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Full text of "Guide du géologue-voyageur : sur le modèle de l'Agenda geognostica de M. Léonhard"

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GUIDE 


GEOLOGUE-VOYAGEUR. 


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IMPRIMERIE  D  H1PPOLYTE  TILLIARD, 

SCI  MOT  B1ACUTM1  UIKI-MICHIL  ,  ■*    3o. 


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GUIDE 

DU 

GÉOLOGU  E- VOYAGEUR , 

SCt  LE    MODÈLE  DE  l'aGEVDA  GEOCKOSTICA  DE  M»  DE  LEOKHARP  ', 

MB 

AMI    BOUE, 

BOLnri    ■éoicni  ,    vtfttmsT   di   la   Mctii-fc   cbolosiqvb  db   minci ,  hiih   bb 

M.CHBCJW  MCIÉT1S  SAT1BTBS  BBARÇilMI  1*   tTIAMCIBIS. 


i  Tarn*»  rcctiui  0m  nia  dêftnitnt  potUrix  ubi  euri«$iia$ 
•  mortalium  to  procë$*4ril ,  uf  B«r  r$gion$$  procurrtntia  toi 
»  g*n$ra  «f  »ir«Ja  <toeri»«nt.  » 

(ViQTOQMi.  de  Leibnitt.  Sdit.  de  1749,  p.  8  ]. 


TOME  SECOND. 


PARIS. 

F.  G.  LEVEAULT,  LIBRAIRE -ÉDITEUR , 

EUE  DE   LA   HARPE  ,   »o    8j. 
•TU  ASBOUIUt,  MÊME  MAISON,  BOB  DES  JOIFS,  N*  9». 

1836. 


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2fP*W.v.:Cfy.;-Y-E: 


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GUIDE 


GÉOLOGUE-VOYAGEUR. 


QUATRIÈME  PARTIE. 


«KÉoaaoszB  vAMxevrateB. 

ov 
EXAMEN    DES  FORMATIONS,  DES  TERRAINS  ET  DES  DÉPOTS. 

CHAPITRE  PREMIER. 

0 

Sol  primaire.  (S.  intermédiaire  des  auteurs.  ) 

D'après  ma  manière  d'envisager  l'origine  des  schistes- 
cristallins  ,  leurs  limites  avec  le  sol  primaire  devien- 
nent souvent  très  difficiles  à  établir.  Lorsqu'un  grand 
terrain  primaire  a  été  modifié  totalement,  on  peut 
le  confondre  avec  les  schistes  cristallins  ;  mais  dans  le  cas 
d'une  modification  partielle  et  d'altérations  plutôt  lo- 
cales, les  roches  primaires  ont  l'air  d'être  enclavées  dans 
les  masses  cristallines  ou  celles-ci  dans  les  sédiments  pri- 
maires. 

D'une  autre  part  on  a  été  eihbarrassé  de  limiter  les  for- 
mations du  sol  primaire,  parce  que  composées  environ 
des  mêmes  roches arénacées,  argileuses  oucalcaires ,  elles 
se  lient  par  alternances  et  par  des  stratifications  concor- 


2  SOL    PRIMAI  Ri:. 

dantes.  Il  n'y  a  eu  vraiment  exception  jusqu'ici  que  pour 
la  distinction  de  la  formation  primaire  ancienne  et  la 
formation  tout-à-fait  supérieure  ,  savoir  :  le  vieux  grès 
rouge  et  le  système  carbonifère  du  nord-ouest  de  l'Eu-*. 
rope.  La  stratification  discordante  du  grès  pourpré  en  est 
surtout  la  cause.  Tout  récemment  M.  Murchison  a  en- 
trepris la  tâche  épineuse  de  sous-diviser  le  sol  primaire 
ancien  ?  et  il  a  appelé  à  son  aide  la  paléontologie.  Or, 
tout  en  reconnaissant  le  mérite  des  observations  de  ce 
géologue ,  il  ne  faut  pas  perdre  de  vue  que  son  classe- 
ment est  fondé  uniquement  sur  l'Angleterre  et  qu'il  a  va- 
rié soit  dans  ses  divisions ,  soit  dans  rindicajfcion  des  fos- 
siles présentés  comme  caractéristiques.  % 

L'étendue  du  sol  ou  terrain  primaire  est-il  fort  consi- 
dérable? Les  couches  sont-elles  bien  séparées  de  celles 
occupées  par  d'autres  formations?  Le  sol  ouïe  terrain  pri- 
maire borde-t-il  les  revers  d'une  chaîne ,  ou  bien  occu- 
pe-t-il  des  niveaux  peu  élevés  ,  comme  des  plaines,  ou 
le  fond  des  vallées ,  ou  des  défilés ,  entre  des  montagnes 
de  schistes  cristallins  ou  de  roches  secondaires?  La  direc- 
tion dominante  des  couches  du  terrain  primaire  est-elle 
distincte  de  celle  des  formations  environnantes? 

Les  dépôts  calcaires  du  sol  primaire  ont-ils  ou  n'ont* 
ils  pas  l'aspect  de  récifs  de  polypiers  plus  ou  moins  dé- 
mantelés? Cet  accident  ou  cet  état  de  conservation  esfc4i 
général  ou  local?  ou  bien  est-il  restreint  à  "certaines 
masses  ? 

Les  formations  primaires  sont-elles  caractérisées  par 
des  montagnes  à  dos  rond  et  large  ,  par  des  sommités 
arrondies  et  par  une  continuité  plus  grande  dans  leurs 
masses  que  dans  des  formations  plus  récentes  ? 

Leur  position  mutuelle  ou  relative  à  celle  des  schistes 
cristallins  cst*elle  concordante  ,  discordante  ou  trans- 
gresaive?  Le»  Jzoaches  ont-elles  environ  la  direction  de 


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FORMATION   PRIMAIRE   ANCIENNE.  5 

celles  des  schistes  cristallins  ?  Leur  inclinaison  est-elle 
une  suite  des  inégalités  qu'elles  ont  recouvertes  ou  plu— 
tôt  des  redressements  éprouvés?  Y  a-t-il  une  inclinaison 
dominante  ou  bien  beaucoup  d'inclinaisons  diverses  sui- 
vant les  contrées  et  les  localités  ?  Les  renversements  et 
les  bouleversements  des  couches  sont-ils  fréquents  ? 

Quels  sont  les  rapports  du  sol  ou  terrain  primaire 
avec  les  formations  secondaires  superposées  ?  Y  a  tril  stra- 
tification contrastante  ou  passage  insensible?  Les  masses 
primaires  sont-elles  en  bassin  ou  en  dos  d'âne  ,  et  y  a-t- 
i  des  indices  de  l'origine  de* ces  courbures  particulières? 

Quelle  est  la  formation  ou  quel  est  le  terrain  primaire 
le  plus  prédominant  dans  une  contrée  ?  Son  développe- 
ment  paraît-il  avoir  gêné  celui  d'autres  terrains  ou  forma- 
tions? Ou  bien  des  alternatives  de  deux  ou  trois  roches 
composent-elles  toutes  les  formations  de  ce  genre  ? 

A  quelle  élévation  atteint  dans  un  pays  un  terrain  ou 
une  formation  primaire? 

Les  fossiles  augmentent-ils  à  mesure  qu'on  considère 
des  formations  primaires  plus  récentes  ? 

§  I.  Formation  primaire  ancienne. 

&  Composition.  Le  sol  primaire  ancien  a  pour  base  une 
formation  composée  de  diverses  variétés  de  schistes  ar- 
gileux et  de  couches  de  grès  quarzeux  ou  quarzites , 
d'agglomérats  quarzeux  et  d'ardoises.  Purement  cette 
série  de  roches  se  présente  dans  son  état  originaire  9  le 
plus  souvent  elle  est  modifiée  en  roches  talqueuses  for* 
mant  le  premier  terme  des  altérations  ignées  dont  les 
schistes  cristallins  granitoïdes  sont  la  dernière  modifica* 
tion. 

$  Quelquefois  on  y  remarque  des  bancs  ou  couchés  courtes 
de  calcaire  compacte ,  phylladifère  ou  grenu  -,  on  ne  sait 


izedby  GoOgle* 


4  'FORMATION   DES   GRAUWACKES. 

point  si  ces  masses  n'existent  que  dans  la  partie  supé- 
rieure ou  si  elles  se  trouvent  partout. 

Fossiles.  Les  fossiles  de  cette  formation  ne  sont  guère 
connus ,  je  n'y  cite  qu'avec  doute  dans  les  ardoises  ou 
schistes  des  orthocères  et  des  trilobites,  par  exemple, 
des  genres  Ogygie  et  Asaphe.  Je  n'y  connais  pas  de  plan- 
tes fossiles ,  mais  du  graphite  s'y  trouve  dans  les  parties 
un  peu  modifiées.  C'est  le  terrain  d'une  partie  de  la  Bre- 
tagne ,  delà  Galice,  en  Espagne,  etc. 

Stratification.  Les  couches  sont  plus  ou  moins  incli- 
nées ,  assez  souvent  contournées  sur  une  très  grande 
«échelle  et  accompagnées  défailles  très  étendues,  qui  ont 
dérangé  l'ordre  des  superpositions. 

Consultez les  Mémoires  pour  servir  à  la  description  géologique  des 
Pays-Bas,  de  la  France ,  etc.,  par  M.  d'Omalius,  Namur,  1828*  ' 
»-8°.  Geognostische  Beschreibung  d.  Herzogth.  JWassau,  etc#> 
par  M.  Stifft ,  Wiesbaden ,  i83i,  p.  444*  Mon  Essai  géologique 
sur  l'Ecosse,  182  r,  p.  72  à  86,  etc. 

§  II.  Formation  des  grauwackes* 

Composition.  Cette  formation  est  composée  de  grau* 
wackes  grossières  et  schisteuses  et  de  schistes  argileux 
plus  ou  moins  grossiers,  avec  des  couches  subordonnées 
«l'agglomérat  quarzeux  ,  blanchâtre ,  gris  ou  rougeâtre, 
de  phtanitc  ou  de  schiste  siliceux  ,  de  lydienne ,  d'ar- 
doise, denovacuîite,  de  schiste,  alumineux  à  ampélite 
ou  à  anthracite ,  enfin  de  calcaire  compacte  ,  sublamel- 
laire ,  encrini tique  ou  grenu  ou  bien  phylladifère. 

Fossiles.  Les  pétrifications  s'y  rencontrent  dans  les 
grauwackes,  dans  les  schistes  argileux  et  alumineux  et 
surtout  dans  les  calcaires.  Les  végétaux  se  trouvent  dans 
les  schistes,  ce  sont  quelquefois  des  restes  épars  de  fi** 
coïdes  (F.  serra,  Brongn.,  etc.)}  ailleurs  on  y  trouve  des 


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FORMATION   DES   GRAUWACKES.  O 

plantes  terrestres  surtout  monocotylédones  et  semblables 
du  moins  en  genres  ,  si  ce  n'est  en  espèces,  avec  celles 
des  houillères  (Lepidodendron ,  Sigillaria  ,  Calami- 
tés, etc.)*  Certaines  grauwackes  contiennent  des  débris 
méconnaissables  de  plantes. 

Les  roches  schisteuses  et  les  grauwackes  fines  renfer- 
ment des  trilobites  ,  des  orthocères  ,  des  térébratu- 
les ,  etc. 

Dans  cette  formation  le  géologue  doit  rechercher  les 
couches  subordonnées  et  les  fossiles;  il  doit  observer  si 
ces  derniers  sont  épais  ou  par  bancs ,  et  leur  mode  de 
pétrification.  Il  doit,  déplus,  s'attacher  à  reconnaître,  si 
€  est  possible,  des  subdivisions  dans  ces  sédiments.  Dans  - 
l'Europe  continentale ,  et  surtout  dans  le  sud  et  le  centre 
de  ce  continent,  cette  formation  des  grauwackes  a  été 
encore  peu  étudiée,  quoiqu'il  semblerait  qu'on  en  pour- 
rait au  moins  détacher  des  dépôts  de  l'époque  du  grès 
pourpré  des  Anglais ,  comme  M.  Dufrénoy  Ta  déjà 
tenté  en  Bretagne. 

Enfin  les  géologues  ne  sont  pas  encore  d'accord  sur 
le  mode  de  formation  des  grauwackes  ;  est-ce  un  dépôt 
purement  mécanique ,  ou  bien  des  sédiments  se  sont-ils 
mêlés  à  des  fragments  angulaires  de  roches  brisées  presque 
surplace  par  des  explosions  ou  d'autres  causes  violentes, 
mais  inconnues  ?    • 

En  Angleterre,  M.  Murchison  croit  pouvoir  diviser 
les  parties  supérieures  de  notre  formation  de  grauwackes 
en  deux  terrains,  les  Flags  de  Llandeilo,  et  les  grès  de 
Caradoc,  formant  ensemble  ses  grès  coquiliiers.  Quoique 
cela  me  paraisse  une  subdivision  intéressante ,  il  faudra 
voir  si  elle  se  soutiendra  hors  de  la  Grande-Bretagne  ou 
même  en  Ecosse. 

Stratification.  Les  couches  de  grauwackes  sont  plus 
ou  moins  inclinées,  souvent  contournées  en  grand  et  en 


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6  FORMATION    CARBONIFERE. 

petit,  même  plisse  es  et  accompagnées  de  failles.  Dan» 
certaines  localités ,  on  observe  dans  les  calcaires  (  Bain 
-de  Fella ,  en  Carinthie)  comme  dans  les  schistes  (  Cor- 
nonailles),  des  fentes  de  clivage  contraires  aux  joints  de 
stratification. 

Consultez  les  Descriptions  géologiques  do  Harz-   mon  E$s*à 
sur  l'Ecosse,  p.  88  à  97,  etc. 

§  III.  Formation  des  roches  de  Ludlow  et  de  Dudley  ou 
Wenloct. 

Composition.  Cette  formation  est  composée  d'abord 
de  schistes  argileux  ou  phyllades ,  passant  çà  et  là  à  l'ar- 
gile schisteuse  ou  au  schiste  alumincux  (Suède),  et  quel- 
quefois à  rognons  calcaires.  Il  y  a  de  plus  des  grèsquar- 
zeux  ou  des  espèces  de  quarzites  quelquefois  micacés, 
des  calcaires  compactes  plus  ou  moins  argileux  ou  feuil- 
letés ,  gris  ou  gris  bleuâtres  ou  noirâtres.  Ces  dernières 
roches  sont  en  plus  grande  masse  que  dans  la  formation 
précédente,  et  elles  sont  accompagnées  d'un  peu  d'an- 
thracite. 

"Les  fossiles  sont  encore  des  asaphes ,  des  calymènes, 
des  conulaires,  des  orthocères,  des  evomphales,  des 
térébratules,  etc. 

Cette  formation  n'a  été  bien  étudiée  qu'en  Angleterre, 
surtout  par  M.  Murcaison.  Ce  géologue  divise  notre 
formation  en  deux  terrains ,  savoir  :  la  série  calcaire  de 
Dudley,  placée  inférieurement,  et  les  roches  arénacées de 
Ludlow,  dans  une  position  supérieure. 

Ces  mêmes  dépôts  existent  au  Canada ,  dans  la  Scan- 
dinavie  méridionale,  la  Courlande,  TEsthonie  et  la  Po- 
dolie ,  au  centre  de  la  Bohème,  dans  PEifel ,  en  West- 
phalie ,  et  peut-être  en  Bretagne. 

Stratification.  Les  couches  de  cette  formation  sont 


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FORMATION   CARBONIFERE.  7 

tentât  plus  ou  moins  inclinées,  et  traversées  de  failles 
comme  en  Angleterre,  dans  l'Eifel ,  la  Bohème;  tantôt 
ttès  faiblement  inclinées  ou  presque  horizontales,  comme 
en  Suède  et  en  Russie. 

Consultez  l'ouvrage  sur  les  terrains  anciens  d'Angleterre ,  par 
M.  Mnrchison;  les  Mémoires  de  M.  Hisinger,  sur  la  Suède,  de 
MM.  Strangways ,  Ed  gel  hardi  et  TJlprecht ,  sur  la  Gourlande ,  de 
MM.  Eichwald  et  IiU ,  sur  la  Podolle,  etc. 

5  IV.  Formation  du  grès  pourpré  (oldrtd  Sandstone),  et  du  cal- 
caire carbonifère  du  N.-O.  de  l'Europe. 

Si  on  a  déjà  beaucoup  de  peine  à  retrouver  sur  le  con- 
tinent européen  la  formation  précédente,  on  est  encore 
plus  embarrassé  pour  séparer  la  formation  carbonifère 
et  du  grès  pourpré  du  N.-O.  de  l'Europe,  d'avec  les  im- 
menses dépôts  de  grauwacke  du  Harz,  du  Fichtelgebirge, 
des  Sudètes,  des  Pyrénées ,  etc. 

Le  grès  pourpré,  comme  le  calcaire  carbonifère ,  qui 
le  suit  immédiatement,  a  été  reconnu  d'abord  en  Angle- 
terre, depuis  cette  île  on  a  pu  suivre  ce  double  système , 
«Fun  côté  dans  la  Manche,  le  Calvados  et  la  Bretagne, 
de  l'autre  dans  la  Picardie  (Marquise),  la  Belgique ,  les 
Àrdennes,  l'Eifel ,  la  Westphalie,  la  Hesse  (entre  Mar- 
bourg  et  Weslar),  et  même  en  Scandinavie. 

Dans  tons  ces  pays,  un  terrain  arénacé  est  suivi  par  un 
autre  qui  est  calcaire,  fort  bitumineux,  et  se  liant  insenT 
siblement  au  terrain  houiiler.  Maintenant,  si  on  se  porte 
en  Europe,  soit  à  l'ouest,  soit  au  midi ,  les  houillères  se 
détachent  complètement  du  sol  primaire  en  recouvrant 
ce  dernier  on  les  schistes  cristallins,  en  stratification  disr 
cordante  ou  transgressive. 

Le  système  carbonifère  diminue  évidemment  de  puis- 
sance ou  peut-être  même  se  perd  entièrement,  et  le  grès 
pourpré  est  remplacé  par  des  poudingues  ou  des  grès 


8  FORMATION    CARBONIFERE. 

trop  voisins  des  grauwackes  pour  en  être  distingués ,  et 
trop  pauvres  en  fossiles  pour  avoir  frappé  les  géologues* 
Une  tâche  de  ceux  qui  voyagent  sera  donc  de  recher- 
cher si  véritablement  ces  dépôts  manquent  dans  le  cen- 
tre, le  sud  et  le  sud-ouest  de  l'Europe,  ou  de  quelle  ma- 
nière ils  s'y  montrent.  Je  pense  que  certaines  couches 
calcaires ,  ainsi  que  leurs  fossiles ,  pourront  aider  à  dé- 
brouiller ce  point  important  de  l'histoire  géogénique  du 
continent  européen. 

Composition.  Le  grès  pourpré  est  un  terrain  fort 
simple  composé  de  grès  et  d'agglomérats  presque  uni* 
quement  quarzeux,  avec  quelques  rares  lits  ou  bancs  de 
calcaire  plus  ou  moins  argileux.  Les  grès  sont  quelque- 
fois micacés  et  çà  et  là ,  aussi  durs  que  le  quarzite  ;  ils 
sont  rouges,  rosâtres,  verdâtres  ou  blanchâtres.  Le  grès 
de  May,  en  Normandie ,  est  un  exemple  du  dernier 
genre. 

Fossiles*  On  y  rencontre  des  conulàires ,  certains  tri- 
lobites ,  des  productus ,  des  débris  de  poissons,  des  crus-  ' 
tacés  inconnus ,  etc. 

Composition.  Le  calcaire  carbonifère  est  composé 
surtout  de  calcaire  compacte  gris  ou  noirâtre ,  de  cal- 
caire argileux  ou  de  marne ,  d'argile  schisteuse  et  quel- 
quefois bitumineuse  et  de  grès  qui ,  dans  certaines  con- 
trées, devient  assez  grossier  dans  les  assises  supérieures. 
C'est  là  le  millstone  grit  des  Anglais  qui  établit  un  passage 
entre  le  calcaire  carbonifère  et  le  terrain  houiller.  Par 
le  fait ,  les  parties  supérieures  de  ce  terrain  ont  tout-à- 
fait  l'aspect  des  alternats  des  houillères ,  car,  outre  Pam- 
pélite  grossière,  l'anthracite  et  la  houille ,  on  y  voit  les 
impressions  végétales  propres  aux  dépôts  anciens  de 
charbon  de  terre ,  et  même  des  rognons  et  des  bancs 
courts  de  fer  carbonate  impur. 
Le  charriage  des  matières  végétales  a  augmenté  tou- 


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FORMATION    CARBONIFERE.  '     9 

jours  plus  pendant  cette  période,  car  on  trouve,  déjà 
.  des  lits  de  mauvaise  houille  dans  les  assises  inférieures  da 
calcaire  de  montagne.  Le  bitume  dos  couches  calcaires 
souvent  fétides  doit  en  dériver  en  grande  partie  et  même 
çà  et  là  il  a  été  assez  abondant  pour  produire  de  la  poix 
minérale  ou  du  caoutchouc  fossile  (Derhyshire). 

Les  couches  subordonnées  de  ce  terrain  sont  :  i°  des 
calcaires  encrinitiques  à  productus  (  P.  Martini,  h  émis- 
phericus,  scoticus,  etc.)  ;  à  spirifères  (S.  triangularis)^ 
à  polypiers;  ce  son*  les  marbres  de  ce- terrain  (marbre. 
âTEcausines)  ;  a°  des  calcaires  magnésiens  (  Matlock)  ; 
3°  des  calcaires  globulaires  (Bristol);  4°  des  calcaires  si- 
.licines  (Syn.  Calp) ,  ou  des  espèces  de  meulières  gros- 
sières (Syn.  Chert)  et  cariées  (Syn.  Rotlenstone) ,  quel- 
quefois à  entroques ,  productus ,  etc.;  des  rognons  de 
.silex  noirs  ou  gris  s'y  rencontrent  rarement  dans  quel- 
ques couches  ou  dans  certaines  masses   (  Fifeshtre ,  en 
Ecosse);  5°  des  calcaires  argileux  extrêmement  fétides 
.(Syn.Swinestone);  6°  des  calcaires  très  argileux  ferrifères 
ou  à  pyrites;  70  dans  quelques  pays ,  des  gypses  çà  et  là 
avec  du  soufre  (États-Unis).  Les  nids  et  les  petits  filons 
>  desélénite,  de  spath  calcaire  fibreux ,  d'arragonite  co- 
rÉlloïde,  de  baryte  carbonatée,  de  fluoré,  etc.,  sont  des 
accidents  des  filons  plumbifères  et  calaminifèrcs  de  ces 
terrains  en  Angleterre. 

Récemment  on  y  a  découvert  en  Ecosse  un  dépôt  flu- 
viatile  ou  de  delta  fort  remarquable,  il  contient  des  pois» 
sons ,  dés  entomostracées ,  etc.  ;  et  on  Ta  aussi  retrouvé 
«çà  et  là  en  Angleterre.  En  général ,  en  Ecosse ,  et  surtout 
en  Irlande,  le  groupe  carbonifère  s'offre  plutôt  sous  les 
formes  de  ses  assises  anciennes  en  Angleterre.  Il  y  a  plus 
de  .couches  de  houille  ou  d'anthracite  que  dans  ce  der- 
nier pays  et  en  Belgique,  mais  aussi  les  systèmes  carbo- 
nifère et  bouiller  sont  infiniment  plus  enchevêtrés,  de 

I. 

*  Digjtizedby  VjOOQIC 


ÎÔ  FORMATION    CARBONIFERE, 

manière  que  les  couches  charbonneuses  les  plus  pures  et 
de  l'exploitation  la  plus  avantageuse,  ne  s'en  détachent 
qu'en  moindre  quantité  et  seulement  dans  certains  points. 

Si  nous  nous  transportons  dans  l'Europe  centrale ,  il 
semblerait  bien  que  nous  devons  d'abord  reconnaître  le 
grès  pourpré  et  le  terrain  carbonifère  dans  le  Fichtelge- 
birge,aux  environs  de  Hof,  au  Harz,  dans  la  Styrie 
méridionale  et  la  Carinthie ,  savoir,  par  exemple,  dans 
le  calcaire  avec  des  fossiles  caractéristiques,  à  Bleiberg, 
et  dans  le  grès  de  la  vallée  de  Windisch-Kappel,  etc.; 
néanmoins,  il  y  a  déjà  là  une  liaison  intime  entre  les 
grauwackes  et  les  agglomérats  blancs  ou  rouges. 

Dans  la  Sudétes,  la  Moravie,  en  Silésie,  et  même  au 
Harz,  on  n'ose  plus  s'aventurer  si  loin,  les  données 
manquent.  On  reste  incertain  si  on  doit  mettre  en  pa- 
rallèle avec  le  système  carbonifère,  ces  calcaires  souvent 
très  coquilliers  {Productus,  Evomphales),  surtout  h 
polypiers  divers,  à  grottes  en  partie  ossifères  ou  à  puits 
bizarres ,  roches  qui  alternent  avec  des  schistes  ou  des 
grauwackes ,  des  bancs ferrif ères,  ou  anthraciteux. 

Un  seul  fait  paraît  assez  bien  prouvé,  c'est  que  les 
calcaires  carbonifères  d'Angleterre  et  de  Belgique,* 
forment  des  masses  allongées,  beaucoup  plus  étendues 
que  celles  qu'on  voudrait  et  pourrait  leur  comparer 
dans  le  reste  de  l'Europe.  Là  ce  sont  d'énormes  couches, 
ici  ce  sont  plutôt  des  amas  allongés  ou  très  renflés. 

Jadis  des  caractères  minéralogiques  et  de  position , 
avaient  fait  rapprocher  du  calcaire  carbonifère  ou  pri- 
maire, certains  vastes  dépôts  calcaires  des  Alpes,  des 
Pyrénées ,  du  Caucase,  et  même  du  Mexique  et  de  l'A- 
mérique méridionale,  il  est  reconnu  maintenant  que 
.c'était  une  erreur.  Les  calcaires  primaires  existent  bien 
dans  beaucoup  de  parties  des  Alpes,  mais  ils  y  ont  été 
rendus  méconnaissables  par  des  transmutations  ignées,  ce 


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SOL   SSCOïfBJUftB.  il 

f  fèi  est  surtout  évident  dans  les  Alpes  orientales.  A  peu 
fed&tance  les  uns  des  autres ,  se  trouvent,  d'un  coté ,  le 
calcaire  carbonifère,  et  le  sol  intact  de  grauwacke,  et,  de 
l'autre,  le  terrain  primaire  altéré  en  schiste  taiqueux  avec 
d«»  calcaires ,  en  partie  grenus  et  ça  et  là  à  encrines  et 

k  coquillages.  Quant  à  ces  grandes  bandes  calcaires  qui 

bordent  les  Alpes ,  les  Pyrénées ,  le  Caucase,  l'Atlas, 
l'Himalaya ,  etc.  ;  il  n'y  a  plus  de  doute  que  ce  sont 
des  dépôts  jurassiques  et  crayeux,  comme  il  en  est  aussi 
de  beaucoup  de  calcaires  appelés  intermédiaires  ou  zech- 

i  stein  en  Amérique. 

Fossiles.  Les  pétrifications  caractéristiques  paraissent 
être  une  grande  variété  de  Productus  et  à'Acùocri- 
nites,  de  CyaXhocrinites  et  de  Rhodocriniles ,  etc. 

Stratification.  Suivant  les  contrées  et  les  localités, 
les  couches  de  cette  formation  sont  inclinées ,  même 
contournées  et  traversées  défailles,  comme,  par  exemple, 
en  Ecosse,  en  Belgique ,  ou  bien  elles  sont  peu  inclinées- 
et  coupées  seulement  par  des  failles,  comme  dans  une 
partie  du  Northumberland ,  dans  l'île  de  Gotliîand,  etc. 

Consultez  Oulïines  qfthe  geology  oj  England  a,  Wales  ,  par 
MM.  Conybeare  et  Phiiipps  ,  ?8aa  ,  in-8°,  et  plusieurs  Me'm.  de 
MM.  Winch,  Hat  ton ,  Henslow,  De  la  Bèchc,  etc.;  le  Mémoire 
*ur  la  constit.  géolog.  de  la  province  de  Lic'ge,  par  M.  Dumont, 
Bruxelles ,  i83a,  in-4°  avec  pi. 5  les  Eléments  de  géologie,  par 
M.  d'Omalius,  a«  édit.,  i835,  in-8°, 

CHAPITRE  II. 

Sol  secondaire. 

Les  différences  entre  les  formations  primaires  et  se- 
condaires sont-elles  si  considérables  que  quelques  géo- 
logues semblent  le  supposer?  Leurs  limites  ne  sont-elles 


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42  SOL   SECONDAIRE. 

pas  bien  plutôt  insensibles?  Ce  sol  enveloppe-t-ii  im 
dépôts  primaires  ou  forme-t-il  les  dernières  séries  de 
hauteurs  d'une  grande  chaîne,  de  manière,  à  lier  cette 
dernière  avec  les  couches  des  plaines  adjacentes  ?>  Los 
montagnes  sont-elles  de  formes  arrondies  et  à  plateaux 
oblongs  et  à  vallées  évasées  ? 

La  direction  des  couches  de  tout  le  sol  secondaire  ou 
de  quelques-uns  de  ses  membres,  n'est-elle  que  le  résultat 
de  la  position  relative  du  sol  primaire  ?  Les  terrains  se- 
condaires flanquent-ils  les  deux  côtes  d'une  chaîne? 
Leur  puissance  est-elle  surtout  grande,  dans  les  points, 
où  le  sol  primaire  a  Fair  de  s'élever  brusquement  des 
entrailles  de  la  terre  ?  Au  contraire  leur  puissance  est- 
elle  faible  lorsque  les  masses  primaires  forment  un  plan 
faiblement  inclinée? 

Le  sol  secondaire  occupc-t-il  beaucoup  de  place  ?  Se 
trouve-t-il  surtout  dans  de  vastes  plaines  ?  Observe-t-oa 
que  son  étendue  a  été  limitée  ou  interrompue  «par  des 
obstacles  encore  visibles ,  telles  que  des  chaînes ,  etc.  ? 
Y  a-t-il  des  preuves  des  directions  dans  lesquelles  ont 
agi  à  l'époque  secondaire ,  les  forces  destructrices,  soit 
■aqueuses,  soit  volcaniques,  qui  ont  modifié  la  surface 
du  globe?  Peut-on  se  faire  une  idée  de  la  configuration 
des  surfaces  ou  des  cavités ,  qui  ont  reçu  les  dépôts  se- 
condaires? Etaient-cc  des  fonds  de  mer,  de  vastes  plages, 
des  golfes ,  des  baies  ou  des  détroits  de  mer  ?  À  quelle 
hauteur  les  eaux  salées  montaient-elles  au-dessus  de  leur 
niveau  .actuelle ,  ou  de  quelle  quantité  le  sol  a-t-il  été 
exhaussé?  Des  perforations  de  lithodômes,  des  cavernes, 
des  érosions,  etc.,  donnent-elles  quelques  indications 
à  cet  égard  ? 

Par  quel  terrain  commence  le  sol  secondaire  ?  Y  a-t-il 
ou  non  un  dépôt  houiller  ancien,  combien  ce  sol  offre- 
t-il  de  terrains?  Les  plus  anciens  manquent-ils  ou  sont- 


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TERRAIN   HOUHflJSR.  13 

il* peu  considérables?  Les  dépôti  récents  couvrent-ib 
les  plus  anciens  en  stratification  discordante,  de  manière 
que  ces  derniers  sont  cachés  ou  ne  sont  visibles  que  dans 
de  profondes  coupures?  Le  sol  secondaire  se  laisse-t-il 
subdiviser  en  terrains  bien  séparés  par  leur  position  et 
par  leurs  fossiles?  Quelques  terrains  paraissent-ils  prédo- 
miner, de  telle  sorte  que  les  autres  disparaissent  presque 
dans  une  revue  générale  ?  Le  manque  presque  total  de 
terrains  secondaires  dans  certains  pays  (Guyane,  Brésil), 
ou  leur  rareté  comparative  (Indostan)  n'est-elle  pas 
caractéristique  pour  certaines  contrées /et  peut-être 
même  pour  certaines  zones  ? 

Quel  est  la  base  du  sol  secondaire?  Sont-ce  des  dépôts 
primaires ,  des  schistes  cristallins  ou  des  masses  ignées 
non  stratifiées?  Dans  ces  derniers  cas,  quelle  est  le 
rapport  du  sol  secondaire  avec  ces  terrains?  S'établit-il 
«me  liaison  entre  les  schistes  cristallins  et  le  sol  secon- 
daire? Les  couches  secondaires  les  plus  inférieures  sont- 
elles  modifiées,  ou  enipâtent-elles  des  débris  des  roches 
ignées  sur  lesquelles  elles  reposent? 

Le  sol  secondaire  a-t-il  subi,  peu  ou  beaucoup  de  des-* 
tructions  et  d'érosions  postérieures  ?  Ses,  couches  ont- 
elles  été  peu  ou  très  dérangées  et  redressées?  Dans  quelles 
directions  diverses  et  à  quelles  époques  ont  eu  lieu  ces 
dérangements ,  ces  redressements  ou  ces  soulèvements 
«amasse. 

§  I.  Formation  arënacde  iafdrieare. 

I.    TEARA1IC   HOUILLEP. 

J'ai  dit  que  le  sol  secondaire  commençait  partout  par 
une  masse  plus  ou  moins  grande  de  grès  et  d'agglomérats 
surtout  rouges ,  avec  des  dépôts  calcaires  dans  certaines 
contrées.  Pans  h  zone  glaciale  et  dans  la  zone  tempérée 


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14  TERBAïN   HOUHXinR. 

boréale ,  jusqu'à  la  limite  ondulée  de  h  région  médi- 
terranéenne et  alpine ,  la  base  du  sol  secondaire  ofiEre 
tantôt  des  plages  (Angleterre,  Belgique,  Wcstphalie), 
tantôt  des  golfes  (Calvados,  Saxe,  Bohême),  ou  des 
bassins  (Saint-Etienne,  Auvergne)  remplis  de  grands 
dépôts  charbonneux.  Cette  circonstance  se  répète  dans 
toute  l'Europe,  aussi  bien  qu'en  Chine  et  dans  les  Etals* 
Unis,  et  elle  indique  à  cette  époque  de  grandes  révoca- 
tions générales  sur  cette  large  bande  de  la  surface  ter- 
restre. 

D'un  autre  côté,  dans  la  zone  méditeranéenne,  les 
terrains  houillers  sont  une  rareté,  ainsi  on  en  connaît 
et  on  en  exploite  près  de  Séville,  dans  l'Estramadure , 
ailleurs,  je  le  répète,  leur  absence  fait  supposer  que  ces 
régions  de  la  terre  étaient  occupées,  pendant  la  période 
houillère,  par  de  profondes  mers  presque  sans  îles  ou 
que  si  de  semblables  dépôts  y  ont  eu  lieu ,  ils  sont  ea- 
gloutis  sous  les  flots ,  soit  par  immersion  postérieure ,  . 
soit  parce  qu'ils  n'ont  jamais  été  émergés.  •= 

Il  est  encore  très  particulier  de  ne  retrouver  les  houil- 
lères que  çà  et  là  dans  la  zone  torride  et  tempérée  aus- 
trale, comme,  d'un  côté,  au  centre  de  l'Indostan,  dans  la 
presqu'île  au-delà  du  Gange ,  et  sur  les  hauts  plateaux 
des  Andes  de  la  Colombie  et  du  Pérou?  et,  de  l'autre,  au 
Chili  et  dans  le  sud  de  la  Nouvelle-Hollande  et  son  ap- 
pendice la  terre  de  Van-Diémen.  Néanmoins  il  ne  faut 
pas  oublier  de  tenir  compte  de  l'étendue  moins  considé- 
rable des  continents  dans  ces  zones  que  dans  les  zones 
boréales  et  de  l'ignorance  complète  où  l'on  est  delà  na- 
ture de  l'intérieur  de  l'Afrique  et  de  la  Nouvelle-Hol- 
lande. Un  jour  on  s'expliquera  mieux  qu'à  présent  la 
grande  prédominance  des  schistes  cristallins  et  des  dé- 
pôts ignés  comparativement  aux  sols  primaire  et  secon- 
daire sous  la  zone  torride  et  dans  la  partie  septentrionale 


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TOUAIlf  HOUIIAEB.  45 

de  la  zone  tempérée  australe.  C'est  une  déduction  qu'on 
entrevoit  déjà,  et  qui  se  rattache  à  l'origine  des  immen- 
ses étendues  de  schistes  cristallins  de  la  zone  glaciale  et 
de  la  partie  septentrionale  de  la  zone  tempérée  boréale. 

Les  terrains  houillers  occupent  surtout  des  bassins  en- 
clavés entre  des  montagnes  (  Auvergne  ) ,  des  pays  de 
plaines  ou  d'immenses  vallées  entre  des  chaînes  de  mon- 
tagnes, ou  d'anciens  détroits  de  mer,  comme  entre  Edim- 
bourg et  Glasgow',  dans  le  palatinat  au  Rhin ,  etc.  En 
général ,  il  est  intéressant  d'étudier  les  rapports  de  leur 
position  avec  les  mers,  les*  lacs  et  les  grands  fleuves  ac- 
tuels. 

Leur  élévation  au-dessus  de  la  mer  n'est  pas  grande 
en  Europe,  les  plus  riches  dépôts  sont  même  plutôt  au-» 
dessous  qu'au-dessus  de  ce  niveau,  comme  en  Angle» 
terre.  Si  les  plateaux  d'Europe  et  de  la  Nouvelle-Hol- 
lande n'offrent  pas  de  houillères ,  cet  accident  se  trouve 
dans  la  Colombie  et  le  Pérou,  où  on  rencontre<les  houilles 
à  plus  de  16,000  pieds  d'élévation. 

Les  bassins  houillers  sont  quelquefois  grands ,  mais 
plus  généralement  petits ,  et  ils  reposent  dans  le  nord* 
Ouest  et  le  centre  de  l'Europe  sur  le  sol  primaire  et 
dans  la  France  centrale,  sur  les  schistes  cristallins. 

Composition.  Le  .terrain  houiller  est  composé  \°  de 
grès  quarzeux,  souvent  micacé  ou  mêlé  de  matière  car- 
bonacée,  il  est  grossier  ou  fin,  gris,  blanc  et  plus  rarement 
rouge  j  n°  d'agglomérat  quarzeux  ;  3°  d'argile  schisteuse 
bitumineuse  etalumineuse,  dernière  espèce  qui  existe 
surtout  dans  les  assises  inférieures  des  houillères  j  4°  de 
houille  qui  est  grasse,  schisteuse,  piciforme  et  fnligi* 
neuse  ou  sèche  piciforme ,  et  dans  certains  lieux  sous  ïa 
forme  de  Cannel  coal,  ou  bien  grossière  et  impure. 

Les  couches  subordonnées  de  ce  dépôt  sont  i°  des  ag- 
glomérats anagéniques,.  dont  la  composition  varie  sui- 


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46  TERBMN   HOUILLER. 

vant  les  localités,  et  offre  en  général  presque  unique- 
ment des  débris  des  rochers  qui  sont  à  peu  de  distance 
(  Brioude),  etc.  Il  y  en  a  quelquefois  principalement  à  la 
base  et  à  la  partie  supérieure  du  terrain  liouiller  ; 

2°  Des  grès  f  eldspathiques  ou  granitiques  dans  les  lieux 
voisins  de  grands  dépôts  de  granité  ou  de  porphyre; 

3°  Des  calcaires  argileux  endurcis ,  plutôt  peu  fré- 
quents et  quelquefois  ferrugineux,  et  çà  et  là  à  coquil- 
lages d'eau  dou^ce  (  Unïo ,  Ano  don  te ,  etc.);  poissons 
{  Palatinat  du  Rhin  ) ,  etc.  ; 

4°  Du  fer  carbonate  en  bancs  et  nodules  aplatis',  ovoï- 
des ou  ronds,  dépôt  plus  ou  moins  abondant,  suivant  les 
localités ,  et  empâté  dans  les  argiles  schisteuses  et  bitu- 
mineuses. 

On  cite  comme  des  raretés  des  résines  fossiles ,  ainsi 
que  des  petits  nids  de  galène  et  de  cuivre  carbonate 
{Obermoschel  ).  Des  pyrites  abondent  dans  certaines 
houilles  et  des  argiles  schisteuses. 

Fossiles.  Une  immense  quantité  de  végétaux  (  Lepi- 
ilodcndrons ,  etc.) ,  de  fougères ,  de  calamités ,  etc.,  ca- 
ractérisent ce  terrain.  Les  roches  arénacées  ne  présentent 
guère  que  des -parties  végétales;  mais  les  argiles  schis- 
teuses et  marneuses  empâtent  rarement,  des  bivalves 
-d'eau  douce,  tandis  que  les  fossiles  marins  ne  se  trouvent 
-que  dans  les  calcaires  et  rarement  dans  les  schistes  alu- 
anineux  inférieurs  (ammonites,  Spirifèrcs  et  Enclines). 
Les  coquillages  sont  toujours  par  bancs,  et  non  pas  dissé- 
minés isolément  dans  le  dépôt. 

Le  géologue-voyageur  devra  voir  s'il  est  vrai  que  sur 
4out  le  globe,  la  végétation  des  houillères  est  aussi  uni- 
forme qu'on  le  croit ,  ou  si  des  diversités  dans  les  plantes 
indiquent  qu'il  y  avait  déjà,  lors  de  ce  dépôt \  des  diffé- 
rences de  climats.  Il  faut  aussi  s'assurer  de  la  place  des 
masses  les  plus  remplies  de  végétaux  ou  d'impressions, 


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ORIGINE   DES    HOUILLERES.  17 

Quelquefois  leur  abondance  est  plus  grande  vers  le  mi- 
lieu du  tçrrain,  et  se  perd  vers  le  haut  et  le  bas.  En  gé- 
néral 7  dans  le  voisinage  des  lits  de  houille ,  les  portions 
végétâtes  semblent  entassées  plus  qu'ailleurs. 

Les  troncs  fossiles  méritent  une  attention  particulière; 
il  faut  prendre  leurs  dimensions,  il  faut  voir  s'ils  sont 
crevassés  ou  déformés  par  la  pression  ;  s'ils  ont  leurs 
tranches  et  leurs  racines;  s'ils  traversent  une  ou  plusieurs 
couches  ;  s'ils  cessent  brusquement  dans  certaines  masses; 
si  Ja  position  verticale  se  rencontre  surtout  dans  les 
troncs  épais,  et  l'horizontalité  dans  les  troncs  moins 
forts,  £tc. 

On  doit  aussi  s'assurer  si  la  surface  des  tiges  a  une  en- 
veloppe carbonacée  ;  ici  la  matière  pétrifiante  est  diffé- 
rente, suivant  que  les  tiges  traversent  de  la  houille ,  du 
grès ,  du  fer  carbonate ,  etc.  ;  si  les  branches  minces  sont 
converties  plutôt  en  houille  que  celles  qui  sont  grosses  ; 
si  Ja  structure  fibreuse  du  bois  est  encore  visible  çà  et 
là,  etc. 

La  houille  paraît  n'être  que  îe  résidu  chimique  d'amas 
entassés  de  tiges  végétales  et  de  feuilles  ;  ces  masses  ont 
éprouvé  une  pression  et  une  fermentation  particulière , 
et  ont  été  ainsi  converties  en  houille  renfermant  du  pé- 
trole (i)  et  quelquefois  de  l'hydrogène  carburé  plus  ou 
moins  comprimé.  Le  pétrole  a  été  découvert  disséminé 
dans  des  tubulures  imperceptibles  dans  beaucoup  de 
houilles. 

Examinée  au  microscope  entranches  très  minces,  la 


(l)  Voyez  Uém.  de  MM.  Reichenbach  {Bull,  de  la  Soc.  géol  j 
de  France,  vol.  4  ,  p.  96,  et  Jahrb.  f.  Minerai.,  x833,  p.  5a3)  f 
Gregory  (Phil.  n$ag.  et  j.  d.  prak.  Oiemie.,  i835,  vol.  1,  cah.  1, 
p.i). 

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iS  OBIGINE   DES   HOUlIXKBJBf . 

houille  collante  indique  par  sa  cristallisation^ que  ses 
parties  constituantes  ont  été  dans  un  étatde  solutionnes 
cavités  à  huile  résineuse  y  sont  allongées  et  petites,  tan- 
dis qu'elles  sonWillongées  ou  rondes  dans  la  houille 
schisteuse.  Le  Cannelcoal  offre,au  contraire,  peu  d'in- 
dices de  cristallisation ,  les  cavités  allongées  n'y  existe© t 
que  rarement,,  et  il  y  a  une  division  fibreuse. 

M.  Hutton  a  retrouvé  dans  ces  structures  les  indica- 
tions desréticulations  et  d«s  cellulosités  du  tissu  végétal, 
et  il  a  été  conduit  ainsi  à  supposer  que  les  diverses 
houilles  ont  été  produites  par  des  végétaux  différents*  U 
pense  que  les  stigmaires  ont  le  plus  contribué  à  la  pro- 
duction de  la  houille.  Après  ces  plantes,  viennent  les 
sigillaires ,  les  lepidodendrons,  les  calamités  et  les  fou- 
gères ,  ainsi  que  les  végétaux  dicotylédons  (  gymnos- 
permes, Ad.  Brongn.),  dont  on  ne  retrouve  que  les  plus 
ligneux  ou  ceux  à  tissu  changé  en  carbonate  de  chaux  ou 
de  fer ,  ou  bien  en  sulfure  de  fer. 

Les  végétaux  des  houillères  anciennes  nesont  plus,  pour 
la  plupart ,  dans  leur  position  originaire  et  sur  leur  sol 
natal.  On  rencontre  bien  des  troncs  placés  verticalement, 
comme  dans  la  nature,  mais  ils  sont  toujours  accompagnés 
de  tiges  et  de  troncs  inclinés  ou  renversés  ;  d'ailleurs,  la 
plupart  ne  laissent  pas  voir  leurs  racines  ni  le  terroir  où  on 
pourrait  supposer  qu'ils  ont  végété.  L'opinion  contraire 
n'a  pu  naître  dans  l'esprit  des  observateurs  que  par  la 
vue  de  quelques  carrières  ;  or  la  vérification  mathéma.- 
tique  de  cette  assertion  exigerait  une  coupe  immense  et 
dénudée  d'un  terrain  houiller,  ce  qui  ne  se  présente 
guère  dans  la  nature. 

Les  houillères  ne  sont  pas  des  tourbières ,  leur  position 
si  particulière ,  la  multiplicité  des  lits  de  houille ,  leur 
fréquente  répétition  et  leur  végétation  l'indiquent  suffi- 
samment; ce  son  t  surtout  des  dépôts  successifs  de  charriage 

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ORIGINE   DES    HOUILLERES.  19 

fluviatile  dans  des  golfes  ou  des  détroits  marins,  dans 
des  lagunes  ou  au  débouché  des  rivières.  Il  est  naturel 
que  des  végétaux  aient  été  enlevés  avec  la  terre  qui  les 
soutenaient,  comme  cela  se  voit  encore  journellement 
dans  tous  les  torrents  ;  or,  dans  ce  cas,  ils  auront  pu  être 
empâtés  dans  une  position  verticale  ou  peu  inclinée  dans 
les  couches ,  et  traverser  ainsi  une  série  nombreuse  de 
petits  strates  divers. 

U  est  encore  tout  simple  que  si  la  plupart  des  feuilles 
ont  été  écrasées  ou  pliées,  quelques-unes  ont  été  enfouies 
dans  une  position  normale,  ou  développées  plus  ou  moins 
complètement,  cela  se  voit  aussi  dans  toutes  les  grandes 
aUuYions. 

Quant  à  cette  opinion  de  M.  Alex.  Brongniart  de  ne 
pas  vouloir  admettre  de  corps  marins  dans  les  houillères 
(son  Tableau,  p.  281  ),  elle  n'est  fondée  que  pour  le  cas 
des  dépôts  charbonneux  formés  dans  des  bassins  bien 
circonscrits,  comme  quelques-uns  de  ceux  de  l'Auver- 
gne; alors  il  n'y  a  pas  découches  calcaires,  mais  lorsque 
le  dépôt  a  eu  lieu  sur  des  plages  ou  dans  des  détroits,  etc. , 
il  y  a  alternation  de  calcaire  marin  très  coquillier  et 
de  couches  charbonneuses.  Supposant  même  qu'une  par- 
tie de  la  matière  calcaire  ait  été  fournie  par  des  sources 
minérales ,  les  animaux  marins  y  ont  du  contribuer,  et 
la  formation  de  chaque  couche  a  demandé  un  certain 
espace  de  temps.  Sur  les  plages  marinesqui  ont  reçu  par 
glissement  et  par  charriage  beaucoup  de  matières  aréna- 
cées  et  végétales,  il  a  dû  se  former  une  grande  épaisseur 
de  couches  presque  sans  traces  d'êtres  marins,  parce  que 
ces  derniers  ne  peuvent  pas  vivre  dans  une  eau  tout-à- 
fait  trouble ,  donc^ils  ont  dû  s'éloigner  pour  revenir  plus 
tard ,  ou  ils  ont  péri  et  ont  été  ensevelis  en  partie  dans 
les  sédiments.  Or,  c'est  justement  cette  disposition  qu'on 
observe  dans  la  nature. 


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20  STRATIFICATION   DES    HOUILLERES. 

D'une  autre  part ,  on  comprend  que  les  rivages  des 
mers,  à  l'époque  houillère,  ont  pu  être  sujets  à  des  glis- 
sements de  terrain  couverts  de  végétation,  à  des  immer- 
sions et  éniersions,  comme  leurs  lagunes  à  des  irruptions 
d'eau  salée;  c'est  dans  ces  circonstances  accidentelles 
qu'on  doit,  il  me  semble,  chercher  l'explication  de  cer- 
tains faits  plutôt  exceptionnels,  telle  que  la  position  ver- 
ticale de  stigmaires  sur  une  étendue  assez  considérable  9 
la  formation  de  couches  minces  et  pétries  d' Uhio  sur 
une  surface  étendue ,  etc.  Ainsi  la  forêt  fossile  du  cal- 
caire portlandien  ,  les  troncs  fragiles  et  droits  d'Equise- 
tum  columnare  du  lias  de  Whitby  ont  été  engloutis  par 
les  eaux ,  comme  les  forêts  sous-marines  actuelles  et  en- 
suite recouvertes  de  sédiments  pour  être  émergées  à  une 
époque  postérieure  et  comparativement  récente. 

Consultez  à  ce  sujet  un  Mémoire  de  M.  Hutton  dans  sa  Fossil 
florsLf  etc.,  cah.  10,  et  Lond.  a.  Edinb,  phil.  mag.9  vol,  n, 
n.  10,  p.  3oa),  les  Mem.  de  MM.  Brongniart  (  Ann.  d%  Min., 
ï8ai ,  et  son  Tableau  des  terrains,  p.  a8o),  Noggerath  (  Uber 
aufrecht  in  Gebirgsgestein  eingeschlossene  fossile  Baumstamme  \ 
Bonn,  1819,  8°  avec  a  pi.,  et  Fortgesetzte  Bemerkung.  ub,  fos- 
sile Baumstamme ,  Bonn ,  1821,  in-8°,  Toi iz ,  (Mem.  de  la  Soc. 
dPhist.  naU,  de  Strasbourg,  vol.  1,  Varié tc's,  p.  1 3,  Prévost  et 
Walfcrdin  (  Bull,  de  la  Soc.  géol.  de  France,  vol.  1 ,  p.  68  ,  et 
vol.  4>F-  436, etc.). 

Stratification.  La  stratification  des  houillères  est  une 
des  plus  complexes  parmi  toutes  celles  qui  sont  connues* 
Les  couches  sont  aussi  bien  horizontales  qu'inclinées  dans 
tous  les  sens,  contournées,  ployées  et  plissées  quelquefois 
très  bizarrement.  Si  on  ajoute  à  cela  un  grand  nombre 
de  failles  avec  ou  sans  abaissement  ou  relèvement,  et 
leur  remplissage  de  cavités  à  fond  irrégulier  sur  les  sur- 
faces duquel  il  s'est  opéré  beaucoup  do  glissements,  on 


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STRATIFICATION  DES    HOUILLERES.  21 

aura  une  idée  générale  de  la  structure  d'un  bassin  houiller. 

C'est  au  géologue  à  voir  si  les  contoumements  sont 
accompagnés  ou  non  d'autres  niasses  peu  inclinées  ou 
irès  redressées ,  et  si  ces  accidents  dépendent  de  la  sur* 
face  recouverte  ou  de  bouleversements  indépendants  de 
cette  dernière  cause. 

Quelquefois  la  direction  des  couches  a  une  grande  con- 
stance sup  de  vastes  étendues.  Ailleurs,  elles  s'accommo- 
dent aux  contours  du  bassin  ancien,  dont  elles  remplissent 
le  fond.  Dans  ce  dernier  cas,  si  les  pourtours  du  bassin  ne 
sont  plus  visibles ,  ou  si  toute  la  cavité  a  été  remplie ,  le 
géologue  doit  chercher  à  reconnaître  ses  limites  par  les 
affleurements  et  les  sondages.  Quant  à  Y  inclinaison  des 
couches ,  il  faut  étudier  leur  variation  et  voir  si  elle 
augmente  ou  devient  verticale  dans  le  voisinage  de  hau- 
tes  montagnes.  Quelquefois  les  deux  côtés  d'un  bassin 
offrent  des  inclinaisons  opposées  et  convergentes,  ce  qui 
semblerait  indiquer  un  affaissement  et  une  fente  dans  le 
milieu.  D'autres  fois ,  deux  inclinaisons  opposées  partent 
d'une  crête  d'affleurement  (outlie  des  Anglais)  ou  d'une 
ligne  anticlinique  centrale. 

Dans  certaines  localités  et  surtout  dans  les  petits  bas- 
sins, les  parties  inférieures  offrent  des  couches  arénacées 
très  puissantes,  ou  bien  elles  sont  beaucoup  moins  bien 
stratifiées  que  les  masses  supérieures. 

Le  nombre  dos  failles  varie  extrêmement  suivant  les 
dépôts  et  les  localités;  il  faut  étudier  leur  allure,  leur 
étendue  et  leurs  effets,  et  voir  si  elles  sont  vides  ou  rem* 
plies.  Les  déjetements  sont  loin  d'être  toujours  en  rap- 
port avec  la  grandeur  des  failles.  Près  de  ces  dernières, 
les  couches  de  houille  sont  ça  et  là  modifiées  ou  altérées» 

La  séparation  des  couches  de  houille  a  lieu  quelque- 
fois très  également  par  un  certain  nombre  de  couches  de- 
grès  et  d'argile  schisteuse  t  tandis  qu'ailleurs,  des  roches. 


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22  STRATIFICATION   DES    HOUILLERES. 

Stériles  de  puissance  inégale  sont  interposées  entre  elles, 
ce  sont  tantôt  des  masses  arénacées,  tantôt  seulement  des 
argiles. 

Il  faut  s'assurer  du  nombre  des  couches ,  de  leur  puis- 
sance et  de  leur  étendue  respective,  parce  qu'il  y  en  a 
beaucoup  qui  sont  plutôt  des  amas  très  allongés  et  apla- 
tis que  des  masses  persistantes.  La  puissance  des  couches 
paraîtrait  être,  en  général ,  plus  grande,  lorsqu'elles  ont 
été  déposées  dans  des  bassins  fermés,  comme  en  Auver- 
gne, quc  sur  des  plages  marines.  Dans  ce  cas,  elles  sont 
aussi  souvent  près  des  hautes  montagnes.  Néanmoins, 
les  mineurs  ont  exagéré  fréquemment  leur  puissance , 
parce  qu'ils  ont  pris  pour  unité  ce  qui  était  un  composé 
de  plusieurs  termes. 

Les  changements  de  puissance  et  les  rétrécissements 
ont  eu  lieu  souvent  par  suite  de  la  pression  ;  ainsi  il  est 
commun  devoir  une  série  de  couches  contournées  sur  le 
haut  desquelles  les  lits  de  houille  s'amincissent  ou  s'en-* 
chevêtrent.  D'autres  fois ,  les  couches  charbonneuses  ont 
glissé  sur  les  côtes  d'un  dos  d'âne  composé  de  couches 
sans  houille  exploitable.  Çà  et  là  la  surface  des  couches 
a  souffert  des  érosions  j  une  partie  des  masses  voisines 
semble  s'être  affaissé  dans  des  cavités ,  et  le  reste  a  été 
comblé  par  le  dépôt  des  couches  postérieures. 

Un  autre  accident  des  grès  houillers,  ce  sont  les  brouil- 
lages (  TVulste) ,  c'est-à-dire  le  mélange  confus  de  plu- 
sieurs couches ,  ou  bien  de  grands  amas  de  grès  et  d'ag- 
glomérats stériles ,  qui  interrompent  la  série  régulière 
des  couches,  et  par  conséquent  l'exploitation.  Ces  brouil- 
lages ont  lieu  plus  souvent  dans  le  sens  de  l'inclinaison 
que  dans  celui  de  la  direction.  Cet  accident  est  lié  quel- 
quefois au  voisinage  des  roches  ignées ,  comme  cela  est 
probable  pour  un  bel  exemple  de  ce  genre  présenté  par 
le  pied  S.-O.  de  Salisbuiy-Crag,  près  d'Edimbourg. 


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GRBS   ROtJGE   SECONDAIRE.  23 

Quelquefois  les  roches  arénacées  et  argil  euscs  forment 
plus  régulièrement  de  grands  amas  allongés  contre  les» 
quels  ou  dan»  lesquels  les  lits  de  houille  se  terminent. 

Enfin  des  couches  houillères  viennent  s'intercaller  de 
la  manière  la  plus  bizarre  entre  des  masses  ignées ,  sur- 
tout porphyriques ,  et  même  ces  dernières  en  enclavent 
des  portions  ou  viennent  à  les  recouvrir  (i). 

I.    TERRAIN   DE  GB.ÈS   ROUGE   SECONDAIRE. 

Dans  les  contrées  où  des  porphyres  ou  des  roches  gra- 
nitoïdes  se  sont  fait  jour  pendant  l'époque  du  terrain 
•  houiller,  ou  très  peu  après  cette  période ,  les  fragments 
ramenés  à  la  surface  par  ces  éruptions  et  les  débris  des 
masses  elles-mêmes,  ont  donné  lieu  à  un  petit  dépôt  lo- 
cal qu'on  appelle  le  grès  rouge  secondaire. 

E»  général,  ce  terrain  ne  s'est  encore  trouvé  que  dans 
les  pays  qui  offrent  aussi  la  formation  du  trias,  savoir, 
dans  la  Silésie  (Schweidnitz),  la  Bohème,  l'Allemagne  et 
là  France  alsacienne  (  Ronchamp),  centrale  (Moulins), 
bretonne  et  provençale  (mont  de  l'Estrelle),  l'Espagne 
et  F  Angleterre  (Exeter).  Le  grès  rouge  et  houiller  de 
Cinq-Eglises ,  en  Hongrie,  serait  le  seul  exemple  de  la 
présence  du  grès  rouge ,  sans  trias ,  si  toutefois  il  était 
établi  que  ce  dépôt  est  bien  de  cet  âge. 

Composition.  C'est  un  terrain  très  simple  composé 
d'agglomérat  anagénique  est  surtout  feldspathique,  dont 
le  ciment  est  argileux  et  surtout  rouge,  à  cause  des  parties 
ferrugineuses  dérivées  des  masses  ignées.  En  Allema- 
gne ,  il  y  a  des  masses  rouges  (  Rolhesliegcndes  )  sur- 


(t)  Voyez  le  Mém.  de  MM.  Caroall  et  Zobel,  sor  les  houillères 
<U  la  Silésie ,  Dafrénoy,  sur  Figeac  ,  mon  Mém.  sor  l'Allemagne, 
ei  mon  Essai  sur  l'Ecosse,  les  mém.  sur  le  Palatiuat  du  fihia,  etc. 


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24  ZKCESTEIN. 

montées  souvent  de  couches  grisâtres  ou  blanchâtres  (le 
fVeissliegende),  petit  accident  local  qui,  dans  ce  pays  , 
a  frappé  surtout  par  les  mouches  de  cuivre,  carbonate, 
fréquentes  dans  ce  grès- 

Les  seules  roches  subordonnées  sont  des  variétés  d  ag- 
glomérats plus  fins  ,  et  très  rarement  un  ou  deux  bancs 
.  courts  de  calcaire  rougeâtre.  Certains  agglomérats  corn- 
.  posés  uniquement  de  fragments  de  porphyre  peuvent 
être  pris  pour  des  brèches ,  si  on  n'y  fait  pas  bien  atten- 
tion ;  c'est  un  cas  semblable  à  celui  des  agglomérats  tra- 
chytiques  réagrégés  et  donnant  môme  des  porphyres 

molaires. 

Fossiles.  Des  (troncs  de  Psaronius  et  dé  Porosus 
(  Cotta  )  caractérisent  ce  terrain. 

Stratification.  Les  couches  sont  en  général  peu  incli- 
nées. 

Le  grèsrouge  secondaire  est  placé  sur  le  terrainhôuiller 
en  stratification  discordante  ou  concordante ,  ou  bien  sur 
le  sol  primaire  ou  les  schistes  cristallins.  Dans  certaines 
contrées ,  il  alterne  avec  les  couches  houillères ,  surtout 
supérieures ,  comme  en  Bohème.  Dans  d'autres  pays,  où. 
les  porphyres  sont  sortis  à  une  époque  plus  ancienne  , 
comme  en  Ecosse ,  il  y  a  des  grès  rouges  feldspathiques 
encore  bien  plus  bas. 

§  III.  Zechstein  de  l'Angleterre,  de  l'Allemagne,  etc. 

Il  v  a  trente  ans  qu'aucun  terrain  n'avait  été  décrit  si 
minutieusement,  et  aucun  dépôt  n'avait  reçu  une. telle 
célébrité ,  si  on  excepte  le  terrain  houiller.  Partout  on 
retrouvait  ce  minime  dépôt  honoré  du  nom  de  forma- 
tion, et  on  a  été  même  jusqu'à  lui  comparer  une  grande 
partie  des  systèmes  jurassiques  et  crayeux ,  soit  dans  les 
Alpes,  soit  dans  F  Amérique. 

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MtàBgraiN.  25 

Aujourd'hui,  oh  sait  positivement  que  ce  dépAt  litto- 
ral ,  très  peu  considérable  et  local ,  n'existe  qu'en  An- 
gleterre, daus  un  petit  nombre  de  points  du  Calvados 
(Cartiguy),  à  Autuo ,  dans  FAveyron  et  le  Lot,  dans  le 
nord  de  l'Allemagne ,  savoir,  la  Haute  et  Basse-Saxe,  le 
Hanovre ,  les-  Deux-Hesses  et  la  Thuringe  ;  enfin ,  dan» 
leTyrol  méridional  et  le  Yicentin.  Ho»  d'Europe ,  on 
n'est  presque  sûr  de  son  existence  nulle  part,  à  moins 
qu'on  puisse  ajouter  foi  à  la  détermination  du  zechstein 
duConnecticut  et  de  la  Colombie.  Or  le  calcaire  du  Con- 
nectent paraîtrait  plutôt  une  dépendance  du  terrain 
fcouiller,  comme  certains  calcaires  à  poissons  du  Palati- 
natduRhin. 

Composition.  En  Angleterre  et  en  France ,  le  zech- 
stein est  un  calcaire  magnésien  compacte  ou^ cellulaire, 
plus  ou  moins  feuilleté.  En  Angleterre,  il  est  quelque- 
fois globulaire  ou  botryoïde ,  et  il  y  a  des  parties  extré» 
mement  feuilletées  et  même  flexibles  (  Sunderland  ) ,  et 
des  marnes  argileuses.  Il  y  a  rarement  des  nids  de  fer 
hémttite  et  d'arragonite,  et  des  petits  filons  de  baryte. 
En  Allemagne,  à  Autun  et  en  Italie,  c'est  un  dépôt  com- 
posé inférieurement  de  schiste  marno-bitumineux  en, 
partie  cuivreux  (cuivre  carbonate  et  gris,  etc.),  et  da 
calcaire. compacte  plutôt  un  peu  terreux ,  gris ,  plus  ou 
moins  feuilleté ,  quelquefois  cellulaire  et  bréchiforme 
{Rauchwacke). 

En  Allemagne,  on  y  trouve  comme  couclies  subordon- 
nées, dans  certains  points ,  une  épaisseur  de  dix  à  vingt 
pouces  de  schiste  cuivreux,  du  calcaire  magnésien  com- 
pacte :  (  Schwarzbourg  )  en  partie  cellulaire  (  Rauher- 
kalk  de  la  Thuringe),  du  calcaire  ferrifère  (Eisenkalk) 
ou  à  nids  de  fer  spathique  et  hydraté,  du  calcaire 
fétide  (Stinksiein),  du  calcaire  terreux  (Asché),  en  fia 
du  gypse  compacte,  grenu  et  spathique,  accompagné 

S 

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26  zjtfwkwiff* 

de  cargnieulc,  de  cavernes  et  d'.éboukweiils/J^gn*6* 
produit  accidentellement  ;par  l'action  de  vapeur^sulfuw 
reuses  *ur.le  calcaire,  environne  sartout.le  Harz,  jet.»o 
cupe  souvent  d«$niveauxa*s*^ba*  oadcâ  Tailon&.twrm> 
saux. 

Le  calcaire  magnésien  du  Calvadw  oÉFceidea  b«es>âLi- 
cifiés  ou  une  espècede  meulière  caloéd&niettst&lailmku'es 
(Chantilly).  A  Camsdorf,  en  Allemagne,,  ilty^Mfesîpe- 
tits  filons  de  silex  corné,  de  labarytine,  etaiil*urailtg> 
a  deSs  nids  d'aphrite ,  de  houille  et  deiquanz. 

Fossiles.  Les  fossiles  caractéri^<ive^  sont  le iPnw/iûî^ 
tus  aculeatus  >  des  Gorgones  (G.  #neçps<,iQtc.),/Hâu£ê~ 
rieurement  les  Fucoïdes,  les  Poissons,  les  MooitQTJ^etc. 

Stratification.  Ce  petit  termin  est  ,en  ,ooudies> «no- 
uerai très  peu  inclinées;  néanmoins,,  dn*w  ( le  Ma»«Wil, 
et  surtout  autour  du  :Thuringerwa£&,  til  a  participe 
avec  le  grès  rouge  secondaiiie-à  de«i»©ttTeiB«al6itrès 
particuliers  d'abaUsemeats  au^tnoyea  de  iatHeaiMB*-* 
breuses. 

Le  zechstein  se  lie  au  gràs  rouge 6eeondaii6palv  alter- 
nances dans  certains  points  d'Allemagne^  (Enadpeabtrg), 
et  plus  fréquemment  au  .grès  bigarré  dans  ce  pays  (;Bi- 
ber),  en  Tyrol  et  en  Angleterre.  Dans  la  partie  «entrade 
de  cette  île ,  un  agglomérat  quaczeux .  magnésien  i  'ta- 
ryte,  et  quelquefois  k  galène,  blende  et  ratoribrj  farine 
çà  et  là  une  portion  du  zechstein  et  unit  étroitement  >ee 
terrain  au  grès  bigarré  (i).  GeUeméme  ataumsttfed'qg- 
glomérat  magnésien  et  de  marna  ronge-  se  ruev«it)iapftle 
Calvados;  c'est  une  précieuse  indication  pour  con- 
cevoir  l'étroite  liaison  qui  s'établit  entre  le  grès  \  ronge 


(i)"  Voy«  Màn.  de  M.  Segdwick  (  Tmt.  &*l  <&c.  qf  toi- 
<ftw,  N.S.,  yol.  3,  part.,  i,  P..37). 


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TORMATÏOÏV   DU  TRIAS.  -JT 

secondaire  et  le  grès  bigarré  de  certaines  contrées  où  le 
zeéhstein  n'est  pas  présent.  Dans  ce  dernier  cas  sont  les 
Vosges  et  la  Forêt-Noire,  où  ces  deux  dépôts  ne  se  trou- 
vent séparés  que  par  des  assises  d'agglomérats  quarzeux 
rouge  plus  considérables  que  ceux  qui  se  trouvent  ailleurs 
4ans  le  grès  bigarré  inférieur. 

Rarement  il  se  présente,  dans  les  Vosges,  de  grosses 
amandes  d'un  calcaire  semi-lamellaire ,  sans  fossiles,  qui 
pourrait  jusqu'à  un  certain  point  être  un  équivalent  du 
zechstein,  ou  du  moins  un  dépôt  sur  son  horizon  géolo- 
gique. Dans. la  Forét-Noire,  il  y  a  aussi  des  amas  sem- 
blables de  dolomie. 

Dans  la  partie  sud  de  l'Angleterre ,  les  alternances  de 
marnes  argileuses  et  de  calcaire,  conduisent  de  même  à 
I*îdée  d'un  enchevêtrement  de  masses  ovoïdes  aplaties 
plutôt  qu'à  celle  d'une  série  de  couches  régulières. 

'§'11.  "Formation  du  .Trias. 

Zones  méditerranéenne  et  alpine. 

HSi*le3  grès  houiller  et  rouge  sont  des  dépôts  locaux, 
et 'le  zeshstein  un  dépôt  plutôt  de  grands  golfes,  le 
trias  paraît  s'être  formé  sur  un  plus  vaste  littoral  envi- 
ronnant des  .iles  déjà  considérables,  en  onême  temps 
qu'il  s'est  aussi  déposé  sur  le  fond  des  mers  séparant 
ce**îies. 

Composition.  C'est  encore  une  série  de  dépôts  aréna- 
nadés ,  surtout  quarzeux >  souvent  rouges  et  plus  fins  que 
les  précédents,  dans  laquelle  il  y  a  des  dépôts  locaux  de 
calcaire  compacte ,  surtout  gris ,  -avec  ou  sans  gypse. 
Cest  sous  cette  forme  générale  et  peu  caractérisée  que, 
<i*après  moi /le  trias,  et  même  la  formation  précédente, 
«esteraient  cl  ans 'les  Alpes  allemandes  et  Ulyriennes ,  à 


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'    86  .    FOWIATIOW   DU    TRUS. 

l'exception  du  Vie  en  tin  ,  du  Cadore  et  du  Tyit>l  méri- 
dional, ouïe  trias  d'Allemagne  est  aussi  caractérisé  que 
le  zechstein ,  le  grès  rouge  et  les  porphyres  quarzifères* 
Ainsi ,  sur  le  versant  nord  des  Alpes,  le  trias  s'étend  de 
St-ChristopheàRodana,dansle  Vorarlberg,  et  il  existe 
entre  Rattenberg  et  Saint-Johann ,  depuis  Werfen  à 
Xietzen,  àNeuwiesen,  au  lac  de  Leopoldstein ,  près 
d'Eiseuerz^  en  Styrie.  Sur  le  versant  sud,  le  trias  régu* 
lier  du  Cadore  devient  anomal  dans  les  contrées  plus  à 
l'est,  comme  entre  Saint-Léonhard ,  Koltschach  et  Blei- 
l>erg,  près  de  Raibel,  de  Fellachbad,  entre  Griffen  et 
Saint-Paul ,  enfin  il  y  en  a  peut-être  dans  le  Capeîlen- 
birge ,  eu  Croatie. 

Je  ne  pense  pas  qu'on  puisse  aller  pour  le  moment 
plus  loin ,  si  n'est  que  le  keuper,  étant  le  dépôt  le  plus 
supérieur,  a  dû  être  moins  sujet  à  être  modifié  que  le  reste 
de  la  formation ,  ce  qui  donne  à  penser  que  les  agglo* 
mérats  et  les  grès  rouges  intacts,  dans  les  Alpes,  sont 
plutôt  environ  de  cette  époque  que  pins  anciens. 

Fossiles.  Cette  formation  présente  rarement  dans  ses 
couches  calcaires,  en  partie  fendillées,  des  traces  de 
fossiles  telles  que  des  bivalves  de  la  famille  des  Soléna* 
cées  (Pholadomie),  des  M  y  ti  lacées,  dès  Pectinidesoudea 
Ostracées. 

Zone  de  l'Europe  septentrionale. 

Composition.  Dans  toute  Y  Europe  occidentale,  de* 
puis  l'Ecosse  et  ^Irlande  jusqu'en  France,  et  peut-être 
même  en  Espagne  et  en  Portugal,  le  trias  n'est  encore 
qn'un  assemblage,  surtout  de  marnes  argileuses  rouges  ou 
bigarrées  de  jaune  ou  de  verdâtre,  et  de  grès  quarzo-argi* 
leux  bariolés  ou  rougeâtres.  Des  couches  de  marne  cal* 
caire  ou  de  calcaire,  quelque  peu  de  gypse  fibreux,  et 
rarement  de.  cuivre  carbonate,  et  de  la  galène(Bleiberg, 


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TERRAIN   DE   GRES   BIGAME.  SR> 

dans  la  Prusse  rhénane) ,  s'y  voient  ça  et  là;  mais  ce  ter- 
rain ,  sans  fossiles ,  n'a  vraiment  pour  caractères  que  sa 
position,  et  ne  peut  se  séparer  en  plusieurs  grandes 
assises. 

En  Angleterre,  une  particularité  remarquable  de  ce 
dépôt,  est  de  contenir  des  bancs  de  sel  gemme,  qui  pro- 
bablement donnent  lieu  aux  sources  salées  du  comté  de 
Chester,  etc. 

Composition.  Dans  le  département  du  Var>  la  Lor* 
raine  et  Y  Alsace ,  ainsi  que  dans  tout  Y  ancien  empire 
d'Allemagne,  excepté  les  Alpes  et  les  États  autrichiens, 
enfin  dans  le  Tyrol  méridional  et  le  Vicentin ,  le  trias 
se  divise  nettement  en  trois  terrains ,  le  grès  bigarré,  le 
muschelkalk  etle  heuper,  caractérisé  zoologiquement 
par  divers  reptiles  et  des  coquillages  particuliers  (  i  ). 

Mais  si  on  se  porte  plus  à  l'est,  dans  la  Russie  et  les. 
possessions  asiatiques  de  cet  empire ,  on  perd  ces  divi- 
sions pour  rentrer  dans  le  trias  de  l'Europe  occidentale, 
grand  dépôt  qui,  en  Russie,  est  souvent  saliftre  (  gouv- 
d'Orenbourg)  ou  cuprifère  (gouv.  dePerm ,  etc. ). 

Dans  les  deux  Amériques,  dans  le  bassin  du  Mississipi, 
dans  la  Colombie ,  etc. ,  ce  n'est  encore  que  le  trias  an- 
glais, souvent  à  sel  gemme  et  à  sources  salées  qu'on 
nous  y  a  indiqué. 

I.  TEa&AlV  DE  GRÈS  BIGARRA. 

Composition.  Ce  terrain  est  composé  de  grès  quarzeux  à 
ciment  surtout  argileux,  rouges  ou  bariolés  et  de  marnes 
bigarrées,  qui  sont  accumulées  surtout  dans  les  parties  su* 


(i)  Consultez  la  Monographie  de  ces  trois  terrains  par  M.  <TÀ1- 
berti,  StoUgardt,  îSîij,  in-8°  ;  le  Mém.  sur  le  trias  des  Vosges, 
par  M.  Elie  de  Bcaqmont  (Ann.  d.  Min.,  1827  ei  i8a8). 


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3*  T***A«*.  D#  âftfife  1 

périeorefa  Comme  çouch&xubordonné&>,Slj'#i9ê&cèÊ> 
schisteux  micacés  >  quelquefois,  de*  grè*  tsèt  quacneo*, , 
des  agglomérats  quarfteux,.des  amas  de  gypw  ce*np*eiî 
et  apathique ,  et  surtout  des  réseaux  de  petits  filon»  <to 
gypse  fibreux.  Les  gypses  donnent  licuquelqueibis  à?  la 
formation  d'entonnoirs  d'écroulements^ 

Dans  la  partie  supérieure  du  terrain  se  montrent  *dt»a 
couches  subordonnées  de  calcaire  plus  ou  jnoinffjpon>» 
quelquefois  maçoésienet  globukire(/Ib/?wr^rgiir/)?  tk?s 
waraes  calcaires  bitumineuse* et  de*  argile* «aleftriftiW* 
mariatifèreô  et  gvpsifèfea. 

Cette  portion  du  gtiès.bigaivé^oa^.sil'on  veut,  d*tv 
muschelkalk  inférieur,  est  très  dére2dppéed*Tïs4<i*«d^ 
ouest  de  l'Allemagne;  le  calcaire  compacte,  appelé  PFcfr* 
lenkalk,  y  forme  plusieurs  couches  an  ffliHen  et  au-dftfe 
sens  desquelleson  va  chercher  lesgîtesd*  sel<mies«e*ttx 

JnlM*)* 

Jl  estassiez  particulier  que  ces  couches nwmtiftrwr 
restent  généralement  cachées  sous  terre.  C'est  au  gécfr 
logue*»voyageur  à  examiner  si  elles  sont  recotrmtÉVet* 
stratification  concordante  par  les  calcaires}  quefcestlettr 
niveau  Absolu,  leur  étendue ,  leur  richesse,  suivtftttfter 
localités  on  les  couches.  Remplissent-elles  miment  dte* 
cavités  ou  des  bassins ,  comme  on  Ta  supposé  sotrf etttf?7 
Sont- elles  surtout  sur  le  pied  des  chaînes  ?  Sont-elles  ac- 
compagnées, comme  les  gypses,  d'Irrégularités  dans  la 
série  des  couches  voisines  ?  Offrent-elles  des  inclinaisons 
très  diverses?  Ont-elles  l'air  dcremplir  des  filons  ou>4e 
grandes  fentes  ?  Ne  sont-elles  qu'un  mélange  de  fr»#r< 
ments  d'argile ,  de  calcaire  et  de  grès  traversés  par  des 


(i)  Voye*  Die  Gebirgt  d.  Konhpekïis;   Wurtemberg*^  CKfc^. 
par  M.  d'Alberti,  Slang.,  1826,  in-8°  avtepi* 


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m  Mt79C1tfiU*AtK.  Sf 

j^tk^nM^eêtfiloiiftd'mfafdi^o  et  degypaer^Peuton  y 
voir  uft  effelt  «Wsrtljaaaiioir»?  Telle  est  une  partie  àt& 
quart  wra,  dotttJa:Solaiioii  entière  derraoccaper  les  ob± 
s***aieurfefttturs, 

JRosstfart  Legrès&igarré  offre  surtout  dans  les  assise» 
supérieures  quelque»'  plantes  et  des  tiges  fossiles-  dèa 
{ponte*  J^steaj  Etymiweium,  etc. ,  des -fougères,  etc. , 
aâôâflife  cjBselqwsf  coquillages  qu'on  revoit  dans  le  mus- 
«^frttW,,  lies  dmx^lonlîfiBS  deâoa)tr~les-B'ains  et  Dômr> 
Uak  dansxbi  France^orientûle  sont  devenues  célèbres  par 
on/péftr  tûcattions  *■ 

Sbvàficatioti.  Bn*  général,  le» couches  sont  peu  incli- 
nàesob  i&)ffrBntqtift<pt*r  de-  faites»  ;  mais  dans  plusieurs 
cotisées  iccaunela  Westphafce,  etc. ,  les  marnes  bigar* 
rdeajsfrtoontonrftéftsj  JsâUew*;  comme  dans  ledebourg*, 
j^airôbserv^des  reâneiscineatarJocaux  très  considérable» 
quanta  rinelinaisoo  pradu&er. 

&Ué  TteraÛMie  MmtoBuu'k.  f 

Comporiti<mt  L*  muschelkatt  est  un  grand  dégât 
«Eu»  oaloaftwmnfftcte;  gris,  àcasenreGonehoïdeetdW 
atfpietiassft&p arfticolier;  il  se  lie  par  alternances  au  ken- 
gefteomm*  a*r  gris  bigarré. 

Sfcir  couche*  subordonnées  font  des  caktârec  noirâtres? 
des  cajcairnsiencrràitiquea;  des-  luinacbelies  à  Térébra- 
tttouwa  Beignes,, .  qndqnefoiaféfctdesfj:  des  calcaires  argi- 
lara  *u>  zBar&eux>  et-  quelquefois  bitumrae«xf  surtout 
daattofiarlâtsdnfiribuBmiCt  supérieures  ^  des  cakaîre» 
Tiagaéaiefi  où  des  dolomiea.  grîsea»  ou  jaunâtres ,  quel-» 
qpiefea»voeUubDre»,  eMe  teoaafc  surtout  sur  un  certaii* 
horizon  supérieur;  enfin  des  calcaires*  magnésiens  glo* 
bnki»cft<  Btoggmhstein  )  tdans  las  ,  attiser  tout-à-feit  infé- 


itizedby  GoOgle 


31  .  TKERAIN  DE   XUSCTOL  KAIK. 

Les  amas  de  gypse  y  sont  an  accident  rare  (  Westpha- 
lie  ) ,  et  en  général ,  leur  position  est  anomale  dans  le 
dépôt.  Ces  masses  manquant  plus  ou  moins  de  stratifica- 
tion, coupent  subitement  les  couches  on  bien  ces  der- 
nières semblent  s'appuyer  contre  le  gypse,  comme  contre 
un  cône  tantôt  droit,  tantôt  renversé. 

Ainsi,  dans  la  Suisse  (Schinznach)  et  dans  le  Jura 
(près  de  Soleure),  le  gypse,  accompagné  de  salbande» 
de  cargnieule ,  présente  tous  les  caractères  d'une  trans- 
mutation du  calcaire  en  gypse  au  moyen  dé  vapeurs  sul- 
fureuses, qui  se  son  ^échappées  par  des  fentes  ayant  une 
.  direction  déterminée.  Derrière  Soleure ,  le  gypse  est  au 
milieu  de  couches  redressées  de  muschélkalk ,  et  est  en- 
touré de  séries  d'assises  jurassiques  inclinées  en  sens  in- 
verse ;  il  est  ainsi  vraiment  au  centre  d'une  crevasse  de 
soulèvement.  On  y  est  amené  de  plus  à  conclure  que  le 
muschélkalk  a  été  poussé  violemment  à  travers  les  cou- 
ches jurassiques. 

Des  petits  filons  de  silex  corné  et  calcédonîeux  se  ren- 
contrent dans  les  calcaires  magnésiens  de  certaines  loca- 
lités (Sa  verne).  Dans  la  partie  supérieure,  les  marnes 
argileuses  bitumineuses' renferment  dans  quelques  pays 
(Wurtemberg,  duché  de  Saxe-Weimar,  Westphâlîe) 
des  véritables  lits  de  mauvaise  houille  (  Lettenkohle  ) 
mêlée  de  pyrites  et  accompagnée  d'impressions  végé- 
tales. Je  l'ai  vu  surtout  exploitée  en  Wurtemberg. 

De  plus ,  il  y  a  des  nids  ou  druses  de  quarz  cristallisé* 
avec  un  peu  de  galène  et  d'arragonite  dans  certaines 
couches  marneuses  supérieures  fortement  endurcies 
(Pyrmont).  Enfin  une  espèce  de  savon  de  montagne 
brun  remplit  souvent  les  fentes  en  zigzag  qui  traversent 
le  calcaire  (Saarbruck). 

Fossiles.  Les  pétrifications  sontV EncrinusKlaformis 
dç  Schl.y  oumoniliformis  de  Miller,  la  Tercbratutavul- 

Digitized  by  VjOOQlC 


TE**AIN   DE    KEUFER.  39 

garis,  Schl  :  les  Avicula  sociaUs,  costata,  etc.  Dans  le 
Vicentin,  il  y  a  des  couches  de  corps  alcyonaires  silici- 
fiés(Recoaro),  et  près  de  Su-Cassian,  daus  l'Enneberg 
en  Tyrol ,  la  montagne  l'Eggenalp  offre  beaucoup  de 
jolies  bivalves  et  univalves  de  ce  terrain,  eu  particulier 
des  Cardites ,  des  Turbo  ,  des  Cératites  remarqua- 
bles, etc.  (i). 

Stratification.  Comme  dans  le  grès  bigarré,  les  cou- 
ches sont  en  général  peu  inclinées  ou  même  horizontales, 
tandis  qu'ailleurs  elles  sont  contournées  comme  en 
Westphalie  ou  comme  dans  le  Wellenhalk.  Cette  struc- 
ture donne  aux  montagnes  de  muschelkalk  des  pente* 
assez  douces  avec  des  cimes  en  plateaux. 

Le  long  de  certaines  chaînes,  il  y  a  des  redressements 
considérables,  comme  cela  a  lieu  sur  les  côtés  de  la 
faille,  qui  s'étend  dans  les  Vosges  depuis  Savcrne  jusques 
au-delà  de  SouItz-les-Bainsj  comme  çà  et  là  sur  le  pied 
occidental  de  la  forêt  noire,  etc.,  et  surtout  dans  le  mi- 
lieu du  Jura ,  comme  au-dessus  de  Soleure. 

Les  cavernes  y  sont  rares  ;  on  en  connaît  entre  Meinia- 
gen ,  Hildburghausen  et  Rodach, 

§  III.  Terrain  du  Kéuper. 

Le  keuper  a  été  confondu  long-temps ,  et  non  sans 
raison,  avec  le  grès  bigarré,  puis  il  avait  reçu  le  mauvais 
nom  de  Quadersandstein,  qui  s'appliquait  aussi  à  des 
roches  de  plusieurs  âges  ;  enfin  à  présent  tous  les  géo- 
"lognes  sont  d'accord  sur  la  dénomination  xle  ce  ter* 
rain. 


(i)  Vojre*  on  Wmo\sQ  de  M.  de  Munster  (Jahrb.f.  Minerai, 
i834,  cab.  1,  p.  1). 

2. 


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»  Twamva*  me  ******* 

CempQ$àéo*Jl  est  composé  ^alternat*  de  mûmes  «h^ 
galeuses  irisées,  de  teintes  diversesjaimeswtmge^ve&ââ* 
tres^  bleuâtre*,  grisâtres  avec  des.  grée,  fornwés  comnMH 
le  grès bigarré  de  grains  de  quarz ,  dân*ua<chneiït  abolie 
dan  t  d'argile  ou  de  marne  ronge  ou  grisâtre. 

Les  couches  subordonnées  sent  dans  les  couches  ini&» 
Heures,  quelques  calcaires  marneux  et  dans  les  coacltefr» 
moyennes,  mais  surtout  supérieures,  des  gré*  très  quar- 
zeux,  tantôt  à  ciment  siliceux ,  tantôt  bistrés  et  à  ciment- 
calcaire,  et  donnant  de  très  bons  payés.  iïy  a  aussi  asse* 
généralement  deux  ou  trais  couches  de  grès  grossier, 
feUspafthique  et  de cakaire magnésien,  quelquefois  glo* 
bulaire  ou  de  dolomie  grise  ou  jaune  (  Wurtemberg^ 
Lorraine  )  ,  roches  quelquefois  à  silex  oorné  (  Co- 
iourg)  (i).  En  général,  le  carbonate  de  chaux  et  de 
magnésie  est  distribué  assez  fréquemment  dans-  le  keu- 
p«p(a). 

De»  acciéents  supérieurs  plus-rares  sont  des  brèehes 
marneuses  endurcies  (Tubinguc),  quelques  lits  de* marne 
cakaire  divisée  en  parties  concèdes  enchâssées  (  Jfétgêl- 
■  ~kalk  ou  Tutenmergel) ,  de  l'argile  à  potier  ei?  dès  gr%* 
quarzeux  blancs  un  peu  micacés ,  et  à  restes  de  végétaux 
(  Gotha ,  Luxembourg), 

Des  amas  et  surtout  des  réseaux  de  petits  filons  de 
gypee  soutirés  fréquents*  dans  les  manies  et  çà  et  là  duos 
les  assises  tout-à-fiût  inférieures-,  comme  à  Heilbroonu 
Sans  ce  heu,  on  a  le  plaisir  d'observer  des  couche*  osJU 
et  des  coquillages  changés  aussi  en  toutou  en  pan- 


(i)  En  Angleterre  il  y  a  des  espèces  cTagnthes  dans  des  dolo- 
miesdu  redmarl  (voyez  Trans.  gpol.  Soc.  £ojuf„N.  S.,  vol.  3* 

p.  4")- 

•  (*)  Voytslflànoire  de  M.  émeli»  (  ifatorw»,  jiè*.,  de  Tu- 
binçue,yol.  iypu  i53). 


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3K 

txtm*jt#^ï&aoQm*$t&è*  de:  mouctw»  de  galèimet 

jBuwmâmt  murÎMUfikxcs.ebmètœ  de^granAs  bancsd» 
a&gmam*  ^neuomiïmaktdmx^ccvtams  fnjr  rTîmmrtm 
Itoaiulùuo'f  enr  BiMBity  dHrolqB*àaaa&  AnnérMpes  ,  corn»» 
datodarvaittltar  de  FQhia  et>  da  Mistiss  ipi .,  efcv 

jjai^AO»>r^dcf^oa<  p^>^£ippe»ttettaQld  >  ;  ailleurs- om 
Ulmmdatt*kjgnte  £aU«patfakp»  donids  de  plomb  car- 
bonate et  phosphaté,  produit*!  socondairakde  la. galène 
(  ^Htoefe  et  Efcerot  en  BkvièDS?). 

ifiLstwmtiaDesaMatée, le.satvwmde  montagne  ( Berg* 
seÇfatmmi&àB&fjfapmmena  h  rbinnboèdres  calcaires, 
cttnmepcgnahi  Eontasotbleu,  y  sont  <te  petites  rareté* 
mûréralogique». 

fins  ,  krltettf$DgB&y  te  Fcmes  r  l?À«vergne ,  le  Viva- 
rasa,  WTettdiée  et  pré*  &  ALoo^m ,  le  $©1  cristallin  *«» 
l^amahm  aaétèneeonT^t  îhHnédiatemant parie  keuporç, 
o^eerdfaépâfeétniHklxicaly  ne;pafeife  paspoéseaier  autant 
de  eo«hei**{pfou6et#ii8s*gw^  d'eanaq 

assez  profondes.  De  là  vient  qu'on  y  trouve  plutôt  des 
agglomérats  ou  ctes;g»te  gwtstiére  que  des  marnes  et  des 
argiles.  Ce  sont  les  arkoscs  de  M.  de  llonnard  qui  sont 
îhHi  en—nnon  seulement  fetôsp«tiiiqéii$4t  gràaiiiq*ws  en. 
sedfamaiitaJiwdéfMRiâs»  deê^*odaefr^a»itoïd^  ma»qai 
smÊÊHpaâqtudbm  ÂliticM<etethp4te&f  souvent  d»&;  ba> 
ryt«*(  Rayât,  prôsGteftKMtfrt),  du  êuore,  d«  sites,  dut 
firaifaré,. ds-fei  galètie,  <te:k&teade,  dm  cuivre-  .en*» 
bmaté  (  Cae»y^)  ;  du  clireme,  «sydé  (Mt.  d'Écoucbets) 
etMUfcBŒBugattèseomydé  (ftma&èche)  (i)* 


vol.  8,  p.  49T>  el  vol. io,  p.  432>et  -df/m.  <&  «fc.  nat.}  uoy,  i&*0  )f 


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36  '     FORMATION  JUHAOTHQJJE. 

La  production  de  tous  ces  minéraux  Répond  évident» 


ment  du  voisinage  du  sol  primaire  et  igné,  et  des  < 
nations  qui  en  ont  pu  sortir  par  la  voie  sèche  ou  hm- 
jmdt,  ainsi  que  de  la  formation  du  keuper  à  coté  de 
masses  anciennes  traversées  de  filons  métallifères.  Ainsi 
le  cuivre  carbonate  des  grès  de  Chessy  dérive  probable- 
ment de  filons  de  cuivre  pyriteux  encore  existantstet  ex* 
ploités  ;  il  y  a  eu  là,  comme  ailleurs,  des  jeux  d'affinités 
électro-chimiques,  comme  l'a  prouvé  M.  Raby  {Annale 
des  Min. y  i833,  vol.  4?  p«  393). 

Fossiles.  Ce  sont  surtout  quelques  végétaux. sembla- 
bles à  ceux  du  grès  bigarré  /des  Calamités,  desEqui- 
sétacées,  des  Fougères,  etc.  ?  amsi  que  quelques  o>quil~ 
lagesqui  inférieurement  sont  ceux  du  muschelkalk  et 
supérieurement  se  rapprochent  de  ceux  du  lias. 

'Stratification.  Lès  couches  sont  assez  généralement 
contournées  surtout  dans  les  parties  gypsiftres ,  leur- in-  : 
dinarson  est  plutôt  faible  que  forte  ;  mais  elles  ont  aussi 
subi  çà  et  là  des  redressements  considérables  ?  comme 
par  exemple,  à  Kandern ,  dans  le  pays  de  Bade,  etc#* 

S  IV.  Formation  jurassique. 

Dans  tout  le  nord-ouest  de  l'Europe,  y  compris  la 
^France  méridionale ,  la  Suisse,  le  sud«ou*st  de  l'AUe* 
magne  proprement  dite,  la  Pologne  et  même  penD-étre 
la  Russie  méridionale ,  la  fondation  jurassique  a  pour 
base  le  lias,  qui  paraîtnianqaer  dans  le  reste  de  l'Euraffe, 
Sous  le  point  de  vue  géegnostique,  le  lias  se  lie  aiuri 
bien  au  keuper  qu'aux  calcaires  jurassiques  j  maisaoolo* 


as  Dofreaoy  (  Ann.  d.  Min.,  iteo»  et  ses  Mèmoèw,  Tel.4  *, 
p.  195). 


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TEMAIN  M   LIA*.  37 

giqueinent,  lesBékmmtes,  les  Ammonites,  etc.,  du  lias 
y  indiquent  la  première  période  d'une  longue  époque, 
qui  s'est  terminée  avec  la  formation  crétacée. 

L  TMfUUr  BU  Z.IA6  &B  L'EUROtE  «EU  E  If  T  RIO»  À  LE  ET  OGCIMKTAI.B, 

.  Composition.  Ce  terrain  est  composé  d'un  calcaire 
argileux  ou  marneux,  souvent  arénacé  de  teintes  grises 
bleuâtres  ou  grises  claires  et  de  marnes  argileuses  quel* 
quefois  endurcies  et  à  cognons  ferrugineux;  quelques 
couches  sont  fétides ,  pyriteuses  ou  alunifères.  Dans  le 
nord-ouest  de  l'Europe,  les  marnes  paraissent  dominer 
dans  le  haut  du  dépôt  et  le.  calcaire  dans  le  bas,  sur  les 
pourtours  du  plateau  central  de  la  France,  les  marnes 
abondent  beaucoup  plus  que  le  calcaire. 

.Les  couches  subordonnées  sont  surtout  i»  des  luma- 
chelles  a  Gryphea  arcuata,  Cjrmbium}MaccuUoch  ii9  etc .  f 
a*  des  lumachelles  à  Pectinidesou  Cardiacées,  ou  à  Peuta- 
crlnites;  3°  des  calcaires  compactes  ou  magnésiens,  ou  bien 
de  véritables  doiomies  à  nids  de  strontiane  sulfatée;  4°  des 
grès  quarzeux  blancs  ou  jaunâtres,  en  partie  ferrugineux 
(Eisensandstein,  une  partie  des  Quadersandsteins). 

Ces  roches  arénacées  sont  placées  dans  les  assises 
supérieures  du  lias,  ou  dans  ce  qu'on  appelle  ses  marnes» 
Rarement  le  fer  hydraté  .y  est  assez  abondant  pour 
produire  de*  amas  exploitables,  comme  cela  a  Hçu  à 
Amberg,  localité,  où  ce  fer  offre  du  fer  phosphaté  et  des 
petits  filons  d'arragonite  et  de  wawellite.  Des  argiles 
smectiques  sont.  rarement,  associés  à  ces  grès.    - 

Dans  les  parties  centrales  dé  la  France,  où  le  lias  est 
placé  immédiatement  sur  les  arkoses  et  près  du  terrain 
granitique ,  etc.,  il  y  a  quelquefois  alternance  ou  liaison 
avec  ces  roches,  et  alors  le  lias  devient  aussi  çà  et  là 
plumbifère  et  cuprifère. 


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5»  imhtAtlt  rtrms: 

Le»  autres  rodiez  subordonnées  «ont  der  aigifcst 
ocreuses  jaunes  (  Gelbe  errfe)  ou:  ronge*  y  dte  marnes* 
très  feuilletées,  attraiftre*;  quelquefois  à  séMhitfe;  strW4 
tiane  sulfatée ,  baryte ,  arragonite ,  phosphorite  com- 
pacte et  fossiles  pyritiséir,  av«e  quelque  peu  detigtfîttftnr 
de  houille  grossière  et  pyriteuse. 

Des  marnes1  argileaseravec  gypse 'seprésenttent  dkmrle 
liasoale  calcaire  à  Bfcllenxnites,  qaientirotmclecontltienr' 
ancien  de  la  France  centrale:  En  général,  ce  terrain, 
avec  le  système  jurassique ,  y  présente  déjà  des  anomal 
lies,  et  forme  un  chaînon  intermédiaire  entre  fc'haturedtr 
lias  et  des  calcaires  jurassiques  du  nord-ouest  de  lTïurdjre, 
et  le  grand  système  jurassique  alpin  et  méditerranéen.    . 

Fossiles.  Les  pétrifications  caractéristiques  sont  fer 
Gryphées,  les  ossements  de  reptiles  y  les  Coprolites,  etc. 
Dans  les  grès  et  même  dans  les  marnes  accompagnant  les 
houilles  de  certaines  localités ,  il  y  a  un  bon  nombre  dfe~ 
plantes  (  Zamia,  etc.).  Il  arrive  même  que  ces  végétauxr 
sont?  dans  un  véritable  amas  argiloïde  an  milieu  du  grèr 
(  Àmberg).  Ce  sont  évidemment?  de§  accidents  produits* 
au  débouché  d'anciens-  fleuves  «tons  l'Océan.  , 

Stratification.  Généralement  le  lias  est  bien  stratifié^ . 
eu  couches  très  peu  inclinées  on  même  horizontales.  Ce 
sont  des  limons  et  des- sables»  qui  ont  couvert  lefoncPef 
le  pourtour  dévastes  cavités.  Dans  certains  points,  ira 
été  fortement  redressé,  comme  à  fraudera ,  dansle^toys4: 
de  Bade,  dans  certains  points  des  Gévemu»,  et  surtea* 
dans  les  Alpes  da  D&uphiné  et  de  lu  Savoie*,  s*  tant  e*i 
qu'on  doive- y  réunir  ces-  puissante»  assises  de  cakaff©*- 
foncé,  de  manie  noire  à  BéiemuiteS)  de  grès  grosriers-et 
de  schistes  impressionnés  à- anthracite,  qui  sont  propres* 
à  ces  contrées  (i).  •  ?' 

■  i  \m  '      m *    ■  i  i^MMfc^i *—  i         m-ii  iéiiii- 

(i)  Voyez  les  Mena,  de  MM,  Elic  deBeatraronK  Aim\  «JrSfc).1! 

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II.    TERRAINS   JURASSIQUES  )îîF£jUETJM.    • 

£ott&  méditerranéenne  et  alpine. 

Composition*  Dans-  l'Europe  méditenratoée&ne ,  ca*~ 
pathiqae  et  alpine  >  à  l'exception  peut-être  des  Alpes  dut 
Dauphiné  et  de  la  Savoie,  et  des  montagnes  aux  alca* 
teors  de  Turraeh  dans  la,  Haute-Styrie  (x) ,  le  terrain 
jurassique  inférieur  est  composé  presque  uniquement  de. 
puissantes  couches  de  calcaire  compacte  ou  de  marbve 
noireet  gris,. plu*  ou  moinsfétideet  de  calcaireblajichâ> 
tce.  Je  n'y  connais  que  peu  d'oolites  très  compactes.  L'as* 
pect  en  masse  de  ce  terrain  et  ses  caractères  minéralogie 
qjaes  sont  ceux  du  groupe  carbonifère  de  Belgique,  etc.; 
c'est  ce  qui  a  trompé  et  peut  tromper  encore  les  obser- 
vateurs. 

Comme  couches  subordonnées ,  on  y  trouve  des  da- 
lomies  ou  du  moins  des  calcaires  magnésiens  plus  ou 
moios-  fétides,  des  calcaires  pétroliens,  quelquefois  à 
poissons  (Dapedium,  etc. ,  Seefeld  )>  des  calcaires  fen* 
dillés  blanchâtres,  des  cargnieules  et  de»  gypses  envelop- 
pés ou  entremêlés  de  piu9  ou  moins  de  matières  argi- 
leuses, vcrdâtres,  grisâtres  ou  rougeâtres.  Quelquefois  il 
y  a  eu  non  seulement  production  de  gypse,  mais  aussi. 
dépôt  par  voie  demi-ignée  d'argiles  muriatiferes  (Hall, 
en  Tyrol,  etc.). 

Fossiles.  Les  fossiles  de  ce  terrain  sont  extrêmement 
rares,  néanmoins  on  y  voit  dés  Ammonites  (Meiriogen), 


nat:7  vol.  14,  p.  1 1 3",  et  voï.  14,.  p.  353),  Bertrand- Geslin  , 
Pareto,  etc.  (Bull,  delà  Soc.  çéot.  de  France,  vol.  4  )• 

(ï)  Yoyez  mon;  Mém.>(.%br.  de  la  Soc,  gëoi*  de  France, 
vol.  a,  part:  ï  ). 


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40        TMOUAH  JURASMQV»  l*FEfctBU**. 

des  Nautiles,  des  Bélemnite»,  des  Térébratules,  des  Huî- 
tres crétées,  des  Univalves  turriculées,  (Turbo,  Cérithe, 
Phasianelle),  des  Encrines,  un  bon  nombre  de  Polypiers 
(Astrécs),  malheureusement  fort  empâtés  dans  la  roche* 
Les  Ammonées  sont  tantôt  des  espèces  liasiques,  tantôt 
des  espèces  se  retrouvant  dans  les  oolites  du  nord-ouest 
de  l'Europe.       ■  i 

Stratification.  La  stratification  des  couches  est  très 
peu  régulière ,  leur  ondulation  est  fréquente ,  les  incli- 
naisons les  plus  opposées  s'y  rencontrent.  Il  est  clair  que 
tout  ce  terrain  a  subi  des  bouleversements  et  des  redres- 
sements considérables;  il  est  plein  de  failles  et  a  été 
porté  ou  abaissé  à  des  niveaux  très  différents. 

Ce  vaste  dépôt  pélagique  est  en  liaison  intime  avec  le 
trias ,  soit  qu'il  ait  le  caractère  alpin ,  comme  dans  le 
Salzbourg,  la  Styrie,  etc.,  soit  que  ce  soit  le  trias  de 
l'Europe  centrale,  comme  dans  le  Tyrol  méridional. 
Dans  ce  dernier  cas,  il  n'est  séparé  du  muschelkalk  que 
par  une  épaisseur  peu  considérable  de  grès  et  de  marne 
kenprique.  Quoiqu'il  y  ait  bien  à  la  place  du  lias  une 
épaisseur  grande  ou  petite  de  couches  calcaires  plus  fon- 
cées que  le  reste,  je  n'y  ai  jamais  observé  les  fossiles  ca- 
ractéristiques du  lias ,  encore  moins  des  restes  de  reptiles 
eu  des  coprolites. 

Zone  de  l'Europe  septentrionale* 

Composition.  Le  terrain  jurassique  inférieur  des  an- 
ciennes mers  et  des  golfes  de  l'Europe  septentrionale  se 
laisse  diviser  en  plusieurs  assises,  savoir  :  io  les  oolites  in- 
férieures, quelquefois  ferrugineuses  (Eisenroggenstein), 
accompagnées  d'oolhe  subcompacte  (inferior  oolitè, 
oalite  de  Bayeux,  de  Bel  val,  etc.),  et  séparées  des 
marnes  du  lias  par  des  calcaires  sableux  et  même  par  un 


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TEiUUMgff  JURAMIQUM  UIMfttTOft*.         41 

gré*  quelquefois  micacés  et  à  impressions  végétales.  Ce 
maHy  Sandstone  ou  grè*superliasiquc  est  quelquefois 
assez  grossier,  quarzeux  et  mélangé  de  baryte,  quand 
il  repose  immédiatement  sur  le  sol  primaire ,  comme 
près  les  Moutiers  (  Calvados  ).  Ce  système  est  plus  déve- 
loppé dans  le  Jura  suisse  et  français  que  dans  le  sud-ouest 
3e  l'Allemagne,  en  Angleterre  et  en  Normandie. 

2°  Un  système  d'oolites  ou  de  calcaire  compacte 
plus  ou  moins  sableux  et  coquillier  avec  des  marnes 
uxférieurement  (  terre  à  foulon  ) ,  et  supérieurement  des 
lumachelles  et  en  partie  à  Térébratules,  etc.  C'est  ce  qui 
forme  la  série  des  marnes  argileuses  à  Ostrea  acuminata 
(Luzy),  les  grandes  oolites,  le  Stonesfield  date  (i),  le 
Forcst  marble,  l'argile  de  Bradford  et  le  Cornbrash,  qui 
correspondent  d'une  autre  part  à  l'oolite  de  Mamers  (s) , 
au  calcaire  de  Rauville  et  peut-être  à  celui  pétri  de  po- 
lypiers a  Caen. . 

C'est;  je  crois,  dans  ce  système  qu'on  peut-  placer 
provisoirement  plutôt  que  tout*à-fait  dans  le  lias ,  tous 
ces  calcaires  secondaires  recouvrant  les  houillères  des 
bords  du  Donetz  eu  Russie.  Quant  à  ces  couches  secon- 
daires horizontales  qui,  s'étendent  entre  la  mer  d'Aral  et 
la  Bucharie,  elles  sont  liasiques,  jurassiques  ou  crétacées; 
et  dans  l'Himalaya  et  le  Cutch,  il  y  a  positivement  de 
grands  dépôts  semblables  à  Ammonites  {A.  Wallichii). 
Certaines  espèces  fossiles  de  ces  pays  semblent  même 
identiques  avec  celles  d'Europe,  comme  le  Gryphea 
dilatata  et  la  Trigonia  costata,  et  il  y  a  des  restes  de 
Sauriens. 


(1)  Voyez  liàn.  de  M.  Prévost,  Broderip  e  t  Fitton  (  Ann.  d. 
Se.  nat.,  vol.  4,  p.  38q,  et  vol.  14,  p.  S74  ). 

(a)  Voyez  Mem.  de  M.  Desnoyers  (  Ann.  d.  Se.  naU,  vol.  1, 
p.  58 ,  et  vol.  4>  p*  353  ). 


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III.   TERHAHTS.  JURASSIQUES  sefeueuju*. 
Zones  méditerranéenne  tt  alpine. 

Ce  terrain  est  plus-  varié  que  le  précédent;  ilest  com-r 
posé  de  bas  en  haut,  i«  de  calcaire  compacte  gris  ou  Jbla^aher 
châtre,  ea  partie  fendillé  ;  %°  d'an  .système  de  grès  mar- 
neux h  Ammonites,  4ptychusy  coquilles  bivalve?  ejt 
unroilves ,  etc. ,  avec  dès  couches  subordonnées  d'agglo* 
mérats;  &  de  calcaire  marbre  compacte  blanc,  gris  et 
rouge,  avec  beaucoup  de  Polypiers  ou  k  Ammonites * 
Goniatites-,  0rthocères,  Eherihes,  etc.;  4*  d'un  groupe 
arénacéo^marneux,  en  partie  gypsifëre;  56ld'ùn  calcaire 
compacte  surtout  blanchâtre  et  souvent  fendillé  ou  doïb- 
mit i que.  Des  amas  d'argile  muriatifëre  et  gypsifëre  sont 
venus  se  placer  parmi  les  couches  des  deux  premiers 
groupes  sur  le  versant  nord  des  Alpes  (\)'. 

Si  telle  est  là  série  de  ces  dépôts  dans  le  S'alzbourg,  ail- 
leurs les  couches  arénacées  diminuent  beaucoup  en  éten* 
due  ou  ne  se  montrent  point  du  tout  5  ainsi^  en  Autrichele» 
groupe  33*  3  se  reconnaît  encore  çà  et  là,  et  sépare  seul  les 
N***r  et  5.  D'une  autre  part,  en  Tyroi,les  Kbs  a  et  4  sont 
présents  çk  et  là ,  mais  en  moindre  quantité  j  un  calcaire 
compacte  gris,  à  grosses  Phasianelles  et  des  masses  puis- 
santes de  dôlomie  les  séparent.  Le  N*  4  présente  dey 
restes  de  plantes  et  des  bivalves,  et  les  dôlomies  qui' 
rencaissent  alternent  près  de  lui  avec  quelques  luma- 
chelles  pétries  de  bivalves  (  Vénus ,  lïkcules)  et  d*tam* 


(1)  Voyesles  mém.  de  M.  LUI  (JnM.fi  Mbmr*.f  M%t  p. 
i5o,el,  i833,p.  1  ),  moom^m..(J.  de#$bL,  vol-  1)  efcfo 
dcienaaiiiau  îoologiq.  dcM.  Broun. (Jëhri.fi  Mbmmi,,  iSS*  f 
cab.  a). 


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W&MJtfB;  J&R&&SI41IX&&  SUPJ3IUE4IJI0»        4& 

vahTes  (Cerithe,  Natica,  Dentales ,  etc.  ) ,  comme  ceia.«ft 
voit  bien  dan*  là  vallée  du  Lavatscherthah  11  y  a  aussi 
des.  Ammonites  ou  des  Nautiles  qui  sont  quelquefois? 
chatoyant** 

Sur  le  versant  sud  des  Alpes,  depuis  le  lac  ma  jeun 
oucVQria,  jusqu'en  Styrie  (Windisob-GratK),  les  dùlo- 
mies  et.  les.  calcaires  compactes  dominent  presqu'exçla* 
sûrement,  les  couches  marneuses  sont  très  rares,  mait'ilt 
y  a^ie*fossiles^ssez  caractéristiques,  telle*  quo  les  même» 
Phasianelles  que  dans  le  Tyrol  septentrional,  des-Bféri* 
née*,  divers  Polypier»  et  de»  Pectioides  dan»>  les  ^Mo- 
mies* Dans  les  Alpes  Juliennes,  comme  dans  la.  vallée  d* 
Windisch-Kappel»  àRaibel,  etc.,  oaretitmve  au.  milie» 
de*  dolomîesy  des  lumachelles  à  Isocardes,  Vémw> 
Cypricardes,  Cryptînes,  Bucardes,  TeHine»)  Nucuks,. 
Solens,  Dentales  >  Natices,  Piquans  d'Oursin*,  etc*> 
A^Bleîbeirg  il  y  a  de»  couches  semblables^  peotrétre  plu» 
aoflienneé,,aTee  des  Aumumée^ de*Naiitilbs>.eto.  (fc). 

Stratification*  tes  couches  de  ce  système  offrent  les> 
mettes.  irrégulaTiûés^eti  les  i»émes  anomftKesxjue  le  s*** 
tème  jurassique  inférieur.  Néanmoins^  il  est  à  remar- 
qner  qu'il  est  infiniment  moins  traversé  par  de»  gypsesy 
sel  qui  s'est  surtout  formé  dans  des  crevasses.  Du  reste 
les  formes  des:  montagnes  sont  trè*  bizarres*  leur  éleva» 
tion  considérable ,  soit  à  cause  de  fendillements  et  de 
redressements,  soit  par  suite  d'exhaussements  en  masse»* 

Zone  de  f  Europe  septentrionah. 

Le  système  jurassique  supérieur  se  divise  dans  cette 
zone:  i°  En  marnes  oxford iennes,  roches  de  Kelloway* 

(i)  Voyez moB  laëm.  nr  TIllyric  {Mém.  dela8oc.geoi.de 
Fr*nt* ,  roL  a  ,  part;  i,  p.  47). 


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44    TÉRKA1NS  JUKASSIQCES  SUPKHIEUBS. 

de  Dives,  de  Mamers,  de  Stonne,  c'est-à-dire  des 
marnes  argileuses  bleues  avec  des  fossiles  pyriteux  y 
souvent  avec  YOstrea  deUoidea  et  la  Gryphea  dilatata. 
•des  calcaires  compactes  gris  de  fumée  et  quelques  oolites 
,  ferrugineuses. 

a°  Les  Chailles  ou\ecalcareous  gtity  qui  comprennent 
des  calcaires  marneux,  argileux ,  bereux  et  sableux  avec 
Beaucoup  de  Polypiers,  des  Sphérites  et  dans  la  France 
orientale  avec  un  grand  nombre  de  concrétions  siliceuses 
ou  de  Chailles. 

3°  Le  calcaire  et  Poolite  corallienne  ouïe  Coralrag, 
avec  des  oolites  grossières  ou  pisolithes ,  telles  que  celles 
de  Bel  val,  de  Mortagne,  delà  pointe  Duché,  en  Sain- 
tonge ,  etc.  Ce  ne  sont  souvent  que  des  amas  de  poly- 
piers divers,  surmontés  de  quelques  calcaires  compactes, 
qui  se  subdivisent  dans  le  Jura  et  la  Haute- Saône,  en  cal- 
caires à  Nérinées  et  calcaires  à  Astartes  ou  de  la  Rochelle. 

4°  Les  argiles  à  Gryphées  virgules  ou  de  Kimmeridge 
de  Fresne ,  au  mont  de  Gournay ,  de  Honneur,  de  Çha- 
teillaillon,  en  Saintonge,  etc.,  et  le  calcaire  portlandien, 
tantôt  oolitique  comme  en  Angleterre ,  et  à  Barrois  en 
Champagne,  etc.,  tantôt  compacte  ou  même  arénacé 
comme  près  d'Oxford. 

Les  divisions  jurassiques  reconnues  d'abord,  dans  le 
centre  de  l'Angleterre ,  ont  reçues  quelques  modifica- 
tions ,  lorsqu'on  est  venu  à  étudier  comparativement  le 
Yorkshire ,  le  sud  de  ce  royaume  et  la  Westphalie.  Eu 
Normandie  il  s'est  offert  d'autres  anomalies ,  mais  elles 
ont  augmentés  davantage,  quand  on  a  examiné  les 
grandes  terrasses  calcaires  de  la  Champagne,  de  la 
Bourgogne,  de  la  Lorraine,  etc.,  et  enfin  la  chaîne  du 
Jura.  Il  n'en  reste  pas  moins  remarquable,  que  malgré 
des  développements  plus  ou  moins  grands  de  certaines 
assises  et  la  suppression*  de  quelques  accidents  locaux  , 

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TERRAINS  JURASSIQUES   SUPERIEURS.        4g 

on  a  pn  faire  correspondre  assez  bien  les  groupes  juras- 
siques d'Angleterre  et  du  N.-O.  de  l'Europe. 

Ce  sont  surtout  les  cinq  masses  argileuses  qui  forment 
les  horizons  les  mieux  déterminés  géologiquement» 
Néanmoins ,  dans  le  Jura,  les  marnes  du  lias  et  les 
argiles  d'Oxford,  quelquefois  à  amas  gypseux,  sont  les 
seules  couches  qui  se  montrent  avec  une  grande  constance» 
tandis  que  la  terre  à  foulon ,  les  argiles  de  Bradford  et 
de  Kimmeridge;  n'y  existent  que  çà  et  là.  Quant  aux  as» 
sises  calcaires,  il  est  curieux  de  retrouver  celles  d'An- 
gleterre plus  complètement  dans  le  Jura  qu'en  Norman» 
die.  Ainsi,  la  grande  oolite  et  les  pisolithes  du  Coralrag 
sont  moins  bien  caractérisées  dans  ce  dernier  pays;  le 
Cornbrash,  le  Forest  marble  et  les  roches  de  Kelloway, 
n'ont  que  leurs  analogues  dans  le  Jura.  D'un  autre  côté, 
la  ressemblance  avec  les  couches  d'Angleterre  cesse  dans 
les  calcaires  toùt-4-  fai  t  supérieurs . 

Dans  le  S.-Q.  et  le  S.  de  la  France,  le  lias,  et  surtout  les 
marnes  du  lias,  sont  bien  développées;  l'étage  oolitique 
inférieur  y  est  le  plus  puissant  de  tous ,  et  l'étage  supé- 
rieur est  une  masse  marneuse  plus  ou  moins  grande ,  & 
kmachelles  à  Gryphées  virgules ,  tandis  qu'entre  ces 
deux  dépôts,  il  n'y  a  qu'une  grande  série  de  couches  de 
calcaire  marneux  avec  du  Coralrag  ou  du  calcaire  à  Po- 
lypiers. Les  couches  correspondantes  aux  argiles  d'Ox- 
ford et  de  Kimmeridge  ne  s'observent  que  très  rarement 
dans  cette  partie  dé  la  France ,  où  ils  sont  remplacés  par 
des  calcaires  marneux. 

Enfin ,  en  Grande-Bretagne ,  les  systèmes  jurassique  et 
liasique  du  Ybrkshire  et  de  l'Ecosse  offrent,  comme  en 
Westpbalie,  plus  de  couches  arénacées  et  de  marnes,  et 
plus  de  débris  de  végétaux  que  sur  les  bords  de  la. 
Manche.  % 

Quant  au  sud-ouest  de  l'Allemagne , .  le  groupe  px- 


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48  roïmiATi<m  crétacée, 

forSien  et  le  Coralrag  y  dominent,  surtout  dans  l'Âlpe 
du  Wurtemberg  et  la  Bavière  ;  mais  le  calcaire  y  «si 
compacte  et  quelquefois  dolomitique.  Les  fossiles  y. sont 
fort  disséminés  et  n'abondent  que  dans  certaines  locali- 
tés ,  comme  autour  d'Âmberg;  les  oolites  inférieures  et 
le  lias  sont  au  contraire  partout  très  coquilliers.  Les  cou- 
ches à  Polypiers  sont  çà  et  là  bien  exposéessur  les  plateaux 
supérieurs  de  la  chaîne ,  comme  à  INattheim.,  où  ils  sont 
sHicinés.  Le  schiste  lithographique  de  «Solenhofen,  si 
jftein  de  restes  d'animaux .,  paraîtrait  être  une  dépen- 
dance du  groupe  supérieur,  puisqu'il,  recouvre  les  dolo- 
«fcres  ou  le  Coralrag.  C'était  donc  une  erreur  de  le  com- 
parer au-schiste  de  Stonesfield.  Enfin  le  calcaire  port- 
fattdien  existe  au-dessus  dTJini. 

•<4Ge«ifft1eez,  sur  les  terrains  jorasswfues  d'Angleterre, -Ootô/fe'  ëf 
ikçgeology ofEngland ,  par'MM/Tkmybeareet  PhSM^,*t«8*îi>; 
feJstfiripliondu  Yoi&shire,  par  M.  Phillips.,  sec.  cxlit. ,  iQ35; 
.<o*u«wio.  de  M.  liongsdale  (  Trxrns* pfêHtoga^L  tfoc  \<>j  foMwhft, 
$.  S.  vol.  3,  part.  2  ).  Pour: la  France  ,  la  descript.,  du  Calvados, 
'pur  MM.  de.Canniout  {Mëw..de,  la  Soc.  lum.  du  .Calvados  ,  vol. 
4?  rï>ï*8)  ct'Hcraolt  (C»cnt  r83a};  De  script,  du  Bas- Boulonnais, 
par  M.  Rozet,  1818,  in-80;  les  mem.de  MM..  Dcsuoyers  {Annal, 
•de  Se.  nat.,,  vol.  4-  p.  353) ,  Boblaye  (  dito  ,  vol.  17  ,  p.  55)  » 
Sfeamnont  (dito,  p.  *fâ)ymonméua.  surle  sud- on  est  de  la'France 
(Titto ,  i8»4  •»  p»  *99)  9  Bafrenoy  {Annal,  d.  Mùus,  1839 ,  et  set 
VÉ*it7M*vel.  i,p.  *4*).To»r  le  Jtfra,.les.«*e«i*  de  MM.  Thir- 
Tmyi$ùttimèa.  «un.  £l  géol.deJa  Eautt+Sdâne  ,  i833  )  ,  Volts 
(Mém.  de  la  Soc.  d'hist.  nat.  deStrasb.  ,  voh  1  ,  liv.  3,  p.  17),,. 
3feitdci*iohe;C<fifc>  ,'vol.  %).  Pour  rAUemftg&e.  :s£ptenU«ej|aJe  t 
JïltfrsicJit.d.  Omgmph.  u.'.Geognost.  VcthaUn.tvon  Nm  W.+ 
fieutschland ,  par  M.  Hoffmann,  Lftjp&g  ,  i83o  ,  a  vol.  in-80. 
Pour  la  Pologne  ,  l'ouvrage  sous  presse  de  M.  Pusch.  Pour  la 
Russie,  i*OryclograpVie  du  gouverment  de'Moskou,  par  M.  Fis- 
chef*,  i83o  ,  in-fol.  Pour  le  Vicenlin  ,  la  Zoologia  fossile ,  etc., 
<bM.  *btî*lla,  «m»  <[*&  ses  mémoires  ,*etc. 


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Stratification.  Le  système  jurassique  inférieur  et  su- 
périeur offre  .des  couches  eu  général  peu  inclinées  dans 
les  pays  de  plaines,  et  même  dans  le  sud-ouest  de 
r Allemagne,  îl  forme  des  montagnes  composées  de 
masses  presque  horizontales.  D'un  autre  côté,,  dans  la 
Westphalie,fles  Cévennes  ou  le  Languedoc,  et  surtout 
dans  le  Jura  français  et  suisse ,  ses  couches  sont  fort  in- 
clinées et  même  recourbées;  arquées ,  plisséos ,  fractu- 
rées et  d^jetées  pai'  de  nombreuses  failles  et  fentes 
«Téjcartement  ou  de  soulèvement;  c'est  la  reconnais- 
sance delcos  accidents  gula.  seule  donné  la  clé  delà 
structure  duJura,  cJhaîae^qnele triaarfnpporte.et  perçe 

JG«»4t0ël<*4K^d^^  «Kji.,  A. 

S&r<^+Mfr*m  IMbtft^dUtfe*  *cfa™»«G*rfi*tfu , %jA.  <i  , 
P«4$0>>  *XbpmÊm\Mùm.  de  lu  Soc.  d'kist.  *a£,.<fc,£*M- 
bourg,  vol.  i,  part,  a),  Rozet  (  Bull,  tic  la  Soc.  géol.xlefr  /*«?> 
WoUJSj.. 

\  îÇrfflL  ffitamattas  placée. 

.  JZoms,iatp*lfaf*e ,  télpineHet:  mtiSurutiiéame. 

Jta  WogmiÎAa  MçtwteA&l'Eau®p&  méridionale  et  cen- 
trale a  été  long-temp^,méco«ln^e»^^pareeqw, elle  différait 
trop  des  craies  et  des  grès  verts  de  la  partie  septentrio- 
nale 3e  ce  continent.  C'est  dans  les  grauwackes  et  les 
<aâ0a*res  iatettHé&aîres  qtfen  ^cherchait  à  plaeer,  tant 
bien  que  mal,  ce  vaste  assemblage  de  matières  arenacées 
«calcaires.  Quelques  géologues,  il  est  vrai ,  n'acceptant 
pas  ce  classement ,  avaient  bien  entrevu  là  position  et 
surtout  le  caractère  .des  assises  crétacées  dans  les  Alpes. 
Ainsi ,  M.  Utlinger  en  avait  fait  du  grès  bigarré  et  tlu 
\&l  les. plaçait  .survie i.«Mivtde4^Adite 


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4&  FORMATION    CRETACEE. 

du  Jura,  qu'il  comparait  probablement  au  zechstein  (i)  , 
tandis  que  M.  Lupin  mettait  certaines  assises  ferrifère* 
des  Alpes  en  parallèle  avec  les  ooli tes  jurassiques,  et 
formait  du  reste  ce  qu'il  appelait  son  troisième  grès  se* 
condaire  (2). 

La  science  en  était  à  ce  point  lorsque  les  géologues 
anglais  commencèrent  à  parcourir  l'Europe  continentale» 
Si  M.  Bakewell  fut  le  premier  à  comparer  les  couches 
de  la  Tarentaisc  au  lias  (1),  M.  Buckland  fut  des  premiers 
à  parler  du  grès  vert  et  de  la  craie  dans  les  Alpes  (1), 
parce  qu'il  avait  visité  le  Mont-Blanc  et  avait  été  frappé 
*  de  la  similitude  des  fossiles  recueillis  par  M.  Deluc  de 
Genève,  à  la  Perte  du  Rhône,  au  Reposoir  (Cluse)  et 
à  la  montagne  des  Fis.  Plus  tard,  M.  Brongniart  publia 
son  mémoire  sur  les  caractères  zoologiques  des  forma- 
tions, et  appliqua  ses  principes  à  la  détermination  de 
qaelques  terrains  crayeux  des  Alpes  {Annal,  des  Mines,  ■ 
ifeï,  p.  537), 

Ce  sont  ces  divers  travaux  qui  m'engagèrent  à  étudier 
les  Alpes  allemandes  plus  complètement  que  je  n'avais 
pu  le  faire  dans  un  premier  voyage.  Le  résultat  de  mes 
recherches  fut  de  distinguer  dans  cette  chaîne,  non  seu- 
lement une  formation  arénacée  et  calcaire  de  l'âge  de 
la  craie,  mais  encore  plusieurs  autres  dépôts  secondaires 
{Annal,  des  Mines,  i8a4,  p.  477)- 


(x)  Voyez  Tasdienb.f.  Minerai,  de  M.  Lombard,  181  s  ,  p» 
ï5aet  i8j3,  p.  341. 

(a)  Voyei  Ep/iemerid.  d.  Bergu.  Huttcnk.,  de  M,  Moll,  vol.  3,. 
liv.  a,  p.  349.  % 

(3)  Comparez  ses  Travds  m  tïie  Tarcntaise,  etc.,  i8a3,  1  ToU 
in-8°,  avec  le  Metn.  de  M.  Brochant  (/•  d.  Min.,  1808,  vol.  *&x 
p.  333  ). 

(4)  Voy«  Annal*  o/phiL,jmn  i8ai,et  J.  dePty*.,  1**. 


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FORMATION   CRETACÉlB.  40 

Je  fournis  des  fait*  à  l'appui  du  développement  des 
idées  de  M.  Brongniart,  en  même  temps  que  je  me  mon* 
trai  éloigné  de  la  présomption  qu'il  y  avait  même  def 
roches  tertiaires,  sur  les  sommités  des  Alpes.  Si  M.  Bron- 
gniart parait  avoir  poussé  sur  ce  point  ses  déductions 
zoologiques  trop  loin  (i),  on  doit  lui  en  savoir  plutôt  gré 
que  de  lui  en  faire  des  reproches,  parce  que  les  Alpes 
présentent  peut-être  cette  liaison  tant  cherchée  des  sols 
secondaire  et.  tertiaire. 

Du  reste,  ceux  qui  n'accordent  le  savoir  qu'à  l'infail- 
libilité sont  en  général  ou  des  envieux  ou  des  ignorants; 
en  géologie  comme  dans  toutes  les  sciences  d'observa- 
tion ,  on  n'arrive  à  la  vérité  qu'à  force  de  tâtonnements, 
lorsqu'un  savant  honorablement  connu  dans  la  science 
se  rétracte  et  reconnaît  ses  erreurs,  loin  de  m  coûte* 
dans  l'opinion,  comme  s'expriment  ceux  qui  .convoi- 
tent ses  places  ou  sa  renommée ,  il  ne  fait»  que  donner 
une  idée  de  sa  bonne  foi.  En  science ,  si  on  ne  fait  pas 
taire  son,  amour-propre  ,  on  court  risque  4e  tomber 
dans  l'hy pocrisie  pour  soutenir  sa  réputation .     . 

Plus  tard ,  j'étendis  mes  observation*  au*  Carpatbes  r 
à  la  Transylvanie,  à  l'illyrie  et  aux  Apennins,  tt  j'ar- 
rivai à  cette  .conclusion  importante,  qu'un  système  cré- 
tacé particulier  constituait  dans  toutes  ces  chaînes  des> 
masses  immenses. 

MM.  Keferstein,  I4II,  Partsch,  MarcUison,  Sedg*» 
wick,  Pareto,  Pasjni ,  Hoffmann ,  Dufrénoy,  Élie,  etc.', 
firent  à  leur  tour  des  observations  analogues  sur  les; 
mêmes  dépôts ,  de  manière  que  malgré  des  oppositions 
individuelles,  on  doit  regarder  comme  suffisamment* 


(1)  Voyez  sa  Description  des  terrains  calcaires-trappe'ens,  i8a3» 


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50  FORMATION   CRETACKE. 

prouvé  que  la  formation  crétacée  de  l'Europe  alpine  et 
méditerranéenne  est  formée  de  grès  carpatbique  ou 
apetmin  à'Fucoïdes,  de  calcaires  compactes  sans  fos- 
*Hes ,  quelquefois  sous  la  forme  de  Scaglia ,  et  de  cal- 
caires remplis  de  Rudistes,  ou  bien  pétris  de  Nummu- 
litèsouiTOrbitolites.  Ces  demie  reproches  sont  blanches, 
grises,  noires  ou  rougeâtres.  Il  est  particulier  que  ces 
roches  arénacées  et  argilo-calcaires  paraissent  alterner 
continuellement  ensemble ,  tandis  que  les  calcaires  nrj 
forment  que  de  temps  à  autres  d'immenses  amas  alongês. 

Composition.  La  base  du  système  est  formé  par  des 
alternats  de  grès,  quarzeux  micacé  à  ciment  marneux 
gris  et  à  fragments  d'argile  schisteuse  et  de  marnes  plus 
cm  moin*  argileuses  ou  endurcies.  Entre  ces  couches 
«'intercallent  deeeateaires  compactes  traversfede'petites 
-fortes  remplies  despote  calcaire,  on  quelquefbiriniagf& 
*om  ruiniformes,  elles  offres*  aussi  çà  et  Ht  âm  agçfo* 
-  mémts  rarement  anagéniques.  Quelques  Ftatfiêfes  ("FI 
Wérgt&m,  féreatu*)  iîrtrtctttas ,  etc. ,  se  voient  dans  les 
schistes,  tandis» que  desfragments  de régétauxet  l'effer» 
vescenoe  avec  lee  acides,  serrent  à  distinguer  ces  grts 
jWlc  les  grawwwtar,  auxquelles  ris  resswnMenf  éten- 
Beumtnt. 

^susquekpieypays,  comme  en  Italie,  et  dans  les 
Ca*p*thes,  la^  partie  Supérieure  du  système  devient  tr%s 
marneuse  ,  ce  sont  même  des  espèces  ât  marnes  irisées 
«fendes  couches  de  grès  marneux ,  et  çS  et  la  fPyréniées) 
3?et  des  amas  gypseux.  De  plus  un  calcaire  scagffa  blanc 
jttntoe  4m  rougc&tre,  vient  s'associer  avec  eesmatssestnr 
Jeramonter .  L'épaisseur  de  jees  -scaglias  est  très  diverse- 
cfceHesevpàtent,  sok  des  Ammonites,  des  fiélenmhes, 
des  4ptychus%  d$s  Posidooies^  âûitdes  fosciltt  xnifiBtf» 
copiques,  et  ces  pétrifications  s'étendent  aussi  dans  les 
grès  adjacents, 


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Dan?  d'autres .  contrées ,  comme  sur  le.  versant  nord 
des  Alpes,  dans  les  Pyrénéen,  la  Catalogne,  l'Istrie,  la  Daï- 
matie,  la  Grèce,  et  quelques  points  des  Carpathes  (Pied* 
nord  du  T&tra,  Bukowine,  etc.)  et  des  Apennins  (Nocera), 
t(es  agglomérats  grossiers  en  partie  anagéniques  et  à  àr 
ment  calcaire,  constituent  surtout  les  premières  masses 
du  système  supérieur,  qui  lui  même  n'est  qu'un  alternat 
perpétuel  de  calcaire  compacte  à  Rudistes  ou  à  Nummu- 
ïjtes,  de  calcaire  arénacé,  de  grès  marneux  micacé  et  de 
marnes  schisteuses.  De  grandes  masses  de  calcaire  s'çil 
détachent  cà  et  là ,  les  fossiles  y  disparaissent  petit  à  pe- 
tit, et  en$n  on  n'a  plus  devant  soi  que  des  calcaires  com- 
pactes blancs  ou  gris],  quelquefois  doloroitiques  ou  fen- 
dillés,, et  ressemblant  minéraîogiquemcnt  lout-à-fait  au 
çajcairjejurassique  alpin  (Maroeille).  On  comprend  très 
tyçii  que'lorsqu'il  y  a  peu  de  grès,. ce  système  ait  l'au- 
cune iminçnse  formation  de  calcaire  ancien. 

Ces.  dépôts,  de  gypse  ou  à'an/iydrite ,  et  mômq  de  sel, 
•SKvdogipép  dans  des  masses  argilo-boueuses,  et  accoift- 
ignées  quelquefois,  de  cargnieules,  se  sont  fait  jour  à 
travers  ses  dépôts ,  en  Espagne,  dans  le  sud-ouest  de  la 
JÇrance,,dans le* Alpes  (canton  de  Berne),  etc.  Ailleurs,  dçs 
ilQuilles  plutôt  sèches, que  grasses*  ou  du  bitume,  se  ren- 
contrent au  milieu  de  ces  calcaires,  qui  sont  alors  bru- 
*4tre$,.et  offrent  des,  uni  valves  voisines  des  Mélanies  (Is- 
trie,  îles  de  la  Dalniatie,  etc.)  (i). 

.Des  accidents  particuliers  sont  :  i°  ces  agglomérats  de 
l'AUgau  >  en  Bavière ,  à  roches  granitoïdes  et  porphyri- 
ques  provenant  de  la  Forêt-Noire  ou  de  l'Odcnwald  ; 
a°  ce* grès- verts  marneux  à  Inocerames,  Turrilites,  etc*, 

(i)  Voye?  mon  mémoire  (  Mcm>  de  la  $og.  §éol.  de  France ^ 
toL  a). 


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^î  ft>RMATlÔI*  CRETACEE. 

tjuî  se  retrouvent  à  Cluse,  à  la  montagne  des'  Fis,  jut 
,  Sentis,  dans  FAllgau,  etc.;  3°  ces  riches  couches  de  mf- 
tiérai  de  fer  hydraté  granuîiforme ,  à  coquilles  ,  grand» 
,  crustacés ,  etc. ,  à  Anzeindaz ,  à  Lowerz,  à  Sonthofen, 
au  mont  Kresseoberg,  au  Haunsberg,  etc.;  4°  certaines 
juches  de  calcaire  marneux  à  soufre  et  pétrole  (TrUS- 
kawice,  en  Gallicie,  Saint-Boes,  près  d'Orthès). 

Si  tout  le  monde  est  d'accord  sur  l*âge  crétacé  de  la 
plus  grande  partie  des  dépôts  dont  Je  viens  d'énumérer 
les  éléments.,  il  n'en  est  pas  ainsi  pour  les  masses  les  plus 
inférieures.  Dans  les  Alpes,  le  sud-ouest  de  la  France  et 
les  Apennins,  ces  dernières  offrent  assez*  de  calcaires 
gris  et  des  marnes  noirâtres ,  quelquefois  des  agglomé* 
Tats  et  des  brèches,  et  surtout,  dans  les  schistes  et  lès  <aï- 
caires,  des  pétrifications  à  aspect  jurassique ,  telles  que 
des  Bélemnites,  des  Ammonites,  des  Pentacrinites,  etc», 
des  Térébratules .,  etc. ,  comme  près  de  la  Spezzia  ,  de 
Carrare ,  etc.,  en  Italie  (i)  et  dans  le  Simmenthal,  dans, 
les  Alpes.  Les  uns  y  veulent  voir  des  équivalents  des 
uolites  moyennes  ou  même  inférieures ,  et  les  autres  des 
masses  parallèles  à  quelques  divisions  supérieures  dtft 
système  jurassique,  telle  que  l'argile  de  Kimmeridge,  ce 
qui  paraîtrait  plus  probable  du  moins  pour  les  roches 
des  Alpes. 

En  général,  dans  cette  dernière  chaîne ,  la  nature  y  a 
travaillé  en  grand,  et  TOberland  bernois  en  est  une 
preuve  évidente,  puisque  M.  Studer,  en  ne  faisant  que 
suivre  la  division  naturelle  des  chaînes,  y  a  reconnu  un 


~  (0  Voyez  leMem.  de  MM.  Guidoni  (7.  de  Géol.>  vol.  a)  ,  de 
Ia  Bêche  (  Mém.  de  la  Soc,  géol.  de  France ,  vol.  i),  Hoffmann 
^\Archw,J,  Miner,  de  Karsten,  vol.  6,  p.  229  )  ,   et  Savî  {fiitoyo- 
Ciornal,  de  LetteraU  de  Pise9  n°*  70  et  7 1).  * 


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JFOftMATlOff   CRETACE*.  i& 

groupe  aréftacé  bréchiforme  du  Niesen,  un  FUsch,  ou  les 
schistes  arénacéo-maraeuxà  Fucoïdes  du  Simmetithal,  un 
grès  du  Gu  rai  gel  à  calcaire  compacte  ammonitifere  , 
comme  en  Toscane;  enfin,  un  grès  de  ftalligen,  en  par* 
tie  coquillier  ou  vert,  et  des  calcaires  à  Nummulites. 

Quant  au  système  de  îtalligen,  il  offre  encore  la  par- 
ticularité d'enclaver  des  masses  ou  des  couches  de  grès 
de  Taviglianaz,  quelquefois  prisme,  produit  modifié  fort 
extraordinaire.  Ajoutez  à  cela  que  chacun  de  ces  groupes 
est  séparé  par  des  calcaires  qui  ont  pris  un  très  grand  dé- 
veloppement,  tel  que  le  calcaire  du  Gastlosen  et  du»' 
Spielgarten,  le  calcaire  compacte  ou  marneux  ammoni~ 
tifère  du  Stockhorn,  celui  de  Châtel-Saint-Denis,  les 
couches  calcaires  puissantes  à  Diceràs  ou  à  Nummu- 
lites, etc.,  du  Sentis,  et  on  aura  une  idée  de  la  nature 
complexe  de  notre  grand  système  (  i  ). 
.  De  plus ,  dans  Ces  dernières  années ,  on  a  découvert 
dans  les  Alpes  d'Autriche,'  duSalzbourget  duTyrol,  des? 
dépôts  arénacéo-marneux  très  riches  en  fossiles.  Ils  sont 
placés  çà  et  là  distinctement  et  en  stratification  discor- 
dante sur  le  calcaire  jurassique  des  Alpes ,  dont  ils  sont 
séparés  par  d'énormes  bancs  de  calcaire  a  Hippurites  et 
d'agglomérats  calcaires. 

Des  grès  marneux  micacés  plus  ou  moins  compactes,  des 
marnes  schisteuses  arénacéesou  pures,  grises  ou  bigarrées, 
et  quelques  calcaires  marneux  endurcis  forment  ce  sin- 
gulier terrain,  qui  offre  des'  impressions  de  végétaux  ter- 
restres et  une  foule  de  pétrifications  calcaires  à  aspect 
tertiaire,  mais  rarement  de  genres  seulement  secondaires 
(Inocérame,  Nérinée,  etc.)  (2). 

-  '  -  »' 

(i)    Voyez    Géologie .  der  westliclien  Schweizer-Mpefi  5  pa 
M.  Stoder.  Leipzig,  1834,  in-8°,  à  cart.  et  pi. 
(a)  Voyez  le  Mémoire  de  MM.  Mûrchtson  et  Sedgwick  (Trans; 


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Xwfitëttfetct.les  roches.'  rattachent  à  ces  dépôt*  ,*i|iG 
4e  Gqwu  vies  parties  supérieures  du  système  crétacéult* 
S.4X  de  la  France ,  de  Dignes,  etc.. 
r  11  y  a  ceria  mènent  un  ordre  général  à  recoimttîtWP 
dans  tontes  ces  subdivisions  du  système  crétacé,  nt£& 
dàs  qu'on  voudra  descendre  dans  les  détails,  ont  Jte 
pourraiplasféiaWu*  de  concordance,  parce  que,  medgat) 
1^,  grandeur  des  dépôts  y  le  système  crétacé  de  TEtirojar 
inéridiouale  est  tout  aussi  capricieux  a  Cet  égard  que  te* 
grès  vert  du  N.-O.  de  l'Europe.  Ge  sont ,  en  un  mety 
des  séries  deeeochds  acénabées  ou  calcaires  qui  soutenu 
chevêirées  entre  eUes  sousla  forme  d'amande»,*  de  w«- 
nière  qu'elles  ne  Représentent  pas  touteUesimes  sur  tas* 
antres,  mail  biert  plutôt  à  côté  les  unes  des  autres;  Les; 
schistes  marneux  à  Fucoïdes,  les  calcaire»  arénacés*  etc., 
enveloppent  le  tout,  tandis  que  certains  systèmes ,  flrir 
que  celui  à  ftu&stes ,  oelutà-ïïwnmulite* ,  celui  de  fib- 
sau,  etc.,  observent  paat-êrre  une  position  ëètem* 
minée. 

&tra$îfw4ti&i.  Tout  le  système  crétacé  de  l'Europe' 
méridionale  est  bouleversé  et  redressé ,  quoiqu'on  «k 
rencontre  encore  des  parties  presque  horizontales  e» 
légèrement  ondulées ,  comme  par  exemple  entre  Pem* 
$£o  et  Foligno.  Les  •  ondulations  en  grand  des  couches 
sont  souvent  très  visibles,  aussi  bien  •  que  knr  postftw* 
dans  des  bassins,  comme  je  l'ai  démontré  pour  le* 
Carpathes  et  certains  points  des  Alpes  (Jour,  de  Gévt.j 
vol.  i).  • 

Si  dans  les  Apennins  et  les  Carpathes ,  les  couché»  «fit 
surtout  éprouvé  de  grands  plissements  j  dans  les  Àrpes 


vf  the  geol.  Soc.  ofLondon.  N.  S.,, vol*  3,  partie  a),  «t  au*  JAfo* 
géol.  etpaléontfy  vol,  i,  pu  i$5i 


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FDBtfATïCm   CRETACEE.  55 

etîlev Pyrénées,  il  s'est  joint  bien  plus  fréquemment  à 
ces  accidents  de  grandes  failles,  ainsi  que  d'énorme*    v 
soulèvements  et  abaissements. 

Comme  le  système  jurassique  des  bords  de  la  Médi- 
terrannée,  les  terrains  crétacés  dont  je  viens  d'ébaucher 
les  caractères ,  forment  dans  ces  contrées  des  montagnes, 
trèl  arides  et  fendillées.  Les  eaux  ne  peuvent  s'y  arrê- 
ter, elles  s'y  infiltrent  et  s'engouffrent  pour  alimentée 
dfes  lacs  souterrains  et  ressortir  çà  et  la  en  torrents  oa 
rivières.  C'est  le  pays  des  entonnoirs ,  des  dolines  ;  des 
Catuvoikrtms ,  des  rivières  se  terminant  dans  des  ca- 
verne*,  etc. 

Bùnerboréaèb  âe  f£arope  et  He  t Amérique  septentrionale. 

Legrattpetrrétacé  de  la  partie  boréale  de  l'Europe  et  de 
Fftiftérique  septentrionale,  se  laisse  très  bien  diviser  ea 
grès  mrl  et  craie,  et  ce  grès  vert,  à  son  tour,  en  grès 
ferrugineux  et.  vert,  et  la  craie  en  calcaire  crayeux  su- 
périeur on  co^uiltier(Maestricht),  en  craie  terreuse  ordi- 
naire, et  en  craie  marneuse  compacte  ou  inférieure.  Une 
craie  verte  on  chloritée,  à  particules  vertes  (Glauconie), 
lie  la  craie  au  grès  vert ,  tandis  que  celui-ci  se  subdivise 
en  roches  arénacées  et  roches  argileuses  ou  marneuses. 

Bes  dépôts  Jluviatiles  ou  de  delta  ont  trouvé  un 
moyen  de  s'intercalfer  ça  et  là  dans  le  dépôt  du  grès 
vert,  de  1S  sont  proyenues  ces  séries  de  roches  si  cu- 
rieuses deTilgatej  ces  roefics  coquillières  de  Purbeck  et 
d'Àsburoham;  ces  argiles  wealdéennes  avec  dés  lumar 
chelles  à  grosses  Paludin es  (Sussex,  Wiltshire,  île  de 
Sky,  ete.) ,  ces  calcaires  à  Çypris  fiaba,  etc.;  ces  grès 
maraefat  4  restes  de  reptiles  et  de  pkntes  terrestres 
(Hastings ,  etc.  );  ce,  grès  vert  coquillier;  ce  GaultovL 
ces  marnes  à  Fucoïdcs ;  etc. 


ized-By  GoOgle 


56  FORMATION   CRETACEE. 

-  Les  géologues  anglais  se  sont  donné  beaucoup  de 
peine  pour  reconnaître  un  ordre  déterminé  dans  tous  ces 
accidents ,  qui  out  bien  plus  Pair  d'enchevêtrements  d'a- 
mas que  de  sériés  continues  de  couches ,  et  qui  diffèrent 
d'un  pays  à  un  autre  (i).  « 

Dans  la  partie  septentrionale  des  iles  de  la  Bretagne , 
la  craie,  comme  les  dépôts  jurassiques,  présentent  quel* 
ques  différences  de  nature ,  de  composition,  de  du-. 
reté,  etc.,  lorsqu'on  la  compare  à  la  craie  des  bords  de 
la  Manche. 

Les  autres  roches  subordonnées  dtf  système  crétacé 
septentrional  sont  :  i°  quelques  grès  très  compactes 
bons  pour  les  pavés  ;  $°  quelques,  lignites  rarement  à  ré- 
sine fossile  (île  d'Àix ,  Obora ,  en  Moravie)  ;  3°  des  lits , 
des  plaquettes,  des  rognons,  ou  filons  de  silex  corné; 
4*  des  calcaires  crétacés  bréchoïdes,  quelquefois  silicifiés 
et  à  baryte  (Bude);  5°  des  dépôts  de  fer  hydraté,  eu 
partie  oolitique  (  Moravie  )  ou  des  minerais  de  fer  ea 
grains.  Ce  dernier  accident  est  évidemment  un  produit 
des  sources  minérales  acidulés ,  qui  se  sont  /ait  jour  à 
cette  époque.  Aussi  ne  doit-on  pas  être  étonné  d'eu 
trouver  surtout  à  la  surface  des  plateaux  jurassiques  de 
l'Europe  méridionale. 

De  semblables  dépôts  ayant  eu  lieu  dans  l'époque  al- 
luviale, il  faut  tâcher  de  se  guider  d'après  la  position , 
et  surtout  d'après  les  fossiles }  or,  il  y  a  des  amas  ferri- 
fères  qui  offrent  des  pétrifications  crétacées  non  roulées, 
et  même  des  silex  non  arrondis  et  pleins  de  pétrifica* 


(i)  Voyez  Th*  fossdi ïof  South  Downs,  par  M.  Mantell,  i8»s, 
iû-4°  *  pl«  Ittuâtrat.  ofthe  geoiogy  ofSussex,  par  le  même,  18*7, 
in-4*  à  pi. ,  et  Geology  ofthcS,E.  ofEngland ,  par  le  même, 
i835,  in-8°  è  pi.  Mém.  de  M.  Fiiton  {Ann.  ofPhil. ,  N.  S.  roi, 


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FORMATION    CRETACEE.  ST 

tiens  microscopiques  et  de  coquillages,  comme  à  Han- 
dera, dans  le  pays  de  Bade,  la  Haute-Saône,  etc.  (i). 

Dans  les  dépôts  de  fer  hydraté  alluvial ,  il  y  a  des  si* 
lex  et  des  fossiles  jurassiques  et  crétacés  roulés,  ainsi  que, 
pins  rarement ,  des  ossements  de  grands  mammifères 
terrestres. 

Qu&nt  à  là  craie  tout  à  fait  supérieure,  c'est  surtout 
une  roche  fragmentaire,  un  agrégat  de  débris  de  coquiK 
lages  et  de  polypiers.  On  la  connaissait  depuis  long- 
temps à  Maëstrïcht,  à  Valognes,  dans  les  îles JDtmoises  (2), 
etenScamc,  ce  n'est  que  récemment  qu'on  l'a  retrouvé 
ailleurs ,  autour  de  Paris,  en  Bohème  (  Koltn  ),  à  Go- 
saa ,  etc. 

Fossiles.  Les  pétrifications  crayeuses  sont  très  sou- 
vent siliceuses  et  sont  très  variées,,  si  du  moins  on  tient 
compte  de  tant  de  corps  zoophytaires  changés  en  silex. 
Les  fossiles  de  la  craie  supérieure  offrent  des  types  ter- 
tiaires. Dans  la  craie  moyenne,  les  univalves  sont  assez 
rares ,  néanmoins  on  en  a  trouvé  çà  et  là ,  témoins  cer- 
tains Trochus  (  F.  Basteroti),  la  Voluta  muricina^  dé- 
couverte par  M.  Drouet ,  &  Ghalons  sur  Maràe,  etc. 

La  craie  de  l'Amérique  septentrionale  présente  quel- 
ques espèces  identiques  avec  celles  du  système  crétacé 
d'Europe,  conime  X&Gryphea  columba ,  les  Bélemnites 


1»  p.  i36  et,  et  vol.  8 ,  p.  Ô7,  365  et  458),  et  son  Sketch  of  the 
viçiniiy  ofHastings.  Londres,  i833 ,  io-S°. 

(1)  Voyez  le*  Mémoires  de  MM.  Walchner  (Mém.  de  la  Soc. 
dhisL  mtf.9  de  Strasbourg.,  vol.  1,  C.  p.  3a,  È.  p.  1,  et.  Thirria, 
(Bull,  delà  Soc.  géol.  de  France,  vol.  6,  p.  3*).  Ma  Note  (7.  de 
GéoL,  vol.  III,  p«  107). 

(?)  Voyez  Mem.  de  M.  Forchhammer  (Edinb.  J.  ofsc,  juill. 
i&*8,  p.  05,  et  Zeitch.f.  Min, ,  p.  1 90}, 

3. 


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3B  ML  YftlTftltltC» 

compressas  et  le  Pecten  qturiqifecostoiiiS.  Le  grès  vett 
y  forme  une  immense  zone  de  plus  de  600  lieoes  êfr 
longueur ,  depuis  l'état  de  Jersey ,  a>  travei*  la  Géorgie 
et  l'Alabama,  jusque»  dans  le  Missouri* 

Quant  aux  végétaux ,  on  trouve  surtout  daartegiAfc- 
vert ,  des  plantes  terrestres,  des  bois  dicotylédons  peMfe 
de  tarets  et  des  Fucoïdes ,  à  L'île  d'Afe;  ces  devmers 
y  forment  même  des  tourbes  marines  à  résine,  fossile» 

Stratification.  Les  couches  crétacées  sont  horizontale* 
ou  très  peu  inclinées,  et  les  redressements  n'y  existent 
que  sur  certaines  lignes -,  ainsi  on  en  connaît  dans  PU* 
de  "Wight,  ea  Westpkalie,  etc.  La  craie  de  cerUane» 
contrées,  comme  celle  de  l'Artois,  est  traversée  de 
beaucoup  de  fentes  quelquefois  aqnifères. 

La  craie  des  plaines  est  un  dépôt  de  particules  très 
atténuées^  c'est  un  véritable  limon  qufrpeut  provenir 
autant  de  sources  minérales  que  de  débris  de  moUosqma 
€t  surtout  de  zoophytes.  Néanmoins,  la  craie  est  quel* 
quefois  fort  endurcie ,  et  alors  ce  n'est  plus  qnHrn  cal* 
calcaire  compacte,  du  reste,  la  craie  terreuse  même  offre 
<les  petits  fiions  plus  fortement  cimentés  que  le  reste  4e 
la  roche,  ce  qu'on  découvre  en  la  frottant  avec  urie 
brosse. 

CHAPITRE  IIL 

Sol  tertwr*, 

La  position .  la  composition  et  le  développement  des 
dépôts  tertiaires  sont  très  variables ,  et  leur  recouvre- 
•  nient  par  des  alluvions  est  fréquent*  Leur  superposition 
sur  la  craie  est  le  cas  exceptionnel;  le  plus  souvent  ils 
s'étendent  sur  tout  espèce  de  terrain  en  remplissant  ou» 
bordant  des  vallées  et  des  bassins ,  ou  en  formant  des 
crêtes  au  pied  des  chaînes. 


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FOTWjiTItlT*  ÎERTîAIftE    I  NT  £  MEURE.  39 

Dans  certaines  contrées,  des  dépôts  lacustres  s'inter- 
calîent  dans  le  sol  tertiaire,  tandis  qu'ailleurs  une  partie 
«tes  couches  tertiaires  est  un  sédiment  d'eau  douce  ou  un 
charriage  fluviaiile.  Le  sol  tertiaire  indique  qu'il  y  atfait 
lôrs* de  cette  époque,  non  seulement  de  nombreux  et 
grands  lacs  d'eau  douce,  mais  encore  que  la  disposition 
relative  des  eaux  et  des  continents  favorisait  la  formation 
et  Ta  destruction  de  lagunes  aussi  bien  que  celle  de 
granxîs  deltas  de  rivières. 

'  Chaque  bassin  tertiaire  a  sa  succession  de  couches ,  de 
manière  qu'il  est  impossible  d'établir  entre  leurs  masses 
une  correspondance  autre  qu'une  concordance  générale. 
C«t  une  conséquence  nécessaire  de  la  formation  de  ces 
dépôts  dans  des  golfes,  des  baies  ou  des  cavités  plus  ou 
moins  bien,  séparées.  Le  grès  et  la  craie  présentent  déjà 
beaucoup  de  ces  anomalies  ;  il  est  tout  naturel  d'en  trou- 
ver déplus  grandes  dans  les  sédiments  plus  récents. 

Comme  dans  les  autres  formations,  il  y  a  des  terrains 
tertiaires  très  élevas,  soit  naturellement,  soit  par  soulè- 
vement, tandis  qu'il  y  en  a  d'autres  qui  sont  au  niveau 
des  mers,  ou  même  au-dessous  de  ces  dernières,  circons- 
tance remarquable,  surtout  pour  des  couches  à  coquil- 
lages lacustres  (Cette). 

Certains  dépôts  tertiaires  ont  été  formés  sur  des  riva- 
ges, d'autres  sgus  des  mers  assez  profondes,  d'autres  en- 
coresous  les  eaux  de  lagunes  ou  même  de  lacs  d'eau  douce. 

Le  sol  tertiaire  se  divise  assez  mal  en  terrain  inférieur 
et  supérieur,  parce.que  la  liaison  par  alternance  est  plus 
forte  dans  ce  sol  que  dans  les  précédents.  Il  faut  donc 
recourir  à  des  divisions  établies  sur  des  accidents  locaux 
da  bouleversements  et  même  prendre  en  considération 
Ufrdbservatieas  des  zoologistes;  or  aucune  formation  ne 
se-ptéte  mieux  à  leur  étude  que  les  couches  tertiaires ,  le 
plus  souvent  pétries  de  coquillages  calcinés. 


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60  FORMATION  TEETIAIW   INFREI«ff*B. 

Une  donnée  précieuse,  fournie  par  la  paléontologie  et 
retrouvée  même  dans  des  dépôts  plus  anciens  (St.-Mi- 
hiel  ),  ce  sont  les  perforations  que  les  îithodomes  ont 
laissées  sur  les  rochers  sous-marins  qui  bordaient  les  bas- 
sins ou  sur  la  surface  des  couches  calcaires  tertiaires  elles- 
niérnes* 

Dans  le  premier  cas ,  ces  lignes  de  trous  donnent  une 
idée  de  la  profondeur  des  mers  $  on  en  trouve  de  bons 
exemples  dans  le  bassin  de  Vienne  en  Autriche,  etc.  Le 
second  cas  nous  apprend  qu'il  s'est  écoulé  un  temps  assez 
considérable  entre  la  formation  du  calcaire  perforé  et 
les  couches  qui  le  recouvrent.  Ainsi  ont  été  perforés  le 
calcaire  grossier  du  Yalmondois,  et  un  banc  de  calcaire 
d'eau  douce  intercallé  dans  le  falun  marin  de  Saucats , 
près  de  Bordeaux,  etc.  (i). 

Quelquefois  les  couches  tertiaires,  surtout  supérieures,  : 
présentent  des  fossiles  arrachés  à  d'autres  terrains,  comme 
aux  sols  primaire  et  secondaire ,  et  môme  aux  calcaires 
tertiaires  inférieurs  (Westphalie).  C'est  un  accidentqu'il 
faut  se  rappeler  pour  ne  pas  être  amené  à  de  fausses  dé* 
•ductions  ;  il  est  même  probable  qu'il  se  présente  aussi 
«dans  le  sol  secondaire. 

-.§  I.  Formation  tertiaire  inférieure  on  parisienne. 

Composition.  ,Cc  terrain  est  composé  principalement 
de  calcaires,  d'argile,  de  gypse  et  de  peu  déroches  aréna- 


(i)  Comparez  à  cet  égard  ce  que  dit  M.  Dufrenoy  {Annal,  des 
Min  ,  N.  S.,  vol.  7,livr.  a,  p.  34o),  avec  la  Notice  contradictoire 
de  M.  Guilland  (Bull,  d'hist.  ndt.  de  la  Soc.'Linn.  de  Bordeaux, 
vol.  i,p.  s 33  et  i43,  ttBull.  unw.  des  Se.  nul.,  vol.  x6,  p.  181)9* 
et  mon  Mcm.  (Ann.  des  Se.  nat. ,  vol.  4*  P*  ï4°)«  Le$  observa- 
teurs  futurs  «jtécideront  qai  de  nous  a  raison. 


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F#ftXATf*N  TKETIAIM  IftràftUEIfnB.  61 

cées.  Dans  les  bassins  de  Lombes  ai  de  Vile  de  JVight, 
ce  terrain  comprend  surtout  des  argiles  et  des  sables  avec 
quelques  grès  et  des  masses  de  poudingue  siliceux  placés 
sur  la  craie;  çà  et  là  il  y  a  un  peu  de  lignite  et  de  sélé- 
nite  ou  de  gypse  fibreux. 

Une  autre  succession  de  couches,  se  rencontre  dans  le 
bassin  du  nord  de  la  France  qui  s'étendait  de  la  Belgique 
jusques  vers  les  montagnes  de  la  Manche  (  Valognes)  (  i) 
et  de  la  Bretagne  (Mans),  et  se  rattachait  directement  avec 
celui  du  sud-ouest  de  ce  royaume.  Ce  sont  surtout  des  cal- 
caires grossiers  et  eoquilliirs  (Cérithes,  Biloculines,  Trilo- 
culines  et  QuinquéIoculines,etc.)qni  y  dominent.  Ces  ro- 
ches, de  divers  degrés  de  compacité  et  quelquefois  même 
encore  sableuses  (Grignon,  Vivray),  alternent  inférieu- 
remenl  avec  plus  ou  moins  de  couches  arénacées,  et  ren-  . 
ferment  çà  et  là  des  particules  verte*;  de  là  leur  est  venu  le 
nom  peut-être  impropre  de  calcaire  etdesablechlorité. 

Bans  certains  lieux ,  des  Numniulites  se  rencontrent 
dans  ces  dernières  couches  (Gisors).  De  plus,  ces  cal- 
caires renferment  i°  quelques  couches  degrés  ou  même* 
des  agglomérats  tels  que  le  grès  de  Meulan,  de  Beau- 
champ;  ce  dernier  offre  un  mélange  de  coquilles  mari- 
nes, de  Cyclostomes,  etc.  j  a°  il  y  a  aussi  des  argiles 
quelquefois  à  lignite,  avec  des  mélanges  plus  ou  moin* 
évidents  de  coquilles  marines  et  d'eau  douce  (Planorbe, 
Lymnée,  M élanopside ,  etc.  ) ,  des  Coprolites,  des  osse- 
ments de  mammifères ,  etc.  Dans  les  environs  immédiats 
de  Paris,  etçàet  là  ailleurs,  la  grande  masse  du  calcai- 
re est  séparée  de  la  craie  par  une  de  ces  couches  d'ar- 
gile, qui  est  accidentellement  plus  ou  moinsplastique  et 
bigarrée. 

«^—  I  I  !«■  I         I      II  I— — ^«  I        !  I  ■— 

(i)  Voye*  Mém,  de  la  Soc.  Whist,  nal.  de  Paris ,  vol.  a ,  p.  1 76 
et  397. 


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0St      Fttiunmtm  imnjutt  iftrfftirtntr. 

Les  plus  grands  cMjpftts  #argile  à  lignite,  et  quelque- 
fois à  pyrites,  sucera  et  alumine  hydratée  paraissent  se 
rencontrer  dans  le  Soîssonnais  ;  Bs  y  sont  à  plusieurs  ni* 
veaux  comme  autour  de  Paris ,  et  surtout  entré  les  ccftx- 
cheslrès  chlor  itées  et  les  masses  tout-à-fait  supérieures  £i). 
Quelques  coquillages  «iïicetrx  les  accompagnent.  D'au- 
tres fois ,  ces  masses  fluviatttes  se  sont  arrêtées  sur  le  bord 
des  anciens  rivages  et  n'alternent  pas  avec  le  calcaire* 
grossier.  C'est  le  cas  du  lignite  d'Épemay ,  accompagné' 
de  calcaire  marneux  à  aspect  d'eau  douce. 

Le  bassin  proprement  parisien  présente  encore  l'ano- 
malie d'offrir  dans  sa  partie  méridionale  et  orientale ,  au 
lieu  de  calcaire  marin ,  un  dépôt  de  calcaire  siliceux  plus 
ou  moins  à  tubulures,  et  très  pauvre  en  coquilles  d'eau 
douce j  tandis  que  surle  cours  de  la  Marne  el  de  la  Seine  à 
Paris,  il  s'est  déposé  de£rands  amas  de  gypse  calcarifère  et 
de  marnes  argileuses  oit-calcaires  avec  quelques  silex  (Mê- 
nilitef  Quarz  nectîque)  ou  de  la  Calcédoine  grossière  avec 
des  baucs  de  sulfate  de  Strontiane,  deMagnésite  (Cou- 
Jommrere) ,  des  couches  pétries  de  Paludines,  de  Cycltfs- 
tomes  (C.  Mumia)  ou  à  mélanges  de  coquilles  marines  et 
d'eau  douce.  Or  le  dépôt  gypseux  donnant  lieu  à  des 
buttes  ou  des  collines  s'enchevêtre  aussi  bien  avec' les 
calcaires  marins  qu'avec  les  calcaires  siliceux. 

Il  est  positif  qu'une  partie  de  ces  derniers  recouvre  les 
marnes  gypsiftres,  tandis  que  le  calcaire  grossier  devient 
lui-même  insensiblement  dans  sa  partie  supérieure,  une 
espèce  de  calcaire  plus  ou  moins  siliciftê.  Plus  haut  vien- 
nent ensuite  des  argiles  marneuses ,  souvent  à  bancs 
d'Huîtres ,  des  calcaires  marneux  et  des  grès. 


(i)  Voyez  le  Mém.  de  M.  d'Arrfriac  (£«*/.  de  to  Sac.  géol  ée 
France^  vol.  6).  _  .  ,   . 


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v%9»!mxm  tEHTfAfira  m^nstrer.      09 

M.  ItaeroBf  parait  nvoir  démonfré  suffisamment  que , 
lo*s  de  l'époque  tertiaire  ancienne,  le  bassin  parisien 
étofe  au  nord  et  à  Pottest  on  golfe  marin ,  tandis  qu'à 
l'4K  et  au  sud-est ,  sW  eaux  étaient  en  grande  partie 
ctaoees  p&  suite  des  affluents  de*  rivières.  Les  eaux  de* 
cts~  dernières  «ut  «mené  tomes  les  matières  Tégétales, 
ainsi  q#e  les  carcasses  des  quadrupèdes  dont  les  osse- 
jj«tsnous  sont  oonaervés  dans  le  gypse.  Des  sources  mi- 
nérales auront  fourni  les  éléments  nécessaires  pour  la 
production  du  gypse,  de  la  stronttane  et  surtout  la  silice 
dh  calcaife  siliceux.  La  nature  chimique  de  ces  eaux  a 
dû  être  défavorable  à  la  vie  animale  ;  de  là  le  peu  de 
coquillages  d'eau  douce  des  dépôts  fluvîatiles  et  leur 
existence  seulement  momentanée  à  certains  instants  (0. 

Le*  terrain  de  Paris  se  termine  par  un  grand  dépôt  la- 
cnstre  de  sable ,  de  grès,  d'argile  et  de  meulière  avec  ou  • 
sans  coquilles  d'eau  douce  et  à  débris  de  Chctra}  denym- 
phacées  ,  etc.  Les  silex  n'y  sont  qu'eu  amas  plus  ou  moins 
étendus.  Enfin  il  y  a  aussi  du  calcaire  d'eau  douce  (Fon- 
tainebleau) qu'on  revoit  dans  les  bassins  d'Angleterre. 

Dâtfs  le  sud-est  du  bassin  parisien,  ce  dernier  calcaire 
d,eau  douce  n'est  séparé  quelquefois  que  par  une  petite 
épaisseur  de  couches  marines  d'avec  le  calcaire  siliceux, 
on  des  calcaires  fluviatHes ,  ses  congénères  j  on  comprend 
même  quMlpeut  y  avoir  ça  et  là  entre  ces  dernières  ro- 
ches superposition  presque  immédiate.  C'est  ce  qui  a 
dotmé  lieu  à  lé  controverse  sur  la  position  du  calcaire 
d'eau  doute  de  Château-Landon ,  controverse  qui  n'est 
qu'une  de» nombreuses  difficultés  présentées  par  un  en- 
chevêtrement de  couches  diverses,  tel  qu'est  constitué 
le  bassin  parisien. 


(»)  V*y»  Mém.âéla€vc.  $htet.  nat.  dcl>aris,  vol.  3. 

Digitized  by  VjOOQlC 


64  FORMATION  TEETIAlAE   lHFÊ*lE(rfctiE. 

Le  bassin  du  nord  de  la  France  se  liait  avec  celui  de 
1*  Belgique ,  de  Y  Allemagne  septentrionale,  de  la  Po- 
logne et  peut-être  même  avec  celui  de  Londres  ;  donc  il 
n'est  pas  étonnant  de  retrouver  dans  toutes  ces  contrées 
quelques  représentants  des  dépôts  français.  Ce  sont  en» 
core  surtout  des  sables ,  des  grès ,  des  calcaires  en  partie 
chlorités  et  coquilliers(Evetsen),  et  quelques  argile*  quel- 
quefois plastiques  (Lemgo).  De  plus,  la.mer  tertiaîrede 
l'Europe  septentrionale  était  plus  ou  moins  bien  en  corn* 
,  muni  cation  avec  de  petites  lagunes  telles  que  celles  qui 
couvraient  une  partie  de  la  Hesse  électorale,  de  la  Saxe 
prussienne ,  de  la  Bohême ,  etc. 

D'une  autre  part,  dans  le  sud-ouest  de  la  France,  il 
s'est  aussi  déposé,  à  cette  époque,  des  sables  et  des  cal- 
caires grossiers  coquilliers,  à  Miliolites,  Clavagellesjètç., 
avec  des  traces  de  lignites  (près  de  Dax,  Blaye);  mais 
je  n'y  connais  pas  de  calcaire  chlorité.  Ces  calcaires, 
quelquefois  avénacés^  alternent-  tous  à  leur  base  avec 
des  marnes  calcaires  et  des  argiles  qui  forment  des  am- 
enés puissantes,  comme  on  peut  le  voir  dans  les  puits 
établis  dans  l'entre  deux  mers  au  nord  de  Bordeaux» 

Sur  le  pied  des  Alpes  surtout  méridionales ,  comme 
dans  le  Vëronais  et  le  Ficentin,  ainsi  que  dans  le  Val 
di  Noto  et  à  Pachino  en  Sicile ,  il  s'est  formé,  durant  la 
même  période  un  vaste  dépôt  de  calcaire  a  Nummulites, 
qui  alterne  avec  des  couches  très  coquillières  et  des  agré- 
gats basaltiques,  en  partie  à  coquillages  marins,  et  qui 
comprend  dans  sesassises  supérieures  les  marnes  calcaréo* 
bitumineuses  et  feuilletées  de  Salcedo  et  de  Bolca,  lieux 
célèbres  par  leurs  poissons  et  leurs  plantes  marines  fossiles. 

Dans  le  centre  de  la  Carinihie  ,  comme  peut-être  ça 
et  là  sur  le  nord  des  Alpes ,  en  Italie  ,  en  Espagne  ,  des 
molasses  ou  des  agglomérats  quelquefois  coquilliers,  ont 
remplacé  les  calcaires  de  Paris  et  dikVicentin.  Il  n'est 


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FOEBÉATJOH  TSHTIAIEfe   HffBEIlVEE.  fft 

pas*établi  si  tous  ces  dépôts  sont  marins ,  du  s'il  n'y  en« 
pas  qui  sont  d'origine  surtout  fluviatile  ou  même  la- 
custre. m    •      , 

Enfin  ,  en  Grèce ,  la  première  époque  tertiaire  a  été 
marquée  par  des  dépôts  arénacés  très  grossiers. 

Fossiles.  D'après  M*  Deshayes  ,  on  a  déjà  déterminé 
i,4°°  espèces  de  coquilles  dans  ce  terrain,  savoir  :  à 
Iiondres,  ao5,  parmi  lesquelles  il  n'y  en  a  que  12  qui 
existent  encore;  à  Paris  >  1,072,  et  sur  ce  nombre  38 
seulement  sont  regardées  comme  analogues  à  des  espèces 
vivantes  réparties  à  toutes  les  latitudes ,  mais  cependant 
en  pins  grand  nombre  dans  les  régions  in  ter- tropical  es; 
<? est  donc  un  peu  moins  de  3  pour  cent.  Il  n'y  en  a  que. 
4*  qui  se  retrouvent  à  l'état  fossile  dans  des  groupes  plus 
récents.  Cette  époque  géologique  se  lié  aux  suivantes 
par  un  trentième  de  ces  espèces  et  s'en  sépare  par  les  29 
autres  trentièmes.  Les  zoophytes  n'ont  pas  été  examinés 
suffisamment  sous  les  mêmes  rapports. 

Quant  aux  poissons,  aux  reptiles  et  aux  mammifères,  oh 
n*a  encore  trouvé  dans  ce  terrain,  que  des  espèces  et  môme 
des  genres  éteints ,  et  il  arrive  même  que  ces  animaux 
ne  se  reproduisent  pas  la  plupart  dans  les  dépôts  supé- 
rieurs. H  est  tout  simple  qu'il  y  ait  plu*  d'ossements  dans 
les  masses  provenant  de  dépôts  fluviatiles  (gypse,  etc.) 
que  dans  les  couches  marines ,  ce  qui  est  aussi  le  cas  $ 
mais  néanmoins  il  s'en  trouve  partout ,  dès  que  les  cou- 
rants des  rivières  ont  pu  atteindre  les  points  où  se  for- 
maient des  sédiments. 

Stratification.  Le  terrain  tertiaire  inférieur  est  en  gé- 
néral horizontal  ou  peu  incliné  ,  comme  les  calcaires  de 
l'Esperon  ,  près  deDax ,  etc.  Dans  le  Vkcntin  et  la  Si- 
cile, il  y  a ,  çà  et  là ,  des  inclinaisons  assez  fortes  prove- 
nant de  bouleversement  volcan  iques.jLes  couches  de  l'île 
de Wight  offrent  aussi  un  exenple  de  redressement ,  mai» 


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€0        FORMATION   TERTIAIRE   SUPERIEURE. 

aucun  de  ces  effets  ne  parait  si  étendu -que  celui  qui  a 
renversé  les  poudingues  tertiaires  dans  le  nord  du  Pélo- 
ponèse. 

S  II.  Formation  Urti«frcso$éiea*«  au  «tbtqpcttftiae* 

Composition.  Le  terrain  tertiaire  supérieur  est  formé,, 
surtout  de  molasses ,  de  marnes  argileuses ,  de  sables  ,r 
d'agglomérats  et  de  calcaires;  mais. il  offre  de  grandes, 
diversités  dans  la  composition  et  surtout  dans  la  succes- 
sion des  masses. 

Ainsi,  en  Suisse,  en  Bavière,  en  A*  triche,  ça  ne  sont, 
guère  que  des  molasses  et  des  agglomérats  avec  dencouv 
ches  marno-argileuses.  En  Autriche,  en  Hongrie,  en, 
Italie,  en  Grèce,  en  Espagne,  à  Alger,  ce  sont  tantôt, 
des  molasses ,  tantôt  de  puissantes  couches  argileuses, 
surmontées  de  sables  avec  des  couches  calcaires ,,  etc. 

Une  autre  particularité  vient  compliquer  cette  dissent* 
Uance,  c'est  celle  résultant  de  ce  queles  dépôts  ont eulktt, 
les  uns  sous  les  eaux  douces ,  les  autres  sous  la  mer.  Oc 
MM.  Prévost  et  Desnoyers,  ont  bien  prouvé  que  le  bas* 
sin  parisien  n'était  plus  occupé  que  par  des  lagunes  ou 
des  eaux  douces ,  lorsqu'un  e.partie  des  dépôts  marins  de 
la  Touraine  et  de  la  Gironde ,  etc.  ,  a  été  formée  (i)*» 
LesfalunièresdeMantelan,  en  Touraine,  et  du  Blaisois^ 
recouyrent  du  calcaire  d'eau  douce ,  et  des  dépôts  sem- 
blables se  lient  à  des  couches  arénacées  en  Sologne,, 

l»es  bassins  d'Auvergne  s' étant  trouvé  séparés  de 
l'Qcéan  ,  n'ont  été  remplis,  que  de  dépôts  d'eau  douce. 
Le  bassin  de  la  Bohême  septentrionale  et  certains  bassins 


(0  Voyez  Mtfm.  *ur  Tienne  (7.  de  Phys,,  i  Sao  ),  Mém.  à*Ja 
Soc.  iVkUt.  nat  de  Paris,  vol.  4t  et  Ann.  des  Se.  mu%  vol.  iG  , 
1*  171  et  4o3» 


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TOTLWSTl&fit  TEjmAïMÏ   SUWBMPTTÎlE.  QT 

deTEspagne  centrale ,  paraissent  avoir  été  dans  le  même 
ca*. 

Avant  de  recevoir  les  sédiments  tertiaires  supérieur* 
marins  ,  le  bassin  du  sud-ouest  de  la  France  a  été  alter- 
nativement rempli  d'eau  douce,  ôfeau  saumâtre  et  d'eau 
sàîée.  Dans  le  Languedoc  et  la  Provence  ,  il  y  a  eu  aussi 
des  dépôts  de  lagunes  d'eau  douce  (Sommières,  Aht) 
qpi  ont  précédé  ou  commencé  la  formation  tertiaire  su- 
périeure. • 

tes  bassins  de  la  Suisse  et  du  Rhin  formaient  à  cette 
époque  de  castes  golfes ,  en  conséquence  ils  se  sont  corn- 
.blés  surtout  de  dépôts  fluviatiles ,  et  ce  n'est  que  plus 
tard  que  les  couches  y  ont  pu  receler  des  dépouilles  ma- 
rtaes. 

IVuneautrepaTt,  en  Autriche,  en  Hongrie,  en  Val- 
lâdhie,  enGalliciè,  en  Pologne,  dans  la  Russie  méri- 
dteoale,  en  Géorgie.,  en  Grèce,  dans  la  Cyrénaïque, 
la  Bégence  d'Alger ,  l'Espagne  méridfonale,  l'Italie ,  le 
littoral  de  la  Colombie,  etc. ,  la  formation  tertiaire  su- 
périeure a*  été  toute  marine,  ou  n'a  cessé  de  Fètre  que 
dans  ses  derniers  dépôts ,  lorsque  le  pays  s'est  prêté  à  la 
formation  des  lacs  d'eau  douce,  comme  en  Espagne ,  en 
Grèce,  en  Toscane ,  dans  certains  points  des  bassins  du 
Rhin ,  de  la  Bavière ,  de  l'Autriche  et  de  la  Hongrie» 
Cette  terminaison  est  toute  naturelle  et  analogue  à  ce* 
qu'on  observe  dans  les  bassins  du  nord-ouest  de  l'Europe. 

Néanmoins  dans  plusieurs  de  ces  bassins  on  trouve ,  à 
de  certains  horizons  ,  des.  coquilles  fluviatiles  et  même . 
terrestres,  mêlées  à  des  bancs  de  coquillages  marins ,  ce 
qtri  y  indique  soit  le  voisinage  des  continents,  soit  la 
tendance  des  eaux  à  se  dessaler.  C'est  un  accident  ana-_ 
logue  à  ces  Hélix  damnata  empâtés  dans  les  agglomé- 
rats basaltiques  du  calcaire  tertiaire  inférieur'  du  Vicen- 
tin  (Ronca,  monts  Bregonee).  '     " 

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§&  TEB*AIN   TfitlTÏMRE    MOYfiK. 

Ce  sont  ces  alternatives  de  couches  tantôt'  marines  ou 
d'eau  saumâtre ,  tantôt  fluviatiles  ou  d'eau  douce  ,  que 
quelques  géologues  et  zoologues  de  Paris  ont  appelé  le 
terrain  tertiaire  moyen  (i). 

Le  Piémont  me  semble  la  contrée  la  plus  favorable 
pour  saisir  les  rapports  de  ce  terrain  avec  les  terrains  in- 
férieur et  supérieur.  En  effet  les  molasses  de  Supergue 
et  les  agglomérats  de  Tortone ,  sont ,  par  leur  position 
autant  que  par  leurs  fossiles,  intermédiaires  entre  le  cal- 
caire tertiaire  inférieur  du  Vicentin  et  les  argiles  sub-  ' 
apennines  surmontés  dé  sables  et  de  calcaires.  Il  est 
probable  que  la  vallée  du  Pô  s'est  formée  en  partie  aux 
dépends  de  ce  dépôt  le  plus  inférieur  de  ma  formation 
tertiaire  supérieure.  Or,  dans  ce  cas ,  il  n'y  a  pas  trace 
<fe  dépôts  d'eau  douce  ;  et ,  je  le  demande ,  peut-on 
réellement  établir  une  formation  pour  les  assises,  qui 
Kçnt  le  sol  tertiaire  du  Vicentin  à  celui  dos  collines  sub- 
apennines.  Je  ne  crois  pas  que  ce  soit  faisable  en  bonne 
géologie ,  et  qu'on  retomberait  dans  l'erreur  de  confon- 
dre un  dépôt ,  ou  si  on  veut  même  un  terrain ,  avec  une 
formation.  De  cette  manière  ,  le  dépôt  local  de  Bolca  ,  ; 
<;elui  de  Ronca,  les  argiles  gypsifères  de  Volterre,  le 
poudingue  d'Aix,  etc. ,  seraient  chacun  des  formations, 
c'est-à-dire  un  assemblage  de  dépôts  divers  produits 
pendant  un  laps  très  considérable  de  temps,  ce  qui  n'est 
pas  la  réalité. 

Quand  on  avance  que  le  bassin  parisien  ne  présente  ' 
pas  de  terrain  tertiaire  moyen,  il  faut  bien  s'entendre* 
En  effet  supposons  que  des    dépôts  abondants  aient 
lieu  dans  la  Méditerranée,  et  que  l'Adriatique  s'en 


{ i  )  M.  Lyell  distingue  les  trois  étages  tertiaires  par  les  épUHètès 
de  Eôcènc,  de  Miocène  et  de  Pliocène. 


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«MAIN  *Ê&TlÀÏi\Ë   MOVE*.  ^      <fe 

trouve  comblée;  une  fois  devenue  continent  ou  cou- 
verte de  lacs  d'eau  douce,  les  sédiments  marins  coa» 
tinuant  to«jours,  il  est  clair  qu'il  ne  s'en  formerait  plus 
dans  l'Adriatique;  or  cela,  ne  donnerait  que  le  droit  de 
dire  qu'il  ne  s'en  produit  plus  dans  un  golfe  de  la  Médi- 
terranée. H  en  a  été  de  même  dansleN.-O.  de  l'Europe; 
car  les  environs  de  Paris  n'occupent  que  la  place  d'un 
golfe,  on.  d'une  très  petite  partie  d'un  immense  bassin. 
Renfermée  entre  des  plateaux  et  des  falaises  crétacées, 
cette  cavité  particulière  s'est  comblée ,  ce  qui  y  a  fait  ces- 
ser à  une  certaine  époque  la1  formation  des  sédiments  ma- 
rins, qui  ontcontinué  de  se  produire  dans  les  autres  por- 
tions du  bassin,  parties  au  milieu  desquelles  coulent  main- 
tenant d'un  côté  la  Loire,  la  Dordogne,  la  Garonne, 
TAdour,  FHérault,  le  Rhône,  etc.,  de  l'autre  l'Escaut, 
l'Elbe  ,1a  Vistule ,  le  Dniester ,  etc. 

11  y  a  aussi  des  contrées. où  il  ne  s'est  déposé  que  dû 
grès  vert  sans  craie,  et  non  loin  de  là  ,  les  deux  dépôt» 
se  trouvent  réunis ,  néanmoins  on  ne  distingue  pas  les  » 
deux  localités  sous  le  nom  de  bassins  particuliers.  Dans  ^ 
le  bassin  parisien  cette  particularité  a  produit  dans  les 
dépôts  une  inclinaison  générale  au  sud,  et  une  disposition 
par  étages  successifs ,  qui  sortent  au  jour  du  plus  ancien    * 
an  plus   nouveau  et  se  recouvrent ,   comme  l'a  dit 
M.  d'Omalius,  à  l'instar  des  tuiles  d'un  toit,  à  mesure 
qu'ils  s'avancent  du  nord  vers  le  midi. 

Les  dépôts  appelés  terrain  tertiaire  moyen ,  dans  lé 
bassin  de  la  Loire,  se  trouvent  dans  la  Tourraine  (Doué, 
St-Maure,  etc.),  et.  dans  un  bon  nombre  de  petites  cavités 
placées  à  différents  niveaux,  au  milieu  des  sols  secondaire 
(Dép.  de  la  Sarthe  et  de  la  Mayenne),  primaire  ou 
cristallin  de  la  Vendée,  ou  des  départements  de  la 
Loire  inférieure  et  de  I*Ile-et- Vilaine. 

Composition.  On  ne  peut  pas  établir  d'ordre  constant 


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Ae^uperpositiou  pour  les  roctws  çui  les  composent,  çp 
gui  dépend  de  leur  formation  locale,  accidentelle  et  .lit- 
tfc*:ale.  Ce  sont  des  argiles  marneuses  à  banxs.4'HuUres;, 
de*  sables  quajrzeux.,  et  des  galets  quelquefois  cimentés 
jar  de  la  chawc  carbonatée  et  (à  et  là,  à  caillou^  per- 
forés par  des  animaux  marins  j  des  fidum,  c'est-à-dife 
.îles  ainns  de  coquilles  .brisées,  mal  liées  ensemble  par  de£ 
particules  calcaires,  résultant  aussi  de  fragments  4e 
coquillages;  des  agrégats,  surtout  de  polypiers  faible^ 
meut  agglutinés ,  formés  dans  des  eau*  plus  tranquille^ 
«t  confondus  quelquefois  avec  des  calcaires  concrétion- 
nés;  des  calcaires  poreux  très  coquilliers,  à  qmeaj 
calcaire  ou  ferrugineux.  Ces  derniers  sont  quelquef ofc 
nommés  tufs,  dans  le  Cotentin.  On  y  observe  des  frag.- 
xnjants  de  bois,  provenant  des  sables  et  des  gr$s  parisiens*. 

Plus  au  sud  dans  la  France ,  les  bassins  d* 4<uve*giif: 
GL  du  Cantal  n'offrent  que  des  grès.plus  ou  moins  mar- 
aueux,  des  agglomérats,  desmarnesargileuses  ou  calcaireç, 
des  calcaires  d'eau  douce,  et  quelque  peu  de  lignite  et  ô*e 
£ypse(Puy,  en  Velay)  (i).  Ces  roches  enclavent  des  am?£ 
5e  tuf  basaltique ,  et  alternent  même  çà  et  là  avec.des 
agrégats  basaltiques  ou  feldspathiques. 

Des  coquillages  d'eau  douce  univalves  et  bivalves  ><s'y 
rayent  çà  et  là ,  des  Oypris  y  abondent  dans  les  marnes , 
comme  des  Indusiesdans  les  calcaires*  Quelques  poison* 
d'eau  douce  accompagnent  les  lignitos  (  Menât  ),  tandis 
qpie  beaucoup  d'ossements  de  mammifères  d'espèces 
différantes  de  celles  des  environs  de, Paris,  sont  emp4^ 


(i)  Vqycftla  Descript.  du  Vd*y%  parM„B^tr^n^.Roux,  1&4, 
fa-8»,  son  Mcj».  sur  Saint-Privat  »  1839,  et  JLçs  Mémoire  d? 
MM.  Hibbert  {Edinb,  J-  o/Sc  ,  18^9)  et  Bobcrt  (<<wuii.  4«  l* 
$qç*  <fo  Pu^  1839,  B-  W  et  385). 


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•     TfealUttS  TERTIAIRE   MOYEU.  Jl 

surtout  dans  les  calcaires  ou  des  graviers  recouverts  de 
roches  volcaniques, 

/Ea  liaison  du  bassin  de  Paris  et  d'Orléans ,  avec  ceux 
sur  le  cours  supérieur  de  la  Loire  et  de  P  Allier  ^s'établît 
au  moyen  des  calcaires  siliceux  et  d*eau  douce ,  au  sud 
de  la  Loire  (Sologne),  et  par  les  sables  et  les  agglomé- 
rats. D'un  autre  part,  une  liaison  bien  plus  intime  exis- 
tât entre  les  bassins  Paris  et  de  la  Loire ,  et  celui  du 
sud -ouest,  de  là  France,  comme  le  démontre  la  vue  de 
fat  carte  géologique  de  la  "France ,  puisque  les  sables 
tertiaires  des  plaines  stériles  de  la  Sologne,  passent  aux 
dépôts  d'argile  ferrugineuse  et  de  minerais  de  fer,  qui 
recouvrent  la  plupart  des  -plateaux  calcaires  du  Poitou 
«*'deH*Ângoumois.  Avant  la  formation  crétacé,  le  nord 
eHem&ouest  de  la  France  formaient  deux  vastes  golfes 
marins ,  peut-être  séparés  tout  à  fait  par  une  crête  pri- 
maire et  jurassique ,  tandis  qu'après  le  dépôt  crétacé, 
ces  deux  bassins  ont  été  en  communication  par  un  où 
plusieurs  canaux ,  placés  entre  les  terrains  anciens  de  la 
Vendée  et  du  Limousin,  espace  dont  le  remplissage  a 
commencé  par  les  dépôts  en  bateau  de  couches  liasiques 
et  jurassiques. 

Te  terrain  moyen  du  sud-ouest  de  laFrance  est  com- 
posé de  molasses  argileuses  en  partie  ossifères(  Paleothc- 
riùm  ,  Triohix  >  etc  ) ,  en  partie  à  coquilles  marines,  de 
marnes  plus  ou  moins  argileuses,  de  calcaire  d'eau  douce 
avec  ou  sans  coquilles,  de  faluns,  de  calcaire-moellon,  dé 
sables,  de  grès  et  d'argiles  sabloncuses  à  minerais  de  fer. 
Tes  calcaires  d'eau  douce  occupent  la  partie  montueuse 
4u  pays,  la  molasse  ossifere,  et  probablement  en  grande 
partie  un  dépôt  fluviatile  >  formules  collines  d'un  ordva 
inférieur ,  et  les  faluns  sont  presqu' uniquement  dans  les 
parties  basses ,  recouvertes  de  sables. 
Quant  à  la  molasse  coquilUère  marine,  ainsi  que  çei> 


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72  TOftftAlN   TERTIAIRE  MOYEN. 

tains  argiles  à  huîtres,  elle* ne  sont  qu'un  pc&  accident 
des  parties  supérieures  du  bassin  du  sud-ouest  de  la 
France,  et  ce  dépôt  est  bien  plus  développé  dans  le 
Languedoc  et  le  Aoussillon.  Ce»  dernières  couches  sont 
sur  le  haut  des  coteaux  ou  sur  ses  pentes  les  plus  éjevées. 

Enfin  les  argiles  sableuses  et  les  minerais  de  fer  cou* 
vrentles  coteaux  crayeux  du  Périgord,  de  la  Sainionge 
et  du  Quercy. 

Le  passage  du  calcaire  tertiaire  inférieur  au .  terrain 
moyen  a  lieu  au  moyen  de  marnes"  argileuses  pétâç* 
d'huîtres  i  puis  viennent  diverses  modifications  de  mo- 
lasses avec  des  calcaires  d'eau  douce  très  variéj»  (f-a 
ftéolle).  Suivant  les  localités  ces  dernières  forment  u« 
nombre  indéterminé  et  variable  d'amas  ellipsoïdes  ou 
de  bancs.  Ainsi  entre  Vîlleneuve-d'Àgenet  Libos  ils  sont 
nombreux  ,  tandis  que  dans  le  Pic  de  Bère ,  près. d'Ai- 
guillon ,  il  n'y  en  a  que  deux  ou  trois  (i).         >    .-.. 

Le  calcaire  d'eau  douce  présente  beaucoup  de  varié* 
tés ,  il  est  souvent  compacte  ou  concrétionné ,  et  sa 
masse  la  plus  supérieure  est  grise  ,  pleine  de  tubulures, 
de  coquillages ,  et  à  ossements  (Tortues,  etc.]-  Ce  dé- 
pôt comprend ,  çà  et  là,  des  calcaires  siliceux,  desmeu* 
lières ,  des  bois  siliceux  et  du  gypse  soit  compacte  (Beau* 
mont),  soit  sous  la  forme  de  sélénite  dans  les  marnes. 

Des  grès  et  des  argiles  se  trouvent  sur  les  alternats  de 
molasses  et  de  calcaire  d'eau  douce  ;  mais  il  arrive  aussi 
que  les  argiles  marneuses  à  grandes  huîtres  du  haut  des 
coteaux  alternent  avec  le  calcaire  coquillier  gris  de  fu- 
mée. Telle  est  du  moins  l'idée  que  j'en  ai  pris  à  moii 


(i)  Voyez/,  d.  géol.,  vol.  iâ  p.  307,  et  compares  Ann*  <$** 
Min.,  N.  S.,  vol.  7,  p,  309,  etc.,  Ann9  d.  Se.  nat1}  vol,  4  » 
p.  141*  etc.  '  ' 


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FORMATION   TERTIAIRE   SU*£*ISURE.  TV 

dernier  voyage ,  d'autres  observateurs  décideront  si  l'aU 
ternation  n'est  pas  une  fausse  apparence  produite  par 
l'application  en  stratification  discordante  d'amas  argileux 
contre  le  système  de  molasse  et  de  calcaire  d'eau  douce. 
D'une  autre  part ,  les  faluna  reposent  sur  le  calcaire  ter- 
tiaire inférieur  des  Landes,  et  ne  se  lient  que  parles  fos- 
siles avec  les  grèscoquilliers  de  la  rive  septentrionale  de 
la  Garonne. 

Enfin,  dans  le  sud-ouest  de  la  France*  il  y  a  un  grand 
dépôt  arénacé  composé  de  galets ,  de  sables  et  d'argiles 
grossières  et  sablonneuses,  çà  et  là  à  minerais  de  fer  hy- 
draté et  àtenzinite.  Ce  sont  les  sables  des  Landes,  qui 
ont  pour  représentants ,  dans  le  nord  de  la. France ,  des 
couches  d'argiles  et  de  cailloux  sur  des  petits  plateaux 
ou  des  sommités. 

Dans  le  bassin  du  Languedoc  ,  du  Roussilion  et  dé 
la  Provence ,  le  système  de  molasse  marneuse  et  de  cal- 
caire d'eau  douce  (Narbonne,  Sommières)  se  retrouve 
aussi,  maïs  les  gypses  y  sont  plus  abondants,  témoins 
ceux  de  Narbonne  ,  de  Sijean  et  d'Aix ,  et  ris  y  sont  as- 
sociés avec  du  soufre  (Malvesi),  des  lignite»  et  des  mar- 
nes à  impressions  d'insectes  et  de  poissons  (Armisan).  ., 

Dans  ces  contrées,  comme  en  général  dans  toute  la  zone 
méditerranéenne,  il  s'est  formé,  vers  cette  époque,  un 
nombre  assez  considérable  d'amas  de  lignite,  qui  se  sont 
quelquefois  disposes  isolément  sur.  des  terraiûs  secon- 
daires'(6ardanne ,  ètci):  Ces  dépots  remplacent  en  quel- 
que sorte ,  dans  cette  région ,  les  houillères  anciennes  de 
l'Europe  septentrionale. 

Une  autre  indication  du  charriage  fluviatile  qui  a  eu 
Ken  à  cette  époque ,  nous  e*t  donnée  par  des  masses  de 
poudingue  calcaire  plus  .ou  moins  fortement  cimenté 
(Narbonne,  brèche  du  Thoîonet ,  etc.).  Des  marnes 
rouges  ayant  quelque  ressemblance  minéralogique  ayee 
H.  4 

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fi  FMUfrBi^af  ÏB»TIAMLE   SUr&UEUftK. 

certaines  riches  de  kçupcr ,  »  font  partie   de  ce  ter- 
rain. 

Ia  plus  grande  paille  des  dépots  tertiaires  du  sol  mé- 
diterranéen français  est  formé  par  des  marnes  argileuses 
plus  ou  moins  sableuses  et  alternant  avec  des  grès  ou  des 
agglomérats  en  grande  partie  calcaires  et  des  calcaires 
grossiers  arénacés,  et  çà  et  là  avec  des  couches  cjp  cal- 
caire d'eau  douce  coquillier.        « 

Parmi  ces  derniers ,  il  y  en,  a  qui  sont  superficiels , 
comme  près  de  Montpellier ,  tandis  que  d'autres ,  près 
de  Peze&as  ,  paraissent  un  peu  plus  anciens  et  alternent 
quelquefois  avec  des  agrégats  basaltiques  ou  des  grès 
marins.  De  plus,  il  y  a  des  dépôts  sableux  quelquefois  à 
ossements  de  mammifères  (  i }.  f 

En  remontant  le  Rhône,  on  trouve  de  vastes  dépots  de 

edeairtft,  coqu%ie*fr  marias  (SaintrPaui-Troîs-Ghàteaux) 

de  g«ès  supérieur*  ainsi  que  de  sables^et  de  cailloux  4su*s 

le  fiaophiiié  et  la  Bresse.  À  ^onfesur-Planche ,  près  de 

Vesoul ,  il  y  a*un  dépôt  de  calcaire  d'eau  douce  à  soufre. 

Si  on  se  porte  en  Espagne,  oa  trouve,  sur  toute  sa 

côte  méditerranéenne ,  desanciens  golfes  ou  d'anciennes 

baies  remplies  de  dépôts  semblables'  surtout  à  ceux  du 

Languedoc,  savoir  t  des  argiles  wu-n^es ,  des  salues , 

des,  «ggfaméc**» ,  des  grès*  djveifs  calcaires  grossiers 

(Barcelone,  fttur/cie).  D'une  autre  rpart ,  si  les  couches 

tertiaires  sesQntdéposéesdanad^?  ^i^^  fermas  etpïus 

faim  de  la  Méditerranée,  elles-aontsuf  montées  souvent  <fe 

«sieaitrci  d'om  dmm#  parce 4jue  ces Jacs  se  sont  dessalés 

»r>  i  uiniL  ii  ij.  ii  i  .i     i.    i  ■  i  i  ,i  -  ii    ••'■>/■■!  é  4  *  ***£*'  j 

<&tol,  vol.  i),  la  Géologie  de  M,  >fita*ji  46$*^,*l*m}Mém~ 
{Encycl.  mctkod^  Géogr*  jpftjw,9'tt>Lr4)  rwai$<ri^i&u&4ftu 


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jRWmATiop»  mmiw  «upw*uh*       W 

avant  de  s'écouler.  Dans  ce  cas  se  sont  trouvés  les  battit^ 
de  Baza,  d'Àlabama ,  etc. 

Des  liguites,  du  gypse  en  niasse  ou  disséminé  dans  les 
marnes,  du  soufre  et  du  sel,  ainsi  que  des  sources  salées, 
se  rencontrent  dans  ces  terrains  d'Espagne  (i  ). 

En  Portugal,  on  retrouve  ça  et  là  le  même  terraû* 
subapennin  argileux  et  recouvert  par  des  sables  et  des 
Calcaires  coquiïliers,  comme  près  de  Lisbonne,  etc.  (a), 

En/fo£e,  les  deux  versants  des  Apennins  sont  bordés 
d'un  vaste  dépôt  de  marnes  argileuses ,  quelquefois  à 
bancs  d'huîtres ,  alternant  avec  des  sables  et  des  marnes 
sableuses ,  et  surmontées  de  sables,  en  partie  ossifères 
(val  d'Arno)  et  de  divers  calcaires  grossiers  coquillierA 
.  Dcgrands  amas  de  gypse  compacte  et  spathique  (Vol- 
terre),  des  lits  ou  rognons  de  soufre  et  un  peu  lignite  f 
se  rencontrent  dans  ce  terrain.  Le  gypse  spathique  al- 
terne quelquefois  avec  les  sables,  des  impressions  de 
jpoissons  et  d'insectes  et  plus  souvent  des  impressions  de 
feuilles  d'arbres  accompagnent  les  gypses  (Stradeila)  (3), 
Le  lignite  y  est  quelquefois  en  amas  isolés,  comme  à  Ca- 
d&ona ,  où  il  renferme  des  os  à' Anthracothenum  (4). 

Les  Apennins  présentent  encore  dans  le  Siennois  des 
dépots  de  calcaire  d'eau-doucc  et  de  marnes  à  coquil- 
lages lacustres,  tandis  que  dans  lé  pays  de  Naples ,  la 
Pouille  y  ainsi  qu'en  Sardaigne  et  en  Sicile,  on  retrouve 
de?  calcaires  grossiers,  des  sables  et  des  marnes  qui  ap» 


1    (t)  Yoyèzles  Mém.  de  MM.  Cook,  Leplay;  Gutierrez  (7.  de 

&9i.,^K>\.  *)i  râtfoift*f»(£Jto«  phiL  J.,  octobre  -  *&3o  y  janr. 

fft&fp  off.  |èî3r  p«  364,  Lond.  a.  J£din.9  phii.  mag.p  no   17,  p. 

Sy^J*  deOéol.,  vol.  a,  p.  3ao). 
(2)  Proceed.  ofthe  geol  Soc.  of  Ltndon,  n°  a6,  p.  394)- 
t3>  Voy,  Mém.  de  la  $oc<  geol.  de  France,  vol.,  1,  p.  129. 
(4)  Voyez  Bulletin  d*  la  même  Soc.,  vol.  6.  . 


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îè  fWlWfATION "flÛIÀItt!  SUPERIEURE. 

partiennent  à  Tétagc  moyen  des  terrains   tertiaires 

la  Sicile  est  renommée  depuis  long-temps  pour  ses 
amas  de  sel,  de  soufre  et  de  gypse,  dont  la  position 
exacte  est  aussi  difficile  à  déterminer  que  celle  de  beau- 
coup d'amas  semblables  ou  l'action  ignée  a  été  enjeu* 
Ils  sont  accompagués  quelquefois  de  calcaire  siliceux* 
Dans  cette  île ,  ainsi  qu'à  Malte  ,  on  trouve  de  vastes 
dépôts  des  calcaires  marins  coquilliers  lès  plus  récents 
parmi  les  produits  tertiaires  (*)• 

Les  dépôts  tertiaires  supérieurs  de  la  Grèce  et  de  là 
régence  et  Alger,  offrent  environ  la  même  constitution 
qu'en  Italie  et  en  Sicile.  Le  lignite  s'y  trouve  quelque*» 
fois  en  amas  isolés. 

En  Suisse  et  en  Bavière  >  les  molasses  inférieures  al- 
ternent avec  desmarnes  argileuses,  des  pou  dingues  et  des 
couches  de  calcaire  fluviatile  et  de  lignite  (Koepfnach)* 
Comme  dans  le  sud-ouest  de  la  France,  elles  ne  présen* 
tent  pas  de  coquillages  marins,  niais  bien  des  ossements 
de  mammifères ,  ce  qui  indique  son  origine  fluviatile. 

Sur  ces  molasses  sont  venues  se  placer  des  marnes  ar- 
gileuses, quelquefois  gypsifères,  des  molasses  ou  des 
grès  quelquefois  à  coquilles  marines  et  même  des  espèces 
de" calcaire  grossier  (2).  Dans  certaines  localités  il  y  a  eu 
de  petits  dépôts  partiels ,  tels  sont  ces  calcaires  d'eau 
douce,  en  partie  siliceux  (du  Locle),  cespoudingues  des 
bassins  du  Jura  suisse,  le  calcaire  marneux  d'Oeningen, 
si  riche  en  pétrifications,  les  calcaires  d'eau  douce  coquil- 
liers et  ossifères  des  bassins  de  Steinhçim,  du  Riessgau,  etcu 
•■>  '       •  »  m  1  it    11   1  1 r  .  1      1  j     \ , 

(1)  Yoyezîe  3«  vol.  des  Principes  de  géologie  de  ftf.  Ljell> 
les  Mém.  de  MM.  Hoffmann,  Philip  pi  {Jalwb.  f.  Min.),  Prévoit 
.(ifcfe'/w.  de  la  Soc.  gebl.  de  France,  vol   a),  etc. 

(2}  Voyet  Monographie  der  Molasse ,  par  M.  Slader,  Berne, 
i8a5,  îh-8*. 


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FftftXATlOK  TfftTlAfftE'  SUPHO**»*  *  IT 

•  Dans  les  partie»  supérieures  de  la  molasse ,  il  y  a  ci  et 
là  des  amas  de  bois  bitumineux ,  comme  à  Usoach ,  à 
Wotfsegg,  en  Haute-Autriche,  etc. 

La  position  de  certains  agglomérats  ou  Nageljhêk* 
redressés  (Rigi)  à  occupé  et  occupera  encore  longtemps 
les  géologues ,  dont  quelques-uns  ont  voulu  les  séparer 
des  molasses  pour  les  reporter  dans  les  dépôts  de  Gosan» 
Ija  superposition  de  ces  masses  sur  des  calcaires  secon- 
daires même  assez  récents  est  évidente,  mais  leur  liaison 
avec  les  molasses  n'est  fondée  que  sur  des  iacUnaisona 
semblables.  Ces  agrégats ,  surtout  rouges ,  n'offrent  ni 
dé  lignite  à  coquillages  d'eau  douce,  ni  d'ossements  on 
des  fossiles  marins  (i).  Certains  géologues  y  ont  voulu 
voir  des  amas  de  débris  produits  par  des  soulèvement^ 
survenus  dans  les  Alpes. 

