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GUIDE
GEOLOGUE-VOYAGEUR.
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IMPRIMERIE D H1PPOLYTE TILLIARD,
SCI MOT B1ACUTM1 UIKI-MICHIL , ■* 3o.
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GUIDE
DU
GÉOLOGU E- VOYAGEUR ,
SCt LE MODÈLE DE l'aGEVDA GEOCKOSTICA DE M» DE LEOKHARP ',
MB
AMI BOUE,
BOLnri ■éoicni , vtfttmsT di la Mctii-fc cbolosiqvb db minci , hiih bb
M.CHBCJW MCIÉT1S SAT1BTBS BBARÇilMI 1* tTIAMCIBIS.
i Tarn*» rcctiui 0m nia dêftnitnt potUrix ubi euri«$iia$
• mortalium to procë$*4ril , uf B«r r$gion$$ procurrtntia toi
» g*n$ra «f »ir«Ja <toeri»«nt. »
(ViQTOQMi. de Leibnitt. Sdit. de 1749, p. 8 ].
TOME SECOND.
PARIS.
F. G. LEVEAULT, LIBRAIRE -ÉDITEUR ,
EUE DE LA HARPE , »o 8j.
•TU ASBOUIUt, MÊME MAISON, BOB DES JOIFS, N* 9».
1836.
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\)E Ci AND
2fP*W.v.:Cfy.;-Y-E:
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GUIDE
GÉOLOGUE-VOYAGEUR.
QUATRIÈME PARTIE.
«KÉoaaoszB vAMxevrateB.
ov
EXAMEN DES FORMATIONS, DES TERRAINS ET DES DÉPOTS.
CHAPITRE PREMIER.
0
Sol primaire. (S. intermédiaire des auteurs. )
D'après ma manière d'envisager l'origine des schistes-
cristallins , leurs limites avec le sol primaire devien-
nent souvent très difficiles à établir. Lorsqu'un grand
terrain primaire a été modifié totalement, on peut
le confondre avec les schistes cristallins ; mais dans le cas
d'une modification partielle et d'altérations plutôt lo-
cales, les roches primaires ont l'air d'être enclavées dans
les masses cristallines ou celles-ci dans les sédiments pri-
maires.
D'une autre part on a été eihbarrassé de limiter les for-
mations du sol primaire, parce que composées environ
des mêmes roches arénacées, argileuses oucalcaires , elles
se lient par alternances et par des stratifications concor-
2 SOL PRIMAI Ri:.
dantes. Il n'y a eu vraiment exception jusqu'ici que pour
la distinction de la formation primaire ancienne et la
formation tout-à-fait supérieure , savoir : le vieux grès
rouge et le système carbonifère du nord-ouest de l'Eu-*.
rope. La stratification discordante du grès pourpré en est
surtout la cause. Tout récemment M. Murchison a en-
trepris la tâche épineuse de sous-diviser le sol primaire
ancien ? et il a appelé à son aide la paléontologie. Or,
tout en reconnaissant le mérite des observations de ce
géologue , il ne faut pas perdre de vue que son classe-
ment est fondé uniquement sur l'Angleterre et qu'il a va-
rié soit dans ses divisions , soit dans rindicajfcion des fos-
siles présentés comme caractéristiques. %
L'étendue du sol ou terrain primaire est-il fort consi-
dérable? Les couches sont-elles bien séparées de celles
occupées par d'autres formations? Le sol ouïe terrain pri-
maire borde-t-il les revers d'une chaîne , ou bien occu-
pe-t-il des niveaux peu élevés , comme des plaines, ou
le fond des vallées , ou des défilés , entre des montagnes
de schistes cristallins ou de roches secondaires? La direc-
tion dominante des couches du terrain primaire est-elle
distincte de celle des formations environnantes?
Les dépôts calcaires du sol primaire ont-ils ou n'ont*
ils pas l'aspect de récifs de polypiers plus ou moins dé-
mantelés? Cet accident ou cet état de conservation esfc4i
général ou local? ou bien est-il restreint à "certaines
masses ?
Les formations primaires sont-elles caractérisées par
des montagnes à dos rond et large , par des sommités
arrondies et par une continuité plus grande dans leurs
masses que dans des formations plus récentes ?
Leur position mutuelle ou relative à celle des schistes
cristallins cst*elle concordante , discordante ou trans-
gresaive? Le» Jzoaches ont-elles environ la direction de
dby Google
FORMATION PRIMAIRE ANCIENNE. 5
celles des schistes cristallins ? Leur inclinaison est-elle
une suite des inégalités qu'elles ont recouvertes ou plu—
tôt des redressements éprouvés? Y a-t-il une inclinaison
dominante ou bien beaucoup d'inclinaisons diverses sui-
vant les contrées et les localités ? Les renversements et
les bouleversements des couches sont-ils fréquents ?
Quels sont les rapports du sol ou terrain primaire
avec les formations secondaires superposées ? Y a tril stra-
tification contrastante ou passage insensible? Les masses
primaires sont-elles en bassin ou en dos d'âne , et y a-t-
i des indices de l'origine de* ces courbures particulières?
Quelle est la formation ou quel est le terrain primaire
le plus prédominant dans une contrée ? Son développe-
ment paraît-il avoir gêné celui d'autres terrains ou forma-
tions? Ou bien des alternatives de deux ou trois roches
composent-elles toutes les formations de ce genre ?
A quelle élévation atteint dans un pays un terrain ou
une formation primaire?
Les fossiles augmentent-ils à mesure qu'on considère
des formations primaires plus récentes ?
§ I. Formation primaire ancienne.
& Composition. Le sol primaire ancien a pour base une
formation composée de diverses variétés de schistes ar-
gileux et de couches de grès quarzeux ou quarzites ,
d'agglomérats quarzeux et d'ardoises. Purement cette
série de roches se présente dans son état originaire 9 le
plus souvent elle est modifiée en roches talqueuses for*
mant le premier terme des altérations ignées dont les
schistes cristallins granitoïdes sont la dernière modifica*
tion.
$ Quelquefois on y remarque des bancs ou couchés courtes
de calcaire compacte , phylladifère ou grenu -, on ne sait
izedby GoOgle*
4 'FORMATION DES GRAUWACKES.
point si ces masses n'existent que dans la partie supé-
rieure ou si elles se trouvent partout.
Fossiles. Les fossiles de cette formation ne sont guère
connus , je n'y cite qu'avec doute dans les ardoises ou
schistes des orthocères et des trilobites, par exemple,
des genres Ogygie et Asaphe. Je n'y connais pas de plan-
tes fossiles , mais du graphite s'y trouve dans les parties
un peu modifiées. C'est le terrain d'une partie de la Bre-
tagne , delà Galice, en Espagne, etc.
Stratification. Les couches sont plus ou moins incli-
nées , assez souvent contournées sur une très grande
«échelle et accompagnées défailles très étendues, qui ont
dérangé l'ordre des superpositions.
Consultez les Mémoires pour servir à la description géologique des
Pays-Bas, de la France , etc., par M. d'Omalius, Namur, 1828* '
»-8°. Geognostische Beschreibung d. Herzogth. JWassau, etc#>
par M. Stifft , Wiesbaden , i83i, p. 444* Mon Essai géologique
sur l'Ecosse, 182 r, p. 72 à 86, etc.
§ II. Formation des grauwackes*
Composition. Cette formation est composée de grau*
wackes grossières et schisteuses et de schistes argileux
plus ou moins grossiers, avec des couches subordonnées
«l'agglomérat quarzeux , blanchâtre , gris ou rougeâtre,
de phtanitc ou de schiste siliceux , de lydienne , d'ar-
doise, denovacuîite, de schiste, alumineux à ampélite
ou à anthracite , enfin de calcaire compacte , sublamel-
laire , encrini tique ou grenu ou bien phylladifère.
Fossiles. Les pétrifications s'y rencontrent dans les
grauwackes, dans les schistes argileux et alumineux et
surtout dans les calcaires. Les végétaux se trouvent dans
les schistes, ce sont quelquefois des restes épars de fi**
coïdes (F. serra, Brongn., etc.)} ailleurs on y trouve des
dby Google
FORMATION DES GRAUWACKES. O
plantes terrestres surtout monocotylédones et semblables
du moins en genres , si ce n'est en espèces, avec celles
des houillères (Lepidodendron , Sigillaria , Calami-
tés, etc.)* Certaines grauwackes contiennent des débris
méconnaissables de plantes.
Les roches schisteuses et les grauwackes fines renfer-
ment des trilobites , des orthocères , des térébratu-
les , etc.
Dans cette formation le géologue doit rechercher les
couches subordonnées et les fossiles; il doit observer si
ces derniers sont épais ou par bancs , et leur mode de
pétrification. Il doit, déplus, s'attacher à reconnaître, si
€ est possible, des subdivisions dans ces sédiments. Dans -
l'Europe continentale , et surtout dans le sud et le centre
de ce continent, cette formation des grauwackes a été
encore peu étudiée, quoiqu'il semblerait qu'on en pour-
rait au moins détacher des dépôts de l'époque du grès
pourpré des Anglais , comme M. Dufrénoy Ta déjà
tenté en Bretagne.
Enfin les géologues ne sont pas encore d'accord sur
le mode de formation des grauwackes ; est-ce un dépôt
purement mécanique , ou bien des sédiments se sont-ils
mêlés à des fragments angulaires de roches brisées presque
surplace par des explosions ou d'autres causes violentes,
mais inconnues ? •
En Angleterre, M. Murchison croit pouvoir diviser
les parties supérieures de notre formation de grauwackes
en deux terrains, les Flags de Llandeilo, et les grès de
Caradoc, formant ensemble ses grès coquiliiers. Quoique
cela me paraisse une subdivision intéressante , il faudra
voir si elle se soutiendra hors de la Grande-Bretagne ou
même en Ecosse.
Stratification. Les couches de grauwackes sont plus
ou moins inclinées, souvent contournées en grand et en
dby Google
6 FORMATION CARBONIFERE.
petit, même plisse es et accompagnées de failles. Dan»
certaines localités , on observe dans les calcaires ( Bain
-de Fella , en Carinthie) comme dans les schistes ( Cor-
nonailles), des fentes de clivage contraires aux joints de
stratification.
Consultez les Descriptions géologiques do Harz- mon E$s*à
sur l'Ecosse, p. 88 à 97, etc.
§ III. Formation des roches de Ludlow et de Dudley ou
Wenloct.
Composition. Cette formation est composée d'abord
de schistes argileux ou phyllades , passant çà et là à l'ar-
gile schisteuse ou au schiste alumincux (Suède), et quel-
quefois à rognons calcaires. Il y a de plus des grèsquar-
zeux ou des espèces de quarzites quelquefois micacés,
des calcaires compactes plus ou moins argileux ou feuil-
letés , gris ou gris bleuâtres ou noirâtres. Ces dernières
roches sont en plus grande masse que dans la formation
précédente, et elles sont accompagnées d'un peu d'an-
thracite.
"Les fossiles sont encore des asaphes , des calymènes,
des conulaires, des orthocères, des evomphales, des
térébratules, etc.
Cette formation n'a été bien étudiée qu'en Angleterre,
surtout par M. Murcaison. Ce géologue divise notre
formation en deux terrains , savoir : la série calcaire de
Dudley, placée inférieurement, et les roches arénacées de
Ludlow, dans une position supérieure.
Ces mêmes dépôts existent au Canada , dans la Scan-
dinavie méridionale, la Courlande, TEsthonie et la Po-
dolie , au centre de la Bohème, dans PEifel , en West-
phalie , et peut-être en Bretagne.
Stratification. Les couches de cette formation sont
dby Google
FORMATION CARBONIFERE. 7
tentât plus ou moins inclinées, et traversées de failles
comme en Angleterre, dans l'Eifel , la Bohème; tantôt
ttès faiblement inclinées ou presque horizontales, comme
en Suède et en Russie.
Consultez l'ouvrage sur les terrains anciens d'Angleterre , par
M. Mnrchison; les Mémoires de M. Hisinger, sur la Suède, de
MM. Strangways , Ed gel hardi et TJlprecht , sur la Gourlande , de
MM. Eichwald et IiU , sur la Podolle, etc.
5 IV. Formation du grès pourpré (oldrtd Sandstone), et du cal-
caire carbonifère du N.-O. de l'Europe.
Si on a déjà beaucoup de peine à retrouver sur le con-
tinent européen la formation précédente, on est encore
plus embarrassé pour séparer la formation carbonifère
et du grès pourpré du N.-O. de l'Europe, d'avec les im-
menses dépôts de grauwacke du Harz, du Fichtelgebirge,
des Sudètes, des Pyrénées , etc.
Le grès pourpré, comme le calcaire carbonifère , qui
le suit immédiatement, a été reconnu d'abord en Angle-
terre, depuis cette île on a pu suivre ce double système ,
«Fun côté dans la Manche, le Calvados et la Bretagne,
de l'autre dans la Picardie (Marquise), la Belgique , les
Àrdennes, l'Eifel , la Westphalie, la Hesse (entre Mar-
bourg et Weslar), et même en Scandinavie.
Dans tons ces pays, un terrain arénacé est suivi par un
autre qui est calcaire, fort bitumineux, et se liant insenT
siblement au terrain houiiler. Maintenant, si on se porte
en Europe, soit à l'ouest, soit au midi , les houillères se
détachent complètement du sol primaire en recouvrant
ce dernier on les schistes cristallins, en stratification disr
cordante ou transgressive.
Le système carbonifère diminue évidemment de puis-
sance ou peut-être même se perd entièrement, et le grès
pourpré est remplacé par des poudingues ou des grès
8 FORMATION CARBONIFERE.
trop voisins des grauwackes pour en être distingués , et
trop pauvres en fossiles pour avoir frappé les géologues*
Une tâche de ceux qui voyagent sera donc de recher-
cher si véritablement ces dépôts manquent dans le cen-
tre, le sud et le sud-ouest de l'Europe, ou de quelle ma-
nière ils s'y montrent. Je pense que certaines couches
calcaires , ainsi que leurs fossiles , pourront aider à dé-
brouiller ce point important de l'histoire géogénique du
continent européen.
Composition. Le grès pourpré est un terrain fort
simple composé de grès et d'agglomérats presque uni*
quement quarzeux, avec quelques rares lits ou bancs de
calcaire plus ou moins argileux. Les grès sont quelque-
fois micacés et çà et là , aussi durs que le quarzite ; ils
sont rouges, rosâtres, verdâtres ou blanchâtres. Le grès
de May, en Normandie , est un exemple du dernier
genre.
Fossiles* On y rencontre des conulàires , certains tri-
lobites , des productus , des débris de poissons, des crus- '
tacés inconnus , etc.
Composition. Le calcaire carbonifère est composé
surtout de calcaire compacte gris ou noirâtre , de cal-
caire argileux ou de marne , d'argile schisteuse et quel-
quefois bitumineuse et de grès qui , dans certaines con-
trées, devient assez grossier dans les assises supérieures.
C'est là le millstone grit des Anglais qui établit un passage
entre le calcaire carbonifère et le terrain houiller. Par
le fait , les parties supérieures de ce terrain ont tout-à-
fait l'aspect des alternats des houillères , car, outre Pam-
pélite grossière, l'anthracite et la houille , on y voit les
impressions végétales propres aux dépôts anciens de
charbon de terre , et même des rognons et des bancs
courts de fer carbonate impur.
Le charriage des matières végétales a augmenté tou-
dby Google
FORMATION CARBONIFERE. ' 9
jours plus pendant cette période, car on trouve, déjà
. des lits de mauvaise houille dans les assises inférieures da
calcaire de montagne. Le bitume dos couches calcaires
souvent fétides doit en dériver en grande partie et même
çà et là il a été assez abondant pour produire de la poix
minérale ou du caoutchouc fossile (Derhyshire).
Les couches subordonnées de ce terrain sont : i° des
calcaires encrinitiques à productus ( P. Martini, h émis-
phericus, scoticus, etc.) ; à spirifères (S. triangularis)^
à polypiers; ce son* les marbres de ce- terrain (marbre.
âTEcausines) ; a° des calcaires magnésiens ( Matlock) ;
3° des calcaires globulaires (Bristol); 4° des calcaires si-
.licines (Syn. Calp) , ou des espèces de meulières gros-
sières (Syn. Chert) et cariées (Syn. Rotlenstone) , quel-
quefois à entroques , productus , etc.; des rognons de
.silex noirs ou gris s'y rencontrent rarement dans quel-
ques couches ou dans certaines masses ( Fifeshtre , en
Ecosse); 5° des calcaires argileux extrêmement fétides
.(Syn.Swinestone); 6° des calcaires très argileux ferrifères
ou à pyrites; 70 dans quelques pays , des gypses çà et là
avec du soufre (États-Unis). Les nids et les petits filons
> desélénite, de spath calcaire fibreux , d'arragonite co-
rÉlloïde, de baryte carbonatée, de fluoré, etc., sont des
accidents des filons plumbifères et calaminifèrcs de ces
terrains en Angleterre.
Récemment on y a découvert en Ecosse un dépôt flu-
viatile ou de delta fort remarquable, il contient des pois»
sons , dés entomostracées , etc. ; et on Ta aussi retrouvé
«çà et là en Angleterre. En général , en Ecosse , et surtout
en Irlande, le groupe carbonifère s'offre plutôt sous les
formes de ses assises anciennes en Angleterre. Il y a plus
de .couches de houille ou d'anthracite que dans ce der-
nier pays et en Belgique, mais aussi les systèmes carbo-
nifère et bouiller sont infiniment plus enchevêtrés, de
I.
* Digjtizedby VjOOQIC
ÎÔ FORMATION CARBONIFERE,
manière que les couches charbonneuses les plus pures et
de l'exploitation la plus avantageuse, ne s'en détachent
qu'en moindre quantité et seulement dans certains points.
Si nous nous transportons dans l'Europe centrale , il
semblerait bien que nous devons d'abord reconnaître le
grès pourpré et le terrain carbonifère dans le Fichtelge-
birge,aux environs de Hof, au Harz, dans la Styrie
méridionale et la Carinthie , savoir, par exemple, dans
le calcaire avec des fossiles caractéristiques, à Bleiberg,
et dans le grès de la vallée de Windisch-Kappel, etc.;
néanmoins, il y a déjà là une liaison intime entre les
grauwackes et les agglomérats blancs ou rouges.
Dans la Sudétes, la Moravie, en Silésie, et même au
Harz, on n'ose plus s'aventurer si loin, les données
manquent. On reste incertain si on doit mettre en pa-
rallèle avec le système carbonifère, ces calcaires souvent
très coquilliers {Productus, Evomphales), surtout h
polypiers divers, à grottes en partie ossifères ou à puits
bizarres , roches qui alternent avec des schistes ou des
grauwackes , des bancs ferrif ères, ou anthraciteux.
Un seul fait paraît assez bien prouvé, c'est que les
calcaires carbonifères d'Angleterre et de Belgique,*
forment des masses allongées, beaucoup plus étendues
que celles qu'on voudrait et pourrait leur comparer
dans le reste de l'Europe. Là ce sont d'énormes couches,
ici ce sont plutôt des amas allongés ou très renflés.
Jadis des caractères minéralogiques et de position ,
avaient fait rapprocher du calcaire carbonifère ou pri-
maire, certains vastes dépôts calcaires des Alpes, des
Pyrénées , du Caucase, et même du Mexique et de l'A-
mérique méridionale, il est reconnu maintenant que
.c'était une erreur. Les calcaires primaires existent bien
dans beaucoup de parties des Alpes, mais ils y ont été
rendus méconnaissables par des transmutations ignées, ce
dby Google
SOL SSCOïfBJUftB. il
f fèi est surtout évident dans les Alpes orientales. A peu
fed&tance les uns des autres , se trouvent, d'un coté , le
calcaire carbonifère, et le sol intact de grauwacke, et, de
l'autre, le terrain primaire altéré en schiste taiqueux avec
d«» calcaires , en partie grenus et ça et là à encrines et
k coquillages. Quant à ces grandes bandes calcaires qui
bordent les Alpes , les Pyrénées , le Caucase, l'Atlas,
l'Himalaya , etc. ; il n'y a plus de doute que ce sont
des dépôts jurassiques et crayeux, comme il en est aussi
de beaucoup de calcaires appelés intermédiaires ou zech-
i stein en Amérique.
Fossiles. Les pétrifications caractéristiques paraissent
être une grande variété de Productus et à'Acùocri-
nites, de CyaXhocrinites et de Rhodocriniles , etc.
Stratification. Suivant les contrées et les localités,
les couches de cette formation sont inclinées , même
contournées et traversées défailles, comme, par exemple,
en Ecosse, en Belgique , ou bien elles sont peu inclinées-
et coupées seulement par des failles, comme dans une
partie du Northumberland , dans l'île de Gotliîand, etc.
Consultez Oulïines qfthe geology oj England a, Wales , par
MM. Conybeare et Phiiipps , ?8aa , in-8°, et plusieurs Me'm. de
MM. Winch, Hat ton , Henslow, De la Bèchc, etc.; le Mémoire
*ur la constit. géolog. de la province de Lic'ge, par M. Dumont,
Bruxelles , i83a, in-4° avec pi. 5 les Eléments de géologie, par
M. d'Omalius, a« édit., i835, in-8°,
CHAPITRE II.
Sol secondaire.
Les différences entre les formations primaires et se-
condaires sont-elles si considérables que quelques géo-
logues semblent le supposer? Leurs limites ne sont-elles
dby Google
42 SOL SECONDAIRE.
pas bien plutôt insensibles? Ce sol enveloppe-t-ii im
dépôts primaires ou forme-t-il les dernières séries de
hauteurs d'une grande chaîne, de manière, à lier cette
dernière avec les couches des plaines adjacentes ?> Los
montagnes sont-elles de formes arrondies et à plateaux
oblongs et à vallées évasées ?
La direction des couches de tout le sol secondaire ou
de quelques-uns de ses membres, n'est-elle que le résultat
de la position relative du sol primaire ? Les terrains se-
condaires flanquent-ils les deux côtes d'une chaîne?
Leur puissance est-elle surtout grande, dans les points,
où le sol primaire a Fair de s'élever brusquement des
entrailles de la terre ? Au contraire leur puissance est-
elle faible lorsque les masses primaires forment un plan
faiblement inclinée?
Le sol secondaire occupc-t-il beaucoup de place ? Se
trouve-t-il surtout dans de vastes plaines ? Observe-t-oa
que son étendue a été limitée ou interrompue «par des
obstacles encore visibles , telles que des chaînes , etc. ?
Y a-t-il des preuves des directions dans lesquelles ont
agi à l'époque secondaire , les forces destructrices, soit
■aqueuses, soit volcaniques, qui ont modifié la surface
du globe? Peut-on se faire une idée de la configuration
des surfaces ou des cavités , qui ont reçu les dépôts se-
condaires? Etaient-cc des fonds de mer, de vastes plages,
des golfes , des baies ou des détroits de mer ? À quelle
hauteur les eaux salées montaient-elles au-dessus de leur
niveau .actuelle , ou de quelle quantité le sol a-t-il été
exhaussé? Des perforations de lithodômes, des cavernes,
des érosions, etc., donnent-elles quelques indications
à cet égard ?
Par quel terrain commence le sol secondaire ? Y a-t-il
ou non un dépôt houiller ancien, combien ce sol offre-
t-il de terrains? Les plus anciens manquent-ils ou sont-
dby Google
TERRAIN HOUHflJSR. 13
il* peu considérables? Les dépôti récents couvrent-ib
les plus anciens en stratification discordante, de manière
que ces derniers sont cachés ou ne sont visibles que dans
de profondes coupures? Le sol secondaire se laisse-t-il
subdiviser en terrains bien séparés par leur position et
par leurs fossiles? Quelques terrains paraissent-ils prédo-
miner, de telle sorte que les autres disparaissent presque
dans une revue générale ? Le manque presque total de
terrains secondaires dans certains pays (Guyane, Brésil),
ou leur rareté comparative (Indostan) n'est-elle pas
caractéristique pour certaines contrées /et peut-être
même pour certaines zones ?
Quel est la base du sol secondaire? Sont-ce des dépôts
primaires , des schistes cristallins ou des masses ignées
non stratifiées? Dans ces derniers cas, quelle est le
rapport du sol secondaire avec ces terrains? S'établit-il
«me liaison entre les schistes cristallins et le sol secon-
daire? Les couches secondaires les plus inférieures sont-
elles modifiées, ou enipâtent-elles des débris des roches
ignées sur lesquelles elles reposent?
Le sol secondaire a-t-il subi, peu ou beaucoup de des-*
tructions et d'érosions postérieures ? Ses, couches ont-
elles été peu ou très dérangées et redressées? Dans quelles
directions diverses et à quelles époques ont eu lieu ces
dérangements , ces redressements ou ces soulèvements
«amasse.
§ I. Formation arënacde iafdrieare.
I. TEARA1IC HOUILLEP.
J'ai dit que le sol secondaire commençait partout par
une masse plus ou moins grande de grès et d'agglomérats
surtout rouges , avec des dépôts calcaires dans certaines
contrées. Pans h zone glaciale et dans la zone tempérée
dby Google
14 TERBAïN HOUHXinR.
boréale , jusqu'à la limite ondulée de h région médi-
terranéenne et alpine , la base du sol secondaire ofiEre
tantôt des plages (Angleterre, Belgique, Wcstphalie),
tantôt des golfes (Calvados, Saxe, Bohême), ou des
bassins (Saint-Etienne, Auvergne) remplis de grands
dépôts charbonneux. Cette circonstance se répète dans
toute l'Europe, aussi bien qu'en Chine et dans les Etals*
Unis, et elle indique à cette époque de grandes révoca-
tions générales sur cette large bande de la surface ter-
restre.
D'un autre côté, dans la zone méditeranéenne, les
terrains houillers sont une rareté, ainsi on en connaît
et on en exploite près de Séville, dans l'Estramadure ,
ailleurs, je le répète, leur absence fait supposer que ces
régions de la terre étaient occupées, pendant la période
houillère, par de profondes mers presque sans îles ou
que si de semblables dépôts y ont eu lieu , ils sont ea-
gloutis sous les flots , soit par immersion postérieure , .
soit parce qu'ils n'ont jamais été émergés. •=
Il est encore très particulier de ne retrouver les houil-
lères que çà et là dans la zone torride et tempérée aus-
trale, comme, d'un côté, au centre de l'Indostan, dans la
presqu'île au-delà du Gange , et sur les hauts plateaux
des Andes de la Colombie et du Pérou? et, de l'autre, au
Chili et dans le sud de la Nouvelle-Hollande et son ap-
pendice la terre de Van-Diémen. Néanmoins il ne faut
pas oublier de tenir compte de l'étendue moins considé-
rable des continents dans ces zones que dans les zones
boréales et de l'ignorance complète où l'on est delà na-
ture de l'intérieur de l'Afrique et de la Nouvelle-Hol-
lande. Un jour on s'expliquera mieux qu'à présent la
grande prédominance des schistes cristallins et des dé-
pôts ignés comparativement aux sols primaire et secon-
daire sous la zone torride et dans la partie septentrionale
dby Google
TOUAIlf HOUIIAEB. 45
de la zone tempérée australe. C'est une déduction qu'on
entrevoit déjà, et qui se rattache à l'origine des immen-
ses étendues de schistes cristallins de la zone glaciale et
de la partie septentrionale de la zone tempérée boréale.
Les terrains houillers occupent surtout des bassins en-
clavés entre des montagnes ( Auvergne ) , des pays de
plaines ou d'immenses vallées entre des chaînes de mon-
tagnes, ou d'anciens détroits de mer, comme entre Edim-
bourg et Glasgow', dans le palatinat au Rhin , etc. En
général , il est intéressant d'étudier les rapports de leur
position avec les mers, les* lacs et les grands fleuves ac-
tuels.
Leur élévation au-dessus de la mer n'est pas grande
en Europe, les plus riches dépôts sont même plutôt au-»
dessous qu'au-dessus de ce niveau, comme en Angle»
terre. Si les plateaux d'Europe et de la Nouvelle-Hol-
lande n'offrent pas de houillères , cet accident se trouve
dans la Colombie et le Pérou, où on rencontre<les houilles
à plus de 16,000 pieds d'élévation.
Les bassins houillers sont quelquefois grands , mais
plus généralement petits , et ils reposent dans le nord*
Ouest et le centre de l'Europe sur le sol primaire et
dans la France centrale, sur les schistes cristallins.
Composition. Le .terrain houiller est composé \° de
grès quarzeux, souvent micacé ou mêlé de matière car-
bonacée, il est grossier ou fin, gris, blanc et plus rarement
rouge j n° d'agglomérat quarzeux ; 3° d'argile schisteuse
bitumineuse etalumineuse, dernière espèce qui existe
surtout dans les assises inférieures des houillères j 4° de
houille qui est grasse, schisteuse, piciforme et fnligi*
neuse ou sèche piciforme , et dans certains lieux sous ïa
forme de Cannel coal, ou bien grossière et impure.
Les couches subordonnées de ce dépôt sont i° des ag-
glomérats anagéniques,. dont la composition varie sui-
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46 TERBMN HOUILLER.
vant les localités, et offre en général presque unique-
ment des débris des rochers qui sont à peu de distance
( Brioude), etc. Il y en a quelquefois principalement à la
base et à la partie supérieure du terrain liouiller ;
2° Des grès f eldspathiques ou granitiques dans les lieux
voisins de grands dépôts de granité ou de porphyre;
3° Des calcaires argileux endurcis , plutôt peu fré-
quents et quelquefois ferrugineux, et çà et là à coquil-
lages d'eau dou^ce ( Unïo , Ano don te , etc.); poissons
{ Palatinat du Rhin ) , etc. ;
4° Du fer carbonate en bancs et nodules aplatis', ovoï-
des ou ronds, dépôt plus ou moins abondant, suivant les
localités , et empâté dans les argiles schisteuses et bitu-
mineuses.
On cite comme des raretés des résines fossiles , ainsi
que des petits nids de galène et de cuivre carbonate
{Obermoschel ). Des pyrites abondent dans certaines
houilles et des argiles schisteuses.
Fossiles. Une immense quantité de végétaux ( Lepi-
ilodcndrons , etc.) , de fougères , de calamités , etc., ca-
ractérisent ce terrain. Les roches arénacées ne présentent
guère que des -parties végétales; mais les argiles schis-
teuses et marneuses empâtent rarement, des bivalves
-d'eau douce, tandis que les fossiles marins ne se trouvent
-que dans les calcaires et rarement dans les schistes alu-
anineux inférieurs (ammonites, Spirifèrcs et Enclines).
Les coquillages sont toujours par bancs, et non pas dissé-
minés isolément dans le dépôt.
Le géologue-voyageur devra voir s'il est vrai que sur
4out le globe, la végétation des houillères est aussi uni-
forme qu'on le croit , ou si des diversités dans les plantes
indiquent qu'il y avait déjà, lors de ce dépôt \ des diffé-
rences de climats. Il faut aussi s'assurer de la place des
masses les plus remplies de végétaux ou d'impressions,
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ORIGINE DES HOUILLERES. 17
Quelquefois leur abondance est plus grande vers le mi-
lieu du tçrrain, et se perd vers le haut et le bas. En gé-
néral 7 dans le voisinage des lits de houille , les portions
végétâtes semblent entassées plus qu'ailleurs.
Les troncs fossiles méritent une attention particulière;
il faut prendre leurs dimensions, il faut voir s'ils sont
crevassés ou déformés par la pression ; s'ils ont leurs
tranches et leurs racines; s'ils traversent une ou plusieurs
couches ; s'ils cessent brusquement dans certaines masses;
si Ja position verticale se rencontre surtout dans les
troncs épais, et l'horizontalité dans les troncs moins
forts, £tc.
On doit aussi s'assurer si la surface des tiges a une en-
veloppe carbonacée ; ici la matière pétrifiante est diffé-
rente, suivant que les tiges traversent de la houille , du
grès , du fer carbonate , etc. ; si les branches minces sont
converties plutôt en houille que celles qui sont grosses ;
si Ja structure fibreuse du bois est encore visible çà et
là, etc.
La houille paraît n'être que îe résidu chimique d'amas
entassés de tiges végétales et de feuilles ; ces masses ont
éprouvé une pression et une fermentation particulière ,
et ont été ainsi converties en houille renfermant du pé-
trole (i) et quelquefois de l'hydrogène carburé plus ou
moins comprimé. Le pétrole a été découvert disséminé
dans des tubulures imperceptibles dans beaucoup de
houilles.
Examinée au microscope entranches très minces, la
(l) Voyez Uém. de MM. Reichenbach {Bull, de la Soc. géol j
de France, vol. 4 , p. 96, et Jahrb. f. Minerai., x833, p. 5a3) f
Gregory (Phil. n$ag. et j. d. prak. Oiemie., i835, vol. 1, cah. 1,
p.i).
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iS OBIGINE DES HOUlIXKBJBf .
houille collante indique par sa cristallisation^ que ses
parties constituantes ont été dans un étatde solutionnes
cavités à huile résineuse y sont allongées et petites, tan-
dis qu'elles sonWillongées ou rondes dans la houille
schisteuse. Le Cannelcoal offre,au contraire, peu d'in-
dices de cristallisation , les cavités allongées n'y existe© t
que rarement,, et il y a une division fibreuse.
M. Hutton a retrouvé dans ces structures les indica-
tions desréticulations et d«s cellulosités du tissu végétal,
et il a été conduit ainsi à supposer que les diverses
houilles ont été produites par des végétaux différents* U
pense que les stigmaires ont le plus contribué à la pro-
duction de la houille. Après ces plantes, viennent les
sigillaires , les lepidodendrons, les calamités et les fou-
gères , ainsi que les végétaux dicotylédons ( gymnos-
permes, Ad. Brongn.), dont on ne retrouve que les plus
ligneux ou ceux à tissu changé en carbonate de chaux ou
de fer , ou bien en sulfure de fer.
Les végétaux des houillères anciennes nesont plus, pour
la plupart , dans leur position originaire et sur leur sol
natal. On rencontre bien des troncs placés verticalement,
comme dans la nature, mais ils sont toujours accompagnés
de tiges et de troncs inclinés ou renversés ; d'ailleurs, la
plupart ne laissent pas voir leurs racines ni le terroir où on
pourrait supposer qu'ils ont végété. L'opinion contraire
n'a pu naître dans l'esprit des observateurs que par la
vue de quelques carrières ; or la vérification mathéma.-
tique de cette assertion exigerait une coupe immense et
dénudée d'un terrain houiller, ce qui ne se présente
guère dans la nature.
Les houillères ne sont pas des tourbières , leur position
si particulière , la multiplicité des lits de houille , leur
fréquente répétition et leur végétation l'indiquent suffi-
samment; ce son t surtout des dépôts successifs de charriage
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ORIGINE DES HOUILLERES. 19
fluviatile dans des golfes ou des détroits marins, dans
des lagunes ou au débouché des rivières. Il est naturel
que des végétaux aient été enlevés avec la terre qui les
soutenaient, comme cela se voit encore journellement
dans tous les torrents ; or, dans ce cas, ils auront pu être
empâtés dans une position verticale ou peu inclinée dans
les couches , et traverser ainsi une série nombreuse de
petits strates divers.
U est encore tout simple que si la plupart des feuilles
ont été écrasées ou pliées, quelques-unes ont été enfouies
dans une position normale, ou développées plus ou moins
complètement, cela se voit aussi dans toutes les grandes
aUuYions.
Quant à cette opinion de M. Alex. Brongniart de ne
pas vouloir admettre de corps marins dans les houillères
(son Tableau, p. 281 ), elle n'est fondée que pour le cas
des dépôts charbonneux formés dans des bassins bien
circonscrits, comme quelques-uns de ceux de l'Auver-
gne; alors il n'y a pas découches calcaires, mais lorsque
le dépôt a eu lieu sur des plages ou dans des détroits, etc. ,
il y a alternation de calcaire marin très coquillier et
de couches charbonneuses. Supposant même qu'une par-
tie de la matière calcaire ait été fournie par des sources
minérales , les animaux marins y ont du contribuer, et
la formation de chaque couche a demandé un certain
espace de temps. Sur les plages marinesqui ont reçu par
glissement et par charriage beaucoup de matières aréna-
cées et végétales, il a dû se former une grande épaisseur
de couches presque sans traces d'êtres marins, parce que
ces derniers ne peuvent pas vivre dans une eau tout-à-
fait trouble , donc^ils ont dû s'éloigner pour revenir plus
tard , ou ils ont péri et ont été ensevelis en partie dans
les sédiments. Or, c'est justement cette disposition qu'on
observe dans la nature.
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20 STRATIFICATION DES HOUILLERES.
D'une autre part , on comprend que les rivages des
mers, à l'époque houillère, ont pu être sujets à des glis-
sements de terrain couverts de végétation, à des immer-
sions et éniersions, comme leurs lagunes à des irruptions
d'eau salée; c'est dans ces circonstances accidentelles
qu'on doit, il me semble, chercher l'explication de cer-
tains faits plutôt exceptionnels, telle que la position ver-
ticale de stigmaires sur une étendue assez considérable 9
la formation de couches minces et pétries d' Uhio sur
une surface étendue , etc. Ainsi la forêt fossile du cal-
caire portlandien , les troncs fragiles et droits d'Equise-
tum columnare du lias de Whitby ont été engloutis par
les eaux , comme les forêts sous-marines actuelles et en-
suite recouvertes de sédiments pour être émergées à une
époque postérieure et comparativement récente.
Consultez à ce sujet un Mémoire de M. Hutton dans sa Fossil
florsLf etc., cah. 10, et Lond. a. Edinb, phil. mag.9 vol, n,
n. 10, p. 3oa), les Mem. de MM. Brongniart ( Ann. d% Min.,
ï8ai , et son Tableau des terrains, p. a8o), Noggerath ( Uber
aufrecht in Gebirgsgestein eingeschlossene fossile Baumstamme \
Bonn, 1819, 8° avec a pi., et Fortgesetzte Bemerkung. ub, fos-
sile Baumstamme , Bonn , 1821, in-8°, Toi iz , (Mem. de la Soc.
dPhist. naU, de Strasbourg, vol. 1, Varié tc's, p. 1 3, Prévost et
Walfcrdin ( Bull, de la Soc. géol. de France, vol. 1 , p. 68 , et
vol. 4>F- 436, etc.).
Stratification. La stratification des houillères est une
des plus complexes parmi toutes celles qui sont connues*
Les couches sont aussi bien horizontales qu'inclinées dans
tous les sens, contournées, ployées et plissées quelquefois
très bizarrement. Si on ajoute à cela un grand nombre
de failles avec ou sans abaissement ou relèvement, et
leur remplissage de cavités à fond irrégulier sur les sur-
faces duquel il s'est opéré beaucoup do glissements, on
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STRATIFICATION DES HOUILLERES. 21
aura une idée générale de la structure d'un bassin houiller.
C'est au géologue à voir si les contoumements sont
accompagnés ou non d'autres niasses peu inclinées ou
irès redressées , et si ces accidents dépendent de la sur*
face recouverte ou de bouleversements indépendants de
cette dernière cause.
Quelquefois la direction des couches a une grande con-
stance sup de vastes étendues. Ailleurs, elles s'accommo-
dent aux contours du bassin ancien, dont elles remplissent
le fond. Dans ce dernier cas, si les pourtours du bassin ne
sont plus visibles , ou si toute la cavité a été remplie , le
géologue doit chercher à reconnaître ses limites par les
affleurements et les sondages. Quant à Y inclinaison des
couches , il faut étudier leur variation et voir si elle
augmente ou devient verticale dans le voisinage de hau-
tes montagnes. Quelquefois les deux côtés d'un bassin
offrent des inclinaisons opposées et convergentes, ce qui
semblerait indiquer un affaissement et une fente dans le
milieu. D'autres fois , deux inclinaisons opposées partent
d'une crête d'affleurement (outlie des Anglais) ou d'une
ligne anticlinique centrale.
Dans certaines localités et surtout dans les petits bas-
sins, les parties inférieures offrent des couches arénacées
très puissantes, ou bien elles sont beaucoup moins bien
stratifiées que les masses supérieures.
Le nombre dos failles varie extrêmement suivant les
dépôts et les localités; il faut étudier leur allure, leur
étendue et leurs effets, et voir si elles sont vides ou rem*
plies. Les déjetements sont loin d'être toujours en rap-
port avec la grandeur des failles. Près de ces dernières,
les couches de houille sont ça et là modifiées ou altérées»
La séparation des couches de houille a lieu quelque-
fois très également par un certain nombre de couches de-
grès et d'argile schisteuse t tandis qu'ailleurs, des roches.
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22 STRATIFICATION DES HOUILLERES.
Stériles de puissance inégale sont interposées entre elles,
ce sont tantôt des masses arénacées, tantôt seulement des
argiles.
Il faut s'assurer du nombre des couches , de leur puis-
sance et de leur étendue respective, parce qu'il y en a
beaucoup qui sont plutôt des amas très allongés et apla-
tis que des masses persistantes. La puissance des couches
paraîtrait être, en général , plus grande, lorsqu'elles ont
été déposées dans des bassins fermés, comme en Auver-
gne, quc sur des plages marines. Dans ce cas, elles sont
aussi souvent près des hautes montagnes. Néanmoins,
les mineurs ont exagéré fréquemment leur puissance ,
parce qu'ils ont pris pour unité ce qui était un composé
de plusieurs termes.
Les changements de puissance et les rétrécissements
ont eu lieu souvent par suite de la pression ; ainsi il est
commun devoir une série de couches contournées sur le
haut desquelles les lits de houille s'amincissent ou s'en-*
chevêtrent. D'autres fois , les couches charbonneuses ont
glissé sur les côtes d'un dos d'âne composé de couches
sans houille exploitable. Çà et là la surface des couches
a souffert des érosions j une partie des masses voisines
semble s'être affaissé dans des cavités , et le reste a été
comblé par le dépôt des couches postérieures.
Un autre accident des grès houillers, ce sont les brouil-
lages ( TVulste) , c'est-à-dire le mélange confus de plu-
sieurs couches , ou bien de grands amas de grès et d'ag-
glomérats stériles , qui interrompent la série régulière
des couches, et par conséquent l'exploitation. Ces brouil-
lages ont lieu plus souvent dans le sens de l'inclinaison
que dans celui de la direction. Cet accident est lié quel-
quefois au voisinage des roches ignées , comme cela est
probable pour un bel exemple de ce genre présenté par
le pied S.-O. de Salisbuiy-Crag, près d'Edimbourg.
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GRBS ROtJGE SECONDAIRE. 23
Quelquefois les roches arénacées et argil euscs forment
plus régulièrement de grands amas allongés contre les»
quels ou dan» lesquels les lits de houille se terminent.
Enfin des couches houillères viennent s'intercaller de
la manière la plus bizarre entre des masses ignées , sur-
tout porphyriques , et même ces dernières en enclavent
des portions ou viennent à les recouvrir (i).
I. TERRAIN DE GB.ÈS ROUGE SECONDAIRE.
Dans les contrées où des porphyres ou des roches gra-
nitoïdes se sont fait jour pendant l'époque du terrain
• houiller, ou très peu après cette période , les fragments
ramenés à la surface par ces éruptions et les débris des
masses elles-mêmes, ont donné lieu à un petit dépôt lo-
cal qu'on appelle le grès rouge secondaire.
E» général, ce terrain ne s'est encore trouvé que dans
les pays qui offrent aussi la formation du trias, savoir,
dans la Silésie (Schweidnitz), la Bohème, l'Allemagne et
là France alsacienne ( Ronchamp), centrale (Moulins),
bretonne et provençale (mont de l'Estrelle), l'Espagne
et F Angleterre (Exeter). Le grès rouge et houiller de
Cinq-Eglises , en Hongrie, serait le seul exemple de la
présence du grès rouge , sans trias , si toutefois il était
établi que ce dépôt est bien de cet âge.
Composition. C'est un terrain très simple composé
d'agglomérat anagénique est surtout feldspathique, dont
le ciment est argileux et surtout rouge, à cause des parties
ferrugineuses dérivées des masses ignées. En Allema-
gne , il y a des masses rouges ( Rolhesliegcndes ) sur-
(t) Voyez le Mém. de MM. Caroall et Zobel, sor les houillères
<U la Silésie , Dafrénoy, sur Figeac , mon Mém. sor l'Allemagne,
ei mon Essai sur l'Ecosse, les mém. sur le Palatiuat du fihia, etc.
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24 ZKCESTEIN.
montées souvent de couches grisâtres ou blanchâtres (le
fVeissliegende), petit accident local qui, dans ce pays ,
a frappé surtout par les mouches de cuivre, carbonate,
fréquentes dans ce grès-
Les seules roches subordonnées sont des variétés d ag-
glomérats plus fins , et très rarement un ou deux bancs
. courts de calcaire rougeâtre. Certains agglomérats corn-
. posés uniquement de fragments de porphyre peuvent
être pris pour des brèches , si on n'y fait pas bien atten-
tion ; c'est un cas semblable à celui des agglomérats tra-
chytiques réagrégés et donnant môme des porphyres
molaires.
Fossiles. Des (troncs de Psaronius et dé Porosus
( Cotta ) caractérisent ce terrain.
Stratification. Les couches sont en général peu incli-
nées.
Le grèsrouge secondaire est placé sur le terrainhôuiller
en stratification discordante ou concordante , ou bien sur
le sol primaire ou les schistes cristallins. Dans certaines
contrées , il alterne avec les couches houillères , surtout
supérieures , comme en Bohème. Dans d'autres pays, où.
les porphyres sont sortis à une époque plus ancienne ,
comme en Ecosse , il y a des grès rouges feldspathiques
encore bien plus bas.
§ III. Zechstein de l'Angleterre, de l'Allemagne, etc.
Il v a trente ans qu'aucun terrain n'avait été décrit si
minutieusement, et aucun dépôt n'avait reçu une. telle
célébrité , si on excepte le terrain houiller. Partout on
retrouvait ce minime dépôt honoré du nom de forma-
tion, et on a été même jusqu'à lui comparer une grande
partie des systèmes jurassiques et crayeux , soit dans les
Alpes, soit dans F Amérique.
r
Di§itized by GoOgk
MtàBgraiN. 25
Aujourd'hui, oh sait positivement que ce dépAt litto-
ral , très peu considérable et local , n'existe qu'en An-
gleterre, daus un petit nombre de points du Calvados
(Cartiguy), à Autuo , dans FAveyron et le Lot, dans le
nord de l'Allemagne , savoir, la Haute et Basse-Saxe, le
Hanovre , les- Deux-Hesses et la Thuringe ; enfin , dan»
leTyrol méridional et le Yicentin. Ho» d'Europe , on
n'est presque sûr de son existence nulle part, à moins
qu'on puisse ajouter foi à la détermination du zechstein
duConnecticut et de la Colombie. Or le calcaire du Con-
nectent paraîtrait plutôt une dépendance du terrain
fcouiller, comme certains calcaires à poissons du Palati-
natduRhin.
Composition. En Angleterre et en France , le zech-
stein est un calcaire magnésien compacte ou^ cellulaire,
plus ou moins feuilleté. En Angleterre, il est quelque-
fois globulaire ou botryoïde , et il y a des parties extré»
mement feuilletées et même flexibles ( Sunderland ) , et
des marnes argileuses. Il y a rarement des nids de fer
hémttite et d'arragonite, et des petits filons de baryte.
En Allemagne, à Autun et en Italie, c'est un dépôt com-
posé inférieurement de schiste marno-bitumineux en,
partie cuivreux (cuivre carbonate et gris, etc.), et da
calcaire. compacte plutôt un peu terreux , gris , plus ou
moins feuilleté , quelquefois cellulaire et bréchiforme
{Rauchwacke).
En Allemagne, on y trouve comme couclies subordon-
nées, dans certains points , une épaisseur de dix à vingt
pouces de schiste cuivreux, du calcaire magnésien com-
pacte : ( Schwarzbourg ) en partie cellulaire ( Rauher-
kalk de la Thuringe), du calcaire ferrifère (Eisenkalk)
ou à nids de fer spathique et hydraté, du calcaire
fétide (Stinksiein), du calcaire terreux (Asché), en fia
du gypse compacte, grenu et spathique, accompagné
S
I
! Digitizedby VjOOQlC
26 zjtfwkwiff*
de cargnieulc, de cavernes et d'.éboukweiils/J^gn*6*
produit accidentellement ;par l'action de vapeur^sulfuw
reuses *ur.le calcaire, environne sartout.le Harz, jet.»o
cupe souvent d«$niveauxa*s*^ba* oadcâ Tailon&.twrm>
saux.
Le calcaire magnésien du Calvadw oÉFceidea b«es>âLi-
cifiés ou une espècede meulière caloéd&niettst&lailmku'es
(Chantilly). A Camsdorf, en Allemagne,, ilty^Mfesîpe-
tits filons de silex corné, de labarytine, etaiil*urailtg>
a deSs nids d'aphrite , de houille et deiquanz.
Fossiles. Les fossiles caractéri^<ive^ sont le iPnw/iûî^
tus aculeatus > des Gorgones (G. #neçps<,iQtc.),/Hâu£ê~
rieurement les Fucoïdes, les Poissons, les MooitQTJ^etc.
Stratification. Ce petit termin est ,en ,ooudies> «no-
uerai très peu inclinées; néanmoins,, dn*w ( le Ma»«Wil,
et surtout autour du :Thuringerwa£&, til a participe
avec le grès rouge secondaiiie-à de«i»©ttTeiB«al6itrès
particuliers d'abaUsemeats au^tnoyea de iatHeaiMB*-*
breuses.
Le zechstein se lie au gràs rouge 6eeondaii6palv alter-
nances dans certains points d'Allemagne^ (Enadpeabtrg),
et plus fréquemment au .grès bigarré dans ce pays (;Bi-
ber), en Tyrol et en Angleterre. Dans la partie «entrade
de cette île , un agglomérat quaczeux . magnésien i 'ta-
ryte, et quelquefois k galène, blende et ratoribrj farine
çà et là une portion du zechstein et unit étroitement >ee
terrain au grès bigarré (i). GeUeméme ataumsttfed'qg-
glomérat magnésien et de marna ronge- se ruev«it)iapftle
Calvados; c'est une précieuse indication pour con-
cevoir l'étroite liaison qui s'établit entre le grès \ ronge
(i)" Voy« Màn. de M. Segdwick ( Tmt. &*l <&c. qf toi-
<ftw, N.S., yol. 3, part., i, P..37).
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TORMATÏOÏV DU TRIAS. -JT
secondaire et le grès bigarré de certaines contrées où le
zeéhstein n'est pas présent. Dans ce dernier cas sont les
Vosges et la Forêt-Noire, où ces deux dépôts ne se trou-
vent séparés que par des assises d'agglomérats quarzeux
rouge plus considérables que ceux qui se trouvent ailleurs
4ans le grès bigarré inférieur.
Rarement il se présente, dans les Vosges, de grosses
amandes d'un calcaire semi-lamellaire , sans fossiles, qui
pourrait jusqu'à un certain point être un équivalent du
zechstein, ou du moins un dépôt sur son horizon géolo-
gique. Dans. la Forét-Noire, il y a aussi des amas sem-
blables de dolomie.
Dans la partie sud de l'Angleterre , les alternances de
marnes argileuses et de calcaire, conduisent de même à
I*îdée d'un enchevêtrement de masses ovoïdes aplaties
plutôt qu'à celle d'une série de couches régulières.
'§'11. "Formation du .Trias.
Zones méditerranéenne et alpine.
HSi*le3 grès houiller et rouge sont des dépôts locaux,
et 'le zeshstein un dépôt plutôt de grands golfes, le
trias paraît s'être formé sur un plus vaste littoral envi-
ronnant des .iles déjà considérables, en onême temps
qu'il s'est aussi déposé sur le fond des mers séparant
ce**îies.
Composition. C'est encore une série de dépôts aréna-
nadés , surtout quarzeux > souvent rouges et plus fins que
les précédents, dans laquelle il y a des dépôts locaux de
calcaire compacte , surtout gris , -avec ou sans gypse.
Cest sous cette forme générale et peu caractérisée que,
<i*après moi /le trias, et même la formation précédente,
«esteraient cl ans 'les Alpes allemandes et Ulyriennes , à
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' 86 . FOWIATIOW DU TRUS.
l'exception du Vie en tin , du Cadore et du Tyit>l méri-
dional, ouïe trias d'Allemagne est aussi caractérisé que
le zechstein , le grès rouge et les porphyres quarzifères*
Ainsi , sur le versant nord des Alpes, le trias s'étend de
St-ChristopheàRodana,dansle Vorarlberg, et il existe
entre Rattenberg et Saint-Johann , depuis Werfen à
Xietzen, àNeuwiesen, au lac de Leopoldstein , près
d'Eiseuerz^ en Styrie. Sur le versant sud, le trias régu*
lier du Cadore devient anomal dans les contrées plus à
l'est, comme entre Saint-Léonhard , Koltschach et Blei-
l>erg, près de Raibel, de Fellachbad, entre Griffen et
Saint-Paul , enfin il y en a peut-être dans le Capeîlen-
birge , eu Croatie.
Je ne pense pas qu'on puisse aller pour le moment
plus loin , si n'est que le keuper, étant le dépôt le plus
supérieur, a dû être moins sujet à être modifié que le reste
de la formation , ce qui donne à penser que les agglo*
mérats et les grès rouges intacts, dans les Alpes, sont
plutôt environ de cette époque que pins anciens.
Fossiles. Cette formation présente rarement dans ses
couches calcaires, en partie fendillées, des traces de
fossiles telles que des bivalves de la famille des Soléna*
cées (Pholadomie), des M y ti lacées, dès Pectinidesoudea
Ostracées.
Zone de l'Europe septentrionale.
Composition. Dans toute Y Europe occidentale, de*
puis l'Ecosse et ^Irlande jusqu'en France, et peut-être
même en Espagne et en Portugal, le trias n'est encore
qn'un assemblage, surtout de marnes argileuses rouges ou
bigarrées de jaune ou de verdâtre, et de grès quarzo-argi*
leux bariolés ou rougeâtres. Des couches de marne cal*
caire ou de calcaire, quelque peu de gypse fibreux, et
rarement de. cuivre carbonate, et de la galène(Bleiberg,
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TERRAIN DE GRES BIGAME. SR>
dans la Prusse rhénane) , s'y voient ça et là; mais ce ter-
rain , sans fossiles , n'a vraiment pour caractères que sa
position, et ne peut se séparer en plusieurs grandes
assises.
En Angleterre, une particularité remarquable de ce
dépôt, est de contenir des bancs de sel gemme, qui pro-
bablement donnent lieu aux sources salées du comté de
Chester, etc.
Composition. Dans le département du Var> la Lor*
raine et Y Alsace , ainsi que dans tout Y ancien empire
d'Allemagne, excepté les Alpes et les États autrichiens,
enfin dans le Tyrol méridional et le Vicentin , le trias
se divise nettement en trois terrains , le grès bigarré, le
muschelkalk etle heuper, caractérisé zoologiquement
par divers reptiles et des coquillages particuliers ( i ).
Mais si on se porte plus à l'est, dans la Russie et les.
possessions asiatiques de cet empire , on perd ces divi-
sions pour rentrer dans le trias de l'Europe occidentale,
grand dépôt qui, en Russie, est souvent saliftre ( gouv-
d'Orenbourg) ou cuprifère (gouv. dePerm , etc. ).
Dans les deux Amériques, dans le bassin du Mississipi,
dans la Colombie , etc. , ce n'est encore que le trias an-
glais, souvent à sel gemme et à sources salées qu'on
nous y a indiqué.
I. TEa&AlV DE GRÈS BIGARRA.
Composition. Ce terrain est composé de grès quarzeux à
ciment surtout argileux, rouges ou bariolés et de marnes
bigarrées, qui sont accumulées surtout dans les parties su*
(i) Consultez la Monographie de ces trois terrains par M. <TÀ1-
berti, StoUgardt, îSîij, in-8° ; le Mém. sur le trias des Vosges,
par M. Elie de Bcaqmont (Ann. d. Min., 1827 ei i8a8).
dby Google
3* T***A«*. D# âftfife 1
périeorefa Comme çouch&xubordonné&>,Slj'#i9ê&cèÊ>
schisteux micacés > quelquefois, de* grè* tsèt quacneo*, ,
des agglomérats quarfteux,.des amas de gypw ce*np*eiî
et apathique , et surtout des réseaux de petits filon» <to
gypse fibreux. Les gypses donnent licuquelqueibis à? la
formation d'entonnoirs d'écroulements^
Dans la partie supérieure du terrain se montrent *dt»a
couches subordonnées de calcaire plus ou jnoinffjpon>»
quelquefois maçoésienet globukire(/Ib/?wr^rgiir/)? tk?s
waraes calcaires bitumineuse* et de* argile* «aleftriftiW*
mariatifèreô et gvpsifèfea.
Cette portion du gtiès.bigaivé^oa^.sil'on veut, d*tv
muschelkalk inférieur, est très dére2dppéed*Tïs4<i*«d^
ouest de l'Allemagne; le calcaire compacte, appelé PFcfr*
lenkalk, y forme plusieurs couches an ffliHen et au-dftfe
sens desquelleson va chercher lesgîtesd* sel<mies«e*ttx
JnlM*)*
Jl estassiez particulier que ces couches nwmtiftrwr
restent généralement cachées sous terre. C'est au gécfr
logue*»voyageur à examiner si elles sont recotrmtÉVet*
stratification concordante par les calcaires} quefcestlettr
niveau Absolu, leur étendue , leur richesse, suivtftttfter
localités on les couches. Remplissent-elles miment dte*
cavités ou des bassins , comme on Ta supposé sotrf etttf?7
Sont- elles surtout sur le pied des chaînes ? Sont-elles ac-
compagnées, comme les gypses, d'Irrégularités dans la
série des couches voisines ? Offrent-elles des inclinaisons
très diverses? Ont-elles l'air dcremplir des filons ou>4e
grandes fentes ? Ne sont-elles qu'un mélange de fr»#r<
ments d'argile , de calcaire et de grès traversés par des
(i) Voye* Die Gebirgt d. Konhpekïis; Wurtemberg*^ CKfc^.
par M. d'Alberti, Slang., 1826, in-8° avtepi*
dby Google
m Mt79C1tfiU*AtK. Sf
j^tk^nM^eêtfiloiiftd'mfafdi^o et degypaer^Peuton y
voir uft effelt «Wsrtljaaaiioir»? Telle est une partie àt&
quart wra, dotttJa:Solaiioii entière derraoccaper les ob±
s***aieurfefttturs,
JRosstfart Legrès&igarré offre surtout dans les assise»
supérieures quelque»' plantes et des tiges fossiles- dèa
{ponte* J^steaj Etymiweium, etc. , des -fougères, etc. ,
aâôâflife cjBselqwsf coquillages qu'on revoit dans le mus-
«^frttW,, lies dmx^lonlîfiBS deâoa)tr~les-B'ains et Dômr>
Uak dansxbi France^orientûle sont devenues célèbres par
on/péftr tûcattions *■
Sbvàficatioti. Bn* général, le» couches sont peu incli-
nàesob i&)ffrBntqtift<pt*r de- faites» ; mais dans plusieurs
cotisées iccaunela Westphafce, etc. , les marnes bigar*
rdeajsfrtoontonrftéftsj JsâUew*; comme dans ledebourg*,
j^airôbserv^des reâneiscineatarJocaux très considérable»
quanta rinelinaisoo pradu&er.
&Ué TteraÛMie MmtoBuu'k. f
Comporiti<mt L* muschelkatt est un grand dégât
«Eu» oaloaftwmnfftcte; gris, àcasenreGonehoïdeetdW
atfpietiassft&p arfticolier; il se lie par alternances au ken-
gefteomm* a*r gris bigarré.
Sfcir couche* subordonnées font des caktârec noirâtres?
des cajcairnsiencrràitiquea; des- luinacbelies à Térébra-
tttouwa Beignes,, . qndqnefoiaféfctdesfj: des calcaires argi-
lara *u> zBar&eux> et- quelquefois bitumrae«xf surtout
daattofiarlâtsdnfiribuBmiCt supérieures ^ des cakaîre»
Tiagaéaiefi où des dolomiea. grîsea» ou jaunâtres , quel-»
qpiefea»voeUubDre», eMe teoaafc surtout sur un certaii*
horizon supérieur; enfin des calcaires* magnésiens glo*
bnki»cft< Btoggmhstein ) tdans las , attiser tout-à-feit infé-
itizedby GoOgle
31 . TKERAIN DE XUSCTOL KAIK.
Les amas de gypse y sont an accident rare ( Westpha-
lie ) , et en général , leur position est anomale dans le
dépôt. Ces masses manquant plus ou moins de stratifica-
tion, coupent subitement les couches on bien ces der-
nières semblent s'appuyer contre le gypse, comme contre
un cône tantôt droit, tantôt renversé.
Ainsi, dans la Suisse (Schinznach) et dans le Jura
(près de Soleure), le gypse, accompagné de salbande»
de cargnieule , présente tous les caractères d'une trans-
mutation du calcaire en gypse au moyen dé vapeurs sul-
fureuses, qui se son ^échappées par des fentes ayant une
. direction déterminée. Derrière Soleure , le gypse est au
milieu de couches redressées de muschélkalk , et est en-
touré de séries d'assises jurassiques inclinées en sens in-
verse ; il est ainsi vraiment au centre d'une crevasse de
soulèvement. On y est amené de plus à conclure que le
muschélkalk a été poussé violemment à travers les cou-
ches jurassiques.
Des petits filons de silex corné et calcédonîeux se ren-
contrent dans les calcaires magnésiens de certaines loca-
lités (Sa verne). Dans la partie supérieure, les marnes
argileuses bitumineuses' renferment dans quelques pays
(Wurtemberg, duché de Saxe-Weimar, Westphâlîe)
des véritables lits de mauvaise houille ( Lettenkohle )
mêlée de pyrites et accompagnée d'impressions végé-
tales. Je l'ai vu surtout exploitée en Wurtemberg.
De plus , il y a des nids ou druses de quarz cristallisé*
avec un peu de galène et d'arragonite dans certaines
couches marneuses supérieures fortement endurcies
(Pyrmont). Enfin une espèce de savon de montagne
brun remplit souvent les fentes en zigzag qui traversent
le calcaire (Saarbruck).
Fossiles. Les pétrifications sontV EncrinusKlaformis
dç Schl.y oumoniliformis de Miller, la Tercbratutavul-
Digitized by VjOOQlC
TE**AIN DE KEUFER. 39
garis, Schl : les Avicula sociaUs, costata, etc. Dans le
Vicentin, il y a des couches de corps alcyonaires silici-
fiés(Recoaro), et près de Su-Cassian, daus l'Enneberg
en Tyrol , la montagne l'Eggenalp offre beaucoup de
jolies bivalves et univalves de ce terrain, eu particulier
des Cardites , des Turbo , des Cératites remarqua-
bles, etc. (i).
Stratification. Comme dans le grès bigarré, les cou-
ches sont en général peu inclinées ou même horizontales,
tandis qu'ailleurs elles sont contournées comme en
Westphalie ou comme dans le Wellenhalk. Cette struc-
ture donne aux montagnes de muschelkalk des pente*
assez douces avec des cimes en plateaux.
Le long de certaines chaînes, il y a des redressements
considérables, comme cela a lieu sur les côtés de la
faille, qui s'étend dans les Vosges depuis Savcrne jusques
au-delà de SouItz-les-Bainsj comme çà et là sur le pied
occidental de la forêt noire, etc., et surtout dans le mi-
lieu du Jura , comme au-dessus de Soleure.
Les cavernes y sont rares ; on en connaît entre Meinia-
gen , Hildburghausen et Rodach,
§ III. Terrain du Kéuper.
Le keuper a été confondu long-temps , et non sans
raison, avec le grès bigarré, puis il avait reçu le mauvais
nom de Quadersandstein, qui s'appliquait aussi à des
roches de plusieurs âges ; enfin à présent tous les géo-
"lognes sont d'accord sur la dénomination xle ce ter*
rain.
(i) Vojre* on Wmo\sQ de M. de Munster (Jahrb.f. Minerai,
i834, cab. 1, p. 1).
2.
dby Google
» Twamva* me *******
CempQ$àéo*Jl est composé ^alternat* de mûmes «h^
galeuses irisées, de teintes diversesjaimeswtmge^ve&ââ*
tres^ bleuâtre*, grisâtres avec des. grée, fornwés comnMH
le grès bigarré de grains de quarz , dân*ua<chneiït abolie
dan t d'argile ou de marne ronge ou grisâtre.
Les couches subordonnées sent dans les couches ini&»
Heures, quelques calcaires marneux et dans les coacltefr»
moyennes, mais surtout supérieures, des gré* très quar-
zeux, tantôt à ciment siliceux , tantôt bistrés et à ciment-
calcaire, et donnant de très bons payés. iïy a aussi asse*
généralement deux ou trais couches de grès grossier,
feUspafthique et de cakaire magnésien, quelquefois glo*
bulaire ou de dolomie grise ou jaune ( Wurtemberg^
Lorraine ) , roches quelquefois à silex oorné ( Co-
iourg) (i). En général, le carbonate de chaux et de
magnésie est distribué assez fréquemment dans- le keu-
p«p(a).
De» acciéents supérieurs plus-rares sont des brèehes
marneuses endurcies (Tubinguc), quelques lits de* marne
cakaire divisée en parties concèdes enchâssées ( Jfétgêl-
■ ~kalk ou Tutenmergel) , de l'argile à potier ei? dès gr%*
quarzeux blancs un peu micacés , et à restes de végétaux
( Gotha , Luxembourg),
Des amas et surtout des réseaux de petits filons de
gypee soutirés fréquents* dans les manies et çà et là duos
les assises tout-à-fiût inférieures-, comme à Heilbroonu
Sans ce heu, on a le plaisir d'observer des couche* osJU
et des coquillages changés aussi en toutou en pan-
(i) En Angleterre il y a des espèces cTagnthes dans des dolo-
miesdu redmarl (voyez Trans. gpol. Soc. £ojuf„N. S., vol. 3*
p. 4")-
• (*) Voytslflànoire de M. émeli» ( ifatorw», jiè*., de Tu-
binçue,yol. iypu i53).
dby Google
3K
txtm*jt#^ï&aoQm*$t&è* de: mouctw» de galèimet
jBuwmâmt murÎMUfikxcs.ebmètœ de^granAs bancsd»
a&gmam* ^neuomiïmaktdmx^ccvtams fnjr rTîmmrtm
Itoaiulùuo'f enr BiMBity dHrolqB*àaaa& AnnérMpes , corn»»
datodarvaittltar de FQhia et> da Mistiss ipi ., efcv
jjai^AO»>r^dcf^oa< p^>^£ippe»ttettaQld > ; ailleurs- om
Ulmmdatt*kjgnte £aU«patfakp» donids de plomb car-
bonate et phosphaté, produit*! socondairakde la. galène
( ^Htoefe et Efcerot en BkvièDS?).
ifiLstwmtiaDesaMatée, le.satvwmde montagne ( Berg*
seÇfatmmi&àB&fjfapmmena h rbinnboèdres calcaires,
cttnmepcgnahi Eontasotbleu, y sont <te petites rareté*
mûréralogique».
fins , krltettf$DgB&y te Fcmes r l?À«vergne , le Viva-
rasa, WTettdiée et pré* & ALoo^m , le $©1 cristallin *«»
l^amahm aaétèneeonT^t îhHnédiatemant parie keuporç,
o^eerdfaépâfeétniHklxicaly ne;pafeife paspoéseaier autant
de eo«hei**{pfou6et#ii8s*gw^ d'eanaq
assez profondes. De là vient qu'on y trouve plutôt des
agglomérats ou ctes;g»te gwtstiére que des marnes et des
argiles. Ce sont les arkoscs de M. de llonnard qui sont
îhHi en—nnon seulement fetôsp«tiiiqéii$4t gràaiiiq*ws en.
sedfamaiitaJiwdéfMRiâs» deê^*odaefr^a»itoïd^ ma»qai
smÊÊHpaâqtudbm ÂliticM<etethp4te&f souvent d»&; ba>
ryt«*( Rayât, prôsGteftKMtfrt), du êuore, d« sites, dut
firaifaré,. ds-fei galètie, <te:k&teade, dm cuivre- .en*»
bmaté ( Cae»y^) ; du clireme, «sydé (Mt. d'Écoucbets)
etMUfcBŒBugattèseomydé (ftma&èche) (i)*
vol. 8, p. 49T> el vol. io, p. 432>et -df/m. <& «fc. nat.} uoy, i&*0 )f
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36 ' FORMATION JUHAOTHQJJE.
La production de tous ces minéraux Répond évident»
ment du voisinage du sol primaire et igné, et des <
nations qui en ont pu sortir par la voie sèche ou hm-
jmdt, ainsi que de la formation du keuper à coté de
masses anciennes traversées de filons métallifères. Ainsi
le cuivre carbonate des grès de Chessy dérive probable-
ment de filons de cuivre pyriteux encore existantstet ex*
ploités ; il y a eu là, comme ailleurs, des jeux d'affinités
électro-chimiques, comme l'a prouvé M. Raby {Annale
des Min. y i833, vol. 4? p« 393).
Fossiles. Ce sont surtout quelques végétaux. sembla-
bles à ceux du grès bigarré /des Calamités, desEqui-
sétacées, des Fougères, etc. ? amsi que quelques o>quil~
lagesqui inférieurement sont ceux du muschelkalk et
supérieurement se rapprochent de ceux du lias.
'Stratification. Lès couches sont assez généralement
contournées surtout dans les parties gypsiftres , leur- in- :
dinarson est plutôt faible que forte ; mais elles ont aussi
subi çà et là des redressements considérables ? comme
par exemple, à Kandern , dans le pays de Bade, etc#*
S IV. Formation jurassique.
Dans tout le nord-ouest de l'Europe, y compris la
^France méridionale , la Suisse, le sud«ou*st de l'AUe*
magne proprement dite, la Pologne et même penD-étre
la Russie méridionale , la fondation jurassique a pour
base le lias, qui paraîtnianqaer dans le reste de l'Euraffe,
Sous le point de vue géegnostique, le lias se lie aiuri
bien au keuper qu'aux calcaires jurassiques j maisaoolo*
as Dofreaoy ( Ann. d. Min., iteo» et ses Mèmoèw, Tel.4 *,
p. 195).
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TEMAIN M LIA*. 37
giqueinent, lesBékmmtes, les Ammonites, etc., du lias
y indiquent la première période d'une longue époque,
qui s'est terminée avec la formation crétacée.
L TMfUUr BU Z.IA6 &B L'EUROtE «EU E If T RIO» À LE ET OGCIMKTAI.B,
. Composition. Ce terrain est composé d'un calcaire
argileux ou marneux, souvent arénacé de teintes grises
bleuâtres ou grises claires et de marnes argileuses quel*
quefois endurcies et à cognons ferrugineux; quelques
couches sont fétides , pyriteuses ou alunifères. Dans le
nord-ouest de l'Europe, les marnes paraissent dominer
dans le haut du dépôt et le. calcaire dans le bas, sur les
pourtours du plateau central de la France, les marnes
abondent beaucoup plus que le calcaire.
.Les couches subordonnées sont surtout i» des luma-
chelles a Gryphea arcuata, Cjrmbium}MaccuUoch ii9 etc . f
a* des lumachelles à Pectinidesou Cardiacées, ou à Peuta-
crlnites; 3° des calcaires compactes ou magnésiens, ou bien
de véritables doiomies à nids de strontiane sulfatée; 4° des
grès quarzeux blancs ou jaunâtres, en partie ferrugineux
(Eisensandstein, une partie des Quadersandsteins).
Ces roches arénacées sont placées dans les assises
supérieures du lias, ou dans ce qu'on appelle ses marnes»
Rarement le fer hydraté .y est assez abondant pour
produire de* amas exploitables, comme cela a Hçu à
Amberg, localité, où ce fer offre du fer phosphaté et des
petits filons d'arragonite et de wawellite. Des argiles
smectiques sont. rarement, associés à ces grès. -
Dans les parties centrales dé la France, où le lias est
placé immédiatement sur les arkoses et près du terrain
granitique , etc., il y a quelquefois alternance ou liaison
avec ces roches, et alors le lias devient aussi çà et là
plumbifère et cuprifère.
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5» imhtAtlt rtrms:
Le» autres rodiez subordonnées «ont der aigifcst
ocreuses jaunes ( Gelbe errfe) ou: ronge* y dte marnes*
très feuilletées, attraiftre*; quelquefois à séMhitfe; strW4
tiane sulfatée , baryte , arragonite , phosphorite com-
pacte et fossiles pyritiséir, av«e quelque peu detigtfîttftnr
de houille grossière et pyriteuse.
Des marnes1 argileaseravec gypse 'seprésenttent dkmrle
liasoale calcaire à Bfcllenxnites, qaientirotmclecontltienr'
ancien de la France centrale: En général, ce terrain,
avec le système jurassique , y présente déjà des anomal
lies, et forme un chaînon intermédiaire entre fc'haturedtr
lias et des calcaires jurassiques du nord-ouest de lTïurdjre,
et le grand système jurassique alpin et méditerranéen. .
Fossiles. Les pétrifications caractéristiques sont fer
Gryphées, les ossements de reptiles y les Coprolites, etc.
Dans les grès et même dans les marnes accompagnant les
houilles de certaines localités , il y a un bon nombre dfe~
plantes ( Zamia, etc.). Il arrive même que ces végétauxr
sont? dans un véritable amas argiloïde an milieu du grèr
( Àmberg). Ce sont évidemment? de§ accidents produits*
au débouché d'anciens- fleuves «tons l'Océan. ,
Stratification. Généralement le lias est bien stratifié^ .
eu couches très peu inclinées on même horizontales. Ce
sont des limons et des- sables» qui ont couvert lefoncPef
le pourtour dévastes cavités. Dans certains points, ira
été fortement redressé, comme à fraudera , dansle^toys4:
de Bade, dans certains points des Gévemu», et surtea*
dans les Alpes da D&uphiné et de lu Savoie*, s* tant e*i
qu'on doive- y réunir ces- puissante» assises de cakaff©*-
foncé, de manie noire à BéiemuiteS) de grès grosriers-et
de schistes impressionnés à- anthracite, qui sont propres*
à ces contrées (i). • ?'
■ i \m ' m * ■ i i^MMfc^i *— i m-ii iéiiii-
(i) Voyez les Mena, de MM, Elic deBeatraronK Aim\ «JrSfc).1!
Digitized by VjOOQ IC
II. TERRAINS JURASSIQUES )îîF£jUETJM. •
£ott& méditerranéenne et alpine.
Composition* Dans- l'Europe méditenratoée&ne , ca*~
pathiqae et alpine > à l'exception peut-être des Alpes dut
Dauphiné et de la Savoie, et des montagnes aux alca*
teors de Turraeh dans la, Haute-Styrie (x) , le terrain
jurassique inférieur est composé presque uniquement de.
puissantes couches de calcaire compacte ou de marbve
noireet gris,. plu* ou moinsfétideet de calcaireblajichâ>
tce. Je n'y connais que peu d'oolites très compactes. L'as*
pect en masse de ce terrain et ses caractères minéralogie
qjaes sont ceux du groupe carbonifère de Belgique, etc.;
c'est ce qui a trompé et peut tromper encore les obser-
vateurs.
Comme couches subordonnées , on y trouve des da-
lomies ou du moins des calcaires magnésiens plus ou
moios- fétides, des calcaires pétroliens, quelquefois à
poissons (Dapedium, etc. , Seefeld )> des calcaires fen*
dillés blanchâtres, des cargnieules et de» gypses envelop-
pés ou entremêlés de piu9 ou moins de matières argi-
leuses, vcrdâtres, grisâtres ou rougeâtres. Quelquefois il
y a eu non seulement production de gypse, mais aussi.
dépôt par voie demi-ignée d'argiles muriatiferes (Hall,
en Tyrol, etc.).
Fossiles. Les fossiles de ce terrain sont extrêmement
rares, néanmoins on y voit dés Ammonites (Meiriogen),
nat:7 vol. 14, p. 1 1 3", et voï. 14,. p. 353), Bertrand- Geslin ,
Pareto, etc. (Bull, delà Soc. çéot. de France, vol. 4 )•
(ï) Yoyez mon; Mém.>(.%br. de la Soc, gëoi* de France,
vol. a, part: ï ).
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40 TMOUAH JURASMQV» l*FEfctBU**.
des Nautiles, des Bélemnite», des Térébratules, des Huî-
tres crétées, des Univalves turriculées, (Turbo, Cérithe,
Phasianelle), des Encrines, un bon nombre de Polypiers
(Astrécs), malheureusement fort empâtés dans la roche*
Les Ammonées sont tantôt des espèces liasiques, tantôt
des espèces se retrouvant dans les oolites du nord-ouest
de l'Europe. ■ i
Stratification. La stratification des couches est très
peu régulière , leur ondulation est fréquente , les incli-
naisons les plus opposées s'y rencontrent. Il est clair que
tout ce terrain a subi des bouleversements et des redres-
sements considérables; il est plein de failles et a été
porté ou abaissé à des niveaux très différents.
Ce vaste dépôt pélagique est en liaison intime avec le
trias , soit qu'il ait le caractère alpin , comme dans le
Salzbourg, la Styrie, etc., soit que ce soit le trias de
l'Europe centrale, comme dans le Tyrol méridional.
Dans ce dernier cas, il n'est séparé du muschelkalk que
par une épaisseur peu considérable de grès et de marne
kenprique. Quoiqu'il y ait bien à la place du lias une
épaisseur grande ou petite de couches calcaires plus fon-
cées que le reste, je n'y ai jamais observé les fossiles ca-
ractéristiques du lias , encore moins des restes de reptiles
eu des coprolites.
Zone de l'Europe septentrionale*
Composition. Le terrain jurassique inférieur des an-
ciennes mers et des golfes de l'Europe septentrionale se
laisse diviser en plusieurs assises, savoir : io les oolites in-
férieures, quelquefois ferrugineuses (Eisenroggenstein),
accompagnées d'oolhe subcompacte (inferior oolitè,
oalite de Bayeux, de Bel val, etc.), et séparées des
marnes du lias par des calcaires sableux et même par un
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TEiUUMgff JURAMIQUM UIMfttTOft*. 41
gré* quelquefois micacés et à impressions végétales. Ce
maHy Sandstone ou grè*superliasiquc est quelquefois
assez grossier, quarzeux et mélangé de baryte, quand
il repose immédiatement sur le sol primaire , comme
près les Moutiers ( Calvados ). Ce système est plus déve-
loppé dans le Jura suisse et français que dans le sud-ouest
3e l'Allemagne, en Angleterre et en Normandie.
2° Un système d'oolites ou de calcaire compacte
plus ou moins sableux et coquillier avec des marnes
uxférieurement ( terre à foulon ) , et supérieurement des
lumachelles et en partie à Térébratules, etc. C'est ce qui
forme la série des marnes argileuses à Ostrea acuminata
(Luzy), les grandes oolites, le Stonesfield date (i), le
Forcst marble, l'argile de Bradford et le Cornbrash, qui
correspondent d'une autre part à l'oolite de Mamers (s) ,
au calcaire de Rauville et peut-être à celui pétri de po-
lypiers a Caen. .
C'est; je crois, dans ce système qu'on peut- placer
provisoirement plutôt que tout*à-fait dans le lias , tous
ces calcaires secondaires recouvrant les houillères des
bords du Donetz eu Russie. Quant à ces couches secon-
daires horizontales qui, s'étendent entre la mer d'Aral et
la Bucharie, elles sont liasiques, jurassiques ou crétacées;
et dans l'Himalaya et le Cutch, il y a positivement de
grands dépôts semblables à Ammonites {A. Wallichii).
Certaines espèces fossiles de ces pays semblent même
identiques avec celles d'Europe, comme le Gryphea
dilatata et la Trigonia costata, et il y a des restes de
Sauriens.
(1) Voyez liàn. de M. Prévost, Broderip e t Fitton ( Ann. d.
Se. nat., vol. 4, p. 38q, et vol. 14, p. S74 ).
(a) Voyez Mem. de M. Desnoyers ( Ann. d. Se. naU, vol. 1,
p. 58 , et vol. 4> p* 353 ).
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III. TERHAHTS. JURASSIQUES sefeueuju*.
Zones méditerranéenne tt alpine.
Ce terrain est plus- varié que le précédent; ilest com-r
posé de bas en haut, i« de calcaire compacte gris ou Jbla^aher
châtre, ea partie fendillé ; %° d'an .système de grès mar-
neux h Ammonites, 4ptychusy coquilles bivalve? ejt
unroilves , etc. , avec dès couches subordonnées d'agglo*
mérats; & de calcaire marbre compacte blanc, gris et
rouge, avec beaucoup de Polypiers ou k Ammonites *
Goniatites-, 0rthocères, Eherihes, etc.; 4* d'un groupe
arénacéo^marneux, en partie gypsifëre; 56ld'ùn calcaire
compacte surtout blanchâtre et souvent fendillé ou doïb-
mit i que. Des amas d'argile muriatifëre et gypsifëre sont
venus se placer parmi les couches des deux premiers
groupes sur le versant nord des Alpes (\)'.
Si telle est là série de ces dépôts dans le S'alzbourg, ail-
leurs les couches arénacées diminuent beaucoup en éten*
due ou ne se montrent point du tout 5 ainsi^ en Autrichele»
groupe 33* 3 se reconnaît encore çà et là, et sépare seul les
N***r et 5. D'une autre part, en Tyroi,les Kbs a et 4 sont
présents çk et là , mais en moindre quantité j un calcaire
compacte gris, à grosses Phasianelles et des masses puis-
santes de dôlomie les séparent. Le N* 4 présente dey
restes de plantes et des bivalves, et les dôlomies qui'
rencaissent alternent près de lui avec quelques luma-
chelles pétries de bivalves ( Vénus , lïkcules) et d*tam*
(1) Voyesles mém. de M. LUI (JnM.fi Mbmr*.f M%t p.
i5o,el, i833,p. 1 ), moom^m..(J. de#$bL, vol- 1) efcfo
dcienaaiiiau îoologiq. dcM. Broun. (Jëhri.fi Mbmmi,, iSS* f
cab. a).
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W&MJtfB; J&R&&SI41IX&& SUPJ3IUE4IJI0» 4&
vahTes (Cerithe, Natica, Dentales , etc. ) , comme ceia.«ft
voit bien dan* là vallée du Lavatscherthah 11 y a aussi
des. Ammonites ou des Nautiles qui sont quelquefois?
chatoyant**
Sur le versant sud des Alpes, depuis le lac ma jeun
oucVQria, jusqu'en Styrie (Windisob-GratK), les dùlo-
mies et. les. calcaires compactes dominent presqu'exçla*
sûrement, les couches marneuses sont très rares, mait'ilt
y a^ie*fossiles^ssez caractéristiques, telle* quo les même»
Phasianelles que dans le Tyrol septentrional, des-Bféri*
née*, divers Polypier» et de» Pectioides dan»> les ^Mo-
mies* Dans les Alpes Juliennes, comme dans la. vallée d*
Windisch-Kappel» àRaibel, etc., oaretitmve au. milie»
de* dolomîesy des lumachelles à Isocardes, Vémw>
Cypricardes, Cryptînes, Bucardes, TeHine») Nucuks,.
Solens, Dentales > Natices, Piquans d'Oursin*, etc*>
A^Bleîbeirg il y a de» couches semblables^ peotrétre plu»
aoflienneé,,aTee des Aumumée^ de*Naiitilbs>.eto. (fc).
Stratification* tes couches de ce système offrent les>
mettes. irrégulaTiûés^eti les i»émes anomftKesxjue le s***
tème jurassique inférieur. Néanmoins^ il est à remar-
qner qu'il est infiniment moins traversé par de» gypsesy
sel qui s'est surtout formé dans des crevasses. Du reste
les formes des: montagnes sont trè* bizarres* leur éleva»
tion considérable , soit à cause de fendillements et de
redressements, soit par suite d'exhaussements en masse»*
Zone de f Europe septentrionah.
Le système jurassique supérieur se divise dans cette
zone: i° En marnes oxford iennes, roches de Kelloway*
(i) Voyez moB laëm. nr TIllyric {Mém. dela8oc.geoi.de
Fr*nt* , roL a , part; i, p. 47).
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44 TÉRKA1NS JUKASSIQCES SUPKHIEUBS.
de Dives, de Mamers, de Stonne, c'est-à-dire des
marnes argileuses bleues avec des fossiles pyriteux y
souvent avec YOstrea deUoidea et la Gryphea dilatata.
•des calcaires compactes gris de fumée et quelques oolites
, ferrugineuses.
a° Les Chailles ou\ecalcareous gtity qui comprennent
des calcaires marneux, argileux , bereux et sableux avec
Beaucoup de Polypiers, des Sphérites et dans la France
orientale avec un grand nombre de concrétions siliceuses
ou de Chailles.
3° Le calcaire et Poolite corallienne ouïe Coralrag,
avec des oolites grossières ou pisolithes , telles que celles
de Bel val, de Mortagne, delà pointe Duché, en Sain-
tonge , etc. Ce ne sont souvent que des amas de poly-
piers divers, surmontés de quelques calcaires compactes,
qui se subdivisent dans le Jura et la Haute- Saône, en cal-
caires à Nérinées et calcaires à Astartes ou de la Rochelle.
4° Les argiles à Gryphées virgules ou de Kimmeridge
de Fresne , au mont de Gournay , de Honneur, de Çha-
teillaillon, en Saintonge, etc., et le calcaire portlandien,
tantôt oolitique comme en Angleterre , et à Barrois en
Champagne, etc., tantôt compacte ou même arénacé
comme près d'Oxford.
Les divisions jurassiques reconnues d'abord, dans le
centre de l'Angleterre , ont reçues quelques modifica-
tions , lorsqu'on est venu à étudier comparativement le
Yorkshire , le sud de ce royaume et la Westphalie. Eu
Normandie il s'est offert d'autres anomalies , mais elles
ont augmentés davantage, quand on a examiné les
grandes terrasses calcaires de la Champagne, de la
Bourgogne, de la Lorraine, etc., et enfin la chaîne du
Jura. Il n'en reste pas moins remarquable, que malgré
des développements plus ou moins grands de certaines
assises et la suppression* de quelques accidents locaux ,
Digitized by VjOOQlC
TERRAINS JURASSIQUES SUPERIEURS. 4g
on a pn faire correspondre assez bien les groupes juras-
siques d'Angleterre et du N.-O. de l'Europe.
Ce sont surtout les cinq masses argileuses qui forment
les horizons les mieux déterminés géologiquement»
Néanmoins , dans le Jura, les marnes du lias et les
argiles d'Oxford, quelquefois à amas gypseux, sont les
seules couches qui se montrent avec une grande constance»
tandis que la terre à foulon , les argiles de Bradford et
de Kimmeridge; n'y existent que çà et là. Quant aux as»
sises calcaires, il est curieux de retrouver celles d'An-
gleterre plus complètement dans le Jura qu'en Norman»
die. Ainsi, la grande oolite et les pisolithes du Coralrag
sont moins bien caractérisées dans ce dernier pays; le
Cornbrash, le Forest marble et les roches de Kelloway,
n'ont que leurs analogues dans le Jura. D'un autre côté,
la ressemblance avec les couches d'Angleterre cesse dans
les calcaires toùt-4- fai t supérieurs .
Dans le S.-Q. et le S. de la France, le lias, et surtout les
marnes du lias, sont bien développées; l'étage oolitique
inférieur y est le plus puissant de tous , et l'étage supé-
rieur est une masse marneuse plus ou moins grande , &
kmachelles à Gryphées virgules , tandis qu'entre ces
deux dépôts, il n'y a qu'une grande série de couches de
calcaire marneux avec du Coralrag ou du calcaire à Po-
lypiers. Les couches correspondantes aux argiles d'Ox-
ford et de Kimmeridge ne s'observent que très rarement
dans cette partie dé la France , où ils sont remplacés par
des calcaires marneux.
Enfin , en Grande-Bretagne , les systèmes jurassique et
liasique du Ybrkshire et de l'Ecosse offrent, comme en
Westpbalie, plus de couches arénacées et de marnes, et
plus de débris de végétaux que sur les bords de la.
Manche. %
Quant au sud-ouest de l'Allemagne , . le groupe px-
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48 roïmiATi<m crétacée,
forSien et le Coralrag y dominent, surtout dans l'Âlpe
du Wurtemberg et la Bavière ; mais le calcaire y «si
compacte et quelquefois dolomitique. Les fossiles y. sont
fort disséminés et n'abondent que dans certaines locali-
tés , comme autour d'Âmberg; les oolites inférieures et
le lias sont au contraire partout très coquilliers. Les cou-
ches à Polypiers sont çà et là bien exposéessur les plateaux
supérieurs de la chaîne , comme à INattheim., où ils sont
sHicinés. Le schiste lithographique de «Solenhofen, si
jftein de restes d'animaux ., paraîtrait être une dépen-
dance du groupe supérieur, puisqu'il, recouvre les dolo-
«fcres ou le Coralrag. C'était donc une erreur de le com-
parer au-schiste de Stonesfield. Enfin le calcaire port-
fattdien existe au-dessus dTJini.
•<4Ge«ifft1eez, sur les terrains jorasswfues d'Angleterre, -Ootô/fe' ëf
ikçgeology ofEngland , par'MM/Tkmybeareet PhSM^,*t«8*îi>;
feJstfiripliondu Yoi&shire, par M. Phillips., sec. cxlit. , iQ35;
.<o*u«wio. de M. liongsdale ( Trxrns* pfêHtoga^L tfoc \<>j foMwhft,
$. S. vol. 3, part. 2 ). Pour: la France , la descript., du Calvados,
'pur MM. de.Canniout {Mëw..de, la Soc. lum. du .Calvados , vol.
4? rï>ï*8) ct'Hcraolt (C»cnt r83a}; De script, du Bas- Boulonnais,
par M. Rozet, 1818, in-80; les mem.de MM.. Dcsuoyers {Annal,
•de Se. nat.,, vol. 4- p. 353) , Boblaye ( dito , vol. 17 , p. 55) »
Sfeamnont (dito, p. *fâ)ymonméua. surle sud- on est de la'France
(Titto , i8»4 •» p» *99) 9 Bafrenoy {Annal, d. Mùus, 1839 , et set
VÉ*it7M*vel. i,p. *4*).To»r le Jtfra,.les.«*e«i* de MM. Thir-
Tmyi$ùttimèa. «un. £l géol.deJa Eautt+Sdâne , i833 ) , Volts
(Mém. de la Soc. d'hist. nat. deStrasb. , voh 1 , liv. 3, p. 17),,.
3feitdci*iohe;C<fifc> ,'vol. %). Pour rAUemftg&e. :s£ptenU«ej|aJe t
JïltfrsicJit.d. Omgmph. u.'.Geognost. VcthaUn.tvon Nm W.+
fieutschland , par M. Hoffmann, Lftjp&g , i83o , a vol. in-80.
Pour la Pologne , l'ouvrage sous presse de M. Pusch. Pour la
Russie, i*OryclograpVie du gouverment de'Moskou, par M. Fis-
chef*, i83o , in-fol. Pour le Vicenlin , la Zoologia fossile , etc.,
<bM. *btî*lla, «m» <[*& ses mémoires ,*etc.
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Stratification. Le système jurassique inférieur et su-
périeur offre .des couches eu général peu inclinées dans
les pays de plaines, et même dans le sud-ouest de
r Allemagne, îl forme des montagnes composées de
masses presque horizontales. D'un autre côté,, dans la
Westphalie,fles Cévennes ou le Languedoc, et surtout
dans le Jura français et suisse , ses couches sont fort in-
clinées et même recourbées; arquées , plisséos , fractu-
rées et d^jetées pai' de nombreuses failles et fentes
«Téjcartement ou de soulèvement; c'est la reconnais-
sance delcos accidents gula. seule donné la clé delà
structure duJura, cJhaîae^qnele triaarfnpporte.et perçe
JG«»4t0ël<*4K^d^^ «Kji., A.
S&r<^+Mfr*m IMbtft^dUtfe* *cfa™»«G*rfi*tfu , %jA. <i ,
P«4$0>> *XbpmÊm\Mùm. de lu Soc. d'kist. *a£,.<fc,£*M-
bourg, vol. i, part, a), Rozet ( Bull, tic la Soc. géol.xlefr /*«?>
WoUJSj..
\ îÇrfflL ffitamattas placée.
. JZoms,iatp*lfaf*e , télpineHet: mtiSurutiiéame.
Jta WogmiÎAa MçtwteA&l'Eau®p& méridionale et cen-
trale a été long-temp^,méco«ln^e»^^pareeqw, elle différait
trop des craies et des grès verts de la partie septentrio-
nale 3e ce continent. C'est dans les grauwackes et les
<aâ0a*res iatettHé&aîres qtfen ^cherchait à plaeer, tant
bien que mal, ce vaste assemblage de matières arenacées
«calcaires. Quelques géologues, il est vrai , n'acceptant
pas ce classement , avaient bien entrevu là position et
surtout le caractère .des assises crétacées dans les Alpes.
Ainsi , M. Utlinger en avait fait du grès bigarré et tlu
\&l les. plaçait .survie i.«Mivtde4^Adite
dby Google
4& FORMATION CRETACEE.
du Jura, qu'il comparait probablement au zechstein (i) ,
tandis que M. Lupin mettait certaines assises ferrifère*
des Alpes en parallèle avec les ooli tes jurassiques, et
formait du reste ce qu'il appelait son troisième grès se*
condaire (2).
La science en était à ce point lorsque les géologues
anglais commencèrent à parcourir l'Europe continentale»
Si M. Bakewell fut le premier à comparer les couches
de la Tarentaisc au lias (1), M. Buckland fut des premiers
à parler du grès vert et de la craie dans les Alpes (1),
parce qu'il avait visité le Mont-Blanc et avait été frappé
* de la similitude des fossiles recueillis par M. Deluc de
Genève, à la Perte du Rhône, au Reposoir (Cluse) et
à la montagne des Fis. Plus tard, M. Brongniart publia
son mémoire sur les caractères zoologiques des forma-
tions, et appliqua ses principes à la détermination de
qaelques terrains crayeux des Alpes {Annal, des Mines, ■
ifeï, p. 537),
Ce sont ces divers travaux qui m'engagèrent à étudier
les Alpes allemandes plus complètement que je n'avais
pu le faire dans un premier voyage. Le résultat de mes
recherches fut de distinguer dans cette chaîne, non seu-
lement une formation arénacée et calcaire de l'âge de
la craie, mais encore plusieurs autres dépôts secondaires
{Annal, des Mines, i8a4, p. 477)-
(x) Voyez Tasdienb.f. Minerai, de M. Lombard, 181 s , p»
ï5aet i8j3, p. 341.
(a) Voyei Ep/iemerid. d. Bergu. Huttcnk., de M, Moll, vol. 3,.
liv. a, p. 349. %
(3) Comparez ses Travds m tïie Tarcntaise, etc., i8a3, 1 ToU
in-8°, avec le Metn. de M. Brochant (/• d. Min., 1808, vol. *&x
p. 333 ).
(4) Voy« Annal* o/phiL,jmn i8ai,et J. dePty*., 1**.
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FORMATION CRETACÉlB. 40
Je fournis des fait* à l'appui du développement des
idées de M. Brongniart, en même temps que je me mon*
trai éloigné de la présomption qu'il y avait même def
roches tertiaires, sur les sommités des Alpes. Si M. Bron-
gniart parait avoir poussé sur ce point ses déductions
zoologiques trop loin (i), on doit lui en savoir plutôt gré
que de lui en faire des reproches, parce que les Alpes
présentent peut-être cette liaison tant cherchée des sols
secondaire et. tertiaire.
Du reste, ceux qui n'accordent le savoir qu'à l'infail-
libilité sont en général ou des envieux ou des ignorants;
en géologie comme dans toutes les sciences d'observa-
tion , on n'arrive à la vérité qu'à force de tâtonnements,
lorsqu'un savant honorablement connu dans la science
se rétracte et reconnaît ses erreurs, loin de m coûte*
dans l'opinion, comme s'expriment ceux qui .convoi-
tent ses places ou sa renommée , il ne fait» que donner
une idée de sa bonne foi. En science , si on ne fait pas
taire son, amour-propre , on court risque 4e tomber
dans l'hy pocrisie pour soutenir sa réputation . .
Plus tard , j'étendis mes observation* au* Carpatbes r
à la Transylvanie, à l'illyrie et aux Apennins, tt j'ar-
rivai à cette .conclusion importante, qu'un système cré-
tacé particulier constituait dans toutes ces chaînes des>
masses immenses.
MM. Keferstein, I4II, Partsch, MarcUison, Sedg*»
wick, Pareto, Pasjni , Hoffmann , Dufrénoy, Élie, etc.',
firent à leur tour des observations analogues sur les;
mêmes dépôts , de manière que malgré des oppositions
individuelles, on doit regarder comme suffisamment*
(1) Voyez sa Description des terrains calcaires-trappe'ens, i8a3»
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50 FORMATION CRETACKE.
prouvé que la formation crétacée de l'Europe alpine et
méditerranéenne est formée de grès carpatbique ou
apetmin à'Fucoïdes, de calcaires compactes sans fos-
*Hes , quelquefois sous la forme de Scaglia , et de cal-
caires remplis de Rudistes, ou bien pétris de Nummu-
litèsouiTOrbitolites. Ces demie reproches sont blanches,
grises, noires ou rougeâtres. Il est particulier que ces
roches arénacées et argilo-calcaires paraissent alterner
continuellement ensemble , tandis que les calcaires nrj
forment que de temps à autres d'immenses amas alongês.
Composition. La base du système est formé par des
alternats de grès, quarzeux micacé à ciment marneux
gris et à fragments d'argile schisteuse et de marnes plus
cm moin* argileuses ou endurcies. Entre ces couches
«'intercallent deeeateaires compactes traversfede'petites
-fortes remplies despote calcaire, on quelquefbiriniagf&
*om ruiniformes, elles offres* aussi çà et Ht âm agçfo*
- mémts rarement anagéniques. Quelques Ftatfiêfes ("FI
Wérgt&m, féreatu*) iîrtrtctttas , etc. , se voient dans les
schistes, tandis» que desfragments de régétauxet l'effer»
vescenoe avec lee acides, serrent à distinguer ces grts
jWlc les grawwwtar, auxquelles ris resswnMenf éten-
Beumtnt.
^susquekpieypays, comme en Italie, et dans les
Ca*p*thes, la^ partie Supérieure du système devient tr%s
marneuse , ce sont même des espèces ât marnes irisées
«fendes couches de grès marneux , et çS et la fPyréniées)
3?et des amas gypseux. De plus un calcaire scagffa blanc
jttntoe 4m rougc&tre, vient s'associer avec eesmatssestnr
Jeramonter . L'épaisseur de jees -scaglias est très diverse-
cfceHesevpàtent, sok des Ammonites, des fiélenmhes,
des 4ptychus% d$s Posidooies^ âûitdes fosciltt xnifiBtf»
copiques, et ces pétrifications s'étendent aussi dans les
grès adjacents,
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Dan? d'autres . contrées , comme sur le. versant nord
des Alpes, dans les Pyrénéen, la Catalogne, l'Istrie, la Daï-
matie, la Grèce, et quelques points des Carpathes (Pied*
nord du T&tra, Bukowine, etc.) et des Apennins (Nocera),
t(es agglomérats grossiers en partie anagéniques et à àr
ment calcaire, constituent surtout les premières masses
du système supérieur, qui lui même n'est qu'un alternat
perpétuel de calcaire compacte à Rudistes ou à Nummu-
ïjtes, de calcaire arénacé, de grès marneux micacé et de
marnes schisteuses. De grandes masses de calcaire s'çil
détachent cà et là , les fossiles y disparaissent petit à pe-
tit, et en$n on n'a plus devant soi que des calcaires com-
pactes blancs ou gris], quelquefois doloroitiques ou fen-
dillés,, et ressemblant minéraîogiquemcnt lout-à-fait au
çajcairjejurassique alpin (Maroeille). On comprend très
tyçii que'lorsqu'il y a peu de grès,. ce système ait l'au-
cune iminçnse formation de calcaire ancien.
Ces. dépôts, de gypse ou à'an/iydrite , et mômq de sel,
•SKvdogipép dans des masses argilo-boueuses, et accoift-
ignées quelquefois, de cargnieules, se sont fait jour à
travers ses dépôts , en Espagne, dans le sud-ouest de la
JÇrance,,dans le* Alpes (canton de Berne), etc. Ailleurs, dçs
ilQuilles plutôt sèches, que grasses* ou du bitume, se ren-
contrent au milieu de ces calcaires, qui sont alors bru-
*4tre$,.et offrent des, uni valves voisines des Mélanies (Is-
trie, îles de la Dalniatie, etc.) (i).
.Des accidents particuliers sont : i° ces agglomérats de
l'AUgau > en Bavière , à roches granitoïdes et porphyri-
ques provenant de la Forêt-Noire ou de l'Odcnwald ;
a° ce* grès- verts marneux à Inocerames, Turrilites, etc*,
(i) Voye? mon mémoire ( Mcm> de la $og. §éol. de France ^
toL a).
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^î ft>RMATlÔI* CRETACEE.
tjuî se retrouvent à Cluse, à la montagne des' Fis, jut
, Sentis, dans FAllgau, etc.; 3° ces riches couches de mf-
tiérai de fer hydraté granuîiforme , à coquilles , grand»
, crustacés , etc. , à Anzeindaz , à Lowerz, à Sonthofen,
au mont Kresseoberg, au Haunsberg, etc.; 4° certaines
juches de calcaire marneux à soufre et pétrole (TrUS-
kawice, en Gallicie, Saint-Boes, près d'Orthès).
Si tout le monde est d'accord sur l*âge crétacé de la
plus grande partie des dépôts dont Je viens d'énumérer
les éléments., il n'en est pas ainsi pour les masses les plus
inférieures. Dans les Alpes, le sud-ouest de la France et
les Apennins, ces dernières offrent assez* de calcaires
gris et des marnes noirâtres , quelquefois des agglomé*
Tats et des brèches, et surtout, dans les schistes et lès <aï-
caires, des pétrifications à aspect jurassique , telles que
des Bélemnites, des Ammonites, des Pentacrinites, etc»,
des Térébratules ., etc. , comme près de la Spezzia , de
Carrare , etc., en Italie (i) et dans le Simmenthal, dans,
les Alpes. Les uns y veulent voir des équivalents des
uolites moyennes ou même inférieures , et les autres des
masses parallèles à quelques divisions supérieures dtft
système jurassique, telle que l'argile de Kimmeridge, ce
qui paraîtrait plus probable du moins pour les roches
des Alpes.
En général, dans cette dernière chaîne , la nature y a
travaillé en grand, et TOberland bernois en est une
preuve évidente, puisque M. Studer, en ne faisant que
suivre la division naturelle des chaînes, y a reconnu un
~ (0 Voyez leMem. de MM. Guidoni (7. de Géol.> vol. a) , de
Ia Bêche ( Mém. de la Soc, géol. de France , vol. i), Hoffmann
^\Archw,J, Miner, de Karsten, vol. 6, p. 229 ) , et Savî {fiitoyo-
Ciornal, de LetteraU de Pise9 n°* 70 et 7 1). *
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JFOftMATlOff CRETACE*. i&
groupe aréftacé bréchiforme du Niesen, un FUsch, ou les
schistes arénacéo-maraeuxà Fucoïdes du Simmetithal, un
grès du Gu rai gel à calcaire compacte ammonitifere ,
comme en Toscane; enfin, un grès de ftalligen, en par*
tie coquillier ou vert, et des calcaires à Nummulites.
Quant au système de îtalligen, il offre encore la par-
ticularité d'enclaver des masses ou des couches de grès
de Taviglianaz, quelquefois prisme, produit modifié fort
extraordinaire. Ajoutez à cela que chacun de ces groupes
est séparé par des calcaires qui ont pris un très grand dé-
veloppement, tel que le calcaire du Gastlosen et du»'
Spielgarten, le calcaire compacte ou marneux ammoni~
tifère du Stockhorn, celui de Châtel-Saint-Denis, les
couches calcaires puissantes à Diceràs ou à Nummu-
lites, etc., du Sentis, et on aura une idée de la nature
complexe de notre grand système ( i ).
. De plus , dans Ces dernières années , on a découvert
dans les Alpes d'Autriche,' duSalzbourget duTyrol, des?
dépôts arénacéo-marneux très riches en fossiles. Ils sont
placés çà et là distinctement et en stratification discor-
dante sur le calcaire jurassique des Alpes , dont ils sont
séparés par d'énormes bancs de calcaire a Hippurites et
d'agglomérats calcaires.
Des grès marneux micacés plus ou moins compactes, des
marnes schisteuses arénacéesou pures, grises ou bigarrées,
et quelques calcaires marneux endurcis forment ce sin-
gulier terrain, qui offre des' impressions de végétaux ter-
restres et une foule de pétrifications calcaires à aspect
tertiaire, mais rarement de genres seulement secondaires
(Inocérame, Nérinée, etc.) (2).
- ' - »'
(i) Voyez Géologie . der westliclien Schweizer-Mpefi 5 pa
M. Stoder. Leipzig, 1834, in-8°, à cart. et pi.
(a) Voyez le Mémoire de MM. Mûrchtson et Sedgwick (Trans;
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Xwfitëttfetct.les roches.' rattachent à ces dépôt* ,*i|iG
4e Gqwu vies parties supérieures du système crétacéult*
S.4X de la France , de Dignes, etc..
r 11 y a ceria mènent un ordre général à recoimttîtWP
dans tontes ces subdivisions du système crétacé, nt£&
dàs qu'on voudra descendre dans les détails, ont Jte
pourraiplasféiaWu* de concordance, parce que, medgat)
1^, grandeur des dépôts y le système crétacé de TEtirojar
inéridiouale est tout aussi capricieux a Cet égard que te*
grès vert du N.-O. de l'Europe. Ge sont , en un mety
des séries deeeochds acénabées ou calcaires qui soutenu
chevêirées entre eUes sousla forme d'amande»,* de w«-
nière qu'elles ne Représentent pas touteUesimes sur tas*
antres, mail biert plutôt à côté les unes des autres; Les;
schistes marneux à Fucoïdes, les calcaire» arénacés* etc.,
enveloppent le tout, tandis que certains systèmes , flrir
que celui à ftu&stes , oelutà-ïïwnmulite* , celui de fib-
sau, etc., observent paat-êrre une position ëètem*
minée.
&tra$îfw4ti&i. Tout le système crétacé de l'Europe'
méridionale est bouleversé et redressé , quoiqu'on «k
rencontre encore des parties presque horizontales e»
légèrement ondulées , comme par exemple entre Pem*
$£o et Foligno. Les • ondulations en grand des couches
sont souvent très visibles, aussi bien • que knr postftw*
dans des bassins, comme je l'ai démontré pour le*
Carpathes et certains points des Alpes (Jour, de Gévt.j
vol. i). •
Si dans les Apennins et les Carpathes , les couché» «fit
surtout éprouvé de grands plissements j dans les Àrpes
vf the geol. Soc. ofLondon. N. S.,, vol* 3, partie a), «t au* JAfo*
géol. etpaléontfy vol, i, pu i$5i
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FDBtfATïCm CRETACEE. 55
etîlev Pyrénées, il s'est joint bien plus fréquemment à
ces accidents de grandes failles, ainsi que d'énorme* v
soulèvements et abaissements.
Comme le système jurassique des bords de la Médi-
terrannée, les terrains crétacés dont je viens d'ébaucher
les caractères , forment dans ces contrées des montagnes,
trèl arides et fendillées. Les eaux ne peuvent s'y arrê-
ter, elles s'y infiltrent et s'engouffrent pour alimentée
dfes lacs souterrains et ressortir çà et la en torrents oa
rivières. C'est le pays des entonnoirs , des dolines ; des
Catuvoikrtms , des rivières se terminant dans des ca-
verne*, etc.
Bùnerboréaèb âe f£arope et He t Amérique septentrionale.
Legrattpetrrétacé de la partie boréale de l'Europe et de
Fftiftérique septentrionale, se laisse très bien diviser ea
grès mrl et craie, et ce grès vert, à son tour, en grès
ferrugineux et. vert, et la craie en calcaire crayeux su-
périeur on co^uiltier(Maestricht), en craie terreuse ordi-
naire, et en craie marneuse compacte ou inférieure. Une
craie verte on chloritée, à particules vertes (Glauconie),
lie la craie au grès vert , tandis que celui-ci se subdivise
en roches arénacées et roches argileuses ou marneuses.
Bes dépôts Jluviatiles ou de delta ont trouvé un
moyen de s'intercalfer ça et là dans le dépôt du grès
vert, de 1S sont proyenues ces séries de roches si cu-
rieuses deTilgatej ces roefics coquillières de Purbeck et
d'Àsburoham; ces argiles wealdéennes avec dés lumar
chelles à grosses Paludin es (Sussex, Wiltshire, île de
Sky, ete.) , ces calcaires à Çypris fiaba, etc.; ces grès
maraefat 4 restes de reptiles et de pkntes terrestres
(Hastings , etc. ); ce, grès vert coquillier; ce GaultovL
ces marnes à Fucoïdcs ; etc.
ized-By GoOgle
56 FORMATION CRETACEE.
- Les géologues anglais se sont donné beaucoup de
peine pour reconnaître un ordre déterminé dans tous ces
accidents , qui out bien plus Pair d'enchevêtrements d'a-
mas que de sériés continues de couches , et qui diffèrent
d'un pays à un autre (i). «
Dans la partie septentrionale des iles de la Bretagne ,
la craie, comme les dépôts jurassiques, présentent quel*
ques différences de nature , de composition, de du-.
reté, etc., lorsqu'on la compare à la craie des bords de
la Manche.
Les autres roches subordonnées dtf système crétacé
septentrional sont : i° quelques grès très compactes
bons pour les pavés ; $° quelques, lignites rarement à ré-
sine fossile (île d'Àix , Obora , en Moravie) ; 3° des lits ,
des plaquettes, des rognons, ou filons de silex corné;
4* des calcaires crétacés bréchoïdes, quelquefois silicifiés
et à baryte (Bude); 5° des dépôts de fer hydraté, eu
partie oolitique ( Moravie ) ou des minerais de fer ea
grains. Ce dernier accident est évidemment un produit
des sources minérales acidulés , qui se sont /ait jour à
cette époque. Aussi ne doit-on pas être étonné d'eu
trouver surtout à la surface des plateaux jurassiques de
l'Europe méridionale.
De semblables dépôts ayant eu lieu dans l'époque al-
luviale, il faut tâcher de se guider d'après la position ,
et surtout d'après les fossiles } or, il y a des amas ferri-
fères qui offrent des pétrifications crétacées non roulées,
et même des silex non arrondis et pleins de pétrifica*
(i) Voyez Th* fossdi ïof South Downs, par M. Mantell, i8»s,
iû-4° * pl« Ittuâtrat. ofthe geoiogy ofSussex, par le même, 18*7,
in-4* à pi. , et Geology ofthcS,E. ofEngland , par le même,
i835, in-8° è pi. Mém. de M. Fiiton {Ann. ofPhil. , N. S. roi,
dby Google
FORMATION CRETACEE. ST
tiens microscopiques et de coquillages, comme à Han-
dera, dans le pays de Bade, la Haute-Saône, etc. (i).
Dans les dépôts de fer hydraté alluvial , il y a des si*
lex et des fossiles jurassiques et crétacés roulés, ainsi que,
pins rarement , des ossements de grands mammifères
terrestres.
Qu&nt à là craie tout à fait supérieure, c'est surtout
une roche fragmentaire, un agrégat de débris de coquiK
lages et de polypiers. On la connaissait depuis long-
temps à Maëstrïcht, à Valognes, dans les îles JDtmoises (2),
etenScamc, ce n'est que récemment qu'on l'a retrouvé
ailleurs , autour de Paris, en Bohème ( Koltn ), à Go-
saa , etc.
Fossiles. Les pétrifications crayeuses sont très sou-
vent siliceuses et sont très variées,, si du moins on tient
compte de tant de corps zoophytaires changés en silex.
Les fossiles de la craie supérieure offrent des types ter-
tiaires. Dans la craie moyenne, les univalves sont assez
rares , néanmoins on en a trouvé çà et là , témoins cer-
tains Trochus ( F. Basteroti), la Voluta muricina^ dé-
couverte par M. Drouet , & Ghalons sur Maràe, etc.
La craie de l'Amérique septentrionale présente quel-
ques espèces identiques avec celles du système crétacé
d'Europe, conime X&Gryphea columba , les Bélemnites
1» p. i36 et, et vol. 8 , p. Ô7, 365 et 458), et son Sketch of the
viçiniiy ofHastings. Londres, i833 , io-S°.
(1) Voyez le* Mémoires de MM. Walchner (Mém. de la Soc.
dhisL mtf.9 de Strasbourg., vol. 1, C. p. 3a, È. p. 1, et. Thirria,
(Bull, delà Soc. géol. de France, vol. 6, p. 3*). Ma Note (7. de
GéoL, vol. III, p« 107).
(?) Voyez Mem. de M. Forchhammer (Edinb. J. ofsc, juill.
i&*8, p. 05, et Zeitch.f. Min, , p. 1 90},
3.
dby Google
3B ML YftlTftltltC»
compressas et le Pecten qturiqifecostoiiiS. Le grès vett
y forme une immense zone de plus de 600 lieoes êfr
longueur , depuis l'état de Jersey , a> travei* la Géorgie
et l'Alabama, jusque» dans le Missouri*
Quant aux végétaux , on trouve surtout daartegiAfc-
vert , des plantes terrestres, des bois dicotylédons peMfe
de tarets et des Fucoïdes , à L'île d'Afe; ces devmers
y forment même des tourbes marines à résine, fossile»
Stratification. Les couches crétacées sont horizontale*
ou très peu inclinées, et les redressements n'y existent
que sur certaines lignes -, ainsi on en connaît dans PU*
de "Wight, ea Westpkalie, etc. La craie de cerUane»
contrées, comme celle de l'Artois, est traversée de
beaucoup de fentes quelquefois aqnifères.
La craie des plaines est un dépôt de particules très
atténuées^ c'est un véritable limon qufrpeut provenir
autant de sources minérales que de débris de moUosqma
€t surtout de zoophytes. Néanmoins, la craie est quel*
quefois fort endurcie , et alors ce n'est plus qnHrn cal*
calcaire compacte, du reste, la craie terreuse même offre
<les petits fiions plus fortement cimentés que le reste 4e
la roche, ce qu'on découvre en la frottant avec urie
brosse.
CHAPITRE IIL
Sol tertwr*,
La position . la composition et le développement des
dépôts tertiaires sont très variables , et leur recouvre-
• nient par des alluvions est fréquent* Leur superposition
sur la craie est le cas exceptionnel; le plus souvent ils
s'étendent sur tout espèce de terrain en remplissant ou»
bordant des vallées et des bassins , ou en formant des
crêtes au pied des chaînes.
dby Google
FOTWjiTItlT* ÎERTîAIftE I NT £ MEURE. 39
Dans certaines contrées, des dépôts lacustres s'inter-
calîent dans le sol tertiaire, tandis qu'ailleurs une partie
«tes couches tertiaires est un sédiment d'eau douce ou un
charriage fluviaiile. Le sol tertiaire indique qu'il y atfait
lôrs* de cette époque, non seulement de nombreux et
grands lacs d'eau douce, mais encore que la disposition
relative des eaux et des continents favorisait la formation
et Ta destruction de lagunes aussi bien que celle de
granxîs deltas de rivières.
' Chaque bassin tertiaire a sa succession de couches , de
manière qu'il est impossible d'établir entre leurs masses
une correspondance autre qu'une concordance générale.
C«t une conséquence nécessaire de la formation de ces
dépôts dans des golfes, des baies ou des cavités plus ou
moins bien, séparées. Le grès et la craie présentent déjà
beaucoup de ces anomalies ; il est tout naturel d'en trou-
ver déplus grandes dans les sédiments plus récents.
Comme dans les autres formations, il y a des terrains
tertiaires très élevas, soit naturellement, soit par soulè-
vement, tandis qu'il y en a d'autres qui sont au niveau
des mers, ou même au-dessous de ces dernières, circons-
tance remarquable, surtout pour des couches à coquil-
lages lacustres (Cette).
Certains dépôts tertiaires ont été formés sur des riva-
ges, d'autres sgus des mers assez profondes, d'autres en-
coresous les eaux de lagunes ou même de lacs d'eau douce.
Le sol tertiaire se divise assez mal en terrain inférieur
et supérieur, parce.que la liaison par alternance est plus
forte dans ce sol que dans les précédents. Il faut donc
recourir à des divisions établies sur des accidents locaux
da bouleversements et même prendre en considération
Ufrdbservatieas des zoologistes; or aucune formation ne
se-ptéte mieux à leur étude que les couches tertiaires , le
plus souvent pétries de coquillages calcinés.
dby Google
60 FORMATION TEETIAIW INFREI«ff*B.
Une donnée précieuse, fournie par la paléontologie et
retrouvée même dans des dépôts plus anciens (St.-Mi-
hiel ), ce sont les perforations que les îithodomes ont
laissées sur les rochers sous-marins qui bordaient les bas-
sins ou sur la surface des couches calcaires tertiaires elles-
niérnes*
Dans le premier cas , ces lignes de trous donnent une
idée de la profondeur des mers $ on en trouve de bons
exemples dans le bassin de Vienne en Autriche, etc. Le
second cas nous apprend qu'il s'est écoulé un temps assez
considérable entre la formation du calcaire perforé et
les couches qui le recouvrent. Ainsi ont été perforés le
calcaire grossier du Yalmondois, et un banc de calcaire
d'eau douce intercallé dans le falun marin de Saucats ,
près de Bordeaux, etc. (i).
Quelquefois les couches tertiaires, surtout supérieures, :
présentent des fossiles arrachés à d'autres terrains, comme
aux sols primaire et secondaire , et môme aux calcaires
tertiaires inférieurs (Westphalie). C'est un accidentqu'il
faut se rappeler pour ne pas être amené à de fausses dé*
•ductions ; il est même probable qu'il se présente aussi
«dans le sol secondaire.
-.§ I. Formation tertiaire inférieure on parisienne.
Composition. ,Cc terrain est composé principalement
de calcaires, d'argile, de gypse et de peu déroches aréna-
(i) Comparez à cet égard ce que dit M. Dufrenoy {Annal, des
Min , N. S., vol. 7,livr. a, p. 34o), avec la Notice contradictoire
de M. Guilland (Bull, d'hist. ndt. de la Soc.'Linn. de Bordeaux,
vol. i,p. s 33 et i43, ttBull. unw. des Se. nul., vol. x6, p. 181)9*
et mon Mcm. (Ann. des Se. nat. , vol. 4* P* ï4°)« Le$ observa-
teurs futurs «jtécideront qai de nous a raison.
dby Google
F#ftXATf*N TKETIAIM IftràftUEIfnB. 61
cées. Dans les bassins de Lombes ai de Vile de JVight,
ce terrain comprend surtout des argiles et des sables avec
quelques grès et des masses de poudingue siliceux placés
sur la craie; çà et là il y a un peu de lignite et de sélé-
nite ou de gypse fibreux.
Une autre succession de couches, se rencontre dans le
bassin du nord de la France qui s'étendait de la Belgique
jusques vers les montagnes de la Manche ( Valognes) ( i)
et de la Bretagne (Mans), et se rattachait directement avec
celui du sud-ouest de ce royaume. Ce sont surtout des cal-
caires grossiers et eoquilliirs (Cérithes, Biloculines, Trilo-
culines et QuinquéIoculines,etc.)qni y dominent. Ces ro-
ches, de divers degrés de compacité et quelquefois même
encore sableuses (Grignon, Vivray), alternent inférieu-
remenl avec plus ou moins de couches arénacées, et ren- .
ferment çà et là des particules verte*; de là leur est venu le
nom peut-être impropre de calcaire etdesablechlorité.
Bans certains lieux , des Numniulites se rencontrent
dans ces dernières couches (Gisors). De plus, ces cal-
caires renferment i° quelques couches degrés ou même*
des agglomérats tels que le grès de Meulan, de Beau-
champ; ce dernier offre un mélange de coquilles mari-
nes, de Cyclostomes, etc. j a° il y a aussi des argiles
quelquefois à lignite, avec des mélanges plus ou moin*
évidents de coquilles marines et d'eau douce (Planorbe,
Lymnée, M élanopside , etc. ) , des Coprolites, des osse-
ments de mammifères , etc. Dans les environs immédiats
de Paris, etçàet là ailleurs, la grande masse du calcai-
re est séparée de la craie par une de ces couches d'ar-
gile, qui est accidentellement plus ou moinsplastique et
bigarrée.
«^— I I !«■ I I II I— — ^« I ! I ■—
(i) Voye* Mém, de la Soc. Whist, nal. de Paris , vol. a , p. 1 76
et 397.
dby Google
0St Fttiunmtm imnjutt iftrfftirtntr.
Les plus grands cMjpftts #argile à lignite, et quelque-
fois à pyrites, sucera et alumine hydratée paraissent se
rencontrer dans le Soîssonnais ; Bs y sont à plusieurs ni*
veaux comme autour de Paris , et surtout entré les ccftx-
cheslrès chlor itées et les masses tout-à-fait supérieures £i).
Quelques coquillages «iïicetrx les accompagnent. D'au-
tres fois , ces masses fluviatttes se sont arrêtées sur le bord
des anciens rivages et n'alternent pas avec le calcaire*
grossier. C'est le cas du lignite d'Épemay , accompagné'
de calcaire marneux à aspect d'eau douce.
Le bassin proprement parisien présente encore l'ano-
malie d'offrir dans sa partie méridionale et orientale , au
lieu de calcaire marin , un dépôt de calcaire siliceux plus
ou moins à tubulures, et très pauvre en coquilles d'eau
douce j tandis que surle cours de la Marne el de la Seine à
Paris, il s'est déposé de£rands amas de gypse calcarifère et
de marnes argileuses oit-calcaires avec quelques silex (Mê-
nilitef Quarz nectîque) ou de la Calcédoine grossière avec
des baucs de sulfate de Strontiane, deMagnésite (Cou-
Jommrere) , des couches pétries de Paludines, de Cycltfs-
tomes (C. Mumia) ou à mélanges de coquilles marines et
d'eau douce. Or le dépôt gypseux donnant lieu à des
buttes ou des collines s'enchevêtre aussi bien avec' les
calcaires marins qu'avec les calcaires siliceux.
Il est positif qu'une partie de ces derniers recouvre les
marnes gypsiftres, tandis que le calcaire grossier devient
lui-même insensiblement dans sa partie supérieure, une
espèce de calcaire plus ou moins siliciftê. Plus haut vien-
nent ensuite des argiles marneuses , souvent à bancs
d'Huîtres , des calcaires marneux et des grès.
(i) Voyez le Mém. de M. d'Arrfriac (£«*/. de to Sac. géol ée
France^ vol. 6). _ . , .
y Google
v%9»!mxm tEHTfAfira m^nstrer. 09
M. ItaeroBf parait nvoir démonfré suffisamment que ,
lo*s de l'époque tertiaire ancienne, le bassin parisien
étofe au nord et à Pottest on golfe marin , tandis qu'à
l'4K et au sud-est , sW eaux étaient en grande partie
ctaoees p& suite des affluents de* rivières. Les eaux de*
cts~ dernières «ut «mené tomes les matières Tégétales,
ainsi q#e les carcasses des quadrupèdes dont les osse-
jj«tsnous sont oonaervés dans le gypse. Des sources mi-
nérales auront fourni les éléments nécessaires pour la
production du gypse, de la stronttane et surtout la silice
dh calcaife siliceux. La nature chimique de ces eaux a
dû être défavorable à la vie animale ; de là le peu de
coquillages d'eau douce des dépôts fluvîatiles et leur
existence seulement momentanée à certains instants (0.
Le* terrain de Paris se termine par un grand dépôt la-
cnstre de sable , de grès, d'argile et de meulière avec ou •
sans coquilles d'eau douce et à débris de Chctra} denym-
phacées , etc. Les silex n'y sont qu'eu amas plus ou moins
étendus. Enfin il y a aussi du calcaire d'eau douce (Fon-
tainebleau) qu'on revoit dans les bassins d'Angleterre.
Dâtfs le sud-est du bassin parisien, ce dernier calcaire
d,eau douce n'est séparé quelquefois que par une petite
épaisseur de couches marines d'avec le calcaire siliceux,
on des calcaires fluviatHes , ses congénères j on comprend
même quMlpeut y avoir ça et là entre ces dernières ro-
ches superposition presque immédiate. C'est ce qui a
dotmé lieu à lé controverse sur la position du calcaire
d'eau doute de Château-Landon , controverse qui n'est
qu'une de» nombreuses difficultés présentées par un en-
chevêtrement de couches diverses, tel qu'est constitué
le bassin parisien.
(») V*y» Mém.âéla€vc. $htet. nat. dcl>aris, vol. 3.
Digitized by VjOOQlC
64 FORMATION TEETIAlAE lHFÊ*lE(rfctiE.
Le bassin du nord de la France se liait avec celui de
1* Belgique , de Y Allemagne septentrionale, de la Po-
logne et peut-être même avec celui de Londres ; donc il
n'est pas étonnant de retrouver dans toutes ces contrées
quelques représentants des dépôts français. Ce sont en»
core surtout des sables , des grès , des calcaires en partie
chlorités et coquilliers(Evetsen), et quelques argile* quel-
quefois plastiques (Lemgo). De plus, la.mer tertiaîrede
l'Europe septentrionale était plus ou moins bien en corn*
, muni cation avec de petites lagunes telles que celles qui
couvraient une partie de la Hesse électorale, de la Saxe
prussienne , de la Bohême , etc.
D'une autre part, dans le sud-ouest de la France, il
s'est aussi déposé, à cette époque, des sables et des cal-
caires grossiers coquilliers, à Miliolites, Clavagellesjètç.,
avec des traces de lignites (près de Dax, Blaye); mais
je n'y connais pas de calcaire chlorité. Ces calcaires,
quelquefois avénacés^ alternent- tous à leur base avec
des marnes calcaires et des argiles qui forment des am-
enés puissantes, comme on peut le voir dans les puits
établis dans l'entre deux mers au nord de Bordeaux»
Sur le pied des Alpes surtout méridionales , comme
dans le Vëronais et le Ficentin, ainsi que dans le Val
di Noto et à Pachino en Sicile , il s'est formé, durant la
même période un vaste dépôt de calcaire a Nummulites,
qui alterne avec des couches très coquillières et des agré-
gats basaltiques, en partie à coquillages marins, et qui
comprend dans sesassises supérieures les marnes calcaréo*
bitumineuses et feuilletées de Salcedo et de Bolca, lieux
célèbres par leurs poissons et leurs plantes marines fossiles.
Dans le centre de la Carinihie , comme peut-être ça
et là sur le nord des Alpes , en Italie , en Espagne , des
molasses ou des agglomérats quelquefois coquilliers, ont
remplacé les calcaires de Paris et dikVicentin. Il n'est
dby Google
FOEBÉATJOH TSHTIAIEfe HffBEIlVEE. fft
pas*établi si tous ces dépôts sont marins , du s'il n'y en«
pas qui sont d'origine surtout fluviatile ou même la-
custre. m • ,
Enfin , en Grèce , la première époque tertiaire a été
marquée par des dépôts arénacés très grossiers.
Fossiles. D'après M* Deshayes , on a déjà déterminé
i,4°° espèces de coquilles dans ce terrain, savoir : à
Iiondres, ao5, parmi lesquelles il n'y en a que 12 qui
existent encore; à Paris > 1,072, et sur ce nombre 38
seulement sont regardées comme analogues à des espèces
vivantes réparties à toutes les latitudes , mais cependant
en pins grand nombre dans les régions in ter- tropical es;
<? est donc un peu moins de 3 pour cent. Il n'y en a que.
4* qui se retrouvent à l'état fossile dans des groupes plus
récents. Cette époque géologique se lié aux suivantes
par un trentième de ces espèces et s'en sépare par les 29
autres trentièmes. Les zoophytes n'ont pas été examinés
suffisamment sous les mêmes rapports.
Quant aux poissons, aux reptiles et aux mammifères, oh
n*a encore trouvé dans ce terrain, que des espèces et môme
des genres éteints , et il arrive même que ces animaux
ne se reproduisent pas la plupart dans les dépôts supé-
rieurs. H est tout simple qu'il y ait plu* d'ossements dans
les masses provenant de dépôts fluviatiles (gypse, etc.)
que dans les couches marines , ce qui est aussi le cas $
mais néanmoins il s'en trouve partout , dès que les cou-
rants des rivières ont pu atteindre les points où se for-
maient des sédiments.
Stratification. Le terrain tertiaire inférieur est en gé-
néral horizontal ou peu incliné , comme les calcaires de
l'Esperon , près deDax , etc. Dans le Vkcntin et la Si-
cile, il y a , çà et là , des inclinaisons assez fortes prove-
nant de bouleversement volcan iques.jLes couches de l'île
de Wight offrent aussi un exenple de redressement , mai»
dby Google
€0 FORMATION TERTIAIRE SUPERIEURE.
aucun de ces effets ne parait si étendu -que celui qui a
renversé les poudingues tertiaires dans le nord du Pélo-
ponèse.
S II. Formation Urti«frcso$éiea*« au «tbtqpcttftiae*
Composition. Le terrain tertiaire supérieur est formé,,
surtout de molasses , de marnes argileuses , de sables ,r
d'agglomérats et de calcaires; mais. il offre de grandes,
diversités dans la composition et surtout dans la succes-
sion des masses.
Ainsi, en Suisse, en Bavière, en A* triche, ça ne sont,
guère que des molasses et des agglomérats avec dencouv
ches marno-argileuses. En Autriche, en Hongrie, en,
Italie, en Grèce, en Espagne, à Alger, ce sont tantôt,
des molasses , tantôt de puissantes couches argileuses,
surmontées de sables avec des couches calcaires ,, etc.
Une autre particularité vient compliquer cette dissent*
Uance, c'est celle résultant de ce queles dépôts ont eulktt,
les uns sous les eaux douces , les autres sous la mer. Oc
MM. Prévost et Desnoyers, ont bien prouvé que le bas*
sin parisien n'était plus occupé que par des lagunes ou
des eaux douces , lorsqu'un e.partie des dépôts marins de
la Touraine et de la Gironde , etc. , a été formée (i)*»
LesfalunièresdeMantelan, en Touraine, et du Blaisois^
recouyrent du calcaire d'eau douce , et des dépôts sem-
blables se lient à des couches arénacées en Sologne,,
l»es bassins d'Auvergne s' étant trouvé séparés de
l'Qcéan , n'ont été remplis, que de dépôts d'eau douce.
Le bassin de la Bohême septentrionale et certains bassins
(0 Voyez Mtfm. *ur Tienne (7. de Phys,, i Sao ), Mém. à*Ja
Soc. iVkUt. nat de Paris, vol. 4t et Ann. des Se. mu% vol. iG ,
1* 171 et 4o3»
dby Google
TOTLWSTl&fit TEjmAïMÏ SUWBMPTTÎlE. QT
deTEspagne centrale , paraissent avoir été dans le même
ca*.
Avant de recevoir les sédiments tertiaires supérieur*
marins , le bassin du sud-ouest de la France a été alter-
nativement rempli d'eau douce, ôfeau saumâtre et d'eau
sàîée. Dans le Languedoc et la Provence , il y a eu aussi
des dépôts de lagunes d'eau douce (Sommières, Aht)
qpi ont précédé ou commencé la formation tertiaire su-
périeure. •
tes bassins de la Suisse et du Rhin formaient à cette
époque de castes golfes , en conséquence ils se sont corn-
.blés surtout de dépôts fluviatiles , et ce n'est que plus
tard que les couches y ont pu receler des dépouilles ma-
rtaes.
IVuneautrepaTt, en Autriche, en Hongrie, en Val-
lâdhie, enGalliciè, en Pologne, dans la Russie méri-
dteoale, en Géorgie., en Grèce, dans la Cyrénaïque,
la Bégence d'Alger , l'Espagne méridfonale, l'Italie , le
littoral de la Colombie, etc. , la formation tertiaire su-
périeure a* été toute marine, ou n'a cessé de Fètre que
dans ses derniers dépôts , lorsque le pays s'est prêté à la
formation des lacs d'eau douce, comme en Espagne , en
Grèce, en Toscane , dans certains points des bassins du
Rhin , de la Bavière , de l'Autriche et de la Hongrie»
Cette terminaison est toute naturelle et analogue à ce*
qu'on observe dans les bassins du nord-ouest de l'Europe.
Néanmoins dans plusieurs de ces bassins on trouve , à
de certains horizons , des. coquilles fluviatiles et même .
terrestres, mêlées à des bancs de coquillages marins , ce
qtri y indique soit le voisinage des continents, soit la
tendance des eaux à se dessaler. C'est un accident ana-_
logue à ces Hélix damnata empâtés dans les agglomé-
rats basaltiques du calcaire tertiaire inférieur' du Vicen-
tin (Ronca, monts Bregonee). ' "
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§& TEB*AIN TfitlTÏMRE MOYfiK.
Ce sont ces alternatives de couches tantôt' marines ou
d'eau saumâtre , tantôt fluviatiles ou d'eau douce , que
quelques géologues et zoologues de Paris ont appelé le
terrain tertiaire moyen (i).
Le Piémont me semble la contrée la plus favorable
pour saisir les rapports de ce terrain avec les terrains in-
férieur et supérieur. En effet les molasses de Supergue
et les agglomérats de Tortone , sont , par leur position
autant que par leurs fossiles, intermédiaires entre le cal-
caire tertiaire inférieur du Vicentin et les argiles sub- '
apennines surmontés dé sables et de calcaires. Il est
probable que la vallée du Pô s'est formée en partie aux
dépends de ce dépôt le plus inférieur de ma formation
tertiaire supérieure. Or, dans ce cas , il n'y a pas trace
<fe dépôts d'eau douce ; et , je le demande , peut-on
réellement établir une formation pour les assises, qui
Kçnt le sol tertiaire du Vicentin à celui dos collines sub-
apennines. Je ne crois pas que ce soit faisable en bonne
géologie , et qu'on retomberait dans l'erreur de confon-
dre un dépôt , ou si on veut même un terrain , avec une
formation. De cette manière , le dépôt local de Bolca , ;
<;elui de Ronca, les argiles gypsifères de Volterre, le
poudingue d'Aix, etc. , seraient chacun des formations,
c'est-à-dire un assemblage de dépôts divers produits
pendant un laps très considérable de temps, ce qui n'est
pas la réalité.
Quand on avance que le bassin parisien ne présente '
pas de terrain tertiaire moyen, il faut bien s'entendre*
En effet supposons que des dépôts abondants aient
lieu dans la Méditerranée, et que l'Adriatique s'en
{ i ) M. Lyell distingue les trois étages tertiaires par les épUHètès
de Eôcènc, de Miocène et de Pliocène.
dby Google
«MAIN *Ê&TlÀÏi\Ë MOVE*. ^ <fe
trouve comblée; une fois devenue continent ou cou-
verte de lacs d'eau douce, les sédiments marins coa»
tinuant to«jours, il est clair qu'il ne s'en formerait plus
dans l'Adriatique; or cela, ne donnerait que le droit de
dire qu'il ne s'en produit plus dans un golfe de la Médi-
terranée. H en a été de même dansleN.-O. de l'Europe;
car les environs de Paris n'occupent que la place d'un
golfe, on. d'une très petite partie d'un immense bassin.
Renfermée entre des plateaux et des falaises crétacées,
cette cavité particulière s'est comblée , ce qui y a fait ces-
ser à une certaine époque la1 formation des sédiments ma-
rins, qui ontcontinué de se produire dans les autres por-
tions du bassin, parties au milieu desquelles coulent main-
tenant d'un côté la Loire, la Dordogne, la Garonne,
TAdour, FHérault, le Rhône, etc., de l'autre l'Escaut,
l'Elbe ,1a Vistule , le Dniester , etc.
11 y a aussi des contrées. où il ne s'est déposé que dû
grès vert sans craie, et non loin de là , les deux dépôt»
se trouvent réunis , néanmoins on ne distingue pas les »
deux localités sous le nom de bassins particuliers. Dans ^
le bassin parisien cette particularité a produit dans les
dépôts une inclinaison générale au sud, et une disposition
par étages successifs , qui sortent au jour du plus ancien *
an plus nouveau et se recouvrent , comme l'a dit
M. d'Omalius, à l'instar des tuiles d'un toit, à mesure
qu'ils s'avancent du nord vers le midi.
Les dépôts appelés terrain tertiaire moyen , dans lé
bassin de la Loire, se trouvent dans la Tourraine (Doué,
St-Maure, etc.), et. dans un bon nombre de petites cavités
placées à différents niveaux, au milieu des sols secondaire
(Dép. de la Sarthe et de la Mayenne), primaire ou
cristallin de la Vendée, ou des départements de la
Loire inférieure et de I*Ile-et- Vilaine.
Composition. On ne peut pas établir d'ordre constant
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Ae^uperpositiou pour les roctws çui les composent, çp
gui dépend de leur formation locale, accidentelle et .lit-
tfc*:ale. Ce sont des argiles marneuses à banxs.4'HuUres;,
de* sables quajrzeux., et des galets quelquefois cimentés
jar de la chawc carbonatée et (à et là, à caillou^ per-
forés par des animaux marins j des fidum, c'est-à-dife
.îles ainns de coquilles .brisées, mal liées ensemble par de£
particules calcaires, résultant aussi de fragments 4e
coquillages; des agrégats, surtout de polypiers faible^
meut agglutinés , formés dans des eau* plus tranquille^
«t confondus quelquefois avec des calcaires concrétion-
nés; des calcaires poreux très coquilliers, à qmeaj
calcaire ou ferrugineux. Ces derniers sont quelquef ofc
nommés tufs, dans le Cotentin. On y observe des frag.-
xnjants de bois, provenant des sables et des gr$s parisiens*.
Plus au sud dans la France , les bassins d* 4<uve*giif:
GL du Cantal n'offrent que des grès.plus ou moins mar-
aueux, des agglomérats, desmarnesargileuses ou calcaireç,
des calcaires d'eau douce, et quelque peu de lignite et ô*e
£ypse(Puy, en Velay) (i). Ces roches enclavent des am?£
5e tuf basaltique , et alternent même çà et là avec.des
agrégats basaltiques ou feldspathiques.
Des coquillages d'eau douce univalves et bivalves ><s'y
rayent çà et là , des Oypris y abondent dans les marnes ,
comme des Indusiesdans les calcaires* Quelques poison*
d'eau douce accompagnent les lignitos ( Menât ), tandis
qpie beaucoup d'ossements de mammifères d'espèces
différantes de celles des environs de, Paris, sont emp4^
(i) Vqycftla Descript. du Vd*y% parM„B^tr^n^.Roux, 1&4,
fa-8», son Mcj». sur Saint-Privat » 1839, et JLçs Mémoire d?
MM. Hibbert {Edinb, J- o/Sc , 18^9) et Bobcrt (<<wuii. 4« l*
$qç* <fo Pu^ 1839, B- W et 385).
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• TfealUttS TERTIAIRE MOYEU. Jl
surtout dans les calcaires ou des graviers recouverts de
roches volcaniques,
/Ea liaison du bassin de Paris et d'Orléans , avec ceux
sur le cours supérieur de la Loire et de P Allier ^s'établît
au moyen des calcaires siliceux et d*eau douce , au sud
de la Loire (Sologne), et par les sables et les agglomé-
rats. D'un autre part, une liaison bien plus intime exis-
tât entre les bassins Paris et de la Loire , et celui du
sud -ouest, de là France, comme le démontre la vue de
fat carte géologique de la "France , puisque les sables
tertiaires des plaines stériles de la Sologne, passent aux
dépôts d'argile ferrugineuse et de minerais de fer, qui
recouvrent la plupart des -plateaux calcaires du Poitou
«*'deH*Ângoumois. Avant la formation crétacé, le nord
eHem&ouest de la France formaient deux vastes golfes
marins , peut-être séparés tout à fait par une crête pri-
maire et jurassique , tandis qu'après le dépôt crétacé,
ces deux bassins ont été en communication par un où
plusieurs canaux , placés entre les terrains anciens de la
Vendée et du Limousin, espace dont le remplissage a
commencé par les dépôts en bateau de couches liasiques
et jurassiques.
Te terrain moyen du sud-ouest de laFrance est com-
posé de molasses argileuses en partie ossifères( Paleothc-
riùm , Triohix > etc ) , en partie à coquilles marines, de
marnes plus ou moins argileuses, de calcaire d'eau douce
avec ou sans coquilles, de faluns, de calcaire-moellon, dé
sables, de grès et d'argiles sabloncuses à minerais de fer.
Tes calcaires d'eau douce occupent la partie montueuse
4u pays, la molasse ossifere, et probablement en grande
partie un dépôt fluviatile > formules collines d'un ordva
inférieur , et les faluns sont presqu' uniquement dans les
parties basses , recouvertes de sables.
Quant à la molasse coquilUère marine, ainsi que çei>
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72 TOftftAlN TERTIAIRE MOYEN.
tains argiles à huîtres, elle* ne sont qu'un pc& accident
des parties supérieures du bassin du sud-ouest de la
France, et ce dépôt est bien plus développé dans le
Languedoc et le Aoussillon. Ce» dernières couches sont
sur le haut des coteaux ou sur ses pentes les plus éjevées.
Enfin les argiles sableuses et les minerais de fer cou*
vrentles coteaux crayeux du Périgord, de la Sainionge
et du Quercy.
Le passage du calcaire tertiaire inférieur au . terrain
moyen a lieu au moyen de marnes" argileuses pétâç*
d'huîtres i puis viennent diverses modifications de mo-
lasses avec des calcaires d'eau douce très variéj» (f-a
ftéolle). Suivant les localités ces dernières forment u«
nombre indéterminé et variable d'amas ellipsoïdes ou
de bancs. Ainsi entre Vîlleneuve-d'Àgenet Libos ils sont
nombreux , tandis que dans le Pic de Bère , près. d'Ai-
guillon , il n'y en a que deux ou trois (i). > .-..
Le calcaire d'eau douce présente beaucoup de varié*
tés , il est souvent compacte ou concrétionné , et sa
masse la plus supérieure est grise , pleine de tubulures,
de coquillages , et à ossements (Tortues, etc.]- Ce dé-
pôt comprend , çà et là, des calcaires siliceux, desmeu*
lières , des bois siliceux et du gypse soit compacte (Beau*
mont), soit sous la forme de sélénite dans les marnes.
Des grès et des argiles se trouvent sur les alternats de
molasses et de calcaire d'eau douce ; mais il arrive aussi
que les argiles marneuses à grandes huîtres du haut des
coteaux alternent avec le calcaire coquillier gris de fu-
mée. Telle est du moins l'idée que j'en ai pris à moii
(i) Voyez/, d. géol., vol. iâ p. 307, et compares Ann* <$**
Min., N. S., vol. 7, p, 309, etc., Ann9 d. Se. nat1} vol, 4 »
p. 141* etc. ' '
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FORMATION TERTIAIRE SU*£*ISURE. TV
dernier voyage , d'autres observateurs décideront si l'aU
ternation n'est pas une fausse apparence produite par
l'application en stratification discordante d'amas argileux
contre le système de molasse et de calcaire d'eau douce.
D'une autre part , les faluna reposent sur le calcaire ter-
tiaire inférieur des Landes, et ne se lient que parles fos-
siles avec les grèscoquilliers de la rive septentrionale de
la Garonne.
Enfin, dans le sud-ouest de la France* il y a un grand
dépôt arénacé composé de galets , de sables et d'argiles
grossières et sablonneuses, çà et là à minerais de fer hy-
draté et àtenzinite. Ce sont les sables des Landes, qui
ont pour représentants , dans le nord de la. France , des
couches d'argiles et de cailloux sur des petits plateaux
ou des sommités.
Dans le bassin du Languedoc , du Roussilion et dé
la Provence , le système de molasse marneuse et de cal-
caire d'eau douce (Narbonne, Sommières) se retrouve
aussi, maïs les gypses y sont plus abondants, témoins
ceux de Narbonne , de Sijean et d'Aix , et ris y sont as-
sociés avec du soufre (Malvesi), des lignite» et des mar-
nes à impressions d'insectes et de poissons (Armisan). .,
Dans ces contrées, comme en général dans toute la zone
méditerranéenne, il s'est formé, vers cette époque, un
nombre assez considérable d'amas de lignite, qui se sont
quelquefois disposes isolément sur. des terraiûs secon-
daires'(6ardanne , ètci): Ces dépots remplacent en quel-
que sorte , dans cette région , les houillères anciennes de
l'Europe septentrionale.
Une autre indication du charriage fluviatile qui a eu
Ken à cette époque , nous e*t donnée par des masses de
poudingue calcaire plus .ou moins fortement cimenté
(Narbonne, brèche du Thoîonet , etc.). Des marnes
rouges ayant quelque ressemblance minéralogique ayee
H. 4
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fi FMUfrBi^af ÏB»TIAMLE SUr&UEUftK.
certaines riches de kçupcr , » font partie de ce ter-
rain.
Ia plus grande paille des dépots tertiaires du sol mé-
diterranéen français est formé par des marnes argileuses
plus ou moins sableuses et alternant avec des grès ou des
agglomérats en grande partie calcaires et des calcaires
grossiers arénacés, et çà et là avec des couches cjp cal-
caire d'eau douce coquillier. «
Parmi ces derniers , il y en, a qui sont superficiels ,
comme près de Montpellier , tandis que d'autres , près
de Peze&as , paraissent un peu plus anciens et alternent
quelquefois avec des agrégats basaltiques ou des grès
marins. De plus, il y a des dépôts sableux quelquefois à
ossements de mammifères ( i }. f
En remontant le Rhône, on trouve de vastes dépots de
edeairtft, coqu%ie*fr marias (SaintrPaui-Troîs-Ghàteaux)
de g«ès supérieur* ainsi que de sables^et de cailloux 4su*s
le fiaophiiié et la Bresse. À ^onfesur-Planche , près de
Vesoul , il y a*un dépôt de calcaire d'eau douce à soufre.
Si on se porte en Espagne, oa trouve, sur toute sa
côte méditerranéenne , desanciens golfes ou d'anciennes
baies remplies de dépôts semblables' surtout à ceux du
Languedoc, savoir t des argiles wu-n^es , des salues ,
des, «ggfaméc**» , des grès* djveifs calcaires grossiers
(Barcelone, fttur/cie). D'une autre rpart , si les couches
tertiaires sesQntdéposéesdanad^? ^i^^ fermas etpïus
faim de la Méditerranée, elles-aontsuf montées souvent <fe
«sieaitrci d'om dmm# parce 4jue ces Jacs se sont dessalés
»r> i uiniL ii ij. ii i .i i. i ■ i i ,i - ii ••'■>/■■! é 4 * ***£*' j
<&tol, vol. i), la Géologie de M, >fita*ji 46$*^,*l*m}Mém~
{Encycl. mctkod^ Géogr* jpftjw,9'tt>Lr4) rwai$<ri^i&u&4ftu
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jRWmATiop» mmiw «upw*uh* W
avant de s'écouler. Dans ce cas se sont trouvés les battit^
de Baza, d'Àlabama , etc.
Des liguites, du gypse en niasse ou disséminé dans les
marnes, du soufre et du sel, ainsi que des sources salées,
se rencontrent dans ces terrains d'Espagne (i ).
En Portugal, on retrouve ça et là le même terraû*
subapennin argileux et recouvert par des sables et des
Calcaires coquiïliers, comme près de Lisbonne, etc. (a),
En/fo£e, les deux versants des Apennins sont bordés
d'un vaste dépôt de marnes argileuses , quelquefois à
bancs d'huîtres , alternant avec des sables et des marnes
sableuses , et surmontées de sables, en partie ossifères
(val d'Arno) et de divers calcaires grossiers coquillierA
. Dcgrands amas de gypse compacte et spathique (Vol-
terre), des lits ou rognons de soufre et un peu lignite f
se rencontrent dans ce terrain. Le gypse spathique al-
terne quelquefois avec les sables, des impressions de
jpoissons et d'insectes et plus souvent des impressions de
feuilles d'arbres accompagnent les gypses (Stradeila) (3),
Le lignite y est quelquefois en amas isolés, comme à Ca-
d&ona , où il renferme des os à' Anthracothenum (4).
Les Apennins présentent encore dans le Siennois des
dépots de calcaire d'eau-doucc et de marnes à coquil-
lages lacustres, tandis que dans lé pays de Naples , la
Pouille y ainsi qu'en Sardaigne et en Sicile, on retrouve
de? calcaires grossiers, des sables et des marnes qui ap»
1 (t) Yoyèzles Mém. de MM. Cook, Leplay; Gutierrez (7. de
&9i.,^K>\. *)i râtfoift*f»(£Jto« phiL J., octobre - *&3o y janr.
fft&fp off. |èî3r p« 364, Lond. a. J£din.9 phii. mag.p no 17, p.
Sy^J* deOéol., vol. a, p. 3ao).
(2) Proceed. ofthe geol Soc. of Ltndon, n° a6, p. 394)-
t3> Voy, Mém. de la $oc< geol. de France, vol., 1, p. 129.
(4) Voyez Bulletin d* la même Soc., vol. 6. .
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îè fWlWfATION "flÛIÀItt! SUPERIEURE.
partiennent à Tétagc moyen des terrains tertiaires
la Sicile est renommée depuis long-temps pour ses
amas de sel, de soufre et de gypse, dont la position
exacte est aussi difficile à déterminer que celle de beau-
coup d'amas semblables ou l'action ignée a été enjeu*
Ils sont accompagués quelquefois de calcaire siliceux*
Dans cette île , ainsi qu'à Malte , on trouve de vastes
dépôts des calcaires marins coquilliers lès plus récents
parmi les produits tertiaires (*)•
Les dépôts tertiaires supérieurs de la Grèce et de là
régence et Alger, offrent environ la même constitution
qu'en Italie et en Sicile. Le lignite s'y trouve quelque*»
fois en amas isolés.
En Suisse et en Bavière > les molasses inférieures al-
ternent avec desmarnes argileuses, des pou dingues et des
couches de calcaire fluviatile et de lignite (Koepfnach)*
Comme dans le sud-ouest de la France, elles ne présen*
tent pas de coquillages marins, niais bien des ossements
de mammifères , ce qui indique son origine fluviatile.
Sur ces molasses sont venues se placer des marnes ar-
gileuses, quelquefois gypsifères, des molasses ou des
grès quelquefois à coquilles marines et même des espèces
de" calcaire grossier (2). Dans certaines localités il y a eu
de petits dépôts partiels , tels sont ces calcaires d'eau
douce, en partie siliceux (du Locle), cespoudingues des
bassins du Jura suisse, le calcaire marneux d'Oeningen,
si riche en pétrifications, les calcaires d'eau douce coquil-
liers et ossifères des bassins de Steinhçim, du Riessgau, etcu
•■> ' • » m 1 it 11 1 1 r . 1 1 j \ ,
(1) Yoyezîe 3« vol. des Principes de géologie de ftf. Ljell>
les Mém. de MM. Hoffmann, Philip pi {Jalwb. f. Min.), Prévoit
.(ifcfe'/w. de la Soc. gebl. de France, vol a), etc.
(2} Voyet Monographie der Molasse , par M. Slader, Berne,
i8a5, îh-8*.
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FftftXATlOK TfftTlAfftE' SUPHO**»* * IT
• Dans les partie» supérieures de la molasse , il y a ci et
là des amas de bois bitumineux , comme à Usoach , à
Wotfsegg, en Haute-Autriche, etc.
