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Full text of "Grammaire, dialogues & vocabulaire de la langue rommane des Sigans pour faire suite a l'Histoire ..."

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I 



I 



I 



r 



GRAMMAIRE / 

.■v> 
DIALOGUES & VOCABULAIRE ^ 



DE LA 

LANGUE ROMMANE 



DES SIGANS 



pour faire suite à 



l'HISTOIBE TRAIE DES VRAIS BOHÉHERS 



l'A H 



J.-A. VAILLANT 



PARIS 

tyi>()(;kaphie pilloy. boulevard pigallk, 50. 

1861 



V 



V 

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>^->^ 



\ 

I 



GRAMMAIRE ROMMÂNE 



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< *'j . • A 



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I 



GRAMMAIRE ROMMâNE 



426474 



"l» - 7 t • i^*^ ■ 



GRAMMAIRE ROMMANË 



Des lettres. 

Les sigans n'ayant point d*alphabeth, on exprimera les sons 
et les articulations de leur langue par les vingt- deux carac- 
tères suivants : a, 6, c, d, e, /", (/, A, i,y, fc, /, m, n, o, p, r, 
*, f , tt, «, z, auxquels il faut ajouter : les dentales ç et l\ 
les palatales c* et/, la sifflante 5', la mouillée y et les voyelles 
fortes d, ^, f, (î, il. 

Valeur dee lettrée. 



il , 6, d, /, i,y, fc, /, m, n, 0, p, r, ^, ^ v, a se prononcent 
comme en français, mais 



c se prononce tch devant e i 



c 

* 

e 

e 

9 
h 

m 

J 

S 

f 

a 
6 

t 



» 

» 

» 



ts 

e (muet) 

è 

kb 

4j 
ss 

ch 

is 



sont très-longs 



très-guttural 
u se prononce ou 
ii se prononce u 



a u 



cey, 

cin, 

c*aoro, 

çikno, 

hêu, 

ce, 

gîri. 
hêiça, 

j'ûvlc, 

mesel, 

s*ukar, 

vat'a, 

bhàr, 

rôm, 

plnri, 

kuru, 

j'ûvie , 



mie. 

honneur, 
garçon, 
petit, 
trou. 
fiUe. 
fourmi, 
gaude. 
épouse. 
Ubie. 
beau, 
science. 
• pierre, 
homme, 
cuisse, 
devin, 
femme. 



— 3G -^ 

y y toujours mouillé, esl toujours attiré par la lettre qui le précède, 
ainsi : 

Raya, seigneur, se prononce commme ray-Qw. 

Ney, flûle de pan, ■ » soX-eiL 

Roy, cuillère, » » roy-aume. 

Uluy, milan, » » rouille. 

Remarque : io^ ia sont diphtongues; ot, ai ne le sont pas; 
toute lettre se prononce : pai, eau, prononcez : pa-i. Dans les 
modifications k ei g se changent en/ (dj.) 



Des mign^i^' 

Il n'est besoin que des trois signes (\) (*) (" ) dont nous 
avons vu remploi. 

Des genres. 

il y a deux genres, lo masculin et le féminin, définis par 
Tarticle o le, i la, ol, les. 

Les substantifs terminés par a o u o\x par une consonne 
sont masculins : o raya, le prince ; — o c*ao, le fils ; — o guru, 
le bœuf; — o gras*, le cheval. 

Les substantifs terminés par les voyelles.e i u y sont fâmi- 
nins : i ce, la fille; — i rukni, la louve ; — i prakù, la mêlée; 

— i roy, la cuillère. 

Remarque : La lettre n caractérise généralement le féminin. 
Exemple : Rôm, homme; — rômni, femme; — guru, bœuf; 

— gunmi , vache ; — gras* , cheval ; — gras'ni , jument ; — 
ruk, loup; rukni louve. 

Dés nombres. 

Il y a deux nombres, le singulier et le pluriel, déterminés 



— 37 — 

par l'article o, i, o/, le la les : hurdun, le char; — i jikse, 
la guêpe; — ol kurdun, ol jikse; — les chars, les guêpes. 



Du 0ub«toiiiif. 



Le substantif est masculin ou féminin, mais il n'a point de 
pluriel. Il se décline et ajoute aux cas du latin le social et 
rintentionnel. 

Le social marque Taccord, Tensemble : rôme, Thomme ; 
— rômesa, avec Thomme; — rômnesa, avec la femme. 

L*intentionnel indique le but, le propos : S'eresgî jao, je 
vais à l'herbe, c'est-à dire pour cueillir de l'herbe. 



X 



Dëelliial»«ii du «ubÀtoBtif. 





Masculin, 






Féminin, 




Nom. 


Okér, 


la maison. 


I ce, 


la GUe. 




Acc. 


kêres, 


id. 


ceyes, 


id. 




Soc. 


kêresa. 


avec la maison. 


ceyesa. 


avec 


la fiUe 


Int. 


këresj'i, 


pour id. 


ceyesj'i. 


pour 


id. 


Gén. 


këreski, 


de la id. 


ceyeski, 


de la 


id. 


Dat. 


keresti, 


à la Id. 


ceyesti, 


à la 


id. 


Âbl. 


kërcster, 


de, par id. 


ceyester, 


de, par 


id. 



Remarques : Tout substantif terminé par une voyelle au 
nominatif, la retranche dans tous les autres cas et se décline 
comme kër\ tout substantif féminin monosyllabe intercalle 
un y entre sa voyelle finale et sa modification, et se décline 
comme ce*, tout génitif est adjectif, et tout génitif pris adjecti- 
vement peut faire son masculin en o et son féminin en i : 



s'ero romesko, 

01 sero romesko, 
*o dives s'oneski, 
ol dives ioneski, 



la tête de Thomme ou humaine, 
les têtes d'hommes » humaines, 
la clarté de la lune » lunaire, 
les jours du sol^l » solaires. 



— 38 — 



De r article. 



Il y a deux articles, le défini déclinable et Findéfini indécli- 
nable. Ce dernier est : îk, un-, — nisHe^ des. 

Le premier est : o, t, o/, le la les, qui se décline dans les 
quatre cas suivants : 

Nom. rôm, Thomme. i rômni, la femme. 

Ace. les rômes, l'homme. les rômnes, la femme. 

GéD. li rômeski, de Thomme. li rômneski, de la femme. 

Dat. le rômesti, à Thomme. le rômnesti, à la femme. 

Rebiarque : L'accusatif les fait au pluriel /en : les rômes, les 
hommes; — len rômnes, les femmes. 



De ra^Jeetif. 

L*adjectif a les deux genres déterminés par Tarticle final 
0,t : baro, grand ; — bari, grande. Il se décline comme le 
substantif, quand il est employé seul, et, comme le substan- 
tif, il n*a pas de pluriel. Exemples : 

baro rôm, le grand homme. 
i bari romni, la graude femme. 

01 baro rom, les grands hommes, 
ol bari romni, les grandes femmes. 

kada rom Is baro, cet homme esl grand, 

i kada romni ts bari, cette femme est graude. 

Degrés de slsnifleation. 

Le comparatif d'égalité s'exprime par s'ar^ comme : îs baro 
s'ar nië, il est grand comme moi. 
Le comparatif s'exprime par may suivi de de kala : îs may 



— 39 — 

baro de kala më, il est plus grand que moi ^ — sênma may 
but de kada lès, j'en ai plus que lui. 

Le comparatif d'infériorité s'exprime par la négation du 
comparatif de supériorité : ol naisi baro de kala mè, ils ne 
sont pas si grands que moi; — ou par may loko, plus peu 
pour moins ; — Sënma may loko do kada tu, j'en ai plus que 
toi. 

Le superlatif s'exprime par fnay^ plus, précédé de l'article 
et suivi de ando. Exemples : 

o may las'o kër, la plus belle maison. 

i may las'i and ol rômni, la plus belle des femmes. 

Le superlatif absolu s'exprime par pra ou pre très. 

Exemple : o kada hurdun îs prabaro, ce char est très-grand, 
i kada ce is pres'ukari, cette ûUe est très-bonne. 

Des mots «emposéii. 

Les mots se composent de deux manières, savoir : 

l<>parjuxta position : baropeng, lion, mot à mot, grand 
monstre. — piblaraun, dindon-, mot à mot, monsieur glou. — 
Bara-bâr, gros rocher 5 mot à mot, éléphant. — Bu s'os'oy, 
ours ; mot à mot, gros matou, gros lapin ; 

20 par préfixes et afflxes. 

Les principaux préfixes sont : 



pra, pré. 


signe 


de supériorité. 


prabal. 


air supérieur 


bu, * 


M 


grandeur, 


bupardo, 


panthère. 


s*u. 


» 


bien. 


s'ukriveç. 


beau froid. 


tn, 


» 


retour, 


Inis, 


il résurgit. 


Rio, 


» 


liaison. 


kiopral. 


confrère. 


na, j 






nayba. 


mon être. 


ne, i 


n 


négation, 


netot. 


infidèle. 


ni, ) 






niska, 


rien. 


a 


» 


privation, 


acejùlo. 


avorton. 



Les principaux affixes autres que ceux de la déclinaison 



sont : 



— 40 — 

ilo, signe de diminution, kirmilo, 
kero, » làaltrise, kêreskero, 

siz, » privation, jibsiz, 



vermicule. 

maçon, 

muet. 



Remarque. Les prépositions kope et vers' peuvent s'inter- 
poser dans les nombres de la manière suivante : dui kope des\ 
douze-, —tri vers'des*, treize; mot à mot, deux sur dix, trois 
vers dix ; mais cette interposition est absolument inutile. 

Des pronoms. 

PRONOMS PERSONNELS. 



Première personne. 





SINGUUER. 






PLURIEL. 


Nom. 


ma, më, 


je, moi. 


ame, 


nous. 


Ace. 


man, ma. 


me, moi. 


amen, men, nous. 


Soc. 


manç, 


avec moi. 


amenç. 


avec nous. 


Int. 


manji, 


pour moi. 


amenai, 


pour nous. 


Gén. 


manki, 


de moi. 


amenki, 


de nous. 


Dat. 


mandi,- 


à moi. 


amendi, 


à nous. 


Âbl. 


mander, 


par moi. 


amendir. 


• 

par nous. 






Deuxième personne. 




Nom. 


tu, 


tu, toi. 


tume, 


nous. 


Ace. 


te, tut, 


te, toi. 


tumen, 


nous 


Soc. 


tuçi. 


avec toi. 


tumenç, 


avec nous. 


Int. 


tiy'i, 


pour toi. 


tumenj'i, 


pour nous. 


Gén. 


tuki, 


de toi. 


tumenki. 


de vous. 


Dat. 


tudi, tuti, 


à toi. 


tumeudi, 


à vous. 


Abl. 


tuter, 


par toi. 


tumendir, 


par vous. 






Troisième personne. 






Masculin, 


SINGULIER. 


Féminin. 


Nom. 





il lui. 


i, 


elle, 


Ace. 


les, 


le. 


la, 


elle, la. 


Soc. 


lésa, 


avec lui. 


lasa, 


avec elle. 


Int. 


lesj'i, 


pour lui. 


\^\ 


pour elle. 


Gén. 


leski, 


de lui. 


Iaki, 


d'elle. • 


Dat. 


lesdi, lesti, 


à lui. 


ladi lati. 


à elle. 


Abl. 


lesdir, 


par lui. 


lader. 


par elle. 



— 44 — 



PLURIEL DES DEUX GENRES. 



Nom. 


01, 


eux, ils, elles. 


Agc. 


len, 


les. 


Soc. 


lença, 


avec eux, elles. 


Int. 


lenj'i. 


pour eux, elles. 


Gén. 


lenki, 


d'eux, d'elles. 


Dat. 


lendi, 


à eux, à elles.. 


AM. 


lendir, 


par eux, elles. 



Adjectifs possessifs. 

Les adjectifs possessifs ont les nombres et n*ont qu'un 
genre. Le féminin se fonne en mettant Farticle devant le sub- 
stantif que Tadjectif détermine : Maro i roumi, ma femme. 
On dit aussi mandi i romni, la femme à moi; — i ce, la fille 
de moi, etc., pour ma femme, ma Me. 

maro(l)mon, amaro, notre. — miri, mes, amari, nos. 
tiro, ton, tumaro, votre. — tiri, tes, tumari, vos. 
lesko, son, lengo, leur. — leski, ses, lenj'i, leurs. 

Pronoms possessifs. 

Les pronoms possessifs ne sont autres que les adjectifs 
possessifs précédés de Farticle o, i, ol; le, la, les : o maro, 
le mien; — i tiro, la tienne; — ol leski, les leurs. 

Pronoms réfléchis. 

Le pronom réfléchi est pes, contracté de pe se ou simplement 
pe ; il se met indifféremment avant ou après le verbe. Exemple : 

s'ari pesé, il se compare; i pes baril, elle se grandit; — 

01 marena pe, ils se battaient. 

(4) On dit plus communément monro. 



— 42 — 



Adjectifs et pronoms dënionstratifs. 

Les adjectifs démonstratifs sont : kada^ kala, ce, cet, cette, 
ces, des deux genres et des deux nombres ^ — kadaia, ce-ci 
cet-ci, ces-ci^ — kadala, ce-là, cet-là, cette-là, ces-là. Ex^: 
kada rôm, cet homme ^ — kada i rômni, cette femme ; — 
kala gras', ce cheval; — kala i gras'ni, cette jument; — o 
rom kadaia, i romni kadaia, cet homme-ci, cette femmc-ci; 
— rom, i romni kadala, cet homme, celte femme-là. 

Devenus pronoms, ces adjectifs se déclinent : 

kadaia, 
g kadaies, 
JT kadaiesa, 
« kadaiej'i, 
^ kadaieski, 
r- kadaiesti, 

kadaiesdir, 

Remarques. Le k se change indifféremment en g. 
Le datif se termine aussi en endi : kadendi, kalendi. 
Le pluriel se forme à Taide de Tarticle : 
ol kada, ceux, ceux-ci; — ol kadaia, celles, celles-ci ; 
ol kala, ceux, ceux-là; — ol kadala, celles, celles-là. 



Nom. 


o kada. 


Ace. 


P- kades, 


Soc. 


g kadesa, 


Int. 


F- kadéj'i. 


Gén. 


g kadeski, 


Dat. 


£• kadesti, 


Abl. 


•"* kadesdir, 



kala. 


kadala. 


g kales. 


kadaies^ 


F kalesa. 


g kadaiesa, 


g kalef i. 


^ kadaiej'i. 


7- kaleski, 


r kadaleski, 


F kalesti. 


kadaiesti, 


kalesdir, 


kadalesdir, 



Pronoms relatifs et interroipatifs. 

Kas ou kofij qui^ quel. 

Ce pronom est irrégulier et ne s'emploie que pour les per- 
sonnes ; il est des deux genres et des deux nombres : 

qui, quel, lequel, laquelle, lesquels. 

M 

avec qui, 
pour qui, 
de qui. 
à qui. 
par qui. 

Remarque. 11 devient féminiri et pluriel, à Faide de rarticlc 
o kon, lequel ; ikon, laquelle; ol kon, lesquels. 



Nom. 


kas,kou, 


Ace. 


kés. 


Soc. 


kèsa. 


Int. 


kCsj'i, 


Gén. 


këski, 


Dat. 


kësti, 


Abl. 


kësdir. 



» 


» 


» 


» 


)) 


» 


tt 


» 


)) 


i) 


» 


M 




» 


j> 


» 




» 


u 


» 




j) 


» 


» 



— 43 — 



Kon aveleas,qui est venu? — j*anao len kon avelea, je sais 
(ceux) qui sont venus. — Kèski îs, de qui est-ce? — i kêsti 
lès dean, à laquelle Tas-tu donné? — ol kèsj*i kerdeas, pour 
qui (lesquels) Ta-t-il fait? 





So 




et S 


'ao 






qui, que. 


quoi. 


qui, quel, lequel. 




Nom. 


so, 


sao. 


qui, que, quoi. 


quel, 1 


equ 


Ace. 


SOS, 


saes. 


D » » 


1» 


» 


Soc. 


sosa, 


saesa, 


avec qui, » 


» 


» 


Int. 


sosj'i, 


saesj'i, 


pour qui, » 


» 


M 


Gén. 


soski. 


saeski. 


de qui, » 


» 


» 


Dat. 


sosdi, 


saesdi. 


à qui, » 


)) 


» 


Abl. 


sosdir, 


saesdir. 


par qui, » 


)> 


» 



So aveleas? qui est venu? — sao rom aveleas? quel homme 
est venu? — sosj'i j'anao, je sais pour qui, pour quoi ; — 
saesj'i j'anao, je sais pour qui, pour quelle. — Huçil o rom 
sao a vêla, il est parti, l'homme qui était venu. 

Pronoms définis. 



Nom.^ 


s*esao. 




chacun, e. 


saor. 


tout, e 


Ace. 


s*esaes, 




» 


saores, 


» 


Soc. 


s'esaesa, 


avec 


» 


saoresa. 


avec » 


Int. 


s'esaesj'i, 


pour 


» 


saoresj'i. 


pour » 


Gén. 


s'esaeski. 


de 


n 


saoreski. 


de » 


Dat. 


s'esaesti. 


à 


o 


saoresti. 


à » 


AM. 


s'esaesdir. 


par 


» 


saoresdir. 


par » 



On dit aussi âu datif : s*esaendi, saorcndi. 

Déclinez de même naiko, aucun, pas un ; — o iek o aver, 
l'un, l'autre ; — or se kono, qui que ce soit, or sao quiconque. 

Les uns les autres s'exprime par ta olkadala ta ol aver, et 
kadala et aver seuls se déchnent : ta ol kadalas, ta ol avres 
ni prijanao, je ne connais ni les uns ni les autres. 

On dit auspi /(/ iek... la iek. l'un.. . Tun : ta iek jilutar ta iek 



— 44 — 

as^ilas, l'un est parti, Tun est resté. — Konikm^ quelqu'un; 
— nis'te, des; — niskayva, quelque, quoique ce soit, sont in- 
déclinables. Celui, qui, lequel, quelqu'un, chacun de vous, de 
nous, d'eux, de tous, s'expriment par : kala, se, sao, konik, 
s'esao-ando meni, tu meni, seni, saores. 

9alMitaiitif«, aiUeetifs, adverbes de membre. 



CARDINAUX. ORDINAUX. 




AOVERBES 


iek, ik, 


un. 


iekto, 


<•'. 


ickti. 


dui, 


deux. 


duito, 


2«. 


duiti. 


tri trio. 


trois. 


trito, 


3-. 


elc. 


s'tar, 


quatre. 


s'tarto, 


4«. 


» 


pauc'o, 


cinq. 


panc'to. 


6'. 


» 


s'ov, 


six. 


s'o¥to. 


6« 


» 


efla, 


sept. 


eftato. 


7' 


» 


okta, 


huit. 


oktato. 


8- 


» 


cnia, eia, 


neuf. 


eiato. 


9e. 


» 


des'. 


dix. 


dcs'to, 


\0\ 


» 


des'iek, 


onze. 


des'ickto, 


i\\ 


» 


bes*, 


vingt. 


bes'to. 


20V 


j> 


bes'iek, 


vingl-un. 


bes'iekto. 


21». 


» 


trides*, 


trente. 


tridesHo, 


30-. 


» 


stardes', 


quarante. 


sHardes'to, 


40V 


» 


panc*des\ 


cinquante. 


» 


50V 


» 


s*ovdes\ 


soixante. 


» 


6f/* 


» 


eftades*, 


soixante-dix. 


» 


lO» 


t> 


oktades'. 


quatre- vingt. 


» 


80V 


» 


eniades'. 


quatre-vingt-dix. 


M 


90 V 


» 


s'el. 


cent. 


s'elto. 


100' 


s'elti. 


dui s*el, 


deux cent. 


» 


200V 


» 


des'el, 


mille. 


D 


<000- 


» 



On dit aussi : tranda, trente^ — saranda, quarante; — 
panc'andes', cinquante-, — s'oandes', soixante, — et aussi 
tri vers'des', trente, etc. Des' et bes' s'élident avec s*tar et s^ov : 
des'tar, quatorze^ — bes'tar, vingt- quatre au lieu de des' 
s'tar et bos' s'iar. Dcs'ov et bes'ov, au lieu de des* s'ov, bcs' 



- 45 - 

s'ov, 16 et 26. Le v de s*ov s*élide devant des' et s'el : s'o dès\ 
s*o s*el, 60-600. 

Employés substantivement, ces-adjectifs se déclinent : tuti 
dao oktas, je te donne le huit-, — s'ovesa stao, je m'en tiens 
au six. m. à m. je reste avec six. 

Un seul ou seulement un, deux seuls ou seulement deux 
s'expriment par ieken^ duyen 5 — un à un, deux à deux, par 
ikendij duyendi; — une fois, deux fois, etc., par iek dat, dui 
dat; — tous deux, tous trois, etc., par duijine, trijine. 

Un par un, un pour un, etc. , s'exprime par iekto iek ; et un, 
cinq, dix pour cent, se rend par s'eltoiek, s'elto pane, s'elto 
des'. 



Du verbe. 



Le verbe n'a point d'infinitif; il a pour racine le substanif. 
Il n'a que trois temps simples ^ le futur, le conditionnel et le 
subjonctif se forment de l'indicatif à l'aide de la conjonction 
ti (que) précédé de as' signe du désir. 

Le futur et le conditionnel, ainsi que les temps passés du 
subjonctif, sont formés à l'aide du verbe sarao ousaro^ie 
deviens. 

Les modifications du verbe dispensent de l'emploi des pro- 
noms qui ne servent que par pléonasme ou pour rendre le 
verbe réfléchi. Amsi : më sam signifie c'est moi qui suis, — 
ma kamao, je m'aime. 

Il n'y a point de verbe avoir ; il s'exprime par sënma, sèn 
tu. sën : sënma îk gras', j'ai un cheval. 

Il n'y a qu'une conjugaison, mais elle se modifie à la pre- 
mière personne de l'indicatif présent, en 0, ao et om ; — au 
passé, en lim et dim^ — et au participe, en lo et do. Quelques 
verbes font indifféremment ao et om, tels que sarao ou sarom, 
je deviens -, avo ou avom, je viens 



— 40 — 



Coi^oil^isans en ao, lini, lo. 





KÀMAO, 


J AIME. 


Indicatif p 


resent. 


Futur. 


kamao. 




as'ti kamao, j'aimerai. 


kame's, 
kamel, 
kamas, 
kamep. 


j'aime. 


Passé 

as'ti kamlim, j'aurai aimé. 

Conditionnel. 


kama, 




as'ti kamaos, j'aimerais. 


Imparfait et 


parfait. 


Impératif. 


kamaos. 


tL'i 


kama, aime. 


kamesas, 


El? 

S 

AS 


Subjonctif présent . 


kamela, 

kamasas, 

kamenas, 


5 


ti kamao, que j'aime. 
Passé. 


kamena, 


fi9 

• 


ti kamlim, que j'aie aimé 


ndéfini et Plusn 


que-parfait. 


Imparfait. 


kamlim, 




ti kamaos, que j'aimasse. 


kamle'an, 
kamleas, 
kamleam, 
kamlean, 


«M. 

en 

a» 
P 


Participe présent. 
kamindo, en aimant. 

Participe passé. 


kamlea, 


• 


kamlo, aimé. 



CoipJui;aÂson en em, dlm, do. 



KEROM, JE FAIS. 



Indicatif présent. 



kerom, 

keres, 

kcrei, 

keras, 

kercn, 

kera, 



7.' 



Inde fini et Plus-que-parfait. 

kerdim, »' 

kerden, 

kerdcas, 

kerdeam, 

kcrdcan, 

kerdea, 



C3) 



a' 



— 47 -- 



Futur, 
as'ti kcrom, je ferai. 

Passé, 
as'ti kerdim, j' Jurai fait 



kerdo, 



Participe. 



fait. 



VERBE ÊTRE. 



Indicatif présent. 



sam, 


je SUIS. 


san. 


tu es. 


as, is, i. 


il est. 


sema, 


nous sommes. 


séna, 


vous êtes. 


sën, 


ils sont. 


Imparfait et passé. 


samas. 


j'élais, je fus. 


sanas, 




sas, 




semas. 




sënas. 




sena, 





Passé indéfini 
et plus- que -par fait . 



sailcm, 

sailen, 

saileas, 

saileam, 

saileau, 

saila. 



j*ai, j'avais éU*. 



Futur. 



as*ti saro, 
» sarcs, 
» sarci, 
» saras, 
j» sarcu, 
» sara, 



jc serai. 



Futur passé. 



as'ti sailem, j'aurai été. 
n sailen, 
» saileas, 
» sailcam, 
» sailean, 
» saila, 

Conditionnel. 

as'ti sardem, je serais. 
» sarde n, 
» sardeas, 
» sardeam, 
» sardean, 
sardea. 

Subjonctif présent. 

ti sam, que je sois. 

Imparfait. 

ti samas, que jc fusse. 

Prétérit. 

ti sailein, que j'aie ôié. 
Plus-que parfait. 

ti sardem, que j'eusse été. 

Participe présent. 
saindo, étant. 

Participe passé. 
sailo, été. 



— 4Ô — 

Il en est ainsi pour tous les verbes ; les finales lim et dim 
peuvent aussi se prononcer lem et dem. 

Le passif se forme du participe passé placé avant ou après 
le verbe être : 

Sam kamlo ou kamlo sam, je suis aimé. 

Sam kerdo on kerdo sam, je suis fait. 

Verbes impersoiuiels. 



Ces verbes sont : 



trebul, 

trebula, 

trebuleas, 

falma, 
falatu, 
faleaso, 



il faut, 
il fallait, 
il a fallu. 

il me semble, 
il te semblait, 
il lui a semblé. 



3"* aresol ma, il me j suffit, 
aresola tu, il te ) suffisait, 
aresoleaso, il lui ) a suffi. 



4* s'aleolma, 
s'aleola tu, 
s'aleoleaso, 

5" realol ma, 
realola tu, 
realuleaso, 



il me 1 plaît, 
il te ) plaisait, 
il lui a plu. 

il m'est agréable, 
il t'était 
il lui a été 






6** tras*al, — il importe, 
tras'ela, — il importait, 
tras'ileas, — il a importé. 



Nota. Pour les autres parties du discours, nous renvoyons 

au VOCABULAIRE. 



PIN DE LA GRAMMAIRE. 



DIALOGUES 



DIALOGUES 



J'anes rôramaues? 

Des dûma rômnianes? 

J'anao lokoro. 

Dao dûma las'o. 

Trébul ti des dûma rômroanes sadè 

iek. 
Ne j'anes? 
Sos pénès? 
Ni j'anao kans\ 
Ne motao kans*. 
De dûma mandi parpali. 
Ni sigaès kans'. 
Sostar ni dôs dûma parpali ? 
Sar sîitas?-sar siidas? 
Mis*to sûtas or nasûl ? 
MisHo sutelim. — nasûl sutôlim. 
J'a ta Irtn manj'i odrab. 
De ma s'iri-de ma pari. 
I roy is ùji? 
Is ùji. 
Âstar iag, momeli. 



Sais-tu le rômman? 

Sais-tu parler le rôroman ? 

Je le sais un peu. 

Je le parle bien. 

Il faut toujours me parler rômman. 

Que sais-tu? 

Que dis-tu? 

Je ne sais rien. 

Je ne dis rien. 

Réponds-moi. 

Tu n'apprends rien. 

Pourquoi ne réponds-tu pas ? 

Comment as-tu dormi? 

As-tu dormi, bien ou mal? 

J'ai bien dormi. — J'ai mal dormi. 

Va me chercher du tabac. 

Donne-moi mou café au lait. 

La cuiller est-elle propre? 

Elle est propre. 

Allume le feu, la chandelle. 



— 52 — 



S« • M 
a 1 pai. 

Hala pan. 

Kos la mis'to. 

Gati sar o pat. 

C'ino sar saos mis'to, o s'*ers*a. 

oghiale. 

s'érand. 

i saîni. 
Sûla këroro. 
Muldar iag. 
Purda andi moméli. 
Me rogil tût, han mandji kadèva. 
Is opri kam. 
Is prc andu i rati. 
Is rakiah. 

Us'te niay aiido i rali. 
Ja ta i souo. 
Avel oti, aorde. 
Âjuc'ctk lak, hanri. 
Ja ta splimbosa. 
Risas tu parpali. 
Ti na bcs'es but. 
Mis'to san. 
Ti may dikao tul. 