-  Dans  le  bassin  du  Rhin,  entre  Bàle  et  Bingen,  il  s'est 
formé ,  à  l'époque  de  notre  terrain  tertiaire  supérieur, 
des  agglomérats  de  calcaire  fiuviatile  (Mayence)  et  ma- 
rin /des  sables ,  des  grès  et  des  marnes  avec  des  liguites 
et  de  la  poix.  Çà  et  là  des  dépôts  locaux  et  isolés  d'eau 
douce  sont  accompagnés  deligntte(Bouxweiler).  Ailleurs, 
comme  en  Wettéravic,  le  combustible  s'est  déposé  avec 
des  argiles. 

lies  molasses  de  la  Suisse  s'étendent  jusqu'en  Basse* 
Autriche,  et  y  offrent  à  peu  près  la  même  division  que 
dans  le  premier  pays;. mais  à  tienne  et  en  Hongrie^  les 
argiles  marneuses  bleues  les  remplacent  en  grande  partie, 
et  la  position  de  ces  bassins  y  a  favorisé  le  dépôt  de  vastes 
\  de  coquillages  marins. 


(i)  Voyes  les  Me  m.  de  MM.  Stader  Jahrb.  f.  Hin.  1034* 
p.  4°5.  etColegno  {Bull,  de  la  Soc.  géol.  de  France^  yol.  0; 
p.  m). 


tizedby  GoOgk 


91 

Sur  te  même  horizon  qu'en  France  et  en  ttatie,  il.  Y  a 
quelque*  dépôt*  de  lignite  accompagnés  de  calcaire  §o~ 
viatile  ou  de  mélange  de  coquilles  marines  et  dfrttt 
douce.  Rarement  ou  y  trouve  aussi  du  soufre  en  rognèns 
*vec  des  poissons  et  des  insectes  (Radeboy*  en  Croatie 
eu  de»  ossements  à'dnthtncotherium 'dans  le  lignite  (Sttj* 
m)  ,  comme  à  Cadibona,  en  Ligurie. 

Le  pattie  supérieure  du  système  y  est  composé  d'ai* 
teraats  de  sables,  de  galets,  d'agglomérats,  de  &kimv  de 
calcaires  grossiers,  de  calcaires  à  LenticitUnes ,  à  Poly- 
piers^ etc»  Quelques  amas  superficiels  de  calcaire  d'eau 
douce' se  voient  ça  etje. 

*  De  plus ,  il  y  a  quelques  petits  dépôts  locaux ,  comme 
Ifesmarz  réstnite  à  poissons  et  insecte*  de  Niceltscfcka,  e» 
Moravie ,  des  monts  Matra,  etc* 

D'une  antre  part,  en  Pologne  et  e»  GaUici*,  h  mo- 
l%m  et  l'argile  bleue  4e  me  formation  tertiaire  supé» 
^ieure,  enveloppe  de  grands  dépôts  de  sel  quelquefois  k 
coquilles  marines  (  Wieliczaa  f  etc.  )•  Au-dessus  de  ces 
masses  on  trouve  les  mêmes  alternatives  que  j'ai  signa* 
lée*  k  Vienne,  eu  Hongrie,  k  Bordeaux  et  en  Tpw> 
raMe  (i).  Plus  à  l'est,  ces  roches  formant  la  partie  supé- 
rieure des. plateaux  bas  de  la  Podolie ,  sont  encore  SU*, 
montées  de  quelques  couches  arénacées  et  coquillftres , 
qui  sont  exactement  le  pendant  des  roches  tertiaires 
les  plut  récentes  de  la  Sicile.  Ce  sont  ces  anciens  délais^ 
$és  de  le  mer  qui  s'étendent  au  loin  dan&Jes  steppes  de* 
l'Asie  russe. 

La  Géorgie  présente ,  soit  du  coté  de  la  mer  Noir$  M 
soit  du  côté  de  la  mer  Caspienne,  les  mêmes  dépôts  ter- 

.{*)  Vojts  le  Mémoire  de  MM.  Posée  (  J.  de  &ol.y  et*.,  lill 
{  Mtùmeir*  dt  U  $©c.  géol.  de  /fe/** ,  vol,  i,  et  le  mUn  (Jt  4$ 
Géoiog.,  vol.  i,  p.  337). 


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FORMATION  WltttAIBE   SUPERIEURE.  H 

ti&ires  que  la  Pologne,  la  Podolie,  la  Bessarafcfe  et  fa  Cri- 
mée (i). 

D'une  autre  part,  là  configuration  de  la  Géorgie  m- 
flembïânt  à  celle  de  l'Espagne  méridionale,  a  pn  se  pré» 
ter  à  la  formation  des  lignites,  qui  au  contraire  n'ont  pm 
se  produire  sur  le  vaste  littoral  de  la  Pologne  et  de  la 
Podolie,  tandis  qu'il  y  en  a  sur  le  pied  des  montagne» 
de  ta  Moldavie ,  de  la  Talachie  et  de  la  Turquie  d'Eu- 
rope. 

Enfin  dans  le  bassin  de  la  Bohême,  il  ne  s'est  formé 
que  des  lignites,  des  argiles  et  des  marnes  sans  coquille» 
marines.  Il  est  possible  que  ces  lignites,  comme  plusieurs 
Se  ceux  de  la  Saxe  (bassin  de  l'Unstrutt,  Halle)  et  de 
lal^estpnaîfe(DusodïIe  de  Bonn  et  Cologne)  (a),  soyent 
4e  l'époque  tertiaire  moyenne  ou  supérieure ,  du  moins 
ceux  qui  recèlent  des  ossements  sembleraient  l'indiquer. 
Dans  la  plaine  du  nord  de  l'Allemagne ,  on  trouve  *uv«- 
tout  des  dépôts  sableux  de  l'époque  tertiaire  supérieure^ 
sables  qui  sont  accompagnés  quelquefois  de  blocs  Scandi- 
naves et  de  minerais  de  fer. 

Fossiles.  Parmi  plus  de  900  espèces  de  coquillages  du 
terrain  tertiaire  moyen,  M.  Desbayes  n'en  reconnaît 
que  itt  poor  100,  ayant  leurs  analogues  et  vivants ,  efc 
s 9  pour  100,  qui  se  sont  continués  à  l'état  fossile  dans 
le  groupe  suivant.  Dans  l'étage  supérieur  à  celui-ci  >  lé 
mena»  «avant  a  reconnu  5a  pour  100,  de  coquilles  ayant 
lears  analogues  vivantes;  ainsi  h  mer  d'alors  ressem- 
U*ît  déjà  beaucoup  aux  mers  actuelles. 


(1)  Voyez  les  Mémoire*  de  M.  Dubois  (Archiu*  fi  Min^  tt*»> 
et  l'ouvrage  qu'il  publie  dan*  ce  moment. 

fltf)  Voyez  tt<finoïre  de  M.  Bronn  [Zeîisch.  f.  ttin.9  1828 p 


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|0  ....     Ml,  AUUYIAIm 

L'étage  tertiaire  nioyen  ectopreod.des.efpe  ces  de  Pa- 
/eo/Aer/ï/w  différentes,  de  celles  du  terrain  tertiaireinfé- 
rktfir^  la  plupart  des  Lophiodons ,  les  AnthraQothen't^m 
et  les  plus  anciennes  espèces  des  genres  Mastodonte , 
Rhinocéros,  Hippopotame  et  Castor. 

'Dans  l'étage  supérieur,  on  rencontre  au  contraire 
Us  restes  d'Éléphants,  de  Hyènes  et  d'autres  animaux, 
qu'on  revoit  dans  les  cavernes  ossifêres  et  les  aliuvions 
anciennes  (i). 

*■'  Stratification.  Le  terrain  tertiaire  supérieur  çst  b|ea 
phis  souvent  redressé  que. le  terrain  inférieur,  témoin, 
l'étage  moyen,  à  Supergne,  près  d'Aix,  à  Cadibona,  etc. 
Ce  bouleversement  ayant  précédé  le  dépôt  des  couches 
tertiaires  récentes,  ces  dernières  sont  venues  se  p^cer 
çà  et  là,  en  stratification  discordante  sur  l'étage  moyen, 
comme  cela  se  voit  à  Tholonet ,  en  plusieurs  points  de 
l'Espagne,  en  Moravie,  en  Galtici*,  etc. 

CHAPITRE    IV. 

.Sol  aHuviaL 

Le  sol  alluvial  est  lié  intimement  au  Sol  tertiaire  par  N 
des  rapports  géologiques j  zoologiques  et.  botaniques. 
Les  sables  tertiaires  se  confondent  avec  les  aliuvions  sa- 
bleuses dans  les  localités  où  il  n'y  a  pas  eu  de  bouleverse- 
ments. Si  la  division  du  sol  alluvial  en  ancieri  et  moderne 
est  quelquefois  bien  tranchée/  ailleurs  il  n'en  est  pas 
ainsi ,  leurs  limites  sont  vagues ,  quoiqu'on  observé  une 
diversité  notable  de  caractères  entre  certaines  assises 
prises  à  une  grande  distance  les  unes  des  autres  dans  les 
deux  systèmes. 

(i)  Voyea  Buli.  déjà  4oc.  geol.  de  France,  *alé-  i,  p.  tf& 

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g  I.  Terrains  anciens  d'allufioiif, 

•:•  €e  terrain  est  appelé  souvent  diluvien,  mais, cette 
dénomination  est  vicieuse  en  tant  qu'elle  s'est  prêtée 
et  11e  se  prête  encore  que  trop  à  une  prétendue  cooeor- 
«tantee  entre  ces  dépôts,  et  ceux  qu'a  du  produire  le 
déluge  de  Noé.  En  science,  il  faut  avant  tout  de  la  net» 
teté'dans  les  idées ,  et  de  la  franchise,  or  ceux  qui  eon* 
servent  les  termes  de  dépôt  diluvien ,  de  diluvium,  n'y 
rattachent  -plus  le  déluge  mosaïque,  mais  s'en  seevent 
pour  indiquer  un  dépôt  très  «général  produit  par  ua 
grand  cataclysme.  Dans  ce  sens ,  il  y  aurait  eu  non  pas 
tm^déluge,  mais. un  boa  nombre  de  déluges  plus  un 
notas  partiels  ou  généraux  ,  à  des  intervalles  de  temps 
très  divers.  Ainsi  tous,  les  grands  dépôts  aréaacés 
seraient  des  produits  de  déluges,  et  entre  les  inondations. 
qui  ont  produit,  les  ail uvions  anciennes  et  les  déluges 
locaux  de  Noé,  d'Ogygès ,  etc.,  il  se  serait  écoulé  des 
milliers  d'années. 

-  Beaucoup  d'Anglais  et  d'estimables  géologues  du  con- 
tinent, se  sont  arrêtés  k  cette  idée,  mais  il  y  en  a  aussi 
d'autres  qui  se  rangent,  de  cette  opinion,  pour  ne  pas 
froisser. trop, les  idées  reçues;  le  diluviumest  pour  eux: 
un  quasi-déluge,  qui  leur  permet  d'être  aussi  bien  de 
l'avis  de  ceux  qui  regardent  le  déluge  biblique  comme 
une. inondation  locale,  que  ,  de  l'opinion  des  ecclé- 
siastiques prenant  le  texte  des  écritures  à  la  lettre, 
z  De  tels  faux-fuyants  sont  indignes  d'un  savant,  et  ou 
ne  saurait  trop  flétrir  de  pareilles  spéculations  établies 
sur  l'ignorance  du  public.  C'est  pour  cela  qu'il  est  urgent 
que  des  capacités  de  premier  ordre  u'ayent  pas  l'air  de 
tremper  dans  de  telles  escobarderies ,  en  employant  de» 
termes  «que  le  vulgaire  interprète  tout  différemment 
qu'ils  ne  les  entendent.  S'ils  persistent  malheureusement 

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él  TBEBAIN»  >*«W»  *ftfUirttQlf  » 

dans  ce  système,  ils  oseront  qa'à  s'en  prendre  à  eux 
seub,  s'ils  se  trouvent  un  beau  jour  confond  ifs  avec  «ces 
charlatans  écrivassiers  ,*  qoi  ire  casent  de  faire  aonfter 
Ifcur  trompette  criarde  des  mots  de  déloge ,  de  dïhmc% 
de  post-diluvien,  d'anti-diïuvien,  mots  à  double  sea», 
fi  n'ayant  de  valeur  réelle  que  pour  ceux  i  dont  ib  Jbàt 
adroitement  la  fortune  (i).  '-• 

*  Lear  alkrvions  anciennes  se  lient  au  sel  tertiaire,  Ion* 
qt*e  leur  formation  a  eu  lieu  sous  les  mêmes  tsmm  qm 
ce  dernier,  ou^bkn  si  ce  sont  des  dépôts  centim0taiis  ; 
«quand  les  mêmes  phénomènes  de  formation,  tels  «pt 
des  dépôts  de  source,  des  charriages,  etc.,  ont  eu  Iko 
pendant  les  deux  -époques.  Ainsi  le  remplissage  des  on 
vernes  à  ossements,  la  production  de  certaines  ton»» 
lyÈères,  de  certains  travertins ,  de  certains  minerais  de 
fer,  de  certaines  terres  végétales,  decertainesdunes,  ote*». 
toutes  ces  formations  peuvent  aussi  bien  avoir  commenta 
sor  des  terres  émergée»  pendant  la  période  tertiaire, 
que  pendant  celle  nommée  alluviale. 

D'un  autre  part ,  sur  des  plages  ou  sous  des  toers  voi- 
sines d*Mes  ou  de  continents,  les  sédiments  d'alkrvioo 
«mi  pu  feire  suite  à  ceux  du  sol  tertiaire,  si  ces  ] 
«lu  globe  n'ont  pas  éprouvé  de  changement»  ni 
à*m  l'intervalle  de  temps  qui  s'est  écoulé  entre  ces  t 
époques* 

Si  au  contraire  il  y  a  eu ,  à  ce  moment  donné,  dot  1 
leversemente,  Aes  affaiseiqerits ,  des  redreatentots  ée 
couches,  des  émeraous,  etc.,  la  liaison  entre  les  deux 

(i)  Voyez  Mémoire  de  M.  Fleming,  (Edind.  pfiil.j.,  rf°  aat 
ciEJinà.j.  of  Se,  \o\.  i\%  p.  a©5),  Buckland  (Edinb.  phil.  j.t 
ii°  a$,  oa  Zeitsch.f.  dfih.t  1S26,  p.  3oo,  cl  1827^.  363  el  43o)j 
lfcclland  (7V.  geol.  soc.  £onâ.9  vol.  S9  p.  5o6),  et  meta  Iflfôm 

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s*t»  *f#  pu*  pe  ftotr  Hé»  dans  les  point*  frappé»  pa# 
é*  tiàmàmptm,  tt  y  a»  discordance  de  stratification 
dNfrk^eftt  d#  ftdfciMftfeftt*  )  ailleurs  le*  eeticbe*  alfa. 
*f*fê*  dê&ipmi  A»  niveaux  inférieurs  ans  séâiiMrt+ 
tértfortrfes,  lorfcgfrtl  y  à  eu  éinersion  d'aile  partie  de  fe. 
ta**  fcifo  stro^tn*ritie ,  ctti  lorsqu'un  htt  tfeel  écoulé*, 
ttpéut  airitf  éfwi  fcrtité  qu'une  étfnerstOn  aH  été  suivie 
Mtoe-tamiéfftloif  r  et  qtié  plu*  tard  le  «et  ait  été  de  non* 
vètotfnwgê;  dai»»c6<ftfr,  ou  pourra  tnmrer  dans  née 
iflftwé  Cdntfêo  utffrttatooii  apparente  entre  lee  terraina* 
tfMi*h>e#  et*  d'àHuti  On ,  àuttl  bien  qu'une  discordance» 
dMkpiête  eufre  ce*  dernier*. 

IfegédlogM  doit  étudier  éoigueusemeitt  ces  divera 
rapports  et  ne  pas  tirer  trop  vite  des  conclurions,  s'il  n'a 
dewaitt  lui  que  de»  ofeservatim*  restmrates  dans  de  cer- 
taine» lif&fte*.  Ensuite  îl  doit  examiner  la  nature  des  dé- 
pà&,  leur  ét#»r<ta§f  tour  pttt**nce  et  leur  contenu,  soit, 
â*  Mrittâfcu*  0&  minerai*,  soft  leurs  fossiles  de  toutes  es- 
ptom* 

Les  allitvtoai anderww*  ont  une  étendue  et  une  pu»* 
sâMa  que  i/oM  point  les  alluviom  modernes;  elles  at- 
teignent  souvent  une  élévation  beaucoup  plus  conéïdé-* 
rtMèf  elles  pâmassent,  dans  quelques  cas,  antérieure» a» 
cJtomnen*  d'un  eertah*  ordre  de  vallées,  -e&  edlea  sont 
composées,  en  grande  partie.,  de  débris  de  roches  qu'on 
lArtfrttft #pas  e»  place  dan* le  pays.  Ce*  caractères  peu» 
vmkt  iMrir  de  distwsetidn  k  mi»  deux  formations ,  mais  il  ' 
frflt  êm  garder  de  les  croire  absolu*;  et  surtout  le»  ep~ 
ptfqoer  aux  matièaes  de  charriage. 

Une  ancienne  alluvion  sera  facile  à  reconnaître'  dan* 
eeNè  couvrant  une  contrée  totale  entière  par  ses  cou- 
das* ttieuMe»,  qui  oetoMent  le  fond  de  ses  vallées  aussi 
bieaf  quelle*  couronnent  se»  coteaux.  Ailleurs^  ce  seront  y 
à  émue  tikêmm,  dea  trafaées  d'énoraefrhfacs  composée 

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84  WMAÏfff  JWICttW  i>'a*bwwt. 

de  roches  étrangères  au  pays  et  provenant  de  trèrtea. 
Bans  ces  cas,  l'explication  d'une  pareille  formation  ae 
trouvera  dans  le  redressement -subît  de  chaînes  de  ntfm* 
tagnes  et  l'émersion  de  continents ,  accidents  qui  ont  dû 
produire  des  débâcles,  des  déluges  d'eau ,  .des  oscilla- 
tions dans  les  mers  littorales  et  des  érosions  immense*. 
*  Dans  les  aHtmons  modernes  par  contre,  on  n'a  pins 
qu'à  étudier  l'action  des  eaux  courantes,  soit  pour-  dé» 
traire,  soit  pour  charrier,  ainsi  que  les  effets  des  4éb4~ 
des  des  lacs.  Plus  rarement  des  phénomènes  volcaniques 
ont  produit  et  produisent  encore  des  oscillations  dan» le 
niveau  des  eaux  et  des  émersions ,  qui  donnent  alors  li*« 
en  petit  à  ce  qui  est  arrivé  en  grand  pendant  l'époque 
alluviale  ancienne.  -  •    «*  . 

Quant  aux  dépôts  superficiels,  tels  que  les  tourbe** 
les  travertins ,  les  limônites ,  les  argiles  dans  les  cavernes, 
les  débris  de  montagnes ,  la  .terre  végétale ,  etc. ,  on  peut 
souvent  être  embarrassé  pour  leur  classement ,  et  même 
s'ils  sont  tout-à-fait  isolés ,  il  peut  y  avoir  impossibilité 
complète  d'arriver  à  la  découverte  de  k  vérité. 

Dans  ces  cas,  si  les  rapports  de  gisement  ne  donnait 
pas  d'indications  ,*  il  faut  avoir  recours  aux  fossiles ,  et 
surtout  aux  ossements.  Malheureusement,  ces  derniers 
sont  plutôt  des  raretés,  et  toutes  ces  masses  n'ofifrentpaela 
particularité  de  renfermer  dés  pétrifications.  Il  arrive 
même  que  certaines  couches  coquillières  n'offrent  que 
de  simples  têts  calcinés  de  mollusques*  terrestres  ou. 
marins ,  dont  les  espèces  vivent  encore  dans  le  pays*  Si 
alors  le  dépôt  est  isolé,  on  ne  peut  que  rester  dans  le 
douté  sur  son  âge. 

Stratification.  La  stratification  est  fréquemment  ht» 
distincte  dans  les  couches  alluviales  anciennes';  Ion» 
qu'elles  offrent  cet  accident,  elles  sont  généralement  ho- 
rizontales ou  légèrement  ondulées,  ou  bien  très  fctble- 

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j**W^ip^s.  ^  g\pH<mei«s  y  cpt  4ouMf 

lieu  ça  et Ji  .à  des  séries,  de  couche»,  plus  inclinées,  et t 
dan*  certains  pays,  elles  ont  participé  à  de  plus  grande 
redressements.  .  ,, . 

ST.  SÀles  et  cailloux* 

Les  sables  et  les  cailloux  forment  la  plus  grande  mas** 
des«a41uvions  anciennes;  ils  sont  très  variés,  et  leur  na» 
tarent  conforme  à  celle  des  montagnes  ou  des  terrain/ 
«gai  dominent  ou  entourent  une  contrée  a|luviale.  Comme 
les^spérités  duglobe  sont  composées^  en  bonne  partie, 
déroches  primaires,. de  schistes  cristallins  ou  de  roches 
massives,  ij  est ^tput  naturel  que  les  fragments  de* cette 
nature  abondent  dans  les  sables  et  les  cailloux  de  la  plu- 
part des  pays/ Ainsi,  par  exemple,  les  alluvions  de  la 
vallée  du; Rhin  offrent,  putréfies  débris  des  chaînes 
ajournantes ,  des  roches,  des  Alpes ,  etc. 

.  Ces.  dépôts  renferment  quelquefois ,  cc-minc,  çpyches 
sukordQnnées  y  quelques  argiles  limoneuses  ou  marnée 
grossières ,  des  grès, et  des,pouding«es. divers,  r&ultan£ 
à$.  la  cinien talion  des  parties  ordinairement  meures* 
Ce. sont  surtout  des  .fihraâons  d'eau  chargée  d'hydrate 
&oxyde  de  fer  pu  de  chaux  carbonatée  et  du  ^ravertin, 
q^çpnsoUdçn terminasses.  Il  y  a  aussi  çà  et  là  quelqoe* 
Matières,  végétales  ou  des  restes  d'animaux. 

:  Un  des  accidents  le$k  plus ,  remarquables  dçs  dépôfg 
dontje  m'occupe,  ce  sont  .leur  richesse  minérale.  V or â 
le  platine,  l'étain  oxydé,  le  fer  .titane,  le  diamant  et 
plusieurs  autres  gemmes ,  tels  que  le  saphir,  le  spinelle, 
le  zircon ,  etc.,  sont  disséminés  dansxertaines  couches  de 
sajrie^plusou  moins. grossiers.  Ces  minéraux  se  trou- 
Y/mt,  dajoAides  associations  déterminées  avec  d'autres  d& 
brisj  ainsi,  letsahle. aurifère, est  surtout  dans  les  alluvions 
quarzeiuee  et  micacées  (Rhin),  pu  bien  avec  des  débrft 


Il  tXÊÈàê*  *r'6m*M»t  AifftMtt 

*§****»  *M*^HêhlM^iQÊÊ*)>  llpili  •>' 
riftat  du  sol  primaire  oit  dé  masw*  éraptives. 

Le  platine ,  arec  l'iridium,  l'osminm*  le  pftflttilbHty 
sont  dans  des  sables  quelquefois  aurifères  >  teffifeMMéf  fr 
ces  derniers  et  méhmgés  anssi  4e  te  titane  et  oxyduîé ., 
ainsi  que  quelquefois  de  cuivre  pyriteux.  L'étain  oxydé 
mtêâi\*è<*  aifetv  fftns  quarteuse*  provenant  de  temâto 
primaires. 

Lés  diamant*  sont  surtout  dans  des  Sable*  qttarsew  40 
Sdflt  accompagnés  de  fa*  magnétique,  quelquefois  d'fp 
et  sortent  de  diverses  gemmes  (Cymopharte*  SpineBev 
Améthyste,  etc.).  Ce  sont  doue  des  débris  desdiiitëfttfif*' 
tftHtns,  taiqueuxou  micacés,  souvent  à  itabirite.  * 

Les  sables  titaniAres  sont  surtout  fréquents  datts  H* 
contrées  à  matières  siénitiques  ou  diallegiques,  et  d'à** 
très  roches  ignées  donnent  tien  à  des  sables  graifitftpM*' 
à  topaze  et  béryl ,  à  des  argiles  grenatfftres ,  des  sable*  â>- 
morceaux  d'obsidienne  verte  (  Bohème),  à  ottvine ,'  et*. 

Souvent  on  a  été  fort  embarrassé  pour  s'expliquer  ht  - 
production  de  sembllMes  dépôts ,  soit  parce  qu'on  m 
connaissait  pas  le  gisement  originaire  de  ptasieorsdéeet* 
minéraux  disséminés ,  soit  parée  que  leur  quantité  àtm> 
les  aïluvions  paraissait  exhorbHante ,  comparée  à  édÊ& 
qu'Us  offraient  dans  leurs  gîtes  véritables.  Dans  ceséer*  • 
niers  temps,  on  est  arrivé  à  la  connaissance  de  ces1  cta»~ 
nier*? le  platine  a  été  trouvé ,  ainsi  qne  For,  dan»  lès 
siénites  et  les  serpentines,  et  très  probablement  le  «H*-** 
ment  est  implanté  dans  des  «mas  ferriferesou  gemai*»* 
ftres  des  schistes  talqneux. 

H  y  a  plusieurs  raison»  quri  expliquent  l'origta*  4e*< 
conefres  meubles  métallifères  on  gewâtfères,  D'aboréeg*  " 
ces  mineras  on  pierres  précieuses  proviennent  de  mage» 
érnptives  on  bien  de  filons*  or  n'e*t*il  pa»  naturel  fM^ 
les  part re*k*  pin*  snperfoiettes  de  ces  featea  e*d*  *»* 


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«itttftf  et  cktztmx  mcîWê.         W 

ittt&ërs  aient  reçu  pins  d'imprégnations  métallifère*  oïl 
gemmifères  que  le*  portions  situées  plus  bas.  Bans  toute 
opération  de  sublimation ,  rendrait  où  le  refroidissement  « 
e»t  le  plus  prompt,  le  dépôt  est  pjps  grand;  La  grosseur 
des  pépites  alluviales,  comparée  aux  lamelles  d'or  dissé- 
minées dans  les  filons ,  me  paraît  un  cas  analogue. 

Ensuite  Pécorce  de  ces  matières  ignées  devait  être 
scorifiée,  fendillée  et  couverte  de  blocs  ;  donc  les  agent* 
atmosphériques  ou  les  aetionsdestructives  en  général  ont 
en  plus  de  prise  sur  elles  que  Sur  le  reste  des  masses,  qai 
ont  perdu  en  même  temps  de  leur  élévation ,  et  qui ,  S 
présent,  sont  encaissés  étroitement  entre  des  couches 
schisteuses. 

Enfin  les  destructions  de  ces  roches  ont  été  grandes; 
mars  aussi  ont-elles  eu  lieu  à  une  époque  où  il  y  a  en 
d'immenses  déplacements  des  eaux.  D'ailleurs,  les  osse- 
ments de  grands  mammifères  éteints  trouvés  parmi  le» 
sables  aurifères  de  l'Oural,  démontrent  bien  l'époque  de 
ces  charriages ,  dont  la  force  est  encore  attestée  par  ht 
distance  à  laquelle  l'eau  a  pu  porter  des  matières  aussi 
pesantes  que  des  pépites  de  platine  et  d'or.  If  ne  fout 
'  donc  pas  être  surpris  si  les  alinvions  aurifères  ne  pré- 
sentent qu'une  portion*  des  matière»  déplacées  ;  car  là 
plus  grande  partie  plus  légère  a  été  emportée  bien  plus 
loin. 

Quant  à  certaines  alhivions  slannifères  près  de  la  mer, 
des  oscillations  de  cette  dernière  ont  pu  activer  leur- 
formation ,  comme  semblent  l'indiquer  des  couches  c,o- 
qmïlières. 

Les  sables  et  les  cailloux  de  Pépoque  alluviale  ancienne" 
Déforment  pas  toujours  uws  rtappe  continue  sur  toute 
une  contrée  5  au  contraire,  «aobVetfve  presque  partotw 
<|oe,  dam  chaque  pays,  ces  dépôts  sont  distribués  sur  dê>r 
mvéottx  divers  ovt  par  étages.  Ainsi,  s'il  y  en  Ù9*r  U 

igitizedby  VjO 


m  SAKM  »*  CélUmm  âtfCUUff . 

•urfece  des  plateaux,  il  y  en  a  aussi  sur  les  terrasse*  plus 
ou  moins  nombreuses  qui  bordent  les  vallées ,  les  lacs. ou 
la  mer  (  îles  d'Arran  et  de  Jura ,  en  Ecosse  )•  Il  devient 
évident  qu'il  faut  distinguer,  soigneusement  ces  grands 
dépôts  des  plateaux  dfvec  les  autres  qui  sont  plus  locaux, 
et  qui  résultent  moins  d'un  accident  d'assez  peu  de  durée 
que  d'une  continuité  d'actions  uniformes  interrompues 
âe  temps  à  autre  par  de  plus  gvands  accidents.  Ainsi, 
des  lacs  ont  baissé  petit  à  petit  de  niveaux,  leurs  digues 
ont  été  entraînées  à  plusieurs  reprises,  ce  qui  a  produit x 
à  certains  moments,  des  diminutions  considérables  dans 
•leur  étendue,  et,  par  contre  coup.,  des  rives  émergées 
*ou  des  terrasses  couvertes  de  galets  (  vallées  de  Glen* 
Roy,  de Locfeaber ,  bassin  du  Léman,  etc.)  (i).  Beau- 
coup de  grandes  vallées  ont  été  dans  le  même  cas,  au 
moyen  de  barrages;  mais,  dans  d'autres,  on  doit  aussi 
supposer  que  leurs  rivières  avaient ,  à  l'époque  alluviale, 
plus  d'eau  qu'elles  n'en  ont  à  présent,  puisque  le  climat 
dans  les  zoues  tempérées,  boréale  et  australe  était  encore 
assez  chaud  pour  nourrir  des  animaux  équatoriaux,  tels 
4|œ  des  éléphants,  des  paléothérious ,  etc. 

Sur  le  bord  des  mers,  il  est  tout  simple  que  les  flots 
Aient  formé  des  dépôts  de  salles  et  de  galets 9  et  que  ça 
«t  là  ces  derniers  contiennent  des  coquillages  marins  des 
•  mers  actuelles,  ainsi  que  plus  rarement  des  os  de  céta- 
cés, etc.  Si  certains  rivages  ont  été  soulevés  ,  si  certai- 
nes baies  ont  été  émergées,  toutes  ces  couches  sont  venues 
au  jour,  et  si  ces  changements  ont  eu  lieu  graduellement 
«t  par  secousses,  comme  en  Scandinavie,  etc.,  chaque 

m, m  .  ■  , 

(i)  Voyez  Mem.  de  MM.  Latider-Dtck tyrans-  o/ifie  rôy.Soc* 
ifEdinb.)  vol.  9,  p.  1,  et  Quart.  J.  ofSc,  vol.  3,  n«  5,  p.  iSa, 
«tvol.  5,  p.  i75)tMaccalloch(7Vtf/».  of  the  geol.  soc.  of  Londqn, 
*°h  4,  P.  3i4)  et  Playfair  (Quart.  J.  ofsç.%  yol.  *,  p.  £5o> 


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ça*  1*4  «r  cmwvx  êmnap.         Ut 

mMKfèmeixt  ph»  violent  sera  marqué  par  119e  terrant 
d'aljuvion  marine;  or  c'est  justement  ce  qu'on  observe* 
r  Celte  espèce,  de  dépôt  graduel  abonde  sur  toute»  les 
o6$es  de  la  Grande-Bretagne,  et  même  s'avance  assez  loin 
dans  \e$  terres,  comme  en  Ecosse ,  sur  les  bords  du 
Forth  et  delà  Clyde  (1)  -9  en  Angleterre  ,  dans  le  comté 
die  Caernarvon ,  le  pays  de  Galles,  .le  Lancashire,  le 
Suffolk  (a).  Il  contient  des  ossements  de  cétacés,  connu 
par  exemple,  de  baleine  (Ecosse  ),  et. des  coquilles  qui 
rivent  encore  sur  les  rivages  de  la  Grande-Bretagne- 
Quelquefois  ce  sont  des  amas  de  polypiers ,  comme  dans 
l'île  de  Lamlash  (  Ecosse),  et  comme  on  en  connaît  bien 
dans  .les  .mers  Pacifique  et  ;  Rouge.  Néanmoins  c'est  un 
sédiment  bien  différent  du  crag  du  Suffolk  qui  appar- 
tient afewl.  tertiaire  supérieur. 
r  JDe  plus,  ce  dépAt  se  trouve  sur  des  plateaux  assez 
élevés,  et  il  présente  des  roches  qui  sont  bien  loin  de 
X&u  gîte  ordinaire*  C'est  ce  qui  a  donné  surtout  l'idée 
de  rechercher  les  traces  du  déluge  de  Noé  dans  les  alla* 
rions  anciennes.  • 
k.  Or,  en  Angleterre  même,  où  les  plus  hautes  mort* 
gaies  ne  dépassent  pas  4>ooo  pieds ,  tout  le  monde  sait 
que  ces  couches  de  charriage  ne  s'élèvent  qu'à  un  certain 
niveau.  De  même,  dans  l'Europe  continentale ,  les  atti- 
rions anciennes  restent  dans  les  plaines,  et  ne  remontent 
dans  les  vallées  de  montagnes  qu'au  moyen  des  plus  an- 
ciennes alluvions  fluviatiles  avec  lesquelles  elles  se  con- 
fondent. Mais  personne  n'a  jamais  vu  et  avancé  que  des 

(1)  Voyez  mon  Essai  sur  t  Ecosse ,  p.  336,  et  Mull.  soc.  géoL 
de  France,  yo!.  6,  p.  74  ). 

:  (a)  Voyex  Mém.de  MM.  GHberUon  (il/ag.  ofnauhiêi.,  têSbf 
f.  1 10  ),  Trimnoer  (irf.)»  MarchUon  {Fitst  Report  ef  ihê  B rit. 
■«Sffûil,  p.  8s. 

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40        s*mmt  et  <wmmtt  '**««»** 

AflMes  et  des  caiSoux  «Falluvîous  se  trouvaient  ttf  4 
les  montagnes;  donc  cette  curons  tance  seule  suffit  peu» 
démontrer  ^absurdité  defureintervenir  un  déluge  ayatnt 
dé  recouvrir  les  pins  hautes  montagnes  peur  explique* 
des  dépôts  produits  par  des  cataclysme*  particulier»,  # 
une  époque  bien  plus  ancienne  qute  ledéluge  de  Wdè,  et 
même,  suivant  les  géologues  bibliques,  antérieur*  A* 
PexhUenoe  de  l'homme. 

C'est  à  ce  même  genre  de  dépôts  marins  sur  d'ancien* 
rivages  exhaussés  qu'il  feut  rapporter  les  couches1  su)» 
vantes: 

ia  Les  argiles  *  hunes  tfbuttres  et  squelettes  humaine 
qui  ferment  les  buttes  de  Saint- Michel  en  ÏAerm  ?  prêsr 
de  La  Rochelle  <i) ,  et  qui  existent  aussi  près  de  Ftott»' 
bouchure  de  la  Charente  et  de  ta  Gironde  (2). 

^Certain*  dépèts  ooquîlliers  semblables  arg^o-sableux 
et  accompagnés  çà  et  là  de  rochers  couverte  de  balanev 
en  Norvège  (Osterod  ,  entre  Tanauger  et  Varhoug  «* 
Vandsee)  et  en  Suède ,  comme  entre  Uddevella  et  6e>~ 
thenburg,  (Capellbackcn,  Kured,  îledeGulhohne^Ore^ 
gMu^),àLofgrund>àSodertel]e)iiUpsal  et  ^Stockholm. 
(  Tans  ces  coquillages  suhfossilesseretrottventencni*d)nm 
lis  mers  du  nord  et  gisent  quelquefois  fort  loin  de  ces 
tanières,  comme  sur  les  bords  des  grands  lacs-deife* 
Scandinavie  méridionale.  Leur  élévation  tu  jusqu'ao-* 
delà  de  200  pieds ,  et  M.  Keâhau  dit  en  avoir  vu  è  4Sov 
pieds  en  Norwégc. 

M.  kyell  a  mis  hors  de  douteque  le  littoral  delà  Scan*- 
dinavie  a  éprouvé  et  éprouve  encore  des  exhaussement* 


f i )  VeynUe  M*m  érM«  ftsarfta  ds  Mltrae  (  J.  *  JPkft.9 
val.  j8,  p.  4oo,  st  J.  4t  Mm.,*A.  *f,  p.  4*6,) . 
(a)  Voyca  Ann.  d.  Se.  nat,  vol.  37,  p.  33a,  et  vet*  ai»  f  «  *fc » 


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létaux ,  effets  qui,  ont  lien  par  secousses  (i) ,  et  ont  èfft 
commencer  au  moins  depuis  l'époque  alluviale  ancienne,, 
ou  depuis  la  dissémination  des  blocs  erratiques.  D'une 
autre  part ,  M.  Keilhau  a  cherché  à  lier  ce  phénomène 
t  la  fréquence  des  tremblements  déterre  en  Scandinavie 
et  à  ntontrerqtre  les  soulèvements  constatés  sont  la  son*- 
Dde  de  petits  effets  le  plus  souvent  imperceptibles  (2). 
8  en  serait  de  même  au  Chili ,  où  de»  mouvements  réf 
yfeés  de  trembiesteets  de.  terre  ont  porté  petit  à  petit 
«le*  bancs  de  coquilles  marines  jusqu'à  i,5oo  pieds  de 
hauteur. 

3*  Des  argiles  à  huîtres  et  autres  coquillages  de  la 
Baltique  ou  de  la  mer  do  nord  sur  les  hauteurs  du  Jut* 
iaud ,  du  Schleswig  et  du  Hobêein. 

4°  B  ftiut  placer  dans  la  luéme  catégorie  certains  ssk 
ble  set  certaines  marnes  très  coquilltères,  quelquefois  ci- 
Sfeentées  a$es  fortement ,  qu'on  trouve  sur  plusieurs 
'points  des  bords  de  la  Méditerranée ,  comme  autour  4fe> 
Narbonne  (3),  au  cap  Saint-Hospice  ,  en  Sicile ,  dans  la 
régence  d'Alger,  en  Sardaigne  (4) ,  en  Grèce,  en  Asie 
mineure  et  entre  Suez  et  Kosir,  en  Egypte.  On  sait  que 
<$$  coquillages  jsubfoasiles  ayant  jcon&çvvé  la  plupart  de 
leurs  couleurs,  se  trouvent  presque  tous  dans  la  mer  Ué+ 
diterranée  actuelle.  M*  Deshayes  leur  attribue  96  psur 
190  d'analogues  vivanU.  Or,  on  pourra  encore  déceu^ 
vjâr  dans  la  suite  les  espèces  dont  les  identiques  parais» 


{1)  Voyez  Lond.pMl.  Tran$.t  1 835,  part.  1. 

(a)  Voyea  Eftsrretning  om  Jordskjotk  i  Jforge  (Biïag.f.  N*~ 
tarvid„  ete.,  iS35,  p.  8a). 

(9)  Voye*  le  Mem.  de  M.  Tournai  (BuH.  de  la  Soc,  geol.  d$ 
France,  vrf,  3,  p.  114  et  1 18). 

(4)  Véyea  te  Mém.  de  M.  La  Masmata  (/,  d*  CM. ,  vol,  1  a, 
p.  S09).  -        .* 


4tot  manquer.  M.  de  La  Marmora  a  ob$crvé  des  débris 
4e  poteries  grossières  dans  les  sables  à  subfossiles  de  Ca- 
gliari  et  de  Sicile. 

5°  Des  couches  littorales  semblables  ont  été  reconnues 
dans  les  États-Unis  (Boston)  sur  les  côtes  du  Brésil,  du 
Chili  ,  de  la  Patagonie  et  delà  Nouvelle-Hollande. 

U  faut  y  joindre  encore  des  traces  de  luhodomes  qui 
existent  à  différentes  hauteurs  sur  les  rochers  du  bord  de 
la  mer  et  fort  au-dessus  du  niveau  actuel  des  hautes  ma- 
rées ,  comme  aux  environs  de  Nice,  au  cap  Circée  ,  dans 
le  royaume  deNaples ,  en  Sicile  (Païenne)  en  Grèce,  ete. 

Enfin  les  rochers  et  les  falaises  présentent ,  le  long  de 
b  mer ,  des  traces  d'érosions  (i)  ou  même  des  cavernes 
qui  occupent  un  niveau  plus  élevé  que  celui  des  mers 
actuelles.  Quelquefois  un  rivage  plat  sépare  même  la  mer 
de  ces  anciennes  falaises  (île  d'Arran)  ,  tandis  qu'ail- 
leurs elle  en  baigne  encore  le  pied  (Péloponèse)  (a); 
Ailleurs  il  y  a.  des  séries  de  véritables  terrasses  (île  de 
Jura  et  vallée  de  Coquimbo  au  Chili)  (3). 

II.    DEBRIS   »4HS   LE»  VALLÉES  DES   MOHtAGVEf .' 

Dans  les  pays  de  montagnes  toutes  les  vallées  sont 
remplies  de  plus  ou  moins  de  débris  résultant  d'avalan- 
ches ou  d'éboulements ,  ou  bien  des  torrents  descendant 
des  hautes  sommités.  Ces  matières  fragmentaires  ont  des 
grosseurs  très  diverses,  suivant  les  roches  dont  elles. dé- 

(i)  Voyez  an  Menu  a  ce  sujet,  par  M.  Boblaye  (7.  de  Géo!.p 
vol.  3,  p.  i44»  et  Expédit.  de  Morée). 

(a)  Voyez  mon  Essai  sur  l'Ecosse,  et  un  Mem.  de  M.  Veteh 
(Trans.  ofthe  géoL  Sàc.  ©/  XiWon ,  N.  Si ,  vol.  î  j-part.  s  f  p, 
4»6).      ' 

(3)  Voyes  Travdtin  South  Amencm%  par  M.  U  capit.  Hall,  vol. 


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DEBRIS    ANCIENS   DBS   MONTAGNES,  93 

rivent;  telle  couche  très  dure  donne  lieu  à  de  gros  bloc» 
sans  souffrir  pour  cela  autant  de  dégradation  qu'une  ao> 
tre  qui  se  réduit  aisément  en  limon. 

On  ne  peut  guère  fixer  l'époque  de  formation  de  leurs 
masses  les  plus  inférieures,  parce  qu'en  général  elles  son! 
enfouies  trop  profondément  et  remplissent  souvent  les 
crevasses  qui  ont  donné  lieu  aux  vallées.  Le  commence» 
ment  de  ces  dépôts  tombe  après  l'émersion  de  chaque 
partie  des  continents  actuels.  Dans  les  parties  récentes, 
des  ossements  de  quadrupèdes  ,  ou  même  des  restes  de 
l'industrie  .humaine ,  viennent  indiquer  positivement 
l'époque  de  formation. 

Il  serait  très  utile  de  mesurer  exactement  une  vallée 
élevée  et  ses  sommités  environnantes,  puis  le  plan  fait, 
de  prendre  une  idée  exacte  des  alluvions  qui  y  sont  ac* 
cumulées,  de  celles  qui  en  sortent  au  moyen  des  eaux 
courantes  et  de  la  proportion  dans  laquelle  chaque  es» 
pèce  de  rochey  contribue.  En  renouvelant,  dans  dix  ou 
vingt  années ,  -cette  opération ,  on  obtiendrait  approxi» 
mativement  une  idée  de  la  dégradation  que  les  monta- 
gnes éprouvent  sous  telle  et  telle  zone  et  sous  telles  on 
telles  circonstances  accessoires.  Cette  donnée  acquise ,  on  , 
en  pourrait  faire  une  espèce  de  formule  générale  en 
adaptant  les  termes,  en  plus  ou  en  moins,  aux  partie»: 
larités  de  toute  localité  quelconque. 

Les  sables  et  les  cailloux  présentent  des  différences  de 
gisement  suivant  qu'ils  sont  le  résultat  de  mouvements 
des  eaux  de  la  mer  ou  d'irruptions  d'eaux  fluviatiles  ou 
lacustres.  C'est  une  étude  difficile  qui  pourra  dans  la 
suite  conduire  à  des  idées  positives  sur  le  mouvement 
des  eaux ,  leur  direction ,  et  même  sur  le  nombre  de 
leurs  irruptions  successives  pendant  un  même  intervalle 
.dans  diverses  contrées.  En  effet ,  il  est  évident  que  1er 
premières  oscillations  des  eaux  ayant  produit  des  dép4*r 
p. 


94  uacs  mmiiTijQUfiS* 

ces  derme  rs  ont  pu  plus  lard  être  un  obstacle  çà  et  là  à 
de  nouvelles  inondations ,  obstacles  qui  ne  seront  pré- 
sentés que  çà  et  là.  D'une  autre  part ,  si  les  eaux  fluvia- 
les forment  derrière  des  éperons ,  des  amas  de  débris  et 
des  terrasses  de  cailloux  ,  les  galets  et  les  sables  déposés 
par  les  marées  marines .  ont  une  autre  manière  d'être  f 
tandis  que  l'écoulement  d'un  lac  expose  des  bordures 
très  régulières  de  cailloux  en  même  temps  que  ses  eaux 
4énudent  les  couches  sur  lesquelles  elles  passent  et  dé- 
posent des  traînées  de  blocs  et  de  débris  dé  volumes 
d'autant  moindres  que  la  distance  parcourue  est  plus 
grande. 

Jusqu'ici  on  ne  s'est  occupé  que  dTestimer  la  quantité 
fie  limon  charrié  dans  la  mer  par  certains  grands  fleuves, 
tels  que  le  Nil ,  le  Gange ,  le  Rhin ,  le  fleuve  des  Ama- 
zones ,  etc.  Or  si  cette  estimation  était  même  répétée  sur 
plusieurs  points  du  cours  d'une  rivière ,  ce  qui  n'a  pas 
encore  eu  lieu ,  cela  ne  serait  qu'une  bien  petite  partie 
des  observations  à  faire  pour  arriver  au  but  que  je 
signale. 

]  La  dégradation  des  montagnes  et  surtout  des  som- 
mités est  un  fait  reconnu  par  tout  le  monde  ;  mais  jus> 
qu'à  présent ,  on  ne  peut  guère  dire  qu'on  ait  établi 
incontestablement  par  des  mesures  barométriques  et 
trigonométriques ,  que  tel  ou  tel  pic  ait  baissé  depuis  un! 
certain  laps  de  temps  par  cette  seule  cause,  dont  il  fttut    - 

bien  distinguer  les  effets  d'affaissements. 

^  •  •  j  ■       •  '  .  ... 

t  * 

III.   BJbOCS   ERRATIQUES. 

«.    •  -        . 

On, appelle  blocs  erratiques  de  gros  fragments  angu- 
laires de  roches  étrangères  au  lieu  où  on  les  trouve,  et 
dont  le  véhicule  a  disparu.  Ce  sont  ainsi  des  indices  vj-  J" 
v  ajuts  des  grandes  révolutions  par  lesquelles  ont  passé 


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certaines  parties  du  globe»  La  définition  que  j'en  donne 
exclut  déjà  la  possibilité  de  les  confondre  avec  des  blocs 
charriés  par  les  rivières,  ou  avec  ces  masses  provenant 
delà  désagrégation  dfagglomërat  ou  de  nagelfluh. 

Au  Harz,  dans  le  Fichtelgebirge,  en  Bohème  (CarU- 
bad),  en  Moravie,  en  Ecosse,  aux  Pyrénées,  etc,  et 
dans  d'anUwpays ,  les  pentes  des  montagnes  granitiques 
offrent  une  grande  quantité  de  blocs  angulaires  qu'il  ne 
fout  pas  confondre  avec  les  blocs  erratiques.  Je  crois  que 
o»  masses  détachées  dérivent,  les  unes,  de  la  décomposi- 
tion des  sawuûftés  y  «t  les  antres ,  du  mode  éruptif  des 
formations  yaaitdïdes.  Dans  tonte  matière  d'éjection, 
leaparUes  extérieures  sont  fendillées,  et  la  surface  cou* 
fierté  de  blocs.  Plus  tard  r  les  forces  qui  ont  donné  lieu 
aux  blocs,  erratiques,  ont  enlevé  une  partie  de  ces  rochers 
détachés ,  et  en  ont  émoussé  quelquefois  les  angles  (ij. 
.  DissèmituUwn*  Les  blocs  erratiques  sont  épais  dans 
leiiphines,  dans  les  vallées ,  dans  les  gorges  et  sur  les 
pentes  on  même  les  erètes.de  montagnes.  Ils  sont  dissé- 
minés par  bassins ,  ou  bien  les  blocs  de  chaque  nature 
différente  août  ^groupés  ensemble ,  de  manière  que,  le 
tffjain  occupé  jpar  eux  a  plus  ou  inoins  la  forme  d'une 
eUipsedpnt.le  grçand  axe  est  dans  la  direction  de  la  force 
qqttriaa»  .çt,fba  sommet  vers  le  pointjpii  cefte  dernière  â 
commencé  à  pousser  les  fragments. 
-  («ibloxx  son^nlos.  abondants  jj  l'ouverture  des  vàtjées 
0a*w^dr^.5e^eurs  éW^gisseménts  qùYijieurs:  À.u 
<*itol»rft*^.fnarç^^  les'  défilés Qh 

WtÈto'&eBRW'  RP*  le  «pépient  étaif  plu^  ràpïdél 

GiWfWMi  J^'Wpcs  sont  §n  vastes  traînées  ( Scànie ; 

■     ','    ■■  r        ■     ******     utniim.|>ji  (j'nni    nnim^i  ipup 


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96  OHÎGIHË   MS  BLOCS   BfifiATIQtrM» 

Pomérauie,  bords  de  l'Oder),  et  sont  enfouis  dans  b 
terre  végétale,  le  loess,  des  sables  ou  des  graviers.  Dans 
quelques  endroits,  ils  sont  couverts  de  tourbières,  tan- 
dis qu'ailleurs  ils  sont  placés  simplement  sur  le  roc  vif; 
comme  au  moment  de  leur  dépôt  (  SalèveJ. 

Dans  les  vallées  ,  les  blocs  sont  plus  fréquemment  eav 
sevelis  dans  des  sables  ou  des  argiles,  et  il  arrive  même 
qu'ils  sont  liés  par  un  ciment  calcaire  avec  les  débris  qui 
les  environnent. 

Composition.  Les  blocs  erratiques  offrent  surtout  des 
schistes  cristallins  (gneiss,  protogine) ,  des  roches  ignées 
(granité,  euphotide, porphyre) et  des  roches  prhnaires 
(  calcaire,  quarzitc,  etc.)*  Ils  diffèrent  d'une  contrée  à 
une  autre  comme  les  chaînes  dont  ils  dérivent.  Ainsi  lé 
calcaire  primaire  coquillier  et  les  roches  du  trias  se  trou1 
Vent  en  blocs  dans  la  plaine  de'  l'Europe  et  de  FÂrnérâ- 
que  septentrionale,  et  n'existent  pas  dans  le  Jura,  etc. 
M.  Klodeu  a  reconnu  dans  les  blocs  du  nord  de  l'Alle- 
magne des  roches  et  des  fossiles  dont  le  gisement  est 
encore  inconnu.         '  '  à  '   '   *  '   •       -   w;     «      -•* 

Il  peut  aussi  arriver  cnr*il  y  ait  dans  le  même  pays  «me 
diversité  dans  les  blocs  disséminés  à  divers  'niveaux! 
Certaines  roches  se  trouvent  plutôt  dur  tel  point'  que  sur 
tel  autre,  à  cause  de  la  position  relative  dé'leur  gîte  pr^ 

jniaf.  ^    .;  :\[-'ï  l    V.,.V  ':  >SÎ  ''  ! ,j:# 

Grandeur.  La  grandeur  dès  blocs ^tfrie  depuis1'  plu- 
sieurs tqises  cubes  jusqu'à  des  grossëur£*fJèu  ctfn&dëffe* 
blés.  Dans  ce  dernier  cas ,  on  peut  courit^ffctyuè  tfé^càt^ 
fpndre  des  traînées  semblables  avec  dés  depofc  tPjttlUYîUu 
provenant  d'un  tout  autre  point.  Cette  tlrfiWfttfé  wfe$t 
pas -même  levée  lor«qu£on~~observe  sur  dgs.  plateaux  des* 
couches  de  très  petits  blocs.  Or  ceci  ne  tendrait-il  pas  à 
démontrer  que  la  dissémination  lointaine  des  débris  des 
montagnes  est  un  phénomène  général  dû  à  cert*in*s 


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ORIGINE  DES  BLOCS  ERBATIQUES.      07 

causes  agissantes  encore,  tandis  que  les  blocs  n'en  sont 
que  les  effets  exceptionnels  ? 

Formes.  Sous  ce  rapport,  on  doit  remarquer  que  les 
gros  quartiers  de  rochers  sont  bien  moins  arrondis  que  les 
petits  fragments.  OU  pourrait  comparer  les  premiers  aux 
masses  de  laves  projetées  au  loin  par  une  bouche  volcani- 
que, tandis  que  les  petits  blocs  portent  vraiment  tous  les 
caractères  des.  galets  de  rivières, 

Dans  certains  pays  de  sable ,  les  gros  blocs  étant  re- 
cherchés pour  la  bâtisse,  etc. ,  il  faut  prendre  garde  de 
confondre  des  formes  artificielles  avec  leurs  formes  ori- 
ginaires. 

Leur  élévation  absolue.  La  hauteur  à  laquelle  on 
trouve  les  blocs  se  règle  sur  celle  du  pojnt  dont  ils  sont 
partis  et  sur  le  niveau  de  la  contrée  environnante.  Ainsi 
s'ils  sont  très  élevés  dans  le  bassin  et  les  montagnes  de  la 
Suisse  et  de  la  Savoie ,  ils  sont  très  bas  dans  les  plaine* 
de  la  Russie,  de  l'Allemagne,  de  la  Suède ,  etc. 

Leur  origine.  L'origine  des  blocs  a  occupé  beaucoup 
de  savants.  On  a  suivi  pas  à  pas  ces  traînées;  on  lésa  vu 
devenir  quelquefois  d'autant  plus  volumineuses  qu'on 
approchai tdes montagnes;  ona  retrouvé  les  identiques  de 
leurs  roches  dans  des  chaînes  voisines  ou  lointaines  de* 
localités  de  leur  gîte.  Enfin  on  a  observé  que  les  blocs 
étaient  déposés  sur  un  plan  incliné,  lorsque  toutefois  la 
configuration  du  pays  le  comportait,  et  on  a  cru  devoir 
attribuer  à  leur  passage  dans  certains  lieux  des  sillons 
tracés  sur  les  rochers  (  États-Unis). 

D'après  tous  ces  faits ,  il  semblerait  que  les  blocs  ren- 
treraient dans  les  effets  ordinaires  des  charriages  fluvia- 
tiles ,  ou  du  moins  de  grandes  débâcles  de  lacs  ,  mais  en 
recherchant  leur  origine ,  on  s'est  trouvé  obligé  de  tra- 
verser de  vastes  bassins,  telle  que  la  plaine  suisse  ou 
même  des  mers ,  comme  la  mer  Baltique  et  la  mer  d'Aï- 
il.  5 

m 

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flB  ORIGINE   DES    BLOCS   ERRAXIgUK*. 

lemagne.  C'est  ce  qui  a  fait  recourir  à  d'autre»  explica- 
tions, comme  le  dépôt  des  bloc»  au  moyen  de  glaçons 
emportés  par  les  courants  dans  des  directions  détermi- 
ées.  Ce  cas  pourrait  se  présenter  encore  entre  les  côtes 
du  Groenland  et  de  l'Islande.  Si  on  suppose  que  le 
charriage  des  blocs  de  l'Europe  septentrionale  a  eu 
lieu  à  l'époque  alluviale  ancienne ,  comme  le  climat 
européen  comportait  encore  alors  la  vie  des  éléphants, 
des  rhinocéros ,  des  hyènes  ,  etc.  ,  il  parait  bien  dif- 
ficile d'associer  avec  cette  température ,  ne  dût-elle  être 
qu'italienne,  la  formation  ou  la  conservation  de  glaces 
flottantes.  , 

Dans  tous  les  cas ,  cette  hypothèse  ingénieuse  ne  ré- 
pond pas  au  fait  offert  surtout  par  la  dissémination  des 
blocs  alpins  entre  Chambéry  et  Munich;  car  on  ne  com- 
prend pas  ce  qui  aurait  forcé  les  glaçons  portant  telle  ou 
telle  roche  à  préférer  telle  ou  telle  gorge  déterminée 
du  Jura  pour  y  venir  déposer  leur  fardeau. 

Il  devient  évident  que  leur  distribution  est  en  corela- 
tion  positive  avec  la  chaîne  d'où  ils  sont  partis  y  or  qu'est- 
ce  qui  est  plus  capable  de  mettre  de  pareilles  masses  en 
mouvemeuts  dans  des  sens  déterminés,  que  les  soulève- 
ments des  montagnes  accompagnés  de  déplacements  dans 
les  eaux?  La  densité  de  ces  dernières,  chargées  de  ma- 
tières terreuses ,  aura  pu  contrebalancer  la  pesanteur 
excessive  des  blocs,  et  ainsi  quelques-uns  auront  pu 
franchir  des  profondeurs  et  des  vallées,  tandis  que  d'au- 
tres seront  descendus  dans  ces  abîmes. 

Telle  est  l'explication  à  laquelle  la  plupart  des  géolo- 
gues se  sont  arrêtés  j  mais  il  reste  encore  beaucoup  de 
points  à  examiner.  Ainsi  quelques-uns  y  veulent  faire 
intervenir  des  fontes  subites  de  neige  ;  d'autres ,  l'écou- 
lement de  grands  lacs  d'eau  douce  ou  de  mers  :  puis  on 
a  trop  négligé  d'observer  la  forme  de  la  surface  infé- 


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5*$  blocs.  &teHe  réellement  sillonnée?  Les  blocs 
ont-ils  vraiment  creusé  des  rainures  sur  les  rocher*  ?  En- 
«a  f»eis  sont  les  rapport»  des  blocs  avec  les  sables  et  les 
«raviers  qui  les  empâtent  ou  qui  sont  dans  leur  voisi- 
nage* Ces  questions  méritent  d'être  étudiées. 

Le  ptenomènedes  gros  Wocs  n'est  point  général  dans 
UBjÊtpes;  itest  restreint  sur  son  pied  méridional  sur- 
«rat  entre  le  Piémont  et  le  Bergamasque,  et  sur  le  ver- 
sant nord  entre  le  Dauphiné  et  l'Autriche.  I/iritensité 
du  charriage  va  en  diminuant  depuis  un  point  centrai 
ibrmé  par  les  bassins  du  Léman,  de  l' Aar  et  de  la  Reuss. 
Bn»  le$  Alpes  orientales  et  les  Carpathes  oçcidea- 
-ttfes,  sfil  y  a  quelques  blocs,  ils  sont  infiniment  plus 
-ffcfcto  et  isolés,  ce  ne  sont  plus  de  ces  immenses  traî- 
nèts.  Un  de*  derniers  soulèvements  des  chaînes  prote- 
-  gfoiqoes  me  parait  intimement  lié  à  ce  grand  accident 
«édfogique. 

Dans  Y  Europe  septentrionale ,  tout  indique  un  mo«~ 
vement  de  transport  du  nord-est  au  sudouest,  Vest-à~ 
«dk>e  des  montagnes  de  la  Finknde  et  de  la  Scandinavie 
vcrsles  vastes  plaines  au  sud  de  la  Baltique  et  de  la  mer 
d -Allemagne.    Néanmoins,    comme    le  dit  fort  bien 
BL  Kloden,  ce  dépôt  peut  n'être  pas  un  effet  si  simple 
fu*#n  le  croit.  Ainsi  l'écoulement  de  la  mer  de  l'Europe 
s^pjtcntrionale  et  de  ses  annexes  peut  être  venu  complu 
çwtr  le  transport ,  qui  çst  du  reste  plus  grand  que  celui 
4e»  Wocs  de»  Alpes,  <*t  qui  a  commencé  peut-être  déjà 
ter* de  ^époque  tertiaire  supérieure.  Ensuite  des  masses 
sfcnt  anssi  parties  àe&  chaînes  de  l'Allemagne  et  sont  ve- 
nues se  mélanger  aux  blocs  Scandinaves ,  ce  qui  se  comr 
prendrait  très  bien,  si  la  plus  grande  cause  de  ce  phéno- 
mène était  Fécoufament  subit  d'une  mer. 

Dans  le  tsentre  de  V  Angleterre ,  il  y  a  des  blocs  grani- 
tiques, etc.,  vtiigiitd*  nord.  Doit-an  admettre  queJa 

- 


460  ORIGINE   DES   BL0C8    KRtATIQUEft* 

Gronde-Bretagne  offre  des  débris  semblables  proyenaoc 
dcNorwége  (i)?  , 

Dans  le  nord  des  Etats-Unis }  on  croit  avoir  obserré 
dans  les  traînées  de  blocs  une  direction  du  nord-ouest 
au  sud-est,  et  on  y  lie,  comme  dans  les  Alpes ,  l'ouver- 
ture ou  le,  fendillement  de  certaines  vallées.  Dans  le 
Chili ,  il  paraît  qu'il  y  a  aussi  de  grands  dépôts  de  blocs 
erratiques.  L'Espagne ,  la  Géorgie,  l'Oural  sont  des 
contrées  qui  n'ont  point  encore  été  examinées  suffisam- 
ment sous  le  rapport  de  cette  question  des  blocs. 

Leur  présence  ou  leur  absence  est  un  moyen  sûr  et 
commode  de  déterminer  si  une  chaîne  a  éprouvé  ou  n'a 
pas  éprouvé  un  soulèvement  très  récent.  Cette  proposi- 
tion une  fois  accordée ,  on  trouve  à  en  faire  aussi  l'ap- 
plication dans  tous  les  cas  où  les  couches  de  la  terre  pré* 
sentent  des  amas  de  gros  blocs  ou  des  agglomérats  très 
grossiers.  Ainsi  ceux  du  grès  vert  des  Alpes  suisses  et 
.bavaroises  offrant  surtout  des  roches  des  chaînes  des 
J>ords  du  Rhin ,  me  semblent  indiquer  des  soulèvements 
éprouvés  par  ces  dernières,  montagnes  lors  de  l'époque 
crétacée ,  et  ainsi  de  suite. 

Consoliez  les  Voyages  de  Saussure  et  de  Deluc ,  les  Mena,  de 
MM.  Escber  (New  Mpina ,  vol.  i,  p.  i,  Min.  Ta$ch.y  i83a,  p. 
63 1,  et  Annal,  de  Phys.  de  Gilbert,  vol.  65,  p.  na),  de  Bucà 
\Abh.  </.  K.  Akaù.  d.  Wis*.  zu  Berlin,  pour  i8i5,  Miner.  Ta*- 
ehenb.,  1818,  p.  4^8;  Annal,  der  Phys.9  vol.  9,  p.  5y5i  A  tut. 
deChim.,  vol.  7,  p.  17,  et  vol.  18,  p.  a^i)  $  Brochant  {Annal.  A 
Mines,  1819,  ei  Jnnal.  dérPAys.  de  Gilbert,  vol.  65,  p.  128  et 
160)  5  Deluc*  neveu  {Ann.  d.  Chim.,  vol  8 ,  p.  i34,  et  yoI.  1a ,  ' 
p.  149;  BibL  univ.%  vol.  39 ,  p.  217,  ttMëm.  de  Phys,  de  Ge- 
nève, vol.  3,  p.  189,  et  vol.  5,  p.  89)  ;  Studer,  (Monogr.  de  Mo- 

(1)  Voyez  un  Mem,  de  M.  Segdwick  (Annah.  qf  phiL,  avril 
18a 5, p.  î>4»>  et  Zeiischj.  Mi*.,  1.8*7,  p.  53  et  193). 


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LOIS 5.  fOf 


fcfee);  de I*  BèbhètPbillips  (^witfZ# o/pfctf.jaofe  1817); I 
etWestendorp^ûfaz^et  Mem.de  HarUm^.  i33);Haassmaa 
\JSfatuurk.  Vtrh.  van  de  Holland.  MaaUch.  d.Wet.  te  HaarUm, 
tqL  19, p.  97i);Brongman(^fui.  A  Je.  natj  vol.  i4>  p.  m); 
Euoamovtki  (^/io,  1839.  vol.  18);  Jackson  (2WW.  immV«,  1829); 
Engelpach  La  Rivière  {Considérations  sur  les  Blocs,  Bruxelles, 
1899,  in-8°);  K loden  (  Die  Versuinerung.  d,  Marck  Branden^ 
hurg9  i833.  in-8°);  Bernhardi  {Jahrb.J.  Min.,  i83a,  p.  *5q)  ; 
Hayden  (Geological  Essqys>  Baltimore,  1820,  in-8*};  Webster 
(Boston  j.  of  philos.,  vol,  i,  p.  91);  Backland  {Keliq.  dVûv^ 

IV.  LOESS   OU   LEHM, 

Composition.  Le  Loess  est  un  dépôt  plutôt  lacustre 
que  fluviatile,  et  composé  d'argile  limoneuse  ou  mar- 
neuse, à  concrétions  ovoïdes  de  marne  calcaire  endurcie^ 
et  quelquefois  creuses  intérieurement. 

Ces  couches  horizontales  contiennent  des  bancs  et  des 
amas  plus  ou  moins  arénacés,  des  sables  et,  çà  et  là  ,  des 
cailloux ,  surtout  dans  les  parties  inférieures  et  supé- 
rieures. 

LeXioess  couvre  les  grandes  plaines  (Allemagne  sep- 
tentrionale, Hongrie),  et  remplit  le  fond,  des  grandes 
vallées  (  Rhin  ,  Danube ,  Garonne  ) ,  de  manière  à  pa- 
raître comme  le  dernier  sédiment  des  bassins  d'eau 
douce  qui  ont  occupé  ces  cavités.  Ce  dépôt  manque  ou. 
est  mêlé  à  des  graviers,  dans  les  vallées  qui  n'ont  pas 
formé  le  fond  de  lacs  d'eau  douce,  qui  n'ont  pas  eu 
assez  long-temps  cette  destination,  ou  dont  les  eaux  ont 
été  trop  agitées. 

C'est  à  ce  genre  de  formation  qu'il  faut  rapporter  ce* 
couches  arénacées,  à  ossements  d'animaux  éteints  et  à 
coquilles  terrestres  et  lacustres,  que  MM.  Strickland 
et  Charlesworth  ont  découvert ,  l'un  dans  la  vallée. 
d*Evcsham,  dans  le  Worcestershire ,  l'autre  dans  le 


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H)3»  DEPOTS    MAB|ta-«ALGAIRES. 

Sufibjk  IJs  y  oui  observé  aussi  de*  .coquiUaflfts  4** 
pays,  à  l'exception  de  trois  espèces  (Gyela$)r*$xiç*-  . 
rawaeoJt  éteintes. 

C'est  le  .gisement  du  plas  grand  sombre  A*msiâmietHS 
xte  mammifères  ewfouis  pendant  Fépoque  alluviale 
ancienne.  Quelquefois  ces  derniers  se  trouvent  accu- 
mulés (Tune  manière  extraordinaire  dans  des  cavités 
remplies  de  loess  (Géra),  ce  qui  vient  de  ce  que  lenr. 
arrivée  dans  ces  localités  a  mis  obstacle  à  tout  ch&rciagp 
ultérieure. 

C'est  encore  dans  le  loess  qu'on  ardécouvert  des  osse- 
ments humains  de  races  étrangères  à  l'Europe  (Lahr, 
pays  de  Bade,  Krem*,  en  Autriche). 

Stratification*  Je  ne  sacfee  posHftie  les  ceaches  ordir 
nairement  horizontales  du  leess  ayent  été  trdiwéo» 
redressées, quoiqu'il  ait  fm  éprouver,  comme  tous  le* 
sédiments,  des  accidents  locaux. 

Yoyéfc  Méni.  de  "A.  îlozet  {7.  degjol.,  vol.  i,  p.  afiP),  etc. 

V.    DÉPÔTS   MlRNO- CALCAIRES. 

t»es  sources  minérales  ont,produit  ça  et  là,  pendant, 
l'époque  alluviale  ancienne  des  travertins  ou  'des  ttdfit 
calcaires ,  qui  renferment  quelquefois  des  ossements  de 
quadrupèdes  n'existant  plus  dans  le  pays,  où  même  d'es- 
pèces perdues (Pyrmont,  Hara ,  canton  de  Berne,  etc.). 
Des  coquillages  terrestres  ou  lacustres  encore  existants  A 
y  sont  un  accident  plus  fréquent ,  mais  leurs  espèces  ne 
sont  pas  toujours  celles  qui  sont  actuellement  les  plus 
communes  dans  le  pays  (Baden ,  en  Autriche). 

ïl  est  arrivé  aussi ,  comme  de  nos  jours ,  que  les  eaux. 
des  lacs ,  alimentées  d'eau  acidulé  et  chargées  de  carbo- 
nate de  chaux ,  ont  produit  des  couches  marne-calcaires. 
Ces  masses  alternent  cpieïquefoi*  avec  des  lits  de  tourte 


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CAXCA«B  ttéaiTB  MASSE  N.  US" 

a»,  d'argile,  «oiwne^kse  veR  bien  dam  certaro  dépite 
semblables  du  Forfershire,  en  Ecosse  (i). 

Leurtjassiies  comblent  en  ossements  de  grands  ani- 
maux quelquefois  éteints  (Cerf gigantesque,  Castor,  etc.), 
en  Coquillage»  lacustres  (Plaitorbe,  Lymnée,  etc.),  et 
en  plantes  de  «marécages  (diara  ) ,  avec  leurs  graines» 

VI»    OtbOURE  MjSdiTERIUïÉE*. 

Surlebord  delà  merdes  sources  déposant  du  carbo- 
nate de  chaux  ont  cimenté  des  sables  ou  des  poudingue», 
tandis  que  sur  le  pourtour  de  la  méditerranéenne  ou  sur 
les  rivages  des  systèmes  calcaires  jurassique  et  crétacé  , 
il  s'est  déposé  du  limon  calcaire  dans  des  creux  et  des 
fentes.  Cette  matière  est  tout-à-fait  semblable  à  ce  qu'on 
observe  quelquefois  dans  les  Alpes ,  comme  sur  l'Eben- 
alp  a  Gosau,  près  de  Hallein,  etc.  C'est  un  lavage  du 
calcaire ,  au  jnoins  de  l'acide  carbonique  des  eaux  plu* 
viaïes  et  peut-être  quelquefois  un  dépôt  produit  par 
des  sources  acidulés  descendant  sur  des  rochers. 

Bans  la  zone  méditerranéenne  ce  calcaire  est  jaune  ou 
brunâtre ,  plus  ou  moins  arénacé.  Il  empâte  quelquefois 
des  coquilles  marines  non  pétrifiées ,  comme  celles  des 
sables  Burin*  récents  dont  j'ai  déjà  parlé.  C'est,  ce  qui 
constitue  le  calcaire  méditerranéen  de  M.  Bisso. 

TH.   9RÊGBE8  t>89EVSE6. 

D'une  autre  part ,  les  mêmes  terrains  de  l'Europe  mé* 
rîdionale  ayant  souffert  de  grandes  dislocations  ,  ont  o£» 
fert  jadis  et  offrent  encore  beaucoup  de  fentes.  Ces  vides . 


,(i)  Voyez  Mém.  ieMfif.  Lyeli  (  Trans.  ofthegcol.  soc.  of 
london*  N.  S.^ol.  a,  paie  i,  p,  7  3),  et  Schlottbeim  (Tasch.fi 


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tOl  BRECHES   OSSEUSES, 

se  sont  remplis  en  partie  dé  fragments  calcaires  ,  puis 
des  infiltrations  d'eau,  pluviale  sont  venus  les  cimenter 
plus  ou  moins  en  dissolvant ,  au  moyen  de  l'acide  carbô- 
nique ,  du  carbonate  de  chaux.  Telle  est  l'origine  de 
cette  grande  quantité  de  brèches  brunâtres  ou  colorées 
par  le  limon  rouge  propre  au  terrain  calcaire  (Roussil- 
lon,  etc.).  II  est- tombé  quelquefois  dans  ces  fentes  des 
ossements  de  quadrupèdes  terrestres  d'espèces  éteintes 
ou  vivantes  dans  le  pays  ou  ailleurs.  Ces  derniers  y  ont 
été  aussi  amenés  fréquemment  par  des  cours  d'eau  régu- 
liers ou  l'écoulement  des  eaux  pluviales.  Les  brèches  os- 
seuses sont  résultées  de  ces  deux  modes  de  remplissage. 

Cette  formation  de  brèches  a  eu  lieu  plus  ou  moins  loin 
de  la  mer  ou  même  dans  l'intérieur  des  continents;  dans 
ce  dernier  cas,  si  elles  contiennent  des  fossiles,  ce  ne  sont 
des  ossements  et  que  des  coquillages  terrestres  (Hélix), 
comme  à  Romagnano;  dans  le  Véronois,  dans  le  Siennois, 
à  Concùd  en  Àrragon ,  dans  la  vallée  de  Wellington, 
dans  la  Nouvelle-Hollande,  etc. 

Dans  ce  dernier  pays ,  ces  roches  ont  fait  découvrir 
au  milieu  d'ossements  de  marsupiaux  ceux  d'un  éléphant, 
animal  qui  ne  paraît  guère  être  actuellement  un  habi- 
tant de_ce  continent. 

Si  le  dépôt  a  eu  lieu  sur  des  rivages  la  position  des 
fentes ,  relativement  au  niveau  de  la  mer ,  y  a  rendu 
possible  ou  impossible  l'introduction  des  coquilles  ma- 
rines. Ainsi  à  Nice ,  à  Gibraltar ,  à  Cagliari ,  en  Sicile  , 
près  de  Tripoli ,  en  Syrie  ,  etc. ,  les  brèches  ossifères 
empâtent  quelques  coquilles  marines,  à  Cérigo  on  y  cite 
du  sel  ;  tandis  que  plus  souvent  il  n'y  a  pas  de  restes  ma- 
rins, comme  à  Cette ,  à  Antibes ,  \  Bastia  ,  en  Corse  , 
près  de  Pisc,  au  cap  Palinure ,  en  Sicile,  en  Dalmatie, 
aux  îles  Ioniennes ,  en  Grèce ,  aux  Bermudes  ,  etc. 

Les  ossements  fossiles  des  brèches  appartiennent  sur- 


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Cavernes  in  partie  ossiferbs.        1ÛH 

tout  à  des  ruminant?  et  des  rongeurs.  Ces  os  sont  sim- 
plement calcinés ,  brisés ,  et  plus  ou  moins  usés ,  suivant 
la  distance  d'où  ils  ont  été  charriés.  Pour  s'assurer  .de  ce 
fait,  il  faut  observer  les  roches  qui  les  accompagnent 
ainsi  que  leurs  formes. 

En  Dalmatie ,  M.  Germar  prétend  avoir  trouvé,  dans 
les  brèches  osseuses ,  des  ossements  humains  ,  et  même 
un  morceau  de  verre  grossier ,  échantillons  conservés 
dans  le  cabinet  de  M.  Keferstein ,  à  Halle. 

VIIÏ.  cavernes  en  partie  ossiïères. 

En  général  les  cavernes  paraissent  tenir  à  la  nature 
particulière  de  certaines  roches.  La  plupart  des  cavernes 
sont  dans  les  calcaires  primaires,  jurassiques  ou  crayeux* 
Il  y  en  a  aussi  rarement  dans  le  muschelkalk  ,  et  les  amas 
de  gypse  offrent  dés  cavités  semblables  le  plus  souvent 
sans  issue  visible. 

Cependant  il  y  a  des  cavernes  moins  grandes  dans  le» 
coulées  de  laves  et  dans  le  basalte  (île  de  Sky).  M.  Vii  - 
let  nous  en  a  fait  connaître  dans  les  schistes  cristallins 
de  la  Grèce  (île  de  Thermia),  il  y  en  a  aussi  dans  les» 
Pyrénées;  on  en  cite  de  petits  dans  le  granité  (ïndostan). 

Position.  Les  cavernes  sont  quelquefois  à  la  sépara- 
tien  de  deux  dépôts  ou  de  deux  couches.  Elles  sont  sur 
la  pente  des  montagnes,  ou  dans  le  fond  des  vallées,  ou, 
sur  les  côtes  de  ravins  profonds  ,  tantôt  fort  au-dessus 
du  niveau  du  lit  des  torrents,  tantôt  à  fleur,  d'eau  des 
rmère* 

Entrée.  Leur  entrée  a  la  forme  d'une  grande  porte 
*&  bien  ce  n'est  qu'une  fente  qui  est  presque  fermée  par 
des  écoulements  ou  des  incrustations.  Ailleurs  ,  la  main 
des  hommes  a  élargi  cette  entrée,  ou  même  la  formation» 
postérieure  d'une  fente  ou  d'un  ravin  a  changé  cette 

5. 

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4ti$  CAjM*m*   ™  PARTIR   OSPIWE^, 

dernière.  Dam  ce  cas  les  cavernes  présentent  quelquefois 
des  formes  très  bizarres  de  grands  puits,  d'immense^ 
voûtes  ,  comme  sur  les  escarpements  du  gi?md  Saîève, 
près  de  Genève  ,  etc. 

On  observe  beaucoup  de  variétés  relativement  à  leurs 
dimensions.  Leur  direction  n'a  rien  de  constant,  si  ce 
nfest  quelquefois  pour  celles  qui  sont  placées  entre 
les  mêmes  assises  et  dont  la  direction  est  alors  celle  da 
plan  de  stratification  de  ces  dernières. 

Il  faut  voir  si  leur  origine  est  en  quelque  rapport  avec 
celle  des  vallées  voisines  ou  avec  les  fentes  nui  traver- 
sent les  coucbes.  Les  cavernes  forment  une  fente  çà  et  là 
ma  peu  plus  large,  ou  bien  ce  sont  de*  séries  â&saUc6$itii5 
Qii.jpoins  hautes  séparées  par  des  conduits  koriattntateg», 
\jiàiné&  ou  verticaux.  D'ailleurs  le  plus  souvent  <k»  ata* 
testes  et  des  éboulenèents  ont  altéré -beaucoup  las  far* 
nwêdeceS'Cftvkés.  Les  puits,  ks  gouffres v les  eotonnoiï» 
et  d'autres  trous  bizarres  des  terrains  calcaires ,  ne  pas* 
M&*t  pus  se  séparer  des  cavernes* 

Quoiqu'on  ne  puisse  arriver  quiiks  à  peu  pré»  «m*  4* 
longueur ,  ]»  largeur  el  la  hauteur  des  caverne*,  $mi* 
<ju'o»p*uUli4*e  queprôsqu'aucune  n'eét  susceptible  dttue 
examinée  d'un  bout  à  Tartre ,  néanmoins  iàest  émpop» 
tantde  prendre.<de#iMtes«iir  les  dimOBttOttjaesvcavaOïies 
el  l&.yeote  dg  laur  *o\9  car  des  «avants  les  «nt  b*jn 
paoé  la  de»eu#e  bu  la  tombe  de  grands  amtnaum.  4fa,«l'- 
faut  au  noins  Qu'ils  ayent  pu  s'y  tenir ,  si  cette  suppasi»- 
tioa  doit  être  admise. 

accidents  intérieurs.  L'intérieur  des  caverne*  fwé* 
sente  quelquefois  den  marques  de  fotfttalejttents  vfckilfts 
et,  4' usure  jw  Use***.  Bans  certaine*  cavernes  q«el»> 
qpe^g^|logu#s««lt  pouvaper^evoirdes  eneboil*  polis  par 
IffPWPlgP  répét44>iMma*«  carnivores  (Hyènes).  Qodk 
quôfftis  to^çh^s^pAt  native»,  ailleurs  elles  «u»t  feseou 


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stratifiées ,  horizontales ,  ouinclinées ,  ou  nrrompugnérs 
de  failles.  Ça  et  là  on  a  voulu  observer  que  des  couches 
arquées  formaient  des  cavernes ,  lorsqu'une  partie  des 
parties  arquées  inférieures  avaient  disparues. 

Les  dépôts  des  cavernes  consistent  en  incrustations  *et 
brèches  calcaires ,  en  argile  ocreuse  rouge,  matière  fart, 
commune  dans  ces  cavités ,  en  terre  bitumineuse  noire 
provenant  de  la  décomposition  des  os  et  des  matières  ani- 
males et  quelquefois  en  sables  et  cailloux  ou  en  loess» 

La  quantité  des  incrustations  varie  beaucoup  ,  quel- 
quefois le  plancher  est  couvert  de  plusieurs  couches  cal- 
caires, ailleurs  il  n'y  a  des  stalactites  qu'au  plafond  et  ils 
se  produisent  encore.  Souvent  cette  formation  a  cessé 
t*at-à*ftûc,  parce  que  les  conduits  des  eaux  se  sont  bou- 
chés ou  que  ces  dernières  ont  fini  par  prendre  un  autre, 
cours*  On  a  vu  aussi  des  stalactites  creux  et  des  croûte» 
de  Hrtahgmkes  séparées  par  des  espaces  vides  ou  remplis 
d'eau* 

Certaines  cavernes  présentent  ea  outre  des  effleures» 
ceaces  salines. 

TempéraHire.  Leur  température  varie  par  rapport  a 
la  température  moyenne  du  pays  où  les  -cavernes  je  trou* 
vent*  Certaines  d'entre  elles  sont  bien  connues  pour 
émettre  sans  cesse ,  ou  à  certains,  moments  de  Vannée ,. 
de»  courants  d'air  froid.  Il  y  a  des  grottes  dont  la  tempé- 
rature reste  assez  basse  toute  l'année  pour  contenir  tou- 
jours de  la  glace»  Le  froid  produit  par  l'évaporation 
peut  quelquefois  contribuer  .à  ce  phénomène. 

Il  fout  aussi  tenir  compte  de  l'élévation  relative  des 
cavernes,  de  la  direction  de  son,  entrée  par  rapport  ans; 
veats  les  plus  froids  ou  les  plus  secs* 

Eaux  des  cavernes.  Les  grottes  ou  les  cavernes,  «ptfc. 
sèches,  ou  bien  elles  renferment  des  mares  d'eau  ouide*. 
lacs  situés  ordinairement  dans  les  parties  les  plus  basse*. 


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108  CAVERNES   EN   PARTIE   OS  SI  FE  RE  S. 

D'un  autre  côté,  beaucoup  de  cavernes  sont  traversées 
par  des  torrents  ou  en  sont  les  dégorgeoirs  momentanés. 
Il  y  a  aussi  des  sources  intermittentes  ou  périodiques  qui 
se  vident  au  moyen  de  puits  et  de  cavernes. 

L'hydrographie  des  cavernes  est  une  étude  non  seu- 
lement intéressante ,  mais  encore  la  seule  qui,  à  mon 
avis,  puisse  conduire  à  l'explication  delà  formation  de 
la  plupart  de  ces  singuliers  boyaux  de  la  terre.  Certains 
animaux,  tels  que  les  Protées  (A  anguinus),  et  certains  " 
cryptogames,  sont  le  propre  des  cavernes  où  se  logent 
en  général  les  chauves-souris,  quelques  petits  carnassiers; 
en  Amérique,  des  serpents  à  sonnette,  dans  l'Indostan , 
des  hyènes,  etc. 

Restes  organiques.  Il  y  a  des  cavernes  qui  n'ont  offert 
aucun  reste  organique,  comme  par  exemple  celles  des 
Alpes  occidentales,  dans  la  vallée  de  Cluse  à  Sallen- 
ches,  etc.  Le  contraire  a  eu  lieu  dans  celles  situées  à  des 
niveaux  en  général  inférieurs  ,  comme  en  Angleterre^ 
en  Belgique ,  en  Westphalie ,  au  Harz ,  en  Franconie , 
dans  la  Bourgogne,  le  Languedoc,  la  Toscane,  la  Sty* 
rie  (  Mixnitz  ).,  la  Hongrie  (  Belènyes  ),  l'Altaï  (  Tchâ- 
risch),  etc. 

Ces  pétrifications  consistent  principalement  en  osse- 
ments d'animaux  de  genres  et  d'espèces  "éteints  (Ours  *, 
Hyène),  môles  çà  et  là  à  jdes  espèces  vivantes.  Il  y  a  de 
plus  quelques  coquillages  terrestres  mélangés  aux* h'* 
«ions ,  aux  sables  ou  aux  cailloux ,  qui  remplissent  ou' 
tapissent  seulement  le  plancher  ou  des  portions  de* 
cavernes. 

Dans  quelques-unes ,  on  a  trouvé  de  plus  des  osse- 
ments humains  au  milieu  de  ces  os  de  carnivores ,  do  J 
pacfryderraes,  de  rongeurs,  de  ruminants,  etc.  C'est  sur- 
tout les  cavernes  du  Languedoc ,  de  la  Belgique  et  de  la 
Syrie ,  qui  ont  présenté  cette  Circonstance ,  et  qui  ont 


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OfttClfffi  BE*   CAVERNES   OSSIFERBÔ.       409   ' 

offert  en  outre  dès  débris  de  poteries  grossières.  C'est' 
donc  un  fait  tout-à-fait  analogue  à  ce  qu'on  voit  dans  les 
brèches  osseuses. 

Assez  souvent  les  dépôts  ossifères  sont  sous  des  croûtes 
de  stalactites,  autre  circonstance  qui  indique  au  moins 
une  certaine  ancienneté,  ainsi  que  leur  contemporanéité 
avec  le  remplissage  des  fentes  à  brèches. 

Leur  origine.  La  question  des  cavernes  enveloppe  denx 
poiats  capitaux,  Information  de  ces  cavités  et  le  dépôt  des 
masses  qu'elles  recèlent.  Je  crois  que  les  cavernes  ont 
une  origine  très  variée.  Ainsi .  de  semblables  vides  peu-» 
vent  résulter  d'affaissements  partiels  de  couches,  de  fen-  ' 
dillements  ou  de  failles,  comme  aussi  simplement  du 
plissement  des  couches  ou  de  leur  passage  de  la  position 
horizontale  à  la  forme  arquée.  Parmi  toutes  ces  causes  , 
les  fentes  me  paraissent  avoir  été  une  des  plus  puissantes; 
eu  effet ,  il  n'y  a  guère  de  cavernes  qu'on  puisse  suppo^ 
ser  avoir  été  formées  d'un  premier  jet  ;  or,  qu'est-ce  qui  * 
a  pu  les  agrandir,  si  ce  n'est  l'eau  chargée  d'acide  car*  N 
bottique,  ou  .rarement  le  passage  d'autres  gaz  acides  ' 
aussi  d'origine  volcanique. 

L'eau  pluviale  a-  une  tendance  à  descendre  dans  les 
entrailles  de  la  terre ,  comme  les  sources  minérales  à  se 
faire  jour- quelque  part;  les  eaux  ne  trouvent  pas  d'au- 
tre passage  dans  les  couches  que  les  fentes.  Or,  pour  les 
agrandir-,  elles  se  servent  de  leur  acide  carbonique  et  . 
de  la  friction  exercée  par  les  sables  qu'elles  chàrrrentJ 
Quanta  moi ,  lorsque  je  me  suis  trouvé  dans  une  de  ces' 
vallées  bordées  de  haïmes  et  de  brèmes,  Il  m'a  toujours  '' 
semble  être  en  face  des  débris  d'aqueducs  gigantesques; 
comme  tout  ce  qui  est  nature. 

En.  grand,  le  Rhêne  disparaissant  à  Bellegarde ,  1er 
entonnait*  du  lac  de  Joux ,  les  Catavothrons,  ou  déver* 
soirs  de  certains  bassins  de \m Grèce,  de  la  DalnuKie,  de  : 


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la  Camiole,  etc.,  nous  donnant  une  démonstration 
plètc  du  remplissage  des  cavernes  (i). 

Maintenant ,  c'est  an  géologue- voyageur  à  peser  cet 
idées ,  à  voir  si  ces  boyaux  singulière  et  à  contours  «m* 
vent  arrondis,  ont  été  réellement  des  canaux  d'éconto* 
ment,  si  des  galets  le  prouvent;  si  l'eau  parut t  avoir 
changé  plusieurs  fois  d'issues;  si  la  place  de  certaines  en» 
vernes  était  jadis  celle  de  cascades;  si  dessillons  sur  les 
rochers  correspondent  à  l'issue  de  diverses  baknes  sur 
plusieurs  niveaux ,  etc.  Mais  il  prendra  garde  de  ne  pat 
appliquer  ces  idées  à  des  cavités  produites  dans  deikrç» 
par  de  l'eau  passée  brusqnement  à  l'état ,  de  vapeur  on 
à  pas  cavernes  que  la  mer  ou  des  gaz  acides  ont  creusées 
dans  le  sol  schisteux* 

Quant  aux  ossements  et  aux  autres  objets  des  cu~ 
ventes,  personne  n'a  encore  spécifié  pourquoi  les  ea~ 
*  vprnes  de  certaines  contrées  en  étaient  dépourvues.  Je 
crois  que  cela  provient  de  l'émersion  plus  ou  moins  an<- 
tienne  du  sol,  et  surtout  de  la  quantité  relative  du  soulè- 
vement éprouvé  par  les  divers  pays.    ~ 

Parmi  les  cavernes  ossifères ,  il  faut  distinguer  celle» 
qui  ont  des  issues  et  celles  qui  n'ont  pas  paru  jusqu'ici 
en  avoir.  Ces  dernières  sont  plus  souvent  presque  tota- 
lement remplies  de  limon,  de  pierres  et  d'ossements  ar* 
rangés  par  couches. 

Celles  à  issues  offrant  beaucoup  d'ossements  de  hyènes, 
d'ours,  et  d'excréments  d'hyènes,  ont  donné  l'idée  à 
M,  Buckland  que  souvent  les  cavernes  avaient  été  la  â** 
meure  deces  carnivores,  et  qu'en  particulier  les  hyènes  y 
avaient  accumulé  petit  à  petit  la  grande  variété  d'oafe 
ments  qu'on  y  rencontre.  Pour  certaines  cavernes,  il 

,.f  ■  "  !  ,U>  i U 

(%j:  Vêywdlak*<sm  ont  caverne  dsCy&edan  (  Pertyékin  )  y 


rGooQle 


S1' 


OBIGISE   DBS    CAVERNES   OSSIFEttES.        \ll. 

paraît, probable  que  des  hyènes,  etc.,  y  ont  habité  et  y 

ont  laissé  leurs  os  et  leurs  excréments  ;  il  est  môme  pos- 
sible que  quelques  ossements  y  proviennent  des  re- 
pas de  ces  carnivores^  mais  il  semble  tout  aussi  impro- 
bable que  ces  derniers  soient  les  auteurs  de  ces  véritables 
fflnsées  zoôlogiques  souterrains. 

D'ailleurs  ,Hya  beaucoup  de  cavernes  qui  n'admet- 
tent pas  la  possibilité  de  rentrée  de  si  grands  animaux 
que  ceux  dont  on  y  découvre  les  restes.  Puis  quelques 
grottes  ont  des  formes  si  bizarre*,  que  cela  exclut  tout- 
à-fait  la  présence  des  hyènes  vivantes  dans  certaines  salle» 
où  il  y  a  cependant  des  os. 

Enfin  ou  a  trouvé  des  ossements  dans  des  fentes  du  pla- 
fond des  cavernes  d'Adelsberg,  deBanwcll,  etc.  (i).  Des 
squelettes  entiers  de  grands  animaux  ne  s'y  voient  pas  à 
l'ordinaire,  ce  sont  au  contraire  surtout  des  os  brisés  et 
isolés,  ainsi  que  les  parties  les  plus  dures  de  l'ossature 
animale. 

Tout  conduit  donc  à  croire  que  des  générations  de 
hyènes  ont  pu  hanter  certaines  cavernes  et  y  mourir 
quelquefois,  mais  la  plupart  des  os  des  cavernes  y  ont 
été  charriés  par  des  cours  d'eau  avec  les  coquilles  ter- 
restres et  rarement  avec  des  os  humains..  Ces  ossements 
ont  pu  quelquefois  servir  encore  de  pâture  aux  hyènes,  * 
de  manière  qu'on  peut  rencontrer  deuxK>rtes  d'ossements 
à  traces  de  dents  d'hyènes. 

Plus  tard,  des  restes  d'animaux  de. notre  époque  (Sou- 
ris, Lapin,  Renard,  Taupe,  Poule,  etc.),  ont  pu  aussi 
arriver  de  la  même  manière  dans  ces  cavités  du  £lobc.t 

Certaines  couches  alluviales  anciennes  dans  les  cavernes 
ont  pu  être  remaniées:  Puis  il  est  probable  que  quel- 

*"  il'  i  .  ,  .  ■       m        .m  ),  : ~-  •* 

.0)  "Voirez  un  Méwoire  de  .M.^Bettfaad-Gss^  Ma.  des  Sx 
*« ,  vol.  9,  p.  196  et  458  ). 


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IIS        ÔMGINE   DSft  CAVERNES  OS  Si  F  BUE». 

qaes-nnes  ont  été  habitées  par  de»  hommes  ;  de  la  ces 
instruments,  ces  médailles  et  ces  figurines  romaines* 
D'autres  ont  pu  servir  de  sépulture  ordinaire  ou  acci- 
dentelle par  suite  de  vengeance ,  du  temps  des  Celtes  , 
des  Romains,  ou  même  des  guerres  de  religion.  N'a-t-on 
pas  trouvé  dans  une  caverne  d'Erpfingen ,  des  crânes  de 
Gaulois  qui  y  avaient  été  jetés  par  les  Germains?  N'a-t- 
on pas  vu  dans  l'île  de  Sky  les  Maccleods  étouffés  tous, 
ensemble  au  moyen  d'un  feu  allumé  à  l'entrée  d'une 
caverne  [Sparcavë)  par  leurs  ennemis. 

Enfin,  les  ossements  de  mammifères  ensevelis  dans  les 
cavernes  ont  pu  être  employés  quelquefois  par  des  Tro* 
4jloditcs(i).  .     . 

Toutes  ces  suppositions  paraissent  fondées ,  mais  au* 
^cune  ne  peut  raisonnablement  s'appliquer  seule  à  toutes 
les  cavernes  en  général ,  et  aucune  ne  démontre  l'impos- 
sibilité que  les  cavernes  ossifères  ayent  pu  recevoir  lors 
de  l'époque  alluviale  ancienne  les  os  des  hommes  vivant 
dans  ce  temps-là. 

Le  géologue* voyageur  devra  examiner  si  les  osse» 
raents  des  mêmes  animaux  paraissent  appartenir  à  plu- 
sieurs générations ,  de  manière  à  indiquer  une  habitation 
par  famille.  Il  tâchera  de  voir,  malgré  les  incrustations, 
si  la  caverne  ne  communique  pas  avec  la  surface  par 
quelque  fente;  puis  il  comparera  les  ossements  pour  sa~ 
voir  si  ce  sont  ou  ne  sont  pas  des  restes  d'êtres  étrangers 
au  pays  ;  s'il  y  a  des  débris  d'animaux  éteints,;  si  la  quan- 
tité des  ossements  de  carnivores  surpasse  celle  des  os  tle 
ruminants;  s'il  y  a  des  squelettes  entiers  et  dans  quelle 
position  ils  sont;  sijes  os  d'un  squelette  sont  épars  et 


<i)  Voy«*  Mémoire  de  M.  Dwnoferi  (  BuU.  Soc. 
France,  vo^  9,  p.  i*6). 


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OfttOTrtB  »M  CAVERNE»  O0Sir»E6.         HS 

non  réunis  j  s'il  n'y  a  que  des  ossements  isolés  ;  si  on  ob- 
serve des  associations  de  certains  animaux;  si  certains 
os ,  tels  qne  les  crânes ,  sont  placés  plus  bas  que  les  au- 
troV  etc.  « 

r  La  nature  des  ossements  est  une  antre  question  qui  a 
occupé'  les  géologues;  le  happement  à  la  langue  avait 
été  pris  pour  caractère  des  os  fossiles,  depuis  locs  on  a 
reconnu  l'insuffisance  de  cette  particularité.  En  effet, 
les  os  fossiles  et  non  fossiles  varient  extrêmement  dans 
leur  composition  ;  il  y  a  des  os  d'animaux  éteints  qui  ont 
encore  leur  matière  animale  et  même  leur  huile  animale, 
tandis  que  des  ossements  de  cimetière  sont  tout-à-fait 
calcinés.  Cela  dépend  évidemment  des  circonstances 
(^ensevelissement  et  des  localités. 

•Les  os  des  cavernes  sont  blanchâtres  ou  brunâtres,  les 
dents  ont  conservé  le  plus  souvent  leur  émail  ;  d'autres 
os  sent  plus  ou  moins  poreux,  légers,  etc»,  ou  tombent  en 
poussière  lorsqu'on  les  touche.  Quelquefois  ils  sont  pé- 
nétrés de  matière  calcaire  ou  empâtés  dans  des  incrusta- 
tions. Souvent  les  os  varient  en  nature  suivant  la  place 
qu'ils  occupent  dans  les  cavernes. 

Il  faut  bien  observer  si  les  os  ont  été  rongés  }  s'il  y  en 
a  qui  portent  la  marque  de  blessures  ou  de  caries,  ou 
bien  d'usure  par  le  roulis  des  eaux.  Puis  il  faut  surtout 
déterminer  leur  position  originaire ,  sans  se  laisser  trom-  ' 
perj  à  cet  égard ,  par  des  couches  remaniées. 

Les  os  sont  tantôt  près  de  l'entrée  des  cavernes ,  tan* 
tôt  dans  leurs  parties  les  plus  profondes  ;  quelquefois  on 
n'en  trouve  que  dans  certaines  salles  et  certains  conduits. 
Il  faut  relever  soigneusement  la  suite  des  couches  de 
terre  argileuse  ou  marneuse  jaune,  brune  ou  noirâtre, 
et  voir  si  les  os  ne  se  trouvent  pas  le  plus  fréquemment 
dans  la  dernière  inatière.  Ce  travail  demande ,  en  gêné-  • 
rai ,  iieaucoup  de  temps  et  l'usage  de  piques  et  dé  pelles. 


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tàé>   o*x»m  mm  c*irw«s 

Si  «ces  limon»  renferment  *ks  fragments  «ngutaum  «to 
roulés ,  leur  iu*m*pemt  tn^uer  efcau  Ik  sont  venus* 
S'il  y  a  des  saMes,  «le  véritables  gasett,  le  passage  ancien 
d'un  cours  d'eau  devient  évident. 

Quart  à  la  question  «n  suspens  ,  sur  l'origine  des 
poteries,  des  ossements  humains et  d'une  fouie  <$§»  d* 
petits  aAtmanx  -existant  encore  dans  lepays ,  il  faat  biett- 
eiatiftàner  si  œ  ne  sont  pas  des  dépôts  superficiels,  en  fH 
y  *«h  des  retnamtenseats  récente  ou  unposs&itité  d'an» 
action  parafe 

Voyez  sur  les  cavernes  Reïïq.  diluv. ,  de  M.  Bucklaad ,  i&>4,> 
sur  certes  de  Durfort,  par  M.  Marcel  de  Serres  (Ann.  de  la  sac. 
lèm*  ée  Paris,  voï.  S,  p.  106  et  44a); 8ur  celle»  de Lunel-Tiett^ 
par  le  même  (Ann,  d.  se.  nat. ,  vol.  5,  p.  3 5o,  et  vol.  i4*  p.  3«6* 
Asm.  d.  Mi»  ,i$3av  p.  36$$  searack  i<ee  sujet,  lfontp«$!fcr,Eâa7, 
in*4»,  avec  pL;  tor  cette  de  $allek*£nbardes9  par  le  même  (•?«. 
d*  £«&&,  v*L  3#  p.  *45  )j  «ar  la  caverne  d'Asgoa  (Pjrr.  orient.  ) 
par  le  même  (  Asm,  cL  se  ma.»  vol.  17,  p.  a7^v  sar  leaxaswmc* 
'à  os  humains  do  Gacd,  par  M.  Christel*  Montpellier,  1819,5,  an* 
celles  de  Bize,  par  M.  Tournai  (An*,  d.  se.  naL9  vol.  ia,  p.  78, 
vol.  1 5,  p.  34S  et  ifatf.  *oe.  gebZ.  de  France,  voL  1,  p.  ïoJÊ); 
sur  celle  de  Mialet ,  par  MM.  Tesder  (  dito  vol.  a ,  pb  56",  Max*  " 
cet  de  Serres  (  .4fe&  *«?.  fin»,  cfe  Bordeaux,  toi.  5,  p.  Stf,  Bo- 
cks* ( Menu  de  la  soc.  de  pfy*.  de  Genêt* ,  vol.  6 ,  part.  âf 
p.  3Ôg)  ;  sur  celle  de  Langea  ,  par  M.  Biuaudel  (  Ann.  Unn.  A 
Bordeaux) \  sarcelles  d'Oseiies»  par  M.  Jfcrgesm  (Aun.  d.  me. 
nat.  ,  vol.  11,  p.  a36);  sarcelles  de  la  Franche-Comté,  par 
MM.  Parandier  (InstiL,  i833,  ai  sept.),  Laurent  {  Annuaire  du 
Doubs,  i833),  et  Virlet  (  Bull.  soc.  çéoL  de  France,  vol.  4 » 
p.  3 17,  et  vol.  6,  p.  154  et  J45)  ;  »ur  celle  d'Han  (  if.  Mém.  de 
.VAcad.  de  Bruxelles,  toI.  a,  p.  3i5,  et  par  M.  AUeweiredt  (in- 
foUof)  ;  Recherch.  sur  les  oss.  fossiles  de  la  province  de  làdge ,  par 
M»  ficbmerliDg,  Liège,  iSS39  ia -4°  5  tar  les  «averties  de  Mnggas> 
der£  tes  oavrages  d'Esper(  1 77$  »  «k  itosanmuiier  (  1796  ),  et  sfia 
Umgebunçcn  van  tivagendorf,  par  M.  Goldsfuss ,  ErliBiQsm, 
x 8se*  io~8»t  et  Me»,  da  Wagner {im,  *%%$,  p.  96*},  sur  les  ca* 


itizedby  GoOgle 


HJfcTMS  JPEIUUYEM0.  Hfy 

WMeasb  Wartentaç,par  X.  Sekufckr  (Zeittcfc.  /.  Jflfc.,  iSatf, 
p.  $07  et  4ôa  )  ;  «ht  celle*  île  Wastphatie,  par  M.  Noggerath  (tf, 
/  Mia>9  ig*»  ,p.  gi);  «or  ceHet  d'Itofie ,  à  le  Speaôa,  etc.,,  par 
M.  Sayi  (  J.  de  Pùe)  9  or  ceMee  de  Sicile,  Rapperto  ndk ou**. 
fo$sUi  di  Mardotie,  etc.,  par  M.  Sema,  Païenne,  i8ii,  etMém. 
de  MM.  Pratt  (Phil.  mag.,  nov.  3  833,  p.  371),  et  Prétest  {BulL 
soc.  phit.,  i833  ,  p.  65) ,  Christie  (  Edinb.  phiLj»9  i83i,  H»  kTi 
iW«,ïïo  ï,  et  Ann.  d.  se.  nat.9vol.  a5,  p.  a  08),  Hoffmann  {ArcK 
<fc  Rarsten;  vol.  1^,  caL.  1,  p.  a53  )  ;  sut  celles  de  f Altaï  etdtt 
gravera.  deTfattfk,  par  M.  CotrHbine  (Gontot  J.,  i833 ,  n*f>,/ 
JbfK.  de  âUseou ,  yoL  4  >  P«  $7<>>  «t  me»  àfd*.  gtof.  ef  paiéont.  > 
p.  ajJ ,  etc,). 

IX«  idiots  pxuxrèa&a. 

À  l'époque  des  alluvions ,  comme  lors  4e  la  formation 
du  grès  vert,  les  sources  minérales  ont  déposé  ça  et  \h. 
des  pisolithes  ferrifères  ou  du  minerai  de  fer  en  grain* 
et  des  argiles  ferrugineuses  jaunes ,  brunâtres  ou 
rouges. 

Ces  amas  éporj  çà  et  li ,  et  placés  souvent  da»s  <fes 
cavités  ou  entonnoirs ,  abondent  surtout  sur  la  swkm 
du  terrain  jurassique  de  l'Europe  centrale  et  sur  le  sys- 
tème jurassique  et  crétacé  des  bords  de  la  Méditerranée. 
Cereeou  vrement  argileux  empêche  la  âltratkm  des  eaux, 
de  manière  qu'une  assez  belle  végétation  a  pu  s'y  établir 
même  sous  un  climat  chaud.  C'est  l'origine  des  oasis  de 
verdure  *or  la  surface  aride  et  crevassée  des  cataire»; 
méditerranéen*. 

Ces  amas  ferrifères  renferment  rarement  des  argile , 
avec  des  ligaito,  oeuae  à  Weadittgen  sur  l'Alfa  dm 
Wurtemberg  où  on  a  établi  «ne  eifdeRati&tt  de  » 
combustible  (1). 

(1)  Voyet  Te  Hk  de  M.  Mandelsîohe  (  Mén.  de  h  sac  t 
àhisi.  nau  dt  Strasbourg,  yol.  .2,  part.  1). 


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110  TOUM1ÏRE8   ANCIKNNK». 

11  est  arrivé  aussi  que  ces  dépôts  ferrifôres  ont  été  re- 
maniés }  alors  ils  se  sont  mélangés  de  fragments  de  fer 
hydraté  de  formation  pins  ancienne,  telle  que  d'ooli te  fer- 
rugineuse ,  de  fer  provenant  du  grès  vert  ou  de  quelque 
autre  assise  jurassique.  Il  y  a  aussi  quelquefois  un  mé- 
lange de  fossiles  liasiques,  jurassiques  et  crétacés,  et  même 
des  ossements  de  mammifères,  surtout  de  ruminants» 
de  pachydermes,  de  carnivores  et  de  rongeurs.  Le  pla- 
teau de  l'Alb  jurassique  du  Wurtemberg  en.  offre  des 
exemples  d'autant  plus  particuliers  qu'ils  se  trouvent  k 
des  niveaux  élevés,  comme  au  mont  Heuberg,  près  de 
Tuttlingen,à  Salmadingen,  à  Melchingen ,  etc.  M.Neç- 
ier  en  a  décrit  près  de  Kropp  en  Carinthie. 

M.  Hehl  voudrait  faire  dériver  le  fer  de  ces  dépôts  de 
celui  des  oolites  inférieures  au  moyen  d'eaux  minérales, 
et  il  croit  même  que  des  cavités  jurassiques  sans  issues 
ont  pu  se  remplir  ainsi  de  minerais.     , 

'Compara  le*  Mlm.de  MM.  Alex.  Brongniart  (Jnn.  d.  $o.  nat., 
fol.  14,  p.  410,  et  yoI.  16  ,  p.  89). 

X.  TOURBliRE«. 

fc  Les  tourbières  ont  dû  commencer  à  se  former  dès  que 
le  climat  s'est  adapté  à  ce  genre  de  dépôt.  Quelques* 
unes  indiquent  bien  leur  âge  en  étant  placées  sous  des 
tufs  calcaires  à' ossements  d'animaux  éteints  (Pyrmont); 
d'autres  en  contenant  des  restes  de  mammifères  éteints 
ou  vivants ,  comme,  par  exemple,  les  tourbières  basses 
du  Brabant  qui  ont  offert  des  ossements  humains  (1), 
ou  le  dépôt  tourbeux  à  bois  de  bouleau*,  de  saule ,  de 


(1)  Voye»  mon  Rétamé  des  progrès  de  la  géol.  pour  iS3a» 
p.  CXXXH,  Mémv  de  M.  Marcel  de  Serres  (/.  degéoL  yol.  a  , 
P.  184). 


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TOURBICBES   SOUft-MAftllVBS.  417 

noisetier,  etc. ,  de  Sâint-Germer  et  Goincourt ,  près  de 
Beauvais. 

Lorsque  ces  dépôts  ont  eu  lieu  près  des  rivages,  des 
glissements  ou  des  affaissements  ont  pu  les  placer  sous  le 
niveau  actuel  des  eaux*  Ailleurs,  des  tourbes  s* étant 
formées  dans  des  marécages  séparés  de  la  mer  par  de  foi*, 
blés  barrières  ,  on  comprend  que  celles-ci  ont  pu  être 
détruites  par  la  force  des  marées  ou  des  courants,  et 
ainsi  une  tourbière' ou  même  un  sol  couvert  d'arbres  a 
pu  être  envahi  par  la  mer  (Poméranie). 

Ces  différentes  causes  ont  donné  lieu,  sans  aucun  doute, 
aux  tourbières  sous-marines  qti'ôn  a  reconnues  sur  un 
grand  nombre  de  points  des  côtes  de  la  Grande-Bretagne, 
delà  Manche  (Picardie,  Bretagne)  et  de  la  Baltique* 

En  général,  ces  tourbières  sont  remplies  de  tronc» 
d'arbres  renversés,  dont  les  espèces  existent  encore  dans 
le  pays,  tuais  ne  se  trouvent  plus  quelquefois  qu'à  en 
grandes  distances  des  rivages.  Il  s'est  opéré  un  change- 
ment notable  dans  la  végétation  du  pays,  ce  qui,  du 
reste,  s'observe  aussi  dans  les  tourbières  sur  les  mon- 
tagnes. Ainsi ,  en  Ecosse,  on  y  trouve  des  troncs  de  gros 
chênes  qui  sont  devenus  une  rareté  dans  cette  contrée* 

Il  y  a  de  plus,  dans  les  tourbes  sous-marines,  des 
graines,  telles  que  des  noisettes,  des  cônes  de  pins,  et 
quelquefois  des  coquillages  terrestres  ou  lacustres,  ainsi 
que  des  ossements  de  mammifères  terrestres,  surtout  de 
l'ordre  des  ruminants.  . 

Ce  sont,  en  général,  des  alternats  confus  d'argiles* 
de  galets ,  de  graviers  et  de  lignite  compacte,  ou  friable 
avec  des  pyrites ,  et  rarement  avec  des  bois  percés  de 
lithodomes  (  baie  de  Cardigan  )• 

Quant  à  des  tourbières  anciennes  formées  sous  la  mer 
ou  à  végétaux  marins,  tel  que  le  Zostera  marina,  etc. , 
il  .paraît  qu'on  n'en  a  découvert  que  rarement;  comme 


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WB  ******  mvw  &'&i%wïi*m. 

en  Scandinavie  et  Mur  le  lit***»!   dé  la  Pomémrie. 

Voyez,  pour  les  détails,  les  Me'ia.  de  MM.  Correa  de  Serra 
(Lond.  ph&  Trans.,  roi.  89,  pari,  i,  p.  14$),  Playfair  {Tram, 
vftke  roy.  Soc,  o/EdM.),  Henslow  et  Sedgwxck  (  An  nais  èf 
jkilos.,  1829  à  i83o),  Flemhrç  (QuarL  J.  efSc..  veJ.  29,  p.  ai, 
et  Awnah  of  pAtf.,*TrU  18*4,  p.  ago),  Smitb  (J?<fet&.  ».  pW.  y^f 
vol.  7,  p.  1*6).  ^«l«  (**&  *»«$•»  $*  »«r«*  avril  i833*  p.  24 1  ), 
Phillips  («fcto,  avril  i854.  P«  »8a),  Olipiwnl:  Spence  (Stmtiuie» 
necvunt  e/Scitland,  par  Sinclair»  vol.  4»  P-  357%  De  La  Fr uglaye , 
(7.  de  /%*.,  1 8 1 3),  Rogers  (Z>.  o/*fo  rqy\  #»*.  »yoc.  ofÇornw . 
roi.  4,  P»  48l)>  etc* 

Hl.    AUTRES   DÉPÔTS. 

Pendant  l'époque  alluviale ,  il  a  du  se  former  dans  la 
mer  des  bancs  de  sable ,  ainsi  que  des  resetfs  de  poly- 
piers, comme  sur  la  ferra  ferme  des  al  limons  fluvia- 
tites  et  de  la  terre  végétale.  Or  la  distinction  de  tous  ces 
dépêts  d'arec  ceux  plus  modernes  est  d'autant  plus  em» 
barrassante  que  le  secours  des  fossiles  manque  souvent 
ou  ne  sert  à  rien. 

Bans  la  zone  boréale  ,  des  glaces  alternent  arec  des 
litfrde  boue,  des  débris  de  roches,  et  des  glaces  etrve* 
loppant  des  ossements  d'animaux  éteints,  d'éléphants, 
&e  Mammouth",  etc.;  quelquefois  ces  derniers  animaux 
ont  encore  leurs  chai»  et  leurs  poils.  Il  est  donc  évi- 
dent que  ces  dépots  datent  de  l'époque  alluviale  m** 
derme,  et  que,  charriés  par  les  rivières,  la  glace  non* 
a  conservé  ces  êtres  curieux  (1  ). 

§  II.  Terrains  récents  d'allnyion. 

Les  alhivions  récentes  sont  une  étude  très  importai», 
soit  pour  la  théorie,  soit  pour  l'application  de  la  ftéefof- 


{$  VayeaMeia.  de  M.  Backland  (Lond.  pM%  Trw.  pour 
t§3i,  et  Voyage  de  Hedestroem). 


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TEftftMKS    BB£El*Tft    DAHITIION.  fff9 

gie.  On  apprend  à  connaître  aisément  les  dernières 
phases  par  lesquelles  une  contrée  a  passé,  les  mers ,  les 
lacs  qui  Font  couverte,  les  rivières  qui  Font  sillonnée. 
Pois  appliquant  ces  connaissances  aux  terrains  plus  an- 
ciens, on  y  trouve  F  explication  toute  naturelle  des  for* 
mations  qui  nous,  ont  précédé  sur  la  terre. 

D'un  autre  côté ,  les  alluvions  sont  souvent  éparses  et 
elles  peuvent  s'être  fermées  dans  des  temps  très  divers , 
c'est  dose  un  problème  difficile  à  résoudre.  Il  faut  consi- 
dérer, dans  les  alluvions,  si  elles  se  continuent  encore,  et 
quelles  causes  les  produisent.  Pais  il  faut  voir  leur  éten- 
ducet  leur  puissance,  quelquefois  fort  différentes  d'un  lieu 
à  un  autre,,  leur  composition  principale,  leur  position  sou- 
vent si  problématique  relative  aux  alluvions  anciennes  , 
enfin  leurs  fossiles. 

Sous  ce  dernier  rapport,  il  faut  bien  s'assurer  s'il  n'y 
.  a  pas  de  restes  d'animaux  éteints,  et  s'il  y  en  a  ,  jusque 
quelle  couche  Us  s'étendent.  Comme  pour  les  alluvions 
anciennes,  îî  faut  distinguer  les  pétrifications  provenant 
des  créations  de  l'époque  alluviale  actuelle  d'avec  les 
fossiles  roulés  et  arrachés  aux  terrains  tertiaires  ou  secon- 
daires ,  etc.  Certains  pays  présentent ,  à  cet  égard ,  de 
curieuses  associations  de  restes  organiques ,  témoin  le 
nord  de  l' Allemagne,  etc.  Enfin il  ne  faut  pas  confondre 
de  véritables  subfossiles  avec  des  coquillages  terrestres 
ont  lacustre*  empâtés  accidentellement  sur  la  surface 
limoneuse  de  certaines  couches. 

Les  alluvions  modernes  se  divisent  comme  les  ancien- 
nes, en  dépôts  terrestres,  marins ,  lacustres, fluviales 
et  de  sources.  Les  premiers  te  subdivisent  ensuite  en 
produits  chimiques  et  mécaniques  du  règne  inorgani- 
que y  et  en  produits  de  la  végétation  et  de  la  vie  ont- 
mole. 


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1AP  MPOTS   MÀAIN*. —  ©UNES. 

I.  dépôts  HA*tns, 

Dunes.  Le  long  des  rivages ,  les  vagues  entament  les 
falaises ,  ou  les  courants  rejettent  des  matières  arénacées, 
limoneuses ,  végétales  et  animales.  C'est  la  source  de  ces 
accumulations  littorales  de  sable ,  de  galets ,  de  plantes , 
de  bois  et  d'animaux  en  décomposition.  Lorsque  ces 
matières  ont  été  amoncelées  par  le  vent  en  monticules, 
on  leur  donne  le  nom  de  dunes ,  dont  la  mobilité  des- 
tructrice diminue  à  mesure  que  divers  végétaux  mari- 
times (  graminées,  etc.)  s'y  établissent.  Leur  distribution 
est  en  rapport  avec  la  direction  du  vent  dominant  du 
pays. 

Dans  l'Europe  méridionale,  le  sable  des  dunes  se  mé- 
lange de  sel ,  et  sur  le  littoral  océanique  ,  on  y  rencon- 
tre des  bois  et  des  graines  d'Amérique  amenées  par  le 
grand  courant  équatorial.  On  conserve  même  à  Edim- 
bourg un  canot  d'Esquimaux  arrivé  par  la  même  voie. 

La  hauteur  des  dunes  étonne  quelquefois  ;  elles  pro- 
duisent de  véritables  lignes  de  collines  parallèles  au  ri- 
vage et  séparées  par  des  vallons,  comme  cela  se  voit  bien 
dans  le  golfe  de  la  Gascogne ,  en  Poméranie ,  dans  les 
Hébrides ,  etc. 

Voyez  an  Mém.  de  M.  Blesson  (Hertha  ,  vol,  n,  liv.  s,  3  et 
4),  Bapport  sur  les  Dunes  de  la  Gascogne,  par  Tassin.  Mont-de- 
Marsan,  i8oa,  in*8#!  et  on  Mém.  de  M.  Bremonlier  sur  le  mente 
sujet. 

Grès -et  calcaires.  Dans  certains  points  des  côtes ,  on 
observe  que  le  sable  et  le  gravier  s'agglutinent,  soit  par 
un  ciment  calcaire  »  soit  par  des  infiltrations  ferrugineu- 
ses. Il  se  produit  ainsi  des  grès  et  des  poudingues ,  quel- 
quefois coquilliers ,  comme  à  la  Chaussée  des  Géants,,  i 
Temboucbure  de  l'Orne ,  dans  les  lagunes  de  l'Adria- 
tique et  ailleurs.  Ces  masses  empâtent  même  des  esse- 

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*ECÏFS   DE   POLYPIEES.  4J| 

méats  humains  (  Guadeloupe  )  ou  des  produits  des  arts. 
Je  pense  que  <Ses  sources  minérales  et  la  température  de 
l'eau  doivent  Contribuer  à  cette  formation. 

Dans  les  paVs  chauds  et  surtout  équatoriaux,  on  a 
observé  sûr  le  rivage  la  formation  de  véritables  oolites , 
au  moyen  de  débris  de  coquillages  et  de  limon  calcaire 
suspendus  dans  lek  eaux,  comme  aux  Canaries,  aux  Ber- 
mudes,  etc. 

En  général,  la  chaleur  parait  être  un  moyen  acces- 
soire très  actif  pour  la  consolidation  des  roches  et  sur- 
tout des  calcaires  \  car  il  est  positif  que  non 'seulement 
le*  calcaires  marins  de  l'époque  alluviale ,  mais  aussi  les 
calcaires  d'eau  douce,  soit  de  cette  période,  soit  des 
époques  antérieures ,  ont  une  compacité  et  une  texture 
bien  plus  cristalline  dans  les  pays  chauds  et  équatoriaux 
que  sous  la  zone  tempérée  boréale. 

Récifs  de  polypiers.  C'est  aussi  dans  les  zones  chau- 
des du  globe  qu'a  lieu  le  plus  activement  le  travail  des 
zoophytes.  Jusqu'ici ,  on  avait  bien  compris  comment 
ces  êtres  élevaient  du  fond  de  la  mer  des  récifs  *  mais 
on  n'avait  pas  éclairci  de  quelle  manière  les  iles  madré- 
poriques  pouvaient  acquérir  des  élévations  aussi  consi- 
dérables qufon  leur  connaît  çà  et  là.  La  théorie  des  sou- 
lèvements paraît  avoir  été  mise  en  jeu  dans  ce  cas  sans 
discernement ,  tandis  qu'il  ne  fallait  la  réserver  que  pour 
des  cas  exceptionnels  d'éjnersions  extraordinaires  ou 
d'îles  ayant  plusieurs  centaines  .ou  milliers  de  piedjj  d'é- 
lévation. ; 

lorsque  les  Ses  construites  par  les  polypiers  ou  leur» 
décris  sont  basses,  comme  les  Maldives,  les  Bermudes  et 
beaucoup  d'îles  de  l'Océan ie ,  il  paraît  positif  que  le 
vent  a  joué  un  grand  rôle  dans  la  production  de  ces 
flou.  \  -%] 

n.        •  <  J  .-6' 


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UB&  PERFORAT!**    *E   UT«OMNftE*. 

Les  ptolypiew  n'élèvent  leur  demeure  queijuafn'à  la 
snifaôt  dale  mer,  or  les  vagues  en  accumulent  des  dé* 
bris  qui,  surtout  à  basse  marée,  sont  repris  et  entassés 
parle  vent;  il  se  forme  ainsi ,  petit  à  petit  ,  des -couches 
et  des  dunes  émergées,  qui  se  couvrent  de  végétation.. 
Un  premier  point  sorti  de  l'ean,  l'opération  se  caution*, 
et  ainsi,  d'après  M.  Nelson,  il  peut  se  former  même  des 
îles  ayant  25o  pieds  d'élévation. 

De  plus,  ce  savant  a  observé  que  ces  couches  produites 
par  le  vent,  loin  d'être  toutes  horizontales ,  sont  ondn* 
lôes,  arquées  et  même  très  inclinées»  Enfin,  las  sablai 
n'étant  pas  distribués  également,  3  en  résulte  des  collines 
séparées  par  des  vallons  (  i  ). 

M.  Nelson  a  décrit  comme  exemple  les  Barmafa, 
dent  les  couches  présentent  en  conséquence  un  mélange 
singulier  de  coquilles  marines  et  terrestres  ,  des  resta* 
de  plantes,  d'oiseaux  et  dé  tortues. 

Perforations  d»  Uthodomes.  Un  dernier  accident  marin 
sont  les  trous  deiiihodomes  et  de  saxicaves  qu'on  rc»~ 
centre  sar  tas  roches  calcaires  des  rivages  marins  et  les 
balances ,  etc.,  attachés  auç  rochers.  Quant  aux  perfora- 
tions, ïes  colonnes  du  temple  de  Sépapïs,  près  de  Napfcty 
en  offrent  un  bel  exemple;  mais  tout  le  monde  sait  que  * 
le  «ireau  élevé  de  ces  lignes  de  trous ,  dépend  d'an 
exhaussement  local  eu  sol  ayant  en  lieu  en  i5So  ,  plié-  • 
namèae  qui  a  été  précédé'  par  un  abaissement  arrivé 
vers  1488.  D'ailleurs  la  découverte  detfeu*  parés  dans' 
ce  temple ,  montre  qu'il  a  plus  d'une  fois  subi  de  sparte* 
tionsdemiveau,  résultant  de  son  vt*»ia»ge,aoitde*»ai>ees 
volcaniques,  soit  de  matières  soutenrakw  «a  f  oaioo  <afr. 


(1)  Proceed.  qfthe  gtol.  Soc.  Londony  n°  Sg9  p .  159. 

(*)  Yoyez  Mem.  de  M.  Forbes  (EdM.  J.  ofsc,  oct,  *SaQ|  et 


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Il  paraît  que  les  partJj^des  rochers  couvert*  4e  ce- 
qoîllâges.  marins  sout  mpins~aptes  à  être  entamé^  par 
les  vagues  qui  ça  et  là  minent  les  falaises ,  et  y  forment . 
d<&<*ve>oes  et  des  éboulemenU,  comme  cela  arrive  pomr 
les  rivières  à  cours  rapide  (Rhône). 

Va  point  intéressant  à  déterminer,  est  la  hauteur 
extrême  à  laquelle  peut  atteindre  tout  dépôt  marin  ac- 
tuel sans  l'intervention  du  vent  et.  par  la  simple  force 
des  vaguis.  0d  n'est  pas  encore  fixé  à  cet  égard,  parce 
qu'il  faut  tenir  compte  des  marées  extraordinaires  ,  qui 
n'arrivent  qu'une  ou  deux  fois  tous  les  siècles»  Ensuite 
dans  certains  pays  littoraux,  comme  au  Chili ,  les  trem- 
blements de  terre  ont  pour  effet  d'élever  beaucoup  le 
niveau  de  la  mer  et  de  la  déverser  avec  fureur  sur  les 
cotes.  11  se  forme  ainsi  des  amas  coquilliers  marins  à 
de> élévations  fort  au-dessus  du  niveau  des  plus  hautes  - 
marées  ordinaires.  Ce  phénomène  apu  avoir  lieu  dan*, 
bien  îles  lieux  du  globe. 

Jusqu'à  ce  qu'on  ait  acquis  des  données  certaines  sur 
ces  divers  pointe,  on  pourra  courir  risque  de  confondre 
des  alluvions  modernes  avec  des  al  lu  v  ions  anciennes, 
ou,  bien  se  jeter  inutilement  dans  la  théorie  èes  soulè- 
vements périodiques  de  certains  points  ou  de  continents 
entiers. 

"IL  itépéra  ïjuwutixiEs. 

Deltas,  à.  l'embouchure  des  rivières  dans  la  mer ,  il 
se  produit  journellement  des  banes  de  sables  et  de  li- 
mons, qui  deviennent  plus  tard  des  îles  et  des  deltas. 
Les  grands-  fleuves  (  rivière  des  Amazones }  poussent  ce 
limjon  à  une  grande  distance  des  terres ,  et  il  doit  se  for- 

'-•H  '   ■    "  '         -        -  '    "    '  '        '     '  ,  '    . 

J.  de  QéoL,  vol.  r,  p,  354),  et  Bnbha$c  (Proccwrf.  qf  th«  Geo*. 


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ffé*  DÉPÔTS    FtCVIATItïÔ. 

mer ,  dans  -ces  localités ,  des  dépôts  de  mélanges  /  des 
coquillages  marins  doivent  s*y  aVocier  avec  des  végétaux 
terrestres  et  des  mollusques  d'eau  douce. 

Le  long,  dn  cours  des  rivières  on  observe  que  les  plus 
liasses  terrasses  alluviales  sont  ordinairement  le  produit 
<lu  charriage  de  ces  cours  d'eau  qui ,  dans  les  plaines  et 
beaucoup  de  vallées ,  ont  creusé  leur  lit  dans  les  allu- 
mions anciennes.  t 

Des  matières  végétales  et  animales,  plus  ou^moins 
décomposées ,  se  mêlent  à  ces  matières  arénacées.  Dans 
3 es  pays  tr£s  boisés  ,  les-,  grands  fleuves  charrient  un 
«norme  quantité  de  bois  et  d'arbres  entiers,  comme  cela 
se  voit  dans  le  Missouri,  le  Mississipi,  etc.  Entre  les  tro- 
piques ,  les  inondations  pendant  les  temps  des  pluies 
favorisent  encore  davantage  ce  charriage  en  même 
temps  qu'elles  couvrent  de  limon  de  vastes  espaces  de 
lorrains.  Dans  la  formation  de  certaines  houitlières  ,  il 
peut  avoir  eu  des  circonstances  semblables  à  celles  de 
ces  savanes  noyées. 

Lorsque  lés  rivières  s'engouffrent  dans  la  terre  ,  ' 
comme  le  Rhône  et  tant  de  torrents  du  système  juras- 
sique et  crétacé  de  la  Méditerranée  *  il  doit  se  former  dans 
ces  cavités  dos  dépôts  semblables  à  ceux  des  cavernes  à 
ossements.  Quelquefois  ces  cours  d'eau  traversent  des 
séries  de  grottes  dans  les  terrains  gypseux  et  calcaires. 

Les  lacs  produisent  moins  d'alluvions  que  les  rivières, 
et  sont  comblés  petit  à  petit  par  celles  amenées'  par  ces 
dernières.  Ils  donnent  lieu- à  la  formation  de  lits  de  co- 
quilles lacustres  disposés  sur  des  niveaux  constants. 
D'un  autre  part  la  rupture  de  leurs-digues  produisent 
des  ravages  terribles;  tout  ce  qui  s'oppose  au  passage  des 
eaux  est  détruit ,  des  forêts  sont  renversées  ,  des  blocs 
portés  à  d'énormes  distances ,  et  à  la  fin  ce  n'est  plus 
qu'un  torrent  de  boue  très  compacte  et  d'une  densité 


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DEPOTS   DE  SOURCES.  ISS 

propre  i  supporter  de  très  grands  poids.  La  débâcle  de 
la  vallée  de  Bagnes ,  certains  événements  semblables  ar- 
rivés aux  États-Unis,  peuvent  servir  d'exemples. 

Si  les  fleuves  ou  les  lacs  sont  voisins  de  roches  volca- 
niques ou  granitoïdes,  leurs  sables  deviennent  quelque- 
fois titanifères  ou  sont  mêlés  de  gemmes ,  dezircons,  da 
corindons ,  etc.  (Puy  en  Velay.  ) 

III.  Dirais  de  sources. 

Natron.  J'ai  déjà  parlé  des  lacs  déposant  du  natron  et 
dû  sel  (  Voy*  chap.  X ,  art.  3  ) ,  ceux  d'où  on  retire  lec 
borate  de  soude  (Thibet ,  Potosi)  sont  salés,  et  le  borate 
provient  de  la  décomposition  du  chlorure  de  sodium, 
par  l'acide  borique ,  produit  probable  de  sources  mi- 
nérales volcaniques.    . 

Sur  le  fond  de  certains  lacs  qui  se  dessèchent  en  été* 
on  trouve  du  sulfate  de  magnésie. 

Certaines  sources  très  abondantes  ne  sont  que  le  dé- 
versoir de  bassins  d'eau  souterrains ,  comme  cela  arrive 
.dans  les  terrains  calcaires,  surtout  de  l'Europe  méridîo- 
mie.  Ces  eaux  se  font  jour  quelquefois  dans  la  mer 
(débouché  du  Var,  Spezzia,  Grèce),  ce  qui  doit  occa* 
sioner ,  dans  ces  lieux ,  des  dépôts  particuliers  et  des 
mélanges  de  coquillages  marins  et  d'eau  douce.  Ce  se- 
rait un  point  intéressant  d'étude  hydrographique: 

Travertin.  Le  dépôt  le  plus  commun  des  sources  est 
le  tuf  calcaire ,  le  travertin  ou  le  faux  albâtre.  Si  cea  ' 
eaux  débouchent  dans  une  rivière  ou  dans  un  étang  ou 
bien  un  lac,  la  formation  est  dite  fluviatile  ou  lacustre  % . 
et  est  en  général  en  lits  horizontaux.  Le  faux  albâtre 
(cascade  de  Terni),  ne  contient  pas  de  fossiles  ,  le  tuf 
calcaire  empâte  des  plantes  marécageuses  et  leurs  graines, 
des  coquillages  terrestres  et  lacustres ,  ainsi  que  des  os- 


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116  PROAttlffi   SAttgS   D'xtLUYlO?. 

«ctttectffdfatiiniBux  existant  encore  dans  le  pays,  fl  «n  est 
de  même  du  traver  tin . 

PiseHthes.  Les  pisolitkes  sont  vu  petit  accident  des 
«roces  incrustantes  ;  où  l'échappement  de  l'acide  car- 
bonique soulève  des  particules  de  grains  de  sable,  qui  se 
«ouvrent ,  petit  à  petk ,  de  couches  calcaires  concentri- 
ques (Carlsbad,  Wisbaden,  Clerniont). 

Lorsque  les  eaux  pluviales  ou  acidulés  pénètrent  à 
travers  'les  roches  calcaires ,  il  y  a  Formation  de  chaux 
carbonatée  pulvérulente ,  à9 incrustation  calcaire  et  de 
'stalactites,  comme  cela  se  voit  dans  beaucoup  de  fentes 
iet  de  cavernes ,  comme  par  exemple,darn$  les  catacombes 
4e  Paris,  sot»  le  bassin  d'eau- du  Luxembdurg. 

Quelques  sources  thermales  et  acidulés  déposent  de 
Yarragonite  au  lieu  de  cHaux  carbonatée ,  comme  à 
Chaudesaigues,  Carlsbad,  etc.  On  y  a  aussi  observé  la  for- 
mation? des  pyrites  (Aix-la-Chapelle,  Chaudesaigues), 
et  celle  du  silex  résinite  ou  thermogène ,  ainsi  que  du 
bois  opahsé  (Saint-Nectaire). 

Limonite.  Une  autre  substance  formée  fréquemiïictit 
|Mtr  les  eaux  minérales  gazeuses  est  le  jfèr  hydraté  ft- 
mohmtx,  comme  cela  s'observe  dans  beaucoup  de  lieux 
bas  et  humides  en  Ecosse,  en  Mecklembourg,  etc. 

Le  sulfate  de  soude  provient  çà  et  là  des  sources  sa- 
lines (Bohême  et  Éger),  le  soufre  pulvérulent  et  cris- 
tallisé des  eaux  sulfureuses  «chaudes  (  Schraïnach ,  Ba- 
den  en  Autriche  et  Baden  en  Suisse),  etc. 

1Y.   FAOtmiTl   SALTK9  SE  *0*MA!lî   SUR   LE   00t. 

Ce  sont  le  salpêtre,  le  nitrate  de  chaux ^  le  sulfate  de 
magnésie  (  Harz ,  Arragon ,  Steppes  de  Sibérie),  le  sul- 
fate d'ammoniac  (plaine  de  Turin),  la  sulfate  et  le  car* 
bpnate  de  soude,  sur  des  rocher*;  le  chlorure  de  sodkta, 


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dana  J*  plaines  de  l'Asie,  k*  décris  d'.Afri(f**»4tc.; 
l'idun^sui;  des;  roches  pyiàfeuses;  le  soufre  >  or JrtiJtUé^ 
sur 4a  cfckaira ,  près  de toatîère»  animales  et  végétales 
en  putréfaction  *  te  phosphate  de  fer  <km  le  mèm**  voî- 
,  etc.  <F4rm  troisième  partie,  cbap.  Uf  art.  ^ 


■T.    TOURBIÈRES.  ' 

Les,  tôgcbitres  modernes  se  divisent  en  iowtbes*  for- 
mées aux  dépens  de  plantes  marines,  w  m*riUfn&>9  • 
tourbes  de  marécages  composées  surtout  de  Spha- 
g/tum,  etc.,  err  fottrfi*?^  Sofy  ou  avtebeauooftp  de 
débris  Marbres  et  eu  tourbes  de  montagnes  ou  de 
bruyères ,  dernier  dépôt  qui  ?  dans  le  nord,  est  souvent 
considérable.  Ça  et  là  les  eaux  pluviales  enlèvent  aux 
tourbières  une  matière  carbonacée  noire  qu'ils  déposent; 
sait  dans  desxrenx,  soit  dans  le  iend"  d'étang*  ou  de 
lacs ,  «'est  •eetjjui  driam  liée  à  la  ftnpnation  de  la  Jourie 
limoneuse  i\)*  Dam  les  tourbières  de  forêts  on  aperçoit 
quelquefois  des  troncs  d'arbres  à  moitié  abattus  par  la 
main  4e*  nomma* 

Les  toaifcièiJes  marécageuses  renferment  descoqwi- 
Jbgcs  terjf estrea  et  kemstaes,  diverses  plantes ,  des  osse- 
ments d'animaux  et  mène  d'hommes*  Ainsi ,  par  suite 
de  la  nature  antiputride ,  et  probablement  a  cause  du 
aréaaatede  la  tpur&e,  des  cadavres,  habillés  à  la  romaine 
0t  dire*  «sjtenatles  ancien*,  ont  été  découverts  en  ïr- 
Inade,  pays  tmi  recèle  dans  ses  tourbières  une  si  grande 
abondance  d'ossements  du  cerf  gigantesque. 

On  trouva  daw  tes  tourbières  de  la  sélénite ,'  en  Cir 
salforé  bUnc^  du  fer  phosphaté  tenreux ,  du  limonite  et 
du  soufre  ptderéi?afeiït* 

-----    ..,,■■■•■    ...:    î«.  ■  .  r.  ■ 

(i)  V&fet ,  pôttt  plu*  de  «Mails ,  mon  Essai  sur  TÈcosse, 
p.  34^    ' 


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Be*  personne»  aimant  probablement  te  paradoxe»  ont 
prétendu  que  la  tourbe,  une  fois  extraite  ,  ne  se  repro- 
duisait plus  j  je  ne  pense  pas  dévoir  nVarréter  à  une  pa- 
reille idée,  car  la  formation  journalière  delà  tourbe  est 
trop  visible.  Si  elle  ne  s'engendre  plus-  dans  certains 
lieux ,  c'est  parce  qu'ils  ont  changé  de  conditions  acces- 
soires. D'un  autre  part  il  est  bon  d'observer  "compara- 
tivement la  marche  que  suit,  dans  diyers  pays,  la  repro- 
duction de  la  tourbe. 

HVoyezuaMém.deM.Keferstein  {Teutaçht,  vol*  4),  «*  .** 
Mém.  de  Lampadius  (J.  de  praktich.  Chim.  de  MM.  Erdmann  et 
Scbweigger,Yol.  i,  cah.  i,p.  8). 

VI.  TERRE  TÉGÉTALE*  * 

Des  terres  végétales  très  différentes  se  produisent  par 
la  décomposition  des  diverses  couches  et  par  le  détritus 
delà  végétation  et  les  restes  des  animaux.  Gomme  les 
:filtrations  aqueuses  tendent  toujours  à  diminuer  saqua&r 
tité  et  que  le  tassement  la  rend  sans  cesse  plus  dense ,  il 
est  bien  difficile  d'estimer  combien  de  terrfe  végétale  iL 
*e  produit  annuellement  ou  dans  un  siècle  sur,  telle  du 
telle  roche  couverte  de  telle  ou  telle  espèce  de  végétaux 
et  d'animaux. 

i:  En  générai  cette  formation  de  la  terre  végétale  est 
une  opération  très  lente,  et'  ce  que  les  agriculteurs  ap- 
pellent terre  végétale  se  réduirait  très  souvent  à  une  très 
petite  pellicule,  s'ils  n'y  comprenaient  pas  des  terres 
semblables,  formées  pendant  les  époques  antérieures  & 
la  période  dont  je  m'occupe ,  ou  même  par  la  voie  dos 
grandes  inondations,  lors  des  alluvions  anciennes. 

.  C'est  au  géologue  plus  qu'à  l'agriculteur  à  étudier  la 
couleur,  la  pesanteur  spécifique ,  la  qualité.. argileuse  , 
calcaire  pu  sableuse  des  terres,  leur  plus  ou  moins  grande 


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SOL   PtUTONIQUE.— LAVES.  129 

facile  dessiccation,  la  quantité  de  leur  humus  végétal, 
des  parties  excrémentielles  des  animaux,  etc.  Je  recom- 
mande cette  étude  préférablement  au  géologue ,  parce 
qu'il  est  bien  plus  à  même  que  l'agriculteur  de  trouver, 
dans  une  contrée  donnée,  les  ingrédient  nécessaires  pour 
améliorer  le  terroir  ou  le  rendre  propre  à  telle  ou  telle 
culture*  L'agronome  ne  voit  absolument  que  la  super- 
ficie de  la  terre  fia  tâche  du  géologue  est  de  connaître  , 
non  seulement  le  sol  qu'il  foule ,  mais  encore  ce  qu'il 
recouvre  jusqu'à  une  profondeur  limitée  par  les  bornes 
de  la  puissance  humaine.  • 

CHAPITRE  V. 

Sol  platonique. 
§  I.  Lavca. 

Les  laves  sont  pyroxéniquës,  feldspathiques  ou  amphi- 
jéniques;  elles  sont  lithoïdes  ou  semi-vitreuses  ou  vi- 
treuses qu  ponceuses  (îles  Sandwich,  Islande);  elles 
sont  en  coulées  ou  en  filons  au  milieu  d'autres  laves  ou 
•  dans  des  masses  neptunienues  ou  cristallines. 

Elles  sont  accompagnées  de  diverses  efflorescences  sa- 
lines et  de  sublimations  salines  ou  métalliques  (fer  oli- 
giste ,  etc.  )  ainsi  que  de  la  formation  de  tufas  volcaniques 
ou  d'agglomérats  de  débris  rejetés  par  les  volcans  ou  ac- 
cumulé^ par  les  eaux  des  torrents. 

Uçs  tufas  sont  pyroxéniquës,  feldspathiques,  poneeux, 
ou  ce  sont  des  tas  de  rapilli  ou  de  cendres. 

§  II.  Dépôts  basaltiques. 

Dolentes.  Les  dolentes  sont  connues  en  coulées  dan 
les  volcans  modernes  et  éteints ,  en  coulées  démantelées, 
eu  culots  au  milieu  du  trias  et  en  filons ,  filons-couches 

6. 

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130  *éPOT£  BÀ94*TIQU£S? 

et  amas  au  milieu  des  grauwacLes  du  terrain  d&honilèfre 
et  houiUer.  Çà  et  là  il  y  en  a  des  filous  dans  tes  schistes 
cristallins  ,  les  granités,  les  siéotte& ,  etc.  ,etn*éme  on 
observe  des  filons  de  dolérite  traverser  d'attirés  masses 
de  la  même  roche  (Edimbourg),  '  „ 

Les  dolentes  sont  souvent  trèsfel^pathiques ,  surtout 

dans  les  terrains  secondaires  $  rarement  elles  sont  à  né- 

phéline ,  comme  dans  le  culot  sa  milieu  du  trias  Ai 

-  mont  KaUenpuckei  (  pays  de  Bade).  Des  parties  amyg- 

dalaires  ou  des  drnses  y  sont  asses  fréquente»* 

Altérations.  Ges  roches  ont  produit  souvent  dés  «al- 
térations considérables  dans  lfe  massés  arénacées ,' mar- 
neuses ou  calcaires ,  avec  lesquelles  elles  sont  vénues-eu 
contact.  Des  grès  sont  devenus  compactes ,  jaspbïdesj  des 
marnes  ont  été  changées  en  jaspes  ,  etc.- 

Es  Ecosse  et  dans  le  Palatraat  du  Rhin  ,  il  y  a  des  en- 
ch événements  singuliers  de  dolérite  et  degrés  rouge  ou 
touiller ,  comme  au  mont  Salisbury  Craig,  au  mont 
Saint-Léonard,  près  d'Edimbourg ,  *u  mont  Ouate, 
près  de  Perth ,  au  château  de  StiWrng ,  ainde*ws  *i 
château  de  Uchtenberg ,  etc.  On  voit  positivement  qme. 
la  roche  ignée  a  coulé  sur  des  masses  encore  molles  ou 
«  été  poussée  violemment  au  milieu  de  leui*  couches. 

Basaltes.  Les  basaltes  tout  des  roches  qui  forment  dts 
filons  dans  tous  les  terrains, mais  leurs plu* grandes  énij*- 
j  tions  ont  eu  lieu  à  l'époque  tertiaire»  De  beaucoup  ptes 
petites  masses  paraissent  être  jsorties  à  l'époque  du  gpfcs 
bigarré  ou  du  grès  rouge  (Edimbourg),  et  ils  foqj&eat 
surtout  beaucoup  de  culots  dans  le  système  jurassique  et 
le  trias. 

Gisement.  Les  basaltes  de  l'époque  tertiaire  et  allu- 
viale sont  surtout  eu  nappes  ou  coulées  démantelée*  ou 
en  coulées  à  cratère,  ils  forment  moins  souvent  des  ca- 
lots ou  des  amas.  Quelquefois  ils  ont  évidemment  dé* 


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trordé  hors  d'énormes  fentes  et  ont  la  forme  de  véritables 
champignons  de  lave. 

Dam  le  tftt  tertiaire  et  alluvial  les  basaltes  ont  coulé  à 
plusieurs  reprises  sur  des  sédiments  encore  tendres ,  «e 
qai  est  preuve  par  les  alternats  de  ces  couches  avec  des 
Basaltes  et  surtout  avec  des  agglomérats  basaltiques , 
quelquefois  coqoitiiers,  comme  dans  le  Yicentîn ,  la  Si- 
cile, <etc. 

Dans  les  grands  dépôts  bosniaques  démantelés.,  On 
aperçoit  presque  toujours  urn  contrée  centrale ,  d'où  les 
coulées  semblentêtre  parties.  Quelquefois  la  place  des 
anciennes  coulées  n'e&t  phisnfrarqoée  que  par  des  séries 
fle  cônes  alignés  et  «d'autant  pk»  petits  qu'on  s'éloigne 
du  centre  du-dbtrict  volcanique.  Ces  cônes  sont  tantôt 
dans  des  plaines  ,  tantôt  sur  des  crêtes  ou  de  petits  pla- 
teaux séparés  par  des  vallées  de  creusement  et  d'écarte- 
ment.  lyautrefoisée  vastes  lsmabeaux.d'ançienties  coulées 
âe  présentent  kir  k  pente 'des  montagnes  en  espèce»  de 
masses  parallélogrammes  à  sommets  •aplatis. 

Dans  les  coulées  basaltiques  à  critère  et  scories ,  il  t$t 
important  d'observer  la  manière  dont  la  lave  a  coulé  ; 
la  pente  sa»  laquelle  elle  s'est  mue  j  la  nature  des  dépôts 
qu'elle  a  recouverte  ;  si  elle  a  recouvert  des  restes  de  vé- 
gétaux ^et  cFanimau*  $  si  ses  parties  inférieures  et  supé- 
rieures sont  scorifiées  ou  infiltrées  de  chaux  carbonatée, 
de  zéolites  ou  amygdalaires  et  a  terra  verte  j  si  ellea  re- 
posent sur  des  substances  holatres;  si  leur  surface  eft 
plane  ,  ondulée  ou  inrégutière  ;  si  cette  dernière  est  dé- 
composée ou  non,  etc. 

La  terminaisoiadescoftléespEéseutesouvent  des  sources 
abondantes  d'eau ,  do»t  la  filtration  est  favorisée  autant 
par  la  porosité  des  laves  basaltiques  que  par  les  espaces 
vides  entre  elles  et  le  60I  qu'elles  recouvrent.  Ailleurs    « 
les  coulées  ayant  rencontré  dès  amas  d'eau ,,  ont  pçca* 


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;13S  FILOUS   BASALTIQUES.  *    # 

sioaé  leur  évaporation  ,  ce  qui  a  donné  li$u  à  des  cavi- 
tés dans  les  laves. 

Les  basaltes  récents  sont  feldspathiques  ou  pyroxé- 
niques  j  l'olivine s'y  rencontre  surtout  lorsqu'ils  sont  pla- 
cés près  ou  sur  un  sol  granitique.  Dans  ce  cas  ils  en  em- 
pâtent des  boules  ,  comme  aussi  des  fragments  de  gra- 
nité (Vivaraîs). 

Il  y  a  aussi  des  culots  de  brèche  basaltique ,  comme 
dans  le  système  jurassique  du  Wurtemberg  et  de  la  Ba- 
vière. Ces  roches  y  renferment  des  débris  du  trias  et  mên^ç 
de  schistes  primaires,  ce  qui  indique  la  liaison  du  sol 
ancien  de  la  Forêt-Noire  avec  celui  de  la  Bohême  (i).: 

Les  filons  basaltiques  traversent  une  ou  plusieurs  for- 
mations avec  des  allures  particulières  ,  suivant  la  cons- 
tance et  la  nature  des  couches  *  Ce  sont  des  accidents  iso- 
lés ou  concomitants  de  grands  dépôts  semblables.  Les 
lins  ont  été  remplis  par  en  haut  par  des  nappes  et  des 
coulées,  qui  quelquefois  se  voyent  encore  en  partie  (Mu- 
rat  ,  en  Cantal ,  île  de  Sky  ) ,  mais  le  plus  grand  uiomhpe 
«ont  des  fentes  comblées  par  des  éjections  de  bas  eu 
haut. 

Les  couches  traversées  par  ces  filons  étaient  encore 
molles  ou  avaient  acquis  déjà  toute  leur  solidité  actuelle ., 
deux  circonstances  qui  se  reconnaissent  à  la  manière  dont 
le  basalte  coupe  les  couches  ou  s'enchevêtre  avec  elles. 

Les  filons  pénètrent  les  masses  stratifiées  dans  toutes 
les  directions  et  sous  toutes  les  inclinaisons  possibles ,  de? 
puis  la  verticale  jusqu'à  l'horizontale.  Us  s'intercalleqt 
quelquefois  dans  les  couchés  sur  un  certain  espace  et  ont 
Tair  alors  de  former  de  véritables  bancs. 

Ailleurs  ils  se  subdivisent  pour  se  terminer  au  milieu 

(i)  Voyez  un  Méra.  de  M.  Hebi  (Zcitsck.  f.  Min ,  18*9, 
P-797)- 


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ALTMttATIONS  AU  CONTACT  DES  BASALTES.  153 

des  roches  ou  bien  pour  se  réunir  de  nouveau  plus  loin. 
Leur  cours  est  généralement  droit ,  mais  il  y  en  a  aussi 
qui  décrivent  dis  courbes,  des  ondulations  et  des  zig- 
zags- 

Souvent  on  observe  dans  les.  filons  basaltiques  d'un 
district  uue  ou  plusieurs  directions  dominantes.  Si  on 
les  trace  sur  une  carte,  on  arrive  à  la  conclusion  que 
plusieurs  filons^  ne  sont  que  les  portions  d'une  ou  deux 
grandes  fentes  remplies ,  ou  bien  qu'ils  partent  d'un 
point  donné.  Lorsque  ©et, accident  est  fréquent  dans  un 
pays,  comme  dans  les  Hébrides,  etc. ,  les  filons  se  cou* 
peut  entre  eux. 

Les  filons  sont  remplis  de  pure  basalte  ou  de  brèche 
basaltique ,  quelquefois  anagénique  ,  ou  bien  le  basalte 
empâte^  des  fragments  des  roches  traversées  et  adja- 
centes. 

Le  basalte  des  filons  est  compacte  ou  divisé  en  masses 
globulaires  ,  ou  en  prismes  horizontaux.  Lorsque  la  dé- 
composition ou  l'érosion  a  détruit  les  couches  renfer- 
mant de  semblables  accidents,  les  filons  ressortent  en  ' 
murailles  singulières  ou  dykes. 

-  Altérations.  Les  altérations  produites  par  tes  basaltes, 
et  surtout  par  leurs  filons,  sont  extrêmement  curieuses. 
'  Sous  les  coulées  on  observe  quelquefois  des  désagrégations 
dans  les  roches ,  ou  bien  ces  dernières  sont  devenues  fer- 
rugineuses; cet  effet  peut  aussi  être  produit  simplement 
par  les  filiations  aqueuses.  Sous  des  nappes  basaltiques, 
les  masses  du  lias  sont  changées  quelquefois  en  masses 
jaspoïdes  offrant  encore  çà  et  là  des  fossiles ,  comme 
dans  l'île  de  Sky  et  a  Portrush ,  près  de  la  Chaussée  des 
Géants.  Ailleurs  le  trias  a  été  considérablement  modifié, 
les.  grès  ont  été  erfdurcis  et  sont  devenus  prismatiques. 
Quelquefois  les  couches  argilo-marneuses  ont  été  soudées 
ensemble  et  sont  devenues  prismées  ou  jaspoïdes  (Bu- 


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134  ptanEisu  FrftOxxmQU»t 

diogen  ,  Ettingsh&usen ,  en  Hesse)  (i).  D'autres  j 
ont  été  décolorées  ou  frîttôes. 

Près  de  certains  basalte*  les  houilles^ou  tas  jajets  ont 
•été  changés  en  anthracite  et  sont  devenus  bacillaires, 
comme  au  mont  Meissner. 

Certains  filons  basaltiques  dans  la  craie  sont  accompa- 
gnés de  satbandes  de  marbre  subsaccharoïde  blanc, 
nuage  de  gris  ou  de  vert ,  roche  provenant  de  la  ma- 
tière crétacée  modifiée  sous  une  forte  pression,  amante 
en  Irlande. 

L'ouvrage  le  plus  complet  sur  le*  dépôts  basaltiques  est  celui 
de  M.  de  Lëonhard  (Die  Basaltgebirge,  etc.  Stuttgard,  i832,  *# 
'toi.  in-8°,  avec  atlas). 

§  III.  Dépôt»  de  Borpayw*  pyroséaiques. 

Le  porphyre  pyroxénique  est  en  filons,  filons-couches . 
ou  amas,  au  milieu  de  divers  terrains.  Ainsi  on  en  con- 
naît dans  le  sol  primaire  moyen  ,  sous  la  forme  du  poi> 
phyre  vert  antique  (Grèce).  Il  yen  a  beaucoup  dans  le 
terrain  houiller  de  certaines  localités,  puis  dans  les 
massifs  jurassiques  et  crétacés,  mats  le  plus  grand  dépôt  a 
eu  lieu  tout  k  la  fin  de- l'époque  crayeuse,  comme  uaur 
le  venant  sud  des  Alpes. 

J'ai  déjà  parlé  de  l'amas  transversal  ou  du  culot.de  por- 
phyre pyroxénique  de  Predazzo ,  qui  a  l'air  de  traverser 
un  granité  et  de  s'y  lier  au  moyen  d'une  roche  granitoïde, 
en  même  temps  qu'il  change  le  cakaire  jurassique  en 
marbre  et  en  cipolin  serpentsneux. 

Plus  souvent,  le  porphyre  pyroxénique  forme,  de 
puissants  filons,  qui  sont  très  étendus,  et  amfenl  t 


{*)  Voyez  un  Mena,  de  M.  Klipstein  (Zehschf.  Min,,   i8a6, 
p.  49^)- 


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pounpnrés  py*oxémques.  ISS 

tien  le  schiste  talqneux,  que  toute  la  sérié  du  trias  et 
le  système  jurasskjue  et  crétacé.  Il  y  en  a  aussi  ci.  et  là 
de  grands  amas  supérieurement  scorifiés  (Predazzo); 
mais  en  général,  lorsqu'on  marqu«ces  derniers  sur  une 
carte,  on  aperçoit,  "comme  "pour  heaucoup  d'autres 
am»ignés<9erpentine#,  diorites,  siénkes,  etc.),  qu'ils  sont 
.  aligné»  suivant  tra--certain  ordre,  et  qu'ils  sont  plutôt 
les  parties  Je  fente»  ignées  r  qui  ont  laissé  épancher  des 
matières  en  fusion,  que  de  véritables  calots  isolés. 

Quelquefois-  ce  porphyre*  est  amygdalaire  et  zéoli- 
tique,  et  est  accompagné  dp  brochés  pyroxéniques,  dont 
les  agglomérats  ou  parties  supérieures  empâtent  rare- 
ment des  coquillages ,  comme  eu  Seisser  Àlpe  ;  où 
M.  Bertrand-Geslin  en  a  vu  à  une  hauteur  remarquable. 

AUJeufs,  lorsque  les  filons  pyrox épiques  sont  inclinés, 
ils  ont  une  ou  deux  épontes  formées  des  débris  altérés    - 
des  roches  traversées.  Un  bel  exemple  de  ce  genre  se 
voit  sur  îôxoté  su4  du  Val  Zuccanti  (Vicentin)  ;  la  sca- 
gîia  dessous  le*  porphyre  y  dit  changé  en  calcaire  fen-  ^ 
dillé  et  un  peu  magnésien.         - 

Plus  souvent,  le  porphyre  renferme  des  morceaux 
de  roches  anciennes  ou  secondaires ,  plus  ou  moins  mo- 
difiées. Rarement  ces  matières  fragmentaires  sont  assez 
abondantes  pour  remplir  une  grande  partie  du  filon , 
comme  cela  a  lieu  au  mont  Etna,  au-dessus  de  Schio. 

Altérations,  Au  contact  des  filons  de  porphyre  py- 
rbxénîque ,  les  roches  secondaires  sont  altérées ,  des 
grès  du  trias  sont  fendillés ,  décolorés ,  endurcis  ou  Fer- 
rugiueux,  des  marnes  schisteuses  du  grès  bigarré  ou  du 
zechstein,  sont  devenues  jaspôïdcs  et  nuagées  (Saint- 
Antonio  ,  Val  de  Rif  ),  les  schistes  talqueux  sont  même 
altérés  çji  et  là.  II  arrive  aussi  que,  près  des  filons,  les 
ceechesdu  trias  sont  traversées  de  lignes  noires  paral- 
lèles,  les  unes  auxnmars  des  fitoas,,  etles  autres  au  plan 


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1S6  DEPOTS   TRAPPÉBJfS. 

de  stratification.  Près  de  certains  puissans  filons ,  on  a 
.  remarqué  dans  le  Vicentin ,  que  le  'calcaire  jurassique 
renfermait  du  manganèse  hydltoté. .  «. 

La  sortie  du  porphyre  pyroxénique.  a  été  accom- 
pagnée de  bouffées  d'acide  sulfureux ,  qui  ont  produit 
çà  et  là  des  amas  gypseux ,  quelquefois  quarzifères  j 
rarement ,  des  masses  pareilles  se  tpouvent  même  encla- 
vées dans  la  roche  ignée,  comme  cela  a  lieu  dans  vax 
filon  ou  une  bouche  vplcaaique  ancienne,  et  remplie 
au  Val  dei  Pace ,  au  nord  de  Recoaao. 

Un  autre  accident  de  ce  dépôt  est  d'ètre'quelqcefois 
métallifère,  ainsi,  au  Yal  £uccânti ,  le  porphyre  à  Tog- 
dinaire  noir  ou  rouge»,  est  décoloré  en  blanc  et  traversé 
d'un  réseau  de  petits  filons  de  galène  argentifère,  de 
blende,  de  pyrite,  etc.  +    r 

Des  eaux  minérales  acidulés  sourdent  ça  et  là  du  coq* 

tact  des  filons  de  porphyre  pyroxénique  et  des  schistes 

cristallins.  -  '  f 

§  IV.  Dlpôts  trapp&ns. 

Les  trappsy  espèces  de  dolérites,  très  fcldspathique&et 
souvent  décomposées,  sont  en  amas,  filons  et  filons-cou- 
ches dans  le  terrain  de  grauwacke ,  du  calcaire  carboni- 
fère et  des  houillères ,  et  en  culots  et  filons  dans  le  trias 
et  le  lias.  L'Allemagne  centrale  offre  de  nombreux 
exemples  des  derniers  gisements ,  et  la  Westphalie  ,  le 
Palatinat  du  Rhin  et  la  Grande-Bretagne,  des  autres  (1). 

Ces  roches  sont  souvent  à  l'état  de  wacke  et  boursouf- 
fiées  ou  amygdalaires.  Tout  le  monde  connaît  le  toad- 
stone  outrapp  amygdalaire  en  filons-couches  dans  le  cal- 
caire de  montagne  du  Derbyshire.  Elles  sont  quelque- 
fois zéolitiques  (Dumbarton)  ou  porphyriques. 

(i)  Vojr«s  mon  Ewai  sur  FÉ  «oste,  iSao. 

DigititedbyG 


DEPSJT8    TRAPPBENS.  137 

Près  de  leur  contact,  les  grès  sont  souvent  endurcis, 
les  argiles  schisteuses  plus  dures  ou  jaspoïdes,  la  houille 
est  devenue  mauvaise  ou  est  changée  en  anthracite  ou  gra- 
phite, quelquefois  bacillaire. 

Ité  fait  le^plus  curieux  de  ces  ancien*  trapps ,  c'est  que 
parmi  les  éruptions  lerplus  anciennes ,  il  y  en  a  eu 
qui  ont  coulé  positivement  et  se  sont  étalées  même  sur  do» 
couches  carbonifères  encore  molles ,  ce  qui  est  prouvé 
par  les  fragments  de  calcaire  coquillier  qu'ils  ont  quel- 
quefois empâtés  (Berklé^,  Goslar,  Planchnitz),  par  des 
couches  d*agglomérats  trappéens  véritables  et  surtout 
par  les  enchevêtrements  singuliers  des  couches  sédimen- 
tafres  avec  la  roche  ignée  (i)." 

Ailleurs ,  comme  en  Saxe,  des  trapps  ont  coulé  sur 
des  grès  rouges  secondaires,  en  ont  enclavé  des  portions 
et  même  en  ont  changé  des  parties  en  une  variété  de.ro- 
cKë'trappéenne  quelquefois  amygdalaire  (Planitz). 

On  ne  peut  ni  préciser  combien  il  y  a  eu  d* éruptions 
trappéennes,  ni  l'âge  relatif  de  beaucoup  de  masses  sem-  * 
blables  voisines  les  unes  des  autres ,  et  ayant  à  peu  près  ' 
le  même  gisement.  Néanmoins ,  dans  l'Angleterre 
septentrionale,  de  grands  filons  de  trapp  montrent  que 
ces  matières  se  sont  épanchées  jusqu'après  l'époque  des 
oolites  inférieures.  D'autres  seront  de  l'âge  du  keuper, 
du  grès  bigarré  ou  du  grès  rouge. 

Les  culots  de  trapp  dans  le  trias  d'Allemagne  sont  tri» 
curieux  par  les  fragments  de  roches  secondaires  qu'ils  em- 
pâtent. Ces  débris  sont  altérés,  les  marnes  sont  jaspoïdes  et 
les  grès  décolorés,  frittes  ou  endurcis.  Les  couches  aréna- 

(i)  Voyez  mon  Essai  sur  l'Ecosse,  et  lesMëm.  de  MM.  d'Oeyn- 
nausen,  etc.  (Archiv.f.  Min.,  vol;  a,  cah.  a,  p.  i47  ,  Maccnlloch 
ÇEd&ih.  J.  of  Se.9  vôî.^  i,  et  Trans.  oftiegeol.  Soc.  ofLondon, 
vol.  a,  p.  3o5,  et  toL  4»  part*  a,  p^aao). 


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138  dépôts  DKmiuifrtrcs. 

cées  ou  calcaires  qui  les  environnent  sont  en  partie  déco- 
lorées ,  cuites  et  même  vitrifiées,  lia  localité  dûJttaue- 
kuppe,  près  d'Eschwège,  les  environs  d'J&sepach»  etc» 
sont  célèbres  pour  ces  altérations  queiBS*Vèraerieiia  eat 
voulu  j  adia  nier  r  malgré  le  témoignage  si  *ârc«ttrta#cié 
de  Voigt  et  de  M.  de  Hoff.    - 

Quelquefois. de*  roches  tooppéeimes  accobapagnent 
ces  masses ,  mais  elles  soja t  moins  fréquentes  dan&le  trias 
que  dans  le  teixam  houiller  où  elles  produisent  quelque- 
fois à  elles  seules  des  mamel«ws  ondes  filons-coijchei, 
ou  des  salbandes  de  filons  (Ecosse,  Palatinat du  Rhin). 
Il  y  a  des  contrées  ou  l'apparition  de  ces  masses  trap- 
péennes  a  pu  être  accompagnée  d'un  exhaussement 
du  sol. 

On  connaît  enfin  des  culots  de  trapp  feldspatkique  tX 
talqueux  au  milieu  àu#ystème  Jurassique  et  crétacé  des 
Alpes  (  Àllgau ,  cantons  de  Schwite  et  de  GJark,  ptc*). 
Quelquefois  tes  coches  sont  bréchoïdes  (Saançu)  *t  à 
datolite. 

.  Dans  certaines contrées  nrimaires,letrapp  feldspathi- 
Çue  et  variolaire  est  accompagné  de  schaalstein  qui  se 
trouve  sur  ses  flancs  ou  fort  loin  de  lui ,  ce  sont  réelle- 
ment des  schistes  modifiés  sur  place ,  boursoufflés  et  im- 
prégnés de  matière  trappéenne.  Il  faut  bien  distinguer 
ces  fausses  amygdaloïdes  schisteuses  d'avec  les  véritables, 
qui  sont  massives,  L'épidote  y  est  assez  fréquente  (Dil- 
lenburg ,  Styrie  méridionale ,  Cumberland). 

$  T.  Dépôts  dtoridqaes. 

Les  diorites  sont  des  masses  éruptives ,  en  général  ré- 
centes ,  si  on  excepte  toutefois  celles  qui  ne  sont  que  des 
modifications  des  siénites.  Elles  forment  quelquefois  des 
filons ,  des  bancs ,  ou  des  rognons  dans  ces  dernière*  ro- 
ches ,  comme  dans  las  granités  (Chunp-du^Feu).  S« 


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POTPHYKES    SIENIIIQUES.  159 

reste,  ou  ornait  de&fikïBs  de  diorite  ou  d'ophite,  surtout 
dans  les  schistes  cristallin*,  Je  sol  primaire,  le  sol  juras- 
sique et  crétacé  de  l'Europe  méridionale ,  et  même,  sui- 
vait M.  Dufrénoy  ,  dans  le  sol  tertiaire. 

Le  dioriâe  orbiculaire  fomteunevariétéslecette  roche, 
lorsqu'elle  se  trouve  au  milieu  du  sol  cristallin  ou  pri- 
maire. Dtant  les  schistes  cristallins  le  diorite  se  présente 
quelquefois  en  fi]oBS-«oache&  (Silésie),  et  alors  il  ftuit 
bien  se  garder  de  le  confondre  avec  les  amphibolttes.   * 

Sans  le  sol  primaire,  comme  dans  les  Pyrénées,  il 
passe  quelquefois  à  la  serpentine  et  existe  en  gros  filons 
gangli  onésou  filons- couches  se  rétrécissant  ets'élargîssatit 
çà  et  là*  II.  est  accompagné  ça  et  là  d'amas  considé- 
rables de  fer  (  Suède ,  Oural) ,  et  il  empâte  plus  rare- 
ment des  grains  de  platine  (Oural). 

Dans  les  formations  secondaires  il  est  en  amas  (Car- 
pathes)  ou  eu  filons  $  il  est  accompagné  quelquefois  de 
roches  amygdalaires  ou  poreuses  ,  d'une  brèche  cU©e*- 
tique  plus  pu  moins  décomposée  (Rimont)  et  de  marne 
argileuse  gypsifëre  avec  plus  ou  moins  de  quarz  ferru- 
gineux {Pyrénées ,  Arragon),  et  çà  et  là  d'ariagonâte 
cristallisée  (  Bastènes, Espagne).  Des cargnieules  accom- 
pagnent quelquefois  ces  gypses  (  Fitou ,  etc.).  Ses  décom- 
positions ou  sa  nature  argileuse  sont  souvent  très  parti- 
culières. Il  renferme  un  peu  d'épidote ,  du  fer  oligisle, 
delà  pyrite,  etc. 

$  VI.  Dépôts  de  porphyres  dïoritiqucs  oa  «iéttitiquee. 

Les  porphyres  dioriûques  ou  siénitxques  sont  environ 
de  l'âge  des  ophites  ou  dioritçs ,  ils  ne  sont ,  à  propre- 
ment parler ,  que  des  modifications  locales  de  ces^der- 
nières  roches  «  et  sont  épidotiques  çà  et  là  comme  elles. 

S'il  n'y  en  a  que  de  très  petites  masses  dans  les  Pyré- 
aee&et  ea&osse,  par  cMtve,  en  Hongrie ,  euXraBsyl- 


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140  ÏYROXÈNE"  EN   ROCHE. 

vanieetdans  l'Oural,  aies  abondent  et  eUes  recèlent 
beaucoup  d'or  tant  en  parcelles  imperceptibles  que  sous 
la  forme  de  réseaux  et  de  filons  de  pyrites  aurifères.  Ces 
roches  passent  au  porphyre  amphibolique  et  quelquefois 
pyroxénique.  Dans  les  grands  dépôts  on  trouve  à  distin- 
guer les  éruptions  au  moins  en  deux  époques  d'après  des 
caractères  minéralogiques  et  de  position.  Les  masses  ré* 
centes  coupent  les  plus  anciennes,  et  ont  plus  de  tendance 
It  être  de  véritables  porphyres,  à  avoir  desboursoufflures 
et  à  former  les  plus  hautes  sommités;  mais  les  limites 
-  exactes  des  deux  dépôts  sont  impossibles  à  assigner  ma- 
thématiquement. 

Ces  deux  éruptions  sont  au  moins  postérieures  au  grès 
▼ert  et  à  la  plus  grande  partie  du  système  crétacé  ;  on 
n'a  pas  les  moyens  de  s'assurer  si  elles  sont  tertiaires ,  ni 
die  voir  leur  liaison  avec  des  amas  voisins  de  siénîte  or- 
dinaire au  milieu  du  sol  primaire  moyen.  Ces  dernières 
«iénites,  près  de  Schemnitz ,  et  surtout  dans  le  Bannat , 
sont  peut-être  un  peu  plus  anciennes. 

En  Ecosse ,  les  porphyres  siénitiques  sont  en  filons  ou 
filons-couches  dans  les  schistes  cristallins  talqueux  (Inve- 
*ary)oudans  les  roches  quarzo-talqueuses  (  Loch-Lho« 
xnond). 

Altérations.  Si  dans  ce  cas  les  roches  siénitiques  ne 
modifient  guère  les  schistes,  ailleurs  elles  ont  altéré  sou- 
vent les  grès  et  les  marnes  crétacées,  elles  les  ont  changé 
en  roches  jaspoïdes  ou  les  ont  imprégné  de  pyrites  quel- 
quefois aurifères. 

S  VII.  Dépôts  de  pyroxène  en  roche. 

Le  pyroxène  en  roche  forme  des  filons-couches  dans 
le  sol  primaire  des  Pyrénées  ,  en  y  ayant  pour  épontés 
plus  ou  moins  de  brèches  pyrbxéniques  (col  de  Lhers  ). 
On  le  rencontre  dans  les  schistes  cristallins,  les  gneiss,  etc. , 


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DEPOTS    DIALLAGIQtJES.  141 

de  la  vallée  d*Ohen ,  dans  le  Tyrol  méridional;  aa  mi- 
lieu de  schistes  talqueux  en  filons  dans  la  .serpentine 
de  Biella,  en  Piémont,  et  en  montagnes  dans  File  de 
Rum,  en  Ecosse ,  où  il  a  l'air  d'une  éruption  secondaire 
récente.  Dans  l'île  d'Elbe ,  il  se  trouve  au  milieu  de 
calcaire  grenu  et  de  schistes  talqueux  qui  ne  sont  que 
des  roches  crétacées  ou  -  supra -jurassiques  modifiées.  Il 
y  est  mélangé  cVamphibole ,  de  fer  oligîste,  de  pyrite, 
de  fer  silicéo-calcaire ,  de  quarz  et  de  chaux  carbonatée. 

§  VIII.  Dépôts  de  roches  diallagîques  et  serpenlinevee*. 

Les  E uphotides ,_et  les  serpentines  se  pénètrent  mu» 
tuellement  en  filons (Bracco )  efrformcnt  des  filons-cou- 
ches  ,  dés  filons  et  des  amas  dans  les  schistes  cristallins, 
le  leptynite ,  le  sol  primaire  de  tous  les  âges ,  le  terrain* 
de  grès  rouge  (Silésie),  le  calcaire-jurassique  et  crétacé 
des  Alpes  et  du  pourtour  de  la  Méditerranée.  Je  n'en? 
connais  pas  encore  dans  le  sol  tertiaire. 

Les  éruptions  les  plus  remarquables  sont  celles  en 
forme  de  champignons  au  milieu  du  grès  crayeux  de» 
Apennins  (Cravignola,  Prato). 

Elles  sont  accompagnées  de  deux  accidents,  savoir  r- 
i°  de  brèches  serpentineuses  ou  euphotiditiques  ,  qui  ne 
sont  que  des  débris  des  roches  traversées  ,  réagrégées  et 
placées  à  côté  des  masses  éruptives  ou  sous  ces  dernières^ 
2°  de  la  production  de  jaspe  rouge  ou  verdâtre,  prove- 
nant des  marnes  schisteuses  altérées. 

Les  culots  serpentineux  dans  le  calcaire  jurassique  de* 
Alpes  ,  sont  entourés  quelquefois  d'une  enveloppe  de 
brèche  serpentineuse ,  qui  établit  une  espèce  de  liaison 
entre  la  serpentine  et  le  calcaire  compacte ,  souvent > 
dans  ce  cas  ,  imprégné  de  particules  ferrugineuses  (Wil- 
lendorf ,  en  Autriche). 


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143  DÉ*Ô1$    SKRFENTIïSBljX. 

Qm  en  a  cité  quelques  beaux  filons  dans  le  grès  pourpré 
(  Kqosse ).(0«  On  en  connaît  d'autres  encore  plus  grands 
dans  les  schistes  jurassiques  des  Alpes,  par  exemple  , 
dans  les  Grisous,  dans  les  roches  crétacées  ou  supra -ju- 
rassiques de  la  Ligurie,  etc.  Ces  derniers  amas  sont  bor- 
dés quelquefois  de  porphyre  foncé  diallagique  ,  de  va* 
rioiite  et  de  brèches  talqueuses  singulières  (.Gènes).  Jjes 
radias  secondaires  sont  en  partie  devenues  talqueuses 
ou  ferrifères  (Savone,  Areu&aao)j  il  y  a  eu  production. 
de  jaspe ,  de  talcschiste ,  de  dolomie  ,  etc. 

Les  roches  primaires  offrent  d  es  filons  ou  des  culots  de 
serpentine  ,  comme  en  Ecosse,  dans  le  Cornouaiiles,  aux 
Pyrénées ,  etc.  Dans  ce  dernier  pays,  la  serpentine  finit 
partie  des  diorites. 

.  Dans  les  schistes  cristallins  ,  les  roches  serpe&tiaeuses 
et  diallagiques  forment  sur  tout  d'immenses  amas,  captive 
la  roche  à  anthophyllite  de  Clausen  ,  en  Tycol.  easme 
au  mont  Rose,  etc.  Ailleurs  la  serpentine  se  présente  en 
filons-couches,  comme  dans  le  terrain  talqueux  de  la, Mo- 
ravie ,  à  Rrauhath  r  en  Styrie ,  etc.  Quelquefois  la 
serpentine  se  mélange  au  talcschiste  r  de  telle  marnera 
qu'on  serait  enclin  à  y  voir  plutôt  un  effet  de  transmuta.- 
tion  ignée  que  d'éruption  $  mais  il  faut  faire  bien  attea- 
tiet}  a  cet  égard ,  car  la  masse  plutoniqae  peut  être  ca- 
chée a  la  vue ,  et  les  roches  visibles  n'être  que  ses 
épontes  modifiées. 

En  général,  dans  les  schistes  talqueux,  les  serpentines 
se  montrent  sans  euphotide  et  sont  quelquefois  aurifères 
(Oural)  ou  avec  des  nids  de  fer  chromé  ou  de  curvxe 
natif  (  Amérique  septentrionale). 

La  serpentine  paraît  être  une  base  tantôt  dsdiorite  > 

*(0  Voyez  le  Me  m.  de  M.  Lyell  (Edinh.  S.  vJSe.  de  &rew*cr, 

juill.  x8aô). 


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B»9TS   BK  PffOWOfcïTB*.  f4£ 

tantôt  de  trapp  pyroxénîqaë  surchargé  d'éléments  ma- 
gnésiens. 

Voyez  «on  Memf  m  les  roche»  serpentineuset  {Edinb .  />M.  y. , 

$  IX,  DépAu  de  Pboaolite. 

Les  phonolfilçs  sont  des  roches  qui  sont  surtout  ter- 
tiaires, ainsi  on  en  voit  en  coulées  sur  les  couches  même 
lacustres  et  récentes  de  cette  époque  (Saint-Pierre  -Ey  nat, 
en  Velay).  Il  y  en  a  d'autres  masses  qui  constituent  des 
montagnes  pittoresques,  quelquefois  irrégulièrement 
prisméés  ou  en  .plaquettes  (Bilin,  en  Bohême).  Quelques 
géologues  les  placent  au  centre  de  cratères  de  soulève-  % 
ment  entourés  de  trachyte  et  d'agglomérat  trachy tique. 
Des  brèches  à  fragments  des  roches  traversées  ;  les  ac- 
compagaeoft  ça  et  là,  comme  dans  l'Hégau,  à  Hohent- 
wiel^etc. 

De  plus,  il  y  9. 4f$  filons  et  des  fiioo»*couches  de  pho- 
noltie  décomposé  (le  Honestone)  dans  le  terrain  houiller 
(Ayrsaire),  et  le  phonolite  basaltique  constitue  de  gros 
amas.,  qui  s'élèvent  ça  çt  là  au  milieu  du  grès  rouge  et 
houiller  secondaire  (Edimbourg),  ou  bien  le  recouvrent 
en  coulées  (Lobegun).  On  ne  sait  pas  si  ces  dernières 
érrçptïpnssottt  djçh«aueoup  postérieures  au  grès  rouge. 

%  %,  Dépôts  trachytiques. 

l>s  trachyles  ne  sont  que  les  porphyres  de  l'époque 
récente  et  surtout  tertiaire.  Ils  sont  en  cloches,  en  an»s, 
en  nappes,  en  coujéeset  enfilons. 

Ijes  cloches  ou  dômes  de  trachyte  «ont  composés 
quelquefois  de  domite  (mont  Sareouy).  Cespetites  masses 
d'éruption  peuvent  donner  une  idée  eu  mode  de  sortie 
des  plus  grandes.  Quelquefois  ces  matières  pâteuses  «ait 


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J44  DEPOTS  TRACHYTIQUES. 

été  poussées  si  violemment  hors  de  terre,  probablement 
par  la  force  des  gaz  ,  qu'elles  ont  soulevé  avec  elles  des 
portions  plus  ou  moins  altérées  de  roches.  Cet" accident 
se  voit  au  Puy  Chopine  où  des  roches  amphiboliques  et 
granitoïdes  se  trouvent  enchevêtrées  dans  le  trachyte. 
Ces  deux  cas  sont  les  plus  rares,  car  généralement  les 
éruptions  trachytiques  ont  eu  une  force  et  une  grandeur 
tout  autre.  Sorties  de  crevasses  ou  d'immenses  trous, 
les  trachytes  se  sont  accumulées  autour  de  ces  derniers, 
ou  bien,  si  elles  étaient  plus  fluides,  «lies  se  sont  étendues 
au  loin  en  coulées.  Naturellement  le  mouvement;  des 
trachytes  a  dû  être  favorisé  par  la  plus  grande  pente 
qu'ont  du  trouver  ces  roches  dans  leurs  dernières  érup- 
tions. Ainsi  on  les  connaît  en  coulées  étendues  sur  les 
couches  lacustres  tertiaires ,  qu'elles  ont  dérangées  quel- 
quefois   et  dont  elles  empâtent  même  des  portions, 
comme  je  l'observai  bien,  en  1818,  dans  la  vallée  de 
Fontanges,  au  Cantal.  Ce  sont  ces  trachytes  en  coulées 
qui  présentent  surtout  la  division  primat ique. 

En  général ,  les  trachytes  les  plus  anciens ,  ou  ceux 
qui  forment  la  partie  centrale  d'un  terrain  de  ce  genre , 
sont  les  roches  qui  présentent  la  structure  granitoïde  la 
plus  décidée ,  et  sont  amphiboliques,  micacées ,  pyroxé- 
niques ,  et  plus  rarement  grenatifères  ^ou  épidotiques. 
Autour  de  ces  montagne^,  et  sur  leurs  flancs,  sont  les  érup- 
tions plus  récentes ,  soit  en  couléeç,  soit  en  montagnes. 
Ces  dernières  masses  ont  reçues  quelquefois  le  nom  é&  por- 
phyres trachytiques,  roches  qui  sont  çà  et  là  quarziferes, 
ou  plutôt  en  partie  semi-vitreux  ou  très  scori fiées.  Ces 
"  roches  alternent  avec  des  agglomérats  trachytiques  ,  ou 
sont  traversées  çà  et  là  par  des  filons  de  trachyte  y  rare- 
ment vitreux  (Rétinite)  ou  semi-vitreux. 

Trachytes  vitreux.  Dans  certaines  contrées ,  comme 
-dans  les  environs  de,  Schenmitz,  au  Ramtschatka,  au 


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DEPOTS  TRÀCH  Y  TIQUES.         145 

Mexique*  certains  porphyres  trachy tiques  se  sont  refon- 
dis très  promptement ,  soit  par  suite  de  leur  contact 
avec  l'eau,  soit  par  lenr  nature  particulière ,  et  il  t'est 
formé  des  perlites*  Ailleurs  ce  sont  des  obsidiennes 
qu'on  voit  en  coulées  (fie  de  Lipari),  comme  il  s'en  dé- 
verse encore  de  certains  volcans  ;  or ,  quelques  parties 
de  ces  masses  y  et  surtout  les  supérieures,  passent  aux 
véritables  ponces.  Le  Kamtschatka  est  célèbre  pour  ces- 
trachées  vitreux ,  et  il  paraîtrait  qu'ils  abondent  aussi 
dans  le  grand  district  volcanique ,  sur  la  rivière  de  Co- 
lombie, dans  l'Amérique  occidentale. 

Ponces.  Les  ponces  sont  un  produit  feldspathique 
volcanique  ou  un  verre  bulleux ,  qui  est  du  à  l'échap- 
pement d'une  quantité  immense  de  gaz.  Par  des  espèces 
d'explosions  gazeuses,  toutes  les  matières  en  fusion  ont 
été  boarsoufflées  et  lancées  hors  du  sein  de  la  terre.  Ia 
fin  dés  éruptions  des  volcans  brûlants  est  quelquefois 
marquée ,  dans  certains  pays,  par  des  éjections  sembla- 
bles; or,  cet  effet  a  eu  lieu  aussi  aux  époques  alluviale 
ancienne  et  tertiaire.  Si  ces  ponces  sont  tombées  dans 
l'eau  douce  ou  salée,  elles  ont  été  déposées  et  remaniées 
par  l'élément  aqueux. 

Cest  la  source  de  ces  immenses  dépôts  d'agglomérats 
ponfiux ,  de  trass  et  de  ponces  broyées,  qui  encroûtent 
les  massifs  trachytiques  ou  alternent  avec  les  roches  al- 
luviales et  tertiaires.  Les  bords  inférieurs  du  Rhin,,  1* 
Hongrie ,  la  Transylvanie  et  l'Italie  sont  renommés  de» 
pais  long-temps  pour  ces  dépôts ,  qui  renferment  sou- 
vent des  bots  opalisés  ou  siliceux ,  des  impressions  de 
feuilles  d'acres  et  quelquefois  des  coquilles  marines. 

Rarement  on  rétrouve  les  bouches  qui  ont.  vomies  ces 
ponces  anciennes  du  milieu  des  trachytes  ou  du  sol  se- 
condaire et  tertiaire.  Le  cratère-lac  Saint -Anne,  en, 
Transylvanie,  en  est  cependant  un  exemple  des  mieux 
ii.  7 

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,  caractérisé*,  puisque  non  loin  de  là,  au  mont  Budpshegy, 
il  y  a  encore  dans  letrachyte  une  feule  ou  solfatare  d'où 
s'exhalent  des  vapeurs  ch*ude&  sulfureuses. 

Brèches  trachy tiques.  Dans  les  centrées  trachytiques, 
on  a  reconnu  des  brèches  feldspathiques  qui  rem- 
plissent  soit  des  filons ,  soit  d'anciennes  bouches  volca- 
niques* Elles  renferment  quelquefois  du  soufre  et  de 
l'alunite» 

En  outre,  les  trachytes  enveloppent  souvent  des 
fragments  de  plus  anciens  trachytes ,  et  donnent  lien 
ainsi  à  des  espèces  de  brèches,  comme  les  siénités  et 
diorites.il  faut  distinguer  soigneusement  ees  roches  dV 
vec  les  agglomérats ,  qui  ne  sont  que  des  couches  nep&u- 
nieunes,  formées  avec  les  débris  de  trachy te  >  accumulés 
par  les  eaux  torrentielles  ou  par  les  ojectMtts  vol- 
caniques autour  des  îlots  trachytiques. 

Ces  agglomérats  forment  quelquefois  dès  dépots  énor- 
mes, qui  encroûtent  les  montagnes  dé  trachyte  josqufÀ 
une  élévation  considérable.  Ou  peut  êto»  tenté  décroise 
que  certains  agglomérats  mêlés  de  pouces/  tels  que 
certains  pépirénos  ne  sont  que  des  débris  trachytiques, 
qui  ont  été  amenés  en  masse  dans  la  mer  ou  dans  un  lac 
d'eau  douce,  par  d'immenses  torrents  produits  par  de 
fgr tes  pluies.  En  effet,  ces  coulées  boueuses  se  voyettt 
encore  de  nos  jours  et  ont  cette  origine  toute  simple* 

H  y  a  aussi  des  agglomérats  &ldspathiques  extrême* 
ment  fins,  qui  ne  sont  vraiment  que  des  amas  de  pnwi 
sièrefeldspathique.  Ces  espèces  de  roche*  soutle pendant 
des  Uthomarges,  dans  les  dépots  porphyriques  seconr 
daires.  .Ce  sont  les  sédiments  des  eaux  vendu**  troublas 
par  des  éruptions  sous* marines  ou  par  la  chute.  4e 
matières  volcaniques  très  atténuées. 

La  recherche  des  coquillages,  tant  marins  que  d'eaju 
douce  ,  et  des  végétaux  fossiles  dans  fei  agglam^çM*  %mi 


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dkytique&  «tpopceax  ,xq  élite  uue  attention  }Jlv4ta4ière^ 
pgur  w  pas  confondre  des  fossiles  arrachés  à  d'autres, 
dépote  avec  des  anjmaux  et  des  plante*  qui  vivaient  à. 
l'ipçque  de  la  formation  des  trachytes*  Dans  l'île  de 
IApari,  etct,  ces  tufes  ont  offevt  des  plantes  marine* 
(Zostera*  etc.). 

I^orsque  le»  agglomérats  tiacfrytiques  sont  traversas 
par  des  vapeurs  sulfureuses,  il  se  forme  des  alunites, 
compte  dans  le  cas  des  brèches  et  des  solfatares.  Actuel- 
lement, les  eaux  minérales  thermales  tiennent  en  solu- 
tiw  de  la  silice,  etea  déposent  sous  la  forme  de  stfex 
résinitc,  dequarz  nectique,  ou  de  silice  pulvérulente* 
dem&ue à  l'époque  des  trachytes,  des  eaux  probable- 
ment çncore  plus  abondantes  ont  silicifiés  quelquefois» 
so^t  des  tvachytes,,  sqjt  surtout  des  agglomérats  trachy-, 
tiques.  C'est  cette  opération  secondaire  qui  f  %onv.& 
U^  à  la  production  des  porphyres  molaires* 

Jfo  général ,  il  faut  foire  bien  attention  de  ne  pas,  çpn,- 
fw4«s  xertajns.  agglomérat? :ré>grégés  avec  les  vérv* 
t^blç*  massçs  feldsj^thiqnes,  d'éruption.  Ou  peut  Atr* 
aisément  trompé  à  cet  égard  par|Tfcapeçt  porphyrique 
et  la  compacité  des  roches ,  mais  en  les  étudiant  en 
grand  et  non  pas,  en  échantillons,  on  arrive  toujours  à 
reconnaître  la  structure  fragmentaire  ,  des  cristaux  im- 
Mrfoîtf,  çt  trisës^  des  morceaux  de  trachyte  très  diyçrs  » 
4e  petits  nid$  4?  f  onc«  *  etcî 

Çç#  ol^ryatio^  s'^ppUo^entau^i  ï>ux  ponces  broyée* 
et.  #éegrégéea,  qui  r^n>fele^  quelquefois  jtawfttt* 
wêqp* :à  des  crai£s,etalt*rnj»*avecj0f  ctmçbes  t^tiaires^ 
4»  empâtant  des  feuilles  de  vitaux  ot  d$s  coquillage 
flfcaas? Ivanie ,  Styrie  méridwaale). 

Les  trachytes  sont-ils  rarement  métallifères  2  Tell* 
est  la  question  dont'  la  solution  .entière  demande  en- 
core des  observations.  Quant  à  moi,  je  pense  qu'on 


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iW  BÉPÔÏS  ÎKÀ  Cil*  TIQUES. 

peut  répondre  par  l'affirmative ,  sans  confondre  néau* 
moins  les  trachytes  tertiaires,  avec  les  porphyres  à 
aspect  trachytiqae ,  c'est-à-dire  cellulaire  et  à  tqucber 
rade  roches,  qui  ont  percé  lé  système  crétacé,  ou  se 
«ont  placés  à  côté  des  porphyres  siénitiques  (Hongrie* 
Mexique). 

Les  éruptions  trachytiques  ont  commencé  véritable- 
ment plutôt  qu'on  ne  le  croit ,  et  si  leur  plus  grande 
masse  paraît  s'être  épanchée  pendant  l'époque'  ter* 
tiaire  moyenne  et  récente ,  d'autres  trachytes  sont  sor» 
lis  avant  la  fin  du  dépôt  crétacé ,  ou  du  moins  tout  de 
suite  après. 

Ensuite  h  priori  on  ne  voit  pas  pourquoi  le  trachyte 
serait  sans  métaux,  tandis  qu'il  y  en  a  dans  le  porphyre 
pyroxénique  et  le  porphyre.  D'un  autre  part,  il  peut 
aussi  être  arrivé  que  çà  et  là  des  terrains  métallifères, 
surtout  à  base  de  feldspath,  aient  été  travaillés  par 
les  agents  souterrains  et  que  des  métaux,  tels  que  de  l'or» 
des  pyrites,  etc.,  se  soient  introduits  dans  les  trachytes 
ou  leurs  agglomérats  posés  immédiatement  au-dessus  ou 
dans  le  voisinage  de  ces  masses. 

Consultez  le  Voyage  en^Hongrie  de  M.  Beudant,  et  mon  Mexn» 
{Mém.  de  la  Soc.  géot.  de  France,  vol.  i,  part,  a),  les  ouvrage* 
de  MM.  Lecoq,  Bouillet ,  etc. ,  sur  l'Auvergne  et  le  Cantal;  la 
Description  des  terrains  volcaniques  de  la  France  centrale,  par 
M.  Bu  rat,  i83&,  in-8°.  Four  les  bords  du  Mira  (Rittorr  ofthe 
cxtinctvolcanos  ofthe  basin  ofifeuwed,  par  M.  Hibbert.  Sd&o** 
bourg ,  i83a  ,  in-8°*  Pour  l'Italie  ,  Mém.  sur  les  tles  Ponces,  «* 
c,  par  M.  Scrope  (Trans.  geoi<  [Soe.,  N.  S.,  vol.  a);  sur  lesMosv 
I4pari,  Mém.  par  M.  Hoffmann  (  Ana.f.  Pky$.  de  Poggen4qif* 
i83a),  ,etc. 


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séfffS  M  MftttfY*ES.  (4a 

S  XI.  Dépôts  de  Porphyres. 

Les  porphyres  et  les  eurites  ont  para  à  la  surface  ter- 
restre à  diverses  époques  $  ils  sont  en  coulées ,  en  amas  , 
en  filons  et  filons-couches* 

Dans  les  schistes  cristallins  (Ecosse),  on  rencontre  de* 
filons  et  des  filons-couches  très  distincts  de  porphyres 
Quelquefois  quarzîfères.  Dans  le  sol  primaire ,  il  y  a 
aussi  des  filons  de  porphyre  quarzifère,  témoin  VEtvan  du 
CornonaiUes,  celui  de  la  Bretagne,  etc.;  mais  il  y  a  aussi 
'des  dépôts  primaires  qui  renferment  des  amas,  des  filon* 
et  des  filons-couches  de  porphyre  ou  de  brèches  por- 
phyriques.  Ces  roches  sont ,  en  général ,  foncées ,  peu 
qnarzeuses  et  semblent  des  matières  éruptives  sorties 
pendant  te  formation  des  grauwackes  et  peu  après  la 
fin  de  ces  dépôts;  en  effet,  dans  ces  contrées,  les  roche* 
arénacées  renferment  quelquefois  des  fragments  feldspa^ 
thiques.  Le  Cumberîand,  la  Scandinavie ,  les  Vosges^ 
le  Fichtelgebirge  et  la  Grèce  offrent  des  exemples  de 
ce  genre  de  dépôt. 

Plus  tard  il  est  aussi  sorti  des  porphyres  avec  des  brèche* 
pendant  l'époque  du  grès  pourpré,  comme  en  Ecosse,  oh 
ces  porphyres  sont  en  filons,  filons-couches,  coulées  et 
grands  amas.  Quelquefois  on  pourrait  supposer  que  ces 
matières  n'ont  été  poussées  hors  de  terre  qu'à  l'époque  des 
grands  dépôts  secondaires  de  porphyre.  Dans  certaines 
contrées,  comme  les]  Vosges,  les  filons  porphyriques  sont 
1res  micacés  (Minette).  Des  porphyres  avec  ou  sans  quarz 
se  voient  aussi  dans  quelques  granités  et  siénites.  Le 
mont  Ben Nevis,  en  Ecosse,  et  plusieurs  sommités  de  la 
Norwége  en  sont  des  exemples. 

L'époque  houillère  a  été  marquée  par  de  grandes 
éruptions  de  porphyre  en  partie  quarzifère  ;  ces  roches 
ont  formé  surtout  des  filons,  de  grands  amas,  des  dômes 


ou  cloches  avec  dés  queues  ou  des  cpulées  6'étçndant 
sur  les  couches  sédimentaires.Plus  rarement  le  porphyre 
est  en  filons-couches  ou  en  baocs  doni  il  se  détacha  des 
petits  filons.  Les  rapports  de  gisement  des  porphyre»  et 
des  grès  honillers  sont  extrêmeiœeot  curieux,,  et  Jes 
enchevêtrements  des  deux^pèfcqw*^*^**  difficiles 
il  saisir  dans  de  petites  coupures  {«)* 

Dans  plusieurs  contrées  on  trouve  £acilei»ettià4ts- 
tanguer,  à  celte  époque,  deux  grandes  Mi#i0»*fK>r£bf- 
riques  chacune  avec  tenus  brèches  et  leurs  aggloniéwas, 
et  en  outre  dès  cVuptKW  e*  des  culées  tr^pé^ws 
.  (Hall*  Dresde), 

Ua  accident  particulier  deees  porphyse*,  c'est  devoir 
été  accompagoé  de  plus  ou  moins  de  brèches  p#rph$- 
gues  en  partie  anagéniques*  Ces  tpècM  «e  *0Ot  que 
des  débris  pçossés  de  bas  en  haut  par  ^sortie  âf*  por- 
phyres, ils  enveloppent  ces  deratersouont  reinpli  i*tfM- 
ment  des  fentes  du  *ol,  lin  bel  exemple  dé  ce mgpm  fe 
trouve  dans  le  sol  primaire  J?r£s  deJSçhiiîftei^t^V  if» 
Vosges,  où  le  calcaire  coquillier  est  m  jn&ne  temps 
changé  au  contact  en  calcaire  gr*W  passant  à  la  £olo- 
mie.  Ailleurs  le  calcaire  est  non  seulement  nidifié?  W 
il  est  imprégné  de  fer  oligiste  et  oxydé,  ÇQrome  k  Fra- 
mont,  où  d'autres  accidents,  tels  que  des  sehistçs  içiwJs 
ou  torréfiés  dénotent  un  ancien  centre  ign£. 

Lorsque  ce  genre  de  porphyre  produit  des  filcHM  dans 
ie  sol  primaire  ?  les  schistes  sont  quelquefois  décolorés 
£u  contact  et  brèchifprmes  (Papneber^jf  dans  le  Ti»- 
iischthal.) 

Quelquefois  le  refroidissement  des  ma§s<$#  porphyri- 
ques  ou  leur  liquéfaction  a  été  telle  „  qu'il  c'est  prfttoit 
^ /i        "      i       i  ''■"" 

»i  *k  #-^3*  «*!*•*»«(*  de  H*KfW«i»^i«f  ta  Vanta** 

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»é»W«   PO*>HTOltyB?ES.  fil 

des  rétinites  parfait»  ou  kthotdes.  Ce  sont  surtout  des 
accidents  de  filons  et  de  owriéee.  Ailleurs  la  base  des 
porphyres  est  naturellement  argiloïde  et  tendre  (Elvén 
en  CornOuahies ,  argilolite) ,  ou  bien  ees  roches  ont  été 
décolorées  par  les  acides  sutôureux ,  hydrochlorîqoe  ou 
flnoriqae  (iïntzelitinsen  dans  les  Vosges,  Brachwitz  pfés 
de  Halle,  etc.  ).  Quelquefois  les  porphyres  ont  été  im- 
prégnés d'oxyde  de  fer  ou  bien  ils  sont  boursoufflés  , 
ou  aiwygdalaires ,  dernier  accident  qui  se  voit  surtout 
dans  les  grandes  conâées  et  les  filons  ,  et  moins  dans  les 


On  ne  connaît  pas  encore  de  porphyres  jurassique» , 
nais  il  y  en  a  qai  sont  de  l'époque  crétacée  ;  telles  sont 
ces  niasses  décolorées ,  qaarzifères  et  aurifères  de  Yo- 
rôspatak  es  Transylvanie. 

MM.  Nflunaatm  et  Pnsch  ont  prétendu  que  le  por- 
phyre de  Teeptitz  était  postérieur  à  la  craie  marneuse , 
parce  que  des  fossiles  de  ce  dépôt  se  trouvent  empâtés 
dans  des  filons  siliceux  traversant  la  superficie  dn  por- 
phyre «I  que7  de  la  baryte ,  se  rencontre  dans  les  dette 
roches  (*).  C'est  «a  de  ces  gisements  sûr  l'Age  duquel  on 
peut  aisément  se  tromper.  L'avenir  montrera  si  ces  ma- 
tières feldspathiqaes ,  à  coquillages  crétacés ,  sont  ou  ne 
sont  pas  le  pendant  de  ces  filons  crayeux,  à  dents  dé  che- 
vaux,  etc.,  de  Maestricht  et  de  Beauvais. 
'  Altérations*  Le  porphyre  endurcit  souvent  les  schistes 
ou  les  grès,  altère  la  nature  des  houilles  et  change  lé  cal- 
ca«  en  marbre.  En  général,  les  éruptions  porphyrîques 
eut  été^ccotnpagnées  de  beaucoup  de  dépôts  métaWO* 
fera y  surtout  «For,  d'argent ,  de  plomb,  d'étain ,  de 
cuivré,  etc.  Le  plus  souvent  «es  métaux  sont  dans  des 
faites  des  couches  traversées  par  les  porphyres. 

(ï)  teycï Zeitth.f.  Miner.,  p.  t><)8,  et  1826,  p.  53i. 

1  ' 


152  MffeTS  0E  ftlEIUTtt. 

On  a  voulu  distinguer  par  la  couleur  les  porphyres 
«Tavec  les  roches  pyroxéniques  porphyriques,  lefirit  est 
qu'il  y  a  plus  deporphyres  véritables  ou  qdarzifèrcs  rouges 
que  noires,  mais  il  y  en  a  aussi  de  violets,  de  grîs,  de  ver- 
dâtres  ;  au  contraire  le  porphyre  pyroxénique  n'est  pais 
toujours  noire ,  il  faut  donc  éviter  de  pareilles  dWtinc-  > 
lions  trop  systématique!;. 

S  xlï-  Dépôts  de  SWnite. 

Les  siénites  paraissent  être  des  matières  éruptives  qSl 
se  sont  produites  plus  fréquemment  que  les  granités, 
^néanmoins  leur  nature  paraît  avoir  varié  d'une  époque 
à  l'autre  plus  que  celle  des  granités,  du  moins  ces  diffé- 
rences y  sont  plus  apparentes. 

Les  siénites  ordinaires  semblent  généralement  les  plus 
anciennes ,  lés  siénites  dtoritiques  plus  récentes  et  les 
siénites  hypersthéniques  oivdiallagiques  surtout  secon- 
daires. 

Comme  les  granités ,  les  siénites  ordinaires  forment 
dans  le  sol  crystallin  ou  primaire  de  grands  amas,  des 
montagnes  et  plus  rarement  des  nions-couches  (Fassnet- 
burn,  Ecosse  méridionale)  ou  de  véritables  filons,  quel- 
quefois ganglionés  ou  à  élargissements  locaux  (Bannài). 
Leur  sortie  de  terre  date  au  moins,  pour  les  unes,  envi- 
Ton  dn  commencement  de  l'époque  secondaire.  Quel- 
quefois ces  siénites  sont  accompagnées  de  brèches  siéni- 
tiques,  comme  dans  l'île  d'Arran. 

D'autres  masses  .s'élèvent  au  milieu  du  sol  secondaire, 
«sans  qu'on  puisse  indiquer .  précisément  leur  àge«  Jjfes 
monts  Malvern  en  Angleterre ,  certaines  masses  de  la 
France  centrale  sont  dans  cette  catégorie. 

On  connaît  dessiénites  qui  sont  décidément  postérieures 
au  lias ,  puisqu'elles  le  recouvrent  et  changent  son  cal- 
caire en  calcaire  grenu ,  comme  dans  l'île  de  SkyïjE&s 


ftitexg  GRANITIQUES.  15S 

siénites  sont  cellulaires  et  quelquefois  prismées  *  comme 
dauas  l'île  d'Ailsa  en  Ecosse.  On  doit  peut  eue  7  rap- 
porter la  siénite  zirconienne  et  à  zéolites  (  Ànalcime)  de 
Norwége,  et  même  celle  de  Dresde  et  de  Meissen  que 
plusieurs  personnes  prétendent  avoir  redressé  et  poussé 
au  jour  des  couches  jurassiques  et  recouvert  le  grès  vert 
(  Quadersandstein  et  Planerkalk  )  (1). 

Doit-on  y  lier  ces  grands  dépôts  de  siénites  de  Bo- 
hême et  de  Sil^sie,  qui  sont  isolés  au  milieu  du  sol  pri- 
maire ou  les  rattacher  aux  siénites  de.  l'époque  secon- 
daire ancienne  ? 

Altérations.  Les  nions  de  siénites  dans  le  schiste  pri~- 
majredu  Bannat,  ont  transformé  le  calcaire  compacte  en 
calcaire  grenu,  et  y  ont  produit  de  grands  nids  de  gre- 
nat et  [de  tafelspath ,  qui  renferment  des  minerais  de 
cuivre,  de  fer,  de  plomb  et  de  zinc  (  Moldava ,  Scaszka , 
Dognaczka  et  Oravitza). 

Dans  les  schistes  cristallins  les  siénites  ont  eu  les  mêmes 
effets}  les  marbres  ainsi  produits  sont  quelquefois  un 
peu  serpeniineux  (Ophicalce)  ou  renferment  des  miné- 
raux cristallisés,  tels  que  du  Pyroxène ,  de  la  Gramma* 
tite ,  du  Condrodite ,  etc.  Plus  rarement  la  siénite  s'e$t 
insinuée  en  petits  filons  et  filons  dans  le  calcaire,  et  y  % 
introduit  même  des  matières  feldspathiques  et  quarzeuses 
entre  les  feuillets,  comme  à  Brevig,  Christiania  et  Glen- 
tilt  (a). 