La position de certains agglomérats ou Nageljhêk*
redressés (Rigi) à occupé et occupera encore longtemps
les géologues , dont quelques-uns ont voulu les séparer
des molasses pour les reporter dans les dépôts de Gosan»
Ija superposition de ces masses sur des calcaires secon-
daires même assez récents est évidente, mais leur liaison
avec les molasses n'est fondée que sur des iacUnaisona
semblables. Ces agrégats , surtout rouges , n'offrent ni
dé lignite à coquillages d'eau douce, ni d'ossements on
des fossiles marins (i). Certains géologues y ont voulu
voir des amas de débris produits par des soulèvement^
survenus dans les Alpes.
- Dans le bassin du Rhin, entre Bàle et Bingen, il s'est
formé , à l'époque de notre terrain tertiaire supérieur,
des agglomérats de calcaire fiuviatile (Mayence) et ma-
rin /des sables , des grès et des marnes avec des liguites
et de la poix. Çà et là des dépôts locaux et isolés d'eau
douce sont accompagnés deligntte(Bouxweiler). Ailleurs,
comme en Wettéravic, le combustible s'est déposé avec
des argiles.
lies molasses de la Suisse s'étendent jusqu'en Basse*
Autriche, et y offrent à peu près la même division que
dans le premier pays;. mais à tienne et en Hongrie^ les
argiles marneuses bleues les remplacent en grande partie,
et la position de ces bassins y a favorisé le dépôt de vastes
\ de coquillages marins.
(i) Voyes les Me m. de MM. Stader Jahrb. f. Hin. 1034*
p. 4°5. etColegno {Bull, de la Soc. géol. de France^ yol. 0;
p. m).
tizedby GoOgk
91
Sur te même horizon qu'en France et en ttatie, il. Y a
quelque* dépôt* de lignite accompagnés de calcaire §o~
viatile ou de mélange de coquilles marines et dfrttt
douce. Rarement ou y trouve aussi du soufre en rognèns
*vec des poissons et des insectes (Radeboy* en Croatie
eu de» ossements à'dnthtncotherium 'dans le lignite (Sttj*
m) , comme à Cadibona, en Ligurie.
Le pattie supérieure du système y est composé d'ai*
teraats de sables, de galets, d'agglomérats, de &kimv de
calcaires grossiers, de calcaires à LenticitUnes , à Poly-
piers^ etc» Quelques amas superficiels de calcaire d'eau
douce' se voient ça etje.
* De plus , il y a quelques petits dépôts locaux , comme
Ifesmarz réstnite à poissons et insecte* de Niceltscfcka, e»
Moravie , des monts Matra, etc*
D'une antre part, en Pologne et e» GaUici*, h mo-
l%m et l'argile bleue 4e me formation tertiaire supé»
^ieure, enveloppe de grands dépôts de sel quelquefois k
coquilles marines ( Wieliczaa f etc. )• Au-dessus de ces
masses on trouve les mêmes alternatives que j'ai signa*
lée* k Vienne, eu Hongrie, k Bordeaux et en Tpw>
raMe (i). Plus à l'est, ces roches formant la partie supé-
rieure des. plateaux bas de la Podolie , sont encore SU*,
montées de quelques couches arénacées et coquillftres ,
qui sont exactement le pendant des roches tertiaires
les plut récentes de la Sicile. Ce sont ces anciens délais^
$és de le mer qui s'étendent au loin dan&Jes steppes de*
l'Asie russe.
La Géorgie présente , soit du coté de la mer Noir$ M
soit du côté de la mer Caspienne, les mêmes dépôts ter-
.{*) Vojts le Mémoire de MM. Posée ( J. de &ol.y et*., lill
{ Mtùmeir* dt U $©c. géol. de /fe/** , vol, i, et le mUn (Jt 4$
Géoiog., vol. i, p. 337).
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FORMATION WltttAIBE SUPERIEURE. H
ti&ires que la Pologne, la Podolie, la Bessarafcfe et fa Cri-
mée (i).
D'une autre part, là configuration de la Géorgie m-
flembïânt à celle de l'Espagne méridionale, a pn se pré»
ter à la formation des lignites, qui au contraire n'ont pm
se produire sur le vaste littoral de la Pologne et de la
Podolie, tandis qu'il y en a sur le pied des montagne»
de ta Moldavie , de la Talachie et de la Turquie d'Eu-
rope.
Enfin dans le bassin de la Bohême, il ne s'est formé
que des lignites, des argiles et des marnes sans coquille»
marines. Il est possible que ces lignites, comme plusieurs
Se ceux de la Saxe (bassin de l'Unstrutt, Halle) et de
lal^estpnaîfe(DusodïIe de Bonn et Cologne) (a), soyent
4e l'époque tertiaire moyenne ou supérieure , du moins
ceux qui recèlent des ossements sembleraient l'indiquer.
Dans la plaine du nord de l'Allemagne , on trouve *uv«-
tout des dépôts sableux de l'époque tertiaire supérieure^
sables qui sont accompagnés quelquefois de blocs Scandi-
naves et de minerais de fer.
Fossiles. Parmi plus de 900 espèces de coquillages du
terrain tertiaire moyen, M. Desbayes n'en reconnaît
que itt poor 100, ayant leurs analogues et vivants , efc
s 9 pour 100, qui se sont continués à l'état fossile dans
le groupe suivant. Dans l'étage supérieur à celui-ci > lé
mena» «avant a reconnu 5a pour 100, de coquilles ayant
lears analogues vivantes; ainsi h mer d'alors ressem-
U*ît déjà beaucoup aux mers actuelles.
(1) Voyez les Mémoire* de M. Dubois (Archiu* fi Min^ tt*»>
et l'ouvrage qu'il publie dan* ce moment.
fltf) Voyez tt<finoïre de M. Bronn [Zeîisch. f. ttin.9 1828 p
dby Google •
|0 .... Ml, AUUYIAIm
L'étage tertiaire nioyen ectopreod.des.efpe ces de Pa-
/eo/Aer/ï/w différentes, de celles du terrain tertiaireinfé-
rktfir^ la plupart des Lophiodons , les AnthraQothen't^m
et les plus anciennes espèces des genres Mastodonte ,
Rhinocéros, Hippopotame et Castor.
'Dans l'étage supérieur, on rencontre au contraire
Us restes d'Éléphants, de Hyènes et d'autres animaux,
qu'on revoit dans les cavernes ossifêres et les aliuvions
anciennes (i).
*■' Stratification. Le terrain tertiaire supérieur çst b|ea
phis souvent redressé que. le terrain inférieur, témoin,
l'étage moyen, à Supergne, près d'Aix, à Cadibona, etc.
Ce bouleversement ayant précédé le dépôt des couches
tertiaires récentes, ces dernières sont venues se p^cer
çà et là, en stratification discordante sur l'étage moyen,
comme cela se voit à Tholonet , en plusieurs points de
l'Espagne, en Moravie, en Galtici*, etc.
CHAPITRE IV.
.Sol aHuviaL
Le sol alluvial est lié intimement au Sol tertiaire par N
des rapports géologiques j zoologiques et. botaniques.
Les sables tertiaires se confondent avec les aliuvions sa-
bleuses dans les localités où il n'y a pas eu de bouleverse-
ments. Si la division du sol alluvial en ancieri et moderne
est quelquefois bien tranchée/ ailleurs il n'en est pas
ainsi , leurs limites sont vagues , quoiqu'on observé une
diversité notable de caractères entre certaines assises
prises à une grande distance les unes des autres dans les
deux systèmes.
(i) Voyea Buli. déjà 4oc. geol. de France, *alé- i, p. tf&
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g I. Terrains anciens d'allufioiif,
•:• €e terrain est appelé souvent diluvien, mais, cette
dénomination est vicieuse en tant qu'elle s'est prêtée
et 11e se prête encore que trop à une prétendue cooeor-
«tantee entre ces dépôts, et ceux qu'a du produire le
déluge de Noé. En science, il faut avant tout de la net»
teté'dans les idées , et de la franchise, or ceux qui eon*
servent les termes de dépôt diluvien , de diluvium, n'y
rattachent -plus le déluge mosaïque, mais s'en seevent
pour indiquer un dépôt très «général produit par ua
grand cataclysme. Dans ce sens , il y aurait eu non pas
tm^déluge, mais. un boa nombre de déluges plus un
notas partiels ou généraux , à des intervalles de temps
très divers. Ainsi tous, les grands dépôts aréaacés
seraient des produits de déluges, et entre les inondations.
qui ont produit, les ail uvions anciennes et les déluges
locaux de Noé, d'Ogygès , etc., il se serait écoulé des
milliers d'années.
- Beaucoup d'Anglais et d'estimables géologues du con-
tinent, se sont arrêtés k cette idée, mais il y en a aussi
d'autres qui se rangent, de cette opinion, pour ne pas
froisser. trop, les idées reçues; le diluviumest pour eux:
un quasi-déluge, qui leur permet d'être aussi bien de
l'avis de ceux qui regardent le déluge biblique comme
une. inondation locale, que , de l'opinion des ecclé-
siastiques prenant le texte des écritures à la lettre,
z De tels faux-fuyants sont indignes d'un savant, et ou
ne saurait trop flétrir de pareilles spéculations établies
sur l'ignorance du public. C'est pour cela qu'il est urgent
que des capacités de premier ordre u'ayent pas l'air de
tremper dans de telles escobarderies , en employant de»
termes «que le vulgaire interprète tout différemment
qu'ils ne les entendent. S'ils persistent malheureusement
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él TBEBAIN» >*«W» *ftfUirttQlf »
dans ce système, ils oseront qa'à s'en prendre à eux
seub, s'ils se trouvent un beau jour confond ifs avec «ces
charlatans écrivassiers ,* qoi ire casent de faire aonfter
Ifcur trompette criarde des mots de déloge , de dïhmc%
de post-diluvien, d'anti-diïuvien, mots à double sea»,
fi n'ayant de valeur réelle que pour ceux i dont ib Jbàt
adroitement la fortune (i). '-•
* Lear alkrvions anciennes se lient au sel tertiaire, Ion*
qt*e leur formation a eu lieu sous les mêmes tsmm qm
ce dernier, ou^bkn si ce sont des dépôts centim0taiis ;
«quand les mêmes phénomènes de formation, tels «pt
des dépôts de source, des charriages, etc., ont eu Iko
pendant les deux -époques. Ainsi le remplissage des on
vernes à ossements, la production de certaines ton»»
lyÈères, de certains travertins , de certains minerais de
fer, de certaines terres végétales, decertainesdunes, ote*».
toutes ces formations peuvent aussi bien avoir commenta
sor des terres émergée» pendant la période tertiaire,
que pendant celle nommée alluviale.
D'un autre part , sur des plages ou sous des toers voi-
sines d*Mes ou de continents, les sédiments d'alkrvioo
«mi pu feire suite à ceux du sol tertiaire, si ces ]
«lu globe n'ont pas éprouvé de changement» ni
à*m l'intervalle de temps qui s'est écoulé entre ces t
époques*
Si au contraire il y a eu , à ce moment donné, dot 1
leversemente, Aes affaiseiqerits , des redreatentots ée
couches, des émeraous, etc., la liaison entre les deux
(i) Voyez Mémoire de M. Fleming, (Edind. pfiil.j., rf° aat
ciEJinà.j. of Se, \o\. i\% p. a©5), Buckland (Edinb. phil. j.t
ii° a$, oa Zeitsch.f. dfih.t 1S26, p. 3oo, cl 1827^. 363 el 43o)j
lfcclland (7V. geol. soc. £onâ.9 vol. S9 p. 5o6), et meta Iflfôm
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s*t» *f# pu* pe ftotr Hé» dans les point* frappé» pa#
é* tiàmàmptm, tt y a» discordance de stratification
dNfrk^eftt d# ftdfciMftfeftt* ) ailleurs le* eeticbe* alfa.
*f*fê* dê&ipmi A» niveaux inférieurs ans séâiiMrt+
tértfortrfes, lorfcgfrtl y à eu éinersion d'aile partie de fe.
ta** fcifo stro^tn*ritie , ctti lorsqu'un htt tfeel écoulé*,
ttpéut airitf éfwi fcrtité qu'une étfnerstOn aH été suivie
Mtoe-tamiéfftloif r et qtié plu* tard le «et ait été de non*
vètotfnwgê; dai»»c6<ftfr, ou pourra tnmrer dans née
iflftwé Cdntfêo utffrttatooii apparente entre lee terraina*
tfMi*h>e# et* d'àHuti On , àuttl bien qu'une discordance»
dMkpiête eufre ce* dernier*.
IfegédlogM doit étudier éoigueusemeitt ces divera
rapports et ne pas tirer trop vite des conclurions, s'il n'a
dewaitt lui que de» ofeservatim* restmrates dans de cer-
taine» lif&fte*. Ensuite îl doit examiner la nature des dé-
pà&, leur ét#»r<ta§f tour pttt**nce et leur contenu, soit,
â* Mrittâfcu* 0& minerai*, soft leurs fossiles de toutes es-
ptom*
Les allitvtoai anderww* ont une étendue et une pu»*
sâMa que i/oM point les alluviom modernes; elles at-
teignent souvent une élévation beaucoup plus conéïdé-*
rtMèf elles pâmassent, dans quelques cas, antérieure» a»
cJtomnen* d'un eertah* ordre de vallées, -e& edlea sont
composées, en grande partie., de débris de roches qu'on
lArtfrttft #pas e» place dan* le pays. Ce* caractères peu»
vmkt iMrir de distwsetidn k mi» deux formations , mais il '
frflt êm garder de les croire absolu*; et surtout le» ep~
ptfqoer aux matièaes de charriage.
Une ancienne alluvion sera facile à reconnaître' dan*
eeNè couvrant une contrée totale entière par ses cou-
das* ttieuMe», qui oetoMent le fond de ses vallées aussi
bieaf quelle* couronnent se» coteaux. Ailleurs^ ce seront y
à émue tikêmm, dea trafaées d'énoraefrhfacs composée
Digitized by VjOOQ IC
84 WMAÏfff JWICttW i>'a*bwwt.
de roches étrangères au pays et provenant de trèrtea.
Bans ces cas, l'explication d'une pareille formation ae
trouvera dans le redressement -subît de chaînes de ntfm*
tagnes et l'émersion de continents , accidents qui ont dû
produire des débâcles, des déluges d'eau , .des oscilla-
tions dans les mers littorales et des érosions immense*.
* Dans les aHtmons modernes par contre, on n'a pins
qu'à étudier l'action des eaux courantes, soit pour- dé»
traire, soit pour charrier, ainsi que les effets des 4éb4~
des des lacs. Plus rarement des phénomènes volcaniques
ont produit et produisent encore des oscillations dan» le
niveau des eaux et des émersions , qui donnent alors li*«
en petit à ce qui est arrivé en grand pendant l'époque
alluviale ancienne. - • «* .
Quant aux dépôts superficiels, tels que les tourbe**
les travertins , les limônites , les argiles dans les cavernes,
les débris de montagnes , la .terre végétale , etc. , on peut
souvent être embarrassé pour leur classement , et même
s'ils sont tout-à-fait isolés , il peut y avoir impossibilité
complète d'arriver à la découverte de k vérité.
Dans ces cas, si les rapports de gisement ne donnait
pas d'indications ,* il faut avoir recours aux fossiles , et
surtout aux ossements. Malheureusement, ces derniers
sont plutôt des raretés, et toutes ces masses n'ofifrentpaela
particularité de renfermer dés pétrifications. Il arrive
même que certaines couches coquillières n'offrent que
de simples têts calcinés de mollusques* terrestres ou.
marins , dont les espèces vivent encore dans le pays* Si
alors le dépôt est isolé, on ne peut que rester dans le
douté sur son âge.
Stratification. La stratification est fréquemment ht»
distincte dans les couches alluviales anciennes'; Ion»
qu'elles offrent cet accident, elles sont généralement ho-
rizontales ou légèrement ondulées, ou bien très fctble-
Digitized by VjOOQ IC
j**W^ip^s. ^ g\pH<mei«s y cpt 4ouMf
lieu ça et Ji .à des séries, de couche», plus inclinées, et t
dan* certains pays, elles ont participé à de plus grande
redressements. . ,, .
ST. SÀles et cailloux*
Les sables et les cailloux forment la plus grande mas**
des«a41uvions anciennes; ils sont très variés, et leur na»
tarent conforme à celle des montagnes ou des terrain/
«gai dominent ou entourent une contrée a|luviale. Comme
les^spérités duglobe sont composées^ en bonne partie,
déroches primaires,. de schistes cristallins ou de roches
massives, ij est ^tput naturel que les fragments de* cette
nature abondent dans les sables et les cailloux de la plu-
part des pays/ Ainsi, par exemple, les alluvions de la
vallée du; Rhin offrent, putréfies débris des chaînes
ajournantes , des roches, des Alpes , etc.
. Ces. dépôts renferment quelquefois , cc-minc, çpyches
sukordQnnées y quelques argiles limoneuses ou marnée
grossières , des grès, et des,pouding«es. divers, r&ultan£
à$. la cinien talion des parties ordinairement meures*
Ce. sont surtout des .fihraâons d'eau chargée d'hydrate
&oxyde de fer pu de chaux carbonatée et du ^ravertin,
q^çpnsoUdçn terminasses. Il y a aussi çà et là quelqoe*
Matières, végétales ou des restes d'animaux.
: Un des accidents le$k plus , remarquables dçs dépôfg
dontje m'occupe, ce sont .leur richesse minérale. V or â
le platine, l'étain oxydé, le fer .titane, le diamant et
plusieurs autres gemmes , tels que le saphir, le spinelle,
le zircon , etc., sont disséminés dansxertaines couches de
sajrie^plusou moins. grossiers. Ces minéraux se trou-
Y/mt, dajoAides associations déterminées avec d'autres d&
brisj ainsi, letsahle. aurifère, est surtout dans les alluvions
quarzeiuee et micacées (Rhin), pu bien avec des débrft
Il tXÊÈàê* *r'6m*M»t AifftMtt
*§****» *M*^HêhlM^iQÊÊ*)> llpili •>'
riftat du sol primaire oit dé masw* éraptives.
Le platine , arec l'iridium, l'osminm* le pftflttilbHty
sont dans des sables quelquefois aurifères > teffifeMMéf fr
ces derniers et méhmgés anssi 4e te titane et oxyduîé .,
ainsi que quelquefois de cuivre pyriteux. L'étain oxydé
mtêâi\*è<* aifetv fftns quarteuse* provenant de temâto
primaires.
Lés diamant* sont surtout dans des Sable* qttarsew 40
Sdflt accompagnés de fa* magnétique, quelquefois d'fp
et sortent de diverses gemmes (Cymopharte* SpineBev
Améthyste, etc.). Ce sont doue des débris desdiiitëfttfif*'
tftHtns, taiqueuxou micacés, souvent à itabirite. *
Les sables titaniAres sont surtout fréquents datts H*
contrées à matières siénitiques ou diallegiques, et d'à**
très roches ignées donnent tien à des sables graifitftpM*'
à topaze et béryl , à des argiles grenatfftres , des sable* â>-
morceaux d'obsidienne verte ( Bohème), à ottvine ,' et*.
Souvent on a été fort embarrassé pour s'expliquer ht -
production de sembllMes dépôts , soit parce qu'on m
connaissait pas le gisement originaire de ptasieorsdéeet*
minéraux disséminés , soit parée que leur quantité àtm>
les aïluvions paraissait exhorbHante , comparée à édÊ&
qu'Us offraient dans leurs gîtes véritables. Dans ceséer* •
niers temps, on est arrivé à la connaissance de ces1 cta»~
nier*? le platine a été trouvé , ainsi qne For, dan» lès
siénites et les serpentines, et très probablement le «H*-**
ment est implanté dans des «mas ferriferesou gemai*»*
ftres des schistes talqneux.
H y a plusieurs raison» quri expliquent l'origta* 4e*<
conefres meubles métallifères on gewâtfères, D'aboréeg* "
ces mineras on pierres précieuses proviennent de mage»
érnptives on bien de filons* or n'e*t*il pa» naturel fM^
les part re*k* pin* snperfoiettes de ces featea e*d* *»*
dby Google
«itttftf et cktztmx mcîWê. W
ittt&ërs aient reçu pins d'imprégnations métallifère* oïl
gemmifères que le* portions situées plus bas. Bans toute
opération de sublimation , rendrait où le refroidissement «
e»t le plus prompt, le dépôt est pjps grand; La grosseur
des pépites alluviales, comparée aux lamelles d'or dissé-
minées dans les filons , me paraît un cas analogue.
Ensuite Pécorce de ces matières ignées devait être
scorifiée, fendillée et couverte de blocs ; donc les agent*
atmosphériques ou les aetionsdestructives en général ont
en plus de prise sur elles que Sur le reste des masses, qai
ont perdu en même temps de leur élévation , et qui , S
présent, sont encaissés étroitement entre des couches
schisteuses.
Enfin les destructions de ces roches ont été grandes;
mars aussi ont-elles eu lieu à une époque où il y a en
d'immenses déplacements des eaux. D'ailleurs, les osse-
ments de grands mammifères éteints trouvés parmi le»
sables aurifères de l'Oural, démontrent bien l'époque de
ces charriages , dont la force est encore attestée par ht
distance à laquelle l'eau a pu porter des matières aussi
pesantes que des pépites de platine et d'or. If ne fout
' donc pas être surpris si les alinvions aurifères ne pré-
sentent qu'une portion* des matière» déplacées ; car là
plus grande partie plus légère a été emportée bien plus
loin.
Quant à certaines alhivions slannifères près de la mer,
des oscillations de cette dernière ont pu activer leur-
formation , comme semblent l'indiquer des couches c,o-
qmïlières.
Les sables et les cailloux de Pépoque alluviale ancienne"
Déforment pas toujours uws rtappe continue sur toute
une contrée 5 au contraire, «aobVetfve presque partotw
<|oe, dam chaque pays, ces dépôts sont distribués sur dê>r
mvéottx divers ovt par étages. Ainsi, s'il y en Ù9*r U
igitizedby VjO
m SAKM »* CélUmm âtfCUUff .
•urfece des plateaux, il y en a aussi sur les terrasse* plus
ou moins nombreuses qui bordent les vallées , les lacs. ou
la mer ( îles d'Arran et de Jura , en Ecosse )• Il devient
évident qu'il faut distinguer, soigneusement ces grands
dépôts des plateaux dfvec les autres qui sont plus locaux,
et qui résultent moins d'un accident d'assez peu de durée
que d'une continuité d'actions uniformes interrompues
âe temps à autre par de plus gvands accidents. Ainsi,
des lacs ont baissé petit à petit de niveaux, leurs digues
ont été entraînées à plusieurs reprises, ce qui a produit x
à certains moments, des diminutions considérables dans
•leur étendue, et, par contre coup., des rives émergées
*ou des terrasses couvertes de galets ( vallées de Glen*
Roy, de Locfeaber , bassin du Léman, etc.) (i). Beau-
coup de grandes vallées ont été dans le même cas, au
moyen de barrages; mais, dans d'autres, on doit aussi
supposer que leurs rivières avaient , à l'époque alluviale,
plus d'eau qu'elles n'en ont à présent, puisque le climat
dans les zoues tempérées, boréale et australe était encore
assez chaud pour nourrir des animaux équatoriaux, tels
4|œ des éléphants, des paléothérious , etc.
Sur le bord des mers, il est tout simple que les flots
Aient formé des dépôts de salles et de galets 9 et que ça
«t là ces derniers contiennent des coquillages marins des
• mers actuelles, ainsi que plus rarement des os de céta-
cés, etc. Si certains rivages ont été soulevés , si certai-
nes baies ont été émergées, toutes ces couches sont venues
au jour, et si ces changements ont eu lieu graduellement
«t par secousses, comme en Scandinavie, etc., chaque
m, m . ■ ,
(i) Voyez Mem. de MM. Latider-Dtck tyrans- o/ifie rôy.Soc*
ifEdinb.) vol. 9, p. 1, et Quart. J. ofSc, vol. 3, n« 5, p. iSa,
«tvol. 5, p. i75)tMaccalloch(7Vtf/». of the geol. soc. of Londqn,
*°h 4, P. 3i4) et Playfair (Quart. J. ofsç.% yol. *, p. £5o>
dby Google
ça* 1*4 «r cmwvx êmnap. Ut
mMKfèmeixt ph» violent sera marqué par 119e terrant
d'aljuvion marine; or c'est justement ce qu'on observe*
r Celte espèce, de dépôt graduel abonde sur toute» les
o6$es de la Grande-Bretagne, et même s'avance assez loin
dans \e$ terres, comme en Ecosse , sur les bords du
Forth et delà Clyde (1) -9 en Angleterre , dans le comté
die Caernarvon , le pays de Galles, .le Lancashire, le
Suffolk (a). Il contient des ossements de cétacés, connu
par exemple, de baleine (Ecosse ), et. des coquilles qui
rivent encore sur les rivages de la Grande-Bretagne-
Quelquefois ce sont des amas de polypiers , comme dans
l'île de Lamlash ( Ecosse), et comme on en connaît bien
dans .les .mers Pacifique et ; Rouge. Néanmoins c'est un
sédiment bien différent du crag du Suffolk qui appar-
tient afewl. tertiaire supérieur.
r JDe plus, ce dépAt se trouve sur des plateaux assez
élevés, et il présente des roches qui sont bien loin de
X&u gîte ordinaire* C'est ce qui a donné surtout l'idée
de rechercher les traces du déluge de Noé dans les alla*
rions anciennes. •
k. Or, en Angleterre même, où les plus hautes mort*
gaies ne dépassent pas 4>ooo pieds , tout le monde sait
que ces couches de charriage ne s'élèvent qu'à un certain
niveau. De même, dans l'Europe continentale , les atti-
rions anciennes restent dans les plaines, et ne remontent
dans les vallées de montagnes qu'au moyen des plus an-
ciennes alluvions fluviatiles avec lesquelles elles se con-
fondent. Mais personne n'a jamais vu et avancé que des
(1) Voyez mon Essai sur t Ecosse , p. 336, et Mull. soc. géoL
de France, yo!. 6, p. 74 ).
: (a) Voyex Mém.de MM. GHberUon (il/ag. ofnauhiêi., têSbf
f. 1 10 ), Trimnoer (irf.)» MarchUon {Fitst Report ef ihê B rit.
■«Sffûil, p. 8s.
Digitized by VjOOQlC
40 s*mmt et <wmmtt '**««»**
AflMes et des caiSoux «Falluvîous se trouvaient ttf 4
les montagnes; donc cette curons tance seule suffit peu»
démontrer ^absurdité defureintervenir un déluge ayatnt
dé recouvrir les pins hautes montagnes peur explique*
des dépôts produits par des cataclysme* particulier», #
une époque bien plus ancienne qute ledéluge de Wdè, et
même, suivant les géologues bibliques, antérieur* A*
PexhUenoe de l'homme.
C'est à ce même genre de dépôts marins sur d'ancien*
rivages exhaussés qu'il feut rapporter les couches1 su)»
vantes:
ia Les argiles * hunes tfbuttres et squelettes humaine
qui ferment les buttes de Saint- Michel en ÏAerm ? prêsr
de La Rochelle <i) , et qui existent aussi près de Ftott»'
bouchure de la Charente et de ta Gironde (2).
^Certain* dépèts ooquîlliers semblables arg^o-sableux
et accompagnés çà et là de rochers couverte de balanev
en Norvège (Osterod , entre Tanauger et Varhoug «*
Vandsee) et en Suède , comme entre Uddevella et 6e>~
thenburg, (Capellbackcn, Kured, îledeGulhohne^Ore^
gMu^),àLofgrund>àSodertel]e)iiUpsal et ^Stockholm.
( Tans ces coquillages suhfossilesseretrottventencni*d)nm
lis mers du nord et gisent quelquefois fort loin de ces
tanières, comme sur les bords des grands lacs-deife*
Scandinavie méridionale. Leur élévation tu jusqu'ao-*
delà de 200 pieds , et M. Keâhau dit en avoir vu è 4Sov
pieds en Norwégc.
M. kyell a mis hors de douteque le littoral delà Scan*-
dinavie a éprouvé et éprouve encore des exhaussement*
f i ) VeynUe M*m érM« ftsarfta ds Mltrae ( J. * JPkft.9
val. j8, p. 4oo, st J. 4t Mm.,*A. *f, p. 4*6,) .
(a) Voyca Ann. d. Se. nat, vol. 37, p. 33a, et vet* ai» f « *fc »
dby Google
létaux , effets qui, ont lien par secousses (i) , et ont èfft
commencer au moins depuis l'époque alluviale ancienne,,
ou depuis la dissémination des blocs erratiques. D'une
autre part , M. Keilhau a cherché à lier ce phénomène
t la fréquence des tremblements déterre en Scandinavie
et à ntontrerqtre les soulèvements constatés sont la son*-
Dde de petits effets le plus souvent imperceptibles (2).
8 en serait de même au Chili , où de» mouvements réf
yfeés de trembiesteets de. terre ont porté petit à petit
«le* bancs de coquilles marines jusqu'à i,5oo pieds de
hauteur.
3* Des argiles à huîtres et autres coquillages de la
Baltique ou de la mer do nord sur les hauteurs du Jut*
iaud , du Schleswig et du Hobêein.
4° B ftiut placer dans la luéme catégorie certains ssk
ble set certaines marnes très coquilltères, quelquefois ci-
Sfeentées a$es fortement , qu'on trouve sur plusieurs
'points des bords de la Méditerranée , comme autour 4fe>
Narbonne (3), au cap Saint-Hospice , en Sicile , dans la
régence d'Alger, en Sardaigne (4) , en Grèce, en Asie
mineure et entre Suez et Kosir, en Egypte. On sait que
<$$ coquillages jsubfoasiles ayant jcon&çvvé la plupart de
leurs couleurs, se trouvent presque tous dans la mer Ué+
diterranée actuelle. M* Deshayes leur attribue 96 psur
190 d'analogues vivanU. Or, on pourra encore déceu^
vjâr dans la suite les espèces dont les identiques parais»
{1) Voyez Lond.pMl. Tran$.t 1 835, part. 1.
(a) Voyea Eftsrretning om Jordskjotk i Jforge (Biïag.f. N*~
tarvid„ ete., iS35, p. 8a).
(9) Voye* le Mem. de M. Tournai (BuH. de la Soc, geol. d$
France, vrf, 3, p. 114 et 1 18).
(4) Véyea te Mém. de M. La Masmata (/, d* CM. , vol, 1 a,
p. S09). - .*
4tot manquer. M. de La Marmora a ob$crvé des débris
4e poteries grossières dans les sables à subfossiles de Ca-
gliari et de Sicile.
5° Des couches littorales semblables ont été reconnues
dans les États-Unis (Boston) sur les côtes du Brésil, du
Chili , de la Patagonie et delà Nouvelle-Hollande.
U faut y joindre encore des traces de luhodomes qui
existent à différentes hauteurs sur les rochers du bord de
la mer et fort au-dessus du niveau actuel des hautes ma-
rées , comme aux environs de Nice, au cap Circée , dans
le royaume deNaples , en Sicile (Païenne) en Grèce, ete.
Enfin les rochers et les falaises présentent , le long de
b mer , des traces d'érosions (i) ou même des cavernes
qui occupent un niveau plus élevé que celui des mers
actuelles. Quelquefois un rivage plat sépare même la mer
de ces anciennes falaises (île d'Arran) , tandis qu'ail-
leurs elle en baigne encore le pied (Péloponèse) (a);
Ailleurs il y a. des séries de véritables terrasses (île de
Jura et vallée de Coquimbo au Chili) (3).
II. DEBRIS »4HS LE» VALLÉES DES MOHtAGVEf .'
Dans les pays de montagnes toutes les vallées sont
remplies de plus ou moins de débris résultant d'avalan-
ches ou d'éboulements , ou bien des torrents descendant
des hautes sommités. Ces matières fragmentaires ont des
grosseurs très diverses, suivant les roches dont elles. dé-
(i) Voyez an Menu a ce sujet, par M. Boblaye (7. de Géo!.p
vol. 3, p. i44» et Expédit. de Morée).
(a) Voyez mon Essai sur l'Ecosse, et un Mem. de M. Veteh
(Trans. ofthe géoL Sàc. ©/ XiWon , N. Si , vol. î j-part. s f p,
4»6). '
(3) Voyes Travdtin South Amencm% par M. U capit. Hall, vol.
dby Google
DEBRIS ANCIENS DBS MONTAGNES, 93
rivent; telle couche très dure donne lieu à de gros bloc»
sans souffrir pour cela autant de dégradation qu'une ao>
tre qui se réduit aisément en limon.
On ne peut guère fixer l'époque de formation de leurs
masses les plus inférieures, parce qu'en général elles son!
enfouies trop profondément et remplissent souvent les
crevasses qui ont donné lieu aux vallées. Le commence»
ment de ces dépôts tombe après l'émersion de chaque
partie des continents actuels. Dans les parties récentes,
des ossements de quadrupèdes , ou même des restes de
l'industrie .humaine , viennent indiquer positivement
l'époque de formation.
Il serait très utile de mesurer exactement une vallée
élevée et ses sommités environnantes, puis le plan fait,
de prendre une idée exacte des alluvions qui y sont ac*
cumulées, de celles qui en sortent au moyen des eaux
courantes et de la proportion dans laquelle chaque es»
pèce de rochey contribue. En renouvelant, dans dix ou
vingt années , -cette opération , on obtiendrait approxi»
mativement une idée de la dégradation que les monta-
gnes éprouvent sous telle et telle zone et sous telles on
telles circonstances accessoires. Cette donnée acquise , on ,
en pourrait faire une espèce de formule générale en
adaptant les termes, en plus ou en moins, aux partie»:
larités de toute localité quelconque.
Les sables et les cailloux présentent des différences de
gisement suivant qu'ils sont le résultat de mouvements
des eaux de la mer ou d'irruptions d'eaux fluviatiles ou
lacustres. C'est une étude difficile qui pourra dans la
suite conduire à des idées positives sur le mouvement
des eaux , leur direction , et même sur le nombre de
leurs irruptions successives pendant un même intervalle
.dans diverses contrées. En effet , il est évident que 1er
premières oscillations des eaux ayant produit des dép4*r
p.
94 uacs mmiiTijQUfiS*
ces derme rs ont pu plus lard être un obstacle çà et là à
de nouvelles inondations , obstacles qui ne seront pré-
sentés que çà et là. D'une autre part , si les eaux fluvia-
les forment derrière des éperons , des amas de débris et
des terrasses de cailloux , les galets et les sables déposés
par les marées marines . ont une autre manière d'être f
tandis que l'écoulement d'un lac expose des bordures
très régulières de cailloux en même temps que ses eaux
4énudent les couches sur lesquelles elles passent et dé-
posent des traînées de blocs et de débris dé volumes
d'autant moindres que la distance parcourue est plus
grande.
Jusqu'ici on ne s'est occupé que dTestimer la quantité
fie limon charrié dans la mer par certains grands fleuves,
tels que le Nil , le Gange , le Rhin , le fleuve des Ama-
zones , etc. Or si cette estimation était même répétée sur
plusieurs points du cours d'une rivière , ce qui n'a pas
encore eu lieu , cela ne serait qu'une bien petite partie
des observations à faire pour arriver au but que je
signale.
] La dégradation des montagnes et surtout des som-
mités est un fait reconnu par tout le monde ; mais jus>
qu'à présent , on ne peut guère dire qu'on ait établi
incontestablement par des mesures barométriques et
trigonométriques , que tel ou tel pic ait baissé depuis un!
certain laps de temps par cette seule cause, dont il fttut -
bien distinguer les effets d'affaissements.
^ • • j ■ • ' . ...
t *
III. BJbOCS ERRATIQUES.
«. • - .
On, appelle blocs erratiques de gros fragments angu-
laires de roches étrangères au lieu où on les trouve, et
dont le véhicule a disparu. Ce sont ainsi des indices vj- J"
v ajuts des grandes révolutions par lesquelles ont passé
dby Google
certaines parties du globe» La définition que j'en donne
exclut déjà la possibilité de les confondre avec des blocs
charriés par les rivières, ou avec ces masses provenant
delà désagrégation dfagglomërat ou de nagelfluh.
Au Harz, dans le Fichtelgebirge, en Bohème (CarU-
bad), en Moravie, en Ecosse, aux Pyrénées, etc, et
dans d'anUwpays , les pentes des montagnes granitiques
offrent une grande quantité de blocs angulaires qu'il ne
fout pas confondre avec les blocs erratiques. Je crois que
o» masses détachées dérivent, les unes, de la décomposi-
tion des sawuûftés y «t les antres , du mode éruptif des
formations yaaitdïdes. Dans tonte matière d'éjection,
leaparUes extérieures sont fendillées, et la surface cou*
fierté de blocs. Plus tard r les forces qui ont donné lieu
aux blocs, erratiques, ont enlevé une partie de ces rochers
détachés , et en ont émoussé quelquefois les angles (ij.
. DissèmituUwn* Les blocs erratiques sont épais dans
leiiphines, dans les vallées , dans les gorges et sur les
pentes on même les erètes.de montagnes. Ils sont dissé-
minés par bassins , ou bien les blocs de chaque nature
différente août ^groupés ensemble , de manière que, le
tffjain occupé jpar eux a plus ou inoins la forme d'une
eUipsedpnt.le grçand axe est dans la direction de la force
qqttriaa» .çt,fba sommet vers le pointjpii cefte dernière â
commencé à pousser les fragments.
- («ibloxx son^nlos. abondants jj l'ouverture des vàtjées
0a*w^dr^.5e^eurs éW^gisseménts qùYijieurs: À.u
<*itol»rft*^.fnarç^^ les' défilés Qh
WtÈto'&eBRW' RP* le «pépient étaif plu^ ràpïdél
GiWfWMi J^'Wpcs sont §n vastes traînées ( Scànie ;
■ ',' ■■ r ■ ****** utniim.|>ji (j'nni nnim^i ipup
dby Google
96 OHÎGIHË MS BLOCS BfifiATIQtrM»
Pomérauie, bords de l'Oder), et sont enfouis dans b
terre végétale, le loess, des sables ou des graviers. Dans
quelques endroits, ils sont couverts de tourbières, tan-
dis qu'ailleurs ils sont placés simplement sur le roc vif;
comme au moment de leur dépôt ( SalèveJ.
Dans les vallées , les blocs sont plus fréquemment eav
sevelis dans des sables ou des argiles, et il arrive même
qu'ils sont liés par un ciment calcaire avec les débris qui
les environnent.
Composition. Les blocs erratiques offrent surtout des
schistes cristallins (gneiss, protogine) , des roches ignées
(granité, euphotide, porphyre) et des roches prhnaires
( calcaire, quarzitc, etc.)* Ils diffèrent d'une contrée à
une autre comme les chaînes dont ils dérivent. Ainsi lé
calcaire primaire coquillier et les roches du trias se trou1
Vent en blocs dans la plaine de' l'Europe et de FÂrnérâ-
que septentrionale, et n'existent pas dans le Jura, etc.
M. Klodeu a reconnu dans les blocs du nord de l'Alle-
magne des roches et des fossiles dont le gisement est
encore inconnu. ' ' à ' ' * ' • - w; « -•*
Il peut aussi arriver cnr*il y ait dans le même pays «me
diversité dans les blocs disséminés à divers 'niveaux!
Certaines roches se trouvent plutôt dur tel point' que sur
tel autre, à cause de la position relative dé'leur gîte pr^
jniaf. ^ .; :\[-'ï l V.,.V ': >SÎ '' ! ,j:#
Grandeur. La grandeur dès blocs ^tfrie depuis1' plu-
sieurs tqises cubes jusqu'à des grossëur£*fJèu ctfn&dëffe*
blés. Dans ce dernier cas , on peut courit^ffctyuè tfé^càt^
fpndre des traînées semblables avec dés depofc tPjttlUYîUu
provenant d'un tout autre point. Cette tlrfiWfttfé wfe$t
pas -même levée lor«qu£on~~observe sur dgs. plateaux des*
couches de très petits blocs. Or ceci ne tendrait-il pas à
démontrer que la dissémination lointaine des débris des
montagnes est un phénomène général dû à cert*in*s
dby Google
ORIGINE DES BLOCS ERBATIQUES. 07
causes agissantes encore, tandis que les blocs n'en sont
que les effets exceptionnels ?
Formes. Sous ce rapport, on doit remarquer que les
gros quartiers de rochers sont bien moins arrondis que les
petits fragments. OU pourrait comparer les premiers aux
masses de laves projetées au loin par une bouche volcani-
que, tandis que les petits blocs portent vraiment tous les
caractères des. galets de rivières,
Dans certains pays de sable , les gros blocs étant re-
cherchés pour la bâtisse, etc. , il faut prendre garde de
confondre des formes artificielles avec leurs formes ori-
ginaires.
Leur élévation absolue. La hauteur à laquelle on
trouve les blocs se règle sur celle du pojnt dont ils sont
partis et sur le niveau de la contrée environnante. Ainsi
s'ils sont très élevés dans le bassin et les montagnes de la
Suisse et de la Savoie , ils sont très bas dans les plaine*
de la Russie, de l'Allemagne, de la Suède , etc.
Leur origine. L'origine des blocs a occupé beaucoup
de savants. On a suivi pas à pas ces traînées; on lésa vu
devenir quelquefois d'autant plus volumineuses qu'on
approchai tdes montagnes; ona retrouvé les identiques de
leurs roches dans des chaînes voisines ou lointaines de*
localités de leur gîte. Enfin on a observé que les blocs
étaient déposés sur un plan incliné, lorsque toutefois la
configuration du pays le comportait, et on a cru devoir
attribuer à leur passage dans certains lieux des sillons
tracés sur les rochers ( États-Unis).
D'après tous ces faits , il semblerait que les blocs ren-
treraient dans les effets ordinaires des charriages fluvia-
tiles , ou du moins de grandes débâcles de lacs , mais en
recherchant leur origine , on s'est trouvé obligé de tra-
verser de vastes bassins, telle que la plaine suisse ou
même des mers , comme la mer Baltique et la mer d'Aï-
il. 5
m
■ Digitized by LrOOQ IC
flB ORIGINE DES BLOCS ERRAXIgUK*.
lemagne. C'est ce qui a fait recourir à d'autre» explica-
tions, comme le dépôt des bloc» au moyen de glaçons
emportés par les courants dans des directions détermi-
ées. Ce cas pourrait se présenter encore entre les côtes
du Groenland et de l'Islande. Si on suppose que le
charriage des blocs de l'Europe septentrionale a eu
lieu à l'époque alluviale ancienne , comme le climat
européen comportait encore alors la vie des éléphants,
des rhinocéros , des hyènes , etc. , il parait bien dif-
ficile d'associer avec cette température , ne dût-elle être
qu'italienne, la formation ou la conservation de glaces
flottantes. ,
Dans tous les cas , cette hypothèse ingénieuse ne ré-
pond pas au fait offert surtout par la dissémination des
blocs alpins entre Chambéry et Munich; car on ne com-
prend pas ce qui aurait forcé les glaçons portant telle ou
telle roche à préférer telle ou telle gorge déterminée
du Jura pour y venir déposer leur fardeau.
Il devient évident que leur distribution est en corela-
tion positive avec la chaîne d'où ils sont partis y or qu'est-
ce qui est plus capable de mettre de pareilles masses en
mouvemeuts dans des sens déterminés, que les soulève-
ments des montagnes accompagnés de déplacements dans
les eaux? La densité de ces dernières, chargées de ma-
tières terreuses , aura pu contrebalancer la pesanteur
excessive des blocs, et ainsi quelques-uns auront pu
franchir des profondeurs et des vallées, tandis que d'au-
tres seront descendus dans ces abîmes.
Telle est l'explication à laquelle la plupart des géolo-
gues se sont arrêtés j mais il reste encore beaucoup de
points à examiner. Ainsi quelques-uns y veulent faire
intervenir des fontes subites de neige ; d'autres , l'écou-
lement de grands lacs d'eau douce ou de mers : puis on
a trop négligé d'observer la forme de la surface infé-
dby Google
5*$ blocs. &teHe réellement sillonnée? Les blocs
ont-ils vraiment creusé des rainures sur les rocher* ? En-
«a f»eis sont les rapport» des blocs avec les sables et les
«raviers qui les empâtent ou qui sont dans leur voisi-
nage* Ces questions méritent d'être étudiées.
Le ptenomènedes gros Wocs n'est point général dans
UBjÊtpes; itest restreint sur son pied méridional sur-
«rat entre le Piémont et le Bergamasque, et sur le ver-
sant nord entre le Dauphiné et l'Autriche. I/iritensité
du charriage va en diminuant depuis un point centrai
ibrmé par les bassins du Léman, de l' Aar et de la Reuss.
Bn» le$ Alpes orientales et les Carpathes oçcidea-
-ttfes, sfil y a quelques blocs, ils sont infiniment plus
-ffcfcto et isolés, ce ne sont plus de ces immenses traî-
nèts. Un de* derniers soulèvements des chaînes prote-
- gfoiqoes me parait intimement lié à ce grand accident
«édfogique.
Dans Y Europe septentrionale , tout indique un mo«~
vement de transport du nord-est au sudouest, Vest-à~
«dk>e des montagnes de la Finknde et de la Scandinavie
vcrsles vastes plaines au sud de la Baltique et de la mer
d -Allemagne. Néanmoins, comme le dit fort bien
BL Kloden, ce dépôt peut n'être pas un effet si simple
fu*#n le croit. Ainsi l'écoulement de la mer de l'Europe
s^pjtcntrionale et de ses annexes peut être venu complu
çwtr le transport , qui çst du reste plus grand que celui
4e» Wocs de» Alpes, <*t qui a commencé peut-être déjà
ter* de ^époque tertiaire supérieure. Ensuite des masses
sfcnt anssi parties àe& chaînes de l'Allemagne et sont ve-
nues se mélanger aux blocs Scandinaves , ce qui se comr
prendrait très bien, si la plus grande cause de ce phéno-
mène était Fécoufament subit d'une mer.
Dans le tsentre de V Angleterre , il y a des blocs grani-
tiques, etc., vtiigiitd* nord. Doit-an admettre queJa
-
460 ORIGINE DES BL0C8 KRtATIQUEft*
Gronde-Bretagne offre des débris semblables proyenaoc
dcNorwége (i)? ,
Dans le nord des Etats-Unis } on croit avoir obserré
dans les traînées de blocs une direction du nord-ouest
au sud-est, et on y lie, comme dans les Alpes , l'ouver-
ture ou le, fendillement de certaines vallées. Dans le
Chili , il paraît qu'il y a aussi de grands dépôts de blocs
erratiques. L'Espagne , la Géorgie, l'Oural sont des
contrées qui n'ont point encore été examinées suffisam-
ment sous le rapport de cette question des blocs.
Leur présence ou leur absence est un moyen sûr et
commode de déterminer si une chaîne a éprouvé ou n'a
pas éprouvé un soulèvement très récent. Cette proposi-
tion une fois accordée , on trouve à en faire aussi l'ap-
plication dans tous les cas où les couches de la terre pré*
sentent des amas de gros blocs ou des agglomérats très
grossiers. Ainsi ceux du grès vert des Alpes suisses et
.bavaroises offrant surtout des roches des chaînes des
J>ords du Rhin , me semblent indiquer des soulèvements
éprouvés par ces dernières, montagnes lors de l'époque
crétacée , et ainsi de suite.
Consoliez les Voyages de Saussure et de Deluc , les Mena, de
MM. Escber (New Mpina , vol. i, p. i, Min. Ta$ch.y i83a, p.
63 1, et Annal, de Phys. de Gilbert, vol. 65, p. na), de Bucà
\Abh. </. K. Akaù. d. Wis*. zu Berlin, pour i8i5, Miner. Ta*-
ehenb., 1818, p. 4^8; Annal, der Phys.9 vol. 9, p. 5y5i A tut.
deChim., vol. 7, p. 17, et vol. 18, p. a^i) $ Brochant {Annal. A
Mines, 1819, ei Jnnal. dérPAys. de Gilbert, vol. 65, p. 128 et
160) 5 Deluc* neveu {Ann. d. Chim., vol 8 , p. i34, et yoI. 1a , '
p. 149; BibL univ.% vol. 39 , p. 217, ttMëm. de Phys, de Ge-
nève, vol. 3, p. 189, et vol. 5, p. 89) ; Studer, (Monogr. de Mo-
(1) Voyez un Mem, de M. Segdwick (Annah. qf phiL, avril
18a 5, p. î>4»> et Zeiischj. Mi*., 1.8*7, p. 53 et 193).
dby Google
LOIS 5. fOf
fcfee); de I* BèbhètPbillips (^witfZ# o/pfctf.jaofe 1817); I
etWestendorp^ûfaz^et Mem.de HarUm^. i33);Haassmaa
\JSfatuurk. Vtrh. van de Holland. MaaUch. d.Wet. te HaarUm,
tqL 19, p. 97i);Brongman(^fui. A Je. natj vol. i4> p. m);
Euoamovtki (^/io, 1839. vol. 18); Jackson (2WW. immV«, 1829);
Engelpach La Rivière {Considérations sur les Blocs, Bruxelles,
1899, in-8°); K loden ( Die Versuinerung. d, Marck Branden^
hurg9 i833. in-8°); Bernhardi {Jahrb.J. Min., i83a, p. *5q) ;
Hayden (Geological Essqys> Baltimore, 1820, in-8*}; Webster
(Boston j. of philos., vol, i, p. 91); Backland {Keliq. dVûv^
IV. LOESS OU LEHM,
Composition. Le Loess est un dépôt plutôt lacustre
que fluviatile, et composé d'argile limoneuse ou mar-
neuse, à concrétions ovoïdes de marne calcaire endurcie^
et quelquefois creuses intérieurement.
Ces couches horizontales contiennent des bancs et des
amas plus ou moins arénacés, des sables et, çà et là , des
cailloux , surtout dans les parties inférieures et supé-
rieures.
LeXioess couvre les grandes plaines (Allemagne sep-
tentrionale, Hongrie), et remplit le fond, des grandes
vallées ( Rhin , Danube , Garonne ) , de manière à pa-
raître comme le dernier sédiment des bassins d'eau
douce qui ont occupé ces cavités. Ce dépôt manque ou.
est mêlé à des graviers, dans les vallées qui n'ont pas
formé le fond de lacs d'eau douce, qui n'ont pas eu
assez long-temps cette destination, ou dont les eaux ont
été trop agitées.
C'est à ce genre de formation qu'il faut rapporter ce*
couches arénacées, à ossements d'animaux éteints et à
coquilles terrestres et lacustres, que MM. Strickland
et Charlesworth ont découvert , l'un dans la vallée.
d*Evcsham, dans le Worcestershire , l'autre dans le
dby Google
H)3» DEPOTS MAB|ta-«ALGAIRES.
Sufibjk IJs y oui observé aussi de* .coquiUaflfts 4**
pays, à l'exception de trois espèces (Gyela$)r*$xiç*- .
rawaeoJt éteintes.
C'est le .gisement du plas grand sombre A*msiâmietHS
xte mammifères ewfouis pendant Fépoque alluviale
ancienne. Quelquefois ces derniers se trouvent accu-
mulés (Tune manière extraordinaire dans des cavités
remplies de loess (Géra), ce qui vient de ce que lenr.
arrivée dans ces localités a mis obstacle à tout ch&rciagp
ultérieure.
C'est encore dans le loess qu'on ardécouvert des osse-
ments humains de races étrangères à l'Europe (Lahr,
pays de Bade, Krem*, en Autriche).
Stratification* Je ne sacfee posHftie les ceaches ordir
nairement horizontales du leess ayent été trdiwéo»
redressées, quoiqu'il ait fm éprouver, comme tous le*
sédiments, des accidents locaux.
Yoyéfc Méni. de "A. îlozet {7. degjol., vol. i, p. afiP), etc.
V. DÉPÔTS MlRNO- CALCAIRES.
t»es sources minérales ont,produit ça et là, pendant,
l'époque alluviale ancienne des travertins ou 'des ttdfit
calcaires , qui renferment quelquefois des ossements de
quadrupèdes n'existant plus dans le pays, où même d'es-
pèces perdues (Pyrmont, Hara , canton de Berne, etc.).
Des coquillages terrestres ou lacustres encore existants A
y sont un accident plus fréquent , mais leurs espèces ne
sont pas toujours celles qui sont actuellement les plus
communes dans le pays (Baden , en Autriche).
ïl est arrivé aussi , comme de nos jours , que les eaux.
des lacs , alimentées d'eau acidulé et chargées de carbo-
nate de chaux , ont produit des couches marne-calcaires.
Ces masses alternent cpieïquefoi* avec des lits de tourte
dby Google
CAXCA«B ttéaiTB MASSE N. US"
a», d'argile, «oiwne^kse veR bien dam certaro dépite
semblables du Forfershire, en Ecosse (i).
Leurtjassiies comblent en ossements de grands ani-
maux quelquefois éteints (Cerf gigantesque, Castor, etc.),
en Coquillage» lacustres (Plaitorbe, Lymnée, etc.), et
en plantes de «marécages (diara ) , avec leurs graines»
VI» OtbOURE MjSdiTERIUïÉE*.
Surlebord delà merdes sources déposant du carbo-
nate de chaux ont cimenté des sables ou des poudingue»,
tandis que sur le pourtour de la méditerranéenne ou sur
les rivages des systèmes calcaires jurassique et crétacé ,
il s'est déposé du limon calcaire dans des creux et des
fentes. Cette matière est tout-à-fait semblable à ce qu'on
observe quelquefois dans les Alpes , comme sur l'Eben-
alp a Gosau, près de Hallein, etc. C'est un lavage du
calcaire , au jnoins de l'acide carbonique des eaux plu*
viaïes et peut-être quelquefois un dépôt produit par
des sources acidulés descendant sur des rochers.
Bans la zone méditerranéenne ce calcaire est jaune ou
brunâtre , plus ou moins arénacé. Il empâte quelquefois
des coquilles marines non pétrifiées , comme celles des
sables Burin* récents dont j'ai déjà parlé. C'est, ce qui
constitue le calcaire méditerranéen de M. Bisso.
TH. 9RÊGBE8 t>89EVSE6.
D'une autre part , les mêmes terrains de l'Europe mé*
rîdionale ayant souffert de grandes dislocations , ont o£»
fert jadis et offrent encore beaucoup de fentes. Ces vides .
,(i) Voyez Mém. ieMfif. Lyeli ( Trans. ofthegcol. soc. of
london* N. S.^ol. a, paie i, p, 7 3), et Schlottbeim (Tasch.fi
dby Google
tOl BRECHES OSSEUSES,
se sont remplis en partie dé fragments calcaires , puis
des infiltrations d'eau, pluviale sont venus les cimenter
plus ou moins en dissolvant , au moyen de l'acide carbô-
nique , du carbonate de chaux. Telle est l'origine de
cette grande quantité de brèches brunâtres ou colorées
par le limon rouge propre au terrain calcaire (Roussil-
lon, etc.). II est- tombé quelquefois dans ces fentes des
ossements de quadrupèdes terrestres d'espèces éteintes
ou vivantes dans le pays ou ailleurs. Ces derniers y ont
été aussi amenés fréquemment par des cours d'eau régu-
liers ou l'écoulement des eaux pluviales. Les brèches os-
seuses sont résultées de ces deux modes de remplissage.
Cette formation de brèches a eu lieu plus ou moins loin
de la mer ou même dans l'intérieur des continents; dans
ce dernier cas, si elles contiennent des fossiles, ce ne sont
des ossements et que des coquillages terrestres (Hélix),
comme à Romagnano; dans le Véronois, dans le Siennois,
à Concùd en Àrragon , dans la vallée de Wellington,
dans la Nouvelle-Hollande, etc.
Dans ce dernier pays , ces roches ont fait découvrir
au milieu d'ossements de marsupiaux ceux d'un éléphant,
animal qui ne paraît guère être actuellement un habi-
tant de_ce continent.
Si le dépôt a eu lieu sur des rivages la position des
fentes , relativement au niveau de la mer , y a rendu
possible ou impossible l'introduction des coquilles ma-
rines. Ainsi à Nice , à Gibraltar , à Cagliari , en Sicile ,
près de Tripoli , en Syrie , etc. , les brèches ossifères
empâtent quelques coquilles marines, à Cérigo on y cite
du sel ; tandis que plus souvent il n'y a pas de restes ma-
rins, comme à Cette , à Antibes , \ Bastia , en Corse ,
près de Pisc, au cap Palinure , en Sicile, en Dalmatie,
aux îles Ioniennes , en Grèce , aux Bermudes , etc.
Les ossements fossiles des brèches appartiennent sur-
dby Google
Cavernes in partie ossiferbs. 1ÛH
tout à des ruminant? et des rongeurs. Ces os sont sim-
plement calcinés , brisés , et plus ou moins usés , suivant
la distance d'où ils ont été charriés. Pour s'assurer .de ce
fait, il faut observer les roches qui les accompagnent
ainsi que leurs formes.
En Dalmatie , M. Germar prétend avoir trouvé, dans
les brèches osseuses , des ossements humains , et même
un morceau de verre grossier , échantillons conservés
dans le cabinet de M. Keferstein , à Halle.
VIIÏ. cavernes en partie ossiïères.
En général les cavernes paraissent tenir à la nature
particulière de certaines roches. La plupart des cavernes
sont dans les calcaires primaires, jurassiques ou crayeux*
Il y en a aussi rarement dans le muschelkalk , et les amas
de gypse offrent dés cavités semblables le plus souvent
sans issue visible.
Cependant il y a des cavernes moins grandes dans le»
coulées de laves et dans le basalte (île de Sky). M. Vii -
let nous en a fait connaître dans les schistes cristallins
de la Grèce (île de Thermia), il y en a aussi dans les»
Pyrénées; on en cite de petits dans le granité (ïndostan).
Position. Les cavernes sont quelquefois à la sépara-
tien de deux dépôts ou de deux couches. Elles sont sur
la pente des montagnes, ou dans le fond des vallées, ou,
sur les côtes de ravins profonds , tantôt fort au-dessus
du niveau du lit des torrents, tantôt à fleur, d'eau des
rmère*
Entrée. Leur entrée a la forme d'une grande porte
*& bien ce n'est qu'une fente qui est presque fermée par
des écoulements ou des incrustations. Ailleurs , la main
des hommes a élargi cette entrée, ou même la formation»
postérieure d'une fente ou d'un ravin a changé cette
5.
Digitized by VjOOQIC
4ti$ CAjM*m* ™ PARTIR OSPIWE^,
dernière. Dam ce cas les cavernes présentent quelquefois
des formes très bizarres de grands puits, d'immense^
voûtes , comme sur les escarpements du gi?md Saîève,
près de Genève , etc.
On observe beaucoup de variétés relativement à leurs
dimensions. Leur direction n'a rien de constant, si ce
nfest quelquefois pour celles qui sont placées entre
les mêmes assises et dont la direction est alors celle da
plan de stratification de ces dernières.
Il faut voir si leur origine est en quelque rapport avec
celle des vallées voisines ou avec les fentes nui traver-
sent les coucbes. Les cavernes forment une fente çà et là
ma peu plus large, ou bien ce sont de* séries â&saUc6$itii5
Qii.jpoins hautes séparées par des conduits koriattntateg»,
\jiàiné& ou verticaux. D'ailleurs le plus souvent <k» ata*
testes et des éboulenèents ont altéré -beaucoup las far*
nwêdeceS'Cftvkés. Les puits, ks gouffres v les eotonnoiï»
et d'autres trous bizarres des terrains calcaires , ne pas*
M&*t pus se séparer des cavernes*
Quoiqu'on ne puisse arriver quiiks à peu pré» «m* 4*
longueur , ]» largeur el la hauteur des caverne*, $mi*
<ju'o»p*uUli4*e queprôsqu'aucune n'eét susceptible dttue
examinée d'un bout à Tartre , néanmoins iàest émpop»
tantde prendre.<de#iMtes«iir les dimOBttOttjaesvcavaOïies
el l&.yeote dg laur *o\9 car des «avants les «nt b*jn
paoé la de»eu#e bu la tombe de grands amtnaum. 4fa,«l'-
faut au noins Qu'ils ayent pu s'y tenir , si cette suppasi»-
tioa doit être admise.
accidents intérieurs. L'intérieur des caverne* fwé*
sente quelquefois den marques de fotfttalejttents vfckilfts
et, 4' usure jw Use***. Bans certaine* cavernes q«el»>
qpe^g^|logu#s««lt pouvaper^evoirdes eneboil* polis par
IffPWPlgP répét44>iMma*« carnivores (Hyènes). Qodk
quôfftis to^çh^s^pAt native», ailleurs elles «u»t feseou
dby Google
stratifiées , horizontales , ouinclinées , ou nrrompugnérs
de failles. Ça et là on a voulu observer que des couches
arquées formaient des cavernes , lorsqu'une partie des
parties arquées inférieures avaient disparues.
Les dépôts des cavernes consistent en incrustations *et
brèches calcaires , en argile ocreuse rouge, matière fart,
commune dans ces cavités , en terre bitumineuse noire
provenant de la décomposition des os et des matières ani-
males et quelquefois en sables et cailloux ou en loess»
La quantité des incrustations varie beaucoup , quel-
quefois le plancher est couvert de plusieurs couches cal-
caires, ailleurs il n'y a des stalactites qu'au plafond et ils
se produisent encore. Souvent cette formation a cessé
t*at-à*ftûc, parce que les conduits des eaux se sont bou-
chés ou que ces dernières ont fini par prendre un autre,
cours* On a vu aussi des stalactites creux et des croûte»
de Hrtahgmkes séparées par des espaces vides ou remplis
d'eau*
Certaines cavernes présentent ea outre des effleures»
ceaces salines.
TempéraHire. Leur température varie par rapport a
la température moyenne du pays où les -cavernes je trou*
vent* Certaines d'entre elles sont bien connues pour
émettre sans cesse , ou à certains, moments de Vannée ,.
de» courants d'air froid. Il y a des grottes dont la tempé-
rature reste assez basse toute l'année pour contenir tou-
jours de la glace» Le froid produit par l'évaporation
peut quelquefois contribuer .à ce phénomène.
Il fout aussi tenir compte de l'élévation relative des
cavernes, de la direction de son, entrée par rapport ans;
veats les plus froids ou les plus secs*
Eaux des cavernes. Les grottes ou les cavernes, «ptfc.
sèches, ou bien elles renferment des mares d'eau ouide*.
lacs situés ordinairement dans les parties les plus basse*.
dby Google
108 CAVERNES EN PARTIE OS SI FE RE S.
D'un autre côté, beaucoup de cavernes sont traversées
par des torrents ou en sont les dégorgeoirs momentanés.
Il y a aussi des sources intermittentes ou périodiques qui
se vident au moyen de puits et de cavernes.
L'hydrographie des cavernes est une étude non seu-
lement intéressante , mais encore la seule qui, à mon
avis, puisse conduire à l'explication delà formation de
la plupart de ces singuliers boyaux de la terre. Certains
animaux, tels que les Protées (A anguinus), et certains "
cryptogames, sont le propre des cavernes où se logent
en général les chauves-souris, quelques petits carnassiers;
en Amérique, des serpents à sonnette, dans l'Indostan ,
des hyènes, etc.
Restes organiques. Il y a des cavernes qui n'ont offert
aucun reste organique, comme par exemple celles des
Alpes occidentales, dans la vallée de Cluse à Sallen-
ches, etc. Le contraire a eu lieu dans celles situées à des
niveaux en général inférieurs , comme en Angleterre^
en Belgique , en Westphalie , au Harz , en Franconie ,
dans la Bourgogne, le Languedoc, la Toscane, la Sty*
rie ( Mixnitz )., la Hongrie ( Belènyes ), l'Altaï ( Tchâ-
risch), etc.
Ces pétrifications consistent principalement en osse-
ments d'animaux de genres et d'espèces "éteints (Ours *,
Hyène), môles çà et là à jdes espèces vivantes. Il y a de
plus quelques coquillages terrestres mélangés aux* h'*
«ions , aux sables ou aux cailloux , qui remplissent ou'
tapissent seulement le plancher ou des portions de*
cavernes.
Dans quelques-unes , on a trouvé de plus des osse-
ments humains au milieu de ces os de carnivores , do J
pacfryderraes, de rongeurs, de ruminants, etc. C'est sur-
tout les cavernes du Languedoc , de la Belgique et de la
Syrie , qui ont présenté cette Circonstance , et qui ont
dbyGooglç
OfttClfffi BE* CAVERNES OSSIFERBÔ. 409 '
offert en outre dès débris de poteries grossières. C'est'
donc un fait tout-à-fait analogue à ce qu'on voit dans les
brèches osseuses.
Assez souvent les dépôts ossifères sont sous des croûtes
de stalactites, autre circonstance qui indique au moins
une certaine ancienneté, ainsi que leur contemporanéité
avec le remplissage des fentes à brèches.
Leur origine. La question des cavernes enveloppe denx
poiats capitaux, Information de ces cavités et le dépôt des
masses qu'elles recèlent. Je crois que les cavernes ont
une origine très variée. Ainsi . de semblables vides peu-»
vent résulter d'affaissements partiels de couches, de fen- '
dillements ou de failles, comme aussi simplement du
plissement des couches ou de leur passage de la position
horizontale à la forme arquée. Parmi toutes ces causes ,
les fentes me paraissent avoir été une des plus puissantes;
eu effet , il n'y a guère de cavernes qu'on puisse suppo^
ser avoir été formées d'un premier jet ; or, qu'est-ce qui *
a pu les agrandir, si ce n'est l'eau chargée d'acide car* N
bottique, ou .rarement le passage d'autres gaz acides '
aussi d'origine volcanique.
L'eau pluviale a- une tendance à descendre dans les
entrailles de la terre , comme les sources minérales à se
faire jour- quelque part; les eaux ne trouvent pas d'au-
tre passage dans les couches que les fentes. Or, pour les
agrandir-, elles se servent de leur acide carbonique et .
de la friction exercée par les sables qu'elles chàrrrentJ
Quanta moi , lorsque je me suis trouvé dans une de ces'
vallées bordées de haïmes et de brèmes, Il m'a toujours ''
semble être en face des débris d'aqueducs gigantesques;
comme tout ce qui est nature.
En. grand, le Rhêne disparaissant à Bellegarde , 1er
entonnait* du lac de Joux , les Catavothrons, ou déver*
soirs de certains bassins de \m Grèce, de la DalnuKie, de :
dby Google
la Camiole, etc., nous donnant une démonstration
plètc du remplissage des cavernes (i).
Maintenant , c'est an géologue- voyageur à peser cet
idées , à voir si ces boyaux singulière et à contours «m*
vent arrondis, ont été réellement des canaux d'éconto*
ment, si des galets le prouvent; si l'eau parut t avoir
changé plusieurs fois d'issues; si la place de certaines en»
vernes était jadis celle de cascades; si dessillons sur les
rochers correspondent à l'issue de diverses baknes sur
plusieurs niveaux , etc. Mais il prendra garde de ne pat
appliquer ces idées à des cavités produites dans deikrç»
par de l'eau passée brusqnement à l'état , de vapeur on
à pas cavernes que la mer ou des gaz acides ont creusées
dans le sol schisteux*
Quant aux ossements et aux autres objets des cu~
ventes, personne n'a encore spécifié pourquoi les ea~
* vprnes de certaines contrées en étaient dépourvues. Je
crois que cela provient de l'émersion plus ou moins an<-
tienne du sol, et surtout de la quantité relative du soulè-
vement éprouvé par les divers pays. ~
Parmi les cavernes ossifères , il faut distinguer celle»
qui ont des issues et celles qui n'ont pas paru jusqu'ici
en avoir. Ces dernières sont plus souvent presque tota-
lement remplies de limon, de pierres et d'ossements ar*
rangés par couches.
Celles à issues offrant beaucoup d'ossements de hyènes,
d'ours, et d'excréments d'hyènes, ont donné l'idée à
M, Buckland que souvent les cavernes avaient été la â**
meure deces carnivores, et qu'en particulier les hyènes y
avaient accumulé petit à petit la grande variété d'oafe
ments qu'on y rencontre. Pour certaines cavernes, il
,.f ■ " ! ,U> i U
(%j: Vêywdlak*<sm ont caverne dsCy&edan ( Pertyékin ) y
rGooQle
S1'
OBIGISE DBS CAVERNES OSSIFEttES. \ll.
paraît, probable que des hyènes, etc., y ont habité et y
ont laissé leurs os et leurs excréments ; il est môme pos-
sible que quelques ossements y proviennent des re-
pas de ces carnivores^ mais il semble tout aussi impro-
bable que ces derniers soient les auteurs de ces véritables
fflnsées zoôlogiques souterrains.
D'ailleurs ,Hya beaucoup de cavernes qui n'admet-
tent pas la possibilité de rentrée de si grands animaux
que ceux dont on y découvre les restes. Puis quelques
grottes ont des formes si bizarre*, que cela exclut tout-
à-fait la présence des hyènes vivantes dans certaines salle»
où il y a cependant des os.
Enfin ou a trouvé des ossements dans des fentes du pla-
fond des cavernes d'Adelsberg, deBanwcll, etc. (i). Des
squelettes entiers de grands animaux ne s'y voient pas à
l'ordinaire, ce sont au contraire surtout des os brisés et
isolés, ainsi que les parties les plus dures de l'ossature
animale.
Tout conduit donc à croire que des générations de
hyènes ont pu hanter certaines cavernes et y mourir
quelquefois, mais la plupart des os des cavernes y ont
été charriés par des cours d'eau avec les coquilles ter-
restres et rarement avec des os humains.. Ces ossements
ont pu quelquefois servir encore de pâture aux hyènes, *
de manière qu'on peut rencontrer deuxK>rtes d'ossements
à traces de dents d'hyènes.
Plus tard, des restes d'animaux de. notre époque (Sou-
ris, Lapin, Renard, Taupe, Poule, etc.), ont pu aussi
arriver de la même manière dans ces cavités du £lobc.t
Certaines couches alluviales anciennes dans les cavernes
ont pu être remaniées: Puis il est probable que quel-
*" il' i . , . ■ m .m ), : ~- •*
.0) "Voirez un Méwoire de .M.^Bettfaad-Gss^ Ma. des Sx
*« , vol. 9, p. 196 et 458 ).
dby Google
IIS ÔMGINE DSft CAVERNES OS Si F BUE».
qaes-nnes ont été habitées par de» hommes ; de la ces
instruments, ces médailles et ces figurines romaines*
D'autres ont pu servir de sépulture ordinaire ou acci-
dentelle par suite de vengeance , du temps des Celtes ,
des Romains, ou même des guerres de religion. N'a-t-on
pas trouvé dans une caverne d'Erpfingen , des crânes de
Gaulois qui y avaient été jetés par les Germains? N'a-t-
on pas vu dans l'île de Sky les Maccleods étouffés tous,
ensemble au moyen d'un feu allumé à l'entrée d'une
caverne [Sparcavë) par leurs ennemis.
Enfin, les ossements de mammifères ensevelis dans les
cavernes ont pu être employés quelquefois par des Tro*
4jloditcs(i). . .
Toutes ces suppositions paraissent fondées , mais au*
^cune ne peut raisonnablement s'appliquer seule à toutes
les cavernes en général , et aucune ne démontre l'impos-
sibilité que les cavernes ossifères ayent pu recevoir lors
de l'époque alluviale ancienne les os des hommes vivant
dans ce temps-là.
Le géologue* voyageur devra examiner si les osse»
raents des mêmes animaux paraissent appartenir à plu-
sieurs générations , de manière à indiquer une habitation
par famille. Il tâchera de voir, malgré les incrustations,
si la caverne ne communique pas avec la surface par
quelque fente; puis il comparera les ossements pour sa~
voir si ce sont ou ne sont pas des restes d'êtres étrangers
au pays ; s'il y a des débris d'animaux éteints,; si la quan-
tité des ossements de carnivores surpasse celle des os tle
ruminants; s'il y a des squelettes entiers et dans quelle
position ils sont; sijes os d'un squelette sont épars et
<i) Voy«* Mémoire de M. Dwnoferi ( BuU. Soc.
France, vo^ 9, p. i*6).
dby Google
OfttOTrtB »M CAVERNE» O0Sir»E6. HS
non réunis j s'il n'y a que des ossements isolés ; si on ob-
serve des associations de certains animaux; si certains
os , tels qne les crânes , sont placés plus bas que les au-
troV etc. «
r La nature des ossements est une antre question qui a
occupé' les géologues; le happement à la langue avait
été pris pour caractère des os fossiles, depuis locs on a
reconnu l'insuffisance de cette particularité. En effet,
les os fossiles et non fossiles varient extrêmement dans
leur composition ; il y a des os d'animaux éteints qui ont
encore leur matière animale et même leur huile animale,
tandis que des ossements de cimetière sont tout-à-fait
calcinés. Cela dépend évidemment des circonstances
(^ensevelissement et des localités.
•Les os des cavernes sont blanchâtres ou brunâtres, les
dents ont conservé le plus souvent leur émail ; d'autres
os sent plus ou moins poreux, légers, etc», ou tombent en
poussière lorsqu'on les touche. Quelquefois ils sont pé-
nétrés de matière calcaire ou empâtés dans des incrusta-
tions. Souvent les os varient en nature suivant la place
qu'ils occupent dans les cavernes.
Il faut bien observer si les os ont été rongés } s'il y en
a qui portent la marque de blessures ou de caries, ou
bien d'usure par le roulis des eaux. Puis il faut surtout
déterminer leur position originaire , sans se laisser trom- '
perj à cet égard , par des couches remaniées.
Les os sont tantôt près de l'entrée des cavernes , tan*
tôt dans leurs parties les plus profondes ; quelquefois on
n'en trouve que dans certaines salles et certains conduits.
Il faut relever soigneusement la suite des couches de
terre argileuse ou marneuse jaune, brune ou noirâtre,
et voir si les os ne se trouvent pas le plus fréquemment
dans la dernière inatière. Ce travail demande , en gêné- •
rai , iieaucoup de temps et l'usage de piques et dé pelles.
dby Google
tàé> o*x»m mm c*irw«s
Si «ces limon» renferment *ks fragments «ngutaum «to
roulés , leur iu*m*pemt tn^uer efcau Ik sont venus*
S'il y a des saMes, «le véritables gasett, le passage ancien
d'un cours d'eau devient évident.
Quart à la question «n suspens , sur l'origine des
poteries, des ossements humains et d'une fouie <$§» d*
petits aAtmanx -existant encore dans lepays , il faat biett-
eiatiftàner si œ ne sont pas des dépôts superficiels, en fH
y *«h des retnamtenseats récente ou unposs&itité d'an»
action parafe
Voyez sur les cavernes Reïïq. diluv. , de M. Bucklaad , i&>4,>
sur certes de Durfort, par M. Marcel de Serres (Ann. de la sac.
lèm* ée Paris, voï. S, p. 106 et 44a); 8ur celle» de Lunel-Tiett^
par le même (Ann, d. se. nat. , vol. 5, p. 3 5o, et vol. i4* p. 3«6*
Asm. d. Mi» ,i$3av p. 36$$ searack i<ee sujet, lfontp«$!fcr,Eâa7,
in*4», avec pL; tor cette de $allek*£nbardes9 par le même (•?«.
d* £«&&, v*L 3# p. *45 )j «ar la caverne d'Asgoa (Pjrr. orient. )
par le même ( Asm, cL se ma.» vol. 17, p. a7^v sar leaxaswmc*
'à os humains do Gacd, par M. Christel* Montpellier, 1819,5, an*
celles de Bize, par M. Tournai (An*, d. se. naL9 vol. ia, p. 78,
vol. 1 5, p. 34S et ifatf. *oe. gebZ. de France, voL 1, p. ïoJÊ);
sur celle de Mialet , par MM. Tesder ( dito vol. a , pb 56", Max* "
cet de Serres ( .4fe& *«?. fin», cfe Bordeaux, toi. 5, p. Stf, Bo-
cks* ( Menu de la soc. de pfy*. de Genêt* , vol. 6 , part. âf
p. 3Ôg) ; sur celle de Langea , par M. Biuaudel ( Ann. Unn. A
Bordeaux) \ sarcelles d'Oseiies» par M. Jfcrgesm (Aun. d. me.
nat. , vol. 11, p. a36); sarcelles de la Franche-Comté, par
MM. Parandier (InstiL, i833, ai sept.), Laurent { Annuaire du
Doubs, i833), et Virlet ( Bull. soc. çéoL de France, vol. 4 »
p. 3 17, et vol. 6, p. 154 et J45) ; »ur celle d'Han ( if. Mém. de
.VAcad. de Bruxelles, toI. a, p. 3i5, et par M. AUeweiredt (in-
foUof) ; Recherch. sur les oss. fossiles de la province de làdge , par
M» ficbmerliDg, Liège, iSS39 ia -4° 5 tar les «averties de Mnggas>
der£ tes oavrages d'Esper( 1 77$ » «k itosanmuiier ( 1796 ), et sfia
Umgebunçcn van tivagendorf, par M. Goldsfuss , ErliBiQsm,
x 8se* io~8»t et Me», da Wagner {im, *%%$, p. 96*}, sur les ca*
itizedby GoOgle
HJfcTMS JPEIUUYEM0. Hfy
WMeasb Wartentaç,par X. Sekufckr (Zeittcfc. /. Jflfc., iSatf,
p. $07 et 4ôa ) ; «ht celle* île Wastphatie, par M. Noggerath (tf,
/ Mia>9 ig*» ,p. gi); «or ceHet d'Itofie , à le Speaôa, etc.,, par
M. Sayi ( J. de Pùe) 9 or ceMee de Sicile, Rapperto ndk ou**.
fo$sUi di Mardotie, etc., par M. Sema, Païenne, i8ii, etMém.
de MM. Pratt (Phil. mag., nov. 3 833, p. 371), et Prétest {BulL
soc. phit., i833 , p. 65) , Christie ( Edinb. phiLj»9 i83i, H» kTi
iW«,ïïo ï, et Ann. d. se. nat.9vol. a5, p. a 08), Hoffmann {ArcK
<fc Rarsten; vol. 1^, caL. 1, p. a53 ) ; sut celles de f Altaï etdtt
gravera. deTfattfk, par M. CotrHbine (Gontot J., i833 , n*f>,/
JbfK. de âUseou , yoL 4 > P« $7<>> «t me» àfd*. gtof. ef paiéont. >
p. ajJ , etc,).
IX« idiots pxuxrèa&a.
À l'époque des alluvions , comme lors 4e la formation
du grès vert, les sources minérales ont déposé ça et \h.
des pisolithes ferrifères ou du minerai de fer en grain*
et des argiles ferrugineuses jaunes , brunâtres ou
rouges.
Ces amas éporj çà et li , et placés souvent da»s <fes
cavités ou entonnoirs , abondent surtout sur la swkm
du terrain jurassique de l'Europe centrale et sur le sys-
tème jurassique et crétacé des bords de la Méditerranée.
Cereeou vrement argileux empêche la âltratkm des eaux,
de manière qu'une assez belle végétation a pu s'y établir
même sous un climat chaud. C'est l'origine des oasis de
verdure *or la surface aride et crevassée des cataire»;
méditerranéen*.
Ces amas ferrifères renferment rarement des argile ,
avec des ligaito, oeuae à Weadittgen sur l'Alfa dm
Wurtemberg où on a établi «ne eifdeRati&tt de »
combustible (1).
(1) Voyet Te Hk de M. Mandelsîohe ( Mén. de h sac t
àhisi. nau dt Strasbourg, yol. .2, part. 1).
dby Google
110 TOUM1ÏRE8 ANCIKNNK».
11 est arrivé aussi que ces dépôts ferrifôres ont été re-
maniés } alors ils se sont mélangés de fragments de fer
hydraté de formation pins ancienne, telle que d'ooli te fer-
rugineuse , de fer provenant du grès vert ou de quelque
autre assise jurassique. Il y a aussi quelquefois un mé-
lange de fossiles liasiques, jurassiques et crétacés, et même
des ossements de mammifères, surtout de ruminants»
de pachydermes, de carnivores et de rongeurs. Le pla-
teau de l'Alb jurassique du Wurtemberg en. offre des
exemples d'autant plus particuliers qu'ils se trouvent k
des niveaux élevés, comme au mont Heuberg, près de
Tuttlingen,à Salmadingen, à Melchingen , etc. M.Neç-
ier en a décrit près de Kropp en Carinthie.
M. Hehl voudrait faire dériver le fer de ces dépôts de
celui des oolites inférieures au moyen d'eaux minérales,
et il croit même que des cavités jurassiques sans issues
ont pu se remplir ainsi de minerais. ,
'Compara le* Mlm.de MM. Alex. Brongniart (Jnn. d. $o. nat.,
fol. 14, p. 410, et yoI. 16 , p. 89).
X. TOURBliRE«.
fc Les tourbières ont dû commencer à se former dès que
le climat s'est adapté à ce genre de dépôt. Quelques*
unes indiquent bien leur âge en étant placées sous des
tufs calcaires à' ossements d'animaux éteints (Pyrmont);
d'autres en contenant des restes de mammifères éteints
ou vivants , comme, par exemple, les tourbières basses
du Brabant qui ont offert des ossements humains (1),
ou le dépôt tourbeux à bois de bouleau*, de saule , de
(1) Voye» mon Rétamé des progrès de la géol. pour iS3a»
p. CXXXH, Mémv de M. Marcel de Serres (/. degéoL yol. a ,
P. 184).
dby Google
TOURBICBES SOUft-MAftllVBS. 417
noisetier, etc. , de Sâint-Germer et Goincourt , près de
Beauvais.
Lorsque ces dépôts ont eu lieu près des rivages, des
glissements ou des affaissements ont pu les placer sous le
niveau actuel des eaux* Ailleurs, des tourbes s* étant
formées dans des marécages séparés de la mer par de foi*,
blés barrières , on comprend que celles-ci ont pu être
détruites par la force des marées ou des courants, et
ainsi une tourbière' ou même un sol couvert d'arbres a
pu être envahi par la mer (Poméranie).
Ces différentes causes ont donné lieu, sans aucun doute,
aux tourbières sous-marines qti'ôn a reconnues sur un
grand nombre de points des côtes de la Grande-Bretagne,
delà Manche (Picardie, Bretagne) et de la Baltique*
En général, ces tourbières sont remplies de tronc»
d'arbres renversés, dont les espèces existent encore dans
le pays, tuais ne se trouvent plus quelquefois qu'à en
grandes distances des rivages. Il s'est opéré un change-
ment notable dans la végétation du pays, ce qui, du
reste, s'observe aussi dans les tourbières sur les mon-
tagnes. Ainsi , en Ecosse, on y trouve des troncs de gros
chênes qui sont devenus une rareté dans cette contrée*
Il y a de plus, dans les tourbes sous-marines, des
graines, telles que des noisettes, des cônes de pins, et
quelquefois des coquillages terrestres ou lacustres, ainsi
que des ossements de mammifères terrestres, surtout de
l'ordre des ruminants. .
Ce sont, en général, des alternats confus d'argiles*
de galets , de graviers et de lignite compacte, ou friable
avec des pyrites , et rarement avec des bois percés de
lithodomes ( baie de Cardigan )•
Quant à des tourbières anciennes formées sous la mer
ou à végétaux marins, tel que le Zostera marina, etc. ,
il .paraît qu'on n'en a découvert que rarement; comme
dby Google
WB ****** mvw &'&i%wïi*m.
en Scandinavie et Mur le lit***»! dé la Pomémrie.
Voyez, pour les détails, les Me'ia. de MM. Correa de Serra
(Lond. ph& Trans., roi. 89, pari, i, p. 14$), Playfair {Tram,
vftke roy. Soc, o/EdM.), Henslow et Sedgwxck ( An nais èf
jkilos., 1829 à i83o), Flemhrç (QuarL J. efSc.. veJ. 29, p. ai,
et Awnah of pAtf.,*TrU 18*4, p. ago), Smitb (J?<fet&. ». pW. y^f
vol. 7, p. 1*6). ^«l« (**& *»«$•» $* »«r«* avril i833* p. 24 1 ),
Phillips («fcto, avril i854. P« »8a), Olipiwnl: Spence (Stmtiuie»
necvunt e/Scitland, par Sinclair» vol. 4» P- 357% De La Fr uglaye ,
(7. de /%*., 1 8 1 3), Rogers (Z>. o/*fo rqy\ #»*. »yoc. ofÇornw .
roi. 4, P» 48l)> etc*
Hl. AUTRES DÉPÔTS.
Pendant l'époque alluviale , il a du se former dans la
mer des bancs de sable , ainsi que des resetfs de poly-
piers, comme sur la ferra ferme des al limons fluvia-
tites et de la terre végétale. Or la distinction de tous ces
dépêts d'arec ceux plus modernes est d'autant plus em»
barrassante que le secours des fossiles manque souvent
ou ne sert à rien.
Bans la zone boréale , des glaces alternent arec des
litfrde boue, des débris de roches, et des glaces etrve*
loppant des ossements d'animaux éteints, d'éléphants,
&e Mammouth", etc.; quelquefois ces derniers animaux
ont encore leurs chai» et leurs poils. Il est donc évi-
dent que ces dépots datent de l'époque alluviale m**
derme, et que, charriés par les rivières, la glace non*
a conservé ces êtres curieux (1 ).
§ II. Terrains récents d'allnyion.
Les alhivions récentes sont une étude très importai»,
soit pour la théorie, soit pour l'application de la ftéefof-
{$ VayeaMeia. de M. Backland (Lond. pM% Trw. pour
t§3i, et Voyage de Hedestroem).
dby Google
TEftftMKS BB£El*Tft DAHITIION. fff9
gie. On apprend à connaître aisément les dernières
phases par lesquelles une contrée a passé, les mers , les
lacs qui Font couverte, les rivières qui Font sillonnée.
Pois appliquant ces connaissances aux terrains plus an-
ciens, on y trouve F explication toute naturelle des for*
mations qui nous, ont précédé sur la terre.
D'un autre côté , les alluvions sont souvent éparses et
elles peuvent s'être fermées dans des temps très divers ,
c'est dose un problème difficile à résoudre. Il faut consi-
dérer, dans les alluvions, si elles se continuent encore, et
quelles causes les produisent. Pais il faut voir leur éten-
ducet leur puissance, quelquefois fort différentes d'un lieu
à un autre,, leur composition principale, leur position sou-
vent si problématique relative aux alluvions anciennes ,
enfin leurs fossiles.
Sous ce dernier rapport, il faut bien s'assurer s'il n'y
. a pas de restes d'animaux éteints, et s'il y en a , jusque
quelle couche Us s'étendent. Comme pour les alluvions
anciennes, îî faut distinguer les pétrifications provenant
des créations de l'époque alluviale actuelle d'avec les
fossiles roulés et arrachés aux terrains tertiaires ou secon-
daires , etc. Certains pays présentent , à cet égard , de
curieuses associations de restes organiques , témoin le
nord de l' Allemagne, etc. Enfin il ne faut pas confondre
de véritables subfossiles avec des coquillages terrestres
ont lacustre* empâtés accidentellement sur la surface
limoneuse de certaines couches.
Les alluvions modernes se divisent comme les ancien-
nes, en dépôts terrestres, marins , lacustres, fluviales
et de sources. Les premiers te subdivisent ensuite en
produits chimiques et mécaniques du règne inorgani-
que y et en produits de la végétation et de la vie ont-
mole.
dby Google*
1AP MPOTS MÀAIN*. — ©UNES.
I. dépôts HA*tns,
Dunes. Le long des rivages , les vagues entament les
falaises , ou les courants rejettent des matières arénacées,
limoneuses , végétales et animales. C'est la source de ces
accumulations littorales de sable , de galets , de plantes ,
de bois et d'animaux en décomposition. Lorsque ces
matières ont été amoncelées par le vent en monticules,
on leur donne le nom de dunes , dont la mobilité des-
tructrice diminue à mesure que divers végétaux mari-
times ( graminées, etc.) s'y établissent. Leur distribution
est en rapport avec la direction du vent dominant du
pays.
Dans l'Europe méridionale, le sable des dunes se mé-
lange de sel , et sur le littoral océanique , on y rencon-
tre des bois et des graines d'Amérique amenées par le
grand courant équatorial. On conserve même à Edim-
bourg un canot d'Esquimaux arrivé par la même voie.
La hauteur des dunes étonne quelquefois ; elles pro-
duisent de véritables lignes de collines parallèles au ri-
vage et séparées par des vallons, comme cela se voit bien
dans le golfe de la Gascogne , en Poméranie , dans les
Hébrides , etc.
Voyez an Mém. de M. Blesson (Hertha , vol, n, liv. s, 3 et
4), Bapport sur les Dunes de la Gascogne, par Tassin. Mont-de-
Marsan, i8oa, in*8#! et on Mém. de M. Bremonlier sur le mente
sujet.
Grès -et calcaires. Dans certains points des côtes , on
observe que le sable et le gravier s'agglutinent, soit par
un ciment calcaire » soit par des infiltrations ferrugineu-
ses. Il se produit ainsi des grès et des poudingues , quel-
quefois coquilliers , comme à la Chaussée des Géants,, i
Temboucbure de l'Orne , dans les lagunes de l'Adria-
tique et ailleurs. Ces masses empâtent même des esse-
Digitized by VjOOQ IC
*ECÏFS DE POLYPIEES. 4J|
méats humains ( Guadeloupe ) ou des produits des arts.
Je pense que <Ses sources minérales et la température de
l'eau doivent Contribuer à cette formation.
Dans les paVs chauds et surtout équatoriaux, on a
observé sûr le rivage la formation de véritables oolites ,
au moyen de débris de coquillages et de limon calcaire
suspendus dans lek eaux, comme aux Canaries, aux Ber-
mudes, etc.
En général, la chaleur parait être un moyen acces-
soire très actif pour la consolidation des roches et sur-
tout des calcaires \ car il est positif que non 'seulement
le* calcaires marins de l'époque alluviale , mais aussi les
calcaires d'eau douce, soit de cette période, soit des
époques antérieures , ont une compacité et une texture
bien plus cristalline dans les pays chauds et équatoriaux
que sous la zone tempérée boréale.
Récifs de polypiers. C'est aussi dans les zones chau-
des du globe qu'a lieu le plus activement le travail des
zoophytes. Jusqu'ici , on avait bien compris comment
ces êtres élevaient du fond de la mer des récifs * mais
on n'avait pas éclairci de quelle manière les iles madré-
poriques pouvaient acquérir des élévations aussi consi-
dérables qufon leur connaît çà et là. La théorie des sou-
lèvements paraît avoir été mise en jeu dans ce cas sans
discernement , tandis qu'il ne fallait la réserver que pour
des cas exceptionnels d'éjnersions extraordinaires ou
d'îles ayant plusieurs centaines .ou milliers de piedjj d'é-
lévation. ;
lorsque les Ses construites par les polypiers ou leur»
décris sont basses, comme les Maldives, les Bermudes et
beaucoup d'îles de l'Océan ie , il paraît positif que le
vent a joué un grand rôle dans la production de ces
flou. \ -%]
n. • < J .-6'
dby Google
UB& PERFORAT!** *E UT«OMNftE*.
Les ptolypiew n'élèvent leur demeure queijuafn'à la
snifaôt dale mer, or les vagues en accumulent des dé*
bris qui, surtout à basse marée, sont repris et entassés
parle vent; il se forme ainsi , petit à petit , des -couches
et des dunes émergées, qui se couvrent de végétation..
Un premier point sorti de l'ean, l'opération se caution*,
et ainsi, d'après M. Nelson, il peut se former même des
îles ayant 25o pieds d'élévation.
De plus, ce savant a observé que ces couches produites
par le vent, loin d'être toutes horizontales , sont ondn*
lôes, arquées et même très inclinées» Enfin, las sablai
n'étant pas distribués également, 3 en résulte des collines
séparées par des vallons ( i ).
M. Nelson a décrit comme exemple les Barmafa,
dent les couches présentent en conséquence un mélange
singulier de coquilles marines et terrestres , des resta*
de plantes, d'oiseaux et dé tortues.
Perforations d» Uthodomes. Un dernier accident marin
sont les trous deiiihodomes et de saxicaves qu'on rc»~
centre sar tas roches calcaires des rivages marins et les
balances , etc., attachés auç rochers. Quant aux perfora-
tions, ïes colonnes du temple de Sépapïs, près de Napfcty
en offrent un bel exemple; mais tout le monde sait que *
le «ireau élevé de ces lignes de trous , dépend d'an
exhaussement local eu sol ayant en lieu en i5So , plié- •
namèae qui a été précédé' par un abaissement arrivé
vers 1488. D'ailleurs la découverte detfeu* parés dans'
ce temple , montre qu'il a plus d'une fois subi de sparte*
tionsdemiveau, résultant de son vt*»ia»ge,aoitde*»ai>ees
volcaniques, soit de matières soutenrakw «a f oaioo <afr.
(1) Proceed. qfthe gtol. Soc. Londony n° Sg9 p . 159.
(*) Yoyez Mem. de M. Forbes (EdM. J. ofsc, oct, *SaQ| et
dby Google
Il paraît que les partJj^des rochers couvert* 4e ce-
qoîllâges. marins sout mpins~aptes à être entamé^ par
les vagues qui ça et là minent les falaises , et y forment .
d<&<*ve>oes et des éboulemenU, comme cela arrive pomr
les rivières à cours rapide (Rhône).
Va point intéressant à déterminer, est la hauteur
extrême à laquelle peut atteindre tout dépôt marin ac-
tuel sans l'intervention du vent et. par la simple force
des vaguis. 0d n'est pas encore fixé à cet égard, parce
qu'il faut tenir compte des marées extraordinaires , qui
n'arrivent qu'une ou deux fois tous les siècles» Ensuite
dans certains pays littoraux, comme au Chili , les trem-
blements de terre ont pour effet d'élever beaucoup le
niveau de la mer et de la déverser avec fureur sur les
cotes. 11 se forme ainsi des amas coquilliers marins à
de> élévations fort au-dessus du niveau des plus hautes -
marées ordinaires. Ce phénomène apu avoir lieu dan*,
bien îles lieux du globe.
Jusqu'à ce qu'on ait acquis des données certaines sur
ces divers pointe, on pourra courir risque de confondre
des alluvions modernes avec des al lu v ions anciennes,
ou, bien se jeter inutilement dans la théorie èes soulè-
vements périodiques de certains points ou de continents
entiers.
"IL itépéra ïjuwutixiEs.
Deltas, à. l'embouchure des rivières dans la mer , il
se produit journellement des banes de sables et de li-
mons, qui deviennent plus tard des îles et des deltas.
Les grands- fleuves ( rivière des Amazones } poussent ce
limjon à une grande distance des terres , et il doit se for-
'-•H ' ■ " ' - - ' " ' ' ' ' , ' .
J. de QéoL, vol. r, p, 354), et Bnbha$c (Proccwrf. qf th« Geo*.
dby Google
ffé* DÉPÔTS FtCVIATItïÔ.
mer , dans -ces localités , des dépôts de mélanges / des
coquillages marins doivent s*y aVocier avec des végétaux
terrestres et des mollusques d'eau douce.
Le long, dn cours des rivières on observe que les plus
liasses terrasses alluviales sont ordinairement le produit
<lu charriage de ces cours d'eau qui , dans les plaines et
beaucoup de vallées , ont creusé leur lit dans les allu-
mions anciennes. t
Des matières végétales et animales, plus ou^moins
décomposées , se mêlent à ces matières arénacées. Dans
3 es pays tr£s boisés , les-, grands fleuves charrient un
«norme quantité de bois et d'arbres entiers, comme cela
se voit dans le Missouri, le Mississipi, etc. Entre les tro-
piques , les inondations pendant les temps des pluies
favorisent encore davantage ce charriage en même
temps qu'elles couvrent de limon de vastes espaces de
lorrains. Dans la formation de certaines houitlières , il
peut avoir eu des circonstances semblables à celles de
ces savanes noyées.
Lorsque lés rivières s'engouffrent dans la terre , '
comme le Rhône et tant de torrents du système juras-
sique et crétacé de la Méditerranée * il doit se former dans
ces cavités dos dépôts semblables à ceux des cavernes à
ossements. Quelquefois ces cours d'eau traversent des
séries de grottes dans les terrains gypseux et calcaires.
Les lacs produisent moins d'alluvions que les rivières,
et sont comblés petit à petit par celles amenées' par ces
dernières. Ils donnent lieu- à la formation de lits de co-
quilles lacustres disposés sur des niveaux constants.
D'un autre part la rupture de leurs-digues produisent
des ravages terribles; tout ce qui s'oppose au passage des
eaux est détruit , des forêts sont renversées , des blocs
portés à d'énormes distances , et à la fin ce n'est plus
qu'un torrent de boue très compacte et d'une densité
dby Google
DEPOTS DE SOURCES. ISS
propre i supporter de très grands poids. La débâcle de
la vallée de Bagnes , certains événements semblables ar-
rivés aux États-Unis, peuvent servir d'exemples.
Si les fleuves ou les lacs sont voisins de roches volca-
niques ou granitoïdes, leurs sables deviennent quelque-
fois titanifères ou sont mêlés de gemmes , dezircons, da
corindons , etc. (Puy en Velay. )
III. Dirais de sources.
Natron. J'ai déjà parlé des lacs déposant du natron et
dû sel ( Voy* chap. X , art. 3 ) , ceux d'où on retire lec
borate de soude (Thibet , Potosi) sont salés, et le borate
provient de la décomposition du chlorure de sodium,
par l'acide borique , produit probable de sources mi-
nérales volcaniques. .
Sur le fond de certains lacs qui se dessèchent en été*
on trouve du sulfate de magnésie.
Certaines sources très abondantes ne sont que le dé-
versoir de bassins d'eau souterrains , comme cela arrive
.dans les terrains calcaires, surtout de l'Europe méridîo-
mie. Ces eaux se font jour quelquefois dans la mer
(débouché du Var, Spezzia, Grèce), ce qui doit occa*
sioner , dans ces lieux , des dépôts particuliers et des
mélanges de coquillages marins et d'eau douce. Ce se-
rait un point intéressant d'étude hydrographique:
Travertin. Le dépôt le plus commun des sources est
le tuf calcaire , le travertin ou le faux albâtre. Si cea '
eaux débouchent dans une rivière ou dans un étang ou
bien un lac, la formation est dite fluviatile ou lacustre % .
et est en général en lits horizontaux. Le faux albâtre
(cascade de Terni), ne contient pas de fossiles , le tuf
calcaire empâte des plantes marécageuses et leurs graines,
des coquillages terrestres et lacustres , ainsi que des os-
dby Google
116 PROAttlffi SAttgS D'xtLUYlO?.
«ctttectffdfatiiniBux existant encore dans le pays, fl «n est
de même du traver tin .
PiseHthes. Les pisolitkes sont vu petit accident des
«roces incrustantes ; où l'échappement de l'acide car-
bonique soulève des particules de grains de sable, qui se
«ouvrent , petit à petk , de couches calcaires concentri-
ques (Carlsbad, Wisbaden, Clerniont).
Lorsque les eaux pluviales ou acidulés pénètrent à
travers 'les roches calcaires , il y a Formation de chaux
carbonatée pulvérulente , à9 incrustation calcaire et de
'stalactites, comme cela se voit dans beaucoup de fentes
iet de cavernes , comme par exemple,darn$ les catacombes
4e Paris, sot» le bassin d'eau- du Luxembdurg.
Quelques sources thermales et acidulés déposent de
Yarragonite au lieu de cHaux carbonatée , comme à
Chaudesaigues, Carlsbad, etc. On y a aussi observé la for-
mation? des pyrites (Aix-la-Chapelle, Chaudesaigues),
et celle du silex résinite ou thermogène , ainsi que du
bois opahsé (Saint-Nectaire).
Limonite. Une autre substance formée fréquemiïictit
|Mtr les eaux minérales gazeuses est le jfèr hydraté ft-
mohmtx, comme cela s'observe dans beaucoup de lieux
bas et humides en Ecosse, en Mecklembourg, etc.
Le sulfate de soude provient çà et là des sources sa-
lines (Bohême et Éger), le soufre pulvérulent et cris-
tallisé des eaux sulfureuses «chaudes ( Schraïnach , Ba-
den en Autriche et Baden en Suisse), etc.
1Y. FAOtmiTl SALTK9 SE *0*MA!lî SUR LE 00t.
Ce sont le salpêtre, le nitrate de chaux ^ le sulfate de
magnésie ( Harz , Arragon , Steppes de Sibérie), le sul-
fate d'ammoniac (plaine de Turin), la sulfate et le car*
bpnate de soude, sur des rocher*; le chlorure de sodkta,
dby Google
dana J* plaines de l'Asie, k* décris d'.Afri(f**»4tc.;
l'idun^sui; des; roches pyiàfeuses; le soufre > or JrtiJtUé^
sur 4a cfckaira , près de toatîère» animales et végétales
en putréfaction * te phosphate de fer <km le mèm** voî-
, etc. <F4rm troisième partie, cbap. Uf art. ^
■T. TOURBIÈRES. '
Les, tôgcbitres modernes se divisent en iowtbes* for-
mées aux dépens de plantes marines, w m*riUfn&>9 •
tourbes de marécages composées surtout de Spha-
g/tum, etc., err fottrfi*?^ Sofy ou avtebeauooftp de
débris Marbres et eu tourbes de montagnes ou de
bruyères , dernier dépôt qui ? dans le nord, est souvent
considérable. Ça et là les eaux pluviales enlèvent aux
tourbières une matière carbonacée noire qu'ils déposent;
sait dans desxrenx, soit dans le iend" d'étang* ou de
lacs , «'est •eetjjui driam liée à la ftnpnation de la Jourie
limoneuse i\)* Dam les tourbières de forêts on aperçoit
quelquefois des troncs d'arbres à moitié abattus par la
main 4e* nomma*
Les toaifcièiJes marécageuses renferment descoqwi-
Jbgcs terjf estrea et kemstaes, diverses plantes , des osse-
ments d'animaux et mène d'hommes* Ainsi , par suite
de la nature antiputride , et probablement a cause du
aréaaatede la tpur&e, des cadavres, habillés à la romaine
0t dire* «sjtenatles ancien*, ont été découverts en ïr-
Inade, pays tmi recèle dans ses tourbières une si grande
abondance d'ossements du cerf gigantesque.
On trouva daw tes tourbières de la sélénite ,' en Cir
salforé bUnc^ du fer phosphaté tenreux , du limonite et
du soufre ptderéi?afeiït*
----- ..,,■■■•■ ...: î«. ■ . r. ■
(i) V&fet , pôttt plu* de «Mails , mon Essai sur TÈcosse,
p. 34^ '
dby Google
Be* personne» aimant probablement te paradoxe» ont
prétendu que la tourbe, une fois extraite , ne se repro-
duisait plus j je ne pense pas dévoir nVarréter à une pa-
reille idée, car la formation journalière delà tourbe est
trop visible. Si elle ne s'engendre plus- dans certains
lieux , c'est parce qu'ils ont changé de conditions acces-
soires. D'un autre part il est bon d'observer "compara-
tivement la marche que suit, dans diyers pays, la repro-
duction de la tourbe.
HVoyezuaMém.deM.Keferstein {Teutaçht, vol* 4), «* .**
Mém. de Lampadius (J. de praktich. Chim. de MM. Erdmann et
Scbweigger,Yol. i, cah. i,p. 8).
VI. TERRE TÉGÉTALE* *
Des terres végétales très différentes se produisent par
la décomposition des diverses couches et par le détritus
delà végétation et les restes des animaux. Gomme les
:filtrations aqueuses tendent toujours à diminuer saqua&r
tité et que le tassement la rend sans cesse plus dense , il
est bien difficile d'estimer combien de terrfe végétale iL
*e produit annuellement ou dans un siècle sur, telle du
telle roche couverte de telle ou telle espèce de végétaux
et d'animaux.
i: En générai cette formation de la terre végétale est
une opération très lente, et' ce que les agriculteurs ap-
pellent terre végétale se réduirait très souvent à une très
petite pellicule, s'ils n'y comprenaient pas des terres
semblables, formées pendant les époques antérieures &
la période dont je m'occupe , ou même par la voie dos
grandes inondations, lors des alluvions anciennes.
. C'est au géologue plus qu'à l'agriculteur à étudier la
couleur, la pesanteur spécifique , la qualité.. argileuse ,
calcaire pu sableuse des terres, leur plus ou moins grande
dby Google
SOL PtUTONIQUE.— LAVES. 129
facile dessiccation, la quantité de leur humus végétal,
des parties excrémentielles des animaux, etc. Je recom-
mande cette étude préférablement au géologue , parce
qu'il est bien plus à même que l'agriculteur de trouver,
dans une contrée donnée, les ingrédient nécessaires pour
améliorer le terroir ou le rendre propre à telle ou telle
culture* L'agronome ne voit absolument que la super-
ficie de la terre fia tâche du géologue est de connaître ,
non seulement le sol qu'il foule , mais encore ce qu'il
recouvre jusqu'à une profondeur limitée par les bornes
de la puissance humaine. •
CHAPITRE V.
Sol platonique.
§ I. Lavca.
Les laves sont pyroxéniquës, feldspathiques ou amphi-
jéniques; elles sont lithoïdes ou semi-vitreuses ou vi-
treuses qu ponceuses (îles Sandwich, Islande); elles
sont en coulées ou en filons au milieu d'autres laves ou
• dans des masses neptunienues ou cristallines.
Elles sont accompagnées de diverses efflorescences sa-
lines et de sublimations salines ou métalliques (fer oli-
giste , etc. ) ainsi que de la formation de tufas volcaniques
ou d'agglomérats de débris rejetés par les volcans ou ac-
cumulé^ par les eaux des torrents.
Uçs tufas sont pyroxéniquës, feldspathiques, poneeux,
ou ce sont des tas de rapilli ou de cendres.
§ II. Dépôts basaltiques.
Dolentes. Les dolentes sont connues en coulées dan
les volcans modernes et éteints , en coulées démantelées,
eu culots au milieu du trias et en filons , filons-couches
6.
Digitized by VjOOQlC
130 *éPOT£ BÀ94*TIQU£S?
et amas au milieu des grauwacLes du terrain d&honilèfre
et houiUer. Çà et là il y en a des filous dans tes schistes
cristallins , les granités, les siéotte& , etc. ,etn*éme on
observe des filons de dolérite traverser d'attirés masses
de la même roche (Edimbourg), ' „
Les dolentes sont souvent trèsfel^pathiques , surtout
dans les terrains secondaires $ rarement elles sont à né-
phéline , comme dans le culot sa milieu du trias Ai
- mont KaUenpuckei ( pays de Bade). Des parties amyg-
dalaires ou des drnses y sont asses fréquente»*
Altérations. Ges roches ont produit souvent dés «al-
térations considérables dans lfe massés arénacées ,' mar-
neuses ou calcaires , avec lesquelles elles sont vénues-eu
contact. Des grès sont devenus compactes , jaspbïdesj des
marnes ont été changées en jaspes , etc.-
Es Ecosse et dans le Palatraat du Rhin , il y a des en-
ch événements singuliers de dolérite et degrés rouge ou
touiller , comme au mont Salisbury Craig, au mont
Saint-Léonard, près d'Edimbourg , *u mont Ouate,
près de Perth , au château de StiWrng , ainde*ws *i
château de Uchtenberg , etc. On voit positivement qme.
la roche ignée a coulé sur des masses encore molles ou
« été poussée violemment au milieu de leui* couches.
Basaltes. Les basaltes tout des roches qui forment dts
filons dans tous les terrains, mais leurs plu* grandes énij*-
j tions ont eu lieu à l'époque tertiaire» De beaucoup ptes
petites masses paraissent être jsorties à l'époque du gpfcs
bigarré ou du grès rouge (Edimbourg), et ils foqj&eat
surtout beaucoup de culots dans le système jurassique et
le trias.
Gisement. Les basaltes de l'époque tertiaire et allu-
viale sont surtout eu nappes ou coulées démantelée* ou
en coulées à cratère, ils forment moins souvent des ca-
lots ou des amas. Quelquefois ils ont évidemment dé*
dby Google
trordé hors d'énormes fentes et ont la forme de véritables
champignons de lave.
Dam le tftt tertiaire et alluvial les basaltes ont coulé à
plusieurs reprises sur des sédiments encore tendres , «e
qai est preuve par les alternats de ces couches avec des
Basaltes et surtout avec des agglomérats basaltiques ,
quelquefois coqoitiiers, comme dans le Yicentîn , la Si-
cile, <etc.
Dans les grands dépôts bosniaques démantelés., On
aperçoit presque toujours urn contrée centrale , d'où les
coulées semblentêtre parties. Quelquefois la place des
anciennes coulées n'e&t phisnfrarqoée que par des séries
fle cônes alignés et «d'autant pk» petits qu'on s'éloigne
du centre du-dbtrict volcanique. Ces cônes sont tantôt
dans des plaines , tantôt sur des crêtes ou de petits pla-
teaux séparés par des vallées de creusement et d'écarte-
ment. lyautrefoisée vastes lsmabeaux.d'ançienties coulées
âe présentent kir k pente 'des montagnes en espèce» de
masses parallélogrammes à sommets •aplatis.
Dans les coulées basaltiques à critère et scories , il t$t
important d'observer la manière dont la lave a coulé ;
la pente sa» laquelle elle s'est mue j la nature des dépôts
qu'elle a recouverte ; si elle a recouvert des restes de vé-
gétaux ^et cFanimau* $ si ses parties inférieures et supé-
rieures sont scorifiées ou infiltrées de chaux carbonatée,
de zéolites ou amygdalaires et a terra verte j si ellea re-
posent sur des substances holatres; si leur surface eft
plane , ondulée ou inrégutière ; si cette dernière est dé-
composée ou non, etc.
La terminaisoiadescoftléespEéseutesouvent des sources
abondantes d'eau , do»t la filtration est favorisée autant
par la porosité des laves basaltiques que par les espaces
vides entre elles et le 60I qu'elles recouvrent. Ailleurs «
les coulées ayant rencontré dès amas d'eau ,, ont pçca*
dby Google
;13S FILOUS BASALTIQUES. * #
sioaé leur évaporation , ce qui a donné li$u à des cavi-
tés dans les laves.
Les basaltes récents sont feldspathiques ou pyroxé-
niques j l'olivine s'y rencontre surtout lorsqu'ils sont pla-
cés près ou sur un sol granitique. Dans ce cas ils en em-
pâtent des boules , comme aussi des fragments de gra-
nité (Vivaraîs).
Il y a aussi des culots de brèche basaltique , comme
dans le système jurassique du Wurtemberg et de la Ba-
vière. Ces roches y renferment des débris du trias et mên^ç
de schistes primaires, ce qui indique la liaison du sol
ancien de la Forêt-Noire avec celui de la Bohême (i).:
Les filons basaltiques traversent une ou plusieurs for-
mations avec des allures particulières , suivant la cons-
tance et la nature des couches * Ce sont des accidents iso-
lés ou concomitants de grands dépôts semblables. Les
lins ont été remplis par en haut par des nappes et des
coulées, qui quelquefois se voyent encore en partie (Mu-
rat , en Cantal , île de Sky ) , mais le plus grand uiomhpe
«ont des fentes comblées par des éjections de bas eu
haut.
Les couches traversées par ces filons étaient encore
molles ou avaient acquis déjà toute leur solidité actuelle .,
deux circonstances qui se reconnaissent à la manière dont
le basalte coupe les couches ou s'enchevêtre avec elles.
Les filons pénètrent les masses stratifiées dans toutes
les directions et sous toutes les inclinaisons possibles , de?
puis la verticale jusqu'à l'horizontale. Us s'intercalleqt
quelquefois dans les couchés sur un certain espace et ont
Tair alors de former de véritables bancs.
Ailleurs ils se subdivisent pour se terminer au milieu
(i) Voyez un Méra. de M. Hebi (Zcitsck. f. Min , 18*9,
P-797)-
dby Google
ALTMttATIONS AU CONTACT DES BASALTES. 153
des roches ou bien pour se réunir de nouveau plus loin.
Leur cours est généralement droit , mais il y en a aussi
qui décrivent dis courbes, des ondulations et des zig-
zags-
Souvent on observe dans les. filons basaltiques d'un
district uue ou plusieurs directions dominantes. Si on
les trace sur une carte, on arrive à la conclusion que
plusieurs filons^ ne sont que les portions d'une ou deux
grandes fentes remplies , ou bien qu'ils partent d'un
point donné. Lorsque ©et, accident est fréquent dans un
pays, comme dans les Hébrides, etc. , les filons se cou*
peut entre eux.
Les filons sont remplis de pure basalte ou de brèche
basaltique , quelquefois anagénique , ou bien le basalte
empâte^ des fragments des roches traversées et adja-
centes.
Le basalte des filons est compacte ou divisé en masses
globulaires , ou en prismes horizontaux. Lorsque la dé-
composition ou l'érosion a détruit les couches renfer-
mant de semblables accidents, les filons ressortent en '
murailles singulières ou dykes.
- Altérations. Les altérations produites par tes basaltes,
et surtout par leurs filons, sont extrêmement curieuses.
' Sous les coulées on observe quelquefois des désagrégations
dans les roches , ou bien ces dernières sont devenues fer-
rugineuses; cet effet peut aussi être produit simplement
par les filiations aqueuses. Sous des nappes basaltiques,
les masses du lias sont changées quelquefois en masses
jaspoïdes offrant encore çà et là des fossiles , comme
dans l'île de Sky et a Portrush , près de la Chaussée des
Géants. Ailleurs le trias a été considérablement modifié,
les. grès ont été erfdurcis et sont devenus prismatiques.
Quelquefois les couches argilo-marneuses ont été soudées
ensemble et sont devenues prismées ou jaspoïdes (Bu-
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134 ptanEisu FrftOxxmQU»t
diogen , Ettingsh&usen , en Hesse) (i). D'autres j
ont été décolorées ou frîttôes.
Près de certains basalte* les houilles^ou tas jajets ont
•été changés en anthracite et sont devenus bacillaires,
comme au mont Meissner.
Certains filons basaltiques dans la craie sont accompa-
gnés de satbandes de marbre subsaccharoïde blanc,
nuage de gris ou de vert , roche provenant de la ma-
tière crétacée modifiée sous une forte pression, amante
en Irlande.
L'ouvrage le plus complet sur le* dépôts basaltiques est celui
de M. de Lëonhard (Die Basaltgebirge, etc. Stuttgard, i832, *#
'toi. in-8°, avec atlas).
§ III. Dépôt» de Borpayw* pyroséaiques.
Le porphyre pyroxénique est en filons, filons-couches .
ou amas, au milieu de divers terrains. Ainsi on en con-
naît dans le sol primaire moyen , sous la forme du poi>
phyre vert antique (Grèce). Il yen a beaucoup dans le
terrain houiller de certaines localités, puis dans les
massifs jurassiques et crétacés, mats le plus grand dépôt a
eu lieu tout k la fin de- l'époque crayeuse, comme uaur
le venant sud des Alpes.
J'ai déjà parlé de l'amas transversal ou du culot.de por-
phyre pyroxénique de Predazzo , qui a l'air de traverser
un granité et de s'y lier au moyen d'une roche granitoïde,
en même temps qu'il change le cakaire jurassique en
marbre et en cipolin serpentsneux.
Plus souvent, le porphyre pyroxénique forme, de
puissants filons, qui sont très étendus, et amfenl t
{*) Voyez un Mena, de M. Klipstein (Zehschf. Min,, i8a6,
p. 49^)-
dby Google
pounpnrés py*oxémques. ISS
tien le schiste talqneux, que toute la sérié du trias et
le système jurasskjue et crétacé. Il y en a aussi ci. et là
de grands amas supérieurement scorifiés (Predazzo);
mais en général, lorsqu'on marqu«ces derniers sur une
carte, on aperçoit, "comme "pour heaucoup d'autres
am»ignés<9erpentine#, diorites, siénkes, etc.), qu'ils sont
. aligné» suivant tra--certain ordre, et qu'ils sont plutôt
les parties Je fente» ignées r qui ont laissé épancher des
matières en fusion, que de véritables calots isolés.
Quelquefois- ce porphyre* est amygdalaire et zéoli-
tique, et est accompagné dp brochés pyroxéniques, dont
les agglomérats ou parties supérieures empâtent rare-
ment des coquillages , comme eu Seisser Àlpe ; où
M. Bertrand-Geslin en a vu à une hauteur remarquable.
AUJeufs, lorsque les filons pyrox épiques sont inclinés,
ils ont une ou deux épontes formées des débris altérés -
des roches traversées. Un bel exemple de ce genre se
voit sur îôxoté su4 du Val Zuccanti (Vicentin) ; la sca-
gîia dessous le* porphyre y dit changé en calcaire fen- ^
dillé et un peu magnésien. -
Plus souvent, le porphyre renferme des morceaux
de roches anciennes ou secondaires , plus ou moins mo-
difiées. Rarement ces matières fragmentaires sont assez
abondantes pour remplir une grande partie du filon ,
comme cela a lieu au mont Etna, au-dessus de Schio.
Altérations, Au contact des filons de porphyre py-
rbxénîque , les roches secondaires sont altérées , des
grès du trias sont fendillés , décolorés , endurcis ou Fer-
rugiueux, des marnes schisteuses du grès bigarré ou du
zechstein, sont devenues jaspôïdcs et nuagées (Saint-
Antonio , Val de Rif ), les schistes talqueux sont même
altérés çji et là. II arrive aussi que, près des filons, les
ceechesdu trias sont traversées de lignes noires paral-
lèles, les unes auxnmars des fitoas,, etles autres au plan
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1S6 DEPOTS TRAPPÉBJfS.
de stratification. Près de certains puissans filons , on a
. remarqué dans le Vicentin , que le 'calcaire jurassique
renfermait du manganèse hydltoté. . «.
La sortie du porphyre pyroxénique. a été accom-
pagnée de bouffées d'acide sulfureux , qui ont produit
çà et là des amas gypseux , quelquefois quarzifères j
rarement , des masses pareilles se tpouvent même encla-
vées dans la roche ignée, comme cela a lieu dans vax
filon ou une bouche vplcaaique ancienne, et remplie
au Val dei Pace , au nord de Recoaao.
Un autre accident de ce dépôt est d'ètre'quelqcefois
métallifère, ainsi, au Yal £uccânti , le porphyre à Tog-
dinaire noir ou rouge», est décoloré en blanc et traversé
d'un réseau de petits filons de galène argentifère, de
blende, de pyrite, etc. + r
Des eaux minérales acidulés sourdent ça et là du coq*
tact des filons de porphyre pyroxénique et des schistes
cristallins. - ' f
§ IV. Dlpôts trapp&ns.
Les trappsy espèces de dolérites, très fcldspathique&et
souvent décomposées, sont en amas, filons et filons-cou-
ches dans le terrain de grauwacke , du calcaire carboni-
fère et des houillères , et en culots et filons dans le trias
et le lias. L'Allemagne centrale offre de nombreux
exemples des derniers gisements , et la Westphalie , le
Palatinat du Rhin et la Grande-Bretagne, des autres (1).
Ces roches sont souvent à l'état de wacke et boursouf-
fiées ou amygdalaires. Tout le monde connaît le toad-
stone outrapp amygdalaire en filons-couches dans le cal-
caire de montagne du Derbyshire. Elles sont quelque-
fois zéolitiques (Dumbarton) ou porphyriques.
(i) Vojr«s mon Ewai sur FÉ «oste, iSao.
DigititedbyG
DEPSJT8 TRAPPBENS. 137
Près de leur contact, les grès sont souvent endurcis,
les argiles schisteuses plus dures ou jaspoïdes, la houille
est devenue mauvaise ou est changée en anthracite ou gra-
phite, quelquefois bacillaire.
Ité fait le^plus curieux de ces ancien* trapps , c'est que
parmi les éruptions lerplus anciennes , il y en a eu
qui ont coulé positivement et se sont étalées même sur do»
couches carbonifères encore molles , ce qui est prouvé
par les fragments de calcaire coquillier qu'ils ont quel-
quefois empâtés (Berklé^, Goslar, Planchnitz), par des
couches d*agglomérats trappéens véritables et surtout
par les enchevêtrements singuliers des couches sédimen-
tafres avec la roche ignée (i)."
Ailleurs , comme en Saxe, des trapps ont coulé sur
des grès rouges secondaires, en ont enclavé des portions
et même en ont changé des parties en une variété de.ro-
cKë'trappéenne quelquefois amygdalaire (Planitz).
On ne peut ni préciser combien il y a eu d* éruptions
trappéennes, ni l'âge relatif de beaucoup de masses sem- *
blables voisines les unes des autres , et ayant à peu près '
le même gisement. Néanmoins , dans l'Angleterre
septentrionale, de grands filons de trapp montrent que
ces matières se sont épanchées jusqu'après l'époque des
oolites inférieures. D'autres seront de l'âge du keuper,
du grès bigarré ou du grès rouge.
Les culots de trapp dans le trias d'Allemagne sont tri»
curieux par les fragments de roches secondaires qu'ils em-
pâtent. Ces débris sont altérés, les marnes sont jaspoïdes et
les grès décolorés, frittes ou endurcis. Les couches aréna-
(i) Voyez mon Essai sur l'Ecosse, et lesMëm. de MM. d'Oeyn-
nausen, etc. (Archiv.f. Min., vol; a, cah. a, p. i47 , Maccnlloch
ÇEd&ih. J. of Se.9 vôî.^ i, et Trans. oftiegeol. Soc. ofLondon,
vol. a, p. 3o5, et toL 4» part* a, p^aao).
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138 dépôts DKmiuifrtrcs.
cées ou calcaires qui les environnent sont en partie déco-
lorées , cuites et même vitrifiées, lia localité dûJttaue-
kuppe, près d'Eschwège, les environs d'J&sepach» etc»
sont célèbres pour ces altérations queiBS*Vèraerieiia eat
voulu j adia nier r malgré le témoignage si *ârc«ttrta#cié
de Voigt et de M. de Hoff. -
Quelquefois. de* roches tooppéeimes accobapagnent
ces masses , mais elles soja t moins fréquentes dan&le trias
que dans le teixam houiller où elles produisent quelque-
fois à elles seules des mamel«ws ondes filons-coijchei,
ou des salbandes de filons (Ecosse, Palatinat du Rhin).
Il y a des contrées ou l'apparition de ces masses trap-
péennes a pu être accompagnée d'un exhaussement
du sol.
On connaît enfin des culots de trapp feldspatkique tX
talqueux au milieu àu#ystème Jurassique et crétacé des
Alpes ( Àllgau , cantons de Schwite et de GJark, ptc*).
Quelquefois tes coches sont bréchoïdes (Saançu) *t à
datolite.
. Dans certaines contrées nrimaires,letrapp feldspathi-
Çue et variolaire est accompagné de schaalstein qui se
trouve sur ses flancs ou fort loin de lui , ce sont réelle-
ment des schistes modifiés sur place , boursoufflés et im-
prégnés de matière trappéenne. Il faut bien distinguer
ces fausses amygdaloïdes schisteuses d'avec les véritables,
qui sont massives, L'épidote y est assez fréquente (Dil-
lenburg , Styrie méridionale , Cumberland).
$ T. Dépôts dtoridqaes.
Les diorites sont des masses éruptives , en général ré-
centes , si on excepte toutefois celles qui ne sont que des
modifications des siénites. Elles forment quelquefois des
filons , des bancs , ou des rognons dans ces dernière* ro-
ches , comme dans las granités (Chunp-du^Feu). S«
œdby Google
POTPHYKES SIENIIIQUES. 159
reste, ou ornait de&fikïBs de diorite ou d'ophite, surtout
dans les schistes cristallin*, Je sol primaire, le sol juras-
sique et crétacé de l'Europe méridionale , et même, sui-
vait M. Dufrénoy , dans le sol tertiaire.
Le dioriâe orbiculaire fomteunevariétéslecette roche,
lorsqu'elle se trouve au milieu du sol cristallin ou pri-
maire. Dtant les schistes cristallins le diorite se présente
quelquefois en fi]oBS-«oache& (Silésie), et alors il ftuit
bien se garder de le confondre avec les amphibolttes. *
Sans le sol primaire, comme dans les Pyrénées, il
passe quelquefois à la serpentine et existe en gros filons
gangli onésou filons- couches se rétrécissant ets'élargîssatit
çà et là* II. est accompagné ça et là d'amas considé-
rables de fer ( Suède , Oural) , et il empâte plus rare-
ment des grains de platine (Oural).
Dans les formations secondaires il est en amas (Car-
pathes) ou eu filons $ il est accompagné quelquefois de
roches amygdalaires ou poreuses , d'une brèche cU©e*-
tique plus pu moins décomposée (Rimont) et de marne
argileuse gypsifëre avec plus ou moins de quarz ferru-
gineux {Pyrénées , Arragon), et çà et là d'ariagonâte
cristallisée ( Bastènes, Espagne). Des cargnieules accom-
pagnent quelquefois ces gypses ( Fitou , etc.). Ses décom-
positions ou sa nature argileuse sont souvent très parti-
culières. Il renferme un peu d'épidote , du fer oligisle,
delà pyrite, etc.
$ VI. Dépôts de porphyres dïoritiqucs oa «iéttitiquee.
Les porphyres dioriûques ou siénitxques sont environ
de l'âge des ophites ou dioritçs , ils ne sont , à propre-
ment parler , que des modifications locales de ces^der-
nières roches « et sont épidotiques çà et là comme elles.
S'il n'y en a que de très petites masses dans les Pyré-
aee&et ea&osse, par cMtve, en Hongrie , euXraBsyl-
dbyGoogk
140 ÏYROXÈNE" EN ROCHE.
vanieetdans l'Oural, aies abondent et eUes recèlent
beaucoup d'or tant en parcelles imperceptibles que sous
la forme de réseaux et de filons de pyrites aurifères. Ces
roches passent au porphyre amphibolique et quelquefois
pyroxénique. Dans les grands dépôts on trouve à distin-
guer les éruptions au moins en deux époques d'après des
caractères minéralogiques et de position. Les masses ré*
centes coupent les plus anciennes, et ont plus de tendance
It être de véritables porphyres, à avoir desboursoufflures
et à former les plus hautes sommités; mais les limites
- exactes des deux dépôts sont impossibles à assigner ma-
thématiquement.
Ces deux éruptions sont au moins postérieures au grès
▼ert et à la plus grande partie du système crétacé ; on
n'a pas les moyens de s'assurer si elles sont tertiaires , ni
die voir leur liaison avec des amas voisins de siénîte or-
dinaire au milieu du sol primaire moyen. Ces dernières
«iénites, près de Schemnitz , et surtout dans le Bannat ,
sont peut-être un peu plus anciennes.
En Ecosse , les porphyres siénitiques sont en filons ou
filons-couches dans les schistes cristallins talqueux (Inve-
*ary)oudans les roches quarzo-talqueuses ( Loch-Lho«
xnond).
Altérations. Si dans ce cas les roches siénitiques ne
modifient guère les schistes, ailleurs elles ont altéré sou-
vent les grès et les marnes crétacées, elles les ont changé
en roches jaspoïdes ou les ont imprégné de pyrites quel-
quefois aurifères.
S VII. Dépôts de pyroxène en roche.
Le pyroxène en roche forme des filons-couches dans
le sol primaire des Pyrénées , en y ayant pour épontés
plus ou moins de brèches pyrbxéniques (col de Lhers ).
On le rencontre dans les schistes cristallins, les gneiss, etc. ,
dby Google
DEPOTS DIALLAGIQtJES. 141
de la vallée d*Ohen , dans le Tyrol méridional; aa mi-
lieu de schistes talqueux en filons dans la .serpentine
de Biella, en Piémont, et en montagnes dans File de
Rum, en Ecosse , où il a l'air d'une éruption secondaire
récente. Dans l'île d'Elbe , il se trouve au milieu de
calcaire grenu et de schistes talqueux qui ne sont que
des roches crétacées ou - supra -jurassiques modifiées. Il
y est mélangé cVamphibole , de fer oligîste, de pyrite,
de fer silicéo-calcaire , de quarz et de chaux carbonatée.
§ VIII. Dépôts de roches diallagîques et serpenlinevee*.
Les E uphotides ,_et les serpentines se pénètrent mu»
tuellement en filons (Bracco ) efrformcnt des filons-cou-
ches , dés filons et des amas dans les schistes cristallins,
le leptynite , le sol primaire de tous les âges , le terrain*
de grès rouge (Silésie), le calcaire-jurassique et crétacé
des Alpes et du pourtour de la Méditerranée. Je n'en?
connais pas encore dans le sol tertiaire.
Les éruptions les plus remarquables sont celles en
forme de champignons au milieu du grès crayeux de»
Apennins (Cravignola, Prato).
Elles sont accompagnées de deux accidents, savoir r-
i° de brèches serpentineuses ou euphotiditiques , qui ne
sont que des débris des roches traversées , réagrégées et
placées à côté des masses éruptives ou sous ces dernières^
2° de la production de jaspe rouge ou verdâtre, prove-
nant des marnes schisteuses altérées.
Les culots serpentineux dans le calcaire jurassique de*
Alpes , sont entourés quelquefois d'une enveloppe de
brèche serpentineuse , qui établit une espèce de liaison
entre la serpentine et le calcaire compacte , souvent >
dans ce cas , imprégné de particules ferrugineuses (Wil-
lendorf , en Autriche).
dby Google
143 DÉ*Ô1$ SKRFENTIïSBljX.
Qm en a cité quelques beaux filons dans le grès pourpré
( Kqosse ).(0« On en connaît d'autres encore plus grands
dans les schistes jurassiques des Alpes, par exemple ,
dans les Grisous, dans les roches crétacées ou supra -ju-
rassiques de la Ligurie, etc. Ces derniers amas sont bor-
dés quelquefois de porphyre foncé diallagique , de va*
rioiite et de brèches talqueuses singulières (.Gènes). Jjes
radias secondaires sont en partie devenues talqueuses
ou ferrifères (Savone, Areu&aao)j il y a eu production.
de jaspe , de talcschiste , de dolomie , etc.
Les roches primaires offrent d es filons ou des culots de
serpentine , comme en Ecosse, dans le Cornouaiiles, aux
Pyrénées , etc. Dans ce dernier pays, la serpentine finit
partie des diorites.
. Dans les schistes cristallins , les roches serpe&tiaeuses
et diallagiques forment sur tout d'immenses amas, captive
la roche à anthophyllite de Clausen , en Tycol. easme
au mont Rose, etc. Ailleurs la serpentine se présente en
filons-couches, comme dans le terrain talqueux de la, Mo-
ravie , à Rrauhath r en Styrie , etc. Quelquefois la
serpentine se mélange au talcschiste r de telle marnera
qu'on serait enclin à y voir plutôt un effet de transmuta.-
tion ignée que d'éruption $ mais il faut faire bien attea-
tiet} a cet égard , car la masse plutoniqae peut être ca-
chée a la vue , et les roches visibles n'être que ses
épontes modifiées.
En général, dans les schistes talqueux, les serpentines
se montrent sans euphotide et sont quelquefois aurifères
(Oural) ou avec des nids de fer chromé ou de curvxe
natif ( Amérique septentrionale).
La serpentine paraît être une base tantôt dsdiorite >
*(0 Voyez le Me m. de M. Lyell (Edinh. S. vJSe. de &rew*cr,
juill. x8aô).
dby Google
B»9TS BK PffOWOfcïTB*. f4£
tantôt de trapp pyroxénîqaë surchargé d'éléments ma-
gnésiens.
Voyez «on Memf m les roche» serpentineuset {Edinb . />M. y. ,
$ IX, DépAu de Pboaolite.
Les phonolfilçs sont des roches qui sont surtout ter-
tiaires, ainsi on en voit en coulées sur les couches même
lacustres et récentes de cette époque (Saint-Pierre -Ey nat,
en Velay). Il y en a d'autres masses qui constituent des
montagnes pittoresques, quelquefois irrégulièrement
prisméés ou en .plaquettes (Bilin, en Bohême). Quelques
géologues les placent au centre de cratères de soulève- %
ment entourés de trachyte et d'agglomérat trachy tique.
Des brèches à fragments des roches traversées ; les ac-
compagaeoft ça et là, comme dans l'Hégau, à Hohent-
wiel^etc.
De plus, il y 9. 4f$ filons et des fiioo»*couches de pho-
noltie décomposé (le Honestone) dans le terrain houiller
(Ayrsaire), et le phonolite basaltique constitue de gros
amas., qui s'élèvent ça çt là au milieu du grès rouge et
houiller secondaire (Edimbourg), ou bien le recouvrent
en coulées (Lobegun). On ne sait pas si ces dernières
érrçptïpnssottt djçh«aueoup postérieures au grès rouge.
% %, Dépôts trachytiques.
l>s trachyles ne sont que les porphyres de l'époque
récente et surtout tertiaire. Ils sont en cloches, en an»s,
en nappes, en coujéeset enfilons.
Ijes cloches ou dômes de trachyte «ont composés
quelquefois de domite (mont Sareouy). Cespetites masses
d'éruption peuvent donner une idée eu mode de sortie
des plus grandes. Quelquefois ces matières pâteuses «ait
dby Google
J44 DEPOTS TRACHYTIQUES.
été poussées si violemment hors de terre, probablement
par la force des gaz , qu'elles ont soulevé avec elles des
portions plus ou moins altérées de roches. Cet" accident
se voit au Puy Chopine où des roches amphiboliques et
granitoïdes se trouvent enchevêtrées dans le trachyte.
Ces deux cas sont les plus rares, car généralement les
éruptions trachytiques ont eu une force et une grandeur
tout autre. Sorties de crevasses ou d'immenses trous,
les trachytes se sont accumulées autour de ces derniers,
ou bien, si elles étaient plus fluides, «lies se sont étendues
au loin en coulées. Naturellement le mouvement; des
trachytes a dû être favorisé par la plus grande pente
qu'ont du trouver ces roches dans leurs dernières érup-
tions. Ainsi on les connaît en coulées étendues sur les
couches lacustres tertiaires , qu'elles ont dérangées quel-
quefois et dont elles empâtent même des portions,
comme je l'observai bien, en 1818, dans la vallée de
Fontanges, au Cantal. Ce sont ces trachytes en coulées
qui présentent surtout la division primat ique.
En général , les trachytes les plus anciens , ou ceux
qui forment la partie centrale d'un terrain de ce genre ,
sont les roches qui présentent la structure granitoïde la
plus décidée , et sont amphiboliques, micacées , pyroxé-
niques , et plus rarement grenatifères ^ou épidotiques.
Autour de ces montagne^, et sur leurs flancs, sont les érup-
tions plus récentes , soit en couléeç, soit en montagnes.
Ces dernières masses ont reçues quelquefois le nom é& por-
phyres trachytiques, roches qui sont çà et là quarziferes,
ou plutôt en partie semi-vitreux ou très scori fiées. Ces
" roches alternent avec des agglomérats trachytiques , ou
sont traversées çà et là par des filons de trachyte y rare-
ment vitreux (Rétinite) ou semi-vitreux.
Trachytes vitreux. Dans certaines contrées , comme
-dans les environs de, Schenmitz, au Ramtschatka, au
dby Google
DEPOTS TRÀCH Y TIQUES. 145
Mexique* certains porphyres trachy tiques se sont refon-
dis très promptement , soit par suite de leur contact
avec l'eau, soit par lenr nature particulière , et il t'est
formé des perlites* Ailleurs ce sont des obsidiennes
qu'on voit en coulées (fie de Lipari), comme il s'en dé-
verse encore de certains volcans ; or , quelques parties
de ces masses y et surtout les supérieures, passent aux
véritables ponces. Le Kamtschatka est célèbre pour ces-
trachées vitreux , et il paraîtrait qu'ils abondent aussi
dans le grand district volcanique , sur la rivière de Co-
lombie, dans l'Amérique occidentale.
Ponces. Les ponces sont un produit feldspathique
volcanique ou un verre bulleux , qui est du à l'échap-
pement d'une quantité immense de gaz. Par des espèces
d'explosions gazeuses, toutes les matières en fusion ont
été boarsoufflées et lancées hors du sein de la terre. Ia
fin dés éruptions des volcans brûlants est quelquefois
marquée , dans certains pays, par des éjections sembla-
bles; or, cet effet a eu lieu aussi aux époques alluviale
ancienne et tertiaire. Si ces ponces sont tombées dans
l'eau douce ou salée, elles ont été déposées et remaniées
par l'élément aqueux.
Cest la source de ces immenses dépôts d'agglomérats
ponfiux , de trass et de ponces broyées, qui encroûtent
les massifs trachytiques ou alternent avec les roches al-
luviales et tertiaires. Les bords inférieurs du Rhin,, 1*
Hongrie , la Transylvanie et l'Italie sont renommés de»
pais long-temps pour ces dépôts , qui renferment sou-
vent des bots opalisés ou siliceux , des impressions de
feuilles d'acres et quelquefois des coquilles marines.
Rarement on rétrouve les bouches qui ont. vomies ces
ponces anciennes du milieu des trachytes ou du sol se-
condaire et tertiaire. Le cratère-lac Saint -Anne, en,
Transylvanie, en est cependant un exemple des mieux
ii. 7
Dig'itized by LrOOQ l£
, caractérisé*, puisque non loin de là, au mont Budpshegy,
il y a encore dans letrachyte une feule ou solfatare d'où
s'exhalent des vapeurs ch*ude& sulfureuses.
Brèches trachy tiques. Dans les centrées trachytiques,
on a reconnu des brèches feldspathiques qui rem-
plissent soit des filons , soit d'anciennes bouches volca-
niques* Elles renferment quelquefois du soufre et de
l'alunite»
En outre, les trachytes enveloppent souvent des
fragments de plus anciens trachytes , et donnent lien
ainsi à des espèces de brèches, comme les siénités et
diorites.il faut distinguer soigneusement ees roches dV
vec les agglomérats , qui ne sont que des couches nep&u-
nieunes, formées avec les débris de trachy te > accumulés
par les eaux torrentielles ou par les ojectMtts vol-
caniques autour des îlots trachytiques.
Ces agglomérats forment quelquefois dès dépots énor-
mes, qui encroûtent les montagnes dé trachyte josqufÀ
une élévation considérable. Ou peut êto» tenté décroise
que certains agglomérats mêlés de pouces/ tels que
certains pépirénos ne sont que des débris trachytiques,
qui ont été amenés en masse dans la mer ou dans un lac
d'eau douce, par d'immenses torrents produits par de
fgr tes pluies. En effet, ces coulées boueuses se voyettt
encore de nos jours et ont cette origine toute simple*
H y a aussi des agglomérats &ldspathiques extrême*
ment fins, qui ne sont vraiment que des amas de pnwi
sièrefeldspathique. Ces espèces de roche* soutle pendant
des Uthomarges, dans les dépots porphyriques seconr
daires. .Ce sont les sédiments des eaux vendu** troublas
par des éruptions sous* marines ou par la chute. 4e
matières volcaniques très atténuées.
La recherche des coquillages, tant marins que d'eaju
douce , et des végétaux fossiles dans fei agglam^çM* %mi
dby Google
dkytique& «tpopceax ,xq élite uue attention }Jlv4ta4ière^
pgur w pas confondre des fossiles arrachés à d'autres,
dépote avec des anjmaux et des plante* qui vivaient à.
l'ipçque de la formation des trachytes* Dans l'île de
IApari, etct, ces tufes ont offevt des plantes marine*
(Zostera* etc.).
I^orsque le» agglomérats tiacfrytiques sont traversas
par des vapeurs sulfureuses, il se forme des alunites,
compte dans le cas des brèches et des solfatares. Actuel-
lement, les eaux minérales thermales tiennent en solu-
tiw de la silice, etea déposent sous la forme de stfex
résinitc, dequarz nectique, ou de silice pulvérulente*
dem&ue à l'époque des trachytes, des eaux probable-
ment çncore plus abondantes ont silicifiés quelquefois»
so^t des tvachytes,, sqjt surtout des agglomérats trachy-,
tiques. C'est cette opération secondaire qui f %onv.&
U^ à la production des porphyres molaires*
Jfo général , il faut foire bien attention de ne pas, çpn,-
fw4«s xertajns. agglomérat? :ré>grégés avec les vérv*
t^blç* massçs feldsj^thiqnes, d'éruption. Ou peut Atr*
aisément trompé à cet égard par|Tfcapeçt porphyrique
et la compacité des roches , mais en les étudiant en
grand et non pas, en échantillons, on arrive toujours à
reconnaître la structure fragmentaire , des cristaux im-
Mrfoîtf, çt trisës^ des morceaux de trachyte très diyçrs »
4e petits nid$ 4? f onc« * etcî
Çç# ol^ryatio^ s'^ppUo^entau^i ï>ux ponces broyée*
et. #éegrégéea, qui r^n>fele^ quelquefois jtawfttt*
wêqp* :à des crai£s,etalt*rnj»*avecj0f ctmçbes t^tiaires^
4» empâtant des feuilles de vitaux ot d$s coquillage
flfcaas? Ivanie , Styrie méridwaale).
Les trachytes sont-ils rarement métallifères 2 Tell*
est la question dont' la solution .entière demande en-
core des observations. Quant à moi, je pense qu'on
dby Google
iW BÉPÔÏS ÎKÀ Cil* TIQUES.
peut répondre par l'affirmative , sans confondre néau*
moins les trachytes tertiaires, avec les porphyres à
aspect trachytiqae , c'est-à-dire cellulaire et à tqucber
rade roches, qui ont percé lé système crétacé, ou se
«ont placés à côté des porphyres siénitiques (Hongrie*
Mexique).
Les éruptions trachytiques ont commencé véritable-
ment plutôt qu'on ne le croit , et si leur plus grande
masse paraît s'être épanchée pendant l'époque' ter*
tiaire moyenne et récente , d'autres trachytes sont sor»
lis avant la fin du dépôt crétacé , ou du moins tout de
suite après.
Ensuite h priori on ne voit pas pourquoi le trachyte
serait sans métaux, tandis qu'il y en a dans le porphyre
pyroxénique et le porphyre. D'un autre part, il peut
aussi être arrivé que çà et là des terrains métallifères,
surtout à base de feldspath, aient été travaillés par
les agents souterrains et que des métaux, tels que de l'or»
des pyrites, etc., se soient introduits dans les trachytes
ou leurs agglomérats posés immédiatement au-dessus ou
dans le voisinage de ces masses.
Consultez le Voyage en^Hongrie de M. Beudant, et mon Mexn»
{Mém. de la Soc. géot. de France, vol. i, part, a), les ouvrage*
de MM. Lecoq, Bouillet , etc. , sur l'Auvergne et le Cantal; la
Description des terrains volcaniques de la France centrale, par
M. Bu rat, i83&, in-8°. Four les bords du Mira (Rittorr ofthe
cxtinctvolcanos ofthe basin ofifeuwed, par M. Hibbert. Sd&o**
bourg , i83a , in-8°* Pour l'Italie , Mém. sur les tles Ponces, «*
c, par M. Scrope (Trans. geoi< [Soe., N. S., vol. a); sur lesMosv
I4pari, Mém. par M. Hoffmann ( Ana.f. Pky$. de Poggen4qif*
i83a), ,etc.
dby Google
séfffS M MftttfY*ES. (4a
S XI. Dépôts de Porphyres.
Les porphyres et les eurites ont para à la surface ter-
restre à diverses époques $ ils sont en coulées , en amas ,
en filons et filons-couches*
Dans les schistes cristallins (Ecosse), on rencontre de*
filons et des filons-couches très distincts de porphyres
Quelquefois quarzîfères. Dans le sol primaire , il y a
aussi des filons de porphyre quarzifère, témoin VEtvan du
CornonaiUes, celui de la Bretagne, etc.; mais il y a aussi
'des dépôts primaires qui renferment des amas, des filon*
et des filons-couches de porphyre ou de brèches por-
phyriques. Ces roches sont , en général , foncées , peu
qnarzeuses et semblent des matières éruptives sorties
pendant te formation des grauwackes et peu après la
fin de ces dépôts; en effet, dans ces contrées, les roche*
arénacées renferment quelquefois des fragments feldspa^
thiques. Le Cumberîand, la Scandinavie , les Vosges^
le Fichtelgebirge et la Grèce offrent des exemples de
ce genre de dépôt.
Plus tard il est aussi sorti des porphyres avec des brèche*
pendant l'époque du grès pourpré, comme en Ecosse, oh
ces porphyres sont en filons, filons-couches, coulées et
grands amas. Quelquefois on pourrait supposer que ces
matières n'ont été poussées hors de terre qu'à l'époque des
grands dépôts secondaires de porphyre. Dans certaines
contrées, comme les] Vosges, les filons porphyriques sont
1res micacés (Minette). Des porphyres avec ou sans quarz
se voient aussi dans quelques granités et siénites. Le
mont Ben Nevis, en Ecosse, et plusieurs sommités de la
Norwége en sont des exemples.
L'époque houillère a été marquée par de grandes
éruptions de porphyre en partie quarzifère ; ces roches
ont formé surtout des filons, de grands amas, des dômes
ou cloches avec dés queues ou des cpulées 6'étçndant
sur les couches sédimentaires.Plus rarement le porphyre
est en filons-couches ou en baocs doni il se détacha des
petits filons. Les rapports de gisement des porphyre» et
des grès honillers sont extrêmeiœeot curieux,, et Jes
enchevêtrements des deux^pèfcqw*^*^** difficiles
il saisir dans de petites coupures {«)*
Dans plusieurs contrées on trouve £acilei»ettià4ts-
tanguer, à celte époque, deux grandes Mi#i0»*fK>r£bf-
riques chacune avec tenus brèches et leurs aggloniéwas,
et en outre dès cVuptKW e* des culées tr^pé^ws
. (Hall* Dresde),
Ua accident particulier deees porphyse*, c'est devoir
été accompagoé de plus ou moins de brèches p#rph$-
gues en partie anagéniques* Ces tpècM «e *0Ot que
des débris pçossés de bas en haut par ^sortie âf* por-
phyres, ils enveloppent ces deratersouont reinpli i*tfM-
ment des fentes du *ol, lin bel exemple dé ce mgpm fe
trouve dans le sol primaire J?r£s deJSçhiiîftei^t^V if»
Vosges, où le calcaire coquillier est m jn&ne temps
changé au contact en calcaire gr*W passant à la £olo-
mie. Ailleurs le calcaire est non seulement nidifié? W
il est imprégné de fer oligiste et oxydé, ÇQrome k Fra-
mont, où d'autres accidents, tels que des sehistçs içiwJs
ou torréfiés dénotent un ancien centre ign£.
Lorsque ce genre de porphyre produit des filcHM dans
ie sol primaire ? les schistes sont quelquefois décolorés
£u contact et brèchifprmes (Papneber^jf dans le Ti»-
iischthal.)
Quelquefois le refroidissement des ma§s<$# porphyri-
ques ou leur liquéfaction a été telle „ qu'il c'est prfttoit
^ /i " i i ''■""
»i *k #-^3* «*!*•*»«(* de H*KfW«i»^i«f ta Vanta**
Digitized by VjOOQ IC
»é»W« PO*>HTOltyB?ES. fil
des rétinites parfait» ou kthotdes. Ce sont surtout des
accidents de filons et de owriéee. Ailleurs la base des
porphyres est naturellement argiloïde et tendre (Elvén
en CornOuahies , argilolite) , ou bien ees roches ont été
décolorées par les acides sutôureux , hydrochlorîqoe ou
flnoriqae (iïntzelitinsen dans les Vosges, Brachwitz pfés
de Halle, etc. ). Quelquefois les porphyres ont été im-
prégnés d'oxyde de fer ou bien ils sont boursoufflés ,
ou aiwygdalaires , dernier accident qui se voit surtout
dans les grandes conâées et les filons , et moins dans les
On ne connaît pas encore de porphyres jurassique» ,
nais il y en a qai sont de l'époque crétacée ; telles sont
ces niasses décolorées , qaarzifères et aurifères de Yo-
rôspatak es Transylvanie.
MM. Nflunaatm et Pnsch ont prétendu que le por-
phyre de Teeptitz était postérieur à la craie marneuse ,
parce que des fossiles de ce dépôt se trouvent empâtés
dans des filons siliceux traversant la superficie dn por-
phyre «I que7 de la baryte , se rencontre dans les dette
roches (*). C'est «a de ces gisements sûr l'Age duquel on
peut aisément se tromper. L'avenir montrera si ces ma-
tières feldspathiqaes , à coquillages crétacés , sont ou ne
sont pas le pendant de ces filons crayeux, à dents dé che-
vaux, etc., de Maestricht et de Beauvais.
' Altérations* Le porphyre endurcit souvent les schistes
ou les grès, altère la nature des houilles et change lé cal-
ca« en marbre. En général, les éruptions porphyrîques
eut été^ccotnpagnées de beaucoup de dépôts métaWO*
fera y surtout «For, d'argent , de plomb, d'étain , de
cuivré, etc. Le plus souvent «es métaux sont dans des
faites des couches traversées par les porphyres.
(ï) teycï Zeitth.f. Miner., p. t><)8, et 1826, p. 53i.
1 '
152 MffeTS 0E ftlEIUTtt.
On a voulu distinguer par la couleur les porphyres
«Tavec les roches pyroxéniques porphyriques, lefirit est
qu'il y a plus deporphyres véritables ou qdarzifèrcs rouges
que noires, mais il y en a aussi de violets, de grîs, de ver-
dâtres ; au contraire le porphyre pyroxénique n'est pais
toujours noire , il faut donc éviter de pareilles dWtinc- >
lions trop systématique!;.
S xlï- Dépôts de SWnite.
Les siénites paraissent être des matières éruptives qSl
se sont produites plus fréquemment que les granités,
^néanmoins leur nature paraît avoir varié d'une époque
à l'autre plus que celle des granités, du moins ces diffé-
rences y sont plus apparentes.
Les siénites ordinaires semblent généralement les plus
anciennes , lés siénites dtoritiques plus récentes et les
siénites hypersthéniques oivdiallagiques surtout secon-
daires.
Comme les granités , les siénites ordinaires forment
dans le sol crystallin ou primaire de grands amas, des
montagnes et plus rarement des nions-couches (Fassnet-
burn, Ecosse méridionale) ou de véritables filons, quel-
quefois ganglionés ou à élargissements locaux (Bannài).
Leur sortie de terre date au moins, pour les unes, envi-
Ton dn commencement de l'époque secondaire. Quel-
quefois ces siénites sont accompagnées de brèches siéni-
tiques, comme dans l'île d'Arran.
D'autres masses .s'élèvent au milieu du sol secondaire,
«sans qu'on puisse indiquer . précisément leur àge« Jjfes
monts Malvern en Angleterre , certaines masses de la
France centrale sont dans cette catégorie.
On connaît dessiénites qui sont décidément postérieures
au lias , puisqu'elles le recouvrent et changent son cal-
caire en calcaire grenu , comme dans l'île de SkyïjE&s
ftitexg GRANITIQUES. 15S
siénites sont cellulaires et quelquefois prismées * comme
dauas l'île d'Ailsa en Ecosse. On doit peut eue 7 rap-
porter la siénite zirconienne et à zéolites ( Ànalcime) de
Norwége, et même celle de Dresde et de Meissen que
plusieurs personnes prétendent avoir redressé et poussé
au jour des couches jurassiques et recouvert le grès vert
( Quadersandstein et Planerkalk ) (1).
Doit-on y lier ces grands dépôts de siénites de Bo-
hême et de Sil^sie, qui sont isolés au milieu du sol pri-
maire ou les rattacher aux siénites de. l'époque secon-
daire ancienne ?
Altérations. Les nions de siénites dans le schiste pri~-
majredu Bannat, ont transformé le calcaire compacte en
calcaire grenu, et y ont produit de grands nids de gre-
nat et [de tafelspath , qui renferment des minerais de
cuivre, de fer, de plomb et de zinc ( Moldava , Scaszka ,
Dognaczka et Oravitza).