Jetle l'eau. 

Lave ia cuvette. 

Essuie-la bieu. 

Fais le lit. ^ 

Secoue bien tout, le drap. 

la couverture. 

l'oreiller. 

le matelas. 
Balaie la chambre. 
Eteins le feu. 
Souffle la chandelle. 
Je vous prie, apportez-moi cela. 
Il est de bonne heure. 

bon matin. 
Il est tard. 

Lève-toi de bonne heure. 
Va te coucher, dormir. 
Viens ici, écoute. 
Atteuds un peu, un instant. 
Va te promener. 
Reviens bientôt. 
Ne tarde pas trop. 
Porte-toi bien. 
Au revoir. 



Marel o kam. 
Dikle la kamesti. 
Dël i bris'il. 
Is nasul, s'il. 
Is s'ukar, lato. 
Marel i valval. 
Is may ando irati. 
Trezcs-tu, us'le. 
Trebul ti ulaès-tu. 

ti tos tu. 

ti urès tu. 



Il fait soleil. 
Re,;,'arde le soleil. 
Il pleut. 

Il fait vilain, froid. 
Il fait beau, chaud. 
Il fait du vent. 
Il est encore nuit. 
Réveille-toi, ffeve-toi. 
Il faut te peigner. 

te laver. 

t'habiller. 



k 



— 53 — 



• Kerdem, sam gala. 
Is misto ; ti jas, ti jastar. 
Tuj'l bok? 
Mandji kam bok. 
Ti has is'i. 
So ti has? 
^a i manj'i bok. 
ManjM bok, trus'. 
Le monro ta ha. 
Le pai la pi. 
Naî stûki. 
Pès or vi pes ? 
Kamés ti pès or ni kamès ? 
Naï ma zar. 
^2ii mandi trus*. 
Is maudi s'il. 
Sam ciDo. 
Bût kerdem bûki. 
Dûkal mi ol*vast. 
Jao li s«Wo. 
Sam nèdûs' lu. 
Arésolma. 



J'ai fait, je suis prêt. 

C'est bien; allons, partons. 

As-tu faim? 

j'ai un peu faim. 

Mangeons quelque chose. 

Qur veux-tu manger? 

Je n'ai pas d'appétit. 

J'ai faim, soif. 

Prends du pain et mange. 

Prends de l'eau et bois. 

Jeté remercie. 

fiois-tu ou ne bois-tu pas? 

Veux-tu boire ou non ? 

Ce m'est impossible. 

Je n'ai pas soif. 

J'ai froid, la fièvre. 

Je suis fatigué. 

J'ai beaucoup travaillé. 

J'en ai mal aux mains. 

Je vais dormir. 

Je suis en transpiration. 

J'en ai assez. 



Koti l5 ? 

Is ando gao, ando furo. 

Ital avel. 

Kotar aves. 

Avao forester, gacster. 

Kaijas? 

Jao la forcsti, la gaes'ti. 

Aorde î 

Inclc pe kau. 

De lu tèlè. 

Jas prè sigo. 

Ni sao aves may sigo. 

N'a s'ti sardcm,sailema traba. 



Où est- il"? 

Il est à la ville, au bourg. 

Le voici qui vient. 

D'où viens-tu ? 

Je viens du bourg, de la ville. 

Où vas-tu ? 

Je vais au bourg, à la ville. 

Ecoute ! 

Monte l'escalier. 

Descends. 

Tu vas trop vite. 

Que n'cs-tu venu plus tAl? 

Je n'ai pas pu, j'ai eu affaire. 



-54 — 



Is mis'to koti. 

Is pandado udar. 

Is p&nradi i feriki. 

Panra o ùdar, i fériki. 

Ni kamao., kamao. 

Ajuc*i sar manj*!, de usHar. 

Urmi, gati sar. 

Loko, sigo. 

May sigo, may loko. 

De dûmalmay zûrales. 

Kadéas. 

Is orta, ts kados. 

Is kokaïmos. 

I j'aneltijilabal? 

Lati motol ti jilabal. 

OyaDcl tikelel? 

Lcsti motol ti kelel. 

0, i jelatar. 

Or incli or ja. 

Si or Di. 

Gadè, Dalsi. 

Gadèsi, gadèsi. 

Ti s'aleoltu. 

Na is tuki. 

San cino ? 

Ni sam cino. 

Bes'te tanes'ti. 

To stagin ando korfin. 

De tùt may palpali. 

Ker manghè tan. 

Ik lak may opre. 

Ik lak may tele. 

Ji kai jas? 

Kai te as'eas? 

Ti us'tcas, ti jastar. 



Je suis bien ici. 
La porte est fermée. 
La fenêtre est ouverte. 
Ouvre la porte, la fenêtre. 
Je ne veux pas, je le veux. 
Âide-moi, commence. 
Continue, achève. 
Doucement, vite. 
Plus vite, plus doucement. 
Parle plus haut. 
Il est vrai, c'est vrai. 
C'est juste, c'est ainsi. 
C'est un mensonge. 
Sait-elle chanter? 
Dis-lui de chanter. 
Sait- il danser? 
Dis-lui de danser. 
Il, die est parti, e. 
Entre ou sors. 
Oui ou non. 
Oui, non, 
C'est cela. 
S'il vous plaît. 
Je vous remercie. 
Ës-tu fatigué. 
Non, pas encore. 
Asseyez- vous à votre place. 
Mets ton chapeau au clou. 
Recule-toi un peu. 
Fais-moi de la place. 
Un peu plus haut. 
Un peu plus bas. 
Jusqu'où allons-nous? 
Où nous arrêterons-nous ? 
Levons-nous, partons. 



k 



— 55 — 



Dikaotûtbûki. 

Këstis kadèiè ? 

Këstis kadèiè staghi? 

Kadèiè nai kans' is. 

Na tras*al. 

Sostar usUilean rakiah ? 

N'asa mandji mis'to. 

Samas nasfalo. 

Sùpêr il pe mandi. 

Marel peste kelimas maiidir 

Akus'el man. 

Marel man. 

s'indeas man le onjans. 
Dema dab. 

01 sfagin pe. 

Kanio ti dao tûti Ik s*alaj'i 
Ni maiij'i dara tùtar. 



Je vuis beaucoup de choses. 

A qui est cela? 

A qui est cette casquette ? 

Gela ne vaut rien. 

Je m'en soucie peu. 

Pourquoi t'es-tu levé si tard? 

J'étais mal à mon aise. 

J'étais indisposé. 

Il se fâche contre moi. 

Il se moque de moi. 

Il m'outrage^ il m'insulte. 

Il me bat, il me frappe. 

Il m'a égratigné. 

Je me suis donné un coup. 

Ils se disputent. 

Je te donnerai une calotte. 

Je n'ai pas peur de toi. 



Mis' to araklim raya. 

rayi. 

rayiça. 
Sam rob, o ray. 
As' sastestû. 
Realolma ti dikao tût. 
Osas manj'i dara ti na arakao tût. 

To i pèlèri ando s'éro. 

San prélas'o. 

Le skamin te i bes'téli. 

Nais tu ki. 

Na Is ma kal. 

So ! kamas ti jas. 

Falma nasul ti naî bes'ao may 

bût. 
Prè sigo jas? 



Bonjour, monsieur. 

madame. 

mademoiselle. 
Monsieur, je suis votre serviteur. 
Portez-vous bien. 
Je suis charmé de vous voir. 
Je craignais de ne pas vous ren- 
contrer. 
Mettez votre chapeau. 
Vous êtes bien bon. 
Prends un siège et assieds- toi. 
Je vous remercie. 
Je n'ai pas le temps. 
Quoi! veux-tu partir? 
Je suis fâché de ne pouvoir rester 

davantage. 
Tu es trèjs-pressé? 



— 56 — 



Sèn ma traba. 

Kala is kadè ni kamo ti poprao. 

Falma nasûl ti jastar tu kadë 

degrab. 
S'aleolma ti tût may dikao. 
Kala may aves palpali? 
May avo ti dikao tut kala kamoa 

s*ti. 
Kalas'ti saro kali. 
Mis*to araklan. 
Misf avelean. 
Sastimos ; — ja sastès. 
Sastimos. 
Tideladel. 
Naîs tuki. 



J'ai affaire. 

S'il en est ain6i, je ne te retiens 

pas. 
Je regrette que tu partes si tôt. 

J'aurai le plaisir de te revoir. 

Quand reviendras-tu? 

Je reviendrai te voir le plus tôt 

possible. 
Quand j'aurai le temps. 
Adieu (bien trouvé; . 
Adieu (bien parti). 
Porte-toi bien. 
Bonne santé. 
Dieu te garde. 
Je te remercie. 



Soma kérèl tiro i romni ? 
Soma kérës tù ? 
Pra niis*to, naisli dévies. 
Falma mis*to ti dikao tul sasti- 
mos. 
Sas ma is' ti mangao lûti. 
Moto mandi soti manges... 

• 

Sën ma trcbul mandi dûi loli vas* 

maro kèrinji. 
Pra mis'lo, te avo dao len. 
Te dès manghê len palpali. 
Te avo dao len palpali, na ial 

tugi dara. 
Kala aves dèsa len maugbc palpali ! 
Pa dui kurkcnji'. 
Is mis'to. 
Falma las'o. 

Sam nasfalo. ^ 

Sen ma gùtûn'nr. 
Jal mauro nak. 



Comment va ta femme ? 

Comment vas- tu? 

Fort bien, grâce à Dieu. 

Je suis heureux de te revoir bien 
portant. 

J'ai à te demander quelque chose. 

Dis-moi ce que tu veux me de- 
mander. 

J'ai besoin de deux ducats pour 
ma maison. 

Très-bien, je te les donnerai. 

Et lu me les rendras ? 

Je te les rendrai, n'aie pas peur. 

Quand me les rendras-tu? 

D'ici deux semaines. 

C'est bien. 

Je suis enchantai. 

Je suis mal. 

Je suis enrhumé. 

Mon nez coule. 




— 57 — 



Hassao bût. 
Hassao sadè. 
Dukal mè o s'ero. 

i kor. 

i kelin. 

për. 

plnro. 

01 dant. 
Avel menj'i ti s*adasa. 
Is pre nas falo . 

Nis* avela kans*. 
Oni trall bût. 

Numay ol kokali ta i mûrdi. 
Nales Dis* dui jes ti trall. 
Is may puro de kala me. 
» kriki de kela tu. 



Je tousse beaucoup. 
J'éternue souvent. 
J'ai mal à la tète, 
gorge, 
poitrine. 

au ventre. 

au pied. 

aux dents. 
J'ai envie de vomir. 
Il est très-malade. 
Ce ne sera rien. 
Il ne vivra pas longtemps. 
Il n'a que les os et la peau. 
Il n'a que deux jours à vivre, 
Il est plus âgé qr.e'moi. 
» faible » 



Ker mandi ti s'aléolma. 

To cira i pal. 

Na to bût. 

Sostar nis'? 

Saoro ilesa. 

Ti s'aleollu. 

Palao anao pirao, me sam palao 

anaostiraimos.... 
So mandi na i dès dumau. 
Sar s'aleoltu. 
Falma mis'to. 
me n'a s'ti. 
Nas'ti 

Kadaia na i maro traba. 
Kadaia na i maro dos*. 
Mangt ertiles. 
As' ti kerom may mis'to o averdat. 



Fais-moi le plaisir. 
Mets une goutte d'eau. 
N'en mets pas beaucoup. 
Pourquoi non ? 
De tout mon cœur. 
Avec plaisir. 

Je suis à tes ordres, je vais, d'a- 
près les ordres de monsieur.... 
Que ne m'as-tu dit ? 
Comme il te plaira. 
Je suis content. 
Je ne puis pas. 
Ce n'est pas possible. 
Ce n'est pas mon affaire. 
Ce n'est pas ma faute. 
Je vous demande pardon. 
Je ferai mieux une autre fois. 



— 58 — 



Islas'o' Is i las'i. 

Is orta, Is kadè. 

Is gûrpi. 

As'ùdeo) les. 

Diklcm les lea s'ini; ou diklem 

les iakesa. 
Medao tuti manro s'us'ésimos. 
Pe manro pakiu. 
Saore les janel, les pènel. 
Diklim, sam niartùr. 
Ni kamo ti kokao tut. 
Gres'i sardem. 
Kcres men tu kokaimastcr. 
Ni penao kadaia. 
Trebul ti prij'anes men. 
Ni ma san Ik hèii. 
Ti del Del favel. 
Sëu-i kokalmos. 
Sën Is obasnO, o kokëil. 
Motol des mandi kokaïmata. 
Kérès i s'agan. 
Kokaes men. 
Aj'érao kans*. 
Sëuma anao ti ni pac*ao tut. 

So i pur I so i kor ! 

Is bi pac*aimask. 

Is bi aj'eraimask. 

Mirinao. 

Me na s'ti kipùima. 



C'est vrcj, c'est la vérité. * 
C'est juste, c'est ainsi. 
C'est sûr, c'est certain. 
Je Tai entendu. 
Je l'ai \u de mes yeux. 

Je te donne ma parole. 

Sur l'honneur. 

Tout le monde le sait, le dit. 

J'ai vu, je suis témoin. 

Je ne veux pas te tromper. 

J'ai fait erreur. 

Me tiens-tu pour menteur? 

Je ne dis pas cela. 

Il faut me connaître. 

Ce n'est plus un mystère. 

Dieu fasse que cela soit! 

C'est faux, mensonger. 

C'est un conte, un mensonge. 

Tu me fais un conte. 

Tu fais une plaisantrie. 

Tu me trompes. 

Je ne comprends rien. 

J'ai des raisons pour ne pas le 

croire. 
Quel prodige ! quelle merveille ! 
C'est incroyable. 
C'est incompréhensible. 
Je m'étonne. 
Je ne puis me l'imaginer. 



Diklem sove s'arp i s'orol. 

Akar i kùrûles, i siganas,i kalkes. 

Àvel i kalki. 



J'ai rêvé de serpents, de repines. 
Appelle la devineresse, la sagane, 

la sorcière. 
La magicienne est venue. 



— 59 — 



So asHi rodes mantz, baba. 

Is tuki (lara is'ester. 

Nai maDgi dar is' konik aster. 

Te kamao ti j'anao. 

So kamës li j'anès. 

Kadas saos penel o maro sovel. 

Ti les dikas androi iili. 

Rugi ta, kala prij'anes ol Iili, ti 

rodes maiighi. 
De ma lil ta i pori. 
Ol Iili motol këst avel nosfalo. 

Sar ti sas tio. 

Kala poc*ines mandi luis'to Is te 

sasterio tùt. 
Te Di sasterao tut mis*to avo dao 

c'elovi palpali. 
Këki mandiles? 
Me mangao dùi rikoïa. 
Na is prébùt ? 
Na Is prébùt ti s*asterao tùt. 

Mis*to ! te daotuti dùi golia ri- 

koiesk. 
Le! ita dùi rupoia. 
Ti trais ! nalskeralmos ! o Dcv ti 

del bakbt. 
01 Iili motol kês*tu avel s*iroklo. 

Naïsli Dévies! 
Ni irebul ti us'laes i gari. 
» t'iDkles kater. 
Ni trebul ti solaham nis* Dévies, 

nis' manus'èu. 
Nasùles Is prébùt andro terne. 
May diklean kada i bùki. 
Nisar ni may diklean buki sar kadè. 
Soi mail ! kadaia darail ma. 
Milùi sermadem ! 
fiaros Del ! las'os o Dev ! 



Que peux-tu me dire, vieille ? 

As- tu peur de quelque cbose? 

Je n'ai peur de rien, de quui que 
ce soit. 

Mais je veux savoir. 

Que veux-tu savoir ? 

Ce que signifie mon rêve. 

Nous le verrons dans les cartes. 

Je te prie, si tu connais les cartes, 
de me les expliquer. 

Donne-moi du papier et une plume. 

Les cartes disent que tu seras ma- 
lade. 

Comment guérirai-je? 

Si tu me paies bien, je te guérirai. 

Si je ne te guéris pas bien, je te 

rendrai ton argent. 
Combien me prendras-tu? 
Deux pièces de cinq francs. 
N'est-ce pas trop ? 
Ce n'est pas beaucoup pour te 

guérir. 
Bien ! je te donne deux pièces de 

cinq francs. 
Tiens! voici deux pièces. 
Vivat ! merci ! Dieu te bénisse. 

Les cartes disent que lu seras 

beureux. 
Grâce à Dieu I 
Il ne faut pas violer les lois. 

» sortir des bornes. 
Il ne faut offenser ni Dieu ni les 

bommes. 
Le mal est à l'excès sur terre. 
A-t-on jamais vu pareille chose ? 
Jamais on n'a vu pareille cbose. 
Quelle borreur! cela fait frémir. 

• 

Miséricorde ! 

Grand Dieu ! bon Dieul 



— 60 — 



Nas'li tè aj'erao. 

So i capri. 

Sên naima nëdejdé. 

Or sèkono !s iiidé manritol. 

Sam kaime. 



Je ne puis le concevuîr. 
Quel chagrin ! 
J'en suis désespéré. 
Toutest coDiremoi. 
Je suis perdu. 



So s'aleolma I 
Sam kalo, bakbtol. 
Sam dilo s'alimastor. 

» kadala c'eater. 
May na i ma kasi. 
Saore kola sanma perde. 
Maro bakht !s pcrdo. 
Nasul bakbt me s'elal palal. 
Nima aj*écro kans' ! 
Maro tralmos ts pra parc. 
May mis'to ti merao. 
» tasûo. 

Sam s'alo ti may tralm . 
May mis'to ti merao de kit Irai- 

saivo bi bakbtab. 
I bacht nal kerdo vas' manjM. 
Sam bi manghlilim. 
Konik uis' ajûc*el me. 
Saore jine meken me. 



Quel plaisir! 

Je suis content, heureux. 

Je suis fou de plaisir. 

» cette fille. 

Je n'ai plus rien à désirer. 
Tous mes vœux sont remplis. 
Mon bonheur est parfait. 
Le destin me poursuit. 
Je ne sens plus rien . 
La vie m'est un fardeau. 
M^ieux vaut mourir. 

» me noyer. 

Je suis las de vivre. 
Mieux vaut mourir que de vivre 

si malheureux. 
Le bonheur n'est pas fait pour moi. 
Je suis sans consolation. 
Personne ne m'aide. 
Tout le monde m'abandonne. 



Kadoas ts maro prii. 

Kamaoles. 

Kamasamsarprali. 



C'est mon ami. 

Je l'aime. 

Nous nous aimons en frères. 



Na s'ti seras ti nas'as ickes av 

rester. 
Sën ame ik ncdejde ta ilo. 

Na s'ti seras ti traïséras iek bi 

avresko. 
Sam kerdi ick vas'avreskh 
Falraa mis'to ti prij*anao les. 
Is prii orla, 
Prij'anas amari ili. 
Kamao i orta. 
Hùrao kokeimat. 
Sos tegànj'esti? 
Ganj'ao maro romnèti. 
maro c'aboreti. 
Devlesti. 
Kamao c'eykadëiès. 
Ni kamao kadel c'aores. 

» kadel manus'ës. 
J'anao so gf^iidjil. 

» péuél. 

)• kèiel. 



Nous ne pouvons nous séparer 

l'un de l'autre. 
Nous n'avons qu'une espérance et 

qu'un cœur. 
Nous ne pouvons vivre Tun sans 

l'autre. 
Nous sommes faits l'un pourTautre. 
Je suis charmé de le connaître. 
C'est un véritable ami. 
Nous connaissons nos cœurs. 
J'aime la vérité. 
Je hais le mensonge. 
A quoi penses-tu? 
Je pense à ma femme. 
» à mes enfants. 
» à Dieu. 
J'aime cette petite fille. 
Je n'aime pas ce garçon. 

» cet homme. 

Je sais ce qu'il pense, 
dit. 
'• fait. 



Sao îh vesta. 
Dan d&ma marimaster. 
D sapcmardan. 
Kon kës'ti sardas o marimos. 
Ni j'anol. 

Peuol karakal arakli o marimos. 
Deol dùmu tcla s'arembë. 
Na pac'ao ti avel s'arembè. 
Trebul ti jaual sar de la duma. 
Katar j'anes kadaia. 
Ni moto dem tuj'i : Is kokaimos, 

s'agi. 
Kala avel sailès kadaia? 



Quelle est la nouvelle? 
On parle de bataille. 
» di; guerre. 
Qui a gagné la bataille? 
On ne sait pas. 
On dit que ce sont les Turés. 
On parle de paix. 
Je ne crois pas à la paix. 
Il faut être sûr pour parler. 
D'où savez-vous cela? 
Ne t'ai-je pas dit : ce sont des 

mensonges, des gausses. 
Quand cela cst-il M^ivé? 



i 



— r>2 — 



Is tri jès. 

Kadaia ts bi témcski. 
Kadaia na i la tèmë. 
Mè kokadema. 



Il y a trois jours. 
Cela est sans fondement. 
Cela n*a pas de fondement. 
Je^e suis trompé. 



S'on kal naklas. 
Kurko kal naklas. 
s* on kai avel. 
kurke kai avel. 
Pak s'on. 
Pak kùrkc. 
Pak virs*. 
Jester in jès. 
Ik jester jindaver. 
Ik jes or aver. 
De saore jès. 
Tina lipsil ik jès. 
Dûi jès de kala ni dikao tut. 
Diklcm les okurkè kal naklas. 
Ni diklem les dé \lrs*ester, dé 
s'onaster, dé kùrkester. 

Këki jèsindè kadaia kerjûlas. 

De kfiki jèsindè impartsis ojès. 
De s'tar pari sis*, ti penel i ke- 
kara, mérah, kivar ; s*arik ; or ; 
Trasûl, okam tras*ùl rati, ratiako. 

So îs jès? 

jès )s de baro de kala kùc'el jika 

toi kam. 
Këkara jal jika okam trns^il. 
Ando jès, andi rati. 

01 jes is tsinoro, ol rati îs bari. 



Le mois passé. 

La semaine passée. 

Le mois prochain. 

La semaine prochaine. 

Dans un mois. 

Dans une semaine. 

Dans un an. 

De jour en jour. 

D'unjouràPautre. 

Unjour ou l'autre. 

Tous les jours. 

Sans manquer un jour. 

Il y a deux jours que je ne l'ai vu. 

Je l'ai vu la semaine passée. 

Je ne l'ai pas vu depuis une année, 

depuis un mois, depuis une se- 

mainer 
En combien de jours cela s'est-il 

fait? 
Combien de parties a le jour? 
Quatre parties, savoir : le matin, 

le midi, le soir et le minuit ; ou : 
« La croix, le soleil en croix, la 
« nuit, les ténèbres. >» 
Qu'est-ce qu'un jour? 
Un jour est l'intervalle du lever 

au coucher du soleil. 
Le matin va jusqu'à midi. 
De jour,'de nnit. 
Les jours sont courts, les nuits 

sont longues. 



— 63 — 



NakleiDfinjM trin jësdô terne. 

Okto jesindiT sam andro for. 
Ajuc'arao maro prales jesderje- 

sinde. 
De kekara aveleas i maro pen ti 

dikal ine. 
Haleas mantz kala tncleii okam 

tras'ul. 
Piradem le dûjin la rati. 



J'ai passé trois jours à la cam- 
pagne. 
Je suis depuis huit joui*s en Yillc. 
J'attends mon frère de jour en jour. 

Ma sœur est venue me voir ce 

matin. 
Elle a dtné avec moi à midi. 

Nous sommes sortis ensemble le 
soir. 



Kater marcl i valval? 
Marel katar kuc'ei okam. 

Marel katar trus'el okam. 

Marel katar toi okam. 
Marel katar jal i rati. 

Marel Ik valval s^utlij. 

» tato. 

I valval as'ileas . 
I pos* deldeïaka. 
Sam pardo pos' ! 
jes puraïjuleas. 
jes Is sûr. 
Pai paosalles. 
paos Is dèsè. 
Aveleas i rati. 
Kuc'ei s'on. 
Luminel i bhus. 
Aveleas o milaï. 
Okam Is tato. 



De quel côté souffle le vent? 

Il .souffle (de Test) d'où se lève le 

soleil. 
Il souffle (du sud) du côté où le 

soleil monte en croix. 

Il souffle (de l'ouest) d'où tombe le 

soleil. 
Il souffle (du nord) d'où revient la 

nuit. 

H souffle un vent froid. 

* chaud. 

Le vent est tombé. 

La poussière entre dans les yeux . 

Je suis plein de poussière. 

Le temps s'est éclairci. 

Le temps est serein. 

L'eau est gelée. 

La glace est épaisse. 

La nuit est venue. 

La lune s'est levée. 

Elle éclaire la terre. 

L'agneau (le printemps) est venu. 

Le soleil est chaud. 



— ()4 — 



Tomna is pas'i. 
Kala avel i tomna ? 
Is vreme ti hal pomcs paba am- 
brun, pôrjel, drak' karpus*. 



L'automne approche. 

Quand viendra Tautomne? 

Il est temps de manger des fruits, 
des pommes, des poires, des 
prunes, du raisin, du melon. 



Ita s*il. 
Astardéas o s*il. 
Kam keras iag. 
Sam pao me. 
Pao saleas ol ptnri. 

» olvasl. 

j» nak. 

Na s*ti de a dùma 8*ilester. 
Merao tac*oimaster. 
Sam c*indo bris'indester. 
Sam c'indo jilé kokalan. 
Pas'ol da iagater. 
Suc'o liri traï, 
Tac'o. 
So san ? 
Sar adis-tu ? 
Soma keres? 
Sara mis'to. 
Me aj'erom may mis'to. 
Detsopen i sailem. 
Arakiom pra mis'to. 
Bes'. 

Naï mandi vreme. 
Trébul ti jaltar. 
Kermandi mis*timos. 
Falma mis'to. 
Saore ilesa. 
Ti s'aleoltû. 



Voici venir le froid. 
Le froid a commencé. 
Nous ferons du feu. 
Je suis gelé. 
J'ai les pieds gelés. 

• les mains >« 

» le nez » 
Je ne puis parler de froid. 
Je meurs de chaleur. 
Je suis trempé de pluie. 
Je suis mouillé jusqu'aux os, 
Approchez-vous du feu. 
Séchez vos habits. 
Chauffe- toi. 
Gomment es-tu? 

» te trouves-tu ? 
» te portes- tu? 
Je suis bien. 
Je me sens mieux. 
Je suis dégourdi. 
Je me porte très-bien. 
Assieds-toi. 
Je n'ai pas le temps. 
Il faut que je m^en aille. 
Faites-moi la bonté. 
Volontiers. 
De tout mou cœur. 
Avec plaisir. 



— 05 — 



Koiiik avcl. 

Kon Is? — Sao Is? 

Is lùn Kopoy. 

Païl pesko jes. 

Ni kerel buki. 

Kelcl saore jès. 

Ion, ker kafe amenj'i. 

Na to but kaféa, to me may han- 

riçika. 
Ni s'aleolma pra tsapen. 
Ka Is i rov ? 

i takta? 
I roy îs uji ? 
Is tudt ? 

Sostar ua is tudt ? 
To ik Icak isali audro kafca. 

So les aflis? 

Falma pra niisHo. 

Sos kadaia? 

Is pre las*o, pre s'ukar, dcv lesk. 

Mirimao. 

Pc mooro, oji is kados. 



Quelqu'un vient. 

Qui est-ce? 

C'est Ion Kopoy. 

Il perd son temps. 

Il ne travaille pas. 

Il joue toute la journée. 

Ion, fais-nous du café. 

Ne metz pas beaucoup de câfé, n'eu 

mets qu'un peu. 
Je ne l'aime pas trop fort. 
Où est la cuiller? 
la tasse? 
La cuiller est-elle propre? 
Ya-t-ildulait? 
Pourquoi n'y a-t-il pas de lait? 
Mets un peu d'eau -de- vie dans le 

café. 
Comment le irouves-tu? 
Je le trouve fort bon. 
Qu'est-ce que cela? 
C'est très-joli, très-beau, divin. 
J'en suis étonné. 
Sur ma foi, c'est parfait. 



Mis'to araclan, ray. 

Mis'to avelean. 

Soraa keres? 

Sar sau? 

Mandi mis'to. 