(1)  Voyez  Oeognost.  Bemerh  aufe.  Reise  durch  Sachstn  ui 
Bohmtn,  par  M.  Klipsteiû,  Dermttadt,  i83o,  in-8°,  ayec  a  pL, 

(a)  Voyez  DarsuUung  d.  Uàergangs  Formation  in  JYorweget^ 
far  M.  Keahau,  Leipzig,  i8»6,  in-8<>,  etlesMém.  de  lordWebb 
feymoor  (Trans.  o/Ae  roy.  sec.  ofEdinb.,  vol.  7,  1814  et  de 
M.  Maccnlfooh  {Trans,  gttol  soc*  of  London.  À.  S.,  vol.    3 

7- 

•       Digitizedby  VjOOQIC 


|  «II.  JMpfe  de*****. 

\*séfa%ite  paraît  aussi  un  dépôt  secondaire  récent, 
du  moins  elle  forme,  des  filons  dans  le  lias  et  repose  sur 
lui  dans  l'île  de  Sky  f  et  f  dans  le  mont  Monapni  en  Ty*- 
roi ,  elle  traverse  et  recouvre  le,  calcaire  juwsique  W 
changeant  cette  roche  en  marbre  \  minéraux  cwt^tw 
(Tléonaste,  Idocrase,  etc.).  Ailleurs  eUeparaH  W  gWids 
amas  au  milieu  des  schistes  cristallins, 

*   $  XIV.  DrfpôU  franitleees. 

Joes  granités  et  les  protogines  sont  des  masses  érnpti- 
ves  qui  se  rencontrent  eu  grand  amas  ou  en  filons,  et 
plus  rarementfwfilons^uches, surtout  dam  les  wlieris- 
talijn  et  primaire*  Le  pegmatite  se  trouve  plut  souvent 
en  filons  qu'en  grands  amas, 

-.  Sorties  sous  forme  déniasses  piteuses,  les  roches  grani- 
tiques ont  couvert  1*  plus  fréqueuuneat  les  immenses 
fentes  dont  elles  «ut  été  déversées*  Lear  apparition  a  été 
naturellement,  açeesupagoée de  fendillements,  desoulfoe» 
ments  du  terrain  et  d*  bouleversements  dans  les  couches, 
«oit  dans  leur  voisinage ,  aeJt  à  qeekpie  distance  de  leur 
.  point  de  sortie;  c'est  ce  qui  a  produit  d'abord  des  plie- 
sepents  et  des  redressements  dams  les  assises  f  puis  ces 
jggpses  atfénacéea  modifiées,  empâtées  dans  le  granité  ou 
soulevées,  par  lui  ;  enfin  ces  filons  et  ces  réseaux  gréai» 
tiques  qu'on  a  reconnus  dans  le*  schûtes  cristallins ,  les 
ardoises  (  Johann-Georgenstadt  )  et  les  grauwacfc.es 
(Ecosse  méridionale  )  de  tant  de  pavs. , 

n  est  tout  naturel  que  ce$  filons  n  abQuUwentpaa  tous 
à  des  masses  <fc  gvanite;  si  quelquefois  eeUe  UmPApeu* 
rester  cachée  au»  yejix  de  l'observateur ,  souvent  elle 
n'a  Ueu  que  dessons  terre*  Néanmoins  il  faut  se  garder 
de  confondre  les  filons  véritables  de  granité  avec  des 


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DÉPÔTS   GBAlSITIQUtS.  155 

petits  filons  granitdfdes  offerts  ça  et  là  par  certains  gneiss. 
•  Lorsque  la  transmutation  des  schistes  sédiinentaires  en 
*    gneiss  est  complète ,  alors  ces  roches  deviennent  grani- 
toîdes.  On  comprend  qu'à  la  suite  de  petites  fissures , 
'ceBes-ri  ^e remplissent  de  la  matière  pâteuse  voisine ,  et 
cette  dernière,  trouvant  plus  de  place  pour  sa  cristalli- 
sation ,  il  en  a  pu  résulter  ça  et  la  une  roche  granitoïde 
non  feuilletée  au  lieu  d'un  gneiss. 

Bu  reste,  cette  explication  est  confirmée  par  la  com- 
paraison de  la  nature  du  granité  en  masse  avec  celle  du 
granité  des  filons  qui  dérivent  du  premier.  La  cristal- 
fi&tion  et  le  refroidissement  particulier  aux  filons  ont 
produit  ou  un  granité  à  plus  gros  grains  ,  ou  bien  un 
porpfcyre  avec  du  granité  grossier  dans  son  milieu. 

Altérations.  Les  amas  de  granité  ont  eu  pour  effet  de 
changer  les  grauwackes  en  Bornfeh)  tous  ceux  qui  ont 
vu  TÉcosse ,  le  Cornouailles ,  le  Harz,  la  Bretagne,  etcv 
sont  convaincus  du  fait  aussi  bien  que  du  passage  insen- 
sible du  hornfels  ou  de  la  roche  de  Schorl  à  la  grau- 
uracLe.  Quant  aux  incrédules  qui  ne  veulent  pas  voyager, 
U  leur  arrivera,  comme  à  Werner-,  de  rester  en  arrière 
des  progrès  de  la  science.  Récemment  on  a  découvert 
dans  le  granité  dés  fragments  de  grauwackes  contenant 
encore  des  pétrifications  primaires  (1). 

A.  côté  de  certains  granités,  le  calcaire  compacte  a  été 
changé  en  marbre  grenu ,  quelquefois  à  divers  minéraux 
(Idocrase,  etc.),  comme  à  Âuerbach.  Lorsque  ces  roches 
se  trouvent  empâtées  dans  le  granité ,  elles  ont  fait  dire 
aux  anciens  géologues  que  le  granité  alternait  avec  du 
-  calcaire.  Ailleurs,  la  chaleur  des  éruptions  granitoïdes, 
elles  émanations  qui  les  ont  accompagnées,  ont  changé 

»  Il  !  ■ 

(i)  Voyez  mon  Mem.  sur  PÂllemagnc  (J,  de  Pkys*t  i8aa*  et 
Ann.  des  Se,  nat,,  1824  )• 


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les  schistes  sédîmentaires  en  macline  (  Pouzac1)  ,'oueu 
schiste  à  amphibole  ou  à  feldspath  (  Devillc  ). 

Dans  les  schistes  cristallins ,  les  granités  ne  semblent 
pas  produire  toujours  de  modifications  sensibles,  ce  qui 
est  tout  simple  à  comprendre,  si  on  s'imagine  .une  grande 
masse  de  sédiments  superposés  à  un  foyer  plutonique  et 
transformés  lentement  en  micaschistes  et  gneiss,  puis 
fracturés  et  traversés  par  des  éruptions  granitiques.  Il 
n'en  devra  résulter  que  des  filons  de  granité  et  une  espèce 
éfe  liaison  ou  même  de  fusion  locale  entre  le  granité  mas- 
sif et  la  roche  feuilletée.  * 

Néanmoins,  à  côté  des  filons  granitiques  dans  les  gneiss 
ou  les  micaschistes ,  on  observe  quelquefois,  que  la  roche 
feuilletée  est  décolorée  au  contact ,  et  qu'elle  est  pétrie 
de  schorls  dont  les  cristaux  sont  coucbis  parallèlement 
au  plan  des  feuillets  (Nantes).  Les  époqtes  de  filons 
granitiques  traversant  des  granités,  offrent  même  çà  et 
là  des  accidents  semblables ,  surtout  lorsque  le  grain  des 
deux  roches  est  très  différent. 

Les  porphyres  quarzifèrcs  de  l'époque  secondaire  an* 
cîenne  ont  été  accompagnés  quelquefois  de  la  sortie  de 
granités  en  dômes  ou  filons;  ainsi  il  y  en  a  près  de. Lit 
gano,  en  Norwége ,  et  on  doit  y  joindre  probablement 
le  granité  cellulaire  de  Baveno,  le  granité  deMittelwald 
en  Tyrol ,  celui  de  Yalorsine ,  celui  de  l'île  d' An-an ,  et 
la  variété  prismée  dans  l'île  de  Muli ,  en  Ecosse ,  etc.    . 

Ce  point  une  fois  établi,  on  se  trouve  ensuite  fort  em- 
barrassé pour  déterminer  l'âge  des  granités  du  sol  pri- 
maire et  cristallin.  Je  serais  tenté  de  croire  que  ceux  des 
grauwackes  sont  presque  contemporains  des  éruption» 
semblables  de  l'époque  dont  je  m'occupe,  ou  peut-être 
quelques-uns  de  l'âge  du  terrain  carbonifère.  D'une  autre 
part,  les  grauwackes  offrant,  quoique  rarement,  des 
fragments  granitiques,  on  doit  admettre  des  éruptions 


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granitiques  plus  anciennes  qui  sont  celles  au  milieu  des 
gneiss  et  des  micaschistes. 

Dans  les  Alpe»  du  Dauphiné,  de  l'Engadin  supérieur 
(  AAbula),  ainsi  que  de  rOberlandbernois,  il  y  a  des  granités 
qui  son  t  supérieures  à  des  couches  coquiilières  (Bélemnite»)  ' 
que  les  uns  rapportent  au  lias  et  les,  antres  aux  oolites 
inférieures.  M.  Studer  voudrait  même  voir  dans  les  su- 
perpositions bernoises,  seulement  un  effet  du  soulève- 
ment du  terrain  cristallin  postérieur  au  dépôt  secon- 
daire récent ,  et  il  s'explique  ainsi  l'enchevêtrement  des 
deux  formations  (i).  D'une  autre  part,  M.  deBeaumont  . 
fait  épancher  le  granité  sur  le  lias  dauphinois ,  et  modi- 
fier ses  calcaires  et  ses  grès,  et  il  rattache  à  ces  éruptions 
des  filons  et  des  filons-couches  de  trapp  feldspathique,  et 
peut-être  la  conversion  de  la  houille  en  anthracite  (2)'. 

Iiors,  de  1$  production  du  porphyre  pyroxénique, 
<f est-à-dire  à  la  fin  de  l'époque  crétacée ,  il  semble  qu'il 
y  a  eu  rarement  formAjjon  de  roches  granitoïdes.  Les  en- 
virons de  Predaz^o  en  présenteraient  un  exemple;  il  y  a 
passage  insensible  de  la  roche  pyroxénique  au  granité, 
gisement  en  amas  transversal  au  milieu  de'  terrains  bien 
caractérisés  de  trias  et  de  calcaire  jurassique ,  et  trans- 
mutation de  ces  dernières  roches  en  marbre  ou  calcaire 
saccharoïde  çà  et  là  avecidocrase,  gehlenite,  talc,  ser- 
pentine, etc.  (3). 


(1  )  Voyez  Tfatur  histor.  Alpen  Hei$e>  par  M.  Hugi,  i83o,  in-8^ 
et  Bull,  de  la  Soc.  §éol.  de  France,  vol.  a  et  vol.  5,  p,  287. 
'  (a)  Voyez  Anru  des  Min.y  i834,  et  ses  Mém.,  vol.  a. 

(3)  Voyez  Mém.  de  MM.  Marzari-Pencati  (BiW.  ital.9  vol.  ai  v 
|»;  37o),BreWak  (Giornal.  di  Fisica,dt  BrognateUi #  vol.  4, 
feint  a,  ééc.  3  ),  de  Bach  (  Lettre  sur  le  Tyroi,  Ann.  de  Chim.  ). 
Berirand-Geslin  \BibL  itoL,  vol.  aa,  p.  35  j  9  ou  Zeitsch  f.  Afin,, 
»8a9,  p,  109). 


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188  soi  scmsrsQX  ciistahuii. 

:  Outre  ces  granités  tertiaires,  secondaire saucions  et prî- 
maires,  des  éruptions  de  l'époque  secondaire  récenteoud» 
grès  vert  paraissentextsteren  Lusace»Quantà  ces  distinc- 
tions surannées  de  granités  divers ,  d'après  leur  grain  et 
leur  couleur,  elles  sont  erronées;  la  structure  porpnyrftfoe 
os  le  grain  fin  de  ces  roches  dépend  probablement 
plutôt  du  genre  de  leur  cristallisation  et  4e  leur  comp» 
sition  que  dé  leur  âge  rohtîf.  Néaosnoin*  il  est  de  Sut 
que  les  granités  pinitiferes  sont  souvent  en  filons  dans 
des  granités  plus  anciens  et  à  grains  assez  fins  (  Saxe, 
Heidelberg);  que  les  granités  secondaires  renferment 
beaucoup  d'albite  et  que  les  protogines  paraissent  fort 
récentes ,  si  ce  n'est  postérieures  à  tons  les  dépôts  ter- 
tiaires. 

La  connaissance  chimique  des  roches  granitoïdes  est 
encore  dans  l'enfance;  c'est  elle  qui  nous  donnera  plus 
tard  des  moyens  pour  nous  guider  dans  ces  recherches 
difficiles. 

CHAPITRE  VI. 

Soi  sckiêteux  cristaUin. 

Ce  sol  est  composé  des  roches  suivantes  :  roches  quar- 
zd-talqueuscs  ou  chloriteuses,  schistes  talqneux  ou  chlo- 
riteux ,  quarzites ,  micaschistes  ,  gneiss  ,  protoghm 
schisteuses,  et  leurs  masses  subordonnées  principales 
sont  quelques  ardoises,  des  calcaires  grenus,  divers 
cîpolins,  des  calcaires  glanduleux  et  tàlqueux,  des  do* 
lomies,  des  gypses,  des  hyalomktes,  des  leptynites, 
des  amphiboles ,  des  roches  de  grenat,  des  édogites, 
des  coccolites,  des  idocrases  en  roche,  des  épidotetstra» 
tsformes,  des  disthènet  en  roche,  des  topazonaènes,  êm 
itabirites  et  d'autres  minerai»  stratifbrmes. 

Position. <  La  position  du  sol  schisteux  cristallin  est 


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9$  point  extrêmement  important  pour  bien  comprendre 
ce  qu'on  doit  entendre  par  ces  terme».  Les  plus  grandes 
étendue»  de  schistes  cristallins  occupent  des  pays  entiers, 
et  y  ferment  avec  leurs  couches,  le  plus  souvent  assez 
forfemen*  redressas,  des  chaires  de  montagnes.  La  di- 
rection de  ces-  dernières,  ainsi  que  celle  des  couchée, 
offrent  uaoeertaine  constance  locale,  tandis  que  l'incli- 
naison est  variable.  D'autres  fois,  les  schistes  cristallins 
De  forment  que  les  plus  hautes  crêtes  d'un  pays  ou  d'une 
chaîne,  et  se  trouvent  entourés  par  d'autres  dépôts  ou 
ils  ont  l'air  d'être  sortis  d'une  grande  fente  faite  au  mi- 
lieu du  sol  primaire  et  secondaire. 

Il  arrive  aussi  que  le  sol  en  question  ne  se  montre  au 
jour  que  ça  et  la,  «e  qui  ne  veut  pas  dire,  comme  on  le 
croyait  jadis-,  qu'il  forme  la  couche  la  plus  inférieure 
d'un  pays.  Au  contraire,  s'il  n'est  pas  en  îlots  distribués 
«ans  ordre,  comme  cela  se  voit  quelquefois  dans  son  re- 
couvrement par  le  sol  tertiaire ,  alors  il  se  montre  sons 
Jbrme  d'amandes,  en  séries  de  couches  au  milieu  des  dé- 
pôts anciens  et  secondaires;  c'est  une  preuve  qu'il  n'est 
dû  qu'à  des  modifications  locales  de  ces  derniers. 
%  Toutes  les  roches  dn  système  schisteux  cristallin  pas- 
tant  les  unes  aux  autres,  et  de  plus ,  elles  sont  enchev&- 
trée*  nantnettement  eesnmo  des  masses  ellipsoïdes  et 
Cunéffbrn&ea  de  toutes  les  conngurntkms.extéiûeures  pos- 
ajhlns  à  imaginer.  Quelques-unes  se  lient  aussi  entre  elle» 
par  de  petite*  ramifications  ou  des  espèces  de  filons, 
comme  par  exemple ,  le  calcaire  çt  les  schistes  micacés 
M  argile**,  etc.   # 

jy§m  autre  côté ,  ces  mènes  roches  ne  passent  pas  aux 
«pâtes  platoniques ,  quoiqu'il  y  ait  çà  et  la  une  espèce  de 
conglutination  ou  mémo  de  fusion  apparente  au  moyen 
d*  petits  filons 

Stfytitficztion.  Lés  schistes  cristallins  sont  stratifiés, 


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t6ft  ROCHES   QUARZO-TALQUEUiiS. 

-si  toutefois  on  poursuit  jusqu'au  bout  notre  manière  de 
raisonner  ;  mais  si  on  confond  des  fissures  avec  les  plans 
de  stratification,  si  on  s'attend  à  trouver  dans  des  roches 
modifiées  une  stratification  identique  avec  celle  des  grès, 
et  surtout  si  on  confond  avec  le  granité  les  gneiss  grani- 
toïdes  où  les  feuillets  de  la  roche  sont,  pour  ainsi  dire , 
soudés  ensemble ,  alors  on  est  amené  forcément  à  adop- 
ter les  idées  de  M.  Boase,  sur  le  passage  insensible  des 
roches  granitoïdes  aux  schistes  cristallins  (  Trans.  ofthè 
geol.  soc.  ofCornwall,  vol.  4)*  Or  tes  personnes  qui  se 
laissent  ainsi  fasciner  les  yeux  n'aperçoivent  pas  qu'elles 
retournent  au  magma  chaotique  de  Werner,  c'est-à-dire 
à  l'absurde ,  puisqu'on  connaît  à  présent  des  schistes  cris- 
tallins coquilliers.  Quel  chimiste  et  quel  naturaliste  vou- 
drait ,  de  nos  jours,  admettre  la  possibilité  de  la  vie  vé- 
gétale ou  animale  au  milieu  d'une  dissolution  alcaline, 
telle  que  celle  qui  aurait  du  produire  parla  voie  aqueuse 
le  gneiss  et  le  granité? 

§  I.  Roches  quarzo-talfaeases  oa  ehloriteases. 

Ces  roches  paraissent  être  un  des  premiers  termes  des 
modifications  ignées  qu'ont  éprouvées  les  sédiments 
schisteux  anciens.  C'étaient  des  grès  et  dés  agrégats 
quarzeux  assez  grossiers  avec  une  pâte  argiloïde,  la 
chaleur  et  les  émanations  ignées  les  ont  consolidés,  et 
ont  changé  l'argile  et  les  fragments  d'argile  schisteuse  en 
schiste  argileux  ou  bien  en  schiste  argilo-talqueux ,  tan- 
dis qu'ailleurs,  au  lieu  de  talc,  il  s'est  formé  de  la  chlo- 
rite.  Du  reste,  leur  structure  aréoacée  n'est  souvent 
qu'incomplètement  effacée ,  et  plusieurs  géologues  les 
classent  encore  dans  les  grauwackes. 

Dans  l'Europe  septentrionale ,  ces  masses  sont  prove- 
nues surtout  des  grauwackes  anciennes  on  récentes, 


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I 
tQfTAEZmg.  161 

comue  daàs  l'Écosseaeptentrionalc,  dans  le  Taunus,  etc. 
Dans  la  zone  méditerranéenne,  le  système  arénacé,  supra- 
jurassique  et  crétacé  a  été  modifié  çà  et  là  de  la  même 
manière.  L'île  d'Elbe,  les  côtes  de  la  Ligurie,  etc. ,  en 
offrent  des  exemples. 

Ainsi,  entre  Alassio  et  Albenga,  on  voit  les  schistes 
marnorcalcaires  et  arénacés  passer  insensiblement  aux 
schistes  talqaeux  et  aux  roches  quarzo*talqueuses.  A  peu 
de  distance  les  unes  des  autres  sont  des  couches  secon- 
daires  à  Bélemnites  et  Pucoxdes,  et  des  roches  que  bien 
des  géologues  croient  encore  appartenir  en  propre  à  leur 
sol  primaire  imaginaire. 

Sur  le  versant  nord  des  Alpes,  et  surtout  en  Suisse  , 
on  a  aussi  découvert  des  talc$chistes  parmi  les  sédiments 
modifiés  de  l'époque  crétacée  et  jurassique,  et  même 
des  Bélemnites  ont  pu  se  conserver  quelquefois  dans  ces 
roches  oy  l'on  aurait  pu  plutôt  s'attendre  à  trouver  des 
staurotides  ou  des  disthènes  {mont  Nufenen ,  près  à"  Ai- 
-  rolo).  M.  Studer  a  vu  même  des  Bélemnites  accompagnés 
de  grenats  à  l'Alpe  Piora  f  sol'  le  Luckmanier.  Ge  sont 
surtout  les  serpentines  et  les  roches  trappéennes,  qui 
paraissent  au  jour  au  milieu  de  ces  séries  singulières  de 
couches ,  comme  dans  les  Grisons,  entre  Reichen au  et» 
Distends,  àRefita,  etc. 

Stratification*  Ces  roches  sont  toujours  en  couches 
plus  ou  moins  étendues,  leur  inclinaison  varie  beau* 
coup. 

§  II.  Qaarzites. 

Les  quartes  sont  des  grès  quaczeux ,  solidifiés  par 
la  chaleur  ignée;  des  vapeurs  aqueuses ,  chaudes  et  pro- 
bablement alcalines,  ont  travaillé  ces  sédiments  et  les 
ont  consolidé  en  ramollissant  la  surface  des  grains  quar- 
zeux  et  les  soudant  ensemble.  > 


ttgitizedby  VjC 


Les  qualités  sont  principalement  des  grès  primaires 
anciens  modifiés,  roches  qui  ont  été  parmi  les  premiers 
résultats  de  la  désagrégation  de  la  superficie  oxydée  éa 
globe,  ou  des  destructions  exercées  par  les  agent»  aqueux 
et  ignés. 

Un  petit  nombre  de  géologues  eu  ctat  voulu  hotte  les  . 
plus  anciennes  pallies  connues  de  la  croûte  eu  globe, 
mais  je  pense  que  leur  position  eu  immenses  ama»  ou 
lentilles,  au  milieu  des  micaschistes,  des  gneiss  et  des 
roches  quarzo-talqueuses ,  etc.,  ne  permet  pas  qu'on 
s'arrête  k  cette  idée.  Dernièrement ,  M.  Kapp  {Jakrb 
f.  Min.  i833,  p.  4ia)et  d'autres  géologues,  ont  im- 
posé l'opinion ,  que  certains  quantités  étaient  îles  pro- 
duits ignés  immédiats.  Bspesont  étayés  de  quelques  ac- 
cidents de  gisement,  en  particulier  de  la  stratification, 
souvent  indistincte  ou  nulle  dans  les  amas  quarzeux,  et 
de  la  discordance  de  position  entre  ces  derniers  et  tes 
.  couches  schisteuses  qnà  les  environnent.  Je  ne  croîs  pas 
qu'on  puisse  adopter  cetteidée,  quoiqu'elle  mérite  d'être 
examinée. 

Quant  a  l'importance  qu'on  a  attaché  aux  proémi- 
nences formées  par  les  qusrzites  au  milieu  des  schistes, 
si  je  me  range  de  l'opinion  de  ceux  -qui  n'y  Terrent 
qu'un  accident  de  décomposition  pins  lente  que  pour 
le$  autres  roches,  je  no  voudrais  pas  nier  touti-fidt  la 
possibilité  que  dans  un  redressement  de  couches  encore 
molles ,  certaines  lentilles  quarzeuses  n'ayent  pas  pu  sor- 
tir un  peu  du  milieu  de  ces  dernières,  par  suite  de  la 
pression. 

Les  quarrites  n'existent  pas  seulement  au  milieu  des 
schistes  cristallins ,  on  en  connaît  aussi  dans  le  terrain 
primaire,  le  grès  pourpré,  le  calcaire  carbonifère,  les 
•houillères ,  ainsi  que  dans  le  système  arénacé  jurassique 
et  crétacé  de  la  zone  alpine  et  méditerranéenne.  Dans 


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*na*«<MifWtf.  WB 


<£*  dernk»»  dépota,  des  serpentines  ou  des  trapps  se 
.  .trouvent  dan*  leur  voisinage. 

Les  Hyotemietes  >  quelquefois  stannifères,  se  pu-? 
rtûssent  être  que  des  grès  primaires  ou  houUlers  modi- 
fiés ^  ce  ne  sont,  an  fond ,  que  des  quai  zi  tes  à  structure 
furôiloïde,  tje  qui  provient  de  leur  nature  originaire, 
.  ««tant  que  du  genre  d'altération  éprouvé.  Néaùmows, 
il  faut  avertir  que  quelques  géologues  donnent  aussi  le 
mam  deHyalomtote  à  dès  granités  trèsquarzeux. 

Stratification.  Les  quarzites  sent  toujours  en  couches, 
plutôt  courtes  que  continues  sur  un  très  long  espace ,  et 
Mitout  en  umas  lenticulaires  plus  011  moins  étendus.  Leur 
inclinaison  est  très  variable  f  et  quelquefois  même  pou 
considérable.  Le  teiraiu  schisteux  du  Rhin,  la  Norwége, 
l'Ecosse,  le  Brésil;  llndostan  occidental  et  central,  etc., 
•û«t  des  contrées  très  riches  eu  quanta** 

Vejaslas  Mou.  da  M.  MaooaUoch  (  Tram*  çf  the  çcoi.  frc. 
$jfZon*lon9YQLt9  p,  44° i  rol9i,puu29^  »04»  «tN.  S., 
voU  ijpart.  p,  p,  53). 

$  HI.  Hfcatehistes. 

Cm  roches  passant  aux  quarzites  micacés  et  talqueux, 
etamx  roches  qunrio«*a]queases,  semblent  n'avoir  été  ori- 
sjhnwememt  que  des  grès  quarseux  micacés ,  auxquels 
la  chaleur  et  le  jeu  des  affinités  chimiques,  aidés  par  les 
imprégnations  gazeuses ,  ont  donné  «ne  structure  cris- 
rfaHiwe  particulière ,  tandis  qu'ils  y  ont  produit  une  foule 
de  minéraux  et  de  minerais  disséminés  «u  en  nids.  La 
notion  de  semblables  roches  <a  demandé ,  «ou  seule* 
i  une  chaleur  très  intense ,  mais  un  long  espace  de 
temps ,  et  même  une  grande  pression. 

Ces  roches  se  trouvent  dans  des  contrées  jadis  occu» 
pées  par  des  grauwaekes  ou  des  gcès  primaires ,  connue 


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î%&    cmiss  et  **®MomM  scaisTEwa» 

en  Scandinavie ,  en  Ecosse ,  dans  les  Pyrénées  /dam  !*• 
Alpes  (Salzbourg) ,  etc.  Dans  cette  dernière  chaîne,  je 
-crois  qu'il  y  a  aussi  des  micaschistes  provenant  de  cou» 
ches  secondaires,  comme  du  trias,  et  même  de  grès 
plus  récents.  Les  roches  de  la  vallée  dé  la  Mur ,  en  se- 
raient une  exemple;  les  environs  du  Saint-Gothard ont 
Até  cités  comme  offrant  des  couches  liasiques  altérées» 
lie  grès  houiller  de  certains  pays  ,  peut  aussi  avoir  été 
changé  en  micaschiste  carburé.  Dans  le  sol  crétacé  ge 
l'Italie ,  on  cite  quelques  micaschistes. 

Stratification.  Les  micaschistes  sont  toujours  strati- 
fiés ,  et  constituent  de  grandes  étendues  de  terrain.  Lear 
inclinaison  est  très  variable* 

S  IV.  Gneiss  et  Protogines  schisteuses. 

Les  gneiss  sont  encore  des  alternats  de  grès*,  d'agglo- 
mérats et  d'argiles  primaires  qui .  ont  été, soumis  à  une 
opération  ignée  •  longue  et  sous  une  forte  pression.  Les 
parties  argileuses  ont  fourni  surtout  l'alumine  du  felds- 
path, le  mica  a  cristallisé  et  les  grains  de  quarz  sont  de- 
venus plus  cristallins  par  cette  fusion  et  ce  refroidisse* 
ment.  Au  milieu  de  ces  matières ,  devenues  molles1,  des 
émanations  de  divers  genres  ont  provoqué  la  formation 
*  de  beaucoup  de  minéraux  cristallisés  ou  amorphes ,  et 
ainsi  il  en  est  résulté  enfin  une  roche  irrégulièrement 
feuilletée,  cristalline  et  plus  ou  moins  granitoïde,  suivant 
le  degré  de  fusion  et  d'altération  éprouvée. 

Les  gneiss  granitoïdes  ont  été  et  sont  pris  encore  ser- 
vent pour  des  granités;  ce  sont  ces  roches  qui  ont  fini 
dire  qu'il  y  avait  des  passages  entre  ces  deux  espèces  de 
produits  minéralogiques  et  que  le  granité  alternait  avec 
le  gneiss,  comme  l'argile  schisteuse  avec  le  grès.  Or ,  il 
n'en  est  rien ,  une  fois  qu'on  sait  faire  la  distinction  du 
granité  véritable  du  gneiss  ordinaire  et  de  sa  variété 


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ARDOISES,  JA& 

granitoïde.  Il  est  clair  que  lorsque  l'action  ignée  *  per- 
sisté ,  ce  dernier  gneiss  a  pu  passer  ça  et  là  à  des  roches 
tout-à-fait  granitoïdès ,  mais  le  géologue  expérimenté 
saura  bien  faire  cette  fine  distinction. 

Les  gneiss  ont  été  formés,  le  plus  souvent,  au  dépens 
des  terrains  primaires  les  plus  anciens  >  comme  dans  l'Eu- 
rope septentrionale.  Ailleurs  il  y  a  des  gneiss  graphi- 
teux qui  pourraient  provenir  de  grès  houillers  modifiés^ 
comme  dans  le  Bohmerwaldgebirge  sur  les  frontières  ' 
de  la  Bavière  et  de  la  haute  Autriche.  Dans  cette  con- 
trée, l'horizontalité  ou  la  faible  inclinaison  des  couches 
de  gneiss  et  les  coupoles  de  granité  à  caolin  qui  les  per~ 
cent ,  viennent  ajouter  quelques  probabilités  à  cette 
idée  qui ,  dût-elle  étise  erronée ,  pourra  provoquer  du 
moins  quelques  recherches. 

Dans  les  Alpes,  il  y  a  des  gneiss  tels  que  ceux  autour 
du  Saint-Gothard,  de  la  Furca,  du  Brenner,  dans  la  Sa- 
voie, etc.,  et'des  protogines  schisteuses  (Mont-Blanc),  qui 
semblent  résulter  de  dépôts  secondaires ,  tels  que  le 
trias  ou  même  de  sdéiménts  plus  rjécents. 

Autour  des  Alpes  apuennes  et  dans  l'île  d'Elbe,  il  y  a 
des  gneiss  ou  des  protogines  schisteuses  qui  ne  sont  que  des- 
couches arénacées  du  système  jurassique  tout-à-feit  su- 
périeur ou  de  l'âge  de  la  craie. 

Stratification.  Les  gneiss  sont  des  dépôts  stratifiés  très 
étendus,  dont  les  couches  ont  des  inclinaisons  fort  diver- 
ses, tandis  qu'elles  décèlent,  dans  chaque  pays,  une  di* 
rection  constante ,  comme  c'est  aussi  le  cas  pour  les  mi* 
caschistes  et  les  autres  schistes  cristallins  , 

$  V,  Ardoises. 

Cest  une  erreur  de  croire  que  les  schistes  cristallins 
ne  renferment  point  d'ardoises ,  quoique  réellement  les 
ardoisières  soient  généralement  dans  k  sol  primaire.  On 


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cmprend  que  certains  sédiments  argileux,  ont  pu  être 
latins  modifiés  que  d'autres  et  que  des  ardoises  en  seront 
résultés. 

Ces  roches  forment  quelquefois  de»  couches  dans  les 
schistes  quarao-talqueux  (  Ecosse  )  ou  dans  les  gneiss , 
comme  à  la  Força.  Dans  les  parties  modifiées  du  terrain 
jurassique  et  crétacé  de  la  zono  méditerranéenne ,  H  y  a 
aussi  des  ardoises ,  mais  elles  sont  en  grande  partie  c&l- 
carifères. 

J  YI.  Cftlcsirçs. 

les  calcaires  divers  des  schistes  cristallins  fournissant 
une  des  meilleures  preuves  de  l'origine  dos  modifi ca- 
tions de  ces  dépôts.  Leur  variété  de  nature  et  de  corn* 
position  dépend  de  leur  nature  originaire  et  des  effets 
ignés  éprouvés.  Or  ces  derniers  ont  varié  beaucoup,  ds 
«tolère  que,  dans  les  schistes  cristallins,  on  trouve  une 
série  non  interrompue  de  modifications,,  depuUle«alcaif& 
compacte  ou  glandulaire  à  coquillage*  (Nautiles,  etc.) 
jusqu'au  calcaire  saccbaroïde  le  plus  pur  et  même  jus- 
qu'au cipolin  pétri  des  plus,  beaux  minéraux  cristallisa 

Lesdifférens  calcaires  se  trouvent  au  milieu  des^scb/tsJ^ , 
cristallins  résultant  des  couches  primaires  aussi  bien  que 
dftnfi  ceux  provenant  du  trias,  ou  des  systèmes juras^iq^e 
et  «nétacé  de  l'Europe  méridional^. 

L'Ecosse,  la  Scandinavie,  l'Oural ,  les  Alléguants,  *tc«, 
$mà  des  exemples  du  premier  gWfC<  Les  Pyrénées  nnns.. 
présentent  de  beaux  feits  démontrant  le  passagç  du  cal- 
caire compacte  coquillier  primaire  aux  marbres  avec  ou 
sans  coquillages.  Quelquefois  ces  roches  ont  été  encla- 
vées dans  des  niasses  de  granité ,  comme  pela  est  arrifé 
aussi  pour  des  portions  de  micaschiste,  de  schiste  ardoise 
onde  grsjuwacke,  AuUawrs  pu  voit  évidemment que  leur 


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nature  cristalline  provient  du  voisinage  des  siéaites, 
comme  à  Glentil  t,  près  de  Christiania,  etc . 

Dans  les  Alpes  et  surtout  dans  leurs  parties  orientales, 
les  deux  versants  offrent  de  vastes  dépôts  de  schistes  cri** 
tallins  à  amas  calcaires>  provenant,  sok  du  sol  primaire, , 
soit  du  tria».  Quelquefois  des  encrines  et  d'autres  fossiles- 
décèlent  encore ,  dans  ces  calcaires ,  leur  nature  origi- 
naire (Salzbourg).  . 

Ailleurs  ce  sont  les  couches  liasiques  ou  les  oolites 
inférieures  qui  ont  donné  lieu  à  la  formation  des  schistes 
talqueux,  à  calcaire  grenu,  sublamellaire  ou  translucide* 
comme,  par  exempte,  dans,  le  Valais,  la  Savoie,  le  Dau- 
phiné,  etc. 

Les  montagnes  de  Carrare  sont  une  belle  démon&tr*- 
tion  des  modifications  semblables  éprouvées  par  les  cc*k 
ches  supra-jurassiques  et  même  crétacées.  Les  marbre* 
statuaires  et  les  cipolins  à  cristaux  de  quarz,  etc.,  y  pas- 
sent insensiblement  à  des  calcaires  pétris  de  fossiles  bi- 
valves et  univalves ,  comme  les  talcschistes  aux  grès;  à 
Fucoïdes  et  Bélemnitesdes  Apennins  ( i  >•  Il  arrive  même 
que  les  plus  beaux  calcaires  grenus  décèlent  encore ,  par 
la  polissure  ,.  les  agrégats  <F Astrées  qui  leur  ont  donné 
naissance  (a). 

J*ai  déjà  parlé  des  marbres  tertiaires  produits  par  le 
contact  de  roches  granitoïdes  ou  pyroxéniques  ;  je  ne 
serais  point  étonné  qu'on  trouvât  un  jour  des  marbres 
produits  pendant  l'époque  alluviale  aussi  par  la  voie 
ignée.  Du  reste,  on  sait  que  certains  volcans  rejettent 


(i)  Voyez  les  Mé*m.  de  MM.  Hoffmann  {Archiv.f.  Miner. x 
vol.  G  jp.  229,  et  Sayï  (Jtfiïov.  Giorn.  de  Letterat,  de  Pise,  a0'  50 

(*)  Voy«  Actinohgie,  de  M.  dbWawIlU»  p.  t##< 


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*68  MtOElES. 

des  fragments  de  calcaires  devenus  saccharoïdes  et  quel- 
quefois à  druses  de  minéraux  cristallisés  (Vésuve). 

Dans  ces|derniers  temps,  il  y  a  eu  des  géologues  qui  oui 
émis  Tidée  que  les  calcaires  grenus  pouvaient  être  des 
éruptions  plutoniques.  C'est  M.  Savi  qui  a  le  premier 
exprimé  nettement  cette  supposition  singulière,  qui  â 
été  reprise  par  M.  Rozet.  M.  de  Léonhard  est  occupé, 
depuis  quelques  années ,  &  étudier  tous  les  modes  de 
gisement  des  calcaires ,  afin  de  pouvoir  apprécier  leur 
origine  et  distinguer  les  effets^  de  transmutation  d'avec 
d'autres  genres  de  dépôts  (3). 

Stratification.  Les  calcaires  forment,  dans  les  schistes 
cristallins ,  des  couches  courtes ,  ou  des  bancs  massifs  ou 
Stratifiés  ,  et  quelquefois  à  clivage  particulier.  Ces  amas  - 
sont  alignés  ,  et  il  y  en  a  à  l'ordinaire  plusieurs  dans  qn 
terrain  schisteux ,  si  ce  dernier  est  de  quelque  étendue* 

§  VIL  Dolomies. 

Les  dolomies  et  les  cipolins  dolomitiques  ont  à  peu 
près  les  m  êmes  gisements  que  les  calcaires  grenus.  Dans 
les  schistes  cristallins ,  les  véritables  dolomies  sont  plus 
rares  que  les  calcaires  grenus,  mais  ces  derniers  contiens 
nent  fréquemment  plus  ou  moins  de  magnésie ,  ou  sont 
mélangés  de  talc  ou  de  serpentine.  Plusieurs  gemmes 
(Corindon  )  et  minéraux  empâtés  (Arsenic  sulfuré)  dans 
les  dolomies  anciennes  concourent  à  prouver  les  modi- 
fications ignées  qu'elles  ont  supportées. 

Certaines  dolomies  proviennent  du  calcaire  primairCp 
d'autres  des  calcaires  du  [trias,  comme  peut-être  celles- 
de  la  vallée  de  la  Mur,  tandis  que  d'autres,  telles  que 
- — ■ — ~— ■■— ■ _^___^  ^_^__^_^-^___  .  _ .  . 

(i)  VoytzJakrb.f.  Miner.,  i833,  p«  3ia,  tlBulL  de  le\Soe. 
çéoL  de  France  t  vol.  3,  p.  ai{. 


dbyGOQgJe 


celle*  d'Àtrolo  paraissent  dériver  des  calcaires  secon- 
daires lïasiqucs  ou  jurassiques  modifiées. 

De  plus,  il  y  a  des  calcaires  magnésiens  et  des  dolo- 
mies qui  ne  sont,  autre  chose  que  des  calcaires  jurassiques 
ou  crétacés  modifiés.  On  comprend  même  que  la  craie 
dés  plaines  elle  calcaire  tertiaire  puissent  présenter  des 
dolomies  dans  certains  lieux  où  seraient  sorties  des  bouf- 
fées gazeuses.  Néanmoins  il  faut  toujours  voir  si ,  dans 
ces  cas ,  on  devrait  préférer  ou  non  l'explication  plus 
simple  du  voisinage  d'une  source  thermale  chargée  de 
magnésie. 

MM.  Savi  et  Rozet  ont  parlé  tous  les  deux  d'épan- 
chement  de  dolomie  en  fusion  sur  les  terrains  schisteux, 
secondaires  et  même  tertiaires.  M.  Savi  a  même  voulu 
reconnaître  des  cratères  dans  les  montagnes  dolomitiques 
de  la  Toscane.  Je  ne  puis  pas  encore  me  faire  à  ces  idées, 
parce  que  je  ne  les  trouve  pas  confirmées  par  les  obser- 
vations d'autrui  et  par  les  miennes. 

Stratification.  TLes  dolomies  sent,  comme  les  calcaires, 
en  couches  courtes  ou  amas .  alignés -,  et  sont  plus  ou 
moins  bien  stratifiées  ou  çà  et  là  tout-à-fait  massives. 

§  VIII.  Gypses. 

La  formation  du  gypse/comme  celle  du  sel,  du  soufre 
du  bitume ,  dés  dolomies ,  des  calcaires ,  des  arragoni- 
tes,  etc.,  est  de. tous  les  âges;  il.  est  donc  tout  naturel 
d'en  observer- dans  les  schistes  cristallins,,  provenant  soit 
de  couches  primaires ,  soit  de  couches  secondaires  an- 
ciennes ou  jurassiques.  Lés  gypses  sont  quelquefois  mé- 
langés de  talc,  de  mica  et  de  parties  calcaires.  Les  gypses 
du  Motit-Cénis  sont  un  exemple  du  premier  genre,  ceux 
du  Val  Canaria  et  du  "Valais  du  second  genre. 

Ces  amas  ont  été  produits  par  des  bouffées  d'acide 
sulfureux  f  qui  ont  pénétré  des  assises  calcaires  et  ont 

n.  8 


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rMiné  lieu  à  là  production  de  quelques  matières  argi- 
leuses  «t  à  des  cargnieules.  De  là  est  venu  leur  apparence 
étrangère  au  terrain  qui  les  enclave,  caractère  qdi  da- 
tait pas  pu  échapper  à  un  si  bon  observateur  que  M.  Bro- 
chant^)- 

j'ai  déjà  dit  qu'il  y  avait  des  gypses  dans  Je  trias  de 
toute  l'Europe ,  et  dans  le  calcaire  jurassique  et^crétacë 
Ses  Alpes  et  de  la  partie  sud  de  ce  continent.  Dans  ces 
âernières  contrées,  les  gypses  sont  souvent  accompagnées 
de  diorite,  de  siénite  ou  de  serpentine,  tandis  que,  dans 
le  nord  de  l'Europe ,  on  ne  remarque  pas  cette  associa- 
tion peur  les  gypses  du  trias.  Les  gypses  secondaires  et 
tertiaires  renferment  assez  souvent  du  fer  oïigiste ,  au 
$tfarz  cristallisé  (Éecoâro),  des  arragonîtes  (Bastènes), 
au  boracite ,  etc.  (i). 

ïlfeut  bien  distinguer  cette  formation  gypsifère  pir 
iWôie  sèche  ou  par  transmutation  immédiate  du  cal* 
caire  en  gypse ,  au  moyen  de  f  acide  sulfureux  cl'avec 
dsrtams  gypses  tertiaires  (Paris,  Âix),  formés  souvent  par 
là  vôieimmide,  c'est-à-dire  par  des  eaux  mélangées  d'a- 
cide sulfureux  et  de  particules  de  carbonate  de  chaux. 
Dans  ce  cas,  les  produits  scmt*généralement  calcarifères, 


i(i)  Voyez  (  J.  d.  Min. y  i8i3). 

(*)  Voycï'C  Annal,  d.  Min ,  1 8*3,  ou  Mém.  de  M»  Dtffrénoy, 
toi.  VP-  1^3)'  et  compare*  loi  mon  Mém.  Annal.  diM4n.y 
*&*4,*eL3,  p.3o,*t  (/.  dB^éoh,  vol.  3,*.  36»,  *t  ntee 
lès  Mém.  de  Falasseu.  Le  Mémoire  aie  M.  Dafrénoy  est  an  tra- 
vail qui  contient  des  idées  neuves,  mais  à  côté  de  cela  il  ne  firat 
pas  que  le  public  croie  que  tout  soit  inédit.  L'estimable  auteur 
fe  sait  bien,  et  s'il  n'oie  l'avouer,  c'est  qu'à  Paris  l'avancement 
n'est  assuré  qu'à  l'apparente  infaillibilité  et  au  prétendu  tout 
nouveau.  ïl  faut  jeter  de  la  poudre  aux  yeux  de  set  juftet  pou* 
tfe  pas  passer  pour  un  simple  compilateur. 


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ta&dis  queles  gyp*es  «e  «ont  pas  dans  tt&e  enveloppé 

Afta  stratifiée,  brécboïde,  argileuse  et  souvent  plains 

4fe  déJHns  de  roches  étrangères. 

«.■■ 
g  IX.  LeptynUe*. 

l»es  géologues  diffèrent  sur  la  place  qu'on  doit  assi- 
gner aux  leptynites,  les  unsles  rapprochant  des  granités, 
les  autres  dès  gneiss.  Les  petites  couches  de  leptynites 
ne  sont  que  des  accidents  du  gneiss,  et  les  grands  dépôts 
-  m*ont  paru  avoir  la  même  origine. 

Ce  sont  des  roches  stratifiées,  et  les  minéraux  dissémi- 
nés, tels  que  le  disthène  et  le  grenat,  y  conservent  une 
position  déterminée.  Je  ne  vois  point  là  une  structure 
massive,  comme  dans  le  granité,  au  contraire,  tout  sem- 
ble nie  dire  que,  comme  des  sédiments  surtout  argileux 
et  micacés  ont  produit  les  gneiss  sans  quarz ,  de  même 
des  schistes  argileux  quarzifères  ont  donné  lieu  à  la  pro- 
duction des  leptynites.  Ces  roches  sont  pour  moi. un  des 
derniers  termes  des  modifications  ignées  possibles  ;  car  y 
si  Faction  plutonique  avait  été  plus  forte ,  il  y  aurait  eu 
formation  de  roche  granitoïde  massive"  avec  cessation 
de  toute  stratification.  Du  reste,  je  soumets  cette  opinion 
au  crfeuset  de  l'expérience,  sans  la  garantir,  et  en  comp- 
tent bien  continuer  mes  observations  sur  ce  point  diffi- 
cile de  la  géogénïe.  ' 

Les  plus  grandes  étendues  de  leptynite  connues  sont 
dans  la  Saxe  royale  et  en  Basse-Autriche.  La  serpentine 
apercé  quelquefois  cette  roche. 

<S  X.  A«*î*ib*4i**  et  «mtres  roche* 

hm  ««çhiboiitesc,  parmi  lesquelles  il  ne  faut  pas ,  je 
plllt,  f  jni||n  mu  il  in  tefcersanton,  sont  des  roches  qui  al- 
tftHBWIim  limrhiaitriqp  mirççes  avec  les  schistes  cristal- 


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|7t  AM9HIBOMTES» 

lins,  et.s'y  lient  trop  bien  pour  qu'on  soit  en  droit  «Ty 
voir  des  masses  d'éruption.  Il  me  semble  que  leur  for- 
mation ne  peut  s'expliquer  que  par  des  jeux  particulier 
«d'affinités  électro-chimiques,  quiont)eu  lieudanscertaines 
couches  disposées  pour  cela ,  préférablement  à  d'autres. 
Toute  une  série  de  couches  sédimentaires  a  éprouvé  le* 
effets  de  la  chaleur  et  des  imprégnations  de  substances 
étrangères ,  mais  quelques-unes  seulement  se  sont  prêtées 
à  la  production  des  amphibolites. 

Maintenant  doit-on  faire  une  distinction ,  et  doit-on 
classer  parmi  les  matières  ignées  injectées ,  certaines  am- 
phibolites voisines  des  diorites ,  le  kersanton,  les  éclo- 
cites  (  Vendée),  certaines  coccolites,  les  roches  de  gre- 
nat, d'épidote  et  de  disthène,  le  topazomène  de  Saxe, 
«certains  itabirites ,  etc.  ?  C'est  là  un  point  de  géogénie 
qui  demande  encore  de  plus  amples  observations.  Le 
kersanton  du  moins,  étant  en  filons  (au-dessus  de  Lavoulte, 
sur  l'Allier),  paraîtrait  uue  matière  injectée,  et  serait  une 
a*oche  ayant  dtô  rapports  avec  la  minette  ou  eurite  mi- 
^cacée  des  Vosges,  qui  est  aussi  en  filous  dans  le  granité 
et  les  schistes  primaires. 

Ensuite,  il  me  paraît  bieu  établi  que  presque  tous  les 
autres  amas  subordonnés  aux  schistes  cristallins  s'y  ren- 
<contrent  aussi  comme  des  accidents  si  minimes,  et  dans 
des  enchevêtrements  tels  avec  les  couches,  que  je  n'y 
peux  voir  qu'un  jeu  particulier  de  cristallisation  favorise 
par  la  présence  de  certains  éléments  et  d'autres  circons- 
tances accessoires.  Ensuite  venant  à  examiner  les  cas 
particuliers  y  on  trouve  assez  d'arguments  pour  compa- 
rer la  formation  du  topacomèoe  avec  la  roche  de  lépi- 
^doltthe  à  topaze  dans  un  granité  de  Moravie.  De  grandes 
masses  d'éclogite,  d'itabirite ,  etc. ,  pourront  être  résul- 
tées d'injections;  mais  cela  n'empêchera  pas  que  certaines 
èclogites  et  certaines  itabirites ,  comme  les  variétés  <T& 


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X&Âë.  ifS 

cosse ,  <àu  Ylcentin ,  etc.  >  ne  soient  bien  plotèt  des  dé- 
pôts de  matières  sublimées,  mélangées  à  d'autres  élé- 
ments, qui  étaient  déjà  dans  les  sédiments  soumis  à 
l'action  ignée. 

En  général ,  à  l'exception  des  amphibôlites  et  des  ita* 
birites,  toutes  ces  roches  subordonnées,  composées  de 
minéraux  cristallisés  ou  minerais ,  ne  sont  que  de  petits 
accidents  locaux  et  de  peu  d'étendue. 

CflAPITRE  VIL 

Amas  et  Filons.     • 

i     •   . 

;        S I.  Amat.  ;   • 

•  L&Himas  sont  de  véritables  nids  ou  degranés réseaux 
de  veinules  et  de  rognons  au  mikep  d'une  gangue;  ils 
Sûàk  composés  de  minéraux  ordinaires  ou  de  minerais, 
et  sont  desacciflfants  déformation  contemporaine,  d'in* 
Utration,  de  sublimation,  du  passage  de  certaines  roches, 
les  unes  à«r  autres,  ou  de  leur  contact  avec  des.  roches 
ignées,  telle*  que  les  trappe,  les  diorites,  les  serpentines, 
les  porphyres,  les  siémtes,, les  granités,  etc*    . 

'Lésantes  sont  transversaux  ou  placés  parallèlement 
au  £bn  de  stratification ,  alors  ce  sont  des  bancs.  Il  faut 
examiner  leur  direction,  leur  inclinaison,  leur  étendue* 
leaV  piii&attçe;  leur  'composition  e*  l'état  des  roches  qui 
kàj^envh'bnttfttft,  gt  ^uiontété  altérées  ou  présentent  un 
aspect  particulier. 

Faïifit  léPomg»  d'origine  i^née/  les  plus  fréquents  sont 
eëétx'cëmpotés.dte  toefaSe*  plutoniques,  ou  de  différents 
mînéVàuxdahs  îeSÔl  ancien  ou  récent  (Suède),  ou  bien 
flé!  masses  métalliques  p  tels  que/le  fer  oxydulé,  près  ; 
dfèsWehes  a^pfcib^âfaë**,  le  feospathfique  et  le  cuivra 

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ftê  pu 

egydrié.,  pto  des  liénites ,  le  cuivre  pyriieuat,  danois* 
s&àéte»,  le  cobalt  sulfuré ,  ete* 

§  IL  Filons. 

Le*  filons  sont  des  fontes  remplies  qui  coupent  te 
«ooches  eu  les  masse*  minérales  ;  ils  se  4i*i*£nt  en.gran|j* 
et  petits  filons,  un  grand  nombre  r&tfiifi  pireauentlftftûRfc 
de  réseaux  (  Slockwerk  ). 

Quelquefois  les  filon*  pitement.  Wforme  trompeuse  de 
couches ,  surtout  lorsqu'on  ne  peut  suivre  leur  cours  que 
sur  un  petit  espace. 

Les  filons  sont  un  accident  particulier  à  certaines  con- 
trées et  à  certaines  roches»,  Us  jjo^t  remplis ,  le  plus  sou- 
vent, de  matières  étrangères  à  la  masse  qui  les  renferme, 
et  souvent  iroe#iiiçiie  e&vekJpfte  l<mi»mio«Faw  osMJu- 
tiéram  Sans  le  même  filou  ,ilt  eontr/wt^vario^qi*^ 
la  prafasdettu  (^kpièfàs  Ja -rnèià^ 
néràux  eickmlsira  $e  jreitouvat  d^Bft  4e*61w»«^k 
coétoée*  éloignées*  ii  -.  oi  ;  " 

Hempiiisttçt  dmjtbns*  ILei filons  >  K^iàÀtà***»* 
nairenumit  des  fentes,  il  tst,tout  mtutel^'y  r«»coHt»ar 
des  débris  de  roche*  dont  L'abondance  ftu&le  progrès 
iwn  en  grandeur  des  filons.  Ces  iàhmÂmi&lk*,  éftc 
le»  gànçwu,  diverses  brèches  (»«jr*  IVirt.JIL,  cfr#fyj* 

Lorsqu'il*  tdnt  ret&ptis  de  reehn*  jâgtfgées  (Sfbftfat 
caillou* ,  grès  f  etc.  ),  de  «ont  dëarTfotm-qmfeMfe  #* 
haut  en  bas.  . .       :  >  ..-.<»» 

1  des  ÙjfiltrMions  aqumsts  de  tout  *  feflfoiutftAdlft 
dépots  produits  pur  le  passage  >  de  bas.en  haut>i;d«:V%r 
peurs  aqueuses  chargées  de  diverses  inaUéues  „  tell*  «F1* 
l»«lieey  e*u>  «trouvent  fttôtitéftf!papr  k'i#£+&&mh 


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4pœ  (i),  Facto*  fulfanaux,  l'acide  hydiHrçMori^tt*,  i^ 
ode  borique,  l'acide  fluarique;  araénieux,  qnMfbdéni- 
qt»e,  etc.  C'est  ainsi  que  je  comprend»  la  production  de 
Çlmieon/îlons  siliceux  el  ealcédoniquj»  qui  ne  sont  que 
de-grandes  plaquas  d'agathes. 

Une  qvalrièMe  elasae  de  filous  iMt1*6/âb«#  tnétaU* 
JBrm,  «pi se  aoafcreaaplU  petit  à  petitpa»  dura*  pnooàdés. 
B>Ott«pneoawmtA  i  dépâti  d*s«hi*m*ionde«a*ièra0&ur- 
tMtaAëtolliqtteSy  <k§  dépôts  de  «tapeut's  aqueuses  aôdto 
desdépdts  à'mêkvntimiuttçaemet  de  haut  enhaa,  <*  Afe 
dKpÉÉs  preéaals  par  la  déctmpoahionobiimque  desofa*- 
%hmms  déjà  fumée».  Les  deux  derniers  dépèts  eoat,  en  -, 
gùafral,  danu  les  parties  supérieures  des  filous ,  oafeîqa 
3à*x>*t  «empii  les  interstices  des  titan*. 

àliasi  la  -chaux  «ufroBatée  de  beaucoup  de  /filons ,  et 
spèooi  de  (petto  «fions  à substances  «brèmes 
m&hMiwfikm**,  «tandis  -qu'une  quantité  de  «*m- 
parties  supérrçunes  des  «orns  ne  sont  qafe 
le  résultat  de  la  décomposition  récente  de  quélçtter 
màuèiumi,  m  (moyeu  de  la  présence  de  certains  corps 
diHuiijprlW,  qui  ©ut  firwrisé  le  jeu  des  attraction* 
étoetro-cfeiawqwes  (  sélérito,  etc.;  (  vcy.  Part.  ïff, 
cbap.fB,  p.  5o4). 

D'une  autre  part ,  il  y  a  dans  tes  fiions  une  fomiatîoA 
p*w  ancienne  d'autres  substances  qui  sont  bien  aussi  le 
produit  de  ta  destruction  de  certains  minéraux  opérée 
4e  la  même  manière j  mais  au  lieu  d'eau  froide  j  c'étaient 
probablement  des  vapeurs  aqueuses  >  chaudes  et  impré- 
gnées de  divers  acides,  qui  ont  servi  surtout  à  exciter  ce 
déplacement  des  molécules.  C'est  ce  qui  a  produit  beau- 
coup  de  pseudo-morphoseS;  dont  1*ôf1ginê  pour  quel- 


(i)  Eu  1784,  Lasiia*  avait  déjà  péris* 4  i'aftftfti  de  <*t  WJléh».  * 

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.  Hfê  FIIONS. 

'  ques-uifes  reste  encore  un  problème  pour  le$  chimistes  (  i  ). 

On  comprend  aussi  pourquoi ,  dans  les  filons  métal* 
lifores,  la  position  de  ces  derniers  accidents,  comme 
«elle  de  beaucoup  de  minéraux ,  est  telle  que  leur  dépôt 
n'a  pu  avoir  lieu  quelquefois  que  par  une  cause  venue 
4e  bas  en  haut,  et  d'autres  fois  par  une  substance  arrivée 
«sens  contraire  an  moyen  d'un  véhicule  quelconque: 

Structure.  Les  filons  sont  des  masses  sans  disposition 
régulière,  ou  bien  à  retraits  divers  pseudo-réguliers. 
Ailleurs ,  ce  sont  des  matières  bréçhiformes ,  ou  des  as- 
semblages de  plaques  ou  lits  disposés  parallèlement  aux 
murs  des  fontes.  Quelquefois  il  y  a  concordance  remar- 
quable entre  la  successiou  des  lits  placés  contre  le  mur 
et  contre  le  toit  des  filons,  et  le  milieu  n'est  que  la  réu- 
nion de  deux  masses  semblables.  Dans  ce  cas,  il  est  évi- 
•dent  que  le  vide  s'est  comblé  à  peu  près  également  des 
4eux;<;otés,  environ  comme  un  tube  qui  a  été  incrusté 
par  des  dépôts  aqueux,  ou  qui  a  seçW  a  recueillir  des 
matière?  sublimées. 

Naturellement ,  plus  les  matières  ont  eu  de  placespaox 
cristalliser,  plus  leurs  formes  ont  été  régulières,  et  vice 
versa.  C'est  ce  qui  a  produit  toute»  ces  druses  des  filous, 
vides  quelquefois  fort  considérables,  et  surtout  dans 
les  endroits  des  renflements  des  fentes. 

Direction.  Les  filons  d'un  pays  ont  des  directions  con- 
stantes ,  et  s'iHy  a  des  entrecroisements  de  filons ,  ou  des 
filons  de  plusieurs  âges  ,  des  directions  opposées  ou  dif- 
férentes les  caractérisent  souvent,  de  manière  qufato 
trouve  à  en  former  plusieurs  groupes.  Leur  direction 
coïncide  quelquefois  avec  celle  de  certaines  \allees  d!é- 

(i)  Voyez  les  Mcm.  de  MM.  Raidinger  (  Trans.  x>Jlheror* 
Soc.  ofEdihb.,  1827,  et  Zippe  (Vcrhandl.  d.  G  es.  d.  vû&i. 
Mump*  in  Bohmen,  i&fo  ). 


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***#**.  f  7? 

cartement ,  en  sorte  qu'on  peut  regarder  les. deux  aoci« 
dents  comme,  des  fendillements  contemporains. 

Inclinaison.  L'inclinaison  des  filons  est  très  variabèe, 
soit  dans  Le  même  fclon ,  soit  dans  diverses  fentes  sem- 
blables. Quelquefois  ces  dernière*  décrivent  de  vérita- 
bles zigzags. ou  desendulations.  Les  inclinaisons  fortes 
sont  plus  fréquentes  que  celles  qui  approchent  de  l'hort* 
zontalké  parfaite.  -.       .     . 

.Puissance.  La  puissance  des  liions  n'a  rien  de  fixe/ 
unis  les  observations-  à  cet  égard  sont  intéressantes  & 
faire  sur  lé  «hême  filon.  On  observe  quelquefois ,  surtout 
dans  les  filons  métallifères,  que  les  fentes  se  rétrécissent 
on  sont  moins  remplies  de  minerais  dans  telle  ou  telle 
roche ,  que  dans  telle  ou  telle  autre.  Cela  se  voit ,  par 
exemple,  dans  les  fiions  plumbifères  du  Derby  shire,  an 
Harz ,  en  Norwége, 

C'est  surtout  un  effet  de  l'attraction  de  cristallisation, 
produite  par  des  forces  électro-chimiques.  À  cet  effet,  il 
faudrait  analyser  comparativement  les  roches  où  les  fi- 
lons son*étroits  et  larges.     *  .  • 

Etendue.  L'étendue  des  filons  est  une  particularité 
qu'on  ne  peut  guère  observer  j  car  lors  même  qu'ils  ont. 
l'air  desc  terminer,  ils  continuent  souvent  sous  la  forme: 
d'une  fente  imperceptible.  La  terminaison  des  filons  en 
véritable  coin  ou  en  petites  veinules ,  n'a  été  vue  que 
clans  des  petits  accidents  de  ce  genre ,  et  elle  a  lieu  aussi 
souvent  de  bas  en  haut,  que  de  haut  en  bas. 

Profondeur.  La  profondeur  des  fiions  est  un  autre 
sujet,  et  sur  lequel  les  mineurs  ont  divagué  et  divaguent 
encore;  c'e§f  une  détermination  le  p\us  souvent  hors  de  , 
la  portée  de  l',obseryateur. 

Entrecroisement  des  filons*  L'entreeroissement  4«* 
filons  est  un  accident  plein  d'intérêt ,  parce  qu'il  donne 
le  moyen  de  déterminer  l'âge  de  formation  de  diverses 

8. 

DigitizedbyLjOOQlC 


m 

sements  et  d'altérations  de  parties  de  filons ,  et  cep&*ft 
aonâdéjetéa  en  petit  est  engrand  d'une  manière  çarieqee» 
Çàet  là  des  flou  cessent  tetf-à-fait  apnèanvair  été  aioai 
traversés.  Ces  mterteakttis  fient  prodtlitet^arle&Jfilojflir 
métallifère*  entre  enx,  aussi  Wem  91a  par  des  filOn*  U^ 
tkrôdes  de  trepp ,  de  porphyre,  etc.,  avec  te*  filons  &  m£~ 
taux. 

Les  mineurs  ont  cherchée  établir  des  lois  sur  le**ç- 
trecroroements  des  filons ,  surtout  métallifères ,  -et  leoca* 
effets.  Certaines  déductton*défiendant  des  lois  4f  fcj&î- 
algue  peuvent  être,  dans  et  cas,  d'une  applic^tion-gé^t* 
raie  j  quant  aux  entres ,  tendant  à  procurer  dès  indiçar» 
tiens  pour  la  recherche  des  parties  métallifère*,,  elles  ne. 
peuvent  servir  qne  dan*  des  localités  déterminées.  De4i 
vient  aussi  que  beaucoup  de  mineurs  diEfecentd'opîn^a 
à  en  sujet  (i). 

Rapports  des  filons  «v«c  tes  roches  traversées*  la» 
fifena  sont  unis  étmitement  an*.  Hoche»  qui  les  conûesp* 
nent ,  soit  par  des  systèmes  de  petites  veinules,  #oit  par 
là  rusion  o^  le  méknpa  <ées  matières  du  filon  ayecaes 
ëpontes.  Ailleurs  il  arrive  qu'entre  les  saBmndes  et  k%. 
épontes  il  y  a  des  matières  asgikudea  oit  d'JnfiUratîop 

Les  roches  immédiatement  en  cenUct  «ve*  les;  fil*«* 
on  sesépotites ,  présentent  souvent  «ne  apparence  diifo» 
rente  du  reste  de  leur  masse.  Elles  mnt  décolorées,  d£r 

iriT       ■       ■         "mi         ,1   iiirniiiii  i-i     ii  mÊÊÊÊÊÈmmtmm* 

(1)  Yojez  Théorie   der  Verschiebnng.  obérer  Gange,  pm 
M.  Sthmîdt  tfrancf.  5.  M.,   i«îo  ,  i*-f,  et  Die  WkMi*m 
riehutng  verworfener  Gange,  etc.,  par V.  flSHUSWftaana,  ftw 
ta**  lie»,  i»-8»,  * ^  *e*cfct«fc a, Êm&mm.  Jais  mima  *» 
né**.  wtitf*miç~  Fmik»#n**mbeêÉmb>m>  put  M»  \m* 
cher,  JUipift  ,  **l*i«r4%  e*e  *#. 


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fttétttf.  4î% 

^ftfflposéftt  <ro  endtrdes ,  pyrhêuseé  ou  métaïlfîcrefc 
StaiS  le»  filons  &  iâlbandes  garnies  d'argile,  les  infiltra* 
tkw»  ^tiV^nt  ccCMionêr  ces  altérations,  tandis  <jûé 
-dnts  tfÉiitres  cas ,  ce  sont  des  effets  de  la  chafeur ,  âm 
dpémkms  élerttt-diftniâûés,  des  sublimations  et  dé* 
pat  aeM«s  qui  ont  donné  lieu  au  remplissage  des  fentes. 
C'est  ce  qui  produit,  en  terme  de  mineurs,  des  filon* 
011  dès  épbnAé*  pourries. 

Comme  pour  les  sources  minérales ,  le  contact  de  deu* 
Sèp$ti  et  Surtout  de  roches  massives  et  stratifiées  ,  sont 
lés  points  où  il  y  a  le  plus  de  filons  :  l'exploitation  dé 
Hùàgoet  en  est  un  exemple.' 

Qtfint  Mmjilons  métallifères  en  particulier ,  on  ne 
h»  â  considérés  jusqu'ici  beaucoup  plus  sous  le  point  de 
▼flfc  de  l'exploitation ,  que  sous  celui  de  la  géologie. 
&M1  On  a  dit. qu'un  filon  se  terminait  par  en  haut,  par 
€fi  has  ou  latéralement,  quand  il  ne  s'est  plus  trouvé 
ifSé£  riche  pour  être  exploité  avec  profit ,  tandis  que 
l*Jttveiit  il  pouvait  se  trouver  en  liaison  par  une  gaftgUÇ 
Stérile ,  ou  même  Simplement  par  une  fente  inipercep* 
iîMe,  avec  d'autres  vides  remplis,  fie  même  dans  un  dis» 
ttttt  tttoëtaïïifëre  On  ne  s'est  guère -occupé  que  de  tracéi* 
lés  ftloûs  exploitables,  et  on  a  tout  au  plus  remarqué  léH 
At&ns  stériles  qui  les  coupaient.  Cependant,  d'apï es  H 
pJsm  ainsi  dressé  des  filons  d'un  district ,  oh  a  dru  pôtt* 
voir  en  conclure  géologiquement  que  les  filons  y  staV 
t^fent  tel  ou  tel  arrangement  ,  tandis  qu'en  tenant 
ctmipte  de  -tous  les  autres  filons  réellement  ou  seulement 
«apparence  stériles  et  des  fentes  principales  ,  on*e» 
HH  arrivé  probablement  à  reconnaître  tm  totftttfitife 
értre  de  choses. 

îse  tableur  regardant  comme  filon  métttttffèré  tout  ce 
quiïtt  exploitable,  a  étendu  cette  dénominatton  au* 
épmtes  imprégnés»  4e  minerais.  Ainsi  s't*t  répandu 

Digitized  by  VjOOQ IC 


J80  FILONS. 

lUdée  qu'il  y  avait  des  filons  d'une  puissance  ;extraorttf» 
nuire ,  tandis  qu'ils  sont  la  plupart  extrêmement  minces 
et  n'ont  que  quelques  pouces,  quelques  pieds  ou  toufcau 
plus  quelques  toises.  Les  renflements  des  filons  sont  sur- 
tout dans  ce  dernier  cas ,  et  ils  s'expliquent  en  partie  par 
la  disparition  de  masses  brisées,  qui  ont  été  extrêmement 
corrodées  par  les  vapeurs  acides.  *  - 

Les  mines  de  Schemnitz,  en  Hongrie  ;,  ont  été  citées m 
.en  particulier  comme  offrant  des  filons,  puissants  (le 
Thçreziagang) ,  tandis  que  les  fentes  métallifères  des 
porphyres  sont ,  au  contraire,  étroites  ou  même  imper- 
ceptibles ,  comme  celles  du  calcaire  magnésien  de  Blei* 
berg  ,  en  Carinthie ,  etc. 

Enfin,  combien  de  fois  le  géologue  et  le  mineur  n'ont- 
ils  pas  été  occupés  à  disputer  sur  l'existence  ou  la  non* 
existence  en  filons  de  tel  ou  tel  gîte  de  minerais ,  parce 
que  l'un  ne  croyait  y  voir  que  des  métaux  placés  dans  de 
petits  filons,  contemporains  de  la  roche  métallifère, 
tandis  que  l'autre  trouvait  dans  la  grandeur  et  l'étendue 
de  certaines  grandes  branches  d'un  réseau  de  petits  fi- 
xons ,  les  caractères  ordinaires  assignés  aux  filons.  Le  fait 
est  que  tous  les  deux  avaient  raison,  parce  que  les  petits 
filons  représentent  en  petit  tous  les  accidents  d'un  fais- 
ceau de  grands  filons.  La  grandeur  relative  de  ces  deux 
espèces  de  fentes  remplies ,  est  seule  la  source  delà  dif* 
{Çrence  qu'on  établit  géologiquement  entre  elles. 

Dans  la  plupart  des  traités  de  géologie  on  trouve  que 
certains  filons  métallifères  ont  présenté  des  pétrifications 
soit  animales ,  soit  végétales.  11  est  naturel  qu'un,  dépôt 
de  minerais  au  milieu  d'un  calcaire  ou  d'un  schiste  co» 
quillier  puisse  contenir  des  fragments  de  ces  roches  à. 
fossiles,  ou  même  simplement  des  pétrifications  arrachées 
à  ces  niasses  >  ont  pu  tomber  ça  et  là  dans  les  fentes  pen- 
dant leur  formation  ou  leur  remplissage*  Ce  cas  paiait 


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m 

serpfésenter  dans  le  Harz  et  4e  Derbyshire.  M.  Nan- 
souti  prétend  avoir  vu  des  gryphées  arquées  dans  un 
fifcu^de  galène  4m  gneiss ,  à  Farmoy ,  près  de  Sau- 
i»uiv*M.  Pattinson  nous  a  décrit  un  morceau  d'un 
«tronc  d'arbre  qui  'étak  dans  un  filon  du  sol  intermé- 
xUaipe-d' Angleterre  ;  ce  dernier  provenait  des  roches 
charbonneuses  adjacentes  dans  lesquelles  existe  encore 
k  lei^ste  de  ce  tronc. 

D'un  autre  c£té ,  toutes  les  citation»  de  fossiles  dans  dei 
filons  au»  milieu  de  roches  non  coquiïTtères  >  paraissent 
fuisses  >  et  ce  cas  ne  se  présente  jamais  dans  ceux  du 
gneiss ,:  des  porphyres  et  des  siénites  ,  etc.,  quand  Us 
ne  sont$>as  couverts  de  sédiments  marins.  La  mer  n'a 
déposé  nulle  part  et  n'a  pu  déposer  les  dépouillés  des 
êtres  marins  dan*les  nions  métallifères*.  De  Born  efFich- 
tel  racontent  avoir  vu  dés  madrépores  et  des  bivalves 
4ans  les  filons  ou  les  déblai*  des  fiions  de  Schemtrîtz  et 
de  TttmsyfVanie*  Gofftme  depuis  lors  personne  n'en  a  ja. 
mais  revu  de  traces  >  il  est  ettrêmennent  probable  qu'il 
y  a  eu  esreur  de  détermination  pour  les  coquillages  ou 
pour  la  roche  <qui  les  empâtait  ou  bien  ces  fossiles  ont 
pu  être  transportés  accidentellement  dans  les  déblais  des 
mines.  Le  voisinage  de  l'agglomérat  t*achytique:  forte* 
ment  .réagrégé  et  quelquefois  coquillier  a  pu  être  aman* 
une  source,  dîneur.   -  .  .      ,  .  .1  . 

Des  bois  bitumineux ,  et  même,  dans  le  mont  Iberg  | 
au  Harz,  des  graines  déplantes,  ont  été  trouvés  dans 
des  filons  ;  mais  ces  dernières  n'existent  que  dans  la  par- 
tie toui-à-f  ait  supérieure  de  filons  ferrif ères,  peut-être  de 
l'içe.du  grès  vert  i  tandis  que  les  boi»  bitumineux  ont 
étéi-enconUès  dans  des  filons- de  tufatrappéen,  soit  dan» 
l'Erzgebirge,  à  Joachimsthal^  soi$sur  lesbords  du  Rhin, 
près  des  filons  plumbifères  de  Lowenberg  et  de  ceux  de 
cuivre,  k  Kheintreitbach  et  Firueberg^  Qjasait  positive- 


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xmt  ffte  ces  fanées  ou tétéquetqitfok  1 

Quant  m*  c«Mouœ*rcmtéS<tâ*  Jais  oara&iia&taMft, 
il  faudrait  tairoir  exactaaaeist  énc  quel  genre  deftôflpea 
à.quôUe  kMtefcr»**  lé*  a  nouvel  I^méftKafe  qffttf* 
pifen  t  de  pami*repport*i«gme«e  qamdatt  ttmg^friii 
datent  tau»  de  Mpoça»  «4  ta  «feèsrie  WêPBérîLiiui  ilW 
filons  était  en  vigueur.  D'ailleurs  le»  fttofts  U*ÉUMîft  rflf 
présentent  aeuteèfr  du  qnsrs  si  siagulièramem  fenaUlé  ? 
qu'il  a  l'air  de  «aUe  ci  dé  cttittoax.  S*  ce  ifaaftt  pis»»*»* 
dereabes  voisines ,  on  eençeit  qu'il  s'eAfce  me*  celW 
farine,  soit p»ree  qu'il  l'avait  origiîf&ireBieûty*oit  pare* 
fu'il  a  pu  l'aeqttérir  dans  les  faite*  même* ,  au  ntflteu  éë 
asssabttmatiofls  métalliques.  Les  indications  dettnée*ftar 
Born  pour  la  Hongrie  iiiërît«nt«miAiitfatioA/99iMéârif 
comme  ce*  galets  ne  sont  jamais  abondants ,  on  fie  p&& 
pas  comprendre  comme»  t  ttnefetfte  produite  Sons  IHam 
ne  sa  aérait  pas  ronplieplasvlte  detable  et  dé  galéto4ja» 
de  sublimations  et  de  dépétt  demandant  un  assè*  taog* 
espace  de  temps  pou#  leur  fortnetton» 

IL  est  bien  entendu  que  je  ne  nie  pas  pfltt*  «la  Veste* 
leacedè  fentes  r^ettiplie^depotididgtfW,de^s  etdeca* 
leox;  certes  il  y  en  a  dans  le  terrain  hottiller  et  d'antre* 
àtfèu  de  nombreux  exemples  qtri  prouvent  évidemment 
que  des  débris  sont  venus  combler  de  bâtit  en  bas  de* 
fartas  ouvertes  $  mais  le  point  sur^eqnel  f  insiste ,  c*èst 
ope les  Mans  métallifères  en  générai  ont  été  remplis  ée 
bai  en  bant,  die  manière  que  cas  fentes  ne  viennent  même 
p*  toutes  jeaqn'a  la  serftee  de  s*L  Certains  dépote  t»r 
fer  hydraté ,  de enivre  earneoaté ,  de  manganèse  et  4fc- 
gaièno»  pataÉsen*  sesfa  Me  exception  à  cette  réglée* 
dépendre  4a  déplacements  électro-tfchmqtrtte.  Stafe' 
antre  pa**>  toai*ememte  est  wfrrenn  maimeflffût  fte 


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m 

ide  dsliéreot*»  époque»»  tout  en  i 


tant  nyri  la  ateénsjuatîon  de  l'or  dans  lot  porphyre*  m*V 
VJMftr«  et  dauoklterpertsne  »  le  ouvre  dos  cette  dev- 
niert  roehe>  kfrsatsWaksn  k  eiémte,  les  réseaux  d'éiek» 
e*d*  AW  eligrète  daa*  le  granité,  sent  des  actidea  Usine» 
leoutenaeeteauee  à  k  aormatkm 


Dan»  fapplkatk»  de  la  théorie  nfatoniaue  aimai  me~ 
diAn*9  «aa  été  ananarrafsé  pour  s'eapttqoer  k  fccme~ 
tien  det  réseaismétallifèrea  oti  «le»  petit»  filons  ;  de  k 
l'idée  ahanrde  ak  k  censemporenéité  de  formation  de» 
riches  et  des  finus»^»  néanmoins  traversent  quelquefeia 
placeurs  dépôts  différents  (i>,  Cependant  une  petite 
fente  communiquant  avee  l'intérieur  de  k  terre  devait 
suffire  pour  remplir  par  aablimation  une  roche  de  nab 
métallifères  ou  pour  l'imprégner  d'an  acide  qui,  corro- 
dant la  roche  ,  y  préparait  le»  vides  tapissé»  plus  tard  de 
mmeraksufclimé»*  Les  parties  les  plus  profondes  de  k 
Éffitepe^veatwepré^nlercpsepeaonpoiïitdeîasHaox^ 
tandis  qu'ils  se  seront  accumulés  dans  les  portions  snpé 
mares ,  puisque  les  endroit*  les  moént  réchauffes,  oui 
dà  être  les  plus  propice»  au  dépôt  des  matières  subli- 
mée*. Une  grande  fente  pourra  être  presque  stérile  9  et  • 
la.  majeure  partie  des  minerais  déposés  dans  des  fentes  an*  • 
condaires  coupant  la  première  sous  divers  angles ,  en 
même  ils  peuvent  ne>*'étre  fermés  que  dans  tes  épontes 
de  ces  dernières ,  coaume  à  Bkftbern; ,  en  Carinthte, 
.  Cette  manière  d'envisager  l'opération  du  remplissage . 

f»  -  àlwl,  a  yfiaieheb,  è*ù%  la  tafètâfefre ,  les  mêmes  filon»' 
il aaaniiawlt freaUe  et  le  pto  tecondati*  ancien;  «a  Àagleteri* , 
iB  eeepent  le  4*spp,  le  calcaire  et  le  schiste  5  dans  l'Erigé- 
hi&m,  la  anehs  et  le  porphyre  ou  le  granité;  en  Bourgogne, 
k  granité  et  Farkose.  etc. 


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m 

peut  aussi  expliquer  les  tète&ferriftfes'de  certstoftloft; 
les  grandes  masses  tfitabirhe  au  Brènl,  la  vaitttémë 
métaux  à  différentes  profondeurs  dans  les  mômes  «filets  , 
l'appauvrissement  de  certains  filons,  a  mesure  qu'on  s'en*  ' 
fonce  dans  la  terre ,  ou  la  disparition  totale  derminerais 
à  une  certaine  profondeur.  La  dispersion  des  pépites' 
d'or  et  de  platine  provenant  seulement  de  la  de&ruc-  • 
tien  des  têtes  des  filons ,  me  parait  ainsi  débrouillée  ;  les 
surfaces  des  rochers  travaillés  par  le»  agents  souterrains, 
auront  reçu  non  seulement  plus  de  métaux ,  niais  en- 
corc ,  comme  je  l'ai  déjà  dit ,  elles  auront  été  plus  fen- 
dillées et  rendues  plus  apteè  aux  causes  ordinaires  de 
décomposition.  On  peut  méme'aUer  jusqu'à  supposer  que  ' 
quelques-unes  de  ces  sublimations  ont  conservé  assez  de 
chaleur  pour  ne  se  foire  que  très  près  de  la  surface  du  sol.  ■ 

On  a  parlé  souvent  de  Y  amincissement  et  de  l'appau- 
vrissement des  Jilons  métallifères  dansées*  roches  frap-  < 
prennes  du  Derbyshire  j  ce  fait ,  s'il  était  bien  constaté, 
me  semble  facile  à  expliquai*,  vu  la  différence  des  ro- 
ches traversées  et  corvodées.  Du  reste  ,  il  est  faux  que 
ces  trapps  coupent  toujours  les  filons  métallifères  ;  ces 
derniers  ne  sont  entièrement  interrompus  que  par  des 
liions  pierreux  de  date  plus  récente ,  mais  lés  premières 
reghes  formées  avant  les  fentes  métallifères  en  sont  tra- 
versées comme  les  autres  masses. 

Les  vapeurs  acides  ont  joué  un  grand,  rôle,  dans  le  rem- 
plissage des  filons  métallifères ,  c'est  ce  qui  est  prouvé 
par  leurs  métaux  acidifiés,  par  une  partie  des  déplace- 
ments de  leurs  miuéraux  et  leur  remplacement  par  d'au-  - 
très  ,  par  la  surface  corrodée  de  certains  minerais  et  de 
certaines  roches  (i) ,  et  par  l'état  des  roches  au  milieu  et  . 

{i)  Voyez  Ann.  d.  &,  nat.t  jaay.  et  août  1839  et  'Ann.  dès 


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FILONS.  185 

à  côté  de*  Aléas.  C'est  ce  dernier  accident  qui  est  le  phi» 
frappant  el  qui  pourtant  a  été  le  moins  compris ,  quoi- 
qu'il soit  reconnu  que  la  richesse  des  roches  Voisines  des 
filons  soit  en  rapport  avec  l'altération  plus  ou  moins 
complète  de  cesépontes  et  F  étendue  de  cette  prétendue 
décomposition.  Des  porphyres  réduits  à  un  état  argileux 
et  cojorés  de. jaune,  de  brun ,  de  rouge  ou  de  violet ,  des 
granités  réduits  en  matière  stéatiteuse ,  des  gneiss  déco- 
lorés ou  changés  en  argiles  ,  etc. ,  tels  sont  une  faible 
partie  des  changements  dus  an  travail  souterrain  des 
émanations  gazeuses  ackif*.  Prendre  dans  tous  ces  cas  et 
dans  dlau  très  semblables,  le  mot  de  décomposition  dans 
son  acception  vulgaire,  c'est  être  aussi  absurde  que  de  ne 
.vojr  dans  la  Comité  décolorée  et  travaillée  du  montSar- 
coui  qu'une  décomposition  du  trachyte  duMont-Dore. 
Tousles  grands  dépôts  métallifères  en  filons  ou  en 
nids  sont  dans  le  voisinage  d'éruptions  granitiques, 
siémtiques  y  serpenlineuses ,  poïphyriqwes  ou  trop-* 
péennets.De  plus,  on  observe  quelqûefoisque  les  roches 
ignées  accompagnent  les  filons  métallifères  (i).  Ainsi  le 
porphyre,  quarzifôre  est  associé  à  ceux  de  Freyberg,  de 
Joachimsthal  et  du  €ornouàilles.  Le  plomb ,  le  cobalt 
et  le  mercure  sélénitifère  du  Harz,  sont  dans  des  filons 
ferrifères  au  milieu  d'un  schiste  rouge  en  contact  avec  des 
dômes  de  dioritc.  A  Joaehimsthal ,  M.  Mayer  prétend  ' 
que  les  filons  de  galène  et  d'argent  manquent  quand  il 
n'y  a  pas  de  porphyre,  et  que  les  minerais  augmentent 
au  contraire  près  du  porphyre ,  qui  contient  lui-même 
du  plomb  sulfuré  argentifère.  On  voit  donc  que  nous 

(i)  Voyez  mon  Me  m.  sur  F  Allemagne  (7.  de  Phys.9  i8aa), 
Mém.  de  M.  Neder  (Proceed.  ofthegeol.  Soc.  oftond.,  i83t" 
*'i$3?i,  p*  3Q$yQeo$nost.  Untersuck.  zur  Sestùn.  d.  Alters  der 
Gange  zu  Joachimsûtals ,  par  M.  Majer,  1SÔ0,  uv4*.j 


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fftB  Juan* 

avons  quelques  raisons  de  croire,  avec  MM.  Urina,  de 
Buch  et  de  Humboldt*  que  les  petit*  Mets  et  les  filera 
de  mercure,  de  galène,  de  calamine,  etc.,  dans  les  grès, 
les  marnçs  ou  les  calcaires  secondaires  dépendent  et 
masses  porphyriqués  cfu  tseppéenaes  voisinas  ou  enpartfe 
cachées.  . 

Gomme  dan*  les  volcans  les  produits  varient  d'une  lb* 
colite  à  l'autre ,  de  même  certaines  ruches  ignées  J*ft> 
naissent  conamiîtantes  de  certains  dépôts  métàihflires. 
Ainsi  le  cuivre  est  surtout  près  des  siénites-,  des  dforftfc 
<m  de*  serpentines  ou  même  m  mflîéu  de  ces  (kmllUft 
roches  (  ÉtaU-Uunis).  L'or  et  le  telfere  sont  Y apçendfee 
des  porphyres  ampUbqliques,  tandis  que  l'or  etlepïfe» 
Une  se  trouvent  dans  les  serpentines  mdaurlef-t&istes 
cristaUins  qui  sont  dans  leur>oistmge.  Lrétain,  IVgWt 
et  le  mercure  sont  l'apanage  des  terraiift  à  porpftyre 
quasainke  et  à  gravite;  1»  galène ,  ht  calamine  parait» 
,  sent  liées  us  éruptions  trappéenues  et  pyroxéniqués,  fc 
fier oxyduléaux roches amphiboliques, le  fer otyêf  aeerv 
tains  trapps,  le  1er  oligiste  au  tafeschistes ,  etc.  (t). 

De  plus  V  association  des  métaux  demi  un  mAfte 
pqys  et  la  nature  particulière  de  leur  gangue ,  sont  eir- 
core  deux  points  très  dignes  d'observation.  Ainsi  Fêtait 
:  et  l'argent  ae  se  groupent  guère  ensemble,  tandis  qtr*0& 
voit  dans  beaucoup  d'endroit*  Fétain  avec  le  cuivre- ,  le 
plomb  avec  le  aine  (  Alpet),  l'or  avec  le  tellure  et  Ib 
bismuth ,  For ,  le  platine  et  le  fer  (  Brésil ,  Oural) ,  tfe 
cuivre  et  le  fer  oxydé'  avec  la  galène  et  la  blende,  etc. 

Bans  certain*  pays,  les  gungiÊfs  des  /Sfoiursont  sortent 
composés  de  quara  et  4e  chaux  carbonatéé,  c4  #  la  mu- 
gnésifere,  quelquefois  le  sulfate  de  baryte  s'y  asseoie. 

(i)  Veyeale  Mémoire  dt  II.  Jfseker  (  IX  g*cl*$o*.  £***., 
■■*•*,  tel.  1*1(4). 


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^Ajlleurs^il  y  a  beaucoup  de  fluoré,  comme  dans  tourte 
l'Angleterre,  tandis  qu'il  a  fallu  des  circonstances  parti» 
entières  pour  que  les  vapeurs  ,  les  eaux  minérales  et  les 
sublimations  acides  ayent  pu  produire  des  arragonites,  et 
surtout  le  carbonate  de  baryte  et  de  strpntiane,  ainsi  que 
certains  minerais,  comme  les  mariâtes ,  les  arséniates  e$ 
lç&niolybdates* 

Les  filons  métallifères  traversent  des  pays  entiers  CJ* 
formant  «tes  traînées  de  plusieurs  lieues  de  largeur  :  ils 
coupent  pour  ainsi  dire  tontes. les  formations,  à  l'ex- 
ception du  sol  tertiaire  stratifié,  et  ils  s'y  enfoncent  ju&» 
qxÇk  une  profondeur  inconnu*.  Ils  ont  donc  tous  les  ca- 
ractères des  fiions  Uthoïdet  d'origine  platonique* 

Certains  groupes  de  filons  ou  plutôt  de  réseaux,  et  de 
nids  paraissent  occuper  de  véritables  centres  volcaniques» 
c'est  surtout  le  caapour  certains  dépots  ferrifèrps^omme 
peux  de  Faamont,  ppvu*  les  éruptions  aurifères,  de  Yo- 
rospatak  en  Transylvanie,  etc.  Bans  ce  c*s7  les  altéra*» 
lions  des  roches  voisines  sont  encore  plus  considérables 
rm'aflïeurs;  il  y  a  des  transmutations,  des  siEfications* 
fies  musses  de  débris  réduites  en  argiles,  des  espèces  d'a- 
lujiftes,etd. 

Lès  agîtes  les  plus  ordinaires  des  filons  métallifères 
sont  les  roekt£  ignées*  surtout  graaiu>ïdesret  lpsschiste* 
primaires  #t  cristallins»  Le  trias  serait  très  pauvre  en» 
«en*  métallifères ,  ai  le  rausche&alk  n'offrait  çk  et  là 
(fitMsie  )  au  milieu  de  dotamies  et  de  cargnïeules  oa  dm 
tWGhewflicifiéfes  (  Ortdrwtller)  de  gftaads  réseaux  et  de* 
nids  de  galène ,  de  calamine  et  de  fer  hydraté ,  dépôt* 
dérivés  ^probablement  du  voisinage  d'éruptions  trap-^ 
pétmn^  du  concomitantes  des  émanations  sulfureuses  et 
salines  de  celte  époque. 

Lô  keûper,  le  lias  et  le  système  jurassique  inférieur 
ne  sont  métallifères  que  lar$ qu'ils,  sont  placé*  jm*  le 

Digit^ed  by  VjOOQlC 


ISS  FILONS, 

granité  ou  près  des  terrains  cristallins  (Bourgogne* 
Vendée  ,  etc.).  Dans  ce  cas,  il  s'est  établi  une  espèce  de 
passage  des  cheminées  anciennes  d'où  sont  sorties  les  ma- 
tières métalliques  (galène,  manganèse)  aux  nids  et  amas 
de  même  nature  placés  au  milieu  des  couches  secon- 
daires (i).  Cette  opération  a  été  quelquefois  immédiate, 
tandis  qu'ailleurs  il  y  a  eu  aussi  des  déplacements  pro- 
duits par  des  affinités  électro-chimiques.  Ainsi  M.  Raby 
a  bien  prouvé  que  le  cuivre  bleu  du  grès  de  Chessy  dé-* 
rivait  de  filons  de  cuivre  pyriteux  dans  les  schistes  cris» 
tallins  voisins  (a). 
-  Le  calcaire  jurassique  et  crétacé  n'offre  de  filons  mé- 
tallifère* que  dans  l'Europe  alpine  et  méditerranéenne, 
ou  existent  des  dépôts  énormes  de  galène  (  Espagne  )  et 
de  calamine. 

Enfin  les  derniers  réseaux  métallifères  connus ,  sont 
<eux  dans  le  porphyre  pyroxénique  (galène,  cuivre  py- 
riteux et  carbonate  )  et  les  trachytes  tertiaires. 

.  Consultez  Die  besonderen  Lqgerstatten  der  nutzbaren  Minera- 
îien,  par  M.  Waldaaf  de  Waldenstein,  Vienne ,  i8a4  >  Û1-80,  4 
pi.  9  l'ouvrage  encore  le  plus  complet  sur  ce  sujet  ;  Beitrage  m 
Lchre  von  den  Gangen,  par  M.  Schraidt,  Siegen,  1827.  in-8», 
avec  pi.  ,  ouvrage  utile  pour  les  minéraux  secondaires  des  filons, 
Études  sur  les  dépôts  métallifères ,  par  M.  Fournet,  Paris  ,1 854, 
m-8°  avec  1  pi.,  Mémoire  ornant  le  dernier  vol.  de  k  géologie  de 
M.  Burat ,  Mém.  de  MM.  Macculloch  (Quart.  J.  o/Sc,  vol.  *îBf 
p.  i83,  ou  son  SrsL  0/  Geology,  vol.  1,  p.  379,  Hitchcock  (  sdn 
Report  on  the  Geologf  of  Massachusetts,  p.  640  ),  .Brongniart 
{Dict.  des  Se.  nat.),  Bounard  (Dict.  éthist.  nat.,  etc.  ).    . 

(1)  Voyea  le  Mémoire  sur  Romanèche,  par  MM.  de  Bonnard 
(  Ann.  des  Se.  nat.,  vol.  16,  p.  a85  ,  Ann.  des  Mines,  El.  S., 
vol.  8,  p.  491  et  1828),  Dufrénoy  {Ann.  des  Se.  nat.,  vol.  i3 , 
V-  394)* 

<a)  Voy«  Ann.  d.  Mines,  i833. 


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KOUVEKEHTft   ©ES   MASSES   MINERALES.      139 

GHAPITRE  VIII. 

Mouvements  arrivés  dans  les  masses  de  la  croûte  terrestre» 

Par  suite  des  propriétés  de.  l'intérieur  du  globe ,  s& 
croûte  a  subi  des  mouvements  qui  ont  produit  des  re* 
dressèmeuts,  des  soulèvements,  des  affaissements  et  des 
fendillements.  Ces  accidents  sont  chacun  une  consé- 
quence nécessaire  des  autres.  Ils  sont  restreints  à  de 
petites  localités  ou  embrassent  de  grandes  étendues  de 
pays.  Us  ont  dans  la  nature  une  disposition  linéaire  ou 
bien  ils  décrivent  des  courbes ,  des  ondulations  ou  de» 
coudes  qui  peuvent  aller  jusqu'à  l'angle  droit.  Lorsque 
plusieurs  se  rencontrent,  ils  s'entrecroisent ,  ce  qui  pro- 
duit dans  le  sol  des  modifications  de  configuration  diffi- 
ciles à  débrouiller. 

lies  redressements,  les  soulèvements  et  les  affaisse- 
ments ont  donné  à  la  plus  grande  masse  des  couche» 
leur  inclinaison  et  leur  plissement  ;,ils  ont  formé  la  pres- 
que totalité  des  rides  et  des  cavités  de  la  surface  ter- 
restre. Vu  la  forme  spbérique  du  globe,  les  soulèvement» 
et  les  affaissements  décrivent  à  sa  [surface  des  arcs  de 
cercle  :  c'est  donc  sur  une  sphère  et  non  sur  une  carte 
qu'il  faut  étudier  ces  accidents,  et  on  sera  alors  aussi  sur- 
pris d'apercevoir  des  liaisons  probables  entre  des  chaîne» 
eoftfifftrence  sans  aucune  connexion,  qu'entre  des  golfes,, 
dea  hâtes  et  de»  détroits  ou  des  chaînes  de  lacs. 

Les  redressements  les  plus  extraordinaires  sont  ceux 
oit  il  y  a  eu  renversement  complet  des  terrains.  Ainsi 
la  molasse  placée  sous  le  calcaire  crétacé  des  Alpes ,  le 
grès  carpathique  sous  les  calcaires  alpins  jurassiques  qui 
ont  été  formés  en  réalité  avant  lui,  les  couches  pri- 
maires de  Ludlow  gisant  sous  celles  de  Wenlock  et 


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190      MOUVEMENTS   DES   MASSES   fflm&k&LES. 

de  Dudley ,  etc.,  sont  des  exemples  d'un  accident 'qui 
peut  aisément  induire  en  erreur  un  géologue  sans  expé- 
rience. 

.  Les  affaissements  et  les  fendillements  ont  donné  lieu 
surtout  à  la  formation  d'une  grande  quantité  de  cavités, 
de  filons,  de  gorges,  de  défilés,  de  cluses,  de  vallées,  de 
lacs  et  même  d'une  partie  des  bassins  des  mers.  Le  carac- 
tère du  pourtour  des  portions  affaissées  du  sol  est  de  pré* 
son ter  des  escarpements  ou  des  coupes  verticales  tour- 
nées vers  les  mers,  les  lacs  ou  les  dépressions. 

Ainsi  la  mer  du  Nord  porte  toutes  les  traces  6? une  ca- 
vité formée  autant  par  affaissement  que  par  des  des* 
tructions  de  certaines  masses  minérales.  Si  les  terrains 
anciens  de  la  Noi  wège  et  de  la  Grande-Bretagne ,  sont 
maintenant  coupés  à  pic  le  long  de  la  mer  ;  ils  s'enfon- 
çaient jadis  en  pente  douce  sous  de  vastes  dépôts  secon- 
daires et  tertiaires ,  dont  la  place  est  occupée  à  pré- 
sent par  la  mer.  On  pourrait  supposer  la  même  chose 
pour  une  partie  de  la  Baltique,  de  la  Méditerranée, 
comme  entre  la  rivière  de  Gènes  et  la  Corse,  entre  îa 
Sicile  et  l'Afrique,  entre  la  Grèce  et  les  Calabres,  etc. 
Le  côté  atlantique  de  l'Europe  parait  avoir  Subi  d'im- 
menses affaissements  autant  que  des  destructions  dépen- 
dantes de  Faction  des  courants  et  des  vagues.  Ce  fait  est 
attesté  par  la  nature  escarpée  des  côtes,  le  nombre  des 
îles  et  des  îlots,  des  baies ,  des  bas-fonds  ou  des  bancs  de 
sable. 

De  plus ,  des  soulèvements  en  masse  ont  émergé 
de  grandes  portions  de  fond  de  mer.  Or  s*il  s'était 
formé  des  dépôts  sur  ces  dernières  ou  s'il  y  avait  âes  ré- 
cifs de  polypiers ,  etc. ,  ces  massifs  émergés  auraient 
formé  sur  la  terre  ferme  des  collines ,  ou  des  chaînei 
droites  ou  ondulées,  à  couches  horizontales  ou  très  peu 
inclinées.  La  chaîne  jurassique  courbe  de  la  Bavière 


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et  du  Wurtemberg  serait  un  exemple  de  ce  genre. 
IL  MaadeMohe  vient  de  confirmer,  à  cet  égard,  tout 
et  «que  j*ai  répété  souvent ,  le  flanc  nord-ouest  de  cette 
chaîne  a  èii  balayé  par  un  grand  courant  alluvial  et 
déchiré  par  des  failles  courant  environ  du  sud-ouest  au 
n**«Le*t  et  concomitante»  de  la  sortie  des  basaltes  ter- 

.fie  serait  ici  le  cas  de  parler  de  celte  élévation  gra- 
duelle attribuée  depuis  longtemps  au  continent  Scandi- 
nave, mais  je  renvoie  à  ce  sujet  au  Mémoire  déjà  cité  de 
M*  fyttt?  qui  aura  évité  probablement  tontes  les  causes 
dfetfveurs  dans  la  combinïListtn  de  ses  observations  avec 
«•tes  des  autres* 

lorsque  dm  soulèvement*  *e  «ont  combinés  avec  des 
redressements  ,  ils  ont  formé  des  cavités  elliptiques  ou 
«ftut&es,  des  ciiMjaos  de  soulèvement  (  Carinthie,  Dau* 
m*)  bu  des.  vallées  circulaires  (Grèce  ),  dans  les* 
lies  oottches^  inclinent  en  plusieurs  sens  depuis  on 
peint  entrai  (a)„  Des  affaissements  ont  pu  aussi  pro- 
4aûfc*  des  cavités  environ  du  même  genre  sans  déranger 
1»  «Mtifaes  en  en  imprimant  a  ces  dernières  des  ineti» 
naàtonft^dtveraes,  convergentes  vers  le  fond  d'une  espèce 
d'entonnoir. 

Les  ecirecroisements  de  ces  divers  accidents  du  sol 
laissent  des  traces  plus  ou  moins  obscures ,  si  ce  sont 
des  cas  simple,  il  n'en  est  point  ainsi  des  failles  aecom- 
>  de  soulèvements ,  d'abaissements  ou  de  redres- 
&nts*  D'un  autre  côté,  des  masses  soulevées  on  redres- 


(i)  Ifoye*  1ïém.  de  13.  de  Bach  ,  lîèm.  de  PÀcad.  de  Berlin , 

•  ïfciS  et  1S19,  et  Min.  Tasok. ,  i$*i,  p.  Soi. 
fU  Xfyjei  Iféfe.  de  1ÏM.  Bucfciand  (  Ge**.  foc.  £o*4.,  K.  S  , 
l«i.  9,  j>;  119),  et  Hoffmann  (Am.  âe  Pojgwwtof/,  1829,  n»  9* 


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*49$    «pinrsiifticrs  bm  mambs  huçéuam. 

sées  s'entrecroisant ,  offriront  des  problèmes  .plus  oit 
moins  compliqués  ?  suivant  que  ces  deux  mouvements 
auront  été  séparés  ou  concomitants.  Ainsi ,  si  des  cou» 
ches  bouleversées  sont .  simplement .  exhaussées  par  un 
soulèvement  qui  est  venu  à  les  croiser,,  il  n'en  résultera 
que  deux  failles,  une  montagne  plus .  élevée  que  le  reste 
de  la  chaîne;  et  $i ,  au  contraire,  il  y  a  eur  élévation  ^t 
redressement  nouveau ,  on  trouvera  dansje  massif  une 
direction  des  couches  qui  no  sera  pas.  différente  de  celle 
du  système  traversé  et  du  système  traversant. 

M.  Gras  a  construit  des  formules,  pour,  calculer  les 
cas  possibles  de  ces  accidents,  toutes  les  fois  que  l'inter- 
section de  deux  soulèvements  linéaires  sera  bien  ca- 
ractérisé ,  ainsi  que  la  direction  et  l'inclinaison  de  lemrs 
couches. 

Appelons.  A  le  premier  soulèvement  linéaire,  B  Je 
second ,  i  l'inclinaison  des  couches  de  A,  d  leur  direc- 
tion, par  rapport  à  B,  r  l'angle  qui  mesure, la  rotation 
imprimée  par  le  dernier  soulèvement.  Au  point  de 
croisement,  les  angles  d  et  i  seront  modifiés ,  et  devien- 
dront x  etj'j  en  cherchant  leur  valeur  en  fonctionnes 
quantités  connues*/,  i  et  r,  on  esteonduit aux  deux  for- 
mules suivantes  :  ."  ,  . 
sin.  d  sin.  £.  * 

Tanff.  X= — : : ■ — j— r- : : 

°  sin.  i  cos.  a  cos.  r  —  sin.,r  cos,  i 

Co»,  y  s  sin.  r  sin.  i  cos.  d  -f-  oes.  i  cos.  r.  . 
On  a  aussi  la  relation  sin.  a:  sin.  ^-—sin.  i  sin.  tf=sïn.  Av 
k  étant  l'angle  formé  par  Taxe  B  avec  le  plan  des .  cou- 
ches de  A ,  d'où  l'on  déduit  que  k  est  la  plus  petite 
valeur  numérique  que  puissent  obtenir  les  angles  x #t  k» 
Pour  conserver  à  ces  formules  toute  leur  généralité^ 
il  faut  faire  r  positif  ou-uégatif,  suivant  que  la  rotation  a 
lieu  de  droite  à  gauche,  pu  de  gauche  à  droite  et  affec- 
ter les  lignes  trigouométriques  de  signes  convenables  ^ 


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MOtiVSftBOTS   M»   ItASSM   KIRIIAltti     ftg 

en  comptant  toujours  le»  angles  de  la  mène  manière , 
et  dans  le  sens  du  mouvement  rotatoirc. 

Les  parties  de  la  terre,  où  il  y  a  eu  plusieurs  entre- 
croisements, offriront  un  véritable  dédale  de  directions 
et  d'inclinaisons,  et  même ,  un  soulèvement  peut  repla- 
cer les  couches  dans  la  position  originaire,  où  elles 
étaient  avant  le  soulèvement  précédent.  Dans  le  sol  an- 
cien et  les  schistes  primaires,  on  rencontre  surtout  ces 
diversités  d'accidents ,  comme  dans  la  Forêt-Noire ,  la 
Carinthie,  etc. 

La  hauteur  des  chaînes  étant  la  résultante  de  soulève» 
ments  multiples,  pins  une  même  partie  du  globe  a 
éprouvé  de  mouvements  semblables,  plus  ses  monta- 
gnes seront  grandes  et  élevées,  pins  ses  vallées  seront 
profondes  et  vastes  au  pied  des  plus  grands  redres- 
sements. 

Les  mouvements  éprouvés  par  le  sol  peuvent  être  di- 
visés en  époques,  pendant  chacune  desquelles  il  y  en  a 
en  un  certain  nombre,  de  manière  quîen  disant  qu'âne 
chaîne,  un  affaisement  ou  une  fente  a  été  produite  d'un 
seul  jet,  on  veut  simplement  exprimer  «qu'il  ne  s'est 
écoulé  qu'un  temps  très  peu  considérable  entre  le  com- 
mencement et  la  fin  de  ces  divers  groupes  d'accidents. 
On  peut  les  comparer  ainsi  jusqu'à  un  certain  point^ 
aux  effets  ^destructeurs  produits  par  un  tremblement  de 
terre,  qui  se  décompose  presque  toujours  en  plusieucf.. 
chocs.  •  :lt. 

L'appréciation  exacte  de  l'âge,  relatif  de  çetfmouve* 
ments  de  la  croûte  du  globe  est  très  difficile,' et  souvent 
impossible.  Ainsi,  dans  le  cas  des  redressements ,  suit» 
posant  qu'on  a  observé  deux  dépôts,  passant  Fun  à 
l'autre  d'une  manière  insensible/  et  en  stratification 
concordante,  si  on  les  trouve  ailleurs  en  stratification 
transgressive ,  on  sera  en  droit  de  penser  que  le  redret» 
il.  9 

igitizedby  VjOOQIC 


jtnritmi  detycmifUrca  couches  a  eu  lieu  dans  cette  partie 
du  globe,  avant  la  formation  «des  secondes.  Biais  ce  re- 
dressement peut  avoir  été  accompagné  d'un  soulèvement 
*u  d*u»  changement  de  niveau  dans  les  plus  anciennes 
«nasses;  dans  ce^cas,  le  dernier  dépôt  n'aura  pu  que  s'a- 
dosser à  l'autre,  et  au  lieu  d'une  stratification  transgres- 
se, on  aura  un  exemple  de  stratification  discordante. 

Si ,  d'une  autre  part ,  les  dépôts  ont  été  formés  à  des 
époques  très  distantes ,  les  conclusions  tirées  de  la  strati- 
fication n'ont  de  valeur  qu'autant  qu'elles  indiquent  que 
teHe  ou  toile  partie  deî  la  terre  a  été  sous  les  eaux' ou 
émergée  à  telle  ou  teMe  époque  ;  «nais  l'âge  des  redrfcs- 
«ttamfts  ou  des  soulèvemBntsTeste  indéterminé. 

Ilpeutàussiarriver  qu'un  soulèvement  porte  »un  inas- 
#le  couche»  à«trae  certaine!  élévation?  sans  redressement 
sensible;  dans  ce  cas  encore,  les  stratifications  Siscor- 
dlrnteà'ôis 'dépôts  adossés  fieront  Fâge  dt* soulèvement, 
*n  tant  que  ces  derntërs  auront  été  vus  îdans  d'autres 
rpohitt  de  la  terre,  placés  en  gisement  concordant  surîe 
«dé  jlôt 'formant  la  sommité  des  masses  soulevées. 

<Qu*nt  aux  affaissements,  tottithe  cet  accident  tend  à 
j*dduh'e  dans  le  globe  plutôt  des  caVités  que  de  légères 
46pérïtés ,  si  les'  dépôts  subséquents  à  un  abaissement 
a*tttpli&ehf  le  videtf&rmé,oh  ne  peut  juger  dé  l'âge 
sierbrmattbu  de  ces  derniers  que  lorsque  rabaissement 
«fettfteu  au  mitfëu  bii  sur  une  portion  d'un  dépôt.  Dans 
,1e  premier  cas ,  les  deux  côtés  de  ce  dernier  seront  restés 
feiaurtorveau  originaire^  Dans  le  second,  la  même  chose 
«HUarriv^e pour  une  partie  des  masses.  Deux  failles  et 
4ps  stratification  discordante  seront  la  caractéristique  do. 
qpmmâer  accident;  une  faille  et  une  stratification  sembla*» 
Me  «elle  du  second.  Mais  il  peut  aussi  arriver  que  la 
ienon  abaissée  dit  cheyauché,  alors  le  dépôt  sub- 
it pourra  se  placer  sur  elle ,  tantôt  feu  stratification. 


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mmvmœms  ws  masses  MiréitAixè.  WK 

contrastante ,  tantôt  en  couches  concordantes.  Or,  dans 
ce  dernier  cas ,  si  le  redressement  est  peu  de  chose  ,  il 
sera  difficile  d'acquérir  une  connaissance  complète  de 
l'accident ,  ou  au  moins  son  âge  ne  sera  pas  aisé  à  dé- 
terminer. 

L'époque  des  fendillements  se  juge  exactement 
comme  celle  des  redressements  :  si  une  fente  s'est  for^ 
mée  dans  un  dépôt  ;  celui  qui  lui  succède  se  placera  en 
stratification  discordante  dans  la  cavité  formée;  mais  les 
fendillements  n'étant  que  des  accidents  secondaires  des 
redressements ,  des  soulèvements  et  des  affaissements, 
cette  complication  rendra  souvent  difficile  la  détermina» 
tton  de  l'âge  de  leur  formation. 

?#e  viens  d'exposer  les  cas  les  plus  simples  des  accidents 
de  mouvements  qu'a  éprouvés  le  sol  terrestre;  mais  le 
pfaa  soarvent ,  ces  (modifications  dynamiques  ont  été  plus 
<GOf»plkpiées,  parce  qu'elles  ont  été  plus  ou  moins  con- 
contantes  les  unes  des  autres.  Puis  les  données  tirées 
ûc  l'opposition  des  stratifications  des  dépôts  cessent  d'être 
un  guide  exacte ,  parce  qu'elle  ne  s'établit  très  souvent 
-«pie  pour  des  «terrains  d'âges  fort  éloignés.  Or,  dans  ces 
€*sT  on  se  troave  dans  le  vague  sur  l'époque  des  mouve- 
ments du  sol,  quoiqu'elle  soit  restreinte  entre  certaines 
qpérit>des4ie  temps. 

*  ïi  faut  alors  recourir  à  des  considérations  plus  ou  moins 
^probables  tirées  de  la  distribution  de  certaines  alluvions 
*mÊ&ttmes  ou  tftfôdernes,  de  celle  des  poudiugues  au 
téeÊtbldts ,  de  l'émption  de  dépôts  ignés,  de  leur  genre 
t&MSbei&tion  avec  les  roches  stratifiées,  et  même  de  la 
yâifcutrtegîe  y  car  les  causes  les  plus  notables  des  chan- 
jgaafiB&to'dans  les  types  du  globe,  non  seulement  géolo- 
^ t<|ftÉI y^mais  pàléontologiques  >  sont  à  rechercher  dans 
4wtm©«veJM»nts  éprouvés  par  le  sol  autant  que  dans  les 
TB«M»lpN^^uiwmt  parvenues  k  le  traverser. 


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Ï96    MOUVEMENTS   DES    MASSES   MINERALE». 

Cette  relation  mutuelle  de  quatre  séries  de  phénomè- 
nes est  und  donnée  importante  pour  juger  à  priori  de  la 
fréquence  des  mouvements  de  la  croûte  du  globe.  Ainsi 
si  nous  avons  pu  assigner  un  certain  nombre  limité  d'é- 
poques pour  la  formation  des  blocs  et  des  poudingue*, 
pour  les  diverses  éruptions  ignées  et  pour  les  contrastes 
les  plus  frappants  entre  les  flores  et  les  faunes  qui -ont 
couvert  et  couvrent  la  terre ,  il  est  évident  que  les  plus 
grandes  modifications  éprouvées  par  la  surface  terrestre 
doivent  aussi  avoir  été  restreintes  à  un  nombre  analogue. 
"Mais  les  oppositions  étendues  de  stratification  sont  reeon- 
.  nues  dépendre  des  mouvements  du  sol;  donc  ceux-ci 
doivent  aussi  être  peu  nombreux. 

Il  y  a  eu  des  éruptions  ou  des  émanations  ignées  à 
toutes  les  époques  où  les  stratifications  contrastantes /'les 
agglomérats  ou  les  différences  paiéontologiques  nous 
indiquent  de  grands  mouvements  dans  le  sol.  La  masse 
même  des  matières  ignées  vomies  paraît  être  souvent 
dans  un  certain  rapport  avec  l'intensité  où  l'étendue  de 
ces  derniers. 

On  voit  donc  que  c'est,  en  quelque  sorte,  un  pro- 
blème à  cinq  termes  dont  on  peut  à  volonté  déterminer 
l'un  d'eux  au  moyen  des  autres.  * 

En  effet,  un  soulèvemeni  de  continent  émerge  ua 
fond  de  mer ,  change  un  climat  tropical  en  une  zone 
tempérée,  occasione  des  dépôts  de  débris  et  altère 
donc  considérablement  la  surface  terrestre.  Mais,  outre 
ces  grands  changements  peu  nombreux,  le  sol  a  du  en 
éprouver  beaucoup  d'autres  plus  petits,  dont  les  traràes 
auront  pu  souvent  s'effacer.  Ainsi ,  comme  nous  voyons 
aujourd'hui  des  tremblements  de  terre  produire  des 
soulèvements,  des  redressements ,  des  fendillements  et 
des  abaissements,  de  même  ces  accidents  otat  dû  se  pré* 
senter  d'autant  plus  souvent  dans  le*  époques  \ 


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*  KMfVM   »Bft   MOUVEMENTS   »V   «Ol.       Mfr 

qfc?fettes  semblent  nous  indiquer  dans  la  terre  une  plui 
grande  tendance  à  leur  production.  Or,  pour  prendre 
des  exemples  extrêmes ,  des  fendillements  ,  des  soute* 
vements  et  des  affaissements  ont  pu  avoir  lieu  dans  une 
terre  émergée ,  à  une  époque  fort  reculée,  sans  que  noue 
puissions  trouver  à  déterminer  leur  âge ,  parce  qu'ils  ne 
se  sont  pas  étendus  aux  dépôts  qui  se  formaient  au  même, 
moment  sous  les  eaux  marines. 

Il  résulte  donc  de  ces  considérations ,  la  conséquence 
importante  que  le  nombre  des  mouvements  du  sol  a  étô 
grand ,  et  s'il  ne  peut  être  précisé ,  on  peut  arriver  du 
moins  à  déterminer  les  plus  grandes  oscillations  de  la 
surface,  qui  se  réduisent  comparativement  à  un  trèst 
petit  nombre.   ..-.','  . 

Ayant  abordé  le  sujet  avec  ces  vues  générales ,  j'avauf 
remarqué. dès.  i8a3  que  les  plus-grands  bouleversement* 
paraissaientavoir  eu  lieu  antérieurement  au  dépôt  de  la  se- 
conde classe  des  roches  primaires ,  avant  la  formation  du 
groupe  carbonifère ,  vers  le  commencement  des  dépôts 
secondaires ,  après  l'époque  crétacée ,  après  la  formation: 
du  sol  tertiaire ,  et  à  la  fin  de  l'époque  alluviale  an- 
ancienne.  Puis  je  poursuivais  sur  la  surface  de  l'Europe 
ces.  six  grandes  époques  de  mouvements  (i). 

D'une  autre  part,  M.  de  Buch  et  d'autres  savants^ 
tels  que  MM.  Humboldt ,  Hausmann ,  etc. ,  avaient 
observé  que  les  aspérités  ainsi  produites ,  et  considé- 
rées géographiquement,  avaient  des  directions  différent 
tes;  or  M.  de  Beaumont ,  en  étendant  cette  doiïnée, 
crat  apercevoir  un  instant  une  direction  déterminée 
pour*,  les  mouvements  de  bascule  de  chaque  épdque. 
Pois  f  croyant  pouvoir  confondre  la  direction  géogra* 

(f)  Voyez  Zeitsch.j.  Mineralog.,  juillet  1827,  oa  mes  Mém+ 
géol.  etpedéont..  vol.j,  p.  5et3<5i,- 


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pi^quede&xbftîn*s.avec  celte  desi 
«^mches,  il  s'aventura  même  hors  des  limite*  posées  a« 
géologue  par  h»»  connaissances  encore  très  bernée*  a» 
biographie  géologique.  Or  il  y  a  dès  chaînés  doft*<I* 
direction  de*  couches  ne  correspond  pas  arec  leur  dfc* 
reetiou  (Apennins ,  Bohmerwaldgebirge ) j^et d'eiWettWfr 
ai^m  admet  des  entrecroisements ,  il  est  évident  qatMie* 
sommités  pourront  avoir  l'air  d'être  afegttécsv  t|uuiyiï 
Ja~  direction  de  leurs  couchessoi  t  différente  (  <  ) . 

Vu  la  petite  épaisseur  de  la  awàtetecfestre,  ruljtt 
vemeut  au  gjobe  entier»  lHuadveraalhé  d'une  loi  patenta 
aurait  été  bien  extraordinaire^  aussi  Mi  de  Beouinaa* 
*4ril  reconn»  explicitement  plus  tard  sonr  erreur  (  w?t 
Manuel géol.  de  la  Bêche,  trad* franc.,  ôndelap*g* 
$387  p.  643 ,  646  et  647  ) ,  etil  i/a  jainai»o^coi*ftfltie 
les  objections,  que  plusieurs.  pewaimeslmio^fttt*e**oe* 
sujet  Or  qui  ao  dit  mot  consent ,  dit  le  pre*étttot 

Chaque  épo<jfte  de  hqnto^ 
plusieurs  mouvement» de  bascule  en  nombre  iunitéj^Mti 
le  même  sens  ou  en  divers  seu»,  et  l<a-*iême*<liiëUi*Ui 
dedislooatioe»*esoiftt  reproduites  à  delotrgsieterveMew» 
D'une  autre  part,  on  ne  peut  méconnaît]» dunt:  l«uw* 
dressemcnts.  qui  ont  bouleversé  une  mèsne  oont»éri» 
unexertaine  époque,  une  direction  générote consêante , 
ou  un  parallélisme  dedirectkm  qui  diéfèreauplo^de  »  i 
a?.  Ainsi  le  sol  ancien,  de  l'Ecosse  a  été  redressérn» 
une  ligne  su&tOuest'*M»t*kert,  etc.  Dans  ce  «cas,  laid** 
rectioo  géographique  des  cbainèt  concorde  avec  ceUe» 
de*  lignes  de  redressements ,  ce  qui»n;a  pus  tonjons 
lieu*  Maintenant , .  qu^eft.limites^xtffêni»«doitron*eaMe 

«U^lW» mtftm  tmmmt      wm     m   ■  i     il         i HH    i  i         «"■»' 

(*}  Voyei  Sutith  mmérmL  au àèpmttmenl  drhzDrAmv ,  per 
7d*Gra»,  Grenoble,' i 8 ^5,  ia*&»,  p,  19)  Gmbg*  é*  W4s&h. 
êchweiz.  Jlpcn>  par  M.  Sluder»  p*  at6  à  a3o* 


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gper  àxo^caBé&uxuï?  d#d}ïwt\wfab<telïremm*&m 
caateœporakis?  Sç  l^spoj^il*  po^âuivre  da*a<  tc*tf« 
parue  dejcontiiœnJt  ou  même  d'un-couti^e^t  à,uAmtrtfc 
Tçlle  est  la  question  dont  la  solution  1%$  non*  sei*a  deenéà 
<gge  par  une  GQmiaU?anç&  complète  de»  struétueefc  ëà 
tWÉeçleschdîij^Jugiobfi,  K\ce  s»j*t>  il  ne  feuè-pcu* 
oublier.  ,de  sqpgiider  l'usai  fdei  M*  JfedMr, .  de  ratUpctaw 
la^nj^oration,  de&xae^neoteriMH*!  seulmtfit  aJeidâeee* 
laudes  cbaîtte^de  i^p^^g^(^,.m^^e«t€ûiiea«^lipï«g» 
d!4g*Le  i«(tw*Ué  nw9M^qw«i(  5«W- umw*9i8&*}ï 

JUJiJËJ^eiMîftrdWf nirérkfoww ,d#it  êfte.<  prise*»**»**! 
d^aliaiLdd^^dàte^waatg^ft,  d*&iépo<fwe6LtftV  te  sal'a* 
éprouvé  divev*u^y€;m$età  da^^»liw»(quéktiiiqM/ 
M".  Boblayc  avait  commencé  à  ojdçqfarv  use  taMbyowp 
4&WP«U»ei;  d'ange  qp^,^^  t*w*  k**n*é«dieasun 
gp*»d  Qçjccle.qpelcp^^îd^  l'à^iew  du.  MoafeBfetf*  >. 
qUAadM^d^fl^mwQate^  yenuawire^à  Ms^courtom* 
, c^te^ér^og^yfaiqyi^dg.rjEuyOpeéUbUe  sur*  cet ***** 
zoa^iteôt  évi<îe^t,  qu#  cefcto  jpvojèctimfcert  très  propre 
p#ii£  ran&e  pensibW  le*  «apporta  -  de  forme  et  de  posî^ 

Ban*  1».  plupart  des  déienaaiqatioiw  de  (fereetions^^ 
d?iaclinaisonfi,4es  cp^cb^s,  6n  n  a  pa*  raté  exactement 
l&.npmbi'e  de degr& du compas ,' il  faut àenc répéter  cedt 
observations.  De  plus ,  il  serait  commode ,. pour  la  lfec* 
tt|££,  ,de  tomber  d'accord  pour  partir:  toujoui^  du  mém^ 
point.  Ain»  MM:  BobUye  a  Y irlet  ont  pria  toujours  le 
nQid  epuxmcpoiatd^  départ},  et  osteompté  depuis  là> 
le^de^éè  «bservéMPit  ài'esft,  soit  à  TouôsU 

MM.  de  Meaumont  et  Sedgwick  o»fc  ajouté  à  n*es  riz. 
époque*  debouJev^sçKM^tesittawtresu  Bâbord,  Hront 
précisé  la  date  4m  buttlewerrement*  que  je*  pfeçeift  au 
cojo|weaceai#ttfc  d#*  dépois  swoudaires.  Aansi  ftl.  Sfcdg- 
wjet  a,,  établi,  e*  4ngl09m>  i^syrtèm*  dty  ftmcloreê , 


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•00        EPOQUES   DES    MOUVEMENTS   VIT   SOL.    * 

antérieur  à  la  formation  du  grès  rouge  secondaire  et  lié 
à  l'apparition  déroches  trapécnnes,  et  M.  de  Beaumont 
m  système  de  soulèvement  qui  a  précédé  la  formation 
des  agglomérats  magnésiens ,  surmontant  le  zecbstein. 
De  plus,  M.  de  Beaumont  a  reconnu  un  système  de  sou- 
lèvement postérieur  au  grès  vosgien,  un  second  antérieur 
au  lias,  un  troisième  entre  la  fin  des  dépôts  jurassiques  et 
le  commencement  de  l'époque  crétacée ,  et  un  quatrième 
entre  le  dépôt  du  grès  vert  et  de  la  craie  verte ,  et  celui 
de  la  craie  marneuse  et  blanche ,  et  un  cinquième  entre 
le* •terrains  tertiaires  inférieurs  et  moyens.  On  aurait  , 
ainsi  reconnu  au  moins  douze  grandes  époques  de  mou- 
vement du  sol  en  Europe  ;  mais  je  crois  qu'on  peut  déjà 
en  éautoérer  davantage. 

Ainsi  en  Hongrie  et  en  Carifttkie ,  il  y  a  des  traces  de 
soulèvements  très  récents;  en  Moravie,  il  y  a  peut-être 
des  indices  de  mouvements  arrivés  entre  les  dépôts  ter* 
tiaircs  supérieurs.  Les  dépôts  crétacés  supérieurs ,  dits  de 
Gosau ,  étant  quelquefois  placés  en  stratification  discor- 
dante sur  les  couches  qui  les  ont  précédé ,  il  est  possible 
qu'ily  ait  eu  aussi  un  mouvement  de  redressement  à  l'épo- 
que crétacée  tout4»faitsupérieure.  Dans  lepays  de  Bade,  il 
y  a  eu /des  mouvements  de  bascule  antérieurs  aux  dépôts 
jurassiques ,  mais  postérieurs  au  lias.  Dans  le  Cobourg  et 
laThuringe,  il  y  a  des  traces  de  mouvements  arrivés 
après  le  dépôt  du  muschelkàlk  et  avant  celui  du  keuper. 

En  Angleterre ,  les  schistes  et  les  grauwackes  avaient 
été  redressés  avant  qu'ils  fussent  recouverts  par  le  sys- 
tème silurien  de  M.  Morchison  ou  les  couches  de  Gara- 
doc  et  de  Llandeilo. 

Dans  Y  Europe  septentrionale  et  occidentale,  les  plus 

anciens  bouleversements  se  sont  faits  sur  des  lignes  cou- 

'  rant  du  nord-est  au  sud-ouest,  ou  du  nord-est  un  peu  est, 

au  sud-ouest  un  peu  ouest ,  ou  h.  3  et  4  du  mineur.  Ces 


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éltQPEft  M8   V0UVEHEHTS  l>U  80t.      SOft) 

Jwoctioo  soremarquebt  dans  tous  les  schistes  cristallin* 
elles  groupes  primairesanciens  de  ces  contrées.  Dans  l'Eu- 
rope centrale,  on  trouve  pour  cette  époque  des  direction* 
environ  nord-nord-est  à  sud-sud-ouest,  ou  nord-nord* 
ouest  à  sud^ud-est  (Riesengebirge)  ouest-nord-euest  k 
est-sud-est  (  Erzgebirge ,  Eulengebirge)  et  est-nord-est  à 
ouest-sud-ouest  (Bohême  ),  et  on  peut  en  l'approcher  le 
système  olympique  en  Grèce  qui  a  une  direction  à  pe- 
près  uord  4*°  à  45°  ouçst  (i). 

Les  éruptions  ignées  concomitantes  de  ces  événement» 
sont  difficiles  à  déterminer,  surtout  pour  les  plus  anciens, 
mouvements  du  sol.  Si  des  roches  granitoïdes  ont  pu  se 
fiiire  jour  alors,  doit-on  classer  dans  ces  éruptions  cer- 
tains filons  (Scandinavie)  et  amas  semblables  de  l'Ecosse, 
delà  Bretagne ,  etc.,  ou  bien  ces  granités  n'ont-ils  pas  . 
plutôt  l'air  d'avoir  été  Vomis  plus  tard  à  la  surface? 
Quant  aux  bouleversements  plus  récents  et  seulement 
intérieurs  au  système  silurien  de  M.  Murchison,  des 
roches  surtout  feldspatbiques  paraissent  avoir  été  épan- 
chées à  cette  époque. 

-,  D'autres  soulèvements,  ont  eu  lieu  avant  l'époque  du 
grès  rouge ,  surtout  dans  le  nord-ouest  de.  l'Europe^ 
ces  accidents  se  trouvent  placés  sur  des  lignes  courant 
ouest  à  l'est  en  Irlande ,  ouest  io°  nord  à  est  io*  sud  dans 
l'Angleterre  méridionale,  ouest  i6°  nord  à  est  i6°. sud 
en  Bretagne ,  dans  les  Vosges ,  à  Magdcbourg ,  en  Po^ 
logoe ,  etc.  Devrait-on  y  joindre  ces  dislocations  et  re- 
dressements est  et  ouest  qu'on  rencontre  dans  le  sol  an- 
cien de  la  Forét-Notre,  du Thuringerwald,  delà  Silésie 
'méridionale,  de  la  Sudermanie  et  du  Smoland  en  Suède? 
Des  éruptions  granitoïdes  sont  peut-être  concomitantes 
de  ces  événements. 

{t).  Voyez  Expédit»  de  Morée,  gcobffie ,  p.  *5  s  35. 

9' 

Digitized  by  VjOOQ IC 


JNP    ***q?m  »*a  mmvmwm+m'im 


TfakAngtetei+e  et  es  Jfrmmce ,  .094 
déments  et  de*  failles  postérieure  au  terrain  houillère* 
antérieurs  au  grès  rouge  secondaire;  leur  direotiûa»  esi 
nord  5°  ouest  à  sud<5°  est»  Be^éwiptiou^snotQiiipttte 
phyrijaies  et  trappéonnes,  ont  accompagné;  ce»  aeeii» 
dents. 

Des  soulèvements  >  desfaille*etdes4nfle*wra{J£e^ 
feld ,  Tburingerwald)  ont  été  produite*  après  la  &•«•• 
tion  du  zechstein  dans  le  nord-ouest  de  l'Europe  (.Pafie* 
Bas)  siu»  des  lignes  dirigées  moyennement  de  l'esti  l'ouest. 
Iles  trapps  poussés  quelquefois  à  traversées  porpkyreMnè 
à;tr*vers  d'autres  dépots,  ont  été  des  accidents  cenea» 
mitant*  de  ces  mouvements* 

Sur  le  côté  oriental  des  Vosges,  le  grès  bigearé  et  le 
muschelftalk  venant  butter  contre  une  muraille  <le  gafc 
vosgten,  cet  accident  indJqueJaf&rmation  d'une  gronde 
faillearrivée  au  milieu  de  l'époque  du grèsbigarré*  Silo 
ffti»  vosgien  s'est  formé  en  partie.,  iorsqu'ailieun»  iLep 
déposait  du.zechsteiu  <  ses  assises  supérieures  seeenfcjena* 
temporaines  des  couches  inférieures  du  grès  bigarré  d'à» 
tos  contrées ,  ce  qui  est  prouvé  par  le  passage  du  $rès 
>to*gienau  grès&igarré  et  par  la.poiitiou^onoaF dente  de 
ces  dépôts  soit  à  Soulu-les*Bains,  soit  dans  la  Foréfe» 
Jfofee. 

Cette  faille  vosgieune  est  dirigée.  da*  nomY  21^  etf 
au'Sa&ai0  ouest,  et  peut  avoir  donné  lieu,  à  la  fou* 
ngation»  de  la  vallée  du  Bain  entre  Mie  et  Biaga», 
emdu  moins  avoir  agrandi  cette  cavité*  Il  est  petaiUe 
qn*  est  accident  soit  cpntemporara  de  la»  pnodnctèeo 
èW  certains,  filon»  métallifères,,  et  même  de  filons Jbbi* 
tnathiqnes. 

Dans  le  Cobourg  et  la  Thuringe,  lekeuper  en  couda» 
Aenaentales  vien^buUer  contre  des  masses  ineliaéeede 
muschelkaifc  et  de  grès  bigarré  (  Kipfenaçrf  )*  L*  dtoc- 


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L^^^u^ptdes^s^i^èvieiwqUr  arrivé*  v***  Tépf*pf* 
<bl,tria^4;tjd<raUa  dû'ec&Wttlirajt.  é*é  prasrçitf.  *#ud  «* 
sud  (2). 

Stable  Mwvcw,  aux  environs  d'4*uUm,  le*qf>u*Jies 
antt^ifiurês  an  grès  inférieur  dulias^op*  été;  redressé** 
arontt  ce  denier  dépôt.,  et  M,.,  dejBea^wQttt  a^ifM^ 
c*  mouvement  uw  4irGCliQR-o«esti4*>0  nord  kçrt.fof 
sud;  mai»  il  y.  joiat.  ariiUwir€M»cnt  plusieurs  accident*- 
tiqpihleble»  «riv/éàà  diverses  époque*  dans  d'autres  cen- 
trée*. 

Sw  la  «ôté  occidental  de  la  Fo«éH*Noire,  une  fiittla 
semlfoUe  ayant  environ,  la*  même,  direction  s'est  fait* 
agp>è#  le  dépôt  desquames  4».  lia* 

ntfintjareu  lieu  eqLre  la  fin  de*  dépôts»  jqr*ssiq*e*eVlfr 
commencement  de  l'époque  crétacée,  et  sa  direcftfmj&e*. 
i*fr  cdlc  du  nordrest  au  sud-ouest,  ou  de  l'es*  4ov  uprd 
a  l'ouest 4p°  &u4. 

JU*  quatre  mouvements  précédents  du  sol  ont  été» 
P&0-é£re  accompagnés  d'épanchemqnts  granitique^,  ou 
du  moins  cje  la  formation  de  filons  et  d!émanaiion&  mér 
talfofères.C'eet  à  cette  époque  que  se  sont  peut-èlxe  fo.r- 
n^l^  granités  de  Préda^zo. 

Afiftamchatka,  le  dépôt  redressé  le  plttt.*ece*U,#ar 
r**t  plus  ancien  quel*  craie* 

(i^rlfapez  Bf>hm  meê^ung*  in  w»  un  Tfaràgar,  par  M  de 
Qrik.  ti&3>  Pi  i«ft,  et  noa  Getgnotl.  Gëmmld.  IhmttcUmH^  • 

(a)  Yojre»  (.^/ii».  A  Mrd.u.  Yolkerktp*r  Berghaui  K 1 83a  ^ 
aofct  et  sept.,  p,  440- 


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'1Ô4      EPOQUES   DES   MOUVEMENTS   1>U   SOL. 

Dans  les  Alpes  maritimes  et  l'extrémité  sud-ouest  €tt 
Jura,  M.  de  Beaumonta  distingué  des  redressements 
arrivés  entre  le  dépôt  de  grès  vert  et  de  la  craie  mar- 
neuse et  blanche.  Ils  ont  eu  lieu  sur  des  lignes  courant 
du  nord-nord-ouest  au  sud-sud-est  (  mont  Viso  ).  Des 
éruptions  de  serpentines  paraîtraient  s'y  lier. 

En  Grèce  y  ce  mouvement  a  pris  une  direction  nord 
a4°à  a5°  ouest,  et  a  formé  le  Pinde ,  etc.  Dans  les  Py- 
rénées espagnoles,  M.  Dufrénoy  a  distingué  des  dislo- 
cations ayant  marqué  la  séparation  de  deux  assises  du 
terrain  de  craie ,  et  ayant  une  direction  ouest  25°  sud  (i  ). 

Uu  soulèvement  considérable  a  eu  lieu  entre  la  fin  de 
l'époque  crétacée  et  le  commencement  des  dépôts  ter- 
tiaires. Dans  les  Pyrénées,  il  a  produit  des  chaînes  pa- 
rallèles courant  de  l'ouest  i8°  nord  à  l'est  i8°  sud.  Peut- 
être  certains  granités  ont  trouvé  alors  à  affleurer,  à  la 
surface  du  sol  ou  às'intercaller  entre  diverses  couches  au 
moyen  de  fractures  opérées  à  cette  époque  ou  plus  an* 
ciennemeut. 

En  Grèce,  la  direction  de  mouvements  contemporains 
a  été  nord  $9°  à  6o°  ouest  ;  en  Transylvanie  et  en  Jïb/i- 
gnè,  les  porphyres  siénitiques  sont  sortis  environ  à  cette 
«époque ,  et  ont  produit  surtout  des  dislocations  sur  des 
lignes  dirigées  environ  d'est  à  ouest» 

Entre  les  époques  du  terrain  tertiaire  inférieur  et  du 
second  terrain  tertiaire,  des  dislocations  nord-sud  ont 
formé  les  vallées  de  la  Loire,  de  l'Allier,  du  Rhône  et 
certains  accidents  de  la  partie  méridionale  des  îles  de 
Corse  et  de  Sardaîgne. 

.  Les  Alpes  occidentales  ont  éprouvé  des  soulève- 
ments à  une  période  intermédiaire ,  eutre  les  terrains 
tertiaires  moyen  et  supérieur,  comme  le  prouvent  les 

(1)  Voyesses  Mém.  géolog.,  vol.  a,  p.  i3q. 

Digitized  by.VjOOQlC, 


«lasses  inclinées  de  Saperge.  La  direction  de  ce  mou- 
rèment  a  eu  lieu  du  nord-nord-est  au  sud-sud-oueçt, 
on  plos  exactement  du  nord  26°  est  au  sud  a6°  ouest. 
Les  protogines  ont  percé  alors  ça  et  là  le  sol  antique 
des  terres  alpines.  .  " 

A  la  même  époque  des  mouvements  semblables  Se 
sont  fait  sentir  dans  les  Carpathes  occidentales  si  orien- 
tales, savoir,  dans  les  premières  sur  une  ligne  courante 
environ  du  sud-ouest  au  nord-est,  et  dans  les  dernières, 
sur  une  ligne  allant  environ  du  nord-est  au  sud-ouest, 
comme  paraîtraient  le  prouver  les  molasses  redressées 
sur  les  borjls  des  deux  parties  de  la  chaîne. 

En  Grèce  a  été  formé  à  la  même  époque,  le  système 
de  soulèvement  de  l'Erymanthe  dirigé  nord  68°  à  70* 
est,  et  qui  a  porté  les  poudingues  tertiaires  à  1,860 
mètres  de  hauteur.  » 

Les  fractures  des  Dardanelles ,  et  le  redressement  du 
petit  archipel  du  Diable  et  du  calcaire  d'eau  douce 
cPHiliodromia  courant  nord  /\oQ  est  sont  environ,  de 
cette  époque.  • 

Dans  les  Pyrénées ,  la  sortie  des  diorites  aurait  eu 
lieu,  d'après  M.  Dufrénoy ,  entre  les  dépôts  tertiaires  les 
plus  modernes  et  les  terrains  d'aUuvion  de  l'époque 
actuelle*  Leur  action  perturbatrice  pour  les  couches,  se 
serait  fait  sentir  suivant  les  lignes  qui  courent  est  18*  , 
nord  à  ouest  18°  sud  (1).  Elle  a  donné  aux  couches  voi- 
sines des  directions  très  variées. 

Dans  \çs  Alpes  orientales y  depuis  le  Valais,, jusqu'en 
Autriche ,  il  y  a  eu  des  mouvements ,  qui  ont  une  direc- 
tion est  i/4  nord-est  à  ouest  1/4  nord-ouest  et  qui  pa« 
taisent  avoir  eu  lieu  à  l'époque  des  alluvions  anciennes* 
Cest  le  moment  où  le  Mont-Blanc  a  éprouvé  son  der- 
*         '    ,  '  "■"■    ■■  ■  ■  ■  i-  ■  1       i«n» 

(1)  Yoyes  ses  Mém.  géok,  vol;  a,  p,  139  et  188. 

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et  oà  tsarto  à*  Ub**oj*  éJé/petféfe 
die  ielpe*  dàm  les^raes^vottnies  on  sjmleJtafti 

Bit  Grècô,  ceraouvcment affermé  le ^.  syatèmfeeflffti»* 
'  tt(pe  de  redressement,  dont  laidisoctiott  eatttitenigpaArt 
chée  de  la  ligne  est  et  ouest  ou  est  4°'9ud*  eMkei<  tfc 
Mese&moaliya  e«tMwdtâooktw»suruDeli§o©j»t  y  sygL 

Bas»  la.  Brémej  \hj  munigroopojde  j»ouyeflae»«|  toèfe 
réeavto,  qui  a  une  directkm  nord  5a°  est»  et  quiauurtaiU,? 
offrante  le-eol. 

Banale  CartnMo^L  1»  Omgiëe ,.  il  y  a  des4endtllft>» 
ment*  environ  nord  ettsedy  qui  parmsaent  dftlféfgijiMfe 
alluviale  moderne,  les  vallée*  ^admettant» pj*  «fais* 
tarions  anciennes  sur  leuiv  roœk  D'aatres  potmaient 
être  plu»  ancien*  et  dtter  de  l'époque*  tertiaire^  sitt- 
péricare  ;  ils  seraient  cmoomHauis  des  érupMont?  trjur-' 
chy  tiques. 

Aux:  États-Unis ,  M#  Hitchcock  vient  de  distinguer 
dan»,  le  Messachuscett»  cinq  systèmes  de  soulèvement**, 
savoir,  un  ancien  redressement  courant  dunord'au  so& 
et  au  moins  antérieur  au  grès  rouge  nouveau;  une  «He>> 
ioeatkm  trappéenne ,  ayant  une  direction  nord  un  peu 
est  et  formée  entre  le  grès  bigarré  et  la  craie  ;  un  redrea*- 
sementiiorcUest  à  sud-ouest  postérieur  à  la-graunrac^e^ 
us  autre  est  et  ouest  postérieur  à  lrargile  tertiaire  m+* 
fëHeure,  et  une  troisième  nerd-ouesfcè  sudVest  (r). 

Jte  mécontente  de  ces  exemples ,  et  reco*fmaadeee& 
sujet  à  l'attention  des  géologues,  tout em croyant  dfevoia* 
gankjr,  jusqu'à*  nouvel  ordre,  une  juste  méfiance: peur 
ce>qui  regarde  les  époqae*  de>  soulèvement»  atteibsitt 
simplement,  d'après  la*  direction  des  montagnes  etl'ia*» 
poetJe«r>dfes  cartes*  à  des^chatiie*  étrangère*  S  P&uope^ 
*  \ _____^_^~  '* 

(i)  Report  on  tôt  geotog.  a.  mîntrafagy  qfMaisathmemi ,  par 
M.  Hilchcock  MAer«r,  i89î. 


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EPOQUES  Wft.  MWffmSXtt»  BU  SOL.      àfft 

et  quelquefois  même  encore  non  visitées  gar  des  géolo- 
gues ou  des  géographes. 

Comparez  t'expose  des  douze  époques  de  soulèvements  de  M.  de 
Beaumont  (  Ann.  d.  Se.  natt  i£*g  et  Manuel  de  géologie ,  de 
M.  de  la  Bêche  ,  trad.  franc.) ,  avec  ce  que  j'ai  dit  à  ce  sujet  (  J. 
d.  gèol.y  vol.  a,  et  Bull:  de  là  Sàc.  géol.  de  France;  Résume'  des 
progrès  de  la  géologie,  vol.  3,  p*  GIlï  à  CXXI1I,  et  vol.  5,  p.  199 
à  a43).  ty  &i  réuni  .tan*  le*  faits  publiés:  jniqn'ici  sur  celte  ma- 
tière. 


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S0&  »Aié«rroi1oGîB 


CINQUIÈME  PARTIE. 


PALEONTOLOGIE. 

s 

CHAPITRE   PREMIER. 

Genres  de  Pétrification  (t). 

Le  fossile  est-il  pétrifié?  ou  bien  la  plante  n'esl-elle 
guère  changée?  L'être  ou  le  végétal  est-il  conservé 
avec  toutes  ses  parties  sans  qu'elles  aient  été  altérées , 
comme  dans  le  cas  du  Mammouth  renfermé  avec  ta 
peau  et  ses  chaires  dans  les  glaces  de  la  Sibérie  ?  " 

Quels  rapports  y  a-t  il  entre  la  masse  de  la  roche  et  la 
substance  larjnant  la  pétrification?  S'il  y  a  identité* de 
matière,  les  fossiles  se  distinguent-ils  de  la  roche  par  de* 
teintes  plus  foncées  ou  plus  claires?  Sont-cc  des  impres- 
sions ou  de  véritables  pétrifications  ?  Ne  sont-ce  que 
des  moules  extérieurs  ou  intérieurs  des  objets  pétrifiés  ou 
bien  des  moules  de  moules? 

Les  fossiles  sont-ils  spathisés  ,  silicijîés ,  agathisés  ou 
changés  tu  matière  cita  rbonneuse,  en  pyrite  ordinaire*?* 
fer  sulfuré  blanc,  en  Jhr  hydraté,  en  cuivre  grisou, 
carbonate y  en  cinnabre  ,  en  arragonite ,  en  fluoré  ,  en 
=eélestine  ou  même  en  galène  ?  N'y  a-t-il  pas  des  coquil- 
lages changés  en  gypse  au  milieu  du  calcaire  ou  d'une 
masse  gypseuse? 

Les  pétrifications  siliceuses  et  charbonneuses  ne  sont* 
elles  pas  les  plus  communes?  La  pétrification  siliceuse 

(i)  Consultez  à  cet  égard  le  Tableau  des  corps  orç*nacsfos+ 
eUcs  de  M.  Defrance,  i8»4. 

Digitizedby  VjOOQlC      - 


«BJI**g   BB   PÉTRIFICATION. 

n'est-elle pas  bien  plus  fréquente  dans  les  fossiles  du  règne 
végétal  que  dans  ceux  dérivés  d'animaux,  et,  parmi  les 
dépouilles  de  ces  derniers ,  les  radîatres ,  les  polypiers 
et  les  coquilles  univalves,  ne  sont-ils  pas  les  restes  qu'on 
rencontre  le  plus  souvent  si!  ici  fiés  ?  La  pétrification  cal- 
caire n'est-elle  pas  au  contraire  rare  pour  les  végétaux 
(tartuffite  ou  bois  à  odeur  de  truffes)  (i),  et  la  plus  com- 
mune pour  les  ossements,  les  coquilles  et  les  polypiers  ? 
Les  autres  modes  de  pétrification,  à  l'exception  du  chan- 
gement en  charbon  de  terre  ou  en  pyrites  ne  sont-ils  que 
des  accidents  rares? 

La  pétrification  calcaire  ou  de  fluoré  n'offre-t-elle  pat 
quelquefois  la  particularité  que  la  cristallisation  de  la 
matière  pétrifiante  a  eu  lieu  dans  un  ordre  déterminé 
relativement  à  la  forme  du  corps  avant  sa  fossilisation 
(«x.Euçrines)(a)?  ,  .. 

M'y  a-t-il  pas  des  cas  de  pétrification  où  il  ne  reste  de 
l'être  enfoui  dans  la  terre  qu'une  très  petite  portion  ,  ce 
qui  indique  que  le  reste  a  été  dissout  ou  a  disparu  petit' 
àpetit(3)? 

N'y  a-t»il  pas  des  dépôts  dont  les  éléments  paraissent 
avoir  été  plus  ou  moins  favorables  ou  défavorables  à  la 
pétrification?  N'y  a-t-il  pas  des  fossiles,  telles  par  exem- 


(i)  Voyez  Memorie  interno  a  diversi  oggetti  risguardanti  h 
scienwc  naturali ,  par  M.  Moretli  ,  Pavie,  1820,  et  une  Notice  de 
M.    Des  noyers  {Mém.  de  la  Soc.  dliist.  jsaf.,  de  Paris  ,  roi.  1, 

p.  179)- 

(a)  Voyez  Einflw*  dtr  organischen  Korper  auf  die  unorga- 

mièken,  par  M.  Hetsel ,  Marbourg,  18*6. 

(3)  Exemple ,  le  siphon  des  Ammonites  ou  Nautiles  sans  le 
reste  de  la  coquille,  alvéoles  de  Bélemuites  isolées  du  resté  de  ces 
corps,  charnières  de  coquille*  bivalves  sans  la  coquille,  ligaments 
siUcifiës  d'une  bivalve  avec  disparition  de  son  têt,  etc. 


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ple.ka.Buiires ,  qui  paraissent  a^uri'&^^ien  mi** 
que  .d^aïUi^pétrificatio^s  à  la  des|*uetiaa? 

Ze«r  origàrie.  Commun*  peut-o»  s'expliqua*  Jaf,f<^f . 
matioA.de*  péirifteatîûns  ?  La  spathùatùndesepstam** 
oa.  da.têt  cakaimde  divera  êtres  markis  a» d'eau  dftuaa 
a^itœlkpas  une  s*He  d'ii»d«p]aflemeatlcatxieâiM»i^ 
cides  de  matière:  anéioate  qm,  ouït:  é*é*r*nipl*cééajpar 
d^<nw>léculeaid&Gaïhocwrtetde  chatte?  Dae»  <fn%cmdm 
carWaterdéicbam*  ;a*t«âl  crhéattbé  en  <£êÊmffMÊû&  bà 
fwraaiiott.de ce  nminri éta^iliié iresàsteoca df«iM» 
thermales? 

LWûVfluariqwedee  pétrifications  idefluowobiiév- 
véeai  daiwudeÉb  eacrinee  ne  petuVeUe.  pas  ^owerâdftf4na}» 
UècftA  aMmades?  \j»  pétrifications  decétèstmv  mnwwHw 
oUea  père?  oxplibafeles  q*?cn  stçfposatit j  la:;  9 toanÉw» 
anaenée  à  la  surface  de  la  terre  par  des  sourae»tttb»4ÉaJhBtR 
.  Uexpjicatioade  rbp^atioa  chimK|a©  dalà^x/ÀT^fei- 
feon  cml'a^athisatiop  ne^dteavanoée  parla  reiugiyà 
<p&iesr  iradécuks  siliceuses  ont  pris  de  préférence/1^ 
place  de  matières  végétales  ou  animales,  et  non  pas («tt* 
d*naatières  caknn»?  Eitouiteles  rugosités  et  4e*  raini- 
foatioos  ordinaires  aux  pétrifications  siliceuses^*  sems 
bteaUtllcê  pas  indiquer  que  la  silice*  étant  soutftnta* 
dégelée,,  a  dû  s'attacher  à  ces  corps  préférablement à 
d  autres,  et,  une  fois  en  contact  avec  eux,  le  déplacement 
de^môléeoles  a  pu  avoir  lieu  extrêmement  lentement, 
par  suite  des  phénomènes  électro-chimiques  dévelop- 
pés par  le  contact  de  la  silice  avec  le  ligneux  dans  lès 
plantes  ou  avec  la  gélatine  et  l'albumine  dans  les  ani- 
maux? Un  certain  degré  de  décomppsitiojn  n'a -t- elle. 
Ras  favorisé  ce  genre.de  pétrification?  ù^ilka.u'e*fcdie 
Ra&  une  matière  d'oragwe  ignée  ott^arriv^BitiJMiafiMa^ 
aiuaayeo  des  eaux  thermales,  qw  c^t été  jadis  ] 
plus  abondairteaqu'Ji  prêtant?    : 


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,  La  cmvktnmmÊœt-  en>  Mmmmismtmn  dx*>  té&tmm 
nfesteBepa»  éWà<ime  espèce  de  fecmMiatton  ou.  de 
décomposition^  des  Htttîàrss:  véfétaks^ . 

J*m*  jtéêmfiaaâiom>j&rheu$êS,^  à*  for  hydraté  ne 
sa0l^lkt»fii^)MaB^dwt»wbiaaia»«atel  des  tramna» 
taÉMMM  lento»  ékctwfkiiriiyar  produite* à  l'aide-de 
\k*m*%  d+l'mw, ^yar  lfcYoisîaagadfrtEuUièrc» fecfqy» 
O«ftS0tî^«A<^^do>e3ibiJ»«i,piii«wii^niiiBt^  ftaxktiéqN» 
Bfltcapiaéia»  ehiaMq— ^tantôt?  par  vois  dftsuUuNfttm»?' 

JrfUr  ppfcesMMkSMfcalfa»  *fm«af>affefrtlftf  résultat  dalar 
décoaspesiaiei*  de»  rfaydfftgwia>  smUmo,  produit,  par?  là 
putréfaction  des  matières1  alarmai**,  an  laoyotièt  ppcik 
cules  d'oxyde  de  fer  et  de  la  présence  de  F  eau? 

Les  pétrifications rcuivrettses ne  sont-elles  que  végé- 
tai*»? Certains  ossements  ou.  de  fausses,  turquoises  fie. 
sont- elles  pas  colorées  pari  l'oxyda  ou  le  carbonate  de> 
cuivre  ?  Doit-on  placer  les  fossiles  cuivreux,  pagmi  ka, 
produits  de  la  voie  aqueuse.? 

^  EsUil  bien  constant  que  le  cinnabre  testacée  d'Idii* 
soit  une  pétrification  ?  Doiton  y  recounaîtrea'éellemeAt 
des.  bivalves  dont  la  place.auraiLété  occupée  paï  le  sut* 
foré,  métallique  a»  moyen  de  la  sublimation  etd'un  jei* 
d'affinité  électro-chimique? 

N'a-t-on  pa&observé  de*  coquilles  pétrifiées  ou  SfMrt. 
thisées  ,  contenant  dans  leur  intérieur  ou  à  la  place  de. 
l'animal  de  r argent  «^^quelquefois  cristallisé  (i)? 

La  gà/éncVa-t-elle  pas  encore  offert  autre.chose  que* 

(t)  Cù  fait  a  ea  lies  dans  lestâmes  argeatife»ret  cuprifère*  de* 
Mine  Gf— de4  Hoettte}a ,  dans  le  FeVeu  meVieUaMl?  De»JStais 
métallifère*  dan*  le  achitie  argileux  y  senateut  avoir  épreuve 
une  fusion  po&iériewemeot  à  leur  formation.  On  y  cite  des  Cyr 
tbéreea(Mem.  de  M.  Moyen,  Ann.  d.  &d*  Lfuid*  «.  Volherk* 
vol.  1 1,  cah.  3,  p.  309,  i835). 


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SU  arnspraus»*  ras  fomtow. 

des  impressions  végétales?  N'est-ce  pas  une  preuve  évi- 
dente de  la  formation  du  sulfure  de  plomb  au  mdyen  de 
déplacements  lents  électro-chimiques  (îj? 
,  Les  coquilles  gypseuses ,  fort  rares ,  ne  sont-elles  pas 
un  efFet  singulier  de  la  combinaison  de  vapeurs  sulfu- 
reuses chaudes  avec  le  spath  calcaire  du  têt  des  bival- 
ves ?  Lorsque  la  roche  qui  les  contient  est  restée  en  partie 
calcaire,  des  petits  filons  gypseux  ou  des  fentes  tapissées 
de  gypse  et  accompagnées  quelquefois  de  minerais  de 
plomb  et  de  cuivre,  ne  restent-ils  pas  comme  les  témoins 
des  modifications  ignées  éprouvées  par  ces  masses  (Ex.:  à 
Heilbronn  en  Wurtemberg)  ? 

$  I.  Conservation  des  Fossiles* 

'  Les  coquillages  ou  les  autres  substances  ou  les  êtres  pé- 
trifiés ont-ils  conservés  assez  leurs  formes  pour  être  aisé- 
ttént  reconnaissantes?  Les  crustacés ,  les  coquilles ,' les 
coraux  ou  les  polypiers  ont-ils  encore  plus  ou  moins 
leurs"  couleurs  et  leur  éclat?  Les  fossiles  ne  sont-ils  que 
calcinés  et  non  pas  pétrifiés  ? 

Les  pétrifications  se  laissent-elles  facilement  détacher 
„  de  la  roche  ou  ne  s'y  montrent-elles  que  par  suite  de  la 
décomposition  ?  Les  fossiles  bien  conservés  sont-ils  d'une 
aature  trè3  friable  et  tendre?  Les  coquillages,  les  osse- 
ments, etc.,  sont-ils  brisés  ou  broyés,  les  restes  végé- 
taux écrasés  de  manière  à  avoir  perdu  leurs  caractères  ? 
Une  série  de  couches  coquillièresprésenle-t-elle,  ça  et  là, 
des  différences  considérables  quant  à  la  conservation  des 
fossiles  ?  De  semblables  différences  paraissent-elles  tenir 

ir,  ■      i  f  i 

'  (1)  Voyez  les  Mtfm.  de  M.  Becquerel  (  Ann.  de  Chim.  , 
vol.  4?,  p.  3*5,  vol.  4î.p,  i3i,  vol.  48,  p.  337,  vol.  49,  p.  i3«> 
vol.  5i,  p.  101,  et  roi.  53,  p.  io5,  et  son  traité  de  l'Electricité 
et  du  Magnétisme,  vol.  1). 


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etmmvATitif  »i»  tMtitBs.         245 

bien  moins  à  la  position  qu'à  la  distribution  de  certains 
genres  et  de  certaines  espèces  fossiles?  Trouve-t-on  en- 
semble des  coquilles  intactes  et  des  coquillages  roulés 
oubrisés?  De  quels  genres  et  de  quelles  espèces  sont  ces 
deux  variétés  de  fossiles? 

Les  os  de  poissons  sont-ils  épars  ou  réuuis  en  squelette,. 
ou  le  squelette  n'a-t-il  laissé  que  son  impression  ?  La  . 
conservation  est-elle  telle  que  les  intestins,  l'estomac  on 
la  capsule  du  bulbe  de  l'œil  des  poissons  soient  restés 
intacts,  comme;  cela  arrive  quelquefois?  Y a-t-il  aussi 
jàes  ossements  fossile»  de  reptiles  ou  de  mammifères  ? 

L'ivoire  fossile  est-il  bien  conservé?  Des  ossements 
de  mammifères  renferment-ils  encore  plus  ou  moins  de 
leur  gélatine  et  même  leurs  parties  huileuses?  Des  dents 
d'animaux  sont-elles  changées  en  substance  carbonacée? 
Une  mince  couche  de  poussière  charbonneuse  est-dle 
le  seul  indice  de  certains  restes  de  végétaux ,  tels  que  dec 
troncs,  des  branches,  etc. ,  ou  toute  l'écorce  des  végé- 
taux dicotylédons  est-elle  conservée?  Cette  poussière 
charbonneuse  peut-elle  être  identifiée  avec  celle  qui  en* 
toure  les  troncs  de  certains  monocotylédons  entre  les- 
tropiques? 

Des  troncs  ou  des  branches  de  dicotylédons ,  de  mo* 
nocotylédons ,  de  grandes  calamités ,  de  fougères ,  etc.  r 
ont-Us  été  entièrement  détruits  par  la  putréfaction  et  le 
transport  des  particules  végétales,  de  manière  que  leur 
place  n'est  plus  indiquée  que  par  des  trous  cylindri- 
ques? Cette  dernière  est-elle  occupée  par  des  masses 
arénacées  ou  calcaires  d'un  aspect  quelquefois  parti- 
culier? 


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CHAPITRE  II. 

Gisement  des  Fossiles  en  générât. 

§  I.  Fréquence  des  Fw»tl«$.  ' 

Les  pétrifications  so»t*elles  également  distribuées  dans 
la  roche?  La  plui^rande  quantité  de  fossiles  se  trouve- 
dt*eUe  dans  les, couches,  occupant  le  milieu  d*une  grande 
vallée ,  de  manière  à  indiquer  *que  les  mouvements  des 
eaux  ont  été -moins  forts  dans  cette  locati té  Qu'ailleurs  , 
et  la  grande  profondeur  des  eaux  plus  favorable  k  la  con- 
servation des  coquillages  ?  La  roche  <n'est*elte  qu'un. 
4«gr4gat  de  *osift5s?7  Une  pareille  çoohe  apparrôfrelle  ça 
et  là  sans  coquillages?  Y>a:-Uil  alternat  de  Kts  coqoil- 
éierset  sans  fossiles  ?  Les  couches  supérieurs  d'un  dépôt 
«ont-elles,  plulàt  sans  pétttn«ationsy  tamHs<que  celles^ 
ne  se  présentent  en  abondance  >qu?a  une  certaine  pre- 
Pondeur,  ou  bien  les  fossiles  sont^s  propres  aux  cou* 
chesaupérieureset'très  rares  dans  celle&qui  sont  moyennes 
«ou  inférieures  ?  La  quantité  de  fossile»  paraît-elle  déteiv 
minée  par  le  voisinage  de  certaines  roches,  comme,  par 
exemple,  les  impressionsde  plantes  pins  ahondantes'dans 
ies  grès  près  de  la  houille  qu?aiHeurs,  etc.  ? 

La  quantité  des  genres  et  des  espèces ,  efc  le  nombre 
des  individus,  augmentent-ils  à  mesure  qa'*on*exmniine 
des  dépôts  plus  récents ,  ou  bien  ù?observe-t-on  paspro> 
têt  que  la  formation  des  dépôts  coqniUiers  a  été  liée*êe 
toul4cmps  à  certaines  nonditiotïs ,  qui  ont  pu  se  trouver 
aussi  bien  aux  époques  anciennes  qu'aux  époque* mo- 
dernes? Une  roche  est-elle  d'autant  plus  coquillièreque 
sa  masse  est  plus  compacte ,  ou  bien  les  fossiles  ne  se 
montrent-ils  en  abondance  que  lorsque  la  roche  devient 
'grenue?        .  ? 


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lies  genres  de  coquilles  d'une  petite  taille  «ont-ils  en 
général  beaucoup  plus  fréquents  que  ceux  de  grandes 
4m«BnstOttf?  Les  fossiles  sont-ils  distribués  d'après  les 
teisaiela  pesanteur,  c'est-à-dire  les  plus  grands  et  les 
fdrayros  dans  le  bas ,  et  les  pins  petits  dans  le  herut? 

Ix&tàeâ&s  dès  poissons  et  des  reptiles ,  ainsi  que  leurs 
vertèbres,  ne  sont-elles  pas  plus  fréquentes  que  la  conserva- 
tion de  leurs  autres  os?  Les  mâchoires,  les  vertèbres,  les 
os  longs  des  mammifères,  ne  sont-ils  pas  dans  le  même 
cas?  Les  squelettes  entiers  ne  sont-ils  pas  des  cas  excep- 
tionnels qui  indiquent  l'enfouissement  de  J'animai  sui- 
te lieu  même  où  il  habitait,  ou  son  charriage  pendant 
qu'il  était  encore  revêtu  de  ses  chairs  et  de  ses  4ggur 
ments? 

§  II*  Particularités  dans  la  position  des  Pétrification». 

JLes' fossiles  sont-ils  dans  leur*  position  normale  et 
pkcés  comme  ils  le  «ont  pendant  leur  vie?  Les  co- 
£wJlages-.marins  forment-ils  des. bancs,  des*  récifs  ?  Sont. 
ils  libres  sur  les  feuillets  des  couches ,  ou  bien  ne  sont-ce 
que  de*  débris  roulés  réagglutinés  ?  Les  coquilles  sont- 
eUe&placées  sans  ordre,  ou  bien  leur  arrangement  sur  le 
platvdtes  couches «st-âl assez  régulier?  Les  bivalves  ont- 
elles  «on *rvé  leurs  deux  valves,  et  même  leurs  ligaments? 
lifiiimpressians^e  poissons  font-elles  apercevoir  que  ces  • 
animaux  gisent  parallèlement  aux  feuillets  delaroche&ur 
le  ventre,  le  dos  ou  sur  le  côté?  Sont-ils  recourbés  et 
ut  iBf  y  «S  rJFt  tr  (  1 1  inr  t  ïï  natoreUement  ou  subitement? 
Leurs  squelettes  sont-fils  bridés,  et  «tes  animaux  ont-ils  du 
être  entrés  en  putréfaction  avant  d'être  ensevelis  dans  la 
tMtière  pierreuse? 

•  ^es  squelettes  de  mammifères. ou  de  cétacés  sont-ils 
entiers ,  ou  n'eu  trouve-t-on  que  des  ossements  épars? 
©es  ossements  d'animaux déteints  sont-ils  mêlés  à  des  os 


d  by  Google 


SH6       WVEAU  OCCUPÉ   PA*  M»   Fft)*tlbES. 

de  mammifères  existant  encore ,  ou  qui  n'ont  existé  qa'a- 
près  la  disparition  de  ces  premier  êtres? 

Des  fossiles  arrachés  à  des  terrains  anciens  se  troutaRl» 
ils  mélangés  aux  pétrifications  d'une  formation  récente? 
Le  gangue  ou  le  genre  de  pétrification  deces  fossiles  ad- 
ventices ne  peut-elle  pas  servir  à  les  faire  distinguer? 

$  III,  Distribution  des  Fossiles  en  groupes  ou  en  genres  isftM» 
ou  espèces  isolées. 

Ohserve-t-on  des  genres  ou  des  espèces  de  fossiles 
,  éparses  isolément ,  ou  ces  dernières  sont-elles  groupées 
par  familles ,  où  se  trouvent-elles  mélangées  sans  aucun 
ordre? 

$  IV.  Niveau  occupé  par  les  Fossiles. 

Quelle  est  la  plus  grande  hauteur  et  la  plus  grande 
profondeur  à  laquelle  on  trouve  des  pétrifications  dans 
un  pays?  Les  fossiles  se  trouvent-ils  sur  les  plus  hautes 
montagnes?  N'observe-t-on  pas  qu'ils  ne  dépassent  pas 
un  certain  niveau,  surtout  lorsque  les  couches  sont  restées 
horizontales?  Ne  s'élèvent-elles  à  de  très  grandes  éléva- 
tions que  lorsque  les  couches  ont  été  redressées  ,  et  que 
les  pétrifications  ne  se  trouvent  plus  dans  leur  position 
normale ,  conformément  aux  lois  de  la  pesanteur  ? 

Les  ossements  de  mammifères  n'occupent-ils  pas  pria* 
cipalement  des  niveaux. peu  élevés? 

J  Y.  Rapports  des  Débris  fossiles  de  végétaux  et  d'Êtres  terrestres, 
«arias  et  des  eaux  douces. 

Ce3  diverses  pétrifications  se  trouvent-elles  mélangée* 
ou  chaque  division  occupe-t-cllc  séparément  un  dépôt? 
Un  mélange  pareil  n'a-t-il  lieu  que  pour  les  genres  et 
les  espèces  d'une  classe  de  fossiles  ou  bieu  pour,  les  genres 


y-Google 


MELANGE*    DE  DIVERS   FOSSILE  g.  ■         217 

elles  espèces  de  plusieurs  de  ces  divisions?  Les  alterna- 
tives de  couches  à  fossiles  marins  et  de  masses  à  coquil- 
lages d'eau  douce,  indiquent- elles  toujours  qu'une 
contrée  a  du  être  soumise  à  des  inondations  marine» 
répétées,  et  que  pendant  les  intervalles  entre  ces  der- 
nières, des  lacs  d'eau  douce  l'ont  couverte  ? 

Ne  faut-il  pas  distinguer  soigneusement  de  ce  genre 
d'alternatives  celles  qu'on  trouve  dans  les  formations  de 
delta  de  rivières ,  où  des  charriages  fluviatilcs  ont  pu 
produire  des  couches  de  mélanges  de  fossiles  marins  et 
d'eau  douce,  et  même  de  Véritables  couches  alternantes, 
tantôt  à  fossiles  marins,  tantôt  à  pétrifications  terrestres 
où  d'eau  douce  ? 

"  Ces  deux  genres  ne  sont-ils  pas  aisés  à  distinguer , 
parce  que  les  fossiles  des  couches  fluviatiles  n'y  sont  pas 
distribués  uniformément  et  se  mélangent  çà  et  là  avec 
des  coquillages  marins,  tandis  que  dans  le  cas  de  la  suc- 
cession d'un  dépôt  marin  et  d'une  véritable  formation 
lacustre/  cette  dernière  ne  contient  rien  autre  chose  que 
des  végétaux  et  des  dépouillés  d'animaux  terrestres  ou 
d'eau  douce? 

Y  a-t-il  des  exemples  de  grands  récifs  démantelés  de 
pbjypiers  alternant  avec  de  véritables  dépôts  lacustres  ? 
S'il  y  ça  a,  cela  n'indique-t-il  pas  des  soulèvements  et 
des  affaissements  ou  des  irruptions  de  l'eau  de  mer  dans 
des  lagunes  ? 

'  La  présence  simultanée  de  restes  d'êtres  terrestres  et 
habitant  les  eaux  douces,  ne  s' explique- t-elle  pas  en  sup- 
posant que,  pendant  que  l'eau  occupait  les  cavités  ou  - 
les  parties  les  plus  basses  des  continents  ,  des  animaux 
vivaient  sur  la  terre  ferme  et  des  plantes  y  végétaient , 
puis  les  cours  d'eâu  ou  des  débâcles  ont  charrié  des  dé- 
bits de  végétaux  et  d'animaux  dans  les  eaux  douces,  et 
les  ont  mêlés  ainsi  aux  êtres  aquatiques? 

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Si  cette  explication  est  satisfaisante,  lorsque  les  (mo- 
ments sont  roulés ,  n'est-il  pas  nécessaire  <fe.  supposa 
les  animaux  charriés  en  entiers  dans  des  lagunes  qu  ]( 
mer,  dans  le  cas  où  Ton'  ne.remarque  aucune  uawe  tflff 
leurs  os  ? 

Observe-t-on  un  mélange  singulier  de  coquillages  n« 
vant  encore  dans  les  mers,  et  d'autres  vivant  sur  la  .terre 
ferme  ?  Est-ce  que  les  coquillages  terrestres  ne  senftpj*- 
trent  pas  plus  souvent  dans  les  masses  supérieures,  tandta 
que  l'autre  genre  de  fossiles  se  trouv^plus  bas ,  ou  bioa 
le  mélange  est-il  limité  au  milieu  d'un  dépôt?  Los  fofe 
siles  marias,  terrestres  et  d'eau  douce  sont-ils  çiêléMVt 
proportion  égale  dans  les  mêmes  couches?  Les  un*  qu 
les  autres  sont-ils  plus  abondants  ou  rares?  Les  coquil- 
lages fluviatiles  sont-iU,  eu  généra,  plus  fréquent*  $t  en 
plus  grande  quantité,  que  les  coquilles  terrestres  ?  Cf* 
dernières  sont-elles  infiniment  plus  abondante»  dan»  left 
dépôts  supérieurs  que  dans  ceux  qui  sont  inférieurs  7 

Une  roche  est-elle  exempte  de  fossiles  marins  paj&  ]Ut 
seule  raison  que  lors  de  sa  formation  elle  se  trouvait 
trop  loin  de  la  mer,  ou  que  c'est  une  formation  tOT&s.tVÇ 
ou  lacustre? 

Une  roche  présenje-t-elle  infiniment  plus  de  jgfltft 
de  végétaux  que  d'animaux?  Les  plantes  sont-elles  pla- 
cées dans  toutes  les  positions  et  mélangées  avac  t$f 
-coquillages  marins  ou  d'eau  douce  ,  ou  y  a-4-il  ordiojy^ 
rement  séparation  entre  les  accumulations  d&CfA.degiX 
classes  de  fossiles? 

Les  dépôts  formés  k  l'embouchure  des  rivières  dajQS 
la  mer  et  sur  des  plages  marines,  ne  spntils  jpaa  À  l'wdjr 
naire  accompagnés  de  dépôts  de  végétaux,. de  beajjpmft 
de  dépouilles  de  poissons ,  de  reptiles ,  de  leurs  exo$: 
ments  {CoprolUes),  et  quelquefois  même  d.'osseo^eutS.A 
cétacés  et  de  mammifères  terrestres  ? 


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X«s  grands  gîte*  de  poissons  ne  paraissent-ils  pas  oc- 
cuper la  place  de  lagunes  marines  on  de  lacs  d'eau  douce 
fvte  desquels  U  s'est  passé  des  phénomènes,  volcani- 
que* ou  qui  se  sont  desséchés  peut  à  petit?  Y  a-t-il  beau- 
«ftttp  de  gtlea  où  on  observe  des,  mélanges  de  poissons 
marins  et  d'eau  douce?  N'est-U, pas  {infiniment  plus 
coonftw  de  trouver  séparément  des  collections  de  l'un 
4b  ces  deux  genres  d'animaux  aquatiques  ? 

.  Le*  insectes  fossiles  ne  sont-ils  pas  restreints  aux  dé- 

ptts de  deUa  et  aux  dépats  lacustres ? 

» 

g'VI.  Modes  dftëf»  d'anfbuisMwieiH  dés  débris  de»  aacienaeg 
créations. 

Quelle  influence  la  nature  de  la  roche  a- 1- elle  pu 
exercer  sur  la  vie  des  êtres  marins,  comme  sur  la  con- 
D&vation  de  leurs  dépouilles  et  leur  pétrification?  Le 
passage  de  l'état  vivant  à  l'état  fossile  a-t-il  eu  lieu  sur 
le* liejfc  mêmes  ou  Implantes  végétèrent  et  où  les  anî- 
maux  vivaient  ?  Les  divers  débris  fossiles  indiquent-ils 
qu'avant  l'acte  de  la  fossilisation  les  plantes  et  les  êtres 
dont  ils  dérivent  étaient  associés  ensemble?  Les  analo- 
gues même  des  espèces  se  trouvent-elles  encore  dans,  le 
pays  du  dépôt  à  fossiles  ? 

LescoqwûUages  sont-il&sî  abondants  et  si  bien  conservés,, 
tfcalgr&leur  fragilité*  qu'on  a  les  preuves  évidentes  d'un 
£f>At  formé  sons  des  eaux  tranquilles  et  non  courantes? 
ÛÔi  parties  trè*  cassantes  ou  des  matières  aisément  pu- 
tréfiantes, sont-elles  surtout  bien  conservées  et  fraîches?. 
J*e&  ossements  sent-sls  réunis  en  squelettes ,  de  manière 
à-  nécessiter  la  -supposition  du  charriage  de  l'animal 
entier? 

1*  plus  graftde  Quantité  des  coquilles  fossiles  d'une 
roche  provien^le  de  genres  qui  vivent  sur  le  sablé 


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9ttb     ENFOUISSEMENTS   DE  DIV1M   SOSSft**. 

"des  plages,  sur  les  rochers,  ou  cfans  des  mers  profondes 
ou  bien  dans  des  lacs,  ou,  en  d'autres  termes,  sont-elles 
littorales,* pélagiques,  fluviatiles  oujacustres?  Les  restes 
VTanimaux  appartiennent- ils  à  ceux  qui  ont  l'habitude  de 
l'attacher  aux  corps  sous-marins  on  d'établir  leur,  de» 
meure  dans  ces  derniers  ? 

Les  contrées  qui  ont  formé  jadis  des  rivages  offrent* 
eHes  de  grandes  analogies  avec  les  plages  actuelles  par  le 
genre  de  gisement  de  leurs' fossiles?  Y  a-t-il  des  lignes 
de  perforations  de  lithodomes ,  des  coquillages  multi- 
Valves  attachés  aux  rochert ,  etc.? 

Tous  les  rapports  de  gisement  des  fossiles,  telle,  quetf* 
positipn  des  poissons ,  etc.,  indiquent-ils  une  mort  tran- 
quille? Les  débris  de  plantes  ou  d'animaux  ont«iIs  été 
seulement  écrasés,  mais  non  pas  déchirés  et  déformés? 
La  position  des  fougères  arborescentes  ,  de?  calami- 
tés ,  etc.,  des  houillères ,  rend  -  elle  probable  que  ces 
y  plantes  ont  été  enfouies  dans  le  lieu  même  où  elles  vé- 
gétaient ?  Traversent  -  elles  verticalement  plusieurs 
couches  ?  Sont-elles  encore  attachées  par  leur  racines  à 
une  roche  qu'on  peut  regarder  comme  la  terre  végétale 
d'un  ancien  monde? 

La  présence  des  plantes  mannes  indiquent-elles  fou» 
„  jours  que  leur  gîte  est  sur  la  place  d'une  ancienne  mer 
peu  profonde  ou  d'une  plage,  puisque  la  végétation  e$t 
dite  cesser  à  une  certaine  profondeur  dans  le  sein  de 
l'Océan  faute  de  lumière?  Est-on  en  droit  d'avoir  des 
idées  analogues  sur  l'habitation  des  animaux  et  <Pe© 
faire  l'application  en  géologie  paléontologique? 

Les  fossiles  donnent* ils  les  moyens  de  déterminer  si 
les  couches  ont  été  produites  par  voie  de  dessèchement 
a  la  suite  d'un  retrait  lent  et  graduel  de  la  mer  ou  des 
eaux  douces?  Ou  bien  la  distribution  et  l'état  des  pétri- 
fications autorisent-ils  à  la  suppositiond'un  retrait  fubit 

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AfiC  »f*  *BMtr«  «'AME»  LES   FOë&ILE*.    Mi 

des  eaux  £aas  traces  de  des  tractions  violentes  ou  ayec  les 
marques  de  très  grands  changements  en  conséquence  de 
catastrophes  embrassant  d'immenses  étendues  de  pays? 
Dons  ce  dernier  cas  ,  toutes  les  pétrifications  sont-elles 
loin  d'être  dans  leur  état  originaire?  Les  petits  débris 
de  plantes  ou  d'animaux  sont-ils  brisés  et  écrasés,  et  y 
ft»t«à  un  mélange  confus  d'êtres  terrestres,  marins  et 
d'<eaa  douce?  Les  plantes  pu  les  animaux  ont-ils  été 
charriés  fort  loin  de  leurs  habitations  par -des  courants* 
des  catastrophes  ou  des  débâcles  plus  ou  moins  fortes  % 
avant  que  la  matière  pierreuse  vint  à  empâter  leurs 
débris?  Peut-on  croire  que  de  cette  manière  des  êtres 
ou  des  végétaux  de  pays  très  chauds  ont  pu  être  trans- 
portés dans  des  contrées  tempérées  ou  vice  versa  ? 

|  VU.  Détermination  de  l'âge  des  dépôts  d'après  les  fossiles. 

.  t*a  paléontologie  est  très  utile  au  géologue,  lorsque 
les  caractères  de  gisement  et  la  nature  minéralogique 
des  roches  sont  obscures  ou  ont  été  modifiés ,  comme, 
par  exemple,  dans  les  pays  bouleversés,  les  Alpes,  etc.  ? 
Néanmoins,  cette  science  est  trop  neuve,  et  présente  sur- 
tout zoologiquement  trop  de  difficultés,  pour  que  le  géo- 
logue puisse  toujours  s'y  fier.  Lorsqu'il  parcourt  un  pays 
peu  connu  ^  .il  est  presque  sûr  de  rencontrer  beaucoup 
de  pétrifications  non  décrites ,  ce  qui  le  force  de  mettre 
toujours  en  première  ligne,  l'étude  de  la  position  et  de 
la  continuité  de&  couches ,  et  de  regarder  la  paléonto- 
logie plutôt  comme  un  complément  de  la  géogénie  (i). 
A.  quelles  résultats  conduit  la  comparaison  des  fossiles 
divers  contenus  dans  les  roches  d'une  même  contrée , 


*  (i)  Voyez  à  cet  égard  mes  Mémoires  géolog.  et  paléontol.% 


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&à  Aët  béé  toi«>Tà  rfUMl*  ttfc'  *<#Wi«lv 


ainsi  que  celle  dés  fossiles  renfermés  tkhs  hH 
roches  dans  différents  pays  ?  Y  a-t-i!  identité  de  gd&rtft 
et  rtêtaie  d'espèces  dans  les  mêmes  roches,  lort  mtafe' 
Qu'elles  sont  situées  dans  des  localités  très  éloignées1  le* 
unes  des  autres  ?  Cotte  proposition  ïi*est-eMe  Vrai*  $Hê 
dans  certaines  limites,  telles  que  celles  d'un  bassin,  êhàttë 
grande  mer  ?  La  diversité  des  péiinficattotts  dtes  ftfcéîttfe* 
formations  dans  des  pays  très  éloignés ,  n'atogmeiW&V 
elle  pas  pour  les  <?spèces  et  mêirfè  pou*  les  getoWè-,  * 
«Mure  qu'on  examine  des  dépôts  pïtfs  récents  ?  Wé** 
<jé  pas  une  raison  pour  rendre  rappfiteation  de  la  pa- 
léontologie aux  classements  géologiques,  doutant  jtes 
difficile  et  superflue ,  qu'on  examine  des  dépôts  ffltf» 
récents? 

Y  a-t-il  des  pétrifications  propres  à  certaines  forma- 
tions dans  tous  les  pays?  Les  fossiles  caractéristiques 
d'une  formation  dépassent-ils  ses  limites  et  sef  renetb- 
trent-ils  au-dessus  ou  au-dessous  d'elle  ?  Des  masses  mi- 
nérales voisines,  offrent-elles  de  grandes  différence* 
paléontologiques  ?  Ces  contrastes  sont-ils  brusques  ou 
ont-ils  lieu  par  transition  insensible?  Doit-On  distinguer 
en  deux  époques  de  formation  un  dépôt  ftrinératorgt- 
quement  >e  même  partout,  mais  offrant  des  fossiles  tfè£ 
différentes  dans  ses  assises  supérieures  et  inférieures?* 

Chaque  couche  recèfM-elIe  pour  ainsi  directes  espèce» 
fossiles  particulières ,  de  manière  à  lui  servir  de  carac- 
tère distinctif  ?  Un  dépôt  offre-t-il  dans  différentes  faci- 
lités des  particularités  relativement  à  la  distribution  âé& 
fossiles,  les  uns  étant  rares  clans  un  point,  les  aottt* 
abondants  et  vice  versd  ? 

l»cs  couches  subordonnées  d'un  dépôt  sont-elles  rtek* 
en  pétrification*  ?  lies  fossiles  dnainucnUils  -en  dispa» 
vaksaot-ils ,  lorsqu'une  roche*  même  à  l'ordinaire  très 
coquillière  vient  à  devenir  métallifère? 


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mgTttffttmoit  DES  FOSSILES.  22S 

*  * 

Le*  pétrifications  ne  sont-elles  pas  empâtées  dans  la 
foche,  mais  placée*  dans  des  fentes  ou  des  masses  ayant 
remplies  des  cavités  postérieurement  à  sa  formation, 

Les  couches  ct'une  même  roche  contenant  les  mêmes 
ftflk&es,  occupent-elles  dans  un  pays  des  niveaux  si  dif- 
férents, que  leur  liaison  devient  impossible,  ou  du 
moins  ne  /explique  pas  sous  Fhypo thèse  des  soulève- 
malts  on  jles  affaissements  ?  Des  bancs  coquilliers  for- 
mant des  zones  sur  h  pente  des  montagnes  ou  des  coli- 
nes,  appartiennent-ils  à  des  dépôts  plus  anciens  que  les 
eOttéfcesqui  les  surmontent,  ou  bien  ne  sont-ce  queles  dé- 
faites des  anciens  rivages  d'une  mer  qui  n'atteignait  que 
cetnVearer?  La  place  de  pareils  bancs  ne  peut-elle  pas  flou- 
net  une  idée  très  approximative  de  la  profondeur  des 
anciennes  mers ,  d'après  les  connaissances  acquises  sur 
kt  profondeurs  diverses  auxquelles  vivent  les  différents. 
genres  et  les  espèces  d'êtres  marins? 

CHAPITRE  IH. 

Distribution  méthoâiqm»  «t  tfïobpfufi  ée$  joêmki* 

$  t.  Distribtttioa  géologique  des  plantes  fossiles. 

ta  distribution  géologique  des  plantes  et  des  animaux 
tbmsleS  tfonches  de  la  croûte  terrestre  ,  peut  être  consi- 
*dérée  sous  les  rapports  des  classes  ,  des  familles ,  des 
j^Oteê  et  des  "espèces ,  et  on  peut  comparer  entre  elles 
teSÉ&reset  les  faunes  des  diverses  époques.  Cette  étude 
"ttsmt  encore  très  incomplète ,  on  ne  doit  pas  s'étonner 
que  même  des  hommes  de  génie  se  soient  trompés  dans 
k&rff  généralisations  k  cet  égard  5  ils  voulaient  devancer 
lëttr  siède  et  deviner  les  secrets'  de  la  nature ,  tandis  que 
te» problème  était  insoluble  pour  eux  ,  faute  de  données 
suffisantes. 


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SM  DISTRIBUTION   PES   VEGETAUX  F4£ftl  MB  S. 

On  attachait  jadis  une  grande  importance  a  la  4*stri- 
hution  des  différentes  classes  de  végétaux  et  d'ani- 
maux ,  parce  qu'on  ne  pouvait  publier  d'avoir  lu  dans 
la  Genèse  Tordre  des  créations  j  il  fallait  que  toutes,  ça»-» 
sent  procédé  ,  dans  leur  développement ,  du  simple  au. 
composé.  Aujourd'hui  l'évidence  des  faits  a  fait  revenir 
de  cet  engoûment  passager ,  et  on  a  reconnu  la  simulta- 
*  néité  de  plusieurs  créations  que  l'écrivain  de  la  Genèse 
croyait  devoir  séparer,  vu  l'état  imparfait  des  connais; 
tances  géologiques  à  son  époque. 

Ainsi  on  avait  cru  long- temps  que. les  phanérogames 
moneeotylédones  avaient  paru  sur.  la  terre  bien  long- 
temps avant  les  phanérogames  dicotylédones ,  tandis 
que,  de  toute  ancienneté  il  a  existé  un  mélange  ana- 
logue de  végétaux  différents.  Les  zoophytes  avaient  du 
précéder  la  création  des  poissons ,  des  reptiles  et  des 
insectes  ;  mais  à  présent  il  paraît  probable  que  plusieurs 
de  ces  classes  ont  été  créées  en  même  temps.  Les  mam- 
mifères terrestres  n'étaient  regardés  que  comme  contem- 
porains de  l'époque  alluviale  ancienne  et  l'homme  ne 
devait  appartenir  qu'à  l'époque  alluviale  moderne.  Or, 
lès  trois  espèces  deDidelphes  du  système  jurassique 
d'Angleterre,  les  Marsupiaux  du  grès  bigarré  enThuringe 
et  des  crânes  humains  dans  les  alluvions  anciennes)  sont 
venus  donner  un  démenti  éclatant  à  ces  idées  systéma- 
tiques^ auxquelles  des  savants  estimables  semblent  encore 
tenir  extraordinairement,  témoins  les  traités  de  géo- 
logie les  plus  récents.  Du  reste ,  le  reproche  d'innova? 
teur  ne  m'effraye  pas ,  je  m'en  remets  avec  confiante*  an. 
temps  pour  étouffer  cette  opposition  toute  scolastiqufe. 
Le  règne  végétal  se  divise  en  Agames  (Confervcs,  Al- 
'  gués  ) ,  en  Cryptogames  cellulaires  (  Mousses)  et  vascu- 
laires  (  Equisétacées ,  Fougères,  Marsilacées,  Chant» 
cées  et  Lycopodiacées) ,  en  Phanérogames  monocotylé- 


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BieniBUTlOH  DES   Y&GRTAUX   FOSSILE*.  SS& 

doues  (Palmiers ,  Graminées  ,  etc.  )  et  dicotylédones*. 
La  liaison  entre  les  Cryptogames  vasculaires  et  les  Pha- 
nérogames monocotylédones  s'établit  au  moyen  des  Cy- 
cadées  d'un  coté,  et  des  Conifères  de  l'antre.  Jussieu  et 
Iiinnée  avaient  placé  les  Cycadées  parmi  les  Fougères^ 
Feu  L.  C.  Richard ,  dans  son  beau  travail  sur  les  deux" 
familles  en  questions  (Paris,  i&rô),  fit  apercevoir  le  pre- 
mier les  rapports  intimes  qui  les  lient  aux  Conifères,  et 
M*  Robert  Brown  compléta  cette  réunion  par  ses  décou- 
vertes sur  la  structure  des  organes.  Ce  sont  ces  deux  fa- 
milles dont  M.  Ad.  Brongniarta  formé  sa  classe  des  Pha_ 
nérogames  gymnospermes,  intermédiaire  entre  lesCryp. 
togames  elles  véritables  Phanérogames.  Quoiqu'elles  dif- 
fèrent beaucoup  par  leur  aspect  extérieur,  leur  feuillage  et 
le  mode  de  développementde  leur  tige,  ces  deux  familles 
sont  caractérisées  par  une  structure  semblable  de  leurs 
organes  reproducteurs  analogues  à  ceux  des  plantes  pha- 
nérogames; mais  les  ovnlcsen  sont  nus  et  reçoivent  direc- 
tement l'influence  du  fluide  fécondant.  De  plus,  H*  Bron- 
gniart  place  les  Equisétacées  avant  les  Fougères ,  les  Ly- 
oopodiacées  après  ceux-ci  et.  les  Charaçées,  et  il  com- 
mence sa  classe  des  Phanérogames  monocotylédons  psi: 
lesNayadcs. 

Maintenant  il  s'agit  de  savoir  si  on  doit  adopter  ou 
non  ces  idées  de  M.  Brongniart,  et  si  on  doit  regarder 
comme  parfaitement  exact  son  classement  des  Lycopo- 
dites,  qui  pourraient  être  quelquefois  tout  aussi  bien  des 
rester  de  Fougères  ou  même  de  Conifères  $  celui  des 
VeUzta  parmi  les  Conifères  j  celui  des  Calamités ,  etc. , 
dans  les  Equisétacées ,  malgré  leur  ressemblance  avec 
les  Monocotylédons  arborescents,  etc.  (i).  En  effet ,  la 
réponse  que  les  botanistes  donneront  à  ces  doutes ,  ainsi 

(i)  Voyez  à  cet  égard  des  observations  de  M.  Hensohel  (ÇBer- 

10, 

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$16  W**III»OTHM*  BK8  VÉGÉTA**  ttMBfflr«* 

<jne  Fcsarte  détermination  de  certains  végétaux  »<» 
dassés  (  Tncertœ  sedis)  par  M.  Brongniart ,  régleront  la* 
déductions  générales  qu'on  peut  tirer  et  h  distribua» 
des  végétaux  fossiles,  maîgn*  le  peu  qu'on  connaisse  en* 
core  sur  la  botanique  souterraine.  * 

D'abord  l'admission  de  la  classe  des  Phanérogames 
gymnospermes  paraît  exclure  complètement  des  forma- 
tions carbonifère  et  houillère  ancienne,  les  Phanéro» 
gaines  dïcotyîédon$,  et  M.  Brongniart  va  jusqu'à  ne  von» 
loir  en  reconnaître  de  restes  qu'à  partir  du  système  cré- 
tacé. Néanmoins  il  admet  lai-même,  d'un  côté,  que  «  la 
»  détermination  des  tiges  de  Cycadites  est  très  difficile, 
»  parce  que  la  structure  de  celles  des  Cycadécs  vivantes 
»  n'est  connue  qu'imparfaitement  »  (  Prodrome  de 
V histoire  des  ve'gétaux  fossiles ,  p.  92,  1028).  De 
l'autre,  il  écrit  que  a  la  structure  interne  des  tiges  de 
»  Conifères  a,  au  premier  aspect,  beaucoup  dianalogie 
»  avec  les  arbres  dicotylédons ,  c'est-à-dire  que  leur 
»  mode  d'accroissement  a  lieu  également  par  la  forma- 
»  tkm  successive  de  couches  de  bois  qui  enveloppent  les 
»  précédentes  et  de  couches  corticales  placées  à  Pinte- 
«'rieur  des  plus  anciennes ,  mais  le  bois  lui-même  aune 
»  structure  différente  de  celui  des  véritables  arbrerdi- 
»  cotylédons  (1).  Néanmoins,  par  suite  du  mode  d*ac- 
»  evoissement,  leur  éçorce  devient  îrrégùlière  et  ne 
»  conserve  plus ,  au  bout  de  peu  d'années ,  aucune  trace 
»  de  l'insertion  des  feuilles.  Aussi,  extérieurement,  ces 
»  tiges  rcsscmblcnl  tout  à -fait  à  celles  des  arbres  dîco- 
y>  tylédons  et  n'ont  aucune  analogie  avec  celles  désC^- 
a.cadées  »  (Prodrome,  p.  96). 

stckl  der  Arheiten  d.  Schlcsisch.   Gesellsch.  f.  va  1er l.  Cullur , 
Blrcslatr,  i£3i,  p.  4i). 
(0  VoyaMàn.  tur  f  organisation  âet  plantes ,  Harlem  y  18*4. 


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-    **ÊnX9$TPtet  fttift  VEGitAtTX   FOSSItTO.  %2Ï 

Jfe  pld*,  M.  Bfcôngirim  rejette  dans  une  famifîc  in»- 
défenaurée  différentes  tiçes  végétales,  en  tête  desquelles 
il  place  celles  appartenant  probablement  à  des  Phanérô- 
ipames'  d*tt>tyi^Â>nft ,   et  »  ajoute  que  «  si  les  tiges  de 

*  «te*  derniers  de  reconnaissent  facilement  à  leur  strne- 

*  twe  mtefqpe ,  e%  caradère  ne  peut  pas  les  distingua: 

*  de  celle*  <ks  Conifères.,  eC  qtr*bn  n'a  pas  jusqu'à  pré- 
*>  *ent  ée  moyens  à  Fétat  fossile  de  distinguer  le  bob  de 
»  cette  famille  de  celai  des  vrais  dicotylédons  »  (PrÔ- 
ên>me,  p.  147  ). 

Depuis  l'époque  de  la  puWîcatîon  de  M.  Brongnïart, 
MM.  Nkoi  et  WKbam  ont  examiné  au  microscope  la 
Hm^are  de  bois  de  Coniftres  et  de  Cycadées  vivantes, 
et  ai  très  niinces  trancneS  polies  de  bois  fossttes ,  au 
■W»y«n  de  sections  faites  dans  divers  sens  (1).  Ces  travaux 
0êê  finit  reGonipkredans  les  terrains  sédimentaira les  plus 
Mctans  r  «avoir  :  le  système  carbonifère,  et  même  plus 
ba$f,  beaucoup  de  Conifères  qui  diffèrent  véritablement 
AteÛoflifèreade  M.  Brongnïart,  et  offrent  une  grande 
ii$mi*Mmce  avec  les  dicotylédons ,  surtout  dam  les 
«OUfrè*  longtavAhrafes  de  leurs  bois.  Ainsi  il  est  bien  éta- 
Wy^toïracUctefrement  aux  assertions  àe  M.:  Brongnïart, 
<pe  Ifc*  conches  présentant  presque  les  premières  tracas 
èë  véjféut ion, recèlent,  non  pas  seulement  des  Crypto- 
fftames  vasctilaires  et  des  Phanérogames  monocotylé- 
■êom. ,  mais  encore  des  Phanérogames  gymnospermes. 
Ors  pour  ceux  qui  n'admettent  pas  la  validité  des  ra?- 
WB&dmM.  Brongnïart ,  pour  la  séparation  desConifërefc 
d'avec  les  Dicotylédons ,  cela  équivaut  à  dise  que  toutes 


^•▼•y**  ^T*«  internai  itrùciutt  ùffbêéih  ttegètabUr,  par 


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tÊfb    DISTRIBUTION  BES   VEGETAU*  FO#*ILJ£S.  * 

les  classes  végétales  ont.  eu  leurs  représentants  sur  le 
{jlobe  ,  du  moins  depuis  l'instant  où  il  y  a  eu  des  terres 


Les  Phanérogames  dicotylédons  fossiles  n'offrent  dj| 
genres  analogues  à  ceux  actuellement  existants  qu'à 
partir  de  l'époque  crétacée;  or,  <feci  est  tout-à-fait 
conforme  à  l'aspect  étrange  que.  la  végétation  fossile  a 
l'air  de  prendre .»  mesure  qu'on  s'enfonce  dans  les  en* 
trailles  dp  globe. 

Il  n'en  est  point  des  plantes  comme  des  animaujc;  pot$r 
plusieurs  classes  de  ces  derniers,  et  surtout  pour  le» 
Mollusques  et  les  Zoophytes ,  un  très  grand  nombre  de 
genres  encore  existants,  se  retrouvent  dans  les  couches 
les  plust anciennes.  S'il  en  est  tout  autrement  pour  les  vé- 
gétaux, on  reconnaît  la  cause  de  cette  différence  dansja 
fixité  des  plantes  sur  un  point  déterminé  et  dans  l'apti- 
tude plus  grande  de  cette  création,  à  se  modifier  suivant 
les  circonstances  extérieures. 

Dans  les  grauwackes  ,  le  terrain  carbonifère  et  les 
houillères ,  nous  rencontrons,  il  est  vrai,  moins  d'espè- 
ces qu'actuellement ,  mais  nous  reconnaissons  aussi  des 
flores  insulaires  («)  dans  lesquelles  le  nombre  des  espèces 
remplaçait  celui  actuel  des  genres;  mais  ce  sont  très 
souvent  des  genres  totalement  différents.  Ainsi  leaforêts 
•  de  Conifères  de  genres  particuliers ,  et  rappelant  quel» 
.quefois  les  Araucaires  del'Océanie ,  y.  sont  associés  avec 
des  Cryptogames  vasculaires  de  genres  extraordinaires, 
savoir:  avec  desEquisétacées  (Calamités)  ,de*Fongèr£S 


(i)  La  Flore  de  l'Ile  volcanique  de  Juan  Fcrnandez,  a  pré- 
-tenté  smvioo .  espèces  de  plantes  plat  de  la  moitié  de  Crypto- 
games ,  an  cinquième  de  sa  végétation  est  formée  par  des,  ta* 
(ères,  et  les  deux  tiers  des  plantes  sont  propres  à  cet  ilôt. 


dbyGOQgk 


*  M«Tftlft3TI»*  Mft  VK0BTAUX   FOftftlMft.  129 

(Sigillaires)  t  dès  Lycopodiacées  (Sélaginites,  Lépido- 
dend#ns  ,  Stigmaires,  etc.  )•  ,. 

Il  règne  encore  plus  d'hétérogénéité  pour  les  genres 
des  Phanérogames  mono<*>lylédons,  qui  sont  tous^iou- 
veam ,  témoins  les  Flabellaires,  les  Noeggeralhia,  etc.," 
delà  famille  des  Palmiers  ;  les  Cannophyllites ,  de  celle 
des  Cannées;  les  S  ter  nbergies,  les  Annulaires,  les  Asté- 
rophyllites ,  les  Yolkmannies ,  etc.  L'analogie  générique 
avec  la  végétation  actuelle ,  n'a  presque  lieu  que  pour 
les  Fougères  et  les  Marsilacées  (Sphenophyllum)  ;  car 
les  Prèles  (Equisetum)  fossiles  s'éloignent  très  considé- 
rablement des  espèces  actuelles  ,  et  il  en  est  de  même  de 
beaucoup  de  Lycopodites,  dePaocites ,  etc. 

Quant  aux  plantes  marines ,  on  trouve  des  Fncol'des 
dans  tous  les  dépôts  marins,  depuis  les  pins  anciens  jus* 
qu'aux  plus  modernes  ;  mais  ce  ne  sont  pas  les  espèces 
actuellement  existantes ,  et  l'analogie  ne  devient  un  peu 
sensibleque  dans  le  sol  tertiaire,  comme,  par  exemple, 
dans  le  dépôt  de  Bolca. 

On  avait  espéré  pouvoir  distinguer  la  végétation  des 
houillères  d'avec  celle  des  grauwackes  ,  mais  c'est  une 
erreur,  comme  l'ont  prouvé  les  découvertes  récentes  dit 
MM.  De  La  Bêche,  dans  le  Devpnsli  ire,  certains  dépôts 
charbonneux  d'Allemagne,  (Magdebourg),  de  la  Ven- 
dée, etc. 

Si  nous  remontons  dans  la  série  ,  non*  trouvons  dans* 
le  grès  rouge  secondaire  surtout  des.  troncs  de  fougères 
ou  cleflhizomates ,  des  troncs  appelés  Méduloses  etCa- 
tanitées  par  JVi.  Cotta.  C'est  donc  encore  environ  la 
même  végétation  que  dans  les  terrains  antérieurs,  à 
l'exception  que  la  nature  grossière  du  dépôt  n'a  pas  per- 
pm  la  conservation  des" paitie^. délicates  dans  les  végé- 
taux. 

On  ne  connaît  jusqu'ici  dans  le  Zeclistcin  surtout  que 


dbyG00gI<^_ 


dos  débris  de  quelques  logera  et  le  Cupressites  Sàù- 
manni  (i),pris  pendantqeekpe  temps  pour  uneapl*^ 


-  Sun«*,'ép«!que  du  trâset  4a  Ma* ,  k»  petk  noœfcre  4e 
Végétât*  «onsenrés  dans  «es  emehes  mdkpfent  une  dfc. 
jniisafeen  tfans  le  ne»*>re  des  Fougères  ?  l'apparitio^'âte 
quelques  genres  nouveaux  ôVces  plantes  (  Anutmp&r&) 
avec  "un  grand  nombre -de  Calamités ,  e»  grandie  partie 
ip&rûaàTirts  ,  de»  Lyeopodtaeées  >  de»  Liiiacées,  et  «M* 
quantité  considérable. d'Eqursetam ,  de  VoÙùa<&  àt 
Mwite4Hay  deux  genres  appartenant  l'un  anx  Couiftrer, 
l'atftre  aux  Cyeadées ,  etc.         •  •• 

"L'époque  végétale  juTxmiqae  et  cf&acée ,  pai  aftjQrit 
dater  du  dépôt  du  grès  du  lias,  puisque  ce  sont  eer  «ta- 
ches qui  présentent ,  pdur  la  première  fois,  cette  alWMl* 
-  '^dauce  de  Cyeadées  du  genre  Zfemie ,  Ptérophylle  er  NS* 
souse,  cette  quantité  de  Conifères  des genres  TéUMWto, 
Thuiles ,  BraohffhyUum  .  etc. 

Suivant  les  localités  de  l'Europe  ou  on  a  observé,  W 
a  remarqué  dans  les  Fougères  seulement  des  espèces 
nouveHes ,  ou  bien  des  espèces  nouvelles-  réunies  à  &mè* 
Srcs  identiques  avec  celles  des  houillères  anciennes,  tàtÊÊ 
qn*a*ec  des  Stigaaaires ,  de»  Lépitarcteudrofis»,  des  Asé* 
rofrtiyWies ,•  des  Calamités  f  etc.  Celle  dernière  fa*|jN» 
larité  se  voit  dans  le  système  alpin  (  Çarinthie>  SavSfe^ 
•Duuphioé). 

Il  est  tout  naturel  que,  suivant  les  basfttgi  attestât*» 
Kté*>  ou  trouverai  établir  des  4lkHtéreftee*rde  v^ptatia* 
entre  tes  pteates  de  certaines  couches  jui^sswfftes^t' wfl 
tecées^  et  que  le»  dépots  pélagiques  oufemés  Ml&t* 
grandes  plages*  pouirout  abonder  en  plante»  maritinaàifj 
tandis  $aecea  danwèresaeroa*  flores»  dans  le&dépâtttfc 
— ■ ■ : ^*»' 

%  (0  Voyez  Ztitsch.f.  Miner.,  182B,  p.  509. 

Digitizedby  VjOOQIC  ' 


dtlta,  o«fiuviaitiles  et  marines.  Suivant  nous,  ces  cir* 
eomtflpoes  aêâdonftfetVgs  sont  les  causes  principales  qui 
eut  donné  à  M-  Brosgnfart  fils  une  grande  abondance 
de  Fucoï'des  pour  le  système  crétacé  alpin  et  médÂterra- 
nfen ,  et  mme  foule  de  pîatffcy  terrestres  ponr  les  depèts 
deéelta  de  Stoaestield ,  de  Masners,  deWhi**>Y,  d«_ 
Partdand ,  de  THgafce,  etc. 

*  L'époqm  tertiaire^  caractérisée  essentteltement  par 
«e  végétation  continentale,  dent  la  plus  grande  partie 
et»  genres,  m  ce  ft'tst  pas  fou* ,  m  trouvent  encore  at» 
fellcmeat  dans  la  zone  tropicale  ou  tempérée.  Àuparo» 
Tant  ,4a  végétation  avait  presque  exclusivement  un  eu*» 
«tttftne  équa tonal  ;  depuis  cette  époque,  on  reconnaît 
évjdesfement  que  la  zone  tempérée  boréale  actuelle  pré- 
sentait  au  Btoi»5  deux  climats ,  l'un  propre  h  la  vie  des 
Ifelmiei*,  des  Cocotiers,  etc.,  et  l'autre  à  ccHe  <fê» 
lSB»,ete.  La  classe  des  Phanérogames  dicotylédons  incoft- 
testattes,  avait  augmenté  sensiblement  et  progressive- 
ment, il  y  avait  encore  quelques  genres  éteints,  tels  que  le 
genre  Ptiœnicites,  etc.;  mais  on  remarque  que  les  Fou- 
gères ont  presque  disparu  comparativement  à  la  masse 
êœ  autres  végétaux.  Au  contraire,  «Faùtres  genres  pa- 
iw  mti  avoir  augmenté  en  espèces,  telles  que. les  Tâ#i- 
U&jiejjUhmipérilef,  parmi  les  Conifères  et  d'autres  ft- 
nÉMeg ,  teiies  que  les  Ànsentaeées ,  les  Iuglandées ,  fa£ 
Aeérmèe»,  etc. 

