejor.
Tlnpanauya inic qunUi, niny mejor.
LA SEGVNDA MANERV.
Qunlli ij, esto es bueno.
Ecc ije qualli y, mejor es esto.
Ecp, oc tlnpanauya inic qualli y, inuy mejor es esto.
'" On nilliitzrfiiipnloa . compose de llatzrrin , cyprès, el. de poJnn , délniirc.
66
LA TERCEKA MANKP,A.
Qualli y, bueno es esto.
Ece oc oalhca {nie qualli y, mejor es eslo.
Ece occcnca tlapanainja inic qualli y, imiy mejor es eslo*''.
Acabase la primera parte.
•') L'un cl l'autre manuscrit n'annoncent que trois manières de s'exprimer;
ccpenilant le manuscrit MN ajoute la quatrième manière suivante :
«LA QVARTA MANEP.A.
vNirpanauija in Pedro ynic niqualli, yo excedo a Pedro en ser bueno.
^Mrpanainja in Pedro ynic achi niqualli, yo excedo a Pedro en ser mejor.
^ Nicpananyn in Pedro ynic cencn niqualli , yo excedo a Pedro en ser muy mejor. "
Il existe encore d'autres locutions mentionnées par les grammairiens. (Voir
principalement VArle del P. Horncio Carochi et le Compendio, par Paredes, ainsi
(pie le Vocal)idairi' (le Molina.)
SEGYNDy\ PARTE.
Comiença la segunda parte, en la quai se trata de los
verbos, y de la conjugacion y formacion dellos.
En todas las lengiias, assi latina como las demas, lo que
tienc mayor dificultad es la materia de los verbos, porque en
ellos consiste principalmcnte toda la armadura del bien liablar,
y lo mesmo es en esta que, aunque a algunos parecc barbara.
tiene orden y concierto en mucbas cosas, ni carece de algu-
nos primores v buen arlificio si con consideracion y pia alec-
cion quieren entender en ella. Por tanto esta segunda parte se
dilatara algo mas, ansi por ser la materia délia prouechosa,
como por ser dificultosa, tratarse ha pues do los verbos en
esta manera.
Primeramente se porna la conjugacion , no como en
la gramatica, sino como la lengua lo pide y demanda, por-
que algunas maneras de dezir que nosotros tenemos en nues-
tra lengua, o en la latina, esta no las tiene. Y parecerae que
sera confusion, por no salir de la conjugacion del latin, po-
ner algunos romances en tiompos que no les pueden quadrar,
como parecera en la conjugacion de los verbos, por tanto a
ninguno le paresca nouedad sin proueclio ; pues se dara en la
formacion la causa dello.
Despues de la conjugacion regular se j^orna su formacion
dexando la del preterito y de la passiua para tractarla des-
pues por ser prolixa y muy varia , y luego se pornan los ver-
bos irregulares, y despues desta generalidad se hablara en
particular de las diferencias que ay de verbos'".
'" Cel alinéa ost lin'' du mamiscril BN.
68
GAPITVLO PHIMERO.
DE LA CONIVGACION HKGVLAIi DE LOS VERBOS
INDICATIVO MODO.
PRESENTE.
(I)
Sing. Nillapifi , yo guardo. (iitapia, tlapia.
Plur. Tttlnpiali , nullnpiah, tiaptah.
PRETEUITO IMPERFECTO.
Sing. Nidapiaya, yo giiardaua, litlapiaya , tiapiaya.
Plur. Titlapiayah , anûapiayah , tlapiayah.
PRETERITO PERFECTO.
Sing. Onillnpix, yo guarde lie, y oue guardado, olitlapix , otiapi.v.
Plur. Olhlapixqiie , oanllapixque , otlapixque.
PUETERITO PLVSQVAMPERFECTO.
Sing. Onillapixca, yo au ia guardado, o;/;/rt^)«'^c«, ollapirca.
Plur. OlhUtpixcah , oanllapixcah , olIapLvcah.
FVTVllO IMPERFECTO.
Sing. Nilhpiaz,, yo guardare. litlapiaz, tlapiaz.
Plur. Titlapiazque , anilapiazque , ilapiazquc.
FVTVRO PERFECTO.
Yo aure guardado. No le liene; suplenle por ol prclcrilo perfeolo diclio.
IMPKRATIVO MODO.
PRESENTE.
Sing. Ma niilapin, guarde yo luego, maxillapia, ma llapia.
Plur. Ma tUlapiacan, ma xitlapiacan , ma tlopiacan.
"' Pour plus de clarté et tle régularité, nous avons ici modifié quelque peu la
disposition des manuscrits. A la suite de la [tremière personne de chaque temps,
nous avons mis la Iraduclion qui s'y rapporte, au lieu de la maintenir en marffo
du livie.
— 09 —
FVTVRO.
Sing. Ma nillapiaz, guardare yo despues, elc. como en el dol indicaliiio.
IMPEUATIVO VETATIVO, 0 AVIS.VTIVO.
PRESENTE.
Sing. Ma nitlapix, no guarde yo, ma tillapLc, ma (litim:
Plur. Ma ùdapixtin, ma antlapixlin , ma llapixtin.
OPTATIVO MODO.
PRESENTE.
Sing. Ma nitlapia , o si yo guardase , etc. como en el présente del imperatiuo.
PRETERITO IMPERFECTO.
Sing. Ma nitlapiani, o si yo guardara, ma xitlapiani, ma tlapiani.
Plur. Ma tillapianih, ma xklapianih, ma tlapianih.
PRETERITO PERFECTO.
Sing. Ma onUIapiuui, o si yo aya guardado, etc. como el imperfecto de
arriba.
PRETERITO PLVSQVAMPERFECTO.
Sing. Ma onitlaptani, o si yo ouiera , y ouiese guardado , etc. como el de
arriba.
FVTVRO IMPERFECTO.
Sing. Ma nitlapiaz, oxala yo guarde, etc. como en el indicaliuo.
SVBIVNCTIVO MODO.
PRESENTE.
Sing. Yntla nitlapia, si yo guarde, si guard(\ëe , yntla xillapia , ynlla tlapia.
Plur. Como en ei présente del imperatiuo.
PRETERITO IMPERFECTO.
Sing. Yntîa nitlapiani, si yo guardara, etc. como en el optatiuo.
PRETERITO PERFECTO.
Parece que no le tienen ; del quai se dira en la formacion del sul)juncliuo "^
'' Le manuscril MN omet ces deux derniers mo(s. (Voir ci-après, p. B'i.)
— 70
PRETERITO PLVSQVAJirERFECTO.
Sing. Yutla onilkpiani, si yo ouiera. y ouiesse guardado, etc. conio en
el optatiuo.
FVTVUO niPERKECTO.
Sing. Ynlla nitlapiaz , si yo guardare. o guardasse, etc. como en el
indicatiiio.
KVrVRO PERKKCTO.
Si yo ouiere guardado. Dizenle por el prelerito perfecto del indicatiuo.
INKIMTIVO MODO.
PRESENTE.
Sing. Nitlapiaznequi '*', quiero guardar, tillapiaznequi , tlapiaznequi.
IMur. Titlapiaznequth , antlapiaznequih , tlaptaznequih.
Y lambien dizen :
Sing. Nicnequi nitlapiaz , quiero guardar, ticnequi titlapiaz , quinequi tlapiaz.
PI iir . Ticnequih titlapiazqne , anquinequih antlapiazque , quinequih tlapiazque.
PRETERITO PERFECTO.
Qiialli ynic onitlapix , vel qualli yn onitlapix, vei qualli yezqui yn onillapix ,
bueno es auer guardado, etc. como en el preterito perfecto del
indicatiuo,
FVTVRO.
Tanipoco le tienen; pero en su liigar dizen : qualli yez in nitlapiaz , bueno
sera guardar, o auer de guardar, etc. como en el futuro del
indicatiuo.
SIGYENSE LOS GERVNDIOS.
DE GENITIVO.
Fe llapializpan '^', vel ye iman yn tlapialo , vel tlapioloz, vel ye qualhcan
ynic tlapialo :, vel ynic tlapialoz, hora es de guardar.
'•' Littéralement : je garderai veux, et pour la deuxième forme, je le veux je
tarderai.
("2) Tlapializpan , de tlapializlli, et de pan, signifie dans la garde, au Iciiips de
la garde; — ye iman ou imman , déjà c'est l'heure, le moment; — qualcan, de
tiualli et de can , au bon temps , au lemps propice , etc.
— 71 —
Ye iman iju nkbipia, ya es hora de guardar yo, elc. conio en el presenlc
dcl indicaliuo, y variase por sus tiempos.
VA gerundio de daliuo no le tienen , pero suplenlo por el prelerilo per-
feclo del iadicatiuo con este aduerbio ?//«^u«c , vel xjn. Ex. : yhqnac
onitlapiv, vel yn onillapix, nompetiaz, en guardando, o en
ouiendo guardado. me partire, etc.
i.Kiiv^DK) DK ACvsATivo ^.n^ no, IS ^*K
INDICATIVO.
PJRESENTi;.
Sing. Nitlapintiuh , voy a guai'dar, titlapiatiuli , tlapiatiuh.
Plur. Titlapialiui , aullapialmi , llapiatiui.
PKETERITO niPERFECTO.
Sing. Niuya, vel niyaya inic nitlapiaz , yua a guardar, elc.
PRETERITO PERFECTO.
Sing. Onitlupialo , fui a guardar, etc.
FVTVRO.
Sing. Nitlapiatiuh , yre a guardar, etc. como en el présente.
IMPERATIVO.
PRESENTE.
Sing. Ma nithpiu, vaya yo a guardar, ma xilhipia, mu llapia.
Plur. Ma iitlapiatin, ma xitlapiatin, ma tiapiatin.
Otros dizen este tiempo en esta manera ^^^ :
PRESENTE.
Sing. Ma nitlapiati, vaya yo a guardar, ma œitlapiali, ma tlapiaù.
Plur. Ma tillapiatih, ma xitlapiatih, ma tlapialili.
■'' Les temps de ce gérondif se conjuguent ù l'aide des trois sufli\''S ladi, lo, ''■
'-' Le mnnuscrit BN ne porte que cette seconde l'orme.
— 7'2 —
t'VTVUO.
Ma nitlapinliiih , vaya yo despues a guardar, etc. como en el fuluro del
indicatino.
KL VET.VTIVO NEOATIVO
(1)
Sing. Ma nillapiati, no vaya yo a guardai-, ma ùtlajmli, ma tlapiati.
Plur. Ma titlapiatili , ma anllapiatih, ma llapiatih.
liKUVNDlO DE ACVSATIVO C0^ VliMO, IS '■'^\
INDICATIVO.
l'HESENTK.
Sing. Niualauli, \e\ niuitz y nie nillapiaz, vengo a guardar, etc. ^^\
El siguiente tiempo, aunque propriamente es perfecto, se
enliende, o puede entender por présente siendo ya venido qui-
tando la o : nkhqnaco, yo vengo a guardar, tithfiaco , etc.
PRETERITO IMPERFECTO.
Sing. Niualajja yiiic nillapiaz, yo veiiia a guardar, etc.
PRETERITO PERFECTO.
Sing. Onillapiaco , yo vine a guardar, otitlapiaco, etc.
PliETEKITO PL\ SQVAMPERFECTO '''\
Yo auia venido a guardar. Conio el perfecto , anleponiendo ije , vel oyiih.
FVTVUO.
Sing. Nillapiaquiuh , vel niuallapiaquiuh , yo vendi-e a guardar, etc.
Plur. Tillapiaquini , vel liuallapiaqidui , etc.
'') Tiré du mamiscril BIN , ce temps ne diffère de la deuxième forme du présent
de rimpéralif qu'aux secondes personnes.
^^> Ce iféroiulif emploie aussi trois suffixes, qui sont : quiuli, co et qui.
^^' Le manuscrit BN donne : «Singular, niuallapialiuh , yo vengo a guardar,
Huallaj)ialiuh , iiallapiatiuh. Plural, tinallapialiui , nuallapialiui , uallapialini.'^
(*' Ce temps est indiqué par le manuscrit MN.
73 —
liMPElUTlVO.
PBKSENTE.
Sing. Ma nillapiaqui, venga yo a guardar, ma xiUapiaqui, ma llainaqui.
Plur. Ma titlapiaqinli , ma .ritlopiaquih , ma tlapiaquih.
Sing. Ma nitlapiaquiiih , venga yo despues a guardar, etc. conio en el
fuluro del indicatiuo.
EL VETATIVO NEOATIVO '''.
Sing. Ma nitlapiaqui, no venga yo a guardar, ma titlapiaqui, ma tfapiuqui.
Plur. Ma litlapiaqiiih , ma antlapiaquih , ma ilapiaquih.
DE LOS PARTICIPIOS DE PRESENTE.
Participios no los licnen, dizenlos desta manera : yn llapia,
el que guarda; — mtlapixticah , yo estoy guardando; t'dla-
plxticah, tu estas guardando, etc. variase por todos los tiem-
pos y personas.
PARTICIPIO DE FVTVRO IN RVS.
Nitlapiazquia , auia, o deuia, o ouiera. o deuiera guardar, o guardara.
LA BOZ PASSIVA.
INDICATIVO MODO.
PRESENTE.
Sing. Nipialo , yo soi guardado , tipialo , pialo.
Plur. Tipialoh, ampialoh, pialoh.
PRETERITO IMPERFECTO.
Sing. Niptaloya, yo era guardado, tipiahya, pialoya.
Plur. Tipialoyah, ampialoyah, pialoyah.
PRETERITO PERFECTO.
Siiig. Onipialoc , yo fui guardado. otipialoc , opialor.
Plur. Otipialoquc , oampia loque , opialoquc.
" Temps lire du mauuscrit BN.
74 —
PRETERITO PLVSQVAMPERFECTO.
Sing. Onipialoca, yo auia sido guanlado , olipidoca , opialoca.
Plur. Oùpialocah, oaniinalocah , opinlocah 'K
FVTVRO IMPERFECTO.
Siiig. Nipialoz, yo sere guardado , tipialoz , pialoz.
Plur. Tipiulozque, ampialozque, pialozque.
FVTVRO PERFECTO.
Yo aure sido guardado. — Es cl niesnio que el })relerito perfeclo.
liMPERATJVO JIODO.
PRESENTE.
Sing. Ma nipialo, sea yo guardado, ma xipialo, via pialo.
Plur. Ma ùpiaJocaii , ma aipialocan , ma pialocan.
FVTVRO.
Sing. Ma nipialoz, sea yo guardado despues, etc. como el del indicatiuo.
EL NEGATIVO AVISATIVO.
PRESENTE.
Sing. Ma nipialn , no sea yo guardado, ma lipialo , ma pialo.
Plur. Ma tipialotin , maampialoùti, mapialolin.
OPTATIVO MODO.
PRESENTE.
Sing. Ma nipialo, o si yo luese guardado, ma xipialo , etc. conio en el
imperaliuo.
PRETERITO IMPERFECTO.
Sing. Ma nipialoni, o si yo tuera guardado. ma xipialoni, ma pialoni.
Plur. Ma iipialonih , ma xipialonih , ma pialonih.
''' Comme le parfait, le pUis-que-parfail prend ordinairement la voyelle o;
mais assez souvent il la quitte. Il n'est donc pas étonnant de lire dans le manus-
crit BN : onipialoca, tipiahca,n etc. (Voir plus loin, p. 78 et suivantes, la for-
mation des prétérits. )
75
PRETEUITO PEUFECTO.
CiOmo el imperfecto.
l>r.l'.TEliITO PI.VSQVAMPEnFECTO.
0 si vo ouiera y ouiesse siclo guarclado. Como el imperfecto , anteponiendo o.
FVTVUO.
Sing. Ma nipialoz,, oxala yo sea guardado, etc. como en el futuro del
indicatiuo.
SVBIVNCTIVO MODO.
PRESENTE.
Sing. Ynila nipialo, si yo soi guardado, etc. como en el imperaliuo.
PRETERITO 13IPERFECT0.
Sing. Ynlk nipialoni, si yo fuera guardado , etc. como en el oplatiuo,
PRETERITO PERFECTO.
Caret.
PRETERITO PLVSQVAMPERFECTO.
Sing. Yntla nipialoni '"', si yo ouiera y ouiesse sido guardado, etc. como
en el optatiuo.
FVTVRO IMPEliFECTO.
Sing. Ynila nipialoz, si yo fuere, o fuesse guardado, etc. como en el
indicatiuo.
FVTVRO PERFECTO.
Sing. Yntla onipiuloc , si ouiere sido guardado, etc. como en el indicatiuo.
INFIMTIVO MODO.
PRESENTE.
Sing. Nipialozneqin, yo quiero ser guardado, tipialoznequi , etc.
* PRETERITO.
Sing. Ca qualli in onipialoc , vel inic onipialoc , bien es que yo fui y oue
sido guardado, etc. como en el preterito perfecto del indicatiuo.
Var. r^onipialoni.-^ Manuscrit MN.
— 76 —
l'VTVRO.
Sing. Ca qualli in nqnaloz , bien es (jue yo sea guardado, elc. ooino en
el indicaliuo.
DE LOS GERVNDIOS DE PASSIVA.
DE GENITIVO.
Yc iman in pialoz , lienipo es de ser guardado, etc.
DE DAÏIVO.
Yn ihquac onipiuloc, vel in onipialoc , etc. como en el preterito.
GERVNDIO DE ACVSATIVO.
Sing. Nipialotiuh , yo voi a ser guardado. tipialoliuh , pialotiult .
Plur. Tipialotiui, ampialotiui , pialotiui.
Niualauh iriic nipialoz '", yo vengo a ser guardado, etc. Y si
ya es venido, podra dezir : nipialoco, en lugar de vengo a ser
guardado.
Y ansi se forman todos los otros liempos aiîadiendo las
particulas al présente de la passiua ^'^K
LOS P A KTlCll'lOS.
EL DE PRETERITO.
Tlapialti, cosa gnardada;
Pialoni, cosa giiardable, o que ha de ser guardada;
Nipialozquia, yo auia, o deuia ser guardado, lipialozquia , etc.
DE LA BOZ DEL IMPERSONAL.
El ini[)ersonal no tiene dificiiltad [)orque no es mas de to-
mar las tcrceras personas del singular de la voz passiua ante-
ponicndole las particulas tla , te, ne, segun fuere e conviniere
(') Var. rniualhjnalotiuh, yo vengo a ser guardado; tiiialhpiahtiuh , etc." Ma-
nuscrit BN. — Celle désinence liuh, aller, serait ici détournée de sa véritable
acception.
!"') Vfir. K . . .las paiiiculas de la acliua a la passiua." Manuscrit MN.
— 77 —
cl sigiiilicado dcl vorbo. Y para mas claritlad ponor so lia arpii
cl indicatiuo. •
INDICATIVO.
PRESENTE.
Thqnah, lodos guardan.
l'RlîTERITO IMIMÎRFECTO.
Tlapialoya , todos guardauan.
PRETERITO PERFECTO.
Otlapialoc, todos giiardaron, an y ouieron guardado.
PRETERITO PLVSQVAMPERFEOTO.
Ollapialoca, todos auian guardado.
FVTVRO IMPERFECTO.
Tlapialoz, todos guardaran.
FVTVRO PERFECTO.
Otlapialoc, todos auran guardado.
Y aiisi por los otros tiempos y modos.
Y porque la breuedad ayuda miicho a la memoria, quien
quisiera facilmente deprender la conjugacion tenga este auiso
que, fuera del indicatiuo , en lodos los otros modos no ay sino
dos tiempos diferentes , que es el présente del imperatiuo que
sirue tambien para los présentes del optatiuo y subjunctiuo,
y el preterito imperfecto del optatiuo que sirue para perfecto
y plusquamperfecto del mismo modo, y para todos los prete-
ritos del subjunctiuo. Y el future del indicatiuo sirue para
todos los futures de los otros modos y para el infmitiuo va-
riando el nequi, como parece claro en la conjugacion. De
manera que sabido el indicatiuo y présente del imperatiuo y
preterito imperfecto del optatiuo, esta sabida toda la conjuga-
cion ansi de actiuacomo do passiua. Pues sabidos tambien los
— 78 —
(liclios lieinpos cm la [)as.siii;» se sabra luda. ^ para toiiiar la -
cilmeiilc la passiiia de coro se deiic (ener este auiso, (jue se
lia de variai' por iodos los tiempos y iiiodos como un verbo
acabado en o, o en iia, porque estas son las terniinaciones en
(|ue puede acabar la passina e impersonal. y en el prcterito
lodos baran en r.
CAPITVLO SEGVIVDO.
DE LA l'OIiMACION DK LOS VERIîOS nRGVLARES.
FOUMACION DEL INDICATIVO.
Quanto a lo primero es de notar que todos los verbos aca-
ban en una de très vocales, scil. a, i, o; y ansi al présente del
indicatiuo no le damos otra formacion mas de senalar las ter-
niinaciones en que puede fenescer, y para denotar la diferen-
cia de las personas, primera o segunda, en un mesmo tiempo,
anteponen al verbo estos pronombres ni, ti, an. Pero si algu-
nas personas del tal tiempo son semejantes en la lerminacion
V en el pronombre poner se ha en la que estuuiere en el plu-
ral una h para diferenciarla del singular, Ex. :
SnuVLAli.
Nitellaijeculhlia , yo siruo a alguno.
Titellaijeculhlia , tu sirues, etc.
Tellaycmllilia , nf[iiol sirue.
IM.VRAI..
Tiletlayecitlldùih, iiosolros seriiinios ;i algimo.
Anletlaijcculldiah , vosotros, etc.
Tetlayeculhtiah , aquellos, etc.
PRETRRITO IMPERFECTO.
Kl preterito imperfecto se forma del présente, en los aca-
liados en a, o, anadiendo un ya. Ex. : nlfocuculia , aborrecer,
Nilccucuhtii/a, yo aborrecia; — nilleco , subir, nilkcoya , yo subia."
— 79 —
Poro los acabados en i, sol)rc la / loniaran una a. Ex. : nicorhi .
dormir, mcochia, etc.
Sacase nemi, biuir. que haze ncaai, vel nemia.
Y es de notar que al pretcrito im|Derfecto algunas vezes
usan poner antes de los pronoinbres al principio una o. como
la ponen en el preterito perfecto y plusquamperfocto.
PRETER[TO PF.RKF.C.TO.
El jireterito perfecto se forma de! présente, y por la mavor
parle los arabados en a. i. pierden la a v la i, y los de o to-
man c sobre la o. Pero porque son estes preteritos dificulto-
sos. tratar se han en el capitulo siguiente juntamente con la
formacion de la passiua '^^
Y todos los preteritos en el plural tomaran qnc sobre el
singular, v si el singular acabare en c boluera la c en que en
el plural, v parece algunos retcner la c antes del que^'^K Ex.:
nitlapaca, lauar. preterito, onitlapac; plural, otitlnpacque.
Y es de notar que antes de los pronombres ni, li, an, to-
maran una 0. Pero algunas vezes se hallan cslos preteritos
sin la 0.
PRETERITO PI, VSQVA.M PERFECTO.
El pUis(piarijperfecto se forma del preterito perfecto ana-
diendo ca. v esta en sirue para todas seis personas. tomara la
u ai principio como el preterito perfecto. Ex. : n i tonna , pren-
der a alguno; preterito. onitean; plusquamperfocto, omteanca.
Y los que en el preterito tomaren c. sobre ella tomaran a.
Ex. : nitlapaca. lauar. onitlapac, omtlapaca.
Y es aqui de notar que este preterito plusquamperfocto
algunas vezes sirue de la particula cpna. Ex. : yntlacamo
œincchilhmam . yc onicquaca. vel yc nicqua:qina , si no me lo
"' La foiinalion du passif est intli<jiiée dans le chapitre iv.
'*' CoUe li{jne a élé oiriise dans le mamisc! it BN.
— 80 —
clixcras, o ouierus dicho, ya yo lo ouiera comido, o ya lo queria
corner. El onicquaca no es muclio en uso en este sentido '^'.
Yten se deue nolar que qiiando el verbo tiene dos o très
preteritos, del principal y mas usado se forraara el preterito
plusquamperfecfo. Ex. : (cmi. hencliirse. preterito oten, vel
otemic. vci olemjiii, en el plusquamperfecto hara otenca, y no
diremos otcmica, ni tampoco otenquica.
Y los verbos que demas del preterito principal tuuieren
otro preterito on i\ o en qui, en el plural haran como el prin-
cipal preterito y destos menos principales no se formaran los
nombres verbales que del preterito se suelen formar, sino del
principal.
KVTVRO IJIPERFFXTO.
El futuro imperfecto se forma del présente del indicatiuo
afiadiendolc una z en el singular, v en el plural toma un que
sobre la z. Ex. : mtetlaçolln, yo amo, futuro, nitctlaçotla: ; plural ,
ihctlaçodazque ^'^\
Sacanse los verbos actiuos acabados en Imya, in, on, los
quales bueluen la n en **^', porquc los neutres en estas termi-
naciones siguiran la régla gênerai, y lo mismo haran algunos
actiuos, como son : nitlapia, guardar, futuro, nitinpia: ; —
nitechia, esperar a alguno , nitechiaz.
Y es de notar que un mesmo verbo anteponiendole las par-
ticulas da, te, y haziendole actiuo hara de otro manera en el
futuro que si fuesse neutro y esluuiesse sin ellas. Ex.: nitlihn,
'') Celte remarque est tirée du manuscrit MN. Nous ferons aussi observer à
ce sujet que le parfait était souvent employé pour le plus-que-parfait. Ainsi, Ton
disait très-bien : ye onillaqua, in oacico, j'avais déjà mangé, quand il vint.'
(Voir le Compendio, par Paredcs, p. 5o.)
'■-' Le singulier peut aussi se terminer en qui : nillapohuazqui , je compterai.
''' Ex.: niteilalcahuia , j'abandonne quelqu'un; futur, nitetlalcahuiz ; — nitla-
celia, je reçois une cbose, nilinceliz; — nitlaciiilon , j'écris, jo peins une cliose,
mtlacuiloz.
— 81 —
tliloa, entinlarse, es neutro, hazc en (3I futiiro nilUloaz, lUloaz;
anadiendole el tla 0 el te se hazc actiuo y ontonccs diremos :
nitlatUloa , entintar algo; futuro. nklalliloz.
Y esta foriîiacion del futuro imperfecto seruira para los
otros modos. porque es 0] mismo mudando los aduerbios del
principio porque en el imperatiuo y optatiuo tomara ma v en
el subjunctiuo ynth.
Y este futuro muchas vezes sirue por imperatiuo, lo quai se
deue notar. Ex. : calaquiz, entre aquel, y esta en iugar de ma
cnlaqui. Y lo mesmo sera en el impersonal : calacoaz, en Iugar
de ma calacoa, entren todos.
FVTVRO PERFECTO.
Este futuro es el preterito perfecto de la actiua a la letra'".
FORMACION DEL I.MPRRATIVO.
PRESENTE.
El imperatiuo se forma del futuro imperfecto del indicatiuo
quitando la z y anteponiendo un ma, 0 tla^'^K Ex. : nitlachia ,
mirar; futuro, niûachiaz; imperatiuo, mxi nitlachia; — niquitta,
veralgo; futuro, niquittaz; imperatiuo, tla xiquitta.
Y es de notar que estos pronombres ti, an, de las segun-
daspersonas siempre se han de boluer en xi. Ex. : ma ximotla-
çolla, ama tu; plural, ma ximotlaçotlacan, amad vosotros. Y en
el plural a todas très personas se les anade un can. Ex. : 1 " ma
timotlaçotlacan ; 'î" ma ximotlaçotlacan; 3' ma motlaçotlucan^^' . Y
"1 Mais ordinairement il est procédé de l'adverbe ye ou yecuel , déjà, servant
à marquer l'antériorité : m tihuallaz, ye ou yecuel onitlapoith , quand tu viendras,
j'aurai compté.
f^' On se servait aussi de inatel dans les cas de doute, d'hésitation, etc. ma(el,
tiuyan, allons, décidons-nous; parlons.
'^> Le manuscrit MN porta à toutes les personnes te, au lieu de nw : ma
xitetlaçotla, etc. ce qui change tout à fait le sens. Il faut, en effet, traduire: aime
les gens, et non, aime-toi.
— 8-_> —
este mesnio imperaliuo en cl singiilar tendra en algunos verbos
1res significados. E\. : ma nitlaqun querra dezir coma yo, y
no coma yo, y vaya yo a comcr, como parecera adelanto. Pcro
en todos los verbos tendra los dos significados que es coma yo,
0 vaya yo a comer. Y donde la boz del preterito y del impera-
tiuo fuere una, los tendra todos très. Y estos se diferencian en
el ayre del dezir. o en el acento.
El futuro es como el del indicatiuo anteponiendo ma.
FORMACION DEL >JEGATIVO AVISATIVO.
Ay otro imperatiuo negatiuo que algunos llaman auisatiuo
porque dizen que no usare deste auisatiuo quando mando con
imperio, sino quando a consejo o auiso. Pero los naturales en
el uno y en el otro sentido lo entendien, y si estamos en esta
difercncia podrase dezir, que para el que es puramente ne-
gatiuo usaran del imperatiuo ya dicho, anteponiendo estos
aduerbios maca, vel macamo. Ex.: maca, \e\ macamo xicchiua,
no lo liagas.
Y para el auisatiuo negatiuo usaran del preterito perfeclo
del indicatiuo a la letra anteponiendole el ma '^'. Ex. : ma
tidapix, mira no guardas; — ma tillatlaco, mira no peques.
Y este auisatiuo tomara ti en el plural. Ex. : ma nitemachti,
no ensene yo; plural, ma titemachthi, no ensenemos nosotros.
Y es de notar que algunas vezes el plural del auisatiuo
*'' Ou manen, qui donne plus de force : tnaneti titlatlaco, fais attenlion de ne
pas pécher; — manen uetz, qu'il ne tombe pas. Quand le prétérit finit par un c,
cette lettre disparaît à l'impératif vétatif. Ex. : nitlatoca , j'ensemence; préléril,
0)i/7/a;oc«c; impératif véfatif, manen tlllntoca, n'ensemence pas. (Voirie Coiiiponlio ,
par Paredes, p. 52.) Il n'est pas nécessaire que ces particules soient immédiate-
ment placées devant le verbe. Ex. : »in muchipa timoyecquctz, ne le pare pas conti-
nuellement. (Plalica, S l'i.)
lainbicn se forniaia dcl [)icsente del indicaliuo anadiondo //
en algunos verbos. Ex. : mtenutza, Ilamar, nnifenutz; on el plu-
ral del auisatiuo diremos : ma anlcimlzU , vel ma antenutznli,
mirad que no llameis vosotros a aljiuno.
FOUiM/VCION DEL OPTATIVO.
El optatiuo es do saber que anles de los pronombros ni , il .
nn, toma esta particula ma en todos los tiempos, y olros po-
non malcl, en lugar de o si; pero esta, segun los que bien
sienfen, quiere dezir : pues, o empero. o mas. Ex.: malcl
tniynn , pues vamos*''.
l'RESRNTK.
La formacion del optatiuo es clara, porque el présente es
conio el del imperatiuo sin quitar ni poner nada segun pareco
en la conjugacion. Ex. : ma nitemacJiti , o si yo ensciiase.
l'ISEïRRfTO nU'EnFECïO, PERFECTO V PLVSQVAHPERFECTO.
El preterito iuiperfecto sirue de preterito perfecto y plus-
quamperfecto, y la formacion deste es del présente del indica-
tiuo ailadiendo ni, y sirue para todas seis personas. Ex. : nlllaqua ,
yo como, ma mtlaquani, o si yo comiera. Pero dondc el plural
tuuiere semejança con el singular, ansi en el pronombre que
rescibe, como en la terminacion que acaba, diferenciar se ba
dcl dicho singular anadiendo una h, como es dicbo '-■'. Ex. :
Sing. Ma nitlaquani, ma witlacjuani, ma tlaquani.
Piur. Ma itllaquanih , ma xitlaqnanih , ma tlaquanih.
El futuro es en todo como el del imperatiuo
(3)
('> Voir la note 2 de la page 81. Pai'edes donne pour Toptalif los trois parti-
cules ma, macuele et maijccucle. {Compendio , p. 53.)
^^' Ces trois derniers mots sont tirés du manuscrit MN.
'" Paredos indique imi optatif ne'.ifaiif formé du présent do l'indicatif devani
— 8'i —
l'OUMACION DEI, S\ lil VNCTIVO.
El subjiinctiuo en la lorniacioii no lieno diliciiUad por(|ue
son los misraos fiempos dcl optatiuo. Pero difieren en las
parliculas (juc loinan anlcs del vcrbo, porqiie el subjunctiuo
toma esta particula yniJa , que qiiiere dezir si para todos los
liompos, y no puede tomar otra particula, saluo en el un ro-
mance ([ue domos al futuro, el quai se puede dezir con este
aduerbio yn iliquac, que significa quando. Ex. : quando yo amare
a Dios, scre bueno, r/» ihquac mcûaçotlaz in Bios, mqualU niez.
Y para sacar esto mas de raiz y que se déclare y de la causa
jiorque en el subjunctiuo no damos todos los romances que
pone Antonio de Lebrixa en su arte, es de notar que en la
lengua latina ay estos aduerbios : quando que significa quando,
y cum que cpiiere dezir como. 1 otros, con los quales todos los
romances que en el subjunctiuo se ponen, se pueden hazer
por aquellos tienqios donde se seîialan los taies romances, y
por eso quadran muy bien todos los romances que por el tal
modo se pueden dezir. Pero en esta lengua como no tienen
mas desta particula yntJa que quiere dezir si, solos los roman-
ces que quadraren con ella se pornan en el subjunctiuo segun
buena razon y no mas, porque todos los otros romances del
quando y del como se ban de reduzir neccsariamente al in-
dicatiuo, saluo el que seiialamos en el futuro del subjunctiuo
con este aduerbio yn ihqiuic. Ex. : este romance : como yo pre-
dicase una vez en Mexico, me acaescio esto, etc. lo redu-
zen : quando yo predicaua en Mexico, etc. v liazese por el
preterito inqierfecto del indicatiuo. Ex. : yn iltquac nitemach-
tînya, nopan omochinh y.
le(|ael est placée l'une des particules maca ou macamo , et auquel on ajoute la ter-
minaison ni. Ex.rwirtm ou mncatnn tillnpohtiani , que tn ne comptes pas. (Voirie
C.(imj)eiuliii , p. r)3. )
— 85 —
Y cslc romance : como yo sirua a Dios. no se me tia nada
de lo que de mi se dixere, lo reduziran a este romance: por
quanto yo siruo a Dios, etc. y hazenlo por el indicatiuo en
esta manera : y pampa iielli mctlayecullitia m Dios, amo necInjoU-
tlacoa yn tiein notechpa mitoa '^'.
Y por esto quitamos algunos romances del subjunctiuo v
aiïadimos otros. Verdad es que anadiendo al futuro esta par-
ticula quia se podran suplir algunos romances del subjunc-
tiuo en preterito perfecto, o plusquamperfecto, los quale.s no
se podran hazer por esta boz m, como parecera a la larga
en la segunda parte, capitulo octauo ''^K
Pero es de notar que este rjuia siempre se pone en la se-
gunda oracion de subjunctiuo \ nunca en la primera, v ya
que en la orden este primero en la sentencia y congruo ro-
mance se pondra a la postre. \ desta particula quia se tratara
adelante en el capitulo vni° '^ desta segunda parte.
FOP.M\CION DEL INFIMTIVO.
El infinitiuo no le tienen proprio. pero suplenle en dos
maneras. La primera por el futuro del indicatiuo ailadiendo
este verbo nequi que quiere dezir querer. Ex. : niûaçotlaznequi ,
quiero amar. Y este verbo nequi es el que se varia por lodos
los modos y tiempos, y el futuro a quien se avunta en sinf^^u-
lar y plural de los dichos tiempos v modos no se varia. Y
puesto caso que este en platica que el infinitiuo se suple
por este verbo nequi, lo que yo siento es que lo que suple la
boz del infinitiuo no es el futuro con el nequi, sino solo el fu-
^'^ Dans le manuscrit MN, la phrase est tournée autrement : -Si yo siruo a
Dios,» etc. T.tjntla uelh,v etc.
'^^ Voir le paragraphe intitulé : " De las particulas que se posponen.^ Page 1 29.
^*^ C'est par erreur que les manuscrits portent vi°, au lieu de viii°. Le chapitre vi
est exclusivement consacré à la conjugaison dos verbes irrégnlicrs aller el venir.
— 86 —
Uiro, como en el latin no diremos que es inlinitiuo el volo
amare, sino el amure. Puesto caso que el infiniliuo no puedc
estar sin otro verbo, como acaece tambien en esta lengua,
pero no por eso sera infinitiuo el future con el nequi.
La segunda nianera de supiir cl infinitiuo sera anteponer
el verbo nequi, y aiïadiendo el futuro. Ex. : nicneqm mthiquaz ,
quiero corner. Y entonces los pronombres m, li, nn se pornan
en entrambos verbos. Lo quai no se haze en la primera ma-
nera de supiir el dicbo infinitiuo. Ex. : no dezimos nitlaquaz
nicnequi, titlaquaz iicnequl, etc. Pero quando se antepone el
nequi en esta segUnda manera bien dezimos: singular, nicnequi
nitlaquaz, ticnequi titlaquaz, qumequi tlaquaz ; — plural, ticnequih
litlaquazque, anquinequili antlnquazque , qumequili tlaquazque.
Y es de notar que ansi el uno como el otro infinitiuo se
varia el nequi ipor todos los tierapos como esta dicho, y el fu-
ture se quedara inuariado. Ex. : en el pretcrito imperfecto
diremos nitlaquaznequia , yo queria comer; y en el perfecto,
onitlaquaznec , yo quisse comer. etc. y assi por todos los demas.
En In segunda manera diremos en el preterito imperfecto :
Nicnequia nitlaquaz, yo queria comer;
Ticneqtiia titlaquaz, tu querias comer;
Quinequiu tlaquaz , aquel queria comer.
Preterito perfecto: onicnec nitlaquaz, yo quisse corner; ottnec
titlaquaz, quisiste comer; oquinec tlaquaz, quiso comer, etc.
Los demas tiempos del infinitiuo que se hallan en la con-
jugacion se reduzen al indicaliuo.
El preterito anteponiendo qualli inic, vel fualli yezqui yn,
lo dizen por el preterito perfecto del indicatiuo. Ex. : qualli imc
onitlaqua , vel qualli yezqui yn onillaqua, bueno es auer comido.
Y el futuro reduzen al futuro del indicatiuo anteponiendo
qualli yez. Ex. : qualli y ez in nitlaquaz.
— 87 —
roUMACION Dli; LOS GERVNDIOS DE GENITiVO.
Eslos gerundios los suplen de dos maneras. La primera es
al verbal en liztli anadirle pan, y anteponer uno destos dos ad-
uerbios ye, vel ya. Ex. : tlnqualizili , es la comida. perdiendo
ol tli, y aîiadiendo pan, dizen llaqualizpan , y anadicndo ye, vel
ya, diremos : ye tlaqualizpan, ya es hora de corner.
La segunda raanera es anteponer uno destos dos aduerbios
quallican, vel ye iman^^\ al futuro, o présente del inipersonal.
Ex. : ye quallican inic temacliUloz , vel inic Icniachtilo, hora es de
ensenar; — vel ye iman in llaquah, vel ye iman yn tlaqualoz,
liempo es de corner.
Y en esta segunda manera se puede variur por lodos los
niodos y tienipos. E\. :
PRESENTE.
le iman in nilemnclilia , liempo es que yo eiiscfie.
Y tambien se dizc :
Ye iman in nitemachliani.
P-RETERITO IMPERFECTO.
Ye iman in onitemachtiaya , liempo era de ensenar yo.
PRETERITO PERFECTO.
Ye iman in onitemachti , liempo fue de ensenar vo.
PRETERITO PLVSQVAMPERFECTO.
Ye iman in onitemachtica , liempo auia sido, elo
FVTVRO IMPERFECTO.
Ye iman in nilemaclitiz , liempo sera, elc.
"' Les granimairicns indujiient une troisième locution : ijc imonequian. Ex. : yf
inionequian in ou inic nitellolzonlcqniliz , déji^ il est temps de jnffer; lilt. que je
— 88 —
FVTVRO PERFECTO.
J e iuian in nitcmachtizquia , vel î/e iman in onilcmachti,'^(y es, o era lienipo
de auer ensenado yo, etc. (;omo el preterito.
Lo iiiesino sera en el impej'sonal y passiua. Estos romances
parecen ser de subjunctiuo. jiero en fin fienen sentencia de
gerundios de genitiuo,
DE LOS GERVNDIOS DE DATIVO.
Estos no les tienen , pero suplenlos por el preterito per-
fecto del indicatino anteponiendo yquac, vel in, vel in iquac.
Ex: : ?//< iqiiac onitJnpix, niman nuniUiIliiiiz , en guardando, o
auiendo guardado, iuego te lo dire; — ijn onitemachti, ninuin
nompeuaz, en predicando, o auiendo predicado, Iuego me parlire.
FORMACIOX DE LOS GERVNDIOS DE ACVSATIVO.
Los gerundios de acusatiuo no ios tienen proprios, su-
plenlos en algunos tiempos por estas particulas tiuh, tiui, lo,
il, ])ara yr; j quiuJi . qiiiiti , ro, (iiii. para venir.
PARA YR.
TiuJv:, tiui. — El tiuh es para présente y futuro para solo
el singular; y el tiui es para el plural de Ios diclios lieni[)os.
Ex. : nitcmachtitiuh , yo voi, o yre a ensenar; — antcmnclititiui,
vosotros vais, o yreis a ensenar. etc.
To. — El to sirue para el preterito perfecto y plusquam-
perfecto en todas seis personas. Ex. : nitemachtito , yo fui, o
auia ydo a enseiïar; — plural, aniomacliiilo . vosotros fuistes, o
auiades ydo a enseiïar.
Ti. — El ti sirve para el imperatiuo para el singular y
plural, segun algunas prouincias. Ex.: ma nitemachtiti , vaya
yo a enseiïar. Pero en olras partes usan para esto del singular
fiel iiuperatiuo sin la parlicula // y suelen lo diferenciar del
— 89 —
olro iriij)eratiiio con solo el ayre de dezir, o con j)oncr cl
acenlo en la ultinia. Ex. : ma mtentacldi, ensene yo; ma nile-
■macliti, vaya yo a ensenar; pero en el plural en todas partes
usan poner el ti. Ex. : ma titcmacJitili , vamos a ensenar.
Para los présentes del imperatiuo, optatiuo y subjuncliuo
seruira el présente del indicatiuo anteponiendo las particulas
ma 0 yntla. Ex. : ma nitlaquatiiih , vaya yo a corner. No es mu-
cho en uso '^'. Diremos tambien vaya yo a corner, tua nitla-
qua, vel ma nklaquati, como arriba es dicho. En el prêter! to
imperfecto, perfecto y plusquamperfecto del optatiuo y sub-
juncliuo, dizen : ma oniûaquato, o si yo ouiera ydo a corner,
vel 0 si yo fuera^^'; — yntla onitlaquato, amo napizmiqu'izqma , si
ouiera ydo a corner, no muriera de liambre.
Y estos gerundios tambien se pueden suplir por el verbo
niauh puesto al principio y luego este aduerbio inic, vel ni,
y con el futuro imperfecto del indicatiuo. Ex. : niauh nue
nitlaquaz, voi a comer; preterito imperfecto, niuia, vel niaya
inic nitlaquaz, yo iba a comer. Variando en todos los tiempos
el niauh, y quedandose el futuro invariado.
PARA VEXIB.
Las particulas co, quiuh, quiiii, qui, son para venir.
Co. — El co sirue para présente y preterito perfecto y plus-
quamperfecto en todas las seis personas , y mas proprio es de
los preteritos que del présente, porque para el présente para
dezir: vengo a comer, mas usan dezir: niualaquatiuh, c[ue no
nitlaquaco, si no es siendo ya venido^^l
'■' CeUe remarque est tirée du manuscrit 1\IN.
'-' Ces derniers mots sont extraits du manuscrit MN, qui porte, à tort, ma
onillaquani, au lieu de ma onitlaquato.
(^' Var. «para dezir : vengo a comer, usan dezir: nitlaquaco, siendo ya venido,
y si no es llogado diran : niualanh inic nitlaquaz. n Manuscrit MN.
— '.)0 —
Qiiiiili , (jium. — El (jiiinli siriic para las très pcrsonas tlel
fcingular cl cl futuro, y para el plural quiui Ex. : nUemachtiquiuh ,
yo vcrne a onsenar: — antemachtiqinui , vosotros verneis a en-
senar, etc.
Qui. — El qui es para las seis personas del iniperatiuo.
Ex. : xicchiunqui , ven a hazer: — plural, xicchiuaquih , vosotros
venid a hazer.
Los liempos que faltan, suplirlos haii por ntualauh, como
diximos de los passades que se suplian por uiauh.
Tambien se pueden dezir o suplir estes gerundios como
diximos de los passades poniendo, en lugar de niauh, niualauh
con el inic o in, y el future perfecto del indicatiuo. Ex. : niualauh
inic uitlaqunz, vengo a corner: — preterito imperfecto, nmrt/rtya,
vol niuaJatayn inic niûaquaz, yo venia a comer.
La formacion de todas las parliculas sobre dichas es del
futuro imperfecto del indicatiuo perdiendo la z, aiiadir las
dichas particulas; y este se ha de entender en todas las bozes,
ansi actiua como passiua. como impersonal. Ex.: nitlaqua, yo
como; futuro, niûaquaz, nitlaquatiuh, voi a comer; — passiua,
nitlaqualoliuh , voi a ser comido; — impersonal, tlaquahliuh ,
todos van a comer.
FORMACIOX DE LOS PARTICIPIOS DE PRESENTE.
Estos se suplen por la tercera persona del présente del
tiempo que fuere el participio anteponiendo esta particula yn.
Ex.: ijn llaqua, el que come: — yn tlaquaya, el que comia. Y
ansi por toda la conjugacion.
De otra manera tambien los suplen con algunos verbos com-
puestos, los quales verbos compucstos tienen significacion de
participios, o de gerundios de ablatiuo? segun algunos quieren
sentir. Ex.. nitlaquaticah , estoi comiendo; — nitlaquatimmi ,
ando comiendo; — niÛajnxUuh , voi guardando.
— 91 —
\ en esta seguncla niancra se variara el verho por toda la
conjugacion. v d [)riinerose quedara siemprc cnleru. Ex. :
PRESENTE.
Nillapiatiuh , voi guardando.
PRETERITO IMPERFECTO.
Nitlapixliuia, vel nitUipirhuja , yua gxiardando.
PRETERITO PERFECTO Y PLVSQVAMPERFECTO.
Nillapixlia^^K vel nillapixta, fui guardando, o auia y do guardando.
FVTVRO.
Nitlapixtiui , vel nhliqnxlaz, yo yre guardando.
Y la formacion destos es diferente de la que lienen las
particulas, porque estes se forman poniendo el primero verbo
en el preterito y aiiadiendo el segundo como se dira en los
compuestos. capitule duodecimo.
IMPERATIVO.
Ma niûapixtiuh , vaya yo guardando; — ma ■xilhipirtiuh , vc tu guar-
dando, etc.
VETATIVO.
Ma nitlapixlitih , a" ma xitlapixtiuh, etc. "'
DE LOS PARTICIPIOS DE FVTVRO EN RVS , SEGVN EL LATIN.
Los participios de future en rus se suplen por el future
imperfecto de la boz de actiua anadiendo esta particula quia,
y su significado es auia, o deuia, o ouiera, o déniera.
De la formacion de la passiua e impersonal al présente no
se dize nada, porque se ha de tractar en el capitulo quarto'^'.
'■' Le manuscrit MN écrit avec Taugment o: oniûapixtia.
^^^ Var. rma nillapixta, 2^ ma titlapixta, etc. no vavas guardando." ^lanus-
crit MN.
^*' I^cs manuscrils por(enf siguienic à la place de quartij. ( Vuir !a noie 1 de In
page 79)
— 92 —
CAPITVLO TERCERO.
DE L\ FORMACION DEL PRETERITO.
El preterilo pcrfecto es muy vario porque son muclias las
terminaciones en que acaba, y por eso se pondra aqui algo
dilatado, porque del se forma el preterilo plusquartiperfecto,
y muchos verbales y olros nombres, y assi es necessario saber-
se bien para la inteli(]encia de la lengua y el artificio délia.
Pero aunque sean estes preteritos muy varies y diuersos, po-
dremos los redu^ir a très reglas générales, porque unes ver-
bes ay que pierden la vocal en que fenescen, y otros que sobre
ella toman una c, y otros que mudan la letra o sillaba final;
V los que destas terminaciones tuuieren diuersos ])reteritos se
senalaran. Pero sepan que el mas usado o comun se porna
en la régla gênerai, aunque no dexare de poner los otros pre-
teritos que tuuiere el verbo dado que sean menos principales
y se usen poco, [)orque si alguna vez los vieren en escriptura
o oyeren en platica no se turbcn y lo tengan por mal dicho.
Y porque se ayude a la memoria, pondremos juntas todas las
terminaciones de verbos que en el preterito pierden letra, o
sillaba.
PaiMElU REGLA.
DE LOS QVE P1ERDE\.
Los verbos que acabaren en estas terminaciones Itiiija, ni,
0(1, U, ma, mi, na, ni, pa, pi, xa, xi, tza, tzi, pierden la ul-
tima vocal. Exemple de todos :
Htiya. — Ex. de los de huya : nitetlatlacalliuyo, ofender a
alguno ; preterito , onitetlatlacalhui.
la. — Ex. de los de ia : nitecucidia , querer mal a alguno;
preterito, onitecucuh.
— n —
Sacanse : nillnpia. yuardar algo. omlhqnx; — nilechia, es-
perar a alguno, omtechix ; — mcui, vel mcea, (|uerer, oniciz,
vel onicez; — relia, retonecer la planta, oniceliz, vel oniceliac,
vel onicelîx; — ninhonia, tener calor, oninitonix , \e[ oninitoni^^^;
— mquequexquia , tener comezon, oni(jucqnfxquiac'~K
Sacanse los demas neutres que no se deriuan de nombres,
les quales por la mayor parte bueluen la a en x, aunque al-
gunos tarabien toman c sobre la a. Ex. : nipipinia, hagome
liombre o fuerle'^^ onipipînix , vel onipipiniac '•^K
Y los neutres que se deriuan de nombres [)odran tener
très preteritos porque por la mayor parte o bueluen la a en
a?, 0 en c, o sobre la a toman c. Ex. : niqualhtia, hazerme
bueno; preterito, oniqualhtix, oniqiialhfic , oniquaihuac.
Oa. — Ex. de los de on : nitlatoa, bablar, onitlato.
Sacanse : nicxicepoa^^\ entomecerse el pie, oiiicxicepoac ; y
los neutros deriuatiuos de nombres que toman c sobre la a.
Pero, si los taies se hazen actiuos tomando tia o te, sigui-
ran la régla gênerai. Ex. : jiitUloa, estar entintado, omtldoac;
nidatliloa (actiuo), entintar algo, onitlatldo. Aunque estes me-
jor forman sus actiuos en ya. Ex. : nitliloa, mdaddhuia. Y al-
gunos dellos tambien forman el actiuo en tia. Ex. : ayoa ,
aguarse, nidanyoda, aguar algo: — ni te ma , embiar mensajero,
omteiidi, oui te tua, omteinac.
Li. — Ex. de los de U : niyodl , biuir, on'ujodi.
'') Pour nino-ilonia ; substantif, itonalli, sueur. (Voir ci-dessous la note i.)
^^' Celte exception n'est point indiquée dans le manuscrit MN.
'^' Var. « . . .hagome viejo o vieja.') Manuscrit ]\L\.
'*^ Ici le manuscrit MN ajoute : rsacase, ninitonia, sudar, que haze solamente
oninitoni. »
^*' De icxitl, pied, et de cepoa. On dit aussi avec les possessifs no, mo, i, etc.
nocxicepoa, prétérit onocxicepoac. (Voir le Vocabulaire de Molina.)
— O/i —
.1/^/. — Ex. de los de ma : mûalemu, henchir aigo, scil. de
semilla o de tierra , onitlaten.
Sacanse : nillama, prender o capliuar, que haze onitlamo;
— nlnoçuma, cnojarme, onmoçmna ; — nitlaûama, pescar con
red, onitlatïama ; — mtlamama, llevar carga, onklamnmn.
Mi. — Ex. de los de mi : nuionii . biuir, oninen.
Aï/. — Ex. de los de na : mtlauann. emborracharse, onhlauan.
l\'i. — Ex. de los de »/; mtlathni^^\ ganar en juego. onithûau.
Pn. — Ex. de los de pa : nitlacuepa. boluer algo, onhJacuep.
Pi. — Ex. de los de pi : nicopi , cerrar los ojos, onicop.
Xa. — Ex. de los de xa : lutexoxa . liechizar en cierta ma-
nera , omtexox.
Xi. — Ex. de los de xi: mmexi , estornudar por baxo , oniniex.
Tza. — Ex. de los de tzn : nitenutza , llamar, onitenutz.
Tzi. — Ex. de los de /:/ ; niuetzi, caer, oniuetz.