Falma mis'to ti dikao tut. 

Te ti dikao tut sastes. 

Sar aflil pe kiodad. 

kide. 

kiopral. 
» kiopen. 
Saore Is, mis'to. 
Kala te may dikasam ? 



» 



» 



Bonjour, monsieur. 
Vous êtes le bienvenu. 
Comment te portes-tu? 
Comment cela va-t-il ? 
Je me porte bien. 
Je suis charmé de te voir. 
£t de te voir bien portant. 
Comme va ton père. 

» ta mère. 

» ton frère. 

» ta sœur. 

Ils sont tous bien. 
Quand nous reverrons-nous ? 

o 



— 6G — 



Kit de sigo. 

Moto but sastimos tire (Indesli. 

De bût jes ni diklim tut, 

Samas nasfalo. 

Te lu samesas nasfalo? 

Nai saïlem mis'to. 

Kames ti pcs manç tt taktakaféa, 

Falma mis'to. 

lôn ker o kafé le to i raesel. 

Ka is monro takta? 

Ni diklcan monro takta. 

Is tes, kates. 

Bes*. 

Avilim ti peao kafé, tûça. 

Mis'to kerden ti avilean. 

tudt kadaia faitu mis'to ? 

Falma k'îs pralas'o. 

Kames mav but tudt. 

Aresolma. 

May kamos aver takta. 

lek arésolma. 

Iôn,ja te avel mandi obûrdùn. 

Alos'ar ik las'o i ûji. 

Baro or çikno? 

An Ik baro. 

So trebûl ti poc'inao kadaia bùr- 

dûnj'i? 
Dûi marde. 
Kerdem monro kùrùs. 
Likiordem. 
Son orla-tuj'i. 
Na Is le s'es'imos. 
Ka is kio dad. 

Ka ai:>.s tè akana ris palpali. 
Na s'til ti bes'el bût. 
Ajûc'arles ik lak. 
Odiisas hanrl. 
Ita lo avel. 
Falasena mis'to ti dikel tut. 



Le plus tôt possible. 

Fais mes compliments k ta mère. 

Il y a longton:ps que je ne t*ai tu. 

J'ai été malade. 

As-tu été aussi malade ? 

Je n'ai pas été bien. 

Veux-tu boire avec moi une tasse 

de café ? 
Volontiers. 

Jôn, fais le café et mets la table. 
Où est mon verre ? 
N'as-tu pas vu ma tasse? 
Il est ici, il est là-bas. 
Assieds-loi. 
Je suis venu prendre le café avec 

toi. 
Tu as bien fait de venir. 
Ce café te phll-il? 
Je le trouve fort bon. 
Veux-lu plus de lait? 
J'en ai àsstîz. 

En veux- tu encore une tasse? 
J'en ai assez d'une. 
Jôn, va me chercher un fiacre. 
Prends-en un bon et propre. 
Grand ou petit? 
Prends-en un grand. 
Que faut-il payer ce fiacre ? 

Deux francs. 

J'ai fait mon devoir. 

J*ai tenu parole. 

Tu as raison. 

Il n'a pas raison. 

Où est ton père? 

Il est sorti et va rentrer. 

Il ne peut tarder. 

Attends-le un instant. 

Repose- toi un peu. 

Le voici qui vient. 

Il sera content de te voir. 



67 — 



Ta mi falasma mis*to ti dikao les. 

Trébûl ti bas amença. 

Na me a s'il. 

Mari i romni ajuc'aselma. 

Rallias. 



Et moi aussi je serai content de le 

voir. 
Il faut dtner avec nous. 
Je ne puis pas. 
Ma femme m'attend. 
Il s'est fait nuit. 



01 hamasis kerdo? 

Is kerdo, ts gati. 

Ti jas la meseleti. 

Ti bcs'as te has. 

Zami s*aleol tu ? 

S'alcolma bût. 

May kames? 

To bût. 

S'aleoltîi kadol dûmûka. 

S'aleolma but. 

Sala i zemi trebul ti peas. 

Trebul ti piel môl. 

I takta moi. 

Ni peo mol. 

Peao ni may paT. 

So s'ukar kakni ! 

So kames? Ik pakmanj'es. 

ik pênrl? 
S'aleolma o s'ero la o trup. 
Ni. s'aleolma i korii. 
Té ni s'aleollu, mandi s'aleolma. 
Peas mol parno. 
May mis'lo s'aleolma i loli. 
Kada o kotor to les mis'to. 
Ti us'leas mcsclcter. 
Ti pas'oas li iagati. 
So iag las'o ! 
Is mis'to pas*a iag. 



Le diner est-il prêt? 
Il est prêt. 
Allons à table. 
Mettons-nous à table. 
Aimes-tu la soupe? 
Je Taime beaucoup. 
En veux-tu davantage ? 
Mets-en beaucoup. 
Aimes-tu ces boulettes ? 
Je les aime beaucoup. 
Après la soupe, il faut boire. 
Il faut boire du vin. 
Un verre de vin. 
Je ne bois pas de vin. 
Je ne bois que de l'eau. 
Quelle belle volaille ! 
Que veux-tu ? une aile, 

7) une cuisse. 

Je préfère la tète et la carcasse, 
Je n'aime pas le cou. 
Si tu ne l'aimes pas, je l'aime. 
Buvons du vin blanc. 
Je préfère le rouge. 
Mets cette viande de côté. 
Levons-nous de table. 
Approchons-nous du feu. 
Quel bon feu ! 
On est bien près du feu. 



— 68 — 



Kala s'il avri. 
Ti takioas mis'to. 
Pes drab? 
Peao drab. 

S'aleol tu kada o drab ? 
Falma ke i raku. 
» zuralo. 

Amenos'il mis'to. 
Kèki lu asli pes jesesler? 

Peao des'. 

Na i bût ? 

Ni kerel mandi nasûl. 

Dëm ik tù asli o drab. 

Dao tuj'i les palpali. 

Eëki poe'iesas i tsirdii? 

Les poc'ao bes' ley. 



Quand il fait fioid dehors. 
GhaufTons-nous bleu, 
Fumes- lu (bois-tu)? 
Je fume (je bois). 
Ce tabac le plaît- il? 
Il me parait faible. 
» fort. 

Il a une bonne odeur. 
Combien de pipes fumes-tu par 

jour. 
J'en fume dix. 
N'est-ce pas trop? 
Je ne m'en trouve pas mal. 
Donne-moi une pipe de tabac. 
Je te la rendrai. 
Combien le paies-tu la livre ? 
Je le paie vingt piastres. 



Naisti ra'imos itutt. 
Mekel tûti jes las'i. 
Falma mis'to ti dikao sastestû. 

Sar aflil pe tîri romni ? 

Te kiopral kio terno ? 

Ôl pirael prerais'to. 

Maro c'aokiobaro iskam nasfalo. 

Falnia nasûl. 

Le ik skamin ta i bes'. 

Na faltû nasûl. 

Ertisarani. 

Na îs kans'. 

Sas pre las'o. 

Sas prépraki. 

Kala ti mav dikao tut ? 

Ni j'anao. 



Je te fais mes compliments. 

Je te souhaite le bonjour. 

Je suis charmé 9e te voir en bonne 

santé. 
Comment se porte ta femme ? 
Et ton jeune frère? 
Ils vont très-bien. 
Mon fils aîné est indisposé. 
J'en suis fâché.' 
Prends un siège et assieds-toi. 
Ne vous dérangez pas. 
Pardon ! 
Ce n'est rien. 
Vous êtes Irop bon. 
Vous êtes trop honnête. 
Quand te reverrai-je? 
Je ne sais pas. 



— 69 



Mis'to araklan, prio. 

Mis*to avelean, bade. 

Falma mis'to k'araklim tut. 

Sar jas sasteslo ? 

Te tû, aï sar jas. 

Naïsi dévies, îs manj'i mis'to. 

Sa manji dara ti aves nas falo. 

Kê but i jes inder na dikiîm tut. 

Bes'iim andro kêr ta i patulim. 

Sar aflil liri pen ? 

Sar îs? 

Is bari or çikui ? 

Is îk i c'ori. 

Falma nasûl kè is as'a tarni. 

J'anao keki les kamel tiro dade. 

Rodas turaen saoren. 

Falma misHo kès las'i dade. 

Kamao ti les prij'anao. 

S'elilmasa te may dikao tut. 

Sad iek falma mis'to ti aves. 

C'indao vastesa. 

Avilem ti hao tûca. 

Mis'to avilcan. 

Se kames ti bas ? 

Sên ame mac'o ta i tudt. 

Mac'o s'aleolma mis'lo, te tûdt 

s'aleolma may but 
Ni ti nekejes vas* manj'i. 
Ni nekejao nis'ar. 
lôn, to ibrik la iagati. 
Dik kala tajel opaï. 
To paï pe kafea, 
Mis'to halim. 
Trébûl ti jaltar. 
Sên ma i buki. 



Bien trouvé, cher ami. 

Bien venu, mon cher. 

Je suis charmé de t'avoir rencontré. 

Comment va la santé ? 

Et toi, comment vas-tu? 

Grâce à Dieu, je suis bien. 

J'avais peur que tu ne fusses ma- 
lade. 

Car il y a longtemps que je ne t'ai 
vu. 

J'ai gardé la chambre et le lit. 

Comment se porte ta sœur ? 

Comment est-ellq? 

Est-elle grande ou petite ? 

C'est une enfant. 

Je suis fâché qu'elle soit si jeune. 

Je sais combien ta mère l'aime. 

Elle vous a bien soignés tous. 

Je suis charmé qu'elle soit bonne 
mère. 

Je voudrais la connaître. 

A.U plaisir de te revoir. 

Tu seras toujours bienvenu. 

Je te salue (je t'honore de la main). 

Je suis venu manger avec toi. 

Tu es venu fort à-propos. 

Que veux-tu manger ? 

Nous avons du poisson et du lait. 

Le poisson me plaît assez^ mais le 
café me plait davantage. 

Ne te dérange pas pour moi . 

Je ne me dérange nullement. 

Jôn, mets la bouillotte sur le feu. 

Vois si l'eau bout. 

Verse l'eau sur le café. 

J'ai bien mangé. 

Il faut que je m'en aille. 

J'ai affaire. 



— 70 — 



Ito kari lùlùj'iesa, 

Avel horobanes milalesa, 

Avel i horohuç drakesa, 

Horoflik bas saores. 

Avel i vrciue la meseleti, 

Todè i mesfl ? 

Mesel ts gati? 

Ik lak may sêii ti i kerdi. 

Kamo ti hao niisHo. 

Ni halcni lians^ bara jes. 

ATilira ti hao tùça. 

Mis*to avilcan ta i na, avel tokma 

bût. 
Aresolma vas' manj'i. 
Ni trébul kazom. 
Sën ame mas gùrùesko ta i spa- 

naki. 
Ni Iréhui manj'i may bûl. 
Te a i j'anes lo kàvesas keraos may 

bftt. 
May mis'to kala ni j'aneslau kè me 

avos. 
Sostar? 
Yas'ki te superaosas mança may 

bût. 
Ti bes'as pas'a i iag. 
Andeas o hamos. 
Toas urne la mescleti. 
Bes'koti. 
Tao ma kûtka. 
Kai kames. 
S'aleoltu obors*. 
S'alcolma but të poc'ao k'Is las'o. 

Dema baDriçika. 

Naresol de but londe ni todean. 

Trebul sini. 

Pala i s'orba trebul ti pes lakta 

moli. 
Dema tk lak moli. 
Kon pil mol veselil pe. 



Voici le printemps avec les fleurs, 

L'été vient avec les blés. 

L'automne arrive avec les raisins, 

L'hiver mango tout. 

Il est l'heure de dîner. 

La table est-elle mise? 

Le dlncr cstil prêt? 

Il sera prêt dans un instant. 

Je mangerai de bon appétit. 

Je n'ai rien mangé hier soir. 

Je suis venu dîner avec toi. 

Tu es le bienvenu, mais il n'y t 
pas grand'chose. 

Il y aura assez pour moi. 

Il ne m'en Taut pas tant. 

Nous avons du bœuf et des épi- 
nards. 

Il ne m'en faut pas davantage. 

Si j'avais su que tu vinsses, j'en 
eusse Tait plus. 

Il vaut mieux que tu u*aies pas sa 
que je viendrais. 

Pourquoi ? 

Parce que tu te serais dérangé da- 
vantage. 

Asseyons- nous près du feu. 

On a servi. 

Mettons-nous à table. 

Assieds-toi ici. 

Je me mettrai ailleurs. 

Où tu voudras. 

Aimes-tu le borche? 

Je l'aime beaucoup et crois qu'il 
est bon. 

Donne-m'en très-peu. 

On n'y a pas mis assez de sel. 

Il faut du poivre. 

Après la soupe, il faut uu verre de 

vin. 
Donne un coup de vin. 
Qui boit du vin devient gai. 



— TJ — 



Kon pli bût macVlpè. 

Is iiiis*to ti pes banriçik. 

Is uasûl ti pes but. 

Haiiriçika del sastimos. 

But nasfal avei. 

Ti avcs sastes tu ! 

Ti traïs ! 

Tsiirdes o s'ibal. 

Akar koDikos. 

To bamos pc meseU 

Gali sar tondis*. 

To isalo ta i s'irii. 

Mis'to kcrdenis. 

Vas'ko ni bas? 

Len de Mac'o kekao. 

Is preias'o. 

Aresolma keki halem. 

Dcma berdes bari ti lac me. 

Sar kames. 
Dema farfori tiri. 
Time dao tuti. 
Kames mac*o. 

S'aleolma may inisUo o s'ingaloro. 
Ita ik kakni Tas'i. 
Se kames? ik pak, 
kelin. 
Demai rené, i korû. 
Trébùl ti s'ùna la saurez kadaoa 

papines. 
So londi sën? 
Sën iondi patrinj'i, ^ 

s*abeski, 

dùmiis'enj'i, 

luligango. 
Amisar i londis. 
To andro tk anro çapen.. 
Is but itsalo. 
Poe' ilim kè ni tao bût. 
Kadao itzalo kamkerel ti peas moi. 



Qui en boit beaucoup s'enivre. 

Il est bien d'eu boire un peu. 

Il est mal d'en boire beaucoup. 

Un peu donne la sauté. 

Beaucoup rend malade. 

A ta santé ! 

Vivat! 

Tire la sonnette. 

Appelle quelqu'un. 

Mets le plat sur la table. 

Prépare la salade. 

Mets du vinaigre et de l'huile. 

Elle est bien assaisonnée. 

Que n'en manges- tu? 

Prends de ce poisson. 

Il est excellent. 

J'ai assez mangé. 

Donne-moi le plat, je me servirai 

moi-même. 
Comme tu voudras. 
Donne-moi ton assiette. 
Je le servirai. 
VenX'tu du poisson ? 
Je préflire le veau. 
Voici une bonne volaille. 
Que veux tu, une aile ? . 

la poitrine? 
Donne-moi le foie, le gésier. 
Il faut découper cette oie. 

Quelle salade y a-t-il ? 

Il y a de la salade de romaine, 

de choux, 

de pommes de terre, 

de choux- fleurs. 
Retourne la salade. 
Mets-y un œuf dur. 
Il y a beaucoup de vinaigre. 
J'ai cru n'en pas trop mettre. 
Ce vinaigre nous fera boire du vin. 



— 72 



Sao i paî, i moli i isali ; le ses ka- 

mes. 
Dem mol i parno. 
May kames? 
But pilira. 

ftuda i mol na i rûmorae. 
Nis' avel nasûl. 
Kindemles lakniatcr. 
Konik tumeudirni j'anal ti jilabal? 
J'anao aloa, cl jilaba ni j'anao. 

Ni j'ilabao nisar. 

Se ! kames li ruj'il tut ti jilabas. 

Ni ajuc*érao ti ruj'ilmas. 
Ka (i s'aleoltume, âs'ti jilabao tk 
jili kes uima as'undean konik. 

Kala tuti ts kar baro, 
Se trebûl mij çikno? 
Kala tnti mij is çikni, 
Ti tr(!bûl kar bari? 

Âvesas falas tu mis'to ti pes manç 

ik takta karéo. 
Falma mis'to. 
Sar fal tu? 
Is pre las'i. 
Aminosîn mis'to. 
Ni dao saorcnde. 
Ni lodean resol guglimas, 
To dem dûi kotor. 
Te na i guglo may to Ik kotor. 

Is tokma sar s'aleol ma. 

Nay ta hanriçika ludt ? 

Ni tao sade iek. 

Pala i kafea, Irébul ti pes hanri - 

çika iagalis. 
Akana tijas ti plimbas. 
Pala i mese kans'may nai las'o. 
Ka ti jas ? 



Il y a de Teau, du vin, et du rak; 
prends ce que lu veux. 

Donne-moi du vin blanc. 

En veux-tu encore? 

J'ai beaucoup bu. 

Ce vin n'est pas frelaté. 

Il ne rend pas malade. 

Je l'ai acheté à Gotnar. 

Quelqu'un de vous sait-il chanter? 

Je sais les paroles, je ne sais pas les 
airs. 

Je ne chante jamais. 

Quoi! veux-tu qu'on te prie de 
chanter? 

Je ne me fais jamais prier. 

Pour vous plaire, je vous chan- 
terai une chanson que personne 
de vous n'a entendue. 

Si tu as si gros oiseau. 
Pourquoi si petite c?ge? 
Car dans si petite cage 
Comment entrer gros oiseau? 

Vous prendrez bien une tasse de 

café avec moi? 
Volontiers. 

Commeut le trouvez-vous? 
Il est fort bon. 
Il a un parfum exquis. 
Je n'en donne pas à chacun. 
Tu n^as pas mis assez de sucre. 
J'en ai mis deux morceaux. 
9'il n'est pas assez doux, j'en 

mettrai davantage. 
Il est précisément comme je l'aime. 
N'avez-vous pas un peu de crème? 
J'en mets rarement. 
Apres le café, il faut boire un peu 

de liqueur. 
Maintenant allons nous promener. 
Après le dîner rien n'est plus sain. 
Où irons- nous ? 



— 73 — 



Ka i kames. 

Ti pac'as men tilas Ik kûrdùn. 

Tiri i ronini istiave! ameuça. 
S'aleolas li Is plimbali. 
kam Di pabarel. 
s'udrimos s'aleol. 
Kada i bbar ts pre s*ukar. 
S*aléolma kada i pal koo pirel te 

s'injaralies. 
Kac'inde nai zelimos sar koti. 

S'alcolma leas'o amimos i bukis te 
niaous*eski ta Devieski. 

Masteri may bari is ti urmil i bukes 

Devlesk. 
manus' na sUi ti paroel jika ni 

jijel. 
Se San s'ino, ti bcs'as hanritsiki. 

Kerasas roayroesto ti risaïvas. 
Tiri i romnl kamel ti dikel i bliar. 
Keki liilîlgas ! 
So de s'ukar ! 
So amenosi I 
Kekis pomes ! 

Is ti avel but drak, s*ab, trifs'os, 
zelumos i pûrî. 

So dikao oti ? 

San karbouz ta i roklo^. 

Ita herletz, o grebla i banjardo. 



Où tu voudras. 

Si tu m*en crois, nous prendrons 
une voilure. 

Ta femme viendra avec nous. 

C'est un plaisir de se promener. 

Le soleil ne brûle plus. 

La fraîcheur est agréable. 

Ce jardin est fort beau. 

J*aime cette rivière qui y serpente 
et l'arrose. 

Il n*y a nulle part une aussi belie 
verdure. 

J'aime l'heureux mélange du tra- 
vail de l'homme et de l'œuvre de 
Dieu. 

Le plus grand art est d'imiter l'œu- 
vre de Dieu. ' 

L'homme ne jjeut rien changer 
qu'il ne le gâte. 

Si tu es fatigué, asseyons-nous un 
peu. 

Nous ferions mieux de rentrer. 

Ta femme veut voir le jardin. 

Que de fleurs ! 

Qu'elles sont belles ! 

Quelle odeur! 

Que de fruits ! 

Il y aura beaucoup de raisin, de 
choux, de carottes, de céleri et 
d'oignons. 

Que vois-je là-bas? 

Ce sont des melons et des potirons. 

Yoici la bèthe , le râteau et la 
serpe. 



— 74 — 



I mescl kelimasi Is gâta ? 

Kaisollila? 

Ita ik kcliraos nao. 

Kames ti kolcsmantz? 

Falma mis'to ! kekima ti kclas? 

Kcki kames. 

Ti ua kclas bûtinè. 

Ti kelas îk mardJ. 

Amisar oUila. 

Aniisar dem Icn. 

De len. 

Mis'tu désin ma. 

Ni dikcn de maro i lila. 

Kcs'lisi sardem. 

Hasardem . 

Me dao lila. 

Sérao tujM ik kelimos las'o. 

Na i ma kdimos las'o. 

SëD ma ik kelimos prélas*o. 

Is'ti kcs'lijao tût. 

Sâra liasardo. 

Skapi sallcm. 

J'anes kë*s palal ? 

Is bûji ti nas'as. 

Trébûl ti jaltar. 

Na Is kade dur. 

Sën ik c*as las'o. 

Ajuc'aden me kërcti. 

Motol manus'csti ti toi grastin la 

hûrdùn. 
Nai stûki, jao bhuater. 
Las*i rati. 
Ji tas'e. 
Sûo misUo. 
Li Dévies, Devesa. 



La table de jeu est-elle prête? 

Où sont les caites ? 

En voici un jeu tout neuf. 

Veux-tu jouer avec moi? 

Volontiers! Combien jouons-Dons? 

Ce que tu voudras 

Ne jouons pas beaucoup. 

Jouons un franc. 

Mélo les cartes. 

Je les ai mêlées. 

Donne-les. 

Tu m'as bien donné. 

Ne re^jarde pas les caftes. 

J'ai gajjué. 

J'ai perdu. 

C'est à moi à donner. 

Je te souhaite beau jeu. 

Je n'ai pas beau jeu. 

J'ai fort beau jeu. 

Je te gagnerai. 

Je suis perdu. 

Je suis sauvé. 

Sais-tu qu'il est tard? 

Il est temps de nous séparer. 

Il me faut partir. 

Ce n'est pas si tard. 

C'est une bonne heure. 

Ou m'attend à la maison. 

Dis au cocher d'atteler les ctaevaui 

à la voiture. 
Je te remercie, j'irai à pied. 
Bonne nuit. 
A demaiu. 
Dors bien. 
Adieu, avec Dieu. 



— 15 — 



Jao li soûo. 

Kerden i palu? 

Âstar iag, ke s'il andro kër. 

Dema maro pojiraata. 

Dcma ûiaro staghi ratiaki. 

Nanjar me. 

Avcleaskonik? 

Nis' aveleas kunik. 

Avelcas Ik roni kon ni prij*anao- 

les. 
Aveleas manj*i lila? 
S(^u trin lila pe meseli. 
Ja ta an manghe len. 
Te drabaruo len jika ni soûo. 

Itale. 

Te us'tis ando i rati? 
Us'teao niay mana palal. 
Kames niomeli andro këri. 

Ni trebul, kadaia ni me c*elelma 

ti soùo. 
Tsird ol dikii dudalesk ta le suai- 

deki. 
Dema ik takta ipal guglimasa. 

Kames ti soûo andro tiro kfir? 

Ni trebul. 

Ja ta i soûcs. 

Te oluma is* kerimakis akarao 

lut. 
Las'ts i rati. 
Sovel mis'to. 
Ta i tutsa kaJè. 
Ji las'è. 



Je vais me coucher. 

As-tu fait le lit? 

Fais du feu, car il fait froid dans 
la chambre. 

Donne-moi mes pantouffles. 

Donne-moi mon bonnet de nuit. 

Déshabille-moi. 

Est-il venu quelqu'un? 

Il n'est venu personne. 

Il est venu un homme que je ne con- 
nais pas. 

M'est-il venu des lettres? 

Il y a trois lettres sur la table. 

Va me les chercher. 

Je veux les lire avant de me cou- 
cher. 

Les voici. 

Te lèveras-lu de bonne heure? 

Je me lèverai tard. 

Veux-tu de la lumière dans ta 
chambre ? 

Non, cela m'empêche de dormir. 

Tire les rideaux de la fenêtre et 

du lit. 
Donne-moi un verre d*eau avec du 

sucre. 
Veux-tu que je dorme dans ta 

chambre? 
C'est inutile. 
Vsc te coucher. 
Si j'ai besoin de quelque chose, je 

t'appellerai. 
Bonne nuit. 
Dors bien. 
Et toi aussi. 
A demain. 



— ih — 



Ray, kames li us'tes? 

Mardc i scpta. 

Panra ol dikli. 

Ne aveleas mis'to ti astaros iag? 

Nis* aveleas nasûl, ke s*il andro 
kêr, te a s'tis ti s'udros. 

So potaenza ûraes-tu? 

Ni urao potaenza. 

Pre s'il avri. 

Is'li lao pos'c'in, kai te avcl inaodi 

niay tato. 
Dema ik ogadc ûjo. 
lia Ik pre ùjn. 
Ni kamao kadaias. 
Dema îk aver. 
Isjilav. 

To les, ti s'uc'ol pas'a i iag. 
Todean pal la iagati ? 
Ti rondao nie. 
Te todem pal ti halaes pinri. 

Dik ko la tajcl. 

Dema sapùi ta i diklo ka i ti kos- 

same. 
Osapùi ts pe mesel pas*a i tut, ta i 

diklo pe skamin. 
Gatiser manj'i kangli. 
Saor ts gâta. 
Maro balo 1s prébaro. 
Trcbul ti s*unao les; 
Kames ti avelçikno. 
Nis' baro uis' çikno. 
Urao te ankleao. 
Dema maro paleri ta i rovli. 

Avao me akanas ! 
Bes'koti jika i risaivo. 
D'avel konik pe te ajiic'arel ma. 
Ni bes'ao bût. 



Monsieur, veux-tu te lever? 
Sept heures sont sonnées. 
Ouvre les rideaux. 
Ne serait-ce pas bien d*a1Iunier le 

feu? 
Ce ne serait pas mal, car la chambre 
est froide, et tu pourrais te re- 
froidir. 
Quel habit mels-tu? 
Je ne mets pas d'habit. 
Il fait trop froid dehors. 
Je prondiai ma fourrure pour avoir 

plus chaud. 
Donne -moi une chemise blanche. 
En voici une bien blanche. 
Je ne veux pas de celle-ci. 
Donne-m'en une autre. 
Elle est humide. 
Mets- la sécher pri?s du feu. 
As-tu mis de l'eau au feu? 
Pour que je me rase. 
J'en ai mis aussi pour un bain de 

pieds. 
Vois si elle bout. 
Donne- moi le savon et la serviette 

pour m'cssuyer. 
Le savon est sur la table près de 
toi, et la serviette sur la chaise. 

Prépare-moi les peignes. 

Tout est prêt. 

Mes cheveux sont trop longs. 

Il faut me les couper. 

Les veux-tu courts? 

Ni longs ni courts. 

Je m'habille et sors. 

Donne-moi m(»n chapeau et ma 
canne. 

Je reviens dans un instant. 

Reste ici jusqu'à mon retour. 

S'il vient quelqu'un, fais attendre. 

Je ne tarderai pas rentrer. 



— 77 — 



Avao akanas* f 
So jès ajés? 
Is pre s'ukar. 

» nasûl. 

D tato. 

» s'il. 

» jilav. 

» s*uko. 
Del but abrii. 
Kala kuc*el okam , ni maij del 

abrû. 
Dikao kurkubeo. 
Sema ts'lé avel jes las'o. 
Na ts sadeick orta, ktt ik dai del 

bris*in. 
Bût brisMndas ijas. 

jes i s'ukar. 

De ajes sas o jes las'i. 

May palal c*éjulas nasûl. 

Is but valval. 

Tsapen marel. 

Bût deas o bris*in ando i rati. 

1 valval s'uc*ardas i bhû. 
Dikol pe kc parujilas i valval. 
Paru il jes. 

jes îs nis'tanesco. 

Del tsapen obris'in. 

Pirel iag. 

llouj'al (pirel o kùrdùn devlesk). 

Na i misto ti ilean avri. 

Pelas ia^ okër maro praleski. 

Murdade konikas? 

Ni murdadc konikas. 

Murdade duijini, Ik c'é taik c'aoro. 