Fins  on  remonte  dans  la  série  des  couches  tertiaires , 
pbts  «sf  grande  l'analogie  des  plantes  fossiles  avec  la  vé* 
gét)ftion"ti&  contrées  qui  les  recèlent.  Néanmoins,  i!  fout 
a*4éfier  de  ces  comparaisons ,  faites  trop  légèrement, 
dfinprés0fous  èe  feuilles  **rec  «efte»  d'arbres  ait  pays  ou 
oa4co  trouve ,  tejles*  quedes*  Fréwes ,  des  PJatat*« ,  .des 
Stades,  etc.  Cette  observation  s^appUçae,  à  plu»  forte 
raison .  aux  impressions  semblaMes*  trouvées  cUws  1# 


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SB  MTMBimtlt  M8   VSGBTAVX  KMI&S*. 

grès  vert  (Blankenbûrg,Pirna);  il  y  a  même  de  Cet 
feuilles,  qu'on  dirait  avoir  appartenu  à  des  arbres  d|co- 
tylédons,  qui  proviennent  de  plantes  monocotylé* 
doues  (i). 

H  est  tout  nmple  que  les  dépits  tertiaires  marins  pré- 
sententdffiferents  végétaux  que  ceux  formés  sous  les  eaux 
douces.  ABolca,  on  trouve  en  quantité  des  Fucoïdes 
mêlés  à  des  débris  de  végétaux- terrestres ,  tandis  que  le 
calcaire  ou  la  marne. d'eau  douce  de  Paris,  de  l'île  de 
Wight,  offre  des  Gbaracées  ou  des  Nympbéacées.  Cer- 
tains dépôts  auront  pu  être  plus  favorables  que  d'autres 
pour  la  conservation  des  parties  végétales  délicrtes*  ainsi 
H  y  a  des  localités  riches  en  graines  fossiles ,  et  même  en 
fleurs  fossiles,  comme  on  en  connaît  aussi  dans  le  ter- 
rain houiller,  le  trias ,  etc.  Des  mousses  ont  même  pu  se 
conserver  ça  et  là  comme  à  Àrmisan ,  ce  qui  n'exclut 
pas  pour  cela  les  Cryptogames  cellulaires  des  premières 
époques  géologique*,  quoiqu'on  ne  les  y  ait  pas  encore 
reconnues. 

.  On  peut  donc  dire  qu'on  est  parvenu  jusqu'ici  à  dis- 
tinguer sur  la  terre ,  ou  plutôt  dans  la  zone  boréale  et 
tempérée,  cinq  espèces  de  végétation,  savoir  :  celle  qui 
existe  actuellement,  celle  de  l'époque  tertiaire,  celle  de 
F  époque  crétacée  et  jurassique,  celle  de  l'époque  du 
trias  et  celle  des  temps  antérieurs  à  ce  dernier.  Toutes 
ces  végétations  «ffJtent  ensemble  par  des  passages  ;  des 
familles  ou  des  genres  disparaissent  petit-à-petit  pour 
éjre  remplacées  par  d'autres.  En  un  mot,  comme  le  dit 
fort  bien  M.  Brongniart,  les  diverses  périodes  nesont  ijoe 
des  abstractions  analogues  à  celles  par  lesquelles  on  distri- 
bue les  végétaux  actuels  en  régions  (Prodrome,  p.  aao). 

—  '    '     '  — ■ 

(i)  Voyez  Btlk-age  zut  XiOargêlchichte  du  Urwelt,  par 
M.  Zenter,  i833,  pi.  a  et  3. 


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Si  on  compact  nos  déductions  à  celles  de  ce  savant, 
ea  n*y  observera  pas  de  différence  essentielle  y  à  l'excep- 
tion de  son  idée ,  -qu'il  n'y  a  eu  nulle  part  sur  le  globç 
de  continent»  lors  des  dépôts  du  grès  rouge  secondaire, 
du  musdbelkalk  etde  la  craie.  Si  notre  terre  présente  les 
traces  évidentes  de  grandes  révolutions  partielles  ou  lo- 
cales,  l'hypothèse  de  M.  Br<Jngniarty  comme  celle  des 
cataclysmes  généraux,  est  démentie  positivement  par 
tous  les  faits  géologiques;  or,  quelques-uns  peuvent  bien 
êtce  restés*  inconnus  à  un  botaniste,  et  tous  indiquent 
partout  une  suite  non  interrompue  et  successive  dé 
créations  inorganiques  et  organiques  (i). 

La  formation- toute  locale  et  littorale  des  houillères  et 
des  lignites  est  la  meilleure  preuve  de  cette  assertion , 
ces  dépôt*. de  combustibles  sont  composés.»  les  plus  ré* 
£ents,  surtout  de  Conifères,  les  plus  anciens,  principale- 
ment de  Fougères  arborescentes,  de  Lycopodes,  de 
TréLes,  etc.  ,  tandis  que  d'autres  sont  des  mélanges  de 
débris  de  Gycadées,  de  Conifères  et  de  végétaux  dico- 
tylédons.  Or,  l' ensevelissement  de  ces  masses  végétales  a 
demandé  nécessairement  des  circonstances  rares  >  car 
sans  cela  ces  dépôts  se  seraient  répétés  à-  toutes  les  épo- 
ques et  dans  tous  les  lieux. 

H  est  indifférent  qu'on  les  regarde  comme  provenant 
de  tourbières,  ou  de  débâcles  ou  d'alluvions  fluviatiles; 
leur  enfouissement  n'en  est  pas  moins  une  anomalie  qui 
«e  s'est  reproduite  que  de  temps  k  autre  probablement 
par  suite  de  révolutions  locales.        ' 


(i)  Voyez  le*  remarques  de  H.  Hoffmann,  sar  les  idéet  4e 
!!•  Brongniart  (  ^/t«.  d.  Phys.,  de  Poggendorf ,  n«  3,  t**9, 
J?dmk.  ji.  ;»&&/•,  janvier  i83o,ou/.  d.  &4bJ.,  vol.  i,  p.  iso 
«Mao).. 


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t3t*  MmtmtionvËS  VE<rfrAtflr  MAsrtttlh 

Lesoovragas  principeaxi  consœur  ear  la  boUBaa.ua  feesikfcojtt 

L'Histoire  des  vege'****  fossiles,  par  M.  Aà^hc.foongmaflf 
Paris ,  1828  à  i834,  9  livraison*  in»4%  *▼«;  »i.j  son  Prodrome 
de  cette  histoire ,  Paris,  1828  .  in-8<>.  son  Mésa.  de  classement 
{Mém.  du  Mita. y  vol.  8);  son  Me'm.  sur  les  Fucoïdes  {Mem.  data 
Sbc.  tfhist.  nat  de  Paris,  vol.  1);  et  plusieurs  Me'm.  (Arm.  des 
9e.  mm.,  vol.  f,  14  et  x5).  Vtrsuch.  <?.  Dursteffung  dtr  Pïèfa  ébt 
farweffc,  par  M.  le  contée.  deSteraberg,  ftatisboirfie,  rtfefco, 
à  i833,  6  cab,  fan-foL,  av*c  pi.,  un  ««pOeme  va  jiamttre,  0*  fci 
taadnc*.  franc.,  par  M.  de  Bray;  Essai  d'an  esneatf»  gi%wma!Mli 
tétanique  da  la  Flora  dnniesMfe  primitif,  BajislKmer*ta;i 
1827,  4  cah.  in-foL,  avec  pi.;  The  Jossil  fier*  e/G^iel  ftaJEft» 
par  MM.  J.  Lmdley  et  W.  Hutton,  Londres  ,  iÔ3i  à  i83^a6, 
cab.  in-8°,  arec  pi.  (Publication  trimestrielle  qui  se  continue  et 
dont  l'introduction  est  intéressante.)  DescrîpU  ofthe  AsKBjr 
coalfttid,  far  M.  Mammatt,  Londres,  i8?4»  arcc*beaacoup  de 
fivnches.  \  ' 

Snrto  haitjbuibi  en  fettiesilkm  :  Vvmimm  f«W,  fat 
IL  Schippan. ,  fttybotj,  iê*4>  MSiW  ffcl  QommmÈÊtÊ** 
Psarolithis  ligni  JossUis centre ,  par  M.  Aal,  âjptnffel  f.  *4àaV 
|n-8°,  avec  s  pL;  Die  DendroUlken  in  JMeAa^  <sa^  «%au) 
inœren  Bau,  par  M.  C  B.  Cotta,  Leipug,  sô3af  thjjp^afjp 
-  20  pi.  ;  Observations  on  Jossil  vegetables  acsompankdb^ re- 
présentations of  the  internai  structure  as  seen  through  tfic  micrQ$T 
cope,  par  M.  H.  TTitbam,  Edimbourg,  ï83a,in-4èt  aveçjft. 
«•  eldït. ,  18  33,  in- 4<>,  &veo*6  pi.  Ces  crois  derniers  tfuvrtgçs 
tat  importants  comme  servant  de  contrôle  pour  la  bdFeptflfln^ 
eaajon  da  M.  Brongnian.  » 

£eat>avraftes  suivante  son*  aises  impanrtaaua  ;y&mjïéfimjm 
rungen  der  Fische  u.  Pflsmzen  imSawktemvom€oktrgjf§Êf 
M.  Berger^  i83a  j  in-4°,  avec  pi.;  Mém.  sur  les  impressions  A 
finâUes-di  $y  psa  de- SfradeUa-,  pasit,  V4ajaaâ<Jfew>^aV  frjilff. 
*  gèol.  de  France,  vol.  r,  part.  1)  j  Notice  sur  les  végétauxiosjfles 
ait  Lodève ,  par  M.  Marcel  Je  Sema  (  jim.  4*  Se.  nat,  H  de 
Vhsdtatrve  du  midi  de  la  Frwace,  val.  x .  p.  *$*.  efvol.  *  fh  5P, 
mm  AcU  de  J««ftw.  imn.  dm  Bordeeit*,  v«*#  5»j>  *r)j  VÊémiïÊI 
on  Fucolde  ,    par  M.  Harlan  (  Ann.  du  Ljrc.  aVhisU  ndb  a% 


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mwiifiiv  mm  AmmAtsm  rotinii^  Wm 

28m  Ytrt*î  *63r,  «ne  r  pt.  )  ;  UberdieP/tanzm  FerHmnena*- 
gm  4*  doHf  BïkvstmâstAn  voit  Stmugart,  par  M.  le  doctetrt 
G.  F.  Jaejgcf,  1827,  in-4°,  avec  pi.,  et  Ann.  d.  Se.  nai.y  vqI.  i5^, 
p.  0,1;  Meta.  Kir  de»  plante*  de»  houillère», 4e  MM.  Germa?  et 
Kaulfus*  (  Nov^Jct.  Aeaet.  CoroL  hop.  nuL  curies. ,  vol.  i5* 
pBft.  3,  p.  217,  avec  a  pi.;  sur  des  plantesib#siles  tertiaires ,  par 
ÏTX>câccïni  Bicci  (  Observazioni  suite  gessaje  del  territorio  Sîniga- 
gBese,  ftfeue,  «826,  îb-4°  );  Trois  Ment,  sur  les  végétaux  fossile» 
dfcStftle,  prfrM.  Nihoû  (Ifoflg/.  Fetentk.  Acad.  BandHnç; 
d0$*t£beta,  fotir  i£*o ,  p*  ^84,  i8a3>  p.  96,  1824  »  p.  is?, 
et  r$3o^p.  >4«,  avec  4  pL$  M4*.  sur  cwrx  de»  États-Unis ,  par 
âttMfrae»*t  jTr«B».  û/*Ae  Atmrio.  phiL  tfo«.,voL  it  p.  srS5)* 
AntçMUuvimi  Phftolo&rtZt  TfetM  Àrti»,  htmàm  ,  1 8*5,  M*» 
avec  pi.  >  DepUwtis  nonnuUm  anttddttv'mnU\  etc.,  par  M.  Mar~ 
lia»,  Ratisbonne,  182a ,  et  jfcfàw.  dfe  ÏAcaà%  d.  Se,  de  Munich* 
Heàrage  zur  Pflarizenkunde  der  Vorwdl,  par  M.  Rhode,  Bres- 
Jaa,  18 ai  a  i8a3,  4  fin.  in-fol. ,  avec  10  pi .5  sur  le  Gyrogouite^ 
Jarïe«ian  (if.  BuU.  d*  Sct>  vol.  3,  p.  ao8)  5  le  iè*  vol.  des  Or* 
gtfnfc  re  mains  de  Itorkhison;NoJice  sûr  les  planté»  fossiles  de 
BftdHyaiftr,  Jfcr  Fanja*  (^m>.  iu  Jft».);  B&clweiimç  rmtk- 
*&*%**  KNiutct-Abdmcke,  et*..,  pat  de  Sefctafceia»,  G*tfca> 
ftiftfo  i&~4%  ***c  pL;  Hejharèmn  4»fa«wM,deMeacJ!zecr 
jfcticb*  17^^,  d'atfl^sancieBâoalrra^ea. 

"50.    Distribution  géologique  des  fossiles  du  règne  animal. 

Si  u  cm*  passons  ée  h  vie  végétative  à  la  vie  animale*, 
nous  re  marquons  dans  la  distribution  gtolflgwfae  coite» 
pamive  des  pîa«*es  et  des  animaux  fcstftes ,  tes  mêmes 
•dations  rét*proqoer<efue  «es  deux  drftoons  île  la  créa* 
É»a  Conservent  encore.  Dans  la  plus  ancienne  période 
géogéniqae,  la  végétation  ex^eaitune  chakttr  tropicale 
oit  même  ultra-tropicale,  et  était  activée  probablement 
par  l'acide  carbonique,  qui  s'eabalait  alous  du. globe  en 
bien  pl«*  grande  quotité qu'à pré«e»t.(i).  Or  les  être» 

(1)    Voyez"  Rechercha  chimiques  sut  U  végétation,   $a* 

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106   ittftmjsinriON.iME*  animawx  rounu. 

qu'on  a  reconnu  dans  le»  couches  formées  pendint  "cette 
époque  répondent  ,tout-à-feit  à  cette  condition  d'exis- 
tence. 

Ce  sont  d'abord  une  foule,  de  zoophytes  de  genres 
inter-tropicaux  ou  éteints  (  Gaténipore ,  'Syrmgopore ,  * 
Stromatopore ,  etc. },  des  poissons  en  partie  sauroïdes 
(  Mégalichthys ,  etc.  );  au  passage  de  l'époque  primaire 
à  l'époque  secondaire  apparaissent  d'énormes  reptiles 
(  Phytosaure ,  Iguanodon ,  etc.  ) ,  qui  participent  quel- 
quefois des  caractères  des  poissons  (  Ichthyosaurçs ,  Plé- 
siosaures, etc.)  et  quelquefois  de  ceux  des  oiseaux  (Ptéro- 
dactyles). Ensuite,  dans  la  période  secondaire  jurassique 
les  insectes  semblent  avoir  augmenté,,  et  des  restes  de 
mammifères  (Didelphes)  se  montrent  JL'époque  tertiaire 
nous  offre  les  mers  habitées  par  divers  cétacés,  et  les  con- 
tinents couverts  de  mammifères  en  partie  de  genres, 
maintenant  éteints  (  Palœotherium ,  Anoplotherittm , 
Lophiodon ,  Mastodontes ,  etc.  )  et  un  mélange  dfani- 
maux  de  climats  chauds  et  tempérés ,  ce  q[ui  indique 
des  habitations  animales  sur  différents  niveaux  en  hau- 
teur. Enfin 'pendant  l'époque  alluviale  ancienne,  les' 
genres  éteints  disparaissent  peu  à  peu ,  les  animaux  ac- 
tuels, ainsi  qae  les  hommes,  prennent  possession  an  globe 
divisé  en  zones  et  climats,  selon  les  latitudes,  les  longi- 
tudes et  les  hauteurs  absolues. 

Une  particularité  delà  distribution  géologique  des  ani- 
maux, c'est  que  les  genres  éteints  comprennent  presque 
tous  les  restes  fossiles  des  classes  supérieures,  tandis  qu'ils 
sont  peu  nombreux  pour  les  zoophytes  et  les  mollusques, 
du  moins  comparativement  à  ceux  des  plantes  fossiles. 

M.  Th.  de  Saussure.  Paris,  1804.  Entretins  sur  la  Phyétyut,  par 
M.  G.  F.  Parrot,  vol.' 6,  p.  838.  Dorpat,  i*a{;  et  le  Phodrome 
de  If.  Broasttiart,  p.  186.  i8a8. 


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BI0TEIBUTIO1*  BM   ANIMAUX   FOSSILES.     157 

Ces  deux  classes  d'êtres  semblent  avoir  été  formées  de 
toute  ancienneté  à  peu  près  comme  nous  les  trouvons 
encore,  surtout  entre  les  tropiques,  ce  qui  se  comprend 
par  l'échelle  inférieure  de  leur  organisation  plus  apte  * 
se  plier  à  des  changements  de  milieux  et  à  résister  à  des 
révolutions  terrestres  que  les  autres  classes  d'animaux  et 
même  que  les  plantes. 

•  En  zoologie  fossile/  on  a  appuyé  spécialement  sur  les 
sixpoints  suivants ,'  savoir  :  la  progression  du  simple 
au  composé  dans  la  succession  des  créations,  depuis 
les  époques  anciennes  jusqu'à  l'époque  aUuviale  ré* 
cente;  la  création  des  reptiles  après  celle  des  pois- 
sons,  pendant  l'époque  secondaire  ;  l'apparition  des 
insectes  terrestres,  des  oiseaux ,  des  cétacés  et  des 
mammifères  après  cette  époque;  la  création  de  V homme 
après  là  période  alluviale  ancienne)  les  différences 
paléontologiques  observées  d'un  dépôt  à  l'autre;  enfin 
V identité  d'aucun  animal  secondaire  avec  ceux  exis- 
tants actuellement.  Quant  aux  premières  propositions , 
les  dernières  découvertes  leur  ont  porté  un  rude  échec» 
D*abord  plus  on  a  étudié  en  zoologue  les  dépôts  anciens, 
plus  on  a  découvert  de  restes  de  poissons  à  formes  équa- 
toriales,  même  dans  les  couches  les  plusanciennes,  télé  que 
les  Grauwackes,  les  Schistes,  les  Grès  pourprés;  ils  y  sont 
en  compagnie  avec  ces  crustacés  appelés  Trilobites ,  et 
dont  le  Brongniartia  trilobitoïdes  (Eight)  et  une  espèce 
deSérole  (iPOrbigny)  des  plages  magellaniques,  semblent 
nous  offirir  encore  le  pendant. 

MM*  Fleming ,  Murchison  et  Sedgwick  ont  reconnu 
positivement  èes  poissons  très  curieux  (Cephalospis , 
Agassi?)  dans  le  grès  pourpré  (Oldred  Sondstone,  etc*), 
et  même  ils  y  ont  trouvé  des  poissons  d'eau  douce  et  des 
débris  de  tortues-voisines  des  Trionix. 

Dernièrement  les.  couches  carbonifères  ont  décelé,,  en 


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tSB   BisrauHiTioH  tt*  animaux  roastu*. 

Ecosse  et  en  Angleterre ,  des  ossements  d'êtres  maUtik 
poissons,  moitié  reptile»  (  Me§aUcklhys\  au  râltcand'tt* 
dépôt  de  delta,  pétri  quelquefois,  d'eatomeetracés  et  de 
coquilres  d*eau  douce(£/*û)),  ainsi  que  de  végétaux  ter* 
restées  (t).  Il  faut  donc  nous  atteadre  à  trouver  hientfc 
de  vétftaMee  reptiles  dans  le  siri  primaire,  du  noins  m» 
périeur ,  ce  qui  d'ailleurs  était  déjà  rendu  probable  par 
les  poisson»  et  les  mollusques  d'eau  douce  (  l/ferâ,  A*o- 
doute)  de  certaines  couches  houiUèreft  et  les  amphkbîéf 
(  Pnoiorosaurns  Spmcri  de  MeyerJ  du  xechsteiny  ta 
Allemagne» 

des  végétaux  terrestres,  lesétresd'eau  douce  de  l'épo* 
que  primaire  et  de  la  période  houillère,  sont  des  preuves 
patentes  qu!il  y  avait  alors  desierres  émergées  ou  au  moins 
de  grande*  îles.  Or  rien  ne  s'oppose,  dans  la  vie  des  in- 
sectes  terrestres  et  même  des  oiseaux,  à  ce  que  certAin* 
gaires  aient  pu  s'acoommoder  à  l'atmosphère,  qui  coq* 
venait  aux  amphibies  précédemment  nommés. 

En  effet,  on  a  découvert,  dans  le  terrain  carbonifère 
du  SUropshire  et  du  Northumberland,  des  Araehnides , 
des  Coléoptères  et  desNévroptères  très  voisin*  du gttfft 
Mantispe ,  qui  forme  le  passage  aux  Mantes  de  la  classe 
des  Orthoptères.  Petit  à  petit  on  en  trouvera  d'antres* 
et  en  attendant  il  est  bien  établi  que  les  insectes- terre** 
très  ont  existé  presque  dès  qu'il  y  a  eu  des  continents 
émergés. 

La  plupart  des  restes  de  Cétacés  ont  été  trouvés  jo*. 
qo/ici  dans  le*sol  tertiaire  et  alluvial;  ce  sont  des  09  de 
Cétacés  herbivores,  savoir:  des  Lamantins  (Manàius)  et 
des  Dugongs  (Montpellier),  ou  ordinaires ,  savoir  :  des 
Dauphins  (collines  subapennines ;  Dax,  etc.),  des Nar* 

(0  Voyez  Mém..d*  M.  iiiblftrt  <?«»*  lf4MV»<b« 
£<feitu,vel.  1$. 


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Vfch  (Mbnodon),  de*  Zipkius  et  des  Baleines  (Plaisantin, 
^nocie»  ete«)  (i).  Certains  ossements  des  terrains  secon- 
daires qu'pn  leur  avait  attribués.,  ont  été  reconnus  plus 
tant  panrctes  os  de  reptiles  >  néanmoins  on  en  trouve 
ctèéseaçoredes  restes  dans  la  craie  verte  par  M.  Morten, 
data  tes  oofites  par  AL  Buckland,.  etc.  C'est  donc  encore 
une  distribution  de  fossiles  à  étudier,  d'autant  plus  que 
leadeuude  certains  Cétacés  ressemblent  à  ceux  de  quel- 
ques mammifitoe*  ,  témoin  ce  Dugong  décrit  à  lAont* 
pdttier  par  M.  Chrisfeol,  et  pris  pour  un  Hippopotame  par 
ldL  Carier  (a),  tes  carnassiers  amphibies  du  genre  Pho- 
que et  Tnahscus  (3)  accompagnent  naturellement  les 
Eesftee.deCéUûéft  ou  ont  laissé  des  débris  de  leurs  dents 
dam  In  «ni  tertiaire  supérieur. 

Jfeauoonp  de  géologues,  et  même  des  personnes  à  la 
tftto  de  la  science»  persistent  encore  à  placer  l'apparition 
d*s. mammifères  dans  V  époque  alluviale  ancienne  ;  si 
leur- idée  systématique  est  un  peu  dérangée  par  ce  fait 
isolé  des  deux  espèces  de  DideJpb.es  (  D,  Bucklandi  et 
Pr&waï)  peut-être  du  genre  Opossum  dans  le  système 
jumisique,  ils  se  contentent  de  reléguer  l'exception  en 
l^s,4a  que  le  grand  public  ne  s'en  aperçoive  pas,  ou 
«Ut  moins  afin  de  laisser  planer  sur  cette  découverte  si 
itAportauté  des  doutes  relativement  à  la  position  géo* 
logûme  véritable  de  ces  mâchoires  fossiles.  Certains 
jinloflurn  ont'  voulu  même  reculer   l'apparition  des 

IIH |i       M        ■—  "■  **  ■»■  '     "      '  '  .'"» 

(jl)  7fcm*£ qfthétroy.  Soc.  o/  £dmb.y  18*4,  p>  5o5$  Edinb. 
pNLÏ*t  i3a4#^  w>iP.hil.  mag.  de  TUloch  »  18x8 ,  aaét,p.  i5j. 

(*).  $#»•  sor  le  meyen  Hippopotame  de  Cuvier,  replace  a<j 
genre  $es  Dogongi,  par  M.  de  CfcrisLol.  Montpellier,  i835j  et 
tjtnn.  des  Se.  nal,  iC04  ;  ^W.f  p.  ato ,  et  vol.  a ,  p.  257. 

(I)  Voje*  Mfau  de  MM.  Mitohill,  SmUà  et  Cooper  (^/ui.  0/ 
*»#*  e/*fc  ftiri»  (/.Afar-Ftf*,  ?oL  a,  part.  it  p,  271. 


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$10    DîantlBCTlON  BM   ANIICAUX  FOSSILES. 

Didelphes  jusqu'à  l'époque  crétacée  eu  comparant' te 
gîte  de  Stonesfield  à  celai  de  Tilgate.  Dansée  sol  te»» 
tiaire  et  alluvial,  on  a  reconnu,  jusqu'ici,  plus  dm 
36o  espèces  de  mammifères ,  dont  près  d'un  quart  sem- 
blerait propre  à  l'époque  tertiaire,  de  manière  que  trois 
espèces  jurassiques  disparaîtraient  presque  devant  cette 
imposante  majorité. 

11  en  sera  de  ce  fait  comme  de  tant  d'autres  phéno- 
mènes physiques,  comme  desaérolithes,etc.,  on  voudra 
le  nier  jusqu'à  ce  qu'on  en  trouve  soi-même.  Pour  moi, 
il  me  suffit  de  voir  tous  les  géologues  anglais  unanimes 
sur  le  gisement,  tous  les  zoologues  reconnaître  que  ce 
sont  bien  des  restes  de  mammifères  d'un  ordre  même 
élevé,  et  le  genre  Didelphe  se  retrouver  dans  le  soi  ter- 
tiaire et  alluvial  (i).  C'est  à  ces  derniers  savants  qu'ap- 
partient ensuite  de  distinguer  le  genre  auquel  ont  appar- 
tenu ces  êtres  problématiques,  car  il  nous  importe' peu 
que  ce  soit  des  Marsupiaux  ou  des  Insectivores,  mais  le 
point  important  c'est  qu'ils  soient  terrestres  et  non 
aquatiques.  Tout  récemment  d'anciennes  plages  sableuses 
changées  en  couches  de  grès  bigarré,  ont  offert,  à  Hild- 
,  burghaueen,  enThuringe,  des  traces  de  pas  de  plutiéurt 
espèces  d'animaux  probablement  encore  de  l'ordre  des 
Marsupiaux.  La  marche  de  ces  animaux  devait  avoir 
quelque  rapport  avec  celle  de  l'ours. 

Les  quadrumanes  et  l'homme  n'ont  point  paru  en 
même  temps  que  cette  foule  de  grands  mammifères  de 
la  période  alluviale  ancienne  ;  tel  est  le  théine  rebattu 
de  bien  des  zoologues  et  des  géologues.  D'abord  l'Asso- 
ciation des  singes  aux  hommes  est  malheureuse,  en  ce 

.  (i)  Comparez  le  Mém.  de  M.  Broderip  (Zoolôg.  /.,  ?oL  3, 
n«  ii,  p.  4°8/ct-r4/i!t.  des  Sc.nat.,  toi.  1 4; p.  S74)  avec  tekl 
.  de  M.  Prcvosi  [AnnaU  etc.,  vol.  4»  p.  389). 


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Mffan&iitmoft  dés  animaux  fossiles-    24| 

qu'on  n'a  pas  encore  ùté  d'ossements  de  ces  derniers, 
même  dansles  àlluvions  récentes  de  la  zoneéquatoriale, 
tandis  qu'on  en  a  retiré  des  squelettes  humains.  Mais  ac- 
cordant même  ce  point ,  je  m'appuierai  toujours  sur  les 
OS  et  les  crânes  trouvés  en  Saxe,  dans  le  pays  de  Bade  et 
en  Autriche,  dans  le  Lehm,  limon  argileux  déposé  lors 
de  l'époque  alluviale  ancienne.  Eu  effet,  la  forme  de  ces 
tètes  parait  étrangère  à  celles  des  crânes  des  races  blan- 
ches pour  se  rapprocher  des  formes  de  certains  crânes 
de  races  du  sud  de  l'Amérique. 

Ensuite  j'ajoute  foi ,  sauf  rectification,  au  mélange  de 
ces  restes  humains,  au  milieu  d'ossements  d'animaux 
éteints ,  soit  dans  des  cavités,  soit  dans  des  cavernes*  J'ai 
déjà  reconnu  qu'il  peut  y  avoir  eu  ci  et  là  des  remanie- 
ments de  ces  dépôts ,  de  manière  que  des  ossements  de 
différentes  races  humaines,  comme  des  os  d'animaux  vi- 
vant encore,  auront  pu  se  mêler  avec  les  couches  supé- 
rieures des  dépôts  ossifères  anciens  JDes  cavernes  ont  pu 
être  habitées  à  plusieurs  reprises  j  elles  ont  pu  servir  de 
sépuhure^ou  recevoir  des  àlluvions  modernes  par  les 
cours  d'eau  qui  les  traversent  fréquemment,  etc.  Mais 
quand  je  vois  en  Belgique,  M.  Schmerling  mettre  le 
plus  grand  soin  dans  l'examen  des  cavernes,  et  trouver 
non  seulement  des  têtes  rappelant  les  formes  africaines, 
niais  même  des  poteries  grossières,  je  me  sens  involon- 
tairement poussé  à  demander  s'il  n'est  pas  dans  la  nature 
des  choses  que  les  hommes  aient  commencé  par  des  es- 
pèces analogues  aux  nègres  et  aux  hommes  habitant  entre 
les  tropiques. 

Enfin,  si  je  trouve  une  grande  probabilité  à  Feiis- 
t^cedej' homme,  lors  de  l'époque  alluviale  ancienne  (1),. 

(1)  "Voyez  on  Meoou  de  Marcel  de  Serres  (  Bibl  wwk.*  i$39, 
et  ifepftf  encyclop.y  i83a  et  i833}, 

II.  Il 

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3{£  DI&HUBIjJWPC  DES   AJMMAUX  £?#«****, 

je  ne  veux  pas  pourtant  décider  tout-à-f ai t^ette^ ques- 
tion ,  et  surtout  je  me  garderai  bien  de  rejeter  les  di- 
verses explications  ingénieuses  ou  archéologiques  (i).par 
lesquelles  on  a  rendu  compte  des  détails  paléontoktgt- 
ques  des  cavernes  de  la  France  méridionale.  Des  ifigM?- 
rines  et  des  monnaies  romaines,  4es  poteries  celtiques, 
etc. ,  tout  cela  ne  peut  se  trouver  dans  nos  alluvions  uut- 
ciennes. 

Eu  général,  les  différentes  créations,  tant  végétale! 
qu'animales ;  prises  en  masse,  ne  conduisent  point  4 
l'idée  que  les  plus  composées  n'ont  pu  être  produites 
qu'après  les  plus  simples*  Noos  venons  déjà  de  voir  qu& 
les  connaissances  acquises  en  paléontologie,  -sont  loi» 
d'appuyer  une  pareille  théorie,  qui  aurait  exigé  autant 
d'époques  géologiques  séparées  qu'il  y  a.  de  classes  .panai 
les  végétaux  et  les  animaux.,  ce  qui  ^t  notoiremenUipqx. 
11  me  suffit  de  rappeler  la  première  apparition  des  49a- 
phytes  en  même  temps  que  celle  des  cryptogame»  va*cu~ 
latres  marins  j  celle  des  crustacées  et  des  insectes  termtm 
contemporaine  de  celle  des  «poissons,  celle  des  oiseau* 
synchronique  de  celle  dés  mammifères.,  éto. 

ï)'après  ma  manière  de  voir,  qui  n'est  celle  ni  dfe  1& 
cole  biblique,  ni  de  l'école  de  M,  Lyell»  les  forces  créa- 
trices de  la  nature  auraient  été  les  mêmes  à  toutes  épo- 
ques, et  sont  encore  telles  qu'elles  étaient  avant  i'<*ppo» 
rition  de  l'homme  sur  la  terre  ;  mais  pour  s'exercer  avtt 
plus  ou  moins  d'énergie,  •  elles  exigent  iteltes  ou  teUç^ask* 
constances  accessoires,  comme ,  par  exeniple.,  fytnjflf 
milieux  ambiants,  certaines  quantités  de  4*4  .dm*»* 
certaines  intensités  et  activités  du  fluide  électro-ma^aé- 
tique,  de.  la  lumière ,  etc.  Or,  d^près  ces  idées/ 


(1)  WoymMêiKk.  d*M.  2>*ttoyeri  (£iitf.*«i4^  ytffcg;  de 
France,  vol.  a,  p.  126,  etc.) 


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levasses  de  végétaux  et  d'animaux,  y  compris  l'homme, 
auraient  été  créées  dès  les  premiers  temps  géologiques,  si 
la  ««tore  ou  l'organisation  particulière  à  chacune  (Telles' 
lffamr  avait  permis 5  mais  les  circotfstaûfces  accessoires' 
ètomt  telles  que  la  vie  d'une  ou  plusieurs  de  ces  classes 
dferenait  impossible,  il  en  est  résulté  que  toutes  n'ont 
paspu  paraître  en  même  temps,  que  quelques-unes  n'ont 
jmitt  créer  qu'à  certaines  époques ,  et  que  celles  qui  ont 
mié  former  les  premières ,  n'ont  j«ai  de  cet  avantage 
qnten  oonsequence.de  modifications  particulières  appor- 
tées à  leur  organisation  actuelle.  11  fallait,  avant  tout, 
adapter  aux  milieux  ambiants.  Actuellement ,  ces  der-< 
196»  sent  iels,  que  les  créations  sont  restreintes  aux  dar*' 
a*et$ échelons  dés  êtres,  savoir  à  ceux  qui  sont  intermé- 
diaires entre  les  règnes  végétal  et  animal ,  à  certaine» 
genr.es  ed'ioiufioires  et  peut-être  même  de  vers  intesti- 


-  flans  toutes  les  «créations,  le  philosophe  aperçoit  oer- 
tioiM$lftifc3 généraux  peu  nombreux.et  d'après  lesquehta 
nalure.a  jfcraàraiUé,  comme  à  son  ordinaire,  d'une  ma- 
nière unifoume.,  simple  «1  plus  ou  moins  «symétrique; 
«fcJàaontnéeô  ces  similitudes  entre  les  formes  des  classes 
çfcj>£auooup  degenres.de  différentes  classes-d'êtres.  Tout 
le  «rende  icat  d'accord  là-dessus ,  et  le  dissentiment  n'a  - 
1ÎML  que  pour  l'extension,  plus  ou  moins  grande  que  ta*  * 
ojl  tel  savant  vent  .donner  au  développement  de  cette 
idfctjfQr  ices  pflaus  généraux  ou  ces.  anodes  de  manifesta- 
t|t»td*e  forces  créatrices  ont  dû  néoessaîuement  et  doi-; 
v^nt  focoi^e  s'adapter  aux  circonstances  dans  lesquelles 
^aéaouvele^obe ,  qui  doit  porter  et  nourrir  ces  êtres  , 
Jfefe  dtt«ègœ  végétai ,  soét  du  règne  animal . 

jBnfa^asidérfmt  même  cette  question  sous  le  point 
dei»»e.4aîla«aétaphifetque  wligieuse ,  il  méparaît  qu'une^ 
léwfilwîtynanAp  Widu*  mi  aoeordée  aux  puissance* 


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344    B^TftlBUTlO»  M?  ANIMAUX  roSjMjU^ 

naturelles  en  leur  concédant  une  faculté  créatrice  3U* 
mitée  pour.le  temps,  mais  seulement  modifiée  parles 
circonstances  accessoires,  que  de  leur,  fixer  des  bornes  & 
telle  ou  telle  époque  géologique.  Relativement  à  notre 
intelligence  bornée,  l'éternité  devient. le  partage  du. 
pouvoir  créateur,  comme  cela  est  reconnu  pour  toutes 
ïçg  £randçs  lois  naturelles  et  astronomiques. 

J'ai  déjà  fait  remonter  jusqu'avant  Werner  la  doctrine 
Ae*  différences  paléontologiques  entre  les  divers  dépôt? 
de  la  croûte  terrestre ,  proposition  vraie  dans  certaine» 
limites  ;  néanmoins,  aVant  Smith  et  MM.  Brongniart  et 
Cuvier,  on  ne  l'avait  pas  poussé  si  loin.  Maintenant  il  y 
a  tendance  à  outrer  ce  principe  surtout  parmi  les  savant^ 
qui  sont  stationnaires  et  ne  font  pas  dé  grands  voyages,* 
jMflli  M.  Willtamson,  ayant  étudié  en  détail  le  lias  du 
Yorksbire,  croit  apercevoir  dans  chaque  couche  une  dif- 
férente paléontologie.  M.  Mammatt  émet  la  même  idé% 
pour  le  terrain  bouiller  d'Ashby,  tandis  que  son  bel  ou- 
vrage offre  des  preuves  évidentes  que  certaines  plantes 
se  représentent  dans  des  assises  très  diverses  de  ce  bassin* 

Je  pense  qu'on  doit  déjà  être  assez  surpris  de  voir 
M.  le  comte  Munster  prouver  qu'entrç  les  couches  do 
lias ,  <)e  ses  marnes ,  de  son  grès  et  des  oolites  inférieures^ 
il  y  a  d'assez  grandes  différences  paléontologiques ,  quoi* 
que  certaines  espèces  passent  d'une  de  ses  assises  à  l'antreû 

M.  Deshayes  est  assez  modéré  dans  ses  idées  sur  la 
diversité  des  espèces  coquillièies  d'un  dépôt  à  un  auttife^ 
duinoius  tant  qu'il  ne  compare  que  les  couches  d'un  sol; 
niais  il  a  mis  en  avant  l'idée  nouvelle  qu'il  fallait  àp*if 
puyçr  les  distinctions  géologiques  des  terrains,  non  poiuÇ 
sur  les  coquillages  les  plus  communs ,  mais  sur  ceu*  mi 
sç.présenteutleplus  constamment  ?  dussent4Umémeé|r^ 
xares.  Cette  thèse  est  excellente  à  soutenir  daus«o.ci&i-^ 
net  -,  mais  dans  la  nature,  le  géologue  aimera  tot^âpr» 


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tssraisimoir  des  ahtmavx  fossile».  i4£ 

mieux  s'attacher  à  ce  qui  est  commun  qu'à  ce  qui  est  une 
espèce  d'exception ,  et  a  ce  qui  demanderait  quelquefois 
un  temps  inoui. 

Il  en  serait  tout  autrement  si  on  pouvait,  d'un  coup 
d'oeil,  voir  tous  les  fossiles  d'une  couche,  alors  rien  de 
mieux.  Que  diraient  les  botanistes  si  quelqu'un  de  leurs 
confrères  s'avisait  de  fonder  des  circonscriptions  bota- 
niques, non  pas  sur  ce  qui  est  le  plus  général ,  mais  sur 
quelques  espèces  s'ofFrant  isolément  dans  de  certaines 
limites?  Je  crois  que  ce  classement  serait  praticable  $  mais 
il  ne  donnerait  nullement  une  idée  de  la  diversité  des. 
végétations  terrestres* 

Si  aucun  des  fossiles  du  sol  primaire  el  secondaire 
n'avait  plus  son  analogue  vivant ,  et  si  de  pareilles 
identités  d'espèces  ne  se  retrouvaient  qtfà  partir  del'épo* 
<me  tertiaire ,  on  sent  qu'un  zoologue  aurait  ainsi  un 
caractère  excellent  de  classement  pour  les  créations  ani- 
males fossiles.  Donc ,  on  ne  doit  pas  s'étonner  que  des 
savants  distingués,  tels  que  les  Cuviër,  lesDeshayes,  etc., 
se  soyent  laissés  séduire  par  cette  idée  fertile  en  déduc- 
tions théoriques. 

Les  créations  d'un  ordre  supérieur,  tels  que  les  pois* 
sons,  les  reptiles,  les  oiseaux  et  les  mammifères,  exigeant 
•des  conditions  d'existence  plus  fixes  que  les  classes  ani- 
males inférieures ,  les  zoologues  ont  unanimement  re- 
connu même  à  priori ,  que  le  globe  ayant  passé  par  dif- 
férents états  de  température ,  et  sa  constitution  atmos- 
phérique ayant  varié,  il  était  impossible  de  retrouver 
des  espèces  identiques'  avec  celles  actuellement  exis- 
tantes au-dessous  des  couches  du  sol  alluvial.  On  â  re- 
marqué que  l'identité  exacte  des  genres  ne  pouvait 
pas  même  se  poursuivre  pour  les  mammifères  et  les  oi- 
seaux, dans  le  sol  secondaire  même  supérieur  et  que 
c'était  tout  au  plus  praticable  pour  les  poissons  $  on  ne 

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•peu!  4<m  pe*  tf  attendre  dan»  ces  dernier*  d*£6t*  à\fc* 
A&XHrtevte  d'espèce»  identique*  avec  celles  actacNb» 
ment  existantes.  ..* 

;     D'un  autre  eètà,  ks  Insecte*,  h»  Âimélidesy  k»  Mol- 
ïu»qu*s ,.  les  Radiaires ,  les  Zoophyte»  et  les  Plante»,  *e  * 
;  trouvant  plu»  ou  moins  <kn»  do  conditions  différentes 
.  d'existence.  rf  ewt  k  mondent  d'accord  pbor  reeeaUaltae 
•à  l'égard  dé  ce»  êtres  orade  et»  végétaux,  foplnacti»- 
.- vea*  identité  de  genres  entre  k»  création»  aotaeUa^et 
>  celles  de»  sels  tertiaire,  secondaire  et  mène  primewé*, 
ntais  en  est  en  délaceeed  sur  la  manière  d'établir  l'iden- 
tité des  espèces,  v 
C'est  donc  dan*  ce»  classe*  dé  la  création ,  que  je  Vais 
.^pajser  le»  objections  qu'on  peut  feore  contre  une  géitt- 
*?aJisatk>*  spécieuse  en.  apparence,  mai»  probablement 
foiisse. 

D'abord,  d'après  ce  que  1a  palécMatokf  ie  noua?  a£~ 
j>ren4  sur  k;  développement  successif  et  graduel  des 
espèce»  végétales  et  animale*,  <kpui»  ks  époque»  le» 
$lds  reculées  jusqu'aux  temps  ïnoderne»,  il  est  évident 
que  si  le  sol  secondaire  contient  des  espèce»  identi^nUs 
avec  celle»  aetuelkment  existantes  p  ce  sera  dansée»  par- 
ties ies  pkis  supérieures,  qui  font  le  passage  de  en» 
dépois  m  sol  tertiaire*  Or  c'est  justement  ce  qui  a  lie*, 
ainsi,,  k  Cancer  Lenchii,  Desun,  existe  dans  l'argile  de 
Londres  et  le  grè»  vert  alpin  de  la  Bavière  (SoutbafenJ, 
et  k  Cyprùjmba  dans  le  système  crétacé  inférieur  et  le 
soi  tertiaire.  Parmi  ks  Radialres,  je  trouve  à  chérie 
Spalangus  arcuarius,  Lam„,  qui  existe  dans  la  craie*  et 
.que  M*  Goldfuss  dît  ne  différer  en  aucun,  point  de  détail 
d^avec  une  espèce  vivante  encore  sur  kseo  tes  dettuinéf 
.  (Voyez  Seinrfacla  Miaei  Bonnensis  %  p»  i55>. 

Parmi  ks  Mollusque» ,  je  mentionnerai  certaine»  Bat- 
tre»? des  Bucarde»  et  de»  Lncina»,.  k  Crassalell*  tîttwjAk, 


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**STItIl*tmON   MCS  ATTIMAUX   FOSSILES.      247 

tkê  Fîssarelles,  cfes  Natices,  des  Bulles,  la  Neritina 
jrerversa,  le  CerithiumDiaboti,  des  Cyprées.  M.  de  Buch 
compare  comme  identique,  la  Terebratula  rotunctata  çs- 
pècevivante,  avec  laT.  biplicata  du  Jura,  etla'T*.  globoja 
(Efacycl.) ( ,  avec  la  T.  omilhocephala ,  etc.  Parmi  Tes 
Cép&atopodes,  ou  cite  encore  des  Nummuîites  (IV.  few£- 
#zta  2  le  Discolites  nummiformis  de  Fortis),  parmi  les 
B*rt56©potfes  des  M élonies  (  1  ) . 

▼oilà  donc  déjà  quelques  exceptions  k  la  théorie,, 
j^awai  pu  aisément  en  augmenter  le  nombre  (2)j  mais 
f&  me  contente  exprès  des  faits  reconnus  par  des  juges 
campétents ,  tels  que  MM.  Goldfuss ,  Deshayes  et  Broa- 
gntartj  mais  leur  nombre  s*accroît  bien  davantage,  quand 
On  ajoute  les  pétrifications  des  dépôts,  que  des  zoologues 
regardent  comme  tertiaires  d'après  leurs  fossiles ,  tan<Jîs 
m*  les  géologues  les  classent  dans  le  système  crétacé 
d'après  ht  position.  Dans  ce  cas  se  trouvent,  par  exemple,* 
xPabortf  certaines  roches  coquillières  des  environs  de 
lïgne ,  «jui  renferment  des  fossiles  tertiaires  incontes- 
tables (Payez  la  statistique  des  Hautes-Alpes,  par  M/rfe 
L#doucette,  i834)>  &  <ïue  MM.  Dufrénoy  et  de  Beaumont 
classent  dans  te  sol  crétacé.  Ensuite,  je  dois  citer  le  dépôt 
coquillïer  dà  Kressenberg,  ênBavîère,  classé  par  MM.  de 
Munster/  Brongniart,  Sedgwicl  et  Mur chison,  dans  le 


(i)  Voje*  \at  Wént.  êe  M.  Dofrâioy,  sbt  la  craie  da  sud-©ocst 
4b  t*  France  (J*n>  des  Mines,   iS33,  e*  ses  Mémoires,  <eic. 

(a)  Ainsi  doit-on  admettre  ou  non  les  doutes  que  M.  Deshayes 
é*Lénfr  sot  le:  gtsemafc  tertiaire  et  csetoé  des  fosstlet  suivants  : 
Corhula  anatina  ,  Mya  plana ,   Teredina  personata ,  DentaHe&i 

Jhttam,  dtirhufe  mrgêda,  Rostollaria  Jts*u*a ,  eto.P  Voyez  la 
trad.  franc»  da  Manuel  de  M.  de  la  Bêche,  p.  358  à  366 ,  et  le 

Tableau  des  cop|^  qrgtiÛÉ^ii0«^ifa«deM.  Oe*Fi«»ee,  *8a$. 


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248     ftlftmiBUTlON   **9   ANIMAUX  FOSSILE». 

sol  tertiaire.  D'après  le  comte  de  Munster ,  sur  17a  er 
pèces,  4^se  retrouvent  dans  les"  dépôts  tertiaires  infé- 
rieurs d'Allemagne ,  d'Angleterre,  de  France  et  dn 
Vicentin  ;  mais  il  arrive  en  même  temps  qu'il  y  a  nie 
Ostrea  semiplana?  Sow.,  dont  l'identique  existe  dans  , 
la  craie  supérieure,  un  Plagiostoma  subspinosa  très 
voisin  du  P.  spinosa  de  la  craie  (1). 

D'un  autre  part ,  1JM.  Murchison  et  Sedgwick  cks- 
«eat  dans  le  sol  tertiaire  les  dépôts  de  Gosau,  en  Salz- 
bourg  et  ailleurs,  d'après  1 13  espèces,  soit  de  Mollus- 
ques, soit  de  Zoophy tes,  parmi  lesquels  ils  énumèrent 
Jes  fossiles  crétacés  suivant  :  Tn'gonia  aliformis,  Inoce- 
ramus  Cripsii,  Pecten.quinqueco status ,  Plicatula 
aspera ,  ainsi  que  le  Diploctenium  cordatum  de  Maes- 
tricht  (a).  M.  de  Munster  va  plus  loin  en  reconnaissant  à 
Gosau  la  Gxyphea  colwnba  de  Lam.,  le  Pecten  qua- 
dricostatdy  Sowv  VInoceramus  orbiçularis  (Munster)* 
coquillages  éminemment  crétacés  (  3  ).  Néanmoins 
M.  de  Munster,  comme  les  savants  anglais  ,  indique 
à  Gosau  plus  ou  moins  d'espèces  tertiaires  déjà  connues 
ailleurs  ou  nouvelles. 

À  son  tour,  M.  Deshayes  élève  des  doutes  sur  Fexâc* 
titude  de  ces  déterminations  zoologiques;  il  prétend 
que  les  coquilles  de  Gosau  n'offrent  aucune  espèce  iden- 
tique avec  les  espèces  tertiaires,  et  s'il  y  a  des  identiques, 
ce  sont  des  fossiles  crétacés  :  en  un  mot,  pour  lui,  le 
dépôt  de  Gosau  est  secondaire  et  crayeuxy 

Enfin ,  la  craie  de  Maestricht  semble  lier  le  sol  8*900- 

1  1  — 

(1)  Voyez  le  Teuschland  de  M.  Kèferstein,  roi.  6,  cah.'i, 

(a)  Voyez  Tram,  geol.  de  Londres,  N.  S-Vvol.  3,  part.  *f 

F-  4i7. 

(5)  Vojrss  Teuschland ,  vol*  ûf  cafe;  *,p.  g».  >        '*'• 


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(  et  tertiaire,  ce  qui  a  conduit  à  la  découverte ,  a 
Valognes ,  à  Laversiae  près  de  Beauvais ,  et  autour  de 
Paris»  (  Marly ,  Meudoo) ,  de  roches  crétacées  superfi- 
cielles ,  qui  paraissent ,  par  leurs  mélanges  de  fossiles 
crayeux  arec  d'autres  de  formes  tertiaires ,  devoir  com- 
pléter un  jour  cette  liaison  présumée.  L'étude  incom- 
plète de  cette  partie  des  dépôts  est  la  cause  principale  du 
dissentiment  dont  je  m'occupe  en  ce  moment. 

A  quelles  conclusions  l'exposé  de  ces  faits  et  de 
ces  divergences  d'opinion  peuUil  conduire,  si  ce 
n'est  à  avouer  qu'il  y  a  dans  le  sol  secondaire  des  coquil- 
lages tertiaires ,  ou  dans  le  sol  tertiaire  des  coquillage! 
eeeondaires,  ou  bien  que  les  deux  cas  se  présentent  dans 
la  nature  :  or ,  c'est  ce  que  nous  cherchions  à  prouver* 
Lorsqu'on  aura  bien  étudié  les  zoophytes ,  on  décou- 
vrira probablement  encore  d'autres  identiques  de  cette 
classe  entre  nos  deux  époques.  Puis  il  en  ressortira  d'au- 
tres de  l'étude  complète  des  mollusques  et  des  zoophy- 
tes de  la  zone  équatorialeet  des  mers  australes ,  et  même 
plusieurs  genres  réputés  éteints  seront  encore  retrouvés 
dans  ces  parages. 

.  Mais  il  y  a  encore  une  considération  majeure  qu'il  ne 
fimt  pas  oublier,  savoir  les  principes  sur  lesquelsreposent 
l'établissement  des  espèces  fossiles  d' Annélides ,  de  Mol- 
lusques et  de  Zoophytes  en»  histoire  naturelle.  Ces  prin- 
cipes sont-ils  tout-a-fait  fixes ,  ou  plutôt  sans  la  présence 
des  animaux >  et  avec  de  simples  têts,  ne  court-on  pas  le 
rnçnede  multiplier  les  espèces  inutilement ,  en  confon- 
dant avec  elles  des  variétés  résultant  de  différences  dan* 
Phabitation,  le  climat,  la  vie,  ou  d'autres  circonstances 
extérieures  accidentelles,  etc.?  En  un  mot,  les  zoologistes 
peuvent-ils  nous  assurer  que  leurs  espèces  fossiles  sont 
tout  aussi  bien  caractérisées  que  les  espèces  vivantes?  car 
delà  réponse  péremptoiré  à  cette  question ,  dépendront 

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ièg«*  «atre  les  sol&ieeofidftiie  et  ftcrtioiire^aatti  <f»'coirfr 
4e»  dirèéreos  de  ce»  den.  s»l&.  Da  w»l* ,  je  M  *eux]Ml 
âasittârMr  ce  prient;  il nte.eefïU,  je croîs ,  peur  le  Ait 
«■mstretten  demoo  AêHM5,9»eéf»aMichUiflèeçi»tofÉd 
que  M.  Dethayes,  reconnaissent  une  CrassateUa4tmâdm 
dam  la  craie,  que  M*  Gôldfess  ctee  WSpatangus  *npa& 
rius  vivant ,  car  toute  loi  générale  «e  polit  pet  Motte* 
éPe*ceptioûs ,  bo**  peine  de  FOMteorf  dans  le  rang  4es 
«kssemeitt*  artificiel». 

h  DTST&13UTI0K  GÉOLOGIQUE  DES  MAMMIFERES    FOSSILES* 

"  Examinons  maintenant  la  distribution  gëoiogKfue&ti 
genres  d'animaux.  Les  aîluvions  anciennes  et  moderne» 
ont  de  comman  pour  les  Mammifères  carnivores ,  Sft§ 
genres  Vespertilîo  ,  Sorex  ,  Talpa ,  Ursus  ,  Ifefe* , 
&ulo,  Viverra  ,  CdrwV ,  Hyœna ,  J^e/zV ,  Mustela ,  il** 
*ra,  Pfroca,  Dasyurtrs ,  Bypsiprymus ,  Halmut&rus  y 
Pfiasûôlomjrs  ,  Kanguroo  ,  TVornbat,  etc.  ;  pour  N& 
3ft.ôngeurs,  les  genres  Castor,  Mus ,  Arvtûota,  ïfy$* 
trix,  Dipus,  Lepus)  pour  les  Edentés,  legcttre  Mdfttï; 
pour  lès  Pachydermes ,  les  genres  Etephas ,  Hijrpo- 
potamus ,  Rhinocéros,  Equus ,  Scrofa,  Ckderopitifr 
mus y  Tapirus;  pour  les  Ruminants,  les  genrfcf  £Sa0fCT* 
Fm$,  Cervus ,  Antilope ,  Zfcte;  pour  les  Cétacéës,  fe 
genre  Baleine  ;  pour  les  reptiles ,  seulement  les  gem& 
Tryonfx ,  Testudo  et  des  Chélonicns.  "- 

Lorsqu'on  vient  à  comparer  les  genres  et  /e^  espêtifo 
Nôtres  enfouis  dans  les  aîluvions  avec  les  arifmaftxtV$» 
vànts  dans  le  pays  ou  on  les  trouve ,  on  aperçfcrt  tlatMe* 
âtïîuvîons  modernes  une  identité  patfaiteMie  ePêàtfejB 
animales,  tandis  que  dans  les  aîluvions  ancietnfcty  Jfié 
genres ,  et  plus  souvent  des  espèces  d'animaux  ftoiïfct  > 
ne  vivent  pins  dan*  la  centrée  oit  ils  ont  fejfcfi£4etfr»  <W» 


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'{touilles  ,  o*  totem*  H*  o&t 'disparu  comptètemeiit  <tarla 
terre.  Un  exemple  du  premier  genre  nous  est  offert  par 
le*  £*gomps>  aérnuade  la  SiWie,  les  Ântitopes 
êMfrïfito,  qui  s*  retrouvent  dans  les  krèehe6  osseuse*  fe 
fh.  0t*e  méditerfanéeniie',  tandis  que  les  Mastodonte*?, 
'IçsEtens  gigantesques,  «te.,  sont  des  exemples  du  second 
genre. 

Les  dtibrfo  des  poissons  dans  tes  alluvions  sont  fort^eu 
comas  :  en  général  eette  classe  d'êtres ,  connue  les  rû- 
jéetes  ,  n'ont  guère  pu  s'y  conserver  que  dans  quelques 
travertins ,  quelques  marnes  ,  etc. 

Quant  aux  Mollusques  marins  ou  terrestres  et  aux 
MOphytes,  les  alluvions  anciennes  et  modernes  ne  pré- 
sentent que  les  genres  vivants  encore  sur  la  terre;  mais 
"3  arrive  que  certaines  espèces  trouvées  dans  les  premiers 
âépots ,  ne  vivent  plus  dans  le  pays  où  existent  leurs  dé- 
pouilles fossiles ,  ou  que  la  quantité  numérique  desimti» 
ridus  de  ctes  espèces  n'est  plus  dans  la  même  proportion 
-avec  celle  des  individus  des  autres  espèces.  En -général , 
la  patrie  dès  espèces  fossiles  n'existant  plus  dans  Je  pays, 
vi'estpas  fort  éloignée  de  ce  dernier ,  et  souvent  elle  est 
sîtnée  à  quelques  degrés 'de  latitude  pras  au  sud.        '    ' 

Les  genres  de  mammifères  propres  aux  alluvions  an- 
ciennes sont  environ  les  suivants  :  parmi  lès  Carnivores, 
*Sl  ii*y  en  a  aucun  genre;  parmi  les  Rongeurs ,  ce  sont  les 
*5frogoniherium  et  Osteopera ,  parmi  les  Edentés  ,  lefc 
genres  Megatherium ,  Megalonix  ?  Mastodon  ,  Tetra* 
ëmdodon,  Coelodonta  (C.  Boki) ,  Dinotherium  ,  Èlas- 
*tnoikeriumK  Paleotherium,  Dichobune  ou  Anophthe* 
rhem ,  Lophiodon ,  Merycotherium  (  M,  SAincnm)  et 
M&sckus. 

.  Ton»  ces  genres  qui  sont  éteints  >  se  retrouvent  dans 
le  sol  tertiaire  >  de  manière  que  la  liaison  intime  de  <# 
dernier  avec  les  allions  naoiem^s.êB.trouyie.ausji  aqli* 


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{tffteut  établie  que  celle  des  deux  divisions  du  sel  dtyu* 

TiaU 

H  faut  remarquer  que  les  Edentés  des  genres  Me- 
jpakerium  et  Megcdonix  soot  propres  à  l'Amérique, 
Çfeis  qu'on  trouve  néanmoins  à  leur  place  en  Europe, 
dans  le  sol  alluvial ,  un  Dasypus ,  et  dans  les  couches 
tertiaires  un  Pangolin  (  Manis  ). 

Il  n'y  a  dans  les  terrains  tertiaires  que  deux  genres  de 
Rongeuis  (  Àulacodofiy  SpermophUus  )  et  deux  genres 
4e  mammifères  Pachydermes  qu'on  n'ait  pas  encore  re- 
trouvé dans  les  alluvions ,  savoir  :  YJnthracotherium 
et  le  Càinotherium.  Or ,  rien  ne  dit  qu'on  ne  les  dé- 
couvrira pas  un  jour,  d'autant  plus  qu'il  n'y  a  que 
çnelques  années  qu'on  en .  a  reconnu  d'autres  dans 
les  dejix  sols ,  comme  les  Paleotherium  ,  les  Lo~ 
phocfions  ,  les  Hipparions  ,  etc.  ,  (i).  Donc  réel* 
Jement  ]es  alluvions  anciennes  ne  font  que  suite  au 
sol  tertiaire ,  et  il  n'y  a  de  différence  dans  la  distri- 
bution géologique  des  mammifères  que  pour  les  espèces. 
Ainsi  Je  ^espertilio  parisiensis  tertiaire  n'est  pas  celui 
des  alluvions,  le  Gulo  antidiluvianusri'çst  pas  celui  des 
cavernes;  la  même  chose  a  lieu  pour  le  Vulpesfos&Ms 
dfOeningen  et  les  genres  Canis  et  Hyœnip» 

Les  Rhinocéros  pachyrhinus,  Gotdfusiï,  hypselorhi- 
nus  y  le  Dinothçrium  bavaricumr\e$  Anihmcotherium 
magnum ,  minus,  etc.,  les  Anoplotherium  commune^ 
semndarium  ,  minus ,  etc. ,  le  Paleotherium  magnum, 
Jes  Loplnodon  Issellens^  et  giganteum,  le  Moschus  ois» 
4iquus  y  etc. ,  ne  se  sont  encore  trouvés  que  dans  le  sol 
tertiaire ,  tandis  que  d'autres  espèces  sont  communes  aux 


*  (i)  Voyez  Mém.  sur  les  ossements  fossiles'  des  mines  de  fer  en 
grains  deTAlp  de  la  Souabe ,  par  M.  Jaeger  (  /#tV,  ToL  ii,  c&. 
£ à 6 ,  p.  44**  et  *M©  1  dda.  5*7,  p.  5ao). 


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<kux  sols,  tels  que  le  Mastodon  angusU'dens,  le  Rkimoce" 
rosincisiyus,  le  Paleotherium  médium,  etc.  Cette  identité 
a  tiett  surtout  pour. les  ossements  des  assises  supérieures 
Ai  sol  tertiaire.  Il  y  a  des  espèces  d'animaux  trouvés 
dans  les  couches  supérieures  de  ce  dentier ,  qui  exista* 
teneere  dans  le  pays;  le  Cricetus  vulgaris  fossiUs  de 
M;  Kaup  ou  le  Hamster  de  la  vallée  du  Rhin ,  eu  est  un 
ïereniple. 

'  Si  quelques  espèces  d'animaux  tertiaires  se  retrouvent 
dans  les  cavernes  ossifères  (tel  que  le  Paîeotherium 
médium ,  etc.  ) ,  en  général  une  grande  différence  en  es- 
pèces s* observe  entre  les  ossements  tertiaires  et  celles  en- 
fouies dans  les  cavernes  pendant  l'époque  alluviale  an~ 
ctenne.  Ces  dernières  présentent  des  espèces  particu- 
lières d&Soreœ  ,  de  Taîpa ,  d'Oui*  (17.  speêeus,  arctoï- 
deus ,  etc.) ,  de  Mêles ,  de  Gaio  (  G,  spclœus)  ,  de  Ca- 
ïds (C.  spelœus  ,  etc.)  ,  de  tfyœna  {H.  spclœa ,  etc.) , 
de  FéUsyùe  Musteîa ,  de  Marsupiaux,  à' Articula  y  de 
JLepus  y  de  Lagomys ,  de  Megahnyx ,  d'Eléphant  f 
d'Hippopotame  , ,  de  Rhinocéros  ,  de  Cerf  ,  d'Ànti» 
lope ,  etc.  , 

Une  différence  analogue  n'a  point  lieu  entre  les  espè- 
ces d'animaux  trouvés  dans  les  cavernes  et  celles  des  al* 
luirions,  et  on  ne  doit  attribuer  qu'à  des  circonstances 
accidentelles  la  conservation  dans  les  cavernes  de  cer- 
tains ossements'  manquant  dans  les  couches  alluviales  et 
^«coexistence  dans  les  cavernes  de  restes  de  quelques 
grands  mammifères  qui  sont  fréquents  dans  les  autres 
abattes  d'-alluvions. 

Cbmrakei  sur  les  mammifères  :  Recherche*  sur  les  Ossements 
jè$$Uèt,  par  M.  Carier ,'  3«  édit. ,  Parts,  i8*4  ^  »8M,  to  tôt 
!*»&•  (190  fr,),  ou  la  ae  exiit.  i8a3,  in-4°  au  rabais ,  cbex  Pinard 
(  ittift.  )?  Vtèkùmi'  géologique  sur  les  ossements  fossiles ,  par 
M.  WamiEmfci.  méhod.t  jfefeyr.  Fhys.  >yo\.  $t  i8a6)$  Pa- 


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taeologica,  par  M.  de  Heyer,  Francfort,  i83a»  in-8° ; Dkjbs- 
silen  Knochen  der  Gegend  von  Georgensgmund  in  Bayern ,  par 
Te  mette ,  Francf.  S.  M.,  i834 ,  in-4°>  mec  pl«>  00  dans  leJKfit- 
4mm&nk*n&4rgi*rmm ,  vol  t  ;  Recherches  tories  c«*âctfcres4U» 
tpmade»  espèces  de  Bhfrocéro*  fceailea,  pav,M.  ée  €ÎMste*, 
JfenJfreJliet,  itty  ,  ie*-4*#  arec  i  pi*,  et  eeftjfèm.  iiinaajiiirfiMwnj 
4L  &ravard,  t*i  le*  Hyèae*  (*foi»  4.  «foisetf.»  y*L  i3i*v  ift» 
et  J#é/m  r/e  la  Soc.  d'hist.  nat.de  Paris,  vol.  4»  p.  368,  avec,}  ni*; 
Descriptions  d'ossements  fossiles  de  mammifères  inconnu*  40a- 
qu'à  présent  qui  se  trou  vent  an  Muséum  da  Grand-Duché  4e 
Darmstadt,  par  M.  Kaup,  Darmstadt,  i83a  à  i835,  4  livrais., 
in-4°,  avec  pi.  in- fol.  (non  achevé);  Recherches  sot  les  osse- 
ments fossiîcs  du  Puy-de-Dôme ,  par  MM.  Bravard,  Oonet  et 
Jobert.  Paris  ,  î$a5à  182$,  x  voïJn-4*>,  et  9  ftfsc.  de  pi  (M* 
achevé  ),  et  Mém.  sar  Y  Antkr**o*k*rim*  (An*,  d.  Se.  nmLf  eeà 
*  7>  ?»•  1 3$).  *t  «or  le  Renard  fossile  (  J.  d.  gfok*  voL  1  »  p.  149)5 
Se  F&uiliutn  m&mmalium  rèbqwis  in  Ptussia^  pat  M.  Baer,  Katr 
nîgsherg,  18*4 ,  ia-4»,  airec  pk;  Die  Shskie  der  Paehrdonnmç\ 
akgebildet,  beschrieUn  u.  vertfichen,  par  ledoct.  Ù.  Faaderjgt 
d1  Alton;  Bonn,  1821,  infol»,  avec  pi.;  Description  d'une  deiit 
fossile  d'Eléj>hant  de  Liedberg  ,  par  M*  d'Hoeninghaus ,  Crefelclj 
18^5,  avec  1  pi. 5  Mém.  de  M.  Goldfuss  (Noua  AcU  phys.  medL 
Acad.  Cœs.  hop.  Carol,  nat.  Cwr/bsor,,  vol.  10,  p.  a5j,455,  485, 

4&9>  7*4  »  ef  v<&-  ">  YÙT*'  *  >  P-  449»  ■▼««  pï->  «*  4^5  Mém. 
de  M.  Itkçen  (  rf/ft>,  vol.  i3,  part.  1,  p.  33i);  TÊêm.  nu-  let*i 
fossiles  des  tttailes  de  canton  de  Zarlch,  par  M.  Sefcins(ltaaiadL 
du*  a%.  .Sofaivû*  Ge—lLf.  d.  gea .  ifefKrwcsf .,  vol,  it  paru 49 
P*  S»)»  Mens,  s*r  des  dents  de  MaslorioaU*  et  d'A»tkacflt)*T 
riom  >  par  Borton  lif«fli.  <fe  CAcad.  de  Turin,  vol,  n4 ,  p»  ifia* 
•  ai  vol.  27,  p.  3 1);  plusieurs  Mém,  de  M,  GotL  de  Fischer*,  sur  la 
Mammouth,  Trogotherium ,  etc.,  Moscou  ,  1808  et  #816  (^fen%^ 
de  la  Soc.  des  naturalistes  de  Moscou ,  vol.  2 ,  p.  a5o ,  vol.  7",  pi 
a8i,  ave**  pi.);  Sul.  Mas&dont&an§ustid*n*et  par  $1.  Neati,  Pjse, 
afaS,  in~8o,etDetf  osteologia  mastodonte  y  aie*  Pise,  *&aJL 
fe-8°,  avec  2  pi.  ;  Mém.  sur  le  même  objet*  par  M.  Fit*tege% 
Vienne,  i8a7vin-8«,et  parM*Marceideâerre«4e^»(.4sij»..<&&. 
'M*,,  vok  ao,  p.  a^fi ,  et  iaj.  x^§.  .t3)j  Mém.juw.te  - 


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arvtrukf,  pa*M.  <fe  Meyer  (for.  Ad.  Acuâ.  nert.  cnrfo*  ,  vol. 
i5,  part,  a,  p.  i  i3,  avec  i  pi. ,  et  sur  le  Dinothcrium  bavaricum 
{&to>  toi  t6,  part.  ar  p.  4*8,  avec  3  ph,  sur  le  Telracaidodon 
matteàenêoèékuM ,  par  h  Godman,  {Tram.  Amer.  phil.  Soc. ,  vt* 
*,  *33o);  MA*,  de  H.  Fischer  sor  les  Eléphants,  les  Rhinocéros, 
i«Ca*&,l*t  lotof* fotsilet  (Asft.  dëUmém*S*c.,  vol.  i,fr. atyt 
999*  vol.  •$  p.  i«o>  rd.  3,  p.  1S9  et  iJf5)  j  «foi/*  téopêQm  lato 
êêkeieUo  diun*  ymadraptde  cmixmmU  im  un  vûUù  dd  P4Ja§miima  9 
par  M.  Gottesi;  Plaisance,  s  834,  *»r  Ie  Boéprimigcnus,  par  M-Trp- 
JBaery  (iYowi*.  #e/n.  de  la  Soc.  <L  iScd' Amsterdam ,  i83i,  ?ol.4t 
avec  3  pi.);  Me  m.  par  M.  de  Meyer  [Nova  ael.  nalur.  Curie*.,  vol,, 
17,  part.  1,  p.  100;  Noie  sur  un  crâne  de  Bœuf  fossile  du  Missis- 
sipi,  par  J.  De  Kay  [Annal,  of  die  Lyc.  of  imt.  lus  t.  ofNew- 
'York,  vol.  a,  part,  1  ,  p.  a8o,  à  1  pi.;  Me  m.  sur  les  os.  de  Flrawadi, 
par  M.  dift  {Trans.  ofihe  geol.  Soc.  o/London  ,  N.  S.,  vol.  a, 
part.  3,  <m  Afin,  âes  Se.  nat.  f  vol.  14,  p.  288);  Mém.  sur  utf 
Mtgahnyxy  par  M.  Hffrkra  (Monthlf  Americ.  S.  of  Gtoi.,  iS3i» 
9**74*  il  pi.) 5  wurhMerraotkeriam  de  M.  Sibérie,  par  M.  Bfr-^ 
jaan»a  et  d'Alton  (Nova  Açt.  Acad.  nat.  Carios,,  vol.  la,  part.  i> 
y.  333)$  Mém.  de  MM.  Weisa  et  d'Alton  sur  les  «estes  de  Àfa- 
tyilharium  (Amérique  merid,)  (.^M.  </.  J£.  Acad.  d.  T^iss.  mm 
Berlin,  i83o,  p.  376.  et  i834)  »  et  M.  ÇlisV(7Vrf/w.  geoZ.  Sec. 
Lcndon  t  N.  S.,  vol.  3,  p.  491)»  sur  Ie  Cerf  gigantesque ,  pof 
11MV  Goldfuss  (/^c*.  nat.  Cur.,\o\.  10,  part.  2,  p.  4^5,  à  4  pi.. 
par  M.  de  Meyer  (dito,  vol.  16,  part,  a,  p.  464),  et  Hibbert 
tJSâM.  J.  ofSc.,  avril  i83o,  p.  3or,  ou  J.  âe'Cdàl.,  vol.  1.  p.* 
«fît);  patM.Weaver(£o/ti/.7>Ai£  Trmns.,  i&S5,p«rt.  a,  art.  efft 
IHmiption  ofihe  SkeUton  *J  the  Cer+tts  megaeeros,  par  M.  liart» 
Hahltli,  i8a5,  in-6°,  à  a  pi.,  a«  «lit,  i83o,oa  Anmxl.  J. Se*  r*aC> 
V0L8,  p.  38§;  sur  un  Elan  particulier  de  Pile  de  Man ,  par 
Jf,  Hibbert  (Edirtb.  J.  of  Sc.>  vol  5,  p.  i5  et  28)  ;  sur  le  Cerf 
éfcipbe,  par  M.  Goldfuss  (  JNova  aci.  acad.  nul.  Curios,9  vol.  10, 
n,  475)  j  sur  les  Chevaux  fossiles,  par  M.  de  Meyer  (dito,  vol.  16, 
part,  a,  p.  5i7»  à  1  pt.;  sur  le  Dremotherîu/n,  par  M.  Geoffroy 
fâ.Hull.d.  Se,  par  la  Soc.  phil,  nov.  i833,  p.  168)  ;  Revue 
système  t.  des  nouvelles  découvertes  d'ossements -fossiles  faites  en* 
*v€*$*mè  le  Brabant  metldfcmat,  pavif » Morrtti,  Garni,  i£$o,  cïe. 


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SM      MMWMffflM*-M»  0IMATO 

I1V  Bifimmimoir  géologique  du  oiszivx  fouiles. 

On  comprend  que  la  vie  particulière  znx  oiseaux^ 
ainsi  que  la  fragilité  de  leur  squelette  ont  dû  offrir  de» 
obstacles  à  la  conservation  de  leurs  os;  aussi  ces  dernier* 
sont-ils  rares  même  à  l'époque  tertiaire  et  alluviale  ou, 
4e  l'avis  de  tous  les  savants ,  la  terre  était,  peuplée  de 
nammifères;  donc  les  oiseaux  étant  d'une  classe  infé- 
rieure ,  devaient  être  tout  au  moins  aussi  abondants  que 
ces  derniers.  Aussi  n'a-t-on  pas  pu  jusqu'ici  tracer  de 
transition  entre  les  oiseaux  fossiles,  comme  pour  les 
reptiles  ou  même  les  mammifères. 

Les  fentes  et  les  cavités  remplies  par  les  brèches  as* 
seusès  et  les  cavernes  ont  été  des  lieux  de  sépulture  asse? 
convenables  pour  la  conservation  des  os  d'oiseaux.  On  y 
pitç  des  Oiseaux  de  proie  tantdiarnes,  comme  des  Vau- 
tours (plusieurs  espèces),  que  nocturnes,  comme  des 
Strix;  des  Passereaux  dentirostres  (des  Tangarus  ou 
Turdus  )  ;  des  Merles  ;  des  Grives  ;  des  Becs-fins  on  M<h 
tacilla;  fis&irQStres,  comme  des  Hirondelles,  et  conirostres 
(Alouettes);  des  Moineaux;  des  Corbeaux;  des  Galiina- 
*6s,  tels  que  des  Faisans  (Coq  et  Poule  ordinaires);  des 
Perdrix;  des  Cailles;  des  Pigeons;  des  Échassiers  cul* 
trirpstres,  comme  des  Drames  (  Tanlalus)ret  longiros- 
tres  (  des  Bécasses  ou  Scolopax),  et  macrodactyles  (<|es 
foulques  ou  Fulica)}  des  Palmipèdes  plongeurs,  comme 
des  Plongeons  ;  longipennes,  tels  que  des  Goélands  m 
itarusy  et  lamellirostres  (Canards). 

Comme  pour  les  os  de  mammifères ,  les  mêmes  restes 
d'oiseaux  se  sont  retrouvés  dans  les  ailuvions  anciennes 

Proprement  dites;  or  il  est  remarquable  que  toutes  les 
ivisions  et  la  plupart  des  sous-divisions  principales  des 
•oiseaux  s'y  trouvent  représentées ,  à  l'exception  des 
grimpeurs,  dont  le  grand  nombre  d'espèces  et  j 


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*HmtlBOTN*lf  US  OISEAUX  FOMUEi.     tS7 

*  tin  bon  noinbre  de  genres ,  habitent  maintenant  la  cône 
équatoriale,  ou  du  moins  des  climats  voisins  des  tropi- 
ques ou  en  Amérique.  En  général ,  les  genres  des  oiseaux 
propres  aux  zones  torride  et  tempérée  australe  manquent 
parmi  les  oiseaux  fossiles  d'Europe,  comme,  par  exem- 
ple, les  Échassierebrévipennes  (Autruches ,  Casoar,  etc.)» 

n  est  probable  que  les  brèches  ossifères  et  les  attuvions 
sous  l'équateur  recèlent  des  débris  dé  ces  genres ,  ainsi 
<|ue  des  Grimpeurs,  par  exemple,  des  Perroquets. 
D'une  autre  part,  on  devra  découvrir  plus  tard  en  Eu- 
rope, des  os  de  certains  genres  communs  ,  telles  que  des 
Cicognes,  etc« 

.  Dans  le  sol  tertiaire  d'eau  douce,  comme,  par  exem« 
pie,  en  Auvergne,  on  a  signalé  plusieurs  espèces  d'oi- 
seaux, ainsi  qne  des  plumes  et  des  œufs. 

Le  sol  tertiaire  marin  recèle  aussi  des  restes  d'oi- 
léàux ,  comme*  Perpignan ,  en  Belgique ,  à  Kaltemiord- 
heim  en  Allemagne,  à  Paris ,  à  Bolca ,  etc.  Autour  de 
Paris,  M.  Guviercite,  dans  le  gypse,  neuf  espèces  d'oi- 
seaux ,  tant  de  proie  que  Gallinacées  ou  Palmipèdes 
(Pélicans).  A  Oeningen,  on  trouve  des  Échassiers. 
;  Les  oiseaux  fossiles  de  l'époque  tertiaire  et  alluviale 
n'ont  point  encore  offert  de  genres  éteints ,  et  ils  appar- 
tiennent toujours  à  des  genres  vivant  encore  dans  le 
pays  où  on  les  trouve;  mais  leurs  espèces  sont  différentes 
de  celles  actuellement  existantes  surtout  dans  le  sol  ter- 
tiaire. 

Néanmoins,  it  y  &  déjà  des  exceptions  à  cette  déduc- 
tion admise  trop  légèrement  ;  c'est  le  cas  du  Dronte  et 
celui  du  Gryphus  antiqucUis  de  Schubert ,  découvert 
dans  les  glaces  des  îles  de  Lachow  et  sur  les  côtes  asiar 
tiques  et  américaines,  près  du  détroit  de  Behring. 

Dans  le  sol  secondaire ,  on  a  cité  des  oiseaux  dans  les 
dépôts  de  delta  du  grès  vert,  comme,  par  exemple,  des 


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318   p&Tmç*?x>&  m» 

'  ossements  da  ScçJopaa:  „  dans»  celui  defrÉtatft-Uafc^  et 
dan*  certains  dépôt»  du,  s^tèmejummq»ay,(mimmmSé- 
lenbafon.  C'est  un  point  de  zoologie  quiesteusâittiort 
douteux;  car  jusqu id ces  os  ou  téta» d'oiseaux,  eaira^ 
pdi*  l'homme  fossile  de  Seheaçbacr,,  se  sont,  taraud 
n'être  que  des  reste»  de.septiks»  Nésaunoios,.  U  y  at*»t 
de  ressemblance  entre  cmtfiain»  •&  d'oiseaux  et  «eux  Je  - 
quelques  Keptilcft,  tek que  eeux des  Ptérodactyles ,  91e 
les  aoologjiçs  peuvent  se  tromper  de**  la  âs&termm&imx 
„  de  fragments  d'os  isolés,  ou  du  moins,  cela net  prévue  pis 
~qp'oa  n'en  puisjr  pasrféeouvrir  m*  jour  v  C'est,,  en  parti- 
culier, à  Solenhofen  qu'on  a  voulu  voir  de*  oiseaux.  J(*- 
sikaftet  mêi^^MJe^omteMaa&terft^ad^deroièresient 
d'une  tèie  d'oiseau  ressemblant  assez,  au  crteo  de*tt- 
geons-co  lombes  oit  Columhus*  On  aetat  qu'il  ne  faaftai- 
cagtev  qu'avec  uae.graftde  réfeuve  de.  pweiU  énonces 
soa  acco  mpegnés  de  djescriptowa  détaiHfe,  ni  de  iUm- 
mination  positive* 

III.    DISTRIBUTION    GiOLOCIQUE  DES.  ftSXTIIïES  JFQS|ILQS.         . 

Si  les  époques  tertiaire  et  alluviale  peuvent  étreap- 
pelées  les  périodes  de&  mammifères  ^  l'époque  secon- 
daire mérite  ajuste  titre  la  dénomination  de  période  df» 
reptiles.  Dans  le  sol  tertiaire ,  il  n'y  a  que  des  Chéloniejjs 
surtout  des  genres  Trianyx  (Styxie,)  et  j£w&&  (  G&£- 
lidre  d'Qenipgen,  etc.)?  c'est-à-dire  des  ChélottWis 
d'eau  douce  ou  du  genre  Tesiudof  et  alors  terrestres 
(Àix  en  Provence %  Hohenhowe»  en.SûuaJ>e)(i).  Lts 
véritables  Chélonie^s  on  lc&  Tortues  de  mer  narse  mon- 
trent en  abondance,  que  dams,  la  craie,  le  grès  vertiXft- 

[i)lfo**A*ta  AèuJL  nat.  Curios.JvoL  i&/p»t.<!i,pv*ei,  et 


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tww  9ti  BttviEXs  iwrftw.  iSMI 


gaAe^leeatcBÎre  jurassique  supérieur  (Solenre ,  SfeJei*» 
baffe»)  }  Buboû  ai  connaît  jusques  dans  le  muscnelkalk, 
le  lia»  et  même  dan»  le  terrain  carbonifère ,  ce  qui  donne 
qpekpie  vraisemblance  à  ces  trace*  de  la  marche  des  tor- 
tues observées  sur  des  grès  rouges  du  Dumfrieshire  (ijl 
Sa»  les  dép&ts.  de  delta,  comme  à  Solenhofen ,  ir  y  a 
quelquefois»  an  xuélange  de  tortues  d'eau  douce'  et  de 

Ce  sowt  les  Sauriens  qui  paraissent  avoir  la  distribua 
tige*  tapies  caractéristique.  Ainsi ,  si,  en  Europe,  le  se* 
tertiaire  n'a  offert  paçn'icâ  que  dfes  Croevdrlcyet  qnelV 
ques  BaAradHen^  des  genres  Scdamandra ,  Triton ,  ifc- 
aa,.  et  des  Opnédien*  (  Op&*>  ) ,  la  craie  y  empâte-  dtes 
•estes  de  Geosmtrus ,  ie  Mosasaurus  Canrperi;  le  grès* 
vert,  le  Lepidosaurus ,  le  Mëgcdostmrus  Sueklandè, 
FIgU&nodan  MantcUL,  des  Ptesiosaure$ 9  le  Mosasau* 
xus  Camperi ,  le  Smtr&cephaltis  laneiformh  (  Harlan)-, 
ir  4&uOTi<an  Leanus,  te  Tcleosaurus  eadomensis ,  M^ 
hBoaœtms;  enfin  le  Pkyftecmrur  cylindricodon ,  qui  se 
revoit  dans  le  keuper.  L'argile  de  Kimmerïdgc  contient 
le  'Plemtsâmrm  reeentior,  un  fltegedosaure?  teealcaire  - 
jnraiqve  moyen, le  Megalomurus  Bucklandt,  des  Pie* 
9ÎDHwes(P«  carmatus ytrigonus,  pentcvgonus)>\tTcleo» 
•  smmis  cacfomensis ,  etc.,  )e  Pterodactytus  Buckiandi} 
Je  calcaire  lithographique  de  Solenhofen ,  le  Geosauru* 
Sommeringii ,  le    Rackeosaurus  gracilis ,  YAlcodon 


(i)  Voyez  (Tram»  o/'tfo  n>y.  geo/.  *oc.  o/  London  ,  toi.  iN. 
part,  i,  p.  194»  à  1  pfcj  ^/wt.  «J.  6c.  jm^vqL  i5»  p.  85,  e\Ann. 
de  Chinu,  vol.  37,  p.  3ai;  J.  0/  l/ie  roy.  //u&  0/  GreaL  Brik. 
Vol.  3,  p.  538,  i83ij  Ofo.  o»  certain  curions  indentations  'in  the 
eidréd  Sttnéhttme  qfr^onettefshina.  fférefordskîre  considéreras 
tvacts  of  antidiluvian  animal*,  etc.,  par  Jàfcem  Attits.  Loadrei, 
i835,in-8°.  -       . 


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100    WSTRIBUTION  IES   REPTILES   FOSSILES. 

priscus ,  lePleurosaurus  Goldfussii ,  le  Ganthosaurus 
subuiaius,  le  Lacerta  neptunia,  lesPterodactylus  bre- 
virostris ,  crassirostris ,  médius,  Munsteri  et  grahdis. 

On  connaît  dans  le  calcaire  jurassique  supérieur  (  ar- 
gile de  Kimmeridge  )  et  inférieur  (  argile  d'Oxford  ),  et 
le  lias,  le  Streptospondylus  Âlldorfensis ,  le  Metrio- 
rhynchus  Geoffroyiij  des  Ichthyosaures;  dans  le  lias,  le 
Macrospondylus  Bollensis ,  \ç&  Ichthyosaurus  tenui- 
roslris,  platyodon,  intermedius  ,  les  Plesiosaurus  dolir 
chocherius,  macrocephalus,  etc.  ;  dans  le  lias*et  le  mus- 
chelkalk ,  le  Mastodonsaurus  Jaegeri,  des  JPlesiosaurex 
(  P.  dolichodeirus?) ,  le  Ptérodactyle  macronyx;  dans 
le  Leuper,le  Phytosaurus  cubicodon  et  cylindricodon, 
le  Salamandroïdes  giganteus  ;  dans  le  grès  bigarré ,  les 
Psammomurus  batrachioïdts  et  lalicostatus  et  Plesio- 
saurus proJUndus  (Zeuker);  dans  le  muschelkalk ,  le 
Plesiosaurus  jenensis ,  le  Nothosaurus  et.l*  Concilia- 
munis  clavaùts  ;  dans  le  zechstein,  le  Protosaurus 
Speneri;  en  fin,  dans  le  calcaire  de  montagne,  des  restes 
indéterminés.  / 

A  l'énumération  de  tant  de  monstres  nouveaux,  dont 
le  nombre  dépasse  déjà  une  centaine,  on  serait  tenté, 
»u  premier  abord ,  de  révoquer  en  doute  la  justesse  des 
déterminations,  si  on  ne  refléchissait  pas  que  leur  diver* 
site  remplaçait  en  partie ,  pendant  l'époque  secondaire, 
la  quantité  actuelle  des  mammifères.  La  présence  des 
débris  de  reptiles  doit ,  d'après  cela,  être  une  bonne 
fortune  pour  le  géologue  dans  les  cas  de  déterminations 
difficiles. 

Néanmoins  il  ne  faut  pas  perdre  de  vue  que  les  débris 
de  reptiles,  ainsi  que  leurs  excréments  ouCoprolites(i), 


(i)  Voyes  Mrfm.  de  Bvckland  (Tram,  de  U  Soc.  geol  eh  Lan* 
dres ,  N,  S.,  vol,  3,  on  J.  de  géol.,  ▼©!.  i,  p.  i). 


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M0TJUBUTIOX  DES  BEPTILM   FOSftUB*.     96f 

n'existent  surtout  que  dans  les  dépôts  littoraux  limoneux, 
tels  que  le  zechstein,  le  lias,  les  argiles  d'Oxford  et  de' 
Kimmeridge,  ou  les  dépôts  de  delta,  comme  dans  le' 
près  vert  de  Tilgate.  Ailleurs ,  ou  n'en  rencontrera  l'or- 
dinaire que  des  débris  extrêmement  mutilés. 

Consultez  sur  les  Reptiles  fossiles  :  Palaeologica  de  M .  Mejer  et 

set  Mém.  (  AcU  Acad<  Cœr.  leop.  CaroL  naU  curios.,  roi.  i5# 

part,  a,  p.  171,  avec  2  pi.;  Mém.  de  M.  Goldfass  {dilo,  vol.  i5» 

part.  1,  p.  6»,  avec  7  pi.  )  ;  Recherches  sur  les  grands  Sauriens* 

fossiles  de  Normandie,  par  M.  Geoffroy-Sain t-Hilaire ,  Paris r 

i83i,in-4°*et  Mém.  du  Mus.,  vol.  ia,p.  ia4»  &•<*•  Fostilrepti- 

lien  in  Wurtemberg,  par  M.  Jaeger,  Stottgardt,  1838,  in-4°,  avec 

6  pi.;  Mém.  de  Sir  Everard  Home  [Lond.  phil.  Trans.,  1814  > 

part,  q,  p.  571,  1816,  part.  2,  p.  3 185  sur  V Ichtyosaure ,  1818, 

part.  1,  p.  *4;  sur  Ie  Protéosaure,  18 19.  part,  2,  p.  309,  1820, 

part.  2,  p.  169;  sur  deux  corps  fossiles  de  Russie,  par  M.  Fischer, 

Moscou ,  1822,  in-8«;   sur  les  Reptiles  fossiles  de  la  Nouvelle- 

Jersey,  par  M.  Dekay  (Ann.  du  fyc.  dhist.  nat.deflew  York,u 

▼ol.  3,  p.  i34);  Mém.  de  M.  Harlan,  sur  le  Sauroceghalus 

Mchihyasaurut,  Crocodile,  etc.  (J.  ofAcad.  ofnai.Se.  ofPhilad.r 

▼ol.  a,  p.  53 1,  vol.  3,  part.  2,  p.  33 1  et  338,  vol.  4»  part*  >? 

pt  iB),  et  sur  le  Plésiosaure,  part.  2,  p.  23a,  et  n»  118,  p.  i3i^ 

sur  le  Saurocephalus,  vol.  6,  p.  33 1;  sur  les  Ptérodactyles,  Mém. 

de  Spiz \Denksehrift.  d.  Munchner  Acad.,  1826,  p.  09);  de  Sœm- 

mering  (dite ,  18 ii,  p.  89, 18 17,  p.  io5J;  Naiurl,  Syst.  d.  ^a*. 

phibien,  par  "Vvagler ,  i83o ,  à  7  pi.  ;  Mém.  de  MM.  Goldfuss  et 

Munster  (Jàad.  d.  car.  d.  Ai  natur.,  pour  i83b,  p.  112,  vol.  i5, 

part.  i^p.  49);  dcMever  (dilo,  vol.  i67part.  2, p.  77  eti94,  ayec 

1  planche  ;  de  MM.  Backland  [Trans.  Société  géologique  de 

Londres 9  N.  S.,  tplume  3  )  ;    Theodori  (Isis,  i83i ,  page 

276),  Munster  [Jahrb.  f.   Minerai.  ,   i83o,   page  44a  ,   et 

i&3a,  p.  4139  *ar  *e  Crocodile,  Mém.  de.Scemmeriog  (Mém.  de 

tAcad.  de  Munich,  vol.  4,  P-  23 };  sur  Y  Iguanodon ,  Mérn*  dû" 

Bf.  Mantell  {Lond.  phil.  Trans,,  i8a5,  part,  a,  p.  179,  Ann.  di 

Se.  nat:,  vol.  6,  p.  127,  et  i834,  juil.  p.  63);  sur  les  Ichtyosaure» 

De  letnypsàuro  et  Prottosuuro  Jbsiiti ,  par  M.  Jaeger,  Stuttg.j 


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i&49  ift.fol.,  a^^J  pi.,  elle»  Ment.  «Se  ADA»  de  la  Bèefeeiet 
Conybeare  (Trans.  de  la  Soc.géal.  de  Londres ,  i&&3«,  p.  I0&)>* 
a  Memoir  pfthe  Jchlhyosauri  «.  Pksiosauri,  par  Hawkuu,  J«a-< 
dres€,  i834,  în-fol. ,  àvecaSpî.j  sur  le  Saurtdon ,  par  Jsaac 
Hays  (7Van*.  o/'lAe  Amène  phil.  Soc.,\6l,  3,  avec  i  pl.)j  sar  le  x 
Plésiosaure ,  Me'm.'de  MM.  Conybeare  et  de  la  Bêche  (  Trans.  of 
ihe  geoL  Soc.  ofLond.,  N.  S.,  i,  p.  a,  avec  pi.). 

W.  «DWHtWUTHHT   oéoXOGTÇOrE  DES   POISSONS  FOS8ILVS. 

Descendant  plus  bas  dans  l'échelle  des  êtres,  les  pois- 
sons ont  encore  une  distribution  très  bien  marquée. 
Leurs  intestins  remplis,  se  conservent  quelquefois  et  don- 
nent lieu  à  des  espèces  de  Copf  alites  qu'on  a  appelles 
Lwnbricaria ,  jpour  ceux  des  espèces  de  Leptolepis  ,ejt 
de  TTirissops,  qui  sont  renfermées  dans  le  schiste  litho- 
graphique  de  Solenhofen,  M.  Agasaiz  cite  même  un 
Mcwropoma  delà craieavec  son  esjtomac^ntierconifiraé 
et  ses  différences  irambranes  qui  seséparait  en  feuillet*.  - 

Dans  la  grawwackeetleUeiTam  carbonifère,  ce  «ont, 
d'après  M,  Agassiz,  des  types  de  poissons  sauroïdes  qui 
ne  dépassent  pas  peut-être,,  en  Angleterre.,  le  sol  pri- 
maire, tandis  que  ce  genre  d'êtres  commence  au-dessous 
du  lias. 

On  jconnaît  maintenant  environ  B^ooo  espèce&dexMN*» 
sons.  De  ce  nombre,  plus  des  -trois  quarts.appayticnofint 
à. deux  ordres  de  cette. clas&frdont la présence  n'a  p» 416. 
découverte-dans  lesiterrains  antérieur  à  la  craie ,  Bavoir 
aux  Cycloïdes  etaux  Gténoïdes.  Il  n'y  a  donc  abtdlwment 
rân  d'analogue  dans  toute  la  série  de»  terrains  secon- 
daires jusqu'au  grès  *vert1  tandis  que  l'autre  quart  se 
.  rapporte  aux  ordres  des  Placôïdes  et  des  Ganoules  trja. 
peu  nombreux  maintenant,  mais  gui  ont  existé  atufe 
durant  toute  la  période,  depuis  que  les,  eaux  deJa,ifirco 
ont  A*A  p^p1**»*  A*  p^îga^rr  pran'i  rgpngm  rrrtliifc 


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* 

HT;  &£*&«&  ifym  e*amirié  Itoo  espèces   de  payons 

.  fossiles,  trouve  que  des  différences  d'organisation  chez 

les-  ~p*râ*ms  caractérisent  des  époques  géologiques,  et 

qwe  'cette  diversité  se  laisse  poursuivre  dans  toutes  les 

espèce»  4e  dhaeune  de  ces  périodes. 

«Éfes  différence  organiques  essentielles  ont  surtout  trait 
à hmflftarede&tégumetftfret à  la  manièredont da colonne 
VBftébrale  se  termine  dans  la  <nageoire  candide ,  c'-est-à- 
date  à  la  manière  dont  ranimai  est  en  rapport  avec  Je 
m©ndfc«xtérieur  qui  l'entoure,  et  à  la  structure  de  l'or-  , 
gwie^ssentiël  delà  locomotion. 

*koésiplu5  haut  que  les  Radiaires  et  les  Mollusques , 
les^poissons  présentent  des  particularités  d'organisation 
ptttTHraabreusesetôttjettes  à  des'vaviattons  plus  grandes; 
aussi  remarque-t-on  chez  'eux,  comme  chez  les  reptiles  , 
ÙÊm  *&»  limites  géologiques  plus  étroites ,  de  s  diffëren- 
cfetjptaoi  considérables  que  chez  les  animaux  inférieurs: 
Dsma  la  classe  des  poissons ,-  des  genres  ni  même  des  fa* 
mffles  ne  parcourent  pas ,  comme  tant  de  soophytes  et 
cfe'Bi&Iktsques ,  'toute  la  iérie  des  formations  avec  des 
espaces  Souvent  très  peu  différentes  en  apparence.  Au 
contraire,  d'une  formation  à  l'autre ,  cette  classe  d'êtres 
ett  représeiftéçîsifccesslvemertt  par  des  genrestrès  diffé- 
rents-et  se  rapportant  à  ^familles  qui  disparaissent 
btetttift  «u«i,  commet  l'appareil  compliqué  d'une  or* 
gotnipton  Btrpérïeureme-pbûvaït  pca  se 'perpétuer  long- 
temps «ans  m»<Hncatiofls  mtimes ,  ou  plutAt  comme  si  la 
V&tfwknaie  teudaîtiplus  rapidement  k  se  diversifier  dans 
l#S«T&fes  supérieurs  du  règne  animal  que  sur  ses  éehe- 
tatfs  -tes fllus  bas.  A.  cet 'égard /il  en  est  des  poissons  & 
peu  près  comme  des  mammifères  et  des  reptiles,  dont 
Imeâpèces  %peu4étendutes  en  général,  appartiennent,  dans 
fet**érie  Ses  terrains  à 'peu  3e  distance  verticale,-  à'dca 


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â64  y&wpvvw****  «MjMwt -xtmm* 

à  l'autre,  comme  on  l'admet  généralement  pour  certfi- 
nés  coquilles. 

Jd.  Àgassià  croit  ne  pas  connaître  nne  seule  espèce  dp 
poisson  qui  se  trouve  successivement  dans  deux  ter* 
rains ,  tandis  qu'il  y  en  a  un  grand  nombre  qui  ont  une 
étendue  horizontale  très  considérable.  Ces  circonstances 
sont  d'un  avantage  immense  pour  la  géologie  zoolo*. 
gique .  puisque  les  poissons  s'étendent  à  travers  toutes 
les  formations ,  et  qu'ils  offrent  ainsi  un  point  de  com- 
paraison pour  les  différences  que  peuvent  présenter , 
pendant  le  plus  grand  laps  de  temps  connu,  des  animaux 
construits  en  général  sur  un  même  plan.  De  plus,  les 
poissons  fossiles,  déjà  très  nombreux,  ne  peuvent  être 
rapportés  pour  la  plupart  qu'à  des  types  qui  n'existent 
plus,  et  dont  les  affinités  avec  les  espèces  vivantes  sont 
aussi  éloignées  que  celles  qui  rattachent  les  Crinoïdes  aux 
Echinodermes  ordinaires,  les  Nautiles  et  les  Sépia  aux 
Bélemnites  et  aux  Ammonites ,  les  Ptérodactyles,  les 
Ichthyosaures  et  les  Plésiosaures  à  nos  Sauriens,  les 
Pachydermes  vivants  à  ceux  qui  habitaient  jadis  le  bord 
des  lagunes  des  environs  de  Paris,  ou  les  plaines  de  la 
Sibérie/ 

Les  poissons  des  terrains  tertiaires  sont  ceux  qui  se 
rapprochent  le  plus  des  poissons  vivants,  néanmoins^ 
vu  1b  nombre  énorme  des  espèces  vivante^  avec  les- 
quelles ils  paraissent  avoir  quelque  ressenxblanf^  il 
est  souvent  très  difficile,  dans  leur  état'  de  coqsraca^ 
lion ,  de  les  identifier  ou  plutôt  d'apprécier  exaâeqU&t 
leurs  caractères  distincts.  M.  Agassiz  prétend  n'asojf» 
pas  encore  trouvé  un  seul  poisson  tertiaire,  qui  aifesça 
identique  parfait  parmi  ceux  de  nos  mers,  exceptâflçp^ 
ûtSalmparcticus,  qu'on  trouve  en  Groenland,  dApAj* 
géodes  d'argile,  et  dont  l'enfouissement  date  probable^ 
ment  d'une  époque  tertiaire  récente,  si  ce  n'est  ajHrçîaJtab» 


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BISTRIfttfTIdft  DES    POISSONS   FOSSILES.     265 

Les  poissons  du  sol  tertiaire  supérieur ,  savoir  du 
Crag  ,  de  la  formation  sabapennine  et  de  la  molasse , 
se  rapprochent  la  plupart  des  genres  communs  dans  les 
mers  tropicales,  tels  sont  les  Platax,  les  grands  Carcha- 
riaSj  les  Myliobates  à  larges  chevrons ,  etc.  Delà  vient 
cette  profusion  de  dents  de  squales  et  de  raies  dans  ces 
couches,  qui  offrent  çà  et  là  ,  dans  des  dépôts  locaux 
(Oeningen,  Menai,  Habichtswald  ,  Cologne),  des  pois- 
sons-d'eau  douce  de  genres  existants  encore,  tels  que  des 
espèces  dès  genres  Cyprintis,  Leuciscus ,  Tinca,  Cobi-  • 
tis}  Lebias,  Esoxy  Perça  J'Cottusf  Anguiila,  etc. 

WL  Âgassiz  a  fait  la  remarque  que  les  Malacoptéry- 
giens  font  leur  "apparition  dans  ces  couches,  et  que  parmi 
Les  poissons  d'eau  douce  du  sol  tertiaire  supérieur 
d'Europe ,  il  y  a  rarement  ùri  ou  deux  genres ,  dont  les 
espèces  ne  s'avancent  plus  dans  des  latitudes  si  éle- 
vées. 

Dans  la  formation  tertiaire  moyenne  et  inférieure, 
coraiûe  à  Londres,  à  Paris,  dans  le  Yicentin,  déjà  un 
tiers  au  moins  des  espèces  appartiennent  à  des  genres 
qui  n'existent  plus. 

Dans  le  calcaire  tertiaire  marin,  les  Àca-nthoptérygiens 
sont  en  aussi  grande  abondance  qu'aujourd'hui. 

On  peut  prendre  une  idée  de  l'ichtyologie  marine 
du!  sol  tertiaire  inférieur  de  l'Europe  ,  par  Ténumé- 
ration  des  poissons  deBolça.  M.  Agassiz  y  reconnaît  127 
espèces,  appartenant  à  77  genres,  dont  seulement  81  es- 
pèces ou  39  genres  ont  des  représentants  dans  la  création 
actuelle.  Ce  sont  des  Plagiostomes ,  des  Pycûodontes, 
des  Gymnodontes  (1  esp.)  ,  àe&"  Selérodèrtnës  (1  esp.), 
àt&Lophôbrariches(i  esp*) ,  des  Percoïdes,  des  Spàroï- 
des ,  dès  Colloïdes,  dés  Gobioïdes,  des  Sciénoïdes,  dès 
HeuronecteSjdesChétodontes,  des  Teuthyes>  des  Aulos- 
tdmes,  des  Scombéroïdes ,  des  Labroïdes ,  des  Mugiles , 
H.  12 

Digitized  by  LjOOQIC 


des  Clupéoïdes,  des  Esoces,  des  Tilenjnoïdes, aies  J&d- 
phioïdes  et  des  AogixiUiformes. 

Jlest  tout  naturel  qu'il  existe  une  graid^tttt^entt* 
lçs.poissons  deBolqa,  d'Qsàn  et  d'autres  gi*eov*nfc,  *«■*> 
tout  jelativemeu tau  nombre  des  e$pèçe&,ÀWwr «lojatfK 
tion  et  à  leur  accumulation  dans  une;  ioçalUéiavpe*  <fae» 
due,  ainsi  gu'à  leur,  affinité  avec  le»  eqpèqes,  «tueUjpmyarf 
vivantes.  La  formation  de,pareiltgs  çolfoeltons  de?p«M 
spnsadû  exiger  de5cir<^BStwcei,p^tifiuiière|,  qmm*m 
sont  représentées  que  de  tempe  à  airtre.,  <tf>mnie  >p*r 
exemple,  à  l'époque  des  députe  de  grès  ^ert  Atfilaris , 
des  dépôts  jurassiques  moyens  ou  snpérieurs,  Aftéleoito- 
fea^ii  Ca*tellama»,e.,à  Pie|«a.fioja^ta«UjIiibaa  9  *4te. 

JLes  poissons  trouvés  jsdrtmat*  dansâtes  «ouehes,  «t 
comparés  av^c  ^s.  derniers,  doivent  nécessairemeats'ari 
distinguer  pliw  oumjoins^.pi»«çie  tes  ca«#«  etrfasdo*»- 
lités  d'enfouissements  sont  différentes.  **"  ■'  '•' 

Xes  poissons  4e  Boka  ont  lie  pins,  cfet«ippb]rt.«(rec 
eaux  de  Sheppy,  soit  par  hiKtWactère  ^généail  %mtt 
par  les  rapports  niwnéiiqwes  <&•  *fenill«*<edirejtlb»9 
quelques  espèces  voisines  de  cdles  du  {total  ^tfrit  4t£ 
trouvées  près  4e-9aWs  et  AudUh^,r^nqud^ae0  fpMum 
rappellent!^  ppi*#w- du  dé^te^^  > 

JLes  Chondcoplérygiwis  on*  aftfipafu  *à  iVépatpie  <Mu 
WU*chelkalkdlp!m*UmUf&  lo*»il6l^oqued^a<mi«i 
Us  put  été  lesplqgiwmtrfiu^,  Mndisqu'iU^dwmttetrt^tt 
nombre  4ms. le*ol  tertiaire  et  ne  t&MoutimpAti&njfi** 
q^i'à  nous  gué  dan^cerUitte»«spèci».  -  *t  • 


'nnn>wnpi<n»wi  wwf^xw^mmy 


!,(*)  Voyez  i|ewf«  crfcfwe  dsspoissvw  JbstU***  >&&*é*. v  _ 
Vfûohgte  veronoise  de  Volta,,  oa  £•  Htrabenija  &*&*&*  **■ 
Us  poisson*  fossiles,  par  H.  Agassi?.  V,olta.jfr>raUjHeft  Aftg|> 
ininéque  le  Blochius  longirostris,  qui  appartient  aux  iktaro^rflif^ 
et  était  ia5  espèces  appartenant  à  47  genres,  dQntJn\^eHfo£a. 
fck-^a^spèces  et- 6g  genre*.  '  **- 


.ii 


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iifccmfe  a.plas  dedeaxiiere  de  ses  e^èces  appartenant 
itdes  ^genres  qui  ont  dispnoo.  (Bencetis  ,  etc.),  et  tiH* 
igafenae  mé^  ^ueftques~toos  de  ces  poissons  à  formes 
tuqpdiètes,  qui  piédaminenrdans  d'époque  jurassique* 
&tpeodaakdan*  latir  <  ensemble,  las  poisson*  de  la  craie 
4ii4X>vd~ou£&t  de  l'Europe,  rappellent  ptas  fortement 
ifMSttastire  général  des^poiseons  tertiaires  que  celai  de& 
espèces  du  calcaire  jurassiqueu  Bans  un  rapprochement 
fjùaéi»!  des  foumations  géologiques,  d'après  les  poissons 
foMita,  il^parailrait  plat  mfimei  d'assooier  le  système 
crétacé,  y  ôQiBpris  k^rèBT^ert/avec  les  terrains  tertiaires 
g*e,<&  l«fc  ranger  dans  le  groupe  des  terrains  secon- 
daines»  «Lâs  (poissons  .entiers  sont  fort  races  dans  4a  craie 
Jda»sbe<etieodae. 

jfad&s€m$deia<CMie'i\u'y  a  pi  as  un  seul  genre  qui 
Mt  d«Si*spfeee*  râantes ,  et  même  cens  de  la  craie  qui 
en  lOttt.,  «*  comprennent  an  plus  grand  nombre  de  fos- 

ia&  &ÏMMïèel'épQÇuefutias»yue,  y  compris  le  tkts, 
£iJW0t»t  u»  croupe,  très  -naturel  et  *bien  limité  qui  doit 
pj»H^eadffeiMissi  le  petit  dépôt  de  l'argile  de  Weald, 
m  ^tftgletgrre ,  pauce  ^jue  ce  dernier  n'offre  pas  d'et* 
pto&des  § euros  crétacés.  Ge  sont  des  êtres  plus  intime- 
«iflftt  j*fe  an»  êtres  actuels  ,{*t  offrant  des  formes  et  des 
A^IMSAiicrtubeaiAOQttp  plus  diversifiées  «pie  les  poissons 
mwtfWlt  pftrjkasooj  J"  Ua^cesc»t  suitoutdesXtém>ïde* 
i  lui»  petit  «ombre  d'espèces  de  Ganoïdes  et  de  Pla- 
ltau£4*di»»rqui  disparaissent  insensiblement  « 
mesure  qu'on  part  des  terrains  anciens ,  et-dont  les  ana- 
lfl)gp&  «iv4kHsmpiit  conaidéranieroest  modifiés.  Ce  sont, 
um&wmyple  9  pour  les  Ganoïdes,  les  genres  suivants  de 
kjfiMWJfltetdfr8  I^epidoïdes,  caractérisée  par-des  dents  ea 
)W9M0**tt*  une  ou  plusieurs  rangées,  par  des  écailles, 


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386  jMrftfttfftiwioff  bbs  tomiom  ros&iwf . 

Telragonolepis, -dont  se^t  espèces  (T.  Traiilii,  Ledchi, 
£<Hiei ,  Magnevillij  etc.)  sont  restreintes  au  lias  et  aux 
ootites  inférieures;  le  Dapedius  (Z>.  polàus)  du  lias  et 
du  calcaire  jurassique  ;  les  Seminottis  et  les  Potidophorus 
(P.  pusillus,  UrnbaUiSj  etc.),  de  la  même  époque  ;  le* 
Microps,  appartenant  au  système  jurassique;  les  Lep> 
do  lus  y  s' étendant  de  ces  couches  jusque  dans  le  calcaire 
tertiaire  inférieur;  les  Ophiopsis  et  Prçpterus.  * 

Dans  la  famille  des  Sauroïdes ,  caractérisée  aussi  par 
des  écailles  plates  et  rhomboïdales,  mais  ayant  des  dénis 
coniques  et  pointues,  alternant  avec  des  dent»- en  brosse, 
M-  Agassiz  cite  le  genre  Ptycholepis  (P.  bolleïisis) 
propre  au  lias  ;  les  genres  Suuropsis  -,  PachyecornuiSj 
Thrissop&j  Leptolepis,  Saurostomus,  AspidorhyncfyuSj 
qui  se  partagent  entre  le. lias  et  le  calcaire  jurassique 
moyen  ou  le  dépôt  de*Solenhofen;  enfin  les  Ureus,  Jes 
Megalurus  et  les  Macrosomius  propres  à  ce  dernier.    * 

La  iamiliç  des  Pycnodontes;  caractérisée  par  de*  ran- 
gées de  dents  aplaties  ou  arrondies, et  des  écailles  plaies 
et  rhorabôïdales,  n'a  plus  aucun  représentant  dans,  la 
création  actuelle,. et, présente. dans  l'époque  dont  je 
m'occupe,  les  genres  Qyrodus,  Pycnvdtts  et  Sphcerodusj 
dont  le  premier,  parait  être  jusqu'ici- propre  au  système 
jurassique.,  taudis  q«e  les:  deux  autres  s'étendent  dan» 
la  craie  et  .même  dans  le  sol  tertiaire;  néanmoins  J« 
JPycnodusMLtèïi&urs  à  la  craie,  ont  des  dents  symétriques 
(  P .  umbonatus ,  Bucklandi ,'  gigas ,  Hugii  ) ,  et  ceux 
postérieurs  à  cette  époque,  des  dents  plus  Couçte^nVun 
côté  et  souvent  arquées.  \-    >  .  --         ^  -  * 

A. partir  4c  dessous  le.lias  j  les  deux  ordres  qui  «*&• 
dominent  dans,  la  création  actuelle  ne  se!  retrouvant  plu*, 
tandis  que  ceux  qui  sont  en  -minorité  de  nos  J€j»iirs£e -pré- 
sentent subitement  en frès.  grand' nombre:  Quati$  aux 
Gaooïdes ,  ce  .sont  Içs  genres  à  caudale  apnétn<gpe>qae 


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DISTRIBUTION   DES   POISSONS    FOSSILES.    260 

Ton  trouve  ici ,  et  parmi  les  Placoïdes ,  ce  sont  surtout 
ceux  à  dents  sillonnées  sur  leurs  deux  faces,  et  à  rayons 
épineux  qui  prédominent. 

-  En  quittant  le  lias  pour  passer  aux  formations  infé- 
rieures,  on  observe  une  grande  différence  dans  la  forme 
de  l'extrémité  postérieure  du  corps  de  Ganoïdes.  Tous 
ont  la  colpnne  vertébrale  prolongée  à  son  extrémité  en 
un  lobe  impair,  qui  atteint  le  bout  <Je  la  nageoire  cau- 
dale, et  cette  particularité  s'étend  jusqu'aux  poissons 
les  plus  anciens.  - 

•*  Bans  la  famille  des  Lépidoïdes ,  qui  n'a  plus  de  re- 
présentants dans  la  création  actuelle ,  tous  les  genres 
qui  se  trouvent  dans,  les  terrains  antérieurs  aux  dépôts 
jurassiques ,  ont  le  lobe  supérieur  de  la  caudale  plus 
allongé  que  l'inférieur  et  porté  sur  une  longue  série  de 
vertèbres ,  tandis  que  ceux  qui  sont  de  formation  plus 
récente  sont  terminés  par  une  caudale  régulière. 
i-  Cette  famille  comprend  les  Acanthodes  et  les  A mbfy-p- 
terus  propres  aux  houillères,  les  Palœoniscus,  dont 
cinq  espèces  sont  dans  le  même  terrain ,  et  cinq  dans  le 
zechstein  (P.  macropomus  5  Freieslebenî ,  magnus  et 
elegans)}  les  Catapterus  provenant  des  schistes  secon» 
daires  anciens  d'Ecosse;  les  %Platysomus  dont  cinq 
(/\  gibbosus  y  rhombus  ,  striatus,  macrurus  et  parvins) 
sont  propres  au  zechstein  (  i  )  ;  les  Gyroleph  dont  quatre 
espèces  {G.  maximus ,  tenuistriatus  ,  Albertii  et  asper), 
n'ont  été  vues  que  dans  le  muschelkalk. 
.  D'une  autre  part,  on  ne  trouve  pas  avant  l'époque 
houillère  ancienne,  de  poissons  évidemment  carnivores, 
c'est-à-dire  munis  , de  grosses  dents  coniques  et  acérées. 


(0  M.  Agassiz  observe  que  si  le  zechstein  d'Allemagne  et  le 
calcaire  magnésien  d'Angleterre  présentent  en  général  les  mêmes 
genres  de  poissons,  mais  les  espèces  y  sont  différentes. 


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Les  anlce&,  paraissent  avoir  été  emnrpere»,  kawdor 
étant  arrondies»*»  en.  conesonUM  «u  en  brosse. 

On  parviendra  un  jour  à  recueillir  tui  grand  umm&sat 
défaits  relatifs  aux,  teams  de* poissons?,  et de  leutrer- 
ganisation  intérieurn*.  Ainsi,*  la  découverte  des.Gflpflafc 
JUes  a  déjà  permis  d&reconnaître lœ  pâture  de  eestaîA* 
poissons. 

C'est  dans  la  série-  dea  dépois  in/vriem^wi<LîaryqB?*m 
commence  à  trouweiHes  plus  gtesids;  decefcmonttrueu» 
poissons  Sauroïdes,  dont  l'ostéologie  rappelle  h  bictt 
des  égards  les  squelettoftdesSaurieB^  sein  par  lasanlnfes 
plus  intimes  des  osdeleur  crâney  seét  parlementa 
dents  coniques  et  strié emkmy  tudinateneaty  sateem— 
par  la.  manière,  dont  les  apophyses  épineuse*  sont  artn- 
culéi avec  lesr corps  de* vertèbres.**  les*  aôtes^  hlfaeè* 
tcémiié  de*  apophyses  tt»s*enes*<:b'aWo^ie:qvâ~y'ar 
entre  ce«.poissonsienles^S8iirie«primtsfétènd'pasasfl^ 
jnœtausqueJeUe,  jnaiaeûEare  à^Uoxgawisrtion  intérieure 
des:  parti  as  molles  E* effet,  M.  Agmrâ  a  trouvé  dam 
l'un  des  deux*  genres  (Lepàtostm*  *b  Pafypt9rjas)vqa» 
existent  encore,  javoir  dans  \* L#pfdoM*us  QfsmutfXDam 
glotte  comme  celte  de*  Sirènes  et  deemptiles  seiemsaft» 
«koïdest,un€tvesdeiiatatoir€  ceilteleuse  avêconeirJtlléBi 
aijlèrev  comme  le  poumon  d'au  ©piirdieti.  Bftfi»}leflNi 
tégumenteontsenveiif  une  appai^nceÂsembtaUeJnceifaB 
des  Crocodiles,  qu'il  n'est  pas  toujours  racile^è  fan&es» 
distinguer. 

En;  outre-,  les1  poisseuse  inférieurs  an  systèmwjurta- 
'  sique  offrent  une  très  grand*  iraiforimt#  de  type»  etf  1* 
plu*  grande  uniformité  des  parties  d'inr  même  animai 
entre  elles  >.demanièxe.qnAaomtenX  ]n  écailles,  ***  <**  «■* 
les  dents  sont  difficiles  a  distinguer  les  unes  des  antres» 
Ainsi  on  doit  être  porté  à  penser  que  le  principe  de  la 
vie  animale,  qui  s'est  développée  plus  tard.sons  latfenn* 


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fe*pbisg0«r  ortlièjalïes  ,  de' r€fptîîbsr,  «ToiscauX  et  de 
Wartttttifëte*,  sfe&t  d'abord  confina  entièrement  dans  Cet' 
shffftMet*  pwtsotte'satfrdïdes.  Ce*  caractère  mixte  ne  sef 
^rAqtfi^ppaHiicîU'd'uh'pîtis'grïmd  nombre  de  rép- 
éta vc<^fficnMi*vtf?dMs  lèrlcnthyosaures  et  lesWé;. 
itetfftif»*pmi^eî*  par  leur  ostêologicr  aux  caractère* 
d»*Ééti*cesr  de  li*  cftfsfcef  de*  mafflitiiFerdS*,  et  les  grands 
•■ttrtlW^téft^eâtm*  e*tt*deVpacbydewnes  qui  sont  sot* 
ttedêpfottfcrde^ nature  qtftrlteâucûttp  plaa  tard*. 

BàttPlsr  £MaxlH^'  dfes*  SawtffdeS,  lfes  genres  à  queue* 
pWtbagéfe'dàiislëlbbwstip^ciiîfdela  caudafe  ont  seuls 
^ctt  aWTtt  ic'de'potfdès  tettainfr  jurassiques  ,  tandis  qu© 
ceux  à  caudale  régulière  ont  existé  plus  tard,  te  genre* 
jjfêèptèPU*  <P:  itumbùMti,  sceflicus,  Bonnardï)  et 
IXtteWîbpiv  çAi  tâedgWtcki)  sont  presqtt'uniquement 
pttTpPm*àu'  «eclfetetn -,  cafon  n'en  a  vu  qu'une  espèce 
cfiw*  les*  grès  houillers. 

itf  fkmïHe  dëlrëH^od&itè*  esPrtepnêsentée,  dansle  gf es 
Wg»*é;  pâ**lfc  P:  ùnprassus,  etdans  le  muschelkalk ,  pal* 
Itr J*.  g$gft**  dfertfiérn&rrain  qaî  est  aussicaractérisé  par  le 
Statmhthi&apioaih.  Le  genre  Acanthoïde  ne  se  trouve 
cfHCPdtfttè  ï«Ffcctaïftèi<es  {À.  Bfônniï);  c'est  un  genre  ex* 
traordinaire  qui  réunit  la  peau  diâgrinée  de  certains 
lialistes,  au  corps  du  Silurus  glanis  avec  des  mqdifica- 
tfRBrâatts  lès  nageoires. 

Il'pàrstftrMtqae  lès  terrains  inférieurs au  terrain  houil- 
le*'s&m  bien*  caractérisés  par  des  types  particuliers;  mais 
jifâqïi'rci  on  n'eu  recueillit  qu'un  très  petit  nombre  de 
dS&bïis., C'est  la  que  se  rencontre  le  curieux  gence  Cepha* 
laspis  de  M.  Agassiz  (i). 

Ce  dernier  zoologue  trouve  qu-ou  va- au-delà  dos  faite 
eu-adoaettant  ^comme*  eu  Angleterre  des  dépôts  d'eau 

(îy*Vôjrek  îfrôtïcô  d*è  M.  Jâroesôn  (X  dïgéol.,  vol.  i,  p.  107). 

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272  distribution  n*e  poigfl^ir»  M6UU&» 

douce  dans  le  système  carbonifère  et  jurassique ,  parce 
qu'il  n'a  pas  remarqué  entre  les*  poissons  de  cette  époque 
des  différences  correspondantes  à  celles  qui  distinguent 
maintenant  les  poissons  d'eau  douce  et  les  poissons  ma- 
rins. Les  eaux  de  ces  temps  reculés,  circonscrites  dans 
des  bassins  moins  fermés,  ne  présentaient  pas  encore  les 
différences  tranchées  que  l'on  remarque  de  nos  jours* 
Ainsi  ce  qu'on  appelle  des  couches  d'eau  douce  étaient 
des  dépôts  de  delta  ou  d'embouchure  de  fleuve,  ou  tout 
au  plus  de  lagunes  d'eau  saumàtre.  Il  pouvait  y  avoir  ifi 
véritables  poissons  d'eau  douce  dans  les  rivières ,  mais 
jusqu'ici  M.  Agassi z  n'en  a  pas  remarqué  au-dessous  du 
grés  vert. 

Dans  les  premières  époques  du  globe  il  n'y  avait  que 
des  îles  ou  de  très  petits  continents ,  donc  les  rivières  n'a- 
vaient pas  un  long  cours  et  la  marée  devait  s'y  faire  sen- 
tir proportionnellement  dans  une  plus  grande  partie  de 
leurs  lits,  soit  à  cause  de  cette  circonstance,  soit  a  cause 
des  soulèvements  qui  n'avaient  pas  encore  formé  beau- 
coup de  montagnes.  Il  est  possible  qu'en  conséquence 
les  poissons  des  rivières  d'alors  participassent  beaucoup 
plus  de  la  nature  des  poissons  de  mer  que  lors  de  l'épo- 
que tertiaire  ou  de  nos  jours. 

Consoliez  sur  les  Poissons  fossiles  :  Recherches  sur  les  poissons 
fossiles ,  par  M.  Agassi* ,  NeufcMtel ,  i833,  superbe  ouvrage  non 
achevé  qui  aura  5  vol.  in-4°,  et  25o  pi.  in-fol.;  il  n'en  a  paru  quel 
4  livraisons  (  prix  de  la  livr.  a4  &•  )î  «on  Mena,  sur  les  poissons 
fossiles  d'eau  douce  et  du  lias  (  Jahrb.  f.  Miner  ,  i83a,  cah.  %  5 
un  autre  Mem._(<fâo,  i834,  cah. 4  );  son  Rapport  sur  les  Pois- 
sons fossiles ,  découverts  en  Angleterre ,  i835,  auquel  j'ai  em- 
prunté les  conclusions;  sur  les  IchtkyolUhes,  par  M.  de  Blain- 
vilJe.(/V.  Dieu  dïhiii.  nat.,  vol.  38  ),  ou  k  Trad .  ail.,  par 
Kruger,  Qucdlinburg,  i8a3,  m-8°,  ouvrage  impartait  vu  l'épo- 
que de  sa  publication  j  Mena,  lardes  Poissons  du  Dusodile  de 


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mSTBÏfrtJTION  DES*  CRUSTACES  F6SSILES.   275 

Bonn,  etc.,  par  MM.  Bronn  et  Zenkcr(  Jahrb.J.  Miner.,  i3a8, 
p.  374»  et  1 833,  p.  3q5)$  sur  les  Poissons  de  Soleuhofca  ,  par 
M.  Bronn  (  Zeitsch.  J,  miner.,  1828  ,  p.  608);  sur  ceux  des 
houillères  du  Palatinat  (  dito  1829,  p.  483  };  sur  des  Poissons  da 
has(Jahrb.f.  Miner*,  i83o,  p..i4)«  M&n.  sur  les  Poissons  de 
Solenhôfen,  par  M.  Gerniar  {Teutschland,  vol.  4,  part,  a,  p.  89}; 
sur  le  Dapedium  ,  par  MM.  De  la  Bêche  et  Leach  (TVa/w.  o/^dke 
geol.  tSbc.  o/*  London  ,  N.  S. ,  vol.  1  )  ;  sur  les  Poissons  de 
Caithness,  etc. ,  par  M&{.  Murchison  et  Sedgwjpk  (  dito ,  N.  S. , 
vol.  2)5  sur  les  Poissons  de  Secfeld,  en  Tyrol  ,'par  M.  Murchi- 
son {dito,  N.  S.,  vol.  3  ,  part.  3)5  Mém.  de  M.  Riley  (  Phil. 
mag.,  N.  S.,n°  17,  p.  36o,)j  Uber  einige  ausgezeîchncle  fossile 
Fisehzahne  aus  dem  Muschdkalk bei  Baireuth,  par  M.  de  Munster 
Baireuth,  i83o,  in-4°,  avec  1  pi.;  sur  une  défense  caudale  de  la 
Raie- Aigle,  par  M.  Deslongchamps  (Mém.  de  la  Soc.  linn.  du 
Calvados  ,  vol.  a  ,  p.  271). 

Y.    DISTRIBUTION   GÉOLOGIQUE    DES    CRUSTACES    FOSSILES. 

Les  Crustacés  sont  beaucoup  plus  répandus  dans  les 
couches  de  la  terre  que  les  insectes  ,  et  Ils  peuvent  ainsi 
leur  servir  mieux  de  caractères. 

Trilobites.  Le  sol  primaire  est  bien  distingué  des  au- 
tres par  des  genres  nombreux  de  la  famille  des  Trilo- 
bites, savoir  :  les  Caly mènes  ,  les  Asaphes,  les  Ogygies, 
les  Paradoxides ,  lesÂguostes ,  les  Isotèles,  etc. 

Je  ne  sais  si  on  peut  déjà  dire  que  ces  genres  aient  une 
distribution  particulière,  du  moins  ce  seraient  plutôt  les 
espèces  qui  pourraient  caractériser  des  séries  différentes 
de  couches.  M.  Brongniart  a  cru  déjà  ,  en  1822  ,  pou- 
voir énoncer  cette  dernière  opinion  (  Voyez  sa  descrip* 
iion  des  Trilobites,  p.  6a).  En  opposant  les  Galymènes  de 
Trjstan  ,  et  Macrophtalme ,  les  Ogygies  de  Guettard, 
de  Desmarets  et  de  Wahlenberg ,  des  ardoises  d'Angers 
ou  de  la  Bretagne,  aux  Asaphes  de  de  Buch  et  Hauss- 
mann,  aux  Agnbstes  du  calcaire  de  transition  de  Suède 

12 


$74    BISTEIBUTIQK  »|$  CMJftf  ACM  F^ilIAS* 

et  de  Bohème ,  ainsi  qu'au  Cal  y  mène  de  Blumenbach  et 
«-l'Asaphe  caudigère  du  calfcaire  de  Dudlèj. 

Si  les  nouvelles  découvertes  confirment  ces  gisemeull. 
particuliers  de  divers,  trilobites,  les  observations,  son* 
d'autant  pJui  insuffisantes  à  cet  égard  „  qu'on  n  est  gai 
encore  fixé  surl'âge  géologique  de  tous  les  dépôt»  qule» 
renferment;  D'un  autre  côté.,  il  ne  faut  pa*  oublier  k 
circonstance  que  la  diversité  de*  geores. et  surtout. d«a 
espèces  peut  dépendis  quelquefois  du  sédiment  qui  1» 
empile* Telle  Gfcygica  pu  vivre  sur  un  sol  liinoBeeiret 
être  ensevelie  dans  un  schiste  ,  tandis  que  tel  Galymene 
a  vécu,  au  contraire,  dans  dès  endroits  où  il  se  déposait 
du  calcaire.  Pour  pouvoir  établir  des  règles  fixes  de  dis» 
tribution  ,  il  faudrait  trouver  les  genres  ou  le&  espèces 
dites  caractéristiques  indifféremment  daus  toutes.lesea» 
pècesde  roches  d'un  terrain. 

Dans  le  tone  tempérée  boréale ,  les  trilobites  n'ayant 
pas  été  découvertes  hors  du  soi  primaire  (  intermédiaire 
désauteurs),  leur  présence  fournirait  un  cxcelleutcatac- 
•fere  s'ils  y  abondaient  autant ,  par  exemple  ,  que  les 
jNummulites  dans  la  craie,  mais  il  n'en  est  point  ainsi, et 
on  ne  lestrouve,  en  général ,  comme  beaucoup  d'autres 
fossiles  anciens ,  que  çà  et  là  dans  des  bancs  isolés. 

La  Bohême,  la- Courlande,  l*Esthonie,  le  sud  de' la 
ÏTorwège  et  de  la  Suède ,  y  compris  l'île  de  GothJand', 
sont  riches  en  trilobites,  dont  quelques-unes  sembtent 
propres  jusqu'ici  à  l'une  ou  l'autre  des  contrées;  Ainsi 
M.  Zenker  a  décrit  les  genres  Otarion  ,  Conoceptiûlôs 
et  Elkipsoccphalus ,  en  Bohême(i);  M.  Dalmana  crû 
ysreconnaître  ,  en  Scandinavie  ,  de  nouveaux  gçnres , 
tels  que  lès  Nileus,  les  Illœnus ,  les  Àinpyx ,  les  0tt- 
nus.  D'un  autre  c6té ,  aux  Etats-Unis,  il  arrive',  comme 

(').V^ex  Btitragtfur  JVaturgcschichte  der  UrweU* 

Digitized  by  VjOOQlC 


flWScandliMtvfe ,,  que  des' espèces  identiques  avec  celles 
dal'Ebroffe  coatiaeDèal«T  so&t  accompagnées  d'autre* 
«ftèofts  cteniaii^paftite.*  servi  à,  M WU  Dekay  et  Grotasi 
gtfn*  otestfGueîfles  genre*Isotolu$>,  Cryptalithus ,  BU 
plaur&r  Irinmws  ,  Ceraurus*,  Triantkrus ,  Nuttai* 
ni&tlBtongniaHia*  M.. G«aen  décrit  vingt-deux  espèo* 
nou^ailsMoir  trentftfdeftat» 

La*  autres  localités  dttTrilobitefr  stmt  PAmériqufc  b** 
sérielle. haut  Pérou*  laPodolie,  là Gafrintbie,  la  West* 
pbalié,',  l'Eifel ,  le  Caucase ,  1*  Galicie ,  «t ,  eo  général , 
1*  terrain,- schirtaux ardeister  dei'Espagoe,  la  Bretagne, 
la»Maadi&>  Je  pays  de  Galles  €t  l'Irlande. 

Gnrstfltez  '  pDar  les  trilobiies  :  1  ouvrage  de  M.  Brongniart , 
tôte;tii*4«;  avec  pi.  ;  Mena;  dé  M.  Dalman  (  Kongl.  vet.  Akai. 
JÈtoJUl,  pour  t8»6,p.  ii3et'2i#,  ou  sa  trad.ail.,  Uberdie  Fa- 
i+ÊÊhw,  JTarattberç,  1 8*9;  in-8°,  avec  £  pi;  ;  OTer  7*rtfo£. ,  par 
M*BU»lilMiWf  ih«*4°^vec  pi.;  Udërsioktdtriri  Bthnun  bekanmm 
UrilobU^  par  Mi  de Stemberg ,  Prague,.  1 8  ?5»  avec  q  pi,,  et  Jjw, 
:râ3a,  p.  5i6  ;  Mem.  sw  de*  Trilùbius  de  Ruuie^  par  le  comte 
Baxonmavsky;  (v//m.  d.  &*.  nat.,,  vol.  8,  p,  186,  avec  a  pi») s 
par  M,  Mander  (Beitragê*zur  Geogftosie,  p.  109,  avec  5  pi.);  et 
par.lîr  N. I  Schtcblegloff  (  Oukasaul  OtAriti,  vol.  4*  P-  66  et 
afcft  aveôfig.);  Nachricht  von  selienen  Persteineriwgeu ,  etcT, 
pftrrVv"ïfleen,  Berliù,  et Sirahund',  1^6^,  in-8*;  avec 8  pi.;  C*± 
J)M0Éii*'»jettJ«pftta6»*  ei'oittoAtoaaeirç  paT'MÎ  Htontaghaas,  Cre- 
UOX  ift*3  et  i83&;  sur  dettx  trilâbites,  pat  Mi  Broun  { Zeitsch, 
y»  ijiai.^^Baav  p.  5i7»  avec  1  pi.  5  Mena,  sa*  unCalymène ,  par 
BI.  de  Meyer  (  iVowi  -<^cJ.  Acad.  nat.  cuti**,,  vél*  1 5,  part,  a  » 
H».  icoy  avec  1  pi.  )f  aur  uu  trifobileda  lac  Haron,  par  M1.  Stokes 
{Traits.  ofOtegeol.Soc.  ofL<md.yn,  s,»  .vol..  i,pa«t.  2,  p.  ao8)f 
Hém,  sur  les  trilobiies  des  États-Unis,  par  M.  Dekay  et  Renwck 
ÇAnn.  oftheXyc.  of 'nat. hist:  of~lYew>'Tbrk : ,  vol.  ï  ,  part.  1  , 
p**!^**  i85  )  5  ^  nmm&  ofih&trihbkéf.ofrmïtk  America  , 
pK/Xacift  Greea,  PHiladélpaie  i83a.>in^8*,  avec  70  modèles  on 
pjiliKi  (tprix/iaofr;  );  snrlertriiobities  de  May,  par  M,  Destoog- 
cheaps*  Caetf  a  8*«. 


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976  mstaiBUTiow  dis  crustacIs  vû&bizM* 

Eïdotée,  etc.  Dans  le  calcaire  carbonifère  il  y  a  déjà 
des  crastacés  qui  s'éloignent  des  trilobites,  l'un  d'eux  a 
été  nommé  Eidotea  par  M.  Sconler  (Edi*b.  J.  qf  nat. 
a.  geogr.  Se,  juin,  i83i,  avec  i  pi.)*  M.  Dekay  a  dé- 
crit ,  sous  le  nom  d'Eurypterus  ,  un  crustacé  singulier 
du  calcaire  de  New- York.  Dans  le  Zechstein,  M.  Ger- 
mar  a  indiqué  une  Idotea  antiquissima ,  et  de  Schlotheim 
un  Trilobites  ?  problematicus .  Ces  êtres,  mieux  connus, 
serviront  à  lier  plus  intimement  lés  Trilobites  aux  Se- 
roles  et  aux  Brongnartia  vivants  des  mers  australes. 

Il  paraîtrait  que  les  Trilobites  n'auraient  pas  de  véri- 
tables pattes ,  quoiqu'on  voie  sur  les  cotes  de  quelques- 
uns  des  traces  pyriteuses  ,  qu'on  aurait  pu  croire  en 
avoir  pris  la  place  ;  mais  leurs  pattes  sont  transformées 
ca  nageoires  et  branchies,  appendices  qui  sont  assez  fré- 
quents dans  les  Trilobites.  Ce  sont  des  êtres  intermé- 
diaires entre  lès  crustacés  brachiopodes  et  isopodes(i). 

Entomostracés.  J'ai  déjà  signalé  de  petits  Entomos- 
tracés dans  le  terrain  carbonifère  et  houiller.  Des  Cypris 
ou  des  entomostracés  voisins  de  ce  genre ,  y  ont  été  re- 
connus dans  des  dépôts  de  delta.  Des  Cypris  bien  carao 
Iprisés  {C.  faba)  se  rencontrent  dans  des  couches  for- 
mées de  la  même  manière  à  l'époque  du  grès  vert  (Til- 
gate,  sud-ouest  de  la  France) ,  et  ce  genre  abonde  dans 
les  calcaires  et  les  marnes  d'eau  douce  de  la  période  ter- 
tiaire (Auvergne,  Suisse,  Mayence,  Wurtemberg, 
Bavière  ,  Bohême). 

M.  de  Munster  nous  a  fait  connaître  la  distribution 
géologique  d'un  autre  genre  d'entomostracés  Voisin  des 


.  (j)  Yoyez  Recherches  sur  les  rapports  naturels  entre  les  trilo- 
bites et  les  animaux  articulés;  par  M.  Audouin  (  Ann,  g&nér.  de 
Se  phys. ,  voi.  8  ,  p.  a53, i8ai  ).  Obs.  semblables  par  M.  Gold- 
fuss  (  Ann.  de  St.  nat.,  vol.  i5,  p.  83  ,  et  Isis  1829,  p.  383  ). 


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DISTfttlimOlf  MM  CRUSTACï»  FO66ILIS.    SSI7 

Ofpris,  savoir  :  le  genre  Cythère  de  Muller  ou  Cythe- 
rina  de  Lam.  Il  en  a  décrit  douze  espèces  dans  les  trois 
étages  tertiaires ,  et  trois  dans  la  craie  de  Maëstricht  ou 
delaWestphalie.Deux  de  ces  derniers  ((?.  subdeltoïde  a 
et  cofnpressa}  se  retrouvent  dans  le  sol  tertiaire.  De 
plus,il  en  a  découvert  huit  espèces  doubles  plus  grandes 
dans  le  calcaire  carbonifère  du  pays  de  Baireuth  ,  et  il 
y  en  a  en  Snède  (C.  Hîsingerî).  Certaines  espèces  ter- 
tiaires sont  très  voisines  de  quelques  espèces  vivantes  (i). 

M.  Desmarest  rapproche  des  Asellotes  certains  crus- 
tacés du  gypse  de  Montmartre  (Spheromawiargarum). 

Crustacés  décapodes  et  macroures.  Les  Crustacés 
remplacent  les  Trilobites  dans  les  sols  secondaire  et  ter- 
tiaire ,  et  malgré  leur  rareté  et  leur  distribution  locale 
et  non  générale ,  ils  sont  disséminés  dans  ces  dépôts 
d'une  manière  particulière.  Dans  le  Trias  et  sartout 
dans  le  muschelkalk ,  se  montrent  des  Crustacés  déca- 
podes macroures ,  savoir  :  le  Palinurus  Sueri,  Desm. 
Jusqu'ici  on  n'en  a  pas  trouvé  au-dessous  de  cette  forma- 
tion et  on  n'a  pas  découvert  de  Crustacés  décapodes  bra- 
chyures  dans  le  sol  primaire  et  secondaire  jusqu'à  la 
craie* 

Dans  lé  Lias,'û  y  a  déjà  plusieurs  genres  de  Crustacés 
décapodes  macroures ,  savoir  des  Astaces ,  etc.  ,  ce  qui 
montre  qu'à  cette  époque  les  êtres  de  cette  division  des 
Crustacés  étaient  nombreux ,  aussi  le  dépôt  jurassique 
moyen  de  Solenhofen  est-il  rempli  d'un  assez  bon  nom- 
bre de  Macroures,  savoir  des  genres  Pagurus  (  P.  mys* 
ficus) ,  Eryon  (  E.  Cuvieriét  Schlolheimii) ,  Astacœ 
{A.  modestiformi$\%  Palœmon  (P.  spinipes  ,  etc.  )  ;  de 
Stomapodés  du  genre  Squillams  (S*  Manteîli).  Il  y 
avait  des  Crustacés  pœcilopodes  du  genre  Limule  (L. 

■■         ■  '  '  '       '    "II» ii—  '" ^^mmmmm^mm0 

(i)  yojtzJahrè../.  Miner.,  i83o,  p.  60.  # 


antiqna),M.  le  comte  de:Munster  y  compte  déjksôa-e* 
gèo»v  de.Onastaeés*  r 

lie schiste  d^StOBesfield^leser^lesrdeBradforfret  <h 
ftelloifcay  ,.et  d'autre»  asawes  juwtt»iqB€SA,7  offrciU  aussi 
9^  et li  de» €ru5to€é6<//^acw^)eto.)/v surtout  de$fr% 
inepts.de  paltes«Xe  lias  contient  à«s<  Langoustes*. 

I)Uiw  le  ^^àw^cre7^ee%  et  surtout  k^a, base  (<£** 
verte),  il;y  a  aussi  des  Crustacés  mactx)ures  des  inétfarl» 
genres  que*,  ceux/  de  couches  jurassiques.  Il  y  a  défilas 
les  genres  Jrc<mia\  Etycea  et  Cotyster ,  que  M.  Mm* 
tell  a  découvert  dans  l'argile  du  Gault*  C'est ,  je  crois, 
la  système  qui  présente  les  premiers  Crustacés  décapodes 
hracbyures  du  genre  Cancer  (C  pûhctulatus,  Leachu\ 
rugosus,  antiauus)  f  division  qui  augmente  dans  le  s*l 
tertiaire* 

i^Baas  ce  dernier,- on  troave  des  Crustacés,  décapai» 
bracfayures  et  macroures,  dans  toutes  le»  formation*) 
aÀB*i*infe'riemtem*nU>n.revo\i>le*  Cancer  LeackiifJBû* 
eti'?  marnas ,  Leucosiajniweatiana,  Inachus  Lamas* 
ML,  Ranina  Aldrayandi,  Astacus  affinisy  etc.  A»  LwJSr 
les  débris  du  Portune  d'Héricart  sont  aussi  abonda»* 
dans Je  cakaire  que  ceux  de  l'espèce  vivante  appelée?, 
oa  Etrille  commune  (Cancer  puber,  Linnée)  sur  les  eAMI 
dtJ'Oeéan. 

Ban*  le  terrain  moyen, .  existe  le  Cancer  quaM* 
hiatus  (  Dax  ) ,  etc.  Dans  le  sol  lertiaise  sypérietw,  3*? 
a. des  Fortunes,  (P.  leucodon),  les  Cancer  maeroehahit 
eL'omutus  y  le  Gmpsusdubius ,  le  Xanthus  Dàsmareëi 
éJioux).,  les  Qanoplàx  LatreiUH,  incisa,  emarffjnaia 
et  ùnpresa^  YAtelecyclus  rugosus,  le  Leucùsia*  Cn# 
WUm+l&Dorippc  Rissoana,  etc. 

.  Enfin  les  alluvùms  anciennes  contiennent  quelgnefim 
des  restes  de  Crustacés  vivant  dans  le  pays.  Dans  ce  cas 


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se  trouve,  le  Cancer  spmifixpis  des  sable»,  de  Stffcàt 
Hospice,  près  de  Nice. 

Qa  voit  donc  cncoreque  les  Crustacés*  présentent  dans 
le  sol  Secondaire  une  distribution  d'espèces,  tandis  qu& 
partir  de  la  craie  inférieure,  des  genres  nouveaux  s'asse» 
cient  aux  nouvelles  espèces,  kinesurejcnV on  s'élève  dans 
les  couches  de  la  terre. 

Quant  à  la  différence  que  présentent  ces  élues  avec 
ç^st»  actuellement  existants,  les  Crustacés  jurassiques  se 
rapprochent  des  espèces  vivantes^actuellement  danaies 
mers  équatoriales.;  mais  ils  n'offrent  guère  de  genre» 
nouveaux.  Parmi  les  Crustacés  du  sol  tertiaire  supérieur., 
ily  en  a  qui  sont  fort  voisinsede  certains  Crustacés  vivant 
encore  sur  les  côtes  de  l'Europe,  savoir  le  Crabe  corn* 
mon  (Cancer  mœnas),  et  le  Langouste  (Balinurus 
çuadricornus  ) . 

Consultez  Histoire  naturelle  des  Crustacés jossiles,  par  M.  Des? 
marest,  Paris*  i83a  ;  Mdm.  de  M.  Roux  (  Ann.  des  Se  nat.f 
Tôt.  17;  p.  84  )i  el  «or  de*  Crustacés  fossiles  die  la  Nouvelle- 
Jhneys  par  M. -Van  Hénsselaer  (  Ann.  of  the  Lyc.  ofnat,  hist. 
apl&w*Yàrk>  vol.  1,  pan.  2,  p.  195  et  a4j))- 

VI.   BUSmiBCTIOW  o£ot.0G4Q9E  DE»  I1TSECTE9  FftBfnftf  ; 

La  conservation  des  Insectes  dans  les  couches  de  1* 
tftjçe  a  demandé  des  cTrconstances>  particulières.  Ces 
éboes  ont  pu  être  entraînés  avec  des  végétaux  et  enfouis 
«peceux j  mais  en?  général  ce* charriage  et  cet»ensevelk* 
sèment  violent  a  dû  les  détruire.  Néanmoins,  j'en  ai 
djjy?  cité  dans  le  terrain  oœrbonirère  et  howller;  et  les 
limites; tertiaires  (Hokroiijdeo ,  Cologne,  Usnach,  Bâ* 
debey>  Sagor  sur  la  Save,  Swigaglîa)  sont  assez  souvent 
accompagnés. d'insectes,  et  surtout  de  ceux  qui  sont 
i  fragiles ,  tels  nue  les  Coléoptères,  Un  exemple  du- 


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HO    W*T*WJTiOJî  **  IHMCTE*  908SILM* 

mème.genre  nous  est  encore  offert  par  la  forêt  sous- ma- 
rine près  de  Morlaix. 

D'un  autre  côté ,  lorsque  des  dépôts  locaux  d'eau  douce 
ou  de  lagunes  ont  eu  lieu  d'une  manière  successive  et 
sans  beaucoup  d'agitation  dans  les  eaux ,  les  limons  ont 
pu  envelopper  des  insectes  aussi  bien  que  des  poissons , 
les  uns  ont  été  écrasés,  les  autres  se  sont  conservés  in- 
tacts. Des  travertins  récents  empâtent  aussi  des  in- 
sectes ,  témoin  celui  de  Tharandt ,  qui  a  offert  nu  Julus 
terres  tris.  Enfin  des  insectes  ont  pu  être  enveloppés  par 
des  sucs  résineux  d'arbres ,  comme  cela  a  lieu  encore 
aujourd'hui  dans  nos  climats  ou  au  Brésil ,  au  moyen  de 
la  résine  de  Copal.  Si  ensuite  ces  arbres  ont  été  enfouis 
avec  leurs  résines ,  on  pourra  avoir  ainsi  des  insectes 
parfaitement  conservés,  surtout  des  Hyménoptères,  dés 
Diptères ,  des  Arachnides ,  etc.  Ces  trois  sortes  de  gise- 
ments sont  aussi  ceux  qui  offrent  des  insettes,  et  le  der- 
nier est  le  riche  en  ce  genre. 

Ces  êtres,  suivant  le  développement  des  végétaux , 
ont  dû  être  ass.ez  variés  dès  les  premiers  âges  du  globe; 
aussi  a-t-on  déjà  reconnu  dans  le  système  carbonifère  on 
les  houillères  des  Arachnides,  des  Coléoptères,  des  Ne- 
vroptères  et  des  Orthoptères.  Depuis  cette  époque  jus- 
qu'au temps  du  dépôt  jurassique  moyen  de  Stonesfield 
et  de  Solenhofen ,  on  n'a  pas  encore  découvert  jusqu'ici 
d'insectes,  si  ce  n'est  peut-être  dans  le  zechstein;  -mais 
on  comprend  qu'avec  le  temps ,  on  en  pourra  trouver 
dans  les  dépôts  littoraux  du  zeçhstein  et  du  lias,  et  qu'oit 
en  rencontrera  surtout  davantage  dans  les  houillères. 

À  Y  époque  jurassique  moyenne ,  nous  observons  deux 
ordres  d'insectes  de  plus  que  dans  le  groupe  carbonifère, 
savoir  des  Hyménoptères  des  genres  Sirex  Ou  Ichneû- 
mon ,  des  Lépidoptères  de  genres  voisins  des  Sphinx  et 
des  Céranibyx.  Les  Névroptères  sont  des  genres  LibeU 


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haies  (i),  Agrion  et  Myrméléon,  les  Coléoptères  du 
genre  Buprette  et  les  Arachnides  du  genre  Galéodas 
d'Olivier  ou  Solpuga  de  Fabricius.    . 

Les  dépôts  de  delta  du  grès  vepi  doivent  receler  des 
insectes  fossiles;  mais  jusqu'ici,  on  n'y  en  a  déterminé 
aucun,  si  ce  n'est  une  élytrede  Coléoptères  dans  la  craie 
de  Rouen  (2).  Il  faut  donc  sauter  presque  du  système 
jurassique  jusqu'au  sol  tertiaire  moyen  ou  supérieur 
pour  revoir  des  insectes.  Les  marnes  des  lignites  des 
bords  inférieurs  du  Rhin  ont  présenté  assez  d'insectes* 
savoir  des  Coléoptères  carnassiers  ,  hydrocanthares 
(Dyslicus) ,  serricornes  buprestides  ,  lucanides  (Lu- 
canus),  trachélides  cantharidées (  Meloe  ,  Canlharis),  * 
prioniens  (Parandra)et  tétramères  cérambyiens ,  des 
Orthoptères  sauteurs  (Locusta),  des  Hémiptères  hy-% 
drocorises  (Belostome),  et  cicadaires  (Cercopis) ,  et 
des  Diptères  tanystomes  {Anthrcdc)  et  tabaniens  (  Tfc- 
banus). 

A  Gluckbrunn,  enThuringe,  le  lignite  a  offert  dtt 
Coléoptères  carnassiers ,  carabiques  et  clavicornes  si- 
phales  (Silpha)  ;  à Bilio ,  en  Bohême ,  la  thermantide 
renferme  des  Hyménoptères  j  à  Radebey  ,  en  Croatie, 
à  Nicoltschitz  en  Moravie,  à  Sagor  sur  la  Save  et  à  Sî- 
nigaglia  en  Italie,  des  poissons  et  des  feuilles  d'arbres 
sont  accompagnées  de  Diptères  et  d'Hyménoptères. 

M.  Tournai  a  découvert  des  Diptères  dans'  les  marnes 
tertiaires  supérieures  d' Armissan  >  près  de  Narbonne. 
Le  dépôt  local  gypsifère  et  tertiaire  d' Aix,  en  Provence, 


'  (1)  U  y  en  a  5  espèces  à  Solenhofen,  ainsi  que  des  Coléoptères 
et  des  Ranatra. 

•  (a)  Note  de  M.  A.  Desmoolins  (  Bull.  uwV.  de  Se.  naU  ,  oct. 
l8a6  ;  p.  a53  )  \  est-il  bien  prouve  qoe  cette  élytre  était  dans  la 
roche  intacte  ? 


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««fewï^beauccrtip  àtopàtem#et-à'imb<&&,  savoir  £tfe 
Arachnides  fHeuses ,  pédipalpes ,  des  Aptères  suceur^ 
dés  Coléoptères  carnassière*,  Hydrocatttïlarcs,  brafctiéi 
lytre»yl&m€4lîcowies,  hété^omères,  tétramèfres*,  *ylo- 
phagosy  capri©t>ri*es  et  cydîqnes^  des  OrtUoptêres*  litifc 
dciïre*  et  saim*mç  des  Bffiimipèr€»*géôcorisvs',  hydkf. 
«œm^ett  cicadàrires  :  dw-Névrcrptèi^  sobniicortre^  <fè» 
Hyménoptères  térébrafls,  pupivwer,  dipïoptêtesr,  liét 
afrogpMy  des*  Lépidoptères  diimres%  crépusculaires*  ei 
nattâmes',  de*  diptères*  tipufaijrts,  tanystomes*,  xrdt£~ 
caoibeaefc  athérioèr*es*. 

A,  Koehesauve,  ii  y  a-  dës'Byménoptères  porte-aigdi* 
l#ft*g»«piftires  (  Pôlîsté}: 

A,  ôdiin^nv  le  -petit'  dëpôr  lbcâF  dfelâinolàssrtbtit* 
Mkit<  s*i9érietoc  recèle  des-CbléoptèTesrscaraï«o!è5*ct 
%dr5pbiltem ,  d^Ortlioptères  (Blatte)',  derWèVrops, 
Hâte*  setollctorrnes  CEibellble ))  plànipennes  dugetrrê 
Hémérobe  et  voisines  des  Friganes  et  Ephémères*,  cfts 
JBbmptères i  géfcfcdrises  (  Gimcx),  Hydrocorises  Ç#epb\9 
gAMuwmks  (  CocheniUèy,  des  Hyménoptères (Waxetfr 
•*»*)>  dfes*  Lépidoptères  voisins  des- getxrès  BàmbïBèret 
6éh*mi>yx,  des  Biptèresdês  genres  fifetonectiïetAhf- 
tfoaay. 

Knfti  dkni  raTûbre  accompagnant  îesr  fignites  oirlfes 
bois  :dfe  Conifères-  dès  bords  su  d;  de  là  Baltique,  orra* 
trouvé'  des*  Arachnides,  dès  Scorpions,  des  Aptères 
f&miopendre) ,  dés  Coléoptères  (  Etaler , ,  Atroctocerm 
Gkwutto,  Plotypus,  Bylesinus ,  Apate,Ips  etZycï 
tus  (JFabric^)^  Ghtysomek»»,  ete.)y  des- Qrdàoptèm 
(Blalta ,  Mantis  et  Grillus  ) ,  des  Hémiptères  (  Cimex, . 
Pentacoma  et  Cicada\  desNevroptères(Li6e//ai^P^r 
norpa,  Epkemem,.  Hemerabius,  Raphidia ,  Termes , 
Perla  ètPhryganea)*,  dèsr  Hyménoptères  {fchneumm 
et  Formica)^  de*  Lépidoptères  (Sphinx  et  mémento 


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mit  «s  itfMcim?  MnmiK  US 

dmttlej^aintiqpftdes Biptèrts  (Ttpula,  Bibio,  Em* 
%is~et  Mmsccl)>> 

Le>  docteur.  Behrendt  prétend  y  avoir  neconmi  &>a 
espèces  d'insectes.  A  l' époque  *<hi  dfcpôt  deitfamhwv,  k* 
insectes  paraissent  donc  avoir  égalé  la  création  actuelle 
paraiejttomkue  èesfgedreserdB»  espèces*  car  une  grande 
qpatûité  d'in s^ete^fossilesiferont  encore  découverts. 
;  ItaPhK&ctes  de  l^aroBre  sont  tous  terrestres  ot  surtout 
flwwis,  àl'excepiiôn  de  quelques  insectes  aq^atiques^tel* 
qà&à&s  Nepa  et  des  Tromhiàiurn.  Les  Diptères  sont  le» 
pMisrfîéquents ,  et  leurs  genres.se rapprochentbemicoitp 
de  ceux  d'Europe %,  quoiquepresqua  aucune:  espèctruw 
«oit  identiçpieavec  celles  de  oe  contient!  oh  <dfc  mmm 
d^l'Eurcpa  septentrion*!*.  €«s  être*  indiquent  uncli* 
mat  plus, chaud*  M.  Bëtt^endt  n'en  cite  qtretroisespècai 
Çpi.  a*  retrouvent*  en*  Prusse,  savoir  le  Tïombikium 
<tqtuitiumr  Phatàngfùm  opilioettMncroiéhes  elle  Jhlûs 

■tas  les  dépôts  d'insectes ,  au  malien  des  marnes*  d*. 
terrain  subapennin  de  l'Europe  méditerranéenne  ett  e» 
Snisse,  021  observe,  une  distribution  diflMita&ie*.  B'sftuad 
ce  sont  surtout  des  inse<ttes  ay^nUvéea  danfedesrtecftfciift 
$ècs  et  arôdes;  ainsi  il t  a  beaucoup- de*  G urcultoiride9"e* 
fort  peu  de  Carabiqnes  etd'Hydroeanthares*.  Les  Àr*cft* 
nides  y  sont  généralement  plus  rares  que  les  insectes 
projMrement^dlt^ 

Quant  aux  genres  de  ces  insectes,  ils  existent iôurdtns 
le  pays,  et  même  il  parait  qp'il  y  a  bien  plus  d'analogie 
ou  d  identité  dîespèces  entre  cesjnsedes^et  ceux  de  ce* 
contrées  qu'entre  les  insectes  fossiles  des  bords  de  la Bal- 
tique eT  les  insectes  vivants  dans  la  Prusse.  Du  moins, 
LL  Marcel  de-Serres  s'exprime  ainsi,  et  en  cite  dès  exem- 
ple tout  cti  reconnaissant  quelquefois  les  identiques 
kdes:  climats  plusméridionaux,  comme  en  Sicile^ou 


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DUTfttBWriOft  MS  ANîtfBIIDES   FOSSILES. 

ea  Calabre  (  Melolontha  cornula  d'Olivier,  etc.  ).  On 
sait  que  les  plantes  et  les  poissons  fossiles  d'Aix  se  rap- 
prochent aussi  considérablement  des  végétaux  et  des 
poissons  de  mer  de  la  Provence. 

Consultez  :  Histma  sueeinorum  etc. ,  par  Nalh.  Sendelins, 
Leipzig,  174»  >  in-folio  avec  i3  pi.  (  ta  collection  est  a  Dresde); 
Beobachtungen  auf  naturhistorich.  Beisen ,  par  M.  Scbweigger  ; 
Berlin,  18 19,  in- 4°  (  sur  les  insectes  de  l'ambre  et  fig.  )  ;  Magasin 
fur  Entomologie,  par  M.  Germar,  vol.  a,  cah. .  1,  p.  11,  ayee  1 
pi.  (  sur  le  même  sujet  )  ;  die  Insccten  in  Bernstein,  par  G,  Be- 
rendt,  Dantzig,   i83o,  in-4°  5  et  une  Note  Isis,  1829;  p.  4*3, 
autre  Note  par  M.  Hunefeld  (dào9  1 83 1  p.  aoo.)  ;  sur  les  insectes 
de  l'ambre  par  M.  Maccuiloch  (  Quart.  J.  ofsc,  \©1.  16,  n°  3i, 
p.  41  )  ï  articles  de  M,  M.  Brongniart,  Desmarest  et  Defranc, 
(Dici.  des  Se.  natiur)  ;  Note  sur  une  Libellule  de  Solenhofen,  par 
H.   Van  der  Liaden  (  Mém.  de  ÎAoadL  de  Bruxelles ,  vol.  4 , 
p.  a  47,  avec  z  pi.  )  ;  Gebgnoskdes  terrain*  tertiaires,  par  M.  Mar- 
cel de  Serres,  Paris,  1 839,  p.  229  j  sur  les  insectes  d'Aix  eu  Pro- 
vence, par  M.  M.  Murchinson  et  Lyell  (  Ann.  qf  philos.  1829)  ; 
sur  les  insectes  d'OEningen,  par  M.  Murchison  (  Trans.  geoL  Soc. 
ofLondon,  n.s.,  yol,  3,  part,  a)}  Notice  sur  ceux  de  Westphalie 
par  M.  Noeggerath  {A  et.  Acad.  nat.  curios.  vol.  ij>);  Insectes  de 
fiadeboy  (  Croatie)  (  J.  de  geol.  yol.  3  ,  pi.  3  )  ;  Imeçtea^du  li- 
gnite d'Usnacb  t  par  M.  Scberer  {Archiv.f.  d.  ges  iWrtw/.,  par 
Kastner,  vol.  11 ,  p.  a5;). 

VIL,     DI8TRIBUTIOH   GÉOLOGIQUE   DES   AV*£l.IDIS   FOSSttXS. 

J'ai  peu  de  choses  à  dire  sur  la  distribution  des  An» 
nélides(i),  si  ce  n'est  que  des  espèces  différentes  se  pré- 
sentent dans  les  divers  sols  et  terrains.  Ainsi  dans  le  sol 


(1)  J'avertis  que  je.nc  joins  pas  aux  noms  des  fossiles  ceux  des 
auteurs  qui  les  ont  donnés,  parce  que  je  ne  cite  guère  de  fossiles 
qui  ne  soient  pas  dans  la  tradnet.  franc,  du  Manuel  géofogUp* 
de  M.  de  la  Bccbe. 


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MSTRIBUTIOPf  ©ES  CIRR^ÏMIDES  FOftêlUÎ*.   3M» 

primaire,  il  y  a  desSerpules  appelées  S.  epkhonia,  soeia- 
lis ,  etc.;  dans  le  calcaire  carbonifère,  on  trouve  celles 
nommées  S.  lithuus  et  compressa  $  dans  Je  muschelkalk, 
ce  sont  les  S*  valvàta ,  colubrina,  etc.,  ainsi  que  le 
Spiroririsvalvatex tus  ;d&n$  le  fia*,  le  &  capitata,quinque 
cristata ,  quinque  ytlcata  et  complanata  ;  dans  Yoolité 
inférieure,  \cS.  lituiformis ,  tricarinatà,  Umax,  fila- 
ria,  etc.  ;  dans  le  calcaire  jurassique  moyen ,  le  »£.  g£#- 
iosa ,  etc.;  dans  le  coralrag,  le  S.  quinquangutaris  et 
plusieurs  autres  espèces  dans  l'argile  de  Kimmeridge 
(•S.  ifium}  etc.)»  Les  genres  Serpuleet  Spirorbe  offrent 
plus  d'espèces  fossiles,  que  d'espèces  vivantes,  et  cha- 
que genre,  présente  des  identiques  fossiles  dans  le  sol 
tertiaire. 

Gomme  pour  lès  poissons,  une  plus  grande  diversité 
d'espèces  commence  à  se  montrer  dans  le  système  cré- 
tacé; enfin  dans  le  sol  tertiaire  surtout  supérieur/  ce 
genre  est  très  commun. 

yill*   DÎSTRMBlTTKWr  GÉOLOGIQUE  DES  CIREHIPEWES  FOSSILES. 

Parmi  les  Cirrhipèdes,  les  BcUanes,  ItsPyrgqmes,  les 
Tubicinelles ,  etc. ,  abondent  dans  le  sol  tertiaire,  sur-* 
tout  tqut-à-fait  supérieur,  cojnme  dans  les  sables  et  les 
calcaires  recouvrant  les  argiles  subapennines.  On  e> 
trouve  aussi  dans  le  calcaire  parisien ,  dans  le  grès  vert 
{PoUicipef  sutcatùs,  maxtmus ,  etc.  )  ;  mais  jen'eii 
connais  guère  plus  bas ,  quoiqu'on  en  cite  dans  le  mus- 
chelkalk. 

Vivant  attachés  aux  rochers ,  elc. ,  les  Balanes  indi- 
quent çà  et  là  que  la  mer  a  changé  de  niveau  >  ou  qu<* 
certains  continents,  comme  la  Scandinavie,  ont  été  sou* 
levés  depuis  l'époque  alUiviale  ancienne. 

Je  piaee  ici  avec  beaucoup  de  doute,  et  faute  d'une 
meilleure  place,  les  fossiles  particuliers  appelés  Apty- 


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chus i &X v.  TmgonaUHes,  Pa»k.,  2Wtowter,  âcbl.),  m 
nmprochés  da*  pièces  testaaées  des  iLepas<wL  Anati&ft* 
pirM.  GtfFttar.(i,)„  tajidi*que  M-RqppeU  en  voudrait 
fiûre.&s  qpercules  de  aarlftMies  ^mmonées  (»)r*tt 
M.  Van  Broda  jeatafcent  des  partie»  xképendaifles  dtfl 
CépMopqdes.  Les  J^paditosua  j40jrch*s  «e  «fe  *Ml 
renwntrà^Qcoxe  gue<.daiisie  toi secondaire ,  ««twÀnttt 
àtpar  tirdu  Uas. 

M.  d^Meyer  sudéocit  A.nUamn  mt  bdkuus  -de»  4e 
lias,  ^.  tew,  latus ysolenoides ,  etc. ,  «dans  leealeaif* 
lithographique,  l'argile  de  &mmeridge,l'argite-#Oft* 
ford,  etc.  (3).  Dans*fe  .système  .jurassique  etcwfCHx  d«| 
Aipca ,  ce  fossile**  &âçjjRe&t  ;  ainsi  le  Lepa&ées  prokh* 
maticus  et.solçnoïdes  existent  dans  la  Scaglia,  eus  V#i» 
cous;  il  y  .en,  a  dans  tes  gnès,maMieux  du  i^alcaira^aMftçe 
de.Halleio,en6alaJ>0urg,tetc.  Ulptyekus  te w  «t«ws- 
hrwatiéf  «soat.citf»  car  M»  Studer,  damJ^cdome**** 
lacé  de  Châtel-Sàint-Denis. 

13*   DICtftlMrM»  r6<0ft0QlQUt  DIS  «OfiBOt^WES  VOSMUSS. 

JLes  tèjs  des  Mollusques  -sont ,  avec  les  ■Pompiers  #1es 
péfrificatioas  qui  sont  les  plus  utiles  au  géologue ,  parce 
qne,>distribiiés  dons  tous>4es  dëpAt&,  ils  -offrent  aartÉ 
«esse  des  pokrtsjde  comparaison,  soft  pour  feurs-genre*,' 
mît  surtout  pour  leurs  espèces^  et  ils  ^facilitent  *£«<% 
.détermination  de  l'âge  des  dépôts  ^im  bassin  on  ^mttm 
conjtoée  kien>étadiée,  et  peuveiU  encore  «ider4aBsJP€~ 
■    ■     ■  ■  ■  ■>  •         i 

{f)} Tcutscktand ,  vol.  4,  cah.  a,  p.  89,  avec  1  jil. 

t(n)  rtbbUâ.u.  &ardfoett.ef/i%.  ruuen*Prerstewemngen,'¥l(to4&>$ 
g.îM.,  18*9,  «i*e«,  *vee '4  pi. 

(3)  VoytzJct.jiQ*d.»»at.  C^W.,^1.^5,  part,  a^.  i*0* 

1*1.  \OM*"f«*pk 


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tod&de  pays  àsttwture  et  coinp©*rtion  géologique  p*^ 


.  5Et«tts  les  divbions  de»  Mollusques  ne  sont  pas  dtaé-' 
«tiaa««rtgateBaentrdaB«  le»  couches  hsrpeslres,  lesAcéfftia- 
k*?*le*&ra€liiopodgs,  ^principalement  les  Céphalopo- 
tepu&BMBtétreoea*  cjuiontrécu  les  premiers;  le»  mers 
étaifin*  couvertes  d'immenses  Séfehes,  Poulpes  on  Cal* 
mrfl^aninwux  clwwnns  qui  n'ont  laissé  dans 'les  «couches 
fBàtcke.petUs  osselets /lorsqu'ils  en  étaient  pourvus.  Ges 
nidàuiqnes  ont  étésuivies  bientôt  par  les  Gastéropodes , 
teufth^qoeJasCirrhopodes  ne  sont  venus  peut-être  que  ' 
pin**  tard* 

:&  tes  divers  genres  de 'Mollusques  avaient  unedistri- 
btttton 'fcA». marquée,  la  tâche  du  géologue  serait  facile; 
n»s*tiest «plutôt den^Tétude des  «spèc€i9  qu'il  doit  cher- 
obir,<les.car«iclère8  pour  les  différents  dépôts;  or  cette 
Hqb*  *t*t*i|nmcnee,  puisque  le  seul  bassin  parisien  en  a 
ééjMttarni  ijaoo  espèces.  La  vie  d'un  homme  y  suffirait 
à<peine,  surtout  dans  l'état  de  confusion  où  se  trouvent 
Ittâynœymie  et  les  déterminations  ;  le  géologue  doit  donc 
s^tttadaer^uvtout^ux  fossiles  moins  nombreux  intermé- 
diaires et  secondaires,  étudier  du  reste  les  principaux 
CJMjilittàge»  i&  choque  formation  7  et  laisser  aux  zoolo- 
gues tapi  âistr  de  poursuivre  ces  recherches  jusques  dans 
ravrs  moindres  détails  pour  profiter  ensuite  de  leurs  ré- 
■tftefetféoévaiiac. 

X.    OISTHIBUTIOlf   oiotOGlOVE  M»  CéP0AXiOrODKS.FOS4ILCS. 

hes  Céphalopodes ,  ces  êtres  extraordinaires  ayant 
unewganisation  plus  perfectionnée  que  les  MôHusques , 
paraissent  avoir  abondé  extrêmement  aux  époques 
primaire  et  secondaire  (  Goiiialites,  Ammonites,  Bélcm- 
ft*09y*etc).  Ils  ont  diminué  beaucoup  en  genres,  àpar- 
tir  de  la  période  tertiaire  inférieure,  et  il  ne  s'en  est 


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9f&  ment Birnoir  re»  cephalopo***  foisum. 

conservé  que  les  Seiches  ouPoulpesetles  Calmars, les  Nau. 
tUes,  les  Spiruies  et  quelques  autres  genres  de  petites 
espèces*  Ces  êtres  habitent  surtout  entre  les  tropiques. 
Nautiles.  Les  Nautiles ,  les  Lituites  et  les  Orthocè- 
res  ou  Nautiles  droits  se  montrent  dans  les  sédiments  les 
plus  anciens,  avec  des  restes  de  végétaux  marins  et  les 
Trilobites.  Si  ces  genres  y  sont  assez  faciles  à  reconnaître, 
la  détermination  des  espèces  offre  de  grandes  difficultés 
par  l'empâtement  des  fossiles  et  leur  changement  plus 
ou  moins  complet  en  véritable  roche;  le  plus  souvent, 
les  têts  ont  disparu.  D'après  M*  le  comte  Munster,  qui 
s'est  surtout  appliqué  aux  Céphalopodes  fossiles ,  les  vé- 
ritables Lituites  et  les  Crytocératites  ou  Na  util  a  ces  avec 
une  coquille  plus  ou  moins  courbée,  et  non  pas  en  spi- 
rale ,  ne  se  sont  rencontrées  que  dans  le  sol  primaire, 
tandis  que  les  Nautiles  proprement  dits  ou  les  Nautiïa- 
cés  avec  des  tours  de  spire  réguliers  et  en  spirale,  qui 
Sont  enveloppés  par  le  premier  tour  de  spire  ou  sont 
tous  visibles ,  se  montrent  presque  dans  tous  les  terrains 
jusqu'à  la  craie ,  à  l'exception  du  zechstein;  mais  ces  fos- 
siles abondent  surtout  dans  le  sol  primaire,  et  leurs  es- 
pèces diffèrent  d'un  terrain  à  l'autre. 
/  Les  Nautiles  du  calcaire  primaire  ont  tqules  les  cloi- 
sons concaves ,  à  bord  simple  et  non  divisé,  et  sans 
courbure,  ou  avec  une  courbure  très  légère;  mais  leur 
forme  extérieure  et  la  position  du  siphon  sont  très  dif- 
férentes. Néanmoins  on  en  peut  constituer  deux  groupes, 
savoir  i°  ceux  à  tours  de  spire  qui  sont  enveloppés  en- 
tièrement par  le  tour  extérieur,  mais  dans  lesquels  le 
siphon  n'est  pas  ,  comme  dans  les  Nautiles  proprement 
dits,  au  milieu  des  cloisons,  mais  sur  le  dos  ou  le  ventre; 
2°  ceux  à  tours  de  spire  plus  ou  moins  visibles,  comme 
les  Planulites  de  Parkinson ,  les  Discites  et  les  Om- 
phalies  de  Haan  et  les  Ammooées  de  Montfort. 


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DtSTttlBCTIOW   DBS   NAUTILES   FOSSILES.     289 

Le.  premier  groupe  ressemblé  aux  Nautiles  secondai- 
res, mais  il  eu  diffère  par  une  moindre  grosseur  du  si- 
phon placé  sur  Je  dos  ou  le  ventre,  et  par  les  formes 
extérieures  (  Ellipsolites  o valus ,  Sow.  ) . 

Le  second  groupe  peut  se  partager  suivant  que  les 
espèces  ont  un  siphon  gros  et  large  dans  le  milieu  de 
leurs  cloisons  (N.Discus),  et  suivant  que  ce  canal  est  très 
petit  et  étroit ,  «et  tout-à-fait  sur  le  bord  ventral  et  sur  le 
dos  des  spires. 

Le  Muschelkalk  renferme  deux  espèces  de  Nautiles > 
{Nibidorsatus  et  nodosus),  qui  font  le  passage  delà» 
première  sous-division  des  Nautiles  primaires  à  ceux  du 
sol  secondaire  supérieur.  Ces  espèces  seraient  très  caracté- 
ristiques, si  elles  étaient  plus  fréquentes,  mais  ce  sont 
des  raretés.  .     . 

Les  Nautiles  qui  se  rencontrent  depuis  le  liasjusques 
dans  le  système  tertiaire  se  subdivisent  en  vrais  Nautiles 
ou  à  cloisons  à  bord  simple  sans  lobes  .et  peu  courbé*  et 
en  Aganides  (Montfort)  ou  à  cloisons  dont  le  bord  offre, 
des  anfraçtuosités  ondulées  et  fortement  courbées.  Les 
espèces  nombreuses  de  ce  dernier  groupe  existent  surtout 
dans  les  terrains  jurassiques,  ainsi  que  dans  le  sol  tertiaire 
(  N.  imperialis ,  Aturi)  (i).  -.    . 

Ce  n'est  que  dans  ces  derniers,  dépôts  et  dans  la  craie 
qu'on  trouve  des  espèces  qu'on  a  tenté  de  rapprocher 
des  espèces  existantes  actuellement;  car,  pour  les  autres, 
elles  en  diffèrent  complètement,  et  indiquent  surtout 
des  êtres  fréquemment  beaucoup  plus  grands. 

Orlhocères.  On  a  cru  long-temps  que  les  Orthocères 

(i)  Voyez  Bull,  de  laSoc^géol.  de  France,  vol.  i,  p.  179-  et 
Uàer  die  PlanulUen  u.  Goniaùten  des  Fichtelgeèirges,  par  M.  de 
Munster,  Baireuth,  i83a,  in«4°>  avec  6 pi.,  ou  Ann.  d.  Se.  nat.t 
i834. 

11.  l3 


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990  »t*mUHJTI<Bf  DM  CKTnftclftM. 

ne  dépassaient  pas  le  sol  primaire ,  et  qu'elle*  se  trou- 
vaient surtout  dans  ses  parties  les  plus  inférieures;  dans 
ces  dernières  années,  on  en  a  cité  avec, doute  dans  le 
lias,  mais,  supposant  qu'on  ait  confondu  en  Angleterre 
et  à  la  Spezzia  des  siphons  isolés  de  Bélemnites  arec  des 
Orthocères,  il  est  positif  que  le  calcaire  secondaire  des 
Alpes  du  Sakbourg  renferme  de  grandes  et  petites  Or* 
thocères;  j'eii  ai  même  recueilli  i  Aussée  avec  leur  têt 
bien  conservé  et  leur  trou  central  bien  distinct.  Or  ces 
couches  calcaires  ne  sont  pas  primaires ,  elles  pourraient 
être  tout  au  plus  de  l'âge  du  lias  ou  des  oolites  inférieur 
res;  mais  je  crois  plus  probable  qu'elles  sont  de  l'époque 
jurassique  supérieure ,  et  assez  voisines  de  la  partie  in- 
férieure du  grand  système  crétacé  alpin,  Maintenant,  si 
les  zoologues  veulent  continuer  à  douter  du  fait  et  sup- 
poser que  lès  grosses  Orthecères  (  O.  regularis,  etc.  )  du 
Salzbourg  sont  des  siphons  d'énormes  Bélemnites,  il 
faudra  renoncer  toufcà-fi}it  à  ce  genre,  tel  qu'il  est  dé- 
fini actuellement ,  et  ne  plus  dire  que  les  Orthocères  ne 
sont  que  des  Nautiles  droits. 

M.  le  comte  de  Munster  est  encore  le  paléontologiste 
qui  parait  avoir  pu  le  mieux  étudier  les  Orthoeères,  et 
il  en  a  distingué  de  nombreuses  espèces,  dont  un  très  pe« 
t i  t  nombre  sont  décrites  (  i  ). 

Bélemnites.  Les  Betemniles  paraissent  n'être  que  des 
coquilles  intérieures ,  des  osselets  d'immenses  Seiches 
ou  Calmars,  et  elles  se  lient  à  l'os  des  Seiches  au  nioyen 
des  RhynckoUtes  ou  becs  de  seiches  fossiles  du  muschel- 
kalk  (2) ,  des  oolites  et  du  sol  tertiaire.  Les  géologues 

(1)  Voyez  Mem  de  U.  de  M«yer,  Art.  Jcad.  imL  curios., 
vol,  i5,  part.  3,  p.  60, avec  a  pi.  et  p.  io5  et  on  Mém.  de^ah- 
lenberg  (  Mém.  de  VApad.  de  Stockholm  ). 

(3)  Yoy.  Ann.  d.  Se.  nat.  yol.  a,  p.,  482  et  486,  et  vol,  5, p.  a  1 1  « 


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crofent  «g^p^-alemepjt:  jusqu'à  nouvel  ordre  que  les  Bé- 
lemnitesne  se  trouvât  qu'accidentellement  roulées  dans 
les  couches  tertiaires  CW^pbnUe  ) ,  qu'elle!  ne  dépas*.  i 
sent  pas  le  sol  tertiaire  etne  s'étendent  pas  plus  basque 
le  lias,  dépôt  vaçeu^x>yt  dite*  abondent  en  même  temps   . 
que  des  sacs  d'ençred«  seifibe.  Je  crois  qu'on  se  bâte  trop  . 
dans  cette  déduction  générale,  et  qu'on  approcherait 
pins  de  la  vérité  enr  assignant  aux  Bélemnites,  comme  « 
limite  inférieure  le*  dépota  secondaires  inférieurs.  En 
effet  pourquoi  vouloir  regarder  comme  impossible  l'exis- 
tence des  Seiches  à  Bélemnites  à  l'époque  du  Trias,  les 
Rynçholites  du*Muschelkalk  ne  tieuneafeils  pas  appuyer 
lasupposition  contraire.  Qiiant  k  moi,  je  persiste  toujours 
à  dire  que  j'ai  vuuneJBéleinnite  dans  le  muschelkelk  de 
la  Thuringe ,  et  je  cjgfr  qu'il  en  sera  de  cette  exclusion 
comme  de:  celle  de»  Grypbées- qu'on  ne  voulait  pas  ad- 
mettre  <fens  le  jwscl^llulk  jusqu'à  ce  qu'enfin  en  en  ait 
découvert  dans  plusieurs  points.. 

IJ  Q^tpa^*i  remarquable,  OQmmeo^V^L  cru,  que  les 
Békumites  soient  beaucoup  moins  nombreuses  dans  la 
zonealpipe  etiuéditerra^éepoeque  dansleaord  etnowir 
ojuest  de  l'Europe  car.  gela  provient  en  partie '4e  ce 
que  le  lias  manque  dans  l'Europe  méditerranéenne  ; 
on  sait  que  ce  dépôt,  ainsi  que  les  oolites  inférieures 
contiennent  le  plus  d'espèces  et  d'individus  de  Bélem- 
niteô.  Dans  le  système  jurassique  et -crétacé  du  midi,  ce 
genre  est  easortf  asses  rare ,  mais  il  en  est  de  cela  comme 
de  la  plupart  des  fossiles  de  ces  dépôts ,  si  ce  n'est  de 
ceux,  qui  vivent  en  famille*  >  comme:  les  Bûdistes,  les 
Nummulites*  etc. 

Il  «fit  positif  que  les  espèces  de  Bélemnites  sont  très 
différentes  suivant  qu'on  les  trouve  dans  le  lias ,  les  ooli- 
tes ou  la  qrai£«  Plus  elles  sont  anciennes,  plus  leur  ca* 
vite  intérieure  est  allongée,  et  plus  elles  se  rapprochent 


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292         BHwirfttTTiolf  $tt  fiéi«tà*fite*. 

des  Orthocères ,'  domine  rtibiérvè  Mi  de  BlainviHe.  jfâbsi 
celles  du  lias  sont  en  graoclé  partie  de  très  grande  taillé ! 
et  extrêmement  longues.  lïfcn  est  de  mêmeTdé  telles  qui 
accompagnent  dans  les  Alpes  des  Végétaux  propres  aux 
houillères ,  soit  dans  le  Daupfemé,  sék  en  Savoie;  mais 
personne  n'a.  encore  pu  déterminer  les  espèces  de  çé  dé- 
pôt assez  problématique.  Je  ne  voudrais  pas  dire  que  ces 
couches  des  Alpes  ne  sont  pas  du  lias ,  ou  même  qu'elles 
ne  pourraient  pas  être  jurassiques  ;  mais  à  priori  je  ne 
vois  pas  l'impossibHké  de  Pexisteneé  de  pareils  êtres  à 
l'époque  des  houillères. 

Le  prolongement  des  Bélemnites  qui  ne  se  voit  bien 
que  dans  les  espèces  du  lias  et  du  calcaire  lithographique 
de  Solenhofen  a  été  trouvé  quelquefois  .isolé  avec  ou  sans 
sac  d'encre  de  Seiche,  et  est  figuré  comme  Loligo  (L.  pris- 
ca  et antiqua)  par  Zieten;  il  a  été  appelé  mal  à  propos 
Onychoiheutis  par  M.  de  Munster.  On  cite  un  Sepia 
liastœformis  à  Solenhofen. 

Voici  les  conclusions  auxquelles  est  arrivé  M;  le  comte 
de  Munster  relativement' &  la  distribution  dés  Bélein- 
nites  :  t°  Toutes  les  espèôés  crétacées  ottt  à  la  base  une 
courte  fente ,  qui  cesse  brusquement  ou  se  prolonge  en 
gouttière  (  B.  muoronatus)  ;  -\- 

2°  Dans  les  couches  jurassiques  siibétôeures\  elles 
ont  la  forme  d'un  fuseau,  et  ont  a  la  buse  une  gouttière 
qui  n'est  jamais  plus  longue  que  la  moitié  de  la  gaine, 
et  qui  n'est  jamais  fendue  comme  dans  les  espèces  de  la 
craie;  •  i       i       ; 

3°  'Dans  les  colites  inférieures ,  les  coiicnes  supérieu- 
re présentent  encore  des  Bélemnites  à  gouttières  Vers  la 
base;  mais  ces  dernières  Vont  jusqu'au  sommet.  Dans  les 
couches  marneuses  endurcies  et  bordant  sur  le  calcaire 
jurassique,  ces  Bélemnites  som  encore  en  forme  de  fu- 
seau {B.  canaliculatiis,  etc. ).  Plus  tas/  elles  cessent  d'a- 


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toit  celte  forme,  et  dans  lesoolites  inférieures  apparais- 
sent les  dernières  espèce»  $yeo  une  gouttière  partant  de 
la  base  £«#.  sulçatus).  Dans  le  lias^  M.  de  Munster  n'a 
pas.vu  d'espaces  ^gpntlières  41*  base;  mais  les  autres 
.^espèces  nombreuses  â£s*oplif$#  inférieures  montrent  déjà 
plus  d'analogfë  avec  celias  4*  1**  > 

4°  Les  espèces  de  ce  déifier  dépôt  se  divisent  en  deux 
groupes;  les  une*.  n'ont  au  sommet  qu'une  gouttière 
courte  (2*.  tçnids  et  ùreg^laris)^  les  autres  soatconi- 
.  (pies ,-  souvpnt  très  longues  f  à  trois  gouttières  courtes  au 
sommet,  entre  lesquelles  il  y  a  quelquefois  des  séries 
.  fines  (  B.  tripartàus  et  acuarius  ). 

L'oolite  inférieure  renferme  plusieurs  .  espèces  du 
groupe  à  deux  gouttières  courtes,  ainsi  que  quelques 
espèces  du  quatrièmegroupe  -9  savoir  celles  qui  n'ont  de 
gouttières  ni  au  sommet  ni  h  la  base. 

Çonmltez  a  cetégartl  :  Bemerk.  z.  nah.  Keuntnut  dtr  Belcfa- 
*Ucn\9  par  M.  de  Munster,  Baireoth,  i83o,  in -4°  *▼«: .a  pi.,  ou 
latrad,  franc,  dans  mçs  M*m. paléonL,yo\.  i,,p,&95.Les  Menu 
de  MM.  Yollz(Mém.  de  la  Soc.  d'hisU  nat.  de  Strasbourg 
vol  j,  avec  8  pi.),  de  Blainville  (Paris,  1827,  avec  5  pi.)  ;  Miller 
(  Trans.  ofthe  geol.  Soc.  ofLondon  &  S.  vol.  2,  part  1,  avec  3 
pi.)  ;  Baspail  (Ann.  des  Se.  cCots^  vol.  1,  p.  37 1  et  vol,  3,  p.  86}; 
Catullo  Y  Ann.  di  sior.  naturali  de  Bologne,  1829  )  ;  Beudant 
(  Ann,  au  Mms.,  vol.  r6  ,  p.  */6 ,  avec  3  pi.  )  ;  Allan  (Trans.  of 
theroy.  Soc.  oj  Edinb.,  vol.  9,  p.  398)  ;  Sowerby  (Min.  concho 
logy)  Defrance  (/>«*.  dciSc.  nat.,  vol.  4),  etc. 

Ammvnées*  Les  Ammonées  sont  encore  bien  plus 
nombreuses  en  sous-di visions  et  en  espèces  que  les  Bé- 
leninites;  car  il  y  en  a, près  de  3oo  distribuées  dans  tous 
les  terrains  primaires  et  secondaires.  Cependant  malgré  la  - 
confusion  de  la  synonymie  et  leur  nombre ,  le  géologue 
doit  une  attention  toute  particulière  à  ces  êtres  qui  sont 


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£fr4  DiaimwuTttiit  dh»  uiMMmém»  fossiles 

tantôt  petite,  tantôt  gigantesques,  S'en  juger  par  des  co- 
quillages, qui  but  quelquefois^  dan*  le  Jura,  ïa^randéur 
d'un»  petite  roue  de  voiture.  Ayant  ttè  têt  très  initiée, 
tl  est  rare  de  le  retrouver,  *t  surtout  presque  -  toujours 
l'ouverture  est  détrtiite  odeàdontma^ëVCètte  bouche 
a  des  appendices  en  fitatoe  dtateille  *&Ua  partie  soit 
«édiane,  soit  latérale,  et  sans  letrt**aè»îté ,  ite- fourni* 
rtat  aans  doute  de  bons  caractères7  powlefr  espèces  j  car 
ceux  tirés  des  plis ,  des  tubercules  ou  des  cotes  peuverit 
induire  en  erreur,  puisque  ces  accidents  dépendent  de 
r%e,etc. 

M.  deHaan  (i)  a  rendu  un  service  a  la  science  en  sé- 
parant  des  Ammonites  les  Goniâtiles  ou  Ammonées,  qui 
lient  les  véritables  Ammonites  aux  Sautiiefc,  et  qut  ap- 
partiennent presque  exclusivement  a  la  graitWacke  et 
aux  calcaires  primaires.  M.  de  Mtmster  les  partage  en 
espèces  à  lobes  simples  faiblement  courbés  et  arrondis  , 
■  eu  espèces  à  lobes  pointus  oit  en  languettes  et  en  espèces 
douteuses,  et  en  compte  vingt-cinq  espaces1  (<&>x.  «<>*  ou- 
vrage "cité  plus  tant,  ou  Ann.  dès  Se. ncct.y  vol,  2, 

*m)-   *        .  •  ■;'.'  •• .-    *..'■'■  '"■■■"',  :' 

Dans  les  Alpes  jurassiques  ou  infra-crétacées  du'S^Iz- 
bourg ,  les  Orthocères  sont  accompagnées  d' Ammonites 
quelquefois  voisines  de  celles  du,  lias,  etc,  (  d*  dony- 
beariy  etc.)2  et  d'une  Goutatite  voisine  .de  Vj[,  H9&s- 
lowî. 

Les  Ammonées  du  muschelkalk  <  A.  nodoms,  bip.w*~ 
titùs  ,  etc.  )  établissent  le  passage  des  Goniatites  aux  Am- 
monites véritables ,  et  renferment  une  partie  des  ifëra- 
tites  de  1§l.  Haan  (  wy.  mém.  de  M.  de  Munster,  Buti. 
de  la  Soc.  ge'ôL  de  France,  val  *>  p.  173  ). 


(  1  )  Voyez  Monographia  Ammoni^eorum  et  GorùatiteQrun\  *pç~ 
cimen.  Leyde,  i8a5,  in-8«. 


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WfcTRIÈJUTIÔÏV  MO   AMMÔIYBfcS    FOSSILES.   995 

ï)'uue  autre  part,  on  a  cru  un  moment  s'élit  assuré 
qu'aucune  véritable  Ammonite  ou  Ammonéa  à  lobes 
frangés  n'avait  été  vue  au-depous  du  jol  secondaire, 
toutes  les  Ammonites  citées  dans  le  sol  primaire  seraient 
des  Goniatîtes;  mais  M.  de  Bu/d|  *  bien  démpntré  'qu'il 
y  avait  de  véritables  Ammonées  dans  le  système  carbo- 
nifère ou  à  k  basai  du  terrain  houiller  dans  le  nord- 
ouest  de  l'Europe  (A*  striâtes  et  sphœriçus). 

Là  science  en  était  là :,  lorsque  M.  de  Bucb,  dont  l'âge 
ne  peut  tempérer  l'ardeur ,  publia  son  mémoire  sur  les 
Ammonites  et  sur  les  Goniatites  (  Uber  die  Ammoniten 
et  die  Gomaiiten ,  Berlin ,  i83a  ,  à  5  pi. ,  ou  la  track 
franc.  Annal,  d.  S»*  nat.  ,.voU  17  ,  p.  267  ;  vol,  18 , 
p.  4'7  >  et  vol.  a9 ,  p.  4  et  43  f  à  6  pi.  ).  Il  divise  les 
Ammonites  en  treize  familles,  et  étudie  leur  distribution 
dans  les  couches  secondaires  :  x°  les  Béliers  ou  Arietes; 
celles  à  siphon  saillant  sur  le  dos  et  constamment  e»  ca- 
rène ,  sont  propres  au  lias  surtout  inférieur  {A.  Buck- 
landi)i  %°  le*  Woleijères  à  dos  aigu  et  sipjion  saillant  et 
lisse^  appartiennent  aux  couches  supérieures  du  lias  $3°  les 
Amalthées  à  dos  aigu  et  siphon  saillant,  souvent  crénelé, 
«ont distribuées  depuis  le  lias  jusqu'à  la  craie  {A.  Stocke- 
sii))  4°  les  Caprieorneesk  larges  carènes,  garnis  de  grands 
pli»  se  terminant  par  une  pointe  (4.  flexicoslatiis); 
5°  les  PfamdMes  h  dos  et  côtes  arrondis,  de  manière  que 
h  contour  de  l'ouverture  est  quelquefois  un  cercle  par- 
fait  (A,  jiïteatilis) ,  sont  propres  au  lias  et  au  calcaire 
jurassique  ;  6°  les  Dorsaii  à  dos  large  et  presqu'à  angle 
droit'dcs  côtes  {A.  Davoei ,  à  Bex)  ;  70  les  Coronaires 
à  dos  arrondi  et  très  élargi ,  sans  siphon  apparent 
(A.  coniractus  ) ,  sont  propres  aux  Colites  moyennes  ; 
8°  les  Macrocéphales  à  dos  arrondi  et  combiné  avec 
des  côtes  sans  arêtes  (A.  Herveyi)  ;  9°  les  Armées  à  plu- 
sieurs séries  de  varices  ou  d'épines  sur  les  côtes  et  même 


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296    DISTRIBUTION   DES    AMMONEES   FOSSIEES. 

sur  le  dos  {A.  perarmatus)  ,  qui  existent  surtout  dans 
les  oolites  supérieures  et  la  craie  ;  io°  les  Dentées  à  dos 
plat  et  à  plis  ou  cafés  saillantes  sur  le  dos,  sans  le  pas- 
ser {A.  dèntatus) ,  famille  propre  4  Toolite  supérieure  ; 
ii°  les  Ornées  ayant  de  plus  que  lès  précédents  une 
série  dé  saillies  sur  le  milieu  du  côté  {A*  vari&ns)  rils 
se  rencontrent 'dans  l'argile  d'Oxford  et  l'obi i te  supé- 
rieure $  ia«  les  Flexueuses  à  dentelures  des  deux  côtés 
dudoà  qui  est  en  saillie  et  dentelé  (A.Jalcatus),  propres 
aux  oolites  supérieures  voisine  de  la  craie  ;  i3°  les  *Com- 
primées  à  Stries  très  fines  à  leur  surface  extérieure  sans 
varices ,  ni  côtes ,  ni  plis  saillants  {A.  héterophyllus). 

En  Suisse ,  le  calcaire  inférieur  des  Alpes  secondaires 
offre  diverses  Ammonites  du  lias  ou  des  oolites  infé- 
rieures, tels  qiieA.Jàlcifer,Sow'.,œguistriatus9  Munit.., 
macrocephalus,  Davoei,  Sow .ycolubratus9  Ziet.,  com- 
mtimisy  Sow.,  polygyratusTTLem.Ces  fossiles  sont  associés 
à  dès  Bélèmuites ,  des  Plagiostomès  ,  des  Pholadomies, 
des  Troques  et  des  Pentacrinites.  Dans-  des  masses  ju- 
rassiques plus  récentes,  M»  Studer  cite  au  Stockhora 
Y 'Ammonites"  Parkinsoni '■',  Sow ,  pUcatiUs  et  Raspaiïu 
(Vôltz),  avec  des  Bélemnites,  des  Peignes  et  YAptychus 
imbricatus ,  tandis  que  le  calcaire  crétacé  de  Ghâtel 
Saint-Denis  empâte  les  Ammonites  biplex9  Sovr.,sirrota- 
ris,  Ziet,  annularis  anguinus,  Ziet,  pkzrMkttUs  compri- 
mâtes, Ziet,  des  Nautiles,  dès  Bélemnites,  (B.  acutifbr^ 
mis 9  compresso-brevis9Yo\tz9  des  Huîtres  ;  dès  ÏVflef- 
bratules9 ,  des  Aptychus.  »     * 

Consultez  l'ouvrage  de  M.  Zeiten  ;  le  Minerai  Canchology  de 
Soweiby  j  Mëra .  de  M.  Raspail  (  Ann.  des  Se.  à"obs*9  «ol.  3> 
pi.  1 1  et  ia  ,  et  yol.  4,  pi.  i  et  8)  ;  Maris  protogaei  Nautilos; 
et  Argonautes ,  vulgo  eornua  Ammonis  in  agra  Coltorgico  et 
vieinis  reperiundos  descripsit,  etc.,  J.  G.  M.  Reinecke>  Cobourg . 
*ï$i8,  iri-8<\,  arec  i5  pi.  ;  Mew.  de  M,  d'Ombre*  de  Firmat 


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DISTRIBUTION  Î>ES  BACÇL1TM,  TUHR1LITBS.   297 

(  Blbliot.  iimVer.,  Yol.  a6,  p.  58)$  plu#ieur»  ouvrages  oryctogra- 
phiques  anciens ,  soi  tout  celui  de  Knorr,  eic» 

Scaphiles.  Les  Scaphites  ne  diffèrent  des  Ammonites 
que  par  la  forme  particulière  que  prend  leur  dernier 
tour  de  spire ,  et  si  on  trouvait  le  Scaphites  Jvani 
privé  de  cette  particularité  ,  on  en  devrait  nécessaire- 
ment faire  une  Ammonée.  Ce  genre  est  caractéristique  de 
la  craie  surtout  inférieure  des  pays  de  plaine  et  des  Alpes 
occidentales  (S.  œqualis)  ;  néanmoins  on  en  cite  des  es- 
pèces dans  les  oolites  inférieures  («S.  lefractus)  et  le  lias 
(S*  bifurcatus). 

Baculites.  Les  Baculites  sont  des  Ammonites  droites , 
comme  les  Orthocères  sont  regardés  jusqu'ici  comme 
des  Nautiles  droits.  Ce  genre  éteint,  tel» que  le  conçoit 
M.  Deshayes ,  ne  se  trouverait  que  dans  le  système  cré- 
tacé surtout  inférieur  et  supérieur,  à  Maëstricht,  à 
Valognes,  en  Scanie,  àGosau,  etc.  (/?.  Faujasii,  ver- 
.  tebralis  ,  anceps  ,  etc.),  Il  yen  a  peut-être  dans  le  sys- 
tème crétacé  des  Alpes. 

Jïamitef.  Les  Hamitçs  sont  très  voisins  des  Baculites 
et  n'en  diffèrent  quelquefois  que  par  la  courbure  et  par 
le  manque  d'une  dépression  latérale  aussi  prononcée. 
M.  Deshayes  les  partage  en  trois  sections  ,  celles  qui 
sont  courbées  sans  former  de  spirale ,  celles  peu  nom- 
breuses enroulées  à  Ta  manière  dès  Ammonites,  et  celles 
qui  forment  plusieurs  lignes  droites  réunies  par  des  cour- 
bures très  courtes. 

Ce  genre,  quoiqu  important ,  est  peu  étudié  ;  il  y  en 
a  un  bon  nombre  d'espèces  dans  le  système  crayeux  (  H, 
ellipticus)  et  jurassique  même  inférieur  {H.  annulatus). 
J'en  ai  vu  souvent  dans  les  couches  du  même  âge  dans 
les  Alpes,  mais  leur  empâtement  dans  les  grès  ou  le  cal- 
caire, joint  à  leur  taille  et  leurs  bizarres  contournements, 
empêchent  l'extraction  des  échantillons  complets. 

i3. 


888  jHSïftMVTioi*  des  «RAcmo^oOTd  tosaiti*. 

Turritttes.  Les  TwrriUtes  sont  des  Ammonites  turri- 
culées,  comme  les  Hamites  sont  des  Ammonites  courbées. 
Ce  genre  très  caractéristique  se  trouve  surtout  dans  le 
grès  vert  et  la  craie  de  la  plaine  et  des  Alpes  occiden- 
tales (Z7.  eosiatus  ,  Bergeri,  etc,),  et  jusque  dans  le  Co- 
raliag  (  T.  Babeli),  espèce  qui  se  revoit  dans  la  craie. 

XI.    mSTatBOTJKW  GÉOLOG1QUB    DES   MOLLUSQUES  AGEFBAIÉ9  * 
FOSSILE!   (l). 

MbUusques  brachiopodes.    , 

Les  dépouilles  des  Mollusques  foachiopodes  (Des- 
hayes)  sont  distribuées  dans  les  dépôts  terrestres  d'une 
manière  remarquable.  Les  genres  les  plus  répandus  sont 
ceux  des*Tdrébratules  et  des  Produetus  ;  les  autres  sont 
plus  rares  et  deux  seuls  sont  éteints  ,  savoir  :  les  Ptt- 
ductus  elles  Calçéohs* 

Calcéoles.  Ce  genre  (C.  sandalina  et  heterocUta)  pa- 
raît propre  au  système  primaire  (intermédiaire)  anté- 
rieur au  grès  pourpré  et  à  peu  de  chose  près  sur  FJiori- 
zon  du  calcaire  à  Asaphes  de  DuçUey. 

(i)  Nota.  J'adopte  la  nomenclature  et  les  classements  4c 
"M.  Deshayes  (  Eneycl.  méûi.y  vol.  a,  et  Coq,  des  environs  de 
Paris  ) ,  qui,  quoique  sans  place  et  sans  titre*,  est  reconnu  pour 
.être  à  la  tète  des  conchitiologistes  s'occupant  des  fossiles*  Il  est 
factieux  que  sa  fortune  ne  lui  permette  pas  de  voyager,  afin  de 
rendre  sa  collection  de  fossiles  anciens  aussi  complète  qu'elle  Test 
pour  le  sol  tertiaire  et  crayeux.  L'Institut  ayant  des  fonds  consi- 
dérables pour  l'encouragement  des  toiences,  pourquoi  n'en  ieit-il 
pas  profiter  ce  savant.  Dans  tout  autre  pays,  H.  D.  serait  depuis 
long-temps  professeur  libre  à  une  université  ,  sa  spécialité  lui 
aurait  bientôt  procuré  un  professorat  véritable)  eu  France,  le» 
règlements  universitaires  ne  permettent  pas  aux  savants  de  pro- 
duire leurs  talents,  et  sans  protection ,  on  reste  oublié. 


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MSTBIftimON  DES  C*&*K&S,   RfG.  299 

CraHies.  Ce  genre  ne  s'est  encore  rencontré  que  dans 
le  calcair à  carbonifère  (  C.  prisea) ,  le  système  crétacé 
supérieur  et  le  tewain  tertiaire  moyen.  Ce  dernier  offre  le 
Çranictf  abnormis  de  Bordeaux  et  perstnata  de  Sicile  , 
taudis  que  la  craie  de  l'Europe  septentrionale  renferme 
les  C.  parisieHsis ,  *  antiqua  ,  niunmulus ,  nodulosa  ( i ). 
Il  paraîtrait  que  ce  genre  n'existe  pas  ou  est  très  rare 
dans  le  système  crétacé  deJa  zone  méditerranéenne  et 
alpfae. 

•  Orbicuies .  Ce  genre  se  voit  dans  les  couches  immédia- 
tement inférieures  au  grès  pourpré,  dans  le  lias  (O.  re- 
flexa),  dans  la  grande  *o\ite{0*granula(a)9  dans  l'argile 
d'Otford  (Q+Hwmpk&siaTm)> 

ÏÀngutes.  Ce  genre  est  inconnu  jusqu'ici  au-dessous  du 
calcaifêtcarbonifère  (£.  mytiUàdes).  Le  muschelkalk 
présente  la  Lmgula^calcaria  (Zenkev)  et  tenuissïma  2 
(Bronu),  te  lias,  le  X.  mytiloïdes.  Il  y  a  des  Lingules  dan# 
le  système  jurassique ,  ainsi  le  L.  Beanii  est  dans  l'oo» 
lite  inférieure  >.  et  ou  en  trouve  dans  le  sol  tertiaire  in- 
férieur (  L.  tenms)  et  supérieur  ,  tel  que  le  Crag  (  i. 
osiaUsy  Sow) 

Thécidéç*.  Jusqu'à  présentée  genre  n'a  été  vu  bien  po- 
sitivement que  dans  la  craie  tout-à-fait  supérieure  (  T. 
hierogtyphiea,  radiata ,  recurvirostra ,  etc.  )  de  Maas- 
tricht, etc.  ;  mais  il  en  existe  peut-être  une  espèce  dons 
le  calcaire  inférieur  ou  le  grès  pourpré  de  Gerolstein 
tT.?mniiqua). 

Productus.  D'après  M.  Deshayes  ,  le  genre  Produc- 
tus èomprend  les  Leptaenes ,  lesPentamères ,  les  Strygo- 
céphales  et  certains  Spirifères ,  ce  qui  désappointe  beau- 
coup les  géologues,  parce  qu'ils  s'étaient  imaginé  que 


(i)  VoveaMém.  de  M.ffilson  (Kongl.  Vtd.  Jcad,  Handl, 
geor  i£a4,  p.  fyfcet  i8a$,  p.  3»4»  *w  i  pï.  )s 


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oOO  btâTHtfiUTtôN  DÈS    PBODUCTtS. 

certains  de  ces  genres  avaient  des  distributions  particu* 
Itères.  Or,  dès  qu'on  fait  de  la  paléontologie ,  il  faut 
suivre  lès  règles  d'une  zoologie' rationnelle,  ou* bien  ne 
|>as  s'en  mêler.  Pour  certains  objets ,  les  géologûei  peu- 
vent avoir  besoin  seulement  d'un  nom  sans  chercher  à 
les  déterminer  ;  mais  lorsqne  la  même  chose ,  arec  où 
sans  tel  ou  tel  accident ,  peut  être  placée  par  eux  dans 
deux  genresdifférents,  il  n'y  a  plus  a  hésiter*,  il  faut  ce- 
noncer  à  ces  classements  imparfaits. 

Les  Productus  paraissent  particuliers  aux  couches  an- 
ciennes, c'est-à-dire  quHls  se  voyent  dans  les  terrains  pri- 
maires de  Tâge  du  calcaire  de  Dndley  et  même  anté- 
rieurs à  ce  dernier  ,  et  qrîon  cesse  d!fcn  trouver  après 
le  terrain  de  Zechstein.  Les  espèces  de  ce  genre  sont 
fort  nombreuses ,  quelques-unes  s'étendent ,  comme  les 
espèces  de  Térébratules ,  à  travers  plusieurs  terrains  ; 
tandis  que  d'autres  sont  propres  à  tel  ou  tel  système. 
Dans  le  premier  cas  se  trouvent  les  P.  anliquata,  rugosç, 
spinosa  et  longispina,  qui  existent  également  dans  lé 
calcaire  carbonifère  et  le  zechstein  ;  dans  le  second  cas 
serait  le  P.  aculeatus  de  ce  dernier  dépêt ,  s'il  était  bien 
prouvé  que  cette  coquille  ne  fut  pas  l'identique  du  P. 
scabriuscula  eihorrida  de  la  série  carbonifère.  En  géné- 
ral, le  zechstein  ne  parait  point  si  bien  séparé  du  sol  pri- 
maire par  ses  coquillages ,  qu'on  le  croit. communément. 