Estos verbos sobre dichos desta primera régla, algiinos de-
mas del preterito que tienen principal conforme a la régla
gênerai ya dicha, tienen otros menos principales y que mè-
nes se usan, y estos acaban en c, o en qui, o en enlramas
terminaciones, y para saber que verbos toman c o (pii , y qua-
les toman c, y no qui , y quales no toman la una ni la otra, es
de saber que los de hiiya, ia, on actiuos no pueden tomar r
ni qui, mas de seguir la régla gênerai. Pero los neutres de ia .
oa, \ los que acabaren en ma, xa, xi, ahora sean neutres,
ahera sean actiuos, toman solamente c, y no qui.
Pero los demas verbos que acabaren en las otras termina-
ciones de la primera régla tuera de los aqui seiialados po-
dran tomar c y qui indiferentemente. Ex. : nitenutza, llamar,
^'' Vnr. " nitetlaiii , gaiiar eu juego. onitpllav." Manuscrit MN.
— *).■) —
onilcnitl: , omlenuliac , omU'Hulzqui ; ^gio la loriniicioii dcslos sera
los que toman c la tomaran sobre la vocal dcl présente.
Ex. : nilcml , lienchirse, oniten, vel onkemic.
Y ios acabados en qui se formaran de su preterito per-
fecto principal aiiadiendo qui. Y ansi los de c como los de
qui lendran por plural el que tuuiere su principal prelerito.
Ex. : nitenutza, el principal es onitenutz, haze en el plural
otiteniitzqiie. Este raesmo sera el plural del [)retcnlo acabado
en c, y en qui.
SEGVNDA r.EGLA.
DE LOS QVF. TOM\N.
Los (jue fenescen en ca, co, cui , ea, cita. ehi. i, qua, la, li ,.
lia, sobre la vocal loinan c.
Ca. — Ex. de los de ca : nitetlamaca, dar algo a alguno,
onitetlamacac.
Sacase : nitlapaca , lauar, que haze oniibpac; aunque tani-
bien sigue la régla *".
Co. — Ex. de los de co : mtleco, subir, onillecoc.
Cui. — Ex. de los de cui : nitlacui, tomar algo, onitlacuic.
Sacanse: nitlaacocui, tomar algo para lo alçar, onitlaacocu '-'.
En este se haze liquida la u, y en los siguientes : nitlaiztecui ,
tentar algo con la uiia, onitlaiztecu ; — nillanecui , oler algo.
onitlanecu ''^K Y todos estes que se sacan tambien siguen la
régla, pero como aqui se sacan es lo mas usado '^'.
Ça. — Ex. de los de ça : niça , despertar, oniçac. Y algunos
*') U en est de même du Ivéqiienlalii j}apaca ; prétérit, papac ou papacac.
'^^ Var. tanitlacocui, tomar algo, onillacocui.v Manuscrit BN. — La forme sans
contraclion était plus usitée. Paredes et Molina donnent pour prétérit onillaacoc.
(Voir le Compendio, p. 5(), et le Voc.ibulnire au mot acocui-nitla.)
'^^ Contracté pour nitla-inecui Suivant Paredes , le prétérit fait ineue, et d'aj)rès
Molina , onitlanecu.
'*' Var. «pero lo primero es lo mas usado, •• Manusrril BN.
— 9G —
(lesia lerminacion hazen lambien en rjui. Ex. : niqmra , salir,
oiiiquiz, vol onifiuizqni.
Sacase : nitlaça, arrojar, ouitla:.
Cha. — Ex. de los de cha : nichicha, esciipir, onkhichac.
C!n. — Ex. de los de cJii : nichichi, mamar, onicîn'chic.
Sacase : nicociti, dormir, que liaze onicoch.
I. — Ex. de los de i : nithii, beuer, oniûnic.
Sacase : nitlaay, trabajar, onitlaax'^^K
Qua. — Ex. de los de qua : nitlachqua '■-^, cauar tierra .
onillachtjuac. Y estos algunos vezes bazen en qui Ex. : iiillnqua,
corner, que no muda onklaqua, vel onitlaquaqui''-^\
Ta. — Ex. de los de ta: niteitta, ver a alguno, oniteittac.
Ti. — Ex. de los de ti: nitlatzinti, començar algo , onUlatzintic *'*'.
Sacanse los primitiuos que tuuieren vocal antes del ti , y los
deriuatiuos en cati, los quales por la mayor parte pierden la
/ y quedan en t, aunque tambien siguen la régla gênerai.
Pero los compuestos toman tl, tambien pierden el ti. Ex. :
nitetlacamati , obedecer, onilctlacamat , vel onitellacamatic , vel
onitetlacama '^'; — nicaUipixcati , soy o bagome mayordomo,
onicalhpixcat , etc. Pero los otros deriuatiuos de nombres fuera
") Var. «nitlaij, Iraliajar, onitlar, vel nmda.rqni.r, Manuscrit MN. Cette forme
contractée parait moins usitée que Tautre.
'"^> De tlachcuitl, motte de terre, et de qua, enlever.
(^' Tzaqua, cerrar, fait tzauc, suivant Paredes (Compendio, p. Sg), et ttacv ,
d'après Jloiina (Vocab.).
'''^ Var. <snitzinti, yo comienço, onitzintic.v Manuscrit MN. — Remarquer les
deux verbes suivants : pâli, guérir, qui fait opatic, el pati, fondre, se mettre en
eau, dégeler, prêt. opat.
(^' Celte dernière forme de prétérit, tirée du manuscrit MN, conserve le t au
pluriel : oliletlaminatqiie, nous obéîmes. (Cf. le Compendio . par Paredes, p. 69.)
— 97 —
de los (Je cati subre la li toinaii c, vel ne, y lambien suelen lomai'
x, aunque algunos quieren clezir que esta œ es de los de lia.
Ex. : de atl, agua, ati, derretirse, o liazerse agua; pretcrilo,
oadc, vel oat'iac, vel oatix; y este oatix podra venir de aùa
que es lo mesmo.
Tla. — Ex. de los fie tla : nketlaçotla, amar a alguno,
onitetlaçotlac.
TERCERA REGLA.
DE LOS QVE MVDAN.
Los que fenescen en ud, m bueluen la ultima vocal en h.
Los que acaban en ci bueluen la ci en z.
Los que fenescen en qui bueluen el qui en c.
Los que acaban en ya bueluen el yn en x^^K
Va. — Ex. de los de ua ; mtlachiua, hazer algo, onillachiuh.
Sacanse : niteiua, end^iar mensajero, oniteiua; — nitcahua,
venir a alguno , onitealiuac.
Yi. — Ex. de los de ui : natonaui, tener calentura, ountonauli.
Ci. — Ex. de los de ci : niteimacaci, temer, oniteimacaz.
Destos algunos suelen tomar c o qui. Ex. : tlaneci, amane-
cer, otlanez, vel otlanecic, vel otlanezqui.
Sacase : aci, allegar, que haze solamente oacic.
Qui. — Ex. de los de qui : nitlanequi, querer algo, otiitJanoc.
Sacase : nitlaitqui ^^K lleuar algo, onitlailquic.
Ya. — Ex. de los de y a : nitlaucuya, estar angustiado, o»?7/««/c?<a;.
Y estos algunas vezes toman c. Ex.: nauiaya, oler mal. o
bien, onauiax, we\ onauiayac.
'" Cette ligne a été omise et laissée en blanc sur le manuscrit MN.
--' Le pronom ni du présent manque dans les deux manuscrits, et le manus-
crit RN écrit avec contraction : "ilatqiii (pour hithilqui), lleuar algo, (millalquic.v
— 98 —
Sacansc : tlaccccija , resfriar cl tieni])o , olhtcccez , vel otlacecoyax ;
y tambicn signe la régla; — yzcaya, crescer, orjzcnyae; —
yztaya, enblanquecerse, oyztaz, \c\oyztayac; — nithuya, alum-
brar, onitlaui; — coçauya, amarillecerse, ococaniz, y tambien
sigue la régla , ocoçauyac '^' ; y tambien los verbos acliuos aca-
bados en nia que por la mayor parte percleran en el preterito
la a. Ex.: mtlatJapiuia, acrescentar algo, onltlatJnpiiii ; pero, si
fnere neutro, bara enx. Ex. : thipiuia, crecer, ollajnmx^'^\
CAPITVLO QYARTO.
DE LA BOZ PASSIVA E IMPERSONAL; Y DE SV FORMACION.
DE LA BOZ PASSIVA.
Anles que vengamos a la formacion destas dos bozes passiua
e impersonal sera bien que notemos lo que en ellas ay que notar.
Quanto a lo primero de la boz passiua es de saber que no
puede tomar las particulas tla, te, ne, c, qui, quin, porque
estas van con la boz actiua, y solas las très primeras con la
boz impersonal como se dira adelante; y ansi a este vcrbo :
lùûaqna , yo como, en la passiua le quitamos el lia, y aîiadi-
raos lo diziendo : niqualo, soi comido; — tiipialo, soi guardado.
Pero quando el verbo rije dos casos, entonces bien se sufre
tomar la particula (la , pero no el te. Ex. : nitîaciuhlo, es me to-
mado algo; — nhhmaco, es me dado algo '^'.
Tambien es de notar que la boz passiua no rescibe los
pronombres nech, mitz, etc. ni otra persona que padece, sino
''' Le Vocabulaire de Molina et la grammaire de Paredes donnent ocoçauix,
qui n'est autre chose que ococaniz.
*-' Ce verbe, auquel nous avons ajouté la signification, fait aussi au prétérit
otlapiuiac. (Voir le Vocabulaire de Molina.)
^^) Ces deux derniers passifs viennent de cuilia, prendre , et de macn, donner.
— 99 —
os (|uan(lo cl vorbo esta compuesto cou Jioinljie v (iciie en
si eiirorporada la persona que padece. Ev. : petlaclùualo , es
lieclio el pctate. o todos If hazeii, que sera impersonal; —
nimUchiuilo , es me heclia mi hercdad. Ni tampoco rescibe
persona agenle expressa sino es boluiendo la tai oracion por la
acliua, y ansi no diremos : yo soi amado de Dios : mas reduzirla
emos a esta oracion : Dios me ama *^'. Pero bien diremos : soi
amado, no diziendo de quien. y desto no ay otra razon mas
de la propriedad y uso de la lengua; aunque diziendo ytccjipa
m Bios mthçotlah , tanto vale como ego amor a Deo '"^l
Yten es ào saber que ay algunos verbos que en una mcsma
boz tienen significacion actiua y passiua, y otros que, aunque
tionen la boz actiua, la significacion es passiua; pondre los
que se me ofrescieren. Ex. :
NitlacnopUInojn , vel nillaicnopUhmja , yo recibo nierced '^^
Ninoteneua , soi nombrado , o noinbioine vo.
Nimauizcui, soi atemorizado, o tomo tenior.
jMuiton "''. soi nombrado . o noiiibrome yo.
Ninotlauhtia , soi socorrido. o socorrome vo.
Nicaquitti, soi ovdo.
Nitlatlato, soi probado.
Nimauizti , soi reueronciado.
Nimachia, soi descubierto. o conoscido, o soiiljdo. olc. (^Tlaxcala •' i.
Tambien se deue notar que a los verbos neutros y reueren-
ciales no les usan dar boz passiua. Ex. : nitzatzi, darbozes, no
diremos : nitzatziua, en la boz passiua; — ninotetlaçotilia , yo
amo, no diremos : ninotlaçotllilo . en la boz passiua.
^'' C'est-à-dire uechmotlaçotilia in Dios.
<'' Cette dernière phrase naunque diziendo,- etc. est tirée du manuscrit MN.
^'' Exemple porté sur le manuscrit MN.
'*' Le manuscrit BN donne ninilonia, qui signifie suer, avoir chaud. Sur le ma-
nuscrit MN, le copiste avait mis le même mot, qui a été corrigé.
^^> Ces trois derniers mois sont tirés du manuscrit MN. — Machia vient sans
doute de mnh, savoir; passif, mncho, on du moins a ia même racine : ma , saisir.
— 100
DE LA BOZ IMPEnSONAL.
A los impersonalcs que desciendcu de verbos actiuos se les
antepone iina destas très particulas tîa, te, ne, las qualcs no
tienen el passiuo v aunque sea una la boz de entraml)os. Y
toniara estas particulas, quando las tuuiere el verbo de donde
se forman, y quando el verbo se compone con nombre no las
rescibira en el impersonal, saluo quando rijere dos casos que
entonces podra tomar el te y el ne. E\. : no diremos temilhchiiuilo ,
pero bien se dize temiUtchmdilo , todos hazen heredad a otros;
— nemillicliiuililo. todos se bazen sus heredades.
Y esta es la diferencia que ay entre el passiuo y el imper-
sonal, porque el passiuo no rescibira las dichas particulas, y
elimpersonal si. Mas las particulas c, gui, quin no se ballaran
en el impersonal, porque son de solos verbos actiuos y de sola
la boz actiua, como se dira en el capitulo septimo. quando
se bablara de las particulas. Tampoco en el impersonal se bal-
laran los pronombres ni, ti , an, como se ballan en la boz ac-
tiua y passiua. Y es de nolar que el ne no lo pueden rescibir
indiferentemente todos verbos actiuos sino solos los actiuos
reflexiuos. Ex. : ninotlaçothi , vo me amo; nethçoihh , todos se
aman; pero los verbos reuerenciales, y aunque tengan nino,
timo, mo, etc. no tendran impersonal, porque no diremos
netlaçotlalilo '^'.
DE LOS IMPERSO.NALES QVE SALEN DE VERBOS AEVTROS.
Emos bablado de los impcrsonales que se forman de ver-
bos actiuos que toman las particulas tia, te. ne, veamos agora
de los verbos neutros si las podran rescibir. Para lo quai es
de notar que unos impcrsonales ay en boz y significacion , v
otros av impersonales en la significacion v no en la boz.
'' Le manuscrit BN porto nclldcnlilil) . de iiinnlliirolUiii . s'cslirncr l)eaiiroii|».
— 101 -^
Los irn[»ersonules de boz y si^juincucioM son los (lue se for-
man de su actiua anadiendo o qiiitando ietras o sillabas, como
se dira adelanle. Los de sola significacion seran los que no se
fornian desta manera, mas sobre la mesma boz de la actiuu
toman alguna particula al principio.
Tla. — Y para mejor enteiider lo dicbo se deue uolar que
algunas vezes sobre la tercera persona del présente del indica-
tluo de la boz de actiua se antepone al verbo neutro un ihi
quedandose en la niesnia boz actiua, porque el verbo neutro
lambien tiene boz actiua como el actiuo, y con el tla se baze
impersonal. E\. : nicuecuechca, yo tiemblo; tlacuecuechca, lodos
tiemblan; — niouitl, estoi turbado, o en trabajo o dificultad
puesto; tlaouiù, todos estan turbados; — nixtoneua, yo me
enojo; tlaixioneua , todos estan enojados.
\ estos aunque salgan de muchos verbos neutros no em-
pero saldran de todos. Mas quando el impersonal que sale de
verbo neutro es impersonal en boz y significacion, quiero
dezir que signe las reglas de la formacion que se diran, en-
tonces no puede tener el tla. Ex. : puesto caso que se diga
tlacuecuechca, todos tiemblan, no se dira tlacuecueclicala; y
esto se deue mucho notar.
Y ansi podemos sacar de aqui que el impersonal de verbos
neutros por la mayor parle podra ser en dos maneras : la pri-
mera siguiendo la régla de la formacion sin poner tla, y estos
se llaman impersonales de boz y significacion; la segunda
manera es como esta dicho anteponiendo el tla a la tercera
persona. Ex. : nitzalzi, doi bozes; tzalziua, vel llatzatzi, todos.
dan bozes.
Ne. — Estos impersonales de boz y significacion bien po-
dran tomar la particula ne, pero sera solamente de los verbos
— 10-2 —
ncutros que tuiiieron nino, (imo, etc. E\. : nmoçaua . yo ayuno;
ncçaualo, todos avunan, etc.
Tambien se deiie mucho notar (jue todos los verbos cjue se
componen con verbos en tal manera que ei primer verbo se
poiiga en el preterito perfeclo, y el segundo en la segunda
persona del présente del indicatiuo, estes taies podran tener
dos impersonales : o en el primer verbo poner la boz del
impersonal, o en el segundo, porque en ambos no se en-
tiende bien. Ex. : nitlaquataci , llego a tiempo de corner'": im-
personal, tlaquahtac) , vel tlaqnataxma , todos Uegan a tiempo
de comer.
Pero si el segundo verbo fuere alguno de los compuestos
de sum, es, fui, si tuuiere impersonal, entonces en el primer
verbo se pondra solamente el dicho impersonal. E\ : no dire-
mos : tlaquatimamua , pero bien diremos : tlaquahlimam , todos
estai! comiendo en pie.
DE LA FORMACION DE LA PASSIVA E IIMPERSONAL.
LA QVAL ES JIVOHO DE XOTAR.
La formacion de la passiua y del impersonal es un a niesma
porque es una la terminacion, saluo que el impersonal no
tiene los pronombres ni, ti, an, como esta dicho. Por tanto
j)or ser una misma terminacion sera una la formacion po-
niendo los exemplos de solo el impersonal, pues para la pas-
siua no aura mas que liazer de perder lia. te, ne, y tomar ni,
ti , an.
\ por(jue todos los verbos acaban en una de très vo-
cales que son n, i, o, reduzense todos estos verbos a 1res
reglas.
"' Var. 'xnitlaquataçi, como en llegaiido.^î Manuscrit .MN. — (\oii' le cha-
pitre XII relatif aux verbes conjposcs.)
103 —
rr.iMi:r,A iu;ol\.
La priiiicra es que los verbos acabados en n acliuos o iieii-
!ros se formaran de la tcrcera persona del i'uturo imperfecto
del indicaliuo boluietido la z en lo. Ex. : tcllaçotkz, aquel
amara; impersonal, tetlaçotlalo , todos aman ">.
Sacanse los de na que algimas vezes biieluen la a en o,
aunque mas comun es seguir la régla. Ex. :
Na. — Nkeana, \)vendev aiguno, «rtwa/o, vel nano, soi preso;
tcanalo, todos prenden.
Ca. — Tambien se sacan los acabados en ca que hazcn
en co y en coa, y en cah. Ex. : niplxca, coger maiz, pixco.
plxcoa, pixcaïo, todos cogen.
y a, — Y los verbos que fenescen en ua, algunas vezes
bueluen la a en ua en el impersonal, aunque mas comun es
seguir la régla. Ex. : pinaua, aquel ba verguença, pinaim, vel
pinaualo, todos ban verguença ^^^
Crt. — Tambien se saca de los de ça este verbo niquiça,
cousus compuestos, c[\ie baze quixoa, todos salen ^^^
SEGVNDA UEGLA.
Los acabados en i sobre la i del présente loman ua, o se
lorman del futuro boluiendo la z en ua. Ex. : yoU, aquel biue,
yoliua, todos biuen'^^
Cl. — Sacanse los der^que, con seguir esta régla, tambien
(1) Le verhe iquania, éloigner, écarler, l'ail au ç^ssU ujuanilo , oi\ Kfuamhua.
(Voir le Comitendio, par Paredes, p. G -2.)
W Ehua , se lever, partir ; impersonnel , eohiia. ( Compeiidio , par Paredes , p. 66.)
(■') Iça, s'éveiller, fait aussi ixoa. {Ibidem, loc. cit.)
(•■') Icali, combattre, fait aussi icalilo; mais tithmi, envoyer, suit la |)roniK'ie
règle: lillano, on lillanilo. (Voirie Compmdio , par Paredes, p. 62.)
— 10/i —
bueluen el ci en xoa, o en œlua, y assi ternan des impersona-
les 0 passiuos. Ex. : aci, allegar; aciua, axoa, axiua , todos
allegan "l
T:i. — Y de los de t:i se saca iictzi , aquel cae , que hazo
nechoa, vel ncehlua, y siguiendo la rogla liaze iietziua, todos
caen.
Qio. — Tambien se sacan los acabados en qui que bueluen
el qui en co, y tambien en coa. Ex. : miqiii, aquel muere,
imcn, vel micoa , todos mueren; pero tlaitqui, por Ueuar algo,
liaze tlaitcoa, o sobre la ? toma un. y baze dnitqniua, y segun
aigunns tlaitqtiinalo '^'.
F/. — Tambien se sacan los acabados en ui que bueluen
fl n^ en îm. Ex.:j)oliui^ perdiese , yw/<W^ todos se pierden'-'^l
Ml — Sacanse tambien los acabados en m? que bueluen
el nu en moiin, o la i en ?/«, Ex. : nemi, aquel biue, nemoiia,
todos biuen. Sacase «m/, caçar, que bnze amiua.
\ los que fenescen o se componen con mati que hazen
ynacho. Ex.: niûmnati, saber, etc. tlamacho, vel thmaliua , todos
sa])en, etc. '*'
TERCERA REGI, A.
Los acabado? en o se les aiiade «. Ex.: ilcco, aquel subc,
dccoa, 0 segun otros llccoua, todos sulien. Sacase este verbo
nimço, que quiere dezir yo me sangro, o sacrifice, que baze
'*' Iinacaci, craindre, respecter; teci, moudre, font au passif imacaxo, iexo,
( Voir le Compendio , par Paredes, p. 62.)
*'-' Dans le manuscrit BN, ce verbe est écrit avec contraction : tlatqui. etc.
Paredes lui donne pour passif ?ïco ou itqitilma. (Voir le Compendio, loc. cit.)
(1) Tcocdiui, avoir faim, impers, teociohna. (Voir le Compendio, par Paredes,
p. 66.)
''' Tel alinéa manque dans le manuscrit BN. Le copiste on a laissé la place en
blanc.
— 105 —
nieolo, vel iiiçoa, vel niçoua , y en el iinpeisoiial imolo, loclos
se sangran , vel neçoa, vel neçoua '",
Esta formacion susodicha se da solamcnte para el pré-
sente del impersonal y passiua que para todos los otros tiem-
pos no es menés ter dar formacion mas del aviso que esta dado
en la conjugacion o formacion, scil. que tomaran todos los
tiempos como otro qualquier vcrbo acabado en o, vel en iia,
porque todos los impersonales han de fenescer en una destas
terminaciones o, ua. Y ansi liaran en el preterito imperfecto
anadiendo ya, y todos en el preterilo perfecto tomaran c, y
los demas tiempos se formaran como se dixo en la formacion
de la actiua. Ex. :
PRESENTE. ■
Tetlaçoilato '■'\ todos aman.
PRETERITO IMPERFECTO.
Tcllnçollaloija , lodos aniauan.
PRETERITO PERFECTO.
Otellaçotlaloc , lodos aiiiaron.
PLVSQVAîIPERFECTO.
Olcllaçollahca , todos auian amado.
FVTVRO.
Tctlaçotlaloz, todos aniaran.
FVTVRO PERFECTO.
Olellaçotluloc , lodos auran amado.
'') Lo verbe ço a le même sens que iço. Cf. çoço, enfiler; çoa, percer, ouvrir.
'-' Si, au lieu de personnes, il s''agissail d'objets en général, non exprimés, il
faudrait dire: llatlaçollalo , llallaçotlaloya , etc.
— 100 —
CAPITVLO QVINTO.
DE KOS VERBOS IRREGVLARES.
DESTE VERBO SMl, ES, tVl, Y DE SVS COMPVKSTOS.
yiCAH, SEP. 0 ESTAI!.
El verbo siim, es, fui, no io ay en esta lengua. Pero suplenlo
por este verbo nicah, que propriamente quiere dezir estar.
Y el verbo élégante o reucrencial deste nicah es ninoyetzlicah ,
y variase por toda la conjugacion como el simple.
Y siempre el sum, es, fui se pone sub intelecto en el pré-
sente del indicatiuo quando esta en lugar de ser. y es qiiando
estos pronombres ni, ti, an se juntan a nombres, como se dixo
en la primera parte ^^'. Ex.: niûatoani, soi seîîor.
Y quando con elnombre se pone expresse el verbo nicah,
en el présente quiere dezir estar. Ex. : nican cah Pedro, aqui
esta Pedro.
Pero en preterito imperfecto usar se ha del tambien en
este significado de ser. Ex.: nitlazcahilli^^^ nicatca. era discipulo.
Mas si la oracion es de preterito perfecto, o plusquamperfecto
en el indicatiuo, tambien usan deste verbo ninochiua, que es
hazerme tal. Ex. : nidazcaUiUi oninochiuh, hizeme discipulo,
y fuy discipulo; y no dire tambien niilazcaUilli onicatca por el
preterito perfecto, mas por los otros tiempos bien se dira cl
uno y el otro. Ex. : nitlacoalli niez, vel ninochiuaz, yo sere com-
prado; y lo mesmo diran con el participio de futuro. Ex. :
ninelhtoconi niez, vel ninochiuaz, sere creydo o creible''^^.
(') Voir p. 18.
(*) De izcahia , élever, instruire.
'^' Précédé à la troisième personne de la particule 0/1, ce verbe nicah signifie
avoir. Ex, : oncah tlaxcdU, il y a du pain. (Voir ci-après, p. 1 15, au mot noticah.)
Il peut également être accompagné des particules gérondives liuh, la, ti , et
tjuiuh, co, qui : nieiiuh , oiiieto, etc.; — niequiuh, ouieco, etc.
— 107 —
INDICAÏIVO.
PUKSENTE.
Sing. Nicah, yo esloi, ticali, cah.
Plur. Ticate, ancalc , cale.
Y a vezes usan deste présente por fuluro. Ex. : ye iz nicah,
yn ikmlaz, ya estare aqui, quando tu vengas.
PREÏERITO IMPEKFECTO, PEUFECTO Y PLVSOVAMPElillîCTO.
Sing. Nicatca, yo eslaua, yo fui, o auia sido, ticalca, catca.
Pliir. Ticatcah, ancalcah, catcah. Y al pi-eterilo perfecto se le antc-
pone una o ; onicatca, etc.
FVTVRO IMPiîKFECTO.
Sing. Niez, yo sere o estare, liez, yez.
Plur. Tiezque, anyezqiœ,yezqHe.
Para el futiiro perfecto usan de circunloquio diziendo : ye
nitktoani, yn liualaz, ya aure sido senor, quando tu vengas. Y
en esta manera no se expressa el verbo , pero para dezu^ : aure
estado, tornanse al futuro imperfecto, scil. ya estare, diziendo
como es dicho.
IMPER^TIVO.
PRESENTE.
Sing. Ma nie, sea yo, o este yo, ma xie, ma ye.
Plur. Ma tiecan, maxiecan, ma yecan.
OPTATIVO.
PRETEUITO IMPERFECTO, PERFECTO Y PLVSQV.VMPEIU'EC TO.
Sing. Ma nient, o si yo esluuiera, o fuera, maxieni, mayem.
Plur. Ma lienih, maxienih, ma yenih.
En el prelerito* perfecto y ])lusquanq3erfecto tomara o al
principio : ma onieni, o si yo ouiera, o ouicsse cslado, o sido.
— 108 —
INFINITIVO.
JSiezncqni, vol nicneqxn niez , quiero ser, o eslar, etc.
IWPERSONAL.
PRESENTE.
Eloac '', todos cstan.
PRlîTEniTO niPERFECTO.
Eloaca.
PRETERITO PERFECTO Y PLVSOVAMPlîl'.KECTO.
Ocloaca.
FVTVRO,
Eloaz.
IMPERATIVO.
Ma doit.
OPTAïIVO PRETERITO IMPERFECTO.
M(t cloani.
SVDIVNCTIVO PRESENTE.
Ynlla eloac.
PRETERITO IMPERFEOTO.
ïnlla cloani.
PRETERITO PERFECTO Y PL\ SQVAMl'KRFECTO.
Ynlla oeloani.
FVTVRO.
Ynlla eloaz.
NICAC.
Este vcrbo tucac quiere dezir cstar en liiesto. Dizese de
Il ombres, arboles, maderas, casa, silla, o vanco, o de qual-
(juiera otra cosa que este en liiesta o hincada si es larga; y
") Suivant Paredes, yeloa; prélérit, yeloac. (Voir le Compendio, p. G8.) —
Dans ce mol Vy ne se prononce pas, ou se prononce Irès-faiblement.
— 101) —
el rcuerencial destc es i ' ninicaulhlicac , '2Uimlcatillilirac, clc. v
el nicac se varia (lesta manera :
INDICATIVO.
PRlîSEN'TE.
Sing. Nicac , ticac, ycac.
Plur. Ticaijue, ainicaque, ycaqne.
Otros dizen en el plural : timanili, amruuli, manih, para lo
animado *".
PBETERITO IMPERFECTO.
Sing. Nicoija, licmja, ycnya , etc.
Y lanibicn dizen : nicacn, ticaca, y caca.
PRETERrrO PERFECTO Y PLVSQVAMPERFECTO. hlcm'^K
FVTVRO.
Sing. Nicaz, ticat, ycaz.
Plur. Ticazqiie, amicazquc , ycnzque.
Tambien dizen en el plural : tima)u:que, aniantzquc, etc.
IMPERATIVO.
Sing. Manica, ma xica, mayca.
Plur. Ma iicacan, ma xicacan , ma ycacan ; — plur. ma limanican , etc.
OPTATIVO PRESENTE.
Ma nica, conio el imperatiuo.
PRETERITO IMPERFECTO, PERFECTO Y PLVSQVAMPERFECTO.
Sing. Ma nicani, ma xicani, ma ycani.
Piur. Ma dcanih, maxicanik, maycanih.
Y tambien dizen en el plural : matclh Umanuùh, malelli
xmaninih, etc.
<" Voir ci-après, page 1 1 1, le verbe mani.
'^' C'est-à-diro : nicaca, ticaca , ycaca , etc. ou avec rniij[iiieiil : onicaca, etc.
— 110 —
SVBIVNCTIVU.
l'RKSENTK.
ïntla nicali , elc. coiiio el imperalitin, vel ijnlhi nicac, elc. como
cl présente del indicatiuo.
PRETERITO IMPERFECTO.
) iiila uicaui, elc. como el optatiiio.
-* FVTVRO.
Yiitia nicai, etc. como el fulnro del indicatiuo ''.
NONOC.
Este verbo nonoc^^^ quiere dezir estar ccliado, y su élégante
es nmonoJhtitoc. Dizese el simple onoc de maderos y tablas
largas que estan tendidas, y de arboles y verdura y de palo,
0 penola, o verua echada. Variase en esta manera :
IINDICATIVO.
PRESENTE.
Sing. Nonoc , tonoc , onoc.
Plm\ Tonoque, amonoque, onoquc.
PAR\ LOS PRETERITOS.
Sing. Noiloca , tonoca, onoca.
Pliu". Tonocah , amonocah , onocah.
Y tambien dizen : nonoya, tonoya, etc.; pero este ultinio no
es mas de imperfecto.
FVTVRO.
Sing. Nonoz, tonoz, onoz,.
Piur. Tonozque, amonozqiie , onozque. ■
^'' Nicac a pour impersonnel nicoa.
<-' Pour m'-o)ioc, dans lequel entre la particule euphonique on. Aussi, en cou)-
position, ne est employé au lieu de onoc: nitlaqnatno (pour mllaqna-ti-oc), je
mange couché.
111
)Mi>i:r..VTi\().
Sing. Ma nono, ma xono , ma ono.
Plur. Ma tonocan, ma xonocan, ma o)iocan.
OPTATIVO PRKTF.RITOS.
Sing. Ma nononl, mn xonnniy ma onoui.
Plur. Ma tonouih, ma xononih, ma ononili.
IMPERSONAL.
Onoiiac <''.
MAM.
Este verbo mani tambieii quiere dezir estar, y su reueren-
cial es en plural : titomanilhlia, amomandltùa , momnnillitia^^K
El mani tiene en el singular la tercera persona y no mas,
y las très del plural. Dizese de cosas llanas y anclias, assi
como libros. Y tambien se dize del agua que esta en vasija
ancha o en laguna, y de pueblo donde ay muchas casas, y
tambien de arboles ; y variase en la manera siguiente :
INDICATIVO.
PRESENTE.
Sing. ^' Mani^'\
Plur. Timanih, ammanih, manili.
PRETERITO IMPERl'ECTO.
Sing. 3° Mania, vel manca.
Plur. Mamania , vel mamanca '* , eslo de inanimado : — timaniah , etc.
por lo animado.
'" Paredes donne pour l'impersonnel : onohtia. {Compendio , p. 70.)
'^' Var. f tilomaniïhtica , amomanilhtica , momamlhtica.-n Manuscrit MN.
(^) On trouve aussi les deux autres personnes : nimani et timani. Il en est de
même à Timparfait, dont la seconde forme nimanca, etc. parait plus usitée que la
première. (Voirie Compendio, par Paredes, loc. cit.)
<'"' For. f plural manm/i, vel maoca/i, etc.» Manuscrit MN.
— 111> —
FVTVRO.
Sing. Mniiiz.
Pliir. Tinianizijur , ammanizcpic, mamzque.
IMPERATnO.
Siiig. Ma mrtiii.
V\m\ Ma linianicdli , etc.
OPTATIVO.
El présente coino cl del imperaliuo.
PRKTERITO niPKRKFXTO.
Siiig". Ma manini.
Plur. Ma timaninih, ma ammaninih , clc.
IMPERSONAL.
Maniua ■'', clc. por lo animarlo se dira.
TEMl.
Este quiere dezir estar ecliados o sentados, hombres, o
miigeres, o culebras, o pajaros en el nido, o perillos, o ga-
lillos, etc. Y tambien se dize para madera, o lena allegada,
0 maiz, o piedras, o semillas y de otras cosas menudas que
e.stan jiintas. El reuerencial deste sera en el singular en la
tercera persona motemilhtia, y en el plural titotemilhtia, para
la primera persona, de manera que motetnillitia en singular se
dira por el que esta lleno o repleto de comida, o de vino, etc.
y en el plural este verbo terna este mesmo sentido. Y el sobre
dicho, y compuesto con toc''^', dizen : tcntoc, lleno, scil. casa o el
mundo, etc.; preterito imperfccto, tcnloca, etc. Y el simple se
varia en esta manera :
Terni, tercera del singidar.
Plar. Titemih, anlcmih, temih.
"' D'après Parodes, rimpersonnel est manoa, manun. (Compendio, p. 71.)
'-* Mis pour ti-oc, syncope do onor. A la suite du verbe terni, Olmos donne
divers exemples de r/imposition des verbes irréjOidiers avec d'autres vcrl)es.
— 11 :5 —
l'KETRKITO IMPERKEOTO. PERFECTO V PIASQVAMI'ERFECTO.
Tenca, tercera del singular.
Plur. Titencah, antencah, tencah.
FVTVRO.
Sing. 3" Temiz.
Plur. Titemizque, antemizque, terni: que.
IMPERATIVO.
Sing. 3" Ma terni.
Plur. Ma titemican, ma xilemican, ma Icmican.
OPTATIVO.
El présente como el iuiperatiuo.
PRETEP.iTO IMPERFECTO, PERFECTO Y PLVSOVAMPERFECTO.
Sing. 3° Ma tcmini.
Plur. Matiteminih, maxiteminih, ma tcminih.
IMPERSONAL.
Teimua.
NEVATICAH.
Este quiere dezir estar assentado. Dizese de cosas ani-
madas racionales d' e yrracionales. Y variase en todos los
tienipos y modos, como el verbo nicah. El reuerencial deste es
nineuititicah ^^\ y variase en esta manera :
Sing. Nineuititicah, timeuititicah , lueuititicah.
Plur. Tileuititicate, ammeuititicate , mexiiliticale.
Y tambien dizen : ninemlhtiticak , ùmeuiMlicah , etc.
"> Far. «racionales, y para las yrracionales, scil. arboles, caSas, euaticac.^,
Manuscrit MN.
<-' Composé de eua et de ca, ce verbe sert à l'impératif de terme de salufalion :
ma ximeuililie.
— ll/l —
TICOAVNOQVE.
Este se tlize de personas f[ue estan assentafl:is on conihilc, o
en conuersacion , on riicda, y no tiene sinjjnlar. \\Triitse m
esta manern :
PRESENTE.
TiroaiuinfiHc , micoaunoqne , coaunoque.
I>RRTERITO niPERFECTO.
Ticoaiinoya , elc. . vel ùcoacaka , oie.
FVTVRO.
Ticonuno:fjuc , oncoaunnzrjiie , cnnnnozque.
Tanibien se dize : iiicoacah, estoi combidado, etc.; plural,
liconcdte.
PRETERITO IMPERFECTO.
Nicoaimoca , cslaua coinbidiuln.
FVTVR(t.
Niconunoz, estnre combidado.
IMPERATIVO.
Ma nicomniQ, elc.
Plur. Ma ticoannoatii , etc.
OPTATIVO PRESENTE.
Coino en el iiiiperatiiio.
PRETERITOS.
Ma tkoaimoni.
IMPERSONAL.
Coaunoac, lodos oslan en el comblle.
PRETERITO IMPERFECTO.
Cnnvnoni/a.
Ninoqitetzticah ^^\ cstoi louantndo on pio, es para cosas ani-
maflas.
Nmacazîconoc , tinacaziconoc , etc.; — plural. tinaeazico)ioque ,
annacaziconoque , etc. estar de lado. o de oreja echado.
Niuetztoc, tiuetztoc, uetzloc^'^^ ; — plural , tiuct:toque,anuetztoqiie ,
iietztoque, estar echado, caido tendido.
Chapcmtoc se dize de mantas arrebujadas, o mal puestas. o
de varro '" estendido , o verdura ; o quiere dezir : estar mojada la
manta, o persona sentada en el suelo. El verbo es iiitlnchapantu ,
por echar, scil. ropa arrebujada.
Chachayacatoc se dize de casas, o arboles ralos. o maiz, o
piedras'*', F^itlachayaua , echar los dados, n frisoles.
Noncah, estoi; siendo preguntado, bien dire : muchijm nican
noncak, sienipre estoi aqui; a"" toncah, 3^ oncah; — plural,
toncatc, amoncale, oncate. Y la tercera dol singular foman para
dezir ay, scil. algo.
Nicatqui, ticntqui, catqui; — plural, ticatquih, ancntquih.
catquih. Y la tercera persona toman para dezir: esta, o ay.
Ex. : catqui yn amatl, ay papel; pero diziendo : nelh ompa catqui ,
alli esta, scil. Pedro, etc.
(') De quetza, se lever, et de ca, être.
^"-' Le manuscrit MiN a omis celle 3' peisonne. — Ce verbe est composé de
uelzi, tomber, et oc (onoc), être couché, étendu.
^■'^ Le manuscrit MN donne sparto au lieu de varro.
*''' Le manuscrit BN porle ici biffée la ligne suivante : " El verbo es chaclmyaat ,
raor lierra, scil. del sobrado, etc."
— IIG —
GAPITVLO SEXTO.
DE OTROS DOS VERBOS IRREGVLARES QVE SON EO , IS , POR YR,
Y FEiY/0, IS. POR VENIR.
ISDICATIVO.
PRESENTE.
Sing'. Niauh, yo voy, ùatth, yaiih.
Plnr. Ti(un^^\ vel //(//, mjaui , \Q\ain, yaui , vel vili.
PRETERITO IMPERFECTO.
Sing. Niaya, yo iua, tiaya, yaya.
Plur. Tiyaynh, ayayah , ymjah.
PRETERITO PERFECTO.
Sing. Oiiùi , yo (ïiy, olia , oya.
Plur. Oltaque, oayaipie, oyaque.
\ tainbieii se dize :
Sing. Oiiivya, otiuya, miya.
Plur. Otiuyah, oauyah , ouyali.
PLVSQVAMPERFECTO.
Sing. Oniaca, yo auia ytlo, otiaca, oyaca.
Plur. Otiacnh , vol ntiayaca, oayacah, oyacoh.
Sing. Ntat, yo yre, tiaz, yaz.
Plur. Tiazque , mjnzqite, yazque.
FVTVRO PERFECTO.
Yo aure ydo. Como el preterilo. E\.:yn timlaz, onia, qunndo
vengas. aure ydo.
(" Paredes regarde cette première forme comme impropre. ( Compendio , p. 7 1 . )
Ln seconde personne ayaiti ou aui, vons allez, est mise ponr an-yaui ou an-ui.
Aux autres temps le pronom an est également syncopé.
— I 1 7 -
IMPERÀTIVO.
PRESENTE.
Sing. Mu niauli, vaya yo, ma xiaiih , ma ijoiili.
Plur. Ma timjan, ma xiinjan, ma wjan.
V ET ATI VO.
PRESENTE.
Sing. Ma niati, no vaya yo, ma liati, ma yati.
Plur. Ma liatili, ma aijatih, ma yatih.
OPTATIVO.
PRESENTE.
Ma niauh, etc. conio en el imperaliuo.
PRETERITO LMPERFECTO.
Sing. Ma niani, ma riant, ma yani.
Plur. Ma tianih , ma xianih , ma yanih.
De los otros preteritos lo mesmo anteponiendo o.
El subjunctiuo es como el optatiuo anteponiendo ijntla.
IISFIMTIVO.
Niaznequi, vel nicnequi nia:., etc. como en los regulares.
PARTICIPIOS.
PRESENTE.
Yn aquin yauli, el que va.
FVTVRO.
Yn aquin yaz,^é yn aquin yazquia, el que yra , o auia de yr, etc.
Viloa, todos van.
IMPERSONAL.
PRESENTE..
PRETERITO IMPERFECTO.
Vtloaya, todos yuan.
— 118 —
En todo sigue la régla de los rej<}ulares.
IMPERATIVO.
Mu uiloa.
PRETKRITO DEL OPTATIVO.
Ma uiloani.
SVBIV.NCTIVO.
Yntla uiloani.
El élégante o reuerencial es :
Sing. Ninouica , voy, timouica, mouica.
Plur. Titoiiica, amouica, mouicah.
GOiNIVGAClON DE VENIO, IS.
INDICATIVO.
PRESENTE.
Sing. Niualauh, yo vengo, tiualauh, ualauk.
Piui'. Tiualaui, aualaui, ualaui; vel tinalhui, amilhui , ualhm.
PRETERITO IMPERFECTO.
Sing. Niiialaiia, yo venia, iiualaya, tialaija.
Plur. Tiualayah, aualayah, ualayah '*'.
PRETERITO PERFECTO.
Sing. Oniuala, yo vine, otiuala, ouala.
Plur. Otiualaque, oanalaque, onalaque.
PRETERITO PLVSQVAJIPERFECÏO.
Sing. Oniualaca, yo ania venido, otiualaca, oualaca.
Plur. Oliiialacah, oaualacah , oualacah^'\
Sing. Niuala: , yo vendre, tiualaz. uulaz.
Plur. Tiualazque , aualazque, tialazque.
<') Var. ffplural, otiuulayah, oamdayah,oualayah.i) Mannscril MN.
<^) Paredes donne une aulre ibrme plus élégante : nikualliuia, tihualhuui .
hualltuia, de. {Cumpendio, p. 7'?.)
— 119 —
IMI'KUATIVO.
PRESENTE.
Sing. Ma niualuuk, venga yo, ma xiuaUiuh , ma iialauk.
Plur. Ma tiualhuyan, ma .xiuallmyan, ma ualhuijan.
Y tambien dizen : matiualaean, maxiualacan, ma ualacan '^'.
FVTVRO.
Venga yo despues. Coino en el indicatiuo anleponiendo ma.
OPTATIVO Y SVB1V>CTIV0.
Los présentes y futures son conio en el iniperatiuo, po-
niendo en el subjunctiuo yntia en lugar de 7na.
PRETERITOS.
Siûg. Ma niualanij, ma xiualani, ma ualaui.
Plur. Ma liualanih, ma .xiualanih^ ma tialanHi.
IM'IMTIVO.
PRESENTE.
Miialaztmjui , vel nicncqui niualaz.
PARTICIPIOS.
Yn aquin ualauh, el que viene.
y II aquin ualaz, el que verna.
Yn aquin ualazquia, el que auia de venir.
IMPERSONAL.
PRESENTE.
Valhuiloa, etc. como en el verbo niauli, anleponiendo esta
parlicula ualhf todos vienen, etc.
<■' Paredes dit positivement que cette seconde forme est impropre. (\oir ie
Comppndio, p. -7.3.)
— 1-20 —
El clcgantc o reiierencial deste es : niualhnoiuca , Uualltmouica,
ualhmouica ; plural, liuallitouica , aualhmouica , uallimouicali ; por
todos los modos y tiempos.
DEL VERBO VITZ, QVE QVIERE DEZIR VENIR'".
PRESENTE.
Sing. Niuitz, yo vengo, tiuitz, uitz.
Plur. Tiuitze, amiitze, uitze.
PRETERITO IMPERFECTO.
Sing. Niuitza, tiuitza, iiitza.
Plur. Tiuitzah, anuitzah, uilzah.
El preterito perfecto se suple por : niuala, etc. si me quede;
que si me torne a yr, bien se dira : oinuitzn.
PRETERITO PLVSQVAMPERFECTO.
Gomo el imperfecto anteponiendo o.
FVTVRO.
Niuitz , etc. como el présente.
IMPERATIVO.
No se dize bien el présente.
FVTVRO.
Ma niuitz, ma tiuitz, etc. conio el présente del indicatiuo.
Lo demas deste verbo se suple por niualauli, en toda la
conjugacion.
''' Nous transcrivons ici deux lignes qui figurent sur ie manuscrit MN : «Pré-
sente , niuitz , vei ninoxdcatz , yo vengo , vel niiialnouicatz , vel nhialauh. — Niyetiuilz,
venir pesado en algo; plural, tiyeliuitze, elc.w — Niualnouicalz nous paraît défec-
tueux. Il faudrait, d'après Paredes, mualnoiiica. {Compcndio, p. 7.'! et ()6.)
— 121 —
CAPITVLO SEPTIMO.
DE LOS VERBOS ACTIVOS Y DE AL(;V.\VS PARTICVLAS
QVE SE IVNTAN CON ELLOS. ^
Los verbos son on muclias marieras: unos son actiuos \
otros neutres; unos primitiuos y otros deriuatiuos; unos sim-
ples y otros compuestos; unos reuerenciales y otros que no
denotan reuerencia.
Verbos actiuos se llaman los que despues de si rigen caso
y tienen despues de si persona que padece expressa o sub
intelecta. Y esta persona, que padece, unas vezes se dénota
por algun nombre proprio o apelatiuo.Ex. : mctlacolla yn luaii,
vo amo a luan. Y otras vezes, por algun pronombre. Ex.:
nimitztlaçotla, yo te amo. Otras, por algunas particulas que se
anteponen o entreponen al verbo. Ex. : nitenamjuilia , yo res-
pondo a alguno. Y este postrero tiene mas dificultad, por-
([ue en la lengua latina no se hallan particulas assi encorpo-
radas o juntas con el verbo, las quaies denoten la persona que
padece.
Y es de notar que ningun verbo acliuo puede estar sin al-
guna particula destas, saluo quando el verbo esta compueslo
con nombre y tiene encorporada en si la persona que pa-
dece. Ex. : nipetlachiua , yo hago petates; y tambien quando
se junta el verbo con algun pronombre que tiene lugar de
persona paciente, porque entonces bien estara sin las dichas
particulas. Ex.: ninotlaçotla , yo me amo; tuwcldlaçolla, tu me
amas.
Sacanse tambien algunos verbos actiuos, los quaies, aunquc
toman estas particulas, pueden estar tambien sin ellas, y son
los sifîuientes :
— 12-2 —
JSillalcnuijni , vcl nilciniqui, yo siieûo.
Nillaichteqiii , vel nichteqiii, yo Imrto '"'.
Nillnùjuhi, vel niquiti , yo texo.
Nilhilzaua, vel nitzaiia , yo hilo.
Nidateci , vel niteci, yo niiielo.
Nicchichi ^'\ vel nichichi, yo niamo, scil. a la madic.
ISitechicha, vel nichicha, yo escupo a alguno.
Niquiztlacati yn tlalolli, vel nizllacaù, yo erro, o niieiiLo la palabra.
JSicnnqxnn, vel ninaquia, vistome, scil. algo.
Nillapixca , vel nipixca, coger maçorcas de maiz.
Otros algunos aura, pero al présente no se me ofrescieron.
Y de como a los verbos se anleponen algunos prononiLres para
liazer con elles oracion perfecta , dezirse ha en el capitule nono.
Ahora en este veamos de como algunas particulas se jun-
tan a los verbos actiuos y estan en lugar de persona que pa-
dece, y otras juntadas con la persona que haze, denotan en
que numéro se ha de poner la persona que padece, si ha de
ser singular o plural. Y todas estas particulas se reduzen a
seis, y son estas : tla, te, ne, c, qui , (juin. De las quales se dira
por su orden.
TIa. — Esta particula tlu dénota (|ue la accion del vcrbo
a quien se ayunta puede generalmente conuenir, o puede pas-
sar en cosas ynanimadas o animadas, aunque por la mayor
parte se pone para denotar cosas ynanimadas, y quiere dezir
lo que en nuestro romance dezimos : algo. Ex. : mllatlaçotla ,
amo algo.
Esta se junta con verbos actiuos en la actiua y en el im-
personal; pero no se hallara en la passiua, sino es quando el
verbo rige dos casos porque entonces bien la podra tomar la
passiua. Ex. : nitlachiuililo , es me heclio algo.
('> Ces (l<'iix premiers verbes sont tirés du manuscrit MN.
'-' Var. " iiitechichi , vel nichiclii ,^i etc. Manuscrit MN.
— 1^23 —
Taiiibion se puede jimlar cun verbos iieulros; pero no
en la signilicacioii que lienios dicho, sino para darles si(jni-
ficacion de impersonal. Ex. : cuecuechca, aquel tlembla;
tlaciœcuechai , todos tiemblaii.
Tambien esta particiila lia se pone en el imperatiuo y sirue
para mandar, y otras vezes en optatiuo. Ex. : tla xiccnqui, en-
tiendelo. o oyelo, etc. imperatiuo: — tla mcchmam, o si io
hiziera, etc. optativo.
Te. - — Esta particula te dénota que la accion del verbo |)assa
en cosas animadas v por la raayor parte se dize de cosas
racionales. Esta quiere dezir : alguno, no seîïalando quien.
Ex. : nitepaleuia, ayudo a alguno. Y si alguna vez se juntaren
en un mesmo verbo eslas dos parficulas te, tla, précédera el te
al tla. Ex. : nitetlamaca , yo doi algo a alguno.
Ne. — Esta particula ne se junta con verbos actiuos re-
flexiuos, que tienen nino, tmo, mo, etc., de los quales se dira
en el capitulo nono. Y con estos verbos se hallara solamenle
en el impersonal, v entonces el mo de la tercera persona
del présente del indicatiuo de la actiua se boluera en ne,
Ex. : mochicanah, aquellos se esfuerçan; impersonal, necliicaualo,
todos se esfuerran. \ en estos verbos rellexiuos el ne esta
en lugar de persona que padece, denotando generalidad con
reflexion. Ex. : netlaçotlalo , todos se aman.
Tambien se junta esta particula ne con verbos neutres que
tienen n'mo, tîmo, mo, etc., pero entonces no esta en lugar de
persona paciente, mas dénota generalidad, y esto sin reflexion
ninguna. Ex. : ninoçaua, yo ayuno; neçaualo, todos ayunan.
De como estas particulas se juntan a los verbales esta dicbo
en la primera parte, en su proprio lugar '^^
"' Voir capiliilo nono , p. /i i .
— \'là —
DK LAS PAPiTICVLAS QVE DENOTAN QVAL tiX DE SER
LA PERSONA PACIENTE.
Ay olras très particulas que denotan si la persona paciente,
que se lia de seguir o juntar con el verbo, ha de cslar en nu-
méro plural 0 singular. Y son las siguientes : c, qui, quin.
C. — La c dénota que la accion del verbo passa en tercera
persona singular expressa o sub intelecta. Ex. : nicmnchtin ijn
Pedro, yo enseno a Pedro, Esta se junta con las primeras per-
sonas del singular y plural del verbo, y con la segunda del
singular. Ex. : nkthçotla in Bios, yo amo a Dios; — tictlaçotla
m Dios, lu amas a Dios; — plural, tictlacotlah in Dios, nosotros
amamos a Dios.
Qui. — El qui significa y dénota lo mesmo que la c, pero
juntase a las terceras personas del singular y plural, y a la
segunda del plural. Ex. : Pedro quitlayecultia in Dios, Pedro
sirue a Dios; — yehoantin quitlayecuUiah in Dios, aquellos siruen
a Dios; — miquitlayecultia in Dios , vosotros seruis a Dios.
Y es de notar que si el verbo, con quien se juntan estas
particulas c, qui , comiença en una destas vocales a, o, si fuere
c lierira en ellas. Ex. : nicana in Pedro, vo prendo a Pedro.
Y si fuere qui la que se auia de tomar, boluerse ha en c.
Ex. : ancana m Pedro, vosotros prendeis a Pedro, y no diremos :
anquiana.
Pero si la vocal que se signe es una destas dos e, i, la c se
boluera en qui, y herira en la vocal siguiente. Ex. : îiitlne:lmia^^\
ensangriento algo; niquezhuia notilhma, ensangriento mi manta;
— niteitta, veo alguno; liquiltah in Pedro , vemos a Pedro.
•'' Ezlinia di'rivo du Hiil)slnnlif rc^/?, sanjf.
— 125 —
Qui)i. — Esta parlicula (jutn dénota que la pcrsoiia que
padece se ha de poner en numéro plural expresse o sub in-
telecto, porque aunquc la accion del vcrbo passe en cosas
que en si son muchas, si el nombre que bis significa o importa
no tiene plural, no se pondra el qmn, sino la c o el qui Ex. : no
diremos : xiquincui m'iec nnpaUi, toma muchas tablas; pero si
a este nombre uapnlli le damos plural , bien se dira : xiquincui
uapalhtin, etc. Y este se deue denotar.