Kadaia jes nasûl kam rumol ol 

pomes ta i drak. 
Dik so jës nasûl. 
Ni may kam del o bris* in. 
brisMn nakel. 



Je reviens tout de suite. 
Quel temps rait-il aujourd'hui? 
Il fait fort beau. 

» fort mauvais. 

» très -chaud. 

» très-froid. 

» très-humide. 

» très- sec. 
Il fait beaucoup de brouillard. 
Quand paraîtra le soleil, il n'y aura 

plus de brouillard. 
Je vois rarc-en-ciel. 
C'est signe de beau temps. 
Ce n'est pas toujours vrai, car 

quelquefois il pleut. 
Il a beaucoup plu hier. 
Aujourd'hui il fait beau. 
Ce matin le temps était fort beau. 
Plus tard il est devenu mauvais. « 
Il fait beaucoup de vent. 
Il souffle fort. 
Il a beaucoup plu ce matin. 
Le vent a séché la terre. 
On voit que le vent est changé. 
Le temps est changeant. 
>> inconstant. 

Il pleut fort. 

Il éclaire (le feu marche). 
Il tonne (le char divin marche). 
Il n'est pas prudent de sortir. 
La fuudre est tombée sur la maison 

de mon frère. 
A-t-elle tué quelqu'un? 
Elle n'a tué personne. 
Elle a tué deux personnes, une 

fille et un garçon. 
Ce mauvais temps gâtera le fruit et 

le raisin. 
Voyez quel mauvais temps. 
Il ne pleuvra plus. 
La pluie passe. 



- 78 — 



Nakieas o bris'in. 

Ti toas amen opral 

Tela i poji kereski, 

Tela i patrin kadale kopac^iki, 

Tela i straki kadale kris'maki. 

Ortasailaso jcs. 

Âkana, ti jas, ti japtar. 

Ni sam s*indo. 

Is bût bhû paï (glod). 

01 drumos Is nasùl. 

Is nasùl pirmasko. 

Peral o bhûit. 

Sam pcrdo bhùsa. 

JPelom bhueti. 



La pluie a passé. 

Mettons-nous à Tabri. 

Sous le toit de cette maison. 

Sous le feuillage de cet arbre. 

Sous l'auvent de ce cabaret. 

Le temps s*est remis. 

Maintenant allons, partons. 

Nous ne sommes pas mouillés. 

Il y a beaucoup de boue. 

Les chemins sont mauvais. 

Il est difficile de marcher. 

On glisse. 

Je suis tout crolté. 

Je suis tombé dans la bouc. 



So s'aleol tu may mislo i pamo 

or iven? 
I kari or i tomna ? 
Ni s'alrolma o ivcn. 
Is pre s'il. 

S*ésao penel sar i tu. 
I vende saore sovel, 

saor Is sMl, mulo. 
S'aleolma i kar is vas' lej'i lùlûj'i, 

loloj'i, 
I parno vas lej'i tatimos, 
I tomna vas lej'i pomes. 
Karinde s'ésao nas'al. 

» lùlikerel. 

» kuc'el. 

» barel. 

» kamel. 

I kari de roilaïn bakrcsk. 

1 parno de malain kûkeski. 



Qu'aimez -vous mieux, l'été ou 

riiiver? 
Le printemps ou l'automne ? 
Je n'aime pas l'hiver. 
Il fait trop froid. 
Chacun dit comme toi. 
L'hiver tout dort, tout est froid, 

tout est mort. 
J'aime le printemps pour ses fleurs, 

L'élé pour sa chaleur,] 
L'automne pour ses fruits. 
Au printemps tout renaît. 
» fleurit, 

croit, 
grandit, 
» aime. 

Le printemps donne la toison des 

brebis. 
L'été donne la farine du mais. 



» 



» 




— 19 — 



I torona de molin (irac*esk. 
iven has saoren. 
Ivcndi îs horo flik. 
Kariiidi îs horo huc\ 
Parnindi ts horo hanes. 
Tonmendi Is horo huç. 
Kekis s'asura son? 
N'a sHi penao orta. 
Vas*o s'asornik pire! angli. 
Manro s'asornik jal palpali. 
Ni jal mis'lo. 
Ajuc'ar hanri. 
Is'tô marel s'asûr. 
As'unes kô marel? 
Kade, te binao s'asuri. 
Keki s'asûr mardc? 
Marde s'iar s'asûr. 
Ni pac'ao k'is rakiah. 
Is Irus' ul. — Is merah. 
Is ratiako. — Is harah. 
Is ando i rali. — îs Zarik. 
Is rali. — Kivar. 
Batilas. 



L'automne donne le vin du raisin. 

L'hiver mange tout. 

A Noël le soleil point. 

A Pâques le soleil se lève. 

A Saint-Jean le soleil monte. 

A Saint- Michel le soleil descend. 

Quelle heure est-il .' 

Je ne puis le dire au juste. . 

Parce que ma montre avance. 

Ma montre retarde. 

£lle ne va pas bien. 

Attends un feu. 

L'heure va sonner. 

L'entends-tu sonner? 

Oui, et je compte les heures. 

Quelle heure a-til sonné? 

Il a sonné quatre heures. 

Je ne crois pas qu'il soit tard. 

Il est midi (la croix). 

Il est minuit. 

Il est matin. 

Il est soir. 

Il s'est fait nuit. 



Ita i pilui las'i. 
Ti jas andri? 
Ti jas. 

£y ! palam ne sën tu kera ti sovas 
ka s'tisaras ti nakas i rati ? 

Sén ma kera pré s'ukar. 
Ti dikas len. 
Diklesas len. 
Ti las ko n i may hari. 



Voici une bonne auberge. 

Entrons-nous? 

Entrons. 

Eh I maître, avez-vous des cham- 

bres à coucher où nous puissions 

passer la nuit? 
J'en ai de fort belles. 
Voyons-les. 
Nous les avons vues. 
Nous prendrons la plus grande. 



— 80 — 



Su iii<iiijes amenai vas'ie rakieras. 
Kl mangao but, tk mardo. 

C'aoro ker manj'i ik iag las*i. 

Ânak roomeli. 

Te tu de amcndi ti hamesas. 

Akcr is las'o ? 

Ni c'orelpe. 

N'adara. 

Nisar nis' c*ordaspe koii. 

Las*i rati. 

Ti has ta ti sovas. 

As'uDdcm ke kiopral pranjilpe. 

Kala? 

Kadas, ajcs ; ta akarao tu. 

Kèsa pranjilpe? 

korasa terni. 

So kerel lako dad ? 

San la lovi ? 

Aresel de varval. 

Soma kerde varval? 

Kcrdas buki but. 

Sar bus*el leski c'ey? 

So anao sanes? 

Dofta. 

Te i lako kiorom sar bus'el ? 

Sao sàn o anao lesko. 

Bùs*el pe lonik. 

Icsko anao is lonik? 

San len peu ta pral ? 

Lesti San ik pral ta i duipië. 

Lati San Ik pié la i dûi pral. 

Sar san duijin ? 

Ci is baro 1 tsapên. 

Es i las'i i s'ukar. 

Dofta j'ancl ti kerel or ?o. 

la las'i juviè këresk. 

Lako rours' avola leki niis*to. 



Combien nous prendras-tu pour la 
nuit? 

Je ne vous demanderai pas beau- 
coup, un franc. 

Garçon, fais-nous un bon feu. 

Apporte de la lumière.- 

£t donne-nous quelque chose à 
manger. 

La maison est-elle silre ? 

On n*y vole pas. 

N*ayez pas peur. 

On n'a jamais volé ici. 

Bonne nuit. 

Mangeons et dormons. 

J*ai appris que ton frère se marie. 

Quand cela ? 

C'est vrai, aujourd'hui, et je t'in- 
vite. 

Qui épouse-t-il ? 

Une jeune fille. 

Que fait son père ? 

A-t-il des écus ? 

Il est assez riche. 

Comment s'est-il enrichi ? 

Il a beaucoup travaillé. 

Comment s'appelle sa fille ? 

Quel est son nom? 

Dofta. 

Et sou futur, comment s'appelle-il ? 

Quel est son nom? 

Il s'appelle lonik. 

Son nom est lonik? 

Ont-ils frères et sœurs? 

Il a un frère et deux sœurs. 

Elle a une sœur et deux frères. 

Comment sont-ils tous deux ? 

Il est grand et fort. 

Elle est bonne et belle. 

Dofta sait tout faire. 

C'est une bonne ménagère. 

Son mari sera heureux avec elle. 



s\ — 



Nai kadè k^is s'ukar? 

Ti pas'oas, ti dikas so keran. 

Lako murs* despandelpe, le les 

kus*te la korati romoeski les 

paudel sar gras'ti ta jarel les 

tela i s'atra. 
Kon pas' nrel leo? 
Kon ts may pûro. 
Sar te par'crel Icn ? 
Kon may pûro s*ol lenj'i p'o s'ero 

dui brajj mol kotoro monro ta 

i Ion. 
01 c'inaîmpe, s'umiden pe mûi, ta 

ol Is pas'arde lenj'i. 
Tô anpe meseleti te akuc*ilenpe 

ptmaster te hamastcr. 
I bas'aldi jilabal ta saore tem sai- 

las. 
San sHar skriptkar : 
Ik skriptka, Ik ney, ik kobza, ik 

tilinka ta Ik doba ordûrùio. 

Ti peas lenza, sastesti ta kiorom 
ta i kioromni. 



N'est-ce pas qu'elle est jolie ? 

Approchons-nous, je veux voir ce 
qu'on fait. 

Le mari ôte son ceinturon, le passe 
au cou de sa femme ; le lui atta- 
che comme à un cheval et la 
conduit sous la tente. 

Qui va les marier? 

Le plus vieux. 

Gomment les marle-t-il? 

Vois : le plus vieux leur verse sur 
la tète deux brocs de vin, du 
pain émielté et du sel. 

Ils se secouent, se baisent la bou- 
che, et le mariage est fait. 

On se met à table, et l'on com- 
mence à manger et à boire. 

La musique joue et tout le monde 
est gai. 

Il y a quatre musiciens : 

Un violon, une flûte de pan, une 
mandoline, une tibisque» plus un 
tambour de basque. 

Buvons avec eux à l'époux et ù 
l'épouse. 



lôn, ando so foro jasailen ? 
Semas bous'estii burlades'ti, Fok- 
s'aniudi, las'unendi, Galatûnendi 
So kerdeau andros s'ivès ? 
Keldem kala sama çikno. 
Kala sama baro kerdem buki. 

So bûki sas lu? • 
Àngrustindc kerdem. 
Kerdem angnistin. 
Kekls des kurdetas jcster. 



lôn, dans quelles villes es-tu allé? 
Je suis allé à Houcbe, à Burlad, à 

Focchani, à lassi, à Galatz. 
Qu'as-tu fait pendant ta vie? 
J'ai joué quand j'éfais petit; 
J'ai travaillé quan je suis devenu 

grand. 
Quel travail faisais-tu ? 
Je travaillais dans les bagues. 
Je faisais des bagues. 
Que gagnais-tu par jour? 

6 



- 82 - 



Keki rovi c'ide«n ? 

Ni c'ideam kans'. 

So kerdean le rovitze ti , ni c'ideau 
kans"? 

Sostar ni c*idean kans' ? 

Na sti sardem ti c'idao kans\ ke 
deskûrdem loko ta pidem bût ; ta 
palal pocindim ol rosili birojis. 

Keki c*aoro sèn? 

Dui sânma man sënma dûi. 

Keki virs'iugo san. 

Ik trin, a ver s'tar vlrsMngo san. 

Kala c'ejilean ? 

Âkana tranda vlrs'inder de kala 

c'éjilim. 
So kèrela kio dad. 
Kerela buki kekavi, sas kckaver. 

Ta elde so kerela ? 

Poktû kerela. 

Katar san. 

Raducaninder sam. 

Ni san roodoran? 

Naisi sams iiaguvan. 

Pirden bût ? 

Pirdim In kësto ta bhuater. 

Kalar, andro so tem pirdean, jasa- 

lean durai ? ka samesas? 
Pirdcm durai jasailem dur oprë ta 

tèlè. sallcui andro saore otan. 



Combien d'argent as tu mis de 

côté? 
Je n*ai rien mis de côté. 
Qu'as-tu fait de ton argent, que tu 

n'as rien amassé? 
Pourquoi n'as-tu rien amassé? 
Je n'ai rien pu amasser, parce 

que je gagnais peu et buvais 

beaucoup; et puis je payais le 

tribut. 
Combien d'enfants as- tu ? 
J'en ai deux. 
Quel âge ont-ils? 
Us ont fun trois et l'autre quatre 

ans. 
Quand es-tu né ? 
Il y a maintenant trente ans que 

je suis né. 
Que faisait ton père. 
Il travaillait dans la chaudronne- 
rie, il était chaudrouuicr. 
Et ta mère que faisait-elle? 
Elle faisait de la toile. 
D'où es-tu ? 
Je suis de Raducaneni. 
Tu n'es donc pas routier? 
Non, je suis snagovan. 
As-tu beaucoup voyagé? 
J'ai voyagé à cheval et à pied. 
Où, dans quel pas as-lu voyjgé ? 

es-tu allé loin ? où as-tu été ? 
J'ai voyagé au loin, je suis allé en 

haut et en bas ; j'ai été partout. 



— sa- 



li JDS ti plras. 

Ti jas la ri'zati. 

Nakas katcr. 

Nu i pal. 

Kokaleima. 

Is pal bût. 

Nai may bût pal jili kekalostL 

Katar naklean? 

Katar, odalar naklim. 

Me kuc'lim pa i bhar. 

Nakoas p'o plal ta i vos*, la 

playes'te. 
Nai i may mis'to pe tuloter i kris^- 

mater, la haraté? 
Nai k'ts may dur, pac*ao. 

Is may dur ta may a s*ti. 

Ol s'eer kadas de bart kè as'tiseras 

ti nakas. 
Kèki luluji s'ukar î 
lia kep'ec'uni. 
Ti cidas kèki va. 
Is prc las'i, maispretato. 

Halem aresol, akana s'éilim. 

Ti jas odisalvas andro kiiig telc 
kadaoa angaro, Is but ûm brava. 

Ti bos'as p*o s*er ti skrisas soker- 
dem ta so dûma dediii. 

Akana kc ski isaidcm, tf pi leas Ik 

lu asli udrab. 
Is niis'to koti ; nis*as'un avcl may 

c'irikli. 
Is mis'to andro vos' ni merll o 

kam, ts ombra ; ti jas koti. 



Allons nous promener. 

Allons à la vigne. 

Passons par ici. 

Il n'y a pas d'eau. 

Je me suis trompé. 

Il y a beaucoup d'eau. 

Il n'y a d'eau que jusqu'à la che- 
ville. 

Par où as-tu passé? 

J'ai passé par ici, par là. 

J'ai sauté par dessus la baie. 

Passons par le coteau et la forêt, 
par en haut, en amont. 

N'est-ce pas mieux par la plaine et 
le cabaret, par en bas, en aval? 

Non, parce que c'est plus loin, je 

pense, je crois. 

C'est plus loin, mais plus facile. 

Les herbes sont si hautes qu'on 
ne peut passer. 

Que de jolies fleurs ! 

Voici des fraises. 

Cueillons-en quelques-unes. 

Elles sont fort bonnes, mais il fait 
trop chaud. 

J'en ai mangé assez, je suis ras- 
sasié. 

Allons nous reposer dans ce taillis, 
sous ce chêne. 

Il y a beaucoup d'ombre. 

Asseyons-nous sur l'herbe et écri- 
vons ce que nous avons fait et 
dit. 

Mainlenvnt gue j'ai écrit, fumons 
une pipe de tabac. 

On est bien ici, on n'entend que 
ies oiseaux. 

On est bien dans la forêt, le soleil 
n'y bat pas, il y a de l'ombre ; 
allons-y. 



— 84- 



As'iines soj'ilabalmis'to i c'irikli? Entends - tu comme les oiseaux 

chantent bien ? 
Ni ma tù asli ta maro drab nai Je n'ai pas de pipe, et mon tabac 



las'o. 



n*«sl pas bon. 



Pajulim maro tA aslî kuc*indo p'o J*ai cassé ma pipe en sautant par 

bhar. 
Tsiro parulas la i asli pajules. 



dessus la haie. 
Le tuyau est crevé et le godet est 
brisé. 
La, ila odrab ta i loli, ker tk çiga- Tiens, voici du tabac et du papier. 



reta. 



fais une cigarette. 



Âkana ti us'tas te jas andro vos*. Maintenant levons-nous et entrons 

dans la forêt. 
Plrcl angU tè kerel manj'i drûm. Marche devant et fraie-moi la route. 
Prijanes so cirikii kon jilabal. Sais-tu quel est cet oiseau qui 



1s c*oiira nimerel. 



chante ? 
C'est la corneille immortelle. 



So as'uuao. 
J'uvla ki jelaban. 
Ti jas kariui glindè. 
Kasan kc ni lèn dikao? 

Aord! j*uvle, so kéresas p'o ko- 

pac*. 
C'idoas ta has spires*. 

Is peki, gluji, las'i. 
Aver is peki, aver nai. 

Le ta i gusli Icn, 

Is prélas'i. Naistikiraimos. 

Tume : dik amendi Is dùrkater i 

reza rayeski. 
Na Is passai kater. 
Odar ts ando averotan. 



^u'enlends-je? 
Des femmes qui chantent. 
Allons de leur côté. 
Où sont-elles? que je ne leA vois 

pas? 
Oh là ! femmes, que faites-vous 

sur cet arbre? 
•Nous cueillons et mangeons des 

cerises. 
Sont-elles mûres, douces, bonnes V 
Les unes sons mûres, les autres 

non. 
Prenez-en et goûtez-les. 
Elles sont fort bonnes. Merci ! 
Dites-nous : la vigue du Seigneur 

est-elle loin d'ici ? 
Non, elle est près d'ici. 
La porèe est de l'autre côté. 



— 85 — 



Ti uakas maskar ol reza gajeski. 

Deas akana andri s'er bari. 

Te avas le keresti le rezaresko. 

rezar na Is këreti. 

So kam keras ti pileaslk çigareta? 

Bistridem iaglin. 
Na s'ti ablerao maro çigareta. 
Bes'as pas*a o drûm. 
Mangasas iag naklaski anglal. 

Ita dùi avel inanus'. 

Aordeo ! san tumé iag ti ablearem 

tû asli? 
Na, Devater, ke ni peas drab. 

Ti ajuc*eras. 

Ita iek ki pel drab i saqianiantùi. 

Akana ti keras iag vas* asti ti pileas 

drab ta ti palilas amen çinça- 

rindi. 
tù lil palal le çinçarin. 
LejDatra s\icé, to kadava kotoro 

drab audro les, ta ker iag. 
Ableardem ol patra. 
Kerdem iag. 
Akana ni may trcbûl ti mangas 

iag la naklaski. 
Ame a s'ti t'ajuc'eras bûrdûn. 

As*unao k'avel. * 

Italo. 

Ita logé, Stavaraki i Vasilas*. 

Ti muleas iag ta ti jaltaras lenza. 



Nous passerons à travers les vi- 
gnes des paysans. 

Nous voici maintenant dans de 
grandes herbes. 

Nous touchons à la maison du vi- 
gneron. 

Le vigneron n'est pas à la maison. 

Que ferons-nous pour fumer une 
cigaretle? 

J'ai oublié les allumettes. 

Je ne puis allumer ma cigarette. 

Asseyons-nous sur le chemin. 

Nous demanderons du feu au pre- 
mier passant. 

En voici deux qui viennent. 

Ho là ! eh ! avez- vous du feu pour 
allumer la pipe ? 

Non, par Dieu, car nous ne fu- 
mons pas. 

Attendons. 

En voici un qui fume, nous sommes 
sauvés. 

Maintenant faisons du feu afin de 
pouvoir fumer et de nous ga- 
rantir des cousins. 

La fumée chasse les cousins. 

Ramasse des feuilles sèches, mets-y 

ce bout de cigarette, et fais le feu. 

J'ai allumé les feuilles. 

J'ai fait du feu. 

Nous n'aurons plus besoin d'en de- 
mander aux passants. 

Nous pouvons attendre le retour 
du charriot. 

Je Tentends venir. 

Le voici. 

Voici lojé, Stavaraki et Yasilash. 

Eteignons le feu et partons avec 
eux. 



— 8G 



Mis'to avelcau, Vasilas*. 

MisHo araklun niaroray. 

Ti kerden koti? 

Ajuc'indem tut ta keideui ik zmco. 

80 Is kadaia? 

s znicQ. 

Ti jas may sigo ta a s*ti ti kuc*as 

les. 
Amen san v renie, ke ul rakiah is 

çikni ta ol j'es Is bari. 

\iSL, avas la kêreti ta jel i këitza, 
ti bas ti kuc'as znieo. 

Ti vas deles oprc palasas mardero 

kiil. 
Trébul ti keras tirai. 
Ti karoseras piri. 
Palsas len ti na paju. 
To c'aon pc iag. 
S'ulal pires andro c'aon. 
Des le mijel do c'aon. 
S'us'crdem lem do c'aon. 
Keki pires andean. 
Audeam bcs'tar. 
Keki todean do c'aon? 

Des'tar todem. 

Akana le fokeles (a amisar. 

Âresol de talo. 

Trébul ti s'uUles dogon. 

Keki pira jilutar saor. 

Julalar descella. 



Bonjour, Vasilasb. 

Bonjour, monsieur. 

Que faisiez-vous ici ? 

Je t'attendais et faisais un cerf- 
volant? 

Qu'est-ce que cela? 

C'est le cerf-volant. 

Allons plus vite, et nous pourrons 
l'enlever. 

Nous avons le temps, car les nuits 
sont courtes et les jours sont 
longs. 

Nous voici à la maison, la polenta 
bout, mangeons et enlevons le 
cerf- volant. 

Nous l'enlèverons après avoir battn 
le beurre. 

Il faut faire le brinze. 

Charrions les pots. 

Prends garde d'en casser. 

Mets le chaudron au feu. 

Vide les pots dans le chaudron. 

Mets l'ouverture dans le chaudron. 

Je les ai vidés dans le chaudron. 

Combien eu as-tu porté? 

J'en ai porté vingt -quatre. 

Combien en as- lu mis dans le chau- 
dron? * 

J'en ai mis quatorze* 

Maintenant prends le bouloir et 
boule. 

11 est assez chaud. 

Il faut le transvaser dans le sac. 

Combien de pots a-t-on apporté en 
tout ? - 

On en a apporté suixantc-dix. 



-87 — 



tao sanoro. 
Trebul ti rlnboldas. 

1 poris* loti. 

Mec'el ma bût p'tk rik de kalaver. 

Trebul ti taoleam ikaii. 

Akana tst'inkal but opre. 

Panileas do mas'kar. 

Ti kirpseras. 

Kirpisardem. 

Ku saore la lic*arel mis'to. 

Çirdel b(4. 

tao benjel. 

tao is çinoro. 

Trebul ti barisarao. 

Samkalo. 

Kala kelas ol soven, Stavaraki 
pinresa popori li Petros, ta Pe- 
tros pluresa pokolin H Stava- 
raki. 

valval ts las*o, i s'ëlo ts baro; 
jaltar, ts opre. Ti trais I 



La corde est miuce. 

Il faut la tordre double. 

La queue est légère. 

Il penche plus d'un côté que de 
l'autre. 

Il faut lui mettre une oreille. 

Maintenant il s'enlèvera très-haut. 

Il est crevé au milieu. 

Arrangeons -le. 

Je Tai réparé. 

Malgré tout il tient bien. # 

Il tire beaucoup. 

La corde ploie. 

La corde est courte. 

Il me faut l'allonger. 

Je suis content. 

Pendant que nous jouons ils dor- 
ment, Stavaraki les pieds sur le 
ventre de Pierre, et Pierre les 
pieds sur la poitrine de Strava- 
raki. 

Le vent est bon, la corde est lon- 
gue ; il part, il est haut. Ytvat ! 



So kerdeam o jès ? 
Yaslim ol bbar, mardem len ta 
kerdeam pis'hay lensa. 

Is nasûl kastardas amen o bris'io. 

Ti odiisas Ik lak ti peas ik lak 

odrab. 
Kala as'el o brés'in ti keras bûki. 

Sarè se i bbùkùi ? 
Tsezeoma; jal bbub; dukal me 
kala suzao. 



Qu'avons-noK fait aujourd'hui ? 

Nous avons enlevé les pierres, 

nous les avons cassées et en avons 
fait du sable. 

Il est fSicheux que la pluie nous ait 
arrêtés. 

Reposons-nous un peu pour fumer 
une pipe. , 

Quand la pluie cessera, nous tra- 
vaillerons. 

Gomment va ton bouton? 

Il me démange, le pus coule ; il me 
fait mal quand je transpire. 



— 88- 



Na s'il ti tsirdao i kirpa. 

Trebiil ti ta kieras opal ka ti kov 

leras. 
Palat te dao o pal ti nakel tujM. 

Âvcl bris'in zitralo. 

Trébut ti jas. 

Gadcrtijas? 

Ka jaltar kat ka$. 

Âs*in sastesti. 

Ja devlesa. 

Kadesl sigdim romanes. 



Je ne puis enlever le linge. 

îl faut faire chauffer de Teau pour 

le laver. 
Puis je te donnerai une eau pour 

le Taire sécher. 
Il va pleuvoir fort. 
Il te Taut partir. 
Par où t'en vas-tu? 
Je m'en vais par-là. 
Demeure bien portant. 
Va avec Dieu. 
C'est ainsi que j'ai appris le rômau. 



Mandi pcn o Ion so san? 

Sam rôm. 

So soy rômcsk ? 

Sam rôm muni. 

Yas'ki tumondi pcucu siganes? 

Këki kamesas ti kcrasas beznc te 

s'agii. 
So tumendi penem rômneski c'ay 

te nis* c*ay rAmeski? 
Këki rôm Is rôm akana kala les 

kloçeleas 1 rômni. 
Kas is tiro Dcvel ? 
Miro Devel is i iagu,, 1 lato, i 

jes. 
Ne penel modoranes ? 
Sên modorani c'ori dromeski. 

Lenj'i séu o Devel f 

Ni pac*a nis* devesti nis' benj'esti. 

t 

Pena ke rogi ol o dévies ? 
Si rogi ol dcvles c*oreski. 
AsHi tu mandi pênes rogi lengo? 
Mê as*ti kéki les j'anao te italo : 



Dis-moi, Jean, qu'es-tu? 

Je suis homme. 

Quelle espèce d'homme? 

Je suis homme pèlerin. 

Pourquoi vous appelle-t-on Sigans? 

Parce que nous aimons à faire dTes 

contes, des gausses. 
Pourquoi vous dites-vous fils de la 

femme, et non û\s de Tliomme? 
Parce que l'homme n*est homme 

que lorsque la femme Ta conçu. 
Quel est ton Dieu ? 
Mon Dieu est le feu, la chaleur, le 

jour. 
Qu'appel le-t-oD modorans ? 
Sont modorans tous les voleors de 

grands chemins. 
Ont-ils nn Dieu ? 
Ils ne croient ni à Dieu ni au 

diable. 
On dit pourtant qu'ils prient Dieu ? 
Oui, ils prient le dieu d«s voleurs. 
Pourrais-tu me dire leur prière? 
Je le puis, car je la sais, et ia 

voici : 



— 89 — 



PRI^E DES MODORANS. 



S'e Devleski rogima mandi tu ti 
des ma saores te rogima kèki san 
i las*i, i bari, itari. 

Kala des ti c*orao i raki, 

i isali, 
i iagali, 
Ik kakni, 
Ik papini, 
ikbakrini, 
ik balis*), 
Ik goruDi, 
te dao tuti tk mûmeli bari. 
Kala c'orao is*, n'avel i gaji mandi 
ti dikel so c orao ti ra i jal ti 
motol ray, ta ni diken kans', 
tuti dao dûi mûmeli bari, 

D'avel c'orokli andro kèr, te, nis' 
kans' diklindoi, japtar avri, te 
dao tuti tri mûmeli barl, 

Kèki San i bari i trinimi. 