En  Angleterre,  M.  Murchison  croit  pouvoir  caracté- 
riser le  calcaire  carbonifère  par  le  P s  Martini  et  hèmis- 
pherica,  le  groupe  inférieur  au  grès  pourpré  par  le  Lœp- 
tœna  lala  (de  Buch),  le  Pèntàmerus%Knightu,  le  groupe 
plus  ancien  des  calcaires  de  Dudley  par  le  Leptcenà 
-  euglypha ,  et  le  Productus  depressus ,  et  un  qua- 
trième groupe  par  le  Pentamerus  lœris  et  le  Productus 
oblongus,  -      • 

Les  Productus  Leptœnes  sont  munis  d'appendices  ou 


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Dl&pilfcllTlQtf  BBS  W^EBRATULES  V09SILBS.    EQ& 

de  tubes<Lonfiant  passage  aux  tendons  par  lesquels  les  ani- 
maux s'attachent  aux  rochers.  A  mesure  que  ces  derniers 
s'accroiss^pt,  les  deux  tubes  primitifs  ie  déplacent ,  et 
les  anciens  s'obstruent,  de  manière  que  le  hprjl  cardinal 
de  la  coquille  eu  est  plu»  ou  moins  couvert*  Or,  ces  ap- 
pendices détachés  abondent  ça  et  là  dans  les  dépôts*  et 
ont  été  appelés  quelquefois  TentacUlites. 

Les  Térébratules  embrasant  un  grand  ^nombre  d'es* 
pèces  de  tous  les  terrains,  et  ont  été  divisés  artificielle- 
ment et  d'après  les  forme»  particulières  de  leur  exté- 
rieur «ra  de  leur  appareil  apophysairc  inférieur  (i) 
on  plusieurs  genres,  tels  que  les  JSpiriferes,  les  Un- 
cïtes  ou  Sfrophomënés ,  les  Dehhyms ,  les  Magps , 
tes  Qrthù,  les  Gypïdia,  etc.  Or ,  lors  même  qu'on 
adopterait  pleinement  les  idées,  de  M.. de  Buch  sur  la 
manie  de  faire  des  espèce»,  et  qu'on  ferait  rentrer  une 
foule  de  variétés  dan!  u&  certain  nombre  de  grand» 
types,  il  n'en  resterait  pas  moins  encore  un  bon  nom* 
bré  d'espèces  avec  une  synonymie  fortrembrouiUée.   > 

M.  de  Buch  partage  les  Térébratules  eu  deux  dis- 
sions ,  d'après  l'ouverture  ronde-  ou  triangulaire  que 
remplit  le  ligament  tendineux  d'attache  de  l'animal.  Ce 
sent  Ses  Térébratules  et  ses  Delthyri»(2). 

Je  ne  sais  ce  que  M.  Deshayes  dir^  de  cette  division 
qui  n'aurait  qu'une  application  secondaire  en  géologie» 
Bu  reste,'  ce  zoologue  a  bien  raison  de  rejeter  des  dis- 
tinctions établies  simplement  sur  des  formes  diverses 
du  système  apopbysaire  ,  parce  qu'on  ne  peut  les 
vérifier  que  très  rarement;  or,  si  dans  l'état  vivant 

(1)  Mém.  de  Dalman  (  Mém.  deFAcad.  deSiockh,  pour  1827, 
p.  85,  avec  6  pi.  ). 

(2)  Uber  Terebrateln,  par  M.  de  Bach,  Berlin,  i835,  ïn-4  , 
é*ir.  des  Mém.  de  l'Acad.  de  Berlin >  et  Ami.  dés  Mines,  i835. 


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S03  DlSTKlHeTieiS  MfS  TÉREBUATBO:»  FOSSILES, 

l'appareil  apopbysaire  esUlifféreat  dans  le*  espèce*  (i  J,  ' 
si  certaine»  formes  paraissent  *  coïncider  *  atec  certains 
osselets  apophysaires,  rien  ne  dit  que  ces  mêmes  f ormes 
ne  paissent  pas  aussi  se  reproduire  avec  d'autres  dispo- 
sitions du  systèflae  âpophysaire,  ce  qui  pourrait  donc 
induire  en  erreur  ie  géologue. 

Toujours  prompts  à  saisir  les  moyens  aisés  de  déter? 
minatioa  et  souvent  trop  peu  zoologues ,  les  géologistes 
croyaient ,  il  y  a  peu  d'années  ,  que  les  Spirifères  (  Syn. 
Ddthyris^  Daim..  )  caractérisaient  le  sol  intermédiaire. 
En  effet,  on  y  trouyé  cités  un  bon  tfombre  de  ot*  Téré- 
bratuies,  à  formés  plutôt  triangulaires  que  rondes,  aux- 
quelles M.  Sowerby  a  donné  en  masse  le  nom  jie  Spiri- 
fères  (S*  trigonutif,  triangularis,  striatus,  etç.J  (i), 
Or,  d'abord  on  revoit  dan^  le  zechstein  en  partie  les 
mêmes  espèces»  sayoir  *x  S.  trigonalis,  undulatus,  multi- 
pHcaius,  mipimus,  etc.  Il  y  en  a  dans  le  lias  (Spi- 
rifisr  Waicotii ,  t.  triplîçata,  Delthyrisjlabelliformis 
(Zauk)  et  dans  le-calcaire  jurassique*inférieur  et  moyen 
en  Wurtemberg,  en  Bavière  et  dansées  Aipes  de  Salz- 
bourg.  Il  faut  donc  nenoncer.à  cette  idée  et  s'en  tenir  , 
avec  M.  Deshayes ,  •  à  la  détermination  des  espèces  de 
Térébratules. 

,  Les. Térébratules  paraissent  accompagner  les  Trilo- 
l>ites  ouïes  plus  anciens  êtres  j  elles  sont  déjà  très  nom- 
breuse? 4ans  le  terrain  carbonifère  et  le  zechstein  (  T. 
pelargonata,  lacunosoj  et£«),  où  elles  forment  rarement 
des  bancs  entiers,  parce  que  ces  êtres  vivaient  en  familles 
comme  les  Huîtres.  Dans  le  trias  on  voit  de  même  au  mi- 


(i)  Voyez  Mem.  sur  ranatonuedesTérébraule*,  desOrbjcules, 
par  M.  Owen  (Jnn.  de  Se.  nat.  pour  février  et  avril  x835). 
r  (a)  Ijos  Hy^térqUtts  de*  anciens  auteurs,  ne  sont  que,  dea  moule* 
iùlertftucft  4s  Sptriferçs  ou  de  Térébfalules, 


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lieu  du/ftzacftelAa&descouebea|>étries  do  certaines  espè- 
ces (27,  w^am,/3mîv^ï,  sufflata  etorbiçulata,  Schl.); 
le  lias,  le  système  jurassique  et  crayeux  (T.  jûefrcmciïet 
ovata)y  en  offrent  aussi  des  bancs  et  en  présentent  des 
individus  isolés.  Dans  les  oolites  jurassiques  inférieures 
des  Alpes,  on  trouve  le  Terebratuta  ornithocephala,  bè- 
plioata,  etc.  Enfin  il  y  en  a  dans  le  sol  tertiaire,  soit» 
inférieur,  sait  supérieur  (  T.  grandis) ,  maïs  le  nombre 
des  espèces  paraîtrait  avoir  diminué  beaucoup  depuis  le 
commencement  de  cette  dernière  époque.  Ainsi  M.  Des- 
hayes  en  compte  près  de  80  espèces  ou  variétés  dans  le 
sol  primaire,  plus  de  i5  ictous  le  toischelkalk ,  4*  dans 
le  lias,, 35  dans  les  oolites,  4?  dans  la  craie,  18.  dans  le 
ml  tertiaire  et  plus  d'une  trentaine, vîtaates.  Le  système 
tertiaire  supérieur  offre  même  des  espèces  encore  vi- 
vantes (TiVitrea,  çaput  serpentis  ettruncQta)* 

M.  de  Buch  remarque  que  les  plus  anciennes  Téré- 
bratulea  «Ont  presque  toutes  plis$éesr  et  à  plas  très  étroits 
ei  aigus ,  et  que  ces  espèces  #ont  rarement  lisses.  Les  an* 
neaux  d'accroissement  étant  très  visibles  dan*  ces  Térfc- 
teatules,  leur  surface  présente  des  stries  entrecroisées . 
Leurs  aninaaux  ont  du  être  plus  grands  que  ceux  des 
Térébratules  actuelles,  qui  ne  présentent  pas  de  coquil- 
lage* •  plissés.  Les  plis  paraissent  s'effacer  avec  l'âge. 
Quelques  espèces  vivantes  rappellent  les  formes  perdues 
depuis  long  «temps  de  certaines  Térébratules  pri- 
tn^ires,  ainsi  le  T.  pstila&a  paeaît  être  le  modèle  de 
l'espèce  gigantesque  de  l'Eifel  appelée  Strig$eephalmt 
Murtini. 

Les  Térébratules  loricées  sont  des  formes  apparte- 
nant aux  couches  jurassiques  supérieures  et  se  retrou- 
vant parmi  les  espèces  vivantes.  Certaines  Térébratules 
èés  oelites  inférieures  établissent  un  passage  entre  la 
division  des  Térébratules  pugnacées  et  continuées ,  et 


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j$04     HfflZB.  DBS  *0LL-  ACJtVH,  MON0*YjURBS^ 

c'est  dans  la  craie  que  cessent  les  espèces  plîssées.  Les 
Térébratules  lisses  se  montrent' aussi  dans  le  sol  pri- 
maire, mais  dans  le  inuschelkalk  eltesprédominent  déjà* 
et  elles  atteignent  leur  maximum  en  espèces  dans  le 
.  terrain  jurassique  moyen.  Les  Térébratules  sont  évidem- 
ment des  animaux  habitant  attachées  à  de  grandes  pro- 
fondeurs et  donnant  la  preuve  que  les  formations  juras- 
siques et  crétacées  sont  pélagiques  ou.  de  mer  pro- 
fonde* 

Mollusques  Acéphales  momomyaires. 
• 
:    Les  Mollusques  Acéphales  monomyaires  ont  aussi  * 
existé  de  toute  ancienneté,  ainsi  M.  Murchison  cite  une 
Nucule  avec  des  TrUohites  dans  les  schistes  sous  le  cal- 
caire de  Dadley; 

Vsiracées.  La  famille  dus.  Os  tracées  est  très  impor- 
tante pour  le  géologue,  quoique  M;  Deshayes  ait  prouvé 
que  les  Gryphées  n'étaient  que  des  Huîtres  à  talon  re> 
courbé  de  bas  en  haut ,  et  que  les  Exogyres  ne  sont  que 
d'autres  espèces  à  talon  courbé  sur  le  côté  (i).  •  •  « 
.  Dans  le  sol  primaire  supérieur  nous  trouvons  déjà  une 
Ostreapriscaj  il  y  en  a  quelquefois  dans  le  zechstein, 
et  dans  le  muschelkalk  on  en  connaît  plusieurs  espèces 
(  O.  difformisy  spondyloïdes ,  etc.),  et  même  une  Gry~ 
pheaprisca. 

C'est  dans  le  lias  que  se  trouvent  les  premiers  bancs 
véritables  d'Huîtres  {Gfyphea  arcuataou  incurva,  Sow. , 
«t  Cymbium  (Lanu)  giganlea^  Maccullochii,  obUquata> 
depressa).  Dans  le  nord-ouest  de  l'Europe,  les  deux  pre- 
mières-espèces  sont ,  l'une  dans  les  couches  inférieures 


(i)  Voyez  Mém.  de  M*  de  Bach  {^/>n.  d.  Se,  nat.,  mai  i$35» 


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du  lias,  et  l'autre  dans  les  couches  supérieures.  Ailleurs, 
comme  dans*  le  Wurtemberg ,  le  G.  Cymbium  est  rare, 
tandis  qu'aux  Pyrénées,  la  GryphéeT arquée  est  rem* 
placée  souvent  par  les  autres  espèces  (Ér.  Macùullôchiïy* 

Dans  tout  le  nord-oujest  de  l'Europe ,  y  compris  la 
chaîne  du  Jura  ,  la  Gryphée  dilatée  est  caractéristique 
pour  l'argile  oxfoïdieuue;  la  G*  Ikuola ,  pour  l'argile 
de  Bradford  ;  la  G.  virgule ,  pour  l'argile  de  Kimme- 
ridge  ;  la  G»  vesiculosu ,  columba  (  Europe  et  États- 
Unis  ),  4uricufarisî  aquila ,  sinuata ,  etc»,  pour  le  grès 
rert  ou-  le*ystème  crétacé;  là  G.  irunéala^  potir  la  craie 
supérieure:  *  • 

Il  est  remarquable  de  trouver  ces  différentes  huîtres 
gryphoïdes  sur  des  fonds  limoneux  6a  sableux ,  et  de 
voir  dans4es  couches  calcaires  surtout  de  véritables  Huî- 
tres à  talon  non  recourbé  et  attachées  souvent  encore  aux 
•rochers  sur  lesquels  elles  ont  vécu.  On  est  tenté  de  se  de- 
mander si  les  Gryphées  n'ont  pas  pu  vivre  détachées  ifcur 
lesyases?- 

Parmi  les  huîtres  véritables,  celle  appelée  l'éX  lePius- 
eula,  existe  dans  les  marnes  du  lias;  0.  pkcalifts,  pec- 
ttnata  ,  pennaria  etjlabellotdès  se  trouvent  dans  l'ar- 
gile d'Oxford.  Une  espèce  voisine  de  cette  dernière 
existe  dans  le  calcaire  jurassique  moyen  des  Alpes  du 
Tyrol;  YO.  acuminOta,  etc.,  caractérise  l'argile  de 
Bradford ,  et  les  0.  deltoïde  a  et  exogyra,  l'argile  de  Kim- 
rafewdge*;  l'O.  cristatay  les  oolites  inférieures; -1*0. 
g&gnçia,  le  Coralrag,  etc.;  l'O.  ftabeHiJermis,  dorsata, 
tellovacina,  etc.,  le  grès  vert;  l'0.  bkutricularis ,  veri* 
cu&ris,  etc.,  la  craie;  YO.jlabellula,  le  sol  tertiaire  in- 
férieur; VO.  navieularis,  les  argiles  subappennines  ; 
l'O;  Hippopus,  Cornucopiœ •',  eduïis ,  etc.,  les  couches 
arénacéo-calcaires  supérieures^  ces  dernières* 
'  On  connaît  déjà  plus  de  1 5o  espèces  d'Huîtres  fossile», 


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306    w«TM»utiaH  ni»  ï»êctinidks,  stc 

tandis  qu'actuettemenHl  n'y  en*a  plus  qu'âne  soixan- 
taine de  vivantes  f  dont  quelques-unea  (cincf  à  six)  se  re- 
trouvent dans>  le  soi  tertiaire,  supérieur.  On  sait  qu'il  y 
a  aussi  trois  espèces  vivantes  deGryphégs. 
.  Anomies*  Les  Anùmies  sont  moins  nombreuses  que 
les>Hiutres,  car  M.  Deshayes  n'eu  compte  guère  au-delà 
de  dix.  On  en  trouve  ckéeS'  par  divers  auteurs  dans  le 
système  jurassique  et  même  primaire ,  mais  il  ne  paraît 
pas  que  ce  soient  de  véritables  Ànomies,  parce  que 
jadis  on  confondait  dans  cegenre  plusieurs  autres.  D'uae 
autre  part,  les  Anomies  (Deshayes)  sont  \>\m  connues 
dans  le  sol  tertiaire  inférieur^  A.  striata)  et  surtout  su- 
périetfr,  et  il  y  a  même  VA.  epldppkun  qui*est  encore 
parmi  les  dix  espèces  vivantes  connues*  H  est  probable 
q«*il  y  en  a  dans  le  système  crétacé.  * 

-  P lacunes.  Les:  P Lacunes  paraissent  avoir  une  distri- 
bution analogue  aux  Ànomies,  maison  u'ea  connaît  qu* 
d*ut un  trois  espèces  fossiles,  Fune  crétacée  et  Pautee 
dans  le  lias  (  P.  nodulosa ,  Zieten  ).,  et  il  y  en.  a  autant 
d'espèces  vivantes» 

Peçtinùles.  La  famille  des  PecdrUdes  est  encore  une 
association  de  genres  d'êtres  dont  le  géologue  rencontre 
souvent  les  têts*  Les  Peignes  ferment  même  des  bancs 
entiers  dans  toutes  les  formations ,  comme  les  Térébra- 
tales  et  les  Huîtres,  et.ont  environ,  la  même  distribution 
géologique. 

Dans  le  système  primaire-,  on  connaît  le  P.  primig* 
hîms  et  Muns&rL  Dans  le  groupe-  carbonifère  (  le  Pec- 
tgn  priseus,  pliomtus ,  etc.).;  il  y  en  a  dans  le  aechstein , 
dans  le  muscbelkalk  (P.  Alhertî>lçevi$atu$,  etc.  );  mais  les 
espèces  augmentent  prodigieusement  dans  les  systèmes 
postérieurs  (P.  œquivalvis  du  lias,  P.  dubius  et  quirvp* 
costatus  de  la  craie  d'Europe  et  des  États-Unis,  etc.)-  I* 
P,  plquronçctes  est  assez  généralement  répandu  dans 


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*is?aBurr?Oïi  »»  tmn,  «ré.         -Mfif 

les  marnes  subapennkies  jf  et  ir-en  est  de  mime  jonr  les 
P4  JhèJxligatensis,  laticmÙXus-,  «te*,  dans  le  sol  tertiaire 
tout-à-  fait  supérieur.  Les  espèces  Virantes,  au  nombre 
d'environ  60 ,  ne  ferment  pas  la  moitié  des  espèces  fos- 
siles, dont  un  petit  nomJaré  a  ses  analogues  vivants* 

Le  genre  Peigne  parait  devoir  comprendre  ces  M- 
valves  qui  ferment  des-  Lomachellas  dans  Je  calcaire 
jurassique  salifère  du  Sakbanrg,et  qui  otot  reçu  les 
noms  de  Momatù  saUnaria ,  éueçuivalvis  et  de  Hafo- 
bia  (  H.  salimarum  )  (t).  M.  de  Munster  prétend  «n 
avoir  retrouvé  des  espèces  identiques  dans  le  grès  vert 
des  environs  de Hatisbrinoe. 

Xûrto*.  Les  iiànt*,  crimpcenant,  «Fapcèslf.  Deshayes, 
tas  Pkqrioicomes,  .soufrée*  P«tinides  intéressantes  ponr 
le  géologue,  car 41ns  offrent  .<)**  espèces  bien  caracté- 
ristiques* Ainsi  on  en  -cite  dans  la  grauwàcke  ;  H  y  en  a 
cinq  dans  le  muscbdkalk  (  L.  faeàta ,  striaia  ,  etc.  )  j 
il  yenahuit^dam  ta»  lias  (L,  giçamea}^  et  des  espèces 
dans  i'ootife  inférieure  (L.  préboxidea  et  g&bosa).  SI 
d'autos  espèces  se  montrent  dans  le  système  jara&iqafe 
supérieur,  1b  L.  probescidea  s'y  trouve  aussi.  Enfin  il  y 
en  a  un  certain  nombre  dans  la  craie  $  maïs  ,  dans  le  sél 
tertiaire,  te  genre  devient  plus  rare,  quoiqu'il  y  com- 
prenne encore  des  analogues  vivants. 

Piiçatules.  Ces  coquilles  ne  sont  pas  encore  connues 
plus  tas  que  le  Muschelkalk,  oà  V  Ostraeites  spondy  h&- 
des  (Schl.)  parait  y  appartenir  $  dans  le  lias,  on  trouve  le 
P.  spinosa;  dans  l'argile  d'Oxford ,  le  P.  tubifera;  une 
espèce  nouvelle  dans  le  cataire  jurassique  des  Alpes 
dn  Salsbourg;  dans  le  système  crayeux  les  P.  inflala  et 
paetimoïdcs}  enfin   M.   Desjiayw  en  cke  une  espèce 

(1)  Voyez  Mena,  de  M.  Broun (Jahrà.  /.'Minéral,  1880 , 
p.  *}*  et  stoi,  p.  4o5  ). 


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.308       TUSTMBtJttW  Bfjg  ♦SPOIfDVtES  9  *T<% 

dans  le  soHertiaire  moy en.  Il  en»  compte  7  esjJècéV  vî-r 
Vantes  et  ai  fossiles  :  une  de  «es  dernières  à  peut-être 
soi»-analôgue  vivant.      '*  •"." 

Sp^ntfyles.  Ce  genre  f  comprenant;  d'aprèsfld:  Bes- 
hayes,  les  Podopsb,  Pachitès  et  Dùmchoresf;ne  se 
trouve  pas  au«dessoas  -dit  système  jurassique,4  L'argile 
de  Kimmeridgc  offre  le  S.  mœquistrtttus  /  la  cyaiè  est 
bien  caractérisée  par  le  S.  truncaius  et  spino$u$'(  Sya. 
-  Plagiostoma  spinom),  et  cette  -formatton  en  renferme 
encore  beaucoup  d'antres  espèces.  Dans  le  sol  tertiaire 
inférieur,  e*  peut  citer  Je  S.  cisalpinus  {Brongn.)?  et 
dans  l'étage  supérieur  le  £  quinquecostatus. 

Maintenant  ce  genre  est,  presque  restreuit.fcux  mers 
équaiomles;  on  n'en  connaît  Que  deux  espèce*  amas 
les  mers  d'Europe,  et  M.  Desbaye»  en  compte  an?moras 
a5  espèces  vivantes  et  a?  fossiles.     ...  '   .   ^ 

.  Hïrinites.  Ce  genre,!  peu  nombreux  en  espèeesy  s'éteàd 
-dpt  système carbonifère  jusqu'à  jjous ,  iea#* tllen  existe 
:  deux  espèces  vivantes.  Le  Hinmte  BMiàviMa  est  dans 
4e  calcaire  de"  montagne^  le  Zf.  BubuUsçip  dansl&Qpaie, 
et  B£.  Desbayes  compte  5  espèces.  dSQînnites  dan*  lêtsal 
«tertiaire  moyen  et  supérieur.; 

On  ne  connaît. pas*  encore  dé  Houlette  (  Pedum)  fos- 
sile. 

Malléacée*.  -£ette  famille 'est  importante  fkv  les 
genres  éteint*,  Inocérame,  Gatille  et  GerviHie  ,^rois 
genres  gui  semblent  jusqù'icrpropres  aux  systèmes  juraâ- 
«que  et  crétacé,  deux  systèmes  qui  ont  une  grande  ana- 
logie dans  leurs  fossiles.  ,  t#  * . 

lnècérames.  Les  /noc^ramtt  s'étenden(  jusque  lias 
f/.  dubius ,  Sow.  )  ;  mais  c'est  dans  la  craie  et  surtout 
dans  sa  partie  inférieure  qu'est  leur  gisement  priaôipaJ 
(/•  sulçatus,  striatus,  eoncentricus,  etc.). 

CtUilles.  Les  Quilles  ne  sont  connues  enalre^onapty* 


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DisTRiwrnwr  dm  qjmvitMBf ,  -  ne:     Mi 

tement*  que  dans  k  craie  (>G.  Latnarkn,  mytUoïdes , 
Cuvieri)}  mais  il  paraît  qu'il  y  eji  a  aussi  dans  les  couches 
jurassiques. 

Gervîliies.  Comme  tant  d'autres  coquillages,  les  Ger- 
vîÙies  offrent  certaines  espèces  qui  sont  communes  au 
grès  vert  et  au  système  jurassique  (G.  avjcuhïdes);  jus- 
qu'ici elles  sont  plus  nombreuses  dans  ce  dernier  que 
dans  Ta  craie'  (  G.  solenoïdes ,  monotis,  etc.  )  (i).  M.  le* 
comte  de  Mftnster  réunit  à  ce  genre  lejfftilus  gryphoï- 
des  (Schloth*),  fossile  dit  lias  et  ressemblant  un  peu  à  une 
Posidonomie» 

Posidonomiés.  Les  Posidonomieà  (Syn.  Posidoflie) 
sont  on  genre  éteint  de  bivalves  qui  rentrera  peut-être 
dans  les  Inocèrames,  car  il  n'eu  diffère  que  par  l'absence 
de  dents  à  la  charnière.  Ces  coquillages  ou  moules  inté- 
rieures se  rencontrent  depuis  la  grauwacke  (  P.  Be* 
chéri)  et  le  calcaire  primaire  de  Hof  (P.  specio$d)y  jus- 
que dans  le  lias  (P.  Bronnii);  une  autre  espèce  (P. 
papyrneeus)  est  connue  dans- le  terrain  carbonifère  supé- 
rieur. Ces  bivalves  caractérisent  surtout  te  lias  ,  tant  de 
la  plaine  que  des  Alpes.  On  en  trouve  aussi  dans  le 
grès  viennois  et  carpatbique,  où  elles  sont  associées  avec 
des  Ammonites'  et  de  Ipngues  Bélemnites  à  gouttières 
partant  de  là  base.  M.  Stùder  eu  signale  dans  le  grès  de 
Ralligen  (Broc  sur  la  Saane).  * 

Crénatules.  M.  Sowerby  cite ,  dans  le  groupe  ooliti- 
que  et  la  craie  ,  une  Grenalula  /ventricosa,  dont  iî  y  a 
au  moins  quatre  espèces  vivantes. 

Pernes.  Lès  Pernes  s'étendfent  du  système  jurassique 
jusqu'à  l'époque  actuelle ,  ainsi  on  cite  le  P.  mytitoïdçs 
dans  le  lias,  le  P.  plana  dans  l'argile  de  K-immeridge  ; 

mi.  i  u  *  '  - 

(i)  Voyez  Mém.  de  M.  Deiîongcliamps  (  Mépi,  de  la  Soc. 
linn.  du  Calvados,  vol.  i,  p.  u6,  avec  4  pi.  )". 


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il  y  A  des  Berne»  dans  la  cfàio  snpérifOre  et  dans  te  sel 
tçrtiaire:  certaines  espèces,  dç  l'Europe  méridionale  ont 
encore  leurs  analogues  vivants. 

Fulselles.  Le  genre  Vul&eUe-  n'a  que  peu  d'espèces 
vivantes  et  fossiles;  on  en  connaît  une  dans  le  calcaire 
carbonifère  (  V*  lingulala  )  et  d'autres  dans  le  système 
crétacé  supérieur  et  le  sol  parisien  (  V.  deperdita, 
Lam.  ).       -  \ 

MoUttsquti  AofpheAêt  ditrrf aires. 

Radis  tes.  Parmi  les  Acéphales  dimyaires ,  la  famille 
•  des  Rudistes ,  long-temps  mal  connue  et  bien  étudiée 
par  M-  Deshayes  (  Voy.  Ann.  des  ScniH.,  etc.),  a  fixé 
enfin  l'attentioades  géologues  et  ils  les  regardent,,  pour 
le  moment ,  comme  caractéristiques  de  la  craie  de  la 
zone  méditerranéenne,  car,  dans  le  nord  de  l'Europe,  on 
prétend  bien*  avoir  découvert  très  rarement  des  frag- 
ments isolés  de  Jodamie  (  Angleterre),  mais  M.  Grée- 
nough  doute  de  l'exactitude  de  la  détermination* 

Ces  bivalves  énormes  et  singuliers  formaient  des 
bancs  comme  les  Huîtres  ;  or ,  vu  leurs  tailles ,  on  peut 
se  faire  une  idée  de  la  puissance  des  couches  qu'elles 
ont  produites,  soit  qu'elles  soient  restées,  en  place,  soit 
qu'elles  suent  été  brisées  et  réagrégées  plus  tard  en 
roche. 

ffippurites.  Le  plus  souvent  ces  Hudistes  sont  plus  vo- 
lumineuses que  les  Sphèrulites  (Syn.  Tchtlvyosarcolites , 
Saintonge)  et  que  les  Caprines  courbes  ou  droites  (  Syn. 
Polyconites).  Les  Hïppurites  (ff.  Cornu  pastoris,  wtc- 
cinum>  radiosa ,  Fîstulœ  ou  tuyau  d'orgue  (Provence, 
Lisbonne,  Hieflau)  tyalhus  ( Helgoland) ,  etc.,  com- 
prennent les  Radiolites ,  les  Birostres  (  moules  de  leur 
cavité  intérieure  ) ,  et  sont  les  Hudistes  qui  ont  le  plus 
contribué  à  la  formation  des  calcaires  du  système  cré- 


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DI8TBIBUX*  BBS  MYTïMCilg   fMSftBB.     544 

taci*  surtout  inférieur  ou  de  l'Europe  méridionale 
(Pyrénées)  et  des  Alpes  (Close,  Unteraberg,  en  Sais- 
bourg  ?  etc.). 

Il  n'est  pas  hors  de  doute»qu'il  n'y  ait  pat  de  Caprines 
dans  le  système  jurassique  supérieur.  Quelques  géolo- 
gues élèvent  la  même  question  pour  les  Hippurites , 
avec  lesquelles  on  a  confondu,  long-temps  divers  poly- 
piers à  cause  de  certaines  formes  extérieures  sem- 
blables. • 

Consultez  :  Dé  nova  quibmdam  Orthoceratitum  et  Ostracitum 
speciebus,  pat  Picot  de  Lapeyronse.  Erlangen,  i78i,in-fol.  aw 
14  pi.  Les  planches  de  la  statistique  des  Bouches-du-Rboue,  par 
de  "Villeneuve,  an  Mena,  de  M|f .  d'Orbigny  père  (  Ann.  du 
Mu*,)\  de  Desmotiïin  (  Act,  de  la  Soc.  Unn.  de  Bordeaux  , 
▼ol.  r  t  Mv.  &  ,  i8«7  \  avec  to  pi.  )  ;  Rouland  (  dito ,  vol.  4  » 
euh.  5,  p.  197) ;  Besbayes  (  Ann.  de  Se.  nat.,  vol.  5,  p.  ao5 ,, 
vol,  i5,  p».  a$8  )  f  de  Buch  (  dila,  vol  16,  Revue  p.  1  }  ;  Desma- 
r«st  (  J.  de  Phrsn  1 8 1 7  )  3  La  Metherie  {  <&to  ,  vol.  1 ,  p.  396  )  5 
Eêehivoge  (  Archfr,f+  Mintr*,  vol.  5,  cah.  3,  pi.  g). 

fifytilacées.  Dans  cette  famille,  nous  trouvons  le  genre 
Moule  et  Avlcule ,  qui  ont  à  peu  près  la  même  distri- 
bution géologique,  V étendant  du  terrain  carbonifère 
jusqu'à  nous.  Ainsi  dans  le  sol  ancien,  ou.  cite  le  M. 
Goldfusii,  etc.,  dans  le  zechstein  le  M.  sçuamoms,  etc., 
dans  le  muschelkalk  le  M.  velustus*  Certaines  espèce» 
abondent  dans  le  lias  ;  il  y  en  &  dans  toutes  les  couches 
jurassiques,  comme  dans  le  Corairag,  où,  par  exemple,  h 
Saiût-Mihiel ,  on  trouve  encore  les.  coquilles  dans  les  Irons 
perforés  par  certaines  espèces»  On  en  connaît  aussi  dan» 
la  craie  (M.  kevis,  etc.)  et  dans  le  sol  tertiaire  inférieur 
(M.  lithophagus)  et  supérieur  (M.  Chemnitzii,  etc.). 
Cette  dernière  espèce  fluviatile  et  vivant  encore  dan* 
le  Danube  est  très  variable  et  quelquefois  .fOoHHfeif 


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%tt      Mftr&uuTiON  us  aviçcj&e*,  mc. 

triangulaire;  die.  acquérait  aussi  jadis  une  très  grande 
taille ,  témoin  les  énormes  talons,  trouvés  en  Hongrie 
(  lac  de  Balaton)  et  appelés  dans  le  pays  Ziegen  Klauen 
(  Pattes  de  chèvres). 

A  vieilles.  On  en  connaît  dans  le  sol  primaire,  puis  dans 
le  zechstein  {A.  gryphœoïdes) ,  dans  le  grès  bigarré  et 
surtout  le  muschelkalk  {A,  sociaUsrcostata ,  etc.),  dans 
le  lias,  les  oolites,  la  craie,  enfin  dans  le  sol  tertiaire. 

Pinnes.  Les  Pinnes  sont  un  genre  qui  jusqu'ici  n'a 
pas  été  remarqué  au-dessous  du  lias ,  les  Pinnigènes  du 
lias,  et  surtout  du  système  jurassique  supérieur  et  de  la 
craie  sont  bien  connus;  mais,  comme  ces  coquilles  sont 
très  cassantes,  on  nia  pu  en  déterminer  qu'un  petit 
nombre  d'espèces.  Pour  cette  raison,  les  Pinnes  (P. 
margaritacea)  sont ,  même  dans  le  sot  tertiaire,  plutôt 
une  rareté  qu'un  fossile  commun.  Or,  ce  sont  les  pétri- 
fications les  plus  répandues ,  les  plus  nombreuses  en  in*. 
dividus  et  les  plus  aisés  à  recollecter  qui  resteront  tou- 
jours le  guide  du  géologue  ,  tandis  qu'une  fois  réunis 
en  collection,  les  zoologues  pourront  donner  à  certains 
fossiles,  même  rares ,  une  valeur  plus  grande  qu'il  n'en 
pourront  jamais  avoir  pour  le  géologue-voyageur. 

Arcacées.  Les  genres  de  cette  famille,  comme  les  My- 
tilacées,  se  montrent  en  partie  dans  le  sol  primaire  et  exis- 
tent tous  encore  en  abondance,  néanmoins  la  plupart  des 
espèces  (plus  de  5e)  de  cette  famille  sont  tertiaires  ou  cré- 
tacées. On  cite  une  Arca  eancellata,  etc. y  dans  le  groupe 
carbonifère  ;une  Arcatumida  dans  le  zechstein;  un  Arca 
inœquwalvis  dans  le  muschelkalk^  d'autres  espèces  dans 
les  oolites  inférieures  {A.  rostrata)  et  supérieures,  dans 
la  craie  ;  enfin  le  sol  tertiaire  en  renferme  des  espèces 
assez  nombreuses,  et  quelquefois  ayant  leurs  analogues 
dans  la  Méditerranée  ou  les  mers  équatoriales  {A.  tetra* 
gona9etc). 


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.  +t$titiM!Tjjm  ibs  tiugonsb*,  me.     3£S 

P*çtù&cl#$*L&  Pfrtomçles,  les  CucuUées  efr let JvW' 
«ifef  mi  k  pe*  f«ès  la  même  distribution,  si  cerfëW 
q^JesNuortless'ctç^entseule^jiisqu'icâdao*  le  sol  priv 
maire* upérteur  (JS^palrnœ)  et  le  lias  (iV.  r&slratis'><i%çt), 
et  les  Pectoncles  dans  les  oolites.UneCacti//a^ittfe0to 
est  ceunue  dan*  le  Zechateâi.  Les  espèces  de  ces  trois. 
{jQHBe»aug0>ôfit«Dt  à  parti*  de  Jh  base  Ai  système  crétacé. 
Dansia parti ewpérieure^ comme  cjaos  les  diverses  étege* 
d&  sol;  tertiaire,  les  Pectoneîes  §e  montrent  quelquefois 
fort  abondants.  T$»£  le  monde  connaît  le  P.  pulvïnvftts 
i]*systèo*£  tJ9rtiaiïeÂpférieu4',;GC  le  P.  jfoeimcriv,  espèce 
vivante  du  syjKème,enpérieui%  D'après  IVL  Deshayee ,  1*« 
P*  cor  «émit  dans;  télâg*  moy^n  avec  It.Niicuiaema*'- 
ginata  y  etc.    -\ 

Trigonies*  I*s  Trigonic*,  dont  une  seule*  espèce  vit 
encore ,  «ont  une  famille  mat  étudiée  et  ne  s'étant  pas 
encore  rencontrée  dans  le  sol  tertiaire*.  Jœqu'4  puise*? 
on  jn'en  aurait  pas»  trouvé  plus  basque  le  trias,  à  moins 
que  M,  Phillips  att  raison  d'en  citer  dans  la  Grarawacàe' 
du  CujnberlajKL  Déplus,  dan&Ie  MuscheHtalk même, 
ou  en  $  rapproché  certaines  bivalves.,  dont  .quelque 
unes  au  moin^  p#uaisse»t  appartenir!  mon  genre  Crypw 
due,  tels  que  le  T.  vulgarfs,  pes  cmseHs,  etc.  On  en* 
cHe.dans  le  lias,  il  y  en  a  positivement  dans  les  oolites 
T.  cQ$t€aafstri&a*çfarvxù&  d'autre*  «spèees  dàiisfci 
craie,  T+scçkra,  spùtpsa,  alçtfmpi$>  etc» 

Cqrpiin&t.  Quant  atfx  Çryptims  (i),  eilas  tfétefcde- 

raient  dm  Musebdkalk  aur  5|ow  |usf  ae  dan»  le  calcaire 

jurassique  supérieur j  mais  profrabtemeai  des  cequtttege* 

d'autres  couches  viendront  se  réunir  jt  ce  genre  écatatk' 

Cardàes.  h&Cardites,  composées  de*Cardite*y  côto- 


ie 


(i)  ToynWfei.  de  la  Soc.  géol.  Je  France,  Yol.  a,  part. 

«•  •  *4 

Qigitizi 


pris  les  Vénéricardes ,  ne  se  sont  pas  encore  offerts  au- 
dessous  du  système  jurassique,  et  quelques  espèces  en  sont 
conçues  dans  ces  couches  et  la  craie,  mais  la  plupart, 
4'après  M.  Deshayes,  environ  cinquautejsur  une  soîian* 
.aine,  sont  tertiaires. 

Naïades.  Cette famille,  corn  prenant!  es -C/wo  ouÀno.- 
dontes,  etc.,  sontijes  coquillages  de  nos  eaux  douces , 
qui  ne  se  sont  rencontrés  que  dans-les  dépôts  lacustres  ou 
de  delta,  joit  du  sol  tertiaire ,  soit  du  grès  vert r du  sys- 
tème jurassique  (U.  ,pcregrinus),  du  lias  (77.  conànhus) 
ou  du  terrain  touiller.  Du  reste,  la  détermination  de 
plusieurs  de  xes  Unio  du  sol  secondaire  (U.  hydriius) 
est  sujette  à  caution  ,  puisqu'elle  n'est  fondée  que  sur 
des  moules  ou  des  bivalves  fermée*. 

Chamacées.  Parmi  les  Ghamacéesy  le  genre  Chaîna 
n'existerait,  d'après  M.  Deshayes,  que  dans  le  sol  ter- 
tiaire; on  a  confondu  souvent  des  Huîtres  avec  des 
Chaînes.  Le  C.  laciniala  et  recurvata  de  la  craie,  se- 
raient des  Diceras.  Les  Chames  abondent,  dans  le  sol 
tertiaire;  dans  ce  cas,  sont,  autour  de  Paris,  le  G.la- 
mellosavt  calcamta  ,  et,  dans  le  sol  subappeunîn ,  le 
C.  typhoïdes,  vivant  encore  dans  la  mer  Méditer- 
ranée. 

Dicéras.  Quant  au  genre  Biôéras  ,  il  ne  diffère  que 
-très  peu  des  Chames,  et  on  en  connaît  même  encore  uiic 
,  espèce  vivante.  Du  reste,  ce  sont  des  fossiles  caractéris- 
tiques du  système  crétacé  et  jurassique  supérieur.  Le 
Diceras  arietina  se  rencontré  dans  les  deux  dépôts,  et 
en  général  c'est  un  fossile  fréquent  dans  l'Europe  alpine 
et  méditerranéenne. 

fiqrdiacées.  Les  Cardiacées  sont  une  famille  de  mol- 
lusques qui  a  vécu  de  toute  ancienneté,  et  dont  les 
espèces  abondent  encore.  La  Grauwa&e  présente  le 
Çard'um  hybridum ,  le  calcaire  carbonifère  (le  C.  elorir 


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.ÏH8TRIBUTI0TV   DES    CYPftICAMES  t.  ETC.    Si 5 

gatitm,  alœ forme  et  le  singulier  C.  hibernicum)  ;  dans  le 
Muschelkalk  (C.  siriatum) ,  le  lias  et  les  calcaires  juras- 
sique, les  Bucardes,  forment  de  véritables  bancs ,  et  ils 
sont  abondants  dans  le  système  crayeux  et  surtout  dans 
les  dépôts  tertiaires  de  tous  les  âges.  Naturellement,  cer- 
taines espèces  ont  encore  leurs  analogues  vivants. 

Isocardes.  Les  autres  genres  Is^  carde  et  Cypricarde, 
sont  moins  abondants  en  espèces.  Les  Isocardes  se  ren- 
contrent déjà  dans  le  calcaire  primaire  (/.  oblongata), 
et  il  y  en  a  un  certain  nombre  d'espèces  dans  le  système 
jurassique*  Dans  la  zone  méditerranéenne  et  alpine,  ces 
coquillages  y  forment  quelquefois  des  bancs  (Raibel). 
M.  Desbayes  en  compte  cinq  espèces  dans  le  sol  ter- 
tiaire» 

typricardes.  Les  Cyprieardes,  genre  vivant,  n'ont  été 
vues  jusqu'ici  principalement  que  dans  le  sol  tertiaire, 
où  il  y  en  a  au  moins  sept  espèces*  Il  y  en  a  dans  le  sys- 
tème oolitique  et  probablement  on  en  trouvera  dans  la 
craie,  car,  comme  le  dit  fort  bien  M.  Deshayes,  les  gen- 
res ne  sautent  pas  des  formations  entières.  Tel  genre  a  pu 
cesser  d'exister  pendant  certaines  époques  dans  telle  ou 
telle  contrée .,  mais  pour  cela  il  n'a  pas  disparu  entière- 
ment du  globe*  •* 

M.Bœnirighaus  cite  ave/: doute uneespèce  de  ce  genre 
(C.?annulatd)  dans  le  groupe  carbonifère,  or,  en  général, 
lorsqu'on  n'ose  déterminer  le  genre  9  il  est  probable 
qu'on  n'a  eu  devant  soi  que  des  moules  ou  qu'on  n'a  pu 
voir  la  charnière ,  on  doit  donc  se  défier  de  ces  déter- 
minations, ce  qui  est  malheureusement  le  cas  pour  un 
grand  nombre  de  ces  bivalves  cardiformes  du  sol  secon- 
daire et  primaire.  Pour  faire  cesser  ces  incertitudes,  il 
faut  employer  la  méthode  de  M.  Deshayes,  savoir  :  scier 
les  échantillons  en  plusieurs  sens  pour  découvrir  la  char- 
nière, mais  cette  opération  ne  s'applique  qu'aux  bivalves 


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tt  c«*coije  seulement  aux  coquillages  à  têts  spaihîsft  ** 
calcaire»  c%r  dan*  ceux  qui  sont  silicifiés  lot  détails  de  la 
charnière  ont  disparu-  \e  plus  souvent ,  d'ailleurs  leur 
,&ci*ge  est  tjaès  difficile.  Pou*  les  moules,  3  fent  en  faire 
des  contremoule*  pour  prendre  une  idée  des  coquil- 
lages. 

Opis.  Les  espè**  du  petit  genre  éteint  Opi>  (  De- 
france  )  sont  contenues  jusqu'à  présent  dans  le  lias  et  les 
couches,  jurassiques  (  O.  cardissoïdes  ,  etc  ). 

Conques*  Parmi  \»Gjonq ues,  comme  parmi  les  Cardia- 
oées,  il  n'y  a  point  de  genre  éteint. 

As  tapies  on  Crussints.  Le  genre  Atkute9  donfil  exista 
deux  espèces  vivantes ,  n'a  pas  encore  été  vu  dans  le  soi 
primaire.  M.  Sedgwick  en  cite  avec  doute  une  espèce  dans 
Te  xeehsteiu ,  mai»  ces  coquillages  ne  paraissent  en  assez 
grand  nombre  d'espèces  que  dans  le  lias  {A.  màsi- 
ma,  etc.)  et  le  système  ooUttque  tant  moyen  que  supé- 
rieur. Ont  en  indique  dans  la  craie  inférieure  {A.  strûad) 
et  dans  le  soi  tettiaire  ;  on  en  connaît  une  vingtaine  d'es- 
pèces, parmi  lesquelles  il  y  eqt  a  une  qui  a  sou  identir 
que  vivant  dan&UmédUeiranaée  (Vepus  cmssày  Broo 
chi). 

Vénus.  Les  Vénus  y  compris  les  Cythéréeset  lesTaé- 
Us  sont  bien  plus  nombreuses  en  espèces  vivantes  (plus 
c^e  itto)  et  fossiles  (plus  de  top),  jnai&eUesonjt  k  peu  près 
la  même  distribution  que  les  4*ter*es*  Ainsi  il  y  en  a  peu*- 
êjxe  dans  le  çalçake  magnésie.n4,À^gieteriJe,  M.  Goldéuss 
déçoit  une  V,  nuda  dans  le  musqbelkalk  $  par  contre, 
«fons  le  lias  (fi.  iw:ida%Y6lte)&  \e  système  oolitiqee; 
il  y  a  une  bonne  quantité  d'espèces  de  Vénue><et  surtout 
de  Cy thérées ,  nombre,  qui  s'auginentti'aifc  ai  tous  lot 
moules  étaient  susceptibles  d'être  déterminés.  Enfta  U 
y  en  a  dans  le  groupe  crétacé  et  surtout  dans  le  sol  ter* 
tiaire,  dernière  époque  «laquelle  leurs  espèces  paraissent 


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î>IST*lBUTI<m   VE0   CYCtADEES,   E*C       3iï 

s'être  accrue  prodigieusement.  Quelques-unes  de  ces  es- 
pèces forriient  çà  et  làde  véritables  béncs,  tomme  lès  Pec- 
tdncles,  télfessoul,  par  exemple)  tes  Cytbèrécs(C{?)  £6/ï- 
vexa  et  plana)  qui  se  trouvent  sur  une  grande  étendue  et 
k  tin  certainni  veau  dans  lestoaiftés  supérieure*  au  gypse  de 
Parrts.  Ces  espèces  de  bivalve^  semble  a  t  àvoh-  sérVi  d'ha- 
bitation à<des  animaux  pouvant  VlWe  dans.tfèiï  eauipeii 
saumâtres.  C'est  un  accident  qui  se  lie  à  ces  deux  ou  trois 
couches  de  mélanges  de  coquilles  marines,  et  d'eau  douce 
4p*e  M.  Prévost  a  signalées  dans  les  thèmes  assises  voisines 
du  gypse.  Il  y  a  des  Cytfcérées  qui  ont  leurs  analogues 
vivants,  telles  que  les  V.  erycUia  et  Chîohe,  tivarftes 
dans  les  mers  de  la  zbtie  éqnatôriale  et  fossiles,  dans  ïé' 
sol  tertiaire  supérieur! 

Cyprines.  Les  Cyprinés,  vivant  dans  les  eaiii  peu  sa- 
lées, comprennent  peu  d'espèces,  *oit vivantes  (C.  isfan- 
di&a),  soit  fossile»,  et  n'ont  été  Vues  que  dans  lès  coûeW 
tertiaire*.- 

tyclàdées.  &M  unefemjHé  dec^qutlïagésd%u«feuee> 
qu'on  n'a  pas  rencontré  plus  bas  que  les  dépots  de  delta 
du  grès  vert ,  le  Wealdclaf.  Les  espèce!  tertiaires  peu- 
étudiées  du  genre  CycWte  se  trouvent  de  même  dans  des 
eoûches  mixtes  fiWhetilës  et  marines,  tels  que  les  lignite 
du  ealeaire  parisien,  (  Soiss^nnais  ) ,  dans  les  Sables  ter. 
tiaires  supérieurs  de  Transylvanie  (Arapatak)  et  les  cal- 
caires  d'eau  douces  II  y  en  a  encore  plus  d'une  douzaine 
<f  espèces  vivantes. 

Cyrènes.  Ce  genre  a  la  même  distribution.  La  fragilité 
de  ces  coquilles  étant  moins  grande  que  celle  des  Cyclv 
des>  on  en  a  recueilli  plus  d'espèces.  Quelques-unes 
smt  assez  caractéristiques  du  genre  de  formation  des 
couches  qai  les  empâte  ;  dans  ce  cas  sont  la  Oyrcne  du 
calcaire  d'eau  douce  de  Mayence,  la  t7.  Brongniarti 
d'un  lit  calcaire  semblable  intercallé  dans  le  fatun  marin 


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51&  DISTRIBUTION    DES    LUCINES,    RTC. 

de  Saucatsprès  de  Bordeaux  (i),  et  accidentellement 
enveloppé  dans  le  calcaire  marin  de  Rqnca,  etc. 

Galathées,  etc.  Les  deux  autres  genres,  les  Galathées  ti 
les  Iridines,  sont  propres  aux  eaux  de  l'Afrique,  où  on 
a  observé  une  espèce  du  premier  {jenre  et -trois  du  se- 
cond. On  n'en  a  point  encore,  trouvé  décidément  d'es- 
pèces fossiles  en  Europe,  à  moins  qu'on  doive, avec 
M.  Deshayes,  y  rapporter  certaines  Ànodontes  du  val 
.  d'Àrno.  Le  sol  tertiaire  d'Afrique  en  offrira  plus  tard. 

Lucines.  Cette  famille,  comprenant  les  Lucines  et  les 
Corbeilles  (Corbis),  est  principalement  tertiaire- 

Corbeilles.  D'après  MM.  Défiance  et  Deshayes,  on  ne 
connaît  qu'une  espèce  vivante  de  Corbeille  (  Ç.  lamcU 
loia)  et  deux  espèces  «de  Corbeilles  tertiaires  (Paris, 
lloaca,  etc  ). 

Lucines.  Ce  genr&abonde  en  espèces  surtout  tertiaires 
(  plus  de  soixante,  dont  un  petit  nombre  ont  leurs  ana- 
logues vivants).  Tous  les  géologues  connaissent  lèJL.  diva* 
licata,  qui  se  trouve  dans  tous  les  étages  du  sol  tertiaire, 
la  jolie  L.  columbeUar  dé  l'-étage  tertiaire  moyen,  le  L* 
seopulorum ,  etc.  Il  y  eu  a  un  petit  nombre  d'espèces  se- 
condaires, savoir  :  L.  sculpta,  etc, ,  dans  le  grès  vert,  L. 
crassacx  lyrata,  etc.,  dans>le  système  jurassique  moyen, 
et  il  en  existe  peut-être  dans  le  lias  et  le  muschelkalk. 


(i)  M.  Dufre'noy  a  cildee  banc  calcaire  comme  un  dépôt  su- 
perficiel au  falua  (Voyez  Ann.  de  Afin,  N.  S.ri835,  p.  34o).  J« 
pense  qu'il  se  trompe  à  cet  égard,  parce  que  les  coquillages  d'eau 
douce  se  mêlent  supérieurement  et  inférienreincnt  avec  des  coquil- 
lages marins,  la  surface  du  calcaire  d'eau  douce  a  été  même  ronge* 
par  les  Litbodomes  avant  d'être  recouverte  par  une  partie  du  falon 
marin.  Comparez  le  Mcm.  de  M.  G  ailla  nd  (  Bull,  dhist.  nat.  <k 
la  Soc.  linn.  de  Bordeaux,  vol.  i,  p.  i33),  et  le  mien  {Jnn.  da 
$c  nat.jYOÏ.  4>  p.  i4°)- 


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'  iflSTRlfelfTlOlY   DES   B0NACÉS ,    ETC.         3f9 

t  TeUines.  Baus  la  famille  des  Tellinides,  le  genre  Tcl- 
^né  renferme  aussi  beaucoup  d'espèces  (plus  de  5o  )  qui 
sont  encore  presque  toutes  tertiaires ,  et  ont  rarement 
leurs  analogues  vivants.  Cependant  on  trouvé  citées  une 
T.  tineata  dans  le  groupe .  carbonifère ,  une  T.  aim- 
pliata  dans  les  oolites  et  plusieurs  espèces  dans  le  grès 
vert. 

Donaccs.  Les  Donàces  (Desbayes)  sont  jusqu'ici  uu 
genre  tertiaire  renfermant  assez  d'espèces  (  D.  rin- 
gens,4tc,9  les  Gratelupîa),j)&vce  que  toutes  les  Donaces  ci- 
tées par  les  auteurs  d^nsle  sol  secondaire  se  trouvent  répat» 
lies  dans  d'autres  genres.  Il  en  est  de  même  des  espèces 
peu  nombreuses  de  Psammobies  et  des  Sanguinolaires , 
qui  se  trouvent  près  de  Paris  .'et  de  Dax.  Cependant  en 
Angleterre  on  a  cité  ce  dernier  genre  dans  le  lias  et  les 
oolites ,  et  même  dans  le  calcaire  carbonifère.  M.  Pbil- 
Tips  a  décrit  une  Psammobia  lœvigata  dans  les  oolites,  et 
M.  Mantell  une  autre  dans  le  grès  vert ,  sont-ce  vérita- 
blement des  erreurs? 

Pétricolées.  Les  Pétricolées  ou  Lhhophages  seraient 
des  mollusques  intéressants  pour  le  géologue,  s'ils  se  mon- 
traient plus  fréquemment  dans  les  rochers  qu'ils  ont  per-  ' 
fiirés,  et  s'ils  avaientje  pouvoir  de  creuser  et  dissoudre 
d'autres  niasses  que  du  calcaire  ou  du  grès  calcaire.  Jus- 
qu'ici leurs  espèces  fossiles  n'ont  été  reconnues  presque 
exclusivement  que  dans  le  sol  tertiaire.  Aiusi  il  y  a  plu- 
sieurs Saxicaves  (  y  compris  les  Hyatelles  )  et  Pétricoles 
fossiles,  dont  quelques-unes  existent  encore  dans  la  Mé-i 
diterranée.  Les  unes  sont  dans  l'étage  tertiaire  moyen  ' 
(Hyatella  de  Dax),  les  autres  d^ns  l'étage  supérieur 
(S.  minuta,  P.  ochroleuca,  etc.).  M.  Deslongcbamp 
a  découvert  des  Saxicaves  dans  le  calcaire  jurassique  à 
polypiers  de  Cacn;  on  en  cite  dans  le  keuper  (&  Blain- 
!'//&/)•;  une  Hyatelïe  (#.  cârhon&ria)  a  été  vue  dans 


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H8D      UISTBIBCTION   0ES    3UC*fUUX£S  ,    ETC. 

1*  terrain  carbonifère  on  houifier,  et  on  en  trouvera  pro- 
faiblement  encore  d'autres. 

Maciracécs.  Cette  famille  à  genres  tons  vivants  r 
serait  intéressante  pour  fétude  du  loi  soit  secondaire , 
smt  teiHiaîre ,  s'il  régnait  moins  4e  confusion  datis  la 
détermination  exacte  de  beaucoup  d'espèces  secondaires, 
qui  ne  se  présentent  souvent  qu'en  moules. 

Lutrm'res.  Ce  genre  a  des  espèces  tertiaires  (L.  rttgosa, 
d'Italie,  etc.)  et  se  trouve  aussi  dans  le  système  crayeui 
(L.  Gturgilis  )  et  jurassique  supérieur  (  £.  Jktrassii^  y  il 
paraîtrait  que  les  espèces  de  cette  demïère  époque  sent 
assez  nombreuses,  mais  la  plupart  ne  sont  pas  détermi- 
nées on  sont  des  moules  qu'on  a  trop  négligés  de  fecol- 
lecter  jusqu'ici. 

Madrés.  Ce  genre  est  Ken  connu  dans  les  cowehes 
-tertiaires  inférieures  {M.  deiloîdea)  el  supérieures  j  on 
en  tfouve  citées  dans  les  oplites(rtf.  gtbBosa,  etc.). 
f  ëràtoaietlés.  Jusqu'ici  lé  genre  Cràssaletl?  ne  paraît 
pas  dépasser  le  système  crétacé ,  mais  il  n'est  nombreux 
en  espèces  (plus  de  20)  que  dans  le  sol  tertiaire  surtout 
inférieur;  oh  y  connaît  bien  le  C.  tutnida  des  environs 
de  Paris,  qui  se  trouve  en  même  temps  dans  la  craie 
supérieure. 

Erydnes.  Les  espèces  du  genre  Èrycine  sont  dis- 
tribuées dans  toutes  1rs  couches  tertiaires. 

Ostéodesmes.  Parmi  les  Ostéodesmes  il  n'y  a  guère 
que  les  genres  Thracie  et  Analine,  qni  ont  quelques  re- 
présentants dans  le  sol  tertiaire,  ce  sont  des  coquilles  très 
fragiles  et  de  plus  d'importance  zoologicpe  que  géolo- 
gique. 

Jtfyacées.  La  famille  des  Myacées,  telle  que  la  con- 
çèitM  .Desbayes,  est  aussi  plutôt  tertiaire  et  de  l'époque 
actuelle  que  secondaire.  Ainsi  les  Pandores  n'ont  été 
vues  que  dans  les  couches  tertiaires,  et  les  Myes  fossiles 


îoog  1  * 


HISTBI1WTI0N   BU   SOUSNACEES.  321 

sent  surtout  dans  les  alluvkms  anciennes  (Uddevalla) 
dans  le  Crag  et  le  sot  tertiaire  ,  et  la  détermination  de 
celles  qu'on  cite,  dans  lés  couches  secondaires  jusques.  dans 
colles  du  muschelkalk  r  est  très  souvent  douteuse ,  à 
l'exception  peut-être  de  quelques-unes  du  système  cré- 
tacé et  jurassique  supérieur, 

Cwiules.  Quant  aux  Corbules,  à  côté  de  leurs  espèces 
nombreuses  dans  l'étage  tertiaire  soit  inférieur  (C  gaitica,. 
etc.)»  soit  supérieur  {€.  striata,  Bast.,  etc.),  on  en  trouve 
citées  quelques  espèces  dans  les  systèmes  crétacé,  juras- 
sique et  Liasique,.  et  je  crois  qu'il  y  en  a  surtout  dans  les 
couches  crétacées  supérieures. 

Solénacées.  Parmi  les  Solénacdes ,  les  Panopées  et 
les  Pholadomies  sont  importantes  pour  le  géologue  , 
mais  rendent  encore  dans  cette  classe  de  bivalves  bail- 
lauts  niai  étudiées  dans  le  sol  secondaire.  Ainsi  les 
moules  des  espèces  de  ces  deux  genres  ont  été  rappro- 
chés par  les  oryetographes  ou  les  géologues  modernes  ,a 
tantôt  des  Lutraires  ou  desMactres,  tantôt  des  Myes,  des 
(lardâtes  f.  ou  même  des  Union» 

Panopées.  Les  Panopées  bien  conservées  ne  se  sont* 
rencontrées  que  dans  le  sol  tertiaire  f  surtout  moyen  ci 
supérieur  (  P..  Fcuyasii  et  Aldrovandz)  y  mais  il  y  en  a 
aussi  dans  le  frès  vert  {P.  £»#<rote)et  surtout  dans  les 
oolites  (  P;  gtikosa,  etc.) 

Pholadomies.  Les-  Pholadomies  ont  été  surtout  con- 
fondues avec  les  Lutraires,  les  Trigontes,  et  les  Myes*  et 
elles  ne  présentent  encore  qu'une  seule  espèce  vivante* 
G'est  aux  époques  jurassique  inférieure  (  P.  deltoir 
dea,  etc.  )  et  supérieure  (P.  jummf  lyta)  et  crétacée  (P*. 
Prolei)  que  ces  êtres  ont  abondé.  Il  y  en  a  aussi  dans  le 
lias  (  P.  gibbosa)  et  probablement  dans  le  trias  on  même 
çhrebas. 
'  Solcns,  et c^  Les  genres  Soïen  et  Solécurtc  sont  beau* 

> 


322       DISTRIBUTION   DES  TUBlOOfcSEâ,   ^TC 

coup  moins  intéressants  pour  le  géologue  et  presque  exclue 
siveoient  de  l'époque  tertiaire.  Plusieurs  espèces  ont 
leurs  analogues  vivants  encore  sur  les  lieux  mêmes  où 
sont  les  fossiles ,  tels  que  les  Solen  siliqua ,  ïegtt- 
men,  etc. 

Pholadaires.  Par  leurs  qualités  perforantes  des  pierres 
et  du  bois  et  leur  mode  d'habitation ,  les  Pholadaires 
fournissent  au  géologue  des  renseignements  curieux  sur 
la  hauteur  des  anciennes  eaux  à  diverses  époques,  et  sur 
l'espace  de  temps  qui  s'est  écoulé  entre  deux  dépots.  Tout 
le  monde  connaît  les  perforations  de  Pholades  de  Val- 
moudois  près  de  Paris. 

H  y  a  plusieurs  espèces  de  Tarets  {T.  navalis)  et 
des  Pholades  fossiles  tant  tertiaires  que  secondaires  ; 
comme  leurs  coquilles  sont  très  rares,  il  a  été  difficile 
de  les  étudier.  Le  système  jurassique  en- offre  surtout 
dans  le  coralrag,  comme  à  Saint-Mihiel  (P.  recondita, 
.etc.);  on  en  a  déterminées  aussi  dans  la  craie.  On  cite  des 
Térédines  dans  la  craie  et  le  terrain  parisien. 

Tubicolées.  Parmi  les  Tubicolées ,  coquilles  placées 
le  plus  souvent  parmi  les  polypiers ,  on  compte  deux 
espèces  tertiaires  à9 Arrosoir  et  quatre  vivantes ,  un  nom- 
bre quadruple  de  Clavagelles  tertiaires ,  dont  l'espèce 
appelée  C.  couronnée  caractérise  le  calcaire  tertiaire 
inférieur  à  Paris  et  à  Bordeaux ,  et  quelques  espèces  de 
Fistulanes  (Syn.  Gastrochène),  êoÀt  à  Valmondois,  près 
de  Paris,  soit  dans  la  craie  (  F.  pyriformis) ,  le  coralrag 
et  le  calcaire  à  polypiers  de  Caen. 

XII.  DlSTMttmOH  GEOLOGIQUE  DES  MOLLUSQUES  CCTHALëS  FOSSILES. 

Sous  plusieurs  rapports  les  Mollusques  céphalés  ne 
sont  pas  si  intéressants  pour  le  géologue  que  les  Mollus- 
ques acéphales  ,  parce  que  beaucoup  de  genres  deyien- 


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**STm#StJTl0tf    M9<  DENTALES ,   ETC. 

*fcnt  tt%s  difficiles  à  déterminer  une  fois  qu?on  detcead 
au-dessous  du  système  crétacéi  Puis  il  y  a  moins  de 
genres  qui  sont  par  familles ,  comme  c'est  le  cas  pour 
beaucoup,  de  Mollusques  acéphales.  D'une  autre  part , 
comme  productions  littorales  ils  sont  utiles  à  étudier , 
quoiqu'on  trouve  moine  souvent  a  en  employer  certaines 
espèces  comme  grands  types  des  dépôts.  Quant  au  zoo- 
logue ,  ces  mollusques  lui  fournissent ,  surtout  dans  le  . 
sol  tertiaire ,  une  quantité  prodigieuse  d'espèces  com- 
munes ,  rares  ou  jolies. 

Dentales.  JenesaGhe  qu'on  ait  rencontré  jusqu'ici  de 
Cirrobranehes  ou  de  Dentales  au-dessous  du  zechstein, 
ce  qui  >  du  reste,  ne  rend  pas  cette  découverte  impossi- 
ble. Dans  le  muscbelkalk,  les  D*  lœvis  et  torquatus  sont 
assez  rares  ;  dans  le  lias  (  D.  gtganteitniy  etc.)  et  le  sys- 
tème jurassique,  il  y  en  a  d'autres  espèces,  mais  ce, 
n'est  que  dans  le  grès  vert  que  les  espèces  augmentent 
(D.  slriatum,  etc.),  et  elles  continuent  a  s'accroître  dans 
lé  sol  tertiaire ,  où  elles  acquèrent  leur  maximum  pour 
le  nombre  des  espèces  et  des  individus  dans  le  terrain 
subapennin  argileux  (J9.  elcphantinum,enlale,  seccan- 
gulare  x  etc.  )  ,  et  où  elles  sont  même  caractéristiques 
dans  certaines  localités.,  comme ,  par  exemple,  le  D. 
eburneum  ,  à  Grignon  (i). 

Oscabrions.  Parmi  les  Céphalés  hermaphrodites  cp- 
clobr anches,  les  Oscabrions,  dont  il  existe  un  grand 
nombre  d'espèces  j  n'ont  été  trouvés  jusqu'ici  que  dans 
lé  terrain  tertiaire  parisien  (  O.  gngnonensis). 

Patelles.  Au  contraire ,  les  Patelles  paraissent  avoir 


(■)  Voyez  la  Monographie  des  Dentales,  par  M.  Desliaye^ 
(  Menu  de  la  Soc.  d'hiit.  nat.  de  Paris,  vol.  a,  part,  a,  p.  3a 4). 
cl  Observ.  à  cet  <5gard,  par  M.  Sowerbr  (Zoo/.  «/.,  vol.  4>  n»  i"i{fc 
Pt.  ic)5  ). 


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«atsié  fort  âaoi&Bitement,  omis  ce  «ont  toujours  des  fts- 
silês  rares  et  isole*,  il  y  en  a  jusque  dans  les  oolftes,  Il 
lias,  te  calcaire  carbonifère  (P.  ?  prïmigenîas)  et  ta 
grauwacke.  11  y  a  des  espèces  Vivantes  analogues  a  cer- 
taines espèces  fossiles  du  sol  tertiaire  supérieur  (  P. 
ItofUàlis). 

Rimutaires.  &&n9te$Scuhbrartûke$,lahtnïl\çr&e$  Ri~ 
mnêdute^tùMteskt  de  jolies  petites  coquilles,  qui  parais» 
sent  avoir,  à  pe*  de  chose  près,  la  mémo  distribution 
que  les  Patelles.  Ainsi  les  ParmopJt ores  sont  dan*  le  sot 
tertiaire  de  Paris  et  plus  petites  que  les  espèces  vivantes; 
elfe»  sont  citées  avec  doute  dans  des  dép&U  plus  anciens, 
tel  que  te  museneikalk .  Les  Hhnanginutes,  plus  nombreuses 
en  espèces*  sont  dans  les  èouebes  tertiaires,  ta  craie  {E* 
petagica),  les  oolites  moyennes  ( E,  scalaris ,  etc.)-  Les 
Rimnles  ont  la  même  distribution  que  le  genre  précé- 
dent, et  le»  Fissûretlts  sont  jusqu'ici  tertiaires.  Tout  te 
nNOttde  connaît  la  F.  grœ&a  du  sol  subappennin. 

Calyptraeiens*  Les  Cafypêraoiem  se  rapprochant 
beaucoup  de  la  jolie  famille  précédente,  partageât  envi- 
ron leur  distribution  géologique. 

Piléopsîs.  Les  Piléopsis  sont  cités  dans  la  grabwackfe 

l  P.  te  lus  ta),  peut-être  éatts  les  oolites,  mais  c'est  dans 

le  sol  tertiaire  qu'ils  sont  le  mieux  connus.  Le  Piléopsis 

ftenfjarita, espèce  viyattt  encore,  en  erft un  exemple  pris 

àêtes  tes -étapes  tertiaires  Supérieurs.  Le  genre  JÊipponioc 

..s%«nd  jusqu'au  système  jurassique,  l'A  ùomucopùt  est 

*  bien  connu  da&sle  sol  tertiaire  du  nord-Ouest  de  l'Europe. 

Hàlyptrée.  Parmi  tes  Cafypirée»  il  y  en  à  jusque  dins 

Icmuscheîkafli  {Caiyptrea  di$eoid*ay  Capulus  milratus), 

eft-peut  être  eneoi'O^ius  bas,  mai*  les  espèces  les  mieux 

connue*  «put  dans  le  soi  tertiaire,  comme,  par  exeiàple, 

te  C.  trochiformîs  de  Paris  et  le  C*  sinensit  du  sol  sub- 

appennin ,  espèce  vivant  encorçe. 


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ftioœtrtfiaii  m  TtwBmxet*,  **&    38» 

Ctépidults.  Ce  genre  est  jusqu'ici  tertiaire,  et  il  eu  est 
de  «ên«  des  genres  des  Cephnlés  Ari$êérobraHche$ } 
macrostorweg* 

Sforuatelhs ,  etc.  On  connaît  une  StomttteUe  fossile  et 
ira»  espèces  à'Hdlwude  {H.  PhiUHattide  Montpellier), 
une  espèce  subappenntue ,  etc. 

FermetSi^tc.  Parmi  les  Ccphttiéstttbispirr?s,\ès  ïètxH 
genres  Permet  *i  SUkfuairt  ont  quelque  importance  en 
^éolog'ie9  car  il  y  *  pfosiettrs  espèces  de  ces  deu*  genres, 
-ttona  le  sol  tertiaire»  dans  le  grès  vert  et  même  peut-être 
dans  les  ootttès ,  surtout  supérieures.  Quant  au  genre 
iïifrovtoa  *xi  Omolnoc,  il  présente,  d'après  M,  Deshayes, 
de$  espèces  primaires  confondues  avec  les  Evottipbafoè 
et -de*  espèces  parisienne*.  ' 

P&i#rofcmaîirtt  ,Lesous-orâre  ûeê&fphalës  ûsyphono* 
bnmehes  est  plus  important  que  les  Céphalés  précédente. 
Ahiti*  dans  la  famille  des  Turbinaeés,  tesvpkmrotomàires 
sont  des  fossiles  assez  caractéristiques;  ou  en  cite  dans  la 
G-raurtackè  (P*  cirriforims),  dans  le  groupe  carbonifère 
(P.  deiphiiwldta),  {rats  plusieurs  espèces  dans  le  Ras 
et  tes  édités  inférieures  (P.  conaidea,  ornatd ,  letc.  ); 
«h**  la  «taie  et  dans  le  sot  parisien.  M.  Sowerby  eri 
décrit  des  espèces  rivantes. 

Cadrans.  Les  Ctorfrww  (  Solarium),  dans  lesquels 
M.  Desbayes  comprend  les  Evomphales  [E.  nodosns; 
*&iiîlw$ ,  tfclphinularis ,  etc.  )  ,  se  trOUflrèa*  sons  cetM? 
de?nièfè'faftft»e  dans  le  soi  primaire,  et  coœfihe  SdtttriiiPn 
dans  les  oolites,  la  craie  et  surtout  les  terrains  tertiaires 
(  £.  psteurfo  penpectfoum  ,  etc.  )  d'Àsti . 

Turla*  Les  Ttirk* ,  comprenant  le*  Troques ,  les 
Monodontes  <et  les  Daupfeinutes ,  settt  le  genre  le  plus 
important  et  fort  nombreux  en  espèces  >  savoir  :  d'après 
M.  Deshayes,  près  de  quatre  cents  espèces,  tant  vivantes 
que fofcsiies  et  il  y  eu  i  dan*  tous  les  terrains,  depuis  les  plus 


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386-      DISTRIBUTION  DES   TPAltTBIÎlES,   E»fi« 

anciens  jusqu'aux  plus  récents.  Il  existe  de  charmantes 
espèces  de  Dauphinules  et  comme  aussi  de  véritables 
Turbo  et  Trochus ,  par  exemple,  le  Turbo  omatus, 
le  Trochus  abbreviatus  des  oolitHs  inférieures ,  le  T. 
Basieroti  de  la  craie,  etc.  Les  opercules  des  Troques 
se  trouvent  quelquefois  isolés,  et  -les  moules  de  Turbo 
ont  reçu  jadis  avec  ceux -d'autres  anivalves,  tant  mari* 
nés  que  d'eau  douce,  le  nom  vague  de  Turbinitesr 

Cirrus.  Les  Cmrus,  Sbw.,  paraissent  se  trouver  depuis 
les  terrains  primaires  jusques  dans  les  oolites  moyennes, 
mais  c'est  un  genre  qui  sera  peut-être  à  supprimer. 

Pkasiandles.  Les  Pàasianeiles  ne  sont  de4  coquilles 
impprtantes  pour  le  géologue  que  dans,  le  système  ju- 
rassique alpin;  il  y  en  a  dans  la  craie  et  dansle  sol  tertiaire. 

tittorines.Y&&Littoiines sont  un  petit  genre  tertiaire, 
surtout  de  l'étage  supérieur;  il  en  est  de  môme  du  joli 
genre  Scalaire,)  dont  chaque  bassin  tertiaire  offre  des  es- 
pèces particulières. 

Turritelles.  Quant  aux  Turritelles,  y  «otopris  les  Pro- 
f 05,  ils  ont  une  toute  autre  importance,  puisqu'on  les 
trouve  déjà  dans  la  Grauwacke  (  T.  prisca)  et  le  calcaire 
carbonifère  (  T.  cingulalus)  ;  il  y  en  a  ensuite  quelques 
espèces  dans  le  trias  (  T,  depçrdita ,  etc.  )  Les  espèces 
augmentent  dans  les  oolites  et  la  craie,  mais  c'est  dans 
le  sol  tertiaire  où  elles  viennent  véritablement  à  former 
des  bancs»  comme  à  Bordeaux,  etc.,  età  offrir  près  d'une 
cinquantaine  d'espèces,  dont  plusieurs  ontleut* analogues 
Vivants. 

Paludines.  La  famille  des  Péristomiens doit  fixer 
l'attention  du  géologue,  parce  que  ses  espèces  sont  la 
plupart  d'eau  douce  et  que  les  Paludines  remplissent 
dcs.couches  entièresde  calcaire  lacustre  et  accompagnent 
fréquemment  le*  Hgnites;  mais  la  détermination  des  es- 
pèces est  souvent  plus  difficile  que  pour  les  coquilles 


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DISTRIBUTION    DBS    MELANOPSlBES ,    ETC.    tSff 

marines.  Ce  genre  ne  s'«st  oFfOrtqûedansle  sol  alluvial, 
tertiaire  et  le  dépôt  de  delta  du  grès  vert  (P.  vivipara). 
Naturellement  les  nombreuses  espèces  fossiles. ont  des 
analogues  vivants  dans  la  nature  actuelle. 

Atnpullaires.  -Parmi  les  Ampullaires  on  ne  connaît 
bien  que  des  espèces  tertiaires  {A<  JVillerhetii  de  Paris  et 
de  Jtonca  ),  quoiqu'on  en  cite  dans  le  grès  vert }  il  y  en 
a  qui  semblent  avoir  vécu  dans  les  eaux  saumâtres ,' 
comme  on  sait  qu'actuellement  encore  dés  Paludines  et 
d  autres  mollusques  d'eau  douce  vivent  sur  certains 
]3oiiits  du  littoral  de  la  Baltique  ou  dans  les  lagunes. 

Valvées* Quant  aux  Valvées  ,  elles  sont  tertiaires, 
et  la  Falvata  pùçinalis  du  calcaire  d'eau  douce  de 
Steialieim  eu  Wurtemberg  en  est  un  exemple  remar- 
quable parla  variabilité  de  ses  formes/ 

Mêlantes:  La- famille  des  Mêlâmes  est  encore  un  petit 
groupe  d'êtres  dont  les  dépouilles  attestent  l'ancienne 
présence  d'eaux  saumâtres  ou  d'eaux  douces.  Ce  sont  les 
Mélànies  qui  sont  les  plus  nombreuses  espèces,  et  qui 
s'étendent  jusque  dans  le  sol  primaire!  témoin  la  M, 
tons  trie  ta,  «tcï  II  y  a  quelques  espèces  dans  les  oolites 
inférieures  (  M.  lineata  )  et  supérieure  (  M.  Hadding- 
tonensis  ) ,  et  la  craie;  mais  la  plupart  des  espèces  sont 
tertiaires  (  M.  lactea  de  Paris,  M.  nitida  d'Italie ,  etc.). 
On  a  confondu  quelquefois  des  Mélànies  avec  des  Cé- 
ri  thés. 

Les  Rissoa  paraissent  n'être  qu'un  démembrement 
inutile  des  Mélànies,  et  ils  ont  la  même  distribution  géo- 
logique, 

Mélanopsides*  Les  Mëlanopsides ,  coquilles  d'eau 
douce,  forment  un  petit  genre  très  curieux  par  sa  distri- 
bution dans,  tout  le  sol  tertiaire,  par  les  variations  des 
formes  de  la  même  espèce  et  ses  analogues  vivants.  Leur 
position  au  milieu  de  coquilles  marines  et  leur  associa* 


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lieà  «Vec  4es  Planorbes,  des  Lymnées,  etc.  (Soissônnais), 
de»  ffioutes  d'eau  douce  (Hongrie)  et  plus  rarement  avec 
Hélices,  indiquent  dans  In  formation  décès  conehes 
des  charriages  fluviatrles.Oncnëoflfrpte  près  de  20  espèces 
et  il  y  en  a  i*  vivantes*  Le  M.  costellata*  vivant  dans  la 
Grec*,  est  fossile  à  Solssoas,  te  M.  Dtêfaufin,  vivtoHt  dans 
Wfietit  est  dans  te  soi  tertiaire  moyen,  le  M.  Bwei  en 
Moravie,  etc.  (i). 

fUcacé$*  Parmi  tes  Plicfrcés,  il  y  ft  un*  espèce  de 
Çtfofe  À  Dat;  plusieurs  espèces  de  Ppramidelks  dans 
le  sol  tertiaire  surtout  inférieur  et  moyen,  ufcfeJP.  antùpta 
dans  te  groupe  carbonifère  ;  des  Bonelties  tertiaires,  et 
le  sfcul  genre  Tomatelte  est  important,  parce  qu'il Vé- 
tetfâ  dans  la  «raie,  surtout  supérieure.  Ainsi  dans  le 
terrain  alpin  analogue  à  celui  de  Gosau,  les  T*.gijgânieà> 
et  Lamarkii  (Sedg.) ,  y  forment  de  véritables  bancs  j  or 
aucune  Tornatetle  vivante  et  tertiaire,  n'offre  la  taille 
énornte  de  certains  individu»  ûe  ces  espèces.  On  cite 
aussi  une  Tomaatelle  dans  le  lias ,  mais  peaton  se  fier  à 
cette  donnée?    ; 

Janthmes.hes  Janthitze*,  Vtës  peu  nombreuses  en  es- 
pèces vivantes ,  se  montrent  peut-être  dans  les  sables 
supérieurs  aux  argiles  sabapennihes,  en  Autriche. 

Nëri&tcées.  Parmi  les  Néritaeécs,  les  Pileûles  sont 
tertiaires,  et  on  eu  «Ue  dans  les  ooïites.  Les  Ntfriies,  com- 
prenant les  Néritines ,  sont  en  grande  partie  fluviatiles, 
et  servent  à  caractériser  des  dépôts  de  mélanges,  tels  que 
ceux  du  grès  vert,  K.  JRtttom,  «tdes  lignâtes  tertiaires. 
Ainsi  on  connaît  le  N.  globulus  et  la  Mélaxopsùk 
bueàinoide  à  Èperoayj  liNéritimu  flitviatiUs  r  vivant 
encore,  dans  des  calcaire»  d'eau  douce  «te  la  Ibscane? 

..     (i)  Vote*  Mtëm.  d«  M.  de  ïfrussac  (  M ¥*•  âè  f  JUrt.  naU  k 
Pbris  ,  vol.  i,i>.  i5»).  •• 


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*lg**rft»   »E9    *  ATI  CE  5   IT  DES   ACfafcSS*     388 

une  jolie  espèce  mêlée  aux  faluns  du  sud-ouesl  de  la 
France,  de  l'Autriche ,  de  la  Hongrie  et  de  laFodolitf. 
Dans  les  calcaires  tertiaires  marins  de  Rtmca  et  le  Sois» 
sonnais,  existe  la  curieuse  espèce  appelée  N.  coneïde.  On 
cite  des  Nérites  dans  le  sol  secondaire  et  primaire.    • 

Notices.  Les  Notices,  confondues  souvent  arec  tes 
Aropullaires,  sont  un  genre  très  ancien,  car  on  en  trouve 
des  espèces  déjà  dans  le  sol  primaire. 

Dans  le  trias,  mais  soit  le  mascheikaik,  soit  le  grès  bk 
garr&,  les  N*  Gaillardoli  et  pulasçril  caractéristique 
mais  on  n'en  trouve  guère  des  individus  qu'isolément*  Il 
y  an  a  dam  le -système  secondaire  supérieur,  et  beaucoup 
uFespèces  dans  les  terrains  tertiaires;  le  N.  epiglottina 
de  Paris ,  et  le  2V*.  cancrena  des  collines  subapetift»nes> 
et  vivant  encore  dans  la  méditerranéo ,  en  sont  de* 
exemples. 

Sigàrels.  tes  Sigarets  n'offrent  que  deux  ou  trois  es* 
pèces  tertiaires,  et  une  ou  deux  crétacées  (&  concavité). 

Mollusques  Céphalés  monoïque*. 

•  Parmi  les  Mollusques  Céphalés  monoïques^  il  n'y  en 
a  qu'un  petit  nombre  qui  ayentdes  têts  calcaires,  de  ma" 
niève  qu'ils  ont  peu  d'intérêt  pour  le  géologue,  quoiqu'il 
ue  doive  pas  oublier  que  probablement,  ces  singuliers 
et  nombreux  animaux ,  surtout  des  climats  chauds ,  tels 
que  les  Àplyslens ,  les  Phyilidiens ,  les  Tritoniens,  ete*, 
ont  aussi  bien  existé  dans  les  époques  reculées  f  que  les 
autres  ordres  des  Mollusques. 

Aceres*  Dans  les  Tectibranchesy  la  famille  des  Aceres 
présente  un  bon  nombre  de  Bulles  tertiaires ,  ayant  en 
partie  leurs  analogues  vivants ,  et  quelques  Buttées  d« 
la  joéine  époque*  On  cite  une  Ombrelle  fossile  tertiaire, 
en  fiicile ,  et  il  y  a  des  Siplwnaires  fossiles  k  Yalognes 
et  à  Dax,  d'après  M.  Michelin, 


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330  MSTHIBUTION   DES    HtLtCES    ET   LTMÎN*ES.    . 

Ptéropodes.  Parmi  le»  Ptéropodes9  on  a  décrit  comme 
des  raretés ,  deux  espèces  fossiles  de  6uveiriey  eu-Pié- 
mont, trois  espèces  à'Hyale  aussi  tertiaires,  soit  à  Da*, 
soit  en  Italie.  Quant  aux  Cléodores,  il  y  en  a  une  espèce, 
la  C.  strangulata,  qui  est  très  abondante  dans  certains 
bancs  du  sol- tertiaire  moyen ,  comme  à  Bordeaux ,  en 
Autriche,  etc.  (i). 

Bellérophes.  Dans  la  famille  des  Atlantes ,  le  genre 
Bellérophe  est  intéressant  en  tant  qu'il  paraît  restreint 
au  terrain  primaire,  où  il  y  en  a  différentes  espèces  à  di- 
vers étages. 

Hélices.  Dans  le  sous-ordre  des  Pùlmobranches,  il  y 
a  encore  plusieurs  genres  sans  têts  calcaires.  Parmi  In 
Colimacées ,  êtres  terrestres  et  d'eau  douce ,  le  genre 
Hélice  offre,  dans  le  sol  tertiaire  et  alluvial ,  près  de 
quarante  espèces  fossiles;  ce  sont  souvent  des  espèces 
jencore  vivantes  dans  le  pays,  tandis  qu'ail  feurs  elles  n'y 
'existent  plus:  le  H-.  trochiformis-dc  Heidenhéim,  enWuf- 
temberg ,  en  serait  un  exemple.  La  détermination  de* 
espèces  est  très  veilleuse. 

Bu  limes.  Les  Bulimes,  comprenant  les Agathines,  ont 
été  confondues  souvent  avec  des  Paludines.  Il  y  a  peu 
d'espèces  de  ce  genre  dans  les  dépôts  de  calcaire  ou  èe 
silex  tertiaire  d'eau*  douce. 

.   Ambrcttes.  Les  genres  Ambrcttc  (Succinea)  et'  Maillot 
(Clausilia),  se  rencontrent  dans  les  mômes  gisements,  et 
le  premier  est  cité ,  -par  M.  Mantcll ,  dans  le  grès  vert.  , 
I)  y  a  aussi  des  Maillets  dans  le  loess  alluvial. 

Hélici nés.  lits Hélicinés,  mollusques  terrestres  ou  de 
.  lieux  humides,  n'intéresseut "guère  le  géologue   que 
pour  le  genre  Cyclostome^  qui  se  rencontre  dans  diffe- 
-_••'■■•  

(i)  Voyez  la  Monographie  de  M.  Alex.  d'Orbigny  {Vor*& 
en  Amérique ,  liv.  4  •)• 


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distribution  i>m  avricul^gbes,  etc»  35t 

vents  dépôts  tertiaires  d'eau  douce.  Le  G.  mumia  carac- 
térise le  dépôt  fluviatile  du  calcaire  grossier  de  Paris ,  et 
le  C.  elegans  est  dans  le  grès  de  Fontainebleau.  Les 
Béiicines*  n'ont  été  vues  encore  que  dans  le  sol  tertiaire 
(Grigaon),  car  celles  citées  par  M*  Sowerby  dans  le 
lias  et  les  oolites,  paraissent  être  des  Turbo. 

Limnéens.  La  famille  des  Limnéensy  comprend  les 
Lymnées,  les  Planorbes,  les  Physes  et  les  Ancylcs,  ou 
des  mollusques  habitant  les  marécages.  Tous  ces  genres 
se  sont  rencontrés  dans  les  dépôts  tertiaires  d'eau  douce, 
ou  dans  ceux  produits  par  des  éruptions  d'eau-  fluvia- 
tile ou  lacustre,  dans  de6  lagunes  ou  des  golfes  de  mer. 
U  est  aisé  de  distinguer  ces  deux  genres  de  dépôts,  parce 
que  dans  le  premier  les  coquilles  lacustres  sont  seules 
présentes,  tandis  que  dans  le  second  elles  sont  plus  ou 
moins  mélanges  de  coquilles*  marines ,  ou  du  moins 
de  végétaux  terrestres.  Les  Lymnées  (L.  corneus)  et 
les  Planorbes  (P.  rolundatus)  sont  les  genres  les  plus 
communs ,  tandis  que  les  Physes  et  surtout*  les  Ancyjes, 
sont  des  raretés  {A.  deperdiius  ùa  Gard). 

Aurieulacées.  Dans  la  famille  des  Auriculacées ,  le 
genre  Auricule,  comprenant  les  Conçvutus  et  les  Scara- 
'  bus ,-  est  principalement  tertiaire ,  et  il  y  en  a  quelques 
espèces  crétacées  (A.  Syn.  Cassis,  Brongn.  avellana). 
M.  Phillips  cite  une  Auricule  dans  l'oolite  inférieure. 
Les  Pédtpcs  etCarictiumso  présentent  comme  des  ra- 
retés tertiaires,  parmi  les  pétrifications. 

Mollusques  Céphalés  dioïques. 

Les  Cdphalés  dioïques  ou  les  Peclinibranches , 
abondent  extrêmement  en  genres  et  espèces  fossiles  ter- 
tiaires, et  sont  plutôt  rares  au-dessous  du  sol  tertiaire,  et 
surtout  de  là  craie.  II  n'y  a  point  de  genres  éteints,  et 
un  bon  nombre  d'espèces  ont  leurs  analogues  vivants. 


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$59        DISTRIBUTION   DB8   CERITÛES,   1*C. 

Cetnaiifèrtfs.Tùus  tes  genres  ttes  Canaliferes  existent 
encore,  et  «otrt  principalement  tertiaires  ou  crétacés; 
mais  H  y  a  cependant  quelques  genres,  tek  que  les  Fas- 
ctokires,  tes  Fuseaux,  les  PI  euro  tomes,  les  Cérithes  et  les 
Roehevs,  qui  s'étendent  au  sol  secondaire  et  même  au 
sol  primaire,  mais  heurs  espèces  sont  peu  variées  dans 
tes  deux  derniers  sols,  et  presque  toujours  difficiles  à 
déterminer,  lés  détails  de  la  bouche  n'était  pas  visible 
Ainsi  s'il  y  a  réellement  dans  le  sol  primaire  des  moules 
de  Coquillages  ttrrrieulés,  ayant  de»  rapports  avec  cer- 
taines Caifelifères  (Cérithe?)/  ce  n'est  qu'avec  doute 
.qu'on  peut  recevoir  ces  indications  de  Fteurotomea  et 
de  Rochers  (Murex) ,  dans  les  sédiments  inférieurs  au 
groupe  carbonifère,  et  môme'  dans  le  zechstein. 
'    Le  muschelkalk  offre  un  assez  bon  nombre  de  diffé- 
rents montes  de  coquillages  univalves  turricuiés ,  ûtftit 
certains  pourraient  bien  se  rapporter  aux  Canaliferes; 
jusqu'ici  les  noms  qu*ôn  leur  a  donné  sont  tout-à-feU 
provisoires ,  ht  taille  des  individus  étant  entré  pour  beat* 
coup  dans  ces  grossiers. aperçus.  Ce  n'est  vraiment  que 
dans  le  lias  qu'on  a  pu  reconnaître  positivement  des  €a- 
ftalifères ,  telles  que  des  Cérithes  (  C.  muricatumetinter» 
)7tedium)  déjà  figurées  par  Knorr.  D'une  autre  part,  des 
Rochers  et  des  Fuseaux  existent  dansjle  système  jurassi- 
que, surtout  supérieur,  (Murex  rostellarifotmis ,  etc.)* 
Dans  le  grès  vert,  et  surtout  la  craie  supérieure,  la 
conservation  du  tét  des  coquilles,  on  même  seulement 
sa  simple  calcinât  ion ,  a  permis  de  découvrir  non  seule- 
ment un  bon  nombre  de  Cérithes  (  C  excavatum,  I)ia- 
boli,  etc.)  (i) ,  mais  encore  des  Rochers,  des  Fuseaux 

(i)  Voyez  leMëm.  sur  Gosan,  par  B1M.  Murchisou  et  Sedg- 
Vick(7Va/M.  ofthegeol.  Soc.  oj  Lond.,  N.  S.,  vol.  3,  part,  a» 

M*0* 


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(K  iatortus)*t  des  Pyrules ,  dernières  coquilles  rentrant 

daiss  le  genre  précédent. 

Le  sol  tertiaire  comprend  à  tous  ces  étage»  une.  prodi- 
gieuse quantité  de  CanceUaires,  de  lurbioelles ,  de  Sa*- 
çiolaires ,  de  Tritons,  de  Ran  elles,  et  surtout  de  Fuseaux, 
de  Pyrules,  de  Pleurotomes  et  de  Cërithes,  Ainsi 
M.  Beshayes  a  compté  seulement  autour  de  Paris  une 
soixantaine  d'espèces  de  Pleurotomes;  il  y  a  plusieurs 
centaines  d'espèces  de  Cérithes  et  plus  de  cent  Fuseaux, 
dont  un  certain  nombre  ont  encore  leurs  analogues 
vivant  surtout  dans  les  climats  chauds. 

Si  le  géologue  n'a  pas  besoin  de  se  perdre  dans  ce  la- 
byrinthe de  distinctions  minutieuses  et  dans  ces  discus- 
sions sur  la  valeur  réelle  de  beaucoup  d'espèces ,  i!  doit 
néanmoins  connaître  quelques  espèces  remarquables  de 
Canaliferes  tertiaires,  telles  que  certains  Cérithes  du 
fias  (Westphalîe),  le  Cerithium  Diaboll  du  grès  vert  de» 
Diablerets  et  des  faluns  des  Landes,  certaines  espèces  non 
nommées  du  gris  vert  du  Col  de  Platet  (Savoie),  le 
Céritbe  gigantesque  , du*  sol  tertiaire  inférieur  à  Paris, 
certains  Cérithes  de  Ronça((7.  combustum,  Maraschim, 
etc.),  certains  Fuseaux  (  F.  longpevus  }  de  Paris  et  Lon- 
dres, et  quelques  Rochers,  par  exemple  M.  horridits  du, 
sol  subapennin,  ffî.  tn'pterus  et  frondosu*  de  Paris, 
quelques  Raneltes ,  telle  que  la  R.  margina£0,  «espèce 
subapenninc. 

Nérinées*  Les  Nénnëes  sont  un  genre  éteint  très  re* 
jnrfr<|uablelqui  paraît  être  jusqu'ici  crétacé  et  surtout  ju- 
rassique. On  en  trouve  dans  le  lias,  mais  principalement 
dans  le  calcaire  jurassique  supérieur,  le  Corafrag,  comme 
danslâSaintonge,  à  St.rMihiel  (2V*.  Mosœ,  terebra,  etc.), 
où  ils  sont  accompagnés  de  Itfcéras,  association  qui  se 
retrouve  aussi  dans  le  système .,  soit  jurassique,  soit  cré- 
tacé des  Alpes-et  de  la  zone  méditerranéenne. 


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334        DISTRIBUTION   DES   BUCCIN  ES,   ETC* 

Pectinibranches  ailés*  La  famille  des  Pectinibranches 
ailés  offre  à  peu  près  la  môme  distribution  géologique 
que  la  précédente.  Le  muschelkalk  renferme  le  Strom- 
bus  denliculatus ,  qui  est  probablement  un  Ptérocère; 
le  lias  et  les  oolites,  diverses  espèces  de  Roslellaires 
{R.bispinosa)',  les  argiles  de  Krimmeridge  ou  le  sys- 
tème jurassique  supérieur,  les  Pteroceras  Oceani, 
Pontiet  Pelagi.  Dans  la  craie  surtout  inférieure  et  tout- 
à-fait  supérieure,  il  y  a  un  bon  nombre  de  Rostellaires, 
de  Ptérocères  (P.  maxima)  et  rarement  des  Strombes 
(  S.  papilionatus  ). 

Dans  le  sol  tertiaire ,  on  connaît  d'assez  jolies  es- 
pèces de  Ros  tell  aire,  tels  que  R.  pes  pelicani,  distribué 
dans  tous  les  étages  tertiaires,  le  R,  pes  carbonis  duVi- 
centin,  etc.,  ainsi  que  des  Strombes  quelquefois  de 
grande  taille,  tels  que  le  S.  de  Forlis  du  Vicentin^  le 
S.  Bonelli  de  Bordeaux ,  etc. ,  .et  il  s'y  trouve  aussi  des 
Ptérocères, 

Casques ,  etc.  Les  genres  Cassidaire,  Casque,  Rici- 
nule,  Pourpre,  etc. ,  ne  sont  encore  bien  connus  qoe 
dans  le  sol  tertiaire,  quoique  certains  genres,  tels  que 
les  Casques,  existent  probablement  au  moins  dans  le  grès 
vert, 

Buccinés*  11  n'^en  est  pas  de  même  des  Buccinés,  car 
si  les  genres  Harpe  et  Colombelle  n'ont  encore  été  vus 
que  dans  le  sol  tertiaire,  et  que  les  Cônes  y  abondent,  on 
cite  une  Tonne  (Dolium)  dans  la  craie  ,et  la  partie  supé- 
rieure de  ce  môme  dépôt  renferme  peut-être  de»  Cônes. 
Quant  aux  Vis,  on  en  cite  .dans  la  grauwacke  ;  mais  il  y 
en  a  au  moins  jusque  dans  le  système  jurassique  (  Tere- 
bra  melanoïdes  ,  etc.  ) ,  et  elles  sont  fréquentes  ^surtout 
dans  le  Coralrag  (T.  sulcata).  D'une  autre  part ,  les 
Buccins  descendent  dans  le  muschelkalk,  et  même  jus- 
que dans  le  groupe  carbonifère  ;  mais  on  ne  peut  guère 


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DlSil*.    DES    COQUILLES   MlClK>SCOPlQUES.    555 

se  fier  à  ces  déterminations  faites  sur  des  moules.  Les 
Buccins,  dits  Éburnes ,'  sont  tertiaires  ou  jurassiques. 
Les  espèces  des  Buccinés  sont  extrêmement  nombreuses, 
dans  le  sol  tertiaire*  Le  Conus  anlediluyianus  des  col- 
lines subapennines,  et  deperditusàc  Bordeaux  ,  le  Cas- 
sis Saburon  ,  le  Buccinum  baccatum  de  Bordeaux  peu- 
vent être  cités  comme  exemples.  / 

Co lamellaires*  Les  genres  de  cette  famille,  la  plupart 
tertiaires,  offrent  un  petit  nombre  d'espèces  dans  la 
craie  supérieure  on  le  cjépot  deGosau.<Les  Mitres  et 
les  Volutes  sont  de  très  jolis  fossiles  dont  je  me  con- 
tente de  nommer  comme  exemples  les  VolulaHarpula 
ci  Çitharella  de  Paris,  et  les  Mitra  Terebellum  et  pli 
cutelhz,  l'une  de  Paris ,  l'autre  des  Apennins. 

Enroulés,  Les  Enroulés  sont  encore  une  belle  famille 
à  espèces  nombreuses,  et  dont  certains  genres,  tels  que 
les  Ançillaircs  et  les  Marginelles,  abondent  dans  quel- 
ques çouenes  tertiaires.  Dans  ce  cas ,  se  trouvent  dans  le 
4cpôt  subapennîn  X  /jncillaria  injlata  avec  ses  variétés 
détaillées ,  la  Marginella  ebumea  de  Paris,  etc.  Cette 
famille,  composée  des  genres  Volvaire^  Tarière ,  An- 
ci  lia  ire ,  Olive ,  Marginelle,. Ovule  et  Porcelaine  (  Cy- 
prœa  annulus  de  Dax)  n'a  pas  encore  été  reconnue  dans 
le  *ol  secondaire,  si  ce  n'est  pour  deux  ou  trois  genres 
existant  dans  le  système  crétacé  supérieur,  tels  que  des 
Volvaires  (Gosau),  des  Porcelaines ,  etc. 

X1H.  B^TRIBUTIOIC  GEOLOGIQUE  I*ES   COQUILLES   MICROSCOPIQUES 
FOSSILES. 

La  division  des  coquilles  microscopiques  ou  Rhizo- 
podes  de  M«  Dujardin ,  paraîtrait  d'abord ,  par  la  peti- 
tesse des  espèces,  devoir  être  indifférente  au  géologue 
et  n'intéresser  que  le  zoologue.  Néanmoins,  comme  le» 


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$$&        ftISTttI*OTfON   BBS   MILIOUS,   ETC. 

espèce*  vivent  en  femitic ,  et  que 'même  plusieurs  genres 
saut  souvent  associé*  ensemble  dans  les  roches  f  comme 
dans  la  nature ,  on  conçoit  que  ce^petils  êtres  deviennent 
caractéristiques.  ~  - 

Mi  fioles.  Ainsi  les  MiKoïes,  que  M.  Àlcided'OrbigTiy 
a  bien  distingué  en  trois  genres  ,  les  Bitocu&nes,  les 
Triïoculines  et  les  Quinquetoeulines,  caractérisent  le 
calcaire  grossier  parisien  (Mil.  ringens*  Trii.  trigenuki, 
Ou  in .  saxoruni)  aussi  bien  que-certai  ne&eraiessupérieures 
des  Pyrénées  (  BU.  aculeata)  ,  des  Alpes ,  et  en  général 
de  l'Europe  méridionale.  Mais  la  détermination  des 
espèces  est  le  point  difficile. 

Mélonies.  Les  Afoéefînes  on  Métohies  sont  caracté- 
ristiques de  certaines  calcaires  tertiaires  tant  inférieures 
que  supérieures;  j'en  ai  vu  des  couches  toutes  pétries 
dans  le  sol  tertiaire  supérieur  du  bassin  autrichien  et  hon- 
grois, 11  y  en  a  peut-être  dans  la  craie  supérieure,  en 
particulier,  dans  les  Alpes  allemandes.         t 

Discordes,  etc.  Les  Discorhes ,  les  Spirottnes  et  les 
Opercutines  descendent  aussi  du  sol  tertiaire  dans  la 
craie  ou  au  moins  dans  le  terrain  de  Gosan;  \$s  Nodo- 
sairesy  quelquefois  fort  abondantes  dans  le  sol  subapen- 
nin  fies  Planklaites  et  peut*être  les  Rotalies  sontpeat- 
être  dans  le  même  cas. 

Les  Crirtcllaires  sont  subapennins  ou*  jurassiques.  Les 
Siderolines  sont  surtout  dans  la  craie  de  Maastricht,  et 
les  Liluclites  dans  la  craie  ordinaire  (Meudon)  et  le 
dépôt  de  Gosau  (  Grunbach,  m  basse  Autriche)'* 

Pub  les  autres  genres,  à  l'exception  de&Nummulines, 
n'ont  encore  été  trouvés  que  dans  1$  sol  tertiaire  f  ainsi 
les  Dentalines,  les  OrthocérmeSj  les  VatvuUnes ,  les 
Spùvloculines ,  les  Articulines ,  les  Fubûledrés , .  etc. , 
ont  été  observées  surtout  à  Paris;  les  TtentaUnesy  les 
Frondtcubures -,  etc.,  daps  l'étage  moyen  tertiaire, à 


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WWWJTHm  *M   NUMMULINIS,   ETC.      837 

O&i  et  en  abondance  dans  certaines  localités  subapen- 
nines ,  et  il  en  est  de  même  des  Marginules ,  des  Fen- 
tulaires,  des  P oly morphines ,  des  TurbinuHnes+  des 
Truncatulines ,  des  Robulines,  etc.  Beaucoup  de  ces 
genres  et  deces  espèces  microscopiques  vivent  encore  dans 
la  mçrnaédi  terminée,  ou  dans  d'autres  parages  du  globe. 

Nummulines*  Les  Nummulines ,  comprenant  les  Le**. 
tùïuUnp$>  mentent  une  mention  particulière,  parce 
qu'elles  sont  en  grande  partie  assez  grandes ,  et  qu'elles 
composent  des  couches  entières  dans  les  sols  tertiaires  su- 
périeur et  inférieur  «et  crétacé.  Si  elles  s'étendent  au* 
couches  jurassiques ,  ce  n'est  qu'aux  masses  les  plus  supé- 
rieures, comme  au  cap  de  Chatelallion,  près  de  la  Ro- 
chelle. Cependant  dans  le  Wurtemberg ,  on  a  trouvé 
dans  le  muschelkalk  un  corps  nummulitiforme  (2V.  ?  Al- 
thausiï)  que  je  possède  même  ;  mais  on  n'en  n'a  pas  vu 
l'intérieur  >  ou  les  divisions  cloisonnaires  des  Nummu- 
Ktes  n'ont  pu  y  être  aperçues.  En  général,  on  a  cité 
trop, souvent  comme  Nummulites  certains  corps  ,•  seule- 
ment d'après  leur  forme  ovoïde  aplatie  ;  ainsi  on  a  con- 
fondu avec  elles  des  Orbitolites  crétacés,  etc. 

La  détermination  des  espèces  reste  un  grand  desidera- 
tum dans  la  science.  On  n'en  connaît  encore  à  peine  une 
vingtaine.  Ainsi  les  espèces  crétacées  (  N.  complanatay 
lentiçulina  etc.  )  sont  presque  inconnues ,,  quoiqu'elles 
soient  une  véritable  boussole  pour  le  géologue  étudiant 
le  grand  système  crétacé  arenacéo-calcaire  dans  les  Alpes 
et  la  région  méditerranéenne.  Dans  le  sol  tertiaire  infé- 
rieur, le  N.  kevigata  est  caractéristique,  comme  à  Bor- 
deaux le  Licophris  lenticularis  ;  mais  dans  le  sol  tertiaire 
supérieur,  il  y  en  a  plusieurs  espèces  non  étudiées ,  sur- 
tout des JLenticulines  ( IV.  lenticularis)  (Hongrie). 

Voyez  Tableau  méthodique  de  la  classe  des  Céphalopodes,  par 


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338      DISTRIBUTION  DES   RADIAIRES   FOSStXKf 

M.  A.  d'Orbigny,  Paris,  i8a6,  (Arin.  des  Se.  nat.)  M.  Dojardiii 
s'est  mis  à  l'étude  de  ces  petits  être  t. 

XlV.    DISTIIBUTIOV   GEOLOGIQUE   DES  RADIÀlRES   FOèSILtS. 

Echinjçlés. 

Les  Echinidés  sont  une  division  de  zoophytes  qui  est 
distribuée  en  grande  abondance,  et  d'ane  manière  toute 
particulière  dans  les  couches  de  la  terre.  Les  Echinidés 
se  rencontrent  en  individus  entiers,  ou  on  voit  seulement 
leurs  piquants  de  formes  très  diverses;  dans  les  dépôts  ter- 
reux commela  craie,  on  peut  même  encore  retrouver  quel- 
quefois à  force  de  patience  les  armatures  de  la  bouche  (  i  ). 

Sans  les  piquants  de  Cidaris  découverts  dans  le  cal- 
caire carbonifère  par  M.  de  Munster,  on  aurait  pu  dire 
que  cette  famille  n'était  pas  connue  plus  bas  que  le  trias , 
ainsi  il  y  a  uu  Cidaris  grandœva  dans  le  muschelkalk. 
A  l'époque  jurassique  ils  devaient  être  fort  abondants  à 
en  juger  par  les  nombreuses  espèces  jurassiques  de  Ci- 
daris ,  d'Echinus,  de  Galerites,  de  Clypeastres  et  de 
ISucleolites,  d'Ânanchy tes,  de  Spatangues  et  de  Clypeus. 
Dans  le  lias  il  y  a  surtout  des  Cidaris  et  des  Echinus , 
dans  les  argiles  d'Oxford  des  Nucleolites  et  des  Anan- 
chytes ,  tandis  que  les  Spatangues  ,  les  Clypeastres  et 
beaucoup  d'espèces  de  Cidaris  sont  surtout  dans  le  sys- 
tème jurassique  supérieur.  Dans  la  craie  les  espèces  aug- 
mentent encore  plus  et  il  y  en  a  quelques-unes  qui  se 
retrouvent  dans  les  couches  jurassiques  supérieures ,  la 
plupart  sont  nouvelles.  Lès  espèces  d'Ananchytes  {A. 
ovatciy  hemispherica,  corculum)  et  de  Spatangues  (S.  cor" 
anguinum ,  etc.  )  s'accroissent  surtout  extraordinaire- 
ment,  tandis  que  le  genre  Clypeus  diminue  pour  ne  plus 

-  0)  Voyez  Mém.  de  M.  Desmoolîns  (^c£.   de  la  Soc.  Unn.de 
Bordeaux,  n°4I) 


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DISTRIBUTION  DES    STELLERIDBS.  339 

se  montrer  dans  le  sol  tertiaire.  Le  genre  Cidaris  y  paraît* 
aussi  cesser.  D'une  autre  part  le  genre  tertiaire  Echino- 
neus  se  montre  pour  la  première  fois  dans  la  craie,  enfin, 
dans  les  couches  tertiaires  il  y  surtout  beaucoup  de  Spa- 
tangues ,  de  ISucleolites,  d  Echinus  et  de  Clypeastres. 
Ce  dernier  genre  avec  le  genre  tertiaire  Scutelle,  carac- 
térise aussi  bien  les  calcaires  au-dessus  du  sol  subapennin, 
que  les  Cassidules  le  calcaire  parisien. 

Stellerides. 

Les  restes  distendes  se  sont  surtout  rencontrés  dans 
te  Sol  secondaire }  on  connaît  dans  le  muschelkalk  une 
Asterias  obtusaet  deux  Ophiures  (O.prisca,  etc.).  Leurs 
espèces  ne  commencent  à  se  multiplier  que  dans  le  Iras 
et  surtout  le  grès  du  lias  est  caractérisé  assez  bien  par  ^4. 
Lumbricalis  etc.  >  et  plus  haut  on  en  trouve  distribués 
dans  tout  le  système  jurassique ,  mais  elles  ont  été  peu  étu- 
diées jusqu'à  présent,  excepté  dans  le  calcaire  lithogra- 
phique. Ce  dernier  dépôt  en  renferme  beaucoup  et  elles 
y  sont  associées,  comme  dans  les  oolites,  avec  des  Co- 
matulès.  Dans  la  craie  on  a  décrit  quelques  Astéries ,  et 
il  y  en  a  aussi  des  débris  dans  le  sol  tertiaire. 

Encrines, 

La  famille  des  Encrines  ou  Àstérencrinides  fixes  est 
bien  autrement  importante  pour  le  géologue  que  les  Àste- 
rides.  Ces  êtres  dont  on  ne  connaît  vivants  que  deux  ou 
trois  espèces  (E.  caputmedusae  et  Pentacrinus  euro- 
paeus)  ont  abondé  à  toutes  les  époques  géologiques  an-» 
térieures  à  la  craie,  car  le  seul  genre  Encrine  s'est  trouvé 
dans  le  sol  tertiaire.  Leurs  genres  comme  leurs  espèces 
semblent  augmenter  des  temps  modernes  aux  périodes 
anciennes;  comme  pour  les  autres  animaux,  et  les  Echi- 
nîdés,  certaines  espèces  et  même  certains  genres  se  suc- 
cèdent et  se  remplacent  petit  à  petit, 


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510  BISlHBttftOlV  *E*  fiNGitinn. 

hts  Pentremïies  ^\es  Oyathocrinites ,  les  Âctiriocri- 
nites,  les  Melocrinites  ,  les  Cupressicrinites  et  les 
Encafyptocrinites  paraissent  propres  an  sol  primaire, 
qui  renferme  aussi  des  Pentacrinites  (  P.  priscus  )  et 
peu  d'espèces  d'Eugeniacn'uites  (E.rosaceus).  Dans 
le  calcaire  carbonifère  abondent  surtout  les  Poteriocri- 
nites  ,  les  Platycrinites  et  les  Gyathocriniles. 

Lorsque  les  tiges  détachées  de  ce  dernier  genre  ont 
perdu  leur  partie  cylindique  extérieure ,  elles  laissent 
dans  la  roche  un  moule  de  leur  sur&ce  extérieure  et  in- 
térieure. (Test  ce  qu'on  a  quelquefois  appelle  Schraulmn* 
stein  comme  dans  certaines  grauwackes  du  Harz,  dans  des 
roches  sil  ici  fiées  du  calcaire  carbonifère  du  Derbyshire 
etc.  Le  moule  intérieure  des  appendices  brachiaux  des 
Cyathocrinites  a  reçu  de  M.  de  Schlotheim ,  le  nom  de 
Tentaculites  (T.  scalaris  etannulatus  dans  Etfel(enPo- 
dolie  )  dénomination  dans  laquelle  on  a  aussi  compris 
des  piquants  de  Strophomènes. 

Dans  le  zechstein  il  y  a  des  Cyathocrinites  (C.planus) 
des  Encrinites  (E.?  ramosus);  dans  le  muschelkalk  les 
Encrinites  moniliformis  et  epithonius ,  et  le  Pentacri- 
nites dubius. 

Dans  le  lias  surtout  des  Pentacrinites  {P.  vuigaris) 
bascdliformis  etc.  $  dans  le  système  jurassique  et  en  par- 
ticulier dans  certaines  couches  inférieures,  le  coralrag 
etc.,  des  Eugeniacrinites ,  {E.  pyrtformk  )  des  Soiano- 
çrinites ,  des  Pentacrinites •-,  des  Apiocrinites ,  (D.  mo- 
niliformis), des  Solanocrinites,  des  Rhôdocrinites.  Dans 
la  craie  principalement  desApwcrinites>(A.ellipacus) 
des  Marsupites  ,  mais  dans  ce  système ,  les  Encrines  ne 
forment  guère  plus  ces  bancs  qu'on  remarque  dans  les  sys- 
tèmes jurassique  et  primaire ,  ainsi  que  dans  le  muschel- 
kalk. Ces  calcaires  encrinitique»  sont  formés  de  débris  de 
ces  êtres ,  et  empâtent  encore  ça  et  là  leurs  couronnes  eu 


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DISTRUSï ION  M*   POLYfflEftg   FOSSUES.     34l 

tètes  quelquefois  attachées  à  de  très  longues  tiges  arti- 
culées, ce  qui  prouve  qu'ils  ont  été  produits  sur  la  place 
même  ,  où  ces  animaux  vivaient  ou  non  loin  de  cette 
dernière. 

Consultez  Natural  historjr  of  Crinoïdes ,  par  Miller,  Londres* 
i8ai,  m-4°,  avec  pi.. 

Actinies, 

Parmi  les  Zoophytes  mous,  M.  Tilesius  a  fait  con- 
naître une  Actinie  fossile  du  sol  secondaire  inférieur  de 
Cunnersdorf  en  Saxe,  il  la  compare  avec  une  espèce  dés 
mers  du  Brésil.  (  Naturhist.  Ablk.  u.  Erlœuterung  be- 
sondersd.  Petrefactenk.  etc.  Cassel,  1826  in-4°  à  pi.  ). 

D'une  autre  part,  M.Goldfuss  rapproche  des  Actinies 
son  curieux  Pleurodictium  problematicum. 

XV.   DISTRIBUTION   GÉOLOGIQUE   QES   POLYPIERS  POSSIM8. 

Les  Zôophytes  pierreux  fossiles  sont  extrêmement 
nombreux  eu  espèces  et  en  genres  éteints. 
1  Les  genres  suivants  se  rencontrent  dans  tous  les  dé" 
pats  :  parmi  les  Madréphyllies,  les  Fongies,  les  Antho- 
•phyUurhy  les  CariophylUes  ou  Lithodendrons  qui  abon- 
dent surtout  dans  certaines  couches  calcaires,  primaires  et 
jurassiques,  et  sont  très  rares  dans  le  rauschelkalk  (  Vi- 
centin),  les  Agaricics,  les  Méandrines ;  parmi  les  Ma- 
dastrées,  ks  véritables  Astrées  très  nombreuses  en  es- 
pèces, les  Héliopores ;  parmi  les  Polypiaires  pierreux, 
millepores,  lès  Alvéolites ,  les  Cériopores,  les  Madré- 
poro^j  parmi  les  Polypiaires  membraneux,  les  Rétepores; 
parmi:  lès  Zoophy  taires ,  les  Gorgones  dont  il  y  en  a  deux 
espèces  caractéristiques  du  zechstein  (  G»  anliqua  et  in- 
fundibulifôrmis);  parmi  les  Tubùlipores,  les  Rétepores , 
dont  \eR.Jlustraceu>  virgulacea,  etc.,  est  dans  le  zech- 
ttein  ayec  le  Calamopora  spongites ,  Goldf.  j  parmi  les 


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842    DISTRIBUTION  BBS  tOLYtIBftg   fOSfitLHS, 

Àlcyonaires ,  les  Tragos ,  les  Scyphia ,  qui  deviennent 
très  rares  dans  le  sol  tertiaire,  et  sont  surtout  nombreuses 
dans  la  craie. 

Dans  ïe  sol  primaire ,  on  a  déterminé  surtout  parmi 
les  Madrephyllies,  des  espèces  des  genres  Sarcinule, 
Styline,  Coscinopore,  Catenipore,  Syringopore  (Syni. 
Tubipore),  Glauconomc -,  parmi  les  Madastrées,  des 
Strombastrées  (Strombodes)  ,  des  Favastrées  (  Cyatho- 
phyllum,  Gold.);  parmi  les  Madrépores,  des  Dentipores 
(Madrep.  coalescens  de  Gothland  )  ;  de  véritables  Ma- 
drépores ;  parmi  les  Polypiaires  pierreux  des  Millepores, 
des  Favosites  ou  Calamopores  (F.  Gothlandica)  etc. , 
espèces  toutes  éteintes, des  Stromatopores;  des  Flustreset 
des  Gellépores  qui  augmentent  à  mesure  qu'on  s'élève 
dans  les  dépôts;  enfin  parmi  les  Polypiaires  membra- 
neux, lesRétepores.  On  doit  encore  ajouter  les  singuliers 
corps  non  déterminés  et  appelés  Conulaùres  (  C.  quadri- 
sulcata),  les  Graptolites  de  Suède  et  les  Réceptaeu* 
liées  des  environs  de  Cbimey. 

Dans  les  cauches  primaires  et  le  système  jurassique 
se  rencontrent  diverses  espèces  de  zoophytes  pierreux 
des  genres  suivants.  Parmi  les  Madrephyllies  des  Co- 
liminaires  ,  des  Sarcinules,  des  Pavonies  ;  parmi  les 
Madrastrées ,  les  Tubastrées  $  parmi  les  Séculaires ,  les 
Aulopores*  Dans  ces  divers  dépôts,  ainsi  que  dans  la  craie, 
on  trouve  aussi  des  Marions  et  des  Tragos ,  qui  sont 
plutôt  rares  dans  le  sol  primaire. 

Dans  le  sol  jurassique ,  on  a  remarqué  parmi  les  Ma* 
drephyllies,  les  MontivaUies  ;  parmi  les  Madastrées,  les 
Turbinaslrées  %  les  Thamnastrées ,  les  Monlastrées ,  les 
Échinastrées  (Explanaria)  ;  les Branchastrées  (Madré* 
pores  )  j  parmi  les  Millepores,  les  Théonces ,  les  Téré* 
bellaires  (  calcaire  à  polypiers  de  Caen  ) ,  les  Chrysaorcs, 
les  Tilésies  (  calcaire  k  polypiers  de  Caen  )  ;  pajmi  l«s 


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DISTRIBUTION  »ES   POtYPPIERS   FOSSILES;   545 

Tubulipores,  le  Miçroiolènes ;  parmi  les  polypiaires 
membraneux ,  les  Diastopores  (  calcaire  de  Caen  ) ,  les 
Mésentéripores  (  dito  ) ,  les  Gonodictyum  (  Coni pores , 
BL),  les  Bérénices;  parmi  les  Sertukries,  les  Entai o-^ 
phores  (syst.  jurass.  sup*);  parmi  les  Alcyonaires,  les 
Eudées ,  les  Hallirhoes ,  les  Hippulimes ,  les  Lymno- 
rées  ,  les  Chenendopores  (  tous  dans' le  calcaire  de  Caen) , 
le»  Jerées ,  les  Cnemidium  ,  etc. 

Dam  les  systèmes  jurassique  surtout  supérieur  et 
crayeux ,  on  trouve  parmi  les  Madrephyllies,  les  Cyclo- 
Utes(jC.  hœmisphœrieay  eiliptica,  etc.),  les  Méandrines, 
les  Diciicophyllies,  les  Lobophyllies,  les  Monticulaires; 
parmi  les  Madrastrées,  les  Astréoïdes,  les  Dipsast rées  ; 
il  y  a  aussi  des  Cyathophyllum  j  parmi  les  Millépores, 
les  Cricoporcs,  les  Pustulopores}  parmi  les  Polypiaires 
membraneux  cellaries,  les  Verticillopores ,  les  Alectos} 
parmi  les  Alcyonaires ,  les  Myrmécies ,  les  AchiUeum 
elles  Marions. 

Dans  la  craie  surtout  supérieure ,  on  trouve  parmi 
les  Millépores  ,  les  Spinopores,  les  Hétéropores ,  les 
Pustulopores ,  les  Ûcellaires  (mont  Perdu);  parmi  les 
Alcyonaires ,  les  Cœloptychies  et  les  Ventriculïtes. 

Les  genres  suivants  se  trouvent  dans  les  jo&  juras* 
sigùey  crayeux  et  tertiaire,  parmi  les  Millépores ,  les 
Apsendesies ,  les  Idmonies  et  les  Siphonies.  Les  genres 
suivants  de  zoophytes  paraissent  être  crétacés  et  ter* 
tîaires.  Parmi  les  Madrephyllies,  les  Turbinolies;  parmi 
les  Madastrées,  les  Skèéraêtreôs  et  les  Seriatopores  ; 
parmi  les  Millépores,  les  Uchenopores ,  les  Orbitolitesf 
(Syn-  OrhuliteSj  0*complanata  de  Paris,  lenticulala  du 
grès  vert,  etc.),  les  Idmonées  ;  parmi  les  Cellaries  ,  les 
Lunutites(L.  cretacea,  urceolata  ,  radiata)\  parmi  les 
Polypiaires  membraneux,  les  Eschares ,  les.  Cellepores 
et  les  Flustres* 


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544  MsraiWTioif  m  Murons  rossiug. 

Jusqu'ici  le  soi  tertiaire  n\  offert  aucun  genre  propre; 
on  y  connaît  parmi  les  Madrephyllies,  des  DendrophyU 
lies,  des  Glauconomes ;  mais  dans  les  Madastrées ,  on 
peut  citer  les  CeUastrëes ,  les  OcuUnes  dont  des  espèces 
analogues  vivent  encore  dans  les  mers  des  Indes  ;  parmi 
les  Madrépores ,  les  Gemmipores ,  les  Madrépores,  les 
Pocillopores ;\>zrïm  les  Millepores ,  les  Homère*}  par- 
mi les  Polypiaires  membraneux,  les  Dactylopores  y  les 
Ovutiics  (  0.  elongata  et  margaritula ,  de  l*aris),  les 
Pàlytripés  de  Yalognes,  les  F'agtnopores  (Paris  ) ,  les 
Larvaires  (Paris);  parmi  les  Polypiaires  membraneux 
cellariés,  les  Finculaires  ;  parmi  les  Zoophytaires,  les 
Cwm*(Autricke)et  les  JfoV,  surtout  dans  le  sol  silicien. 
.  Telles  sont  les  indications  bien  vagues  dont  j'ai  cru 
devoir  me  contenter  sur  les  Zoophytes.  Il  règne  encore 
beaucoup  de  confusion  pour  la  détermination  des  espè- 
ces et  même  de  certains  genres;  et  il  reste  un  travail 
intéressant ,  mais  difficile  à  faire  sur  la  distribution  géo- 
logique exacte  de  toutes  leurs  espèces  fossiles. 

Consulte*  le  manuel  d'Actinologie  de  M.  de  BlainyiUe,  Paris, 
i8S4>  in-8°,  avec  pi.  —  Les  deux  premières  livraisons  des  pétri- 
fications du  musëe  de  Bronu,  par  M.  Goldfuss,  et  le  traite  sur  les 
animaux  invertébrés  par  de  Lamark,  *•  édition,  Paris,  i835.Z?» 
Pianzenthière  et  par  Esper.  Nuremberg,  1788  a  i83o,  4  *°k 
in-4°)  ,  on  Mem.  de  M.  Morren  (  Jnn.  Acad.  Groning.  i83s  » 
les  ouvrages  «de  MM;  Mantell,  Lamonroux  ^x3ai)  5  d'Elus  ,  les 
Mem.  de  Guettard.  e|o. 

Quant  aux  lûtes  générales  dsfinHt**  avec  leur  gisement  géolo- 
gique, les  meilleures  sont  encore  celles  du  Manuel  géoteg*  <*e 
M.  La  Bêche,  trad.  franc.  i834  o»  &1U.  **&•  ***^  °n  P60* 
consulter  encore  celles  de  MM.  Brongniart  {Tableau  dee  lerraini 
1839)  t  Ho11  {Handb.d.  Petrefactenk.  Dresde  i83i);  Keferstein 
{Naturgesch.  d.  Erdkorpers,  i834,  a«  vol.  par  ordre  alpbab.)i 
Kruger  (Urwtlt  Naturgesch.  etc.  Leiug,  x8a5,  a  vol.  in-8*  ordre 
alph.)  j  Sohlotheim  (Petrefaclenk. ,   1810)  ;  et  mon  catalogua 


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PAlioiYTOLOGIE   COMPAREE.  «345 

(Edinb.  phil.j.  i8i5,  n©  a3  et  a4»  •iZeUsch.f.  Min»  1837, 
p.  129).  Dis  tribut,  geol.  de  la  coll.  de  M.  Hoenioghaus  (Jahrb. 
f.  Min.  i83o,  p.  aa6  et  44&>  i83if  cah.  1  et  2  ).  La  distribution 
des  coquillages  tertiaires,  par  M.  Desnayes  (Principles  ofgeology, 
par  M.  Lyell,  1"  édit.,  5«  vol.,,  i83a).  Quant  aux  listes  de  certains 
pays  ,  pour  l'Angleterre,  Minerai  Conchol.  de  Sowerby ,  pour  la 
Suède,  le  catalogue  de  M.  EGsinger,  Stockh.  i83i ,  ou  mes  Mém> 
geol.  et  paleont.  $  pour  lé  Wirtemberg,  Fourrage  de  M.  Zieien  > 
cah.  ta,  et  les  M ém;  de  MM.  Mandelslobe  (Mém.  de  la  Soc.  d*hist. 
nau  de  Strasbourg,  vol.  a),  et  Hartmann  Sfttem.  Ubersicht  d. 
Fcrstcinerung.  Wurtemberg*.  Tubingue  ,  i83o,  in-8»,  pour  la 
Molasse  suisse  (  Monographie  d.  Molasse,  par  M.  Studer)  ;  pour 
l'Autriche  et  la  Hongrie ,  ma  Note  {Bull,  de  la  Soc.  geol.  de  Fr. 
vol.  3,  p.  ia4>  et  pour  Ronça,  Mëm.  de  M.  Brongniart ,  et  ma 
Note  (  Dito,  vol.  3,  p.  9  );  pour  l'Italie ,  Mém.  par  M.  Bronn 
(  Ergebnisse  naturhist  Reise,  2*  vol.,  1  83a)  j  et  M.  Philippi 
{Jahrb.  f.  Min.  i834,  p.  5i6). 

CHAPITRE  IV. 

Rapports  des  pétrifications  avec  les  végétaux  et  les  animaux  dtf 
monde  actuel  et  paléontologie  comparée. 

Y  a-t-il  identité  ou  analogie  entre  les  pétrifications 
d'un  dépôt,  et  les  végétaux  et  les  êtres  vivants  du  pays 
où  il  se  trouve  ?  Les  fossiles  d'un  dépôt  appartiennent- 
ils  à  des  genres  et  des  espèces  de  climats  très  divers  ? 
Leurs  identiques  ou  analogues  vivants  n'existent-ils  plus 
dans  la  contrée  où  sont  maintenant  ces  fossiles?  Ces 
identiques  et  ces  analogue*  se  trouvent-ils,  dans  d'autres 
climats  ou  sous  d'autres  zones ,  ou  bien  les  fossiles  appar- 
tiennent-ils à  des  genres  et  à  des  espèces  éteintes  ?  Les 
couches  les  plus  inférieures  ne  recèlenWils  pas  les  fossiles 
dont  les  formes  diffèrent  le  plus  de  celles  des  végétaux 
et  des  animaux  du  monde  actuel  ? 

Dans  quel  rapport  un  dépôt  est-il  avec  un  autre ,  re- 
lativement au  nombre  des  espèces  identiques  ou  ana-» 

i5. 

Digitized  by  VjOOQ IC 


346  tÀLBORTOLOGIK   COUP  AU» 

logues,  avec  celles  des  créations  actuelles?  Quelles  sont 
les  espèces  communes  à  des  dépôts  voisins  ?  Quels  sont 
les  espèces  qui  ont  trouvé  moyen  de  se  perpétuer  à  tra- 
vers plusieurs  dépôts?  Les  grandes  classes  des  terrains 
tertiaires  et  secondaires  n'ont-ils  réellement  aucun  fossile 
analogue  ?  En  peut-on  dire  autant  du  sol  secondaire , 
relativement  à  ce  qu'on  a  appelé  jusqu'ici  le  sol  inter- 
médiaire ,  où  les  parties  inférieures  et  supérieures  du 
sol  secondaire  sont-elles  déjà  dans  ce  cas  d'hétérogé- 
néité de  fossiles  ? 

Est-il  bien  vrai  que  plus  on  s'enfonce  dans  les  entrailles 
de  la  terre,  plus  on  observe  de  simplicité  dans  les  produc- 
tions végétales  et  animales  ?  Les  observations  les  plus 
récentes  ne  tendent-elles  pas  plutôt  à  prouver  que  cette 
proposition  est  en  grande  partie  fausse ,.  puisque  dans  les 
couches,  presque  les  plus  profondes  (le  calcaire  de 
montagne  ) ,  on  a  reconnu  des  plantes  marines  et  ter- 
restres, des  végétaux  aussi  bien  dicotyiédons ,  que 
monocotylédons,  des  poissons  et  des  reptiles,  aussi  bien 
que  des  zoophytes  et  des  êtres  d'eau  douce  aussi  bien 
que  des  êtres  marins  ?  D'une  autre  part ,  n'est-il  pas 
possible  vu  la  température  plus  égale  dont  a  pu  jouir 
toute  la  surface  terrestre  qu'elle  a  offert  jadis  une  beau- 
coup plus  grande  uniformité  relativement  à  ses  végétaux 
et  ses  .animaux ,  et  que  cette  uniformité  aurait  diminué 
à  mesure  qu'on  s'éloigne  des  premières  créations  et  qu'on 
s'approche  des  temps  actuels? 

Les  familles ,  les  genres  et  les  espèces  de  fossiles  sem- 
blent augmenter  considérablement  en  nombre,  à  mesure 
que  des  dépôts  plus  anciens  on  arrive  aux  plus  récents  ; 
mais  les  individus  dans  les  mêmes  espèces,  et  quelque- 
fois les  espèces  dans  les  genres  décroissent  dans  la  même 
progression. 

Une  quantité  d'espèces  se  sont  progressivement  anè- 


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PALÉONTOLOGIE  COMPAREE.        547 

anties ,  de  manière  que  celles  de»  couches-  les  plus  an- 
ciennes paraissent  ne  plus  exister ,  tt  cela  par  suite  des 
mêmes  lois  qui  limitent  aujourd'hui  l'extension  des  es- 
pèces ,  c'est-à-dire  l'influence  des  stations  ou  en  d'autres 
termes,  parce  qu'elles  furent  privées  des  conditions 
d'existence ,  qui  leur  étaient  nécessaires ,  or  il  est  permis 
de  croire  que  l'abaissement  de  la  température  a  été  la 
principale  condition  d'existence,  qui  a  manqué  aux  es- 
pèces aujourd'hui  éteintes. 

Les  espèces  fossiles  dont  les  conditions  d'existence  ou 
de  station  étaient  moins  restreintes  sont  les  seules ,  qui 
ont  trouvé  moyen  de  se  perpé tuer  jusqu'à  l'époque  ac- 
tuelle. 

La  série  des  fossiles  ne  laisse  apercevoir  nulle  part 
une  ligne  tranchée  de  démarcation  entre  les  différents 
termes  de  cette  série.  Les  créations  végétales  et  animales 
ne  paraissent  point  avoir  été  renouvelées  plusieurs  fois 
et  en  totalité  sur  la  terre.  Au  contraire,  la  succession 
des  genres  et  des  espèees  de  fossiles ,  leur  remplacement 
les  uns  par  les  autres  indiquent  un  changement  gradué, 
qui  n'a  été  brusque  que  çà  et  là ,  à  certaines  époques  et 
par  suite  de  grands  soulèvements ,  d'affaissements  et 
d'inondations  considérables.  Il  y  aurait  donc  eu  des 
cataclysmes,  qui  auraient  pu  embrasser  une  grande 
partie  du  globe ,  sans  pour  cela  le  dépeupler  tout-à-fait: 

Cette  proposition  est  adoptée  assez  généralement  par 
les  géologues ,  qui  ont  suivi  les  progrès  de  la  science  ; 
mais  elle  n'est  pas  admise  par  certains  paléontologues. 
Ainsi  comme  je  l'ai  dit,  M.  Deshayes  prétend  que  le  sol 
secondaire  n'offre  pas  une  seule  espèce  fossile ,  qui  ait 
son  analogue  vivant  dans  les  mers  et  les  eaux  douces 
actuelles,  ni  même  son  analogue  fossile  dans  le  sol  ter- 
tiaire. Cette  divergence  d'opinion  entre  les  géologues 
et  les  zoologistes,  cessera  probablement  quand  on  aura 


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348  PALioJXTOlOGlB  COMPARBK. 

reconnu  les  dépota ,  qui  comblent  le  hiatus  existant  dans 
le  nord-ouest  de  l'Europe,  entre  la  craie  et  les  dépôts 
tertiaires»  Ces  derniers  se  trouveront  jpar  leurs  fossiles 
liés  ausolsecondaire,  comme  celui-ci  l'estausol  primaire. 

Plus  on  s'approche  des  pôles  vers  l'équateur,  .plus  les 
dépôts  récents  offrent  d'analogues  avec  les  créations  ac- 
tuelles du  pays  où  on  les  observe ,  et  plus  les  dépouilles 
fossiles  sont  dits  être  semblables  ou  analogues  en  genres 
et  en  espèces  à  celles  actuellement  existantes  entre  les 
tropiques. 

Plusles  terrains  sont  récents,  plus  leufcs  fossiles  doivent 
avoir  d'analogie  avec  les  végétaux  delà  contrée  qui  les 
recèle ,  et  avec  les  animaux  de  ses  mers  ou  de  ses  eaux 
douces ,  jusqu'à  ce  qu'enfin  certains  dépôts  très  récents, 
ne  présentent  plus  ou  presque  plus  que  des  espèces  vé- 
gétales et  animales ,  identiques  avec  celles  actuellement 
existantes  dans  le  pays  où  on  observe. 

D'une  autre  part,  plus  les  terrains  observés  dans  dif- 
férents continents  ou  dans  un  continent  sont  récents, 
plus  leurs  fossiles  doivent  différer  d'un  continent  a  an 
autre,  ou  plutôt  d'une  zone  à  l'autre,  et  en  même  temps 
aussi  d'un  bassin  à  un  autre.  À  toutes  les  époques  géolo- 
giques^ les  fossiles  de  deux-  contrées  ayant  à  présent  ou 
ayant  eu  la  même  température  et  le  même  climat,  de- 
vront se  trouver  environ  dans  le  même  rapport,  quant 
au  nombre  des  espèces  semblables  ou  analogues  "  aux 
créations  actuels ,  et  ce  rapport  devra  être  aussi  sembla- 
ble, lorsque  viendra  à  comparer  les  espèces  fossiles  de 
chaque  période ,  avec  les  végétaux  et  les  animaux  ter- 
restres et  aquatiques,  existant  actuellement  dans  ces 
deux  pays. 

Plus  les  terrains  observés  sont  récents  et  voisins  de 
l'équateur,  plus  on  peut  espérer  de  retrouver  dans  la  zone 
torride  à  l'état  vivant,  les  analogues  ou  les  espèces  iden- 


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PALEONTOLOGIE  COMPAREE.  349 

tiques  de  leurs  fossiles  et  plus  le  nombre  de  ces  analo- 
gues sera  donc  considérable* 

Plus  les  terrains  sont  anciens ,  moins  on  doit  avoir 
d'espoir  de  retrouver  dans  la  zone  torride,  les  espèces 
identiques  de  leurs  fossiles,  ou  seulement  leurs  sembla- 
bles en  espèces  ou  même  en  genres» 

La  distribution  des  espèces  analogues  est  souvent  très 
particulière }  ainsi  par  exemple,  les  fossiles  marins  du 
du  terrain  tertiaire  d'Europe,  ont  des  analogues  dans 
des  mers  très  diverses,  telles  que  les  mers  du  Sénégal , 
des  Indes,  etc. 

M.  Lyell  a  cherché  à  montrer  que  tous  les  conti- 
nents actuels  trouveraient  presque  place  entre  les  tro- 
piques, si  l'équateur  passait  par  les  pôles  actuels  de  la 
terre,  or  si  on  osait  admettre  un  pareil  déplacement 
dans  la  masse  du  globe ,  ou  s'il  paraissait  possible  d'ad- 
mettre que  des  accidents  astronomiques,  aient  changé  la 
position  de  l'axe  terrestre  etl'écliptique ,  il  n'en  resterait 
pas  moins  vrai  que  la  température  chaude  primordiale 
des  différentes  parties  du  globe ,  aura  dû  durer  d'autant 
plus  longtemps  que  ces  dernières  étaient  plus  rappro- 
chées de  l'équateur.  Plus  elles  en  étaient  voisines,  plus 
leur  climat  aura  dû  rester  longtemps  semblable  à  celui 
de  la  zone  équatoriale,  et  par  conséquent  favorable  à 
l'existence  d'êtres  et  de  végétaux  semblables  à  ceux  qu'on 
trouve  entre  les  tropiques. 

De  l'établissement  de  ces  différentes  zones  de  tempéra- 
ture, il  a  dû  ou  pu  résulter  comme  aujourd'hui  que  dans 
des  contrées  éloignées  de  l'équateur,  une  formation  mi- 
nérale aempâté  des  animaux  etdes  plantes  très  différentes 
en  genres  ou  en  espèces  de  celles  constituant  la  Faune  et 
la  Flore  équatoriale  actuelle,  tandis,  que  le  même  dépôt 
servait  ailleurs  de  tombeau  à  une  foule  d'êtres  et  de  vé- 
gétaux voisins  ou  analogues  en  genres  ou  en  espèces  aux 


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360  PALEONTOLOGIE    COMPARÉE. 

créations  auimales  et  végétales  existant  actuellement  en* 
tre  les  tropiques. 

Si  maintenant  on  trouvait  des  raisons  pour  admettre 
la  supposition  d'un  changement  dans  l'axe  terrestre,  on 
aurait  une  cause  bien  puissante  à  ajouter  à  celles  qui 
ont  du  contribuer  à  diversifier  la  paléontologie  d'un 
même   dépôt  reconnu  sur  toute  la  surface  terrestre. 

]l»es  différents  genres  de  plantes  demandent  pour  leur 
végétation  non-seulement  plus  ou  moins  de  chaleur,  mais 
encore  de  la  lumière  ;  la  faible  lumière  et  les  longues 
obscurités  propres  aux  régions  polaires  semblent  avoir  du 
y  rendre  réellement  impossible  la  végétation  de  plantes 
équatoriales,  telles  que  celles  qu'on  a  reconnu  dans  les 
houillères  de  ces  contrées  glaciales. 

La  supposition  d'une  température  beaucoup  plus  élevée 
dont  cette  zone  aurait  joui  ne  suffirait-elle  donc  pas  pour 
lever  cette  difficulté?  La  conservation  et  la  position  de 
ces  végétaux  démontrent  que  ce  ne  sontpas  des  matières 
venues  de  loin  ;  en  conséquence,  serait-il  vraiment  per- 
mis de  voir  dans  cette  végétation  équatoriale  ,  sous  le 
pôle  boréal,  une  preuve  à  l'appui  de  l'hypothèse  d'un 
changement  dans  l'axe  terrestre? 

La  formation  et  la  nature  des  masses  minérales  dépen- 
dent souvent  du  climat  plus  ou  moins  chaud,  et  des  êtres 
vivants  aussi  bien  que  des  végétaux,  dont  l'existence  est 
toujours  liée  intimement  à  une  certaine  température  j  il 
devient  doue  encore  possible,  qu'à  la  même  époque,  il 
se  soit  formé  à  différentes  distances  de  l'équateur,  des 
dépôts  séparés  non-seulement  par  leurs  dépouilles  fos- 
siles, mais  encore  par  leur  nature  minéralogique. 

Enfin,  des  différences  semblables  dans  les  terrains  ont 
pu  résulter  de  la  hauteur  absolue  des  contrées  au-dessus 
de  l'Océan ,  de  leur  éloiguement  des  mers,  de  leur  po- 
sition locale,  de  leur  soulèvement  plus  ou  moins  récent 


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PALÉONTOLOGIE  COMPAREE.       384 

hors  des  eaux,  de  leur  émersion  ou  submersion  plus  ou 
moins  moderne,  des  répétitions  de  semblables  acci- 
dents ,  etc.  Or  toutes  ces  causes  ont  pu  et  du  agir  con- 
jointement avec  celles  précédemment  indiquées  ,  de 
manière  qu'il  ne  faut  oublier  les  effets  d'aucune  d'elles, 
lorsqu'on  cherche  à  appliquer  l'étude  paléontologique 
à  la  géologie  et  à  la  géogénie.  C'est  là  le  seul  moyen  de 
s'expliquer  complètement,  d'un  côté  la  distribution  géo- 
graphique et  géognostique  des  restes  fossiles  des  qua- 
drupèdes, aussi  bien  que  celles  des  autres  animaux  et  des 
plantes,  et  de  l'autre,  la  distribution  géographique  des 
créations  végétales  et  animales  actuelles  (i). 

Il  me  serait  facile  de  prouver  par  des  exemples,  que 
plusieurs  systèmes  de  géogénie  paléontologique,  d'ailleurs 
*ort  ingénieux,  n'ont  du  être  abandonnés  que  parce  que 
leurs  auteurs  n'avaient  embrassé  qu'une  partie  de  la 
question  ,  et  parce  que  des  faits  positifs  sont  venus  tôt  ou 
tard  en  démontrer  les  lacunes.  Les  auteurs  de  ces  théo- 
ries', ont  été  des  minéralogistes  connaissant  peu  les 
sciences  physiques  ou  naturelles,  des  physiciens  mauvais 
naturalistes ,  des  savants4  zoologues  peu  versés  dans  la 
science  géologique,  des  conchilioliogistes  trop  exclusive- 
ment occupés  de  leur  étude  favorite ,  ou  des  botanistes 
ayant  négligés  les  études  zoologiques  ou  physiques. 
Chacun  a  ainsi  bâti  son  système  sur  des  données  insuffi- 
santes ,  tandis  que  l'établissement  d'une  géogénie  ration- 
nelle, demande  la  combinaison  habile  dés  connaissances 
les  plus  avancées  en  astronomie,  en  physique,  en  chimie 
et  sur  presque  toutes  les  branches  de  l'histoire  naturelle. 
Ce  n'est  qu'au  prix  du  travail  immense  ,  exigé  par  une 
telle  réunion  de  connaissances  que  maintenant  un  auteur 

(1)  Voyez  pour  plus  de  détails,  mes  Mém.  géologiq.  et  paléon- 
tologique, yol.  I,  p.  8x  à  89. 


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352        BIBLIOGBAFfilE   PAtEOPfTOLOGlQUE. 

peut  espérer  trouver  des  lecteurs  pour  un  essai  de  géo- 
génie, car  vu  l'état  imparfait  des  sciences,  il  ne  peut  pas 
encore  être  question  d'un  traité  complet. 

Consultez  sur  la  Conchilioiogie  fossile  en  général*  Petrefacta 
Musei  Bonnensis  par  M.  Goldfuss  ,  1826  a  i836,  5  liv.  in-fol. 
avec  pi.  (40  fr.  la  livr.)  ;  Pétrifications  du  Wurtemberg,  par 
M.  Zielen,  Stuttgardt,  i83o  à  34  ,  12  liv.  in-fol.  (  prix  80  fr.  ); 
Minerai  Conchology  ofgreat  Britain  ,  par  M.  Sowerby,  6  vol. 
in-8°  (prix  600  fr.)  ;  Organic  remains,  par  Parkinson,  1808  à 
1 81 i,  3  vol,  in-4®,  avec  pi.,  le  grand  ouvrage  de  Knorr  j  Lethœa 
geognostica,  de  M.  Bronn,  Heidelberg ,  6  liv.  in-4°  avec  pi.  (non 
achevé'),  (  prix  3o  fr.).  La  description  des  fossiles  caractéristiques 
des  terrains,  par  M.  Desfcayes  et  surtout  son  traité  élémentaire  de 
conchilioiogie  avec  l'application  de  cette  science  à  la  géognosk, 
Taris,  i835  à  36,  2  vol.  in-8°,  avec  x  atl.  de  100  pi.     x 

Conchilioiogie  fossile  de  contrées  particulières.  Ouvrages  sur  le 
Susses,  ou  le  S.  O.  de  l'Angleterre,  par  M.  Mantell,  1822,  1827 
et*  1 833,  sur  le  Torkshire  ,  par  M.  Phillips,  1829",  2e  édit.  i834> 
io-4°,avec  pi.  GeoL  survey  of  the  coastof  Yorkshire  ,  par 
M.  Yonng,  1827.  Pétri ftcata  Derfc'ensia,  par  Martin,  Londres, 
1809,  in-4*>  flvec  pl«  Outline  of  the  geologr  of  Norfolk,  &x 
M.  Woodward,  Nonrich,  i833,  in-8°  avec  pi.  Fossilia  Hanto- 
niensia,  parBrander,  Londres,  1829,  in-4°  avec  pi.  Catalogue  of 
tlbs  organic  remains  efthecounly  of  WiUs,  par  M.  Ethel.  Ben- 
nett.  Westminster,  i83t,  in-4°  à  18  pi.  Coq.  fossiles  de  Paris,  pa* 
de  Lamark,  avec  pi.,  y  compris  le  Mem.  de  M.  Brard  sur  les  co- 
quillages d'eau  douce.  Coq.  fossiles  tertiaires  des  environs  de  Paris* 
par  M.  Deshayes,  une  quarantaine  de  livrais.  in-4°»  celles  des  envi- 
ron s  de  Bordeaux,  par  M.  Basterot,  (Me'm.  de  la  Soc,  cPJdsU  naU 
de  Paris,  vol.  2, avec  7  pi.)  »  celles  du  Languedoc, par  M.  Marcel 
de  Serres {GeognoihÛLterr.  tert,  1829,  m-8°,  avec  6  pi.);  Recb. 
sur  les  Coq.  fossilèK^a  province  d'Anvers,  par  M.  Nyst,  Bruxel- 
les, i8&5,  in-8°  ,  avec  5  pi.  MM.  Deshayes  et  Duchatel  projet- 
tent un  ouvrage  sur  les  fossiles  crétacés  de  la  Belgique  ;*  Pétrifies* 
4kms  rares  de  M,  de  Bucb.  Berlin,  x83o,  in-4%  sur  les  fossiles  de 
Solenhofen,  par  MM.  Germer  (Teutsehland,  vol  4*  %»  *W l  Pl*)> 


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BIBLIOGRAPHIE  PALéotfTOlOGïQTJE.  555 

et  Rronn  (Zeitsch.f.  Min.,  i8a8,  p.  608);  Conchiologie  de  la  Po- 
dolity  par  M.  Dubois  ,  Berlin,  i83i,  in-4»,  avec  pi.,  et  Mém. 
de  M.  Ândrzejowski  {Bull. des  naturai.  de  Moscou,  i833);  Orjrc~ 
tographie  du  gôuv.  de  Moscou,  par  M.  Fischer  ,  Moscou,  i853  9 
Petrificata  suecana,  par  Nihon,  1 837  9  infol.,  avec  pi.,  Con- 
chiliologiasubapennina,  Brocchi ,  Milan,  1814,  a  vol.  in-4°j  Zoo- 
îogia  Jossili  délie  provincie  Austro-Venete ,  par  M.  Gatnllo, 
1827,  in-4°,  avec  pi.;  fur  le»  terrains  calcaréo-trappéens ,  par 
M*  Brongniart,  i8*3,  in-4°,  avec  6  pi.;  Conchiloliogia  subapen- 
nina  ,  par  M.  Gabriel  Costa ,  Naples ,  i835  ;  Aparato  para  la 
Historia  naturai Espanola,  par  Jos.  Torrubia ,  1754»  in-fol.,  ou 
la  trad»  ail.,  par  deMurr,  Vorbereit.  z.  JVaturgesch.  von  Spanien, 
Iieipsig,  1773,  in-4°,  avec  13  pi. 5  Contribution*  togeology,  par 
M.  Lea ,  Philadelphie,  i833,  in-8oj  A  synopsis  ofthe  organio  re- 
mains ofcretaceous  rocks  ,  par  M.'Morton,  Philadelphie,  i833, 
arec  19  pi.;  Mèm.  de  Say,  Fossits  shells  ofthe  tertiary  forma- 
tions ofnorih  America ,  par  M.  Conrad ,  Philadelphie,  3  liv. 
in-8°,  i83à*i834  y  Americ  J.  of  Se.,  vol.  a3,  p.  339,  et  J.  oj 
t&e  Acad.  ofnat  kist.  ofPhU.9  vol.  \  et  6 .  M.  Conrad  promet 
un  ouvrage  sur  les  fossiles  secondaires  des  Etats-Unis. 

Pour  la  Bibliographie ,  Prodromus  Petromatognesib ,  par 
M.  Fischer  {Mém.  de  la  Soc.  d.  naturalist.  de  Moscou,  i853); 
pour  les  idées  géogéniques  Die  Urweli  «.  dos  Altherthum  erlau* 
Urt,  etc.,  par  M.  Link,  Berlin,  1821  et  i8aa,  a  vol.  in-8°;  *• 
édit.,  du  i«  vol.  i834. 


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854        GÉOGRAPHIB  GEOLOGIQUE. 


SIXIÈME  PARTIE. 


GEOGRAPHIE    GEOLOGIQUE. 


J  I.  Coop  d'ueil  général:. 

La  géologie  pratique  exige  aujourd'hui  un  mode  par- 
ticulier d'observation.  Dans  le  siècle  passé  et  même  encore 
du  vivant  de  Werner,  on  restreignait  la  tâche  du  géo- 
logue, à  faire  rentrer  toutes  les  observations  dans  un 
certain  cadre  systématique  que  semblait  présenter  une 
très  petite  portion  du  globe.  De  nos  jours  le  champ  de 
la  géologie  s'est  aggrandi  prodigieusement,  les  rochers  des 
pays  les  plus  éloignés  ont  résonné  sous  les  coups  da 
marteau  des  géologues  ,  tandis  que  l'Europe  entière  a 
été  soumise  à  une  investigation  plus  ou  moins  minutieuse, 
tant  de  la  part  des  minéralogistes  et  des  géologues ,  que 
des  zoologistes  ou  des  botanistes.  En  conséquence ,  les 
idées  étroites  ont  fait  place  à  des  vues  beaucoup  plus 
larges,  on  n'a  plus  fait  de  la  géologie  purement  théorique, 
mais  les  détails  de  la  géographie  géologique  avec  la  mar- 
che seule  rationnelle  du  connu  à  l'inconnu,  ont  amené 
la  science  à  un  état  tel  que  déjà  plusieurs  parties  très 
importantes  pour  l'économie  publique,  se  trouvent  aussi 
solidement  établies  que  tout  problême  de  physique  ma- 
thématique. 

La  géologie  d'une  province,  d'un  royaume  ou  même 
d'un  bassin  géologique  n'est  pets  celle  de  toute  la  terre; 


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GEOGRAPHIE   GEOLOGIQUE.  85R 

tel  est  l'axiome  nouveau  ressortant  déjà  de  l'inspection 
du  seul  continent  européen ,  et  négligé  cependant  par 
des  auteurs  de  bons  traités  de  géologie  ;  ouvi'ages  qur  ren- 
trent alors  dans  le  cadre  des'  monographies  locales.  En 
effet  la  partie  du  monde  que  nous  habitons ,  se  divise 
géologiquement  comme  botaniquement  en  trois  zones , 
savoir  :  les  zones  boréale  et  méridionale ,  séparées  par 
une  zone  occupant  l'Europe  centrale. 

Le  Nord,  est  caractérisé  par  d'énormes  accumulations 
de  schistes  cristallins  ,  et  de  roches  primaires,  en  parti- 
culier de  siénites  ,  par  le  manque  presque  complet  de 
terrains  tertiaires  et  par  de  grands  dépôts  ignés  ,  non 
loin  du  littoral  des  mers  et  des  volcans  brûlants  dans  des 
îles  (Islande,  île  VauMayen).  Les  déjections  volcaniques 
anciennes,  ou  lesTufas  ainsi  que  les  roches  trappéenneset 
zoolitiques  y  renferment  çà  et  là  (Islande,  Groenland)  des 
amas  de  lignite  ou  de  bois  bitumineux  ,  que  le  manque 
d'impressions  de  feuilles  d'arbres  signale  plutôt  comme 
des  amas  de  bois  flottés  qui,  comme  des  débris  des  forêts 
anciennes  qui  auraient  pu  exister  dansces  pays.  Des  glaces 
y  couvrent  maintenant  des  pays  jadis  embellis  par  les 
plantes  équatoriales  des  houillères,  et  cette  transmutation 
paraît  avoir  eu  lieu  du  moment  que  les  laves  souter- 
raines ont  commencé  à  trouver  de  nombreux  orifices  dans 
cette  partie  du  globe. 

Toute  la  s^rie  complète  des  terrains  secondaires,  avec 
certaines  roches  ignées  ,  est  le  propre  de  P Europe 
moyenne,  tandis  que  la  zone  méditerranéenne,  y  com- 
pris les  Pyrénées ,  les  Alpes  et  les  Garpathes  ,  a  pour 
cachet  particulier  le  vaste  dépôt  subapennin ,  le  système 
crayeux,  à  Rudistes  et  Nammulites  ,  le  grès  carpathique 
ou  apennin,  un  système  jurassique  particulier,  pour  ainsi 
dire  sans  lias,  un  trias  particulier,  l'absence  des  houillères 
anciennes,  des  éruptions  ignées  surtout  dioritiques  et  ser- 


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556  OROGRAPHIE  GEOLOGIQUE* 

pentineuses,  et  des  volcans  éteints  et  brûlants  sur  le 

rivages  ou  dans  des  îles. 

Ces  trois  divisions  admises,  on  les  trouve  bientôt  trop 

générales,  parce  qne  les  dépôts  neptuniensetplutoniques 

ont  été  encore  plus  restreints  dans  leur  distribution.  Il 

devient  donc  nécessaire  J  de  sous-diviser  les  zones  en 

régions. 

Dans  le  nord  de  l'Europe,  on  peut  distinguer  ainsi 
uns  région»  orientale  et  une  région  occidentale.  La  pre- 
mière, comprendrait  le  groupe  cristallin  et  ancien  delà 
Russie  et  de  la  Scandinavie,  avec  de  grands  dépôts  an- 
ciens de  porphyre,  en  Suède  et  en  Norwège,  des  amas 
métallifères,  des  calcaires  primaires  coquilliers  ,  et  des 

.  grès  rouges,  qui  indiquent  les  rapports  anciens  de  liai- 
son de  bassin  entre  le  continent  Scandinave,  et  les  îles 
de  la  grande  Bretagne.  Le  fond  inégal  de  la  mer  du 
Nord ,  ses  nombreux  bancs  de  sable ,  la  terminaison 
abrupte  des  couches  sur  ses  bords,  et  sa  liaison  avec 
d'autres  mers  par  des  détroits,  tout  y  indique  des  des- 
tructions, des  affaissements  et  des  fendillements.  Elle 
couvre  probablement  de  vastes  dépôts  secondaires  et  ter- 
tiaires, qui  ont  été  ravinés  et  ont  été  couverts  de  blocs , 
lors  do  l'événement  principal  qui  l'a  produite. 

La  seconde;  région  est  disparue  en  grande  partie  dans 
les  flots  par  suite  d'afraisements  et  de  destructions  pro- 
duites par  les  flots  et  surtout  les  courants;  elle  serait  for- 
mée par  l'Ecosse,  l'Irlande  septentrionale  et  les  groupes 
d'îles  au  nord  du  premier  de  ces  pays.  Elle  serait  carac- 
térisée par  d'immenses  dépôts  basaltiques,  surtout  sur  les 
parties  tournées  du  côté  de  l'Atlantique,  (Feroë,  Hébri- 
des, etc.),  par  des  éruptions  siéftitiques  récentes,  par  l'ab- 
sence presque  totale  des  roches  tertiaires  et  l'exiguïté  des 
roches  secondaires  postérieures  au  terrain  houiller,  cou- 
4be»  ensevelies  en  grande  partie  dans  la  mer. 


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GEOGRAPHIE  GEOLOGIQUE.        557 

Si  nu  abaissement  de  quelques  centaines  de  pieds 
mettrait  sous  l'eau  une  bonne  partie  des  régions  tertiaires 
et  alluviales  de  l'Europe ,  et  àggrandirait  considérable- 
ment le  domaine  de  la  mer  -du  Nord,  de  la  Baltique ,  de 
la  mer  Noire  et  de  la  Méditerranée,  de  même  un  soulè- 
vement de  600  pieds ,  réunirait,  au  moyen  de  vastes 
plaines ,  les  îles  Anglaises  à  la  Scandinavie  et  à  FEurope 
continentale ,  tandis  qu'il  y  aurait  au  devant  des  côtes 
atlantiques  de  tout  ce  continent  de  grandes  terrasses  se- 
condaires et  tertiaires,  avec  des  îlots  de  terrains  plus  an- 
ciens. L'état  morcelé  des  îles  Shetland,-  des  Hébrides  ex- 
térieures, etc.,  un  grand  nombre  de  baies  et  même  de* 
golfes,  attestent  autant  les  effets  du  grand  courant  équa- 
torial  que  des  accidents  dynamiques  dans  cette  partie  de 
la  croûte  terrestre. 

Dans  le  milieu  de  l'Europe,  il  y  aurait  quatre  régions, 
la  première  serait  le  véritable  type  de  cette  zone  ,  com- 
posée de  tout  l'ancien  empire  d'Allemagne,  y  compris 
la  Prusse,  le  royaume  de  Pologne  ,  une  bonne  par- 
tie de  la  Russie  européenne,  mais  sans  les  états  d'Au- 
triche. 

Une  région  occidentale  ou  plutôt  du  nord-jouest  de 
FEurope,  serait  formée  par  l'Irlande  méridionale,  l'An- 
gleterre, le  Nord-Ouest  de  la  France  et  la  Belgique,  et 
une  partie  de  la  Westphalie.  C'est  la  région  par  excel- 
lence du  système  carbonifère,  des  séries  ooli  tiques  et  cré- 
tacées anglaises,  et  des  dépôts  tertiaires  anciens,;  le  trias 
y  est  sans  muschelkalk.  Dans  cette  région,  les  bords  de 
l'Atlantique,  offrent  des  terrestres  anciennement  émer- 
gées, qui  ont  formé  probablement  des  séries  d'îlots , 
dont  les  uns  ont  disparu  et  les  autres  plus  au  sud , 
sont  maintenant  des  portions  de  l'Espagne  (Galice,  etc.)* 
Si  cette  région  présente  des  filons  métallifères,  des 
ruptures,  des  redressements,  elle  n'a  guère  été  percée  par 


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558        GEOGRAPHIE  GEOLOGIQUE. 

des  éruptions  volcaniques  depuis  le  dépôt  des  oolites 
moyennes  si  ce  n'est  sur  les  bords  du  Rhin. 

ta.  France  orientale  participe  du  type  de  l'Allema- 
gne, et  de  celui  dont  je  viens  de  parler  ,  soit  pour  les 
sédiments  neptuniens,  soit  pour  les  roches  ignées,  comme 
le  prouvent  les  porphyres  perçant  également  les  schistes 
primaires  dans  les  Vosges,  le  Fichtelgebirge  et  le  Cum- 
berland.  Le  Zechstein  y  manque,  ou  est  remplacé  par 
des  agglomérats.  D'un  autre  coté.,  le  massif  central  de 
la  France  et  la  Bohême,  avec  ses  chaînes  environnantes 
forment  au  milieu  de  l'Europe  deux  groupes  de  roches 
anciennes  à  dépôts  houillers,  à  porphyres,  à  trachytes, 
à  basaltes  et  même  à  volcans  éteints.  Dans  tous  deux,  il  est 
remarquable  d'observer  l'absence  complète  des  couches 
secondaires  postérieures,  au  grès  rouge  secondaire,  et  de 
grands  dépôts  tertiaires  lacustres.  Ce  sont  évidemment  de 
très  anciennes  îles,  comme  en  offrait  aussi  à  cette  époque 
X Espagne  centrale,  car  ce  pays  présente  environ  les 
mêmes  caractères  géologiques,  à  l'exception  des  volcans 
relégués,  tout-à-fait  à  la  base  des  massifi. 

LJ Europe  méridionale  se  divise  en  région  des  dépôts 
alpins  et  en  région  des  dépôts  apennins.  La  première 
s'étend  des  Alpes,  d'un  côté,  aux  Pyrénées,  à  la  Catalo- 
gne ,  tandis  que  de  l'autre,  elle  se  prolonge  par  les  Car- 
pathes,  en  Crimée  et  dans  le  Caucase,  par  les  Balkans, 
et  le  Despoto-Dagh  ,  en  Asie  mineure. 

La  région  apennine  comprend,  outre  l'Italie ,  la  Dal* 
matie,  l'Albanie ,  la  Grèce ,  la  Sicile,  la  Sardaigne ,  les 
îles  Baléares,  le  littoral  méditerranéen  de  l'Espagne, 
de  l'Afrique  et  de  la  Syrie. 

Cette  dernière  est  caractérisée  par  d'assez  grands  dé- 
>ôts  coquilliers  très  récents  et  par  son  sol  subapennin , 
>ordant  les  rivages  ou  s' introduisant  au  loin  dans  les 
continents  sous  la  forme  de  golfes  ou  de  bassins  parli- 


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GEOGRAPHIE   GEOLOGIQUE,  &»9 

tfcUerft  plus  ou  moios  isolés  (  Estramadure ,  royaume  de 
Grenade ,  Grèce,  etc.  )•  Des  dépôts  de  soufre,  de  gypse 
et  de  sel ,  ainsi  que  des  salses,  s'y  rencontrent.  Déplus, 
on  n'y  remarque  que  de  petites  masses  de  schistes  cris- 
tallins et  de  marbres  comparativement  à  l'étendue 
énorme  du  système  jurassique  et  crétacé. 

Le  type  alpin  n'est  établi  dans  le  fond  que  sur  les  dé» 
pots  apennins  plus  modifiés,  et  dans  des  positions  plus 
variées  et  plus  élevées;  néanmoins ,  le  trias  et  le  sol  pri- 
maire y  occupent  une  place  mieux  marquée;  il  y  a  des 
dépôts  anthraciteux  secondaires,  peu  d'éruptions  grani- 
tiques, mais,  par  contre,  beaucoup  d'éruptions  pyroxé- 
niques  dans  certains  lieux  (  Tyrol  )  et  dioritiques  dans 
d'autres  (Hongrie ,  Pyrénées). 

Dans  le  groupe  alpin  secondaire  abondent  çà  et  là  les 
schistes  cristallins,  le  fer,  le  plomb,  la  calamine,  le  mer- 
cure, les  gypses,  le  sel,  les  calcaires  bréchôïdes,  les  dolo- 
mies,  les  fentes  à  surfaces  polies  ou  striées,  les  glissements, 
les  abaissements,  les  plissements,  les  redressements ,  les 
recouvrements  etles  transmutations  les  plus  contraires  eu 
apparence  à  la  nature  des  choses.  11  me  suffit  de  rappeler 
le  grès  viennois  placé  verticalement  à  côté  du  calcaire 
jurassique,  de  manière  à  sembler  plonger  çà  et  là  des- 
sous ce  dernier,  et  la  position  des  roches  crétacées  des 
sommités  des  Diablerets  où  les  masses  sont  tellement  re- 
pliées que  les  dernières  couches  formées  sont  recouver- 
tes par  celles  qui  ont  été  déposées  les  premières. 

L'enchevêtrement  des  gneiss  granitoïdes  avec  les 
calcaires  jurassiques  du  Jungfrau,  du  Mettenhorn,  etc. , 
est  encore  un  de  ces  accidents  caractéristiques  des 
Alpes. 

Un  jour,  les  observations  prouveront  peut-être  que  la 
région  alpine  entoure  presque  totalement  la  région  mer 
diterranéenne ,  le  premier  type  étant  le  résultat  de  forces 


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560  ciOGRÀPfltft  GCOLOGIQUS* 

et  d'ef&ts  ignés ,  et  une  conséquent  nécessaire  de 
dépôts  neptuniens,innmment  plus  grands  que  le  second. 
Or  le  peu  qu'on»  connaît  de  l'Ethiopie  y  indique  des  dé- 
pôts analogues  à  ceux  de  la  région  alpine  orientale.  Si  le 
grand  Atlas  ne  représentait  pas  le  système  alpin ,  ce  qui 
ne  paraît  guère  probable ,  le  désert  tertiaire  de  Sahara 
ne  serait  séparé  du  sol  subapennin  que  par  des  dépôts 
apennins ,  tandis  qu'au-delà  de  cette  vaste  mer  ancienne 
s'élèveraient  de  nouvelles  Alpes  au  pied  desquelles  règne 
la  fertilité. 

L'émersion  delà  zone  moyenne  de  l'Europe  et  celle 
des  régions  méditerranéennes  sont  probablement  en 
rapport  avec  les  soulèvements  immenses  éprouvés  par 
l'épine  dorsale  de  l'Europe. 

J'ai  déjà  signalé  dans  le  milieu  de  ce  continent  trois 
anciennes  îles  particulières  ;  je  dois  maintenant  y  ajouter 
quelques  autres  points  qui  semblent  isolés,  tel  est,  par 
exemple,  le  groupe  de  la  Corse  et  du  littoral  ancien  de 
la  Provence,  caractérisé  par  ses  porphyres,  ses  diorites 
orbiculaires ,  ses  granités ,  etc.  C'est  une  indication  des 
grands  affaissements  qui  ont  eu  lieu  dans  la  mer  médi- 
terranéenne ,  et  qui  se  sont  étendus-  sur  tout  le  littoral 
de  la  Ligurie ,  tandis  qu'il  y  en  a  eu  d'autres  entre  la 
Sicile  et  l'Afrique ,  dans  l'Archipel  grec ,  etc* 

UlUyrie  et  la  Croatie  semblent  occuper  un  ancien  fend 
de  mer  avant  l'époque  des  dépôts  secondaires ,  les  schis- 
tes primaires  et  cristallins  y  établissent  une  liaison  entre 
les  Alpes  et  les  montagnes  analogues  de  la  Macédoine, 
de  la  Thessalie  et  de  la-Grèce  orientale. 

D'une  autre  part  j  le  sud -ouest  de  la  France  est,  pour 
les  dépôts  secondaires  et  tertiaires,  un  type  intermédiaire 
entre  ceux  de  l'Europe  moyenne  et  méridionale*  Ce  sont 
encore  en  grande  partie  toutes  les  couches  du  nord-ouest 
de  FEurope  avec  les  Rudiste» etles  Nummulites  en  plus , 


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GEOGRAPHIE   GEOLOGIQUE,  S6f 

et  un  grand  développement  de  l'étage  tertiaire  moyen 
déposé  dans  un  vaste  détroit  de  mer. 

Sortant  de  l'Europe,  ce  que  nous  savons  sur  l'Asie 
nous  permet  déj^  d'opposer  l'Asie  mineure  et  la  Sibérie 
à  la  CÏnne,  à  l'Indostan ,  à  l'Himalaya  et  au  Caucase  in- 
dien ,  ainsi  qu'aux  iles  de  la  Sonde. 

UAsie  mineure  et  la  Perse  sont  formés  par  un  sol  de 
schistes  cristallins  éminemment  volcanisé,  comme  le  té- 
moignent les  environs  de  Smyrne  et  du  Bosphore  1  ceux 
de  Degnizli,  de  Ronieh ,  de  Kaisarieh  et  d'Erzeroum  r 
pnis  les  vastes  dépôts  trachy  tiques  du  lac  de  Wan/de  l'A- 
rafat, de  l'Elbrouz  et  du^Dema vend ,  enfin  ceux  d'Orfa, 
de  Sindjar  et  les  volcans  éteints  des  bords  de  la  mer 
Morte.  En  outre,  les  grandes  vallées,  telles  que  celles 
de  la  Géorgie  ou  du  Rour,  celle  de  l'Euphrate,  etc., 
sont  occupées  par  les  terrains  tertiaires  subapennins  à 
pétrole,  lignite ,  sel ,  soufre  et  salses.  Enfin  il  y  a  aussi 
des  chaînes  du  type  méditerranéen ,  c'est-à-dire  jurassi- 
ques et  crétacées,  avec  des  grottes,  des  gouffres,  des 
fentes  et  des  masses  subordonnées  de  grès.  La  Syrie  en 
est  en  grande  partie  formée,  et  on  en  connaît  dans  la 
partie  occidentale' de  l'Asie -mineure  et  eh  Perse. 

lia  Sibérie  serait  caractérisée  par  ses  grands  dépôts  de 
schistes  cristallins ,  ses  amas  de  minerais  et  de  gemmes , 
son  trias  particulier,  l'absence  du  système  jurassique  et 
crétacé ,  ses  roches  tertiaires  coquillières  dans  lès  vastes 
steppes  de  la  Tartarie,  l'abondance  du  sel,  etc< 

La  Sibérie  orientale  différerait  mênie  de  la  Sibérie 
occidentale  par  ses  roches  volcaniques  de  diverses  âges, 
ses  trachy  tes ,  ses  basaltes  et  même  ses  volcans  dans  le 
Ramtschatka  et  les  Aleutes. 

Les  schistes  cristallins  dé  l'Oural  et  de T  Allai  ont  été 
percés-  d'éruptions  granitkpies  et  diorîtiques  accoitipa* 
gnés  delà  productlonde  divers  minerais;  dans*  la  pre*, 

ii,  16 


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36S  GEOGRAPHIE  GEOLOGIQUE* 

mière  chaîne,  ces  masses  se  sont  (ait  jour  sur -le  côté  orien- 
tal ,  et  il  s'y  est  formé  des  amas  cuivreux  sur  le  versant 
opposé,  et  des  dépôts  gypseux  et  salifères  sur  les  deux 
côtés.  Cette  particularité  distinguel'Oural  des  Alpes,  dans 
ces  dernières  les  éruptions  ignées  ont  eu  surtout  lieu  sur 
le  côté  sud ,  tandis  que  des  émanations  acides  se  sont  fait 
jour  principalement  sur  le  côté  opposé,  et  y  ont  donné 
lieu  à  des  amas  de  gypse  et  surtout  de  sel. 

La  Chine  représente  probablement  l'Europe  centrale 
avec  ses  richesses  houillères,  son  trias,  son  système  ju- 
rassique, de  grands  bassins  tertiaires  et  des  dépôts  sali- 
fères et  de  pétrole.  Les  tremblements  de  terre  y  sont 
fréquents. 

Au  Japon,. M.  Siébold  nous  montrera  surtout  les 
schistes  cristallins ,  les  granités,  les  dépôts  trachytiques 
ou  même  volcaniques  et  le  sol  tertiaire* 

UIndostan,  y  compris  Vile  de  Ceyftan,  est  caractérisé 
comme  l'Espagne  centrale ,  la  France  et  la  Scandinavie , 
par  un  développement  immense  de  schistes  cristallins  et 
de  granité  avec  des  gemmes  ;  c'est  une  terre  émergée 
très  anciennement.  A  son  centre,  il  y  a  une  vaste  région 
trappéenne  (Malva,  etc.),  dont  la  formation  paraît  en 
rapport  avec  un  des  derniers  énormes  soulèvements 
éprouvés  par  l'Himalaya  ,  tandis  que  les  houillères  et  le 
trias  n'y  existent  guère  que  vers  la  grande  vallée  du 
Gange.  Les  systèmes  jurassiques  et  crétacés  y  manquent 
presque  totalement ,  et  il  en  est  de  même  des  dépôts 
tertiaires ,  dont  les  seuls  représentants  sont  des  roches 
lacustres  (Kurikur).  Mais  en  se  portant  à  l'ouest  dans 
le  Culch ,  le  Lahore ,  la  Perse  et  Y  Arabie ,  on  retrouve 
abondamment  le  sol  tertiaire  subapennin  avec  tous  ses 
accidents  du  sel ,  du  gypse ,  du  soufre ,  des  salses,  etc., 
et  ses  bancs  récents  de  coquillages,  ainsi  que  les  systèmes 
jurassique  et  crétacé  méditerranéens. 


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GEOGRAPHIE   GEOLOGIQUE.  365 

L1 Himalaya  et  le  Hindoo-Koosh  sont  la  région  alpine 
d'Europe  transportée  en  Asie,  car  ce  sont  les  même* 
flanquements  de  dépôts  secondaires  et  tertiaires  contre 
un  massif  central ,  les  mêmes  soulèvements  des  systèmes 
jurassiques  et  erétacés,  la  même  absence  de  volcans*  Il 
n'y  a  de  différence  que  dans  la  grandeur  des  phénomè- 
nes qui  ont  produit  en  Asie  plus  de  plateaux  élevés  et  fie 
nombreux  bassins  alpins  ça  et  là  avec  des  lacs  et  des  dé- 
pôts lacustres  ou  salins. 

Probablement  cet  arrangement  dans  les  masses  se  pro* 
longe  de  l'Himalaya  ou  du  Thibet  dans  la  Chine  méri- 
dionale ,  mais  la  Cochinchine  et  la  presque  tle  Malaise 
paraîtraient  rentrer  en  grande  partie  dans  le  groupe  des 
très  anciennes  îles  émergées ,  comme  l'Inde ,  et  offrent 
des  dépôts  littoraux  subapennins. 

Dans  la  presque  île  en  deçà  du  Gange,  on  a  observé  H 
surtout  des  schistes  anciens  avec  des  marbres ,  de  vastes 
dépôts  de  granité  (  Siam),  de  porphyre ,  des  mines  d'é- 
tain  ,  d'or,  etc.,  des  dépôts  tertiaires  et  d'alluvious,  et 
plus  rarement  des  grès,  des  marnes  et  des  calcaires  se* 
condaires  (Singapore).  Il  y  a  du  platine  et  clés  gemmes 
dans  le  royaume  d'Ava. 

i,  Au  centre  de  la  zone  volcanique  semi-elliptique  qui  se 
prolonge  des  Philippines  aux  îles  deFioris  et  de  Barren, 
d'anciennes  terres  cristallines  et  primaires  se  retrouvent 
dans  plusieurs  des  grandes  îles ,  telles  que  dans  Bornéo, 
Celebesj  Banca  (  gneiss ,  granité ,  étain  ) ,  Timor  (  eu- 
photide,  gneiss) ,  etc. 

D'une  autre  part ,  les  îles  de  la  Sonde  sont  des  amas, 
énormes  de  masses  volcaniques  et  surtout  trachytiques 
placées  sur  nn  sol  de  schistes  cristallins ,  et  entourées  de 
dépôts  tertiaires  subapennins  et  découches  alluviales 
coquittières.  Des  volcans  y  brûlent  en  grand  nombre*. 
Certains  animaux  (Hippopotame  et  Tapir  particuliers , 


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SBA  GS0G*fcF9UB  O40l0<MÇUJ£> 

Mydaus  mtlicept,  etç#)  et  leurs  plante»  particulières 
viennent  étayer  leur  ancienne  émeraion. 

La  partie  méridionale  et  orientale  de  <  la  Nouvelle* 
Hollande  et  l'Ile  de  Van-Diemen  nous  représentent 
des  types  analogues  soit  an  nord  de  l'Europe ,  par  leurs 
.montagnes  cristallines,  soit  au  nord-ouest  de  ce  conti- 
nent ,  par  leurs  calcaires  primaires  à  .encrines ,  leurs 
houillères ,  leurs  grès  ^et  calcaires  secondaires ,  soit  à  la 
zone  méditerranéenne  par  leurs  roches  tertiaires ,  lerns 
lignites ,  leurs  brèches  osseuse*  et  leur*  dépôts  littoraux 
récents. 

Dans  YOcéanie,l%s  grandes  Mes*  comme  la  Nouvelle- 
Zélande  ,  offrent  des  schistes  cristallins;  mais  la  plupart 
de  ses  archipels  ne  sont  que  des  récifs  de  polypiers  dé- 
mantelés et  des  amas  de  matières  volcaniques,  qui  quel- 
quefois s'y  épanchent  encore.  L'absence  de  tout  le  sys- 
tème primaire  et  secondaire  y  indique  positivement  une 
origine  récente  ne  datant  que  de  l'époque  alluviale  an- 
cienne, ce  qu'on  ne  peut  point  âa.  tout,  dire  ni  de  la 
Nouvelle-Hollande  et  de  ta  Nouvelle-Zélande,  ni  des 
terres  antarctiques  en  grande  partie  submergées.  Toutes 
ces  dernières  régions  offrent  des  chaînes  de  schistes  cris- 
tallins. 

-  V  Amérique  du  nord  se  arma  en  quatre  régions*  celle 
du  nord,  peut  être  comparée  à  la  Scandinavie ,  et  eu 
général  à  l'Europe  septentrionale^  Il  y  a  absence  de  vol- 
cans et  point  de  dépets  tertiaires,  si  ce  n'e$t  quelques  li- 
gnites, comme  en  Islande,  aux  îles  Feroe*  eu  Irlande,  etc. 
Les  schistes  cristallins  à  beaux  minéraux*  comme  en 
Suède ,  sont  accompagnés  d'un  grand  développement 
du  sol  primaire  récent  coquittier  et  aouven*  horizontal, 
comme  sur  le  littoral  de  la  Baltique,  à  laquelle,  on  pour 
rait  comparer  jusqu'à  uu-ceitain point  la  grands  chaîne 
des  lacs  d'Amérique. 


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0EÔttÛ2ltU  GÉOLOGIQUE.  368 

Le  reste  dé  V Amérique  du  nord  se  divise  en  trois  ré- 
gions séparées  par  deux  chaînes  de  schistes  cristallins  , 
ks  Alleghanys  et  les  Montagnes  Rocheuses.  Les  divisions 
géologique  sont  encore  ici  conformes  à  celles  de  la  bo- 
tanique. 

Les  Pays  Atlantiques  sont  caractérisés  par  des  schistes 
cristallins  à  heaux  initierais ,  le  sol  primaire,  de  vastes 
dépôts  d*)atnthracite  et  de  houilles ,  très  peu  de  trias 
sans  rauschelkalk,  l'absence  du  système  jurassique*  et  une 
bande  de  dépôts  crétacés  et  tertiaires. 

Comme  dans  le  €anada,  le<Groenland*  etc.,iln9y  apas 
eu  d'éruptions  ignées  plus  récentes  que  les  trapps  secon- 
daires qui  abondent  surtout  sur  l'Hudson ,  dans  la  nou- 
velle Ecosse,  sur  les  lacs  Supérieur  et  Huroo,  etc.;  mais 
les  isiénites  et  les  granités  y  sont  fréquents. 

La  région  duMissitsipi,  an  Missouri  et  de  YOhio, 
est  une  contrée  batfse  composée  surtout  de  couches  ho- 
rizontales ou  pecr  inclinées,  dans  lesquelles  dominent  le 
soi  primaire  récent',  de  vastes  dépots  argilo-sâlifères  et 
gypsifères;  enfin  on  système  peut  être  jurassique  'et  des 
dépôts  crétacés  dans  la  partie  méridionale  dé  ce  vaste 
pays.  Une  bonne  partie  des  couches  sahfères  et  gyp- 
seuses  paraîtraientétre  environ  de  l'âge  du  grès  pourpré, 
ou  même  un  peu  plus  anciennes,  tandis  qu'une  autre 
partie,  surtout  dans  le  pays  des  Arcansas;  et  vers  les 
Montagnes  Rocheuses,  appartiendrait  peut-être  au  trias 
«ans  muschelkalL. 

Les  houillères  ne  se  trouvent  qu'aux  pieds  des  Alle- 
ghanys, et  peut-être  des  Montagnes  Rocheuses.  En  delà 
de  ces  dernières ,  on  connaît  de  grands  dépôts  trachy- 
tiques  sur  la  Colombie ,  des  schistes  cristallins  et  des 
dépôts  secondaires. 

Le  Mexique  forme  ,  au  milieu  de  l'Amérique ,  une 
région  de  plateaux  très  distincte  et  caractérisée  par  ses 


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366  GÉOGRAPHIE    GÉOLOGIQUE. 

dépôts  primaires ,  ses  porphyres  quarzifères  ou  siéuiti- 
ques,  et  ses  tracbytes  accompagna  de  gîte  de  minerais 
d'argent  et  d'or,  etc.;  ses  volcans  éteints  ou  brûlants»  ses 
calcaires  jurassiques  et  ses  bassins  tertiaires  très  élevés.  Il 
est  possible  que  sur  la  côte  de  la  mer  Pacifique  la  ressem- 
blance avec  la  Hongrie  soit  complétée  par  des  terrains  de 
grès  vert  semblable  à  celui  des  Carpathes.  Enfin,  il  y  a 
aussi  des  grès  rouges  secondaires  et  de*  marnes  gypsî- 
fères  et  salifères» 

Les  Grandes  Antilles,  Cuba,  Saint-Domingue,  la  Ja- 
maïque, sont  d'anciennes  terres  émergées  à  sol  primaire, 
à  amas  porphyriques  et  serpentineux ,  à  trias  et  calcaire 
jurassique,  si  ce  n'est  aussi  crétacé.  Le  sol  subapenniny 
abonde.  Les  autres  îles  de  cet  archipel ,  ainsi  que  les  fier- 
mudes,  sont  le  pendant  des  îles  de  l'Océan ie,  c'est-à-dire 
des  dépôts  récents  subapennins  et  émergés  avec  des  pics 
volcaniques  éteints  ou  brûlants,  ou  bien  tout  simplement 
des  récifs  de  polypiers  démantelés. 

JJ Amérique  méridionale  se  divise  au  moins  en  quatre 
régions,  savoir  r  le  Brésil  et  les  Guyanes ,  la  Colombie , 
les  plateaux  des  Andes  et  le  Chili  méridional,  y  compris 
la  Patagonie. 

Le  Brésil  forme  un  immense  continent  très  ancien 
composé  presque  uniquement  de  schistes  cristallins  à 
gemmes  et  amas  de  métaux  (fer,  or,  platine).  C'est,  avec 
l'Indostan ,  le  pays  des  quarzites  par  excellence.  Les 
seules  masses  éruptives  y  sont  le  granité,  les  diorites  ei 
les  itabirites.  Des  détroits  de  mer  très  larges  le  sépa- 
raient jadis  d'avec  les  autres  régions,  et  forment  mainte- 
nant le  sol  tertiaire  et  alluvial  du  bassin  des  Amazones, 
du  Paraguay,  du  Parana,  et  les  Pampas  de  Buenos* 
Ayres.  Jusqu'ici  les  dépots  secondaires  reconnus  au  Bré- 
sil se  réduisent  à  des  calcaires  en  apparence  crétacés  ou 
jurassiques,  qui  se  trouvent  dans  lé  bassin  du  Saiut-Frau- 


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OROGRAPHIE  GEOLOGIQUE*        867 

£ois,les  plateaux  en  sont  tout-à-fait  exempts,  et  n'offrent 
qu'un  grès  à  fer  hydraté  et  oxydulé,  à  lithomarge ,  wa- 
vellite,  gemmes ,  etc.,  roche  appelée  Tapanhoacanga. 
Or,  l'absence  totale  des  fossiles  marins,  et  le  niveau  de  ce 
dernier  dépôt  pourrait  faire  supposer  que  c'est  plutôt 
une  alluvion  fluviatile  ou  lacustre,  que  marine. 

En  fait  de  dépôts  tertiaires ,  il  y  a  le  long  du  littoral, 
des  lignites  et  des  couches  coquillières  marines  de  l'é- 
poque alluviale  ancienne.  .    . 

Les  Guy  ânes  paraissent  participer  de  la  nature  antique 
du  Brésil ,  et  elles  sont  même  séparés  géologiquement 
de  la  plus  grande  partie  de  la  Colombie,  par  la  vallée  de 
l'Orénoque.  Dans  la-  Colombie? les  schistes  cristallins  et 
le  sol  primaire  sohfr  recouvert  çà  et  là  d'amas  houillère, 
placés  à  de  grandes- élévations  (i36o toises), s et  de  grès 
rouge  ancien,  de  trias  salifère  et  gypsifere  sans  muscheV- 
kalk,etil  y  adei  chaînes  de  calcaire  jurassique,  ainsi 
que  de  vastes  dépôts  littoraux  subapennin*';  savoir*,  des 
molasses,  des  grès  y  des  argiles  salifèrès  et'  descalcaires1 
coquilliers*plus  ou  moins  récents.' 

Le  Pérou  est  caractérisé  par  ses  plateau^  immenses1 
de  schistes  cristallins*  recouverts  çà  et  Ut,  ou  flanqués  de 
dépôts  arénacés  primaires  ou  secondaires,  ou  bien  de  cal- 
caire j massique ,  quelquefois  métallifère  et  semblable  à 
jelui  des  Alpes.  Mais  son  type  particulier  consiste  en  d'im- 
menses cloches  ou  dômes  de  trachyte  et  d'antiques  vol- 
cans. Ce  sont  encore  des  terres  dont  la  première  émersion 
date  de  loin ,,  qui  ont  acquis  petit  à  petit  leur  hauteur 
actuelle.  De  grands  dépôts  déminerais  précieux  y  ont 
accompagné  des  éruptions  siénitiques  (Pasto),  et  il  y  a 
Aussi  de  vastes  dépôts  -gypseux  et  salifèrès. 

Dans  le  Haut- Pérou  ou  la  république  deBolivia, 
SIM.  D'Orbigny ,  Pentland  et  de  Meyen,  nous  ont  in-* 
iiqué  des  chaînes  primaires  ancienne* ,  et  en  partie 


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368  GfiOGRAWHfi   GEOLOGIQUE. 

coquillières,  quelquefois  à  filons  métallifères.  Les  Andes 
représentent  le  phénomène  des  hautes  vallées  à  lacs 
d'eau  douce  qu'on  revoit  dans  les  hautes  chaînes  de 
l'Asie. 

Le  Chili  paraît  caractérisé  par  ses  terrains  primaires, 
ses  houillères ,  ses  montagnes  énormes  de  trachytes ,  ses 
terrains  terrains  anciens  et  modernes ,  ses  volcans  actifs 
et  ses  dépôts  coquilliers  littoraux  d'une  origine  très  ré- 
cente. Le  phénomène  des  blocs  erratiques  y  parât t  exister, 
et  les  couches  tertiaires  y  alternent  quelquefois  avec  des 
roches  basaltiques,  comme  dans  le  Vicentin. 

V extrémité  de  V Amérique  méridionale,  les  terres 
magellaniques  (la  Terre  de  feu,  les  îles  Shetland  méri- 
dionales, etc.  )-,  offrent  du  côté  de  la  mer  pacifique, 
des  dépôts  schisteux  primaires  a  éruptions  graaitoïdes 
et  dioritiques,  et  sur  le  côté  de  l'atlantique  des  chaînes  de 
schistes  cristallins,  avec  d'immenses  bassins  tertiaires  et 
d'aUuvions  et  quelques  dépôts  crétacés. , 

Quant  à  Y  Afrique  centrale,  en  n'en  connaît  que  très 
peu  de  chose.  Les  schistes  cristallins  et  le  granité  domi- 
nent dans  le  cours  inférieur  du  Zaïre,  et  dans  les  monta- 
gnes du  royaume  de  Sackatou,  comme  au  Cap  de  Bonne- 
Espérance.  Dans  l'intérieur  de  celte  dernière  colonie , 
il  y  a  en  outre  des  grès  et  des  calcaires  secondaires  et 
tertiaires,  sans  roches  ignées.  On  y  a  récolté  divers  fos- 
siles et  des  bois  stlicifiés. 

Non  loin  du  cours  du  Nil  Blanc,  et  entre  le  Nil  et  la 
Mer  Rouge,  on  cite  des  volcans  éteints  (i).  Du  reste  le 
sol  de  l'Egypte  et  de  l'Ethiopie  est  composé  de  schistes 
cristallins  et  de  roches  primaires  à  éruptions  dioritiques 
et  siénitiques,  ces  dépôts  sont  flanqués  d'agglomérats 

(i)  Voyez  Mern.  de  M.  Saint-John  (  West,  o/England  J.  0/ 
Se.  d*  Bristol,  i835). 


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CaMftAMHS  GRQMMHQVIS.  9B9 

anciens  ou  secondaire* ,  au-dessus  desquelles  vient  le 
grand  système  méditerranéen  crélacé ,  à  Nummujites  et 
à  grès  avec  bois  siliceux ,  et  enfin  les  dépôts  argilo-cal- 
caircs  subapennius.  \J  Arabie  pétrée  a  une  constitution 
géologique  tout*a»fait  analogue,  et  la  Mer  Rouge  est 
parsemée  comme  l'Océanie ,  de  récifs  ou  d'îlot*  de  po- 
lypiers, formation  qui  s*accroîtsans  cesse- 
Les  îles  de  Maurice  et  Bourbon  sont  volcaniques,  et 
ont  encore  des  volcans  brûlants ,  tandis  que  Vite  de  Ma- 
dagascar est  peut-être  un  ancien  îlot  primaire  et  cria* 
taliro ,  sur  le  littoral  duquel  on  a  remarqué  des  dépôts 
coquilliers  très  récents. 

Enfin,  entre  l'ancien  et  le  "nouveau  monde,  on  ne 
trouve  qu'un  petit  nombre  d'îles  (Açores),  qui  sont  la 
plupart  des  masses  basaltiques  ou  scorinées,  vomies  par 
les  volcans;  mais  sans  volcans  brûlants,  à  l'exception 
des  îles  de  Ténériffe  et  de  Madère.  Dans  les  îles  du  Gap 
vert  les  roches  ignées  s'associent  aux  dépôts  tertiaires. 
Dans  plusieurs  points  il  y  a  des  indices  de  volcans  sous- 
marins  (Azores). 

Un  autre  particularité  de  l'Atlantique,  c'est  que  ses 
rivages  dans  les  deux  mondes  -,  paraissent  être  composés 
plutôt  de  schistes  cristallins,  de  granités  ou  de  sol  an* 
cîen ,  que  de  dépote  secondaires  ou  tertiaires ,  tandis 
que  c'est  tout-  le  contraire  pour  la  Méditerranée,  et  la 
mer  desludes.lfune  autre  part,  la  mer  pacifique  semble 
avoir  plus  décotes  abruptes  que  la  mer  Atlantique. 

Maintenant  si  on  compare  les  régions  botaniques  du 
globe ,  telles  que  M.  Schouw  les  a  établies  avec  mes.  ré- 
gions géologiques,  on  remarquera  une  concordance  frap- 
pante ,  qui  se  poursuit  aussi  jusqu'à  un  certain  point 
lorsqu'au  lieu  des  végétaux  on  considère  les  divers  êtres 
de  la  terre.  - 

16. 

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370  ITINEHAULE  EN  IMAMS. 

$  II.  Itinéraires  géologiques  en  Europe. 

Irlande* 

Partie  méridionale.  De  Dublin  a  Waterford  par 
Wicklow.  Arcklow,  trapp  dans  les  schistes  primaires. 
Càtherlagh,  schistes  cristallins,  granité,  filons  grani- 
tiques dans  les  schistes»  Filons  de  galène,  etc.  dans  le  mi- 
caschiste près  du  granité  à  Dalkey,  à  Ballycorus ,  etc.; 
or,  cuivre ,  étain ,  etc.,  dans  le  schiste  argileux  ,  depuis 
Croghan  Kinshela  à  Connary.  Mines  de  cuivre  à  Cronc- 
bane  et  Tigrony.  Killkenny,  calcaire  de  montagne , 
mines  d'anthracite.  Waterford,  grès  pourpré.  Cork, 
calcaire  primaire  coquillier.  Bantry  et  Killoweo,  schistes 
primaires  et  quarzites.  Killarny  et  Tralley,  calcaire 
primaire,  marbres.  Ballybunian,  schistes  alumiueux  et 
argileux,  avec  calcaires  primaires,  cavernes.  Drum- 
fickane  etClanlurck,  houillères  anciennes.  Limerick, 
Ttpperary ,  Maryborrow ,  Kildare ,  trapps  dans  le  cal- 
caire de  montagne. 

Partie  septentrionale.  Du  Dublin  à  Newry ,  schistes 
primaires,  granités,  filons  de  granité  dans  le  schiste,  en 
particulier  au  mont  Mourne.  Downd-Patrick,  Newton, 
grauwucke ,  zechstein.  Belfast,  craie  à  filons  de  trapp, 
altérations  de  la  craie,  trias  gypsiftre.  Carickfergiis, 
Bally  Castle ,  mêmes  roches  et  terrain  houiller.  Falaises 
de  Kenbaan ,  contact  de  la  craie  et  du  basalte,  craie 
empâtée  dans  ce  dernier  et  changée  en  marbre.  Ile  Ba- 
p.hlin,  filons  de  basalte  dans  la  craie  modifiée  au  contact 
en  marbre  nuage.  Colerain ,  Chaussée  des  Géants,  lignite 
et  roches  pseudo- volcaniques,  scories.  Portrush ,  lias  co- 
qaillier  devenu  jaspoïde  par  le  contact  avec  le  basalte. 
Relis,  près  d'Antrim,  porphyre  perlitique  singulier. 
Lough-Neagb,  bois  silicifié.  Londonderry  etDunnagall, 
schistes  cristallins ,  granité  et  quarzites  à  l'ouest.  Sligee, 


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KIIfEftAIftB   EN  ECOSSE.  371 

Newport,Galloway,  schistes  cristallins,  quarzites.  Cuu- 
namara,  mines  de  cuivre,  serpentine ,  calcaire  de  mon- 
tagne. Depuis  là  à  Dublin,  calcaire  carbonifère,  Philli- 
pstown ,  trapp  dans  ce  tciTain  très  coquillier,  Evom» 
phales,  etc- 

Ecosse; 

Partie  septentrionale.  Depuis  Invente  s  s  à  Caithnessr 
schistes  cristallins.  Brora,  système  liassique  et  oolitique 
adossé  aux  schistes.  Ordof  Caithness ,  granité  avec  roches 
jurassiques.  Thurso,  grès  rouge  et  schiste  marno-bitu- 
mineux  à  poissons.  Depuis  là  àEribol,  schistes  cristallins 
avec  du  calcaire  coquillier.. 

Depuis  Inverncss  à  Vile  de  Sky9  Chute  du  Fyres  r 
grès  pourpré  et  agglomérat  granîtoïde,  siénite.  Glen 
Elg,  Strath  Clunie  et  Glen  Sheill ,  schistes  cristaljins , 
plombagine.  Ile  de  Sky,  Broadford  et  Strath,  Siénite,  lias 
altéré  en  marbre  blanc.  Killmare,  trias  à  filons  de  trapp. 

Monts  Cuchullin,  Loch  Coruisk,  sélagîte.  Swishnish , 
trias  avec  beaucoup  de  filons  basaltiques*  Loch  Sliga- 
chan ,  lias  à  filons  trappéens.  Cote  nord  de  Sconser  a 
Durtulm  Castle,  basalte  sur  trias,  filons  et  filons-couches 
de  basalte  (Trotternish  )  dans  le  trias*  Duntulm-Castle , 
lias  altéré  par  le  basalte.  Iles  Shiants,  Garivielan  et 
Eilan-Wirrey,  roches  argilo  -  marneuses  secondaires 
altérées,-  jaspoïdes,  quelquefois  botryoïdes.- 

VUite  à  la  côte  nord-ouest  cT  Ecosse.  Loch  Kishorn , 
Loch  More,. etc.,  beaucoup  de  grès  et  de  quarzite,  de 
marbre3  avec  des  schistes  cristallins.  Cap  Wrath  -,  bel 
exemple  de  filons  granitiques  dans  ces  derniers.  Loch 
Eribol ,  gneiss  avec  calcaire  coquillier. 

Ile  d'Egg.  Trias,,  etc.,  trapp  en  bancs  et  filons. 
Scuir  of  Egg,,  grand  filon  de  rétinite. 

Ile  de  Rum.  Trias  à  filons  de  trapp  ;  siénite  et  py- 
coiénc  eu  roche. 


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372  itinéraire  Kif  rcossE. 

Ile  de  iy rie.  Schistes  cristallins,  Calcaire  subsaecfaa- 
roïde  rouge  à  pyroxène. 

Ile  de  Mull.  Tobermory,  Aros,  Staffa,  Loch  Seri- 
dan,  trapp,  basalte.  Loch  Laich,  schistes  et  granité 
prisme.  Ile  de  Jona,  schistes  cristallins  et  calcaire  grenu. 
Carsaig,  Loch  Spelw,  trias,  lias  et  basalte  quelquefois  en 
filons.  Duart-Castle,  rétinite  en  filons  dans  le  basalte. 

Ecosse  continentale.  Airdnamurchan ,  bel  exemple 
de  réseaux  de  filoqs  de  basalte  dans  le' trias.  Strontian, 
filons  de  galène  dans  le  gneiss ,  strontiane  carbonatée. 
Moi* vern,  schistes  cristallins.  Fort  William,  mont  Ben- 
Nevis ,  siénite  traversé  par  un  immense  culot  de  por- 
phyre foncé. 

Partie  moyenne  d'Ecosse.  De  Glasgow  à  Stirling, 
mont  Campsie,  trapp.  Callender,  grès  rouge  ancien. 
Ben  Lady,  Loch  Katrin,  schistes  quarzo-chloriteux.  Ben 
Lhomond,  micaschiste.  Luss,  ardoise,  schiste  quarzo-tal- 
qoeux.  Rossdue ,  filons  feldspathiques  dans  ces  schistes. 
Tarbet,Glencroe,Inverary,  schistes  micacés,  gneiss,  am- 
phibolites.  Inverary,  marbre,  porphyre  siénitique.  Port 
Sonachan ,  schiste  quarzo-chloriteux  avec  calcaire  snb- 
lameïïaire  noir.  Dalmally  ,  mont  Chackan,  granité, 
porphyre.  Oban ,  schistes  primaires  ,  grès  rouge , 
trapp.  Ballulish  ,  schistes  primaires,  ardoises.  Glencoe, 
vallée  superbe  de  porphyre.  Tyndram,  schistes  cris- 
tallins ,  mines  de  galène  avec  de  la  blende,  du  cuivre 
pyriteux,  etc.  Killin,  mont  Graig^Chailleach ,  schistes 
quârzo-chloriteux  à  filon-couche  d'une  belle  roche  feld- 
pathique  en  partie  dioritique?.  Invervuick ,  mont  Schi- 
hallion,  quarzite.  Dalnacardoch ,  Garviemore,  schistes 
cristallins  à  filons  granitiques.  Mont  Coriarich ,  schistes 
cristallins  à  filons  feldspathiques.  Fort  Àugustus ,  Invcr- 
ness,  grèsrougè.Elgin,  schiste  talqueux.Grantown,  Castle 
town  of  Braemar,  schistes  cristallins,  granité.  Cairn- 


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ITlràfcAlfcfi  ftft  ECOSSE.  S7S 

gorum,  granité,  topaze ,  béryl.  Glen  Tilt,  contact  et  en- 
cheyétrements  du  calcaire  grenu  et  de  la  siénite,  filons 
de  diorite.  Blair  Athol,  Moultnearn,  micaschiste  grenâ- 
tifèreet  schorlîfëre.  Dunkeld,  ardoise,  itabirîte  et  trapp. 
Perth,  grès  rouge.  Mont  Clunie,  contact  et  enchevêtre- 
ments du  trapp  et  du  grès.  Blairgowrie ,  grès  rouge 
ancien.  De  Spittle  of  Glenshee  à  Castie  town  of  Braemar, 
conpe  de  tout  le  sol  schisteux  cristallin  à  calcaires  grenus. 
De  là  à  Âberdeen ,  coupe  le  long  du  Dee  du  sol  ancien. 
Monaltree,  filon  de  fluoré  à  galène  dans  le  granité.  Aber- 
deen, granité,  filons  granitiques  dans  le  gneiss  au  bord  de 
la  mer.  Fochabers  ,  schistes  cristallins.  Gullen ,  schistes 
t  al  queux.  Portsoy,  serpentine  à  beaux  minéraux ,  peg- 
raatite  grénatifère  en  filons.  Banff ,  andalousite  dans  le 
gneiss.  Peterhead,  schistes  cristallinset  retour  àÀberdèen. 
De  cette  ville  à  Dundee,  coupe  des  schistes  cristallins.  Sic 
nehaven  ,  schistes  quarzo-chloritcux,  agglomérat  rouge. 
Bervie,  grès  rouge,  brèches  et  filons-couches  feldspathi- 
ques.  Montrose,  trapp  porphyrique  et  amygdaloïde  en 
filons  très  épais.  Dundee,  singulier  enchevêtrement  de  ro- 
ches feldspathiqucs  et  de  grès  ancien.  De  Perth  à  Saint- 
Andrcws,  monts  Ochills ,  porphyre  et  trapp.  Eliè,  syst. 
carbonifère,  trapp  à  grenat.  D*Elie  àlLirkcaldy  et  Iu- 
verkeithing ,  belle  coupe  du  syst.  carbonifère  à  filons  et 
filons-couches  de  roches  amygdalaires,  de  dolérites,  etc., 
altérations  diverses  au  contact,  calcaire  coquillicr.  TLirk- 
caldy,  roches  pseudo-volcaniques  à  Dyssart  ;  Burntis- 
land ,  tuf  trappecn  ;  dolérite ,  argilolite ,  etc. ,  Alloa 
terrain  houiller. 

Ile  d'Aman.  Brodick,  grès  rouge  ancien ,  à  filons  de 
trapp  quelquefois  s' entrecroisant.  Mont  Goatfield ,  gra- 
nité à  filons  granitiques,  entouré  de  schistes  cristallins. 
Glen  Rosa  fi  Ions  de  basalte  dans  le  granité  et  à  fragments 
de  cette  dernière  roche.  Sanox,  calcaire  carbonifère 


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574  ITiNttfUlRK  B*  ECOftSft 

coquillier,  grès  rouge.  Cock,  système  carbonifère  infé- 
rieur. Tornion,  filons  de  granité  dans  le  Hornfels. 
MontCatacol,  granité  en  plaquettes.  Drummond,  filons 
de  rétinite,  de  trapp  et  de  porphyre,  .dans  le  grès  rouge, 
siénite.  Corygills,  filons  de  rétinite,  de  perlite,  de  trapp, 
dans  le  grès  rouge.  Entre  Brodick  et  Lamsksh,  les 
mêmes  accidents.  Kilmorie,  porphyre,  «te 

Partie  méridionale.  Longtown  ,-  Dumfries  ,.  grès 
rouge.  Corncockle-Muir ,  grès  rouge  à  traces  de  pas 
d'animaux.  Mont  Criffle,  siénite.  Loch  Kenmoor,  grau* 
wacke  ,  granité  avec  Hornfels ,  à  filons  granitiques* 
Straurawer,  grauwacke,  entre  Balentrae  et  Girvan,  ser- 
pentine et  euphotide  dans  lagrauwacke.  A.yr,  grès  houil- 
ler.  Stair,  phonolite  tacheté  et  décomposé.  Old-Cum- 
nock,  système  carbonifère,  trapp,  anthracite  prismée. 
Sanquhar,  bassin  houiller.  Saltcoats,  grès  rouge,  système 
carbonifère  ,  houille  changée  en  anthracite  bacillaire, 
près  du  trapp.  Greenock ,  grès  rouge,  Depuis  Dumbar- 
ton  à  Glascow,  beau  trapp,  à  zéolithes,  prehnite,  etc. 
De  Glascow  àPaisley,  grès  houiller,  trapp  ;  de  Glascow 
àLanark,  grès  houiller,  agglomérat.  Mont  Tintorpor- 
phyres.  LeadhiUs,  grauwacke,  schiste  siliceux,  mines  de 
plomb.  MofFat,  schiste  alumineux,  sources  minérales. 
Crook  Inn,  calcaire  coquillier  primaire.  Edimbourg , 
système  carbonifère. 