Dans les schistes cristallins les siénites ont eu les mêmes
effets} les marbres ainsi produits sont quelquefois un
peu serpeniineux (Ophicalce) ou renferment des miné-
raux cristallisés, tels que du Pyroxène , de la Gramma*
tite , du Condrodite , etc. Plus rarement la siénite s'e$t
insinuée en petits filons et filons dans le calcaire, et y %
introduit même des matières feldspathiques et quarzeuses
entre les feuillets, comme à Brevig, Christiania et Glen-
tilt (a).
(1) Voyez Oeognost. Bemerh aufe. Reise durch Sachstn ui
Bohmtn, par M. Klipsteiû, Dermttadt, i83o, in-8°, ayec a pL,
(a) Voyez DarsuUung d. Uàergangs Formation in JYorweget^
far M. Keahau, Leipzig, i8»6, in-8<>, etlesMém. de lordWebb
feymoor (Trans. o/Ae roy. sec. ofEdinb., vol. 7, 1814 et de
M. Maccnlfooh {Trans, gttol soc* of London. À. S., vol. 3
7-
• Digitizedby VjOOQIC
| «II. JMpfe de*****.
\*séfa%ite paraît aussi un dépôt secondaire récent,
du moins elle forme, des filons dans le lias et repose sur
lui dans l'île de Sky f et f dans le mont Monapni en Ty*-
roi , elle traverse et recouvre le, calcaire juwsique W
changeant cette roche en marbre \ minéraux cwt^tw
(Tléonaste, Idocrase, etc.). Ailleurs eUeparaH W gWids
amas au milieu des schistes cristallins,
* $ XIV. DrfpôU franitleees.
Joes granités et les protogines sont des masses érnpti-
ves qui se rencontrent eu grand amas ou en filons, et
plus rarementfwfilons^uches, surtout dam les wlieris-
talijn et primaire* Le pegmatite se trouve plut souvent
en filons qu'en grands amas,
-. Sorties sous forme déniasses piteuses, les roches grani-
tiques ont couvert 1* plus fréqueuuneat les immenses
fentes dont elles «ut été déversées* Lear apparition a été
naturellement, açeesupagoée de fendillements, desoulfoe»
ments du terrain et d* bouleversements dans les couches,
«oit dans leur voisinage , aeJt à qeekpie distance de leur
. point de sortie; c'est ce qui a produit d'abord des plie-
sepents et des redressements dams les assises f puis ces
jggpses atfénacéea modifiées, empâtées dans le granité ou
soulevées, par lui ; enfin ces filons et ces réseaux gréai»
tiques qu'on a reconnus dans le* schûtes cristallins , les
ardoises ( Johann-Georgenstadt ) et les grauwacfc.es
(Ecosse méridionale ) de tant de pavs. ,
n est tout naturel que ce$ filons n abQuUwentpaa tous
à des masses <fc gvanite; si quelquefois eeUe UmPApeu*
rester cachée au» yejix de l'observateur , souvent elle
n'a Ueu que dessons terre* Néanmoins il faut se garder
de confondre les filons véritables de granité avec des
dby Google
DÉPÔTS GBAlSITIQUtS. 155
petits filons granitdfdes offerts ça et là par certains gneiss.
• Lorsque la transmutation des schistes sédiinentaires en
* gneiss est complète , alors ces roches deviennent grani-
toîdes. On comprend qu'à la suite de petites fissures ,
'ceBes-ri ^e remplissent de la matière pâteuse voisine , et
cette dernière, trouvant plus de place pour sa cristalli-
sation , il en a pu résulter ça et la une roche granitoïde
non feuilletée au lieu d'un gneiss.
Bu reste, cette explication est confirmée par la com-
paraison de la nature du granité en masse avec celle du
granité des filons qui dérivent du premier. La cristal-
fi&tion et le refroidissement particulier aux filons ont
produit ou un granité à plus gros grains , ou bien un
porpfcyre avec du granité grossier dans son milieu.
Altérations. Les amas de granité ont eu pour effet de
changer les grauwackes en Bornfeh) tous ceux qui ont
vu TÉcosse , le Cornouailles , le Harz, la Bretagne, etcv
sont convaincus du fait aussi bien que du passage insen-
sible du hornfels ou de la roche de Schorl à la grau-
uracLe. Quant aux incrédules qui ne veulent pas voyager,
U leur arrivera, comme à Werner-, de rester en arrière
des progrès de la science. Récemment on a découvert
dans le granité dés fragments de grauwackes contenant
encore des pétrifications primaires (1).
A. côté de certains granités, le calcaire compacte a été
changé en marbre grenu , quelquefois à divers minéraux
(Idocrase, etc.), comme à Âuerbach. Lorsque ces roches
se trouvent empâtées dans le granité , elles ont fait dire
aux anciens géologues que le granité alternait avec du
- calcaire. Ailleurs, la chaleur des éruptions granitoïdes,
elles émanations qui les ont accompagnées, ont changé
» Il ! ■
(i) Voyez mon Mem. sur PÂllemagnc (J, de Pkys*t i8aa* et
Ann. des Se, nat,, 1824 )•
dby Google
les schistes sédîmentaires en macline ( Pouzac1) ,'oueu
schiste à amphibole ou à feldspath ( Devillc ).
Dans les schistes cristallins , les granités ne semblent
pas produire toujours de modifications sensibles, ce qui
est tout simple à comprendre, si on s'imagine .une grande
masse de sédiments superposés à un foyer plutonique et
transformés lentement en micaschistes et gneiss, puis
fracturés et traversés par des éruptions granitiques. Il
n'en devra résulter que des filons de granité et une espèce
éfe liaison ou même de fusion locale entre le granité mas-
sif et la roche feuilletée. *
Néanmoins, à côté des filons granitiques dans les gneiss
ou les micaschistes , on observe quelquefois, que la roche
feuilletée est décolorée au contact , et qu'elle est pétrie
de schorls dont les cristaux sont coucbis parallèlement
au plan des feuillets (Nantes). Les époqtes de filons
granitiques traversant des granités, offrent même çà et
là des accidents semblables , surtout lorsque le grain des
deux roches est très différent.
Les porphyres quarzifèrcs de l'époque secondaire an*
cîenne ont été accompagnés quelquefois de la sortie de
granités en dômes ou filons; ainsi il y en a près de. Lit
gano, en Norwége , et on doit y joindre probablement
le granité cellulaire de Baveno, le granité deMittelwald
en Tyrol , celui de Yalorsine , celui de l'île d' An-an , et
la variété prismée dans l'île de Muli , en Ecosse , etc. .
Ce point une fois établi, on se trouve ensuite fort em-
barrassé pour déterminer l'âge des granités du sol pri-
maire et cristallin. Je serais tenté de croire que ceux des
grauwackes sont presque contemporains des éruption»
semblables de l'époque dont je m'occupe, ou peut-être
quelques-uns de l'âge du terrain carbonifère. D'une autre
part, les grauwackes offrant, quoique rarement, des
fragments granitiques, on doit admettre des éruptions
dby Google
granitiques plus anciennes qui sont celles au milieu des
gneiss et des micaschistes.
Dans les Alpe» du Dauphiné, de l'Engadin supérieur
( AAbula), ainsi que de rOberlandbernois, il y a des granités
qui son t supérieures à des couches coquiilières (Bélemnite») '
que les uns rapportent au lias et les, antres aux oolites
inférieures. M. Studer voudrait même voir dans les su-
perpositions bernoises, seulement un effet du soulève-
ment du terrain cristallin postérieur au dépôt secon-
daire récent , et il s'explique ainsi l'enchevêtrement des
deux formations (i). D'une autre part, M. deBeaumont .
fait épancher le granité sur le lias dauphinois , et modi-
fier ses calcaires et ses grès, et il rattache à ces éruptions
des filons et des filons-couches de trapp feldspathique, et
peut-être la conversion de la houille en anthracite (2)'.
Iiors, de 1$ production du porphyre pyroxénique,
<f est-à-dire à la fin de l'époque crétacée , il semble qu'il
y a eu rarement formAjjon de roches granitoïdes. Les en-
virons de Predaz^o en présenteraient un exemple; il y a
passage insensible de la roche pyroxénique au granité,
gisement en amas transversal au milieu de' terrains bien
caractérisés de trias et de calcaire jurassique , et trans-
mutation de ces dernières roches en marbre ou calcaire
saccharoïde çà et là avecidocrase, gehlenite, talc, ser-
pentine, etc. (3).
(1 ) Voyez Tfatur histor. Alpen Hei$e> par M. Hugi, i83o, in-8^
et Bull, de la Soc. §éol. de France, vol. a et vol. 5, p, 287.
' (a) Voyez Anru des Min.y i834, et ses Mém., vol. a.
(3) Voyez Mém. de MM. Marzari-Pencati (BiW. ital.9 vol. ai v
|»; 37o),BreWak (Giornal. di Fisica,dt BrognateUi # vol. 4,
feint a, ééc. 3 ), de Bach ( Lettre sur le Tyroi, Ann. de Chim. ).
Berirand-Geslin \BibL itoL, vol. aa, p. 35 j 9 ou Zeitsch f. Afin,,
»8a9, p, 109).
dby Google
188 soi scmsrsQX ciistahuii.
: Outre ces granités tertiaires, secondaire saucions et prî-
maires, des éruptions de l'époque secondaire récenteoud»
grès vert paraissentextsteren Lusace»Quantà ces distinc-
tions surannées de granités divers , d'après leur grain et
leur couleur, elles sont erronées; la structure porpnyrftfoe
os le grain fin de ces roches dépend probablement
plutôt du genre de leur cristallisation et 4e leur comp»
sition que dé leur âge rohtîf. Néaosnoin* il est de Sut
que les granités pinitiferes sont souvent en filons dans
des granités plus anciens et à grains assez fins ( Saxe,
Heidelberg); que les granités secondaires renferment
beaucoup d'albite et que les protogines paraissent fort
récentes , si ce n'est postérieures à tons les dépôts ter-
tiaires.
La connaissance chimique des roches granitoïdes est
encore dans l'enfance; c'est elle qui nous donnera plus
tard des moyens pour nous guider dans ces recherches
difficiles.
CHAPITRE VI.
Soi sckiêteux cristaUin.
Ce sol est composé des roches suivantes : roches quar-
zd-talqueuscs ou chloriteuses, schistes talqneux ou chlo-
riteux , quarzites , micaschistes , gneiss , protoghm
schisteuses, et leurs masses subordonnées principales
sont quelques ardoises, des calcaires grenus, divers
cîpolins, des calcaires glanduleux et tàlqueux, des do*
lomies, des gypses, des hyalomktes, des leptynites,
des amphiboles , des roches de grenat, des édogites,
des coccolites, des idocrases en roche, des épidotetstra»
tsformes, des disthènet en roche, des topazonaènes, êm
itabirites et d'autres minerai» stratifbrmes.
Position. < La position du sol schisteux cristallin est
dby Google
9$ point extrêmement important pour bien comprendre
ce qu'on doit entendre par ces terme». Les plus grandes
étendue» de schistes cristallins occupent des pays entiers,
et y ferment avec leurs couches, le plus souvent assez
forfemen* redressas, des chaires de montagnes. La di-
rection de ces- dernières, ainsi que celle des couchée,
offrent uaoeertaine constance locale, tandis que l'incli-
naison est variable. D'autres fois, les schistes cristallins
De forment que les plus hautes crêtes d'un pays ou d'une
chaîne, et se trouvent entourés par d'autres dépôts ou
ils ont l'air d'être sortis d'une grande fente faite au mi-
lieu du sol primaire et secondaire.
Il arrive aussi que le sol en question ne se montre au
jour que ça et la, «e qui ne veut pas dire, comme on le
croyait jadis-, qu'il forme la couche la plus inférieure
d'un pays. Au contraire, s'il n'est pas en îlots distribués
«ans ordre, comme cela se voit quelquefois dans son re-
couvrement par le sol tertiaire , alors il se montre sons
Jbrme d'amandes, en séries de couches au milieu des dé-
pôts anciens et secondaires; c'est une preuve qu'il n'est
dû qu'à des modifications locales de ces derniers.
% Toutes les roches dn système schisteux cristallin pas-
tant les unes aux autres, et de plus , elles sont enchev&-
trée* nantnettement eesnmo des masses ellipsoïdes et
Cunéffbrn&ea de toutes les conngurntkms.extéiûeures pos-
ajhlns à imaginer. Quelques-unes se lient aussi entre elle»
par de petite* ramifications ou des espèces de filons,
comme par exemple , le calcaire çt les schistes micacés
M argile**, etc. #
jy§m autre côté , ces mènes roches ne passent pas aux
«pâtes platoniques , quoiqu'il y ait çà et la une espèce de
conglutination ou mémo de fusion apparente au moyen
d* petits filons
Stfytitficztion. Lés schistes cristallins sont stratifiés,
dby Google
t6ft ROCHES QUARZO-TALQUEUiiS.
-si toutefois on poursuit jusqu'au bout notre manière de
raisonner ; mais si on confond des fissures avec les plans
de stratification, si on s'attend à trouver dans des roches
modifiées une stratification identique avec celle des grès,
et surtout si on confond avec le granité les gneiss grani-
toïdes où les feuillets de la roche sont, pour ainsi dire ,
soudés ensemble , alors on est amené forcément à adop-
ter les idées de M. Boase, sur le passage insensible des
roches granitoïdes aux schistes cristallins ( Trans. ofthè
geol. soc. ofCornwall, vol. 4)* Or tes personnes qui se
laissent ainsi fasciner les yeux n'aperçoivent pas qu'elles
retournent au magma chaotique de Werner, c'est-à-dire
à l'absurde , puisqu'on connaît à présent des schistes cris-
tallins coquilliers. Quel chimiste et quel naturaliste vou-
drait , de nos jours, admettre la possibilité de la vie vé-
gétale ou animale au milieu d'une dissolution alcaline,
telle que celle qui aurait du produire parla voie aqueuse
le gneiss et le granité?
§ I. Roches quarzo-talfaeases oa ehloriteases.
Ces roches paraissent être un des premiers termes des
modifications ignées qu'ont éprouvées les sédiments
schisteux anciens. C'étaient des grès et dés agrégats
quarzeux assez grossiers avec une pâte argiloïde, la
chaleur et les émanations ignées les ont consolidés, et
ont changé l'argile et les fragments d'argile schisteuse en
schiste argileux ou bien en schiste argilo-talqueux , tan-
dis qu'ailleurs, au lieu de talc, il s'est formé de la chlo-
rite. Du reste, leur structure aréoacée n'est souvent
qu'incomplètement effacée , et plusieurs géologues les
classent encore dans les grauwackes.
Dans l'Europe septentrionale , ces masses sont prove-
nues surtout des grauwackes anciennes on récentes,
dby Google
I
tQfTAEZmg. 161
comue daàs l'Écosseaeptentrionalc, dans le Taunus, etc.
Dans la zone méditerranéenne, le système arénacé, supra-
jurassique et crétacé a été modifié çà et là de la même
manière. L'île d'Elbe, les côtes de la Ligurie, etc. , en
offrent des exemples.
Ainsi, entre Alassio et Albenga, on voit les schistes
marnorcalcaires et arénacés passer insensiblement aux
schistes talqaeux et aux roches quarzo*talqueuses. A peu
de distance les unes des autres sont des couches secon-
daires à Bélemnites et Pucoxdes, et des roches que bien
des géologues croient encore appartenir en propre à leur
sol primaire imaginaire.
Sur le versant nord des Alpes, et surtout en Suisse ,
on a aussi découvert des talc$chistes parmi les sédiments
modifiés de l'époque crétacée et jurassique, et même
des Bélemnites ont pu se conserver quelquefois dans ces
roches oy l'on aurait pu plutôt s'attendre à trouver des
staurotides ou des disthènes {mont Nufenen , près à" Ai-
- rolo). M. Studer a vu même des Bélemnites accompagnés
de grenats à l'Alpe Piora f sol' le Luckmanier. Ge sont
surtout les serpentines et les roches trappéennes, qui
paraissent au jour au milieu de ces séries singulières de
couches , comme dans les Grisons, entre Reichen au et»
Distends, àRefita, etc.
Stratification* Ces roches sont toujours en couches
plus ou moins étendues, leur inclinaison varie beau*
coup.
§ II. Qaarzites.
Les quartes sont des grès quaczeux , solidifiés par
la chaleur ignée; des vapeurs aqueuses , chaudes et pro-
bablement alcalines, ont travaillé ces sédiments et les
ont consolidé en ramollissant la surface des grains quar-
zeux et les soudant ensemble. >
ttgitizedby VjC
Les qualités sont principalement des grès primaires
anciens modifiés, roches qui ont été parmi les premiers
résultats de la désagrégation de la superficie oxydée éa
globe, ou des destructions exercées par les agent» aqueux
et ignés.
Un petit nombre de géologues eu ctat voulu hotte les .
plus anciennes pallies connues de la croûte eu globe,
mais je pense que leur position eu immenses ama» ou
lentilles, au milieu des micaschistes, des gneiss et des
roches quarzo-talqueuses , etc., ne permet pas qu'on
s'arrête k cette idée. Dernièrement , M. Kapp {Jakrb
f. Min. i833, p. 4ia)et d'autres géologues, ont im-
posé l'opinion , que certains quantités étaient îles pro-
duits ignés immédiats. Bspesont étayés de quelques ac-
cidents de gisement, en particulier de la stratification,
souvent indistincte ou nulle dans les amas quarzeux, et
de la discordance de position entre ces derniers et tes
. couches schisteuses qnà les environnent. Je ne croîs pas
qu'on puisse adopter cetteidée, quoiqu'elle mérite d'être
examinée.
Quant a l'importance qu'on a attaché aux proémi-
nences formées par les qusrzites au milieu des schistes,
si je me range de l'opinion de ceux -qui n'y Terrent
qu'un accident de décomposition pins lente que pour
le$ autres roches, je no voudrais pas nier touti-fidt la
possibilité que dans un redressement de couches encore
molles , certaines lentilles quarzeuses n'ayent pas pu sor-
tir un peu du milieu de ces dernières, par suite de la
pression.
Les quarrites n'existent pas seulement au milieu des
schistes cristallins , on en connaît aussi dans le terrain
primaire, le grès pourpré, le calcaire carbonifère, les
•houillères , ainsi que dans le système arénacé jurassique
et crétacé de la zone alpine et méditerranéenne. Dans
dby Google
*na*«<MifWtf. WB
<£* dernk»» dépota, des serpentines ou des trapps se
. .trouvent dan* leur voisinage.
Les Hyotemietes > quelquefois stannifères, se pu-?
rtûssent être que des grès primaires ou houUlers modi-
fiés ^ ce ne sont, an fond , que des quai zi tes à structure
furôiloïde, tje qui provient de leur nature originaire,
. ««tant que du genre d'altération éprouvé. Néaùmows,
il faut avertir que quelques géologues donnent aussi le
mam deHyalomtote à dès granités trèsquarzeux.
Stratification. Les quarzites sent toujours en couches,
plutôt courtes que continues sur un très long espace , et
Mitout en umas lenticulaires plus 011 moins étendus. Leur
inclinaison est très variable f et quelquefois même pou
considérable. Le teiraiu schisteux du Rhin, la Norwége,
l'Ecosse, le Brésil; llndostan occidental et central, etc.,
•û«t des contrées très riches eu quanta**
Vejaslas Mou. da M. MaooaUoch ( Tram* çf the çcoi. frc.
$jfZon*lon9YQLt9 p, 44° i rol9i,puu29^ »04» «tN. S.,
voU ijpart. p, p, 53).
$ HI. Hfcatehistes.
Cm roches passant aux quarzites micacés et talqueux,
etamx roches qunrio«*a]queases, semblent n'avoir été ori-
sjhnwememt que des grès quarseux micacés , auxquels
la chaleur et le jeu des affinités chimiques, aidés par les
imprégnations gazeuses , ont donné «ne structure cris-
rfaHiwe particulière , tandis qu'ils y ont produit une foule
de minéraux et de minerais disséminés «u en nids. La
notion de semblables roches <a demandé , «ou seule*
i une chaleur très intense , mais un long espace de
temps , et même une grande pression.
Ces roches se trouvent dans des contrées jadis occu»
pées par des grauwaekes ou des gcès primaires , connue
dby Google
î%& cmiss et **®MomM scaisTEwa»
en Scandinavie , en Ecosse , dans les Pyrénées /dam !*•
Alpes (Salzbourg) , etc. Dans cette dernière chaîne, je
-crois qu'il y a aussi des micaschistes provenant de cou»
ches secondaires, comme du trias, et même de grès
plus récents. Les roches de la vallée dé la Mur , en se-
raient une exemple; les environs du Saint-Gothard ont
Até cités comme offrant des couches liasiques altérées»
lie grès houiller de certains pays , peut aussi avoir été
changé en micaschiste carburé. Dans le sol crétacé ge
l'Italie , on cite quelques micaschistes.
Stratification. Les micaschistes sont toujours strati-
fiés , et constituent de grandes étendues de terrain. Lear
inclinaison est très variable*
S IV. Gneiss et Protogines schisteuses.
Les gneiss sont encore des alternats de grès*, d'agglo-
mérats et d'argiles primaires qui . ont été, soumis à une
opération ignée • longue et sous une forte pression. Les
parties argileuses ont fourni surtout l'alumine du felds-
path, le mica a cristallisé et les grains de quarz sont de-
venus plus cristallins par cette fusion et ce refroidisse*
ment. Au milieu de ces matières , devenues molles1, des
émanations de divers genres ont provoqué la formation
* de beaucoup de minéraux cristallisés ou amorphes , et
ainsi il en est résulté enfin une roche irrégulièrement
feuilletée, cristalline et plus ou moins granitoïde, suivant
le degré de fusion et d'altération éprouvée.
Les gneiss granitoïdes ont été et sont pris encore ser-
vent pour des granités; ce sont ces roches qui ont fini
dire qu'il y avait des passages entre ces deux espèces de
produits minéralogiques et que le granité alternait avec
le gneiss, comme l'argile schisteuse avec le grès. Or , il
n'en est rien , une fois qu'on sait faire la distinction du
granité véritable du gneiss ordinaire et de sa variété
dby Google
ARDOISES, JA&
granitoïde. Il est clair que lorsque l'action ignée * per-
sisté , ce dernier gneiss a pu passer ça et là à des roches
tout-à-fait granitoïdès , mais le géologue expérimenté
saura bien faire cette fine distinction.
Les gneiss ont été formés, le plus souvent, au dépens
des terrains primaires les plus anciens > comme dans l'Eu-
rope septentrionale. Ailleurs il y a des gneiss graphi-
teux qui pourraient provenir de grès houillers modifiés^
comme dans le Bohmerwaldgebirge sur les frontières '
de la Bavière et de la haute Autriche. Dans cette con-
trée, l'horizontalité ou la faible inclinaison des couches
de gneiss et les coupoles de granité à caolin qui les per~
cent , viennent ajouter quelques probabilités à cette
idée qui , dût-elle étise erronée , pourra provoquer du
moins quelques recherches.
Dans les Alpes, il y a des gneiss tels que ceux autour
du Saint-Gothard, de la Furca, du Brenner, dans la Sa-
voie, etc., et'des protogines schisteuses (Mont-Blanc), qui
semblent résulter de dépôts secondaires , tels que le
trias ou même de sdéiménts plus rjécents.
Autour des Alpes apuennes et dans l'île d'Elbe, il y a
des gneiss ou des protogines schisteuses qui ne sont que des-
couches arénacées du système jurassique tout-à-feit su-
périeur ou de l'âge de la craie.
Stratification. Les gneiss sont des dépôts stratifiés très
étendus, dont les couches ont des inclinaisons fort diver-
ses, tandis qu'elles décèlent, dans chaque pays, une di*
rection constante , comme c'est aussi le cas pour les mi*
caschistes et les autres schistes cristallins ,
$ V, Ardoises.
Cest une erreur de croire que les schistes cristallins
ne renferment point d'ardoises , quoique réellement les
ardoisières soient généralement dans k sol primaire. On
dby Google
cmprend que certains sédiments argileux, ont pu être
latins modifiés que d'autres et que des ardoises en seront
résultés.
Ces roches forment quelquefois de» couches dans les
schistes quarao-talqueux ( Ecosse ) ou dans les gneiss ,
comme à la Força. Dans les parties modifiées du terrain
jurassique et crétacé de la zono méditerranéenne , H y a
aussi des ardoises , mais elles sont en grande partie c&l-
carifères.
J YI. Cftlcsirçs.
les calcaires divers des schistes cristallins fournissant
une des meilleures preuves de l'origine dos modifi ca-
tions de ces dépôts. Leur variété de nature et de corn*
position dépend de leur nature originaire et des effets
ignés éprouvés. Or ces derniers ont varié beaucoup, ds
«tolère que, dans les schistes cristallins, on trouve une
série non interrompue de modifications,, depuUle«alcaif&
compacte ou glandulaire à coquillage* (Nautiles, etc.)
jusqu'au calcaire saccbaroïde le plus pur et même jus-
qu'au cipolin pétri des plus, beaux minéraux cristallisa
Lesdifférens calcaires se trouvent au milieu des^scb/tsJ^ ,
cristallins résultant des couches primaires aussi bien que
dftnfi ceux provenant du trias, ou des systèmes juras^iq^e
et «nétacé de l'Europe méridional^.
L'Ecosse, la Scandinavie, l'Oural , les Alléguants, *tc«,
$mà des exemples du premier gWfC< Les Pyrénées nnns..
présentent de beaux feits démontrant le passagç du cal-
caire compacte coquillier primaire aux marbres avec ou
sans coquillages. Quelquefois ces roches ont été encla-
vées dans des niasses de granité , comme pela est arrifé
aussi pour des portions de micaschiste, de schiste ardoise
onde grsjuwacke, AuUawrs pu voit évidemment que leur
dby Google
nature cristalline provient du voisinage des siéaites,
comme à Glentil t, près de Christiania, etc .
Dans les Alpes et surtout dans leurs parties orientales,
les deux versants offrent de vastes dépôts de schistes cri**
tallins à amas calcaires> provenant, sok du sol primaire, ,
soit du tria». Quelquefois des encrines et d'autres fossiles-
décèlent encore , dans ces calcaires , leur nature origi-
naire (Salzbourg). .
Ailleurs ce sont les couches liasiques ou les oolites
inférieures qui ont donné lieu à la formation des schistes
talqueux, à calcaire grenu, sublamellaire ou translucide*
comme, par exempte, dans, le Valais, la Savoie, le Dau-
phiné, etc.
Les montagnes de Carrare sont une belle démon&tr*-
tion des modifications semblables éprouvées par les cc*k
ches supra-jurassiques et même crétacées. Les marbre*
statuaires et les cipolins à cristaux de quarz, etc., y pas-
sent insensiblement à des calcaires pétris de fossiles bi-
valves et univalves , comme les talcschistes aux grès; à
Fucoïdes et Bélemnitesdes Apennins ( i >• Il arrive même
que les plus beaux calcaires grenus décèlent encore , par
la polissure ,. les agrégats <F Astrées qui leur ont donné
naissance (a).
J*ai déjà parlé des marbres tertiaires produits par le
contact de roches granitoïdes ou pyroxéniques ; je ne
serais point étonné qu'on trouvât un jour des marbres
produits pendant l'époque alluviale aussi par la voie
ignée. Du reste, on sait que certains volcans rejettent
(i) Voyez les Mé*m. de MM. Hoffmann {Archiv.f. Miner. x
vol. G jp. 229, et Sayï (Jtfiïov. Giorn. de Letterat, de Pise, a0' 50
(*) Voy« Actinohgie, de M. dbWawIlU» p. t##<
dby Google
*68 MtOElES.
des fragments de calcaires devenus saccharoïdes et quel-
quefois à druses de minéraux cristallisés (Vésuve).
Dans ces|derniers temps, il y a eu des géologues qui oui
émis Tidée que les calcaires grenus pouvaient être des
éruptions plutoniques. C'est M. Savi qui a le premier
exprimé nettement cette supposition singulière, qui â
été reprise par M. Rozet. M. de Léonhard est occupé,
depuis quelques années , & étudier tous les modes de
gisement des calcaires , afin de pouvoir apprécier leur
origine et distinguer les effets^ de transmutation d'avec
d'autres genres de dépôts (3).
Stratification. Les calcaires forment, dans les schistes
cristallins , des couches courtes , ou des bancs massifs ou
Stratifiés , et quelquefois à clivage particulier. Ces amas -
sont alignés , et il y en a à l'ordinaire plusieurs dans qn
terrain schisteux , si ce dernier est de quelque étendue*
§ VIL Dolomies.
Les dolomies et les cipolins dolomitiques ont à peu
près les m êmes gisements que les calcaires grenus. Dans
les schistes cristallins , les véritables dolomies sont plus
rares que les calcaires grenus, mais ces derniers contiens
nent fréquemment plus ou moins de magnésie , ou sont
mélangés de talc ou de serpentine. Plusieurs gemmes
(Corindon ) et minéraux empâtés (Arsenic sulfuré) dans
les dolomies anciennes concourent à prouver les modi-
fications ignées qu'elles ont supportées.
Certaines dolomies proviennent du calcaire primairCp
d'autres des calcaires du [trias, comme peut-être celles-
de la vallée de la Mur, tandis que d'autres, telles que
- — ■ — ~— ■■— ■ _^___^ ^_^__^_^-^___ . _ . .
(i) VoytzJakrb.f. Miner., i833, p« 3ia, tlBulL de le\Soe.
çéoL de France t vol. 3, p. ai{.
dbyGOQgJe
celle* d'Àtrolo paraissent dériver des calcaires secon-
daires lïasiqucs ou jurassiques modifiées.
De plus, il y a des calcaires magnésiens et des dolo-
mies qui ne sont, autre chose que des calcaires jurassiques
ou crétacés modifiés. On comprend même que la craie
dés plaines elle calcaire tertiaire puissent présenter des
dolomies dans certains lieux où seraient sorties des bouf-
fées gazeuses. Néanmoins il faut toujours voir si , dans
ces cas , on devrait préférer ou non l'explication plus
simple du voisinage d'une source thermale chargée de
magnésie.
MM. Savi et Rozet ont parlé tous les deux d'épan-
chement de dolomie en fusion sur les terrains schisteux,
secondaires et même tertiaires. M. Savi a même voulu
reconnaître des cratères dans les montagnes dolomitiques
de la Toscane. Je ne puis pas encore me faire à ces idées,
parce que je ne les trouve pas confirmées par les obser-
vations d'autrui et par les miennes.
Stratification. TLes dolomies sent, comme les calcaires,
en couches courtes ou amas . alignés -, et sont plus ou
moins bien stratifiées ou çà et là tout-à-fait massives.
§ VIII. Gypses.
La formation du gypse/comme celle du sel, du soufre
du bitume , dés dolomies , des calcaires , des arragoni-
tes, etc., est de. tous les âges; il. est donc tout naturel
d'en observer- dans les schistes cristallins,, provenant soit
de couches primaires , soit de couches secondaires an-
ciennes ou jurassiques. Lés gypses sont quelquefois mé-
langés de talc, de mica et de parties calcaires. Les gypses
du Motit-Cénis sont un exemple du premier genre, ceux
du Val Canaria et du "Valais du second genre.
Ces amas ont été produits par des bouffées d'acide
sulfureux f qui ont pénétré des assises calcaires et ont
n. 8
dby Google
rMiné lieu à là production de quelques matières argi-
leuses «t à des cargnieules. De là est venu leur apparence
étrangère au terrain qui les enclave, caractère qdi da-
tait pas pu échapper à un si bon observateur que M. Bro-
chant^)-
j'ai déjà dit qu'il y avait des gypses dans Je trias de
toute l'Europe , et dans le calcaire jurassique et^crétacë
Ses Alpes et de la partie sud de ce continent. Dans ces
âernières contrées, les gypses sont souvent accompagnées
de diorite, de siénite ou de serpentine, tandis que, dans
le nord de l'Europe , on ne remarque pas cette associa-
tion peur les gypses du trias. Les gypses secondaires et
tertiaires renferment assez souvent du fer oïigiste , au
$tfarz cristallisé (Éecoâro), des arragonîtes (Bastènes),
au boracite , etc. (i).
ïlfeut bien distinguer cette formation gypsifère pir
iWôie sèche ou par transmutation immédiate du cal*
caire en gypse , au moyen de f acide sulfureux cl'avec
dsrtams gypses tertiaires (Paris, Âix), formés souvent par
là vôieimmide, c'est-à-dire par des eaux mélangées d'a-
cide sulfureux et de particules de carbonate de chaux.
Dans ce cas, les produits scmt*généralement calcarifères,
i(i) Voyez ( J. d. Min. y i8i3).
(*) Voycï'C Annal, d. Min , 1 8*3, ou Mém. de M» Dtffrénoy,
toi. VP- 1^3)' et compare* loi mon Mém. Annal. diM4n.y
*&*4,*eL3, p.3o,*t (/. dB^éoh, vol. 3,*. 36», *t ntee
lès Mém. de Falasseu. Le Mémoire aie M. Dafrénoy est an tra-
vail qui contient des idées neuves, mais à côté de cela il ne firat
pas que le public croie que tout soit inédit. L'estimable auteur
fe sait bien, et s'il n'oie l'avouer, c'est qu'à Paris l'avancement
n'est assuré qu'à l'apparente infaillibilité et au prétendu tout
nouveau. ïl faut jeter de la poudre aux yeux de set juftet pou*
tfe pas passer pour un simple compilateur.
dby Google
ta&dis queles gyp*es «e «ont pas dans tt&e enveloppé
Afta stratifiée, brécboïde, argileuse et souvent plains
4fe déJHns de roches étrangères.
«.■■
g IX. LeptynUe*.
l»es géologues diffèrent sur la place qu'on doit assi-
gner aux leptynites, les unsles rapprochant des granités,
les autres dès gneiss. Les petites couches de leptynites
ne sont que des accidents du gneiss, et les grands dépôts
- m*ont paru avoir la même origine.
Ce sont des roches stratifiées, et les minéraux dissémi-
nés, tels que le disthène et le grenat, y conservent une
position déterminée. Je ne vois point là une structure
massive, comme dans le granité, au contraire, tout sem-
ble nie dire que, comme des sédiments surtout argileux
et micacés ont produit les gneiss sans quarz , de même
des schistes argileux quarzifères ont donné lieu à la pro-
duction des leptynites. Ces roches sont pour moi. un des
derniers termes des modifications ignées possibles ; car y
si Faction plutonique avait été plus forte , il y aurait eu
formation de roche granitoïde massive" avec cessation
de toute stratification. Du reste, je soumets cette opinion
au crfeuset de l'expérience, sans la garantir, et en comp-
tent bien continuer mes observations sur ce point diffi-
cile de la géogénïe. '
Les plus grandes étendues de leptynite connues sont
dans la Saxe royale et en Basse-Autriche. La serpentine
apercé quelquefois cette roche.
<S X. A«*î*ib*4i** et «mtres roche*
hm ««çhiboiitesc, parmi lesquelles il ne faut pas , je
plllt, f jni||n mu il in tefcersanton, sont des roches qui al-
tftHBWIim limrhiaitriqp mirççes avec les schistes cristal-
dby Google
|7t AM9HIBOMTES»
lins, et.s'y lient trop bien pour qu'on soit en droit «Ty
voir des masses d'éruption. Il me semble que leur for-
mation ne peut s'expliquer que par des jeux particulier
«d'affinités électro-chimiques, quiont)eu lieudanscertaines
couches disposées pour cela , préférablement à d'autres.
Toute une série de couches sédimentaires a éprouvé le*
effets de la chaleur et des imprégnations de substances
étrangères , mais quelques-unes seulement se sont prêtées
à la production des amphibolites.
Maintenant doit-on faire une distinction , et doit-on
classer parmi les matières ignées injectées , certaines am-
phibolites voisines des diorites , le kersanton, les éclo-
cites ( Vendée), certaines coccolites, les roches de gre-
nat, d'épidote et de disthène, le topazomène de Saxe,
«certains itabirites , etc. ? C'est là un point de géogénie
qui demande encore de plus amples observations. Le
kersanton du moins, étant en filons (au-dessus de Lavoulte,
sur l'Allier), paraîtrait uue matière injectée, et serait une
a*oche ayant dtô rapports avec la minette ou eurite mi-
^cacée des Vosges, qui est aussi en filous dans le granité
et les schistes primaires.
Ensuite, il me paraît bieu établi que presque tous les
autres amas subordonnés aux schistes cristallins s'y ren-
<contrent aussi comme des accidents si minimes, et dans
des enchevêtrements tels avec les couches, que je n'y
peux voir qu'un jeu particulier de cristallisation favorise
par la présence de certains éléments et d'autres circons-
tances accessoires. Ensuite venant à examiner les cas
particuliers y on trouve assez d'arguments pour compa-
rer la formation du topacomèoe avec la roche de lépi-
^doltthe à topaze dans un granité de Moravie. De grandes
masses d'éclogite, d'itabirite , etc. , pourront être résul-
tées d'injections; mais cela n'empêchera pas que certaines
èclogites et certaines itabirites , comme les variétés <T&
dby Google
X&Âë. ifS
cosse , <àu Ylcentin , etc. > ne soient bien plotèt des dé-
pôts de matières sublimées, mélangées à d'autres élé-
ments, qui étaient déjà dans les sédiments soumis à
l'action ignée.
En général , à l'exception des amphibôlites et des ita*
birites, toutes ces roches subordonnées, composées de
minéraux cristallisés ou minerais , ne sont que de petits
accidents locaux et de peu d'étendue.
CflAPITRE VIL
Amas et Filons. •
i • .
; S I. Amat. ; •
• L&Himas sont de véritables nids ou degranés réseaux
de veinules et de rognons au mikep d'une gangue; ils
Sûàk composés de minéraux ordinaires ou de minerais,
et sont desacciflfants déformation contemporaine, d'in*
Utration, de sublimation, du passage de certaines roches,
les unes à«r autres, ou de leur contact avec des. roches
ignées, telle* que les trappe, les diorites, les serpentines,
les porphyres, les siémtes,, les granités, etc* .
'Lésantes sont transversaux ou placés parallèlement
au £bn de stratification , alors ce sont des bancs. Il faut
examiner leur direction, leur inclinaison, leur étendue*
leaV piii&attçe; leur 'composition e* l'état des roches qui
kàj^envh'bnttfttft, gt ^uiontété altérées ou présentent un
aspect particulier.
Faïifit léPomg» d'origine i^née/ les plus fréquents sont
eëétx'cëmpotés.dte toefaSe* plutoniques, ou de différents
mînéVàuxdahs îeSÔl ancien ou récent (Suède), ou bien
flé! masses métalliques p tels que/le fer oxydulé, près ;
dfèsWehes a^pfcib^âfaë**, le feospathfique et le cuivra
Digitized by LrOQQ IC
ftê pu
egydrié., pto des liénites , le cuivre pyriieuat, danois*
s&àéte», le cobalt sulfuré , ete*
§ IL Filons.
Le* filons sont des fontes remplies qui coupent te
«ooches eu les masse* minérales ; ils se 4i*i*£nt en.gran|j*
et petits filons, un grand nombre r&tfiifi pireauentlftftûRfc
de réseaux ( Slockwerk ).
Quelquefois les filon* pitement. Wforme trompeuse de
couches , surtout lorsqu'on ne peut suivre leur cours que
sur un petit espace.
Les filons sont un accident particulier à certaines con-
trées et à certaines roches», Us jjo^t remplis , le plus sou-
vent, de matières étrangères à la masse qui les renferme,
et souvent iroe#iiiçiie e&vekJpfte l<mi»mio«Faw osMJu-
tiéram Sans le même filou ,ilt eontr/wt^vario^qi*^
la prafasdettu (^kpièfàs Ja -rnèià^
néràux eickmlsira $e jreitouvat d^Bft 4e*61w»«^k
coétoée* éloignées* ii -. oi ; "
Hempiiisttçt dmjtbns* ILei filons > K^iàÀtà***»*
nairenumit des fentes, il tst,tout mtutel^'y r«»coHt»ar
des débris de roche* dont L'abondance ftu&le progrès
iwn en grandeur des filons. Ces iàhmÂmi&lk*, éftc
le» gànçwu, diverses brèches (»«jr* IVirt.JIL, cfr#fyj*
Lorsqu'il* tdnt ret&ptis de reehn* jâgtfgées (Sfbftfat
caillou* , grès f etc. ), de «ont dëarTfotm-qmfeMfe #*
haut en bas. . . : > ..-.<»»
1 des ÙjfiltrMions aqumsts de tout * feflfoiutftAdlft
dépots produits pur le passage > de bas.en haut>i;d«:V%r
peurs aqueuses chargées de diverses inaUéues „ tell* «F1*
l»«lieey e*u> «trouvent fttôtitéftf!papr k'i#£+&&mh
dby Google
4pœ (i), Facto* fulfanaux, l'acide hydiHrçMori^tt*, i^
ode borique, l'acide fluarique; araénieux, qnMfbdéni-
qt»e, etc. C'est ainsi que je comprend» la production de
Çlmieon/îlons siliceux el ealcédoniquj» qui ne sont que
de-grandes plaquas d'agathes.
Une qvalrièMe elasae de filous iMt1*6/âb«# tnétaU*
JBrm, «pi se aoafcreaaplU petit à petitpa» dura* pnooàdés.
B>Ott«pneoawmtA i dépâti d*s«hi*m*ionde«a*ièra0&ur-
tMtaAëtolliqtteSy <k§ dépôts de «tapeut's aqueuses aôdto
desdépdts à'mêkvntimiuttçaemet de haut enhaa, <* Afe
dKpÉÉs preéaals par la déctmpoahionobiimque desofa*-
%hmms déjà fumée». Les deux derniers dépèts eoat, en -,
gùafral, danu les parties supérieures des filous , oafeîqa
3à*x>*t «empii les interstices des titan*.
àliasi la -chaux «ufroBatée de beaucoup de /filons , et
spèooi de (petto «fions à substances «brèmes
m&hMiwfikm**, «tandis -qu'une quantité de «*m-
parties supérrçunes des «orns ne sont qafe
le résultat de la décomposition récente de quélçtter
màuèiumi, m (moyeu de la présence de certains corps
diHuiijprlW, qui ©ut firwrisé le jeu des attraction*
étoetro-cfeiawqwes ( sélérito, etc.; ( vcy. Part. ïff,
cbap.fB, p. 5o4).
D'une autre part , il y a dans tes fiions une fomiatîoA
p*w ancienne d'autres substances qui sont bien aussi le
produit de ta destruction de certains minéraux opérée
4e la même manière j mais au lieu d'eau froide j c'étaient
probablement des vapeurs aqueuses > chaudes et impré-
gnées de divers acides, qui ont servi surtout à exciter ce
déplacement des molécules. C'est ce qui a produit beau-
coup de pseudo-morphoseS; dont 1*ôf1ginê pour quel-
(i) Eu 1784, Lasiia* avait déjà péris* 4 i'aftftfti de <*t WJléh». *
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. Hfê FIIONS.
' ques-uifes reste encore un problème pour le$ chimistes ( i ).
On comprend aussi pourquoi , dans les filons métal*
lifores, la position de ces derniers accidents, comme
«elle de beaucoup de minéraux , est telle que leur dépôt
n'a pu avoir lieu quelquefois que par une cause venue
4e bas en haut, et d'autres fois par une substance arrivée
«sens contraire an moyen d'un véhicule quelconque:
Structure. Les filons sont des masses sans disposition
régulière, ou bien à retraits divers pseudo-réguliers.
Ailleurs , ce sont des matières bréçhiformes , ou des as-
semblages de plaques ou lits disposés parallèlement aux
murs des fontes. Quelquefois il y a concordance remar-
quable entre la successiou des lits placés contre le mur
et contre le toit des filons, et le milieu n'est que la réu-
nion de deux masses semblables. Dans ce cas, il est évi-
•dent que le vide s'est comblé à peu près également des
4eux;<;otés, environ comme un tube qui a été incrusté
par des dépôts aqueux, ou qui a seçW a recueillir des
matière? sublimées.
Naturellement , plus les matières ont eu de placespaox
cristalliser, plus leurs formes ont été régulières, et vice
versa. C'est ce qui a produit toute» ces druses des filous,
vides quelquefois fort considérables, et surtout dans
les endroits des renflements des fentes.
Direction. Les filons d'un pays ont des directions con-
stantes , et s'iHy a des entrecroisements de filons , ou des
filons de plusieurs âges , des directions opposées ou dif-
férentes les caractérisent souvent, de manière qufato
trouve à en former plusieurs groupes. Leur direction
coïncide quelquefois avec celle de certaines \allees d!é-
(i) Voyez les Mcm. de MM. Raidinger ( Trans. x>Jlheror*
Soc. ofEdihb., 1827, et Zippe (Vcrhandl. d. G es. d. vû&i.
Mump* in Bohmen, i&fo ).
dby Google
***#**. f 7?
cartement , en sorte qu'on peut regarder les. deux aoci«
dents comme, des fendillements contemporains.
Inclinaison. L'inclinaison des filons est très variabèe,
soit dans Le même fclon , soit dans diverses fentes sem-
blables. Quelquefois ces dernière* décrivent de vérita-
bles zigzags. ou desendulations. Les inclinaisons fortes
sont plus fréquentes que celles qui approchent de l'hort*
zontalké parfaite. -. . .
.Puissance. La puissance des liions n'a rien de fixe/
unis les observations- à cet égard sont intéressantes &
faire sur lé «hême filon. On observe quelquefois , surtout
dans les filons métallifères, que les fentes se rétrécissent
on sont moins remplies de minerais dans telle ou telle
roche , que dans telle ou telle autre. Cela se voit , par
exemple, dans les fiions plumbifères du Derby shire, an
Harz , en Norwége,
C'est surtout un effet de l'attraction de cristallisation,
produite par des forces électro-chimiques. À cet effet, il
faudrait analyser comparativement les roches où les fi-
lons son*étroits et larges. * . •
Etendue. L'étendue des filons est une particularité
qu'on ne peut guère observer j car lors même qu'ils ont.
l'air desc terminer, ils continuent souvent sous la forme:
d'une fente imperceptible. La terminaison des filons en
véritable coin ou en petites veinules , n'a été vue que
clans des petits accidents de ce genre , et elle a lieu aussi
souvent de bas en haut, que de haut en bas.
Profondeur. La profondeur des fiions est un autre
sujet, et sur lequel les mineurs ont divagué et divaguent
encore; c'e§f une détermination le p\us souvent hors de ,
la portée de l',obseryateur.
Entrecroisement des filons* L'entreeroissement 4«*
filons est un accident plein d'intérêt , parce qu'il donne
le moyen de déterminer l'âge de formation de diverses
8.
DigitizedbyLjOOQlC
m
sements et d'altérations de parties de filons , et cep&*ft
aonâdéjetéa en petit est engrand d'une manière çarieqee»
Çàet là des flou cessent tetf-à-fait apnèanvair été aioai
traversés. Ces mterteakttis fient prodtlitet^arle&Jfilojflir
métallifère* entre enx, aussi Wem 91a par des filOn* U^
tkrôdes de trepp , de porphyre, etc., avec te* filons & m£~
taux.
Les mineurs ont cherchée établir des lois sur le**ç-
trecroroements des filons , surtout métallifères , -et leoca*
effets. Certaines déductton*défiendant des lois 4f fcj&î-
algue peuvent être, dans et cas, d'une applic^tion-gé^t*
raie j quant aux entres , tendant à procurer dès indiçar»
tiens pour la recherche des parties métallifère*,, elles ne.
peuvent servir qne dan* des localités déterminées. De4i
vient aussi que beaucoup de mineurs diEfecentd'opîn^a
à en sujet (i).
Rapports des filons «v«c tes roches traversées* la»
fifena sont unis étmitement an*. Hoche» qui les conûesp*
nent , soit par des systèmes de petites veinules, #oit par
là rusion o^ le méknpa <ées matières du filon ayecaes
ëpontes. Ailleurs il arrive qu'entre les saBmndes et k%.
épontes il y a des matières asgikudea oit d'JnfiUratîop
Les roches immédiatement en cenUct «ve* les; fil*«*
on sesépotites , présentent souvent «ne apparence diifo»
rente du reste de leur masse. Elles mnt décolorées, d£r
iriT ■ ■ "mi ,1 iiirniiiii i-i ii mÊÊÊÊÊÈmmtmm*
(1) Yojez Théorie der Verschiebnng. obérer Gange, pm
M. Sthmîdt tfrancf. 5. M., i«îo , i*-f, et Die WkMi*m
riehutng verworfener Gange, etc., par V. flSHUSWftaana, ftw
ta** lie», i»-8», * ^ *e*cfct«fc a, Êm&mm. Jais mima *»
né**. wtitf*miç~ Fmik»#n**mbeêÉmb>m> put M» \m*
cher, JUipift , **l*i«r4% e*e *#.
dby Google
fttétttf. 4î%
^ftfflposéftt <ro endtrdes , pyrhêuseé ou métaïlfîcrefc
StaiS le» filons & iâlbandes garnies d'argile, les infiltra*
tkw» ^tiV^nt ccCMionêr ces altérations, tandis <jûé
-dnts tfÉiitres cas , ce sont des effets de la chafeur , âm
dpémkms élerttt-diftniâûés, des sublimations et dé*
pat aeM«s qui ont donné lieu au remplissage des fentes.
C'est ce qui produit, en terme de mineurs, des filon*
011 dès épbnAé* pourries.
Comme pour les sources minérales , le contact de deu*
Sèp$ti et Surtout de roches massives et stratifiées , sont
lés points où il y a le plus de filons : l'exploitation dé
Hùàgoet en est un exemple.'
Qtfint Mmjilons métallifères en particulier , on ne
h» â considérés jusqu'ici beaucoup plus sous le point de
▼flfc de l'exploitation , que sous celui de la géologie.
&M1 On a dit. qu'un filon se terminait par en haut, par
€fi has ou latéralement, quand il ne s'est plus trouvé
ifSé£ riche pour être exploité avec profit , tandis que
l*Jttveiit il pouvait se trouver en liaison par une gaftgUÇ
Stérile , ou même Simplement par une fente inipercep*
iîMe, avec d'autres vides remplis, fie même dans un dis»
ttttt tttoëtaïïifëre On ne s'est guère -occupé que de tracéi*
lés ftloûs exploitables, et on a tout au plus remarqué léH
At&ns stériles qui les coupaient. Cependant, d'apï es H
pJsm ainsi dressé des filons d'un district , oh a dru pôtt*
voir en conclure géologiquement que les filons y staV
t^fent tel ou tel arrangement , tandis qu'en tenant
ctmipte de -tous les autres filons réellement ou seulement
«apparence stériles et des fentes principales , on*e»
HH arrivé probablement à reconnaître tm totftttfitife
értre de choses.
îse tableur regardant comme filon métttttffèré tout ce
quiïtt exploitable, a étendu cette dénominatton au*
épmtes imprégnés» 4e minerais. Ainsi s't*t répandu
Digitized by VjOOQ IC
J80 FILONS.
lUdée qu'il y avait des filons d'une puissance ;extraorttf»
nuire , tandis qu'ils sont la plupart extrêmement minces
et n'ont que quelques pouces, quelques pieds ou toufcau
plus quelques toises. Les renflements des filons sont sur-
tout dans ce dernier cas , et ils s'expliquent en partie par
la disparition de masses brisées, qui ont été extrêmement
corrodées par les vapeurs acides. * -
Les mines de Schemnitz, en Hongrie ;, ont été citées m
.en particulier comme offrant des filons, puissants (le
Thçreziagang) , tandis que les fentes métallifères des
porphyres sont , au contraire, étroites ou même imper-
ceptibles , comme celles du calcaire magnésien de Blei*
berg , en Carinthie , etc.
Enfin, combien de fois le géologue et le mineur n'ont-
ils pas été occupés à disputer sur l'existence ou la non*
existence en filons de tel ou tel gîte de minerais , parce
que l'un ne croyait y voir que des métaux placés dans de
petits filons, contemporains de la roche métallifère,
tandis que l'autre trouvait dans la grandeur et l'étendue
de certaines grandes branches d'un réseau de petits fi-
xons , les caractères ordinaires assignés aux filons. Le fait
est que tous les deux avaient raison, parce que les petits
filons représentent en petit tous les accidents d'un fais-
ceau de grands filons. La grandeur relative de ces deux
espèces de fentes remplies , est seule la source delà dif*
{Çrence qu'on établit géologiquement entre elles.
Dans la plupart des traités de géologie on trouve que
certains filons métallifères ont présenté des pétrifications
soit animales , soit végétales. 11 est naturel qu'un, dépôt
de minerais au milieu d'un calcaire ou d'un schiste co»
quillier puisse contenir des fragments de ces roches à.
fossiles, ou même simplement des pétrifications arrachées
à ces niasses > ont pu tomber ça et là dans les fentes pen-
dant leur formation ou leur remplissage* Ce cas paiait
dby Google
m
serpfésenter dans le Harz et 4e Derbyshire. M. Nan-
souti prétend avoir vu des gryphées arquées dans un
fifcu^de galène 4m gneiss , à Farmoy , près de Sau-
i»uiv*M. Pattinson nous a décrit un morceau d'un
«tronc d'arbre qui 'étak dans un filon du sol intermé-
xUaipe-d' Angleterre ; ce dernier provenait des roches
charbonneuses adjacentes dans lesquelles existe encore
k lei^ste de ce tronc.
D'un autre c£té , toutes les citation» de fossiles dans dei
filons au» milieu de roches non coquiïTtères > paraissent
fuisses > et ce cas ne se présente jamais dans ceux du
gneiss ,: des porphyres et des siénites , etc., quand Us
ne sont$>as couverts de sédiments marins. La mer n'a
déposé nulle part et n'a pu déposer les dépouillés des
êtres marins dan*les nions métallifères*. De Born efFich-
tel racontent avoir vu dés madrépores et des bivalves
4ans les filons ou les déblai* des fiions de Schemtrîtz et
de TttmsyfVanie* Gofftme depuis lors personne n'en a ja.
mais revu de traces > il est ettrêmennent probable qu'il
y a eu esreur de détermination pour les coquillages ou
pour la roche <qui les empâtait ou bien ces fossiles ont
pu être transportés accidentellement dans les déblais des
mines. Le voisinage de l'agglomérat t*achytique: forte*
ment .réagrégé et quelquefois coquillier a pu être aman*
une source, dîneur. - . . , . .1 .
Des bois bitumineux , et même, dans le mont Iberg |
au Harz, des graines déplantes, ont été trouvés dans
des filons ; mais ces dernières n'existent que dans la par-
tie toui-à-f ait supérieure de filons ferrif ères, peut-être de
l'içe.du grès vert i tandis que les boi» bitumineux ont
étéi-enconUès dans des filons- de tufatrappéen, soit dan»
l'Erzgebirge, à Joachimsthal^ soi$sur lesbords du Rhin,
près des filons plumbifères de Lowenberg et de ceux de
cuivre, k Kheintreitbach et Firueberg^ Qjasait positive-
dby Google
xmt ffte ces fanées ou tétéquetqitfok 1
Quant m* c«Mouœ*rcmtéS<tâ* Jais oara&iia&taMft,
il faudrait tairoir exactaaaeist énc quel genre deftôflpea
à.quôUe kMtefcr»** lé* a nouvel I^méftKafe qffttf*
pifen t de pami*repport*i«gme«e qamdatt ttmg^friii
datent tau» de Mpoça» «4 ta «feèsrie WêPBérîLiiui ilW
filons était en vigueur. D'ailleurs le» fttofts U*ÉUMîft rflf
présentent aeuteèfr du qnsrs si siagulièramem fenaUlé ?
qu'il a l'air de «aUe ci dé cttittoax. S* ce ifaaftt pis»»*»*
dereabes voisines , on eençeit qu'il s'eAfce me* celW
farine, soit p»ree qu'il l'avait origiîf&ireBieûty*oit pare*
fu'il a pu l'aeqttérir dans les faite* même* , au ntflteu éë
asssabttmatiofls métalliques. Les indications dettnée*ftar
Born pour la Hongrie iiiërît«nt«miAiitfatioA/99iMéârif
comme ce* galets ne sont jamais abondants , on fie p&&
pas comprendre comme» t ttnefetfte produite Sons IHam
ne sa aérait pas ronplieplasvlte detable et dé galéto4ja»
de sublimations et de dépétt demandant un assè* taog*
espace de temps pou# leur fortnetton»
IL est bien entendu que je ne nie pas pfltt* «la Veste*
leacedè fentes r^ettiplie^depotididgtfW,de^s etdeca*
leox; certes il y en a dans le terrain hottiller et d'antre*
àtfèu de nombreux exemples qtri prouvent évidemment
que des débris sont venus combler de bâtit en bas de*
fartas ouvertes $ mais le point sur^eqnel f insiste , c*èst
ope les Mans métallifères en générai ont été remplis ée
bai en bant, die manière que cas fentes ne viennent même
p* toutes jeaqn'a la serftee de s*L Certains dépote t»r
fer hydraté , de enivre earneoaté , de manganèse et 4fc-
gaièno» pataÉsen* sesfa Me exception à cette réglée*
dépendre 4a déplacements électro-tfchmqtrtte. Stafe'
antre pa**> toai*ememte est wfrrenn maimeflffût fte
dby Google'
m
ide dsliéreot*» époque»» tout en i
tant nyri la ateénsjuatîon de l'or dans lot porphyre* m*V
VJMftr« et dauoklterpertsne » le ouvre dos cette dev-
niert roehe> kfrsatsWaksn k eiémte, les réseaux d'éiek»
e*d* AW eligrète daa* le granité, sent des actidea Usine»
leoutenaeeteauee à k aormatkm
Dan» fapplkatk» de la théorie nfatoniaue aimai me~
diAn*9 «aa été ananarrafsé pour s'eapttqoer k fccme~
tien det réseaismétallifèrea oti «le» petit» filons ; de k
l'idée ahanrde ak k censemporenéité de formation de»
riches et des finus»^» néanmoins traversent quelquefeia
placeurs dépôts différents (i>, Cependant une petite
fente communiquant avee l'intérieur de k terre devait
suffire pour remplir par aablimation une roche de nab
métallifères ou pour l'imprégner d'an acide qui, corro-
dant la roche , y préparait le» vides tapissé» plus tard de
mmeraksufclimé»* Les parties les plus profondes de k
Éffitepe^veatwepré^nlercpsepeaonpoiïitdeîasHaox^
tandis qu'ils se seront accumulés dans les portions snpé
mares , puisque les endroit* les moént réchauffes, oui
dà être les plus propice» au dépôt des matières subli-
mée*. Une grande fente pourra être presque stérile 9 et •
la. majeure partie des minerais déposés dans des fentes an* •
condaires coupant la première sous divers angles , en
même ils peuvent ne>*'étre fermés que dans tes épontes
de ces dernières , coaume à Bkftbern; , en Carinthte,
. Cette manière d'envisager l'opération du remplissage .
f» - àlwl, a yfiaieheb, è*ù% la tafètâfefre , les mêmes filon»'
il aaaniiawlt freaUe et le pto tecondati* ancien; «a Àagleteri* ,
iB eeepent le 4*spp, le calcaire et le schiste 5 dans l'Erigé-
hi&m, la anehs et le porphyre ou le granité; en Bourgogne,
k granité et Farkose. etc.
dby Google
m
peut aussi expliquer les tète&ferriftfes'de certstoftloft;
les grandes masses tfitabirhe au Brènl, la vaitttémë
métaux à différentes profondeurs dans les mômes «filets ,
l'appauvrissement de certains filons, a mesure qu'on s'en* '
fonce dans la terre , ou la disparition totale derminerais
à une certaine profondeur. La dispersion des pépites'
d'or et de platine provenant seulement de la de&ruc- •
tien des têtes des filons , me parait ainsi débrouillée ; les
surfaces des rochers travaillés par le» agents souterrains,
auront reçu non seulement plus de métaux , niais en-
corc , comme je l'ai déjà dit , elles auront été plus fen-
dillées et rendues plus apteè aux causes ordinaires de
décomposition. On peut méme'aUer jusqu'à supposer que '
quelques-unes de ces sublimations ont conservé assez de
chaleur pour ne se foire que très près de la surface du sol. ■
On a parlé souvent de Y amincissement et de l'appau-
vrissement des Jilons métallifères dansées* roches frap- <
prennes du Derbyshire j ce fait , s'il était bien constaté,
me semble facile à expliquai*, vu la différence des ro-
ches traversées et corvodées. Du reste , il est faux que
ces trapps coupent toujours les filons métallifères ; ces
derniers ne sont entièrement interrompus que par des
liions pierreux de date plus récente , mais lés premières
reghes formées avant les fentes métallifères en sont tra-
versées comme les autres masses.
Les vapeurs acides ont joué un grand, rôle, dans le rem-
plissage des filons métallifères , c'est ce qui est prouvé
par leurs métaux acidifiés, par une partie des déplace-
ments de leurs miuéraux et leur remplacement par d'au- -
très , par la surface corrodée de certains minerais et de
certaines roches (i) , et par l'état des roches au milieu et .
{i) Voyez Ann. d. &, nat.t jaay. et août 1839 et 'Ann. dès
dby Google
FILONS. 185
à côté de* Aléas. C'est ce dernier accident qui est le phi»
frappant el qui pourtant a été le moins compris , quoi-
qu'il soit reconnu que la richesse des roches Voisines des
filons soit en rapport avec l'altération plus ou moins
complète de cesépontes et F étendue de cette prétendue
décomposition. Des porphyres réduits à un état argileux
et cojorés de. jaune, de brun , de rouge ou de violet , des
granités réduits en matière stéatiteuse , des gneiss déco-
lorés ou changés en argiles , etc. , tels sont une faible
partie des changements dus an travail souterrain des
émanations gazeuses ackif*. Prendre dans tous ces cas et
dans dlau très semblables, le mot de décomposition dans
son acception vulgaire, c'est être aussi absurde que de ne
.vojr dans la Comité décolorée et travaillée du montSar-
coui qu'une décomposition du trachyte duMont-Dore.
Tousles grands dépôts métallifères en filons ou en
nids sont dans le voisinage d'éruptions granitiques,
siémtiques y serpenlineuses , poïphyriqwes ou trop-*
péennets.De plus, on observe quelqûefoisque les roches
ignées accompagnent les filons métallifères (i). Ainsi le
porphyre, quarzifôre est associé à ceux de Freyberg, de
Joachimsthal et du €ornouàilles. Le plomb , le cobalt
et le mercure sélénitifère du Harz, sont dans des filons
ferrifères au milieu d'un schiste rouge en contact avec des
dômes de dioritc. A Joaehimsthal , M. Mayer prétend '
que les filons de galène et d'argent manquent quand il
n'y a pas de porphyre, et que les minerais augmentent
au contraire près du porphyre , qui contient lui-même
du plomb sulfuré argentifère. On voit donc que nous
(i) Voyez mon Me m. sur F Allemagne (7. de Phys.9 i8aa),
Mém. de M. Neder (Proceed. ofthegeol. Soc. oftond., i83t"
*'i$3?i, p* 3Q$yQeo$nost. Untersuck. zur Sestùn. d. Alters der
Gange zu Joachimsûtals , par M. Majer, 1SÔ0, uv4*.j
dby Google
fftB Juan*
avons quelques raisons de croire, avec MM. Urina, de
Buch et de Humboldt* que les petit* Mets et les filera
de mercure, de galène, de calamine, etc., dans les grès,
les marnçs ou les calcaires secondaires dépendent et
masses porphyriqués cfu tseppéenaes voisinas ou enpartfe
cachées. .
Gomme dan* les volcans les produits varient d'une lb*
colite à l'autre , de même certaines ruches ignées J*ft>
naissent conamiîtantes de certains dépôts métàihflires.
Ainsi le cuivre est surtout près des siénites-, des dforftfc
<m de* serpentines ou même m mflîéu de ces (kmllUft
roches ( ÉtaU-Uunis). L'or et le telfere sont Y apçendfee
des porphyres ampUbqliques, tandis que l'or etlepïfe»
Une se trouvent dans les serpentines mdaurlef-t&istes
cristaUins qui sont dans leur>oistmge. Lrétain, IVgWt
et le mercure sont l'apanage des terraiift à porpftyre
quasainke et à gravite; 1» galène , ht calamine parait»
, sent liées us éruptions trappéenues et pyroxéniqués, fc
fier oxyduléaux roches amphiboliques, le fer otyêf aeerv
tains trapps, le 1er oligiste au tafeschistes , etc. (t).
De plus V association des métaux demi un mAfte
pqys et la nature particulière de leur gangue , sont eir-
core deux points très dignes d'observation. Ainsi Fêtait
: et l'argent ae se groupent guère ensemble, tandis qtr*0&
voit dans beaucoup d'endroit* Fétain avec le cuivre- , le
plomb avec le aine ( Alpet), l'or avec le tellure et Ib
bismuth , For , le platine et le fer ( Brésil , Oural) , tfe
cuivre et le fer oxydé' avec la galène et la blende, etc.
Bans certain* pays, les gungiÊfs des /Sfoiursont sortent
composés de quara et 4e chaux carbonatéé, c4 # la mu-
gnésifere, quelquefois le sulfate de baryte s'y asseoie.
(i) Veyeale Mémoire dt II. Jfseker ( IX g*cl*$o*. £***.,
■■*•*, tel. 1*1(4).
dby Google
^Ajlleurs^il y a beaucoup de fluoré, comme dans tourte
l'Angleterre, tandis qu'il a fallu des circonstances parti»
entières pour que les vapeurs , les eaux minérales et les
sublimations acides ayent pu produire des arragonites, et
surtout le carbonate de baryte et de strpntiane, ainsi que
certains minerais, comme les mariâtes , les arséniates e$
lç&niolybdates*
Les filons métallifères traversent des pays entiers CJ*
formant «tes traînées de plusieurs lieues de largeur : ils
coupent pour ainsi dire tontes. les formations, à l'ex-
ception du sol tertiaire stratifié, et ils s'y enfoncent ju&»
qxÇk une profondeur inconnu*. Ils ont donc tous les ca-
ractères des fiions Uthoïdet d'origine platonique*
Certains groupes de filons ou plutôt de réseaux, et de
nids paraissent occuper de véritables centres volcaniques»
c'est surtout le caapour certains dépots ferrifèrps^omme
peux de Faamont, ppvu* les éruptions aurifères, de Yo-
rospatak en Transylvanie, etc. Bans ce c*s7 les altéra*»
lions des roches voisines sont encore plus considérables
rm'aflïeurs; il y a des transmutations, des siEfications*
fies musses de débris réduites en argiles, des espèces d'a-
lujiftes,etd.
Lès agîtes les plus ordinaires des filons métallifères
sont les roekt£ ignées* surtout graaiu>ïdesret lpsschiste*
primaires #t cristallins» Le trias serait très pauvre en»
«en* métallifères , ai le rausche&alk n'offrait çk et là
(fitMsie ) au milieu de dotamies et de cargnïeules oa dm
tWGhewflicifiéfes ( Ortdrwtller) de gftaads réseaux et de*
nids de galène , de calamine et de fer hydraté , dépôt*
dérivés ^probablement du voisinage d'éruptions trap-^
pétmn^ du concomitantes des émanations sulfureuses et
salines de celte époque.
Lô keûper, le lias et le système jurassique inférieur
ne sont métallifères que lar$ qu'ils, sont placé* jm* le
Digit^ed by VjOOQlC
ISS FILONS,
granité ou près des terrains cristallins (Bourgogne*
Vendée , etc.). Dans ce cas, il s'est établi une espèce de
passage des cheminées anciennes d'où sont sorties les ma-
tières métalliques (galène, manganèse) aux nids et amas
de même nature placés au milieu des couches secon-
daires (i). Cette opération a été quelquefois immédiate,
tandis qu'ailleurs il y a eu aussi des déplacements pro-
duits par des affinités électro-chimiques. Ainsi M. Raby
a bien prouvé que le cuivre bleu du grès de Chessy dé-*
rivait de filons de cuivre pyriteux dans les schistes cris»
tallins voisins (a).
- Le calcaire jurassique et crétacé n'offre de filons mé-
tallifère* que dans l'Europe alpine et méditerranéenne,
ou existent des dépôts énormes de galène ( Espagne ) et
de calamine.
Enfin les derniers réseaux métallifères connus , sont
<eux dans le porphyre pyroxénique (galène, cuivre py-
riteux et carbonate ) et les trachytes tertiaires.
. Consultez Die besonderen Lqgerstatten der nutzbaren Minera-
îien, par M. Waldaaf de Waldenstein, Vienne , i8a4 > Û1-80, 4
pi. 9 l'ouvrage encore le plus complet sur ce sujet ; Beitrage m
Lchre von den Gangen, par M. Schraidt, Siegen, 1827. in-8»,
avec pi. , ouvrage utile pour les minéraux secondaires des filons,
Études sur les dépôts métallifères , par M. Fournet, Paris ,1 854,
m-8° avec 1 pi., Mémoire ornant le dernier vol. de k géologie de
M. Burat , Mém. de MM. Macculloch (Quart. J. o/Sc, vol. *îBf
p. i83, ou son SrsL 0/ Geology, vol. 1, p. 379, Hitchcock ( sdn
Report on the Geologf of Massachusetts, p. 640 ), .Brongniart
{Dict. des Se. nat.), Bounard (Dict. éthist. nat., etc. ). .
(1) Voyea le Mémoire sur Romanèche, par MM. de Bonnard
( Ann. des Se. nat., vol. 16, p. a85 , Ann. des Mines, El. S.,
vol. 8, p. 491 et 1828), Dufrénoy {Ann. des Se. nat., vol. i3 ,
V- 394)*
<a) Voy« Ann. d. Mines, i833.
dby Google
KOUVEKEHTft ©ES MASSES MINERALES. 139
GHAPITRE VIII.
Mouvements arrivés dans les masses de la croûte terrestre»
Par suite des propriétés de. l'intérieur du globe , s&
croûte a subi des mouvements qui ont produit des re*
dressèmeuts, des soulèvements, des affaissements et des
fendillements. Ces accidents sont chacun une consé-
quence nécessaire des autres. Ils sont restreints à de
petites localités ou embrassent de grandes étendues de
pays. Us ont dans la nature une disposition linéaire ou
bien ils décrivent des courbes , des ondulations ou de»
coudes qui peuvent aller jusqu'à l'angle droit. Lorsque
plusieurs se rencontrent, ils s'entrecroisent , ce qui pro-
duit dans le sol des modifications de configuration diffi-
ciles à débrouiller.
lies redressements, les soulèvements et les affaisse-
ments ont donné à la plus grande masse des couche»
leur inclinaison et leur plissement ;,ils ont formé la pres-
que totalité des rides et des cavités de la surface ter-
restre. Vu la forme spbérique du globe, les soulèvement»
et les affaissements décrivent à sa [surface des arcs de
cercle : c'est donc sur une sphère et non sur une carte
qu'il faut étudier ces accidents, et on sera alors aussi sur-
pris d'apercevoir des liaisons probables entre des chaîne»
eoftfifftrence sans aucune connexion, qu'entre des golfes,,
dea hâtes et de» détroits ou des chaînes de lacs.
Les redressements les plus extraordinaires sont ceux
oit il y a eu renversement complet des terrains. Ainsi
la molasse placée sous le calcaire crétacé des Alpes , le
grès carpathique sous les calcaires alpins jurassiques qui
ont été formés en réalité avant lui, les couches pri-
maires de Ludlow gisant sous celles de Wenlock et
dby Google
190 MOUVEMENTS DES MASSES fflm&k&LES.
de Dudley , etc., sont des exemples d'un accident 'qui
peut aisément induire en erreur un géologue sans expé-
rience.
. Les affaissements et les fendillements ont donné lieu
surtout à la formation d'une grande quantité de cavités,
de filons, de gorges, de défilés, de cluses, de vallées, de
lacs et même d'une partie des bassins des mers. Le carac-
tère du pourtour des portions affaissées du sol est de pré*
son ter des escarpements ou des coupes verticales tour-
nées vers les mers, les lacs ou les dépressions.
Ainsi la mer du Nord porte toutes les traces 6? une ca-
vité formée autant par affaissement que par des des*
tructions de certaines masses minérales. Si les terrains
anciens de la Noi wège et de la Grande-Bretagne , sont
maintenant coupés à pic le long de la mer ; ils s'enfon-
çaient jadis en pente douce sous de vastes dépôts secon-
daires et tertiaires , dont la place est occupée à pré-
sent par la mer. On pourrait supposer la même chose
pour une partie de la Baltique, de la Méditerranée,
comme entre la rivière de Gènes et la Corse, entre îa
Sicile et l'Afrique, entre la Grèce et les Calabres, etc.
Le côté atlantique de l'Europe parait avoir Subi d'im-
menses affaissements autant que des destructions dépen-
dantes de Faction des courants et des vagues. Ce fait est
attesté par la nature escarpée des côtes, le nombre des
îles et des îlots, des baies , des bas-fonds ou des bancs de
sable.
De plus , des soulèvements en masse ont émergé
de grandes portions de fond de mer. Or s*il s'était
formé des dépôts sur ces dernières ou s'il y avait âes ré-
cifs de polypiers , etc. , ces massifs émergés auraient
formé sur la terre ferme des collines , ou des chaînei
droites ou ondulées, à couches horizontales ou très peu
inclinées. La chaîne jurassique courbe de la Bavière
dby Google
et du Wurtemberg serait un exemple de ce genre.
IL MaadeMohe vient de confirmer, à cet égard, tout
et «que j*ai répété souvent , le flanc nord-ouest de cette
chaîne a èii balayé par un grand courant alluvial et
déchiré par des failles courant environ du sud-ouest au
n**«Le*t et concomitante» de la sortie des basaltes ter-
.fie serait ici le cas de parler de celte élévation gra-
duelle attribuée depuis longtemps au continent Scandi-
nave, mais je renvoie à ce sujet au Mémoire déjà cité de
M* fyttt? qui aura évité probablement tontes les causes
dfetfveurs dans la combinïListtn de ses observations avec
«•tes des autres*
lorsque dm soulèvement* *e «ont combinés avec des
redressements , ils ont formé des cavités elliptiques ou
«ftut&es, des ciiMjaos de soulèvement ( Carinthie, Dau*
m*) bu des. vallées circulaires (Grèce ), dans les*
lies oottches^ inclinent en plusieurs sens depuis on
peint entrai (a)„ Des affaissements ont pu aussi pro-
4aûfc* des cavités environ du même genre sans déranger
1» «Mtifaes en en imprimant a ces dernières des ineti»
naàtonft^dtveraes, convergentes vers le fond d'une espèce
d'entonnoir.
Les ecirecroisements de ces divers accidents du sol
laissent des traces plus ou moins obscures , si ce sont
des cas simple, il n'en est point ainsi des failles aecom-
> de soulèvements , d'abaissements ou de redres-
&nts* D'un autre côté, des masses soulevées on redres-
(i) Ifoye* 1ïém. de 13. de Bach , lîèm. de PÀcad. de Berlin ,
• ïfciS et 1S19, et Min. Tasok. , i$*i, p. Soi.
fU Xfyjei Iféfe. de 1ÏM. Bucfciand ( Ge**. foc. £o*4., K. S ,
l«i. 9, j>; 119), et Hoffmann (Am. âe Pojgwwtof/, 1829, n» 9*
dby Google
*49$ «pinrsiifticrs bm mambs huçéuam.
sées s'entrecroisant , offriront des problèmes .plus oit
moins compliqués ? suivant que ces deux mouvements
auront été séparés ou concomitants. Ainsi , si des cou»
ches bouleversées sont . simplement . exhaussées par un
soulèvement qui est venu à les croiser,, il n'en résultera
que deux failles, une montagne plus . élevée que le reste
de la chaîne; et $i , au contraire, il y a eur élévation ^t
redressement nouveau , on trouvera dansje massif une
direction des couches qui no sera pas. différente de celle
du système traversé et du système traversant.
M. Gras a construit des formules, pour, calculer les
cas possibles de ces accidents, toutes les fois que l'inter-
section de deux soulèvements linéaires sera bien ca-
ractérisé , ainsi que la direction et l'inclinaison de lemrs
couches.
Appelons. A le premier soulèvement linéaire, B Je
second , i l'inclinaison des couches de A, d leur direc-
tion, par rapport à B, r l'angle qui mesure, la rotation
imprimée par le dernier soulèvement. Au point de
croisement, les angles d et i seront modifiés , et devien-
dront x etj'j en cherchant leur valeur en fonctionnes
quantités connues*/, i et r, on esteonduit aux deux for-
mules suivantes : ." , .
sin. d sin. £. *
Tanff. X= — : : ■ — j— r- : :
° sin. i cos. a cos. r — sin.,r cos, i
Co», y s sin. r sin. i cos. d -f- oes. i cos. r. .
On a aussi la relation sin. a: sin. ^-—sin. i sin. tf=sïn. Av
k étant l'angle formé par Taxe B avec le plan des . cou-
ches de A , d'où l'on déduit que k est la plus petite
valeur numérique que puissent obtenir les angles x #t k»
Pour conserver à ces formules toute leur généralité^
il faut faire r positif ou-uégatif, suivant que la rotation a
lieu de droite à gauche, pu de gauche à droite et affec-
ter les lignes trigouométriques de signes convenables ^
dby Google
MOtiVSftBOTS M» ItASSM KIRIIAltti ftg
en comptant toujours le» angles de la mène manière ,
et dans le sens du mouvement rotatoirc.
Les parties de la terre, où il y a eu plusieurs entre-
croisements, offriront un véritable dédale de directions
et d'inclinaisons, et même , un soulèvement peut repla-
cer les couches dans la position originaire, où elles
étaient avant le soulèvement précédent. Dans le sol an-
cien et les schistes primaires, on rencontre surtout ces
diversités d'accidents , comme dans la Forêt-Noire , la
Carinthie, etc.
La hauteur des chaînes étant la résultante de soulève»
ments multiples, pins une même partie du globe a
éprouvé de mouvements semblables, plus ses monta-
gnes seront grandes et élevées, pins ses vallées seront
profondes et vastes au pied des plus grands redres-
sements.
Les mouvements éprouvés par le sol peuvent être di-
visés en époques, pendant chacune desquelles il y en a
en un certain nombre, de manière quîen disant qu'âne
chaîne, un affaisement ou une fente a été produite d'un
seul jet, on veut simplement exprimer «qu'il ne s'est
écoulé qu'un temps très peu considérable entre le com-
mencement et la fin de ces divers groupes d'accidents.
On peut les comparer ainsi jusqu'à un certain point^
aux effets ^destructeurs produits par un tremblement de
terre, qui se décompose presque toujours en plusieucf..
chocs. • :lt.
L'appréciation exacte de l'âge, relatif de çetfmouve*
ments de la croûte du globe est très difficile,' et souvent
impossible. Ainsi, dans le cas des redressements , suit»
posant qu'on a observé deux dépôts, passant Fun à
l'autre d'une manière insensible/ et en stratification
concordante, si on les trouve ailleurs en stratification
transgressive , on sera en droit de penser que le redret»
il. 9
igitizedby VjOOQIC
jtnritmi detycmifUrca couches a eu lieu dans cette partie
du globe, avant la formation «des secondes. Biais ce re-
dressement peut avoir été accompagné d'un soulèvement
*u d*u» changement de niveau dans les plus anciennes
«nasses; dans ce^cas, le dernier dépôt n'aura pu que s'a-
dosser à l'autre, et au lieu d'une stratification transgres-
se, on aura un exemple de stratification discordante.
Si , d'une autre part , les dépôts ont été formés à des
époques très distantes , les conclusions tirées de la strati-
fication n'ont de valeur qu'autant qu'elles indiquent que
teHe ou toile partie deî la terre a été sous les eaux' ou
émergée à telle ou teMe époque ; «nais l'âge des redrfcs-
«ttamfts ou des soulèvemBntsTeste indéterminé.
Ilpeutàussiarriver qu'un soulèvement porte »un inas-
#le couche» à«trae certaine! élévation? sans redressement
sensible; dans ce cas encore, les stratifications Siscor-
dlrnteà'ôis 'dépôts adossés fieront Fâge dt* soulèvement,
*n tant que ces derntërs auront été vus îdans d'autres
rpohitt de la terre, placés en gisement concordant surîe
«dé jlôt 'formant la sommité des masses soulevées.
<Qu*nt aux affaissements, tottithe cet accident tend à
j*dduh'e dans le globe plutôt des caVités que de légères
46pérïtés , si les' dépôts subséquents à un abaissement
a*tttpli&ehf le videtf&rmé,oh ne peut juger dé l'âge
sierbrmattbu de ces derniers que lorsque rabaissement
«fettfteu au mitfëu bii sur une portion d'un dépôt. Dans
,1e premier cas , les deux côtés de ce dernier seront restés
feiaurtorveau originaire^ Dans le second, la même chose
«HUarriv^e pour une partie des masses. Deux failles et
4ps stratification discordante seront la caractéristique do.
qpmmâer accident; une faille et une stratification sembla*»
Me «elle du second. Mais il peut aussi arriver que la
ienon abaissée dit cheyauché, alors le dépôt sub-
it pourra se placer sur elle , tantôt feu stratification.
dby Google
mmvmœms ws masses MiréitAixè. WK
contrastante , tantôt en couches concordantes. Or, dans
ce dernier cas , si le redressement est peu de chose , il
sera difficile d'acquérir une connaissance complète de
l'accident , ou au moins son âge ne sera pas aisé à dé-
terminer.
L'époque des fendillements se juge exactement
comme celle des redressements : si une fente s'est for^
mée dans un dépôt ; celui qui lui succède se placera en
stratification discordante dans la cavité formée; mais les
fendillements n'étant que des accidents secondaires des
redressements , des soulèvements et des affaissements,
cette complication rendra souvent difficile la détermina»
tton de l'âge de leur formation.
?#e viens d'exposer les cas les plus simples des accidents
de mouvements qu'a éprouvés le sol terrestre; mais le
pfaa soarvent , ces (modifications dynamiques ont été plus
<GOf»plkpiées, parce qu'elles ont été plus ou moins con-
contantes les unes des autres. Puis les données tirées
ûc l'opposition des stratifications des dépôts cessent d'être
un guide exacte , parce qu'elle ne s'établit très souvent
-«pie pour des «terrains d'âges fort éloignés. Or, dans ces
€*sT on se troave dans le vague sur l'époque des mouve-
ments du sol, quoiqu'elle soit restreinte entre certaines
qpérit>des4ie temps.
* ïi faut alors recourir à des considérations plus ou moins
^probables tirées de la distribution de certaines alluvions
*mÊ&ttmes ou tftfôdernes, de celle des poudiugues au
téeÊtbldts , de l'émption de dépôts ignés, de leur genre
t&MSbei&tion avec les roches stratifiées, et même de la
yâifcutrtegîe y car les causes les plus notables des chan-
jgaafiB&to'dans les types du globe, non seulement géolo-
^ t<|ftÉI y^mais pàléontologiques > sont à rechercher dans
4wtm©«veJM»nts éprouvés par le sol autant que dans les
TB«M»lpN^^uiwmt parvenues k le traverser.
dby Google
Ï96 MOUVEMENTS DES MASSES MINERALE».
Cette relation mutuelle de quatre séries de phénomè-
nes est und donnée importante pour juger à priori de la
fréquence des mouvements de la croûte du globe. Ainsi
si nous avons pu assigner un certain nombre limité d'é-
poques pour la formation des blocs et des poudingue*,
pour les diverses éruptions ignées et pour les contrastes
les plus frappants entre les flores et les faunes qui -ont
couvert et couvrent la terre , il est évident que les plus
grandes modifications éprouvées par la surface terrestre
doivent aussi avoir été restreintes à un nombre analogue.
"Mais les oppositions étendues de stratification sont reeon-
. nues dépendre des mouvements du sol; donc ceux-ci
doivent aussi être peu nombreux.
Il y a eu des éruptions ou des émanations ignées à
toutes les époques où les stratifications contrastantes /'les
agglomérats ou les différences paiéontologiques nous
indiquent de grands mouvements dans le sol. La masse
même des matières ignées vomies paraît être souvent
dans un certain rapport avec l'intensité où l'étendue de
ces derniers.
On voit donc que c'est, en quelque sorte, un pro-
blème à cinq termes dont on peut à volonté déterminer
l'un d'eux au moyen des autres. *
En effet, un soulèvemeni de continent émerge ua
fond de mer , change un climat tropical en une zone
tempérée, occasione des dépôts de débris et altère
donc considérablement la surface terrestre. Mais, outre
ces grands changements peu nombreux, le sol a du en
éprouver beaucoup d'autres plus petits, dont les traràes
auront pu souvent s'effacer. Ainsi , comme nous voyons
aujourd'hui des tremblements de terre produire des
soulèvements, des redressements , des fendillements et
des abaissements, de même ces accidents otat dû se pré*
senter d'autant plus souvent dans le* époques \
dby Google
* KMfVM »Bft MOUVEMENTS »V «Ol. Mfr
qfc?fettes semblent nous indiquer dans la terre une plui
grande tendance à leur production. Or, pour prendre
des exemples extrêmes , des fendillements , des soute*
vements et des affaissements ont pu avoir lieu dans une
terre émergée , à une époque fort reculée, sans que noue
puissions trouver à déterminer leur âge , parce qu'ils ne
se sont pas étendus aux dépôts qui se formaient au même,
moment sous les eaux marines.
Il résulte donc de ces considérations , la conséquence
importante que le nombre des mouvements du sol a étô
grand , et s'il ne peut être précisé , on peut arriver du
moins à déterminer les plus grandes oscillations de la
surface, qui se réduisent comparativement à un trèst
petit nombre. ..-.',' .
Ayant abordé le sujet avec ces vues générales , j'avauf
remarqué. dès. i8a3 que les plus-grands bouleversement*
paraissaientavoir eu lieu antérieurement au dépôt de la se-
conde classe des roches primaires , avant la formation du
groupe carbonifère , vers le commencement des dépôts
secondaires , après l'époque crétacée , après la formation:
du sol tertiaire , et à la fin de l'époque alluviale an-
ancienne. Puis je poursuivais sur la surface de l'Europe
ces. six grandes époques de mouvements (i).
D'une autre part, M. de Buch et d'autres savants^
tels que MM. Humboldt , Hausmann , etc. , avaient
observé que les aspérités ainsi produites , et considé-
rées géographiquement, avaient des directions différent
tes; or M. de Beaumont , en étendant cette doiïnée,
crat apercevoir un instant une direction déterminée
pour*, les mouvements de bascule de chaque épdque.
Pois f croyant pouvoir confondre la direction géogra*
(f) Voyez Zeitsch.j. Mineralog., juillet 1827, oa mes Mém+
géol. etpedéont.. vol.j, p. 5et3<5i,-
dby Google
pi^quede&xbftîn*s.avec celte desi
«^mches, il s'aventura même hors des limite* posées a«
géologue par h»» connaissances encore très bernée* a»
biographie géologique. Or il y a dès chaînés doft*<I*
direction de* couches ne correspond pas arec leur dfc*
reetiou (Apennins , Bohmerwaldgebirge ) j^et d'eiWettWfr
ai^m admet des entrecroisements , il est évident qatMie*
sommités pourront avoir l'air d'être afegttécsv t|uuiyiï
Ja~ direction de leurs couchessoi t différente ( < ) .
Vu la petite épaisseur de la awàtetecfestre, ruljtt
vemeut au gjobe entier» lHuadveraalhé d'une loi patenta
aurait été bien extraordinaire^ aussi Mi de Beouinaa*
*4ril reconn» explicitement plus tard sonr erreur ( w?t
Manuel géol. de la Bêche, trad* franc., ôndelap*g*
$387 p. 643 , 646 et 647 ) , etil i/a jainai»o^coi*ftfltie
les objections, que plusieurs. pewaimeslmio^fttt*e**oe*
sujet Or qui ao dit mot consent , dit le pre*étttot
Chaque épo<jfte de hqnto^
plusieurs mouvement» de bascule en nombre iunitéj^Mti
le même sens ou en divers seu», et l<a-*iême*<liiëUi*Ui
dedislooatioe»*esoiftt reproduites à delotrgsieterveMew»
D'une autre part, on ne peut méconnaît]» dunt: l«uw*
dressemcnts. qui ont bouleversé une mèsne oont»éri»
unexertaine époque, une direction générote consêante ,
ou un parallélisme dedirectkm qui diéfèreauplo^de » i
a?. Ainsi le sol ancien, de l'Ecosse a été redressérn»
une ligne su&tOuest'*M»t*kert, etc. Dans ce «cas, laid**
rectioo géographique des cbainèt concorde avec ceUe»
de* lignes de redressements , ce qui»n;a pus tonjons
lieu* Maintenant , . qu^eft.limites^xtffêni»«doitron*eaMe
«U^lW» mtftm tmmmt wm m ■ i il i HH i i «"■»'
(*} Voyei Sutith mmérmL au àèpmttmenl drhzDrAmv , per
7d*Gra», Grenoble,' i 8 ^5, ia*&», p, 19) Gmbg* é* W4s&h.
êchweiz. Jlpcn> par M. Sluder» p* at6 à a3o*
dby Google
gper àxo^caBé&uxuï? d#d}ïwt\wfab<telïremm*&m
caateœporakis? Sç l^spoj^il* po^âuivre da*a< tc*tf«
parue dejcontiiœnJt ou même d'un-couti^e^t à,uAmtrtfc
Tçlle est la question dont la solution 1%$ non* sei*a deenéà
<gge par une GQmiaU?anç& complète de» struétueefc ëà
tWÉeçleschdîij^Jugiobfi, K\ce s»j*t> il ne feuè-pcu*
oublier. ,de sqpgiider l'usai fdei M* JfedMr, . de ratUpctaw
la^nj^oration, de&xae^neoteriMH*! seulmtfit aJeidâeee*
laudes cbaîtte^de i^p^^g^(^,.m^^e«t€ûiiea«^lipï«g»
d!4g*Le i«(tw*Ué nw9M^qw«i( 5«W- umw*9i8&*}ï
JUJiJËJ^eiMîftrdWf nirérkfoww ,d#it êfte.< prise*»**»**!
d^aliaiLdd^^dàte^waatg^ft, d*&iépo<fwe6LtftV te sal'a*
éprouvé divev*u^y€;m$età da^^»liw»(quéktiiiqM/
M". Boblayc avait commencé à ojdçqfarv use taMbyowp
4&WP«U»ei; d'ange qp^,^^ t*w* k**n*é«dieasun
gp*»d Qçjccle.qpelcp^^îd^ l'à^iew du. MoafeBfetf* >.
qUAadM^d^fl^mwQate^ yenuawire^à Ms^courtom*
, c^te^ér^og^yfaiqyi^dg.rjEuyOpeéUbUe sur* cet *****
zoa^iteôt évi<îe^t, qu# cefcto jpvojèctimfcert très propre
p#ii£ ran&e pensibW le* «apporta - de forme et de posî^
Ban* 1». plupart des déienaaiqatioiw de (fereetions^^
d?iaclinaisonfi,4es cp^cb^s, 6n n a pa* raté exactement
l&.npmbi'e de degr& du compas ,' il faut àenc répéter cedt
observations. De plus , il serait commode ,. pour la lfec*
tt|££, ,de tomber d'accord pour partir: toujoui^ du mém^
point. Ain» MM: BobUye a Y irlet ont pria toujours le
nQid epuxmcpoiatd^ départ}, et osteompté depuis là>
le^de^éè «bservéMPit ài'esft, soit à TouôsU
MM. de Meaumont et Sedgwick o»fc ajouté à n*es riz.
époque* debouJev^sçKM^tesittawtresu Bâbord, Hront
précisé la date 4m buttlewerrement* que je* pfeçeift au
cojo|weaceai#ttfc d#* dépois swoudaires. Aansi ftl. Sfcdg-
wjet a,, établi, e* 4ngl09m> i^syrtèm* dty ftmcloreê ,
dby Google
•00 EPOQUES DES MOUVEMENTS VIT SOL. *
antérieur à la formation du grès rouge secondaire et lié
à l'apparition déroches trapécnnes, et M. de Beaumont
m système de soulèvement qui a précédé la formation
des agglomérats magnésiens , surmontant le zecbstein.
De plus, M. de Beaumont a reconnu un système de sou-
lèvement postérieur au grès vosgien, un second antérieur
au lias, un troisième entre la fin des dépôts jurassiques et
le commencement de l'époque crétacée , et un quatrième
entre le dépôt du grès vert et de la craie verte , et celui
de la craie marneuse et blanche , et un cinquième entre
le* •terrains tertiaires inférieurs et moyens. On aurait ,
ainsi reconnu au moins douze grandes époques de mou-
vement du sol en Europe ; mais je crois qu'on peut déjà
en éautoérer davantage.
Ainsi en Hongrie et en Carifttkie , il y a des traces de
soulèvements très récents; en Moravie, il y a peut-être
des indices de mouvements arrivés entre les dépôts ter*
tiaircs supérieurs. Les dépôts crétacés supérieurs , dits de
Gosau , étant quelquefois placés en stratification discor-
dante sur les couches qui les ont précédé , il est possible
qu'ily ait eu aussi un mouvement de redressement à l'épo-
que crétacée tout4»faitsupérieure. Dans lepays de Bade, il
y a eu /des mouvements de bascule antérieurs aux dépôts
jurassiques , mais postérieurs au lias. Dans le Cobourg et
laThuringe, il y a des traces de mouvements arrivés
après le dépôt du muschelkàlk et avant celui du keuper.
En Angleterre , les schistes et les grauwackes avaient
été redressés avant qu'ils fussent recouverts par le sys-
tème silurien de M. Morchison ou les couches de Gara-
doc et de Llandeilo.
Dans Y Europe septentrionale et occidentale, les plus
anciens bouleversements se sont faits sur des lignes cou-
' rant du nord-est au sud-ouest, ou du nord-est un peu est,
au sud-ouest un peu ouest , ou h. 3 et 4 du mineur. Ces
dby Google
éltQPEft M8 V0UVEHEHTS l>U 80t. SOft)
Jwoctioo soremarquebt dans tous les schistes cristallin*
elles groupes primairesanciens de ces contrées. Dans l'Eu-
rope centrale, on trouve pour cette époque des direction*
environ nord-nord-est à sud-sud-ouest, ou nord-nord*
ouest à sud^ud-est (Riesengebirge) ouest-nord-euest k
est-sud-est ( Erzgebirge , Eulengebirge) et est-nord-est à
ouest-sud-ouest (Bohême ), et on peut en l'approcher le
système olympique en Grèce qui a une direction à pe-
près uord 4*° à 45° ouçst (i).
Les éruptions ignées concomitantes de ces événement»
sont difficiles à déterminer, surtout pour les plus anciens,
mouvements du sol. Si des roches granitoïdes ont pu se
fiiire jour alors, doit-on classer dans ces éruptions cer-
tains filons (Scandinavie) et amas semblables de l'Ecosse,
delà Bretagne , etc., ou bien ces granités n'ont-ils pas .
plutôt l'air d'avoir été Vomis plus tard à la surface?
Quant aux bouleversements plus récents et seulement
intérieurs au système silurien de M. Murchison, des
roches surtout feldspatbiques paraissent avoir été épan-
chées à cette époque.
-, D'autres soulèvements, ont eu lieu avant l'époque du
grès rouge , surtout dans le nord-ouest de. l'Europe^
ces accidents se trouvent placés sur des lignes courant
ouest à l'est en Irlande , ouest io° nord à est io* sud dans
l'Angleterre méridionale, ouest i6° nord à est i6°. sud
en Bretagne , dans les Vosges , à Magdcbourg , en Po^
logoe , etc. Devrait-on y joindre ces dislocations et re-
dressements est et ouest qu'on rencontre dans le sol an-
cien de la Forét-Notre, du Thuringerwald, delà Silésie
'méridionale, de la Sudermanie et du Smoland en Suède?
Des éruptions granitoïdes sont peut-être concomitantes
de ces événements.
{t). Voyez Expédit» de Morée, gcobffie , p. *5 s 35.
9'
Digitized by VjOOQ IC
JNP ***q?m »*a mmvmwm+m'im
TfakAngtetei+e et es Jfrmmce , .094
déments et de* failles postérieure au terrain houillère*
antérieurs au grès rouge secondaire; leur direotiûa» esi
nord 5° ouest à sud<5° est» Be^éwiptiou^snotQiiipttte
phyrijaies et trappéonnes, ont accompagné; ce» aeeii»
dents.
Des soulèvements > desfaille*etdes4nfle*wra{J£e^
feld , Tburingerwald) ont été produite* après la &•«••
tion du zechstein dans le nord-ouest de l'Europe (.Pafie*
Bas) siu» des lignes dirigées moyennement de l'esti l'ouest.
Iles trapps poussés quelquefois à traversées porpkyreMnè
à;tr*vers d'autres dépots, ont été des accidents cenea»
mitant* de ces mouvements*
Sur le côté oriental des Vosges, le grès bigearé et le
muschelftalk venant butter contre une muraille <le gafc
vosgten, cet accident indJqueJaf&rmation d'une gronde
faillearrivée au milieu de l'époque du grèsbigarré* Silo
ffti» vosgien s'est formé en partie., iorsqu'ailieun» iLep
déposait du.zechsteiu < ses assises supérieures seeenfcjena*
temporaines des couches inférieures du grès bigarré d'à»
tos contrées , ce qui est prouvé par le passage du $rès
>to*gienau grès&igarré et par la.poiitiou^onoaF dente de
ces dépôts soit à Soulu-les*Bains, soit dans la Foréfe»
Jfofee.
Cette faille vosgieune est dirigée. da* nomY 21^ etf
au'Sa&ai0 ouest, et peut avoir donné lieu, à la fou*
ngation» de la vallée du Bain entre Mie et Biaga»,
emdu moins avoir agrandi cette cavité* Il est petaiUe
qn* est accident soit cpntemporara de la» pnodnctèeo
èW certains, filon» métallifères,, et même de filons Jbbi*
tnathiqnes.
Dans le Cobourg et la Thuringe, lekeuper en couda»
Aenaentales vien^buUer contre des masses ineliaéeede
muschelkaifc et de grès bigarré ( Kipfenaçrf )* L* dtoc-
dby Google
L^^^u^ptdes^s^i^èvieiwqUr arrivé* v*** Tépf*pf*
<bl,tria^4;tjd<raUa dû'ec&Wttlirajt. é*é prasrçitf. *#ud «*
sud (2).
Stable Mwvcw, aux environs d'4*uUm, le*qf>u*Jies
antt^ifiurês an grès inférieur dulias^op* été; redressé**
arontt ce denier dépôt., et M,., dejBea^wQttt a^ifM^
c* mouvement uw 4irGCliQR-o«esti4*>0 nord kçrt.fof
sud; mai» il y. joiat. ariiUwir€M»cnt plusieurs accident*-
tiqpihleble» «riv/éàà diverses époque* dans d'autres cen-
trée*.
Sw la «ôté occidental de la Fo«éH*Noire, une fiittla
semlfoUe ayant environ, la* même, direction s'est fait*
agp>è# le dépôt desquames 4». lia*
ntfintjareu lieu eqLre la fin de* dépôts» jqr*ssiq*e*eVlfr
commencement de l'époque crétacée, et sa direcftfmj&e*.
i*fr cdlc du nordrest au sud-ouest, ou de l'es* 4ov uprd
a l'ouest 4p° &u4.
JU* quatre mouvements précédents du sol ont été»
P&0-é£re accompagnés d'épanchemqnts granitique^, ou
du moins cje la formation de filons et d!émanaiion& mér
talfofères.C'eet à cette époque que se sont peut-èlxe fo.r-
n^l^ granités de Préda^zo.
Afiftamchatka, le dépôt redressé le plttt.*ece*U,#ar
r**t plus ancien quel* craie*
(i^rlfapez Bf>hm meê^ung* in w» un Tfaràgar, par M de
Qrik. ti&3> Pi i«ft, et noa Getgnotl. Gëmmld. IhmttcUmH^ •
(a) Yojre» (.^/ii». A Mrd.u. Yolkerktp*r Berghaui K 1 83a ^
aofct et sept., p, 440-
dby Google
'1Ô4 EPOQUES DES MOUVEMENTS 1>U SOL.
Dans les Alpes maritimes et l'extrémité sud-ouest €tt
Jura, M. de Beaumonta distingué des redressements
arrivés entre le dépôt de grès vert et de la craie mar-
neuse et blanche. Ils ont eu lieu sur des lignes courant
du nord-nord-ouest au sud-sud-est ( mont Viso ). Des
éruptions de serpentines paraîtraient s'y lier.
En Grèce y ce mouvement a pris une direction nord
a4°à a5° ouest, et a formé le Pinde , etc. Dans les Py-
rénées espagnoles, M. Dufrénoy a distingué des dislo-
cations ayant marqué la séparation de deux assises du
terrain de craie , et ayant une direction ouest 25° sud (i ).
Uu soulèvement considérable a eu lieu entre la fin de
l'époque crétacée et le commencement des dépôts ter-
tiaires. Dans les Pyrénées, il a produit des chaînes pa-
rallèles courant de l'ouest i8° nord à l'est i8° sud. Peut-
être certains granités ont trouvé alors à affleurer, à la
surface du sol ou às'intercaller entre diverses couches au
moyen de fractures opérées à cette époque ou plus an*
ciennemeut.
En Grèce, la direction de mouvements contemporains
a été nord $9° à 6o° ouest ; en Transylvanie et en Jïb/i-
gnè, les porphyres siénitiques sont sortis environ à cette
«époque , et ont produit surtout des dislocations sur des
lignes dirigées environ d'est à ouest»
Entre les époques du terrain tertiaire inférieur et du
second terrain tertiaire, des dislocations nord-sud ont
formé les vallées de la Loire, de l'Allier, du Rhône et
certains accidents de la partie méridionale des îles de
Corse et de Sardaîgne.
. Les Alpes occidentales ont éprouvé des soulève-
ments à une période intermédiaire , eutre les terrains
tertiaires moyen et supérieur, comme le prouvent les
(1) Voyesses Mém. géolog., vol. a, p. i3q.
Digitized by.VjOOQlC,
«lasses inclinées de Saperge. La direction de ce mou-
rèment a eu lieu du nord-nord-est au sud-sud-oueçt,
on plos exactement du nord 26° est au sud a6° ouest.
Les protogines ont percé alors ça et là le sol antique
des terres alpines. . "
A la même époque des mouvements semblables Se
sont fait sentir dans les Carpathes occidentales si orien-
tales, savoir, dans les premières sur une ligne courante
environ du sud-ouest au nord-est, et dans les dernières,
sur une ligne allant environ du nord-est au sud-ouest,
comme paraîtraient le prouver les molasses redressées
sur les borjls des deux parties de la chaîne.
En Grèce a été formé à la même époque, le système
de soulèvement de l'Erymanthe dirigé nord 68° à 70*
est, et qui a porté les poudingues tertiaires à 1,860
mètres de hauteur. »
Les fractures des Dardanelles , et le redressement du
petit archipel du Diable et du calcaire d'eau douce
cPHiliodromia courant nord /\oQ est sont environ, de
cette époque. •
Dans les Pyrénées , la sortie des diorites aurait eu
lieu, d'après M. Dufrénoy , entre les dépôts tertiaires les
plus modernes et les terrains d'aUuvion de l'époque
actuelle* Leur action perturbatrice pour les couches, se
serait fait sentir suivant les lignes qui courent est 18* ,
nord à ouest 18° sud (1). Elle a donné aux couches voi-
sines des directions très variées.
Dans \çs Alpes orientales y depuis le Valais,, jusqu'en
Autriche , il y a eu des mouvements , qui ont une direc-
tion est i/4 nord-est à ouest 1/4 nord-ouest et qui pa«
taisent avoir eu lieu à l'époque des alluvions anciennes*
Cest le moment où le Mont-Blanc a éprouvé son der-
* ' , ' "■"■ ■■ ■ ■ ■ i- ■ 1 i«n»
(1) Yoyes ses Mém. géok, vol; a, p, 139 et 188.
Digitized by VjOOQIC
et oà tsarto à* Ub**oj* éJé/petféfe
die ielpe* dàm les^raes^vottnies on sjmleJtafti
Bit Grècô, ceraouvcment affermé le ^. syatèmfeeflffti»*
' tt(pe de redressement, dont laidisoctiott eatttitenigpaArt
chée de la ligne est et ouest ou est 4°'9ud* eMkei< tfc
Mese&moaliya e«tMwdtâooktw»suruDeli§o©j»t y sygL
Bas» la. Brémej \hj munigroopojde j»ouyeflae»«| toèfe
réeavto, qui a une directkm nord 5a° est» et quiauurtaiU,?
offrante le-eol.
Banale CartnMo^L 1» Omgiëe ,. il y a des4endtllft>»
ment* environ nord ettsedy qui parmsaent dftlféfgijiMfe
alluviale moderne, les vallée* ^admettant» pj* «fais*
tarions anciennes sur leuiv roœk D'aatres potmaient
être plu» ancien* et dtter de l'époque* tertiaire^ sitt-
péricare ; ils seraient cmoomHauis des érupMont? trjur-'
chy tiques.
Aux: États-Unis , M# Hitchcock vient de distinguer
dan», le Messachuscett» cinq systèmes de soulèvement**,
savoir, un ancien redressement courant dunord'au so&
et au moins antérieur au grès rouge nouveau; une «He>>
ioeatkm trappéenne , ayant une direction nord un peu
est et formée entre le grès bigarré et la craie ; un redrea*-
sementiiorcUest à sud-ouest postérieur à la-graunrac^e^
us autre est et ouest postérieur à lrargile tertiaire m+*
fëHeure, et une troisième nerd-ouesfcè sudVest (r).
Jte mécontente de ces exemples , et reco*fmaadeee&
sujet à l'attention des géologues, tout em croyant dfevoia*
gankjr, jusqu'à* nouvel ordre, une juste méfiance: peur
ce>qui regarde les époqae* de> soulèvement» atteibsitt
simplement, d'après la* direction des montagnes etl'ia*»
poetJe«r>dfes cartes* à des^chatiie* étrangère* S P&uope^
* \ _____^_^~ '*
(i) Report on tôt geotog. a. mîntrafagy qfMaisathmemi , par
M. Hilchcock MAer«r, i89î.
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EPOQUES Wft. MWffmSXtt» BU SOL. àfft
et quelquefois même encore non visitées gar des géolo-
gues ou des géographes.
Comparez t'expose des douze époques de soulèvements de M. de
Beaumont ( Ann. d. Se. natt i£*g et Manuel de géologie , de
M. de la Bêche , trad. franc.) , avec ce que j'ai dit à ce sujet ( J.
d. gèol.y vol. a, et Bull: de là Sàc. géol. de France; Résume' des
progrès de la géologie, vol. 3, p* GIlï à CXXI1I, et vol. 5, p. 199
à a43). ty &i réuni .tan* le* faits publiés: jniqn'ici sur celte ma-
tière.
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S0& »Aié«rroi1oGîB
CINQUIÈME PARTIE.
PALEONTOLOGIE.
s
CHAPITRE PREMIER.
Genres de Pétrification (t).
Le fossile est-il pétrifié? ou bien la plante n'esl-elle
guère changée? L'être ou le végétal est-il conservé
avec toutes ses parties sans qu'elles aient été altérées ,
comme dans le cas du Mammouth renfermé avec ta
peau et ses chaires dans les glaces de la Sibérie ? "
Quels rapports y a-t il entre la masse de la roche et la
substance larjnant la pétrification? S'il y a identité* de
matière, les fossiles se distinguent-ils de la roche par de*
teintes plus foncées ou plus claires? Sont-cc des impres-
sions ou de véritables pétrifications ? Ne sont-ce que
des moules extérieurs ou intérieurs des objets pétrifiés ou
bien des moules de moules?
Les fossiles sont-ils spathisés , silicijîés , agathisés ou
changés tu matière cita rbonneuse, en pyrite ordinaire*?*
fer sulfuré blanc, en Jhr hydraté, en cuivre grisou,
carbonate y en cinnabre , en arragonite , en fluoré , en
=eélestine ou même en galène ? N'y a-t-il pas des coquil-
lages changés en gypse au milieu du calcaire ou d'une
masse gypseuse?
Les pétrifications siliceuses et charbonneuses ne sont*
elles pas les plus communes? La pétrification siliceuse
(i) Consultez à cet égard le Tableau des corps orç*nacsfos+
eUcs de M. Defrance, i8»4.
Digitizedby VjOOQlC -
«BJI**g BB PÉTRIFICATION.
n'est-elle pas bien plus fréquente dans les fossiles du règne
végétal que dans ceux dérivés d'animaux, et, parmi les
dépouilles de ces derniers , les radîatres , les polypiers
et les coquilles univalves, ne sont-ils pas les restes qu'on
rencontre le plus souvent si! ici fiés ? La pétrification cal-
caire n'est-elle pas au contraire rare pour les végétaux
(tartuffite ou bois à odeur de truffes) (i), et la plus com-
mune pour les ossements, les coquilles et les polypiers ?
Les autres modes de pétrification, à l'exception du chan-
gement en charbon de terre ou en pyrites ne sont-ils que
des accidents rares?
La pétrification calcaire ou de fluoré n'offre-t-elle pat
quelquefois la particularité que la cristallisation de la
matière pétrifiante a eu lieu dans un ordre déterminé
relativement à la forme du corps avant sa fossilisation
(«x.Euçrines)(a)? , ..
M'y a-t-il pas des cas de pétrification où il ne reste de
l'être enfoui dans la terre qu'une très petite portion , ce
qui indique que le reste a été dissout ou a disparu petit'
àpetit(3)?
N'y a-t»il pas des dépôts dont les éléments paraissent
avoir été plus ou moins favorables ou défavorables à la
pétrification? N'y a-t-il pas des fossiles, telles par exem-
(i) Voyez Memorie interno a diversi oggetti risguardanti h
scienwc naturali , par M. Moretli , Pavie, 1820, et une Notice de
M. Des noyers {Mém. de la Soc. dliist. jsaf., de Paris , roi. 1,
p. 179)-
(a) Voyez Einflw* dtr organischen Korper auf die unorga-
mièken, par M. Hetsel , Marbourg, 18*6.
(3) Exemple , le siphon des Ammonites ou Nautiles sans le
reste de la coquille, alvéoles de Bélemuites isolées du resté de ces
corps, charnières de coquille* bivalves sans la coquille, ligaments
siUcifiës d'une bivalve avec disparition de son têt, etc.
dby Google
ple.ka.Buiires , qui paraissent a^uri'&^^ien mi**
que .d^aïUi^pétrificatio^s à la des|*uetiaa?
Ze«r origàrie. Commun* peut-o» s'expliqua* Jaf,f<^f .
matioA.de* péirifteatîûns ? La spathùatùndesepstam**
oa. da.têt cakaimde divera êtres markis a» d'eau dftuaa
a^itœlkpas une s*He d'ii»d«p]aflemeatlcatxieâiM»i^
cides de matière: anéioate qm, ouït: é*é*r*nipl*cééajpar
d^<nw>léculeaid&Gaïhocwrtetde chatte? Dae» <fn%cmdm
carWaterdéicbam* ;a*t«âl crhéattbé en <£êÊmffMÊû& bà
fwraaiiott.de ce nminri éta^iliié iresàsteoca df«iM»
thermales?
LWûVfluariqwedee pétrifications idefluowobiiév-
véeai daiwudeÉb eacrinee ne petuVeUe. pas ^owerâdftf4na}»
UècftA aMmades? \j» pétrifications decétèstmv mnwwHw
oUea père? oxplibafeles q*?cn stçfposatit j la:; 9 toanÉw»
anaenée à la surface de la terre par des sourae»tttb»4ÉaJhBtR
. Uexpjicatioade rbp^atioa chimK|a© dalà^x/ÀT^fei-
feon cml'a^athisatiop ne^dteavanoée parla reiugiyà
<p&iesr iradécuks siliceuses ont pris de préférence/1^
place de matières végétales ou animales, et non pas («tt*
d*naatières caknn»? Eitouiteles rugosités et 4e* raini-
foatioos ordinaires aux pétrifications siliceuses^* sems
bteaUtllcê pas indiquer que la silice* étant soutftnta*
dégelée,, a dû s'attacher à ces corps préférablement à
d autres, et, une fois en contact avec eux, le déplacement
de^môléeoles a pu avoir lieu extrêmement lentement,
par suite des phénomènes électro-chimiques dévelop-
pés par le contact de la silice avec le ligneux dans lès
plantes ou avec la gélatine et l'albumine dans les ani-
maux? Un certain degré de décomppsitiojn n'a -t- elle.
Ras favorisé ce genre.de pétrification? ù^ilka.u'e*fcdie
Ra& une matière d'oragwe ignée ott^arriv^BitiJMiafiMa^
aiuaayeo des eaux thermales, qw c^t été jadis ]
plus abondairteaqu'Ji prêtant? :
dby Google
, La cmvktnmmÊœt- en> Mmmmismtmn dx*> té&tmm
nfesteBepa» éWà<ime espèce de fecmMiatton ou. de
décomposition^ des Htttîàrss: véfétaks^ .
J*m* jtéêmfiaaâiom>j&rheu$êS,^ à* for hydraté ne
sa0l^lkt»fii^)MaB^dwt»wbiaaia»«atel des tramna»
taÉMMM lento» ékctwfkiiriiyar produite* à l'aide-de
\k*m*% d+l'mw, ^yar lfcYoisîaagadfrtEuUièrc» fecfqy»
O«ftS0tî^«A<^^do>e3ibiJ»«i,piii«wii^niiiBt^ ftaxktiéqN»
Bfltcapiaéia» ehiaMq— ^tantôt? par vois dftsuUuNfttm»?'
JrfUr ppfcesMMkSMfcalfa» *fm«af>affefrtlftf résultat dalar
décoaspesiaiei* de» rfaydfftgwia> smUmo, produit, par? là
putréfaction des matières1 alarmai**, an laoyotièt ppcik
cules d'oxyde de fer et de la présence de F eau?
Les pétrifications rcuivrettses ne sont-elles que végé-
tai*»? Certains ossements ou. de fausses, turquoises fie.
sont- elles pas colorées pari l'oxyda ou le carbonate de>
cuivre ? Doit-on placer les fossiles cuivreux, pagmi ka,
produits de la voie aqueuse.?
^ EsUil bien constant que le cinnabre testacée d'Idii*
soit une pétrification ? Doiton y recounaîtrea'éellemeAt
des. bivalves dont la place.auraiLété occupée paï le sut*
foré, métallique a» moyen de la sublimation etd'un jei*
d'affinité électro-chimique?
N'a-t-on pa&observé de* coquilles pétrifiées ou SfMrt.
thisées , contenant dans leur intérieur ou à la place de.
l'animal de r argent «^^quelquefois cristallisé (i)?
La gà/éncVa-t-elle pas encore offert autre.chose que*
(t) Cù fait a ea lies dans lestâmes argeatife»ret cuprifère* de*
Mine Gf— de4 Hoettte}a , dans le FeVeu meVieUaMl? De»JStais
métallifère* dan* le achitie argileux y senateut avoir épreuve
une fusion po&iériewemeot à leur formation. On y cite des Cyr
tbéreea(Mem. de M. Moyen, Ann. d. &d* Lfuid* «. Volherk*
vol. 1 1, cah. 3, p. 309, i835).
dby Google
SU arnspraus»* ras fomtow.
des impressions végétales? N'est-ce pas une preuve évi-
dente de la formation du sulfure de plomb au mdyen de
déplacements lents électro-chimiques (îj?
, Les coquilles gypseuses , fort rares , ne sont-elles pas
un efFet singulier de la combinaison de vapeurs sulfu-
reuses chaudes avec le spath calcaire du têt des bival-
ves ? Lorsque la roche qui les contient est restée en partie
calcaire, des petits filons gypseux ou des fentes tapissées
de gypse et accompagnées quelquefois de minerais de
plomb et de cuivre, ne restent-ils pas comme les témoins
des modifications ignées éprouvées par ces masses (Ex.: à
Heilbronn en Wurtemberg) ?
$ I. Conservation des Fossiles*
' Les coquillages ou les autres substances ou les êtres pé-
trifiés ont-ils conservés assez leurs formes pour être aisé-
ttént reconnaissantes? Les crustacés , les coquilles ,' les
coraux ou les polypiers ont-ils encore plus ou moins
leurs" couleurs et leur éclat? Les fossiles ne sont-ils que
calcinés et non pas pétrifiés ?
Les pétrifications se laissent-elles facilement détacher
„ de la roche ou ne s'y montrent-elles que par suite de la
décomposition ? Les fossiles bien conservés sont-ils d'une
aature trè3 friable et tendre? Les coquillages, les osse-
ments, etc., sont-ils brisés ou broyés, les restes végé-
taux écrasés de manière à avoir perdu leurs caractères ?
Une série de couches coquillièresprésenle-t-elle, ça et là,
des différences considérables quant à la conservation des
fossiles ? De semblables différences paraissent-elles tenir
ir, ■ i f i
' (1) Voyez les Mtfm. de M. Becquerel ( Ann. de Chim. ,
vol. 4?, p. 3*5, vol. 4î.p, i3i, vol. 48, p. 337, vol. 49, p. i3«>
vol. 5i, p. 101, et roi. 53, p. io5, et son traité de l'Electricité
et du Magnétisme, vol. 1).
dby Google
etmmvATitif »i» tMtitBs. 245
bien moins à la position qu'à la distribution de certains
genres et de certaines espèces fossiles? Trouve-t-on en-
semble des coquilles intactes et des coquillages roulés
oubrisés? De quels genres et de quelles espèces sont ces
deux variétés de fossiles?
Les os de poissons sont-ils épars ou réuuis en squelette,.
ou le squelette n'a-t-il laissé que son impression ? La .
conservation est-elle telle que les intestins, l'estomac on
la capsule du bulbe de l'œil des poissons soient restés
intacts, comme; cela arrive quelquefois? Y a-t-il aussi
jàes ossements fossile» de reptiles ou de mammifères ?
L'ivoire fossile est-il bien conservé? Des ossements
de mammifères renferment-ils encore plus ou moins de
leur gélatine et même leurs parties huileuses? Des dents
d'animaux sont-elles changées en substance carbonacée?
Une mince couche de poussière charbonneuse est-dle
le seul indice de certains restes de végétaux , tels que dec
troncs, des branches, etc. , ou toute l'écorce des végé-
taux dicotylédons est-elle conservée? Cette poussière
charbonneuse peut-elle être identifiée avec celle qui en*
toure les troncs de certains monocotylédons entre les-
tropiques?
Des troncs ou des branches de dicotylédons , de mo*
nocotylédons , de grandes calamités , de fougères , etc. r
ont-Us été entièrement détruits par la putréfaction et le
transport des particules végétales, de manière que leur
place n'est plus indiquée que par des trous cylindri-
ques? Cette dernière est-elle occupée par des masses
arénacées ou calcaires d'un aspect quelquefois parti-
culier?
dby Google
CHAPITRE II.
Gisement des Fossiles en générât.
§ I. Fréquence des Fw»tl«$. '
Les pétrifications so»t*elles également distribuées dans
la roche? La plui^rande quantité de fossiles se trouve-
dt*eUe dans les, couches, occupant le milieu d*une grande
vallée , de manière à indiquer *que les mouvements des
eaux ont été -moins forts dans cette locati té Qu'ailleurs ,
et la grande profondeur des eaux plus favorable k la con-
servation des coquillages ? La roche <n'est*elte qu'un.
4«gr4gat de *osift5s?7 Une pareille çoohe apparrôfrelle ça
et là sans coquillages? Y>a:-Uil alternat de Kts coqoil-
éierset sans fossiles ? Les couches supérieurs d'un dépôt
«ont-elles, plulàt sans pétttn«ationsy tamHs<que celles^
ne se présentent en abondance >qu?a une certaine pre-
Pondeur, ou bien les fossiles sont^s propres aux cou*
chesaupérieureset'très rares dans celle&qui sont moyennes
«ou inférieures ? La quantité de fossile» paraît-elle déteiv
minée par le voisinage de certaines roches, comme, par
exemple, les impressionsde plantes pins ahondantes'dans
ies grès près de la houille qu?aiHeurs, etc. ?
La quantité des genres et des espèces , efc le nombre
des individus, augmentent-ils à mesure qa'*on*exmniine
des dépôts plus récents , ou bien ù?observe-t-on paspro>
têt que la formation des dépôts coqniUiers a été liée*êe
toul4cmps à certaines nonditiotïs , qui ont pu se trouver
aussi bien aux époques anciennes qu'aux époque* mo-
dernes? Une roche est-elle d'autant plus coquillièreque
sa masse est plus compacte , ou bien les fossiles ne se
montrent-ils en abondance que lorsque la roche devient
'grenue? . ?
dby Google
lies genres de coquilles d'une petite taille «ont-ils en
général beaucoup plus fréquents que ceux de grandes
4m«BnstOttf? Les fossiles sont-ils distribués d'après les
teisaiela pesanteur, c'est-à-dire les plus grands et les
fdrayros dans le bas , et les pins petits dans le herut?
Ix&tàeâ&s dès poissons et des reptiles , ainsi que leurs
vertèbres, ne sont-elles pas plus fréquentes que la conserva-
tion de leurs autres os? Les mâchoires, les vertèbres, les
os longs des mammifères, ne sont-ils pas dans le même
cas? Les squelettes entiers ne sont-ils pas des cas excep-
tionnels qui indiquent l'enfouissement de J'animai sui-
te lieu même où il habitait, ou son charriage pendant
qu'il était encore revêtu de ses chairs et de ses 4ggur
ments?
§ II* Particularités dans la position des Pétrification».
JLes' fossiles sont-ils dans leur* position normale et
pkcés comme ils le «ont pendant leur vie? Les co-
£wJlages-.marins forment-ils des. bancs, des* récifs ? Sont.
ils libres sur les feuillets des couches , ou bien ne sont-ce
que de* débris roulés réagglutinés ? Les coquilles sont-
eUe&placées sans ordre, ou bien leur arrangement sur le
platvdtes couches «st-âl assez régulier? Les bivalves ont-
elles «on *rvé leurs deux valves, et même leurs ligaments?
lifiiimpressians^e poissons font-elles apercevoir que ces •
animaux gisent parallèlement aux feuillets delaroche&ur
le ventre, le dos ou sur le côté? Sont-ils recourbés et
ut iBf y «S rJFt tr ( 1 1 inr t ïï natoreUement ou subitement?
Leurs squelettes sont-fils bridés, et «tes animaux ont-ils du
être entrés en putréfaction avant d'être ensevelis dans la
tMtière pierreuse?
• ^es squelettes de mammifères. ou de cétacés sont-ils
entiers , ou n'eu trouve-t-on que des ossements épars?
©es ossements d'animaux déteints sont-ils mêlés à des os
d by Google
SH6 WVEAU OCCUPÉ PA* M» Fft)*tlbES.
de mammifères existant encore , ou qui n'ont existé qa'a-
près la disparition de ces premier êtres?
Des fossiles arrachés à des terrains anciens se troutaRl»
ils mélangés aux pétrifications d'une formation récente?
Le gangue ou le genre de pétrification deces fossiles ad-
ventices ne peut-elle pas servir à les faire distinguer?
$ III, Distribution des Fossiles en groupes ou en genres isftM»
ou espèces isolées.
Ohserve-t-on des genres ou des espèces de fossiles
, éparses isolément , ou ces dernières sont-elles groupées
par familles , où se trouvent-elles mélangées sans aucun
ordre?
$ IV. Niveau occupé par les Fossiles.
Quelle est la plus grande hauteur et la plus grande
profondeur à laquelle on trouve des pétrifications dans
un pays? Les fossiles se trouvent-ils sur les plus hautes
montagnes? N'observe-t-on pas qu'ils ne dépassent pas
un certain niveau, surtout lorsque les couches sont restées
horizontales? Ne s'élèvent-elles à de très grandes éléva-
tions que lorsque les couches ont été redressées , et que
les pétrifications ne se trouvent plus dans leur position
normale , conformément aux lois de la pesanteur ?
Les ossements de mammifères n'occupent-ils pas pria*
cipalement des niveaux. peu élevés?
J Y. Rapports des Débris fossiles de végétaux et d'Êtres terrestres,
«arias et des eaux douces.
Ce3 diverses pétrifications se trouvent-elles mélangée*
ou chaque division occupe-t-cllc séparément un dépôt?
Un mélange pareil n'a-t-il lieu que pour les genres et
les espèces d'une classe de fossiles ou bieu pour, les genres
y-Google
MELANGE* DE DIVERS FOSSILE g. ■ 217
elles espèces de plusieurs de ces divisions? Les alterna-
tives de couches à fossiles marins et de masses à coquil-
lages d'eau douce, indiquent- elles toujours qu'une
contrée a du être soumise à des inondations marine»
répétées, et que pendant les intervalles entre ces der-
nières, des lacs d'eau douce l'ont couverte ?
Ne faut-il pas distinguer soigneusement de ce genre
d'alternatives celles qu'on trouve dans les formations de
delta de rivières , où des charriages fluviatilcs ont pu
produire des couches de mélanges de fossiles marins et
d'eau douce, et même de Véritables couches alternantes,
tantôt à fossiles marins, tantôt à pétrifications terrestres
où d'eau douce ?
" Ces deux genres ne sont-ils pas aisés à distinguer ,
parce que les fossiles des couches fluviatiles n'y sont pas
distribués uniformément et se mélangent çà et là avec
des coquillages marins, tandis que dans le cas de la suc-
cession d'un dépôt marin et d'une véritable formation
lacustre/ cette dernière ne contient rien autre chose que
des végétaux et des dépouillés d'animaux terrestres ou
d'eau douce?
Y a-t-il des exemples de grands récifs démantelés de
pbjypiers alternant avec de véritables dépôts lacustres ?
S'il y ça a, cela n'indique-t-il pas des soulèvements et
des affaissements ou des irruptions de l'eau de mer dans
des lagunes ?
' La présence simultanée de restes d'êtres terrestres et
habitant les eaux douces, ne s' explique- t-elle pas en sup-
posant que, pendant que l'eau occupait les cavités ou -
les parties les plus basses des continents , des animaux
vivaient sur la terre ferme et des plantes y végétaient ,
puis les cours d'eâu ou des débâcles ont charrié des dé-
bits de végétaux et d'animaux dans les eaux douces, et
les ont mêlés ainsi aux êtres aquatiques?
Dïgitized by VjOOQlC
Si cette explication est satisfaisante, lorsque les (mo-
ments sont roulés , n'est-il pas nécessaire <fe. supposa
les animaux charriés en entiers dans des lagunes qu ](
mer, dans le cas où Ton' ne.remarque aucune uawe tflff
leurs os ?
Observe-t-on un mélange singulier de coquillages n«
vant encore dans les mers, et d'autres vivant sur la .terre
ferme ? Est-ce que les coquillages terrestres ne senftpj*-
trent pas plus souvent dans les masses supérieures, tandta
que l'autre genre de fossiles se trouv^plus bas , ou bioa
le mélange est-il limité au milieu d'un dépôt? Los fofe
siles marias, terrestres et d'eau douce sont-ils çiêléMVt
proportion égale dans les mêmes couches? Les un* qu
les autres sont-ils plus abondants ou rares? Les coquil-
lages fluviatiles sont-iU, eu généra, plus fréquent* $t en
plus grande quantité, que les coquilles terrestres ? Cf*
dernières sont-elles infiniment plus abondante» dan» left
dépôts supérieurs que dans ceux qui sont inférieurs 7
Une roche est-elle exempte de fossiles marins paj& ]Ut
seule raison que lors de sa formation elle se trouvait
trop loin de la mer, ou que c'est une formation tOT&s.tVÇ
ou lacustre?
Une roche présenje-t-elle infiniment plus de jgfltft
de végétaux que d'animaux? Les plantes sont-elles pla-
cées dans toutes les positions et mélangées avac t$f
-coquillages marins ou d'eau douce , ou y a-4-il ordiojy^
rement séparation entre les accumulations d&CfA.degiX
classes de fossiles?
Les dépôts formés k l'embouchure des rivières dajQS
la mer et sur des plages marines, ne spntils jpaa À l'wdjr
naire accompagnés de dépôts de végétaux,. de beajjpmft
de dépouilles de poissons , de reptiles , de leurs exo$:
ments {CoprolUes), et quelquefois même d.'osseo^eutS.A
cétacés et de mammifères terrestres ?
dby Google
X«s grands gîte* de poissons ne paraissent-ils pas oc-
cuper la place de lagunes marines on de lacs d'eau douce
fvte desquels U s'est passé des phénomènes, volcani-
que* ou qui se sont desséchés peut à petit? Y a-t-il beau-
«ftttp de gtlea où on observe des, mélanges de poissons
marins et d'eau douce? N'est-U, pas {infiniment plus
coonftw de trouver séparément des collections de l'un
4b ces deux genres d'animaux aquatiques ?
. Le* insectes fossiles ne sont-ils pas restreints aux dé-
ptts de deUa et aux dépats lacustres ?
»
g'VI. Modes dftëf» d'anfbuisMwieiH dés débris de» aacienaeg
créations.
Quelle influence la nature de la roche a- 1- elle pu
exercer sur la vie des êtres marins, comme sur la con-
D&vation de leurs dépouilles et leur pétrification? Le
passage de l'état vivant à l'état fossile a-t-il eu lieu sur
le* liejfc mêmes ou Implantes végétèrent et où les anî-
maux vivaient ? Les divers débris fossiles indiquent-ils
qu'avant l'acte de la fossilisation les plantes et les êtres
dont ils dérivent étaient associés ensemble? Les analo-
gues même des espèces se trouvent-elles encore dans, le
pays du dépôt à fossiles ?
LescoqwûUages sont-il&sî abondants et si bien conservés,,
tfcalgr&leur fragilité* qu'on a les preuves évidentes d'un
£f>At formé sons des eaux tranquilles et non courantes?
ÛÔi parties trè* cassantes ou des matières aisément pu-
tréfiantes, sont-elles surtout bien conservées et fraîches?.
J*e& ossements sent-sls réunis en squelettes , de manière
à- nécessiter la -supposition du charriage de l'animal
entier?
1* plus graftde Quantité des coquilles fossiles d'une
roche provien^le de genres qui vivent sur le sablé
dby Google
9ttb ENFOUISSEMENTS DE DIV1M SOSSft**.
"des plages, sur les rochers, ou cfans des mers profondes
ou bien dans des lacs, ou, en d'autres termes, sont-elles
littorales,* pélagiques, fluviatiles oujacustres? Les restes
VTanimaux appartiennent- ils à ceux qui ont l'habitude de
l'attacher aux corps sous-marins on d'établir leur, de»
meure dans ces derniers ?
Les contrées qui ont formé jadis des rivages offrent*
eHes de grandes analogies avec les plages actuelles par le
genre de gisement de leurs' fossiles? Y a-t-il des lignes
de perforations de lithodomes , des coquillages multi-
Valves attachés aux rochert , etc.?
Tous les rapports de gisement des fossiles, telle, quetf*
positipn des poissons , etc., indiquent-ils une mort tran-
quille? Les débris de plantes ou d'animaux ont«iIs été
seulement écrasés, mais non pas déchirés et déformés?
La position des fougères arborescentes , de? calami-
tés , etc., des houillères , rend - elle probable que ces
y plantes ont été enfouies dans le lieu même où elles vé-
gétaient ? Traversent - elles verticalement plusieurs
couches ? Sont-elles encore attachées par leur racines à
une roche qu'on peut regarder comme la terre végétale
d'un ancien monde?
La présence des plantes mannes indiquent-elles fou»
„ jours que leur gîte est sur la place d'une ancienne mer
peu profonde ou d'une plage, puisque la végétation e$t
dite cesser à une certaine profondeur dans le sein de
l'Océan faute de lumière? Est-on en droit d'avoir des
idées analogues sur l'habitation des animaux et <Pe©
faire l'application en géologie paléontologique?
Les fossiles donnent* ils les moyens de déterminer si
les couches ont été produites par voie de dessèchement
a la suite d'un retrait lent et graduel de la mer ou des
eaux douces? Ou bien la distribution et l'état des pétri-
fications autorisent-ils à la suppositiond'un retrait fubit
Digitized by VjOOQlC
AfiC »f* *BMtr« «'AME» LES FOë&ILE*. Mi
des eaux £aas traces de des tractions violentes ou ayec les
marques de très grands changements en conséquence de
catastrophes embrassant d'immenses étendues de pays?
Dons ce dernier cas , toutes les pétrifications sont-elles
loin d'être dans leur état originaire? Les petits débris
de plantes ou d'animaux sont-ils brisés et écrasés, et y
ft»t«à un mélange confus d'êtres terrestres, marins et
d'<eaa douce? Les plantes pu les animaux ont-ils été
charriés fort loin de leurs habitations par -des courants*
des catastrophes ou des débâcles plus ou moins fortes %
avant que la matière pierreuse vint à empâter leurs
débris? Peut-on croire que de cette manière des êtres
ou des végétaux de pays très chauds ont pu être trans-
portés dans des contrées tempérées ou vice versa ?
| VU. Détermination de l'âge des dépôts d'après les fossiles.
. t*a paléontologie est très utile au géologue, lorsque
les caractères de gisement et la nature minéralogique
des roches sont obscures ou ont été modifiés , comme,
par exemple, dans les pays bouleversés, les Alpes, etc. ?
Néanmoins, cette science est trop neuve, et présente sur-
tout zoologiquement trop de difficultés, pour que le géo-
logue puisse toujours s'y fier. Lorsqu'il parcourt un pays
peu connu ^ .il est presque sûr de rencontrer beaucoup
de pétrifications non décrites , ce qui le force de mettre
toujours en première ligne, l'étude de la position et de
la continuité de& couches , et de regarder la paléonto-
logie plutôt comme un complément de la géogénie (i).
A. quelles résultats conduit la comparaison des fossiles
divers contenus dans les roches d'une même contrée ,
* (i) Voyez à cet égard mes Mémoires géolog. et paléontol.%
dby Google.
&à Aët béé toi«>Tà rfUMl* ttfc' *<#Wi«lv
ainsi que celle dés fossiles renfermés tkhs hH
roches dans différents pays ? Y a-t-i! identité de gd&rtft
et rtêtaie d'espèces dans les mêmes roches, lort mtafe'
Qu'elles sont situées dans des localités très éloignées1 le*
unes des autres ? Cotte proposition ïi*est-eMe Vrai* $Hê
dans certaines limites, telles que celles d'un bassin, êhàttë
grande mer ? La diversité des péiinficattotts dtes ftfcéîttfe*
formations dans des pays très éloignés , n'atogmeiW&V
elle pas pour les <?spèces et mêirfè pou* les getoWè-, *
«Mure qu'on examine des dépôts pïtfs récents ? Wé**
<jé pas une raison pour rendre rappfiteation de la pa-
léontologie aux classements géologiques, doutant jtes
difficile et superflue , qu'on examine des dépôts ffltf»
récents?
Y a-t-il des pétrifications propres à certaines forma-
tions dans tous les pays? Les fossiles caractéristiques
d'une formation dépassent-ils ses limites et sef renetb-
trent-ils au-dessus ou au-dessous d'elle ? Des masses mi-
nérales voisines, offrent-elles de grandes différence*
paléontologiques ? Ces contrastes sont-ils brusques ou
ont-ils lieu par transition insensible? Doit-On distinguer
en deux époques de formation un dépôt ftrinératorgt-
quement >e même partout, mais offrant des fossiles tfè£
différentes dans ses assises supérieures et inférieures?*
Chaque couche recèfM-elIe pour ainsi directes espèce»
fossiles particulières , de manière à lui servir de carac-
tère distinctif ? Un dépôt offre-t-il dans différentes faci-
lités des particularités relativement à la distribution âé&
fossiles, les uns étant rares clans un point, les aottt*
abondants et vice versd ?
l»cs couches subordonnées d'un dépôt sont-elles rtek*
en pétrification* ? lies fossiles dnainucnUils -en dispa»
vaksaot-ils , lorsqu'une roche* même à l'ordinaire très
coquillière vient à devenir métallifère?
dby Google
mgTttffttmoit DES FOSSILES. 22S
* *
Le* pétrifications ne sont-elles pas empâtées dans la
foche, mais placée* dans des fentes ou des masses ayant
remplies des cavités postérieurement à sa formation,
Les couches ct'une même roche contenant les mêmes
ftflk&es, occupent-elles dans un pays des niveaux si dif-
férents, que leur liaison devient impossible, ou du
moins ne /explique pas sous Fhypo thèse des soulève-
malts on jles affaissements ? Des bancs coquilliers for-
mant des zones sur h pente des montagnes ou des coli-
nes, appartiennent-ils à des dépôts plus anciens que les
eOttéfcesqui les surmontent, ou bien ne sont-ce queles dé-
faites des anciens rivages d'une mer qui n'atteignait que
cetnVearer? La place de pareils bancs ne peut-elle pas flou-
net une idée très approximative de la profondeur des
anciennes mers , d'après les connaissances acquises sur
kt profondeurs diverses auxquelles vivent les différents.
genres et les espèces d'êtres marins?
CHAPITRE IH.
Distribution méthoâiqm» «t tfïobpfufi ée$ joêmki*
$ t. Distribtttioa géologique des plantes fossiles.
ta distribution géologique des plantes et des animaux
tbmsleS tfonches de la croûte terrestre , peut être consi-
*dérée sous les rapports des classes , des familles , des
j^Oteê et des "espèces , et on peut comparer entre elles
teSÉ&reset les faunes des diverses époques. Cette étude
"ttsmt encore très incomplète , on ne doit pas s'étonner
que même des hommes de génie se soient trompés dans
k&rff généralisations k cet égard 5 ils voulaient devancer
lëttr siède et deviner les secrets' de la nature , tandis que
te» problème était insoluble pour eux , faute de données
suffisantes.
dby Google
SM DISTRIBUTION PES VEGETAUX F4£ftl MB S.
On attachait jadis une grande importance a la 4*stri-
hution des différentes classes de végétaux et d'ani-
maux , parce qu'on ne pouvait publier d'avoir lu dans
la Genèse Tordre des créations j il fallait que toutes, ça»-»
sent procédé , dans leur développement , du simple au.
composé. Aujourd'hui l'évidence des faits a fait revenir
de cet engoûment passager , et on a reconnu la simulta-
* néité de plusieurs créations que l'écrivain de la Genèse
croyait devoir séparer, vu l'état imparfait des connais;
tances géologiques à son époque.
Ainsi on avait cru long- temps que. les phanérogames
moneeotylédones avaient paru sur. la terre bien long-
temps avant les phanérogames dicotylédones , tandis
que, de toute ancienneté il a existé un mélange ana-
logue de végétaux différents. Les zoophytes avaient du
précéder la création des poissons , des reptiles et des
insectes ; mais à présent il paraît probable que plusieurs
de ces classes ont été créées en même temps. Les mam-
mifères terrestres n'étaient regardés que comme contem-
porains de l'époque alluviale ancienne et l'homme ne
devait appartenir qu'à l'époque alluviale moderne. Or,
lès trois espèces deDidelphes du système jurassique
d'Angleterre, les Marsupiaux du grès bigarré enThuringe
et des crânes humains dans les alluvions anciennes) sont
venus donner un démenti éclatant à ces idées systéma-
tiques^ auxquelles des savants estimables semblent encore
tenir extraordinairement, témoins les traités de géo-
logie les plus récents. Du reste , le reproche d'innova?
teur ne m'effraye pas , je m'en remets avec confiante* an.
temps pour étouffer cette opposition toute scolastiqufe.
Le règne végétal se divise en Agames (Confervcs, Al-
' gués ) , en Cryptogames cellulaires ( Mousses) et vascu-
laires ( Equisétacées , Fougères, Marsilacées, Chant»
cées et Lycopodiacées) , en Phanérogames monocotylé-
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BieniBUTlOH DES Y&GRTAUX FOSSILE*. SS&
doues (Palmiers , Graminées , etc. ) et dicotylédones*.
La liaison entre les Cryptogames vasculaires et les Pha-
nérogames monocotylédones s'établit au moyen des Cy-
cadées d'un coté, et des Conifères de l'antre. Jussieu et
Iiinnée avaient placé les Cycadées parmi les Fougères^
Feu L. C. Richard , dans son beau travail sur les deux"
familles en questions (Paris, i&rô), fit apercevoir le pre-
mier les rapports intimes qui les lient aux Conifères, et
M* Robert Brown compléta cette réunion par ses décou-
vertes sur la structure des organes. Ce sont ces deux fa-
milles dont M. Ad. Brongniarta formé sa classe des Pha_
nérogames gymnospermes, intermédiaire entre lesCryp.
togames elles véritables Phanérogames. Quoiqu'elles dif-
fèrent beaucoup par leur aspect extérieur, leur feuillage et
le mode de développementde leur tige, ces deux familles
sont caractérisées par une structure semblable de leurs
organes reproducteurs analogues à ceux des plantes pha-
nérogames; mais les ovnlcsen sont nus et reçoivent direc-
tement l'influence du fluide fécondant. De plus, H* Bron-
gniart place les Equisétacées avant les Fougères , les Ly-
oopodiacées après ceux-ci et. les Charaçées, et il com-
mence sa classe des Phanérogames monocotylédons psi:
lesNayadcs.
Maintenant il s'agit de savoir si on doit adopter ou
non ces idées de M. Brongniart, et si on doit regarder
comme parfaitement exact son classement des Lycopo-
dites, qui pourraient être quelquefois tout aussi bien des
rester de Fougères ou même de Conifères $ celui des
VeUzta parmi les Conifères j celui des Calamités , etc. ,
dans les Equisétacées , malgré leur ressemblance avec
les Monocotylédons arborescents, etc. (i). En effet , la
réponse que les botanistes donneront à ces doutes , ainsi
(i) Voyez à cet égard des observations de M. Hensohel (ÇBer-
10,
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$16 W**III»OTHM* BK8 VÉGÉTA** ttMBfflr«*
<jne Fcsarte détermination de certains végétaux »<»
dassés ( Tncertœ sedis) par M. Brongniart , régleront la*
déductions générales qu'on peut tirer et h distribua»
des végétaux fossiles, maîgn* le peu qu'on connaisse en*
core sur la botanique souterraine. *
D'abord l'admission de la classe des Phanérogames
gymnospermes paraît exclure complètement des forma-
tions carbonifère et houillère ancienne, les Phanéro»
gaines dïcotyîédon$, et M. Brongniart va jusqu'à ne von»
loir en reconnaître de restes qu'à partir du système cré-
tacé. Néanmoins il admet lai-même, d'un côté, que « la
» détermination des tiges de Cycadites est très difficile,
» parce que la structure de celles des Cycadécs vivantes
» n'est connue qu'imparfaitement » ( Prodrome de
V histoire des ve'gétaux fossiles , p. 92, 1028). De
l'autre, il écrit que a la structure interne des tiges de
» Conifères a, au premier aspect, beaucoup dianalogie
» avec les arbres dicotylédons , c'est-à-dire que leur
» mode d'accroissement a lieu également par la forma-
» tkm successive de couches de bois qui enveloppent les
» précédentes et de couches corticales placées à Pinte-
«'rieur des plus anciennes , mais le bois lui-même aune
» structure différente de celui des véritables arbrerdi-
» cotylédons (1). Néanmoins, par suite du mode d*ac-
» evoissement, leur éçorce devient îrrégùlière et ne
» conserve plus , au bout de peu d'années , aucune trace
» de l'insertion des feuilles. Aussi, extérieurement, ces
» tiges rcsscmblcnl tout à -fait à celles des arbres dîco-
y> tylédons et n'ont aucune analogie avec celles désC^-
a.cadées » (Prodrome, p. 96).
stckl der Arheiten d. Schlcsisch. Gesellsch. f. va 1er l. Cullur ,
Blrcslatr, i£3i, p. 4i).
(0 VoyaMàn. tur f organisation âet plantes , Harlem y 18*4.
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- **ÊnX9$TPtet fttift VEGitAtTX FOSSItTO. %2Ï
Jfe pld*, M. Bfcôngirim rejette dans une famifîc in»-
défenaurée différentes tiçes végétales, en tête desquelles
il place celles appartenant probablement à des Phanérô-
ipames' d*tt>tyi^Â>nft , et » ajoute que « si les tiges de
* «te* derniers de reconnaissent facilement à leur strne-
* twe mtefqpe , e% caradère ne peut pas les distingua:
* de celle* <ks Conifères., eC qtr*bn n'a pas jusqu'à pré-
*> *ent ée moyens à Fétat fossile de distinguer le bob de
» cette famille de celai des vrais dicotylédons » (PrÔ-
ên>me, p. 147 ).
Depuis l'époque de la puWîcatîon de M. Brongnïart,
MM. Nkoi et WKbam ont examiné au microscope la
Hm^are de bois de Coniftres et de Cycadées vivantes,
et ai très niinces trancneS polies de bois fossttes , au
■W»y«n de sections faites dans divers sens (1). Ces travaux
0êê finit reGonipkredans les terrains sédimentaira les plus
Mctans r «avoir : le système carbonifère, et même plus
ba$f, beaucoup de Conifères qui diffèrent véritablement
AteÛoflifèreade M. Brongnïart, et offrent une grande
ii$mi*Mmce avec les dicotylédons , surtout dam les
«OUfrè* longtavAhrafes de leurs bois. Ainsi il est bien éta-
Wy^toïracUctefrement aux assertions àe M.: Brongnïart,
<pe Ifc* conches présentant presque les premières tracas
èë véjféut ion, recèlent, non pas seulement des Crypto-
fftames vasctilaires et des Phanérogames monocotylé-
■êom. , mais encore des Phanérogames gymnospermes.
Ors pour ceux qui n'admettent pas la validité des ra?-
WB&dmM. Brongnïart , pour la séparation desConifërefc
d'avec les Dicotylédons , cela équivaut à dise que toutes
^•▼•y** ^T*« internai itrùciutt ùffbêéih ttegètabUr, par
dby Google
tÊfb DISTRIBUTION BES VEGETAU* FO#*ILJ£S. *
les classes végétales ont. eu leurs représentants sur le
{jlobe , du moins depuis l'instant où il y a eu des terres
Les Phanérogames dicotylédons fossiles n'offrent dj|
genres analogues à ceux actuellement existants qu'à
partir de l'époque crétacée; or, <feci est tout-à-fait
conforme à l'aspect étrange que. la végétation fossile a
l'air de prendre .» mesure qu'on s'enfonce dans les en*
trailles dp globe.
Il n'en est point des plantes comme des animaujc; pot$r
plusieurs classes de ces derniers, et surtout pour le»
Mollusques et les Zoophytes , un très grand nombre de
genres encore existants, se retrouvent dans les couches
les plust anciennes. S'il en est tout autrement pour les vé-
gétaux, on reconnaît la cause de cette différence dansja
fixité des plantes sur un point déterminé et dans l'apti-
tude plus grande de cette création, à se modifier suivant
les circonstances extérieures.
Dans les grauwackes , le terrain carbonifère et les
houillères , nous rencontrons, il est vrai, moins d'espè-
ces qu'actuellement , mais nous reconnaissons aussi des
flores insulaires («) dans lesquelles le nombre des espèces
remplaçait celui actuel des genres; mais ce sont très
souvent des genres totalement différents. Ainsi leaforêts
• de Conifères de genres particuliers , et rappelant quel»
.quefois les Araucaires del'Océanie , y. sont associés avec
des Cryptogames vasculaires de genres extraordinaires,
savoir: avec desEquisétacées (Calamités) ,de*Fongèr£S
(i) La Flore de l'Ile volcanique de Juan Fcrnandez, a pré-
-tenté smvioo . espèces de plantes plat de la moitié de Crypto-
games , an cinquième de sa végétation est formée par des, ta*
(ères, et les deux tiers des plantes sont propres à cet ilôt.
dbyGOQgk
* M«Tftlft3TI»* Mft VK0BTAUX FOftftlMft. 129
(Sigillaires) t dès Lycopodiacées (Sélaginites, Lépido-
dend#ns , Stigmaires, etc. )• ,.
Il règne encore plus d'hétérogénéité pour les genres
des Phanérogames mono<*>lylédons, qui sont tous^iou-
veam , témoins les Flabellaires, les Noeggeralhia, etc.,"
delà famille des Palmiers ; les Cannophyllites , de celle
des Cannées; les S ter nbergies, les Annulaires, les Asté-
rophyllites , les Yolkmannies , etc. L'analogie générique
avec la végétation actuelle , n'a presque lieu que pour
les Fougères et les Marsilacées (Sphenophyllum) ; car
les Prèles (Equisetum) fossiles s'éloignent très considé-
rablement des espèces actuelles , et il en est de même de
beaucoup de Lycopodites, dePaocites , etc.
Quant aux plantes marines , on trouve des Fncol'des
dans tous les dépôts marins, depuis les pins anciens jus*
qu'aux plus modernes ; mais ce ne sont pas les espèces
actuellement existantes , et l'analogie ne devient un peu
sensibleque dans le sol tertiaire, comme, par exemple,
dans le dépôt de Bolca.
On avait espéré pouvoir distinguer la végétation des
houillères d'avec celle des grauwackes , mais c'est une
erreur, comme l'ont prouvé les découvertes récentes dit
MM. De La Bêche, dans le Devpnsli ire, certains dépôts
charbonneux d'Allemagne, (Magdebourg), de la Ven-
dée, etc.
Si nous remontons dans la série , non* trouvons dans*
le grès rouge secondaire surtout des. troncs de fougères
ou cleflhizomates , des troncs appelés Méduloses etCa-
tanitées par JVi. Cotta. C'est donc encore environ la
même végétation que dans les terrains antérieurs, à
l'exception que la nature grossière du dépôt n'a pas per-
pm la conservation des" paitie^. délicates dans les végé-
taux.
On ne connaît jusqu'ici dans le Zeclistcin surtout que
dbyG00gI<^_
dos débris de quelques logera et le Cupressites Sàù-
manni (i),pris pendantqeekpe temps pour uneapl*^
- Sun«*,'ép«!que du trâset 4a Ma* , k» petk noœfcre 4e
Végétât* «onsenrés dans «es emehes mdkpfent une dfc.
jniisafeen tfans le ne»*>re des Fougères ? l'apparitio^'âte
quelques genres nouveaux ôVces plantes ( Anutmp&r&)
avec "un grand nombre -de Calamités , e» grandie partie
ip&rûaàTirts , de» Lyeopodtaeées > de» Liiiacées, et «M*
quantité considérable. d'Eqursetam , de VoÙùa<& àt
Mwite4Hay deux genres appartenant l'un anx Couiftrer,
l'atftre aux Cyeadées , etc. • ••
"L'époque végétale juTxmiqae et cf&acée , pai aftjQrit
dater du dépôt du grès du lias, puisque ce sont eer «ta-
ches qui présentent , pdur la première fois, cette alWMl*
- '^dauce de Cyeadées du genre Zfemie , Ptérophylle er NS*
souse, cette quantité de Conifères des genres TéUMWto,
Thuiles , BraohffhyUum . etc.
Suivant les localités de l'Europe ou on a observé, W
a remarqué dans les Fougères seulement des espèces
nouveHes , ou bien des espèces nouvelles- réunies à &mè*
Srcs identiques avec celles des houillères anciennes, tàtÊÊ
qn*a*ec des Stigaaaires , de» Lépitarcteudrofis», des Asé*
rofrtiyWies ,• des Calamités f etc. Celle dernière fa*|jN»
larité se voit dans le système alpin ( Çarinthie> SavSfe^
•Duuphioé).
Il est tout naturel que, suivant les basfttgi attestât*»
Kté*> ou trouverai établir des 4lkHtéreftee*rde v^ptatia*
entre tes pteates de certaines couches jui^sswfftes^t' wfl
tecées^ et que le» dépots pélagiques oufemés Ml&t*
grandes plages* pouirout abonder en plante» maritinaàifj
tandis $aecea danwèresaeroa* flores» dans le&dépâtttfc
— ■ ■ : ^*»'
% (0 Voyez Ztitsch.f. Miner., 182B, p. 509.