Bonté divine, je te prie de me 
donner tout ce que je te de- 
mande, parce que tu es belle, 
grande et forte. 
Si tu me permets de voler du rat, 

de l'eau-de-vie, 
du rogome, 
une poule, 
une oie, 
une brebis, 
une truie, 
une vache, 
je te donnerai un grand cierge. 
Si je vole quelque chosa et que les 
gens entPi nt chez moi pour voir 
ce que j'ai volé et l'aller dire au 
maître, ne voient rien, je te 
f donnerai deux grands cierges. 
Si les gendarmes viennent dans 
ma maison et, n'y voyant rieu, 
s'en vont, je te donnerai trois 
grands cierges, 
Parcç que tu es la grande trinité. 



VOCABULAffiE 



\ 



VOCABULAIRE 



À, privatif; acejulo^ avorton. 
A, sin. fém. pi.; patra^ les 

feuilles. 
ÀDLARAO, aos, rdentt j'allume. 
Ablarimos, illumination. 
Abrao, aoSf rilo, j'évapore ; tû 

dbrilpe^ la fumée s'évapore. 
Abrimos, évaporation. 
Abrd, vapeur. 
Absin, acier. 
Absinesko, acéré. 
Ac'a, sortie. 
Ac'ao, aos^ acHlim^ je sors; 

ac*iliy il sortit ; îs aciîo, i; il, 

elle est sortie. 
Adel, Dieu, justice I 

Adestao, aos^ talim, je soutiens. 
Adia, zéphyr. 
Adiel, il souffle un vent frais, 

doui, caressant. 
Adiklo, invisible. 
A DO» DO, indompté. 



Afli, état de sauté. 

Aflao, aos^ aflim, je me porte, 
me trouve^ me aflim koti 
mis*to^ je me trouvai bien là. 

Agin, glayeul. 

Ahoa, jour, le jour. 

Ahoro, vendredi. 

Ahorrati, jour et nuit. 

ÂiBEA, délire. 

Ajer, intelligent, actif. 

ÂJERAO, aos, r^fm, je comprends, 
entends, saisis. 

Ajerilako, compréhensible. 

Ajerdo, compris, entendu. 

AjEi^fME, intelligence, compré- 
hension, intellect. 

AjES,aiyourd'hui;(fd(ftt — ,souvent 

ÂJuc*A, aide, secours. 

Ajuc'ao, aoSy c*alim, j'aide, se- 
cours. 

Ajuc'alako, secourable. 

Ajuc^alo, secouru, aidé. 



— 94 — 



Ajucera, attente, espoir. 

Ajucbrào ros^ rdtm^ j'atteuds, 
espère. 

A JUCERDARi, qu'on peut attendre, 
espérer. 

Ajucerdo, attendu, espéré. 

Ajunga, dérangement. 

Ajungao, aoSy ^(fem Je dérange. 

Ajurgdo, déranger. 

Ak, œil, V. iak, 

Akaçao, aoSy çlim^ je décroche. 

Akai, avec. 

Akan, maintenant. 

Akana, aussitôt, bientôt. 

Akanar, un moment. 

Akanas, tout à l'heure. 

Akano, momentané, instantané. 

Akar, bruit, cri, appel; — na- 
kesky éternuement; — hala- 
lésk, tintement.' 

Akarao. aos^ rdim^ je crie, j'ap- 
pelle; akarel daZa/t, la cloche 
tinte, sonne ; Jukel akarela, 

le chien aboyait ; akaresasnakes- 
ter^ tu éternuais. 

Arori, noix. 

Aroriçi, noisette. 

Aroriçih, noisetier. 

Arorun, noyer. 

Aks*a prunelle de Toeil. 

Aruc'a, commencement. 

Aruc'ak, peu à peu, tour à tour. 

Aruc*ao, aos^ /tm, je commence. 

Arus'a, offense, insulte. 

Arus'ao, aos, s'dim j'offense, 

Alao, aos, alim, je prends, ôte, 
enlève ; — i mors'c'i, je dé- 
pèce. 

Alas'. choix. 

Alas'ao, ao8, s'dim, je choisis. 



Alas'do, choisi. 
Aalas'arao, ros^ rdim^ je ren- 
contre, je trouve, invente. 
Alborun, pur, sereiB. 
Aldi, musique. 
Aldibul, au tour, à l'entour. 
Alj'a, instrument de musique; 

bas' — , violon. 
Aluat, levain, ferment. 
Amal, V. makla, 
Ahasro, cru, e, non cuit. 
Ambro, poire. 
Ahbrun, poirier. 
Ambrunar, de poirier. 
Amen, nous ; v. la gram. 
Amerelo, immortel. 
A MIN, fer du briquet. 
Aminosao, aos^ slim, je parfume, 

embaume, sens bon. 
Aminosaimos ; odeur, parfum, 

baume. 
Aminosilki, parfumé, embaumé, 

odorant. 
Amisarao, ao8^ rdim^ je mêle, 

mélange, retourne. 
Amisardo, mêlé, mélangé. 
Amisabelki, brouillon. 
Amisos, mélange. 
AaiisosiME, brouillamini. 
Amnar, briquet. 
Amolar, z.. valoir. 
•Ampio, z., huile. 
Amular, z., tuer; v. mulro. 
Amusar, z., v. odrao. 
A.NA, apport. 
Anao, aos, ndim^ j'apporte, 

amène, cutre. 
Anarar, z., arriver 
An ARA NIA, z., lampe. 
Andari, z., d'où, V. gâter. 



— 95 — 



Andandlla, z., renard, v. da- 

dula. 
Andial, z., ainsi ; v. kadè, 
Atidigle, z., sangle; v. kinga, 
Andobo, z., ce ; v. kada. 
Amboriles, z., lien ; v. dort. 
Ando, prép. de, en, dans, — à — 

i ratij de nuit ; — i mandi, 

en moi; — i vasti, dans la 

main ; — i foro^ au bourg ; 

— t en présence de. 
Andrd, en, dans, à, au, entre ; — 

kër^ dans la maison ; — foro^ 

dans le bourg ; — gao^ en 

ville. 
Angar, charbon. 
Angarunkero, charbonnier. 
Anglal, z., t. anglo, 
Anglano, z., publicain. 
Angli, avant. 
Anglimde, en avant. 
Anglinder, par devant. 
Amgrumio, z.. serrure; v. hroska. 
Angin, z., douceur. 
Angostri, anneau, boucle, bague, 

chaîne. 
Angcst, z., doigt; v. gnsgo^ 

naya, 
Anklaq, ao8, klim^ j'entre. 
Ankalao, aoSj Idim^ je décroche, 

décloue. 
Anko, croc, crochet. 
Anho, œuf, rognon. 
Antonine, plante dont la tige 

sert à faire la flûte dite tilinga. 
ÂOK, œil; v. taA, iaoh. 
AoLEO,holala? 
Aopler, z., \,'panrao. 
AoRDE, ho la ! hé ! écoute ! 
AoRDEO, eà$^ dim, j^écoute. 



AoRDO, écoute. 

AoRiK, ouïe. 

Arakao, ao8t klim, je trouve ; 

mis^to araklan, bien trouvé, 

c'esl-à-dire bonjour. 
Arakia, paradis. 
Araklo, trouvé. 
ÂRANGEL, ange. 
Araun, monsieur. 
Araum, madame. 
Ardao, aoSy ardim^ j'élève, 

j'exalte, je hausse. 
Ardelo, élevé, haut, sublime. 
Ardori, z., veine. 
Aresol, assez, suffisant. 
Arje, cellier. 
Aro, farine. 
Abesro, farineux. 
Arkana, lacet, piège. 
Aromali, en vérité. 
Autan, gigue, cuisse, morceau, 

pièce. 
Artsag, importunité, siipplica- 

tion. 
Artsago, importun, suppliant. 
Artsao, importuner, supplier. 
Aiiuu, ceinturon. 
As', affixe du futur; a$*kerom, je 

désire faire, je ferai, ou as'U 

kerom^ je désire que je fasse, 

je pourrai faire. 
As A, moulin — o valvalak^ — à 

vent ; — i paiki^ — à eau ; — 

vasteski, — à bras. 
As' AL, silence, paix. 
As'alki, silencieux. 
As'ao, aos, Hm, je lais, arrête, 

appaise. 
AsYo, appaisé. 
AsAO, nos^ asdim, je ris. 



— 96 ~ 



ÀSALKi. rieur. 

AsARAO, aos^ rdim, je me lève ; 

asarelokris\ le soleil se lève. 
AsFA, pleurs, larmes. 
AsFAO, ao$, alim, je pleure. 
AsLi, godet. 
AspiN, cous. 

AsTAO, aos, tint, j*attarde, 
AsTARAO, aos^ rderHy j'allume. 
As'tisaro, os,, rdem, je puis. 
As'tisailo, possible. 
As'tibi, possibilité. 
As*TO, puissant. 
As'uNAO, aos, ifm, j'entends. 
As'uNDO, entendu. 
Âs'uNELKi, qui s'entend, qu*ou 

entend, qu'on peut entendre. 
AsczAO, aos, zlint^ je sue. 
AsLZLiMOs, suer. 
Atariao, ios, klim^ je gèle. 



Atakiez, gelée, froid ; merel^— 
il meurt de froid. 

Ataklo, gelé. 

AVAO et Avo, aos et 08, avelim 
et avlitn, je viens; aves pre 
sigo^ tu viens trop tôt ; avel 
;pre rakia, il vient trop tard ; 
mis*tb avesast tu venais à 
propos; mis'to avelean^ tu 
es bien venu, 

AvBL, arrivée. 

AvELAO, rendre, devenir. 

Avelim, hakhto^ je suis devenu 
riche. 

Ayeleas, soit. 

Aver, autre; — otan, autre pays, 
l'étranger. 

AvRi, dehors. 

Ateva, à jamais. 



B 



Babinab, z., éteindre. 

Bac'ildot, z., oison. 

Baga, écaille. 

Bahambar, z., toucher. 

Bai, manche de vêtement ; haili 

ogadeski, les manches de la 

chemise. 
Baji z., V. vraji, 
Bajua, vermine ; v. jm, 
Bakrilo, agneau. 
Bakrini, brebis. 
Bakris\ mouton. 
Bakris'os, berger. 



Bakro, bélier. 
Barrokër, bergerie. 
Bahta, richesse. 
Bahtao, aos, telim, j'enrichis. 
Bahxo, ncbe, heureux. 
Bal, cluevelure, crinière. 
Balali, cloche, sonnette. 
Balama, gond. 

Bale, bave, écume. 
Balfe, lac. 

Bali, truie; — audovos\ laie. 
Baltga, fiente, fange. 
Baliko, porcher. 



— 97 — 



Baumas, lard. ^ 

Balis', goret, verrat ; — ando 

vos\ marcassin. 
Bàlo, porc, cochon. 
Bàlom, os, lim^ je bave. 
Balora, cochon de lait. 
Ban, argent, monnaie. 
Banir, richard. 
Banbaniça, boutique. 
Banda, lien, attache, bande. 
Bandao, aos, dim^ je bande, lie, 

attache. 
Banduk, bandoulière. 
Bangar, courbe, fourbu ; — at- 

îao^ je courbe, rends courbe. 
Bangarao, ao5, rdim^'ia courbe. 
Banoo, bancal ; — dc»^, diable 

boiteux. 
Bangrebhi}, topinambourg. 
Banu, glorieux, éclatant, chef ;— 

haro, duc. 
Bapin, z., V. papin. 
Bar, coteau, jardin, haie, clos ; — 

cilenji^ haie de pieux. 
Bar, rocher, pierre ; iag, pierre 

a feu ; — ibhu, brique, tuile ; 

— % las*i, aimant. 
Bara, quadrupède, gros bétail. 
Barabar, éléphant. 
Barai, bateau, vase, alvéole. 
Bar ALI y pipe. 
Barand, épieu, épaule. 
Baribut, beaucoup de, multitude, 
Baridb, intendant. 
Barao, 'ios, rdim, je grandis. 
BARa %ri\nà \t=apeng ou beng, 

monstre, bête féroce ; — poni^ 

grande eau, océan. 
Barosaro, ros, sailcm^ie vante, 
louange, exalt»^; flalti*. 



Barsam, z. y.^aresol. 

Bartraba, z., au rebours, a l'en- 
vers. 

Barza, cigogne. 

Bas*, principal, supérieur; — 
aldi, concert; — aldja, vio- 
lon ;— birîi, frelon ; — pwrw, 
taureau ; — gras', étalon ; — 
skriptkar^ chef d'orchestre. 

Bas*arao, aos, rdim, j'insulte, 
offense. 

Bas*ari, offense, insulte. 

Bas'avo, os, vlim^ j'aboie. 

Bas'ni, coq. 

B A UNA, bâtisse. 

Bazna, conte. 

Beci, cellier. 

Beda, z. essai, expérience. 

Bede, l'ami. 

Bedoran, paysan. 

Bedoro, i, garçon, fille. 

Beir, entrailles. 

Becie, ivresse. 

Beçir, ivre, ivrogne. 

Benga, diable; ja li, — va au 
diable; ti te les— tite sae- 
las andro paï, que le diable 
t*emporte et te jette à Teau. 

Bengelo, diablotin. 

Bengesko, diabolique. 

Ber, fond, intérieur. 

Berdi, z., bourde, v. s*agu, 

Beri, pois, baie. 

Beriga, z. verrou; v. veriga. 

Bernice, citron, limon. 

Bers' AN, menton. 

Bes', vingt. 

Bes'ao, aos, s'eîim, seoir, rester, 
demeurer; hes^koti, reste ici ; 
bes'tclè, assieds- toi. 



I 



Bes'a, vent, ves&e. 
Bbs'ao, Of , t'dint, je ves^E. 
Res'ika, vessie, cloque. 
Bbb'ixos, grossewe, obésité. 
Bes'o, gros, obèse. 
' Bbznai téafcbres. 
Bbznb, nuage. 
Bezuo, ténébreux. 
»"• K«S 

Bhara, 

Bhaiiao, dof, riftm, Je pèse. 
Bdakild, pesant, bunl. 
Biiu, terre ; —pat, lie; v. vei'ki 

pa, — pomme de terre. 
BiiUATER, il terre, parterre; — 

pirao, je viivagv t pUd. 
BiiVKiJB, pus. 
bHLKHi , bouton, bubon. 
Bhuhi, oignon, plante. 
t)Hi;T, beaucoup ; v. b%t. 
Bhl'tuk, tninc, moïcu, 
Bi.sans, Ik ifr biudaraki, me 

maison sans porte. 
BiDA, araiction, chagrin. 
BiDALo, aTBigë, tourmenté. 
BiDAO, aos, aiim, j'ataige, rliagri- 

ne, tonrmente. 
BiDiNA, brosse k badigeonner. 
BtPi, z., neige. 
BiK, a., V. Imka. 
BiKABi, daine, biche. 
Bikarib', daim.rerf. 
BiKARiLO, faon. 
Bikabo. cerf. 
BiKrNA, troc, vente, achat. 
BiKiNAO, <ut, ndim. Je troque. 
BiHD, queue d'oiseau. 
BiKU.abeille; — lifr, ruche. 
BmLiMOs, essaim; v. rog. 
Bis'm. v. Sesuc 



BiSARA, ubiigaliun. 
BiSABAo, doj, rde», y>iUif.t. 
Bis'o, aigle; — iJo, aiglon. 

BiSTRIOM, 0:M, t^iffl, J'oilMic. 

biTAi, houlette. 

BiTB, bétail. 

BitA, ténacité, opiniâtreté. 

opiniatr^Piit. 
BiziMii, z. saintrcs. 
BizoBO, tenace, opini&iri'. 

B[.A(iEN, flasque. 
Blbco, niais. 
Bleko, z., v. bléffv. 
Blbot, bénét. 

Bo, foui'. 

Bob, pote, tève, haricnt. 

Bobork, citrouille. 

BoJOi. lèvres. 

Bok, Tiiim 1 — MâKj'i, j'ai raiiiL, 

BoKDO, alTamé. 

BoRTA, nourriture. 

BoBi, grain, graine. 

BoLD. épingle. 

BoRD.t^, z., tour. 

ltoRDEL'E,t.,chréiii'ri, 

BOHDET, l)ou(ie. 

BoHFAS'. souillon. 

BoRFi!, Kuenillï. 

BoBis', vomissement. 

BoHo, large, étendue ; — baur. 

ronce, vigne sauvac<v 
Bons , potage aigre. 
Bos', poche, veiisie. 
Du s' GROS, liernie. 
ilBAiiAM, uanivaii. 



liRAKu, mcehatil, Tou. 
BlAl, sapiu. 

Brag, Itoissoo aigre, tcrmcnt. 
BsAfii, seau, broc, cornudc. 



Braia, Nie, sillen. 

BainoA, z. ¥. plrja. 

BniSz, fromage. 

Bhis'ik. pluie; — rf«Jo, il pleut. 

Bbo, grenouille. 

Broba, z., couine. 

Bhodala, reneoDire. 

oiÛM, Je reocontre. 







les à la fois 


Bhds', motte de terre. 


touffe de 


BuPAiDA, tigre, pas tbère. 


euon. 




BoRAEFA, sanglol. 


Bhub'ni, ehfeTre. 




■:ii 


Bous'niLO, chevreau. 






Bhus'ho. boue. 




BuBO, esca^ot, coquille. 


B«ii8'r«», chevrier. 




BuBo, z., caverBc. 


Bbds'ta, bardane. 







I)ij,<;i}ti!, Ilajjt'. 
BuBiRLi, hourdi'ii. 
BuDAK, baraitc ti beurre. 
BuKA, Joue. 
BuKEL, fesse. 
BuEi, travail. 
RUKNA, buccin, trompe. 
BtiKno, hibnu. 
BuL, bon, beau. 
Bulbok, calice de fleurs. 



C'abb, fille. 
C'abo, dis, 
C'aça, droit, dressé. 
C'açom, je dresse, lève. 
C'aikali, théitri^. 



C'akiobom, tjejidre. 

C'akIr, louche. 

G'akIrn, cercle noir antoui 

jeu» ; — lynibt, nimbe. 
C'alova. i.. maquignonnagt 



— fOO — 



G'aiN, z., y. obiala. 

C*anda, lune p&le, candide. 

G'andba, jeune, brillante. 

C'andrama, manse solaire, maison 
humaine, masure. 

Canga, genou. 

G'angri, semelle. 

Cakka, b&ton, gourdin. 

Cankla, z., V. c^anga. 

C'AO, fils. 

C'aon, chaudron. 

Caorik, petit-fils. 

G'aoro, garçon. 

Çap, cabri. 

Çapex, solide, fort. 

Çapenao, Oj, »m, je solidifie. 

Capi, herbe, verdure. 

Çaptik, bouquin. 

G'ar, sable. 

C'arc'ailo, mendiant. 

G'arc*aimos, mendicité. 

Carc'ao, ao5, atm, je mendie. 

G'arima, cendre des morts. 

Çaro, brun-noir, basané. 

G' ATA, troupe, multitude. 

C'avo, V. c'abo, 

G'aya, gazon, herbe. 

Ck, fille vierge; — devleski, vier- 
ge divine ; — 5art, grande fille, 
fille à marier. 

G^BATA, rassemblement, multitude* 

Gej*ao, 008, elim, je nais. 

Gej'uom, noSyUÎim, je deviens. 

Gbk, puceau, pucelle. 

Gekioramni, bru. 

Gblao, ao8, elinty je permets. 

Gflovi, argent, monnaie. 

Cemut, vierge muette, la lune à 
son aphanisme. 



Gefo, z., sein. 
G'eii, plante du picil. 
C'ereli, bras. 
Gerklik, allumettes. 
Çern, cercle, auréole. 

Çbrs*i, champ, pâturage. 

G*ERMUi, palais de la bouche. 

G'erao, 008, rdim, je veux. 

Çerule, nippes, bardes. 

Get, éteruuement, gronde. 

G*ETAO , 00 , tlim, jVtemue, 
gronde. 

Getogas*, tonnerre. 

Cero. ciel; v. <*^r, voûte, dôme. 

Ces, démangeaison. 

Çesao, SOS, slim, je démange 

G*ETiNO, assembler, lire. 

Ci, fatigue. 

GiAO, nos, Hlim, je le fatigue. 

Cinq, oos, cidem, j'amasse, épar- 
gne. 

CiBARALE, cigarette. 

ÇiçA, téton; v. fit*o, 

CiDAO, aos, cidim, je cueille. 

CiGiL mo, tu, il me, te, lui en 
cuit, cela me cuit. 

ÇiK, éternuement, jaillissement, 
jet. 

ÇiKAO, oos, kdim, je jaillis, jette, 
sors, surgis. 

CiKLi, oiseau. 

CiKLORO, petit oiseau. 

CiLE, pion. 

ÇiLKA, ficelle. 

ÇiLKiMAN, guitare. 

ÇiKNA. petit. 

ÇiKOSiMOS, petitesse. 

CiN, charge, honneur, respect. 

CiNAO, aos, ndim, j'honore, res- 
pecte, charge. 



— loi - 



CiNOO, honoré, chargé ; — rup^ 
argent- vif. 

Cl NO, fatigué. 

CiNOKi, ànesse. 

CiOÀY, airain. 

Çipsi, lièvre. 

ÇiR, poil, — bari^ barbe;— a»io 
grai\ crin ; — ando bakrin, 
laine ; — ando baliy soie. 

ÇiBA, fétu, brin, goutte. 

Ciras*, cerise; baie, rond. 

CiRDAO, doSy dem, je tire, j'ar- 
rache. 

ÇiBDii, fusil, livre, poids. 

ÇiRi, ail. 

ÇiRiGi, reins, fliet. 

ÇiBiKi, ciseaux. 

ÇiRiKLi, comète. 

GiRiKi, ramage. 

C*iRiRLO, oiseau. 

ÇiBKANA, longtemps. 

ÇiRiu, mèche de cheveux. 

ÇiRO, tuyau. 

C*iRO, rond. 

CiSLA, quote-part. 

Çis'ni, jet, pousse, avènement. 

Çis'navo, o«, vlim^ je sourdis, je 
pousse. 

GiTMO, z., passeport. 

CizAO, aoSy zdim, je pique, titille; 
— okada^ çizil ijib, cela pique 
la langue. 

C'OAMDRA, chamailler. 

C'OARA, corneille. 

ÇoFiifo, poumons. 
ÇoFiR, urine. 
ÇoFOROL, abstinence. 
ÇOGi, papillon. 
C'oK, museau, bec. 
ÇoK, clou à large tôte. 



ÇoLE, nippes. 

C*ORBL,, chien. 

C'oRERLi, allouette. 

C'OKNARAO, ro«, detn^ aller du 
bec, de la bouche, chanter, ca- 
queter. 

G'oKNi,, picvert 

G'OKLE, fossoyeur. 

C*OKiiORO, petit bec. 

G'OKOT, gros chien, dogue. 

G'OLAN, o<, jante de roue. 

G'oNs', qui a les yeux de différentes 
couleurs. 

G'opiBLi, lézard. 

G'oPLi, torchon. 

G'oRAO, os, rdim^ je vole, dérobe, 
soustrais. 

G*ORDAS\ vol. 

G*ORDO, volé. 

ÇoRi, céleri. 

G'ORO, voleur. 

G'oT, nœud. 

G'oTORAO, ro8, rdim, je noue. 

C'oTORO , noueux. 

C'uBBR, baquet à anses. 

G'uRA, oncle, ma — massue. 

G^uc'abhu, terre glaise. 

G'dd, étonnement. 

G'uDAT, étonnant. 

G'unga, difformité. 

G'uNGARAo, aoSy lifHy je difforme. 

C'uNGARLO, difforme. 

C'upAO, aos, aliniy je pince. 

G'URA, haine. 

G'uRAO, aos, rdim, je hais. 

C'uRO, laid, horrible. 

C'us', louche. 

Çus'o, sec; v. su€*o. 

C'uTO, brisé, rompu, estropié. 



— lOÎ — • 



D 



Dab, coup ; dema, — je me suis 
donné un coup. 

Dabila, spectre, squelette, fan- 
tôme. 

Dad, père. 

Dadesko, paternel ; — i pani, 
tante; — o pral^ oncle. 

Dado, donné, adonné. 

Dadala, renard. 

Daia, grand'mère. 

Daldibul, à Tcntour, à la ren- 
verse. 

Dalta, poinçon, marque. 

Dancao, mordre. 

Danc, dent. 

Dao, daoSy dem, je donne. 

Dara, peur ; <^»ifta, — j'ai peur. 

Darao, aos, alim, j'effraie. 

Darano^ peureux. 

Daria, rang, file, râtelier. 

Daro, peureux. 

Dat, fois. 

Debbng, pain bis. 

Dbbos', tambour, instrument 

Debos*ar, tambour. 

Dedu, sans cesse; — ajes, tout 
le jour. 

1)kl. il donne ; — f" hrisHn, il 



pleut; — i bhaty il grêle; -^ ni» 

il neige; — o valval^ il vente. 
Delà, il donnait ; dàla i brWin^ 

il pleuvait. 
Delas« s'il vous plait. 
Dênus*, moelle. 
Des*, dix ; — dui, douze. 
Dese, épais. 
Deski, souvent. 

Deskdrao, aos, rdem^ je gagne. 
Deva, haut-lieu, lumière. 
Deves, jour, lumière. 
Dbvesk, journalier, lumineux, 

divin. 
Devla, sainte Marie. 
Deyle« Dieu ; — 5a, à» avec Dieu. 
Devlanr, pain blanc. 
Devles, saints (les). 
Di, il donna ; i brisHn — , tl 

plut ; i bhar — , il grêla. 
DiB, t&ionnement. 
DiBAO, 005, belim, je tâtonne. 
DiBLE, Clin-crin. 
DiBDL, autour. 
Diiv, vaii. 
Diive. en vain 
Dira, vue. 
DiKAN, fenêtre, boutique. 



UiKao. aoi, Alint, je ïnis ; — 
diklim s'une, j'ai vu en sunge. 

DmLE, ceinlurc ;— firi kethi. ri- 
deau. 

DiKLD, vue. 

DiPLo, cendre chaude. 

Dm, limoD. 

DiBOAL, z., ï. dirUig. 

DiRjiE, témdrité, audace. 

DiBJO, téméraire, audacieux. 

dhinie ; el >— 
l« fUmo, les Jour sont cauiis ; 
«'«, — beau jour. 

Doj, !.. rame. 

DojANA, gronde, réprimaude. 

DoiAN.so, ooj, nlim, je i;ronde. 



, espril ; — dt.v- 
letk^iaoVie divin, St-Esprit. 
DoMBO, dos de montagne. 
DoKAO, aoj. «ulo. dnminer, 

DOKDo, dompté. 
DOMOL, soaple, prit*; 



Dot, oui. 

DsAB, poudre, poison, labâc. 

Dniit, raisin. 

Dhan. aiguille. 

Drop, tripes. 

Dbui, chemin, 

UainiAB, aot.mlim, je chemine. 

Druiaki, r^ssanl. 



UnUF. étaiu. 

Dm, deux. 

Duivo, deuxièmeméiii, unulilo. 

DuuiNE, deux personnes, mu-; 

deux, ensemble. 
DuiMA, mardi. 
DuKi, mal. 
DuKAiHos, bile, foie. 
DuKAO, flOï, klim, je fais niai ; 

duial flie tero, la tête nie fait 

mal.i'aimaltila tèlc. , 
DuLCi, gazon, herbette. 
DuMA, rai&OB , parole ; — dao. 

Tomaitet', je parle romanèthc. 
Ddmao, aosdumdo, je raisonne. 
Doao, dos. 

DuHUK, tubercule, mamelon. 
DuMUs', pomme de lerro. 
DiiRGA, dos d'instrument \~g'u- 

reski, dos du couteau. 
DuB, loin. 
Dura, piste. 
DuRAO, aoi. rdim, suivre ii tj 

piste. 
DuRDiB, de loin. 
DttBÉ, au loin. 
DuRESK, archer, chasseur. 
DuBHA, sort, destin. 
DtitiKE, sorcière, sjbile, qui ïnii 

DtiRLO, lointain. 

Des', inimitié. 

Dus'ko, ennemi, hostile, mécliant. 

Diis'iANus". méchant bonimi'. 
Dut, mûrier. 
DuTKi, mùie. 



• \i)i - 



EiA.neuf;— (2^5\quatre-iPiDgt-dix. 
Eide} mère. 
Ek, V. U, iek, 

Efta, sept ; — des\ suixante-dix. 
Enrala, mémoire. 
Enkalao, aos, lim, je rappeUe, 
remémorie. 