Courses  autour  d' Edimbourg,  BurdieHouse,  dépôt 
fluviatile  dans  le  système  carbonifère.  Rosslin-Castle, 
K  grès  rouge  et  houiller.  Axtburs-Seat,  trapp  et  basalte 
secondaire.  Salisbury-Craig ,  contact  du  grès  et  delà 
dolérite.  Mont  Calton  Hill,  belle  coupe  délits  de  wacke 
et  de  brèche  trappéenne  dans  les  grès  charboneux, 
trapp  porphyrique  à  petits  filons  de  spath  calcaire,  avec 
de  l'anthracite.  Mont  Corstorphiue,  filon-couche  de  do- 
lérite. A,  l'ouest  de  Newhaven,  coupe  de  grès  houiller  à 


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ITIHEKAIRE   BN-  ANOXETEEKJE.  375 

filon»,  et  filons-couches  de  trapp  ou  de  feldspath  com- 
pact* lie  <PInch«-Reith,  y&'/o.  Course  aux  mont  Braids  et 
Pentlands,  porphyre,  diverses  brèches  feldspathiques  et 
trapp;  Habbieshow,  grauwacke,  agglomérat  et  porphyre. 
Monts  Dalmahoy,  buttes  feldspathiques.  Weàt-Calder, 
basalte  secondaire.  North-Berwick ,  grès  rouge  ancien, 
avec  calcaire  fétide.  North-Berwicklaw,  phonolite.  Bass 
Rock,  dito.  Tantallon-Castle ,  amyddaloïdes.  Dunbar, 
belle  coupe  de  grès  rouge ,  avec  trapp  feldspathicme 
prisme.  Saint- Abbshead ,  grauwacke  contournée;  Ber- 
wick ,  Fassnetburn,siémte  et  porphyre  en  filons,  dans 
la  grauwacke.  Kelso,  grès  rouge  et  houiller.  Selkirk, 
monts  Cheviot,  porphyres,  etc. 

Angleterre. 

Partie  Nord  Aie  de  Man,  schistes  primaires,  calcaire 
grenu  coquillier.  Chester,  trias  salifère.  Preston,  terrain 
houiller.  Kirby  Lonsdale,  Ingletoiihill/calcaire  de  mon- 
tagne» Kendal,  Grauwacke.  Âmbleside,  schistes  primai- 
res. Ultswa  ter,  beau  lac,  schistes  primaires.  Ravenglass, 
granité.  Borrowdàle,  schiste  primaire,  trapp,  mine  de 
plombagine  en  nids.  Keswick,  Skiddaw,  grauwacke, 
Hornfels,  schiste4 maclifère.  Calbeckfells,  granité  à  filons 
quarzeux,  avec  molybdène,  apatite;  wolfram,  etc.  Mont 
Carrickfell,  sélâgite.  Penrith,  grès  bigarré.  Shap  granité. 
Appleby,Dufton,  mine  de  plomb,  système  carbonifère, 
baryte  carbonatée;  Aldstone,  système  carbonifère,  mines 
de  plomb. Nentsbury  et  Al  lenhead?,  dito  et  filons  de  trapp. 
New-Castle  sur  leTyne,  Coaley-Hill,  filon  detrapp,  dans 
le  grès  houiller,  avec  houille  changée  en  coak  bacillaire. 
Alnwick  ,sur  la  côte,  trapp  dans  les  grès  houiller  s.  Sun- 
derland,  calcaire  maguésien  botryoïde,  schisteux,  etc. 
Durham,  Teesdale,  système  carbonifère,  à  filons  et  cou- 


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376        mit£»AiM  Bif  Aimumm^M. 

léef  de  trapp*  Whitby  ,  grès  bigarré,  lias,  ooKte  infé- 
rieure. Belles  coupes  sur  le  rivage,  Scarbonragb,  York. 

Angleterre  centrale.  Glocester»  Swansea,  système  car- 
bonifère, pais  traverser  le  pays  de  Galles.  Groupe  de 
Cadcr  Idris,  schistes  primaires,  roches  et  brèches  feld- 
spathiques.  Ile  d' Anglesea,  granité,  serpentine,  trapp  en 
filons,  dans  le  système  carbonifère,  accidents  intéressants. 
Caernarvon,  dépôt  marin,  coquillier  très  récent.  Etu- 
dier le  système  silurien  de  M.  Murchison  à  Longmynd, 
à  Gwastaden,  à  Uandeilo,  à  Horderley ,  à  Ludlow,  à  Wen* 
locketDudley,  calcaire  à  trilobi tes,  trapp.  Berkley,  trapp 
empâtant  des  fossiles  du  système  carbonifère.  Bradford, 
trapp,  dans  ce  môme  système.  Monts  Malvcrn,  Leices- 
tershire,  siénite,  etc.  Castledon ,  Matlock,  (Derbyshire), 
calcaire  de  montagne,  Toadstone ,  filons  plurabifères, 
fluoré,  etc.  Norwich,  Bramerton,  Crag. 

Angleterre  méridionale.  Bristol,  bords  de  l'A  von, 
système  carbonifère ,  grès  bigarré,  lias.  Bath,  oolites. 
Stonesfield,  près  d'Oxford,  le  Stonesfieldslate.  Oxford , 
argile  d'Oxford.  Mont  Shotover,  Corairag,  argile  de 
Kimmeridge,  et  couches  aréuacées  portlandiennes.  Hasr 
tings  et  Tilgateforest,  grès  vert,  dépôts  de  delta.  Entre 
Lewes  et  Tunbridge,  grès  vert,  et  Wealds,  entre  lime- 
Régis  et  Portland,  sur  la  Manche,  toutes  les  couches 
entre  le  lias  et  la  craie.  Biddeford ,  terrain  houiller  à 
plantes  dans  la  grauwacke.  Ile  de  Wight,  grès  vert. 
Alumbay  et  Headen  Hill,  terrain  tertiaire.  Ile  de  Shep- 
pey,  argile  de  Londres  ,  à  graines  fossiles  et  Septaria» 
Cornouailles ,  Exeter,  Tavistock,  grauwacke,  schistes» 
granité.  Thuro,  schistes  à  filons  stannifères  Lizardpoint, 
schistes  primaires,  serpentine,  euphotide.  Peneance, 
Lands  End,  granité,  roche  de  schorl ,  Killas,  filonsd'El- 
van,  mines  d'étain,  étain  alluyial. 


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ITI*£ltAIAE   M-  FRANCE.  577 

France» 

Partie  septentrionale.  Dunlerque,  Dunes.  Mont-de- 
Casse! ,  terrain  tertiaire  inférieur.  Coupe  des  couches  ju- 
rassique supérieures ,  du  grès  vert  et  de  la  craie  sur  la 
côte,  entre  Àmbleteuse  et  Blancnez  (Pas-de-Calais).  A 
Test  de  Marquise  et  de  lààNabringhen,ct  Hardinghen, 
système  carbonifère,  marbres  et  houilles.  Vallée  Beu- 
reuse,  Hydrequent,  calcaire  marbre,  à  surface  corrodée. 
Vallée  de  la  Somme,  tourbières,  montSoufflard  (eomoir 
de  Villers,  Tournelle) ,  lignite  tertiaire.  Dieppe ,  craie, 
forêt  soumariue.  Beauvais  ,  craie  à  filons  de  silex.  Bra- 
cheux,  calcaire  tertiaire,  coquillier.  Bresle,  tourbières. 
Laversine  ,  craie  supérieure  coqulllière  de  Maestricht. 
Saint-Martin-le-Nœud,  grès  vert,  argile  et  craie.  Au  Be- 
quet,  près  de  Saint- Germer,  tourbe  elbois  bitumineux, 
dépôt  alluvial  ancien.  Savignies ,  Saint-Germain-la-Po- 
terie  et  Saint-Paul,  grès  vert.  Honvoile,  Hecourt,  Gour- 
nay,  grès  vert,  roches  portlandiennes,  calcaire  jurassique 
àGryphées  virgules,  argile  de  Kimméridge.  Epaubourg, 
argile  plastique  du  grès  vert.  Hedancourt  (canton  de 
Froissy),  craie  magnésienne  et  cristalline. 

Normandie.  Rouen,  mont  Saint-Catherine,  craie  à 
fossiles.  Cap  la  Heve,  au  Havre  et  à  Honfleur,  grès  vert 
et  craie  verte  à  fossiles,  ossements.  Sur  la  côte  entre  Hene- 
quevilleTrouville,Diveset  les  Vaches-  Noires,  de  lààFou- 
quet  (le  guide  Gardin),  a  l'embouchure  de  l'Orne,  et  à 
Hanville,  belle  coupe  des  dépôts  jurassiques  supérieurs 
et  moyens.  Lisieux  ,  limites  du  système  jurassique  et 
crétacé,  coralrag(i).  Caen,  calcaire  à  polypiers,  position 

(i)  S'il  y  a  déjà  une  certaine  différence  entre  les  fossiles  juras- 
siques et  crétacés  do  nord  et  da  sod  de  l'Angleterre,  une  plus 
grande  diversité  s'observe  encore  entre  ces  fossiles  et  ceux  de 


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578  1TINE1A1M   BU   FBJUICS. 

incertaine.  Lebisey,  fossiles.  Longue vd,  Laroque^etc.^ 
trous  de  Lîthodomes  dans  ce  calcaire.  De  Caen  à  Bayeax, 
et  Port-en-Bessin,  oolites  inférieures  et  marnes  da  lias 
et  lias.  Litry,  houillères,  porphyre.  Tilly,  schistes  pri- 
maires et  lias.  Villers-Bocage ,  lias  supérieur  et  oolites 
ferrugineuses.  Entre  Villers  et  Aulnay,  grès  et  agglo- 
mérats primaires.  Harcourt,  schistes  primaires.  Croisilles 
et  les  Moutiers,  oolites  inférieures  avec  fossiles.  Notre- 
Dame  de-Laize,  marbre.  May  etFeuguerolles,  grès  pour- 
pré coquillier,  Trilobites,  etc.  ïsigny,  calcaire  noir,  à 
Orthocèrcs  et  Graphtholites. 

Manche.  Carentan,  trias.  Cartigny,  agglomérat  ma* 
gnésien.  Saint-Eny,  terrain  tertiaire  supérieur  (tuf).  Tre- 
ville  et  Orglandes,  craie  deMaëstrichet  terrain  tertiaire 
inférieur  et  faluns.  Valognes,  calcaire  particulier,  voisin 
du  lias  et  schistes  primaires.  Tocqueville  et  Saint-Pierre- 
Église,  arkose.  Breteville,  micaschUt&et  granité.  Cher- 
bourg, schiste  talqueux  et  grès  primaire.  Henneville, 
schiste  à  Trilobites.  Cap  la  Hague,  R.  granitoïdes.  Les 
Pieux ,  dilo,  caolin,  micaschistes  et  schistes  primaires. 
Pierreville  et  Surtainville,  mine  de  plomb.  DelààBri- 
quebec,  serpentine,  R.  amphiboliques,  etc.  Barneville, 
Perriers  et  Coutancesr  schistes,  grès ,  quarzites  et  cal- 
caires primaires  à  Trilobites,  etc. 

Bretagne.  D'Àvranchcs-à  Rennes,  terrains  primaires» 
récent  (quarzite)  et  ancien,  deux  systèmes.  Binan,  granité. 
Des  Suais  etHac  (comm.  de  Sain  t-Jurat),  terrain  tertiaire 
supérieur  à  fossiles.  Entre  Dinan  et  Rennes,  schistes  pri- 
maires et  granité.  Lamballe,  serpentine.  Saint-Brieuc , 
granité  et  amphibolite.  La  union ,  quarzi  te  à  macles.  Entre 

l'Europe  continentale.  Ainsi ,  par  exemple ,  les  DUwas,  les  N4- 
rioc'es,  etc.,. de  la  France  ne  paraissent  pas  passer  la  Manche  tt 
abondent  surtout  dans  l'Europe  méridionale,. 


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ITINERAIRE    EN   FRANCE,  379 

Tréguiers  et  Launion,  près  dePaimpol,  R.  trappéennes, 
atnygdaloïdes.  Ile  Milan  (Baye  Saint-Miche)} ,  granité 
en  filons  dans  le  schiste  argileux  qu'H  recouvre.  Mor- 
laix,  mines  de  Poullaouen ,  schiste  rnaclifére ,  granité, 
filons  de  galène  dans  le  schiste  argileux.  Mines  de  Huel- 
goet,  filons  de  galène,  schiste  coquillier,  Terébratules, 
poudingue,  R.  feldspathiques.  Brest,  schistes  primaires, 
porphyre  ,  granité.  Plongastet ,  marbre.  L'Hôpital  , 
schistes  à  Trilobites.  Fàou  etHanvec,  schistes  à  Terébra- 
tules, (le  guide  Thomas  Perot).  Châteaulun  ,  ardoises 
coquillières.  Quimper,  R.  arénacéo  talqueuses,  schistes 
primaires,  filons  de  kersanton  et  deporphyre,  staurotide, 
granité;  près  de  là ,  terrain-  houiller.  Lo rient,  granité, 
Piriac,  granité  k  étain.  Rennes  ,  agglomérat  primaire, 
cailloux  de  poudingue  quarzeux.  Hunaudière,  schiste»  à 
Trilobites.  La  Ghausserie  près  de  Pontpean,  entre  Char- 
tres et  Orgères,  terrain  tertiaire  supérieur  et  coquillier. 
Pontpean,  galène.  Poligné,  schistes  primaires,  ampelite, 
roches  pseudo-volcaniques,  tripoli. Cambon,  à  ^lieues de 
la  Haye.  Chaumes  d'Artou,  près  RouxeKère,  tes  Cïeons, 
près  de  Nantes,  Machecoul,  Disimerie-en-Loron;  Trrde- 
ïat,  la  Freudière,  Loroux,  etc.,  dépôts  tertiaires,  supé- 
rieurs et  GoquilHers,  à  amas  isolés  sur  le  sol  ancien j  onze 
bassins  semblables  dans  la  Loire  inférieure.  Nantes  gra- 
nité, micaschiste,  gneiss,  filons  de  granité  à  Versailles. 
Oudon,  serpentine,  roches  amphiboliques,  schistes.  In- 
grande, Anzet,  porphyre  houiller.  Mines  de  houilles,  de 
Montrelais,  bitume  élastique.  Angers,  ardoises  à  Ogy- 
gies,  etc.  Saumur,craie  tuf  au.  Doué,  terrain  tertiaire 
moyen.  La  Flèche,  grès  vert.  Le  Mans,  grès  vert.  La 
Ferté-Bernard ,  coralrag.  Marnées  et  Mortagne,  oolite 
moyenne  inférieure.  Alençon ,  arkose ,  oolites  infé- 
rieures, terrain  ancien.  Domfront  et  Mayenne,  roches 
amphiboliques,  dans- les  schistes  primaires, 


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580  ÏTIHBUI1B  SJf   VRAffC*. 

Bassin  de  Paris.  Moulineaux,  craie  à  silex  avec  strori- 
tiane  sulfatée;  craie  lie  Maestricht,  argile  plastique  et 
calcaire  grossier  chlorité  et  coquillier  à  Orbitolites,  Ser- 
pules,  etc.  Meudon,  les  autres  couches  du  calcaire 
grossier  et  les  sables.  Port  de  Marly ,  craie  de  Maes- 
tricht, et  Bougival,  chemin  delà  Princesse,  dito.  Vaugi- 
rard,  argile  plastique,  calcaire  grossier,  couches  subor- 
données d'argile  à  lignite ,  à  impressions  végétales  et  à 
mélanges  de  coquilles  d'eau  douce  et  marines.  Passy, 
dito,  ossements  et  coprolites.  Autenil,  argile  plastique , 
websterite,  succin.  Naaterre,  fluoré  et  os  de  Paleo- 
therium ,  etc.,  dans  le  calcaire  grossier.  Ménilmontant, 
marnes  à  silex  ménilite.  Pantin ,  gypse,  marnes  à  Cy~ 
therées  et  Huîtres.  Montmartre ,  marnes  à  gypse ,  stron- 
tiane  sulfatée ,  marnes  a  Cytherées ,  marnes  à  Huîtres, 
sables  et  grès  à  coquilles  marines.  Saint-Ouen,  marnes 
à  Paludines,  silex  resinite  k  Cyclostoma  mumia.  Beau- 
champ  ,  grès  à  coquilles  marines  et  à  Cyçlostomes. 
Montmorency  et  Saint-Leu ,  gypse ,  marne  à  Huîtres, 
sables ,  meulières  à  coquilles  d'eau  douce  et  restes  de 
Chara.  Ezauville ,  grès  coquilliers  marins*  Treil ,  grès 
dans  le'calcaire  grossier.  Mont  au-dessus  de  Gtsors,  cal- 
lcaire  grossier  à  Nummulites.  Vivray  et  Grignon,  cal- 
caires grossiers  sableux  très  coquilliers.  Beyne  près  de 
Grignon,  dolomie  de  la  craie.  Valmondois,  calcaire 
grossier  à  perforations  de  Lithodomes ,  etc.  Descente 
de  Maffliers  ,  couches  marneuses  à  Paludines  dessus  et 
dessous  le  grès.  De  Beau  champ  h  Beauvais  et  Soissons, 
calcaire  grossier  inférieur  et  sableux  à  lignites  inter- 
callés.  Nanteuil  le  Haudoin  et  Bregy,  grès  coquillier 
marin  à  débris  de  Pagure  (  Voy.  une  Controverse  à  ce 
sujet,  Bull.  Soc.  géol.  dé  Fr.  vol.  a,  p.  73,  85 ,  101 
et  282  ).  Epernay,  mont  Bernon ,  argile  à  lignite  très 
développée  et  isolée  du  calcaire  grossier,  mélange  de 


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**I«ÉftAI*E  «91  FRANCE-  581 

«coquilles  flaviatiics  et  marines.  Damerie ,  Gourtag* 
non,  etc.,  localités  de  fossiles  marins.  Au-dessus  de  No- 
gent-sur-Marne  et  Fontenay,  position  du  calcaire  sili- 
ceux et  des  marnes  du  gypse.  Champigny,  calcaire 
siliceux.  La-Ferté-sous-Jouarre ,  meulières»  Coulom* 
niiers,  magnésite.  Provins,  calcaire  lacustre,  coquillier 
et  ossifère.  Fontainebleau,  grès  et  calcaire  lacustre.  Car- 
rière de  la  Belle  Croix-,  grès  cristallisés.  Entre  la  forêt, 
la  vallée  du  Loing  et  Essonne ,  calcaire  d'eau  douce. 
Uri,  la  Chapelle,  Lorchant,  Nemours  (poudingues), 
Château-Landon  ,  Buteau,  Puiseau  et  Malesherbes, 
étude  de  la  position  du  calcaire  d'eau  douce  de  Château- 
Landon  ,  relativement  au  grès  marin  de* Fontainebleau 
et  au  calcaire  lacustre  de  la  Beance.  NogenVsar-Seine., 
craie  et  poudingue. 

France  sud-ouest.  Tours,  craie.  Savigné,  Breil,  Saint* 
Maure,  Louhans,  Mantelan,  Cussay,  Ferrière,  Larçon, 
f aluns.  Thouars,  grès  vert.  SahU-Georges~Chatela4« 
son,  terrain  bouiller  dans  les  schistes  primaires.  Niort, 
Melle,  Confolens,  Alloue  et  Sauçais,  lias,  galène,  cala- 
mine, etc.  Roche  Servière,  près  de  Montaigu ,  éclogite 
découverte  par  M.  Rivière.  Fond  de  la  Boulogne  près 
de  Bergemantière ,  filons  de  porphyre  dans  le  schiste 
primaire.  La  Rochelle  r  butter  Saint-Michel  en  Lherm , 
dépôt  aHttvkl  ancien  ,  ou  bien  ,  d'après  M.  Rivière , 
délaissé  récent  de  la  mer,  au  milieu  de  marais  plus  h*s 
que  le*plus  hautes  marées  aux  awygies(r), huîtres,  os  hu- 
mains, Luçon,  oothet.  DeMarans  à  la  Rochelle  et  de  là 
à  la  pointe  de  Fourras ,  belle  oompe  des  couches  jorassi- 
quessupérieures.  La  ReçheHef  calcaire  a  Nériuées.Pointc 
Duchei,  oolite  à  polypiers.  Pointe  d^Ançaolin*  coralrag. 
Pointe  de  Chateilailloa,  argile  de  Kimmeridge  et  roches 
i         i  r ••■ ■■  ■  ■  *■■■   - -v   ■ 

(i)  Vorfcs  Bull.  <fe  l*  «S#*.  0*>/<  dé  France,  r*l  ^ 

Digitized  by  VjOOQ IC 


582  ITMBEAIEB   EH   FRANCE. 

portlandiennes.  Pointe  de  Fourras ,  grès  vert ,  craie  a 
Rudistes.  De  d'Aix ,  grès  vert  avec  marnes  à  fucoïdes, 
tourbe  crétacée  formée  de  varecs  (à  visiter  aux  marées 
d'équinoxe),  résine  fossile,  craie  à  Rudistes  (Spherulites, 
Ichlhyosarcolites,  Caprines)*  Rochefort,  craie  à  Radistes. 
Saintes,  craie  blanche  coquillière.  Saint-Froult,  Cognac, 
(Cherve,  Croix  de  Pic)  et  Saint-Jean  d'Angely,  gypse 
de  la  craie.  Dignac,  caolin.  Depuis  Royan  à  Libonrne  , 
belle  coupe  le  long  de  la  Gironde  et  de  la  Dordogne. 
Royan ,  craie  à  Rudistes.  Talmont,  craie  à  Numniulites. 
Blaye,  Pouillac,  calcaire  tertiaire  inférieur.  Fronsac, 
molasse ,  molasse  coquillière  marine.  La  Grave  près  de 
Libourae,  molasse  ossifere.  Saint-Emilion ,  calcaire  la* 
castre.  Sarlat,  grès  vert  très  siliceux.  Barbésieux  et  An- 
goaléme ,  craie  àRudistes.  Champniers ,  grès  vert  à  Pa- 
ludiaes.  Le  long  du  Dronne  et  du  Lisle,  craie  et  terrai u 
jurassiques  Nontron,  arkoses,  lias.  Exideuil,  dito.  Li- 
moges, granité,  caolin,  beaux  minéraux.  Yaury,  étain 
oxydé.  Chantelnp,  émeraudes  et  lépidolithe.  Saint- 
Yriex,  caolin»  rutile.  Pompadour-le-Haras ,  antimoine 
sulfure.  Chabrignac,  galène,  grès  houiller  à  galène. 
Col  de  Piale ,  Pinson,  lignites.  Brives ,  terrain  houiller. 
Lardin,  dito.  Bordeaux,  Entre  deux  mers,  calcaires  ter* 
tiaires  et  molasse.  Saint-Médard,  Mérignac,  Leognan 
et  Saocats ,  localités  très  coquillières  de  feluns.  Sauçais 
au  moulin  de  l'Eglise,  calcaire  fluviatile,  rongé  par  les 
lithodomes  dans  le  falun.  Salles ,  falun ,  fossiles  parti- 
culiers. La  Teste  de  Buch  dunes,  beaux  travaux.  Bazas, 
calcaire  fluviatile.  Langon ,  terrain  tertiaire.  Depuis  La 
Réolle  à  Aiguillon ,  belles  coupes  du  terrain  tertiaire 
moyen ,  recouvert ,  d'après  M.  Dufrénoy,  en  stratifica- 
tion discordante  par  le  terrain  supérieur.  La  Réolle, 
calcaire  tertiaire  inférieur  recouvert  de  molasse  sans 
coquilles ,  de  molasse  à  coquilles  marines  et  de  calcaire 


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ITINÉRAIRE   EN   FRANCE.  385 

lacustre.  Marmande,  les  trois  derniers  dépôts.  Pic  de 
Bèrc  près  d'Aiguillon ,  molasse ,  calcaire  d'eau  douce, 
en  partie  coquillier  et  à  ossements  et  marnes  à  Huîtres. 
Damazan ,  meulière  d'eau  douce.  Beaumont,  gypse  ter- 
tiaire. Coupe  le  long  du  tôt,. entre  -Villeneuve  et  Fu- 
mé! ,  alternats  de  molasse  et  decalcaire  d'eau  douce  sans 
coquilles.  Libos,  grès  vert.  Fumel ,  grès  vert  et  craie. 
Entre  Fumel  et  Cahors ,  craie  et  calcaire  jurassique.  De 
Gahors  à  figeas,  système  jurassique  inférieur,  trias, 
calcaire  magnésien ,  grès  houillers  à  porphyres  (Plan- 
molles ,  Flagnac ,  Capelle-Marival).  Sainte-Afrique  et 
Rhodes  ,  trias.  Bruniquel ,  lias,  oolites  à  cavernes,  mi- 
nerai de  fer  récent.  Agen,  La  Plume,  coupe  de  molasse, 
de  calcaire  d'eau  douce ,  de  marnes  et  de  sables  des 
Landes.  Condom  et  Auch ,  calcaire  d'eau  douce. 

Landes.  Mont- de-Marsan  et  Tartes,  calcaire  tentkire. 
Bax,  Tercis,  grès  vert,  craie  à  Hippurites.  Dax,  dolo- 
mie.  Mont  Peyroux ,  diorke  avec  argile  gypsifère  et 
quarzifère.  Saint-Pandelon  ,  diorite ,  argile  gypsifère  à 
bancs  calcaires  et  coquiliiers.  Bedas  et  Palamon .  craie 
verte  à  fossiles.  Esperon,  calcaire  tertiaire  inférieur.  Le 
Mainot ,  Moulin  de  Cabanes ,  Labernadère,  Tucavu,  le 
Maudillot,  Abesse,  Vielle,  Quftlac  (  commune  de  Saint- 
Paul  ) ,  Narrosse  ,  Saugaac ,  "Sort,  -Garrey,  Mimbaste, 
Glermont,  Poyartin ,  Montfwt,  Castelnau ,  Heugas, 
Gaas?  Bénesse  (  sur  les  bords  du  Luy  ),  localités  des  faluns 
très  coquilliers.  Sainte-Colombe  près  de  Saint-Sévère , 
craie  verte  à  crabes  et  fossiles.  Bahus  et  Pouillon,  près 
de  Saint-Sévère,  lenzinite  dans  les  marnes  et  les  sables 
tertiaires  supérieurs  à  fer  hydraté.  Bastenes ,  craie  à  si- 
lex, diorite,  marnes  à  arragonite  et  à  fer  oligiste.  Mont- 
fort,  Gamarde,  Lahosse  et  Donzat,'craie  à  Nummulites. 
Baigts  près  d'Orthès,  craie  à  Orbitolitesf  Saint-Boes,  grès 
marneux  et  calcaire  marneux  à  souffre  et  pétrole.  Bi« 


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364  ITINERAI&E   EN   FRANCS. 

dache  et  Oléron*  grès  Tert  à  Fucoïdes.  Bayonne  et  Bia- 

riU,   craie  à  Qrbitolites,  diorites.    Saint-Sébastien  en 

ISspague,  grès  vert. 

-  Pyrénées.  Vallée  de  Nive,  Cainbeuu,  caolin  ,  grès 
vert  méditerranéen.  Macay,  Granité,  Espelette,  schistes 
primaires  ,  grès  rouges.  Saint-Jean-Pied-de-Poi  t,  diorite 

gypsifèflc.  Lura,  1/4  l.  nord  de  Libarens,  schistes. à  di- 
pyre.  Baygorry ,  mines  de  cuivre ,  enivre  pyriteux, 
blende,  plomb  carbonate  et  phosphaté. Chara-Mahana, 
caolin*  Itzassoo,  marbre  dans  le  granité.  Vallée  de  Sois- 
son,  schistes  primaires  et  diorite.  Vallée  d'Aspe,  dito, 
sur  le  versant  espagnol,  système  crétacé.  Vallée  d'Ole- 
ron ,  schistes  primaires,  diorite  gypsifère.  Pic  du  midi 
d'Ossau,  granité,  grès  vert.  Gave  de  Pau,  schistes  pri- 
maires. Sain t-Pé,  serpentine  et  dioriie.  Lourde,  calcaire 
primaire  coquillier.  Luz,  schistes  plus  cristalline ,  filons 
de  roches feldspathiques.Pic  dTEreslicfe,  grenat  noir,  ido- 
crase,  axinite,  amianthoïde,  etc.  Gèdre,  micaschiste. 
G  a  ver  nie,  cirque  calcaire.  Mont  Perdu,  système  crétacé 
calcaire  à  Nummulites,  autres  fossiles,  etc.  Vallée  de  l'A- 
dour,  mont  Gaillard,  craie.  Loucrup,  schistes  cristallins, 
filons  granitiques.  Pousac,  granité,  diorite,  macline, 
schistes  altérés.  La  Bassère,  granité.  Gampan  et  Saranco- 
Un,  marbre  entrelacé  à  Nautiles.  Espladet*  macles.  Pie  du 
Midi ,  schistes  cristallins,  calcaires  et  granités.  Vallée 
d'Àure,  schistes  primaires,  calcaires.  Coté  espagnole, 
granité,  craieet  diorite.  Vallée  de  la  Garonne,  grès 
vert.  Mauléon,  calcaire-marbre.  Cierp,  schistes  cristal- 
lins à  nions  granitiques,  calcaire  primaire  modifié.  Ba- 
gnères  de  Luchon,  schistes  primaires  et  cristalline.  Ma- 
laéette,  granité.  Saint-Jean,  vallée  de  Gistain ,  cobalt 
arsenical,  graphite,  macles,  etc.  Saint-Beat,  diorite.  De 
put»  là  par  k  montagne  à  Saint-Girons  ,  Coaledo«&, 
calcaire  primaire  coquillier,  polypiers»  Portât  et  Saiat- 


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iTlISÉftAttE   BN   FRANCE.  385 

Lary,  diorite.  Angoomer  ;  schiste  primaire  à  dipyre. 
Vallée  de  Sallat,  Sallies,  grès  vert,  diorite.  Saint-Girons, 
lias  à  Gryphea  Maôcullochiï.  Montée  du  Pastouret , 
diorite  k  brèche  de  même  nature,  argile  gypsifère.  Entre 
Xiacour  et  Massât,  schistes  cristallins.  Col  de  Lherz ,  py~ 
roxène  en  roche ,.  siénite  ,  calcaire  compacte  devenu 
grenu.  Vallée  de  l'Àrriége,  Vernajeul,  grès  vert,  Nal- 
zen,  grès  vert  à  dolomie,  fer  pisolitique,  lignite,  grès 
àFucoïdes.  Saint-Paul,  siénite  dans  les  schistes  pri- 
maires. Tarascon,  Bedillac,  calcaire  coquillier,  gypfe, 
à  côtér du  granité.*  Vicdesaos,    calcaire  primaire  à  fer 
spathique  et  hydraté*  à  côté  de  la  siénite  (mines  de 
Rancié),  arragonite  coralloïde.  Val  de  Gonzeran  ,  cou- 
zeranite.  Val  de  Suc,  lias  altéré  en  calcaire-marbre^  à 
côté  des  roches  granitoïdes.  Vallée  de  l'Aude ,  Carcas- 
sonné  et  Limoux,  molasse.  Entre  Àlet  et  les  Bains  de 
Mont-Fcrrand ,  système  crétacé  à  Miliolites.  Rennes, 
grè6  vert.  Aux  Bains,  Rudistes.  Quillan  et  Saint-Paul  de 
Fenouillet,  système  secondaire  récent.  Balestat,  système 
crétacé.  Querigut,  schistes  primaires.  La  Grasse ,  craie* 
Roussillon ,  Narbonne,  Fontfi  oide,  grès  vert,  Rudistes». 
Sigean ,  calcaire  d'eau  douce;  Cascatel ,  craie  et  schistes 
primaires  (Orthocères).  Fitou,  diorite  gypsifère,  calcaire 
secondaire    récent.    Durban  ,  calcaire  à  Bélemnites , 
gypse  et  cargnieule.  Perpignan,  terrain  tertiaire  supé- 
rieur. Banyuls  des  Aspres ,  sur  le  Tech  ,  même  terrain 
très  coquillier.  Canigou,  schistes  primaires.  Segré,  Sdt 
cristallin.  Ur  et  Estaven,  dépôt  lacustre.  Prades,  schiste» 
et  calcaire  coquillier  primaire  et  granité ,  filons  de  gra- 
nité dans  le. sol  primaire.  r 
•  France,  ccnlrufe.  Orléans,  Argenton  et  MQntabusard, 
terrainÊtcustreaossements,  calcaire  siliceux  rose.  Nevers, 
calcaire  jurassique  moyen.  Glamecy,  grottes.  Moulins,  La 
Palisse ,  grès  rouge ,  porphyre*  Noyant,  tëiTaWhoutiler, 
H.  17 

Digitized  by  VjOOQ IC 


Wm  IXHWBA1RE  *K  «*AHC«. 

tiapp  (Roche  noire).  Vichy,  eaux  minérales* Àigue» 
perse,  gypse ,  eau  incrustante,  pisolitbe.  Menât,  dépôt 
tertiaire  à  lignite,  poissons  ettripolL  JLiam,  terrain  tep- 
tkke  lacustre  à  Cyprisfaha.  Votote ,  eoolëe ,  lave  à  kt 
oligiste,  cratère  de  la  Kagère*  £ny  de  Laloucfeavdière. 
£oy  Chopiae,:Uachyte  empâtant  dès  cocàes  tgimiteïAas. 
Itoat-Cuhaud,  cpuléeihasaiiicp^jfekuasiTdaBdiîîèreSjPCÉc.^ 
a*Kçe  gélatineuse  de  Ceyssat,  cratère.  ^  Pfertou.  Dôme 
de  Savcttuy ,  doimte  à  odeur  de  chlore.  Bny  de  la  Vache 
C«atère),  lac  Aidât  ,  coudée  dèOAradetta.  <Hecmeat, 
Mirée  inaustante  de  Saiut*jiiirA-  Puy-droneUe,  ttnfe 
beaaUûgae  dans  le  teurain  lamtsttie,  «B«y  dé  la  Bège,  itàft 
à  f*U  minérale.  Pont  du,  CUkfiaao*  £^*t^Q<*une. 
loyat ,  askose  à  baryte,  coûtée!  Puy  Rognon,  iasato 
agami]  ifQrme.  Gergovia,  cakaâired'ea»  douée  et tfitar» 
«feinile  à  induaies  et  fiions  de  basalte  et  d!amygdakude. 
ip«y  de  Mannande,  tnfct  basaltique,  marne  à  zé+ 
ïtes\,  mésotype ,  analçime,  etc.  âamt-Satarnin ,  *ti 
4e  la  Moue ,  dusoddle  tertiaire.  Satnfe-Sfectairc,  em 
thermale  iacruatanle,  dépét  d'arragonite  et  de  qœa 


Afon^-iPore.Croix  Momud,  tcaohyte  enroulée,  baias 
-i*I&at»t-£ore ,  cascades  du  Quereail,  cascade  des  haôns, 
$hvi*de  teachytedans  les  dépôts  trachytiques.  Capucin» 
«ttpe  de  tracbyte.  Vallée  d'Enfer,  abmite.,  «oufire.  Pic 
4ej»ancy,  Puy  G*oa,  trachytes,  Xnslièae,  phonottte.  Lac 
Ssrvière ,  Murât ,  coulée  de.  feasake.  llurol,  cratère  el 
tfjihV  Cratàre-rLac  de  Pavia ,  Basée  ,  coulée.  Iloustat, 
cotonnades  basaltiques- Pardines,  agglomérat  poncenc* 
basalte  prisme  en  coulée.  Champeix,  Séchera,  Mont  de 
IpJttmh^f ,  agglomérat  ponceux,  «te,  dépit  ossiftre. 
^nasa  r  près  d'iasoire,  houillères.  Sonnette,  hagaheaurie 
calcaire  lacustre.  Brionde ,  hasetnè^nilier. 


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iTiiiéfttiftft  m  vutmt*    ;  5BT 

aérienne  coulée  de  basalte ,  boles*  Saler*,  beV 
aaîfte  recouvrant  des  agglomérats  trachyûqaes.  VaHée4ar 
Fontanges  ,  trachyte  sur  le  <^eaire  lacustre  à  cpftjte  dlsi*» 
rôteet  emreloppantdes  portions  de  ce  dernier^  Coi  «le 
<J*Cjdwre^  Buy.  Mari*,  tflachyte«Puy  Griou>,ptH»nol«te* 
De  Salées  à  Aurillac  ,  teraias  cristallin  schisteux  et  ter* 
tiaêre  lacustre,  calcaire  à  coquilles  ujûvalves  recouver 
«fereches  volcaniques»  Vie  en  Carladez,  Tiezac^traehyt^ 
«g^omérat  trachy  tique,  filons  de  basalte.  A»  pied  dm 
Plomb  du. Cantal,  vallon  de  la  Cernan,  ravin  des  Gardes* 
filent  de  basake  et  de  retraite  verte  dans  le*  dépôts  tfla- 
cfcftiques.  Plomb  du  Cantal,  trachyte,  pkonoKte  ha~ 
selifiqBe  à  Hauyne.  Murât ,  basalte  sur  agglomérat  &*»• 
<£bytttpie  et  en  filons.  Saint-Fleur,  coulée  de  delécke-fc 
ffcr  eligiste  et  de  basalte  prisme.  Chaudes- Aiguës,  eaux 
thermales  4e  65°,  déposant  des  pyrites,  ete*  Mont  de  lu 
Merpéride  ,  schistes  cristallins,  gneiss  et  graute. 

yebtf.  La  Vonlte,  schistes  cristallins  à  filons  gwanilê* 
«jee*  Langeae,  basalte  en  coulée  avec  rétinite  noive»  Buy 
e»Velay,  tufa  basaltique,  terrain  tertiaire  lacustrey  gypse 
w  Expaiily ,  tnfa  à  zircon  et  saphir  .Itadhe  Retfgg,, 
;  de  basalte  dans  le  granité*  SaintnPiarreJByBat,  pho^ 
i  «ûr  le  calcaire  tertiaire  d'eau  douce.  Ment  Muwmjy 
phaemliêf.  Volcans  étewto  en  nordouest  de  PtaésH*^ 
/^Mvw.TbeeySy  cooléede  basake,  ci«sère^*wqj^ 
MeB^imal.  Pisirenm  volcan  éteint, scories*  fitstneft** 
dattrs  rtMontasclat,  <yatère^nUiqae  du  Pal  sorte  4M* 
j^fr  jLmT*  tootorA  A  ^-^ff-^  mBntCeopé^'Cwrtèiwdeesié 
eteoelée  de  basalte  jusqu'à  Vais.  Bat»  «****, 
'  s.  Satnt4ean-le-Kbir,  crattère  de Jfa—heei,, 
tenram honiiler, arkose,  calcaire lsaai<fiO»»<m 
L' Argentière  et  la  Vente;  cataeivè  Jé^ 
»  etsàiar  -eUgiste  s»  le  sefcàrte naioané*  MMBCtopt 


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388  iTi*fimAiRE  «w  FftAWCC 

Veiroulans,  plantes  fossiles.  Rochomaure,  basalte,  Chède' 
vaut  et  Saint-Bausile,  basalte  prisme.  La  Voulte,  mine 
de  fer  hématite.  Privas ,  roches  volcaniques. 
-  SaimvÉtienne  et  Rive  de  Gier,  terrain  houiller.  Entre 
Boen  et  Roanne ,  porphyres.  La  Palisse,  grès  rouge. 
Decize,  terrain  houiller.  Lyon,Vienne,  schistes  cristallins, 
galène,  etc.,  Limonest,  arkose  sur  granité  et  recoa* 
vert  par  lias.  Ghessy,  schistes  cristallins,  trias  cuivreux, 
lias,  oolite  inférieure.  Tarare,  roches  anciennes,  terrains 
tertiaires  de  la  Bresse,  terrain  tertiaire  supérieur» 

Languedoc.  Cannes ,  schistes  et  calcaires  coquilliers 
primaires.  Narbonne,  mont  de  la  Clape ,  calcaire  co- 
f  uillier  du  grès  vert.  Lignite  tertiaire  à  Caimette.  Fa* 
ziols,  lignite  tertiaire.  Armissau,  marnes  à  insectes  et 
soufre.  Cazouls,  gypse  quarzifère.  Entre  Campolong  et 
Bedarrieux ,  terrain  primaire ,  terrain  houiller,  grès  bi- 
garré et  calcaire  jurassique.  Aubin  (Aveiron),  mine  de 
Lasalle,  houillère  embrasée*  Beziers,  terrain  tertiaire 
supérieur.  Pézenas  dilo.  Butte  de  SaiiU-Siméon,  bonne 
coupe  de  ce  terrain.  Ma  rennes,  fossiles  tertiaires.  Va- 
reilles ,  belle  coupe ,  deux  couches  d'eau  douce  au  mi- 
lieu du  terrain. marin,  cratère  et  basaltes.  Âlignan,  tufa 
Volcanique  à  fragment  de  calcaire  d'eau  douce.  Riège, 
argile  tertiaire  supérieur  à  ossements.  Neffiez,  houilles 
impressions  sous  un  lias  ou  calcaire  jurassique  inférieur 
particulier,  roches  feldspathiques.  Roujan,  amas  gyp* 
seux.  Graissessac,  houillères,  terrain  houiller  ancien. 
Adge,  volcan  éteint.  Cette,  calcaire  jurassique,  brèche 
osseuse,  lagunes.  Lodève,  Tuilerie,  schistes  secondaires 
à, impressions  végétales.  Milhau ,  calcaire  à  Bélemnites, 
grottes  et  galène.  Sain t-Affirique,  grès  bigarré;  Montpel- 
lier,  .terrain  tertiaire  supérieur,  calcaire-moellon.  Mont- 
fermier  et  Yaimahargues ,  culots  basaltiques.  Lunelvieil, 
taverne  Qjsifèiœ,  Sommièm,  bassin  tertiaire  àmagnésite* 


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ITINMAIEB  EN  F*A*C*.  S8& 

lie  Vigan,  terrain  houiller,  calcaire  d'eau  douce.  Entre 
Saint-Hipporytc  et  Salle,  calcaire  à  Bélemnites  et  grès, 
ayec  galène  et  gypse  à  quarz  ferrugineux.  Anduase,  gra- 
mite,  arkose,  calcaire  plumbifère,  calcaire  jurassique.  Bri- 
fnon,  calcaire  jurassique,  calcaire  tertiaire  coquillier  et 
lacustre.  Florac  et  Mende,  calcaire  liasique  et  jurassique. 
Àlais,  terrain  houiller,  lias  et  calcaire  à  Bélemnites.  Pont 
-Saint-Esprit,  grès  vert.  Saint-Paulet  et  Saint-Alexandre, 
lignite  tertiaire,  calcaire  fluviatile.  , 
>  France,  sud-est.  Lyon,  Saint-Didier,/lignite  au  milieu 
de  dépôts  de  cailloux.  Les  Échelles,  Fourvoirie ,  gréa 
vert  et  molasse.  La  Chartreuse ,  calcaire  jurassique,  sys- 
tème crétacé  des  Alpes.  Cime  de  Grande  Son,  craie  verte 
h,  Oursins.  Pomiers,  lignite  tertiaire.  Voreppe,  molasse 
<coquillière  à  Térébratules.  Grenoble,  calcaire  jurassique 
inférieur  ou  liasique,  qui  s'étend  à  Montmeillan.  Au  sud* 
^st  deVizille,  au  pied  du  mont  de  Vaulnaweys,  mine  de 
1er  carbonate  dans  du  talcschiste.  Près  dû  pont  de  Vi- 
eille sur  la  gauchede  la  Romanche,  gypse  dans  le  calcaire 
•chisteux  à  Bélemnites.  Champs  (  à  une  lieue  de  là  )  ^ 
gypse  avec  amygdaloïde  et  dolomie  au  milieu  du  même 
calcaire.  Pechaguard  (à  deux  lieues  dé  là),  Mure,  mine 
d'anthracite  (Roche  à  blanc)  recouverte  par  des  calcaire» 
ooirsàTérébratules,etreposantsuràess<^iistesàfeugères. 
Vallée  du  Drac  (  pays  très  peu  hospitalier),  vers  le  som- 
met de  l'alpe  Martin,  schistes  rouges  et  amygdaloïdes. 
Sous  le  village  de  Péovois ,  amygdaloïdes  dans  le  cal- 
-caire  jurassique.  Dans  le  vallon  de  Touron ,  près  les  Bo^ 
vels  (  commune  de  Champoléon  ),  granité  superposé  aïs 
calcaire  noir  schisteux  à  Bélemnites,  et  arkoses  métallU 
,  feres  surtout  au-dessus  du  bois  des  Cloches  sur  le  flanc 
de  la  montagne  du  Puy  de  Péovois ,  et  entre  ce  bois  et 
le  village  de  Péovois.  Orcières,  vallée  Beauvoisin  dilo* 
A  une  lieue  avant  Oisans,  du  côté  d'Allemont ,  dans  le* 


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■WWfel  dfc*VP»r  d'Oui* ,.  faas  k  *tà*umim   Qmx*<nh 
jWJnft  d'AUererd,  far  apathique  d'AUewent  (nnatufr 
j*  arjent)  et  Chabuche  (argent  ).  Mont  de  Laos*  Boute 
.Mire,  mines  d'anthracite»  Escarpement  aa  namàdm 
JFi&nx,cakaîmaaeoadaire  à  Enorînea,>eie>JSaiBtyCHiB|l 
.tuyhe,  orque  granitique  de  la  fiéraede  entouré  de  «MUV 
4*0*3*  degueKS,  Glacier  en  face  delà  Grave  «ar  U w* 
g%uoh*  de  la  Romanche,  géante  aeperpeaé  anlies  (due* 
heures  de  montée  ).  An  nord-est  de  ViUard  firâii^i 
fk  mrtegee.des  trois  JÉvôchés,  rarioiite  danaleoeteaire 
»i  Bélemukeaitt  scUisiea  .noirs*  Gol4u  Chardonoet,  mmm 
.4'Anihracite,**B«*eûenft.  MertGenèro,ea£M,<huuu« 
«ughotides»  Col  de  Goodren ,  séparant  celte  etaoêegft* 
à»  1*  vallée  4e  Sewières  ,  euphetides,  serpentines^  *u* 
irielilea  et  cakairea  serpentineux.  Mont  Vi»,  acfcûue* 
-erâfcdUns  et-vetbe*  gramtoWe^  Ment  Dauphin:  et  Bum* 
Jkuu,  saleaire  à  Bétaumifies  et  *y*tème  crétacé  M  lm 
.ÎMUUeura*  SaiiU-V  iaceat,  liât,  ealean-eiïuinuwfito,  CuV 
4tol^Fiw'ac<,B^ce^ne4te7cakaire^Fm(X^ea>^ 
4e  Sefo*OùHyeeloaire jurassique.  Meartngnede  i 
à  l'IIhafetto,  gne**,  «akaine  Junsstqsé^  suitène  Jfanv 
amlttea,  ddcaifeàFutaadet.  fcp,Sbtereti*lKgney 
*«*0u*  debGUpe,Cba«*deû^Bèaumeat,  Katà  i 
sûtes,  Béleuurites*  SainfcBenoîft,  gyput  du  lias- 
«Jfessae,  i  une  demi  lieue  nord  de  Digne ,  gypse, 
.gttieale  et  lies.  Tanenoa  ,  grès  très  coqnillîer  (  est»i»«e- 
«eendàive  eu  tertiaire?  ).  Chaîltol  et  mont  de  FauuVw, 
.terrain  e*étacé-trèa  cequillier  (Voy.  2Kr/*  &ïp*§7vÀ$ 
^Uàuêe^Mpeê  pur  M.  de  Ladeucette,  i834,  p.  564). 
.  t^stellane,  6?P*e  dans  le  lia*  à  Gnryphées  et  soeveu»**» 
JédS.  Entre  Gaétdtane  et  Cemhs,  à  la  Bastide  de  Seut* , 

n«|      |||     ||H        «I         ■■    I       ■  »   i       l«      >       "I      <     I     Mil       .1  !  "Il  I  I    «      ■■■■     - 

-    "  .  Ci),  ïî  fâot  prendre  des  Vivres  a  l'Oisans ,  car  les  Alfas  do 
•  JfrraJ&kié  offrent  les  plus  mauvaises  auberges  de  France. 


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criiltwfî  crétacé  *  Gryphées  «oJooabes ,  Nunnratilt** 
AMMmtfc»,  Astérie*,  etc.,  qui  s'étend  jusqu'au  Jabrom 
SemlqiMeff,  Ugoi  te  tertiaire  coquillier  et  marnes*  Grasse* 
eekftite  secondaire  récent.  Amibes ,  brèche  basaltique, 
cebaireaeeQudaire  récent,  brèches  osseuses»  Entra  Grass* 
et  Praguigaan ,  «ehietes  cristallins,  siénite,  calcaire  jo* 
ranîqiu  et  eisétaeé.  Le  plan  d'Apips ,  système  crétacé  >, 
g»t»  vei*.  Le  May ,  tria».  Entre  Fréjus  et  la  Napou),* 
porphyre  et  brèche  porphyrique  de  FEstrelle,  SainiTrat 
pea  àHière*»  schistes  crôtaUins^etc  Toulon,  grès  bigar* 
ré,  muschelkalk ,  calcaire  crétacé  dans  les  montagnes  d$ 
1a^SaHitrBaiM»e«Latay  etYieux-Rougiers,  terrain  tertiaire 
Migeite*  Rougir,  basalte.  Entre  Toulon  et  Marseille* 
«fttème  crétacé?  à  Hudistes.  Marseille,  craie  à  HippurUes*. 
Tfasmn  deiCareuage,  eajçaire  d'eau  douce.  Les  Afartigue*» 
oètYert*  caaieà,  Hudistes,  dépôt  tertiaire.  Embouchure 
ae  l'Huveaune,  dépôt  d'eau  douce.  Gardaupe,  terrait 
tertiaire  a  lignite;  Àix  ,  bassin  gypseux  d'^au  douce  ^4 
p#i»oi*retin«ctes.TlK>loj^  . 

Çeaulieu  ,  Ippake   dans  ua  dépôt  marno^cakaire  et 
gfpsenT;d?eau  douce/  Orange-  terrain  tertiaire.  Grands  * 
JKHHfchaxix  y  à*  deux,  Keues  à  1  estr  grès  vert  i'  Polypiersy 
%i?0nûq*<f  etc..  Sain  tPaul- tro^Châleau*  ,  àl'euiouiy 
terraiu.tertiaire  supérieur  et  coquillieiv 

France j  nord- est,  Vakncieoncsr  Ansii»,  terrai» 
brailler.  Tourtia,  craie  inférieure.  Saucer  à  trois  ljteua* 
do-Béthel ,  carrière  de  NpviotL,  grè&vert,  tourtia  tvèp 
eequillier  (Ammonites,  et^O*  Elize,  (quatre  fieueideMiér 
zièrc^JiaecaquiltierXeudrière  dam  les  bois  d'Ennelk^ 
lignite  du  Gault.  Bouzicourt,  fer  hydraté.  coquiUte** 
lâgonies.  Arches,  etc.  Mé*ièrea,,lia*f  ootite  inférieur 
Cûquillier.SaiiU-Menehould,  oraia  inférieure.  Verdiut, 
ceraka$»  Ccmpeviiàe.près  de  Vitry-le-Fraocaia ,.  craie  k 
Kuiyalves^SaifftUMihifl,  coralnag  àlitbodeines.jltleti^ 


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S9t  fTlimAIftK   BW  FRANCK. 

oolite  moyenne  et  inférieure.  Hayange,  oolite  ferrifere. 
Thionville,  quarzîte  primaire.  Vigy,  lias  et  grès  du  lias. 
Sarregnemines 3  grès  bigarré,  gypse.  Monstier  Àmey 
(Aube),  grès  vert  ooquillier.  Villy  en  Trode,  limite 
des  systèmes  crétacé  et  jurassique,  grandesGryphées,  etc. 
Ricey,  calcaire  jurassique  supérieure ,  Gryphées  vir-      i 
gales.  Bar-sur- Aube,  calcaire  jurassique ,  Gryphées  Tir-     | 
gules.  Nancy ,   oolite  inférieure.  Château-Salins ,  lits     i 
très  coquillier.  Vie  et  Dieuze ,  keuper  salifère ,  glau-     | 
bérite.  Lunéville,  muschelkalk ,    gypse   du    keuper,     , 
boracite.  , 

Alsace.  Entre  Sarrebourg  et  Sàverne,  grès  rosgien. 
Saverne,  muschelkalk  redressé.  Bouxwiller,  lignite  ta* 
tiaire  et  calcaire  lacustre.  Lobsann ,  molasse  à  poix  mi- 
nérale, à  ossements.  Zinsweiler,  OfrVeiler,  Uhrwéfcler, 
dépôt  alluvial  de  fer  hydraté.  Strasbourg,  Hàngébieten, 
loess  coquillier.  Volxheim  et  Horn,  oolite,  lias,  keupen. 
Soultz4es-Bains,  muschelkalk  et  grès  bigarré,  à  impres- 
sions et  coquilles,  faille.  Mutzig,  grès  vosgien.  Urmatt, 
porphyre  dans  le  schiste  primaire.  Lutzelhausen,  dito* 
Minget,  agglomérat  trappéen  à  Polypiers.  Schirmeck,1 
filon  de  porphyre ,  avec  épontes  de  brèches  dans  le  sol 
primaire,  calcaire  compacte  primaire,  changé  en  éalcaire 
grenu,  et  à  filons  de  roche  feldspathique  micacée  ou  de 
minette.  Cette  dernière  roche  n'a-t-elle  pas  de  l'analo- 
gie avec  le  kersanton  de  Bretagne ,  soit  par  sa  nature, 
toit  par  sa  position?  Framont,  schiste  primaire^  roche 
et  brèches  feldspathiques ,  schistes  cuits ,  calcaire  com- 
pacte changé  en  calcaire  grenu ,  réseaux  de  filons  ferri- 
fères  très  curieux,'  etc.  Raon  sur  plaine,  argilolite.  Entre 
Rothau  et  Foûday,  schistes  primaires  à  filons  de  roches 
feldspathiques  et  de  dîorite,  roches  altérées  et  jas- 
poïdes.  Champ  du  Feu ,  granité  à  filons  de  dîorite  et 
de  siénite.  Vers  Bahr,  fiions  de  feldspath  compacte  mi- 


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.  tt*KBRJM*E.«ff  FIANCE.  .305 

.«*cé« . Andiau,  hornfels  à  filons.de  gratte,  granité 
.  -décomposé  en  caolin ,  près  de  filons  de  feldspath  micacé. 
De  Scbélestat  à  Raon-V Etape ,  par  Sainte-Marie* 
-aux^Mines.  Près  de  Kintzhein  et  Breitenau,  calcaire 
.dolomie,  entre  les  grès  rouge  et  vosgien,  porphyre, 
.  granité,  siénite,  gneiss.  Baccarat,  Rembervillers ,  jonc- 
tion du  grès  bigarré  et  du  grès  vosgien.  Domptail,  gréa 
t  bigarré  impressionné.  Essey,  basalte. 

D'Epinalk  Mulhausen ,  grès  bigarré,  grès  vosgita, 
.  roche  granitoïde,  sebistes  primaires.  Bussang,  schistes 
:  primaires  à  impressions,  eaux  acidulés.  Ballon  d'Alsace* 

Geradmer ,  gneiss  et  eurites»  Saint-Gangolf,  derrière 
m  Guebweiler,  filon  de  fer  hydraté. dans  le  grès  vosgien* 

.  Mulhausen ,  molasse ,  calcaire  d'eau  douce. 

De  Chaumont  à  Sienne,  oolite.  Langues,  marnes  du 
#  lias.  Bourbonne-les-Bains ,  muscbelkalk  et  keuper  à  lit* 
.  de  calcaire  magnésien.  Vesoul,  lias  supérieur.  Le  Pont-» 
_  .sur-Planche,  près  de  Fresne,  calcaire  lacustre  à  soufre^ 

Xure,  muscbelkalk.  Ronchamp,  jjrès  houiller  et  grè* 
m  rouge.  Giromagny ,  granité.  Beffort ,  oolite. 

Suisse.  Porentruy,  calcaire  portlandien ,  argile  do, 
.  Jumméridge.  Mont  Terrible,  coralrag ,  argile  oxfor- 
„  dienne,  oolites.  Au  pied  du  mont  Terrible,  keuper > 

lias  et  gypse,  cirque  de  soulèvement.  Dejemont ,  bassin* 
t  tertiaire*  et  alluvial..  Moutiers,  Pierre-Pertuis,  belles 

courbures  et  fentes  dans  les  couches  jurassiques.  Soleure* 
.  calcaire  à  Tortues.  Hafenmatt  et  Weisstein  ,  oolites.  À 
_  Gips^muhle,  Baimsfluh,  muscbelkalk  avec  gypse;  et  car* 
..^rnieule,  sous  des  oolites  inférieures.    ,  . 

De  Basle  à  Aarau,  par  le  Siqffclsegg  «f  Frik.  Millet 

de  fer  pisiforme.  Herznach,  Denschburen,  muscbelkalk^ 

Col  de  Staffelsegg,  keuper,  gypse,  lias,  oolite  jurassique 

^inférieure.  Aarau ,  calcaire  jurassique  récent  a  Tortues.' 
.  r  Wildegg,  grès  da  lias  ou  deaoçMtes.  Scbinxnach,  muscheU 

I7. 

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*■*»  gyt*tv»aden,  ketf|>ergypilfta,c*a*l 

.    JD'jéralhnetde  Sema*  à  Neueha&l ,  f*r  Dijmvet 

-JBesa*fon.  AvaWe»,  granité,  arkose.  Tourtry,  Has  et 

•otite,  Pont  Aubcrt ,  arkose ,  lumacbdle  et  lia*.  Mm*» 
.  mitre,  tiaietooKte.  Entre  Vïcrseus  Tbilet  Prwy,  gl%- 

-  iike,arko3eavec  baryte,  floore,  phospfcoifteterreose,**, 
>Ji*.  EtHae  Sombernon  et  Vitteanx,   granité,  g*fel» 

marnes  à  gypse,  lias,  calcaire  jnrassfqne,  fossile».  PottWtjV 
-Mie* coupes  de*  système*  jurassique  etKastcpie,  le  long 
;  3»  canal  de  Bourgogne.  Besançon,  calcaire  ofrlfcfqtlfe. 

Sur  lé  plateau,  eoralrag.  POntarlier,  calcaire  jut*WHfâe 

*noycm  Neuchatel,  craie.  Locïe,  dépét  lacustre. 

.     De  Nevers  à  Autun ,  Poligny  et  Genève.  WetWl, 

oolite,  granité.  Autan,  terrain  houiller.  CMteau  ée 
i  MeUlerîe  9  zechstein ,   poissons  fossile».  Mnse ,  dào+ 

Épiwal,  Creusot  et  Mont-Céiris ,  ternrin  bonifier,  K. 

jweado  volcaniques.  Saint-Prix,  galène.  ÉcouchM» 
i  <h«mte  oiîryde  et  ftnore.  Pic  de  Drevain,  roche  féldspt- 
t  4fcique«  Coueftes  et  Saint-Serniti  du  Plain,  gypse.  Mb* 

con,  Roittftttëdte*  mangauèse  oxydé.  Trotire-t-on  réd- 
?  lement  des  Gryphées  dan»  ce  gîte  métallifère?  Chenekt 
-pr%*deBeaujeu,  porphyre  perçant  le  granité,  îiafrredreteé 
>  (d'après- M.  Leymerie).  Route  de  Chélons,  gtteta,  aV- 
-'-Ititttoj  ootttes.  Salin**  ketiper  et  lia».  De  PoHçnyfc  Géfc, 

^tfîkts  laoyentie* ,  argile  d'Oiford,  cbraîrag;  Gom&es, 
<  *#*tftf  es  de  feutèremeiffs.  Lons-le-Saulnier,  keuperet 
•«'syitèliitt  •li&kfae  et  jurassique  inférieur.  De  Lyon  à 
»'fi4eaèWjiBMfe  duRhène,  grès  vert  k  OHbkoitfes,  tab- 
lasse à  poix.  Fort  de  l'Écluse,  blocs  des  Alpes.  D|fc> 
sfjtegny  efc'SépsHSl ,  motesef  à  poix. 

Savoie* 

—  VfcKée  dt  Maorie»*  *  sch»te  oalcaire  ftK&ndàtfe. 

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^i  8YP^'  et1  sfÉfiRffej.  flRMrt-Gétoisy  Scnwtes*  cnstafmné. 
Jhte^^  gf^ptc.  Ambrogio,  serpentin*.  Yers  Ttirih,  Mots 
•«ftatqpMtt  Ttfrefetftise,  schistes  eatethW,  ntârbre*1  co- 
^foittèeiw  «t '^yp^$,  grtt*  grand  ^f^t^Kasîqueàâ^péèt 
fKÉDMtrc  Jteiiy,  HttfM» deplétaib  datis  k- schiste  argife- 
fliértitefcui^^yp^.  MoattcrB,  Bet5*G»ar)  gfte  de  eà4- 
-ttnrà  Béteawite*  et  <d»  phtllés  touiller***  Petit'  SatihV 
Bernard,  système  secondaire  très  modifié.  EntreverffCft, 
oyittsrle  (ifrcaa  dé  Tnotthi,  gsk&vm  et  eoÇnîHitt-  à  li- 
rfluitc^sur  toeaieairfcjw^ 

. .  /fidc*»^  eafea^  jtH*&fyté  C0tit4-ftit  stt^éfienry  et 

jyaUamj  ctétaeé*  Gettèffle,  Ifatft  de  Ternyy  molasse  et 

-gJlteMottVttifOti*,  gtè*  à  Ftatitfe»,  càlcaire-scaglraà 

Ammonites ,  Aptychur,  de,  marne  cô*prilltère3  grès  et 

/«ggtawlérat  arec  toches  *  Hmmftuitos. 

Coup*  &  long  de  FArve.  BonnevHte,  calcaire  crétacé, 

grès  vert.  Cluse  et  Reposoir,   cratc  verte  coqailKère  r 

4skkm»  crétacé  à  Rudistes.  Sallanche,  Pormenas,  proto- 

fpm.  Serrosy mines  de  pfomb  dans  le  calcaire  et  le  gr&. 

(Guide  Filiza  cordonnier).  Par  le  col  d*Antérne  à  Sbrt, 

terrain  calcaire  schisteux  noir*  système  crétacé.  De  là 

aux  Fis  et  à  Platet  (couchée  ),  grès  vert  et  craie  verte 

j&gpttlftèpe.  An  lac  de  Flaine,  système  crétacé  çaqtriiiier* 

,  Acwichc,  lignite,  maraÉ&crétaoéos  cMgitiUtères,  De  &  à 

JtfavfÎA  et  au  chalet  de  Vtfly  (couchée)  >  de  14  **  Bnct , 

.efgptène  crétacé  y  calcaire  à  Numoiulitea^t  à  \alorftiite, 

&kff»»  de  granité  dans  le»  schistes  ^  système  secondaire 

:jgaodiÀé ,  pottdingues  sedondakas,  sdûaêftfc  Ghammay,. 

,  -Teurnée  autour  du  M*ntrBiOAc>  8a«*G*rvaw,  eà*r 

r«ha*ks  hydrogplfurcafies,  ja%p*  awfrgfe.  GriUaj,  gypse* 

-  Mont  Mi>  œlcjJye  Bohr  séœndair^àilWlemmtes  Gmw)* 

-eAMidtaBoiibaaiin^^  à  feldspath. 

,  «Modela. &£**',  dfllé*»kiiehe*  «î*««  Cpjreaayw, 


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896  iTiftt&AiRfi  su  suisse* 

eaux  thermal*  Col  de  Perret»  Martigoy ,  grand  sygèpte 
talqaeax  k  calcaire  en  partie  modifié,  et  gypse. Xiol.dc 
Balme,  schistes  arénacés.  secondaires  à  impressions. tal« 
qaeoses.de  végétaux.  Ou  biea  depuis. Corjnayeur  à 
.  Aoste  et  par  le  Grand  SainUBernard ,  schistes .  cristal- 
lins ,  calcaires ,  roche  polie.  Mont-Blanc,  grande,  masse 
.  de  roches  granitoïdes  talqueuses ,  de  schistes  cristal- 
lins, etc.  ....-..,.» 

Coupe  le  long  de  la  Dranse.  Vivier*  Ghalet ,-. vallée 
d'Abondance ,  calcaire,  secondaire,  récent.  Mqnt  de 
Grange  Albrese,  coucher  à  Vacher  esse  ou  à  Abondance, 
mine  de  houille  d'Arbon  (•  guide  Atanase  Bouvier), 
..schistes  marneux  impressionnés,  calcaire  schisteux  bitu- 
mineux ou  rouges,  gypse  à  Qfe. 

Course  de  Thonon  àBiot,  et  à  F  Abbaye  cFAulps.  A 
Taninge,  bonne  coupe. du  système  crétacé  et  jurassique 
supérieur  fies  Alpes. 
1 ,  Vallée  du  Rhône.  Val  d'Hier* ,  gypse.  Den*  de  Midi, 
.calcaire .  jurassique  et  crétacé,  banc  coquillier.  Pisse- 
vache,  agglomérat  talqueux,  trias  altéré. 

[Suisse. 

.      Coupe  de  Saint^Saphorin  à.  Shn.  $aint-Sapl*>rm, 

*  aagelfluh.  Paudex;  lignite  de  la  molasse.  Avant  VeVay, 

-  grès  marneux  rouge;  Ghatd-Saint-Denis  et  Semsale89 

-  belles  coupe  sur  .la  Vevaise ,  au  pied  du  Molesson ,  mo- 

*  lasse  à  coquilles  d'eau  douce ,  et  nagelfiuh  plongeant 
^sous  le  système  secondaire.  La  Tour-du-Pcil,  grès  vert 

de  Rallîgen.  Chillon ,  système  arénacé  et  calcaire  juras* 
^«que  supérieur.  De  Roche,  i  tAigle ,  calcaire  jurassique 
^'coquillier  à  Polypiers*  Bex,  calcaire  jiavttiqéetaifcraar 
. .  ou  ltasique ,  gypse ,'  i  aahydrite  sdu%re  9  soufrer  Âttiiem- 

*  das,  calcaire  coqutUser«.Taviglianas,  goèsverftefcdëlh- 
vigMatiaz.  DfiaMoret»  et  Dents  de  Meccles,  système  & 


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ITINÉRAIRE   EN    SUI&6I.  1K>7 

.Nummulites  du  grès  vert,  Cérithes,  lignite  (ébouîements 
des  ï)iabïerets;  coquilles).  Mont  de  Fouilly,  trias  altéré  ?/ 
Ardon,  chamoisite,  Sion,  sckiste  talqueux  à  calcaire 
modifié  et  gypse  (terrain  secondaire  modifié). 
I.  Coupe  le  long  de  la  Sarine.  Bulle,  molasse.  Broc, 
.  grès  vert  de  Ralligen.  Mont  Alire,  calcaire  jurassique 
supérieur  coquillier.  De  là  au  château  d'Onex,  système 
'arénacé  et  calcaire  jurassique  supérieur.  Entre  ce  point 
Jet  Saanen ,  flisch  et  calcaire  (système  jurassique).  Saage 
trapp  et  agglomérat  singulier.  Saanen.,  calcaire  jurassi- 
que. Entre  Stâad  et  Lauen,  grès  du  Niesen  (grès  vert). 
Reuti,  gypse  et  système  à  ÎNummulites. 

Coupe  de  Fribourg  h  Unterseen  par  Bohigen.  Plaf- 
feyen,  molasse  et  grès  vert  de  Ralligen.  Delà  à  Schwarze, 
.grès  vert  du  Gurnigel,  avec  calcaire  ammonitifère  (To- 
bel  der  Gurbe).  Ravins  de  Durrbach,  au-dessus  de  Laas 
<et  à  Schwarzbvunnli ,  près  du  bain  de  Gurnigel,  super- 
position apparente  des  grès  et  du  calcaire  ammonitifère 
-sur  la  molasse  supérieure  et  à  coquilles  d'eau  douce,  etc. 
' Schwarze-See,  gypse,  oolites  inférieures.  Plus  haut,  cal- 
caire jurassique  du  Stockhorn,  Ammonites,  etc.  Wallop 
Alp,  Cluss,  lignite,  marne  coquillière,  calcaire  coquillier 
jurassique,  argile  de  Kimmeridge ,  cjc.  Boltigen ,  vallée 
du  Simmenthal,  flisch  ou  grès,  marnes  et  calcaires  à  Fu- 
coïdes  (système  jurassique  supérieur).  Wimmis,  calcaire 
jurassique  supérieur  coquillier.  Vallée  du  Diemtigerthal, 
calcaire  secondaire  jurassique  ?,  calcaire  du  Gastlosen.  et 
~  Spieîgarten.  Chaîne  du  Niesen,  agglomérat  et  grès  du 
Système  crétacé.  Krattigen  et  vallée  d'Engsdigçn,  gyjae, 
"  JBF&  4e  Taviglianaz.  Entre*  ce  point  et  DarTigen ,  sjs- 
..fèmeàNunlmuljtes.    ,  «      . 

Çoupfiideljiounàla  JangfirauparhaUigenfj£hmy9 
Joagelflut  rouge.  Ruine  de  Ralligen,  molasse,  Bag^lfl^h 
"  fit  grï*  woodaif  e  coquillW  de  Ralligèa,  séparé  par  use 


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598  frmlKAiiife  iwr  srtrtèsœ. 

ftrïffe.  Au-dessus  de  RaTRgen,  daus  le  bois ,  grès  de  14^ 
YÏgîranaz,  grti  vert  quarzeux  avec  calfcaire  à  NoninniBÉte 
et  Polypiers.  Vallée  de  Justfthal  et  sommités  ehvrrd^ 
«antes,  système  I  NummuKlcs,  Cerithés,  etc.  XJntersWttf 
•  dric&ire  noirf  jurassique  inférieur,  s*étendaut  X  Ixxùax* 
fctrnm.  Roththal;  erf chevétremenft  des  gneiss  et  chesrocBès 
grankoïdes,  avec  îe  calcaire  jurassique  du  vertant  Trorei& 
Jutçfrau.  Wëiigern  Alp,  Grindel^td',SfettenÏJer£  «&• 
tfrevêtrements  Ai  calcaire  jurassique  inférieur  et  des  flfr- 
dtes  granitoïdefc  et  de  gneiss.  Mèirîngen,  glacier  diiS6- 
ftgnlaur,  dho,  superposition  du  terrain  jurassique  sorle 
gneiss,  calcaire  ammonïtïfère*  De  Hasli  au  Gtfîtûsd, 
gneiss.  Coî  du  Grimsel,  grande  et  gneiss.  Vallée  sapé* 
rienre  du  Rhône  jusqu'à  Brigg,  schistes  cristallins  an 
tiord,  système  crétacé  altéré  au  sud,  gypse.  Furla  et 
îteaïp ,  schiste-ardoise  (terrain  secondaire  altéré). 

Coupe  de  Lu  cerne  à  Lugano,  par  teSaint-Goihtffd* 
Entlibuch  et  Lucerne,  molasse  très  redressée.  Mont  di- 
late f   molasse    et    système  crétacé    coquïllier ,  G*7* 
phées,  etc.  Sarnen,  système  crétacé  coquillier,  caïca&e 
àNnmmuîites.  MontRigi,  nagelfluh rouge superposera 
calcaire  secondaire  récent  des  Alpes"  (ravin  du  T^efettoch 
pres  de  Gersau,  et  au-dessus  de  Fiznau),  et  incliné  dansîc 
même  sens  que  la  molasse  du  lac  de  Zug.  Goldau,  éBou- 
lement  du  mont  Rossberg.  Lawerz,  fer  oolitique  du  cal» 
Caire  coquillier  crétacé.  Monts  Mythen  et  Haggen ,  p*& 
Sdrwytz,  calcaires  a Nummuli tes  et  autres  roches  dus^l- 
1  Vemè  crétacé.Entre  Altdorf  et  Érstféla\  système  calcaire 
f  ètai<éna:çé  jurassique  inférieur  contoùrnél  Côté  sud-èst 
"dtt'Windgàeîfë,  éruption  de  rôchês  feldspatiques':V«* 
les  sommités.  JErstfeld  ^  superposition  transgressée  a» 
^st&nô  jurassique  sur  les  gneiss.  l^mt-àu-Diablè^' £neiss» 
{Sklbt-<jrcFtharcl,  gneiss  et  graniteV'stratificatroaJétJ  évêti» 
^ï^tàut^iri^raux.  Val  ^fedetto^caîcairC,  dbfrtffe 


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"fYttrftAfffi  «!f  striera.  *5#9 

*'WF*k  Cél  de  W ufencn ,  calcaire  tiasiqiie  modifié  et 
ttlqneux ,  à  Bélenrahes.  Àirolo,  Val  Canada ,  Camp» 
ftiûgo,  dolomïe  et  gypse ,  dépôts  secondaires  modifié*» 
Col  du  tukmanier,  calcaire  à  Détemnites  très  modifié, 
rfp)Hn  talqueux,  schistes  en  même  temps  à  grenats  et  à 
Bllemnites .  û*Ai rolo  à  Faido,  système  calcaire  secondaire 
modifié.  Entre  Faido  et  Beltbttona,  schistes  cristallins, 
gneiss.  Entre  Beltinzona  et  Lugano,  calcaire  jurassique» 
dbtomie.  Mont  Salvador,  dofomrsatfoir.  Marcotte,  por- 
ffeyre  rouge  «  pyroxénique.  Porto,  granité.  Mondomo, 
gïatrîte,  porphyrc-pyroxénique.  Grantola,  rétinite,  por- 
phyre pytoxénique.  Laveno,  Feriolo,  granité  secondaire 
ftusiqac  de  Barcno.  Orta,  granité.  Àrona,  porpb,y*e 
4&arzifere.  Varêse',  trias,  dolomie  jurassique. 

Coupe  de  Zurich  au  lac  de  CÔme,  par  les  Grisons  (  v)m 
Lenzburg  et  Wurenlos,  molasse  supérieure,  à  coquilles- 
Marines,  dents  de  poissons,  etc.  Albis,  molasse  à  pi** 
«feurs  couches  de  lignite.  Horgen,  Kaepfnach ,  Hgnite  h 
Antkracotherium.  Uznaeh,  bois  bitumineux,  Coléoptères 
fossiles.  Einsiedlen,  système  crétacé  h  Nummulites.  Gla- 
ti»; système  calcaire  crétacé.  Irinththal,  Blattenberg, 
-  pis  de  Matt  (vallée  Semft),  système  arénacé  rouge,  poi*» 
'ifitos  fossiles  (craie).  Ehn,  grès  vert,  système  à  Nomman- 
tes. Panixerpass,  dUo.  Murgsee,  Mortoehenstock,  système 
menacé  et  marnes  rouget  jUrpstock,  dùo,  trapp  bizarre* 
De  Matt  à  Wewstannen  et  Pfaflfers,  système  crétacé-  à 
Kummuhtes.  Pfaffetfs,  schistes,  calcaires  noirs  et  arénacés 
(ttfcie),  s'étendamt  de  là  à  Aitdorf  Mont  Gakmda ,  cal- 
caire compacte  takpenx  a  Bélfemnites.  Coure,  &ils ,  Via 

.    (i),  Cettp  c#npe  présente  4e*  fUg^t»  egaju  des  direction»  et 

des  inclinaisons  fort  cHvtrsesjf  eçi  général  dans  le»  Alpes  U  pe 

faut  pas  laflt  faire  attention  à  des  inclinaisons  totalement  opposée* 

*  *prt(  fcttteê  qui  «é  coupent  son*  des  anfcles  plus  ou  moins  grand?» 

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'400  ITIWBRAIRE  £N   SU1W. 

JMala  ou  Lenz,  schistes  calcaires  noirs,  gypse  (lias  ou  cal- 
caire jurassique  inférieur).  Tiefenkasten ,  gypse  et  car- 
gnieule.  Entre  Tinzen  et  Rofna ,  serpentine  en  filons 
épais  dans  ce  système,  jaspe  et  roches  talqueuses  pro- 
duites par  le  contact.  Vallée  de  l'Albula ,  Latsch  ,  trias 
altéré.  Bergun,  Weissenstein,  lias  ou  calcaire  jurassique 
inférieur.  Coucher  à  Weissenstein ,  col  de  l'Albula, 
granité  vert  sur  le  lias.  Saint-Moriz,  eaux  acidulés.  Mont 
Bernina,  système  liasique,  schistes  cristallins.  Poschiavo, 
calcaire  altéré.  Tirano,  schistes  cristallins.  Le  Prese,  sié- 
nite  hypersténique(?).  Montée  du  col  de  Morbegno , 
.micaschiste  et  talcschiste  à  grenat  recouvrant  des.  schistes 
.,gris  et  noirs  alternant  avec  des  marnes  schisteuses  et  des 
cargnieules.  Descente  jusqu'à  Olmo,  trias,  agglomérat 
rouge.  Mezzoldo,  porphyre  quarzifère,  puis  calcaire  ju- 
rassique et  scaglia  vers  Bergame.  Sur  le  lac  de  Corne, 
.calcaire  jurassique  inférieur  foncé,  ou  lias  avec  gypse  » 
de  Dorso  à  Bellano.  Depuis  là  à  Lecco,  scaglia  amraoni- 
£ifère.  Sirone,.près  d'Oggiono,  entre  Lecco  et  Corne, 
.  calcaire  et  agglomérat  à  Hippurites  et  Tornatellçs. 

Coupe  de  Schaffouse  à  Coirç  par  AppenzelL  Mont 
Handen,  coralrag,  argile  d'Oxford,  coquillages.  Singen, 
Hohentwiel,  phouolite.  Hohen-Krahen,   basalte,  ag- 
Cornera t  basaltique,  liaison  avec  la  molasse,  Tortues 
.  fossiles  d'eau  douce.  OEningen  p#ès  de  Stein ,  dépôt  la- 
'  custre  de  la  molasse  supérieure,  os,  coquilles  * .  impres- 
sions, etc.  Elgg,  lignite  de  la  molasse,  ossements,  de 
'mammifères.  Saint-Galle»  ;  molasse  supérieure  coquil- 
:  itère  marine»  Lichtensteg,  calcaire  tertiaire  à  coquilles 
marines.  Appenzell,  Weissbad,  Eben  Alp,  système  cré- 
tacé presqu'en  contact  avec  la  molasse.  Pied  du  Kamor, 
Schistes  arénâcés  et  marneux  à  Fucoïdes;  VaHéedéBru- 
lisau ,  grès  semblables,  calcaires  à  Dicéras ,  système  cré- 
tacé, calcaire  et  grès,  bancs  coquillier^,  Nummulite?  * 


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ITINERAIRE   EN   ITALIE.  401 

Tnrrilites,  etc.Course  au  Sentis  par  le  lac  du  See  Alp,  dito, 
Wiîdhaus,  Wallenstatt,  Sargans,  système  arénacé  rouge, 
calcaire  secondaire  très  foncé  récent?,  mine  de  fer. 

Italie. 

Wwe.  Terrain  tertiaire  subapennin,  gypse,  doîomie,  ' 
grès  vert  à  Polypiers,  Gryphées  et  coquillages.  Cap  Saint* 
Hospice,  système  crétacé  à  Numrauiites ,  s'étendant  de 
Nice  à  Vintimile. 

*  Course  par  le  col  de  Tende  à  Turin.  De  Nice  à  Sos- 
pello,  système  crétacé  inférieur.  De  là  au  col  de  Tende, 
qtlcaire  jurassique,  lias? ,  trias?  ,  gypse*  Entre  Brois  et 
Breglio ,  vallée  de  Roy  a,  trias  à  gypse  avec  cargnieule. 
Il  Fontana ,  schistes  rouges  micacés.  Col  de  Tende  , 
adûstes  cristallins.  Turin ,  mont  Supergue ,  terrain  ter- 
tiaire moyen  coquillier  et  redressé.  Asti ,  terrain  suba- 
pennin coquillier.  Tortone,  position  du  poudingue 
tertiaire  moyen  et  du  terrain  subapennin  gypsiîôre  ef 
coquillier* 

.  Course  à  la  veillée  de  Lanso.  Mont  Mussa,  grenats/ 
îdocarses.  Castella-Monte ,  Baldissero ,  serpentine  ,  eu- 
photide ,  giobertite,  impressions  de  plantes?.  Ivrée, 
Biella,  trias,  calcaire  jurassique,'  scaglia,  terrain  suba- 
pennin ,  porphyre  quarzifère  ,  granité  ,  serpentine , 
pyroxène  en  roche  dans  des  schistes  talqueux. 
r  Course  par  le  val  di  Sesia  au  mont  Rose,  serpen- 
tine. Macugnaga,  mines  d'or  dans  les  schistes  cristallins; 
".  De  Nice  à.Pise,  le  long  de  la  mer.  De  Yentimile  à 
Alassio ,  système  arénacé  et  calcaire  à  Fucoïdes  (terrain 
jurassique  supérieur  ).  Alassio  ,  poudingue  a&agénique 
secondaire  récent.  Entre  Alassio  et  Albcnga,  quarzite  et 
calcaire  à  Bélemnites  (roches  modifiées  ).  Entre  Barzi  et 
Finale,  cajeaire  jurassique  crevassé,  surface  corrodée, 
tuf  calcaire.  Finale,  grès  tertiaire  sur  la  montagne* 


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4CHP  iTïfl&tAIRET  EN  HALlY. 

Varigotti ,  calcaire  secondaire  altéré',  calcaire  grenu; 
Entre  Noli  et  Spotorno  ,  schiste  quarzo-talqueux  (  gtèl 
secondaire  modifié).  Savone,  di(o  et  serpentine,  etr- 
photide ,  argile  subapennine.  Cadibona ,  poudingue  et 
lignite  tertiaire  subapennin  à  Anthracotherium.  Àren- 
ztno»,  schistes  talqueux  à  filons  de  serpentine ,  raâftes 
modifiées.  Cap  Saint-André,  gros  filon* Aé  seapeMla» 
a*ec  brèche  et  variolite,  calcaire  dolomitique.  Pantg«Nf> 
schistes  talqueux  altérés.  Mont  Ramaaao,  serpentine  I 
pyrite  cni  vreuse.  Cènes ,  calcaire  jurassique  supérieur  à 
Fuceïdes,  terrain  tertiaire  inbapeimm, à  peiiforstfous  de 
litbodomes,  devant  k*p<H  te  oeekiéntete  è»im  cité-  Ai» 
b*t>,  grès  et  marnes  à  Fucoïdes,  Isovtrde ,  sehî**** 
qww*,  gyp*e>  cârgnienle  (système  juHStirique'stipériéi* 
ahéré  ).  Boochetta ,  schistes  et  marnes  à  Futriak»,  se» 
pentme  avee  jaspe.  Sestri,  belles  coupes  de  schistes* 
de  marnes  apennines  s^tondBîres.  BraSCS,  &î5è!SS*5l 
raîtf  jurassique  supérieur  percé  par  le*  serpentin»  et!  h* 
euphotides  ,  ces  deux  roches  entrelacées  en  filons»  Bfe* 
tara»  y  sfefaistes  modifiés  par  un  Skm  dé  âeupmUme. 
Ûmvignola,  près  de  Borgbetto,  swpentk»eetettpiirtis 
eof  champignon,  dans  et  sur  le  même  terrai»  secondait 
fefttedides,  jaspe  et  brèche  euphofiditiquë  vcl  ocmtrtt 
des  deux  dépêt&.  Speazia,  dolomie.  Porto  Venete,  av 
bre ,  dolomie  jurassique.  Mont  de  Coregna ,  coquBtof 
Ammonites,  Bélemnites.  Caniparola,  lignite  en  oonebes 
îtfeKnées,  système  à  Fncoîdes.  Massa,  Seravœza,  brètfc* 
«afcaire  swbsaccbaroïde  à  amphibole  et  parties  triquéuses 
fmfecs  modifiées }.  Monts  de  Carrare,  marbre  «utooti 
4e  roches  silicifiées,  de  calcaires  jurassiques  coqvttliefvtt 
dlu  système  ht  Fuamfesjroches  jurassiques  supérieures  M* 
àiûéiay.  Ksteje,  Prato,  serpentine  débordant  sot  b 
terrain  k  Fueoïdes-,  et  à  calcaire  rnmiferme. 
Coupcde  ffhmteeà  Bologne.  Système*  Fn«*des,a# 

Digitized  by  VjOOQ IC 


ITINERAIRE   El*   ITALIE.  4ti& 

caire  foncé.  Pietra-Mala,  feux  perpétuels.  Bologne,  Mo- 
clèse,  Sassuolo,  sais  es.  Salso,  source  salée  et  pétrole» 
Vigoleno,  gypse.  Barigazzo,  salses.  Parme,  Fiorenzofo 
et  Castelarquato,  terrain  subapennin.  Vallées  de  Chia- 
yenna,  du  Stramonte  et  du  Stirone,  terrain,  subapennin", 
très  coquillier.  Vianino,  serpentine.  Prato,  lignite.  Pavie, 
Stradella,  gypse  tertiaire  à  impressions  de  feuilles  d*ar*- 
1res,  etc. 

De  Florence  à  Pîse.  Florence,  M.  Lupo,  schistes 
et  calcaires  ruiuiformes  à  Fucoïdes.  Saint  Miniato, 
C.  Fiorentino,  terrain  tertiaire  subapennin  coquïllier» 
Gambassi,  serpentine.  Voherre,  terrain  tertiaire  suba- 
pennin, gypse,  sources  salées,  calcaire  tertiaire  supérieur, 
Pomarance,  calcaire  tertiaire,  serpentine,  et  jaspe.  Monte» 
Cerbolij  Lagoni,  etc.  Livourne,  Val  Benedetta,  Monte» 
Sero,  serpentine  à  manganèse  oxydé.  Rosignano,  albâtrte 
tertiaire.  Pise,  Monte-tJIiveto ,  calcaire  secondaire  ré- 

tfiot'&  Ammonites,  brèche  ossifère. 

JJte  Florence  à  Rome  par  Bolsene.  Mont  Tmpnrntfar, 
serpentine  dans  le  système  a  Fucoïdes.  Sienne;  système 
jtilrapennîn  a  plusieurs  couche?  ffuriatiles  et  de  mé- 
lange*, dépots  de  coquilles  marines*,  calcaire  lacaifie 
TCW  Colle.  Colîe,  dépàt  lacustre  coqniïlier.  Lecgetff, 
gyjfeequarzifere.  Saint-Salvatore,  eaux  minérales.  Raéi- 
cofeni,  terrain  tertiaire,  terrain  rokanique.  Samft» 
Piora,  tracfryte,  byalite.  Acqtrapendente ,  lac  de  Bol- 
nette,  trachyte.  Ponzano ,  près  de  Monte-FiascOne,  «g- 
gtattérat  poncenx,  lave».  Vîterbe,  coulée  ancieniie  et 
tare.  Lac  de  Bracciano,  cratère  éteint,  Tolfk,  trachyte, 
ahraite. 

De  Florence  à  Rente  par  le  Val  étÀrno  et  Peru- 
•gia.  Jusqu'à  Àre*«*,  grès  secondaire  récent  des  Apec* 
nins.  Vallée  supérieure  de  l'Arao,  sot  tertiaire  supérietw* 
Sables  ©ssiferes ,  ancien  kc  écoulé.  La  Valdera ,  c*  fos- 


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404  ITINÉRAIRE    EN   ITALIE. 

siles.  Chiuse,  près  de  Monte-Pulciano ,  dans  le  torrent 
de  F  Astrone  à  Piano  di  Bolgano  (  bains  de  Chianciano  ), 
gypse ,  est-il  tertiaire  ou  dépend-il  du  système  à  Fa- 
coïdes?  Saint-Quirico ,  position  du  sol  subapennin ,  à 
soufre  et  gypse.  Lac  deTrasimène,  système  à  Fucoïdés  des 
Apennins.  Perugia,  remonter  la  vallée  du  Tibre  et  tra- 
verser dans  la  Romagne, système  secondaire  à  Fucoïdés 
et  dépôt  de  serpentine*  Saint-Mario,  à  3  milles  de 
Pérugia  au  lieu  dit  Gercerenti  Vicino,  gypse  (  de  quel 
âge?).  Assisi,  calcaire-scaglia  ammonitifère.  Foligno, 
dito.  Entre  Spoleto  et  Terni ,  calcaire-scaglia ,  cascade 
de  Terni,  feux  albâtre.  Borgbetto,  lave  amphigénique 
sur  le  terrain  tertiaire  supérieur. 

De  Rome  à  Pesaro  et  Ccscna  par  le  passage  du 
Furto.  Entre  Foligno  et  Nocera,  système  arénacé  sa: 
périeur  des  Apennins,  grès  vert.  Nocera,  marnes i 
corps  nummulitiformes ,  couches  de  calcaire-scaglia.  Si* 
jgàlîô,  système  arénacé  des  ÀpwuuWt  Cbeggia  ,  scagtou 
Cagli ,  grande  masse  de  scaglia  contournée.  Après  le  dé- 
£léduFurlo,  sol  subapennin.  Perticara,  près  d'Ur- 
bîno,  soufre  dans  le  terrain  subapennin.  II onte-Feltro, 
coquilles  fossiles.  Un  peu  à  l'ouest  de  Pesaro,  dito. 
Punta  del  Schiavi,  marnes  subapennines  à  poissons.  Si- 
nigaglia,  colline  de  Saint-Gaudenzio;  lignite,  soufre 
amorphe,  strontiane  sulfatée,  à  poissons,  insectes  et 
plantes  fossiles.  Scapezzano ,  marne  subapennine  à  pois- 
ions.  Ancône,  calcaire  jurassique?,  dolomte.  Monta* 
^oola,  grès  tertiaire  coquillier.  Piedi-Croce,  gypse 
tertiaire.  Rimini*  coquilles  microscopiques  vivantes. 
Saint-Mari  no,  terrain  tertiaire.  Gesena,  sol  subapennin. 
Monte-Bagnô  et  Formignano,  soufre.  Saint-Cristoforo, 
près  de  Faenzâ*  beaucoup  de  coquilles  subapennines. 
Jtalogne,  Monte-Paterno,  baryte. 

De  Rome  à  Naples,  par  Tcrracine.  Sol  volcanisji 


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ITINERAIRE   EN  ITALIE.  405 

ancien  de  Rome,  pouzzolannes.  Villa  Borghèse ,  Tra- 
vertin ,  Mont  Marins,  terrain  tertiaire  supérieur.  Lac 
à'Agnano ,  Albano,  cratère-lac,  basalte.  Vclletri,  tufit 
basaltique.  Marais  Pontins,  calcaire  des  Apennins,  Ter- 
racine  compacte  secondaire,  coquillier.  Mola,  dolomie» 
molasse.  Plaine  de  Capoue,  sol  tertiaire  et  terrain  vol- 
canique. Caserte,  tufa  volcanique.  Naples,  tufas.  Pouz- 
zole,  tufa  jaune,  trachy  te.  Temple  de  Séràpis(i).  Monte- 
Wuovo,  lac  Àverne,  ancien  cratère.  Antre  de  la  Sibylle,. 
lac  Agnano,  ancien  cratère,  solfatare,  trachy  te,  vapeurs 
hydrosulfureuses,  alunite,  grotte  du  chien.  Vésuve, 
laves.  Somma,  filons  basaltiques.  Herculanum ,  lave  ba- 
saltique. Pompéia ,  cendres.  Castellamare ,  grès  et  cal- 
caire Secondaire  récent  des  Apennins,  poissons  fossiles» 
Pestum  ,  grès  charbonneux.  Ischia,  trachyte,  eaux  chau» 
des,  etc. 

Course  de  Naples,  au  mont  Vultur ,  ancien  volcan 
éteint  par  le  lago  di  Santo,  cratère  ancien,  à  émanation? 
acidulés.  Pietra  Roy  a,  près  de  Cerelo,  calcaire  jurassique 
apennin,  à  poissons. 

Course  dans  les  Abruzzes,  A  Aqaila,  grès  secondaire 
des  Apennins,  Grand  Sasso  d'Italia,  calcaire  secondaire 
récent,  à  son  pied  schistes  semblables  à  des  gneiss. 

Course  dans  la  Calabre.  Bari,  Otrante,  terrain  ter- 
tiaire subapennin.  Cosenza,  sel  tertiaire.  Aspromonte, 
granité,  schistes  scristallinsj  sur  le  littoral,  terrain  suba- 
pennin, sel,  gypse. 

Sicile.  On  fait  ordinairement  le  tour  de*  l'île  :  on 
monte  à  l'Etna  depuis  Catane.  Cirque  du  Val  del  Bove, 
trachyte.  On  étudie  le  terrain  ancien;  entre  Messine  et 

(1)  Voyez  Mém.  de  MM.  Forbçs  (/;  (la  géol,  vol.  i,  p.  354». 
tt  Babhuge^iVocefrf.,  i835). 


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4Û6  ITINERAIRE  JEN   WAfiNB. 

Melazzo  ;  les  calcaires  jurassiques  secondaires  dans  les 
moûts  Madonie,  au  sud  de  Palerme;les  calcaires  à 
Hippurites  au  cap  Passero  ;  le  terrain  tertiaire  inférieur, 
à  bancs  et  culots  de  basalte  dans  le  Val  di  Noto  ;  le  duso» 
<dilc  à  Melili,  les  dépots  de  sel ,  de  gypse  et  soufre ,  vers 
CaltanisettaetCastrogiovanni  ;  la  strontiane  sulfatée  avec 
le  gypse  et  soufre  tertiaire,  entre  Sciacca  etLicata  ;  les 
salses  à  Macaluba  ^  les  dépôts,  tertiaires  les  plus  récents 
et  les  couches  coquillières,  marines  et  alluviales,  sur  le 
littoral  méridional  j  les  cavernes  ossiîeres  à  Païenne 
et  Syracuse ,  etc. 

Tout  y  est  presque  nouveau;  on  a  visité  en  Catalo- 
gne, le  grand  système  de  grès  vert  du  Montserrat,  et  le 
cite  de  sel  de  Cardone,  les  volcans  éteints  d'Olot,  etc.  Le 
pied  méridional  des  Pyrénées  est  composé  en  grande 
partie  par  des  roches  crétacées. 

Qn  a  parcouru  le  littoral  oriental  de  l'Espagne,  depuis 
Barcelone  à  Gibraltar ,  les  chaînes  de  schistes  cristallins 
des Sierra  deFilabres,  deRonda,  etc.,  les  contreforts  A 
les  chaînes  particulières  decalcairesecondaire  jurassique^ 
à  Gibraltar  (brèche  osseuse),  la  Sierra  de  Gador,  près  d'A« 
dra,  (mines  de  plomb),  et  des  bassins  tertiaires  subapen- 
lûos  (Barcelonne,  Tortose ,  Malaga ,  Alica  nte ,  HLurcie  , 
Carthagène ,  etc.  ) ,  enfin  on  a  décrit  des  roches  trachy- 
tiques,  au  cap  de  Gâte,  à  Almazarron,  etc.  Des  bassins 
tectiaines  subapennins  à  sel,  soufre  et  gypse ,  existent  dans 
l'intérieur,  comme  dans  les  vallées  de  Grenade^  de  Baza, 
du  Guadakjoivir ,  du  Guadiana,  etc.  De  grands  bassins 
4*eau  douce  ont  laissé  des  dépôts  sur  les  plateaux  granir 
tiques  et  de  schistes  cristallins  de  l'Espagne  Centalfe 
(Madrid,  VaUaMid,  Burp»,  Tudela,  eto4* 

De  plus,  M.  Schulz  a  étudié  4*  GaUss*  gr*aé  mtatèm 


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schisteux  primaire,  à  granité  et  gneiss,  comme  la  Bre- 
tagne ,  les  Àstruries  ont  été  parcourues  par  M.  Ezquer- 
m,*tc,5  lVEstramadure  (deux  systèmes  primaires,  eto)> 
et  i?li»d&lMsie,  par  M.  Leplay. 

.  Jilcaatara,  Albuquerque }  granité,  schistes  cristallins* 
^lia^eela^  eupbatide  et diorites*  Campo~Major  et  Bad*~ 
\çm,  *anr«m  Hrtiaiue  moyeu.  Leloag  du  Guadiana  à  Vil- 
tafcaaoa,  Mérita  et  i^Serena,  terrain  tertiaire  supérieur. 
Iao^É««aw,^^tia3  primaires  et  granité.  Sierra  d'Alcocer, 
schistes  primai***,  Aimadee,  granité,  sckistes  primaires, 
Dà«&  de  jaerture,  Puertoblaaeo ,  schistes  primaires  et 
gwtfte.  Cardova,  9ehtttes;p?imat?e8«  Vallée  du  Çuadal* 
^pfcrâ,  tôrcaia  tertiaire,  moyen  et  supérieur.  Boy  a,  Ca&» 
W»tt,  Sévill*,  ienraiok4ertkire.  Yillanmev*  del  Ri*, 
ta»»  fouiller.  El  Pediosa,  schistes  primaire*,  granité. 
Csufflo,  diorke,  euphotide,  mines  d'argeot.  AUuis*  ter- 
mtffeooiUec.&ttdakanal,  Llewna»  Zafra  et  Valver^ 
t*mm  fcouilkr  ,  calcaire  primaire.  Zaiamea,  «jJwstfis 
primaires,  granité,  porphyre  noir.  Zarza  et  Merida,  dio- 
rites,  etc.  Escorial,  schistes  primaires,  Truxillo,  granité. 
Depuis  GaxHHiscal  au  Tage,  schistes  primaires.  Almaraz, 
gwyte.  Il  serait  important  de  savoir  si  le  trias  existe  réel- 
Içipeqt  en  Espagne,  ou  si  tous  les  grès  et  les  marnes  bi* 
gppiftet  indiqués  wmmfttel*  seraient  des  dépôts  tertiaires 
OH-wétaxés. 

.Q*  a  oJ>t*tt*  surtout  des  détails  sur  trois  points  de  ce 
npnfflfr  s^roir;  Parto,  Lisbonne  et  le  Cap  Saiut-Vin- 
mB*Jk  P«rt#*  domine  le  api  ancien*  A  Lisbonne,  il  y  a 
<toott»nrfres  tertiaires  subapeuumes,  déferais  IHip- 
$mim  *t  d'mn&rm  chaires  secondaires  y  ainsi  que  du, 
kmltn  Au  Cep  Saint» Vinfica^  on  cite  ï*  saltortiaiçe 


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406  IttNBRArfcE   EN    BBLGIQW. 

Belgique. 

Tournay ,  calcaire  primaire  coquiilier. Mons,  à  4 1  •  deUi 
àCiply,  craie  très  coquillière  (un  paysan  vend  des  fossiles)» 
Alter,  calcaire  primaire  coquiilier.  Avesne,  dito.  Tubtte, 
schistes  primaires,  R.  feldspathiques.  Bruxelles,  terrain 
tertiaire  inférieur.  Anvers,  terrain  tertiaire  supérieur, 
ossements.  Namur,  terrain  houiller.  Givet,  calcaire  car- 
bonifère et  primaire.  Laifour  et  Deville,  grauwack*  à 
feldspath  cristallisé,  roche  d'altération,  ardoisières.  Mé* 
zières.  Luxembourg,  grès  sous  le  lias.  Trêves,  grès  bi- 
garré et  muschelkalk  et  schistes  primaires!  Gérolstein, 
calcaire  primaire  coquiilier,  Calcéoles,Trilobites,  etc.  do* 
lomie,  volcan  éteint.  Vicl-Salm,  novaculite.  Malmedy, 
poudingue  sec.  anc.  Visé,  calcaire  coquiilier.  Limbourg, 
calamine  dânslecalcaireprimaire.Liége,  terrain  houiller. 
Tongres  et  Hasselt,  terrain  tertiaire.  Maëstricht,  craie 
blanchie,  craie  coquillière  supérieure,  calcaire  tertiaire» 

Allemagne. 

Allemagne,  nord-ouest.  Aix  la  Chapelle,  Eschweiler, 
grès  houiller.  Bleiberg,  Commern  trias  h  galène. 'Eifel, 
terrain  primaire  coquiilier,  terrain  volcanique,  cratère- 
mare.Gerolstein,  Daun,  XJImen,  Mosenberg  près  d£  Man~ 
derscheid,  cratère,  coulée  de  lave.  Mecrfeld-see,  mare. 
Hohenfels,  volcans,  schiste  argileux  changé  en  roche 
micacée.  Berlrich,  eaux  minérales,  cratère,  coulée  de 
lave  basaltique  prismée.  Coblence,  Neuwied ,  Ander- 
nach,  bassin  tertiaire  et  alluvial  avec  basalte,  tùfâ  pou- 
ceux  et  loess.  Nfedermeùnich,  lave,  lac* de  £aach, 
cratère-lac,  beaux  minéraux.  Vallée  de  Bràhl ,  polices. 
XJnkeï,' basalte.  Bonn  ,  les  Sept  Montagnes,'  traçante r 
filons  de  basalte  dansPàggfomérat  tracbry  tique:  Utweiler, 
Bruyl,  Dur  en,  Friesdorf,  lignite  et  dùsodile.  Pûzberg 


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iTwénATm*  tm  Aiimm&8m.  46(1 

et.lbfatinger-lhch  <&ept  Montagnes),  dusodfte  à  pois- 
sas*., batraciens  fossiles,  etc.  Dusseldorf,  Ratingen  et 
Bentberg,  fossiles  primaires,  Productus,  etc.  Grafen* 
bery,  fossiles  tertiaires.  Essen,  terrain  houfller  de  la 
Ruhr.  Uttnfr)  eraie  vwte.  Àltenahr,  trapp,  lias,  filons 
basaltiques,  calcaires  primaires.  Siégen,  graimacke, 
filons  de  basalte  9  sur  le  chemin  de  Rodgen.  Mine  de 
Wilder«Bare,  dans  le  mont  Hund  près  d'Eiserfeld,  et 
imite  d'Eiseraen-Hardt,  filon  de  trapp  ,  avec  une  éponte 
f entière,  et  des  époutes  de  roches  jaspoïdes.  Druiden- 
sternprès  de  Heckersdorf ,  basai te.Moot  Wittscherberg, 
culot  de  basalte  dans  la  gratmacke  et  avec  brèche» 
Isadwrg  près  de  Bruchhaasen ,  mont  porphyriques  dans 
les  .schistes  primaires  à  Schaaktein ,  schistes  altérés. 
Vallée  de  la  Lahn,  schistes  primaires,  filons plumbifères. 
Dilleaburg,  schistes  primaires ,  Schaalstein ,  fossiles. 
Westevwald,  basalte.  V irneberg  près  de  Rhembreiten* 
baah,  filons  cuivreux  dans  les  schistes  primaires  et 
associés  avec  des  filons  trappéens.  Mine  de  Johannisseegen 
près  d'fionbjfif ,  filons  piungiifères  avec  trapp. 

Mm$q%  Marbourg,  trias.  Frankenberg,  zechstein, 
grès  rouge  *  Guptessus  fossiles.  Cassel  ;  Kratzensteio  ± 
filons. de  basalte  i^amifiés  dans  le  muschelkalk.  Habichts- 
wald»  caieaire  .tertiaire  inférieur ,  lignite ,  tufa  basai* 
tique,  et  basalte.  .Àhnegraben  ,  filons  basaltiques  dans  le 
muschelkalk  et  le  lignite  tertiaire  à  coquilles.  Hutten* 
berjf,  trjpoli  tertiaire  à  impressions  de  pilantes  et  de 
poissons.  Wallrede,  ravin  du  Schwarzbach,  culot  de 
bsàche  basaltique  dans  le  grès  bigarré.  Warburg,  mont 
Déesenberg,  culot  basaltique  dans  le  muschelkalk, 
Stadtbergen,  Meschède,  schiste  cuivreux  secondaire. 

WestphaXie,  Lichteoau,   craie   verte.    Paderborn,, 
ccaie.  Entre  Schlangen  et  Detmold ,  craie,  muschelkalk. 
redressé  ot  gcèsr  bigarré  ondulé.  Driburg ,  trias ,  valkée 
II.  18 

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410  ITINERAIRE   IN    ALfcKMAGftB*  . 

d'écartemcpt.»  Bielefeld,  craie  et  mnschelkalk  redressé»  - 
Coupe  delà  à  Minden,  keaper,  lias.  Porta  Westphalica, 
•grès  du  lias.  Minden,  lignite  jurassique.  Qsteberg ,  cal- . 
caire  tertiaire  inférieur.  Qsnabruck,  terrain  houilierv 
grès  bigarré,  terrain  jurassique  et  craie.  Buckeburg, 
Teutoburgerwald  7  oolites,  grès  du  lias.  Rinteln,  lias» 
JBosingfeld ,  keuper.  Windlinghausen ,  calcaire  tertiaire 
inférieur.  Pyrmont ,  vallée  circulaire  de  trias,  eaux  aci-  . 
dulés,  entonnoirs  d'éboulements.  Luntorf,  marne  à  li- 
gnites    sur   muscbelkalk.   Holzminden ,  muschelkaJk ,  » 
keuper,  lias  coquillier.  Tonnenburg,  lignite  tertiaire 
supérieur,  insectes.  Sollingerwald ,  grès  bigarré.  Eim- 
beck,  muschelkalk.  Gottingue,  trias.  Haimberg,  mus-  . 
chelkalk,  lias.  Entre  Imersen  et  Guntersen,  calcaire 
tertiaire  inférieur. 

Harz.  Hildesheim,  muschelkalk,  lias,  oolite  inférieure. 
Dickoîzen  et  Evessen,  calcaire  sableux  tertiaire  inférieur. 
Kahlénberg,  calcaire  jurassique  à  Nérinées.  Unter-Elbey 
craie  compacte  coquillier e.  Goslar,  craie  ordinaire  et 
particulière,  grès  vert,  couches  jurassiques/ schistes  pri- 
maires ,  roches  trappéennes ,  quelquefois  à  Polypiers  et 
à  côte  des  bancs  ferrifères.  Iberg  près  de  Grund ,  car- 
polithes.Rammelsberg,  schistes  primaires  àTérébratnles. 
Ilsenburg,  craie  verte.  Mont  Brocken,  granité.  Elbin- 
gerode,  calcaire  primaire  coquillier.  Àndreasberg,  mines» 
Jlfeld ,  porphyre  secondaire.  Nordhausen,  zechstein, 
gypse,  trias.  Monts  Kiffhauser ,  grès  rouge,  bois  sili- 
ceux. Artern,  lignite  tertiaire  récent.  Stolberg,  por- 
phyre* Mont  Magdesprung,  schiste  primaire,  trapp,  et 
fer  hydraté.  Ramberg,  granité,  filons  granitiques  dans 
le  hornfels.  Gernrode,  trias.  Quedlinburg,  craie.  Blan- 
lenburg,  grès  vert  impressionné.  Halberstadt,  Teu- 
felsmaur ,  grès  vert.  Helmstadt ,  lignite  tertiaire ,  grès- 
vert.  Egeln ,  terrain  tertiaire  coquillier.  Mansfeld ,  Ei*- 


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ITINERAIRE    EN   ALLEMAGNE.  411 

lebcn,  grès  rouge,  zcchstcin,  schiste  cuivreux  ,  mines, 
îac  salé ,  grès  bigarré.  Scherben ,  lignite  terreux  terfc 
tiaire,  aluminitc.  Halle,  porphyre  et  brèche  porphyri- 
que  secondaire.  Giebichenstein ,  terrain  houiller  et  por- 
phyrique.  Brachwiz,  porphyre  réduit  en  caolin,  ancien 
lax  écoulé.  Wettin ,  terrain  houiller,  porphyre  de  deux 
époques,  grès  rouge,  zechstein.  Thierberg,  agrégat 
porphyrique.  Lobegun,  terrain  houiller,  recouvert  par 
des  roches  feldspathiques.  Mont  Petersberg ,  porphyre 
drusique  à  fluoré. 

Pointe  en  Mecklembourg.  Domitz  et  Eldena,  lignite, 
tertiaire,  gypse.  Sternberg  et  Ludwigslust,  calcaire 
arénacé  coquillier  tertiaire.  Lunebourg ,  gypse  à  bora- 
cite,  grès  bigarré,  craie.  Mont  Segeberg  (Holstein)  r 
gypse  à  boracite.  Klostersee,  tourbière. 

Thuringe  et  Hesse.  Erfurt,  mont  Petersberg ,  leuper 
sur  le  muschelkalk.  Weimar ,  Sonneborn ,  Àrnstedt  % 
muschelkalk  supérieur  à  marnes  bitumineuses  -et  lignite. 
Gotha ,  mont  Segeberg ,  muschelkalk  et  keuper.  Eise- 
nach,  grès  rouge,  zechstein.  Horschel  près  de  Stedfcld 
filons  basaltiques  dans  le  muschelkalk.  Pflasterkaute 
Marksuhl,  StofFels-Kuppe,  culots  basaltiques  dans  lcgrèsu 
bigarré,  altérations.  BÏaue  Kuppe   près  d'Eschwege> 
filon  basaltique  dans  le  grès  bigarré ,  belles  altérations. 
Mont  Meissner ,  doléritc,  lignite  tertiaire  changé  en  an-  - 
thracite  bacillaire.  Riegelsdorf ,  zechstein  cuivreux  et 
trias.  Visiter  le  Vogelsgebirge ,  sud  d'Àlsfeld,  grand, 
dépôt  basaltique.  Rhongebirge  près  de  Fulda,  pliono- 
lite.  Pferde  Kuppe,  cratère?,  phonolite,  tufe  basalti- 
que, bole  ,  culot  basaltique.  M ilseburg,  phonolite.  Mont  - 
Treuenberg  près  de  Friedewalde,  culot  basaltique  dan*~ 
le  trias  et  à  fragments  de  ce  dernier.  Meinungen  ,  trias. 
Dolmar  ,  culot  basaltique.  Schmalkaldeu  ,  zechstein  - 
ferrifère,  grès  rouge,  porphyre.  Liebenstein  et  Gluck**.- 


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4tâ  ITINÉRAIRE   EN  ALt&fe&GttE. 

brunn,  zechstèin  dolomi tique ,  Polypiers,  lignite  ter- 
tiaire coquillier ,  eaux  minérales.  Broterode ,  granité. 
Kaltennordheim,  lignite  tertiaire,  coquilles  terrestre? 
et  fluviatiles. 

Coupe  de  Schmalkalden  à  Tambach,  siéaite,  por- 
phyre ,  brèche  porphyrique ,  agrégat  porphyrique  très 
divers,  puis  série  du  zechstèin  et  du  trias.  ïlmeuau, 
grès  houillier,  porphyre.  Traverser  le  Thuringerwald  ^ 
Schleusingen ,  Rodaçh,  tria*9  gypse*  Hildburghausen  , 
grès  bigarré  à  impressions  de  pas  de  près  d'une  dizaine, 
d'espèces  de  mammifères  terrestres  (i).  H«ldburg,.9ioBt 
Gleichenberg,  phonollte*  Cobourg,  keuper,  dolomie 
dukeuper.  K-ipfcndorf,  lias,  grès  du  lias,  calcaire  juras- 
sique. Baux,  lias,  os,  reptiles  fossiles.  Sonneberg, 
Schistes  primaires.  Traverser  le  Fraoken trald ,  grau- 
•^wacke,  schistes  et  calcaires  primaires.  Saalfeld  et  Kam*- 
dorf,  ^echstein,  calcaire  magnésien,  coquilles,  mines 
de  cuivre,  failles. 

Saxe  (Ficùtelgebirge  et  Erzgebirge),  Géra ,  zechstein 
.coquillier,  grauwacke..  Zwickau,  terrain  houiller ,  grès 
rouge.  Planitz ,  trapp  ,  roches  sédimentaires  altérées  et 
enchevêtrement  du  trapp  et  du  grès.  Neudorfei,  réd- 
uite ,  roche  feldspathique  semi-vitreuse ,  globulaire  à 
calcédoine,  lithomarge.  Plauen,  schistes  et  calcaires 
primaires.  Hof,  calcaire  primaire  coquillier,  Nautiles, 
Goniatites ,  Planulites ,  Productus.  Descendre  la  vallée 
de  la  Saale  dansleFichtelgebirge.  DeHof  à  Blankenstein, 
schistes  primaires,  Schaalstein,  diorîte  orbiculaire  et 
roche  trappéenne.  Au  haut  de  cette  vallée,  dito  et  ser- 


ai Voyt*  A**to.  f.  iVato^w«fcn  d«  M.  Wie$»a»*  9  i8SS, 

tlui.p.  **!>  <***'  3'P*  *97retJY'  Jahrè-  *  mî**  ï*35' 
3p»  Voigt  loiwnM  mente  qu'U  j  a  des  impressions  de  pu 

ÇarpJLY.ore*. 


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IftltittArilË  £*   AttËMA6tt£.  41$ 

pentine.  Ochsenkopf,  granité.  Rupferberg,  Munchberg, 
gneiss,  micaschiste.  Baîreuth ,  muschelkalk  coquillier, 
trias.  ïfeustadt-am-Cuïm  ,  plusieurs  cuîots  basaltiqueè 
intéressants.  Weiden ,  mont  Hoheparkstein ,  culbt  ba- 
saltique à  fragments  de  roches  secondaires  jaspoïdes. 
Wunsiedeî ,  calcaire  primaire.  Éger,  argile,  lignite  tér- 
_  tiairCjKammerbuhl,  petit  volcan  sous-marin.  Schotiberg, 
gneiss  à  filons  granitiques,  Carlsbad,  granité,  lignite, 
eaux  chaudes,  etc.,  pisolithes.  Schlackenwerth ,  pro- 
duits pseudo-volcaniques.  Joachimsthal,  gneiss,  granité, 
filons  de  porphyre, filons  métaïïifères.  Joh.  Georgenstadt, 
laines ,  filons  de  granité  dans  Tes  schistes.  Mont  ÀtMfS* 
berg,  roche  de  schôrl  &  étain.  EhrenfViedersdorf,  mine* 
à*étaih  dans  du  granité  associé  à  du  gneiss.  Eybenstock, 
granité.  Schneeberg ,  cotttact  de»  schistes  et  du  gratuite. 
Atte  (Lumbach,  mont  Heidelberg  et  Sellthuren) ,  filons 
Ct  amas  granitique»  dans  les  schistes,  eaolin.  Chemnitz^ 
Brèches  porphyriques  et  ponceuses,  bois  fossiles.  Kluct- 
sberg ,  troncs  fossiles  dans  lés  brèches.  Kohren  ct  Ro- 
éhlitfc,  impressions,  fougères,  etc.,  dans  les  tufas  rés- 
inâmes. Waldenburg,  leptinite,  serpentine.  Miftweida 
et  Waldheim,  leptinite,  gneiss  et  micaschiste.  Mîtt- 
tveida,  réseaux  de  granité  d'ans  le  gneiss.  Œderan ,  fi- 
lon de  porphyre  dans  le  gneiss.  Zoblitz,  serpentine  gre- 
tratifère  dans  le  gneiss.  Marienberg,  gneiss,  filons  de  fer, 
d'étain  et  d'argent.  Catharinaberg,  basalte  en  buttes  au 
milieu  du  gneiss.  Biîin ,  terrain  tertiaire ,  tripoti  ,*  Craie, 
terrain  basaltique,  filons  de  basalte  daus  le  gneiss.  Tô- 
friitz,  porphyre,  lignite  tertiaire,  produits  pseudo-vol- 
caniques. Mont  Judenberg,  porphyre  en  concrétions  glo- 
bulaires. Kopf  hubel  et  Scttcnz,  porphyre  à  filôtis  remplis 
3e  silex  corné  à  fossiles  crétacés.  Zinnwald  ,  mines  d'é- 
tain ,  dans  le  greîsen.  Altenberg ,  porphyre,  anthracite. 
ÏYeyberg ,  gneiss,  filons  de  porphyre  et  filons  métalli- 


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414  ITINERAIRE    EPI   ALLEMAGNE. 

fèrcs,  argent  sulfuré,  etc.  Trebischthal ,  Mohorn,  por- 
phyre, Danneberg  ,  filons  de  porphyre  dans  le  schiste 
primaire  à  calcaire  encritique  et  roches  feldspath iques. 
Bains,  rétinite  et  perlite.  Meissen,  siénite.  Strehla, 
Oschatz,  gneiss  et  siénite.  Seiliz,  porphyre  à  caolio. 
Weinbohla,  Oberauè  et  Zcheila  dans  des  carrières,  sié- 
nite en  superposition  trompeuse  sur  la  craie  coqutllière, 
qui  n'a  fait  que  remplir  des  cavités  dans  la  siénite  et  s'y 
insinue  en  petits  filons ,  en  enveloppant  intérieurement 
des  fragments  de  cette  roche.  Dresde;  Plauen  ,  siénite 
zirconienne,  porphyre  à  filons  trappéens,  terrain  houil- 
lier,  grès  rouge.  Toltschen,  craie  inférieure,  recouvrant 
la  siénite  et  s'insinuant  dans  des  fentes  et  des  cavités 
superficielles  de  ce  dépôt.  Pirna  et  Konigstein ,  grès 
vert  coquillier.  Dohna,  relation  des  siénites  et  des  grau- 
wackes.  Saupsdorf,  près  de  Hohenstein,  couches  juras- 
siques redressées  eutre  les  roches  granitoïdes  et  le  grèl 
vert.  Entre  les  maisons  de  Wunsch  et  de  Kannegies, 
et  au  mont  Wartenberg,  contact  du  granité  et  du  grès 
vert.  Belle  coupe  entre  Pirna  et  Aussig,  le  long  de 
l'Elbe >  grès  vert,  granité,  craie  et  basalte.  Suisse 
saxonne. 

Silésie.  Gorlitz,  basalte.  Visiter  le  Biesengebirge. 
Kleine-Schnee-Kuppe ,  granité,  cratère  avec  basalte 
(  Foy.  le  Mém.  de  M.  Singer,  Min.  Taschenb. ,  i8a4* 
p.  127).  Reichenau,  terrain  houiller  et  porphyre. 
Aicha,  grès  vert,  filon  basaltique.  Hirschberg ,  dùp. 
Neu-Paka ,  grès  rouge.  Schatzlar ,  porphyre.  Kupfer- 
berg,  roches  amphiboliques.  Gottesberg  et  Waldenburg, 
terrain  houiller,  porphyre  en  filons,  culots  et  coulées, 
curieux  enchevêtrements.  Finkenbuhel ,  entre  Reiche- 
nau et  Durrkunzendorf ,  amygdaioïde  à  coquilles.  Zob- 
ten,  serpentine.  Nimpstch,  Wartha,  siénite,  euphotide 
et  serpentine,  chrysoprase.  Glatz ,  grès  bigarré ,  et  grès 


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ITINÉRAIRE   EN  ALLEMAGNE*  415 

'vert.  Lândeck,  basalte  sur  le  terrain  ancien.  MiCtelwald^ 
*'  Landskron ,  grès  rouge.  Tribau ,  grès  vert  et  craie.  En* 
U ebberg ,'  micaschiste ,  filons  de  diorite.  Troppau ,  ba- 
-4*1  te.  Raùdehberg,  près  deHof,  cône  de  scories,  basalte 
*ea  coulée.  Olmutz,  grâuwacke.  Wéisskirchen ,  grau* 
vwacke  et  calcaire  primaire  coquillier,  puits  et  cavernes., 
r  Alt~TifiBcbeinV  agglomérat,  calcaire  du  grès  vert.  Fridek 
;<et  Teschen,  système  carpathiquc  inférieur  (  terrain  ju- 
rassique supérieur '),  filons  de  diorite.  Mahrish-Ostrau  r 
-terrain  fouiller.  Loslau ,  gypse.  TarnoWitz,  muschel- 
Jtalk  métallifère,  dolomie,  plomb,  calamine.  Olkusz, 
.  dito.  Zarki;,grès  du  lias  et  calcaire  jurassique. 

Palatinat  du  Rhin.  Sarrebruck,  terrain  houiller  , 

.  trias,  gypee.  Suckweiler ,  produits  pseudo-Yolcaniques„,< 

-Coupe  de  HOmbourg  à  Weissembourg,  ou  Landau  par 

les  Vosges ,  trias  et  grès  vosgten.  UJmet  sur ' le  Glan  , 

filon  de  porphyre  dans  le  grès  houiller.  Saint- Wendel , 

■Cousel,  terrain  bouiller,  porphyre  à  mercure;  Vosberg, 

■dito.  Mont  Weiselherg,  porphyre,  rétinite  et  tuf  trap-* 

,péen-  Lichtenberg ,  trapp  sur  le  terrain  bouiller.  Kira>' 

porphyre,  ainygdaloïde.  Oberstein,  amygdaloïde.  Mont 

Gallienberg,  agathes.  Meisenheim,  Obermoschel ,  ter- 

.sain  bouiller;,  mines  de  mercure,  calcaire  marno-bitu^ 

.  jneuxà  cuivre  carbonate.  Rreutznacb,  porphyre.  Alzey 

"Weinheim,  tetTain  tertiaire  moyen  coquillier.  Mont 

Tonnerre,  porphyre,  grès  secondaire.  Munster- Appel, 

.poissons  fossiles  changées  en  cinnabre.;       •  ^  ., 

Sud-ouest  de  rAltemague.Frzncïort,  terrain  tertiaire 
moyen,  marin  et  ftuviatiie.  Mayence,  diio*  ltergen,  co- 
quilles marines.  Friedberg  et  Muzenberg,  terrain  ter- 
tiaire à  lignites,  basaltes.  Budingen,  basalte,  grès  bigarré 
et.  marnes  altérées.  Hanau,  Btber,  zechstein  métalli- 
fère. Aschaffeuburg,  grès  et  loess.  Spessart,  grès  bigarré, 
llombourg,  MuscheJkaik.  Wurzbourg,  dito  et  loess. 


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416  ~1?»MAIM  «: 

Iphelen  keuper,  Nuremberg  et  Bambecg,  *fite.  Lauf^lias. 
Delà  à  Sulzbacb,  calcaire  jurassique.  V ilseck,  keuper  à 
plomb  photpbaié.  Araberg,  lia»  avec  swa  grès  eMes 
marnes,  calcaire  jurassique  ooquiUier,  ShbéfloAy  bfcuu- 
coup  de  fossile*!.  Bruck,  grès  vert  à  nfchanâbui,  —  s. 
Xatîsbonue,  calcaire  juraasique  Moyen  nnftèi  iem  ^^wâe 
verte.  KeMneim, dolovâe,  jpts  verUJ£inunutfe,S<lta- 
bofen,  pienre  Uthographique*  betiocMp'de  lôssilts. 
CËOfugu  et  Nondliagen»  bassin  kanHte  4'ftu  IHtft, 
calcaire  d'ea»  d'once»  ISa4heim,'Cdral«^^beam?PM'j» 
pie»,  fer  pisoUUq^4GuD2eÉt«iMp?jMltoicttell^  lias, 
oolite  inférieure,  fossifetvF ntdMGbsjG«nao^a%tAt  hetts- 
lire  àoséemealfelIeidennAnii^Staii^ 
à  os  et  coquuleav  Uhn,  dit»  etcaloan*  ptt^lttidîen  sorla 
bauteur-  Uguch»  eahaàm&tiordèenictcotri 
culdU.de;  tu&v  bacaltnjotv  Mnôngen-,  filon* <*e  Basalte 
duufela,  uoiami&jtimsnqm^  èuiot  tauttçat  «ve*  J4es 
mêmes  dténta /Wfe»ûitogtt>>^ 
4  lignite.  Œubingwe,  «duper  (flrpslfuvej  Ifcft»  ,  Ite. 
.  fituttgurd,. MoymptetêiotK  âNa  plan**,  WBptHe*.  «taus- 
tadt,  loess,  ossements,  tmveytîa^eMXriMAM^.'Billeu* 
ÀBpérgy  keupcrgyprifèm'Wrt-  te  maedhalka*:,  e*eafaifre 
-tes  seaccoyiBes  changés  ien«  gypse.  Ment  Wartlterg'pres 
4e  HetfhtaiHi,  <fito  avec  galène,**-  IfeelBirsnltnet 
Wimpfc»,  mllenkelk  *aliftrn«  W*Hw  pt€s  *r  Sfos- 
rkeini,  Jwme  bawltîque,  fceoper  altéré.  Ifeifte&erg, 
granité  k  filons  'gvatntûpies  «**c  ptuite.  Handsclwdis* 
«teinry  gneastoiige  k  filions  4e  porphyre  et  brèche  por- 
-fhyriqan*  Ebèrbadi,  Sateenfeatikel ,  bûttefde  feasafter  k 
.«rfphéHnridansle  grt»rottge:  Baden,  pe^phyre^tfcrècâe 
perpbyrt^ye^  gués  ronge  et' granité.  TalWe  4e  la  Xfttrg; 
-XMàèknsfpôéBi  ,  Scfarwnberg,  -grès  bonifier  «litre  le- grès 
„remge<et&  grautteiSuta,  keepcfl,  mnschelk&lk,  grèsbi- 
.garrésalifeée.  Aottwrdl^Mas.  Itatlfegen,  unmtHettberg, 


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ITINERAIRE   El*   ALLEtfÀGïflÊi  Ht 

âëpôl  fetrffëre  alluvial  coquiîlier,  a  ossements  de  mam* 
mifcreâ.  Mont  Wartenbefg,  près  de  BonauJEschingen, 
filons  de  basalte,  roche  jaspoïde  ,  calcaire  jurassique  et 
Ras  coquiîlier  empâtés  dans  la  brèche.  Viîlingen,  Wol- 
ftc%,  porphyre,  granité  et  gneiss.  Bernek  près  d'Alpirs- 
Etàh,  calcaire  magnésien  secondaire  ancien.  Frlbourg, 
trias.  Ëichstetten  ,  ïoess.  Raiserstuhl ,  dblérite ,  l'oche 
fel(fc]pathique,  beaux  minéraux  ;  au  centre  de  ce  groupe 
dfc  montagnes,  roches  secondaires  modifiées,  calcaire 
grenti  a  Fer  oxydufé.  Opffngen,  calcaire  jurassique.  Bréi- 
sach, tufa  basaltique  en  filons.  MahTberg,  basai  te."  Lahf, 
grts  bigarré ,  calcaire  tertiaire,  loess  à  coquilles  et  os  hu- 
ittaïris.  ÏLandern ,  granité ,  trias ,  lias ,  calcaire  jurassique 
€t  dépôt  ferrifèredu  grès  vert  h  silex  jaspoïdes  coquilliers. 

Bohême.  DeïlatisbonneàBunzlau.  Bodenmais,  gneiss, 
filons  quarzeux,  beaux  minéraux,  dicliroïte,  etc.Klaltau, 
stètrite.  TSTcbilau,  granité.  Raicz ,  schiste  argileux  à  amas, 
flitms-couches  et  filons  de  granité.  Entre  Nebilau  et  Prze- 
«fenitz  et  à  Tïettonitz,  de  semblables  filons.  Pilsen,  grè& 
rttoge  houiller.  Berauu,  Prague,  schistes  primaires,  grès:. 
pourpré,  craie  inférieure  coquillière,  Bunzlau,  grès  vert^ 

Se  Leiizmeritz  h  Passait.  Craie  recouverte  par  le  ba- 
salte, terrain  houiller  et  grès  rouge.  Au-dessus  de  Pra- 
gue, le  long  de  la  Moldau,  alternats  de  calcaire  à  Trilo* 
bites,  etc. ,  schistes  primaires  à  Grapholithes  et  trapp.  Eulè* 
sïénite,  puis  gneiss  et  granité.  Przibram,  gneiss,  filons 
argentifères  ,  mines ,  etc.  Hafnerzell,  gneiss  graphiteux, 
granité  à  caolin  ou  à  paranthme  en  dames  au  milieu  de 
gneiss  horizontaux. 

De  Prague  à  Vienne,  schistes  primaires.'  'Bohmish- 
Btod,  grès  rouge.  Kolin  ,  gneiss ,  craie  supérieure  co* 
qu'fllière.  D'Iglau  à  Znaim,  gneiss  avec  des  bancs  «^cal- 
caire grenu,  de  diorite  et  de  fer  oxydulé.  Wôlitr,  Milt- 
schiiù  Znaim,  terrain  subapennin.  Èrnstbrunn,  calcaire 

18. 

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418      ITINERAIRE   DANS   LES  ALPES  ORIEPCT. 

jurassique  supérieur  à  Dicéras.  Haselbach»  grès  secon- 
daire récent.  Mont'  Waschberg,  calcaire  tertiaire  supé- 
rieur. 

De  Prague  à  Vienne ,  par  la  Moravie.  Chrudin» 
Hphenmauth  et  Nickel»  craie  inférieure.  Zwittau»  grès 
rouge  secondaire.  De  Brisau  à  Lettowitz,  schistes  pri- 
maires» serpentine.  De  Zwittacka  à  Czernahora»  grès 
çouge  secondaire.  Lissilz»  grès  vert.  Dirnowitz»  coquilles 
tertiaires.  Obora»  grès  vert  à  lignite  et  résine  fossile* 
Blaosko»  Olomuczan»  craie,  inférieure  à  Ammonites»  grès 
vert  avec  minerai  du  fer  dans  des  cavités  de  calcaire  pri- 
maire coquillier.  Adamsthal»  Sloop»  puits  et  gouffre  » 
grauwacke.  Brunn,»siénite,  grès  rouge.  Rossitz  et  Osla- 
wan,  terrain  houiller.  Sélowilz,  superposition  du  cal- 
caire tertiaire  à  Polypiers  »  et  des  marnes  subapenniues 
coquillières.  Nicolschitz»  dépôt  lacustre  à  silex  résinite» 
poissons,  insectes.  Austerlitz  et  Neuwieslitz»  grès  tertiaire 
moyen.  Gaya  et  Bisentz»  sable  tertiaire  moyen  ,  à  co- 
quilles marines  et  Mélanopsides.  Nikolsbourg,  calcaire 
jurassique  supérieur  »  coquillier.  Moulin  du  Porzteich.» 
âteinabrunn»  calcaire  tertiaire  supérieur,  très  coquillier  !. 
Prinzendorf»  argile  subapennine»  surmontée  de  sables» 
de  calcaires  à  Céritbes  et  calcaire  à  Polypiers  »  et  co- 
quilles, beaucoup  de  fossiles!.  Auslrenk,  Hauskircheu» 
Gaunersdof  ,  Kohlcubrunn  »  Wolfpassing  »  Traun- 
feld»  etc.  calcaire  et  sable  tertiaire»  très  coquillier»  fossi- 
les !.  Pyrawart  et  Nexing,  falun  coquillier.  Mal  zen,  loess. 

Alpes  allemandes ,  italiennes  et  illyriennes. 

.De  Munich  à  Vérone ,  par  Sonlhofen  et  Glurns. 
ôandsberg,  argile subapenniue.Schongau,  Peisseuberg» 
lignite  tertiaire.  Nesselswaug,  poudingue.  Sonthofen» 
pied  <in  mont  Grundteu,grès  vert ,  avec  agglomérat ana- 
génique»  calcaire  à  Dicéras ,  calcaire  à  Nummulites,  fer 


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ITINBftAIfcB   DAKS  LES   ALPB8   ORIENT.      419 

granuliibrme  coquillier  ,  système  arénacé  marneux. 
X»eierbacherthal,  ce  dernier  système.  Mont  Boigen,  près 
.d'Ober-Meiselstein,  système  à  Fuçoïdes,,  sur  le  calcaire 
Jurassique ,  agglomérat  anagénique,  à  granité ,  etc.,  en 
jblocs,  et  à  roches  feldspathiques  talqueuses ,  dans  le  sys- 
tème à  Fucoïdes.  Près  du  village  d'£bna,  trapp.  Gais* 
alp,  cirque  élevé  3  culot  feldspathique ,  dans  les  schistes 
à  Fuçoïdes,  Hindelang,  dUo9  et  marne  gypsifère.  Reuti, 
calcaire  jurassique,  gypse,  (calcaire  modifié).  Leerinoos, 
calcaire  jurassique,  mines  de  galène  et  calamine.  Nasse- 
xeit,  calcaire  noir  secondaire.  Landeck ,  schiste  micacé. 
Saint-Christoph  ,  trias  des  Alpes.  Finsterminz ,  schistes 
cristallins.  Glurns ,  schistes  altérés.  Mont  Orteler,  cal- 
caire compacte,  sedimentaire  ancien ,  modifié.  Vallée 
d'Olten ,  bains,  gneiss ,  schistes  cristallins,  pyroxène  eu 
roche.  Meran,  Burgstall,  etBotzen,  porphyre  quarzifère. 
*Neumark,  trias,  gypse,  porphyre  quarzifère,  calcaire 
jurassique,  dolomie.  Entre  Neumaçkt  et  Trente,  dito, 
et  scaglia.  De  Trente  à  Ossénigo,  calcaire  jurassique* 
Mont  Baldo,  ou  Àltissimo ,  au-dessus  de  Brentonico  , 
calcaire  jurassique,  scaglia,  calcaire  à  Nummulites  et 
tufa  basaltique,  terre  verte.  De  Dolce  à  Vérone,  calcaire 
tertiaire  inférieur ,  à  Nummulites.  Brescia ,  scaglia,  le 
long  du  lac  Iseo,  grès  vert,  calcaire  jurassique.  Pezasse, 
R,  trappéennes.  Boregno ,  Volpino ,  gypse.  Remonter 
Ja  vallée  de  l'Oglio ,  schistes  cristallins ,  pays  inconnu. 
Remonter  la  vallée  du  Serio,  depuis  Bergame ,  calcaire 
jurassique.  Clusone,  schistes  cristallins ,  dépôt  de  fer 
spathique  dans  des  roches  talco-quarzeuse ,  etc. ,  pays 
connu.  11  en  est  de  même  de  la  vallée  de  l'Âdda. 

De  Munich  à  Venise ,  par  la  vallée  de  Fassa.  Miess- 
hach  ,  molasse  ,  lignite  coquillière.  Tolz  ,  travertia 
ancien  coquillier.  Tegemsee,  Olstadt  et  Amergau,  grès  à 
fucoïdes,  avec  calcaire  scaglia,  loc»  intéressante  pour  sa 


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410     mithAMMIl  LW  ML 


.  pesuionreJotivttaepfratt  calcair*jiiwM»que.  Wftkbetittfe, 
lac,  calcaire  juraMunat,  fenditté  et  compacte,  grandes 
alluvions  anciennes»  Seefeld,  cakatre  jurassique  hafll- 
rieur  ou  lias,  calcaire  magnésien,  calcaire*  péfttftien,, 
il  poissons,  FueoKles.  Khrl ,  ealeaire  fttide  jurassique 
inférieur.  Mines  de  sel1  de  Hall,  en-  Tyrel,  calcaire 
jurassique  à  Phasfenelta .  Course  d'un  jour  chus  b 
vallée  de  Lavatstfh,  dolomie  a  bases  de  calcaire  mar- 
neux ,  coquiHter,  à  Ammonites,  bivalves  diverses,  hum* 
chelles  chatoyantes  centre  la  muraille  dok>mitique  sur 
le  coté  sud  de  la  vallée.  Schwatz ,  ancienne  niiae  dé 
cuivre.  Rattenberg  >  Héring  et  Elmau ,  trias  des  Alpes. 
Héring,  lignite  tertiaire  coquillier^plantes  fossiles,  pal- 
miers.  Gonpe  intéressante  de  Sahrt-Iohann  à  MittersiD, 
schistes  primaires,  calcaires,  mhies  de-plomb  et  de  cuivre. 
Hof  in  Gastein,  belle  conpe  du  terrain  schisteux  ancien. 
Rauris ,  inines  d'or.  Mont  Glockwer,  schistes  cristallins. 
■Ories'et  Storzingen,  calcaire  grenu  dans  les  schistes  cris- 
tallins. Mit tebrald,  granité.  Entre Brtxen  et Ciausen,  ser- 
pentine et  anthoptryJHte.  Brcmecken,  schistes  cristallins. 
Saint-Caseian  ,  trias ,  muscbeflmtk  et  calcaire  jurassique 
trè*  coquillier.  Alp  Eggenalp ,  coquilles  !.  Gotfosco  , 
schiste  ancien,  trias,  calcaire  jurassique,  dolomie.  Vigo, 
trias -,  calcaire  jurassique ,  dolomie.  Seîsser  Alp  ,  trias 
complet,  calcaire  jurassique,  dolomie,  porphyre  pyroxé- 
niqoe,  tufa  coquillier.  Mont  Monzon ,  sélagite,  calcaire 
jurassique  et  muschelkalk ,  calcaire  changé  en  marbre  à 
idocrase ,  gehlenite.  Moena  ,  Predazzo  ,  granité.  Mont 
Molazzo,  grantte'à  schorî.  Canzacoli,  granité  à  filons  de 
trapp  pyroxéntque.  Au-dessus  de  ce  lieu,  contact  du  trias 
«tducaltaire  jurassique  avec  le  porphyre  pyroxénique 
-passant  à  une  roche  grairitotdé,  calcaire  modifié  en  mar- 
bre à  idocrase ,  talc  et  serpentine.  Montée  difficile  le 
long  du  ravin  pour  voir*  le  porphyre  passer  à  Famygda* 


raRMAOT  BAUft  UM  ALFW8  «MUENT.      4H 


Mille  leofiftëe.  Val  di  Rîf ,  trias- altéré  par  te  porphyre 
ppeméttiqae ,  brèche  i  caleaire  modifié  (  guide  l'auber- 
fprte  G'me&mo  à  Predazzo  ).  Znmo ,  filons  de  porphyre 
pyvo*énique  dans  le  tria»  et  le  calcaire  jurassique.  Cava~ 
àèie*  trksydofoime  &  coquilles,  Polypiers.  Trente,  Ci- 
«vessano,  calcaire  jurassique  compacte  passant  à  la  dolo- 
«riey  eutaft  de  terfa  pyroxénique.  Pcrgîne ,  porphyre  et 
-feièche  aaagénique.  Borgo,  schistes  primaires.  Cima 
•d^Asta,  granRe,  Hornfels,  schistes*  De  Borgo  à  Bassan#, 
calcaire  jurassique  et  dolomie.  À  l'est  de  Bassano,  argfte 
-stdtMtpeimi&e  coqntflïère.  Martwtico ,  basalte',  rétinïfe 
bltette,  tufii  basaltique  coquillière.  Salcedo,  calcaire 
tertiah^-  avec  tnfe  basahrque  coquilliér,  schiste  bitu- 
BÛneux  tertiaire  à  Fucoïdes,  poissons,  etc.  Monts  Bre- 
gonze,  alternats  de  calcaire  tertiaire  à  Nuramulites,  de 
basalte  prisme  et  de  tufit  basaltique  coquilliér.  Piovène, 
calcaire- scaglia,  Sepfr-Communes ,  Arsiero,  calcaire  ju- 
rassique et  scaglia  à  Ammonites,  porphyre  pyroxénique» 
Saint-Orso,  grès  yert  coquilHer,  calcaire  crétacé  à  Kam- 
•aialctes';  au  pied  dans  la  coHine,  calcaire  à  Hippuritcs» 
Sesaegolo,  scaglia  altérée  en  calcaire  fendHIé  ,  à  côté  du 
porphyre  pyrosénique.  Saint-Martin,  terrain  coquilliér 
•ecoodaîre  ou  tertiaire.  Enna,  trias,  roches  altérées,  fï- 
laos  de  porphyre  pyroxénique  à  fragments  de  roches  se- 
€Ondaires  et  anciennes.  Val  Zuccanti ,  filon  de  porphyre 
pyroœéiriquc,  métallifère,  et  en  partie  décoloré  en  eaolro> 
sur  la  scaglia  altérée.  Valle,  schiste»  talqueux.  Saint-Anto- 
•»o,  trias  et  «echrtem'à  filons ,  et Irions -couchés  de  roche 
-f^rMéniÇtte,  marnes  jaspoïdes.  !De-  Valle  à  Recoarà^ 
schistes  cristallins  à  filons  et  fltons-eouchés  feldspath^- 
<I*es,  filons  de  rochesfcldspathiques  et  pyroxénique»<fctttè 
fes  schistes  talqueux.  Filon-eouche  de  brèche  feldspatftit 
-qoedansle  ravin,  derrière  Recoaro,  eaux  acidulés  etfciv 
«ugitttates.'Vàl  dei  Pace;  filon  deporpfcyre  pyrtoxètfiqtte 

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482      ITINKEAIRS   0AKft  LIS   ALFAS   OftJEftT. 

à  gypse  quarzifère.  Val  di  Prak ,  trias  complet.  Meut 
Spitz,  muschelkalk  coquillier,  à  Polypiers  siliceux,  keu- 
jper  et  dolomie.  Fongara,  calcaire  jurassique  et  porphyre 
pyroxénique.  Val  Rétassène  >  près  de  Civillina,  filons 
feldspathiques  dans  le  trias,  scaglia  altérée  et  recon* 
verte  par  un  filon  de  porphyre  pyroxénique.  Valdagno, 
•Çastel-Gomberto ,  calcaire  tertiaire  inférieur  très  co- 
quillier, argile  à  fossiles  en  apparence  crétacés ,  Gry- 
phée  colombe ,  Plagiostome  épineux,  tufa  basaltique. 
Arzignano  et  Chiampo,  terrain  tertiaire  inférieur.'  Mont 
JBolca,  dito,  lignite,  tufii  basaltique,  schiste  marno-bitu- 
mineux,  à  poissons,  impressions  végétales.  Badia»  calcaire 
tertiaire  très  coquillier.  Montecchio-Maggiore ,  basalte, 
strontiane  sulfatée.  Ronca,  basalte  et  tufa  basaltique 
coquillier ,  dans  le  calcaire  tertiaire  inférieur.  Monte 
~Vialc,  calcaire  tertiaire.  Vicenze,  monts  Berici,  dào*  Pa- 
poue, Battaglia,  monts  Euganéens,  Val  S.  Zibio,  scaglia, 
trachyte,  perlite,  etc.,  eaux  thermales  à  Conferves. 

De  Venise  à  Linzpar  le  Salzbourg.  Lagunes,  mé- 
lange de  coquilles  marines  et  fluviatilcs.  Asolo ,  terrain 
jtertiaire.  Feuer,  scaglia  *  calcaire  crétacé  à  Hippurhéé. 
JPeltrc ,  calcairc~scaglia.  Entre  Feltre  et  Bellune ,  dite, 
et  molasse.  Val  d'Ardo,  Alpago  et  entre  Bellune  et  Te- 
dana,  molasse  à  grains  verts  et  très  coquillière.  De  là  à 
Agor do,  le  long  du  Coi  dévoie,  scaglia,  calcaire  jurassique 
plus  ou  moins  modifié ,  schiste  talqueux  à  amas  de  py- 
rite cuivreuse  avec  gypse,  bassin  intéressant.  Vers  Faë, 
porphyre  pyroxénique,  trias  et  calcaire  jurassique.  Vers 
Buchensteiti ,  trias,  muschelkalk  coquillier,  calcaw  ju- 
rassique. Conegliano,  terrain  tertiaire.  De  Ceueda  à  Bel- 
J^pnc,  calcaire  jurassique  et  scaglia.  De  là  à  Perarotto* 
calcaire  jurassique  et  dolomie.  Vale,  schiste  talqueux  sur 
la  Piave.  Delà  à  Cortina  et  Hohlenstein,  belle  coupe  du 
calcaire  jurassique  et  de  la  dolomie  ayee  trias,  et  gypse  {i 


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ITINMAIKI   BANS  LES  ALPES  ORIENT.      423 

et  là.  Toblach,  schistes  cristallins.  Saint-Léonhard,  trias 
des  Alpes  et  calcaire  jurassique.  Lienz,  schistes  cristal- 
lias.  De  Spital  à  Leoben,  schistes  cristallins.  De  là  à 
Tweng,  schistes  mkacésetta^ueux.Radsfedtér-TauerD, 
schistes  primaires  modifiés  et  calcaire  modifié ,  quel- 
quefois coquillier.  De  Radstadt  à  Liezen,  ça  et  là,  trias, 
agglomérat  rouge  dans  le  calcaire,  jurassique  inférieur* 
De  Radstadt  à  Werfen,  schistes  primaires  modifiés, 
roches  quarzo*talqueuses. 

,  Belle  coupe  de  Werfen  à  Salzbourg.  Werfen ,  cal- 
caire  compacte  noir ,  dolomie  noire.  Golliog ,  calcaire 
jurassique  coquillier  (Tannengebirge,  mont  Goll).  Hal- 
lein,  calcaire  jurassique  moyen  et  supérieur  avec  grès 
subordonné,  ammonitifère  et  àBélemnites,  ainsi  que  de 
l'argile  salifère  et  gypsifère.  Schrambach ,  système  cal- 
caire inférieur.   Durrenbcrg,  calcaire    ammonitifère. 
Mont  Wallbrunn,  calcaire  à  Monotis  et  Encrines.  Ram* 
saulopf,  calcaire  à  Or thocères,  Nautiles,  univalves,Téré- 
bratules.  Tauben^Sulzeu-Graben ,  grès  impressionné  et 
gyp6e.  Abbtswald ,  marnes  et  grès  jurassiques  à  Ammo- 
nites, A ply chus )  etc.  Stockerau-Àlp»  grès  jurassique  co- 
quillier   supérieur.  Hahnen-Kamm ,  dito  et  calcaire. 
Eckarssattcl,  position  de  tout  le  système  sur  le  mont  Goll. 
Descente  à  Bercktolsgadcn ,  dépôt  lacustre  alluvial, à 
ligaite;  Berchtolsgaden,  mines  de  sel.  Ratnsau,  roche  à 
Orbitolites.  Schellenberg  et  Pass-Thurm,  marnes  bigarrés 
et  .calcaire  jurassique.  Weissengraben ,  position  die  ces 
marnes  gypsifêres  sous  le  calcaire  jurassique  supérieur  de 
rUotersberg.  Carrières  de  brèche  calcaire  à  Hippuriies 
près  de  Glaueck.  Coupe  de  Gross-Gemein  k  Schweig- 
muhle,  marne  et  grès  marneux  coquillier,  à  Hamites, 
etc.  Remonter  le  Neugraben ,  position  de  ce  système  a 
Tégard  du  calcaire  crétacé.  Naglwand ,  calcaire  à  Hip- 
purites.  Stauffeneck,  grès  à  Fucoïdes,  Hogl,  dite  &res~ 


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4M    vnaêmMm  ***••  éb#  ai 

mtevg,  gvte  v«rt«tfciTiftre trèsTOquiHi«r  !.  Séfefconty 
Mnttsée,  grès  et  agglomérat,  marne»  à  Gryphées*  El» 
bumn,  g*è*à  FnccMss.  Haansberg,  grès  vert  fa»» 
fibre.  Hof,  Efeenav,  oriente  imm(nàûU*e*t)k  <kûm*M> 
Battnin,  calcaire  et  système  Jamaïque  «affnittier*  A*» 
nesfc-,  carrière»  4e  calcaire  &  Polypier*,  ete„  ViMeib 
Gaâsnu  et  à  la  base  de»  monts  Schlenkett '  <f &&ml*àtom> 
stein,  sytftèmedecaleaire  et  de  marnes  arénaeéfrfc'Àiniiifr 
nites,  Térébratules,  etc.  Scheffire  prèlde  GoHfeag'yli* 
rlter et  gypse.  Mooseck  matran*  jurassique*  âtupriKlfees, 
gypse.  Àbtènan,  grès  rouge  secondaire.  Unsabnch,  grti 
de  Gosau ,  coquilles  calcaires  à  Hippuritns»  Ctasm,  itf* 
berçraben  et  Rettgraben,  rfr/o.  Kreutegrabeti-,  positiaa 
du  grès  de  Gosau  sur  le  calcaire  jurassique.  Hennir* 
Kogl  et  Aslau-Winkel,  position  contrastante  de  ces  dm 
dépôts.  Rehnabilg ,  brèche  à  Hippurites.  Ebenkogl,  cal- 
caire jurassique,  dépôt  alluvial  crayeux»  Reaenberg,  gril 
de  Gorau,  coquilles ,  genres  de  la  craie.  Vordergruben> 
brèehe  à  Hippurkes.  Modeneck  ,  cakaire  josnsanfa» 
Mises  de  sel  de  Halfetadt,  Aniwfonite»,  Orthecères ,  Ge» 
matites.  Saint- Agatba ,  mont  Arakogi,  sohttte»  «tgflès 
rouges.  Zlansbaeb,  grès  et  morues  gypstferes.  LeésHup* 
baoh ,  grès  jurassique  à  fossiles  roulés.  Sandling,  caicaâ* 
jurassique.  Sur  le  sel  d'Alt-Ausaée,  calcaire  jurassiqne  à 
Polypiers*  Weissenpachentre  les  monts  iWken  et  Scbe- 
derig,  et  vallon  de  Zîanr,  cakaire  à  Hipttwites,  grès* 
TornateUes.  De  là  par  les  montagnes  et  leRossmos» ,  au* 
mine»  de  sel  d'Isebel,  grès  et  marnes  ammonitifères  et* 
F&criiàes,  calcaire  sur  et  sous-  les  masiieftsaliftaes,  nwn* 
«Mfuittières»  fan  Gescbtarf,  valkw  au  nord  du  mont 
Tramsftèm  sur  le  lac  de  Gmunden^  grè»  et  marne*  fc 
FuoatideS)  gcès  et  nsavoes  «alcaire»  avec  ht  gnattutiArinr 
à  Nummnltfes,  en  tstimtifioaftioadbcordaiïte  kciêé  du«dk 
caâre   juraasifjua»    Schwanstadt,  pomUnyte  mUvfW» 


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Wolfeegg  »  «okaie  tcvtiwe  supérieure  ifcois  bktimi- 

»eu*. 

De  Zi'nz  à  JPoii  par  Fiikxch.  Belle  coupe  le  lewg  âe 

.  la£teyer,pat  Wiodisch-Gerstei*,  bassmde  grès  de  Gtosau. 

Wai<feofenr  gflè*à  Jfaçp&le».  Vers  ïpsk«,  serpentine, 

.  J^lW*SonatagBterg,.cai^  dePkfc, 

_c»3flWirp  jwtfaatque.  wférieor  it  agglomérat.   Lietan»  r 

.  «chiites  primaires.  itcbB«tft  gypse^^ferspatbiqae.  Itatt- 

.  ,tainyi»<ii*  3t  Leobea,  sobfete»  prhnatfcw  avec  eaJcftirc 

(,tewaifiijtodi^>(Oa.bîettle  toiçdeFEhs,  Temberg, 

«XWgmeule  r  caiesâre.  iPlatten ,  catasine  jut^swqae-cwpiM* 

.liai;,  Enormes,,  *te-.AJtflii«K#k&,  gyf»e  au-dfessus  ^tks^ 

/.«t9Î^4gt*è3>ik^^tovdié^:fbrriflère«t  wiâmetnt  coquiU 

|w.*&usfc4j^eii>,icsk»m^  gypse.  Hiefcuï  f 

j^^sa^Rotûhab««ç«rtrtt»lïti»£ate  et  Gattu*  grès  de®&- 

*au»  ,£ai&t ,  laara»  caloainel  Itaraàftetfe».  Gorge  éa 

i^^>  fwfl|^Aiqne*  L«apol*t«kwps^,  trias  cotptfflfer, 

çjJj^aqttrnMiqm».  Xtohe»,  calcaire  pwm«ire/Krattbatr 

serpentine.  Delà  à  Pre<ttrt^$dïWteff^ii5iaHfns.  Tnrratfc, 

Çra«#»aJp,^Bte aàcmidafre^réoe&ts awcaeWstesirnpres- 

,*«»*&»  ViW*&et.BJeiber#,  ^gMQOTaeke,  caleak-e  pri- 

^iM*re,côqtttUifr ,  g*FF**>  &•  WdspaAîqwe,  lui&atfaélle 

«acpées,  cakabre  jwraasiqMfcSfcpérieur,  plunrbiftre,  coqaft- 

lier.  Dq  Sack  à  S.  Sarâwgor,  grès  rouge ,  trias.  Tarvis, 

$fauit,  porphyre,  ftaribel,  dolomie,  calcaire  plutoibiftre, 

.^^uvertpai^o^smavtie^àlttmacbelled,  calcaire  dolb- 

,j*ûtique.  M«ratft*e<kl,  calcaire  du  grè*  vert.  Fl!l5d*r 

.grès  vert.  Saga,  Ternova,  scaglia,  dolomie.  DeRarfrdd 

à.  Quaale,.  ufcto,  brèche  calcaire  i  Hippuritee.  Canale,  gttès 

Wrt.  Plen*,  c^oaiuecsétacé.  Gori&ia ,  de  Ui  a  Trieste , 

jf»tèKi^l)rét0ré^M«aKmulîles.  Praguente^  <*foo,  avec  grès 

jtoaraeui»  Zevhïiaeo,  calcaire  à  Ninnmuîi*e&  ait ernaat 

ajwcy^l>  lignite  jstMMas  pyriton*  Pisbio,  calcaire  crétacé 


4$6      ITINBAAiM  *\m  UM  ALMB  «MUENT. 

.  avec  grès  et  marnes*  Fianona,  calcaire  a  Nummulites. 
Carpona ,  houille  dans  le  calcaire  crétacé ,  Mêlâmes, 
f  ola,  système  crétacé  à  Nummuhtes. 

De  Pola  à  Iudenburg  par  le  mont  Leobct.  Mont 
Vranja,  dito.  Fiume  dito*  Sagurie,  terrain  tertiaire  à  li- 
gnite. Système  crétacé  s'étendant  jusqu'à  Lohitsch. 
Adelsberg,  cavernes  ossiferes,  lac  de  Zhrknits.  Gberlai- 

.  bach,  oolite.  Visite  à  Idria  j  calcaire  jurassique  coquil- 
lier,  bassin  rempli  de  couches  jurassiques  arquées, "mo- 
difiées, mines  de  mercure.  Dobrazhoa,  trias.  Poiïandet 
Xack  ,  schistes  primaires  s'étendant  de  là  vers  Laibach. 

.  ILrainburg,  calcaire,  mine.de  fer.  Kropp,  Route,  terrain 
tertiaire  sur  le  schiste,  primaire.  Neumarkt,  schistes  à 
culots  feldspathiques,  dans  un  ravin  élevé,  schistes  prii 

,  maires  coquilliers.  Mont  Léobel,  schistes  primaires,  trias, 
calcaire  jurassique  modifié;  Khxhentheaer ,  molasse  et 

.  alluvions.  Klagenfurt,  Saint-Ulrichsbërg,  grès  ronge. 
iîaint-Veit,  terrain  tertiaire.  Althofen,  calcaire  tertiaire 
k  Nummulites.  De  Friesach  à  Unzmarkt,  «chûtes  cristal- 
lins. Iudeoburg ,  calcaire  grenu. 
.  De  Iudenburg  à  Fiume  et  Carlstadt.  Saint-Léonhard, 
lignite  tertiaire.  SaimVGertraud,  fer  hydraté  à  cAtéda 
.  «alcaire  grenu  dans  lé  schiste  micacé.  Wolfeberg,  San, 
Alp,  éclogite,  schistes  cristallins.  Koralp,  gneiss.  Saint- 
André,  terrain  tertiaire.  Saint-Paul,  calcaire  à  Hippû- 
rites,  terrain  tertiaire  et  basalte.  Entre  Saint* André  et 
Griffen ,  schistes  primaires  modifiés,  Schaalstein ,  gi& 
rouge  ou  trias.  Avant  Volkermarkt  Schaalstein ,  coupe 
.par  la  vallée  de  la  Felia,  calcaire  jurassique.  Windisch- 
JLappel,  schistes  primaires.  Vallée  de  Lepingra^0  > 
filons  de  granité  ,  de  diorite  et  d'amygd&kn'de  dans  les 
.schistes  primaires.  Plus  au  sud,  schistes  k  Triiobites,  cal- 
caire primaire  coquillieri  Bains  de  FeMa ,  schistes  pn* 
jmaires.  Cirque  de  la  Kuschna,  schistes  primaires ,  W* 


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ITINBltAIftfi   BANS   LM  AL  PS  S  ORIENT.      427 

altéré,  calcaire  jurassique  à  cinnabre.  Wochein ,  schistes 
primaires  à  roches  feldspathiques.  Schonstein ,  calcaire 
jurassique.  Wolau ,  trachyteet  agglomérat  trachytique. 
Neuhaus ,  grès  et  calcaire  tertiaire  supérieur,  eau  ther- 
male. Cilly,  agglomérat  trachytique  et  ponceux.  Sur  le 
bord  du  San ,  schistes  primaires  avec  Schaalsteio.  To- 
plitz,  eau  thermale,  calcaire  primaire  et  calcaire  juras- 
sique, belle  coupe  sur  la  Save.  Ratschach ,  schistes  pri- 
maires couverts  parle  système  secondaire.  De  là  à  Neus- 
tadt,  scliistes  primaires  et  système  crétacé  inférieur.  De 
Neustadt  à  Carlstadt,  système  jurassique  modifié.  De 
Carlstadt  à  Fiume,  terrain  tertiaire.  De  Novigrad  à 
Szevcrin,  calcaire  jurassique  modifié.  Moravicze,  schis- 
tes primaires.  Merzlavoditza,  grès  crétacé,  puis  système 
de  calcaire  à  Nummulites. 

.  De  Cilly  h  Vienne.  Moût  Bâcher  Gebirge,  schistes 
cristallins,  gneiss.  Mont  Mazelgebirge,  calcaire  et  schistes 
primaires  flanqués  de  molasse.  Rrapina,  calcaire  tertiaire 
supérieur.  Radeboy,  lignite  à  coquilles  d'eau  douce, 
dépôt  subapennin  à  soufre  amorphe,  avec  marnes  im- 
pressionnées, à  insecteset  poissons.  Marbourg,  terrain  ter- 
tiaire. Radkersburg,  dàoy  gneiss,  basalte  tertiaire.  Feld- 
bach,  trachyteet  agglomérat  basaltique.  Gratz,  schiste  et 
calcaire  primaire.  Bruck,  calcaire  primaire.  Seewiesen, 
grès  trias.  Maria  Zell,  calcaire  jurassique  alpin.  Annaberg, 
grès  jurassique.  Trasen,  grès  àFucoïdes.Gaming  et  Saint- 
Anton,  localités  intéressantes  pour  le  contact  du  système 
àFucoïdes  et  du  calcaire  jurassique.  Gresten,  houiHères 
dans  le  premier  système.  Saint-Polten ,  bassin  subapen- 
nin. Molk,  leptinite.  Gansbach,  serpentine.  Gottweig  , 
Obritzberg ,  lignite  tertiaire.  Selking ,  près  de  Molk  et 

Pilach,   dito. 

Environs  de  Vienne.  Localités  de  fossiles  tertiaires, 
Matzelsdorf,  (  un  faubourg  de  Vienne  ),  Badeo,  Hellas, 


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Enttft&ld ,  KaMcnkei^r,  Siefring,  setisfes  à  Fuctâ*. 
lUlteokulgpebe»,  houille  dans  ce  système,  Baaden,  eal» 
ca»e  jurassique  modifié,  poudingue  tertiaire  supérieur, 
sur  ce  calcaire  et  sur  l'argile  hteue  tertiaire ,  trarertln 
ancien.  VaHée  de  Saint-Hélène  et  Kftia&hei-g,  dansé* 
wtoâ,  position  du  systèweà  Fucoltëes  et  du  calêaiie  jth 
rwsiqae.  Piesting,  ^rès^e  Gosau,  Wéttersdorf,  cakailt 
tertiaire  supérieur,  à  Polypiers  et  Numunilites.  Ttëilte* 
««^  i  l'Oise,  serpentine  dans  te  calcaire  jurassiqtt 
ferrugineux.  Granfeacfe,  système  de  Gosau.  Koglbaoer, 
calcaire  à  Hippuntes ,  grèsde  Gosauàliguite.  Au»<teftfts 
4e;Drey#tetteB,  couches  coquîHières  de  Gosau.  Leiti* 
gebkge,  Eiseustadi,  Margareten,  Donnenkfrcheit,  Hrf 
leû*,  Mawteradorf,  Suttsareki,  locaikcatcoquMiè**»  A 
calcaire  tertiaire  supérieur.  Oedeubuiig,to«rneW&tHî# 
oakaire  tertiaire,  eoîj^iier*  Neufcld  et  Btennkerg,  li- 
gote tertiaire. 

Btmgrlô  et  Transylvanie. 

Mvntmgnes  près  de  Presbaurg.  Oeepe  de-  Iabtonitt 
à  Tiruau,  poudingue  tertiaire  sup^ieur,  granité,  tt* 
sain  tertiaire  supérieur.  De  Tiroaui  Gfttentlial,  et  Fer 
uek,  granité  flanqué  de  schistes  primaires  et  soi  wr> 
tîasre. 

Pour  le  sol  ancien  deNyitra  à  Turany,  micaschiste,  etc. 
De  là  à  Neusohl,  calcaire  et  schiste  quarao^aJqueu*.  Li* 
fceiëen,  Bobsina,  euphoâde  et  serpentine.  Srhmolûitr, 
tcfafetes.  Kasebau.  Schemnitz  et  Kraaaife ,  porphyre 
aétattifere ,  mines  tfm ,  etc.  Cinq  Eglises ,  porphyre, 
grès  houHler. 

Four  le*  Carpttihes  septentrionales  et  occidental*, 
le  grand  système  à  Fucoïdes.  Coupes  de  Trentschm  i 
Hradtsch,  par  Drietoma,  schistes  à  Fucoïdes  et  caJcaire- 
acaglia.  Banow,  culot  de  diorite,  lâches  altérées.  Coupe 


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de  Pochoir  à  Wsetin ,  système  à  Ftrcoïdes  et  cakaWe- 
scaglia.  Surtout  coupe  de  Sileia  à  Tescheu $  les  oau- 
cbes  dusfystème  à  Fucordes,  se  relèvent  de*  deam  coté»  et 
lejatlieu.  est  occupé  par  des  couches  presque  horium-. 
taies,  calcaire  à  RudjÈna  et  Tesoken.  Goupe  de  Silein  à 
Kenly,  ^/&>.lawald,près  d'Aj3drichj(>w9pe»ttoin  ducal» 
caue  jurassique  et  de  système  à  Fucoïdses*  Coupe  le  kmg 
de  la.  Waag,  et  de  l'Ara,  par  Arva,  Turdoski  ,  pois  le 
lofig  do  Baba,  système,  à  Fmcoïdes  avec  cakaire-scaftlia, 
en  couches  en  bassins.  Coupe  d'Eperies  à  Nieu  Saodec, 
ou  de  Duàla  à  Tayarna,  système  à  Fucoïdes*  ^tc. 

Pour  le  système  crétacé  à  Nummulàes .  i  °  les  coupes 
de  Tyerhova,  et  de  Bêla,  près  de  Silein  ;  a0  les  deux 
veuans  du.  Tatrav  Coupe  du  Tetra  à  Craco vie,  granité  et 
gneiss.  Koscie&liko ,  trias  et  calcaire  jurassique  r  pui* 
système  arénacé  et  calcaire  à  Fuerôdes  et  A  mmoaites,  pats  •. 
agglomérat  calcaire  à  Nummuliies  et  grès  vert.  Czaray- 
Dunajec,  calcaire  ammonitifère.  Neumark,  Mysleaice, 
limite  du  sol  secondaire  à  Fucoïdeg.  WieliczLa,  argile  sa- 
lière et  molasse,  sol  tertiaire  moyeqL  et  supérieur.  Bech- 
nia,  dito.  Cracovie,  calcaire  jurassique  supérieur;  3°  les 
coupes  de  SttCzawaàBistrttz,  eaBukawine,  Kimpoluug, 
calcaire  à  Nummulites. 

Pour  le  terrain  trachytique,  les  environs  de  Schem- 
nitz9  vallée  de  Glashatte,  perlite,  agglomérat  ponceux , 
porphyre,  molaire.  Groupe  d'Eperies,  Tokay,  aggk^* 
mérattrachy  tique,  opale,  bois  opalisés.  Groupes  de  Matra 
et  de  Vihorlet.  Les  montagnes  près  de  Bude,  Saint-Ke- 
reszt,trachyte,  tufa  trachy  tique.  Kovacsi,  terrain  crétacé 
àKummulites  ,  calcaire  jurassique,  dolomie.  Sarisap  , 

lignite  tertiaire.  Tihany,  sol  tertiaire  supérieur,  très  co-. 

«millier. 
Pour  les  basaltes  et  les  différents  calcaires  crétacés  et 

jurassiques ,  les  bords  du  lac  de  Balatou  (  Vqyez}  pow? 


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4Sd  IïHféRAIB*   EN  POLOGNE. 

plus  de  détails ,  le  Voyage  en  Hongrie,  de  M.  Boudant, 
et  mon Mém.  (  J:  de  Géol.,  vol.  i). 

Transylvanie.  Pour  les  porphyres  métallifères  ou 
aurifères,  au  milieu  du  système  secondaire  récent,  à  Fu- 
coïdes.  Nagy-Banya ,  Kapnik,  et  le  mont  Gutm,  Zala- 
thna ,  Vorospatak,  Ofifenbanya,  et  Korosbanya. 

Pour  les  trachyles,  la  chaîne  de  Hargita,  le  pays  des 
Szecklers,S.  Kiraly,  porphyre  molaire.  Tusnàd,  ponces. 
Lac  Saint- Anne,  cratère-lac.  Mont  Bndoshegy,  fente  dans 
le  tracby  te  et  solfatare. 

Pour  le  sol  tertiaire  coquilUer,  les  environs  de  Clau- 
senburg,  et  la  vallée  de  Hatzeg,  ainsi  que  Arapatak,  près 
de  Kronstadt. 

Pour  lesmines  de  sel,  Parayd,  sel  associé  avec  les  agglo- 
mérats trachy tiques  et  poriceux.  Decs  ,  ponces  broyées 
h  feuilles  d'arbres,  etc.,  Sugatak,  Rhonaszek,  etc. 

Voyez,  pour  plus  de  détails,  un  Mém.  de  M.  Lill,  et 
de  moi  (  Mém.  de  la  Soc.  géol.  de  Fr.,  vol.  i ,  part.  a). 

Bannat.  Oraviczn  ,  Saczka ,  Dognacza  et  Moldowa, 
schistes  et  calcaires  primaire3,  siénite,  calcaires  devenus 
grenus  et  métallifères*  à  cuivre,  fer,  etc.  Mehadia,  eaux 
thermales.  Défilé  du  Danube  à  la  plaque  de  Trajan,  etc. 

Pologne* 

Gallicie  et  Podolie.  Les  bords  du  Dniester  et  ses 
affluents,  deMohilèv  à  Halicz,  Mohilev,  schiste  argileux. 
Kalucz  ,  calcaire  primaire.  Zaleszczyky ,  calcaire  à  Or- 
thôcères,  grès  rouge  primaire,  argile  tertiaire,  calcaire 
et  gypse  tertiaire.  Czortkow,  sol  tertiaire.  Nisniow,  craie. 
Baronow,  grès  vert  et  craie.  Lemberg,  sol  tertiaire  su- 
périeur, gypse. 

Ukraine.  Bords  du  Bog,  Bradtsy,  Winnica,  Miend- 
zibosz,  granité  et  sol  tertiaire.  Bords  du  Dnieper ,  entre 


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iTntéR*iffi  m  scAifbmAvn:.  43* 

Cieheryn  et  Kief,  Korsun,  granité.  Kaniow,  argile 
schisteuse ,  grès  vert ,  sol  tertiaire.  Ryszow  ,  calcaire 
tertiaire. 

ZhCracovieà  VarsbvieyparKielce^  calcaire  jurassi- 
que. Wislice  j  gypse  tertiaire.  Pihczow,  calcaire  jurassique 
et  calcaire  tertiaire.  Chmielnik ,  muschelkalk.  Pierznica^ 
grès  bigarré.  Daleszyce,  schistes  et  grauwackes,  et  cal- 
caires  primaires.  Bodzecin,  grès  bigarré.  Kunow,  mus- 
chelkalk. Wachock,  grès  du  lias.  Sienno,  craie.  Rachow> 
Kazimierz,  dito. 

Scandinavie. 

Danemarck.  Faxoe,  îleMoen,  Stevensklint,  craie 
coquillière  de  Maëstricht,  Cranies  ,  etc. 

Suède.  Malmœ,  en  Scanie,  craie  supérieure.  Ystad, 
grès  vert.  Svabesholm ,  granité  et  basalte.  Hardeberga, 
calcaire   primaire  coquillier.  Helsingborg,  Hoganas, 
grès  du  lias,  plantes  fossiles.  Àsk,  Àndrarum,  schiste- 
alumineux,  ampélite.  Gotheborg,  gneiss.  Uddevalla, 
dépôt  alluvial    aucien    coquillier.   Jonkoping ,  blocs»  { 
Monts  Kinnekulle  et  Hunneberg,  sur  le  lac  Venner,  - 
diorite  sur  le  schiste  alumineux  y  le  grès  et  le  calcaire 
primaire  coquillier  horizontal,  Trilobites,Graptolithe6. 
Skolfe  ctTaberg,  dito,  fer  oxyduléen  amas  dans  le  dio- 
rite. Grenna,  sur  le  lacWettern,  keuper.  Linkopingr 
granité.  Ljung,  calcaire  primaire  coquillier.  Braviken, 
calcaire  grenu.  Stockholm,  dépôt  alluvial  ancien  co- 
quillier. Upsal ,  dito.  Dannemora ,  amas  de  fer  oxydulé" 
dans  le  gneiss.  Sala,  calcaire  grenu  à  minéraux  divers.. 
Uto,  mines.  Finbo,  amas  cuivreux  dans  le  gneiss.  Nor- 
berg,  amas  de  fer  oxydulé.  Tunaberg  et  Fahlun,  mines 
de  cuivre.  Vena,  mine  de  cobalt  sulfuré*  Eifdal,  por- 
phyres. Malung,  grès  primaire.  Passer  en  Norwége  h  sk 
l'été  le  permet,  par  Sarna,  Idre  et  Roroas* 


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m 

iforwé§t.  Route  ordinaire,  Xanateknd ,  calcaire  à 
Orthooères,  à  Vacrdaleu,  schistes  argileux.  Delà  à 
Tn>ndhjcm;(Drontheim),schistesargileux  et  grauwaoke, 
schistes  cristallins ,  diorifte.,  filons  de  porphyre.  Roroast 
mine  de  cuivre.  Dovre-Fjeld  f  schistes  argileux  ,  mica- 
schistes, goeis*. à  amas  de  granité  et  de  diorite  ,  et  Lang- 
fjêld,  grande  vallée  de  Gulbrandsdalen,  schistes  argi- 
leux et  grauwackcs.  Lac  Mjoseu,  cakaire  à  Ortho- 
cèrcs.  Christiania ,  calcaires  semblables  et  schistes  pri- 
maires, granité  et  porphyres.  De  Christiania  à  Bergen, 
porphyre.  Krogskoven,  amygdaloïde.  Ringerige,  cal- 
caire à  Orthocères.  Land,  gneiss.  Valders,  schistes  argi- 
leux» Joiun-Fjeld,  Bergen,  gaeiss»  I>e  Christiania  à 
Konsberg,  Drammçto,  granits  Modum,  mines  de  cobalt. 
Konsberg,  gneiss  à  filons  d'apgeuU  De  GhristiamaA 
Arendal  et  Christiansand,  Holmestraud,  grès  primaire, 
porphyre,  enchevêtrement  du  granité  en  filons,  et.  du 
calcaiwe  primaire.  Laui'vig  et  Fredriksvaern ,  siéftîte 
zirconienne.  Arendal *. gneiss»  filons  de  granité,  mines 
«de  fer,  beaux  minéraux*  Eeg,  près  de  Christiansand, 
gneiss,  calcaire  grenu  à  idocrase.  Stavanger,  dépôt 
coquillier  alluvial,  etc. 

Ile  dOEland  ,  calcaire  primaire  coquillier.  Ile  de 
Gothland,  système  carbonifère  très  coquillier,  dans  la 
partie  méridionale,  grès  jurassique*.     « 

Finlande.  D'Abo  à  Huja,  gneiss  $t  granité.  De  là  à 
Wahnia  et  Tornoe,  gneiss  et  roches  si.éuitiques  ou  am* 
phiboliques.  D'IJleaborg  à  Ulojarvi,  dito.  pe  là  à 
Sahlami,  gneiss.  De  là  à  Kuopio,  gneiss  et  roches  an* 
phiboliques  et  siénitiques»  De  là  à  Helsingfors,  gneiss  à 
calcaire  grenu ,  etc.  D'Abo  à  Wiborg,  diiOy  jusqu'à 
Illby,  puis  terrain  de  gneiss  à  amas  de. granité. 

Pour  la  Ltppniç,  voyez  les  Voyages  de  M»  de 
Buah ,  etc. 


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ITINERAIRE  B9t  MLSSIBJEXIBK:  TURQUIE.   435 


ta  Russie  baltiquè  est  intéressante  par  ses  terrains 
schisteux  ei  ses  calcaires  primaires  coquilliers ,  etc.  Les 
blocs  erratiques  da  «e  pa^s  ^Dft*^i9  vernis  -dis  hc  Pin- 
tende?  Y  a-t^dù '^è^V^rt  ek«s  &Geùi'Utàâe?  Les  mar- 
nes gypsiferes  de  ^EathOnie  e*  de!*'  fcivonie  sont-elles 
bien  du&fes*  4b  est-il  dfe  nrtm^  d^&Héfréjui  abondent 
dans  les  gouvernements  ae  pied  ë^c$#effltàr  de  rOura!  ? 
I&'g^cnpfUièfce  dé '<efes  c*Btrée*fcWtfT*rassf  de  lMgë  du 
tms?;     [      •-    ;  ;i  •  •  •••  «  •  *«  '''^  "-'    '  • 

•  Bsw^ait important  d'aftoiriè  ctesémèftt précèdes  dé- 
pfcwdiftii^ife*Q6aGh&Jbm^  de 

touarleidépAtstl9eaMBdUùr4B9  de»igbuv«i<$(Wiiett«sdiePterni , 
de  Casan  ;  de^Moscott,  d't&fctèràttokfefc,  etc.  >  etc. 
l/Oàral  ^fit  la  ^lW  d^feflU^iô^lir  l^octk;  on  a  à 
pt&etttto:fritts^9qn9ei^i0eiits;  On*  aussi  dèctit  Aeâ 
d<pôt**rëfecés*sur'ie  WftÀfj&iéàm  ie  gouvernement  de 
SiitiDfrftk,  tot  les  VDtbes'  térYiairns  «oquittières1  dfe  la 
Russie  Méridionale.  ' 

Turquie. 

Il  serait  nécessaire  d'avoir  :  i°  des  profils  des  Balkans 
de  Varna  ou  de  Silistria  à  Constantinople ,  de  Widdin  à 
Sophie  et  de  là  à  Saloniquc,  etc.;  2°  des  coupes  du 
Despoto-Dagh  et  des  chaînes  courant  environ  nord-ouest 
sud-est,  dans  la  Bosnie,  la  Macédoine  et  la  Thessalie. 

Il  est  à  désirer  qu'on  décrive  exactement  les  gîtes 
métallifères  des  hauts  Balkans  ainsi  que  le  sol  tertiaire, 
les  roches  coquillières ,  les  molasses,  les  dépôts  de  sel, 
de  poix,  de  pétrole,  de  lignite,  de  cire  fossile,  des  bassins 
de  la  Servie,  de  la  Valachie ,  de  la  Moldavie,  etc. 

Il,  *9 


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454  ,         iTfftSlUURK  EW  GRECE. 

Grèce. 

Pour  le  sol  ancien ,  l'Attique  et  le  Taygete  en  La- 
conie. 

Pour  le  sol  jurnsfigtieiu crétacé,  la  partie  occiden- 
tale du  Péloppuèsc,,  d*  la  Grèce  continentale  et  ï  Jdb* 
nie ,  coupe  de  Modou  à  TripoUUa.,  etc. 

Pour  le  sol  tertiaire  inférieur,  les  montages  bor- 
dant au  sud  le  gojfe  de  Pafra*. 

Pour  le  sol  wb^ipennm9  le  littoral  occidental  du  Pé- 
loponèse,  le  golfe  de  Coron,  etc.,  le  bassin  de  Tripo- 
li tza,  etc.  il  faudrait  éfadier  en  général  ce  sol  sous  le 
rapport  de  son  origine  et  distinguer  les  endroits  où  il  a 
l'air  d'être  un  simple. délaissé  delà  mer  d'avec  ceux  où 
son  éçiei-sioa  paralM-ait  dà  a  des  soulèvements. 

Pour  les  serpentin*  U  les^uphotides ,  le  jnor<i-e*t  do 
Pélopou&e,  pourrie*  Uwohyies,  le  pçotoontoir*  de  Me- 
thana,  File  tffigine ,  Santorin,  Milo,  Ciw>lo,  etc. 
(  Voyez  p^ur  les  dèt&AâV  Expédition  sùientifiqUt  dç  k 
Çrèce,  part,  géoL). 


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GEOLOGIE   APPLIQUÉE,  438 

SEPTIÈME  PARTIE. 


GEOLOGIE   APPLIQUÉ  JE. 


Mon  but  n'est  que  d'indiquer  très  brièvement  quel- 
ques-unes des  applications  les  plus  directes  de  la  géo- 
logie* 

Art  des  mines*  La  géologie  enseigne  au  mineur  à  dis- 
tinguer les  dépôts  renfermant  les  niasses  minérales  ex- 
ploitables ,  d'avec  celles  qui  sont  stériles.  Dans  chaque 
formation  ou  chaque  terrain  ces  matières  diffèrent  dé 
natnre.  La  houille  crétacée  n'est  pas  celle  des  oolites 
jurassiques ,  ni  celle  du  grès  secondaire  ancien  ou  du  sol 
primaire  $  le  lignite  jurassique  diffère  de  celui  du  sol 
tertiaire  et  des  bois  bitumineux  des  alluvkmsj  le  fer  hy- 
draté de  divers  terrains  est  loin  de  présenter  les  mêmes 
caractères  métallurgiques ,  etc. 

S'il  faut  suivre  les  données  de  la  géologie  dans  les 
recherches  des  filons  et  des  amas  métalliques,  des  mar- 
bres ou  des  gypses,  il  est  grandement  temps  que  le»  mi* 
neurs  abandonnent  leurs  routines  pour  diriger  leurs 
travaux  d'après  les  préceptes  de  1*  géologie  moderne 
Les  métaux  comme  les  combustibles ,  le  sel;  le  gypse* 
peuvent  se  trouver  partout,  mais  ces  formation*  acci- 
dentelles n'ont  pas  eu  lieu  à  toutes  les  époques,  dans 
tous  les  points  du  globe.  Les  conditions  nécessaires  pour 
leur  production  ont  fait  continuellement  pour  ainsi  dire 
le  tour  du  monde ,  comme  le  choléra.  ^ 


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êSB  . .    Atra  ;b*s  maie»  • 

Les  dépôts  métallifejcsa  aimât  priât  l'apanagî  tMiK 
sif  des  terrains  anciens ,  nous  avons  vu  que  des  métaux 
précieux  se  Mnjcdiî^jlt^êniqdads  dpi  puçses  d'origine 
récente.  Les  combustibles  sont  presque  toujours  conco- 
mitants de  grandes  massfii^xuarriage,  tandis  que  les 
métaux  se  trouvent  dans  le  voisinage  de  roches  ignées. 
Lorsque  le  sel  et j$  gra suçant  d'wigiitç  ignée .  ils  sont 
placés  parallèlement  a  certains  accidents  du  sol.  Quand 
ces  sels  sont  des  dépôts  aeptaBieps  ils  sont  restreints  à 
certains  bassins  particuliers*  Ce  sont  tous  ces  rapports 
que  le  n^n^wdoit ^saqainett  avant  d*  faite  des  fouilles, 
ou  pQur  reprendre  ^w '^xf4oi^ti^»9  iâbaadoonéeaoa^ 
apparence  épuisées. 

La,  manie.  <dgs  tfeéorigs.  géologique  g  fcté  bien,  du 
recule  surjnotre.$ctç&çe,  l^ïtdéfc  mine*  est  une  branche 
industrielle,  qui  ,a  «wffettt  et  souffre  encore  do  système 
mal  fondés*  C^qaA.ttnMQ  gênait  si  prompts  à  qua- 
lifier de  ràvesere»*?  sfmt  capepdaAt  lekidéfeay.qui.  bien 
déduites ,  yettront  j  $(Mwe&t  areleyfir  de»  établissement, 
en  cr^ei\  d^  nouveau  fet<^Qg^r  1m  civilisation  d'iùpayt. 

Ce  :n'4*\  <&uc  pltts  par  Wj  d*QOttY»r  té  de  certains  miné- 
raux iu^g^jfi^n^.,  p^i\ila!paui^uit«  de  eertakis  petits 
filons»  ou  d'autres  indications  vagaeq  quel  te  mineur  devra 
se;  guider»  (mfci*  il  lei'tf  une  applicatioa.  vàtoaelie  de  la 
d^lipiptlpn^dea  roches  ^origine  ignée  ffiavëc  les  rod** 
n^pi^i^aned^  dehtUé^teie.surilesîefïeUdu  «èotact  oa 
4u  voilage  d«*es  deux  dépâte,- de  rbypatbèfe  sorte 
amasdeim^uxengèadrés^spU  par  subltôMtfion^aMtpar 
*déplaceniçn;t  ékctro^himique,  enfin  du  isysfcèrte  d* 
j^u^am^aM^Ê  des  otfatèresde  soulèyenAat» 
au  A*  &r0Çto°û  ot  rinçlinai*)»  des;  coures  /  les  kife, 
.^yaUéû^  la  Q0«6gw^mn^dës  mon  tpgn<M  feront  p<»» 
4pi»ùn. va^^ehamp  d'fcbservationft.  Combinées  .av*e  les 
connaissances  de  géogyafcjife  géologiqpe  et  Ita  rétultats  de 


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A*t  db  Jt^pfGÉmÉUft-âoîswiun.         457 

sondages,  elles  lui  permetteroutdé  prédrad'avanceytes 
couches  cachées  «pus  le  sol  de  ton*  un  pays  et  environ  v 
le  niveau  occupé  par  chacune  d'elles.  Pour  me  contenter 
d'un,  exemple  je  dirai  que  les  couches  houillère!  trop  soûl 
vent  enfouies  sous  le  sol  pu  pous  d'autres  dépôts ,  seront 
mises  en  exploitation  dans  des  pays  privés  de  bois ,  >et 
donneront  ainsi  une  vie  nouvelle  à  des  contrées  jacte 
délaissées.  Le  géologue-mineur  rendra  on  un  mot  les 
montagnes  transparentes ,  et  pourra  ainsi  établir  aussi 
bien  des  budgets  de  revenu,  que  des  budgets  de  dépense 
pour  l'exploitation. 

V ingénieur-sondeur1  ne  peut  pas  se  passer  de  coup 
naissances  géologiques ,  comme  l'ont  prouvé  lei /orages 
multipliés  pour  la  recherche  des  eaux  ascendantes.  La 
théorie  de  l'origine  des  nappes  aquifères,  de  leur  cours  et 
de  leur  ascension  est  encore  imparfaite ,  c'est  au  géologue 
à  s'en  occuper,  en  embrassant  à  la  fois  toutes  les  sources 
d'eau  quelconque.  »  L'étude  de  PînclinaisOn'  et  '  des  direc- 
tions des  couches,  celle  dès  failles  et  des  soulèvements , 
ainsi  que  celle  des  dépôts  contemporains  de  matières 
hétérogènes.,  sont  tout  aussi  importantes ,  pour  la  réus* 
site  du  forage,  que  la  connaissance1  du  niveau  relatif  des 
couches  solides,  sableuses  et  imperméables  à  l'eau,  dans 
un  bassin  donné. 

Le  forage  est  une  science  nouvelle,  qui  ne  fait  que 
commencer  et  à  laquelle  On  peut  prédire  de  grands 
perfectionnements, -autant  que  d'heureuses  influences 
sur  l'agriculture ,  et  par  contre-coup ,  sur  h  civilisation 
de  certaines  contrées,  maintenant  stériles.  On  trouvera 
sans  doute  des  moyens  de  pousser  des  forages  à  de 
bien  plus  grandes  profondeurs  qu'en  ne  l'a  encore 
essayé  en  Europe ,  en  même  temps  qu'on  acquerra 
par  l'expérience  des  données  précieuses  sur  les  effets 
de  forages  très  voisins,  sur  le»  trous  de  sonde  ser» 


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438  ART  HB   L'iNG&HBCIft-éONIftUlt. 

rant  à  l'écoulement  d'eaux  inutiles,  sur  la  place  occupée 
dans  la  terre  par  les  eaux  minérales,  etc. 

Jusqu'ici  les  forages  ont  été  surtout  pratiquées  pour 
la  recherche  d'eaux  ascendantes  ,  d'eaux  salées  et  de  cou- 
ches de  combustible.  C'est  dans  la  craie  et  les  bassins  ter- 
tiaires qu'a  pénétré  principalement  le  taret  du  sondeur, 
les  forages  dans  te  sot  secondaire  ont  été  encore  peu 
nombreux,  or  il  est  évident  qu'à  une  époque  plus 
avancée  de  cet  art,  on  ne  trouve  de  l'avantage  a  recher- 
cher des  eaux  ascendantes*  des  sources  de  toute  espèce, 
ou  des  matières  précieuses  dans  le*  arts,  dans  tout  es- 
pèce âe  terrain  et  même  dans  ceux  à  couches  verticales. 
Dans  les  formations  bouleversées, les  houillères,  les 
molasses  redressées  et  en  général  les  pays  à  failles,  1* 
réussite  des  sondages  demande  des  précautions  parti- 
culières fondées  sur  «ne  étude  très  circonstanciée  du 
terrain. 

-  Enfin,  dans  Ta  recherche  des  nappes  arquiferesr  on  est 
encore  dans  l'incertitude  sur  tous  les  rapports,  qui  peu- 
vent exister  entre  de  pareilles  courants  souterrains  et 
leur  éloignement  de  chaînes  dte  montagnes.  En  consé- 
quence, la  probabilité  de  la  réussite  des  forages  dans  de 
vastes  plaines  est  soumise  à  des  chances,  qui  ne  se  lais- 
sent pas  encore  soumettre  au  calcul. 

Consultez  l'ouvrage  de  *M.  Garnie?  (  VAri  du  Jbntainier  ton- 
deur, 182a);  FolUtandige  AnUUung sur  Anlage,  etc.,  par  M.  de 
Bruckoaann,  Heilbronu,  i833  ,  in-80,  avec  pi*  VolLtand.  U* 
terrîcht  ub,  dte  Anlage  der  Bohr.  u.  art  es.  Brunnenn,  par  M.  Bo- 
ner,  Munster ,  j 83 1 ,  in-8»;  Die  neuest.  Erfahrttngen  ,  etc.,  pa* 
M*  Meyer,  QuedUnbourgt  in-8«;  sur  le  forage  à  la  manière  chinois*) 
par  M.  Sello;  (Archiv.f.  Min.,  par  M.  Karsten,  vol".  6,  p.  3$ 
etAnn.  de  Min.,  iStf)  ;  ZusammensteU.  aff.  Erfahrungy  etc., 
par  M.  "Waldauf ,  Vienne,  i83i ,  in-8°;  des  poils  artésiens,  psf 
A.JBârat ,  i8a3,  in-8°;  sur  cliver*  puits  artésiens  en  France  et 


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G0M**uartéir  ras  ww*»s.  48» 

éo  Europe,  (3att  de  la  Sec*  çéoL  de  Famée,  vol.  i  à  6  ).  Plu- 
sieurs mémoires  loi  à  ht  Société  «refrkohere  par  M.  Héricart  de 
Thvy,  ea  pardeolie?,  se»  oonsidératio?is  géologiques  et  physiques 
sur  les  causes  du  jaillissement  des  pwts forés  ou  fontaines  arté- 
siennes^  Paru i,  i8ap,  Jtn-8?,  : 

Z«  constructeurs  de  routes  et  de  bâtiments  sont  en-* 
côre  peu  versés  en  géologie.  On  ne  voit  que  trop  sou- 
vent, amenés  de  loin  et  à  grands*  frais,  des  matériaux 
qui  te  trouvent  dans  le  pays  même,  si  ce  n'est  à  sa  sur* 
fece,  du  moins  sous  une  faible  couche  alluviale  y  ou 
même  sous  quelques  masses  solides,  dont  le  percement 
n'aurait  pas  occasioné  une  dépense  aussi  forte  que  celle 
du  transport, 

'  Le  tracé  des  rouies  est  une  chose  qui  paraît  queSque~ 
fait  bten  bizarre  au  géologue,  car  ?  ingénieur  a  pour  but 
principal  d'aller,  autant  qutf  possible,  en  ligne  droite 
pour  abréger  les  distances.  Or  il  arrive,  dé  cette  ma- 
nière, qu'il  s'éloigne  qudottefois  des  bons  matériaux, 
il  les  aurait  rencontrés  eu  déviant  un  peu  de  la  ligne 
droite  r  Sa  route  aurait  été  meilleure,  les  frais  en  au- 
raient été  moindres.  La  perte  de  temps ,  •  occasionée  par 
l'état  médiocre  de  sa  route,  équivaut  peut-être  à  celle 
produite  par  le  détour  avec  lequel  elle  aurait  été  tou- 
jours bonne. 

Ailleurs,  te  géologue  voyage  sur  des  routes  mau- 
vaises, parce  <Ju'on  n*'a  pas  su  dénuder  le  sol  d'une  couche 
argileuse.et imperméable  &  l'eau»,  pour  l'établir  sur.ua 
terrain  toujours  sec.  Quelquefois  la  manie  de  rendre  les 
voûtas  aussi  planes  que  possible  t  amène  l'ingénieur  à 
«tre  obligé  d'entretenir  à- grands  frais  une  chaussée  sur 
des  couches  limoneuses.  S'il  avait  su  la  géologie,  il  au- 
"ait  préféré  faire  «décrire  à  sa  route  une  petite  courbe 
autour  de  l'obstacle,  au  lieu  de  pratiquer  un*  déblai. 

Ensuite,  dans  l'établissement  des  routes  ordinaires, 


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440  Gomwvvrwwtœmimfr. 

comme  des  chemin*  de  fer,  ooutthtendfe  foi* «e néglige- 
t-oa  pas  lefrnotion*  géologique»  «dans  des  peroeuents  à 
la  pique  ètf  au  mbyen'de  la;p<Hidré>  Cht  ne  calcule  qoe 
les  frais  dfe  kgaléiie  bt  îâplaée  qtf occuperont  les  dé- 
blais, dans  tel  ou  tel  vallon,  où  il  fautftùre  un  comble- 
ment. Or  il  arrive  que  rin^nfi^n.^es/^uiches,  oa  la 
nature  des.  roches  est  t<$&  qu'on/  rencontre  bçeucoiip^de 
fentes,  des  sources.,  etc.  rce  qui  oçcasi#ne  de*  détério- 
rations journalières  et  par  suite  <fe  frais,  continuels  de 
réparation,  jQuelguefpis  en  ^tpurnant  certains  ruisseaux 
à  la  surface  4es  butte*  ou  4e$  plateaux,  çu-en  préparant 
aux  eau*  pluviales,  des  coqduiu  :convenablçs  d'écoule- 
ment, on  aurait  prévenu  ces  désastres  san$KftS9*  venais* 
sants.  .  : .  -       ..;-..-,.'••• 

C'est  surtout  dans  lies  routes  dfeoioptagn^itiù  lé  géo- 
logue déplore  *o*t$nt  l'aveugle  pégligmceou  l'éoNio- 
mie  mai  ei*tënd*#<ta  ingénieurs.  VjftrgtftQ  a  été  établie 
à  peuidefmis.Aut  d&  pefït^dujett^^  des  éboulej»oiis 
à  chaque  grande  plui&^Deq^i  (produit  àeadépe««ea  se  re- 
nouvelant Sans!  ç&sfit  S»,  tm'  avait  WUKtla  rouie  sur  le 
flanc  opposé  <\et\*  wAlèG,  cela? 'aurait  ooeasioué  en 
principe  plus  de  dépense»;  il  aurait  fmBu  faire  jouer  la 
mine  ou  bâtir  peut-être  des  murs  etderf  points  y  maisune 
fois  achevée,  cette  route  aurait  été  moins  conteuse  que 
l'autre*  •..••/'',!, 

La  durée  diverse  des  cailloux  dont  on  cjiarg»  les  «ro? 
tes,  est  xméaùti'e  particularité  qài  est  da  domaine  du 
géologue:  Les»  raeàHeàrs  matécMu*  «on*  souvent  plus 
cliers  que  ceux  qui  sont  médiocres  $  mais  aa  bout  de 
quelques  années ,  ht  dépense  inégale  dfcs  réparations  fait 
disparaître  cette  différence.    : 

L'ignorance  des  ingénieurs  des  rôiités^est  quelquefois 
telle  ,  qu'ils  ne  savent  pas  que  la  sàrfacfe  décomposée  de 
telle  on  telle  roche  cache  d'excellents  matériaux  à  une 

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STRATÉGIE.  441 

^profondeur  peu  considérable.  Il  peut  même  arriver 
qu'en  étudiant  la  direction  des  couches  d'une  contrée, 
on  puisse  prédire  que,  dans  telle  localité  privée  de  bons 
matériaux  de  routes,  on  eh  trouvera  à  une  profondeur 
donnée  et  facile  à  atteindre. 

Ce  que  je  viens  de  dire  des  roules  n'applique  en  partie 
au  creusement  des  canaux.  Dans  ce  cas,  il  s'agit  non 
seulement  de  faire  une  cavité  à  parois  solides ,  usais  en- 
core d'y  augmenter  l'afflux  de  l'eau.  La  connaissante  des 
couches  perméables  et  imperméables  à  l'eau  est  de  la 
première  importance;  à  cet  égard ,  des  forages  peuvent 
être  fort  utiles.  Puis  le  tracé  des  canaux  exige  encore 
plus  que  celui  des  routes,  des  données  bien  exactes,  non 
pas  sur  les  exploitations  existantes ,  mais  sur  celles  qui 
pourraient  être  entreprises  avec  profit  dans  telle  ou  telle 
localité  ;  or  qui  est-ce  qui  donnera  ces  renseignements, 
si  ce  n'est  l'ingénieur  des  mines  géologue.  Faute  d'avoir 
fait  de  semblables  travaux  préparatoires ,  de  grands  ca- 
naux, ayant  coûté  beaucoup ,  ne  pourront  jamais  rendre 
les  intérêts  de  l'argent  dépensé. 

Les  notions  générales  de  géologie  sont  pour  V homme 
de  guerre  une  mine  précieuse  de  renseignements  pour 
la  stratégie.  S'il  est  arrivé  souvent  que  des  avantages 
soient  devenus  le  partage  de  celui  qui  connaissait  mieux 
la  topographie  géographique ,  une  connaissance  appro- 
fondie des  détails  de  la  géographie  géologique  peut  aussi 
en  procurer.  Les  points  de  campements ,  d'attaque  ou 
de  défense,  les  obstacles  présentés  par  les  passages  des 
rivières  ou  des  torrents,  la  nature  et  le  nombre  des  dé 
filés ,  etc. ,  peuvent  être  mieux  prévus ,  et  les  difficultés 
être  surmontées  ainsi  d'avance.  On  peut  aussi  calculer 
arec  plus  de  certitude  les  jours  de  marche  nécessaires 
pour  franchir  telle  ou  telle  chaîne ,  ou  tel  pu  tel  pays ,  < 
suivant  les  diverses  saisons  de  l'année.  Enfin,  d'après 

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418  ARC  III  TEC  TUEE  ,  AGMCULTUBE . 

ces  données,  ou  peut  trouver  à  composer  el  munir  dif- 
féremment les  corps  envoyés  dans-  dtes  directions  di- 
verses» 

Les  architectes  et  les  sculpteurs  sont  trop  routiniers 
dans  l'emploi  des  matières  premières.  L'étude  de  la  géo- 
graphie géologique  pourrait  leur  être  très  utile  en  ce 
qu'elle  les  amènerait  à  découvrir  et  à  utiliser  des  bancs 
de  roches  qu'i4s  regardent  comme  impropres  pour  l'ex- 
ploitation. Jusqu'ici,,  il  faut  que  les  roches  affleurent 
pour  qu'elles  aient  attiré  l'attention ,  tandis  que  1»  géo- 
logie donne  des  présomptions  rationelles  pour  la  ren- 
contre d'une  foule  de  matériaux  utiles,  dont  la  vue  nous 
est  dérobée  par  des  dépots  superficiels. 

Les  cartes  géologiques  détaillées  feront  un  jour  la 
base  de  Y  agriculture  de  tout  pays  quelconque;  mais 
pour  cette  industrie ,  les  cartes  actuellement  existantes 
sont  insuffisantes  }  il  faut  attendre  qu'on  ait  coloré  des 
cartes,  cadastrales ,  et  qu'on  ait  indiqué  non  seulement 
les  terrains ,  les  dépôts  et  les  grandes  couches,  mais  en- 
core les  bancs  individuels  et  même  certains  de  leurs  ac- 
cidents. Ces  cartes  devront  donc  être  construites  exprès 
pour  les  agriculteurs,  et  on  pourra  même  trouver  moyen 
d'y  marquer  aussi  bien  les  roches  utiles  affleurant  sur  le 
sol  que  celles  qui  restent  cachées  sous  ce  dernier. 
.  En  attendant,  l'agriculteur  peut  tirer  d'utiles  rensei- 
gnements pour  son  art  en  apprenant  à  connaître  la  mar- 
che de  la  décomposition  dans  les  diverses  roches,  et  la 
manière  dont  se  produisent  les  différents  terroirs.  Le  sol 
végétal  se  divise  ordinairement  en  une  couche  superfi- 
.  cielle  et  en  une  ou  plusieurs  couches  inférieures  ;  c'est  sur- 
tout Vétude  de  ces  dernières  qu'on  néglige,  tandis  que 
l'agriculteur  y  trouverait  souvent  des  matières  propres 
h  modifier  plus  ou  moins  des  terres  ingrates.  Ensuite  on 
n'a  pas  .donné  assez  d'attention  à  l'effet  différent  de  cer 


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.    AIT  Ï01B8ÏOB ,   MEDECINE.  445 

farines  végétations  sur  la  production  de  l'humus  ou  sur  la 
décomposition  plus  bu  moins  prompte  des  roches.  Cer- 
tains animaux  étant  attachés  an  quelque  sorte  à  certaines 
plantes,  ils  sont  une  autre  source  d'accélération  de  la 
formation  de  l'humus» 

Il  est  superflu*  d'insister  sur  Futilité  de  connaître  les 
touches  dent  le  sol  est  composé  pour  employer  ses  ma* 
tériaux  de  manière  à  diminuer  la  sécheresse  d'un  sol 
arénacé  en  y  mêlant  de  l'argile  ou  de  la  marne ,  ou  pour 
«lesséçh&r  une  terre  trop  humide  au  moyen  de  tranchées 
dans  des  couches  perméables  à  l'eau,,  ou  en  mettant  à 
découvert  lès  tètes  de  couches  inclinées»  La  connaissance 
exacte  des  failles  et  des  fissures  d'une  contrée  peut  même 
être  utilement  employée  au  dessèchement  du  sol  sans 
ooeasioner  autant  de  dépenses,  que  des  forage»  pour 
l'écoulement  des  eaux. 

Dès  que  les  frais  de  forage  seront  diminués  et  qu'on 
connaîtra  bien  les  couches  d'un  soi,  l'agriculteur  pourra 
ainsi  y  découvrir  les  eaux  d'irrigation)  qui  lui  manquent 
aussi  bien  que  les  matières  propres  à  fertiliser  les  terroirs 
stériles.  De  vastes  dépôts  de  cailloux  ou  de  sable  recou- 
vrent souvent  des  argiles  ou  des  marnes  qui,  ramenées 
à  la  surface  au  moyen  de  puits ,  pourraient  changer  une 
propriété  sans  rapport  en  champs  fertiles. 

h9 art  forestier  n'étant  qu'une  dépendance  de  l'agri- 
culture a  besoin  aussi  du  secours  de  la  géologie;  aussi 
cette  science  est-elle  enseignée  dans  toutes  les  écoles  fo- 
restières, et  en  Allemagne,  on  a  publié  à  ce  sujet  plusieurs 
traités  spéciaux. 

Le  médecin  et  le  staticien  peuvent  déjà  tirer  d'utiles 
indications  pour  leur  science  de  certaines  descriptions 
géologiques  distantes.  Il  n'est  pas  douteux  qu'il  existe 
un  rapport  très  direct  entre  la  nature  du  sol,  les  végé- 
taux qui  le  couvrent  et  les  animaux  qui  l'habitent.  Aussi 

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444         mt  iskqii*  *  &&n*ttfc&  ,.  ne. 

fait-on  précéder  toutes-*!*»  (opogrfaphâcs  médicales  d'a- 
perçus géologiques  *  mais  en  scellerai ,  on  y  remarque  un 
Manque  de  œnnausancesf  suffisantes  etturtout  du  talent 
de  la  générartisatiott  rationnelle.  La  préface  géologique 
reste  sans  liaison  avec  les  détails  médicaux. 

L'assainissement  de  certains  pays  peut  y  changer  la 
constitution  des  animaux  et  des  hommes  5  or.  la  géologie 
donne  les  moyens  les  plusrdirects  pom*  arriver  à  cebnU 
Dans  les  localités  où  cer tarifications  d'à  sol  ne  peuvent 
pas  avoir  lieu  ou  en  attendant  qu'elles  soient  pratiquées, 
le  médecin  trouvera  dans  l'étude  du  sol  des  motift  pour 
appliquer  à  6es  maladies  tel  ou  tel  traitement.  Les  infir- 
mités auxquelles  l'humanité est  sujette  varient  beaucoup 
suivant  les  localités \  ce  qui  provient  souvent  autant  de 
la  nature  du  terrain  que  du  climat.  Ensuite,  certaines 
maladies»  comme  les  fièvres,  le  goitre,  etc.,  sont  endér 
iniques  dans  certaines  contrées  ?  et  leurs  causes  occasio- 
nelles  tiennent  en  partie  à  J  a  constitution  géologique  de 
ces  parties  de  la  terre;  Certaines  dispositions  du  sol 
peuvent  même  expliquer  pourquoi  certaines  -maladies 
non  contagieuses  dans  quelques  lieux  le  deviennent  dans 
d'autre. 

Le  jurisconsulte  comme  le  staùeiett  peuvent  décou- 
vrir dans  certaines  dispositions  du;  sol*  certaines  associa- 
tions de  roches  des  effets  climateriqùes,  qui  leur  donne- 
raient la  cause  des  différences  de  moralité  entre  diverses 
provinces.  Si  quelquefois  les  accidents  naturels  à  actions 
malfaisantes  sur  les  hommes- ne  peuvent  être  changées, 
ailleurs  telle  ou  telle  mesure  pourrait  obviera  ces  incon- 
vénients résultant  de  la-coçsti  ttttion  géologique  d'un  pays. 