Y si el verbo con quien se junta el quin començare en vo-
cal la n se buelue en m, y hiere en la vocal que se signe.
Ex. : teitta, ver; niquimitta in tlaca, veo los hombres. Pero
si la vocal que se sinue fuere u, entonces perderse ha la
n. Ex. : niquiuapaun m tlaûacoamme , esfuerço a los peca-
dores.
Yten es de notar que no pueden dos destas particulas estar
juntas, saluo quando el verbo rige dos casos, y entonces si
ninguno dellos esta especificado, sino que se ponen en gê-
nerai, pondremos el te y el th. Ex.: nitetlacuilia , tomo algo a
alguno. Y si digo a quien lo tomo y no lo que tomo , entonces
ponerse ha la c, o qui con el tla, si lo que se toma esta en
numéro singular. Ex. : nicthcuilia ynPedro, tomole algo a Pedro.
Y si la persona que padece estuuiere en numéro plural, en-
tonces ponerse ha el quin con el tla. Ex. : niqnintlacuilia yn
maceualhtin. yo tomo algo a los maceuales.Y si senalo lo que
tomo y no a cjuien lo tomo, si lo que tomo esta en el numéro
singular porne el te con c o qui, y quitare el tla. Pero si lo que
tomo esta en numéro plural, poniendo el te y f|uitando el tla,
pondre quin. Exemplo de lo primero : nictecuilin yn totoli, tomo
a alguno la gallina. Exemplo del segundo : niquiniecuilia yn
totolhtin, tomo a alguno las galbnas'^'.
'■' Ces divers exemptes montrent que la première place est donnée à la paiiicule
qui se rapporle au complément exprimé dn verbe.
— l-iii —
Pcro si se c\[)ressa lo (|ue toiiio y a quien lo toinu, enton-
ces si lo uno y lo otro esta en singuiar, quitando las particulas
te, tla, pondremos c, o qui. Ex. : niccuilia in Pedro ytotolli , tomole
a Pedro su galHna. Y si esta lo uno y lo otro en plural, qui-
tando las particulas te. tla. pondremos el quni. Ex. : niqinncuihn
yn maceualhtin yn iniololhnan, tomo a los maceuales sus gallinas.
Pero si lo uno esta en singuiar y lo otro en plural, lo mas
usado y comun cstomar el quin quitadas las particulas te, tla;
pero tambien se puede sufrir con la c, o qin. Ex.: yo tomo a
Pedro sus vasallos, niquincuilin in Pedro ymaceualliuan , vel
niccuilid iit Pedro ymaceuallman. Y esto se usa mcnos '".
CAPIÏVLO OGTAYO.
I>F. OTRAS PARTICVLAS QVE SE IVNTAN CON VERBOS ACTrVOS
Y NEVTROS , ETC.
Ay otras particulas que se pueden juntar con todo genero
de verbos, y destas unas se anteponen, y otras se posponen
a los verbos. Las que se anteponen, o, por mejor dezir, se en-
treponen a ellos, son muclias; pero las mas usadas v que lienen
alguna dificultad son quatro, scil. on, ucdh, cen, iieJh; y las
que se posponen son otras quatro, scil. quia, tçinoa, puloa,
Ihini , vol llani.
Y antes c[ue se diga de las particulas que se anteponen a
los verbos sera bien notar que muchos dellos assi actiuos como
neutres se pueden hazer frequentatiuos, y esto se haze do-
blando la primera sillaba del verbo, y estos taies tienen dos si-
gnificados, conviene a saber: o bazer la significacion del verbo
^'^ Le nianuscrit M\ dit au contraire : «Y eslo es lo mas nsado.'i Co qui esl en
ronlradiclion parfaite avec les premières liffncs fie cet alinéa. Le copiste a aussi
éi'rit nicuili pour incnnliti.
— 127 —
iiiiiclias vezcs, o liazerla en (liiicrsas [parles. Va. : niiiollaUnlid,
assentarme muchas vezes, o en diuersas partes o lugares. De los
neutres, ex. : nhzatzaizi, doi bozes, etc. Y ansl de los dénias
quando caben en significacion del verbo entrambos significados.
Viniendo pues a las particulas que se anteponen al verbo,
se dira primero de la particula on^^\
DE LAS PARTICV[-AS QVE SE ANTEPO\EN.
On. — Esta particula on algunas vezes parece significar
distancia de tiempo, o de lugar, y otras no significa nada.
sino ponese por ornato. luntase con verbos actiuos y neu-
tres, y esta siempre se antepone sXtla, te, ne; pero, quando
ouiere c, qui, qiun, se pospondra cl on. Ex.: nontlaqua , como;
noconqun m tlaxcalh. como el pan.
Pero en los verbos reuerenciales que tienen nino, timo, etc.
ponese el on entre el m y el no. Ex. : noconnollaxdm , yo lo arrojo.
Pero es de notar que, quando a los pronorabres m, ti, an, se
signe luego el on, se pierde la y del pronombre, y ase la n, o t
del on. Ex.: nontlachia, miro; plural, tontlachiit, mirâmes, etc.:
y la n del an se boluera en m. Ex.: aniontlachia, mirais.
Y quando entre el pronorabre y el on se pusieren c, vel
qui, c, entonces la i del pronombre se boluera en o. Ex. :
noconllaça, yo lo arrojo : mas con cl quin no se perdera la / del
pronombre. Ex. : niquimonnotlaçolilia , yo los amo. Pero si el
verbo a quien se junta el on es reuerencial que tiene nmo.
llmo, nio, etc., de los quales se dira adelante, entonces sino
ouiere letra, o diccion entre el ni, ti , an del pronombre y cl
on, perdera la / el pronombre; y si fuere an se conuertira la
n en m, como esta dicbo en los que no son reuerenciales.
Mas si ouiere en medio letra o diccion, entonces no se boluera
'" Ces deux derniers alinéas sont lires du manuscrit MX.
— ll>8 —
la / (loi pronombre en o, y esto por la niayor parte. Ev. :
nimitzonnotlatlnuJuilin , yo, senor, os ruego; y especialmente ha
esto lugar quando se ponen nech, mitz, Iccli , aniech, etc., y con
esta iillima, perdida la / toma la ti. Pero con vpch , tech mas
loman nalh que no o/? "^
\ (illi. — Esta particula o aduerbio ualli significa haziaca.
Ex.: xmallachia , mira haziaca; plural, xniallachincan^'^K Y al-
gunas vezes anteponiendose al verbo le haze tener contrario
significado del que anles ténia. Ex. : niauh, es yr; niualauh,
es venir; — ximiquani, apartate; xiualhmiquanî , aWegRte aca.
Esta se antepone a las particulas tla, te, ne. Ex. : xiuallainn,
guarda aca; pero el e, qui, quin anteponerse han al ludh.
Ex. : xicuaîltcui . daca, o trae.
Tambien se pospone al on que hemos dicho, y entonces el
on pierde la n por la u que se sigue en el iialli. Ex. : noualonte-
maclitiquiuh , verne a enseiîar; pero el on con el îialh pocas
vezes se junta *^'. Quando se junta con los verbos reuerenciales
que tienen los pronombres no, mo, etc. tambien se antepone
el ualh a ellos. Ex. : xicunlhmottili , mirale haziaca. Aqui el
verbo perdio la i primera, que no dizen xicualhmoittili Quando
a esta se sigue tia se perdera la t del thi. Ex. : tlacliia, mirar,
niuallachia, miro aca.
Coi. — Esta particula cen quiere dezir del todo. Ex. :
ntcentlapia, del todo guardo. Esta se antepone a las particulas tIa,
te, ne, unas vezes , y otras se pospone, y esto segundo es lo mas
'" Celle phrase est tirée du manuscrit MN. Voici, en résumé, ia composition
de ia paiiicute on avec les pronoms de la première personne du singulier : ni, non ;
nic,nocon; niquîh, nùjiiimon; nino , nonno; nicno, noconno; m'quinno, mqrnmonno.
Ceu\ des autres personnes se composent de la même façon. (Voir le Coinpmdio,
par Paredes, p. 8!2.)
'-' Ce pluriel est extrait du manuscrit MN.
'•*) Ce commencen.ent d'alinéa est tiré du manusciil HN.
— l-il) —
iisado. Ex.: nicenilachinn , \einillacencluua, liajjolo dcl lodo; —
niccntemachtia , vel niteccmnnchUa,yo ensefio a alguno del todo '".
Pero qiiando estuuiercii juntas estas dos lia, te, demas de
lo dicho se puede poner entre ellas, diziendo : nitecentlamaca ,
aunque mejor diran : nitetlacemma'ca , que es : doi dcl lodo
algo a alguno. Con las particulas c, qui, quin, se pospone.
Ex. : niccentlapoa , abrolo del todo. Con el on, ualh se ha de
posponer. Ex. : noualhcentlapia. Poco se usara ponerlas lodas
juntas; pero con el nino del verbo reuerencial, aunque las otras
particulas se antepongan, esta se pospone. Ex.: timorcntlapielia ,
guarda vm. del todo.
Velh. — Esta particula uelli quiere dezir : bien, v antepo-
nese a todo verbo y a los pronombres ni, ti, an. Ex. : nelh
nitlapia, guardo bien. Tambien se entrepone entre el ni y el
verbo, diziendo : niuellapia '-'. Tambien se pospone al tia :
nithuellipia ^^^ ; pero no con todo verbo. Quando el verbo toma
la particula te se ha de anteponer al verbo y a los pronombres
m, ti, etc.: uelh mtemachtia, ensefîo bien.
DE LAS PARTICVLAS QVE SE POSPONEN.
Las particulas que se posponen son estas : quia, tçinoa ,
puloua, llani, vel tlani.
Quia. — Esta particula quia se pospone a los verbos v jun-
tase siempre con el futuro imperfecto del indicatiuo. Ex, :
nitlaquazqiiia.Y ûene todos estes romances : auia, o deuia,
ouiera, o déniera de comer, o comiera, o comeria, como pa-
recera en los exemples de adelante.
*'^ Le manuscrit MN ne donne que nitlacenchiua et nitecenmachtia.
'^' Cette ligne r, Tambien se entrepone," etc., a été omise dans le manuscrit MN.
*'' Je le garde itien. — Le manuscrit MN porte un autre exemple : k nmeh)uiti,T>
qui devrait avoir la particule thi : nillnneJmnli ,je le sais bien.
— 13U —
Esta se jiinta con totlo verbo acliuo y neulro y en loda boz
de verbos actiuos, conuiene a saber: actiua, passiua e impcr-
sonal. Ev. : mcan ualazqma, aqui o por aqiii auia de venir,
scil. Pedro. Y desta manera la usan por la mayor parle
quando la cosa no ouo efecto. Pero algunas vezes la ponen
aunque la cosa aya efecto, hablando por el preterito del siib-
junctiuo con la particula yntla expressa, o sub intelecta.
Ex. : ynthi nictIaçotJani Dios, nmo mualazqida mictlan, si yo amara
a Dios, no vinicra o no oiiiera venido al infierno; lie aqui
como en este exemplo la cosa ouo efecto y dizese muy bien
por el quia. Y deue se notar que por la mayor parte quando
en la primera oracion del subjunctiuo se pusiere preterito im-
perfecto, perfecto, o plusquamperfecto, cuya boz siempre
acaba en ni, entonces en la segunda oracion se ba de poner
el quia. Ex. : yntla mqualli mcm, niûaçotlalozquia , si yo fuera
bueno, deuia o déniera ser amado, etc. '^^
Dixe por la mayor parte, porque algunas vezes quando la
una oracion y la otra son del preterito plusquamperfecto , la
segunda haze tambien en m por el mesmo plusquamperfecto
del subjunctiuo, o la ponen en el preterito plusquamperfecto
del indicatiuo. Ex. : yntla onitlaquani, ye omnutzilhiiiani , vel
ye onimitzilhuica^-K si yo ouiera comido, ya yo te lo ouicra
dicbo.
Tambien es de saber que no todas las vezes que se pone este
romance : auia, se bara por esta particula quia. Ex. : quimatm
Dios ca in ytlamacJitdhuan motolinizque , yequene cequintin tepuztica
miquizque, cequintin tetica, sabia Dios que auian de passarfatiga
sus discipulos, que unos moririan a cuchillo, y otros con pio-
dras. La razon desto es porque no le corresponde el yntla del
subjunctiuo.
^'' Vav. «si yo tuera hueno, fnora amado.» Manuscrit MN.
'•-) Ue ilhin'a, qui est iino (ornv de itoa , dire.
— 131 —
Tçinon. — Esta [)iirticula Içinoa fanibien sn [)Osnono a los
vorbos dégantes y a los actiuos y neutres que tienen los pro-
nombres niuo, Umn, mo, etc., significa o dénota reuerencia, v
otras vezes dénota amor, porque hablando el padre con el liiio
usa desta particula tçinoa. Ex.: twiocniilUçinoa , ayuna vmd, Y
quando se ha de poner esta particula tcinoa, ver se ha mas larrjo
en el capitulo dondc se habla de los verbos reuerenciales ^' .
Y la formacion desta particula sera del preterito perfecto
del indicatiuo de la boz actiua, anadiendo el tçinoa. Ex. : nino-
dachiuilia, hazer algo ; preterito , omnotlacliiuili : timotlachiuilitçlno ,
hizo algo vmd.; — otechmochimlitçmo m totecmjo, hizo nos Dios.
Y el verbo no se ha de variar, sino solo el tçinoa, y su conju-
gacion o variacion sera como se varia un verbo acabado en
oa, etc. La quai particula se junta en la boz artiua v no en la
passiua ni impersonal.
Publia. — Esta particula puloua tiene contraria signifi-
cacion dei tçinoa, porque esta puloua dénota menosprecio.
Ex.: mtlaquapuloua, como vo pobrezillo, o vo ruin, o misé-
rable. Esta sepuede juntar con verbos actiuos y nr'utros ahora
sean simples o élégantes, aunque no con todos, v esto se en-
tienda en la actiua. Tiene la misma formacion que tçinoa.
Ex.: ninoçauhpuloua , yo misérable, o ruin avuno '^l
Llani, vel tlani. — Estas particulas llani, vel tlani por si no
significan nada, pero posponiendolas a los verbos denotan
con el tal verbo una manera de compulsion, o hazer a olro
hazer la accion o operacion de verbo a quien se anaden.
Ex. : nitellayecullitillani , hago a otro que sirua : — tiitechiuhtlani ,
('' Voir capitulo deciino tercio, p. iGi.
^*' Site prétérit est terminé parun c, comme àansteputztoca,sui\re ( lepulztocac) ,
cette lettre disparaît : in aie nicteputztocapoloa in riualli ,j(i n'ai jamais, misérable,
suivi le hien. {Compendin , par Parorles, p. 97.)
— 132 —
hago a otro que haga, scil. algo; — iiuiecluiiliddiu tu leqiiill.
hago hazer a alguno el tributo o oficio.
Pero es de nolar que, ([uando estas dos particulas se pospo-
nen a los verbos reflexiuos que tieiien nino, timo, etc., tam-
bien se hazen como reflexiuos, esto es (juerer yo que se baga,
o exercite conmigo la accion, o operacion del verbo. Ex.:
mnomamçoUani , quiero , o deseo ser honrado. Laformacion destos
es diuersa, porque los de Uani se fornian del futuro imperfecto
del indicatiuo , quitando la z y anadiendo llanl. Ex. : nitemachtia;
ïiiiuro, nItemacJitiz, nitemachtillam , bago a otro ensenar'^'.
La formacion de los de tlani es del preterito perfecto del
indicatiuo anadiendo tlani. Ex.: nitecliiuhtlani^^\ hago a alguno
que baga algo. Sacanse los verbos acabados en ca, los quales
se forman del présente del indicatiuo perdiendo la a, y ana-
diendo tlani. Ex. : nitetlamactlani , bago dar algo a alguno.
Y estos de thni tambien se forman del preterito plusquam-
perfecto del indicatiuo anadiendo el tlani, y esto es lo que
mas se usa. Ex. : nitetlapixcatlani , bago a alguno que guarde
algo. \ no a todos verbos se afiade liant, o tlani, ni se junlan
si no es en la boz actiua.
CAPITVLO NOAO.
DE COMO SE IVXTAX I.OS VERBOS CON LOS PRONOMBRES.
Très generos o diferencias de pronombres diximos en la
primera parte '^' que se podian juntar con los verbos, y unos
siruen de persona agente, y otros de persona paciente , y los que
siruen para persona paciente, unos hazen al verbo con quien
'" Var. «liago que otro ensene.;? Manuscrit MM.
'-* D'après la traduction de co mot. il faudrait dire : inlftlacltiiihllaui.
^^' Capitulo torcpro. p. 17.
— 133 —
se juntan que sea reflexiuo. Esto es que de uno mesmo sale la
accion dei verbo, y a el se torna, assi como nimûaçotla, yo me
amo. Otros pronombres ay que estan por persona que padece,
y son: nech, a mi; mhz, a li, etc. Pero entonces esta persona
que padece no ba de ser la mesma que haze mas antes dis-
tinla, de manera que, si la persona agente es primera,
la paciente con estos pronombres sera segunda o terrera.
Ex.: mmitztlaçoth , yo te amo.
DE COMO SE IVNTAN ESTAS TRES DIFERE-\CIAS DE PRONOMBRES
CON LOS VERBOS SE DIRA E\ ESTE CAPITVLO.
Los primeros pronombres son ni, ti, an, y estos siempre.
donde quiera que se hallaren juntados a los verbos, siruen de
persona que haze. Ex. : nitlaqua, yo como algo; el m sirue de
yo, y el tla, que significa algo, sirue de persona que padece;
y en estos no ay dificultad.
Los segundos pronombres, que juntados con los verbos
siruen de persona pacie\ite,son estos para singular: no,mo, mo;
plural, to, amo, mo. Y estos no pueden estar si no con ni, ti, an,
saluo en las terceras personas que se hallan soias por si , por-
quen<, ti,an, no tienen terceras personas, como parecera en
los exemples que se pusieren.
Y es de notar que siempre que se juntan estas dos diferen-
cias de pronombres se ponen al principio el ni, ti, an, y des-
pues no, mo, mo, y se an de responder de arte que con el
ni vaya el no, etc., y digamos en la i" persona mno, s'* timo,
3^ mo; plural, tito, amo, mo. Y en esta segunda del plural
auiamos de dezir anmo, y perdiose la n del an, y dezimos amo;
y no séria inconueniente, a mi parecer, poner a la a una tilde,
0 poner dos m para denotar esto, o para distinguir esta segunda
persona del adverbio amo, que quiere dezir no.
Y es de notar que estas dos diferencias de pronombres jun-
— i:u —
tados y conibiiiados en ia mariera ya Jiclia liazcii algunas
vezes al verbo con quien se juntan reflcxiuo. Esto es que una
mesma cosa es la persona que haze y la que padece. Ex. :
ninopecliteca , yo me humillo ; — timopechteca , tu te humilias ; —
mopechteva , aquel se humilia; — plural, titopcchtcca, nosotros
nos humillamos; — amopcchteca , vosotros os humiliais; —
mopeclitecali , a([uellos se humillan.
Y estes reflexiuos, en este significado de reflexiuos, son
siempre actiuos, y puesto caso que estos dos generos de pro-
nombres sean diferentes, juntados hazen un pronombre re-
flexiuo, y ansi el pronombre sera îiino, timo, mo, etc.; pero es
de notar que en las primeras personas de singular y plural, en
lugar de n'mo, bien dizen nimo, y, en lugar de tito, dizen timo.
Ex. : nimotlaçotla,yo me amo ; plural , tmotlaçotlah, amaiiionos '^',
Y es de saber que, quando el verbo con quien se juntan estos
pronombres reflexiuos començare en vocal, algunas vezes per-
diendo la o del nino, timo, mo, etc. ase de la vocal del verbo;
pero mas ordinario es no perder la vocal el pronombre y el
verbo. Ex. : nitlaatzelhuia , regar o rociar; ninatzelhuia , yo me
rocio; pero mas usan nmoatzelhwia , etc.
Y no todas las vezes que el nino, timo, etc. se juntan con
verbos actiuos los hazen reflexiuos, porque tambien se juntan
con los verbos reuerenciales o élégantes sin hazerlos reflexiuos.
Ex. : ninotetlaçotilia , yo amo a alguno. A lo mesmo hazen con
los neutres, con los quales no denotan reflexion, ex.: ninoçaua,
yo ayuno, como se tratara en el capitule siguiente.
Les terceros pronembres son : i' nrch, a mi; 2" mitz, a ti;
('^ Paredes fait observer que ces deux pronoms nimo, pour la 1'" personne
du singulier, et timo, pour la 1'" personne du pluriel, n'étaient en usage que
dans certaines localités, et les considère comme impropres dans ces deux cas.
(Voir le Compendio , p. -U.)
— 135 —
3" c vel (ini, a aquel; — plural, T tecU, a nosolros; 2" nmech, a
vosotros; 3' (juin, a aquellos. Y estos siriien siemprc de persona
j)aciente 0 deslar en el caso que gramatica pidiere; v ansi no
se j)ueden juntar sino con verbos acti'uos , y anlcponiendoles
los pronombres ni, û, an, con los verbos hazen tambien ora-
cion perfecta, como dixinios del nino, timo, etc. quando es
reflexiuo. Ex. : tinechtlaçotla, tu me amas.
Y porque mejor se entienda en que manera se juntan estas
très diferencias de prononibres con los verbos, y tambien las
particulas tia, te, que diximos en el capitulo septimo*^', pondre-
mos aquidilatada la variacion de un verbo ansi con los dicbos
pronombres, scil. nino, timo, etc., necli,mitz, etc., como con las
particulas tla, te, c, qui, quin, de la manera que se sigue :
SIXGVLAR.
1 ' persona. Nilellaçotia , yo anio a alguno, 0 cosa aniiuada.
Nhlallaçotla, yo anio alguna cosa, id est no aniniada.
Nuiollaçotla, yo me amo.
9" persona. Timotlaçotla , tu. le amas.
3° persona. Motlaçotln, aquel se ama.
PLVRAL.
1 ' persona. Titoilaçotlah , nosotros nos amanifis.
a" persona. Ammollaçotlah , vosotros os amais.
0' persona. Mothçollah, aquellos se aman.
De como se varian con los pronombres nech, milz, etc. :
1' persona. Nimitzllaçolla , yo te amo.
Nictlaçotla, yo amo a aquel.
Naniecktlaçotla , yo amo a vosoti'os.
Niquindaçotla , yo amo a aquellos.
'' Pages 122 et 128.
— i:u; —
•>" persona. Tinecktlaçotlit , lu me iiiiuis.
Tictldçolla, lu aiiuis ,i aqiiol.
Titeclitlaçoda, lu nos amas.
Tiqu'mtlaçotla , tu amas a aquellos.
.')" pei'soua. Nechtlaçotla , aquel me a ma.
Milztlaçolla , aquel te ama.
Quitlaçotla, aquel ama a aquel.
Techllaçotla , aquel nos ama.
Amechdaçotla , aquel os ama a vosolros.
Quhdlaçolla , aquel ama a aquellos.
i" persona. Tiinitztlaçollah , nos le amamos.
TkUaçotlah, nos amamos a aquel.
Tamcchtlaçollak , nos amamos a vosolros.
Tiquintlaçotlah , nos amamos a aquellos.
•y persona. Aunechtlaçotlah , vosotros nie amais.
Anquitlaçodah , vosolros amais a aquel.
Antechdaçodah , vosotros nos amais.
Anquindaçodah , vosotros amais a aquellos.
o" persona. Nechdaçodah, aquellos me aman.
Milzllaçodali , aquellos le aman.
Quiduçodah , aquellos aman a aquel.
Tcchdaçodah , aipiellos nos aman.
Amechdaçodah, aquellos os aman.
Quindaçodah, aquellos aman a aquellos ''^.
''^ Nous sommes surpris que dans ce chapitre Olmos ail négligé d'indicjuer uric
classe particulière de pronoms assez fréquemment employés. Nous voulons parler
des pronoms joints aux verbes réfléchis et actifs suivis de leur complément. Les
voici : nicno , ticmo , quuno , ticto , anquimo , quimo , avec un complément du singulier,
et niqiiinno , tiquimmo, quimmo, tiquinlo, anquinimo, quimmo, avec un complé-
ment du pluriel. Ex.: Jiicnocuitia in nodadacol, j'avoue ma faute; — niquinno-
cuilUihuia in icnotlaca, je prends soin des malheureux. (Voir le Compendto,
par Paredes, p. Sa.) Olmos en dit pourtant un mot au sujet des verbes dérivés
en (îa(capitulo undecimo, p. t!\o) el des verbes révérenliels (capitulo docimo
lercio, p. 1G2 ).
— 137 —
CAPITYLO DECIMO.
DK LOS VERBOS NEVTP.OS Y DE COMO ALGV.NOS ACTIVOS
SE HAZEN NEVTP.OS.
En esta iengua de otra manera tomamos los verLos ncu-
tros que en la latina. Aquellos se llaman en la gramatica vcr-
bos neutres que tienen la actiua en o y no tienen passiua en
or, como serulo, semis, por seruir. Pero en esta Iengua aquel
se Uama verbo neutro que despues de si no puede régir caso.
Esto es que la accion del verbo no passa en otra cosa , y
quando el verbo no tiene persona que padece expressa o sub
intelecta ni la puede tcner. se llamara neutro en esta Iengua,
Ex. : niuetzca, riome. Pero no dire : vo rio a Pedro; ni ])or via
de reflexion no dire : yo me rio a mi mesmo; ni con los pro-
nombres nech, mitz, etc. dire: yo te rio, etc. De manera que en
estos verbos neutros no puede passar la accion en otra cosa. \
ansialgunosverbos aura en la Iengua latina neutros, que en esta
seran actiuos v rigiran despiies de si caso. Ex. : nitetlayecidtia,
yo siruo *^'.
Emos dicho que este verbo sernio, is, es neutro en la Ien-
gua latina, v en esta es actiuo porque bien dezimos : siruo a
Dios, nictlayeculhtia in Bios. Y cierto es que las particulas c,
qui, quin, ningun verbo neutro las puede rescebir, donde
parece el tal verbo ser aqui actiuo. Esto esta claro a ios ([ue
tienen algunos prlncipios de gramatica, pero para los que no
los saben es menester declararlo. Y ansi van tambien otras
cosas en esta arte, que no se pueden bien sacar de los ter-
mines latinos, y ponerlo en terminos ynteligibles a todos no
se puede bien bazer. Y ansi en muchas cosas lleua la traça
<') Exemple tiré du manuscrit MN et qui devrait rijjoureusement élrc traduit :
yo sirvo a alguno.
— 138 —
(le la [jraniatica latina assi porque se vca ei arlilicio de la
Icngua no ser lan barbara como algunos dizen, como porque
con gran dificultad y jirolixidad, no se pudiera dar lodo a
cntender por solo nostro romance, sin mezclar algo del latin.
Tambion se dcue notar que entre estos verbos neutros unos
ay que signitîcan accion intrinseca, y otros accion extrinscca;
y los primeros tienen en su significado lo que en nuestro
casteliano dezinios me para la primera persona, 2" te, 3" se;
plural, i" nos, 2^ os, 3" se. Ex. : pudrome, pudreste, pudrese;
pudrimonos, pudrisos, pudrense. Y este es el proprio y natu-
ral significado del verbo neutre, porque no puede rescebir
persona paciente. Y aunque estos parescan en el significado
reflexiuos no lo son, porque una cosa es dezir : yo me pudro
a mi mesmo, 0 yo me ensuzio a mi mismo, 0 dezir : pudrome,
o ensuzio; porque el primero es reflexiuo, y el scgundo es
puro neutro; en el quai siendo neutro no puede caber re-
flexion.
Y estos romances de me, te, se, etc., aunque sean pro[)rios
de verbos que significan accion intrinseca, tambien conuienen
algunas vezes a los que significan accion extrinscca. Ex.: como
digo: duerino, tambien digo : duermome *".
Yten es de traer a la memoria lo que se dixo en la maleria
de las particulas tla, le, ne, que los verbos neutros no pueden
rescebir estas dichas particulas en la boz actiua, porque im-
portan ellas en si persona que padece. Y emos diclio que el
neutro no puede tener la tal persona paciente. Digo que no
pueden rescebir estas particulas en boz actiua y significacion
actiua; pero en la significacion impersonal, aunque sea en
boz actiua, podran tomar el //rt juntandole con la torcera per-
sona del présente del indicatiuo de la boz actiua, como se
('^ L'exemple a été omis flans le manuscrit MN.
— 139 —
(li\o en cl quarto cupitulo '*' hablando de la l'ormacion de la
l)oz iinpersonal, y enlonces solamente significa gencralidad,
V no esta en iugar de persona paciente. Ex. : niuetzca, reir;
Ûaiietzca, todos rien. Lo mismo dezimos en los verbes neutres
que tuuieren nino, timo, etc. , los quales en el impersonal toma-
ran el ne, pero no en significacion de reflexiuos; de manera
que el ne en la boz impersonal de los neutres no significara
mas de generalidad, y no reflexion. Ex.: motlaloah', aquellos
corren; impersonal, nethlolo, todos corren.
Y para mas claridad es de notar que estos pronombres
nino, timo, etc. no se pueden juntar con verbos neutres en la
significacion que tienen de prononibres reflexiuos, porque si
en esta significacion los pudiesen rescebir, boluerse an ac-
tiuos; pero algunas vezes se juntan estos diclios pronombres
con verbos neutros, y enlonces no significa el tiino mas que
ni solo, ni el timo mas que el ti, etc. Y ansi dezimos que el
nmo, timo, etc. es proprio del verbo y no puede estar sin el.
Ex. : ninoçaun, yo ayuno.
Y es de saber que algunas vezes los verbos neutros que
tienen nmo, timo, etc. se juntan y posponen a los pronombres
no, ma, y, etc. compuestos con preposiciones, de tal manera
que se siga el verbo, y el pronombre compuesto con las pre-
posiciones précéda; y para que esto mejor se entienda, pongo
el exemplo siguiente :
SI\GVLAR.
1 ' persona. Moca ninocacayaua, riome de ti , o burlo de ti , es mejor dezir.
Yca ninocacayaua, riome de aquel.
Amoca ninocacayaua , riome de vosotros.
Ynca ninocacayaua , riome de aquellos.
Teca ninocacayaua , riome de algiino o algunos.
('' Page 10 1.
— 1/iO —
3' persona. Noca timocacayaua , Lurlas de mi.
Yca timocacayaua , rieste de aquel.
Toca timocacayaua, rieste de nosolros.
i nca timocacayaua, riesle de aquelios.
3" persona. Noca mocacayaua , riese acpiel de mi.
Moca mocacayaua , riese aquel de ti.
Yca mocacayaua, riese aquel de aquel.
Toca mocacayaua , riese aquel de nosotros.
Amoca mocacayaua , riese aquel de vosotros.
Inca mocacayaua, riese aqiiel de aquellos.
1^ persona. Moca tilocacayaua , reimonos de li.
Yca tilocacayaua , reimonos de a(juel.
Amoca tilocacayaua , reinronos de vosolros.
Ynca tilocacayaua , reimonos de aquellos.
•j" persona. ISoca amocacayaua , reisos vosotros de mi.
Yca amocacayaua , reisos vosotros de aquel.
Toca amocacayaua , reisos vosotros de nosotros.
Ynca amocacayaua , reisos vosotros de aquellos.
3' persona. i\oca mocacayaua , riense aquellos de mi.
Moca mocacayaua, riense aquellos de ti.
Yca mocacayaua, riense aquellos de a([uel.
Toca mocacayaua , riense aquellos de nosotros.
Amoca mocacayaua, riense aquellos de vosotros.
Ynca mocacayaua , riense aquellos de aquellos.
Esto mismo podran hazer algunas vezes con otros verbos
neutros que no tuuieren nino,^{c. Ex.: noca tiuetzca, rieste de
lui; moca luuetzca, riome de ti; — noca timotopeua''^\ hazes
hurla de mi , etc.
<') Ce dernier exemple offre précisément un verbe conjugué avec les pronoms
réfléchis nino, limo, mo , etc.
— \h\ —
Tarnbieu con esta preposicion y pronoinbrL' nolcch se suc-
Icn variai'. Ex. :
Ytech ninixcuitia, lomo exemplo de aquel.
Notech timixcuilia, tomas exeraplo de mi.
Motech ninixcuitia , tomo exemplo de ti.
Amotech titixcuitiah , tomanios exemplo de vosotros, etc.
He aqui como se varia ci pronombre con ia preposicion y
tambien se varia el verbo, ahora tenga nino, timo, mo, etc.,
ahora no le tenga. Y en esta manera no es en todos verbos
neutros, antes en muy pocos. He puesto este exemple sobre
dicho tan dilatado para que sepan variar todos los demas.
Pero otro verbo hallo singular que se varia el pronombre
juntado con la preposicion y el verbo; aunque se varia por los
liempos, no se varia por las personas, quiere dezir : bien me
viene, scil. la ropa o el ofîcio, o bien me quadro, o juste o
cabal vino, scil. lo que se reparte, o cosa semejante. Ex.: uelh
nopan y, vel nopan iti in notilhma, vel notequiuh, vieneme justa la
ropa, 0 quadrame bien el oficio: — uelh otepan ic, vel otepan
lue in tlaqualli, a todos vino ygual o justa la comida. 1 porque
es dificultoso de variar, le pondre aqui.
l.NDICATIVO.
PRESENTE.
Singular. t" Nopan y, vel nopan ti, vel nopan iti, vel nopan ia , vol lia,
vel itia, juslo o cabal me viene.
•2" Mopan y, vel niopan ti, vel mopan iti.
3'' Ypan y, vel ypan ti, vel ypan iti.
Plural.. . 1^ Topan y, vel topan ti, vel topan iti.
2" Amopany, vel amopan ti, vel amopan iti.
3' Ynpan y, vel ynpan ti, vel ynpan iti ^''.
'" Le manuscrit MN porlc np'ni nii lion de ynpan.
— u-i —
PRETEUITO IMPERFECTO.
Singular. i'" Nopaii ija, vel nopan tin, vel nopaii iliii , vel nopau iinjn ,
vel liaija , vel tjliaya, etc.
9° Mopan ija, vel niopaii tin, vel inopnn ilin.
3" I)j«« î/rt, vel yj'jrm <m, vel ?//>«» ilin.
Plural. . . Topan ya, etc. por las otras personas.
PRETERITO PERFECTO.
Singular. t" Onopan ic , vel onopan tic, vel onnpan ïlic , vel ix , vel Ux ,
vel î7/^.
9° Oinopaii ic, vel omopan tic , vel omopnn itic.
3' Oipan ic, vel 02}jftJt h'C;, vel otyjft» ?7/f^ elc.
PLVSQVAMPERFECTO.
Singular. Onopnn iaca , vel onopan itica , vel onopan tica , vel onopan ixca, etc.
FVTVRO.
Singular. t" Nopan iz, vel wo/jaH f/î, vel «oprtJi itiz, vel ho/)«m m^^, vel
tiaz, vel îftffl2;.
9° Mopan iz, vel mopan tiz, vel mopan itiz.
B"" Ijpaji î^;, vel ?/j«a« <<c, vel jrprtH itiz, elc.
IMPERATIVO.
PRESENTE.
Singular. r" i]/« nopan i, vel )«« nopan ti , vel /»« nopan iti, vel jh»
Hoprt» /rt^ </rt, ?7/«^ etc.
9" Ma mopan i, vel »«« mopan li, etc.
IMPERSONAL.
PRESENTE.
Tepan i, vel fe;?rtw ?/, vel tcpan iti , vel <e/jrtH ia, vel //«, vel
îVm, etc., a todos les viene bien, scil. la ropa o ollcio.
Ay otros verbos neutres que se pueden dezir dcfectiuos
porque no se usaran en todas personas, saluo en la tercera
del singular, como en el latin este verbo : plidt . llueue; y des-
— \'i-A —
los ay iniiclius, y scrau por la iiiayor parte los (pie denolan
operaciones que a Dios, o a las causas naturales superiores
solamenle pueden conuenir. Ex.: tlauizcaleoa , amanecer; —
llatlatzini, atronar; — Ûapellani, rclampaguear, etc.
DE COMO LOS VERBOS ACTIVOS SE PVEDEN HAZER NEVTROS.
En dos maneras los verbos actiuos se pueden hazer neu-
tres. La primera es no niudando nada sino solaraente qui-
tando las particulas te, tla, que lenia el verbo actiuo, y qui-
tadas quedara hecho neutro. Ex.: mtlatldoa , entintar algo ;
dilon, entintase; — mtlatlapmia , yo acreciento algo; tlnpiuia,
acrecienfase. Y ansi sera en otras terminaciones.
Y es de notar que no de todos verbos actiuos se pueden
hazer neutres quitandoles el te, o el tla; pero los que desta
manera se hizieren neutres, algunos dellos en el preterito per-
fecto, y en el future, y en les tiempos que se forman dellos,
haran de una manera quando son actiuos, y de etra quande
son neutres. Exemple en los verbos ya dichos : nitlatliloa es
actiuo y haze en el preterito onitlatlilo, y en el future nitlatliloz,
y quande es neutro haze en ei preterito tliloac, y en el fu-
ture tliloaz; — nitJathpiuia es actiuo y haze en el preterito
onitlatlapmi, y en el future nitlallapmiz ; quando es neutro
haze omtlapiuix ''^^ en el preterito, y en el future nitlap'mm: .
Y aunque este sea ansi en algunos verbos , en êtres haran
el actiuo y el neutro de una mesma manera en el prete-
rito. Ex. : mtlacatçaua , ensuziar/algo, haze onitlacatçauh , vel
onitlncatçauac ; future, nitlacatçauaz ; y le mesme hara nicatçaua
(neutre), ensuziome.
La segunda manera, ceme les verbes actiuos se pueden
hazer neutres, es mudande alguna letra e sillaba del fin y
''' On onitlapiniac.
— \àh —
(|uitanclo las particulas le, lia. Ex. : nillatema , henchir aloo;
lomi , bincliese. Y no todo verbo actfuo se podra hazer desla
manera iieutro, sino los que acabaren en ciertas terminacio-
nes, como se dira en el capitulo slnuiente.
Quanto a lo que toca a los impersonales de los vorbos neu-
tres se note mucbo lo que esta dicho en el capitulo quarto "'
en la formacion del impersonal; y en la manera que forman
estos verbos neutres los reuerencJales dezir se ba adelante '-'.
GAPITVLO VNDEGIMO.
DE LOS VERBOS DERIVATIVOS.
En la primera diuision de los verbos emos hablado de los
actiuos y neutres, conuiene que agora tratemos de los pri-
mitiuos y deriuatiuos. Primitiuos se Uaman los verbos que no
descienden ni se deriuan de otra parte. Ex. : nitemachtia, yo
enseno, etc.; y en estos no ay cosa particular que notar. De-
riuatiuos se Uaman por el contrario los que se deriuan de
otro, como de atl, agua, aùa^^\ derretirse, o bazerse agua. Y
para mas claridad es de notar que entre estos deriuatiuos,
unos ay que se deriuan de nombres, y otros de verbos, y
otros de aduerbios. Y los que se deriuan de nombres, unos son
actiuos y otros neutros; y los que se deriuan tambien de ver-
bos, unos son actiuos y otros neutros. Los c|ue se deriuan de
aduerbios son neutros por la mayor parte. Veamos de los que
salen de nombres primero.
''' Page 100 el pages suivanles.
'-' Capitule decinio tercio.
'■^^ Ou att , qui a même signification. (Voir ci-dessus, p. 97, et ci-après,
p. 167 et 168.)
1^1 5
DE LOS VERBOS ACTIVOS QVE SK DEIUVAN DE NOMBRES,
Via. — Unos deriuatiuos ay que acaban en nia y estos
son actiuos y su significaclo es obrar con aquello que significa
el nombre. Ex.: ietl, piedra; nitlateuia, hazcr algo con ella.
y la formacion dcsto es, perdiendo el nombre lo que ha de
perder, como se dixo en la primera parte, capitulo deciino
tercio'^', hablando de la composicion de los nombres, ailadir
Mm^Vjsi el nombre quedare en consonante,anadir/mm.Exemplo
de lo segundo : tliUi es tinta, llatUlhuia es entintar algo; de lo
primero ya esta dado exemple ^'^',
Tia. — Otros se deriuan de nombres, son tambicn actiuos
y acaban en lia, y el significado destos es hazer lo que signi-
fica el nombre o proueerse dello. Ex. : nitemllhtia '■^\ yo bago la
heredad a otro, o labro el maizal de otro; ninomilhtia, labro
rai heredad.
Y la formacion destos es, perdiendo lo que el nombre ha
de perder, anadir el tia, como parece en el excmplo ya dicho.
Pero es de notar que quando a estos verbos sobre dichos se les
anteponen los pronombres no, mo, etc. y entre el ni y el no
toman una c, mudan el significado por razon de la c y signi-
fican apropriarme, yo a mi, aquello que significa el nombre.
Ex. : calli es la casa, nicnocaJhiia es yo me aproprio y applico
la casa, vel mcnocalhtia in calli; ninocalhlia, hago mi casa '^l
Lia. — Otros salen tambien de nombres numérales, aunque
(') Page 6 /i.
f^^ La terminaison nia s'ajoutait même à quelques adverses, comme Uihiiiz ,
follement, sans réflexion : ilihnizuia, agir étourdiment. (Voir le Compendio , par
Paredes, p. i '49, et le Vocabulaire deMolina.) Olmos aurait pu indiquer cette sorte
de dérivés, soit ici, soit dans le paragraphe qui termine le chapitre, page i5o.
(') De milli, champ, terre cultivée.
'''' Cf. le Compendio , par Paredes, p. 166.
— l/iG —
no do todos, y cstos son actiuos y ncaban en hn , que es liazer a
algunas cosas que se biieluan en aquel numéro que cl nombre
numéral significa. Ex. : orne, dos; mûmmelin , hazer de alguna
cosa dos. Y su formacion sera que los nombres que acabaren
en tl, tli. II, bolueran las taies terminaciones cnlia, y, si acaba-
ren en vocal, tomaran sobre la vocal lin, como parece en cl
exemplo dicho.
DE LOS VERBOS NEVTROS QVE SE DERIVVN DE NOMBRES.
0(1. — Ay unos verbos neutros que se deriuan de nom-
bres y estos se acaban en on; su significado es conuertirse en
aquello que significa el nombre, o tenerlo en si, aunque no se
conuierta en ello. Ex.: de ntl, agua, ayon, boluerse agua, o
tener en si agua, o aguarse. Y este segundo significado parece
que quadra mas. La formacion destos es de los nombres
adjectiuos deriuatiuos, que diximos'^' que acaban enyo, o en
lo, sobre el yo, vel /o ailadir una n. Ex. : de tlnJh , tierra, ilnllo,
cosa que tiene tierra, tlnlloa, empoluorarse,o boluerse tierra *^'.
Ti, vel tia. — Ay otros verbos neutros acabados en ti, o
tia, que descienden de nombres y su significado es propria-
mente conuertirse, o bazerse aquello que significa el nombre
de donde descienden. E\. : pillitzlntll es niîio; nipdhlzmU, vel
nipilhtzintia , hagome nino; — neuc, viejo; niueueti, vei ueuctia,
hagome viejo. El nipUhtz'mti no es mucbo en uso '^'. Y la forma-
cion destos es, perdiendo el nombre lo que ha de perdcr,
aîïadir /', vel tin, como parece en los exemplos ya dichos.
Ay otros verbos neutros acabados en ti, vel tin que des-
cienden de nombres numérales y lienen la mesma significa-
('' Voir primera parle, capitulo undecimo, p. 02.
'■'^ Var. K tener tierra.'? Manuscrit MN.
'■^' Cette remar((ue est tirée du manuscrit MN.
— HiT —
cion que los ya dichos. Ex. : niceU, vcl nuetia^^\ hagoine uno;
— nonteti, vel noritta, hagome dos, etc. Y su formacion es como
la de los verbos actiuos acabados en lia que salen de nombres
numérales como arriba es dicho, poniendo las particulas ù,
vel Ua, en lugar de lia, comoparece en los exemplos ya dichos;
y estos se haran actiuos sobre el ti tomando lia, y antepo-
niendo las particulas le, vel th. Ex. : ceti, hazese uno; nitlacetilia ,
hago algunas cosas una.
Vt. — Ay otros neutros acabados en ni que tambien des-
cienden de nombres y tienen el mismo significado que los de
ti, vel tia ya dichos, que es boluerse o hazerse aquello que si-
gnifica el nombre, y eslos son muy pocos y tomanse por la
mayor parte de nombres de animales. Ex. : maçatl es venado,
maçaicmi, vel maçnciui , hazerse o tornarse venado.
La formacion destos es, si el nombre quedare en vocal,
poniendo un ci, anadir despues mj sobre el ci, como parece en
ei exemplo ya dicho; pero si quedare en consonante sobre la
tal consonante poner y, y anadir despues ciui. Ex. : çuli, co-
dorniz; çuhciui , hazerse codorniz: — tochtli, conejo; tnchiciui,
hazerse conejo.
Ay otros verbos deriuatiuos que salen y se deriuan de ver-
bos, y unos son neutros deriuatiuos de actiuos, y otros ac-
tiuos deriuatiuos de verbos actiuos o neutros indiferentemonfe,
como parecera adelante.
DE LOS VERBOS NEVTROS QVE SALEN DE VERBOS ACTIVOS.
Ca. — Ay unos verbos neutros acabados en ca, y estos se
deriuan de verbos actiuos acabados en tça, y el significado es
'" On disait aussi centetia (de cenlell, un); prétérit, ocenteliac , ocentelix, et
ocontet. Quant au verbe nonleii (pour ni-onteti) que le manuscrit MN porte, à lori,
écrit nontenti, il dérive de Tadjectif numéral onMl , doux.
— l/i8 —
el mesmo que del verbo actiuo, mudando el tal signilicado
en significacion de nealro. Y lo raismo sera de todos los de-
mas que aqui se pusieren que salen de actiuos y se hazen neu-
tres; por no repetir en todos la significacion baslara poner los
exemplos : mthmomohtça , mullir algo , o menear agua ; momoloca ,
menearse, o raidlirse, o nianar. o horiiir el agua.
Mi. — Ay otros neutres acabados en mi, y estos se deriuan
de verbos actiuos que fenescen en mn. Ex. : nillaciotoma , des-
coser algo; ciotomi, descoserse. La formacion destos es boluer
el ma en mi, y quitar las particulas te, tJa, o la a boluerla en
i, corao parece en el exemplo ya puesto.
Ni. — Ay otros neutres acabados en ni , y estos se deriuan
de verbos actiuos acabados en nia. Y estos se forman de los
actiuos perdiendo la a del fin, y quitando las particulas te,
tia. Ex. : nitequaJania , enojar a otro: niquahini, enojome.
Pi. — Ay otros neutres acabados en pi, y estos se deriuan
de verbos actiuos que fenescen en pa. La formacion dclios es
boluiendo el pa de los actiuos en pi, o la « en i, y quitar las
particulas te, th. Ex.: nitlatzupa , concluir algo; tzupi, con-
cluyese. Y estos son muy pocos.
Vi. — Ay otros neutres acabados en ni, y estos se de-
riuan por la mayor parte de verbos actiuos acabados en oa .
pero tambien aura algunos neutres en ni que se deriuan de
verbos actiuos acabados en ua, o en nia '^'; pero lo mas ordi-
nario es formarse de los de oa. Ex.: nitlaculoa, entortar algo;
culiui, entortarse. La formacion destos es muy varia y por esso
no se da régla délia , porque unes bueluen el oa en y, y sobre
la y toman ui, assi como : nitlapoloa, destruir algo; polnii,
destruyese. Y otros bueluen el oa en a y sobre ella toman m.
'') Ex.: nillaceuia , refroidir une cliosc; ceui. se refroidir.
— l/i9 —
Ex. : nillaillacoa , danar algo; ythicaui , danase; y de una dcvslas
dos maneras haran los mas, aunque algunos varicn y hagan en
otra manera, como nilhpoa, abrir algo, haze tlapoui, abrirse.
Tia. — Ay olros neutres en tia, y estos se deriaan de ver-
bos actiuos acabados en ha pur la niayor parte, v estos se
forman de verbo actiuo boluiendo el ha en ùa. Ex. : nithciiha,
entortar algo ; cuîhtia^^\ entortarse; de manera que eslenitlacuha
terna dos neutros, cullui, y tambien cullilia. Y es de notar que
no de todos los verbos actiuos acabados en las dichas termi-
naciones se podran deriuar verbos neutros, basta que salgan
y se formen de algunos porque no quadra en todos.
DE LOS VERBOS ACTIVOS DERIVATIVOS.
Ay otros verbos actiuos que se deriiian indiferentemente
de verbos actiuos o neutros, y estos son mucbos y muv usa-
dos; y otros ay que no se pueden deriuar, sino de solos verbos
neutros. Los que se deriuan indiferentemente de verbos ac-
tiuos 0 neutros por la mayor parte acaban en tia, y estos
significan bazer, persuadir, o constrenir a otro que haf^a
io que el verbo, de donde se deriuan, significa o importa.
Ex : nitkqua, yo como ; nhetlaquaMa, yo doi de corner, o hago
comer a otro ; — nicochi, yo duermo ; nitecochitia , yo ador-
mezeo a otro, o le hago dormir, etc. en la cuna, o recibo a al-
gunos para que duerman, scil. hospedar^^l
La formacion destos es muy varia y por esso no se pueden
bien reduzir a régla, pero lo mas comun es que los acaba-
dos en i tomaran tia sobre la /. Ex. : niyoli, biuir; niteyoUtia,
dar vida a otro. Los de a tomaran Jtia. Ex. : nitkqua, comer;
nitetkqualkia , dar de comer a otro.
<*> Sur le manuscrit AIN on lit ici et à la ligne suivante : culhliat.
'-' Tiré du maniiscril MN, à parlir de en la cuna.
— 150 —
Sacanse los de ttia, ia, ou que perderan la (( y tomaran tid.
Ex. : tlatoa, hablar; nitetlatollttia , hazer hablar a otro. Pero
aunque esta formacion sea lamas comun, otros aura algunos
que hagan en otra mariera.
Ay algunos que a estos actiuos sobre dichos los llaman
compulsiuos '", porque parecen denolar que compelen a otro
a que haga la operacion del verbo donde se derluan, como
iiitetlatollitia , dar tormenlo, o hazer a otro, o compelerle a que
hable. Pero si bien se mira la significacion destos, aunque
algunas vezes importe aquello, su significado comun no es
sino el que ya eraos dicho y no se requière que importe
aquella compulsion, camo parece en el verbo nitctlaqualhtia ,
vel nitecaUotia que es aposentar a otro.
Ay otros verbos actiuos tambien en tia, y estos no pueden
venir sino de verbos neutres acabados en oa, que descienden
de nombres adjccliuos que fenescen en yo o en /o, y quasi el
significado dellos es el mesmo que destos de t'ta que ahora
emos dicho; pero particularizando mas su significado, no es
mas del significado neutro del verbo de donde descienden
boluerle en actiuo. Ex.: atl, agua, ayo, casa aguada; riyoa,
aguarse, nitlaayotia^'^\ aguar algo; — de lldon, mllathloUd , en-
lintar algo. Y la formacion destos es del neutro boluiendo
la (i en ùa, como en los exemplos ya dichos.
DE ALGVNOS VERBOS QVE SE DERIVAN DE ADVEUBIOS.
0 NOMBRES TEMPORALES.
Tia, vel tdia. — Ay otros verbos neutros que acaban en
ùa 0 en tdia, y estos se deriuan de nombres o aduerbios tem-
porales y toman el significado del tal nombre, o aduerbio,
y quieren dezir : estoi tardo , o detengome el tiempo que se
^'* Cf. le CoinpeiuUo , par Paredes, p. 83.
'-' Le manuscrit BN porte avec contraclion : nitlniiolia.
— 151 —
dciiola i)or ei nonil)ie o aduerbio de donde se deriiian.
Ex. : cernilliuitl es un dia, niccmillniiUa, vel nicemilhmtdia , esloi
tardo , 0 detengome un dia ; preterito , onicemillimti. Tambicn
se dira : cemilhuitica nican on'motlali, yo estuue aqiii un dia;
— nimuztlatica (^' dizen por estar un dia ; pero diziendo :
nianana estare alla, dizen: ompa mnmzthtdiz, vel mmuzûatiz.
Tambien quiere dezir : estare un dia, sin dezir manana. —
Ye niuiptlatia^"\ vel ye niuipdatilia , detengome ya très dias
con oy. Ompa niuipdatiz, très dias estare alla.
Gontando por meses no deriuan verbos , sino dizen :
cemetztica ompa niez, estare alla un mes. Y tambien dizen : ypan
ccnted metzdi ompa niez, vel nmodaUz.
Gontando por aiîos dizen en esta manera : nicexinhtiz, vel
nicexiuhtdiz , estare un aûo: — noxiuhtiz ^^\ vel noxmhtdiz,
estare dos aiîos. Y ansi de los dénias.
La formacion destos es en los que no ban de perder nada,
como son los aduerbios, sobre elles arîadir lia, vel tdia. Pero
si fueren nombres que ban de perder algo, entonces perdido
lo que ban de perder tomaran tin, vel tilia, como parece en los
exemplos ya dicbos. Y esto basta para esta materia.
CAPITVLO DYODEGIMO.
D£ LOS VERBOS COMPVESTOS.
Esta materia de los verbos compuestos es muy prouecbosa
y por tanto se deue poner algo dilatada.