Enkilo. sombre, haut, profond. 
Ertiça, pardon. 
ErtiçaO) aos^ çim, je pardonne. 
Ertiçarao, os^ rdem^ je de- 
mande pardon. 



Pagina, arpent. 

Faizrilo, point du jour. 

Fala, ostentation, pompe. 

Falailo, vaniteux, pompeux. 

Falha, — tu, — 0, il me, te, 
lui parait — ww'/o, il, me te, 
lui parait bien ;^nasul, il me, 
lui parait mal. 

Fao, aoSyfalim, je parais, sem- 
ble ; fals'ukar, il paraît bon ; 
faos taro, je paraissais fort ; 
fali lasH, elle paraissait belle. 

Fau'al, machine. 



Fel, joue. 
Felie, tartine. 
Feloy, nuage. 
Felpe, fesse. 
Feldka, chaloupe. 
Felur, tilleul. 
Feresu, miroir. 
Feriki, fenêtre. 
Ferkak, couverture. 
Fertir.. taie, enveloppe. 
Fertva, drap de lit. 
FiRiKi, mercredi. 
FoGic, bourbier. 



— 105 — 



FouAL, Iroiii. 
FoKES, jupe. 
FonPEiL, troUc-menu 
FoRO, bourg. 



FoY, soufflet. 
FoYAs', forge. 
FoYEB, forgeron. 
FuFi\ source-. 



6 



G A, lieu, endroit, pays. 

Gac*an, lieu habité. 

Gac'o, terrien, paysan. 

Gadè, où. 

G^iDEiE, ici. 

Gader, d'où, par où% 

Gadzi , bourgeoise. 

Gag, bourg. 

Gaga, bégaiement. 

Gazao, ao$, zdiniy je bégaie. 

GagaiiX), bègue. 

Gajo, paysan, bourgeois. 

Galus*ka, sangsue. 

Galva, hameau. 

Galvan, calvanier. 

Gan, haie, mur, clôture. 

Gano, mule. * 

G'anao, aoSy ndim^ j'engendre ; 

Gand. idée, pensée. 

Gandak, larve, scarabée. 

Gandao, dos, dim, je pense. 

Ganga, portail, porche, voûte. 

Gangos', convexe, arqué. 

Gansa, oie. 

Gansak, jar. 

Gansi, 1., avarice ; v. Gonso. 



Gao, ville, — Madrid. 

Gaok, coquille, pucelage. 

Gaokar, phallus. 

Gara, avis, avertissement. 

Gari, science, évangile, loi. 

Garu, savant, maître, évangéliste. 

Gati, préparation, disposition, 
parure ; ~ kerom , j'apprête , 
prépare , dispose ; — sam , je 
suis préparé, prêt, dispos ; — 
sc^ro, je prépare, je fais; — 
sardem, j'ai préparé, fait, floi. 

Gaun, trou. 

GAUNAO,flo«, «m, je troue,perce, 
fore. 

Gaunos, plein de trous. 

Gava, ville, Paris. 

Gavan, gamelle. 

Gavrao, aosj rim, je viole. 

Gavri, viol. 

Gavtos, salière. 

Gedis', rachée, taillis. 

Gem, bouton, peloton. 

Gemma, naissance; — hhu, terre 
natale. 
I Gemras\ tète de clou. 

H 



'il, froWdt. 

(iiB, hotm. 

(ilc'l, itcijtjatjiii:. 

Uic'ao, as, c'im, je dxUw. 

UiDAO, aos, dim^ie dialouillc. 

UiDELAB, chatouilleux. 

tiiDELi, cbatouillemenl. 

GiEN, jour;v, Jm; — {n jt»ri, 

(le jour en jour. 
(iiiipi. I., ifpiiie, échardc. 
Oipi, compte, iionibrc. 
GiOK, coquillage, méritrice ; d 

ifta in, — cherelicr daus le 

coquillago à ; lire la bonne 

aventure. 
Giiit, rourmi, v. sgiri. 
UiRMA, ride. 

Giio, Mire: ginigi, de 11 tire. 
Ginn, sCir, certain. 
GiBPiSAiio, 0», rdeni, j'assure, 

iiTIlnne, atteste, certifie, 
Ujvazi, rose. 
Giz. fouille- m cr<l«. 
Glod, croit. 
GoDi.VA, courge, pHtrun. 
Goo, ngrc; — tnan. ilaibis, /.. 

capitaine. 
Gui, ici. 
GoiDER, par ICI. 
GoJO, jaune. 
GoJOV, serein. 
GoL, vide ; nu, chenu, 
GoLiSAHO, 0$, rdem, je vide. 
GoNO, sac ; — aitgartsii, s«e it 

eharbon, dechji'bnn; — maliki, 

sacàtariiic, de farine;— yfjJi, 

sac de Ti'otDeal, 
OoNSO, sournois, marc. 
Gopi, grïees, charmes. 
Gopi.i, ,««,]!■ ftiarinc. 









GoRi.ii, riMiTc, 

Goiii,A>', ploDgenn, uiscaii, 

GuBU, Touvreau, gaine. 

GoHOLO, grand verre à buiri'. 

GoRU, z., cruche. 

GoRU, cITroyable, horribli'. 

GoHUH, ccur: V. anro. 

GoTER, d'ici; v. Aoler. 

GoTi. ici; V. Iioli. 

OOS', gausse. 

Gos'ao, aos, s'Iim, je gausse 
G BAS A, hSte. 
ÛRADisABO, je hAte. 

G:)AB^o, diligent. 

Gras', chetal ; — bus', i'i»l<>ii 

Gbas'r, fciiric. 



Gbavr, Ëtourneati. 
GfiEBi.A, herse. 
GbefaO, prendre, nilissi' 
Grepsi, râteau. 
GRi:tDE, os pubis. 
Grobhu. fosse, rosse, 
fers. 

GUGLiios. sucre, tuîel. 
^ miellé II X , 

Guj'a, goitre. 
Guji, gdiiier. 
Guj'o, gollreuii. 
GuNO, V. gono. 
Gi HA, gueule. 
UUBDO, baitu. 
Guris'ti, slielliiig. 
Glraet/, chine, dun-U', 
Gt'RM, giinls^e. 
GuB.vo, dur, 
Gt'BU. savant. 



. 107 — 



^tLRC!>iGA}>', taureau. 
GuRUNi, vache. 
(jt'RLs', lourd. 
OrRis'os, bouvier, vacher. 



Glstri, nicuollos. 
(jL'zdo, index ; v. 7iaia, 
GuzGo, doigt; v. nnia. 



H 



Uadu»!, poi^Miard, stylet. 

Halao, 0$, lim, je lave. 

Han, hôtellerie; — gari, église. 

Uan, souffle, air, respiration, 

Hanak, haut, élevé. 

Uanao, os, ndem, je sonfllc, as- 
pire, respire. 

Uanrao, aos rim, je gratte. 

Hanri, peu, un peu. 

Hanriçika, un tout petit peu. 

Uaoleo! ho la la! 

ilAO, has, bal, je, tu, il mange ; 
hamos, je mangeais ; halim, je 
mangeai; hal ikal, il mange, il 
tue, il perd le temps. 

Haorom, raos^ ralimy je dé- 
mange, je gratte. 

Uar. val ; la kareti, en aval. 

Hara, chaleur, beauté. 

Uaram, z., v. vraham. 

Haramj*a, roux, fauve. 

Haramo, écrit; — sardem, j'écri- 
vis, j'ai écrit. 

I1.\RI, soir, tard. 



Harkiim, cuivre. 

Haro, noir, brun, beau. 

Has, rire. 

Has', toux. 

Has'ao, je ris. 

Has'ao, aoSj saira, je tousse. 

Hatzi, sans ; — vel, sans borne, 
démesuré, excessif. 

IIau, hiver. 

Il A VA, Èvc. 

1Iav.\0, os, vlim, je précipite. 

Havo, rapide, accéléré. 

Heiça, gaude, polenta. 

Hej'i, pic, pointe. 

Uerdk, plat. 

Herdeo, oriGce, ouverture, cer- 
cle, disque, tonneau, baquet. 

Heri, cruauté, barbarie. 

Uerio, cruel, barbare. 

Herlo, tibia. 

Herloc, bêche. 

Heog, silo. 

Heosk, troué, à trous ; roy, — 
prcssoire, écumoirc. 



— fOS 



Herti, papier. 

Hen, trou, creux, cave, vagin, 

matrice. 
H]JAR,hier; — angla, avanl-hier. 
Hues, aujourd'hui. 
HiJi, demain; pal, — ;iprès-^e- 

main. 
IIiNA, hache. 
HiNAOBA, faulx. 
Hio, hud. 
HiOT, haut-cri. 

HiOTAO, je hèle, j'appelle, je hue. 
HiOTOSARO, oSy rderriy jeter les 

hauts cris. 
Hirs'AO, je frémis, je frissonne. 
Hirs'ni, frémissement, frissonne- 
ment. 
Hirs'na, frisson, frémissement. 
UiRS*NAO, je frissonne. 
HoANç, enclume. 
Hcc'a, épie, pique. 
Uoc'aviça, porc, épine, hérisson. 
Hoc'lo, hérissé^ piquant. 
HoDORDG, son de fêlé, cancan, 

caquet, bavardage. 
Hodoroj'ao, déblatérer. 
HoLOB, branche, brancard, man- 
che de ciseau, jambe de pan- 
talon. 
HoMATA, usure. 
UoMATAR, usurier. 
HoMKi, chaux vive. 
Hobas'an, z., khorossanien. 
HoRO, fauve, j'aunc. — smlana^ 

jaune crinière, lion. 
HoROFLiK, décembre, hiver, Noèl. 
BoRoRAN, juin, été, Saint-Jean. 



llûROHLT. , septembre , octobre * 
Saint-Michel. 

HoROKAY, prêtre. 

HoROKUC', mars, printemps, Pi- 
ques. 

IlOROS*, christ, 

Horos'no, blanc, Immineux. 

Horos'tik, aigle. 

IIoros'to, août, canicule. 

HoROTiK. chrétien. 

HoRTA, justice, vérité, raison, 

HoRTO, juste, vrai, clair. 

HoTi. assise, assiette, station. 

Hrepao, aos, alim. Je ravis. 

Du, sable; — pat, sable de ri- 
vière. 

Ilur./vo, 05, çlim^ je fuis, m'es- 
quive, disparais; hvçel o kam, 

le soleil se couche, 

HuiET, cri, clameur. 

HuiAO, aos, ilim, je dispute^ 
querelle, crie. 

HuiçA, grognement, 

HuiGAO, je grogne. 

HuioM, isuros, isardem, je fais 
du bruit. 

HuLi, diffamation, avilissement. 

UuLi-SARO, je diffame, calomnie. 

UuLO, diffamateur. 

HuRAO, 05 rdim, je hais, guer- 
roie, combats. 
UuRDUN, char ; — baro^ charriot; 
— çikuo^ charrette;— <^tft?/wfc, 
tonnerre; —vastesh, brouette. 
IluRLiOM, isaros, isardem, je 

hurle. 
Ht RM A If us', bataillard, guerrier.^ 



— iO'J 



I 



I, la; » rotnni, la femme. 

Iad, feu caché, sotiterraiu. 

Iadm, chèvre. 

Udo, bouc. 

Iag, feu. 

Iagali, chaleur, poële, liqueur. 

Iaoao, 005, gdim, je brûle. 

Iagdao, do8^ dem, j'incendie. 

Iagdar, incendiaire. 

Iagdo, brûlé. 

Iagesko, de feu , igné, brûlant. 

Iagka, œil de feu. 

Iak, œil. 

Iakdao, dos, dem^ regarder. 

Iakdar, spectateur. 

Iana, z, célibataire. 

Iao&, œil; v. iak. 

IaB; poinçon, foret. 

Iarakli, hirondelle. 

Ias*, clarté, éclat. 

Ias'o, clair, éclatant. 

Iasmi , blancheur , champignon 

blanc. 
Iaz, étang. 
IçALi, eau-de-\ie. 
1e, abréviation de iek — gag, 

une bourgade; — gînri, un jour. 
1g A, goutte ; — ando nak, roupie. 
Ici, un ; s'clta, — un pour cent. 
Ib&as', unique, seul. 
Iekel, à la fois. 

ISftTAlEK, un par un, un pournn- 
Iekto, premier. 



Iem, encore. 

Ikp'a, souhait. 

Ilo, cœur ; ileski, du cœur, de 
cœur, cordial. 

Ilo, dimi, affixe ; gagailo, bè- 
gue ; rikar ilo^ faon . 

Inboldini, roue. 

Indondao, je ploie. 

Ingsi, quitte, délié. 

Inklao, 05, klim^ je monte, en- 
tre. 

Intê, vaillant, prompt, colère, 
brave, courageux. 

Intsbpen, engourdi, gourde. 

Imtzali, vaillance, courage. 

Invatsao, je suis instruit, je 
m'instruis. 

loBOG, franc. 

Ibakli, coffre. 

Is', quelque chose. 

ls*A, plaisir. 

Is*AiL, renard. 

IsALi, eau-de-Tie. 

Isba, chambre. 

IsEMA, z., antichambre. 

Isdbaoh, aos, relim, je tremble. 

IsDBELi, tremblement. 

IsovEL, assoupissement. 

IsDRU, éternuement ; — me dao^ 
j'éternue. 

IsvoB, source. 

Ita, voici ; — lo, le voici. 

IvEisD, hiver. 



— no 



J'ama, ordre. 
Jamadab, commanduiit. 
Jaxao, aos, madem, je com- 
mande. 
J'ana, conualssance, science. 
J'anao, aos, nlim,, je connais, 

sais. 
J A0, jdos, jalim, jeîitn c l julim^ 

je vais; hajas^ où vas-tu? jal 

avri, il sort, jalim , andro^ 
j'allai dedans, j'entrai. 

.Iaptahao, aos, rdem, je pars, 

je m'en vais. 
JAn, charbon; — andu kasH, 

charbon de bois ; — ando bhu^ 

charbon de terre. 
Jari, bonnet d'hiver. 
Jara, braise. 
Jaratik, brasier. 
Jarke, grillé, rùti. 
Jaruo, triste. 
Javrà, chien hargneux. 
Javrao, aoSy alim, je hurcelle. 
Jel, farradet, larve. 
Jela, plainte, deuil. 
Jes, lumière, jour ; — ki, de jour; 

— ter, par jour. 
Jesko, journalier. 
J'evil, Dieu. 
Ji, Ame. 
.liB, langue: — siz, /irtft, — 

sans langue, muet. 



JiBKSiio, iinguul. 

J'iHArf, animai, animc^ vit.il. 

JiJEN, perte« détriment. 

Jii, gencive. 

JiKA, jusque. 

JlKSE, guêpe. 

JiKNA, obsession. 

JiKNAKi, taquin. 

JiKAOM, j'obsède, taquine, loui- 

mente. 
JiLABA, chant, chanson. 
JiLADAO, aos, hdo^ je chante. 
JiLAV, humide. 
JiNAO, 0$^ ndim, j'engendre. 
JiNE, personne, iudividu, Thumu- 

nité, le monde. 
JiRO, hôtre. 
JiRU.x, fruit du hêtre. 
JiYi.NA, bête rauvu. 
JoARDA, houssine. 
JoiNE, jeudi. 

JoRDO, délié, mine, subtil. 
JORO, rusé, renard. 
JuA, vermine. 
JuGA, joug. 
JujAO, jaos, jujdim, je mets le 

joug. 
JuKEL, chien ; — prcpelin, chieu 

d'arrêt; — s'os^oy^ levtier. 
JuM, puce; — nian, pou ;-^plos\ 

punaise. 
J'i VIE, femme, épouse. 



— IH - 



K 



Ka, oii'yW ga; ^jas, où vas-tii ? 

Kaça, pici.e. 

Kac*i, ciseaux. 

K\DÈ, oui, ainsi, c'est cela. 

Kadeas, c'est ainsi, cela. 

Kadesi, V. kadeas, 

Kadiki, pays, lieu, endroit. 

Kados, juste, parfait. 

Kabh, chardon. 

Kaerik, épiueux. 

Kagno, poulet, poule. 

Kaia, demeure. 

Kaimaro, fouet. 

Kais, abricot. 

Kakol, d'un tour de main. 

Kal, temps, durée. 

Kala, quand ; — aveSy quand 
viens-tu?— ce, cet, celui, cellCj 
0, — roi», cet homme ; — U 
may baro ; — il est plus grand 
que moi. 

Kalahar, savetier. 
Kalè, blanc de Tœil. 
Kalo, content. 
Kam, presque, quasi. 
Kam, soleil. 
Ka»ia, amour. 
Kai^iao, aos, mlim, j'aime. 
K,uic\\, lumière, éclat. 
Kamc'ao, «^clairer. 



Kameski, aimant, amoureux, so- 
laire. 

Kan, bout de l'oreille. 

Kana, pour ; — bes'il, pour s'as- 
seoir, sellette;— ôm*tw, para- 
pluie; — kamesy parasol. 

KANAiK,fôte, banquet, gala, festin. 

Kanaara, navet. 

Kanesk, auriculaire. 

Kanj'isi, église. 

Kandil, odeur de lampe, puanteur. 

Kandim, soufre. 

Kangli, peigne. 

Kakgri, bague. 

KANiifGo, lièvre. 

Kani>goru, une. 

Kanori, bhuesk, caille. 

Karri, épine. 

Kanrik, d'épine, épineux. 

Kans', lien. 

Kanuc'o, stupide. 

Kapet, coup de pied. 

Kara, bonté, beauté. 

Karali, grâce de Dieu. 

Karf, ceinturon. 

Kauadi, pènc. 

Kauhm, souris, sourire. 

Kari'EN, frêne ; karpenak, de 

frêne. 
Karo, t, bon, beau, jeune. 
Karoli, cuivre jaune. 



— 112 — 



Karov, niulut. 

Kakûvni, mule. 

Karovos*, muletier. 

Kartabos', boudin. 

Karvari, minuit. 

Kas\ foin. 

Kaski, qui, quel. 

KASKnoRi, jour férié. 

Kas't, bois. 

Kas*tis, aisceau, toit. 

Kas'tos, charpentier. 

Kas'ukar, laid, vilain. 

Katar, d'où, par où. 

Kavarao, ao8, rdim^ j'ébroue. 

Kavorni, ébronement. 

Keça, tresse, natte de cheveux. 

Kecas', crinière. 

Kekaia, celui-là. 

Kekara, matin. 

Kekaver, chaudronnier. 

Keki, combien. 

Kekime, quantité, quotilé. 

Kel, jeu, danse. 

Kelao, 05, Idim^ je danse. 

Kelima, danse, ronde. 

Kelimao, aos^ indem, je plai- 
sante,nargue. raille, je me moque 

Kelimas', plaisanterie , raillerie, 
moquerie. 

Kelimaskj, plaisant, moqueur, 
railleur, narquois. 

Keli:^, de trempe, noble. 

Kèli, trempe, noblesse. 

Kelus'ar, batteleur. 

Keiidi, déclin du jour. 

Ker, maison ; — bhareskyjnmou 
de pierres ; — nidah, de bri- 
ques ; — kasHosiOy de bois; — 
hhuakOy de terre ; — hhualo, 
terrier-hutte. 



Kera, fuit, action. 

Kerdo, fait, e. 

Keri, bottier, cordonnier. 

Kerik» lentilles. 

Kerom, 00$ y rdimy je fais. 

Kero, maître de maison. 

Kerpedel, tenaille. 

Kes'luao, aoSy jdim, je gagne. 

Kbs'liji, gain. 

Ken, ccrvejau. 

Keti3Nas*z, soldat. 

Kezig, cervelle. 

Kl, herbe, jour ; keki^ par jour, 
combien. 

KiABO, riche. 

KiAG, grumeau, caillé, fiel pour 
faire cailler. 

KiAOje cric, appelle. 

KiDAO, aos, idim, je ramasse ; 
— yOpre^ j'entasse. 

Kide, mère. 

KiiL, beurre. 

KiLAV, faible, débile. 

KiLAViMOS, débilité, faiblesse. 

KiLAVO, osy vlim, faiblir, affai- 
blir, débiliter. 

KiLEO, pieu, poteau. 

KiLK, c&ble. 

KniNAO, os, ndim, j'achète. 

KiNDARA, partage. 

KiNDi, pois chiche. 

KiNGA, sangle. 

KiOBA, oncle. 

KiOBi, tante. 

KiODAD, grand-père. 

KiODAN, coussin. 

KiOG.VG, grand'-mère. 

KiONA, pouce, phallus. 

KionXs, panier, corbeille 

KioPARi, cousin. 



KiOPBN, suïur. 
Keofbal, frère. 
KiOKASi, cousiae. 
KioBor, cansort. 
Kjot, haut-en. 

Ktfi, image. 

Kl RAI vos, respect. 
KibaO, ai», rntm. je respecte. 
Kiim, baude, troupf. 
EiKMO, ver. 
KiBMOLi, Terreux. 
KiRPA, linge, cbilTotj. 

ravaudeuT. 
KiKPi, ravaudage. 
KinpiSABO, je ravaude. 
tCis', glaise. 
Kis'au, marmelade. 
Kis'LAG, lait t'crtm'^. 
KiVA, boD. 
Kit AH, soir. 
KlaçO, loquet, verrou. 
Klay, meule de roîQ. 
Klemao, aoi, mlm,ie dopasse, 

rranchis. 

î^^ piuceites. 
KuBi, clef. 
Kur, cUu d'<Eil. 

ms 

Koçoii, pie. 
KoDoauç, coiB, aogle. 
Koi, graisse, saJBdousL. 
KoJA, pelure, écosse. 
KoJOK, pelisse. 
KoJOKEBO, fourreur. 
KoKAi, chaudron. 



KoKAiHATA. erreur. 
KoKAiNOS, meusougc. 
KOKALO, os. 
KOKAO, aos, alim, je ments, ji 

trompe, maudis. 
KoKES, tu me meas, le. 
KoKEL, il le trompe. 
KoKEiL, muiteur. 



KoL, cercle, tour, rouleau. 
KoLç, cdae, coin. 
KoLiH. rond. 
KoLiN, poitrine. 
KoLis', en rond, circulaire. 

KOLNIK, cAoîqUe, colline. 

Ko», qui, quel. 
Konc'b, colère. 
KnNiK, quelqu'un ; — va, quicoii 

que, qui que ce soit. 
KoNOSi, Un du monde. 
KoPA, tige. 
KoPAK, arbre. 
KoPAN, troDC. 



KoKii, tour, promenade. 
KoHn, Jeuue garçon. 
KoBOK, tortue. 
KoiOHuauA, carapace, caparace, 

cuirasse. 
Kohol, Qcbu. 
KoROY, cocber. 
KoBir, ou. 
KoBUJi, cimetière. 
Kos', instant. 
Kos'a, corbeille. 
KoSA, brosse. 



. — IIG — 



Majas\ milieu. 
Mahar, z., moitié. 
Mahla, camarade. 
Makari, grands, bons, devan- 
ciers, ancêtres. 
M a KO, sureau. 

Makote, poire, pendant d'oreille. 
Makri, oseille. 

Mal. coteau, môle ; — Prv^os*, 
coteau du Pnith ; — jijiakiy de 
la Jijia ; — serioteski. de Sé- 
ret ; — bistriçako^ de la Bis- 
triça; — tros^us'osk, du Tro- 
sus' ; — oknàka^ d'Okna. 
Man, me ; c= (it, k moi ; — /t, 
pour moi ; — der de^ par moi, 
V. gr. 
Manapalal, plus tard. 
Manda, nourrice. 
Mandro ; fier. 
Mangala, réchaud. 
Mangao, ao8, alim^ je demande. 
Manjao, aoSj alim^ je console. 
Manka, nourrice. 
MANRESKEROf boulanger. 
Manriku, gâteau, galette. 
Manrikiil, pain au beurre. 
Manro, pain, — gîeski, pain 
de froment ; — pamo^ pain 
blanc ; — kalo, pain bis, noir; 
— trapën, pain dur, sec. 
Mamus*, homme. 
Manus'bsk, d'homme, humain. 
Manus'imos, humanité. 
Maro, aos, rdenij je bats, frappe; 
— sastri le sivrines^ je forge ; 
— kelimas^ie plaisante, je me 
moque. — marel o kam^ le so- 
leil donne ; — o bhar, la grèlr 
fouette. 



Maroak, franc, guerrier. 
Mardan, guerre. 

.Mardo, battu, vaincu. 

Marima, bataille. 

Maro, mon, ma, v. gr. 

Marol, romaine, salade. 

Mas, viande, — i goru, viande 
de boeuf. 

Mas', viande ; — W, mouche à 
viande. 

Maskero, boucher. 

Maski, peau. 

Maskos'a, hachis. 

Masosk, Carnivore. 

Mastinde, boucherie. 

Mastebi, métier, art. 

Matka, reine d'abeilles, lit de ri- 
vière. 

Me, me, moi, v. gr. 

Mec*ao, ao$^ alim, je penche. 

Mekao, ao8, Àitm, je laisse. 

Merao, 005, m%îim^ je meurs ; 
muleasiag^ le feu est mort. 

Merel, mort (la). 

Merelo, mortel. 

Mereo, opiniâtrement . 

Merimos, carnage. 

Merimni, juif. 

Muru, dôme céleste. 

Merugran, grenade. 

Mes'ies', aubépine. 

Mes's', épine, 

Mic'a, iniquité. 

Mic'ako, inique. 
- Midal, amande. 

Miga, mille, distance. 

Migaias', musard. 

Miji, partie sexuelle de la femme; 
— coara. entremetteuse: — 
c'oro, entremetteur. 



— 117 — 



Mil A Y, gaudo. 

Mi.NDE, z., moins. 

MiNDOy z., moindre. 

MiRiMAo, «05, mlim/ie m'étonne, 

m'émerveille. 
MiRiMi, merveille. 
MiRiMO. merveilleux, étoanant. 
MiRO, mou, ma, v. gr. 
Mis*AO, aoSy s'dim, je plais. 
Mis'iL, agrément. 
Mis'o, agréable. 
Mist'o, bien ; is — , c'est bien ; 

falma — , j'en suis fort aise. 
Mis'timos, bonté, complaisance. 
Mlabo, niais, imbécille. 
Mlana, toison, crinière, fourrure, 

z., manteau. 
Mleot, poilu, souple 
Mlina, lagune, boue. 
Mlino, fougueux, bourbeux, mou, 
MociRA^ z., V. matfhnka, 
Modoran, routier, voleur de 

grand chemin. 
MoG, fiiret. 
MoGUR, mamelon. 
MoKAN, contrebandier, trompeur. 
MoKiN, figue. 
Mol, vin ; — pamo, vin blanc ;— 

tulo^ vin Tonge ; — pwo, vin 

vieux. 

MoLis, plomb, lourd. 

Mol ATI, ) ^^j 
' \ V. mol. 

Molrati, ) 

MoMELi, chandelle. 

Mondo, ciel, lumière, zodiaque, 

monde, opposé ù tame. 
>foNRO, V. maro. 
Mos, z., bras, v. mus'. 
Most, viando bonillie. 



Motar, ao5, o^m, je parle, ra- 
conte, explique. 

MoTOL, raison, parole; — dao, je 
rends compte, je donne raison, 
j'explique, dis, parle; — manfi, 
dis, explique- moi. 

MuG, germe des plantes. 

MuGUR, germe des arbres. 

Mui, bouche ; — bari, grande ; — 
çikni, petite bouche. 

MuKi, mèche, flamme ; — mom- 
leskiy mèche de chandelle: — 
kopaceski, œil des plantes; — 
jeski; point du jour ; — iakeski, 
point visuel. 

MuKLj, amadou. 

MuLDAO, j'éteins, 

MuLO, I, mort, e. 

MuLRO, mauvais génie, la mort. 

MuNE, pèlerinage. 

Mums'AO, mener,guider,conduire. 

MuNO, solitaire, pèlerin, errant ; 
Rom-mun, homme errant. 

MunraO, aos aim, je vais vite» 
je me dépèche. 

Murdàrà, carnage, massacre. 

MuRDARAO, aos. dcM, je tue, 
massacre, égorge. 

MuRDO, cadavre. 

MuRG, brun, bai, roug?. 

Murs*, mari. 

Murs'ao, faillir, tromper. 

Murs'avo, faux, sse, trompeur. 