Le  pêintne-fHxysagis'te  trouve  dans  l'étude  dé  la  géo- 
logie desmoyensde  donner  plus  de  vérité  à  ses  tableaux. 
£ette  science  est  pour  lui  ce  que  l'anàtomie  est  pour  le 
sculpteur- statuaire*        v 

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Il  arrive  aux  4 plus- grands,  peintres  de  figurer  des 
masses  non  stratifiées  comme  composées  de  couches 
régulières,  dé  dotai**  *M  montagnes  des  formes 
quelles  n'ont  pas  -dans  H  nature ,  et  de  représenter  faus- 
sement des  phénomènes  volcaniques.  En  indiquant  dans 
les  montagnes-  de  pelks*  accidents,  ils  négligent  quel- 
quefois ceux  <jtti  pont  caractéristiques  pour  le  géologue. 
Ldur  but  est  bien  plus  '  souvent  de  produire  du  pitto- 
resque que  de  fendre  sut  la  toile  toute  l'âpreté  et  le 
grandiose  sauvage  des  rochers  entassés.  Enfin,  le  géo- 
logue trouve  même  à  redire  aux  coloris  qu'ils  donnent 
aux  montagnes,  vues  dans  divers  pays,  k  différentes 
saisons  et  à  différentes  heures  de  la  journée. 

If  archéologue  y  puise  des  notions  propres  à  l'empê- 
cher de  commettre  des  erreurs  dans,  ses  déterminations. 
Ainsi  de*  blocs  de  grès  ou  de  granité  quelquefois  mobi- 
les, ne  seront  plus  cités  faussement  comme  des  pierres 
druidiques  ;  on  ne  prendra  plus  des  grès  bizarrement 
décomposés  pour  des  villes  pétrifiées;  des  troncs  silicifiés 
du  sol  tertiaire  ou  secondaire  ,  pour  des  pétrifications 
tF arbres  encore  vivants,  des  surfaces  de  rochers  à  singu- 
lières ciselures,  pour  4es  inscriptions ,  etc.  Quant  à  l'indi- 
cation du.  lieu  originaire  des  marbres  employés  par  les 
Grecs  ou  les  Romains,  uneconnaissanoeoomplètedela  géo- 
graphie géologique  rectifierait  bien  des  fausses  données. 

Enfin  Y  historien  se  livrant  à  la  géologie  voit  son  ca- 
dre s'étendre,  les  mythes  les  plus  obscures  ne  peuvent 
quelquefois  trouver  leur  explication  naturelle  que.,  dans 
les  phénomènes  géologiques.  Les  phases  de  la  vie  de 
chaque  peuple  deviennent  plus  faciles  à  saisir  pour  celui 
qui  connaît  les  détails  de  la  géographie  géologique. . 


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446    PLAlta  M  BMCftlFYIOJfS  GWLOSIQUfiSV 

*fcA»8  tf  MODM  D'txiCUTIOr   08  tfttCttFTIDVS  GfoLOOiQVES. 

1 

Déerire  les  objets  tels  q«'on  les  a  vos,  est  un  talent 
particulier  )  or,  pdar  Jes  géologues ,  il  ne  leur  suffit  pas» 
«te  reproduire  par  des  mots  les  tableaux  géologiques  r 
Mais  ils  sont  obligés  de  résumer  clairement  ce  qu'ils  ont 
observé  avec  uo  détail  qui  serait  trop  fastidieux  à  la 
lecture*  de  ne  s'arrêter  que  sur  les  points  les  plus  inté- 
ressants, et  4e  remplit?  d'imagination  les- parties  restées 
obscures  dans  la  nature.  Le  lecteur  se  pénétrera  donc 
d'autant  plus  aisément  du  résultat  des  recherches  de 
l'auteur,  que  pekùrci  aura  pu  prendre  de  son  sujet  des 
idées  justes  et  complètes,  Si  au  contraire  la  description 
n'est  pas  aisée  à  saisir  ou  faite  d'après  des  relevés  trop 
ncomplets,  celui  qui  ne  connaîtra  pas  le  pays  en  ques- 
tion fatiguera  inutilement  son  imagination  et  se  rebu- 
tera à  la  lecture  d'un  ouvrage  imparfait  ou  écrit  sans 
méthode  suffisante* 

Tout  exposé  géologique  doit  commencer  par  définir 
les  limites  du  pays  ou  de  la  chaîne  examinée.  Or,  ces 
dernières  sont  toujours  indiquées  par  des  montagnes , 
des  collines ,  des  plaines»  des  val%s,  des  rivières,  etc. 
Si  les  frontières  politiques  sont  en  général  les  plu»  mau- 
vaises limites  f  dans  certaines  descriptions  spéciales  le 
géologue  est  obligé  de  s'y  conformer,  tandis  que  quel- 
quefois il  peut  utiliser  certaines  démarcations  politiques 
anciennes.  On  peut  aussi  limiter  son  terrain  par  des  lignes 
tirées  tout-a-fait  arbitrairement,  ce  qui  se  pratique  sur- 
tout pour  de  petites  descriptions  locales  ou  pour  celles 
de  portions  de  pays  tout-à-fatt  inconnues. 

Après  avoir  donné  un  «perçu  de  la  longueur  et  de  la 
largeur  de  la  contrée  à  décrire,  on  expose  ses  rapports 
topographiques  et  sa  configuration  particulière,  sans 
descendre  toutefois  dans  les  détails  proprement  géogra- 

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MAN9  *S  »B8C*IMI<Mt*  «W>l«G|fttHft.    MU 

phiques ,  et  en  se  contentant  de  considérations  de  géo- 
graphie physique  essentiellement  sur  le  point  de.  vue 
géologique 

Quelquefois  il  est  bon  de  faire  connaître  en  peu  de 
mots  les  voyages  ou  les  excursions  qu'on  a  faits,  afin 
que  le  public  puisse  bien  juger  l'étendue  des  observations 
immédiates  et  en  distinguer  celles  qui  appartiennent  à 
d'autres  voyageurs ,  ou  qui  ne  sont  que  des  déductions 
théoriques  plus  ou  moins  probables.  Pour  les  carte*  géo- 
logiques ,  cette  manière  loyale  de  procéder  a  surtout  un 
grand  avantage  ,•  d'autant  plus  qu'ainsi  la  responsabilité 
de  l'auteur  n'est  vraiment  engagée  que  pour  les  parties* 
qu'il  a  étudiées  réellement. 

Du  reste  le  but  d'une  description  géologique  ,-  l'exa- 
men plus  ou  moins  parfait  d'une  contrée ,  l'intérêt  plus 
ou  moins  grand  attaché  aux  voyages  dans  cette  contrée' 
et  beaucoup  d'autres  raisons  secondaires  ?  pourront  in- 
duire l'auteVr  à  ne  réunir  en  un  corps  d'ouvrage  que  des 
mémoires  tout-à-fait  locaux,  où-  à  donner  une  description 
géologique  complète,,  ou  bien  à- diviser  son  ouvrage  en 
un  voyage  géologique  et  en  un  tableau  géologique. 

Il  y  a  des  avantages  divers  à  suivre  dans  un  tel  ouvrage 
un  ordre  géologique  ou  un  ordre  géographique*  Une 
peinture  des  objets  tels  qu'ils  se  sont  présenté  au  voya- 
geur, offre  au  lecteur  chaque  fait  isolément  et  dan?  tout 
son  naturel,  etsi  l'auteur  sait  bien  raconter,  on  trouverai 
s'identifier  tout-à-fait  avec  ses  impressions.  D'un  4utre 
côté  on  n'aura  qu'une  série  de  faits  observés  sur  certaines 
routes  ou  certaines  lignes ,  ces  données  ne  se  lieront  pas 
assez  et  elles  ne  seront  que  des  matériaux  rassemblés  pour 
d'autres  voyageurs,  qui  auront  le  temps  d'étudier  le 
pays  plus  en  détail»  .  s 

Si  la  littérature  géologique  offre  beaucoup  de  descrip- 
tions complètes  faites  d'après  le  plan,  géographique  y  le 


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44&  «iMH  «t  usauvfMRfs  eioiOGiOtmd. 
plus  grand  noihbre  ne  supportent  la  lecture  que  sur  les 
lieux  mêmes ,  à  moins  qu'on  ait  su  récapituler  couve* 
nablement  et  à  plusieurs  reprises  les  détails  locaux ,  qui 
en  grande  partie,  ne  peuvent  se  lire  dans  le  cabinet,  vu 
les  répétitions  sans  nombre  des  mêmes  faits.  Ainsi  pour 
donner  un  exemple,  la  description  du  nord  de  la  Bohème 
"par  M.  Reuss,  est  un  ouvrage  d'une  lecture  très  fati- 
gante ,  quoiqu'un  modèle  d'exactitude  pour  les  indica- 
tions-focales,  et  les  minutieux  détails  des  couches  de 
chaque  montagne  et  rdë  chaque  vallon  ;  on  ne  saurait 
avoir  de  meilleur  guide  pdur  parcourir  ce  pays. 

D'une  autre  part;  les  plus  détestables -ouvrages  sont  bien 
les:  descriptions  géologiques  parordre  géographique  fuites 
Sans  tact  on  par  des  personnes  n'ayant  pas  lësconnaisances 
nécessaires  ou  entiché*  de  systèmes  mal  fondés.  Ce  sont 
deslivres  &  mettre  au  niveau  de  coproductions  qui  ne  sont 
philosophique*  que  par  la  fausse  prétention  de  l'être.  En 
générai,  si  les  descriptions  géographiques  bien  conçues 
forment  toujours  lès  véritables  archives  de  la  science , 
elles  ont  besoin  d'être  suivies  ou  entremêlées  de  résumés 
généraux  ;  '  quelqu'iinparfaits  qu'ils  soient,  ils  font 
goûter  ht  lecture  de  ces  ouvrages,  eji  même  temps 
qu'il»  servent  à  mieux  fixer  dans  l'esprit  les  faits  de 
détail. 

L'ordre  géologique  d'une  description',  c'est-à-dire  la 
coordonation  des  faits  d'après  les  grands  classements  des 
terrains,  donne  au  tableau  qu'on  veut  esquisser  une 
grande  netteté*  Cette  méthode  toute  comparative  permet 
d'apprécier  plus  vite  les  similitudes  et  les  différences  des 
dépôts  et  de  leurs  accidents,  tandis  qu'elle  fait  aisément 
découvrir  au  lecteur  des  rapports  et  des  résultats,  qui 
auraient  pu  lui  échapper  par  l'autre  mode  descriptif.  Ces 
tableaux  proprement  géologiques  sont  surtout  utile 
pour  faire  saisir  la  constitution  minérale  de  contrées 


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«tendues  ,  tous  les  faits  semblables  se  trouvent  groupés 
ensemhle,  on  abrège  ainsi  beaucoup  la  description  et  on 
évitq  les  i^é^tions  toujoQrs.fststidieu$erà  la  lecture. 

D'un  antre  cotéy  cette  méthode aaussi ses  inconvénients* 
d'abord  «lie  facilite  aux  auteurs  les  moyens  d'altérer  la 
yérité  des  données  x  et  sprtont  d'en  tirer  des  consé- 
quences fausses  au  mqyen  c}e  groupements  artistement 
disposés.  De  cette  manière  il  peut  arriver  que  tout  un 
livrçsoit  discrédité,  lorsqu'on  desclassements  de  l'auteur 
est  trouvé  eiToné.  Spsuite  les  faits  bien  Reposés  dans  la 
nature  ne  se  retrouvent  plus  si  J>ien  dans  cette  disposi- 
tion artiiiçielle/quc  lorsqu'ils  ^QUt  décrits  isolément 
Enfin  ceti^  méthode  eaoapêclie  je  lecteur  de  distinguer 
les  observation?  propre?  k  Vanneur  9  d'avec  celles  qu'il  a 
empruntées  à  ses  devanciers*  Ainsi,  d'une  part»  on  géolo- 
gue consciencieux  et  ayant  beaucoup  observé  peut  être 
pris  pour  un  simple  compilateur,  ou  pourun  homme  qui 
vent  tout  simplement  se  donner  le  titre  d'auteur  j  tandis 
Çu'un  demi-savant  ou  même  un  habile  escamoteur  de  ré- 
putation littéraire,  peu,!  passer  à  tort  pour  un  bon  obsqr^ 
valeur  et  faire  ce  qu'on  appelle  sa  carrière,  presque  sans 
voyage  >  ni  fatigue,  peureusement  le  public  éclairé 
pourra  toujours  reconnaître  l'oreille  d'âaeou  celle  d'in- 
trigant ,  à  ce  que  de  pareils  ouvrages ,  en  général  d'un 
très  petit  ou  d'un  très  grand  volume ,  se  parcourent , 
sans  qu'on  y  aperçoive  aucun  résumé ,.  aucune  citation 
bibliographique  quelconque  d'ouvrages  antérieurs  >  ni 
aucun  nom  de  savants ,  s}  ce  n'est  toutefois  ceux  de 
quelques  patrons  nécessaires ,  pour  enfler  la  voile  de  la 
fortune  {tes  écrivains  exploitants. 

Il  paraît  reçu,  à  présent  de  décrire,  séparément  et  suc- 
cessivement, d'aborol  tous  les  dépôts  stratifiées  ou  neptu- 
ui.ens ,  .puis  tons  les  .dépôts  massifs  ou  non  stratifiés  ; 
mais  les  auteurs  ne  sont  pas  d'accord  s'il  faut  commencer 

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480   itAfft  bb  BBictiPftôW  Gfertteigûttf. 

par  la  description  des  terrains  les  plus  récents ,  où  *'if 
faut  faire  l'inverse  et  partir  des  pius  anciens.  Dans  cer- 
tain* cas  tout-à-fait  locaux;  le  premier  mode  peut  n'avoir 
pas  d'inconvénient*;  mais  dans  la  plupart  je  pense' qu'il 
vaut  mieux,  avec  les  géologues  de  l'école  de  "Wemer, 
s'en  tenir  au  second.  Sans  m'arrèter  à  prouver  longue- 
ment ce  que  j'avance ,  je  dirai  seulement  que  les  couches 
^  modernes  étant  le  plus  souvent  le  résultat  des  destructions 
de»  masses  plus  anciennes ,  il  sembler  plus  logique  dans 
unç  peinture  naturelle ,  d'entrer  en  matière  avec  les 
premiers  travaux  de  la  nature,  que  par  ce  <jui  paraît 
relativement  à  nous  se*  créations  le*  plus  récentes.    . 

Lorsqu'il  s'agira' ensuite  de  F  explication  de  ces  for- 
mations diverse»  et  des  créations  qu'elles  renferment, 
le  bon  sens  conseillera  au  contraire  de  suivre  l'ordre 
inverse r  crcst*à-cfire,  dV passer  du  simple  au  composé  et 
non  pas  du  diffibilè  ait  plus  aisé  k  concevoir. 

La  géologie  comprend  trois  études ,  savoir  :  Ta  géo- 
logie'descrintiver  ou  Ta  géognosie,  la  géologfc  théorique 
ou  la  géogénie  et  la  géologie  paléonlologique  ou  la  pa- 
léontologie; c'est  la  confusion  de  ces  sciences  ou  leur 
mélange,  plus  ou  moins  irrationnel,  qui  a  amené  parmi 
les  auteurs  cette  discordance  dans  le;  mode  de  descrip- 
tion. •    ♦ 

•  Dans  certains  cas,  on  trouve  te  moyen  àe:  réunir  con* 
venabtemeni  Us  deux  méthodes  géographique  et  géo* 
iàgtqtte-.  On  commence  par  indiquer  succinctement, 
d'après  la  dernière ,  tes  formations  du  sol  de  la  contrée 
et  les  endroits  d'observation  les  plus  favorables  pour 
étudier  chacun  des  dépôts  f  puis  on  suit  l'ordre;  géolo- 
gique dans-lar  description  et  f  exposé  de'  tous  les  carac- 
tères et  les  accidents  de  chaque  formation  eu  terrain. 
Dansée  plan,  il  faut  placer  dans  la  première  partie  tout 
ce  qui  est  le  plus  saillant,  en  fait  de  gisement  >  el  le* 

s 

,    Digitizedby  VjOOQIC 


MAX*  *K  BfiSCAlPf  10KS  GEOLOGIQUES     4SI 

grands  traits  caractéristiques  des  dépôts.  Pais  dans  la 
seconde  partie,  on  trace,  avee  plus  ou  moins  de  détails» 
suivant  le  but  de  l'ouvrage,  le»  rapports  des  localités,  la 
distribution  géographique  des  divers  dépôts  et  de  leurs 
roches,  leurs  accidents  différents,  leur  utilité  dans  les  arts 
et  la  technologie/  néanmoins  si  où  s'étend  beaucoup  sur 
les  filons  et  les  amas  métalliques,  sur  l'emploi  dès  roches 
sur  les  mines  et  les  exploitations  en  général,  il  est  bon 
d'en  faire  une  ou  dette  parties  k  part ,  parce  que  inté- 
ressants pour  les  mineurs,  ces  détails  peuvent  fatiguer 
le  géologue,  si  on  ne  lui  donne  pas  la  facilité  de  pou- 
voir les  sauter. 

Enfin,  un  quatrième  mode  de  description  est  cefcri  de 
présenter  ses  observations  sans  laformed'unvptfWgSy 
de  manière  à  conserver  en  quelque  sorte  la  Ibw&e  tf  un 
journal  de  route  et  de  s'élever  cependant  àu-desSus 
d'une  description  géographique,  en  ne  cessant  de  tirer 
à  l'instant  même  des  observations ,  des  conclusions  de 
classement  et  de  géogénie.  Ce  genre  de  tableau  géolo- 
gique est  en  général  une  lecture  attachante  et  méme-m- 
téressante  pour  desrpersonnes  peu  versées  dans  la*  science, 
parce  que  des  détails  étrangers  à  la  géologie  se  laissant 
aisément  entremêler  aux  observations  nrinéralôgiques* 
D'un  autre  côté,  on  a  l'avantage  d'avoir  l'exposé  des 
faits  séparés  des  théories ,  quoiqu'à  cdté  dtes  idées  géo- 
géniques  qu'ils  peuvent  foire  naître.  Le 'lecteur  a>  les 
moindres  détails  des  descriptions  purement  géographi- 
ques avec  un  résumé  des  faits,  pour  ainsi  dire,  à  chaque 
instant  du  voyage. 

De  l'autre  part,  on  évite  aisément  les  répétitions,  en 
ne  rappelant  que  les  résultats  obtenus  déjà  par  'des 
données  citées  antérieurement.  liftais  ici  on  peut  se  trou- 
ver rentrer  dansl'écueil  des  descriptions  par  ordre  géo- 
logique f  c'eatȈ-dire,  induire  en  erreur  le  lecteur,  par 

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49$    tlAM  W  0E*CWMHÏK3  OJÇOipai^UE^. 

le  ample  énoncé  de  conclusion*,  mal  fondées >  pu  du 
moins  basées  sur  des  preuves  insuffisantes.  Or  ces  der- 
nière* étant  présumée*  connues  et  omises,  le  lecteur  est 
totalement  privé  de  contrôle  sur  l'imagination  du  voya- 
geur fasciné  peutrélre  pour  un  moment  par  des  idées 
fixes.  Dans  tous  les  cas,  ce*  voyage*  géologiques  de- 
mandent ,  comme  les  observations  géographiques,  une 
exactitude  minutieuse  dans  le*  indication*  de  localité*, 
l'homme  consciencieux  et  désirant  vraiment  d'être  utile 
doit  moins  craindre  de  passer  pour  .pédant,  que  d'a- 
bréger les  nom*  de  lieux,  pour  rendre  son  style  plus4 
coulant 

L'exécution  des  quatre  genres  cités  de  description*  de-  ' 
mande  pour  chacun,  de*  vues  particulières  etturtoat  des 
tournures  partieulièresd'espri  t.  Pour  qu'un  vftyagegéolo» 
gMpiesoit  intéressant,  iUuUquel'iutteuraitun  coup-d'œil 
géologique  bien  exercé,  delà  vivacité  d'esprit^et  même,  si 
riest  pcesiblerd'heureux  k-propo*.  Au  contraire,  unedesr  * 
cription  de  géographie  géologique  pourra  être  excellente, 
quoique  faite  par  une  personne  ne  sachant  que  la  géogra- 
phie et  les  sciences  géologique*  $  un  bon  jugement  et  un 
style  clair  et  didactique,  sont  les  seules  condition*  imposées 
a  leurs  auteurs.  Dan*  une  description  géologique  pure, 
ou  une  description  en  même  temps  géographique  et  géo- 
logique, on  attend  des  géologues  de  plus  vastes  connais- 
sances, et  surtout  plus  de  pouvoir  de  généralisation. 
Cest  là  l'arène  dans,  laquelle  ils  peuvent  faire  véritable* 
ment  preuves  d'un  profond  savoir,  et  aspirer  à  la  pré- 
tention de  reculer  le*  bornes  de  la  science  positive  ou 
théorique.  Chacun  doit  donc  tâcher  d'apprécier  la  por- 
tée de  ses  talents  et  de  son  esprit  avant  d'embrasser  l'un 
ou  l'autre  plan  de  description*  bien  persuadé  qu'une  ré* 
putetion  bien  méritée,  et  la  reconnaissance  de  se*  •sem- 
blable*.^ l'attendent  également  dan*  quelque  voie  qu'il 


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HANà  DE  BtiSCftl*?l6tt4  GÉOlÔGlQfcÊS.  4S5 
-  engage,  pourvu  qu'il  sache  bien  s'y  guider  jusqa'anbout. 

lime  reste  encore  à  présenter  les  observations  gêné» 
jafo*4iiixantes. 

En  décrivait  les  roches  minéralogiquement,  il  ne 
faut  s'arrêter  que  sur  celles  qui  sont  peu  ronnues,  oujur 
les  accidents  singulière  et  particuliers  à  un  pays.  Mais  U 
ne  faut  jamais  fatiguer  le  lecteur. de  lieux  commune  on 
de  détails  trop  minutieux,  Gfedéfitnt.est  celui  de  beau* 
coup  d'ouvragçsrd'ailleurs  bons. 

Dans  toute  description  5  on  fora  bien  de  ne  pas  mêler 
des  observations  faites  à  la;  hâte  dans  une  localité ,  avec 
,  celles- qu^m  a  pu<  recueillir  avec  grand  soin  dans  une 
autre ,  du  moins  «i  on  peut  utiliser  jusque  un  certain 
poiftt  les  premières  >  on  ne -doit  pas  les  confondre  tou> 
à-fait  avec  les  antres,  qui  sont  û  base  de  l'ouvrage»  La 
plus  grande  uniformité  possible  dans  l'étude  détaillée 
de  tontes  lés  parties  d'un  pays  j  est  du  veste  le  meilleur 
rpasseport  de  réputation  pour  une  .description  géok> 
gique; 

D'une  autre  part,  on  ne  doit  pas  pousser  trop  loin  la 
crainte  de  voir  se  glisser  quelques  erreurs;  au  milieu  4e 
données  intéressantes,  sans  cela  on  ne  ferait  presque  ju- 
jman  de  publication  ;  tandis  qu'au  contrairel'énonciatioh 
de  certains  faits  provoque  d'elle-même  la  vérification  de 
ces  derniers»  et  parjsuite  la  neetintatfon  de  ceux  qni  sont 
orroftés,1  '      ■.•.••.••:'■..■•'•'.. 

Les  coupes  ajoutent  tant  à  la-  netteté  des  descriptions, 
<ju'il  arrive  'même  que  le  public ,  &éd»k  par-  de  jolis  des- 
sins, leur  accorde  quelquefois  plus  de  bonfiance  qu'à  une 
description  sanfc  coupes,  qui  est  cependant  la  seul^eon- 
Jorm*  k  1*  nature. 

Une  table  de  matières  bien  Suite  est  ua-autre  travail 
dont  l'absence  nuit  quelquefois*  cobsiouvaMement  -à  la 
réputation  des  auteurs. 


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4$4     FiAlfS  »E  MSGB19TION8  QÇO  LOGIQUE*. 

.  Comme  le  voyageur-géologue  ne  peut  jamais  visiter 
par  lui-même  toutes  les  parties  d'une  contrée,  dès  qu'elle 
a  une  certaine  étendue,  il  est  obligé  de  se  fier  à  des  ren- 
seignements obtenus  de  diverses  personnes.  Or,  en  com- 
binant avee  tact  ces  derniers  avec  les  observation!  déjà 
publiées ,  un  voyageur  peut  ainsi  trouver  a  compléter 
utilement  son  exposé. 

Les  descriptions  géologiques  ne  peuvent  guère  se  faire 
sans  y  introduire  certaines  répétitions»  parce  qu'on  est 
obligé  d'entrer  dans  beaucoup  de. détails  locaux  et  d'ap- 
précier avec  impartialité  le  plus  ou  moins  de  confiance 
que  méritent  certaines  observations  ,.  tandis  qu'il  faut 
aller  aussi  au-devant  de  conclusions  trop  .  légèrement 
proposées,  combattre  quelquefois  les  idées  systématiques 
de  quelques  auteurs  sur  certains  points»  et  enfin  assurer 
à  son  ouvrage  une  utilité  durable. 
.  Néanmoins,  il  faut  être  aussi  sobre  que  possible  des 
répétitions;  ainsi,  par  exemple,  lorsqu'on  décrit  une 
vallée  ayant  beaucoup  de  vallons  latéraux,  si  ces  der- 
niers ont  tous  une  structure  uniforme,  il  mut  se  garder 
de  fatiguer  le  lecteur  de  leurs  descriptions  individuelles, 
mais  la  structure  générale  exposée,  on  a  soin  de  signaler 
les  particularités  que  quelqueft»uns  peuvent  présenter. 
On  en  agira  de  même  pour  la  description  de  la  structure 
uniforme  d'une  grande  quantité  de  petits  plateaux  ou  de 
collines ,  et  on  ne  choisira  parmi  eux  que  les  exemples 
les  plus  caractéristiques. 

Un  coup-d'cail  géologique  très  général  doit  précéder 
l'historique  des  détails,  chaque  chapitre  doit  être  ter- 
miné par  une  espèce  de  court  résumé ,  et  l'ouvrage  doit 
finir  par  une  récapitulation.  Cette  méthode  rend  les  ou- 
vrages plus  aisés  à  comprendre,  et  classe  mieux  lus  faits 
dans  la  tète;  mais  il  faut  du  tact  dans  l'exécution,  et  sa- 
voir être  aussi  bref  que  possible. . 


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VLàM   *B    DESCRIPTIONS  GEOLOGIQUES.      455 

Pour  certains  pays  ou  quelques  chaînes,  il  est  plus  na- 
turel de  commencer  par  décrire  les  parties  les  plus  éle- 
vées,, et  y  raccorder  ensuite  convenablement  les  ob- 
servations laites  sur  les  versants.  Dans  d'autres  cas,  on 
préférera  diviser  son  terrain  en  groupes ,  auxquels  on 
donnera  à  chacun  un  centre ,  et  qui  seront  distingués 
plus  on  moins  l'un  de  l'antre  par  leurs  roches  ou  leurs 
gisements.  Enfin  certains  pays ,  comme  les  îles,  les  côtes 
d'une  mer  intérieure  ou  les  bords  d'un  lac ,  se  trouve- 
ront plus  naturellement  divisés  par  des  baies,  des  séries 
de  lacs  ou  de  lagunes,  de  petites  proéminences  ou  les  lits 
àes  rivières,  etc. 

*  Lorsqu'on  traite  d'un  terrain  peu  connu  ou  *Tune 
chaîne  d'une  étude  difficile,  il  est  utile  de  comparer  les 
classements  géologiques  déjà  proposés  avec  ceux  aux- 
quels on  croit  devoir  adhérer,  mais  ce  parallèle  doit  être 
&it  avec  tact,  «ne  grande  impartialité,  et  d'une  manière 
concise  et  serrée.  Ainsi,  la  géologie  étant  une  science 
encore  dans  l'enfance,  ne  saurait  guère  .profiter  de  cla*. 
sements  basés  sur  des  observations  trop  superficielles,  et 
de*  équivalents -établis  à  ia  légère  entre  4es  dépôts  de 
divers  pays ,  ce  qui  peut  provenir  uniquement  d'une 
tendance  à  frire  concorder  certaines  apparences  avec 
les  doctrines  d'un  système. 

C est  surtout  important  de  ne  pas  montrer  trop  d'hé- 
sitation à  embrasser  l'une  on  l'autre  opinion  parmi  plu- 
sieurs classements  divers,  parce-qu'on  jette  ainsi  le  lecteur 
dans  une  grande  perplexité»  et  oh  ne  fait  souvent  qu'ac- 
croître les  doutes  sans  aucune  utilité. 

Lorsque  les  '  observations  sont  si  incomplètes  qu'on 
•craint  dé  prendre  un  J>arti  quelconque,  il  vaut  mieux  se 
tborner  à  l'exposé  des  faits  et  laisser  juge  le  public.  D'un 
autre  côté,  lorsqu'on  croit  avoir  des  raisons  pour  être 
arrivé  à  d'autres  résultats  que  $e$  devanciers;  il  peut  être 


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43C  pians  de  KB$cmipnoirf8  «tOLOGigCfi** 

utile  pour  le  progrès  de  la  science  de  inontrer  avec  con- 
venance et  sans  blessfer  l'amour-propre  de  personne, 
pourquoi  et  comment  tel  ou  tel  savant  a  pu  déduire  de* 
îpénies  faits,  d'autm  Conclusions  ,4>u  |»ur<^eUe*raisom 
*a  ne  pouvait  avoir  telle  ou  teMc  opinion  à  l'époque  àt 
ia  publication  de  certains  ouvrages» 

Un  des  buts  principaux  4u  géologuei- voyageur  resv 
tera,  toujours  l'étude  4e  la  géologie  comparative,  car  â 
des  apparences  vuef  isolément  sont  aa»s  valeur  poarli 
géologue  sUtionnaire,  elles  Cuvent  acquérir  pour  k 
voyageur  une  importance  scientifique  réelle.  De  dette 
manière  des  dépôts  qu'on  croyait  bien  coMaîtae  flattai» 
vertjnème  subitement  aa  nouveau;  <tluftnp  Ae&rtiles 
découyertes.>  .:•'»  - 

Le  géologue-stationmir*  tâcbfl^  d?êft?e.  la  pewire  1« 
plus  fidèle  d$  la  nature ,  les  qttindneadâaila  «ont  notés 
par  lui ,  vce  qui  paraîtrait  pâme  an  peemier  abord  éa 
minuties  n'est  nullement  négli^itandis'frwteçéolog^ 
voyageur  prorçl  dam  chacun  cta  ces  Aabèéiuir  ie!<|uJ  te 
frappe  ou  lui  plaît  le  plus,  et  il  est  seul  icaprafate  abside 
faiee  école  oude  bâtir  un  système  vëiitabtemfaaitbasésar 
la  nature  des  choses.  '.  t 

Les  idées  grfog^i^etJWMventutilenieàfeleiMf  p*«* 
dans  un  tableau  géologique,  elles '  dom^Weila  vieidts 
descriptions  souvent. arides,  et  elles  tenïrinèiit  bien  un 
ouvrage  en  mémo  temps  qu'elles  radkpiént  k*é***i 
qui  ont  guidé  yhwtorieu-géologue.'EUesfoum^e^âttff 
un  moyen  d'estimer  à  leur  juste  Valeur  Hé»  d&Stfte*  <*■ 
fertes  avec  la  prétention,  pkwou  moins;  fatale*  devoir 
observé  sans  «yslème /et  d'avoir  raoonté  *an$>  ip»fe¥ait 
allusion  à  telle  ou  telle  doctrine  MafeJaWfcéorie  ri*  de* 
jamais  former  l'unique  pris  dfun*  duvrage.quoKpi'oD 
puisse  concevéir  et  qu'où  aievu  aoûtyenr ^'deéJdovwg» 
entrepris,  des o\œrskû<m$£pm*t<xm#*è&m8^ 


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PLANS   DE   DESCRIPTIONS   GEOLOGIQUES.     4S7 

sèment  dans  le  seul  but  de  soutenir  telle  ou  telle  hypo- 
thèse. Or  en  comparant  les  divers  ouvrages  de  ce  genre, 
on  en  trouve  malheureusement  un  plus  grand  nombre 
exécutés  pour  le  soutien  d'idées  ridicules  ou  absurdes 
que  pour  rétablissement  de  vérités  incontestables. 

La  vue  des  cartes  et  des  coupes  surtout  théoriques 
conduit  aisément  à  des  considérations  générales  sur 
l'origine  des  dépôts  et  des  formations  décrites.  On  est 
amené  à  y  reconnaître  certaines  lois  créatrices,  à  se  figu- 
rer l'état  et  la  configuration  des  anciennes  terres  à  di- 
verses époques,  à  s'expliquer  leschangemenis  et  les  boule- 
versements qu'une  contrée  a  éprouvés  avant  d'arriver  à 
la  configuration  actuelle.  Ces  sortes  de  généralisations , 
je  le  repèle ,  ajoutent  un  grand  attrait  à  tout  ouvrage 
géologique ,  mais  elles  ont  aussi  l'inconvénient  grave 
d'exciter  trop  l'imagination  au  détriment  de  la  vérité. 

Les  hypothèses  sont  des  romans  utiles,  mais  il  faut 
les  séparer  nettement  de  l'exposé  des  faits ,  et  ne  pas  les 
donner  pour  autres  choses  qu'elles  ne  sont,  dès  qu'on  ne 
peut  pas  appuyer  toutes  leurs  parties  par  des  preuves 
évidentes* 

Il  vaut  bien  mieux  indiquer  le  point  jusqu'où  un 
échaffaudage  théorique  semble  bien  étayé ,  puis  ne  pré- 
senter le  reste  que  comme  -des  vues  de  philosophie 
spéculative  qui  pourront  dans  la  suite  conduire  quel- 
quefois à  la  découverte  de  quelques  vérités  scientifiques. 
Si  on  agit  différemment  et  qu'on  se  laisse  entraîner  par 
son  imagination,  on  est  sûr  de  se  fourvoyer.  En  effet  rien 
ne  semble  plus  s'opposer  à  un  système ,  quand  il  est  basé 
logiquement  sur  certaines  propositions  fondamentales, 
or  si  la  beauté  des  hypothèses  enfantées  ébouit  telle- 
ment les  yeux  d'un  auteur  pour  ne  pas  s'apercevoir  que 
cet  bases  ne  sont  pas  suffisamment  établies ,  si  même  ces 
dernières  sont  fausses  ou  nullement  des  dogmes  scienti- 
IL  20 

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458      EfPBiX  DE*  «UVBAUS    GEOLOGIQUES, 

fiques,  alors  «a  voit  dans  quelles-  erreucs  «a  esprit  trop 
systématrçuepeutcMdw*^  et Juâ^et  ie*anAreas'il  a  du 
talent. 

Dans  quelques  cm  de  dîyergencettbéwiqjie»  entie  cer- 
tains auteurs,  il  est  intéressant,  comme  pour  le*  difSér 
reuts  classements,  d'oppcwer  les  idées  4e»  u«s  et  des  au- 
tres, afin  de  montrer  le  pi  us/ou  moisis  de  probabilités  de 
telle  ou  teâleopiittOD ,  .afiu  de  lever  des  doutes  sur  la 
géogénie  de  certains  dépôts ,  .ou  la  formation  de  cec tains 
accidents,  ou  «fini  de  pouvoir  fournir»  des  matière»  d'ob- 
vations  à  caax  qui  visiteront  phu  tard  les»  loeali tés 
décrites. 

Il  faut  encore  ueecd»beauooupidetiiftesuir&dftns.oe»«x-* 
posés;  ainsi,  on jne mettra  paa, en ( parallèle  deu*  ituli- 
vidas  de  capacité  et  de  réputation  très  cbffiéreate,  mais  il 
ne  faut  pas ,  d'une  autre  part.,  avoir  d'-égard-  outré  pour 
l'âge  ou  le  système  particulier  de  telle  ou  tellir  personne 
d'ailleurs  très,  recommaiwAaMe*.  Une-  erreur  ^adressée 
avccuatotiiconvenehlo  ne  doit  offenser  qui  que  ce  «oit, 
à  moins  qu'il  tienne  plus  à  sa  réputation  qu'à  la vérité 
et  aux  progrès  des  sciences.  Or,  tout  le  mopde  étant 
sujet  à  se  tromper,  rido  n'est  iplus  risifcle  c#ie  la-  préten- 
tion d'être  infaillible-,  surtout  eng^u-logie,  science  si 
nouvelle.  En  effet,  combien. defois  n'a*rive*-t-il  pas  que 
des  accidents  particuliers  >  des  travaux  de  mines-,  etc., 
changent  toutpà-fait  l'aspect  découches,  dans  l'espace  de 
quelques,  années^  combien  de  fois-  n'a^t-pa  pas. .  vu,  des 
observations,  subséquentes  faites  dans, de*  localité  très 
éloignées  les  unes  des  autres,,  détruire  le>  4ogpu0<qu?on 
croyait  bien1  fondés?  ...:.< 

Les  erreurs ,  sur-  les.  superpositions  son^pf*  {"jaiecs , 
et  cependant  quelquefois,  elles,  s'explique^ «sans, jdtuii- 
nuer  la  répukMâlptt  dos,  aufeun?*  si;  <*«  :tfesV  •?*&$*•» 
des  personnes' qui,  y.  ont  intéyét,  .<*¥■•  qw  .$<*  ccoieiit 

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E^lUï    tfEfc   OUVRAGES    tf  ÉOfcOCf  OWS1.       459 

seule*  les>  devin*  de  la  géologie;  Celte  dernière'  science 
est  encore*  moins  à  son  apogée  que  les  autres,  ainsr'ft 
fort  toujours  juger  lé»  Ouvrages  qui  Y  ont  rapport  d*#- 
près  l'époque  de  Jeu*  publication*,  et  lorsqu'il  y  â'errëùr1 
de  superposition,  il  faut  peser  les  râtsdns  pôtiHcsquerlles 
un  auteur,  daus  certains  cas  douteux  de  gisement ,:  a 
préféré  une  opinion  à  l'autre. 

Les  seules  méprises  vraiment  grossière^  et' préjudicia- 
Mesà  la  science  comme  à  leurs  auteurs^  sont  les  crréuïtf 
dons  la  détermination  précise  des  roches,  dès  ïninôitau^i 
et  j'ajouterai  des  fossiles;  si  toutefois  on  peut  dire  qùé^ es 
botanistes,  et  surtout  les  zoologues;  soient  parvenus  a  éta- 
blir des  régies  fixes  pour  le  classement  des  espèces  de 
chaque  partie  de  la  paléontologie* 

5î  résumer  leserreurs  des  autres  daus  le  sëuïbat'de 
les  critiquer,  ne  doit  jamais- entrer  dans  la  tête  d'un  au- 
teur, tout  géologue  doit  done  s'attendre  à  chaque  instàlft 
à  être  redressé  pour  quelque  fkitînsurïbamttaent  Ohseï  ^ 
et  surtout  sur  des  classements «t  des  théories  proposés4. 
Aussi  les  hommes  consciencieux  aimant  la  scifenbé  ptmf 
la'science,  et  nonpOur  ce  qu'elfe  peut  rapporter  dixhètiéi 
fice  pécuniaire  où  honorifique,  ne  se  fichent  jainafedVr- 
rcurs  redressées;  avec  urbanité  et  avec  des4  preuvcâTcn 
apparence  suffisantes:  S'ils  ne  sont  pas  cdnVaincus'd'e'é 
arguments  avancés  contre  leurs  doctrines ,  ils  prennent 
hi' peine  d'y  répondre,  et  la  sefence  avàfïcean  nlHtaf'dé 
cfe'  ce1  conflit' d\>bseTV*tiOn$  et  d^phrîotiS''  éôntl^tffci 
idirës.  J 

Je  vais  terminer*  maintenant  par1  (^eîqtfcS  nlô^  éflr 
Y  esprit  différent  qui  peut  animer  lé*  auteurs  ;  cldttYinfcr 
à1  leurs' écrits  une  couleur4' très  diVerSe.  ''     fi[' 

Ete*  personnes  livrées'  aux  sciences  narurelicsJ sié'tirVr- 
sent  efi  ceHtes  qui  les  cultivent*  paV  goût  oti  rai*bn"tfe 
sïrtrtf ,  et  ccllcsquT&'yadôniïcnt'pDtfr  ëri  retîre*  drcffï'âtf- 


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460      ESPRIT   DES  OUVRAGES    QEOLOGlÇUCS,. 

tages  pécuniaires  ou  honorifiques.  Les  unes  et  les  autres 
put  souvent  le  noble  désir  de  rattacher  leur  nom  à  des 
découvertes  et  de  faire  avancer  la  science ,  mais  tons 
n'ont  ni  les  mêmes  talents,  ni  surtout  la  même  modestie.* 
ni  \&  même  patience  pour  arriver  à  ce  but.  Or,  cette  di- 
versité de  caractère  donne  autant  de  -teintes  différentes 
aux  ouvrages  descriptifs. 

Ainsi ,  l'homme  consciencieux  et  modeste  ,  s'il  décrit 
un  pays  déjà  en  partie  connu,  il  a  soin  d'indiquer  autant 
que  possible  celles  de  ses  observations  qui  ont  déjà  été 
faites  par  ses  devanciers.  Il  diminuera  plutôt  en  appa- 
rence le  nombre  des  remarques  qui  lui  appartiennent 
qu'il  ne  tâchera  de  le  grossir.  Il  pariera  avec  douceur 
des  erreurs  des  géologues  qui  l'ont  précédés ,  et  il  join- 
dra à  cette  indulgence,  marque  ordinaire  du  vrai  talent, 
une  assez  grande  sobriété  en  fait  de  théories.  Du  moins 
il  ne  s'efforcera  jamais  à  donner  le  change  sur  les  limites 
qui  séparent  les  hypothèses  probables  de  celles  qui  sont 
hasardées.  Enfin  il  recherchera  strictement  la  vérité  sans 
s'embarrasser  des  conséquences  sociales  que  peut  avoir 
pour  lui  l'exposé  fidèle  des  forces  grandes  et  petites  de 
la  nature  et  de  leurs  productions  variées  à  l'infini. 

Le  charlatanisme  étant  la  mode  du  jour,  la  carrière 
4e  ces  hommes  reste  souvent  obscure;  comme  ils  ne  sa- 
vent pas  se  faire  valoir,  ils  doivent  s'estimer  bien  heu- 
reux ,  si  leur  position  leur  permet  de  se  contenter  de 
j'approbation  des  véritables  savauts.  Ils  oublient  le  monde 
et  ses  injustices  pour  ne  vivre  qu'avec  quelques  amis  et 
Jes  chefe-d'œuvre  de  la  nature.  S'ils  sont  pauvres,  aper» 
seyant  tous  les  moyens  de  salut  fermés  par  des  intrigante 
ou  des  savants  courtisans,  leur  caractère  s'aigrit  à  la  vu£ 
de  tant  d'injustice,  ils  meurent. dans  la  misère  ou-  se 
voient  obligés  de  tourner  leurs  Jajents  naturels  vers 
d'autres  professions ,  au  grand  détriment  des  sciences, 


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£tfP*IÏ  DES  OU  VE  AGE  S  GEOLOGIQUES.       46) 

Qu'ils  auraient  avancées.  Bienheureux  s'ils  né  devien- 
nent pas  à  la  fin  la  proie  de  monomanes  politiques  cV 
ne  s*égarent  pas  ,  à  leur  insu ,  dans  un  dédale  d'intri- 
gue et  d'astuce. 

D'un  autre  côté,  un  savant,  poussé  par  l'ambition  au- 
tant  que  par  la  gloire  d'acquérir  du  renom,  ne  fait  pas 
un  pas,  n'écrit  pas  une  ligne  sans  en  calculer  le  résultat 
intrinsèque;  il  mettra  son  esprit  à*  la  torture  pour  pro- 
duire des  exposés  plutôt  brillants  que  solidement  établis/ 
il  lui  faut  éblouir  momentanément  les  yeux  de  ses  juges 
par  quelque  chose  de  nouveau  et  d'extraordinaire,  ris- 
que à  être  le  premier  à  rire  sous  cape  de  la  supercherie 
une  fois  que  le  but  d'intérêt  privé  sera  atteint.  Il  tâchera 
de  s'attribuer  autant  de  découvertes  que  possible,  et 
rouera  même  à  l'oubli  le  plus  complet  celui  à  qui  il  peut 
devoir  quelquefois  entièrement  ses  nouvelles  proposi- 
tions. Bien  loin  de  faire  des  citations-,  il  tâchera  de  tra- 
vestir artktement  les  idées  des  autres  dans  son  langage  à 
lui.  S-il  parle  de  quelques-savants ,  ce  sera  surtout  de 
ceux  qu'il  a  intérêt  de  flatter,  et  principalement  de -ceux 
qui  sont  morts;  s'il  est  en  quelque  sorte  obligé  d'y  asso- 
cier quelques  autres  de  ses  devanciers,  il  saura  habile- 
ment dissimuler  ses  aveux  dans  des  notes ,  qu'on  peut 
plus  aisément  sauter  que  des  phrases  de  teste.  Puis  les* 
expressions  bannales ,  telles  que  d'autres  géologues  ;  des1 
etc. y  ete. ,  sont  placées  à  propos  pour  sauver  l'idée  d'une 
spéculation  d'honneur  et  d'or  dans  un  livre  où  on  ne* 
devrait   attendre  que  de  la  science. 

S'il  parle  des  erreurs  des  autres-,  c'est  pour  les  criti-' 
quer  amèrement,  lorsqu'il  n'a  pas  de  réponse  à  craindre 
ou  que  les  individus  ne  sont  plus  en  vie.  Bien  plus  sou- 
vent il  ne  relèvera  aucunement  les  assertions  d'autrui,< 
surtout  si  ces  dires  regardent  ses  opinions  personnelles , 
parce  que  cela  pourrait  lui  attirer  des  répliques  dans* 


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U$qpeJJe»  il  rUq^ewit  d'avoir  .le  dessous,  tandis  qu'en 
qestant  «a  appareace  indifférent ,  il.se  donne  «m  air 
d'autant  pins,  modeste ,  qu'il  sait  faire  croire  à  aes  amis 
avoir  de  bonnes  raisons  à  donner  s'il  le  voulait. 
.  Comme  il  s'iagit  de  jaire , de  l'effet,  H  £atit  que  les  pu- 
bUcatwns  occupent  de  la  place  dans  une  bibliothèque, 
aérien  de  mieux  pour  cela  .que  d'adopter  un  grand 
fniftnat, )Un  in*fosio  par  exemple  ,.au  d'espacer  bien  les 
lignes  du*  texte.. Le  public ,  toujours  dupe ,  achète  ains 
fort. cher  du  bon  papier,: sans  s'apercevoir  que  la  repu, 
tatipn  de  certains  auteurs  :  réside  uniquement  dans  aa 
grandeur  et  sa  beauté.  Quant  à  l'éditeur  il  ne  s'attache 
qu-ftu  nombre  d'exemplaires  dont  fauteur  a  eu  le  talent 
ci  'assuner  le  placement» 

D'une  autre  part,  il&nt  à  tout  prix  se  donner  nu  air 
d'éfcre  universellement  profond  ,.  cequeles'progrès  ac- 
tt&afc  des:  sciences  rendent  impossible ,  or  pour  arriver  à 
ce  but  ici  sans  élre  *blig&  de  jeter  *on<  masque  de  mo- 
destie,; on  prend  pour  chaque  branche  de  science  un  ami. 
aide  9  à  qui  on  peut  rendre  dans  l'occasion  de  petits 
sewicesisemblables,  ou  qui  est  dans  le  besoins  Quelque- 
fois celte  subdivision  du  travail  peut  devenir  tellemen  t 
forte,  qu'au  bout  du  <x>mpte,  on  est  embarrassé  de  savoir 
s'il  reste  à  l'auteur  quelque  chose  de  plus- que- l'honneur 
de  la  préface  et  l'annonce  de  ses  collaborateurs . 

JJnfin»  le  plus  grand  talent  du  jour  de*  savants  de  cette 
espèce,  c'est  de  t'aotaparer  de  toutes  les  avenuesaux  places 
et  aux  honneurs.  Or,  pour  cela,  Fétade  vraiment  di- 
plomatique du  terrain  où  ils  demeurent,  les  pousse  vers 
lest  wvunités  des  coteries  savantes  les  plus  puissantes. 
IHou  contents  de  les  encenser  de  vive  voix  et  par  écrit , 
ils  (évitent  tous  les  énoncés,  toutes  les  discussions  qui 
pourraient  le  moins  du  monde  choquer  les  idées  de 
lew&  patrons,  risque  à  s'en  venger  dans  l'intimité  ou 


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«PRIT   DÈS    OUVRAGES  GEOLOGIQUES.      46S 

après  lear  mort.  Si  par  hasard  ces  petit*  principales  de 
la  science,  quelquefois  simplement  usurpateurs,  ont  une 
langue  scientifique  particulière,  ils  ne  manquent  pas  de 
l'adopter,  sans  s'embarrasser  de-son  Surdité,  ou  de  ses 
taconvémeots. 

Lorsque  les  savants  de  cette  trempe  'habitent  des  en* 
droits  ou  il  y  a  des  académies,  Us  ne  cessent  de  se  rap- 
peler au  souvenir  de  tous  les  membres  de  ees  dernières, 
si.  du  moins  ils  «e  peuvent  pas  les  avoir  tous  pour  amis. 
Si  les.  .académies  sent  dans  l'usage  de  faire  des  rapports 
sur  les  mémoires  ou  les  ouvrages  présenté*,  il  n'y  en  a 
guère  que  pour  eux,  car  les  personnes,  quelque  mérite 
qu'elles  ayant,-  ai  elles  ne  savent  ni  harceler  *  ni  flatter 
leurs  juges,  sont  sujettes  à  être  oubliées.  Puis,  comme  les 
notabilités  ont  leurs  protégés,  il  y  a  use  petite  tactique 
qui  arrange  les  choses  de  manière  qu'on  ne  fait  pas  de 
rapports,  ou  qu'on  recule  du  moins  des  rapports  sur  les 
ouvrages  des.  personnes  qu'on  juge  pouvoir  entrer,  une 
fois  ou  une. autre,  en  concurrence  avec  ses  amis.  Dan» 
l'intervalle  les  manuscrits  passent  à  ria^p  cession  et  il  n'y 
a  plus  lieu  à  faille  de  rapport,  et  <Jwm  le  frit  le  public, 
si  ce  n'est  l'auteur,  oublie  très  vite  le  travail  imposé  aux 
doctes  académiciens,  voire,  mèiue  leur  fiche  de  consola- 
tion, savoir  un. rapport  verbal*.  A.  Paris ,  par  exemple, 
eotte  petitesse  d- esprit  a  amusé  à  plusieurs,  reprises, le  pu- 
blic ,  d'autant  plus  qu'on  l'a  vu  s'exercer ,  non  pas  seu- 
lement à  l'égard  d'étrangers,  mais  encore. à  l'égard  de 
régna  celés.  I*  néopotisme,et  le  favoritisme  .sont  à  l'or- 
dre; du?  jçur;  décidément  un  peu  de  charlatanisme  ré- 
hausse  le  mérite,  heureux  ceuxquiwv^tAiMtaiser  cette 
livrée. 

L'aecessiau  anx«ociéAés>sav,*ntes  influentes  est  un  au- 
ine  moyeu  puissant  d'avaucemeuty  on.se  fait  agréger  à 
me  société!  kmx  même  on  se  déclare  fondateur  d'une 


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464      ESPRIT    DES    OUVRAGES   GEOLOGIQUES» 

association ,  non  pas  pour  Patnour  des  progrès  scientifi» 
ques ,  mais  après  avoir  calculé  froidement  les  nouvelles 
connaissances  qu'on  pourra  faire  atnsr,  et  le  relief  qu'on 
a  la  chance  d'acquérir.  Si  le  calcul  a  été  mal  basé  et  que 
faute  d'assiduité  ou  de  talents,  d'autres  moissonnent  ee 
qu'on  espérait  gagner,  on  change  son  jeu  et  on  tache 
de  désorganiser  au  plus  vite  ce  qu'on  prenait  jadis,  on 
bien  on  élève  une  tribune  rivale. 

Si  l'ambitieux  savant  rencontre  dans  ces  sociétés  des 
personnes  avec  lesquelles  il  puisse  être  mis  en  parallèle 
pour  quelque  place  ou  distinction ,  il  régnera  toujours 
une  divergence  d'opinion  entre  eux,  les  meilleures rai> 
fans  pour  adopter  telle  ou  telle  idée  ne  pourront  con- 
vaincre en  apparence  le  savant  spéculateur.  Quand  son 
antagoniste  dit  blanc,  il- faut  de  toute  nécessité  qu'il 
dise  noir.  Les  sociétés  savantes  étant  in ti tuées  pour  la 
recherche  de  la  vérité,  c'est  un  véritable  fléau  pour 
elles  d'avoir  de»  membres  de  cette  trempe,  et  si  elles  en 
comptent  plusieurs,  un  pareil  ferment  de  discorde  est 
capable  de  les  dissoudre,  ou  du  moins  lés  gens  impar- 
tiaux s'en  éloignent  rassasiés  d'ennui  et  haussant  les 
épaules  de  pitié. 

Ensuite  dans  les  pays  ou  là  presse  scientifique  est  ac- 
tive, les  mêmes  personnes  ont  un  talent  particulier  pour 
se  faire  amis  ou  commensaux  des  principaux  rédacteurs 
des  journaux,  ou  pour  faire  composer  des  revues  de  leurs 
opuscules  par  des  compères,  quelquefois  même  avec  pro- 
messe de  leur  rendre  le  même  service  à  la  première  occa- 
sion. Le  public  est  attrapé  ainsi  à  tout  instant,  aussi  bien 
en  Angleterre  qu'en  France,  en  Allemagne  et  ailleurs. 

Ajoutez  à  cela  le  système  des  annonces  répétées  dans 
les  journaux  avec  une  fréquence  et  un  fracas  qui  rap- 
pelle les  marchands  d'orviétan  ,  puis  les  voyages  habile- 
ment faits  dans  les  divers  grands  centres  de  sciences,  afin 


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ESPRIT   DES   OUVRAGES   GEOLOGIQUES.      465 

tU'y  former  de  nouvelles  liaisons  semblables  à  celles  qu'on 
a  déjà  dans  sa  patrie,  c'est-à-dire  parmi  les  journalistes , 
les  grands  meneurs  des  coterie?,  les  familles  inféodées 
à  divers  établissements ,  aux  professorats  ou  aux  sociétés 
savantes.  Alors  on  comprendra  comment  des  individus 
même  quelquefois  sans  talents,  peuvent  parvenir  aisémen  t 
dans  peu  d'années  à  voir  pleuvoir  sur  eux  les  diplômes 
et  les  distinctions ,  et  à  entendre  de  tout  côte  retentir  la 
trompette  de  la  renommée  européenne.  La  mort  seule 
eU  capable  d'introduire  la  discordance  dans  ce  concert 
de  louanges ,  où  chaque  joueur  est  engagé  d'intérêt  avec 
ses  soi-disants  amis.  Le  peuple  instruit  qui  est  dans  les 
loges ,  est  obligé  d'attendre  ce  moment  pour  pouvoir 
faire  entendre  ses  humbles  remontrances. 

Mainteuant  entre  ces  deux  reflets  que  des  tournures 
divers  d'esprit  donnent  aux  ouvrages  géologiques,  il  y  a 
nécessairement  des  variétés  de  coloris  ;  ainsi,  si  le  savant 
ambitieux  a  vraiment  du  talent ,  il  cachera  habilement 
son  jeu,  et  sera  bien  plus  difficile  à  démasquer,  puis- 
qu'il aura  pu  faire  de  véritables  observations  ;  au  con- 
traire s'il  est  dépourvu  de  capacité ,  ou  même  s'il  n'a  pas 
su  suppléer  par  la  patience  jusqu'à  un  certain  point  à 
-ce  qui  lui  manque,  il  descend  tout-à-fait  au  rang  des 
charlatans ,  et  ne  trompe  que  le  grand  public  toujours 
prêt  à  se  laisser  prendre  aux  belles  paroles  et  aux  grandes 
^enseignes. 

Reste  maintenant  à  chaque  auteur  à  voir  quel  chemin 
il  veut  faire ,  quel  honneur  il  veut  mériter ,  s'il  aime 
mieux  ou  si  du  moins  cela  lui  est  plus  avantageux  d'ac- 
quérir une  réputation  viagère  que  l'immortalité.  Chaque 
caractère ,  chaque  position  sociale  a  ses  goûts ,  ses  ten  , 
dances  ;  il  jie  s'agit  pas  ici  de  s'appesantir  sur  l'appré- 
ciation de  chacune  de  ces  dernières ,  mais  ayant  exposé 
les  moyens  de  faire  des  observations,  puis  ceux  de  les 

20* 

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4â*    Mèè&  kâm  lûByBàââMë  aECMGiQotg* 

communiquer  à  se*  semblables ,  j'ai  regardé  comme  on 
devoir  de  terminer  par  dévoiler  aussi  bien  les  effets  des 
&ihleses  hamaiocst  jûooune  ceux  des  qualités  honorables 
sur  la  rédaction  dos  ouvrages  de  géologie.  Savoir  aper- 
cevoir l'esprit  qui  a  présidé  à  4a  composition  d'une 
«euvre,>est  pour  ainsi  dire  interposer  entre  ses  yeux 
elle  livre  diverses  espèces  de  lunettes  suivant  le  genre  de 
caractère  de  l'auteur.  Enfin  c'est  le  aeul  moyen- de  pou- 
voir comparer  entre  eux  des  uttiteurs  différents ,  et  peser 
équitablemen t  leur  mérite  intrinsèque. 


FIN. 


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cOlôkation  *sa  b6C«M»  4É# 


ADDENDA. 


Coloration  des  roches.  La  coloration  des  roches 
provient,  tantôt  de  la  couleur  de  quelques-uns  de  leurs 
minéraux,  tantôt  de  la  dissémination  de  particules  mé- 
talliques. Ainsi ,  un  granité  paraîtra  vert  à  cause  de  la 
couleur  de  aon  feldspath ,  an  porphyre  range  ou  noir, 
à  cause  de  sa  pâte  particulière,  etc»,  tandis  qu'an  grès 
ter*  rouge  ou  bigarré,  par  suite  de  la  dissémination  de 
particules  de  fer  ou  de  manganèse;  Ces  deux  métaux,  et 
autant  le  premier ,  sont  les matières  colorantes  les  plus 
fréquentes  dans  les  roches  ;  le  fer  se  présente  de  cette 
manière,  sous  la  forme  de  divers  oxydes,  hydrates  et  car- 
bonates, et  il  en  est  de  ment*  du  manganèse.  Il  yt*  aussi 
ttertaraes  colorations  vertes *t  grisâtres,  qai  proviennent 
de  carbonate  ou  &  oxyde  de  cuivre,  et  plus  rarement 
l'oxyde  de  chrome  est  la  matière  colorante  verdâtre  de 
quelques  roches  dans  certaineslocalités. Enfin, iecarrbone 
et  le  bitume  sont  la  source  de  la  coulear  foncée  de  beau- 
coup de  roches  ,  soit  oeptnnienries  /soit  ignées.  Totites 
.les  autres  colorations ,  comme,  par  exemple*  «elle  pro- 
duite par  le  fiuore ,  etc.,  sont  des  raretés. 

Les; roches  ont  quatre  genres  de  coloration  j  les  unes 
sent  un  produit  de  la  dissémination  de  paTtkul es  métal- 
liques ayant  eu  lien  lors  de  la  formation  de  ces  masses* 
Ainsi  un  porphyre  foncé  en  apparence  ampbibolique 
est  souvent  simplement  noirci  par  nn  oxyde  de  fer,  de 
manière  .à  blanchir  an  chalumeau  >et  ifoudre  ai  verre 


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468        Division  du  système  primaire* 

blanc,  etc.  L'autre  coloration  est  une  suite  d'infiltrations 
postérieures  au  dépôt  des  roches,  il  arrive  ainsi  que 
certains  minéraux  perdent  certains  éléments,  et  que  la 
dissémination  des  particules  décomposées  modifie  la 
couleur  de  la  roche.  Il  arrive  aussi  qu'une  roche  ren- 
fermant des  nids  métalliques  >  les  minerais  changent  un 
peu  de  nature  par  la  décomposition ,  et  que  des  infiltra- 
tions ,  en  transportant  de  ces  particules ,  donnent  une 
couleur  particulière  à  la  roche  autour  de  ces  amas  étran- 
gers. Dans  ce  cas ,  on  observe  quelquefois  un  certain 
arrangement  dans  les  particules  colorantes ,  qui  semble- 
rait avoir  été  provoqué  par  quelque  jeu  des  affinités 
électro-chimiques.  Certaines  d  end  ri  tes  rentrent  peut-être 
aussi  dans  ce  genre  de  production  minérale. 

Beaucoup  de  roches  ont  été  sujettes ,  après  leur  for- 
mation, à  des  colorations  par  infiltration ,  par  suite  de 
leur  position  au-dessous  de  certaines  masses  ou  au-dessous 
•  de  certains  liquides ,  tenant  en  suspension  ou  dissolution 
.des  matières  colorantes.  La  distribution  de  ces  der- 
rières est  souvent  intéressante  à  remarquer  ,    parce 
.qu'elle  n'affecte  que  certaines  portions  de  roches ,  ou 
bien  qu'elle  s'étend  à  plusieurs  couches  ou  même  à  plu- 
sieurs portions  de  diverses  roches. 

Enfin  un  dernier  genre  de  coloration  des  roches ,  est 
celui  qu'ont  éprouvé  certains  dépôts  placés  à  côté  de 
masses  ignées,  ou  ayant  été  pénétrés  par  des  émanations 
acides  ou  des  sublimations  métalliques  de  fer ,  de  man- 
ganèse ou  de  tout  .'autre  métal  (  voyez  vol.   i ,  p.  483  ). 

Système  primaire  ancien.  M.  Sedgwick  a  annoncé  au 
congrès  scientifique  de  Dublin,  qu'il  croyait  pouvoir 
diviser  en  trois  étages  le  grand  système  primaire  dn 
dCumberland  et  du  pays  de  Galles ,  qui  est  inférieur 
au  système  silurien  de  M.  Murchison.  L'étage  infé- 
rieur  serait  composé  surtout  de  schistes  sans  fossiles; 


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CALCAIRES    GRENUS.  469 

dans  Fétage  moyen  des  agglomérats  et  des  porphyres 
s*associeraient  aux  schistes  encore  sans  pétrifications, 
tandis  que  dans  l'étage  supérieur  il  y  aurait  beaucoup 
de  masses  calcaires  et  des  fossiles.  Il  désigne  ce  système 
sous  la  dénomiuation  de  Cumbrian  System. 

Ainsi ,  grâce  aux  efforts  de  MM.  Sedgwict  et  Mur- 
chison,  le  sol  primaire  du  nord-ouest  de  l'Europe  serait 
débrouillé  à  peu  près  comme  son  soi  secondaire,  or  ce 
travail  sera  très  utile  lors  même  que  les  subdivisions  s'éta- 
bliront peut-être  d'une  manière  différente  dans  d'autres 
contrées.  Les  géologues  dii  continent  ne  peuvent  res- 
ter en  arrière  de  leur  confrères  en  deçà  de  la  Manche. 

Calcaires  grenus.  M.  de  Léonliard  a  proposé  les  ques- 
tions suivantes  relativement  aux  calcaires  grenus  et  aux- 
dolomies  : 

'  Les  roches  ont-elles  l'air  de  remplir  des  fentes ,  ou 
sont-elles  en  couches  ,  ou  en  amas  transversal?  Y  a-t-il 
«les  indices  qu'elles  ont  été  poussées  violemment  au  mi- 
lieu des  couches  qui  les  renferment  ou  les  recouvrent? 
Ces  masses  ont- elles  une  direction  déterminée,  et  si  c'est 
ainsi,  dans  quelles  relations  cette  dernière  est-elle  avec  la 
direction  dés  couches  environnantes?  Quelle  est  leur 
puissance?  Jusqu'à  quelle  profondeur  les  a-t-on  mis  à 
découvert?  Les  a-t-on  percé  dé  part  en  part?  Dispa- 
raissent-elles à  une  certaine  profondeur?  Ressortent- 
elies  ci  et  là  du  milieu  dés  couches  voisines,  et  sous 
quelles  formes?  Sont-elles  couvertes  par  d'autres  ro- 
ches? Sont-elles  véritablement  stratifiées? 

Observe-t-on  des  irrégularités  dans  les  roches  strati- 
fiées ou  massives  au  voisinage  des  calcaires?  La  ligne  de 
séparation  est-elle  très  irrégulière,  en  zigzag?  les  cal- 
caires s'y  ramifient-ils  en  petits  filons  £  Kernarque-t-on 
aux  points  de  contact  de  ces  roches  et  des  autres  ,  des 
surfaces  polies  et  striées?  Des  traces  de  friction  se  voyent- 
clîes  sur  les  calcaires  ou  sur  les  autres  roches? 


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470  DOLOMÏES* 

Les  calcaires  empâtent-ils  des  fragments  des  couches 
a  voisinantes ,  ou  même  des  lits  entiers  étrangers?  Ou 
bien  y  a-t-il  des  fragments  calcaires  dans  les  roches  qui 
(es  enveloppent  ?  Quclte  est  la  nature  de  ces  fragments 
dans  les  deux  cas?  Paraissent-ils  avoir  éprouvé  quelques 
altérations  ? 

Les  calcaires  sont-ils  partout  grenus  ?  Leur  naturecris- 
talline  diminue-t-elle  de  l'intérieur  Vers  leur  surface , 
ou  le  contraire  a-t-il  lieu?  La  texture  grenue  passe-t-elle 
à  la  compacté?  Quelles  particularités  observe-t-on  dans 
ces  passsages?  Y  a-t-il  encore  des  fossiles  dans  les  points 
où  s'opèrent  ce*  transitions?  Les  calcaires  renferment- 
ils  des  druses  de  spath  calcaire  ?  Sont-ils  dans  le  milieu 
ou  sur  le  bord  des  masses  ? 

Contiennent-ils  des  substances  accidentelles  ?  Ces  der- 
nières sont-elles  partout  ou  seulement  çà  et  la?  Sont-ce 
des  grenats,  des  idocrases,  du  mica,  de  la  wollastomte, 
du  fluoré,  des  amphiboles,  des  pyrites ,  du  fer  oxydulé, 
du  cuivre  oxydulé,  etc.?  Ces  minéraux  ne  se  trouvent-ils 
que  dans  les  endroits  ou  le  calcaire  est  en  contact  avec 
d'autres  roches?  Jusqu'à  quelle  distance  de  ces  points 
s'étendent  les  mélanges  de  substances  étrangères  ?  Ces 
dernières  sont-elles  différentes  suivant  les  roches  (gra- 
nité, micaschiste,,  schiste  argileux  )  avec  lesquelles  la 
même  masse  calcaire  ou  différents  calcaires  sont  ce 
contact  ? 

Les  calcaires  grenus  renferment-ils  des  filons  d'autres 
roches  et  quels  sont  alors  leurs  rapports  réciproques?  Y 
a-tril  près  des  calcaires  des  dolomies ,  des  gypses  ou  des 
cargnieules  ? 

Dolomies*  M.  Virlet  vient  de  proposer  une  nouvelle 
théorie  pour  Information  ignée  des  Dolomies.  Les  chi- 
mistes ont  objecté  dernièrement  que  certaines  eaux  .ther' 
maies  salines  et  acidulés  ,  déposent  du  carbonate  de  maJ 


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DfttttâBtfttôN  ma  rtMrus»  471 

gnetie,  oonmicM»  Daubeny  Ta  trouvé ,  par  exemple ,  a 
tome  del  Aisnunziata ,  que  ce  carbonate  n'est  pas  volatil 
et  qu'il  se  décompose  à  la  chaleur  rouge.  Or  ,  la  nature 
n'aurattaile  pas  pu  procéder  par  voie  de  double  décoin* 
position -chimique.  Tous  les  niurtates  étant  volatil*,  la 
magnésie  ntamitHclle  pas  pu  arriver  sous  cet  état  et  don- 
ner lieu  à  la  formation  d'un  hydrochlorate  de  chaux 
soluble^quiattiraitété  enlevé  par  l'infiltration  des  eaux , 
tandis  que  la  magnésie  se  serait  com&sée.avec  la  partie 
de  lucide  carbonique  mise  en  liberté ,  ce  qui  aurait  servi 
à  former,  le  double  carbonate  de  magnésie  et  de  chaux 
qui  constitue  2a  véritable  Dolomie,  roche  qu'on  confond 
trop  souvent  avec  les  calcaires  magnésiens  ou  cette  terre 
n'est  que  mélangée.  Le  gaz  acide  hydrocblorique  est 
un  des  gaz  qui  se  dégagent  le  plus  fréquemment  des  vol- 
cans,  et  des  mariâtes  ont  du.  se  dégager  auti*efois  beau- 
coup plu&abondamraent  encore,  si  on  admet  quedenam- 
Weux  dépôts  de  sel  gemme  ont  été  formés  par  voie 
de  volatilisation  au  milieu  des  terrains  qui  les  recèlent. 
Ce  mène,  géologue  a  appliqué  A  l'explication  de  l'ori- 
gine d'«ne  couche  ferrîfère  de  Sargans,  les  idées  de 
transmutations  électro-chimiques,  basées  sur  les  travaux 
de  M.  Becquerel  et  dont  j'ai  parlé  dans  le  t.  Irr,  p.  483 
et  4qi  (Bull,  de  la  S&c.  g&l.  de  Fr. ,  vol.  6,  p.3i3  ), 

Fossiles.  M.  Phillips  a  fait  un  travail  sur  la  distribution 
éoBÀttacus  fossiles;  il  y  en  a  une  espèce  qui  se  trouve 
dans  toutes  les  couches  des  oolites  et  du  lias ,  une  espèce 
particulière  dans  le  coràlrag,  quatre  espèces  dans  le  grès 
vert  et  quelques  espèces  locales.  En  général,  les  espèces 
fossiles  paraissent  avoir  une  plus  grande  étendue  géo- 
graphique que  les  espèces  vivantes. 

Le  même  auteur  s'est  occupé  aussi  des  Bélemniles  ; 
i1<en  distingue  cent  espèces,  dont  trente-quatre  sont  eu 
Angleterre,  Les  espèces  communes  dans  la  craie  de 


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472  0I8TRIBTJTIO*   DES   FOSgttSSV 

l'Europe  continentale,  sont  rares  dans  la  même  formai 
tion  de  l'Angleterre  et  vice  versd.  On  a  ainsi  un  nouvel 
exemple  du  changement  qu'éprouve  la-  paléontologie 
d'un  même  dépôt  surtout  secondaire  ou  tertiaire,  lors- 
qu'on poursuit  ce  dernier  depuis  l'Europe  septentrio- 
nale jusques  dans  les  zones  méditerranéenne  et  équa- 
toriale. 

M,  Phillips  a  indiqué  certaines  différences  entre  les 
espèces  des  mêmes  couches ,  observées-  dans  le  nord 
et  le  sud  de  l'Angleterre,  mais  en  passant  la  Manche, 
des  genres  même  nouveaux  se  présentent  dans  les  dé- 
pôts, comme,  par  exemple,  lesNérinées,  les  Dicéras,  etc., 
du  coralrag  et  des  assises  jurassiques  supérieures,  tandis 
quedanslazone  méditerranéenne,  des  familles  nouvelles, 
tels  que  les  Rudistes  et  les  N uni  nullités,  viennent  aug-r 
inenter  le  contraste  paléontologique  entre  le  nord  et  le 
midi ,  et.  changer  plus  ou  moins  la  caractéristique 
zoologique  des  formations.  D'une  autre  part,  certains 
genres  (Cranies,  etc.)  ',  et  certaines  espèces  de  l'Europe 
septentrionale  et  même  centrale  (Gryphea  arcuata}  vir- 
gula,  et  columba,  Ostrea  deltoïdea ,  etc.  ),  disparaissent 
dans  la  zone  méridionale ,  au  moins  dans  les  dépôts  où 
ils  étaient  caractéristiques  dans  le  nord.  Or,  cette  diver- 
sité des  fossiles  d'une  même  formation  suivant  les 
latitudes,  se  laisse  poursuivre  aussi  jusqu!à  un  certain 
point  dans  le  sol  primaire,  ainsi  on  peut  opposer  les 
fossiles  anciens  de  la  Scandinavie  à  ceux  de  la  Bretagne, 
del'Eifel  (Calcéofes),  de  l'Europe  centrale ,  de  l'Es- 
pagne, des  Etats-Unis  ,  etc.  Enfin  on  observe  eu  géné- 
ral :dàus  la  distribution  dés  espèces,  une-sorte  de  grou- 
pement géographique  et-  des  différences ,  résultant  de 
la  nature  variée  des  stations  et  des  habitudes  des  divers 
animaux,  tels  que  la  profondeur  des  mers,  leur  fond 
rocailleux  ou  vaseux ,  le  voisinage  ou  Féloignement  des 


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TRACES   0B   PAS   S>' ANIMAUX  475; 

rivages,  etc.;  comme  c'est  du  reste  encore  le  cas  pour, 
la  distribution  de  tous  les  êtres  rivants.  11  y  aurait  uu» 
travail  intéressant  à-  faire  sur  ce  sujet ,  quoique  les  liste» 
de  fossiles  soient  encore  incomplètes. 

Traces  de  pas  d'animaux.  Sur  des  points  douteux  on» 
ne  saurait  entendre  trop  d'opinions ,  c'est  ce  qui  m'en- 
gage à  reproduire  les* idées  de  M.  Link  sur  les  pas  nom- 
breux d'animaux  observés  dans  le  grès  bigarré  de  ffild-< 
Jburghausen.  Ces  animaux-  ont  marché  sur  un  sol  ar- 
gileux qui  a  été  couvert  ensuite  d'une  couche  de  grès, 
de  manière  que  la  partie  inférieure  de  ce  dernier  offre 
le  contre-moulage  des  foulées  originales  qui  sont  en 
creux.  Il  y  a  distingué  les  pattes  de  quatre  espèces 
d'animaux.  Les  traces  les  plus  communes  indiquent 
deux  trains  antérieurs  et  postérieurs  ,  celles  des  pattes 
de  devant'  out  environ  six  pouces  de  longueur ,  celles 
de  derrière  sont  moitié  plus  petites.  Les  unes  et  les 
autres  ont  cinq  doigts  r  le  pouce  s'écarte  presque 
angle  droit  des  autres  doigts.  Les  deux- pouces  dune 
2>aire  de  pattes  sont  dirigés  toujours  du  même  côté , 
mais  les  pouces  de  la- paire  suivante  de  pattes  sont  diri- 
gés du  côté  opposé  ,  l'animal  a  dono  marché  l'amble. 
Les  paires  de  pattes  se  suivant  en  ligne  droite ,  l'animal 
a  dû  marcher  en  fauchant.  Tous  les  mammifères  à  pou- 
les séparés  sont  plantigrades  j  or ,  dans  lès  traces  en 
question  ,  il  n'y  a  pas  la  moindre  indication  de  tarse  r 
même  dans  les  endroits  ou  l'animal  paraît  avoir  glissg. 
D'un  autre  côté ,  les  batraciens  ont  très  souvent  le  pouce 
éloigné  des  autres  doigts  sans  tarse  proéminent  y  chez 
eux  les  pattes  de  devant  sont  quelquefois  plus  petites  que 
celles  de  derrière.  Les  salamandres  ont  l'allure  de  mar- 
cher l'amble  ,  mais  leurs  pieds  de  droite  et  de  gauche 
ne  viennent  pas  se  placer  sur  une  même  ligue  droite  ; 
d'une  autre  part;   les  caméléons  marchent  ainsi.  En 


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474  CBATB*M   Ml  SOUMVMIEflt. 

conséquence,  M.  Link  oenclut ,  avec  M.  deMoatter,' 
«pae  les  ftuimaus  en  question  étaient  «les  batraciens  ou 
de»  sauréeas  gigantesques ,-  et  il  y  reconnaît  de  plu»  des 
empreintes  en  réseau  de  racines  ou  d'espèces  de  rhi- 
zomesextraordinaîresàaiiastimies^^o^esyoL  i,  p.  5«5, 
vol.  a  p.  340  et  4  ia). 

La-  question  àe&aratères  de  soulèvements  ou  des  soi*- 
lèvements  en  générai  rendrait  intéressante  la  détermina- 
tion exacte  de  l'inclinaison  des  nappes  basaltiques  ettrap- 
péenaies  aux  Hébrides,   dans  le  nord  de  l'Irlande  et 
même  dans  l'Ecosse  méridionale  (Campsiehills  ).  Il  est 
de  fait  qu'elles  semblent  placées  quelquefois  sur  des  pentes 
assec considérables.  Les  quatre  ou  cinq  nappes  delà  Chaus- 
léedes  Géants  offrent  même  la  particularité,  de  plonger 
de  la  mer  vers  l'intérieur  du  pays  sous  un  angle,  qui  ne 
doit  pas  être  au-dessous,  si  ce  n'est  au-dessus  de  1 5  à 
*ti° ,  autant  que  je  me  le  rappelle.  A  moins  de  supposer 
qu'elles  ayent  fait  la  bascule  par  suite  d'un  affaisement 
arrivé  dans  l'intérieur  de  cette  contrée ,  on  doit  croire 
que  ces  coulées  basaltiques  font  partie  de  bouches  vol- 
caniques,  dont  la  place  est  occupée  maintenant  par  la 
mer  entre  l'Irlande  et  l'Ecosse.  Or  diverses  considérations 
semblent  venir  à  l'appui  de  cette  idée ,  savoir  les  cou- 
ches de  fragments  ou  de  cendres  volcaniques,  remaniées 
sous  la  forme  de  tufas,  de  boles  ou  de  lithomarges ,  q«l 
alternent  avec  les  basaltes  ;  les  infiltrations  zéolitique» 
et  calcaires  de  ces  derniers  ;  les  scories  volcaniques  très 
fraîches  rejetées  incessamment  parlamersurla  côte;  et k 
rocher  isolé  d'Àilsa,  qui  est ,  dit-on  ,  siénitique  et  prisme. 
La  pesanteur  des  scories  me  porté  à  regarder  comme  er- 
ronée l'idée  qu'elles  sont  venues  d'Irlande  au  moyen  du 
grand  courant  équa tonal,  comme  on  le  pense  communé- 
ment. Les  infiltrations  prouvent  que  ces  nappes  ont  été 
sous  la  mer,  car  on  n'en  voit  pas  dans  les  coulées  aya»1 


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CEATÎKES  3M2    SOULEVEMENT  475 

eu  lieu  à  l'air  libre,  en  dait*m  inférer  qu'elles  ont  été 
soulevées  sans  changer  de  position  ou  en  ayaut  fait  bas- 
cule? Puis  est-il  bien  avéré  que  le  roc  d'  A  Usa  soit  une 
masse  de  si  en  i  te  ancienne  et  non  une  variété  de  trachyte? 
Néanmoins  dans  le  nord  de  L'Irlande  ,  il  y  aurait  eu  en- 
core d'autres  centres  volcaniques,  comme  celui  où  exis- 
tenljraaâj tenant  les.  roches  argilolijiques  et  se*»i-3>ei4iti- 
ques  de  Saudybrae ,  dans  le  comté  d'Antrim.  L'origine 
des  nappes  de  l'île  deStaffa  et  d'autres  îles  des  Hébrides, 
présuppose  aussi  évidemment  des  volcans  disparus  dans 
les  flots  de  l'Atlantique. 


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476  CAftTES   GEOLOGIQUES   D'ECOSSE. 


APPENDICE  A. 


CATALOGUE   DE»  MEILLEURES   CARTES   GEOLO- 
GIQUES  (1).  * 


Europe.  Carte  de  M.  Olsen  (Esq.  orogr.  de  l'Europe,- 
Copenhague,  i83o  )  et  ma  carte  générale , Paris ,  i&iC;, 
i  f.,  chez  Lancé,  rue  dur  Bouloy,  n°  f  (prix  5  fr.). 

Iles  Feroe.  C.  de  M.  Forkhammer  {Mém.  de  VAcad. 
de  Copenhague). 

Iles  Shetland.  C.  de  M.  ffibbert,  1821. 

Hébrides.  G.  à*  M-.  Maeculloch,  i8ao,  avec  coupes. 
C.  de  l'île  de  Sky,  par  le  même  (  Tràns.  géoL  de 
Londres,  vol.  3>  pi.  1,  vol.  4«  part,  a,  p\.  9,  et  N.  S. 
vol.  i,  p.  60),  par  M.  drGEyohausen  (Arcluv*  de 
Karsten,  vol.  1,  pi.  1). 

Ecosse,  ma  carte  (1820).  C.  d'une  partie  de  l'Ecosse, 
par  MM.  Sedgwicket  Vinvàiisou  {Trans.géol.  deLon* 
rf/w,N.S.,  -vol.-a,  pi.  3i,  et  vol.  3,  pi.  1 3).  C.  de  la  côte 
nord-est  de  l'Ecosse,  etc.,  par  les  mêmes  (rf//oN.  S. 
vol.  a,  pi.  3i).  C.  des  environs  d'Edimbourg,  par 
M.  Necker,  18a  i.C.  des  al  lu  vions  autour  de  cette  ville, 
par  Sir  J.  Hall  (Trans.phîl.,  d'Édimb.,  i8i4)'.  Coupe 
de  l'enchevêtrement  du  trapp  et  des  grès,  au  château 
d'Edimbourg,  par  M.  Grecnock(J?^.p/«7.,/.  juill.  i834, 

(1)  Voyez  l'appendice  B  pour  les  titrer  de*  ouvrage*  oè~  se 
trouvent  les  cartes* 

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CARTES  GÉOLOGIQUES  DJRLANDE.     477 

p.  193).  C.  de  la  vallée  de  Glentilt,  par  MM.  Webb 
Seymour  (Tra/w.  phil.  d'Edimb.,  181 5),  et  Macculloch 
(Trans.  géol.  de  Londres,  vol.  3,  pi.  i3).  C.  le4ongdu 
North  Esk,  par  M.  Imrie  {Trans.  phil.  d'Edimb. 
vol.  6).  G.  du  bord  mérid.  du  lac  Ness,  par  M.  Anderson 
(•/.  of  Se.  de  Brewster,  janv.  1826).  C.  des  terrasses 
parallèles  de  GlenHoy,  par  MM.  Macculioch  (  TV.  geol 
de  Lond.,  vol.  4>  pi* 1 4  àa2),  etDick-Lauderdale  (Trans. 
phil.  d'Edimb. y  vol.9).  C.  du  Forfarshire,  par  M.  Lyell 
{Trans.  géol.,  de  Londres,  N.  S. ,  vol.  2  pi.  10  et  !  1). 
C.  de  l'île  d'Arran,  du  mont  BenNevis,  de  Salisburv- 
Craig  ,  par  MM.  d'OEynhausen  et  Dechen  (  Arehiv.f. 
Minéral,  de  M.  Karsten,  vol.  1,  pi.  8,  vol.  2,  pi.  1  et  3). 
C.  du  Berwkkshire,  par  MM.  Withani  et  Winch  (Trans. 
ofthenat.  /*«/.  soc»  ofNorthumb.  vol.  1).  Uqe  carte 
générale  en  4  f.,. laissée  par  M.  Macçulloeh,  va  paraître 
àJiOndres, 

Irlande.  G.  de  la  -partie  nord-est,  -par  M.  Berger 
(Tr.  géol.  de  Londres,  vol.  3,  pi.  8).  C.  de  la  partie 
çud-est,  et  des  monts  Croghan  Rinshela  (dito,  vol.  5, 
pi.  i5,  16  et  11).  C.  du  comté  de  Waterford,  par 
JVI.  Holdsworth  (/.  ofthe  geoL  soc.  oj  Dublin  ,  vol.  1, 
.part.  2.  )  G.  du  comté  de  Limerick  ,  par  M.  Ainsworth 
{dilo).  C.  des  cavernes  de  Coolagauranrœ<comté  de  Tip*- 
perary ,  par  M.  Kearney  (dilo).  C.  des  environs  de  Du- 
blin, par  M.  Stephen  ,  1812.  C.  des  houillères  de  Leins* 
tershire,  de  ConoaughtetdeBalIycastle,  par  M.  Griffith, 
i8i4>  181 0  et  1828.  Ce  savant  va  publier  une  carte  gé- 
nérale de  cette  île.  C.  des  tourbières,  publiée  en  1814, 
par  ordre  du  parlement. 

Angleterre.  C.  générale,  par  M.  Smith,  1816.  C.  gé- 
nérale de  M.  Greenough,  1821  (prix,  5  liv.  st.).  Réduc- 
tion de.  cette  carte,  par  G  airdner,  1826.  Petite  réduction, 
.par  MM.  PhilUpsel  Bakeivell.  A  tla*  géologique  des  comtés 


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476       CARTES  CÉOL.  D* ANGLETERRE . 

d'Angleterre,  par  M.  Smith  (cartes  de  Kcat,  de  Norfolk, 
de  Wilte)  de  Sussex  (  1 81 9),  des  comtés  de  Gloucester ,  de 
Suwey,  de  Suffolk,  de  Berk$(t8ao),  d'Essex,  deDor- 
setshire,  d'Harfordshire,  de  Hampshire,  de  Surcey,  etc.), 
ottvr.  uon  achevé  (prix,  .5  sch.  6  ê.  la  f .).  G*  d«  comté», 
publiés  par  la  Soc.  d'AgricuLture,  de  1790  à>  181 3.  C.  des 
terrains  houîUers ,  par  M.  d'OEyoturusen  (Archiv.  f. 
Minéral,  vol.  5,  cah.  1,  pi.  1). 

lied*  M  an.  C.  par  MM.  MaccuUocb  (Wesfc  Iskmd*>, 
et  Hcnslow  (2V.  géol.  de  Londres,  vol.  5rpl.  35). 

Northmmberland.  G.  de  MM.  Winch  (  dito,  \tA:  4  > 
pi.  1),  Wood(7X  qfthenai.hist.soc.  o/NorthumberL, 
vol.  1,  pU  a8).  C.  du  terrain  houiiJer,  par  M,  BudcWe 
(dilûy  voL  1 ,  pi.  ao).  Coupes  de  la  côte^  pap-M;  Trevelyan 
(Mém.  ofihe  Werner soc,  vôh  4*  P*rti-»). 

Cumberland*  G.  des  en viromwF  Appleby ,  ptt*  Mv  Buck- 
land  (TV.  géoU  de  Londres,  vol.  4,  pi.  5).  M.  SfcdgAVkk 
donnera  la  carte  de  ce  comté  et  du.  Westniorelrôd. 

Lancashire.  C«  de  M.  Elias  HaH>  Londres/ 1884. 

Comté  de  Chester.  Ç.  des  environ»  de  Norwich  ,  par 
le  Dr.  Holland  \Tr.  gëol.  de  Londres,  vol.  1). 

Pays  de  Galles.  C.  d'Auglesea ,  par-  M.  Henwood 
(7>.  phiL  de  Cambridge,  vol.  a).  G.  des  bassins  houillers 
de?  comtés  de  Monmoulh,  Glamorgaa,  Bi<econ,  Car- 
mprthen  et  Pembroke,  par  M.  Martin  (Lond.  phi  t. 
Trans.)  vol.  96,  p.  34*)-  G.  de»  environs  de  Gader 
Idrïs,  par  M.  Aikin  (ï>.  géoi. ,  N;  S.  vol.  a,  pi*.  u8 
et  29).  C.  du  terrain  bouiiler  du  pays  de  Galles  méridio- 
nal, par  M.  Forster  (Trahi,  cf  the  nat*  histo  soc.  0/ 
Northumb.y  vol.  2).  Coupes,  par  M;  Tayfor  (  Tfe  soc. 
géol.  de  Londres,  N.  S.  vol.  3).  G.  des ^  cônttéir  de 
Salop,  de  Hercford  ,  do  ftadoor,  de  Mdnfgoatfery  ,  de 
Brecknock ,  de  Gaerniarthen.,  de  Monruotith,  de  Wor- 
chester  et  de  Glouecater,  par  Mv  Murcbfeort  (Geoiogy 


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CAUTES   GEQL.    D'AKGlETBRItË,  479 

of  the  (blindes  qfSalop,  etc.,  Loodon,  i836,  in-8° 
avec  pl.)l 

Glo&cestetskire*  C.  des  environ*  de>  Bristol  et  de  la 
forêt  de  Dean,  par  MM*  Bifcklatid  et  Couybcare  (  Tr. 
gdol.ée  Lottdtvs,  W;Si  roi.  i,  pi.  33  k$tyv  C«  des  envi- 
rons de  TorUrorth,  pttrM.  We&ver  {dite,  pi-  3gD« 

Sommersëtshitei  G>  de  M*  Rentier  (afr'/o,  A*  S.  vol  3, 
pi.  *3}. 

Dtvonshrre.  G.en*8  feuilles,  par  Mi  de  la'Bècfae,  i834 
à  i835.  G.  entre  Sidonurth  et Bridpbrtkarbour,  par  le 
méf»ë(7>.  géd  de  Lond. ,  N.  S.  vor  i,  pk'8).  C»  entre 
Teignmoatb  et  Portland,  par  M.  Budtfaad  (dito,  A.  S. 
vol-,  i,  pi.  i3  et  i4).  C.  de  Torbay,  par  M.  de  la  Bêche 
[ditoy  N.  S.  vol. 3,  pi.  18).  C.  des  environs  de  Plymauth, 
par  MM.  Hennahet  Prideaox  (Ti*ans.  qftbe  Piymouth 
Instit.j  vol:  1).  C;  des  environs  de Torquay,  par  M.  Ble- 
witt  (The  guide  to  Torquay ,  i83s). 

Comouailles.  C.  de  M;  Rich.  Tfeoma*,  *8i§.  C.  de 
M.  Boâse  (ÏV.  of>  the  rùy*  geai.,  Soc.  qf  CotnWaU , 
vol.  4,-pl.  1 ,  oa  dtfrt.  des  Mines,  vok  9,  pt:  7^18*^4).  C. 
des  environs  de  Ltaard  (dko9  voK  1,  pi.  2).  C  de  la 
commune  de»  Sarnt-Jtist,  par  M.  ;€avnc  (dù&>  vol.  2, 
pi.  7).  G.  deGurnardshead  et'Landsendjpàr  Mv  Forbes 
[dito,  pi.  5  et 6).  C.  du  Mont  Sbrrel  et  dë*la  forêt  de 
Charnwood,  parSfiVhHHps^/îrtte^a/y^^.jjàttv.  18^4). 
£.  desenvrronsdePenryn-jparM.  Fxyz(Lmd.  a.  Edin. 
phil.  majg:9  3*sér:  vui.  2;  n*  ri,  p.3ïi6).  Plan* dte filons 
métallifères(!Tr.;iS,06\'  geot  dirCorn.,  vtA.- v9  pi.  5,  vol.  2, 
pl.  4,  6  à  8,  vol.  4,  pt.  7,  8,  et  a3y.  Filons  granitiques, 
par  MM:  Môyte  (  Artnnlsofphihy  août  1 8*3  •>  et  «FOeyn- 
hausetr(«ftfft>,  iédk}).  ' 

Oxforsftirv. G,  dtes  volées d'Eveniodeetdc la  Tamise, 
par  M.  Buckland  (7>.  geo/.  ;  A:  S;  voK  5,  pl:  3j).- 

NorfbBi.  e.  par  MMf.  Sam.  Woodward  (  Outlinothe 


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480  CARTES  GEOt.    D'AttCLETErRftE, 

geclogyof  Norfolk,  i833).  C.  des  environs  de  Hackness, 
par  M.  Smith,  i83a. 

Vorkshire.C,  de  la  côte  du  Yorkshire,  par  MM.  Young, 
(À  Geolog.  Survey  ofthe  Yorkshire  coasL  etc.  W.hitby, 
j8a8,  îii-40,  avec  pi *).4t  Phillips,  1 835.  C*  des  bords  de 
riiumber,  par  M.  Vemon  (Annals  ofphH.,  juin  ,i8a6). 

Durbam:  G.  du  Teesdaie,  cite. ,  par  M.  Sedgwick(ZV. 
soc.  phiL  de  Cambridge,  i8a3,pl.aj  çt  i8a4,  pi.  7  à  10). 
C.  de  certaines  parties  de  ce  comté^  du  Yorkshire  et  .du 
Derbyshire,  etc.,  par  le  même  (Zr.  geol.,  N..S.  vol.  3, 
pi.  4)*  G.  du  grès  rouge  du  Durham,  par  M-  Huttou 
(  Trans.  de  ia  Soc.  du  Norihumb^  vol.  a). 

fVarwickshire.C.f^  M[.  Yate (Z>. geol.,  N. S.  vol.  a, 
f\.  a6eta7). 

Pembrokeshine.  C.  delà  partie  méridionale,  par  M.  de 
JaJBèche  (Tr.  geoL,  N.  S.  vol.  a,  pi.  1  et  a). 

TVorcestershire.  C.  par  M,.  Hastrogs  (Illustrât*  ofthe 
nat.  hist.of Worcestershire,  i834).  C.  des  environs  de 
Tortworth  ,  par  M,  Cumberland \dito,  vp\.  1,  pi.  39). 
G.  de  la  vallée  de  Liçkey,  par  M.  Buckland  (dito,  A.  S. 
vol.  5.,  pi.  36).  G.  des  monts  Mal  ver  n,  par  M.  Ho  ruer 
(dito,  voL  1),.  C.  d'une  partie  de  ce  comté  par  M.  Strick- 
[&i\à(Lond.  a.  Edinb.phiL  mag.9  féy.  1 834). 

Leicestershire.  G.  des  environs  de  J^eicester  ,  par 
M»  Porstcr  {Annals  ofphil„  mai,  1839).  C.  d'une  partie 
duCraven,  par  M.  Phillips  (  Tr.  geol.,  \.  S-  vol.  3,  pi.  a). 
C.  de  la  forêt  de  Dean,  etc.,  par  M.  Jtfaclauchlan  {Lond. 
a.  Edinb.  phil.  mag.,  vol.  a,  p.  3o6).  C.  de  la  forêt  de 
CharnwooA,parM.  Sedgwick,  i835. 

Surrey*  G-  du  bassin  de  Londres  ,  par  MM.  Webster 

(Tr.  geol;  vol.  a ,  pi.  10  et  1 1,  Buckland,  (dito,  vol.  4  9 

pi.    i3).  C.  des  vallées  de  Kiog  Clere  et  Ham,  par 

le  même  (otto,  N.  S.  vol.  a ,  pi.  17). 

Susses.  G.  de  la  partie  occidentale ,  d'une  partie  du 


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CARTES   GEOL.   DE   BELGIQUE.  '481 

Surrey  et  du  Hants,  par  M.  Murchison  (Tr.  geol. ,  N. 
S. ,  vol.  2,  pi.  i4  )•  G.  de  la  partie  S.  £. ,  par  M.  Man- 
tcll,  1822,  1823  et  i833  (Geology  qf  the  S.  E.  of 
Enftand,  i833).  G.  de  Tilgate,  par  le  même,  1827.  C. 
de  M.  Martin  (fieolog.  mem.  on  a  pari  qfwest.  Sussex, 
1828  ,  in  4°  )•  G.  des  environs  de  Hastings,  par 
M.  Fitton  (  Geolog.  Sketch  ofthe  vicinity  o/Hastings  9 
i833,  Àpp.  an  Guide  to  Hastings  et  Si. -Léonard). 

lie  de  TVight.  C.  par  M.  Webster  (  Tr.  géol. ,  vol  2  , 
pi.  9,  vol.  5,  pi.  1,  et  N»  S. ,  vol.  2 ,  pi.  5 ,  et  descript. 
de  cette  Ile ,  par  Sir  H.Englefield).G.  delà  partie  sud , 
par  M.  Fitton  (  Annals of  phil.,  nov.  1824  ). : 

Iles  de  Gucrnesey,  etc.  C.  par  M.  Macculloch  (  TV. 
geol.  f  vol.  1 ,  )  et  Nelson  (  Quart.  J.  ofSc. ,  vol.  28,  p. 
35g  ). 

Ile  de  Helgoland.  G.  par  Lappenberg  (  Ueberd.  ehe- 
malig.  Umfangy  etc.  Hambourg,  i83o,  in 8°);  coupe, 
par  M.  Macculloch  (  Tr.  géol.  de  Londres ,  vol.  1  )< 

Belgique.  G.  de  M.  Jobard,  Bruxelles,  i832.  G.  du 
terrain  schisteux ,  par  MM.  d'Oeynhausen  et  Dechen  ,v 
(  Hertha ,  vol.  2  ).  G.  des  bassins  houillers ,  par  le# 
mêmes  [Archivf.  Min. ,  vol.  10,  cah.  1  et  vol.  9,  cah.V 
1  et  2).  C.  de  la  prov.  de  Liège ,  par  M.  Dnmont,  i832 , 
{Mém.  sur  les  quest.  propos,  par  VAcad.  de  Bruxelles). 
C.  de  l'ancien  département  de  l'Oarthe ,  par  M.  WolfF, 
Liège,  1809,  1  f.,  M.  Morren  donnera  la  C.  duBrabant, 
et  M.  Van  Breda ,  une  carte  générale.  G.  du  Luxem- 
bourg, par  M.  Steininger,  1825. 

France.  C.  de  MM.  Brochant ,  Dufrénoy  et  de  Beau- 
mont,  i836.  C.  de  M.  d'Omalius  (ses  Èlém.  de  géologie 
i835).  G.  détaillée  à  laquelle  travaille  le  corps  des  ingév 
nieurs  géographes.  G.  de  Monnet  (N.  ctE.  delà  France , 
Artois,  Champagne,  Lorraine,  Alsace,  eu  tout  45  cartes  )• 
France  septentr.  C.  de  l'Ardenne  {Annal,  des  Min. , 
II.  21 


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482  CARTBS  <GWL.   DE   FRANCE. 

N.  S.  ,  vol.  4»  pi.  g9  %•  4  )•  c«  °*u  Boulonnois ,  par 
MM.  Garnier  (  Mém,  géol.  sur  les  terrains  du  bas  Bou- 
lonnois ,  Boulogqe-flur-Mer ,  i8a3,  in*4°i)  >  et^Rozet 
(  Descript.  geognost.  du  bas  Boulonnois ,  *8a8,  in-8°  ). 
G.  des  marbres  près  de  Hardinghen ,  par  M.  Garnier 
(Mém.  concern.  les  recherches  de  houille  dans  le  Pas- 
de-Calais,  i8a8y  io-4° }.  C.  de  l'Oise,  par  M.  Graves 
(  manuscrit  ),  Deux  coupes  à  travers  ce  dép.,  par 
M.  Hei  icart-Ferraod ,  i83 1  et  1 83a. 

Normandie.  C.  de  la  Seine -Inférieure,  par  M.  Passy, 
j832.  G.  du  Calvados,  par  M.  de  Caumont,  1828,3e 
édit.  i83i..G.  de  la  Manche,  par  le  même  i8?5. 

France  occidentale.  G.  de  la  Bretagne  ,  par  M.  Bo- 
blaye  (  Ann.  du  Mus» ,  vol.  i5 ,  1827).  G.  du  Finistère, 
par  M.  Bourassin  ,  18&Ç.  G.  d'Ile  et  Vilaine,  par 
.  M.  Toulmouche  {Mém.  delà  Soc.  géol.  de  Fr.t  vol.  2). 
C.  cantonale  de  la  Sarthe,  commencée  sur  l'échelle  de 
—^  par  M.  Triger,  i836.  C.  inédite  de  la  Mayenne  1 
par  le  même  auteur  «  C.  de  la  ^oire-Inférieure ,  par 
M.  Dubuisson  {Calai,  delà  coll.  min.géogn.  de  ce  dép», 
Nantes,  i83o,  in-8°  ).  C.  de  l'Ile  de  Noirmoutier  ,  par 
M.  Bertrand-Gesïin(Afé>».  de  la  Soc.  géol.  de  Fr.,  vol.  1, 
pi.  19,  fig.  1  )•  M.  Rivière  va  publier  la  carte  de  h 
Vendée  et  l'exécution  de  celle  de  Maine  et  Loire  a  été 
votée  par  le  conseil  général  de  ce  département. 

Bassin  parisien.  C.  des  environs  de  Paris,  par  M.  Broo- 
gniart,  181 1,  18*2  et  réduite  i835.  C.  des  environ* 
de  Soissons ,  par  M.  Héricart^Ferrand  (  Ann.  d.  min,t 
1821,  3  livr»).  G.  du  dép.  de  l'Aisne,  par  M.  d'Archiac, 
i836.  G.  de3  environs  de  Ghâteau-Landon ,  parlf.flé- 
ricart-Ferrand  {Ann.  d.  Se.  naU  ,  juillet  1826).  C  de 
la  Touraineou  de  l'Indre  et  Loire,. par  M.  Dujardio 
{Mém.  de  la  Soc.  géol.  de  Fr. ,  vol.  2  ). 
France  orientale.  C.  de  la  Lorraine ,  par  M.  Stei- 


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CASTES  çiOh.   M    FRANCE.  483 

ninger  {ffcrtha,  vol.  5),  C.  de  la  Haute-Satae,  par 
M.  Thirria,  1 833.  Cdela  partie  méridionale  des  Vosges, 
par  M.  Rozct,  i834.C.  du  HaûtfRhin,  par  la  Soc.  indust. 
de  Mulhausea  i834*  Coupes  de  M.  Elie  {Ann.  d.  min., 
1829),  Coupes  de  Sombernon  ,  par  Leschevin  (  /.  d< 
m'fut  !8i3).  Coupes  près  d'Avallon,  par  M.  de  Boanard 
{Ann.  d.  min. ,  1825  ).  Coupes  près  de  Remilly ,  par 
M.  Pareto  {Ann.  d.  Se.  nat.  1826  ). 

France  centrale.  C.  de  la  France.ceptrale  {Mem^on 
the  geology  0/ central France ,  par  M.  Scrope ,  Londres, 
1829,  in-4°,  avec  pi.).  C.  générale  et  de  détail  de  l'Au- 
vergne, par  MM.  Desmarets  père  et  fils,  i8a5.  C.  du 
département  du  Puy-de-Dôme  ,  par  MM.  Lecoq  et 
Bouillet  (leur  Itinéraire  géologique ,  etc.,  i83i  ),  leur 
Collection  de  vues  et  de  coupes,  i83o.  C.  du  Mont-Dore 
et  du  Cantal,  par  MM.  Dufrénoy  et  Élie,  i833.  C.  des 
environs  d'Issoire,  par  MM.  Bouillet  et  Devèze  {Essai 
miner,  et  géol. ,  etc. ,  1827  ,  in-fol.).  C.  des  Puys  de 
Dôme,  par  M.  de  Buch  (  Géogn.  Beobacht.  auf  Reisen, 
vol.  2,  p.  aa7  ).  C.  du  Puy  en  Velay ,  par  M.  Bertrand 
de  Doué.  C.  des  vallées  d'Antraigues  et  de  Thuys,  par 
Giraud-Soulavie  {Hist,  nat.  duVivarais,  1796).  C.  du 
mont  Coupé,  de  la  vallée  d'Antraigues^eRochesauve 
du  Puy  en  Velay,  etc. ,  par  Faujas-Saint-Fond  {Des- 
cription des  volcans  de  F  Auvergne  et  du  Vivarais 

France  sud-ouest.  C.  du  Poitou,  de  TAngoumois,  de 
la  Saintonge  et  d'une  partie  de  la  Vendée,  par  M.  Mâ- 
nes et  Creissac  {Ann.  des  mines,  1830,  pi.  3).  C.  du 
Lot-et-Garonne  par  M.  Chaubard  (manuscrit). 

Pyrénées*  C.  de  M.  de  Charpentier ,  1823.  C.  des 
Pyrénées  orientales  par  M.  Marcel  de  Serres  {Mém.  de 
la  Soc»  linn.  de  Normandie,  in-4°,  vol.  1,  part.  1 
1829).  C.  du  terrain  igné  des  Corbjèrcs,  par  M.  Tour' 


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484  CARTES   GÉÔL.   DE   SCIUE  ET  DE  SAVOIE. 

nal  (Mém-  de  la  Soc.  géol.  de  France t  vol.  i ,  pi.  5}* 
Coupes  de  M.  Dufrénoy  (  Ann.  des  mines ,  r 83a,  i83< 
et  i835). 

Languedoc.  Ç.  du  bassin  tertiaire  de  l'Aude  et  de  la 
Berre,  par  M.  Tournai  ( /.  de  géol, ,  vol.i ,  pi.  8).  C. 
de  l'Hérault,  par  M.  Marcel  de  Serres  <  Mém.  de  la 
Soc.  linn.  du  Calvaflos,  roi.  3 ,  et  Guide  du  voyageur 
dans  VHéra>dty  i833). 

France  sud-est.  G.  du  bassin  d'Aix,  par  M.  Bertrand- 
Geslin  {Mém.  de  la  Soc.ïTliist.  nal.  de  Paris,  vol..i). 
C.  des  alentours  d'Aubenas,  par  ty.  Brongniart  (Ann.  dès 
Se.  nat.,  sept.  1826). C.  detylïrtpie^pavM.Gvas  (Statut, 
min.  de  la  Drame,  i835,  in-8°).  C.  des  Hautes-Alpes 
et  de  l'Isère,  par  M.  Gueymard  (Sur  laminer.,  la  géol 
et  la  métallurg.  des  Hautes-Àlpcs,  i83o,  dito  sur  l'Isère, 
i83i  ).  C.  des' environs  de  Qiessy  et  de  Saint-Bel ,  par 
M.  Raby  (  Ann.  des  min.  2V1.  S. ,  vol.  4  >   l>v.  6,  pi* 

Suisse.  C,  d'Ébel.  C.  de  M.  Keferstein  (Teutschland) 
vol.  2,  i8?2)»  G.  du  canton  de  Bâle,  par  M.  Mériau, 
1821 .  G.  du  Jura  entre  Bâle  et  Aarwangcn  par  le  même 
(  Denksqhriftd.àllgschweiz.  Ges.J.  Naturw,  vol.  1, 
pi.  a)X.  duSaint-Gothard,  par  MM.  Lardy  [dito,  vol.  1, 
part.  *,  et  Weibel,  Bâle,  182Ô,  C.  de  l'Oberland  bernois, 
par  M.  Studer,  1 835.  C.  des  environs  de  Bex,  par  M.  Cbar- 
pentier  (  Minep.  Tasch,  i8ai,  pi,  a,  et  Ann.  des  min*) 
1819,  pi.  6).  M.Rengger  donnera  la  carte  du  Jura  d'Ar- 
govie,  et  M.  Tburmann  celle  du  Jura  du  Porentruyet 
de  Neufchâtel.  Goupes  de  la  vallée  de  la  Reuss,  parle 
docteur  Lusser  (  Mém.  de  la  Soc.  hélv. ,  vol.  1,  part.  1). 
Coupe  des  Alpes  de  Lucerne,  par  M*  Studer  (  /<**• 
Minerai. ,  i834,  p.  5o4,  pi.  6  ).  Coupe  du  Rigi,  par  k 
même  (  dito ,  i835).  Coupe  de  Coire  à  Ghiavenna,  ptf 
M.  de  Buch  (Abh.  der  Berlin.  Acad.  1819),  Sis  coup* 


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cartes  gSol.  d'Allemagne.  485 

|>arGimberaat  (Pianos  gëognosticos ,  etc.  1806,  in-4°). 
Coupes  par  M.  Hugi  ÇNaturh.  Refse,  i83o  ).  Coupe  de  la 
Jongfrau  et  du  Gstelliborn,  par  M.  Studer  (  Bull.  soc. 
géol.  de  France ,  vol.  a ,  p.  S 1  )•  , 

Savoie,  C.  de  Valqrsine,  par  M  Necker  (Mém.  de 
la  Soc.  de  Phys.  de  Genève.f\ol.  3, 1828  et  BibL  univ.> 
oct.  1826). 

Europe  centrale.  C«  de  Simon:  Schropp  et  de  Berlin , 
3e  édit ,  i83a,36f.  C.  «'étendant  de  Londres  à  Varsovie, 
de  Paris-  à  la  Transylvanie^  de  Venise  à  Cl  ermont  (prix* 
lao  fr.  ).  C.  réduite  par  M.  de  Clémens  Milwitz ,  Ber- 
lin, i835y  1  f.  C.  du"  nord-ouest  de  l'Allemagne,  de 
Wesel  à  Magdebourg  et  de  Brillon  à  Erfurt ,  par  M.  F. 
Hoffmann.  Stuttgardt,  rSaft  (  Pr'z  *00  &>)• 

Allemagne  nord-oueti.  C.  par  M.  Keferstein  (  TeuU 
schland,  182a,  vol.  a,  cah.  a).  C*  dés  environs  de 
Salm-Château,parM.  Deehfeh  (Rheinland  TVesiphalen, 
vol.  3,  pi.  4  ).  C.  des  environs  de  Commern,  par  le  même 
X  Àrchivf.  Bârgbau  de  Rmten  r  vol.  9  f  cah.  1  et  a  ). 
C.  des  environs  d'Eschweiler,  par  H.  Schulze  (  Rheinl. 
JVestph.%  vol.  1,  pi.  6),  et  par  M.  Cléré(/.  des  min., 
vol.  36,  pi.  a).  C.  de  l'Eifid,  par  MM.  Steininger  (1820), 
et  Scrope  (  Q.  J.  ofSc.4  voL  aï,  p.  ai6).  C.  dfe  TEifel 
et  C.  du  Mosenbérg  et  du*  volcan  gazeux  d'Uelmen,  par 
M.  MiUcherlichCsadescriptiohdel'Êife^  i836).C.  des  en- 
virons de  Neigen,  du  Mosenbérg  et  du  volcan  de  Gerols* 
téin,  par  M.  Stengel  (  Rheinl.  rVestpAal.,  vol.  1 ,  pi.  a , 
3  et  4).  G.  des  contrées  entre  la  Moselle  et'  le  Rhin,  par 
M.  Steininger  (  Gebirgs  Karlé,  etc. ,  Mayence  ,  182a  ). 
ti.  de  la  vallée  de  Bertrich ,  par  le  même  (  i8ao  )  et  par 
M.  Dechen  {Rheinl.  JVestphal,  vol.  3,  pi.  3%  C.  des 
bords  volcanisés   du  Bihin,  par  Bfose  (  Ôrogr.  Brief., 
1791  )  C.  des  environs  du  lac  deLaacn,  par  M.  de  Buch, 
ifla4«  C.  du  district  volcanique  entre  la  Nette  et  la  Érulily 


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486  caatks  clôt.  t>*xLm*tAGHt. 

ainsi  que  des  bassins  de  Biederi  et  de  Fusel,  par  M.  Hib- 
bert  (ffist.  of  the  extinct  volcanos  of  the  bassin  of 
Neuwied,  Édimb.,  i83a,  in-85).  C.  des  deuxbordsdhr 
Rhin  de  Bâle  à  Mayence,  par  MM.  d'Oeynhausen  ,  L* 
Roche  et  Dechen  (Gëogn.  Umrisse  d.  Rheinlandèr,  Es- 
sen,  i8*25,  i  vol.  in-8*).  C.  du  district  de  Kreotzn&ch, 
par  M.  Burckhardt  (  RheinL  TVeslphaL  ,  vol.  4  »  P*«  r 
et  i  ).  C.  du  Palatrnat  du  Rhin ,  par  M.  Mérian  (  Tasch. 
of  min.,  ïSi3  ). 

Nassau.  C.  du  duché  de [Nassau  par  M.  StifFt  (Gëogn; 
Beschreib  d. .  H.  Nassau,  1 83ï ,  in  8a).  C.  du  Westerwald, 
par  Bêcher  (  Beschreib.  d.  Oranien  Nassau*.  Lander, 
1788).  C.  d'une  partie  du  Westerwald,  par  Schmidt 
{RheinL  Weslph.,  vol.  3,  pt.3,«t  2me  édit.  i836).  ' 

Westphalie.  C.  du  terrain  schisteux,  par  M.  Sakn- 
Horstmar  (RheinL  Wesph.  voï.  3,  pi.  1  et  a).  C.  des 
contrées  à  Test  du  Rhin,  par  M.  Dechen  (drta9  vol,  2 , 
pi.  1).  C.  des  environs  d'Eftsen,  par  M.  StanA^/^- 
weùer  umEilèén,  1818).  C.  des  environs  de  Driburg, 
par  Fickler  (Dirburger  Taschenb,  1816).  C.  des  envi- 
rons deFyrinont,  par  MM.  firahder  et  Kruger  (Pyrmonts. 
Mineralquellen,  1826). 

liesse  ducale.  C.  de  la  Wcttéravie  -,  par  Mi  KJipstein 
(Versuch.  e. geogn.  Darstell.  d.  Kupferschief.  derfVet- 
terau.,  etc.,  i83o).  C.  de  l'Ode  Awald,  par  le  même  (Ge* 
drangte  Ubersicht  d.  Ergebnisse  e.  geognost.  Erf.  d. 
Odenwaldes,  1 829 ,  in-8ô.) 

Pays  de  Bade.  C.  du  pays  de  Bade  et  du  Wurtem- 
berg, i834;  dito,  par  M.  Referstein  (TcufschL,  vol.  6, 
cah.  1),  C.  du  cercle  du  Necker  inférieur,  par  M.  Bronn 
(GœaHeidelb.9  i83o).  C.  du  KaiserthTul,  par  M.  Eisen- 
\6kr  (Geognost*  Beschreib.  d.  Kaiserstuhls.  Fribourgen 
Brisgau,  1829).  C.  de  la  partie  sud  de  la  Forét-Noire, 
car  M^Meviaja  (Geognost*  UbersichU  d.  sudl.  Schwan- 


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CARTES   GÉOL.   d' ALLEMAGNE-  4M' 

wald.  Basle,  i83a).  C.  des  environs  de  Kaudern  (/.  de 
GéoLy  vol.  2,  pi.  2 ,  f.  c).  Profils  de  la  Forét-Noire 
(Hertha,  vol.  10,  cah.  3,  et  Géologie  de  M.  Walchnes). 
Wurtemberg.  G.  de  M.  de  Mandelslohe,  i835.  C.  de 
M.  de  Tessing (Fortstaiist  voit  Wurtemberg,  i823).  C. 
des  environs  de  Villingén,  de  Wimpfen,  etc.,  par 
M.  d'Aiberti  {Die  Gebirge  Wurtemberg*,  1826).  C.  des 
environs  de  Stuttgardt  (Beschreib.  von  Stuttgardt ,  par 
M.  Plieninger,  1834,  in-4°)«  C.  des  bords  duNecker,  du 
Rocher  et  de  la  Jast,  par  M.  Charpentier  (Ann.  d.  Min., 
1823,  liv.  2).  G.  du  bassin  d'eau  douce  de  Steinheim 
(Mon  Geog.  Gemald.  DeutschL,  pi.  3).  Vue  del'Albe  de 
Souabe  {Hertha,  vol.  6,  cah.  3).  C  de  M.  Rath,  1834. 

Hanovre  et  Brunswick.  C.  de  M.  Keferstein  (Teuts- 
land,  1822,  vol.  2).  C.  de  Lunebourg,  par  M.  Hoff- 
mann (Ann.  d.  Chem.  de  Gilbert,  vol.  76,  1824).  C. 
du  pays  de  Brunswick;  par  M*  Lachmann {Florabnms- 
Vig&isis,  1827).* 

Harz.  C.  de  MM.  Berghaus  (1822),  et  Zimmermann 
(Leipzig,  i832,  1  f. )  G.  dé  la  partie  orientale,  par 
M.  Zincken  ( Der  ostliche  Harz ,  Brunswick,  1825, 
in-8°  ).  C.  des  monts  Ramberg  et  Rosstrapp ,  par  le 
même  (Archiv.  f.  Min.,  vol.  5  ,  cah.  2,  pi.  4  et  5). 
C.  du  pays  de  Halberstadt  et  Magdebourg ,  par  M.  Hoff- 
mann (  Beitrage  zur  genauern  Kènntnirs  d.  geogn. 
Verhaltniss.  Nord-Deutschlands.  Berlin,  i8a3,  in-8°). 

Mansfeld.  C.  de  Schulze  {Geogn.  Arbeit.  de  M.  Freis- 
Jfeben  );  C.  des  environs  de  Wettin ,  par  M.  Veltheim 
(Deutsch.  orogr.  u.  geog.  Verhaltnisse  de  M.  Hoffmann, 
vol.  2,  i83o). 

Prusse.  C.  des  ligoites  dé  Glebsen  (  Neumark  ) ,  par 
Schulze  (Beitrage,  etc.,  1821). 

Hesse.  C.  des  environs  de  Marbourg ,  par  M»  Creuu 
zer  (  Versuch.  e.  Vbersicht,  etc.,  der  Sfadt  Marburg, 


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488       CARTES  GEOL.  d' AL  LE  MAGNE. 

1825).  C.  des  environs  de  Dillenburg,  pai-  M.  Cramer 
(Geog.  Fragmente  van  Dillenburg,  1817,  in-8°).  C.  du 
Meissner,  par  M.Schaub(PÀ^w£.  min.  Beschreib*  Weg- 
weiser  am  Meissner.  Cassel,  j8a2,in-80}.  C.  du  pays 
entre  le  Tannas  et  ie  Vogelsgebirge,  par  M»  WiUe 
(Geognost.  Beschreib.  d.  Gebirg.  zwisch.  Taunus  u* 
Vogelgebirge,  1822,  in-8%  2  f.).  C.  des  cercles  de  Cas- 
sel ,  de  Wolfhagen  et  de  Hof-Geismar,  par  M.  Schvar- 
zenberg  [KuHiess  Landwirth* Zeitung.  Cassel,  1825, 
1827  et  i83o).  C.  de  la  vallée  de  l' Ahue  (Habichtswald), 
par  le  même  (Siud.  d*  Gotting*  bergm.  Freund.  Ver* 
vol.  a.)  C  des  environs'de  Biber  ( Taschenb.  f.  Minerai 
<Je  Léonhard,  181S).  C.  du  Rhongebirge,  par  M.  Voigt 
(Beschreib.  d.  Hochstiji  Fulda,  1794  )>  P2^  M*  de 
Léonhard  (Zeitsch.  f.  Minerai ,  1827,  pi.  1)*  Coupe  du 
Blaue  Kuppe,  près  d'Eschwege,  etc.,  par  M.  de  HofF. 
(Mag.  d*  naturf.  Gesellschzu  Berlin ,  181 1,  p.  347). 

Duchés  de  Saxe  et  de  Thuringe.  C.  des  duchés  de 
Saxe,  par  M.  Keferstetn  (TeutschL,  vol.  2,  cah.  3,  i8u3). 
C.  du  cercle  d'Eisenach,  par  M.  Sartorius,  1821.  C.  des 
environs  d'Ilmenau ,  par  Yoigt  (Beschreib.  d.  Ilmenau^ 
Bergbau,  etc.»  1 820).  Coupes  des  roches  second,  anciennes 
près  de  Saalfeld,  Manebach,  etcM  par  le  même  (Reisen 
durch.  Thuringen ,  etc.)..  C.  des  environs  de  Gamsdorf,. 
par  M.  Tauchner  (Archiv.  /.  Bergb.  deKarsten,  vol.  19, 
cah.  2).  C.  du  bassin  de  PUnstrutt,parM.ScDff(7VwcÀ- 
J\  Minerai,  i8i3,  pi.  6).  C.  du  Frankenwald,  par  M.  de 
Hoff  (Tasch.  f.  Minerai  y  18 19)..  C.  des  environs  de  Co- 
bourg ,  par  le  même  (  Zeitsch  f*  Minerai r  janv.  1829, 
pi.  1). 

Bavière.  C.  du  Fichtelgebirge  r  par  MM.  Goldfuss  et 
BischoF(  Beschreib.  d.  Fichtelgebirge V  1817  ).  Profil  de 
cette  chaîne  (Hertha,  vol.  8,  cah.  3).  C.  desenvirous  de 
Muggendorf,  par  M.  Qoldfuss  (Die  Umgebung.  v% 


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CARTES  GÉOL*  ^ALLEMAGNE.  489 

Muggendorf.  Erlangen,  1810,  à  6  pi.  Guide  aux  ca- 
vernes ossif.).C.  générale  de  Keferstein  {Teutschl 
vol.  6,  cah.  1).  C  de  V Allgau,  par  Lupin  (Denksch.  d. 
Munchner  Acad.  et  Alpina,  vol.  4,  1809).  C.  des  en- 
virons de  BercktoUgaden ,  par  M.  de  Buch  (Geogn. 
Reisen,  vol.  1).  C.  de  la  Bavière  méridionale  et  vues  des 
Alpes,  par  M.  Weiss  (i8ao). 

Royaume  de  Saxe.  Q.  de  M.  Keferstein  (Teutschl., 
vol.  3,  cah.  1,  i834.  C.  très  détaillée  de  M.  Naumann 
Freiberg,  r834  (no»  achevée).  C  des  environs  de  Frei- 
berg, par  M.  Schippan,  i8a5.  Ç.  des  environs  de 
Dohna,  par  M.  Naumann  (ArcKv.f.  Minerai,  de  Kar- 
sten ,  vol.  4,  cah.  1 ,  pi.  4).  C.  de  la  vallée  de  Tschopau, 
parle  même  {dito>  vol.  5,  cah.  a,  pi.  8).  C.  du  leptinite 
de  la  Saxe,  par  M.  Raumer  {Beschreib.  Schlesiens , 
1819).  C.  des  environs  de  Schwarzenberg,  de  Bockauet 
de  Schneeberg,  par  KL  Martini  (Archiv.f.  Bergb.,  vol. 
19,  cah.  a).  C.  des  environs  d' Al tenberg  et  de  Zinnwald, 
par  M.  Josa  (GornoîJ.,  i83i,  n°  1).  La  carte.de  la  Lu> 
sace  sera  donnée  par  la  Société  de  Gorlitz. 

Silésie.  C.  de  M.  Keferstein  (TeuschL,  vol.  3,  cah.  a^ 
i8a5).  C.  de  la  Silésie  inférieure  et  du  cQmté  de  Glatz  K 
par  M.  Raumer  {Dos  Gebirge  Nieder-Schlesifins, 1819,. 
in-8°).  C.  de  la  Haute-Siiésie  et  d'une  partie  de  la  Mo- 
ravie, 'de  la  Galiicie et  delà  Pologne.,  par  M.,  d'Oeyn- 
hausen  (Versuch.  e.  geog.  Beschreib*  Obèr-Schlesiens, 
1 8aa,  4.  f .).  C.  du  pays  de  Glatz  e^d'une  partie  delà  Silésie 
inférieure,  par  MM.  Zobei  et  de  C*ri&\\  {Archiv.fi  Mine- 
rai, vol.  3,  cah.  1 ,  pi.  1).  C.  des  environs  de  Waldenburg, 
par  M.  Baumer,  1849.  C,  des  environa  de  Wartha ,  de. 
Silberberg ,  de  Turnap.  (gîte  duchrj soprase),  par  M.  Blqs- 
son  (AnnKden  Pfys.  de  Gilbert,  vol.  aa).  C  du  basalte. 
d'Annaberg,  par  M.  Thurnagel  (Archiv.f.  Bergb.,  vol., 

3 ,  cah .  1).  Plan  dç  la,petitç  Schncegrube,  par  M.  Si% 

.......  ^ 

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4$Ù    CARTES  CEÔL.  ttg   ÉTATS  *'A0TltICHE. 

ger  (dito,  vol.  3).  C.  dû  pays  entre  Wahhtadt  et  Mers- 
chutz,  par  M.  Dechen  (  Àrchiv.  f.  Min.  de  Karsten, 
vol.  a,  cah.  a).  M.  GUxiker  de  Breslau  travaiHe  à  une 
carte  de  détail  de  la  Silésie  supérieure. 

Moravie.  G.  de  la  partie  centrale,  par  M.  Reichenbach 
(Geol.  MitlheiL  aus  Mahren.,  Vienne,  i834). 

Bohême.  C.  de  M.  Riej>l.  Vienne,  1819,  ai.  C.  des 
cercles  de  Leitmeritz  et  de  Bunzlau,  par  M.  Reuss  {Mi- 
nerai. Geograph.  Bohmens.  Dresde,  1793  à  1799,  £vo\. 
in-4°).  C.  de  la  vallée  de  Bila ,  par  M.  Pau  lus  {Orogra- 
phie d.  Joachims  thaïes,  etc.  Tœplitz,  1820).  C.  des  en- 
virons de  Carlsbad,parM.  deHoff(  Geognost.  Bemerk. 
ûb.  Carlsbad ,  i8a5).  C.  des  environs  d'Eger,  par 
M.  Reuss  (Min.  phys.  Beschréib.  d.  Eger.  Bezirkes. 
Dresde,  1794,  in-8°).  C.  du  pied  méridional  du  Riesen- 
gebirge,  par  M.  Moteglek  (  Dos  rolhe  Sandsteingebilde 
zwichen  d.  linken.  Iser.  il.  redit.  Etbeufer.  Prague, 
1829).  M.  Zippe  publie  une  carte  de  la  Bohême. 

Autriche.  C.  générale  et  C;  de  détail  de  Parchiduché 
d'Autriche,  du  Salzbourg,  et  d'une  partie  de  la  Styrie, 
de  la  Moravie  et  de  la  Hongrie,  par  M.  Pârtseh  (  Vienne 
i834  ouvi*»  non  achevé).  Petite  C.des  Alpes  allemande* 
de  l'Autriche,  de  PIMyrie  ,  de  la  Bavière  et  du  Tyrol, 
par  MM.  Sedgwick  etMurchison  (  TV.  geol.  de  Londres , 
N.  S.  ,voL  3,  part.  2  ,  pi.  35  ). 

Salzbourg.  Coupes  de  M.  Llll  (Jahrb.f.  Min.  i83o, 
pi.  3  etiV.  Jahrb.f.  Min.  i833,  pi.  1  );ma  carte  de 
Hallein  ,  Berchtolsgaden  et  Gosau  (Mes  Ment.  géoL 
et  paléont.j  pi.  1  ). 

Styrie.  C.  publiée  par  ordre  de  f  Archiduc  Jean,  Vienne 
i833  (  1  f.,  lithogr.  rare),  Une  réduction  de  cette  carte 
a  la  direct,  des  mines  de  Vienne.  C.  de  M.  Ànker,  Gratz, 
i83i  ,  1  F. 

Tyrol.  C.  d'une  partie  du  Tyrol  septentrional  entie 


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CARTES  tiiOL.  DE   HONGRIE.  49) 

l*Inn  et  la  Salza  ou  Soll,  S.  Ulrich,  etc.  (Manusc.  a  la 
direct,  des  mines  de  Hall).  C.  de  Hering  (  à  là  direct, 
de  la  mine  de  ce  lieu  )•  C.  d'une  partie  du  Tyrol  méri- 
dional, par  M.Jde  Buch ,  Iuspruck,  i8aa,  chez  Jos.  Gra. 
der,  ou  Annal,  de  Chim.,  vol.  a3,  et  Tasch.J.  Min. 
1824.  C.  topogr.  dePredazzo  (Bibl.  ital.y  vt>l.  3a,  p.  35i 
ou  Zeisch.f.  Min. ,  1829 ,  pi.  a  ). 

Iltyrie.  C.  des  Alpes  de  Carinthie  et  de  Carniole , 
par  M.  Hacquet (Orictograph.  Carniolica,  1778  à  1789). 
C.  de  M.  de  Rosthora  (manuscrit).  C.  des  environs  de 
Bleiberg  et  de  Raibel,  par  M.  de  Buch  {Tasch.f.  Min.y 
i834,  part.  4  )•  C.  des  environs  d'Adelsberg ,  par 
M.  Aloys  Schafrenrath,  Gratz  18*9,  1  f,,  Vue  des  Alpes 
Juliennes  (Hertfia,  vol.  8 ,  cah.  3  ).     * 

Hongrie.  C.  de  M.  Beudant,  i8a3.  Réduction  par 
M.  Kleinschrod,  Munich,  1 83o.  C  :  des  environs  de  Schem- 
nitz  et  du  lac  Balaton ,  par  M.  Beudant.  Plan  des  filons 
de  Schemnitz,  par  M.  Hanstadl  (mon  geognost.  Gentaldc 
Deutschl.  1829).  C.  du  district  de  Rezbanya,  par  M.  J. 
Behl  (Mém.  de  la  Soc.  géol.  déPr. ,  vol.  t ,  pi.  16). 

Bannat.  C*  des  environs  de  Sfcâszkâ ,  par  Re^mann 
(mon  Geogn.  Gemalde  Dèutsch. ,  pi.  7  ).  C.  dtes envi- 
rons d'Oravitza  (J.  d.  géol.  ,  vol  1 ,  pi.  3  ).  C.  des  en- 
virons de Dognasca,  par  M.  Scherubeï  (dite.,  vol.  3 , 
pi.  4  ).  C.  des  environs  de  Gladna  et  de  Tiakôta  ,  par 
J.  Huber  (dito ,  vol.  a ,  pi.  6  ,  fig.  1  et  a  ).  C.  des  en- 
virons de  Moldava ,  par  M.  Mialowich  (dito ,  vol.  a  , 
pi.  a,f.B). 

Transylvanie.  Ma  carte  de  ce  pays  et  d'une  partie  de 
la  Bukowine  {Mém.  de  la  Soc.  géol.  de  Fr. ,  vfci.  i ,. 
part,  a,  pi.  i5  ).  Coupes  de  M.  LUI  (dito,  pi.  16  ei  17). 
C.  de  M.  Partsch  (  manuscrit  ).  C.  des  environs  d'Oflteti- 
banya ,  par  le  même  (  manuscrit  ).  €•  de»  sources  éklèés, 
par  Fichtel  {Beschrcib.  dc$Sahwerke$y  ete)> 


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492  GAETES   GEOL.   It'lTALlfi* 

Italie  septentrionale*  C.  du  terrain  entre  les  lacs  d'Ortft 
et  de  Lugano,  par  M.  de  Bach  {Annal,  des  Se.  nat.,  vol  . 
18  et  BibL  ital.y  1829  ).  Cr  des  bords  des  lacs  de  Corne 
et  de  Lecco,  par  M.  de  la  Bêche  {Sections  a.  views , 
pi.  3i,  i83o  ).  C.  da  Vicentin,  par  VL.  Pasini  (manu- 
scrit )•  C.  des  Monts  Enganéens ,  par  Hit.  Da  Rio  (ma* 
nuscrit  ). 

Piémont.  G.  du  eomtat  de  Nice  et  des  environs  die 
Nice ,  par  M.  Risso  (Nova.  Act.  Acad.  Nat.  Curies.  f 
vol.  12  et  son  Hist.  nat.de  l'Europe  mérid. ,  vol  1  , 
1827  ).  C.  des  bords  de  la  mer  de  Nice  jusqu'à  Vinti- 
mile  ?  par  M.  de  la  Bêche  (  Tir.  géol.  de  Londres  ,  N. 
S.,  vol.  3  y  pi.  ai  ).  G.  de  la  Ligurie,  par  H.  ParetA 
(  /.  de  géoL  ,  vol.  1  ,  pi.  \%  ).  C.  des  bords  du  golfe  de 
fa  Spezzia,  par  M.  de  la  Bêche  (Mém.  de  la  Soc.  ge'ol. 
de  Fr. ,  vol.  1 ,  pi.  3  ). 

Massa-Carrara.  C.  des  Alpes  Apuennes,  par  M.  Fréd, 
Hoffmann  (  Archw.f.  Minéral ,  vol.  6,  pl.6). 

Toscane.  C.  de  File  d'Elbe  et  du  pays  de  Pise  ,  par 
M.  Savi,  i836.  C.  du  val  d'Arno,  par  M.  Bertrand-Ges- 
lin  (  Mém.  de  la  Soc.  géoL  de  Fr. ,  vol.  1 ,  pi.  i3  ). 

Etats  Romains»  C.  géogr.  géognostiq.  des  environs 
de  Rome,  par  M.  Sickler  1816.  C.  de  M.  Westphal,  1828. 
G.  de  Rome ,  par  M,  Brocchi ,  i8ao.  C.  dès  environs 
d'Albano ,  par  M.  Qmel'm(Diss.  de  Hauyna,  Tubrngue 
1816). 

Roy*  de  Naples.  C.  du  roy *  de  Naples ,  par  M.  Tenore 
(  Essai,  sur  la  géogr.  physiq.  du  roy.  de  Naples ,  1827). 
G.  du  pays  volcanisé  entre  Rome  et  Naples,  et  des  îles 
Ponces ,  par  M.  Scrope  (  Tr.  géol.  de  Londres ,  N.  S. , 
vol.  a ,  pi.  a3  à  a5  )*  C*  des  champs  Plégréens  et  du 
Vésuve ,  par  Breislack.  C.  du  Vésuve  en  i8o5 ,  par  M. 
de  Buch  (  Geogn.  Reisen  ).  G.  du  Vésuve  en  1824  et  de 
la  Somma,  par  M.  Necker  ( Mém.  de  la  Soc.  de  phy- 


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CARTES  GBOL.   D'ESPAGNE.  ..  493 

de  Genève,  vol.  i,  i8»5  ).  Vues  du  Vésuve,  pai*  J. 
Àuldjo,  i83a. 

Iles  de  Lipari.  C.  de  ces  îles ,  par  Ferrara  (  Campé 
Plegraei),  et  par  M.  Hoffmann  (  Annal,  der  Phys*  de 
Poggendorf,  i83*). 

Sicile.  C.  de  M.  Ferrara  (  Campi  plegraei,  181  a  ),' 
par  M.  Ch.  Daubeny  (  Edin.  Phil.  /.,  i835,  vol.  i3  , 
i8a5,  et  Americ.  /.  qfSc.  vol.  10,  n°  a).  C.  du  cap 
Passaro  et  de  Capo  Porto  di  Palo ,  par  M.  Hoffmann 
(ArcMv.f.  Miner,  de  M .  Karsten,  vol.  3,  cah.  2,  pi.  9), 
cet  auteur  promet  une  carte  générale.  G.  historique  et 
topographique  des  éruptions  de  l'Etna ,  par  M.  Jos. 
Gemellaro,  (Londres,  1828,  1  f.  ).  G.  du  Val  diNoto, 
par  M.  Ch.  Gemellaro  (  Atti  de  Catane,  vol.  3).  G.  du 
paontEtna  par  le  pèreRecupero  (Storia  deUElnay  1 81 5), 
par  M.  Ferrara  {Sloria,  etc.,  i8ai),  cime  de  l'Etna  par 
Schonberg  (Giorn.  encycl.  diNapoli,  1 3e année,  n°  9), 
son  cratère ,  de  1804  *  »8a4  (  /•  qf  Se.  de  Londres, 
juill.  i8a5).  C.  de  la  Pantellerie,  par  M.  Gemellaro 
(  Actes  de  Catane ,  vol.  5  ). 

Sardaigne,  C.  par  M.  De  la  Marmora  (  Mém.  du 
Muséum,  i8a5  )• 

Corse.  Ç.  par  II.  Gueymard  (Annal,  des  Mines,  1 8ao). 
C.  de  la  partie  méridionale  par  M.  Reynaud  (  Mém. 
de  la  Soc.  géol.  de  Fr.,  vol.  1,  pi.  1  et  u). 

Espagne.  C.  des  iles  Baléares,  par  M.  De  la  Marmora 
(Mém.  de  l'acad.  de  Turin,  i834,  pi.  38  ).  C.  des  îles 
de  Columbretes ,  par  M.  Smyth  (/.  ofthe  roy.  geogr. 
Soc.  o/London,  vol.  1,  p.  59,  pi.  1  ).  C.  de  l'Estrama* 
dure  et  de  plusieurs  districts  de  provinces  limitrophes, 
par  M.  Leplay  (  Ann.  des  Min.  N.  S.,  vol.  6,  pi.  5). 
C.  des  filons  d'Almaden ,  par  Hoppensack  (  Uber  den 
JBergbau  in  Spanien.,  1796  )•  C.  des  mines  de  charbon 
des  Asturies,  par  MM.  Esquçrra  del  Bayo,  Bauza,  etc. 


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494       CARTES  GÉOL.  DE  POtOOflË. 

C.  de  la  Galice ,  par  M.  Schufe ,  Madrid  (  Description 
geognostico  del  reino  Galicia ,  Madrid,  i83S  ).  Profil 
de  Valence  à  la  Corogne  et  de  Tarbes  à  Motril ,  par 
M*  de  Humboldt  (  Hertha,vo\.  4,  cah.  i  ). 

Portugal.  Coupes  de  la  Serra  d'Àrrabida  à-la  Serra 
di  Cintra,  par  M.  d'Eschwege  (  Archiv.f.  Min.  vol.  5, 
cah.  i  ). 

Grèce.  C.  par  MM.  Boblaye  et  Virlet  (  Expédie,  de 
la  M  orée,  avec  coupes  ). 

GalUcie  et  Podolie.  C.  de  M.  Lill  (  Mém.  de  la  Soc. 
géol.  de  Fr;,  vol.  i  ).  C*  de  M.  Schindler  (  Geogn. 
Bemerk.  uber.  die  Carpathen,  1818).  C.  des  environs 
de  Skole  en  Gallicie  ,  par  M.  À.  Schneider  (  Arch.  f. 
Min.,  vol.  7,  cah.  a,  pi.  7  ).  C.  du  pays  entre  la  Strîpa 
et  le  Krupice,  dans  la  Gallicie  orientale ,  par  le  même 
(  Arch.f.  Min.,  vol.  5,  cah.  2,  pi. 9).  C.  delà Volhynie 
et  de  la  Podolie  russe ,  par  M»  Dubois  (  Gonchotog. 
fossile,  etc.,  i83î  ).  C.  du  pays  entre  Czeheryn  et  Kief 
en  Ukraine,  par  le  même  (  Arch.  /.  Min.  de  Karsten , 
vol.  6,  pi.  10).  C.  des  vallées  de  Tarnawa  et  de  Stnd- 
zienica  en  Podolie  ,  par  M.  Schneider  (  dito,  vol.  7, 
cah.  2,  pi.  6). 

Pologne.  C.  de  M.  Pusch,  tS3ï.  C.  de  toute  la  Polo- 
gne, de  la  Moldavie,  de  la  Transylvanie  et  d'une  partie 
delaHongrie,  par  M.  Pabbé  Stasric  (0  Ziemiorodzowie 
Karpatow,  Varsovie,  181 5).  C.  de  la  partie  intermé- 
diaire de  la  Pologne ,  par  M.  Bloede  (  TJber  die  Vberg. 
Gebirgsfonnats  de.  K.  Polen.>  i83o).  C.  du  sol  ancien 
de  la  Pologne  méridionale,  par  M.  Dmitrieff  (  Gornoi 
/.,-i83i,  n°  1  ).  C.  du  pays  au  nord-est  de  Cracovie,  par 
M.  Becker  (  Uber  die  Flotzgebirge  im  $udL  Po(en , 
i83o). 

Russie  ballique.  C.  dèPEsthonie  et  de  la  Livonie,  par 
MM.  Engelhardt  et  Ulprecht  {Arch.f.  Min.,  vol.  % 


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CAfcTES   tftOL.    MB   SCAKMttAViff.  495 

cah.  i,  pi.  2  ).  C.  de  la  Samogétie  et  de  la  Lithuanie  , 
par  M.  Eichwald  (  dilo,  vol.  2,  cah.  1,  pi.  4  ,  et  Natur- 
hist.  Skizze  von  Lithuaen ,  Voihynien  u  Podolien, 
Leipzig ,  i83o,  in-4°"). 

Danemark.  MM.  Forkhammcret  Beck  travaillent  à 
une  carte  générale. 

Norwège.  C.  à  indications  générales  pour  chaque 
province,  de  M.  Vargas  Bedemar  (Reise  nach  d.  hohen 
Norden,  1820).  C.  générale,  par  M.  Keilhau ,  i836. 
C.  d'une  partie  de  la  Norwège  méridionale,  ou  du  dis- 
trict intermédiaire  de  Christiania,  par  le  même,  1 835,  1  f., 
C.  de  Sumnangerfierd ,  des  îles  de  Sogne,  de  Delsfiord, 
du  Dovrefield  et  Vosse-Vangers,  par  M.  Naumanu  (Bei- 
trage  zurKenntniss  Norwegens,  1824).  C.  des  environs 
de  Christiania,  de  Holmestrand  et  de  Brevig,  par  M.  Kei- 
lhau (  DarstelL  d.  Ubcrg.  Formation  in  Norwegen , 
Leipzig,  1826).  C.cPune  partie  duJemtlandetdubaillage 
de  Trondjem,  par  le  même  {Ma g.  for  JXaAurvid.  N.  S. 
vol.  1,  cah.  1). 

Suède.  C.  de  la  Suède  méridionale,  par  M.  Hisingér, 
i835,  1  f.  C.  des  mines  de  fer,  dans  le  Lulea-Lappmark, 
•p&vTIevmeYin(Forsoklillmineralhistor.  ofverLappmark. 
1804,  outrad.  all.,^/i«erogrtf/7Aie,etc.Freiherg,  181 3). 
G.  de  Gothïaud,  par  M.  Hisinger  (Gothland  geognostik 
beskrifvit,  1827).  C.  de  Bornholm,  par  MM*  Garlieb  et 
Rawert  {Bornholm  beskreven ,  Copenhague,  1819). 

Finlande.  C.  d.  M..Engè\h2Lrdt(Umrissvon  Finlanâ9~ 
1820).  tt.  Nordenskiold  travaille  à  une  carte. 

Russie*  C»  de  M.  ,étraugways(  JV.  géol.  de  Londres 
TUf.  S*,  vol.. i ,  pi,  2).  C.  dés  environs  de  Saint-Pétesbôurg, 
desbords  delà  Voxa,  du  coursrde  laPulcova  et  du  Ligovca, 
parIemème(*&Vo,  vol.  5, pi.  i5, 18,  24 à 28).  C.des  bords 
delà  mer  Blanche  et  des  monts  Kandalaiskoi,  près  de 
Kemijgouv.d'Archange^parM.  Chirôkchin  (fiornoij. 


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496  CARTES  GÉOI».   MB   RUSSIE,   ETC. 

i835>  n°  3).  C.  de  la  chaîne  ancienne  du  Donetz,  par 
M.  Kovaleczki  (dito ,  1829,  n°  1,  et  me*  Mém.  géol.  et 
paléont.,  vol.  i,pl.3).  G.  des  bords  .inférieurs  du  Don  et 
du  Donetz,  par  M.  ;Ôlivier  (Gornoi,  J.  i83o,  n°  2).  C. 
des  euvirons  d'Alexandrof  (Gouvernement  de  Ekateris- 
nolavsk),  par  M.  Sokolov,  (ditof  iÔ34>  n°  ")•  C.  des 
environs  de  Marienpol,  par  M.  Ivanitsky  (  même  gou- 
vcrn.  ) ,  (dito ,  i833,  n*  10). 

Oural.  C.  des  environs  de  Perm,  par  M.  Schumann 
(dito,  n°8).  G.  des  mines  de  l'arrondiss.  de  Tscherdin, 
(Gouvern.  de  Perm) ,  par  M.  Tschiakovski  (dito,  n°  4)* 
G.  des  environs  de  fioslovsk  (mémegouv.) ,  par  M.Kar- 
pinsky  (dito,  n°  2).  C.  des  environs  de  l'usine  de  Perm, 
par  M.  Meyer  (dito,  i834,  n°  ia).  C.  des  environs  de 
Chilkin,  par  M.  Kovrighin  (dito,  1829,  n°  6).  C.  des 
environs  de  l'usine  de  Yougovsk,  par  M.  Samoilov  (dito, 
i83i,  n°6).  CLdesbordsderirgiletduLosva(rfi/o,n°i). 
C.  des  bords  de  la  Kama,  de  la  Tourma  et  du  Jaj  (dito, 
l832,  n°  2).  C.  des  bords  supérieurs  du  Tchoulima,  par 
M.  Strolman  (  dito,  i834,  n°  8).  C.  des  districts  des 
usines  de  Miask  et  de  Slatoust,  par  M.  Lisenki  {dito, 
i835,  n°  1).  C.  des  gîtes  d'Emeraude  deBolchoî  (dilo, 
i83a,n°3). 

Tous  ces  travaux  sont  la  base  d'une  carte  générale  de 
FOural  ,  qui  sera  publiée  dans  quelques  années. 

Sibérie.C»  àts  environs  d'iekaterinburg,  par  M.  Tscheo 
letzoff(<tao,  i833,  n°  4) ,  dito, -par  M.  Tchaikovsky  (dito, 
cah.  7).  G.  d'uue  partie  occidentale  du  gouvernement 
d'Omsk  (dito,  i833 ,  n°  11).  C.  de  la  vallée  d'Icha- 
giaskoï,  près  de  la  rivière  d'Àrgin,  par  M.  Koulibiu 
(dito,  1829,  n°  11).  G.  delà  chaîne d'Adouchilon, par 
le  même  (dilo,  n°  10).  G.  des  bords  delà  rivière  de 
Toura,  par  M.  Protasov  (dào,  i$So%  n°6).  C.  des  environs 
de  la  vallée  d'Onon-Borsinsk,  par  M.  de  Taskin  (Aty 


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CAHTEft   GEOL.   DAFBIQUE,    ETC.  497 

1809.  n°  7  et  8).  C.  de  la  vallée  de  Kourlitchine,  par  le 
même  (dito,  i833,  n°  11). 

MM.  Rose  et  Ermaim  donneront  des  Cartes  et  des 
Coupes  sur  la  Sibérie. 

Profil  du  Caucase  (  Hertha ,  vol.  7 ,  cah.  1  )  et 
Reisenin  derKrimm,  par  MM.  Parrot  et  Engelhardt 
i8i5).  Profil  del'Ararat,  par  M.  Parrot  (Reise  nach 
d.Ararat  ,  i834). 

Turquie.  Essais  de  C.  de  la  Valachie  et  de  la  Mol- 
davie ,  par  M.  Lisel  (Gornoi  J.  i834,  n°  10  et  g).  Coupes 
et  plans  des  mines  de  sel  d'Okna,  etc.,  par  le  même  (  id. 
i835 ,  n.  1  et  2  ). 

Syrie.  C.  du  Liban  et  Antiliban  ,  par  M.  Botta  fils 
{Mém.  de  la  Soc.  géol.  de  Fr. ,  vol.  1 ,  pi.  13  ).  C.  des 
bords  de  la  mer  Morte ,  par  Burckhardt  (  A.  descripu 
ofvolc. ,  par  M.  Daubeny ,  p.  268  ). 

Egypte  et  Arabie  pétrée.  C.  de  M.  Ehrenberg  (  îfa- 
turhislorische  Reise ,  vol.  1  >  pi.  1 ,  1826  ). 

Alger.  C*  des  environs  d'Alger  et  d'Oran ,  de  M.  Ro- 
zet  (Nouv.  Annal,  du  Mus.,  vol.  a,  son  Voyage.  i833 
et  son  traité  de  géologie,  i835).  Carte  de  la  route  du 
major  Denham  et  de  M.  Clappertoa  (  leur  voyage  ou 
cartouche  de  la  carte  d'Afrique,  par  Berghaus,  1826).  C» 
du  cours  duZaire  (Voyage  du  capit.  Tuckey ,  1818).  C. 
de  la  montagne  de  la  Table  au  Cap ,  par  M.  Macdonald 
(  Edinb.  phil.  /.,  1820  et  juillet  1826  )• 

Canaries*  Cartes  des  îles  de  Ténériffc  ,  Lancerote  et 
et  Palma ,  par  M.  de  Buch.  C.  de  TénérifFe  de  M.  Ber- 
thelot,  Paris,  i835.  Coupes  de  l'île  de  Madère, par 
M.  Bowdich  (Travebin  AJrica  i8a5,  ou  trad.  franc., 
1827). 

Ile  de  F  Ascension.  C.  de  M.  Campbell  (  Edinb.  phil. 
J.janv.y  1826. 

Ile  Sainte-Hélène.  Coupes  par  M.  Seaie  (  On  the 


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408  càbtes  gb6l.  DE  l'indostàn. 

geognoty  of  St.->Helena  à  Londres,  iS34  ,  gr.  in-4°). 

/2e*  de.  Bourbon  et  Maurice.  C.  de  M.  Bory  St.  Vin- 
cent (  Voyage  aux  quatre  principales  Ues  d'Afrique , 
p8o4  )•  C.  du  Volcan  de  Mascareigne ,  par  le  même 
(  Annal,  d.  Se.  phys. ,  vol.  3  ). 

Indostan.  Coupe  entre  Malwa  et  Guaerat  ,  par 
M.  Stewart  (Trans.  ofthe  liter.  Soc.  of  Bombay,  vol.  3, 
iba3).  C.  de  l'Inde  centrale ,  par  M.  Dangerfietd  (  Des- 
cripU  of  central  Indïa9  par  Malcomi,  i833).  G.  delà 
partie  mérid.  du  pays  des  Mahrattes ,  par  M.  Ghristie 
(  Edinb.  n.  phil.  J.  janv.  18119).  C.  du  Sagar  ,  par 
&.Goulthard  (^.ria/.  Research,  p.  phys.,  vol.  18,  part,  t, 
1829).  C.  des  environs  de  Nagpur,  par  M.  Voysey 
(dito).  C.  du  terrain  houiller  du  district  de  Bardwar , 
etc. ,  par  M.  Jones  (  dito  ).  G.  de  quelques  parties  du 
Bundelkhand  et  Boghelkhand  ,  et  des  districts  de  Sagar 
et  de  Jedelpour,  par  M.  Franklin  (  dito  et  Tr.  géol.  de 
Londres ,  N>  S.  »  vol.  3'.  pi.  a5  ).  G*  de  Umutwa?a ,  -dé- 
Birsia,  de  Bhopal  et  de  Bhilsa,  etc.,  par  le  méme(Trans. 
asiat.y  vol.  î  8,  part.  1  ).  C.  du  district  diamantifère  de 
Panna ,  Bundelkhand  ,  par  le  même  (  dito  ).  C*  de  l'île 
de  Barren ,  par  M.  Colebrook  (  Asiat.  res. ,  vol.  4 ,  p. 
397).  0.  du  voyage  à  Àva  et  Martaban ,  par  M.  Craw- 
furd  (  Trans.  géol.  de  Londres ,  N.  S. ,  vol.  a ,  pi.  44)- 
C.  de  l'île  de  Pulo-Pinang  et  des  îlots  voisins,  par 
M.  Ward  (  Asiat.  Res. ,  vol.  18 ,  part.  2). 

Archipel  indien.  C.  de  Java,  par  MM.  Baffles  et 
Horsfield  (Histoty  ofJava,  1817).  Réduction.  (,  Annal. 
dePhyr.  de  Poggendorf ,  i8fc8,  cah.  4  )•  C.  du  mont 
Idtenne  à.  Java ,  par  M.  Leschenault  (  Annal,  du  Mus. , 
vol.  18,  1811).  G.  du  mont  Kiamis  et  Talaga-Bodas  à 
Java,  par  M.  VanderBoon-Mesch  (  Disputât,  geol.  de 
Incendiis  montium  Javœ,  etc.  1826,  in-8°),  C.. de  l'île  de* 
Banca,  par  Horsfield  (manuscrit),. 


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CARÏES    CÉOt.    DBS    ETATS-UNIS.  499 

Groenland  et  terres  Arctiques.  Vues  par  MM.  Sco- 
uesby  (  Travels,  i8*4  )>  et  Parry  (  ses  Voyages,  etc.  ). 

Amérique*  Canada.  G.  des  environs  de  Montréal,  par 
M.  Bigsby  (  An  nais,  ofthe  Lyc.  ofnat.  hist.  of  New- 
York  ,  janv.  i8a5  ).  C.  du  lac  supérieur ,  par  M.  Bay- 
field  (Trans.  de  la  Soc*  de  Québec ,  voL  i  ,  p.  i  ). 
€.  du  lac  Ontario  et  du  lac  supérieur,  par  M.  Bigsby  (/. 
fothe  roy.  inst.  qf  London ,  vol.  18 ,  p.  i  et  228  avec 
coupes  ).  C.  du  lac  Huron  ,  par  le  même  (  TV.  géol.  de 
Londres,  N.  S.,  vol.  1,  pi.  2  et  Jt).  C.  des  îles  de  Ma- 
deleine, par  M.  Baddeley  (Tr.  ofthe  lit.  Soc.  of  Québec, 
vol.  3j  part.  2  ).  C.  de  Terre-Neuve,  par  M.  Cormack 
(Edinb.  phiL  /.,  janv.  1824  )• 

Etats-Unis.  C.  générale  de  M.  Maclure  (Tr.  phil.  de 
l'Aoad.  de  Philadelphie ,  vol.  1,  et  Traité  de  Miné- 
ralogie de  M.  Cleaveland.  C.  de  la  presqu'île  de  la  Nou- 
velle-Ecosse, par  MM.  Alger  et  Jackson  (Remarks  on 
the  mènerai,  a.  géology  ofthe  peninsulaqf Noua  Scotia  ^ 
1022 ,  et  Amène.  *.  ôj  oc. ,  Vôi.  14,  n*  2  ;•  u.  des  en- 
virons de  Boston,  par  M.  Dana  (  Mem.  ofthe  Améric 
Acad.  ofdrts  a.  Se. ,  vol.  4,  part.  î  ,  1821  ).  Coupe  le 
*ong  du  canal  Erie  de  Boston  a  ÏMainfield ,  par  M  M.  Hit- 
chcock et  Eaton  (  Geolog.  a.  agricull.  Survey  qf  the 
Erre  Canal,  par  M.  Eaton,  1824,  et  Aineric.  J.  qfSc, 
vol.  î4,  n*  1  ).  C.  du  Massachusetts,  par  M.  Hitchcock 
{Report  on  the  geology  of  Massachusetts,  i833,  in-ft>,  et 
Amer.  J.  qfSc. ,  vol.  2  ,  1822 ,  vol.  3  ,  janv.  1823  et 
voi.  2*2 ,  i832  ).  C.  du  sol  primaire  et  secondaire  de  là 
vallée  de  Gonnecticut ,  par  M.  A.  Smith  (  Amer.  J.  qf 
Se,  vol.  22,  n.  1  ).  C.  des  filons  plumbifères  du  comté 
de  Hampshire  (  Mass.  ) ,  par  M.  Nash  (Amer.  J.  qfSc., 
vol.  12,  n.  2  }.  Coupe  le  long  de  l'Hudson,  par 
M.  Àckerly  (  Essai  on  thegeology  ofthe  Hudson  river, 
1820,  in-8*).  Ç.  du  comté  de  Reusselaer,  par  MM.  Beck  et 


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-500       CARTES  ÙEOL.   DU  MEXIQUE. 

Amos  Eaton,  i8ai.  C.  de  l'état  de  New-York  et  An 
quelques  contrées  adjacentes  ,  par  M.  Eaton,  i833.  C; 
des  comtés  de  Windham  et  de  la  Nouvelle  Angleterre 
(Connection),  par  M.  Mather  {Sketch  ofthcgeol.  a.  min* 
of  NewLondon  a.  Windham  C.ounties ,  Norwich, 
1Ô34,  in 8°).  C.  duConncctîcut,  par  MM,  PercivaletShé- 
pard)  (non  achevée).  C.  des  comtés  de  la  Nouvelle  Londres 
et  de  Windham,  par  MM*  Lester  jeune  et  Mather,  i835. 
C.  du  Berkshire ,  etc.,  par  M.  Dewey  {Amer.  J.  oj 
Se. ,  vol.  8,  n.  i  ).  C.  des  îles  de  Martha- Vineyard  et 
Elisabeth ,  par  M.  Hitchcock  (  diio ,  févr,  18*4  ).  -C.  des 
environs  d'Easton  en  Pensylvanie  9  par,  M.  Finch  {diio , 
vol.  8,  n.  3  ).  C*  des  environs  de  Philadelphie,  par 
M.  Troost  (Agricult.  Survey  qfthe  rtighboitrïioôd  o/Phi- 
ladelphia,  1827)/  Coupe  des  Aileghanys,  par  M.  Brown, 
i833  ).  C.  du  sol  interméd.  près  de  Lewiston  (  Comté 
de  MifHin  Pensylvanie  )7  par  M  Taylor  (  Trans.  of  ike 
geol.  Soc.  oj  Pensylvania^  août  1834 ,  pi.  4)^  &  &a 

C.  de  la  Caroline.  C.  du  terrain  houiller  de  Mauch- 
Chunk,  sur  le  Legigh ,  par  M.  Silliman  {Amer.  J.  of 
Sc>  vol.  19,  n.  1  ).  C.  des  houillères  de  Wilkesbeare 
( comté  de  Colombie),  {diio,  1820).  C.  des  monts- Cals- 
kill  (  diio  ).  Coupes  en  Virginie  et  en  Tenessee ,  etc. 
(dito,  1819).  C.  du  Tenessete,  par  M.  Troost  i836. 
C.  du  Maryland  f  par  MM.  Alexander  et  Ducatel  (  non 
achevée  ).  Coupe  de  Baltimore  au  territoire  du 
Missouri,  par  M.  Featherstonaugh  {Geotoq.  report',  etc*r 
i835  ). 

Mexique.  C.  des  principaux  districts  des  mines  de 
Veut  de  Mexico,  par  MM.  Gerolt  et  de  Berghes,  1827. 
Profils  entre  Tlalpujahua  et  Atotonilco  el  Ghico,  et  de 
la  vallée  de  Riogrande,  par  M.  Burkart  {Zeitschf.  M* 
néral,  jjuill.  1826,  pi.  6).  C.  du  pays  entre  TlalpnjabuSj 


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CARTES  «KOL.  DE  l' AMERIQUE  MERID.  SOI 

Huetamo,  le  mont  Jorullo  et  Valladolid,  par  le  même 
{Archiv.f.  Min.%  vol.  5,  cah.  i,  pi.  3).  Profils  d'Ata- 
palco  à  Mexico  et  à  la  Véra-Cruz,(parM.  de  Hamboldt. 
Vues  du  volcan  de  Jorullo,  par  M.  de  Humboldt,  et  du 
volcan  de  Toluca,  par  M.  Sartorius  (Hertha9  vol.  10, 
cah.  3). 

Antilles.  C.  d'une  partie  de  la  Jamaïque  orientale, 
par  M.  de  la  Bêche  (Tr.  géoL  de  Londres,  N.  S.,  vol.  2, 
pi.  i8àai).C.  de  la  Martinique  et  de  la  Guadeloupe,  par 
M.  Moreaude  ionneks  (Tïist.phys.  et  stat.des  Antilles 
françaises ,  1822  et  i8?5).  C.  du  mont  Vauclin  à  la 
Martinique,  par  le  même  (/.  dePhys.,  1817).  C.  de  la 
Barbade,  par  M.  Maycock(/«  ofSc.  ojthe  rqy.  Inst.y  182  1 , 
n*  21,  et  sa  Flora  Barbadensis,  i83o).  C.  de  l'île  d'An- 
tigue  par  M.  jugent  (TV.  geol.  de  Londres,  vol.  5,  pi,  3a 
à  34).  C.  des  Bermudes,  par  M.  Nelson,  i835. 

Guyane.  C.  minéralogique  et  topographique  delà 
r£uyane  française,  par  Chapelle. 

Brésil.  G.  du  pays  entre Rio-de- Janeiro  et  les  nouvelles 
limites  ctu  Goyaz,  par  M.  d'Eschwege  {Beitrag.  zurGe- 
birgsk.  Braziliens,  1 83a,  ou  son  Journal  e.  Reisein  Brazi- 
lien,  ou  Biblioth.  d.neuest.  Reisebescfireib.,  Weimar, 
1818).  Coupe  dans  le  voyage  de  Spix  et  Martius.  Coupe 
par  M.  Pohl  {Beytrage  zur  Gebirgskunde  Çrasiliens, 
Vienne,  i83a). 

Pérou.  Ç.  du  district  de  Pasoo,  par  M.  de  Rivero  (Ann. 
de  Se.  des  Lima.  1829,  ou  Americ.  j.qfsc.}vo\.  17, 
cah.  1 ,  ou  4nn.  des  Min. ,  3e  sér.  vol.  2,  liv.  7,  pi.  5). 
Volcans  du  globe*  C.  de  MM.  Ordinaire,  1802, 
Sickler,  1812,  $crope  et  de  Buch  (  sa  description  des 
Canaries  et  son  ouvrage  sur  les  volcans,  Paris,  i835). 
Atlas  de  coupes.  Atlas  géognostique,  publié  à  Bonn, 
contenant  un  bon  nombre  de  grandes  coupes  lithogra- 
phiéeset  coloriées,  1826  a  27,  in-fol.  carré.  Vicws  a 


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502  CARIES   GEOLOGIQUES 

sections,  par  M.  de  la  Bêche,  Londres,  i83o,  ia-4°« 
Voyez  pour  l'énumération  de  toutes  les  caries  et  les 
coupes  géologiques,  mes  Mém,  iZeitschf.  Min.  1828. 
p.  a83  et  p.  705,  et  me»  résumés  dans  leBuU.  de  iaSoc* 
geai,  de  France,  vol.  2,  3  et  5). 


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DESCRIPTION    DE    L'EUROPE.  505 


APPENDICE  B. 


CATALOGUE    DBS   PRINCIPAUX   OU^RAGEÔ   DE   GEO- 
GRAPHIE   GÉOLOGIQUE. 


Nota.  J'ai  omis  dans  ce  catalogue  les  ouvrages  anciens  et  je  n'ai 
pas  reproduit  ceux  que  j'avais  cités  dans  le  cours  de  cet  ouvrage  ou 
dans  mon  catalogue  des  cartes ,  mais  j'y  ai  joint  l'indication  de 
quelques  mémoires  importants  insérés  dans  des  recueils  académi- 
ques ou  périodiques.  Ces  dernières  publications  se  sont  tellement 
multipliées  que  ce  serait  déjà  rendre  un  grand  service  à  la  science 
que  de  publier  mensuellement  et  dans  un  ordre  méthodique  le  dé- 
pouillement de*  titres  des  mémoires  contenus  dans  ces  ouvrages. 
Un  jour  on  sentirala  nécessité  de  créer  à  côté  d'une  vaste  bibliothè- 
que, telle  que  la  Bibliothèque  royale  de  Paris,  une  pareille  agence 
de  publication.  Jusqu'à  ce  moment  bien  des  faits  utiles  ne  seront 
connus  que  d'un  très  petit  nombre  de  personnes,  et  la  science  ne 
sera  pas  cosmopolite.  J'espère  que  cet  extrait  d'une  partie  de  ma 
Bibliographie  générale  des  Sciences  minéralogiques ,  géologiques 
et  paléontologiques  ,  fera  sentir  davantage  la  nécessité  d'un  pa- 
reil ouvrage.  Plus  de  aoo  mille  indications,  dont  j'ai  déjà  réuni 
près  des  deux  tiers,  s'y  trouveront  classées  avec  méthode. 

Europe. 

Mes  considérations  générales  sur  la  nattore  et  l'origine 

de  ce  continent  (Mém.  géol.  et  paléont.,  vol.  p.  i  à 9a). 

Ile  Van  Mayen.  Mém.  de  M.  Scoresby  (  Isis,  18 18, 

cah.  4>  P*  584)« 

Spùzberg.   Reise  i  OsUog-Fest  Finmarken  samttil 


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504  DESCRIPTIONS   DE   i/ ISLANDE. 

Beeren  Eiland  of  Spitsbergen.  par  M.  Keilhau ,  Chris- 
tiania, i83i,  in-8°  et  Isis,  1829,  cah.  3,  p.  3 12. 

Islande* 

Islandorthe  journal ofaresidencein  thatlsland,  etc. 
par  M.  Henderson,  Edimb.  181 8, 2  vol.  in-8#,  avec  pi. 
Journal  of  a  tour  in  Jceland  in  1 809,  par  M.  Hooker 
Yarmouth,  181 1,  inJî%  2*  édit. ,  Londres.  18 13,  2  vol. 
in-8°.  Appendice  C,  p.  jô5  du  2e  vol.  sur  les  volcans. 
Travelsin  thelsland  oflceland  in  1810,  par  M.  Mac- 
kenzie,  Edimbourg,  181 1.  2*  édit.  1812.  in-4°,  avec  pi. 
et  trad.  ail.  Weimar,  181 5,  in-8\  Qeographische  Bes- 
chreibung  von  Islande  par  M.  Gliemann,  Altona,  1824, 
in*8°,  avec  1  cart.  Island  rucksiçhtlich  seincr  Vul- 
cane,  etc.  par  M.  Garlieb,  Freiberg,  1819,  iu-8%  Natur- 
historische  Bemerkungen  gesammeltauf  e.  Reisein  Nor- 
den  von  Europe  vorzuglich  in  Island  in  1820, u.  1821 
par  J.  A.  Tbiemann,  Leipzig,  1824,  in-8°,  avec  pi.  Des- 
cription géolog.  de  l'Islande,  par  M.  Krug  de  Riidda 
(Àrchiv.f.  Minéral,  vol.  7,  câh.  2,  p.  4^i,  avec    pi.) 

Iles  Feroe, 

Ile  Feroe.  Mém.  de  M.  Allan(7>a/w.  ofthe  roy.  Soc. 
of.  Édinburgh,  181 5).  T*gebuch  e.  Reise  nach  Feroe 
in  3. 1828,  par  C.Graba,  Hambourg,  i83o,in-8°.  Mém. 
géol.  de  M.  Forchhammer  (Selsk.  naturvid.  og.  Math. 
A/h.  vol.  a,  p.  i59,  1826,  et  Arch.f.  Minéral,  vol.  a, 
cah.  a,  p.  197). 

Ecosse,      N 

Iles  Shetland.Adescn'pl.  ofthe  Shetland Islands  etc., 
par  M.  Hibbert.  Edimbourg  ,  1822,  in-4a ,  avec  pi.  et 
cartes. 


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DESCRIPTIONS   DE   ï/ÉCOSSE.      '  SOS 

Iles  Ûrcades.  Géologie.  Travels,  etc.,  par  Jameson 
Edimbourg,  i8i3  et  1820,  2  vol.  in-4°«  avec  pi. 

Iles  Hébrides.  A  descript.  of  ihe  'western  Islandsof 
Scollàndy  etc.  Londres,   18 19,  2  vol.  in  8°,  avec  atlas. 
Mém.  de  MM.  d'Oeynhausen  et  Dechen  (Archiv.f.  Mi- 
nerai, vol.  1,  cah.  1,  p.  56  et  io5). 

Ecosse  continentale.  Guide  to  ihe  Highlands  a 
Islands  of  Scotland,  etc.,  par  MM*  Ànderson,  Lon- 
dres, i834,  in-8»,  Mém.  sur  le  N.  E.  et  l'Ouest  de 
l'Ecosse, les  Hébrides  etl?îîed'Àrran,parMM.  Sedgwick 
et  Murchison  (  Trans.  of  tke  geol.  Soc.  of  London  , 
N.  S.,  vol.  2,  p.  ao,3  et  353,  vol.  3,  part,  i,  p.  ai  et 
ii5).  Mém.  de  M.  Macculloch  (  Quart.  /.  of.  Se. 
roi.  10,  p.  29,  vol.  26,  p.  274,  vol.  29,  p.  40  ;  sur  le 
mont  Gruachan  et  le  mont  Kinnoul ,  par  le  même  (  Tr. 
geol.  soc.  Lond.  vol.  /h  p.  117  et  p.  220  ).  Sur  le 
Forfarshire,  par  M.  Lyell  (  dùq9'N.  S.  vol.  2,  p.  73  ). 
Sur  les  dépôts  coquilliers  d'alluvion  à  Elie,  par  M.  Ha- 
milton  (  PhiL  mag.  oct.  i835,  p.  3 18).  Sur  des  restes 
de  poissons  du  terrain  houillier  du  Clackmannanshire, 
par  M.  Fleming  (ifrf»i&.  n.phil.  ;.,  oct.  i835,  p.  3i4  à 
1  pi.  ).  Sur  l'île  d'Arran,  etc.,  par  MM.  d'Oeynhapsen 
et  Dechen  (  Archiv.f  Minerai,  vol.  ï,  cah.  2,  p.  3i6. 
vol.  2,  cah.  i,p.38etcah.  2,  p.  187  ).  Mémoire  sur 
le  Bcrwickshire ,  par  MM.  Winch  et  Witham  {  Trans. 
of  the  nat.  Ju'st.  soc.  of.  Northumb;  vol.  1,  part.  2 
p.  1 17  et  172).  Voyage  en  Ecosse,  par  M.  Necter,  1821. 
Mon  Essai,  etc.,  1820 ,  Mem.  ofthe  JVerner.  Soc.9 
6  vol.  in  8°,  181 1  à  t832  et  Tr.  ofthe  Soc.  qfEdinb.\ 
i3  vol.  in-4-- 

Angltltrre. 

Trans.  de  la  Soc.  géolog.   de  Londres,  5  vol.  in-40 
181 1  à  1821  et  N.  S.3  vol.  1822a  35.  Tran«.  de  la  Soc. 
il.  22 

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506  M$CRIPÇJO#S   BE    i/ ANGLETERRE. 

d'hist.  nat.  du  £forthumberland  ci  de  Neweastle,  * 
vol.  in-4°,  i83o  à  i833.  Outline  of  the  geohgf  of 
Englandy  par  MM.  Conybeare  >t  Phillips,  i8'aa,  in-3° 
avec  pi.  Voy.  métallurgique  eq  ÀngleteTre?parMM.  Du- 
frenoy  et  EUe,  Paris,  1827,  in-8°. 

Angleterre  septentrionale*  A  Treadse  on  the  ceci 
mines  of  Durham  a.  Northumberland,  par  M.  Holmes, 
Londres,  181 6,  in-8°.  A  Treatise  on  a  section  of  the 
strata  commeneing  near  Newc/istle  a.  Tyne  to  Cross- 
feu.,  etc.,  par  M.  Forster,  Londres ,  i8aa ,  in-8°.  Sur 
la  grauwacke  du  We&tmorelaud  ,  par  M.  Sedgwick 
(  Lond.  a.  Edinb.  phiL  mag.  3e  ser.,  voU  4,.  p.  48)- 

Pays  de  Galles»  Sur  le  mont  Snowdon,  par  M.  Mon- 

teith  etsur  un  filon  d'Asphalte,  dans  le  gneis  deDipgwall, 

par  M.  Witham  (Mem.  oj  the  Wem.  soc,  vol.  6  ).  Sur 

le  soi  ancien  des  comtés  de  Salop  et  du  pays  de  Galles , 

par  M.  J,  Yates  (  2>.  geof.  Soc.  fond.  !N.  S.  vol.  a, 

p.  237  ).  Sur  le  bassin  houille?  de  la  partie  sud  du  pays 

-de  Galles,  par  MM.  Conybeare(^«.  qfphiLyfév.  i83a, 

p.  110)  et  Ferster  (Transi,  de Newcasite,  vol.  1,  p.  8a, 

avec  pi.  )•  Sur  la  partie  orientale  du  Yorkshire,   par 

M.  Winch, (  XV\  geoL  soc.>  Lond.  voj..5y  p.  545  ).  Sur 

la  craie  du  Yorkshire,  par  M<-  Mi.tchell  (  PhiL  mag,  3e 

série,  n°  34,  p.  3 1 3.  Sur  le  nouveau  grès  rouge  du  Durbam , 

par  M,  Hutton  (  Trms.  nat,  hisU  soc.  oflUorth,  yo1.  i, 

p.  60)»  Sur  le  basalte  çtratiformç,  etc.,,  par  le  même 

(  dito,  vol.  a,  p.  187  ),  et  par  M.  Sçdgwici  (  Tr.  of  the 

Cambridge  phiL  «oc,  vol.  3  ).  Sur  le  graphite  de  Bor- 

xowdfJé,  par  M.  dHDlayahausen  (  Arch.f,  Min.  vol.  a, 

cah.  2,  p.  a85  ).  Mém.  sur  le  Cumberland  et  le  Lanca- 

shire,  par  M.  Sedgwick  (Proçeed.  of  the  geoL  soc.  i83i 

ài832,  p.  344). 
Angleterre  centrait.  Sur,  le  trapp.du  Shrojpshipe,  par 

14M.  \Vrigh*(&>/Kk  a^&Ainkf  pfiSL  .^&;:|év;r.  i834, 


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DESCRIPTIONS    DE    LAWGrETEttRE.  507 

p.  i4$)  et  Àiktd  (Trfgeol.  Soc.  LoncL,  vol*  3,  p.  a5i). 
On  the  nat.  hi$t.  qf  Stock  ton  sur  le  Tees,  par  M-  Hogg 
Stockion,  1828.  (Àpp.  au  ParoohiathistàPy  qfStockton, 
par  J.  Brewster,  1829).  Snr  le*  coquilles  marines  des 
dépôts  d'ail  uv  ions  de  Cheshire,  par  sir  Egerton  (  PhiL 
mag.  oct.  i835,  p.  3a6).  A  gênerai  history  ofMalvern 
(Guide),  par  M.  J.  Chambers.  Londres,  1818,  in-8«,  avec 
pi).  Sur  la  forêt  de  Dean  et  le  Berefordéhire,  par  M.  Fos- 
brooke  {Quart.  J.  qf&ôc,  vol.  9,  p.  35).  A  collection 
ofgeological  a,  pratical  obs.  intended  to  ehicidatc  the 
formations  of  the  Ashby  coalfield,  etc.,  par  M.  Mam- 
matt.  London,  i834,  in-4°avec  pi.  Sur  le  gravier  diluv. 
de  Birmingham,  par  M.  3ukç$(Mag.ofnat.  hist.,vo\.  4, 
p.  372).  Sur  la  forêt  de  Gharnwood,  par  M.  Sedgwick 
(Lond.  a.  Edinb.  phU.  Mag.,  3e  sér.,  vol.  4>  P  •  68).  Su 
Bradford,  par  M.  Pearce  (dito9  i833,  p.  369). 

Angleterre  sud-ouest,  Geolog.  essay  comprising  a 

view  of the  order  of  the  Strata,  the  coalfields,  etc., 

of  the   river  Avon,  par  M.  Sutcliffe,  Londres,  182a, 

in-8°.    Mém.  sur  oolitc  de  Bath  ,  par   M.  Lomdale 

{Trans.  geoL  Soc.  Lond.  W.  S.,  roi.  3;  p.  a40»  Mém. 

sur  le  Sommerset  de  MM.  Bright,  Gilby  et  Cumberlaii(Jf 

{Trans.  geol.Soc.  Lond. ,  vol.  4>  P-  193,  a  10,  216). 

Delineat.  ofthe  N.  JV.  division  oftheCounty  qfSom- 

mersetshjre,  par  M.  Ruttler  (sur  les  Cavernes).  OuUine  of 

the  geûlogy  of  Cheltenham ,  par  M*  Murchison  ,  i834 , 

in-8°  arec  pi.)'.  The  Teignmouth,  Dawtish  a.  Tûrquay 

Guide  j   par  MM.  Carrington,   Turton  et  Kingston. 

Teignmouth,  i83o,   2  vol.  in-8°.  The  Panorama  of 

Torquqy,  etc. ,  par  M.  Oct.  Biwitt.  Londres,    i833  , 

m-8°.  A    succint  accottnt  af  the  Lime  rocks  of  Ply- 

motrlh,  etc.,  par  M.  Hcnnafi.  Londres,  1 833  (ossements), 

Histàry  a.  Topography  of  Dcvonshirs,  par  M.  Moofe, 

i83/. 


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888        jtESCBiHieafs  de  l'an^ubtemle. 

Cornouailies.  Trans.  qfthe  rojr.  Soc.  qfCornwall^ 
4  vol.  ia-8%  1818  à  i833.  Sur  les  filons,  par  M.  Williams 
(  Tr.  geol.  Soc.  Lond.y  vol.  4 ,  p.  i3^).  Sur  les  filons 
porphy riques,  par  M.  Conybeare  (dito,  p.  4oi)- 

Angleteire  méridionale.  Sur  la  terre  à  foulon  à  Nut. 
field,  par  M.  Webster  (Tr.  geol.  Soc.  Lpnd.  ,  vol.  5, 
p.  353).  Sur  la  ligne^anticliiiique  des  bassins  de  Londres 
et  du  Hagipshire,  par  M.  Martin  (Ann.  ofphil.,  1829). 
$ur  les  couches  d'eau  douce  duHampshire,  par  Ml.  Webs- 
ter {dito,  vol.  1,  p.  90).  Sur  l'argile  plastique  du  Dorset- 
sbire  et  le  terrain  d'eau  du  Hampshirc,  par  M.  Lyeli 
(Tr.  geol.  Soc.  Lond.f  N.  S.$  vol.  a,  p.  279  et  38-7).  Sur 
le  lias  de  Lyme  Régis  et  Je  grès  vert  (Dorset),  par 
M.  de  La  Bêche  (2V.  geol.Spc.  Lqnd.,'N.  S.,  vol.  a,  p. 
ai  et  109).  Sur  Ja  ç&e  sujl  de  l'Angleterre  (Porset  et 
Devonshire),  par  le  mèjpiQ  (dito ,  vol.  1,  p.  4°}«  Sur  les 
couches  d'ePurbeck  et  de  Portland,  par  MM.  Wehster 
(Trans.  geol.  Soc. Zk>/m/.,N.,S.,,voI«.&i  p.  37).  et  Fitton 
(Phil.  mag.y  oct.  i835,  p.  3a3).  Descript.  of  tfie  prin- 
cipal pic  turesq.  beauties,  etc. ,  of  t/ie  Jsle  of^Ff^ighty 
|>ar  Sir  Engejfield.  .Londres,  1819,  in-4%  avec  5o  pî. 
(P.  geol.,  par  M.  Webster,  p.  117  à  aiG,  avçc  35  pi.}. 
Sur  la  craie  de  Douvres,  par  M.  Phillips  ( Traits.  geoL 
Soc.  Lond^  vol.  5,  p.  17).  Geol.  Mem.  on  a  pari,  of 
Western  Sussex,  par  M.  Martin,  i83o,  in-4°.  Sur  les 
sables  de  Bagshot,  par  $L  Warburton  (  Trans.  geol. 
Soc.  Lond.9  N.  S.,  vol.  1,  p.  48).  Sur  les  environs 
de  Londres,  par  M.  Par^inson  (  Tr.  geol.  Soc.  Lond.y 
vol.  1,  p.  3a4)» 

Norfolk.  Sur  le  çrag  de  $ramerton  ,  et  les  ajluvlons 
du  Norfolk  et  du  Suffolk ,  par  JVL  TJaylor  (  Trans.  geoL 
Soc.  Londres ,  N.  S.,  V9I..1  ,  p.  371  et  3j4  ).  Sur  le 
Norfolk  occid.,  par  M. , Rose  (  PhiL  mag.}  oct.  i83£. 
p.  275). 


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DESCIHPT.  DE  i/lRLANDE  ET  DBS  PAYS-BAS.    5Ô9 

Irlande, 

*  Irlande.  Table  of  minerais ,  etc. ,  par  M.  Bryce  , 
Êelfast.  i83i,  in  8°.  /.  of  the  géologie.  Sôc.  qf  Dublin, 
vol.  i  en  2  part.,  surtout  Mém.  de  M.  Portlock,  sur  les 
basaltes  de  l'Irlande ,  sur  les  phéhomes  géologiques  en 
Irlande,  etc;  Mém.  sur  Erris,  par  M.  Kniglu;  sur  le 
Donegal,  par  M.  Macdam,  sur  lés  fixons  de  granité  de 
Wicklow,par  M. Graves;  sur  le  trapp  de  Limerick, 
par  M.  Apjohn,  etc.  ).  An  account  of  the  caves  of 
Ballybunian  (  Comté  de  Kerry  V  par  M.  Ainsworth  , 
Dublin  i834  >  m  &°  avec  pi.  Sur  les  filons  de  basalte  , 
par  M,  Berger  (IV.  geol.  Soc.  Lond. ,  vol.  3  ,  p.  2i3). 
Mineralogy  of  the  vicinily  of  Dublin  ,  par  M.  Ste- 
phens,  Dubliu  18 12  ,  in  8°.  Mém.  sur  1«  comté  de 
Donegal ,  par  M.  Giesecke  (Zeitsch.  f.   Min.    1829, 

P-9«9)«' 

Belgique  et  Hollande: 

Belgique.  Dict.  géographiq.  de- la  province  de  Liège, 
deNamur,  d'Anvers  ,  de  la  Flandre  orientale,  par  M: 
Vander Maelen, Bruxelles  i832 a  i834,in-8° Essai,  d'une 
descript.  géogn.  du  Luxembourg  ,  par  M.  Steininger, 
Bruxelles  i8a5 ,  in  4°-  Descript.  géognostique  du  Lu- 
xembourg ,  par  M.  Engelspach-La-Rivière ,  Bruxelles 
rfh8,  in  4°-  Essai  sur  la: constitua  géognostique  delà 
province  de  Liège,  par  M.  Davreux  (  Mém.  de  l'Ac.  dà 
Bruxelles 9  182a  ),  sur  la  constit.  géol.  de  la  prov.  de 
Namur,  par  M,  Cauchy  {Mém.  sur  les  quest.  propos,  par 
l'Ac.  de  Bruxelles,  vol.  5,  p.  148).  Mém.  de  M.  de  Ville- 
neuve (Ann.  d.  Se.  nat. ,  vol.  16,  p.  162).  Coup  d'œil 
minéralog.  et  géol.  sur  le  Hainaut ,  par  M.  Drapiez 
(N.  mém.  de  V Acad.  de  Bruxelles  ,  vol.  3).  Sur  le 
Brabant  méridional ,  par  M.  Kickx  (dito  ,  vol.  3  ,  p. 


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510  DESCRIPTIONS   DE   LA   FRANCE. 

u'27),  sur  les  trapps  straliformes,  parle  môme  (dito,  vol. 
2).  Notice  sur  Anvers,  par  M.  de  la  Jonkairc  (  Mém.  de 
la  Soc.  d'hist.  nat.  de  Paris,  vol.  1 ,  p.  no). 

Maastricht.  Mém.  de  MM.  de  Hony  (Tr.  géol.  Soc. 
Comw.,  vol.  4,  p.  3 10  ).  Fitton  (Annals.  ofphil.), 
ouv.  de  Faujas  et  de  M.  8017  St.-Vinceut. 

Hollande.  Specini.  acad.  inaug.  degeologia  patriœ, 
par  M.  Stariug  (  i833  ,  in  4°).  Sur  le  sol  tert.  coq.  de 
Zutphen  (  Gueldre  ),  par  M.  Van  Breda  (  Bull.  Soc. 
géol.  deFr. ,  vol.  4*  P-  34*  )• 

France. 

Mémoires  pour  servir  à  la  deacript.  géologique  dœ 
Pays-bas,  delà  France,  etc.  ,  par  Mv  d'Omalius  d'Haï- 
loy  ,  Namur  1828^  in  8°  avec  pi.  Mémoires  pour  servir 
à  une  description  géologique  de  la  France,  parMÏ- 
Dufrenoy  et  Elie  de  Bcaumont,  Paris  i83o  à  i835,  3 
vol.  in  8tt.  Recueil  d'ittabaines-,  etc. ,  par  M.  Boubée, 
Paris  i832,  in- 18. 

France  septentrionale.  Mém.  concernant  esreeherchcs 
da  houille  dans  le  Pas-de-Calais  >  par  M.  Gantier  1818 
in  8°  avec  pi.  Sur  Dieppe  ,  par  M.  Lockart  (  Annal 
d'Orléans ,  vol.  1 ,  p,  G3).  Géologie  de  i4  cantons  de 
l'Oise,  par  M.  de  Graves  (Annuaire  de  VOise  1828» 

i835.  „  . 

Bassin  parisien.  Mém.  de  M.  d'Omalius  (W.  BuU.  A 
Se.  1814,  p.  25  ).  Sur  la  position  du  Calcaire  siliceux  de 
la  Brie,  par  M.  Dufrenoy  (Ann.  d.  Se.  nat.,  vol.  *4  ,p- 
q4o  ).  Sur  la  Magnésite  de  Coulommiers,  par  M.  Bron 
gniart  (  Ann.  d.  min. ,  N..8. ,  vol.  7  ,  p.  291  ).  Notice 
sur  les  recherches  de  houille  à  Luzarches ,  par  M.  H* 
ricart  deThury,  Paris,  i83<J,  in-8°.  Sur  les  fo*il«  * 
Passy,  par  M.  Bobert(^wn.  d.  Se.  d'obs.,  vol.  3,  p.  3gft- 
Sur  un  mélange  de  coquilles  Buviatiles  et  marines,  et  sor 

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DESCRIPTIONS    DE   LA   FRANCE-  311 

les  grès  coquilliers  de  Beau  champ ,  par  M.  Prévost  (  J. 
de  phys.  i8ai  et  182a).  Sur  le  grès  vert  de  l'Aube,  par 
MM,  Leymerie  et  Clément-Mullet  (  Mém.  de  la  Soc.  de 
l'Aube  i83oà  i833). 

Normandie.  Sur  l'Eure ,  par  M.  Passy  {Annuaire 
de  l'Eure)  Evreux  i83a.  Sur  les  terr.  tert.  du  N.-O.  de 
la  Fr. ,  par  M.  Desnoyers  (  Bull,  de  la  Soc.géol.  de  Fr. , 
vol.  a,  p.  4i4etméni.,  vol.  a).  Mém.  de  MM.  de  Cau- 
niont,  de  Magnevillc,  Deslongchamps ,  Basoche,  etc. 
(  Mém.  de  la  Soc.  Linn.  du  Calvados  ,  5  vol.  in  8° , 
18*4  à  i835  ).  Mém.  de  M.  Hérault  (  Mém.  de  VAcad. 
de  Caen  ).  Tableau  des  terrains  du  Calvados  ,  par 
M,  Hérault,  Caen  1 83 2,  in  8*.  Sur  le  terrain  intermé- 
diaire, par  le  même  (Annal*  de  min.  i834  ,  p.  3o3  ), 

Cotentin*  Mém.  de  MM.  Brongniart  (/.  d.  min.  n°  ao6 
i8t4  )  et  Omalius  (  dito ,  vol.  35,  p.  i36  ).  Tableau  de; 
M.  de  Canmont  dans  Y  Annuaire  de  la  Manche  y  par 
M. Travers  i83o  et  1 83 1.  Mém.  sur  la  craie  et  lesol  tert. , 
par  M.  Desnoyers  (  Mém.  de  la  Soc.  d'hist.  nal.  de 
Paris ,  vol,  a,  p.  176.  Sur  le  caolin  des  Pieux  ?/ par 
M.  Hérault  (dito  ,  vol.  4  >  p»  xq4  )• 

France  nord-ouest.  Sur  l'Ile  et  Vilaine,  par  M.  Toul- 
mouche  (  Congrès  sciehlif.  de  Fr. ,  vol.  1  ,  p.  27  ).  Sur 
lesfalons  de  l'Indre  et  Loire ,  et  des  côtés  du  Nord,  par 
M.  Duvau  (  Mém.  de  la  Soc.  Linn.  du  Calvados ,  vol. 
2,p.  4X7  )•  Sur  Alençon,  par  M.  Hérault  (dnn.  d. 
Se.  nat. ,  vol.  8,  p.  101  ).  Notice  de  MM.  Bonnemaison 
(/.  d.  Plvjrs.  i8ao ,  avril  )  et  Bigot  de  Morogues  (  /.  d. 
min,  1800/et  1810  ).  Mines  de  Poullaouen  et  Huelgoet , 
par  M.  d'Aubuisson  (  /•  d.  min. ,  vol.  ao  et  ai  )•  Mém. 
sur  la  nature  du  sol  de  la  Bretagne ,  par  M.  Àthenas , 
Nantes  1 81 3  ,  in  8°.  Sur  Lorient  >  par  M.  Itier  (  Compte 
rendu  de  la  Soc.  polymath.  du  Morbihan ,  n°  3  ,  p. 
6  ).  Sur  le  terrain  de  transition  k  fossiles  de  Bretagne  , 


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812  DESCRIPTIONS   DE   LA   FRANGE. 

par  M.  de  Billy  (  Mém.  de  la  Soc.  de  Strasbourg,  vol. 
i  ,  part,  a  ).  Sur  les  mines  de  houilles  de  Chatelaison , 
par  M.  Cordier  (/.  d,  mm.  ,  vol.  37  ,  p.  161  ).  Sur  la 
distinction  de  deux  terrains  intermédiaires  en  Bretagne , 
savoir  un  groupe  ancien  et  un  groupe  de  Vâgc  du  cal- 
caire du  Dudley  ,  par  M.  Dufrenoy  (  Bull,  de  la  Soc. 
géol.  de  Fr.,  vol.  6  ).  L'auteur  avance  que  le  système 
carbonifère  n'existe  pas  en  Bretagne. 

France  centrale.  Mém.  de  M.  Héricart-Ferrand  sur 
Château  Landon,  {Annal,  de  la  Soc.  d.  Se.  d'Orléans, 
vol.  a,  p.  49  )•  Sur  le  Gatinais ,  par  M.  Tristan  (  dito , 
vol.  a,  p.  147).  Sur  l'Orléanais,  par  M.  Bigot  de  Morogues 
(  dito  vol.  1  ).  Sur  les  oss.  foss.  d'Avarai ,  par  M.  Lock- 
hart  (  Ann.  d'Orléans  1827  ).  Sur  4e  sol  et  les  couches 
tert.  de  la  Touraine,  par  M.  Dujardin  {Ann.  d.  Se. 
nat. }  vol.  i3,  p  1x2,  vol.  1 5,  p.  4***  et  vol.  16,  p.  112, 
Ment,  de  la  Soc.  géol.  de  Fr.y  vol.* a).  Sur  le  cale, 
d'eau  douce  des  dép.  du  Cher,  de  l'Allier  et  de  la  Nièvre, 
par  M.  d'Omalius  (/.  d.  min. ,  n°  187  ).  Sur  les  mines 
de  houille  et  d'anthracite  du  Maine ,  par  M.  Blavicv 
(Ann.  d.  min.  i834,  vol.  6,  p.  49  )• 

Auvergne.  Mon  mém.  sur  l'Auvergne  (Edinb.  phiL 
j.  181 9).  Mém.  du  docteur  Daubeny  (dito).  Mém.  de 
M.  Kleînschrod  (  Hcrtha  ,  vol.  i4).  Topographie  mi- 
néralogique  du  Puy  de  Dôme ,  par  M.  Bouille t ,  Cler- 
mont  1829 ,  in  8°.  Sur  Menât ,  par  M.  Lecoq  (  Ann.  Se. 
d'Auvergne  ,  vol.  a ,  p.  i38  et  433).  Essai  sur  la  théorie 
des  volcans  de  l'Auvergne,  par  M.  de  Montlosier ,  Paris 
180a  ,  in  8°.  Die  erloschenen  Vulkane  in  Sud-Frank- 
reich ,  par  M.  Steininger,  Mayence  i8a4,  in  8°.  JBe- 
merkung  ûber  d.  Eifel  u.  d.  Auvergne ,  par  le  même  , 
Mayence  i8a4  ,  in  8°.  Mém.  de  MM.  Lecoq ,  Peghoux  > 
Fournet,  Bouillet,  Montlosier,  Crozet,  etc.  (AnnaL 
scient,  et  indus  t.  de  l'Auvergne  depuis  i8a8« 


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DESCRIPTIONS    DE   LA   FRANCE.  513 

Mbnis  Dore.  Itinéraire  de  Clermont  au  Piiy  de 
Dôme ,  par  M.  Lecoq  i83i  •  ia  8°.  Itinér.  de  Clermont 
au  Mont  Dore,  par  le  même  (Ann.  Se,  vol.  7  et  8).  Itin. 
«aux  environs  de  Vie  le  Comte  ,  par  M.  Duvernin  (  dito, 
vol.  5  ).  Sur  le  Puy  Crouelle  (  mou  Essai  sur  l'Ecosse, 
p.  48a  ).  Sur  le»  monts  Dores,  etc.  (Bull.  Soc.  géol. de 
Fr. ,  vol.  4  )•  Sur  la  Brèche  alunifère  du  mont  d'Or, 
par  M.  Cordier  (Ann.  d.  Chim.,  vol.  g,  p.  71  ).  Le 
mont  Dore,  etc.,  par  M.  Montlosier  (Ann.  Se.  d'Au- 
vergne ,  vol.  7  ;  i834  ).  Sur  les  moûts  Dores  et  la  ques- 
tion des  soulèvements,  par  M,  Fournct  (  Ann.  d.  min. 
i834,  p.  «37). 

Cantal.  Itinéraire  min.  de  Clermont  à  Àuril lac ,  etc., 
par  M.  Bouillet  (  Ann.  Se.  d'Auv. ,  vol.  4>  P«  433  et 
48i  ),  ou  à  part,  Clermont  i83a ,  in  8°.  Dcsc.  hist.  et 
se.  de  la  haute  Auvergne ,  etc. ,  par  le  même  ,  Paris 
i834,  1  vol.  in  8°  avec  pi.  Sur  le  Cantal  et  les  monts 
Dore,  par  M.  Desgenevez  (Mém.  de  la  Soc.  geol.  de 
Fr.9  vol.  1,  p.  177  avec  1  pi.  )  Sur  F  Auvergne,  par 
M.  Kleinschrod  (Hertha,  vol.  14  »  cah.  1  ).  Cale,  lacust. 
du  Cantal  en  rapport  avec  les  roches  volcaniques,  par 
MM.  Lyell  et  Murchison  (  Annal,  d.  Se.  nat.  ,  vol. 
18  ,  p.  17a  )•  Sur  les  débris  fossiles  de  l'Auvergne ,  par 
M,  Croizet(  Bull.  Soc.  géol.  de  Fr. ,  vol.  4  ?  p.  22  ). 
Mém.  sur  les  Arkoses,  par  M.  Peghoux  (  dito  ,  p.  26  ). 
VeUty.  Mém.  de  MM.  Deribier ,  Ruelle ,  Pommier , 
(  sur  les  houill.  de  Brioude),  (Ann.  de  la  Soc*  d'agric. 
du  Puyt  3  vol.,  1826  à  i83o).  Descript.  stat.  de  la  haute 
Loire  ,  par  M.  Deribier  de  Cheissac. 

France  sud-ouest.  Mon  Mém.  sur  le  sud*  ouest  de  la 
France  (Ann.  d.  Se.,  vol.  2  et  3).  Sur  la  forni.  métall. 
de  l'ouest  de  laFr.,  par  M.  deBonnird  (Ann.  d.  rnùi., 
vol.  8,  p-  491)-  Statist.  géol.  de  l'arrondissent  de  Con- 
folçns  (Charente)  par  M.  Villain,  i8a3*  Ile  d'Aix.  Art,- 

22. 

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B14  *f&C!lf*ÏI0]*S   DE   LA   FRAKC* 

LignHe ,  de  M.  Bronçniart  (  Dict.  d.  Se.  nat.  ,  vol.  aï. 
p.    368  ).   Sur  les  terr.  tert.  du  midi  de  laFr.,  par 
M.  Dufrenoy  (  Ann.  d.  min. ,  vot.  6,  p.  41'7  >  ,834' 
vol.  7  ,  p.  197,  et  3n ,  i835).  Bulletin  et  Àct.  de  la 
Soc.  Linn.  de  Bordeaux ,  7  vol.  in  8° ,  18*9  à  i835,  Pré- 
cis de  ses  travaux ,  vol.  7,  p.  1 .  Sur  le  sol  tert.  de  la  Gi- 
ronde ;  par  M.  Jouannet  {dito,  vol.  4  et  6  ).  Sur  les  cail- 
loux roulés,  par  M.  BîHaudei  {dito  vol.  4,  p.  a^.Notices 
géol.  sur  le  Perigord  ,  par  M.  Jouannet  (  Annuaire  de 
îaDordogne  pour  1826,   1828,  i$*g,  i832,etifec 
acad.  de  Bordeaux,    1822).  Sur  le  falun  de  Terre 
Nègre  ,  par  M.  Jouannet  {Ann.  d.  Se*  nat. ,  vol.  9, 
p.  188  ).  Mém.  sur  le  Lot  et  Garonne,  de  MM.  Ou- 
bard  et  RaignaC  (  Ann.  d.  Se.  d'obs. ,  vol.  4  7  P«  8l  et 
Elém.  d.  géologie  du  1"  auteur.  Classement  feux  ).  Sur 
le  sol  tertiaire  du  midi  de  la  France,  par  M.  Dufrenoy 
{gnnal.  d.  mines  ,  i835  ). 

Pyrénées.  Les  Pyrénées ,  etc.,  par  Mi  Cbauzenque, 
Paris,  i833  ,  2  vol.  in  8»;  Mém.  de  Palassou ,  i8i5à 
1 82a,  4  vol.  8°.  Sur  la  craie  ,  les ophites  ,  le  marbre  de 
Campan,  les  mines  de  fer  de  Rancîé,  par  M.  Dufrenoy 
{Annal  des  min.  ifôa,  i833,  ï834,  P-  3©7).  Mé». 
de  M.  Reboul  {Bull.  soc.  geoL  de  France,  vol. 3, 
p.  74).  Sur  Salies,  par  M.  LevaHois  (  Ann.  des  min., 
1821  ,  p.  4o3  ).  Sur  l'Aveiron ,  par  M.  Combes  (  $«>• 
vol.  8,  p.  371  ).  Sur  Fïgeac,  par  MM.  Gardien  et  Ber- 
tliier  (  dito  1818  ).  Sur  la  Lozère,  par  M.  Marrot  (  èlo< 
A.  S.,   vol.  8,  p.  459).  Notice  de  M.  Maisonnée 

Mem.  de  la  soc.  de  Mende,  1829,  p.  *o6  ). 
(  Languedoc.  Terr.  tert.  de  r  Aude  et  de  la  Berre,  par 
M.  Tournai  [Ann.  des  se.  nat.  vol.  i5,  p.  t§  et/.  «l 
géol.,  vol.  1).  Surle  gypse  et  le  diorite  de  Sainte-Bip 
me,parlemême  (<//**,  vol.  17,  P-^).  Sarîeii^ 
de  Paziols  (  Aude),  p*  M .  Farines ,  (Bull.  soc.  &oi  * 


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MBSCftiniOKâ  M  tA  FRANCE.  SIS 

Fr.,  vol.  49p»334)«  Sur  le»  volcans  éteints  du  midi  de  la 
France,  par  IL  Marcel  de  Serres  (  Menu  soc*  Unn:  de 
Normandie  ,  vol.  3  ,  p.  rôt  ).  Géognosie  des  terrains 
tertiaire»,  par  M.  Marcel  de  Serres ,  Paris ,  182g,  in-8° 
avec  pi.  Sur  Salinelles,  par  le  même  (  Mem.  de  la  soc. 
Unn.  du  Calvados,  ser.  in*4°>  vol.  1,  p.  180  ).  Sur  le 
sol  tertiaire  du  Languedoc,  par  M.  Marcel  de  Serres 
(  Encycl.  method.  Geogr.  phjrs.,  vol.  5,  i83o  ).  Mes 
notes  (BuH.  soc*  geoL  de  Fr.,  vol.  3;  p.  3*4  )•  Sur  le 
terrain  saliftre  de  Fourton  et  Sougraigue  (  Aude)  >  par 
M.  Vene  (Ann*  des  min.,  i834,  p*  rô5  ). 

Provence.  Sur  le  terrain  tert.  des  Bouches  du  Rhône , 
par  M.  Matheron  (  Ann,  des  se*  de  Marseille ,  vol.  3, 
0,9,  p.  3g).  Sur  le  département  du  Var,  par  M.  Pa- 
reto  (  Giornale  ligustico).  Sur  Fréjus,  par  le  même 
(  Ann.  des  se.  de  Marseille ,  vol.  a,  p.  34  )•  Coupe  de 
Toulon  à  Rougier,  par  M.  de  Villeueuve  (  Ann.  des  se. 
de  Marseille ,  vol.  1,  p.  »a5,  1  pi.  ).  Statistique  des 
Bouches  du  Rhône,  par  M.  de  Villeneuve,  1823.  Sur  le 
bassin  de  carénage,  par  M.  de  Villeneuve  (  Ann.  des  se. 
de  Marseille ,.  vok  1,  p.  94  ).  Sur  les"  Mar ligues,  par 
M.  Elie  {Menu  de  la  soc.  Unn.  de  Normandie,  vol.  3, 
p.  i38  ).  Sur  l'étang  de  Berre ,  par  M.  Delcros  (  dite , 
p.  77  ).  Sur  la  craie,  par  MM,  Dubois  (  Ann*  de  Ch. 
vol.  17.,  p,  220  )  et  Marcel  de  Çerres  (  Mem.  du  mus. 
d'hué,  nat.  ).  Sur  Aix  et  Fuveau ,  par  MM.  Murchisoa 
et  Lyelî  (  Ann.  qfphil.  1829  ).  Mémoire  de  M*.  Rozet 
(Mem.  de  la  soc.  dyhisl.  nat.  de  Paris,  vol.  2,  p.  i38  et 
i5o.  Lignite  de  Casteliane  ).  Sur  Auduze  et  Brignon , 
par  M.  Tessier  (  Ann.  des  se.  nat.,  vol,  12,  p.  197  et 
vol.  14,  p.  (33).  Sur  les  Basses- Alpes ,  par  M«  Pareto 
(  BulL  de  la  soc.  geol.  de  Fr.  vol.  4,  P*  1 85,.  avec  une 
coupe)»  Sur  Digne,  par  M.  Bertrand  Gcslin  (dito, 
p.  357). 


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516  DESCRIPTIONS   DE  LA   FRANCE* 

Dauphiné,  etc.  Sur  les  gypses  de  Champs  et  de  VI* 
zille,  par  M.  Bertrand  Geslin  (  ditoy  p.  4<>4  et  Mémoire, 
vol.  a  ).  Sur  rOisans  et  l'altération  ignée  des  roches 
stratifiées,  par  M.  Dausse(tfoo,  p.  3ai  et  Mem.9  vol.  a). 
Sur  l'Oisans,  par  M.  Elie  (Mem.  de  la  soc.  d'hist.  nat., 
vol.  5  et  Ann.  des  min*,  i834,  vol.  5  ).  Description  de 
la  fontaine  de  Vaucluse,  par  MM.  Guerin,  Avignon, 
i8i3,  Marcel  de  Serres  (Bull,  soc*  Unit,  de  Bordeaux, 
vol.  2,  p.  110  )  et  Lecoq  (Ann.  d'Auvergne,  vol.  7, 
p.  18).  Statistique  géologique  et  minéralogique  sur 
l'arrondissement  de  Confolens,  par  M.  Guerin  ,  in-4°* 

France  orientale.  Mém.  de  M.  Bonnard  (Annal,  d. 
min  et  d.  Se.  nat.,  vol.  10  et  ta  ,  p.  198);  mém.  de 
Leschevin ( /.  d.  min.f  vol.  ai,  p.  291,  i8i3),  sur  les 
roch.  trapp. ,  par  M.  Puvis ,  etc.  (Ann.  d.  min.,  p.  43, 
1818  ).  Notice  sur  les  environs  de  Saulnot,  par  M.  Thir- 
ria  (dito ,  A.  S. ,  vol  1 1 ,  p.  393). 

Jura.  Sur  Lons-le-Saulnier ,  par  M.  Cbarbaut  (Ann» 
d,  min.  ,  1819,  p.  579). 

Alsace.  Rév.  de  la  topographie  minéralogiq.  de  l'Al- 
sace, par  M.  Voltz  (Descript.  de  ce  pays  >  par  M.  Auf- 
schlager,  Strasboui-g,  1818);  sur  Gerardmer,  par  M.  Jac- 
quot  (Institut ,  1 833 ,  p.  1 86);  sur  le.  lignite  de  Lobsanu, 
par  Cal  m  el  et  (/.  d.  min. ,  vol.  37  ,  p.  369). 