Quanto a lo primero es de notar que los verbos se pueden
(') De mnzlla, demain; mazlla ynhuatzinco, demain matin; nmztla teollac,
demain soir.
'-) De «j/jt/rt, après-demain; «j/;</a<Jca, chaijue troisième jour.
'■'' Pour m-(inipmé)-xinhli: .
— 15-2 —
caiiiponer cou nombres y con aduerbios y cou vcrbos. Con
nombres como : mpeûachiua , bago petatcs. Y desta composi-
cion esta dicbo en la primera parle, en el ultimo capilulo '''.
Componense tambien con noml)res numérales, v destos se
dira en breue al fin deste capitulo.
Tambien se componen verbos con aduerbios, y esto es en
dos maneras : la primera es con aduerbios primiliuos, y la
segunda con aduerbios deriualiuos que se deriuan de verbos.
De la primera mancra esta dicbo en el capitulo octauo desta
segunda parte ^'^'. De la segunda manera ay mas dificultad,
para lo quai es de notar que en esta lengua algunas vezes usan
(Ici preterito plusquamperfecto en lugar de aduerbio en la
composicion. Ex.: mmatccinemi , ando, o biuo sabiamente; y
tambien dizen : makaninemi , y por ser el onimatca el preterito
plusquamperfecto del verbo nimati, algunos quieren dezir que
esta es composicion de dos verbos ; pero en lin sea lo que fuere ,
el primero verbo tiene significacion de aduerbio, como parece
en el exemplo ya dicbo.
Pero porque no salgamos de la platica comun, digamos
que esta es composicion de dos verbos, aunque el uno mude
el significado del verbo y tenga significacion de aduerbio o
de nombre. Y ansi conforme a esto podremos poner dos dife-
rencias o generos de verbos compuc stos con verbos.
El primero genero es de los que de lai manera se compo-
nen con otro verbo que el primero se pone en el preterito
perfecto del indicatiuo y el segundo en la segunda persona del
présente del indicatiuo. Ex.: mllapixtinemi , ando guardando '^'.
"> Page 63.
<^' Page 126.
'^^ Celte explicalion esl, selon nous, inadmissible el on dehors de toute logique.
11 est en ciïel surprenant que Ohnos, ordinairement si méthodique, ait vu dans
la particule li le pionora de la seconde personne, au lieu d'une syllabe servant à
— 153 —
El segundo gencro es de los que de l;il inanera se couimu-
nen con otro verl)o que el primero es(a en el preterito plus-
quamperfecto del indicatiuo, y el segundo en la lercera nei-
sona del présente del dicho modo. Ex. : nitlapaccacelia , recibo
algo con alegria.
Y es de nolar que en estes verbos compuestos el principal
significado se toma de segundo verbo, y por la niayor parte
este es el que queda con la significacion del verbo, saluo en
esto verbo uelzi que, aunque se ponga a la postre, no tiene
signilicado de verbo sino de aduerbio, como parecera adelante.
Pero el verbo que en la composicfon se pone primero, pocas
vezes queda con solo significado de verbo , mas an les quando
|o tiene por la mayor parte tambien tiene significado de
aduerbio, como parecera adelante. Y para procéder en esta
maleria de los compuestos con mas claridad, bablemos en par-
ticular de cada genero de los sobre dichos.
DE LOS VEFÎBOS COMPVESTOS DEL PRIMERO GENERO.
Digo que ay unes verbos compuestos en los quales se pone
el primero verbo en el preterito perfecto, y el segundo en
la segunda persona del présente del indicatiuo, y estes son
en très maneras. Vnos ay que hazen el primero verbo tener
significacion de participio, y otros que bazen el primero verbo
tener significado de verbo y tambien de aduerbio. Pero ansi
en los primeros como en los segundos, el segundo verbo se
queda con significacion de verbo. Pero los terceros son que
se componen con este verbo uetzi, el quai siendo el segundo
verbo en la composicion baze que cl primer verbo tenga signi-
lier les verbes en général avec les verbes irréguliers. Même observation pour la
syllabe ca de l'alinéa suivant, considérée comme la terminaison du plus-que-
parfail, tandis que c'est la ligature admise pour unir les verbes en général. (\oir
en particulier le CotnpeniUo , par Paredes, p. 7.^ et 78.)
— 15/i —
licado de verbo, y el verbo uetzi, que se [)one despues, leiiga
significacion de aduerbio.
Viniendo al primero, los que bazen al primer verbo, con
quieri se componen, tener significacion de participio son los
siguientes :
Nicah. — Los verbos que se componen con este verbo
nicah, que quiere dezir estar, tienen significado de participio
poniendo el primero verbo en el preterito perfecto, y despues
anadiendo el verbo nicah en la segunda persona del pré-
sente del indicatiuo, y significa todo el verbo compuesto estar
Iiaziendo lo que significa o importa el primero verbo : Ex. :
nitlacliiœticah , estoi mirando.
ISicac. — Los verbos que se componen con este verbo nicac,
que quiere dezir estar en pie, tienen significado de participio
poniendo tambien el primero verbo en el preterito perfecto y
el verbo nicac en la segunda persona del présente de indica-
tiuo, significa todo el verbo compuesto estar haziendo en pic
lo que significa el primero verbo. Ex. : niilaqualicac , estoi co-
miendo en pie.
Nonoc. — Los verbos que se componen con este verbo
nonoc, que quiere dezir estar echado, o estar muchas perso-
nas juntas, tienen el significado de participio, y poniendo el
primero verbo en el preterito perfecto se pone este verbo nonoc
en la segunda persona del singular del présente de indicatiuo.
Pero es de notar que, entre los compuestos del verbo nicah
que ya emos diclio, solo este verbo nonoc, en la composicion, se
pone syncopado. Ex.: niuetztoc, estoi ecliado, o caydo, y auia
de dezir para seguir la régla de los otros verbos : niuetztonoc;
y el significado de todo el verbo compuesto sera estar
echado haziendo lo que el primero verbo significa o importa.
Ex. : nicochtoc, estoi echado dormiendo.
— 155 —
Mani. — Los verbos que se componen cou cslc verl)o mani,
que significa eslar la cosa de llano o tcnditla, como mania,
papel, 0 agua en vasija llana, etc., cslos tienen tambien signi-
ficado de participio, y poniendo el primero verbo en el pre-
terito perfeclo y el verbo mani en la segunda persona del
présente del indicatiuo significa todo el verbo conq)uesto estar
haziendo lo que significa el primer verbo con la disposicion o
manera que por este verbo mani se importa. Ex. : tentimani,
esta Ueno en vasija ancha , o laguna. Con algunos verbos dizen:
timoniani''^\
Ninemi. — Los verbos que se componen con este verbo
ninemi, que quiere dezir andar, tienen tambien significacion de
participio, y anadese la segunda persona deste verbo al pre-
terito perfecto del primero verbo con quien se compone, y
todo el verbo compuesto quiere dezir andar haziendo lo que
el primero verbo significa o importa, y estos son muy usados.
Ex. : nitemachtitinemi ^ ando predicando.
JSiauli. — Los verbos que se componen con este verbo
niauh, c|ue significa yr, tienen tambien significado de partici-
pio, y puesto el primero verbo en el preterito perfecto, este
verbo niauh se auia de poner como los demas en la segunda
persona del présente del indicatiuo. Pero ay que notar en este
verbo lo mesmo que emos dicho del verbo nonoc, y es que por
syncopa se perdio la a de en medio y queda en la segunda
persona no mas de tiuh. Y el significado de todo el verbo
compuesto sera yr haziendo lo c[ue importa o significa el pri-
mero verbo. Ex.: nitlaqualiuh, voy comiendo; y auia de dezir,
para seguir la régla de los otros, mtlaquatiauh.
Nîiiitz. — Los verbos que se componen con eslc verbo
'■' Celle phrase esl du inanuscril ]\1N.
)iiull:, (|uc quiere dezir venir, tieneii tambien significado de
participio y aiïadese la segunda persona del présente del indi-
catiuo deste verbo al preterito perfecto del primero verbo con
quien se compone, y quiere dezir todo el verbo compuesto venir
haziendo lo que el primero verbo importa. Ex.: mquaJantiuhz ,
vengo enojado.
Quando a estos verbos sobre dichos se juntan otrosverbos,
lienen significado de participio los primeros verbos. Y estos
que se ponen despues tienen significacion de verbos, como
parece en los exemplos ya dichos. Pero quando se pone pri-
mero algun verbo y despues se sigue alguno de los que aqui
se diran, unas vezes el primero verbo tiene significado de
verbo, y tambien el segundo; otras vezes el primero tiene si-
gnificado de verbo o aduerbio indiferentemente y el segundo
de verbo; y otras vezes el primero tiene significado de verbo,
y el segundo de aduerbio, segun que parecera.
Naci. — Los verbos que se componen con este verbo naci ,
que quiere dezir allegar, tienen significado de verbo solamente,
y puesto el primero verbo en el preterito perfecto , como esta
diclio, y anadiendo la segunda persona del présente del indica-
tiuo deste verbo nac'i, signifîca todo el verbo compuesto allegar
a alguna parte a hazer lo que el primero verbo importa. Ex. :
mtJaquataci , llego a comer '''.Y con este verbo naci, assi el pri-
mero verbo que con el se compone como el mesmo verbo wa« tie-
nen significacion de verbos, como parece en el exemplo ya dicho.
iSeua. — Los verbos que se componen con este verbo mua,
que significa partome, tienen significado de verbo, y significa
todo el verbo compuesto hazer algo y luego leuantarse, o par-
tirse. Ex. : oquitoteuac^~\ dixolo y partiose, o fuese. Pero tambien
'^^ Var. wen llegando como.» Manuscrit MX.
*-^ Le premier verbe est iloa, dire; prélcrit, ilo.
— 157 —
los verbos que se coniponcn con este verbo neua qiiodan con
cl significatlo de verbos, y el verbo neua puesto en h\ scfrunda
persona del [)resente de indlcaliiio y anadiendole al preterito
perfecto del otro verbo, tlene el priraero significacion de
verbo, y el verbo «e«asignificado de aduerbio. Y ansi tambien
quiera dezir hazer de presto lo que el priraero verbo signi-
fica. Ex. : nitioquctzteua, leuanlome de presto, o leuantome y
partome.
ISiquiça. — Los verbos que se componen con este verbo
niguiça, que quiere dezir salir, tienen significado de verbo, y
todo el verbo compuesto significa bazer algo e yrse, o passar
de camino. Ex.: ocjuUotiquiz , dixolo yendo de camiiio; y tam-
bien parece este ser significado de aduerbio que es, dezir
algo de passo o de can^ino. Tambien algunas vezes este verbo
niquiça compuesto con otro verbo tiene significacion de puro
aduerbio, y quiere dezir todo el verbo compuesto hazer lo
que el primero verbo importa de presto, o sin deliberado
acuerdo. Ex. : oquitotiquiz, dixolo de presto, inconsiderada-
mente.
Niuetzi. — Los verbos que se componen con este verbo
niuetzi, que quiere dezir caer, tienen significado de verbo, y
el verbo uetzi muda su significacion de verbo en significado
de aduerbio, y quiere dezir todo el verbo compuesto bazer
lo que importa el primero verbo de priesa, o apresuradamente.
Ex. : mtlaquaùuetzi , como de presto , o arrebatadamente.
DE LOS VERBOS COMPVESTOS DEL SEGVXDO GENERO.
Los verbos compuestos del segundo genero , esto es que el
primero verbo se pone en el preterito plusquamperfecto, y el
segundo en la tercera persona del présente del indicatiuo, son
en très maneras : unos ay que se quedan el primero y segundo
— 158 —
vcrbo con significacion de verbo; otros ay que hazen el pri-
mero verbo tener significado de aduerbio qiiedandose el se-
gundo con significacion de verbo; otros ay que bazen el pri-
mero verbo tener significado de nombre y el segundo se queda
con la significacion de verbo. Y de todas estas très diferencias
se pondran exemplos.
JSiÛamaû. — Este verbo milamati , que quiere dezir saber o
sentir algo, tiene en la composicion significacion de verbo, v
tanibien el verbo, con quien se junta, queda con significado
de verbo, y quiere dezir todo el verbo compuesto saber algo
en la manera que el primero verbo importa o significa. Ex, :
nicadcamati, alcançolo todo a saber.
La segunda diferencia es de los verbos compuestos que
hazen al primero verbo tener significacion de aduerbio, y cl
segundo se queda con significado de verbo ; y estes son los
que al principio diximos que en algunos verbos compuestos
se tomaua el preterito plusquamperfecto en lugar de aduer-
bio. Y estes verbos, que se quedan con significacion de verbo
y hazen al verbo con quien se juntan tener significacion de
aduerbio '^', son los siguientes :
Nitecehn. — Los verbos que se componen con este verbo
nitecelin, que quiere dezir rescebir a alguno, tienen signifi-
cado de aduerbio, y puesto el primero verbo en el preterito
plusquamperfecto. y el verbo nitecclla en la tercera persona
del présente, como esta dicho, todo el verbo assi compuesto
significa rescebir algo con la passion o operacion que cl
primero verbo importa. Ex. : nitlapaccaccUa '-', rescibo algo
alegremenfe.
''j Les deux manuscrits portent à tort verho.
^■'' Le premier verbe est nipaqiii, se réjouir; prétérit, nnipoc.
— 159 —
Niciliiyoîiin. — Los vorbos que se coniponen con este verho
uiciliiyouia, que quiere dezir padecer, tienen significado de
aduerbio, y significa todo el verbo compuesto sufrir, o pade-
cer algo con la passion , o operacion que importa cl [)rimero
verbo. Ex. : nithiocuxcmlnyoum ^^\ padecer, o sufrir algo triste-
mente, o con tristeza.
JSiÛacaqui — Los verbos que se componen con este verbo
nitlacaqui, que quiere dezir ovr o entender, tienen significado do
aduerbio, y significa todo el verbo compuesto oyr o entender
algo con la passion o operacion que el primero verbo importa.
Ex.: niûapaccacaqui , oygo algo alegremente, o con alegria.
Nîteitta. — Los verbos que se componen con este verbo
niteitta, que quiere dezir ver algo, tienen tambien significado
de aduerbio, y significa todo el verbo compuesto ver alguna
cosa con la passion o operacion que el primero verbo importa.
Ex. : nitlapaccaitta , miro algo alegremente '-' ; — nicquahncaitUi ,
miro a aquel con enojo.
La tercera diferencia de los verbos es de los que liazen al
primero verbo tener significacion de nombre, y ellos se que-
dan con significacion de verbo. Pero es de notar que , quando
se juntan estes taies verbos a otros verbos en composicion, por
la mayor parte han de tener los pronombres nmo, timo, mo, etc. ;
y estes, que ansi se componen, son los siguientes :
Nequi. — Los verbos que se componen con este verbo
nequi, que en composicion quiere dezir finglrse, tienen signi-
ficado de nombre, y como es dicho al primero verbo con quien
se componen han de anteponer los pronombres reflexiuos. y
''' Le premier verbe est niilaocuija , être triste: prétérit, onitlaocHX.Le second
verbe ihujouia est écrit hiyouia sur le manuscrit B^.
'-^ Ce premier exemple n'est pas dans le manuscrit B\.
— 1(')0 —
en estos verbos, conio esia dicbo, el primero ha tic estar en el
preterito plusquainperfecto del indicatiuo, y luego afiadir el
verbo iiequi, y significa todo el verbo compuesto fingirse ser
tal como por el primero verbo se importa, boluiendo la signifi-
cacion de verbo en significacion de nombre. Ex. : nmomiccanequi ,
fingome muerto, y tambien dizen mnomiccaneneqiu , rcdoblando
la prima sillaba del nequi, y es el mesmo significado ; —
ninoyacanequi , fingome yr adelante.
Tltipiquia. — Los verbos que se componen con este verbo
thpiquin, que en composicion quiere dezir fingirse o mentirse
ser tal, tienen significado de nombres, y tambien se les an
de anteponer los pronombres nino, timo, mo, etc. Y el signifi-
cado de todo el verbo compuesto es el mismo que emos dicbo de
nequi, vel nenequi, que es fingirse ser tal como por el primero
verbo se importa, mudando la significacion de verbo en signifi-
cacion de nombre. Ex. : mnocucuxcaûaplqma , fingome enfermo.
Y es de notar que estos dos verbos sobre dicbos tambien se
componen con nombres y tienen el mesmo significado com-
puestos con nombres, que tienen quando se componen con
otros verbos, y tambien resciben al principio los pronombres
n'mo, timo, mo, etc., y quiere dezir todo el verbo compuesto
fingirse ser tal como por el nombre con quien se compone
significa. Ex. : moqîiichnenequi , fingese ser liombre. Y esto baste
desta manera.
Y de como estos verbos compuestos, assi los de primero gé-
nère como del segundo , hazen en el impersonal esta dicho en
el capitulo quarto en esta segunda parte''', y mirese que es
bien de notar.
Tambien ay algunos verbos que se componen con nombres
(" Pni
— IGl —
numérales, y estos taies si^jnifican la accion o opcracion dcl
verbo en aquel numéro y no mas que el nombre numéral
importa. Ex. : mllaomepia, guardo dos; nillaonûalia , ponoo
dos, La formacion destos es lo que se dixo en el capilulo pas-
sado hablando de los verbos que se deriuan de nombres nu-
mérales
(I)
CAPITVLO DECIMO TERCIO.
DE LOS VERBOS REVERENCIALES.
Esta materia de los verbos reuerenciales es muy necessaria
y muy usada y por esso se deue denotar.
Quanto a lo primero es de saber que, para hazer que un
verbo que en si no importa cortesia ni reuerencia se liaga
reuerencial, son menester dos cosas : lo primero que se ante-
pongan al verbo simple los pronombres reflexiuos nino, timo,
mo, etc.; lo segundo es menester que al fin del verbo simple
se anada alguna particula; y con estas dos cosas el verbo
simple se haze reuerencial. Pero es de notar que, aunque en el
verbo reuerencial no se ponga el nino , timo, mo, etc. , para de-
notar reflexion como en otros verbos porque no significa mas
niteûaçotla que ninotlaçotilia , dexada la reuerencia a parte, em-
pero y aunque esto sea ansi, tambien el verbo reuerencial se
podra hazer reflexiuo, si le cjuitamos las parliculas te, tla.
Ex.: nitctlnçotilia , jo amo a alguno; motlnçotilia, aquel se ama.
Y ansi dezimos : motlaçotilia in Bios, amase Dios.
Tambien es de saber que, cjuando en estos verbos reueren-
ciales despues de los pronombres nino, timo, etc. se siguiere
algun verbo que comiençare en vocal, por la mayor parte se
<i> Page i/i5.
— 16-2 —
quedara el pronombre entero , y el verbo no perdera tampoco
la vocal en que comiença. Ev. : nitlnezhuia, ensangrcntar aigo ;
mcuoezhuilia notilhma, ensangriento nii manta.
Pero algunas vezes se pierde la vocal del verbo, y queda el
pronombre, con la o. Ex.: niquilliuia, yo le digo algo, y el
verbo es ilhuia; si le hago reuerencial. dire : nicnollmilia in
Pedro, digose lo a Pedro. Otras vezes se perdera la vocal del
pronombre y la consonante, que queda, berira en la vocal del
verbo. Ex. : aauui, alegrarse; maauilhtia , aquel se alegra. Iten
es de saber que, quando despues del verbo reuerencial se signe
persona que padece expressa, entonces el c, qui, quin, que
denotan la tal persona que padece, se pondran entre el ni y
el no del pronombre. Ex. : mcnotlaçotilia in Dios, amo a Dios.
Y lo mesmo se baze con los pronombres nech, miiz, etc.
Ex. : nimitznotlaçocamachitia , yo te lo agradezco. Pero quando con
los dichos pronombres se juntan las particulas te, tin, entonces
se antepondran los pronombres nino, timo, etc. a las taies
particulas. Ex.: timoteteqiiipachilhnia^^\ aflixes a alguno: —
timotlapielia , guardas, senor, algo. Y como los dichos pro-
nombres se han de auer con otras particulas o aduerbios, que
se anteponen o entreponen a los verbos, esta dicho en el
capitule octauo desta segunda parte '2'.
Lo segundo que es menester para hazer el verbo simple
reuerencial es anadirle al fin una destas particulas lia, Itin,
tia, huia, tzinoa, porque los verbos para hazerse reuerenciales
no pueden estar sin una destas cinco particulas.
Y para ver que verbos tomaran las unas y quales las otras
se ponen las reglas siguientes.
'"' De tequipachoa , composé de teqiiill, cliarge, et depaclioa, imposer.
(^' Page 196.
— 1G3 ~
DE LOS ItEVEHKXCIALES QVE SALE\ DE VERBOS ACTIVOS.
PRIMERA REGLA.
Los verbos actiuos acabados en a, si tienen i antes de la a,
perdiendo la a toman lia, Y si no tienen i antes de la o, buel-
uen la a en /, y sobre la i toman lia^^\ Y esto es lo mas comiin y
gênerai. Ex.: nilcmachtia, enseno a alguno; ninolemachtilia ; —
mdacuepa, boluer algo; ninotlaciiepUia , vel pillitia. Y esta es la
formacion mas comun y gênerai, y aunque ios acabados en 7ja
y otros algunos sobre la n toman lia. Ex.: nitlanammja, arreba-
tar; nmotlanamoyalia; — mteiua, enuiar a alguno; ninoteiualia ,
vel ualhtia, etc. — Sacase de la régla niûaqua, que haze
nmotlaqualluia , vel tilia.
Pero y aunque lo dicho en la régla sea lo mas gênerai,
algunos verbos ay que con el lia tambien toman lia. E\. :
nitlatdinia, estirar algo; ninoûalilinilia , vel ninoûalilinilhlia , vel
mnotlatilindhliha, etc.
Tambien ay otros verbos acabados en a que , con tomar lia
y Itia, toman tambien tia. Ex. : nitetlamaca, dar algo a alguno;
mnotetlamaqmlia , qmlhtia, quitia.
De la régla gênerai se sacan Ios acabados en da, tza, Ios
quales bueluen las dicbas sillabas en chdia. Ex.: nidaxoda, rayar ;
ninodaxochilia ; pero nitedaçoda^'-^ haze ninotedaçotilia , vel tilhtia.
Tambien se sacan Ios acabados en ça, Ios quales perdiendo
el ça toman xdia. Ex. : nicûaça , arrojolo; nicnodaxiUa. Y
este verbo nitetelicça, que quiere dezir acocear, tambien haze
m noletelicçalh tia .
Sacanse tambien Ios acabados en ca, Ios quales bueluen el
ca en qui y toman lia, Itin, tia, Ios mas dellos. Ex. : nitlaieca,
ecbar algo; ninothitequilia , quillitia, quitia. Sacase nitlanellUoca ,
<*' Itla, voir, fail itztilla, et non itlilia.
*^' Aimer quelqu'un.
— \6à —
créer, que no haze en quilui, sino solamente en rjuilhùa ,
qnitia.
SEGV.NDA REGLA.
Los verbos acaJjados en on hazen en hum. Y la formacion
mas comun y gênerai dellos es boluer el oa en al, y aiîadir
huia. Ex.: niquitoa, digo algo; mquinhalhuia. Y tambien algu-
nos bazen en iJhma. Ex.: niûapnchoa, cubrir algo; n'motlapa-
chilhuia. Y estos por ser tan varios no se puede dar régla
quales baran en alhuia, y quales en Uhuin. Pero por la mayor
parte los verbos que antes de la ultima consonante tuuieren
a, en el reuerencial bolueran el oa en i, y sobre la i tomaran
Ikuia. Ex.: nklanepanoa , juntar o poner una cosa sobre otra;
nmotlanepanilhuia.
Desta régla se sacan los acabados en loa, los quales per-
diendo el or/ toman liuia. Ex. : nklacuiloa, escriuir; nmotlacuilhuia,
vel kuUia '^'.
Tambien se sacan los acabados en tzoa que por la mayor
parte hazen el reuerencial en alhuia, ilhuia, y tambien per-
diendo la a toman Itla. Ex.: nhlapetzoa, alisar algo; ninoth-
petzalhuia, tzûhuia, tzolhtia.
Tambien se sacan los acabados en noa, toa, xoa que, guar-
dando la régla gênerai, tambien pierden la a y toman lua.
Ex.: nitlatepkonoa , acbicar algo; ninotlatepUonalhuia^~\ vel olhtia;
— nklaioa, liablar: ninotlatallmia , vel tolhtia; — nkJaplpixoa ,
esparzir cosas raenudas; mnotlapipixalhuia , vel xolhlia, y tam-
bien haze xkhuia. Pero algunas destas terminaciones no las
tendran todos.
(^" Selon Paredes, toha, avaler, fait toloUia. (Voirie Compendio, p. y 5.)
("^' Les deux manuscrits écrivent, sans le pronom réfléchi nino , mthtepUv-
II alhuia, etc.
— ' 1G5 —
TERCERV REGLA.
Los acabados en i toman ha y tainbien (lia, y estas dos ter-
minaciones son las mas comunes. Y la formacion destos es
anadir las diclias particulas sobre la i. Ex. : nitlapl, cortar ver-
dura; ninotlapilia, vel pillitia. Pero algunos ay que, teniendo
estas dos terminaciones , toman tambien tia. E.v. : nitlacui , tomar
algo ; nmolJncmUa , cmlhtia, ciutta; — uitlai, liazer algo ; ninollaiha.
Ulula, itia. Lo mesmo terna quando quiere dezir beber.
De la régla gênerai se sacan los verbos acabados en ci, los
quales perdiendo el ci toman xilia. Ex: niteimacaci, temer;
ninoteimacaxUia , xilJitia. Tambien se sacan los acabados en ti, que
perdiendo el ti toman chitia, vel chialia, vel chlelin. Ex. : nitetla-
camati, obedecer; ninoteilacamacliitia , mnotetlacamachialia , etc.
Pero algunos destos en ti variaran en otra manera'^l
DE LOS REVERENCIALES QVE SALEIN DE VERBOS NEVTROS.
PRIMERA REGLA.
Los verbos neutres acabados en a por la mayor parte to-
man Itia. Y la formacion destos es como en los actiuos.
Ex. : aauia, alegrarse; ninoaauilhtia , vel ninaauiJhtia , etc. Esto
es lo mas gênerai. Pero algunos, con tomar Itia, toman tia.
Ex. : nipeua, començar; 7iinopeuiIhtia , peuitia, peualhtia ^'^\
Tambien ay algunos que con el liia toman lia, y aunque
sean neutres. Ex.: nimaceua, bailar; ninotnaceuilhtia , vel latia,
vel mha; el iiitia no es mueho en uso '^'. Otros las toman
todas très en diuersas maneras. Ex. : nitlauana, emborracharme;
ninotlauamtia , nilhtia, nalhtia, uantia, uanilia; — nichoca, llorar^
haze ninochoquilia , choctia, choquilhtia, choquitia; — tlatla, arder,.
haze ninotlatilhiia , vel tilia, etc.
''' Mali, savoir, connaître, fait machitia ou machiltia.
^^' Le manuscrit BN porte : ^ninopeualhtia, peuatia , peualhlia.n
<^' Cette remarque est tirée du manuscrit MN.
_-_ 1 (V6 '—
Eti estos que aqui he puesto podra ver cada uno la variedad
que ay en eslos reuerenciales neutres. Y la mesma, y aun
mayor, la ay en los actiuos, y por esso tengo por cosa dificul-
tosa que se pueda dar régla para todos, ni se pueda dezir la
variedad que cada uno tiene, si no fuesse hablando de cada
uno por si. Y esto séria mas hazer vocabulario que no arte;
y por esso poniendo lo mas gênerai por reuerencia, lo demas
el uso lo dara a entcnder.
SEGVNDA REGLA.
Los verbos acabados en oa bueluen el oa en al y toman
liuia, y lambien perdiendo la a toman Jtia. Ex. : nineucxoa ^^\
estornudar; nineucœalhuia , vel xoUiûa. Sacase nmotlaloa^~\, que
haze mnoûalocliùa , vel lolJitiu.
Tambien se sacan los acabados en poua y oua, los quales
liazen Itia, y tambien lia. Ex.: cepoua, entormecerse; ninoce-
pouilhtia, pouiVia; — nixtlayoua, no ver *^^ ; ninixtlayouilhlia, uilia.
Y destas dos terminaciones y de las demas algunos haran en
otra manera y seran varios.
TERCERA REGLA.
Los verbos acabados en / por la mayor parte toman Itia.,
vel tia. Y la formacion es como en los actiuos. Ex. : niqualani,
yo me enojo; mnoqualamlhtia , nitia, nalhtia.
Sacase mtqui, morir, que haze ninomiquilia, qnitia. Tambien se
sacan los acabados en ci, tzi, los quales perdiendo las diclias
terminaciones toman xûhi'ia, vel xhia. Ex. : naci , allegar;
ninaxilhtia, vel xitia; — niuetçi, caer; ninouetçilhtia , uetçitia.
Sacanse tambien algunos de los de ni, que hazen en très ma-
"' Le Vocabulaire de Molina donne necuxoa ou nicuxoa ( i " et 2' partie).
'-' Signifie courir, fuir.
^•^ Ou plus exactement, être aveuglé par la lumière.
— 167 —
lieras, scil. lia , Itia, ttia. Ex. : nelliciciui, sospirar; ninoclliciciuilia,
dlilia, itta.
Tambien se sacan los acabados en il, que por la mayor parle
sobre la i toman ha. Ex.: ndlacati, nacer; nmollucaliha; — ati,
derretirse ; moatiha; — qualldi, hazerse bueno; nmoqualluiUa.
QVARTA REGLA.
Las reglas sobre dichas se an dado para los que toman al
fin estas particulas lia, Itia, tia, huia. Resta agora que diga-
mos a quien se puede junlar esta particula Içinon, para lo
quai es de notar que esta particula Içinoa se puede juntar
a todos los verbos reuerenciaies ya dichos, y a los demas
que ouiere en las terminaciones dichas. Y la formacion sera,
perdiendo la a, anadir ei tç'moa. Y el significado sera de-
notar suprême genero de cortesia, reuerencia con el verbo a
quien se ayunta. Ex. : omodacatdilçmo in totecuyo, nacio nuestro
senor.
Tambien se junta esta particula tçinoa a verbos neutros que
tienen nino, timo, mo. Ex.: ninoçaua, ayunar; ninoçauhtçinoa .
Y esto es lo mas comun; y otros mucbos verbos neutros, y
aunque no tengan el nino, timo, etc., podran tomar el Içinoa,
y tambien algunos verbos actiuos. Y aunque estos mas toman
las particulas y a dichas que no el Içinoa, si no es sobre el
verbo reuerencial, como esta dicho.
NOTABLES.
i" Y es de notar que a estos verbos reuerenciaies, v aunque
salgan de verbos actiuos, no se usa darles passiua ni imper-
sonal, y aunque se le de mas en nuestro castellano y el verbo
simple de donde se forma le tenga. Y ansi puesto caso que
diximos : nitlaçotlalo, soi amado, no dire ninoûaçolililo , y aunque
— 168 —
al^junos dizcn que se puede dezir en la tercera persona de ia
passiua solamente. Ex. : tlaçoùlUo yn Bios, es Dios amado.
2° Es tambien de notar que muchos de los verbos reue-
renciales, que salen de verbos neutres, se pueden liazer ac-
tiuos. Y este se hara quitandoles los pronombres no, nio,
mo, etc., y anadiendo las particulas te, vel tla. Ex: ati es
verbe neutro, quiere dezir derretirse, su verbo reuerencial es
moatilia; quitando el mo y anteponiendo tla se hara actiuo
V diremos mtlaatiUa , yo derrito algo; — quaJhti, es hazerse
bueno, mnoquaJhtdia es su reuerencial, el actiuo sera nitequalh-
tilia, hazer bueno a otro. Y ansi como dizianios, en el capi-
tule undecimo desta segunda parte'", que mucbos verbos
actiuos se pudian hazer neutres, ansi digo agora que mu-
chos verbos neutres se podran hazer actiuos en la manera
sobre dicha: lo quai se note tambien para la materia de los
verbos.
3° Lo tercero es de notar que todos estos verbos reueren-
ciales acabados en lia, ansi los que salen de verbos actiuos
como los que salen de neutres, quitandoles los pronombres
no, mo, mo, etc. se pueden bazer verbos que rijan dos casos,
este es acusatiuo y datiuo, o acusaliuo y ablatiuo como dezi-
mos en nuestro castellano : enseiîo a Pedro su hijo, tomo a
Pedro la capa. Y es de notar questos dos romances : enseno
al hijo de Pedro, y enseno a Pedro su hijo; tomo la capa de
Pedro, 0 tomo a Pedro su capa, en esta lengua son muy dife-
rentes. Pues para dezir estas taies oraciones donde ay estos
dos casos ya dichos, se ha de aiïadir al verbo un lia. Ex.: para
dezir: yo tomo a Pedro su manta, no se podra dezir por esto
verbo mllacui, que quiere dezir tomar, sino [)ara régir estos
— 1G9 —
dos casos ha se le de afiadir esta particula Im al verbo nitlacui,
y dize : niccuilia Pedro ytilma; y si digo : niccui Pedro ytilnia,
querra dezir : tomo la manta de Pedro. Y porque cstos verbos
reuerenciales, que salen de verbos actiuos por la mayor parle,
sobre el verbo simple toman este lia, digo que a los taies
verbos reuerenciales quitandoles los pronombres no, mo, etc.
los haran verbos que rijan dos casos.
li° Lo quarto es de notar que a los reuerenciales acabados
en lia, que salen de verbos actiuos, no es menester mas para
bazerlos que rijan dos casos, sino quitarles los pronombres
HO, mo, mo. Ex. : ninotlaçolilia es reuerencial; nicllaçoldia Pedro
ypilhtzin, amole a Pedro su hijo, rije dos casos.
Pero a los reuerenciales en lia, que salen de verbos neu-
tres, es menester quitarles los pronombres y anadirles te, Ûa,
y sobre todo esto anadirles otro lia, porque con las dos cosas
primeras se hazen elles actiuos y para bazerlos que rijan dos
casos despues de hechos actiuos es menester ailadirles otro
lia. Ex : qualhùa es hazerse bueno ; nitequalhtiUa es yo hago
bueno a alguno; para dezir : yo hago a Pedro bueno su hijo,
dire : nicqualhtiliUa Pedro ypilhtzin; y si digo : nicqualhtdia '^^
quiere dezir que hago bueno a su hijo de Pedro.
5" Y desto ultime podremos sacar que quando el verbo
actiuo tuuiere de suyo un lia, si le queremos hazer que rija
dos casos, le pondremos otro li antes del lia, y si al tal verbo
que rije dos casos le queremos hazer reuerencial, anteponerle
emos los pronombres no, mo, etc. y anadirse a otro li que
seran très '^l Ex. : nidacelia es rescebir, tiene de suyo el ha; si
quiero hazerle verbo que rija dos casos, dire : nicceldia yn.
Pedro ynemac, rescibole a Pedro su don; y si, con régir dos
*'' Le manuscrit MN met nicfiuallitililia.
(2) I',,,.. rrquo sera tercero.'? Manuscrit MiV.
— 170 —
rasos, le quiero hazerle reuerencial, dire : nicnocelîlilia Pedro
ynemac. Y esto baste con esta materia.
Aqiii se acaba la segunda parte *'*.
'•) A la suite de la deuxième partie, le manuscrit MN contient une page qui,
sous le titre de Extrauagantes, mentionne quelques particularités. Mais, au style,
nous croyons reconnaître que celte page n'est pas de A. de Olmos. Aussi, tout en
la conservant, nous l'avons rejetée dans les notes.
r. EXTRAVAGASTES.
«Este verbo nicuolhuia hallo tener c sin tener persona, o caso que rija expresse,
ni sufrirle, y quiere dezir ninononutza, tomo conmigo consejo o parecer; y lo
mesmo sin la c, ninolhuia, aiinque sin la c , tambien quiere dezir ninochicaua ,
csforçarme haziendo algo rezio o con fuerça; assi no sufre la c. Podra ser auer
otro alguno que no me ocurre, etc. Segunda persona, ticmolhma; lercera,
quimullutia , etc.
kNo me acuerdo si esta dicho que quando en el verbo se ponc c siguienJose le
i en el singular bien se sufre , aunque no se buelua la c en qui. Ex. : niteyolalia ,
vel teyollo nictlalia, consuelo a alguno; nicyolalia yn Pedi'o, vel nictlalia yii yyollo
yn Pedro, consuelole; — plural, niquiyolalia yn oquichtiu, consuelo los bombres.
No sufre la n, m, autes de la y.
«De como se sacan aduerbios del preterito plusquamperfecto del indicatiuo de
la boz acliua y se anteponen y entreponen con el verbo. Ex. : tetlaçollaca niiiemi,
vel nitetlaçollacanemi , biuo amorosamente ; — niyocuxcanemi , nitlapatca. , nipacla. ,
biuo quiele, pacifiée.
«De nombres ballo sabr este exemple: tlaueliloc, vellaco, toma a, y dize :
nitlauelilocanemi , vel tlaueliloca ninemi, biuo vellacamente.
«De los de liztU pierden el tli y toman tica. Ex.: letlaçollaliztica mtwni, hiuo
amorosamente o con amor, porque mas parece cslar tica en lugar de cum , prepo-
sicion, ambos sentidos puede tener. jî
TERCERA PARTE.
Coniiença la tercera parte en la quai se tratara de las
partes de la oracion indéclinables, y de la orthographia,
y tanibien de algunas maneras de hablar ansi comunes
como otras que usauan en su tiempo.
GAPITYLO PRIMERO.
DE LAS PREPOSICIONES.
Las preposiciones no se hallan por si solas en esta lengua,
sino ayuntadas a los prononibres, o nombres, y algunas délias
se anteponen y posponen a los nombres, y las que se junlan
solamente a los pronombres no, mo, y, siempre se pospornan
a los taies pronombres, los quales con las preposiciones ab-
solutamente puestos no denotan possession, antes estan en
lugar de los primitiuos, pero denotarla ban quando la pre-
posicion se pospone al nombre, el quai tiene consigo el pro-
nombre, como parecera mas claramente en los exemplos que
se pornan, quando de cada una se tratara. Y es de notar que
quando en el discurso desta materia se dixere que tal prepo-
sicion tiene dos , o txes , o mas romances , ha se de entender que
sera en diuersas oraciones y no siempre en una; porque si
tuuiere en una dos o très, en otra no terna mas de uno, y por
tanto bastara que todos los romances que le quadran se hallen
0 verifiquen donde cupieren, ahora sea en una o diuersas ora-
ciones ; pero no cada quai indiferentemente quadrara con
cada nombre, que da el uso ^^'.
(I) Yf,,. ..,|i,p ^,T f,l nso esto." Manuscrit MN.
— 172 —
Ca. — Esta preposicion ca por si sola esta en lugar de
quatro preposiciones : en, de, a, por. Ex.: coyonqui, agujero,
0 ventana; coyonca, en la ventana, de la ventana, a la ven-
tana'^', y por la ventana; y puesto el nombre con el pronom-
bre, dizcn nocoyonca, en mi ventana, de mi ventana; ^ — çacen
teixcueyunca , vel çaccn neixcueyunca , vel çacen neixcueyumUzttca
tetlatzontequiliz Bios, en un momento o en cierra y abre el ojo
juzgara Dios.
Con el pronombre y en la tercera haze yca, la quai distinta
se antepone y pospone al nombre y algunas vezes pospuesta
perdiendo el nombre letras baze tica^~\ porque ruede mejor
esta yca, vel tica, vale por cinco preposiciones, scil. con, en,
de, ])o\\ propter. Exemple de todo : yca tetl, con la piedra, y
pospuesta dizen : teùca, vel tetl yca. Y quando esta en lugar de
cum no se usa sin-o en la tercera del singular y plural de los
pronombres no, mo, y. Exemple del plural : ynca pipilhtin, vel
pipillitin ynca mochiiiaz y, con los principales o por mano de los
principales se bara esto ; — apilolhtica ycac yn atl, en el xarro
esta el agua. Y si esta en xicara o escudilla, dizen : caxtica^^''
mani yn atl; — noca uetzca Pedro, riese de mi Pedro; —
moca onicchiuh, por ti lo hize ^*'. Varianse esta y las demas, que
se juntaren con los pronombres, desta manera : singular, noca,
moca, yca; — plural, toca, amoca, ynca.
*^' Cette ligne, à partir de coyonca , a été omise sur le manuscrit BN.
^^^ C'est encore la ligature ti , si souvent employée pour l'euphonie. (Voir la
note 3 , p. i53.) — La préposition ca, jointe au mot illniill, jour, en composition
avec lus noms de nombre, indique une durée, un espace de temps : yeHluiilica,
le troisième jour, au troisième jour; et en redouJilant la première syllabe du nom
de nombre : yeyeilhuitica , de trois en trois jours; — cacaxlolilhuitica, de quinze
en quinze jours , etc.
'^^ Tous les noms joints à cette préposition prennent la ligature ti, excepté olli ,
chemin, qui fait otlica, par le chemin.
'''' Le manuscrit MN ajoute : fo para ti.';
— 173 —
C, co. — Estas dos significan : en, Je, por, a la. Ex. : lepexill,
^QÏ\di\ tepexic , de la pena, en la pena; — tlapanlli, açotea o
terrado; tlapanco, del terrado, en el terrado, por cl terrado.
Y es de notar que para se juntar estas preposiciones a les
nombres ay esta diferencia que, quando el nombre perdido lo
que ha de perder quedare en consonante, sierapre el tal nom-
bre tomara el co; pero quando quedare en vocal por la mayor
parte tomara la c, como parece en los exemplos ya dichos ^^K
Copa, cacopa. — Estas estan en lugar de de, ad. Ex.:
noyolocopa, vel noyolocacopa , de mi corazon o voluntad; pero
quando se ha de ayuntar solamente a los pronombres ha se le
de anteponer la preposicion tech. Ex. : notechcopa tlatoa yn Pedro ,
habla de mi Pedro; — ylhuicacopa uala in angel, del cielo
vino el angel; — ylhuicacopa nitlachia, miro al cielo, o hazia el.
Cpac'-^K — Esta signifîca encima o sobre, dizese de cosas
que estan altas enhiestas como arbol, sierra. Ex.: nocpac,
sobre mi, scil. en lo alto de la cabeça; — tepetl icpac, en lo
alto de la sierra.
Ycanipa. — Esta signifîca detras. Ex.: nicampa^^\ detras
de mi; — teicampa, detras de alguno, o algunos.
Yntlaca. — Esta parece estar en lugar de sin. Ex. : yntlaca
neh amo tiaz , sin mi no te yras; — yntlaca tlaxcalli amo
nitlaquaz , sin pan no comere. Otras vezes, es ad'uerbio, y
"' Tletl, feu, fait tleeo, dans le feu.
'^) Mis pour icpac; seulement, en composition avec les pronoms no, mo, i, etc.
la voyelle initiale s'élide : nocpac , pour no-icpac ; mais avec le pronom indéfini te,
on dit : teicpac, sur les autres. Avec les noms, il faut la ligature ti: tepeticpac, sur
la montagne; tlalticpac, sur la terre.
^'^ Pour no-icampa. Icampa, derrière lui, en son absence, est rais pour hcampa.
Cette préposition s'emploie au propre et au figuré ; ma mirampn ritlachia, regarde
derrière toi, ou examine ta vie passée.
— \là —
cnlonces signitka nisi; y pur lai parece mas estar o tomarse
siempre '".
La, pa. — Estas tienen estos romances: en, de, por, a.
Ex. : milli, heredad; milla, en la heredad, de laheredad, por
la heredad, a la heredad: milhpa, en la heredad, etc. La
dicha preposicion pn juntada a los nombres verbales acaba-
dos en liztli, perdiendo el tli estara solamente en lugar de en.
Ex.: neçaualiztli , ayuno ; neçaualizpa, en el ayuno. Y antepo-
nientlo este aduerbio ye terna el romance del gerundio de
gcnitiuo. Ex. : ye neçaualizpa , ya es tiempo de ayunar. Yten
pa armada sobre otra preposicion significa hazia. Ex. : Mexicopa
Itztiuli Pedro, hazia Mexico va Pedro; — Tetzcucopa iialitztnih
luan, de hazia Tetzcuco viene luan. Con algunos nombres
taies, aunqae pocos, usan syncopados poner la dicha pa, y
por Ventura alguno otro que no ocurre. Ex. : cochizth, vol
coch'diztU, dormicion; tecochpa, en la tal dormicion de algunos;
nocochpa, en rai sueno, o dormicion; pero cochpa no se dize,
sino cocJiizpa, vcl cochilizpa: — nemachpa, pro nemachdtzpa , etc.
con los pronombres ^-'.
A. — Esta parece estar en lugar de preposicion con este
nombre chan, que sin el pronombre no significa nada , y con
el quiere dezir casa, y con los verbales que salen del prete-
rito imperfecto del indicntiuo de la boz actiua, la quai n dé-
nota estar en lugar destas preposiciones : en la, por la, a
la, de la. Exemplo de todas : noclinn oniuala, de mi casa vine;
— nocochian, en mi camara donde duermo. Y si dixercn tpie
la n no haze al caso, han de suplir de necessidad las dictias
preposiciones en estos dos nombres.
Nauac, dan, doc. — Estas significan cerca, con. Ex. : honanac,
''^ Cette dernière phrase est tirée du manuscrit MA.
'*' Cet alinéa est tiré du manuscrit MN. (Voir ci-après la note i . p. i 76.)
— 17Ô —
cerca de mi; — nollait xnnollah, sientute cabe nii; — nolloc
ximonemiti , biue conmigo. Nixnauac, dizen. Cuix nixnauac?
cjuiere dezir lexos es de mi donde yo no se ^^K
Nnllico. — Esta signifîca lo que ultra, citrn, id est de la otra
parte o desta parte del rio. Y ansi mesmo incluve las otras
quatre preposiciones : a, por, de, en. Ex. : analhco motlalia yn
Pedro, de la otra parte del agua o del rio esta Pedro; —
ualanalhco motlalia m luan, desta parte del rio esta luan; —
analhco ^^^ niualauh, desta o de la otra parte del rio vengo, etc.
Y no se usa a otra preposicion ni con otro nombre, si no es
con atl.
Nepantla, tzalan. — Estas significan en medio o entre.
Nepantia por si sola es aduerbio y ayuntada a los pronombres
to, amo, yn, en el plural, sera preposicion y estara en lugar
de en, o entre. Ex. : tonepantla ycac Pedro, en medio de noso-
tros, 0 entre nosotros esta Pedro; — tetzalantzinco motlalia in
luan, entre algunos esta luan'^'.
Palli. — Esta tiene lugar de por, con. Ex. : nopalh tinemi,
por mi biues, o conmigo; y diciendo ypalhtzinco in Dios tinemili,
biuimos por Dios; — ypalhtzinco in Dios amo onicchiuh, por
Dios que no lo bize. Aqui es juraraento.
Pampa. — Desta usan en lugar de propter, de. Ex, : nopampa
(') La fin de cet alinéa, à partir de nixnauac , est extraite du manuscrit MN. —
Nixnauac , près de ma face, devant moi, se compose de no, ixtli, naiiac. — Tlan
se joint aussi aux substantifs : nocaltitlan , près de ma maison; — mocxitlan, à les
pieds. — De tloc et de nauac viennent tloque, nauaque, qui servent à désigner
Dieu. (Voir ci-après, p. 221, et le Compendio , par Paredes, p. ^3.)
'^ Cette préposition nalhco ou nal se compose aussi avec quelques verbes :
naJquixtia-nitla , traverser une chose de part en part; — nalguizcamati-nitlH ,
savoir, comprendre une chose parfaitement. (Voir le Vocabulaire de Molina. )
'■^^ Ces deux prépositions se composent aussi avec les noms : Tlalnepantla , au
milieu de la terre; Quaulitzal(tn, au milieu des arbres, sont deux noms de ville.
— 170 —
oùiuda, por mi, o por amor de mi veniste ; — yxth, cara,
dizcn : teixpmnpa neua, liuyo de la cara o presencia de alguno.
Pero quando esta preposiclon se ayunta al pronombre y
en el singular algunas vezes estara en lugar del aduerbio
ideo, 0 de la conjuncion quia. Ex. : ypampa m oùtlallaco, amo
nimilzmucaznequi , porque pecaste, no te lo quiero dar.
Pan. — Esta usan en lugar de las preposiciones : en, sobre,
delante, con, de. Ex. : nopan omocMuh, en mi tiempo, o sobre
mi, o delante de mi se liizo o acaescio ; — ypan tilhmadi t'iualaz,
vernas con la manta, scil. vestido; — teixpan neiia, partome
de la presencia de alguno ^^l
Tech, techpa ^^K — Estas preposiciones estan en lugar de en ,
de, a, cerca, con. Exemple de todos : notechpa yn tilhmatli,
en mi esta la manta; — notech timixcuitlz , tomaras exemplo de
mi; — motech niccaua in tequiû, a ti dexo el cargo; — nolecJi
timopachoz, Uegar te bas cerca de mi; — motech ninomati,
contigo mebalio bien; — notechpa xipmd, se conmigo, o de mi
parte, o vando; — notech, \û notechpa titlatlamia, acusasme de
falso testimonio, o levantasme lo.
Y es de notar que quando ytech se pospone a alguno
nombre toma t que bière al pronombre y, y dize titech.
Ex. : culhtitech xicquetza yn quauitl, pon el palo enbiesto cabe
la casa, scil. arrimado.
Tht. — Esta preposicion esta en lugar de a , por, en , de ,
'*' Celte préposition se rencontre fréquemment jointe aux noms : Tlnlpan ( tîalli-
pan), sur la terre (c'est aussi un nom de viile); apan [atl-pan) , dans i'eau, sur
l'eau. Elle est surtout unie aux substantifs verbaux finissant en liztli : neçaualiztli ,
jeûne, neçaualizpcm , en temps de jeûne. Olmos parait avoir distingué pan de pa,
tout en lui donnant le même sens. (Voir, p. 17'! , le paragraphe La, pa.)
'-' Il y a aussi techcopa : itechcopa nitlatoz in tenilancttoquiUztli , je parlerai sur
la foi.
— 177 —
y se jiinta a los nombres aunque tengan los pronombres.
Ex.: qumiid, arbol; quauhtla, en el moule, por el montf. cfc:
— tioquauhtla, en mi monte ^^K
Van. — Esta significa con : mounn nitlnfjvaz . c^ntigo co-
mere; — Jinuan tiaz, conmigo yras.
Vie, uicpa. — Estas significan cerca, de, a, contra, por,
hazia. Ex : nouic, vcl nouicpa ximotlaJi, sientate cerca de mi '"-';
— yuic, \e\yuicpa oninomaquixli yn ihahlo, librcme del diablo;
— nouic, vel nouicpa ximoquetza, llegate a mi, ayuda me; —
yuic ninoqiietza, soi contra aquel, o por el, como quadrara el
proposito de que se habla; — yuicpa onitlatlaco yn Bios, pe-
que contra Dios; — yuicpa xitJachiacan yn Dtos, mirad bazia
Dios, 0 volue os a Dios '^l
Ytic. — Yten es de notar que para dezir dentro de lo inte-
rior de alguna cosa, scii. ay esto, etc., toman esta preposicion
c con este nombre ytitl, vel yletl que significa vientre o lo in-
terior del cuerpo, y perdido el //del nombre y ayuntado todo
al pronombre eslara en lugar de intra vel intus. Ex. : nitic,
dentro de mi: — calitic, dentro de la casa. Y assi de las otras
cosas '*'.
Tepulzco, cuithipan. — Vten estas dos preposiciones co, pan,
con estes dos nombres teputztli ([ue es lomo, y cuitlapantli (\ue
'') Tîa marque surtout quantité, abondance : tetl, pierre; tetla ou telella, lieu
pierreux. (Voir lo Compendio , par Paredes, p. /lo, el le Vocabulaire de Molina.)
'-' Le manuscrit Mi\ porte ici: t;Tlaxcala.'5
'*> On dit aussi uiccopa. Uic se joint ciuelquefois aux substantifs : aliuic (atl-huic ) .
vers l'eau; mais plus souvent on voit dans ce cas uicpa, uiccopa, ou par transpo-
sition, pauic, copauic, (Voir le Compendio, par Paredes, p. ^3 et 199.) Celte
préposition est surtout employée avec les verbes eua, quetza, quixtia, qui prennent
divers sens. (Voir le Vocabulaire de Molina aux mots tmic, teuicpa.)
''■' On disait indifféremment ilic, ilec. Nidc, en moi, est pour no-itic: mais,
avec la seconde personne nin. la voyelle initiale î' s'élide : molir. en loi.
— 178 —
es espalda, juntado todo a los pronombres, y })ordido lo ([ue
lian de perder los nombres, valen tanlo conio detras de al-
guna cosa. Ex. : nolepulzco, detras de nii, o a mis espaldas, etc. ;
— ycmila^an yn lepetl, detras de la sierra.
Quac''^\ tçonco. — Ytcii estas preposiciones c, co, tla, cou
estos nombres IcontJi, cabello, qunuitl, arbol , [)erdiendo lo
que han de perder con los pronombres, signilican todo junto
lo que esta preposicion super, o lo alto de la cosa, o el cabo
délia. Ex. '^' : yquac yn tlacatl, sobre la persona, scil. la cabeça,
0 en, etc.; — ytçonco yn quauill, sobre el arbol, o en lo alto
del;— notçontla, vel noquatla , a mi cabecera, o por mi cabe-
cera, etc.