Mus'eçbl, 

MnSKATEL, 

Mus'i, feutre, chapeau. 
Mus'iNKERO, chapelier. 
Mus'ki, muscle, filet. 
Mus'ki, bras, branche, muscle, 
rems, filets. 



z., camomille. 



— 118 — 



MusT, essence, suc, jus. 
MusTAMASKi, inftjsioo. 



MuTT, urine. 

MuTT, aom, aos, am, je pisse 



Na, né^,y M#, •» i dara, û c'a 
pas peur. 

Na, affix., ûég.^nadafy intrépide, 
qui D*a pas peur. 

Nadar, intrépide. 

Nadara, intrépidité. 

Nag, vernie. 

Nagar, nénuphar. 

Nagit, vanneau. 

Naiko, nul, pas un. 

Naisli, gr4ce k ;— devUs^ %rtLCc 
k Dieu. 

Naistuki, grâce à toi, merci. 

Naistu&i raimoi^ gr&ce, merci à 
ta seigneurie. 

Nakak, nez, nasal, naseau, na- 
rine. 

Nakal, me, tUy o, je ne suis, tu 
n'es, il n'est pas bien. 

NAKLiKo, aoSy kliMy je passe. 

Nan, face, vers, visage, midi, sud, 
le cOté du jour, le nu. 

Nanjarao, 005, rdim^ je désba- 
bille, découvre, mets à nu. 

Nao, nom. 

Nas', parrain. 

Nase, malice. 

Nasfalo, malade, maladif, malin- 
gre, niai à l'aise. 



Naso, malicieux. 

Nas*oh, 05, ilim^ couler, fuir, 

courir; — pala konik^ je cours 

après quelqu'un. 
Nasul, mauvais, méchant, malade 
Nasdla, simagrée, mal imagiBaire. 
Nas'uli, mauvais ceil. 
Nay, flûte de pan, v. nêf, 
Naya, doigl ; — baro, pouce ; — 

çikno, petit ; — miika raH, 

du milieu. 
Natba, non être, néant, diaUe. 
Nazab, pile, r&clée ; — len^ dim^ 

je lui ai donné une pile : • de 

nuiy — il m'a donné une r&dce. 
Ne, af. nég. ; nemerel^ immortel. 
Ne, que quoi. 
Nedus', transpiration. 
Nenerel, immortel: 
Nenas'lo, lent, lambin. 
Netot, infidèle. 
Ney, V. nay, 
ffi, aff. nég. , ne, ni, in. 
NiDO, non . dotor — , oui ou uoi 
Ni&EiB, nulle part. 
NiRANs', jamais. 
Nika.ns'es, à jamais. 
NiRiE, pas un, aucun, rieu. 
Nis*, rien. 
Nis'ar, jamais. 



— M9- 



NiSKA, rien, atome, lente. 
Nis'tk, art., ind., des; — ro»j, 
des hommes. 



NoROK, destin . sort, h«ur. 
NoBUM, bouiHion, grosse mouche. 
NvN, soleil du matin. 



G 



0, art., foniy Thonme. 
0, pr., kamely il aime. 
Obiale, linge de pied. 
Odatbh, par là. 
Odusao, aoSy slim^ Je repose. 
Odrab, V. drab^ poison. 
Oduba, orgueil, dureté. 
Oduro, orgueilleux, dur. 
Ofrinik, broche. 
Ogabe, chemise. 
OqiàLB, couverture. 
OIAG, bouteille. 
Oji, âme, v.y'iet «'t. 
Okto, huit; — (Us\ 80 
OcTOBiES, z., V. obiale. 
OnuL, quelque chose. 
Oltix, héron. 
Omet, neige, r. nin. 
Onan, ouest. 
OnDiçA, hameçon. 



Opan, cuvette, jatte, 

Opida, touiment. 

Oprano, décrépit. 

Opre, i, recul, arrière. 

Or, ou; mol — pai, du vin ou de 
Teau. 

Oreç, loquet. 

OoRSAO, quiconque. 

Os'ag, prévoyance, prédiction. 

Os*AGCHi, os y glif»^ je prévois, 
devine, prédis. 

OsiE, ossieu. 

Os*TA, nuque. 

Otan, lieu, pays, endroit ; — o 
raykano, lieu scigneuriaU do- 
maine. 

Ote, t, la, V. goti^ koti. 

Otar, de là. par-là. 

Otkr, kotar v. goier. 



- <20 — 



Pabhay, tubercule, gousse. 

Pabuu, » s 

Pac'mmak, croyable. 

Fac'ao, aos, cUiHy je crois. 

Pac'elki, croyant, confiant. 

Pac'una, pâturage, v. jpas\ 

Pac'ura^ patience, douceur. 

Pac'lro, patient, doux. 

Paçuhima, fourmi. 

Pai, eau ;—ôaro, mer ; — bris^in, 
eau de pluie ; — loneski, eau sa- 
lée, — tulbburos,e^\i trouble ; — 
andomuitSal\\e ; — daoiag,\e 
mouille le feu, ter. de forgeron. 

Paio, ios^ ilim, je prends garde. 

Paisar, prends garde ! gare f 

Pak, après, dans; — s* on, dans 
un mois. 

Para, aile. 

Pakiao, tos, klim, je fais cuir, 
bouillir. 

PAàiMAS, bouilli. 

Pakio, foi, honneur ; pe manro, 
— sur ma foi, mon honneur. 

Pagiom, 1 ^^^^^^' ) . 

^^'"^- i '' paJuUmj'' 
casse, brise; ni ma pagiel 
d'akana, il ne se cassera 
plus dorénavant; me pajulim 
pinro^ je me suis cassé la jambe. 

Pal, obole, ceniime;jDara — m- 
rik, pas une obole. 



[ Pala, seigneur, prince. 

Palal, pile, derrière, après; 
may, — de nouveau, encore. 

Palam, monseigneur. 

Palao, os, alim , je chasse ; 
palat alao^ je poursuis. 

Palço, pouce. 

Pal'co, à dos, à Tenvers, au re- 
bours, travestissement, carna- 
val. 

Pale, fétu, brin, paille. 

Pâli, dame, princesse. 

Pâli a, déduction, résultat, consé- 
quence. 

Palim, madame. 

Paliom, i08y a/tm, je déduis, ré- 
sulte. 

Palilao, aoSy ilim, je garantis, 
mets à Tabri. 

Paufo, magnifique. 

Palo, pieu, support. 

Palom, hanche. 

Palpalao, aos, alim, je revieub, 
retourne, retorque.' 

Palpai I, retour, en arrière ; avom 

— » je reviens; des motel — , 
tu réponds ; lel — , il reprend ; 

— prép. itcr. rc. 
Palto, postérieure, derrière. 
Pan, (lame. 

Pa.\a, plume, \. pèn. 
Panc', cinq ; — des\ oO. 

P\NC*ANDKS', 50. 



Pakdao, ncx, (2iHi,Jti ferme, plie, 

ploie. 

I'amio, Terme, plié. 

Pi:<os, liii^e, piuiic. 

Panbao, aos, radem, j'ouvre, 
déploie, déplie. 

Pakhaeh), ouvert, déplié. 

Pao, gelée, glace. 

P jegftle;pai 

paosela, l'eait est glacée, geJëc. 

Papitii. oie. 

Para, reu. Damme, torche, bran- 
don, palDte de flaoïme; t para 
iagali, la flamme du Teu ; — 



Par AN, village. 

Paras', ros, rdem, je feods, dé- 
chire, crève. 

Pabas', laihe lo, je inels 1.1. 

Pabbdu. coucbe, litière. 

Pardo. ffodu, déchiré, crevé; — 
an, panthère, v. bupardo. 

Pabi, matin, beau, brillant; — 
café. 

Parni, paillasse. 

Pak.\a, blancheur. 

Partio, blanc, règne d'Ormuie, 
priulcmps et été; belle saison. 

Pah\avel, voici le printemps. 

Pabhu, mélèse; — pasnnak,ie 
iDélèie. 

Pas', près de. presque, istltme ; — 

Pas" Al, perroquet. 

Pab'arao, aoi rdem. je joirs, 

unis, approche, mai ie. 
Pas'isabo, 05, rdcm. je soulTrc, 

s»pp(irlc, endure. 
r\V(i, proïhi.', prochain. 



Pasti, 



ici De, priucipc, ce 



Pas'csa, pMnragc. 
Pas'vesi;!, péiiiusulc. 
Patai, literie. 
Patao, aos, tulim, je tombe, je 

suis alité, je garde le lit. 
Pathaj'i, Pùques. 
Pathi, feuille. 
1 

Patbiss'eb, cerfeuil. 
Patu, cbalJt. 
Pac\, paon. 
Pe, sur. 
Pei, piéton. 
Peime, inranterie. 
Pekao, aos, kelim, je brûle, rûli.-^, 

fais bt'ùler, rOiir. 
Pel, poil. 

Pelebi, rentre, chapeau. 
Pem, sœur. 

Pe«a, écriture, réponse. 
Penao, aoi, kcWm, J'écris, dis, 

réponds; (ipejw/, savoir, c'est- 

Pënelo, dit, écrit. 

Pe.\g, tuonstre, béte féroce. 

Peo, os.pitm, je bois. 

Peosk, potable. 

Petao, aos, lim, je tombe. 

Peto, 

Pes, se, soi contracté de pe se. 
PtT,\L, ter de chnal. 
PcTALO, ferré. 
PÉtalsaHO, ûi. rdcm. je ferre. 



uiDoniic 



I'ev, aiKuiiruii. 
I'eve, agaceries. 
Pbvao, os, vlm. 



I'evko, cbamuis. 

Pi. eau, v. f<»,po»i. 

PiBi, ilouglou ;— araKH, iliiidon. 

Pmo.soitI amcnl 

PiKLA, brume, 

PiL*K, buveur. 

PiNHi, jambe, ciii.ige. Ti^miir. 

PinhuLa, [lied de meuble i—n;- 

seletki, de U table ; — mese- 

lek, pied de table. 
Pio, marllii, pilou. 
Pm, ventre. 

Pi je euulc, glisse, 

, il éclaire, 

PiRAO, je marche, voyage; — *»- 
hlsto, à cheval ; — bkHater, a 
p\til; — kurdnu cia,ea\m- 

PiBAY, torrent. 

Pi DDAO, J'emplis. 

PiBi, pot ; — ando pai, — a eau. 

PiRNO, plein. 

PiHU, pied. 

Piros'as, pied à pied. 

iJS pnrée. 

Pjs'dao, broie. 

Pis'hav, sable, pousjitre. 
Pi SLA, disette, 
PiTA, pain, père, itnnrricier. 
l'iTAO, et, tim, je boule la pitc. 
PiT.\o, iiû*, tvlim, je m'esquive, 

me sauve, nie cache ; je défttei^ 

pis. 
PiTR.t. nnurriiure. 



PiTBvB, bnulanp.T, nourrieiff. 
Plas'a, plaine. 

Plas'esti, aval, la, — en Mjd, 
Plas'i habitanlB de« plaines. 



Plaïeh'ii, 



la; 



Plekc, Dot. 

Plevi, Oéialn. 

Plop, peuplier. 

Ploposk, de peuplier. 

PniB, tremble. 

Plut A, radeau. 

Plutao, je flotte, navigbe. 

Plutih, flolle. 

ToBHtBA, fardeau. 

POBHABO, pesant, lonrd, 

Poc'ao, c'dim, je gâchi*. 

Po'cis', glebis, mortier. 

POD, poni, 

PoDiLA, sentier. 

PoFE, champ. 

PojAO, border, cflloyer. 

PoiAR, garde, toit, pompier, pif-r 

bord, rive. 
Poji, toit. 

PoiiiATA, pamounu. 
POKTU, toile. 
POLGAR, chef. 
PoiES. fruit 
Ponc'andis, t. panc'antUi', 

PONi. océan. 

PONOS, usé. 

PoPHAO, aoi, alim, j'arriHe. 

PoRA, rose, flfur, 

PoRi, boyaui, cheveux, ipieue. 

l'oRos'. pui-rau, damoiseau. 



— 123 — 



PoROYEs', célibataire. 

Pos*, poussière. 

Pos'iM, manteau. 

POTABNGA, habit de parade. 

PoTRiKALA, fatalité. 

POTRIKALO, fatal. 

Pra, très ; — bhut, trop. 

Pbabal, espace, air. 

PbÂbaro, très-grand, très-haut. 

Praftura, époussette, goupillon. 

Prakiuo, je demande. 

Pral» frère ; kio — , frère con- 
sanguio, confrère. 

PRALA, hauteur. 

Pralo, haut. 

PRAJAO, je vais tète baissée.. 

Pranjao, aos^ julim, je me ma- 
rie, j'épouse. 

pRAPUR, éteiidart, enveloppe des 
intestins. 

PB ATI, remerciement. 

PRATNA, non être, néant. 

Pratina, être, essence vitale. , 

Pribay,, tranchoir. 

Prideun, noisetier ; Pridëu - 
nak^ de noisetier. 

PriJ4?(A, sourcil, 

Pru'ana, prescience. 
Prijanao, ao$, nim, je connais. 

Pric*arc'a, mendicité. 

Pric'arc^ao, je mendie. 

Pric'a, démêlé, procès, querelle. 

Prier, avril. 



Pbii, Aiiii. 

Priesk, amical. 

Prus'ang, amitié. 

Pruio, frelaté. 

PROSTAO, ao8y ^^/twi, je devance, 
prends le devant, vais en avant, 
cours. 

Pruin, prunier; pruinak, de 
prunier. 

Pu, terre, v. hhu^ ebhu. 

Puc'arao, ao8, rdem, je m'enor- 
gueillis. 

Puc'ardo, enorgueilli. 

PuLA, orgueil, énergie. 

Pur, feu, ail, porreau. 

PuRA, vieillesse. 

PuRAG, bouillotte. 

PuRDAo, je souffle. 

PuRDE, il vente. 

PuRDi, soufflet. 

PuRi, intestins. 

Puao, vieux ; — c'aio, vieux gar- 
çon ; — ce, vieille fille ; — rom, 
vieillard. 

PuRvo, antérieur;— ;;o«, la veille. 

Pus', poussière ; — des fleurs, 
effluve de chaleur. « 

Pus'dali, balle des grains, — dëri 
petite plume, duvet. 

Pus'ra, fourche. 

Pus'RAMAifKi, potence. 

Pl's'raiaski, fourchette. 



1 



Raç*, caue. canard. 

B*», noir, éerevisw. 

Rakas*. de niiil. 

Raki, tard. 

Rakf*, (urietard. 

Rakoiati, rah, eaa-de-vie, 

Rakti, d(! nuit, en cachette. 

Rakto. btiileau, tamis. 

Raleol. ma. tu, o ; il me, te, lui 
aimes, il aime à. 

Ra,\a, blessure. 

Rane, |ialmc, branche. 

Rani, princesse. 

Ratas', vagabond. 

Rati, soir, uull ; - lat'i, bonne 
nuit; —avet i, la nuit vient; 
ratit, il sa fait nuit ; ratitû, 
il se faisait nuit; rattlat, il 
s"esi fait nirit; ralîlo, noc- 

Uav. lïileu, paradis. 

RaVa, seigneur. 

Raïe, perclie. 

Raïkano, seigneurial. 

Realol, ma, lu, 0. il m'est, l'est 

lui, est un cbarme ; je suis, lu es, 

il est eharnid. 
Rbn), moelle du bois. 

Res', soie et coton filés. 

Res'i, ïcritsoic. 

Res'kol, d<!irldoire, soutien des 

ridelles. 
RE9'^A0, aos, nin, je diivide. 



RezA, vigne. 

Rezah, vigneron. 

Reuhlsb, gland, ^me. 

RiGiLA. rAt. 

RiK, cHé. 

Ri Kl, miel, mémoire. 

RiKLi, frais, lendre. 

RiHA, lime, grouia. 

RilAO, je lime, touille, bouille. 



patient, résigné 
roijflf , je patiente. 



RoGoj 



joue. 



RoHAK. barrière. 

RoKU, suc. 

RnKLOs', potiron. 

Rou, bllon, canne. 

Rou, homme. 

RoHALE. z., danse nationale. 

Romani, langue sigane ; j'anao 

, le rAman. 

Roues K, d'homme. 
RoMNESK, de femme. 

Rom Kl CE, vierge. 

de la femme; ce 

i|uc se disent les Sigans. 
RoNDAO, je eherehe. 
RoNJ, bruit, édat, mugiisraient; 

roujal, il tonne. 



— 125 



Rori:k, rognon. 

Ros'i, cordon, laine ronge. 

Ros'iK, fraise. 

RoPAc'o, qui va patiemment, four- 
mi, tortue. 

Ros'oo, seigle. 

Ros'kas', vermeil. 

RoviL, monnaie, argent, gain, 
pour boire, v. lori, 

Rovis'i, avoine. 

Roy, essaim, ruche, alvéole ; — 
cuillère; — hè'osk, passoire, 
écumoire. 



RcD, métal. 
RuDAR, orpailleur 
RuK, loup. 
RuKC, olive. 
RuKNi, louve. 

RuKNAO, aos, nim, je hurle. 
RuKUN, olivier. 
RuHO, fardé, frelaté. 
RuMMUN, roumain, valaque. 
Riip, argent; — cindo, argent vif. 
Rupi, roupie, grosse monnaie d'ar- 
gent. 
Rupo, bon, beau, cher. 



S'A, verdure, légume. 

Sabun, savon. 

S'adao, je vomis. 

Sade, uni, lisse ; — ick^ tout un, 
toujours ; sadeki, incessam- 
ment. 

Saerao, ao8, rdem, j'aiguise. 

S'aga, blague, gausse. 

Sagao, 00$, elim^ blaguer, gaus- 
ser. 

Sagas*, blagueur, gausseur. 

S' AH, choux. 

S AI A, parc de bestiaux. 

Sail, gai, joyeux. 

SAiif], matelas. 

Sakri, cercueil. 



S'alaj'i, calotte, orion, rossée, 

torgnole. 
S'ala, poinçon. 
S*ALE, échine. 
S*ALEOL, ma, tu, 0, il me, te, 

lui plait; il m*est, t'est, lui 

est agréable ; me — ma, 

j'aime à. 
S'a LIMAS y plaisir , agrément , 

charme. 
S'ALUy culottes. 
Sam, je suis, v. la ^r. 
Sam A, semblable ; — bhu, être 

semblable, ressembler. 
Saiiar, bât. 
Sauna, sigue, signal. 



— 126 — 



Sam>al, iij^iJOb zodiacaux, le zo- 
diaque ; — i mondo^ les signes 
du monde, les étoiles du zodia- 
que. 

S*AMO, lune. 

Samûs, île de Samos. 

Sàmur, zibeline. 

Sana. subtilité, Cnesse. 

Sano, subtil, fin. 

Sao, qui, que, quel, t. gr. 

S'ao, s*aos^ s*aUtn, sos^ 8*o$a$^ 
s*alean^ s'ol^ s'ola^ t'aleas^ 
s'oas, s'oasas^ $*aleam, l'o- 
itas^ s*alenj s*on^ s*oena, sa- 
leriy je me jette, me précipite. 

S*ON, lune, mois, lundi. 

S'oNESK, lunaire, meusuel. 

Saor, tout, V. gr. 

Sar, comme, en ; — o rom, en 

homme. 
•S'ar, ordure, poussière. 

S*ARALi, mouchoir, fichu. 

Sara, aube, blancheur. 

Sarac', pauvre. 

Saracimes', pauvreté. 

Sarao, aos^ rdem, je deviens. 

S'aremba, paix. 

S'arik, noir, obscur, minuit. 

S'arpe, serpent. 

S'asormk, montre, horloge. 

S*ASUR, heure. 

Saster. fer; — ando iag^ four- 
gon. 

Sasteros', ferrugineux. 

Sastes, bien portant. 

Sastimos, bonne santé. 

Sastisarao, je renforce, donne 
des forces, la saule ; je guéris. 

Sastres, geôlier. 

Sastreskero, forgeron. 



S*ATRA, IClilC. 

S'atrar, tciilier. 

Sbinda, succès, réussite. 

Sbûra, vol, élan. 

Sborao, oSy rdim^ je vole, 
m'envole, prends mon ôlau, mun 
essor. 

Sboran, volaille, volatil. 

Sduf, chaleur pesante. 

Sduk, éther. 

S'e, chaque; — sao^ chacun. 

Se, bonté ; — devlesk^ boute di- 
vine. 

Se, se, soi. 

S'bao, s'eoSy s*eilimy rassasier. 

Segaba, guet, aguet, affût, ca- 
chette. 

S*EGARAO, je guette, cache, me 
cache, suis au guet, à Taffut. 

S'ÉGARO, braconnier, chasseur, v. 
t^ejao..,. 

Sel, et, aussi, tous. 

S'el, cent. 

S'ela, selle, glèbe. 

S'elas\ séjour, mansc. 

S'elas'no, galvanier, attaché à la 
glèbe. 

S'elao, ao5, s'è'lim^ je trompe. 

S'elimos, tromperie. 

S'elo, corde, courroie. 

Semasao, aoSy slim, je digère. 

Se.'^iasik, estomac. 

Senë, folie. 

Senelo, fou,' folle. 

S'er, herbe. 

S'erand, oreiller. 

S*ERAO, aôs^ s*erdem, je sou- 
haite. 

S'ero, ciel, tête. 

S'esao, rhatim, v. gr. 



— ir 



Setr.vk, V. s'atm. 

S'btro, chef. 

S*ERs*A. drap de lit 

S'es'uo, 05, tt/m, je nais. 

S'etra, cithare. 

Sfada, dispute. 

Sfredel, Vrille. 

Sfurkll, cnlre deux ; — nakesk, 
des narines; — prijanesk, des 
sourcils. 

Sgen, menstrue. 

Sgina, zizanie^ divorce, sépara- 
lion, 

Sginao, je divorce, me sépare. 

Sgirao, 008^ rim^ je démange, 
écorche, égra ligne. 

Sgirimos, démangeaison. 

Si, oui, — or ni, oui ou non. 

S'i, âme, voy. jL 

S'iB, langue. 

S'iBAL, sonnette. 

S'il, froid, il fait froid. 

SiGA, diligence, étude. 

Sigan, sage, instruit. 

SiGAO aos, ffdim, diligenter, étu- 
dier, apprendre. 

SiGO, diligent, vite. 

SiGUN, mystérieux. 

SuAO, j'arrose, baigne, lave. 

SiMi, baiser; — dao^ je domie un 

baiser, je baise» j'embrasse. 

S IN, astre, étoile. 

S'i?iAO, aoSj ndim, je coupe ; — 
la s'urù je découpe ; — le 
onfan^ j'égratigne ; — le toyer^ 
je hache; — i s'er, je fauctie; 
— i kuk, je moissonne; — 
i (Irak, je vendange; sHn- 
(Icm pe, je me suis coupé. 



SiKJAiiAO, uos, rdi7/i, j'arrose, 
trempe, mouille. 

S*iNA, dent; — s'uri, sc'u\ 

SiNGA, corne, signe. 

SiNGALORo, bêle à cornes. 

SiM, poivre. 

S'iR, file, rang. 

Sires', guigne, merise. 

S'iRi, merisier, ccrisisier. 

Siris'ak, de merisier, de cerisier. 

S'iRii, huiliî. 

S'iRiN, canicule, bleu. 

S'iRO, temps, durée. 

S'iROKLO, bon temps, bonheur. 

SiSTAR» tinette. - 
^ SiTA, tamis. 

Siv, aiguille. 

SiViT, couture. 

SivRiN, marteau. 

Skam, fibre. 

Skamin, siège, escabeau. 

Skamos, fibre. 

Skantol, gibecière. 

Skaperao, ao8, rdem^ je bats le 
briquet. 

Skay, fleur de chardon, de pissen- 
lit, Tol-an-vent. 

Srirs'ni, grincement. 

Skirs'ao, aos, slim, je grince. 

SKaiPTKA, crincrin, violon. 

Skriptkar, musicien. 

Skularo, ouvrier. 

Srulb, outils, joyaux. 

Slana, tas, bloc. 

Smentin, crème. 

Smiao, je souris. 

Smil, sourire, jeune. 

So, qui, que, quel; v. gr. 

SoBO. poOle, V. i'igali. 



- r2H — 



S'OANDES', "70. 

SoGABiK, collier. 

SoiME, savon. 

SoK. sureau. 

SoLAO, guider, mener. 

S'oLD, flanc. 

S*OLDOno, efflanqué. 

SoLi» guides, rênes. 

SoMA, comment. 

S*ow, s'onper^ barbe, comète, 
lune, mois, lundi. 

SoNA, or. 

soNAKAY.mouche d'or,caDtharidc. 

SoNAY, grain d'or. 

S'oNESKO, barbu, lunaire, men- 
suel. 

S'ONESTER, par mois. 

S'oR, brin d'herbe, moustache. 

SoRLA, tibic. 

SoRLO, vigoureux. 

S'ORO, pauvre. 

S'OROKLJ, gendarme. 

S'OROL, repiilc. 

Sos, manière, moyen. 

Soso, z., tranquille. 

Sos'OY, matou, lapin. 

SosTAR, pourquoi, comment. 

SosTES, sain, bien portant ;ya—, 
porte-toi bien. 

S'ov, six ; sovdes\ 60. 

SovE, rêve, songe. 

Sovo ou sonom^ je dors; may 
sovel, il dort encore; mis*- 
to 8ono8^ je dormais bien; 
nasul sualim ; j'ai mal dormi. 

S*ovTi, ch 

Spaimis', stupéfaction. 

Span, étricr. 

Spaui, en"roi. 



Speiv, imberbe, homme qui u'a 

pas de barbe. 
Speteaz, ridelle. 
Spil, eflort, impulsion. 
Spildao, je pousse. 
SpiiN, rayon de roue. 
SpLiMBosAO, je promène. 
Spbijana, sourcil. 
Shaxa, bois mort. 
S'tao, os, lim, je suis fixe, me 

tiens debout. 
Stabaro, ferme, robuste. 
Stagi, bonnet; — kero, bobnc- 

tier. 
Staka, tasse. 
Stana, bloc, pierre, roche. 
Stanc*o, massif, solide. 
Stanka, masse, roche. 
Stato, vaste, immense. 
Stapalaji, étape. 
Stah, quatre; — des\ 40. 
Starao, aosy rdem, j'incarcère, 

emprisonne, solidifie. 
Staiido, z., prisonnier. 
Starno, solide, fixe, cubique ; — 

ta, cube, solide. 
S'taropel, z., prison 
Stavila, obstacle. 
S'ti, pouvoir; mo, a, — je peux ; 

a s*ti8y tu peux ; o, a, sUis^ 

il peut ; — me na 57t, je ne 

peux pas. 
Stira, racine qui sert à faire ai- 
grir, espèce de bette. 
Stiro, acide, aigre, fort au goût, 

ferme au toucher. 
Stisaro, je puis, je peux. 
Stilp, poteau. 
Stra, à travers. 



— 129 — 



Straki, auveut couvert. 

Strama, filtre. 

Stbuma, gourmette. 

Stuhi, roseau. 

S'u, bien, beau, bon. 

Su, aiguille. 

S*DA, sourire. 

S'uLAO, je neltoie, balaie, lave. 

S'ULAY, balai. 

SuALDU, plafond, grenier, sou- 
pente, alcôve. 

SoAVO, 08, vim^ je souris. 

Suc'o, sec, sèche; v. çus\ 

SuDER, beau, boi\jour,beau temps. 

SuDROM, 00 j, rulim, je me re- 
froidis. 

SuDT, lait. 

SuDRiMOS, fraîcheur. 

SuKAL, pot, écuelle. 

SuKALi, portier. 

SuKARA, bonté, beauté. 

S'l'karo, bon, beau. 

S'uKERA, bienfait, bonté, ser- 
vice. 

S'uKEROii, je fais bien, du bien, 
je rends senice, 

S'uKLO, borche, potage. 

SuKo, plaisant, agréable. 

SuKURLO, grêlé, vérole. 

SiJLA, forêt, alêne. 

SuLAO, fin, piquant, aigu. 



SuMAN, bienveillant, houppelande. 

S'UNGARAO, je crache, expectore, 

SuMEç, audacieux. 

SuNG, odurat. 

SuNGAO, aos, alim, je sens, res- 
pire. 