Digitizedby VjOOQIC '
dtlta, o«fiuviaitiles et marines. Suivant nous, ces cir*
eomtflpoes aêâdonftfetVgs sont les causes principales qui
eut donné à M- Brosgnfart fils une grande abondance
de Fucoï'des pour le système crétacé alpin et médÂterra-
nfen , et mme foule de pîatffcy terrestres ponr les depèts
deéelta de Stoaestield , de Masners, deWhi**>Y, d«_
Partdand , de THgafce, etc.
* L'époqm tertiaire^ caractérisée essentteltement par
«e végétation continentale, dent la plus grande partie
et» genres, m ce ft'tst pas fou* , m trouvent encore at»
fellcmeat dans la zone tropicale ou tempérée. Àuparo»
Tant ,4a végétation avait presque exclusivement un eu*»
«tttftne équa tonal ; depuis cette époque, on reconnaît
évjdesfement que la zone tempérée boréale actuelle pré-
sentait au Btoi»5 deux climats , l'un propre h la vie des
Ifelmiei*, des Cocotiers, etc., et l'autre à ccHe <fê»
lSB»,ete. La classe des Phanérogames dicotylédons incoft-
testattes, avait augmenté sensiblement et progressive-
ment, il y avait encore quelques genres éteints, tels que le
genre Ptiœnicites, etc.; mais on remarque que les Fou-
gères ont presque disparu comparativement à la masse
êœ autres végétaux. Au contraire, «Faùtres genres pa-
iw mti avoir augmenté en espèces, telles que. les Tâ#i-
U&jiejjUhmipérilef, parmi les Conifères et d'autres ft-
nÉMeg , teiies que les Ànsentaeées , les Iuglandées , fa£
Aeérmèe», etc.
Fins on remonte dans la série des couches tertiaires ,
pbts «sf grande l'analogie des plantes fossiles avec la vé*
gét)ftion"ti& contrées qui les recèlent. Néanmoins, i! fout
a*4éfier de ces comparaisons , faites trop légèrement,
dfinprés0fous èe feuilles **rec «efte» d'arbres ait pays ou
oa4co trouve , tejles* quedes* Fréwes , des PJatat*« , .des
Stades, etc. Cette observation s^appUçae, à plu» forte
raison . aux impressions semblaMes* trouvées cUws 1#
dby Google
SB MTMBimtlt M8 VSGBTAVX KMI&S*.
grès vert (Blankenbûrg,Pirna); il y a même de Cet
feuilles, qu'on dirait avoir appartenu à des arbres d|co-
tylédons, qui proviennent de plantes monocotylé*
doues (i).
H est tout nmple que les dépits tertiaires marins pré-
sententdffiferents végétaux que ceux formés sous les eaux
douces. ABolca, on trouve en quantité des Fucoïdes
mêlés à des débris de végétaux- terrestres , tandis que le
calcaire ou la marne. d'eau douce de Paris, de l'île de
Wight, offre des Gbaracées ou des Nympbéacées. Cer-
tains dépôts auront pu être plus favorables que d'autres
pour la conservation des parties végétales délicrtes* ainsi
H y a des localités riches en graines fossiles , et même en
fleurs fossiles, comme on en connaît aussi dans le ter-
rain houiller, le trias , etc. Des mousses ont même pu se
conserver ça et là comme à Àrmisan , ce qui n'exclut
pas pour cela les Cryptogames cellulaires des premières
époques géologique*, quoiqu'on ne les y ait pas encore
reconnues.
. On peut donc dire qu'on est parvenu jusqu'ici à dis-
tinguer sur la terre , ou plutôt dans la zone boréale et
tempérée, cinq espèces de végétation, savoir : celle qui
existe actuellement, celle de l'époque tertiaire, celle de
F époque crétacée et jurassique, celle de l'époque du
trias et celle des temps antérieurs à ce dernier. Toutes
ces végétations «ffJtent ensemble par des passages ; des
familles ou des genres disparaissent petit-à-petit pour
éjre remplacées par d'autres. En un mot, comme le dit
fort bien M. Brongniart, les diverses périodes nesont ijoe
des abstractions analogues à celles par lesquelles on distri-
bue les végétaux actuels en régions (Prodrome, p. aao).
— ' ' ' — ■
(i) Voyez Btlk-age zut XiOargêlchichte du Urwelt, par
M. Zenter, i833, pi. a et 3.
dby Google
Si on compact nos déductions à celles de ce savant,
ea n*y observera pas de différence essentielle y à l'excep-
tion de son idée , -qu'il n'y a eu nulle part sur le globç
de continent» lors des dépôts du grès rouge secondaire,
du musdbelkalk etde la craie. Si notre terre présente les
traces évidentes de grandes révolutions partielles ou lo-
cales, l'hypothèse de M. Br<Jngniarty comme celle des
cataclysmes généraux, est démentie positivement par
tous les faits géologiques; or, quelques-uns peuvent bien
êtce restés* inconnus à un botaniste, et tous indiquent
partout une suite non interrompue et successive dé
créations inorganiques et organiques (i).
La formation- toute locale et littorale des houillères et
des lignites est la meilleure preuve de cette assertion ,
ces dépôt*. de combustibles sont composés.» les plus ré*
£ents, surtout de Conifères, les plus anciens, principale-
ment de Fougères arborescentes, de Lycopodes, de
TréLes, etc. , tandis que d'autres sont des mélanges de
débris de Gycadées, de Conifères et de végétaux dico-
tylédons. Or, l' ensevelissement de ces masses végétales a
demandé nécessairement des circonstances rares > car
sans cela ces dépôts se seraient répétés à- toutes les épo-
ques et dans tous les lieux.
H est indifférent qu'on les regarde comme provenant
de tourbières, ou de débâcles ou d'alluvions fluviatiles;
leur enfouissement n'en est pas moins une anomalie qui
«e s'est reproduite que de temps k autre probablement
par suite de révolutions locales. '
(i) Voyez le* remarques de H. Hoffmann, sar les idéet 4e
!!• Brongniart ( ^/t«. d. Phys., de Poggendorf , n« 3, t**9,
J?dmk. ji. ;»&&/•, janvier i83o,ou/. d. &4bJ., vol. i, p. iso
«Mao)..
dby Google
t3t* MmtmtionvËS VE<rfrAtflr MAsrtttlh
Lesoovragas principeaxi consœur ear la boUBaa.ua feesikfcojtt
L'Histoire des vege'**** fossiles, par M. Aà^hc.foongmaflf
Paris , 1828 à i834, 9 livraison* in»4% *▼«; »i.j son Prodrome
de cette histoire , Paris, 1828 . in-8<>. son Mésa. de classement
{Mém. du Mita. y vol. 8); son Me'm. sur les Fucoïdes {Mem. data
Sbc. tfhist. nat de Paris, vol. 1); et plusieurs Me'm. (Arm. des
9e. mm., vol. f, 14 et x5). Vtrsuch. <?. Dursteffung dtr Pïèfa ébt
farweffc, par M. le contée. deSteraberg, ftatisboirfie, rtfefco,
à i833, 6 cab, fan-foL, av*c pi., un ««pOeme va jiamttre, 0* fci
taadnc*. franc., par M. de Bray; Essai d'an esneatf» gi%wma!Mli
tétanique da la Flora dnniesMfe primitif, BajislKmer*ta;i
1827, 4 cah. in-foL, avec pi.; The Jossil fier* e/G^iel ftaJEft»
par MM. J. Lmdley et W. Hutton, Londres , iÔ3i à i83^a6,
cab. in-8°, arec pi. (Publication trimestrielle qui se continue et
dont l'introduction est intéressante.) DescrîpU ofthe AsKBjr
coalfttid, far M. Mammatt, Londres, i8?4» arcc*beaacoup de
fivnches. \ '
Snrto haitjbuibi en fettiesilkm : Vvmimm f«W, fat
IL Schippan. , fttybotj, iê*4> MSiW ffcl QommmÈÊtÊ**
Psarolithis ligni JossUis centre , par M. Aal, âjptnffel f. *4àaV
|n-8°, avec s pL; Die DendroUlken in JMeAa^ <sa^ «%au)
inœren Bau, par M. C B. Cotta, Leipug, sô3af thjjp^afjp
- 20 pi. ; Observations on Jossil vegetables acsompankdb^ re-
présentations of the internai structure as seen through tfic micrQ$T
cope, par M. H. TTitbam, Edimbourg, ï83a,in-4èt aveçjft.
«• eldït. , 18 33, in- 4<>, &veo*6 pi. Ces crois derniers tfuvrtgçs
tat importants comme servant de contrôle pour la bdFeptflfln^
eaajon da M. Brongnian. »
£eat>avraftes suivante son* aises impanrtaaua ;y&mjïéfimjm
rungen der Fische u. Pflsmzen imSawktemvom€oktrgjf§Êf
M. Berger^ i83a j in-4°, avec pi.; Mém. sur les impressions A
finâUes-di $y psa de- SfradeUa-, pasit, V4ajaaâ<Jfew>^aV frjilff.
* gèol. de France, vol. r, part. 1) j Notice sur les végétauxiosjfles
ait Lodève , par M. Marcel Je Sema ( jim. 4* Se. nat, H de
Vhsdtatrve du midi de la Frwace, val. x . p. *$*. efvol. * fh 5P,
mm AcU de J««ftw. imn. dm Bordeeit*, v«*# 5»j> *r)j VÊémiïÊI
on Fucolde , par M. Harlan ( Ann. du Ljrc. aVhisU ndb a%
dby Google
mwiifiiv mm AmmAtsm rotinii^ Wm
28m Ytrt*î *63r, «ne r pt. ) ; UberdieP/tanzm FerHmnena*-
gm 4* doHf BïkvstmâstAn voit Stmugart, par M. le doctetrt
G. F. Jaejgcf, 1827, in-4°, avec pi., et Ann. d. Se. nai.y vqI. i5^,
p. 0,1; Meta. Kir de» plante* de» houillère», 4e MM. Germa? et
Kaulfus* ( Nov^Jct. Aeaet. CoroL hop. nuL curies. , vol. i5*
pBft. 3, p. 217, avec a pi.; sur des plantesib#siles tertiaires , par
ÏTX>câccïni Bicci ( Observazioni suite gessaje del territorio Sîniga-
gBese, ftfeue, «826, îb-4° ); Trois Ment, sur les végétaux fossile»
dfcStftle, prfrM. Nihoû (Ifoflg/. Fetentk. Acad. BandHnç;
d0$*t£beta, fotir i£*o , p* ^84, i8a3> p. 96, 1824 » p. is?,
et r$3o^p. >4«, avec 4 pL$ M4*. sur cwrx de» États-Unis , par
âttMfrae»*t jTr«B». û/*Ae Atmrio. phiL tfo«.,voL it p. srS5)*
AntçMUuvimi Phftolo&rtZt TfetM Àrti», htmàm , 1 8*5, M*»
avec pi. > DepUwtis nonnuUm anttddttv'mnU\ etc., par M. Mar~
lia», Ratisbonne, 182a , et jfcfàw. dfe ÏAcaà% d. Se, de Munich*
Heàrage zur Pflarizenkunde der Vorwdl, par M. Rhode, Bres-
Jaa, 18 ai a i8a3, 4 fin. in-fol. , avec 10 pi .5 sur le Gyrogouite^
Jarïe«ian (if. BuU. d* Sct> vol. 3, p. ao8) 5 le iè* vol. des Or*
gtfnfc re mains de Itorkhison;NoJice sûr les planté» fossiles de
BftdHyaiftr, Jfcr Fanja* (^m>. iu Jft».); B&clweiimç rmtk-
*&*%** KNiutct-Abdmcke, et*.., pat de Sefctafceia», G*tfca>
ftiftfo i&~4% ***c pL; Hejharèmn 4»fa«wM,deMeacJ!zecr
jfcticb* 17^^, d'atfl^sancieBâoalrra^ea.
"50. Distribution géologique des fossiles du règne animal.
Si u cm* passons ée h vie végétative à la vie animale*,
nous re marquons dans la distribution gtolflgwfae coite»
pamive des pîa«*es et des animaux fcstftes , tes mêmes
•dations rét*proqoer<efue «es deux drftoons île la créa*
É»a Conservent encore. Dans la plus ancienne période
géogéniqae, la végétation ex^eaitune chakttr tropicale
oit même ultra-tropicale, et était activée probablement
par l'acide carbonique, qui s'eabalait alous du. globe en
bien pl«* grande quotité qu'à pré«e»t.(i). Or les être»
(1) Voyez" Rechercha chimiques sut U végétation, $a*
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106 ittftmjsinriON.iME* animawx rounu.
qu'on a reconnu dans le» couches formées pendint "cette
époque répondent ,tout-à-feit à cette condition d'exis-
tence.
Ce sont d'abord une foule, de zoophytes de genres
inter-tropicaux ou éteints ( Gaténipore , 'Syrmgopore , *
Stromatopore , etc. }, des poissons en partie sauroïdes
( Mégalichthys , etc. ); au passage de l'époque primaire
à l'époque secondaire apparaissent d'énormes reptiles
( Phytosaure , Iguanodon , etc. ) , qui participent quel-
quefois des caractères des poissons ( Ichthyosaurçs , Plé-
siosaures, etc.) et quelquefois de ceux des oiseaux (Ptéro-
dactyles). Ensuite, dans la période secondaire jurassique
les insectes semblent avoir augmenté,, et des restes de
mammifères (Didelphes) se montrent JL'époque tertiaire
nous offre les mers habitées par divers cétacés, et les con-
tinents couverts de mammifères en partie de genres,
maintenant éteints ( Palœotherium , Anoplotherittm ,
Lophiodon , Mastodontes , etc. ) et un mélange dfani-
maux de climats chauds et tempérés , ce q[ui indique
des habitations animales sur différents niveaux en hau-
teur. Enfin 'pendant l'époque alluviale ancienne, les'
genres éteints disparaissent peu à peu , les animaux ac-
tuels, ainsi qae les hommes, prennent possession an globe
divisé en zones et climats, selon les latitudes, les longi-
tudes et les hauteurs absolues.
Une particularité delà distribution géologique des ani-
maux, c'est que les genres éteints comprennent presque
tous les restes fossiles des classes supérieures, tandis qu'ils
sont peu nombreux pour les zoophytes et les mollusques,
du moins comparativement à ceux des plantes fossiles.
M. Th. de Saussure. Paris, 1804. Entretins sur la Phyétyut, par
M. G. F. Parrot, vol.' 6, p. 838. Dorpat, i*a{; et le Phodrome
de If. Broasttiart, p. 186. i8a8.
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BI0TEIBUTIO1* BM ANIMAUX FOSSILES. 157
Ces deux classes d'êtres semblent avoir été formées de
toute ancienneté à peu près comme nous les trouvons
encore, surtout entre les tropiques, ce qui se comprend
par l'échelle inférieure de leur organisation plus apte *
se plier à des changements de milieux et à résister à des
révolutions terrestres que les autres classes d'animaux et
même que les plantes.
• En zoologie fossile/ on a appuyé spécialement sur les
sixpoints suivants ,' savoir : la progression du simple
au composé dans la succession des créations, depuis
les époques anciennes jusqu'à l'époque aUuviale ré*
cente; la création des reptiles après celle des pois-
sons, pendant l'époque secondaire ; l'apparition des
insectes terrestres, des oiseaux , des cétacés et des
mammifères après cette époque; la création de V homme
après là période alluviale ancienne) les différences
paléontologiques observées d'un dépôt à l'autre; enfin
V identité d'aucun animal secondaire avec ceux exis-
tants actuellement. Quant aux premières propositions ,
les dernières découvertes leur ont porté un rude échec»
D*abord plus on a étudié en zoologue les dépôts anciens,
plus on a découvert de restes de poissons à formes équa-
toriales, même dans les couches les plusanciennes, télé que
les Grauwackes, les Schistes, les Grès pourprés; ils y sont
en compagnie avec ces crustacés appelés Trilobites , et
dont le Brongniartia trilobitoïdes (Eight) et une espèce
deSérole (iPOrbigny) des plages magellaniques, semblent
nous offirir encore le pendant.
MM* Fleming , Murchison et Sedgwick ont reconnu
positivement èes poissons très curieux (Cephalospis ,
Agassi?) dans le grès pourpré (Oldred Sondstone, etc*),
et même ils y ont trouvé des poissons d'eau douce et des
débris de tortues-voisines des Trionix.
Dernièrement les. couches carbonifères ont décelé,, en
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tSB BisrauHiTioH tt* animaux roastu*.
Ecosse et en Angleterre , des ossements d'êtres maUtik
poissons, moitié reptile» ( Me§aUcklhys\ au râltcand'tt*
dépôt de delta, pétri quelquefois, d'eatomeetracés et de
coquilres d*eau douce(£/*û)), ainsi que de végétaux ter*
restées (t). Il faut donc nous atteadre à trouver hientfc
de vétftaMee reptiles dans le siri primaire, du noins m»
périeur , ce qui d'ailleurs était déjà rendu probable par
les poisson» et les mollusques d'eau douce ( l/ferâ, A*o-
doute) de certaines couches houiUèreft et les amphkbîéf
( Pnoiorosaurns Spmcri de MeyerJ du xechsteiny ta
Allemagne»
des végétaux terrestres, lesétresd'eau douce de l'épo*
que primaire et de la période houillère, sont des preuves
patentes qu!il y avait alors desierres émergées ou au moins
de grande* îles. Or rien ne s'oppose, dans la vie des in-
sectes terrestres et même des oiseaux, à ce que certAin*
gaires aient pu s'acoommoder à l'atmosphère, qui coq*
venait aux amphibies précédemment nommés.
En effet, on a découvert, dans le terrain carbonifère
du SUropshire et du Northumberland, des Araehnides ,
des Coléoptères et desNévroptères très voisin* du gttfft
Mantispe , qui forme le passage aux Mantes de la classe
des Orthoptères. Petit à petit on en trouvera d'antres*
et en attendant il est bien établi que les insectes- terre**
très ont existé presque dès qu'il y a eu des continents
émergés.
La plupart des restes de Cétacés ont été trouvés jo*.
qo/ici dans le*sol tertiaire et alluvial; ce sont des 09 de
Cétacés herbivores, savoir: des Lamantins (Manàius) et
des Dugongs (Montpellier), ou ordinaires , savoir : des
Dauphins (collines subapennines ; Dax, etc.), des Nar*
(0 Voyez Mém..d* M. iiiblftrt <?«»* lf4MV»<b«
£<feitu,vel. 1$.
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Vfch (Mbnodon), de* Zipkius et des Baleines (Plaisantin,
^nocie» ete«) (i). Certains ossements des terrains secon-
daires qu'pn leur avait attribués., ont été reconnus plus
tant panrctes os de reptiles > néanmoins on en trouve
ctèéseaçoredes restes dans la craie verte par M. Morten,
data tes oofites par AL Buckland,. etc. C'est donc encore
une distribution de fossiles à étudier, d'autant plus que
leadeuude certains Cétacés ressemblent à ceux de quel-
ques mammifitoe* , témoin ce Dugong décrit à lAont*
pdttier par M. Chrisfeol, et pris pour un Hippopotame par
ldL Carier (a), tes carnassiers amphibies du genre Pho-
que et Tnahscus (3) accompagnent naturellement les
Eesftee.deCéUûéft ou ont laissé des débris de leurs dents
dam In «ni tertiaire supérieur.
Jfeauoonp de géologues, et même des personnes à la
tftto de la science» persistent encore à placer l'apparition
d*s. mammifères dans V époque alluviale ancienne ; si
leur- idée systématique est un peu dérangée par ce fait
isolé des deux espèces de DideJpb.es ( D, Bucklandi et
Pr&waï) peut-être du genre Opossum dans le système
jumisique, ils se contentent de reléguer l'exception en
l^s,4a que le grand public ne s'en aperçoive pas, ou
«Ut moins afin de laisser planer sur cette découverte si
itAportauté des doutes relativement à la position géo*
logûme véritable de ces mâchoires fossiles. Certains
jinloflurn ont' voulu même reculer l'apparition des
IIH |i M ■— "■ ** ■»■ ' " ' ' .'"»
(jl) 7fcm*£ qfthétroy. Soc. o/ £dmb.y 18*4, p> 5o5$ Edinb.
pNLÏ*t i3a4#^ w>iP.hil. mag. de TUloch » 18x8 , aaét,p. i5j.
(*). $#»• sor le meyen Hippopotame de Cuvier, replace a<j
genre $es Dogongi, par M. de CfcrisLol. Montpellier, i835j et
tjtnn. des Se. nal, iC04 ; ^W.f p. ato , et vol. a , p. 257.
(I) Voje* Mfau de MM. Mitohill, SmUà et Cooper (^/ui. 0/
*»#* e/*fc ftiri» (/.Afar-Ftf*, ?oL a, part. it p, 271.
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$10 DîantlBCTlON BM ANIICAUX FOSSILES.
Didelphes jusqu'à l'époque crétacée eu comparant' te
gîte de Stonesfield à celai de Tilgate. Dansée sol te»»
tiaire et alluvial, on a reconnu, jusqu'ici, plus dm
36o espèces de mammifères , dont près d'un quart sem-
blerait propre à l'époque tertiaire, de manière que trois
espèces jurassiques disparaîtraient presque devant cette
imposante majorité.
11 en sera de ce fait comme de tant d'autres phéno-
mènes physiques, comme desaérolithes,etc., on voudra
le nier jusqu'à ce qu'on en trouve soi-même. Pour moi,
il me suffit de voir tous les géologues anglais unanimes
sur le gisement, tous les zoologues reconnaître que ce
sont bien des restes de mammifères d'un ordre même
élevé, et le genre Didelphe se retrouver dans le soi ter-
tiaire et alluvial (i). C'est à ces derniers savants qu'ap-
partient ensuite de distinguer le genre auquel ont appar-
tenu ces êtres problématiques, car il nous importe' peu
que ce soit des Marsupiaux ou des Insectivores, mais le
point important c'est qu'ils soient terrestres et non
aquatiques. Tout récemment d'anciennes plages sableuses
changées en couches de grès bigarré, ont offert, à Hild-
, burghaueen, enThuringe, des traces de pas de plutiéurt
espèces d'animaux probablement encore de l'ordre des
Marsupiaux. La marche de ces animaux devait avoir
quelque rapport avec celle de l'ours.
Les quadrumanes et l'homme n'ont point paru en
même temps que cette foule de grands mammifères de
la période alluviale ancienne ; tel est le théine rebattu
de bien des zoologues et des géologues. D'abord l'Asso-
ciation des singes aux hommes est malheureuse, en ce
. (i) Comparez le Mém. de M. Broderip (Zoolôg. /., ?oL 3,
n« ii, p. 4°8/ct-r4/i!t. des Sc.nat., toi. 1 4; p. S74) avec tekl
. de M. Prcvosi [AnnaU etc., vol. 4» p. 389).
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Mffan&iitmoft dés animaux fossiles- 24|
qu'on n'a pas encore ùté d'ossements de ces derniers,
même dansles àlluvions récentes de la zoneéquatoriale,
tandis qu'on en a retiré des squelettes humains. Mais ac-
cordant même ce point , je m'appuierai toujours sur les
OS et les crânes trouvés en Saxe, dans le pays de Bade et
en Autriche, dans le Lehm, limon argileux déposé lors
de l'époque alluviale ancienne. Eu effet, la forme de ces
tètes parait étrangère à celles des crânes des races blan-
ches pour se rapprocher des formes de certains crânes
de races du sud de l'Amérique.
Ensuite j'ajoute foi , sauf rectification, au mélange de
ces restes humains, au milieu d'ossements d'animaux
éteints , soit dans des cavités, soit dans des cavernes* J'ai
déjà reconnu qu'il peut y avoir eu ci et là des remanie-
ments de ces dépôts , de manière que des ossements de
différentes races humaines, comme des os d'animaux vi-
vant encore, auront pu se mêler avec les couches supé-
rieures des dépôts ossifères anciens JDes cavernes ont pu
être habitées à plusieurs reprises j elles ont pu servir de
sépuhure^ou recevoir des àlluvions modernes par les
cours d'eau qui les traversent fréquemment, etc. Mais
quand je vois en Belgique, M. Schmerling mettre le
plus grand soin dans l'examen des cavernes, et trouver
non seulement des têtes rappelant les formes africaines,
niais même des poteries grossières, je me sens involon-
tairement poussé à demander s'il n'est pas dans la nature
des choses que les hommes aient commencé par des es-
pèces analogues aux nègres et aux hommes habitant entre
les tropiques.
Enfin, si je trouve une grande probabilité à Feiis-
t^cedej' homme, lors de l'époque alluviale ancienne (1),.
(1) "Voyez on Meoou de Marcel de Serres ( Bibl wwk.* i$39,
et ifepftf encyclop.y i83a et i833},
II. Il
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3{£ DI&HUBIjJWPC DES AJMMAUX £?#«****,
je ne veux pas pourtant décider tout-à-f ai t^ette^ ques-
tion , et surtout je me garderai bien de rejeter les di-
verses explications ingénieuses ou archéologiques (i).par
lesquelles on a rendu compte des détails paléontoktgt-
ques des cavernes de la France méridionale. Des ifigM?-
rines et des monnaies romaines, 4es poteries celtiques,
etc. , tout cela ne peut se trouver dans nos alluvions uut-
ciennes.
Eu général, les différentes créations, tant végétale!
qu'animales ; prises en masse, ne conduisent point 4
l'idée que les plus composées n'ont pu être produites
qu'après les plus simples* Noos venons déjà de voir qu&
les connaissances acquises en paléontologie, -sont loi»
d'appuyer une pareille théorie, qui aurait exigé autant
d'époques géologiques séparées qu'il y a. de classes .panai
les végétaux et les animaux., ce qui ^t notoiremenUipqx.
11 me suffit de rappeler la première apparition des 49a-
phytes en même temps que celle des cryptogame» va*cu~
latres marins j celle des crustacées et des insectes termtm
contemporaine de celle des «poissons, celle des oiseau*
synchronique de celle dés mammifères., éto.
ï)'après ma manière de voir, qui n'est celle ni dfe 1&
cole biblique, ni de l'école de M, Lyell» les forces créa-
trices de la nature auraient été les mêmes à toutes épo-
ques, et sont encore telles qu'elles étaient avant i'<*ppo»
rition de l'homme sur la terre ; mais pour s'exercer avtt
plus ou moins d'énergie, • elles exigent iteltes ou teUç^ask*
constances accessoires, comme , par exeniple., fytnjflf
milieux ambiants, certaines quantités de 4*4 .dm*»*
certaines intensités et activités du fluide électro-ma^aé-
tique, de. la lumière , etc. Or, d^près ces idées/
(1) WoymMêiKk. d*M. 2>*ttoyeri (£iitf.*«i4^ ytffcg; de
France, vol. a, p. 126, etc.)
db" Google
levasses de végétaux et d'animaux, y compris l'homme,
auraient été créées dès les premiers temps géologiques, si
la ««tore ou l'organisation particulière à chacune (Telles'
lffamr avait permis 5 mais les circotfstaûfces accessoires'
ètomt telles que la vie d'une ou plusieurs de ces classes
dferenait impossible, il en est résulté que toutes n'ont
paspu paraître en même temps, que quelques-unes n'ont
jmitt créer qu'à certaines époques , et que celles qui ont
mié former les premières , n'ont j«ai de cet avantage
qnten oonsequence.de modifications particulières appor-
tées à leur organisation actuelle. 11 fallait, avant tout,
adapter aux milieux ambiants. Actuellement , ces der-<
196» sent iels, que les créations sont restreintes aux dar*'
a*et$ échelons dés êtres, savoir à ceux qui sont intermé-
diaires entre les règnes végétal et animal , à certaine»
genr.es ed'ioiufioires et peut-être même de vers intesti-
- flans toutes les «créations, le philosophe aperçoit oer-
tioiM$lftifc3 généraux peu nombreux.et d'après lesquehta
nalure.a jfcraàraiUé, comme à son ordinaire, d'une ma-
nière unifoume., simple «1 plus ou moins «symétrique;
«fcJàaontnéeô ces similitudes entre les formes des classes
çfcj>£auooup degenres.de différentes classes-d'êtres. Tout
le «rende icat d'accord là-dessus , et le dissentiment n'a -
1ÎML que pour l'extension, plus ou moins grande que ta* *
ojl tel savant vent .donner au développement de cette
idfctjfQr ices pflaus généraux ou ces. anodes de manifesta-
t|t»td*e forces créatrices ont dû néoessaîuement et doi-;
v^nt focoi^e s'adapter aux circonstances dans lesquelles
^aéaouvele^obe , qui doit porter et nourrir ces êtres ,
Jfefe dtt«ègœ végétai , soét du règne animal .
jBnfa^asidérfmt même cette question sous le point
dei»»e.4aîla«aétaphifetque wligieuse , il méparaît qu'une^
léwfilwîtynanAp Widu* mi aoeordée aux puissance*
dby Google
344 B^TftlBUTlO» M? ANIMAUX roSjMjU^
naturelles en leur concédant une faculté créatrice 3U*
mitée pour.le temps, mais seulement modifiée parles
circonstances accessoires, que de leur, fixer des bornes &
telle ou telle époque géologique. Relativement à notre
intelligence bornée, l'éternité devient. le partage du.
pouvoir créateur, comme cela est reconnu pour toutes
ïçg £randçs lois naturelles et astronomiques.
J'ai déjà fait remonter jusqu'avant Werner la doctrine
Ae* différences paléontologiques entre les divers dépôt?
de la croûte terrestre , proposition vraie dans certaine»
limites ; néanmoins, aVant Smith et MM. Brongniart et
Cuvier, on ne l'avait pas poussé si loin. Maintenant il y
a tendance à outrer ce principe surtout parmi les savant^
qui sont stationnaires et ne font pas dé grands voyages,*
jMflli M. Willtamson, ayant étudié en détail le lias du
Yorksbire, croit apercevoir dans chaque couche une dif-
férente paléontologie. M. Mammatt émet la même idé%
pour le terrain bouiller d'Ashby, tandis que son bel ou-
vrage offre des preuves évidentes que certaines plantes
se représentent dans des assises très diverses de ce bassin*
Je pense qu'on doit déjà être assez surpris de voir
M. le comte Munster prouver qu'entrç les couches do
lias , <)e ses marnes , de son grès et des oolites inférieures^
il y a d'assez grandes différences paléontologiques , quoi*
que certaines espèces passent d'une de ses assises à l'antreû
M. Deshayes est assez modéré dans ses idées sur la
diversité des espèces coquillièies d'un dépôt à un auttife^
duinoius tant qu'il ne compare que les couches d'un sol;
niais il a mis en avant l'idée nouvelle qu'il fallait àp*if
puyçr les distinctions géologiques des terrains, non poiuÇ
sur les coquillages les plus communs , mais sur ceu* mi
sç.présenteutleplus constamment ? dussent4Umémeé|r^
xares. Cette thèse est excellente à soutenir daus«o.ci&i-^
net -, mais dans la nature, le géologue aimera tot^âpr»
dby Google
tssraisimoir des ahtmavx fossile». i4£
mieux s'attacher à ce qui est commun qu'à ce qui est une
espèce d'exception , et a ce qui demanderait quelquefois
un temps inoui.
Il en serait tout autrement si on pouvait, d'un coup
d'oeil, voir tous les fossiles d'une couche, alors rien de
mieux. Que diraient les botanistes si quelqu'un de leurs
confrères s'avisait de fonder des circonscriptions bota-
niques, non pas sur ce qui est le plus général , mais sur
quelques espèces s'ofFrant isolément dans de certaines
limites? Je crois que ce classement serait praticable $ mais
il ne donnerait nullement une idée de la diversité des.
végétations terrestres*
Si aucun des fossiles du sol primaire el secondaire
n'avait plus son analogue vivant , et si de pareilles
identités d'espèces ne se retrouvaient qtfà partir del'épo*
<me tertiaire , on sent qu'un zoologue aurait ainsi un
caractère excellent de classement pour les créations ani-
males fossiles. Donc , on ne doit pas s'étonner que des
savants distingués, tels que les Cuviër, lesDeshayes, etc.,
se soyent laissés séduire par cette idée fertile en déduc-
tions théoriques.
Les créations d'un ordre supérieur, tels que les pois*
sons, les reptiles, les oiseaux et les mammifères, exigeant
•des conditions d'existence plus fixes que les classes ani-
males inférieures , les zoologues ont unanimement re-
connu même à priori , que le globe ayant passé par dif-
férents états de température , et sa constitution atmos-
phérique ayant varié, il était impossible de retrouver
des espèces identiques' avec celles actuellement exis-
tantes au-dessous des couches du sol alluvial. On â re-
marqué que l'identité exacte des genres ne pouvait
pas même se poursuivre pour les mammifères et les oi-
seaux, dans le sol secondaire même supérieur et que
c'était tout au plus praticable pour les poissons $ on ne
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•peu! 4<m pe* tf attendre dan» ces dernier* d*£6t* à\fc*
A&XHrtevte d'espèce» identique* avec celles actacNb»
ment existantes. ..*
; D'un autre eètà, ks Insecte*, h» Âimélidesy k» Mol-
ïu»qu*s ,. les Radiaires , les Zoophyte» et les Plante», *e *
; trouvant plu» ou moins <kn» do conditions différentes
. d'existence. rf ewt k mondent d'accord pbor reeeaUaltae
•à l'égard dé ce» êtres orade et» végétaux, foplnacti»-
.- vea* identité de genres entre k» création» aotaeUa^et
> celles de» sels tertiaire, secondaire et mène primewé*,
ntais en est en délaceeed sur la manière d'établir l'iden-
tité des espèces, v
C'est donc dan* ce» classe* dé la création , que je Vais
.^pajser le» objections qu'on peut feore contre une géitt-
*?aJisatk>* spécieuse en. apparence, mai» probablement
foiisse.
D'abord, d'après ce que 1a palécMatokf ie noua? a£~
j>ren4 sur k; développement successif et graduel des
espèce» végétales et animale*, <kpui» ks époque» le»
$lds reculées jusqu'aux temps ïnoderne», il est évident
que si le sol secondaire contient des espèce» identi^nUs
avec celle» aetuelkment existantes p ce sera dansée» par-
ties ies pkis supérieures, qui font le passage de en»
dépois m sol tertiaire* Or c'est justement ce qui a lie*,
ainsi,, k Cancer Lenchii, Desun, existe dans l'argile de
Londres et le grè» vert alpin de la Bavière (SoutbafenJ,
et k Cyprùjmba dans le système crétacé inférieur et le
soi tertiaire. Parmi ks Radialres, je trouve à chérie
Spalangus arcuarius, Lam„, qui existe dans la craie* et
.que M* Goldfuss dît ne différer en aucun, point de détail
d^avec une espèce vivante encore sur kseo tes dettuinéf
. (Voyez Seinrfacla Miaei Bonnensis % p» i55>.
Parmi ks Mollusque» , je mentionnerai certaine» Bat-
tre»? des Bucarde» et de» Lncina»,. k Crassalell* tîttwjAk,
dby Google'
**STItIl*tmON MCS ATTIMAUX FOSSILES. 247
tkê Fîssarelles, cfes Natices, des Bulles, la Neritina
jrerversa, le CerithiumDiaboti, des Cyprées. M. de Buch
compare comme identique, la Terebratula rotunctata çs-
pècevivante, avec laT. biplicata du Jura, etla'T*. globoja
(Efacycl.) ( , avec la T. omilhocephala , etc. Parmi Tes
Cép&atopodes, ou cite encore des Nummuîites (IV. few£-
#zta 2 le Discolites nummiformis de Fortis), parmi les
B*rt56©potfes des M élonies ( 1 ) .
▼oilà donc déjà quelques exceptions k la théorie,,
j^awai pu aisément en augmenter le nombre (2)j mais
f& me contente exprès des faits reconnus par des juges
campétents , tels que MM. Goldfuss , Deshayes et Broa-
gntartj mais leur nombre s*accroît bien davantage, quand
On ajoute les pétrifications des dépôts, que des zoologues
regardent comme tertiaires d'après leurs fossiles , tan<Jîs
m* les géologues les classent dans le système crétacé
d'après ht position. Dans ce cas se trouvent, par exemple,*
xPabortf certaines roches coquillières des environs de
lïgne , «jui renferment des fossiles tertiaires incontes-
tables (Payez la statistique des Hautes-Alpes, par M/rfe
L#doucette, i834)> & <ïue MM. Dufrénoy et de Beaumont
classent dans te sol crétacé. Ensuite, je dois citer le dépôt
coquillïer dà Kressenberg, ênBavîère, classé par MM. de
Munster/ Brongniart, Sedgwicl et Mur chison, dans le
(i) Voje* \at Wént. êe M. Dofrâioy, sbt la craie da sud-©ocst
4b t* France (J*n> des Mines, iS33, e* ses Mémoires, <eic.
(a) Ainsi doit-on admettre ou non les doutes que M. Deshayes
é*Lénfr sot le: gtsemafc tertiaire et csetoé des fosstlet suivants :
Corhula anatina , Mya plana , Teredina personata , DentaHe&i
Jhttam, dtirhufe mrgêda, Rostollaria Jts*u*a , eto.P Voyez la
trad. franc» da Manuel de M. de la Bêche, p. 358 à 366 , et le
Tableau des cop|^ qrgtiÛÉ^ii0«^ifa«deM. Oe*Fi«»ee, *8a$.
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248 ftlftmiBUTlON **9 ANIMAUX FOSSILE».
sol tertiaire. D'après le comte de Munster , sur 17a er
pèces, 4^se retrouvent dans les" dépôts tertiaires infé-
rieurs d'Allemagne , d'Angleterre, de France et dn
Vicentin ; mais il arrive en même temps qu'il y a nie
Ostrea semiplana? Sow., dont l'identique existe dans ,
la craie supérieure, un Plagiostoma subspinosa très
voisin du P. spinosa de la craie (1).
D'un autre part , 1JM. Murchison et Sedgwick cks-
«eat dans le sol tertiaire les dépôts de Gosau, en Salz-
bourg et ailleurs, d'après 1 13 espèces, soit de Mollus-
ques, soit de Zoophy tes, parmi lesquels ils énumèrent
Jes fossiles crétacés suivant : Tn'gonia aliformis, Inoce-
ramus Cripsii, Pecten.quinqueco status , Plicatula
aspera , ainsi que le Diploctenium cordatum de Maes-
tricht (a). M. de Munster va plus loin en reconnaissant à
Gosau la Gxyphea colwnba de Lam., le Pecten qua-
dricostatdy Sowv VInoceramus orbiçularis (Munster)*
coquillages éminemment crétacés ( 3 ). Néanmoins
M. de Munster, comme les savants anglais , indique
à Gosau plus ou moins d'espèces tertiaires déjà connues
ailleurs ou nouvelles.
À son tour, M. Deshayes élève des doutes sur Fexâc*
titude de ces déterminations zoologiques; il prétend
que les coquilles de Gosau n'offrent aucune espèce iden-
tique avec les espèces tertiaires, et s'il y a des identiques,
ce sont des fossiles crétacés : en un mot, pour lui, le
dépôt de Gosau est secondaire et crayeuxy
Enfin , la craie de Maestricht semble lier le sol 8*900-
1 1 —
(1) Voyez le Teuschland de M. Kèferstein, roi. 6, cah.'i,
(a) Voyez Tram, geol. de Londres, N. S-Vvol. 3, part. *f
F- 4i7.
(5) Vojrss Teuschland , vol* ûf cafe; *,p. g». > '*'•
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( et tertiaire, ce qui a conduit à la découverte , a
Valognes , à Laversiae près de Beauvais , et autour de
Paris» ( Marly , Meudoo) , de roches crétacées superfi-
cielles , qui paraissent , par leurs mélanges de fossiles
crayeux arec d'autres de formes tertiaires , devoir com-
pléter un jour cette liaison présumée. L'étude incom-
plète de cette partie des dépôts est la cause principale du
dissentiment dont je m'occupe en ce moment.
A quelles conclusions l'exposé de ces faits et de
ces divergences d'opinion peuUil conduire, si ce
n'est à avouer qu'il y a dans le sol secondaire des coquil-
lages tertiaires , ou dans le sol tertiaire des coquillage!
eeeondaires, ou bien que les deux cas se présentent dans
la nature : or , c'est ce que nous cherchions à prouver*
Lorsqu'on aura bien étudié les zoophytes , on décou-
vrira probablement encore d'autres identiques de cette
classe entre nos deux époques. Puis il en ressortira d'au-
tres de l'étude complète des mollusques et des zoophy-
tes de la zone équatorialeet des mers australes , et même
plusieurs genres réputés éteints seront encore retrouvés
dans ces parages.
. Mais il y a encore une considération majeure qu'il ne
fimt pas oublier, savoir les principes sur lesquelsreposent
l'établissement des espèces fossiles d' Annélides , de Mol-
lusques et de Zoophytes en» histoire naturelle. Ces prin-
cipes sont-ils tout-a-fait fixes , ou plutôt sans la présence
des animaux > et avec de simples têts, ne court-on pas le
rnçnede multiplier les espèces inutilement , en confon-
dant avec elles des variétés résultant de différences dan*
Phabitation, le climat, la vie, ou d'autres circonstances
extérieures accidentelles, etc.? En un mot, les zoologistes
peuvent-ils nous assurer que leurs espèces fossiles sont
tout aussi bien caractérisées que les espèces vivantes? car
delà réponse péremptoiré à cette question , dépendront
Digitized by VjOOQlC
ièg«* «atre les sol&ieeofidftiie et ftcrtioiire^aatti <f»'coirfr
4e» dirèéreos de ce» den. s»l&. Da w»l* , je M *eux]Ml
âasittârMr ce prient; il nte.eefïU, je croîs , peur le Ait
«■mstretten demoo AêHM5,9»eéf»aMichUiflèeçi»tofÉd
que M. Dethayes, reconnaissent une CrassateUa4tmâdm
dam la craie, que M* Gôldfess ctee WSpatangus *npa&
rius vivant , car toute loi générale «e polit pet Motte*
éPe*ceptioûs , bo** peine de FOMteorf dans le rang 4es
«kssemeitt* artificiel».
h DTST&13UTI0K GÉOLOGIQUE DES MAMMIFERES FOSSILES*
" Examinons maintenant la distribution gëoiogKfue&ti
genres d'animaux. Les aîluvions anciennes et moderne»
ont de comman pour les Mammifères carnivores , Sft§
genres Vespertilîo , Sorex , Talpa , Ursus , Ifefe* ,
&ulo, Viverra , CdrwV , Hyœna , J^e/zV , Mustela , il**
*ra, Pfroca, Dasyurtrs , Bypsiprymus , Halmut&rus y
Pfiasûôlomjrs , Kanguroo , TVornbat, etc. ; pour N&
3ft.ôngeurs, les genres Castor, Mus , Arvtûota, ïfy$*
trix, Dipus, Lepus) pour les Edentés, legcttre Mdfttï;
pour lès Pachydermes , les genres Etephas , Hijrpo-
potamus , Rhinocéros, Equus , Scrofa, Ckderopitifr
mus y Tapirus; pour les Ruminants, les genrfcf £Sa0fCT*
Fm$, Cervus , Antilope , Zfcte; pour les Cétacéës, fe
genre Baleine ; pour les reptiles , seulement les gem&
Tryonfx , Testudo et des Chélonicns. "-
Lorsqu'on vient à comparer les genres et /e^ espêtifo
Nôtres enfouis dans les aîluvions avec les arifmaftxtV$»
vànts dans le pays ou on les trouve , on aperçfcrt tlatMe*
âtïîuvîons modernes une identité patfaiteMie ePêàtfejB
animales, tandis que dans les aîluvions ancietnfcty Jfié
genres , et plus souvent des espèces d'animaux ftoiïfct >
ne vivent pins dan* la centrée oit ils ont fejfcfi£4etfr» <W»
dby Google
'{touilles , o* totem* H* o&t 'disparu comptètemeiit <tarla
terre. Un exemple du premier genre nous est offert par
le* £*gomps> aérnuade la SiWie, les Ântitopes
êMfrïfito, qui s* retrouvent dans les krèehe6 osseuse* fe
fh. 0t*e méditerfanéeniie', tandis que les Mastodonte*?,
'IçsEtens gigantesques, «te., sont des exemples du second
genre.
Les dtibrfo des poissons dans tes alluvions sont fort^eu
comas : en général eette classe d'êtres , connue les rû-
jéetes , n'ont guère pu s'y conserver que dans quelques
travertins , quelques marnes , etc.
Quant aux Mollusques marins ou terrestres et aux
MOphytes, les alluvions anciennes et modernes ne pré-
sentent que les genres vivants encore sur la terre; mais
"3 arrive que certaines espèces trouvées dans les premiers
âépots , ne vivent plus dans le pays où existent leurs dé-
pouilles fossiles , ou que la quantité numérique desimti»
ridus de ctes espèces n'est plus dans la même proportion
-avec celle des individus des autres espèces. En -général ,
la patrie dès espèces fossiles n'existant plus dans Je pays,
vi'estpas fort éloignée de ce dernier , et souvent elle est
sîtnée à quelques degrés 'de latitude pras au sud. ' '
Les genres de mammifères propres aux alluvions an-
ciennes sont environ les suivants : parmi lès Carnivores,
*Sl ii*y en a aucun genre; parmi les Rongeurs , ce sont les
*5frogoniherium et Osteopera , parmi les Edentés , lefc
genres Megatherium , Megalonix ? Mastodon , Tetra*
ëmdodon, Coelodonta (C. Boki) , Dinotherium , Èlas-
*tnoikeriumK Paleotherium, Dichobune ou Anophthe*
rhem , Lophiodon , Merycotherium ( M, SAincnm) et
M&sckus.
. Ton» ces genres qui sont éteints > se retrouvent dans
le sol tertiaire > de manière que la liaison intime de <#
dernier avec les allions naoiem^s.êB.trouyie.ausji aqli*
dby Google
{tffteut établie que celle des deux divisions du sel dtyu*
TiaU
H faut remarquer que les Edentés des genres Me-
jpakerium et Megcdonix soot propres à l'Amérique,
Çfeis qu'on trouve néanmoins à leur place en Europe,
dans le sol alluvial , un Dasypus , et dans les couches
tertiaires un Pangolin ( Manis ).
Il n'y a dans les terrains tertiaires que deux genres de
Rongeuis ( Àulacodofiy SpermophUus ) et deux genres
4e mammifères Pachydermes qu'on n'ait pas encore re-
trouvé dans les alluvions , savoir : YJnthracotherium
et le Càinotherium. Or , rien ne dit qu'on ne les dé-
couvrira pas un jour, d'autant plus qu'il n'y a que
çnelques années qu'on en . a reconnu d'autres dans
les dejix sols , comme les Paleotherium , les Lo~
phocfions , les Hipparions , etc. , (i). Donc réel*
Jement ]es alluvions anciennes ne font que suite au
sol tertiaire , et il n'y a de différence dans la distri-
bution géologique des mammifères que pour les espèces.
Ainsi Je ^espertilio parisiensis tertiaire n'est pas celui
des alluvions, le Gulo antidiluvianusri'çst pas celui des
cavernes; la même chose a lieu pour le Vulpesfos&Ms
dfOeningen et les genres Canis et Hyœnip»
Les Rhinocéros pachyrhinus, Gotdfusiï, hypselorhi-
nus y le Dinothçrium bavaricumr\e$ Anihmcotherium
magnum , minus, etc., les Anoplotherium commune^
semndarium , minus , etc. , le Paleotherium magnum,
Jes Loplnodon Issellens^ et giganteum, le Moschus ois»
4iquus y etc. , ne se sont encore trouvés que dans le sol
tertiaire , tandis que d'autres espèces sont communes aux
* (i) Voyez Mém. sur les ossements fossiles' des mines de fer en
grains deTAlp de la Souabe , par M. Jaeger ( /#tV, ToL ii, c&.
£ à 6 , p. 44** et *M© 1 dda. 5*7, p. 5ao).
dby Google
<kux sols, tels que le Mastodon angusU'dens, le Rkimoce"
rosincisiyus, le Paleotherium médium, etc. Cette identité
a tiett surtout pour. les ossements des assises supérieures
Ai sol tertiaire. Il y a des espèces d'animaux trouvés
dans les couches supérieures de ce dentier , qui exista*
teneere dans le pays; le Cricetus vulgaris fossiUs de
M; Kaup ou le Hamster de la vallée du Rhin , eu est un
ïereniple.
' Si quelques espèces d'animaux tertiaires se retrouvent
dans les cavernes ossifères (tel que le Paîeotherium
médium , etc. ) , en général une grande différence en es-
pèces s* observe entre les ossements tertiaires et celles en-
fouies dans les cavernes pendant l'époque alluviale an~
ctenne. Ces dernières présentent des espèces particu-
lières d&Soreœ , de Taîpa , d'Oui* (17. speêeus, arctoï-
deus , etc.) , de Mêles , de Gaio ( G, spclœus) , de Ca-
ïds (C. spelœus , etc.) , de tfyœna {H. spclœa , etc.) ,
de FéUsyùe Musteîa , de Marsupiaux, à' Articula y de
JLepus y de Lagomys , de Megahnyx , d'Eléphant f
d'Hippopotame , , de Rhinocéros , de Cerf , d'Ànti»
lope , etc. ,
Une différence analogue n'a point lieu entre les espè-
ces d'animaux trouvés dans les cavernes et celles des al*
luirions, et on ne doit attribuer qu'à des circonstances
accidentelles la conservation dans les cavernes de cer-
tains ossements' manquant dans les couches alluviales et
^«coexistence dans les cavernes de restes de quelques
grands mammifères qui sont fréquents dans les autres
abattes d'-alluvions.
Cbmrakei sur les mammifères : Recherche* sur les Ossements
jè$$Uèt, par M. Carier ,' 3« édit. , Parts, i8*4 ^ »8M, to tôt
!*»&• (190 fr,), ou la ae exiit. i8a3, in-4° au rabais , cbex Pinard
( ittift. )? Vtèkùmi' géologique sur les ossements fossiles , par
M. WamiEmfci. méhod.t jfefeyr. Fhys. >yo\. $t i8a6)$ Pa-
dby Google
taeologica, par M. de Heyer, Francfort, i83a» in-8° ; Dkjbs-
silen Knochen der Gegend von Georgensgmund in Bayern , par
Te mette , Francf. S. M., i834 , in-4°> mec pl«> 00 dans leJKfit-
4mm&nk*n&4rgi*rmm , vol t ; Recherches tories c«*âctfcres4U»
tpmade» espèces de Bhfrocéro* fceailea, pav,M. ée €ÎMste*,
JfenJfreJliet, itty , ie*-4*# arec i pi*, et eeftjfèm. iiinaajiiirfiMwnj
4L &ravard, t*i le* Hyèae* (*foi» 4. «foisetf.» y*L i3i*v ift»
et J#é/m r/e la Soc. d'hist. nat.de Paris, vol. 4» p. 368, avec,} ni*;
Descriptions d'ossements fossiles de mammifères inconnu* 40a-
qu'à présent qui se trou vent an Muséum da Grand-Duché 4e
Darmstadt, par M. Kaup, Darmstadt, i83a à i835, 4 livrais.,
in-4°, avec pi. in- fol. (non achevé); Recherches sot les osse-
ments fossiîcs du Puy-de-Dôme , par MM. Bravard, Oonet et
Jobert. Paris , î$a5à 182$, x voïJn-4*>, et 9 ftfsc. de pi (M*
achevé ), et Mém. sar Y Antkr**o*k*rim* (An*, d. Se. nmLf eeà
* 7> ?»• 1 3$). *t «or le Renard fossile ( J. d. gfok* voL 1 » p. 149)5
Se F&uiliutn m&mmalium rèbqwis in Ptussia^ pat M. Baer, Katr
nîgsherg, 18*4 , ia-4», airec pk; Die Shskie der Paehrdonnmç\
akgebildet, beschrieUn u. vertfichen, par ledoct. Ù. Faaderjgt
d1 Alton; Bonn, 1821, infol», avec pi.; Description d'une deiit
fossile d'Eléj>hant de Liedberg , par M* d'Hoeninghaus , Crefelclj
18^5, avec 1 pi. 5 Mém. de M. Goldfuss (Noua AcU phys. medL
Acad. Cœs. hop. Carol, nat. Cwr/bsor,, vol. 10, p. a5j,455, 485,
4&9> 7*4 » ef v<&- "> YÙT*' * > P- 449» ■▼«« pï-> «* 4^5 Mém.
de M. Itkçen ( rf/ft>, vol. i3, part. 1, p. 33i); TÊêm. nu- let*i
fossiles des tttailes de canton de Zarlch, par M. Sefcins(ltaaiadL
du* a%. .Sofaivû* Ge—lLf. d. gea . ifefKrwcsf ., vol, it paru 49
P* S»)» Mens, s*r des dents de MaslorioaU* et d'A»tkacflt)*T
riom > par Borton lif«fli. <fe CAcad. de Turin, vol, n4 , p» ifia*
• ai vol. 27, p. 3 1); plusieurs Mém, de M, GotL de Fischer*, sur la
Mammouth, Trogotherium , etc., Moscou , 1808 et #816 (^fen%^
de la Soc. des naturalistes de Moscou , vol. 2 , p. a5o , vol. 7", pi
a8i, ave** pi.); Sul. Mas&dont&an§ustid*n*et par $1. Neati, Pjse,
afaS, in~8o,etDetf osteologia mastodonte y aie* Pise, *&aJL
fe-8°, avec 2 pi. ; Mém. sur le même objet* par M. Fit*tege%
Vienne, i8a7vin-8«,et parM*Marceideâerre«4e^»(.4sij»..<&&.
'M*,, vok ao, p. a^fi , et iaj. x^§. .t3)j Mém.juw.te -
dby Google
arvtrukf, pa*M. <fe Meyer (for. Ad. Acuâ. nert. cnrfo* , vol.
i5, part, a, p. i i3, avec i pi. , et sur le Dinothcrium bavaricum
{&to> toi t6, part. ar p. 4*8, avec 3 ph, sur le Telracaidodon
matteàenêoèékuM , par h Godman, {Tram. Amer. phil. Soc. , vt*
*, *33o); MA*, de H. Fischer sor les Eléphants, les Rhinocéros,
i«Ca*&,l*t lotof* fotsilet (Asft. dëUmém*S*c., vol. i,fr. atyt
999* vol. •$ p. i«o> rd. 3, p. 1S9 et iJf5) j «foi/* téopêQm lato
êêkeieUo diun* ymadraptde cmixmmU im un vûUù dd P4Ja§miima 9
par M. Gottesi; Plaisance, s 834, *»r Ie Boéprimigcnus, par M-Trp-
JBaery (iYowi*. #e/n. de la Soc. <L iScd' Amsterdam , i83i, ?ol.4t
avec 3 pi.); Me m. par M. de Meyer [Nova ael. nalur. Curie*., vol,,
17, part. 1, p. 100; Noie sur un crâne de Bœuf fossile du Missis-
sipi, par J. De Kay [Annal, of die Lyc. of imt. lus t. ofNew-
'York, vol. a, part, 1 , p. a8o, à 1 pi.; Me m. sur les os. de Flrawadi,
par M. dift {Trans. ofihe geol. Soc. o/London , N. S., vol. a,
part. 3, <m Afin, âes Se. nat. f vol. 14, p. 288); Mém. sur utf
Mtgahnyxy par M. Hffrkra (Monthlf Americ. S. of Gtoi., iS3i»
9**74* il pi.) 5 wurhMerraotkeriam de M. Sibérie, par M. Bfr-^
jaan»a et d'Alton (Nova Açt. Acad. nat. Carios,, vol. la, part. i>
y. 333)$ Mém. de MM. Weisa et d'Alton sur les «estes de Àfa-
tyilharium (Amérique merid,) (.^M. </. J£. Acad. d. T^iss. mm
Berlin, i83o, p. 376. et i834) » et M. ÇlisV(7Vrf/w. geoZ. Sec.
Lcndon t N. S., vol. 3, p. 491)» sur Ie Cerf gigantesque , pof
11MV Goldfuss (/^c*. nat. Cur.,\o\. 10, part. 2, p. 4^5, à 4 pi..
par M. de Meyer (dito, vol. 16, part, a, p. 464), et Hibbert
tJSâM. J. ofSc., avril i83o, p. 3or, ou J. âe'Cdàl., vol. 1. p.*
«fît); patM.Weaver(£o/ti/.7>Ai£ Trmns., i&S5,p«rt. a, art. efft
IHmiption ofihe SkeUton *J the Cer+tts megaeeros, par M. liart»
Hahltli, i8a5, in-6°, à a pi., a« «lit, i83o,oa Anmxl. J. Se* r*aC>
V0L8, p. 38§; sur un Elan particulier de Pile de Man , par
Jf, Hibbert (Edirtb. J. of Sc.> vol 5, p. i5 et 28) ; sur le Cerf
éfcipbe, par M. Goldfuss ( JNova aci. acad. nul. Curios,9 vol. 10,
n, 475) j sur les Chevaux fossiles, par M. de Meyer (dito, vol. 16,
part, a, p. 5i7» à 1 pt.; sur le Dremotherîu/n, par M. Geoffroy
fâ.Hull.d. Se, par la Soc. phil, nov. i833, p. 168) ; Revue
système t. des nouvelles découvertes d'ossements -fossiles faites en*
*v€*$*mè le Brabant metldfcmat, pavif » Morrtti, Garni, i£$o, cïe.
dby Google
SM MMWMffflM*-M» 0IMATO
I1V Bifimmimoir géologique du oiszivx fouiles.
On comprend que la vie particulière znx oiseaux^
ainsi que la fragilité de leur squelette ont dû offrir de»
obstacles à la conservation de leurs os; aussi ces dernier*
sont-ils rares même à l'époque tertiaire et alluviale ou,
4e l'avis de tous les savants , la terre était, peuplée de
nammifères; donc les oiseaux étant d'une classe infé-
rieure , devaient être tout au moins aussi abondants que
ces derniers. Aussi n'a-t-on pas pu jusqu'ici tracer de
transition entre les oiseaux fossiles, comme pour les
reptiles ou même les mammifères.
Les fentes et les cavités remplies par les brèches as*
seusès et les cavernes ont été des lieux de sépulture asse?
convenables pour la conservation des os d'oiseaux. On y
pitç des Oiseaux de proie tantdiarnes, comme des Vau-
tours (plusieurs espèces), que nocturnes, comme des
Strix; des Passereaux dentirostres (des Tangarus ou
Turdus ) ; des Merles ; des Grives ; des Becs-fins on M<h
tacilla; fis&irQStres, comme des Hirondelles, et conirostres
(Alouettes); des Moineaux; des Corbeaux; des Galiina-
*6s, tels que des Faisans (Coq et Poule ordinaires); des
Perdrix; des Cailles; des Pigeons; des Échassiers cul*
trirpstres, comme des Drames ( Tanlalus)ret longiros-
tres ( des Bécasses ou Scolopax), et macrodactyles (<|es
foulques ou Fulica)} des Palmipèdes plongeurs, comme
des Plongeons ; longipennes, tels que des Goélands m
itarusy et lamellirostres (Canards).
Comme pour les os de mammifères , les mêmes restes
d'oiseaux se sont retrouvés dans les ailuvions anciennes
Proprement dites; or il est remarquable que toutes les
ivisions et la plupart des sous-divisions principales des
•oiseaux s'y trouvent représentées , à l'exception des
grimpeurs, dont le grand nombre d'espèces et j
dby Google
*HmtlBOTN*lf US OISEAUX FOMUEi. tS7
* tin bon noinbre de genres , habitent maintenant la cône
équatoriale, ou du moins des climats voisins des tropi-
ques ou en Amérique. En général , les genres des oiseaux
propres aux zones torride et tempérée australe manquent
parmi les oiseaux fossiles d'Europe, comme, par exem-
ple, les Échassierebrévipennes (Autruches , Casoar, etc.)»
n est probable que les brèches ossifères et les attuvions
sous l'équateur recèlent des débris dé ces genres , ainsi
<|ue des Grimpeurs, par exemple, des Perroquets.
D'une autre part, on devra découvrir plus tard en Eu-
rope, des os de certains genres communs , telles que des
Cicognes, etc«
. Dans le sol tertiaire d'eau douce, comme, par exem«
pie, en Auvergne, on a signalé plusieurs espèces d'oi-
seaux, ainsi qne des plumes et des œufs.
Le sol tertiaire marin recèle aussi des restes d'oi-
léàux , comme* Perpignan , en Belgique , à Kaltemiord-
heim en Allemagne, à Paris , à Bolca , etc. Autour de
Paris, M. Guviercite, dans le gypse, neuf espèces d'oi-
seaux , tant de proie que Gallinacées ou Palmipèdes
(Pélicans). A Oeningen, on trouve des Échassiers.
; Les oiseaux fossiles de l'époque tertiaire et alluviale
n'ont point encore offert de genres éteints , et ils appar-
tiennent toujours à des genres vivant encore dans le
pays où on les trouve; mais leurs espèces sont différentes
de celles actuellement existantes surtout dans le sol ter-
tiaire.
Néanmoins, it y & déjà des exceptions à cette déduc-
tion admise trop légèrement ; c'est le cas du Dronte et
celui du Gryphus antiqucUis de Schubert , découvert
dans les glaces des îles de Lachow et sur les côtes asiar
tiques et américaines, près du détroit de Behring.
Dans le sol secondaire , on a cité des oiseaux dans les
dépôts de delta du grès vert, comme, par exemple, des
dby Google
318 p&Tmç*?x>& m»
' ossements da ScçJopaa: „ dans» celui defrÉtatft-Uafc^ et
dan* certains dépôt» du, s^tèmejummq»ay,(mimmmSé-
lenbafon. C'est un point de zoologie quiesteusâittiort
douteux; car jusqu id ces os ou téta» d'oiseaux, eaira^
pdi* l'homme fossile de Seheaçbacr,, se sont, taraud
n'être que des reste» de.septiks» Nésaunoios,. U y at*»t
de ressemblance entre cmtfiain» •& d'oiseaux et «eux Je -
quelques Keptilcft, tek que eeux des Ptérodactyles , 91e
les aoologjiçs peuvent se tromper de** la âs&termm&imx
„ de fragments d'os isolés, ou du moins, cela net prévue pis
~qp'oa n'en puisjr pasrféeouvrir m* jour v C'est,, en parti-
culier, à Solenhofen qu'on a voulu voir de* oiseaux. J(*-
sikaftet mêi^^MJe^omteMaa&terft^ad^deroièresient
d'une tèie d'oiseau ressemblant assez, au crteo de*tt-
geons-co lombes oit Columhus* On aetat qu'il ne faaftai-
cagtev qu'avec uae.graftde réfeuve de. pweiU énonces
soa acco mpegnés de djescriptowa détaiHfe, ni de iUm-
mination positive*
III. DISTRIBUTION GiOLOCIQUE DES. ftSXTIIïES JFQS|ILQS. .
Si les époques tertiaire et alluviale peuvent étreap-
pelées les périodes de& mammifères ^ l'époque secon-
daire mérite ajuste titre la dénomination de période df»
reptiles. Dans le sol tertiaire , il n'y a que des Chéloniejjs
surtout des genres Trianyx (Styxie,) et j£w&& ( G&£-
lidre d'Qenipgen, etc.)? c'est-à-dire des ChélottWis
d'eau douce ou du genre Tesiudof et alors terrestres
(Àix en Provence % Hohenhowe» en.SûuaJ>e)(i). Lts
véritables Chélonie^s on lc& Tortues de mer narse mon-
trent en abondance, que dams, la craie, le grès vertiXft-
[i)lfo**A*ta AèuJL nat. Curios.JvoL i&/p»t.<!i,pv*ei, et
âbyGoogk
tww 9ti BttviEXs iwrftw. iSMI
gaAe^leeatcBÎre jurassique supérieur (Solenre , SfeJei*»
baffe») } Buboû ai connaît jusques dans le muscnelkalk,
le lia» et même dan» le terrain carbonifère , ce qui donne
qpekpie vraisemblance à ces trace* de la marche des tor-
tues observées sur des grès rouges du Dumfrieshire (ijl
Sa» les dép&ts. de delta, comme à Solenhofen , ir y a
quelquefois» an xuélange de tortues d'eau douce' et de
Ce sowt les Sauriens qui paraissent avoir la distribua
tige* tapies caractéristique. Ainsi , si, en Europe, le se*
tertiaire n'a offert paçn'icâ que dfes Croevdrlcyet qnelV
ques BaAradHen^ des genres Scdamandra , Triton , ifc-
aa,. et des Opnédien* ( Op&*> ) , la craie y empâte- dtes
•estes de Geosmtrus , ie Mosasaurus Canrperi; le grès*
vert, le Lepidosaurus , le Mëgcdostmrus Sueklandè,
FIgU&nodan MantcUL, des Ptesiosaure$ 9 le Mosasau*
xus Camperi , le Smtr&cephaltis laneiformh ( Harlan)-,
ir 4&uOTi<an Leanus, te Tcleosaurus eadomensis , M^
hBoaœtms; enfin le Pkyftecmrur cylindricodon , qui se
revoit dans le keuper. L'argile de Kimmerïdgc contient
le 'Plemtsâmrm reeentior, un fltegedosaure? teealcaire -
jnraiqve moyen, le Megalomurus Bucklandt, des Pie*
9ÎDHwes(P« carmatus ytrigonus, pentcvgonus)>\tTcleo»
• smmis cacfomensis , etc., )e Pterodactytus Buckiandi}
Je calcaire lithographique de Solenhofen , le Geosauru*
Sommeringii , le Rackeosaurus gracilis , YAlcodon
(i) Voyez (Tram» o/'tfo n>y. geo/. *oc. o/ London , toi. iN.
part, i, p. 194» à 1 pfcj ^/wt. «J. 6c. jm^vqL i5» p. 85, e\Ann.
de Chinu, vol. 37, p. 3ai; J. 0/ l/ie roy. //u& 0/ GreaL Brik.
Vol. 3, p. 538, i83ij Ofo. o» certain curions indentations 'in the
eidréd Sttnéhttme qfr^onettefshina. fférefordskîre considéreras
tvacts of antidiluvian animal*, etc., par Jàfcem Attits. Loadrei,
i835,in-8°. - .
dby Google
100 WSTRIBUTION IES REPTILES FOSSILES.
priscus , lePleurosaurus Goldfussii , le Ganthosaurus
subuiaius, le Lacerta neptunia, lesPterodactylus bre-
virostris , crassirostris , médius, Munsteri et grahdis.
On connaît dans le calcaire jurassique supérieur ( ar-
gile de Kimmeridge ) et inférieur ( argile d'Oxford ), et
le lias, le Streptospondylus Âlldorfensis , le Metrio-
rhynchus Geoffroyiij des Ichthyosaures; dans le lias, le
Macrospondylus Bollensis , \ç& Ichthyosaurus tenui-
roslris, platyodon, intermedius , les Plesiosaurus dolir
chocherius, macrocephalus, etc. ; dans le lias*et le mus-
chelkalk , le Mastodonsaurus Jaegeri, des JPlesiosaurex
( P. dolichodeirus?) , le Ptérodactyle macronyx; dans
le Leuper,le Phytosaurus cubicodon et cylindricodon,
le Salamandroïdes giganteus ; dans le grès bigarré , les
Psammomurus batrachioïdts et lalicostatus et Plesio-
saurus proJUndus (Zeuker); dans le muschelkalk , le
Plesiosaurus jenensis , le Nothosaurus et.l* Concilia-
munis clavaùts ; dans le zechstein, le Protosaurus
Speneri; en fin, dans le calcaire de montagne, des restes
indéterminés. /
A l'énumération de tant de monstres nouveaux, dont
le nombre dépasse déjà une centaine, on serait tenté,
»u premier abord , de révoquer en doute la justesse des
déterminations, si on ne refléchissait pas que leur diver*
site remplaçait en partie , pendant l'époque secondaire,
la quantité actuelle des mammifères. La présence des
débris de reptiles doit , d'après cela, être une bonne
fortune pour le géologue dans les cas de déterminations
difficiles.
Néanmoins il ne faut pas perdre de vue que les débris
de reptiles, ainsi que leurs excréments ouCoprolites(i),
(i) Voyes Mrfm. de Bvckland (Tram, de U Soc. geol eh Lan*
dres , N, S., vol, 3, on J. de géol., ▼©!. i, p. i).
dby Google
M0TJUBUTIOX DES BEPTILM FOSftUB*. 96f
n'existent surtout que dans les dépôts littoraux limoneux,
tels que le zechstein, le lias, les argiles d'Oxford et de'
Kimmeridge, ou les dépôts de delta, comme dans le'
près vert de Tilgate. Ailleurs , ou n'en rencontrera l'or-
dinaire que des débris extrêmement mutilés.
Consultez sur les Reptiles fossiles : Palaeologica de M . Mejer et
set Mém. ( AcU Acad< Cœr. leop. CaroL naU curios., roi. i5#
part, a, p. 171, avec 2 pi.; Mém. de M. Goldfass {dilo, vol. i5»
part. 1, p. 6», avec 7 pi. ) ; Recherches sur les grands Sauriens*
fossiles de Normandie, par M. Geoffroy-Sain t-Hilaire , Paris r
i83i,in-4°*et Mém. du Mus., vol. ia,p. ia4» &•<*• Fostilrepti-
lien in Wurtemberg, par M. Jaeger, Stottgardt, 1838, in-4°, avec
6 pi.; Mém. de Sir Everard Home [Lond. phil. Trans., 1814 >
part, q, p. 571, 1816, part. 2, p. 3 185 sur V Ichtyosaure , 1818,
part. 1, p. *4; sur Ie Protéosaure, 18 19. part, 2, p. 309, 1820,
part. 2, p. 169; sur deux corps fossiles de Russie, par M. Fischer,
Moscou , 1822, in-8«; sur les Reptiles fossiles de la Nouvelle-
Jersey, par M. Dekay (Ann. du fyc. dhist. nat.deflew York,u
▼ol. 3, p. i34); Mém. de M. Harlan, sur le Sauroceghalus
Mchihyasaurut, Crocodile, etc. (J. ofAcad. ofnai.Se. ofPhilad.r
▼ol. a, p. 53 1, vol. 3, part. 2, p. 33 1 et 338, vol. 4» part* >?
pt iB), et sur le Plésiosaure, part. 2, p. 23a, et n» 118, p. i3i^
sur le Saurocephalus, vol. 6, p. 33 1; sur les Ptérodactyles, Mém.
de Spiz \Denksehrift. d. Munchner Acad., 1826, p. 09); de Sœm-
mering (dite , 18 ii, p. 89, 18 17, p. io5J; Naiurl, Syst. d. ^a*.
phibien, par "Vvagler , i83o , à 7 pi. ; Mém. de MM. Goldfuss et
Munster (Jàad. d. car. d. Ai natur., pour i83b, p. 112, vol. i5,
part. i^p. 49); dcMever (dilo, vol. i67part. 2, p. 77 eti94, ayec
1 planche ; de MM. Backland [Trans. Société géologique de
Londres 9 N. S., tplume 3 ) ; Theodori (Isis, i83i , page
276), Munster [Jahrb. f. Minerai. , i83o, page 44a , et
i&3a, p. 4139 *ar *e Crocodile, Mém. de.Scemmeriog (Mém. de
tAcad. de Munich, vol. 4, P- 23 }; sur Y Iguanodon , Mérn* dû"
Bf. Mantell {Lond. phil. Trans,, i8a5, part, a, p. 179, Ann. di
Se. nat:, vol. 6, p. 127, et i834, juil. p. 63); sur les Ichtyosaure»
De letnypsàuro et Prottosuuro Jbsiiti , par M. Jaeger, Stuttg.j
dby Google
i&49 ift.fol., a^^J pi., elle» Ment. «Se ADA» de la Bèefeeiet
Conybeare (Trans. de la Soc.géal. de Londres , i&&3«, p. I0&)>*
a Memoir pfthe Jchlhyosauri «. Pksiosauri, par Hawkuu, J«a-<
dres€, i834, în-fol. , àvecaSpî.j sur le Saurtdon , par Jsaac
Hays (7Van*. o/'lAe Amène phil. Soc.,\6l, 3, avec i pl.)j sar le x
Plésiosaure , Me'm.'de MM. Conybeare et de la Bêche ( Trans. of
ihe geoL Soc. ofLond., N. S., i, p. a, avec pi.).
W. «DWHtWUTHHT oéoXOGTÇOrE DES POISSONS FOS8ILVS.
Descendant plus bas dans l'échelle des êtres, les pois-
sons ont encore une distribution très bien marquée.
Leurs intestins remplis, se conservent quelquefois et don-
nent lieu à des espèces de Copf alites qu'on a appelles
Lwnbricaria , jpour ceux des espèces de Leptolepis ,ejt
de TTirissops, qui sont renfermées dans le schiste litho-
graphique de Solenhofen, M. Agasaiz cite même un
Mcwropoma delà craieavec son esjtomac^ntierconifiraé
et ses différences irambranes qui seséparait en feuillet*. -
Dans la grawwackeetleUeiTam carbonifère, ce «ont,
d'après M, Agassiz, des types de poissons sauroïdes qui
ne dépassent pas peut-être,, en Angleterre., le sol pri-
maire, tandis que ce genre d'êtres commence au-dessous
du lias.
On jconnaît maintenant environ B^ooo espèce&dexMN*»
sons. De ce nombre, plus des -trois quarts.appayticnofint
à. deux ordres de cette. clas&frdont la présence n'a p» 416.
découverte-dans lesiterrains antérieur à la craie , Bavoir
aux Cycloïdes etaux Gténoïdes. Il n'y a donc abtdlwment
rân d'analogue dans toute la série de» terrains secon-
daires jusqu'au grès *vert1 tandis que l'autre quart se
. rapporte aux ordres des Placôïdes et des Ganoules trja.
peu nombreux maintenant, mais gui ont existé atufe
durant toute la période, depuis que les, eaux deJa,ifirco
ont A*A p^p1**»* A* p^îga^rr pran'i rgpngm rrrtliifc
dby Google ;
*
HT; &£*&«& ifym e*amirié Itoo espèces de payons
. fossiles, trouve que des différences d'organisation chez
les- ~p*râ*ms caractérisent des époques géologiques, et
qwe 'cette diversité se laisse poursuivre dans toutes les
espèce» 4e dhaeune de ces périodes.
«Éfes différence organiques essentielles ont surtout trait
à hmflftarede&tégumetftfret à la manièredont da colonne
VBftébrale se termine dans la <nageoire candide , c'-est-à-
date à la manière dont ranimai est en rapport avec Je
m©ndfc«xtérieur qui l'entoure, et à la structure de l'or- ,
gwie^ssentiël delà locomotion.
*koésiplu5 haut que les Radiaires et les Mollusques ,
les^poissons présentent des particularités d'organisation
ptttTHraabreusesetôttjettes à des'vaviattons plus grandes;
aussi remarque-t-on chez 'eux, comme chez les reptiles ,
ÙÊm *&» limites géologiques plus étroites , de s diffëren-
cfetjptaoi considérables que chez les animaux inférieurs:
Dsma la classe des poissons ,- des genres ni même des fa*
mffles ne parcourent pas , comme tant de soophytes et
cfe'Bi&Iktsques , 'toute la iérie des formations avec des
espaces Souvent très peu différentes en apparence. Au
contraire, d'une formation à l'autre , cette classe d'êtres
ett représeiftéçîsifccesslvemertt par des genrestrès diffé-
rents-et se rapportant à ^familles qui disparaissent
btetttift «u«i, commet l'appareil compliqué d'une or*
gotnipton Btrpérïeureme-pbûvaït pca se 'perpétuer long-
temps «ans m»<Hncatiofls mtimes , ou plutAt comme si la
V&tfwknaie teudaîtiplus rapidement k se diversifier dans
l#S«T&fes supérieurs du règne animal que sur ses éehe-
tatfs -tes fllus bas. A. cet 'égard /il en est des poissons &
peu près comme des mammifères et des reptiles, dont
Imeâpèces %peu4étendutes en général, appartiennent, dans
fet**érie Ses terrains à 'peu 3e distance verticale,- à'dca
dby Google
â64 y&wpvvw**** «MjMwt -xtmm*
à l'autre, comme on l'admet généralement pour certfi-
nés coquilles.
Jd. Àgassià croit ne pas connaître nne seule espèce dp
poisson qui se trouve successivement dans deux ter*
rains , tandis qu'il y en a un grand nombre qui ont une
étendue horizontale très considérable. Ces circonstances
sont d'un avantage immense pour la géologie zoolo*.
gique . puisque les poissons s'étendent à travers toutes
les formations , et qu'ils offrent ainsi un point de com-
paraison pour les différences que peuvent présenter ,
pendant le plus grand laps de temps connu, des animaux
construits en général sur un même plan. De plus, les
poissons fossiles, déjà très nombreux, ne peuvent être
rapportés pour la plupart qu'à des types qui n'existent
plus, et dont les affinités avec les espèces vivantes sont
aussi éloignées que celles qui rattachent les Crinoïdes aux
Echinodermes ordinaires, les Nautiles et les Sépia aux
Bélemnites et aux Ammonites , les Ptérodactyles, les
Ichthyosaures et les Plésiosaures à nos Sauriens, les
Pachydermes vivants à ceux qui habitaient jadis le bord
des lagunes des environs de Paris, ou les plaines de la
Sibérie/
Les poissons des terrains tertiaires sont ceux qui se
rapprochent le plus des poissons vivants, néanmoins^
vu 1b nombre énorme des espèces vivante^ avec les-
quelles ils paraissent avoir quelque ressenxblanf^ il
est souvent très difficile, dans leur état' de coqsraca^
lion , de les identifier ou plutôt d'apprécier exaâeqU&t
leurs caractères distincts. M. Agassiz prétend n'asojf»
pas encore trouvé un seul poisson tertiaire, qui aifesça
identique parfait parmi ceux de nos mers, exceptâflçp^
ûtSalmparcticus, qu'on trouve en Groenland, dApAj*
géodes d'argile, et dont l'enfouissement date probable^
ment d'une époque tertiaire récente, si ce n'est ajHrçîaJtab»
dby Google
BISTRIfttfTIdft DES POISSONS FOSSILES. 265
Les poissons du sol tertiaire supérieur , savoir du
Crag , de la formation sabapennine et de la molasse ,
se rapprochent la plupart des genres communs dans les
mers tropicales, tels sont les Platax, les grands Carcha-
riaSj les Myliobates à larges chevrons , etc. Delà vient
cette profusion de dents de squales et de raies dans ces
couches, qui offrent çà et là , dans des dépôts locaux
(Oeningen, Menai, Habichtswald , Cologne), des pois-
sons-d'eau douce de genres existants encore, tels que des
espèces dès genres Cyprintis, Leuciscus , Tinca, Cobi- •
tis} Lebias, Esoxy Perça J'Cottusf Anguiila, etc.
WL Âgassiz a fait la remarque que les Malacoptéry-
giens font leur "apparition dans ces couches, et que parmi
Les poissons d'eau douce du sol tertiaire supérieur
d'Europe , il y a rarement ùri ou deux genres , dont les
espèces ne s'avancent plus dans des latitudes si éle-
vées.
Dans la formation tertiaire moyenne et inférieure,
coraiûe à Londres, à Paris, dans le Yicentin, déjà un
tiers au moins des espèces appartiennent à des genres
qui n'existent plus.
Dans le calcaire tertiaire marin, les Àca-nthoptérygiens
sont en aussi grande abondance qu'aujourd'hui.
On peut prendre une idée de l'ichtyologie marine
du! sol tertiaire inférieur de l'Europe , par Ténumé-
ration des poissons deBolça. M. Agassiz y reconnaît 127
espèces, appartenant à 77 genres, dont seulement 81 es-
pèces ou 39 genres ont des représentants dans la création
actuelle. Ce sont des Plagiostomes , des Pycûodontes,
des Gymnodontes (1 esp.) , àe&" Selérodèrtnës (1 esp.),
àt&Lophôbrariches(i esp*) , des Percoïdes, des Spàroï-
des , dès Colloïdes, dés Gobioïdes, des Sciénoïdes, dès
HeuronecteSjdesChétodontes, des Teuthyes> des Aulos-
tdmes, des Scombéroïdes , des Labroïdes , des Mugiles ,
H. 12
Digitized by LjOOQIC
des Clupéoïdes, des Esoces, des Tilenjnoïdes, aies J&d-
phioïdes et des AogixiUiformes.
Jlest tout naturel qu'il existe une graid^tttt^entt*
lçs.poissons deBolqa, d'Qsàn et d'autres gi*eov*nfc, *«■*>
tout jelativemeu tau nombre des e$pèçe&,ÀWwr «lojatfK
tion et à leur accumulation dans une; ioçalUéiavpe* <fae»
due, ainsi gu'à leur, affinité avec le» eqpèqes, «tueUjpmyarf
vivantes. La formation de,pareiltgs çolfoeltons de?p«M
spnsadû exiger de5cir<^BStwcei,p^tifiuiière|, qmm*m
sont représentées que de tempe à airtre., <tf>mnie >p*r
exemple, à l'époque des députe de grès ^ert Atfilaris ,
des dépôts jurassiques moyens ou snpérieurs, Aftéleoito-
fea^ii Ca*tellama»,e.,à Pie|«a.fioja^ta«UjIiibaa 9 *4te.
JLes poissons trouvés jsdrtmat* dansâtes «ouehes, «t
comparés av^c ^s. derniers, doivent nécessairemeats'ari
distinguer pliw oumjoins^.pi»«çie tes ca«#« etrfasdo*»-
lités d'enfouissements sont différentes. **" ■' '•'
Xes poissons 4e Boka ont lie pins, cfet«ippb]rt.«(rec
eaux de Sheppy, soit par hiKtWactère ^généail %mtt
par les rapports niwnéiiqwes <&• *fenill«*<edirejtlb»9
quelques espèces voisines de cdles du {total ^tfrit 4t£
trouvées près 4e-9aWs et AudUh^,r^nqud^ae0 fpMum
rappellent!^ ppi*#w- du dé^te^^ >
JLes Chondcoplérygiwis on* aftfipafu *à iVépatpie <Mu
WU*chelkalkdlp!m*UmUf& lo*»il6l^oqued^a<mi«i
Us put été lesplqgiwmtrfiu^, Mndisqu'iU^dwmttetrt^tt
nombre 4ms. le*ol tertiaire et ne t&MoutimpAti&njfi**
q^i'à nous gué dan^cerUitte»«spèci». - *t •
'nnn>wnpi<n»wi wwf^xw^mmy
!,(*) Voyez i|ewf« crfcfwe dsspoissvw JbstU*** >&&*é*. v _
Vfûohgte veronoise de Volta,, oa £• Htrabenija &*&*&* **■
Us poisson* fossiles, par H. Agassi?. V,olta.jfr>raUjHeft Aftg|>
ininéque le Blochius longirostris, qui appartient aux iktaro^rflif^
et était ia5 espèces appartenant à 47 genres, dQntJn\^eHfo£a.
fck-^a^spèces et- 6g genre*. ' **-
.ii
dby Google
iifccmfe a.plas dedeaxiiere de ses e^èces appartenant
itdes ^genres qui ont dispnoo. (Bencetis , etc.), et tiH*
igafenae mé^ ^ueftques~toos de ces poissons à formes
tuqpdiètes, qui piédaminenrdans d'époque jurassique*
&tpeodaakdan* latir < ensemble, las poisson* de la craie
4ii4X>vd~ou£&t de l'Europe, rappellent ptas fortement
ifMSttastire général des^poiseons tertiaires que celai de&
espèces du calcaire jurassiqueu Bans un rapprochement
fjùaéi»! des foumations géologiques, d'après les poissons
foMita, il^parailrait plat mfimei d'assooier le système
crétacé, y ôQiBpris k^rèBT^ert/avec les terrains tertiaires
g*e,<& l«fc ranger dans le groupe des terrains secon-
daines» «Lâs (poissons .entiers sont fort races dans 4a craie
Jda»sbe<etieodae.
jfad&s€m$deia<CMie'i\u'y a pi as un seul genre qui
Mt d«Si*spfeee* râantes , et même cens de la craie qui
en lOttt., «* comprennent an plus grand nombre de fos-
ia& &ÏMMïèel'épQÇuefutias»yue, y compris le tkts,
£iJW0t»t u» croupe, très -naturel et *bien limité qui doit
pj»H^eadffeiMissi le petit dépôt de l'argile de Weald,
m ^tftgletgrre , pauce ^jue ce dernier n'offre pas d'et*
pto&des § euros crétacés. Ge sont des êtres plus intime-
«iflftt j*fe an» êtres actuels ,{*t offrant des formes et des
A^IMSAiicrtubeaiAOQttp plus diversifiées «pie les poissons
mwtfWlt pftrjkasooj J" Ua^cesc»t suitoutdesXtém>ïde*
i lui» petit «ombre d'espèces de Ganoïdes et de Pla-
ltau£4*di»»rqui disparaissent insensiblement «
mesure qu'on part des terrains anciens , et-dont les ana-
lfl)gp& «iv4kHsmpiit conaidéranieroest modifiés. Ce sont,
um&wmyple 9 pour les Ganoïdes, les genres suivants de
kjfiMWJfltetdfr8 I^epidoïdes, caractérisée par-des dents ea
)W9M0**tt* une ou plusieurs rangées, par des écailles,
dby Google
386 jMrftfttfftiwioff bbs tomiom ros&iwf .
Telragonolepis, -dont se^t espèces (T. Traiilii, Ledchi,
£<Hiei , Magnevillij etc.) sont restreintes au lias et aux
ootites inférieures; le Dapedius (Z>. polàus) du lias et
du calcaire jurassique ; les Seminottis et les Potidophorus
(P. pusillus, UrnbaUiSj etc.), de la même époque ; le*
Microps, appartenant au système jurassique; les Lep>
do lus y s' étendant de ces couches jusque dans le calcaire
tertiaire inférieur; les Ophiopsis et Prçpterus. *
Dans la famille des Sauroïdes , caractérisée aussi par
des écailles plates et rhomboïdales, mais ayant des dénis
coniques et pointues, alternant avec des dent»- en brosse,
M- Agassiz cite le genre Ptycholepis (P. bolleïisis)
propre au lias ; les genres Suuropsis -, PachyecornuiSj
Thrissop&j Leptolepis, Saurostomus, AspidorhyncfyuSj
qui se partagent entre le. lias et le calcaire jurassique
moyen ou le dépôt de*Solenhofen; enfin les Ureus, Jes
Megalurus et les Macrosomius propres à ce dernier. *
La iamiliç des Pycnodontes; caractérisée par de* ran-
gées de dents aplaties ou arrondies, et des écailles plaies
et rhorabôïdales, n'a plus aucun représentant dans, la
création actuelle,. et, présente. dans l'époque dont je
m'occupe, les genres Qyrodus, Pycnvdtts et Sphcerodusj
dont le premier, parait être jusqu'ici- propre au système
jurassique., taudis q«e les: deux autres s'étendent dan»
la craie et .même dans le sol tertiaire; néanmoins J«
JPycnodusMLtèïi&urs à la craie, ont des dents symétriques
( P . umbonatus , Bucklandi ,' gigas , Hugii ) , et ceux
postérieurs à cette époque, des dents plus Couçte^nVun
côté et souvent arquées. \- > . -- ^ - *
A. partir 4c dessous le.lias j les deux ordres qui «*&•
dominent dans, la création actuelle ne se! retrouvant plu*,
tandis que ceux qui sont en -minorité de nos J€j»iirs£e -pré-
sentent subitement en frès. grand' nombre: Quati$ aux
Gaooïdes , ce .sont Içs genres à caudale apnétn<gpe>qae
dby Google
DISTRIBUTION DES POISSONS FOSSILES. 260
Ton trouve ici , et parmi les Placoïdes , ce sont surtout
ceux à dents sillonnées sur leurs deux faces, et à rayons
épineux qui prédominent.
- En quittant le lias pour passer aux formations infé-
rieures, on observe une grande différence dans la forme
de l'extrémité postérieure du corps de Ganoïdes. Tous
ont la colpnne vertébrale prolongée à son extrémité en
un lobe impair, qui atteint le bout <Je la nageoire cau-
dale, et cette particularité s'étend jusqu'aux poissons
les plus anciens. -
•* Bans la famille des Lépidoïdes , qui n'a plus de re-
présentants dans la création actuelle , tous les genres
qui se trouvent dans, les terrains antérieurs aux dépôts
jurassiques , ont le lobe supérieur de la caudale plus
allongé que l'inférieur et porté sur une longue série de
vertèbres , tandis que ceux qui sont de formation plus
récente sont terminés par une caudale régulière.
i- Cette famille comprend les Acanthodes et les A mbfy-p-
terus propres aux houillères, les Palœoniscus, dont
cinq espèces sont dans le même terrain , et cinq dans le
zechstein (P. macropomus 5 Freieslebenî , magnus et
elegans)} les Catapterus provenant des schistes secon»
daires anciens d'Ecosse; les %Platysomus dont cinq
(/\ gibbosus y rhombus , striatus, macrurus et parvins)
sont propres au zechstein ( i ) ; les Gyroleph dont quatre
espèces {G. maximus , tenuistriatus , Albertii et asper),
n'ont été vues que dans le muschelkalk.
. D'une autre part, on ne trouve pas avant l'époque
houillère ancienne, de poissons évidemment carnivores,
c'est-à-dire munis , de grosses dents coniques et acérées.
(0 M. Agassiz observe que si le zechstein d'Allemagne et le
calcaire magnésien d'Angleterre présentent en général les mêmes
genres de poissons, mais les espèces y sont différentes.
dby Google
Les anlce&, paraissent avoir été emnrpere», kawdor
étant arrondies»*» en. conesonUM «u en brosse.
On parviendra un jour à recueillir tui grand umm&sat
défaits relatifs aux, teams de* poissons?, et de leutrer-
ganisation intérieurn*. Ainsi,* la découverte des.Gflpflafc
JUes a déjà permis d&reconnaître lœ pâture de eestaîA*
poissons.
C'est dans la série- dea dépois in/vriem^wi<LîaryqB?*m
commence à trouweiHes plus gtesids; decefcmonttrueu»
poissons Sauroïdes, dont l'ostéologie rappelle h bictt
des égards les squelettoftdesSaurieB^ sein par lasanlnfes
plus intimes des osdeleur crâney seét parlementa
dents coniques et strié emkmy tudinateneaty sateem—
par la. manière, dont les apophyses épineuse* sont artn-
culéi avec lesr corps de* vertèbres.** les* aôtes^ hlfaeè*
tcémiié de* apophyses tt»s*enes*<:b'aWo^ie:qvâ~y'ar
entre ce«.poissonsienles^S8iirie«primtsfétènd'pasasfl^
jnœtausqueJeUe, jnaiaeûEare à^Uoxgawisrtion intérieure
des: parti as molles E* effet, M. Agmrâ a trouvé dam
l'un des deux* genres (Lepàtostm* *b Pafypt9rjas)vqa»
existent encore, javoir dans \* L#pfdoM*us QfsmutfXDam
glotte comme celte de* Sirènes et deemptiles seiemsaft»
«koïdest,un€tvesdeiiatatoir€ ceilteleuse avêconeirJtlléBi
aijlèrev comme le poumon d'au ©piirdieti. Bftfi»}leflNi
tégumenteontsenveiif une appai^nceÂsembtaUeJnceifaB
des Crocodiles, qu'il n'est pas toujours racile^è fan&es»
distinguer.
En; outre-, les1 poisseuse inférieurs an systèmwjurta-
' sique offrent une très grand* iraiforimt# de type» etf 1*
plu* grande uniformité des parties d'inr même animai
entre elles >.demanièxe.qnAaomtenX ]n écailles, *** <** «■*
les dents sont difficiles a distinguer les unes des antres»
Ainsi on doit être porté à penser que le principe de la
vie animale, qui s'est développée plus tard.sons latfenn*
dby Google
fe*pbisg0«r ortlièjalïes , de' r€fptîîbsr, «ToiscauX et de
Wartttttifëte*, sfe&t d'abord confina entièrement dans Cet'
shffftMet* pwtsotte'satfrdïdes. Ce* caractère mixte ne sef
^rAqtfi^ppaHiicîU'd'uh'pîtis'grïmd nombre de rép-
éta vc<^fficnMi*vtf?dMs lèrlcnthyosaures et lesWé;.
itetfftif»*pmi^eî* par leur ostêologicr aux caractère*
d»*Ééti*cesr de li* cftfsfcef de* mafflitiiFerdS*, et les grands
•■ttrtlW^téft^eâtm* e*tt*deVpacbydewnes qui sont sot*
ttedêpfottfcrde^ nature qtftrlteâucûttp plaa tard*.
BàttPlsr £MaxlH^' dfes* SawtffdeS, lfes genres à queue*
pWtbagéfe'dàiislëlbbwstip^ciiîfdela caudafe ont seuls
^ctt aWTtt ic'de'potfdès tettainfr jurassiques , tandis qu©
ceux à caudale régulière ont existé plus tard, te genre*
jjfêèptèPU* <P: itumbùMti, sceflicus, Bonnardï) et
IXtteWîbpiv çAi tâedgWtcki) sont presqtt'uniquement
pttTpPm*àu' «eclfetetn -, cafon n'en a vu qu'une espèce
cfiw* les* grès houillers.
itf fkmïHe dëlrëH^od&itè* esPrtepnêsentée, dansle gf es
Wg»*é; pâ**lfc P: ùnprassus, etdans le muschelkalk , pal*
Itr J*. g$gft** dfertfiérn&rrain qaî est aussicaractérisé par le
Statmhthi&apioaih. Le genre Acanthoïde ne se trouve
cfHCPdtfttè ï«Ffcctaïftèi<es {À. Bfônniï); c'est un genre ex*
traordinaire qui réunit la peau diâgrinée de certains
lialistes, au corps du Silurus glanis avec des mqdifica-
tfRBrâatts lès nageoires.
Il'pàrstftrMtqae lès terrains inférieurs au terrain houil-
le*'s&m bien* caractérisés par des types particuliers; mais
jifâqïi'rci on n'eu recueillit qu'un très petit nombre de
dS&bïis., C'est la que se rencontre le curieux gence Cepha*
laspis de M. Agassiz (i).
Ce dernier zoologue trouve qu-ou va- au-delà dos faite
eu-adoaettant ^comme* eu Angleterre des dépôts d'eau
(îy*Vôjrek îfrôtïcô d*è M. Jâroesôn (X dïgéol., vol. i, p. 107).
gitizedJDy VjC
272 distribution n*e poigfl^ir» M6UU&»
douce dans le système carbonifère et jurassique , parce
qu'il n'a pas remarqué entre les* poissons de cette époque
des différences correspondantes à celles qui distinguent
maintenant les poissons d'eau douce et les poissons ma-
rins. Les eaux de ces temps reculés, circonscrites dans
des bassins moins fermés, ne présentaient pas encore les
différences tranchées que l'on remarque de nos jours*
Ainsi ce qu'on appelle des couches d'eau douce étaient
des dépôts de delta ou d'embouchure de fleuve, ou tout
au plus de lagunes d'eau saumàtre. Il pouvait y avoir ifi
véritables poissons d'eau douce dans les rivières , mais
jusqu'ici M. Agassi z n'en a pas remarqué au-dessous du
grés vert.
Dans les premières époques du globe il n'y avait que
des îles ou de très petits continents , donc les rivières n'a-
vaient pas un long cours et la marée devait s'y faire sen-
tir proportionnellement dans une plus grande partie de
leurs lits, soit à cause de cette circonstance, soit a cause
des soulèvements qui n'avaient pas encore formé beau-
coup de montagnes. Il est possible qu'en conséquence
les poissons des rivières d'alors participassent beaucoup
plus de la nature des poissons de mer que lors de l'épo-
que tertiaire ou de nos jours.
Consoliez sur les Poissons fossiles : Recherches sur les poissons
fossiles , par M. Agassi* , NeufcMtel , i833, superbe ouvrage non
achevé qui aura 5 vol. in-4°, et 25o pi. in-fol.; il n'en a paru quel
4 livraisons ( prix de la livr. a4 &• )î «on Mena, sur les poissons
fossiles d'eau douce et du lias ( Jahrb. f. Miner , i83a, cah. % 5
un autre Mem._(<fâo, i834, cah. 4 ); son Rapport sur les Pois-
sons fossiles , découverts en Angleterre , i835, auquel j'ai em-
prunté les conclusions; sur les IchtkyolUhes, par M. de Blain-
vilJe.(/V. Dieu dïhiii. nat., vol. 38 ), ou k Trad . ail., par
Kruger, Qucdlinburg, i8a3, m-8°, ouvrage impartait vu l'épo-
que de sa publication j Mena, lardes Poissons du Dusodile de
dby Google
mSTBÏfrtJTION DES* CRUSTACES F6SSILES. 275
Bonn, etc., par MM. Bronn et Zenkcr( Jahrb.J. Miner., i3a8,
p. 374» et 1 833, p. 3q5)$ sur les Poissons de Soleuhofca , par
M. Bronn ( Zeitsch. J, miner., 1828 , p. 608); sur ceux des
houillères du Palatinat ( dito 1829, p. 483 }; sur des Poissons da
has(Jahrb.f. Miner*, i83o, p..i4)« M&n. sur les Poissons de
Solenhôfen, par M. Gerniar {Teutschland, vol. 4, part, a, p. 89};
sur le Dapedium , par MM. De la Bêche et Leach (TVa/w. o/^dke
geol. tSbc. o/* London , N. S. , vol. 1 ) ; sur les Poissons de
Caithness, etc. , par M&{. Murchison et Sedgwjpk ( dito , N. S. ,
vol. 2)5 sur les Poissons de Secfeld, en Tyrol ,'par M. Murchi-
son {dito, N. S., vol. 3 , part. 3)5 Mém. de M. Riley ( Phil.
mag., N. S.,n° 17, p. 36o,)j Uber einige ausgezeîchncle fossile
Fisehzahne aus dem Muschdkalk bei Baireuth, par M. de Munster
Baireuth, i83o, in-4°, avec 1 pi.; sur une défense caudale de la
Raie- Aigle, par M. Deslongchamps (Mém. de la Soc. linn. du
Calvados , vol. a , p. 271).
Y. DISTRIBUTION GÉOLOGIQUE DES CRUSTACES FOSSILES.
Les Crustacés sont beaucoup plus répandus dans les
couches de la terre que les insectes , et Ils peuvent ainsi
leur servir mieux de caractères.
Trilobites. Le sol primaire est bien distingué des au-
tres par des genres nombreux de la famille des Trilo-
bites, savoir : les Caly mènes , les Asaphes, les Ogygies,
les Paradoxides , lesÂguostes , les Isotèles, etc.
Je ne sais si on peut déjà dire que ces genres aient une
distribution particulière, du moins ce seraient plutôt les
espèces qui pourraient caractériser des séries différentes
de couches. M. Brongniart a cru déjà , en 1822 , pou-
voir énoncer cette dernière opinion ( Voyez sa descrip*
iion des Trilobites, p. 6a). En opposant les Galymènes de
Trjstan , et Macrophtalme , les Ogygies de Guettard,
de Desmarets et de Wahlenberg , des ardoises d'Angers
ou de la Bretagne, aux Asaphes de de Buch et Hauss-
mann, aux Agnbstes du calcaire de transition de Suède
12
$74 BISTEIBUTIQK »|$ CMJftf ACM F^ilIAS*
et de Bohème , ainsi qu'au Cal y mène de Blumenbach et
«-l'Asaphe caudigère du calfcaire de Dudlèj.
Si les nouvelles découvertes confirment ces gisemeull.
particuliers de divers, trilobites, les observations, son*
d'autant pJui insuffisantes à cet égard „ qu'on n est gai
encore fixé surl'âge géologique de tous les dépôt» qule»
renferment; D'un autre côté., il ne faut pa* oublier k
circonstance que la diversité de* geores. et surtout. d«a
espèces peut dépendis quelquefois du sédiment qui 1»
empile* Telle Gfcygica pu vivre sur un sol liinoBeeiret
être ensevelie dans un schiste , tandis que tel Galymene
a vécu, au contraire, dans dès endroits où il se déposait
du calcaire. Pour pouvoir établir des règles fixes de dis»
tribution , il faudrait trouver les genres ou le& espèces
dites caractéristiques indifféremment daus toutes.lesea»
pècesde roches d'un terrain.
Dans le tone tempérée boréale , les trilobites n'ayant
pas été découvertes hors du soi primaire ( intermédiaire
désauteurs), leur présence fournirait un cxcelleutcatac-
•fere s'ils y abondaient autant , par exemple , que les
jNummulites dans la craie, mais il n'en est point ainsi, et
on ne lestrouve, en général , comme beaucoup d'autres
fossiles anciens , que çà et là dans des bancs isolés.
La Bohême, la- Courlande, l*Esthonie, le sud de' la
ÏTorwège et de la Suède , y compris l'île de GothJand',
sont riches en trilobites, dont quelques-unes sembtent
propres jusqu'ici à l'une ou l'autre des contrées; Ainsi
M. Zenker a décrit les genres Otarion , Conoceptiûlôs
et Elkipsoccphalus , en Bohême(i); M. Dalmana crû
ysreconnaître , en Scandinavie , de nouveaux gçnres ,
tels que lès Nileus, les Illœnus , les Àinpyx , les 0tt-
nus. D'un autre c6té , aux Etats-Unis, il arrive', comme
(').V^ex Btitragtfur JVaturgcschichte der UrweU*
Digitized by VjOOQlC
flWScandliMtvfe ,, que des' espèces identiques avec celles
dal'Ebroffe coatiaeDèal«T so&t accompagnées d'autre*
«ftèofts cteniaii^paftite.* servi à, M WU Dekay et Grotasi
gtfn* otestfGueîfles genre*Isotolu$>, Cryptalithus , BU
plaur&r Irinmws , Ceraurus*, Triantkrus , Nuttai*
ni&tlBtongniaHia* M.. G«aen décrit vingt-deux espèo*
nou^ailsMoir trentftfdeftat»
La* autres localités dttTrilobitefr stmt PAmériqufc b**
sérielle. haut Pérou* laPodolie, là Gafrintbie, la West*
pbalié,', l'Eifel , le Caucase , 1* Galicie , «t , eo général ,
1* terrain,- schirtaux ardeister dei'Espagoe, la Bretagne,
la»Maadi&> Je pays de Galles €t l'Irlande.
Gnrstfltez ' pDar les trilobiies : 1 ouvrage de M. Brongniart ,
tôte;tii*4«; avec pi. ; Mena; dé M. Dalman ( Kongl. vet. Akai.
JÈtoJUl, pour t8»6,p. ii3et'2i#, ou sa trad.ail., Uberdie Fa-
i+ÊÊhw, JTarattberç, 1 8*9; in-8°, avec £ pi; ; OTer 7*rtfo£. , par
M*BU»lilMiWf ih«*4°^vec pi.; Udërsioktdtriri Bthnun bekanmm
UrilobU^ par Mi de Stemberg , Prague,. 1 8 ?5» avec q pi,, et Jjw,
:râ3a, p. 5i6 ; Mem. sw de* Trilùbius de Ruuie^ par le comte
Baxonmavsky; (v//m. d. &*. nat.,, vol. 8, p, 186, avec a pi») s
par M, Mander (Beitragê*zur Geogftosie, p. 109, avec 5 pi.); et
par.lîr N. I Schtcblegloff ( Oukasaul OtAriti, vol. 4* P- 66 et
afcft aveôfig.); Nachricht von selienen Persteineriwgeu , etcT,
pftrrVv"ïfleen, Berliù, et Sirahund', 1^6^, in-8*; avec 8 pi.; C*±
J)M0Éii*'»jettJ«pftta6»* ei'oittoAtoaaeirç paT'MÎ Htontaghaas, Cre-
UOX ift*3 et i83&; sur dettx trilâbites, pat Mi Broun { Zeitsch,
y» ijiai.^^Baav p. 5i7» avec 1 pi. 5 Mena, sa* unCalymène , par
BI. de Meyer ( iVowi -<^cJ. Acad. nat. cuti**,, vél* 1 5, part, a »
H». icoy avec 1 pi. )f aur uu trifobileda lac Haron, par M1. Stokes
{Traits. ofOtegeol.Soc. ofL<md.yn, s,» .vol.. i,pa«t. 2, p. ao8)f
Hém, sur les trilobiies des États-Unis, par M. Dekay et Renwck
ÇAnn. oftheXyc. of 'nat. hist: of~lYew>'Tbrk : , vol. ï , part. 1 ,
p**!^** i85 ) 5 ^ nmm& ofih&trihbkéf.ofrmïtk America ,
pK/Xacift Greea, PHiladélpaie i83a.>in^8*, avec 70 modèles on
pjiliKi (tprix/iaofr; ); snrlertriiobities de May, par M, Destoog-
cheaps* Caetf a 8*«.
dby Google
976 mstaiBUTiow dis crustacIs vû&bizM*
Eïdotée, etc. Dans le calcaire carbonifère il y a déjà
des crastacés qui s'éloignent des trilobites, l'un d'eux a
été nommé Eidotea par M. Sconler (Edi*b. J. qf nat.
a. geogr. Se, juin, i83i, avec i pi.)* M. Dekay a dé-
crit , sous le nom d'Eurypterus , un crustacé singulier
du calcaire de New- York. Dans le Zechstein, M. Ger-
mar a indiqué une Idotea antiquissima , et de Schlotheim
un Trilobites ? problematicus . Ces êtres, mieux connus,
serviront à lier plus intimement lés Trilobites aux Se-
roles et aux Brongnartia vivants des mers australes.
Il paraîtrait que les Trilobites n'auraient pas de véri-
tables pattes , quoiqu'on voie sur les cotes de quelques-
uns des traces pyriteuses , qu'on aurait pu croire en
avoir pris la place ; mais leurs pattes sont transformées
ca nageoires et branchies, appendices qui sont assez fré-
quents dans les Trilobites. Ce sont des êtres intermé-
diaires entre lès crustacés brachiopodes et isopodes(i).
Entomostracés. J'ai déjà signalé de petits Entomos-
tracés dans le terrain carbonifère et houiller. Des Cypris
ou des entomostracés voisins de ce genre , y ont été re-
connus dans des dépôts de delta. Des Cypris bien carao
Iprisés {C. faba) se rencontrent dans des couches for-
mées de la même manière à l'époque du grès vert (Til-
gate, sud-ouest de la France) , et ce genre abonde dans
les calcaires et les marnes d'eau douce de la période ter-
tiaire (Auvergne, Suisse, Mayence, Wurtemberg,
Bavière , Bohême).
M. de Munster nous a fait connaître la distribution
géologique d'un autre genre d'entomostracés Voisin des
. (j) Yoyez Recherches sur les rapports naturels entre les trilo-
bites et les animaux articulés; par M. Audouin ( Ann, g&nér. de
Se phys. , voi. 8 , p. a53, i8ai ). Obs. semblables par M. Gold-
fuss ( Ann. de St. nat., vol. i5, p. 83 , et Isis 1829, p. 383 ).
dby Google
DISTfttlimOlf MM CRUSTACï» FO66ILIS. SSI7
Ofpris, savoir : le genre Cythère de Muller ou Cythe-
rina de Lam. Il en a décrit douze espèces dans les trois
étages tertiaires , et trois dans la craie de Maëstricht ou
delaWestphalie.Deux de ces derniers ((?. subdeltoïde a
et cofnpressa} se retrouvent dans le sol tertiaire. De
plus,il en a découvert huit espèces doubles plus grandes
dans le calcaire carbonifère du pays de Baireuth , et il
y en a en Snède (C. Hîsingerî). Certaines espèces ter-
tiaires sont très voisines de quelques espèces vivantes (i).
M. Desmarest rapproche des Asellotes certains crus-
tacés du gypse de Montmartre (Spheromawiargarum).
Crustacés décapodes et macroures. Les Crustacés
remplacent les Trilobites dans les sols secondaire et ter-
tiaire , et malgré leur rareté et leur distribution locale
et non générale , ils sont disséminés dans ces dépôts
d'une manière particulière. Dans le Trias et sartout
dans le muschelkalk , se montrent des Crustacés déca-
podes macroures , savoir : le Palinurus Sueri, Desm.
Jusqu'ici on n'en a pas trouvé au-dessous de cette forma-
tion et on n'a pas découvert de Crustacés décapodes bra-
chyures dans le sol primaire et secondaire jusqu'à la
craie*
Dans lé Lias,'û y a déjà plusieurs genres de Crustacés
décapodes macroures , savoir des Astaces , etc. , ce qui
montre qu'à cette époque les êtres de cette division des
Crustacés étaient nombreux , aussi le dépôt jurassique
moyen de Solenhofen est-il rempli d'un assez bon nom-
bre de Macroures, savoir des genres Pagurus ( P. mys*
ficus) , Eryon ( E. Cuvieriét Schlolheimii) , Astacœ
{A. modestiformi$\% Palœmon (P. spinipes , etc. ) ; de
Stomapodés du genre Squillams (S* Manteîli). Il y
avait des Crustacés pœcilopodes du genre Limule (L.
■■ ■ ' ' ' ' "II» ii— '" ^^mmmmm^mm0
(i) yojtzJahrè../. Miner., i83o, p. 60. #
antiqna),M. le comte de:Munster y compte déjksôa-e*
gèo»v de.Onastaeés* r
lie schiste d^StOBesfield^leser^lesrdeBradforfret <h
ftelloifcay ,.et d'autre» asawes juwtt»iqB€SA,7 offrciU aussi
9^ et li de» €ru5to€é6<//^acw^)eto.)/v surtout de$fr%
inepts.de paltes«Xe lias contient à«s< Langoustes*.
I)Uiw le ^^àw^cre7^ee% et surtout k^a, base (<£**
verte), il;y a aussi des Crustacés mactx)ures des inétfarl»
genres que*, ceux/ de couches jurassiques. Il y a défilas
les genres Jrc<mia\ Etycea et Cotyster , que M. Mm*
tell a découvert dans l'argile du Gault* C'est , je crois,
la système qui présente les premiers Crustacés décapodes
hracbyures du genre Cancer (C pûhctulatus, Leachu\
rugosus, antiauus) f division qui augmente dans le s*l
tertiaire*
i^Baas ce dernier,- on troave des Crustacés, décapai»
bracfayures et macroures, dans toutes le» formation*)
aÀB*i*infe'riemtem*nU>n.revo\i>le* Cancer LeackiifJBû*
eti'? marnas , Leucosiajniweatiana, Inachus Lamas*
ML, Ranina Aldrayandi, Astacus affinisy etc. A» LwJSr
les débris du Portune d'Héricart sont aussi abonda»*
dans Je cakaire que ceux de l'espèce vivante appelée?,
oa Etrille commune (Cancer puber, Linnée) sur les eAMI
dtJ'Oeéan.
Ban* le terrain moyen, . existe le Cancer quaM*
hiatus ( Dax ) , etc. Dans le sol lertiaise sypérietw, 3*?
a. des Fortunes, (P. leucodon), les Cancer maeroehahit
eL'omutus y le Gmpsusdubius , le Xanthus Dàsmareëi
éJioux)., les Qanoplàx LatreiUH, incisa, emarffjnaia
et ùnpresa^ YAtelecyclus rugosus, le Leucùsia* Cn#
WUm+l&Dorippc Rissoana, etc.
. Enfin les alluvùms anciennes contiennent quelgnefim
des restes de Crustacés vivant dans le pays. Dans ce cas
dby Google
se trouve, le Cancer spmifixpis des sable», de Stffcàt
Hospice, près de Nice.
Qa voit donc cncoreque les Crustacés* présentent dans
le sol Secondaire une distribution d'espèces, tandis qu&
partir de la craie inférieure, des genres nouveaux s'asse»
cient aux nouvelles espèces, kinesurejcnV on s'élève dans
les couches de la terre.
Quant à la différence que présentent ces élues avec
ç^st» actuellement existants, les Crustacés jurassiques se
rapprochent des espèces vivantes^actuellement danaies
mers équatoriales.; mais ils n'offrent guère de genre»
nouveaux. Parmi les Crustacés du sol tertiaire supérieur.,
ily en a qui sont fort voisinsede certains Crustacés vivant
encore sur les côtes de l'Europe, savoir le Crabe corn*
mon (Cancer mœnas), et le Langouste (Balinurus
çuadricornus ) .
Consultez Histoire naturelle des Crustacés jossiles, par M. Des?
marest, Paris* i83a ; Mdm. de M. Roux ( Ann. des Se nat.f
Tôt. 17; p. 84 )i el «or de* Crustacés fossiles die la Nouvelle-
Jhneys par M. -Van Hénsselaer ( Ann. of the Lyc. ofnat, hist.
apl&w*Yàrk> vol. 1, pan. 2, p. 195 et a4j))-
VI. BUSmiBCTIOW o£ot.0G4Q9E DE» I1TSECTE9 FftBfnftf ;
La conservation des Insectes dans les couches de 1*
tftjçe a demandé des cTrconstances> particulières. Ces
éboes ont pu être entraînés avec des végétaux et enfouis
«peceux j mais en? général ce* charriage et cet»ensevelk*
sèment violent a dû les détruire. Néanmoins, j'en ai
djjy? cité dans le terrain oœrbonirère et howller; et les
limites; tertiaires (Hokroiijdeo , Cologne, Usnach, Bâ*
debey> Sagor sur la Save, Swigaglîa) sont assez souvent
accompagnés. d'insectes, et surtout de ceux qui sont
i fragiles , tels nue les Coléoptères, Un exemple du-
dby Google
HO W*T*WJTiOJî ** IHMCTE* 908SILM*
mème.genre nous est encore offert par la forêt sous- ma-
rine près de Morlaix.
D'un autre côté , lorsque des dépôts locaux d'eau douce
ou de lagunes ont eu lieu d'une manière successive et
sans beaucoup d'agitation dans les eaux , les limons ont
pu envelopper des insectes aussi bien que des poissons ,
les uns ont été écrasés, les autres se sont conservés in-
tacts. Des travertins récents empâtent aussi des in-
sectes , témoin celui de Tharandt , qui a offert nu Julus
terres tris. Enfin des insectes ont pu être enveloppés par
des sucs résineux d'arbres , comme cela a lieu encore
aujourd'hui dans nos climats ou au Brésil , au moyen de
la résine de Copal. Si ensuite ces arbres ont été enfouis
avec leurs résines , on pourra avoir ainsi des insectes
parfaitement conservés, surtout des Hyménoptères, dés
Diptères , des Arachnides , etc. Ces trois sortes de gise-
ments sont aussi ceux qui offrent des insettes, et le der-
nier est le riche en ce genre.
Ces êtres, suivant le développement des végétaux ,
ont dû être ass.ez variés dès les premiers âges du globe;
aussi a-t-on déjà reconnu dans le système carbonifère on
les houillères des Arachnides, des Coléoptères, des Ne-
vroptères et des Orthoptères. Depuis cette époque jus-
qu'au temps du dépôt jurassique moyen de Stonesfield
et de Solenhofen , on n'a pas encore découvert jusqu'ici
d'insectes, si ce n'est peut-être dans le zechstein; -mais
on comprend qu'avec le temps , on en pourra trouver
dans les dépôts littoraux du zeçhstein et du lias, et qu'oit
en rencontrera surtout davantage dans les houillères.
À Y époque jurassique moyenne , nous observons deux
ordres d'insectes de plus que dans le groupe carbonifère,
savoir des Hyménoptères des genres Sirex Ou Ichneû-
mon , des Lépidoptères de genres voisins des Sphinx et
des Céranibyx. Les Névroptères sont des genres LibeU
dby Google
haies (i), Agrion et Myrméléon, les Coléoptères du
genre Buprette et les Arachnides du genre Galéodas
d'Olivier ou Solpuga de Fabricius. .
Les dépôts de delta du grès vepi doivent receler des
insectes fossiles; mais jusqu'ici, on n'y en a déterminé
aucun, si ce n'est une élytrede Coléoptères dans la craie
de Rouen (2). Il faut donc sauter presque du système
jurassique jusqu'au sol tertiaire moyen ou supérieur
pour revoir des insectes. Les marnes des lignites des
bords inférieurs du Rhin ont présenté assez d'insectes*
savoir des Coléoptères carnassiers , hydrocanthares
(Dyslicus) , serricornes buprestides , lucanides (Lu-
canus), trachélides cantharidées ( Meloe , Canlharis), *
prioniens (Parandra)et tétramères cérambyiens , des
Orthoptères sauteurs (Locusta), des Hémiptères hy-%
drocorises (Belostome), et cicadaires (Cercopis) , et
des Diptères tanystomes {Anthrcdc) et tabaniens ( Tfc-
banus).
A Gluckbrunn, enThuringe, le lignite a offert dtt
Coléoptères carnassiers , carabiques et clavicornes si-
phales (Silpha) ; à Bilio , en Bohême , la thermantide
renferme des Hyménoptères j à Radebey , en Croatie,
à Nicoltschitz en Moravie, à Sagor sur la Save et à Sî-
nigaglia en Italie, des poissons et des feuilles d'arbres
sont accompagnées de Diptères et d'Hyménoptères.
M. Tournai a découvert des Diptères dans' les marnes
tertiaires supérieures d' Armissan > près de Narbonne.
Le dépôt local gypsifère et tertiaire d' Aix, en Provence,
' (1) U y en a 5 espèces à Solenhofen, ainsi que des Coléoptères
et des Ranatra.
• (a) Note de M. A. Desmoolins ( Bull. uwV. de Se. naU , oct.
l8a6 ; p. a53 ) \ est-il bien prouve qoe cette élytre était dans la
roche intacte ?
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««fewï^beauccrtip àtopàtem#et-à'imb<&&, savoir £tfe
Arachnides fHeuses , pédipalpes , des Aptères suceur^
dés Coléoptères carnassière*, Hydrocatttïlarcs, brafctiéi
lytre»yl&m€4lîcowies, hété^omères, tétramèfres*, *ylo-
phagosy capri©t>ri*es et cydîqnes^ des OrtUoptêres* litifc
dciïre* et saim*mç des Bffiimipèr€»*géôcorisvs', hydkf.
«œm^ett cicadàrires : dw-Névrcrptèi^ sobniicortre^ <fè»
Hyménoptères térébrafls, pupivwer, dipïoptêtesr, liét
afrogpMy des* Lépidoptères diimres% crépusculaires* ei
nattâmes', de* diptères* tipufaijrts, tanystomes*, xrdt£~
caoibeaefc athérioèr*es*.
A, Koehesauve, ii y a- dës'Byménoptères porte-aigdi*
l#ft*g»«piftires ( Pôlîsté}:
A, ôdiin^nv le -petit' dëpôr lbcâF dfelâinolàssrtbtit*
Mkit< s*i9érietoc recèle des-CbléoptèTesrscaraï«o!è5*ct
%dr5pbiltem , d^Ortlioptères (Blatte)', derWèVrops,
Hâte* setollctorrnes CEibellble )) plànipennes dugetrrê
Hémérobe et voisines des Friganes et Ephémères*, cfts
JBbmptères i géfcfcdrises ( Gimcx), Hydrocorises Ç#epb\9
gAMuwmks ( CocheniUèy, des Hyménoptères (Waxetfr
•*»*)> dfes* Lépidoptères voisins des- getxrès BàmbïBèret
6éh*mi>yx, des Biptèresdês genres fifetonectiïetAhf-
tfoaay.
Knfti dkni raTûbre accompagnant îesr fignites oirlfes
bois :dfe Conifères- dès bords su d; de là Baltique, orra*
trouvé' des* Arachnides, dès Scorpions, des Aptères
f&miopendre) , dés Coléoptères ( Etaler , , Atroctocerm
Gkwutto, Plotypus, Bylesinus , Apate,Ips etZycï
tus (JFabric^)^ Ghtysomek»», ete.)y des- Qrdàoptèm
(Blalta , Mantis et Grillus ) , des Hémiptères ( Cimex, .
Pentacoma et Cicada\ desNevroptères(Li6e//ai^P^r
norpa, Epkemem,. Hemerabius, Raphidia , Termes ,
Perla ètPhryganea)*, dèsr Hyménoptères {fchneumm
et Formica)^ de* Lépidoptères (Sphinx et mémento
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mit «s itfMcim? MnmiK US
dmttlej^aintiqpftdes Biptèrts (Ttpula, Bibio, Em*
%is~et Mmsccl)>>
Le> docteur. Behrendt prétend y avoir neconmi &>a
espèces d'insectes. A l' époque *<hi dfcpôt deitfamhwv, k*
insectes paraissent donc avoir égalé la création actuelle
paraiejttomkue èesfgedreserdB» espèces* car une grande
qpatûité d'in s^ete^fossilesiferont encore découverts.
; ItaPhK&ctes de l^aroBre sont tous terrestres ot surtout
flwwis, àl'excepiiôn de quelques insectes aq^atiques^tel*
qà&à&s Nepa et des Tromhiàiurn. Les Diptères sont le»
pMisrfîéquents , et leurs genres.se rapprochentbemicoitp
de ceux d'Europe %, quoiquepresqua aucune: espèctruw
«oit identiçpieavec celles de oe contient! oh <dfc mmm
d^l'Eurcpa septentrion*!*. €«s être* indiquent uncli*
mat plus, chaud* M. Bëtt^endt n'en cite qtretroisespècai
Çpi. a* retrouvent* en* Prusse, savoir le Tïombikium
<tqtuitiumr Phatàngfùm opilioettMncroiéhes elle Jhlûs
■tas les dépôts d'insectes , au malien des marnes* d*.
terrain subapennin de l'Europe méditerranéenne ett e»
Snisse, 021 observe, une distribution diflMita&ie*. B'sftuad
ce sont surtout des inse<ttes ay^nUvéea danfedesrtecftfciift
$ècs et arôdes; ainsi il t a beaucoup- de* G urcultoiride9"e*
fort peu de Carabiqnes etd'Hydroeanthares*. Les Àr*cft*
nides y sont généralement plus rares que les insectes
projMrement^dlt^
Quant aux genres de ces insectes, ils existent iôurdtns
le pays, et même il parait qp'il y a bien plus d'analogie
ou d identité dîespèces entre cesjnsedes^et ceux de ce*
contrées qu'entre les insectes fossiles des bords de la Bal-
tique eT les insectes vivants dans la Prusse. Du moins,
LL Marcel de-Serres s'exprime ainsi, et en cite dès exem-
ple tout cti reconnaissant quelquefois les identiques
kdes: climats plusméridionaux, comme en Sicile^ou
dby Google
DUTfttBWriOft MS ANîtfBIIDES FOSSILES.
ea Calabre ( Melolontha cornula d'Olivier, etc. ). On
sait que les plantes et les poissons fossiles d'Aix se rap-
prochent aussi considérablement des végétaux et des
poissons de mer de la Provence.
Consultez : Histma sueeinorum etc. , par Nalh. Sendelins,
Leipzig, 174» > in-folio avec i3 pi. ( ta collection est a Dresde);
Beobachtungen auf naturhistorich. Beisen , par M. Scbweigger ;
Berlin, 18 19, in- 4° ( sur les insectes de l'ambre et fig. ) ; Magasin
fur Entomologie, par M. Germar, vol. a, cah. . 1, p. 11, ayee 1
pi. ( sur le même sujet ) ; die Insccten in Bernstein, par G, Be-
rendt, Dantzig, i83o, in-4° 5 et une Note Isis, 1829; p. 4*3,
autre Note par M. Hunefeld (dào9 1 83 1 p. aoo.) ; sur les insectes
de l'ambre par M. Maccuiloch ( Quart. J. ofsc, \©1. 16, n° 3i,
p. 41 ) ï articles de M, M. Brongniart, Desmarest et Defranc,
(Dici. des Se. natiur) ; Note sur une Libellule de Solenhofen, par
H. Van der Liaden ( Mém. de ÎAoadL de Bruxelles , vol. 4 ,
p. a 47, avec z pi. ) ; Gebgnoskdes terrain* tertiaires, par M. Mar-
cel de Serres, Paris, 1 839, p. 229 j sur les insectes d'Aix eu Pro-
vence, par M. M. Murchinson et Lyell ( Ann. qf philos. 1829) ;
sur les insectes d'OEningen, par M. Murchison ( Trans. geoL Soc.
ofLondon, n.s., yol, 3, part, a)} Notice sur ceux de Westphalie
par M. Noeggerath {A et. Acad. nat. curios. vol. ij>); Insectes de
fiadeboy ( Croatie) ( J. de geol. yol. 3 , pi. 3 ) ; Imeçtea^du li-
gnite d'Usnacb t par M. Scberer {Archiv.f. d. ges iWrtw/., par
Kastner, vol. 11 , p. a5;).
VIL, DI8TRIBUTIOH GÉOLOGIQUE DES AV*£l.IDIS FOSSttXS.
J'ai peu de choses à dire sur la distribution des An»
nélides(i), si ce n'est que des espèces différentes se pré-
sentent dans les divers sols et terrains. Ainsi dans le sol
(1) J'avertis que je.nc joins pas aux noms des fossiles ceux des
auteurs qui les ont donnés, parce que je ne cite guère de fossiles
qui ne soient pas dans la tradnet. franc, du Manuel géofogUp*
de M. de la Bccbe.
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MSTRIBUTIOPf ©ES CIRR^ÏMIDES FOftêlUÎ*. 3M»
primaire, il y a desSerpules appelées S. epkhonia, soeia-
lis , etc.; dans le calcaire carbonifère, on trouve celles
nommées S. lithuus et compressa $ dans Je muschelkalk,
ce sont les S* valvàta , colubrina, etc., ainsi que le
Spiroririsvalvatex tus ;d&n$ le fia*, le & capitata,quinque
cristata , quinque ytlcata et complanata ; dans Yoolité
inférieure, \cS. lituiformis , tricarinatà, Umax, fila-
ria, etc. ; dans le calcaire jurassique moyen , le »£. g£#-
iosa , etc.; dans le coralrag, le S. quinquangutaris et
plusieurs autres espèces dans l'argile de Kimmeridge
(•S. ifium} etc.)» Les genres Serpuleet Spirorbe offrent
plus d'espèces fossiles, que d'espèces vivantes, et cha-
que genre, présente des identiques fossiles dans le sol
tertiaire.
Gomme pour lès poissons, une plus grande diversité
d'espèces commence à se montrer dans le système cré-
tacé; enfin dans le sol tertiaire surtout supérieur/ ce
genre est très commun.
yill* DÎSTRMBlTTKWr GÉOLOGIQUE DES CIREHIPEWES FOSSILES.
Parmi les Cirrhipèdes, les BcUanes, ItsPyrgqmes, les
Tubicinelles , etc. , abondent dans le sol tertiaire, sur-*
tout tqut-à-fait supérieur, cojnme dans les sables et les
calcaires recouvrant les argiles subapennines. On e>
trouve aussi dans le calcaire parisien , dans le grès vert
{PoUicipef sutcatùs, maxtmus , etc. ) ; mais jen'eii
connais guère plus bas , quoiqu'on en cite dans le mus-
chelkalk.
Vivant attachés aux rochers , elc. , les Balanes indi-
quent çà et là que la mer a changé de niveau > ou qu<*
certains continents, comme la Scandinavie, ont été sou*
levés depuis l'époque alUiviale ancienne.
Je piaee ici avec beaucoup de doute, et faute d'une
meilleure place, les fossiles particuliers appelés Apty-
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chus i &X v. TmgonaUHes, Pa»k., 2Wtowter, âcbl.), m
nmprochés da* pièces testaaées des iLepas<wL Anati&ft*
pirM. GtfFttar.(i,)„ tajidi*que M-RqppeU en voudrait
fiûre.&s qpercules de aarlftMies ^mmonées (»)r*tt
M. Van Broda jeatafcent des partie» xképendaifles dtfl
CépMopqdes. Les J^paditosua j40jrch*s «e «fe *Ml
renwntrà^Qcoxe gue<.daiisie toi secondaire , ««twÀnttt
àtpar tirdu Uas.
M. d^Meyer sudéocit A.nUamn mt bdkuus -de» 4e
lias, ^. tew, latus ysolenoides , etc. , «dans leealeaif*
lithographique, l'argile de &mmeridge,l'argite-#Oft*
ford, etc. (3). Dans*fe .système .jurassique etcwfCHx d«|
Aipca , ce fossile** &âçjjRe&t ; ainsi le Lepa&ées prokh*
maticus et.solçnoïdes existent dans la Scaglia, eus V#i»
cous; il y .en, a dans tes gnès,maMieux du i^alcaira^aMftçe
de.Halleio,en6alaJ>0urg,tetc. Ulptyekus te w «t«ws-
hrwatiéf «soat.citf» car M» Studer, damJ^cdome****
lacé de Châtel-Sàint-Denis.
13* DICtftlMrM» r6<0ft0QlQUt DIS «OfiBOt^WES VOSMUSS.
JLes tèjs des Mollusques -sont , avec les ■Pompiers #1es
péfrificatioas qui sont les plus utiles au géologue , parce
qne,>distribiiés dons tous>4es dëpAt&, ils -offrent aartÉ
«esse des pokrtsjde comparaison, soft pour feurs-genre*,'
mît surtout pour leurs espèces^ et ils ^facilitent *£«<%
.détermination de l'âge des dépôts ^im bassin on ^mttm
conjtoée kien>étadiée, et peuveiU encore «ider4aBsJP€~
■ ■ ■ ■ ■ ■> • i
{f)} Tcutscktand , vol. 4, cah. a, p. 89, avec 1 jil.
t(n) rtbbUâ.u. &ardfoett.ef/i%. ruuen*Prerstewemngen,'¥l(to4&>$
g.îM., 18*9, «i*e«, *vee '4 pi.
(3) VoytzJct.jiQ*d.»»at. C^W.,^1.^5, part, a^. i*0*
1*1. \OM*"f«*pk
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tod&de pays àsttwture et coinp©*rtion géologique p*^
. 5Et«tts les divbions de» Mollusques ne sont pas dtaé-'
«tiaa««rtgateBaentrdaB« le» couches hsrpeslres, lesAcéfftia-
k*?*le*&ra€liiopodgs, ^principalement les Céphalopo-
tepu&BMBtétreoea* cjuiontrécu les premiers; le» mers
étaifin* couvertes d'immenses Séfehes, Poulpes on Cal*
mrfl^aninwux clwwnns qui n'ont laissé dans 'les «couches
fBàtcke.petUs osselets /lorsqu'ils en étaient pourvus. Ges
nidàuiqnes ont étésuivies bientôt par les Gastéropodes ,
teufth^qoeJasCirrhopodes ne sont venus peut-être que '
pin** tard*
:& tes divers genres de 'Mollusques avaient unedistri-
btttton 'fcA». marquée, la tâche du géologue serait facile;
n»s*tiest «plutôt den^Tétude des «spèc€i9 qu'il doit cher-
obir,<les.car«iclère8 pour les différents dépôts; or cette
Hqb* *t*t*i|nmcnee, puisque le seul bassin parisien en a
ééjMttarni ijaoo espèces. La vie d'un homme y suffirait
à<peine, surtout dans l'état de confusion où se trouvent
Ittâynœymie et les déterminations ; le géologue doit donc
s^tttadaer^uvtout^ux fossiles moins nombreux intermé-
diaires et secondaires, étudier du reste les principaux
CJMjilittàge» i& choque formation 7 et laisser aux zoolo-
gues tapi âistr de poursuivre ces recherches jusques dans
ravrs moindres détails pour profiter ensuite de leurs ré-
■tftefetféoévaiiac.
X. OISTHIBUTIOlf oiotOGlOVE M» CéP0AXiOrODKS.FOS4ILCS.
hes Céphalopodes , ces êtres extraordinaires ayant
unewganisation plus perfectionnée que les MôHusques ,
paraissent avoir abondé extrêmement aux époques
primaire et secondaire ( Goiiialites, Ammonites, Bélcm-
ft*09y*etc). Ils ont diminué beaucoup en genres, àpar-
tir de la période tertiaire inférieure, et il ne s'en est
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9f& ment Birnoir re» cephalopo*** foisum.
conservé que les Seiches ouPoulpesetles Calmars, les Nau.
tUes, les Spiruies et quelques autres genres de petites
espèces* Ces êtres habitent surtout entre les tropiques.
Nautiles. Les Nautiles , les Lituites et les Orthocè-
res ou Nautiles droits se montrent dans les sédiments les
plus anciens, avec des restes de végétaux marins et les
Trilobites. Si ces genres y sont assez faciles à reconnaître,
la détermination des espèces offre de grandes difficultés
par l'empâtement des fossiles et leur changement plus
ou moins complet en véritable roche; le plus souvent,
les têts ont disparu. D'après M* le comte Munster, qui
s'est surtout appliqué aux Céphalopodes fossiles , les vé-
ritables Lituites et les Crytocératites ou Na util a ces avec
une coquille plus ou moins courbée, et non pas en spi-
rale , ne se sont rencontrées que dans le sol primaire,
tandis que les Nautiles proprement dits ou les Nautiïa-
cés avec des tours de spire réguliers et en spirale, qui
Sont enveloppés par le premier tour de spire ou sont
tous visibles , se montrent presque dans tous les terrains
jusqu'à la craie , à l'exception du zechstein; mais ces fos-
siles abondent surtout dans le sol primaire, et leurs es-
pèces diffèrent d'un terrain à l'autre.
/ Les Nautiles du calcaire primaire ont tqules les cloi-
sons concaves , à bord simple et non divisé, et sans
courbure, ou avec une courbure très légère; mais leur
forme extérieure et la position du siphon sont très dif-
férentes. Néanmoins on en peut constituer deux groupes,
savoir i° ceux à tours de spire qui sont enveloppés en-
tièrement par le tour extérieur, mais dans lesquels le
siphon n'est pas , comme dans les Nautiles proprement
dits, au milieu des cloisons, mais sur le dos ou le ventre;
2° ceux à tours de spire plus ou moins visibles, comme
les Planulites de Parkinson , les Discites et les Om-
phalies de Haan et les Ammooées de Montfort.
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DtSTttlBCTIOW DBS NAUTILES FOSSILES. 289
Le. premier groupe ressemblé aux Nautiles secondai-
res, mais il eu diffère par une moindre grosseur du si-
phon placé sur Je dos ou le ventre, et par les formes
extérieures ( Ellipsolites o valus , Sow. ) .
Le second groupe peut se partager suivant que les
espèces ont un siphon gros et large dans le milieu de
leurs cloisons (N.Discus), et suivant que ce canal est très
petit et étroit , «et tout-à-fait sur le bord ventral et sur le
dos des spires.
Le Muschelkalk renferme deux espèces de Nautiles >
{Nibidorsatus et nodosus), qui font le passage delà»
première sous-division des Nautiles primaires à ceux du
sol secondaire supérieur. Ces espèces seraient très caracté-
ristiques, si elles étaient plus fréquentes, mais ce sont
des raretés. . .
Les Nautiles qui se rencontrent depuis le liasjusques
dans le système tertiaire se subdivisent en vrais Nautiles
ou à cloisons à bord simple sans lobes .et peu courbé* et
en Aganides (Montfort) ou à cloisons dont le bord offre,
des anfraçtuosités ondulées et fortement courbées. Les
espèces nombreuses de ce dernier groupe existent surtout
dans les terrains jurassiques, ainsi que dans le sol tertiaire
( N. imperialis , Aturi) (i). -. .
Ce n'est que dans ces derniers, dépôts et dans la craie
qu'on trouve des espèces qu'on a tenté de rapprocher
des espèces existantes actuellement; car, pour les autres,
elles en diffèrent complètement, et indiquent surtout
des êtres fréquemment beaucoup plus grands.
Orlhocères. On a cru long-temps que les Orthocères
(i) Voyez Bull, de laSoc^géol. de France, vol. i, p. 179- et
Uàer die PlanulUen u. Goniaùten des Fichtelgeèirges, par M. de
Munster, Baireuth, i83a, in«4°> avec 6 pi., ou Ann. d. Se. nat.t
i834.
11. l3
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990 »t*mUHJTI<Bf DM CKTnftclftM.
ne dépassaient pas le sol primaire , et qu'elle* se trou-
vaient surtout dans ses parties les plus inférieures; dans
ces dernières années, on en a cité avec, doute dans le
lias, mais, supposant qu'on ait confondu en Angleterre
et à la Spezzia des siphons isolés de Bélemnites arec des
Orthocères, il est positif que le calcaire secondaire des
Alpes du Sakbourg renferme de grandes et petites Or*
thocères; j'eii ai même recueilli i Aussée avec leur têt
bien conservé et leur trou central bien distinct. Or ces
couches calcaires ne sont pas primaires , elles pourraient
être tout au plus de l'âge du lias ou des oolites inférieur
res; mais je crois plus probable qu'elles sont de l'époque
jurassique supérieure , et assez voisines de la partie in-
férieure du grand système crétacé alpin, Maintenant, si
les zoologues veulent continuer à douter du fait et sup-
poser que lès grosses Orthecères ( O. regularis, etc. ) du
Salzbourg sont des siphons d'énormes Bélemnites, il
faudra renoncer toufcà-fi}it à ce genre, tel qu'il est dé-
fini actuellement , et ne plus dire que les Orthocères ne
sont que des Nautiles droits.
M. le comte de Munster est encore le paléontologiste
qui parait avoir pu le mieux étudier les Orthoeères, et
il en a distingué de nombreuses espèces, dont un très pe«
t i t nombre sont décrites ( i ).
Bélemnites. Les Betemniles paraissent n'être que des
coquilles intérieures , des osselets d'immenses Seiches
ou Calmars, et elles se lient à l'os des Seiches au nioyen
des RhynckoUtes ou becs de seiches fossiles du muschel-
kalk (2) , des oolites et du sol tertiaire. Les géologues
(1) Voyez Mem de U. de M«yer, Art. Jcad. imL curios.,
vol, i5, part. 3, p. 60, avec a pi. et p. io5 et on Mém. de^ah-
lenberg ( Mém. de VApad. de Stockholm ).
(3) Yoy. Ann. d. Se. nat. yol. a, p., 482 et 486, et vol, 5, p. a 1 1 «
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crofent «g^p^-alemepjt: jusqu'à nouvel ordre que les Bé-
lemnitesne se trouvât qu'accidentellement roulées dans
les couches tertiaires CW^pbnUe ) , qu'elle! ne dépas*. i
sent pas le sol tertiaire etne s'étendent pas plus basque
le lias, dépôt vaçeu^x>yt dite* abondent en même temps .
que des sacs d'ençred« seifibe. Je crois qu'on se bâte trop .
dans cette déduction générale, et qu'on approcherait
pins de la vérité enr assignant aux Bélemnites, comme «
limite inférieure le* dépota secondaires inférieurs. En
effet pourquoi vouloir regarder comme impossible l'exis-
tence des Seiches à Bélemnites à l'époque du Trias, les
Rynçholites du*Muschelkalk ne tieuneafeils pas appuyer
lasupposition contraire. Qiiant k moi, je persiste toujours
à dire que j'ai vuuneJBéleinnite dans le muschelkelk de
la Thuringe , et je cjgfr qu'il en sera de cette exclusion
comme de: celle de» Grypbées- qu'on ne voulait pas ad-
mettre <fens le jwscl^llulk jusqu'à ce qu'enfin en en ait
découvert dans plusieurs points..
IJ Q^tpa^*i remarquable, OQmmeo^V^L cru, que les
Békumites soient beaucoup moins nombreuses dans la
zonealpipe etiuéditerra^éepoeque dansleaord etnowir
ojuest de l'Europe car. gela provient en partie '4e ce
que le lias manque dans l'Europe méditerranéenne ;
on sait que ce dépôt, ainsi que les oolites inférieures
contiennent le plus d'espèces et d'individus de Bélem-
niteô. Dans le système jurassique et -crétacé du midi, ce
genre est easortf asses rare , mais il en est de cela comme
de la plupart des fossiles de ces dépôts , si ce n'est de
ceux, qui vivent en famille* > comme: les Bûdistes, les
Nummulites* etc.
Il «fit positif que les espèces de Bélemnites sont très
différentes suivant qu'on les trouve dans le lias , les ooli-
tes ou la qrai£« Plus elles sont anciennes, plus leur ca*
vite intérieure est allongée, et plus elles se rapprochent
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292 BHwirfttTTiolf $tt fiéi«tà*fite*.
des Orthocères ,' domine rtibiérvè Mi de BlainviHe. jfâbsi
celles du lias sont en graoclé partie de très grande taillé !
et extrêmement longues. lïfcn est de mêmeTdé telles qui
accompagnent dans les Alpes des Végétaux propres aux
houillères , soit dans le Daupfemé, sék en Savoie; mais
personne n'a. encore pu déterminer les espèces de çé dé-
pôt assez problématique. Je ne voudrais pas dire que ces
couches des Alpes ne sont pas du lias , ou même qu'elles
ne pourraient pas être jurassiques ; mais à priori je ne
vois pas l'impossibHké de Pexisteneé de pareils êtres à
l'époque des houillères.
Le prolongement des Bélemnites qui ne se voit bien
que dans les espèces du lias et du calcaire lithographique
de Solenhofen a été trouvé quelquefois .isolé avec ou sans
sac d'encre de Seiche, et est figuré comme Loligo (L. pris-
ca et antiqua) par Zieten; il a été appelé mal à propos
Onychoiheutis par M. de Munster. On cite un Sepia
liastœformis à Solenhofen.
Voici les conclusions auxquelles est arrivé M; le comte
de Munster relativement' & la distribution dés Bélein-
nites : t° Toutes les espèôés crétacées ottt à la base une
courte fente , qui cesse brusquement ou se prolonge en
gouttière ( B. muoronatus) ; -\-
2° Dans les couches jurassiques siibétôeures\ elles
ont la forme d'un fuseau, et ont a la buse une gouttière
qui n'est jamais plus longue que la moitié de la gaine,
et qui n'est jamais fendue comme dans les espèces de la
craie; • i i ;
3° 'Dans les colites inférieures , les coiicnes supérieu-
re présentent encore des Bélemnites à gouttières Vers la
base; mais ces dernières Vont jusqu'au sommet. Dans les
couches marneuses endurcies et bordant sur le calcaire
jurassique, ces Bélemnites som encore en forme de fu-
seau {B. canaliculatiis, etc. ). Plus tas/ elles cessent d'a-
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toit celte forme, et dans lesoolites inférieures apparais-
sent les dernières espèce» $yeo une gouttière partant de
la base £«#. sulçatus). Dans le lias^ M. de Munster n'a
pas.vu d'espaces ^gpntlières 41* base; mais les autres
.^espèces nombreuses â£s*oplif$# inférieures montrent déjà
plus d'analogfë avec celias 4* 1** >
4° Les espèces de ce déifier dépôt se divisent en deux
groupes; les une*. n'ont au sommet qu'une gouttière
courte (2*. tçnids et ùreg^laris)^ les autres soatconi-
. (pies ,- souvpnt très longues f à trois gouttières courtes au
sommet, entre lesquelles il y a quelquefois des séries
. fines ( B. tripartàus et acuarius ).
L'oolite inférieure renferme plusieurs . espèces du
groupe à deux gouttières courtes, ainsi que quelques
espèces du quatrièmegroupe -9 savoir celles qui n'ont de
gouttières ni au sommet ni h la base.
Çonmltez a cetégartl : Bemerk. z. nah. Keuntnut dtr Belcfa-
*Ucn\9 par M. de Munster, Baireoth, i83o, in -4° *▼«: .a pi., ou
latrad, franc, dans mçs M*m. paléonL,yo\. i,,p,&95.Les Menu
de MM. Yollz(Mém. de la Soc. d'hisU nat. de Strasbourg
vol j, avec 8 pi.), de Blainville (Paris, 1827, avec 5 pi.) ; Miller
( Trans. ofthe geol. Soc. ofLondon & S. vol. 2, part 1, avec 3
pi.) ; Baspail (Ann. des Se. cCots^ vol. 1, p. 37 1 et vol, 3, p. 86};
Catullo Y Ann. di sior. naturali de Bologne, 1829 ) ; Beudant
( Ann, au Mms., vol. r6 , p. */6 , avec 3 pi. ) ; Allan (Trans. of
theroy. Soc. oj Edinb., vol. 9, p. 398) ; Sowerby (Min. concho
logy) Defrance (/>«*. dciSc. nat., vol. 4), etc.
Ammvnées* Les Ammonées sont encore bien plus
nombreuses en sous-di visions et en espèces que les Bé-
leninites; car il y en a, près de 3oo distribuées dans tous
les terrains primaires et secondaires. Cependant malgré la -
confusion de la synonymie et leur nombre , le géologue
doit une attention toute particulière à ces êtres qui sont
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£fr4 DiaimwuTttiit dh» uiMMmém» fossiles
tantôt petite, tantôt gigantesques, S'en juger par des co-
quillages, qui but quelquefois^ dan* le Jura, ïa^randéur
d'un» petite roue de voiture. Ayant ttè têt très initiée,
tl est rare de le retrouver, *t surtout presque - toujours
l'ouverture est détrtiite odeàdontma^ëVCètte bouche
a des appendices en fitatoe dtateille *&Ua partie soit
«édiane, soit latérale, et sans letrt**aè»îté , ite- fourni*
rtat aans doute de bons caractères7 powlefr espèces j car
ceux tirés des plis , des tubercules ou des cotes peuverit
induire en erreur, puisque ces accidents dépendent de
r%e,etc.
M. deHaan (i) a rendu un service a la science en sé-
parant des Ammonites les Goniâtiles ou Ammonées, qui
lient les véritables Ammonites aux Sautiiefc, et qut ap-
partiennent presque exclusivement a la graitWacke et
aux calcaires primaires. M. de Mtmster les partage en
espèces à lobes simples faiblement courbés et arrondis ,
■ eu espèces à lobes pointus oit en languettes et en espèces
douteuses, et en compte vingt-cinq espaces1 (<&>x. «<>* ou-
vrage "cité plus tant, ou Ann. dès Se. ncct.y vol, 2,
*m)- * . • ■;'.' •• .- *..'■'■ '"■■■"', :'
Dans les Alpes jurassiques ou infra-crétacées du'S^Iz-
bourg , les Orthocères sont accompagnées d' Ammonites
quelquefois voisines de celles du, lias, etc, ( d* dony-
beariy etc.)2 et d'une Goutatite voisine .de Vj[, H9&s-
lowî.
Les Ammonées du muschelkalk < A. nodoms, bip.w*~
titùs , etc. ) établissent le passage des Goniatites aux Am-
monites véritables , et renferment une partie des ifëra-
tites de 1§l. Haan ( wy. mém. de M. de Munster, Buti.
de la Soc. ge'ôL de France, val *> p. 173 ).
( 1 ) Voyez Monographia Ammoni^eorum et GorùatiteQrun\ *pç~
cimen. Leyde, i8a5, in-8«.
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WfcTRIÈJUTIÔÏV MO AMMÔIYBfcS FOSSILES. 995
ï)'uue autre part, on a cru un moment s'élit assuré
qu'aucune véritable Ammonite ou Ammonéa à lobes
frangés n'avait été vue au-depous du jol secondaire,
toutes les Ammonites citées dans le sol primaire seraient
des Goniatîtes; mais M. de Bu/d| * bien démpntré 'qu'il
y avait de véritables Ammonées dans le système carbo-
nifère ou à k basai du terrain houiller dans le nord-
ouest de l'Europe (A* striâtes et sphœriçus).
Là science en était là :, lorsque M. de Bucb, dont l'âge
ne peut tempérer l'ardeur , publia son mémoire sur les
Ammonites et sur les Goniatites ( Uber die Ammoniten
et die Gomaiiten , Berlin , i83a , à 5 pi. , ou la track
franc. Annal, d. S»* nat. ,.voU 17 , p. 267 ; vol, 18 ,
p. 4'7 > et vol. a9 , p. 4 et 43 f à 6 pi. ). Il divise les
Ammonites en treize familles, et étudie leur distribution
dans les couches secondaires : x° les Béliers ou Arietes;
celles à siphon saillant sur le dos et constamment e» ca-
rène , sont propres au lias surtout inférieur {A. Buck-
landi)i %° le* Woleijères à dos aigu et sipjion saillant et
lisse^ appartiennent aux couches supérieures du lias $3° les
Amalthées à dos aigu et siphon saillant, souvent crénelé,
«ont distribuées depuis le lias jusqu'à la craie {A. Stocke-
sii)) 4° les Caprieorneesk larges carènes, garnis de grands
pli» se terminant par une pointe (4. flexicoslatiis);
5° les PfamdMes h dos et côtes arrondis, de manière que
h contour de l'ouverture est quelquefois un cercle par-
fait (A, jiïteatilis) , sont propres au lias et au calcaire
jurassique ; 6° les Dorsaii à dos large et presqu'à angle
droit'dcs côtes {A. Davoei , à Bex) ; 70 les Coronaires
à dos arrondi et très élargi , sans siphon apparent
(A. coniractus ) , sont propres aux Colites moyennes ;
8° les Macrocéphales à dos arrondi et combiné avec
des côtes sans arêtes (A. Herveyi) ; 9° les Armées à plu-
sieurs séries de varices ou d'épines sur les côtes et même
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296 DISTRIBUTION DES AMMONEES FOSSIEES.
sur le dos {A. perarmatus) , qui existent surtout dans
les oolites supérieures et la craie ; io° les Dentées à dos
plat et à plis ou cafés saillantes sur le dos, sans le pas-
ser {A. dèntatus) , famille propre 4 Toolite supérieure ;
ii° les Ornées ayant de plus que lès précédents une
série dé saillies sur le milieu du côté {A* vari&ns) rils
se rencontrent 'dans l'argile d'Oxford et l'obi i te supé-
rieure $ ia« les Flexueuses à dentelures des deux côtés
dudoà qui est en saillie et dentelé (A.Jalcatus), propres
aux oolites supérieures voisine de la craie ; i3° les *Com-
primées à Stries très fines à leur surface extérieure sans
varices , ni côtes , ni plis saillants {A. héterophyllus).
En Suisse , le calcaire inférieur des Alpes secondaires
offre diverses Ammonites du lias ou des oolites infé-
rieures, tels qiieA.Jàlcifer,Sow'.,œguistriatus9 Munit..,
macrocephalus, Davoei, Sow .ycolubratus9 Ziet., com-
mtimisy Sow., polygyratusTTLem.Ces fossiles sont associés
à dès Bélèmuites , des Plagiostomès , des Pholadomies,
des Troques et des Pentacrinites. Dans- des masses ju-
rassiques plus récentes, M» Studer cite au Stockhora
Y 'Ammonites" Parkinsoni '■', Sow , pUcatiUs et Raspaiïu
(Vôltz), avec des Bélemnites, des Peignes et YAptychus
imbricatus , tandis que le calcaire crétacé de Ghâtel
Saint-Denis empâte les Ammonites biplex9 Sovr.,sirrota-
ris, Ziet, annularis anguinus, Ziet, pkzrMkttUs compri-
mâtes, Ziet, des Nautiles, dès Bélemnites, (B. acutifbr^
mis 9 compresso-brevis9Yo\tz9 des Huîtres ; dès ÏVflef-
bratules9 , des Aptychus. » *
Consultez l'ouvrage de M. Zeiten ; le Minerai Canchology de
Soweiby j Mëra . de M. Raspail ( Ann. des Se. à"obs*9 «ol. 3>
pi. 1 1 et ia , et yol. 4, pi. i et 8) ; Maris protogaei Nautilos;
et Argonautes , vulgo eornua Ammonis in agra Coltorgico et
vieinis reperiundos descripsit, etc., J. G. M. Reinecke> Cobourg .
*ï$i8, iri-8<\, arec i5 pi. ; Mew. de M, d'Ombre* de Firmat
y Google
DISTRIBUTION Î>ES BACÇL1TM, TUHR1LITBS. 297
( Blbliot. iimVer., Yol. a6, p. 58)$ plu#ieur» ouvrages oryctogra-
phiques anciens , soi tout celui de Knorr, eic»
Scaphiles. Les Scaphites ne diffèrent des Ammonites
que par la forme particulière que prend leur dernier
tour de spire , et si on trouvait le Scaphites Jvani
privé de cette particularité , on en devrait nécessaire-
ment faire une Ammonée. Ce genre est caractéristique de
la craie surtout inférieure des pays de plaine et des Alpes
occidentales (S. œqualis) ; néanmoins on en cite des es-
pèces dans les oolites inférieures («S. lefractus) et le lias
(S* bifurcatus).