Ixnauac, ixpan, ixthni. — Yten estas preposiciones nnuac,
pan, dan ayuntadas a este nombre yxtU que sîgnifica cara o
rostro, y perdido lo que lia de perder el nombre con el pro-
nombre, querran dezir todo junto coram, delante. Ex.: nixnanac .
delante de mi (^^; — mlxpan, delante de ti; — yxtlan, delante
de a quel.
E assi mesmo es de nolar que esta |)articula tçmco se
anada por reuerencia o diminucion quasi a todas las prepo-
siciones ya dichas, y a algunas les liaze perder letras, e.xcepto
ca, co, yntlaca, nalhco que no la pueden rescebir.
Yten es de notar que los nombres de pueblos con sus pre-
posiciones, segun la sentencia o romance les dieren , podran
estar substantiuados; a vezes tambien algunos otros locales,
como algunos lo sienten, como xiichitla. Exemple de los
'') Du substantif yuflî'f/, tête, sommet, et non de quauitl, arbre, qui donnerait
quauhco, au lieu de quac. (Voir plus haut les prépositions c, co.)
'■-'> Var. Kijquac in quauitl, ^eXizcahcd, vel ytçonco yn quauitl ,^t etc. Manus-
crit MN.
t''' Var. vinixnauac , cuix nixnauac? pues es ante mi notorio? quiere dezir lexos
es donde yonoso, m< .<!»//;ï'rt. 5) Manuscrit MN. (Voir la préposition nauac,\>. 17 A.)
179
|)iit»blos: Mexico fjulpananya yti Telzcuco ynic ucy aUepetL Mexico
cxcode a Telzcuco on sor niayor pueblo ">,
CAPITVLO SKGVNDO.
DE LOS ADVERBIOS EN GENERAL.
Quanto a los aduerbios os de notar que algunos son pro-
prios y otros deriuados de verbos o do nombres. Algunos se
ballan por si solos antepuestos por la mayor parle a los ver-
bos y otros enxertos con los verbos. Y porque séria prolixidad
ponerlos aqui todos, notar se ban algunos remitiendo los de-
mas al vocabnlario.
A quatro diferencias se pueden reduzir los aduerbios a
equiuocos o de diferentes significaciones, y a locales, tempo-
rales y numérales; de los primeros se pornan algunos y do
los otros los mas necessarios.
DE ALGVNOS ADVERBIOS EQVIVOCOS Y DE OTROS COMVNES.
A. — Este esta syncopado en lugar de amo, que quiore
dezir no, y anteponese y posponese a verbos y nombres.
Ex.: nqualli, vel nmo qiialli, no es bueno; — anithicaqtii , no
entiendo, o no oyo. Otras vezes ponen la a en fin de nombre
o verbo, para llamar opedir. Ex. : atla, ûoiccayui a, id est hao'-'.
Aclito, acachto, acachtopa. — Estos cjuieren dezir primera-
mente'^'.
Aço. — Este, segun Mexico, quiere dezir por ventura respon-
'■' Gel alinéa est lire du manuscrit MN.
'-' Cette fin, à partir de Otras vezes, est tirée du manuscrit MN.
'^' On dit aussi : acatto , yacatlo , yacattnpa, et ces divei-s adverbes sont souvent
précédés de l'adverbe oc : oc achto , oc acnllo, etc.
— 180 —
diendo o dubdando; pero spgiin otros piieblos, como Çacatlan,
esta en lugar de no negatiue '".
Aie. — Nunca.
Amo)io. — Este con el verbo parece tcner dos sentidos
contrarios. Ex. : amono oncali tlaxcnUi? pues no ay pan? como
si dixese si ay; en la segunda manera quiere dezir : ni tam-
poco ay pan. Lo mesmo significa amonoço , en el primer sen-
lido.
Ancd. — Este, a vezes, parece estar en lugar de aro, por
Ventura *'^^.
Aquen. — Aquen ninochhia, ninguna enfermedad ni mal
siento; — aquen nicah, bueno estoi ; — aquen nopan, no se
nada, scil. de lo que dezis, o no es mi culpa.
Aticmo *^'. — Este dizen en lugar de no, para dezir que no
hara otra vez lo que queria bazer o bizo. Ex. : auemo nicchmaz,
no lo hare, scil. otra vez. Y lo niismo parece que significa
este aduerbio nucquic : aucquic niaz, vel ayocquic, nunca mas
yre.
Auelh. — Este es compuesto de amo y nelh, quiere dezir no
bien, o no se puede bazer. Ex.: auelh mocinuai; y si otra vez se
ha becho la cosa para dezir que no se puede mas bazer, dizen :
aur ueJli mocinuaz. que es tanto como aucmn ueJJi mochmnz.
Anir. — Quiere dezir a una parte y a otra, y se suele en-
'" Il est du moins souvent joint à la négation amo : nço nmo, açocama, ou
par transposition acaçomn, peut-èire non; ainsi qu'à l'adjectif nyac, nul : arayac
ou ncaçayac, peut-être aucun.
(■-' La plupart des auteurs lui donnent le sens de : de manière que, comme
aux mots anqui, anel, etc. Quelquefois il signifie: donc, auSsi, par conséquent.
''•' De amo, non . et de oc , encore, par transposition , normo.
— 181 —
cornorar cou vcrbo. K\. : naïuclhdon , vol uuk- nmollaloa, corro
a iiiia parte y a otra.
Ayamo. — Aiin no.
Ca. — Esta [)articLila dénota al<jiinas vezes alirmacion en
[)latica, ces modo o ornato que tienen en el dezir; otras vczes
es vcrbo sum, es, fui, y diierenciar se ha con la h (|iie se es-
criue, como [)are('e en la conjiigacion; otras vezes es prepo-
sicion, otras vezes aduerbio local. Ex. : m yauh yn Pedro, vel
campa yauli yn Pedro, adonde va Pedro.
Çan, vel çanio. — Quieren dezir solamente. Ex.: çan, vel
çaiiio mochiuaz y , solamente se hara esto. Otras vezes esta en
lugar de pronombre, y entonces qiiiere dezir aquel solo, apar-
tando el çan. Otras vezes el çan esta en lugar de mas, o de-
nota afirmacion, o se pone por ornato.
Çanen. — En vano, o por demas.
Çan yulic, çan quemman, çan quemmacli, çan yuian , çan icemelli,
çan tlamach, passo a passo, o con tiento, o blandamente.
Çan uelipan. — Quiere dezir buena o medianamente, o
en buena manera, que ni mucho ni poco. Ex. : Çan uelipan
moztauiz nacall, en buena manera o moderadamente se sal'ara
la carne. Y escriuiendose las partes deste aduerbio distintas,
ay en el aduerbio y preposicion con pronombre y assi terna
distinto significado. Ex. : çan uel ypan tdlimadi xicmana yn
amad, mas pon bien sobre la manta el papel.
Cen, vel cepan. — Estos se anteponen y se entreponen al
verbo, quieren dezir del todo, o juntamente; el cepan no se
antepone y es para cosas animadas : ticeyazque, vel ticepayazque ,
yremos juntamente '^^
^" La lellre n a disparu devant y à cause de l'euphonie. (Voir noie i , p. i l'i.)
Aulre exemple : otirenllaquafiut; , ou olkeimnllaquaque , nous manjfeâmes cnsenilile.
— 18-2 —
Cenca *'', inuy.
Cenqiùzca. — Est(3 significa ciel todo, scii. biieno o lualo.
Ex.: ccnquizca qualli, del todo muy bueno; — cenquiUoc yn
qualliyn ilhuicac, lodo esta lleno de bien y gloria en el cielo, vei
ceaquiztica qualhca in ilhuicac; y por el contrario en el infierno.
Chico. — Este se antepone y entrepone ''^' al verbo, quiere
dezir auiesamente o al reues. Ex. : chico ximollali, sientate al
lado: — nitlachicocaqui , entlendo algo al reues. Pero es de
notar que no lo tomaran para dezir : al reues '^^ vesti el sayo ,
porque para esto diran : amo uelli onicnoquenU, vcl omquixcuep
notilhma '*'.
Cuix ? por Ventura ?
Cuix mo '^'? pues no?
Yc, ynic. — Este aduerbio tiene diuersos sentidos y con los
verbos siempre se antepone y algunas vezes sufre otras parti-
culas 0 dicciones en medio, y porque los romances son diuersos
toniar se ban de los exemplos mfra escriptos :
Ychica tincchnotza, yc niaz mochan, porque me Hamas, por
tanto, 0 por esso yre a tu casa;
Tineclinotzn ynic niaz teitpnn, Uamasme para yr a la yglesia;
Ynic ce oquichtli, el primer liombre:
Ynic ccntell tell, la primera piedra ;
Ynic oquichlli , en quanto liombre:
'') Seul ou précédé de oc, cet adverbe sert à marquer le superlatif : cenca yectli
ou occenca yectli , très-bon, ie meilleur. (Voir la fin de la première partie, p. (Wj.)
(-' Le manuscrit MN a omis ces deux mots : ^y enlrepone.??
i^^' Ligne omise dans le manuscrit BN. — Ckichico signifie d'un côté à l'autre :
chichico yaiih inoii tlahuanfui, cet ivrogne chancelle.
'" Litlér. Je ne me suis pas bien vêtu, ou j'ai retourné mon babil.
^■'*' On dit aussi : cuùr tnonel? cuix mo ou cuir monrl liiwl nia: ? n'irai-jo donc
pas? (Cf. le Cnuipendio, par Parodes, p. 191.)
— 183 —
Ynic ciuuÛ, cil (juaiilo mu(jer. Taiiil)icii dciiota on esta
manera de dezir la natiira o parte vergonçosa de la muger.
Yc tidz, vel iquin tin: ? quando te yras?
Tillimatli yc titlapopoa: , con la nianta lo limpiaras;
Yciiilica, presto;
Yc ayamo, antes que, u (juaiido no;
Yclitaca, abscondida o secretamente.
Ycno. — Este aduerbio se ayunta a nombres y a verbos,
anteponese a los nombres y entreponese a los verbos, significa
pobreza, o orfandad, o viudez, o ingratitud. Ex.: ycnocmall,
muger biuda, o pobrezilla; — ycnopiUzintli , buerfano, o pobre-
zillo; — ycnoyotica ninemi, biuo pobremente (aqui viene de
ycnoyutl, que es pobreza ): — nicnopillaueUlocati ^^'. bagome
ingrate.
Yeiia. — Este algunas vezes es aduerbio y significa rato
ha; otras vezes es torcera del pronombre syncopado y significa
aquel. Ex.: yeua oacico luan, rato ba que ilego luan.
Yn. — Esta particula por la mavor parte no significa nada
en platica mas de solo ornato, aunque algunas vezes parece
estar en lugar deslas particulas que en Castilla dezimos : el.
la, le, lo, las, les, los; otras vezes es aduerbio en lugar de
sicut. Exemplo de como es aduerbio : yn mani m calH, assi esta
la casa '^'; pero es de notar que para dezir assi es esto como
esta, no lo diran por aqui, sino por este aduerbio nenculiqin ;
plural, neneuhque. Yn nican mani in calli, çan no yiili yn mam
yehuatl, assi esta aqui la casa como aquella '^'.
^') De icnopiUi ou icnopillotl, et de tlauelilocati , être pervers.
'-' Le manuscrit MN a omis une ligne, de sicut à casa.
*^' Var. K Yn mani in calli, ijn mani yehoatl, assi esta ia casa como aquella."
Manuscrit BN. — In devant le préléril sipiiilic : loisniio, après (\\w. In oncim,
quand il arriva, aptes ([u'il fut arrivi'.
— \Hà —
ïnoc, ynoquic. — Estos significan entre tanlo, o cleiiulan
un poco de liempo, anteponense al verbo. Ex. : yiioc n'itlacuUoa ,
nican timotlnUz , entre tanto que yo cscriuo, assentar te lias
aqui: — oc xunothh , vel tin oc xirnotlali, sientate un poco.
Yntlacamo'^\ si no.
Yulujui, assi conio, dénota semejança '"■^'.
Mach. — Este dize Tlaxcala en higar de cuix? por ventura?
interrogatiue, y anteponiendole unaolo tiene el mexicano en
lugar de cenca, muy, o muy niuclio. Ayuntase a diuersos verbos
en très soles tiempos de indicatiuo que son : imperfecto . per-
fecto , plusquamperfecto. Ex. : omdchmtlaquiuja , coma yo mucho.
Otras vezes esta en lugar de quilhmoch que quiere dezir:
dizque. E\. : (jiiilmach niaz mochan ? dizque vre a tu casa ^^' ?
Otras vezes esta en lugar de m, que dénota afirmacion
en la platica. Ex.: mach amo omquito, vel ca amo oniquito.
cierto no lo dixe. Los de Tlaxcala dizen machmo **' en lugar
de amo.
Miecpa. mucbas vezes.
Necoc. de entramas partes, o de una v de otra.
Nelli. — Este tiene très sentidos. Quando es aducrbio signi-
fica verdaderamente; quando es nombre substantiuo signifîca
verdad; quando adjectiuo, cosa verdadera. Ex. : neJli nia:,
"' Pour yntla-ca-'imo. ^^Amo nimitzcaJmaz, inilacamo iquac oiinechnuicac , vel
vitlacamo acittopa tinechmacaz , iii tinecliliuiquilia, iio te dejni'e hasta que me hayas
dado lo que me dehes.ji (Arte del P. H. Carochi, p. ici.)
<-' Cet adverbe s'emploie comme adjectif et a un pluriel yuhqite : tel in tehuanlin
ca çan tiytthque, mais nous sommes en tout parfaitement semblables. (Voir le
Comj9en<ii'o, par Paredes, p. 190.)
<■''' Cet alinéa a été omis dans le manuscrit MN.
'''' Le mamiscril P\ porte anechwo.
— 185 —
ciertu o verdadcrumeiite yrc; — nelii ulujuilo, vcrdad dixisle;
— nelli tlatolli yn onicac, palabra vcrdadcra lie oydo.
Nepanotl, juntamente, o de conmn.
Nepantla, en medio.
Niman amo, en ninguna manera no.
Ocmaya, vel ocachica, occuehchic, tlaquacluc, occachic, llaocd-
chic, occachitzinca. — Estos tienen a manera de verbos para
dezir a alguno que espère, o se detenga un poco; y para lo
mesmo dizen : ma oc îxquich cauitl ximotlali, espéra o sientate
un poco, vel ma ixquichcaui; — ynoc ixqutch cauill niriemiz , amo
nicalaquiz mochan, entre tanto, o todo el tiempo que biuiere,
no entrare en tu casa.
Yten la dicba oc o dénota afirmacion, o quiere dezir pri-
mero. Ex.: amo tiaz mochan, oc xicchiua y, no yras a tu casa,
primero haras esto.
Telh, quiere dezir empero '^'.
Quentelh, algo mejor esta, scil. el enfermo '''^*.
Quema, quemaca^^K si.
Queman, vel quemmanian, quemaya. — Estos quieren dezir :
a que hora o tiempo, y apartando el quen del manian, quiere dezir;
como estaua, scil. el pueblo. Ex.: Queman yn axcan? que hora
es ahora? — queman tiuala? a que hora veniste? quen manian
yn altepetl? como estaua el pueblo, o que costumbres ténia?
Quenin, quen'^'^^l como, o en que manera?
"' Cette ligne est extraite du manuscrit MN. Ne pas confondre ce mot avec le
substantif tel, pour fo-el (de elli). notre foie, le foie pris d'une manière générale.
^-' Ces trois derniers mots sont empruntés au manuscrit MX.
<■'' Forme révérentielle : quemacatzin. — On dit aussi : queme.
C*' Ou bien encore : qnenami? Quen, quenin ou quenami timoyelzticn ? Connnenl
cs-tu ?
— 18G —
Quilhmach " ' , dizque.
Quexqukhca? que tanto esta, o quanto ay? scil. hasta tal
pueblo; y rcspondiendo usan ixquichca, tanto. No pregmi-
tando, sino comparando la distancia que ay de un lugar a
olro, dizen : yii qiiexquiclica Mexico, no ixqmchca yn Tet:cuco,
quanto dista Mexico, tanto dista Tetzcuco.
Tcqul. — Siempre se entrepone al verbo y significa mucho.
Ex. : nitequitlaqua , como mucho. Otras vezes esta syncopado :
te por teqnl. Ex.; nitlateciiechoa, golpeo, o aporreo, o muclo
algo mucho; aunque no sea con piedra : — nitlatexaqualoa ,
fregar mucho lauando. Y no lo toman muchos verbos.
Tequitl. — Quando es aduerbio se antepone y quiere dezir :
solamente, y cjuando es nombre quiere dezir : olicio, cargo,
trabajo, o labor. Exemplo dei aduerbio : çan tequitl y nie ticcaiih-
tiquiçaz mnatl, solamente passaras dexando la carta.
Teteuh. — Este tienen en lugar de muy, y siempre se enlre-
pone al verbo. Ex. : nitlaleteuhtzilzquia , muy asido tengo algo.
Tleipampa? port[ue ? usase preguntando, y respondenle :
yehica , porque.
Ye, vale tanto como ya dei castellano.
Yeppa, \e\ycipa, antes, o el tiempo passado.
Ye ipan, vale tanto como si dixesemos : ya llegamos al
tiempo. Ex.: ye tpan ticatc yn neçaualiztli , ya somos llegados al
tiempo, 0 ya estamos en el tiempo dei ayuno.
Tlaquauli. — Este se antepone al verbo y quiere dezir :
mucho. Ex.: tiaquauli xitlaqua, come mucho, o corne bien, y
vale tanto como si dixese ; xixhui '-', har[ate bien.
, *'' Ou quil. Quihiifich sifjiiilie aussi : de manière que.
'-' Iinpér. de nixkui ou niiui , poiu' ni-ixiii.
— 187 —
Olras vezes para llaïuar dizeii : daqudnh, coino si dixese
xiualauh.
Tzln^^K — Este siempre se entreponc al verbo y ([uiere dezir:
atras o liazia atras. Ex. : nkzinquiça, lorno atras, o salgo liazia
a Iras.
Olras vezes es parlicula de rcuerencia juntandola a los
nombres ^'''.
Velh. — Este algimas vezes esta en lugar de hene, y otras
de possum. Ex.: uelh nicchmaz, bien lo Iiare, o podre lo liazer.
Otras vezes esta en lugar de cierta o verdaderanicnte.
Ex. : uelh oquichtli, cierto es bombre ^^K
Vcca, lexos
(4)
Veueca. — Este anteponen a los verbos y significa rala-
mente, o esparzidamente. Ex. : iieucca mnni yn calli, i-aiamente
estan las casas, como si dixese : cimchaifacatoc yn calli, espar-
zidas estan las casas, y lo mismo sera diziendo : xexelmhca
maiii yn calli.
GAPIT^LO TERCERO.
DE LOS ADVEUBIOS LOCALES Y TEMPORALES.
Estos locales tienen cada quai quatro significaciones, scil. en
el lugar, del lugar, al lugar, por el lugar.
"' De tzinlli, anus, fondement. Tzinnamaca • nite , lenociiiari.
'-' Voir capitulo duodecimo, p. 5g.
•'' Uelk était fréquemment employé devant les adjectifs : uelh qiialli, très-bon,
uelh aqiialli, très-mauvais, etc. Il entrait aussi dans un grand nombre de locu-
tions, qu'il serait trop long d'indiquer ici. (Voirie Vocabulaire de Molina.)
<*' Veca machan , ta maison est éloignée: — ueca iiillackia, je vois (rès-lom.
j'ai une excellente vue. f/eca/?a signifie de loin, à distance: lœcapa niqititzliuh , yi
le suis de loin.
— 188 —
Nican, vel u "^, acjui, de aqiii, aca, por a([iii, etc.
Oncan, vel oncano, ay, de ay, por ay, a ay.
Nepa, ompa, ncchca, nechcapa, alli, de alli. poi' alli, a alli,
0 aculla, de acidla, por aculla, a aculla.
Acan, en ningun lugar, por. de, etc.
Can, campa, canin, en donde, por, a, de.
Cnna, canapa, a alguna parte, de, por, en.
Çaço campa, çaço canapa, çaço canin, çaço cana, çaço cacampa ,
çaço can, mas donde. o donde quiera, etc.
Caye, campaye, cayepa, a donde, o por donde, etc.
Noiiyan, nouyanipa, en toda parte, o lugar, etc.
Oc achi nican, nias aca, o hazia aca, etc.
Oc aciii oncano, mas ay, o hazia ay, etc.
Oc aciu nepa, oc aciu nechca , oc acin nechcapa, oc aciu ne,
ye nepa, mas alla, o un poco mas alla.
Oc cenca nepa, muy mas alla, o mas aculla.
Oc nepa, oc ye nepa, mas alla , mas aculla.
Aiac, a una parte y a otra '^', scil. ando o miro non aliter.
Oc ceccan, en otra parle, o por, etc.
Oc cececcan, en olras partes, de, por, etc.
Cecni, en otra parte, por. etc.
''^ Quelquefois, au lieu de ;: , ou trouve ici, qui est inusité suiv;uil Paredes.
(Voirie Compendio, p. i5/i.)
'-• Ce qui suit dans celle ligne esl tiré du manuscrit MN.
— 189
l)i; LOS TEMPORALES.
Aciuca, ncllUzinca, (tchilonca . nn poco de liempo.
Axcan, oy, o agora.
Axcompa, ahora lu ego.
Axcan mticliipn, de aqui adelante.
Cemicac , siempre.
Yc , yquin , quando.
Yquac , entonces, o quando.
Yeua, rato ha.
Ycipa, por la maiîana.
Ymani, a esta hora.
Ymuztlayoc, un dia despues.
Yn iquac '", quando.
Ynoc, ynoquic, entre tanto.
Yuiplla, yuiptlayoc, anteayer.
Ye nauhyupa^'^\ ya ha quatro dias.
Muchipa, siempre.
Mumuztlae, cada dia.
Muztla, manana.
Nnnan, luego.
Oc, dénota un poco de tiempo.
Quallican, a buen tiempo, o sazon, o a huen hora.
"^ Le manuscrit BN écrit : Yn icnac.
U) Yffi-^ nye naytipa.v Manuscrit B^.
— 190 —
(Juhi , <y«i» (ixain , (juni i:qin, aiin ahora poco ha'".
(Juin iqiiac, entonces.
Tlauizcalpa . vel nonchipa , en amaneciendo.
Tcutlac, tarde.
Viptla, despues de mailana.
Ydlliua, ayer.
louac, noche, o de noche.
Youalzinco. por la nianana.
GAPITVLO QYARTO.
DE LOS ADYERBIOS NVMERALES.
La manera (pie tienen de contar en esta lengua es hasta
diez, y para multiplicar sobre el diez, dizen : diez y une,
hasta quinze'-'; y despues bueluen a tomar el nno, etc. hasta
veinte, y proceden raultiplicando los veintes hasta quatro-
cientos, porque alli mudan el vocablo y no lo ])ierdon multi-
plicande con el liasla ocho mil que llaman cexiquipdh, que es
la ultima cuenta que tienen, segun que en breue suma se
pone aqui.
Cuenta gênerai parapersonas, animales, maderos, mantas,
chille, cacao, papel, tunas, tortillas, lamales, etc.
'" Quin achic a la même signification.
^-' Olmos paraît admettre ici que le nombre dix servait de base à la numération
des anciens Mexicains. C'est une erreur. Ce système numérique était vigésimal,
ainsi que nous l'avons démontré dans une note publiée en 18G7. (Archives de la
Commission scientijique du Mexique, t. lil, p. ba3. Imprimerie impériale.)
191
Ce 1 .
Orne :^ .
Yei 3.
Naui /i .
Mficitilli 5.
Chiquacen (').
Chicome 7.
Chicuey S.
Chiucnaui '^^^ 9.
MalIactU 10.
Matlaclli occ 11.
Matlactli omome 1 a .
Mallaclti omcy 1 .'5.
Matlaclli onitaui \h.
Caxtolli lô.
CaxtolU oce 1 fi .
Caxtolli omome 17.
Caxtolli omeij 18.
Caxtolli onnani 19.
Cempualli 20.
Cenqmalli oce 9. 1 .
Cempualli onmatlactli 3<).
Cempualli ommatlactli oce 3 1 .
OmpuaUi lio.
Ompualli occ !\\.
Epualli 60.
NappualU '-'^'' 80.
Macuilhpualli 100.
Matlacpualli 200.
Caxtolhpualli 3oo.
Centçontli ^00.
Centçontlt ypan^'^ macmlhpuaUi. 5oo.
Centçontli ypan matlacpualli . . . 600.
Centçontli y pan caxtolhpualli. . . 700.
Ontçontli 800.
Etçontli 1 200.
Nauhtçontli 1600.
Macuilhtçontli a 000.
Matlatçontli Aooo.
Cexiquipilli 8000.
Y es de notar que llegando a quatrocientos para multiplicar
los demas toman esta particula ypan sobre la quai tornan a
multiplicar, tornando la cuenta menuda hasta llegar al cexi-
quipilli, sobre el quai tornan al principio de la cuenta , diziendo :
onxiquipiUi , etc.
Yten es de saber que presupuesta la cuenta gênerai para
contar otras diuersas cosas tienen diuersas cuentas, aunque
todas se arman sobre la gênerai, como mas a la larga se vera
en el vocabulario. Poner se ban aqui algunas por exemplo.
Para contar piedras, gallinas, cacao, tunas, tamales, cere-
*'' On dit aussi cliicunaui.
'-' Ou nauhpualli.
<^> Ce mot ypan, pius, en sus, sert à unir les unités de différentes espèces :
un quatre cents pins cinq l'mg/s , c'est-à-dire 5no.
— 192 —
zas, ueuos, vasijas, casas, senladcros, l'rutas, cliillo. maiz,
frisoles, calabaras, nauos, xicaras, cosas redondas y rollizas,
dizen desta nianera :
CentetL i .
07itetl 9.
Etell 3.
Nauhtell A.
Macuilhtetl 5.
Chiquacentetl 6
Chiconteti 7
CÀicuetcll 8
Chincnauhtetl^^^ 9
MatlactetI 10
Cucnta para contar renglones, 0 siircos de heredad, o
parcdes, 0 rengleras de personas 0 de otras cosas por orden
puestas a la larga.
Cempfintîi 1.
OmpantU 2.
EpanlJi 3.
NappaiilU U.
Macuilhpaiilli 5.
ChifpiaceinpantU 6
ChicompantH 7
ChicuepantU 8
CliiiioiaulipantU''^^ 9
MallacpimlU 10
Para contar platicas, 0 sermones, y para cacles, caxetas,
papel, troxes, cielos. esto se entiende quando esla iina cosa
sobre otra doblada 0 pareada, o para cpiando iina cosa es
diferente de otra, etc.
CentltitiHDilli 1 .
Onlhntunitli 9.
EllanKiiilli 3.
Nanliilaniaiillf /i.
Mncuilltiwdiil!/ 5.
Cliifjiiacciit/aniaiilli 6
ChicoHtJamanlli 7
CJikiictlaiiianlU 8
Cliinciianhllaiiiaiilli 9
MalldCtlaiiKoilli 10
Para contar montones de cpialcjuiera cosa cjiie sean, y
'" Ou rhicnnnvhtpll.
f-' Var. f ChnunoppnnlU.- M;iiiiisrril BN. — On dit aussi chicitnaulipaiith . elc.
— IU3 —
coniida piiesla en ordeii «mi j)lalos. o raxetas. o para tlo/ir o\\
una [)ar(e o por. etc.. dizoïi dcsta manera :
Ccccan 1 . Cjhiquaccccan fi.
Occan 9.. Chicoccan ~ ,
Excan ."). Cjhicucxcan 8.
]\anhcan 'i. Chiiicuauhcmi f).
Maciiilhcan 5. Mnllaccnn i o.
Para dezir una vez. dos vezes. etc.. dizen dcsta manera :
Ceppa 1 . Chiquaceppa 6
Oppa 9 . Chicoppa ■j
Expa ,3. Chicnexpa 8
Nappa /j. Chiucnappa çi
Macuilhpa o. Matlacpa i o
Es de saber que anteponiendo a qualquiera de las dichas
cuentas particulares esta particula oc quiere dezir otro senie-
jante al genero de la rueiita que se le antepone. Ex. :
Occe , otro, Occeccan , en nlia porte.
Ocome, otro dos. Ococcan, eu otras dos partes.
Occeppa , otra vez. Ocercan . en otras très partes.
Ocoppa, otras dos vez.
Para dezir de dos en do>. o a cada dos. dizen desla ma-
nera : oomenlin; eeyntin; nanauitin, etc., redoblando la prima
sillaba.
Para dezir ambos o eniramos hombres, j)alos. pefafes.
dizen ''^ :
Ymomextin -2. Ychicomerliu 7.
Inieixtin. . 8. Tchiciifixlin 8.
liiauiatin /i. Yclnucnanixlin <).
Ymacuilixlin 5. Yimitlocixtin 10.
Yckiquaceiuixliii G.
'' Celte ligne a été omisf dans le manuscrit M\.
i3
— ID/i —
Para dezir cada scmlos, segun la dilereiicia de la cueuta,
redoblando la prima sillaba de! numéro, dizcn :
Ce, iino, recc, cada uno, o a cada uno, vel ceceijacn, vel
ceceme.
Ceppa, una vez, ceceppa, cada sendas vezes.
Ceccan, en una parte, cececcnn, en cada parte.
Centlnmantli , una cosa, cecentlmnanth , cada sendas cosas.
Para contar por veinfes, segun la diuersidad de las cosas,
dizen assi :
Centecpanili , 20 personas; Tlamic, 20 maçorcas;
Cnmipilli, 20 manias; Ceiiipvalittell , 20 piedras.
GAPITVLO Q\'mTO.
DE LAS CONIVNCIONES E liMERIECCIONES.
Las diferencias de conjunciones, cjue en esta lengua puede
auer, son las siguientes :
Copulatiua. — Assi como,y: yuan, yequene, auh. Ex.: Pedro
yuan Andres, Pedro y Andres.
Ylo que dezimos : tambien, vel etiam, dizen con el yequene;
y el auh se usa en medio de sentencias para trauar una oracion
con otra.
Causal y colectiua. — Assi como, porque, y por lo quai, y
por tanto, dizen : yehica, yc, ynic, rpampa. — Auh tambien se
suele poner en lugar de ergo.
Disjunctiua. — Assi como, esto 0 aquello : aço, anoço, —
acanoçomo , — anoce.
Aduersatiua. — Assi como. dudo que, auncjue, puesto que,
— 195 -^
dizen : macmi, maçonelli , manelh . ijuthinrlli.- — (j,i st' usa inudias
vezes en lugar de sed, mas.
Condicional. — Assi coniu, si, dizeii : ynlhi.
Comparaliua. — Assi como, quanto nias, (juanto mejor,
usan : que minore , quemmoqiie , quenoqiie, quenin occcnea^^K
Dubitatina colectiua. — Assi como, de manera que : anea ,
ma, HO. Ex.: anea amo niecliiuaz, amo ma nia:, vel amn no niaz.
de manera que no lo hare, n que no yre. etc.
DE LAS INTERIECCIONES.
Cue. ecue, ijene. iyo. yuyaiie. oo. an, xio son para llorar.
o para se quexar;
Para temer. yult:
Para se admirar, yuli, xiili , ymjauc, iiili;
Para exclamar, oa, lmi,ye;
Para mofar, yuyauc. yuya, oo;
Para vedar, xn. xi;
Para llamar. Iiui. xi, nica ;
Para el que toma a otro en alguno delito, oui.
Onotlauelilhtic, heu, me misero! o desdicbado de mi! viene
deste verbo nitlauelilhti, que quiere dezir soi desdicbado, que no
tiene mas del présente y los dos preteritos perfecto y plusquam-
perfecto. Y para exclamar en el modo dicbo usan del perfecto.
Onointir, beu, me misero! ay de mi misérable! viene de
"^ On dil aussi : qnenocc ou tjumocye , queniv yer/iiene cl quenin ocualca.
— 19(;
Hotiill , (|ue es s(M' niisero o clesdicluido, lieno los ticmpos (|ue
el (le arrili;i y iisase de lu manera ya dicha*".
GAPITVLO SE\TO.
DE LA Or.THOGlUPHIA
(2)
La oiiliooraphia y manera de escriuir y |)ronunciar suel(»
se lomar de las escrituras de los sabios y antiguos donde las
ay; pero en esta lengiia que no ténia '^^ escrilura, falta esta
C Ici le manuscrit B\ offre trois pajjes et demie en bianc, et le manuscrit MN
porte douze lignes environ dont le contenu est en dehors du sujet traité dans ce
chapitre. Aussi nous les avons rejetées dans les notes.
«Y es de nolar que los diclios dos verbos son particulares porque van con los
pronorabres no, /ho,?/, etc. Y ansi niesmo los siguientes, peto no en lugar de
interjecciones :
Naxcati, maxcati, ijaxcali, etc. enriquecer;
Nolhuilhli , molhuilhti, etc. ut supra, scil. nhiollamuchtia ;
Nomaccualhti , moma., etc. ut supra:
Nocnopilhti , mocno. , etc. ut supra.
«Y en el preterilo toman c, y anteponen al verho la o. Pocos, pienso, a verhos
semejantes.
«El siguientc es irregular, usale en segunda et tercera personas para saludar en
présente tiempo : Tle ticmomachilicatcintli ? id eslquen tiinomachititcinoa?T)
'-' Les grammairiens et auteurs mexicains n'avaient pas d'orthographe bien fixe,
l^eur façon d'écrire, au moyeu des caractères européens, était particulière à cha-
cun d'eux. Aussi on s'efforcerait inutilement de trouver dans les textes naJuiall une
l'orme régulière et constante. Les mots s'y offrent, au contraire, avec des diffé-
rences si nombreuses et si grandes cjue la lecture en devient parfois extrêmement
difficile. Dans ce cas la représentation, la conlexture d'un mot ne doit pas seule
guider, il faut avoir recours à la prononciation et obtenir en quelque sorte par
l'oreille ce que les yeux ne peuvent pas toujours faire découvrir. Voici quelques
mots pris au hasard que l'on trouve écrits de diverses façons: citiatl, femme,
rihuall, ou cioatl, qui se dit aussi : çouall , zouatl, çohuatl, zohuall, coati, ou zoatl;
— /i H''»/, grand, huei ,ney,itei ,vey ou vei; — î'^Mac-, lorsque, î7i<)f«ac, icuac , icoac ,
ou yquac, etc. On comprend aisément que les vocabulaires n'indiquent point el
ne puissent indiquer toutes ces différences nrthnip-nphiques.
'^' Les deux manuscrits portent fwîV»).
— 197 —
liimbie y ansi en ella heinos de andar adeuiiianclo; pero
pondre aqiii lo que me parecera acerca de la ortliopiapiiia
V pronunciacion. Y si (|uadrare podrase poner en uso para
(fue en todos aya conformidad en el escriuir y pronunciar
de aqui adelante. Y si no quadrare lo que aqui pusiere per-
dere mi opinion, pues no estoi tan casado con mi parecer que
no me sujetare al de otros siendo mejor.
Quanto a lo primero es de saber que en esta lengna les
laltauan algunas Ictras de las que nosotros tenemos en nosfro
'abecc, porque en ninguna diccion que sea propria de su len-
gua se liallaran pronunciadas, ni aliora las tienen si no es en
dicciones que de nuestro romance o del latin han tomado. Y las
letras que les faltan son las siguientes b, d, f, g, r, s, v con-
sonante.
Y puesto caso (jue ([uanlo a la congruidad de la lengua los
Mexicanos y Tetzcucanos liagan ventaja a otras prouincias,
no la liazen en la pronunciacion'", porque los iMexicanos no
pronuncian la m, ni \ap; y ansi por dezir Mexico dizen : exico.
Y en todas essotras prouincias no tienen v consonante, y
las mugeres raexicanas y tetzcucanas la pronuncian y no es
buena pronunciacion. Ex. dizen xiualhmovica , y auian de dezir
xiualhmouica. Y por esso quitamos del abece la v consonante,
porque donde se pronuncia no es bien pronunciada, y séria
antes abuso que buen uso. La h unas vezes parece que la
comen, y otras vezes la pronuncian mucho.
Pero, quanto a las letras que hemos dicho que no tenian,
ay alguna dificultad, porque parece algunas vezes pronunciar
algunas délias, y una destas es la ^porque en esta diccion
îiexotzinco, y aunque escriuen c, parece que pronuncian g, y
lo mismo es en esta diccion cenca; y aunque paresca a algu-
'" Var. «Pero Mexico no lo hazc cii la proiiuiuiacion," elc. iVIaniiscril MN.
_ 198 —
nos pur esta pronunciacion que sea de escriuirg' y no c, a nii
me parece que ni en la pronunciacion es g, ni se deue itini-
poco escriuir; pues la c quando se pone despues de la n pa-
rece que tira a pronunciacion de g quando esta en una misnia
diccion , pero en la verdad no es sino pronunciacion de c. Y
ansi no se ha de escriuir ni pronunciar cenga, sino cenca.
Tanibien quanto a la s ay dificultad. porque algunos pa-
rece que la pronuncian quando escriuan .r, y no la pronun-
cian mucho la x sino como s. Pero si bien miramos en ello,
las taies dicciones se han de escriuir con x, aunque algunas
vezes paresca tener pronunciacion de s, no lo es sino c y s, y
este es el valor de la x que dize Antonio de Lebrixa que vale
por c y s. Y esta pronunciacion parece mas claro en el latin
que algunos, donde esta escrito dixi, pronuncian dtcsi . etc.
A las otras letras que tienen comunes con nuestro romance
les dan el mismo valor que nosotros, y aunque en la pronun-
ciacion mas parece ailegarse al latin que no a nuestro ro-
mance en algunas sillabas o letras. \ ansi usan de dos // como
en el lalin que dezimos villa, v no como en el romance que
dezimos maraïuUa. Tambien la pronunciacion que nosotros
tenemos destas s'iïïahas ja , je , ji , jo , ju , elles no la tienen.
Y es de notar que entre estas dos vocales o, u, bazen muy
poca diferencia en la pronunciacion y escritura, porque una
misma diccion unos la pronuncian con o. y otros con u.
Ex. unos dizen : oceloll, y otros dizen : ucelittl. Y para este,
quales se ayan de pronunciar y escriuir con o, y quales con u.
no se podra dar régla gênerai. Pero pareceme que quando la
0 estuniere entre dos vocales se pronunciara y escriuira mejor
con u que con o, y la razon que a esto me mueue es que, en las
taies dicciones, las mugeres mexicanas y tetzcucanas pronun-
cian r consonante. lo ([ual no barian si fuesse o. Ex. direraos :
nithuilonn . resbniar. j)orqu(' la muper ])ronuncia mlluahwn . y
— 199 —
la use |)one entre dos vocales; pero esla diccion willi escrihese
cou M , y las luugeres no pronuncian *" en ella v consonanlo, lo
(|ual es singiilar.
DE COMO SE ANADE.\ O MVDAN LETliAS.
IJnas vezes en esta lengtia sera menestcr anadir lelras, y
otras vezes se perderan, y una de las letras que se aiîaden es
la h, de la (jual dire lo (jue siento,
Quanto a la h, y aunque en la pronunciacion no aya dife-
rencia, por([ue todos casi la pronuncian de una nianera, ay la
empero en la escritura, [)orquc unos las escriueii antes de la
vocal, y otros despues délia. Razones ay de una parte y de
otra; pero mas me assienta que se aya de escriuir despues de
la vocal, porque esto parece mas conforme a la pronuncia-
cion de los naturales. Y tandjien confirmo esto porque en al-
gunas dicciones donde viene h con vocal parece que en otras
lenguas tienen la misma pronunciacion que en esta dan los
naturales a la li despues de vocal , y aquellas taies dicciones
otras lenguas las escriuen con li despues de la vocal, porque en
la pronunciacion parece que la h hiere de rellexo, y lo mismo
es en esta lengua en muchos vocablos que hiere la h de re-
flexo. Ex. : notlacauh, mi esclauo, y no escribiremos notlacahu.
Tambien es de notar (|ue la li en esta lengua nunca se halla
en principio de diccion '^*. Pero hallase en fin y en medio de
diccion. Quando se haliare en fin, siempre se escriuira des-
pues de la vocal. Ex. : nicah, yo estoi. Pero quando se halla
en medio de diccion, si se signe despues de consonante, la
quai consonante no hiere en la vocal siguiente, sino que haze
sillaba con la vocal passada, entonces por la mayor parte se
escriuira la h. antes de la vocal (|ue se sigue, porque en la pro-
•'> Var. "Y 'as mii^jeres proniinciaii,'? elc. Mynusciil MN.
'^' Plusieurs autours écrivent pourtant : huniijx ueca , lniel,liiiei/, liiiir , huiptla , etc.
— '200 —
nunciaciuii no purece lierir de relîexo. E.\. : tiketlatlacallmia ,
yo ofendo a otro.
Pero si la h estuuiere en medio de diccion y tuiiiere la vocal
algiina consonante antes de si que la liiera en ella, entonces
la h se pondra despues de la vocal porque herira de reflexo,
pues tiene la vocal antes de si consonante c[ue la hiera de
directo. Ex. : tJahtoani, senor, y no escribiremos tlatoani <^\
Tambien es de notar que quando alguna diccion acabare
en l, despues de la / se a de escriuir h, porque los naturales
pronuncian luas que l, y parece ser pronunciacion de h.
Ex. : nocalli, mi casa. Pero quando se siguiere luego otra dic-
cion (|ue comience en vocal no se escriuira h, porque entonces
tiene la / su simple pronunciacion, y no se pronuncia h.
Ex. : oUyol oUthicat, naciste. Tambien otras vezes en medio de
diccion se pondra h despues de la /, porque la pronunciacion
lo requière. Ex. : nicalhchiua, hago casa.
Pero es de notar que en todos los plurales, que no se dife-
rencian en la boz ni pronunciacion de sus singulares '-^ pon-
dremos una h, y esto no ponjue en la pronunciacion se seiîale
la /i, sino solamente para denotar esta diferencia del plural
al singular. Y esto se ba de entender ansi en los verbos como
en los nombres donde no ouiere otra cosa por la quai se di-
ferencian. Ex. : tlntlacoam, j)ecador; plural, tlatlacoanime, vel
tiatlacomuh ; — iJarjua, aquel come; plural, tlaquah, aquellos
comen; — titlaqiui, tu cornes; thJaqiuih , nosotros coniemos '^'.
Y tambien se pondra la li en la escritura en algunas dic-
ciones para diferenciarlas en el significado de otra o otras que
son semejantes a ellas en la boz, si en el acento, o en otra cosa
''- Cette dernière forme est néanmoins fort nsilée.
'"•'^ Ce mot manque dans lo manuscrit BN.
î'') Le mauuscrit MN ajoute : ^y es primera del plural. ^7 Remarque qui nous pn-
rail ici bien oiseuse. Cinq ligues plus haut, le copiste a omis: rselia de entender. :>
— -iOl —
no se diferencian. Ex. : a este verbo lucalt , [)0r cstar, ponemos h
por (liferenciarle de nica^^^ que quiere dezir hcniiano, o ami^jo.
Tambien es de notar que quando la n se pone antes destas vo-
cales a,e, i, 0, por la mayor parte se buelue en m. Ex. : ijmamauh,
su papel, y auia de dezir : ynamnuh ; — amehmiqiu, vosotros
hazeis vuestra heredad, y auia de dezir : anehmiqid , etc. Sa-
canse estos aduerbios çan y on, que, aunque despues dellos se
sigua alguna de las vocales ya dichas, no bueluen la n en vi.
Ex.: çan icel , aquel solo, y no diremos : çnm icel;- — nonaci,
vo aliego. y no dire : nomaci . etc.
DE COMO ALGVNAS VEZES SE PIERJJEN LETRAS.
Algunas vezes quando se sigue u despues de c, se haze la u
liquida, y aunque no se pierda en la escritura. en la pro-
nunciacion parece perderse, o a lo nienos suena muy poco.
y parece que la c queda en la pronunciacion con la vocal
précédente, y que no hiere en la u; y esto es hazerse liquida.
Ex. : iiecutU^^\ miel. Quando despiies de la / se sigue tl se ha de
perder la t. Ex. : xicuallapo, ven aca a abrir, y auiase de dezir:
xicuaJhthpo , no perdiendose la /.
Tambien es de notar que quando despues de la n se sigue
c , tz^^K u, X , y consonante se pierde la n dcl todo'^'. Exemplo
de todas ellas por su orden : nitececelia, yo rescibo del todo
a algunos o alegrarles, y auia de dezir : nitecencelia ; —
xiccetzaqua, cierra del todo, y auia de dezir : xiccentzaqun ;
— aualazque, vosotros venisteis, y auia de dezir : (inuaJazque;
''' Altération sans doute de nicauh, mon frère (pour no-icauh), de icauhtli;
teicauh, le frère de quelqu'un. — Le manuscrit BN écrit à tort : uicah.
'"^' Les deux manuscrits portent iieuctli.
'^' Ce cas et l'exemple qui lui correspond f.xiccelzaqiia,^ etc. ne sont pas indi-
qués sur le manuscrit MN.
'*' Devant un c, la lettre n se change aussi en ; : (izciluin , vous femmes, pour
ancihua. (Voir le Compcndio , par Paredes, p. 1 16.)
— 202 —
— nivexucltinrclucod . allego del todo flores, y auin tie tlezir :
nkenxuchmechicoa ; — muzlla ayazque , manana ireis, y aula de
dezir: miizûa nnij(i:qnc.
Yten es de noter que quando estas letras cli, x, z vienen
ailles de qualquiera destas letras c, tç, ch, x se |)erdera la
que précède. Exemplo de todas: namccclia, yo os resciho , y
auia de dezir : namechceha; — tenexlU, cal, tciielrintli , calezilla,
y auia de dezir: tenextçintli; — tro/iztli , lazo, tçoalÇAuth , la-
zuelo, y auia de dezir : (çoaztçintli.
Exemple de la ch siguiendose otra ch : onamechiuh, yo os
hize, y auia de dezir : onnmcchchmh.
Exeinplo de la ch antes de x : namexexeloa , yo os reparto, y
auia de dezir: tiamechxexcJoa. Y esto basle por agora de la
maleria de la orthographia.
GAPITVLO SEPTIMO.
DE ALGTNAS MANERAS DE HABLAR COMVNES.
Cosa prolixa séria ponei' todas las oracioues en las (piales
discrepa iiuestro romance delà manera de dezir de la lengua^
quiero dezir que lo indio no corresponde al castellano. Pon-
dremos algunas que son comunes. y poner se han por la orden
de los aduerbios principales que en las taies oraciones se po-
nen, para que mejorse halle la oracion que queremos conuer-
tir en la lengiia. Despues pondremos alguuos otros romances
extrauagantes, y destos que aqui se pusieren , ansi de los unes
conio de los otros, podremos tomar tino [)ara por ello;> hazer
otras oraciones semejantes.
ROMANCES DEL SI.
Este romance: si yo enseiîo, porque me han de cnlpar, se
— 203 —
liazc en esla nianera : ynthi niteniticlitia, llciii ir nolech tlam'do: ijii
lltitlaculli; vel i/nlla nitcmacliU , etc. pur cl [)i'eseiile (loi bLihjiincliiio.
Este romance: si yo biuiera, o ouiera jjiuiclo bien, no nie
sucediera o no me ouiera sucedido mal, se haze en esta ma-
nera : yntin uelh ninemini, aqiien ninochiuazquia.
Y esto es de notar en todos los romances que fueren por este
tiempo acabado en m que sirue de j)reterito imperfecto. per-
fecto y plusquamperfecto del optatiuo y subjunctiuo, que en
las oraciones del subjunctiuo por la mayor parte le responde
esta particula quia, y aunque otras vezes tambien se dize res-
pondiendole el mismo tiempo acabado en ni en la segunda
oracion. Ex. este romance : si yo ouiera predicado, no ouiera
errado en ello, o pecado, etc. se haze en esta manera : ynûa
omtemachtiani , amo ic onitJatlncofnti.
Este romance: si yo ouiera, o ouiese comido. no comeria
o comiera otra vez, se haze ansi : yntia onitlaqiumi, amo occcppa
nitlaquazqum.
Este romance : si vo ouiera de predicar, o ouiese de predi-
car, va ouiera predicado, se dira ansi : ynÛa omlemachtiani , ye
onitemaclitizquia ; — vel yntIa nttemachtizquia , ye ononlemachliam.
Este romance : si no me lo dixeras, ya vo queria corner la
mançana, se haze en esta manera : yntlacamo xmechmolhmham ,
yc onicquaca In xocotl, vel nicquazquia , vel yc mcquazneqma. El
|)rmîero no es nmcho en uso>".
Este romance: si querias corner carne, porque no me pe-
diste primero licencia? se dira en esta manera: ynlJa oUcquaca
m nacdtl , vel yntIa ticqnaznequia in nacaÛ, tleicn amo aclito ir
oUneclimonauatili? El primero no es mucho en uso'"-'.
'■' Celle remarque est tirée ilu manuscril AIN.
^'' Idem.
— -JO/j —
Este roiiiaiico : si yo di\eie, o dixese el pecacio de aipuiio,
inuclîo en ello ofenderia, o pecaria, o ofendere, o pecare, se
haze en esta nianera : ynlla iticleilhui: lelhdhunlh , ccnca ic mtl<i-
tlacoz.
Este romance : si ensenare o predicare, errare o ofen-
dere en ello? se haze en esta nianera: yntla mtemachu: , ciiix
te nitlatkicoz ?
Este romance : si a esta liora sueles predicar, ve a pre-
dicar, se liaze en esta nianera: yntla yinan yii htcniaclitiani . ma
xitemachli
Este romance : si yo ouiere de predicar, o ])redicare, pe-
dirte lie licencia, se haze en esta manera : ynlla niteniachtiz,
nimhznonauatiUz.
Este romance : si te hallares bien conniigo, dexarme lias? o
si te hallases bien conmigo, dexarme lias? se haze en esta
manera: i/ntla uclh nolech timomaUz , cmx tinechtlallicamz?
Este romance: si ansi has de predicar como predicaste, no
prediques, se haze en esta manera: yntla yuh titemachtiz in
otitemachti , ma titemachti, vel niacamo œitemacliti.
Este romance : si aura o ha llegado agora Pedro a Mexico?
se dira en esta manera : cuix oacic Pedro in aœcan Mexico ? por
el preterito perfecto.
Este romance : si predicaria nianana Pedro, si selo pagasen?
o si predicara nianana, si se lo pagan? se haze en esta ma-
nera : cuix temachliz in Pedro muztla, yntla tlaxtlaudo: ?
Este romance : si predicare, si viene la gente, o si pre-
dicaria, si viniese la gente, se haze ansi: nitemacitli: , yntla
ualhuiloaz.
— L>o:) —
Este roniaiicc : si prcdicaïc, si luerc Ihmiaclo. se liaze en
esta nianera : nllomachliz , yntia ninotzalo:.
nOMANCES DEL COMO V OVAM)0.
COMO.
Este romance : como yo ame a Dios, no me da pena lo (iiic
de mi se dize, se reduze a este : si yo amo a Dios, o porque
yo amo a Dios, etc. y dizese ansi : yntla nictlaçotla in Dios, vel
yehica nictlaçotla in Dios, amo necliyohtJacoa in tlein notechpa
tlamilo.
Este romance : como yo predicase una vez in Mexico, se
hizo '^' una marauilla, se reduze a este : quando vo predi-
caua, etc. y hazese en esta manera : yn iqiiac ceppa ompa Mexico
mtemachtiaya , omochiuh m tlamauiçoïli.
Estos romances^"-' : como yo aya predicado, te lo dire: o
como yo ouiere predicado, se reduzen a este : quando vo ava
predicado, o ouiere predicado te lo dire, y so liaze en esta
manera : yn iquac onitemachti, nimitzilhuiz.
Este romance : como seruiria yo a Dios ? se reduze a este :
como seruire yo a Dios'^'? y hazese ansi : qnenin , vel quen
nicnotlayeciilhtiliz in Dios ?
Este romance : como amare yo a Dios? esta claro, y hazese
en esta manera : quenin, vel quen nicnothçotiUz in Dios ?
Otros dexo de poner por ser niuy claros, y no auer dili-
cultad (^'.
'') Var. «acaescio.i Manuscrit MN.
'-^ Par suite de quelques omissions, ce passage, dans le manuscrit BN ,
manque un peu de clarté.
(3) y^^^ «como yo sirua a Dios?'' Manuscrit MN.
^''' Cette ligne est tirée du manuscrit MN.
206 —
Este romance : o si oiiiese niuerto Pedro, qunndo yo viniese
o venga, se haze en esta manera : mn omic in Pedro, yii
niwiUnz, vel yn iquac nmallaz.
Este romance: muerto era Pedro, quando yo vine, se haze
en esta manera : onuc in Pedro, m onimdla , vel in iquac
oniuaUa''^\
Este romance: quando yo llegue aca, ya era muerto, o ya
auia muerto Pedro, se haze en esta manera : omicca in Pedro,
in nacico, vel in iquac onacico; pero por este omicca entienden
que torno en si, o que torno a hiuir: inas si no torno n hiuir
no diran omicca. sino onuc.
Este romance : quando llegares, ya yo aurecomido, se haze
en esta manera : yn iquac iaci: , yc omtlaqua, vel ye onontlaqua .
Este romance : quando yo biuiere bien, entonces me amara
Dios, se haze en esta manera : yn iquac uelhninemiz, quin iqiiac
nechmotlaçotdiz Dios.
ROMANCES DEL PARA , O PARA OVE.