S'uNA, incision, coupure ; ~ la 
s*ureZy découpure ;— /a dantz^ 
morsure. 

S'uNAO, v. s'inao. 

S'uNE, rêvct songe; diklimy 
— j'ai vu en songe. 

S*URDO, peau teinte. 

Suo, suos^ sutinif je cous, cou- 
sais, cousus. 

S'uo, s*os, s'olim^ je jette, jet- 
tais, jettai. 

SuRA, épée ; — kero^ fourbisseur 

S'uRAO, oSy alim^ je presse, 
pressure. 

S'oRi, couteau ; — kero, coutc- 
telier ; — danç, scie. 

S'uRDO, peau tannée. 

S*USAY, laiteron. 

S'us*i, pis de vache. 

Sus'ni, broche. 

S'us*Es'iMOS,fdi, parole, honneur. 

S'uT, aigre, acre. 

S'UTLEJ, froid âpre. 

SvoN, bruit, son, clameur, nou- 
velle. 



11 



^ t^o - 



Ta, et. 

Tagah, t. cuipcreur.impéiatrice. 
Tagarih, empire. 
Tahix, z.y boite. 
Tahih, assortiment, trousse, cou- 
vert. 
Tajao, aoSy jdim, je bous. 
Takiao, aot, ilimy je chauffe, 

sèche, brûle. 
Takibrao, ao8, rditn, je fais 

chauffer, sécher. 
Takio, sec, bouillant, chaud. 
Taks'ie, haut. Sud, Midi. 
Talo, plat, plateau, surface ; — - 
miHSok, palais de la bouche ; — 
piresk, plante du pied ; —va$' 
tesk paîem, de la main . 
Tambos*, tambour, instrument. 
Iahbos'ar, tambour. 
Ta ME, monde, terre. 
1 AMi.O, mondain, terrcsln?, obs- 
cur. 
Tam, place, lieu, pays. 
Tan AN A, danse nationale. 
Tanda, place, halle. 
TA^E, mais. 

Tanga, étendue, élévation. 
Tangahao, j'étends, élève. 
Takgo, haut, élevé. 
Tao, taos, todem, je mets. 
TAO,corde,— st»oro,corde mince. 
Tabi, firmament. 
TARiA^i^a, samedi. 



1 Tarie, solidité. Nord, minuit. 
j Tarino, éternel. 

T*ARMA, limite, terme, bord, ri- 
vage. 

Tarna, jeunesse. 

Tarno, jeune. 

Taro, fort, solide; —t pnit, 
gourdin. 

Tas*e, demain. 

Tas'te, à demain. 

Tas*noh, 08, s*ulm je noie. 

Tas'ulo, noyé. 

Taxa, source, racine, père. 

Tatin, chaleur, 

Tato, chaud. 

Tavo, z., plat, assiette. 

Tavor, plateau. 

Te, et, mais. 

Tejal, tilleul. # 

Tekao, «os, A/tm, je chic 

Tel, sous, dessous/ 

Tele, en dessous, en bas. 

Tblearom, 05, rdfm, je sou- 
imets, subjugue. 

Telel, animaux qui vivent sous 
terre. 

Teme, terre, opp. à mondo. 

Tehel, sol, terrain, base. 

Tenj'i, bientôt. 

Term, terme, limile. 

Tevis', rougeole. 

Ti, que, pour que, afin que. 

■ 

; TiciNO, bambin, mi<ïrhe 



— i3i — 



TitiVA, meloQj^ène. 
TiKA, misère. 
TiKALO, misérable. 
TiLE, aval, la, — on aval. 
TiLiNGA, flûte sans trou, tibisqne. 
TiLiNKA, tibisque, flûte. 
TiRNA, repos, calme. 
TiKNO, calme, tranquille. 
TiiLNiK, église. 
TiNE, aussi. 

TiNG, vibration, tintement. 
TiNJAO, vibrer, tinter. 
TiNJiR, casserole. 
TiPARAOy 08 y rdem, je gambade. 
TiRO, ton, v. gr. 
TiTAKio, 0$, lim^ j'échaufi^e. 
To, to8, todim, je mets, pose, 
place; todcas o kam, le 
soleil s'est couché. 
ToDEL, benga ando i tudi, 

que le diable entre en toi. 
ToFB, fumée. 

ToGis', hauteur, profondeur. 
ToGU, haut, profond. 

ToiAG, verge, masse. 

ToiBB, hache. 

ToKSiA, précisément. 

Top, tombeau. 

ToRiK, abîme. • 

Tos*AH, chou-fleur. 

ToTA, tout, Dieu. 

ToTiLO, fidèle, croyant. 

TovADE, pigeon. 

Tovo, bote fauve. 

Tovos', jaunisse. 

Traisaro, 05, rdem, je traîne, 
mène la vie. 



Trao, os, aim, je vis ; (i trais ! 

que tu vives î vivat ! 
Tran, z., tant, autant. 
Tranda, trente. 
Iras*, souci, transe. ^ 

Ttas'al, s'ila, s*ileas, il im- 
porte , importait , importa ; 
me tras'al, il m'importe; te 
natroi'ela^ il ne t'importait pas; 
tras*ileas, il lui importa. 
Tras'ilo, important. 
Tras'na, foudre, tonnerre. 
Tras'o, soucieux, inquiet. 
Trat, vie, train de vie. 
Irez, réveil. 

Trbzao, 08, xdim, je réveille. 
Tri, trois ; — de8\ 30. 
Trif8*os, carotta. 
Tris'u, les trois biens, les trois 
beaux, les trois bons, les trois 
grâces, la trinité. 
Troskoy, traînasse. 
Trds', soif, altération ; m tfikft—, 

j'ai soif. 
Trus'nag, altéré. 
TiiFB, tousse. 
Tu, toi, V. gr. 

Tu, fumée ; — àelù godet de pipe. 
TuDT, lait, crème caillée ;— wait, 

pommade. 
TuDTLi, laiteux. 
Tula, graisse, crasse, suie. 
TuLO, gras. •• 

TuMARO, votre, v. gr. 
TuMB, VOUS, V. gr. 
TuRNiK, ténèbres. 
TuRifO, z., tour. 



— 1H2 — 



u 



Udak, porte. 

Ududali, fenêtre. 

Udub, chassie. 

Ujo, blanc, propre. 

Ulalo, z., V. aoleo. 

Ulao, os y lim^ je lave. 

Uligay, faucon. 

Ulika, rue. 

Ulimaz, réputation. 

Uliu, épervier. 

Ultak, milan. 

Uluieli, berlue. 

Unira, rue. 

Uniras', ruelle. 

Urao, ao8,urdemShdh\\\e, passe 

les chausses. 
Urde, fromage. 
Urdeli, fermentation. 
Urias*, géant. 
Urji, exaspération. 



Urjilo, exaspéré. 

Urké, ortie. 

Urma, suite, continuité. 

Urmao, je continue. 

Uro, cuisse, jambe. 

Uros mlana, lion. 

Ur^ira, ortie, débauchée, liber- 
tine. 

Us' A, huis. 

Us'apaimos, gouttière. 

Us'ar, cendre. 

Us'ra, chameau. 

Us'tao, aoi, telim, je lève, me, 
— je me lève, 

Us'te, debout ! lève-toi ! 

UsT^ELAO, je transgresse, viole ; 
je me mets au-dessus, je passe 
par dessus. 

Uturu, mollet. 



— i:<3 — 



Va, ou, ou bien; kon — qui que 

ce soit. 
Vàdàn, veuf. 
Vagail, foire, vogue. 
Vagas', vagabond, forain. 
Vagadn, ver rongeur. 
Vakli, broc. 
Val, vent, vague. 
Valo, fort, richement. 
Valval, ouragan, grand vent. 
Vanik, v. diiv. 
Var, chaux. 
Vari, eau de savon. 
Varno, blanc, printemps. 
Varos, goujat. 
Varoski, bouloir. 
Varval, richard. 
Vas', pour. 
Vas'osi, pourquoi. 
Vast, main. 
Vatas', intendant, savant, scribe, 

clerc. 
Vat'a, science, discours. 
Vate, cour, habitation.. 
Vatra, foyer, demeure. 
Vel, limite, borne; aci — , 

sans limite, exagéré, excessif. 
Verni, source, puits. 
Ves', coulure. 
Vksri, île. 



Vesta, nouvelle ; — dao^ je donne 
la nouvelle, l'avis ; vesta^ aOy 
aoSy teliy j'annonce. 

ViDRA, loutre, marmote. 

Vu, ao, aos, dim^ bruissement. 

ViKNA, ruse. 

ViRNO, rusé, renard. 

ViNJ, hart, lien. 

Viifjos, souple. 

ViRs', année; — esk^ annuel ; — 
ester ^ par an. 

ViRS'iNGO, âgé. 
VlRTA, âge. 

ViRTAO, tourner. 
ViRTEJ, tourbillon. 
Yirs'na, tourniquet. 
Vis*, jus, suc. 
Vis'kol, trombe d'eau. 
Vis'na, cerise. 
Vos', forêt. 
Vos'iNAj terrier. 
Vos'iN, aigle. 
Vraj, sortilège. 
Vrajra, sabal. 
Vraf, berge. 
Vrauam, veste. 
Vkej, queue de finit, 
Vusra, chute. 
VusRAO, chuter, tonibt-i . 



134 



Zana, fée. 
Zar, petit lait. 
Zara, aurore. 
ZiAG, flammèche. 
ZioR, point du Jour. 
Zmeo, dragon, cerf- volant. 
ZoLiM, vert. 



ZoLiHOS, verdure. 
ZoR, violence. 
ZoHOF, zorub^ major. 
Zuralo, fort, hautain, violent, 

dur. 
ZuRRA, larve. 



Ainsi tout Roumain l'a compris; de même que, il y 
a vingt ans, j*ai prouvé contre les Russes, par la lati- 
nité de la langue roumaine, que les Roumains ne sont 
pas Slaves, mais les descendants des colons Romains, 
je prouve également aujourd'hui, contre les Hongrois, 
par le sanscrit de la langue rômmane des sigans Ma- 
nichéens, que les Roumains ne sont point, comme ces 
derniers, des Rômmuni, des hommes errants ou, selon 
les Hongrois, une race vagabonde. Les Hongrois ont 
pu abuser de la fausse analogie des mots pour se faci- 
liter l'extirpation des Roumains orthodoxes de toute la 
Dacie, mais Topiniâtreté de ceux-ci à vouloir vivre où 
avaient vaincu les Romains, leurs ancêtres, ^a fait heu- 
reusement triompher la vérité du mensonge et la jus- 
tice de l'iniquité. Les Roumains sont donc, avec les 



— 136 — 

Hongrois et les Slaves, Tune des trois principales na- 
tionalités (le la Hongrie 

C'est pourquoi j*ai pris sur moi, afin de continuer 
l'œuvre du sagu baro Vitéaz, d'adresser au général 
Garibaldi les pages suivantes dont je conseille la lec- 
ture aux Roumains. 

Ils y verront que si ma vue s'éteint, mon esprit s'é- 
claire, et qu'il me reste encore assez de clairvoyance 
pour apercevoir de loin ce que tant d'autres d'entre 
eux ne voient pas même de près. 



LETTRE 



AU 6ËNËRAL 6ARIBALDI 



12 



LETTRE 



AU GENERAL GARIBALDI 



AD UBÉRiTEDR DE L'ITALIE, 



leTétérAii des' Phito-RoiintAiii0, salai ! 



Général, 

S'il est beau de détruire Tordre impie de la tyran- 
nie, il est sublime d'édifier Tordre de la liberté. 
C'est assurément pour faciliter celte œuvre de 



— 140 — 

destruction et d'édification que Dieu a fait ger- 
mer, éclore, mûrir et fructifier ce grand principe de 
la personnalité des peuples nouvellement reconnu 
sous le nom de nationalité. Mais, si tout peuple a 
droit à sa nationalité, il est aussi de son devoir de 
respecter celle des antres. (Test parce que les Hon- 
grois n'en agissent point ainsi que, sans crainte d^ètre 
désapprouvé par les| Roumains de la Dacie Trajane, 
je proteste hautement entre vos mains et à la face 
de l'Europe, contre leur prétention à se substituer à 
l'Autriche dans ses vues ambitieuses d'incorpora- 
tion. 

Certes, nul n'applaudit avec plus d'enthousiasme 
que moi au patriotisme qui pousse les Hongrois à se- 
couer le joug de TAulriche, nul plus que moi n'ad- 
mire, en l'approuvant, leur énergique refus de faire 
partie d'une Autriche unitaire; mais aussi nul plus 
que moi ne déplore, dans leur propre intérêt, leur 
aveuglement à vouloir substituer une Autriche hon- 
groise à une Autriche autrichienne. 

Sans doute la Hongrie est autonome, indépen- 



— «41 — 

danle et conséquemment libre de faire elle-même 
ses lois et de se gouverner elle-même ; sans doute il 
n'est entre elle et TAulriche qu'aune union person- 
nelle, celle du roi ; et, puisqu'elle tient et à si juste 
titre à rester Hongrie, mieux lui vaudrait briser cette 
union plutôt que de se suicider ; mais elle s^abuse 
étrangement en voulant rester Hongrie par les mêmes 
procédés que rAutriche veut rester Autriche. Une 
telle Hongrie n*^est pas moins fictive et en dehors de 
a Hongrie réelle que l'est l'Autriche unitaire en de- 
hors d'elle-même. 

En effet, si, parce qu'elle n'est qu'une aggloméra- 
tion de peuples, tous jaloux de leur nationalité, une 
telle Autriche n'est qu'une fiction, j'^affirme qu'une 
Hongrie telle ne saurait être autre chose : car, d'un 
côté, les Slaves, Galliciens, Croates, Esclavons, et de 
l'autre, les Roumains, Transylvains, Banatiens et 
Bucovinois ne sont pas moins jaloux que les Hon- 
grois de leur autonomie, \\e leur indépendance et de 
leur notionalité consacrées par les siècles et fortifiées 
par la croyance, les mœurs, la langue et les lois de 
chacun d'yeux. 



— lit — 

J'ose donc voug Paflarmer, Général, la Hongrie 
unitaire de M. Deak n'est pas plus possible que TAu- 
triche unitaire de M. Bach. Toutes deux ne sont 
que le reflet d'une même chimère. Ce n*est pas au 
dix-neuvième siècle que l'on peut entreprendre 
l'œnvre de fusion opérée en France par Louis XI, au 
quinzième; etsi, la Pologne, TAIiemagne, PEspagne, 
l'Italie et la France sont et ne peuvent être que des 
États unitaires^ TAutriche, la Hongrie et la Turkie 
ne pourront jamais être que des Etals fédéraiifs. 
Malheureusement la Hongrie s'hélait déjà bercée pen- 
dant vingt ans de Tidée de cette fusion chimérique 
lorsque survinrent les grands événements de 1848. 
Qu'arriva-t-il? que pour avoir voulu réaliser leur 
rêve, en imposant leur domination aux Roumains et 
aux Slaves^ elle subit elle-mèmç le joug que, depuis, 
TAutriche fait peser sur elle. 

(Test donc en vain que les Hongrois promettent 
aujourd'hui aux Roumains tout ce que l'Autriche 
leur promet à eux-mêmes, savoir : liberté et éga- 
lité dans les limites de y vmTE du pays^ les Roumains 
ne sont pas plus disposés qu'eux à se contenter de 



— U3 — 

telles promesses; ils ont d'autant pins raison que, 
selon moi, ces promesses cachent des vues d'autant 
plus ambitieuses qu'ils s'efforcent de les justifier par 
des données tout à fait erronées sur leur droit histo- 
rique et leur population. 

En effet, et croyez-le, Général, ce droit histo- 
rique et ce chiffre de population que vous offrent les 
Hongrois comme des faits ne sont que des fictions ; 
ce droit, sur lequel ils se plaisent à asseoir Tunion 
de la Transylvanie à la Hongrie, ne repose que sur 
le vole de l'assemblée transylvaine réunie, à Kolos- 
var, le 20 mai 1848; or, ce vote n^est que le résultat 
naturel d'une assemblée de trois cents membres 
dont tfùis Roumains, vingtKjuatre Saxons et deux 
cent soixante-treize Hongrois ; et quand bien même 
ces derniers ne l'eussent pas préparé par la terreur 
en inscrivant sur leur drapeau : XHJnion ou la mort ! 
vous devez comprendre. Général, qu'il devait infail- 
liblement sortir de l'urne de leur immense majorité. 
Mais déjà, quinze jours avant, les Roumains^ réunis à 
Blajium, au nombre de soixante mille et portant cette 
inscription sur leur drapeau : fiomana virtus redi^ 



— 444 — 

vipal avaient proclamé leur nationalité et protesté 
contre tout acte de la Diète de Transylvanie, tant 
qu^ils ne s^y trouveraient pas r^résentés propor» 
tionnellement à leur nombre ; et maintenant, Gêné*» 
rai, faites du prétendu droit historique des Hongrois 
sur la Transylvanie, pays des Roumains, le ca» qoe 
vous inspireront vos hauts sentiments de justice. 

Quant au chiffre prétendu de leur population, ce 
qui est vrai, c'^est qu'il n^y a pas plus quinze million^ 
de Hongrois en Hongrie qu'il n'y a trente millions 
d'Autrichiens en Autriche; ce qui est vrai, du moins 
aussi approximativement que possible, c'est que la 
population de Hongrie se compose de cinq millions 
de Hongrois, de cinq millions de Slaves et de cinq 
millions de Roumains, et que conséquemment les 
Hongrois n'y comptent que pour un tiers. 

Sans doute, quand on a vu quatre cent mille 
Franks, quatre cent mille Huns, quatre cent mille 
Ottomans conquérir et subjuguer la Gaule, la Dacie 
et TEmpire de Byzance, on comprend sans peine 
que cinq millions de Hongrois valeureux , maiires 



— 445 — 

da sol et possesseurs de toutes les forces matérielles 
du royaume^ sont en état de tout dominer; mais 
alors oh est le principe de nationalité qu^ils invo- 
quent contre rAutriche^ et qu^ont-ils besoin de l^n- 
voquer s^ils y suppléent par la force? 

Qu'ils y prennent garde cependant ; et que 1849 
leur soit une leçon. Autrement, pour vouloir se créer 
des frontières naturelles avec des provinces qui ne 
leur appartiennent point, telles que la Bucovine, la 
Gallicie et le Banat que leur a agrégées TÂutriche, ils 
risquent fort d^ètre conquis et subjugués une sec9nde 
fois ; car, si j'ignore ce que feront alors les Croates et 
les Esclavons^ je soupçonne que les Galliciens vou- 
dront rester Polonais, et je sais que, pour rester eux^ 
les Roumains de Transylvanie, du Banat et de Buco- 
yine préféreront TÂu triche à la Hongrie. 

Je regrette, Général, lorsqu'une si grave question 

s'agite, que notre presse libérale ne se soit pas hâtée 

d'y porter la lumière; je m^étonne, qu'après avoir 

si justement blâmé la presse liberticide de ses perni- 
cieux conseils à François 11, elle n'ait pas cherché 



— 146 - 

plutôt à se mettre elle-même à 1 abri du blâme que 
semble lui mériter son indifférence, je crains même 
pour elle que cette indifférence lui soit imputée à 
complicité. Quoi ! elle prête une oreille attentive aux 
insinuations des généraux Klapka et Turr, et elle 
reste sourde aux protestations juridiques d'un Rou- 
main originaire de Transylvanie (1). Cette façon de 
faire est, pour le moins, selon moi, de la partialité. 

Mais, vous l'avez lue, général, cette protestation; 
vous avez vu sur quels droits elle est fondée et quels 
griefs elle relève ; vous savez donc que la grande 
principauté de Transylvanie est^ vis-à-vis de la Hon- 
grie, dans une position absolument identique à celle 
de la Hongrie vis-à-vis de l'Autriche ; et vous com- 
prenez qu'autonome, indépendante et n'ayant rien de 
commun avec la Hongrie qu'une union personnelle, 
celle du roi, elle a, comme la Hongrie, le droit de se 



(1) Voy. la brochure intitulée : La Transylvanie en face 
des prétentions de la Hongrie^ en réponse à la lettre du gé- 
néral Klapka au général Garibaldi, par P. Paris, chez Dentu, 
au Palais Royal, galerie d'Orléans, 11. 1861. 



— 447 — 

gouverner elle-même, de faire elle-même ses lois et 
conséquemment celui de se refuser à faire partie 
d'une Hongrie unitaire. 

D'ailleurs, vous avez vu avec quel acharnement 
depuis Grégoire VU et Innocent III, les inquisiteurs 
Hongrois, Sziklers el Saxons se sont efforcés, par le fer 
et le feu, d'extirper la race roumaine du sol qu'elle 
possédait; comment, après Ten avoir dépouillée, ils 
lui ont fait la grâce de l'y tolérer tant qu'il y aurait 
intérêt pour [le royaume; comment, après les avoir 
exclus du droit de regnicoles, ils se sont plu, pour 
les couvrir d'oprobe, parce qu'ils sont orthodoxes, à 
les confondre avec les Sigans Manichéens et à les 
traiter juridiquement comme ceux-ci, w race vaga- 
bonde. Mais cette race, prétendue vagabonde, est 
issue de sang romain ; elle a conquis ta Dacie et, en 
conséquence de son origine,elle a voulu vivre où elle 
avait vaincu. (Ubî vicit Romanus ibi vixit); aussi y 
vit-elle toujours plus vivace que jamais. 

Vous vous êtes étonné, Général, de la voir, de par 
la loi, privée jusqu'^au siècle dernier, de tout moyen 



— i48 — 

d^iDstruction et presque généralement exclue, jus- 
qu*aujourd^hui, de toute assemblée politique, tandis 
qu'une poignée de Saxons jouit, dans leur pays et à 
leur détriment, de tous leurs droits et privilèges. 

Votre grand cœur s*est naturellement révolté contre 
toutes ces iniquités du passé que le présent perpétue, 
et que, par leur tactique, les Hongrois voudraient 
rendre éternelle. Aussi serais-je tenté de croire que 
c'est de ce grand cœur qu*a découlé Tonction frater- 
nelle dont est pleine la lettre du général Turr^ Tho- 
norable communauté hongroise de Bukarest. 

Mais le général Turr s'abuse ; cette communauté 
sera toujours sans influence aucune sur les Roumains, 
tant que, préalablement, les Hongrois n'auront pas 
renoncé à la prétendue légalité du vote de Kolosvar 
qui fait leur prétendu droit historique; tant qu^ils 
n'auront pas reconnu de nouveau Tautonomie, Tin- 
dépendance et la nationalité de la Transylvanie, tant 
qu^ils n'auront pas résolu, sans toutefois en régler les 
détails, la questien des nationalités telle quMIs pro- 
mettent de le faire sur la plus large base d'égalité; 



— 149 — 

car il importe peu aux Roamains de secouer lejoog 

d^une domination pour en subir un autre ; s'ils ad- 
mettent, avec le général Turr qu'entre hommes libres^ 
réunis en conseil j la concorde ne sera pas difficile^ 
ils pensent que pour la faciliter, les Hongrois doivent 
déclarer avant tout que les Roumains ne sont point 

une race vagabonde mais une race libre, indépen- 
dante et regnicole quoique dépouillée par la persé- 
cution. 

D'ailleurs^ les Roumains, d'en-deça et d^au-delà 
les Garpathes, n^ad mettent point que, pour rester 
dans sa mission spéciale de lutter sur le champ de la 
légalité contre la violence et de défendre le droit con- 
tre Vusurpalion^ la Hongrie ait dû se faire un droit 
du vote unitaire, illégal, de la Diète de Kolosvar. 

D'une part, les Roumains, d''en-deçà les Carpa- 
thes, se trouvent vis-à-vis de la Hongrie comme Pé- 
tait, naguère, la Lombardie, et comme Test encore 
Venise, vis-à-vis de l'Autriche ; d'autre part, les Rou- 
mains des Principautés- Unies sont et demeurent, 
vis-à-vis de leurs frères d'en-deça les monts, dans la 



— 150 — 

position où se trouvait naguère le Piémont, vis-à-vis 
leMilanaiS) la Vénétieet les autres Etats de l'Italie; 
leur devoir est donc de les soutenir, leur intérêt de 
s'unir à eux, et leur droit de profiter de toate occa- 
sion qui leur pernr)ettra de réaliser tout ou partie de 
leurs vœux. 

Confiants dans la loyaulé hongroise, mais désireux 
d'^éviter tout malentendu qui pourrait surgir après 
coup, avant de s engager avec la Hongrie, les Rou- 
mains désireraient de lui voir reconnaître entre vos 
mains et à la face de PEurope le programme suivant : 

1» Tous les Roumains sont en Hongrie hommes li- 
bres et regnicoles ; 

2® La Transylvanie n'ayant, avec la Hongrie, 
qu'une union personnelle, jouit comme elle du droit 
de nationalité ; 

3** Le Bariat sera libre de s'unir à la Transyl- 
vanie ; 

4<> Ces deux provinces sont libres de s'unir aux 
Principaulés-Unies ; 



— 151 — 



5® La Bucovine retournera à la iMoldavie, coramc 
la Galiicie à la Pologne ; 

60 Le vote universel sera seul admis. 

A ces conditions les Roumains peuvent consentir 
à fraterniser avec les Hongrois, afin d'arriver à for- 
mer avec eux, contre TAutriche, celte Confédération 
des Etats du Danube, proposée par le général Turr. 

Si, par la salutaire influence de vos conseils, vous 
pouvez. Général, obtenir des Hongrois qu'ails sous- 
crivent franchement à ce programme, c'est à vous 
qu'ails devront de pouvoir, avec les Roumains, s'af- 
franchir du joug de TAutriche. 

J'aime à croire que vos sympathies pour les Hon- 
grois, vos frères d'^armes, et pour les Roumains, vos 
frères d'origine, sauront vous inspirer le moyen d'u- 
nion propre à assurer le triomphe commun de leur 
cause qui est celle de la justice. 

Trente ans de dévouement absolu, quoiqu'indé- 
pendant, à la nationalité roumaine, suffiront, je Fes- 
père, à justifier ma démarche, qui a pour but de 



— i52 — 

VOUS inviter, Général, à mettre le comble à votre 
gloire, en cimentant cette union hongro-roamaine 
du sceau de votre illustre épée. 

Dans cet espoir, je vous prie d^agréer les hauts 
sentiments de sympathie, d^admiration et de recon- 
naissance que professe, pour le libérateur de Pltalie, 

Son tout dévoué serviteur, 

J.-A. Vaillant. 



Paris, Ï7 Dovembre 1861. 



TABLES 



TABLE DES ABRÉVIATIONS 



DSITÉES DAHS LE VOCABEilRE 



Le. — lient toujours Ja place du mot. 
Fém. féminin, 
(iram. et gr. grammaire. 
PI. pluriel. 
Sin. singulier. 
V. voyez. 

Z signifie zincali . dialecte des gitanus ou bohémiens 
d'Espagne. 



TABLE DES MATIÈRES 



Préface 5 

Grammaire ^^3 

Dialogues iO 

Prière dos Modorans 89 

Vocabulaire de A à Z 93 

Lettre au général Garibaldi 137 

Table des abréviations usitées dans le Vocabulaire . . 155 



DU MEME AUTEUR 

li» Roamanie, 3 vol. in-8' ; 1845. Chez Artbus Bertrand, 
rue Hautcfeuillc, 16. 

lie Carruboly nouvelle roumaine 

Traduction de poésies roumaines. 

li'Autottomie roumaine. 

Clef masiyue de la Fiction et du Fait, imprimé 
à Genève, en vente à Bruxelles, chez A. Lacroix, Ver- 
boeckhoven et C*^, rue Royale, 3, impasse du Parc. 

liCa Romes , histoire vraie des vrais Bohémiens ; chez 
Dentu, Ubraire-éditeur, Palais-Royai. 

QlJEl§ITIOII[ R*ORIEMT 

HoIntiiMi de la question d^Orient. 

Réponse à la lettre d'un anonyme. 

liettre à MM. de la Chambre des Lords et do la Chambre 
des Communes. 

Blosrapitie de la famille Ghyka. 

Islam des Sultans devant l orthodoxie de«% tczars. 

TVationalIté et Patriotisme. 

Ij'Empiré, c'est la Paix 2 



[►oris,— Typ. PILI.OY, Iwul, Pignlie, 50, 



MUTILAT!