Baculites. Les Baculites sont des Ammonites droites ,
comme les Orthocères sont regardés jusqu'ici comme
des Nautiles droits. Ce genre éteint, tel» que le conçoit
M. Deshayes , ne se trouverait que dans le système cré-
tacé surtout inférieur et supérieur, à Maëstricht, à
Valognes, en Scanie, àGosau, etc. (/?. Faujasii, ver-
. tebralis , anceps , etc.), Il yen a peut-être dans le sys-
tème crétacé des Alpes.
Jïamitef. Les Hamitçs sont très voisins des Baculites
et n'en diffèrent quelquefois que par la courbure et par
le manque d'une dépression latérale aussi prononcée.
M. Deshayes les partage en trois sections , celles qui
sont courbées sans former de spirale , celles peu nom-
breuses enroulées à Ta manière dès Ammonites, et celles
qui forment plusieurs lignes droites réunies par des cour-
bures très courtes.
Ce genre, quoiqu important , est peu étudié ; il y en
a un bon nombre d'espèces dans le système crayeux ( H,
ellipticus) et jurassique même inférieur {H. annulatus).
J'en ai vu souvent dans les couches du même âge dans
les Alpes, mais leur empâtement dans les grès ou le cal-
caire, joint à leur taille et leurs bizarres contournements,
empêchent l'extraction des échantillons complets.
i3.
888 jHSïftMVTioi* des «RAcmo^oOTd tosaiti*.
Turritttes. Les TwrriUtes sont des Ammonites turri-
culées, comme les Hamites sont des Ammonites courbées.
Ce genre très caractéristique se trouve surtout dans le
grès vert et la craie de la plaine et des Alpes occiden-
tales (Z7. eosiatus , Bergeri, etc,), et jusque dans le Co-
raliag ( T. Babeli), espèce qui se revoit dans la craie.
XI. mSTatBOTJKW GÉOLOG1QUB DES MOLLUSQUES AGEFBAIÉ9 *
FOSSILE! (l).
MbUusques brachiopodes. ,
Les dépouilles des Mollusques foachiopodes (Des-
hayes) sont distribuées dans les dépôts terrestres d'une
manière remarquable. Les genres les plus répandus sont
ceux des*Tdrébratules et des Produetus ; les autres sont
plus rares et deux seuls sont éteints , savoir : les Ptt-
ductus elles Calçéohs*
Calcéoles. Ce genre (C. sandalina et heterocUta) pa-
raît propre au système primaire (intermédiaire) anté-
rieur au grès pourpré et à peu de chose près sur FJiori-
zon du calcaire à Asaphes de DuçUey.
(i) Nota. J'adopte la nomenclature et les classements 4c
"M. Deshayes ( Eneycl. méûi.y vol. a, et Coq, des environs de
Paris ) , qui, quoique sans place et sans titre*, est reconnu pour
.être à la tète des conchitiologistes s'occupant des fossiles* Il est
factieux que sa fortune ne lui permette pas de voyager, afin de
rendre sa collection de fossiles anciens aussi complète qu'elle Test
pour le sol tertiaire et crayeux. L'Institut ayant des fonds consi-
dérables pour l'encouragement des toiences, pourquoi n'en ieit-il
pas profiter ce savant. Dans tout autre pays, H. D. serait depuis
long-temps professeur libre à une université , sa spécialité lui
aurait bientôt procuré un professorat véritable) eu France, le»
règlements universitaires ne permettent pas aux savants de pro-
duire leurs talents, et sans protection , on reste oublié.
dby Google
MSTBIftimON DES C*&*K&S, RfG. 299
CraHies. Ce genre ne s'est encore rencontré que dans
le calcair à carbonifère ( C. prisea) , le système crétacé
supérieur et le tewain tertiaire moyen. Ce dernier offre le
Çranictf abnormis de Bordeaux et perstnata de Sicile ,
taudis que la craie de l'Europe septentrionale renferme
les C. parisieHsis , * antiqua , niunmulus , nodulosa ( i ).
Il paraîtrait que ce genre n'existe pas ou est très rare
dans le système crétacé deJa zone méditerranéenne et
alpfae.
• Orbicuies . Ce genre se voit dans les couches immédia-
tement inférieures au grès pourpré, dans le lias (O. re-
flexa), dans la grande *o\ite{0*granula(a)9 dans l'argile
d'Otford (Q+Hwmpk&siaTm)>
ÏÀngutes. Ce genre est inconnu jusqu'ici au-dessous du
calcaifêtcarbonifère (£. mytiUàdes). Le muschelkalk
présente la Lmgula^calcaria (Zenkev) et tenuissïma 2
(Bronu), te lias, le X. mytiloïdes. Il y a des Lingules dan#
le système jurassique , ainsi le L. Beanii est dans l'oo»
lite inférieure >. et ou en trouve dans le sol tertiaire in-
férieur ( L. tenms) et supérieur , tel que le Crag ( i.
osiaUsy Sow)
Thécidéç*. Jusqu'à présentée genre n'a été vu bien po-
sitivement que dans la craie tout-à-fait supérieure ( T.
hierogtyphiea, radiata , recurvirostra , etc. ) de Maas-
tricht, etc. ; mais il en existe peut-être une espèce dons
le calcaire inférieur ou le grès pourpré de Gerolstein
tT.?mniiqua).
Productus. D'après M. Deshayes , le genre Produc-
tus èomprend les Leptaenes , lesPentamères , les Strygo-
céphales et certains Spirifères , ce qui désappointe beau-
coup les géologues, parce qu'ils s'étaient imaginé que
(i) VoveaMém. de M.ffilson (Kongl. Vtd. Jcad, Handl,
geor i£a4, p. fyfcet i8a$, p. 3»4» *w i pï. )s
dby Google
oOO btâTHtfiUTtôN DÈS PBODUCTtS.
certains de ces genres avaient des distributions particu*
Itères. Or, dès qu'on fait de la paléontologie , il faut
suivre lès règles d'une zoologie' rationnelle, ou* bien ne
|>as s'en mêler. Pour certains objets , les géologûei peu-
vent avoir besoin seulement d'un nom sans chercher à
les déterminer ; mais lorsqne la même chose , arec où
sans tel ou tel accident , peut être placée par eux dans
deux genresdifférents, il n'y a plus a hésiter*, il faut ce-
noncer à ces classements imparfaits.
Les Productus paraissent particuliers aux couches an-
ciennes, c'est-à-dire quHls se voyent dans les terrains pri-
maires de Tâge du calcaire de Dndley et même anté-
rieurs à ce dernier , et qrîon cesse d!fcn trouver après
le terrain de Zechstein. Les espèces de ce genre sont
fort nombreuses , quelques-unes s'étendent , comme les
espèces de Térébratules , à travers plusieurs terrains ;
tandis que d'autres sont propres à tel ou tel système.
Dans le premier cas se trouvent les P. anliquata, rugosç,
spinosa et longispina, qui existent également dans lé
calcaire carbonifère et le zechstein ; dans le second cas
serait le P. aculeatus de ce dernier dépêt , s'il était bien
prouvé que cette coquille ne fut pas l'identique du P.
scabriuscula eihorrida de la série carbonifère. En géné-
ral, le zechstein ne parait point si bien séparé du sol pri-
maire par ses coquillages , qu'on le croit. communément.
En Angleterre, M. Murchison croit pouvoir caracté-
riser le calcaire carbonifère par le P s Martini et hèmis-
pherica, le groupe inférieur au grès pourpré par le Lœp-
tœna lala (de Buch), le Pèntàmerus%Knightu, le groupe
plus ancien des calcaires de Dudley par le Leptcenà
- euglypha , et le Productus depressus , et un qua-
trième groupe par le Pentamerus lœris et le Productus
oblongus, - •
Les Productus Leptœnes sont munis d'appendices ou
dby Google
Dl&pilfcllTlQtf BBS W^EBRATULES V09SILBS. EQ&
de tubes<Lonfiant passage aux tendons par lesquels les ani-
maux s'attachent aux rochers. A mesure que ces derniers
s'accroiss^pt, les deux tubes primitifs ie déplacent , et
les anciens s'obstruent, de manière que le hprjl cardinal
de la coquille eu est plu» ou moins couvert* Or, ces ap-
pendices détachés abondent ça et là dans les dépôts* et
ont été appelés quelquefois TentacUlites.
Les Térébratules embrasant un grand ^nombre d'es*
pèces de tous les terrains, et ont été divisés artificielle-
ment et d'après les forme» particulières de leur exté-
rieur «ra de leur appareil apophysairc inférieur (i)
on plusieurs genres, tels que les JSpiriferes, les Un-
cïtes ou Sfrophomënés , les Dehhyms , les Magps ,
tes Qrthù, les Gypïdia, etc. Or , lors même qu'on
adopterait pleinement les idées, de M.. de Buch sur la
manie de faire des espèce», et qu'on ferait rentrer une
foule de variétés dan! u& certain nombre de grand»
types, il n'en resterait pas moins encore un bon nom*
bré d'espèces avec une synonymie fortrembrouiUée. >
M. de Buch partage les Térébratules eu deux dis-
sions , d'après l'ouverture ronde- ou triangulaire que
remplit le ligament tendineux d'attache de l'animal. Ce
sent Ses Térébratules et ses Delthyri»(2).
Je ne sais ce que M. Deshayes dir^ de cette division
qui n'aurait qu'une application secondaire en géologie»
Bu reste,' ce zoologue a bien raison de rejeter des dis-
tinctions établies simplement sur des formes diverses
du système apopbysaire , parce qu'on ne peut les
vérifier que très rarement; or, si dans l'état vivant
(1) Mém. de Dalman ( Mém. deFAcad. deSiockh, pour 1827,
p. 85, avec 6 pi. ).
(2) Uber Terebrateln, par M. de Bach, Berlin, i835, ïn-4 ,
é*ir. des Mém. de l'Acad. de Berlin > et Ami. dés Mines, i835.
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S03 DlSTKlHeTieiS MfS TÉREBUATBO:» FOSSILES,
l'appareil apopbysaire esUlifféreat dans le* espèce* (i J, '
si certaine» formes paraissent * coïncider * atec certains
osselets apophysaires, rien ne dit que ces mêmes f ormes
ne paissent pas aussi se reproduire avec d'autres dispo-
sitions du systèflae âpophysaire, ce qui pourrait donc
induire en erreur ie géologue.
Toujours prompts à saisir les moyens aisés de déter?
minatioa et souvent trop peu zoologues , les géologistes
croyaient , il y a peu d'années , que les Spirifères ( Syn.
Ddthyris^ Daim.. ) caractérisaient le sol intermédiaire.
En effet, on y trouyé cités un bon tfombre de ot* Téré-
bratuies, à formés plutôt triangulaires que rondes, aux-
quelles M. Sowerby a donné en masse le nom jie Spiri-
fères (S* trigonutif, triangularis, striatus, etç.J (i),
Or, d'abord on revoit dan^ le zechstein en partie les
mêmes espèces» sayoir *x S. trigonalis, undulatus, multi-
pHcaius, mipimus, etc. Il y en a dans le lias (Spi-
rifisr Waicotii , t. triplîçata, Delthyrisjlabelliformis
(Zauk) et dans le-calcaire jurassique*inférieur et moyen
en Wurtemberg, en Bavière et dansées Aipes de Salz-
bourg. Il faut donc nenoncer.à cette idée et s'en tenir ,
avec M. Deshayes , • à la détermination des espèces de
Térébratules.
, Les. Térébratules paraissent accompagner les Trilo-
l>ites ouïes plus anciens êtres j elles sont déjà très nom-
breuse? 4ans le terrain carbonifère et le zechstein ( T.
pelargonata, lacunosoj et£«), où elles forment rarement
des bancs entiers, parce que ces êtres vivaient en familles
comme les Huîtres. Dans le trias on voit de même au mi-
(i) Voyez Mem. sur ranatonuedesTérébraule*, desOrbjcules,
par M. Owen (Jnn. de Se. nat. pour février et avril x835).
r (a) Ijos Hy^térqUtts de* anciens auteurs, ne sont que, dea moule*
iùlertftucft 4s Sptriferçs ou de Térébfalules,
dby Google
lieu du/ftzacftelAa&descouebea|>étries do certaines espè-
ces (27, w^am,/3mîv^ï, sufflata etorbiçulata, Schl.);
le lias, le système jurassique et crayeux (T. jûefrcmciïet
ovata)y en offrent aussi des bancs et en présentent des
individus isolés. Dans les oolites jurassiques inférieures
des Alpes, on trouve le Terebratuta ornithocephala, bè-
plioata, etc. Enfin il y en a dans le sol tertiaire, soit»
inférieur, sait supérieur ( T. grandis) , maïs le nombre
des espèces paraîtrait avoir diminué beaucoup depuis le
commencement de cette dernière époque. Ainsi M. Des-
hayes en compte près de 80 espèces ou variétés dans le
sol primaire, plus de i5 ictous le toischelkalk , 4* dans
le lias,, 35 dans les oolites, 4? dans la craie, 18. dans le
ml tertiaire et plus d'une trentaine, vîtaates. Le système
tertiaire supérieur offre même des espèces encore vi-
vantes (TiVitrea, çaput serpentis ettruncQta)*
M. de Buch remarque que les plus anciennes Téré-
bratulea «Ont presque toutes plis$éesr et à plas très étroits
ei aigus , et que ces espèces #ont rarement lisses. Les an*
neaux d'accroissement étant très visibles dan* ces Térfc-
teatules, leur surface présente des stries entrecroisées .
Leurs aninaaux ont du être plus grands que ceux des
Térébratules actuelles, qui ne présentent pas de coquil-
lage* • plissés. Les plis paraissent s'effacer avec l'âge.
Quelques espèces vivantes rappellent les formes perdues
depuis long «temps de certaines Térébratules pri-
tn^ires, ainsi le T. pstila&a paeaît être le modèle de
l'espèce gigantesque de l'Eifel appelée Strig$eephalmt
Murtini.
Les Térébratules loricées sont des formes apparte-
nant aux couches jurassiques supérieures et se retrou-
vant parmi les espèces vivantes. Certaines Térébratules
èés oelites inférieures établissent un passage entre la
division des Térébratules pugnacées et continuées , et
dby Google
j$04 HfflZB. DBS *0LL- ACJtVH, MON0*YjURBS^
c'est dans la craie que cessent les espèces plîssées. Les
Térébratules lisses se montrent' aussi dans le sol pri-
maire, mais dans le inuschelkalk eltesprédominent déjà*
et elles atteignent leur maximum en espèces dans le
. terrain jurassique moyen. Les Térébratules sont évidem-
ment des animaux habitant attachées à de grandes pro-
fondeurs et donnant la preuve que les formations juras-
siques et crétacées sont pélagiques ou. de mer pro-
fonde*
Mollusques Acéphales momomyaires.
•
: Les Mollusques Acéphales monomyaires ont aussi *
existé de toute ancienneté, ainsi M. Murchison cite une
Nucule avec des TrUohites dans les schistes sous le cal-
caire de Dadley;
Vsiracées. La famille dus. Os tracées est très impor-
tante pour le géologue, quoique M; Deshayes ait prouvé
que les Gryphées n'étaient que des Huîtres à talon re>
courbé de bas en haut , et que les Exogyres ne sont que
d'autres espèces à talon courbé sur le côté (i). • • «
. Dans le sol primaire supérieur nous trouvons déjà une
Ostreapriscaj il y en a quelquefois dans le zechstein,
et dans le muschelkalk on en connaît plusieurs espèces
( O. difformisy spondyloïdes , etc.), et même une Gry~
pheaprisca.
C'est dans le lias que se trouvent les premiers bancs
véritables d'Huîtres {Gfyphea arcuataou incurva, Sow. ,
«t Cymbium (Lanu) giganlea^ Maccullochii, obUquata>
depressa). Dans le nord-ouest de l'Europe, les deux pre-
mières-espèces sont , l'une dans les couches inférieures
(i) Voyez Mém. de M* de Bach {^/>n. d. Se, nat., mai i$35»
dby Google
du lias, et l'autre dans les couches supérieures. Ailleurs,
comme dans* le Wurtemberg , le G. Cymbium est rare,
tandis qu'aux Pyrénées, la GryphéeT arquée est rem*
placée souvent par les autres espèces (Ér. Macùullôchiïy*
Dans tout le nord-oujest de l'Europe , y compris la
chaîne du Jura , la Gryphée dilatée est caractéristique
pour l'argile oxfoïdieuue; la G* Ikuola , pour l'argile
de Bradford ; la G. virgule , pour l'argile de Kimme-
ridge ; la G» vesiculosu , columba ( Europe et États-
Unis ), 4uricufarisî aquila , sinuata , etc», pour le grès
rert ou- le*ystème crétacé; là G. irunéala^ potir la craie
supérieure: * •
Il est remarquable de trouver ces différentes huîtres
gryphoïdes sur des fonds limoneux 6a sableux , et de
voir dans4es couches calcaires surtout de véritables Huî-
tres à talon non recourbé et attachées souvent encore aux
•rochers sur lesquels elles ont vécu. On est tenté de se de-
mander si les Gryphées n'ont pas pu vivre détachées ifcur
lesyases?-
Parmi les huîtres véritables, celle appelée l'éX lePius-
eula, existe dans les marnes du lias; 0. pkcalifts, pec-
ttnata , pennaria etjlabellotdès se trouvent dans l'ar-
gile d'Oxford. Une espèce voisine de cette dernière
existe dans le calcaire jurassique moyen des Alpes du
Tyrol; YO. acuminOta, etc., caractérise l'argile de
Bradford , et les 0. deltoïde a et exogyra, l'argile de Kim-
rafewdge*; l'O. cristatay les oolites inférieures; -1*0.
g&gnçia, le Coralrag, etc.; l'O. ftabeHiJermis, dorsata,
tellovacina, etc., le grès vert; l'0. bkutricularis , veri*
cu&ris, etc., la craie; YO.jlabellula, le sol tertiaire in-
férieur; VO. navieularis, les argiles subappennines ;
l'O; Hippopus, Cornucopiœ •', eduïis , etc., les couches
arénacéo-calcaires supérieures^ ces dernières*
' On connaît déjà plus de 1 5o espèces d'Huîtres fossile»,
dby Google
306 w«TM»utiaH ni» ï»êctinidks, stc
tandis qu'actuettemenHl n'y en*a plus qu'âne soixan-
taine de vivantes f dont quelques-unea (cincf à six) se re-
trouvent dans> le soi tertiaire, supérieur. On sait qu'il y
a aussi trois espèces vivantes deGryphégs.
. Anomies* Les Anùmies sont moins nombreuses que
les>Hiutres, car M. Deshayes n'eu compte guère au-delà
de dix. On en trouve ckéeS' par divers auteurs dans le
système jurassique et même primaire , mais il ne paraît
pas que ce soient de véritables Ànomies, parce que
jadis on confondait dans cegenre plusieurs autres. D'uae
autre part, les Anomies (Deshayes) sont \>\m connues
dans le sol tertiaire inférieur^ A. striata) et surtout su-
périetfr, et il y a même VA. epldppkun qui*est encore
parmi les dix espèces vivantes connues* H est probable
q«*il y en a dans le système crétacé. *
- P lacunes. Les: P Lacunes paraissent avoir une distri-
bution analogue aux Ànomies, maison u'ea connaît qu*
d*ut un trois espèces fossiles, Fune crétacée et Pautee
dans le lias ( P. nodulosa , Zieten )., et il y en. a autant
d'espèces vivantes»
Peçtinùles. La famille des PecdrUdes est encore une
association de genres d'êtres dont le géologue rencontre
souvent les têts* Les Peignes ferment même des bancs
entiers dans toutes les formations , comme les Térébra-
tales et les Huîtres, et.ont environ, la même distribution
géologique.
Dans le système primaire-, on connaît le P. primig*
hîms et Muns&rL Dans le groupe- carbonifère ( le Pec-
tgn priseus, pliomtus , etc.).; il y en a dans le aechstein ,
dans le muscbelkalk (P. Alhertî>lçevi$atu$, etc. ); mais les
espèces augmentent prodigieusement dans les systèmes
postérieurs (P. œquivalvis du lias, P. dubius et quirvp*
costatus de la craie d'Europe et des États-Unis, etc.)- I*
P, plquronçctes est assez généralement répandu dans
dby Google
*is?aBurr?Oïi »» tmn, «ré. -Mfif
les marnes subapennkies jf et ir-en est de mime jonr les
P4 JhèJxligatensis, laticmÙXus-, «te*, dans le sol tertiaire
tout-à- fait supérieur. Les espèces Virantes, au nombre
d'environ 60 , ne ferment pas la moitié des espèces fos-
siles, dont un petit nomJaré a ses analogues vivants*
Le genre Peigne parait devoir comprendre ces M-
valves qui ferment des- Lomachellas dans Je calcaire
jurassique salifère du Sakbanrg,et qui otot reçu les
noms de Momatù saUnaria , éueçuivalvis et de Hafo-
bia ( H. salimarum ) (t). M. de Munster prétend «n
avoir retrouvé des espèces identiques dans le grès vert
des environs de Hatisbrinoe.
Xûrto*. Les iiànt*, crimpcenant, «Fapcèslf. Deshayes,
tas Pkqrioicomes, .soufrée* P«tinides intéressantes ponr
le géologue, car 41ns offrent .<)** espèces bien caracté-
ristiques* Ainsi on en -cite dans la grauwàcke ; H y en a
cinq dans le muscbdkalk ( L. faeàta , striaia , etc. ) j
il yenahuit^dam ta» lias (L, giçamea}^ et des espèces
dans i'ootife inférieure (L. préboxidea et g&bosa). SI
d'autos espèces se montrent dans le système jara&iqafe
supérieur, 1b L. probescidea s'y trouve aussi. Enfin il y
en a un certain nombre dans la craie $ maïs , dans le sél
tertiaire, te genre devient plus rare, quoiqu'il y com-
prenne encore des analogues vivants.
Piiçatules. Ces coquilles ne sont pas encore connues
plus tas que le Muschelkalk, oà V Ostraeites spondy h&-
des (Schl.) parait y appartenir $ dans le lias, on trouve le
P. spinosa; dans l'argile d'Oxford , le P. tubifera; une
espèce nouvelle dans le cataire jurassique des Alpes
dn Salsbourg; dans le système crayeux les P. inflala et
paetimoïdcs} enfin M. Desjiayw en cke une espèce
(1) Voyez Mena, de M. Broun (Jahrà. /.'Minéral, 1880 ,
p. *}* et stoi, p. 4o5 ).
dby Google
.308 TUSTMBtJttW Bfjg ♦SPOIfDVtES 9 *T<%
dans le soHertiaire moy en. Il en» compte 7 esjJècéV vî-r
Vantes et ai fossiles : une de «es dernières à peut-être
soi»-analôgue vivant. '* •"."
Sp^ntfyles. Ce genre f comprenant; d'aprèsfld: Bes-
hayes, les Podopsb, Pachitès et Dùmchoresf;ne se
trouve pas au«dessoas -dit système jurassique,4 L'argile
de Kimmeridgc offre le S. mœquistrtttus / la cyaiè est
bien caractérisée par le S. truncaius et spino$u$'( Sya.
- Plagiostoma spinom), et cette -formatton en renferme
encore beaucoup d'antres espèces. Dans le sol tertiaire
inférieur, e* peut citer Je S. cisalpinus {Brongn.)? et
dans l'étage supérieur le £ quinquecostatus.
Maintenant ce genre est, presque restreuit.fcux mers
équaiomles; on n'en connaît Que deux espèce* amas
les mers d'Europe, et M. Desbaye» en compte an?moras
a5 espèces vivantes et a? fossiles. ... ' . ^
. Hïrinites. Ce genre,! peu nombreux en espèeesy s'éteàd
-dpt système carbonifère jusqu'à jjous , iea#* tllen existe
: deux espèces vivantes. Le Hinmte BMiàviMa est dans
4e calcaire de" montagne^ le Zf. BubuUsçip dansl&Qpaie,
et B£. Desbayes compte 5 espèces. dSQînnites dan* lêtsal
«tertiaire moyen et supérieur.;
On ne connaît. pas* encore dé Houlette ( Pedum) fos-
sile.
Malléacée*. -£ette famille 'est importante fkv les
genres éteint*, Inocérame, Gatille et GerviHie ,^rois
genres gui semblent jusqù'icrpropres aux systèmes juraâ-
«que et crétacé, deux systèmes qui ont une grande ana-
logie dans leurs fossiles. , t# * .
lnècérames. Les /noc^ramtt s'étenden( jusque lias
f/. dubius , Sow. ) ; mais c'est dans la craie et surtout
dans sa partie inférieure qu'est leur gisement priaôipaJ
(/• sulçatus, striatus, eoncentricus, etc.).
CtUilles. Les Quilles ne sont connues enalre^onapty*
dby Google
DisTRiwrnwr dm qjmvitMBf , - ne: Mi
tement* que dans k craie (>G. Latnarkn, mytUoïdes ,
Cuvieri)} mais il paraît qu'il y eji a aussi dans les couches
jurassiques.
Gervîliies. Comme tant d'autres coquillages, les Ger-
vîÙies offrent certaines espèces qui sont communes au
grès vert et au système jurassique (G. avjcuhïdes); jus-
qu'ici elles sont plus nombreuses dans ce dernier que
dans Ta craie' ( G. solenoïdes , monotis, etc. ) (i). M. le*
comte de Mftnster réunit à ce genre lejfftilus gryphoï-
des (Schloth*), fossile dit lias et ressemblant un peu à une
Posidonomie»
Posidonomiés. Les Posidonomieà (Syn. Posidoflie)
sont on genre éteint de bivalves qui rentrera peut-être
dans les Inocèrames, car il n'eu diffère que par l'absence
de dents à la charnière. Ces coquillages ou moules inté-
rieures se rencontrent depuis la grauwacke ( P. Be*
chéri) et le calcaire primaire de Hof (P. specio$d)y jus-
que dans le lias (P. Bronnii); une autre espèce (P.
papyrneeus) est connue dans- le terrain carbonifère supé-
rieur. Ces bivalves caractérisent surtout te lias , tant de
la plaine que des Alpes. On en trouve aussi dans le
grès viennois et carpatbique, où elles sont associées avec
des Ammonites' et de Ipngues Bélemnites à gouttières
partant de là base. M. Stùder eu signale dans le grès de
Ralligen (Broc sur la Saane). *
Crénatules. M. Sowerby cite , dans le groupe ooliti-
que et la craie , une Grenalula /ventricosa, dont iî y a
au moins quatre espèces vivantes.
Pernes. Lès Pernes s'étendfent du système jurassique
jusqu'à l'époque actuelle , ainsi on cite le P. mytitoïdçs
dans le lias, le P. plana dans l'argile de K-immeridge ;
mi. i u * ' -
(i) Voyez Mém. de M. Deiîongcliamps ( Mépi, de la Soc.
linn. du Calvados, vol. i, p. u6, avec 4 pi. )".
dby Google
il y A des Berne» dans la cfàio snpérifOre et dans te sel
tçrtiaire: certaines espèces, dç l'Europe méridionale ont
encore leurs analogues vivants.
Fulselles. Le genre Vul&eUe- n'a que peu d'espèces
vivantes et fossiles; on en connaît une dans le calcaire
carbonifère ( V* lingulala ) et d'autres dans le système
crétacé supérieur et le sol parisien ( V. deperdita,
Lam. ). - \
MoUttsquti AofpheAêt ditrrf aires.
Radis tes. Parmi les Acéphales dimyaires , la famille
• des Rudistes , long-temps mal connue et bien étudiée
par M- Deshayes ( Voy. Ann. des ScniH., etc.), a fixé
enfin l'attentioades géologues et ils les regardent,, pour
le moment , comme caractéristiques de la craie de la
zone méditerranéenne, car, dans le nord de l'Europe, on
prétend bien* avoir découvert très rarement des frag-
ments isolés de Jodamie ( Angleterre), mais M. Grée-
nough doute de l'exactitude de la détermination*
Ces bivalves énormes et singuliers formaient des
bancs comme les Huîtres ; or , vu leurs tailles , on peut
se faire une idée de la puissance des couches qu'elles
ont produites, soit qu'elles soient restées, en place, soit
qu'elles suent été brisées et réagrégées plus tard en
roche.
ffippurites. Le plus souvent ces Hudistes sont plus vo-
lumineuses que les Sphèrulites (Syn. Tchtlvyosarcolites ,
Saintonge) et que les Caprines courbes ou droites ( Syn.
Polyconites). Les Hïppurites (ff. Cornu pastoris, wtc-
cinum> radiosa , Fîstulœ ou tuyau d'orgue (Provence,
Lisbonne, Hieflau) tyalhus ( Helgoland) , etc., com-
prennent les Radiolites , les Birostres ( moules de leur
cavité intérieure ) , et sont les Hudistes qui ont le plus
contribué à la formation des calcaires du système cré-
dby Google
DI8TBIBUX* BBS MYTïMCilg fMSftBB. 544
taci* surtout inférieur ou de l'Europe méridionale
(Pyrénées) et des Alpes (Close, Unteraberg, en Sais-
bourg ? etc.).
Il n'est pas hors de doute»qu'il n'y ait pat de Caprines
dans le système jurassique supérieur. Quelques géolo-
gues élèvent la même question pour les Hippurites ,
avec lesquelles on a confondu, long-temps divers poly-
piers à cause de certaines formes extérieures sem-
blables. •
Consultez : Dé nova quibmdam Orthoceratitum et Ostracitum
speciebus, pat Picot de Lapeyronse. Erlangen, i78i,in-fol. aw
14 pi. Les planches de la statistique des Bouches-du-Rboue, par
de "Villeneuve, an Mena, de M|f . d'Orbigny père ( Ann. du
Mu*,)\ de Desmotiïin ( Act, de la Soc. Unn. de Bordeaux ,
▼ol. r t Mv. & , i8«7 \ avec to pi. ) ; Rouland ( dito , vol. 4 »
euh. 5, p. 197) ; Besbayes ( Ann. de Se. nat., vol. 5, p. ao5 ,,
vol, i5, p». a$8 ) f de Buch ( dila, vol 16, Revue p. 1 } ; Desma-
r«st ( J. de Phrsn 1 8 1 7 ) 3 La Metherie { <&to , vol. 1 , p. 396 ) 5
Eêehivoge ( Archfr,f+ Mintr*, vol. 5, cah. 3, pi. g).
fifytilacées. Dans cette famille, nous trouvons le genre
Moule et Avlcule , qui ont à peu près la même distri-
bution géologique, V étendant du terrain carbonifère
jusqu'à nous. Ainsi dans le sol ancien, ou. cite le M.
Goldfusii, etc., dans le zechstein le M. sçuamoms, etc.,
dans le muschelkalk le M. velustus* Certaines espèce»
abondent dans le lias ; il y en & dans toutes les couches
jurassiques, comme dans le Corairag, où, par exemple, h
Saiût-Mihiel , on trouve encore les. coquilles dans les Irons
perforés par certaines espèces» On en connaît aussi dan»
la craie (M. kevis, etc.) et dans le sol tertiaire inférieur
(M. lithophagus) et supérieur (M. Chemnitzii, etc.).
Cette dernière espèce fluviatile et vivant encore dan*
le Danube est très variable et quelquefois .fOoHHfeif
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%tt Mftr&uuTiON us aviçcj&e*, mc.
triangulaire; die. acquérait aussi jadis une très grande
taille , témoin les énormes talons, trouvés en Hongrie
( lac de Balaton) et appelés dans le pays Ziegen Klauen
( Pattes de chèvres).
A vieilles. On en connaît dans le sol primaire, puis dans
le zechstein {A. gryphœoïdes) , dans le grès bigarré et
surtout le muschelkalk {A, sociaUsrcostata , etc.), dans
le lias, les oolites, la craie, enfin dans le sol tertiaire.
Pinnes. Les Pinnes sont un genre qui jusqu'ici n'a
pas été remarqué au-dessous du lias , les Pinnigènes du
lias, et surtout du système jurassique supérieur et de la
craie sont bien connus; mais, comme ces coquilles sont
très cassantes, on nia pu en déterminer qu'un petit
nombre d'espèces. Pour cette raison, les Pinnes (P.
margaritacea) sont , même dans le sot tertiaire, plutôt
une rareté qu'un fossile commun. Or, ce sont les pétri-
fications les plus répandues , les plus nombreuses en in*.
dividus et les plus aisés à recollecter qui resteront tou-
jours le guide du géologue , tandis qu'une fois réunis
en collection, les zoologues pourront donner à certains
fossiles, même rares , une valeur plus grande qu'il n'en
pourront jamais avoir pour le géologue-voyageur.
Arcacées. Les genres de cette famille, comme les My-
tilacées, se montrent en partie dans le sol primaire et exis-
tent tous encore en abondance, néanmoins la plupart des
espèces (plus de 5e) de cette famille sont tertiaires ou cré-
tacées. On cite une Arca eancellata, etc. y dans le groupe
carbonifère ;une Arcatumida dans le zechstein; un Arca
inœquwalvis dans le muschelkalk^ d'autres espèces dans
les oolites inférieures {A. rostrata) et supérieures, dans
la craie ; enfin le sol tertiaire en renferme des espèces
assez nombreuses, et quelquefois ayant leurs analogues
dans la Méditerranée ou les mers équatoriales {A. tetra*
gona9etc).
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. +t$titiM!Tjjm ibs tiugonsb*, me. 3£S
P*çtù&cl#$*L& Pfrtomçles, les CucuUées efr let JvW'
«ifef mi k pe* f«ès la même distribution, si cerfëW
q^JesNuortless'ctç^entseule^jiisqu'icâdao* le sol priv
maire* upérteur (JS^palrnœ) et le lias (iV. r&slratis'><i%çt),
et les Pectoncles dans les oolites.UneCacti//a^ittfe0to
est ceunue dan* le Zechateâi. Les espèces de ces trois.
{jQHBe»aug0>ôfit«Dt à parti* de Jh base Ai système crétacé.
Dansia parti ewpérieure^ comme cjaos les diverses étege*
d& sol; tertiaire, les Pectoneîes §e montrent quelquefois
fort abondants. T$»£ le monde connaît le P. pulvïnvftts
i]*systèo*£ tJ9rtiaiïeÂpférieu4',;GC le P. jfoeimcriv, espèce
vivante du syjKème,enpérieui% D'après IVL Deshayee , 1*«
P* cor «émit dans; télâg* moy^n avec It.Niicuiaema*'-
ginata y etc. -\
Trigonies* I*s Trigonic*, dont une seule* espèce vit
encore , «ont une famille mat étudiée et ne s'étant pas
encore rencontrée dans le sol tertiaire*. Jœqu'4 puise*?
on jn'en aurait pas» trouvé plus basque le trias, à moins
que M, Phillips att raison d'en citer dans la Grarawacàe'
du CujnberlajKL Déplus, dan&Ie MuscheHtalk même,
ou en $ rapproché certaines bivalves., dont .quelque
unes au moin^ p#uaisse»t appartenir! mon genre Crypw
due, tels que le T. vulgarfs, pes cmseHs, etc. On en*
cHe.dans le lias, il y en a positivement dans les oolites
T. cQ$t€aafstri&a*çfarvxù& d'autre* «spèees dàiisfci
craie, T+scçkra, spùtpsa, alçtfmpi$> etc»
Cqrpiin&t. Quant atfx Çryptims (i), eilas tfétefcde-
raient dm Musebdkalk aur 5|ow |usf ae dan» le calcaire
jurassique supérieur j mais profrabtemeai des cequtttege*
d'autres couches viendront se réunir jt ce genre écatatk'
Cardàes. h&Cardites, composées de*Cardite*y côto-
ie
(i) ToynWfei. de la Soc. géol. Je France, Yol. a, part.
«• • *4
Qigitizi
pris les Vénéricardes , ne se sont pas encore offerts au-
dessous du système jurassique, et quelques espèces en sont
conçues dans ces couches et la craie, mais la plupart,
4'après M. Deshayes, environ cinquautejsur une soîian*
.aine, sont tertiaires.
Naïades. Cette famille, corn prenant! es -C/wo ouÀno.-
dontes, etc., sontijes coquillages de nos eaux douces ,
qui ne se sont rencontrés que dans-les dépôts lacustres ou
de delta, joit du sol tertiaire , soit du grès vert r du sys-
tème jurassique (U. ,pcregrinus), du lias (77. conànhus)
ou du terrain touiller. Du reste, la détermination de
plusieurs de xes Unio du sol secondaire (U. hydriius)
est sujette à caution , puisqu'elle n'est fondée que sur
des moules ou des bivalves fermée*.
Chamacées. Parmi les Ghamacéesy le genre Chaîna
n'existerait, d'après M. Deshayes, que dans le sol ter-
tiaire; on a confondu souvent des Huîtres avec des
Chaînes. Le C. laciniala et recurvata de la craie, se-
raient des Diceras. Les Chames abondent, dans le sol
tertiaire; dans ce cas, sont, autour de Paris, le G.la-
mellosavt calcamta , et, dans le sol subappeunîn , le
C. typhoïdes, vivant encore dans la mer Méditer-
ranée.
Dicéras. Quant au genre Biôéras , il ne diffère que
-très peu des Chames, et on en connaît même encore uiic
, espèce vivante. Du reste, ce sont des fossiles caractéris-
tiques du système crétacé et jurassique supérieur. Le
Diceras arietina se rencontré dans les deux dépôts, et
en général c'est un fossile fréquent dans l'Europe alpine
et méditerranéenne.
fiqrdiacées. Les Cardiacées sont une famille de mol-
lusques qui a vécu de toute ancienneté, et dont les
espèces abondent encore. La Grauwa&e présente le
Çard'um hybridum , le calcaire carbonifère (le C. elorir
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.ÏH8TRIBUTI0TV DES CYPftICAMES t. ETC. Si 5
gatitm, alœ forme et le singulier C. hibernicum) ; dans le
Muschelkalk (C. siriatum) , le lias et les calcaires juras-
sique, les Bucardes, forment de véritables bancs , et ils
sont abondants dans le système crayeux et surtout dans
les dépôts tertiaires de tous les âges. Naturellement, cer-
taines espèces ont encore leurs analogues vivants.
Isocardes. Les autres genres Is^ carde et Cypricarde,
sont moins abondants en espèces. Les Isocardes se ren-
contrent déjà dans le calcaire primaire (/. oblongata),
et il y en a un certain nombre d'espèces dans le système
jurassique* Dans la zone méditerranéenne et alpine, ces
coquillages y forment quelquefois des bancs (Raibel).
M. Desbayes en compte cinq espèces dans le sol ter-
tiaire»
typricardes. Les Cyprieardes, genre vivant, n'ont été
vues jusqu'ici principalement que dans le sol tertiaire,
où il y en a au moins sept espèces* Il y en a dans le sys-
tème oolitique et probablement on en trouvera dans la
craie, car, comme le dit fort bien M. Deshayes, les gen-
res ne sautent pas des formations entières. Tel genre a pu
cesser d'exister pendant certaines époques dans telle ou
telle contrée ., mais pour cela il n'a pas disparu entière-
ment du globe* •*
M.Bœnirighaus cite ave/: doute uneespèce de ce genre
(C.?annulatd) dans le groupe carbonifère, or, en général,
lorsqu'on n'ose déterminer le genre 9 il est probable
qu'on n'a eu devant soi que des moules ou qu'on n'a pu
voir la charnière , on doit donc se défier de ces déter-
minations, ce qui est malheureusement le cas pour un
grand nombre de ces bivalves cardiformes du sol secon-
daire et primaire. Pour faire cesser ces incertitudes, il
faut employer la méthode de M. Deshayes, savoir : scier
les échantillons en plusieurs sens pour découvrir la char-
nière, mais cette opération ne s'applique qu'aux bivalves
dby Google
tt c«*coije seulement aux coquillages à têts spaihîsft **
calcaire» c%r dan* ceux qui sont silicifiés lot détails de la
charnière ont disparu- \e plus souvent , d'ailleurs leur
,&ci*ge est tjaès difficile. Pou* les moules, 3 fent en faire
des contremoule* pour prendre une idée des coquil-
lages.
Opis. Les espè** du petit genre éteint Opi> ( De-
france ) sont contenues jusqu'à présent dans le lias et les
couches, jurassiques ( O. cardissoïdes , etc ).
Conques* Parmi \»Gjonq ues, comme parmi les Cardia-
oées, il n'y a point de genre éteint.
As tapies on Crussints. Le genre Atkute9 donfil exista
deux espèces vivantes , n'a pas encore été vu dans le soi
primaire. M. Sedgwick en cite avec doute une espèce dans
Te xeehsteiu , mai» ces coquillages ne paraissent en assez
grand nombre d'espèces que dans le lias {A. màsi-
ma, etc.) et le système ooUttque tant moyen que supé-
rieur. Ont en indique dans la craie inférieure {A. strûad)
et dans le soi tettiaire ; on en connaît une vingtaine d'es-
pèces, parmi lesquelles il y eqt a une qui a sou identir
que vivant dan&UmédUeiranaée (Vepus cmssày Broo
chi).
Vénus. Les Vénus y compris les Cythéréeset lesTaé-
Us sont bien plus nombreuses en espèces vivantes (plus
c^e itto) et fossiles (plus de top), jnai&eUesonjt k peu près
la même distribution que les 4*ter*es* Ainsi il y en a peu*-
êjxe dans le çalçake magnésie.n4,À^gieteriJe, M. Goldéuss
déçoit une V, nuda dans le musqbelkalk $ par contre,
«fons le lias (fi. iw:ida%Y6lte)& \e système oolitiqee;
il y a une bonne quantité d'espèces de Vénue><et surtout
de Cy thérées , nombre, qui s'auginentti'aifc ai tous lot
moules étaient susceptibles d'être déterminés. Enfta U
y en a dans le groupe crétacé et surtout dans le sol ter*
tiaire, dernière époque «laquelle leurs espèces paraissent
dby Google
î>IST*lBUTI<m VE0 CYCtADEES, E*C 3iï
s'être accrue prodigieusement. Quelques-unes de ces es-
pèces forriient çà et làde véritables béncs, tomme lès Pec-
tdncles, télfessoul, par exemple) tes Cytbèrécs(C{?) £6/ï-
vexa et plana) qui se trouvent sur une grande étendue et
k tin certainni veau dans lestoaiftés supérieure* au gypse de
Parrts. Ces espèces de bivalve^ semble a t àvoh- sérVi d'ha-
bitation à<des animaux pouvant VlWe dans.tfèiï eauipeii
saumâtres. C'est un accident qui se lie à ces deux ou trois
couches de mélanges de coquilles marines, et d'eau douce
4p*e M. Prévost a signalées dans les thèmes assises voisines
du gypse. Il y a des Cytfcérées qui ont leurs analogues
vivants, telles que les V. erycUia et Chîohe, tivarftes
dans les mers de la zbtie éqnatôriale et fossiles, dans ïé'
sol tertiaire supérieur!
Cyprines. Les Cyprinés, vivant dans les eaiii peu sa-
lées, comprennent peu d'espèces, *oit vivantes (C. isfan-
di&a), soit fossile», et n'ont été Vues que dans lès coûeW
tertiaire*.-
tyclàdées. &M unefemjHé dec^qutlïagésd%u«feuee>
qu'on n'a pas rencontré plus bas que les dépots de delta
du grès vert , le Wealdclaf. Les espèce! tertiaires peu-
étudiées du genre CycWte se trouvent de même dans des
eoûches mixtes fiWhetilës et marines, tels que les lignite
du ealeaire parisien, ( Soiss^nnais ) , dans les Sables ter.
tiaires supérieurs de Transylvanie (Arapatak) et les cal-
caires d'eau douces II y en a encore plus d'une douzaine
<f espèces vivantes.
Cyrènes. Ce genre a la même distribution. La fragilité
de ces coquilles étant moins grande que celle des Cyclv
des> on en a recueilli plus d'espèces. Quelques-unes
smt assez caractéristiques du genre de formation des
couches qai les empâte ; dans ce cas sont la Oyrcne du
calcaire d'eau douce de Mayence, la t7. Brongniarti
d'un lit calcaire semblable intercallé dans le fatun marin
dby Google
51& DISTRIBUTION DES LUCINES, RTC.
de Saucatsprès de Bordeaux (i), et accidentellement
enveloppé dans le calcaire marin de Rqnca, etc.
Galathées, etc. Les deux autres genres, les Galathées ti
les Iridines, sont propres aux eaux de l'Afrique, où on
a observé une espèce du premier {jenre et -trois du se-
cond. On n'en a point encore, trouvé décidément d'es-
pèces fossiles en Europe, à moins qu'on doive, avec
M. Deshayes, y rapporter certaines Ànodontes du val
. d'Àrno. Le sol tertiaire d'Afrique en offrira plus tard.
Lucines. Cette famille, comprenant les Lucines et les
Corbeilles (Corbis), est principalement tertiaire-
Corbeilles. D'après MM. Défiance et Deshayes, on ne
connaît qu'une espèce vivante de Corbeille ( Ç. lamcU
loia) et deux espèces «de Corbeilles tertiaires (Paris,
lloaca, etc ).
Lucines. Ce genr&abonde en espèces surtout tertiaires
( plus de soixante, dont un petit nombre ont leurs ana-
logues vivants). Tous les géologues connaissent lèJL. diva*
licata, qui se trouve dans tous les étages du sol tertiaire,
la jolie L. columbeUar dé l'-étage tertiaire moyen, le L*
seopulorum , etc. Il y eu a un petit nombre d'espèces se-
condaires, savoir : L. sculpta, etc, , dans le grès vert, L.
crassacx lyrata, etc., dans>le système jurassique moyen,
et il en existe peut-être dans le lias et le muschelkalk.
(i) M. Dufre'noy a cildee banc calcaire comme un dépôt su-
perficiel au falua (Voyez Ann. de Afin, N. S.ri835, p. 34o). J«
pense qu'il se trompe à cet égard, parce que les coquillages d'eau
douce se mêlent supérieurement et inférienreincnt avec des coquil-
lages marins, la surface du calcaire d'eau douce a été même ronge*
par les Litbodomes avant d'être recouverte par une partie du falon
marin. Comparez le Mcm. de M. G ailla nd ( Bull, dhist. nat. <k
la Soc. linn. de Bordeaux, vol. i, p. i33), et le mien {Jnn. da
$c nat.jYOÏ. 4> p. i4°)-
dby Google
' iflSTRlfelfTlOlY DES B0NACÉS , ETC. 3f9
t TeUines. Baus la famille des Tellinides, le genre Tcl-
^né renferme aussi beaucoup d'espèces (plus de 5o ) qui
sont encore presque toutes tertiaires , et ont rarement
leurs analogues vivants. Cependant on trouvé citées une
T. tineata dans le groupe . carbonifère , une T. aim-
pliata dans les oolites et plusieurs espèces dans le grès
vert.
Donaccs. Les Donàces (Desbayes) sont jusqu'ici uu
genre tertiaire renfermant assez d'espèces ( D. rin-
gens,4tc,9 les Gratelupîa),j)&vce que toutes les Donaces ci-
tées par les auteurs d^nsle sol secondaire se trouvent répat»
lies dans d'autres genres. Il en est de même des espèces
peu nombreuses de Psammobies et des Sanguinolaires ,
qui se trouvent près de Paris .'et de Dax. Cependant en
Angleterre on a cité ce dernier genre dans le lias et les
oolites , et même dans le calcaire carbonifère. M. Pbil-
Tips a décrit une Psammobia lœvigata dans les oolites, et
M. Mantell une autre dans le grès vert , sont-ce vérita-
blement des erreurs?
Pétricolées. Les Pétricolées ou Lhhophages seraient
des mollusques intéressants pour le géologue, s'ils se mon-
traient plus fréquemment dans les rochers qu'ils ont per- '
fiirés, et s'ils avaientje pouvoir de creuser et dissoudre
d'autres niasses que du calcaire ou du grès calcaire. Jus-
qu'ici leurs espèces fossiles n'ont été reconnues presque
exclusivement que dans le sol tertiaire. Aiusi il y a plu-
sieurs Saxicaves ( y compris les Hyatelles ) et Pétricoles
fossiles, dont quelques-unes existent encore dans la Mé-i
diterranée. Les unes sont dans l'étage tertiaire moyen '
(Hyatella de Dax), les autres d^ns l'étage supérieur
(S. minuta, P. ochroleuca, etc.). M. Deslongcbamp
a découvert des Saxicaves dans le calcaire jurassique à
polypiers de Cacn; on en cite dans le keuper (& Blain-
!'//&/)•; une Hyatelïe (#. cârhon&ria) a été vue dans
dby Google
H8D UISTBIBCTION 0ES 3UC*fUUX£S , ETC.
1* terrain carbonifère on houifier, et on en trouvera pro-
faiblement encore d'autres.
Maciracécs. Cette famille à genres tons vivants r
serait intéressante pour fétude du loi soit secondaire ,
smt teiHiaîre , s'il régnait moins 4e confusion datis la
détermination exacte de beaucoup d'espèces secondaires,
qui ne se présentent souvent qu'en moules.
Lutrm'res. Ce genre a des espèces tertiaires (L. rttgosa,
d'Italie, etc.) et se trouve aussi dans le système crayeui
(L. Gturgilis ) et jurassique supérieur ( £. Jktrassii^ y il
paraîtrait que les espèces de cette demïère époque sent
assez nombreuses, mais la plupart ne sont pas détermi-
nées on sont des moules qu'on a trop négligés de fecol-
lecter jusqu'ici.
Madrés. Ce genre est Ken connu dans les cowehes
-tertiaires inférieures {M. deiloîdea) el supérieures j on
en tfouve citées dans les oplites(rtf. gtbBosa, etc.).
f ëràtoaietlés. Jusqu'ici lé genre Cràssaletl? ne paraît
pas dépasser le système crétacé , mais il n'est nombreux
en espèces (plus de 20) que dans le sol tertiaire surtout
inférieur; oh y connaît bien le C. tutnida des environs
de Paris, qui se trouve en même temps dans la craie
supérieure.
Erydnes. Les espèces du genre Èrycine sont dis-
tribuées dans toutes 1rs couches tertiaires.
Ostéodesmes. Parmi les Ostéodesmes il n'y a guère
que les genres Thracie et Analine, qni ont quelques re-
présentants dans le sol tertiaire, ce sont des coquilles très
fragiles et de plus d'importance zoologicpe que géolo-
gique.
Jtfyacées. La famille des Myacées, telle que la con-
çèitM .Desbayes, est aussi plutôt tertiaire et de l'époque
actuelle que secondaire. Ainsi les Pandores n'ont été
vues que dans les couches tertiaires, et les Myes fossiles
îoog 1 *
HISTBI1WTI0N BU SOUSNACEES. 321
sent surtout dans les alluvkms anciennes (Uddevalla)
dans le Crag et le sot tertiaire , et la détermination de
celles qu'on cite, dans lés couches secondaires jusques. dans
colles du muschelkalk r est très souvent douteuse , à
l'exception peut-être de quelques-unes du système cré-
tacé et jurassique supérieur,
Cwiules. Quant aux Corbules, à côté de leurs espèces
nombreuses dans l'étage tertiaire soit inférieur (C gaitica,.
etc.)» soit supérieur {€. striata, Bast., etc.), on en trouve
citées quelques espèces dans les systèmes crétacé, juras-
sique et Liasique,. et je crois qu'il y en a surtout dans les
couches crétacées supérieures.
Solénacées. Parmi les Solénacdes , les Panopées et
les Pholadomies sont importantes pour le géologue ,
mais rendent encore dans cette classe de bivalves bail-
lauts niai étudiées dans le sol secondaire. Ainsi les
moules des espèces de ces deux genres ont été rappro-
chés par les oryetographes ou les géologues modernes ,a
tantôt des Lutraires ou desMactres, tantôt des Myes, des
(lardâtes f. ou même des Union»
Panopées. Les Panopées bien conservées ne se sont*
rencontrées que dans le sol tertiaire f surtout moyen ci
supérieur ( P.. Fcuyasii et Aldrovandz) y mais il y en a
aussi dans le frès vert {P. £»#<rote)et surtout dans les
oolites ( P; gtikosa, etc.)
Pholadomies. Les- Pholadomies ont été surtout con-
fondues avec les Lutraires, les Trigontes, et les Myes* et
elles ne présentent encore qu'une seule espèce vivante*
G'est aux époques jurassique inférieure ( P. deltoir
dea, etc. ) et supérieure (P. jummf lyta) et crétacée (P*.
Prolei) que ces êtres ont abondé. Il y en a aussi dans le
lias ( P. gibbosa) et probablement dans le trias on même
çhrebas.
' Solcns, et c^ Les genres Soïen et Solécurtc sont beau*
>
322 DISTRIBUTION DES TUBlOOfcSEâ, ^TC
coup moins intéressants pour le géologue et presque exclue
siveoient de l'époque tertiaire. Plusieurs espèces ont
leurs analogues vivants encore sur les lieux mêmes où
sont les fossiles , tels que les Solen siliqua , ïegtt-
men, etc.
Pholadaires. Par leurs qualités perforantes des pierres
et du bois et leur mode d'habitation , les Pholadaires
fournissent au géologue des renseignements curieux sur
la hauteur des anciennes eaux à diverses époques, et sur
l'espace de temps qui s'est écoulé entre deux dépots. Tout
le monde connaît les perforations de Pholades de Val-
moudois près de Paris.
H y a plusieurs espèces de Tarets {T. navalis) et
des Pholades fossiles tant tertiaires que secondaires ;
comme leurs coquilles sont très rares, il a été difficile
de les étudier. Le système jurassique en- offre surtout
dans le coralrag, comme à Saint-Mihiel (P. recondita,
.etc.); on en a déterminées aussi dans la craie. On cite des
Térédines dans la craie et le terrain parisien.
Tubicolées. Parmi les Tubicolées , coquilles placées
le plus souvent parmi les polypiers , on compte deux
espèces tertiaires à9 Arrosoir et quatre vivantes , un nom-
bre quadruple de Clavagelles tertiaires , dont l'espèce
appelée C. couronnée caractérise le calcaire tertiaire
inférieur à Paris et à Bordeaux , et quelques espèces de
Fistulanes (Syn. Gastrochène), êoÀt à Valmondois, près
de Paris, soit dans la craie ( F. pyriformis) , le coralrag
et le calcaire à polypiers de Caen.
XII. DlSTMttmOH GEOLOGIQUE DES MOLLUSQUES CCTHALëS FOSSILES.
Sous plusieurs rapports les Mollusques céphalés ne
sont pas si intéressants pour le géologue que les Mollus-
ques acéphales , parce que beaucoup de genres deyien-
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**STm#StJTl0tf M9< DENTALES , ETC.
*fcnt tt%s difficiles à déterminer une fois qu?on detcead
au-dessous du système crétacéi Puis il y a moins de
genres qui sont par familles , comme c'est le cas pour
beaucoup, de Mollusques acéphales. D'une autre part ,
comme productions littorales ils sont utiles à étudier ,
quoiqu'on trouve moine souvent a en employer certaines
espèces comme grands types des dépôts. Quant au zoo-
logue , ces mollusques lui fournissent , surtout dans le .
sol tertiaire , une quantité prodigieuse d'espèces com-
munes , rares ou jolies.
Dentales. JenesaGhe qu'on ait rencontré jusqu'ici de
Cirrobranehes ou de Dentales au-dessous du zechstein,
ce qui > du reste, ne rend pas cette découverte impossi-
ble. Dans le muscbelkalk, les D* lœvis et torquatus sont
assez rares ; dans le lias ( D. gtganteitniy etc.) et le sys-
tème jurassique, il y en a d'autres espèces, mais ce,
n'est que dans le grès vert que les espèces augmentent
(D. slriatum, etc.), et elles continuent a s'accroître dans
lé sol tertiaire , où elles acquèrent leur maximum pour
le nombre des espèces et des individus dans le terrain
subapennin argileux (J9. elcphantinum,enlale, seccan-
gulare x etc. ) , et où elles sont même caractéristiques
dans certaines localités., comme , par exemple, le D.
eburneum , à Grignon (i).
Oscabrions. Parmi les Céphalés hermaphrodites cp-
clobr anches, les Oscabrions, dont il existe un grand
nombre d'espèces j n'ont été trouvés jusqu'ici que dans
lé terrain tertiaire parisien ( O. gngnonensis).
Patelles. Au contraire , les Patelles paraissent avoir
(■) Voyez la Monographie des Dentales, par M. Desliaye^
( Menu de la Soc. d'hiit. nat. de Paris, vol. a, part, a, p. 3a 4).
cl Observ. à cet <5gard, par M. Sowerbr (Zoo/. «/., vol. 4> n» i"i{fc
Pt. ic)5 ).
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«atsié fort âaoi&Bitement, omis ce «ont toujours des fts-
silês rares et isole*, il y en a jusque dans les oolftes, Il
lias, te calcaire carbonifère (P. ? prïmigenîas) et ta
grauwacke. 11 y a des espèces Vivantes analogues a cer-
taines espèces fossiles du sol tertiaire supérieur ( P.
ItofUàlis).
Rimutaires. &&n9te$Scuhbrartûke$,lahtnïl\çr&e$ Ri~
mnêdute^tùMteskt de jolies petites coquilles, qui parais»
sent avoir, à pe* de chose près, la mémo distribution
que les Patelles. Ainsi les ParmopJt ores sont dan* le sot
tertiaire de Paris et plus petites que les espèces vivantes;
elfe» sont citées avec doute dans des dép&U plus anciens,
tel que te museneikalk . Les Hhnanginutes, plus nombreuses
en espèces* sont dans les èouebes tertiaires, ta craie {E*
petagica), les oolites moyennes ( E, scalaris , etc.)- Les
Rimnles ont la même distribution que le genre précé-
dent, et le» Fissûretlts sont jusqu'ici tertiaires. Tout te
nNOttde connaît la F. grœ&a du sol subappennin.
Calyptraeiens* Les Cafypêraoiem se rapprochant
beaucoup de la jolie famille précédente, partageât envi-
ron leur distribution géologique.
Piléopsîs. Les Piléopsis sont cités dans la grabwackfe
l P. te lus ta), peut-être éatts les oolites, mais c'est dans
le sol tertiaire qu'ils sont le mieux connus. Le Piléopsis
ftenfjarita, espèce viyattt encore, en erft un exemple pris
àêtes tes -étapes tertiaires Supérieurs. Le genre JÊipponioc
..s%«nd jusqu'au système jurassique, l'A ùomucopùt est
* bien connu da&sle sol tertiaire du nord-Ouest de l'Europe.
Hàlyptrée. Parmi tes Cafypirée» il y en à jusque dins
Icmuscheîkafli {Caiyptrea di$eoid*ay Capulus milratus),
eft-peut être eneoi'O^ius bas, mai* les espèces les mieux
connue* «put dans le soi tertiaire, comme, par exeiàple,
te C. trochiformîs de Paris et le C* sinensit du sol sub-
appennin , espèce vivant encorçe.
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ftioœtrtfiaii m TtwBmxet*, **& 38»
Ctépidults. Ce genre est jusqu'ici tertiaire, et il eu est
de «ên« des genres des Cephnlés Ari$êérobraHche$ }
macrostorweg*
Sforuatelhs , etc. On connaît une StomttteUe fossile et
ira» espèces à'Hdlwude {H. PhiUHattide Montpellier),
une espèce subappenntue , etc.
FermetSi^tc. Parmi les Ccphttiéstttbispirr?s,\ès ïètxH
genres Permet *i SUkfuairt ont quelque importance en
^éolog'ie9 car il y * pfosiettrs espèces de ces deu* genres,
-ttona le sol tertiaire» dans le grès vert et même peut-être
dans les ootttès , surtout supérieures. Quant au genre
iïifrovtoa *xi Omolnoc, il présente, d'après M, Deshayes,
de$ espèces primaires confondues avec les Evottipbafoè
et -de* espèces parisienne*. '
P&i#rofcmaîirtt ,Lesous-orâre ûeê&fphalës ûsyphono*
bnmehes est plus important que les Céphalés précédente.
Ahiti* dans la famille des Turbinaeés, tesvpkmrotomàires
sont des fossiles assez caractéristiques; ou en cite dans la
G-raurtackè (P* cirriforims), dans le groupe carbonifère
(P. deiphiiwldta), {rats plusieurs espèces dans le Ras
et tes édités inférieures (P. conaidea, ornatd , letc. );
«h** la «taie et dans le sot parisien. M. Sowerby eri
décrit des espèces rivantes.
Cadrans. Les Ctorfrww ( Solarium), dans lesquels
M. Desbayes comprend les Evomphales [E. nodosns;
*&iiîlw$ , tfclphinularis , etc. ) , se trOUflrèa* sons cetM?
de?nièfè'faftft»e dans le soi primaire, et coœfihe SdtttriiiPn
dans les oolites, la craie et surtout les terrains tertiaires
( £. psteurfo penpectfoum , etc. ) d'Àsti .
Turla* Les Ttirk* , comprenant le* Troques , les
Monodontes <et les Daupfeinutes , settt le genre le plus
important et fort nombreux en espèces > savoir : d'après
M. Deshayes, près de quatre cents espèces, tant vivantes
que fofcsiies et il y eu i dan* tous les terrains, depuis les plus
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386- DISTRIBUTION DES TPAltTBIÎlES, E»fi«
anciens jusqu'aux plus récents. Il existe de charmantes
espèces de Dauphinules et comme aussi de véritables
Turbo et Trochus , par exemple, le Turbo omatus,
le Trochus abbreviatus des oolitHs inférieures , le T.
Basieroti de la craie, etc. Les opercules des Troques
se trouvent quelquefois isolés, et -les moules de Turbo
ont reçu jadis avec ceux -d'autres anivalves, tant mari*
nés que d'eau douce, le nom vague de Turbinitesr
Cirrus. Les Cmrus, Sbw., paraissent se trouver depuis
les terrains primaires jusques dans les oolites moyennes,
mais c'est un genre qui sera peut-être à supprimer.
Pkasiandles. Les Pàasianeiles ne sont de4 coquilles
impprtantes pour le géologue que dans, le système ju-
rassique alpin; il y en a dans la craie et dansle sol tertiaire.
tittorines.Y&&Littoiines sont un petit genre tertiaire,
surtout de l'étage supérieur; il en est de môme du joli
genre Scalaire,) dont chaque bassin tertiaire offre des es-
pèces particulières.
Turritelles. Quant aux Turritelles, y «otopris les Pro-
f 05, ils ont une toute autre importance, puisqu'on les
trouve déjà dans la Grauwacke ( T. prisca) et le calcaire
carbonifère ( T. cingulalus) ; il y en a ensuite quelques
espèces dans le trias ( T, depçrdita , etc. ) Les espèces
augmentent dans les oolites et la craie, mais c'est dans
le sol tertiaire où elles viennent véritablement à former
des bancs» comme à Bordeaux, etc., età offrir près d'une
cinquantaine d'espèces, dont plusieurs ontleut* analogues
Vivants.
Paludines. La famille des Péristomiens doit fixer
l'attention du géologue, parce que ses espèces sont la
plupart d'eau douce et que les Paludines remplissent
dcs.couches entièresde calcaire lacustre et accompagnent
fréquemment le* Hgnites; mais la détermination des es-
pèces est souvent plus difficile que pour les coquilles
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DISTRIBUTION DBS MELANOPSlBES , ETC. tSff
marines. Ce genre ne s'«st oFfOrtqûedansle sol alluvial,
tertiaire et le dépôt de delta du grès vert (P. vivipara).
Naturellement les nombreuses espèces fossiles. ont des
analogues vivants dans la nature actuelle.
Atnpullaires. -Parmi les Ampullaires on ne connaît
bien que des espèces tertiaires {A< JVillerhetii de Paris et
de Jtonca ), quoiqu'on en cite dans le grès vert } il y en
a qui semblent avoir vécu dans les eaux saumâtres ,'
comme on sait qu'actuellement encore dés Paludines et
d autres mollusques d'eau douce vivent sur certains
]3oiiits du littoral de la Baltique ou dans les lagunes.
Valvées* Quant aux Valvées , elles sont tertiaires,
et la Falvata pùçinalis du calcaire d'eau douce de
Steialieim eu Wurtemberg en est un exemple remar-
quable parla variabilité de ses formes/
Mêlantes: La- famille des Mêlâmes est encore un petit
groupe d'êtres dont les dépouilles attestent l'ancienne
présence d'eaux saumâtres ou d'eaux douces. Ce sont les
Mélànies qui sont les plus nombreuses espèces, et qui
s'étendent jusque dans le sol primaire! témoin la M,
tons trie ta, «tcï II y a quelques espèces dans les oolites
inférieures ( M. lineata ) et supérieure ( M. Hadding-
tonensis ) , et la craie; mais la plupart des espèces sont
tertiaires ( M. lactea de Paris, M. nitida d'Italie , etc.).
On a confondu quelquefois des Mélànies avec des Cé-
ri thés.
Les Rissoa paraissent n'être qu'un démembrement
inutile des Mélànies, et ils ont la même distribution géo-
logique,
Mélanopsides* Les Mëlanopsides , coquilles d'eau
douce, forment un petit genre très curieux par sa distri-
bution dans, tout le sol tertiaire, par les variations des
formes de la même espèce et ses analogues vivants. Leur
position au milieu de coquilles marines et leur associa*
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lieà «Vec 4es Planorbes, des Lymnées, etc. (Soissônnais),
de» ffioutes d'eau douce (Hongrie) et plus rarement avec
Hélices, indiquent dans In formation décès conehes
des charriages fluviatrles.Oncnëoflfrpte près de 20 espèces
et il y en a i* vivantes* Le M. costellata* vivant dans la
Grec*, est fossile à Solssoas, te M. Dtêfaufin, vivtoHt dans
Wfietit est dans te soi tertiaire moyen, le M. Bwei en
Moravie, etc. (i).
fUcacé$* Parmi tes Plicfrcés, il y ft un* espèce de
Çtfofe À Dat; plusieurs espèces de Ppramidelks dans
le sol tertiaire surtout inférieur et moyen, ufcfeJP. antùpta
dans te groupe carbonifère ; des Bonelties tertiaires, et
le sfcul genre Tomatelte est important, parce qu'il Vé-
tetfâ dans la «raie, surtout supérieure. Ainsi dans le
terrain alpin analogue à celui de Gosau, les T*.gijgânieà>
et Lamarkii (Sedg.) , y forment de véritables bancs j or
aucune Tornatetle vivante et tertiaire, n'offre la taille
énornte de certains individu» ûe ces espèces. On cite
aussi une Tomaatelle dans le lias , mais peaton se fier à
cette donnée? ;
Janthmes.hes Janthitze*, Vtës peu nombreuses en es-
pèces vivantes , se montrent peut-être dans les sables
supérieurs aux argiles sabapennihes, en Autriche.
Nëri&tcées. Parmi les Néritaeécs, les Pileûles sont
tertiaires, et on eu «Ue dans les ooïites. Les Ntfriies, com-
prenant les Néritines , sont en grande partie fluviatiles,
et servent à caractériser des dépôts de mélanges, tels que
ceux du grès vert, K. JRtttom, «tdes lignâtes tertiaires.
Ainsi on connaît le N. globulus et la Mélaxopsùk
bueàinoide à Èperoayj liNéritimu flitviatiUs r vivant
encore, dans des calcaire» d'eau douce «te la Ibscane?
.. (i) Vote* Mtëm. d« M. de ïfrussac ( M ¥*• âè f JUrt. naU k
Pbris , vol. i,i>. i5»). ••
dW Google
*lg**rft» »E9 * ATI CE 5 IT DES ACfafcSS* 388
une jolie espèce mêlée aux faluns du sud-ouesl de la
France, de l'Autriche , de la Hongrie et de laFodolitf.
Dans les calcaires tertiaires marins de Rtmca et le Sois»
sonnais, existe la curieuse espèce appelée N. coneïde. On
cite des Nérites dans le sol secondaire et primaire. •
Notices. Les Notices, confondues souvent arec tes
Aropullaires, sont un genre très ancien, car on en trouve
des espèces déjà dans le sol primaire.
Dans le trias, mais soit le mascheikaik, soit le grès bk
garr&, les N* Gaillardoli et pulasçril caractéristique
mais on n'en trouve guère des individus qu'isolément* Il
y an a dam le -système secondaire supérieur, et beaucoup
uFespèces dans les terrains tertiaires; le N. epiglottina
de Paris , et le 2V*. cancrena des collines subapetift»nes>
et vivant encore dans la méditerranéo , en sont de*
exemples.
Sigàrels. tes Sigarets n'offrent que deux ou trois es*
pèces tertiaires, et une ou deux crétacées (& concavité).
Mollusques Céphalés monoïque*.
• Parmi les Mollusques Céphalés monoïques^ il n'y en
a qu'un petit nombre qui ayentdes têts calcaires, de ma"
niève qu'ils ont peu d'intérêt pour le géologue, quoiqu'il
ue doive pas oublier que probablement, ces singuliers
et nombreux animaux , surtout des climats chauds , tels
que les Àplyslens , les Phyilidiens , les Tritoniens, ete*,
ont aussi bien existé dans les époques reculées f que les
autres ordres des Mollusques.
Aceres* Dans les Tectibranchesy la famille des Aceres
présente un bon nombre de Bulles tertiaires , ayant en
partie leurs analogues vivants , et quelques Buttées d«
la joéine époque* On cite une Ombrelle fossile tertiaire,
en fiicile , et il y a des Siplwnaires fossiles k Yalognes
et à Dax, d'après M. Michelin,
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330 MSTHIBUTION DES HtLtCES ET LTMÎN*ES. .
Ptéropodes. Parmi le» Ptéropodes9 on a décrit comme
des raretés , deux espèces fossiles de 6uveiriey eu-Pié-
mont, trois espèces à'Hyale aussi tertiaires, soit à Da*,
soit en Italie. Quant aux Cléodores, il y en a une espèce,
la C. strangulata, qui est très abondante dans certains
bancs du sol- tertiaire moyen , comme à Bordeaux , en
Autriche, etc. (i).
Bellérophes. Dans la famille des Atlantes , le genre
Bellérophe est intéressant en tant qu'il paraît restreint
au terrain primaire, où il y en a différentes espèces à di-
vers étages.
Hélices. Dans le sous-ordre des Pùlmobranches, il y
a encore plusieurs genres sans têts calcaires. Parmi In
Colimacées , êtres terrestres et d'eau douce , le genre
Hélice offre, dans le sol tertiaire et alluvial , près de
quarante espèces fossiles; ce sont souvent des espèces
jencore vivantes dans le pays, tandis qu'ail feurs elles n'y
'existent plus: le H-. trochiformis-dc Heidenhéim, enWuf-
temberg , en serait un exemple. La détermination de*
espèces est très veilleuse.
Bu limes. Les Bulimes, comprenant les Agathines, ont
été confondues souvent avec des Paludines. Il y a peu
d'espèces de ce genre dans les dépôts de calcaire ou èe
silex tertiaire d'eau* douce.
. Ambrcttes. Les genres Ambrcttc (Succinea) et' Maillot
(Clausilia), se rencontrent dans les mômes gisements, et
le premier est cité , -par M. Mantcll , dans le grès vert. ,
I) y a aussi des Maillets dans le loess alluvial.
Hélici nés. lits Hélicinés, mollusques terrestres ou de
. lieux humides, n'intéresseut "guère le géologue que
pour le genre Cyclostome^ qui se rencontre dans diffe-
-_••'■■•
(i) Voyez la Monographie de M. Alex. d'Orbigny {Vor*&
en Amérique , liv. 4 •)•
dby Google '
distribution i>m avricul^gbes, etc» 35t
vents dépôts tertiaires d'eau douce. Le G. mumia carac-
térise le dépôt fluviatile du calcaire grossier de Paris , et
le C. elegans est dans le grès de Fontainebleau. Les
Béiicines* n'ont été vues encore que dans le sol tertiaire
(Grigaon), car celles citées par M* Sowerby dans le
lias et les oolites, paraissent être des Turbo.
Limnéens. La famille des Limnéensy comprend les
Lymnées, les Planorbes, les Physes et les Ancylcs, ou
des mollusques habitant les marécages. Tous ces genres
se sont rencontrés dans les dépôts tertiaires d'eau douce,
ou dans ceux produits par des éruptions d'eau- fluvia-
tile ou lacustre, dans de6 lagunes ou des golfes de mer.
U est aisé de distinguer ces deux genres de dépôts, parce
que dans le premier les coquilles lacustres sont seules
présentes, tandis que dans le second elles sont plus ou
moins mélanges de coquilles* marines , ou du moins
de végétaux terrestres. Les Lymnées (L. corneus) et
les Planorbes (P. rolundatus) sont les genres les plus
communs , tandis que les Physes et surtout* les Ancyjes,
sont des raretés {A. deperdiius ùa Gard).
Aurieulacées. Dans la famille des Auriculacées , le
genre Auricule, comprenant les Conçvutus et les Scara-
' bus ,- est principalement tertiaire , et il y en a quelques
espèces crétacées (A. Syn. Cassis, Brongn. avellana).
M. Phillips cite une Auricule dans l'oolite inférieure.
Les Pédtpcs etCarictiumso présentent comme des ra-
retés tertiaires, parmi les pétrifications.
Mollusques Céphalés dioïques.
Les Cdphalés dioïques ou les Peclinibranches ,
abondent extrêmement en genres et espèces fossiles ter-
tiaires, et sont plutôt rares au-dessous du sol tertiaire, et
surtout de là craie. II n'y a point de genres éteints, et
un bon nombre d'espèces ont leurs analogues vivants.
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$59 DISTRIBUTION DB8 CERITÛES, 1*C.
Cetnaiifèrtfs.Tùus tes genres ttes Canaliferes existent
encore, et «otrt principalement tertiaires ou crétacés;
mais H y a cependant quelques genres, tek que les Fas-
ctokires, tes Fuseaux, les PI euro tomes, les Cérithes et les
Roehevs, qui s'étendent au sol secondaire et même au
sol primaire, mais heurs espèces sont peu variées dans
tes deux derniers sols, et presque toujours difficiles à
déterminer, lés détails de la bouche n'était pas visible
Ainsi s'il y a réellement dans le sol primaire des moules
de Coquillages ttrrrieulés, ayant de» rapports avec cer-
taines Caifelifères (Cérithe?)/ ce n'est qu'avec doute
.qu'on peut recevoir ces indications de Fteurotomea et
de Rochers (Murex) , dans les sédiments inférieurs au
groupe carbonifère, et môme' dans le zechstein.
' Le muschelkalk offre un assez bon nombre de diffé-
rents montes de coquillages univalves turricuiés , ûtftit
certains pourraient bien se rapporter aux Canaliferes;
jusqu'ici les noms qu*ôn leur a donné sont tout-à-feU
provisoires , ht taille des individus étant entré pour beat*
coup dans ces grossiers. aperçus. Ce n'est vraiment que
dans le lias qu'on a pu reconnaître positivement des €a-
ftalifères , telles que des Cérithes ( C. muricatumetinter»
)7tedium) déjà figurées par Knorr. D'une autre part, des
Rochers et des Fuseaux existent dansjle système jurassi-
que, surtout supérieur, (Murex rostellarifotmis , etc.)*
Dans le grès vert, et surtout la craie supérieure, la
conservation du tét des coquilles, on même seulement
sa simple calcinât ion , a permis de découvrir non seule-
ment un bon nombre de Cérithes ( C excavatum, I)ia-
boli, etc.) (i) , mais encore des Rochers, des Fuseaux
(i) Voyez leMëm. sur Gosan, par B1M. Murchisou et Sedg-
Vick(7Va/M. ofthegeol. Soc. oj Lond., N. S., vol. 3, part, a»
M*0*
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(K iatortus)*t des Pyrules , dernières coquilles rentrant
daiss le genre précédent.
Le sol tertiaire comprend à tous ces étage» une. prodi-
gieuse quantité de CanceUaires, de lurbioelles , de Sa*-
çiolaires , de Tritons, de Ran elles, et surtout de Fuseaux,
de Pyrules, de Pleurotomes et de Cërithes, Ainsi
M. Beshayes a compté seulement autour de Paris une
soixantaine d'espèces de Pleurotomes; il y a plusieurs
centaines d'espèces de Cérithes et plus de cent Fuseaux,
dont un certain nombre ont encore leurs analogues
vivant surtout dans les climats chauds.
Si le géologue n'a pas besoin de se perdre dans ce la-
byrinthe de distinctions minutieuses et dans ces discus-
sions sur la valeur réelle de beaucoup d'espèces , i! doit
néanmoins connaître quelques espèces remarquables de
Canaliferes tertiaires, telles que certains Cérithes du
fias (Westphalîe), le Cerithium Diaboll du grès vert de»
Diablerets et des faluns des Landes, certaines espèces non
nommées du gris vert du Col de Platet (Savoie), le
Céritbe gigantesque , du* sol tertiaire inférieur à Paris,
certains Cérithes de Ronça((7. combustum, Maraschim,
etc.), certains Fuseaux ( F. longpevus } de Paris et Lon-
dres, et quelques Rochers, par exemple M. horridits du,
sol subapennin, ffî. tn'pterus et frondosu* de Paris,
quelques Raneltes , telle que la R. margina£0, «espèce
subapenninc.
Nérinées* Les Nénnëes sont un genre éteint très re*
jnrfr<|uablelqui paraît être jusqu'ici crétacé et surtout ju-
rassique. On en trouve dans le lias, mais principalement
dans le calcaire jurassique supérieur, le Corafrag, comme
danslâSaintonge, à St.rMihiel (2V*. Mosœ, terebra, etc.),
où ils sont accompagnés de Itfcéras, association qui se
retrouve aussi dans le système ., soit jurassique, soit cré-
tacé des Alpes-et de la zone méditerranéenne.
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334 DISTRIBUTION DES BUCCIN ES, ETC*
Pectinibranches ailés* La famille des Pectinibranches
ailés offre à peu près la môme distribution géologique
que la précédente. Le muschelkalk renferme le Strom-
bus denliculatus , qui est probablement un Ptérocère;
le lias et les oolites, diverses espèces de Roslellaires
{R.bispinosa)', les argiles de Krimmeridge ou le sys-
tème jurassique supérieur, les Pteroceras Oceani,
Pontiet Pelagi. Dans la craie surtout inférieure et tout-
à-fait supérieure, il y a un bon nombre de Rostellaires,
de Ptérocères (P. maxima) et rarement des Strombes
( S. papilionatus ).
Dans le sol tertiaire , on connaît d'assez jolies es-
pèces de Ros tell aire, tels que R. pes pelicani, distribué
dans tous les étages tertiaires, le R, pes carbonis duVi-
centin, etc., ainsi que des Strombes quelquefois de
grande taille, tels que le S. de Forlis du Vicentin^ le
S. Bonelli de Bordeaux , etc. , .et il s'y trouve aussi des
Ptérocères,
Casques , etc. Les genres Cassidaire, Casque, Rici-
nule, Pourpre, etc. , ne sont encore bien connus qoe
dans le sol tertiaire, quoique certains genres, tels que
les Casques, existent probablement au moins dans le grès
vert,
Buccinés* 11 n'^en est pas de même des Buccinés, car
si les genres Harpe et Colombelle n'ont encore été vus
que dans le sol tertiaire, et que les Cônes y abondent, on
cite une Tonne (Dolium) dans la craie ,et la partie supé-
rieure de ce môme dépôt renferme peut-être de» Cônes.
Quant aux Vis, on en cite .dans la grauwacke ; mais il y
en a au moins jusque dans le système jurassique ( Tere-
bra melanoïdes , etc. ) , et elles sont fréquentes ^surtout
dans le Coralrag (T. sulcata). D'une autre part , les
Buccins descendent dans le muschelkalk, et même jus-
que dans le groupe carbonifère ; mais on ne peut guère
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DlSil*. DES COQUILLES MlClK>SCOPlQUES. 555
se fier à ces déterminations faites sur des moules. Les
Buccins, dits Éburnes ,' sont tertiaires ou jurassiques.
Les espèces des Buccinés sont extrêmement nombreuses,
dans le sol tertiaire* Le Conus anlediluyianus des col-
lines subapennines, et deperditusàc Bordeaux , le Cas-
sis Saburon , le Buccinum baccatum de Bordeaux peu-
vent être cités comme exemples. /
Co lamellaires* Les genres de cette famille, la plupart
tertiaires, offrent un petit nombre d'espèces dans la
craie supérieure on le cjépot deGosau.<Les Mitres et
les Volutes sont de très jolis fossiles dont je me con-
tente de nommer comme exemples les VolulaHarpula
ci Çitharella de Paris, et les Mitra Terebellum et pli
cutelhz, l'une de Paris , l'autre des Apennins.
Enroulés, Les Enroulés sont encore une belle famille
à espèces nombreuses, et dont certains genres, tels que
les Ançillaircs et les Marginelles, abondent dans quel-
ques çouenes tertiaires. Dans ce cas , se trouvent dans le
4cpôt subapennîn X /jncillaria injlata avec ses variétés
détaillées , la Marginella ebumea de Paris, etc. Cette
famille, composée des genres Volvaire^ Tarière , An-
ci lia ire , Olive , Marginelle,. Ovule et Porcelaine ( Cy-
prœa annulus de Dax) n'a pas encore été reconnue dans
le *ol secondaire, si ce n'est pour deux ou trois genres
existant dans le système crétacé supérieur, tels que des
Volvaires (Gosau), des Porcelaines , etc.
X1H. B^TRIBUTIOIC GEOLOGIQUE I*ES COQUILLES MICROSCOPIQUES
FOSSILES.
La division des coquilles microscopiques ou Rhizo-
podes de M« Dujardin , paraîtrait d'abord , par la peti-
tesse des espèces, devoir être indifférente au géologue
et n'intéresser que le zoologue. Néanmoins, comme le»
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$$& ftISTttI*OTfON BBS MILIOUS, ETC.
espèce* vivent en femitic , et que 'même plusieurs genres
saut souvent associé* ensemble dans les roches f comme
dans la nature , on conçoit que ce^petils êtres deviennent
caractéristiques. ~ -
Mi fioles. Ainsi les MiKoïes, que M. Àlcided'OrbigTiy
a bien distingué en trois genres , les Bitocu&nes, les
Triïoculines et les Quinquetoeulines, caractérisent le
calcaire grossier parisien (Mil. ringens* Trii. trigenuki,
Ou in . saxoruni) aussi bien que-certai ne&eraiessupérieures
des Pyrénées ( BU. aculeata) , des Alpes , et en général
de l'Europe méridionale. Mais la détermination des
espèces est le point difficile.
Mélonies. Les Afoéefînes on Métohies sont caracté-
ristiques de certaines calcaires tertiaires tant inférieures
que supérieures; j'en ai vu des couches toutes pétries
dans le sol tertiaire supérieur du bassin autrichien et hon-
grois, 11 y en a peut-être dans la craie supérieure, en
particulier, dans les Alpes allemandes. t
Discordes, etc. Les Discorhes , les Spirottnes et les
Opercutines descendent aussi du sol tertiaire dans la
craie ou au moins dans le terrain de Gosan; \$s Nodo-
sairesy quelquefois fort abondantes dans le sol subapen-
nin fies Planklaites et peut*être les Rotalies sontpeat-
être dans le même cas.
Les Crirtcllaires sont subapennins ou* jurassiques. Les
Siderolines sont surtout dans la craie de Maastricht, et
les Liluclites dans la craie ordinaire (Meudon) et le
dépôt de Gosau ( Grunbach, m basse Autriche)'*
Pub les autres genres, à l'exception de&Nummulines,
n'ont encore été trouvés que dans 1$ sol tertiaire f ainsi
les Dentalines, les OrthocérmeSj les VatvuUnes , les
Spùvloculines , les Articulines , les Fubûledrés , . etc. ,
ont été observées surtout à Paris; les TtentaUnesy les
Frondtcubures -, etc., daps l'étage moyen tertiaire, à
d by Google
WWWJTHm *M NUMMULINIS, ETC. 837
O&i et en abondance dans certaines localités subapen-
nines , et il en est de même des Marginules , des Fen-
tulaires, des P oly morphines , des TurbinuHnes+ des
Truncatulines , des Robulines, etc. Beaucoup de ces
genres et deces espèces microscopiques vivent encore dans
la mçrnaédi terminée, ou dans d'autres parages du globe.
Nummulines* Les Nummulines , comprenant les Le**.
tùïuUnp$> mentent une mention particulière, parce
qu'elles sont en grande partie assez grandes , et qu'elles
composent des couches entières dans les sols tertiaires su-
périeur et inférieur «et crétacé. Si elles s'étendent au*
couches jurassiques , ce n'est qu'aux masses les plus supé-
rieures, comme au cap de Chatelallion, près de la Ro-
chelle. Cependant dans le Wurtemberg , on a trouvé
dans le muschelkalk un corps nummulitiforme (2V. ? Al-
thausiï) que je possède même ; mais on n'en n'a pas vu
l'intérieur > ou les divisions cloisonnaires des Nummu-
Ktes n'ont pu y être aperçues. En général, on a cité
trop, souvent comme Nummulites certains corps ,• seule-
ment d'après leur forme ovoïde aplatie ; ainsi on a con-
fondu avec elles des Orbitolites crétacés, etc.
La détermination des espèces reste un grand desidera-
tum dans la science. On n'en connaît encore à peine une
vingtaine. Ainsi les espèces crétacées ( N. complanatay
lentiçulina etc. ) sont presque inconnues ,, quoiqu'elles
soient une véritable boussole pour le géologue étudiant
le grand système crétacé arenacéo-calcaire dans les Alpes
et la région méditerranéenne. Dans le sol tertiaire infé-
rieur, le N. kevigata est caractéristique, comme à Bor-
deaux le Licophris lenticularis ; mais dans le sol tertiaire
supérieur, il y en a plusieurs espèces non étudiées , sur-
tout des JLenticulines ( IV. lenticularis) (Hongrie).
Voyez Tableau méthodique de la classe des Céphalopodes, par
dby Google
338 DISTRIBUTION DES RADIAIRES FOSStXKf
M. A. d'Orbigny, Paris, i8a6, (Arin. des Se. nat.) M. Dojardiii
s'est mis à l'étude de ces petits être t.
XlV. DISTIIBUTIOV GEOLOGIQUE DES RADIÀlRES FOèSILtS.
Echinjçlés.
Les Echinidés sont une division de zoophytes qui est
distribuée en grande abondance, et d'ane manière toute
particulière dans les couches de la terre. Les Echinidés
se rencontrent en individus entiers, ou on voit seulement
leurs piquants de formes très diverses; dans les dépôts ter-
reux commela craie, on peut même encore retrouver quel-
quefois à force de patience les armatures de la bouche ( i ).
Sans les piquants de Cidaris découverts dans le cal-
caire carbonifère par M. de Munster, on aurait pu dire
que cette famille n'était pas connue plus bas que le trias ,
ainsi il y a uu Cidaris grandœva dans le muschelkalk.
A l'époque jurassique ils devaient être fort abondants à
en juger par les nombreuses espèces jurassiques de Ci-
daris , d'Echinus, de Galerites, de Clypeastres et de
ISucleolites, d'Ânanchy tes, de Spatangues et de Clypeus.
Dans le lias il y a surtout des Cidaris et des Echinus ,
dans les argiles d'Oxford des Nucleolites et des Anan-
chytes , tandis que les Spatangues , les Clypeastres et
beaucoup d'espèces de Cidaris sont surtout dans le sys-
tème jurassique supérieur. Dans la craie les espèces aug-
mentent encore plus et il y en a quelques-unes qui se
retrouvent dans les couches jurassiques supérieures , la
plupart sont nouvelles. Lès espèces d'Ananchytes {A.
ovatciy hemispherica, corculum) et de Spatangues (S. cor"
anguinum , etc. ) s'accroissent surtout extraordinaire-
ment, tandis que le genre Clypeus diminue pour ne plus
- 0) Voyez Mém. de M. Desmoolîns (^c£. de la Soc. Unn.de
Bordeaux, n°4I)
dby Google
DISTRIBUTION DES STELLERIDBS. 339
se montrer dans le sol tertiaire. Le genre Cidaris y paraît*
aussi cesser. D'une autre part le genre tertiaire Echino-
neus se montre pour la première fois dans la craie, enfin,
dans les couches tertiaires il y surtout beaucoup de Spa-
tangues , de ISucleolites, d Echinus et de Clypeastres.
Ce dernier genre avec le genre tertiaire Scutelle, carac-
térise aussi bien les calcaires au-dessus du sol subapennin,
que les Cassidules le calcaire parisien.
Stellerides.
Les restes distendes se sont surtout rencontrés dans
te Sol secondaire } on connaît dans le muschelkalk une
Asterias obtusaet deux Ophiures (O.prisca, etc.). Leurs
espèces ne commencent à se multiplier que dans le Iras
et surtout le grès du lias est caractérisé assez bien par ^4.
Lumbricalis etc. > et plus haut on en trouve distribués
dans tout le système jurassique , mais elles ont été peu étu-
diées jusqu'à présent, excepté dans le calcaire lithogra-
phique. Ce dernier dépôt en renferme beaucoup et elles
y sont associées, comme dans les oolites, avec des Co-
matulès. Dans la craie on a décrit quelques Astéries , et
il y en a aussi des débris dans le sol tertiaire.
Encrines,
La famille des Encrines ou Àstérencrinides fixes est
bien autrement importante pour le géologue que les Àste-
rides. Ces êtres dont on ne connaît vivants que deux ou
trois espèces (E. caputmedusae et Pentacrinus euro-
paeus) ont abondé à toutes les époques géologiques an-»
térieures à la craie, car le seul genre Encrine s'est trouvé
dans le sol tertiaire. Leurs genres comme leurs espèces
semblent augmenter des temps modernes aux périodes
anciennes; comme pour les autres animaux, et les Echi-
nîdés, certaines espèces et même certains genres se suc-
cèdent et se remplacent petit à petit,
dby Google
510 BISlHBttftOlV *E* fiNGitinn.
hts Pentremïies ^\es Oyathocrinites , les Âctiriocri-
nites, les Melocrinites , les Cupressicrinites et les
Encafyptocrinites paraissent propres an sol primaire,
qui renferme aussi des Pentacrinites ( P. priscus ) et
peu d'espèces d'Eugeniacn'uites (E.rosaceus). Dans
le calcaire carbonifère abondent surtout les Poteriocri-
nites , les Platycrinites et les Gyathocriniles.
Lorsque les tiges détachées de ce dernier genre ont
perdu leur partie cylindique extérieure , elles laissent
dans la roche un moule de leur sur&ce extérieure et in-
térieure. (Test ce qu'on a quelquefois appelle Schraulmn*
stein comme dans certaines grauwackes du Harz, dans des
roches sil ici fiées du calcaire carbonifère du Derbyshire
etc. Le moule intérieure des appendices brachiaux des
Cyathocrinites a reçu de M. de Schlotheim , le nom de
Tentaculites (T. scalaris etannulatus dans Etfel(enPo-
dolie ) dénomination dans laquelle on a aussi compris
des piquants de Strophomènes.
Dans le zechstein il y a des Cyathocrinites (C.planus)
des Encrinites (E.? ramosus); dans le muschelkalk les
Encrinites moniliformis et epithonius , et le Pentacri-
nites dubius.
Dans le lias surtout des Pentacrinites {P. vuigaris)
bascdliformis etc. $ dans le système jurassique et en par-
ticulier dans certaines couches inférieures, le coralrag
etc., des Eugeniacrinites , {E. pyrtformk ) des Soiano-
çrinites , des Pentacrinites •-, des Apiocrinites , (D. mo-
niliformis), des Solanocrinites, des Rhôdocrinites. Dans
la craie principalement desApwcrinites>(A.ellipacus)
des Marsupites , mais dans ce système , les Encrines ne
forment guère plus ces bancs qu'on remarque dans les sys-
tèmes jurassique et primaire , ainsi que dans le muschel-
kalk. Ces calcaires encrinitique» sont formés de débris de
ces êtres , et empâtent encore ça et là leurs couronnes eu
dby Google
DISTRUSï ION M* POLYfflEftg FOSSUES. 34l
tètes quelquefois attachées à de très longues tiges arti-
culées, ce qui prouve qu'ils ont été produits sur la place
même , où ces animaux vivaient ou non loin de cette
dernière.
Consultez Natural historjr of Crinoïdes , par Miller, Londres*
i8ai, m-4°, avec pi..
Actinies,
Parmi les Zoophytes mous, M. Tilesius a fait con-
naître une Actinie fossile du sol secondaire inférieur de
Cunnersdorf en Saxe, il la compare avec une espèce dés
mers du Brésil. ( Naturhist. Ablk. u. Erlœuterung be-
sondersd. Petrefactenk. etc. Cassel, 1826 in-4° à pi. ).
D'une autre part, M.Goldfuss rapproche des Actinies
son curieux Pleurodictium problematicum.
XV. DISTRIBUTION GÉOLOGIQUE QES POLYPIERS POSSIM8.
Les Zôophytes pierreux fossiles sont extrêmement
nombreux eu espèces et en genres éteints.
1 Les genres suivants se rencontrent dans tous les dé"
pats : parmi les Madréphyllies, les Fongies, les Antho-
•phyUurhy les CariophylUes ou Lithodendrons qui abon-
dent surtout dans certaines couches calcaires, primaires et
jurassiques, et sont très rares dans le rauschelkalk ( Vi-
centin), les Agaricics, les Méandrines ; parmi les Ma-
dastrées, ks véritables Astrées très nombreuses en es-
pèces, les Héliopores ; parmi les Polypiaires pierreux,
millepores, lès Alvéolites , les Cériopores, les Madré-
poro^j parmi les Polypiaires membraneux, les Rétepores;
parmi: lès Zoophy taires , les Gorgones dont il y en a deux
espèces caractéristiques du zechstein ( G» anliqua et in-
fundibulifôrmis); parmi les Tubùlipores, les Rétepores ,
dont \eR.Jlustraceu> virgulacea, etc., est dans le zech-
ttein ayec le Calamopora spongites , Goldf. j parmi les
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842 DISTRIBUTION BBS tOLYtIBftg fOSfitLHS,
Àlcyonaires , les Tragos , les Scyphia , qui deviennent
très rares dans le sol tertiaire, et sont surtout nombreuses
dans la craie.
Dans ïe sol primaire , on a déterminé surtout parmi
les Madrephyllies, des espèces des genres Sarcinule,
Styline, Coscinopore, Catenipore, Syringopore (Syni.
Tubipore), Glauconomc -, parmi les Madastrées, des
Strombastrées (Strombodes) , des Favastrées ( Cyatho-
phyllum, Gold.); parmi les Madrépores, des Dentipores
(Madrep. coalescens de Gothland ) ; de véritables Ma-
drépores ; parmi les Polypiaires pierreux des Millepores,
des Favosites ou Calamopores (F. Gothlandica) etc. ,
espèces toutes éteintes, des Stromatopores; des Flustreset
des Gellépores qui augmentent à mesure qu'on s'élève
dans les dépôts; enfin parmi les Polypiaires membra-
neux, lesRétepores. On doit encore ajouter les singuliers
corps non déterminés et appelés Conulaùres ( C. quadri-
sulcata), les Graptolites de Suède et les Réceptaeu*
liées des environs de Cbimey.
Dans les cauches primaires et le système jurassique
se rencontrent diverses espèces de zoophytes pierreux
des genres suivants. Parmi les Madrephyllies des Co-
liminaires , des Sarcinules, des Pavonies ; parmi les
Madrastrées , les Tubastrées $ parmi les Séculaires , les
Aulopores* Dans ces divers dépôts, ainsi que dans la craie,
on trouve aussi des Marions et des Tragos , qui sont
plutôt rares dans le sol primaire.
Dans le sol jurassique , on a remarqué parmi les Ma*
drephyllies, les MontivaUies ; parmi les Madastrées, les
Turbinaslrées % les Thamnastrées , les Monlastrées , les
Échinastrées (Explanaria) ; les Branchastrées (Madré*
pores ) j parmi les Millepores, les Théonces , les Téré*
bellaires ( calcaire à polypiers de Caen ) , les Chrysaorcs,
les Tilésies ( calcaire k polypiers de Caen ) ; pajmi l«s
dby Google
DISTRIBUTION »ES POtYPPIERS FOSSILES; 545
Tubulipores, le Miçroiolènes ; parmi les polypiaires
membraneux , les Diastopores ( calcaire de Caen ) , les
Mésentéripores ( dito ) , les Gonodictyum ( Coni pores ,
BL), les Bérénices; parmi les Sertukries, les Entai o-^
phores (syst. jurass. sup*); parmi les Alcyonaires, les
Eudées , les Hallirhoes , les Hippulimes , les Lymno-
rées , les Chenendopores ( tous dans' le calcaire de Caen) ,
le» Jerées , les Cnemidium , etc.
Dam les systèmes jurassique surtout supérieur et
crayeux , on trouve parmi les Madrephyllies, les Cyclo-
Utes(jC. hœmisphœrieay eiliptica, etc.), les Méandrines,
les Diciicophyllies, les Lobophyllies, les Monticulaires;
parmi les Madrastrées, les Astréoïdes, les Dipsast rées ;
il y a aussi des Cyathophyllum j parmi les Millépores,
les Cricoporcs, les Pustulopores} parmi les Polypiaires
membraneux cellaries, les Verticillopores , les Alectos}
parmi les Alcyonaires , les Myrmécies , les AchiUeum
elles Marions.
Dans la craie surtout supérieure , on trouve parmi
les Millépores , les Spinopores, les Hétéropores , les
Pustulopores , les Ûcellaires (mont Perdu); parmi les
Alcyonaires , les Cœloptychies et les Ventriculïtes.
Les genres suivants se trouvent dans les jo& juras*
sigùey crayeux et tertiaire, parmi les Millépores , les
Apsendesies , les Idmonies et les Siphonies. Les genres
suivants de zoophytes paraissent être crétacés et ter*
tîaires. Parmi les Madrephyllies, les Turbinolies; parmi
les Madastrées, les Skèéraêtreôs et les Seriatopores ;
parmi les Millépores, les Uchenopores , les Orbitolitesf
(Syn- OrhuliteSj 0*complanata de Paris, lenticulala du
grès vert, etc.), les Idmonées ; parmi les Cellaries , les
Lunutites(L. cretacea, urceolata , radiata)\ parmi les
Polypiaires membraneux, les Eschares , les. Cellepores
et les Flustres*
dby Google
544 MsraiWTioif m Murons rossiug.
Jusqu'ici le soi tertiaire n\ offert aucun genre propre;
on y connaît parmi les Madrephyllies, des DendrophyU
lies, des Glauconomes ; mais dans les Madastrées , on
peut citer les CeUastrëes , les OcuUnes dont des espèces
analogues vivent encore dans les mers des Indes ; parmi
les Madrépores , les Gemmipores , les Madrépores, les
Pocillopores ;\>zrïm les Millepores , les Homère*} par-
mi les Polypiaires membraneux, les Dactylopores y les
Ovutiics ( 0. elongata et margaritula , de l*aris), les
Pàlytripés de Yalognes, les F'agtnopores (Paris ) , les
Larvaires (Paris); parmi les Polypiaires membraneux
cellariés, les Finculaires ; parmi les Zoophytaires, les
Cwm*(Autricke)et les JfoV, surtout dans le sol silicien.
. Telles sont les indications bien vagues dont j'ai cru
devoir me contenter sur les Zoophytes. Il règne encore
beaucoup de confusion pour la détermination des espè-
ces et même de certains genres; et il reste un travail
intéressant , mais difficile à faire sur la distribution géo-
logique exacte de toutes leurs espèces fossiles.
Consulte* le manuel d'Actinologie de M. de BlainyiUe, Paris,
i8S4> in-8°, avec pi. — Les deux premières livraisons des pétri-
fications du musëe de Bronu, par M. Goldfuss, et le traite sur les
animaux invertébrés par de Lamark, *• édition, Paris, i835.Z?»
Pianzenthière et par Esper. Nuremberg, 1788 a i83o, 4 *°k
in-4°) , on Mem. de M. Morren ( Jnn. Acad. Groning. i83s »
les ouvrages «de MM; Mantell, Lamonroux ^x3ai) 5 d'Elus , les
Mem. de Guettard. e|o.
Quant aux lûtes générales dsfinHt** avec leur gisement géolo-
gique, les meilleures sont encore celles du Manuel géoteg* <*e
M. La Bêche, trad. franc. i834 o» &1U. **&• ***^ °n P60*
consulter encore celles de MM. Brongniart {Tableau dee lerraini
1839) t Ho11 {Handb.d. Petrefactenk. Dresde i83i); Keferstein
{Naturgesch. d. Erdkorpers, i834, a« vol. par ordre alpbab.)i
Kruger (Urwtlt Naturgesch. etc. Leiug, x8a5, a vol. in-8* ordre
alph.) j Sohlotheim (Petrefaclenk. , 1810) ; et mon catalogua
dby Google
PAlioiYTOLOGIE COMPAREE. «345
(Edinb. phil.j. i8i5, n© a3 et a4» •iZeUsch.f. Min» 1837,
p. 129). Dis tribut, geol. de la coll. de M. Hoenioghaus (Jahrb.
f. Min. i83o, p. aa6 et 44&> i83if cah. 1 et 2 ). La distribution
des coquillages tertiaires, par M. Desnayes (Principles ofgeology,
par M. Lyell, 1" édit., 5« vol.,, i83a). Quant aux listes de certains
pays , pour l'Angleterre, Minerai Conchol. de Sowerby , pour la
Suède, le catalogue de M. EGsinger, Stockh. i83i , ou mes Mém>
geol. et paleont. $ pour lé Wirtemberg, Fourrage de M. Zieien >
cah. ta, et les M ém; de MM. Mandelslobe (Mém. de la Soc. d*hist.
nau de Strasbourg, vol. a), et Hartmann Sfttem. Ubersicht d.
Fcrstcinerung. Wurtemberg*. Tubingue , i83o, in-8», pour la
Molasse suisse ( Monographie d. Molasse, par M. Studer) ; pour
l'Autriche et la Hongrie , ma Note {Bull, de la Soc. geol. de Fr.
vol. 3, p. ia4> et pour Ronça, Mëm. de M. Brongniart , et ma
Note ( Dito, vol. 3, p. 9 ); pour l'Italie , Mém. par M. Bronn
( Ergebnisse naturhist Reise, 2* vol., 1 83a) j et M. Philippi
{Jahrb. f. Min. i834, p. 5i6).
CHAPITRE IV.
Rapports des pétrifications avec les végétaux et les animaux dtf
monde actuel et paléontologie comparée.
Y a-t-il identité ou analogie entre les pétrifications
d'un dépôt, et les végétaux et les êtres vivants du pays
où il se trouve ? Les fossiles d'un dépôt appartiennent-
ils à des genres et des espèces de climats très divers ?
Leurs identiques ou analogues vivants n'existent-ils plus
dans la contrée où sont maintenant ces fossiles? Ces
identiques et ces analogue* se trouvent-ils, dans d'autres
climats ou sous d'autres zones , ou bien les fossiles appar-
tiennent-ils à des genres et à des espèces éteintes ? Les
couches les plus inférieures ne recèlenWils pas les fossiles
dont les formes diffèrent le plus de celles des végétaux
et des animaux du monde actuel ?
Dans quel rapport un dépôt est-il avec un autre , re-
lativement au nombre des espèces identiques ou ana-»
i5.
Digitized by VjOOQ IC
346 tÀLBORTOLOGIK COUP AU»
logues, avec celles des créations actuelles? Quelles sont
les espèces communes à des dépôts voisins ? Quels sont
les espèces qui ont trouvé moyen de se perpétuer à tra-
vers plusieurs dépôts? Les grandes classes des terrains
tertiaires et secondaires n'ont-ils réellement aucun fossile
analogue ? En peut-on dire autant du sol secondaire ,
relativement à ce qu'on a appelé jusqu'ici le sol inter-
médiaire , où les parties inférieures et supérieures du
sol secondaire sont-elles déjà dans ce cas d'hétérogé-
néité de fossiles ?
Est-il bien vrai que plus on s'enfonce dans les entrailles
de la terre, plus on observe de simplicité dans les produc-
tions végétales et animales ? Les observations les plus
récentes ne tendent-elles pas plutôt à prouver que cette
proposition est en grande partie fausse ,. puisque dans les
couches, presque les plus profondes (le calcaire de
montagne ) , on a reconnu des plantes marines et ter-
restres, des végétaux aussi bien dicotyiédons , que
monocotylédons, des poissons et des reptiles, aussi bien
que des zoophytes et des êtres d'eau douce aussi bien
que des êtres marins ? D'une autre part , n'est-il pas
possible vu la température plus égale dont a pu jouir
toute la surface terrestre qu'elle a offert jadis une beau-
coup plus grande uniformité relativement à ses végétaux
et ses .animaux , et que cette uniformité aurait diminué
à mesure qu'on s'éloigne des premières créations et qu'on
s'approche des temps actuels?
Les familles , les genres et les espèces de fossiles sem-
blent augmenter considérablement en nombre, à mesure
que des dépôts plus anciens on arrive aux plus récents ;
mais les individus dans les mêmes espèces, et quelque-
fois les espèces dans les genres décroissent dans la même
progression.
Une quantité d'espèces se sont progressivement anè-
dby Google
PALÉONTOLOGIE COMPAREE. 547
anties , de manière que celles de» couches- les plus an-
ciennes paraissent ne plus exister , tt cela par suite des
mêmes lois qui limitent aujourd'hui l'extension des es-
pèces , c'est-à-dire l'influence des stations ou en d'autres
termes, parce qu'elles furent privées des conditions
d'existence , qui leur étaient nécessaires , or il est permis
de croire que l'abaissement de la température a été la
principale condition d'existence, qui a manqué aux es-
pèces aujourd'hui éteintes.
Les espèces fossiles dont les conditions d'existence ou
de station étaient moins restreintes sont les seules , qui
ont trouvé moyen de se perpé tuer jusqu'à l'époque ac-
tuelle.
La série des fossiles ne laisse apercevoir nulle part
une ligne tranchée de démarcation entre les différents
termes de cette série. Les créations végétales et animales
ne paraissent point avoir été renouvelées plusieurs fois
et en totalité sur la terre. Au contraire, la succession
des genres et des espèees de fossiles , leur remplacement
les uns par les autres indiquent un changement gradué,
qui n'a été brusque que çà et là , à certaines époques et
par suite de grands soulèvements , d'affaissements et
d'inondations considérables. Il y aurait donc eu des
cataclysmes, qui auraient pu embrasser une grande
partie du globe , sans pour cela le dépeupler tout-à-fait:
Cette proposition est adoptée assez généralement par
les géologues , qui ont suivi les progrès de la science ;
mais elle n'est pas admise par certains paléontologues.
Ainsi comme je l'ai dit, M. Deshayes prétend que le sol
secondaire n'offre pas une seule espèce fossile , qui ait
son analogue vivant dans les mers et les eaux douces
actuelles, ni même son analogue fossile dans le sol ter-
tiaire. Cette divergence d'opinion entre les géologues
et les zoologistes, cessera probablement quand on aura
dby Google
348 PALioJXTOlOGlB COMPARBK.
reconnu les dépota , qui comblent le hiatus existant dans
le nord-ouest de l'Europe, entre la craie et les dépôts
tertiaires» Ces derniers se trouveront jpar leurs fossiles
liés ausolsecondaire, comme celui-ci l'estausol primaire.
Plus on s'approche des pôles vers l'équateur, .plus les
dépôts récents offrent d'analogues avec les créations ac-
tuelles du pays où on les observe , et plus les dépouilles
fossiles sont dits être semblables ou analogues en genres
et en espèces à celles actuellement existantes entre les
tropiques.
Plusles terrains sont récents, plus leufcs fossiles doivent
avoir d'analogie avec les végétaux delà contrée qui les
recèle , et avec les animaux de ses mers ou de ses eaux
douces , jusqu'à ce qu'enfin certains dépôts très récents,
ne présentent plus ou presque plus que des espèces vé-
gétales et animales , identiques avec celles actuellement
existantes dans le pays où on observe.
D'une autre part, plus les terrains observés dans dif-
férents continents ou dans un continent sont récents,
plus leurs fossiles doivent différer d'un continent a an
autre, ou plutôt d'une zone à l'autre, et en même temps
aussi d'un bassin à un autre. À toutes les époques géolo-
giques^ les fossiles de deux- contrées ayant à présent ou
ayant eu la même température et le même climat, de-
vront se trouver environ dans le même rapport, quant
au nombre des espèces semblables ou analogues " aux
créations actuels , et ce rapport devra être aussi sembla-
ble, lorsque viendra à comparer les espèces fossiles de
chaque période , avec les végétaux et les animaux ter-
restres et aquatiques, existant actuellement dans ces
deux pays.
Plus les terrains observés sont récents et voisins de
l'équateur, plus on peut espérer de retrouver dans la zone
torride à l'état vivant, les analogues ou les espèces iden-
dby Google
PALEONTOLOGIE COMPAREE. 349
tiques de leurs fossiles et plus le nombre de ces analo-
gues sera donc considérable*
Plus les terrains sont anciens , moins on doit avoir
d'espoir de retrouver dans la zone torride, les espèces
identiques de leurs fossiles, ou seulement leurs sembla-
bles en espèces ou même en genres»
La distribution des espèces analogues est souvent très
particulière } ainsi par exemple, les fossiles marins du
du terrain tertiaire d'Europe, ont des analogues dans
des mers très diverses, telles que les mers du Sénégal ,
des Indes, etc.
M. Lyell a cherché à montrer que tous les conti-
nents actuels trouveraient presque place entre les tro-
piques, si l'équateur passait par les pôles actuels de la
terre, or si on osait admettre un pareil déplacement
dans la masse du globe , ou s'il paraissait possible d'ad-
mettre que des accidents astronomiques, aient changé la
position de l'axe terrestre etl'écliptique , il n'en resterait
pas moins vrai que la température chaude primordiale
des différentes parties du globe , aura dû durer d'autant
plus longtemps que ces dernières étaient plus rappro-
chées de l'équateur. Plus elles en étaient voisines, plus
leur climat aura dû rester longtemps semblable à celui
de la zone équatoriale, et par conséquent favorable à
l'existence d'êtres et de végétaux semblables à ceux qu'on
trouve entre les tropiques.
De l'établissement de ces différentes zones de tempéra-
ture, il a dû ou pu résulter comme aujourd'hui que dans
des contrées éloignées de l'équateur, une formation mi-
nérale aempâté des animaux etdes plantes très différentes
en genres ou en espèces de celles constituant la Faune et
la Flore équatoriale actuelle, tandis, que le même dépôt
servait ailleurs de tombeau à une foule d'êtres et de vé-
gétaux voisins ou analogues en genres ou en espèces aux
dby Google
360 PALEONTOLOGIE COMPARÉE.
créations auimales et végétales existant actuellement en*
tre les tropiques.
Si maintenant on trouvait des raisons pour admettre
la supposition d'un changement dans l'axe terrestre, on
aurait une cause bien puissante à ajouter à celles qui
ont du contribuer à diversifier la paléontologie d'un
même dépôt reconnu sur toute la surface terrestre.
]l»es différents genres de plantes demandent pour leur
végétation non-seulement plus ou moins de chaleur, mais
encore de la lumière ; la faible lumière et les longues
obscurités propres aux régions polaires semblent avoir du
y rendre réellement impossible la végétation de plantes
équatoriales, telles que celles qu'on a reconnu dans les
houillères de ces contrées glaciales.
La supposition d'une température beaucoup plus élevée
dont cette zone aurait joui ne suffirait-elle donc pas pour
lever cette difficulté? La conservation et la position de
ces végétaux démontrent que ce ne sontpas des matières
venues de loin ; en conséquence, serait-il vraiment per-
mis de voir dans cette végétation équatoriale , sous le
pôle boréal, une preuve à l'appui de l'hypothèse d'un
changement dans l'axe terrestre?
La formation et la nature des masses minérales dépen-
dent souvent du climat plus ou moins chaud, et des êtres
vivants aussi bien que des végétaux, dont l'existence est
toujours liée intimement à une certaine température j il
devient doue encore possible, qu'à la même époque, il
se soit formé à différentes distances de l'équateur, des
dépôts séparés non-seulement par leurs dépouilles fos-
siles, mais encore par leur nature minéralogique.
Enfin, des différences semblables dans les terrains ont
pu résulter de la hauteur absolue des contrées au-dessus
de l'Océan , de leur éloiguement des mers, de leur po-
sition locale, de leur soulèvement plus ou moins récent
dby Google
PALÉONTOLOGIE COMPAREE. 384
hors des eaux, de leur émersion ou submersion plus ou
moins moderne, des répétitions de semblables acci-
dents , etc. Or toutes ces causes ont pu et du agir con-
jointement avec celles précédemment indiquées , de
manière qu'il ne faut oublier les effets d'aucune d'elles,
lorsqu'on cherche à appliquer l'étude paléontologique
à la géologie et à la géogénie. C'est là le seul moyen de
s'expliquer complètement, d'un côté la distribution géo-
graphique et géognostique des restes fossiles des qua-
drupèdes, aussi bien que celles des autres animaux et des
plantes, et de l'autre, la distribution géographique des
créations végétales et animales actuelles (i).
Il me serait facile de prouver par des exemples, que
plusieurs systèmes de géogénie paléontologique, d'ailleurs
*ort ingénieux, n'ont du être abandonnés que parce que
leurs auteurs n'avaient embrassé qu'une partie de la
question , et parce que des faits positifs sont venus tôt ou
tard en démontrer les lacunes. Les auteurs de ces théo-
ries', ont été des minéralogistes connaissant peu les
sciences physiques ou naturelles, des physiciens mauvais
naturalistes , des savants4 zoologues peu versés dans la
science géologique, des conchilioliogistes trop exclusive-
ment occupés de leur étude favorite , ou des botanistes
ayant négligés les études zoologiques ou physiques.
Chacun a ainsi bâti son système sur des données insuffi-
santes , tandis que l'établissement d'une géogénie ration-
nelle, demande la combinaison habile dés connaissances
les plus avancées en astronomie, en physique, en chimie
et sur presque toutes les branches de l'histoire naturelle.
Ce n'est qu'au prix du travail immense , exigé par une
telle réunion de connaissances que maintenant un auteur
(1) Voyez pour plus de détails, mes Mém. géologiq. et paléon-
tologique, yol. I, p. 8x à 89.
dby Google
352 BIBLIOGBAFfilE PAtEOPfTOLOGlQUE.
peut espérer trouver des lecteurs pour un essai de géo-
génie, car vu l'état imparfait des sciences, il ne peut pas
encore être question d'un traité complet.
Consultez sur la Conchilioiogie fossile en général* Petrefacta
Musei Bonnensis par M. Goldfuss , 1826 a i836, 5 liv. in-fol.
avec pi. (40 fr. la livr.) ; Pétrifications du Wurtemberg, par
M. Zielen, Stuttgardt, i83o à 34 , 12 liv. in-fol. ( prix 80 fr. );
Minerai Conchology ofgreat Britain , par M. Sowerby, 6 vol.
in-8° (prix 600 fr.) ; Organic remains, par Parkinson, 1808 à
1 81 i, 3 vol, in-4®, avec pi., le grand ouvrage de Knorr j Lethœa
geognostica, de M. Bronn, Heidelberg , 6 liv. in-4° avec pi. (non
achevé'), ( prix 3o fr.). La description des fossiles caractéristiques
des terrains, par M. Desfcayes et surtout son traité élémentaire de
conchilioiogie avec l'application de cette science à la géognosk,
Taris, i835 à 36, 2 vol. in-8°, avec x atl. de 100 pi. x
Conchilioiogie fossile de contrées particulières. Ouvrages sur le
Susses, ou le S. O. de l'Angleterre, par M. Mantell, 1822, 1827
et* 1 833, sur le Torkshire , par M. Phillips, 1829", 2e édit. i834>
io-4°,avec pi. GeoL survey of the coastof Yorkshire , par
M. Yonng, 1827. Pétri ftcata Derfc'ensia, par Martin, Londres,
1809, in-4*> flvec pl« Outline of the geologr of Norfolk, &x
M. Woodward, Nonrich, i833, in-8° avec pi. Fossilia Hanto-
niensia, parBrander, Londres, 1829, in-4° avec pi. Catalogue of
tlbs organic remains efthecounly of WiUs, par M. Ethel. Ben-
nett. Westminster, i83t, in-4° à 18 pi. Coq. fossiles de Paris, pa*
de Lamark, avec pi., y compris le Mem. de M. Brard sur les co-
quillages d'eau douce. Coq. fossiles tertiaires des environs de Paris*
par M. Deshayes, une quarantaine de livrais. in-4°» celles des envi-
ron s de Bordeaux, par M. Basterot, (Me'm. de la Soc, cPJdsU naU
de Paris, vol. 2, avec 7 pi.) » celles du Languedoc, par M. Marcel
de Serres {GeognoihÛLterr. tert, 1829, m-8°, avec 6 pi.); Recb.
sur les Coq. fossilèK^a province d'Anvers, par M. Nyst, Bruxel-
les, i8&5, in-8° , avec 5 pi. MM. Deshayes et Duchatel projet-
tent un ouvrage sur les fossiles crétacés de la Belgique ;* Pétrifies*
4kms rares de M, de Bucb. Berlin, x83o, in-4% sur les fossiles de
Solenhofen, par MM. Germer (Teutsehland, vol 4* %» *W l Pl*)>
dby Google
BIBLIOGRAPHIE PALéotfTOlOGïQTJE. 555
et Rronn (Zeitsch.f. Min., i8a8, p. 608); Conchiologie de la Po-
dolity par M. Dubois , Berlin, i83i, in-4», avec pi., et Mém.
de M. Ândrzejowski {Bull. des naturai. de Moscou, i833); Orjrc~
tographie du gôuv. de Moscou, par M. Fischer , Moscou, i853 9
Petrificata suecana, par Nihon, 1 837 9 infol., avec pi., Con-
chiliologiasubapennina, Brocchi , Milan, 1814, a vol. in-4°j Zoo-
îogia Jossili délie provincie Austro-Venete , par M. Gatnllo,
1827, in-4°, avec pi.; fur le» terrains calcaréo-trappéens , par
M* Brongniart, i8*3, in-4°, avec 6 pi.; Conchiloliogia subapen-
nina , par M. Gabriel Costa , Naples , i835 ; Aparato para la
Historia naturai Espanola, par Jos. Torrubia , 1754» in-fol., ou
la trad» ail., par deMurr, Vorbereit. z. JVaturgesch. von Spanien,
Iieipsig, 1773, in-4°, avec 13 pi. 5 Contribution* togeology, par
M. Lea , Philadelphie, i833, in-8oj A synopsis ofthe organio re-
mains ofcretaceous rocks , par M.'Morton, Philadelphie, i833,
arec 19 pi.; Mèm. de Say, Fossits shells ofthe tertiary forma-
tions ofnorih America , par M. Conrad , Philadelphie, 3 liv.
in-8°, i83à*i834 y Americ J. of Se., vol. a3, p. 339, et J. oj
t&e Acad. ofnat kist. ofPhU.9 vol. \ et 6 . M. Conrad promet
un ouvrage sur les fossiles secondaires des Etats-Unis.
Pour la Bibliographie , Prodromus Petromatognesib , par
M. Fischer {Mém. de la Soc. d. naturalist. de Moscou, i853);
pour les idées géogéniques Die Urweli «. dos Altherthum erlau*
Urt, etc., par M. Link, Berlin, 1821 et i8aa, a vol. in-8°; *•
édit., du i« vol. i834.
dby Google
854 GÉOGRAPHIB GEOLOGIQUE.
SIXIÈME PARTIE.
GEOGRAPHIE GEOLOGIQUE.
J I. Coop d'ueil général:.
La géologie pratique exige aujourd'hui un mode par-
ticulier d'observation. Dans le siècle passé et même encore
du vivant de Werner, on restreignait la tâche du géo-
logue, à faire rentrer toutes les observations dans un
certain cadre systématique que semblait présenter une
très petite portion du globe. De nos jours le champ de
la géologie s'est aggrandi prodigieusement, les rochers des
pays les plus éloignés ont résonné sous les coups da
marteau des géologues , tandis que l'Europe entière a
été soumise à une investigation plus ou moins minutieuse,
tant de la part des minéralogistes et des géologues , que
des zoologistes ou des botanistes. En conséquence , les
idées étroites ont fait place à des vues beaucoup plus
larges, on n'a plus fait de la géologie purement théorique,
mais les détails de la géographie géologique avec la mar-
che seule rationnelle du connu à l'inconnu, ont amené
la science à un état tel que déjà plusieurs parties très
importantes pour l'économie publique, se trouvent aussi
solidement établies que tout problême de physique ma-
thématique.
La géologie d'une province, d'un royaume ou même
d'un bassin géologique n'est pets celle de toute la terre;
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GEOGRAPHIE GEOLOGIQUE. 85R
tel est l'axiome nouveau ressortant déjà de l'inspection
du seul continent européen , et négligé cependant par
des auteurs de bons traités de géologie ; ouvi'ages qur ren-
trent alors dans le cadre des' monographies locales. En
effet la partie du monde que nous habitons , se divise
géologiquement comme botaniquement en trois zones ,
savoir : les zones boréale et méridionale , séparées par
une zone occupant l'Europe centrale.
Le Nord, est caractérisé par d'énormes accumulations
de schistes cristallins , et de roches primaires, en parti-
culier de siénites , par le manque presque complet de
terrains tertiaires et par de grands dépôts ignés , non
loin du littoral des mers et des volcans brûlants dans des
îles (Islande, île VauMayen). Les déjections volcaniques
anciennes, ou lesTufas ainsi que les roches trappéenneset
zoolitiques y renferment çà et là (Islande, Groenland) des
amas de lignite ou de bois bitumineux , que le manque
d'impressions de feuilles d'arbres signale plutôt comme
des amas de bois flottés qui, comme des débris des forêts
anciennes qui auraient pu exister dansces pays. Des glaces
y couvrent maintenant des pays jadis embellis par les
plantes équatoriales des houillères, et cette transmutation
paraît avoir eu lieu du moment que les laves souter-
raines ont commencé à trouver de nombreux orifices dans
cette partie du globe.
Toute la s^rie complète des terrains secondaires, avec
certaines roches ignées , est le propre de P Europe
moyenne, tandis que la zone méditerranéenne, y com-
pris les Pyrénées , les Alpes et les Garpathes , a pour
cachet particulier le vaste dépôt subapennin , le système
crayeux, à Rudistes et Nammulites , le grès carpathique
ou apennin, un système jurassique particulier, pour ainsi
dire sans lias, un trias particulier, l'absence des houillères
anciennes, des éruptions ignées surtout dioritiques et ser-
dby Google
556 OROGRAPHIE GEOLOGIQUE*
pentineuses, et des volcans éteints et brûlants sur le
rivages ou dans des îles.
Ces trois divisions admises, on les trouve bientôt trop
générales, parce qne les dépôts neptuniensetplutoniques
ont été encore plus restreints dans leur distribution. Il
devient donc nécessaire J de sous-diviser les zones en
régions.
Dans le nord de l'Europe, on peut distinguer ainsi
uns région» orientale et une région occidentale. La pre-
mière, comprendrait le groupe cristallin et ancien delà
Russie et de la Scandinavie, avec de grands dépôts an-
ciens de porphyre, en Suède et en Norwège, des amas
métallifères, des calcaires primaires coquilliers , et des
. grès rouges, qui indiquent les rapports anciens de liai-
son de bassin entre le continent Scandinave, et les îles
de la grande Bretagne. Le fond inégal de la mer du
Nord , ses nombreux bancs de sable , la terminaison
abrupte des couches sur ses bords, et sa liaison avec
d'autres mers par des détroits, tout y indique des des-
tructions, des affaissements et des fendillements. Elle
couvre probablement de vastes dépôts secondaires et ter-
tiaires, qui ont été ravinés et ont été couverts de blocs ,
lors do l'événement principal qui l'a produite.
La seconde; région est disparue en grande partie dans
les flots par suite d'afraisements et de destructions pro-
duites par les flots et surtout les courants; elle serait for-
mée par l'Ecosse, l'Irlande septentrionale et les groupes
d'îles au nord du premier de ces pays. Elle serait carac-
térisée par d'immenses dépôts basaltiques, surtout sur les
parties tournées du côté de l'Atlantique, (Feroë, Hébri-
des, etc.), par des éruptions siéftitiques récentes, par l'ab-
sence presque totale des roches tertiaires et l'exiguïté des
roches secondaires postérieures au terrain houiller, cou-
4be» ensevelies en grande partie dans la mer.
dby Google
GEOGRAPHIE GEOLOGIQUE. 557
Si nu abaissement de quelques centaines de pieds
mettrait sous l'eau une bonne partie des régions tertiaires
et alluviales de l'Europe , et àggrandirait considérable-
ment le domaine de la mer -du Nord, de la Baltique , de
la mer Noire et de la Méditerranée, de même un soulè-
vement de 600 pieds , réunirait, au moyen de vastes
plaines , les îles Anglaises à la Scandinavie et à FEurope
continentale , tandis qu'il y aurait au devant des côtes
atlantiques de tout ce continent de grandes terrasses se-
condaires et tertiaires, avec des îlots de terrains plus an-
ciens. L'état morcelé des îles Shetland,- des Hébrides ex-
térieures, etc., un grand nombre de baies et même de*
golfes, attestent autant les effets du grand courant équa-
torial que des accidents dynamiques dans cette partie de
la croûte terrestre.
Dans le milieu de l'Europe, il y aurait quatre régions,
la première serait le véritable type de cette zone , com-
posée de tout l'ancien empire d'Allemagne, y compris
la Prusse, le royaume de Pologne , une bonne par-
tie de la Russie européenne, mais sans les états d'Au-
triche.
Une région occidentale ou plutôt du nord-jouest de
FEurope, serait formée par l'Irlande méridionale, l'An-
gleterre, le Nord-Ouest de la France et la Belgique, et
une partie de la Westphalie. C'est la région par excel-
lence du système carbonifère, des séries ooli tiques et cré-
tacées anglaises, et des dépôts tertiaires anciens,; le trias
y est sans muschelkalk. Dans cette région, les bords de
l'Atlantique, offrent des terrestres anciennement émer-
gées, qui ont formé probablement des séries d'îlots ,
dont les uns ont disparu et les autres plus au sud ,
sont maintenant des portions de l'Espagne (Galice, etc.)*
Si cette région présente des filons métallifères, des
ruptures, des redressements, elle n'a guère été percée par
dby Google
558 GEOGRAPHIE GEOLOGIQUE.
des éruptions volcaniques depuis le dépôt des oolites
moyennes si ce n'est sur les bords du Rhin.
ta. France orientale participe du type de l'Allema-
gne, et de celui dont je viens de parler , soit pour les
sédiments neptuniens, soit pour les roches ignées, comme
le prouvent les porphyres perçant également les schistes
primaires dans les Vosges, le Fichtelgebirge et le Cum-
berland. Le Zechstein y manque, ou est remplacé par
des agglomérats. D'un autre coté., le massif central de
la France et la Bohême, avec ses chaînes environnantes
forment au milieu de l'Europe deux groupes de roches
anciennes à dépôts houillers, à porphyres, à trachytes,
à basaltes et même à volcans éteints. Dans tous deux, il est
remarquable d'observer l'absence complète des couches
secondaires postérieures, au grès rouge secondaire, et de
grands dépôts tertiaires lacustres. Ce sont évidemment de
très anciennes îles, comme en offrait aussi à cette époque
X Espagne centrale, car ce pays présente environ les
mêmes caractères géologiques, à l'exception des volcans
relégués, tout-à-fait à la base des massifi.
LJ Europe méridionale se divise en région des dépôts
alpins et en région des dépôts apennins. La première
s'étend des Alpes, d'un côté, aux Pyrénées, à la Catalo-
gne , tandis que de l'autre, elle se prolonge par les Car-
pathes, en Crimée et dans le Caucase, par les Balkans,
et le Despoto-Dagh , en Asie mineure.
La région apennine comprend, outre l'Italie , la Dal*
matie, l'Albanie , la Grèce , la Sicile, la Sardaigne , les
îles Baléares, le littoral méditerranéen de l'Espagne,
de l'Afrique et de la Syrie.
Cette dernière est caractérisée par d'assez grands dé-
>ôts coquilliers très récents et par son sol subapennin ,
>ordant les rivages ou s' introduisant au loin dans les
continents sous la forme de golfes ou de bassins parli-
ez by Google
GEOGRAPHIE GEOLOGIQUE, &»9
tfcUerft plus ou moios isolés ( Estramadure , royaume de
Grenade , Grèce, etc. )• Des dépôts de soufre, de gypse
et de sel , ainsi que des salses, s'y rencontrent. Déplus,
on n'y remarque que de petites masses de schistes cris-
tallins et de marbres comparativement à l'étendue
énorme du système jurassique et crétacé.
Le type alpin n'est établi dans le fond que sur les dé»
pots apennins plus modifiés, et dans des positions plus
variées et plus élevées; néanmoins , le trias et le sol pri-
maire y occupent une place mieux marquée; il y a des
dépôts anthraciteux secondaires, peu d'éruptions grani-
tiques, mais, par contre, beaucoup d'éruptions pyroxé-
niques dans certains lieux ( Tyrol ) et dioritiques dans
d'autres (Hongrie , Pyrénées).
Dans le groupe alpin secondaire abondent çà et là les
schistes cristallins, le fer, le plomb, la calamine, le mer-
cure, les gypses, le sel, les calcaires bréchôïdes, les dolo-
mies, les fentes à surfaces polies ou striées, les glissements,
les abaissements, les plissements, les redressements , les
recouvrements etles transmutations les plus contraires eu
apparence à la nature des choses. 11 me suffit de rappeler
le grès viennois placé verticalement à côté du calcaire
jurassique, de manière à sembler plonger çà et là des-
sous ce dernier, et la position des roches crétacées des
sommités des Diablerets où les masses sont tellement re-
pliées que les dernières couches formées sont recouver-
tes par celles qui ont été déposées les premières.
L'enchevêtrement des gneiss granitoïdes avec les
calcaires jurassiques du Jungfrau, du Mettenhorn, etc. ,
est encore un de ces accidents caractéristiques des
Alpes.
Un jour, les observations prouveront peut-être que la
région alpine entoure presque totalement la région mer
diterranéenne , le premier type étant le résultat de forces
dby Google
560 ciOGRÀPfltft GCOLOGIQUS*
et d'ef&ts ignés , et une conséquent nécessaire de
dépôts neptuniens,innmment plus grands que le second.
Or le peu qu'on» connaît de l'Ethiopie y indique des dé-
pôts analogues à ceux de la région alpine orientale. Si le
grand Atlas ne représentait pas le système alpin , ce qui
ne paraît guère probable , le désert tertiaire de Sahara
ne serait séparé du sol subapennin que par des dépôts
apennins , tandis qu'au-delà de cette vaste mer ancienne
s'élèveraient de nouvelles Alpes au pied desquelles règne
la fertilité.
L'émersion delà zone moyenne de l'Europe et celle
des régions méditerranéennes sont probablement en
rapport avec les soulèvements immenses éprouvés par
l'épine dorsale de l'Europe.
J'ai déjà signalé dans le milieu de ce continent trois
anciennes îles particulières ; je dois maintenant y ajouter
quelques autres points qui semblent isolés, tel est, par
exemple, le groupe de la Corse et du littoral ancien de
la Provence, caractérisé par ses porphyres, ses diorites
orbiculaires , ses granités , etc. C'est une indication des
grands affaissements qui ont eu lieu dans la mer médi-
terranéenne , et qui se sont étendus- sur tout le littoral
de la Ligurie , tandis qu'il y en a eu d'autres entre la
Sicile et l'Afrique , dans l'Archipel grec , etc*
UlUyrie et la Croatie semblent occuper un ancien fend
de mer avant l'époque des dépôts secondaires , les schis-
tes primaires et cristallins y établissent une liaison entre
les Alpes et les montagnes analogues de la Macédoine,
de la Thessalie et de la-Grèce orientale.
D'une autre part j le sud -ouest de la France est, pour
les dépôts secondaires et tertiaires, un type intermédiaire
entre ceux de l'Europe moyenne et méridionale* Ce sont
encore en grande partie toutes les couches du nord-ouest
de FEurope avec les Rudiste» etles Nummulites en plus ,
dby Google
GEOGRAPHIE GEOLOGIQUE, S6f
et un grand développement de l'étage tertiaire moyen
déposé dans un vaste détroit de mer.
Sortant de l'Europe, ce que nous savons sur l'Asie
nous permet déj^ d'opposer l'Asie mineure et la Sibérie
à la CÏnne, à l'Indostan , à l'Himalaya et au Caucase in-
dien , ainsi qu'aux iles de la Sonde.
UAsie mineure et la Perse sont formés par un sol de
schistes cristallins éminemment volcanisé, comme le té-
moignent les environs de Smyrne et du Bosphore 1 ceux
de Degnizli, de Ronieh , de Kaisarieh et d'Erzeroum r
pnis les vastes dépôts trachy tiques du lac de Wan/de l'A-
rafat, de l'Elbrouz et du^Dema vend , enfin ceux d'Orfa,
de Sindjar et les volcans éteints des bords de la mer
Morte. En outre, les grandes vallées, telles que celles
de la Géorgie ou du Rour, celle de l'Euphrate, etc.,
sont occupées par les terrains tertiaires subapennins à
pétrole, lignite , sel , soufre et salses. Enfin il y a aussi
des chaînes du type méditerranéen , c'est-à-dire jurassi-
ques et crétacées, avec des grottes, des gouffres, des
fentes et des masses subordonnées de grès. La Syrie en
est en grande partie formée, et on en connaît dans la
partie occidentale' de l'Asie -mineure et eh Perse.
lia Sibérie serait caractérisée par ses grands dépôts de
schistes cristallins , ses amas de minerais et de gemmes ,
son trias particulier, l'absence du système jurassique et
crétacé , ses roches tertiaires coquillières dans lès vastes
steppes de la Tartarie, l'abondance du sel, etc<
La Sibérie orientale différerait mênie de la Sibérie
occidentale par ses roches volcaniques de diverses âges,
ses trachy tes , ses basaltes et même ses volcans dans le
Ramtschatka et les Aleutes.
Les schistes cristallins dé l'Oural et de T Allai ont été
percés- d'éruptions granitkpies et diorîtiques accoitipa*
gnés delà productlonde divers minerais; dans* la pre*,
ii, 16
dby Google
36S GEOGRAPHIE GEOLOGIQUE*
mière chaîne, ces masses se sont (ait jour sur -le côté orien-
tal , et il s'y est formé des amas cuivreux sur le versant
opposé, et des dépôts gypseux et salifères sur les deux
côtés. Cette particularité distinguel'Oural des Alpes, dans
ces dernières les éruptions ignées ont eu surtout lieu sur
le côté sud , tandis que des émanations acides se sont fait
jour principalement sur le côté opposé, et y ont donné
lieu à des amas de gypse et surtout de sel.
La Chine représente probablement l'Europe centrale
avec ses richesses houillères, son trias, son système ju-
rassique, de grands bassins tertiaires et des dépôts sali-
fères et de pétrole. Les tremblements de terre y sont
fréquents.
Au Japon,. M. Siébold nous montrera surtout les
schistes cristallins , les granités, les dépôts trachytiques
ou même volcaniques et le sol tertiaire*
UIndostan, y compris Vile de Ceyftan, est caractérisé
comme l'Espagne centrale , la France et la Scandinavie ,
par un développement immense de schistes cristallins et
de granité avec des gemmes ; c'est une terre émergée
très anciennement. A son centre, il y a une vaste région
trappéenne (Malva, etc.), dont la formation paraît en
rapport avec un des derniers énormes soulèvements
éprouvés par l'Himalaya , tandis que les houillères et le
trias n'y existent guère que vers la grande vallée du
Gange. Les systèmes jurassiques et crétacés y manquent
presque totalement , et il en est de même des dépôts
tertiaires , dont les seuls représentants sont des roches
lacustres (Kurikur). Mais en se portant à l'ouest dans
le Culch , le Lahore , la Perse et Y Arabie , on retrouve
abondamment le sol tertiaire subapennin avec tous ses
accidents du sel , du gypse , du soufre , des salses, etc.,
et ses bancs récents de coquillages, ainsi que les systèmes
jurassique et crétacé méditerranéens.
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GEOGRAPHIE GEOLOGIQUE. 365
L1 Himalaya et le Hindoo-Koosh sont la région alpine
d'Europe transportée en Asie, car ce sont les même*
flanquements de dépôts secondaires et tertiaires contre
un massif central , les mêmes soulèvements des systèmes
jurassiques et erétacés, la même absence de volcans* Il
n'y a de différence que dans la grandeur des phénomè-
nes qui ont produit en Asie plus de plateaux élevés et fie
nombreux bassins alpins ça et là avec des lacs et des dé-
pôts lacustres ou salins.
Probablement cet arrangement dans les masses se pro*
longe de l'Himalaya ou du Thibet dans la Chine méri-
dionale , mais la Cochinchine et la presque tle Malaise
paraîtraient rentrer en grande partie dans le groupe des
très anciennes îles émergées , comme l'Inde , et offrent
des dépôts littoraux subapennins.
Dans la presque île en deçà du Gange, on a observé H
surtout des schistes anciens avec des marbres , de vastes
dépôts de granité ( Siam), de porphyre , des mines d'é-
tain , d'or, etc., des dépôts tertiaires et d'alluvious, et
plus rarement des grès, des marnes et des calcaires se*
condaires (Singapore). Il y a du platine et clés gemmes
dans le royaume d'Ava.
i, Au centre de la zone volcanique semi-elliptique qui se
prolonge des Philippines aux îles deFioris et de Barren,
d'anciennes terres cristallines et primaires se retrouvent
dans plusieurs des grandes îles , telles que dans Bornéo,
Celebesj Banca ( gneiss , granité , étain ) , Timor ( eu-
photide, gneiss) , etc.
D'une autre part , les îles de la Sonde sont des amas,
énormes de masses volcaniques et surtout trachytiques
placées sur nn sol de schistes cristallins , et entourées de
dépôts tertiaires subapennins et découches alluviales
coquittières. Des volcans y brûlent en grand nombre*.
Certains animaux (Hippopotame et Tapir particuliers ,
dby Google
SBA GS0G*fcF9UB O40l0<MÇUJ£>
Mydaus mtlicept, etç#) et leurs plante» particulières
viennent étayer leur ancienne émeraion.
La partie méridionale et orientale de < la Nouvelle*
Hollande et l'Ile de Van-Diemen nous représentent
des types analogues soit an nord de l'Europe , par leurs
.montagnes cristallines, soit au nord-ouest de ce conti-
nent , par leurs calcaires primaires à .encrines , leurs
houillères , leurs grès ^et calcaires secondaires , soit à la
zone méditerranéenne par leurs roches tertiaires , lerns
lignites , leurs brèches osseuse* et leur* dépôts littoraux
récents.
Dans YOcéanie,l%s grandes Mes* comme la Nouvelle-
Zélande , offrent des schistes cristallins; mais la plupart
de ses archipels ne sont que des récifs de polypiers dé-
mantelés et des amas de matières volcaniques, qui quel-
quefois s'y épanchent encore. L'absence de tout le sys-
tème primaire et secondaire y indique positivement une
origine récente ne datant que de l'époque alluviale an-
cienne, ce qu'on ne peut point âa. tout, dire ni de la
Nouvelle-Hollande et de ta Nouvelle-Zélande, ni des
terres antarctiques en grande partie submergées. Toutes
ces dernières régions offrent des chaînes de schistes cris-
tallins.
- V Amérique du nord se arma en quatre régions* celle
du nord, peut être comparée à la Scandinavie , et eu
général à l'Europe septentrionale^ Il y a absence de vol-
cans et point de dépets tertiaires, si ce n'e$t quelques li-
gnites, comme en Islande, aux îles Feroe* eu Irlande, etc.
Les schistes cristallins à beaux minéraux* comme en
Suède , sont accompagnés d'un grand développement
du sol primaire récent coquittier et aouven* horizontal,
comme sur le littoral de la Baltique, à laquelle, on pour
rait comparer jusqu'à uu-ceitain point la grands chaîne
des lacs d'Amérique.
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0EÔttÛ2ltU GÉOLOGIQUE. 368
Le reste dé V Amérique du nord se divise en trois ré-
gions séparées par deux chaînes de schistes cristallins ,
ks Alleghanys et les Montagnes Rocheuses. Les divisions
géologique sont encore ici conformes à celles de la bo-
tanique.
Les Pays Atlantiques sont caractérisés par des schistes
cristallins à heaux initierais , le sol primaire, de vastes
dépôts d*)atnthracite et de houilles , très peu de trias
sans rauschelkalk, l'absence du système jurassique* et une
bande de dépôts crétacés et tertiaires.
Comme dans le €anada, le<Groenland* etc.,iln9y apas
eu d'éruptions ignées plus récentes que les trapps secon-
daires qui abondent surtout sur l'Hudson , dans la nou-
velle Ecosse, sur les lacs Supérieur et Huroo, etc.; mais
les isiénites et les granités y sont fréquents.
La région duMissitsipi, an Missouri et de YOhio,
est une contrée batfse composée surtout de couches ho-
rizontales ou pecr inclinées, dans lesquelles dominent le
soi primaire récent', de vastes dépots argilo-sâlifères et
gypsifères; enfin on système peut être jurassique 'et des
dépôts crétacés dans la partie méridionale dé ce vaste
pays. Une bonne partie des couches sahfères et gyp-
seuses paraîtraientétre environ de l'âge du grès pourpré,
ou même un peu plus anciennes, tandis qu'une autre
partie, surtout dans le pays des Arcansas; et vers les
Montagnes Rocheuses, appartiendrait peut-être au trias
«ans muschelkalL.
Les houillères ne se trouvent qu'aux pieds des Alle-
ghanys, et peut-être des Montagnes Rocheuses. En delà
de ces dernières , on connaît de grands dépôts trachy-
tiques sur la Colombie , des schistes cristallins et des
dépôts secondaires.
Le Mexique forme , au milieu de l'Amérique , une
région de plateaux très distincte et caractérisée par ses
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366 GÉOGRAPHIE GÉOLOGIQUE.
dépôts primaires , ses porphyres quarzifères ou siéuiti-
ques, et ses tracbytes accompagna de gîte de minerais
d'argent et d'or, etc.; ses volcans éteints ou brûlants» ses
calcaires jurassiques et ses bassins tertiaires très élevés. Il
est possible que sur la côte de la mer Pacifique la ressem-
blance avec la Hongrie soit complétée par des terrains de
grès vert semblable à celui des Carpathes. Enfin, il y a
aussi des grès rouges secondaires et de* marnes gypsî-
fères et salifères»
Les Grandes Antilles, Cuba, Saint-Domingue, la Ja-
maïque, sont d'anciennes terres émergées à sol primaire,
à amas porphyriques et serpentineux , à trias et calcaire
jurassique, si ce n'est aussi crétacé. Le sol subapenniny
abonde. Les autres îles de cet archipel , ainsi que les fier-
mudes, sont le pendant des îles de l'Océan ie, c'est-à-dire
des dépôts récents subapennins et émergés avec des pics
volcaniques éteints ou brûlants, ou bien tout simplement
des récifs de polypiers démantelés.
JJ Amérique méridionale se divise au moins en quatre
régions, savoir r le Brésil et les Guyanes , la Colombie ,
les plateaux des Andes et le Chili méridional, y compris
la Patagonie.
Le Brésil forme un immense continent très ancien
composé presque uniquement de schistes cristallins à
gemmes et amas de métaux (fer, or, platine). C'est, avec
l'Indostan , le pays des quarzites par excellence. Les
seules masses éruptives y sont le granité, les diorites ei
les itabirites. Des détroits de mer très larges le sépa-
raient jadis d'avec les autres régions, et forment mainte-
nant le sol tertiaire et alluvial du bassin des Amazones,
du Paraguay, du Parana, et les Pampas de Buenos*
Ayres. Jusqu'ici les dépots secondaires reconnus au Bré-
sil se réduisent à des calcaires en apparence crétacés ou
jurassiques, qui se trouvent dans lé bassin du Saiut-Frau-
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OROGRAPHIE GEOLOGIQUE* 867
£ois,les plateaux en sont tout-à-fait exempts, et n'offrent
qu'un grès à fer hydraté et oxydulé, à lithomarge , wa-
vellite, gemmes , etc., roche appelée Tapanhoacanga.
Or, l'absence totale des fossiles marins, et le niveau de ce
dernier dépôt pourrait faire supposer que c'est plutôt
une alluvion fluviatile ou lacustre, que marine.
En fait de dépôts tertiaires , il y a le long du littoral,
des lignites et des couches coquillières marines de l'é-
poque alluviale ancienne. . .
Les Guy ânes paraissent participer de la nature antique
du Brésil , et elles sont même séparés géologiquement
de la plus grande partie de la Colombie, par la vallée de
l'Orénoque. Dans la- Colombie? les schistes cristallins et
le sol primaire sohfr recouvert çà et là d'amas houillère,
placés à de grandes- élévations (i36o toises), s et de grès
rouge ancien, de trias salifère et gypsifere sans muscheV-
kalk,etil y adei chaînes de calcaire jurassique, ainsi
que de vastes dépôts littoraux subapennin*'; savoir*, des
molasses, des grès y des argiles salifèrès et' descalcaires1
coquilliers*plus ou moins récents.'
Le Pérou est caractérisé par ses plateau^ immenses1
de schistes cristallins* recouverts çà et Ut, ou flanqués de
dépôts arénacés primaires ou secondaires, ou bien de cal-
caire j massique , quelquefois métallifère et semblable à
jelui des Alpes. Mais son type particulier consiste en d'im-
menses cloches ou dômes de trachyte et d'antiques vol-
cans. Ce sont encore des terres dont la première émersion
date de loin ,, qui ont acquis petit à petit leur hauteur
actuelle. De grands dépôts déminerais précieux y ont
accompagné des éruptions siénitiques (Pasto), et il y a
Aussi de vastes dépôts -gypseux et salifèrès.
Dans le Haut- Pérou ou la république deBolivia,
SIM. D'Orbigny , Pentland et de Meyen, nous ont in-*
iiqué des chaînes primaires ancienne* , et en partie
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368 GfiOGRAWHfi GEOLOGIQUE.
coquillières, quelquefois à filons métallifères. Les Andes
représentent le phénomène des hautes vallées à lacs
d'eau douce qu'on revoit dans les hautes chaînes de
l'Asie.
Le Chili paraît caractérisé par ses terrains primaires,
ses houillères , ses montagnes énormes de trachytes , ses
terrains terrains anciens et modernes , ses volcans actifs
et ses dépôts coquilliers littoraux d'une origine très ré-
cente. Le phénomène des blocs erratiques y parât t exister,
et les couches tertiaires y alternent quelquefois avec des
roches basaltiques, comme dans le Vicentin.
V extrémité de V Amérique méridionale, les terres
magellaniques (la Terre de feu, les îles Shetland méri-
dionales, etc. )-, offrent du côté de la mer pacifique,
des dépôts schisteux primaires a éruptions graaitoïdes
et dioritiques, et sur le côté de l'atlantique des chaînes de
schistes cristallins, avec d'immenses bassins tertiaires et
d'aUuvions et quelques dépôts crétacés. ,
Quant à Y Afrique centrale, en n'en connaît que très
peu de chose. Les schistes cristallins et le granité domi-
nent dans le cours inférieur du Zaïre, et dans les monta-
gnes du royaume de Sackatou, comme au Cap de Bonne-
Espérance. Dans l'intérieur de celte dernière colonie ,
il y a en outre des grès et des calcaires secondaires et
tertiaires, sans roches ignées. On y a récolté divers fos-
siles et des bois stlicifiés.
Non loin du cours du Nil Blanc, et entre le Nil et la
Mer Rouge, on cite des volcans éteints (i). Du reste le
sol de l'Egypte et de l'Ethiopie est composé de schistes
cristallins et de roches primaires à éruptions dioritiques
et siénitiques, ces dépôts sont flanqués d'agglomérats
(i) Voyez Mern. de M. Saint-John ( West, o/England J. 0/
Se. d* Bristol, i835).
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CaMftAMHS GRQMMHQVIS. 9B9
anciens ou secondaire* , au-dessus desquelles vient le
grand système méditerranéen crélacé , à Nummujites et
à grès avec bois siliceux , et enfin les dépôts argilo-cal-
caircs subapennius. \J Arabie pétrée a une constitution
géologique tout*a»fait analogue, et la Mer Rouge est
parsemée comme l'Océanie , de récifs ou d'îlot* de po-
lypiers, formation qui s*accroîtsans cesse-
Les îles de Maurice et Bourbon sont volcaniques, et
ont encore des volcans brûlants , tandis que Vite de Ma-
dagascar est peut-être un ancien îlot primaire et cria*
taliro , sur le littoral duquel on a remarqué des dépôts
coquilliers très récents.
Enfin, entre l'ancien et le "nouveau monde, on ne
trouve qu'un petit nombre d'îles (Açores), qui sont la
plupart des masses basaltiques ou scorinées, vomies par
les volcans; mais sans volcans brûlants, à l'exception
des îles de Ténériffe et de Madère. Dans les îles du Gap
vert les roches ignées s'associent aux dépôts tertiaires.
Dans plusieurs points il y a des indices de volcans sous-
marins (Azores).
Un autre particularité de l'Atlantique, c'est que ses
rivages dans les deux mondes -, paraissent être composés
plutôt de schistes cristallins, de granités ou de sol an*
cîen , que de dépote secondaires ou tertiaires , tandis
que c'est tout- le contraire pour la Méditerranée, et la
mer desludes.lfune autre part, la mer pacifique semble
avoir plus décotes abruptes que la mer Atlantique.
Maintenant si on compare les régions botaniques du
globe , telles que M. Schouw les a établies avec mes. ré-
gions géologiques, on remarquera une concordance frap-
pante , qui se poursuit aussi jusqu'à un certain point
lorsqu'au lieu des végétaux on considère les divers êtres
de la terre. -
16.
Digitized by VjOOQ IC
370 ITINEHAULE EN IMAMS.
$ II. Itinéraires géologiques en Europe.
Irlande*
Partie méridionale. De Dublin a Waterford par
Wicklow. Arcklow, trapp dans les schistes primaires.
Càtherlagh, schistes cristallins, granité, filons grani-
tiques dans les schistes» Filons de galène, etc. dans le mi-
caschiste près du granité à Dalkey, à Ballycorus , etc.;
or, cuivre , étain , etc., dans le schiste argileux , depuis
Croghan Kinshela à Connary. Mines de cuivre à Cronc-
bane et Tigrony. Killkenny, calcaire de montagne ,
mines d'anthracite. Waterford, grès pourpré. Cork,
calcaire primaire coquillier. Bantry et Killoweo, schistes
primaires et quarzites. Killarny et Tralley, calcaire
primaire, marbres. Ballybunian, schistes alumiueux et
argileux, avec calcaires primaires, cavernes. Drum-
fickane etClanlurck, houillères anciennes. Limerick,
Ttpperary , Maryborrow , Kildare , trapps dans le cal-
caire de montagne.
Partie septentrionale. Du Dublin à Newry , schistes
primaires, granités, filons de granité dans le schiste, en
particulier au mont Mourne. Downd-Patrick, Newton,
grauwucke , zechstein. Belfast, craie à filons de trapp,
altérations de la craie, trias gypsiftre. Carickfergiis,
Bally Castle , mêmes roches et terrain houiller. Falaises
de Kenbaan , contact de la craie et du basalte, craie
empâtée dans ce dernier et changée en marbre. Ile Ba-
p.hlin, filons de basalte dans la craie modifiée au contact
en marbre nuage. Colerain , Chaussée des Géants, lignite
et roches pseudo- volcaniques, scories. Portrush , lias co-
qaillier devenu jaspoïde par le contact avec le basalte.