Este romance : para amar, para seruir, etc. se puede hazer
de diuersas maneras, segun lo que adelante se siguiere. Para
lo quai se deue denotar lo siguiente *'-l
Si en estas taies oraciones no se explica el que a de amar
ni a quien a de amar, hazerse han entramas oraciones por el
futuro de la boz impersonal. Ev. este romance : para ensenar
^" lai\ K{|uando yo vine, ya era muerto Pedro, se haze en esta manera :
yn oniualla, vel yn ihquac oniualla, ye omic yn Pedro. -n Manuscrit MN.
'-' Le manuscrit BN porte seulement dans cet alinéa : -iPara todas estas ora-
ciones : para amar. para seruir, etc., se deue notar lo siguiente.-'
— -loi —
Lien, conuK'iie apieiitlci', bc liuia en esta inanera : yntc iiclli
temncluiloz , moneqm nemaclililoz.
Y si se cxplica a qiiien a de ainai\ y no el que a de amar.
esto es que se explica la persona que padecc, y no la que
haze, hazerse ha la [)rimera oracion por el future de la boz
passiua, y la segunda por el fuluro de la boz impersonal. En
este romance: para sernir bien a Dios, es menester apare-
jarse, se haze en esta inanera : ynic ucllayeculhtUoz '^^ in Dios,
monequi uelh ic necencaimloz.
Y sf se explica a quien a de amar, y el que a de amar, se
bazen entramas oraciones por el future indicatiuo. Ex. este
romance : |)ara que bien siruamos a Dios, conuiene nos dexar
les pecados, se haze en esta manera : ynic uelh tictotkiyeculhti-
hzqiie in Dios, cencn lotech monequi uelh titlatlaculhcauazque.
Este romance: para que aya llegado Pedro a Mexico, me-
nester a sido darse priesa, o para auer llegado, menester a
auido darse priesa, se dize en esta manera : \jnic oacic, vel ynic
oacito Pedro Mexico, cenca ic ototocac, vel ynûa oacic, vel ynlla
oacilo Pedro Mexico, uelh ic ototocac.
Este romance: para llegar, o que Uegue Pedro a Mexico,
menester sera darse priesa , se haze en esta manera : ymc aciz
Pedro Mexico, monequi yn totocaz.
Este romance : para que ouiese bien hecho la casa, pri-
mero se auia de auer ensenado, se hara en esta manera''^':
ynw uelh oquichiuani m calh, achto monequin uelh omomachtumi.
Este romance: para que yo ensenara, o enseûase, auiame
de llamar, o auia de ser llamado, se hara en esta manera :
ynic nitemachtizquia , ninotzalozquia.
'" Var. Kynic uelh tlayeculhtiloz.v Manuscrit MN.
'-> Omission dans le manuscrit BN, à partir de «ynic aciz IMlrov dans l'alinéa
précédent.
— -208 —
Este romance : para que Pedro sea seruido, vernan todos,
se liaze en esta nianera : ijutc llnijrriillililo: Pedro, uaJIntihn: '^^K
Este romance : soi venldo para corner, se liaze ansi : oninalla
inic nitlaquaz.
Este romance : para que yria Pedro a Mexico, se reduze al
preterito perfecto del indicatiuo, y hazese en esta manera :
tlein ic oya Pedro Mexico.
De los romances del por, o porque, no se pone aqui nin-
guno, porque son claros v todos van por el indicatiuo'^'.
DE OTROS ROMANCES EXTRAVAGANTES.
Este romance : ansi suelo predicar, ansi suelo escriuir, y los
semejantes, se liazen por aquel tiempo acabado en ni (\e\ opta-
tiuo y subjunctiuo '^^ Ex. este romance: ansi suelo predicar.
se haze en esta manera : ijiili nitemachtiani. Y esto es solo en el
présente, porque en los otros tiempos hazerse ha por el verbo
anteponiendo este aduerbio y\ih. Ex. : ynh nitcmachtiaya . ansi
solia predicar'*'.
Este romance : se leer, se hablar, se pintar, y los semejan-
tes, se bazen en esta manera : nelh nicpoa yn amuxûi^^\ uelli
mtlatoa '^*, vel nicmati yn amatlacuilolli.
Este romance : quiero vr a hazer. quiero vr a ensenar, y
'') la?*, wpara que Pedro sea ainado, vernan todos, etc., yiiic tlaçotlaloz
Pedro, ualhniloaz.v Manuscrit B\.
^-' Var. «Los romances del por, o porque. todos se hazen por el indicatiuo, y
por ser miiy claros no se ponen aqui.n Manuscrit MN.
'*^ Le manuscrit BN dit : «por el verbal acabado en «* de la voz actina.-i
'*' Cette fin, à partir de «Y esto,» manque dans le manuscrit M\.
'^' Exemple indiqué sur le manuscrit M\.
<^' Exemple extrait du manuscrit BN.
— 209 —
los semejaiUc's, se iiazen en esta manera : nia:ue(jH( iiiic
mlemachliz , vel mnznequi uitemackutiuli.
Este romance: maiiana en auiendo predicado, etc., v los
semejantcs, se hazen en diuersas raaneras, porque, c[uando no
se déclara persona que haze, se dira por el preterito perfeclo
del impersonal. Ex. este romance : mafïana en auiendo pre-
dicado, me partire, se haze en esta manera : muzth in
otemachtiloc , nompcua:.
Pero si se seiiala la persona que haze, dczirse ha por el
preterito perfecto de la actiua. Ex. este romance : manana
despues que ayamos predicado, comeremos. se hara en esta
manera: mnztla yn nuteninchtiqiie , thlaquazque.
Este romance : ansi como se acostumbraua antiguamente .
ansi se acostumbra agora, se haze ansi: yn itih tlamanca, vel
tlamania yeuecauh , no yuh damant yn axcan.
Este romance : ei hombre santo con el amor se haze unu
con Dios, y los semejanles''', se hazen en esta manera : qn
qualli oqmchtli tetlaçotlahztica yuan ic ceti in Dios^'^K
Este romance : a todos alcanço la comida o ropa, y los se-
mejantes, se haran en esta manera : olepanitic, vel otepantic, vel
otepanic in ÛaqiiaUi, nnoço in tilhmatli.
Este romance : no me quadra o assienta bien ei oficio , o
vestidura, y los semejantes, se hazen en esta manera: aompa
tiauica noteqiiiiili , anoro notillima. *
Este romance : dile que haga su casa'^', y todos los seme-
''^ Ces trois dei niers mots manquent dans le manuscrit BN.
'•-^ Var. 's.ic cen in Diosri Manuscrit BN.
'^' li y a ici dans le manuscrit MN une erretir grossière du copiste qui n rem-
placé cette phrase par les mois «se hara en esta manera. i
— 210 —
janl(3s, so liaran en csla manora : xuju'dltui in ijuiclihun ijailli,
vel xiquilliui ma quichiua ycalh.
De aqiii a un poco vcrnas, ocuclackic in tiuallaz '"'.
Ya ha ralo que vino, yccuelli rjeua in onnlla.
Halo ailles que tu vine yo, oyith yeiia niualla in liualla.
Hato antcs viiie que lu, quin yiilt ycua ninalla in tiualla.
De manera que con el dicho aduerbio orjuh ycud , que
quiere dezir antes, o rato antes, etc. se haran las semejanles
oraciones.
Un (lia antes que tu vine yo , oyiih yalhua ninalla in tinalln.
Dos flias antes que tu vine yo, oytih yc idplla niualla in tiualla.
Y tambien por otra manera dizen los didios y seme-
janles. E\. '- :
Un dia vine anles que tu , cemilhuitica otincchualilzla.
Dos dias veniste antes que yo, omilhuilica onimiuualitzta.
Un aiïo vine antes que tu , oyuh ye monamicca ninalla in tiualla.
Dos aiïos vine antes que tu, onxiuhtica tinectmalitzta.
Un dia despues que yo venisleis, oquimuzlla aualluque in ninalla.
Dos dias vine antes que tu , orjniiiiptla ninalla in tiualla.
Un dia veniste despues que yo, muztlatica iineclmaUtzla.
Un aiïo venisteis antes que yo , orpiinh cexiiiill aiiallaquc in niualla.
Un ano vine despues que tu , cexiuhtica nimitzualitzta.
Djez dias vine antes que Pedi'o, oynh yc mallaclli^''' nacico in oacico Pedro.
Un mes vine antes que Pedro, oynh cemelzlica necoc in ecoc Pedro.
'^) Dans cette fin du chapitre, les deux manuscrits diffèrent pour la forme seu-
lement. Celle du manuscrit BN nous a paru préférable comme étant la plus courte.
Le manuscrit MN a répété pour chaque exemple la rédaction ordinaire : «Este
romance. . . se haze en esta manera : n etc.
-^ Var. 'ç Tambien se dizen estes dos sobre dichos y todos los semejanles en otra
manera. Ex. : n Manuscrit MN.
•'' Le mol ilhiiitl, jour, est sous-entendu.
— 211 —
GAPITVLO OGTAVO.
DE LAS MANERAS DE HABLAH QVE TEMAN LOS VIEIOS
EN SVS PLATICAS ANTIGVAS.
Las siguientes maneras de dezir son metaphoricas, porque
una cosa quiere dezir la letra y otra la sentencîa, aunque al-
gunas vayan a la letra glosadas y otras se pueden aplicar a
otro sentido dei que van *^l
Aqui abro y descubro el coraçon de parte de Dios.
Nican nocontlapoiia in topllt, in jjethcalli; ualh cemmani, ualli
chayaui in chnllicliiuitl, in teuxiuitl, in 'pepetzcatiuetzi , in pupiica-
tiuetzi, in ancuelzi, ça uelli nellitiz, in itechpa uitz^'^^ in icelhtzin Dios.
Padre, madi^e, senor, capitan, gouernador que son o estan
como arboi de amparo.
Nantli, tatli, xopecluli, manauiUi, puchutl, aueuetl, ceuallo '^',
ecauhyo, ecauilo, yn izcaloticac , yn malacayoticac.
Cuexane, mamaJhuam, tlaçoa, tlaiiipann , tlnmnUzin, yuiantzin,
inic tiatqm, llamama, tlanapaha, uelh cuitlapane, teputze, iielli
tlauica, tlautlatoctia , tepachoa, teyacana.
Cludhchiuitl , teuxiuitU cuzcatl, quetçaUi, alhtepetl, petlatl,
icpalli, tlaudli, tezcatl, ocotl , tiepilh, machmil, uctacatl, nezcayutl,
ceciyfœatl, yuitohuhqui, ui olohuhqui, m acatic, in xopnJeunc, in
pepetzca. m thlh, in tlapalh conllalia, izcalon, malacayoa, inic
tepachoa.
'" Si nous ne donnons pas ici , clans les notes, le sens propre de chaque expres-
sion métaphorique, c'est que ce travail nous mènerait trop loin el qn'il est, d'ail-
leurs, facile de trouver ce sens propre et quelquefois même le sens figuré dans les
vocabulaires, notamment dans celui de Molina.
'^' Var. «!n ilech uitz.r> Manuscrit BN.
'^' Vuv. -ceiialli.-- Manuscrit MN.
iZi.
<2\2
Labrador o persona l)a\a.
Quauhth, ocelutJ, cintlapiUi , atiapaih , tp(mili(jui. elemlcqiii ^^\
Arbol, 0 padre primero, o principio de gencracion. senor,
o gouernador.
QuatçoyutI, mecayutl, cuitlaxculutl, yollicayutl, llacatçoyutl^-\
qnauhtçoyulJ , ni lotçon^^\ in tcculli.
Parientcs de algunos que salen de un tronco.
Teultçon , teauayoa, tccliamalo/i , tolapaJhcayoa , tceçoa, IclhtpaJoa,
temetçoa, tetzkueuhcnyoa , tetlapnncayon , iexiJoyoa, tecacamayoa ,
tcmmunyoa^^\ teizteyoa , tcixqunmulhua , tctentçoa, tct:inlamnUiua,
tcquequetznîhun , iequequetzoJhun , tecotoncayoa , teuUidcccayoa ,
teuampon, teoncnyoa , teyecnyoa . teuayo}hcnyoa^^\ Uelhtnpachhua ,
tecmthxcohu , in texillan, in tetozcatlan''''^ cenqiiiçah.
Nifïo gracioso nacido como joya fundida.
Tlapitzalli, ÛamamalVi , tlapelhnialU , in opitznloc, in omamaliuac ,
in opctlaualoc, in otlachialhtiJoc , yuliqui in teucuitJacuzcatl.
Despierta, rebiue, es discrète o tiene la razon por guia.
Muiuati, xiloti, izcaloa, malacayoa , niimati , yolloa, celui,
itzmolini, y nie xotla, y nie cueponi , y nie ixtli yoUotli quitquitinemi ,
in quititlani. y nie ixp, in te yoUo, ynie naeaee.
''' Ces deux derniers mots sont lires du manuscrit MN. — - Ekmicqui ou
elimicqtti vient du verbe elimiqui, labourer, qui fait aussi eïhniqumi , lalioureur.
'-' T-e manuscrit BN écrit : llntcanutl.
'^) Le manuscrit MN porte : ijn tetetçon.
'*' Ce mot est tiré du manuscrit MN.
'*) Le manuscrit BN écrit par erreur : tconlhcayna.
(*' De tnzquiil, voix, gosier, qui, en composition, change qnitl en en ; lozca-
cuitlatl, pituite.
— -213 —
Ilijo o nino, o senor miiv aiiuulo, a las aues lindas v pre-
ciosas comparado.
Tlauhquecholh , çnqunmetl, quetçallitototl , teuquecholli , niquan,
Içinitzcan, xiuhlololl, pihuitl, tlaçopilh.
Hazer misericordia la persona o el senor, o hazer liinosna.
0 consolar al afligido.
Choquiztli, elcicmizlli , ixayull, tlauculli, cUelU, ccmixcolU,
llamatçoalli , tlamapictli; tiçall, yuitl, in tlilli, in llapalU, in
tecuçauitl m qmtlalia, in quicliiua; m tetech qutmntcloa , une teceuia,
tepatui, in tetiçaiiia, in lepotonia, in tcthtuia, in telecocliuia , in
llncall inic tclçilod, inic teapann.
Moço, sieruo o vasallo de alguno.
TemayecfiuJi , trmecapaJccauli , teteputzecauli , tecacaxecauh ,
tetlalecauli , Icqiiaaccault.
Despertar a alguno con castigo, o corrcgirle.
Culutl , Içitçicazlh, uitzth, omitl , cecec ad nictequaqiuiiliWi ;
yequene tetl, quauitl, mecapulii, lepiiztli niciemaca^^\ nicteloclia, in
nictequalhtia , inic tetech nicpachoa.
Castiga Dios con niortandad. o sentencia el senor o juez
a muerte.
Xuxuhqui m tetl, xuxuhqui in quauitl tepan quitlaça , quimayaui,
yequene tepan quimomatzayanilia , yequene tzoazlli, tlaxapuchtli ,
mecatl quimoteaquiltlui, inic teatoyauia, tetepexiuia in Dios. anoço
m tlatoani.
Por los pecados de inobediencia da Dios pestilencia v con-
trarios tiempos.
Yehica yn ilzonllan, in iqiuitlan in quiç/i , m iniupwlKi nur
"' Dans le mnimscril _Mi\ on lil ici on marge : «para estlauo.':
-— 21/1 —
(juixopeita m yjjcll , m icpalli in Dios, m ocelull , m ahazlit, m
cuitlap'dU ; ic lepan coliui yuey tetl, yuey quaulll, auli in ilhuicall
ic nanalzca, auh in thilli olini.
Lleuo la vida, o hiiio con faliga faltandome lo necessario,
ando afrentado.
Ninocnouica , ninocnollatoctia , y nie nicqua yn nix , yn noyoUo;
yn anccini, amoltani yn nocuchca, noneulica; yn UnxmuJlan, in
tecallitech noconniliiyouillitia '".
Corrije o reprehende de palabra el padre , o madré , o el senor.
Tlnxamania , tiapuztcqiii, Ûaaloyama , tlatcjjcxiiiia, yn eztli, yn
rJioquiliztU y nie teixamia, y me leitonia, yn tenon, yn teta, yn
tlncatl, yn tlaloani, m tetic ceeec ynixiUan, yn ilozcallan, ualhuelzi,
ualhquiça.
Tomo consejo con aigu no.
Yn teix, yn teyoUo , nonan , nota nieehiua;yn tecço , yn tetlapallo
\ielhnicneçotia,mcnotlapalotia,nicnochamololia,menot(q)alhcayotia^'^K
No quiero padre ni niadre , sino a mi plazer tomar ia man-
reba que me pareciere.
Aninayoa, anitayon, ean cnn utIamaxaUi , ncxtepeualU nicnotatia ,
nienonantia, yn (miqiiiltaznequi yn ixtli, yn xayacatl, yn itzcalU,
yn yollotli^^K
Soberuio que no tiene a nadie en lo que huella, y el es
tenido en menos.
Teixco, tricpdc nemi, ietlfinipaclio/i , tetJaniicea, tepxm moquetza .
tepan niotlalia, ean pctiatitlan, icjmllititlan teaqma, tepopoloani^'K
(" Celte ligne, à partir de yn teixmullan, est extraite du manuscrit MN.
'■--> Ces deux derniers mots sont tirés du manuscrit MN.
'■'' Var. injn icctli yollotli,yn .royacatl, yn ilzcaUi.v Manuscrit MN.
'*' Ce mot n'est j as dans le manuscrit BN.
— 215 —
Motnnmçollam, nmxlildarii , ijii açan acd y pan momaii, in aile
ipan ilztincmi, çan ixço wpac quiquixtia in illeyo, in imauiço, yçan
cuecmnociuhlinemi , çan quixopeua in tepetl, in teicpalh, maciui in
alleiypan itlo.
Reboluer questiones por donde se maten unos a otros, o
se destruygan,
Tetçalun, tenepnnlla in ninemi, in teuhtli, in ÛaçuUi , in ncxlli
nicnomoIonaUilitinemi inic niclcixpiquilhtia in cucuc, in chichic,
nue nictciiitinenii , niclequalluilinemi in uctli, in nanacatl, inic
aompa niteûachialhtia , niteicxilia, nitetentia, nitematia, inic nine-
panqualo, inic ninecoctenç, inic ninecoquixe, inic ninenepilhmaxallitic,
mic tiiietlocnequalhtia , inic niinaqnizcoall , nicliiquimolin '" ninio-
chiuhtinemi, inic eztJi yollotli nicteititinemi , nictequalhtitinemi , inic
nitequmuintitincmi.
Destruye el scnor, o gouernador la republica, gouernando
mal, 0 ensoLerueciendose con el senorio.
Tlaçoneua, tlaacomana , tcuhlli quiquetza in aompa teixtia
letlachialhtia m tlatoani, çan tiaxixinia, çan tlamoyam, tlaxamania,
tlapuztequi, çan tlaaloyauia, tlalepexiuia , çan leuicanaquia , teço-
qmaquia, çan llaxoxopeua, tlacecemana , çan motatlaça, monantlaça,
çan ixtomaua ycica inic quinica in yanh, in ylepeuh, çan ic
quipuiaulUia , cauilhqaixiia in pellall, in icpalli, yçan ixco icpar
quimana, quipopua in yteucyo, yn ipillo , ynic çacalla quaulilla
tecalaquia - .
Esclauo.
Tepuzço, mecapallo, tlallo, çuquitl, leyo, quaiilnjo,, azlayo
mecaxicolo, axixpan, cuitlapan , ycayan innemian.
'■' Le mamiscrit BN écrit : itichicomolin:
'-' Celle fin, à partir do ynic çacalla, est extrait-' du iDanuscril \ll\
— -ilG —
Perezosojocioso. mal criado, desuergouçado, (jue no quiere
rabajar.
Tl al lima ml ht m , lapalhcamanillitia , llaçolliololoa ,moeoqniauilluia ,
motlalamlJiha , çan ic qinqni: , çan ixlotomauatmemi , atlaiznequi,
ai/('llc<ii:ncqt(i, icxnniqui, mamiqul, tclech tlaquauhthmat'i , techan
cdlqui ijn i/cuchca, yn yneulica^^'.
La doclrina santa que sale del coraron ha de ser tenida
en luucho y no menospreciada.
Yn toptli, in pctlacaUi amo ytech axiiiani , (uno tzitzquiloni, amo
analoni, amo tlacaamlli, yehica m teyoUotlan in meya, in quiça in
(juaUi ncucyuû atJatlaçnloni.
Pusose en el peligro y como loco o desesperado se dio a sus
contrarios. o meliose do no salio como la mariposa en elfuego.
Omotlcpapalochiuh , aquitlaçotlac in yellichiqmuh , m ytzontecon,
in aixco icpac tJaclux , çan teca omouitec, omolzolzon, çan yliuiz
innalh actiîœtz . in oncan mopipitztica in tell, in yuh chauapapalutl
ijçan yliinz tieco calactiuetzi.
Persona valiente o esforçada.
Oquichtli, tiacauh, ixtleyo, ixmamço , in icxicuztic, m tcncuztic,
urq miztli, iicy cuetlacJitli ypan quizloc, yucy qnauldh, ucy occlutl
niopopoyauhticac *^'.
Anda heclio vellaco siguiendo el camino de los animales,
desatinado sin sentido.
Ye mitouia, ye momocima, yc mamana , ayanio yquiçayan in
qniçn, ayanio ycalaquian tn calaqui, ayanio yoiu m quitoca, çan
quitoca in niaçall. m toclilli inyoui.yçan çacayotoc, j)oIiulttoc'''^\ m
" Ligne, depuis liierh, tirée du manuscril MN.
'-' Ces cinq derniers mots sont extraits du manuscril MN.
*■''' Ce mol est lire du manuscrit MN.
— -217 —
allftctnieci, çan yliut: ynuh, çan locliyanh , can m(iraij<iiili , ijniii
.Tolopitinemi , can yliuiz ncmi, mapoîiui, icxipohiii . ttneinjm athicatl,
omonanacaui , omoûapaui, omochocholtl , omoquaqiiauliti in pilldontli,
inic onuittac in tocJiotli. in maraotli, can xoquechpanU ixllatçini,
nacazûatçiui.
Riiiole 0 corrigole de palabra.
Ytzonic, yquaic, yquayolic nicquetza ; yxqna . ijtlaiiqua ic
nicnenemitia, inicnictoctia in tctl, in quaiiitl_, in yxopilh , m ymulu\
ipi itetrpon '" ic nicqucqnetzteua.
Parlero, chismoso de mala lengua.
Tenquappulli, tentlapalhiic , tetenquauhti . tenquaiihxohitl , ten-
chicotic , yollochicotic , uel aompa ixtiloc, ientiloc, nacaztiloc ^~ .
xayacatiloc ynic cah , ijnic nemi , yliuiz thitlnquaqua, thicatlatollt
mocuitlauia , yliuiz tiathitoa.
Esta limpio y aparejado para Dios el coraçoii del bucii
christiano.
Thmauizmamnni , tlacecelhtia . llaxopamamani yn yxuchicnidœ
i/n Bios, Ûahionatimani'^^K, thixochinahmani , (lalhuyçolhmumani ,
tlapaccamani , tlayocuxcamani .
Encubro agora tu delito. pero si no te emmiendas, a la
otra vez lo pagaras todo.
Motçonthin, moquatlan nicpachoayn tiraû, yn yuiil, nimitzpantiii,
niniitzteteuhtia '^^. can oc nican peûatiûan , icpallititlan mmitzaquia,
tlallitic, quauitic nimitzquixtia , çan oc nimitzcama yneualJtUa m
quauitzatl, inchichicatl. AuJi in occcppa auJutl iiimiljlaqnnlliti: une
ticyecoz in uitzaû , in chiclncntl.
''' Ces deux derniers mois sont lires du manuscrit MN.
(-) Idem; seulement on lit mizliloc au lieu de nacaztiloc. — inic nemi et yliiin
ilatlatoa sont du même manuscrit.
'■'* La fin de cet alinéa est empruntée au manuscrit M^.
''■' Var. « Moiçonllaii . moquatlan nimitzpnchon , çan oc nican- etc. Manuscr. BN.
— -218 —
Hazense los niayores a una por casamientos , o en olra ma iici a .
Mocctilia innayutl, in layull , inic oncan in lolomoliuiz , in xotla:.
in cueponiz in pillulL in teuctjulL inic ocelia ijn czlli yoUolli.
Gasaseaquel, o pide, o loma mugcr.
Quinamidia in topili, in pellacaUi, in cuzcatl, in quetzallt m
imaqucchûan , in ytozcnilan in conmolhpia, ynic''^^ (jnilzaqua m
comitl, in ca.cdl.
Doi muger a alguno para que assienten y biuan en lioiira.
Tepan nicçoa in cueitl, in uipilli; auh tepan niclcca in tçolçopaztli ,
in nialacatl^'^\ in teçacatl; temac noconpiloa in ichcatl, inmalacall,
inic onoz in petlatl, m icpalli.
El que nace de esclauo, o el baslardo.
ConiiÛan, metlatitlan , texatillan, tlemaic, xiquipilhco in otincal
m tepiiztU, in mecapaUi, in cacaxtli, in uictli in thitzaqna, in
llanamiqui, axixûi cuitlatl quinamiqui '^'.
Ponese senor de nueuo.
MoyoUotia^'^^ in peÛntl, in icpalli in alhtcpell , mokonlcconùa ,
xotla, cueponi yn aû,yn tepclL
El pecador suzio y obstinado es como el puerco cou el lodo.
TlaçuUi, Iciihtli quimauillitin , nextepeuaUi quimollalilia , quimo-
cuulauui in çiiquul, in tapalhcall intc moçoquipuloa , inic molu-
palhcaneloa , in yuh coyamcll mocuitlanexpuloa.
Persona doblada, que no habla aderechas.
Çan qmquûuhtzalanaquia , can quiquauliquixliti in ytlalulli, çan
^'' Cette fin est tirée du iiiamiscrit MN.
*-' Ces deux mots in malacatl soiil empruntés au manuscrit MN.
'■*' Ces trois derniers mots soûl extraits du manuscrit MN, (jui, dans la maq;e,
perle en rejjard des deux premières lignes : (^siendo ainbos esclauos.n
'"' Le manuscrit M N porte muyollotica el donne la lin de Talinéa , à partir de
nwtcontecontta.
— 219 —
aompain qiiiyUUIitileua, çan auic campa molcnUa , aompa dalla loa ,
çan quiquauhneloa *'^
Miro a alguno de mal ojo.
Yxtlapalhic nacazic niteitta^'^\ nixciiellicopauic nitztmh, ndcix-
nacaznecuilitztiuli .
Rije el hijo del senor defunlo.
OitzmoUn, omonelhuayoti in ytlaquiUo m puchiUl , m aucutil ,
omotlanli, omozteti, ye tequancah, ye mauizcah, ye motleyotittcah ,
miliiyotiticah *^'.
Es lîumillado y priuado del senorio con que se ensoberuecia.
Otempixauililoc , otlantepeualoc in ilzten , oputzlcqmhloc m
ycoaûan inic aocmo tequaz, oauililoc inpetlati, m icpalli, mic aocmo
mauiztililoz , ynohma^'*^ omixqiiapeuh , omoteputçalauh , ytçontlan,
yquatlan oquiz yn totecuyo, ixco icpac onenque.
Rije bien ei senor que puebla bien , honra y adorna su pueblo.
Tlaatilia, tlatepetilia , tlamcapanilia , Ûapantlaça , tlaleyotia,
tlamauiztilia in yauh, m ytepeuh.
Destruye el seiîor, o gouernador el pueblo.
Teçoquimotla , lequaqualackneloa , teûalçicuinia , tlaçoloa, llaca-
tçaiia, ontlacJmyauainpetlapa, in icpalhpa ic quicatçaua, inicquiçoloa in
allitepetl, inic quitoîotla, inic quiteyotia , inic quixtlaça, qmlenLlaça^^\
Riiio al inocente por corregir, o afrentar al culpado présente.
Tetechnitlacaleua, tetech nillaukuitia , tetech nitlachaloa , mtexa-
latepoa. Auh tetech nictlatcoa w lexix, in tecuitl.
(') Fin tirée du manuscrit MN, ù paitir de aompa tlatlaloa.
'^' Var. r.yxtlapalhnacazic niudtia.^ Manuscrit MN.
<^) Du manuscrit MN, à partir de ye tequancah.
^*^ Fin extraite du manuscrit MN.
'*^ Mot tiré du manuscrit MN.
— -l'H) —
\in nu niano esta scr bueno, o scr nialo.
Ç(ut iiomac cah m lUX , m noijoUo niic nniouatcaz, anoço imc
mnocucponalhtiz , ijnic '" nuioxoûalliz ,ninocuepona]htiz , ynic ntceliz,
iiiCniolitnz.
Tengo paciencia en lo aduerso y en las reprehensiones.
Nitlaifolloteuia, ran nicpctlacallitema , çan nlctoptema in lelL in
qnumll, m çacaqualli, çan nicchalhchiuhmaù , mcteuxiiilimati , in
qucxquicJi nopan yaiih, m nopnn quiça, in ompa itzUuh, ni
(lompa, etc. id est ■^' çan nictîaçomati , nicpaccayhiijouia.
Doi pena y trabajo y mal exemple a todos.
Niteijolliquixtia, niteichiloa, nitelelaxitia, teitic nictepeua, nica-
qnia m tlexuckûi, m tlequauitl inic tiiteelalia, inic uitepatzmictia,
inic mteyolhtoneua , ynic''^^ nitemociuya, ynic niletequipachoa ,
nitetjolcocoa.
La yglesia de Dios es reuerenciada, donde esta todo el bien ,
y se oye la consolacion del anima.
TlaaJaua, tlapetzcaui, tlaxolaua in ychantzinco in Dios, in oncan
ccnqtiizloc, tcpeuhtoc, ceceliuhtoc in ixquicli in qualU, in teyollo
quimati, m teyollo caxili, in choquizço , m ÛancuUo m amo
teqimuhqiuxti , (equaiihtiamachti , yçan ompa quiciii''^^ in paqaUiztli ,
m cemelli, yn '^' teyoUaU, yn tccuHhtono.
Renzilloso, enojoso, desabrido en sus palabras.
Cenca poçom , pupuçoca , tenecati, mamaçoa, ilallaielicça , moti-
lil:a , tenquauhxolutl, tetenquauhti , quelcUaxilhti; quauhtialoUi , in
(dc yanvinqui in ythtolh , çan ynhqui in Icll tctcch qiiipaclioa.
"^ Fin oxlraite du manuscrit MN.
(■^) Idem.
W Idem.
'*> Le manuscrit MN porte cuiiia, au lieu de qiiicui.
'■^' Fin tirée du manuscrit MIS.
— -221 —
Ladi'on (|U(' (odo lo ;ij);iii;i \ roi);!.
MdllduoHloc, macuccniliqni., macuccuenoli , uuiijciuhqiii , ijlitu:
ilncuicuiliuclzi. Xii *" atno mallacatl yn hicica ixlolomaun yollo- .
patlaclitic.
Rineii 0 matanse, o iiiuerdense como perros.
Monannlhlçaioque , moqiiaquatinemih , mollancukçnlliloqne '-',
mcellitçintoquc , mooœtlapalitztoque.
El seûor, 0 gouernador, o persona tomida o reueronciada.
Mauiztitoc in pclîatl, in icpnlli, in oncnn ncuiuixloc in Icoazlli,
in tlaxapuchtli , in coloi/oloc, in tocnijoloc , tçitçicazçotoc '^K
Forma o ymagina mentiras.
Çnn qmijoyocoya in tlalolh , çnn qwciciqid , çan izllactli, Icn-
qualactU, tiaelli quimauilhtia , quimolequitia .
Espantosa cosa, temerosa o marauillosa acaecio.
Tequaceceputz , tecuecuechcauh , teiçaiii, temamauldi , tequnceceno,
in tcpan omochiuh ilnyoalli, xomolh , calhtechtli, tIdnauaUi ^''^
in otetoctiloc.
Acusar o dar quexa de otro , o afrentarlc delante de alguno.
Nontemayrmi m tlexoquauhco , m tlecomalhco, m tJeniaïc, m
tkconzco inic mletlecomayaui , inic nitctlecollnça , mic mteixpauia ,
nitelJatoJema , mic mtecuitlachuda , une tetxpan nilenuixllntonua ,
niteayatomia, nitemaxauya^^\nitetzinpetlaua , niteyaualoa, teicatlan,
teteputztlan niquixtia yn tlatoUi.
''' Fin extraite du manuscrit MN.
(^' Var. '.'... .ttio(juaqiialitoque, tnollatlancnitcnlhiitnque , etc.n Manuscrit MN.
*^' Ce mot est emprimté au manuscrit MN.
") Le manuscrit MN termine ainsi cet alinéa : "llanaualli, vol tlanaua'l m
teloctiloc ouy etic tepan oquiz.v
'■' Cette fin est tirée du manuscrit MN.
Auisar qiio iu> sean prcsus, ([iic no |)('(|ii('ii. o liierreii.
Nitcpantia, niteteuhtia, nitciticlui, nilelloujjolid , niteneniachtia ,
mtexaiia . nitctcmilhuazhuia, inic ac<in tcmac uetziuaz, temac
aquiiiaz, anoço inic amo tlatlacoloz.
Armar a alguno cauallero.
Nitequetza ytzmnpnnco m ÛecuUixqmic , in llapco, in matlnc, in
temalacac, mw mctemaca in chimaUt . m tlacuhtli , in tcacoquiçaya ,
in tepaueiçia.
Agora oigo mi ventura o desuentura.
Yn (ixcan niccaqui in nncoqmçaya , in notcmouia , in notion
yuetcia , anoço inic ninothlliuiz , inic ninotlapalliniz , auli inic nimocoioz,
inic mmocacauaz , auh une nnnoteçauiz, inic nimopotoniz.
Somos sujetos y seruimos a los que nos conquistaron por
fuerça de armas, o nos dimos, etc.
Atno tixicyoque , atichicoyoque ca Uixcauiloque , topan mani in
chimalli. Auh topnn onoc in mitl, in quauitl. Anli totlan uetzioc in
Ûauiztli, m cliamoleuatl, yxiueuatl , in tcocuitlapanitl .
Seruir de paje dando agua a nianos.
Niteixamia , mtemapaca , nitecamapaca, niiematequia , iiitenechi-
chiuallipopoa , mtenecliicliniaUitia , nitepepechtia , nitetlaqualliteleca.
Seruir de moro, de labrador.
Nitititlanti inic mquaquauitiuli , inic neîemiquiz, inic nitlaiz,
inic nitocnz, inic nillaxuchimanilhtiz , inic nitlatotoniliz , in ilalhtica,
m quauhlica,mm\lhtica, in tetica, nitequiti, nitIacoti,nitlatequipanoa^^K
^'' Ici s'arrête, sur le manuscrit BN, la transcription de ces anciens termes
métaphoriques. Le copiste y a laissé plusieurs pages en blanc. Mais le manuscrit
MX nous a permis de remplir cette lacune, qui ne comprend pas moins de
quarante-deux paragraphes (p. aaS-o.So).
— 2:>3 —
Ensobcriiecerso , o lencr fantasia coii el laiioi' u aiii|(aio de
olro.
Tetech tlanaui, tetech aûamati, tctecli cuccucnoti, telecit mopoa,
leca moqumiitequi , lelech tlancmaiii.
Hazer a otro vcllaco, o dar mal consejo.
Mixill, tlapatl , coaxuxuhqui , nanacatlnictcittitinemi , nictequalli-
ùtmeim, izthiclh, Icnqiialactli, teixco teicpac nicquixtilincmi , mcte-
lohJhùa, inic amtcucUamachl'iùnemi , inic nitemcciienoùJin , ynk
niteqiiayuintia , ic nitexocomictia , inic niteixcuepa, nitechicotla-
chialhtia , nilcch icntlacaquitia .
Dios senor y criador y gouernador de todo, que ensalça y
humilia.
Tloquc nauaquc, tlaJucpacque, m teutlale , inatlaun, m tepeua,
in tepcxina, in iJachiuale , in tcyocuyam, lepiquini, vi tcciicpo-
nalhtini, in tlatzmoîinalhtiani , in tcmamalini, in tepitzani, in
texuchiyanloani , in tepantlaçam , in tellahnaquiani , m lototomo-
Ulhtin, in letlatçinilhiia , in teniaxeloa , in temayaualoa , in tellalia ,
m teçaloa ypnlhnemoaloni.
Partiose dexando de si memoria por las buenas obras o
hazanas que hizo y buen excmplo.
Micuilotiuh, mopopoyauhtiuli , motlilhuitiiih , motlapnhtiliuh ,
mitauhcayolitiuh , moxuchiyotiliuh, monezcayotiiiuh, motamachmh-
tiuh; quicauhtiuh yn ynecauJicayo, yn yteyo, yn ytoca, motnna-
lotiuh, tetech quicauhtiuh in tlilli, in tlapalli, in cJiaJhcJiiuitl , m
teuxmitl inic omoteyotita.
Por Ventura soi parlero ? no soi secretario? An me de abrir
para me sacar el secreto?
Cuix nixilutl? cuix nimiauatl, niçacametl? ctiix mtçayanaloz
inic niquixtililoz? cuix yuhqui initoptli nipethicdlli? Cuix mtlapiloz
._ -nu —
une iKinihlo: ni rlialltchindl . m leu.viinll? Cui.v nuciiilKjin m icll ,
m (judiiill? Ciiui' iii.rclolo: , nitldjxmtdo: duc iioUcallico. aoijoJlothin
tiacinalo: ?
No quiero poner discordia doiide ;iy j)az.
Aço molli , ncoallantU, atlaueUi ypan niaznequi, yeliica tlama-
maniyn tlUhcaxitl, in tlapalhcaxitl, niacana nitlamimiio, nitlaxo'peuaz,
nitlacuitlacpeuh , noço tlacacah m chamulnutl , m pihuitl ntic amo
nillamoloniz , nillaneloz , ymc amo nitlatlauelhcuitt: ,nilc(jual(incuiti:.
Ya viene el castigo de Dios entresacando, por esso todos se
emmienden.
IV nictin Kit: yn ytemux , yn yeecnuh, m yaiiaiih. yn ycolotdi ,
yn ytçitncaz, yn yteuh, yn yquauli. Auh ye nican onotiuitz yn
ycoauh, m ytequnn in (loque in nauaquc, in texelotiuitz , tepepen-
tiuilz;mn ic celia, ma yc xollalo.
Ando triste, angustiado, y fatigado.
Notololh , nomalhaicli mccltiiihtinemi, noclioquiz, nixayo nicnia-
lentinemt , noztetzin , nomatzin nictlunquatinemi , in tetloc, in tcnanac
nicnociizcatilmemi , m nomatzin ic ninomalhcochotinemi . yn notlilli.
yn notlapalh. ic nmomatilotinemi . Auh in notlalli, in noçoquiiih ic
ninopolotmemi . AuJt in nclelli, notlauculli , ic nimilacatçotinemi , ic
mnotlalitinemi , îielelacitinemi.
Detener a alguno con palabras fingidas para que sea preso ,
0 le siiceda algun mal.
Nictlaniteca , mctlanipachoa in notequaya, noteya. in nozlac, in
notenqualac , mic mteualana nitetkrmachana , inic nitcoztoaquia
niclenamictia m tepexitl, in atlauhtli, inic nicpachiuia ic nicneyanilia
in culutl, in tocatl, in tçitçicaztli , in axoxouilli, in atoyall.
yectlatolhtica , tçopelica, aauiaUzilamachializtica inic nitequetça, inic
nitellaha. nileyeccateca . nitcnaualhtçvcoa.
225
Qiiebro el mcrcadcr, o cavo alfTima porsona de la lioni-a
o eslado en (jiio eslaiia.
Omoxictlnz, omixllaz, omollnntlaz , ocuellnnli vi quauill, in
xiichitl oceqiialoc, m xmill oquetozuac, ocototçuac, ochiclimauli ,
onelhuayotlaûac , omonelhuayocoto , omomauizpolo , omocalanquixti ,
omotlacollaz , yneoyan omitlaco, omocnopilhùli.
El malo biue vida de briilo anima].
Axixpan, cuitJapan, thtçolhpan ychan, ynemiyan yn tlatçiuhqiii
in teuhtica, in nextica in mapantmemi, in moquimilotinemi , inic
atlacanemi, tlatçuUi, ieuhctU ic monelotinemi.
Es cobarde, medroso o lemeroso.
Tçinqntzcatlayecoa , mauhcatlayecoa , amo teiiic mixtlapaloa,
mauhcnllacnti ateiiic mixeecoa yuhqiii in tetl quaiiitl in piipucatoc,
m clnclnnnuliloc , amo thtpaloa , aontlaccoa, mixtelhquctça.
Persona honrada o senor r[ue tiene vasalios o génie, elc,
Momatia, mocxitm, moquaulitin , mocelotia, mocuetia, nioui-
pilhtin, nioyatm, momaxtlatia, motkipiuia, motzonixualhlia , yn
llacnti mommuçotia , motlcyotia , moteyotia, mixtia, monacaztia.
Enriquecerme o acrecenlar Iiazienda.
Nmotlalepeualhtia , ninotlnncnectin , niniculluia , ninolhttoxauilh lia;
nmotlnteunemitia , ninothunuania , ninoûexelhiiya , ninotlanecliical-
hnia, mnoielçontm , ninotlapepechia, ninoneJliuayotia.
Erro el pecador, o cayo en el lazo el que no anda ade-
rechas.
Oquimomimicti in tetl, ni quauitl , in tçoazûi , in thixapuchlli ,
in culull, m Intncaztli, in moneuianaqidto, in canamatlac, in tocli-
motlac, m maçamallac yn oncan otetçaulitic, yn ollanelhlic, yn
aompn ilztiuh, yneuyan omotlcuaiumi.
— 220 —
Soi lemplado en cl corregir o cnslijjar.
Auiomnilocluia , ninomatkicaualliùa , uitioiiuiyci^cctillilin , yn
yamnncathtcall, in yocu.rcaiiacntl ynic niletnclia in tell, m (juauitl ,
in citluti , ui tçitçicaztli,in tlexuchlh ,m tiemuniati caii nniniuitca.rai(/i.
Soi rezio en corregir o casligar.
Ninomatlcpalhulia, nmomochtcaua, ninoquanhulia, u) mnoma-
tçomocoa , une ninomacencaïui , ynic nicteylia ui rhiclncatl , m
tonoui:ntl , inic nictetcquilîa in mecati, ynic nitetlexuchiqiientia ,
ynic nik'izllacniina, ynic nictequalJdia in cucuc , m teupuhqui.
Aueisme, senor, heeho mercedes como a viieslro liijo.
Otlaçotic, ollacauhqm, oûaucuxqui, omotlapalo m mittzin, m
moyollolzin , in motJacncJilh , m monelhpnJoJh , in milacalçiulica , m
mapanca, rmc tinechdacatçoa , nue tinechapana yn nocxi , ut noniac
in tiûachia , in nimelhtap/ich , m nunochichicauh , yn nuneço, yn
nimotlapaJo.
Es generoso y de lindo y excelente coraron.
CItalJichiuhtic , teuxiuhtic , tlnpitçollilic , tJamamalhtic , tlacenqiiix-
tilhtic , yn ycuzcayollo , yn ychalhcJiiuliyolIo, m yquetçalliyollo ,
tlnchictic, tlapetlnualhtic , tlncencniiallitic.
Maliiado, siizio, pcruerso que no lonia consejo.
MicoJo.'i , moûiloa, mocatçaua , moxolopicuitia , moçoqmneloa ,
motlalhneha , aompa miixtia, aompa monacaziia , çan aompa mo-
tcntia, m nyeUacaqui , yn aompa tlacaqui, yn aompa iJacça, yn
aompa quiça,ijn aompa ehciia, yn aoncan cah yn yx yn yollo.
Promctio nos Dios la gracia , si le obedecemos.
OlecJuietolItti, otechncmacti in Dios in ilhmcac netlamachtili ,
yntla nelli tiloptizque, tipetlacallitizquc , ynlJa ticcliallichinlitilizqni'.
licteuxiuhiilizqve , ticctizcatilizqup , ticquelçalhlihzquc.
— 2-21 —
D.'i Dios liaiiibre o onfcrmedad.
XiuJœoall , mamnJhuazih tepan (juimotInjrilH/ . Icpnn (fmmoclimUia
yn Dios.
Rico, 0 persona que ticne lo necessario.
Totoma, yamanui , yuujona , mocmtlajnlhtui , mamallapalhùa ,
ceha itzmohni ni midi, m aucxull totomohw , mimilnii, m xiichitl
xotla, cueponi , inic tlacelia, inic llaxopiaun, momatia, nioyaualon
m tuhqui w puchiill , m aucucll.
Hazer pesquisa eljuez, o ynquerir la vida de otro.
Tlatataca , tlacuicm , ilacxitoca , tlallanitlnycha , tlaunuona,
tlaxexeloa, tetlaciiiciidm , teiicuillana, teucuilliquixtia , teÛaaniUa,
teûatlachpanilin.
Vino a poner nueua doctrina, o vino a fuiidar de nucuo.
Mixtli , puctîi , ayauîtl quimolonalhtico , queuatiqiœtçaco , quimn-
uaco, octacatl , machiyutl , xryuil , qualronth in oqiiitemnco, m
oquitetlahhco , inic nequatçomaloz , nexiyotilo: , oquitlalicn in fla-
hualli, yn teuchuUi.
Loar, honrar, o ensalrar mucho a olro.
Nitcchamaun , niteuecapanoa , nitclJalhuia , niteciieponalittia ,
mtexuchiyuiui , nilcizcaloquetm, mlcmayaualoa , nitepanllaça , nitc-
pauetçolhlia , mtemniuçotia , mlctimaloa .
Leuantole el seiïor y sidDlimole no siendo nada.
Teuhtitlan , tlaçulhtitlan, axixpan , tlaelhpan oncan oquimope-
penili , oqmmopantlaxdi , oqiiimopouechili , oquimacoquixtilia in
Dios, anoço in tlatoani atleypan quiçaya, çauhquauhtin , ocelutia.
Valentia, grandeza, o hazaiîa.
Quauhyiitl, oceluyutl, tiacauhyutl.
— 228 —
Salisfcclio esloi.
Omacic, opnchiuh . omotJaU in noijoJlo.
Quien soi yo, para que Dios me hiziese lantas mercedes?
Ac nehuatl, ne niiiomall, cuix nollnulh? Cui.r iwnauatilli? Cin.r
notnaceualh, inic oncchmoxiichiyotdi , nechcueponalhlih m leutl, in
tlatoani, ynic oncchmollapahtUi , ynic nimacoc yn chamatiac tima-
huliqui, yn totonqui ynmanqm.
No te tengo en poco, sino en mucho.
Ac 7ïimitznomachitîa, tleypan nimitznotliha tniquauMi , yn
noceluû, ciiix ùilacauHi, cuix iuhqm yn titlilli, m titlapalli? Cuix
nimitzpupuioz? Cuix noço yiiJiqui yn xuchitl, in xiuitl? Cuix
nimilzhuatçaz? cuix nunitzmacuetlaniliz? ca çan hckallicJtiuitl,
titeuxiuitl ypan nimitznomachitia.
No me ygualo ni comparo a nadie. sino que me tengo por
menor.
Amo teuan nnietzi , acan teuan ompouh , amnonumdoa , anmocuc-
ponalhtia , animocauanlilia , animoquetçallitototiha , ammotewjue-
chollitilia , animotçijiitzcantilia , animopocliotiha , ammaueuetiba ,
animacelelhtia , animoxopiaualhtia , çan nimotlilhtîlia , çan nimotla-
palhtilia.
Emborrachose, o salio do seso.
Ytech oquiz in uctii, in nanacatJ , m mixitl, m tlnpatl, m
coaxoxohqm imc oyumhc, imc oxocomic.
Aprouechonie la medecina, o la cura que se me hizo.
Onotechquiz , oneclinalhquixti w palh . oncchyamnmlhU , onech-
uellamachti.
— 229 —
Oiiejarsc j)rimero el culpado impiitanclolo al ugraulado.
Tcixpanmomanteua, moquelzteua , inic Icllaxilileua in yayaçulh,
m imaxtlaçidh , iniç aile y teck llmniloz in lliUdic , in catçauac,
mattoitmh, motlapechitiuh , moyecnequitiuh , mopetztilitiuli.
Tener alguno pobreza o hambre.
Xulutl mapantoc , chayauhtoc techan, xiuhcoall , mamallmaztli
tepan quiça, letecli motlalia, tepan mochiua. Aiih tepan moquetça
in mixpanitl, in tlemiauatl, itzlic cecec qnizloc, icnoyutl quiztoc.
Mira que no peques con alguna porquc no seas ciilpado.
Macana tecue, teuipilh tepan iican; macana tepan timaçouhli;
macana tepan tiuetzti, inic amo titoctiloz in tetl, in quauitl; macana
ytia moteclala; macana tepan ticholo; macana ytla ticmonamicti.
Hailome bien con algiino.
Tetech ninomati, nimaxaliui, teteclicopa mxeliui, nitlachia,
mnimati, nixtlamati.
Soberuia muger, o renzillosa, o cruel.
Chauantmi, chaputelini, chauazque in iuli totolin chauati te-
quaxixipeua, tequacocoyonia, iequatçatçamulaana , tequatçolçopiloa,
teixco patlani , chauazquini.
Hombre que no tiene en nada el seruicio, o beneficio de
la muger.
Ateciuamatini in oquichtli , aquiciuamati , 'yn yciuauli atle
compoua,
Muger que no tiene en nada el seruicio, o beneficio del
marido.
Ateoquiclntlani in cmatl. — Y (piitada la a M principio
querra dezir : muger agradecida, etc.
— no —
Yn llacall ncllt nica, vel ainzlli. Usan en plalica alguiias
vczes, pero no quicre dezir nada.
Tambien otras vezes dizon : nene, como dubdando en la
platica.
Ab eterno sabe Dios y tiene detcrrninado lo que ha de scr
de rada iino, v lo (jiic le lia de tlar.
Cenca yeuecauh yeltontzin yiietj mallicoche, yuey teputze ceceyaca
uelli fjuimoycecalliiii, qmmotamacinmh , oquimoyoculltuili , yoan
oqmmocemildlhmyn ijlic/iya ynyncncn, yoan yn ixquicli yn ilhmlh
yn ymaceualh y ceceyaca oyez, yoan in quenamî yez yn iqu'içaya,
yn ycalaqiiiya , yn yncmit . yn yllacçaya, anoço yn ypeuJica , yn
ylçonquizca.
PL M ICA
QVK HVZK EL l'ADRE AL IIIJO WiSANDOLli ,
O AMONESTANDOLE QVE SEA BVENO
(1)
1. — Nopdlitze, nocuzquc, noquctzale, otiyol, oldlacal, oltino-
tlalhticpaajuixttco; in ytlalhticpac in totecuijo omitzyocux , omilzpic ,
omilzllacalili in ypalhnemoani in Dios. AuJi mixco mocpac otilla-
cliixqueyn timonauan, in timotauan; yoan in mauiuan, in mollauan,
in moayolliqiie oniixco onwcpac tiachixque, ochocaque, otlaucuxqiie
mopampatzmco ^''' une oliyol, une otulacal ui tlallUwpac.
2. — Auh yn axcan achitzin otiuallachix ^^\ oliuallnnozcnU ,
otiiinhzcayac , olniallicliamauac ; yuhqmmma Utototzmlli iyeqinn
iimollachopinHia ; yuhqiiimma quiye tiualhqmça in mocacnlloclzinco ;
yuhquimma quiye timotlacoquenlin ; yuhqiiinima quiye qmça m
TRADUCTION.
J . — Mon cher lils, mon bijou, ma belle plume, lu as été conçu, tu es
né, tu es venu sur la terre; c'est Notre-Seigneur, c'est Dieu, notre créa-
teur, qui t'a formé, créé et mis au monde. Nous te considérâmes, nous
qui sommes tes mère et pèi'e; tes tantes, tes oncles, les parents te consi-
dérèrent aussi, gémirent et furent émus quand tu naquis, quand tu vins
au monde.
2. — El maintenant tu as quelque peu vécu, grandi, lu l'es déve-
loppé, tu as piis de la force; comme le petit oiseau, tu piques; comme lui,
tu es à peine hors de la coque; comme lui, lu es à peine à demi vêtu;
"> La declarucioii ou imitation que André de Olmos a donnée de cette piatica
est, comme dans le manuscrit Bi\, à la suite du texte mexicain. (Voir ci-après,
p. 957.) Nous avons accompagné ce texte d'une traduction française aussi littérale
que possible.
f^' Var. 'xtnopantçinco.T) Manuscrit MN. Ce mol signitie dev;inl loi, et
mopampalzinco , à cause de toi.
■^' Litt. tu as un peu regardé ici. (\oir ci-dessus, p. 1 28, au mot Ualh.)
— 232 —
niocuidapillitzin^^\ m matlapallUzin; ijuhqmmma qaiii qaentelhtzin
ticoohnin m momatzin, m mocxilzui, iii iiwlzontecontzin; yuhqui
yequin thnoi/eecoa inic tipapatlantinemiz.
3. — AuJt (juen comonequilktia yn ypalhnemoani , aço cemilhuill,
fiço omilltuid timitztotlaneuizque , ticuzcatlancuizque , tiquetzalln-
tteiiizque^--: ypalhtzimo yn totecuyo aro iicaz^^\ aço tinemiz in tlalh-
ticpac; ma oc yuian, ma oc yccniel yxmaJhmana, yxiualhmozcaUiU,
ma yliuizteua, ma yliuiztia. Ma çuc ye ytloctzinco ynauactzinco
ximocalaqui m totecuyo, nue mitzmotlaucuUhz.