Lorraine.  Sur  Vie.  ,  par  M.  Voltz  (Ann.  d.  min. 
vol.  8,  p.  257)}  Mém.  de  M.  Gaillardot  (Précis  des 
trav.  de  la  Soc.  de  Nancy  ,  1819  ,  p.  53  ;  i8a5,  p.  3i; 
1829,  p.  5o);  sur  le  sel  de  la  Meurthe  ,  par  M.  Levai- 
lois  (Ann.  d.  min.9  i833;  p.  37  et  3ai ,  i834,  p.  281, 
vol.  6,  p.  119).  Mém.  de  M.  Simon,  etc.  (Mém.  de 
VAcad.  rcy.  de  Metz,  i5  vol.  ,  1820  à  i835  ).  Itiné- 
raire gcol.  dans  les  dép.  de  la  Moselle,  du  Haut  et  Bas- 
Rhin  ,  des  Vosges  ;  de  la  Meurthe  et  des  contrées  voi- 
sines, par  M.  Simon  (Mém.  de  VAcad.  de  Metz,  i83i, 


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DESCRIPTIONS  DE   LA   SUISSE.  517 

i  p.  i33)#  Itinéraire  géol.  et  min.  de  Metz  à  Sarrelouîs , 

i  Oberstein,  Bingen  ,  Coblence  ,  Laach,  Trêves,  Sierck, 

)  et  retour  à  Metz ,  par  le  même  (  dito  ,  i83i  ,  p.  3i 

i  et  gi). 

Ardennes.  Sur  les  Ardennes  ,  par  M.  Rozet(^/i/i. 

i  d.  Se.  nat*,  vol.  19  ;  p.  1 13 ,  avec  coup.).  Ardoises  des 

f  Ardennes  ,  par  M.  Cléré  (Ann*  d.  m.  N.  S; ,    i83o  , 

i  p.  4^3).  Sur  les  roches  feldspathiques  de  Deville  ,  par 

i  M.  d'Omalius  (/.  d.  min.,  vol.   29  ,  p.  55).  Sur  les 

1  houillères  de  Mons,  par  M.  Chevalier  (Ann.  d;  min.  , 

t  i83a  ,  p.  ao3). 

%  Suisse. 

t 

Alpina  et  neue  Alpina :',    i8ii  à  1827.  Manuel  du 

I  voyageur  en  Suisse  ,  par  Ebel ,  édit.  de  Zurich  ,  1828. 
Mém.  d'Escher  père  (Mittheilungen  aus  d.  theoretisch. 

i  Erdkunde ,  par  MM.  Froebel  et  Heer,  Zurich,  i833  à 
i835  ).  Geognostische  Ubersicht  d.  Schweitz,  etc.,  par 
Bernouilli ,  Basic,  181 1,  in-8°.  Géognosie  derSchweitz, 

i  par  M.  Rengger  ,  i8*4>  in-85.  Sur  OËningen  ,  par 
M.  Murchison  (TV.  géol.  Lond. ,  N.  S. ,  vol.  3).  Sur  le 

l  nord-est  de  la  Suisse,  par  M.  Studer  (Zeitsch.f.  Min.  , 
1827  ,  p.  4>  et  Annal,  d.  Se.  nat. ,  vol.  1 1 ,  p.  5).  Sur 

1  le  Stockhorn  ,  par  le  même  (Annal,  dito ,  p.  249).  Sur 
le  Saint-Gothard  ,  par  M.  Collegno  (Bull.  Soc.  géol.  de 
^V. ,  vol.  6  ,  p.  106).  Sur  Glaris  ,  par  M.  Agassi z  (N. 
Jahrb.f.  Min.y  i834,  p.  3oi).  Reisen  in  den  Gebirgs- 
stock  zwischen  Glaris  u.  Graubunden,  par  M.  Hegnt- 
schweiler  ,  Zurich  ,  i8i5  ,  in-8°.  Sur  le  Bernina  ,  dans 
les  Grisons ,  par  M.  de  Buch  (Min.  Tasch.  ,  182a , 
part.  1,  p.3i,  avec  1  coup.).  Sur  le  sol  tert.  de  Genève, 
par  M.  Soret  (Bull.  Soc.  phil.  de  Paris ,  nov.  1816). 
Note  sur  le  vallon  du  Locle(Neuchatcl) ,  par  M.  de 


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MS  DfiSCRIPTUUfS  DU   L*  ALLEMAGNE. 

Bach  (dite)  ;  sur  l'Asphalte  du  val  de  Travers  (Ann.  de 
phys.  de  Gilbert ,  vol.  18 ,  p.  4*3). 

Tessin.  Sur  les  environs  de  Lugano,  par  M.  de  Buch 
(Zeitschf.  Min.,  1827,  p.  289).  Mém.  de  M.  Link 
(  Archiv.f.  Min.,  vol.  1 ,  p.  229).  Mém.  de  MM.  Stu- 
der  {Bull. soc.  géoL  de  France,  voL 4 >  p.  54)  et  Hoff- 
mann (dito,  p.  io3). 

Savoie.  Voy.  de  Saussure  et  de  M.  Bakewell ,  i8a3. 
Sur  le  mont  Blanc  (/.  des  min. ,  1819,  p.  283).  Mém. 
sur  le  mont  Blanc,  la  Tarentaise  et  les  gypses 9  par 
M.  Brochant  (/.  des  min.,  vol.  a3,  p.  32*,  et  Ann.  d* 
Min.,  vol.  2,  p.  258).  Sur  le  lignite  d'Entre vernes,  par 
M.  de  Buch  (  Mag.  d.  Ges.  natutf.  Fr.  zu  Berlin,  vol. 
1 ,  p.  23,  et  Alpina,  vol.  4?  p.  63).  Le  lignite  de  Sonaaz, 
par  M.  Billiet  (Bibl.  u/i;V.,<voh  24,  p.  35).  Sur  les 
environs  de  Chanabéry ,  par  le  même  (  Mém.  de  la  soc. 
acad.  de  Savoie,  vol.  1 ,  p.  i35)j  dito,  par  M.  Rendu, 
Chamhéry,  i835,  in-8°.  Notice  sur  les  cavernes  calcai- 
res de  Gusy ,  dans  le»  Beautés,  etc.  {Bull.  soc.  géoL  de 
France  ,  volv  3 ,  p.  229>  et  Ami.  d.  se.  nat. ,  vol.  28, 

p.  344). 

Allemagne. 

Obs.  géolog.  gèographicœ  de  natural.  soli  Germa- 
nise formis,  par  M.  Mendelsohu.  Kiel,  1828,  in  8°. 
Mém;  de  M.  Kefevstein  (Tentsckland  ,  vol.  5 ,  cah.  2, 
vol.  6).  Mon  Geognotisches  Gemalde  von  Deutschland. 
Francfï,  S,  M.,  1829,  t«-80,  avec  8  pi.  Mineralogisch  , 
TasehmhuchJ.  Deulscldand,  par  MM.  Meinecke  et  Ke- 
ferstein.  Halle,  1820,  iu-8*.  GeognosU  Betrachl*  auf 
Reisen,.p&v  M.  de  Buch,  1809,  2  vol.  in-8°. 

Rive  gauche  du  Rhin.  Sur  la  calamine  du  L imbourg, 
par  M.  Manès  (Ann.  d.  Mines.  À*  S.,  vol.  4*  P*  489). 
Sur  les  lorrains  de  la  Relgiqueret  des  bords  inférieurs  du 


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MSCIUPTIQNS   M  I.'A&fJ31IA6KE.  519 

Rhin,  par  MM.  d'Oeynhaïasta  et  Dechen  {Hertha,  vol* 
a,  p.  483;  vol.  3,  p.  370;  vol.  7,  p.  19a;  roi.  8,  p.  aoi, 
269*  379;  vol.  1a,  p.  aai  et  5n,  et  vol.  i3,  p.  a35). 
JE//è/.  Die  ertoschene  V ulkane  in  d.  Eifelu.  ont  Nie- 
derrheitîCf  par  M.  Steiiiinger,  Mayeuce,  1820.  Mené 
Beitragez.  Ge$ehichied*riiein.  Fulkane,  par  le  môme, 
i8au  Méro.  de  DeUier  (  /.  d.min.,  i8o3  et  1804 .)»  Sur 
ks  environs  de  Pntm,  par  M»  Calmelet  (  dito,  vol»  3a  ). 
Die  Basalte  d.  N,  FP,Deut$chiands9  par  M.  Keferstein, 
1820,  în-8*.  Ubersicht  d.  Rheinisch  i<«  .##<?/.  crlosch. 
Vulkane,  par  M.  Vander  Wyck,  Bonn.  i8a6,  in-8°. 
DasBa]dzuBertrichy  par  M.  Harless,  Coblentz,  1827  , 
in- 8°.  Minerahvasserzu  Geilnau,  Roizdorf,Lamscheùi9 
par  M.  Bischoff,  i8a6et  18*7,  3  vol.  in-8°.  Die  Gesund- 
brunnen  am  Nieder  Rhein ,  par  M.  Harless,  18a©,  in-8a. 
Der  vulkanische  Rodeberg  bei  Bonn.  Geogn.  Beschr. 
sein.  Kraiers ,  etc. ,  par  M.  C.  Thomas,  avec  préface 
par  M.  Nocggerath,  Bonn,  i835,  in- 8»,  avec  1  carte  et 
i  planche. 

PVestphalie.  Taschenb.  zur  Bereisung  des  Sieben- 
gebirges,  etc.,  par  M.  Wurzer,  Cologne,  i8©&,  in-8° 
(  Guide  ).  Sur  Bonn,  par  M.  Horner  (  Lond.  phiL  mag., 
i834,  vol.  3,  p.  aao).  Rhetnland- FPestphalen ,  par 
Nœggerâth,  4  vol.  in-9°,  i8ao  à  i8a5.  Mém.  sur  les 
lignites  des  bords  du  Rhin,  par  MM.  Nœggerath  (  Arch. 
f.  Min.  y  vol.  5,  eah.  1,  p.  i38à  1  cart.,  et  de  Strom- 
beck,  (  dilo,  vol.  6,  p.  299).  Mém.  sur  les  por- 
phyres .du  district  d'Àrnsberg  }  par  M.  Noeggcrath 
{Arch.  f.  Min.y  vol.  3,cah.  1,  p.  93 ).  Mém.  sur  les 
terrains  coquilliers  de  Grafenberg  et  de  Bensberg,  par 
M»  Broun  (Jdkrb.f.  Min, ,  i83i ,  p.  171  ).  Sur  les  filons 
de  basalte,  sur  les  bords  du  Rhin,  par  M.  Noeggerath 
(  A/m.  Tasch,  i8a3,  p.  559).  Sur  les  filons  basaltiq.  du 
pay»  dç  Nassau,  par  M.  Stifft,  (^/?Vo,p.  5oi).  Sur  les  plan- 


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52Q  DESCRIPTIONS  DE   t' ALLEMAGNE. 

tes  fia-  terrain,  houillcr  d'Osnabruck,  par  M.  Hoffmann 
(  TjtutschL  ,  vol.  4>  P*  >5i  )•  Sur  le  sol  tertiaire  de  la 
Westphalie  et  de  la  basse  Sase ,  par  MM.  Hoffmann  et 
Heuscr  (  Stud.  d.  Gott.  Ver.  bergrn.  Freund  f  vol.  3-, 
p.  207  et  a53).  Ubersicht  d.  jungeren  Fiolzgebilde  in 
Flusgeb.  d.  fVestr,  par  M.  Haassmann,  Gottingue, 
1824,  in-S*.  Mém.  de  M.  Keferstein  (  TeiftschL ,  vol.  7, 
p.  tô*]).Die  Salzwerke  am  TeutoburgerJVcddgebirge\ 
par  M.deDoIffs,  Berlin,  1829,  in-8°. 

PyrmonU  Mém.  de  M.  Mencke  (Zeùsoh.  f.  Min.} 
iSiSy  p.  1,  149  et  219,  1826 ,  p.  385). 

Hanovre.  Sur  le  Kahlenberg  par  de  Strombeck  (Arch. 
/.  Min, y  vol.  4f  cah.  2,  p.  395).  Sur  les  environs  de  Got- 
tingue, par  M..  Hoffmann  (Teulschland ,  vol.  5, p. 
58i),  Sur  les  environs  deQucdlinburg  de  Halberstadt  et 
de  Hëlmstedf,  parM.  Keferstein  {dito,  vol.  3,  cah.  2). 

Harz.  Tascfienb.fi  Reisendè in  d.Hnrt9  par M.  Gott- 
schalk ,  Halle,  1 833 ,  in-8°.  Z?o*  Harzgebirge  (  Guidé  ), 
par  Zinimermann,  Darmstadt,  i83i ,  in-8*.  Sur  les  en- 
virons de  Goslar,  par  M,  Schuster  (N.  Jahrb.  f. 
Min.9  i835  cah.  2,  p.  127).  Mém.  de  M.  de  Buch 
(  Minerai.  Taschenb.,  i#24 ,  part.  2,  p.  47 1  )  9  de  M.  de 
Bonnard  (Ann.  des  Min.  9  1823  )•  Les  ouvrages*de 
Freiesleben,  Lasius, Voigt.f  Héccyniseh  Archiv^HaMè, 
i8o5,  etc. 

Mansfeld,  Sur  les  deux  porphyres  des  environs  de 
Halle,  par  Aï,  de-Veltheim  {Miner.  Tasch.  ,  1822, 
part.  2,  p.  339  et  Zeitsch.f.  Min.  y  1828,  p.  532,  58i> 
et  669  ).  Sur  les  os  fossiles  de  Westeregeln  >  par  M.  Ger- 
mar  (Teutschl.  de  M.  Keferstein,  vol.  3, p.  601  avec 
pi.).  Kupferschicfergebirge,  par  M.  Freiesleben,  Frei- 
berg,  1807  à  1817,  in-8°. 

Mecklenbourg*  TVie  ist  derGrundu.  BodenMech- 
lenbur$s9  etc.,  par  M.  Bnickner,  Neustrelitz  ,    182J, 


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DESCRIPTIONS  DE    L* ALLEMAGNE.  521 

iiu80.  Chem.  Untersuch.  d\  Sbolquellen  leiSulz ,  etc. 
par  M.  de  Blucfrfcf,  Berlin,  1829,  in-8°. 

Hblstein.  Sur  la  tourbière  du  Klostèrsee ,  par" 
M.  Binge  (Schrifl  d.  Geselisch  zu  Mkrburg,  vol.  1  ). 
Geogn.  géoi.  Aufsatze ,  par  M.  Steflfens,  Hambourg, 
»8to,  in-8°.  Sur  le  Jutland,  mém.  de  M.  Bredsdorff 
(  Tiàsskriflfor  naturvid  ensk. ,vol.  1 ,  p.  ioS",  et  vol.  3, 
p.  243). 

Ile  de  Helgolahd.  Phit.  hùï.  geogr.  Untersuchung. 
uber  d.  Insel  Helgoland ,  par  M.   Dèr  Decken  ,  Ha- 
novre*, 1826,  in-8°,  avec  2  cartes.  Die   Seebader  au/ 
Norderney,  etc., par  M.  Richter,  Berlin,  i833,  in-8\ 

Prussé.Natur.  Ùesch.  ét.tâark  Brandehurgu.  d.  Nted. 
Lausitz,  par  M.  Ruthe,  i834«  Beilrage  ziir  min.  u. 
geogn.  Kenntniss d.  Mark  Brandenburg. ,  par  M.  Kloc- 
den,  Berlin,  1828  à  i83o,  3  cah.  in-8°.  Beitrage  zur 
Kenntniss.  d.  Erdbodens,  par  M.  Schulze,  Berlin, 
i8ii,  in-4°.  Gèognostisch  Untersuch  ub.  d.  SudbaU 
tisch.  Lander,  par  M.  Wrede ,  Berlin ,  1804  »  in-8°. 

Pome'ranie.  Mém.  sur  oolite  de  Fritzow,  par  M.  Klo- 
den  (Ahchiv.  J.  Mitt.  ,yo\.  7,  cah.  1,  p.  n3).  Sur 
Greifswald,  par  M.  Hunefeld  (Isis\  i83i  ,  p.  907  ). 
Sur  l'ambre  de  la  Prusse  (Archiv.fi  Min. y  dito,  vol.  % 
cah.  2 ,  p.  28$).  Mém.  par  M.  d'Oeynhausen  (  Arcliiv; 
f.  Bergb.j  vol.  14,  càh.  2). 

Silésie.  Mém.  de  MM.  Carnall  et  Zobel  (Archiv.  fi 
min. y  vol.  3,  cah.  r,  p.  3 ,  cah.  2,  p.  277  ,  vol.  4 1  cah. 
1 ,  p.  3 ,  cah.  2 ,  p.  3o3.  Sur  les  mines  d'or,  par  M.  De- 
chen ,  (  dito ,  vol.  2',  cah.  2 ,  p.  209  ). 

Saxe  royale.  Sur  la  siénite  et  la  craie  de  Méisen  et 
Hohnstein ,  par  MM.  Weiss  (  Archiv.  fi  Betgb.  de  Kars  • 
ttn,  vol.  16,  cah.  1,  et  Archiv. f.  Min.,  vol.  r,  cah.  1, 
p. i35,  et  /.  de  géol.,  vol.  2,  p.  173),  et  Munster 
(Teutschl.,  vol.  7,  p.  1).    Sur  Meissen  ,  par  M.  de 


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522  DESCRIPTIONS    M!   l' ALLE  MAGNE. 

Lconhard  (2V.  Jakrb.  f.  Min*,  i834»  p- 127)  et  le  voyage 
de  M.  KLipstein.  Die  fVeisseritz  Thaler,  Dresde,  i833, 
in- 11  Gegend  von  Dresdeny  par  Liebenroth*  Dresde, 
181  a,  in-8°  Sur  le  granité  de  Pcnig  en  Saxe  *p  ai* 
M.  Pusch  ( Tasch.f.  Min.,  181  a,  p.  126).  fVeg\yeiserf 
dlirch  die  sachsicke  Schweitz ,  par  Nicolat,  Dresde, 
1816  m  11. 

Sur  le  contact  du  granité  et  du  schiste  sur  la  gauche  de 
l'Elbe* -par  M.  Naumanuu(^/v/ifl'.i/.  Min.,  roi.  4>  cah. 
1, p.  184  et  Ann.  de  Phys.  de  Poggendorf,  i83o,  n°  7  ). 
Beitrage  zur  geognostischén  Kenntniss  einiger  Theîle 
Sachsens  u.  Bohmens  f  par  M.  T.  E.  Guniprecht ,  Ber- 
lin* i835,  in-8°,  et  9  pi.  L'auteur  établit  dans  cet  im- 
portant ouvrage*  i°  que  dans  la  Lusace  supérieure  un 
granité  paraît  s'être  épanché  pendant  la  formation 
du  grès  vert-,  a°  que  les  roches  grauitoïdes  de  Meissen, 
de  Dresde  *  etc. ,  sont  simplement  recouvertes  par  la 
craie  inférieure;  qui  eu  empâte  des  fragments  et  remplit 
de  grandes  et  petites  cavités  à  leur  6urface  on  sur  le  bord 
des  anciennes  falaises  qu'elles  formaient.  Il  donne  les 
meilleures  raisons  possibles  pour  rejeter  l'idée  d'un 
épancbement  de  granité  sur  la  craie  et  d'altérations 
ignées  subies  par  les  roches  crétacées,  comme  l'ont  voulu 
supposer  MM.  Weiss  et  de  Léonhard.  3°  que  des  dépôts 
siliceux  ont  eu  lieu  par  infiltration  à  l'époque  crétacée 
dans  des  fentes  des  porphyres  secondaires  de  Tœplitz, 
en  Bohême  (comparez  ce  que  j'ai  dit  à  cet  égard,  vol. 
a,  p.   i5i). 

Sur  le  Lcptinite  de  Mittweida,  par  M.  Naumann 
(  drchiv.  f.  mm. ,  vol.  6 ,  p.  277  ).  Sur  les  mines  de  la 
Saxe,  par  M.  Manès  (  Ann.  des  min. ,  vol.  8,  p.  83^  eC 
vol. 9,  p.  281,  463  et  6a5  ).  Sur  l'Erzgebirge ,  par  M-de 
Bonnard  (J.  des  min. ,  vol.  38,  p.  4*5).  F  on  Schnec- 
kensteine,  par  M.  Born,  Prague*  1776$  in-4°*  Orykto- 


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DESCRIPTION    DÉ   ^'ALLEMAGNE.  §23 

graphie  Sachsens ,  par  M.  Freiesleben,  5  vol .  in-8°. 

Saxe  ducale.  Sur  le  terrain  salifère  de  Gotha  ,  par 
M.  de  Hoff  (  Zeitsch.  f.  Min.  1828 ,  p.  829).  Sur  le 
cercle  de  Neustadt  (  Weiraar  ) ,  par  M.  Hess ,  (  dito  , 
18269  p.  97).  Sur  le  lignite  de&altennordheim(/7<?r/Aâ, 
avril  1829,  Gaz.  geog. ,  p.  90).  Minerai.  Reisen  d. 
fferz»  JYeimar  u*  Eisenach,  par  Voigt,  Wcimar,  1 78a 
à  1785,  ou  1794?  *  vol.  iu  8»  avec  coup.  géof.  intéress. 
Die  Basalte  in  d.  Gegend  von  Eisenach ,  par  M.  Sar~ 
tdrius  ,  Eisenach  1803,  in  12*.  Geognostische  Beob.  u. 
prfaïirurig ,  etc. ,  par  le  même,  Eisenach  1821,  in  12. 
Nachtrag ,  etc. ,  1 8*3  in-i  %°  a  profils.  Sur  les  basalte» 
de  la  Hesse  et  de  la  Thuringe ,  par  M.  de  Hôff  (  Mag. 
d.  Nqturf.  Fr.  £n  Berlin,  181 1 ,  Important  ).  Mém.  sur" 
les  environs  deCobourg,  par  M.  dcHoff  {Zeitsch.  f.  Min. 
1829,  p.  1  ).  Hohcnmessungcn  in  Thuringen,  par  le 
même,  1828,  in-fol.  Sur  leThuringenvald,  par  Mr  de 
Buch  {Min.  Taschenb.  1824»  P*  437)etpar  M.  Germâr 
(  dito  1819).  Geol.  Beschreibung  d.  Thuringer- 
waldf  etc.,  par  M.  Heim,  1796  à  1798,  3  vol.  in  8e. 
Der  Tlmrtngerwald ,  etc.,  par  MM.  de  Hoff  et  Jacobs^ 
Gotha  1807  à  1812  ,  4  vol.  in  i20. 

Bavière.  Der  Spessarl,  par  M.Behlen,  Leipzig,  1822 
à  i8a5,  3  vol.  in  8°  avec  1  carte.  Mém.  sur  Solenhofen- 
par  M.  de  Buch  (/.  d.  Phys. ,  vol  95,  p.  258  et  Mi- 
néralog.  Tasch.  1824  ,  p.  239).  Sur  le  fer  oolitiq.  ju 
rassiq.  et  ses  fossiles ,  parM.  de  Munster  (  Teutschl. ,  vol. 
5,  p.  571.  Sur  le  dépôt  lacustre  du  Riesgau,par  MM. 
Cotta  et  Voiih  (2V.  Jahrb.f.  Min.  1 834 ,  p.  307  et  1 835> 
p.  169).  Sur  le  dépôt  de  quarx  résinite  dans  le  granité 
de  Hafnerzell ,  par  M.  Fuchs  (  Denksch.  d.  Akad.  d- 
fViss.  zu  Munchen,  vol.  8,  p.  173  ).  Sur  le  fer  gra- 
nuliforme  du  grès  vert  du  Kressenberg  et  ses  fossiles, 
par  M.  de  Munster  (Teulschland ,  vol.  6,  p.  93  )• 


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524  DESC1UPTI0?ÎS   DE    L'aLLEMAGNI?. 

Handbuchf.  Rcisende  in  d.  sudlichen  Gebirge  voit 
Bayera ',  Munich,  1820,  in  8°.  Sudbaierns  Oberflachet 
par  M.  Weiss ,  Munich,  1820  ,  in  40- 

Wurtemberg.  Reine  natwl.  Geogr.  von  Wurtem- 
berg, par  M.  Schwarz,  Stuttg.  i83a  ,in  8°.  Ub.  d.  geo- 
gnost.- VerhnUn.  der  Umgeb.  von  Tubingen ,  par 
M.  Vogel,  Tubingue,  i83a,  in  8°.  Bekrage  zurNatur- 
kunde  Oberschwabens,  par  M.  Lingg,  Tubingue,  1 83a; 
in  8°.  Sur  l'AJp  du  Wurtemberg .  par  M.  Martens(ZZer- 
lha ,  voh  6,  eau.  1  ).  Menu  de  MM.  Schubler  et  Helil 
(  CorrespondenzblaU  d.  Wurt. ,  Landwirtk-Vcreïns). 
Mém.  de  M.  Schubler  (  Wurtemberg.  Jahrb.f.  Vaterl. 
Gesch. ,  etc. ,  par  M.  Memminger).  Sur  les  ossemens  de 
Kanstadt  (Mineralog.  Tasehenb.  1&1Ç,  3e  part.  ,  p. 
65 1  ).  Ueber  die  fossilien  Saugethieren  welche  in 
Wurtemberg  aufgefunden  worden  sind,  par  M.  G.  F; 
Jauger,  Stuttgardt ,  i835 ,  in  fol.  avec  9  pi.  Mon  méin; 
Annal:  d.  Se.  nat. ,  vol.  1 -,  p.  5  ). 

Pays-  de  Bade.  Sur  le  terrain  d'eau  douce  de  l'He* 
gau ,  par  M.  d'Àlthaus  {Mém.  de  Strasbourg ,  vol.  1  ; 
D }.  Mém.  divers  en  particulier  deM.  Selb,  dans 
Denkschr.  d.  Vaterl.  Ges.  d*  Atrzt.  u.  naturf.  Schwâ- 
bens.  Uebersichtdèr  geognost.  Verhaltniss.  in  derUm- 
gebungvon  Durrheim9  par  M.  Selb,  Carlsruhe,  1822  et 
par  M.  Walchner ,  Fribourg  ,  i8*4?  m  8°.  Geognost. 
Skizze  der  Umgegendvon  Baden,  par  M.  Marx,  i835, 
in  11.  Nepheline  in  Dùlerite  am  Katzenbuckel ,  par  Ai. 
de  Leonhard,  i8aa,  in  8°. 

ffesse.Naturhùt.Beschreib.derRhoen9p*TM.Schneï- 
der ,  Francf.  S.  M.  1 81 7,  in  8°.  Minerai.  Reise  von 
Weimar  uber  dea  ThuringerWald ,  Rhoriberge  bis  Bie- 
berf  par  Voigt,  Leipzig,  1  787;  in  8°.  Min.  Reise  nach 
de  m  Braunkohlewwerk  u.  Basalten  in  Hessen ,  par  le 
même,  Weimar,  i86a>  in  8°.  Min.  berg.  huit.  Beobacht» 


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.BESCHIPTIOWS   DES   ETATS  AUTRICHIENS.   525 

par  Ulmann ,  Marbourg,  i8oaà  iBo3,  a  cah.  in  8* 
Mém.  sur  lignite  dn-Habichtswald,  par  M.  Strippelmann 
et  des  filons  basait. ,  par  M.  Schwarzenberg  {Stud.  d. 
Gotting.  Fertins  bergm.  Freunde ,  vol.  i ,  p.  a33  et 
vol.  2  ,  p.  195  ).  Sur  le  cale,  grossier  de  la  Hesse  ,  par 
M.  Schwarzenberg  (  dito  ,  vol.  a ,  p.  i,a  1  et  vol.  3  ,  p. 
219).  Sur  les  filons  de  Riechelsdorf,  par  M.  Heuser 
(  Miiu  Tasch.  1818,  part,  a,  p.  3 1 1  ).  Surie  Franken- 
berg,  par  M.  Schulze  {Min.  Tasch.  r8ao,p.  io5). 

TVetteravie.  Contact  des  roches  secondaires  et  du  ba- 
salte, par  M.  Rlipstein  (  2\T,  Jahrb.f.  Min.  i834,  p. 
63a  et  Hertha ,  vol.  10  ,  cah.  4  )• 

Palatinat  du  Rhin.  Sur  les  mines  de  mercure,  par 
M.  Schulze  (  Arch.j.  Bcrgb.  de  Karten  ,  vol.  3  ,  p.  36 
ou  Min.  Tasch.  iQaa,  part.  1 ,  p.  1  3c).  Geognost.  Stu_ 
dienam  MitleURhemc  ,  par  M.  Stèininger,  May  en  ce  , 
1819,  in  d9*  Mém.  de  MM.  Beuràrd  et  de  Bonnard  (/. 
d.Min. ,  vol.  4o  ,  p.  3a3  et  vol.  4'  >  P-  348 ,  etAnn. 
d.  Min. ,  À.  S.-,  vol.  4#  P*  5<*5  et  Arol.  6  ).  Les  quvrages 
(le  Beroldingen ,  Collini ,  etc. 

jEtats  autrichiens. 

Autriche.  *Stutz ,  Minerai  Taschenbuch}  etc.  1807, 
Aleueste  Landesk.  des  Erzh.  OÈsterreichs  unter  âer 
Ens ,  par  M.  Blumenbach,  Vienne,  1817,  in-8°.  Revue 
des  formations  charboneuscs  et  des  dépôts  ferrifères,  de 
J'empire  autrichien,  par  M.  Riepl  (Jahrb.  d.  potyt. 
Jnstit.zu  WUn,  vol.  a,  p.  1  à  i3o<et  vol.  3,  p.  1  à  75). 
Ansfluge  ouf  den  Schnéeberge ,  par  Schultes,  Vienne, 
j8a4  »  a  vol.  in-8°.  Obs.  sur  les  environs  de  Vienne  y 
par  M.  Razoumovski,  Vienne,  i8aa,  in-4.  Mes  notices 
(mem.  géol.  et  pale'ont.y  Ann.  des  mines ,  i8a4  et 
J.  de  Géol.yyoX.Z).  Die  artesisehen.  Brunnen,  in  u 


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526    DESCRIPTIONS    DES   ETATS   AtlTEICHlEKS. 

um  Wien,  etc.,  par  MM,  Jacqujn  et  Partsch ,  Vienne, 
i83i,in-B.  Diss.  inaug.  medica  geognost.  de  territor. 
cremsensiy  par  M.  Loreitz ,  Vienne,  i83i,  in-8.  Oster. 
reîchs  Tibur,  etc.,  par  M.  Sartori,  Vienne,  1819,  in-iî. 
Sur  les  Alpes  allemandes ,  mém.  de  MM.  Sedgwick  et 
Murcbison  (Trans  geol.  soc.  Land.  N.  S.  vol  3,  p.  3oi, 
et  /.  d.  Geol.f  vol.  3,  p.  65).  Mon  mém.  sur  les  Alpes 
4ït  les  Carpatbes  (/.  de  Geol.  vol.  1,  p.  5o  et  1 15).  Mon 
mém.  sur  le  sol  tert.  au  pied  des  Alpes  allemandes 
(dito,  vol.  2,  p,  333  et  vol.  3,  p.  1  et  96).  Mon  mém.  sur 
les  dépôts  de  Gosau  {Mes  mém.  géol.  et  paie  ont  p.  i85). 
Mém.  de  M.  Keferstein  (Teatschlattd,  vol.  1,  cah.  3 
et  vol.  5,  p.  4^5,  vol.  7,  p.  7  a  85). 

Moravie.  Sur  le  magnésite  de  Hrubscbitz,  par 
M.  Teubner  {Teutschl.  vol.  x,  p.  5()).  Mém.  de 
M.  Razoumovski  (/w>  i83i*  p.  348).  Diverses  notice» 
surtout  minéralogiques ,  de  M.  Ilruschka,  dans  les 
Mittheil  d.  K.  K.  malir.  Schles.  Ges.  z,  Beford.  d. 
Âckerb.  etc.  Brunn.  Baitragez.  mineralog.  Kenntniss. 
.d.  Sudetenlander  y  par  M.  Glocker,  Brcslau,  1827, 
in-8. 

Silésie*  Das  Erzfuhreude  Kalkstein  Gebirge  von 
Tarnowitz,  par  M.  Karsteu,  Berlin,  1828,  in-8.  Mém'. 
de  M.  Glocker  (Isis,  18-29,  P*  369,  1^3o,  P-  to83  et 
1087).  Versuche.  CharaklerisLd.  Schlesisch.  Mine- 
ralog. Literalurr  jus<juà  i83si.  Breslau,  1827  et  i83x. 
2  vol.  in- 4» 

Bohème.  Ubersicht  derGelirgsJhrmationenBoJunens, 
par  M,  Zippe  ,  Prague  ,  i83»,  in-8°.  Fermch  e.  dl%> 
Darstcll.  d.  Naturbeschqff  BoJvnens  +  par  M.  Diask, 
Prague,  182a, in-8.  Geognost. Bemerk.  aufe.  Reisedurch 
Sachsen  w*  Bohmeh%  par  Hî.  Klipsteiu,  Darmst,  i83o, 
in-8°.  Long.  u.  Breit.Bestimmungy  etc.,  par  M.  flallas- 
cbka,  Prague,    i8s3,   i»-3°.    Ufcr  Tetsclien,    par  le 


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DESCRIPTIONS    DES    ETATS    AUTRICHIENS.   527 

même.  Les  ouvrages  de  M.  Reuss  (Samml.  Kl.  naturh. 
Aufsatze,  etc.)»  Prague,  1796,  in-8°.  Min.  Beschreih. 
d.Herrsch.  Kamenilz,  etc.,  Hof,  1799,  in-8°.  Min.  h. 
bergm.  Bemerk, Berlin,  180 1,  in^8.  Sur  Eger.  Schreiben 
ubere.  aus gélose  h  Vulkan,etc,  par  Boni,  Prague,  1773, 
in-4°.  Der  Kammerbcrg,  par  M.  Gotta  1.833  ,  inr8°.  Sur 
le  grès  vert  d'Aderbach  ,  Das  ùi  K*  Bohmen  gelcgen 
verwund.  Ader  bach.  Steing.,  par  Langhans ,  Breslau, 
1739,  in -4%  ^  pi.  Samnil.  Physik.  Aufsatze  d.  Ges. 
bohmisch  Naturf.,  6  vol.,  1775  à  1784. 

Salzbourg.  Gisements  salifères ,  par  M.  Lill  (  Zeitsch. 
/.  Min. y  1828,  p.  749-  Sur  les  mines  d'or,  etc.,  par 
M.  Russegger  (Zeitsch.  f.  Phys.,  vol.  8,  cah.  4» 
p.  385).  Reise  ouf  d.  Glockner,  par  Schul tes,  Vienne, 
1804.  Die  Tauern,  etc.,  par  M.  Koch-Sternfeld,  Salz- 
bourg ,  1820,  in-i3°.  Mes  mém.  sur  Hallein  ,  Ischel , 
Grnund,  etc.  (Mém.  géol.  et  paléont.). 

Tyrol.  Sur  les  dépôts  de  la  vallée  de  Tlnn  infer.,  etc., 
par  M.  Uttingor  (Min.  Tasch,  1818,  p.  i56  et  1821  , 
p.  761).  Mém.  de  M.  Studer  (Zeitsch/.  Min.  1.839'., 
n.  4).  Sur  la  dolomie,  par  Zeiszner  (jlito  n.6).  Versuch. 
e.  Orykto graphie  d.  gef.  Grqfsch.  Tyrol,  par  M.  Sen- 
ger,  Insbruck,  1833,  in-8\  Sur  Seefeld,  par  M.  Mur- 
chison  (Annals  ofphil.  Juin  1839,  et  PhiL  mag.  Juill. 
1829).  Mém.  de  MM.  Pfaundlcr  et  Meyer  (Zeitsch f. 
Tyrol  u.  Vprarlhergy  vol.  1,  p.  a8x,  vol.  7,  p.  343 , 
vol.  6,  p.  369,  etc.).  Sur  Roveredo,  par  M.  Pasini  (Bibl. 
itaL  Mars,  i83o,  /.  d.Géol,  vol.  a,  p.  37).  Sur  le  ter- 
tain  coquillier  de  Saint-Gassian  en  Tyrol,,  par  M.  de 
Munster  (N.  Jahrb.f.  Min.  i834,  p.  1). 

Styrie.  Mém.  sur  le  district  vole,  par  MM.  de  Buch 
(Mém*  de  Berlin,  pour  1818  et  18 19,  Min.  Tasch, 
1821,  p.  457),  Daubeny  et  Anker  (/.  de  Ge'vl,  vql.  j, 
P*  »$£))*  Mém  de  M.  Anker  (Stejrerm.  Zeitsch.,  cah.  & 


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528  DESCRIPTIONS    DE    L'iTALrE. 

Kurze  DarstelL  d.  min,  geogn.  Gebirgs  V*rh.  -d. 
Steiermark,  par  le  même,  Gratz,  i835,  in-8".  Sur  Aussée 
(mes  mém.  géol.  p.  2o5).  MelaUurgische  Reise,  etc., 
par  M.  Karstcn,  Halle,  1821 ,  in-8°. 

Illyrie.  Mém  de  M.  Keferstein  (Teutschl,  vol.  7, 
p.  iu5  à  309,  etc.).  Mon  mém.  (Mém.  de  la  soc.  geoi 
de  France y  vol.  2,  part.  1). 

Dalmatie.  Vber  d.  Détonations  Pkaenomen  auf 
Medela,  Vienne,  1826,  iiit8°,  et Reisemach  Dalmatien, 
par  M.  Germar,  1817. 

Dannat.  Hercules  Bad  bey  Mchadia,  par  M.  Schwar- 
zott,  Vienne,  i83i.  Sur  Oravicza ,  par  M.  Martini 
{Min.  Tatchenby  1823,  part.  3,  p.  5*7). 

Italie. 

Rapports  geognostîq.  entre  Tes  AppeninseliesAlpes, 
par 'M.  Tasini  (Annal,  délie  Se.  del  regno  lonib.  re- 
neto ,  sept,  et  oct.  1 83 1 ,  p.  38g  et  nov.  et  déc. ,  p.  482  ). 
Catalogo  ragjonato  di  una  Raccolta  di  Rocce  ,  etc. , 
par  Brocchi  ,  Milan  1817 ,  in  8°.  Bcitrage  zur  Kennt 
niss  von  italien,  etc.,  par  M.  dXWeleben  ^Freiberg 
1819 ,  2  vol.  in  8e.  Surtout  ce  qui  a  été  'fait  en  géologie 
en  Italie  ,  par  M.  Pilla  -(  Il  progresso ,  etc. ,  vol.  2  ,  fesc 
3,  vol.  3,  fasc-6  et  vol.  5,  fasc.  9).  Mém.  suries^pe* 
italiennes de'M.  Studer  (Zeitsch.f.  Min.  1829, p.  241  et 
73o  ).  Osservaz.  geognost.  die  possonojare  lungo  la 
strada  da  Napoli  a  Viënna,  par  M.  Pilla,  Naplcs  i834» 
in  8°.  Uber  den  Vrsprung  d.  Vuïkane  in  Italien  ,  par 
M.  Przystanowsky  ,    Berlin   ^822,  in* 8°. 

Italie  supérieure.  Mém.  de  M.  Bronn  (Zeitsch.  f. 
Min.  i828",  p.  214  et  Ergcbriissc  è.  natnrhist.  Reise 
1826  à  i832  ).  Geogn.  Deob.  au  f  Reisen,  j>ar  M.  Buch. 
Parme  et  Plaisance  Saggi  geologici,  cit.,  par  M.  Cor- 


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DESCRIPTIONS    DE   i/lTÀUE,  529 

tesi,  Plais.,  181g,  in-4°,  Valteline*  Topogr.  statisU  «le  la 
prov.  de  Sondrio,  par  M.  Balardini ,  i833.  Sur.  là  sié- 
nite  byperstéuique,  par  M.  Necker  {Bibl.  1491V,  ,  oct. 
i8ap).  ■    ■-■ 

Lombardie.  Guida  al  lago  di  Como  ed  al  monte  di 
Slelvio  e  diSplugen  ,  Corne,  i83i. ,  in -8°.  Viaggio  da 
Milano  ai  tre  Laghi,  etc.,  par  M.  Amoreiti,  Milan, 
)8i4  et  ses  raém.  dans  Opuscol.  scelti  de  Milan.  Des- 
criz.  geol.  délia  provinc:  di  Milano  ,  par  M.  Breislak 
1822 ,  in-8°.  Viaggio  al  Lago  di  Garda  e  al  monte 
Baldo ,  par  Pollini ,  Vérone  181 6,  in-8°.  Trattalo  rni~ 
neralogico  e  chimiço  su  lie  Minière  di  Jerro  del  dtp. 
deL  M ella,  par  M.  Broçchi,  Brescia,  1808,  2  vol.  in-8°. 
Stdlageologia  délia provincia  bergama$ca%  par  M.  Mai- 
roni  da  Ponte,  Bergame,  i8a5,  in-8°  et  plusieurs  autres 
mémoires. 

Pays  vénitiens.  Saggio  diZoologiafossilediprovincie 
venele,  par  M.  Catullo,  1829,  in-4°«  Plus.  raém.  du  même 
auteur,  (  Bibl.  ilal.  9  vol.  7 5  ,  p.  27^  Annal,  di Stor. 
nat.  de  Bologne ,  vol.  1  ,  p.  297.  Giorw.  dellital.  Icit. 
elGiorn.diFisicdePavie). 

BeUunois.  Mcm.  min.  sopra  VArenaria  del,  Bcllu- 
nese,  par  M.  Catullo,  Bellune,  1816,  in-8°.  Osserv. 
sopra  i  monti  che  circonscrivano  il  distretlo  di  Belluno, 
par  le  môme, Vérone,  1 8 18,  in-8°.UnMém.(2fr'&/.  itaL, 
voL  7.5,  p.  2ix5  ).  Dello  stabiUniento  délie  minière 
di  Agordo  i  par  M.  Corn  i  an  i ,  Venise ,  i8*3.,  in-8°. 

Vincentin.  Saggio  geologicà  ,etc. ,  par:  Maraschini. 
tJièm.  de  M.  Pasini  (  Giorn.  di  Fisica.de  Pavie,  i8a5). 
Giorn.  dell  ilal.  leït.s  vol.  65,  Bibl.  itaLj  vol.  £7,,  /..«/. 
géol.,  vol.  2  ,  p.  37.  Annal,  d.  Se.  del  régna  lomb. 
-venet.y  i83i  et  1 832.  Les  ouvrages  dé  M.  Brongniart, 
de  Arduino  ,  Festari ,  Fortis,  etc. 

Monts  Eaganéens.  Mém,  de  M.  Da  Rio  (  Annal,  d. 
II.  23 

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390  BtMfttHCIdNÔ  0E  t'itAtlX. 

•&.  delregao  iomh.  ma* ,  &sc.  j.  Jlfefo.  &  VAçai.  S* 
Turim. ,  vol.  3ô.  Af*i».  ifelfe  «Soc.  tW. ,  vol.aS. 

Piémont*  Omni  diÇiatistie*  minerakrgica  degliSta- 
tidiil  re  di Sardçgna  ,  etc.,  par  M.  Barelli,  Turin, 
t8a5^  in-8*.  Sur  le  gypse  daT&rtonois,  par  M.  Pareto 
(  Af&o.  de  la  Soc.  gépi*  del?r. ,  v«J,  i ,  p.  ia3).Mém. 
sur  la  vallée  de  Lanzo,  par  M.  Cantu  {Mém.  de  ÎAcaL 
de  Turin.  i  vol.  93  ).  Mém.  suivies  vallées  de  la  Stura 
et  de  Vinay ,  par  M.  Sismonda  (  dèto  $  vol»  56  ).  Sur  le 
mont  Geais ,  par  le  même,  i934. 

Comtél  de  Nk'cç.  Mém.  de  M.  de  la  Bêche  *  !>*»• 
oftkegeol.  Soc*  çfLondon,  vol.  3, part,  i ,  p.  1 71).  Sur 
le  col  de  Tende,  par  M.  Bnçkland  ( dito ,  p.  187).  ïén. 
de  M.  Jlisao  (*dk*.  jtfoarf.  <Mnd.  nat.  Curios.,  tûî.  n , 
part,  i  ,  p.  348  et  Minerai.  'Taaçkenb. ,  iB?4  »  P*  558). 

Ligurie*  Mém.  sur  la  Spezzia,  par  Guidoni  et  Pareta 
{Nuov.  Giorn.  de  Pise ,  juillet  et  #oét  i83 1 ,  nos.  45 «l 
47  9  Giorn.  tig*  y  1828 ,  p.  335  et  4*7 ,  et  J.  d.  géoi>, 
vol.  3  ,  p,  Q7 1  ).  Sur  des  dépôts  tertiaires ,  par  M.  Pa- 
reto  {Ann.  d+  Sa.  nai.  >  *oL  * ,  p.  86  ).  Sur  Àlbenga, 
par  M.  Sassi  (  Giorn.  tigust. ,  p.  £67  )•  Plus.  mém.  de 
M.  Parelo  {GiomaL  ligusiwe.  di  $c< ,  Gènes ,  1837  « 
1*19  ). 

Massa- Carmrà.  Sur  le  tnfeqhio  de  Serravezza ,  par 
M.  Savi{J.  d«  géàL,  vol.  a ,  p.  ^55  ).  Sopra  VAIf* 
Apuana,  par  M.  Rêpoiti,  Florence,  ifhi ,  in-8»  et  An- 
tologv  vol.  us.  Cennigeologici  suttenimento  di  Ma$& 
bnense  f  par  il»  Milan©  ,  tapies  ,  18*5 ,  în^#. 

Ztootoe.  Mém.  sur  ia  Cftmpiglia,  par  Ht.  9avt  (  i^* 
Giorn.  de  Pue,  V  #9  ,  i83o ).  Àtfeft  geàlogfci  sulla 
Toêcana,  parlemente ,  i83$.  Mém.  sur  l'île  dTEIbe, 
fat  le  mêoie^  1 833.  Voyages  de  Tozzetti  et  Santi,  mém. 
de  Brocchi  (KW.  î/a/.,  r8f8). 

iftfttf  romains.  Sur  une  cdtilée ,  près  de  Ranw ,  par 


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totescmrriotts  m  x'itaiië.  *Sol 

lit.  Carpi  (Gïom.  *rcai.9  vol.  4i).$tif  le  cale,  d'eau 
douce,  par  M.  d'Omaflins  (/.  â.  Min,9  vol.  3?#  p.  4<>«)« 
Pîaggi  ai  Vulcûni  spenti  <t  Itatàaj  etc. ,  par  M.  Prpc- 
caccini-Ricci ,  Florence,  r8i4  »  ^  vol.  ïû-4°.  Ofserv. 
suite  Gessaje  del terril.  SinzgagUese,  etc.,  parle  même, 
Rome,  1828,  in-8^.  Opuscali  scélti  scientifici;  par 
M.  A.  Cappello,  Rome,  t83o  ,  in-8°.  Mém.  deBrocchi 
(Ml.  ùal.,  ï8i)|,  1816,  1817  et  1818).  Relazione 
sutto  stalo  délie  minière  d'argento  del  Vicàricàlo  di 
Tietra sanla ,  Florence,  i832,  in-8*. 

Roy.  de  Naptes.  Méia.  sur  les  environs  de  Naples , 
par  M.  Sorbes  (  Edînb.  /.  ùfSc. ,  avril  183U),  p.  aÇS, 
et  Zeitsch.  f.  Min. ,  1829,  p.  719  ).  Mém.  de  Brocctii 
(Bibl.ital.  9  vol.  7,  11  ,  14,  17/î  a3  et  26).  Géoto'gïa 
votcanica  detla  Campaniu,  par  M.  Pilla,  Naples,  1 8o3 , 
3  vol.  iu-8°.  Relazîone  del  viaggio  in  alpurii  lutigld  di 
Abruzzo  Citeriore^  par  M.  Tènore  ,  Naples  ,  j83b  et 
183a,  2  vol.  in -8°.  Skelchiss  of  Vesuvius ,  par  lffl*  1. 
Auldjo,  "Londres  0  i832.  Descrizione  dell Eruzionc  de& 
Vesuvio ,  1 81 3  >  par  51.  Monticëlti  *  Naples  ,  1 8 1 5  „  m- 
4*.  Ossèrv.  è  sperienzefatte  al  Vesuvioy  îfrii  et  i8ai. 
par  le  même  et  Covelli,  Naples,  1812..  Stariajlefenùhie, 
eni  del  feïuvïo,  1*821  ,  Ï82 2  el  t8?3  ,  par  les , mêmes 
Naples,  i8i3,  în-8°.  Prpdromô  'délia  niineralogia  Ve* 
suviana,  par  les  mêmes,  Naples,  1825,  in-B°.  J?.u  il 
JiiQCb  o  Vacqua  che  soiterro  Pompei  èdEvcolano^  par 
M.  liîppi,  Naples,  1816 ,  in-uu  %ém.  sur  la  dernière 
éruption  en  i834,  par  M.  Baùbeny  (  Lond.  phiJL 
Trans. ,  part.  1 ,  ï835  ").  Pour  collecter  les  Vapeurè 
émises  par  le  volcan  ou  ses  laves ,  ce  savant  à  employa 
la  tfete  d'un  large  alambic  réuni  solidement  k  un  tube 
cylindrique  de  fer  étamé;  lors  des  observations  rextré- 
mité  inférieure  ouverte  de  ce  dernier  étoit  enfoncée 
dans  le  sol.  Sur  (es  roches  «t  Peau  thermale  dèTorre, 


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MSCRirçiOlÇS  M  LA  SICILE. 

de  l' Annunziata ,  par  le  minie  (  Eclinb.  ».  phil.  J.  f  oct. 
1 835,  p.  2*2).  Lo  Spettatore  dclVesuvio,  par  ÎS4M.  Ma 
et  Cassola.  Mém.  sur  Vésuve ,  pendant  i8i3  et  181.4 
(  /.  de  Phy.  \  i8i5 ,  p.  112).  Ouvr.  de. SuNon  fy 
Breislak,  de  Gioeni ,  d'Hamilton ,  de  Spallanzani ,  de  la 
Torre,  etc.  etc.  Mém.  sur  les  Pooilles  et  la  terre  d'O- 
trante ,  par  M,  Gioyène  (Mem.  délia  Soc.  ital.  di  Scn 
vol.  i5  et  19).  Fiaggip  in  alcuni  luoghi  délia  Basili- 
cata,  etc.,  par  M.  Tenore  ,  Naples,  ifty  ,  in-8°.  Tte- 
crizione  geologica  fi.  s(at.  dJ ^spromonteô  par  M.  Melor 
grani,  Naples,  i8a3,  in-8°.  Cenni  geplogici  sulla  pro- 
vincia  di  terra  d'Otranlo ,  par  M.  Milano  ,  Livôurne, 
1820  ,  in-8°.  Mém.  sur  Ôtrante  et  Reggio,  parM.Broc- 
chv  (  Bibl.  ital. ,  vol.  18,  p.  5a  et  vol.  19 ,  p.  69  ).  Dts* 
criuqne  topogr.  di  Tarento  ^  par  Gagliardo  ,  Naples, 
.1811  ,  in*R°. 

Sicile.  I.  Campi  flegreei  délia  Sicilia,  par  JM.  Fer- 
rara„ Messine,  1810,  in-4%  avec  pi.  Sloria  naturalç 
jdeua  Sicilia,  etc.,  par  le  même,  Catane,  181 3,  in-4°' 
Mém.  de  Brocchi  sur  les  Jles  Cy cl  opes ,  sur  les  collines 
dlblée,  le  Val  di  Noto,  ele,  (Jlibl.  ital.  \  vol.  20, p. 
217,  vol.  23,  p.  357,  vol.  26,  p.  55  et  vol.  27,  p.  53). 
Mém.  de  M.  Christie  (  Edinb.  n.  phil.,  vol.  12",  p.  1  et 
Ann.des  Sc.nat. ,  vol.  25 ,  p.  i64>  à  coup.).  Mém. sur 
Nicosie  et  taltanisetta,  par  M.  La  Via,  sur  Militello, 
par  M.  Giacomo  ,  sur  le  Val  di  Noto,  par  M.  Maravigoa, 
etc.  (Atti  delV  Acad.  Gioen.  ^i  Se.  nai.  di  Catania, 
vol.  1  à  8).  Notice  de  M.  Prévost  (  Buti. Soc.  geoL  de 
France,  vol.  2 ,  p.  £06  ).Mém.  de  M.  Hoffmann  (ditot 
vol.  3,  p.  171). 

Etna.  Stor.  ndt. ,  .etc.,  deRecunefô,  i8i5.  Descn- 
ziorie  deWEtna ,  etc. ,  par  .M.  fefrara*,  Palèrnie,  1818, 
inr8°.  Hjstofre  de  ces  éruptions ,  tetc. ,  par  M.  Alessi 
(^Icf.^dfi  Çatane,  vol.  3  à  8).  Plusieurs  mémoires  de 


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DESCRIPTIONS   DE   L'ESPAGNE.  833 

TftVf .  Gemellaro  et  Maravigua  (  même  recueil  ).  Voyage 
critique  à  l'Etna ,  par  M.  Gôurbillbri,  Paris,  t8ao,  ii>80} 
Sur  la  Pantellerïe  {  Actes  de  VAcad.  de  Catàne>  vol .  59 

p.  3<K)).  .    .  . 

Volcan  près  de  la  Sicih  et  Malte.  Mém.  de  MM.  Pré- 
volt  ÇMém.de  la  Sec.  géol.  d+France\  vol.  a,  part,  i) 
et  Davy  (  Lond: pkil.' Trarts.,  i83>3).  Relatione,  etc., 
par  M.  Gemellaro,  Cataire,  >83i  ,'in-8V 

Corse.  Sur  le  granité  et  Je  porphyre  orbiculaire ,  par 
H.  Mathieu  (y.'rfe^/m/iejj'VoL 34, p.  m>4). 

Péninsule  ibérique. 

Espagne  méridionale.  Sketchès  in  Spath 9  par  le  capi-* 
taine  Cook,  Paris,  i834,  a  vol.  in  8*.  Mém.  sur  le  bassin* 
tertiaire  de  Baza  et  d' Alhama,  parM.  Sïlvertop  (Edinb.  n  / 
phil.,  6ct. ,  i83o  et  janv.  i83 1 ,  ou  /.  de  géol. ,  vol.  3 , 
p.  3ao.  Sur  les  formations  tertiaires  de  Sévtlle  et  la  cAto 
etHre  TVfelaga  et  Carthagène ,  par  le  même  (dko,  octobre, 
i833,  p.  364,  avec  1  pl.ef  Lorid.  a:  Edinb. phiî.9magif 
ii°  17 j  p.  376)»  Mém.  de  M.  Haussmann  (  Mém.  dé  la 
Soc.  des  Se.  de  Gotttngue\  i83f ,  et  Hertha,  vol.*  14. 
Mém.  scrr  la  Murcie ,  par  M.  Gùtierrez'(  /.  de  gébl.y 
vol  a\  p.  ai).  Mém.  par  M.  deHumboldt(  Hertha, 
vol.  4  )•  Voyage  de  M,  Leplay  (  Ânn.  dés  Minés  > 
N:  S. ,  t834 ,  vol. '5-  et  6 ,  avec  t  carte  et  vues).  Je  suis 
fâché  de  n'avoir  pas  cité  en  son  lieu  (vol.  a,  p.  i<)i)qu'après 
avoir  parlé  des  révolutions-  du  sol  de  l'Estramadure 
(p.  477)*  M.  Leplay  terminait  son  mémoire  par  un  ar- 
ticle sur  les  soulèvements  et  leurs  entrecroisements 
dans  les*  montagnes  (p.  5oo)'",  par  des  caloulsà-cet  égard, 
et  par  une  hypothèse  sur  les  soulèvements  contemporains 
des  montagnes ,  p.  507,  Ment,  sur  l'Andalousie,  pat» 
M.  Traill  {Edinb.  n,  phil.,  oct.  i8J5,  p.  389). 


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854    BEscamr.  do  éonuGAUrr  wr  iviquik. 

Bauv  la  Catalogne,  MMVLyeH  (Ëùmd.  m.  Edinb.  fMt 
***&,  mai  ifàbV-tyfyttiesprmciples  ofgeotogx,vol. 
4,  9*  iwuSur  Cardone*  Mém.  de  M.  Dutrénoy  (-'«'*• 
des  mines,  i83a  ).  Une  note  sur  Barcelone,  par  M.  de 
La  )faafcora(lfotf .  &c.  gtfo/.  de  France,  vol.  4,  pv  55 1). 
Nuevo  Manual  de  Micrologie  quimico  medtea7  par 
Beaito  y  Leslijo,  Mrfdrid ,  <>•  édit,  i833  ,  i»-8\ 

Asturies.  Minas  di  Carbon  de  piedra  de  Astufias , 
pair  MM.  Ezquerra  del  Bayo,  Bauza  et  dû  la.Torre, 
Madrid ,  ib3it  in*8*,  avec  i  carte  et  des  coup. 

Galice.  Sur  la  Galice,  par  M*  Schula  (Bull.  Soc, 
géol.  de  France,  vol.  4»  P-  4*6  )• 

Aragon.  Mém.  sur  le  terrain  de  calcaire  gypseux  d'eau 
douge  du,  bassin  de  l'Ebre,  entre  Ayerbe  et  Calalayad  , 
eu  Aragon,  etsur  le  sel  tertiaire  de  Yaltierra,  par  M-  Ea- 
quetradtal  Bayo (N.  Jahrb.f*  Min. ,  ifô5,  p.  *8i,  avec 
i  coup.  ).  Sur  àes  dépôts  semblables  au  sud  d'Àranjoe» 
et  à  Trijueque ,  par  le  même  (  dit**  p»  335  )• 

Voyage*  ée  IWnsend ,  Bowles ,  Dillon  ,  De  1»  Borde» 
deM>  Bbi'Y  Saint-Vincent,  etc. 

Portugal.  Sur  Lisbonne  et  Porto.  Mém.  de  MM.  d'E~ 
chwege  ••(  Arch-f*  Min.  de  Karsten,  roi.  4 ,  cah-  i ,  p. 
3ij5  et  cah.  4 ,  p.  3S5,  et  vel.  6,  p.  aô4  *™c  *  *»"£♦  )t 
et  Ban.  Sharpe  (  Proceed  of  the  geol.  soc.,  voL  26,  p. 
3^4)*  GeoL  u.  minerai*  Bemerkung*  au/,  e.  Reise  durch 
Frank.  Spanienf  etc.  f  par  M.  Link,  Leipxig,.  1801 , 

*><8?v 

Turque* 

Mo» résumé  (Zeilsoh.  f,  Min.f  1&8,  p.  a8S),  Notice 
sur  les  BaJkant,  par  M.  de  Hauslab  (  ife&  soc.  gtfol»  <fa 
Framee.f  vol.  3,  p,  97  ).  Journal  of avisa  to  Constantin 
noplct  Oisome  qfthe  greeh  Islands,  par  M.  J*  ÂuHjo  , 
Londres,  i835 ,  h*87V  avec  pi» 


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Grèce.  Sa*  les  roche*  de  YAtttque,  par  M.  Woods 
(  Tr.  geoi*  Soc.  Lêrid.,  N.  S,  verh  i  ,p.  170).  Stir  Santô- 
rin,  par  IL  V irlet  (Butt.  Soc.  gé&i.  de  France,  roï.  3 , 
p.  io3). 

Norvège.  Yoyigefdfe  Hfit.  ddrBach  ,  Êai  is ,  1816 ,  a 
vol*  lq4P  et  Haussrttatm  (  Reîse?  dufch  Sàandinavien , 
Gottingue,  181 1  à  *8i8,  5  vol.  in-*  ).  Beitragê  sur 
Ktitn-tniM  Nonfregéns,  été.,  par  M.Nauiiiann,  Leipzig, 
rita(3  à  18*4 ,  tvoL'  in-8\  Rehévott  Christiànû*  nach 
Drômtotm,  ttt.9  p*r 11.  J.  Estitark,  Christiania,  iS^y , 
îa-8».  ^ar"  dé  nouvelles  trifobhes ,  pair  M.  Sart  (  ZsvV  y 
1885;  p.  $3$,  avec  1  pi.).' 

Suéde.  Vertoiàh  é.  rh/n&ràhg.  Cfeogtaphie  von 
Sckweden,  par  M.  Hisiogér,  trad.  ail.,  parWôhîcr, 
tctp«%,  a*éWt,',  tél6,  in-8».  tiidrag  tillSveriges  &eo- 
gn&sùf,  etb,,  parlé  métoe,  StodLholmy  i8r<) à  i83i,  4 
*o*.  ifc4K  avec  pb  Dfo  bedeutèndsten  &rz.  u.  Gesteùl* 
lagèrmSthvitedijoh.  U*ffèbîtge ,  par  M.  Suckow ,  Iénir, 
i83 1 ,  iti-8^  Voyage  &i  Suède ,  etc./  par  M.  Daumont , 
Parte,  f8S|  ,  1  veri.  îtt-9*.  tfém,  sur  les  mines  de  Cobalt, 
par  ML  Bbbett  (Ârûkt&f.  Min. ,  vol.  4,  cah,  t.  p.  a8ô). 
Sur  1er  «duel  * Àlten  (FiiWnark),  par  M.  Fethérick 
(X  o/di#  #>0&  jwûv  of  Dublin ,  vol,  1 ,  part,  of  ); 

Laponùi.  Forsok  iitt  minetet  historia  ôfvetLàpp- 
tnarkeh  och  Vcsterbotten,  par  M.  Hermelin ,  Stock- 
holm ,  i8b/|,  in -4*,  avecph,  du  trad.  ail.  par  BlumhoF, 
Fréiberg,  181 3,  in-8°.  Bericht  uber  Messungen  u.  Beo- 
hachtuKgy  etc. i  par  WaMeaberg,  trad.  ail.,  par 
lUHatisstfiana,  <*otûogtte,  r8t?,  îh-40.  Sut  là  Scan- 
dinavie, par  M,  Steffeas  {Rertha^  vol.  tr,  ça*,  * 
et  3), 

FMamde.  D*rsUUunga,d.Febttbttude  Russla*ds+ 


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536       HffiClUPTIftlf*   9V,  MNEMAILC*,   ETC. 

ire  livraison.  Finuland,  par*M.  d'Eogelkardt,  Berlin, 
i8ao,  in-foJ. ,  avec  cartes.  Bitrag  tiU  narmare  Kannc- 
dom  aj  Finnlands,  etc. , .  par  M.  Nordenskiold ,  Stock- 
holm, 1820,  in  8°. 

Ile  de  Gothland.  Mém.  de  M.Hisinger  (K.  vet.  Akad. 
HandL  de  Stockholm  ( pour  i8a6),  18067,  -P-  3l1)- 

Ile  d'Oeland.  Mém.  de  M.  Wahlenberg  (<#to,  **")• 
Anmarking  cm  Oelands,  etc.,  par  M.  Àhlquist,  Stock- 
holm, i8aa,  in-8°. 

/te  f/e  Bornholm.  Die  Jnsel  Bornïiplm,  par  M.  Var- 
gas-Bedemar,  Francfort  S.  M.,  1819,  in-8°  et  min. 
Tasch ,  1820,  p.  3  ).  Seretning  om  en  Undersogelse 
over  Bornholm' s,  etc.,  par  MM.  Oersted  et  Éemark, 
Copenhague,  1820,  in-8°,  avec  %  cartes.  Bornholm  bcs- 
kreyen ,  etc.,  par  MM.  Garheb  et  Rawert,  Copenhague, 
1819,  in8°,  avec  i.earfce  géoJ.  .,;.*  *    * 

Danemark.  Mém.  de  M.  Forchhammer  (  Ttdsshifi 
forNatwvid.,  vol.  1,  cab.  3,  p.  370  et  K.  Dansk.  Via. 
Selsk.  natuty.  og.  math.  Afh. ,  vol.  a,  p.  1*47,  et  Vol. 
3.. ou  J.  de  géol.,  vol.  3,  p.  a3a,  et  mém.  de  M.  Bi«- 
gel  (  Nquv.  Ann.  des  Voy. ,  ja»v.  i834 ,  etc.  ).  ffisto- 
risefh  Nachriçht  uber  d.  FlugsaH(L  in  Nord-Julland, 
par  M.  Esmarch,  Copenhague,  1818,  in-8°.  Mém.  sur 
Jescraies  deFaxoë,  etc. ,  par  M.  Vargas-Bedemar  (mm. 
Tasch,  i8'2o,  p.  4<>).  M.  Forchhammer  prépare  une 
.  géologie  générale  des  États  Danois» 

Pologne* 

:Mém.  de  M.  Pusch  ( /.  de  géoh ,  vol.  a,  p.  ^7  ).  Sot- 
ies environs  de  Sauka ,  par  M.  Zeus<}hner  (  N.  Jahrbf. 
Min*9  i$33  ,,  p,  534  ).  Sur  le*  diorites  de  Qeszyn ,  jpt 
le  même  (duo,  i834,  p.  16). 

GaUiçie*  Mon  mém.  (</.  de  g*W+}  vol.  1,  p,  33?,  et 


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DESCfirPT.  DE  LA  POEOGBB  ET  Jtt  LA  RUSSIE.   B57* 

Vol.  3,  p«  i  )»  Sur  les  environs  de  Czortyn  \et  te  mont 
Babia  Gora,  dans  les  Beskides,  par  M.  Zeissner  Çfuhrtbn 
f.  Min.y  i83a,p.  7  et4o8).  &u»  Je  T*tra ,  etc. ,  pai •..!§ 
même  {Jahrb.f, Min.r  1833,  p*  3^i).  Suric  sc4 
tertiaire  de  Ztoszbwy  etc.,  en  Gallîçie „ par. le  même 
(  Bull.  soc.  géoh  de  France  r  vol.  4*  y  P*  4°°  )• .  > 

Podolie,  etc.  Menu  de  MM.  Pusch  (  Slaw/anisw 
vol.  a»  et  /*  degéoL  ,  vol.  a>  p.  -53)  Eichwald  et  Du- 
bois (  Archiv.  de  Karstcn ,  N.  S. ,  vol.  :*,  cah.  i  ).  jSujç 
la  Volhynie  etPodolie,  par  M;  Schneider  (^drcji.cfr 
Min.  r  vol.  7,- cah*  a,  p.  3u  ).  .    s   ;   ,, 

*    •■> 
Âtstnk 

Russie  Baltique,  Mena,  do  M.  Pusch  {Slawianina^ 
*ol.  i  et  a ,  et/,  degéoLy  vol.  a ,  p.  48).  Sur  la  Lithua- 
Hie,  par  M.  Dnbois  {Arch.  f.  Min. }  p.  i35).  Sur  les 
environs  de  Saint-Pétersbourg,  par  M.  Engelsbach- 
Larivière,  Bruxelles  >  i8a5,  iu-8*. 

Russie  intérieure.  Le  Gornoi journal,  coni.  en  i£h5. 
Mém.  de  M.  Ermann,  sur  sa  route  de-  Moscou  a  la  Lena 
(Arch*^  Min*  vol.  iy  p.  435)-  Beimge  z.  Kqnntnis\ 
d.  Innern  von  Russland,  par  M.  Erdmaun,  Riga^i.Sujj 
a  vol.  in-8°.  Travels  in  Poland,  etc.,  par  Webster ,t 
Londres,  181g.  Travelsin  /tow/a,  par  Morton,  Londres, 
t83o.  Travels  in  various  parti  of  Europe  t  Asit*  a, 
Africa,  par  Mi  Clarkey  Londres,  ?8io,  4  Y^r  ,Sur  la" 
craie  de  Simbirsk,  sur  le  Yoïga,  par  .Jasikov  (fiorn^J^ 
%8A*9  n.  5,  p.  i55)t  Sur  ta  .Crimée  ,. par  M.  Chandoii' 
(Proceed.  of  ihe  geoi.  sùc*y  i.83i  à  i83a ,  p.  %&)• 
Steppen  Ansichten,  par.  M.  Brinickcnr  18^1,  in-4> 
Steppe  desRir#iis(Gàrna*/#,  i8a9rn^  5,  et  /.  d.  $éolA 
voli  ï,p*  8a).     '  It 

Oural.  Mém.  Sur  le  platiae,  par  ML  Mamscfcev 

al 


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530  i*MM*rioatf  m  l'ame* 

IXeksûh.f.  Min*,  18*7,  pvrfS.  Mém  de  M*  KtpfFer 
(4*ft«  <£,  £*♦,  vol.  18)  p.  440*  Sur  le  gisementdea  dia* 
filant*  (A///»  rfe  /et  &**  géoL  de  Fr.,  vol«  4,  p.  100). 
ZWe  Lagersiatte  d>  Guides  u>  Pàttins  m  Urals  par 
Ml  Ëngelbftrdt,  Riga,  i8a8,  in-8*.  Geognost.  Untersuch. 
d.  sudl.  Vrai  GebtrgôS,  par  MAL  E.  Humana  et  Bel- 
ftversen,  Berlin,  i83i,  m*8°.  Sur  les  gîtes  métalliques 
de f  Ourtil  tirent! %,.  pw  M.  Protosaff  {Gorn.  p9  »833, 
n .  6>.  Sul*  tes  bord*  dos  rivières  de  Courbe ,  d'Onoa  et 
de  Selénga,  par  M,  Slobm  (  Gorn.j.,  i833,  n.  3).  Les 
ouvrages  de  Hermann  (Fersuch*  etc.,,  1789).  Sur  l'arr. 
de  Goroblagodat,  par  M.  Archipeff  (Gorn.  /.,  i833, 
u.  3).  Sur  l'Oural  méridional,  par  M.  Perettz ,  (  dito, 
i835,  n.  2,  p.  soi,  et  n.  3;  p.  4*7)«  Coup  d'oeil  sur  les 
montagnes  de  la  Sibérie,  par  M.  Huot,  Paris,  i835, 
îrt*8*.  ' 

•'".'-  Atié. 

Atié  +u$se<  Sur  le»  montagnes  de  Fratigér  et  le  grand 
Rftbai',  par  M.  Perehin  {Gorn.j.f  i83%  n.  1,1p.  18}. 
Reisedurtkd.  Atlté  C*Mrf*,«tc«,  par  M.  d*  Ledçfeeur, 
Bëifin  /  i&9-f83oi  fa*8*»«Sttv  l'Ait»,  par  M.Coulibiwi 
(G&rnûtf.,  iSBoêt *83iyou  Mes  tâém.géùl.  etpafami., 
jfc  Û67).  Sur  la  Sibéfrie  orientale,  pat  M.  Hes»  (ZtvfeoA. 
JVMfa.,  1817,  p.  3ii)* 

'  \Xàmtsch'aikaet  'Àntèriq*  russe*  Mêm.*d&  M*  E.  Hoff- 
mann (Atch.f.riini,  vol.  t,  p«  ^43)»  Sur  usé  éruption 
du  ittont  Awatscba-,  paï  M.  Merten*  (Zeksch  f.  Min  ., 
tdag,  p.  557).  Mém.  de  11.  Hédenatrotn  (£«&  <fc 
jtfotôoi*,'vol.  1,  p.  106,  et  vol.  s)*  Mém*  de  MM*,  Lftpgfr- 
ttorff  et  Hubn  {Méto*  de  ta  Sue*  de.Màscouf  voL  9, 
p.  189,  et  vol.  3,  p.  97).  Nordische  Beittyge  de  Pallas* 
étifow.  Saiml:f>NàHt*wi$s*u.  Setik.  Voyages  d* 


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*e*f*f PTIOM  J>E  VM9ÊB  000*0.  939 

Fallat ,,  GneUa  et  BerauBrt  {ï$B  b>  tSoi),  ReaoYatftz, 
i788y  et  Wrangel,  1827, 

Rustie  cauecttknne.  Voy&g©  sot»  les  bords  de  la^mer 
Caspienne  f  par  MM<  Etchwaid  (  1  toi  iù-4°  en  »  p*rt., 
i834«i835.  Arch.Jl  jfeftft»?  vok<2,  oab«  $, p.  55 et Edinh. 
n.phik  j,,  rot*  i4>p.  iaa)  et  Dubois  (^r^A.  f.Min^rol. 
7 ,  cahc  »  y  p.  5tfi  )♦  Inlrod*tctk>  ik\  hisU  noté  Caepii 
maris,  par  M.  Eicbwald ,  Casan  t  1824  9  in-8°.  Sdr  le 
Caucase*  par  M»  JUaproth  (Hértha^  fok  io>  litir.  1 
et  a).  E&pédit.  au  sommet  de  FElbrouz*  pa*  M. Kupfftr 
(Meus,  de  l'Àcad»  de  Su-Pétersbourg*  ^aji.  d.  Sc*rwr.y 
Toi.  »  »  p.  a3$  et  ^/m«  rf,  Çh* ,  voU  4a,  p.  to5).  Les 
Voyages  de  MM»  Freygang  ,  Guldenstad  et  Klaproth. 
M.  Dubois  publie  sou  Voyage  eo  Crimée  et  dans  le 
Caucase* 

Arménie.  Sur  l'Armeoie»,  par  M*  VoAoboinifcoY 
(  GornoiJ.j  1829  ct  i83o^  ou  mes  JXlirin.  gtfo/*  #/  pa- 
léont»,  p.  336).  Note  sur  lW  côte  de  Laristan,  par  Foa- 
tmier  (Bull.  «Sise»  géographique  de  Paris f  voK  17, 
p.  68). 

Asie  mineure.  Sur  des  flarane*  sortant  des-  Mouta- 
0oes>près  de  DeliLtash,  par  M.  BeWort  (Ann.  d.  Ch., 
Yot#2a,.pw  no  )• 

Çaramanie.  Voy.  de  Beaufort ,  Londres,  i8s&  x 

*$7*i>  et  Arabie.  Les  Voyage»  de  Niebuhr,  de  Ligbt 
<  1818)»  d'Irby  et  de  Mengfc»  (  Travels  in  Palestine  i 
Londres  ,  i8a3  ).  Mer  morte.  Traveh  in  Syria ,  etc. , 
par  If.  Ôurkardt,  1822.  Travels  in  Palestina,  etc. , 
par  M.  Buckingham,  182t.  Trajets  un  Turkey ,  etc. , 
par  M",  Hadden  ,  vol.  2  et  Quart.  /.  0/  Sa. ,  vol.  u8, 
p.  t3o),  /.  ofà  fourin  Creecet  Hfypt  a.  tJ/ie  Hûly  Land, 
etc,  par  M".  Turnèr,  Londres,  1820,  3-Vot.  in-8M*ôur 
la  Persç,  la  Syrie y  VAsie  mineure,  etc.  Les'Vbyage* 
de  MSI.  Tavernier  ;  Oliyier,  K.exFovtei*,  (  i8*t  )  Jau- 


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540     oçacftirrioM  »*  l'as»  gekthaxe. 

bert  (  itai  )  ,  Morier  (1816),  Buckingham,  Kinnefr 
(  i  8a  i  )  Monteith ,  etc. 

Asie  centrale*  Mém.  de  M.  de  Humboldt  {Annal,  de 
.Poggend.j  i83o.  /.  de  géol. ,  vol.  a  ,  p.  t.  36  ).  Annal, 
.de  Ch,  y  vol.  45 ,  et  AnnaL  dès  Voy. ,  vol.  14,  Ses 
.Fragm.  de  géol.  etdeolunatol.  asiai.,  i83i).  Aeisevon 
Orenburg  nach  Buchara ,  par  M.  Eversmann ,  1824, 
io-40..  ;  .  . 

Himalaya*  Mém.  de  M.  Fraser  (  ZVww.  gw/.  5oc. 
Lond.9  vol.  „5  et./.  0/  a  /owr,  etc.  ,-par  le  même  , 
Londres ,  1820,  p.  60).  Sur  la  vallée  de  Sutluj,  par 
M.  Goîcbrooke  {dito  ;<N.  S. ,  vol.  1,  p.  1  24  ).  Mém.  de 
MM.  Hodgson  (  A  si  aï,  tes.  )  Herbert  {diio  ,  vol.  14  , 
p.  460,  vol.  i5  ,  p.  339  et  vol.  16,  p.  397  ).  Caùtley 
{dilor\o\.  16,  p.  387  ).  Gérard  (vol.  18,  part,  a ,  p. 
238).  Fischer  (/.  ofthé  Asiat.  Soc.  ofBengàl ,  vol.  1 , 
p.  io;3).  Everest  (  diio ,  p.  45o).  Cautley  (  ditoj  p.  2189). 
Ravenshaw  {dito,vo\.  3.  p.  264  ).  Smith  {dito,  p.  6àa  ). 
Illustrations  of  the  botany  a.  natural  history  ofthe  Hi- 
malayan  rnountains,  par  M.  Royte,  Londres- ,  1  834- 
Voyage  de  Victor  Jacquemont.  Sur  le  Lahore  èi  Hin- 
doukhoo,  Travels  info  Bokhara ,  etc.  ,  par  M.  Burnes  , 
Londres ,  1 83^  3  vol.  in-4°,  trad.  franc.,  Pari»,  i835, 
et  Transi  gecL  Sqc.  London}W.  S.,  yoK  3,  p.  4ô'« 

lndostan. 

Asiat.  Research. ,  vol.  18  ,  part.  1 ,  1829  et  part.  1 , 
i83i.  Gleanings  in  Science,  1829  a  i83a  et  /.  qf the 
Asiat.  Soc.  oj  Bengale  3  vol  in-8«  tcoin.  en  i83a  ).  Sur 
Je  pays  entre  Teilicheri  y  et  Madras,  par  M.  Babington 
(  Tr.  geoL  Soc.  Lond.}  vol.  5,  p.  3?8 ).  Bords  du 
Gange  de  Calcutta  à  Cawnpore  ,  par  M.  J.  Adam  (  Tr. 
geol.  Sqc.  Lonà.',' yo\.  5,  p.  346  ).  Sur  lecoL&N.E. 
du  Bengale  ,  par  M.  Cblebrooke  (dito,  N.  S. ,  vol.  1, 


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DESCRIPTIONS   BE   i/aSIE  OfUEïttV      :    541 

p.  i3a  ).  Sur  les  pays  entre  Delhi  et  Boriibey ,  et  entre 
cette  ville  et  le  golfe  persique ,  par  M.  Fraser  (7V.  geol. 
Soc.  Lond. ,  N.  S. ,  vol.  i  f  p.  i£i  et  p.  4°9)»  Sur  le 
pays  des  Mabrattes  >  paF  Ghristie  (  Edinb.  n.  phiL  J.  , 
vol.  6,  p.  ioo  et  vol.  7 ,  p.  4g  )•  Sur  le  Meywar,  par 
Hardie  (  dito ,  vol.  6 ,  p.  3i5  et  vol.  7  t  f*  n6  ).  Sur  le 
Bhurtpore  ,  par  le  niêtne  (dito  ,  vol.  lï,  p.  3a8et  vol. 
i4>  P-  76).  Sur  le  pays  à'Qedipoor,  par  le  même  (  dito, 
vol.  i5,  p.  263  et  vol.  16,  p;  5g).  Sur  l'Inde  centrale* 
par  le  même  (  Asiat.  res.9  voL  18,  part,  a ,  p.  37  à 
coup.  ).  Sur  le  Cutch  et  ses  fossiles  secondaires  {Ammo- 
nites y  Nummutites ,  etc.  ),  par  M.  Sykes  (PhiL  mag*  , 
i834 ,  p.  217  ).  Sur  l'île  de  Salsette,  par  M.  Babingloti 
(Trans.  geol.  Soc.  Lond.,  vol.  5,  p.  1  ). 

Ceyîan.  Mém.  de  J.  Davy  (  Trans.  geol.  Soc.  L&nd., 
vol.  5  ,  p.  Si  1)  et  an  account  ofthe  mtcdorofCeylan  9 
Londres  ,  182 1  ,  ia-4©*  ' 

Roy.  cFAva.  Notes  (  Tr.  geol.  Soc.  Lond. ,  N.  S. ., 
vol.  a  ,  p.  $77  ).  Note»  de  MM.  Prinsep  (  Asiat.  res. , 
vol.  i&,  part,  a ,  p.  2^79  et  /.  ofihe  Asiat.  Soc.  o/CaU 
cutay  cah.  t  )  et  d'Amato  (  dito ,  vol. a,  p.  7$).  «Noie» 
sur  l'Arracan,  par  MM*  Walters  et  Folcy  (  dito  ,  p.  aô3 
et  368  ). -Mines  d'or  de  Gunong-Ledang ,  par  M.  New- 
bold,  (ditOy  p.  497  )•  Note  sur  te  pays  des  Birmatos,  par 
M.  Buckland  (  Tr.  géol.  et  Anti.  d.  Se.  nat. ,  vol.  t4  , 
p.  a83  ).  Roches  dés  îles  de  Penang  et  de  Singapere,, 
par  M.  Jack  (  Tr.  geol.  Soc.  Lond. ,  N.  S. ,  vol.  1 ,  p. 
i65).  Roches  entre  Bengal  et  Siam,etàla  Cocainehinc, 
par  M.  Golebrooke  (  dito9  p.  406). 

Japon.  Phen.  vole,  du  Japon,  par  M.  Klaproth(Fra£. 
de  géol.  et  de  climat.' as. ,  vol.*  V,  p.  ig!>  }{  et  Voyage 
de  M.  Siébold. 

Chine.  Narrative  oj  a  journey  lin  the  inteHor  ofXHii- 
na y  etc.,  par  M.  Clarke  Abel,  Londres,  1818 ,  in- 4*. 


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&tt  UM»«IlORft  Ot  IrWlHtVB  PQfcBAtE. 
Jkwe    n<vA  CJnna,  par  M.    Timkowsky,  Leipzig, 

Archipel  indkru 

Java*  Dhpntat.  geolog.  de  incendiù  mofttium ,  etc.r 
par  te  docteur  Reinh.  Blum,  Leyde ,  1826,  îo-fr  avec 
carte  et  trad.  ail.  Zeitsch.f.  Min. ,  1828. 

Sumatra.  Mém.  de  M.  Jack  (  Trans.geoLSoc.  Lond.T 
Bf.  S*,  vol.  1  ,  p.  3o/j  et  Zeitsch.f.  Min. ,  1827,  p- 
21$  ).  Desc.  de  Marsden. 

//«  rfe  ifcwctf  (Quart.  /,  ofSc*,  *dh  g,  p.  412  )• 

Volcan  de  Banda  (  ^/zft.  rfe  CA.,  vol.  %x  9  p„  3g6)~ 

Amérique. 

Groenland*  Sur  Filé  de  Disko,  par  M.  Gtetecke 
(Zeitsch.f.  Min. ,  i8a5  ,  p.  19).  Mém.  de  M.  Jawae- 
son  »  append.  au  Journal  de  Voyage  de  M,  Scoresby  ,• 
i8a3  f  Ann<  d.  Se.  Hat. ,  vol,  2 ,  p.  170  ). 

Amérique  septentrionale.  Journal  of  a  Voyage  dis-- 
cûtwyvetc^pftr  M.  Parry,  London,  182 1,  in-4*»  SoppL 
d'hitt*  nâU  de  ll.Kœnig,  ou  Quart.  J.  ofSc.f  vol.  i5r 
p.  ri  )  /.  0/  a  second  voyage*  etc.  »  Londres ,  18*4  r 
k>*4"~  Note»  géoL*  par  If  «  Jameftra  ou  append.,  Lon- 
drea,  i8a6,  in-4°.  /.  qf  a  third  voyage  f  etc. ,  Londresy 
rô9&>in-4**  *V9*  8^°'*»  V**  M.  Jameson,p.  i3»à 
i5f .  Voyage  0}  Disoovery  to  the  polar  Sea,  par  M.  Jv 
Basa*  Londres,  1829,  in*4»>  *pp»  »°  .3  géolog.  p.  Ixix 
à  Uxauii.  Narrative.'  qf  a  journey  to  the  Shoref  of  tke 
polar  Sea,  par  ftf.  Franklin  ,  Londres,  18*4?  p.  4*7  à 
53o>  Narrai*  0/ <f  second' escpediu  ,^tc.  par  le  même , 
Loudre*,.  i8'J§*  in-40  App.  »?  lf  p.  1,  par  M.  Ré- 
chardson. 

Amérique  JS.  O.  Géologie  du  N-  0.  d$  l'Amérique  , 
llVamifiV*  oj  a  Voyage  to  the  pacifie  a.  Bcchrin§s 


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BfcSCBISTIOXft  DES  BTATS-UWft.  549 

Street,  par  M.  Beecbey,  i835  )y  il  y  a  aussi  des  notiar 
géolog.  sur  divers  îloU  de  l'Océanie.  Note  sur  de*  Gk** 
ciers  à  ossemeuts,  par  MM.  Kottebue  (  Ann*  de  Php*. 
de  Gilbert,  ifoi ,  cab.  10),  et  Buckland  (Trans.  §éot. 
Soc.9N.S.,voLZ). 

Canada.  Trans.  ofthe  Ut.  a  hisL  Soc.  of  Québec., 
a  vol.  hi'8*  et  Mém.  de  la  Soc.  d'hist.  nat.  de  Mont* 
réal,  i  vol.  Sur  la  cAte  de  Labrador,  par  MM.  Steiu- 
hauer  (  Tr.  géol.  Soc.  Lond. ,  vol.  a,  p.  488  )  et  Bad- 
deley  (  Trans.  qf  the  Ut*  a  hist.  Soc.  of  Québec* ,  vol. 
i,p.  71).  Esquiss»  géologique  sur  leN*E.du  Canada  , 
par  M.  Baddeley  (  dito ,  vol.  3 ,  part.  3  ).  Sur  les  bords 
<iu  lac  Uuron ,  par  M.Bigsby  (Trans. géol.  Soc. Lond* t 
N.  S.  ,  vol»  1 ,  p.  175  )•  Sur  le  lac  Eric  et  sur  les  bord» 
du  Niagara ,  par  le  même  (  Quart.  J.  ofSc. ,  voL  aô , 
p.  358  et  vol.  37 ,  p.  39  )•  C6te  N.  du  St.- Laurent ,  par 
M.  Bayâeld  (L<wd.  a*  Edinb.  phiL  mag,  35,  vol.  4  , 
p.  5i }. 

On  the  geolégy  ofNonh  America  f  par  M.  Rogers  # 
»835  (Repùrts  ofthe  brit.  associât,  fur  theadv.  ofSe. 
pour  i834  9  Londre»)  i835).  Beitrage  zut  Minerai.  «t 
geolog.  d.  nordtich.  Àmerikas  f  par  lf.  Struve ,  Hao*» 
bourg,  181a ,  in*8*«  Catalogue  of  American  minerais  , 
par  Robioton ,  Boston,  i8a5«  Suc  les  dents  fossiles  et  la 
tub-divisioi»  de  la  craie  de*l£tats-Unis»  par  H.  MortOA 
(  Amer.  J.  ofSc. ,  VoL  38,  p»  276  ).  Sur  les  dépâu  ter- 
tiaires sur  le  côté  atlantique  des  États-Unis,  par  M;  Con* 
rad  (Amer.  J\  qfSc* ,  vol»  a&,  p.  Ip4  et  1*89  ).  Sur  ce*- 
uH*a*  «mises  de  «éhaugemeps  géologiques  altérait  actuel- 
lement la  Surface,  du  Matfadmsseltt  »  par  H.  Hitchcock 
(/.  afnat.  hist*  of&eSoe.  ojnat.  hist,  qf  Boston  f  vol. 
i;  tf  ?,  art.  1  )<  i4»  JSfsay  on  êhe  geai.  qfthe  Hudson 


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841  rflî8CfiIPÏlONS  DES   ETAT8-IÎNÎ*. 

River,  par  M.  S.  Akerly,  New-York,  1820,  m-8»  et  coupé 
dans  la  nouvelle  Jersey, -etc.,  par  Te  même-  (Ann.  ofthe 
Lyc.   of  yew-York ,  vol*;  à  )  Sur  le  lac  Ontario  ,,  par 
M.  Bîgsby  (  Phil.  mag. ,  N *  S. ,  vol.-  &).  A  geolog.  a 
agricult.  survey  of  Rensselaer  County ,   N.-Y. ,  par 
Amos  Eaton  ,  Albany,  182a,  in-8©.-  Index  to  the  geol- 
ofthe  northern  statès,  par  ie  même  Atbany,  18 18,  in-8°. 
Sur  la  géologie  de  Schoharier  New- York ,  par  M.  Geb- 
hard  (Amer.  J.  of  Se,,  vol;  28-,  p.  172').  An  Essay 
on  Sait,  etc.,  parM.  Rensselaer,  Nfew-York,  i8^3,  in-8°; 
Obs.  on  the  geol.  of  York  CounJLy ,  par  M.  Clemson, 
Pbilad.,  i83'|,  in-8°.  Topo  graphical  déscript,  a.  histo* 
ricaî  Sketch    of  Plairtfield  in   Hampshire  County, 
Mass%   par  M.  J.  Porter,    i834,  in-80;  Sur  la  Ca- 
roline septent. ,   par  M.    Roihe  (Zeksch.  f.  Min., 
1897,    P*   349')-   Reports  on  4he' geology  qf  North 
Carolina ,  par  M.  Olmsted  ,  i&*4  à  18^5*  Sur  l'extré- 
mité Bf.  E.des  AlleghanySjen  Pensylvanie,  parM.  Taf- 
lot  (Mag.  of  nat    hist.y  oct.  i835,  p.  5*9  )•   Tra- 
vels  a,  discoveries  in  the  West y  par  Rafinesque ,  Pitts- 
burg  ,  1819  (  5fc5o  fbss.  nouv.  décrits  )•  Natural  a.Sta- 
tistical  vrew  of  Cincinnati ,  etc. ,  par  M.-  I>t*ake^  Cin- 
cinnati,  181 5,  in-8°.  Geologib.  remarks  on  the  Per- 
kioning  leadmines ,  par  MvWétherill,  Philadelphie, 
j826in-8°.  Travelsin  the central  portions of  the  Mis- 
sissipz  valley ,  par  temême ,  New-York-,  i8&5c/in-8°: 
Geologicàl  report  of  on  exmmination<made  m  i834  of 
the  clevatedcoutâry  between  thé  hfissoptri  a.red^River, 
par  M.  Featherstohaugh,  Washington^  *i834,   in -8* 
avec  1  pi.  /i^  'q£them  iend  mines  of.Mùsouri,  par 
M.  Scliôolcraft,  «êw-Yqrk,  1819,  )k-H%  Journal  of 
travels intb  the  Arkansas  Terràory ,  pai»  M.  Nuttal, 
Phtlad. ,    i8ai  S  iri-8».  'Narrative  Journal   of  trovels 
through  the  N.  W*  régions  pfthe  'United  States }  etc. , 


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KSCBlPTlOIfS  BU   MBXIÇUE.  843 

par  M-  Schoolcraft,  Albany,  i8ai  ,  in-8*.  Account  ûf 
an  expeditionfrorn  Pittsburghto  therocky  mountam$t 
etç,  parE.  James,  Londres,  i8a3  ,3  vol.  m-8»;  Nar 
ralive  of an  expedit.  to  the  source  ofSt.-Peters.»  etc-. 
par  M.  Keating  ,  Phi  lad. ,  i8a4 1  *  vol.  in-8*.  J.  ofthe 
voy.  a.  travels  qf  a  corps  of  discovery  under  the  com- 
mand  ofcapit.  Lewis  a,  Clark e>  Philadelphie  r  *8*o-, 
in-8*^  Sur  la  eontréc  à  TO.  des  montagnes  Rocheuses  r 
par  M.  J.  Bail  (  Am..  J.  of  Se. ,  vol.  a3-,  p.  r).  Con- 
$u[tez> Americ.  minéral,  f.  <JU  docteur  Bruce ,  x  vol. 
in  8°>  1810  à  i8i4*  Americ.  J*  ofSc. ,  de  M.  Sillimau, 
36  vol.  com.  en  18 18.  Trans.  ofthe  Americ.  phiLSoc. 
of  PÀiladtlphia ,  3  vol.  in-8°.  Trans*. ofthe AJJbanyï 
Institut,  a  vol. ,  i8a8  à  x835»  Armais  qf  the  Lyeeurq  . 
ofnat.  hist.  ofNew-York9  3  vol.  ki-8° ,  i8a3  à  18Ï2. 
Boston  phil.  /.,  a  vol.  in-8° ,  i8s3  à  1825%  Monily  Amr 
J.  of  geolog.  de  M.  Featherstouaugh,  Philadelphie  fi 
i8£i-3*a.  Transi  of  the  geol;  Soc.  of  Pensylvania, 
i834.  /•  ofthe  Acad,  qf  nat.  history  of  Philadelphiaf 
7  vol  in-8°,  i8a5  h  i833.  Médical  Repository  of  Ame* 
n'ean  publications  ,  New-York  ,  1798  à- 1863. 

Mexique. 

Mém.  sur  les  mines  de  Ramos ,  Catorze  et  de  Charcar 
(  Potosi  )  par  M.  BurcLhart  (  Arch.  f.  Min. ,  vol..  3, 
cah.  1 ,  p.  i*3  ).  Mém.  sur  Veta  Grande,  par  le  même 
.(  Arch.  f.  Min. -,  vol.  6,  p.  319).  Sur  Augangeo,  par 
le  même  (  Zeitsch.  f  Min*,  1827,  p.  401  ).  M,  Noeg- 
gerath  va  publier  dans  un  ouvrage  particulier  toutes  les 
observations  (imprimées  et  inédites  )  9  faites  au  Mexique  • 
par  M»  Burkart.  Sur  tes  mines  d'Argent,  par  M.  Malher 
(  A  m.  J.  ofSc. ,  vol.  *j4,  cah.  a ,  p.  216  ).  Ascens,  du 
Popocatapetl ,  par  MM.  Glénnie  (  Procéed.  ofthe  geol. 
Soc*  of  Lond.  7  vol.  7,  p.  76)  et  de  Gerolt  (A  un.  de 


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W&  DB«ciil*r*  bê  cotovn  m  m  fatstt/ 

J5W*. ,  par  Berghau* ,  N.  S. ,  i835  r  vol.  ï a ,  p.  i  f3  ) 
Sur  le  vafcaa  <F0ri*afea  ,  par  H,  Deppe  et  Schied* 
(Eterthct,  voL  i3 ,  livr.  3  et  3  )»  Sur  le  volcan  cFOto- 
laça,  par  M»  Satorivs*  (à/*,  voL  io>  Irvr.  3  >.  E*a> 
polîtkj*  de  M*  deHcmbotdt.  ili?i.  Besckr*  d.vorzugi. 
Bergvr.  R&riere  von  Mexiko  r  pair  M",  Sottoentcbrokh, 
ScMeit*,  t8*4j ,  'in*. 

Colombk  et  Pérou. 

Essai  géognostiqûé  sIh*  ïè  gisement  des  tbcbes  danr 
tes  Jeux  hénrisphères ,  par  If.  de  Hirmboldt.  Paris, 
i&*?;  et  son  Voyage.  Sûr  te  Rio-Vinagrê ,  par  le 
même  et  M.  de  Kivero  (j4aj*.  £  Se.  ntâ.f  vol.  4,  p.  66, 
ou  -rf/t*.  tfe  Cftim.,  vol.  *7,  p.  ïi3).  Métn.  de  M.  Bous- 
singault  (^/m.  cfe  Chirit.,  vol.  48 ,  p.  4i,  et  vol.  58). 

&uyane.  Voyage  <fe  M.  Hillhouse  (/♦  afthe  geogr. 
Soc.  ofLondon,  voï.  4>  p'  »*>)*' 

Sur  Tes  environs  de  Bio-JaueiA,  par  M.  Cal dcleogb 

(7V.  £«>/.  »yoc.  Lond.y  N.  SM  vol.  a,  p.  69).  Beitrage  z. 

Gebirgk.  Êrasitiehs  et  Phfte  brasiUensh>  par  M.  d'Es- 

wege.  Berlin ,  i83*  et  t833,  in-&*.  Beitrage  2.  Gebirgk. 

Brasilien,  par  M.  Pohï.  Vienne,  185*1,  hr-tf».  Refsenach 

Brdsilien,  par  MM'.  Spi*  et  Martitts.  Munich,  3  vol. 

iû-4«,  i8b3  à  i03b.  Ettrfcic  dfe  la  P.  min,  dti  iwvof. 

dairôM /tfM.  d.  Ifet-g*.  de  Moll,  Vol.  6,  p.  ia8.  Voyage 

de  ST.  A.  de  Saint-Hilare.  Paris,  4  voV.in-6*.Mém.  sur 

la  Côte,  par  ST.  d'Otfërs  (Jhchiv.  f.  AFm.,  Vol.  4,  cah- 

ï,p.  i?3> 

CkBf  HmiUP#*UetPdt*$o*U. 

BauUPérùù*  Le  Voyage  en  publication  de  M-  d*Or- 
bigny.  Sur  les  Andes  de  Bolivia,  par  M.  Peotland  (/.  qf 


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DEft&fttpf  •  îto  €<i*i  fis  ms  inmiiii  847 

therey.  gêog*  Sac»  of  Londan^irA.  5 ,  part,  i,  et  An* 
nai.deBergkaus>'N.S.fV.m\.  nrp.36<)), 

C%///.  TravehinloChile,  par  Schmidtmeyerv  Londres, 
i8*4,  in-8°.  Obs.  de  M.  Gay  (^/zn.  rf.  «Se,  iirf/.r  v.  38,  p. 
394).  Sur  les  soulèvements  de  la  cote  de  File  de  Saint- 
Laurent  dans  la  haye  de  Cal  la  et  Valparais*,  par  Frcyev 
{Phil.  Mag.+  oct.  1 835,  p.  3 18>  Voyage  eu  publication 
de  M.  Poegpig,  a  vol.  ïn-4%  i834  à  i835). 

Buenos-Ayres  et  Patagonie.  Voyage  de  M*  Aie. 
d'Orbigny.  Tagebuch  e*  Reisc  durckPerû  von  Buenos- 
Ayres  ,  etc.,  par  M.  Helm.  Dresde,  1798,  in-8°.  Sur  les 
terres  magellaniques,  par  M*  King(/.  qftkcror*geogr. 
Sqç,  qf  London,  voL  »,  pu  i55»)r 

AntiticM. 

Mém.  général  de  M.  Macture  (/.  o/zAe  Aead.  ofnat* 
Se.  of Philadeipkia,  vol.  1,  part,  1,  pv  i3'4,  ou  Quart» 
/.  qfSc^  vol.  5,  p.  3n.  Mém.  sur  la  Jamaïque f  par 
M.  La  Bêche  {Trans.  geoL  Soc.  qf  Cond.,  vol.  2  ,  part. 
2,  p.  i43*  Sur  le  lac  d'Asphalte  de  la  Trinité,  par 
If.  Alesander  (Edinb.  n.  phil*  /.,  vol.  i4>  P«  94)*  Sut*  le 
même  lac  et  sur  la  soufrière  de  l'île  de  Moutserrat*  par 
M.  Nugent  (Trans.  geot.  Soc.  Lond.,  vol.  1,  p.  63  et 
i85).  Sur  l'île  Saint-Vincent,  par  M.  Anderson  (Lond. 
phîL  Tr.T  vol.  78,  part.  i*p.  16).  Sur  l'île  Saiut-Chris- 
tophe,  par  M.  Lees  (Quart.  /.  ofSc,  oct.  et  dée.  i8a8f 
p.  256).  Sut*  Sainte-Lucie,  par  Gassan  (VeU  Acad*  N. 
Handl.)  179a,  p.  i6t).  Sur  la  Guadeloupe,  par  Lescal* 
lier(/.  de  Phys.,  1808)  et  Matherou  (Ann.  d*  Se.  du 
midi  de  la  France  rvol.  $,  p.  3).  Sur  Anegada  *.  par 
M.  Schomburgl  (/.  of  if*e  roy.  geogr.  Soc.  qf  London\ 
vol.  2,  p.  i5q,  avec  1  carte).  Notes  sur  Cuba,  de  H.  Ro- 
mand de  la  Sagra  (Annal,  de  Cieœias,  etc.  Havane, 


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548    .    MSCHIMVDE   l'aFIIQÛE   SEPTEHTB^ 

i8a8)>  et  Essai  politique  de  H.  de  Humboldt,  1816) 
Bermudes.  Mena,  de  M.  Nelson  (Proceed.geoL  Soc. 
Lond.t  i835). 

Asoret. 

Attires.  A  descript.  of  thé  Jsland  of  Saini-Jlfi- 
eAoe/,etc.,  par  M.  Webster.  Boston,  1821,  in-8°,  avec 
1  carte,  et  Mém.  sur  éruption,  p&rTHlàrd  (Lond.  •  phitî 
Trans*.,  1812)  part.i,  p:  i5a). 

Afiiqtie. 

Egypte.  Description  de  l'Egypte,  iu-foi.  Sur  les  lacs 
de  Natron,etc.,  par  Andreossy,  vol.  i,  p.  1 79.  Descrip- 
tion de  la  vallée  de  TEgafement,  par  M.Gérard,  vol.  2, 
p.  a5.  Sur  F  exhaussement  sécujaire  de.  la  vallée  du  Nil , 
(dito,f>.3\3).  Mém.  sûr  la  vallée  de  Qbceyr,  etc.,  parUo- 
zière,  \ditoy  p;  83, 4°7'et  4$3*  etc).  Mém.  aVDoîomîêu  (X 
de Pikys.y  vol.  fo,  1 7g3;Vbyag«  à  TOksis  de Thèbes,  etc., 
parMiCaillaud.  Paris,  1821.  Voyage  à  Méroë,  etc.,jpar 
le  même,  i8i3  et  1824.  Le  Guide  du  voyageur  en 
Egypte,  etc.,  par  de  Sistini;  Paris,  i8o3,  in-8°.  Sur  des 
apparences  volcanique?,  par  M.  Saint-John  [Egypt., 
vol.-t,  p.'3c$  et  4(>7  î  ou  Annal.  cL  Erd.  u  Volkerk. , 
N.  S.,  vfcl.  10,  p.  3fi6). 

Afrique  septentrionale '.-  Notes  de  M.  Buckland  sur 
des*  échantillons  rapportés  de  Tripoli  et  du  Fezzan,  par 
M>  Lyon  {A  narration  of  travets  in  northern  A/Hca, 
etc.  Londres  ,  182  t.  Aussi  Amer.  J.  ofSc,  vol.  4»  P« 
32).  Fùtggio  da  Tripoli  di  Barberia^  etc. ,  par  Délia 
;  Cella.  Gênes ,  1819,  in-8°.  Expédit.  dé  MM".  Dettbam, 
Claperton  et  Ôudney.  Londres ,  1826,  in-4°>  et  /.  of  et 
second  expédit.,  par  Claperton,  Londres  ;  1829. 

Sénégal.  Note  dans  Afin.  d.  Min* ,  i8i5i 


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BESCIUPT.  DES  I&Eâ  AFRICAINES.     549 

Cap  4e  Bonne-Espérance. 

South  Àfrican  quart.  /.,  commencé  en  i83o.  Sur  tes 
roches  de  la  côte  occidentale  d'Afrique,  par  M.  Beldier 
(Trans.  of  the  geol.  Soc.  ofLondon ,  N.  S.,  vol.  3 , 
part.  3). 

Jies  Canaries. 

Physik.  Beschreib.  d.  Canarisch.  Inscln,  par'M.  de 
jBuch.  Berlin,  i8a5,  in-4»-  Extrait  Hertha,  et  dnn.  d. 
Min.y  i83o,  vol.  i,  p.  2*9).  Essai  sur  les  îles  Fortunées, 
par  M.  Bory-Sainl-Vincent.  Paris,  an  XI,  in-4°,  et  Ou- 
rrage  non  achevé  de  MM.Berthelot  et  Webb,Bibl.  univ., 
"avril  i833.  Mém.  suc  le  pic.de  Téuériffe ,  par  J.  Edens 
et  Heberden  (Lond.  phiL  Trans. ,  17 159  p.  317,  et 
175*;  p.  353). 

Iles  du  Cap  Vert.  Notes  sur  Sain t-Iago  (îles  dti  Cap 
Vert,  par-M.  Colebrookc(7>ww.  geol.  Soc.  Lond.,  N. 
S,,  vol.  1 ,  p.  4,Ô)«  Sur  Mfe  Mayo,  par  M.  Dubra  )  But 
Soc.  de  Geogr.\  vol.  16,  p.  i3{).  Sur^Vîle  de.  Madère, 
par  Bennet  (IV;  geol.  Soc.  Lond,  vol.  1,  p.  891,  Ex- 
cursions toMadeira  a.  Porto  Santo,  par  M.  Bowdich. 
Londres,  i8a5,  iu-4°>  trad.  franc;,  1826,  in-8°.  Note  de 
M.  deBuch(^/w.  d.  Se.  nat.,  vol.  4,  p.  i4)-  Sur  l'île 
de  l'Ascension,.  parUI.iHennah  (ZV.  of  the  geol.  Soc. 
ofLond.y  N.  S.  vol.  3).     . 

Iks  orientales  d  Afrique. 

Ile  de  France.  Obs.  géologiques  par  M.  Bailly 
XjFoyage  pittoresque  à  Vile  de  France,  etc.,  par  M.  Mib- 
bert,  181a  j  trad.  ail.  Zeitschf.  Mim,  i8i5,  p.  137). 
Sur  Yîle  Maurice  *  par  MM.  Bouton  et  Desjardins 
iAsiat.j.}  N.  S.,  voL  m,  p.  1 27.  Bull,  de  la  Soc.  géol. 


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S50  DfeSCBIPT.  M  XA   KOUVELtB  BÙU.AKDE* 

de  France,  vol.  4>  P»  3oi.  Notes  sur  Madagascar  (  Tr. 
$eo/.  Ah?.  Lond.,  vtA.  5,  p.  4^6},  par  M.  Tailfair 
(Lond.  ou  Edinb.phik  mag.>  vol.  3,,  p>  a3i>. 

.Ile*  «fan*  r Atlantique  amstraie. 

Ile  Sainte  -Hélène*  Beschreib.  d.  Inscl  Sant-He* 
lena,  par  Ehnnann.  Wehnar,  1807,  iu-80.  Tracts  rela- 
tive to  the  Island  of  Saint-JHclena  y  par  M*  Beatfion. 
Londres  j 816,  in-4*. 

Ile  de  Tristan  d'Acunha  {Mélanges  de  Botanique  et 
de  Vvyage,  par  M.  Aubert  du  Petit  Thouars.  Paris, 
181 1 ,  in-tivet  Heriha,  vol.  1 1 ,  cah.  j). 

Nwvëtk-HoUatule. 

Voyage  du  capitaine  Flinder.  Londres,  1814»  &  de 
M.  Qxley,  i8ao,  etc.  tfém.  4e  M.  Lesso»  (Ann.  4L  Se. 
nat.%  vol.  6j  p*  a4i  ).  Geograpk.  Mem.  *n  New  South 
Wales*  etc.,  par  M.  EieWL  Londres ,  i8a5^  iii-8*.  -rf* 
accwnt  ofsonte geoL  spécimens  frùmthe coats  efAus- 
{m#aj  par  M.  Fi  Won,  App»  Narrative  ofaSâHvef,  eleu, 
du  capitaine  Kingf  vol.  *,  p.  566,  i8:i&  Note  de 
M.  Wilton  (^.  ofthegeogr.  Soc.  of  Lond.  >  voL  &,  p. 
3m).  Notes  sur  fan  Diemc**  de  M.  de  Buoh  (Jfag.  rf. 
Ges.  naturf.  Fr.  vu  Berlin,  1 8 14,5s.  &4)*t  deM.Scou. 

Australie. 

Poljrnesian  researches,  etc.,  par  W.  Ellis,  Londres, 
i833,  4  vol.  in-8J. 

Iles  de  Sandwich*  li&n.  sur'Oweihi ,  par  MM.  Good- 
rich (Am.  J.  ofSc.y  oct.  1833,,  et  voCi  1,  et  Q.  f.qf 
&,,vbl.  la,  p.  aaO.-Xenzies(itf<if.  ofnat.hist.» 
sept.  18*8,  p.  193',  ou  son  /.  <fe  forage).  Douglas  et 
l'ouvrage  de  M.  Ellis  (  Ann.  de  Berghaus,  N.  S.,  vol. 


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/ii,  p.  53ô).  -rf  mt&hmary  /.  roomf  Hawaii,  par 
M.  Anderson,  Boston,  i8*5,  ra~i  *.  Sur  131e  d'Oaha,  par 
M.  Mereditch  Gjatrdner  {Edinb.  u.  yhil.  /.,  avril , 
r835r). 

Nouvelle-Zélande.  Narrative  ofç  months  résidence 
in  New-Zcaland,  «te. ,  par  M.  Earle>  London ,  1 8a§  ,, 
in-8°. 

lies  Féttkland.  Athenceam ,  i833 ,  part.  67,  p.  478. 

Nouvelles  Shetlands.  Ile  de  la  Déception,  par  IL  Ken* 
dal  (/.  qfthe  geogr.  soc.  of  London,  vol.  â,  p. <h). 
Note  par  Mitchiil  (  Am.J*  qfSc., 1823,  janv.,  et  vol,  4» 
p.  *5). 

Océanfc.  Reise  um  dieErde  durch  nord  A  sien  ir. 

d.    beiden    Occeane ,    etc.,     par    M.  A.    Ermanfe, 

Berlin ,  i833 ,  m-J*,  avec  coupes  et  cartes.    Bcmenk. 

uber  d.    Gegenst*    d.     phy.    Erdbeschreib.  ,     etc.  * 

par  M*  Forster,   Bedin,   1763,  în-6*,   avec  cartes. 

"Voyages  de  découvertes  de  Pérou ,  de  MM.  Freyemet. 

Dupcrrey  (Ann.  des  Se.  na£.f  vol.  6,  p.  ai 6  ^  et  Ann. 

des  mines >  vol.  3o,  p.  363).    De  l'Astrolabe,   par 

•M*  d'Urville  (  /.  de  géoL,  vol.   1,  p.  20).  Langsdorff 

de  Krusenstern ,  181a.  {Obs.,  par  M.  Eschholtz),  Ko* 

>tzebue  ,•  1822,  ou geognost.  JSeobacht.  uufe*  Reise  um 

die  FFett,  par  M.  E.  Hoffmann  ,  Berlin,  iftag ,  in-8*. 

Mém.  de  M.  Lesson  (  jfnn*  des  Se.  naU,  vol.  5 ,  p.  17a  ). 

Visit  to  the  South  seas9  etc. ,  par  StcWart,  Londres, 

*.833  in-8», 

OuvruQV  et  Mémoire  dirers. 

Géodésie  de  M.  Francoeur,  Paris,  i835, 1  vol.  iti-f, 
avec  pi.  Ouvrage  élémentaire  utile  à  consulter  pour  h 
manière  de  faire  des  relevés,  construire  des  cartes,  etc. 
Gcologicàl  notes,  par  de  la  Bêche,  i#3o,  in- 8». 
Notes  on  the  progress  ofgeology  in  Englttnd ,  par 


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S33  .  OUVEAOBS  GEOLOGIQUES. 

M.  Fjtten  ,  i833  ,in-8°.  Remarques  sur  la  structure  des 
masses  minérales  et  surles^haqgements  chimiques  pro- 
duits daqs.l'.agréga.tion  des  roches  stratifiées  après  leur 
formation  ,  par  M.  Sedgwick  (Trans,  qfthc  geoLSoc. 
of  Lbndotiy  N.  S. ,  vol*  3  y  p.  Ifii  ).  Géologie  de  la 
période  quaternaire,  par  M.  Rcboul ,  i833  et  sa  géo- 
logie descriptive  et  historique,  i835.  Sur  les  caract. 
jtoologiq.  des  formations  ,  par  M.  Brongniart  (  Ann.d. 
mines  y  k.  S. ,  vol.  4  $  P-  536  ).  Sur  les  causes  astrono- 
miques influant  sur  les  phéu.  ^éol. ,  par  M.  Herschel, 
(Trans.geol.Soc.  Lond. ,  N.  S. ,  vol.  3,  p.  293  ).  Sur 
la  chaleur  terrestre,  par  M.  Poisson ,  Paris ,  i835  ).  Die 
Warnie  lehre  des  Innern  unseres  Erdkorpers ,  etc., 
par  M.  Bischoff ,  Leipzig ,  i835  ,  in-8°,  et  Annal,  de 
Tj/L  Poggcndorf .,  i835 ,  vol.  35 ,  p.  209.  Sur  l'excavation 
des  vallées  par  l'action  diluvienne,  par  M.  Bucklaad  (7>. 
geai*  Soc*  Lond.  ,  N.  S.,, vol.  1 ,  p.  95  ).  Submersion 
réitérée  des  continens,  par  M.  Prévost  (Mém.  de  la  Soc. 
d'hùt.  nqU  de  Paris,  vol.  4)-  Bull,  de  la  Soc.  géoL 
de  Fr^v.  1,  p«  19).  Researchesin  thehoreticalgeology\ 
par  M.  de  la  Bêche,  i834,  in-8°ou  trad.  fr.,  Paris,  i835. 
Principles  ofgeology  de  M.  Lyell ,  4e  édit.  rev.  et  aug. 
Mém.  sur  les  Cratères  de  soulèvement,  de  MM.  Virlel 
(Bail.  Soc.  géol.  de  Fr.f  vol.  3,  p.  1  o3,  28 7  et  3oa  ).  Bo- 
blaye,  p.  317.  Prcv.ost,  vol.  4,  P-  i^4  et  3o5.  Beau- 
mont,  p.  aa5,  et  Fournet  (Ann.  de  min.9  3e  sér. ,  vol. 
5  ,  livr.  2  ).  Sur  la  structure  et  l'origine  du  Diamant, 
par  M.  Brewster  (  TV.  geol.  Soc.  Lond.,  N.  S. ,  vol.  3, 
p.  455),  et  Phil.  mag.y  oct.  i835.  D'après  ses  pro- 
priétés optiques ,  ce  serait  un  suc  végétal  ou  une 
gomme  cristallisée  >  comme  l'ambre  et  la  mellitc. 
Description  d'un  éboulement  dans  les  Grisons,  par 
M.JSscbcr.(ilfi>ier«  Taschenb. ,  1821,  p,  63 1).  Sur 
le$\sources  minérales  de  l'Erzgebirge ,  par  M.  Lampa- 


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OUVRAGES   GEOLOGIQUES.  S53 

dius  </.  rfr  praktisch.  Gkcm: de  Schwe»gger,;  r#34>  vol. 
i,  cah.  a,  p.  100,  et  vol.  a,  cah.  5  ,  p.  a8i  ).  Sur  celles 
du  Teutoburgerwald,'  pa»  M.  Bisâioffi(^/o,  vol.  i ,  p. 
3a  i  ,  i834  )•  Sur  celles  du  Tyrol,  par  le  même  (  dito  , 
vol.  a,  p.  65).  Nouveau  reptile  décrit  par  M.  Buck- 
landfPÂtï.  mag. ,  oét.*i835yp.1  8*7  }.  Ce- savant  va 
imprimer  un  Mém**,  dans  lequel  il  détrit  el  figure  l'ani- 
mal restauré  des  Ammonites,  comme  Miller  l!a  fait  pour 
les  Bélemnitcs.  M.  Buckland  a  reconnu  cet  automne  le 
système  silurien  de  Mv  Murehison  entre  Mézières  et 
Liège.  Listes  des  fossiles  tert.  de  l'Allemagne 
sept.,  par  M.  de  Munster  (  N.  Jahrbif.Min.y  i835,  p. 
4ao). 


Il,  a£ 


5S4  coluctioa*  d'aimileterm. 


M  g.  —  CoUcctions  de  fossiles ,  F.  —  Collections  de  roche*  4 
de  minéraux ,  A.  —  Marchand*  déroches  et  de  fossiles ,  R  m  et 
JFm.  Cabinets  riches,  !  ). 

Royaume  britannique. 

Comté  de  Buckingham.  he  Comte  du  même  nom  i 
Stowe  R.  ! 

Comté  de  Cambridge.  Cambridge,!!.  (Coll.  de  Wood- 
ward  ),  R  !  M.  Sedgwick.-^»n»/iftrc ,  Manchester ,  M. 

Comouailles.  Soc.  roy.  géol.  da  Cornpaailles  à  Pen- 
zance ,  M.  g.  5  MM.  William  à  Scç*merhou*e ,  près  de 
Truro ,'  M-  g.;  Henwood  à  Perrau-Wharf  près  de  Tw- 
roj  Kashly  à  Menabiily ,  M,  g.,  et  Madge  à  Truro, 

Cumbertand.  MM.  Fryer  à  Keswick,  R.  Huttonet 
Crossthwaite ,  M.  et  R.  m.  et  F.  Dufton ,  R.  m. 

DcrtyMre.  MM.  White  et  Watspn  à  BakeweU ,  *. 
Brown  et  Mawe  à  Derby ,  R.  m.  Castleton  ,  R.  m. 

Dcvonshjrc.  Instituts  philosophique  d'Exeter  et  et 
Plymouth,  M*  g.  MM.  Johnson  à  Exeter ,  R.  et  Encry 
à  Torquay ,  R.  et  OMçmenU. 


dbyGOGgk 


COLLBMWK&  1>*  AWtiMf  Eft  WS .  555 

PfffetfhifciVk  BhjlpotlfcLyme  régis,  S.  et  F!  Ma- 
demoiselle AjBOTDg  àXyme régit,  R.  m.  Le  colonel  Gor- 
don à  g^afieibury*   R.  et  F.  Instit»  philosophiq.   de 
Pool,  H. 
.Durfmm^Uvtqaii  deClevêland  à  Râby  Caslle ,  H. 

Estfx*  JUfttMut.  philosophique  à  Côlchesler,  M.  g. 
M?  Dyjtes  à  Jiarwick ,  F.  du  crag. 

G.loQfsL<îrshire*/h\%\Ài.\iis  philosophiq.  de  Bristol ,  M. 
et  F.  (Crinoïdes  de  M.  Miller!)  MM.  Johnson ,  Cura- 
berland ,  Drakènridge  et  docteur  Becke,  R.  Bright  à 
Ham-Green ,  R.  Docteur  Cooke  à  Tortworth ,  F. 

^Tam^Aw.Iostitat.-philosophiq.  de  Portsmouth,  M. 
M.  MurchwoB  A.Nowtedhouse  ,  près  Petersfield  ,  R.  et 
F.  Mademoiselle  JBeaminster  à  Christchurch ,  F.  ter- 
tiaires. MM.  Griffith  à  Christchurch  ,  H.  Mad.  Whitby 
à^ewlands,  près  Lymington  ,  F.  tertiaires.  M.  Vine 
sur  nie  de  Wight,F. 

Herefbrshire.  Inst*  ptotl.  de  Worçester  ,  M. 

Kçnt.  .Jnst.  philo*,  de  Canterbur^,  M.  M.  Çrowe  à 
Mai  gâte,  R  de,Sb*ppfey. 

Lancashire.  Instit.  phiiosophiq:  dcLivcrpoôl,  M.  : 
M.  Traik.R* 

Lcicestershire  *  QueeitbytHatt,  F.  du  lias.  Àshby  de 
la  Zpudi  ]|.  jffeitunatk,  F.  plantes  fossiles  ! 

^i£^2^^^;Uaséekrittinnique((;oll.  de  fossiles  d*Àm- 
nion.,Goy,  de >  Saurons  -fossiles  de  M.  Hawkins).  Soc. 
géolr  deXgpdrts,  R.  et  FI  Soc.  royale  phil.  de  Londres 
à  [ÀltaWlliStBèct f  M*  Institut  de  Londres,  M. 
MM.  Greenough  à  Régents  park ,  R.  Murçhison  ,  .R. 
et  Q.Saçftt  BMfc^R1 À*ti»y  F.  plante* fossiles.  Lyell,.F. 
2>e  j^J^cb*»  ft*  Devomhire-Saul,  R.  Heuland  R.  nx.  ! 
Ma?*?,  R.  ip,  j$Q^rerby,  F*  «*.  Stockés  àGray  Jnn  ,  F. 
Br^Jerip,  F?  B^mRtead  ,  lattit.  philos. ,  M.  M.  Ba- 


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556  collections  d'égo^se. 

Norfolk*  Inst.  phil.  de  Norwich ,  M.  g.  !  MM./Woo- 
dward  à  Sandringhamhâll ,  pré»  de  Lynn ,  F.  de  la 
craie  et  du  crag,  Henley  &  Shropbamhafl ,  R. ,  et 
Lèith,R. 

Northumbcrland.  Comtesse  dé  Northumberland  à 
Àlnivick ,  R.  MM.  Winch  et  Huttonà  Newctfstle ,  R.  et 
F.  Young,  R.  et  F.  Inst.  philt  de  cette  ville  ,  R.  et  F. 
M..  J.  Trevelyau  à,  Wellington,  ,R.  AJstonmoor  ,  R.  m. 
Sùndèrland  ,  R, 

Oxfordshire.,  Musée  public  (  Colh  de  M.  Bucklaud  ), 
ftï.  le  professeur  Daubeny  ;VR  ! 

Sommersetshire.  ïnstrt.  pjiiloa..  <Je  Bath ,  M.  MM. 
Prat  t ,  Richardson  -et  le  docteur  Davies ,  R.  Meâde ,  près 
deBatU,  R.  et  F.  ^kinner.à  Camerton,F.  des  houillères. 
Ireland  à  Nunney  ,  près  de  Frome  ,  R.  et  F.  * 

Suffoïk.  Mademoiselle  Edgar  à  Redhoase  ,  près  d'Ips- 
wich  ,  F.  du  crag. 

Surrey.  M.  T.urner  àRoobsnest >  R. 

Sussex  Lewes,  MM.  Man tell,  F.  surtout  du  système 
crétacé ,  ossemens  !  Hoper  à  Portslade,  près  -de  Bri- 
gbtou  ,  F.  dé  la  craie. 

JVarwickshire.  Inst.  phil.  de  Birgmingham ,  M. 
MM.  Russel,  R.  et  Weaver ,  M. 

:  fVestmoreland.  M.  Todhunter  à  Kendal ,  F."  et  R.  m. 

fViUshirc,  Mademoiselle  ÊenetCà  Warmiroton,  F. 
de  la  craie  !  et  M.  Shorto  a  Salisbury ,  F.  de  la  craie. 

Yorkshire.  Insjit.  philosophiq.  de  York ,  de  -Leeds , 
de  Huil  et  de  Suffield ,  M.  M.  Beau  de  Scarborough, 
R.  m» 

XV aie? .  M.«  Dillwyn  à  Pentlegar ,  près  de Swansea  , R. 

, Ecosse.  Musée  de  l'Uni versité ,  M.  (Coll.  du  Vésuve 
de  Thompson  {des  terres  polaires,  etc.  ),  R.  et  C.  Sôc. 
roy.  de  la  ^  même  ville ,  R*  Soc*  plinienne  *  R:  MM. 
AÏlan  (Coll.  du  Groenland),  R.!  Ferguson,  LeonWflor- 


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CdLECTiaNS'tfÈS-PAVs-BAS.  35Y 

ne/,  £•  &  minéraux.  Lorcl  Greenock,  R.  Torrie,  R. 
Witham,  F.  surtout  végétaux  fossiles ,  Nicol.  F.,  San- 
derso.n ,  R.  m.  etc.  Musée  de  l'Université  de  Glasgow , 
11.  M.  Brown  ,  R.  Inst.  pliil.  d'Inverness  et  dePerth. , 
M<  Berwick,  dubdetfnaturalistes, R.  Ile d'Arran  BroiUck 
et'LiamlashjR.  m-iÀLeadhills,  et  à  Edimbourg,  R.  m.  ' 

Irlande.  Musée  de  Dublin  ,  M.  (  Coll.  du  Groenland 
de  M.  Giesecke  ).  Soc.  géol.  R.  et  F.  Inst.  phil.'de  Cork 
et  de  Belfast,  M.  M.  Biire,  R.  MM;  Griffith  et  Wea- 
ver,  R.  A  la  Chaussée  des  Géants ,  R.  m. 

Belgique. 

•  *  ■*  « 

Bruxelles.  Musée  M.  MM.4  Drapier  ,  R.  Le  Docteur 
Sauveur  Ris,  R.  Nyst,  F.  Galeotti,  R.  et  F.  Gand, 
Musée  de  If  Université  (Coll.  de  Burtin).  M.  Morrcn, 
.£.:etF.  ossements.  Mons,  M.  le  pharmacien  Gossart, 
H.Ciply  prèsdeMons,  Gossly,*R.  et  F.  m.  Namurt, 
91.  Cauchois,  R.  Louvain,  Musée  de  l'Université.  Malt- 
nés, .M.  le  pharmacien  Stoffel ,  R.  et  F.  Liège,  Musée 
<le  ^Université ,  MM.  Davreux  et  Dunioht,  R.  et  F.  Le 
-docteur  Schmerling,  ossements  des  cavernes. 

Hollande.  Leyde,  Musée  de  l'Université,  R,  et  F. 
(  Coll.  du  Japon,  par  M.  Siebold).  Amsterdam.  Soc. 
des  Se.  Haarlem,  Soc.  des  Se,  M.  (Ossements  de  Maas- 
tricht ,  Salamandre  d'Oeniugue  ).  Utrècht ,  Musée  de 
l'Université,  M.  Frcm'ery  et  Van  der  Boori.  McscIk 
Gfôningue  ,  Musée  (Coll.  de  Camper  ). 

France. 

France  septentrionale.  Boulogiié-sur-Mer,  Soc.  scien- 
lifiq.,  M.  Garnier  ing.,  R.  Lille,  Soc.  de  se,  M.  Tournay , 
M-  Ancartfils,  F.  Arras,-  M.  Douay;  M.  Cambray,  M.  Va- 


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S38  £oujccTJOftS  mt  *A»ro. 

lenciennes,  M.  Montignyvsttr-Roc,  prèsde  Vafencieriii*, 
le  comte  Fréd.  Duchastcl,  F!  Merière^  M.  Hennuel, 
inç.,  R.  Abbeville,  M.  Bâillon,  R.  Beauvai^M.  Grava, 
R.  efF.  Dieppe,  M.  Olivier  R. 

Normandie.  Rouen,  Acad.  d.  SciR.  M.  Giwtfdin,R 
et  F.  Caen,M,  R  et  F  !.  MM-  HéranU«t  de  SfagfiéviHt, 
J  et  F  ;  Deslongcbamps,  1*  1.  Bayeèx,  M.  de  Caumont, 
R  et  F.  Tournay,  M.  Bunel,  R  et  F.  Fafaise;  M,  de  La 
Frenay,  R.  Valognes,  M.  de  Gerville,  F.  Bricqueb*, 
M.  Roulland,  R  et  F.  Cherbourg,  M. 

Bassin  de  Paris.  Paris,  M.  (Coll.  deMM.  Lucas,  BV 
hlayeet  Virlct,  Jacqtiemont,  Aie.  d'Orbignv,  Boue  et  de 
plusieurs  voyages  de  circumnavigation  ).  Direction  de* 
mines,  R  et  F  !  (Coll.  de  Dolomieu  et  de  MM.  Dufréooy 
et  Elie  de  Beaumont).  Collège  de  France,  R,  ÇGoll.  mio. 
«du  comte  de  Bouruon,et  roches  de  Hongrie  dé  M-  Ben- 
dànt);  Monnaie,  R,  min.,  Dépôt  dé .  la  guerre  ,R  et  F. 
Sorbonne,  Coll.  deMM.  Beudant  left  Prévost •  Société 
géoî.  de  France,  R  et  F.  MM.  AJex.  BroBgniàwty  R.  et 
F.  Ad.  Brongniart,  F.  plantes  fossiles»!.  Brocha ntr  R  A 
min.  Gordier,  R  et  miner.  De  Bomtard,  R.  BoubéeK 
et~F.  (Coll.  à  vendre  et  à  échaoger)v  Roué,:  R  et  F*  De* 
noyers  R  et  F.  Mardis  de  Drée«t  Villiei*  duTèrrage, 
minéraux.  Duc  de  Rivoli,  F,  coq.  viv.  I  De  Férussac, 
coq.  viv.  et  F  !  Duclos,F'  !  Deshayes  F 1!  Roissy,  F.  coef. 
sec  !  Michelin,  polypiers,  Dujjfctdin,  Ft  le  sap.  Duper 
rey,  Fetcoq.  viv.  de  La  Jonkaire,  F  do  Maestrkht- 
Wàlférdin,  R  etF,D'Archiac,  B^ertan,  Delcros,  Ker- 
gorlay,  De  Verneuil,  Pissiset  Montalembert,  R, Robert, 
R  et  F.  l'Evoque,  F,  etc. 

Marchands  naturalistes,  Roussel ,  quai  Malaquais, 
no  i3.Daohauser,  rue  de  SemeSt.-Gettnain,  n°  5i,  R  et 
F.  Laimoy,  rue  des  Petits- Augurtius,  rf  i.  Ret  F.  Ver- 
reau*,  boulevar*  Montmartre,  nft6.  Mathieu,  boulevart 


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COLLECTIONS   lfr  FRANCE.  559 

Samt-Antoine.  Puecli,  marchand  sur  lé  quai  Saïbt-Mi- 
cheVet  des  Augustins. 

Fabricants  de  modèles  en  lois  de  cristaux.  Marloye, 
rtie  de  la  Harpe  ;  n°  5g,  et  Dutois ,  rue  de  Rïchelieu- 
Sorbontie,  n°  $. 

Fabricants  d!  instruments  de.  minéralogie •  Rochettc 
jeune,  ijaai  de  l'Horloge  (Chalumeau  de  Berzélius,  etc.) 
Piiii,  rue  du  Jardinet,  n°  a,  Delcuil ,  rue  Dauphins 
Goniomètres ,  Trousse  chimique). 

Instruments  pour  les  caractères  optiques  des  miné- 
raux. Charles  Chevalier,  Palais- Royal ,  galerie  d# 
fterre  ,  rT  xfà.'Martëatiaf.  Au  Vaisseau,  quai  aux 
Fleurs. 

Versailles,  M:  Hùot,  R  et  F.  Sceaux,'  M.  Êeirance , 
F  !.  Evreux, "M.1  Passy,  R  et  F./Chartres,  M.  Troyes  , 
Soc.  acad.  M.  Reims,  M.  Tours,  M.  Blois,  M.  Orléans  r 
Sot.  fccad:  M.  M3f.  Tristan ,  F  et  ossements.  Bigot  de 
Morogues.  R;  Loekart,  R  et  F. 

France  occidentale.  Maus.  M.  Trigcr,  R.  Angers'', 
M,  R  et  F,  Soc.  indust.  R,  MM.  Millet,  F.  Desvaux  fil», 
R  et  F.  Nantes,  Musée,  MM.  Bertrand  Gestions,  R  et 
F  ÎCaillaûd,  F,  coq.  viv.  Rennes,  M.  MM.  Toulmôuche ; 
ForitâHié  fils,  Duval  et  Sarzeaud,  RI  Saint-Brieoc , 
M.  Ferrari,  R.  Quimper,  M.  Bourassin,  pharmacien,  R. 
Pontivy,  M.  M".  Taslé,  R.  Vannes,  Soc.  polymath.  R. 
Brest,  M.  Bourbon-Vendée,  M,  R.  La  Rochelle,  M. 
MM.  d'Orbigny,  RctF,  Fleuriau  de  Bellevue^R  et  F. 
Poitiers,  Acad.  M.  de  la  Fontenelle,  R  et  F.  Angou- 
létae/M.  fcérigùeùx,  M.M.  6rard,R  et  F.  Lanquaié,pr*t 
Bergerac,  M.  Desmoulins,  R  et  F  !  Libourne,  M.  osse- 
ments. Bordeaux,  M.  M.  Jouannet,R  et  F.  Grateloup , 
F  tertiaires  l  et  D'Argelas,  F. 

France  méridionale.  Agen.,  M.Lafort  aine,  ingénieur, 
il  et  ossements.  Mont-de-Marsan, M.  Dat,  M.  ossements 


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S60  COLLECTIONS    DE   * RAJVÇE. 

(Coll.  de  Borda).  Saint-Bertraud-de-Comminges,  Musée 
pyrérféen  cfeM.  Boubée, Perpignan,  MM.  Bon  ne  fosse  et 
Farines  F.  Carcassonne,  MM.  Textor.et  Rouhé  F.  Ba- 
nyul  des  Aspres  Sy  vière  Martyre,  F,  m,  Toulouse,  Acad. 
(Coll.  déPicotdelaPeyrouse).  Narbonne,  M.  Tournai, 
R  et  F.  Pézénas,  M.  Reboul,  R  et  ossements.  Montpel- 
lier, M.  de  l'université.  MM.  Marcelde  Serres,  R  et  F  !, 
Christol,  Ossements.  Philbert,  R.  Sommières,  M.  Du 
mas,  R  et  F.  Nismes,  M.Alais,  M.  d'Ombres  de  Firmas, 
R  et  F.  Avignon,  M.  Guérin,  R. . 

Provence.  Marseille,  MM.  de  Villeneuve,  Toulouzan 
et  Negreî.  R  et  F,  Aix,  MM.  Icard  et  Chansaud,  Ret.F. 
Bole'nne,  MM.  Gaillard  etSalamot,  R.  et  F.  Martigues, 
MM.  Martin  et  Brusson,  R  et  F.  .Hydres,  M,  Denis,  R. 
Frcjûs,  M.  Texier,  R.  Digne,  M.  Honorât,  R. 

Dauphinè.  Grenoble,  M.  Mil.  Gueymard  et  Gras  in- 
génieurs des  mines,  R  cl  F.  Oisans,  M.  Gauthier  con- 
ducteur des  ponts  et  chaussées,  R. 

France  centrale.  Puy  en  Velay,  M.  M\t.  Bertrand  de 
Doué,  Ruôljc,  Deribier,  Aulagnier,  R.  Meude  ( Lozère), 
M.  Igndn  ,  R*  Cl  er  mont  en  Auvergne  ,  M.  de  l' Acadé- 
mie! (  Coll.  de  MM.  Lecôjj,  Bouillet,  etc.  ),  ces  mes- 
sieurs font  des  échanges.  MM.  de  Laizer ,  Peghoux , 
Deveze,  R.  Croizet,  R.  et  ossements.  Mauriac.  M.  Gras- 
set, R.  Bourges,  M.  Limoges,  M.  M.  Alluaud,  R. 
Yillëfranche  (  Aveyrpn  )  ,  M,  Manès  ,  Decazevillc 
(  alto  ),  M.  Guitlemin,  R.  Nevers,  M.  Lacordaire  ingé- 
nieur^ R„Saumur,  M.  Jacquemiu  ,  £.  Lyon,  M.  de  la 
Faculté  dés  sciences ,  école  la  Martinière,  M .  Leymcrie , 
R.  Maçon,  M.  Chalons,  M.  Dijon ?  M,  M.  Vallot,  R. 
Lons-le-Saunier,  Mi 

France  orientale.  Besançon ,  M.  MM.  Fargeau  et  Pa- 
randicr,  R.,  ossements  des  cavernes.  Yesoul,  M.  Thirria, 
R.  et  F.  Epinal,  M.  R'.  Mulliauscn  ,  Soc.  industrielle,  M« 


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COLLECTIONS   DE   SUISSE,  ETC.  $61 

(céll.  de  M.Zuberkarth).  Strasbourg,  musée!  R.  et  F., 
coq.  secondaires!!  ( coll,  de  M.  Voltz).  Colmar,  M.  Lé- v 
ger,  RA  Metz,  académie;  M.  M.  Simon,  R  et  P.  Nancy, 
Soc.  acad.  R  et  F.  (  coll.'  de  M.  Gaillardot) ,  Inslitu- 
t ion  forestière,  R.  Saint-'Mihiel,  Mantfuy-Bonnairc,  F. 
Bruyères;  M,  Mougcot,  R.  Corâe.  Ajaccio,  M.    •    v 

Suisse  et  Savoie.  .     ■  <■ 

Suisse  el  Savoie.  Basic,  musée,  R  et  F.  (  collection  de 
MSf;  Merlan,  d'Andréa,  deKnorr), le  conseiller  Bei- 
nduilti,  F.  MM.  Platuer  11.  et  Meissner,  R  et  F.  Zuriclv 
musée,  R  et  F.,  poissons  àt  Glaris  (coll.  de  Lava{er,  de 
Géssuer,Scheuicbzer)^M.Escher,  RetF.  (coll.  de  Suisse, 
d'Itaîie,  de  Sicile  ):  Sâïnt-GaU;  à  l'évéché,  M.  le  doc- 
teur Zollikofer,  R.  Arau,le  conseiller  Reugger,  R. 
M..  Wagner,  F.  Couvent  de  Saint-Urbin,  R  et  F.  (  coll. 
de  Lang  ).  Altdôrf,  docteur  Lusser,  R.  Berne,  musée, 
R  et  F.  (  collection  de  M.  Studer  ),  M.  Mayer,"R.  So- 
leûie,  musée,  R  et  F.  (  coll.  de  M.  Hugi,  Tortues!  ) 
Neuchatel,  musée  (col),  de  M.  Agassiz).  Borentruy , 
musée,  R  et  F.  (coll.  de  M.  Thurmann)  Lausanne, 
musée,  R.  MM.  Lard  y,  Verdéil  et  Laine,  R.  Bex,  M* 
Charpentier,  R.  Thomas,  R  et  F.  m.  M.  Genève,  musée , 
R  et  F.  MM.  Jurine  et  Necker,  R.  Deluc,  F  !  Moricaod, 
R.  minéraux  !  Desrogis.,  R  et  F.  m.  Moneti  sur  Salève, 
R.  et  F.  m.  Servoz,  Marie  Deschamps,  R  et  F.  m.  Gha-( 
mduuy  ,  R  et  F.  m.,  chez  David  Payot,  Paccard  et  Mi- 
chel Carrier,  Cormayeur,  Michel  Jos.  Derriar,  ^\.-m.- 
Cliambéiy,  M,  Rendu,  R. 

Allemagne,  " 

Prusse  rhénane.  MM.  Bcrnfeld  à  Geroïdstein  R  et  F. 
et  fiis,'<F.  m.  Trêves^  Mi-Steininger.  R  et  Fi  M.  Hepp 

24*   - 


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56$  cûiLZttioits  tfxtwuÈ&nw.  - 

à  €u£el,  R,  SainUWejodel,  I0  baixrti  ^eHœpert,  H, 
Bonn,  beau  musée  de  T  université-,  liet  F.  (  Aoc.  coït, 
de  M.  Hoeninghaus).  Direction  des  mines;  R.,  M.  Noêg* 
gerath,  R  et  F.  Crefeld,  M.  Hoeninghaus,  F. 

Wesphalic.  Jbbenburea,  IL,  M»  le  docteur  Meyer  à 
Minden ,  R  et  F.  Siegou  ,  ft.,  le  conseiller  FrohlicU  h 
Oberkircheo  (Lippe),  R.  MM.  les  docteurs  Mencke 
et  Kruger  à  Pyrmont,  A  et  F.  Saîzuffeln  M.  Bran- 
des,  R. 

Hambourg.  M.  Roding,M.  Rostock,  M  et  F.  Insectes 
de  l'ambre,  Ludwigslust(  Mecklembaurg  ),  le  docteur 
Bruckner,  F.  # 

Hanovre.  M.  Jugler.,  R.  Gottingue,  musée.de  Vuuî- 
sité  R.  de  Russie,  M.  Haussmann,  R  et  F.  de  Scandi- 
navie ,  d'Espagne  etc.,  Geisler,  R.  m.  Wickardshausen 
près  de  Mohringen  ,  le  docteur  Wippe^  F.  Hildcsheim 
M.Roémer,  conseiller  et  le  chanoine  de  la  Tour,  F. 

Harz.  Clausthal ,  M  de  Grothc ,  R.  le  docteur  Zira- 
mermann  et  M.  Mugge,  R.  m.  Zclierfeld,  M.  Bauersacl*, 
Rm.  Ilsenburg,  M.  Iasche,  R.  m.  Itagdesprund,  M".  Zin- 
cjte.  R.  Blankenburg  ,.  le  conseiller  Niethack  ,  F. 
M.  Hartmann,  R  et  F.  Pabstdorf  près  SchoppensUsdl, 
le  prédicateur  Ballensledt,  R  et  F.  Klêin-Dedelèten ,  le 
pasteur  Niemeyer,  F.  Quëdlïnburg ,  M.  Xrugcr,  F. 
Hàlberstadt,  le  conseiller  Stubcnrauch,  F.  Brunswick, 
musée  et  MM.  Marx,  R;  Minéraux ,  de  Strombeck.  R 

et  F* 

Mansftld.  Eisleben,  Ecole  des  mines,  H.  Wettîn, 
M.Erdmann ,  R.  Halle ,  musée  de  l'université,  R  et  F. 
MM.  Keferstein,  R  et  F.  très  variés,  de  Veliheim,  R. 
le  conseiller  Dietrich,  R  et  F.,  le  conseiller  Buckling,  R. 
Erfurt ,  M.  Bernhardi,  R.  Minéraux ,  Kemberg  près  de 
Wittenberg  (  coll.  d'aéroKtbes  de  feu..  Ghladvi  ). 

Prusje.  Mu^éedeBerlin,Ret  F!  (CoM*4b.14M. Ferler, 


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COLLECTIONS   D'ALLEMAGNE.  563 

Klaprolh,  Lupin,  deHumboldt,  de  Bucb,  Rose^Schlo^ 
theim  Hoffmann,  etc.),  Soc.  d'hist.  nat.  de  cette 
ville,  R  et  F.  Conseil  supérieur  des  mises ,  R.  MM,  le 
major  de  Jasky,  R  et  F.,  le  docteur  Bergemann,  Il  et  F. 
les  professeurs  Kloden.,  R  et  F»  et  Zeane,  R*  Blucber, 
R  et  F.  Karsten,  R.  Mitscherlich,  R.  Tamoau,  très  belle 
collection  de  minéraux»  Dantsrig,  Soc.  d'hist.  nat.  R 
et  F.  insectes  dans  l'ambre.-  Kœnigsberg,  musée  de  l'u- 
niversité. Greifswald,  dito. 

Silésie.  Breslau,  musée  de  l'université  ,  R  et  F.  à 
Habelschwerdt,  îè  bourgmestre  Hallman»,  R.  m.  Gor* 
iitz*  Soc.  d'hist.  nat,9  M. 

Saxe  royale.  Dresde,  M.  Rvet  F.  MM.  Prystanowski,. 
R.  d'Italie,  Ficinus ,  R  et  F.,  Ungern-Sternbergi  R.  le 
docteur  Fiedler,  Fui  gu  ri  tes*  Tharandt,  M.  Cottaà  l'ins- 
titut forestier,  R  et  F.  surtout  végétaux  fossiles  du  grès- 
rouge,  etc.  Freyberg,  Académie  des- mines  R». (coll.  de 
Werner  ).  Ecole  des  mineurs ,  R,  MM.  Naumann ,  R. . 
die  Scandinavie.  Freieslcben,  R.  Schwarzeuberg  f  .près 
de  Scbnccberg,  M*  l'avocat  Lindner  f  R.  Johann* 
Georgenstadt,,M.  Ôelscaage),  R.  etc. 

Saxe  ducale.  Iéua,  musée  de  l'Université, R. et  F. 
(Coll.  de  foss.  de  Walch  et  de  Schreber  et  les  roches  de 
Heim,  etc.").  \Veimar,R.  Greu^burgr  le  directeur 
des  salines,  Martini,  Ri  diverses,  M»  R.  Mv  Gera^,  docteur 
Hess  R.  Gotha ,  au  château,  Ri  (Coll.  de  M.  deHoff.  ).. 
MM.  Braun  et  de  HofF,  R.  et  F.  Eisenacb,  M.  Sarto- 
lius ,  inspecteur  des  routes,  R.  et  F.  Suhl,  Af.  M.  l'ing. 
Perleberg>  -R*  -€obeurg>~ane;  -eoHect*. --deHFi-cV-ftcr-- 
necLe  et  le  docteur  Berger ,  R.  et  F. 

liesse  électorale.  M.  l'inspecteur  Sçhafer,  à$çhwaï~t 
bentlial  sur  le  Meissner,  R.lba.près  de  Ricgelsdorf, 
^inspecteur  Fulda,  F.  (plantes  fossiles  du  zechstem). 
Marbourg,  musée  de  l'uni versité ,  MM.  Hcsscl,  R*. 


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564  COLLECTIONS   D*  ALLE  MAC  HE. 

Hundeshagcn,  R.  Cassel,  musée,  M.  le  major  de  Caniiz, 
les  ingénieurs  des  mines,  Scliwarzemberg  et  Strippel- 
mann/R.,  ce  dernier  a 'offert  de  vendre  des  roches  du 
Habichtswald.  Giessen  ,  Musée  de  l'université,  M.  Au- 
guste Klipstein ,  R.  et  F.,  il  fait  des  échanges. 

Francfort  sur-lc-Mcin.  Institut,  de  Senkenberg,  M. 
R.  et  C,  ossements  (Coll.  de  MM.  Ruppel,  de  Meyei), 
M.  le  docteur  Buch,  R.  Wiesbadén,  M.  Stifft,  R. 

Hesse  ducale.  Darrastadt,  musée,  R.  et  F.,  osse- 
ments (Coll.  de  Hubsch). 

Duché  de  Rade,  Hcidclberg,  musée  de  l'université, 
MM.  de  Léonhard,*  R.  et  F.,  de  localités  très  di- 
verses! Bronn,  F  !  comptoir  mlnéi^alogicjue,  dirigé  par 
MM.  Zimmermanh  etBlura.  R.  et  F.  m.  (i).  Mannhcin, 
M.  Carlsrube,  musée  ducal;  T.,  ossements,  coquilles 
vivantes,  M*f.  Wâlchner,  R.  et  F.,  Braun,  R.  Wol- 
facb,  M.  Selb,  R.  Durrncîm,  M.  d'Althaus,  H.  Fribôurg 
en  Brisgau ,  *M.  M.  Eisenlabr,  R.    ' 

Wurtemberg.  Stnttgardf,  musée  royal,  M.,  R.  et  F., 
o^ements  (Coll.*  de  Storr).  Société  d'agriculture ,  R.  et 
F!  MM.W  le  conseiller  HehT,  R.,  le  D.  Jaeger,  F.,  o«s. 
De  Benz,  F.  Wilhelmshail,  M.  d'Alberti ,  R.  Heibrorn, 
M.  PAdvocat  Titôt,  Botenheim  près  d'Heilbronn, 
M.  le  prédicateur  Ed.  Schwârz,  R.  Urach,  îe  comte 
Mandelsobe'/R.  et  F î.'<iop'pihgeu,. le  docteur  Hart- 
mann, F!.  (Coll.  fife.;  par,  M.  Ziétén).  Tubihgue,  uni- 
versité, R.   *  '     . 

Bavière.  Wurtzbourg,  muàée  (Coll.  de  M.  Blaiik), 


(i)  Voyez".  le  Catalogne  d'une  collection  complète  de  tons  les 
types 'de$  dépôts  et  des  fossiles  principaux '(  Zeils.ch.  f.  Afin., 
>8a3  ,  vol.  i,  p.  5*9  à  5/|$;  1839,  p.  7*1  à  80,  et  i53  ai  56),  à 
4S  fr.la  UvraUon.  n  .    *  ' 


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COLLECTIONS  DES  ETATS  AUTRICHIENS  565 

K.  et  F.,  foss.  de  Solenhofen.  Bamberg,  musée  (Coll. 
de  M.  Linder),  R.  et  F.,  oss.  et  pétrifie,  de  Solenhofen. 
Banz,  château  et  chez  M.  Tbéodori,  F.  oss.  du  lias! 
Hofj  le  docteur  Schneider,  R.  m*  Baireuth ,  le  comte  de 
Munster  (la  plus  belle  collection  de  fossiles  en  Alle- 
magne!!). Erlangen,  musée  de  l'université,  Ri  et  F. 
(Coll.  de  Schreber),  M.  Schubert,  R.  A mberg,  on  vend 
deç  fossiles  jurassiques  dans  plusieurs  villages  .près  delà 
a  Schcfloch,  Ragering,  etc.,  Solenhofen ,  R.  m  !  !•  Eichs- 
ladt,  F.  Ratisbonne>MM.  Voith,  R.,  le  major  Petersen 
et  Siegfried,  R.  Hautzendorf,.  près  de  celte  ville,  M.  le 
baron  de  Sçh\vcrin,,R.  (suites  diverses).  Munich,  musée 
<lc  l'Académie,  R.  et  F.,  poissons,  reptiles  et  fossiles 
(Coll.  du  Brésil  de  MM.  Spix  et  Marti  ns).  Direction 
et  école  des  mines,  R*  et  F.  (Coll.  de  Flurl),»  M.  le  di- 
recteur "vYagaer,  R.  M.  Fuchs,  R.  M.  le  baron  de  Mol  1, 
(  R.  Volkraihshofçn  près  de  Mcmmingen ,  M.  Lupin', 
A.  deTAllgau.      , 

Etats   autrichiens. 

Bohême.  Bilin,  château  du  comte  de  Lobkowilz,  R. 
Coll.  de  M.le.docti  Reass).  Tœplitz,  ledoct.  Stobe,  R. 
Carlsbad,  les  4ocL  Knoli  et  Paulus,  R.etR;  m-  Pribrain, 
M,  Mayer,  R.  et  Haidinger,  H.  Prague,  musée  natip« 
nale,J\.  et  F!  (Coll.  ,  de  plantes  .fossiles  du  comte 
Sternbcrg),  M.  le  conseiller  Ncumann,  R.  et  F. 

Moravie.  Musée  de  François ,  R.  et  F.  Blansko,  le 
docteur  Reiçheubach,  R.  et  F.  Teschen,  M.  Hciorich, 
R.  Troppau,  musée  national,  R.  M.  Ens,R.  Nikolsburg,' 
M.  Ratschisla^F.. 

Au{ric]ic<  Vienne,  musée  impérial,,  M.  R.  et  F: 
(Coll.  de  Vander  NuH,  de  JU\  Partsch,  aerolitfics  ! , 
osaemcntsl,  reptile  du   schiste  cuivreux ,   décrit  .par 


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886   cqotttfttttfoM»  cwte  ÉrArt  authicute^. 

Swedenborg  et  Cuvier).  Musée  br&ilfeii;  R.  (Coll.  de 
MM*  Pohl  etNatterer).  Direction  de$  mines,  R.  Institut 
polytechnique,  R!  Coll.  àe  M.  Riepl,  d'après  un  ordre 
géographique,  en  même  temps  que  l'arrangement  dans 
les  tiroirs,  représente  les  superpositions  naturelles). 
Colk  du  Thefesianeum,  R.  Instit.  forestier  à  Mariabrunu, 
R.  M.  PartschyF.  le  comte  Aug.  Breuner,  F.  et  R., 
le  comte  Greg.  Razoumovsky,  R.  et  F.,  ossements! 
le  comte  Marschalt,  R.  M*  d*Rachit2burg,  Fv  M.  Fla- 
doflg,Coll.  derGemmes,  plusieurs  coll.  de  minéralogie, 
ledoct.  Baader,  R.  et  F.  m.  Serioner  (  à  la  Leopolstadt , 
»°  5io),  R.  et  F.  m*,  H  vend  des  suites  déroches  des 
environs  de  Vienne*  Bac! en,  le- docteur  ftbltfet,  M.  Gott- 
weig ,  couvent»  M.  Molk ,  couvent,  M. 

Siyrie.  Gratz  y  Musée  du  Johanneum,  R  -et  P.  ! 
f  TyroL  Inspruck,  Musée  de  Ferdinand,  M.  Comptoir 
minéralogique,  Augustin  RV  et  F  m  Hall,  direction 
des  salines*  R.  Jembach,  près  deSchwate,  M.  Uttra- 
ger,  R. 

Salzbourg.  Gastein,  le  docteur  S  torck,  R*  S,  A.  l'Ar- 
chiduc Jean  d'Autriche,  R.  Rauris ,  M.  Russeg- 
ger,  R* 

Camtthw.  Klagenfitrtb ,  direction  des  mines  >  R  et  F 
de  Râdeboy.  V Apothicaire  Fest,  R~  Bleiberg ,  Direc- 
tion des  mines ,  R,  et  F.  Rtffbel,  M.  taiher*,  R  et  F. 
Wolfeberg,  M.  dV  Rèsthorn ,  R  et  F  !  et  Coli:  de  Mi- 
néralogie v  • 

lllyiit*,  Laibacn-,  Musée  national!'  ÇColIect.  du  ba- 
ron jJcZoy*).  Triéste/  Musée  national,  ossemente  des  car 
virnes, 

Hongrie.  Pest?  Musée  national,  R  et  F.'  ossements  ! 
Musée  derUnivewitéy  R  et  F.,Jle  prof.  Sclîùster,  R. 
Schemnitz,  Ecoledesmines  ,'R.M  M.Wherlè^R.  il  fait 
des  échanges.  Hanstadt,   R.  NeusbhlMP;^21p*er,JR  et  F. 


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tt  fait  de*  échange*.  Kopolo-Poya«a ,  dans  le  Marina- 
rosh,  l'ingénieur  des  mines  Y  il  mas.  Coll.  de  miriénalogHB.- 
Oberchutzen,  près  d'Oedenburg.  M.  WimmcrrOravicza, 
dans  le  Bannat,  Direction  dès  mines ,  R. 

Transylvanie.  Clausenburg,  musée  du  collège  R. 
Hermamnstadt,  à  Sa  bibliothèque  de  Bruckenthal  Coll. 
de  fossiles  de  FichtéL  M.  Bielz,  R.  Aux  mines  de 
Rezbanya,  d'Oflfenbanyà  r  de^Iïagyag  et  de  Kaphîk, 
R .  mio, 

(5ûr///CTc;Wielicila,  'direct,  des  mines,  chez  M.  Lift 
R  et  F.  Swoczowice,  SE,  Litt  fils,  R.  Koscielisko , 
M.  Omolatsch,  R;  Léopoîd,  direction  des  mines,  R. 
Cracovie ,  musée  de  l'Université.  M.  Zeizner,  R  et  F. 

Danemark* 

Copenhague,  Musée.  Prince  Christian  R,  miner.  , 
MM.  Forchhammer,  Pingel,  Brendsdorf  et  Beck,  R. 
(  Islande,  Feroe,  etc.)t  F.  (îles  danoises).  Rask,  R.  Kiel, 
musée  de  l'Université. 

Scandinavie. 

Stockolm,  Âcad.  d.  Se.  M.,  Direction  des  mines ,  R  et 
F.  MM.  Herroelin  R.  Hisvoger  R  et  F.  Oestbcrg  R.  Le 
l)r  Hedenborg,  R.  Upsal,  Goil.  de  l'Université  (Coll.  de 
Wahlonberg  et  Dalman)  et  de  la  Soc.  roy.  de»  Se. 
M.  Marklin,  F.  Lund,  musée  de  l'Université  R.  et  F. 
(Coll.  de  M.  .Wielsoti).  M.  le  bardn  .Gullenkrug  E.  Carls- 
krona»  prov.  de  Bèckingen.  M.  Aspegren,  R*  Gothen- 
burg,  Soc.  d.  Se.  M.  Limielund,  M.  Martin  Fines  *  F. 
Klinte,  M.  le  ministre  Stengard,  F,  Wisby,  leD'Kol- 
modin,  F.  Spavsater,  M.ôchonherr,  F.Liufcopîng(Gotb- 
laad)  M,  Stenliaifcmer  F.  Fahlun  (Dalecarlie)  »Koashery 


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568  C0ÎAECTI0N8   DE " RUSSIE. '    » 

et  dans  diverses  mines,  R.  Çki*is(1ama;4tM.  Kicliiauer 
Esmark  R.  et  F. 

Russie. 

Finlande;  Mosée  de  l'Université  d'Àbo.MM.  Nils 
Nordenskiold  R,  Bousdorf,  miaéraux. 

Rus  pie.  Musée  de  l'Académie  impériale  de  Saint-Pé- 
tersbourg, M  (première  coll.  de  Fossiles  de  M.  de  Scblo- 
Uiekn).  Soc.  mincralogique  de  la  même  ville,  R.  Direc- 
tion  générale  des  mines  à  Saint-Pétersbourg ,  R  et  F., 
plusieurs  collections  ~mkiéralogiqufts,  le  Dr  Pansner. 
M.  Sokolow. 

Moscou.  Soc.  des  naturalistes,  M.  Casan.  Mustfe  de 
l'Université,  M.Eichwald  R.  et  F. 

Dorpat.  Coll.  de  l'Univers.  M ,  R  et  F.  M.  Parrot  R. 

VFilnaM.  Kieff,  Coll.  de  l'Université.  (Coll.  de  fos- 
sile* de  1V1.  À  ridrzej  ow  ski) . 

OSessà.  M/ 

Varso\He.  Met  M.  Pusch,  RetF;  Miedzanagora,près 
deKielce,  M.  Bloede,  R.  Burnouf,  éo  Sibérie,  M.  Miné- 
raux. 

Italie. 

Pijf/rront.  Turin  ,  musée;  R  et  F  f(  coll;  delttM .  Bo-' 
nelli.et  Borson  ).  .M.  de  îa  Marrnora,  R. de  Sârdaigneet 
desîlcsBaléarcs,etc\  Î-Àsti,  château  du  comteSettimeF! 
(coll.  de  M.  Sotteri).  Baldichieri  près  d'Àoti,  comte  ai 
Ceres,  F.  Babangoro  ,-  la  comtesse  Augers,  F.  Gênes, 
MM.Laur»  Pa<neto,R  et FJ  Viriani  et  Moyon  R.  Finale V 
le  doct.  Aug.-Sassi  ■>  R  etF.fNice^MM.  Risso et  Verani, 
RetF. 

Royaume  Lonibardo-  Vénitien.  Milan  ,  musée  de  h 
direction  des  mines,  B,  et  F.  ossements!  (coll.  anc,  de 


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M.  Çortesi;  iqss..  subap.1  de  Brocchi).*M.  lé  c'omte 
Borromeo,  R  et,  F.  Minéraux  !  (  colh\de  Breislakj'. 
MM.  George*  Jan  et  Cristofori,M:  R.  m.  et  F  m.  Varèse; 
M.  Bon-y,  pharmacien f  R.  Pavie,  musée  de  l'université 
R  et  F,  ossements  !  Lqdi ,  M.  Cavezzali,  R ,  et  l'inspec- 
teur de  l'hôpital,  F.  Maotouc,M.  Bendicioli,  R.  Trente, 
Hocovesioi  R  m.  Vérone ,'  Je  comte  Gazola,  F.  Poissons 
de  Bolca  !  ossements  !  (coll.  de  Bevilacqua-Lazizë).  Le 
comte  Orlandi  F,  poissons,  etc.  Montecchio ,  Lorénzo 
Zannoyellot.R  et  F  m.  Castelgomberto  Castellini,  Fv 
Guide  Lorenzo  R.m  et  F.  Ronca,  Giocondo  Cavagionr, 
R  et  F  m.  Recoaro,  ,M.  ïreUeperp,  R.  Vicenee, 
MMi'Marzari?PcneatL  et  Stacjli  f  »  R.  Schio , .  M*  Louis 
Pasini,  R  et  F  !  et  coll.  de  Maraschi  ni,  roches  de  Sicile , 
etc>Berettoni ,  R  et  F  (<coll;  d'Arduini ,  reptile*  fossile 
de  la  Scaglia).  Leoncdo, Mu  Horace  Piovenc,  R.  Maros*. 
tico,  MM.  Franco  et  de  Preto ,  F.  Lonjgo,  le  docteur 
Scortegagna,  R  ev  F;  Enego>  M.  Caregnato ,  R  et  F; 
Crosara,  l'abbé  PoHjR.  Lugb»  M.  le  curé  Tosetti,  R  et 
F.  Bassano,  M.  Parolini,  R  et  F!  (coll.  complète  de 
roches  italiennes  faite  par  Brocchi ,  roches  d'Asie  mi- 
neure, de  Grèce,  etc;  ).  Padoue ,  musée  de  l'université, 
ossements.  MM.  Catullo  et  Del  Rio,  R  et  F.  Venise*, 
MM.CornianijRnr.  Senonera-t-il  toujours  un  comptoir 
rainéralogique  à  Venise*? 

Parme,  MM.  le  comte  San  vitale,  Gutdotii  et  Jan,  R 
et  F ,  coll.  subap  !  -Plaisance,  musée  R  et  F 1  r M.  Cor- 
tesi ,  F  !  (coll.  subap.  ).  Modène,  M  M.  Brignioli ,  R  et 
F  (coll.  subap  p.).  Castelarquato,  M.  l'arpenteur  Rocca 
F  et  R  m  et  des  ^aysansjl  m«  Massa ,  Mr  Guidotri,  R 
et  F. 

XoscarjLe.  Florence ,  musée,  R  et  F ,  ossements  !  Soc. 
âgrar.  des  Géorgophiles,  R.  MMvQttâv.  Targioni-Toz- 
zetti,  R  et  F  (coll.  des  Micheli  et  de  J.  Targioni  ).  Nesti* 


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#70       COLLBCT.  V«ft**tmt  «  lïAraïQU* 

R.  Repettî,  Rf  Sienne;  sac»  des'Fistoaiti.  LardèrS,  R- 
CouveotyM  (çalU  de  hacroècô^q/dtfStfTdanî ,  le  père 
Ricca ).  M.  te-  docteur  Marâ  ;  F  £eolh  subap  !  ) Monic 
Yarijui,  §oc.  nomade  du  val  d\Aj*no  sttpérieiirey  M ,  ossc- 
-meiiu,  FigKii^^Mv  fosïWfôgli  F.  Pierràti  ;  guideF.  o*., 
Rerao»  M*  ADt.Fabw>ni,  R.  Pi»©,  musée  de  l'université, 
R  et  F,  ossBmenufèolfcde  GiwWerî).  M.  Pan!  Savi  Rct 
F.  Livourne ,  R  m» 

ÊUtis-Roitauns.  Roito,  mufi^-M.Carpr.R.  Perogia 
M.  M,  le  professeur  Caoafr,  R  et  F.  fcacerâta  ,  M.  Gior. 
Gaadekam,  R  et  F.  Saiirt'lfrbftM* M;  M.  Tïviàbi.  Pesaro 
M», Dm.  PaoliyR.  «tutgaglià >  MM.  Jos.  Mamianî ,  et 
Prmacrini-Rieci,  R  et  F*  Bdoghë,  M.  ftanzani ,  K. 

^r^mmde-l^^sfm^  Mbtiticclli, 

RetF.  Ptrissoiw «Milles,  Pif a,R,  Tenorè,  de  Schoii- 
beigr**  Sicile^  P*fcrmé,  QL  Abbé  Maravigua,  R  et  F,  etc. 
Cataqe,  Acad.igtoën/dlûsfc  twU*fMv4*\  Je  docteur  Ge- 
ffleHaitf.R  <fr¥.rL'àibê  É*mra , R,  le  dbcteàr Phi- 
«PPli-F- 

Maùe.tAna  celL  dèDoIomteu,  F, 

Siwdaigne.  Caglfcriy  musée*  ossements. 

Gr^W.  Atfaèaésy  lenHMéttd'EgitfefcoH.  de  roches 
de  M.  Virlet). 

Espagn*.  Madrid,  mu*ky  RetF.  BfreodonrfesThnie<. 
Ecole  des  arts  et  métiers  ^Lugo  (©alice).  M.  Scfaulz,  R. 
Almadeo ,  R .  Séville ,  soc*  des  se; 

JSgr^-  (^i^/ifirtUut-sdctotraqae,  M..  M.  Le- 
febvre. 

«àp  dr Bonnv-mpérmce.  ïniiit.  t>hilo$ô£hiime ,  S. 
Samt*Héfèoer  M,  du  soc.  cTaftrtelle'  Maurice,  soc. 
d'hisU  nal.  M. 

Indomun.  Ceykn,  Candie,  M:  Calcutta,  soc.  asiatique 
M.BetiafÈs,.Bombet  ci  Madfra*  M.  Macâo  (Chine)  M. 
Baia*i»  (Java >;}  soc.  des  sti  tt. 


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COMJtôTICmS   ^AMERIQUE.  S7l 

Amérique. 

Canada.  Soc.  hist.  et  scient,  de  QûeBec,  ML  M-^Bad- 
ddey ,  R,  Bigsby ,  R  et  F.  Bonnycastle ,  R.  Soc.  d'hist, 
naU  de  Montréal  9  M. 

Etats-Uni*.  Àlbanyvïnstitiit,  M*Troye*,  M.Eaton,  R* 
ftew-tork*  Lycée  d'hist.  nat  M,  MM.  Van  Rensselaer 
H.  et  Emmons ,  R.  Franklin,  M.  Providence,  M.  Phila- 
delphie, acadéto.,  M.  Soc.  géol.  &  et  F.  MM.  Vanuxem , 
Clemson ,-  HaUWetl ,  Featherâtonaugh,  R,  Conrad ,  F. 
Browne,  R.  Lea,  F.  Mbrton,  R  et  F.  Boston,  M,  M.  Jack* 
«on,  R. Cambridge,  M.  Fisher,  R.  Cleaveland ,  R.  îîevr 
Haven,  MM.  Bi  Siliiman  et  Charles  Shépard,  Il  et  F. 
Àmherst  (Connection).  M.  Hitchcock,  R.  Nashville, 
MM.  Troost,  R  et  F.  Le  Sueur,  F.  Lexington  (Kentu- 
cky )  M.  Pittsburgh,  M.  Rafinesque  ,  R  et  F.  Charlcston 
(  Caroline  mérid.  ) ,  le  doct.  Wurdemann ,  Jf.  Olnisted , 
R.  Cfcarfottesville  (Virginie  ) ,  M.  Cincinnati ,  M. 

Amérique  du  sud.  Mexico,  M.  Guatimala ,  soc.  acad. 
M.  Santafé  de  Bogota ,  M*  Lima ,  M.  Rio  Janeiro  ,  M. 
Saint-Iago,  an  Chili,  M.  M.  Gay,  R  et  F. 

/ 

Consultes  pour  des  détails  sur  les  collections  de  l'Europe 
(  Teuuchland,  de  M.  Keferstehr,  vol.  4  .  «A.  a  );  Mo*  Geo* 
gnostUch.  GcmaldeDeutschUndi,?.  4  «  *&  et  p.  55 1  à  557;po«r 
les  fossiles  du  Musée  de  Carlsruhe  (Jahrh.  f.  Min  ,  i83i,  eah. 
4  p  p.  4 16  );  pour  les  ossements  du  Musée-Senkenberg  à  Francfort 
(y/lo,  i83a,p.  a68  );  pour  rAnçlelerre  un  Mémoire  du  doc- 
teur Daubeny  (  Zeitsch.J  3fimr  18*9*  n*  7.  p.  477);  pour  TTU- 
Jie  (Ergebnits  0.  naturhist.  Mwe  f  par  M.  Bronn  ,  vol.  1,  et  vol. 
a,  p.  465  à  476,  ou  Zeitsch.f.  Min  ,  x8a8,  n06,  p.  4l7  »  4*9)* 
pour  le  Vicentin  (SulL  formation*  dclFieentmo,  par  MaraicnUrî, 
1824  >  P-  aiaàai9), 


FIJI  DES  APPUDICES. 


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TAfijg.  573 

TABLE 

DES  CHAPITRES  ET  ARTICLES 

DTLTO&UkSEGOÎÏD. 


QUATRIÈME  PARTIE. 

Gqognosic  partia^ltère,  ou  examen  de*  formations,  des  terrains 
et  des  depuis. 

Chapitre  I.  Sol  primaire  (  S.  intermédiaire  des  auteurs  ).  Pag.  i 
$  I.  Formation  primaire  ancienne.                               *  '3 
;.  $  II.  Formation  des  granwaokes.  .4 
$  III.  Formatioiules  roches  de  Lodlow  et  de  Doéley.  6 
§  IV. Formation  du  grès-poorpré  ;  et  do 'calcaire  car- 
bonifère. 7 
Chapitbe  II.  Soi  secondaire*  11 
.  '  J  I.  Formation  arénacce  inférieure,  i3 

I.  Terrain  touiller,  id. 
Composition.  i5 

Jf  h          Son  origine,  trônes  droits,  etc.  1 7 

Stratification,  failles,  etc.  ai 

II.  Terrain  de  grcsroage  secondaire.  a  3 

III.  Zecbstein  de  l'Angleterre,  de  rAUemagne^elc.  a4 
>~$  IL  Formation  du  Trias.  Zoaes^méditèrcanéenjie  et 

alpine.  37 


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574  TAiUu 


Zone  de  l'Europe  septentrionale.                    Paf.  a8 

I.  Terrain.de  grès  bigarre*.  . 

.  * 

II.  Terrain  de  Maschelkaîk. 

3t 

III.  Terrain  du  Keuper. 

33 

§  III.  Formation  jura tsufue» 

36 

I.  Terrain  du  lia»  de  l'Europe  septentrionale  et 

occidentale. 

3; 

T^wm^^i^i^e»  iiflfe'ctoft. 

3» 

Zones  méditerranéenne  et  alpine. 

id. 

Zone  de  l'Europe  septentrionale. 

4e 

III.  Terrains  juvaasttfueajuoérnnirs. 

4> 

Zones  méditerranéenne  et  alpine. 

id. 

Zone  de  l'Europe  septentrionale. 

43 

5  III»  Formation  crétacée. 

4: 

Zones  carpathtqoe ,  alpine  et  médHerranéenne. 

id. 

Zone  boréale,  accidents  particulière. 

5i 

Dépote  de  Gosau. 

53 

Stratification. 

55 

-  i^ode'l,Etm)pe«défl,Atofric^ie  septentrionale. 

id. 

Couches  subordonnées. 

95 

Fossiles. 

5: 

9tf*|tfe»ii«l. 

as 

Gf  afitie  III.  Sol  tertiaire. 

id. 

$  I.  Formation  tertiaire  iniaai—tft  on  i  pw  is*anna> 

6e 

.  vB*i*sn>dej  V  Kutooei  s^Hantdoosik * 

«4 

-Jfam*ùSê&*mxLà*LÇMsa4hiB. 

id. 

Fossiles. 

65 

Stratification. 

ssf. 

$  II.  Terrain  tertiairainferitov*  oatsaannianis); 

66 

Composition. 

id. 

Terrain  tertiaire  moyen. 

6S 

Piémont. 

id. 

Bassin  de  la  Loire. 

«9 

Bassins  d' Auvergae^ei  de  QsaHah 

?• 

. Bassin davandbouas^ «se  4a  Franee. 

71 

„  BétÊàjatàa.l^n^mém^^mWrovta^^êîÊ. 

7* 

Bassins  d'Espagne. 

74 

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/TAftUU  57* 

Hassins  du  Portugal  e\  de  l'Italie.  P*g.  •$ 

Bassins  de  Sicile,  de  &rèce  el  d'Alger.  76 

Bassins  de  la  Suisse  et  fie  la  Bavière.  j«\ 

:  Bassin  du  Rjiin.  » 

.  Bassins  d'Autriche  et  de  Hongrie.  id. 

Bassins  de  fa  Gallicie,  de  laPblognt,  etc.  78 

Bassin  de  la  Bohème,  79 

>CiAfiTrt  IV.  Spl  alluvial.  80 

$  I.  Terrains  anciens  d%al|fl?ions.  81 

L  Sables  et  cailloux.  85 

Délaissés  anciens  des  mer*.  89 

If.  Débris  dans  les  reliées  de  .montagnes.  91 

Ul.  Blocs  erratiques.  9^ 

Leur  origine.  9$ 

IV .  Loess  pu  Lchm .  le  1 

V.  Dépôts  marmvcaicaires.  10a 

VI.  Calcaire  méditerranéen.  ioî 
VU.  Brèches  osseuses.  m*. 
VIU.  Cavernes  en  partie  ossifère*.  10S 

Leur  origine.  109 

IX.  Dépôts  fertiftref.  ,,g . . 

X.  Tourbières.  ,r$ 
XL  Autres  dépôts.  ,,g 

SU.  Terrains  récents  rd'aIlurtoa.  n^ 

I.  Dépôts  marins,  -n  Dunes.  IM 
Récift  de  polypier*.  .  .  I2I 
Perforations  de  lithodomes.  ,M 

II.  Dépôts  floviatiles.  j  ^3 
ill.  Dépôts  de  sources.  —  Travertin,  etc.  ja$? 

Limonite.  ia$ 

IV.  Produits  salins  se  formant  sar  le  sol.  >àf. 

V.  Tourbières.  ^  j 

VI.  Terre  végétale.  1  a8 
C  »  Atrraa  V.  Soi  plu  ionique.  l2^ 

?  "J  I.  Laves.  ul. 

$  H.  DépôU  basaltiques.  ,»</[ 

Filons  basaltiques.  23a 


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5?6 


TABLÏ. 


.  Aérations  produites  par  les  basa^ej»  ,Pag.  i33 

$  1IÎ.  Porphyres  pyroxéniques.    .  ï3^ 

Altérations  produite*.  j35 

§  I V. Dépôts  trappe ens.  ,35 

$  V.  Dépôts  diori tique*. ♦  ,33 
S  VI.  Dépôts  de  porphyres  dioritiques  ou  siénitiepes.      139 

*  S  VIL  Dépôts  de  pyroxène  en  roche.  i4o 

*  S  Dépôts  de  roche*  diallogiques  et  ,  serpentinenses.  .  11(1 
§  IX.  Dépôu  de  Phooolite.  j^3 
S  X.  Dépôts  trachy  tiques/  iJ. 

Trachjrtes  vkreax.   ....  i44 

Ponces.  ,45 

Bièohcs  et  agglomérats  trachyûques.  i{6 

Trachyfes  métallifères.  ,47 

S  ^î-  Dépôts  de  Porphyres.  jfe 

Altérations  produite»  par  ces  roches.  i5i 

;     J  XII.  Dépôts  de  Siénite;.  i5* 

Altérations  produites  par  ces  roche*.  i5J 

*  S  XIII.  Dépôts  de  SélagUe.  ,54 
"  J  VIV.  Dépôts  granitiques.  tf. 

Altérations  produites  par  ce*,  roches.  i55 

Chapitre  VI.  Sol  schisteux  cristallin.  ,     i58 

ll$  I.  Roches  quarzo-talqueoses  ou  chlorifcaïas.  r<So 

S  II.  Quarzites.  j6l 

*  5  NI-  Micaschistes.  ,53 
J  IV.  Gneiss  et  Protogines  schisjçusej.  164 
S  V.  Ardoises.  ^5 

'    *$  VI.  Calcaires.                           '  ..    l56 

fc5  VU.  Dolomies.  ^l68 

S  VIII.  Gypses.                  "*    "      '           ".  ,69 

'  S  IX.  Leptynite*.  171 

$  X.  Amph&olites  et  antres  roches.      .  id. 

Cbapit*e  VIL  Amas  et  Filons.                         ,  173 

'  S  I.  Amas.  -.,,.«/ 

-s". r**».  '         ;/;V.:  ,74 

Leur  remplissage.                    .    •         •  ,  ^j 

Lear  structure  et  direction.    £.  t  ,  .,      :  1*6 


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tasie:  577 

ï*eur  puissance,  étendue,  profondeur/  Pag,  1^ 
Leurs  entrecroiftsemenls  et  idpponaavtcks  ro- 
ches traversées.  !p.3 
Filons  métallifères.  ,79 
Pétrifications  dans  des  fiions.  -  •••  180 
Bois  bitumineux  dans  des  filons.  .  181 
Caillons  dans  des  fiions,  ^ 
Richesse  des  filons.  ,  g  j 
Leurs  rapports  arec  les  dépôt»  ignés.  1 85 
Association  des  métaux.  ,  gg 
Gangues  des  filons.  #  ^ 
Chapitre  VIII.  Mouvements  dans  les  masses  delà  croûte 

terrestre.  l8g 

Considérations  générales.  ^ 

Appréciation  de  l'âge  des  redressements.  i93 

des  affaissements.  10^ 

des  fendillements.  Xg$ 

Epoques  des  principaux  groupes  de  mouvements.  197 
Exemples  de  quelques-uns    des  mouvements 

éprouvés  par  le  sol  de  l'Europe ,  etc.  aoo 

Soulèvements  observés  dans  le  Massachusetts.  206 

CINQUIÈME  PARTIE. 

Paléontologie. 

Chapitre  I.  Genres  de  pétrification. 

Leur  origine. 

Spathisation ,  etc. 

Silicificatîon. 

Carbonisation. 

Pétrifications  ferrugineuses,  etc.  ,Vj 

Autres  pétrifications  métalliques. 

Coquilles  gypseuses. 
$  I.  Conservation  des  fossiles. 
Cbapitw  n.  Gisement  des  fossiles  en  général.  9 ,  / 

5  I.  Leur  fréquence,  J 

II.  aô 

Digitized  by  VjOOQ IC 


208 

210 

id. 

id. 
an 


ici 
21a 
id. 


$78  TABLS» 

§  lit  Particularités  dans  leur  position                Pag.  *i5 
$  III.  Lear/ diMdbalioa  jea  groupe»  oo  ^sret  belés  , 

on  espèces  isolées.  216 

$  IV.  Niveau  occupé  par  les  fossiles*    .  id. 
§  V.  Rapports   des   débris  fossiles  de  Végétaux   et 

d'êtres  terrestres  ,  marins  et  des-esmi  douce*,  ûf. 
§  VI.  Modes  divers  d'enfouissement  des  débtls  des 

anciennes  créalions.  219 
$  VII.  DéterusinaUcmode  Tége des  dépôts  d'ftprè»  les 

fossiles.  aai 
Chapitre  III.  Distribution  méthodique  et  géologique  des 

fossiles*  '  -  a»3 

§  I.  Distribution  géologique  des  plantes  fotàiie*.  id. 

Classes  du  règne  végétcd  eft  eonsidérattdns  générales.  3  a4 

Epoque  printwre*  aa8 

Epoque  du  tria*  et  du  lias.  a3o 

Epoque  jurassique  et  crétacée  id . 

Epaque  tertiaire,  ;~  •    .    'i  a3i 

Bibliographies    .         .•..,..,             <•  a^^ 
§  II.  Distribation  géologique  des  feesûes  du  règne 

animal.  a35 
Différences  paleontologiques  entre  les  divers  dé- 
pôts de  la  croule  terrcstiNi. r  id. 
Progression  da  simple  au  composé  d;ins  la  soc* 

cession  des  créations,  aS7 
Apparition  des  Mammifères  à  l' époque  secondaire.  339 
Apparition  de  l'bommeà  l'époque  alluviale  an- 
cienne. a4o 
Fossiles  du  sol  secondaire  existant  dans  le  sol  ter- 
tiaire ou  ayant  encore  leurs  analogues  vivants.  a45 
.  I.  Distribution  géologique  des  Mammifères  fossiles.  a5o 
Mammifères  fossiles  du  sol  alluvial.  id. 
Comparaison  des  Mammifères  des  époques  alluviale 

et  tertiaire  '         *  a5i 

Bibliographie.                                  '  a55 

II.  Distribution  géologique  des  Oiseaux  fossi lest  a56 

Epoque  alluviale/  id. 


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î»6o 
id. 


TABLE.  570 

Epoque  tertiaire.  <  Pag-  *57 

—  secondaire.  ,^« 

III.  Distribution  géologique  des  Reptiles  Cossues.,  a58 
Epoqae  tertiaire.                                           .  a^9 

—  crétacée,  id. 

—  jurassique. 

—  liasique. 

—  triasique. 

—  ancienne.  id* 
Bibliographie.                                          .  261 

IV.  Distribution  géologique  des  Poissons  fossiles,  26a 
Epoque  tertiaire.  264 

—  crétacëe.  266 

—  jurassique»  267 

—  triasique  et  houillère.  268 

—  primaire.  271 
Bibliographie.  27  a 

V.  Distribution  géologique  des  Crustacés  fossiles,  273 
Epoque  primaire.  Fani.  des  Trilobites.  id. 
Bibliographie.  275 
Autres  crustacés.  276 
Entomostracés.  id. 
Cypris.  «J. 

Cythères.  277 

Crustacés  décapodes  et  macroures.  id. 

Epoque  triasique.  id. 

—  liasique*  id. 
a—      jurassique.  278 

—  crétacée.  «A 

—  tertiaire.  id. 

—  alluviale.  itf. 
Bibliographie.  279 

VI.  Distribution  géologique  des  Insectes  fossiles.  id. 
Epoque  houillière.  28a 

—  jurassique.  id. 

—  crétacée.  281 

—  tertiaire.  id. 


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£80  TAILLE. 

Insecte*  de  T ambre.  Pa6-    a** 

Bibliographie.  a  * 

TU.  Distribution  géologique  des  Annéliderfossiles.  «*. 

VIII.  Distribution  géologique  des  Cirrtiipèdesfos- 
sues.  ^ 

Aptychus.  * 

IX.  Distribution  géologique  de*  Mollusques  fossiles,     aoo 

X.  Distribution  géologique  des  Céphalopodes  fos- 

siles. a?j 

la. 

Limites. 

Nautiles. 

Orthocères. 

Belemnites.  a^ 

F.  des  Ammonées.  ?* 

Scaphites.  ~j 

Baculites. 

flamites. 

Turrilites, 
II.  Distribution  géologique  des  Mollusques  acejifaa- 
lés  fossiles 

Mollusques ,  Brachiopodès. 

Calcéoles. 

Cranies  ,  Orbicules  ,  Liogules.  *#> 

Thécidées ,  Productus.  "* 

Térébratules  (  Spirifères  ).  *°i 

I  Mollusques  acéphales  monomyaires.  m 

F.  des  Ostracées.  '* 

Huîtres  (Gryphées).  ^ 

Anomies. 
f  \  Placunes. 

F.  des  Pectinides. 


M 
389 
290 
393 

•97 

id. 

id. 
29» 

id. 
id. 
id. 


id. 
id. 

Peignes  (Monotis).  r                   '  * 

Limes,  Phicatules.  j*7 

Spondyles.  a 

Hinnites.  *                     J 

F.  des  Mailéacées.  ~ 
Inocéramee. 


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TAèite.  58$ 


Câlines.                                                 , 

Pag.  3o8 

GervilHcs/ 

3og 

Potidonomies ,  '  Cre'uatules* 

id. 

Pernes. 

id. 

Vulselles. 

3io 

Mollusques  acéphales  'dimyaire). 

id. 

F.  des  Ruduies. 

id. 

Hyppnrites  (  Radiolites)  ,  Caprines.'  ' 

id. 

F.  des  Mytilacdcs.  ' 

3n 

Moules. 

id. 

Aviculcs. 

3ia 

Pmnes. 

3l2 

F.  des  Arcacëes. 

id. 

Arches. 

id. 

Pétoncles  ,  Cucullees  ,"  Nacbles.  ' 

3i3 

F.  des  Trîgonfes, 

id. 

'  Trigonies. 

id. 

Cryptines. 

id. 

F.  des  Cardiles. 

id. 

F.  dés  Najrades.  ' 

34 

Mulettes  (Anodontes}. 

id. 

F.  des  Chamacées. 

id. 

Chames  —  Dice'ras. 

id. 

F.  des  Cardiacées. 

id. 

Bucardes. 

3i5 

Isocardes. 

id. 

Cypricardes. 

id. 

Opis. 

3i6 

F.  des  Conques. 

id. 

Aitartes  (Crassines). 

id. 

Venus  (Cylhérées). 

id. 

Cyprin  es. 

317 

F.  des  Cycladees. 

îd. 

Cyclades. 

id. 

Cyrènes. 

id. 

Galaihëes. 

3i8 

F.  des  Lncines. 

id. 

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T^BLE. 


Corbeilles. 

Pag.   3i£ 

Luciaes. 

id. 

F.  des  Tellinides. 

3»9 

F.  des  Donaces. 

idi 

Donaces. 

id. 

Psammobies  >  Sanguinolaires» 

id. 

F.   des  Péiricole'es.. 

id. 

Saxicares. 

id. 

Hyatelles. 

id. 

F.  des  Mactracles.. 

3  20 

Latraires. 

id. 

Mac  très. 

id. 

Crassa  telles. 

id. 

Erycines. 

id. 

F.  des  Oste'odesmes. 

id. 

F.   des  Myacées. 

id. 

Pandores  et  Mycs. 

3a  1 

Gorbules. 

id. 

F»  des*âolenacées. 

3ai 

'  Panopées. 

id. 

Fholadomyes. 

id. 

Solens  etSotecurtes. 

id. 

F.  des  Pholadaires. 

3îi 

Tarets  ,  Pholades* 

id. 

F.  des  TubicoleW 

id. 

Clavagelles. 

id. 

Fistalanes. 

id. 

OI.  Distribution  géologique  des  Mollusques 

ce'- 

phalés  fossiles. 

id: 

M.   cdphalés  hermaphrodites* 

id. 

Girrhobraaches. 

3^3 

Dentale*. 

id. 

Cyclobranchcs» 

id. 

Oscabrions. 

id. 

Patelles. 

id. 

Seutibranches. 

id. 

F.  des  Rinudaires» 

3*4 

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TABLE.  583 

Tatmophores.  Pag.  3 24 

Emarginules.  id. 

F.   des  Calyptraçiens.        '  id, 

Pileopsis.  id. 

Hipponix.  j((. 

Calyptrées.    •  m 

Cre'pidules.  3^5 

F.  de»  Macros  tomes,  ijm 

Stomatelles  , 'Haliotis.'  id. 

F.  des  Tubispirés.         .  id. 

Vermets  ,  Siliqoaires.  id. 

Oriaolax.  ,*^ 

F.  de*  Turbina  ces  ;  ,V/# 

Pleurotomaires.'  ^ . 

Cadrans.  ^ 

Turbos.                                                   '  ;j[, 

Cirrus.  3a6 

Evomphales.  ,y# 

Phasianelles ,  Littorincs  ,  Scalaires.*  id. 

TurrUelles.  «/. 

P^  des  Pe'ristomîens.  id'. 

Paludines.'  ,<j# 

Ampullaires.  3a7 

Valvées.  ,</# 

Mêlanies  ,  Rissoa.  id. 

Mélanopsides»  3a  « 

F.  des  Plicacés.  328 

Tornatelles.  ,-^ 

Janthines.  -^ 

F.  des  Néritace's.  ,j# 

Pileoles.  id' 

Nérites  (NeVitines  ).  ^ 

Natices.  3a9 

Sigarets.  id 

Mollusques  cephalés  monoïques/-  id. 

F.  des  Acères.  ^ 

Bulles ,  Ombrelles ,  ,ete.                               ?  id. 


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584  TABLE. 

F.  des  Ptéropodes.  Pag.    33o 

Corierics.  id. 

Hjrales,  Cléodores.  id. 

F.  des   Allantes ,  Belleropbei.  II. 

F.  de$   Colinaace'es.  id. 

Hélices.  id. 

Balimes.  id. 

Succinées ,   Clansilies.  id. 

F.  des  Hélicines  »  Cyclostomes.  id. 

F.  des  Limnéens.  33 1 

Pianorbes,  etc.         '  id. 

F.  des  Auriculace'es.  id. 

Mollusques  céphalés  diolqaes.  k/. 

F.  des  Pectinibrancfaes  canal ifères.  33a 

Pleurotomes.  asf. 

Boeder*.  id. 

Cérithcs.  id. 

Faseaoz.                            •  333 

Ranelles  ,  etc.  ùL 

Nériuees.  id. 

F.  des  Peclinîbranclies  ailes.  334 

Strombes,  Pie'rocères,  Rostellaires*  id. 

F.  des  Poorpies.  id. 

F.  des  Bacctncs.  •  id» 

Harpes.  id. 

Vis  ,   Buccins.  id. 

Cônes.  335 

F.  des  Colomellaires.  id. 

Volutes,  Mitres.  */. 

F.   des  Enroules.  id. 

Âncillaires  v  Marginal  les.  *»*• 
f            XIII.  Distribution  géologique  des  coquilles  micro- 
scopiques fossiles.  335 

Milioles.  336 

Nutnmulines.  337 
r;          XIV.  Distribution  géologique  des  Radiaires  fossiles.  338 

Ecbinides.  *& 


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TABLE. 


585 


Stellérides.  Pa6-  339 


Encrines. 


ici. 


Actinies  ,   Pleurodictium.  ^  i 
XV.  Distribotion  géologique  des  polypi«r»foB8iles.      w/. 

Bibliographie.  ,   ,         3^ 
Chapitre  IV.  Rapport*  de*  pétrification*  avec  les  végétaux 
et  lesanimauxdu  moodeaotuel  et  paléontologie  comparée.  345 

Bibliographie  paléontologiqoe.  354 

SIXIÈME  PARTIE. 

Géographie  géologique. 

$  I.  Coup  d'œil  général".  35  i 

Trois  régions  géologiques  de  l'Europe.  355 

Régions  géologiques  de  l'Asie.  36 1 

Régions  de  TOcéanie.  *$4 

Régions  de  l'Amérique.  "**• 

Régions  de  l'Afrique.  363 

§  II.  Itinéraires  géologiques  en  Europe.  370 

Irlande.  |V/- 

Ecosse  septentrionale.  37 1 

—      moyenne.  37  a 

méridionale.  374 

Angleterre  septentrionale.  375 

—      centrale.  376 

méridionale.  W. 

France  septentrionale,  377 

— .     partie  nord-est.  378 

Bassin  parisien.  38o 

Partie  sud-ouest*  38 1 

Landes,  383 

Pyrénées.  *84 

France  centrale.  385 

Mont-Dore.  386 

Velay,  Vivarai».  387 

Languedoc.  3£ 

a5. 

Digitized  by  LrOOQ  IC 


388 


SSS  tàwc* 


France  partie  sud-est.                                      Pag 

.  3«9 

—    parlie  nord-est«~ 

391 

Alsace. 

39* 

Bourgogne,  etc. 

39i 

Savoie. 

395 

SoMse. 

3$G 

Italie,  Apênft*»t4eJa  ïâ&mfij.  **c#. 

4oi 

Italie  centrale. 

402 

Royaume  de  Naples, 

4o5 

Sicile. 

id. 

Espagne. 

406 

Portugal. 

4p7 

Belgique. 

408 

'Allemagne  partie  nord-oueit. 

id. 

Hesse.  —  Westphalie. 

4<>9 

Harz. 

410 

Mecklembourg. 

4n 

Thuringe  et  Hesse. 

id. 

Saxe  royale  et  ducale. 

4ia 

Silësie. 

4i4 

Palatinat  du  Rhin. 

4i5 

Allemagne,  partie  sud-ouest. 

id. 

Bohème  et  Moravie. 

4*7 

Alpes  allemandes ,  italiennes  èl  ifljrriennet. 

418 

De  Munich  à  Vérone ,  par  Sonthofen  et  Glurns. 

id. 

—      à  Venise,  par  le  Val  deFassa. 

419 

De  Venise  à  Linz ,  par  le  Salzoonrg.' 

4aa 

De  Linz  à  Pola  en  Istrië,  par  Villach. 

4^5 

De  Pola  à  Judenbnrg,  parle  mont Xeobel. 

4s6 

De  Judenbnrg  à  Fiume  et  Garlstadt. 

id- 

De  Cilly  à  Vienne. 

4*7 

Environs  de  Vienne. 

id. 

Hongrie,  Carpathes. 

428 

Transylvanie. 

4*9 

Gallicie,  Pologne* 

43o 

Scandinavie. 

43i 

Norwège,  Finlande. 

43a 

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TABWw  587 


Kussie.                                                         Pag 

.  433 

Turquie. 

id. 

Grèce. 

434 

SEPTIÈME  PARTIE; 

Géoloajfi  appliqué*. 

Art  des  mines. 

435 

Forages. 

437 

Construction  des  routes. 

439 

Creusement  des  canaux. 

44  « 

Architecture  et  sculpta**. 

44* 

Agriculture; 

id. 

Médecine  et  statistique. 

443 

Jurisprudence,  Peinture. 

444 

Archéologie ,  Histoire. 

445 

Plan  et  mode  d'exécution  d'une  description  géo- 

logique. 

id. 

Esprit  des  ouvrages  géologiques. 

459 

Addenda. 

46; 

Coloration  des  roche*. 

id 

Division  du  système  primaire  ancien. 

468 

Calcaires  grenus. 

4^9 

Bolomies. 

4  70 

Astacus  ,  Fossiles ,  Belemnites. 

471 

Distribution  des  fossiles. 

472 

Traces  de  pas  d'animaux. 

473 

Cratères  de  soulèvements. 

475 

Appendice  A,  Catalogue  des  mtikmtes  tartes 

géologiques. 

476 

Europe. 

id. 

Iles  Feroe,  Iles  Shetland,,  flelnsdes. 

id. 

Ecosse. 

id. 

Irlande.                                           r                 S     » 

477 

Angleterre. 

id. 

Belgique* 

48i 

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588  TABLE. 


France.                                                            Pàg. 

48 1 

Suisse. 

4«4 

Savoie. 

485 

Europe  centrale. 

«f. 

Allemagne. 

id. 

Etats  autrichiens. 

49° 

Hongrie,  Transylvanie ,  etc. 

491 

Italie. 

49* 

Sicile. 

49* 

Sardaigne,  Corse*. 

id. 

Espagne. 

id. 

Grèce. 

494 

Gallicie ,  Podolie,  Pologne. 

id. 

Russie  baltique. 

**. 

Danemarck ,  Scandinavie. 

49« 

Finlande. 

id. 

Russie. 

id. 

Oural. 

4^6 

Russie  asiatique. 

id. 

Turquie. 

497 

Syrie,  Egypte. 

id. 

Alger. 

id. 

Canaries  et  autres  lies  africaines. 

id. 

Indostan. 

498 

Archipel  indien. 

id. 

Canada. 

499 

Etats-Unis. 

id. 

Mexique. 

5oo 

Antilles.                                                      >' 

5ot 

Brésil ,  Pérou. 

id. 

Volcans  du  globe. 

id. 

Appendice  B  ,  Catalogua  des  meilleure  ouvrag-es 

de  géologie  descriptive. 

5o3 

Europe. 

id. 

IleYan-Mayen. 

id. 

Spitzberg. 

id. 

Islande. 

5o4 

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TABLE.  589 

Ues  Fcroe.  Pag.    5o\ 

—  Shetland.  id. 

—  Orcade-v  5o5 

—  Hébrides.  id. 
Ecosse  continentale.  iJ. 
Angleterre.  id. 

septentrionale;  5o6 

Pays  de  Galles.  "  id. 

Angleterre  centrale.  id. 

—     Sud-Ouest.  507 

Cornonailies.  5o8 

Angleterre  méridionale.  id. 

Norfolk.  id. 

Irlande.  509 

Belgiqae.  id. 

Maestriclit.  5 10 

Hollande.  id 

France.  J  id. 

—  septentriouale  id. 
Bassin  parisien.  id. 
Normandie.  5 1 1 
Cotentin.  id. 
France  Nord-Onesr.  id. 

—  centrale.  -  5ia 
Auvergne.  id. 
Monts-Dore.  5i3 
Cantal.  id. 
Velay.  id. 
France  Sud-Ouest,  id. 
Pyrénées.  5 14 
Languedoc.  id. 
Provence,  5 1 5 
Dauphiné,  etc. .  5 1 6 
France  orientale.  id. 
Jura.  id. 
Alsace.  id. 
Lorraine.  id. 


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590  TABLE. 

Ardenne*.  Pag.    5 1 7  " 

Scrate.  ûf. 

Tcstîn.  5iS 

Savoie.  ad. 

Allemagne.  id- 

Rive  gaache  dé  Rhin,  /d. 

Eifc!.  519 

Weslphalie.  id.' 

Pyrmont.  5ao 

Hanovre.  *d„ 

Harz.  <d. 

Mantfeld.  «d. 

Mecklembourg.  irf. 

Holsteiu.  5a  x 

lie  de  Helgoland.  id. 

Prasse.  id- 

Ppméranie*  îd. 

Silésie.  id* 

Saxe  royale.  id. 
Saxe  ducale.                                                          ~       5a3~ 

Bmère.  id. 

Wortemberg.  5«4 

Pays  de  Bade.^  idm 

Hesse.  id. 

Wetteravie.  5*5 

Pafotinat  da  Rhin.  id. 

Etat*  autrichiens.               -  cd. 

Autriche.  ici. 

Moravie,  •  5»6 

Silésie.                                             '  «/. 

Bohême.  id. 

Suliboorg.  5-17 

Tyrol.  id. 

Styrje;  ici. 

Iflyrie.  5aS 

Dalroatie.  «/. 

Bannat.  ûf. 


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TABLE.  591 


Italie. 

Fag.   528 

Alpes  Italiennes.- 

id. 

Italie  supérieure.  - 

id. 

Valteline. 

529 

Lombardie. 

id. 

Pays  Vénitiens.- 

id. 

B'ellunois. 

id. 

Vie  en  tin. 

id.. 

Monts  Euganéens. 

id: 

Piémont. 

5o 

Corn  ta t  de  Nice. 

id. 

Ligurie. 

id: 

Massa-Carrare; 

iâ. 

Toscane. 

id. 

Etats  Romains. 

id. 

Royaume  de  Naples. 

53 1 

Sicile. 

\ 

5fc 

Etna. 

id. 

Volcan1]  sous -marin. 

533 

Corse. 

id. 

Péninsule  ibérique. 

id; 

Espagne. 

id. 

Catalogue!  Asturies, 

Galice  et  Àrragon  , 

534 

Portugal. 

id. 

Turquie. 

id. 

Grèce. 

535 

Scandinavie. 

* 

515 

Norwège. 

id. 

Snède. 

id. 

Laponie. 

id. 

Finlande. 

id: 

Ile  de  Gothlandr 

536 

Ile  d'OEland. 

id. 

Ile  de  Bornholm .  - 

"± 

Banemarck. 

id. 

Pologne. 

id. 

Gallicie» 

id. 

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592  TiBtE. 


Podolie. 

Pag*  537 

Russie. 

id. 

Russie  baltique. 

id. 

Russie  intérieure. 

id. 

On  ml. 

id. 

Asie. 

538 

Asie  russe. 

id. 

Kamtschaïka  et  Amérique  tusses 

id. 

Russie  caucasienne. 

53g 

Arménie. 

id. 

Asie  mineure4. 

id. 

Caramanie. 

id. 

Syrie  et  Arabie.                             ^ 

id. 

Mer  Morte. 

id. 

Perse,  etc. 

id. 

Asie  centrale. 

54o 

Himalaya. 

id. 

Lahore  et  Hindoukhoo. 

j                 id. 

lndostan. 

id. 

Ccylan. 

*4i 

Royaume  d'Ava. 

id. 

Empire  du  Japon. 

id. 

de  la  Chine. 

id: 

Archipel  indien. 

54a 

Java. 

id. 

Sumatra. 

id. 

Ile  de  Banca. 

id. 

Volcans  de  Baen  et  de  Banda. 

id. 

Amérique. 

id. 

Groenland, 

id. 

Amérique  septentrionale. 

id. 

Nord  Ouest. 

id. 

Canada. 

543 

Etats-Unis. 

id. 

Mexique. 

544 

Colombie  et  Pérou. 

546 

Guyane. 

H. 

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TARLP.  593 

,3résîl.  ;Pag.  546 

Haut  Pérou.  547 

Chili,  Boenos-Avres  et  Patagonîe.  id. 

Antilles.  tJ. 

Bermudes.  54  s 

Azores.  iV/. 

Afrique.  j</, 

Egypte.  id. 

Afrique  septentrionale.  id. 

Sénégal.  id. 

Cap  de  Bonne- Espérance.  54g 
Iles  Canaries.                                                   N        iV. 

Iles  du  Cap-Tert.  ,y# 

Iles  orientales  de  l'Afrique.  id. 

Iles  de  l'Atlantique  australe.  550 

Ile  de  Sainte-Hélène.  id. 

Ile  de  Tristan  d'Acunha.  id. 

Nouvelle-Hollande.  ym 

*;Van  Diemen.  /</. 

Australie.  /^ 

Iles  de  Sandwich.  ^ 

Nouvelle-Zélande.  55 1 

Iles  Falkland.  |V/. 

Nouvelles-Shetlands.  ^ 

.Divers  ouvrages  et  mémoires.  ,-,/, 
Appendice   C.    Catalogue  des  principes  -collec- 
tions géologiques ,  mméralogiques  et  paléon- 

tologùjues.  55£ 

Angleterre.  ^ 

Ecosse.  55g 

Belgique ,  Hollande.  ,^ 

France.  ^ 

Suisse.  56f' 

Allemagne  septentrionale.  f</# 

Sud-Ouest.  515/ 

JEtats  Autrichiens.  $35 

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594  TABLE. 

Hongrie.  3>ag.  565 

Dancmarck ,   Scandinavie.  w/. 

Russie.  «/. 

Italie.  id. 

Afrique ,  Indostan.  id. 


FIN    DE  LA    TABLE   DU    TOME   SECOND   ET  DERNIER. 


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Volume  Ur, 

•Page  4i  ,  ligne  ao  ,  peadiculaire  ,  lisez  perpendiculaire. 
54Ô ,  ligne  37  ,  tenter  ,  lisez  en  1er. 

Volume  II. 

7  ,  D'après  M.  Dufrënoy  la  formation  du  grès  pourpre  et 

du  calcaire  carbonifère  n'existe  pas  en  Bretagne. 
8,  ligne  16  ,  an  exemple  du  dernier ,  lisez  on  exemple 
minéralogique  da  dernier. 
133  ,  ligne  39  ,  sources  ,  lisez  foyers. 
355  ,  ligne  9  ,  Tremery,  lisez  Frémery. 
360 ,  ligne  16 ,  Zeaker  ,  lisez  Zenker. 
377  t  ligne  18,  Palinurus  Sueri  Desna.  ,   lisez  Palinurus 

(Syn.  Pemphix  ,  Meyer  )  Sueri  Desm.  et  Albertii. 
380  ,   ligne  36 ,  zechstein  ,  lisez  zechstein  et  le  lias  (Pays 

de  Baireuih).  * 

383  ,  ligne  33  ,  Planulites,  lisez  Planulites  (  Syn.  Ctyme- 

nites  ). 
35s  ,   ligne  30  ,  Yonng  ,  lisez  Yoang. 

35  ,  Westminster  ,  lisez  Warminster. 
3 8  ,  quarantaine  ,  lisez  quarante-cinq. 

336  ,   ligne  3i  ,  Valvulines  ,  lisez  Vulvulines. 

3a  ,  Fubulaires  ,  lisez  Fabulaires. 

337  ,  ligne    3  ,  Fentulaires  ,  lisez  Textulaires. 
363,  ligue  34  ,  Floris  ,    lisez  Flore. 

387  ,   ligne  31  ,  ossements ,   lisez  ossements  et  divers  in- 
sectes. 

41?,  ligne    36,   Planulites y  lisez    Planulites    (  Gotlen- 
dorf ,   Schubelhammer  ,    Geroldsgrun  ). 

4i6,   ligne    4>   Scbefloch ,    lisez   Scbeflocb ,    Ragering , 
Grumbaçh. 
ligne  10,  Natlieim  ,  lisez  Nathcim  ,   Gicngen. 

À91 >   %ne  17  ,  Carrara  ,  lisez  Carrare, 
m  nz  l' errata. 


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