Relis, près d'Antrim, porphyre perlitique singulier.
Lough-Neagb, bois silicifié. Londonderry etDunnagall,
schistes cristallins , granité et quarzites à l'ouest. Sligee,
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KIIfEftAIftB EN ECOSSE. 371
Newport,Galloway, schistes cristallins, quarzites. Cuu-
namara, mines de cuivre, serpentine , calcaire de mon-
tagne. Depuis là à Dublin, calcaire carbonifère, Philli-
pstown , trapp dans ce tciTain très coquillier, Evom»
phales, etc-
Ecosse;
Partie septentrionale. Depuis Invente s s à Caithnessr
schistes cristallins. Brora, système liassique et oolitique
adossé aux schistes. Ordof Caithness , granité avec roches
jurassiques. Thurso, grès rouge et schiste marno-bitu-
mineux à poissons. Depuis là àEribol, schistes cristallins
avec du calcaire coquillier..
Depuis Inverncss à Vile de Sky9 Chute du Fyres r
grès pourpré et agglomérat granîtoïde, siénite. Glen
Elg, Strath Clunie et Glen Sheill , schistes cristaljins ,
plombagine. Ile de Sky, Broadford et Strath, Siénite, lias
altéré en marbre blanc. Killmare, trias à filons de trapp.
Monts Cuchullin, Loch Coruisk, sélagîte. Swishnish ,
trias avec beaucoup de filons basaltiques* Loch Sliga-
chan , lias à filons trappéens. Cote nord de Sconser a
Durtulm Castle, basalte sur trias, filons et filons-couches
de basalte (Trotternish ) dans le trias* Duntulm-Castle ,
lias altéré par le basalte. Iles Shiants, Garivielan et
Eilan-Wirrey, roches argilo - marneuses secondaires
altérées,- jaspoïdes, quelquefois botryoïdes.-
VUite à la côte nord-ouest cT Ecosse. Loch Kishorn ,
Loch More,. etc., beaucoup de grès et de quarzite, de
marbre3 avec des schistes cristallins. Cap Wrath -, bel
exemple de filons granitiques dans ces derniers. Loch
Eribol , gneiss avec calcaire coquillier.
Ile d'Egg. Trias,, etc., trapp en bancs et filons.
Scuir of Egg,, grand filon de rétinite.
Ile de Rum. Trias à filons de trapp ; siénite et py-
coiénc eu roche.
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372 itinéraire Kif rcossE.
Ile de iy rie. Schistes cristallins, Calcaire subsaecfaa-
roïde rouge à pyroxène.
Ile de Mull. Tobermory, Aros, Staffa, Loch Seri-
dan, trapp, basalte. Loch Laich, schistes et granité
prisme. Ile de Jona, schistes cristallins et calcaire grenu.
Carsaig, Loch Spelw, trias, lias et basalte quelquefois en
filons. Duart-Castle, rétinite en filons dans le basalte.
Ecosse continentale. Airdnamurchan , bel exemple
de réseaux de filoqs de basalte dans le' trias. Strontian,
filons de galène dans le gneiss , strontiane carbonatée.
Moi* vern, schistes cristallins. Fort William, mont Ben-
Nevis , siénite traversé par un immense culot de por-
phyre foncé.
Partie moyenne d'Ecosse. De Glasgow à Stirling,
mont Campsie, trapp. Callender, grès rouge ancien.
Ben Lady, Loch Katrin, schistes quarzo-chloriteux. Ben
Lhomond, micaschiste. Luss, ardoise, schiste quarzo-tal-
qoeux. Rossdue , filons feldspathiques dans ces schistes.
Tarbet,Glencroe,Inverary, schistes micacés, gneiss, am-
phibolites. Inverary, marbre, porphyre siénitique. Port
Sonachan , schiste quarzo-chloriteux avec calcaire snb-
lameïïaire noir. Dalmally , mont Chackan, granité,
porphyre. Oban , schistes primaires , grès rouge ,
trapp. Ballulish , schistes primaires, ardoises. Glencoe,
vallée superbe de porphyre. Tyndram, schistes cris-
tallins , mines de galène avec de la blende, du cuivre
pyriteux, etc. Killin, mont Graig^Chailleach , schistes
quârzo-chloriteux à filon-couche d'une belle roche feld-
pathique en partie dioritique?. Invervuick , mont Schi-
hallion, quarzite. Dalnacardoch , Garviemore, schistes
cristallins à filons granitiques. Mont Coriarich , schistes
cristallins à filons feldspathiques. Fort Àugustus , Invcr-
ness, grèsrougè.Elgin, schiste talqueux.Grantown, Castle
town of Braemar, schistes cristallins, granité. Cairn-
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ITlràfcAlfcfi ftft ECOSSE. S7S
gorum, granité, topaze , béryl. Glen Tilt, contact et en-
cheyétrements du calcaire grenu et de la siénite, filons
de diorite. Blair Athol, Moultnearn, micaschiste grenâ-
tifèreet schorlîfëre. Dunkeld, ardoise, itabirîte et trapp.
Perth, grès rouge. Mont Clunie, contact et enchevêtre-
ments du trapp et du grès. Blairgowrie , grès rouge
ancien. De Spittle of Glenshee à Castie town of Braemar,
conpe de tout le sol schisteux cristallin à calcaires grenus.
De là à Âberdeen , coupe le long du Dee du sol ancien.
Monaltree, filon de fluoré à galène dans le granité. Aber-
deen, granité, filons granitiques dans le gneiss au bord de
la mer. Fochabers , schistes cristallins. Gullen , schistes
t al queux. Portsoy, serpentine à beaux minéraux , peg-
raatite grénatifère en filons. Banff , andalousite dans le
gneiss. Peterhead, schistes cristallinset retour àÀberdèen.
De cette ville à Dundee, coupe des schistes cristallins. Sic
nehaven , schistes quarzo-chloritcux, agglomérat rouge.
Bervie, grès rouge, brèches et filons-couches feldspathi-
ques. Montrose, trapp porphyrique et amygdaloïde en
filons très épais. Dundee, singulier enchevêtrement de ro-
ches feldspathiqucs et de grès ancien. De Perth à Saint-
Andrcws, monts Ochills , porphyre et trapp. Eliè, syst.
carbonifère, trapp à grenat. D*Elie àlLirkcaldy et Iu-
verkeithing , belle coupe du syst. carbonifère à filons et
filons-couches de roches amygdalaires, de dolérites, etc.,
altérations diverses au contact, calcaire coquillicr. TLirk-
caldy, roches pseudo-volcaniques à Dyssart ; Burntis-
land , tuf trappecn ; dolérite , argilolite , etc. , Alloa
terrain houiller.
Ile d'Aman. Brodick, grès rouge ancien , à filons de
trapp quelquefois s' entrecroisant. Mont Goatfield , gra-
nité à filons granitiques, entouré de schistes cristallins.
Glen Rosa fi Ions de basalte dans le granité et à fragments
de cette dernière roche. Sanox, calcaire carbonifère
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574 ITiNttfUlRK B* ECOftSft
coquillier, grès rouge. Cock, système carbonifère infé-
rieur. Tornion, filons de granité dans le Hornfels.
MontCatacol, granité en plaquettes. Drummond, filons
de rétinite, de trapp et de porphyre, .dans le grès rouge,
siénite. Corygills, filons de rétinite, de perlite, de trapp,
dans le grès rouge. Entre Brodick et Lamsksh, les
mêmes accidents. Kilmorie, porphyre, «te
Partie méridionale. Longtown ,- Dumfries ,. grès
rouge. Corncockle-Muir , grès rouge à traces de pas
d'animaux. Mont Criffle, siénite. Loch Kenmoor, grau*
wacke , granité avec Hornfels , à filons granitiques*
Straurawer, grauwacke, entre Balentrae et Girvan, ser-
pentine et euphotide dans lagrauwacke. A.yr, grès houil-
ler. Stair, phonolite tacheté et décomposé. Old-Cum-
nock, système carbonifère, trapp, anthracite prismée.
Sanquhar, bassin houiller. Saltcoats, grès rouge, système
carbonifère , houille changée en anthracite bacillaire,
près du trapp. Greenock , grès rouge, Depuis Dumbar-
ton à Glascow, beau trapp, à zéolithes, prehnite, etc.
De Glascow àPaisley, grès houiller, trapp ; de Glascow
àLanark, grès houiller, agglomérat. Mont Tintorpor-
phyres. LeadhiUs, grauwacke, schiste siliceux, mines de
plomb. MofFat, schiste alumineux, sources minérales.
Crook Inn, calcaire coquillier primaire. Edimbourg ,
système carbonifère.
Courses autour d' Edimbourg, BurdieHouse, dépôt
fluviatile dans le système carbonifère. Rosslin-Castle,
K grès rouge et houiller. Axtburs-Seat, trapp et basalte
secondaire. Salisbury-Craig , contact du grès et delà
dolérite. Mont Calton Hill, belle coupe délits de wacke
et de brèche trappéenne dans les grès charboneux,
trapp porphyrique à petits filons de spath calcaire, avec
de l'anthracite. Mont Corstorphiue, filon-couche de do-
lérite. A, l'ouest de Newhaven, coupe de grès houiller à
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ITIHEKAIRE BN- ANOXETEEKJE. 375
filon», et filons-couches de trapp ou de feldspath com-
pact* lie <PInch«-Reith, y&'/o. Course aux mont Braids et
Pentlands, porphyre, diverses brèches feldspathiques et
trapp; Habbieshow, grauwacke, agglomérat et porphyre.
Monts Dalmahoy, buttes feldspathiques. Weàt-Calder,
basalte secondaire. North-Berwick , grès rouge ancien,
avec calcaire fétide. North-Berwicklaw, phonolite. Bass
Rock, dito. Tantallon-Castle , amyddaloïdes. Dunbar,
belle coupe de grès rouge , avec trapp feldspathicme
prisme. Saint- Abbshead , grauwacke contournée; Ber-
wick , Fassnetburn,siémte et porphyre en filons, dans
la grauwacke. Kelso, grès rouge et houiller. Selkirk,
monts Cheviot, porphyres, etc.
Angleterre.
Partie Nord Aie de Man, schistes primaires, calcaire
grenu coquillier. Chester, trias salifère. Preston, terrain
houiller. Kirby Lonsdale, Ingletoiihill/calcaire de mon-
tagne» Kendal, Grauwacke. Âmbleside, schistes primai-
res. Ultswa ter, beau lac, schistes primaires. Ravenglass,
granité. Borrowdàle, schiste primaire, trapp, mine de
plombagine en nids. Keswick, Skiddaw, grauwacke,
Hornfels, schiste4 maclifère. Calbeckfells, granité à filons
quarzeux, avec molybdène, apatite; wolfram, etc. Mont
Carrickfell, sélâgite. Penrith, grès bigarré. Shap granité.
Appleby,Dufton, mine de plomb, système carbonifère,
baryte carbonatée; Aldstone, système carbonifère, mines
de plomb. Nentsbury et Al lenhead?, dito et filons de trapp.
New-Castle sur leTyne, Coaley-Hill, filon detrapp, dans
le grès houiller, avec houille changée en coak bacillaire.
Alnwick ,sur la côte, trapp dans les grès houiller s. Sun-
derland, calcaire maguésien botryoïde, schisteux, etc.
Durham, Teesdale, système carbonifère, à filons et cou-
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376 mit£»AiM Bif Aimumm^M.
léef de trapp* Whitby , grès bigarré, lias, ooKte infé-
rieure. Belles coupes sur le rivage, Scarbonragb, York.
Angleterre centrale. Glocester» Swansea, système car-
bonifère, pais traverser le pays de Galles. Groupe de
Cadcr Idris, schistes primaires, roches et brèches feld-
spathiques. Ile d' Anglesea, granité, serpentine, trapp en
filons, dans le système carbonifère, accidents intéressants.
Caernarvon, dépôt marin, coquillier très récent. Etu-
dier le système silurien de M. Murchison à Longmynd,
à Gwastaden, à Uandeilo, à Horderley , à Ludlow, à Wen*
locketDudley, calcaire à trilobi tes, trapp. Berkley, trapp
empâtant des fossiles du système carbonifère. Bradford,
trapp, dans ce môme système. Monts Malvcrn, Leices-
tershire, siénite, etc. Castledon , Matlock, (Derbyshire),
calcaire de montagne, Toadstone , filons plurabifères,
fluoré, etc. Norwich, Bramerton, Crag.
Angleterre méridionale. Bristol, bords de l'A von,
système carbonifère , grès bigarré, lias. Bath, oolites.
Stonesfield, près d'Oxford, le Stonesfieldslate. Oxford ,
argile d'Oxford. Mont Shotover, Corairag, argile de
Kimmeridge, et couches aréuacées portlandiennes. Hasr
tings et Tilgateforest, grès vert, dépôts de delta. Entre
Lewes et Tunbridge, grès vert, et Wealds, entre lime-
Régis et Portland, sur la Manche, toutes les couches
entre le lias et la craie. Biddeford , terrain houiller à
plantes dans la grauwacke. Ile de Wight, grès vert.
Alumbay et Headen Hill, terrain tertiaire. Ile de Shep-
pey, argile de Londres , à graines fossiles et Septaria»
Cornouailles , Exeter, Tavistock, grauwacke, schistes»
granité. Thuro, schistes à filons stannifères Lizardpoint,
schistes primaires, serpentine, euphotide. Peneance,
Lands End, granité, roche de schorl , Killas, filonsd'El-
van, mines d'étain, étain alluyial.
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ITI*£ltAIAE M- FRANCE. 577
France»
Partie septentrionale. Dunlerque, Dunes. Mont-de-
Casse! , terrain tertiaire inférieur. Coupe des couches ju-
rassique supérieures , du grès vert et de la craie sur la
côte, entre Àmbleteuse et Blancnez (Pas-de-Calais). A
Test de Marquise et de lààNabringhen,ct Hardinghen,
système carbonifère, marbres et houilles. Vallée Beu-
reuse, Hydrequent, calcaire marbre, à surface corrodée.
Vallée de la Somme, tourbières, montSoufflard (eomoir
de Villers, Tournelle) , lignite tertiaire. Dieppe , craie,
forêt soumariue. Beauvais , craie à filons de silex. Bra-
cheux, calcaire tertiaire, coquillier. Bresle, tourbières.
Laversine , craie supérieure coqulllière de Maestricht.
Saint-Martin-le-Nœud, grès vert, argile et craie. Au Be-
quet, près de Saint- Germer, tourbe elbois bitumineux,
dépôt alluvial ancien. Savignies , Saint-Germain-la-Po-
terie et Saint-Paul, grès vert. Honvoile, Hecourt, Gour-
nay, grès vert, roches portlandiennes, calcaire jurassique
àGryphées virgules, argile de Kimméridge. Epaubourg,
argile plastique du grès vert. Hedancourt (canton de
Froissy), craie magnésienne et cristalline.
Normandie. Rouen, mont Saint-Catherine, craie à
fossiles. Cap la Heve, au Havre et à Honfleur, grès vert
et craie verte à fossiles, ossements. Sur la côte entre Hene-
quevilleTrouville,Diveset les Vaches- Noires, de lààFou-
quet (le guide Gardin), a l'embouchure de l'Orne, et à
Hanville, belle coupe des dépôts jurassiques supérieurs
et moyens. Lisieux , limites du système jurassique et
crétacé, coralrag(i). Caen, calcaire à polypiers, position
(i) S'il y a déjà une certaine différence entre les fossiles juras-
siques et crétacés do nord et da sod de l'Angleterre, une plus
grande diversité s'observe encore entre ces fossiles et ceux de
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578 1TINE1A1M BU FBJUICS.
incertaine. Lebisey, fossiles. Longue vd, Laroque^etc.^
trous de Lîthodomes dans ce calcaire. De Caen à Bayeax,
et Port-en-Bessin, oolites inférieures et marnes da lias
et lias. Litry, houillères, porphyre. Tilly, schistes pri-
maires et lias. Villers-Bocage , lias supérieur et oolites
ferrugineuses. Entre Villers et Aulnay, grès et agglo-
mérats primaires. Harcourt, schistes primaires. Croisilles
et les Moutiers, oolites inférieures avec fossiles. Notre-
Dame de-Laize, marbre. May etFeuguerolles, grès pour-
pré coquillier, Trilobites, etc. ïsigny, calcaire noir, à
Orthocèrcs et Graphtholites.
Manche. Carentan, trias. Cartigny, agglomérat ma*
gnésien. Saint-Eny, terrain tertiaire supérieur (tuf). Tre-
ville et Orglandes, craie deMaëstrichet terrain tertiaire
inférieur et faluns. Valognes, calcaire particulier, voisin
du lias et schistes primaires. Tocqueville et Saint-Pierre-
Église, arkose. Breteville, micaschUt&et granité. Cher-
bourg, schiste talqueux et grès primaire. Henneville,
schiste à Trilobites. Cap la Hague, R. granitoïdes. Les
Pieux , dilo, caolin, micaschistes et schistes primaires.
Pierreville et Surtainville, mine de plomb. DelààBri-
quebec, serpentine, R. amphiboliques, etc. Barneville,
Perriers et Coutancesr schistes, grès , quarzites et cal-
caires primaires à Trilobites, etc.
Bretagne. D'Àvranchcs-à Rennes, terrains primaires»
récent (quarzite) et ancien, deux systèmes. Binan, granité.
Des Suais etHac (comm. de Sain t-Jurat), terrain tertiaire
supérieur à fossiles. Entre Dinan et Rennes, schistes pri-
maires et granité. Lamballe, serpentine. Saint-Brieuc ,
granité et amphibolite. La union , quarzi te à macles. Entre
l'Europe continentale. Ainsi , par exemple , les DUwas, les N4-
rioc'es, etc.,. de la France ne paraissent pas passer la Manche tt
abondent surtout dans l'Europe méridionale,.
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ITINERAIRE EN FRANCE, 379
Tréguiers et Launion, près dePaimpol, R. trappéennes,
atnygdaloïdes. Ile Milan (Baye Saint-Miche)} , granité
en filons dans le schiste argileux qu'H recouvre. Mor-
laix, mines de Poullaouen , schiste rnaclifére , granité,
filons de galène dans le schiste argileux. Mines de Huel-
goet, filons de galène, schiste coquillier, Terébratules,
poudingue, R. feldspathiques. Brest, schistes primaires,
porphyre , granité. Plongastet , marbre. L'Hôpital ,
schistes à Trilobites. Fàou etHanvec, schistes à Terébra-
tules, (le guide Thomas Perot). Châteaulun , ardoises
coquillières. Quimper, R. arénacéo talqueuses, schistes
primaires, filons de kersanton et deporphyre, staurotide,
granité; près de là , terrain- houiller. Lo rient, granité,
Piriac, granité k étain. Rennes , agglomérat primaire,
cailloux de poudingue quarzeux. Hunaudière, schiste» à
Trilobites. La Ghausserie près de Pontpean, entre Char-
tres et Orgères, terrain tertiaire supérieur et coquillier.
Pontpean, galène. Poligné, schistes primaires, ampelite,
roches pseudo-volcaniques, tripoli. Cambon, à ^lieues de
la Haye. Chaumes d'Artou, près RouxeKère, tes Cïeons,
près de Nantes, Machecoul, Disimerie-en-Loron; Trrde-
ïat, la Freudière, Loroux, etc., dépôts tertiaires, supé-
rieurs et GoquilHers, à amas isolés sur le sol ancien j onze
bassins semblables dans la Loire inférieure. Nantes gra-
nité, micaschiste, gneiss, filons de granité à Versailles.
Oudon, serpentine, roches amphiboliques, schistes. In-
grande, Anzet, porphyre houiller. Mines de houilles, de
Montrelais, bitume élastique. Angers, ardoises à Ogy-
gies, etc. Saumur,craie tuf au. Doué, terrain tertiaire
moyen. La Flèche, grès vert. Le Mans, grès vert. La
Ferté-Bernard , coralrag. Marnées et Mortagne, oolite
moyenne inférieure. Alençon , arkose , oolites infé-
rieures, terrain ancien. Domfront et Mayenne, roches
amphiboliques, dans- les schistes primaires,
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580 ÏTIHBUI1B SJf VRAffC*.
Bassin de Paris. Moulineaux, craie à silex avec strori-
tiane sulfatée; craie lie Maestricht, argile plastique et
calcaire grossier chlorité et coquillier à Orbitolites, Ser-
pules, etc. Meudon, les autres couches du calcaire
grossier et les sables. Port de Marly , craie de Maes-
tricht, et Bougival, chemin delà Princesse, dito. Vaugi-
rard, argile plastique, calcaire grossier, couches subor-
données d'argile à lignite , à impressions végétales et à
mélanges de coquilles d'eau douce et marines. Passy,
dito, ossements et coprolites. Autenil, argile plastique ,
websterite, succin. Naaterre, fluoré et os de Paleo-
therium , etc., dans le calcaire grossier. Ménilmontant,
marnes à silex ménilite. Pantin , gypse, marnes à Cy~
therées et Huîtres. Montmartre , marnes à gypse , stron-
tiane sulfatée , marnes a Cytherées , marnes à Huîtres,
sables et grès à coquilles marines. Saint-Ouen, marnes
à Paludines, silex resinite k Cyclostoma mumia. Beau-
champ , grès à coquilles marines et à Cyçlostomes.
Montmorency et Saint-Leu , gypse , marne à Huîtres,
sables , meulières à coquilles d'eau douce et restes de
Chara. Ezauville , grès coquilliers marins* Treil , grès
dans le'calcaire grossier. Mont au-dessus de Gtsors, cal-
lcaire grossier à Nummulites. Vivray et Grignon, cal-
caires grossiers sableux très coquilliers. Beyne près de
Grignon, dolomie de la craie. Valmondois, calcaire
grossier à perforations de Lithodomes , etc. Descente
de Maffliers , couches marneuses à Paludines dessus et
dessous le grès. De Beau champ h Beauvais et Soissons,
calcaire grossier inférieur et sableux à lignites inter-
callés. Nanteuil le Haudoin et Bregy, grès coquillier
marin à débris de Pagure ( Voy. une Controverse à ce
sujet, Bull. Soc. géol. dé Fr. vol. a, p. 73, 85 , 101
et 282 ). Epernay, mont Bernon , argile à lignite très
développée et isolée du calcaire grossier, mélange de
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**I«ÉftAI*E «91 FRANCE- 581
«coquilles flaviatiics et marines. Damerie , Gourtag*
non, etc., localités de fossiles marins. Au-dessus de No-
gent-sur-Marne et Fontenay, position du calcaire sili-
ceux et des marnes du gypse. Champigny, calcaire
siliceux. La-Ferté-sous-Jouarre , meulières» Coulom*
niiers, magnésite. Provins, calcaire lacustre, coquillier
et ossifère. Fontainebleau, grès et calcaire lacustre. Car-
rière de la Belle Croix-, grès cristallisés. Entre la forêt,
la vallée du Loing et Essonne , calcaire d'eau douce.
Uri, la Chapelle, Lorchant, Nemours (poudingues),
Château-Landon , Buteau, Puiseau et Malesherbes,
étude de la position du calcaire d'eau douce de Château-
Landon , relativement au grès marin de* Fontainebleau
et au calcaire lacustre de la Beance. NogenVsar-Seine.,
craie et poudingue.
France sud-ouest. Tours, craie. Savigné, Breil, Saint*
Maure, Louhans, Mantelan, Cussay, Ferrière, Larçon,
f aluns. Thouars, grès vert. SahU-Georges~Chatela4«
son, terrain bouiller dans les schistes primaires. Niort,
Melle, Confolens, Alloue et Sauçais, lias, galène, cala-
mine, etc. Roche Servière, près de Montaigu , éclogite
découverte par M. Rivière. Fond de la Boulogne près
de Bergemantière , filons de porphyre dans le schiste
primaire. La Rochelle r butter Saint-Michel en Lherm ,
dépôt aHttvkl ancien , ou bien , d'après M. Rivière ,
délaissé récent de la mer, au milieu de marais plus h*s
que le*plus hautes marées aux awygies(r), huîtres, os hu-
mains, Luçon, oothet. DeMarans à la Rochelle et de là
à la pointe de Fourras , belle oompe des couches jorassi-
quessupérieures. La ReçheHef calcaire a Nériuées.Pointc
Duchei, oolite à polypiers. Pointe d^Ançaolin* coralrag.
Pointe de Chateilailloa, argile de Kimmeridge et roches
i i r ••■ ■■ ■ ■ *■■■ - -v ■
(i) Vorfcs Bull. <fe l* «S#*. 0*>/< dé France, r*l ^
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582 ITMBEAIEB EH FRANCE.
portlandiennes. Pointe de Fourras , grès vert , craie a
Rudistes. De d'Aix , grès vert avec marnes à fucoïdes,
tourbe crétacée formée de varecs (à visiter aux marées
d'équinoxe), résine fossile, craie à Rudistes (Spherulites,
Ichlhyosarcolites, Caprines)* Rochefort, craie à Radistes.
Saintes, craie blanche coquillière. Saint-Froult, Cognac,
(Cherve, Croix de Pic) et Saint-Jean d'Angely, gypse
de la craie. Dignac, caolin. Depuis Royan à Libonrne ,
belle coupe le long de la Gironde et de la Dordogne.
Royan , craie à Rudistes. Talmont, craie à Numniulites.
Blaye, Pouillac, calcaire tertiaire inférieur. Fronsac,
molasse , molasse coquillière marine. La Grave près de
Libourae, molasse ossifere. Saint-Emilion , calcaire la*
castre. Sarlat, grès vert très siliceux. Barbésieux et An-
goaléme , craie àRudistes. Champniers , grès vert à Pa-
ludiaes. Le long du Dronne et du Lisle, craie et terrai u
jurassiques Nontron, arkoses, lias. Exideuil, dito. Li-
moges, granité, caolin, beaux minéraux. Yaury, étain
oxydé. Chantelnp, émeraudes et lépidolithe. Saint-
Yriex, caolin» rutile. Pompadour-le-Haras , antimoine
sulfure. Chabrignac, galène, grès houiller à galène.
Col de Piale , Pinson, lignites. Brives , terrain houiller.
Lardin, dito. Bordeaux, Entre deux mers, calcaires ter*
tiaires et molasse. Saint-Médard, Mérignac, Leognan
et Saocats , localités très coquillières de feluns. Sauçais
au moulin de l'Eglise, calcaire fluviatile, rongé par les
lithodomes dans le falun. Salles , falun , fossiles parti-
culiers. La Teste de Buch dunes, beaux travaux. Bazas,
calcaire fluviatile. Langon , terrain tertiaire. Depuis La
Réolle à Aiguillon , belles coupes du terrain tertiaire
moyen , recouvert , d'après M. Dufrénoy, en stratifica-
tion discordante par le terrain supérieur. La Réolle,
calcaire tertiaire inférieur recouvert de molasse sans
coquilles , de molasse à coquilles marines et de calcaire
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ITINÉRAIRE EN FRANCE. 385
lacustre. Marmande, les trois derniers dépôts. Pic de
Bèrc près d'Aiguillon , molasse , calcaire d'eau douce,
en partie coquillier et à ossements et marnes à Huîtres.
Damazan , meulière d'eau douce. Beaumont, gypse ter-
tiaire. Coupe le long du tôt,. entre -Villeneuve et Fu-
mé! , alternats de molasse et decalcaire d'eau douce sans
coquilles. Libos, grès vert. Fumel , grès vert et craie.
Entre Fumel et Cahors , craie et calcaire jurassique. De
Gahors à figeas, système jurassique inférieur, trias,
calcaire magnésien , grès houillers à porphyres (Plan-
molles , Flagnac , Capelle-Marival). Sainte-Afrique et
Rhodes , trias. Bruniquel , lias, oolites à cavernes, mi-
nerai de fer récent. Agen, La Plume, coupe de molasse,
de calcaire d'eau douce , de marnes et de sables des
Landes. Condom et Auch , calcaire d'eau douce.
Landes. Mont- de-Marsan et Tartes, calcaire tentkire.
Bax, Tercis, grès vert, craie à Hippurites. Dax, dolo-
mie. Mont Peyroux , diorke avec argile gypsifère et
quarzifère. Saint-Pandelon , diorite , argile gypsifère à
bancs calcaires et coquiliiers. Bedas et Palamon . craie
verte à fossiles. Esperon, calcaire tertiaire inférieur. Le
Mainot , Moulin de Cabanes , Labernadère, Tucavu, le
Maudillot, Abesse, Vielle, Quftlac ( commune de Saint-
Paul ) , Narrosse , Saugaac , "Sort, -Garrey, Mimbaste,
Glermont, Poyartin , Montfwt, Castelnau , Heugas,
Gaas? Bénesse ( sur les bords du Luy ), localités des faluns
très coquilliers. Sainte-Colombe près de Saint-Sévère ,
craie verte à crabes et fossiles. Bahus et Pouillon, près
de Saint-Sévère, lenzinite dans les marnes et les sables
tertiaires supérieurs à fer hydraté. Bastenes , craie à si-
lex, diorite, marnes à arragonite et à fer oligiste. Mont-
fort, Gamarde, Lahosse et Donzat,'craie à Nummulites.
Baigts près d'Orthès, craie à Orbitolitesf Saint-Boes, grès
marneux et calcaire marneux à souffre et pétrole. Bi«
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364 ITINERAI&E EN FRANCS.
dache et Oléron* grès Tert à Fucoïdes. Bayonne et Bia-
riU, craie à Qrbitolites, diorites. Saint-Sébastien en
ISspague, grès vert.
- Pyrénées. Vallée de Nive, Cainbeuu, caolin , grès
vert méditerranéen. Macay, Granité, Espelette, schistes
primaires , grès rouges. Saint-Jean-Pied-de-Poi t, diorite
gypsifèflc. Lura, 1/4 l. nord de Libarens, schistes. à di-
pyre. Baygorry , mines de cuivre , enivre pyriteux,
blende, plomb carbonate et phosphaté. Chara-Mahana,
caolin* Itzassoo, marbre dans le granité. Vallée de Sois-
son, schistes primaires et diorite. Vallée d'Aspe, dito,
sur le versant espagnol, système crétacé. Vallée d'Ole-
ron , schistes primaires, diorite gypsifère. Pic du midi
d'Ossau, granité, grès vert. Gave de Pau, schistes pri-
maires. Sain t-Pé, serpentine et dioriie. Lourde, calcaire
primaire coquillier. Luz, schistes plus cristalline , filons
de roches feldspathiques.Pic dTEreslicfe, grenat noir, ido-
crase, axinite, amianthoïde, etc. Gèdre, micaschiste.
G a ver nie, cirque calcaire. Mont Perdu, système crétacé
calcaire à Nummulites, autres fossiles, etc. Vallée de l'A-
dour, mont Gaillard, craie. Loucrup, schistes cristallins,
filons granitiques. Pousac, granité, diorite, macline,
schistes altérés. La Bassère, granité. Gampan et Saranco-
Un, marbre entrelacé à Nautiles. Espladet* macles. Pie du
Midi , schistes cristallins, calcaires et granités. Vallée
d'Àure, schistes primaires, calcaires. Coté espagnole,
granité, craieet diorite. Vallée de la Garonne, grès
vert. Mauléon, calcaire-marbre. Cierp, schistes cristal-
lins à nions granitiques, calcaire primaire modifié. Ba-
gnères de Luchon, schistes primaires et cristalline. Ma-
laéette, granité. Saint-Jean, vallée de Gistain , cobalt
arsenical, graphite, macles, etc. Saint-Beat, diorite. De
put» là par k montagne à Saint-Girons , Coaledo«&,
calcaire primaire coquillier, polypiers» Portât et Saiat-
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iTlISÉftAttE BN FRANCE. 385
Lary, diorite. Angoomer ; schiste primaire à dipyre.
Vallée de Sallat, Sallies, grès vert, diorite. Saint-Girons,
lias à Gryphea Maôcullochiï. Montée du Pastouret ,
diorite k brèche de même nature, argile gypsifère. Entre
Xiacour et Massât, schistes cristallins. Col de Lherz , py~
roxène en roche ,. siénite , calcaire compacte devenu
grenu. Vallée de l'Àrriége, Vernajeul, grès vert, Nal-
zen, grès vert à dolomie, fer pisolitique, lignite, grès
àFucoïdes. Saint-Paul, siénite dans les schistes pri-
maires. Tarascon, Bedillac, calcaire coquillier, gypfe,
à côtér du granité.* Vicdesaos, calcaire primaire à fer
spathique et hydraté* à côté de la siénite (mines de
Rancié), arragonite coralloïde. Val de Gonzeran , cou-
zeranite. Val de Suc, lias altéré en calcaire-marbre^ à
côté des roches granitoïdes. Vallée de l'Aude , Carcas-
sonné et Limoux, molasse. Entre Àlet et les Bains de
Mont-Fcrrand , système crétacé à Miliolites. Rennes,
grè6 vert. Aux Bains, Rudistes. Quillan et Saint-Paul de
Fenouillet, système secondaire récent. Balestat, système
crétacé. Querigut, schistes primaires. La Grasse , craie*
Roussillon , Narbonne, Fontfi oide, grès vert, Rudistes».
Sigean , calcaire d'eau douce; Cascatel , craie et schistes
primaires (Orthocères). Fitou, diorite gypsifère, calcaire
secondaire récent. Durban , calcaire à Bélemnites ,
gypse et cargnieule. Perpignan, terrain tertiaire supé-
rieur. Banyuls des Aspres , sur le Tech , même terrain
très coquillier. Canigou, schistes primaires. Segré, Sdt
cristallin. Ur et Estaven, dépôt lacustre. Prades, schiste»
et calcaire coquillier primaire et granité , filons de gra-
nité dans le. sol primaire. r
• France, ccnlrufe. Orléans, Argenton et MQntabusard,
terrainÊtcustreaossements, calcaire siliceux rose. Nevers,
calcaire jurassique moyen. Glamecy, grottes. Moulins, La
Palisse , grès rouge , porphyre* Noyant, tëiTaWhoutiler,
H. 17
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Wm IXHWBA1RE *K «*AHC«.
tiapp (Roche noire). Vichy, eaux minérales* Àigue»
perse, gypse , eau incrustante, pisolitbe. Menât, dépôt
tertiaire à lignite, poissons ettripolL JLiam, terrain tep-
tkke lacustre à Cyprisfaha. Votote , eoolëe , lave à kt
oligiste, cratère de la Kagère* £ny de Laloucfeavdière.
£oy Chopiae,:Uachyte empâtant dès cocàes tgimiteïAas.
Itoat-Cuhaud, cpuléeihasaiiicp^jfekuasiTdaBdiîîèreSjPCÉc.^
a*Kçe gélatineuse de Ceyssat, cratère. ^ Pfertou. Dôme
de Savcttuy , doimte à odeur de chlore. Bny de la Vache
C«atère), lac Aidât , coudée dèOAradetta. <Hecmeat,
Mirée inaustante de Saiut*jiiirA- Puy-droneUe, ttnfe
beaaUûgae dans le teurain lamtsttie, «B«y dé la Bège, itàft
à f*U minérale. Pont du, CUkfiaao* £^*t^Q<*une.
loyat , askose à baryte, coûtée! Puy Rognon, iasato
agami] ifQrme. Gergovia, cakaâired'ea» douée et tfitar»
«feinile à induaies et fiions de basalte et d!amygdakude.
ip«y de Mannande, tnfct basaltique, marne à zé+
ïtes\, mésotype , analçime, etc. âamt-Satarnin , *ti
4e la Moue , dusoddle tertiaire. Satnfe-Sfectairc, em
thermale iacruatanle, dépét d'arragonite et de qœa
Afon^-iPore.Croix Momud, tcaohyte enroulée, baias
-i*I&at»t-£ore , cascades du Quereail, cascade des haôns,
$hvi*de teachytedans les dépôts trachytiques. Capucin»
«ttpe de tracbyte. Vallée d'Enfer, abmite., «oufire. Pic
4ej»ancy, Puy G*oa, trachytes, Xnslièae, phonottte. Lac
Ssrvière , Murât , coulée de. feasake. llurol, cratère el
tfjihV Cratàre-rLac de Pavia , Basée , coulée. Iloustat,
cotonnades basaltiques- Pardines, agglomérat poncenc*
basalte prisme en coulée. Champeix, Séchera, Mont de
IpJttmh^f , agglomérat ponceux, «te, dépit ossiftre.
^nasa r près d'iasoire, houillères. Sonnette, hagaheaurie
calcaire lacustre. Brionde , hasetnè^nilier.
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iTiiiéfttiftft m vutmt* ; 5BT
aérienne coulée de basalte , boles* Saler*, beV
aaîfte recouvrant des agglomérats trachyûqaes. VaHée4ar
Fontanges , trachyte sur le <^eaire lacustre à cpftjte dlsi*»
rôteet emreloppantdes portions de ce dernier^ Coi «le
<J*Cjdwre^ Buy. Mari*, tflachyte«Puy Griou>,ptH»nol«te*
De Salées à Aurillac , teraias cristallin schisteux et ter*
tiaêre lacustre, calcaire à coquilles ujûvalves recouver
«fereches volcaniques» Vie en Carladez, Tiezac^traehyt^
«g^omérat trachy tique, filons de basalte. A» pied dm
Plomb du. Cantal, vallon de la Cernan, ravin des Gardes*
filent de basake et de retraite verte dans le* dépôts tfla-
cfcftiques. Plomb du Cantal, trachyte, pkonoKte ha~
selifiqBe à Hauyne. Murât , basalte sur agglomérat &*»•
<£bytttpie et en filons. Saint-Fleur, coulée de delécke-fc
ffcr eligiste et de basalte prisme. Chaudes- Aiguës, eaux
thermales 4e 65°, déposant des pyrites, ete* Mont de lu
Merpéride , schistes cristallins, gneiss et graute.
yebtf. La Vonlte, schistes cristallins à filons gwanilê*
«jee* Langeae, basalte en coulée avec rétinite noive» Buy
e»Velay, tufa basaltique, terrain tertiaire lacustrey gypse
w Expaiily , tnfa à zircon et saphir .Itadhe Retfgg,,
; de basalte dans le granité* SaintnPiarreJByBat, pho^
i «ûr le calcaire tertiaire d'eau douce. Ment Muwmjy
phaemliêf. Volcans étewto en nordouest de PtaésH*^
/^Mvw.TbeeySy cooléede basake, ci«sère^*wqj^
MeB^imal. Pisirenm volcan éteint, scories* fitstneft**
dattrs rtMontasclat, <yatère^nUiqae du Pal sorte 4M*
j^fr jLmT* tootorA A ^-^ff-^ mBntCeopé^'Cwrtèiwdeesié
eteoelée de basalte jusqu'à Vais. Bat» «****,
' s. Satnt4ean-le-Kbir, crattère de Jfa—heei,,
tenram honiiler, arkose, calcaire lsaai<fiO»»<m
L' Argentière et la Vente; cataeivè Jé^
» etsàiar -eUgiste s» le sefcàrte naioané* MMBCtopt
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388 iTi*fimAiRE «w FftAWCC
Veiroulans, plantes fossiles. Rochomaure, basalte, Chède'
vaut et Saint-Bausile, basalte prisme. La Voulte, mine
de fer hématite. Privas , roches volcaniques.
- SaimvÉtienne et Rive de Gier, terrain houiller. Entre
Boen et Roanne , porphyres. La Palisse, grès rouge.
Decize, terrain houiller. Lyon,Vienne, schistes cristallins,
galène, etc., Limonest, arkose sur granité et recoa*
vert par lias. Ghessy, schistes cristallins, trias cuivreux,
lias, oolite inférieure. Tarare, roches anciennes, terrains
tertiaires de la Bresse, terrain tertiaire supérieur»
Languedoc. Cannes , schistes et calcaires coquilliers
primaires. Narbonne, mont de la Clape , calcaire co-
f uillier du grès vert. Lignite tertiaire à Caimette. Fa*
ziols, lignite tertiaire. Armissau, marnes à insectes et
soufre. Cazouls, gypse quarzifère. Entre Campolong et
Bedarrieux , terrain primaire , terrain houiller, grès bi-
garré et calcaire jurassique. Aubin (Aveiron), mine de
Lasalle, houillère embrasée* Beziers, terrain tertiaire
supérieur. Pézenas dilo. Butte de SaiiU-Siméon, bonne
coupe de ce terrain. Ma rennes, fossiles tertiaires. Va-
reilles , belle coupe , deux couches d'eau douce au mi-
lieu du terrain. marin, cratère et basaltes. Âlignan, tufa
Volcanique à fragment de calcaire d'eau douce. Riège,
argile tertiaire supérieur à ossements. Neffiez, houilles
impressions sous un lias ou calcaire jurassique inférieur
particulier, roches feldspathiques. Roujan, amas gyp*
seux. Graissessac, houillères, terrain houiller ancien.
Adge, volcan éteint. Cette, calcaire jurassique, brèche
osseuse, lagunes. Lodève, Tuilerie, schistes secondaires
à, impressions végétales. Milhau , calcaire à Bélemnites,
grottes et galène. Sain t-Affirique, grès bigarré; Montpel-
lier, .terrain tertiaire supérieur, calcaire-moellon. Mont-
fermier et Yaimahargues , culots basaltiques. Lunelvieil,
taverne Qjsifèiœ, Sommièm, bassin tertiaire àmagnésite*
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ITINMAIEB EN F*A*C*. S8&
lie Vigan, terrain houiller, calcaire d'eau douce. Entre
Saint-Hipporytc et Salle, calcaire à Bélemnites et grès,
ayec galène et gypse à quarz ferrugineux. Anduase, gra-
mite, arkose, calcaire plumbifère, calcaire jurassique. Bri-
fnon, calcaire jurassique, calcaire tertiaire coquillier et
lacustre. Florac et Mende, calcaire liasique et jurassique.
Àlais, terrain houiller, lias et calcaire à Bélemnites. Pont
-Saint-Esprit, grès vert. Saint-Paulet et Saint-Alexandre,
lignite tertiaire, calcaire fluviatile. ,
> France, sud-est. Lyon, Saint-Didier,/lignite au milieu
de dépôts de cailloux. Les Échelles, Fourvoirie , gréa
vert et molasse. La Chartreuse , calcaire jurassique, sys-
tème crétacé des Alpes. Cime de Grande Son, craie verte
h, Oursins. Pomiers, lignite tertiaire. Voreppe, molasse
<coquillière à Térébratules. Grenoble, calcaire jurassique
inférieur ou liasique, qui s'étend à Montmeillan. Au sud*
^st deVizille, au pied du mont de Vaulnaweys, mine de
1er carbonate dans du talcschiste. Près dû pont de Vi-
eille sur la gauchede la Romanche, gypse dans le calcaire
•chisteux à Bélemnites. Champs ( à une lieue de là ) ^
gypse avec amygdaloïde et dolomie au milieu du même
calcaire. Pechaguard (à deux lieues dé là), Mure, mine
d'anthracite (Roche à blanc) recouverte par des calcaire»
ooirsàTérébratules,etreposantsuràess<^iistesàfeugères.
Vallée du Drac ( pays très peu hospitalier), vers le som-
met de l'alpe Martin, schistes rouges et amygdaloïdes.
Sous le village de Péovois , amygdaloïdes dans le cal-
-caire jurassique. Dans le vallon de Touron , près les Bo^
vels ( commune de Champoléon ), granité superposé aïs
calcaire noir schisteux à Bélemnites, et arkoses métallU
, feres surtout au-dessus du bois des Cloches sur le flanc
de la montagne du Puy de Péovois , et entre ce bois et
le village de Péovois. Orcières, vallée Beauvoisin dilo*
A une lieue avant Oisans, du côté d'Allemont , dans le*
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■WWfel dfc*VP»r d'Oui* ,. faas k *tà*umim Qmx*<nh
jWJnft d'AUererd, far apathique d'AUewent (nnatufr
j* arjent) et Chabuche (argent ). Mont de Laos* Boute
.Mire, mines d'anthracite» Escarpement aa namàdm
JFi&nx,cakaîmaaeoadaire à Enorînea,>eie>JSaiBtyCHiB|l
.tuyhe, orque granitique de la fiéraede entouré de «MUV
4*0*3* degueKS, Glacier en face delà Grave «ar U w*
g%uoh* de la Romanche, géante aeperpeaé anlies (due*
heures de montée ). An nord-est de ViUard firâii^i
fk mrtegee.des trois JÉvôchés, rarioiite danaleoeteaire
»i Bélemukeaitt scUisiea .noirs* Gol4u Chardonoet, mmm
.4'Anihracite,**B«*eûenft. MertGenèro,ea£M,<huuu«
«ughotides» Col de Goodren , séparant celte etaoêegft*
à» 1* vallée 4e Sewières , euphetides, serpentines^ *u*
irielilea et cakairea serpentineux. Mont Vi», acfcûue*
-erâfcdUns et-vetbe* gramtoWe^ Ment Dauphin: et Bum*
Jkuu, saleaire à Bétaumifies et *y*tème crétacé M lm
.ÎMUUeura* SaiiU-V iaceat, liât, ealean-eiïuinuwfito, CuV
4tol^Fiw'ac<,B^ce^ne4te7cakaire^Fm(X^ea>^
4e Sefo*OùHyeeloaire jurassique. Meartngnede i
à l'IIhafetto, gne**, «akaine Junsstqsé^ suitène Jfanv
amlttea, ddcaifeàFutaadet. fcp,Sbtereti*lKgney
*«*0u* debGUpe,Cba«*deû^Bèaumeat, Katà i
sûtes, Béleuurites* SainfcBenoîft, gyput du lias-
«Jfessae, i une demi lieue nord de Digne , gypse,
.gttieale et lies. Tanenoa , grès très coqnillîer ( est»i»«e-
«eendàive eu tertiaire? ). Chaîltol et mont de FauuVw,
.terrain e*étacé-trèa cequillier (Voy. 2Kr/* &ïp*§7vÀ$
^Uàuêe^Mpeê pur M. de Ladeucette, i834, p. 564).
. t^stellane, 6?P*e dans le lia* à Gnryphées et soeveu»**»
JédS. Entre Gaétdtane et Cemhs, à la Bastide de Seut* ,
n«| ||| ||H «I ■■ I ■ » i l« > "I < I Mil .1 ! "Il I I « ■■■■ -
- " . Ci), ïî fâot prendre des Vivres a l'Oisans , car les Alfas do
• JfrraJ&kié offrent les plus mauvaises auberges de France.
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criiltwfî crétacé * Gryphées «oJooabes , Nunnratilt**
AMMmtfc», Astérie*, etc., qui s'étend jusqu'au Jabrom
SemlqiMeff, Ugoi te tertiaire coquillier et marnes* Grasse*
eekftite secondaire récent. Amibes , brèche basaltique,
cebaireaeeQudaire récent, brèches osseuses» Entra Grass*
et Praguigaan , «ehietes cristallins, siénite, calcaire jo*
ranîqiu et eisétaeé. Le plan d'Apips , système crétacé >,
g»t» vei*. Le May , tria». Entre Fréjus et la Napou),*
porphyre et brèche porphyrique de FEstrelle, SainiTrat
pea àHière*» schistes crôtaUins^etc Toulon, grès bigar*
ré, muschelkalk , calcaire crétacé dans les montagnes d$
1a^SaHitrBaiM»e«Latay etYieux-Rougiers, terrain tertiaire
Migeite* Rougir, basalte. Entre Toulon et Marseille*
«fttème crétacé? à Hudistes. Marseille, craie à HippurUes*.
Tfasmn deiCareuage, eajçaire d'eau douce. Les Afartigue*»
oètYert* caaieà, Hudistes, dépôt tertiaire. Embouchure
ae l'Huveaune, dépôt d'eau douce. Gardaupe, terrait
tertiaire a lignite; Àix , bassin gypseux d'^au douce ^4
p#i»oi*retin«ctes.TlK>loj^ .
Çeaulieu , Ippake dans ua dépôt marno^cakaire et
gfpsenT;d?eau douce/ Orange- terrain tertiaire. Grands *
JKHHfchaxix y à* deux, Keues à 1 estr grès vert i' Polypiersy
%i?0nûq*<f etc.. Sain tPaul- tro^Châleau* , àl'euiouiy
terraiu.tertiaire supérieur et coquillieiv
France j nord- est, Vakncieoncsr Ansii», terrai»
brailler. Tourtia, craie inférieure. Saucer à trois ljteua*
do-Béthel , carrière de NpviotL, grè&vert, tourtia tvèp
eequillier (Ammonites, et^O* Elize, (quatre fieueideMiér
zièrc^JiaecaquiltierXeudrière dam les bois d'Ennelk^
lignite du Gault. Bouzicourt, fer hydraté. coquiUte**
lâgonies. Arches, etc. Mé*ièrea,,lia*f ootite inférieur
Cûquillier.SaiiU-Menehould, oraia inférieure. Verdiut,
ceraka$» Ccmpeviiàe.près de Vitry-le-Fraocaia ,. craie k
Kuiyalves^SaifftUMihifl, coralnag àlitbodeines.jltleti^
dby Google
S9t fTlimAIftK BW FRANCK.
oolite moyenne et inférieure. Hayange, oolite ferrifere.
Thionville, quarzîte primaire. Vigy, lias et grès du lias.
Sarregnemines 3 grès bigarré, gypse. Monstier Àmey
(Aube), grès vert ooquillier. Villy en Trode, limite
des systèmes crétacé et jurassique, grandesGryphées, etc.
Ricey, calcaire jurassique supérieure , Gryphées vir- i
gales. Bar-sur- Aube, calcaire jurassique , Gryphées Tir- |
gules. Nancy , oolite inférieure. Château-Salins , lits i
très coquillier. Vie et Dieuze , keuper salifère , glau- |
bérite. Lunéville, muschelkalk , gypse du keuper, ,
boracite. ,
Alsace. Entre Sarrebourg et Sàverne, grès rosgien.
Saverne, muschelkalk redressé. Bouxwiller, lignite ta*
tiaire et calcaire lacustre. Lobsann , molasse à poix mi-
nérale, à ossements. Zinsweiler, OfrVeiler, Uhrwéfcler,
dépôt alluvial de fer hydraté. Strasbourg, Hàngébieten,
loess coquillier. Volxheim et Horn, oolite, lias, keupen.
Soultz4es-Bains, muschelkalk et grès bigarré, à impres-
sions et coquilles, faille. Mutzig, grès vosgien. Urmatt,
porphyre dans le schiste primaire. Lutzelhausen, dito*
Minget, agglomérat trappéen à Polypiers. Schirmeck,1
filon de porphyre , avec épontes de brèches dans le sol
primaire, calcaire compacte primaire, changé en éalcaire
grenu, et à filons de roche feldspathique micacée ou de
minette. Cette dernière roche n'a-t-elle pas de l'analo-
gie avec le kersanton de Bretagne , soit par sa nature,
toit par sa position? Framont, schiste primaire^ roche
et brèches feldspathiques , schistes cuits , calcaire com-
pacte changé en calcaire grenu , réseaux de filons ferri-
fères très curieux,' etc. Raon sur plaine, argilolite. Entre
Rothau et Foûday, schistes primaires à filons de roches
feldspathiques et de dîorite, roches altérées et jas-
poïdes. Champ du Feu , granité à filons de dîorite et
de siénite. Vers Bahr, fiions de feldspath compacte mi-
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. tt*KBRJM*E.«ff FIANCE. .305
.«*cé« . Andiau, hornfels à filons.de gratte, granité
. -décomposé en caolin , près de filons de feldspath micacé.
De Scbélestat à Raon-V Etape , par Sainte-Marie*
-aux^Mines. Près de Kintzhein et Breitenau, calcaire
.dolomie, entre les grès rouge et vosgien, porphyre,
. granité, siénite, gneiss. Baccarat, Rembervillers , jonc-
tion du grès bigarré et du grès vosgien. Domptail, gréa
t bigarré impressionné. Essey, basalte.
D'Epinalk Mulhausen , grès bigarré, grès vosgita,
. roche granitoïde, sebistes primaires. Bussang, schistes
: primaires à impressions, eaux acidulés. Ballon d'Alsace*
Geradmer , gneiss et eurites» Saint-Gangolf, derrière
m Guebweiler, filon de fer hydraté. dans le grès vosgien*
. Mulhausen , molasse , calcaire d'eau douce.
De Chaumont à Sienne, oolite. Langues, marnes du
# lias. Bourbonne-les-Bains , muscbelkalk et keuper à lit*
. de calcaire magnésien. Vesoul, lias supérieur. Le Pont-»
_ .sur-Planche, près de Fresne, calcaire lacustre à soufre^
Xure, muscbelkalk. Ronchamp, jjrès houiller et grè*
m rouge. Giromagny , granité. Beffort , oolite.
Suisse. Porentruy, calcaire portlandien , argile do,
. Jumméridge. Mont Terrible, coralrag , argile oxfor-
„ dienne, oolites. Au pied du mont Terrible, keuper >
lias et gypse, cirque de soulèvement. Dejemont , bassin*
t tertiaire* et alluvial.. Moutiers, Pierre-Pertuis, belles
courbures et fentes dans les couches jurassiques. Soleure*
. calcaire à Tortues. Hafenmatt et Weisstein , oolites. À
_ Gips^muhle, Baimsfluh, muscbelkalk avec gypse; et car*
..^rnieule, sous des oolites inférieures. , .
De Basle à Aarau, par le Siqffclsegg «f Frik. Millet
de fer pisiforme. Herznach, Denschburen, muscbelkalk^
Col de Staffelsegg, keuper, gypse, lias, oolite jurassique
^inférieure. Aarau , calcaire jurassique récent a Tortues.'
. r Wildegg, grès da lias ou deaoçMtes. Scbinxnach, muscheU
I7.
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*■*» gyt*tv»aden, ketf|>ergypilfta,c*a*l
. JD'jéralhnetde Sema* à Neueha&l , f*r Dijmvet
-JBesa*fon. AvaWe», granité, arkose. Tourtry, Has et
•otite, Pont Aubcrt , arkose , lumacbdle et lia*. Mm*»
. mitre, tiaietooKte. Entre Vïcrseus Tbilet Prwy, gl%-
- iike,arko3eavec baryte, floore, phospfcoifteterreose,**,
>Ji*. EtHae Sombernon et Vitteanx, granité, g*fel»
marnes à gypse, lias, calcaire jnrassfqne, fossile». PottWtjV
-Mie* coupes de* système* jurassique etKastcpie, le long
; 3» canal de Bourgogne. Besançon, calcaire ofrlfcfqtlfe.
Sur lé plateau, eoralrag. POntarlier, calcaire jut*WHfâe
*noycm Neuchatel, craie. Locïe, dépét lacustre.
. De Nevers à Autun , Poligny et Genève. WetWl,
oolite, granité. Autan, terrain houiller. CMteau ée
i MeUlerîe 9 zechstein , poissons fossile». Mnse , dào+
Épiwal, Creusot et Mont-Céiris , ternrin bonifier, K.
jweado volcaniques. Saint-Prix, galène. ÉcouchM»
i <h«mte oiîryde et ftnore. Pic de Drevain, roche féldspt-
t 4fcique« Coueftes et Saint-Serniti du Plain, gypse. Mb*
con, Roittftttëdte* mangauèse oxydé. Trotire-t-on réd-
? lement des Gryphées dan» ce gîte métallifère? Chenekt
-pr%*deBeaujeu, porphyre perçant le granité, îiafrredreteé
> (d'après- M. Leymerie). Route de Chélons, gtteta, aV-
-'-Ititttoj ootttes. Salin** ketiper et lia». De PoHçnyfc Géfc,
^tfîkts laoyentie* , argile d'Oiford, cbraîrag; Gom&es,
< *#*tftf es de feutèremeiffs. Lons-le-Saulnier, keuperet
•«'syitèliitt •li&kfae et jurassique inférieur. De Lyon à
»'fi4eaèWjiBMfe duRhène, grès vert k OHbkoitfes, tab-
lasse à poix. Fort de l'Écluse, blocs des Alpes. D|fc>
sfjtegny efc'SépsHSl , motesef à poix.
Savoie*
— VfcKée dt Maorie»* * sch»te oalcaire ftK&ndàtfe.
Digitized by VjOOQ IC
^i 8YP^' et1 sfÉfiRffej. flRMrt-Gétoisy Scnwtes* cnstafmné.
Jhte^^ gf^ptc. Ambrogio, serpentin*. Yers Ttirih, Mots
•«ftatqpMtt Ttfrefetftise, schistes eatethW, ntârbre*1 co-
^foittèeiw «t '^yp^$, grtt* grand ^f^t^Kasîqueàâ^péèt
fKÉDMtrc Jteiiy, HttfM» deplétaib datis k- schiste argife-
fliértitefcui^^yp^. MoattcrB, Bet5*G»ar) gfte de eà4-
-ttnrà Béteawite* et <d» phtllés touiller*** Petit' SatihV
Bernard, système secondaire très modifié. EntreverffCft,
oyittsrle (ifrcaa dé Tnotthi, gsk&vm et eoÇnîHitt- à li-
rfluitc^sur toeaieairfcjw^
. . /fidc*»^ eafea^ jtH*&fyté C0tit4-ftit stt^éfienry et
jyaUamj ctétaeé* Gettèffle, Ifatft de Ternyy molasse et
-gJlteMottVttifOti*, gtè* à Ftatitfe», càlcaire-scaglraà
Ammonites , Aptychur, de, marne cô*prilltère3 grès et
/«ggtawlérat arec toches * Hmmftuitos.
Coup* & long de FArve. BonnevHte, calcaire crétacé,
grès vert. Cluse et Reposoir, cratc verte coqailKère r
4skkm» crétacé à Rudistes. Sallanche, Pormenas, proto-
fpm. Serrosy mines de pfomb dans le calcaire et le gr&.
(Guide Filiza cordonnier). Par le col d*Antérne à Sbrt,
terrain calcaire schisteux noir* système crétacé. De là
aux Fis et à Platet (couchée ), grès vert et craie verte
j&gpttlftèpe. An lac de Flaine, système crétacé çaqtriiiier*
, Acwichc, lignite, maraÉ&crétaoéos cMgitiUtères, De & à
JtfavfÎA et au chalet de Vtfly (couchée) > de 14 ** Bnct ,
.efgptène crétacé y calcaire à Numoiulitea^t à \alorftiite,
&kff»» de granité dans le» schistes ^ système secondaire
:jgaodiÀé , pottdingues sedondakas, sdûaêftfc Ghammay,.
, -Teurnée autour du M*ntrBiOAc> 8a«*G*rvaw, eà*r
r«ha*ks hydrogplfurcafies, ja%p* awfrgfe. GriUaj, gypse*
- Mont Mi> œlcjJye Bohr séœndair^àilWlemmtes Gmw)*
-eAMidtaBoiibaaiin^^ à feldspath.
, «Modela. &£**', dfllé*»kiiehe* «î*«« Cpjreaayw,
dby Google
896 iTiftt&AiRfi su suisse*
eaux thermal* Col de Perret» Martigoy , grand sygèpte
talqaeax k calcaire en partie modifié, et gypse. Xiol.dc
Balme, schistes arénacés. secondaires à impressions. tal«
qaeoses.de végétaux. Ou biea depuis. Corjnayeur à
. Aoste et par le Grand SainUBernard , schistes . cristal-
lins , calcaires , roche polie. Mont-Blanc, grande, masse
. de roches granitoïdes talqueuses , de schistes cristal-
lins, etc. ....-..,.»
Coupe le long de la Dranse. Vivier* Ghalet ,-. vallée
d'Abondance , calcaire, secondaire, récent. Mqnt de
Grange Albrese, coucher à Vacher esse ou à Abondance,
mine de houille d'Arbon (• guide Atanase Bouvier),
..schistes marneux impressionnés, calcaire schisteux bitu-
mineux ou rouges, gypse à Qfe.
Course de Thonon àBiot, et à F Abbaye cFAulps. A
Taninge, bonne coupe. du système crétacé et jurassique
supérieur fies Alpes.
1 , Vallée du Rhône. Val d'Hier* , gypse. Den* de Midi,
.calcaire . jurassique et crétacé, banc coquillier. Pisse-
vache, agglomérat talqueux, trias altéré.
[Suisse.
. Coupe de Saint^Saphorin à. Shn. $aint-Sapl*>rm,
* aagelfluh. Paudex; lignite de la molasse. Avant VeVay,
- grès marneux rouge; Ghatd-Saint-Denis et Semsale89
- belles coupe sur .la Vevaise , au pied du Molesson , mo-
* lasse à coquilles d'eau douce , et nagelfiuh plongeant
^sous le système secondaire. La Tour-du-Pcil, grès vert
de Rallîgen. Chillon , système arénacé et calcaire juras*
^«que supérieur. De Roche, i tAigle , calcaire jurassique
^'coquillier à Polypiers* Bex, calcaire jiavttiqéetaifcraar
. . ou ltasique , gypse ,' i aahydrite sdu%re 9 soufrer Âttiiem-
* das, calcaire coqutUser«.Taviglianas, goèsverftefcdëlh-
vigMatiaz. DfiaMoret» et Dents de Meccles, système &
dby Google
ITINÉRAIRE EN SUI&6I. 1K>7
.Nummulites du grès vert, Cérithes, lignite (ébouîements
des ï)iabïerets; coquilles). Mont de Fouilly, trias altéré ?/
Ardon, chamoisite, Sion, sckiste talqueux à calcaire
modifié et gypse (terrain secondaire modifié).
I. Coupe le long de la Sarine. Bulle, molasse. Broc,
. grès vert de Ralligen. Mont Alire, calcaire jurassique
supérieur coquillier. De là au château d'Onex, système
'arénacé et calcaire jurassique supérieur. Entre ce point
Jet Saanen , flisch et calcaire (système jurassique). Saage
trapp et agglomérat singulier. Saanen., calcaire jurassi-
que. Entre Stâad et Lauen, grès du Niesen (grès vert).
Reuti, gypse et système à ÎNummulites.
Coupe de Fribourg h Unterseen par Bohigen. Plaf-
feyen, molasse et grès vert de Ralligen. Delà à Schwarze,
.grès vert du Gurnigel, avec calcaire ammonitifère (To-
bel der Gurbe). Ravins de Durrbach, au-dessus de Laas
<et à Schwarzbvunnli , près du bain de Gurnigel, super-
position apparente des grès et du calcaire ammonitifère
-sur la molasse supérieure et à coquilles d'eau douce, etc.
' Schwarze-See, gypse, oolites inférieures. Plus haut, cal-
caire jurassique du Stockhorn, Ammonites, etc. Wallop
Alp, Cluss, lignite, marne coquillière, calcaire coquillier
jurassique, argile de Kimmeridge , cjc. Boltigen , vallée
du Simmenthal, flisch ou grès, marnes et calcaires à Fu-
coïdes (système jurassique supérieur). Wimmis, calcaire
jurassique supérieur coquillier. Vallée du Diemtigerthal,
calcaire secondaire jurassique ?, calcaire du Gastlosen. et
~ Spieîgarten. Chaîne du Niesen, agglomérat et grès du
Système crétacé. Krattigen et vallée d'Engsdigçn, gyjae,
" JBF& 4e Taviglianaz. Entre* ce point et DarTigen , sjs-
..fèmeàNunlmuljtes. , « .
Çoupfiideljiounàla JangfirauparhaUigenfj£hmy9
Joagelflut rouge. Ruine de Ralligen, molasse, Bag^lfl^h
" fit grï* woodaif e coquillW de Ralligèa, séparé par use
dby Google
598 frmlKAiiife iwr srtrtèsœ.
ftrïffe. Au-dessus de RaTRgen, daus le bois , grès de 14^
YÏgîranaz, grti vert quarzeux avec calfcaire à NoninniBÉte
et Polypiers. Vallée de Justfthal et sommités ehvrrd^
«antes, système I NummuKlcs, Cerithés, etc. XJntersWttf
• dric&ire noirf jurassique inférieur, s*étendaut X Ixxùax*
fctrnm. Roththal; erf chevétremenft des gneiss et chesrocBès
grankoïdes, avec îe calcaire jurassique du vertant Trorei&
Jutçfrau. Wëiigern Alp, Grindel^td',SfettenÏJer£ «&•
tfrevêtrements Ai calcaire jurassique inférieur et des flfr-
dtes granitoïdefc et de gneiss. Mèirîngen, glacier diiS6-
ftgnlaur, dho, superposition du terrain jurassique sorle
gneiss, calcaire ammonïtïfère* De Hasli au Gtfîtûsd,
gneiss. Coî du Grimsel, grande et gneiss. Vallée sapé*
rienre du Rhône jusqu'à Brigg, schistes cristallins an
tiord, système crétacé altéré au sud, gypse. Furla et
îteaïp , schiste-ardoise (terrain secondaire altéré).
Coupe de Lu cerne à Lugano, par teSaint-Goihtffd*
Entlibuch et Lucerne, molasse très redressée. Mont di-
late f molasse et système crétacé coquïllier , G*7*
phées, etc. Sarnen, système crétacé coquillier, caïca&e
àNnmmuîites. MontRigi, nagelfluh rouge superposera
calcaire secondaire récent des Alpes" (ravin du T^efettoch
pres de Gersau, et au-dessus de Fiznau), et incliné dansîc
même sens que la molasse du lac de Zug. Goldau, éBou-
lement du mont Rossberg. Lawerz, fer oolitique du cal»
Caire coquillier crétacé. Monts Mythen et Haggen , p*&
Sdrwytz, calcaires a Nummuli tes et autres roches dus^l-
1 Vemè crétacé.Entre Altdorf et Érstféla\ système calcaire
f ètai<éna:çé jurassique inférieur contoùrnél Côté sud-èst
"dtt'Windgàeîfë, éruption de rôchês feldspatiques':V«*
les sommités. JErstfeld ^ superposition transgressée a»
^st&nô jurassique sur les gneiss. l^mt-àu-Diablè^' £neiss»
{Sklbt-<jrcFtharcl, gneiss et graniteV'stratificatroaJétJ évêti»
^ï^tàut^iri^raux. Val ^fedetto^caîcairC, dbfrtffe
dby Google
"fYttrftAfffi «!f striera. *5#9
*'WF*k Cél de W ufencn , calcaire tiasiqiie modifié et
ttlqneux , à Bélenrahes. Àirolo, Val Canada , Camp»
ftiûgo, dolomïe et gypse , dépôts secondaires modifié*»
Col du tukmanier, calcaire à Détemnites très modifié,
rfp)Hn talqueux, schistes en même temps à grenats et à
Bllemnites . û*Ai rolo à Faido, système calcaire secondaire
modifié. Entre Faido et Beltbttona, schistes cristallins,
gneiss. Entre Beltinzona et Lugano, calcaire jurassique»
dbtomie. Mont Salvador, dofomrsatfoir. Marcotte, por-
ffeyre rouge « pyroxénique. Porto, granité. Mondomo,
gïatrîte, porphyrc-pyroxénique. Grantola, rétinite, por-
phyre pytoxénique. Laveno, Feriolo, granité secondaire
ftusiqac de Barcno. Orta, granité. Àrona, porpb,y*e
4&arzifere. Varêse', trias, dolomie jurassique.
Coupe de Zurich au lac de CÔme, par les Grisons ( v)m
Lenzburg et Wurenlos, molasse supérieure, à coquilles-
Marines, dents de poissons, etc. Albis, molasse à pi**
«feurs couches de lignite. Horgen, Kaepfnach , Hgnite h
Antkracotherium. Uznaeh, bois bitumineux, Coléoptères
fossiles. Einsiedlen, système crétacé h Nummulites. Gla-
ti»; système calcaire crétacé. Irinththal, Blattenberg,
- pis de Matt (vallée Semft), système arénacé rouge, poi*»
'ifitos fossiles (craie). Ehn, grès vert, système à Nomman-
tes. Panixerpass, dUo. Murgsee, Mortoehenstock, système
menacé et marnes rouget jUrpstock, dùo, trapp bizarre*
De Matt à Wewstannen et Pfaflfers, système crétacé- à
Kummuhtes. Pfaffetfs, schistes, calcaires noirs et arénacés
(ttfcie), s'étendamt de là à Aitdorf Mont Gakmda , cal-
caire compacte takpenx a Bélfemnites. Coure, &ils , Via
. (i), Cettp c#npe présente 4e* fUg^t» egaju des direction» et
des inclinaisons fort cHvtrsesjf eçi général dans le» Alpes U pe
faut pas laflt faire attention à des inclinaisons totalement opposée*
* *prt( fcttteê qui «é coupent son* des anfcles plus ou moins grand?»
Digitized by VjOOQ IC
'400 ITIWBRAIRE £N SU1W.
JMala ou Lenz, schistes calcaires noirs, gypse (lias ou cal-
caire jurassique inférieur). Tiefenkasten , gypse et car-
gnieule. Entre Tinzen et Rofna , serpentine en filons
épais dans ce système, jaspe et roches talqueuses pro-
duites par le contact. Vallée de l'Albula , Latsch , trias
altéré. Bergun, Weissenstein, lias ou calcaire jurassique
inférieur. Coucher à Weissenstein , col de l'Albula,
granité vert sur le lias. Saint-Moriz, eaux acidulés. Mont
Bernina, système liasique, schistes cristallins. Poschiavo,
calcaire altéré. Tirano, schistes cristallins. Le Prese, sié-
nite hypersténique(?). Montée du col de Morbegno ,
.micaschiste et talcschiste à grenat recouvrant des. schistes
.,gris et noirs alternant avec des marnes schisteuses et des
cargnieules. Descente jusqu'à Olmo, trias, agglomérat
rouge. Mezzoldo, porphyre quarzifère, puis calcaire ju-
rassique et scaglia vers Bergame. Sur le lac de Corne,
.calcaire jurassique inférieur foncé, ou lias avec gypse »
de Dorso à Bellano. Depuis là à Lecco, scaglia amraoni-
£ifère. Sirone,.près d'Oggiono, entre Lecco et Corne,
. calcaire et agglomérat à Hippurites et Tornatellçs.
Coupe de Schaffouse à Coirç par AppenzelL Mont
Handen, coralrag, argile d'Oxford, coquillages. Singen,
Hohentwiel, phouolite. Hohen-Krahen, basalte, ag-
Cornera t basaltique, liaison avec la molasse, Tortues
. fossiles d'eau douce. OEningen p#ès de Stein , dépôt la-
' custre de la molasse supérieure, os, coquilles * . impres-
sions, etc. Elgg, lignite de la molasse, ossements, de
'mammifères. Saint-Galle» ; molasse supérieure coquil-
: itère marine» Lichtensteg, calcaire tertiaire à coquilles
marines. Appenzell, Weissbad, Eben Alp, système cré-
tacé presqu'en contact avec la molasse. Pied du Kamor,
Schistes arénâcés et marneux à Fucoïdes; VaHéedéBru-
lisau , grès semblables, calcaires à Dicéras , système cré-
tacé, calcaire et grès, bancs coquillier^, Nummulite? *
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ITINERAIRE EN ITALIE. 401
Tnrrilites, etc.Course au Sentis par le lac du See Alp, dito,
Wiîdhaus, Wallenstatt, Sargans, système arénacé rouge,
calcaire secondaire très foncé récent?, mine de fer.
Italie.
Wwe. Terrain tertiaire subapennin, gypse, doîomie, '
grès vert à Polypiers, Gryphées et coquillages. Cap Saint*
Hospice, système crétacé à Numrauiites , s'étendant de
Nice à Vintimile.
* Course par le col de Tende à Turin. De Nice à Sos-
pello, système crétacé inférieur. De là au col de Tende,
qtlcaire jurassique, lias? , trias? , gypse* Entre Brois et
Breglio , vallée de Roy a, trias à gypse avec cargnieule.
Il Fontana , schistes rouges micacés. Col de Tende ,
adûstes cristallins. Turin , mont Supergue , terrain ter-
tiaire moyen coquillier et redressé. Asti , terrain suba-
pennin coquillier. Tortone, position du poudingue
tertiaire moyen et du terrain subapennin gypsiîôre ef
coquillier*
. Course à la veillée de Lanso. Mont Mussa, grenats/
îdocarses. Castella-Monte , Baldissero , serpentine , eu-
photide , giobertite, impressions de plantes?. Ivrée,
Biella, trias, calcaire jurassique,' scaglia, terrain suba-
pennin , porphyre quarzifère , granité , serpentine ,
pyroxène en roche dans des schistes talqueux.
r Course par le val di Sesia au mont Rose, serpen-
tine. Macugnaga, mines d'or dans les schistes cristallins;
". De Nice à.Pise, le long de la mer. De Yentimile à
Alassio , système arénacé et calcaire à Fucoïdes (terrain
jurassique supérieur ). Alassio , poudingue a&agénique
secondaire récent. Entre Alassio et Albcnga, quarzite et
calcaire à Bélemnites (roches modifiées ). Entre Barzi et
Finale, cajeaire jurassique crevassé, surface corrodée,
tuf calcaire. Finale, grès tertiaire sur la montagne*
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4CHP iTïfl&tAIRET EN HALlY.
Varigotti , calcaire secondaire altéré', calcaire grenu;
Entre Noli et Spotorno , schiste quarzo-talqueux ( gtèl
secondaire modifié). Savone, di(o et serpentine, etr-
photide , argile subapennine. Cadibona , poudingue et
lignite tertiaire subapennin à Anthracotherium. Àren-
ztno», schistes talqueux à filons de serpentine , raâftes
modifiées. Cap Saint-André, gros filon* Aé seapeMla»
a*ec brèche et variolite, calcaire dolomitique. Pantg«Nf>
schistes talqueux altérés. Mont Ramaaao, serpentine I
pyrite cni vreuse. Cènes , calcaire jurassique supérieur à
Fuceïdes, terrain tertiaire inbapeimm, à peiiforstfous de
litbodomes, devant k*p<H te oeekiéntete è»im cité- Ai»
b*t>, grès et marnes à Fucoïdes, Isovtrde , sehî****
qww*, gyp*e> cârgnienle (système juHStirique'stipériéi*
ahéré ). Boochetta , schistes et marnes à Futriak», se»
pentme avee jaspe. Sestri, belles coupes de schistes*
de marnes apennines s^tondBîres. BraSCS, &î5è!SS*5l
raîtf jurassique supérieur percé par le* serpentin» et! h*
euphotides , ces deux roches entrelacées en filons» Bfe*
tara» y sfefaistes modifiés par un Skm dé âeupmUme.
Ûmvignola, près de Borgbetto, swpentk»eetettpiirtis
eof champignon, dans et sur le même terrai» secondait
fefttedides, jaspe et brèche euphofiditiquë vcl ocmtrtt
des deux dépêt&. Speazia, dolomie. Porto Venete, av
bre , dolomie jurassique. Mont de Coregna , coquBtof
Ammonites, Bélemnites. Caniparola, lignite en oonebes
îtfeKnées, système à Fncoîdes. Massa, Seravœza, brètfc*
«afcaire swbsaccbaroïde à amphibole et parties triquéuses
fmfecs modifiées }. Monts de Carrare, marbre «utooti
4e roches silicifiées, de calcaires jurassiques coqvttliefvtt
dlu système ht Fuamfesjroches jurassiques supérieures M*
àiûéiay. Ksteje, Prato, serpentine débordant sot b
terrain k Fueoïdes-, et à calcaire rnmiferme.
Coupcde ffhmteeà Bologne. Système* Fn«*des,a#
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ITINERAIRE El* ITALIE. 4ti&
caire foncé. Pietra-Mala, feux perpétuels. Bologne, Mo-
clèse, Sassuolo, sais es. Salso, source salée et pétrole»
Vigoleno, gypse. Barigazzo, salses. Parme, Fiorenzofo
et Castelarquato, terrain subapennin. Vallées de Chia-
yenna, du Stramonte et du Stirone, terrain, subapennin",
très coquillier. Vianino, serpentine. Prato, lignite. Pavie,
Stradella, gypse tertiaire à impressions de feuilles d*ar*-
1res, etc.
De Florence à Pîse. Florence, M. Lupo, schistes
et calcaires ruiuiformes à Fucoïdes. Saint Miniato,
C. Fiorentino, terrain tertiaire subapennin coquïllier»
Gambassi, serpentine. Voherre, terrain tertiaire suba-
pennin, gypse, sources salées, calcaire tertiaire supérieur,
Pomarance, calcaire tertiaire, serpentine, et jaspe. Monte»
Cerbolij Lagoni, etc. Livourne, Val Benedetta, Monte»
Sero, serpentine à manganèse oxydé. Rosignano, albâtrte
tertiaire. Pise, Monte-tJIiveto , calcaire secondaire ré-
tfiot'& Ammonites, brèche ossifère.
JJte Florence à Rome par Bolsene. Mont Tmpnrntfar,
serpentine dans le système a Fucoïdes. Sienne; système
jtilrapennîn a plusieurs couche? ffuriatiles et de mé-
lange*, dépots de coquilles marines*, calcaire lacaifie
TCW Colle. Colîe, dépàt lacustre coqniïlier. Lecgetff,
gyjfeequarzifere. Saint-Salvatore, eaux minérales. Raéi-
cofeni, terrain tertiaire, terrain rokanique. Samft»
Piora, tracfryte, byalite. Acqtrapendente , lac de Bol-
nette, trachyte. Ponzano , près de Monte-FiascOne, «g-
gtattérat poncenx, lave». Vîterbe, coulée ancieniie et
tare. Lac de Bracciano, cratère éteint, Tolfk, trachyte,
ahraite.
De Florence à Rente par le Val étÀrno et Peru-
•gia. Jusqu'à Àre*«*, grès secondaire récent des Apec*
nins. Vallée supérieure de l'Arao, sot tertiaire supérietw*
Sables ©ssiferes , ancien kc écoulé. La Valdera , c* fos-
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404 ITINÉRAIRE EN ITALIE.
siles. Chiuse, près de Monte-Pulciano , dans le torrent
de F Astrone à Piano di Bolgano ( bains de Chianciano ),
gypse , est-il tertiaire ou dépend-il du système à Fa-
coïdes? Saint-Quirico , position du sol subapennin , à
soufre et gypse. Lac deTrasimène, système à Fucoïdés des
Apennins. Perugia, remonter la vallée du Tibre et tra-
verser dans la Romagne, système secondaire à Fucoïdés
et dépôt de serpentine* Saint-Mario, à 3 milles de
Pérugia au lieu dit Gercerenti Vicino, gypse ( de quel
âge?). Assisi, calcaire-scaglia ammonitifère. Foligno,
dito. Entre Spoleto et Terni , calcaire-scaglia , cascade
de Terni, feux albâtre. Borgbetto, lave amphigénique
sur le terrain tertiaire supérieur.
De Rome à Pesaro et Ccscna par le passage du
Furto. Entre Foligno et Nocera, système arénacé sa:
périeur des Apennins, grès vert. Nocera, marnes i
corps nummulitiformes , couches de calcaire-scaglia. Si*
jgàlîô, système arénacé des ÀpwuuWt Cbeggia , scagtou
Cagli , grande masse de scaglia contournée. Après le dé-
£léduFurlo, sol subapennin. Perticara, près d'Ur-
bîno, soufre dans le terrain subapennin. II onte-Feltro,
coquilles fossiles. Un peu à l'ouest de Pesaro, dito.
Punta del Schiavi, marnes subapennines à poissons. Si-
nigaglia, colline de Saint-Gaudenzio; lignite, soufre
amorphe, strontiane sulfatée, à poissons, insectes et
plantes fossiles. Scapezzano , marne subapennine à pois-
ions. Ancône, calcaire jurassique?, dolomte. Monta*
^oola, grès tertiaire coquillier. Piedi-Croce, gypse
tertiaire. Rimini* coquilles microscopiques vivantes.
Saint-Mari no, terrain tertiaire. Gesena, sol subapennin.
Monte-Bagnô et Formignano, soufre. Saint-Cristoforo,
près de Faenzâ* beaucoup de coquilles subapennines.
Jtalogne, Monte-Paterno, baryte.
De Rome à Naples, par Tcrracine. Sol volcanisji
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ITINERAIRE EN ITALIE. 405
ancien de Rome, pouzzolannes. Villa Borghèse , Tra-
vertin , Mont Marins, terrain tertiaire supérieur. Lac
à'Agnano , Albano, cratère-lac, basalte. Vclletri, tufit
basaltique. Marais Pontins, calcaire des Apennins, Ter-
racine compacte secondaire, coquillier. Mola, dolomie»
molasse. Plaine de Capoue, sol tertiaire et terrain vol-
canique. Caserte, tufa volcanique. Naples, tufas. Pouz-
zole, tufa jaune, trachy te. Temple de Séràpis(i). Monte-
Wuovo, lac Àverne, ancien cratère. Antre de la Sibylle,.
lac Agnano, ancien cratère, solfatare, trachy te, vapeurs
hydrosulfureuses, alunite, grotte du chien. Vésuve,
laves. Somma, filons basaltiques. Herculanum , lave ba-
saltique. Pompéia , cendres. Castellamare , grès et cal-
caire Secondaire récent des Apennins, poissons fossiles»
Pestum , grès charbonneux. Ischia, trachyte, eaux chau»
des, etc.
Course de Naples, au mont Vultur , ancien volcan
éteint par le lago di Santo, cratère ancien, à émanation?
acidulés. Pietra Roy a, près de Cerelo, calcaire jurassique
apennin, à poissons.
Course dans les Abruzzes, A Aqaila, grès secondaire
des Apennins, Grand Sasso d'Italia, calcaire secondaire
récent, à son pied schistes semblables à des gneiss.
Course dans la Calabre. Bari, Otrante, terrain ter-
tiaire subapennin. Cosenza, sel tertiaire. Aspromonte,
granité, schistes scristallinsj sur le littoral, terrain suba-
pennin, sel, gypse.
Sicile. On fait ordinairement le tour de* l'île : on
monte à l'Etna depuis Catane. Cirque du Val del Bove,
trachyte. On étudie le terrain ancien; entre Messine et
(1) Voyez Mém. de MM. Forbçs (/; (la géol, vol. i, p. 354».
tt Babhuge^iVocefrf., i835).
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4Û6 ITINERAIRE JEN WAfiNB.
Melazzo ; les calcaires jurassiques secondaires dans les
moûts Madonie, au sud de Palerme;les calcaires à
Hippurites au cap Passero ; le terrain tertiaire inférieur,
à bancs et culots de basalte dans le Val di Noto ; le duso»
<dilc à Melili, les dépots de sel , de gypse et soufre , vers
CaltanisettaetCastrogiovanni ; la strontiane sulfatée avec
le gypse et soufre tertiaire, entre Sciacca etLicata ; les
salses à Macaluba ^ les dépôts, tertiaires les plus récents
et les couches coquillières, marines et alluviales, sur le
littoral méridional j les cavernes ossiîeres à Païenne
et Syracuse , etc.
Tout y est presque nouveau; on a visité en Catalo-
gne, le grand système de grès vert du Montserrat, et le
cite de sel de Cardone, les volcans éteints d'Olot, etc. Le
pied méridional des Pyrénées est composé en grande
partie par des roches crétacées.
Qn a parcouru le littoral oriental de l'Espagne, depuis
Barcelone à Gibraltar , les chaînes de schistes cristallins
des Sierra deFilabres, deRonda, etc., les contreforts A
les chaînes particulières decalcairesecondaire jurassique^
à Gibraltar (brèche osseuse), la Sierra de Gador, près d'A«
dra, (mines de plomb), et des bassins tertiaires subapen-
lûos (Barcelonne, Tortose , Malaga , Alica nte , HLurcie ,
Carthagène , etc. ) , enfin on a décrit des roches trachy-
tiques, au cap de Gâte, à Almazarron, etc. Des bassins
tectiaines subapennins à sel, soufre et gypse , existent dans
l'intérieur, comme dans les vallées de Grenade^ de Baza,
du Guadakjoivir , du Guadiana, etc. De grands bassins
4*eau douce ont laissé des dépôts sur les plateaux granir
tiques et de schistes cristallins de l'Espagne Centalfe
(Madrid, VaUaMid, Burp», Tudela, eto4*
De plus, M. Schulz a étudié 4* GaUss* gr*aé mtatèm
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schisteux primaire, à granité et gneiss, comme la Bre-
tagne , les Àstruries ont été parcourues par M. Ezquer-
m,*tc,5 lVEstramadure (deux systèmes primaires, eto)>
et i?li»d&lMsie, par M. Leplay.
. Jilcaatara, Albuquerque } granité, schistes cristallins*
^lia^eela^ eupbatide et diorites* Campo~Major et Bad*~
\çm, *anr«m Hrtiaiue moyeu. Leloag du Guadiana à Vil-
tafcaaoa, Mérita et i^Serena, terrain tertiaire supérieur.
Iao^É««aw,^^tia3 primaires et granité. Sierra d'Alcocer,
schistes primai***, Aimadee, granité, sckistes primaires,
Dà«& de jaerture, Puertoblaaeo , schistes primaires et
gwtfte. Cardova, 9ehtttes;p?imat?e8« Vallée du Çuadal*
^pfcrâ, tôrcaia tertiaire, moyen et supérieur. Boy a, Ca&»
W»tt, Sévill*, ienraiok4ertkire. Yillanmev* del Ri*,
ta»» fouiller. El Pediosa, schistes primaire*, granité.
Csufflo, diorke, euphotide, mines d'argeot. AUuis* ter-
mtffeooiUec.&ttdakanal, Llewna» Zafra et Valver^
t*mm fcouilkr , calcaire primaire. Zaiamea, «jJwstfis
primaires, granité, porphyre noir. Zarza et Merida, dio-
rites, etc. Escorial, schistes primaires, Truxillo, granité.
Depuis GaxHHiscal au Tage, schistes primaires. Almaraz,
gwyte. Il serait important de savoir si le trias existe réel-
Içipeqt en Espagne, ou si tous les grès et les marnes bi*
gppiftet indiqués wmmfttel* seraient des dépôts tertiaires
OH-wétaxés.
.Q* a oJ>t*tt* surtout des détails sur trois points de ce
npnfflfr s^roir; Parto, Lisbonne et le Cap Saiut-Vin-
mB*Jk P«rt#* domine le api ancien* A Lisbonne, il y a
<toott»nrfres tertiaires subapeuumes, déferais IHip-
$mim *t d'mn&rm chaires secondaires y ainsi que du,
kmltn Au Cep Saint» Vinfica^ on cite ï* saltortiaiçe
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406 IttNBRArfcE EN BBLGIQW.
Belgique.
Tournay , calcaire primaire coquiilier. Mons, à 4 1 • deUi
àCiply, craie très coquillière (un paysan vend des fossiles)»
Alter, calcaire primaire coquiilier. Avesne, dito. Tubtte,
schistes primaires, R. feldspathiques. Bruxelles, terrain
tertiaire inférieur. Anvers, terrain tertiaire supérieur,
ossements. Namur, terrain houiller. Givet, calcaire car-
bonifère et primaire. Laifour et Deville, grauwack* à
feldspath cristallisé, roche d'altération, ardoisières. Mé*
zières. Luxembourg, grès sous le lias. Trêves, grès bi-
garré et muschelkalk et schistes primaires! Gérolstein,
calcaire primaire coquiilier, Calcéoles,Trilobites, etc. do*
lomie, volcan éteint. Vicl-Salm, novaculite. Malmedy,
poudingue sec. anc. Visé, calcaire coquiilier. Limbourg,
calamine dânslecalcaireprimaire.Liége, terrain houiller.
Tongres et Hasselt, terrain tertiaire. Maëstricht, craie
blanchie, craie coquillière supérieure, calcaire tertiaire»
Allemagne.
Allemagne, nord-ouest. Aix la Chapelle, Eschweiler,
grès houiller. Bleiberg, Commern trias h galène. 'Eifel,
terrain primaire coquiilier, terrain volcanique, cratère-
mare.Gerolstein, Daun, XJImen, Mosenberg près d£ Man~
derscheid, cratère, coulée de lave. Mecrfeld-see, mare.
Hohenfels, volcans, schiste argileux changé en roche
micacée. Berlrich, eaux minérales, cratère, coulée de
lave basaltique prismée. Coblence, Neuwied , Ander-
nach, bassin tertiaire et alluvial avec basalte, tùfâ pou-
ceux et loess. Nfedermeùnich, lave, lac* de £aach,
cratère-lac, beaux minéraux. Vallée de Bràhl , polices.
XJnkeï,' basalte. Bonn , les Sept Montagnes,' traçante r
filons de basalte dansPàggfomérat tracbry tique: Utweiler,
Bruyl, Dur en, Friesdorf, lignite et dùsodile. Pûzberg
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iTwénATm* tm Aiimm&8m. 46(1
et.lbfatinger-lhch <&ept Montagnes), dusodfte à pois-
sas*., batraciens fossiles, etc. Dusseldorf, Ratingen et
Bentberg, fossiles primaires, Productus, etc. Grafen*
bery, fossiles tertiaires. Essen, terrain houfller de la
Ruhr. Uttnfr) eraie vwte. Àltenahr, trapp, lias, filons
basaltiques, calcaires primaires. Siégen, graimacke,
filons de basalte 9 sur le chemin de Rodgen. Mine de
Wilder«Bare, dans le mont Hund près d'Eiserfeld, et
imite d'Eiseraen-Hardt, filon de trapp , avec une éponte
f entière, et des époutes de roches jaspoïdes. Druiden-
sternprès de Heckersdorf , basai te.Moot Wittscherberg,
culot de basalte dans la gratmacke et avec brèche»
Isadwrg près de Bruchhaasen , mont porphyriques dans
les .schistes primaires à Schaaktein , schistes altérés.
Vallée de la Lahn, schistes primaires, filons plumbifères.
Dilleaburg, schistes primaires , Schaalstein , fossiles.
Westevwald, basalte. V irneberg près de Rhembreiten*
baah, filons cuivreux dans les schistes primaires et
associés avec des filons trappéens. Mine de Johannisseegen
près d'fionbjfif , filons piungiifères avec trapp.
Mm$q% Marbourg, trias. Frankenberg, zechstein,
grès rouge * Guptessus fossiles. Cassel ; Kratzensteio ±
filons. de basalte i^amifiés dans le muschelkalk. Habichts-
wald» caieaire .tertiaire inférieur , lignite , tufa basai*
tique, et basalte. .Àhnegraben , filons basaltiques dans le
muschelkalk et le lignite tertiaire à coquilles. Hutten*
berjf, trjpoli tertiaire à impressions de pilantes et de
poissons. Wallrede, ravin du Schwarzbach, culot de
bsàche basaltique dans le grès bigarré. Warburg, mont
Déesenberg, culot basaltique dans le muschelkalk,
Stadtbergen, Meschède, schiste cuivreux secondaire.
WestphaXie, Lichteoau, craie verte. Paderborn,,
ccaie. Entre Schlangen et Detmold , craie, muschelkalk.
redressé ot gcèsr bigarré ondulé. Driburg , trias , valkée
II. 18
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410 ITINERAIRE IN ALfcKMAGftB* .
d'écartemcpt.» Bielefeld, craie et mnschelkalk redressé» -
Coupe delà à Minden, keaper, lias. Porta Westphalica,
•grès du lias. Minden, lignite jurassique. Qsteberg , cal- .
caire tertiaire inférieur. Qsnabruck, terrain houilierv
grès bigarré, terrain jurassique et craie. Buckeburg,
Teutoburgerwald 7 oolites, grès du lias. Rinteln, lias»
JBosingfeld , keuper. Windlinghausen , calcaire tertiaire
inférieur. Pyrmont , vallée circulaire de trias, eaux aci- .
dulés, entonnoirs d'éboulements. Luntorf, marne à li-
gnites sur muscbelkalk. Holzminden , muschelkaJk , »
keuper, lias coquillier. Tonnenburg, lignite tertiaire
supérieur, insectes. Sollingerwald , grès bigarré. Eim-
beck, muschelkalk. Gottingue, trias. Haimberg, mus- .
chelkalk, lias. Entre Imersen et Guntersen, calcaire
tertiaire inférieur.
Harz. Hildesheim, muschelkalk, lias, oolite inférieure.
Dickoîzen et Evessen, calcaire sableux tertiaire inférieur.
Kahlénberg, calcaire jurassique à Nérinées. Unter-Elbey
craie compacte coquillier e. Goslar, craie ordinaire et
particulière, grès vert, couches jurassiques/ schistes pri-
maires , roches trappéennes , quelquefois à Polypiers et
à côte des bancs ferrifères. Iberg près de Grund , car-
polithes.Rammelsberg, schistes primaires àTérébratnles.
Ilsenburg, craie verte. Mont Brocken, granité. Elbin-
gerode, calcaire primaire coquillier. Àndreasberg, mines»
Jlfeld , porphyre secondaire. Nordhausen, zechstein,
gypse, trias. Monts Kiffhauser , grès rouge, bois sili-
ceux. Artern, lignite tertiaire récent. Stolberg, por-
phyre* Mont Magdesprung, schiste primaire, trapp, et
fer hydraté. Ramberg, granité, filons granitiques dans
le hornfels. Gernrode, trias. Quedlinburg, craie. Blan-
lenburg, grès vert impressionné. Halberstadt, Teu-
felsmaur , grès vert. Helmstadt , lignite tertiaire , grès-
vert. Egeln , terrain tertiaire coquillier. Mansfeld , Ei*-
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ITINERAIRE EN ALLEMAGNE. 411
lebcn, grès rouge, zcchstcin, schiste cuivreux , mines,
îac salé , grès bigarré. Scherben , lignite terreux terfc
tiaire, aluminitc. Halle, porphyre et brèche porphyri-
que secondaire. Giebichenstein , terrain houiller et por-
phyrique. Brachwiz, porphyre réduit en caolin, ancien
lax écoulé. Wettin , terrain houiller, porphyre de deux
époques, grès rouge, zechstein. Thierberg, agrégat
porphyrique. Lobegun, terrain houiller, recouvert par
des roches feldspathiques. Mont Petersberg , porphyre
drusique à fluoré.
Pointe en Mecklembourg. Domitz et Eldena, lignite,
tertiaire, gypse. Sternberg et Ludwigslust, calcaire
arénacé coquillier tertiaire. Lunebourg , gypse à bora-
cite, grès bigarré, craie. Mont Segeberg (Holstein) r
gypse à boracite. Klostersee, tourbière.
Thuringe et Hesse. Erfurt, mont Petersberg , leuper
sur le muschelkalk. Weimar , Sonneborn , Àrnstedt %
muschelkalk supérieur à marnes bitumineuses -et lignite.
Gotha , mont Segeberg , muschelkalk et keuper. Eise-
nach, grès rouge, zechstein. Horschel près de Stedfcld
filons basaltiques dans le muschelkalk. Pflasterkaute
Marksuhl, StofFels-Kuppe, culots basaltiques dans lcgrèsu
bigarré, altérations. BÏaue Kuppe près d'Eschwege>
filon basaltique dans le grès bigarré , belles altérations.
Mont Meissner , doléritc, lignite tertiaire changé en an- -
thracite bacillaire. Riegelsdorf , zechstein cuivreux et
trias. Visiter le Vogelsgebirge , sud d'Àlsfeld, grand,
dépôt basaltique. Rhongebirge près de Fulda, pliono-
lite. Pferde Kuppe, cratère?, phonolite, tufe basalti-
que, bole , culot basaltique. M ilseburg, phonolite. Mont -
Treuenberg près de Friedewalde, culot basaltique dan*~
le trias et à fragments de ce dernier. Meinungen , trias.
Dolmar , culot basaltique. Schmalkaldeu , zechstein -
ferrifère, grès rouge, porphyre. Liebenstein et Gluck**.-
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4tâ ITINÉRAIRE EN ALt&fe&GttE.
brunn, zechstèin dolomi tique , Polypiers, lignite ter-
tiaire coquillier , eaux minérales. Broterode , granité.
Kaltennordheim, lignite tertiaire, coquilles terrestre?
et fluviatiles.
Coupe de Schmalkalden à Tambach, siéaite, por-
phyre , brèche porphyrique , agrégat porphyrique très
divers, puis série du zechstèin et du trias. ïlmeuau,
grès houillier, porphyre. Traverser le Thuringerwald ^
Schleusingen , Rodaçh, tria*9 gypse* Hildburghausen ,
grès bigarré à impressions de pas de près d'une dizaine,
d'espèces de mammifères terrestres (i). H«ldburg,.9ioBt
Gleichenberg, phonollte* Cobourg, keuper, dolomie
dukeuper. K-ipfcndorf, lias, grès du lias, calcaire juras-
sique. Baux, lias, os, reptiles fossiles. Sonneberg,
Schistes primaires. Traverser le Fraoken trald , grau-
•^wacke, schistes et calcaires primaires. Saalfeld et Kam*-
dorf, ^echstein, calcaire magnésien, coquilles, mines
de cuivre, failles.
Saxe (Ficùtelgebirge et Erzgebirge), Géra , zechstein
.coquillier, grauwacke.. Zwickau, terrain houiller , grès
rouge. Planitz , trapp , roches sédimentaires altérées et
enchevêtrement du trapp et du grès. Neudorfei, réd-
uite , roche feldspathique semi-vitreuse , globulaire à
calcédoine, lithomarge. Plauen, schistes et calcaires
primaires. Hof, calcaire primaire coquillier, Nautiles,
Goniatites , Planulites , Productus. Descendre la vallée
de la Saale dansleFichtelgebirge. DeHof à Blankenstein,
schistes primaires, Schaalstein, diorîte orbiculaire et
roche trappéenne. Au haut de cette vallée, dito et ser-
ai Voyt* A**to. f. iVato^w«fcn d« M. Wie$»a»* 9 i8SS,
tlui.p. **!> <***' 3'P* *97retJY' Jahrè- * mî** ï*35'
3p» Voigt loiwnM mente qu'U j a des impressions de pu
ÇarpJLY.ore*.
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IftltittArilË £* AttËMA6tt£. 41$
pentine. Ochsenkopf, granité. Rupferberg, Munchberg,
gneiss, micaschiste. Baîreuth , muschelkalk coquillier,
trias. ïfeustadt-am-Cuïm , plusieurs cuîots basaltiqueè
intéressants. Weiden , mont Hoheparkstein , culbt ba-
saltique à fragments de roches secondaires jaspoïdes.
Wunsiedeî , calcaire primaire. Éger, argile, lignite tér-
_ tiairCjKammerbuhl, petit volcan sous-marin. Schotiberg,
gneiss à filons granitiques, Carlsbad, granité, lignite,
eaux chaudes, etc., pisolithes. Schlackenwerth , pro-
duits pseudo-volcaniques. Joachimsthal, gneiss, granité,
filons de porphyre, filons métaïïifères. Joh. Georgenstadt,
laines , filons de granité dans Tes schistes. Mont ÀtMfS*
berg, roche de schôrl & étain. EhrenfViedersdorf, mine*
à*étaih dans du granité associé à du gneiss. Eybenstock,
granité. Schneeberg , cotttact de» schistes et du gratuite.
Atte (Lumbach, mont Heidelberg et Sellthuren) , filons
Ct amas granitique» dans les schistes, eaolin. Chemnitz^
Brèches porphyriques et ponceuses, bois fossiles. Kluct-
sberg , troncs fossiles dans lés brèches. Kohren ct Ro-
éhlitfc, impressions, fougères, etc., dans les tufas rés-
inâmes. Waldenburg, leptinite, serpentine. Miftweida
et Waldheim, leptinite, gneiss et micaschiste. Mîtt-
tveida, réseaux de granité d'ans le gneiss. Œderan , fi-
lon de porphyre dans le gneiss. Zoblitz, serpentine gre-
tratifère dans le gneiss. Marienberg, gneiss, filons de fer,
d'étain et d'argent. Catharinaberg, basalte en buttes au
milieu du gneiss. Biîin , terrain tertiaire , tripoti ,* Craie,
terrain basaltique, filons de basalte daus le gneiss. Tô-
friitz, porphyre, lignite tertiaire, produits pseudo-vol-
caniques. Mont Judenberg, porphyre en concrétions glo-
bulaires. Kopf hubel et Scttcnz, porphyre à filôtis remplis
3e silex corné à fossiles crétacés. Zinnwald , mines d'é-
tain , dans le greîsen. Altenberg , porphyre, anthracite.
ÏYeyberg , gneiss, filons de porphyre et filons métalli-
dby Google
414 ITINERAIRE EPI ALLEMAGNE.
fèrcs, argent sulfuré, etc. Trebischthal , Mohorn, por-
phyre, Danneberg , filons de porphyre dans le schiste
primaire à calcaire encritique et roches feldspath iques.
Bains, rétinite et perlite. Meissen, siénite. Strehla,
Oschatz, gneiss et siénite. Seiliz, porphyre à caolio.
Weinbohla, Oberauè et Zcheila dans des carrières, sié-
nite en superposition trompeuse sur la craie coqutllière,
qui n'a fait que remplir des cavités dans la siénite et s'y
insinue en petits filons , en enveloppant intérieurement
des fragments de cette roche. Dresde; Plauen , siénite
zirconienne, porphyre à filons trappéens, terrain houil-
lier, grès rouge. Toltschen, craie inférieure, recouvrant
la siénite et s'insinuant dans des fentes et des cavités
superficielles de ce dépôt. Pirna et Konigstein , grès
vert coquillier. Dohna, relation des siénites et des grau-
wackes. Saupsdorf, près de Hohenstein, couches juras-
siques redressées eutre les roches granitoïdes et le grèl
vert. Entre les maisons de Wunsch et de Kannegies,
et au mont Wartenberg, contact du granité et du grès
vert. Belle coupe entre Pirna et Aussig, le long de
l'Elbe > grès vert, granité, craie et basalte. Suisse
saxonne.
Silésie. Gorlitz, basalte. Visiter le Biesengebirge.
Kleine-Schnee-Kuppe , granité, cratère avec basalte
( Foy. le Mém. de M. Singer, Min. Taschenb. , i8a4*
p. 127). Reichenau, terrain houiller et porphyre.
Aicha, grès vert, filon basaltique. Hirschberg , dùp.
Neu-Paka , grès rouge. Schatzlar , porphyre. Kupfer-
berg, roches amphiboliques. Gottesberg et Waldenburg,
terrain houiller, porphyre en filons, culots et coulées,
curieux enchevêtrements. Finkenbuhel , entre Reiche-
nau et Durrkunzendorf , amygdaioïde à coquilles. Zob-
ten, serpentine. Nimpstch, Wartha, siénite, euphotide
et serpentine, chrysoprase. Glatz , grès bigarré , et grès
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ITINÉRAIRE EN ALLEMAGNE* 415
'vert. Lândeck, basalte sur le terrain ancien. MiCtelwald^
*' Landskron , grès rouge. Tribau , grès vert et craie. En*
U ebberg ,' micaschiste , filons de diorite. Troppau , ba-
-4*1 te. Raùdehberg, près deHof, cône de scories, basalte
*ea coulée. Olmutz, grâuwacke. Wéisskirchen , grau*
vwacke et calcaire primaire coquillier, puits et cavernes.,
r Alt~TifiBcbeinV agglomérat, calcaire du grès vert. Fridek
;<et Teschen, système carpathiquc inférieur ( terrain ju-
rassique supérieur '), filons de diorite. Mahrish-Ostrau r
-terrain fouiller. Loslau , gypse. TarnoWitz, muschel-
Jtalk métallifère, dolomie, plomb, calamine. Olkusz,
. dito. Zarki;,grès du lias et calcaire jurassique.
Palatinat du Rhin. Sarrebruck, terrain houiller ,
. trias, gypee. Suckweiler , produits pseudo-Yolcaniques„,<
-Coupe de HOmbourg à Weissembourg, ou Landau par
les Vosges , trias et grès vosgten. UJmet sur ' le Glan ,
filon de porphyre dans le grès houiller. Saint- Wendel ,
■Cousel, terrain bouiller, porphyre à mercure; Vosberg,
■dito. Mont Weiselherg, porphyre, rétinite et tuf trap-*
,péen- Lichtenberg , trapp sur le terrain bouiller. Kira>'
porphyre, ainygdaloïde. Oberstein, amygdaloïde. Mont
Gallienberg, agathes. Meisenheim, Obermoschel , ter-
.sain bouiller;, mines de mercure, calcaire marno-bitu^
. jneuxà cuivre carbonate. Rreutznacb, porphyre. Alzey
"Weinheim, tetTain tertiaire moyen coquillier. Mont
Tonnerre, porphyre, grès secondaire. Munster- Appel,
.poissons fossiles changées en cinnabre.; • ^ .,
Sud-ouest de rAltemague.Frzncïort, terrain tertiaire
moyen, marin et ftuviatiie. Mayence, diio* ltergen, co-
quilles marines. Friedberg et Muzenberg, terrain ter-
tiaire à lignites, basaltes. Budingen, basalte, grès bigarré
et. marnes altérées. Hanau, Btber, zechstein métalli-
fère. Aschaffeuburg, grès et loess. Spessart, grès bigarré,
llombourg, MuscheJkaik. Wurzbourg, dito et loess.
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416 ~1?»MAIM «:
Iphelen keuper, Nuremberg et Bambecg, *fite. Lauf^lias.
Delà à Sulzbacb, calcaire jurassique. V ilseck, keuper à
plomb photpbaié. Araberg, lia» avec swa grès eMes
marnes, calcaire jurassique ooquiUier, ShbéfloAy bfcuu-
coup de fossile*!. Bruck, grès vert à nfchanâbui, — s.
Xatîsbonue, calcaire juraasique Moyen nnftèi iem ^^wâe
verte. KeMneim, dolovâe, jpts verUJ£inunutfe,S<lta-
bofen, pienre Uthographique* betiocMp'de lôssilts.
CËOfugu et Nondliagen» bassin kanHte 4'ftu IHtft,
calcaire d'ea» d'once» ISa4heim,'Cdral«^^beam?PM'j»
pie», fer pisoUUq^4GuD2eÉt«iMp?jMltoicttell^ lias,
oolite inférieure, fossifetvF ntdMGbsjG«nao^a%tAt hetts-
lire àoséemealfelIeidennAnii^Staii^
à os et coquuleav Uhn, dit» etcaloan* ptt^lttidîen sorla
bauteur- Uguch» eahaàm&tiordèenictcotri
culdU.de; tu&v bacaltnjotv Mnôngen-, filon* <*e Basalte
duufela, uoiami&jtimsnqm^ èuiot tauttçat «ve* J4es
mêmes dténta /Wfe»ûitogtt>>^
4 lignite. Œubingwe, «duper (flrpslfuvej Ifcft» , Ite.
. fituttgurd,. MoymptetêiotK âNa plan**, WBptHe*. «taus-
tadt, loess, ossements, tmveytîa^eMXriMAM^.'Billeu*
ÀBpérgy keupcrgyprifèm'Wrt- te maedhalka*:, e*eafaifre
-tes seaccoyiBes changés ien« gypse. Ment Wartlterg'pres
4e HetfhtaiHi, <fito avec galène,**- IfeelBirsnltnet
Wimpfc», mllenkelk *aliftrn« W*Hw pt€s *r Sfos-
rkeini, Jwme bawltîque, fceoper altéré. Ifeifte&erg,
granité k filons 'gvatntûpies «**c ptuite. Handsclwdis*
«teinry gneastoiige k filions 4e porphyre et brèche por-
-fhyriqan* Ebèrbadi, Sateenfeatikel , bûttefde feasafter k
.«rfphéHnridansle grt»rottge: Baden, pe^phyre^tfcrècâe
perpbyrt^ye^ gués ronge et' granité. TalWe 4e la Xfttrg;
-XMàèknsfpôéBi , Scfarwnberg, -grès bonifier «litre le- grès
„remge<et& grautteiSuta, keepcfl, mnschelk&lk, grèsbi-
.garrésalifeée. Aottwrdl^Mas. Itatlfegen, unmtHettberg,
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ITINERAIRE El* ALLEtfÀGïflÊi Ht
âëpôl fetrffëre alluvial coquiîlier, a ossements de mam*
mifcreâ. Mont Wartenbefg, près de BonauJEschingen,
filons de basalte, roche jaspoïde , calcaire jurassique et
Ras coquiîlier empâtés dans la brèche. Viîlingen, Wol-
ftc%, porphyre, granité et gneiss. Bernek près d'Alpirs-
Etàh, calcaire magnésien secondaire ancien. Frlbourg,
trias. Ëichstetten , ïoess. Raiserstuhl , dblérite , l'oche
fel(fc]pathique, beaux minéraux ; au centre de ce groupe
dfc montagnes, roches secondaires modifiées, calcaire
grenti a Fer oxydufé. Opffngen, calcaire jurassique. Bréi-
sach, tufa basaltique en filons. MahTberg, basai te." Lahf,
grts bigarré , calcaire tertiaire, loess à coquilles et os hu-
ittaïris. ÏLandern , granité , trias , lias , calcaire jurassique
€t dépôt ferrifèredu grès vert h silex jaspoïdes coquilliers.
Bohême. DeïlatisbonneàBunzlau. Bodenmais, gneiss,
filons quarzeux, beaux minéraux, dicliroïte, etc.Klaltau,
stètrite. TSTcbilau, granité. Raicz , schiste argileux à amas,
flitms-couches et filons de granité. Entre Nebilau et Prze-
«fenitz et à Tïettonitz, de semblables filons. Pilsen, grè&
rttoge houiller. Berauu, Prague, schistes primaires, grès:.
pourpré, craie inférieure coquillière, Bunzlau, grès vert^
Se Leiizmeritz h Passait. Craie recouverte par le ba-
salte, terrain houiller et grès rouge. Au-dessus de Pra-
gue, le long de la Moldau, alternats de calcaire à Trilo*
bites, etc. , schistes primaires à Grapholithes et trapp. Eulè*
sïénite, puis gneiss et granité. Przibram, gneiss, filons
argentifères , mines , etc. Hafnerzell, gneiss graphiteux,
granité à caolin ou à paranthme en dames au milieu de
gneiss horizontaux.
De Prague à Vienne, schistes primaires.' 'Bohmish-
Btod, grès rouge. Kolin , gneiss , craie supérieure co*
qu'fllière. D'Iglau à Znaim, gneiss avec des bancs «^cal-
caire grenu, de diorite et de fer oxydulé. Wôlitr, Milt-
schiiù Znaim, terrain subapennin. Èrnstbrunn, calcaire
18.
Digitized by VjOOQ IC
418 ITINERAIRE DANS LES ALPES ORIEPCT.
jurassique supérieur à Dicéras. Haselbach» grès secon-
daire récent. Mont' Waschberg, calcaire tertiaire supé-
rieur.
De Prague à Vienne , par la Moravie. Chrudin»
Hphenmauth et Nickel» craie inférieure. Zwittau» grès
rouge secondaire. De Brisau à Lettowitz, schistes pri-
maires» serpentine. De Zwittacka à Czernahora» grès
çouge secondaire. Lissilz» grès vert. Dirnowitz» coquilles
tertiaires. Obora» grès vert à lignite et résine fossile*
Blaosko» Olomuczan» craie, inférieure à Ammonites» grès
vert avec minerai du fer dans des cavités de calcaire pri-
maire coquillier. Adamsthal» Sloop» puits et gouffre »
grauwacke. Brunn,»siénite, grès rouge. Rossitz et Osla-
wan, terrain houiller. Sélowilz, superposition du cal-
caire tertiaire à Polypiers » et des marnes subapenniues
coquillières. Nicolschitz» dépôt lacustre à silex résinite»
poissons, insectes. Austerlitz et Neuwieslitz» grès tertiaire
moyen. Gaya et Bisentz» sable tertiaire moyen , à co-
quilles marines et Mélanopsides. Nikolsbourg, calcaire
jurassique supérieur » coquillier. Moulin du Porzteich.»
âteinabrunn» calcaire tertiaire supérieur, très coquillier !.
Prinzendorf» argile subapennine» surmontée de sables»
de calcaires à Céritbes et calcaire à Polypiers » et co-
quilles, beaucoup de fossiles!. Auslrenk, Hauskircheu»
Gaunersdof , Kohlcubrunn » Wolfpassing » Traun-
feld» etc. calcaire et sable tertiaire» très coquillier» fossi-
les !. Pyrawart et Nexing, falun coquillier. Mal zen, loess.
Alpes allemandes , italiennes et illyriennes.
.De Munich à Vérone , par Sonlhofen et Glurns.
ôandsberg, argile subapenniue.Schongau, Peisseuberg»
lignite tertiaire. Nesselswaug, poudingue. Sonthofen»
pied <in mont Grundteu,grès vert , avec agglomérat ana-
génique» calcaire à Dicéras , calcaire à Nummulites, fer
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ITINBftAIfcB DAKS LES ALPB8 ORIENT. 419
granuliibrme coquillier , système arénacé marneux.
X»eierbacherthal, ce dernier système. Mont Boigen, près
.d'Ober-Meiselstein, système à Fuçoïdes,, sur le calcaire
Jurassique , agglomérat anagénique, à granité , etc., en
jblocs, et à roches feldspathiques talqueuses , dans le sys-
tème à Fucoïdes. Près du village d'£bna, trapp. Gais*
alp, cirque élevé 3 culot feldspathique , dans les schistes
à Fuçoïdes, Hindelang, dUo9 et marne gypsifère. Reuti,
calcaire jurassique, gypse, (calcaire modifié). Leerinoos,
calcaire jurassique, mines de galène et calamine. Nasse-
xeit, calcaire noir secondaire. Landeck , schiste micacé.
Saint-Christoph , trias des Alpes. Finsterminz , schistes
cristallins. Glurns , schistes altérés. Mont Orteler, cal-
caire compacte, sedimentaire ancien , modifié. Vallée
d'Olten , bains, gneiss , schistes cristallins, pyroxène eu
roche. Meran, Burgstall, etBotzen, porphyre quarzifère.
*Neumark, trias, gypse, porphyre quarzifère, calcaire
jurassique, dolomie. Entre Neumaçkt et Trente, dito,
et scaglia. De Trente à Ossénigo, calcaire jurassique*
Mont Baldo, ou Àltissimo , au-dessus de Brentonico ,
calcaire jurassique, scaglia, calcaire à Nummulites et
tufa basaltique, terre verte. De Dolce à Vérone, calcaire
tertiaire inférieur , à Nummulites. Brescia , scaglia, le
long du lac Iseo, grès vert, calcaire jurassique. Pezasse,
R, trappéennes. Boregno , Volpino , gypse. Remonter
Ja vallée de l'Oglio , schistes cristallins , pays inconnu.
Remonter la vallée du Serio, depuis Bergame , calcaire
jurassique. Clusone, schistes cristallins , dépôt de fer
spathique dans des roches talco-quarzeuse , etc. , pays
connu. 11 en est de même de la vallée de l'Âdda.
De Munich à Venise , par la vallée de Fassa. Miess-
hach , molasse , lignite coquillière. Tolz , travertia
ancien coquillier. Tegemsee, Olstadt et Amergau, grès à
fucoïdes, avec calcaire scaglia, loc» intéressante pour sa
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410 mithAMMIl LW ML
. pesuionreJotivttaepfratt calcair*jiiwM»que. Wftkbetittfe,
lac, calcaire juraMunat, fenditté et compacte, grandes
alluvions anciennes» Seefeld, cakatre jurassique hafll-
rieur ou lias, calcaire magnésien, calcaire* péfttftien,,
il poissons, FueoKles. Khrl , ealeaire fttide jurassique
inférieur. Mines de sel1 de Hall, en- Tyrel, calcaire
jurassique à Phasfenelta . Course d'un jour chus b
vallée de Lavatstfh, dolomie a bases de calcaire mar-
neux , coquiHter, à Ammonites, bivalves diverses, hum*
chelles chatoyantes centre la muraille dok>mitique sur
le coté sud de la vallée. Schwatz , ancienne niiae dé
cuivre. Rattenberg > Héring et Elmau , trias des Alpes.
Héring, lignite tertiaire coquillier^plantes fossiles, pal-
miers. Gonpe intéressante de Sahrt-Iohann à MittersiD,
schistes primaires, calcaires, mhies de-plomb et de cuivre.
Hof in Gastein, belle conpe du terrain schisteux ancien.
Rauris , inines d'or. Mont Glockwer, schistes cristallins.
■Ories'et Storzingen, calcaire grenu dans les schistes cris-
tallins. Mit tebrald, granité. Entre Brtxen et Ciausen, ser-
pentine et anthoptryJHte. Brcmecken, schistes cristallins.
Saint-Caseian , trias , muscbeflmtk et calcaire jurassique
trè* coquillier. Alp Eggenalp , coquilles !. Gotfosco ,
schiste ancien, trias, calcaire jurassique, dolomie. Vigo,
trias -, calcaire jurassique , dolomie. Seîsser Alp , trias
complet, calcaire jurassique, dolomie, porphyre pyroxé-
niqoe, tufa coquillier. Mont Monzon , sélagite, calcaire
jurassique et muschelkalk , calcaire changé en marbre à
idocrase , gehlenite. Moena , Predazzo , granité. Mont
Molazzo, grantte'à schorî. Canzacoli, granité à filons de
trapp pyroxéntque. Au-dessus de ce lieu, contact du trias
«tducaltaire jurassique avec le porphyre pyroxénique
-passant à une roche grairitotdé, calcaire modifié en mar-
bre à idocrase , talc et serpentine. Montée difficile le
long du ravin pour voir* le porphyre passer à Famygda*
raRMAOT BAUft UM ALFW8 «MUENT. 4H
Mille leofiftëe. Val di Rîf , trias- altéré par te porphyre
ppeméttiqae , brèche i caleaire modifié ( guide l'auber-
fprte G'me&mo à Predazzo ). Znmo , filons de porphyre
pyvo*énique dans le tria» et le calcaire jurassique. Cava~
àèie* trksydofoime & coquilles, Polypiers. Trente, Ci-
«vessano, calcaire jurassique compacte passant à la dolo-
«riey eutaft de terfa pyroxénique. Pcrgîne , porphyre et
-feièche aaagénique. Borgo, schistes primaires. Cima
•d^Asta, granRe, Hornfels, schistes* De Borgo à Bassan#,
calcaire jurassique et dolomie. À l'est de Bassano, argfte
-stdtMtpeimi&e coqntflïère. Martwtico , basalte', rétinïfe
bltette, tufii basaltique coquillière. Salcedo, calcaire
tertiah^- avec tnfe basahrque coquilliér, schiste bitu-
BÛneux tertiaire à Fucoïdes, poissons, etc. Monts Bre-
gonze, alternats de calcaire tertiaire à Nuramulites, de
basalte prisme et de tufit basaltique coquilliér. Piovène,
calcaire- scaglia, Sepfr-Communes , Arsiero, calcaire ju-
rassique et scaglia à Ammonites, porphyre pyroxénique»
Saint-Orso, grès yert coquilHer, calcaire crétacé à Kam-
•aialctes'; au pied dans la coHine, calcaire à Hippuritcs»
Sesaegolo, scaglia altérée en calcaire fendHIé , à côté du
porphyre pyrosénique. Saint-Martin, terrain coquilliér
•ecoodaîre ou tertiaire. Enna, trias, roches altérées, fï-
laos de porphyre pyroxénique à fragments de roches se-
€Ondaires et anciennes. Val Zuccanti , filon de porphyre
pyroœéiriquc, métallifère, et en partie décoloré en eaolro>
sur la scaglia altérée. Valle, schiste» talqueux. Saint-Anto-
•»o, trias et «echrtem'à filons , et Irions -couchés de roche
-f^rMéniÇtte, marnes jaspoïdes. !De- Valle à Recoarà^
schistes cristallins à filons et fltons-eouchés feldspath^-
<I*es, filons de rochesfcldspathiques et pyroxénique»<fctttè
fes schistes talqueux. Filon-eouche de brèche feldspatftit
-qoedansle ravin, derrière Recoaro, eaux acidulés etfciv
«ugitttates.'Vàl dei Pace; filon deporpfcyre pyrtoxètfiqtte
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482 ITINKEAIRS 0AKft LIS ALFAS OftJEftT.
à gypse quarzifère. Val di Prak , trias complet. Meut
Spitz, muschelkalk coquillier, à Polypiers siliceux, keu-
jper et dolomie. Fongara, calcaire jurassique et porphyre
pyroxénique. Val Rétassène > près de Civillina, filons
feldspathiques dans le trias, scaglia altérée et recon*
verte par un filon de porphyre pyroxénique. Valdagno,
•Çastel-Gomberto , calcaire tertiaire inférieur très co-
quillier, argile à fossiles en apparence crétacés , Gry-
phée colombe , Plagiostome épineux, tufa basaltique.
Arzignano et Chiampo, terrain tertiaire inférieur.' Mont
JBolca, dito, lignite, tufii basaltique, schiste marno-bitu-
mineux, à poissons, impressions végétales. Badia» calcaire
tertiaire très coquillier. Montecchio-Maggiore , basalte,
strontiane sulfatée. Ronca, basalte et tufa basaltique
coquillier , dans le calcaire tertiaire inférieur. Monte
~Vialc, calcaire tertiaire. Vicenze, monts Berici, dào* Pa-
poue, Battaglia, monts Euganéens, Val S. Zibio, scaglia,
trachyte, perlite, etc., eaux thermales à Conferves.
De Venise à Linzpar le Salzbourg. Lagunes, mé-
lange de coquilles marines et fluviatilcs. Asolo , terrain
jtertiaire. Feuer, scaglia * calcaire crétacé à Hippurhéé.
JPeltrc , calcairc~scaglia. Entre Feltre et Bellune , dite,
et molasse. Val d'Ardo, Alpago et entre Bellune et Te-
dana, molasse à grains verts et très coquillière. De là à
Agor do, le long du Coi dévoie, scaglia, calcaire jurassique
plus ou moins modifié , schiste talqueux à amas de py-
rite cuivreuse avec gypse, bassin intéressant. Vers Faë,
porphyre pyroxénique, trias et calcaire jurassique. Vers
Buchensteiti , trias, muschelkalk coquillier, calcaw ju-
rassique. Conegliano, terrain tertiaire. De Ceueda à Bel-
J^pnc, calcaire jurassique et scaglia. De là à Perarotto*
calcaire jurassique et dolomie. Vale, schiste talqueux sur
la Piave. Delà à Cortina et Hohlenstein, belle coupe du
calcaire jurassique et de la dolomie ayee trias, et gypse {i
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ITINMAIKI BANS LES ALPES ORIENT. 423
et là. Toblach, schistes cristallins. Saint-Léonhard, trias
des Alpes et calcaire jurassique. Lienz, schistes cristal-
lias. De Spital à Leoben, schistes cristallins. De là à
Tweng, schistes mkacésetta^ueux.Radsfedtér-TauerD,
schistes primaires modifiés et calcaire modifié , quel-
quefois coquillier. De Radstadt à Liezen, ça et là, trias,
agglomérat rouge dans le calcaire, jurassique inférieur*
De Radstadt à Werfen, schistes primaires modifiés,
roches quarzo*talqueuses.
, Belle coupe de Werfen à Salzbourg. Werfen , cal-
caire compacte noir , dolomie noire. Golliog , calcaire
jurassique coquillier (Tannengebirge, mont Goll). Hal-
lein, calcaire jurassique moyen et supérieur avec grès
subordonné, ammonitifère et àBélemnites, ainsi que de
l'argile salifère et gypsifère. Schrambach , système cal-
caire inférieur. Durrenbcrg, calcaire ammonitifère.
Mont Wallbrunn, calcaire à Monotis et Encrines. Ram*
saulopf, calcaire à Or thocères, Nautiles, univalves,Téré-
bratules. Tauben^Sulzeu-Graben , grès impressionné et
gyp6e. Abbtswald , marnes et grès jurassiques à Ammo-
nites, A ply chus ) etc. Stockerau-Àlp» grès jurassique co-
quillier supérieur. Hahnen-Kamm , dito et calcaire.
Eckarssattcl, position de tout le système sur le mont Goll.
Descente à Bercktolsgadcn , dépôt lacustre alluvial, à
ligaite; Berchtolsgaden, mines de sel. Ratnsau, roche à
Orbitolites. Schellenberg et Pass-Thurm, marnes bigarrés
et .calcaire jurassique. Weissengraben , position die ces
marnes gypsifêres sous le calcaire jurassique supérieur de
rUotersberg. Carrières de brèche calcaire à Hippuriies
près de Glaueck. Coupe de Gross-Gemein k Schweig-
muhle, marne et grès marneux coquillier, à Hamites,
etc. Remonter le Neugraben , position de ce système a
Tégard du calcaire crétacé. Naglwand , calcaire à Hip-
purites. Stauffeneck, grès à Fucoïdes, Hogl, dite &res~
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4M vnaêmMm ***•• éb# ai
mtevg, gvte v«rt«tfciTiftre trèsTOquiHi«r !. Séfefconty
Mnttsée, grès et agglomérat, marne» à Gryphées* El»
bumn, g*è*à FnccMss. Haansberg, grès vert fa»»
fibre. Hof, Efeenav, oriente imm(nàûU*e*t)k <kûm*M>
Battnin, calcaire et système Jamaïque «affnittier* A*»
nesfc-, carrière» 4e calcaire & Polypier*, ete„ ViMeib
Gaâsnu et à la base de» monts Schlenkett ' <f &&ml*àtom>
stein, sytftèmedecaleaire et de marnes arénaeéfrfc'Àiniiifr
nites, Térébratules, etc. Scheffire prèlde GoHfeag'yli*
rlter et gypse. Mooseck matran* jurassique* âtupriKlfees,
gypse. Àbtènan, grès rouge secondaire. Unsabnch, grti
de Gosau , coquilles calcaires à Hippuritns» Ctasm, itf*
berçraben et Rettgraben, rfr/o. Kreutegrabeti-, positiaa
du grès de Gosau sur le calcaire jurassique. Hennir*
Kogl et Aslau-Winkel, position contrastante de ces dm
dépôts. Rehnabilg , brèche à Hippurites. Ebenkogl, cal-
caire jurassique, dépôt alluvial crayeux» Reaenberg, gril
de Gorau, coquilles , genres de la craie. Vordergruben>
brèehe à Hippurkes. Modeneck , cakaire josnsanfa»
Mises de sel de Halfetadt, Aniwfonite», Orthecères , Ge»
matites. Saint- Agatba , mont Arakogi, sohttte» «tgflès
rouges. Zlansbaeb, grès et morues gypstferes. LeésHup*
baoh , grès jurassique à fossiles roulés. Sandling, caicaâ*
jurassique. Sur le sel d'Alt-Ausaée, calcaire jurassiqne à
Polypiers* Weissenpachentre les monts iWken et Scbe-
derig, et vallon de Zîanr, cakaire à Hipttwites, grès*
TornateUes. De là par les montagnes et leRossmos» , au*
mine» de sel d'Isebel, grès et marnes ammonitifères et*
F&criiàes, calcaire sur et sous- les masiieftsaliftaes, nwn*
«Mfuittières» fan Gescbtarf, valkw au nord du mont
Tramsftèm sur le lac de Gmunden^ grè» et marne* fc
FuoatideS) gcès et nsavoes «alcaire» avec ht gnattutiArinr
à Nummnltfes, en tstimtifioaftioadbcordaiïte kciêé du«dk
caâre juraasifjua» Schwanstadt, pomUnyte mUvfW»
dby Google
Wolfeegg » «okaie tcvtiwe supérieure ifcois bktimi-
»eu*.
De Zi'nz à JPoii par Fiikxch. Belle coupe le lewg âe
. la£teyer,pat Wiodisch-Gerstei*, bassmde grès de Gtosau.
Wai<feofenr gflè*à Jfaçp&le». Vers ïpsk«, serpentine,
. J^lW*SonatagBterg,.cai^ dePkfc,
_c»3flWirp jwtfaatque. wférieor it agglomérat. Lietan» r
. «chiites primaires. itcbB«tft gypse^^ferspatbiqae. Itatt-
. ,tainyi»<ii* 3t Leobea, sobfete» prhnatfcw avec eaJcftirc
(,tewaifiijtodi^>(Oa.bîettle toiçdeFEhs, Temberg,
«XWgmeule r caiesâre. iPlatten , catasine jut^swqae-cwpiM*
.liai;, Enormes,, *te-.AJtflii«K#k&, gyf»e au-dfessus ^tks^
/.«t9Î^4gt*è3>ik^^tovdié^:fbrriflère«t wiâmetnt coquiU
|w.*&usfc4j^eii>,icsk»m^ gypse. Hiefcuï f
j^^sa^Rotûhab««ç«rtrtt»lïti»£ate et Gattu* grès de®&-
*au» ,£ai&t , laara» caloainel Itaraàftetfe». Gorge éa
i^^> fwfl|^Aiqne* L«apol*t«kwps^, trias cotptfflfer,
çjJj^aqttrnMiqm». Xtohe», calcaire pwm«ire/Krattbatr
serpentine. Delà à Pre<ttrt^$dïWteff^ii5iaHfns. Tnrratfc,
Çra«#»aJp,^Bte aàcmidafre^réoe&ts awcaeWstesirnpres-
,*«»*&» ViW*&et.BJeiber#, ^gMQOTaeke, caleak-e pri-
^iM*re,côqtttUifr , g*FF**> &• WdspaAîqwe, lui&atfaélle
«acpées, cakabre jwraasiqMfcSfcpérieur, plunrbiftre, coqaft-
lier. Dq Sack à S. Sarâwgor, grès rouge , trias. Tarvis,
$fauit, porphyre, ftaribel, dolomie, calcaire plutoibiftre,
.^^uvertpai^o^smavtie^àlttmacbelled, calcaire dolb-
,j*ûtique. M«ratft*e<kl, calcaire du grè* vert. Fl!l5d*r
.grès vert. Saga, Ternova, scaglia, dolomie. DeRarfrdd
à. Quaale,. ufcto, brèche calcaire i Hippuritee. Canale, gttès
Wrt. Plen*, c^oaiuecsétacé. Gori&ia , de Ui a Trieste ,
jf»tèKi^l)rét0ré^M«aKmulîles. Praguente^ <*foo, avec grès
jtoaraeui» Zevhïiaeo, calcaire à Ninnmuîi*e& ait ernaat
ajwcy^l> lignite jstMMas pyriton* Pisbio, calcaire crétacé
4$6 ITINBAAiM *\m UM ALMB «MUENT.
. avec grès et marnes* Fianona, calcaire a Nummulites.
Carpona , houille dans le calcaire crétacé , Mêlâmes,
f ola, système crétacé à Nummuhtes.
De Pola à Iudenburg par le mont Leobct. Mont
Vranja, dito. Fiume dito* Sagurie, terrain tertiaire à li-
gnite. Système crétacé s'étendant jusqu'à Lohitsch.
Adelsberg, cavernes ossiferes, lac de Zhrknits. Gberlai-
. bach, oolite. Visite à Idria j calcaire jurassique coquil-
lier, bassin rempli de couches jurassiques arquées, "mo-
difiées, mines de mercure. Dobrazhoa, trias. Poiïandet
Xack , schistes primaires s'étendant de là vers Laibach.
. ILrainburg, calcaire, mine.de fer. Kropp, Route, terrain
tertiaire sur le schiste, primaire. Neumarkt, schistes à
culots feldspathiques, dans un ravin élevé, schistes prii
, maires coquilliers. Mont Léobel, schistes primaires, trias,
calcaire jurassique modifié; Khxhentheaer , molasse et
. alluvions. Klagenfurt, Saint-Ulrichsbërg, grès ronge.
iîaint-Veit, terrain tertiaire. Althofen, calcaire tertiaire
k Nummulites. De Friesach à Unzmarkt, «chûtes cristal-
lins. Iudeoburg , calcaire grenu.
. De Iudenburg à Fiume et Carlstadt. Saint-Léonhard,
lignite tertiaire. SaimVGertraud, fer hydraté à cAtéda
. «alcaire grenu dans lé schiste micacé. Wolfeberg, San,
Alp, éclogite, schistes cristallins. Koralp, gneiss. Saint-
André, terrain tertiaire. Saint-Paul, calcaire à Hippû-
rites, terrain tertiaire et basalte. Entre Saint* André et
Griffen , schistes primaires modifiés, Schaalstein , gi&
rouge ou trias. Avant Volkermarkt Schaalstein , coupe
.par la vallée de la Felia, calcaire jurassique. Windisch-
JLappel, schistes primaires. Vallée de Lepingra^0 >
filons de granité , de diorite et d'amygd&kn'de dans les
.schistes primaires. Plus au sud, schistes k Triiobites, cal-
caire primaire coquillieri Bains de FeMa , schistes pn*
jmaires. Cirque de la Kuschna, schistes primaires , W*
dby Google
ITINBltAIftfi BANS LM AL PS S ORIENT. 427
altéré, calcaire jurassique à cinnabre. Wochein , schistes
primaires à roches feldspathiques. Schonstein , calcaire
jurassique. Wolau , trachyteet agglomérat trachytique.
Neuhaus , grès et calcaire tertiaire supérieur, eau ther-
male. Cilly, agglomérat trachytique et ponceux. Sur le
bord du San , schistes primaires avec Schaalsteio. To-
plitz, eau thermale, calcaire primaire et calcaire juras-
sique, belle coupe sur la Save. Ratschach , schistes pri-
maires couverts parle système secondaire. De là à Neus-
tadt, scliistes primaires et système crétacé inférieur. De
Neustadt à Carlstadt, système jurassique modifié. De
Carlstadt à Fiume, terrain tertiaire. De Novigrad à
Szevcrin, calcaire jurassique modifié. Moravicze, schis-
tes primaires. Merzlavoditza, grès crétacé, puis système
de calcaire à Nummulites.
. De Cilly h Vienne. Moût Bâcher Gebirge, schistes
cristallins, gneiss. Mont Mazelgebirge, calcaire et schistes
primaires flanqués de molasse. Rrapina, calcaire tertiaire
supérieur. Radeboy, lignite à coquilles d'eau douce,
dépôt subapennin à soufre amorphe, avec marnes im-
pressionnées, à insecteset poissons. Marbourg, terrain ter-
tiaire. Radkersburg, dàoy gneiss, basalte tertiaire. Feld-
bach, trachyteet agglomérat basaltique. Gratz, schiste et
calcaire primaire. Bruck, calcaire primaire. Seewiesen,
grès trias. Maria Zell, calcaire jurassique alpin. Annaberg,
grès jurassique. Trasen, grès àFucoïdes.Gaming et Saint-
Anton, localités intéressantes pour le contact du système
àFucoïdes et du calcaire jurassique. Gresten, houiHères
dans le premier système. Saint-Polten , bassin subapen-
nin. Molk, leptinite. Gansbach, serpentine. Gottweig ,
Obritzberg , lignite tertiaire. Selking , près de Molk et
Pilach, dito.
Environs de Vienne. Localités de fossiles tertiaires,
Matzelsdorf, ( un faubourg de Vienne ), Badeo, Hellas,
dby Google
Enttft&ld , KaMcnkei^r, Siefring, setisfes à Fuctâ*.
lUlteokulgpebe», houille dans ce système, Baaden, eal»
ca»e jurassique modifié, poudingue tertiaire supérieur,
sur ce calcaire et sur l'argile hteue tertiaire , trarertln
ancien. VaHée de Saint-Hélène et Kftia&hei-g, dansé*
wtoâ, position du systèweà Fucoltëes et du calêaiie jth
rwsiqae. Piesting, ^rès^e Gosau, Wéttersdorf, cakailt
tertiaire supérieur, à Polypiers et Numunilites. Ttëilte*
««^ i l'Oise, serpentine dans te calcaire jurassiqtt
ferrugineux. Granfeacfe, système de Gosau. Koglbaoer,
calcaire à Hippuntes , grèsde Gosauàliguite. Au»<teftfts
4e;Drey#tetteB, couches coquîHières de Gosau. Leiti*
gebkge, Eiseustadi, Margareten, Donnenkfrcheit, Hrf
leû*, Mawteradorf, Suttsareki, locaikcatcoquMiè**» A
calcaire tertiaire supérieur. Oedeubuiig,to«rneW&tHî#
oakaire tertiaire, eoîj^iier* Neufcld et Btennkerg, li-
gote tertiaire.
Btmgrlô et Transylvanie.
Mvntmgnes près de Presbaurg. Oeepe de- Iabtonitt
à Tiruau, poudingue tertiaire sup^ieur, granité, tt*
sain tertiaire supérieur. De Tiroaui Gfttentlial, et Fer
uek, granité flanqué de schistes primaires et soi wr>
tîasre.
Pour le sol ancien deNyitra à Turany, micaschiste, etc.
De là à Neusohl, calcaire et schiste quarao^aJqueu*. Li*
fceiëen, Bobsina, euphoâde et serpentine. Srhmolûitr,
tcfafetes. Kasebau. Schemnitz et Kraaaife , porphyre
aétattifere , mines tfm , etc. Cinq Eglises , porphyre,
grès houHler.
Four le* Carpttihes septentrionales et occidental*,
le grand système à Fucoïdes. Coupes de Trentschm i
Hradtsch, par Drietoma, schistes à Fucoïdes et caJcaire-
acaglia. Banow, culot de diorite, lâches altérées. Coupe
dby Google
de Pochoir à Wsetin , système à Ftrcoïdes et cakaWe-
scaglia. Surtout coupe de Sileia à Tescheu $ les oau-
cbes dusfystème à Fucordes, se relèvent de* deam coté» et
lejatlieu. est occupé par des couches presque horium-.
taies, calcaire à RudjÈna et Tesoken. Goupe de Silein à
Kenly, ^/&>.lawald,près d'Aj3drichj(>w9pe»ttoin ducal»
caue jurassique et de système à Fucoïdses* Coupe le kmg
de la. Waag, et de l'Ara, par Arva, Turdoski , pois le
lofig do Baba, système, à Fmcoïdes avec cakaire-scaftlia,
en couches en bassins. Coupe d'Eperies à Nieu Saodec,
ou de Duàla à Tayarna, système à Fucoïdes* ^tc.
Pour le système crétacé à Nummulàes . i ° les coupes
de Tyerhova, et de Bêla, près de Silein ; a0 les deux
veuans du. Tatrav Coupe du Tetra à Craco vie, granité et
gneiss. Koscie&liko , trias et calcaire jurassique r pui*
système arénacé et calcaire à Fuerôdes et A mmoaites, pats •.
agglomérat calcaire à Nummuliies et grès vert. Czaray-
Dunajec, calcaire ammonitifère. Neumark, Mysleaice,
limite du sol secondaire à Fucoïdeg. WieliczLa, argile sa-
lière et molasse, sol tertiaire moyeqL et supérieur. Bech-
nia, dito. Cracovie, calcaire jurassique supérieur; 3° les
coupes de SttCzawaàBistrttz, eaBukawine, Kimpoluug,
calcaire à Nummulites.
Pour le terrain trachytique, les environs de Schem-
nitz9 vallée de Glashatte, perlite, agglomérat ponceux ,
porphyre, molaire. Groupe d'Eperies, Tokay, aggk^*
mérattrachy tique, opale, bois opalisés. Groupes de Matra
et de Vihorlet. Les montagnes près de Bude, Saint-Ke-
reszt,trachyte, tufa trachy tique. Kovacsi, terrain crétacé
àKummulites , calcaire jurassique, dolomie. Sarisap ,
lignite tertiaire. Tihany, sol tertiaire supérieur, très co-.
«millier.
Pour les basaltes et les différents calcaires crétacés et
jurassiques , les bords du lac de Balatou ( Vqyez} pow?
dby Google
4Sd IïHféRAIB* EN POLOGNE.
plus de détails , le Voyage en Hongrie, de M. Boudant,
et mon Mém. ( J: de Géol., vol. i).
Transylvanie. Pour les porphyres métallifères ou
aurifères, au milieu du système secondaire récent, à Fu-
coïdes. Nagy-Banya , Kapnik, et le mont Gutm, Zala-
thna , Vorospatak, Ofifenbanya, et Korosbanya.
Pour les trachyles, la chaîne de Hargita, le pays des
Szecklers,S. Kiraly, porphyre molaire. Tusnàd, ponces.
Lac Saint- Anne, cratère-lac. Mont Bndoshegy, fente dans
le tracby te et solfatare.
Pour le sol tertiaire coquilUer, les environs de Clau-
senburg, et la vallée de Hatzeg, ainsi que Arapatak, près
de Kronstadt.
Pour lesmines de sel, Parayd, sel associé avec les agglo-
mérats trachy tiques et poriceux. Decs , ponces broyées
h feuilles d'arbres, etc., Sugatak, Rhonaszek, etc.
Voyez, pour plus de détails, un Mém. de M. Lill, et
de moi ( Mém. de la Soc. géol. de Fr., vol. i , part. a).
Bannat. Oraviczn , Saczka , Dognacza et Moldowa,
schistes et calcaires primaire3, siénite, calcaires devenus
grenus et métallifères* à cuivre, fer, etc. Mehadia, eaux
thermales. Défilé du Danube à la plaque de Trajan, etc.
Pologne*
Gallicie et Podolie. Les bords du Dniester et ses
affluents, deMohilèv à Halicz, Mohilev, schiste argileux.
Kalucz , calcaire primaire. Zaleszczyky , calcaire à Or-
thôcères, grès rouge primaire, argile tertiaire, calcaire
et gypse tertiaire. Czortkow, sol tertiaire. Nisniow, craie.
Baronow, grès vert et craie. Lemberg, sol tertiaire su-
périeur, gypse.
Ukraine. Bords du Bog, Bradtsy, Winnica, Miend-
zibosz, granité et sol tertiaire. Bords du Dnieper , entre
dby Google
iTntéR*iffi m scAifbmAvn:. 43*
Cieheryn et Kief, Korsun, granité. Kaniow, argile
schisteuse , grès vert , sol tertiaire. Ryszow , calcaire
tertiaire.
ZhCracovieà VarsbvieyparKielce^ calcaire jurassi-
que. Wislice j gypse tertiaire. Pihczow, calcaire jurassique
et calcaire tertiaire. Chmielnik , muschelkalk. Pierznica^
grès bigarré. Daleszyce, schistes et grauwackes, et cal-
caires primaires. Bodzecin, grès bigarré. Kunow, mus-
chelkalk. Wachock, grès du lias. Sienno, craie. Rachow>
Kazimierz, dito.
Scandinavie.
Danemarck. Faxoe, îleMoen, Stevensklint, craie
coquillière de Maëstricht, Cranies , etc.
Suède. Malmœ, en Scanie, craie supérieure. Ystad,
grès vert. Svabesholm , granité et basalte. Hardeberga,
calcaire primaire coquillier. Helsingborg, Hoganas,
grès du lias, plantes fossiles. Àsk, Àndrarum, schiste-
alumineux, ampélite. Gotheborg, gneiss. Uddevalla,
dépôt alluvial aucien coquillier. Jonkoping , blocs» {
Monts Kinnekulle et Hunneberg, sur le lac Venner, -
diorite sur le schiste alumineux y le grès et le calcaire
primaire coquillier horizontal, Trilobites,Graptolithe6.
Skolfe ctTaberg, dito, fer oxyduléen amas dans le dio-
rite. Grenna, sur le lacWettern, keuper. Linkopingr
granité. Ljung, calcaire primaire coquillier. Braviken,
calcaire grenu. Stockholm, dépôt alluvial ancien co-
quillier. Upsal , dito. Dannemora , amas de fer oxydulé"
dans le gneiss. Sala, calcaire grenu à minéraux divers..
Uto, mines. Finbo, amas cuivreux dans le gneiss. Nor-
berg, amas de fer oxydulé. Tunaberg et Fahlun, mines
de cuivre. Vena, mine de cobalt sulfuré* Eifdal, por-
phyres. Malung, grès primaire. Passer en Norwége h sk
l'été le permet, par Sarna, Idre et Roroas*
dby Google
m
iforwé§t. Route ordinaire, Xanateknd , calcaire à
Orthooères, à Vacrdaleu, schistes argileux. Delà à
Tn>ndhjcm;(Drontheim),schistesargileux et grauwaoke,
schistes cristallins , diorifte., filons de porphyre. Roroast
mine de cuivre. Dovre-Fjeld f schistes argileux , mica-
schistes, goeis*. à amas de granité et de diorite , et Lang-
fjêld, grande vallée de Gulbrandsdalen, schistes argi-
leux et grauwackcs. Lac Mjoseu, cakaire à Ortho-
cèrcs. Christiania , calcaires semblables et schistes pri-
maires, granité et porphyres. De Christiania à Bergen,
porphyre. Krogskoven, amygdaloïde. Ringerige, cal-
caire à Orthocères. Land, gneiss. Valders, schistes argi-
leux» Joiun-Fjeld, Bergen, gaeiss» I>e Christiania à
Konsberg, Drammçto, granits Modum, mines de cobalt.
Konsberg, gneiss à filons d'apgeuU De GhristiamaA
Arendal et Christiansand, Holmestraud, grès primaire,
porphyre, enchevêtrement du granité en filons, et. du
calcaiwe primaire. Laui'vig et Fredriksvaern , siéftîte
zirconienne. Arendal *. gneiss» filons de granité, mines
«de fer, beaux minéraux* Eeg, près de Christiansand,
gneiss, calcaire grenu à idocrase. Stavanger, dépôt
coquillier alluvial, etc.
Ile dOEland , calcaire primaire coquillier. Ile de
Gothland, système carbonifère très coquillier, dans la
partie méridionale, grès jurassique*. «
Finlande. D'Abo à Huja, gneiss $t granité. De là à
Wahnia et Tornoe, gneiss et roches si.éuitiques ou am*
phiboliques. D'IJleaborg à Ulojarvi, dito. pe là à
Sahlami, gneiss. De là à Kuopio, gneiss et roches an*
phiboliques et siénitiques» De là à Helsingfors, gneiss à
calcaire grenu , etc. D'Abo à Wiborg, diiOy jusqu'à
Illby, puis terrain de gneiss à amas de. granité.
Pour la Ltppniç, voyez les Voyages de M» de
Buah , etc.
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ITINERAIRE B9t MLSSIBJEXIBK: TURQUIE. 435
ta Russie baltiquè est intéressante par ses terrains
schisteux ei ses calcaires primaires coquilliers , etc. Les
blocs erratiques da «e pa^s ^Dft*^i9 vernis -dis hc Pin-
tende? Y a-t^dù '^è^V^rt ek«s &Geùi'Utàâe? Les mar-
nes gypsiferes de ^EathOnie e* de!*' fcivonie sont-elles
bien du&fes* 4b est-il dfe nrtm^ d^&Héfréjui abondent
dans les gouvernements ae pied ë^c$#effltàr de rOura! ?
I&'g^cnpfUièfce dé '<efes c*Btrée*fcWtfT*rassf de lMgë du
tms?; [ •- ; ;i • • ••• « • *« '''^ "-' ' •
• Bsw^ait important d'aftoiriè ctesémèftt précèdes dé-
pfcwdiftii^ife*Q6aGh&Jbm^ de
touarleidépAtstl9eaMBdUùr4B9 de»igbuv«i<$(Wiiett«sdiePterni ,
de Casan ; de^Moscott, d't&fctèràttokfefc, etc. > etc.
l/Oàral ^fit la ^lW d^feflU^iô^lir l^octk; on a à
pt&etttto:fritts^9qn9ei^i0eiits; On* aussi dèctit Aeâ
d<pôt**rëfecés*sur'ie WftÀfj&iéàm ie gouvernement de
SiitiDfrftk, tot les VDtbes' térYiairns «oquittières1 dfe la
Russie Méridionale. '
Turquie.
Il serait nécessaire d'avoir : i° des profils des Balkans
de Varna ou de Silistria à Constantinople , de Widdin à
Sophie et de là à Saloniquc, etc.; 2° des coupes du
Despoto-Dagh et des chaînes courant environ nord-ouest
sud-est, dans la Bosnie, la Macédoine et la Thessalie.
Il est à désirer qu'on décrive exactement les gîtes
métallifères des hauts Balkans ainsi que le sol tertiaire,
les roches coquillières , les molasses, les dépôts de sel,
de poix, de pétrole, de lignite, de cire fossile, des bassins
de la Servie, de la Valachie , de la Moldavie, etc.
Il, *9
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454 , iTfftSlUURK EW GRECE.
Grèce.
Pour le sol ancien , l'Attique et le Taygete en La-
conie.
Pour le sol jurnsfigtieiu crétacé, la partie occiden-
tale du Péloppuèsc,, d* la Grèce continentale et ï Jdb*
nie , coupe de Modou à TripoUUa., etc.
Pour le sol tertiaire inférieur, les montages bor-
dant au sud le gojfe de Pafra*.
Pour le sol wb^ipennm9 le littoral occidental du Pé-
loponèse, le golfe de Coron, etc., le bassin de Tripo-
li tza, etc. il faudrait éfadier en général ce sol sous le
rapport de son origine et distinguer les endroits où il a
l'air d'être un simple. délaissé delà mer d'avec ceux où
son éçiei-sioa paralM-ait dà a des soulèvements.
Pour les serpentin* U les^uphotides , le jnor<i-e*t do
Pélopou&e, pourrie* Uwohyies, le pçotoontoir* de Me-
thana, File tffigine , Santorin, Milo, Ciw>lo, etc.
( Voyez p^ur les dèt&AâV Expédition sùientifiqUt dç k
Çrèce, part, géoL).
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GEOLOGIE APPLIQUÉE, 438
SEPTIÈME PARTIE.
GEOLOGIE APPLIQUÉ JE.
Mon but n'est que d'indiquer très brièvement quel-
ques-unes des applications les plus directes de la géo-
logie*
Art des mines* La géologie enseigne au mineur à dis-
tinguer les dépôts renfermant les niasses minérales ex-
ploitables , d'avec celles qui sont stériles. Dans chaque
formation ou chaque terrain ces matières diffèrent dé
natnre. La houille crétacée n'est pas celle des oolites
jurassiques , ni celle du grès secondaire ancien ou du sol
primaire $ le lignite jurassique diffère de celui du sol
tertiaire et des bois bitumineux des alluvkmsj le fer hy-
draté de divers terrains est loin de présenter les mêmes
caractères métallurgiques , etc.
S'il faut suivre les données de la géologie dans les
recherches des filons et des amas métalliques, des mar-
bres ou des gypses, il est grandement temps que le» mi*
neurs abandonnent leurs routines pour diriger leurs
travaux d'après les préceptes de 1* géologie moderne
Les métaux comme les combustibles , le sel; le gypse*
peuvent se trouver partout, mais ces formation* acci-
dentelles n'ont pas eu lieu à toutes les époques, dans
tous les points du globe. Les conditions nécessaires pour
leur production ont fait continuellement pour ainsi dire
le tour du monde , comme le choléra. ^
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êSB . . Atra ;b*s maie» •
Les dépôts métallifejcsa aimât priât l'apanagî tMiK
sif des terrains anciens , nous avons vu que des métaux
précieux se Mnjcdiî^jlt^êniqdads dpi puçses d'origine
récente. Les combustibles sont presque toujours conco-
mitants de grandes massfii^xuarriage, tandis que les
métaux se trouvent dans le voisinage de roches ignées.
Lorsque le sel et j$ gra suçant d'wigiitç ignée . ils sont
placés parallèlement a certains accidents du sol. Quand
ces sels sont des dépôts aeptaBieps ils sont restreints à
certains bassins particuliers* Ce sont tous ces rapports
que le n^n^wdoit ^saqainett avant d* faite des fouilles,
ou pQur reprendre ^w '^xf4oi^ti^»9 iâbaadoonéeaoa^
apparence épuisées.
La, manie. <dgs tfeéorigs. géologique g fcté bien, du
recule surjnotre.$ctç&çe, l^ïtdéfc mine* est une branche
industrielle, qui ,a «wffettt et souffre encore do système
mal fondés* C^qaA.ttnMQ gênait si prompts à qua-
lifier de ràvesere»*? sfmt capepdaAt lekidéfeay.qui. bien
déduites , yettront j $(Mwe&t areleyfir de» établissement,
en cr^ei\ d^ nouveau fet<^Qg^r 1m civilisation d'iùpayt.