Auh ma oc yehuatzin quwiomaclntia, ma çuc yehuntzm mitzeheço,
mitztamachnta , ca teutl, ca tiatoani , ca iiey macoche, ca iiey teputze.
Ca ychuntl Dios uelli monantzm, motatzin , ycenca tlapanama inic
uelh mitzmocuitlauitzinoa , nue milzmoilaçotilin , vi amo mach yuhqui
inic nimitznotlaçotiha ni nehuatl m nimonan, ni nimota; yeluca
comme lui, tu montres déjà ton dos, tes ailes; comme lui, tu agites en
([uelque sorte les mains, les pieds, la têle; de même, enfin, tu l'essayes
à courir.
3. — Que le Créateur veuille permettre un jour ou deux seulement
que nous te possédions, que nous ayons ce trésor, cette belle plume;
grâce à Notre-Seigneur, peut-être tu vivras, lu séjourneras sm^ la terre;
demeure, grandis tranquillement, sois sage, prudent; aie recours à
Notre-Seigneur pour qu'il te secoure.
Qu'il se fasse connaître, qu'il te pénètre, qu'il te sonde; il est Dieu,
il est roi, c'est un grand soutien, un puissant appui. Ce Dieu est vérita-
blement ta mère, ton père; bien plus qu'eux, il prend extrêmement soin
de toi; il t'aime bien autrement que nous ne l'aimons, nous qui sommes
'■> Cuillapilli, queue (composé de ciiitlatl, excrémenl, etdepî7i»', pendu, sans
doute du verbe pilhiiia, ou piloa), s'emploie au fiffuré, ainsi que atlapalli, aile,
feuille, pour désigner le peuple, les vassaux. (Voir ci-dessus, p. 319.)
'') Vai'. fxtiquelçaUillaneiiizqne.^i Manuscrit MN.
i^' Le manuscrit MX porte tiçaz, futur de jçrt , s'éveiller. Mais nous retrouvons
plus loin le verbe ira, être debout (p. 9-33 et S 6, 7, p. a-îT)).
— 233 —
ta ychiiatzin uijuilo, oquiyocux, oquimoyocuUli ^^\ inic oliyol, inic
olitlncal.
Ma ticniollicauiUi ; ycemdhmtl, yceyoalli xicmonocliilitinemi ,
xicmotlatlauldildmemi , xclhciciulittnemi , xilhmcuxtinemi : macamo
yuiun m coclnzlli, in netequiztU yxicmocliiuili : ma onllami in
millzin, in nioyollotzin in yteclicopatzinco in totecuyo : yeliica ca
motatzin, ca omitzmochiuili.
Ma ypampa in ytellaçoûaliz xicmotlaçotlayeculhtili , inic mitz-
mocneliliz, mic tlacauaz yyoUotzm, mie mitzmomaquihz in ijtetla-
mactzm : in molhuilk^-\ m momaceualh, m micaya, in monenca, une
iielh ticaz, inic uelh tinemiz, inic amo înixtitlan, tlayoualluillan
iicalactinemiz.
à. — Yoan m canin ixpan tiqmçaz in yxiptlalzin m totecuyo,
anoço yn ytloçouan^^', anoço cruz , uelh ticmauiztiliz , ixpan timo-
les mère et père, parce qu'il a dit, il a ordonné, il a permis que tu fusses
conçu, que tu vinsses au monde.
iNe l'oublie pas; jour et nuit occupe-toi de penser à lui, de le prier,
de soupirer après lui . de vivre dans la méditation. Ne t'abandonne pas
tranquillement au sommeil, au repos; que ton âme, que ton cœur n'ait
pour but que Notre-Seigneur, parce que c'est ton père, c'est lui qui
l'a créé.
Ainsi donc à cause de son amour sers-le avec empressement, afin qu'il
te fasse du bien, qu'il te donne son cœur, qu'il t'accorde sa grâce. Tu
auras pour ta réconqiense d'être heureux , de vivre bien , de ne pas mar-
cher plongé dans l'obscurité, ni dans les ténèbres.
à. — Quand tu passeras devant l'image de Noire-Seigneur, des
saints ou devant la croix, tu seras plein de respect, tu t inclineras, tu
"^ Ce mot n'est pas clans le manuscrit BN.
'"^^ Ce mot et le suivant signifient don, lot, mérite. (Voir ci-dessns, ]>. kjO,
note 1, et le Compendio , par Pareiles, p. yi.)
'^' Lilt. de ses élus, de ses préférés.
jxiclio: , aiiuro tiinollanquacoJoz^^K Aii/t ntlhi uellt ijehuall m lolectiifo
l. C. ynacayotztn ijsuhIo sacrameiilo i.vpai) tKjutm: , tlapanaaid une
hcmollatlauliUhz m yca mocin moyollo, en molcouh , en mollalocauh ,
ca molemaquixticatzin, ca mollaçolatzin. Yonn uelli ticmauizlUiz
mijlociiCm î. C, yoan in ilhuitzin uelli ypan timocencauaz.
5. — Yoan tiffiiinthipaloz in ytlachiualhuan in campa cale in
anoço cana, tiquinnanuquiz in pipdhtm, m tiatoque, yoan in lepan
ycanime in padreme, auh yueuelzin, in ylamalzin, yonn in ienotla-
eall, ta ncntlacad m amo ania, m nmo paqiii : yclnuitl inic ciauli-
quctzalo, mic tiquiciauhquetzaz; amo çnn yliiiiz in ttquicinuliquctznz ,
iiclh qualli dnlollitica; amo yidiqui in tinonûi le tinemiz; ynda iielh
liccltiuaz y, te tidacamachoz , iiycquitoloz^'^\ tiquaUloIoz.
0. — Yoan xicmodaçotih , xiemocneldhmali '^', xiquixldi, xiqui-
maeaci, xicmaidicaylta, xiedacamati , xiechiudi yn Ûem qumcqui
m yyollo in nandi , in taûi; ca ilhuilh , ca ymaceualh, ca ynemac,
feras la [jéiiiiflexion. Et si c'est le cor|)s de Noire-Seigneur dans le saint
sacrement que lu rencontres, tu prieras davantage en ton june, car cest
ton Dieu , ton maître , ton sauveur, ton vrai pèi-e. Tu vénéreras aussi le
nom de J. G. et tu célébreras convenablement les jours de fôte.
5. — Tu salueras les gens en quelque lieu que ce soit; tu iras au-
devant des nobles, des giands, des supérieurs, des pères, des vieillards,
des fenunes âgées, du malheureux, de l'infortuné qui est dans le besoin,
qui n'est pas joyeux. C'est lui que tu salueras, et tu ne le feras pas
avec légèreté, mais par de bonnes paroles; lu n'agiras [)as comme un
muet; si tu fais bien, tu seras écouté, foué, estimé.
(). — Sois alleclueux, reconnaissant, poli, respectueux, craintif, obéis-
sant; exécute les volontés de tes mère et père, ils ont droit à la sou-
'') Var. r liinollanqiuKjuelçaz.ri Manuscrit MN. Ce verbe tliinquaquclzu a le
même sens que l'autre, tlatuiuacoloa , ilécliir le genou.
'^' Var. ut liyenjtoloz. . . « Manuscrit MN. -^ Prononcez Injac-yloloz.
'^' Var. vxicDiocnelilhmachiti.n Manuscrit MN.
— 235 —
caylechpouhqui m IctlayecuUitihzlh, m letlacamnclnlizlli, in lemauiz-
tililnlh. Ca amo uelli ic ilicaz, ic nemiz, m (iquin <inio quUlacamatiz ,
in amo /juitlnyeculhtîznequiz, m amo qinmamzliliz m yuan, in yta:
içan yxco, içan icpac nemi : en yeliuatl yloca icnopillnueliloc.
Aiih yoan ma ylimz Uuen, ma yhniz tichochololinen , ma yliuiz
taactmen in teixpan, in tenauac; çan yuian, çan ycemel ximoncmili ,
ca ye qualli, cayeyectli: ça ximocnoteca , ximopechteca, ximololo,
ximomalhcoclio.
7. — Yoan tielh xitenotza, uelh xitetlatlaiihti, xiteixlili, xile-
ymacaci, xitetiacamati , xitetlaçotla : ye ic tinemiz, ye ic ticaz. Ma
yehuatl yoiii, yxopech tictoca '^^K y ye onca , y ye onnemi ^^^ in
miwntitinemi , in ymac chicha, in momatkmamalli , in iqucchtîan
tlacuia, in ymac tiacuia; yuelh motzinilhpin, in moqiieztlatzinia , in
macopiloa, ni tocmkua, m tzatzi, in oyoa; in yuliqui mixill, in
yuliqui tlapatl, in yuhqui iiclli , nanncatl in oquic^^\ in oquiqua; in
mission, à l'obéissance, au i-espect. Cerkiinenient, il ne sera pas heureux
celui qui n'écoutera pas , ne voudra pas servir et ne respectera pas ses
mère et père; ce n'est qiùin rebelle, il mérite le nom f l'ingrat.
Ne sois pas insouciant; ne cours pas follement; ne fais pas l'étourdi
en présence des gens; aie un maintien posé, convenable, h la bonne
heure : sois humble, modeste, tiens la léle basse, contiens-toi.
7. — Aborde les gens convenablement; demande en priant; sois res-
pectueux, craintif, obéissant, affectueux, ainsi tu prospéreras. Ne prends
pas exemple sur celui qui vit dans le mal, qui a l'habitude de s'enivrer,
qui crache dans ses mains, qui se les l'rotte; qui cache les choses dans
son sein, dans ses mains; qui fait des extravagances, se frappe les
cuisses; qui se lève, hausse les épaules; qui crie, chante; qui ne s'est en
"' Lilt. Ne suis pas if chemin, le rondement ou principe de celui r[ui, etc.
'-' Var. Kticloca, yii aquiiii iniuintilineini,^ etc. Manuscrit MN. — Ce passa^je,
plein d'expressions nii-lapiioriqucs, est difficile à traduire littéralenienl.
^' ïnoquic n'est pas ici l'adverbe : pendani que, puis([ue, mais bien le verbe i,
boire; prétérit, ic.
— 23G —
aiicmo quimati; t)t tell , in quautll quicuttiuelzt; in quii/cltecalhuia
vica acoleuiha in ynan , m y ta; m aucmo qidxcopaylta; yçan yuicpa
mocuecuepa , miyhicatzoa ; in aucmo quimacacî, in auctk ipan qui-
mati; yçan yliuiz in oyoa, in t:at:i ; m aucmo yqutçayan m quiça,
m aucmo ijneminn innemi, in aucmo ytlacçayan mtlacça, m aucmo
ompa yxe, m aucmo ompa nacacc, in auc uelli cak in ix in yollo; m
aucmo yehuatl in cuicatl, in tlatoUi m queua, in quitoa; in aucmo
ytzatzian ytlatoayan in tzatzi, in tlatoa; m aucmo yehuatl yn utli, yn
xopechtli in quitoca, in aucmo quiuellicaqui in qualli tiatolli y
yehuatl in eoaloni '", in yhtoloni : y ça ylimz tn nenemi, in cJioclioloa,
in aactiuetzi, yça tzompachpul, yça cuttlanexpulli monemitia, m
auc yuian, in auc ycemel in meoa, in motcca; yça yuhqui in tochiciui,
maçayciui, in cuexcochiuintitinemi , in ixtlatlayoatitinemi, m aucmo
ompa ytzteua in analoznequi, in tlaltitechpaclioloznequi '-'; yçan
tcmacpa quiquiça, yçan tcmacpa y ce lia , yçan temacpa^^'' tlatlacxolla ,
quelque soiie nourri que de niécluuicelé , de perversité et de vice; qui
n écoute plus; qui n'entend plus les remontrances; qui méprise et même
menace ses mère et père; qui ne voit plus devant lui; qui ne fait que se
retourner, détourner le visage; qui n'a plus de respect; qui est sans égard;
qui ne fait que chanter, que crier étourdiment; qui sort, marche, court,
quand il ne faut pas; qui n"a plus ni prudence, ni habileté, dont l'esprit
est incapable de toute chose; qui ne chante plus, ne parle plus; qui crie
et parle quand il ne faut pas; qui ne suit plus le bon chemin; qui n'écoute
plus les conseils de Ihomnie qui peut lui en donner; qui ne fait que courir
étourdiment, sauter, paraître les cheveux en désordre, couvert d'ordure;
qui ne se lève plus et ne se couche plus avec calme et tranquillité; qui
ne fait que fuir comme le lapin, le cerf; qui a le cerveau dérangé; qui
marche dans l'obscurité; qui n'écoute plus, ne veut plus être dirigé, ni
recevoir des remontrances; qui ne fait qu'échapper, fuir, résister, ru-
") Du verbe eoa ou eua.
(2) Voir dans le Vocabulaire de Molina, aux mois Hztic atl, etc. , une niétapliore
semblable.
'^) Le manuscrit MN ajoute ici les deux mois suivaiils : yçan leixpan.
llatlatehcça; m une nelli miuui, m auc uclh i/tot:(l:mua , i)i auc
uelh nwtlalhtilechpaclioa ; ijntn temamapeua, yçdn Ceca momomotla,
yç(in lecd molzolzona, yçan teca moumitequi, yaoi lenanalhtzatiuetzi ,
yçan tequaquatiuetzL
8. — Auh yelnuitl y m oqmçoma^^\ in oqiiinenec in totecuyo ,
aucmo ymaçoayan in maconliiih, nucmo yuetzion in iietzitinh, nucmo
ycalaquian m mJuqmUuh , aucmo ymiquia in miqnitiuli ; çan can
tçonztli, çan can mecall quiuallimaquitnih ; çan can atlaiilitli, çan can
tepexitl quimoltititmh , quimonamicUtmh ; çan can tetl,çan can qiumul
ic mouitequiUuJi^'^^ ; çan can çacatla, çan can quauhtJa iietzitiult,
inic ompa uiiJaquaJh mochiuaz in tzopilonie, in cocoyo ; çan can
techinantitlan , tecailititlan'^^' niomayauitiuh , inic itzcuintU inilaqualh
mochiuaz: yeinca ayac^'^^ oquitochtili , oquimaçatUi, ca çan yneuian
oquunochiuili , oquimopicli in aqiiaîli, in ayectli, in tlauelilocayutl :
auh ca çan yncuian omoxocomicti , omotlapaui, inic ynlujKt
doyer; qui ne peut plus se conduire, se contenir, se soumettre aux
réprimandes; qui ne fait que donner des coups, jeter des pierres,
frapper, battre, se ruer sur les gens et les mordre avec rage.
8. — Celui qui irrite, outrage Notre-Seigneur, n'expire pas, ne finit
pas, ne disparaît pas, ne meurt pas comme à l'ordinaire; il périt néces-
sairement sous le lacet, sous la corde; il tombe, s'enfonce dans un ravin,
dans un précipice; il est frappé par quelque malheur; il succombe dans
un champ , dans un bois où il devient la pâture des zopilotes et des
bêtes féroces; il tombe d'un mur, d'une maison et devient la proie des
chiens. Nul ne l'a rendu semblable à un animal , c'est lui-même qui s'est
rendu tel, et s'est jeté dans le mal, le vice et la perversité; c'est bien
volontairement qu'il a erré, qu'il s'est perdu au point de prendre tous
les instincts des animaux, de suivre les traces du lapin , du cerf au milieu
'*' Ninoçoma, enojarnie. (Voir ci-dessus, 2' part, cliap. m, page 96.)
''' Litt. il va se heurter contre la pierre, le bâton.
<^) Var. "tecalhtech.n Manuscrit BN.
^*' Var. «yehica ca ayac.n Manuscrit MN.
— 238 —
omochocholhti , omoqiKiqtiauItli , in omotochùU, m omomaçauW'^K m
nijiniKimu- ni (oclitli , m maçatl in yoni , yorni m ixtlanatl : yran
yncuKin ni omocalaqiii m quaulitla yçacnlla : yoan çan yneuian
omoquixti in axixpan, in cuitlapnn; yçan yneuian xomolli , calliteclitli
ic omopacho , in omoxixini , in omomomoyauh : çan yneuian oma-
toyaai, omotepexiiii ; ayac ytcch quahnnz.
9. — Auli yoan ma yca tiuetzca, ma yca timotopeuh , ma yen
ticamanalo yueuetzin, in ylamatzin, anoço cucuxcalzmtU , in tene-
cuilhtzin, in ixpupuyotzin, in ixpatzactzin , anoço tenquatzm , anoço
macuecuettzin matziculJilzin matopulhtzin , anoço niJantzni, xotepulli-
tzin, anoço ymatzin icxitzin quiuUana , anoço nontzin nacnztapaJhtzin .
anoço tlallacamiccatzinûi , anoço in tleln cuculiztli ytecli cali, anoço
yehuatl in aquin tlatlacullitica mococoa, anoço mixpan otlatlaco tn
tkinoquitlaco. Yn yzquitlamantli nimitzteneuiUa , çan niman amo ynca
tiuetzcaz, iimotopeuaz,amo ynca timauilhtiz,amo ynca ticamanalhtiz ,
amo if an titlapiquiz, amo tiquimpipinauiz, amo tiquintlmhilittaz , amo
des champs; c'est bien volontairement qu'il est allé dans les bois, dans
les campagnes; c'est bien volontairement qu'il s'est jeté dans un cloaque,
dans un lieu d'ordure; c'est de lui-même qu'il s'est précipité sur l'angle
d'un mur, qu'il s'est détruit et mis en pièces; c'est volontairement qu'il
s'est noyé, qu'il s'est jeté dans un précipice; nul n'en sera fâché.
9. — Ne raille pas, ne tourne pas en dérision, en ridicule les vieil-
lards; ni le contrefait, le bossu, l'aveugle, le borgne; ni celui qui a les
lèvi'es coupées; ni le manchot à la main tordue ou coupée; ni le ban-
croche, le boiteux; ni celui qui marche sur les mains , sur les pieds ; ni le
sourd-muet, ni l'idiot; ni celui qui a quelque infirmité; ni celui qui souffre
dans le péché ou qui a commis quelque faute en ta présence. Je te recom-
mande toutes ces choses : en quoi que ce soit tu ne railleras pas , tu ne
mépriseras pas, tu n'outrageras pas, tu ne tourneras pas en ridicule, tu
ne calomnieras pas, tu ne mortifieras pas les gens, tu ne les regarderas
'•' Litt. de sortfi qu'il a pris des pieds d'animaux , s'est fait taureau , lapin , cerf.
— 239 —
liquintlalçHlnii: , anto ltijt(t?mliyaz,amo tiqunitelhclaunz ; çmi ic limoz-
caliz''^\ çan ic lillachiaz, çan ic timiçauiz, çan ic timomnulitiz , çan le
tichocaz , r.nn ic titlaucmjaz , çan ic timocnotecaz , çan ic timopecli-
tecaz yxpantzinco in toteciiyo, ymc amo no yuhqui mopan viocliiuaz
yn iuhqui ipan omocinuli yntla ynca tiuelzca: , ynca timiiuiUitiz^'^\
ynlla liquintelhchiuaz. Aiih in yquin açiic tlapanauia in ylech tilo-
neuatiuli, in tocomonamictitiuh yn tecoco,yn temamauJiti , in teyçain,
yn tecototzo : ciiix ye quin yquac tiûalhmoxicotiuh , tiualhmomama-
tiliuh? Cuix ye quin yquac tiqualitotiuh : tlacahço ca nclli ni quUo
in neeliilhul in nonan , in nota: ma niccaquini, ma niccuini in yuh
nechiihui; macamo tcpan ntcamanalhtini , macamo mquintclliclituain
in ytlachiuaihuan in Bios, ma niquintlaçothni , ma niquinllatlauh-
tiani, ma niqiiinllauculiani , ma niquinpaccayttani , ma niqmnyoUa-
hanl; inic dmo ynhqui nopan mochiuazquia , m axcan ye nopan
moclnna in onoc onnonamictico in ytecli ononacico in tccoco in
tetoneuh in tcchicliinatz , in ytçoaz '^', in ymecauli, in ycolnuh, m
pas avec dureté, tu ne les haïras pas, ne les détesteras pas, ne les mau-
diras pas; mais lu croîtras en saoesse, tu observeras, tu seras timide,
craintif, tu gémiras, tu seras triste, humble; tu t'inclineras profondément
devant Notre-Seigneur, |)our qu'il ne t'arrive pas ce qu'il adviendrait
si jamais tu raillais, si tu plaisantais, si tu maudissais les gens. Mais
quand tu souffriras extrêmement et que tu lutteras avec ce qui attriste,
épouvante, scandalise et accable, c'est alors que tu auras du regret,
que tu seras honteux. C'est alors que tu diras : C'est bien vrai ce que
m'ont dit mes mère et père; il faut que j'écoute, que je suive leurs
conseils; il ne faut pas que je me moque des gens, que je méprise les
créatures de Dieu; il faut que je les aime, que je les traite généreuse-
ment, que je les assiste, que je sois bienveillant avec elles, que je les
console, afin qu'il ne m'arrive pas comme maintenant d'être plongé, de
vivre dans le mal, le deuil, le tourment, d'être sous le poids de la colère,
^') Tu te corrigeras, ou lu le perfeclionneras.
t^' Var. vyntla ynca ttueticnz, yntla ynca ticamanaltiz ,-o etc. Manuscrit BN.
(■'' Ou ylzouaz, de tzouaztl, lazo. (Vocal), de Molina, i" parte.)
— 2/i0 —
ytçtlrica:. iii tloilt, m ijquauh ni totcciiijo, yijc notcch conleca , yyc
nolccli compaclioii . oncchan , onetntzqm'^ : campa ma:? campa
nicalaqiiiz? Yn iiili titjuilo: y acaçucmo matlamaclipan : aço ye
centlamantli ypau omitzmlxcaili m totecuyo, m hihqul yehoantin
yacaclito ynca otmetzcac , in ynca oUmolopeiih.
10. — Auh amo Icca Umocacayaua: , amo titccliicltichaz^-', amo
titeaaxixaz, amo teicpac timomapupimaz , amono ytla yoan ticte-
qualhùz in tiein qualoni^^'' anoço yoalont, amo ytla yoan ticteytiz m
tlaylll; in amo qualli , amo tlalh, amo nextli, amo çuquitl tetech
ticliicliiuaz : yoan ni tlein amo qualoni , amo ticteqiiallitiz; m amo
yoaloni, amo ticteytiz, rnic amo tictlatlacalliuiz m loîecuyo , ynic amo
ytçontlan yquatlan tiaz, yehica cenca mauiztililoni in ytlachiuallitzin
in Dios. Auh intla Icca timocacayauaz , amo ic titlacaquiçaz ,
ychilhtica, ypuctica tiquitzttaz m tlalhticpac; ni ihquac timiqmz,
maxix, mocuitl ytlan tactiaz; moten , moncnepilh tictotoputztiaz .
du châtiment de Notre-Seigneur, qui déjà nio punit, me réprimande, nio
saisit, s'empare de moi. Oùirai-je? oii me cacherai-je? — Ainsi tu parleras
quand tu auras cessé d'être orgueilleux ; peut-être déjà i\otre-Seigneur s'est
manifesté à toi, pour têtre d'abord moqué des gens et les avoir méprisés.
10. — Tu ne tromperas pas, tu n'insulteras pas, tu ne souilleras pas
les gens, tu ne te laveras pas les mains devant eux; tu ne leur feras
manger que ce qui est bon et propre à la vie; tu ne leur donneras à
boire que ce cpii se boit; tu ne leur présenteras rien de mauvais, ni
terre, ni cendre, ni boue; ce qui n'est pas bon, tu ne le leur serviras
pas à manger; ce qui est nuisible à la vie, tu ne le leur feras pas boire,
afin de ne pas offenser le Seigneur, afin de ne pas aller contre ses ordres,
contre sa volonté, car on doit le plus grand respect à la créature de
Dieu. Si tu trompes les gens, tu ne seras pas bien vu, tu passeras tes
jours sur la terre dans la douleur, dans le chagrin ; quand tu mour-
ras, tu finiras misérablement; tes lèvres, ta langue seront dévorées
'"' Pour onech-tçitzqui. (Voir ie chapitre Jo l'orlliograplio, p. 202.)
*^> Litl. lu ne cracheras pas sur lesjfcns.
f-^ ]'nr. "111 nino qualoni.'' Manu.scrit BN.
— 2/rl —
Auh inlla xiijuhninaiirjili ut ylhuliuKdliuna in Ihos. ran ijuian,
çnn ycemclli in limoniiquiliz; yoan yuuiH ycouelk ximonemiU , ma
lixlomaunlinen, ma ticicatincn. Cana'^^^yca ùmolzolzonaz , limouilc(julz
yiieiiclziii , in ylamaliin, anoeo ciinixcaliinth , anoço pillilzinlh : tnir
amo motcch llamiz anoço cnna ylla cluualo, ylolo, Icncitalo, nue anio
lilcllacauaJhli: , lilclJapuîoIhliz , intc amo ttlcloliniz, ypampii m a)iio
moncmaldt:.
11. — Yoan macana titcijiiacoyoni , niacana ttlrlopctdt, lile-
Ûauitec , ta ic xixtli, cuillaU ticmolhdiliz '^'. Yoan macana yhuiz
lidalo, tilcdalolhpanaui, inic amo litcûalollicolonaz , UlcÛapulolhliz ,
inic amo Uctedhcanallitiz in dein qualh datolh tnic ncnunnlzalo.
Auh indacamo mclauac qudoah, m tchuad ucdi timoyehcco: inda
liaiiindapalih: '■'''' ni aquiquc m aciieynUn, m daioquc. Yndacamo
modaloayan , amo teoan tidaloz, tmauatiz, çan timocauaz. Aidi mdn
no khiiad modaloayan , anoro (tdadando:, ran mclauac une Idlaloz ,
par le feu. Mais si lu as du respect pour les créatures de Dieu, tu mourras
dans le calme, dans la paix; mène une vie douce, tranquille, ne te conduis
pas comme un étourdi, ne va pas perdre haleine; tu hésiteras à inter-
venir à propos des vieillards, des vieilles femmes, ou de l'infirme, ou
du petit enfant, afin que pour toi on ne s'arrête pas là où l'on fait, dit et
raconte quelque chose, afin de ne pas détourner les gens, les empêcher
d'agir, afin de n^ pas leur causer de la peine, faute de prudence.
11. — I\e hiesse jamais personne à la tête, ne frappe pas, ne mal-
traite pas, alin de ne pas donner mauvais exemple. iNe parle pas incon-
sidérément, et avant les autres, alin de ne pas interrompre ou faire cesser
une conversation , afin de ne pas Irouhler l'entretien de ceux qui traitent
de choses importantes.
Dans le cas où l'on ne parlerait pas convenablement, tu réfléchiras
sérieusement si tu dois reprendre des grands, des nobles. Si ce n'est pas
pour toi le lieu de parler, tu ne diras rien avec eux, tu te tairas, lu
t'abstiendras; mais s'il te convient de parler ou si tu es interrogé, ce n'e^it
") Var. <sAmft cmm.y) Manuscrit Bi\.
*-' LiU. lu nY'lalcras pas les souillures. — Le mannsrril M\ poile <iii.illi.
(1) Yor. " tiqiiiiithipalliiiUz.'^ Maniisrril M\.
— 2A2 —
atle (i(jui:lhiC(tylo: , mjdc ticcliicoylo: : nclli licncnuichihz m motlatolli.
mie lill(ina»(ji(ili: : amo iuhqui in lixuliipilli , omo no i/iiliqin ut
timopunni inic tillntoz, inic titlananquih: : çnn ttcpilliuelziz ui
motlatolh , inic Ununiirnloz.
1^2. — Yofin nui ticniocuilldui ni (iiiilldlolli , m caiiKituilhilolli .
Cfi tnno (iiudli. amo ijcctli irduilhqmxli , Icllaueblocatih . (oiio ijkkdi
ijectli letlaz , lemayanh yn nloyac , m tcpcxic, m Izonzco, tn mccac'^',
quitenamictia in letl, m qunmll.
13. — Yonn ma ticmocuitlfiui , mn ylecli. timomn m lianqinztlt,
yoan yn apan, yn upan ma Umoquclz, ma tmwtlaU, m oncan rah,
oncan ncnii yiœy yteyya, yuey yleqnaya m tlacateculull , ychuall in
tccioauh, yehnatl in tetlacauh , ui Icaxca, m tclJatqm.
\h. — Yoan ma muchipa ticicmo , ma muchipa tiqueleui, ticncc
in qualli nexintii ^~^ ; mn muchipa liinoprpetla , timotczcaui , ma
qu'avec droiture que tu parleras; lu ne diras rien de faux; lu n'altaqiicras
personne; tu pèseras avec soin tes paroles, afin de re'pondre; ne sois
pas comme un sot, ni comme un orgueilleux quand lu parleras el que
tu répondras; mets de la noblesse dans les paroles, afin d'être esliuK''.
12. — Garde-toi des propos vains et outrageants, car les mauvais et
méchants discours déshonorent, pervertissent les hommes, les jettent, les
plongent dans l'iiiforlune , la honte et les exposent au châtiment.
in. — Garde-toi de fréquenter le marché; ne J'arrête pas au bain,
ni dans les rues, c'est là qu'est, que vil le démon qui dévore la femme,
le serviteur, les biens, les richesses des gens.
\li. — Ne recherche pas sans cesse, ne désire pas, ne convoite pas
la parure; ne te peigne pas sans cesse, ne le regarde pas au miroir, ne
'') Litl. jellenl les {^ens dans Toau , dnns l'a])imo, dans le lacet, la corde.
■ '-' De ninoxima ; prétérit, oninoxin, se raser, se couper les cheveux, so
parer, etc. , d'où le nom ou adjeclif verbal nexintli , action de se raser, de se
parer, etc. (Voir ci-dessus, i" partie, cliap. xi, p. 67, el le Compnidio, par Pa-
rcdes, p. 1 2G , au chapiUe des noms verbaux en lit el //. )
— 5 A3 —
muchlpa ùmoyecqnctz , ma nmcliipa Itmoyecciniih, ma mucittpn
ttqucloui in (jualli nechichinahtztJi , m çnn ïtellncnannija , Hdbqmuiaija
in tlacatccuhitl, çnn oncnn motlnmalin; riucmn yxnezlicah , in
cana ipan in moneyecqueizaliz , moyecchichiuahz , ic mitzatoyamz ,
mitztepexiuiz in Ûacateculutl , cana \c nuttzolzona: , nulzmleqmz m
tccuc, in tcnipill), yoan duc amo titlaueldocamachoz ^^\
15. — Yn iquac in util ticlocaz , amo aiiic campa titlachiaz, çan
tictcquimatiz in iitli, amo tnnoniatlatlaztaz , amo Ucmmlhteclaz in
ntli, amo toqucchpan Umollaizilzquihtaz , amo tcmatitcch titclzitz-
quiUtaz, amn timoqneclitlatJaztaz , amo twamanalolnz , amo titeixto-
tocaz, amo titepapanauitaz , amo iJayacac timoquetztaz , intlacamo
otinauatiloc.
16. — Yndanelh tintmaliloz une tileyacanaz , aço çan k Ittla-
tlaUo, in cnix timimatini? inic qualli yez, aço occeppa oppa in iilla-
l'arrange pas coiUinnellemeiit, ne le pare pas lonjoiu's, ne recherche pas
conliniiellenient la loilelte, parce que ce n'est que pie'ge, ruse de la ))art du
démon, c'est par là qu'd vous prend; on ne voit pas encore qu'il soit
en ta parure, en ta toilette [)our te noyer, te perch-e, te corrompre, te
plonger dans la dissolution, de telle sorte que tu ne passeras pas pour
un pervers.
15. — Quand tu suivras un chemin, tu ne regarderas ni d'un côté ni
d'autre; tu ne t'occuperas que du chemin; tu n'iras pas en agitant les
bras, en croisant le chemin; tu n'iras pas porter tes mains dans le sein
de quelqu'un; tu ne feras point commettre d'impureté à autrui; tu ne
remueras pas la tête d'un côté et d'aulre; tu ne diras pas de méchanceté;
tu ne regarderas pas avec curiosité; tu ne te mettras pas devant les gens;
tu ne prendras pas la première place, si tu n'en as pas reçu la permission.
1G. — Bien que tu sois invité à guider les autres, peut-être tu devras
te dire : suis-je assez habile ? il sera même très-bon de répondre une
'■" Passif (lu verbe composé nitetlauelitocamati , regarder quelqu'un comme un
méclianl.
iG.
— 2/i.'i —
nauati:, inic amo (cltutill Uteijticana:. Aali inlhineJh'^^ ùqninjxmmm
in occcquintin : mjamo nimdti yciuhca lifjunjncmin: . oc ùmoquclzn: .
oc ticchin: m aço litldllicauilo:.
17. — lotin iii canin qnixoaijdn, amo Icliuatl aciilu liqaiça: ,
)jnlhi oncalc in nulifanauinh , ycJtuantin aciito ijuiçazqne; nnoço
calacoayan, amo lelmall achto ticaJaqui: , yrliuanlm achto calaqiir.qac
in viil:panauiaJi : çan no yehuanlin quiyacaUltezque m campa
ncllaliloyan : auh m canin ncquclzahyan , çan no yrlniantin quiya-
calili7nani:qnc. Auh in campa lialoiquc ychuanUn compcuaJhiizqnc .
amo yyacac tiquiztiuetziz , amo yhmz Uqumcmhz m inlachcauhyo ,
intlacamo omitzmopcpenili in lolccuyo, inllacamo ytcncopatzinco
in tlcin ticchiuaz ca ic titlatlacoz, auh m ilalhlicpac ilaca m ihquac
mitzitlazquc immimatinimc , iucUanonotzalhtin , lUcUazcalhtilhtin, ça
niman milzpinauizque, mitztJalcmachilizquc. No yeliuanlin achto
tiaquazque atlizqiie; auh in tchiiatl amo nnnan no tiqueJcuiz in
achto atliliztli tlaquaJiztJi , yc oc toconlemoz i)i thimaccualiztli in
ou deux fois, que tu ne dirigeras pas les autres. Et quoique lu sois supé-
rieur aux autres, tu ne le presseras pas tout de suite de les conduire,
lu attendras encore, lu considéreras que tu peux être repoussé.
17. — Quand il faudra sortir de quelque part, ce n'est pas à loi à sortir
le premier; s'il y a des gens au-dessus de loi, c'est à eux de [>asser les
premiers; pour entrer, tu ne te présenteras pas non plus le premier, ce
son! ceux qui sont au-dessus de toi qui entreront les premiers; ils auront
aussi la première place quand on sera assis, et si l'on est debout, ce sonl
eux aussi qui occuperont le premier rang. Ils conuuenceront à parler;
lu ne le hâteras pas de prendre le devant; tu ne leur enlèveras pas étour-
diment la prééminence, si Notre-Seigneur ne l'a pas choisi pour chef; si
lu agis contre sa volonté, tu pécheras, et quand les gens du mond(>
sensés, bien élevés, instruits, le verront, de suite ils te feront honte, te
délaisseront. Ils mangeront et boiront aussi les premiers; pour loi, lu
ne souhaiteras pas de boire, de manger le premier; tu t'abaisseras ;i
la condition do pag'', de serviteur; lu ollViias leau. lu feras laver les
Cl Vur. nAiili inlla iwlh.v M;niiiscril P.N.
— '2àô —
ncicnolcquilizlU^^\nimunyc tocoinmocmliz in alzinlli, limotemaU'(]Uiliz,
limokcamapdqmhz ; inlla lipillt, <nno oiican Uccanaz m niopillu, m
motlatocayo, in moueyca , nmoma chalhchunll , tcnxiuill m momnc
terni ^ nmo luilh lepcuiz, çan ic llamaceualo ypallitztnco ui Dtos.
Yntla çatepan timacoz >n quexquiUzm m motecJi moneqmz, amo
ticllauclhcauaz : anoço aile iielh limacoz amo w Umoxicoz , amo te
lilcûahdillaz , amo le timorniulicnanz ; aeiiili qmmoncquilhtia inypalh-
nemoani^^K acte mdzllamaceualklia. Aiih inlla ic ximoxico, intla te
xichicoûalo , ca amo uelli neciz inic lillaeopilhtzm m lolccuyo'-^' : aeiic
achitzin in molhuilh yezquia, in mitzmomaqmUzquia , ca ic tiemo-
tlatlacallniiliz, ic aile tonqmeaz.
18. — Yoan ma yecuelh licmocuiûaui , tiquckui in citcyll,
yuipilli "^\ tcauilliquixli, leieolo, tecalçauh, lellauelilocalili ; ma
tiwyollo monan, mola liccluuh; ma nextepeiiaîli , ma utlamaxaUi
ticmonanti, ticmolaU, ic ylzontlan yquatlan tiaz m lolccnyo; ma ye
mains, "la Louche; si tu es noble, lu ne peidras pas pour cela ta no-
blesse, ni ta dignité, ni ta grandeur; la pierre précieuse que tu as dans
la main ne sera pas perdue, tu ne feras que mériter les dons de Dieu.
Enfin , si tu reçois quelque chose qui te soit utile . tu ne la dédaigneras pas,
et si tu ne reçois i-ien, tu ne seras pas pour cela fâché; tu ne jetteras pas
sur les gens des regards de colère; tu ne rompras pas avec tes amis.
Ainsi l'exige le créateur, c'est la pénitence qu'il l'impose. Mais si tu
te fâches, si lu injuries, ce ne sera pas bien vu de la part d'un sage
enfant de Noire-Seigneur; peut-êlre aurais-tu mérité qu'il se donnât à
loi, mais pour l'avoir offensé, tes diligences ne le profileront pas.
18. — .\e recherche pas encore, ne désire pas le plaisir des sens qui
perd, déshonore, corrompt et pcrverlit; ne le laisse pas entraîner par ton
cœur, ne prends pas pour guides la débauche, l'aduilère, car alors lu
rencontrerais la colère de Noire-Seigneur; mais sers-le travaille devant
"' S ubs la a 11 f verbal forint' de icnotcca • niiio , s'humilier.
'^' Var. triiuiniunequillitia yii (olecuyori Jranusrril MN.
(') Var. ('i)t Dios.:; Manuscrit MN.
'*' Lill. In jupe, la robe; yuipilli esl mis pour yn uipillt.
-^ '2% —
oc xondacoù xontcquiti yxj)((nl:tnco ynauacLituv , ctt oc laizmlli , lUo-
loLintli, ca oc ùxiluli, timiyauali^^'' : in maçan yult liclinlIicJiiuklzmlh
iilcux'mhtz'mlU , m mnmn yuli ti(pœtzalhlzintli , ma monciuan ttmo-
tcleço, iimouauaço. Ca yauh^'^' in cucytl yuipilli, ca tlaccha , tlalz-
inolini, tiaxiluti, tlamiyauaù in Ûalhlicpac, amo temociuican , oc ye
ytloctzinco^^^ xiniocainqui in totecuyo,nia ocyclutatzin damatcatzinlli
in quenin mnztla, in quenin uiplla; aço ye nican uilz, aço ye nican
icaliuitz in iemuxlli , in cccall, inic mitzanaz, inic mittzitzqmz. Yntla
cucijll uipilli y l'an ticalaquiznequi , litechilliuiz m tnnonanan, m
limoUiuan, amo çan ticmotlaliliz , amo çan licmilalliuiz^^L ca imunc
ca tilate, ca iitquiua , ca Umamalo.
19. — Yoan macana telopco, Icpetlacalhco , tecomic, Iccaxic
îimttyaaJi'-'^K ca oncan tonotiaz, oncan tacliaz. Yoan ma toilan, ma
lipalo, ma auilatl licmocuillaai , oncan Ucmonainicli: m ouy ut cUc,
lui. aupi'ès de lui, car tu es encore fort jeune, lu es une lige naissante;
ne va pas, comme un petit bijou, un trésor, connue une belle plume, le
perdre loi-même, te rendre malbeureux; la l'enime vient, certes, elle
se forme, pousse, grandit dans le monde; ne prends soin que d'une
cliose, de te mettre sous la protection de Notre-Seigneur, qu'il soit ton
guide et aujourd'hui el demain; peut-être déjà la mort approche, peut-
être déjà elle est là pour te frapper, pour t'cnlever. Si Lu veux te marier,
tu nous en parleras à nous tes mère et père; lu ne te contenteras pas
d'en faire part, de le communiquer, car ce sont tes père et mère, c'est
un devoir, une obligation pour loi.
19. — .Ne commets jamais de vol, car c'est là que lu trouveras ta
j)erle; ne t'abandonne pas aux jeux, ne recherche pas les plaisirs, lu
u'aïu-ais à luUcr là qu'avec les dangers el les peines; peut-être bien, à
''' Lill. lu es encore eau faible, petit oiseau, tu pousses comme le roseau, la
jeune tinc.
'^) Var. vCa yaz , etz.ii Manuscrit MIN.
^^) Var. ^ytlatzinco.71 Manuscrit BM.
('' De itoa, dire. (Voir ci-dessus, p. i6'i.)
"^ Lilt. ne prends jamais rien dans le cofTre, dans la boui-se, dans le vase,
dans le plat des gens.
— 2^7 —
aço uelli cana ijpdiiipa liclik'qutz, ça i/c nioijecolh m iKinquizco ,
moca Izatzuiaz : ne ticleyotu? ca niinan mJiuall yn mmotuin ,
yn nimola lit tincchpmauhUz m teixpnn. Ye (jualli , ye yeclli
xicmocuitlaiii m Ûallicpaccayull : xiûay, xiquaquam, xehmiqiu,
xinopallitoca, ximctoca : ye tiquiz, ye tiequaz, ye Ucmoquenliz , ye
le tœaz, ye ic tinemiz : ic titoloz, ic ttteneualoz, k milztxinuitiz in
maui, in niotla, tn moiiyolliqm^^^', aço qucmmamnn cncyll luptlli ilceli
tmopiloz: tlein^^^ qmz, tle'in quiqiiaz? Cuix ecachichinaz? en ItceuliU ,
ca lipali, In ùqanuiiù, in tocelo; anoço centetl ontetl yxillampa ylozea-
llampa iiclzi m cuzcall, in quetzalli : llein qmz, tlein quiqaaz ?
20. — Ayaxcan in Ûalhticpac ic- nemon : louihque tetique in
timaceualhtin in atontnetli m atoneuah m auallmecini in loqiuzpan
in (oquappan, in toqiieclillan m onipithcaz ; in çan achitzni qucx-
quittzin ixaxallilzinlli in ichpilinaJhtzinth. Yoan in ticni tiipiizqiie,
in tlein ticquazque, m tocuchca, in toneuhca : ca ucl onttmaliui, ca
iicl oiichamaua in tccoco, in leloneuh. Ayaxcayo temamauliti , inic
cause fin vol que tu aui'as commis, tu seras publié dans les marchés.
A cfui feras-tu honneur, piusquo nous, tes mère et père, tu nous auras
bafoués en public? Ce qui est bien, livre-toi aux travaux tie la terre :
Ira vaille-la, coupe du bois, laboure, plante le nopal, cultive le ma-
j>uey; à ce prix, lu boiras, lu mangeras, lu le vêtiras, tu vivras heu-
l'eux, tu seras loué, considéré, tes parents te connaîtront. Un jour
peut-être lu prendras femme. De quoi se no«rrira-t-elle? vivra-t-elle de
l'air? car tu es son soutien, son consoialeur, son guide; et si elle te donne
un ou deux enfants, de quoi vivronl-ils?
20. — On vit dilTicilement sur la terre; c'est au prix des plus g'randes
peines pour nous, pauvres sujets, qui sommes dans la misère et qui ne
pouvons nous procurer les choses nécessaires à la vie; nous n'aurons à
mettre à la bouche que quelques grains. Ce soin de notre existence est
extrêmement gi-and et fait tout noire tourment. C'est avec une difficulté
'■' Lilt. la lanle, ton onclo. Ion parent.
'-' Ou tle , (o;umc "loiine le inaïuiscril B\.
— l>/i8 —
nnimtlzizcdllUi , une onuiiUiuapauh , inic oliiciiijac , une oUchuDunuic :
en uel oonllan m nncolh, m nocuillapan, mic omexclo, imc oniclcmo
tu oliointi, in otIemoqwiJhti '". Yerjucnc i)i molvUuneo oniepilo ui
lelipthnnIhtzuilU , en UamjuKtin e<i iKUKnuzlhi omcmnllamachu m
/pundihinlli. in i:t(UV(iUit:inlU , in cliillipu:teet:inlh''-\ Yoan otulethii/fi
onilc<n((uiuauih,onœleandi m tetopilli, m Iccncax, uueonuicmdlonnllUt
ien ccmmnlzhi in pupuyolzinûi , içan qucxquiilzm ixaxalldzinlh in
molcUzineo omoncc, inic acliitznt ie occlia, ic onlolonia m mona-
cayolzin '-*'. Amo oniniixxiccatih . <imo oniniitzncneauh : uclli mopanipa
oniehocatincn, onillaucuxlincn , amo xixth , amo cmllall onimitzûahlt :
acan tclopco, acan tcpcllacalhco , acan tcconuc tccaxic onican,omecuie,
inic onimilzizcalhii , inic onimitzunpauh : en iicl ontùnalinh, en uel
onelinninnne m (pinnhyull, in ocelnynll : enii yiiutn, enn yeenicl tn
nnnilzonenulttcun: ''*' in teûoc, m tcnnune.
21. — Auh yoan ma tiemocnillaui m tztlaelli, in teiujualaclU,
inouïe que je Tai e'Ievé, que je t'ai rendu forl, que lu as grandi, que
lu l'es développé; mes épaules ont eu bien des choses à suppoiiei' pour
chercher et acquérir le nécessaire à Ion existence. Enlin, je ne l'ai donné
à manger que quelques grains, parce qu'au marché j'ai eu avec peine
un pou de bois, un grain de sel et un petit morceau de chilli. J'ai labouré
la terre, j'ai fait du bois, j'ai porté des fardeaux poui- soulager les autres,
de manière à acquéiir ie peu de nourriture nécessaire à ta vie. Je ne t'ai
pas négligé ni abandonné; pour loi, j'ai vécu dans les pleurs, dans la
Irislesse; je ne t'ai pas mis dans la misère; je n'ai jamais eu recours au
vol pour l'élever, te faire grandir; aussi il s'en est suivi grandeur, dignité;
je le laisserai de bonnes recommandations.
21 . — Evite de dire des mensonges, des faussetés , ce n'est pas bien ,
'■> Lin. jjour k' faire boire cl le laiie manjjor.
'■'' Le cliilli esl une sorlc de piniciil Irès-criiployé au .Me\i(|iie.
'') Lin. pour une poijjnéo de blc , pour fpiekpies ;;iains uécessaires à Ion vonlre ,
afin d'un peu entretenir et réchauD'er Ion corps.
'*) Var. •rnimitzoïicmthtidz.v Manuscrit MN.
— 2/»9 —
ca amo yumii ycclli, amu yiiuin <ju/tlli: (tijac uolli Iclluc, lujac nelli
Icnauac ic cali , ic nemi, çan <ixixpim nui ciulhipan leqiiixli , Icinaijauli .
Yc qualli, ye ycclli inlla tnixpan oyloloc oteneualoc in (jualli llatolh
yucl yloloni , yuel Icncualoni, m amo tlathicoloni : uilhi Uqnilo: , amo
ticlzoncuaz , amo ùcllapmiz , inllacamo yuampo , amo yoan ticuam-
potiz : eau ixfjuich in qucxquich in oticcac, m liquitoz tnic amo
liilallacoz. Auh in llcin oiiih niixpan miloz, mochmaz, amo mman
liquitoz, lictcneuaz, ticpantlaçaz : intlaneîh aca mitzilhuiz m ttcncxUz,
in tiquito:; anoço aca milztlallaniz in ypanipa in mixpan omito
omocliiuh : amo tiquilhuiz, amo licncxtiz ^^^ : intlacamo ac quimati,
cuix yuhquin tixilutl limiyanatl licuitlatzayanaloz^"^'^ Cmx initie ^^*
llacJiiazquc ? Ca yuhquin topco petlacalltco in mitic in mocuitlax-
cullico, ca iicl ilhpiloc, ca ud tzauctoc : ma aca in quilo, ma aca
in quincxti, ma aca in quimotequiuhti : macamo tchuatl in tiquiloz,
in iicncxtiz, in ticmotequiuhtiz : inic amo ticmonamictiz in oui, m
etic, in tcmamauJiti , inic amo oncan ticmotlahliz in xixtli, in cuitlatl;
ce n'est pas convenable; il est impossible de vivre avec les autres, et l'on
s'attire leur de'dain , leur nie'pris. Tant mieux si devant toi il est parlé de
choses bonnes, dignes d'éloges, irrépréhensibles; si tu en parles, lu
n'exagéreras pas, lu ne grossiras pas; tu ne dénatiu'eras pas les choses;
tu ne diras que ce que tu as eulendu pour ne pas mal faire. Si quelque
chose de mauvais se dit ou a lieu en ta présence, tu ne le répéteras pas
aussitôt, tu ne le divulgueras pas, lors même que quelqu'un te per-
incUrait déparier, ou qu'il le questionnerait sur ce qui a été dit et s'est
passé devant loi; lu ne diras rien; lu ne feras rien savoir. Si on ne sait
rien, t'ouvrira -l-on le cœur comme on ouvre l'épi de maïs? Regar-
dora-t-on dans loii intérieur? Dans ton sein loul csl sur comme dans
un colTre; laisse dire aux autres, mais lui ne parle pas, ne dévoile lien
pour ne pas l'exposer à des choses pénibles, désagréables cl terribles,
pour ne pas le mettre dans de vilaines affaires; car, si tu ne rapportes
''' Vur. '.'licncxliUz.-^'S\Ani\?,cv\\. B.\.
W Lill. Ksl-cc que, roinnio i;i li,';c, ou l'épi de maïs, ou ouvrira tes oiilrailies?
'■'' On (lit aussi : molic , en toi. (Voir le Comppiulin , jiar l'arciles, p. hï).)
— -JâG —
m tnll(ic(())w >jnli(jtti i)i ohtiatlo m otliieneuli eu ic iUhulaanuidoi,
nue oiican ccnca UtoUnilo: , (ipiiuiulililo: , tilentzalzmjdnalo:.
-^. — Yoan inlhicnmo ijnh ticcliliih, in ijuli qtiimonequillitia
in Dios, mtlacayemo moteyya, intlacayemo motequaya inic oiileic
oUlequa, en UcmotzacuiUtia: : en ic tixamaniz, ca ic tipuzteqiiiz
in tlalhtiep/ie anoeo miclhn: atle ic tinnllimaeoz , aile ic tiaaUtlitiloz;
eau licncuuiz m mix in moyoUo, inlla yuli ticchiiuiz.
23. — Auh yoan ma tieniocaitlaut m tiaeatlalolli , ma yuhqui
Umaquizcoatl , ticlnquimohn limoehiahlinen; macana telzalan , tene-
jmnda tnnolecatinen ; macana iitenetecheuh, titeixnamicti^^^ \ mayuhqui
conteuh caxteuh titenetetchalani ^'^\ ma iilcxixini , ma litemomoqauh.
Aço uel nuuu m mulcaxitl in chiquiuiil, aço uel oniua , aço uel onqualo
m nlolatzmtliin iiapauacatzinlli , aço uclh onoe in petlall in icpalli , aço
uclh nemaco in xuchitl, in yyell^^^ : ma tehuall locontlaz in aqualli,
m ayeelli, in IculitJi, m tlaçoUi : ma tehuatl tiqidçolo, ticcatzauh in
pas les choses telles qu'elles sont, comme tu causes du tort, tu t'attireras
les ])lus grands désagréments, lu seras méprisé, déshonoré.
22. — Si tu n'agis pas selon la volonté de Dieu , si tu j)orles prc^u-
dice aux gens, tu te puniras toi-même, car tu feras ton malheur sur
cette terre ou en enfer; tu ne réussiras en rien; tu auras le cœur sans
repos, si tu agis ainsi.
23. — Ne tiens pas des discours malveillants; ne sois pas hrouillon.
rapporteur; ne cherche pas à semer la discorde parmi les gens; ne les
pousse pas à se disputer, à se quereller; ne les fais pas lutter entre eux,
ne cause pas leur perte, leur malheur. IVutètre la paix, la concorde
règne parmi eux, ou bien ils boivent Tatole, mangent des fruits, ou ils se
visitent, ou ils se donnent des présents. Pour loi. ne te jetle pas dans
''^ Le manuscrit BN porte titeneixnamicti.
'^' Lin. ne fais pas clioqner les gens entre eux comme des pots, des vases.
'•'^ Litt. Peut-être est bien en ordre i'écuelle, la corbeille, peut-èlic on boil
tranquillement, peut-être on mange bien Tatole et les fruils; peut-être soni bien
dressés la nalle, le siège; peut-être on se donne bien des tleurs, du tabac.
— -251 —
petltitl m icjMilli, in icinuhijutl, tn coayuU, tn nedactiniacliili:lli, iu
netlarotlahzUi : en inllii mli ttcchiua: y, ca amo ic Idlacuuuiça: , ca
Ucmolzacmlitiaz ni quemmaman.