Ce :n'4*\ <&uc pltts par Wj d*QOttY»r té de certains miné-
raux iu^g^jfi^n^., p^i\ila!paui^uit« de eertakis petits
filons» ou d'autres indications vagaeq quel te mineur devra
se; guider» (mfci* il lei'tf une applicatioa. vàtoaelie de la
d^lipiptlpn^dea roches ^origine ignée ffiavëc les rod**
n^pi^i^aned^ dehtUé^teie.surilesîefïeUdu «èotact oa
4u voilage d«*es deux dépâte,- de rbypatbèfe sorte
amasdeim^uxengèadrés^spU par subltôMtfion^aMtpar
*déplaceniçn;t ékctro^himique, enfin du isysfcèrte d*
j^u^am^aM^Ê des otfatèresde soulèyenAat»
au A* &r0Çto°û ot rinçlinai*)» des; coures / les kife,
.^yaUéû^ la Q0«6gw^mn^dës mon tpgn<M feront p<»»
4pi»ùn. va^^ehamp d'fcbservationft. Combinées .av*e les
connaissances de géogyafcjife géologiqpe et Ita rétultats de
dby Google
A*t db Jt^pfGÉmÉUft-âoîswiun. 457
sondages, elles lui permetteroutdé prédrad'avanceytes
couches cachées «pus le sol de ton* un pays et environ v
le niveau occupé par chacune d'elles. Pour me contenter
d'un, exemple je dirai que les couches houillère! trop soûl
vent enfouies sous le sol pu pous d'autres dépôts , seront
mises en exploitation dans des pays privés de bois , >et
donneront ainsi une vie nouvelle à des contrées jacte
délaissées. Le géologue-mineur rendra on un mot les
montagnes transparentes , et pourra ainsi établir aussi
bien des budgets de revenu, que des budgets de dépense
pour l'exploitation.
V ingénieur-sondeur1 ne peut pas se passer de coup
naissances géologiques , comme l'ont prouvé lei /orages
multipliés pour la recherche des eaux ascendantes. La
théorie de l'origine des nappes aquifères, de leur cours et
de leur ascension est encore imparfaite , c'est au géologue
à s'en occuper, en embrassant à la fois toutes les sources
d'eau quelconque. » L'étude de PînclinaisOn' et ' des direc-
tions des couches, celle dès failles et des soulèvements ,
ainsi que celle des dépôts contemporains de matières
hétérogènes., sont tout aussi importantes , pour la réus*
site du forage, que la connaissance1 du niveau relatif des
couches solides, sableuses et imperméables à l'eau, dans
un bassin donné.
Le forage est une science nouvelle, qui ne fait que
commencer et à laquelle On peut prédire de grands
perfectionnements, -autant que d'heureuses influences
sur l'agriculture , et par contre-coup , sur h civilisation
de certaines contrées, maintenant stériles. On trouvera
sans doute des moyens de pousser des forages à de
bien plus grandes profondeurs qu'en ne l'a encore
essayé en Europe , en même temps qu'on acquerra
par l'expérience des données précieuses sur les effets
de forages très voisins, sur le» trous de sonde ser»
dby Google
438 ART HB L'iNG&HBCIft-éONIftUlt.
rant à l'écoulement d'eaux inutiles, sur la place occupée
dans la terre par les eaux minérales, etc.
Jusqu'ici les forages ont été surtout pratiquées pour
la recherche d'eaux ascendantes , d'eaux salées et de cou-
ches de combustible. C'est dans la craie et les bassins ter-
tiaires qu'a pénétré principalement le taret du sondeur,
les forages dans te sot secondaire ont été encore peu
nombreux, or il est évident qu'à une époque plus
avancée de cet art, on ne trouve de l'avantage a recher-
cher des eaux ascendantes* des sources de toute espèce,
ou des matières précieuses dans le* arts, dans tout es-
pèce âe terrain et même dans ceux à couches verticales.
Dans les formations bouleversées, les houillères, les
molasses redressées et en général les pays à failles, 1*
réussite des sondages demande des précautions parti-
culières fondées sur «ne étude très circonstanciée du
terrain.
- Enfin, dans Ta recherche des nappes arquiferesr on est
encore dans l'incertitude sur tous les rapports, qui peu-
vent exister entre de pareilles courants souterrains et
leur éloignement de chaînes dte montagnes. En consé-
quence, la probabilité de la réussite des forages dans de
vastes plaines est soumise à des chances, qui ne se lais-
sent pas encore soumettre au calcul.
Consultez l'ouvrage de *M. Garnie? ( VAri du Jbntainier ton-
deur, 182a); FolUtandige AnUUung sur Anlage, etc., par M. de
Bruckoaann, Heilbronu, i833 , in-80, avec pi* VolLtand. U*
terrîcht ub, dte Anlage der Bohr. u. art es. Brunnenn, par M. Bo-
ner, Munster , j 83 1 , in-8»; Die neuest. Erfahrttngen , etc., pa*
M* Meyer, QuedUnbourgt in-8«; sur le forage à la manière chinois*)
par M. Sello; (Archiv.f. Min., par M. Karsten, vol". 6, p. 3$
etAnn. de Min., iStf) ; ZusammensteU. aff. Erfahrungy etc.,
par M. "Waldauf , Vienne, i83i , in-8°; des poils artésiens, psf
A.JBârat , i8a3, in-8°; sur cliver* puits artésiens en France et
dby Google
G0M**uartéir ras ww*»s. 48»
éo Europe, (3att de la Sec* çéoL de Famée, vol. i à 6 ). Plu-
sieurs mémoires loi à ht Société «refrkohere par M. Héricart de
Thvy, ea pardeolie?, se» oonsidératio?is géologiques et physiques
sur les causes du jaillissement des pwts forés ou fontaines arté-
siennes^ Paru i, i8ap, Jtn-8?, :
Z« constructeurs de routes et de bâtiments sont en-*
côre peu versés en géologie. On ne voit que trop sou-
vent, amenés de loin et à grands* frais, des matériaux
qui te trouvent dans le pays même, si ce n'est à sa sur*
fece, du moins sous une faible couche alluviale y ou
même sous quelques masses solides, dont le percement
n'aurait pas occasioné une dépense aussi forte que celle
du transport,
' Le tracé des rouies est une chose qui paraît queSque~
fait bten bizarre au géologue, car ? ingénieur a pour but
principal d'aller, autant qutf possible, en ligne droite
pour abréger les distances. Or il arrive, dé cette ma-
nière, qu'il s'éloigne qudottefois des bons matériaux,
il les aurait rencontrés eu déviant un peu de la ligne
droite r Sa route aurait été meilleure, les frais en au-
raient été moindres. La perte de temps , • occasionée par
l'état médiocre de sa route, équivaut peut-être à celle
produite par le détour avec lequel elle aurait été tou-
jours bonne.
Ailleurs, te géologue voyage sur des routes mau-
vaises, parce <Ju'on n*'a pas su dénuder le sol d'une couche
argileuse.et imperméable & l'eau», pour l'établir sur.ua
terrain toujours sec. Quelquefois la manie de rendre les
voûtas aussi planes que possible t amène l'ingénieur à
«tre obligé d'entretenir à- grands frais une chaussée sur
des couches limoneuses. S'il avait su la géologie, il au-
"ait préféré faire «décrire à sa route une petite courbe
autour de l'obstacle, au lieu de pratiquer un* déblai.
Ensuite, dans l'établissement des routes ordinaires,
dby Google
440 Gomwvvrwwtœmimfr.
comme des chemin* de fer, ooutthtendfe foi* «e néglige-
t-oa pas lefrnotion* géologique» «dans des peroeuents à
la pique ètf au mbyen'de la;p<Hidré> Cht ne calcule qoe
les frais dfe kgaléiie bt îâplaée qtf occuperont les dé-
blais, dans tel ou tel vallon, où il fautftùre un comble-
ment. Or il arrive que rin^nfi^n.^es/^uiches, oa la
nature des. roches est t<$& qu'on/ rencontre bçeucoiip^de
fentes, des sources., etc. rce qui oçcasi#ne de* détério-
rations journalières et par suite <fe frais, continuels de
réparation, jQuelguefpis en ^tpurnant certains ruisseaux
à la surface 4es butte* ou 4e$ plateaux, çu-en préparant
aux eau* pluviales, des coqduiu :convenablçs d'écoule-
ment, on aurait prévenu ces désastres san$KftS9* venais*
sants. . : . - ..;-..-,.'•••
C'est surtout dans lies routes dfeoioptagn^itiù lé géo-
logue déplore *o*t$nt l'aveugle pégligmceou l'éoNio-
mie mai ei*tënd*#<ta ingénieurs. VjftrgtftQ a été établie
à peuidefmis.Aut d& pefït^dujett^^ des éboulej»oiis
à chaque grande plui&^Deq^i (produit àeadépe««ea se re-
nouvelant Sans! ç&sfit S», tm' avait WUKtla rouie sur le
flanc opposé <\et\* wAlèG, cela? 'aurait ooeasioué en
principe plus de dépense»; il aurait fmBu faire jouer la
mine ou bâtir peut-être des murs etderf points y maisune
fois achevée, cette route aurait été moins conteuse que
l'autre* •..••/'',!,
La durée diverse des cailloux dont on cjiarg» les «ro?
tes, est xméaùti'e particularité qài est da domaine du
géologue: Les» raeàHeàrs matécMu* «on* souvent plus
cliers que ceux qui sont médiocres $ mais aa bout de
quelques années , ht dépense inégale dfcs réparations fait
disparaître cette différence. :
L'ignorance des ingénieurs des rôiités^est quelquefois
telle , qu'ils ne savent pas que la sàrfacfe décomposée de
telle on telle roche cache d'excellents matériaux à une
Digitized by VjOOQ IC
STRATÉGIE. 441
^profondeur peu considérable. Il peut même arriver
qu'en étudiant la direction des couches d'une contrée,
on puisse prédire que, dans telle localité privée de bons
matériaux de routes, on eh trouvera à une profondeur
donnée et facile à atteindre.
Ce que je viens de dire des roules n'applique en partie
au creusement des canaux. Dans ce cas, il s'agit non
seulement de faire une cavité à parois solides , usais en-
core d'y augmenter l'afflux de l'eau. La connaissante des
couches perméables et imperméables à l'eau est de la
première importance; à cet égard , des forages peuvent
être fort utiles. Puis le tracé des canaux exige encore
plus que celui des routes, des données bien exactes, non
pas sur les exploitations existantes , mais sur celles qui
pourraient être entreprises avec profit dans telle ou telle
localité ; or qui est-ce qui donnera ces renseignements,
si ce n'est l'ingénieur des mines géologue. Faute d'avoir
fait de semblables travaux préparatoires , de grands ca-
naux, ayant coûté beaucoup , ne pourront jamais rendre
les intérêts de l'argent dépensé.
Les notions générales de géologie sont pour V homme
de guerre une mine précieuse de renseignements pour
la stratégie. S'il est arrivé souvent que des avantages
soient devenus le partage de celui qui connaissait mieux
la topographie géographique , une connaissance appro-
fondie des détails de la géographie géologique peut aussi
en procurer. Les points de campements , d'attaque ou
de défense, les obstacles présentés par les passages des
rivières ou des torrents, la nature et le nombre des dé
filés , etc. , peuvent être mieux prévus , et les difficultés
être surmontées ainsi d'avance. On peut aussi calculer
arec plus de certitude les jours de marche nécessaires
pour franchir telle ou telle chaîne , ou tel pu tel pays , <
suivant les diverses saisons de l'année. Enfin, d'après
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418 ARC III TEC TUEE , AGMCULTUBE .
ces données, ou peut trouver à composer el munir dif-
féremment les corps envoyés dans- dtes directions di-
verses»
Les architectes et les sculpteurs sont trop routiniers
dans l'emploi des matières premières. L'étude de la géo-
graphie géologique pourrait leur être très utile en ce
qu'elle les amènerait à découvrir et à utiliser des bancs
de roches qu'i4s regardent comme impropres pour l'ex-
ploitation. Jusqu'ici,, il faut que les roches affleurent
pour qu'elles aient attiré l'attention , tandis que 1» géo-
logie donne des présomptions rationelles pour la ren-
contre d'une foule de matériaux utiles, dont la vue nous
est dérobée par des dépots superficiels.
Les cartes géologiques détaillées feront un jour la
base de Y agriculture de tout pays quelconque; mais
pour cette industrie , les cartes actuellement existantes
sont insuffisantes } il faut attendre qu'on ait coloré des
cartes, cadastrales , et qu'on ait indiqué non seulement
les terrains , les dépôts et les grandes couches, mais en-
core les bancs individuels et même certains de leurs ac-
cidents. Ces cartes devront donc être construites exprès
pour les agriculteurs, et on pourra même trouver moyen
d'y marquer aussi bien les roches utiles affleurant sur le
sol que celles qui restent cachées sous ce dernier.
. En attendant, l'agriculteur peut tirer d'utiles rensei-
gnements pour son art en apprenant à connaître la mar-
che de la décomposition dans les diverses roches, et la
manière dont se produisent les différents terroirs. Le sol
végétal se divise ordinairement en une couche superfi-
. cielle et en une ou plusieurs couches inférieures ; c'est sur-
tout Vétude de ces dernières qu'on néglige, tandis que
l'agriculteur y trouverait souvent des matières propres
h modifier plus ou moins des terres ingrates. Ensuite on
n'a pas .donné assez d'attention à l'effet différent de cer
dby Google
. AIT Ï01B8ÏOB , MEDECINE. 445
farines végétations sur la production de l'humus ou sur la
décomposition plus bu moins prompte des roches. Cer-
tains animaux étant attachés an quelque sorte à certaines
plantes, ils sont une autre source d'accélération de la
formation de l'humus»
Il est superflu* d'insister sur Futilité de connaître les
touches dent le sol est composé pour employer ses ma*
tériaux de manière à diminuer la sécheresse d'un sol
arénacé en y mêlant de l'argile ou de la marne , ou pour
«lesséçh&r une terre trop humide au moyen de tranchées
dans des couches perméables à l'eau,, ou en mettant à
découvert lès tètes de couches inclinées» La connaissance
exacte des failles et des fissures d'une contrée peut même
être utilement employée au dessèchement du sol sans
ooeasioner autant de dépenses, que des forage» pour
l'écoulement des eaux.
Dès que les frais de forage seront diminués et qu'on
connaîtra bien les couches d'un soi, l'agriculteur pourra
ainsi y découvrir les eaux d'irrigation) qui lui manquent
aussi bien que les matières propres à fertiliser les terroirs
stériles. De vastes dépôts de cailloux ou de sable recou-
vrent souvent des argiles ou des marnes qui, ramenées
à la surface au moyen de puits , pourraient changer une
propriété sans rapport en champs fertiles.
h9 art forestier n'étant qu'une dépendance de l'agri-
culture a besoin aussi du secours de la géologie; aussi
cette science est-elle enseignée dans toutes les écoles fo-
restières, et en Allemagne, on a publié à ce sujet plusieurs
traités spéciaux.
Le médecin et le staticien peuvent déjà tirer d'utiles
indications pour leur science de certaines descriptions
géologiques distantes. Il n'est pas douteux qu'il existe
un rapport très direct entre la nature du sol, les végé-
taux qui le couvrent et les animaux qui l'habitent. Aussi
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444 mt iskqii* * &&n*ttfc& ,. ne.
fait-on précéder toutes-*!*» (opogrfaphâcs médicales d'a-
perçus géologiques * mais en scellerai , on y remarque un
Manque de œnnausancesf suffisantes etturtout du talent
de la générartisatiott rationnelle. La préface géologique
reste sans liaison avec les détails médicaux.
L'assainissement de certains pays peut y changer la
constitution des animaux et des hommes 5 or. la géologie
donne les moyens les plusrdirects pom* arriver à cebnU
Dans les localités où cer tarifications d'à sol ne peuvent
pas avoir lieu ou en attendant qu'elles soient pratiquées,
le médecin trouvera dans l'étude du sol des motift pour
appliquer à 6es maladies tel ou tel traitement. Les infir-
mités auxquelles l'humanité est sujette varient beaucoup
suivant les localités \ ce qui provient souvent autant de
la nature du terrain que du climat. Ensuite, certaines
maladies» comme les fièvres, le goitre, etc., sont endér
iniques dans certaines contrées ? et leurs causes occasio-
nelles tiennent en partie à J a constitution géologique de
ces parties de la terre; Certaines dispositions du sol
peuvent même expliquer pourquoi certaines -maladies
non contagieuses dans quelques lieux le deviennent dans
d'autre.
Le jurisconsulte comme le staùeiett peuvent décou-
vrir dans certaines dispositions du; sol* certaines associa-
tions de roches des effets climateriqùes, qui leur donne-
raient la cause des différences de moralité entre diverses
provinces. Si quelquefois les accidents naturels à actions
malfaisantes sur les hommes- ne peuvent être changées,
ailleurs telle ou telle mesure pourrait obviera ces incon-
vénients résultant de la-coçsti ttttion géologique d'un pays.
Le pêintne-fHxysagis'te trouve dans l'étude dé la géo-
logie desmoyensde donner plus de vérité à ses tableaux.
£ette science est pour lui ce que l'anàtomie est pour le
sculpteur- statuaire* v
Digitized by VjOOQ IC
Il arrive aux 4 plus- grands, peintres de figurer des
masses non stratifiées comme composées de couches
régulières, dé dotai** *M montagnes des formes
quelles n'ont pas -dans H nature , et de représenter faus-
sement des phénomènes volcaniques. En indiquant dans
les montagnes- de pelks* accidents, ils négligent quel-
quefois ceux <jtti pont caractéristiques pour le géologue.
Ldur but est bien plus ' souvent de produire du pitto-
resque que de fendre sut la toile toute l'âpreté et le
grandiose sauvage des rochers entassés. Enfin, le géo-
logue trouve même à redire aux coloris qu'ils donnent
aux montagnes, vues dans divers pays, k différentes
saisons et à différentes heures de la journée.
If archéologue y puise des notions propres à l'empê-
cher de commettre des erreurs dans, ses déterminations.
Ainsi de* blocs de grès ou de granité quelquefois mobi-
les, ne seront plus cités faussement comme des pierres
druidiques ; on ne prendra plus des grès bizarrement
décomposés pour des villes pétrifiées; des troncs silicifiés
du sol tertiaire ou secondaire , pour des pétrifications
tF arbres encore vivants, des surfaces de rochers à singu-
lières ciselures, pour 4es inscriptions , etc. Quant à l'indi-
cation du. lieu originaire des marbres employés par les
Grecs ou les Romains, uneconnaissanoeoomplètedela géo-
graphie géologique rectifierait bien des fausses données.
Enfin Y historien se livrant à la géologie voit son ca-
dre s'étendre, les mythes les plus obscures ne peuvent
quelquefois trouver leur explication naturelle que., dans
les phénomènes géologiques. Les phases de la vie de
chaque peuple deviennent plus faciles à saisir pour celui
qui connaît les détails de la géographie géologique. .
dby Google
446 PLAlta M BMCftlFYIOJfS GWLOSIQUfiSV
*fcA»8 tf MODM D'txiCUTIOr 08 tfttCttFTIDVS GfoLOOiQVES.
1
Déerire les objets tels q«'on les a vos, est un talent
particulier ) or, pdar Jes géologues , il ne leur suffit pas»
«te reproduire par des mots les tableaux géologiques r
Mais ils sont obligés de résumer clairement ce qu'ils ont
observé avec uo détail qui serait trop fastidieux à la
lecture* de ne s'arrêter que sur les points les plus inté-
ressants, et 4e remplit? d'imagination les- parties restées
obscures dans la nature. Le lecteur se pénétrera donc
d'autant plus aisément du résultat des recherches de
l'auteur, que pekùrci aura pu prendre de son sujet des
idées justes et complètes, Si au contraire la description
n'est pas aisée à saisir ou faite d'après des relevés trop
ncomplets, celui qui ne connaîtra pas le pays en ques-
tion fatiguera inutilement son imagination et se rebu-
tera à la lecture d'un ouvrage imparfait ou écrit sans
méthode suffisante*
Tout exposé géologique doit commencer par définir
les limites du pays ou de la chaîne examinée. Or, ces
dernières sont toujours indiquées par des montagnes ,
des collines , des plaines» des val%s, des rivières, etc.
Si les frontières politiques sont en général les plu» mau-
vaises limites f dans certaines descriptions spéciales le
géologue est obligé de s'y conformer, tandis que quel-
quefois il peut utiliser certaines démarcations politiques
anciennes. On peut aussi limiter son terrain par des lignes
tirées tout-a-fait arbitrairement, ce qui se pratique sur-
tout pour de petites descriptions locales ou pour celles
de portions de pays tout-à-fatt inconnues.
Après avoir donné un «perçu de la longueur et de la
largeur de la contrée à décrire, on expose ses rapports
topographiques et sa configuration particulière, sans
descendre toutefois dans les détails proprement géogra-
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MAN9 *S »B8C*IMI<Mt* «W>l«G|fttHft. MU
phiques , et en se contentant de considérations de géo-
graphie physique essentiellement sur le point de. vue
géologique
Quelquefois il est bon de faire connaître en peu de
mots les voyages ou les excursions qu'on a faits, afin
que le public puisse bien juger l'étendue des observations
immédiates et en distinguer celles qui appartiennent à
d'autres voyageurs , ou qui ne sont que des déductions
théoriques plus ou moins probables. Pour les carte* géo-
logiques , cette manière loyale de procéder a surtout un
grand avantage ,• d'autant plus qu'ainsi la responsabilité
de l'auteur n'est vraiment engagée que pour les parties*
qu'il a étudiées réellement.
Du reste le but d'une description géologique ,- l'exa-
men plus ou moins parfait d'une contrée , l'intérêt plus
ou moins grand attaché aux voyages dans cette contrée'
et beaucoup d'autres raisons secondaires ? pourront in-
duire l'auteVr à ne réunir en un corps d'ouvrage que des
mémoires tout-à-fait locaux, où- à donner une description
géologique complète,, ou bien à- diviser son ouvrage en
un voyage géologique et en un tableau géologique.
Il y a des avantages divers à suivre dans un tel ouvrage
un ordre géologique ou un ordre géographique* Une
peinture des objets tels qu'ils se sont présenté au voya-
geur, offre au lecteur chaque fait isolément et dan? tout
son naturel, etsi l'auteur sait bien raconter, on trouverai
s'identifier tout-à-fait avec ses impressions. D'un 4utre
côté on n'aura qu'une série de faits observés sur certaines
routes ou certaines lignes , ces données ne se lieront pas
assez et elles ne seront que des matériaux rassemblés pour
d'autres voyageurs, qui auront le temps d'étudier le
pays plus en détail» . s
Si la littérature géologique offre beaucoup de descrip-
tions complètes faites d'après le plan, géographique y le
dby Google
44& «iMH «t usauvfMRfs eioiOGiOtmd.
plus grand noihbre ne supportent la lecture que sur les
lieux mêmes , à moins qu'on ait su récapituler couve*
nablement et à plusieurs reprises les détails locaux , qui
en grande partie, ne peuvent se lire dans le cabinet, vu
les répétitions sans nombre des mêmes faits. Ainsi pour
donner un exemple, la description du nord de la Bohème
"par M. Reuss, est un ouvrage d'une lecture très fati-
gante , quoiqu'un modèle d'exactitude pour les indica-
tions-focales, et les minutieux détails des couches de
chaque montagne et rdë chaque vallon ; on ne saurait
avoir de meilleur guide pdur parcourir ce pays.
D'une autre part; les plus détestables -ouvrages sont bien
les: descriptions géologiques parordre géographique fuites
Sans tact on par des personnes n'ayant pas lësconnaisances
nécessaires ou entiché* de systèmes mal fondés. Ce sont
deslivres & mettre au niveau de coproductions qui ne sont
philosophique* que par la fausse prétention de l'être. En
générai, si les descriptions géographiques bien conçues
forment toujours lès véritables archives de la science ,
elles ont besoin d'être suivies ou entremêlées de résumés
généraux ; ' quelqu'iinparfaits qu'ils soient, ils font
goûter ht lecture de ces ouvrages, eji même temps
qu'il» servent à mieux fixer dans l'esprit les faits de
détail.
L'ordre géologique d'une description', c'est-à-dire la
coordonation des faits d'après les grands classements des
terrains, donne au tableau qu'on veut esquisser une
grande netteté* Cette méthode toute comparative permet
d'apprécier plus vite les similitudes et les différences des
dépôts et de leurs accidents, tandis qu'elle fait aisément
découvrir au lecteur des rapports et des résultats, qui
auraient pu lui échapper par l'autre mode descriptif. Ces
tableaux proprement géologiques sont surtout utile
pour faire saisir la constitution minérale de contrées
dby Google
«tendues , tous les faits semblables se trouvent groupés
ensemhle, on abrège ainsi beaucoup la description et on
évitq les i^é^tions toujoQrs.fststidieu$erà la lecture.
D'un antre cotéy cette méthode aaussi ses inconvénients*
d'abord «lie facilite aux auteurs les moyens d'altérer la
yérité des données x et sprtont d'en tirer des consé-
quences fausses au mqyen c}e groupements artistement
disposés. De cette manière il peut arriver que tout un
livrçsoit discrédité, lorsqu'on desclassements de l'auteur
est trouvé eiToné. Spsuite les faits bien Reposés dans la
nature ne se retrouvent plus si J>ien dans cette disposi-
tion artiiiçielle/quc lorsqu'ils ^QUt décrits isolément
Enfin ceti^ méthode eaoapêclie je lecteur de distinguer
les observation? propre? k Vanneur 9 d'avec celles qu'il a
empruntées à ses devanciers* Ainsi, d'une part» on géolo-
gue consciencieux et ayant beaucoup observé peut être
pris pour un simple compilateur, ou pourun homme qui
vent tout simplement se donner le titre d'auteur j tandis
Çu'un demi-savant ou même un habile escamoteur de ré-
putation littéraire, peu,! passer à tort pour un bon obsqr^
valeur et faire ce qu'on appelle sa carrière, presque sans
voyage > ni fatigue, peureusement le public éclairé
pourra toujours reconnaître l'oreille d'âaeou celle d'in-
trigant , à ce que de pareils ouvrages , en général d'un
très petit ou d'un très grand volume , se parcourent ,
sans qu'on y aperçoive aucun résumé ,. aucune citation
bibliographique quelconque d'ouvrages antérieurs > ni
aucun nom de savants , s} ce n'est toutefois ceux de
quelques patrons nécessaires , pour enfler la voile de la
fortune {tes écrivains exploitants.
Il paraît reçu, à présent de décrire, séparément et suc-
cessivement, d'aborol tous les dépôts stratifiées ou neptu-
ui.ens , .puis tons les .dépôts massifs ou non stratifiés ;
mais les auteurs ne sont pas d'accord s'il faut commencer
Digitized by VjOOQ IC
480 itAfft bb BBictiPftôW Gfertteigûttf.
par la description des terrains les plus récents , où *'if
faut faire l'inverse et partir des pius anciens. Dans cer-
tain* cas tout-à-fait locaux; le premier mode peut n'avoir
pas d'inconvénient*; mais dans la plupart je pense' qu'il
vaut mieux, avec les géologues de l'école de "Wemer,
s'en tenir au second. Sans m'arrèter à prouver longue-
ment ce que j'avance , je dirai seulement que les couches
^ modernes étant le plus souvent le résultat des destructions
de» masses plus anciennes , il sembler plus logique dans
unç peinture naturelle , d'entrer en matière avec les
premiers travaux de la nature, que par ce <jui paraît
relativement à nous se* créations le* plus récentes. .
Lorsqu'il s'agira' ensuite de F explication de ces for-
mations diverse» et des créations qu'elles renferment,
le bon sens conseillera au contraire de suivre l'ordre
inverse r crcst*à-cfire, dV passer du simple au composé et
non pas du diffibilè ait plus aisé k concevoir.
La géologie comprend trois études , savoir : Ta géo-
logie'descrintiver ou Ta géognosie, la géologfc théorique
ou la géogénie et la géologie paléonlologique ou la pa-
léontologie; c'est la confusion de ces sciences ou leur
mélange, plus ou moins irrationnel, qui a amené parmi
les auteurs cette discordance dans le; mode de descrip-
tion. • ♦
• Dans certains cas, on trouve te moyen àe: réunir con*
venabtemeni Us deux méthodes géographique et géo*
iàgtqtte-. On commence par indiquer succinctement,
d'après la dernière , tes formations du sol de la contrée
et les endroits d'observation les plus favorables pour
étudier chacun des dépôts f puis on suit l'ordre; géolo-
gique dans-lar description et f exposé de' tous les carac-
tères et les accidents de chaque formation eu terrain.
Dansée plan, il faut placer dans la première partie tout
ce qui est le plus saillant, en fait de gisement > el le*
s
, Digitizedby VjOOQIC
MAX* *K BfiSCAlPf 10KS GEOLOGIQUES 4SI
grands traits caractéristiques des dépôts. Pais dans la
seconde partie, on trace, avee plus ou moins de détails»
suivant le but de l'ouvrage, le» rapports des localités, la
distribution géographique des divers dépôts et de leurs
roches, leurs accidents différents, leur utilité dans les arts
et la technologie/ néanmoins si où s'étend beaucoup sur
les filons et les amas métalliques, sur l'emploi dès roches
sur les mines et les exploitations en général, il est bon
d'en faire une ou dette parties k part , parce que inté-
ressants pour les mineurs, ces détails peuvent fatiguer
le géologue, si on ne lui donne pas la facilité de pou-
voir les sauter.
Enfin, un quatrième mode de description est cefcri de
présenter ses observations sans laformed'unvptfWgSy
de manière à conserver en quelque sorte la Ibw&e tf un
journal de route et de s'élever cependant àu-desSus
d'une description géographique, en ne cessant de tirer
à l'instant même des observations , des conclusions de
classement et de géogénie. Ce genre de tableau géolo-
gique est en général une lecture attachante et méme-m-
téressante pour desrpersonnes peu versées dans la* science,
parce que des détails étrangers à la géologie se laissant
aisément entremêler aux observations nrinéralôgiques*
D'un autre côté, on a l'avantage d'avoir l'exposé des
faits séparés des théories , quoiqu'à cdté dtes idées géo-
géniques qu'ils peuvent foire naître. Le 'lecteur a> les
moindres détails des descriptions purement géographi-
ques avec un résumé des faits, pour ainsi dire, à chaque
instant du voyage.
De l'autre part, on évite aisément les répétitions, en
ne rappelant que les résultats obtenus déjà par 'des
données citées antérieurement. liftais ici on peut se trou-
ver rentrer dansl'écueil des descriptions par ordre géo-
logique f c'eatȈ-dire, induire en erreur le lecteur, par
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49$ tlAM W 0E*CWMHÏK3 OJÇOipai^UE^.
le ample énoncé de conclusion*, mal fondées > pu du
moins basées sur des preuves insuffisantes. Or ces der-
nière* étant présumée* connues et omises, le lecteur est
totalement privé de contrôle sur l'imagination du voya-
geur fasciné peutrélre pour un moment par des idées
fixes. Dans tous les cas, ce* voyage* géologiques de-
mandent , comme les observations géographiques, une
exactitude minutieuse dans le* indication* de localité*,
l'homme consciencieux et désirant vraiment d'être utile
doit moins craindre de passer pour .pédant, que d'a-
bréger les nom* de lieux, pour rendre son style plus4
coulant
L'exécution des quatre genres cités de description* de- '
mande pour chacun, de* vues particulières etturtoat des
tournures partieulièresd'espri t. Pour qu'un vftyagegéolo»
gMpiesoit intéressant, iUuUquel'iutteuraitun coup-d'œil
géologique bien exercé, delà vivacité d'esprit^et même, si
riest pcesiblerd'heureux k-propo*. Au contraire, unedesr *
cription de géographie géologique pourra être excellente,
quoique faite par une personne ne sachant que la géogra-
phie et les sciences géologique* $ un bon jugement et un
style clair et didactique, sont les seules condition* imposées
a leurs auteurs. Dan* une description géologique pure,
ou une description en même temps géographique et géo-
logique, on attend des géologues de plus vastes connais-
sances, et surtout plus de pouvoir de généralisation.
Cest là l'arène dans, laquelle ils peuvent faire véritable*
ment preuves d'un profond savoir, et aspirer à la pré-
tention de reculer le* bornes de la science positive ou
théorique. Chacun doit donc tâcher d'apprécier la por-
tée de ses talents et de son esprit avant d'embrasser l'un
ou l'autre plan de description* bien persuadé qu'une ré*
putetion bien méritée, et la reconnaissance de se* •sem-
blable*.^ l'attendent également dan* quelque voie qu'il
dby Google
HANà DE BtiSCftl*?l6tt4 GÉOlÔGlQfcÊS. 4S5
- engage, pourvu qu'il sache bien s'y guider jusqa'anbout.
lime reste encore à présenter les observations gêné»
jafo*4iiixantes.
En décrivait les roches minéralogiquement, il ne
faut s'arrêter que sur celles qui sont peu ronnues, oujur
les accidents singulière et particuliers à un pays. Mais U
ne faut jamais fatiguer le lecteur. de lieux commune on
de détails trop minutieux, Gfedéfitnt.est celui de beau*
coup d'ouvragçsrd'ailleurs bons.
Dans toute description 5 on fora bien de ne pas mêler
des observations faites à la; hâte dans une localité , avec
, celles- qu^m a pu< recueillir avec grand soin dans une
autre , du moins «i on peut utiliser jusque un certain
poiftt les premières > on ne -doit pas les confondre tou>
à-fait avec les antres, qui sont û base de l'ouvrage» La
plus grande uniformité possible dans l'étude détaillée
de tontes lés parties d'un pays j est du veste le meilleur
rpasseport de réputation pour une .description géok>
gique;
D'une autre part, on ne doit pas pousser trop loin la
crainte de voir se glisser quelques erreurs; au milieu 4e
données intéressantes, sans cela on ne ferait presque ju-
jman de publication ; tandis qu'au contrairel'énonciatioh
de certains faits provoque d'elle-même la vérification de
ces derniers» et parjsuite la neetintatfon de ceux qni sont
orroftés,1 ' ■.•.••.••:'■..■•'•'..
Les coupes ajoutent tant à la- netteté des descriptions,
<ju'il arrive 'même que le public , &éd»k par- de jolis des-
sins, leur accorde quelquefois plus de bonfiance qu'à une
description sanfc coupes, qui est cependant la seul^eon-
Jorm* k 1* nature.
Une table de matières bien Suite est ua-autre travail
dont l'absence nuit quelquefois* cobsiouvaMement -à la
réputation des auteurs.
dby Google
4$4 FiAlfS »E MSGB19TION8 QÇO LOGIQUE*.
. Comme le voyageur-géologue ne peut jamais visiter
par lui-même toutes les parties d'une contrée, dès qu'elle
a une certaine étendue, il est obligé de se fier à des ren-
seignements obtenus de diverses personnes. Or, en com-
binant avee tact ces derniers avec les observation! déjà
publiées , un voyageur peut ainsi trouver a compléter
utilement son exposé.
Les descriptions géologiques ne peuvent guère se faire
sans y introduire certaines répétitions» parce qu'on est
obligé d'entrer dans beaucoup de. détails locaux et d'ap-
précier avec impartialité le plus ou moins de confiance
que méritent certaines observations ,. tandis qu'il faut
aller aussi au-devant de conclusions trop . légèrement
proposées, combattre quelquefois les idées systématiques
de quelques auteurs sur certains points» et enfin assurer
à son ouvrage une utilité durable.
. Néanmoins, il faut être aussi sobre que possible des
répétitions; ainsi, par exemple, lorsqu'on décrit une
vallée ayant beaucoup de vallons latéraux, si ces der-
niers ont tous une structure uniforme, il mut se garder
de fatiguer le lecteur de leurs descriptions individuelles,
mais la structure générale exposée, on a soin de signaler
les particularités que quelqueft»uns peuvent présenter.
On en agira de même pour la description de la structure
uniforme d'une grande quantité de petits plateaux ou de
collines , et on ne choisira parmi eux que les exemples
les plus caractéristiques.
Un coup-d'cail géologique très général doit précéder
l'historique des détails, chaque chapitre doit être ter-
miné par une espèce de court résumé , et l'ouvrage doit
finir par une récapitulation. Cette méthode rend les ou-
vrages plus aisés à comprendre, et classe mieux lus faits
dans la tète; mais il faut du tact dans l'exécution, et sa-
voir être aussi bref que possible. .
dby Google
VLàM *B DESCRIPTIONS GEOLOGIQUES. 455
Pour certains pays ou quelques chaînes, il est plus na-
turel de commencer par décrire les parties les plus éle-
vées,, et y raccorder ensuite convenablement les ob-
servations laites sur les versants. Dans d'autres cas, on
préférera diviser son terrain en groupes , auxquels on
donnera à chacun un centre , et qui seront distingués
plus on moins l'un de l'antre par leurs roches ou leurs
gisements. Enfin certains pays , comme les îles, les côtes
d'une mer intérieure ou les bords d'un lac , se trouve-
ront plus naturellement divisés par des baies, des séries
de lacs ou de lagunes, de petites proéminences ou les lits
àes rivières, etc.
* Lorsqu'on traite d'un terrain peu connu ou *Tune
chaîne d'une étude difficile, il est utile de comparer les
classements géologiques déjà proposés avec ceux aux-
quels on croit devoir adhérer, mais ce parallèle doit être
&it avec tact, «ne grande impartialité, et d'une manière
concise et serrée. Ainsi, la géologie étant une science
encore dans l'enfance, ne saurait guère .profiter de cla*.
sements basés sur des observations trop superficielles, et
de* équivalents -établis à ia légère entre 4es dépôts de
divers pays , ce qui peut provenir uniquement d'une
tendance à frire concorder certaines apparences avec
les doctrines d'un système.
C est surtout important de ne pas montrer trop d'hé-
sitation à embrasser l'une on l'autre opinion parmi plu-
sieurs classements divers, parce-qu'on jette ainsi le lecteur
dans une grande perplexité» et oh ne fait souvent qu'ac-
croître les doutes sans aucune utilité.
Lorsque les ' observations sont si incomplètes qu'on
•craint dé prendre un J>arti quelconque, il vaut mieux se
tborner à l'exposé des faits et laisser juge le public. D'un
autre côté, lorsqu'on croit avoir des raisons pour être
arrivé à d'autres résultats que $e$ devanciers; il peut être
dby Google
43C pians de KB$cmipnoirf8 «tOLOGigCfi**
utile pour le progrès de la science de inontrer avec con-
venance et sans blessfer l'amour-propre de personne,
pourquoi et comment tel ou tel savant a pu déduire de*
îpénies faits, d'autm Conclusions ,4>u |»ur<^eUe*raisom
*a ne pouvait avoir telle ou teMc opinion à l'époque àt
ia publication de certains ouvrages»
Un des buts principaux 4u géologuei- voyageur resv
tera, toujours l'étude 4e la géologie comparative, car â
des apparences vuef isolément sont aa»s valeur poarli
géologue sUtionnaire, elles Cuvent acquérir pour k
voyageur une importance scientifique réelle. De dette
manière des dépôts qu'on croyait bien coMaîtae flattai»
vertjnème subitement aa nouveau; <tluftnp Ae&rtiles
découyertes.> .:•'» -
Le géologue-stationmir* tâcbfl^ d?êft?e. la pewire 1«
plus fidèle d$ la nature , les qttindneadâaila «ont notés
par lui , vce qui paraîtrait pâme an peemier abord éa
minuties n'est nullement négli^itandis'frwteçéolog^
voyageur prorçl dam chacun cta ces Aabèéiuir ie!<|uJ te
frappe ou lui plaît le plus, et il est seul icaprafate abside
faiee école oude bâtir un système vëiitabtemfaaitbasésar
la nature des choses. '. t
Les idées grfog^i^etJWMventutilenieàfeleiMf p*«*
dans un tableau géologique, elles ' dom^Weila vieidts
descriptions souvent. arides, et elles tenïrinèiit bien un
ouvrage en mémo temps qu'elles radkpiént k*é***i
qui ont guidé yhwtorieu-géologue.'EUesfoum^e^âttff
un moyen d'estimer à leur juste Valeur Hé» d&Stfte* <*■
fertes avec la prétention, pkwou moins; fatale* devoir
observé sans «yslème /et d'avoir raoonté *an$> ip»fe¥ait
allusion à telle ou telle doctrine MafeJaWfcéorie ri* de*
jamais former l'unique pris dfun* duvrage.quoKpi'oD
puisse concevéir et qu'où aievu aoûtyenr ^'deéJdovwg»
entrepris, des o\œrskû<m$£pm*t<xm#*è&m8^
dby Google
PLANS DE DESCRIPTIONS GEOLOGIQUES. 4S7
sèment dans le seul but de soutenir telle ou telle hypo-
thèse. Or en comparant les divers ouvrages de ce genre,
on en trouve malheureusement un plus grand nombre
exécutés pour le soutien d'idées ridicules ou absurdes
que pour rétablissement de vérités incontestables.
La vue des cartes et des coupes surtout théoriques
conduit aisément à des considérations générales sur
l'origine des dépôts et des formations décrites. On est
amené à y reconnaître certaines lois créatrices, à se figu-
rer l'état et la configuration des anciennes terres à di-
verses époques, à s'expliquer leschangemenis et les boule-
versements qu'une contrée a éprouvés avant d'arriver à
la configuration actuelle. Ces sortes de généralisations ,
je le repèle , ajoutent un grand attrait à tout ouvrage
géologique , mais elles ont aussi l'inconvénient grave
d'exciter trop l'imagination au détriment de la vérité.
Les hypothèses sont des romans utiles, mais il faut
les séparer nettement de l'exposé des faits , et ne pas les
donner pour autres choses qu'elles ne sont, dès qu'on ne
peut pas appuyer toutes leurs parties par des preuves
évidentes*
Il vaut bien mieux indiquer le point jusqu'où un
échaffaudage théorique semble bien étayé , puis ne pré-
senter le reste que comme -des vues de philosophie
spéculative qui pourront dans la suite conduire quel-
quefois à la découverte de quelques vérités scientifiques.
Si on agit différemment et qu'on se laisse entraîner par
son imagination, on est sûr de se fourvoyer. En effet rien
ne semble plus s'opposer à un système , quand il est basé
logiquement sur certaines propositions fondamentales,
or si la beauté des hypothèses enfantées ébouit telle-
ment les yeux d'un auteur pour ne pas s'apercevoir que
cet bases ne sont pas suffisamment établies , si même ces
dernières sont fausses ou nullement des dogmes scienti-
IL 20
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458 EfPBiX DE* «UVBAUS GEOLOGIQUES,
fiques, alors «a voit dans quelles- erreucs «a esprit trop
systématrçuepeutcMdw*^ et Juâ^et ie*anAreas'il a du
talent.
Dans quelques cm de dîyergencettbéwiqjie» entie cer-
tains auteurs, il est intéressant, comme pour le* difSér
reuts classements, d'oppcwer les idées 4e» u«s et des au-
tres, afin de montrer le pi us/ou moisis de probabilités de
telle ou teâleopiittOD , .afiu de lever des doutes sur la
géogénie de certains dépôts , .ou la formation de cec tains
accidents, ou «fini de pouvoir fournir» des matière» d'ob-
vations à caax qui visiteront phu tard les» loeali tés
décrites.
Il faut encore ueecd»beauooupidetiiftesuir&dftns.oe»«x-*
posés; ainsi, on jne mettra paa, en ( parallèle deu* ituli-
vidas de capacité et de réputation très cbffiéreate, mais il
ne faut pas , d'une autre part., avoir d'-égard- outré pour
l'âge ou le système particulier de telle ou tellir personne
d'ailleurs très, recommaiwAaMe*. Une- erreur ^adressée
avccuatotiiconvenehlo ne doit offenser qui que ce «oit,
à moins qu'il tienne plus à sa réputation qu'à la vérité
et aux progrès des sciences. Or, tout le mopde étant
sujet à se tromper, rido n'est iplus risifcle c#ie la- préten-
tion d'être infaillible-, surtout eng^u-logie, science si
nouvelle. En effet, combien. defois n'a*rive*-t-il pas que
des accidents particuliers > des travaux de mines-, etc.,
changent toutpà-fait l'aspect découches, dans l'espace de
quelques, années^ combien de fois- n'a^t-pa pas. . vu, des
observations, subséquentes faites dans, de* localité très
éloignées les unes des autres,, détruire le> 4ogpu0<qu?on
croyait bien1 fondés? ...:.<
Les erreurs , sur- les. superpositions son^pf* {"jaiecs ,
et cependant quelquefois, elles, s'explique^ «sans, jdtuii-
nuer la répukMâlptt dos, aufeun?* si; <*« :tfesV •?*&$*•»
des personnes' qui, y. ont intéyét, .<*¥■• qw .$<* ccoieiit
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E^lUï tfEfc OUVRAGES tf ÉOfcOCf OWS1. 459
seule* les> devin* de la géologie; Celte dernière' science
est encore* moins à son apogée que les autres, ainsr'ft
fort toujours juger lé» Ouvrages qui Y ont rapport d*#-
près l'époque de Jeu* publication*, et lorsqu'il y â'errëùr1
de superposition, il faut peser les râtsdns pôtiHcsquerlles
un auteur, daus certains cas douteux de gisement ,: a
préféré une opinion à l'autre.
Les seules méprises vraiment grossière^ et' préjudicia-
Mesà la science comme à leurs auteurs^ sont les crréuïtf
dons la détermination précise des roches, dès ïninôitau^i
et j'ajouterai des fossiles; si toutefois on peut dire qùé^ es
botanistes, et surtout les zoologues; soient parvenus a éta-
blir des régies fixes pour le classement des espèces de
chaque partie de la paléontologie*
5î résumer leserreurs des autres daus le sëuïbat'de
les critiquer, ne doit jamais- entrer dans la tête d'un au-
teur, tout géologue doit done s'attendre à chaque instàlft
à être redressé pour quelque fkitînsurïbamttaent Ohseï ^
et surtout sur des classements «t des théories proposés4.
Aussi les hommes consciencieux aimant la scifenbé ptmf
la'science, et nonpOur ce qu'elfe peut rapporter dixhètiéi
fice pécuniaire où honorifique, ne se fichent jainafedVr-
rcurs redressées; avec urbanité et avec des4 preuvcâTcn
apparence suffisantes: S'ils ne sont pas cdnVaincus'd'e'é
arguments avancés contre leurs doctrines , ils prennent
hi' peine d'y répondre, et la sefence avàfïcean nlHtaf'dé
cfe' ce1 conflit' d\>bseTV*tiOn$ et d^phrîotiS'' éôntl^tffci
idirës. J
Je vais terminer* maintenant par1 (^eîqtfcS nlô^ éflr
Y esprit différent qui peut animer lé* auteurs ; cldttYinfcr
à1 leurs' écrits une couleur4' très diVerSe. '' fi['
Ete* personnes livrées' aux sciences narurelicsJ sié'tirVr-
sent efi ceHtes qui les cultivent* paV goût oti rai*bn"tfe
sïrtrtf , et ccllcsquT&'yadôniïcnt'pDtfr ëri retîre* drcffï'âtf-
dby Google
460 ESPRIT DES OUVRAGES QEOLOGlÇUCS,.
tages pécuniaires ou honorifiques. Les unes et les autres
put souvent le noble désir de rattacher leur nom à des
découvertes et de faire avancer la science , mais tons
n'ont ni les mêmes talents, ni surtout la même modestie.*
ni \& même patience pour arriver à ce but. Or, cette di-
versité de caractère donne autant de -teintes différentes
aux ouvrages descriptifs.
Ainsi , l'homme consciencieux et modeste , s'il décrit
un pays déjà en partie connu, il a soin d'indiquer autant
que possible celles de ses observations qui ont déjà été
faites par ses devanciers. Il diminuera plutôt en appa-
rence le nombre des remarques qui lui appartiennent
qu'il ne tâchera de le grossir. Il pariera avec douceur
des erreurs des géologues qui l'ont précédés , et il join-
dra à cette indulgence, marque ordinaire du vrai talent,
une assez grande sobriété en fait de théories. Du moins
il ne s'efforcera jamais à donner le change sur les limites
qui séparent les hypothèses probables de celles qui sont
hasardées. Enfin il recherchera strictement la vérité sans
s'embarrasser des conséquences sociales que peut avoir
pour lui l'exposé fidèle des forces grandes et petites de
la nature et de leurs productions variées à l'infini.
Le charlatanisme étant la mode du jour, la carrière
4e ces hommes reste souvent obscure; comme ils ne sa-
vent pas se faire valoir, ils doivent s'estimer bien heu-
reux , si leur position leur permet de se contenter de
j'approbation des véritables savauts. Ils oublient le monde
et ses injustices pour ne vivre qu'avec quelques amis et
Jes chefe-d'œuvre de la nature. S'ils sont pauvres, aper»
seyant tous les moyens de salut fermés par des intrigante
ou des savants courtisans, leur caractère s'aigrit à la vu£
de tant d'injustice, ils meurent. dans la misère ou- se
voient obligés de tourner leurs Jajents naturels vers
d'autres professions , au grand détriment des sciences,
dby Google
£tfP*IÏ DES OU VE AGE S GEOLOGIQUES. 46)
Qu'ils auraient avancées. Bienheureux s'ils né devien-
nent pas à la fin la proie de monomanes politiques cV
ne s*égarent pas , à leur insu , dans un dédale d'intri-
gue et d'astuce.
D'un autre côté, un savant, poussé par l'ambition au-
tant que par la gloire d'acquérir du renom, ne fait pas
un pas, n'écrit pas une ligne sans en calculer le résultat
intrinsèque; il mettra son esprit à* la torture pour pro-
duire des exposés plutôt brillants que solidement établis/
il lui faut éblouir momentanément les yeux de ses juges
par quelque chose de nouveau et d'extraordinaire, ris-
que à être le premier à rire sous cape de la supercherie
une fois que le but d'intérêt privé sera atteint. Il tâchera
de s'attribuer autant de découvertes que possible, et
rouera même à l'oubli le plus complet celui à qui il peut
devoir quelquefois entièrement ses nouvelles proposi-
tions. Bien loin de faire des citations-, il tâchera de tra-
vestir artktement les idées des autres dans son langage à
lui. S-il parle de quelques-savants , ce sera surtout de
ceux qu'il a intérêt de flatter, et principalement de -ceux
qui sont morts; s'il est en quelque sorte obligé d'y asso-
cier quelques autres de ses devanciers, il saura habile-
ment dissimuler ses aveux dans des notes , qu'on peut
plus aisément sauter que des phrases de teste. Puis les*
expressions bannales , telles que d'autres géologues ; des1
etc. y ete. , sont placées à propos pour sauver l'idée d'une
spéculation d'honneur et d'or dans un livre où on ne*
devrait attendre que de la science.
S'il parle des erreurs des autres-, c'est pour les criti-'
quer amèrement, lorsqu'il n'a pas de réponse à craindre
ou que les individus ne sont plus en vie. Bien plus sou-
vent il ne relèvera aucunement les assertions d'autrui,<
surtout si ces dires regardent ses opinions personnelles ,
parce que cela pourrait lui attirer des répliques dans*
dby Google
U$qpeJJe» il rUq^ewit d'avoir .le dessous, tandis qu'en
qestant «a appareace indifférent , il.se donne «m air
d'autant pins, modeste , qu'il sait faire croire à aes amis
avoir de bonnes raisons à donner s'il le voulait.
. Comme il s'iagit de jaire , de l'effet, H £atit que les pu-
bUcatwns occupent de la place dans une bibliothèque,
aérien de mieux pour cela .que d'adopter un grand
fniftnat, )Un in*fosio par exemple ,.au d'espacer bien les
lignes du* texte.. Le public , toujours dupe , achète ains
fort. cher du bon papier,: sans s'apercevoir que la repu,
tatipn de certains auteurs : réside uniquement dans aa
grandeur et sa beauté. Quant à l'éditeur il ne s'attache
qu-ftu nombre d'exemplaires dont fauteur a eu le talent
ci 'assuner le placement»
D'une autre part, il&nt à tout prix se donner nu air
d'éfcre universellement profond ,. cequeles'progrès ac-
tt&afc des: sciences rendent impossible , or pour arriver à
ce but ici sans élre *blig& de jeter *on< masque de mo-
destie,; on prend pour chaque branche de science un ami.
aide 9 à qui on peut rendre dans l'occasion de petits
sewicesisemblables, ou qui est dans le besoins Quelque-
fois celte subdivision du travail peut devenir tellemen t
forte, qu'au bout du <x>mpte, on est embarrassé de savoir
s'il reste à l'auteur quelque chose de plus- que- l'honneur
de la préface et l'annonce de ses collaborateurs .
JJnfin» le plus grand talent du jour de* savants de cette
espèce, c'est de t'aotaparer de toutes les avenuesaux places
et aux honneurs. Or, pour cela, Fétade vraiment di-
plomatique du terrain où ils demeurent, les pousse vers
lest wvunités des coteries savantes les plus puissantes.
IHou contents de les encenser de vive voix et par écrit ,
ils (évitent tous les énoncés, toutes les discussions qui
pourraient le moins du monde choquer les idées de
lew& patrons, risque à s'en venger dans l'intimité ou
dby Google
«PRIT DÈS OUVRAGES GEOLOGIQUES. 46S
après lear mort. Si par hasard ces petit* principales de
la science, quelquefois simplement usurpateurs, ont une
langue scientifique particulière, ils ne manquent pas de
l'adopter, sans s'embarrasser de-son Surdité, ou de ses
taconvémeots.
Lorsque les savants de cette trempe 'habitent des en*
droits ou il y a des académies, Us ne cessent de se rap-
peler au souvenir de tous les membres de ees dernières,
si. du moins ils «e peuvent pas les avoir tous pour amis.
Si les. .académies sent dans l'usage de faire des rapports
sur les mémoires ou les ouvrages présenté*, il n'y en a
guère que pour eux, car les personnes, quelque mérite
qu'elles ayant,- ai elles ne savent ni harceler * ni flatter
leurs juges, sont sujettes à être oubliées. Puis, comme les
notabilités ont leurs protégés, il y a use petite tactique
qui arrange les choses de manière qu'on ne fait pas de
rapports, ou qu'on recule du moins des rapports sur les
ouvrages des. personnes qu'on juge pouvoir entrer, une
fois ou une. autre, en concurrence avec ses amis. Dan»
l'intervalle les manuscrits passent à ria^p cession et il n'y
a plus lieu à faille de rapport, et <Jwm le frit le public,
si ce n'est l'auteur, oublie très vite le travail imposé aux
doctes académiciens, voire, mèiue leur fiche de consola-
tion, savoir un. rapport verbal*. A. Paris , par exemple,
eotte petitesse d- esprit a amusé à plusieurs, reprises, le pu-
blic , d'autant plus qu'on l'a vu s'exercer , non pas seu-
lement à l'égard d'étrangers, mais encore. à l'égard de
régna celés. I* néopotisme,et le favoritisme .sont à l'or-
dre; du? jçur; décidément un peu de charlatanisme ré-
hausse le mérite, heureux ceuxquiwv^tAiMtaiser cette
livrée.
L'aecessiau anx«ociéAés>sav,*ntes influentes est un au-
ine moyeu puissant d'avaucemeuty on.se fait agréger à
me société! kmx même on se déclare fondateur d'une
dby Google
464 ESPRIT DES OUVRAGES GEOLOGIQUES»
association , non pas pour Patnour des progrès scientifi»
ques , mais après avoir calculé froidement les nouvelles
connaissances qu'on pourra faire atnsr, et le relief qu'on
a la chance d'acquérir. Si le calcul a été mal basé et que
faute d'assiduité ou de talents, d'autres moissonnent ee
qu'on espérait gagner, on change son jeu et on tache
de désorganiser au plus vite ce qu'on prenait jadis, on
bien on élève une tribune rivale.
Si l'ambitieux savant rencontre dans ces sociétés des
personnes avec lesquelles il puisse être mis en parallèle
pour quelque place ou distinction , il régnera toujours
une divergence d'opinion entre eux, les meilleures rai>
fans pour adopter telle ou telle idée ne pourront con-
vaincre en apparence le savant spéculateur. Quand son
antagoniste dit blanc, il- faut de toute nécessité qu'il
dise noir. Les sociétés savantes étant in ti tuées pour la
recherche de la vérité, c'est un véritable fléau pour
elles d'avoir de» membres de cette trempe, et si elles en
comptent plusieurs, un pareil ferment de discorde est
capable de les dissoudre, ou du moins lés gens impar-
tiaux s'en éloignent rassasiés d'ennui et haussant les
épaules de pitié.
Ensuite dans les pays ou là presse scientifique est ac-
tive, les mêmes personnes ont un talent particulier pour
se faire amis ou commensaux des principaux rédacteurs
des journaux, ou pour faire composer des revues de leurs
opuscules par des compères, quelquefois même avec pro-
messe de leur rendre le même service à la première occa-
sion. Le public est attrapé ainsi à tout instant, aussi bien
en Angleterre qu'en France, en Allemagne et ailleurs.
Ajoutez à cela le système des annonces répétées dans
les journaux avec une fréquence et un fracas qui rap-
pelle les marchands d'orviétan , puis les voyages habile-
ment faits dans les divers grands centres de sciences, afin
dby Google
ESPRIT DES OUVRAGES GEOLOGIQUES. 465
tU'y former de nouvelles liaisons semblables à celles qu'on
a déjà dans sa patrie, c'est-à-dire parmi les journalistes ,
les grands meneurs des coterie?, les familles inféodées
à divers établissements , aux professorats ou aux sociétés
savantes. Alors on comprendra comment des individus
même quelquefois sans talents, peuvent parvenir aisémen t
dans peu d'années à voir pleuvoir sur eux les diplômes
et les distinctions , et à entendre de tout côte retentir la
trompette de la renommée européenne. La mort seule
eU capable d'introduire la discordance dans ce concert
de louanges , où chaque joueur est engagé d'intérêt avec
ses soi-disants amis. Le peuple instruit qui est dans les
loges , est obligé d'attendre ce moment pour pouvoir
faire entendre ses humbles remontrances.
Mainteuant entre ces deux reflets que des tournures
divers d'esprit donnent aux ouvrages géologiques, il y a
nécessairement des variétés de coloris ; ainsi, si le savant
ambitieux a vraiment du talent , il cachera habilement
son jeu, et sera bien plus difficile à démasquer, puis-
qu'il aura pu faire de véritables observations ; au con-
traire s'il est dépourvu de capacité , ou même s'il n'a pas
su suppléer par la patience jusqu'à un certain point à
-ce qui lui manque, il descend tout-à-fait au rang des
charlatans , et ne trompe que le grand public toujours
prêt à se laisser prendre aux belles paroles et aux grandes
^enseignes.
Reste maintenant à chaque auteur à voir quel chemin
il veut faire , quel honneur il veut mériter , s'il aime
mieux ou si du moins cela lui est plus avantageux d'ac-
quérir une réputation viagère que l'immortalité. Chaque
caractère , chaque position sociale a ses goûts , ses ten ,
dances ; il jie s'agit pas ici de s'appesantir sur l'appré-
ciation de chacune de ces dernières , mais ayant exposé
les moyens de faire des observations, puis ceux de les
20*
Digitized by LjOOQIC
4â* Mèè& kâm lûByBàââMë aECMGiQotg*
communiquer à se* semblables , j'ai regardé comme on
devoir de terminer par dévoiler aussi bien les effets des
&ihleses hamaiocst jûooune ceux des qualités honorables
sur la rédaction dos ouvrages de géologie. Savoir aper-
cevoir l'esprit qui a présidé à 4a composition d'une
«euvre,>est pour ainsi dire interposer entre ses yeux
elle livre diverses espèces de lunettes suivant le genre de
caractère de l'auteur. Enfin c'est le aeul moyen- de pou-
voir comparer entre eux des uttiteurs différents , et peser
équitablemen t leur mérite intrinsèque.
FIN.
dby Google
cOlôkation *sa b6C«M» 4É#
ADDENDA.
Coloration des roches. La coloration des roches
provient, tantôt de la couleur de quelques-uns de leurs
minéraux, tantôt de la dissémination de particules mé-
talliques. Ainsi , un granité paraîtra vert à cause de la
couleur de aon feldspath , an porphyre range ou noir,
à cause de sa pâte particulière, etc», tandis qu'an grès
ter* rouge ou bigarré, par suite de la dissémination de
particules de fer ou de manganèse; Ces deux métaux, et
autant le premier , sont les matières colorantes les plus
fréquentes dans les roches ; le fer se présente de cette
manière, sous la forme de divers oxydes, hydrates et car-
bonates, et il en est de ment* du manganèse. Il yt* aussi
ttertaraes colorations vertes *t grisâtres, qai proviennent
de carbonate ou & oxyde de cuivre, et plus rarement
l'oxyde de chrome est la matière colorante verdâtre de
quelques roches dans certaineslocalités. Enfin, iecarrbone
et le bitume sont la source de la coulear foncée de beau-
coup de roches , soit oeptnnienries /soit ignées. Totites
.les autres colorations , comme, par exemple* «elle pro-
duite par le fiuore , etc., sont des raretés.
Les; roches ont quatre genres de coloration j les unes
sent un produit de la dissémination de paTtkul es métal-
liques ayant eu lien lors de la formation de ces masses*
Ainsi un porphyre foncé en apparence ampbibolique
est souvent simplement noirci par nn oxyde de fer, de
manière .à blanchir an chalumeau >et ifoudre ai verre
dby Google
468 Division du système primaire*
blanc, etc. L'autre coloration est une suite d'infiltrations
postérieures au dépôt des roches, il arrive ainsi que
certains minéraux perdent certains éléments, et que la
dissémination des particules décomposées modifie la
couleur de la roche. Il arrive aussi qu'une roche ren-
fermant des nids métalliques > les minerais changent un
peu de nature par la décomposition , et que des infiltra-
tions , en transportant de ces particules , donnent une
couleur particulière à la roche autour de ces amas étran-
gers. Dans ce cas , on observe quelquefois un certain
arrangement dans les particules colorantes , qui semble-
rait avoir été provoqué par quelque jeu des affinités
électro-chimiques. Certaines d end ri tes rentrent peut-être
aussi dans ce genre de production minérale.
Beaucoup de roches ont été sujettes , après leur for-
mation, à des colorations par infiltration , par suite de
leur position au-dessous de certaines masses ou au-dessous
• de certains liquides , tenant en suspension ou dissolution
.des matières colorantes. La distribution de ces der-
rières est souvent intéressante à remarquer , parce
.qu'elle n'affecte que certaines portions de roches , ou
bien qu'elle s'étend à plusieurs couches ou même à plu-
sieurs portions de diverses roches.
Enfin un dernier genre de coloration des roches , est
celui qu'ont éprouvé certains dépôts placés à côté de
masses ignées, ou ayant été pénétrés par des émanations
acides ou des sublimations métalliques de fer , de man-
ganèse ou de tout .'autre métal ( voyez vol. i , p. 483 ).
Système primaire ancien. M. Sedgwick a annoncé au
congrès scientifique de Dublin, qu'il croyait pouvoir
diviser en trois étages le grand système primaire dn
dCumberland et du pays de Galles , qui est inférieur
au système silurien de M. Murchison. L'étage infé-
rieur serait composé surtout de schistes sans fossiles;
dby Google
CALCAIRES GRENUS. 469
dans Fétage moyen des agglomérats et des porphyres
s*associeraient aux schistes encore sans pétrifications,
tandis que dans l'étage supérieur il y aurait beaucoup
de masses calcaires et des fossiles. Il désigne ce système
sous la dénomiuation de Cumbrian System.
Ainsi , grâce aux efforts de MM. Sedgwict et Mur-
chison, le sol primaire du nord-ouest de l'Europe serait
débrouillé à peu près comme son soi secondaire, or ce
travail sera très utile lors même que les subdivisions s'éta-
bliront peut-être d'une manière différente dans d'autres
contrées. Les géologues dii continent ne peuvent res-
ter en arrière de leur confrères en deçà de la Manche.
Calcaires grenus. M. de Léonliard a proposé les ques-
tions suivantes relativement aux calcaires grenus et aux-
dolomies :
' Les roches ont-elles l'air de remplir des fentes , ou
sont-elles en couches , ou en amas transversal? Y a-t-il
«les indices qu'elles ont été poussées violemment au mi-
lieu des couches qui les renferment ou les recouvrent?
Ces masses ont- elles une direction déterminée, et si c'est
ainsi, dans quelles relations cette dernière est-elle avec la
direction dés couches environnantes? Quelle est leur
puissance? Jusqu'à quelle profondeur les a-t-on mis à
découvert? Les a-t-on percé dé part en part? Dispa-
raissent-elles à une certaine profondeur? Ressortent-
elies ci et là du milieu dés couches voisines, et sous
quelles formes? Sont-elles couvertes par d'autres ro-
ches? Sont-elles véritablement stratifiées?
Observe-t-on des irrégularités dans les roches strati-
fiées ou massives au voisinage des calcaires? La ligne de
séparation est-elle très irrégulière, en zigzag? les cal-
caires s'y ramifient-ils en petits filons £ Kernarque-t-on
aux points de contact de ces roches et des autres , des
surfaces polies et striées? Des traces de friction se voyent-
clîes sur les calcaires ou sur les autres roches?
dby Google
470 DOLOMÏES*
Les calcaires empâtent-ils des fragments des couches
a voisinantes , ou même des lits entiers étrangers? Ou
bien y a-t-il des fragments calcaires dans les roches qui
(es enveloppent ? Quclte est la nature de ces fragments
dans les deux cas? Paraissent-ils avoir éprouvé quelques
altérations ?
Les calcaires sont-ils partout grenus ? Leur naturecris-
talline diminue-t-elle de l'intérieur Vers leur surface ,
ou le contraire a-t-il lieu? La texture grenue passe-t-elle
à la compacté? Quelles particularités observe-t-on dans
ces passsages? Y a-t-il encore des fossiles dans les points
où s'opèrent ce* transitions? Les calcaires renferment-
ils des druses de spath calcaire ? Sont-ils dans le milieu
ou sur le bord des masses ?
Contiennent-ils des substances accidentelles ? Ces der-
nières sont-elles partout ou seulement çà et la? Sont-ce
des grenats, des idocrases, du mica, de la wollastomte,
du fluoré, des amphiboles, des pyrites , du fer oxydulé,
du cuivre oxydulé, etc.? Ces minéraux ne se trouvent-ils
que dans les endroits ou le calcaire est en contact avec
d'autres roches? Jusqu'à quelle distance de ces points
s'étendent les mélanges de substances étrangères ? Ces
dernières sont-elles différentes suivant les roches (gra-
nité, micaschiste,, schiste argileux ) avec lesquelles la
même masse calcaire ou différents calcaires sont ce
contact ?
Les calcaires grenus renferment-ils des filons d'autres
roches et quels sont alors leurs rapports réciproques? Y
a-tril près des calcaires des dolomies , des gypses ou des
cargnieules ?
Dolomies* M. Virlet vient de proposer une nouvelle
théorie pour Information ignée des Dolomies. Les chi-
mistes ont objecté dernièrement que certaines eaux .ther'
maies salines et acidulés , déposent du carbonate de maJ
dby Google
DfttttâBtfttôN ma rtMrus» 471
gnetie, oonmicM» Daubeny Ta trouvé , par exemple , a
tome del Aisnunziata , que ce carbonate n'est pas volatil
et qu'il se décompose à la chaleur rouge. Or , la nature
n'aurattaile pas pu procéder par voie de double décoin*
position -chimique. Tous les niurtates étant volatil*, la
magnésie ntamitHclle pas pu arriver sous cet état et don-
ner lieu à la formation d'un hydrochlorate de chaux
soluble^quiattiraitété enlevé par l'infiltration des eaux ,
tandis que la magnésie se serait com&sée.avec la partie
de lucide carbonique mise en liberté , ce qui aurait servi
à former, le double carbonate de magnésie et de chaux
qui constitue 2a véritable Dolomie, roche qu'on confond
trop souvent avec les calcaires magnésiens ou cette terre
n'est que mélangée. Le gaz acide hydrocblorique est
un des gaz qui se dégagent le plus fréquemment des vol-
cans, et des mariâtes ont du. se dégager auti*efois beau-
coup plu&abondamraent encore, si on admet quedenam-
Weux dépôts de sel gemme ont été formés par voie
de volatilisation au milieu des terrains qui les recèlent.
Ce mène, géologue a appliqué A l'explication de l'ori-
gine d'«ne couche ferrîfère de Sargans, les idées de
transmutations électro-chimiques, basées sur les travaux
de M. Becquerel et dont j'ai parlé dans le t. Irr, p. 483
et 4qi (Bull, de la S&c. g&l. de Fr. , vol. 6, p.3i3 ),
Fossiles. M. Phillips a fait un travail sur la distribution
éoBÀttacus fossiles; il y en a une espèce qui se trouve
dans toutes les couches des oolites et du lias , une espèce
particulière dans le coràlrag, quatre espèces dans le grès
vert et quelques espèces locales. En général, les espèces
fossiles paraissent avoir une plus grande étendue géo-
graphique que les espèces vivantes.
Le même auteur s'est occupé aussi des Bélemniles ;
i1<en distingue cent espèces, dont trente-quatre sont eu
Angleterre, Les espèces communes dans la craie de
dby Google
472 0I8TRIBTJTIO* DES FOSgttSSV
l'Europe continentale, sont rares dans la même formai
tion de l'Angleterre et vice versd. On a ainsi un nouvel
exemple du changement qu'éprouve la- paléontologie
d'un même dépôt surtout secondaire ou tertiaire, lors-
qu'on poursuit ce dernier depuis l'Europe septentrio-
nale jusques dans les zones méditerranéenne et équa-
toriale.
M, Phillips a indiqué certaines différences entre les
espèces des mêmes couches , observées- dans le nord
et le sud de l'Angleterre, mais en passant la Manche,
des genres même nouveaux se présentent dans les dé-
pôts, comme, par exemple, lesNérinées, les Dicéras, etc.,
du coralrag et des assises jurassiques supérieures, tandis
quedanslazone méditerranéenne, des familles nouvelles,
tels que les Rudistes et les N uni nullités, viennent aug-r
inenter le contraste paléontologique entre le nord et le
midi , et. changer plus ou moins la caractéristique
zoologique des formations. D'une autre part, certains
genres (Cranies, etc.) ', et certaines espèces de l'Europe
septentrionale et même centrale (Gryphea arcuata} vir-
gula, et columba, Ostrea deltoïdea , etc. ), disparaissent
dans la zone méridionale , au moins dans les dépôts où
ils étaient caractéristiques dans le nord. Or, cette diver-
sité des fossiles d'une même formation suivant les
latitudes, se laisse poursuivre aussi jusqu!à un certain
point dans le sol primaire, ainsi on peut opposer les
fossiles anciens de la Scandinavie à ceux de la Bretagne,
del'Eifel (Calcéofes), de l'Europe centrale , de l'Es-
pagne, des Etats-Unis , etc. Enfin on observe eu géné-
ral :dàus la distribution dés espèces, une-sorte de grou-
pement géographique et- des différences , résultant de
la nature variée des stations et des habitudes des divers
animaux, tels que la profondeur des mers, leur fond
rocailleux ou vaseux , le voisinage ou Féloignement des
dby Google
TRACES 0B PAS S>' ANIMAUX 475;
rivages, etc.; comme c'est du reste encore le cas pour,
la distribution de tous les êtres rivants. 11 y aurait uu»
travail intéressant à- faire sur ce sujet , quoique les liste»
de fossiles soient encore incomplètes.
Traces de pas d'animaux. Sur des points douteux on»
ne saurait entendre trop d'opinions , c'est ce qui m'en-
gage à reproduire les* idées de M. Link sur les pas nom-
breux d'animaux observés dans le grès bigarré de ffild-<
Jburghausen. Ces animaux- ont marché sur un sol ar-
gileux qui a été couvert ensuite d'une couche de grès,
de manière que la partie inférieure de ce dernier offre
le contre-moulage des foulées originales qui sont en
creux. Il y a distingué les pattes de quatre espèces
d'animaux. Les traces les plus communes indiquent
deux trains antérieurs et postérieurs , celles des pattes
de devant' out environ six pouces de longueur , celles
de derrière sont moitié plus petites. Les unes et les
autres ont cinq doigts r le pouce s'écarte presque
angle droit des autres doigts. Les deux- pouces dune
2>aire de pattes sont dirigés toujours du même côté ,
mais les pouces de la- paire suivante de pattes sont diri-
gés du côté opposé , l'animal a dono marché l'amble.
Les paires de pattes se suivant en ligne droite , l'animal
a dû marcher en fauchant. Tous les mammifères à pou-
les séparés sont plantigrades j or , dans lès traces en
question , il n'y a pas la moindre indication de tarse r
même dans les endroits ou l'animal paraît avoir glissg.
D'un autre côté , les batraciens ont très souvent le pouce
éloigné des autres doigts sans tarse proéminent y chez
eux les pattes de devant sont quelquefois plus petites que
celles de derrière. Les salamandres ont l'allure de mar-
cher l'amble , mais leurs pieds de droite et de gauche
ne viennent pas se placer sur une même ligue droite ;
d'une autre part; les caméléons marchent ainsi. En
dby Google
474 CBATB*M Ml SOUMVMIEflt.
conséquence, M. Link oenclut , avec M. deMoatter,'
«pae les ftuimaus en question étaient «les batraciens ou
de» sauréeas gigantesques ,- et il y reconnaît de plu» des
empreintes en réseau de racines ou d'espèces de rhi-
zomesextraordinaîresàaiiastimies^^o^esyoL i, p. 5«5,
vol. a p. 340 et 4 ia).
La- question àe&aratères de soulèvements ou des soi*-
lèvements en générai rendrait intéressante la détermina-
tion exacte de l'inclinaison des nappes basaltiques ettrap-
péenaies aux Hébrides, dans le nord de l'Irlande et
même dans l'Ecosse méridionale (Campsiehills ). Il est
de fait qu'elles semblent placées quelquefois sur des pentes
assec considérables. Les quatre ou cinq nappes delà Chaus-
léedes Géants offrent même la particularité, de plonger
de la mer vers l'intérieur du pays sous un angle, qui ne
doit pas être au-dessous, si ce n'est au-dessus de 1 5 à
*ti° , autant que je me le rappelle. A moins de supposer
qu'elles ayent fait la bascule par suite d'un affaisement
arrivé dans l'intérieur de cette contrée , on doit croire
que ces coulées basaltiques font partie de bouches vol-
caniques, dont la place est occupée maintenant par la
mer entre l'Irlande et l'Ecosse. Or diverses considérations
semblent venir à l'appui de cette idée , savoir les cou-
ches de fragments ou de cendres volcaniques, remaniées
sous la forme de tufas, de boles ou de lithomarges , q«l
alternent avec les basaltes ; les infiltrations zéolitique»
et calcaires de ces derniers ; les scories volcaniques très
fraîches rejetées incessamment parlamersurla côte; et k
rocher isolé d'Àilsa, qui est , dit-on , siénitique et prisme.
La pesanteur des scories me porté à regarder comme er-
ronée l'idée qu'elles sont venues d'Irlande au moyen du
grand courant équa tonal, comme on le pense communé-
ment. Les infiltrations prouvent que ces nappes ont été
sous la mer, car on n'en voit pas dans les coulées aya»1
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CEATÎKES 3M2 SOULEVEMENT 475
eu lieu à l'air libre, en dait*m inférer qu'elles ont été
soulevées sans changer de position ou en ayaut fait bas-
cule? Puis est-il bien avéré que le roc d' A Usa soit une
masse de si en i te ancienne et non une variété de trachyte?
Néanmoins dans le nord de L'Irlande , il y aurait eu en-
core d'autres centres volcaniques, comme celui où exis-
tenljraaâj tenant les. roches argilolijiques et se*»i-3>ei4iti-
ques de Saudybrae , dans le comté d'Antrim. L'origine
des nappes de l'île deStaffa et d'autres îles des Hébrides,
présuppose aussi évidemment des volcans disparus dans
les flots de l'Atlantique.
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476 CAftTES GEOLOGIQUES D'ECOSSE.
APPENDICE A.
CATALOGUE DE» MEILLEURES CARTES GEOLO-
GIQUES (1). *
Europe. Carte de M. Olsen (Esq. orogr. de l'Europe,-
Copenhague, i83o ) et ma carte générale , Paris , i&iC;,
i f., chez Lancé, rue dur Bouloy, n° f (prix 5 fr.).
Iles Feroe. C. de M. Forkhammer {Mém. de VAcad.
de Copenhague).
Iles Shetland. C. de M. ffibbert, 1821.
Hébrides. G. à* M-. Maeculloch, i8ao, avec coupes.
C. de l'île de Sky, par le même ( Tràns. géoL de
Londres, vol. 3> pi. 1, vol. 4« part, a, p\. 9, et N. S.
vol. i, p. 60), par M. drGEyohausen (Arcluv* de
Karsten, vol. 1, pi. 1).
Ecosse, ma carte (1820). C. d'une partie de l'Ecosse,
par MM. Sedgwicket Vinvàiisou {Trans.géol. deLon*
rf/w,N.S., -vol.-a, pi. 3i, et vol. 3, pi. 1 3). C. de la côte
nord-est de l'Ecosse, etc., par les mêmes (rf//oN. S.
vol. a, pi. 3i). C. des environs d'Edimbourg, par
M. Necker, 18a i.C. des al lu vions autour de cette ville,
par Sir J. Hall (Trans.phîl., d'Édimb., i8i4)'. Coupe
de l'enchevêtrement du trapp et des grès, au château
d'Edimbourg, par M. Grecnock(J?^.p/«7.,/. juill. i834,
(1) Voyez l'appendice B pour les titrer de* ouvrage* oè~ se
trouvent les cartes*
Digitized by VjOOQlC
CARTES GÉOLOGIQUES DJRLANDE. 477
p. 193). C. de la vallée de Glentilt, par MM. Webb
Seymour (Tra/w. phil. d'Edimb., 181 5), et Macculloch
(Trans. géol. de Londres, vol. 3, pi. i3). C. le4ongdu
North Esk, par M. Imrie {Trans. phil. d'Edimb.
vol. 6). G. du bord mérid. du lac Ness, par M. Anderson
(•/. of Se. de Brewster, janv. 1826). C. des terrasses
parallèles de GlenHoy, par MM. Macculioch ( TV. geol
de Lond., vol. 4> pi* 1 4 àa2), etDick-Lauderdale (Trans.
phil. d'Edimb. y vol.9). C. du Forfarshire, par M. Lyell
{Trans. géol., de Londres, N. S. , vol. 2 pi. 10 et ! 1).
C. de l'île d'Arran, du mont BenNevis, de Salisburv-
Craig , par MM. d'OEynhausen et Dechen ( Arehiv.f.
Minéral, de M. Karsten, vol. 1, pi. 8, vol. 2, pi. 1 et 3).
C. du Berwkkshire, par MM. Withani et Winch (Trans.
ofthenat. /*«/. soc» ofNorthumb. vol. 1). Uqe carte
générale en 4 f.,. laissée par M. Macçulloeh, va paraître
àJiOndres,
Irlande. G. de la -partie nord-est, -par M. Berger
(Tr. géol. de Londres, vol. 3, pi. 8). C. de la partie
çud-est, et des monts Croghan Rinshela (dito, vol. 5,
pi. i5, 16 et 11). C. du comté de Waterford, par
JVI. Holdsworth (/. ofthe geoL soc. oj Dublin , vol. 1,
.part. 2. ) G. du comté de Limerick , par M. Ainsworth
{dilo). C. des cavernes de Coolagauranrœ<comté de Tip*-
perary , par M. Kearney (dilo). C. des environs de Du-
blin, par M. Stephen , 1812. C. des houillères de Leins*
tershire, de ConoaughtetdeBalIycastle, par M. Griffith,
i8i4> 181 0 et 1828. Ce savant va publier une carte gé-
nérale de cette île. C. des tourbières, publiée en 1814,
par ordre du parlement.
Angleterre. C. générale, par M. Smith, 1816. C. gé-
nérale de M. Greenough, 1821 (prix, 5 liv. st.). Réduc-
tion de. cette carte, par G airdner, 1826. Petite réduction,
.par MM. PhilUpsel Bakeivell. A tla* géologique des comtés
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476 CARTES CÉOL. D* ANGLETERRE .
d'Angleterre, par M. Smith (cartes de Kcat, de Norfolk,
de Wilte) de Sussex ( 1 81 9), des comtés de Gloucester , de
Suwey, de Suffolk, de Berk$(t8ao), d'Essex, deDor-
setshire, d'Harfordshire, de Hampshire, de Surcey, etc.),
ottvr. uon achevé (prix, .5 sch. 6 ê. la f .). G* d« comté»,
publiés par la Soc. d'AgricuLture, de 1790 à> 181 3. C. des
terrains houîUers , par M. d'OEyoturusen (Archiv. f.
Minéral, vol. 5, cah. 1, pi. 1).
lied* M an. C. par MM. MaccuUocb (Wesfc Iskmd*>,
et Hcnslow (2V. géol. de Londres, vol. 5rpl. 35).
Northmmberland. G. de MM. Winch ( dito, \tA: 4 >
pi. 1), Wood(7X qfthenai.hist.soc. o/NorthumberL,
vol. 1, pU a8). C. du terrain houiiJer, par M, BudcWe
(dilûy voL 1 , pi. ao). Coupes de la côte^ pap-M; Trevelyan
(Mém. ofihe Werner soc, vôh 4* P*rti-»).
Cumberland* G. des en viromwF Appleby , ptt* Mv Buck-
land (TV. géoU de Londres, vol. 4, pi. 5). M. SfcdgAVkk
donnera la carte de ce comté et du. Westniorelrôd.
Lancashire. C« de M. Elias HaH> Londres/ 1884.
Comté de Chester. Ç. des environ» de Norwich , par
le Dr. Holland \Tr. gëol. de Londres, vol. 1).
Pays de Galles. C. d'Auglesea , par- M. Henwood
(7>. phiL de Cambridge, vol. a). G. des bassins houillers
de? comtés de Monmoulh, Glamorgaa, Bi<econ, Car-
mprthen et Pembroke, par M. Martin (Lond. phi t.
Trans.) vol. 96, p. 34*)- G. de» environs de Gader
Idrïs, par M. Aikin (ï>. géoi. , N; S. vol. a, pi*. u8
et 29). C. du terrain bouiiler du pays de Galles méridio-
nal, par M. Forster (Trahi, cf the nat* histo soc. 0/
Northumb.y vol. 2). Coupes, par M; Tayfor ( Tfe soc.
géol. de Londres, N. S. vol. 3). G. des ^ cônttéir de
Salop, de Hercford , do ftadoor, de Mdnfgoatfery , de
Brecknock , de Gaerniarthen., de Monruotith, de Wor-
chester et de Glouecater, par Mv Murcbfeort (Geoiogy
dby Google
CAUTES GEQL. D'AKGlETBRItË, 479
of the (blindes qfSalop, etc., Loodon, i836, in-8°
avec pl.)l
Glo&cestetskire* C. des environ* de> Bristol et de la
forêt de Dean, par MM* Bifcklatid et Couybcare ( Tr.
gdol.ée Lottdtvs, W;Si roi. i, pi. 33 k$tyv C« des envi-
rons de TorUrorth, pttrM. We&ver {dite, pi- 3gD«
Sommersëtshitei G> de M* Rentier (afr'/o, A* S. vol 3,
pi. *3}.
Dtvonshrre. G.en*8 feuilles, par Mi de la'Bècfae, i834
à i835. G. entre Sidonurth et Bridpbrtkarbour, par le
méf»ë(7>. géd de Lond. , N. S. vor i, pk'8). C» entre
Teignmoatb et Portland, par M. Budtfaad (dito, A. S.
vol-, i, pi. i3 et i4). C. de Torbay, par M. de la Bêche
[ditoy N. S. vol. 3, pi. 18). C. des environs de Plymauth,
par MM. Hennahet Prideaox (Ti*ans. qftbe Piymouth
Instit.j vol: 1). C; des environs de Torquay, par M. Ble-
witt (The guide to Torquay , i83s).
Comouailles. C. de M; Rich. Tfeoma*, *8i§. C. de
M. Boâse (ÏV. of> the rùy* geai., Soc. qf CotnWaU ,
vol. 4,-pl. 1 , oa dtfrt. des Mines, vok 9, pt: 7^18*^4). C.
des environs de Ltaard (dko9 voK 1, pi. 2). C de la
commune de» Sarnt-Jtist, par M. ;€avnc (dù&> vol. 2,
pi. 7). G. deGurnardshead et'Landsendjpàr Mv Forbes
[dito, pi. 5 et 6). C. du Mont Sbrrel et dë*la forêt de
Charnwood, parSfiVhHHps^/îrtte^a/y^^.jjàttv. 18^4).
£. desenvrronsdePenryn-jparM. Fxyz(Lmd. a. Edin.
phil. majg:9 3*sér: vui. 2; n* ri, p.3ïi6). Plan* dte filons
métallifères(!Tr.;iS,06\' geot dirCorn., vtA.- v9 pi. 5, vol. 2,
pl. 4, 6 à 8, vol. 4, pt. 7, 8, et a3y. Filons granitiques,
par MM: Môyte ( Artnnlsofphihy août 1 8*3 •> et «FOeyn-
hausetr(«ftfft>, iédk}). '
Oxforsftirv. G, dtes volées d'Eveniodeetdc la Tamise,
par M. Buckland (7>. geo/. ; A: S; voK 5, pl: 3j).-
NorfbBi. e. par MMf. Sam. Woodward ( Outlinothe
dby Google
480 CARTES GEOt. D'AttCLETErRftE,
geclogyof Norfolk, i833). C. des environs de Hackness,
par M. Smith, i83a.
Vorkshire.C, de la côte du Yorkshire, par MM. Young,
(À Geolog. Survey ofthe Yorkshire coasL etc. W.hitby,
j8a8, îii-40, avec pi *).4t Phillips, 1 835. C* des bords de
riiumber, par M. Vemon (Annals ofphH., juin ,i8a6).
Durbam: G. du Teesdaie, cite. , par M. Sedgwick(ZV.
soc. phiL de Cambridge, i8a3,pl.aj çt i8a4, pi. 7 à 10).
C. de certaines parties de ce comté^ du Yorkshire et .du
Derbyshire, etc., par le même (Zr. geol., N..S. vol. 3,
pi. 4)* G. du grès rouge du Durham, par M- Huttou
( Trans. de ia Soc. du Norihumb^ vol. a).
fVarwickshire.C.f^ M[. Yate (Z>. geol., N. S. vol. a,
f\. a6eta7).
Pembrokeshine. C. delà partie méridionale, par M. de
JaJBèche (Tr. geoL, N. S. vol. a, pi. 1 et a).
TVorcestershire. C. par M,. Hastrogs (Illustrât* ofthe
nat. hist.of Worcestershire, i834). C. des environs de
Tortworth , par M, Cumberland \dito, vp\. 1, pi. 39).
G. de la vallée de Liçkey, par M. Buckland (dito, A. S.
vol. 5., pi. 36). G. des monts Mal ver n, par M. Ho ruer
(dito, voL 1),. C. d'une partie de ce comté par M. Strick-
[&i\à(Lond. a. Edinb.phiL mag.9 féy. 1 834).
Leicestershire. G. des environs de J^eicester , par
M» Porstcr {Annals ofphil„ mai, 1839). C. d'une partie
duCraven, par M. Phillips ( Tr. geol., \. S- vol. 3, pi. a).
C. de la forêt de Dean, etc., par M. Jtfaclauchlan {Lond.
a. Edinb. phil. mag., vol. a, p. 3o6). C. de la forêt de
CharnwooA,parM. Sedgwick, i835.
Surrey* G- du bassin de Londres , par MM. Webster
(Tr. geol; vol. a , pi. 10 et 1 1, Buckland, (dito, vol. 4 9
pi. i3). C. des vallées de Kiog Clere et Ham, par
le même (otto, N. S. vol. a , pi. 17).
Susses. G. de la partie occidentale , d'une partie du
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CARTES GEOL. DE BELGIQUE. '481
Surrey et du Hants, par M. Murchison (Tr. geol. , N.
S. , vol. 2, pi. i4 )• G. de la partie S. £. , par M. Man-
tcll, 1822, 1823 et i833 (Geology qf the S. E. of
Enftand, i833). G. de Tilgate, par le même, 1827. C.
de M. Martin (fieolog. mem. on a pari qfwest. Sussex,
1828 , in 4° )• G. des environs de Hastings, par
M. Fitton ( Geolog. Sketch ofthe vicinity o/Hastings 9
i833, Àpp. an Guide to Hastings et Si. -Léonard).
lie de TVight. C. par M. Webster ( Tr. géol. , vol 2 ,
pi. 9, vol. 5, pi. 1, et N» S. , vol. 2 , pi. 5 , et descript.
de cette Ile , par Sir H.Englefield).G. delà partie sud ,
par M. Fitton ( Annals of phil., nov. 1824 ). :
Iles de Gucrnesey, etc. C. par M. Macculloch ( TV.
geol. f vol. 1 , ) et Nelson ( Quart. J. ofSc. , vol. 28, p.
35g ).
Ile de Helgoland. G. par Lappenberg ( Ueberd. ehe-
malig. Umfangy etc. Hambourg, i83o, in 8°); coupe,
par M. Macculloch ( Tr. géol. de Londres , vol. 1 )<
Belgique. G. de M. Jobard, Bruxelles, i832. G. du
terrain schisteux , par MM. d'Oeynhausen et Dechen ,v
( Hertha , vol. 2 ). G. des bassins houillers , par le#
mêmes [Archivf. Min. , vol. 10, cah. 1 et vol. 9, cah.V
1 et 2). C. de la prov. de Liège , par M. Dnmont, i832 ,
{Mém. sur les quest. propos, par VAcad. de Bruxelles).
C. de l'ancien département de l'Oarthe , par M. WolfF,
Liège, 1809, 1 f., M. Morren donnera la C. duBrabant,
et M. Van Breda , une carte générale. G. du Luxem-
bourg, par M. Steininger, 1825.
France. C. de MM. Brochant , Dufrénoy et de Beau-
mont, i836. C. de M. d'Omalius (ses Èlém. de géologie
i835). G. détaillée à laquelle travaille le corps des ingév
nieurs géographes. G. de Monnet (N. ctE. delà France ,
Artois, Champagne, Lorraine, Alsace, eu tout 45 cartes )•
France septentr. C. de l'Ardenne {Annal, des Min. ,
II. 21
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482 CARTBS <GWL. DE FRANCE.
N. S. , vol. 4» pi. g9 %• 4 )• c« °*u Boulonnois , par
MM. Garnier ( Mém, géol. sur les terrains du bas Bou-
lonnois , Boulogqe-flur-Mer , i8a3, in*4°i) > et^Rozet
( Descript. geognost. du bas Boulonnois , *8a8, in-8° ).
G. des marbres près de Hardinghen , par M. Garnier
(Mém. concern. les recherches de houille dans le Pas-
de-Calais, i8a8y io-4° }. C. de l'Oise, par M. Graves
( manuscrit ), Deux coupes à travers ce dép., par
M. Hei icart-Ferraod , i83 1 et 1 83a.
Normandie. C. de la Seine -Inférieure, par M. Passy,
j832. G. du Calvados, par M. de Caumont, 1828,3e
édit. i83i..G. de la Manche, par le même i8?5.
France occidentale. G. de la Bretagne , par M. Bo-
blaye ( Ann. du Mus» , vol. i5 , 1827). G. du Finistère,
par M. Bourassin , 18&Ç. G. d'Ile et Vilaine, par
. M. Toulmouche {Mém. delà Soc. géol. de Fr.t vol. 2).
C. cantonale de la Sarthe, commencée sur l'échelle de
—^ par M. Triger, i836. C. inédite de la Mayenne 1
par le même auteur « C. de la ^oire-Inférieure , par
M. Dubuisson {Calai, delà coll. min.géogn. de ce dép»,
Nantes, i83o, in-8° ). C. de l'Ile de Noirmoutier , par
M. Bertrand-Gesïin(Afé>». de la Soc. géol. de Fr., vol. 1,
pi. 19, fig. 1 )• M. Rivière va publier la carte de h
Vendée et l'exécution de celle de Maine et Loire a été
votée par le conseil général de ce département.
Bassin parisien. C. des environs de Paris, par M. Broo-
gniart, 181 1, 18*2 et réduite i835. C. des environ*
de Soissons , par M. Héricart^Ferrand ( Ann. d. min,t
1821, 3 livr»). G. du dép. de l'Aisne, par M. d'Archiac,
i836. G. de3 environs de Ghâteau-Landon , parlf.flé-
ricart-Ferrand {Ann. d. Se. naU , juillet 1826). C de
la Touraineou de l'Indre et Loire,. par M. Dujardio
{Mém. de la Soc. géol. de Fr. , vol. 2 ).
France orientale. C. de la Lorraine , par M. Stei-
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CASTES çiOh. M FRANCE. 483
ninger {ffcrtha, vol. 5), C. de la Haute-Satae, par
M. Thirria, 1 833. Cdela partie méridionale des Vosges,
par M. Rozct, i834.C. du HaûtfRhin, par la Soc. indust.
de Mulhausea i834* Coupes de M. Elie {Ann. d. min.,
1829), Coupes de Sombernon , par Leschevin ( /. d<
m'fut !8i3). Coupes près d'Avallon, par M. de Boanard
{Ann. d. min. , 1825 ). Coupes près de Remilly , par
M. Pareto {Ann. d. Se. nat. 1826 ).
France centrale. C. de la France.ceptrale {Mem^on
the geology 0/ central France , par M. Scrope , Londres,
1829, in-4°, avec pi.). C. générale et de détail de l'Au-
vergne, par MM. Desmarets père et fils, i8a5. C. du
département du Puy-de-Dôme , par MM. Lecoq et
Bouillet (leur Itinéraire géologique , etc., i83i ), leur
Collection de vues et de coupes, i83o. C. du Mont-Dore
et du Cantal, par MM. Dufrénoy et Élie, i833. C. des
environs d'Issoire, par MM. Bouillet et Devèze {Essai
miner, et géol. , etc. , 1827 , in-fol.). C. des Puys de
Dôme, par M. de Buch ( Géogn. Beobacht. auf Reisen,
vol. 2, p. aa7 ). C. du Puy en Velay , par M. Bertrand
de Doué. C. des vallées d'Antraigues et de Thuys, par
Giraud-Soulavie {Hist, nat. duVivarais, 1796). C. du
mont Coupé, de la vallée d'Antraigues^eRochesauve
du Puy en Velay, etc. , par Faujas-Saint-Fond {Des-
cription des volcans de F Auvergne et du Vivarais
France sud-ouest. C. du Poitou, de TAngoumois, de
la Saintonge et d'une partie de la Vendée, par M. Mâ-
nes et Creissac {Ann. des mines, 1830, pi. 3). C. du
Lot-et-Garonne par M. Chaubard (manuscrit).
Pyrénées* C. de M. de Charpentier , 1823. C. des
Pyrénées orientales par M. Marcel de Serres {Mém. de
la Soc» linn. de Normandie, in-4°, vol. 1, part. 1
1829). C. du terrain igné des Corbjèrcs, par M. Tour'
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484 CARTES GÉÔL. DE SCIUE ET DE SAVOIE.
nal (Mém- de la Soc. géol. de France t vol. i , pi. 5}*
Coupes de M. Dufrénoy ( Ann. des mines , r 83a, i83<
et i835).
Languedoc. Ç. du bassin tertiaire de l'Aude et de la
Berre, par M. Tournai ( /. de géol, , vol.i , pi. 8). C.
de l'Hérault, par M. Marcel de Serres < Mém. de la
Soc. linn. du Calvaflos, roi. 3 , et Guide du voyageur
dans VHéra>dty i833).
France sud-est. G. du bassin d'Aix, par M. Bertrand-
Geslin {Mém. de la Soc.ïTliist. nal. de Paris, vol..i).
C. des alentours d'Aubenas, par ty. Brongniart (Ann. dès
Se. nat., sept. 1826). C. detylïrtpie^pavM.Gvas (Statut,
min. de la Drame, i835, in-8°). C. des Hautes-Alpes
et de l'Isère, par M. Gueymard (Sur laminer., la géol
et la métallurg. des Hautes-Àlpcs, i83o, dito sur l'Isère,
i83i ). C. des' environs de Qiessy et de Saint-Bel , par
M. Raby ( Ann. des min. 2V1. S. , vol. 4 > l>v. 6, pi*
Suisse. C, d'Ébel. C. de M. Keferstein (Teutschland)
vol. 2, i8?2)» G. du canton de Bâle, par M. Mériau,
1821 . G. du Jura entre Bâle et Aarwangcn par le même
( Denksqhriftd.àllgschweiz. Ges.J. Naturw, vol. 1,
pi. a)X. duSaint-Gothard, par MM. Lardy [dito, vol. 1,
part. *, et Weibel, Bâle, 182Ô, C. de l'Oberland bernois,
par M. Studer, 1 835. C. des environs de Bex, par M. Cbar-
pentier ( Minep. Tasch, i8ai, pi, a, et Ann. des min*)
1819, pi. 6). M.Rengger donnera la carte du Jura d'Ar-
govie, et M. Tburmann celle du Jura du Porentruyet
de Neufchâtel. Goupes de la vallée de la Reuss, parle
docteur Lusser ( Mém. de la Soc. hélv. , vol. 1, part. 1).
Coupe des Alpes de Lucerne, par M* Studer ( /<**•
Minerai. , i834, p. 5o4, pi. 6 ). Coupe du Rigi, par k
même ( dito , i835). Coupe de Coire à Ghiavenna, ptf
M. de Buch (Abh. der Berlin. Acad. 1819), Sis coup*
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cartes gSol. d'Allemagne. 485
|>arGimberaat (Pianos gëognosticos , etc. 1806, in-4°).
Coupes par M. Hugi ÇNaturh. Refse, i83o ). Coupe de la
Jongfrau et du Gstelliborn, par M. Studer ( Bull. soc.
géol. de France , vol. a , p. S 1 )• ,
Savoie, C. de Valqrsine, par M Necker (Mém. de
la Soc. de Phys. de Genève.f\ol. 3, 1828 et BibL univ.>
oct. 1826).
Europe centrale. C« de Simon: Schropp et de Berlin ,
3e édit , i83a,36f. C. «'étendant de Londres à Varsovie,
de Paris- à la Transylvanie^ de Venise à Cl ermont (prix*
lao fr. ). C. réduite par M. de Clémens Milwitz , Ber-
lin, i835y 1 f. C. du" nord-ouest de l'Allemagne, de
Wesel à Magdebourg et de Brillon à Erfurt , par M. F.
Hoffmann. Stuttgardt, rSaft ( Pr'z *00 &>)•
Allemagne nord-oueti. C. par M. Keferstein ( TeuU
schland, 182a, vol. a, cah. a). C* dés environs de
Salm-Château,parM. Deehfeh (Rheinland TVesiphalen,
vol. 3, pi. 4 ). C. des environs de Commern, par le même
X Àrchivf. Bârgbau de Rmten r vol. 9 f cah. 1 et a ).
C. des environs d'Eschweiler, par H. Schulze ( Rheinl.
JVestph.% vol. 1, pi. 6), et par M. Cléré(/. des min.,
vol. 36, pi. a). C. de l'Eifid, par MM. Steininger (1820),
et Scrope ( Q. J. ofSc.4 voL aï, p. ai6). C. dfe TEifel
et C. du Mosenbérg et du* volcan gazeux d'Uelmen, par
M. MiUcherlichCsadescriptiohdel'Êife^ i836).C. des en-
virons de Neigen, du Mosenbérg et du volcan de Gerols*
téin, par M. Stengel ( Rheinl. rVestpAal., vol. 1 , pi. a ,
3 et 4). G. des contrées entre la Moselle et' le Rhin, par
M. Steininger ( Gebirgs Karlé, etc. , Mayence , 182a ).
ti. de la vallée de Bertrich , par le même ( i8ao ) et par
M. Dechen {Rheinl. JVestphal, vol. 3, pi. 3% C. des
bords volcanisés du Bihin, par Bfose ( Ôrogr. Brief.,
1791 ) C. des environs du lac deLaacn, par M. de Buch,
ifla4« C. du district volcanique entre la Nette et la Érulily
dby Google
486 caatks clôt. t>*xLm*tAGHt.
ainsi que des bassins de Biederi et de Fusel, par M. Hib-
bert (ffist. of the extinct volcanos of the bassin of
Neuwied, Édimb., i83a, in-85). C. des deuxbordsdhr
Rhin de Bâle à Mayence, par MM. d'Oeynhausen , L*
Roche et Dechen (Gëogn. Umrisse d. Rheinlandèr, Es-
sen, i8*25, i vol. in-8*). C. du district de Kreotzn&ch,
par M. Burckhardt ( RheinL TVeslphaL , vol. 4 » P*« r
et i ). C. du Palatrnat du Rhin , par M. Mérian ( Tasch.
of min., ïSi3 ).
Nassau. C. du duché de [Nassau par M. StifFt (Gëogn;
Beschreib d. . H. Nassau, 1 83ï , in 8a). C. du Westerwald,
par Bêcher ( Beschreib. d. Oranien Nassau*. Lander,
1788). C. d'une partie du Westerwald, par Schmidt
{RheinL Weslph., vol. 3, pt.3,«t 2me édit. i836). '
Westphalie. C. du terrain schisteux, par M. Sakn-
Horstmar (RheinL Wesph. voï. 3, pi. 1 et a). C. des
contrées à Test du Rhin, par M. Dechen (drta9 vol, 2 ,
pi. 1). C. des environs d'Eftsen, par M. StanA^/^-
weùer umEilèén, 1818). C. des environs de Driburg,
par Fickler (Dirburger Taschenb, 1816). C. des envi-
rons deFyrinont, par MM. firahder et Kruger (Pyrmonts.
Mineralquellen, 1826).
liesse ducale. C. de la Wcttéravie -, par Mi KJipstein
(Versuch. e. geogn. Darstell. d. Kupferschief. derfVet-
terau., etc., i83o). C. de l'Ode Awald, par le même (Ge*
drangte Ubersicht d. Ergebnisse e. geognost. Erf. d.
Odenwaldes, 1 829 , in-8ô.)
Pays de Bade. C. du pays de Bade et du Wurtem-
berg, i834; dito, par M. Referstein (TcufschL, vol. 6,
cah. 1), C. du cercle du Necker inférieur, par M. Bronn
(GœaHeidelb.9 i83o). C. du KaiserthTul, par M. Eisen-
\6kr (Geognost* Beschreib. d. Kaiserstuhls. Fribourgen
Brisgau, 1829). C. de la partie sud de la Forét-Noire,
car M^Meviaja (Geognost* UbersichU d. sudl. Schwan-
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CARTES GÉOL. d' ALLEMAGNE- 4M'
wald. Basle, i83a). C. des environs de Kaudern (/. de
GéoLy vol. 2, pi. 2 , f. c). Profils de la Forét-Noire
(Hertha, vol. 10, cah. 3, et Géologie de M. Walchnes).
Wurtemberg. G. de M. de Mandelslohe, i835. C. de
M. de Tessing (Fortstaiist voit Wurtemberg, i823). C.
des environs de Villingén, de Wimpfen, etc., par
M. d'Aiberti {Die Gebirge Wurtemberg*, 1826). C. des
environs de Stuttgardt (Beschreib. von Stuttgardt , par
M. Plieninger, 1834, in-4°)« C. des bords duNecker, du
Rocher et de la Jast, par M. Charpentier (Ann. d. Min.,
1823, liv. 2). G. du bassin d'eau douce de Steinheim
(Mon Geog. Gemald. DeutschL, pi. 3). Vue del'Albe de
Souabe {Hertha, vol. 6, cah. 3). C de M. Rath, 1834.
Hanovre et Brunswick. C. de M. Keferstein (Teuts-
land, 1822, vol. 2). C. de Lunebourg, par M. Hoff-
mann (Ann. d. Chem. de Gilbert, vol. 76, 1824). C.
du pays de Brunswick; par M* Lachmann {Florabnms-
Vig&isis, 1827).*
Harz. C. de MM. Berghaus (1822), et Zimmermann
(Leipzig, i832, 1 f. ) G. dé la partie orientale, par
M. Zincken ( Der ostliche Harz , Brunswick, 1825,
in-8° ). C. des monts Ramberg et Rosstrapp , par le
même (Archiv. f. Min., vol. 5 , cah. 2, pi. 4 et 5).
C. du pays de Halberstadt et Magdebourg , par M. Hoff-
mann ( Beitrage zur genauern Kènntnirs d. geogn.
Verhaltniss. Nord-Deutschlands. Berlin, i8a3, in-8°).
Mansfeld. C. de Schulze {Geogn. Arbeit. de M. Freis-
Jfeben ); C. des environs de Wettin , par M. Veltheim
(Deutsch. orogr. u. geog. Verhaltnisse de M. Hoffmann,
vol. 2, i83o).
Prusse. C. des ligoites dé Glebsen ( Neumark ) , par
Schulze (Beitrage, etc., 1821).
Hesse. C. des environs de Marbourg , par M» Creuu
zer ( Versuch. e. Vbersicht, etc., der Sfadt Marburg,
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488 CARTES GEOL. d' AL LE MAGNE.
1825). C. des environs de Dillenburg, pai- M. Cramer
(Geog. Fragmente van Dillenburg, 1817, in-8°). C. du
Meissner, par M.Schaub(PÀ^w£. min. Beschreib* Weg-
weiser am Meissner. Cassel, j8a2,in-80}. C. du pays
entre le Tannas et ie Vogelsgebirge, par M» WiUe
(Geognost. Beschreib. d. Gebirg. zwisch. Taunus u*
Vogelgebirge, 1822, in-8% 2 f.). C. des cercles de Cas-
sel , de Wolfhagen et de Hof-Geismar, par M. Schvar-
zenberg [KuHiess Landwirth* Zeitung. Cassel, 1825,
1827 et i83o). C. de la vallée de l' Ahue (Habichtswald),
par le même (Siud. d* Gotting* bergm. Freund. Ver*
vol. a.) C des environs'de Biber ( Taschenb. f. Minerai
<Je Léonhard, 181S). C. du Rhongebirge, par M. Voigt
(Beschreib. d. Hochstiji Fulda, 1794 )> P2^ M* de
Léonhard (Zeitsch. f. Minerai , 1827, pi. 1)* Coupe du
Blaue Kuppe, près d'Eschwege, etc., par M. de HofF.
(Mag. d* naturf. Gesellschzu Berlin , 181 1, p. 347).
Duchés de Saxe et de Thuringe. C. des duchés de
Saxe, par M. Keferstetn (TeutschL, vol. 2, cah. 3, i8u3).
C. du cercle d'Eisenach, par M. Sartorius, 1821. C. des
environs d'Ilmenau , par Yoigt (Beschreib. d. Ilmenau^
Bergbau, etc.» 1 820). Coupes des roches second, anciennes
près de Saalfeld, Manebach, etcM par le même (Reisen
durch. Thuringen , etc.).. C. des environs de Gamsdorf,.
par M. Tauchner (Archiv. /. Bergb. deKarsten, vol. 19,
cah. 2). C. du bassin de PUnstrutt,parM.ScDff(7VwcÀ-
J\ Minerai, i8i3, pi. 6). C. du Frankenwald, par M. de
Hoff (Tasch. f. Minerai y 18 19).. C. des environs de Co-
bourg , par le même ( Zeitsch f* Minerai r janv. 1829,
pi. 1).
Bavière. C. du Fichtelgebirge r par MM. Goldfuss et
BischoF( Beschreib. d. Fichtelgebirge V 1817 ). Profil de
cette chaîne (Hertha, vol. 8, cah. 3). C. desenvirous de
Muggendorf, par M. Qoldfuss (Die Umgebung. v%
dby Google
CARTES GÉOL* ^ALLEMAGNE. 489
Muggendorf. Erlangen, 1810, à 6 pi. Guide aux ca-
vernes ossif.).C. générale de Keferstein {Teutschl
vol. 6, cah. 1). C de V Allgau, par Lupin (Denksch. d.
Munchner Acad. et Alpina, vol. 4, 1809). C. des en-
virons de BercktoUgaden , par M. de Buch (Geogn.
Reisen, vol. 1). C. de la Bavière méridionale et vues des
Alpes, par M. Weiss (i8ao).
Royaume de Saxe. Q. de M. Keferstein (Teutschl.,
vol. 3, cah. 1, i834. C. très détaillée de M. Naumann
Freiberg, r834 (no» achevée). C des environs de Frei-
berg, par M. Schippan, i8a5. Ç. des environs de
Dohna, par M. Naumann (ArcKv.f. Minerai, de Kar-
sten , vol. 4, cah. 1 , pi. 4). C. de la vallée de Tschopau,
parle même {dito> vol. 5, cah. a, pi. 8). C. du leptinite
de la Saxe, par M. Raumer {Beschreib. Schlesiens ,
1819). C. des environs de Schwarzenberg, de Bockauet
de Schneeberg, par KL Martini (Archiv.f. Bergb., vol.
19, cah. a). C. des environs d' Al tenberg et de Zinnwald,
par M. Josa (GornoîJ., i83i, n° 1). La carte.de la Lu>
sace sera donnée par la Société de Gorlitz.
Silésie. C. de M. Keferstein (TeuschL, vol. 3, cah. a^
i8a5). C. de la Silésie inférieure et du cQmté de Glatz K
par M. Raumer {Dos Gebirge Nieder-Schlesifins, 1819,.
in-8°). C. de la Haute-Siiésie et d'une partie de la Mo-
ravie, 'de la Galiicie et delà Pologne., par M., d'Oeyn-
hausen (Versuch. e. geog. Beschreib* Obèr-Schlesiens,
1 8aa, 4. f .). C. du pays de Glatz e^d'une partie delà Silésie
inférieure, par MM. Zobei et de C*ri&\\ {Archiv.fi Mine-
rai, vol. 3, cah. 1 , pi. 1). C. des environs de Waldenburg,
par M. Baumer, 1849. C, des environa de Wartha , de.
Silberberg , de Turnap. (gîte duchrj soprase), par M. Blqs-
son (AnnKden Pfys. de Gilbert, vol. aa). C du basalte.
d'Annaberg, par M. Thurnagel (Archiv.f. Bergb., vol.,
3 , cah . 1). Plan dç la,petitç Schncegrube, par M. Si%
....... ^
Digitized by VjOOQ IC
4$Ù CARTES CEÔL. ttg ÉTATS *'A0TltICHE.
ger (dito, vol. 3). C. dû pays entre Wahhtadt et Mers-
chutz, par M. Dechen ( Àrchiv. f. Min. de Karsten,
vol. a, cah. a). M. GUxiker de Breslau travaiHe à une
carte de détail de la Silésie supérieure.
Moravie. G. de la partie centrale, par M. Reichenbach
(Geol. MitlheiL aus Mahren., Vienne, i834).
Bohême. C. de M. Riej>l. Vienne, 1819, ai. C. des
cercles de Leitmeritz et de Bunzlau, par M. Reuss {Mi-
nerai. Geograph. Bohmens. Dresde, 1793 à 1799, £vo\.
in-4°). C. de la vallée de Bila , par M. Pau lus {Orogra-
phie d. Joachims thaïes, etc. Tœplitz, 1820). C. des en-
virons de Carlsbad,parM. deHoff( Geognost. Bemerk.
ûb. Carlsbad , i8a5). C. des environs d'Eger, par
M. Reuss (Min. phys. Beschréib. d. Eger. Bezirkes.
Dresde, 1794, in-8°). C. du pied méridional du Riesen-
gebirge, par M. Moteglek ( Dos rolhe Sandsteingebilde
zwichen d. linken. Iser. il. redit. Etbeufer. Prague,
1829). M. Zippe publie une carte de la Bohême.
Autriche. C. générale et C; de détail de Parchiduché
d'Autriche, du Salzbourg, et d'une partie de la Styrie,
de la Moravie et de la Hongrie, par M. Pârtseh ( Vienne
i834 ouvi*» non achevé). Petite C.des Alpes allemande*
de l'Autriche, de PIMyrie , de la Bavière et du Tyrol,
par MM. Sedgwick etMurchison ( TV. geol. de Londres ,
N. S. ,voL 3, part. 2 , pi. 35 ).
Salzbourg. Coupes de M. Llll (Jahrb.f. Min. i83o,
pi. 3 etiV. Jahrb.f. Min. i833, pi. 1 );ma carte de
Hallein , Berchtolsgaden et Gosau (Mes Ment. géoL
et paléont.j pi. 1 ).
Styrie. C. publiée par ordre de f Archiduc Jean, Vienne
i833 ( 1 f., lithogr. rare), Une réduction de cette carte
a la direct, des mines de Vienne. C. de M. Ànker, Gratz,
i83i , 1 F.
Tyrol. C. d'une partie du Tyrol septentrional entie
dby Google
CARTES tiiOL. DE HONGRIE. 49)
l*Inn et la Salza ou Soll, S. Ulrich, etc. (Manusc. a la
direct, des mines de Hall). C. de Hering ( à là direct,
de la mine de ce lieu )• C. d'une partie du Tyrol méri-
dional, par M.Jde Buch , Iuspruck, i8aa, chez Jos. Gra.
der, ou Annal, de Chim., vol. a3, et Tasch.J. Min.
1824. C. topogr. dePredazzo (Bibl. ital.y vt>l. 3a, p. 35i
ou Zeisch.f. Min. , 1829 , pi. a ).
Iltyrie. C. des Alpes de Carinthie et de Carniole ,
par M. Hacquet (Orictograph. Carniolica, 1778 à 1789).
C. de M. de Rosthora (manuscrit). C. des environs de
Bleiberg et de Raibel, par M. de Buch {Tasch.f. Min.y
i834, part. 4 )• C. des environs d'Adelsberg , par
M. Aloys Schafrenrath, Gratz 18*9, 1 f,, Vue des Alpes
Juliennes (Hertfia, vol. 8 , cah. 3 ). *
Hongrie. C. de M. Beudant, i8a3. Réduction par
M. Kleinschrod, Munich, 1 83o. C : des environs de Schem-
nitz et du lac Balaton , par M. Beudant. Plan des filons
de Schemnitz, par M. Hanstadl (mon geognost. Gentaldc
Deutschl. 1829). C. du district de Rezbanya, par M. J.
Behl (Mém. de la Soc. géol. déPr. , vol. t , pi. 16).
Bannat. C* des environs de Sfcâszkâ , par Re^mann
(mon Geogn. Gemalde Dèutsch. , pi. 7 ). C. dtes envi-
rons d'Oravitza (J. d. géol. , vol 1 , pi. 3 ). C. des en-
virons de Dognasca, par M. Scherubeï (dite., vol. 3 ,
pi. 4 ). C. des environs de Gladna et de Tiakôta , par
J. Huber (dito , vol. a , pi. 6 , fig. 1 et a ). C. des en-
virons de Moldava , par M. Mialowich (dito , vol. a ,
pi. a,f.B).
Transylvanie. Ma carte de ce pays et d'une partie de
la Bukowine {Mém. de la Soc. géol. de Fr. , vfci. i ,.
part, a, pi. i5 ). Coupes de M. LUI (dito, pi. 16 ei 17).
C. de M. Partsch ( manuscrit ). C. des environs d'Oflteti-
banya , par le même ( manuscrit ). €• de» sources éklèés,
par Fichtel {Beschrcib. dc$Sahwerke$y ete)>
dby Google
492 GAETES GEOL. It'lTALlfi*
Italie septentrionale* C. du terrain entre les lacs d'Ortft
et de Lugano, par M. de Bach {Annal, des Se. nat., vol .
18 et BibL ital.y 1829 ). Cr des bords des lacs de Corne
et de Lecco, par M. de la Bêche {Sections a. views ,
pi. 3i, i83o ). C. da Vicentin, par VL. Pasini (manu-
scrit )• C. des Monts Enganéens , par Hit. Da Rio (ma*
nuscrit ).
Piémont. G. du eomtat de Nice et des environs die
Nice , par M. Risso (Nova. Act. Acad. Nat. Curies. f
vol. 12 et son Hist. nat.de l'Europe mérid. , vol 1 ,
1827 ). C. des bords de la mer de Nice jusqu'à Vinti-
mile ? par M. de la Bêche ( Tir. géol. de Londres , N.
S., vol. 3 y pi. ai ). G. de la Ligurie, par H. ParetA
( /. de géoL , vol. 1 , pi. \% ). C. des bords du golfe de
fa Spezzia, par M. de la Bêche (Mém. de la Soc. ge'ol.
de Fr. , vol. 1 , pi. 3 ).
Massa-Carrara. C. des Alpes Apuennes, par M. Fréd,
Hoffmann ( Archw.f. Minéral , vol. 6, pl.6).
Toscane. C. de File d'Elbe et du pays de Pise , par
M. Savi, i836. C. du val d'Arno, par M. Bertrand-Ges-
lin ( Mém. de la Soc. géoL de Fr. , vol. 1 , pi. i3 ).
Etats Romains» C. géogr. géognostiq. des environs
de Rome, par M. Sickler 1816. C. de M. Westphal, 1828.
G. de Rome , par M, Brocchi , i8ao. C. dès environs
d'Albano , par M. Qmel'm(Diss. de Hauyna, Tubrngue
1816).
Roy* de Naples. C. du roy * de Naples , par M. Tenore
( Essai, sur la géogr. physiq. du roy. de Naples , 1827).
G. du pays volcanisé entre Rome et Naples, et des îles
Ponces , par M. Scrope ( Tr. géol. de Londres , N. S. ,
vol. a , pi. a3 à a5 )* C* des champs Plégréens et du
Vésuve , par Breislack. C. du Vésuve en i8o5 , par M.
de Buch ( Geogn. Reisen ). G. du Vésuve en 1824 et de
la Somma, par M. Necker ( Mém. de la Soc. de phy-
dby Google
CARTES GBOL. D'ESPAGNE. .. 493
de Genève, vol. i, i8»5 ). Vues du Vésuve, pai* J.
Àuldjo, i83a.
Iles de Lipari. C. de ces îles , par Ferrara ( Campé
Plegraei), et par M. Hoffmann ( Annal, der Phys* de
Poggendorf, i83*).
Sicile. C. de M. Ferrara ( Campi plegraei, 181 a ),'
par M. Ch. Daubeny ( Edin. Phil. /., i835, vol. i3 ,
i8a5, et Americ. /. qfSc. vol. 10, n° a). C. du cap
Passaro et de Capo Porto di Palo , par M. Hoffmann
(ArcMv.f. Miner, de M . Karsten, vol. 3, cah. 2, pi. 9),
cet auteur promet une carte générale. G. historique et
topographique des éruptions de l'Etna , par M. Jos.
Gemellaro, (Londres, 1828, 1 f. ). G. du Val diNoto,
par M. Ch. Gemellaro ( Atti de Catane, vol. 3). G. du
paontEtna par le pèreRecupero (Storia deUElnay 1 81 5),
par M. Ferrara {Sloria, etc., i8ai), cime de l'Etna par
Schonberg (Giorn. encycl. diNapoli, 1 3e année, n° 9),
son cratère , de 1804 * »8a4 ( /• qf Se. de Londres,
juill. i8a5). C. de la Pantellerie, par M. Gemellaro
( Actes de Catane , vol. 5 ).
Sardaigne, C. par M. De la Marmora ( Mém. du
Muséum, i8a5 )•
Corse. Ç. par II. Gueymard (Annal, des Mines, 1 8ao).
C. de la partie méridionale par M. Reynaud ( Mém.
de la Soc. géol. de Fr., vol. 1, pi. 1 et u).
Espagne. C. des iles Baléares, par M. De la Marmora
(Mém. de l'acad. de Turin, i834, pi. 38 ). C. des îles
de Columbretes , par M. Smyth (/. ofthe roy. geogr.
Soc. o/London, vol. 1, p. 59, pi. 1 ). C. de l'Estrama*
dure et de plusieurs districts de provinces limitrophes,
par M. Leplay ( Ann. des Min. N. S., vol. 6, pi. 5).
C. des filons d'Almaden , par Hoppensack ( Uber den
JBergbau in Spanien., 1796 )• C. des mines de charbon
des Asturies, par MM. Esquçrra del Bayo, Bauza, etc.
dby Google
494 CARTES GÉOL. DE POtOOflË.
C. de la Galice , par M. Schufe , Madrid ( Description
geognostico del reino Galicia , Madrid, i83S ). Profil
de Valence à la Corogne et de Tarbes à Motril , par
M* de Humboldt ( Hertha,vo\. 4, cah. i ).
Portugal. Coupes de la Serra d'Àrrabida à-la Serra
di Cintra, par M. d'Eschwege ( Archiv.f. Min. vol. 5,
cah. i ).
Grèce. C. par MM. Boblaye et Virlet ( Expédie, de
la M orée, avec coupes ).
GalUcie et Podolie. C. de M. Lill ( Mém. de la Soc.
géol. de Fr;, vol. i ). C* de M. Schindler ( Geogn.
Bemerk. uber. die Carpathen, 1818). C. des environs
de Skole en Gallicie , par M. À. Schneider ( Arch. f.
Min., vol. 7, cah. a, pi. 7 ). C. du pays entre la Strîpa
et le Krupice, dans la Gallicie orientale , par le même
( Arch.f. Min., vol. 5, cah. 2, pi. 9). C. delà Volhynie
et de la Podolie russe , par M» Dubois ( Gonchotog.
fossile, etc., i83î ). C. du pays entre Czeheryn et Kief
en Ukraine, par le même ( Arch. /. Min. de Karsten ,
vol. 6, pi. 10). C. des vallées de Tarnawa et de Stnd-
zienica en Podolie , par M. Schneider ( dito, vol. 7,
cah. 2, pi. 6).
Pologne. C. de M. Pusch, tS3ï. C. de toute la Polo-
gne, de la Moldavie, de la Transylvanie et d'une partie
delaHongrie, par M. Pabbé Stasric (0 Ziemiorodzowie
Karpatow, Varsovie, 181 5). C. de la partie intermé-
diaire de la Pologne , par M. Bloede ( TJber die Vberg.
Gebirgsfonnats de. K. Polen.> i83o). C. du sol ancien
de la Pologne méridionale, par M. Dmitrieff ( Gornoi
/.,-i83i, n° 1 ). C. du pays au nord-est de Cracovie, par
M. Becker ( Uber die Flotzgebirge im $udL Po(en ,
i83o).
Russie ballique. C. dèPEsthonie et de la Livonie, par
MM. Engelhardt et Ulprecht {Arch.f. Min., vol. %
dby Google
CAfcTES tftOL. MB SCAKMttAViff. 495
cah. i, pi. 2 ). C. de la Samogétie et de la Lithuanie ,
par M. Eichwald ( dilo, vol. 2, cah. 1, pi. 4 , et Natur-
hist. Skizze von Lithuaen , Voihynien u Podolien,
Leipzig , i83o, in-4°").
Danemark. MM. Forkhammcret Beck travaillent à
une carte générale.
Norwège. C. à indications générales pour chaque
province, de M. Vargas Bedemar (Reise nach d. hohen
Norden, 1820). C. générale, par M. Keilhau , i836.
C. d'une partie de la Norwège méridionale, ou du dis-
trict intermédiaire de Christiania, par le même, 1 835, 1 f.,
C. de Sumnangerfierd , des îles de Sogne, de Delsfiord,
du Dovrefield et Vosse-Vangers, par M. Naumanu (Bei-
trage zurKenntniss Norwegens, 1824). C. des environs
de Christiania, de Holmestrand et de Brevig, par M. Kei-
lhau ( DarstelL d. Ubcrg. Formation in Norwegen ,
Leipzig, 1826). C.cPune partie duJemtlandetdubaillage
de Trondjem, par le même {Ma g. for JXaAurvid. N. S.
vol. 1, cah. 1).
Suède. C. de la Suède méridionale, par M. Hisingér,
i835, 1 f. C. des mines de fer, dans le Lulea-Lappmark,
•p&vTIevmeYin(Forsoklillmineralhistor. ofverLappmark.
1804, outrad. all.,^/i«erogrtf/7Aie,etc.Freiherg, 181 3).
G. de Gothïaud, par M. Hisinger (Gothland geognostik
beskrifvit, 1827). C. de Bornholm, par MM* Garlieb et
Rawert {Bornholm beskreven , Copenhague, 1819).
Finlande. C. d. M..Engè\h2Lrdt(Umrissvon Finlanâ9~
1820). tt. Nordenskiold travaille à une carte.
Russie* C» de M. ,étraugways( JV. géol. de Londres
TUf. S*, vol.. i , pi, 2). C. dés environs de Saint-Pétesbôurg,
desbords delà Voxa, du coursrde laPulcova et du Ligovca,
parIemème(*&Vo, vol. 5, pi. i5, 18, 24 à 28). C.des bords
delà mer Blanche et des monts Kandalaiskoi, près de
Kemijgouv.d'Archange^parM. Chirôkchin (fiornoij.
dby Google
496 CARTES GÉOI». MB RUSSIE, ETC.
i835> n° 3). C. de la chaîne ancienne du Donetz, par
M. Kovaleczki (dito , 1829, n° 1, et me* Mém. géol. et
paléont., vol. i,pl.3). G. des bords .inférieurs du Don et
du Donetz, par M. ;Ôlivier (Gornoi, J. i83o, n° 2). C.
des euvirons d'Alexandrof (Gouvernement de Ekateris-
nolavsk), par M. Sokolov, (ditof iÔ34> n° ")• C. des
environs de Marienpol, par M. Ivanitsky ( même gou-
vcrn. ) , (dito , i833, n* 10).
Oural. C. des environs de Perm, par M. Schumann
(dito, n°8). G. des mines de l'arrondiss. de Tscherdin,
(Gouvern. de Perm) , par M. Tschiakovski (dito, n° 4)*
G. des environs de fioslovsk (mémegouv.) , par M.Kar-
pinsky (dito, n° 2). C. des environs de l'usine de Perm,
par M. Meyer (dito, i834, n° ia). C. des environs de
Chilkin, par M. Kovrighin (dito, 1829, n° 6). C. des
environs de l'usine de Yougovsk, par M. Samoilov (dito,
i83i, n°6). CLdesbordsderirgiletduLosva(rfi/o,n°i).
C. des bords de la Kama, de la Tourma et du Jaj (dito,
l832, n° 2). C. des bords supérieurs du Tchoulima, par
M. Strolman ( dito, i834, n° 8). C. des districts des
usines de Miask et de Slatoust, par M. Lisenki {dito,
i835, n° 1). C. des gîtes d'Emeraude deBolchoî (dilo,
i83a,n°3).
Tous ces travaux sont la base d'une carte générale de
FOural , qui sera publiée dans quelques années.
Sibérie.C» àts environs d'iekaterinburg, par M. Tscheo
letzoff(<tao, i833, n° 4) , dito, -par M. Tchaikovsky (dito,
cah. 7). G. d'uue partie occidentale du gouvernement
d'Omsk (dito, i833 , n° 11). C. de la vallée d'Icha-
giaskoï, près de la rivière d'Àrgin, par M. Koulibiu
(dito, 1829, n° 11). G. delà chaîne d'Adouchilon, par
le même (dilo, n° 10). G. des bords delà rivière de
Toura, par M. Protasov (dào, i$So% n°6). C. des environs
de la vallée d'Onon-Borsinsk, par M. de Taskin (Aty
dby Google
CAHTEft GEOL. DAFBIQUE, ETC. 497
1809. n° 7 et 8). C. de la vallée de Kourlitchine, par le
même (dito, i833, n° 11).
MM. Rose et Ermaim donneront des Cartes et des
Coupes sur la Sibérie.
Profil du Caucase ( Hertha , vol. 7 , cah. 1 ) et
Reisenin derKrimm, par MM. Parrot et Engelhardt
i8i5). Profil del'Ararat, par M. Parrot (Reise nach
d.Ararat , i834).
Turquie. Essais de C. de la Valachie et de la Mol-
davie , par M. Lisel (Gornoi J. i834, n° 10 et g). Coupes
et plans des mines de sel d'Okna, etc., par le même ( id.
i835 , n. 1 et 2 ).
Syrie. C. du Liban et Antiliban , par M. Botta fils
{Mém. de la Soc. géol. de Fr. , vol. 1 , pi. 13 ). C. des
bords de la mer Morte , par Burckhardt ( A. descripu
ofvolc. , par M. Daubeny , p. 268 ).
Egypte et Arabie pétrée. C. de M. Ehrenberg ( îfa-
turhislorische Reise , vol. 1 > pi. 1 , 1826 ).
Alger. C* des environs d'Alger et d'Oran , de M. Ro-
zet (Nouv. Annal, du Mus., vol. a, son Voyage. i833
et son traité de géologie, i835). Carte de la route du
major Denham et de M. Clappertoa ( leur voyage ou
cartouche de la carte d'Afrique, par Berghaus, 1826). C»
du cours duZaire (Voyage du capit. Tuckey , 1818). C.
de la montagne de la Table au Cap , par M. Macdonald
( Edinb. phil. /., 1820 et juillet 1826 )•
Canaries* Cartes des îles de Ténériffc , Lancerote et
et Palma , par M. de Buch. C. de TénérifFe de M. Ber-
thelot, Paris, i835. Coupes de l'île de Madère, par
M. Bowdich (Travebin AJrica i8a5, ou trad. franc.,
1827).
Ile de F Ascension. C. de M. Campbell ( Edinb. phil.
J.janv.y 1826.
Ile Sainte-Hélène. Coupes par M. Seaie ( On the
dby Google
408 càbtes gb6l. DE l'indostàn.
geognoty of St.->Helena à Londres, iS34 , gr. in-4°).
/2e* de. Bourbon et Maurice. C. de M. Bory St. Vin-
cent ( Voyage aux quatre principales Ues d'Afrique ,
p8o4 )• C. du Volcan de Mascareigne , par le même
( Annal, d. Se. phys. , vol. 3 ).
Indostan. Coupe entre Malwa et Guaerat , par
M. Stewart (Trans. ofthe liter. Soc. of Bombay, vol. 3,
iba3). C. de l'Inde centrale , par M. Dangerfietd ( Des-
cripU of central Indïa9 par Malcomi, i833). G. delà
partie mérid. du pays des Mahrattes , par M. Ghristie
( Edinb. n. phil. J. janv. 18119). C. du Sagar , par
&.Goulthard (^.ria/. Research, p. phys., vol. 18, part, t,
1829). C. des environs de Nagpur, par M. Voysey
(dito). C. du terrain houiller du district de Bardwar ,
etc. , par M. Jones ( dito ). G. de quelques parties du
Bundelkhand et Boghelkhand , et des districts de Sagar
et de Jedelpour, par M. Franklin ( dito et Tr. géol. de
Londres , N> S. » vol. 3'. pi. a5 ). G* de Umutwa?a , -dé-
Birsia, de Bhopal et de Bhilsa, etc., par le méme(Trans.
asiat.y vol. î 8, part. 1 ). C. du district diamantifère de
Panna , Bundelkhand , par le même ( dito ). C* de l'île
de Barren , par M. Colebrook ( Asiat. res. , vol. 4 , p.
397). 0. du voyage à Àva et Martaban , par M. Craw-
furd ( Trans. géol. de Londres , N. S. , vol. a , pi. 44)-
C. de l'île de Pulo-Pinang et des îlots voisins, par
M. Ward ( Asiat. Res. , vol. 18 , part. 2).
Archipel indien. C. de Java, par MM. Baffles et
Horsfield (Histoty ofJava, 1817). Réduction. (, Annal.
dePhyr. de Poggendorf , i8fc8, cah. 4 )• C. du mont
Idtenne à. Java , par M. Leschenault ( Annal, du Mus. ,
vol. 18, 1811). G. du mont Kiamis et Talaga-Bodas à
Java, par M. VanderBoon-Mesch ( Disputât, geol. de
Incendiis montium Javœ, etc. 1826, in-8°), C.. de l'île de*
Banca, par Horsfield (manuscrit),.
dby Google
CARÏES CÉOt. DBS ETATS-UNIS. 499
Groenland et terres Arctiques. Vues par MM. Sco-
uesby ( Travels, i8*4 )> et Parry ( ses Voyages, etc. ).
Amérique* Canada. G. des environs de Montréal, par
M. Bigsby ( An nais, ofthe Lyc. ofnat. hist. of New-
York , janv. i8a5 ). C. du lac supérieur , par M. Bay-
field (Trans. de la Soc* de Québec , voL i , p. i ).
€. du lac Ontario et du lac supérieur, par M. Bigsby (/.
fothe roy. inst. qf London , vol. 18 , p. i et 228 avec
coupes ). C. du lac Huron , par le même ( TV. géol. de
Londres, N. S., vol. 1, pi. 2 et Jt). C. des îles de Ma-
deleine, par M. Baddeley (Tr. ofthe lit. Soc. of Québec,
vol. 3j part. 2 ). C. de Terre-Neuve, par M. Cormack
(Edinb. phiL /., janv. 1824 )•
Etats-Unis. C. générale de M. Maclure (Tr. phil. de
l'Aoad. de Philadelphie , vol. 1, et Traité de Miné-
ralogie de M. Cleaveland. C. de la presqu'île de la Nou-
velle-Ecosse, par MM. Alger et Jackson (Remarks on
the mènerai, a. géology ofthe peninsulaqf Noua Scotia ^
1022 , et Amène. *. ôj oc. , Vôi. 14, n* 2 ;• u. des en-
virons de Boston, par M. Dana ( Mem. ofthe Améric
Acad. ofdrts a. Se. , vol. 4, part. î , 1821 ). Coupe le
*ong du canal Erie de Boston a ÏMainfield , par M M. Hit-
chcock et Eaton ( Geolog. a. agricull. Survey qf the
Erre Canal, par M. Eaton, 1824, et Aineric. J. qfSc,
vol. î4, n* 1 ). C. du Massachusetts, par M. Hitchcock
{Report on the geology of Massachusetts, i833, in-ft>, et
Amer. J. qfSc. , vol. 2 , 1822 , vol. 3 , janv. 1823 et
voi. 2*2 , i832 ). C. du sol primaire et secondaire de là
vallée de Gonnecticut , par M. A. Smith ( Amer. J. qf
Se, vol. 22, n. 1 ). C. des filons plumbifères du comté
de Hampshire ( Mass. ) , par M. Nash (Amer. J. qfSc.,
vol. 12, n. 2 }. Coupe le long de l'Hudson, par
M. Àckerly ( Essai on thegeology ofthe Hudson river,
1820, in-8*). Ç. du comté de Reusselaer, par MM. Beck et
dby Google
-500 CARTES ÙEOL. DU MEXIQUE.
Amos Eaton, i8ai. C. de l'état de New-York et An
quelques contrées adjacentes , par M. Eaton, i833. C;
des comtés de Windham et de la Nouvelle Angleterre
(Connection), par M. Mather {Sketch ofthcgeol. a. min*
of NewLondon a. Windham C.ounties , Norwich,
1Ô34, in 8°). C. duConncctîcut, par MM, PercivaletShé-
pard) (non achevée). C. des comtés de la Nouvelle Londres
et de Windham, par MM* Lester jeune et Mather, i835.
C. du Berkshire , etc., par M. Dewey {Amer. J. oj
Se. , vol. 8, n. i ). C. des îles de Martha- Vineyard et
Elisabeth , par M. Hitchcock ( diio , févr, 18*4 ). -C. des
environs d'Easton en Pensylvanie 9 par, M. Finch {diio ,
vol. 8, n. 3 ). C* des environs de Philadelphie, par
M. Troost (Agricult. Survey qfthe rtighboitrïioôd o/Phi-
ladelphia, 1827)/ Coupe des Aileghanys, par M. Brown,
i833 ). C. du sol interméd. près de Lewiston ( Comté
de MifHin Pensylvanie )7 par M Taylor ( Trans. of ike
geol. Soc. oj Pensylvania^ août 1834 , pi. 4)^ & &a
C. de la Caroline. C. du terrain houiller de Mauch-
Chunk, sur le Legigh , par M. Silliman {Amer. J. of
Sc> vol. 19, n. 1 ). C. des houillères de Wilkesbeare
( comté de Colombie), {diio, 1820). C. des monts- Cals-
kill ( diio ). Coupes en Virginie et en Tenessee , etc.
(dito, 1819). C. du Tenessete, par M. Troost i836.
C. du Maryland f par MM. Alexander et Ducatel ( non
achevée ). Coupe de Baltimore au territoire du
Missouri, par M. Featherstonaugh {Geotoq. report', etc*r
i835 ).
Mexique. C. des principaux districts des mines de
Veut de Mexico, par MM. Gerolt et de Berghes, 1827.
Profils entre Tlalpujahua et Atotonilco el Ghico, et de
la vallée de Riogrande, par M. Burkart {Zeitschf. M*
néral, jjuill. 1826, pi. 6). C. du pays entre TlalpnjabuSj
dby Google
CARTES «KOL. DE l' AMERIQUE MERID. SOI
Huetamo, le mont Jorullo et Valladolid, par le même
{Archiv.f. Min.% vol. 5, cah. i, pi. 3). Profils d'Ata-
palco à Mexico et à la Véra-Cruz,(parM. de Hamboldt.
Vues du volcan de Jorullo, par M. de Humboldt, et du
volcan de Toluca, par M. Sartorius (Hertha9 vol. 10,
cah. 3).
Antilles. C. d'une partie de la Jamaïque orientale,
par M. de la Bêche (Tr. géoL de Londres, N. S., vol. 2,
pi. i8àai).C. de la Martinique et de la Guadeloupe, par
M. Moreaude ionneks (Tïist.phys. et stat.des Antilles
françaises , 1822 et i8?5). C. du mont Vauclin à la
Martinique, par le même (/. dePhys., 1817). C. de la
Barbade, par M. Maycock(/« ofSc. ojthe rqy. Inst.y 182 1 ,
n* 21, et sa Flora Barbadensis, i83o). C. de l'île d'An-
tigue par M. jugent (TV. geol. de Londres, vol. 5, pi, 3a
à 34). C. des Bermudes, par M. Nelson, i835.
Guyane. C. minéralogique et topographique delà
r£uyane française, par Chapelle.
Brésil. G. du pays entre Rio-de- Janeiro et les nouvelles
limites ctu Goyaz, par M. d'Eschwege {Beitrag. zurGe-
birgsk. Braziliens, 1 83a, ou son Journal e. Reisein Brazi-
lien, ou Biblioth. d.neuest. Reisebescfireib., Weimar,
1818). Coupe dans le voyage de Spix et Martius. Coupe
par M. Pohl {Beytrage zur Gebirgskunde Çrasiliens,
Vienne, i83a).
Pérou. Ç. du district de Pasoo, par M. de Rivero (Ann.
de Se. des Lima. 1829, ou Americ. j.qfsc.}vo\. 17,
cah. 1 , ou 4nn. des Min. , 3e sér. vol. 2, liv. 7, pi. 5).
Volcans du globe* C. de MM. Ordinaire, 1802,
Sickler, 1812, $crope et de Buch ( sa description des
Canaries et son ouvrage sur les volcans, Paris, i835).
Atlas de coupes. Atlas géognostique, publié à Bonn,
contenant un bon nombre de grandes coupes lithogra-
phiéeset coloriées, 1826 a 27, in-fol. carré. Vicws a
dby Google
502 CARIES GEOLOGIQUES
sections, par M. de la Bêche, Londres, i83o, ia-4°«
Voyez pour l'énumération de toutes les caries et les
coupes géologiques, mes Mém, iZeitschf. Min. 1828.
p. a83 et p. 705, et me» résumés dans leBuU. de iaSoc*
geai, de France, vol. 2, 3 et 5).
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DESCRIPTION DE L'EUROPE. 505
APPENDICE B.
CATALOGUE DBS PRINCIPAUX OU^RAGEÔ DE GEO-
GRAPHIE GÉOLOGIQUE.
Nota. J'ai omis dans ce catalogue les ouvrages anciens et je n'ai
pas reproduit ceux que j'avais cités dans le cours de cet ouvrage ou
dans mon catalogue des cartes , mais j'y ai joint l'indication de
quelques mémoires importants insérés dans des recueils académi-
ques ou périodiques. Ces dernières publications se sont tellement
multipliées que ce serait déjà rendre un grand service à la science
que de publier mensuellement et dans un ordre méthodique le dé-
pouillement de* titres des mémoires contenus dans ces ouvrages.
Un jour on sentirala nécessité de créer à côté d'une vaste bibliothè-
que, telle que la Bibliothèque royale de Paris, une pareille agence
de publication. Jusqu'à ce moment bien des faits utiles ne seront
connus que d'un très petit nombre de personnes, et la science ne
sera pas cosmopolite. J'espère que cet extrait d'une partie de ma
Bibliographie générale des Sciences minéralogiques , géologiques
et paléontologiques , fera sentir davantage la nécessité d'un pa-
reil ouvrage. Plus de aoo mille indications, dont j'ai déjà réuni
près des deux tiers, s'y trouveront classées avec méthode.
Europe.
Mes considérations générales sur la nattore et l'origine
de ce continent (Mém. géol. et paléont., vol. p. i à 9a).
Ile Van Mayen. Mém. de M. Scoresby ( Isis, 18 18,
cah. 4> P* 584)«
Spùzberg. Reise i OsUog-Fest Finmarken samttil
dby Google
504 DESCRIPTIONS DE i/ ISLANDE.
Beeren Eiland of Spitsbergen. par M. Keilhau , Chris-
tiania, i83i, in-8° et Isis, 1829, cah. 3, p. 3 12.
Islande*
Islandorthe journal ofaresidencein thatlsland, etc.
par M. Henderson, Edimb. 181 8, 2 vol. in-8#, avec pi.
Journal of a tour in Jceland in 1 809, par M. Hooker
Yarmouth, 181 1, inJî% 2* édit. , Londres. 18 13, 2 vol.
in-8°. Appendice C, p. jô5 du 2e vol. sur les volcans.
Travelsin thelsland oflceland in 1810, par M. Mac-
kenzie, Edimbourg, 181 1. 2* édit. 1812. in-4°, avec pi.
et trad. ail. Weimar, 181 5, in-8\ Qeographische Bes-
chreibung von Islande par M. Gliemann, Altona, 1824,
in*8°, avec 1 cart. Island rucksiçhtlich seincr Vul-
cane, etc. par M. Garlieb, Freiberg, 1819, iu-8% Natur-
historische Bemerkungen gesammeltauf e. Reisein Nor-
den von Europe vorzuglich in Island in 1820, u. 1821
par J. A. Tbiemann, Leipzig, 1824, in-8°, avec pi. Des-
cription géolog. de l'Islande, par M. Krug de Riidda
(Àrchiv.f. Minéral, vol. 7, câh. 2, p. 4^i, avec pi.)
Iles Feroe,
Ile Feroe. Mém. de M. Allan(7>a/w. ofthe roy. Soc.
of. Édinburgh, 181 5). T*gebuch e. Reise nach Feroe
in 3. 1828, par C.Graba, Hambourg, i83o,in-8°. Mém.
géol. de M. Forchhammer (Selsk. naturvid. og. Math.
A/h. vol. a, p. i59, 1826, et Arch.f. Minéral, vol. a,
cah. a, p. 197).
Ecosse, N
Iles Shetland.Adescn'pl. ofthe Shetland Islands etc.,
par M. Hibbert. Edimbourg , 1822, in-4a , avec pi. et
cartes.
dby Google
DESCRIPTIONS DE ï/ÉCOSSE. ' SOS
Iles Ûrcades. Géologie. Travels, etc., par Jameson
Edimbourg, i8i3 et 1820, 2 vol. in-4°« avec pi.
Iles Hébrides. A descript. of ihe 'western Islandsof
Scollàndy etc. Londres, 18 19, 2 vol. in 8°, avec atlas.
Mém. de MM. d'Oeynhausen et Dechen (Archiv.f. Mi-
nerai, vol. 1, cah. 1, p. 56 et io5).
Ecosse continentale. Guide to ihe Highlands a
Islands of Scotland, etc., par MM* Ànderson, Lon-
dres, i834, in-8», Mém. sur le N. E. et l'Ouest de
l'Ecosse, les Hébrides etl?îîed'Àrran,parMM. Sedgwick
et Murchison ( Trans. of tke geol. Soc. of London ,
N. S., vol. 2, p. ao,3 et 353, vol. 3, part, i, p. ai et
ii5). Mém. de M. Macculloch ( Quart. /. of. Se.
roi. 10, p. 29, vol. 26, p. 274, vol. 29, p. 40 ; sur le
mont Gruachan et le mont Kinnoul , par le même ( Tr.
geol. soc. Lond. vol. /h p. 117 et p. 220 ). Sur le
Forfarshire, par M. Lyell ( dùq9'N. S. vol. 2, p. 73 ).
Sur les dépôts coquilliers d'alluvion à Elie, par M. Ha-
milton ( PhiL mag. oct. i835, p. 3 18). Sur des restes
de poissons du terrain houillier du Clackmannanshire,
par M. Fleming (ifrf»i&. n.phil. ;., oct. i835, p. 3i4 à
1 pi. ). Sur l'île d'Arran, etc., par MM. d'Oeynhapsen
et Dechen ( Archiv.f Minerai, vol. ï, cah. 2, p. 3i6.
vol. 2, cah. i,p.38etcah. 2, p. 187 ). Mémoire sur
le Bcrwickshire , par MM. Winch et Witham { Trans.
of the nat. Ju'st. soc. of. Northumb; vol. 1, part. 2
p. 1 17 et 172). Voyage en Ecosse, par M. Necter, 1821.
Mon Essai, etc., 1820 , Mem. ofthe JVerner. Soc.9
6 vol. in 8°, 181 1 à t832 et Tr. ofthe Soc. qfEdinb.\
i3 vol. in-4--
Angltltrre.
Trans. de la Soc. géolog. de Londres, 5 vol. in-40
181 1 à 1821 et N. S.3 vol. 1822a 35. Tran«. de la Soc.
il. 22
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506 M$CRIPÇJO#S BE i/ ANGLETERRE.
d'hist. nat. du £forthumberland ci de Neweastle, *
vol. in-4°, i83o à i833. Outline of the geohgf of
Englandy par MM. Conybeare >t Phillips, i8'aa, in-3°
avec pi. Voy. métallurgique eq ÀngleteTre?parMM. Du-
frenoy et EUe, Paris, 1827, in-8°.
Angleterre septentrionale* A Treadse on the ceci
mines of Durham a. Northumberland, par M. Holmes,
Londres, 181 6, in-8°. A Treatise on a section of the
strata commeneing near Newc/istle a. Tyne to Cross-
feu., etc., par M. Forster, Londres , i8aa , in-8°. Sur
la grauwacke du We&tmorelaud , par M. Sedgwick
( Lond. a. Edinb. phiL mag. 3e ser., voU 4,. p. 48)-
Pays de Galles» Sur le mont Snowdon, par M. Mon-
teith etsur un filon d'Asphalte, dans le gneis deDipgwall,
par M. Witham (Mem. oj the Wem. soc, vol. 6 ). Sur
le soi ancien des comtés de Salop et du pays de Galles ,
par M. J, Yates ( 2>. geof. Soc. fond. !N. S. vol. a,
p. 237 ). Sur le bassin houille? de la partie sud du pays
-de Galles, par MM. Conybeare(^«. qfphiLyfév. i83a,
p. 110) et Ferster (Transi, de Newcasite, vol. 1, p. 8a,
avec pi. )• Sur la partie orientale du Yorkshire, par
M. Winch, ( XV\ geoL soc.> Lond. voj..5y p. 545 ). Sur
la craie du Yorkshire, par M<- Mi.tchell ( PhiL mag, 3e
série, n° 34, p. 3 1 3. Sur le nouveau grès rouge du Durbam ,
par M, Hutton ( Trms. nat, hisU soc. oflUorth, yo1. i,
p. 60)» Sur le basalte çtratiformç, etc.,, par le même
( dito, vol. a, p. 187 ), et par M. Sçdgwici ( Tr. of the
Cambridge phiL «oc, vol. 3 ). Sur le graphite de Bor-
xowdfJé, par M. dHDlayahausen ( Arch.f, Min. vol. a,
cah. 2, p. a85 ). Mém. sur le Cumberland et le Lanca-
shire, par M. Sedgwick (Proçeed. of the geoL soc. i83i
ài832, p. 344).
Angleterre centrait. Sur, le trapp.du Shrojpshipe, par
14M. \Vrigh*(&>/Kk a^&Ainkf pfiSL .^&;:|év;r. i834,
dby Google
DESCRIPTIONS DE LAWGrETEttRE. 507
p. i4$) et Àiktd (Trfgeol. Soc. LoncL, vol* 3, p. a5i).
On the nat. hi$t. qf Stock ton sur le Tees, par M- Hogg
Stockion, 1828. (Àpp. au ParoohiathistàPy qfStockton,
par J. Brewster, 1829). Snr le* coquilles marines des
dépôts d'ail uv ions de Cheshire, par sir Egerton ( PhiL
mag. oct. i835, p. 3a6). A gênerai history ofMalvern
(Guide), par M. J. Chambers. Londres, 1818, in-8«, avec
pi). Sur la forêt de Dean et le Berefordéhire, par M. Fos-
brooke {Quart. J. qf&ôc, vol. 9, p. 35). A collection
ofgeological a, pratical obs. intended to ehicidatc the
formations of the Ashby coalfield, etc., par M. Mam-
matt. London, i834, in-4°avec pi. Sur le gravier diluv.
de Birmingham, par M. 3ukç$(Mag.ofnat. hist.,vo\. 4,
p. 372). Sur la forêt de Gharnwood, par M. Sedgwick
(Lond. a. Edinb. phU. Mag., 3e sér., vol. 4> P • 68). Su
Bradford, par M. Pearce (dito9 i833, p. 369).
Angleterre sud-ouest, Geolog. essay comprising a
view of the order of the Strata, the coalfields, etc.,
of the river Avon, par M. Sutcliffe, Londres, 182a,
in-8°. Mém. sur oolitc de Bath , par M. Lomdale
{Trans. geoL Soc. Lond. W. S., roi. 3; p. a40» Mém.
sur le Sommerset de MM. Bright, Gilby et Cumberlaii(Jf
{Trans. geol.Soc. Lond. , vol. 4> P- 193, a 10, 216).
Delineat. ofthe N. JV. division oftheCounty qfSom-
mersetshjre, par M. Ruttler (sur les Cavernes). OuUine of
the geûlogy of Cheltenham , par M* Murchison , i834 ,
in-8° arec pi.)'. The Teignmouth, Dawtish a. Tûrquay
Guide j par MM. Carrington, Turton et Kingston.
Teignmouth, i83o, 2 vol. in-8°. The Panorama of
Torquqy, etc. , par M. Oct. Biwitt. Londres, i833 ,
m-8°. A succint accottnt af the Lime rocks of Ply-
motrlh, etc., par M. Hcnnafi. Londres, 1 833 (ossements),
Histàry a. Topography of Dcvonshirs, par M. Moofe,
i83/.
dby Google
888 jtESCBiHieafs de l'an^ubtemle.
Cornouailies. Trans. qfthe rojr. Soc. qfCornwall^
4 vol. ia-8% 1818 à i833. Sur les filons, par M. Williams
( Tr. geol. Soc. Lond.y vol. 4 , p. i3^). Sur les filons
porphy riques, par M. Conybeare (dito, p. 4oi)-
Angleteire méridionale. Sur la terre à foulon à Nut.
field, par M. Webster (Tr. geol. Soc. Lpnd. , vol. 5,
p. 353). Sur la ligne^anticliiiique des bassins de Londres
et du Hagipshire, par M. Martin (Ann. ofphil., 1829).
$ur les couches d'eau douce duHampshire, par Ml. Webs-
ter {dito, vol. 1, p. 90). Sur l'argile plastique du Dorset-
sbire et le terrain d'eau du Hampshirc, par M. Lyeli
(Tr. geol. Soc. Lond.f N. S.$ vol. a, p. 279 et 38-7). Sur
le lias de Lyme Régis et Je grès vert (Dorset), par
M. de La Bêche (2V. geol.Spc. Lqnd.,'N. S., vol. a, p.
ai et 109). Sur Ja ç&e sujl de l'Angleterre (Porset et
Devonshire), par le mèjpiQ (dito , vol. 1, p. 4°}« Sur les
couches d'ePurbeck et de Portland, par MM. Wehster
(Trans. geol. Soc. Zk>/m/.,N.,S.,,voI«.&i p. 37). et Fitton
(Phil. mag.y oct. i835, p. 3a3). Descript. of tfie prin-
cipal pic turesq. beauties, etc. , of t/ie Jsle of^Ff^ighty
|>ar Sir Engejfield. .Londres, 1819, in-4% avec 5o pî.
(P. geol., par M. Webster, p. 117 à aiG, avçc 35 pi.}.
Sur la craie de Douvres, par M. Phillips ( Traits. geoL
Soc. Lond^ vol. 5, p. 17). Geol. Mem. on a pari, of
Western Sussex, par M. Martin, i83o, in-4°. Sur les
sables de Bagshot, par $L Warburton ( Trans. geol.
Soc. Lond.9 N. S., vol. 1, p. 48). Sur les environs
de Londres, par M. Par^inson ( Tr. geol. Soc. Lond.y
vol. 1, p. 3a4)»
Norfolk. Sur le çrag de $ramerton , et les ajluvlons
du Norfolk et du Suffolk , par JVL TJaylor ( Trans. geoL
Soc. Londres , N. S., V9I..1 , p. 371 et 3j4 ). Sur le
Norfolk occid., par M. , Rose ( PhiL mag.} oct. i83£.
p. 275).
dby Google
DESCIHPT. DE i/lRLANDE ET DBS PAYS-BAS. 5Ô9
Irlande,
* Irlande. Table of minerais , etc. , par M. Bryce ,
Êelfast. i83i, in 8°. /. of the géologie. Sôc. qf Dublin,
vol. i en 2 part., surtout Mém. de M. Portlock, sur les
basaltes de l'Irlande , sur les phéhomes géologiques en
Irlande, etc; Mém. sur Erris, par M. Kniglu; sur le
Donegal, par M. Macdam, sur lés fixons de granité de
Wicklow,par M. Graves; sur le trapp de Limerick,
par M. Apjohn, etc. ). An account of the caves of
Ballybunian ( Comté de Kerry V par M. Ainsworth ,
Dublin i834 > m &° avec pi. Sur les filons de basalte ,
par M, Berger (IV. geol. Soc. Lond. , vol. 3 , p. 2i3).
Mineralogy of the vicinily of Dublin , par M. Ste-
phens, Dubliu 18 12 , in 8°. Mém. sur 1« comté de
Donegal , par M. Giesecke (Zeitsch. f. Min. 1829,
P-9«9)«'
Belgique et Hollande:
Belgique. Dict. géographiq. de- la province de Liège,
deNamur, d'Anvers , de la Flandre orientale, par M:
Vander Maelen, Bruxelles i832 a i834,in-8° Essai, d'une
descript. géogn. du Luxembourg , par M. Steininger,
Bruxelles i8a5 , in 4°- Descript. géognostique du Lu-
xembourg , par M. Engelspach-La-Rivière , Bruxelles
rfh8, in 4°- Essai sur la: constitua géognostique delà
province de Liège, par M. Davreux ( Mém. de l'Ac. dà
Bruxelles 9 182a ), sur la constit. géol. de la prov. de
Namur, par M, Cauchy {Mém. sur les quest. propos, par
l'Ac. de Bruxelles, vol. 5, p. 148). Mém. de M. de Ville-
neuve (Ann. d. Se. nat. , vol. 16, p. 162). Coup d'œil
minéralog. et géol. sur le Hainaut , par M. Drapiez
(N. mém. de V Acad. de Bruxelles , vol. 3). Sur le
Brabant méridional , par M. Kickx (dito , vol. 3 , p.
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510 DESCRIPTIONS DE LA FRANCE.
u'27), sur les trapps straliformes, parle môme (dito, vol.
2). Notice sur Anvers, par M. de la Jonkairc ( Mém. de
la Soc. d'hist. nat. de Paris, vol. 1 , p. no).
Maastricht. Mém. de MM. de Hony (Tr. géol. Soc.
Comw., vol. 4, p. 3 10 ). Fitton (Annals. ofphil.),
ouv. de Faujas et de M. 8017 St.-Vinceut.
Hollande. Specini. acad. inaug. degeologia patriœ,
par M. Stariug ( i833 , in 4°). Sur le sol tert. coq. de
Zutphen ( Gueldre ), par M. Van Breda ( Bull. Soc.
géol. deFr. , vol. 4* P- 34* )•
France.
Mémoires pour servir à la deacript. géologique dœ
Pays-bas, delà France, etc. , par Mv d'Omalius d'Haï-
loy , Namur 1828^ in 8° avec pi. Mémoires pour servir
à une description géologique de la France, parMÏ-
Dufrenoy et Elie de Bcaumont, Paris i83o à i835, 3
vol. in 8tt. Recueil d'ittabaines-, etc. , par M. Boubée,
Paris i832, in- 18.
France septentrionale. Mém. concernant esreeherchcs
da houille dans le Pas-de-Calais > par M. Gantier 1818
in 8° avec pi. Sur Dieppe , par M. Lockart ( Annal
d'Orléans , vol. 1 , p, G3). Géologie de i4 cantons de
l'Oise, par M. de Graves (Annuaire de VOise 1828»
i835. „ .
Bassin parisien. Mém. de M. d'Omalius (W. BuU. A
Se. 1814, p. 25 ). Sur la position du Calcaire siliceux de
la Brie, par M. Dufrenoy (Ann. d. Se. nat., vol. *4 ,p-
q4o ). Sur la Magnésite de Coulommiers, par M. Bron
gniart ( Ann. d. min. , N..8. , vol. 7 , p. 291 ). Notice
sur les recherches de houille à Luzarches , par M. H*
ricart deThury, Paris, i83<J, in-8°. Sur les fo*il« *
Passy, par M. Bobert(^wn. d. Se. d'obs., vol. 3, p. 3gft-
Sur un mélange de coquilles Buviatiles et marines, et sor
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DESCRIPTIONS DE LA FRANCE- 311
les grès coquilliers de Beau champ , par M. Prévost ( J.
de phys. i8ai et 182a). Sur le grès vert de l'Aube, par
MM, Leymerie et Clément-Mullet ( Mém. de la Soc. de
l'Aube i83oà i833).
Normandie. Sur l'Eure , par M. Passy {Annuaire
de l'Eure) Evreux i83a. Sur les terr. tert. du N.-O. de
la Fr. , par M. Desnoyers ( Bull, de la Soc.géol. de Fr. ,
vol. a, p. 4i4etméni., vol. a). Mém. de MM. de Cau-
niont, de Magnevillc, Deslongchamps , Basoche, etc.
( Mém. de la Soc. Linn. du Calvados , 5 vol. in 8° ,
18*4 à i835 ). Mém. de M. Hérault ( Mém. de VAcad.
de Caen ). Tableau des terrains du Calvados , par
M, Hérault, Caen 1 83 2, in 8*. Sur le terrain intermé-
diaire, par le même (Annal* de min. i834 , p. 3o3 ),
Cotentin* Mém. de MM. Brongniart (/. d. min. n° ao6
i8t4 ) et Omalius ( dito , vol. 35, p. i36 ). Tableau de;
M. de Canmont dans Y Annuaire de la Manche y par
M. Travers i83o et 1 83 1. Mém. sur la craie et lesol tert. ,
par M. Desnoyers ( Mém. de la Soc. d'hist. nal. de
Paris , vol, a, p. 176. Sur le caolin des Pieux ?/ par
M. Hérault (dito , vol. 4 > p» xq4 )•
France nord-ouest. Sur l'Ile et Vilaine, par M. Toul-
mouche ( Congrès sciehlif. de Fr. , vol. 1 , p. 27 ). Sur
lesfalons de l'Indre et Loire , et des côtés du Nord, par
M. Duvau ( Mém. de la Soc. Linn. du Calvados , vol.
2,p. 4X7 )• Sur Alençon, par M. Hérault (dnn. d.
Se. nat. , vol. 8, p. 101 ). Notice de MM. Bonnemaison
(/. d. Plvjrs. i8ao , avril ) et Bigot de Morogues ( /. d.
min, 1800/et 1810 ). Mines de Poullaouen et Huelgoet ,
par M. d'Aubuisson ( /• d. min. , vol. ao et ai )• Mém.
sur la nature du sol de la Bretagne , par M. Àthenas ,
Nantes 1 81 3 , in 8°. Sur Lorient > par M. Itier ( Compte
rendu de la Soc. polymath. du Morbihan , n° 3 , p.
6 ). Sur le terrain de transition k fossiles de Bretagne ,
dby Google
812 DESCRIPTIONS DE LA FRANGE.
par M. de Billy ( Mém. de la Soc. de Strasbourg, vol.
i , part, a ). Sur les mines de houilles de Chatelaison ,
par M. Cordier (/. d, mm. , vol. 37 , p. 161 ). Sur la
distinction de deux terrains intermédiaires en Bretagne ,
savoir un groupe ancien et un groupe de Vâgc du cal-
caire du Dudley , par M. Dufrenoy ( Bull, de la Soc.
géol. de Fr., vol. 6 ). L'auteur avance que le système
carbonifère n'existe pas en Bretagne.
France centrale. Mém. de M. Héricart-Ferrand sur
Château Landon, {Annal, de la Soc. d. Se. d'Orléans,
vol. a, p. 49 )• Sur le Gatinais , par M. Tristan ( dito ,
vol. a, p. 147). Sur l'Orléanais, par M. Bigot de Morogues
( dito vol. 1 ). Sur les oss. foss. d'Avarai , par M. Lock-
hart ( Ann. d'Orléans 1827 ). Sur 4e sol et les couches
tert. de la Touraine, par M. Dujardin {Ann. d. Se.
nat. } vol. i3, p 1x2, vol. 1 5, p. 4*** et vol. 16, p. 112,
Ment, de la Soc. géol. de Fr.y vol.* a). Sur le cale,
d'eau douce des dép. du Cher, de l'Allier et de la Nièvre,
par M. d'Omalius (/. d. min. , n° 187 ). Sur les mines
de houille et d'anthracite du Maine , par M. Blavicv
(Ann. d. min. i834, vol. 6, p. 49 )•
Auvergne. Mon mém. sur l'Auvergne (Edinb. phiL
j. 181 9). Mém. du docteur Daubeny (dito). Mém. de
M. Kleînschrod ( Hcrtha , vol. i4). Topographie mi-
néralogique du Puy de Dôme , par M. Bouille t , Cler-
mont 1829 , in 8°. Sur Menât , par M. Lecoq ( Ann. Se.
d'Auvergne , vol. a , p. i38 et 433). Essai sur la théorie
des volcans de l'Auvergne, par M. de Montlosier , Paris
180a , in 8°. Die erloschenen Vulkane in Sud-Frank-
reich , par M. Steininger, Mayence i8a4, in 8°. JBe-
merkung ûber d. Eifel u. d. Auvergne , par le même ,
Mayence i8a4 , in 8°. Mém. de MM. Lecoq , Peghoux >
Fournet, Bouillet, Montlosier, Crozet, etc. (AnnaL
scient, et indus t. de l'Auvergne depuis i8a8«
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DESCRIPTIONS DE LA FRANCE. 513
Mbnis Dore. Itinéraire de Clermont au Piiy de
Dôme , par M. Lecoq i83i • ia 8°. Itinér. de Clermont
au Mont Dore, par le même (Ann. Se, vol. 7 et 8). Itin.
«aux environs de Vie le Comte , par M. Duvernin ( dito,
vol. 5 ). Sur le Puy Crouelle ( mou Essai sur l'Ecosse,
p. 48a ). Sur le» monts Dores, etc. (Bull. Soc. géol. de
Fr. , vol. 4 )• Sur la Brèche alunifère du mont d'Or,
par M. Cordier (Ann. d. Chim., vol. g, p. 71 ). Le
mont Dore, etc., par M. Montlosier (Ann. Se. d'Au-
vergne , vol. 7 ; i834 ). Sur les moûts Dores et la ques-
tion des soulèvements, par M, Fournct ( Ann. d. min.
i834, p. «37).
Cantal. Itinéraire min. de Clermont à Àuril lac , etc.,
par M. Bouillet ( Ann. Se. d'Auv. , vol. 4> P« 433 et
48i ), ou à part, Clermont i83a , in 8°. Dcsc. hist. et
se. de la haute Auvergne , etc. , par le même , Paris
i834, 1 vol. in 8° avec pi. Sur le Cantal et les monts
Dore, par M. Desgenevez (Mém. de la Soc. geol. de
Fr.9 vol. 1, p. 177 avec 1 pi. ) Sur F Auvergne, par
M. Kleinschrod (Hertha, vol. 14 » cah. 1 ). Cale, lacust.
du Cantal en rapport avec les roches volcaniques, par
MM. Lyell et Murchison ( Annal, d. Se. nat. , vol.
18 , p. 17a )• Sur les débris fossiles de l'Auvergne , par
M, Croizet( Bull. Soc. géol. de Fr. , vol. 4 ? p. 22 ).
Mém. sur les Arkoses, par M. Peghoux ( dito , p. 26 ).
VeUty. Mém. de MM. Deribier , Ruelle , Pommier ,
( sur les houill. de Brioude), (Ann. de la Soc* d'agric.
du Puyt 3 vol., 1826 à i83o). Descript. stat. de la haute
Loire , par M. Deribier de Cheissac.
France sud-ouest. Mon Mém. sur le sud* ouest de la
France (Ann. d. Se., vol. 2 et 3). Sur la forni. métall.
de l'ouest de laFr., par M. deBonnird (Ann. d. rnùi.,
vol. 8, p- 491)- Statist. géol. de l'arrondissent de Con-
folçns (Charente) par M. Villain, i8a3* Ile d'Aix. Art,-
22.
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B14 *f&C!lf*ÏI0]*S DE LA FRAKC*
LignHe , de M. Bronçniart ( Dict. d. Se. nat. , vol. aï.
p. 368 ). Sur les terr. tert. du midi de laFr., par
M. Dufrenoy ( Ann. d. min. , vot. 6, p. 41'7 > ,834'
vol. 7 , p. 197, et 3n , i835). Bulletin et Àct. de la
Soc. Linn. de Bordeaux , 7 vol. in 8° , 18*9 à i835, Pré-
cis de ses travaux , vol. 7, p. 1 . Sur le sol tert. de la Gi-
ronde ; par M. Jouannet {dito, vol. 4 et 6 ). Sur les cail-
loux roulés, par M. BîHaudei {dito vol. 4, p. a^.Notices
géol. sur le Perigord , par M. Jouannet ( Annuaire de
îaDordogne pour 1826, 1828, i$*g, i832,etifec
acad. de Bordeaux, 1822). Sur le falun de Terre
Nègre , par M. Jouannet {Ann. d. Se* nat. , vol. 9,
p. 188 ). Mém. sur le Lot et Garonne, de MM. Ou-
bard et RaignaC ( Ann. d. Se. d'obs. , vol. 4 7 P« 8l et
Elém. d. géologie du 1" auteur. Classement feux ). Sur
le sol tertiaire du midi de la France, par M. Dufrenoy
{gnnal. d. mines , i835 ).
Pyrénées. Les Pyrénées , etc., par Mi Cbauzenque,
Paris, i833 , 2 vol. in 8»; Mém. de Palassou , i8i5à
1 82a, 4 vol. 8°. Sur la craie , les ophites , le marbre de
Campan, les mines de fer de Rancîé, par M. Dufrenoy
{Annal des min. ifôa, i833, ï834, P- 3©7). Mé».
de M. Reboul {Bull. soc. geoL de France, vol. 3,
p. 74). Sur Salies, par M. LevaHois ( Ann. des min.,
1821 , p. 4o3 ). Sur l'Aveiron , par M. Combes ( $«>•
vol. 8, p. 371 ). Sur Fïgeac, par MM. Gardien et Ber-
tliier ( dito 1818 ). Sur la Lozère, par M. Marrot ( èlo<
A. S., vol. 8, p. 459). Notice de M. Maisonnée
Mem. de la soc. de Mende, 1829, p. *o6 ).
( Languedoc. Terr. tert. de r Aude et de la Berre, par
M. Tournai [Ann. des se. nat. vol. i5, p. t§ et/. «l
géol., vol. 1). Surle gypse et le diorite de Sainte-Bip
me,parlemême (<//**, vol. 17, P-^). Sarîeii^
de Paziols ( Aude), p* M . Farines , (Bull. soc. &oi *
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MBSCftiniOKâ M tA FRANCE. SIS
Fr., vol. 49p»334)« Sur le» volcans éteints du midi de la
France, par IL Marcel de Serres ( Menu soc* Unn: de
Normandie , vol. 3 , p. rôt ). Géognosie des terrains
tertiaire», par M. Marcel de Serres , Paris , 182g, in-8°
avec pi. Sur Salinelles, par le même ( Mem. de la soc.
Unn. du Calvados, ser. in*4°> vol. 1, p. 180 ). Sur le
sol tertiaire du Languedoc, par M. Marcel de Serres
( Encycl. method. Geogr. phjrs., vol. 5, i83o ). Mes
notes (BuH. soc* geoL de Fr., vol. 3; p. 3*4 )• Sur le
terrain saliftre de Fourton et Sougraigue ( Aude) > par
M. Vene (Ann* des min., i834, p* rô5 ).
Provence. Sur le terrain tert. des Bouches du Rhône ,
par M. Matheron ( Ann, des se* de Marseille , vol. 3,
0,9, p. 3g). Sur le département du Var, par M. Pa-
reto ( Giornale ligustico). Sur Fréjus, par le même
( Ann. des se. de Marseille , vol. a, p. 34 )• Coupe de
Toulon à Rougier, par M. de Villeueuve ( Ann. des se.
de Marseille , vol. 1, p. »a5, 1 pi. ). Statistique des
Bouches du Rhône, par M. de Villeneuve, 1823. Sur le
bassin de carénage, par M. de Villeneuve ( Ann. des se.
de Marseille ,. vok 1, p. 94 ). Sur les" Mar ligues, par
M. Elie {Menu de la soc. Unn. de Normandie, vol. 3,
p. i38 ). Sur l'étang de Berre , par M. Delcros ( dite ,
p. 77 ). Sur la craie, par MM, Dubois ( Ann* de Ch.
vol. 17., p, 220 ) et Marcel de Çerres ( Mem. du mus.
d'hué, nat. ). Sur Aix et Fuveau , par MM. Murchisoa
et Lyelî ( Ann. qfphil. 1829 ). Mémoire de M*. Rozet
(Mem. de la soc. dyhisl. nat. de Paris, vol. 2, p. i38 et
i5o. Lignite de Casteliane ). Sur Auduze et Brignon ,
par M. Tessier ( Ann. des se. nat., vol, 12, p. 197 et
vol. 14, p. (33). Sur les Basses- Alpes , par M« Pareto
( BulL de la soc. geol. de Fr. vol. 4, P* 1 85,. avec une
coupe)» Sur Digne, par M. Bertrand Gcslin (dito,
p. 357).
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516 DESCRIPTIONS DE LA FRANCE*
Dauphiné, etc. Sur les gypses de Champs et de VI*
zille, par M. Bertrand Geslin ( ditoy p. 4<>4 et Mémoire,
vol. a ). Sur rOisans et l'altération ignée des roches
stratifiées, par M. Dausse(tfoo, p. 3ai et Mem.9 vol. a).
Sur l'Oisans, par M. Elie (Mem. de la soc. d'hist. nat.,
vol. 5 et Ann. des min*, i834, vol. 5 ). Description de
la fontaine de Vaucluse, par MM. Guerin, Avignon,
i8i3, Marcel de Serres (Bull, soc* Unit, de Bordeaux,
vol. 2, p. 110 ) et Lecoq (Ann. d'Auvergne, vol. 7,
p. 18). Statistique géologique et minéralogique sur
l'arrondissement de Confolens, par M. Guerin , in-4°*
France orientale. Mém. de M. Bonnard (Annal, d.
min et d. Se. nat., vol. 10 et ta , p. 198); mém. de
Leschevin ( /. d. min.f vol. ai, p. 291, i8i3), sur les
roch. trapp. , par M. Puvis , etc. (Ann. d. min., p. 43,
1818 ). Notice sur les environs de Saulnot, par M. Thir-
ria (dito , A. S. , vol 1 1 , p. 393).
Jura. Sur Lons-le-Saulnier , par M. Cbarbaut (Ann»
d, min. , 1819, p. 579).
Alsace. Rév. de la topographie minéralogiq. de l'Al-
sace, par M. Voltz (Descript. de ce pays > par M. Auf-
schlager, Strasboui-g, 1818); sur Gerardmer, par M. Jac-
quot (Institut , 1 833 , p. 1 86); sur le. lignite de Lobsanu,
par Cal m el et (/. d. min. , vol. 37 , p. 369).
Lorraine. Sur Vie. , par M. Voltz (Ann. d. min.
vol. 8, p. 257)} Mém. de M. Gaillardot (Précis des
trav. de la Soc. de Nancy , 1819 , p. 53 ; i8a5, p. 3i;
1829, p. 5o); sur le sel de la Meurthe , par M. Levai-
lois (Ann. d. min.9 i833; p. 37 et 3ai , i834, p. 281,
vol. 6, p. 119). Mém. de M. Simon, etc. (Mém. de
VAcad. rcy. de Metz, i5 vol. , 1820 à i835 ). Itiné-
raire gcol. dans les dép. de la Moselle, du Haut et Bas-
Rhin , des Vosges ; de la Meurthe et des contrées voi-
sines, par M. Simon (Mém. de VAcad. de Metz, i83i,
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DESCRIPTIONS DE LA SUISSE. 517
i p. i33)# Itinéraire géol. et min. de Metz à Sarrelouîs ,
i Oberstein, Bingen , Coblence , Laach, Trêves, Sierck,
) et retour à Metz , par le même ( dito , i83i , p. 3i
i et gi).
Ardennes. Sur les Ardennes , par M. Rozet(^/i/i.
i d. Se. nat*, vol. 19 ; p. 1 13 , avec coup.). Ardoises des
f Ardennes , par M. Cléré (Ann* d. m. N. S; , i83o ,
i p. 4^3). Sur les roches feldspathiques de Deville , par
i M. d'Omalius (/. d. min., vol. 29 , p. 55). Sur les
1 houillères de Mons, par M. Chevalier (Ann. d; min. ,
t i83a , p. ao3).
% Suisse.
t
Alpina et neue Alpina :', i8ii à 1827. Manuel du
I voyageur en Suisse , par Ebel , édit. de Zurich , 1828.
Mém. d'Escher père (Mittheilungen aus d. theoretisch.
i Erdkunde , par MM. Froebel et Heer, Zurich, i833 à
i835 ). Geognostische Ubersicht d. Schweitz, etc., par
Bernouilli , Basic, 181 1, in-8°. Géognosie derSchweitz,
i par M. Rengger , i8*4> in-85. Sur OËningen , par
M. Murchison (TV. géol. Lond. , N. S. , vol. 3). Sur le
l nord-est de la Suisse, par M. Studer (Zeitsch.f. Min. ,
1827 , p. 4> et Annal, d. Se. nat. , vol. 1 1 , p. 5). Sur
1 le Stockhorn , par le même (Annal, dito , p. 249). Sur
le Saint-Gothard , par M. Collegno (Bull. Soc. géol. de
^V. , vol. 6 , p. 106). Sur Glaris , par M. Agassi z (N.
Jahrb.f. Min.y i834, p. 3oi). Reisen in den Gebirgs-
stock zwischen Glaris u. Graubunden, par M. Hegnt-
schweiler , Zurich , i8i5 , in-8°. Sur le Bernina , dans
les Grisons , par M. de Buch (Min. Tasch. , 182a ,
part. 1, p.3i, avec 1 coup.). Sur le sol tert. de Genève,
par M. Soret (Bull. Soc. phil. de Paris , nov. 1816).
Note sur le vallon du Locle(Neuchatcl) , par M. de
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MS DfiSCRIPTUUfS DU L* ALLEMAGNE.
Bach (dite) ; sur l'Asphalte du val de Travers (Ann. de
phys. de Gilbert , vol. 18 , p. 4*3).
Tessin. Sur les environs de Lugano, par M. de Buch
(Zeitschf. Min., 1827, p. 289). Mém. de M. Link
( Archiv.f. Min., vol. 1 , p. 229). Mém. de MM. Stu-
der {Bull. soc. géoL de France, voL 4 > p. 54) et Hoff-
mann (dito, p. io3).
Savoie. Voy. de Saussure et de M. Bakewell , i8a3.
Sur le mont Blanc (/. des min. , 1819, p. 283). Mém.
sur le mont Blanc, la Tarentaise et les gypses 9 par
M. Brochant (/. des min., vol. a3, p. 32*, et Ann. d*
Min., vol. 2, p. 258). Sur le lignite d'Entre vernes, par
M. de Buch ( Mag. d. Ges. natutf. Fr. zu Berlin, vol.
1 , p. 23, et Alpina, vol. 4? p. 63). Le lignite de Sonaaz,
par M. Billiet (Bibl. u/i;V.,<voh 24, p. 35). Sur les
environs de Chanabéry , par le même ( Mém. de la soc.
acad. de Savoie, vol. 1 , p. i35)j dito, par M. Rendu,
Chamhéry, i835, in-8°. Notice sur les cavernes calcai-
res de Gusy , dans le» Beautés, etc. {Bull. soc. géoL de
France , volv 3 , p. 229> et Ami. d. se. nat. , vol. 28,
p. 344).
Allemagne.
Obs. géolog. gèographicœ de natural. soli Germa-
nise formis, par M. Mendelsohu. Kiel, 1828, in 8°.
Mém; de M. Kefevstein (Tentsckland , vol. 5 , cah. 2,
vol. 6). Mon Geognotisches Gemalde von Deutschland.
Francfï, S, M., 1829, t«-80, avec 8 pi. Mineralogisch ,
TasehmhuchJ. Deulscldand, par MM. Meinecke et Ke-
ferstein. Halle, 1820, iu-8*. GeognosU Betrachl* auf
Reisen,.p&v M. de Buch, 1809, 2 vol. in-8°.
Rive gauche du Rhin. Sur la calamine du L imbourg,
par M. Manès (Ann. d. Mines. À* S., vol. 4* P* 489).
Sur les lorrains de la Relgiqueret des bords inférieurs du
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MSCIUPTIQNS M I.'A&fJ31IA6KE. 519
Rhin, par MM. d'Oeynhaïasta et Dechen {Hertha, vol*
a, p. 483; vol. 3, p. 370; vol. 7, p. 19a; roi. 8, p. aoi,
269* 379; vol. 1a, p. aai et 5n, et vol. i3, p. a35).
JE//è/. Die ertoschene V ulkane in d. Eifelu. ont Nie-
derrheitîCf par M. Steiiiinger, Mayeuce, 1820. Mené
Beitragez. Ge$ehichied*riiein. Fulkane, par le môme,
i8au Méro. de DeUier ( /. d.min., i8o3 et 1804 .)» Sur
ks environs de Pntm, par M» Calmelet ( dito, vol» 3a ).
Die Basalte d. N, FP,Deut$chiands9 par M. Keferstein,
1820, în-8*. Ubersicht d. Rheinisch i<« .##<?/. crlosch.
Vulkane, par M. Vander Wyck, Bonn. i8a6, in-8°.
DasBa]dzuBertrichy par M. Harless, Coblentz, 1827 ,
in- 8°. Minerahvasserzu Geilnau, Roizdorf,Lamscheùi9
par M. Bischoff, i8a6et 18*7, 3 vol. in-8°. Die Gesund-
brunnen am Nieder Rhein , par M. Harless, 18a©, in-8a.
Der vulkanische Rodeberg bei Bonn. Geogn. Beschr.
sein. Kraiers , etc. , par M. C. Thomas, avec préface
par M. Nocggerath, Bonn, i835, in- 8», avec 1 carte et
i planche.
PVestphalie. Taschenb. zur Bereisung des Sieben-
gebirges, etc., par M. Wurzer, Cologne, i8©&, in-8°
( Guide ). Sur Bonn, par M. Horner ( Lond. phiL mag.,
i834, vol. 3, p. aao). Rhetnland- FPestphalen , par
Nœggerâth, 4 vol. in-9°, i8ao à i8a5. Mém. sur les
lignites des bords du Rhin, par MM. Nœggerath ( Arch.
f. Min. y vol. 5, eah. 1, p. i38à 1 cart., et de Strom-
beck, ( dilo, vol. 6, p. 299). Mém. sur les por-
phyres .du district d'Àrnsberg } par M. Noeggcrath
{Arch. f. Min.y vol. 3,cah. 1, p. 93 ). Mém. sur les
terrains coquilliers de Grafenberg et de Bensberg, par
M» Broun (Jdkrb.f. Min, , i83i , p. 171 ). Sur les filons
de basalte, sur les bords du Rhin, par M. Noeggerath
( A/m. Tasch, i8a3, p. 559). Sur les filons basaltiq. du
pay» dç Nassau, par M. Stifft, (^/?Vo,p. 5oi). Sur les plan-
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52Q DESCRIPTIONS DE t' ALLEMAGNE.
tes fia- terrain, houillcr d'Osnabruck, par M. Hoffmann
( TjtutschL , vol. 4> P* >5i )• Sur le sol tertiaire de la
Westphalie et de la basse Sase , par MM. Hoffmann et
Heuscr ( Stud. d. Gott. Ver. bergrn. Freund f vol. 3-,
p. 207 et a53). Ubersicht d. jungeren Fiolzgebilde in
Flusgeb. d. fVestr, par M. Haassmann, Gottingue,
1824, in-S*. Mém. de M. Keferstein ( TeiftschL , vol. 7,
p. tô*]).Die Salzwerke am TeutoburgerJVcddgebirge\
par M.deDoIffs, Berlin, 1829, in-8°.
PyrmonU Mém. de M. Mencke (Zeùsoh. f. Min.}
iSiSy p. 1, 149 et 219, 1826 , p. 385).
Hanovre. Sur le Kahlenberg par de Strombeck (Arch.
/. Min, y vol. 4f cah. 2, p. 395). Sur les environs de Got-
tingue, par M.. Hoffmann (Teulschland , vol. 5, p.
58i), Sur les environs deQucdlinburg de Halberstadt et
de Hëlmstedf, parM. Keferstein {dito, vol. 3, cah. 2).
Harz. Tascfienb.fi Reisendè in d.Hnrt9 par M. Gott-
schalk , Halle, 1 833 , in-8°. Z?o* Harzgebirge ( Guidé ),
par Zinimermann, Darmstadt, i83i , in-8*. Sur les en-
virons de Goslar, par M, Schuster (N. Jahrb. f.
Min.9 i835 cah. 2, p. 127). Mém. de M. de Buch
( Minerai. Taschenb., i#24 , part. 2, p. 47 1 ) 9 de M. de
Bonnard (Ann. des Min. 9 1823 )• Les ouvrages*de
Freiesleben, Lasius, Voigt.f Héccyniseh Archiv^HaMè,
i8o5, etc.
Mansfeld, Sur les deux porphyres des environs de
Halle, par Aï, de-Veltheim {Miner. Tasch. , 1822,
part. 2, p. 339 et Zeitsch.f. Min. y 1828, p. 532, 58i>
et 669 ). Sur les os fossiles de Westeregeln > par M. Ger-
mar (Teutschl. de M. Keferstein, vol. 3, p. 601 avec
pi.). Kupferschicfergebirge, par M. Freiesleben, Frei-
berg, 1807 à 1817, in-8°.
Mecklenbourg* TVie ist derGrundu. BodenMech-
lenbur$s9 etc., par M. Bnickner, Neustrelitz , 182J,
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DESCRIPTIONS DE L* ALLEMAGNE. 521
iiu80. Chem. Untersuch. d\ Sbolquellen leiSulz , etc.
par M. de Blucfrfcf, Berlin, 1829, in-8°.
Hblstein. Sur la tourbière du Klostèrsee , par"
M. Binge (Schrifl d. Geselisch zu Mkrburg, vol. 1 ).
Geogn. géoi. Aufsatze , par M. Steflfens, Hambourg,
»8to, in-8°. Sur le Jutland, mém. de M. Bredsdorff
( Tiàsskriflfor naturvid ensk. ,vol. 1 , p. ioS", et vol. 3,
p. 243).
Ile de Helgolahd. Phit. hùï. geogr. Untersuchung.
uber d. Insel Helgoland , par M. Dèr Decken , Ha-
novre*, 1826, in-8°, avec 2 cartes. Die Seebader au/
Norderney, etc., par M. Richter, Berlin, i833, in-8\
Prussé.Natur. Ùesch. ét.tâark Brandehurgu. d. Nted.
Lausitz, par M. Ruthe, i834« Beilrage ziir min. u.
geogn. Kenntniss d. Mark Brandenburg. , par M. Kloc-
den, Berlin, 1828 à i83o, 3 cah. in-8°. Beitrage zur
Kenntniss. d. Erdbodens, par M. Schulze, Berlin,
i8ii, in-4°. Gèognostisch Untersuch ub. d. SudbaU
tisch. Lander, par M. Wrede , Berlin , 1804 » in-8°.
Pome'ranie. Mém. sur oolite de Fritzow, par M. Klo-
den (Ahchiv. J. Mitt. ,yo\. 7, cah. 1, p. n3). Sur
Greifswald, par M. Hunefeld (Isis\ i83i , p. 907 ).
Sur l'ambre de la Prusse (Archiv.fi Min. y dito, vol. %
cah. 2 , p. 28$). Mém. par M. d'Oeynhausen ( Arcliiv;
f. Bergb.j vol. 14, càh. 2).
Silésie. Mém. de MM. Carnall et Zobel (Archiv. fi
min. y vol. 3, cah. r, p. 3 , cah. 2, p. 277 , vol. 4 1 cah.
1 , p. 3 , cah. 2 , p. 3o3. Sur les mines d'or, par M. De-
chen , ( dito , vol. 2', cah. 2 , p. 209 ).
Saxe royale. Sur la siénite et la craie de Méisen et
Hohnstein , par MM. Weiss ( Archiv. fi Betgb. de Kars •
ttn, vol. 16, cah. 1, et Archiv. f. Min., vol. r, cah. 1,
p. i35, et /. de géol., vol. 2, p. 173), et Munster
(Teutschl., vol. 7, p. 1). Sur Meissen , par M. de
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522 DESCRIPTIONS M! l' ALLE MAGNE.
Lconhard (2V. Jakrb. f. Min*, i834» p- 127) et le voyage
de M. KLipstein. Die fVeisseritz Thaler, Dresde, i833,
in- 11 Gegend von Dresdeny par Liebenroth* Dresde,
181 a, in-8° Sur le granité de Pcnig en Saxe *p ai*
M. Pusch ( Tasch.f. Min., 181 a, p. 126). fVeg\yeiserf
dlirch die sachsicke Schweitz , par Nicolat, Dresde,
1816 m 11.
Sur le contact du granité et du schiste sur la gauche de
l'Elbe* -par M. Naumanuu(^/v/ifl'.i/. Min., roi. 4> cah.
1, p. 184 et Ann. de Phys. de Poggendorf, i83o, n° 7 ).
Beitrage zur geognostischén Kenntniss einiger Theîle
Sachsens u. Bohmens f par M. T. E. Guniprecht , Ber-
lin* i835, in-8°, et 9 pi. L'auteur établit dans cet im-
portant ouvrage* i° que dans la Lusace supérieure un
granité paraît s'être épanché pendant la formation
du grès vert-, a° que les roches grauitoïdes de Meissen,
de Dresde * etc. , sont simplement recouvertes par la
craie inférieure; qui eu empâte des fragments et remplit
de grandes et petites cavités à leur 6urface on sur le bord
des anciennes falaises qu'elles formaient. Il donne les
meilleures raisons possibles pour rejeter l'idée d'un
épancbement de granité sur la craie et d'altérations
ignées subies par les roches crétacées, comme l'ont voulu
supposer MM. Weiss et de Léonhard. 3° que des dépôts
siliceux ont eu lieu par infiltration à l'époque crétacée
dans des fentes des porphyres secondaires de Tœplitz,
en Bohême (comparez ce que j'ai dit à cet égard, vol.
a, p. i5i).
Sur le Lcptinite de Mittweida, par M. Naumann
( drchiv. f. mm. , vol. 6 , p. 277 ). Sur les mines de la
Saxe, par M. Manès ( Ann. des min. , vol. 8, p. 83^ eC
vol. 9, p. 281, 463 et 6a5 ). Sur l'Erzgebirge , par M-de
Bonnard (J. des min. , vol. 38, p. 4*5). F on Schnec-
kensteine, par M. Born, Prague* 1776$ in-4°* Orykto-
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DESCRIPTION DÉ ^'ALLEMAGNE. §23
graphie Sachsens , par M. Freiesleben, 5 vol . in-8°.
Saxe ducale. Sur le terrain salifère de Gotha , par
M. de Hoff ( Zeitsch. f. Min. 1828 , p. 829). Sur le
cercle de Neustadt ( Weiraar ) , par M. Hess , ( dito ,
18269 p. 97). Sur le lignite de&altennordheim(/7<?r/Aâ,
avril 1829, Gaz. geog. , p. 90). Minerai. Reisen d.
fferz» JYeimar u* Eisenach, par Voigt, Wcimar, 1 78a
à 1785, ou 1794? * vol. iu 8» avec coup. géof. intéress.
Die Basalte in d. Gegend von Eisenach , par M. Sar~
tdrius , Eisenach 1803, in 12*. Geognostische Beob. u.
prfaïirurig , etc. , par le même, Eisenach 1821, in 12.
Nachtrag , etc. , 1 8*3 in-i %° a profils. Sur les basalte»
de la Hesse et de la Thuringe , par M. de Hôff ( Mag.
d. Nqturf. Fr. £n Berlin, 181 1 , Important ). Mém. sur"
les environs deCobourg, par M. dcHoff {Zeitsch. f. Min.
1829, p. 1 ). Hohcnmessungcn in Thuringen, par le
même, 1828, in-fol. Sur leThuringenvald, par Mr de
Buch {Min. Taschenb. 1824» P* 437)etpar M. Germâr
( dito 1819). Geol. Beschreibung d. Thuringer-
waldf etc., par M. Heim, 1796 à 1798, 3 vol. in 8e.
Der Tlmrtngerwald , etc., par MM. de Hoff et Jacobs^
Gotha 1807 à 1812 , 4 vol. in i20.
Bavière. Der Spessarl, par M.Behlen, Leipzig, 1822
à i8a5, 3 vol. in 8° avec 1 carte. Mém. sur Solenhofen-
par M. de Buch (/. d. Phys. , vol 95, p. 258 et Mi-
néralog. Tasch. 1824 , p. 239). Sur le fer oolitiq. ju
rassiq. et ses fossiles , parM. de Munster ( Teutschl. , vol.
5, p. 571. Sur le dépôt lacustre du Riesgau,par MM.
Cotta et Voiih (2V. Jahrb.f. Min. 1 834 , p. 307 et 1 835>
p. 169). Sur le dépôt de quarx résinite dans le granité
de Hafnerzell , par M. Fuchs ( Denksch. d. Akad. d-
fViss. zu Munchen, vol. 8, p. 173 ). Sur le fer gra-
nuliforme du grès vert du Kressenberg et ses fossiles,
par M. de Munster (Teulschland , vol. 6, p. 93 )•
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524 DESC1UPTI0?ÎS DE L'aLLEMAGNI?.
Handbuchf. Rcisende in d. sudlichen Gebirge voit
Bayera ', Munich, 1820, in 8°. Sudbaierns Oberflachet
par M. Weiss , Munich, 1820 , in 40-
Wurtemberg. Reine natwl. Geogr. von Wurtem-
berg, par M. Schwarz, Stuttg. i83a ,in 8°. Ub. d. geo-
gnost.- VerhnUn. der Umgeb. von Tubingen , par
M. Vogel, Tubingue, i83a, in 8°. Bekrage zurNatur-
kunde Oberschwabens, par M. Lingg, Tubingue, 1 83a;
in 8°. Sur l'AJp du Wurtemberg . par M. Martens(ZZer-
lha , voh 6, eau. 1 ). Menu de MM. Schubler et Helil
( CorrespondenzblaU d. Wurt. , Landwirtk-Vcreïns).
Mém. de M. Schubler ( Wurtemberg. Jahrb.f. Vaterl.
Gesch. , etc. , par M. Memminger). Sur les ossemens de
Kanstadt (Mineralog. Tasehenb. 1&1Ç, 3e part. , p.
65 1 ). Ueber die fossilien Saugethieren welche in
Wurtemberg aufgefunden worden sind, par M. G. F;
Jauger, Stuttgardt , i835 , in fol. avec 9 pi. Mon méin;
Annal: d. Se. nat. , vol. 1 -, p. 5 ).
Pays- de Bade. Sur le terrain d'eau douce de l'He*
gau , par M. d'Àlthaus {Mém. de Strasbourg , vol. 1 ;
D }. Mém. divers en particulier deM. Selb, dans
Denkschr. d. Vaterl. Ges. d* Atrzt. u. naturf. Schwâ-
bens. Uebersichtdèr geognost. Verhaltniss. in derUm-
gebungvon Durrheim9 par M. Selb, Carlsruhe, 1822 et
par M. Walchner , Fribourg , i8*4? m 8°. Geognost.
Skizze der Umgegendvon Baden, par M. Marx, i835,
in 11. Nepheline in Dùlerite am Katzenbuckel , par Ai.
de Leonhard, i8aa, in 8°.
ffesse.Naturhùt.Beschreib.derRhoen9p*TM.Schneï-
der , Francf. S. M. 1 81 7, in 8°. Minerai. Reise von
Weimar uber dea ThuringerWald , Rhoriberge bis Bie-
berf par Voigt, Leipzig, 1 787; in 8°. Min. Reise nach
de m Braunkohlewwerk u. Basalten in Hessen , par le
même, Weimar, i86a> in 8°. Min. berg. huit. Beobacht»
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.BESCHIPTIOWS DES ETATS AUTRICHIENS. 525
par Ulmann , Marbourg, i8oaà iBo3, a cah. in 8*
Mém. sur lignite dn-Habichtswald, par M. Strippelmann
et des filons basait. , par M. Schwarzenberg {Stud. d.
Gotting. Fertins bergm. Freunde , vol. i , p. a33 et
vol. 2 , p. 195 ). Sur le cale, grossier de la Hesse , par
M. Schwarzenberg ( dito , vol. a , p. i,a 1 et vol. 3 , p.
219). Sur les filons de Riechelsdorf, par M. Heuser
( Miiu Tasch. 1818, part, a, p. 3 1 1 ). Surie Franken-
berg, par M. Schulze {Min. Tasch. r8ao,p. io5).
TVetteravie. Contact des roches secondaires et du ba-
salte, par M. Rlipstein ( 2\T, Jahrb.f. Min. i834, p.
63a et Hertha , vol. 10 , cah. 4 )•
Palatinat du Rhin. Sur les mines de mercure, par
M. Schulze ( Arch.j. Bcrgb. de Karten , vol. 3 , p. 36
ou Min. Tasch. iQaa, part. 1 , p. 1 3c). Geognost. Stu_
dienam MitleURhemc , par M. Stèininger, May en ce ,
1819, in d9* Mém. de MM. Beuràrd et de Bonnard (/.
d.Min. , vol. 4o , p. 3a3 et vol. 4' > P- 348 , etAnn.
d. Min. , À. S.-, vol. 4# P* 5<*5 et Arol. 6 ). Les quvrages
(le Beroldingen , Collini , etc.
jEtats autrichiens.
Autriche. *Stutz , Minerai Taschenbuch} etc. 1807,
Aleueste Landesk. des Erzh. OÈsterreichs unter âer
Ens , par M. Blumenbach, Vienne, 1817, in-8°. Revue
des formations charboneuscs et des dépôts ferrifères, de
J'empire autrichien, par M. Riepl (Jahrb. d. potyt.
Jnstit.zu WUn, vol. a, p. 1 à i3o<et vol. 3, p. 1 à 75).
Ansfluge ouf den Schnéeberge , par Schultes, Vienne,
j8a4 » a vol. in-8°. Obs. sur les environs de Vienne y
par M. Razoumovski, Vienne, i8aa, in-4. Mes notices
(mem. géol. et pale'ont.y Ann. des mines , i8a4 et
J. de Géol.yyoX.Z). Die artesisehen. Brunnen, in u
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526 DESCRIPTIONS DES ETATS AtlTEICHlEKS.
um Wien, etc., par MM, Jacqujn et Partsch , Vienne,
i83i,in-B. Diss. inaug. medica geognost. de territor.
cremsensiy par M. Loreitz , Vienne, i83i, in-8. Oster.
reîchs Tibur, etc., par M. Sartori, Vienne, 1819, in-iî.
Sur les Alpes allemandes , mém. de MM. Sedgwick et
Murcbison (Trans geol. soc. Land. N. S. vol 3, p. 3oi,
et /. d. Geol.f vol. 3, p. 65). Mon mém. sur les Alpes
4ït les Carpatbes (/. de Geol. vol. 1, p. 5o et 1 15). Mon
mém. sur le sol tert. au pied des Alpes allemandes
(dito, vol. 2, p, 333 et vol. 3, p. 1 et 96). Mon mém. sur
les dépôts de Gosau {Mes mém. géol. et paie ont p. i85).
Mém. de M. Keferstein (Teatschlattd, vol. 1, cah. 3
et vol. 5, p. 4^5, vol. 7, p. 7 a 85).
Moravie. Sur le magnésite de Hrubscbitz, par
M. Teubner {Teutschl. vol. x, p. 5()). Mém. de
M. Razoumovski (/w> i83i* p. 348). Diverses notice»
surtout minéralogiques , de M. Ilruschka, dans les
Mittheil d. K. K. malir. Schles. Ges. z, Beford. d.
Âckerb. etc. Brunn. Baitragez. mineralog. Kenntniss.
.d. Sudetenlander y par M. Glocker, Brcslau, 1827,
in-8.
Silésie* Das Erzfuhreude Kalkstein Gebirge von
Tarnowitz, par M. Karsteu, Berlin, 1828, in-8. Mém'.
de M. Glocker (Isis, 18-29, P* 369, 1^3o, P- to83 et
1087). Versuche. CharaklerisLd. Schlesisch. Mine-
ralog. Literalurr jus<juà i83si. Breslau, 1827 et i83x.
2 vol. in- 4»
Bohème. Ubersicht derGelirgsJhrmationenBoJunens,
par M, Zippe , Prague , i83», in-8°. Fermch e. dl%>
Darstcll. d. Naturbeschqff BoJvnens + par M. Diask,
Prague, 182a, in-8. Geognost. Bemerk. aufe. Reisedurch
Sachsen w* Bohmeh% par Hî. Klipsteiu, Darmst, i83o,
in-8°. Long. u. Breit.Bestimmungy etc., par M. flallas-
cbka, Prague, i8s3, i»-3°. Ufcr Tetsclien, par le
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DESCRIPTIONS DES ETATS AUTRICHIENS. 527
même. Les ouvrages de M. Reuss (Samml. Kl. naturh.
Aufsatze, etc.)» Prague, 1796, in-8°. Min. Beschreih.
d.Herrsch. Kamenilz, etc., Hof, 1799, in-8°. Min. h.
bergm. Bemerk, Berlin, 180 1, in^8. Sur Eger. Schreiben
ubere. aus gélose h Vulkan,etc, par Boni, Prague, 1773,
in-4°. Der Kammerbcrg, par M. Gotta 1.833 , inr8°. Sur
le grès vert d'Aderbach , Das ùi K* Bohmen gelcgen
verwund. Ader bach. Steing., par Langhans , Breslau,
1739, in -4% ^ pi. Samnil. Physik. Aufsatze d. Ges.
bohmisch Naturf., 6 vol., 1775 à 1784.
Salzbourg. Gisements salifères , par M. Lill ( Zeitsch.
/. Min. y 1828, p. 749- Sur les mines d'or, etc., par
M. Russegger (Zeitsch. f. Phys., vol. 8, cah. 4»
p. 385). Reise ouf d. Glockner, par Schul tes, Vienne,
1804. Die Tauern, etc., par M. Koch-Sternfeld, Salz-
bourg , 1820, in-i3°. Mes mém. sur Hallein , Ischel ,
Grnund, etc. (Mém. géol. et paléont.).
Tyrol. Sur les dépôts de la vallée de Tlnn infer., etc.,
par M. Uttingor (Min. Tasch, 1818, p. i56 et 1821 ,
p. 761). Mém. de M. Studer (Zeitsch/. Min. 1.839'.,
n. 4). Sur la dolomie, par Zeiszner (jlito n.6). Versuch.
e. Orykto graphie d. gef. Grqfsch. Tyrol, par M. Sen-
ger, Insbruck, 1833, in-8\ Sur Seefeld, par M. Mur-
chison (Annals ofphil. Juin 1839, et PhiL mag. Juill.
1829). Mém. de MM. Pfaundlcr et Meyer (Zeitsch f.
Tyrol u. Vprarlhergy vol. 1, p. a8x, vol. 7, p. 343 ,
vol. 6, p. 369, etc.). Sur Roveredo, par M. Pasini (Bibl.
itaL Mars, i83o, /. d.Géol, vol. a, p. 37). Sur le ter-
tain coquillier de Saint-Gassian en Tyrol,, par M. de
Munster (N. Jahrb.f. Min. i834, p. 1).
Styrie. Mém. sur le district vole, par MM. de Buch
(Mém* de Berlin, pour 1818 et 18 19, Min. Tasch,
1821, p. 457), Daubeny et Anker (/. de Ge'vl, vql. j,
P* »$£))* Mém de M. Anker (Stejrerm. Zeitsch., cah. &
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528 DESCRIPTIONS DE L'iTALrE.
Kurze DarstelL d. min, geogn. Gebirgs V*rh. -d.
Steiermark, par le même, Gratz, i835, in-8". Sur Aussée
(mes mém. géol. p. 2o5). MelaUurgische Reise, etc.,
par M. Karstcn, Halle, 1821 , in-8°.
Illyrie. Mém de M. Keferstein (Teutschl, vol. 7,
p. iu5 à 309, etc.). Mon mém. (Mém. de la soc. geoi
de France y vol. 2, part. 1).
Dalmatie. Vber d. Détonations Pkaenomen auf
Medela, Vienne, 1826, iiit8°, et Reisemach Dalmatien,
par M. Germar, 1817.
Dannat. Hercules Bad bey Mchadia, par M. Schwar-
zott, Vienne, i83i. Sur Oravicza , par M. Martini
{Min. Tatchenby 1823, part. 3, p. 5*7).
Italie.
Rapports geognostîq. entre Tes AppeninseliesAlpes,
par 'M. Tasini (Annal, délie Se. del regno lonib. re-
neto , sept, et oct. 1 83 1 , p. 38g et nov. et déc. , p. 482 ).
Catalogo ragjonato di una Raccolta di Rocce , etc. ,
par Brocchi , Milan 1817 , in 8°. Bcitrage zur Kennt
niss von italien, etc., par M. dXWeleben ^Freiberg
1819 , 2 vol. in 8e. Surtout ce qui a été 'fait en géologie
en Italie , par M. Pilla -( Il progresso , etc. , vol. 2 , fesc
3, vol. 3, fasc-6 et vol. 5, fasc. 9). Mém. suries^pe*
italiennes de'M. Studer (Zeitsch.f. Min. 1829, p. 241 et
73o ). Osservaz. geognost. die possonojare lungo la
strada da Napoli a Viënna, par M. Pilla, Naplcs i834»
in 8°. Uber den Vrsprung d. Vuïkane in Italien , par
M. Przystanowsky , Berlin ^822, in* 8°.
Italie supérieure. Mém. de M. Bronn (Zeitsch. f.
Min. i828", p. 214 et Ergcbriissc è. natnrhist. Reise
1826 à i832 ). Geogn. Deob. au f Reisen, j>ar M. Buch.
Parme et Plaisance Saggi geologici, cit., par M. Cor-
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DESCRIPTIONS DE i/lTÀUE, 529
tesi, Plais., 181g, in-4°, Valteline* Topogr. statisU «le la
prov. de Sondrio, par M. Balardini , i833. Sur. là sié-
nite byperstéuique, par M. Necker {Bibl. 1491V, , oct.
i8ap). ■ ■-■
Lombardie. Guida al lago di Como ed al monte di
Slelvio e diSplugen , Corne, i83i. , in -8°. Viaggio da
Milano ai tre Laghi, etc., par M. Amoreiti, Milan,
)8i4 et ses raém. dans Opuscol. scelti de Milan. Des-
criz. geol. délia provinc: di Milano , par M. Breislak
1822 , in-8°. Viaggio al Lago di Garda e al monte
Baldo , par Pollini , Vérone 181 6, in-8°. Trattalo rni~
neralogico e chimiço su lie Minière di Jerro del dtp.
deL M ella, par M. Broçchi, Brescia, 1808, 2 vol. in-8°.
Stdlageologia délia provincia bergama$ca% par M. Mai-
roni da Ponte, Bergame, i8a5, in-8° et plusieurs autres
mémoires.
Pays vénitiens. Saggio diZoologiafossilediprovincie
venele, par M. Catullo, 1829, in-4°« Plus. raém. du même
auteur, ( Bibl. ilal. 9 vol. 7 5 , p. 27^ Annal, di Stor.
nat. de Bologne , vol. 1 , p. 297. Giorw. dellital. Icit.
elGiorn.diFisicdePavie).
BeUunois. Mcm. min. sopra VArenaria del, Bcllu-
nese, par M. Catullo, Bellune, 1816, in-8°. Osserv.
sopra i monti che circonscrivano il distretlo di Belluno,
par le môme, Vérone, 1 8 18, in-8°.UnMém.(2fr'&/. itaL,
voL 7.5, p. 2ix5 ). Dello stabiUniento délie minière
di Agordo i par M. Corn i an i , Venise , i8*3., in-8°.
Vincentin. Saggio geologicà ,etc. , par: Maraschini.
tJièm. de M. Pasini ( Giorn. di Fisica.de Pavie, i8a5).
Giorn. dell ilal. leït.s vol. 65, Bibl. itaLj vol. £7,, /..«/.
géol., vol. 2 , p. 37. Annal, d. Se. del régna lomb.
-venet.y i83i et 1 832. Les ouvrages dé M. Brongniart,
de Arduino , Festari , Fortis, etc.
Monts Eaganéens. Mém, de M. Da Rio ( Annal, d.
II. 23
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390 BtMfttHCIdNÔ 0E t'itAtlX.
•&. delregao iomh. ma* , &sc. j. Jlfefo. & VAçai. S*
Turim. , vol. 3ô. Af*i». ifelfe «Soc. tW. , vol.aS.
Piémont* Omni diÇiatistie* minerakrgica degliSta-
tidiil re di Sardçgna , etc., par M. Barelli, Turin,
t8a5^ in-8*. Sur le gypse daT&rtonois, par M. Pareto
( Af&o. de la Soc. gépi* del?r. , v«J, i , p. ia3).Mém.
sur la vallée de Lanzo, par M. Cantu {Mém. de ÎAcaL
de Turin. i vol. 93 ). Mém. suivies vallées de la Stura
et de Vinay , par M. Sismonda ( dèto $ vol» 56 ). Sur le
mont Geais , par le même, i934.
Comtél de Nk'cç. Mém. de M. de la Bêche * !>*»•
oftkegeol. Soc* çfLondon, vol. 3, part, i , p. 1 71). Sur
le col de Tende, par M. Bnçkland ( dito , p. 187). ïén.
de M. Jlisao (*dk*. jtfoarf. <Mnd. nat. Curios., tûî. n ,
part, i , p. 348 et Minerai. 'Taaçkenb. , iB?4 » P* 558).
Ligurie* Mém. sur la Spezzia, par Guidoni et Pareta
{Nuov. Giorn. de Pise , juillet et #oét i83 1 , nos. 45 «l
47 9 Giorn. tig* y 1828 , p. 335 et 4*7 , et J. d. géoi>,
vol. 3 , p, Q7 1 ). Sur des dépôts tertiaires , par M. Pa-
reto {Ann. d+ Sa. nai. > *oL * , p. 86 ). Sur Àlbenga,
par M. Sassi ( Giorn. tigust. , p. £67 )• Plus. mém. de
M. Parelo {GiomaL ligusiwe. di $c< , Gènes , 1837 «
1*19 ).
Massa- Carmrà. Sur le tnfeqhio de Serravezza , par
M. Savi{J. d« géàL, vol. a , p. ^55 ). Sopra VAIf*
Apuana, par M. Rêpoiti, Florence, ifhi , in-8» et An-
tologv vol. us. Cennigeologici suttenimento di Ma$&
bnense f par il» Milan© , tapies , 18*5 , în^#.
Ztootoe. Mém. sur ia Cftmpiglia, par Ht. 9avt ( i^*
Giorn. de Pue, V #9 , i83o ). Àtfeft geàlogfci sulla
Toêcana, parlemente , i83$. Mém. sur l'île dTEIbe,
fat le mêoie^ 1 833. Voyages de Tozzetti et Santi, mém.
de Brocchi (KW. î/a/., r8f8).
iftfttf romains. Sur une cdtilée , près de Ranw , par
dby Google
totescmrriotts m x'itaiië. *Sol
lit. Carpi (Gïom. *rcai.9 vol. 4i).$tif le cale, d'eau
douce, par M. d'Omaflins (/. â. Min,9 vol. 3?# p. 4<>«)«
Pîaggi ai Vulcûni spenti <t Itatàaj etc. , par M. Prpc-
caccini-Ricci , Florence, r8i4 » ^ vol. ïû-4°. Ofserv.
suite Gessaje del terril. SinzgagUese, etc., parle même,
Rome, 1828, in-8^. Opuscali scélti scientifici; par
M. A. Cappello, Rome, t83o , in-8°. Mém. deBrocchi
(Ml. ùal., ï8i)|, 1816, 1817 et 1818). Relazione
sutto stalo délie minière d'argento del Vicàricàlo di
Tietra sanla , Florence, i832, in-8*.
Roy. de Naptes. Méia. sur les environs de Naples ,
par M. Sorbes ( Edînb. /. ùfSc. , avril 183U), p. aÇS,
et Zeitsch. f. Min. , 1829, p. 719 ). Mém. de Brocctii
(Bibl.ital. 9 vol. 7, 11 , 14, 17/î a3 et 26). Géoto'gïa
votcanica detla Campaniu, par M. Pilla, Naples, 1 8o3 ,
3 vol. iu-8°. Relazîone del viaggio in alpurii lutigld di
Abruzzo Citeriore^ par M. Tènore , Naples , j83b et
183a, 2 vol. in -8°. Skelchiss of Vesuvius , par lffl* 1.
Auldjo, "Londres 0 i832. Descrizione dell Eruzionc de&
Vesuvio , 1 81 3 > par 51. Monticëlti * Naples , 1 8 1 5 „ m-
4*. Ossèrv. è sperienzefatte al Vesuvioy îfrii et i8ai.
par le même et Covelli, Naples, 1812.. Stariajlefenùhie,
eni del feïuvïo, 1*821 , Ï82 2 el t8?3 , par les , mêmes
Naples, i8i3, în-8°. Prpdromô 'délia niineralogia Ve*
suviana, par les mêmes, Naples, 1825, in-B°. J?.u il
JiiQCb o Vacqua che soiterro Pompei èdEvcolano^ par
M. liîppi, Naples, 1816 , in-uu %ém. sur la dernière
éruption en i834, par M. Baùbeny ( Lond. phiJL
Trans. , part. 1 , ï835 "). Pour collecter les Vapeurè
émises par le volcan ou ses laves , ce savant à employa
la tfete d'un large alambic réuni solidement k un tube
cylindrique de fer étamé; lors des observations rextré-
mité inférieure ouverte de ce dernier étoit enfoncée
dans le sol. Sur (es roches «t Peau thermale dèTorre,
dby Google
MSCRirçiOlÇS M LA SICILE.
de l' Annunziata , par le minie ( Eclinb. ». phil. J. f oct.
1 835, p. 2*2). Lo Spettatore dclVesuvio, par ÎS4M. Ma
et Cassola. Mém. sur Vésuve , pendant i8i3 et 181.4
( /. de Phy. \ i8i5 , p. 112). Ouvr. de. SuNon fy
Breislak, de Gioeni , d'Hamilton , de Spallanzani , de la
Torre, etc. etc. Mém. sur les Pooilles et la terre d'O-
trante , par M, Gioyène (Mem. délia Soc. ital. di Scn
vol. i5 et 19). Fiaggip in alcuni luoghi délia Basili-
cata, etc., par M. Tenore , Naples, ifty , in-8°. Tte-
crizione geologica fi. s(at. dJ ^spromonteô par M. Melor
grani, Naples, i8a3, in-8°. Cenni geplogici sulla pro-
vincia di terra d'Otranlo , par M. Milano , Livôurne,
1820 , in-8°. Mém. sur Ôtrante et Reggio, parM.Broc-
chv ( Bibl. ital. , vol. 18, p. 5a et vol. 19 , p. 69 ). Dts*
criuqne topogr. di Tarento ^ par Gagliardo , Naples,
.1811 , in*R°.
Sicile. I. Campi flegreei délia Sicilia, par JM. Fer-
rara„ Messine, 1810, in-4% avec pi. Sloria naturalç
jdeua Sicilia, etc., par le même, Catane, 181 3, in-4°'
Mém. de Brocchi sur les Jles Cy cl opes , sur les collines
dlblée, le Val di Noto, ele, (Jlibl. ital. \ vol. 20, p.
217, vol. 23, p. 357, vol. 26, p. 55 et vol. 27, p. 53).
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N: S. , t834 , vol. '5- et 6 , avec t carte et vues). Je suis
fâché de n'avoir pas cité en son lieu (vol. a, p. i<)i)qu'après
avoir parlé des révolutions- du sol de l'Estramadure
(p. 477)* M. Leplay terminait son mémoire par un ar-
ticle sur les soulèvements et leurs entrecroisements
dans les* montagnes (p. 5oo)'", par des caloulsà-cet égard,
et par une hypothèse sur les soulèvements contemporains
des montagnes , p. 507, Ment, sur l'Andalousie, pat»
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dinavie, par M, Steffeas {Rertha^ vol. tr, ça*, *
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par M. Baddeley ( dito , vol. 3 , part. 3 ). Sur les bords
<iu lac Uuron , par M.Bigsby (Trans. géol. Soc. Lond* t
N. S. , vol» 1 , p. 175 )• Sur le lac Eric et sur les bord»
du Niagara , par le même ( Quart. J. ofSc. , voL aô ,
p. 358 et vol. 37 , p. 39 )• C6te N. du St.- Laurent , par
M. Bayâeld (L<wd. a* Edinb. phiL mag, 35, vol. 4 ,
p. 5i }.
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geolog. d. nordtich. Àmerikas f par lf. Struve , Hao*»
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par Robioton , Boston, i8a5« Suc les dents fossiles et la
tub-divisioi» de la craie de*l£tats-Unis» par H. MortOA
( Amer. J. ofSc. , VoL 38, p» 276 ). Sur les dépâu ter-
tiaires sur le côté atlantique des États-Unis, par M; Con*
rad (Amer. J\ qfSc* , vol» a&, p. Ip4 et 1*89 ). Sur ce*-
uH*a* «mises de «éhaugemeps géologiques altérait actuel-
lement la Surface, du Matfadmsseltt » par H. Hitchcock
(/. afnat. hist* of&eSoe. ojnat. hist, qf Boston f vol.
i; tf ?, art. 1 )< i4» JSfsay on êhe geai. qfthe Hudson
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dans la nouvelle Jersey, -etc., par Te même- (Ann. ofthe
Lyc. of yew-York , vol*; à ) Sur le lac Ontario ,, par
M. Bîgsby ( Phil. mag. , N * S. , vol.- &). A geolog. a
agricult. survey of Rensselaer County , N.-Y. , par
Amos Eaton , Albany, 182a, in-8©.- Index to the geol-
ofthe northern statès, par ie même Atbany, 18 18, in-8°.
Sur la géologie de Schoharier New- York , par M. Geb-
hard (Amer. J. of Se,, vol; 28-, p. 172'). An Essay
on Sait, etc., parM. Rensselaer, Nfew-York, i8^3, in-8°;
Obs. on the geol. of York CounJLy , par M. Clemson,
Pbilad., i83'|, in-8°. Topo graphical déscript, a. histo*
ricaî Sketch of Plairtfield in Hampshire County,
Mass% par M. J. Porter, i834, in-80; Sur la Ca-
roline septent. , par M. Roihe (Zeksch. f. Min.,
1897, P* 349')- Reports on 4he' geology qf North
Carolina , par M. Olmsted , i&*4 à 18^5* Sur l'extré-
mité Bf. E.des AlleghanySjen Pensylvanie, parM. Taf-
lot (Mag. of nat hist.y oct. i835, p. 5*9 )• Tra-
vels a, discoveries in the West y par Rafinesque , Pitts-
burg , 1819 ( 5fc5o fbss. nouv. décrits )• Natural a.Sta-
tistical vrew of Cincinnati , etc. , par M.- I>t*ake^ Cin-
cinnati, 181 5, in-8°. Geologib. remarks on the Per-
kioning leadmines , par MvWétherill, Philadelphie,
j826in-8°. Travelsin the central portions of the Mis-
sissipz valley , par temême , New-York-, i8&5c/in-8°:
Geologicàl report of on exmmination<made m i834 of
the clevatedcoutâry between thé hfissoptri a.red^River,
par M. Featherstohaugh, Washington^ *i834, in -8*
avec 1 pi. /i^ 'q£them iend mines of.Mùsouri, par
M. Scliôolcraft, «êw-Yqrk, 1819, )k-H% Journal of
travels intb the Arkansas Terràory , pai» M. Nuttal,
Phtlad. , i8ai S iri-8». 'Narrative Journal of trovels
through the N. W* régions pfthe 'United States } etc. ,
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KSCBlPTlOIfS BU MBXIÇUE. 843
par M- Schoolcraft, Albany, i8ai , in-8*. Account ûf
an expeditionfrorn Pittsburghto therocky mountam$t
etç, parE. James, Londres, i8a3 ,3 vol. m-8»; Nar
ralive of an expedit. to the source ofSt.-Peters.» etc-.
par M. Keating , Phi lad. , i8a4 1 * vol. in-8*. J. ofthe
voy. a. travels qf a corps of discovery under the com-
mand ofcapit. Lewis a, Clark e> Philadelphie r *8*o-,
in-8*^ Sur la eontréc à TO. des montagnes Rocheuses r
par M. J. Bail ( Am.. J. of Se. , vol. a3-, p. r). Con-
$u[tez> Americ. minéral, f. <JU docteur Bruce , x vol.
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of PÀiladtlphia , 3 vol. in-8°. Trans*. ofthe AJJbanyï
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( Potosi ) par M. BurcLhart ( Arch. f. Min. , vol.. 3,
cah. 1 , p. i*3 ). Mém. sur Veta Grande, par le même
.( Arch. f. Min. -, vol. 6, p. 319). Sur Augangeo, par
le même ( Zeitsch. f Min*, 1827, p. 401 ). M, Noeg-
gerath va publier dans un ouvrage particulier toutes les
observations (imprimées et inédites ) 9 faites au Mexique •
par M» Burkart. Sur tes mines d'Argent, par M. Malher
( A m. J. ofSc. , vol. *j4, cah. a , p. 216 ). Ascens, du
Popocatapetl , par MM. Glénnie ( Procéed. ofthe geol.
Soc* of Lond. 7 vol. 7, p. 76) et de Gerolt (A un. de
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Sur le vafcaa <F0ri*afea , par H, Deppe et Schied*
(Eterthct, voL i3 , livr. 3 et 3 )» Sur le volcan cFOto-
laça, par M» Satorivs* (à/*, voL io> Irvr. 3 >. E*a>
polîtkj* de M* deHcmbotdt. ili?i. Besckr* d.vorzugi.
Bergvr. R&riere von Mexiko r pair M", Sottoentcbrokh,
ScMeit*, t8*4j , 'in*.
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Essai géognostiqûé sIh* ïè gisement des tbcbes danr
tes Jeux hénrisphères , par If. de Hirmboldt. Paris,
i&*?; et son Voyage. Sûr te Rio-Vinagrê , par le
même et M. de Kivero (j4aj*. £ Se. ntâ.f vol. 4, p. 66,
ou -rf/t*. tfe Cftim., vol. *7, p. ïi3). Métn. de M. Bous-
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wege. Berlin , i83* et t833, in-&*. Beitrage 2. Gebirgk.
Brasilien, par M. Pohï. Vienne, 185*1, hr-tf». Refsenach
Brdsilien, par MM'. Spi* et Martitts. Munich, 3 vol.
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de ST. A. de Saint-Hilare. Paris, 4 voV.in-6*.Mém. sur
la Côte, par ST. d'Otfërs (Jhchiv. f. AFm., Vol. 4, cah-
ï,p. i?3>
CkBf HmiUP#*UetPdt*$o*U.
BauUPérùù* Le Voyage en publication de M- d*Or-
bigny. Sur les Andes de Bolivia, par M. Peotland (/. qf
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DEft&fttpf • îto €<i*i fis ms inmiiii 847
therey. gêog* Sac» of Londan^irA. 5 , part, i, et An*
nai.deBergkaus>'N.S.fV.m\. nrp.36<)),
C%///. TravehinloChile, par Schmidtmeyerv Londres,
i8*4, in-8°. Obs. de M. Gay (^/zn. rf. «Se, iirf/.r v. 38, p.
394). Sur les soulèvements de la cote de File de Saint-
Laurent dans la haye de Cal la et Valparais*, par Frcyev
{Phil. Mag.+ oct. 1 835, p. 3 18> Voyage eu publication
de M. Poegpig, a vol. ïn-4% i834 à i835).
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d'Orbigny. Tagebuch e* Reisc durckPerû von Buenos-
Ayres , etc., par M. Helm. Dresde, 1798, in-8°. Sur les
terres magellaniques, par M* King(/. qftkcror*geogr.
Sqç, qf London, voL », pu i55»)r
AntiticM.
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Se. of Philadeipkia, vol. 1, part, 1, pv i3'4, ou Quart»
/. qfSc^ vol. 5, p. 3n. Mém. sur la Jamaïque f par
M. La Bêche {Trans. geoL Soc. qf Cond., vol. 2 , part.
2, p. i43* Sur le lac d'Asphalte de la Trinité, par
If. Alesander (Edinb. n. phil* /., vol. i4> P« 94)* Sut* le
même lac et sur la soufrière de l'île de Moutserrat* par
M. Nugent (Trans. geot. Soc. Lond., vol. 1, p. 63 et
i85). Sur l'île Saint-Vincent, par M. Anderson (Lond.
phîL Tr.T vol. 78, part. i*p. 16). Sur l'île Saiut-Chris-
tophe, par M. Lees (Quart. /. ofSc, oct. et dée. i8a8f
p. 256). Sut* Sainte-Lucie, par Gassan (VeU Acad* N.
Handl.) 179a, p. i6t). Sur la Guadeloupe, par Lescal*
lier(/. de Phys., 1808) et Matherou (Ann. d* Se. du
midi de la France rvol. $, p. 3). Sur Anegada *. par
M. Schomburgl (/. of if*e roy. geogr. Soc. qf London\
vol. 2, p. i5q, avec 1 carte). Notes sur Cuba, de H. Ro-
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Lond.t i835).
Asoret.
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1 carte, et Mém. sur éruption, p&rTHlàrd (Lond. • phitî
Trans*., 1812) part.i, p: i5a).
Afiiqtie.
Egypte. Description de l'Egypte, iu-foi. Sur les lacs
de Natron,etc., par Andreossy, vol. i, p. 1 79. Descrip-
tion de la vallée de TEgafement, par M.Gérard, vol. 2,
p. a5. Sur F exhaussement sécujaire de. la vallée du Nil ,
(dito,f>.3\3). Mém. sûr la vallée de Qbceyr, etc., parUo-
zière, \ditoy p; 83, 4°7'et 4$3* etc). Mém. aVDoîomîêu (X
de Pikys.y vol. fo, 1 7g3;Vbyag« à TOksis de Thèbes, etc.,
parMiCaillaud. Paris, 1821. Voyage à Méroë, etc.,jpar
le même, i8i3 et 1824. Le Guide du voyageur en
Egypte, etc., par de Sistini; Paris, i8o3, in-8°. Sur des
apparences volcanique?, par M. Saint-John [Egypt.,
vol.-t, p.'3c$ et 4(>7 î ou Annal. cL Erd. u Volkerk. ,
N. S., vfcl. 10, p. 3fi6).
Afrique septentrionale '.- Notes de M. Buckland sur
des* échantillons rapportés de Tripoli et du Fezzan, par
M> Lyon {A narration of travets in northern A/Hca,
etc. Londres , 182 t. Aussi Amer. J. ofSc, vol. 4» P«
32). Fùtggio da Tripoli di Barberia^ etc. , par Délia
; Cella. Gênes , 1819, in-8°. Expédit. dé MM". Dettbam,
Claperton et Ôudney. Londres , 1826, in-4°> et /. of et
second expédit., par Claperton, Londres ; 1829.
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BESCIUPT. DES I&Eâ AFRICAINES. 549
Cap 4e Bonne-Espérance.
South Àfrican quart. /., commencé en i83o. Sur tes
roches de la côte occidentale d'Afrique, par M. Beldier
(Trans. of the geol. Soc. ofLondon , N. S., vol. 3 ,
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Physik. Beschreib. d. Canarisch. Inscln, par'M. de
jBuch. Berlin, i8a5, in-4»- Extrait Hertha, et dnn. d.
Min.y i83o, vol. i, p. 2*9). Essai sur les îles Fortunées,
par M. Bory-Sainl-Vincent. Paris, an XI, in-4°, et Ou-
rrage non achevé de MM.Berthelot et Webb,Bibl. univ.,
"avril i833. Mém. suc le pic.de Téuériffe , par J. Edens
et Heberden (Lond. phiL Trans. , 17 159 p. 317, et
175*; p. 353).
Iles du Cap Vert. Notes sur Sain t-Iago (îles dti Cap
Vert, par-M. Colebrookc(7>ww. geol. Soc. Lond., N.
S,, vol. 1 , p. 4,Ô)« Sur Mfe Mayo, par M. Dubra ) But
Soc. de Geogr.\ vol. 16, p. i3{). Sur^Vîle de. Madère,
par Bennet (IV; geol. Soc. Lond, vol. 1, p. 891, Ex-
cursions toMadeira a. Porto Santo, par M. Bowdich.
Londres, i8a5, iu-4°> trad. franc;, 1826, in-8°. Note de
M. deBuch(^/w. d. Se. nat., vol. 4, p. i4)- Sur l'île
de l'Ascension,. parUI.iHennah (ZV. of the geol. Soc.
ofLond.y N. S. vol. 3). .
Iks orientales d Afrique.
Ile de France. Obs. géologiques par M. Bailly
XjFoyage pittoresque à Vile de France, etc., par M. Mib-
bert, 181a j trad. ail. Zeitschf. Mim, i8i5, p. 137).
Sur Yîle Maurice * par MM. Bouton et Desjardins
iAsiat.j.} N. S., voL m, p. 1 27. Bull, de la Soc. géol.
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S50 DfeSCBIPT. M XA KOUVELtB BÙU.AKDE*
de France, vol. 4> P» 3oi. Notes sur Madagascar ( Tr.
$eo/. Ah?. Lond., vtA. 5, p. 4^6}, par M. Tailfair
(Lond. ou Edinb.phik mag.> vol. 3,, p> a3i>.
.Ile* «fan* r Atlantique amstraie.
Ile Sainte -Hélène* Beschreib. d. Inscl Sant-He*
lena, par Ehnnann. Wehnar, 1807, iu-80. Tracts rela-
tive to the Island of Saint-JHclena y par M* Beatfion.
Londres j 816, in-4*.
Ile de Tristan d'Acunha {Mélanges de Botanique et
de Vvyage, par M. Aubert du Petit Thouars. Paris,
181 1 , in-tivet Heriha, vol. 1 1 , cah. j).
Nwvëtk-HoUatule.
Voyage du capitaine Flinder. Londres, 1814» & de
M. Qxley, i8ao, etc. tfém. 4e M. Lesso» (Ann. 4L Se.
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accwnt ofsonte geoL spécimens frùmthe coats efAus-
{m#aj par M. Fi Won, App» Narrative ofaSâHvef, eleu,
du capitaine Kingf vol. *, p. 566, i8:i& Note de
M. Wilton (^. ofthegeogr. Soc. of Lond. > voL &, p.
3m). Notes sur fan Diemc** de M. de Buoh (Jfag. rf.
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rich (Am. J. ofSc.y oct. 1833,, et voCi 1, et Q. f.qf
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l'ouvrage de M. Ellis ( Ann. de Berghaus, N. S., vol.
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M. Mereditch Gjatrdner {Edinb. u. yhil. /., avril ,
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in New-Zcaland, «te. , par M. Earle> London , 1 8a§ ,,
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Nouvelles Shetlands. Ile de la Déception, par IL Ken*
dal (/. qfthe geogr. soc. of London, vol. â, p. <h).
Note par Mitchiil ( Am.J* qfSc., 1823, janv., et vol, 4»
p. *5).
Océanfc. Reise um dieErde durch nord A sien ir.
d. beiden Occeane , etc., par M. A. Ermanfe,
Berlin , i833 , m-J*, avec coupes et cartes. Bcmenk.
uber d. Gegenst* d. phy. Erdbeschreib. , etc. *
par M* Forster, Bedin, 1763, în-6*, avec cartes.
"Voyages de découvertes de Pérou , de MM. Freyemet.
Dupcrrey (Ann. des Se. na£.f vol. 6, p. ai 6 ^ et Ann.
des mines > vol. 3o, p. 363). De l'Astrolabe, par
•M* d'Urville ( /. de géoL, vol. 1, p. 20). Langsdorff
de Krusenstern , 181a. {Obs., par M. Eschholtz), Ko*
>tzebue ,• 1822, ou geognost. JSeobacht. uufe* Reise um
die FFett, par M. E. Hoffmann , Berlin, iftag , in-8*.
Mém. de M. Lesson ( jfnn* des Se. naU, vol. 5 , p. 17a ).
Visit to the South seas9 etc. , par StcWart, Londres,
*.833 in-8»,
OuvruQV et Mémoire dirers.
Géodésie de M. Francoeur, Paris, i835, 1 vol. iti-f,
avec pi. Ouvrage élémentaire utile à consulter pour h
manière de faire des relevés, construire des cartes, etc.
Gcologicàl notes, par de la Bêche, i#3o, in- 8».
Notes on the progress ofgeology in Englttnd , par
dby Google
S33 . OUVEAOBS GEOLOGIQUES.
M. Fjtten , i833 ,in-8°. Remarques sur la structure des
masses minérales et surles^haqgements chimiques pro-
duits daqs.l'.agréga.tion des roches stratifiées après leur
formation , par M. Sedgwick (Trans, qfthc geoLSoc.
of Lbndotiy N. S. , vol* 3 y p. Ifii ). Géologie de la
période quaternaire, par M. Rcboul , i833 et sa géo-
logie descriptive et historique, i835. Sur les caract.
jtoologiq. des formations , par M. Brongniart ( Ann.d.
mines y k. S. , vol. 4 $ P- 536 ). Sur les causes astrono-
miques influant sur les phéu. ^éol. , par M. Herschel,
(Trans.geol.Soc. Lond. , N. S. , vol. 3, p. 293 ). Sur
la chaleur terrestre, par M. Poisson , Paris , i835 ). Die
Warnie lehre des Innern unseres Erdkorpers , etc.,
par M. Bischoff , Leipzig , i835 , in-8°, et Annal, de
Tj/L Poggcndorf ., i835 , vol. 35 , p. 209. Sur l'excavation
des vallées par l'action diluvienne, par M. Bucklaad (7>.
geai* Soc* Lond. , N. S.,, vol. 1 , p. 95 ). Submersion
réitérée des continens, par M. Prévost (Mém. de la Soc.
d'hùt. nqU de Paris, vol. 4)- Bull, de la Soc. géoL
de Fr^v. 1, p« 19). Researchesin thehoreticalgeology\
par M. de la Bêche, i834, in-8°ou trad. fr., Paris, i835.
Principles ofgeology de M. Lyell , 4e édit. rev. et aug.
Mém. sur les Cratères de soulèvement, de MM. Virlel
(Bail. Soc. géol. de Fr.f vol. 3, p. 1 o3, 28 7 et 3oa ). Bo-
blaye, p. 317. Prcv.ost, vol. 4, P- i^4 et 3o5. Beau-
mont, p. aa5, et Fournet (Ann. de min.9 3e sér. , vol.
5 , livr. 2 ). Sur la structure et l'origine du Diamant,
par M. Brewster ( TV. geol. Soc. Lond., N. S. , vol. 3,
p. 455), et Phil. mag.y oct. i835. D'après ses pro-
priétés optiques , ce serait un suc végétal ou une
gomme cristallisée > comme l'ambre et la mellitc.
Description d'un éboulement dans les Grisons, par
M.JSscbcr.(ilfi>ier« Taschenb. , 1821, p, 63 1). Sur
le$\sources minérales de l'Erzgebirge , par M. Lampa-
dby Google
OUVRAGES GEOLOGIQUES. S53
dius </. rfr praktisch. Gkcm: de Schwe»gger,; r#34> vol.
i, cah. a, p. 100, et vol. a, cah. 5 , p. a8i ). Sur celles
du Teutoburgerwald,' pa» M. Bisâioffi(^/o, vol. i , p.
3a i , i834 )• Sur celles du Tyrol, par le même ( dito ,
vol. a, p. 65). Nouveau reptile décrit par M. Buck-
landfPÂtï. mag. , oét.*i835yp.1 8*7 }. Ce- savant va
imprimer un Mém**, dans lequel il détrit el figure l'ani-
mal restauré des Ammonites, comme Miller l!a fait pour
les Bélemnitcs. M. Buckland a reconnu cet automne le
système silurien de Mv Murehison entre Mézières et
Liège. Listes des fossiles tert. de l'Allemagne
sept., par M. de Munster ( N. Jahrbif.Min.y i835, p.
4ao).
Il, a£
5S4 coluctioa* d'aimileterm.
M g. — CoUcctions de fossiles , F. — Collections de roche* 4
de minéraux , A. — Marchand* déroches et de fossiles , R m et
JFm. Cabinets riches, ! ).
Royaume britannique.
Comté de Buckingham. he Comte du même nom i
Stowe R. !
Comté de Cambridge. Cambridge,!!. (Coll. de Wood-
ward ), R ! M. Sedgwick.-^»n»/iftrc , Manchester , M.
Comouailles. Soc. roy. géol. da Cornpaailles à Pen-
zance , M. g. 5 MM. William à Scç*merhou*e , près de
Truro ,' M- g.; Henwood à Perrau-Wharf près de Tw-
roj Kashly à Menabiily , M, g., et Madge à Truro,
Cumbertand. MM. Fryer à Keswick, R. Huttonet
Crossthwaite , M. et R. m. et F. Dufton , R. m.
DcrtyMre. MM. White et Watspn à BakeweU , *.
Brown et Mawe à Derby , R. m. Castleton , R. m.
Dcvonshjrc. Instituts philosophique d'Exeter et et
Plymouth, M* g. MM. Johnson à Exeter , R. et Encry
à Torquay , R. et OMçmenU.
dbyGOGgk
COLLBMWK& 1>* AWtiMf Eft WS . 555
PfffetfhifciVk BhjlpotlfcLyme régis, S. et F! Ma-
demoiselle AjBOTDg àXyme régit, R. m. Le colonel Gor-
don à g^afieibury* R. et F. Instit» philosophiq. de
Pool, H.
.Durfmm^Uvtqaii deClevêland à Râby Caslle , H.
Estfx* JUfttMut. philosophique à Côlchesler, M. g.
M? Dyjtes à Jiarwick , F. du crag.
G.loQfsL<îrshire*/h\%\Ài.\iis philosophiq. de Bristol , M.
et F. (Crinoïdes de M. Miller!) MM. Johnson , Cura-
berland , Drakènridge et docteur Becke, R. Bright à
Ham-Green , R. Docteur Cooke à Tortworth , F.
^Tam^Aw.Iostitat.-philosophiq. de Portsmouth, M.
M. MurchwoB A.Nowtedhouse , près Petersfield , R. et
F. Mademoiselle JBeaminster à Christchurch , F. ter-
tiaires. MM. Griffith à Christchurch , H. Mad. Whitby
à^ewlands, près Lymington , F. tertiaires. M. Vine
sur nie de Wight,F.
Herefbrshire. Inst* ptotl. de Worçester , M.
Kçnt. .Jnst. philo*, de Canterbur^, M. M. Çrowe à
Mai gâte, R de,Sb*ppfey.
Lancashire. Instit. phiiosophiq: dcLivcrpoôl, M. :
M. Traik.R*
Lcicestershire * QueeitbytHatt, F. du lias. Àshby de
la Zpudi ]|. jffeitunatk, F. plantes fossiles !
^i£^2^^^;Uaséekrittinnique((;oll. de fossiles d*Àm-
nion.,Goy, de > Saurons -fossiles de M. Hawkins). Soc.
géolr deXgpdrts, R. et FI Soc. royale phil. de Londres
à [ÀltaWlliStBèct f M* Institut de Londres, M.
MM. Greenough à Régents park , R. Murçhison , .R.
et Q.Saçftt BMfc^R1 À*ti»y F. plante* fossiles. Lyell,.F.
2>e j^J^cb*» ft* Devomhire-Saul, R. Heuland R. nx. !
Ma?*?, R. ip, j$Q^rerby, F* «*. Stockés àGray Jnn , F.
Br^Jerip, F? B^mRtead , lattit. philos. , M. M. Ba-
dby Google
556 collections d'égo^se.
Norfolk* Inst. phil. de Norwich , M. g. ! MM./Woo-
dward à Sandringhamhâll , pré» de Lynn , F. de la
craie et du crag, Henley & Shropbamhafl , R. , et
Lèith,R.
Northumbcrland. Comtesse dé Northumberland à
Àlnivick , R. MM. Winch et Huttonà Newctfstle , R. et
F. Young, R. et F. Inst. philt de cette ville , R. et F.
M.. J. Trevelyau à, Wellington, ,R. AJstonmoor , R. m.
Sùndèrland , R,
Oxfordshire., Musée public ( Colh de M. Bucklaud ),
ftï. le professeur Daubeny ;VR !
Sommersetshire. ïnstrt. pjiiloa.. <Je Bath , M. MM.
Prat t , Richardson -et le docteur Davies , R. Meâde , près
deBatU, R. et F. ^kinner.à Camerton,F. des houillères.
Ireland à Nunney , près de Frome , R. et F. *
Suffoïk. Mademoiselle Edgar à Redhoase , près d'Ips-
wich , F. du crag.
Surrey. M. T.urner àRoobsnest > R.
Sussex Lewes, MM. Man tell, F. surtout du système
crétacé , ossemens ! Hoper à Portslade, près -de Bri-
gbtou , F. dé la craie.
JVarwickshire. Inst. phil. de Birgmingham , M.
MM. Russel, R. et Weaver , M.
: fVestmoreland. M. Todhunter à Kendal , F." et R. m.
fViUshirc, Mademoiselle ÊenetCà Warmiroton, F.
de la craie ! et M. Shorto a Salisbury , F. de la craie.
Yorkshire. Insjit. philosophiq. de York , de -Leeds ,
de Huil et de Suffield , M. M. Beau de Scarborough,
R. m»
XV aie? . M.« Dillwyn à Pentlegar , près de Swansea , R.
, Ecosse. Musée de l'Uni versité , M. (Coll. du Vésuve
de Thompson {des terres polaires, etc. ), R. et C. Sôc.
roy. de la ^ même ville , R* Soc* plinienne * R: MM.
AÏlan (Coll. du Groenland), R.! Ferguson, LeonWflor-
dby Google
CdLECTiaNS'tfÈS-PAVs-BAS. 35Y
ne/, £• & minéraux. Lorcl Greenock, R. Torrie, R.
Witham, F. surtout végétaux fossiles , Nicol. F., San-
derso.n , R. m. etc. Musée de l'Université de Glasgow ,
11. M. Brown , R. Inst. pliil. d'Inverness et dePerth. ,
M< Berwick, dubdetfnaturalistes, R. Ile d'Arran BroiUck
et'LiamlashjR. m-iÀLeadhills, et à Edimbourg, R. m. '
Irlande. Musée de Dublin , M. ( Coll. du Groenland
de M. Giesecke ). Soc. géol. R. et F. Inst. phil.'de Cork
et de Belfast, M. M. Biire, R. MM; Griffith et Wea-
ver, R. A la Chaussée des Géants , R. m.
Belgique.
• * ■* «
Bruxelles. Musée M. MM.4 Drapier , R. Le Docteur
Sauveur Ris, R. Nyst, F. Galeotti, R. et F. Gand,
Musée de If Université (Coll. de Burtin). M. Morrcn,
.£.:etF. ossements. Mons, M. le pharmacien Gossart,
H.Ciply prèsdeMons, Gossly,*R. et F. m. Namurt,
91. Cauchois, R. Louvain, Musée de l'Université. Malt-
nés, .M. le pharmacien Stoffel , R. et F. Liège, Musée
<le ^Université , MM. Davreux et Dunioht, R. et F. Le
-docteur Schmerling, ossements des cavernes.
Hollande. Leyde, Musée de l'Université, R, et F.
( Coll. du Japon, par M. Siebold). Amsterdam. Soc.
des Se. Haarlem, Soc. des Se, M. (Ossements de Maas-
tricht , Salamandre d'Oeniugue ). Utrècht , Musée de
l'Université, M. Frcm'ery et Van der Boori. McscIk
Gfôningue , Musée (Coll. de Camper ).
France.
France septentrionale. Boulogiié-sur-Mer, Soc. scien-
lifiq., M. Garnier ing., R. Lille, Soc. de se, M. Tournay ,
M- Ancartfils, F. Arras,- M. Douay; M. Cambray, M. Va-
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S38 £oujccTJOftS mt *A»ro.
lenciennes, M. Montignyvsttr-Roc, prèsde Vafencieriii*,
le comte Fréd. Duchastcl, F! Merière^ M. Hennuel,
inç., R. Abbeville, M. Bâillon, R. Beauvai^M. Grava,
R. efF. Dieppe, M. Olivier R.
Normandie. Rouen, Acad. d. SciR. M. Giwtfdin,R
et F. Caen,M, R et F !. MM- HéranU«t de SfagfiéviHt,
J et F ; Deslongcbamps, 1* 1. Bayeèx, M. de Caumont,
R et F. Tournay, M. Bunel, R et F. Fafaise; M, de La
Frenay, R. Valognes, M. de Gerville, F. Bricqueb*,
M. Roulland, R et F. Cherbourg, M.
Bassin de Paris. Paris, M. (Coll. deMM. Lucas, BV
hlayeet Virlct, Jacqtiemont, Aie. d'Orbignv, Boue et de
plusieurs voyages de circumnavigation ). Direction de*
mines, R et F ! (Coll. de Dolomieu et de MM. Dufréooy
et Elie de Beaumont). Collège de France, R, ÇGoll. mio.
«du comte de Bouruon,et roches de Hongrie dé M- Ben-
dànt); Monnaie, R, min., Dépôt dé . la guerre ,R et F.
Sorbonne, Coll. deMM. Beudant left Prévost • Société
géoî. de France, R et F. MM. AJex. BroBgniàwty R. et
F. Ad. Brongniart, F. plantes fossiles»!. Brocha ntr R A
min. Gordier, R et miner. De Bomtard, R. BoubéeK
et~F. (Coll. à vendre et à échaoger)v Roué,: R et F* De*
noyers R et F. Mardis de Drée«t Villiei* duTèrrage,
minéraux. Duc de Rivoli, F, coq. viv. I De Férussac,
coq. viv. et F ! Duclos,F' ! Deshayes F 1! Roissy, F. coef.
sec ! Michelin, polypiers, Dujjfctdin, Ft le sap. Duper
rey, Fetcoq. viv. de La Jonkaire, F do Maestrkht-
Wàlférdin, R etF,D'Archiac, B^ertan, Delcros, Ker-
gorlay, De Verneuil, Pissiset Montalembert, R, Robert,
R et F. l'Evoque, F, etc.
Marchands naturalistes, Roussel , quai Malaquais,
no i3.Daohauser, rue de SemeSt.-Gettnain, n° 5i, R et
F. Laimoy, rue des Petits- Augurtius, rf i. Ret F. Ver-
reau*, boulevar* Montmartre, nft6. Mathieu, boulevart
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COLLECTIONS lfr FRANCE. 559
Samt-Antoine. Puecli, marchand sur lé quai Saïbt-Mi-
cheVet des Augustins.
Fabricants de modèles en lois de cristaux. Marloye,
rtie de la Harpe ; n° 5g, et Dutois , rue de Rïchelieu-
Sorbontie, n° $.
Fabricants d! instruments de. minéralogie • Rochettc
jeune, ijaai de l'Horloge (Chalumeau de Berzélius, etc.)
Piiii, rue du Jardinet, n° a, Delcuil , rue Dauphins
Goniomètres , Trousse chimique).
Instruments pour les caractères optiques des miné-
raux. Charles Chevalier, Palais- Royal , galerie d#
fterre , rT xfà.'Martëatiaf. Au Vaisseau, quai aux
Fleurs.
Versailles, M: Hùot, R et F. Sceaux,' M. Êeirance ,
F !. Evreux, "M.1 Passy, R et F./Chartres, M. Troyes ,
Soc. acad. M. Reims, M. Tours, M. Blois, M. Orléans r
Sot. fccad: M. M3f. Tristan , F et ossements. Bigot de
Morogues. R; Loekart, R et F.
France occidentale. Maus. M. Trigcr, R. Angers'',
M, R et F, Soc. indust. R, MM. Millet, F. Desvaux fil»,
R et F. Nantes, Musée, MM. Bertrand Gestions, R et
F ÎCaillaûd, F, coq. viv. Rennes, M. MM. Toulmôuche ;
ForitâHié fils, Duval et Sarzeaud, RI Saint-Brieoc ,
M. Ferrari, R. Quimper, M. Bourassin, pharmacien, R.
Pontivy, M. M". Taslé, R. Vannes, Soc. polymath. R.
Brest, M. Bourbon-Vendée, M, R. La Rochelle, M.
MM. d'Orbigny, RctF, Fleuriau de Bellevue^R et F.
Poitiers, Acad. M. de la Fontenelle, R et F. Angou-
létae/M. fcérigùeùx, M.M. 6rard,R et F. Lanquaié,pr*t
Bergerac, M. Desmoulins, R et F ! Libourne, M. osse-
ments. Bordeaux, M. M. Jouannet,R et F. Grateloup ,
F tertiaires l et D'Argelas, F.
France méridionale. Agen., M.Lafort aine, ingénieur,
il et ossements. Mont-de-Marsan, M. Dat, M. ossements
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S60 COLLECTIONS DE * RAJVÇE.
(Coll. de Borda). Saint-Bertraud-de-Comminges, Musée
pyrérféen cfeM. Boubée, Perpignan, MM. Bon ne fosse et
Farines F. Carcassonne, MM. Textor.et Rouhé F. Ba-
nyul des Aspres Sy vière Martyre, F, m, Toulouse, Acad.
(Coll. déPicotdelaPeyrouse). Narbonne, M. Tournai,
R et F. Pézénas, M. Reboul, R et ossements. Montpel-
lier, M. de l'université. MM. Marcelde Serres, R et F !,
Christol, Ossements. Philbert, R. Sommières, M. Du
mas, R et F. Nismes, M.Alais, M. d'Ombres de Firmas,
R et F. Avignon, M. Guérin, R. .
Provence. Marseille, MM. de Villeneuve, Toulouzan
et Negreî. R et F, Aix, MM. Icard et Chansaud, Ret.F.
Bole'nne, MM. Gaillard etSalamot, R. et F. Martigues,
MM. Martin et Brusson, R et F. .Hydres, M, Denis, R.
Frcjûs, M. Texier, R. Digne, M. Honorât, R.
Dauphinè. Grenoble, M. Mil. Gueymard et Gras in-
génieurs des mines, R cl F. Oisans, M. Gauthier con-
ducteur des ponts et chaussées, R.
France centrale. Puy en Velay, M. M\t. Bertrand de
Doué, Ruôljc, Deribier, Aulagnier, R. Meude ( Lozère),
M. Igndn , R* Cl er mont en Auvergne , M. de l' Acadé-
mie! ( Coll. de MM. Lecôjj, Bouillet, etc. ), ces mes-
sieurs font des échanges. MM. de Laizer , Peghoux ,
Deveze, R. Croizet, R. et ossements. Mauriac. M. Gras-
set, R. Bourges, M. Limoges, M. M. Alluaud, R.
Yillëfranche ( Aveyrpn ) , M, Manès , Decazevillc
( alto ), M. Guitlemin, R. Nevers, M. Lacordaire ingé-
nieur^ R„Saumur, M. Jacquemiu , £. Lyon, M. de la
Faculté dés sciences , école la Martinière, M . Leymcrie ,
R. Maçon, M. Chalons, M. Dijon ? M, M. Vallot, R.
Lons-le-Saunier, Mi
France orientale. Besançon , M. MM. Fargeau et Pa-
randicr, R., ossements des cavernes. Yesoul, M. Thirria,
R. et F. Epinal, M. R'. Mulliauscn , Soc. industrielle, M«
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COLLECTIONS DE SUISSE, ETC. $61
(céll. de M.Zuberkarth). Strasbourg, musée! R. et F.,
coq. secondaires!! ( coll, de M. Voltz). Colmar, M. Lé- v
ger, RA Metz, académie; M. M. Simon, R et P. Nancy,
Soc. acad. R et F. ( coll.' de M. Gaillardot) , Inslitu-
t ion forestière, R. Saint-'Mihiel, Mantfuy-Bonnairc, F.
Bruyères; M, Mougcot, R. Corâe. Ajaccio, M. • v
Suisse et Savoie. . ■ <■
Suisse el Savoie. Basic, musée, R et F. ( collection de
MSf; Merlan, d'Andréa, deKnorr), le conseiller Bei-
nduilti, F. MM. Platuer 11. et Meissner, R et F. Zuriclv
musée, R et F., poissons àt Glaris (coll. de Lava{er, de
Géssuer,Scheuicbzer)^M.Escher, RetF. (coll. de Suisse,
d'Itaîie, de Sicile ): Sâïnt-GaU; à l'évéché, M. le doc-
teur Zollikofer, R. Arau,le conseiller Reugger, R.
M.. Wagner, F. Couvent de Saint-Urbin, R et F. ( coll.
de Lang ). Altdôrf, docteur Lusser, R. Berne, musée,
R et F. ( collection de M. Studer ), M. Mayer,"R. So-
leûie, musée, R et F. ( coll. de M. Hugi, Tortues! )
Neuchatel, musée (col), de M. Agassiz). Borentruy ,
musée, R et F. (coll. de M. Thurmann) Lausanne,
musée, R. MM. Lard y, Verdéil et Laine, R. Bex, M*
Charpentier, R. Thomas, R et F. m. M. Genève, musée ,
R et F. MM. Jurine et Necker, R. Deluc, F ! Moricaod,
R. minéraux ! Desrogis., R et F. m. Moneti sur Salève,
R. et F. m. Servoz, Marie Deschamps, R et F. m. Gha-(
mduuy , R et F. m., chez David Payot, Paccard et Mi-
chel Carrier, Cormayeur, Michel Jos. Derriar, ^\.-m.-
Cliambéiy, M, Rendu, R.
Allemagne, "
Prusse rhénane. MM. Bcrnfeld à Geroïdstein R et F.
et fiis,'<F. m. Trêves^ Mi-Steininger. R et Fi M. Hepp
24* -
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56$ cûiLZttioits tfxtwuÈ&nw. -
à €u£el, R, SainUWejodel, I0 baixrti ^eHœpert, H,
Bonn, beau musée de T université-, liet F. ( Aoc. coït,
de M. Hoeninghaus). Direction des mines; R., M. Noêg*
gerath, R et F. Crefeld, M. Hoeninghaus, F.
Wesphalic. Jbbenburea, IL, M» le docteur Meyer à
Minden , R et F. Siegou , ft., le conseiller FrohlicU h
Oberkircheo (Lippe), R. MM. les docteurs Mencke
et Kruger à Pyrmont, A et F. Saîzuffeln M. Bran-
des, R.
Hambourg. M. Roding,M. Rostock, M et F. Insectes
de l'ambre, Ludwigslust( Mecklembaurg ), le docteur
Bruckner, F. #
Hanovre. M. Jugler., R. Gottingue, musée.de Vuuî-
sité R. de Russie, M. Haussmann, R et F. de Scandi-
navie , d'Espagne etc., Geisler, R. m. Wickardshausen
près de Mohringen , le docteur Wippe^ F. Hildcsheim
M.Roémer, conseiller et le chanoine de la Tour, F.
Harz. Clausthal , M de Grothc , R. le docteur Zira-
mermann et M. Mugge, R. m. Zclierfeld, M. Bauersacl*,
Rm. Ilsenburg, M. Iasche, R. m. Itagdesprund, M". Zin-
cjte. R. Blankenburg ,. le conseiller Niethack , F.
M. Hartmann, R et F. Pabstdorf près SchoppensUsdl,
le prédicateur Ballensledt, R et F. Klêin-Dedelèten , le
pasteur Niemeyer, F. Quëdlïnburg , M. Xrugcr, F.
Hàlberstadt, le conseiller Stubcnrauch, F. Brunswick,
musée et MM. Marx, R; Minéraux , de Strombeck. R
et F*
Mansftld. Eisleben, Ecole des mines, H. Wettîn,
M.Erdmann , R. Halle , musée de l'université, R et F.
MM. Keferstein, R et F. très variés, de Veliheim, R.
le conseiller Dietrich, R et F., le conseiller Buckling, R.
Erfurt , M. Bernhardi, R. Minéraux , Kemberg près de
Wittenberg ( coll. d'aéroKtbes de feu.. Ghladvi ).
Prusje. Mu^éedeBerlin,Ret F! (CoM*4b.14M. Ferler,
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COLLECTIONS D'ALLEMAGNE. 563
Klaprolh, Lupin, deHumboldt, de Bucb, Rose^Schlo^
theim Hoffmann, etc.), Soc. d'hist. nat. de cette
ville, R et F. Conseil supérieur des mises , R. MM, le
major de Jasky, R et F., le docteur Bergemann, Il et F.
les professeurs Kloden., R et F» et Zeane, R* Blucber,
R et F. Karsten, R. Mitscherlich, R. Tamoau, très belle
collection de minéraux» Dantsrig, Soc. d'hist. nat. R
et F. insectes dans l'ambre.- Kœnigsberg, musée de l'u-
niversité. Greifswald, dito.
Silésie. Breslau, musée de l'université , R et F. à
Habelschwerdt, îè bourgmestre Hallman», R. m. Gor*
iitz* Soc. d'hist. nat,9 M.
Saxe royale. Dresde, M. Rvet F. MM. Prystanowski,.
R. d'Italie, Ficinus , R et F., Ungern-Sternbergi R. le
docteur Fiedler, Fui gu ri tes* Tharandt, M. Cottaà l'ins-
titut forestier, R et F. surtout végétaux fossiles du grès-
rouge, etc. Freyberg, Académie des- mines R». (coll. de
Werner ). Ecole des mineurs , R, MM. Naumann , R. .
die Scandinavie. Freieslcben, R. Schwarzeuberg f .près
de Scbnccberg, M* l'avocat Lindner f R. Johann*
Georgenstadt,,M. Ôelscaage), R. etc.
Saxe ducale. Iéua, musée de l'Université, R. et F.
(Coll. de foss. de Walch et de Schreber et les roches de
Heim, etc."). \Veimar,R. Greu^burgr le directeur
des salines, Martini, Ri diverses, M» R. Mv Gera^, docteur
Hess R. Gotha , au château, Ri (Coll. de M. deHoff. )..
MM. Braun et de HofF, R. et F. Eisenacb, M. Sarto-
lius , inspecteur des routes, R. et F. Suhl, Af. M. l'ing.
Perleberg> -R* -€obeurg>~ane; -eoHect*. --deHFi-cV-ftcr--
necLe et le docteur Berger , R. et F.
liesse électorale. M. l'inspecteur Sçhafer, à$çhwaï~t
bentlial sur le Meissner, R.lba.près de Ricgelsdorf,
^inspecteur Fulda, F. (plantes fossiles du zechstem).
Marbourg, musée de l'uni versité , MM. Hcsscl, R*.
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564 COLLECTIONS D* ALLE MAC HE.
Hundeshagcn, R. Cassel, musée, M. le major de Caniiz,
les ingénieurs des mines, Scliwarzemberg et Strippel-
mann/R., ce dernier a 'offert de vendre des roches du
Habichtswald. Giessen , Musée de l'université, M. Au-
guste Klipstein , R. et F., il fait des échanges.
Francfort sur-lc-Mcin. Institut, de Senkenberg, M.
R. et C, ossements (Coll. de MM. Ruppel, de Meyei),
M. le docteur Buch, R. Wiesbadén, M. Stifft, R.
Hesse ducale. Darrastadt, musée, R. et F., osse-
ments (Coll. de Hubsch).
Duché de Rade, Hcidclberg, musée de l'université,
MM. de Léonhard,* R. et F., de localités très di-
verses! Bronn, F ! comptoir mlnéi^alogicjue, dirigé par
MM. Zimmermanh etBlura. R. et F. m. (i). Mannhcin,
M. Carlsrube, musée ducal; T., ossements, coquilles
vivantes, M*f. Wâlchner, R. et F., Braun, R. Wol-
facb, M. Selb, R. Durrncîm, M. d'Althaus, H. Fribôurg
en Brisgau , *M. M. Eisenlabr, R. '
Wurtemberg. Stnttgardf, musée royal, M., R. et F.,
o^ements (Coll.* de Storr). Société d'agriculture , R. et
F! MM.W le conseiller HehT, R., le D. Jaeger, F., o«s.
De Benz, F. Wilhelmshail, M. d'Alberti , R. Heibrorn,
M. PAdvocat Titôt, Botenheim près d'Heilbronn,
M. le prédicateur Ed. Schwârz, R. Urach, îe comte
Mandelsobe'/R. et F î.'<iop'pihgeu,. le docteur Hart-
mann, F!. (Coll. fife.; par, M. Ziétén). Tubihgue, uni-
versité, R. * ' .
Bavière. Wurtzbourg, muàée (Coll. de M. Blaiik),
(i) Voyez". le Catalogne d'une collection complète de tons les
types 'de$ dépôts et des fossiles principaux '( Zeils.ch. f. Afin.,
>8a3 , vol. i, p. 5*9 à 5/|$; 1839, p. 7*1 à 80, et i53 ai 56), à
4S fr.la UvraUon. n . * '
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COLLECTIONS DES ETATS AUTRICHIENS 565
K. et F., foss. de Solenhofen. Bamberg, musée (Coll.
de M. Linder), R. et F., oss. et pétrifie, de Solenhofen.
Banz, château et chez M. Tbéodori, F. oss. du lias!
Hofj le docteur Schneider, R. m* Baireuth , le comte de
Munster (la plus belle collection de fossiles en Alle-
magne!!). Erlangen, musée de l'université, Ri et F.
(Coll. de Schreber), M. Schubert, R. A mberg, on vend
deç fossiles jurassiques dans plusieurs villages .près delà
a Schcfloch, Ragering, etc., Solenhofen , R. m ! !• Eichs-
ladt, F. Ratisbonne>MM. Voith, R., le major Petersen
et Siegfried, R. Hautzendorf,. près de celte ville, M. le
baron de Sçh\vcrin,,R. (suites diverses). Munich, musée
<lc l'Académie, R. et F., poissons, reptiles et fossiles
(Coll. du Brésil de MM. Spix et Marti ns). Direction
et école des mines, R* et F. (Coll. de Flurl),» M. le di-
recteur "vYagaer, R. M. Fuchs, R. M. le baron de Mol 1,
( R. Volkraihshofçn près de Mcmmingen , M. Lupin',
A. deTAllgau. ,
Etats autrichiens.
Bohême. Bilin, château du comte de Lobkowilz, R.
Coll. de M.le.docti Reass). Tœplitz, ledoct. Stobe, R.
Carlsbad, les 4ocL Knoli et Paulus, R.etR; m- Pribrain,
M, Mayer, R. et Haidinger, H. Prague, musée natip«
nale,J\. et F! (Coll. , de plantes .fossiles du comte
Sternbcrg), M. le conseiller Ncumann, R. et F.
Moravie. Musée de François , R. et F. Blansko, le
docteur Reiçheubach, R. et F. Teschen, M. Hciorich,
R. Troppau, musée national, R. M. Ens,R. Nikolsburg,'
M. Ratschisla^F..
Au{ric]ic< Vienne, musée impérial,, M. R. et F:
(Coll. de Vander NuH, de JU\ Partsch, aerolitfics ! ,
osaemcntsl, reptile du schiste cuivreux , décrit .par
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886 cqotttfttttfoM» cwte ÉrArt authicute^.
Swedenborg et Cuvier). Musée br&ilfeii; R. (Coll. de
MM* Pohl etNatterer). Direction de$ mines, R. Institut
polytechnique, R! Coll. àe M. Riepl, d'après un ordre
géographique, en même temps que l'arrangement dans
les tiroirs, représente les superpositions naturelles).
Colk du Thefesianeum, R. Instit. forestier à Mariabrunu,
R. M. PartschyF. le comte Aug. Breuner, F. et R.,
le comte Greg. Razoumovsky, R. et F., ossements!
le comte Marschalt, R. M* d*Rachit2burg, Fv M. Fla-
doflg,Coll. derGemmes, plusieurs coll. de minéralogie,
ledoct. Baader, R. et F. m. Serioner ( à la Leopolstadt ,
»° 5io), R. et F. m*, H vend des suites déroches des
environs de Vienne* Bac! en, le- docteur ftbltfet, M. Gott-
weig , couvent» M. Molk , couvent, M.
Siyrie. Gratz y Musée du Johanneum, R -et P. !
f TyroL Inspruck, Musée de Ferdinand, M. Comptoir
minéralogique, Augustin RV et F m Hall, direction
des salines* R. Jembach, près deSchwate, M. Uttra-
ger, R.
Salzbourg. Gastein, le docteur S torck, R* S, A. l'Ar-
chiduc Jean d'Autriche, R. Rauris , M. Russeg-
ger, R*
Camtthw. Klagenfitrtb , direction des mines > R et F
de Râdeboy. V Apothicaire Fest, R~ Bleiberg , Direc-
tion des mines , R, et F. Rtffbel, M. taiher*, R et F.
Wolfeberg, M. dV Rèsthorn , R et F ! et Coli: de Mi-
néralogie v •
lllyiit*, Laibacn-, Musée national!' ÇColIect. du ba-
ron jJcZoy*). Triéste/ Musée national, ossemente des car
virnes,
Hongrie. Pest? Musée national, R et F.' ossements !
Musée derUnivewitéy R et F.,Jle prof. Sclîùster, R.
Schemnitz, Ecoledesmines ,'R.M M.Wherlè^R. il fait
des échanges. Hanstadt, R. NeusbhlMP;^21p*er,JR et F.
dby Google
tt fait de* échange*. Kopolo-Poya«a , dans le Marina-
rosh, l'ingénieur des mines Y il mas. Coll. de miriénalogHB.-
Oberchutzen, près d'Oedenburg. M. WimmcrrOravicza,
dans le Bannat, Direction dès mines , R.
Transylvanie. Clausenburg, musée du collège R.
Hermamnstadt, à Sa bibliothèque de Bruckenthal Coll.
de fossiles de FichtéL M. Bielz, R. Aux mines de
Rezbanya, d'Oflfenbanyà r de^Iïagyag et de Kaphîk,
R . mio,
(5ûr///CTc;Wielicila, 'direct, des mines, chez M. Lift
R et F. Swoczowice, SE, Litt fils, R. Koscielisko ,
M. Omolatsch, R; Léopoîd, direction des mines, R.
Cracovie , musée de l'Université. M. Zeizner, R et F.
Danemark*
Copenhague, Musée. Prince Christian R, miner. ,
MM. Forchhammer, Pingel, Brendsdorf et Beck, R.
( Islande, Feroe, etc.)t F. (îles danoises). Rask, R. Kiel,
musée de l'Université.
Scandinavie.
Stockolm, Âcad. d. Se. M., Direction des mines , R et
F. MM. Herroelin R. Hisvoger R et F. Oestbcrg R. Le
l)r Hedenborg, R. Upsal, Goil. de l'Université (Coll. de
Wahlonberg et Dalman) et de la Soc. roy. de» Se.
M. Marklin, F. Lund, musée de l'Université R. et F.
(Coll. de M. .Wielsoti). M. le bardn .Gullenkrug E. Carls-
krona» prov. de Bèckingen. M. Aspegren, R* Gothen-
burg, Soc. d. Se. M. Limielund, M. Martin Fines * F.
Klinte, M. le ministre Stengard, F, Wisby, leD'Kol-
modin, F. Spavsater, M.ôchonherr, F.Liufcopîng(Gotb-
laad) M, Stenliaifcmer F. Fahlun (Dalecarlie) »Koashery
dby Google
568 C0ÎAECTI0N8 DE " RUSSIE. ' »
et dans diverses mines, R. Çki*is(1ama;4tM. Kicliiauer
Esmark R. et F.
Russie.
Finlande; Mosée de l'Université d'Àbo.MM. Nils
Nordenskiold R, Bousdorf, miaéraux.
Rus pie. Musée de l'Académie impériale de Saint-Pé-
tersbourg, M (première coll. de Fossiles de M. de Scblo-
Uiekn). Soc. mincralogique de la même ville, R. Direc-
tion générale des mines à Saint-Pétersbourg , R et F.,
plusieurs collections ~mkiéralogiqufts, le Dr Pansner.
M. Sokolow.
Moscou. Soc. des naturalistes, M. Casan. Mustfe de
l'Université, M.Eichwald R. et F.
Dorpat. Coll. de l'Univers. M , R et F. M. Parrot R.
VFilnaM. Kieff, Coll. de l'Université. (Coll. de fos-
sile* de 1V1. À ridrzej ow ski) .
OSessà. M/
Varso\He. Met M. Pusch, RetF; Miedzanagora,près
deKielce, M. Bloede, R. Burnouf, éo Sibérie, M. Miné-
raux.
Italie.
Pijf/rront. Turin , musée; R et F f( coll; delttM . Bo-'
nelli.et Borson ). .M. de îa Marrnora, R. de Sârdaigneet
desîlcsBaléarcs,etc\ Î-Àsti, château du comteSettimeF!
(coll. de M. Sotteri). Baldichieri près d'Àoti, comte ai
Ceres, F. Babangoro ,- la comtesse Augers, F. Gênes,
MM.Laur» Pa<neto,R et FJ Viriani et Moyon R. Finale V
le doct. Aug.-Sassi ■> R etF.fNice^MM. Risso et Verani,
RetF.
Royaume Lonibardo- Vénitien. Milan , musée de h
direction des mines, B, et F. ossements! (coll. anc, de
dby Google
M. Çortesi; iqss.. subap.1 de Brocchi).*M. lé c'omte
Borromeo, R et, F. Minéraux ! ( colh\de Breislakj'.
MM. George* Jan et Cristofori,M: R. m. et F m. Varèse;
M. Bon-y, pharmacien f R. Pavie, musée de l'université
R et F, ossements ! Lqdi , M. Cavezzali, R , et l'inspec-
teur de l'hôpital, F. Maotouc,M. Bendicioli, R. Trente,
Hocovesioi R m. Vérone ,' Je comte Gazola, F. Poissons
de Bolca ! ossements ! (coll. de Bevilacqua-Lazizë). Le
comte Orlandi F, poissons, etc. Montecchio , Lorénzo
Zannoyellot.R et F m. Castelgomberto Castellini, Fv
Guide Lorenzo R.m et F. Ronca, Giocondo Cavagionr,
R et F m. Recoaro, ,M. ïreUeperp, R. Vicenee,
MMi'Marzari?PcneatL et Stacjli f » R. Schio , . M* Louis
Pasini, R et F ! et coll. de Maraschi ni, roches de Sicile ,
etc>Berettoni , R et F (<coll; d'Arduini , reptile* fossile
de la Scaglia). Leoncdo, Mu Horace Piovenc, R. Maros*.
tico, MM. Franco et de Preto , F. Lonjgo, le docteur
Scortegagna, R ev F; Enego> M. Caregnato , R et F;
Crosara, l'abbé PoHjR. Lugb» M. le curé Tosetti, R et
F. Bassano, M. Parolini, R et F! (coll. complète de
roches italiennes faite par Brocchi , roches d'Asie mi-
neure, de Grèce, etc; ). Padoue , musée de l'université,
ossements. MM. Catullo et Del Rio, R et F. Venise*,
MM.CornianijRnr. Senonera-t-il toujours un comptoir
rainéralogique à Venise*?
Parme, MM. le comte San vitale, Gutdotii et Jan, R
et F , coll. subap ! -Plaisance, musée R et F 1 r M. Cor-
tesi , F ! (coll. subap. ). Modène, M M. Brignioli , R et
F (coll. subap p.). Castelarquato, M. l'arpenteur Rocca
F et R m et des ^aysansjl m« Massa , Mr Guidotri, R
et F.
XoscarjLe. Florence , musée, R et F , ossements ! Soc.
âgrar. des Géorgophiles, R. MMvQttâv. Targioni-Toz-
zetti, R et F (coll. des Micheli et de J. Targioni ). Nesti*
dby Google
#70 COLLBCT. V«ft**tmt « lïAraïQU*
R. Repettî, Rf Sienne; sac» des'Fistoaiti. LardèrS, R-
CouveotyM (çalU de hacroècô^q/dtfStfTdanî , le père
Ricca ). M. te- docteur Marâ ; F £eolh subap ! ) Monic
Yarijui, §oc. nomade du val d\Aj*no sttpérieiirey M , ossc-
-meiiu, FigKii^^Mv fosïWfôgli F. Pierràti ; guideF. o*.,
Rerao» M* ADt.Fabw>ni, R. Pi»©, musée de l'université,
R et F, ossBmenufèolfcde GiwWerî). M. Pan! Savi Rct
F. Livourne , R m»
ÊUtis-Roitauns. Roito, mufi^-M.Carpr.R. Perogia
M. M, le professeur Caoafr, R et F. fcacerâta , M. Gior.
Gaadekam, R et F. Saiirt'lfrbftM* M; M. Tïviàbi. Pesaro
M», Dm. PaoliyR. «tutgaglià > MM. Jos. Mamianî , et
Prmacrini-Rieci, R et F* Bdoghë, M. ftanzani , K.
^r^mmde-l^^sfm^ Mbtiticclli,
RetF. Ptrissoiw «Milles, Pif a,R, Tenorè, de Schoii-
beigr** Sicile^ P*fcrmé, QL Abbé Maravigua, R et F, etc.
Cataqe, Acad.igtoën/dlûsfc twU*fMv4*\ Je docteur Ge-
ffleHaitf.R <fr¥.rL'àibê É*mra , R, le dbcteàr Phi-
«PPli-F-
Maùe.tAna celL dèDoIomteu, F,
Siwdaigne. Caglfcriy musée* ossements.
Gr^W. Atfaèaésy lenHMéttd'EgitfefcoH. de roches
de M. Virlet).
Espagn*. Madrid, mu*ky RetF. BfreodonrfesThnie<.
Ecole des arts et métiers ^Lugo (©alice). M. Scfaulz, R.
Almadeo , R . Séville , soc* des se;
JSgr^- (^i^/ifirtUut-sdctotraqae, M.. M. Le-
febvre.
«àp dr Bonnv-mpérmce. ïniiit. t>hilo$ô£hiime , S.
Samt*Héfèoer M, du soc. cTaftrtelle' Maurice, soc.
d'hisU nal. M.
Indomun. Ceykn, Candie, M: Calcutta, soc. asiatique
M.BetiafÈs,.Bombet ci Madfra* M. Macâo (Chine) M.
Baia*i» (Java >;} soc. des sti tt.
dby Google
COMJtôTICmS ^AMERIQUE. S7l
Amérique.
Canada. Soc. hist. et scient, de QûeBec, ML M-^Bad-
ddey , R, Bigsby , R et F. Bonnycastle , R. Soc. d'hist,
naU de Montréal 9 M.
Etats-Uni*. Àlbanyvïnstitiit, M*Troye*, M.Eaton, R*
ftew-tork* Lycée d'hist. nat M, MM. Van Rensselaer
H. et Emmons , R. Franklin, M. Providence, M. Phila-
delphie, acadéto., M. Soc. géol. & et F. MM. Vanuxem ,
Clemson ,- HaUWetl , Featherâtonaugh, R, Conrad , F.
Browne, R. Lea, F. Mbrton, R et F. Boston, M, M. Jack*
«on, R. Cambridge, M. Fisher, R. Cleaveland , R. îîevr
Haven, MM. Bi Siliiman et Charles Shépard, Il et F.
Àmherst (Connection). M. Hitchcock, R. Nashville,
MM. Troost, R et F. Le Sueur, F. Lexington (Kentu-
cky ) M. Pittsburgh, M. Rafinesque , R et F. Charlcston
( Caroline mérid. ) , le doct. Wurdemann , Jf. Olnisted ,
R. Cfcarfottesville (Virginie ) , M. Cincinnati , M.
Amérique du sud. Mexico, M. Guatimala , soc. acad.
M. Santafé de Bogota , M* Lima , M. Rio Janeiro , M.
Saint-Iago, an Chili, M. M. Gay, R et F.
/
Consultes pour des détails sur les collections de l'Europe
( Teuuchland, de M. Keferstehr, vol. 4 . «A. a ); Mo* Geo*
gnostUch. GcmaldeDeutschUndi,?. 4 « *& et p. 55 1 à 557;po«r
les fossiles du Musée de Carlsruhe (Jahrh. f. Min , i83i, eah.
4 p p. 4 16 ); pour les ossements du Musée-Senkenberg à Francfort
(y/lo, i83a,p. a68 ); pour rAnçlelerre un Mémoire du doc-
teur Daubeny ( Zeitsch.J 3fimr 18*9* n* 7. p. 477); pour TTU-
Jie (Ergebnits 0. naturhist. Mwe f par M. Bronn , vol. 1, et vol.
a, p. 465 à 476, ou Zeitsch.f. Min , x8a8, n06, p. 4l7 » 4*9)*
pour le Vicentin (SulL formation* dclFieentmo, par MaraicnUrî,
1824 > P- aiaàai9),
FIJI DES APPUDICES.
dby Google
dby Google
TAfijg. 573
TABLE
DES CHAPITRES ET ARTICLES
DTLTO&UkSEGOÎÏD.
QUATRIÈME PARTIE.
Gqognosic partia^ltère, ou examen de* formations, des terrains
et des depuis.
Chapitre I. Sol primaire ( S. intermédiaire des auteurs ). Pag. i
$ I. Formation primaire ancienne. * '3
;. $ II. Formation des granwaokes. .4
$ III. Formatioiules roches de Lodlow et de Doéley. 6
§ IV. Formation du grès-poorpré ; et do 'calcaire car-
bonifère. 7
Chapitbe II. Soi secondaire* 11
. ' J I. Formation arénacce inférieure, i3
I. Terrain touiller, id.
Composition. i5
Jf h Son origine, trônes droits, etc. 1 7
Stratification, failles, etc. ai
II. Terrain de grcsroage secondaire. a 3
III. Zecbstein de l'Angleterre, de rAUemagne^elc. a4
>~$ IL Formation du Trias. Zoaes^méditèrcanéenjie et
alpine. 37
dby Google
574 TAiUu
Zone de l'Europe septentrionale. Paf. a8
I. Terrain.de grès bigarre*. .
. *
II. Terrain de Maschelkaîk.
3t
III. Terrain du Keuper.
33
§ III. Formation jura tsufue»
36
I. Terrain du lia» de l'Europe septentrionale et
occidentale.
3;
T^wm^^i^i^e» iiflfe'ctoft.
3»
Zones méditerranéenne et alpine.
id.
Zone de l'Europe septentrionale.
4e
III. Terrains juvaasttfueajuoérnnirs.
4>
Zones méditerranéenne et alpine.
id.
Zone de l'Europe septentrionale.
43
5 III» Formation crétacée.
4:
Zones carpathtqoe , alpine et médHerranéenne.
id.
Zone boréale, accidents particulière.
5i
Dépote de Gosau.
53
Stratification.
55
- i^ode'l,Etm)pe«défl,Atofric^ie septentrionale.
id.
Couches subordonnées.
95
Fossiles.
5:
9tf*|tfe»ii«l.
as
Gf afitie III. Sol tertiaire.
id.
$ I. Formation tertiaire iniaai—tft on i pw is*anna>
6e
. vB*i*sn>dej V Kutooei s^Hantdoosik *
«4
-Jfam*ùSê&*mxLà*LÇMsa4hiB.
id.
Fossiles.
65
Stratification.
ssf.
$ II. Terrain tertiairainferitov* oatsaannianis);
66
Composition.
id.
Terrain tertiaire moyen.
6S
Piémont.
id.
Bassin de la Loire.
«9
Bassins d' Auvergae^ei de QsaHah
?•
. Bassin davandbouas^ «se 4a Franee.
71
„ BétÊàjatàa.l^n^mém^^mWrovta^^êîÊ.
7*
Bassins d'Espagne.
74
dby Google
/TAftUU 57*
Hassins du Portugal e\ de l'Italie. P*g. •$
Bassins de Sicile, de &rèce el d'Alger. 76
Bassins de la Suisse et fie la Bavière. j«\
: Bassin du Rjiin. »
. Bassins d'Autriche et de Hongrie. id.
Bassins de fa Gallicie, de laPblognt, etc. 78
Bassin de la Bohème, 79
>CiAfiTrt IV. Spl alluvial. 80
$ I. Terrains anciens d%al|fl?ions. 81
L Sables et cailloux. 85
Délaissés anciens des mer*. 89
If. Débris dans les reliées de .montagnes. 91
Ul. Blocs erratiques. 9^
Leur origine. 9$
IV . Loess pu Lchm . le 1
V. Dépôts marmvcaicaires. 10a
VI. Calcaire méditerranéen. ioî
VU. Brèches osseuses. m*.
VIU. Cavernes en partie ossifère*. 10S
Leur origine. 109
IX. Dépôts fertiftref. ,,g . .
X. Tourbières. ,r$
XL Autres dépôts. ,,g
SU. Terrains récents rd'aIlurtoa. n^
I. Dépôts marins, -n Dunes. IM
Récift de polypier*. . . I2I
Perforations de lithodomes. ,M
II. Dépôts floviatiles. j ^3
ill. Dépôts de sources. — Travertin, etc. ja$?
Limonite. ia$
IV. Produits salins se formant sar le sol. >àf.
V. Tourbières. ^ j
VI. Terre végétale. 1 a8
C » Atrraa V. Soi plu ionique. l2^
? "J I. Laves. ul.
$ H. DépôU basaltiques. ,»</[
Filons basaltiques. 23a
dby Google
5?6
TABLÏ.
. Aérations produites par les basa^ej» ,Pag. i33
$ 1IÎ. Porphyres pyroxéniques. . ï3^
Altérations produite*. j35
§ I V. Dépôts trappe ens. ,35
$ V. Dépôts diori tique*. ♦ ,33
S VI. Dépôts de porphyres dioritiques ou siénitiepes. 139
* S VIL Dépôts de pyroxène en roche. i4o
* S Dépôts de roche* diallogiques et , serpentinenses. . 11(1
§ IX. Dépôu de Phooolite. j^3
S X. Dépôts trachy tiques/ iJ.
Trachjrtes vkreax. .... i44
Ponces. ,45
Bièohcs et agglomérats trachyûques. i{6
Trachyfes métallifères. ,47
S ^î- Dépôts de Porphyres. jfe
Altérations produite» par ces roches. i5i
; J XII. Dépôts de Siénite;. i5*
Altérations produites par ces roche*. i5J
* S XIII. Dépôts de SélagUe. ,54
" J VIV. Dépôts granitiques. tf.
Altérations produites par ce*, roches. i55
Chapitre VI. Sol schisteux cristallin. , i58
ll$ I. Roches quarzo-talqueoses ou chlorifcaïas. r<So
S II. Quarzites. j6l
* 5 NI- Micaschistes. ,53
J IV. Gneiss et Protogines schisjçusej. 164
S V. Ardoises. ^5
' *$ VI. Calcaires. ' .. l56
fc5 VU. Dolomies. ^l68
S VIII. Gypses. "* " ' ". ,69
' S IX. Leptynite*. 171
$ X. Amph&olites et antres roches. . id.
Cbapit*e VIL Amas et Filons. , 173
' S I. Amas. -.,,.«/
-s". r**». ' ;/;V.: ,74
Leur remplissage. . • • , ^j
Lear structure et direction. £. t , ., : 1*6
dby Google
tasie: 577
ï*eur puissance, étendue, profondeur/ Pag, 1^
Leurs entrecroiftsemenls et idpponaavtcks ro-
ches traversées. !p.3
Filons métallifères. ,79
Pétrifications dans des fiions. - ••• 180
Bois bitumineux dans des filons. . 181
Caillons dans des fiions, ^
Richesse des filons. , g j
Leurs rapports arec les dépôt» ignés. 1 85
Association des métaux. , gg
Gangues des filons. # ^
Chapitre VIII. Mouvements dans les masses delà croûte
terrestre. l8g
Considérations générales. ^
Appréciation de l'âge des redressements. i93
des affaissements. 10^
des fendillements. Xg$
Epoques des principaux groupes de mouvements. 197
Exemples de quelques-uns des mouvements
éprouvés par le sol de l'Europe , etc. aoo
Soulèvements observés dans le Massachusetts. 206
CINQUIÈME PARTIE.
Paléontologie.
Chapitre I. Genres de pétrification.
Leur origine.
Spathisation , etc.
Silicificatîon.
Carbonisation.
Pétrifications ferrugineuses, etc. ,Vj
Autres pétrifications métalliques.
Coquilles gypseuses.
$ I. Conservation des fossiles.
Cbapitw n. Gisement des fossiles en général. 9 , /
5 I. Leur fréquence, J
II. aô
Digitized by VjOOQ IC
208
210
id.
id.
an
ici
21a
id.
$78 TABLS»
§ lit Particularités dans leur position Pag. *i5
$ III. Lear/ diMdbalioa jea groupe» oo ^sret belés ,
on espèces isolées. 216
$ IV. Niveau occupé par les fossiles* . id.
§ V. Rapports des débris fossiles de Végétaux et
d'êtres terrestres , marins et des-esmi douce*, ûf.
§ VI. Modes divers d'enfouissement des débtls des
anciennes créalions. 219
$ VII. DéterusinaUcmode Tége des dépôts d'ftprè» les
fossiles. aai
Chapitre III. Distribution méthodique et géologique des
fossiles* ' - a»3
§ I. Distribution géologique des plantes fotàiie*. id.
Classes du règne végétcd eft eonsidérattdns générales. 3 a4
Epoque printwre* aa8
Epoque du tria* et du lias. a3o
Epoque jurassique et crétacée id .
Epaque tertiaire, ;~ • . 'i a3i
Bibliographies . .•..,.., <• a^^
§ II. Distribation géologique des feesûes du règne
animal. a35
Différences paleontologiques entre les divers dé-
pôts de la croule terrcstiNi. r id.
Progression da simple au composé d;ins la soc*
cession des créations, aS7
Apparition des Mammifères à l' époque secondaire. 339
Apparition de l'bommeà l'époque alluviale an-
cienne. a4o
Fossiles du sol secondaire existant dans le sol ter-
tiaire ou ayant encore leurs analogues vivants. a45
. I. Distribution géologique des Mammifères fossiles. a5o
Mammifères fossiles du sol alluvial. id.
Comparaison des Mammifères des époques alluviale
et tertiaire ' * a5i
Bibliographie. ' a55
II. Distribution géologique des Oiseaux fossi lest a56
Epoque alluviale/ id.
dby Google
î»6o
id.
TABLE. 570
Epoque tertiaire. < Pag- *57
— secondaire. ,^«
III. Distribution géologique des Reptiles Cossues., a58
Epoqae tertiaire. . a^9
— crétacée, id.
— jurassique.
— liasique.
— triasique.
— ancienne. id*
Bibliographie. . 261
IV. Distribution géologique des Poissons fossiles, 26a
Epoque tertiaire. 264
— crétacëe. 266
— jurassique» 267
— triasique et houillère. 268
— primaire. 271
Bibliographie. 27 a
V. Distribution géologique des Crustacés fossiles, 273
Epoque primaire. Fani. des Trilobites. id.
Bibliographie. 275
Autres crustacés. 276
Entomostracés. id.
Cypris. «J.
Cythères. 277
Crustacés décapodes et macroures. id.
Epoque triasique. id.
— liasique* id.
a— jurassique. 278
— crétacée. «A
— tertiaire. id.
— alluviale. itf.
Bibliographie. 279
VI. Distribution géologique des Insectes fossiles. id.
Epoque houillière. 28a
— jurassique. id.
— crétacée. 281
— tertiaire. id.
dby Google
£80 TAILLE.
Insecte* de T ambre. Pa6- a**
Bibliographie. a *
TU. Distribution géologique des Annéliderfossiles. «*.
VIII. Distribution géologique des Cirrtiipèdesfos-
sues. ^
Aptychus. *
IX. Distribution géologique de* Mollusques fossiles, aoo
X. Distribution géologique des Céphalopodes fos-
siles. a?j
la.
Limites.
Nautiles.
Orthocères.
Belemnites. a^
F. des Ammonées. ?*
Scaphites. ~j
Baculites.
flamites.
Turrilites,
II. Distribution géologique des Mollusques acejifaa-
lés fossiles
Mollusques , Brachiopodès.
Calcéoles.
Cranies , Orbicules , Liogules. *#>
Thécidées , Productus. "*
Térébratules ( Spirifères ). *°i
I Mollusques acéphales monomyaires. m
F. des Ostracées. '*
Huîtres (Gryphées). ^
Anomies.
f \ Placunes.
F. des Pectinides.
M
389
290
393
•97
id.
id.
29»
id.
id.
id.
id.
id.
Peignes (Monotis). r ' *
Limes, Phicatules. j*7
Spondyles. a
Hinnites. * J
F. des Mailéacées. ~
Inocéramee.
dby Google
TAèite. 58$
Câlines. ,
Pag. 3o8
GervilHcs/
3og
Potidonomies , ' Cre'uatules*
id.
Pernes.
id.
Vulselles.
3io
Mollusques acéphales 'dimyaire).
id.
F. des Ruduies.
id.
Hyppnrites ( Radiolites) , Caprines.' '
id.
F. des Mytilacdcs. '
3n
Moules.
id.
Aviculcs.
3ia
Pmnes.
3l2
F. des Arcacëes.
id.
Arches.
id.
Pétoncles , Cucullees ," Nacbles. '
3i3
F. des Trîgonfes,
id.
' Trigonies.
id.
Cryptines.
id.
F. des Cardiles.
id.
F. dés Najrades. '
34
Mulettes (Anodontes}.
id.
F. des Chamacées.
id.
Chames — Dice'ras.
id.
F. des Cardiacées.
id.
Bucardes.
3i5
Isocardes.
id.
Cypricardes.
id.
Opis.
3i6
F. des Conques.
id.
Aitartes (Crassines).
id.
Venus (Cylhérées).
id.
Cyprin es.
317
F. des Cycladees.
îd.
Cyclades.
id.
Cyrènes.
id.
Galaihëes.
3i8
F. des Lncines.
id.
dby Google
T^BLE.
Corbeilles.
Pag. 3i£
Luciaes.
id.
F. des Tellinides.
3»9
F. des Donaces.
idi
Donaces.
id.
Psammobies > Sanguinolaires»
id.
F. des Péiricole'es..
id.
Saxicares.
id.
Hyatelles.
id.
F. des Mactracles..
3 20
Latraires.
id.
Mac très.
id.
Crassa telles.
id.
Erycines.
id.
F. des Oste'odesmes.
id.
F. des Myacées.
id.
Pandores et Mycs.
3a 1
Gorbules.
id.
F» des*âolenacées.
3ai
' Panopées.
id.
Fholadomyes.
id.
Solens etSotecurtes.
id.
F. des Pholadaires.
3îi
Tarets , Pholades*
id.
F. des TubicoleW
id.
Clavagelles.
id.
Fistalanes.
id.
OI. Distribution géologique des Mollusques
ce'-
phalés fossiles.
id:
M. cdphalés hermaphrodites*
id.
Girrhobraaches.
3^3
Dentale*.
id.
Cyclobranchcs»
id.
Oscabrions.
id.
Patelles.
id.
Seutibranches.
id.
F. des Rinudaires»
3*4
dby Google
TABLE. 583
Tatmophores. Pag. 3 24
Emarginules. id.
F. des Calyptraçiens. ' id,
Pileopsis. id.
Hipponix. j((.
Calyptrées. • m
Cre'pidules. 3^5
F. de» Macros tomes, ijm
Stomatelles , 'Haliotis.' id.
F. des Tubispirés. . id.
Vermets , Siliqoaires. id.
Oriaolax. ,*^
F. de* Turbina ces ; ,V/#
Pleurotomaires.' ^ .
Cadrans. ^
Turbos. ' ;j[,
Cirrus. 3a6
Evomphales. ,y#
Phasianelles , Littorincs , Scalaires.* id.
TurrUelles. «/.
P^ des Pe'ristomîens. id'.
Paludines.' ,<j#
Ampullaires. 3a7
Valvées. ,</#
Mêlanies , Rissoa. id.
Mélanopsides» 3a «
F. des Plicacés. 328
Tornatelles. ,-^
Janthines. -^
F. des Néritace's. ,j#
Pileoles. id'
Nérites (NeVitines ). ^
Natices. 3a9
Sigarets. id
Mollusques cephalés monoïques/- id.
F. des Acères. ^
Bulles , Ombrelles , ,ete. ? id.
dby Google
584 TABLE.
F. des Ptéropodes. Pag. 33o
Corierics. id.
Hjrales, Cléodores. id.
F. des Allantes , Belleropbei. II.
F. de$ Colinaace'es. id.
Hélices. id.
Balimes. id.
Succinées , Clansilies. id.
F. des Hélicines » Cyclostomes. id.
F. des Limnéens. 33 1
Pianorbes, etc. ' id.
F. des Auriculace'es. id.
Mollusques céphalés diolqaes. k/.
F. des Pectinibrancfaes canal ifères. 33a
Pleurotomes. asf.
Boeder*. id.
Cérithcs. id.
Faseaoz. • 333
Ranelles , etc. ùL
Nériuees. id.
F. des Peclinîbranclies ailes. 334
Strombes, Pie'rocères, Rostellaires* id.
F. des Poorpies. id.
F. des Bacctncs. • id»
Harpes. id.
Vis , Buccins. id.
Cônes. 335
F. des Colomellaires. id.
Volutes, Mitres. */.
F. des Enroules. id.
Âncillaires v Marginal les. *»*•
f XIII. Distribution géologique des coquilles micro-
scopiques fossiles. 335
Milioles. 336
Nutnmulines. 337
r; XIV. Distribution géologique des Radiaires fossiles. 338
Ecbinides. *&
dby Google
TABLE.
585
Stellérides. Pa6- 339
Encrines.
ici.
Actinies , Pleurodictium. ^ i
XV. Distribotion géologique des polypi«r»foB8iles. w/.
Bibliographie. , , 3^
Chapitre IV. Rapport* de* pétrification* avec les végétaux
et lesanimauxdu moodeaotuel et paléontologie comparée. 345
Bibliographie paléontologiqoe. 354
SIXIÈME PARTIE.
Géographie géologique.
$ I. Coup d'œil général". 35 i
Trois régions géologiques de l'Europe. 355
Régions géologiques de l'Asie. 36 1
Régions de TOcéanie. *$4
Régions de l'Amérique. "**•
Régions de l'Afrique. 363
§ II. Itinéraires géologiques en Europe. 370
Irlande. |V/-
Ecosse septentrionale. 37 1
— moyenne. 37 a
méridionale. 374
Angleterre septentrionale. 375
— centrale. 376
méridionale. W.
France septentrionale, 377
— . partie nord-est. 378
Bassin parisien. 38o
Partie sud-ouest* 38 1
Landes, 383
Pyrénées. *84
France centrale. 385
Mont-Dore. 386
Velay, Vivarai». 387
Languedoc. 3£
a5.
Digitized by LrOOQ IC
388
SSS tàwc*
France partie sud-est. Pag
. 3«9
— parlie nord-est«~
391
Alsace.
39*
Bourgogne, etc.
39i
Savoie.
395
SoMse.
3$G
Italie, Apênft*»t4eJa ïâ&mfij. **c#.
4oi
Italie centrale.
402
Royaume de Naples,
4o5
Sicile.
id.
Espagne.
406
Portugal.
4p7
Belgique.
408
'Allemagne partie nord-oueit.
id.
Hesse. — Westphalie.
4<>9
Harz.
410
Mecklembourg.
4n
Thuringe et Hesse.
id.
Saxe royale et ducale.
4ia
Silësie.
4i4
Palatinat du Rhin.
4i5
Allemagne, partie sud-ouest.
id.
Bohème et Moravie.
4*7
Alpes allemandes , italiennes èl ifljrriennet.
418
De Munich à Vérone , par Sonthofen et Glurns.
id.
— à Venise, par le Val deFassa.
419
De Venise à Linz , par le Salzoonrg.'
4aa
De Linz à Pola en Istrië, par Villach.
4^5
De Pola à Judenbnrg, parle mont Xeobel.
4s6
De Judenbnrg à Fiume et Garlstadt.
id-
De Cilly à Vienne.
4*7
Environs de Vienne.
id.
Hongrie, Carpathes.
428
Transylvanie.
4*9
Gallicie, Pologne*
43o
Scandinavie.
43i
Norwège, Finlande.
43a
dby Google
TABWw 587
Kussie. Pag
. 433
Turquie.
id.
Grèce.
434
SEPTIÈME PARTIE;
Géoloajfi appliqué*.
Art des mines.
435
Forages.
437
Construction des routes.
439
Creusement des canaux.
44 «
Architecture et sculpta**.
44*
Agriculture;
id.
Médecine et statistique.
443
Jurisprudence, Peinture.
444
Archéologie , Histoire.
445
Plan et mode d'exécution d'une description géo-
logique.
id.
Esprit des ouvrages géologiques.
459
Addenda.
46;
Coloration des roche*.
id
Division du système primaire ancien.
468
Calcaires grenus.
4^9
Bolomies.
4 70
Astacus , Fossiles , Belemnites.
471
Distribution des fossiles.
472
Traces de pas d'animaux.
473
Cratères de soulèvements.
475
Appendice A, Catalogue des mtikmtes tartes
géologiques.
476
Europe.
id.
Iles Feroe, Iles Shetland,, flelnsdes.
id.
Ecosse.
id.
Irlande. r S »
477
Angleterre.
id.
Belgique*
48i
dby Google
588 TABLE.
France. Pàg.
48 1
Suisse.
4«4
Savoie.
485
Europe centrale.
«f.
Allemagne.
id.
Etats autrichiens.
49°
Hongrie, Transylvanie , etc.
491
Italie.
49*
Sicile.
49*
Sardaigne, Corse*.
id.
Espagne.
id.
Grèce.
494
Gallicie , Podolie, Pologne.
id.
Russie baltique.
**.
Danemarck , Scandinavie.
49«
Finlande.
id.
Russie.
id.
Oural.
4^6
Russie asiatique.
id.
Turquie.
497
Syrie, Egypte.
id.
Alger.
id.
Canaries et autres lies africaines.
id.
Indostan.
498
Archipel indien.
id.
Canada.
499
Etats-Unis.
id.
Mexique.
5oo
Antilles. >'
5ot
Brésil , Pérou.
id.
Volcans du globe.
id.
Appendice B , Catalogua des meilleure ouvrag-es
de géologie descriptive.
5o3
Europe.
id.
IleYan-Mayen.
id.
Spitzberg.
id.
Islande.
5o4
dby Google
TABLE. 589
Ues Fcroe. Pag. 5o\
— Shetland. id.
— Orcade-v 5o5
— Hébrides. id.
Ecosse continentale. iJ.
Angleterre. id.
septentrionale; 5o6
Pays de Galles. " id.
Angleterre centrale. id.
— Sud-Ouest. 507
Cornonailies. 5o8
Angleterre méridionale. id.
Norfolk. id.
Irlande. 509
Belgiqae. id.
Maestriclit. 5 10
Hollande. id
France. J id.
— septentriouale id.
Bassin parisien. id.
Normandie. 5 1 1
Cotentin. id.
France Nord-Onesr. id.
— centrale. - 5ia
Auvergne. id.
Monts-Dore. 5i3
Cantal. id.
Velay. id.
France Sud-Ouest, id.
Pyrénées. 5 14
Languedoc. id.
Provence, 5 1 5
Dauphiné, etc. . 5 1 6
France orientale. id.
Jura. id.
Alsace. id.
Lorraine. id.
dby Google
590 TABLE.
Ardenne*. Pag. 5 1 7 "
Scrate. ûf.
Tcstîn. 5iS
Savoie. ad.
Allemagne. id-
Rive gaache dé Rhin, /d.
Eifc!. 519
Weslphalie. id.'
Pyrmont. 5ao
Hanovre. *d„
Harz. <d.
Mantfeld. «d.
Mecklembourg. irf.
Holsteiu. 5a x
lie de Helgoland. id.
Prasse. id-
Ppméranie* îd.
Silésie. id*
Saxe royale. id.
Saxe ducale. ~ 5a3~
Bmère. id.
Wortemberg. 5«4
Pays de Bade.^ idm
Hesse. id.
Wetteravie. 5*5
Pafotinat da Rhin. id.
Etat* autrichiens. - cd.
Autriche. ici.
Moravie, • 5»6
Silésie. ' «/.
Bohême. id.
Suliboorg. 5-17
Tyrol. id.
Styrje; ici.
Iflyrie. 5aS
Dalroatie. «/.
Bannat. ûf.
dby Google
TABLE. 591
Italie.
Fag. 528
Alpes Italiennes.-
id.
Italie supérieure. -
id.
Valteline.
529
Lombardie.
id.
Pays Vénitiens.-
id.
B'ellunois.
id.
Vie en tin.
id..
Monts Euganéens.
id:
Piémont.
5o
Corn ta t de Nice.
id.
Ligurie.
id:
Massa-Carrare;
iâ.
Toscane.
id.
Etats Romains.
id.
Royaume de Naples.
53 1
Sicile.
\
5fc
Etna.
id.
Volcan1] sous -marin.
533
Corse.
id.
Péninsule ibérique.
id;
Espagne.
id.
Catalogue! Asturies,
Galice et Àrragon ,
534
Portugal.
id.
Turquie.
id.
Grèce.
535
Scandinavie.
*
515
Norwège.
id.
Snède.
id.
Laponie.
id.
Finlande.
id:
Ile de Gothlandr
536
Ile d'OEland.
id.
Ile de Bornholm . -
"±
Banemarck.
id.
Pologne.
id.
Gallicie»
id.
dby Google
592 TiBtE.
Podolie.
Pag* 537
Russie.
id.
Russie baltique.
id.
Russie intérieure.
id.
On ml.
id.
Asie.
538
Asie russe.
id.
Kamtschaïka et Amérique tusses
id.
Russie caucasienne.
53g
Arménie.
id.
Asie mineure4.
id.
Caramanie.
id.
Syrie et Arabie. ^
id.
Mer Morte.
id.
Perse, etc.
id.
Asie centrale.
54o
Himalaya.
id.
Lahore et Hindoukhoo.
j id.
lndostan.
id.
Ccylan.
*4i
Royaume d'Ava.
id.
Empire du Japon.
id.
de la Chine.
id:
Archipel indien.
54a
Java.
id.
Sumatra.
id.
Ile de Banca.
id.
Volcans de Baen et de Banda.
id.
Amérique.
id.
Groenland,
id.
Amérique septentrionale.
id.
Nord Ouest.
id.
Canada.
543
Etats-Unis.
id.
Mexique.
544
Colombie et Pérou.
546
Guyane.
H.
dby Google
TARLP. 593
,3résîl. ;Pag. 546
Haut Pérou. 547
Chili, Boenos-Avres et Patagonîe. id.
Antilles. tJ.
Bermudes. 54 s
Azores. iV/.
Afrique. j</,
Egypte. id.
Afrique septentrionale. id.
Sénégal. id.
Cap de Bonne- Espérance. 54g
Iles Canaries. N iV.
Iles du Cap-Tert. ,y#
Iles orientales de l'Afrique. id.
Iles de l'Atlantique australe. 550
Ile de Sainte-Hélène. id.
Ile de Tristan d'Acunha. id.
Nouvelle-Hollande. ym
*;Van Diemen. /</.
Australie. /^
Iles de Sandwich. ^
Nouvelle-Zélande. 55 1
Iles Falkland. |V/.
Nouvelles-Shetlands. ^
.Divers ouvrages et mémoires. ,-,/,
Appendice C. Catalogue des principes -collec-
tions géologiques , mméralogiques et paléon-
tologùjues. 55£
Angleterre. ^
Ecosse. 55g
Belgique , Hollande. ,^
France. ^
Suisse. 56f'
Allemagne septentrionale. f</#
Sud-Ouest. 515/
JEtats Autrichiens. $35
Digitized by VjOOQ IC
594 TABLE.
Hongrie. 3>ag. 565
Dancmarck , Scandinavie. w/.
Russie. «/.
Italie. id.
Afrique , Indostan. id.
FIN DE LA TABLE DU TOME SECOND ET DERNIER.
dby Google
Volume Ur,
•Page 4i , ligne ao , peadiculaire , lisez perpendiculaire.
54Ô , ligne 37 , tenter , lisez en 1er.
Volume II.
7 , D'après M. Dufrënoy la formation du grès pourpre et
du calcaire carbonifère n'existe pas en Bretagne.
8, ligne 16 , an exemple du dernier , lisez on exemple
minéralogique da dernier.
133 , ligne 39 , sources , lisez foyers.
355 , ligne 9 , Tremery, lisez Frémery.
360 , ligne 16 , Zeaker , lisez Zenker.
377 t ligne 18, Palinurus Sueri Desna. , lisez Palinurus
(Syn. Pemphix , Meyer ) Sueri Desm. et Albertii.
380 , ligne 36 , zechstein , lisez zechstein et le lias (Pays
de Baireuih). *
383 , ligne 33 , Planulites, lisez Planulites ( Syn. Ctyme-
nites ).
35s , ligne 30 , Yonng , lisez Yoang.
35 , Westminster , lisez Warminster.
3 8 , quarantaine , lisez quarante-cinq.
336 , ligne 3i , Valvulines , lisez Vulvulines.
3a , Fubulaires , lisez Fabulaires.
337 , ligne 3 , Fentulaires , lisez Textulaires.
363, ligue 34 , Floris , lisez Flore.
387 , ligne 31 , ossements , lisez ossements et divers in-
sectes.
41?, ligne 36, Planulites y lisez Planulites ( Gotlen-
dorf , Schubelhammer , Geroldsgrun ).
4i6, ligne 4> Scbefloch , lisez Scbeflocb , Ragering ,
Grumbaçh.
ligne 10, Natlieim , lisez Nathcim , Gicngen.
À91 > %ne 17 , Carrara , lisez Carrare,
m nz l' errata.
dby Google
dby Google
u
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3fl*
dby Google
dby Google
^
tv,£
dby Google
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Plan
dby Google
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dby Google
dby Google
dby Google
dby Google
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