2/l. — Ynthi aca canapu mitzmolitlamz , villa ran ompa
Utialaualoz , anoço iialleputziloloz ui omitztitlan : amo te tiualhqua-
lantaz, amo moteiico, amo mocamac ualhpdhcaUiz in ijuhqui mopan
oquiclnuh, inic omitztoUm ,mic oUmouicnya. Auh tn otiuallimouicac ,
mlla mman tnitzllathiniz in umiiztillanca , intia milzillniiz : quen
ottquiçato tu ompa otimouicaya ? JMman qualli tlatolhlica ticnanquiliz ,
çan yocuxca : amo ticicaz''^\ amo mman yult iiquiUtuiz, in tlein ic
omttzlohm, anoço yehuall m tlein ic oquiualauac , ic oquiualhteputzito
amo licnexttliz. Auh tntlu niman yult xiquilhui, inûaniman xicnex-
lilt , açoniman te tiqutnncixnamictiz , tiquinneteclteuaz : aço niman ic
maïuizque, momtctizque. Auh in tehuatl in titenelccheuani , cuix
tipachez? Cuix nelh ycz tn moyoUo? Cuix qutinquac tiquitoz :
macamo ynh niquttoant , inic amo nitxnamiquizqutali : tnlla ytih
le mal. dans le vice, dans les souilliii*es; ne déshonore pas, ne souille
pas la noblesse, ramitié, le dévouement. Tamour-propre, car si tu le
fais, tu ne seras pas considéré, tu en seras châtié un jour.
llU. — Si tpielqu'an lonvoie quelque part, et si là on \ieal à mai
palier de celui qui t'a envoyé, lu ne reviendras pas en montrant de la
colère; tu ne diias pas ce qui test arrivé, ce qui t'a contrarié là où tu
es allé. Une fois de retour, si celui qui ta envové te questionne, s'il te
dit : Qu'as-tu fait là oii tu es allé ? tu lui répondras convenablement et
avec calme: tu ne seras point agité et tu ne lui diras pas ce qui ta con-
trarié, ou lu ne lui feras pas savoir qu'on s'est fâché et qu'on a médit.
Mais si tu le dis, si tu le découvres, peut-être tu feras naître entre eux une
mésintelligence, une querelle; probablement ils s'injurieront et se bat-
tront. Et toi (jui les auras brouillés, seras-tu content? auras-tu la cons-
cience tranquille? Te diras-tu alors : Si je n'avais pas parlé de la sorte,
ils ne se seraienl pas querellés? Quand tu parleras ainsi, seras-tu mieux?
'" Pour ti-idrn: . fuUir de icicn . haleler, cire es-^oufTlo.
Iii/uilo: ij. cmx oc ic lompuUi ? Cmx ic loijccluiz, caijc Uuiaqm:œall?
Cayc lu'In'ijuimoHn? Çan quaUiçan ijeclli, in qucnhi oUualldoIiiidoc ,
(inoco tn qucnin oUtlachiato m tleni niochtua; amo moncxicolizpan ,
amo moi/ollicucoJpaii tkualcuhlaz , ùcualdolaz. Çan tiapudlittltz in
mocuic , in mollatolh . ic ccnca llnpnnauin ynir lilhirolhdo: , ic uclli
Iciloc, tennuac tincmiz ''^
25. — Yoan mncana Icciic teuipdh ic Umotwtzon, w Umouilcc ,
ccnca oc moijohc '-' xonU:tiuh : amo oppaltan m ncnioa '*''', çan
cuel achitzinca , çan ixquichcauiU ni ijitallinctotondo in ypalhlzinco^'^
in totecuijo; çan ic ccnquiça in ÛallUicpac.
26. — Yoan ma yliuiz Itdaciiiciii, ma yliiiiz Idlancncc, ma
yliuiz limodatepeualhti ^ ma yliuiz Utcpaitaui; in amo molliudli, in
amo momaccnalh, in amo moncmac, amo çan licmocudiz, amo çan
ticmandiz '^'. Ca çan yclniatzin in Bios tcchichiua, ca çan ycellitzin
seras-lubien pour avoir clé brouillon, rapporteur? C'est avec modération
que tu diras que lu as été maltraité ou bien ce que lu as vu se passer.
Ce n'est pas avec colère, ni avec impatience que tu viendras le dire, le
racontei". Tu mettras de la douceur dans tes paroles, dans ton récil; par
là tu le feras bien aimer et tu vivras lieureux auprès de tout le monde.
25. — Ne recberclie pas les l'enunes. conduis-toi honnctemenU on ne
vil pas deux fois; ce n'est qu'un instant, un petit espace de temps que
nous l'cspirons par la volonté de Dieu. On ilisparaîl aussitôt de la terre.
2G. — Ne prends rien sans raison; ne désire lien inconsidérément;
ne lapproprie rien injustement; ne le mets pas sans raison au-dessus
des autres. Ce qui n'est pas Ion bien, la récompense, ton droit, tu ne
le prendras pas, lu ne l'en enqiareras [)as. C'est Dieu lui-même (]ui a
''' Var. <.'.timo)icniiUz.n Manuscrit UN.
'^5 lyolic, yulic, Iranquillciiiciil. paisiblomeiil, doiicomont. (Voir lo Compciulio ,
l)ai' Paredes, p. 189.)
<■'' Var. v:amo oppaiiua in ÛidUlicimc-^ M;inus<ril MN.
**' Celle prcposiliou a aussi le sens de : pouc l'aniour, pour le respect, etc.
'** Pour tiant -aniliz , de ana, prendre. ( Voir le Co'npcndio , par Paredes, p. 88.)
•1 '. •>.
quimok'Uhiqiitlin^' ijceccyucd m tenuiceiuilli , in teneniac. Ca yclmull
ticmocuiliz, ticmoueniilizti: m mollnnlli, nimomncciialh , In monemac:
ma quinyquac m omitzmaceualu m lotvcuyo, ipan liez, ipan ticaz ,
Ipnn tinemiz. Amonclh niman no ipan Unctniz, inlln ttmimatini çan
knotlacayutl ipan tinemiz , ic ueyaz in momaecualh , ca inlla mopan
quichiuaz in totecwjo. AnJi nithi tel noço ticcuiz , aijac ic qiien qui ta: ,
nyac te tictolmiz, yehica en maxca , ca momahceualli , ca monemac.
Aiih intki ihui: xiccui m amo momaecualh , m amo monemac, ic
titolinûoz, ic tipinauhtilo: '-■ , yoan ic limotculipua: hvpant:inco m
totecuyo.
27. — Auh yoan iquac yntln aca mitzmononoeJiiliz , amo
titlatlaheuiloticz, amo itla ticmauilhtitiez , amo timocxitlatlauiteelie: ,
amo motilhma ticthitlaquatiez, amo tichicJiatic:, amo auic campa
tulachiaz, amo timoquetzteuaz.
Yn izqmtlamanth m onimitztcncuih , intla yuli xicchiua. ca uel
onean tincciz m tiuey tkiuchloc, m amo ompa cah m mix m moyollo,
crée les hommes, c'est lui seul qui donne i\ chacun deux sa récompense,
son lot. Tu ne prendras cpie ce qui doit èlre ton droit, la récompense.
Que Noire-Seigneur te récompense, tu seras heureux: sans doute aussi
tu seras heureux si tu sais vivre avec humilité; ta récompense augmen-
tera, si Noire-Seigneur le favorise. Si tu prends ainsi, personne ne dira
rien; tu ne feras du tort à personne, parce que cest ton bien, ta récom-
pense, ton droit. Mais si tu prends injustement ce qui n'est pas à toi. lu
seras maltraité, couvert d'affronts et tu oflenseras Notre-Seigneur.
27. — Lorsque quelqu'un s'entretiendra avec toi. tu ne l'occuperas
pas d'autre chose, lu ne te distrairas pas avec les mains, tu ne frapperas
pas des pieds, tu ne mordras pas ton vêlement, tu ne cracheras pas, tu ne
regarderas pas d'un côté et d'autre, tu ne te lèveras pas avec précipitation.
Je t'ai prévenu pour toutes ces choses, si tu les fais, tu paraîtras très-
mauvais , sans bon sens , sans cœur, n'avanl plus la connaissance des choses ;
*" De maca, donnir.
'-' Vur. '^lipiiiamloz." M;inu?cril BN,
— 25/1 —
ca nclli (clnidll m ItlhiiicllicdiKiloni ; ca uiJlt tcinuitl niollinilh
monxiceiialh moclmia: m inixitl, ui tlnpatl, m iictli, m ii/inncnll m
Itqui: in tlcqua: , inic tmetziz^^\ iitic limntlnpulolhtiz : nue nucmo
Ucmntiz m twiomayniuz m flcxuqiiaidiyo, m tlecomolco, m aloijar ,
in tepexic, in timocnlaquiz m Izoazco, in mecac; in aiicmo ticmnliz
in ticmonnnucliz ni icil, ni quamtl, m xixlh, m cmtlatl, nue teixeo
inic teicpnc tinemiz, inie timoclwehollitiz , nue tmoqunqiinuJiliz ,
inic ticmonamictiz in toehtli, in maeatl youy, inic tnnocahiqid: ut
quauhtln, çacatla: intlncnmo ticeuiz, inllacnmo ticanaz in nnnoyull , m
latoyud : intlacamo ùcmocnccaneqmz ni micaya in monencn : yn
ixquich ye oncan omochmh , omoiJanehIhtic , ça can tiuetzitiuh , en
can coyutl ça can teqnani ymac taqmtmh : /imo lie ic tiualhmoxicoz
in micandan in moteputzûan, ca moiiic onequixdioc, onedaeucdoc ,
canel amo tican, anio dcciiic m choquizdi, m yxayiid : auh canel
amo motech odcpaeho in cidnd, m tçHçicazdi m otiquaqualidoya :
ca can oticdaz , otiemapcuh , nue timozcalizqum , nue tidacluazqma ,
ca can led qiuuud y pan oticnia '^'.
tu n'auras plus en parlajj-e quo lo mal ; tu vivras dans l'infamie , rie sorte que
tu tomberas et tu (e perdras toi-même, sans le savoir; tu le plon^o^eras dans
le malheur, dans l'abîme; tu t'enfonceras dans le vice, sans le savoir; tu
t'uniras avec tout ce qu'il y a de plus vil; tu te révolleras contre les per-
sonnes; tu deviendras semblable aux animaux, tu snivras la même voie
et tu te cacheras dans les bois, dans les champs. Si tu ne prends pas,
si tu n'e'coutes pas les conseils de tes mère et père, si lu ne veux pas
songer à ta mort, à ta vie, c'est fait de toi, tu es de'sormais malheureux,
tu iras tomber dans les griffes de quelque bête féroce. 11 ne te servira
de rien de regretter le passe. Certes, on a accompli son devoir à ton
égard: on a luUé contre toi; mais tu n'as pas voulu être contrarié; lu
n'as pas accepté la réprimande quand on le l'adressait; oui, tu as
rojelé, dédaigné ce qui t'aurait mené au bien; oui. tu as méconnu la
correction.
('> Var. r^^liuinliz.v M;inusciit BN.
'^) Voir le Vocabulaire do Molma aux mois ipan niryyiali.
28. — Yoan ma mixco ma mocpac Ucman, mic umitzmocnelili
m Dios : inlla ic litlauehlocntiz , intla te teca Umocacayauaz , ca ic
ùmoxoquaz , ic tetech ttmoqiinz . w ticamanoz , ic licmociiâz intotecuyo
ariic ucij une mitzpamtlaUz.
29. — Yoan m iquac titlaqiiaz, amo oncan titetlauelitztiez, amo
tictedauelcaudiz m llaqualh. In aqum mopan culaquiz, ceqni
ticmomaquiliz , aço momnyanalhtiUnh ; niaciui vi qiiexquiltzin, ca
ye otimotlamaceui. YnÛa aca ynauac liûaquaz, amo tiquittaz çan
titolotiez ; amo yciuhca tiilaquaz , inic amo timelcimaz, timelmotlaz;
amo achto timocauaz, quin yqiiac timocauaz m omocauli '".
30. — Auh nitla aca ynauac timonemitiz, ti{lamocuitlamz m
tchantzinco tithtlaJiz, Utiachpanaz : ic ticaz ic tinemiz, ic tatliz ic
tillaquaz in tenauac; inlla çan oncan tillaçoloz, tillacatzauaz , amo
tmecaiiaz. Yntla tielh timonemitiz, intla uelh ticchiuaz y in oni-
mitzillmi, m iqiiac tittaloz, mopampa tell quaiutl qmtoctizqiie in
aqum amo iielh nemi, vn amo quitlacamati m yuan, m y ta.
28. — Ne t'enorgueillis pas, ne sois pas fier de ce que Dieu a fail
pour toi. Si lu deviens pervers, si tu nie'prises les gens, tu te nuiras,
tu le feras attaquer par autrui, lu inquiéteras, lu oflensoras Notre-Sei-
gneur, qui peut-être encore t'aurait éleva davantage.
29. — Quand tu mangeras, tu ne l'egarderas pas les autres de travers,
tu ne mépriseras pas leiu" nourriture. A celui qui viendra chez toi , tu don-
neras quelque chose, peut-êlre a-t-il extrêmement faim; quoi que ce soit,
tu auras bien uaéi'ité. Si tu manges avec quelqu'un , lu ne le regarderas
qu'en baissant la tête; tu ne mangeras pas avec précipitation, afin de ne
pas t'éloufler, l'étrangler; tu ne finiras pas le premier, tu cesseras après lui.
30. — Si tu vis avec un autre, lu prendras soin de sa maison; tu feras
le feu, lu balayeras; ainsi lu vivras, tu boiras, tu mangeras chez les autres.
Mais si auprès de quelqu'un tu salis, tu souilles, lu n'y resteras pas. Si
lu vis honnêtement, si lu fais exactement ce que je t'ai dit, alors lu
seras bien vu, on le prendra pour modèle, afin de corriger celui «[ui
ne se conduit pas bien, et qui n'obéit pas à sa mère, à son père.
'' lar. nihquar m omncauh , Innocaua:.:) Manuscrit BN.
— 250 —
Auh i)i uxraii yc i.Kjuivh ic nnwqmxlui m mnuvudi m uimola ,
ir nimiliapuna , ic vimililclùloa , ic nnnil'Jirauifi , te )umil:polonia :
vm nin cann loconOa: , (oconmrn/auli.
RESPVESTA QVE IIAZE EL IIIJO AL l'ADRE.
NotaU{ne,olIacnuhiii moijollol:i)i''^\ottnccliniocnehh 1)1 nnnocuzqiii,
i)i nimofjiirl:aJli. Aço nicana: , aromccm: yccnlcnlhycenntmnl} ijunlh-
rjfiirn yiinlhucizi in moxillanlzinro , m molo:callanl:inco : inic uonicpri
limonuixlin ii) nimocuzqm , in nimoqiictzaJIi , nue amo nmoxicoz in
qiiemmanian^'^\ in aço ytln onax, oniccJnuh in aqunJh , in aycclli ,
inic amo mauahca ycz in tinolal:m. Auh en tel oc nipillitonlli,
niconetontli,oc nilhihloloa , ntUipallicamamlidia , oc naxix, oc nocuill
nicnaauilhlia . oc nolcnquahic noyacacuill nomac niclccuia : en ayamo
ccnca nilJachin , nithicaqui, ayamo ccnca ninozcnlia , ninimaii : campa
nclh tincchmiunliz ca tinonantzin ca tinolalzin , en nimcçn ca nimo-
Voilà, c'est loul, nous avons accompli noire devoir, la mère cl moi.
Ainsi, par ces paroles, je le ceins, je te fortifie, je le console, je te donne
bon exemple. No va pas les rejeter, les dednin-ner.
RÉPONSE DU FJLS À SON PERE.
Mon cher père, tn as élé bienveillant. In m'as fait dn bien à moi (pii
suis ton bijou, la belle plume. Sans doule je |)rcn(lrai, je recueillerai (uic
parole de ce (pii esl sorli, venu de Ion sein, de tes entrailles. Ainsi
donc, lu as accompli ton devoir envers moi, ipii suis ton bijou, la belle
plume; ainsi je n'aurai pas à me plaindre un jour. Assurément, si je
fais le mal, ce ne sera pas à toi, cher père, (pi'on en fera le reproche.
Mais je suis encore enfant, je suis tout jeune, j'amoncelle encore de la
terre, je m'amuse avec des débris de vase, je me complais encore dans
la saleté, je m'essuie encore avec les mains la bouche et le nez. Je ne
vois pas, ni n'entends tout à fait bien; je ne suis pas encore assez pru-
dent, ni assez sage. Partout où vous m'enverrez, vous qui êtes ma mère
et mon père, comme je suis votre sang, volrc chair, cerlainement sortira
C Var. fxNolaIzinc, olhicaiihqriin tuoyuUolzin.r. Manuscrit MN.
'*' Var. "VI fjiinmtianwH inir iimo luiioxicoz.r Maniisfrit MN.
— 257 —
tiapnllo, eu oc quiçaz, eu oc uetziz ycententh ycencamall in mona-
noyolzin, in molaloyotzin; ciux tmechmoxiccamliz? ma quiniquac'^^
in auelh nicana, in auelh niccm, ma Unechmocauiliz.
Auh in axcan çan ixquittzin mic niccuepa in miliiyotzin, in
motlatolhtzin ycmtentli ycencamall yn pcpuloni , in tzatzacui in tiallo
in iapalhcayo, in pipillatoUi, in coconetlatoUi in aye uel onquiça
ouetzi ycententli ycencamatl. Ma ximeuitiiie, notatzine.
encore un conseil de votre sein maternel et paternel. Est-ce que tu
m'abandonneras? Si je ne t'ëcoute pas bien , si je ne suis pas les recom-
mandations, alors lu pourras m'abandonner.
Et voilà maintenant comment je réponds à ta parole, à ton discours,
par un mot de muet, de quelqu'un qui a la langue embarrasse'e, pleine
de difScultés, par le langage d'un tout petit enfant dont les paroles ne
sont pas bien articule'es. Porte-loi bien, mon cher père.
DECLARACION DE LA DICHA PLATICA EN SENTENGIA
Y ALGO A LA LETRA, PORQVE A LA LETRA TODO FVERA PROLIXO
Y NO RODARA BIEN EL ROMANCE '-'.
1. — 0 mi hijo precioso, nacido y criado en el mundo
por Dios, en cuyo nacimiento nos y tus parientes pusimos
los ojos con gran senlimiento.
2. — As reuiuido y salido como el pollillo del caxcaron y
creciendo como el, te impones al vuelo o exercicio.
3. — Que tiempo quierra Dios que gozemos de tan
preciosa joya, biue, hijo, con tiento y comiendate a Dios, que
te ayude; pues te crio, y es tu padre y te ama mas que yo.
Suspira a el de dia y de noche, y en el sea tu pensamiento.
''' Var. <xmaihquac.ri Manuscrit BN.
'^' Le texte de celte declaracion est lire du manuscrit BN.
— 258 —
Siruele coii anior, y liuzer le ha mercedes y librar le lia de
|»eIigro.
h. — A la imagen de Dios y de sus santos, y a la cruz Icii
reuerencia y mas al santo sacramiento y al nombre de I. C.
aille el (|iial ora deuotamentc y preparate en las fiestas.
5. Tcn reuerencia y saluda los mayores, no oluidando los
menores. No seas como mudo, mas consuela los pobres y
aflictos con buenas palabras.
6. — A todos onra y mas a lus padres, a los quales deues
obediencia, seruicio y reuerencia, porque el bijo, que conlra
esto va, mal se lograra.
7. — A todos ama y onra, biuiras en paz y alegria; no
sigas a los locos, o que hazen o dizcn desalinos, que ni acatan
padre ni reuerencian madré, mas como animales no lleuan
camino derecho y como taies, sin razon, ni oyen dncirina, ni'
esperan correccion.
8. — El tal que a Dios ofende morira de mala miiorte,
dcsesperado o despenado, o de animales tragado : suya es la
culpa, pues por no ser cortes, se hizo montes.
9. — Mira que no hagas burla de los viejos o cnfermos, o
faltos de miembros ni del que esta en pecado o erro algo.
No afrentes a los taies ni los aborrezcas, mas humillale ante
Dios, y terne no te suceda lo tal porque no te quexes y digas:
assi me acaecio, como mi padre dixo, o si no ouiera escar-
necido "\ que ya estoy en la desdicha.
10. — No hagas desonestidad a nadie ni le des ponçona
0 cosa no comestible, que ofenderas a Dios en su criatura,
c Le niaïuiscrit porle : escarnendo.
— 259 —
haziendo lo tal , sera luya la confusion y el dano, porque en
la talyra moriras : y si onrares, en lo tal feneccras. Se, liijo,
bien morigerado : y no te metas do no ères llamado, porque
no des pena, ni seas auido por mal mirado.
11. — No hieras a nadie, ni des mal exemplo, ni hablcs
indiscretamente, ni certes a otros su platica porque no les
turbes. Y si no bablan aderecbas, para los mayorcs corregir,
mira bien lo que as de dezir, y si no es tu lugar o cargo para
bablar, no hables. Y si lo es, habla rectamente, sin lîccion, ni
murrauracion. Responde cuerdamente, y no como bobo ni
presuntuoso, y sera estimada tu platica.
12. — No cures de fabulas ni burlerias que destruyen y
hechan en lazo de confusion.
13. — No seas placcro ni callejero, ni te detengas en
mercado ni en baiïo, porque no te coma o trague el diablo,
mundo y carne.
\h. — No seas muy pulidillo, que te demueslrcs loquillo,
ni te cures del espejo, ni de superfluo aparejo porque es lazo
del demonio, y del mundo y carne todo.
15. — Porque no seas auido por dissoluto, por do fu ères
guarda la vista; no vayas haziendo gestos ni visajes desones-
tos, ni Iraues a otro de mano , porque es senal de liuiano, y
mira bien como vas y con nadie encontraras, ni te pongas
delante otro sin licencia, como loco.
16. — Si te fuere mandado tener cargo, por ventura ères
priuado, escusate buenamente, y seras visto prudente; ni
porque a otros excédas lo aceptes luego, mas tente y espéra,
porque no seas desecbado o afrentado.
17-
— 260 —
17. — No saïgas ni enlres delante los mayores mas senla-
(los, 0 en pie, donde quiera les da ventaja. No liables primero
que ellos, ni atrauieses delante elles. No tomes su mayoria si
no ères pucsto por guia, porque no seas notado de otros por de
mal criado. No bebas ni comas primero, mas sirue de paje o
de escudcro, que no perderaspor esso tu grandeza o principado,
nilajoya que tuuieresse te cayra de la mano; por la liumil-
dad se merece el don de Dios y de los mayores. Y si despues
alguna cosilla te fuere dada, no la desdenes ni des de ma-
nos, ni te enojes, ni aborrezcas, ni dexes el amistad, y mere-
ceras : que si te ensanarcs, perderas ante Dios y ante los
hombres.
18. — No seas adultère ni luxurioso, que destruye y es
mal vicioso, ni sigas tu coraçon, ni amo suzio y sin razon ,
porque a Dios ofenderas y a ti te destruyras. Eres aun tierno
pollito y brotas como espiga '^^ bijo. Pues ères preciosa joya,
que le pierdes nadie lo oya. Sufre, espéra que ya crece la
que a ti pertenece. A Dios todo te encomienda, y que de su
mano te venga, que no sabes si esta cerca la muerte que a
todos lleua. Y si tu casar quisieres, dinos lo, pues bijo ères.
Sin dar parte a tus mayores, no te atreuas ni la tomes.
19. — Mira no seas ladron que es notable confusion, y del
juego te ausenta, y no cayras en afrenta, ni te veras prego-
nado por las plaças y mercado. Porque en esto amenguarias
a los que onrar deuias. Signe pues lo bueno, bijo, y siembra,
y coje sin letijo. Comeras de tu sudor y biuiras con gran loor.
Y conocer te an tus parientes y ternas para tus dientes. Si,
bijo, casas sin tiento, comera la muger viento. Tu as de ser
su consuelo y del nino y del mocuelo.
('' Le niamisrrit porte : espagu.
— 2G1 —
20. — Con mucho frabajo y duelo se ijiue, liijo, en el siielo ,
ni se alcança facilniente lo necessario a la p;enle. Con sudores
te he criado, y las fuerças lie gastado, buscando que comc-
rias, beberias, vestirias, que por ti me heclio criado y biuido
a soldadado. Y por tu consolacion me he visto en mucljo
adiccion. Nunca te he desamparado, ni tampoco te afrenlado,
porque no he hecho vileza, ni hurtado por pereza. En vida no
le oluidado, y en muerte te dexare encomendado.
21. — No cures de murmurar, si quiercs en paz estar,
porque la murmuracion afrenta y pone en question. Calla , hijo ,
lo que oyeres, y si de contar lo ouicres, aunque bueno. no lo
aiiadas, y calla cosas danadas. Si ante ti solo ha pasado, calla
siendo preguntado, porque nunca te ahriran como a la espiga
del pan. Para saber lo que cjuieren , de otro lo o yan si quisie-
ren, y no tengas tal oficio porque es muy maligno vicio, que
si en el dicho falleces, sin prouar gran mal mereces.
22. — Si tu dicho fuere falso, careceras de descanso,
porque aqui o en el infierno siempre ternas mal inuierno, pues
nada auras en parlar de termine de callar.
23. — No te des a parlerias, ni a tranqjas, ni a mentiras y
no pornas dissension, donde ay consolacion. Ni, hijo, siembres
discordia, donde ay paz y concordia, y comen, y se visitan, y
en quietud abitan; que hombre no pareceras, y algun dia lo
pagaras.
2/i. — Si alguno te embiare con mensaje, y le riniere o
murmurare o dixere mal del que te embio , no bueluas con la
respuesta enojado, ni de tu boca vcnga lo tal colgado, ni lo
des a sentir; mas preguntado del que te embio como te fue
alla, con reposo y buenas palabras responde, callando el mal
que oyste, porque diziendose lo no los rcbueluas, y se hieran
— 262 —
0 maton, que no auras dello consolacion mas pesar le lia y
diras : o si no lo di\cra no sucediera. Mas ni por este ternas
escusa ni escaparas de reboltoso. Y si algo lias de dczir sca con
moderacion v discrecion y Icmplança. Y antcs moderar cl caso
«[lie ponderarlo. Lo quai hazlendo seras amado y biuiras con
qiialquiera consolado.
25. — No tengas que ver con iiiugcr alguna, mas bine lim-
piamente porquc no se bine dos vezes en el mundo, que la vida
es breue y esta tiempo se padece, o pasa con trabajo por Dios,
y sale cada quai desta vida o niundo.
26. — No ofendas a alguno ni le tomes su onra, galardon
o merecimiento , porque de Dios es dar a cada uno coiiio a el
plaze, tonia lo que te da, y quanlo mas le dierc estaras con-
tente , ni porque tengas niucho te mueslres : mas se bumilde
y sera niayor tu merecimiento ; pero ya que con lo que Dios
te diere te niuestres, no terna alguno que dezir, pues es luyo;
mas toniando lo que no te perlenece seras afrentado y ofen-
deras a Dios.
27. — Y quando alguno te hablare no bulles los pies o
manos que es de liuianos, ni estes mordiendo la manta, ni
escopiendo, ni mirando a una parte y a olra, ni leuantando
le, porque en (|ualquiera destas cosas que bagas le moslraras
njal criado. Por(|ue el mal mirado es coino el borraclio que
desalinado se derriba y ecba en afrenta y en olros malos sin
cuenta, por(|ue de liombre racional se buelue como animal.
Y si 110 quisieres tomar cl conscjo palernal, ni oyr tu muerle
0 vida, mala sera lu cayda, que auras dcsdicbada sucrte, o
moriras mala muerle, ni le quexaras cuydado, de que no
fuisle auisado; mas diras que lu tuuiste la culpa pues no qui-
sislc lomar ni oyr correccion, mas seguir lu perdicion.
— t>G3 —
28. — Mira no le soberuezcas, puesto que en hazienda
crezcas; mas con lo que de Dios ouiste, no le malecs tu Irlsle,
ni a otro tengas en poco, porque te ternan por loco, y ofen-
deras al Senor que te pusiera en honor.
29. — Y mira que quando cornières no mires a los olros
de mal ojo, o enojado, ni desdenes la comida, mas da algo
al que viniere y mereceras. Y si cornières con olro, no le mires
sino baxa tu cabeça; no comas arrebatadamente, porque no
se te anudc o te haga dailo ; ni dexes de corner primero que cl
otro, scil. porque no se afrento.
30. — Y si con otro biuieres, len cuidado de todo y se
diligente y seruicial, y ternas lo necessario y con qualquier
que estuuieres te yra bien, mas si ofenderes o lo contrario
hizieres, no perseueraras. Y siendo, hijo , el que deues, contigo
afrentaran o castigaran a los olros négligentes, mal mirados o
desobedientes a sus padres.
Ya no mas , hijo, con esto cumplo que soy tu padrc , con esta
doctrina y auisos dichos te çino y fortifico y te consuelo y liago
mja^'\ que no lo desheclias ni menosprecies.
Fm DE LA PLATICA PA,TF,RNAL.
RESPVESTA DEL DUO AL PADRE,
LO MAS A LA LETRA.
Padre mio, muchas mercedes me aueyshecho a mi, vueslro
liijo; por ventura tomare algo de lo que de vuestras entranas
ha salido, con lo quai dezis que complis comigo, y que no
terne escusa si en algun liempo hiziere lo contrario, no sera
'■' Maestria (?),
_ 26A —
cierto a vos iinputado, ])aclre iiiio, ni sera viieslra la afrenta.
Pero ya veys que aun soy muchacho, que aun juego con la
tierra y con otras ymmundicias como nino : y aun no me se
limpiar los narizes, porque aun no sicnto ni enlentlio bien;
donde, padre mio, me aueys de embiar, soy vuestra sangre y
carne, por lo quai confio y espero que otros consejos palernales
me dareys con el anior que los dichos. Por ventura desamparar
me aueys f'^? Quando yo no lo tomare, como lo aueys dicho,
entonces con razon me podreys dexar.
Agora pues con estas poquitas palabras de muchacho que
apeuas sabe hablar respondo a vucstros paternalcs auisos. Yo
os beso las manos , y esteys en buen hora.
FIN Dli LA PUIJIEUA PLATICA.
Fue hecha esta arte en Sanl Andres conuento de àS. Francisco
eu Ueytialhpa, a gloria de N. S. 1. G., afio de su naciuiieulo
de 15/17(2).
"^ Le manuscril porte: me eys?
''^' Celle note figure sur le manuscril BN imméJialfnicnt à la suite du lexte
nahuatl. Le manuscrit MN ne la donne pas.
INDICE
Epistola nuncupatoria 3
Prolopn .'il leclor 7
DIVISION DE LA PRIMERA TARTE.
ESTA PRIMERA PARTE TENDRA TRECE CAPITVLOS.
El piiinero sera de las partes de la oracion en gênerai i3
El segundo, de las diferencias que ay de pronombres i5
El tercero , de les pi'ononibres que se junlan a los verbos y nombres. 1 7
El quarto, de los pronombres possessiuos 20
El quinto, de la combinacion que bazen algunos [)ronombres
entre si 2 3
El sexto, de lo que pierden los nombres juntandose con los pro-
nombres no, mo, y, etc 27
El septimo, de los nombres en gênerai, y de como les dan plural . . 3i
El octauo, de los nombres substantiuos deriuatiuos 35
El nono, de los deriuatiuos substantiuos que descienden de verbos. /ii
El decimo, de los nombres adjectiuos primitiuos k']
El undecimo, de los deriuatiuos adjectiuos 5-2
El duodecimo, de ciertas particulas que se juntan a los nombres, y
con ellas se hazen diminutiuos 69
El decimo tercio . de los nombres compuestos, comparatiuos y super-
laliuos 63
DIVISION DE LA SEGVNDA PARTE.
ESTA SEGVNDA PARTE TERNA TRECE CAPITVLOS.
El primero sera de la conjugacion de los verbos regularcs 68
El scgundo, de la formacion dellos 78
El Ici'cero, do la fnrmacinn dfl preterifo [19.
— "2 GO —
l'^l ((uoiio, (le la formticioii de la passiiia o im[)ersoiial ij^
El quinlo, de los verbos irregtilares i oG
El sexto, de los verbos co, is, y vcitio, vcnis i iG
El seplinio, de algunas paiiiculas que se jiinlan con verbos acliuos. 1 1? i
El oclauo, de olras que se juntan con todos verbos 196
El nono. de como los verbos se junlan con los prononibres lo^
El decinio, de los verbos neulros 187
El undecinio, de los verbos deriualiuos i46
El duodeciino, de los verbos conipueslos i5i
El decimo tcrcio, de los verbos reuerenciales iGi
DIVISION DE LA TERCERA PARTE.
ESTA TERCERA PARTE TENDRA OCHO CAPITVLOS.
El primero sera de las preposiciones 171
El segundo, de los aduerbios en gênerai 1 70
El tercero, de los aduerbios locales y temporales 187
El quarto, de los aduerbios numérales i()o
El quinto, de las conjunciones e interjecciones igi
El sexto, de la ortbograpbia 196
El septimo, de unas maneras de bablar comunes 202
El octauo, de la manera de bablar que tenian los viejos en sus
platicas 911
Y despues se pondra una platica de las que solia bazer anligua-
nienle un padre a su bijo, en que se descubre nuicbo de la
propriedad de la lengua. Y en eslo se incluyc y concluye la
tercera parte 281
TABLE ALPHABETIQUE
DES MATIÈRES^''.
A, amo, amolzin, adverbe, 5() ,
i33, 179.
Ac? uqid? aquin? — aquique? 5 1 .
Ac yehoatl? 5i.
Aca, acaine, 5i.
Acaçoino ou açocanio, 180.
Açayac ou acaçayac, 180.
Acanoçomo, 19 4.
Aci, i56.
Mo, 179' 19^-
Açocamo. Voir acaçomo.
Adjectifs primitifs, 67.
numéraux, 69, 5o,
dérivés en c, 53, 62.
dérivés en ?/o ^ //o ;, 5 2 , 6 3 .
dérivés en ///;, 5A, 6-2.
dérivés en ni, 55, 62.
dérivés en qui, 5G, G 2.
dérivés en tU, 57, Ga.
(Pluriels des), ^7-58.
Adverbes de lieux, 187.
de temps, 189.
Ayac, /i8, 180.
Ayocac. Voir aoac.
Ayocquic. Voii' aucmo , etc.
Amech. Voir «ecA^ rnitz, etc.
Amehoan, amehoanlin , amchonnlzi-
Izin, i5, iG, 59.
^mm ou «/«e«, ai.
Amo, pronom réfléchi. Voir nino,
timo, etc.
Amo, possessif. Voir ?<o , mo, i, etc.
Amo, amotzin, adverbe. Voir a,
amo, etc.
A mono , adverbe , 180.
An, pronom, devant une voyelle
ou certaines consonnes, 127,
201. (Voir ni, ii, an.)
Anca, hq, t8o, 195.
Anel, 180.
Anoce, anoço , 19/i.
Anno, ^U.
Anqui , 180.
Anquinimo, anquimo, i3G.
Ante, 26.
''> C'est pour suppléer à l'insuffisance des indicalions conlenues dans riiulex
par chapitres que nous avons rédigé celte table des matières, signalant les prin-
cipaux détails et permettant de reirouvor facilement, soit dans le texte, soit dans
les notes, les liiversos diflicullés de la langue. Los mois commençant par c et ç, i
et y i-oni mis en deux groupes aux rangs rpToccupent dans Talpliabol les Icdros r et 1.
•268
Anlo, ùli.
Aoac ou ayocac , aiicac , aucaque ,
Àquen, adverbe. 180.
Aqui? aquin? aqui'pte? Voir ac?
(iqiti? etc.
Aquin (yn), 5i.
Atlei, k"].
Aucac. Voir aoac, elc.
Aucino, ou aiicquic, ayocquic , ad-
verbe, 180.
Atic tlei, h'].
Auelh, adverbe, 180.
Auli , auhtzi)i, bg, 19^-
Auic, 180, 188.
Axcati, 196.
C on co, pre'posilion , Ao, 6û,
173, 178.
C, qui, quia, pronom, 19, 98,
100, i'22, 12/1-129, io5,
i/i5, 162 , 170.
C«;, terminaison du plus-que-par-
fait. 79.
verbe. Voir cah.
— - dans les verbes composés ,
102 , i53 , 170.
Ca, adverbe, 181, i8'i.
pre'p.,21, 139. 170. 172, 178.
Ça, 195.
Çaço, 5i, 188.
Cacopa, copa, 173.
Cah, oncah,\evhe irrégulier, 106,
1 15, lo/i.
Calcall ou calqui, 36.
Calle, calhquc, 36.
Can, terminaison du pluriel de
l'impératif, 8 1 .
Can, adverbe, 70, 188, igS.
Can aclii, '69.
Çan ou çanio , adverbe, 181, 201.
Çan cclh [no, nio , i, etc.), 25 , 5o ,
201.
Çanio, çan liyo, çan ii/o, etc. 25,
00.
Ca qualli, 75.
Caqui, 159.
Catkoatl, 5i.
Calli? calUquc? callciqnc? ou ca-
tleime? 5i.
Catqui, 1 15.
Cauh, terminaison de certains subs-
tantifs et adjectifs, 38, /i/i , l\5,
52 , 5i, 56, 57.
Ce, cerne, cequin, ccquintin, A 9,
1 96 ; — en composition cen ou
cem, 24, 28.
Ceccan ou cececcan, 196.
Cece, ceceme ou ceceyaca, 5 1 , 1 9^.
Cc//i. Voir prtK ce//j [no, elc. ).
Ce/w^ i58.
Ceni ou ce«. ^ oir ce, ccmc, etc.
CcH ou cepan, adverbe, 5o, 126,
128, 181.
Ccncamall on quezqui camall, 2'i,
5o.
Ccnquizca, adverbe, 182.
CenlentU, 20, 5o.
Cenlctl, 5o, 1 92.
Cepan. Voir ceu, elc.
Ceppa, ccceppa, 19 4.
Cequi, occcqui ou occscca, 5o.
Cequin, cequiniin. V. ce, cew/e^ elc.
Chachayacaloc , 11 5.
Chanc, chancquc, 36.
Chupanloc, 1 15.
Cliico, 63, 182, 191.
2G9 —
Chose (Do la) possédt^e, 5-2, 5/i.
Co. Voir c ou co.
Co, quinh , qui, dans les géron-
difs, 79 , 89,
Coacah , coaunoac , coaunoque ,
verbe irregulier, 116.
ÇoUi ou ch//<. Voir ladW.
Copa. Voir cacopa.
Copmiic, préposition 177.
Cvifhtpaii , préposition, 177.
E, sulîixe indiqutinl le vocatif, th.
— que, désinence marquant la
possession, 87, 38.
Eceye, cce oc, 65, 66.
Elh, elhiin, 95, ^8.
Ehac ou yeha , impersonnel ,108.
Eua, i56.
Euadcahj euiliticah, verbe irrégu-
lier, 1 13.
Futur (Du) employé comme im-
pératif, 81.
Gérondifs (Des), 70, 76, 87-90.
Y, démonstratif, 16, 17, 65, 66.
— possessif. Voir no, mo, i, etc.
Ya, terminaison de l'imparfait, 78.
adverbe. Voir ye.
Yauli, verbe irrégidier, 89, 90,
116, i55.
Yc, ynic, 65, 66, 75, 76, 87,
89, 90, 182, 19/i.
Yc, yquin, 189.
Ycac, verbe irrégulier, 108, \hk.
Ycampa, préposition, 178.
Ycatilhticac , verbe irrégulier, 109.
Ici, mis pour iz, 188.
Yciio, i83.
Ycuopilhti, 196.
Icoa, impersonnel, 110.
Icpac, préposition, 173.
Ye ou ya , adverbe : ye iman , 70.
76 , 87 ; — ye imonequian, 87 ;
— ye ipan, 1 86 ; — ye qunlcan ,
70, 87.
Ye, interjection, 1 95.
Y eh, yehoa, yehoall, ychoalzin ; —
ycliorm, yehnnnlin, yehoanlzi-
tzin, i5 , 16, 17.
Yeloa. Voir eloac.
Yetzticah , verbe irrégulier, 106.
Yeua, i83, i8(), 210.
Ihiyoïiin, i5ç).
lyo. Voir çanio , çan tiyo, etc.
Ilhuilhù, 196,
Impératif négatif, forme particu-
lière du pluriel ,82.
Yn, démonstratif, 16, 17.
Yn ou ym, possessif. Voir 110, mo ,
i, etc.
Yn, 71, 88, 89. 90, i83.
Yn aquin. Voir aquin (yn).
Ynic. Voir yc.
Ynic achi , ynic cenca, 66.
Ynoc, ynoqiiic , 186, 189.
Ynlla, 81, 8/1, 89, 119, lou,
195.
Ynllaca , préposition , 178, 178.
YnÛacamo, 18/1.
Yntlanelh, 195.
Yn tlein. Voir iJein (yn).
Ypampa, 85 , 19^.
Ypan. \o\v ye ou ya, etc., ai pu
ou pan.
Ypan y, ipan li, ipan ili ou ypan ta ,
ypan tia, ypan itia, verbe irré-
gulier, ihi.
Yquac , yn iqiiac , 7 1 . 8 ^j . 88 , 1 8 9 .
270
F/Zf;, preposilion, 177.
Ilta, 159.
Itzqui ou yxfjuicli , hS.
Yiih, yuhqui, ijuhfjue, A 8, 18/I.
Yuh, intcrjeclion, iqô.
Yxcoya, 9 5.
Ixnanac, préposiLion, 178.
Ixpan, préposition, 178.
Ixquich. Voir itzqui.
Ar/Zrt»;, préposition, 178.
Iz, 107, 188.
La, préposition, 17/1.
Lhni ou iluni, 126, 1-39, 1 3 1 .
Lo, terminaison du passif et de
l'impersonnel, 98, 100, 102.
Ma, 68-75, 81,82, 83,89.
Ma, conjonction, 195.
Muca ou macamo, 82.
Maccunlhti, 196.
Mach, 18/1.
Machmo, i8i.
Macmi, maçonelh, manclh , 195.
Macucle, 7nayeciiele, 83.
Manen, 82.
Mani, verbe irrégulier, 109, 111,
i55.
Manlllttia ou manilhtica , verbe irré-
gulier, 111.
Manina ou manoa, impersonnel,
112.
Mrtie/, 81, 83.
Mrt??, i58.
Mï'ec^ 32.
Miecpn, i8i.
MîV:;. Voir ?/cc/«, w»7;, etc.
Mo, possessif. Voir no, vio, i, etc.
réfléchi. Voir nino, limo, eîc.
Mo, monel, alverbe, 182.
MucM, muchinlin, etc., /i8.
N, 17 A.
Nacaziconoc, 1 15.
IVal ou nalhco, préposition, 175,
178.
Namo, 2 3.
Nauac, 17^, 175.
Nauaque. Voir lloquc.
Ne, dans les substantifs verbaux,
et les impersonnels, /ii-/i5,
55, 76, 98, 100, 101, 102,
123, 127, 128, 139.
Nech, mitz, tech, anicch, 19, 128,
i3h, i35, 162. V.c, qui, etc.
Nechca, nechcapa, 188.
Neh, nehoa, nehoall, nchoalzin,
i5, 16, 59.
Nelli, 18/i.
Ncmi, i55.
A^CHC, 2 3o.
%rt, 188.
Nepanila, préposition, 175.
Nequi ou nencqui, 85, 80, 109,
160.
Nemja, 2 5.
Ni, ti, an, pronoms personnels, 17,
18, 19, 23, /47, /18, 68-7G,
78, 86, 106, 127, 129, i33,
201.
Ni, terminaison de l'optatif, 83.
Nica, interjection, 195.
Nican, 188.
Nicno, 1 36, i/i5, 162.
Nim, 2 3.
Niman, 88, 189.
Nimo, 19, 2 3.
pour nino, i3/i.
NinOj limo, mot, ito, amo, pronoms
— '21 \ —
leflécliis, 19,20,61-4^, 123,
1 27, i3i-i35, 139, lui, i/i5,
159-162.
Niqtdnno, i36.
Nile, 2 3.
No, mo, i, (0, amo, in, possessifs,
18, 20, 91, 23, 24, 26, 27-
3i, 36, 38, 39, 43, 4/., 45,
46, 48, 5o, 52, 54-61, 65.
i39-i42, 179 , 196.
No, conjonction, 195.
Noma, 16.
0 ou u, on on vn, démonslralif,
16, 17.
0 (De l'augment), 79.
0, suffixe marquant la possession,
37-
Oa ou Ma, terminaison de l'imper-
sonnel, io3, io4.
Oc, 65, 66, 180, 188, 189,
193.
Oc, verbe. Voir onoc.
Ocachi, 65, 66, 188.
Oc achi ne, oc achi nepa, etc. 1 88.
Ocachica, occachic, occachitzinca ,
i85.
Occecca ou occeqin. Voir cequi, etc.
Occuelachic, i85.
Ocmaya, i85.
Oyuh, orjnh yciia, 79, 210.
Omextin (to, amo, ijn), 5o.
On, 106, 110, ii5, 126, 127,
128, 129, 201.
On, démonstratif. Voir 0 ou u, etc.
Oncah. Voir cah.
Onoc, en composition oc, verbe ir-
re'gulier, 110, 112, 1 1 5 , 1 54 .
Onolhtiloc, verbe irrégiilier, 110.
Onovac ou onohua , impersonnel,
111.
Onlcixlin (yn), 5o, 5i.
OnlUunanixùn {yn), 5 1 .
Oui, adjectif, 49.
Oui, interjection, 195.
Ouilic , 195.
Pa on pan, préposition, 63, 70,
87, 174-178, 191, 193.
Palli, préposition, 175.
Pampa, préposition, 175.
Pan. \ o\r pa ou pan.
Patiic, préposition, 177.
Pilh, 60.
Poloa, puloa ou puhma, 126,
129, 1 3 1 .
Polli, 61.
Pulh, 61.
Quac, préposition, 178.
Qualhcan, 70, 87.
Qualliinic, qualli yezqni yn , qualli
yez, 70, 86.
Que. Voir e, que, etc.
suffixe indiquant le plur. au
prétérit et au futur, 79, 80.
Qtien, quenin? i85.
Quenlclh. Voir telh, etc.
Quetzttcah, 1 15.
Quexquichca? 186.
Quezqui , 94 , 49.
Qui. Voir co , quiuh, etc.
terminaison au singulier du
futur, 80.
Quia, 79, 85, 91, 126, 129, 2 o3.
Quiça, lEj.
Quilmach, i84, 186.
Quim mo , qii imo , 1 3 6 .
Quin, [)ronom. Voir c, qui, elc.
— 27l> —
Qiiiii , ;i(lv«'rl)e, ^lo, 190.
Quiiili. Voir co, quiuh , elc.
Su bs tan (ifs (Des) qui ne reçoivent
point les possessifs no, mo,
i, etc., 26, 26.
Subslnnlifs dërivds en catl, 35, 36.
Substantifs poss. en e, im, 37, 38.
verbaux en en on can ,
Z.6.
verb. en y an, ^i5, 0-2.
verbaux en yiill, hitl,
39, ^o, hi.
verbaux en liztli, h^.
verbaux en Ui, /i3.
verlj. en ni , A 2 , 4 3 , G 2 .
verbaux en qui , /i 5 , 0 2 .
d'instrument, hh.
composés, 63.
Substantifs. Pluriel en me, 1/1,32,
33, 3/1, A3, /15.
Pluriel en que, 1 A , 35 ,
36, 37, A5.
■ Pluriel en Un, 1 A, 32,
33, 3/4,69, ^*^' ^^-
Pluriel en uan ou huan,
36,38,Zio,/i3,A4,
A5, 69, 60, 61.
Pluriel par redouble-
ment de syllabe, 33,
34,^6,69, 60, 61.
Pluriel des noms de
peuples terminés en caû au sin-
gulier, 35, 36.
Tamo, 2 A.
Tçincoou izinco , préposition, 178.
Tçinoa on tz inoa , 126, i3i, 162,
167.
Tçonco, prëpo'ilion, 178.
TçvUi ou rtiU't , 59 , 61.
Te, lia, 21, 22, 23, 3i, /ii-'io,
55, 56, 57, 76, 80, 81, 98,
100, 101, 102, 122, 123, 126,
1 27, 128, 129, i35, i38, 1 A3,
1 AA, 161, 162, 168, 169.
Te mis pour tequi. Voir ce dernier
mot.
Tech. Voir nech, mitz, etc.
Tech, techpa, techcopa, préposi-
tion, 20, 85, lAi, 173, 176.
Teh, tchoa, tehoatl, tehoatzin; —
tehoan, tchoanhn, Ichoiintzitzin ,
i5 , 16.
Telh, qucHlclJi , i85.
Terni, temilhlia, verbe irri'gulier,
1 12.
Temiua, impersonnel, 11 3.
Tcnloc , 112.
Te/n^/rco, préposition, 177.
Tequi, 186.
TcquitI, 186.
Teteuh, 186.
Tetla (pour te lia), compic'ment
d'un verbe, i2 3.
Ti, pronom. Voir ni, ti, an.
Ti, dans les verbes composés , 1 1 o,
112, 1 15, i52.
Ti. Voir liuh, to, etc.
Ticmo, i36.
Ticto, i36.
Tim, 23, 2 A.
Timo, 2 A.
Timo , pron. réfléclii. Voir «/no, etc.
mis pour lilo, i3A.
Tino, 2 3.
Tiquimmo , i3().
Tiqninto, 1 36.
273
Tilc, i'ô, -lit.
Tilo, pronom n'Iléchi, 19, -jo.
Tilo, 2.3.
Tiuh, to et // dans les gérondifs,
71, 88.
Tla. Voir le, lia.
Tla, parlicnle do l'inijx'ralircl de
l'optatif, 81,1 28.
Tla, proposition, 17O, 178.
Tlacatl, tlaca, 36.
Tlan, préposition, 17^1, 175.
Tlani. Voir llani.
Tlaocachic, i85.
Tlapiquia, 160.
Tlaquachîc , i85.
Tlaquanh, 18G, 187.
TlaueUllitic , ig5.
r/e.?Voir//e/«.?
T/ee. Voir auc tlei.
Tlein ou //c? tlcin y? llein 0? 5i .
(yn), 5i, 85.
jT/oc^ préposition, ijli.
Tloqiie nauaque, i-j5.
To, possessif. Voir no, mo , i, etc.
To. Voir ihth, to, etc.
Ton, tonlli, 60.
Tzalan, j)réposition , 176.
TiC^ abréviation de ti'me, \h.
Tzin, UintU, 5 9, 187.
Ua, suffixe marquant la posses-
sion, 87, 38.
— Voir oa.
Ualauh, verbe irrégulier, 118.
Ualk, ii(), t-iiù. 128, 129.
Udlliinouica, lao.
Ualhuiloa, impersonnel , 119.
Uan, préposition, 5o, 177.
Ucca, uecapa, ucucca, 187.
iliœcapame , necapan, 69.
Uelh, i(), 17,85, i9.(j, l'jg, 187.
Uclzi, i53, 157.
Uctzloc, 1 15.
^«c^ uicpa, niccopa, préposition,
177.
Uica, verbe irrégulier, 118.
Uiloa, impersonnel, 117.
f/îV:;, verbe irrégulier, 120, i55.
Un. Voir 0 ou u, etc.
Verbes réguliers (Des). Actif, 68.
Passif, 73.
Impersonnel, 76.
Verbes défectifs , ih-2.
Verbes dérivés en c«, 167.
dérivés on lia, liS.
dérivés en mi, 1/18.
dérivés en ni, t^8.
dérivés en pi, 1^8.
dérivés en oa, i^G.
dérivés en ti ou lia, 1/16.
dér. en lia, 1/15,1/19,1 5o.
dérivés en tilia, i5o.
dérivés en ui, 1/17, 1/18.
dérivés en ?< m, 1/1 5.
Vocatif (Du). Voir e.
Xi, mis pour les pronoms ti, an à
l'impératif, 81.
Xi, xu , interjection, 195.
Xio, interjection, 19 5.
FIN DE LA TAliLE Al.Pll ACETIQl E.
iS
CORUECTIONS.
Pa{je 1 (J , a'' colonno. avant-Llernièri" lijjiie, au lii-ii île : Tehofoitiii on, lisez :
Ychnanlin on.
P. 1 () , 1. 13 , an iicii ili' : De lo (|iin , lisez : De lo (|(ial.
P. ,■)],]. 1 8 , au lieu île : esso , lisez : estu.
P. .") 1,1. Il), au lieu île : csto , lisez : esso.
P. 11(1, noie 1 , nu lieu do : nicoa , lisez : icoa.
P. 11."), note A ,1.2, au lieu lie : caer tierra , scil., cic. lisez : cacr, scil. lierra , elc.
P. i3i, avant-tlernière liguo, au lieu do: operacion d' vorho, lisez: operacion
del verbo.
P. 1 'i."), 1. 5 , au lieu de : doslo, lisez : deslos.
P. 1 ')G , 1. ih , au lieu de : poiia y oim , lisez : poita , ynua.
P. 1 70 , noie 1,1. Il), au lieu de : nipactn , lisez : nipdtca.
P. 175, noie 1,1. T), au lion de : p. -j: 1 , lisez : p. 9:î3.
P. 2 1 3 , 1. 10, au lieu de : in icpoloniii . lisez : in tepotonin.
P. 2 I G , 1. 2 , au lieu de : rabajar, lisez : Irabajar.
P. 22/1 ,1. 2i , au lieu de : nnzlac, lisez : noztlac.
P. 20G, note 2 , au lieu de : MN , lisez : BN.
P. 270, 2" colonne, dernière Ijone, au lieu de: mot, ito , lisez : nio , lilo.
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