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Full text of "Herbier General de l'Amateur"

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HARTER 


HERBIER GÉNÉRAL 


DE L’'AMATEUR, 


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TOME PREMIER. 


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PARIS. — IMPRIMERIE DE FAIN ET : THUNOT, 


IMURIMEURS DE L' FRSTÉ ROYALE D FRANCE = / 
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rue Racine, 28, près de l Odéon. r, - . 1ds : 

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HERBIER GÉNÉRAL 


CR 


DEUXIÈME SÉRIE, 


CONTENANT 


LES FIGURES COLORIÉES DES PLANTES NOUVELLES, RARES ET INTÉRESSANTES 
DES JARDINS DE L'EUROPE, 
AVEC LEURS DESCRIPTION, HISTOIRE, PROPRIÉTÉS ET CULTURE. 


Par M. 1e D' LOISELEUR DESLONGCHAMPS, x / 


Chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, 
Membre de la Société royale et centrale d'agriculture, de celle d'horticulture de Paris, 
et de plusieurs autres Sociétés savantes, Auteur de la Ire série. 


TOME PREMIER. 


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PARIS. 
AUDOT, ÉDITEUR DU BON JARDINIER, 


RUE DU PAON, 8, ÉCOLE-DE-MÉDECINE. 


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TABLE ALPHABÉTIQUE 


DES NOMS FRANÇAIS ET LATINS 


DES PLANTES CONTENUES DANS LE TOME I”, Il° SÉRIE. 


Acacia vestita. 

Acacie vêtue. 

Amaryllis éclatante. 
Amar yllis fulgida. 
Ancolie glanduleuse. 
Aquilegia glandulosa. 
Arctotis à feuilles rudes. 
Arctotis aspera. 
Argémone à grandes fleurs. 
Argemone grandiflora. 
Astère très-belle. 

Aster formosissimus. 
Astrapée de Wallich. 
Astrapæa Wallichii. 
Azalea liliflora. 
Azalée à fleurs de lys. 


Bougainville éclatante. 
Bougainvillæa spectabilis. 
Brugmansia bicolor. 
Brugmansie bicolore. 


Calcéolaire à fleurs crénelées. 


Calceolaria crenatiflora. 
Camellia de Donckelaer. 
Camellia Donckelarii. 
Cameilia reticulata. 
Camellia réticulé. 

Cantua picquetée. 

Cantua picta. 
Carmantine carnée. 
Carmantine nerveuse. 
Cattleya labiata. 
Cattleya labiée. 

Celsia cretica. 

Celsie de Crète. 

Cinéraire de Waterhouse. 
Cineraria Waterhousiana. 


Citronnier à fruit changeant. 


Citrus mutabile. 
Clematis cylindrica. 
Clematis Sieboldii. 
Clématite cylindrique. 
Clématite de Siébold. 
Cleome arborea. 
Cléomé arborescent. 
Clérodendron éclatant. 


Clerodendrum speciosissimum. 


Crinole aimable. 
Crinole de Commelin. 
Crinum amabile. 
Crinum Commelini. 


Cypripède admirable. 
Cypripedium insigne. 


Dahlia de Widnall. 

Dahlia paragon. 

Dahlia purpurea (var. 

Dianthus barbatus. 

Dombeya Amelie. 
Dombeya d'Amélie. 


Eccrémocarpe rude. 
E'ccremocarpus scaber. 
Enothère à gros fruit. 
Epimède à grandes fleurs. 


ÆEscholtzia Californica. 
Escholtzie de Californie. 

Eulophia streptopetala. 
Eulophie à pétales roulés. 


Fuchsia fulgens. 
Fuchsia lycioides. 


Fuchsie lycioïde. 
Gaillarde de Drummond. 


Gaillardia Drummondii. 
Geissomeria longiflora. 


ga tricolor. 
ilietricolore. 
Gladiolus psittacinus. 
Glayeul perroquet. 


Gloxinia guttata. 
Gloxinie ponctuée. 


el 


Gnaphalium fulgidum. 
Godetia lepida. 

.Godetia rubicunda. 
Godétie à fleurs rougeâtres. 


Godéle agréable. 

Grenadi ourprée. 

Groseillier à fleurs rouges. 
g. 7 


ES 


Epimedium grandiflorum. 


Euphorbe à fleurs de Jacquinie. 
ÆEuphorbia Jacquinæiflora. 


Fuchsie à très-longues fleurs. 


Géissomérie à longues fleurs. 


Gladiolus roseo-spectabilis. 
Glayeul à belles fleurs roses. 


e frutescens flore pleno. 
Glycine frutescente à fleurs doubles. 
Gnaphale à fleurs brillantes. 


ib. et 81 


44 
3 


ib. 


15 


ib. 


AS 


2 7: 


Hélianthème à fleurs roses. 
Helianthemum roseum. 
Hémérocalle à feuilles en capuchon. 
Hemerocallis cucullata. 
Hunemannia fumariæfolia. 


Hunemannie à feuilles de fumeterre. 


Hyacinthus orientalis. 


Jacinthe orientale. 
Jasmin multiflore. 
Jasminum multiflorum. 
Justicia carnea. 
Justicia nervosa. 


Lechenautltia formosa. 
Lechenaultie jolie. 

Lélia de Barker. 

Laælia Barkeriana. 
Leptosyphon à fleurs d’androsace. 
Leptosyphon androsaceus. 
Liatris à épi. 

Liatris spicala. 

Libertia formosa. 

Libertie jolie. 

Lobelia erinus. 

Lobélie érine. 


Lupin polyphylle. 


Lupinus polyphyllus. 


Madia elegans. 

Madie élégante. 

Mahonia Nepaulensis. 
Mahonie du Népaul. 
Manettia cordifolia. 
Manettie à feuilles en cœur. 
Methonica simplex. 
Méthonique à fleurs variables. 
Mimule à belles fleurs. 
Mimule cardinal. 

Mimule rose cardinal. 
Mimulus cardinalis. 
Mimulus roseo-cardinalis. 
Minrulus speciosus. 
Murucuja ocellata. 
Murucuja ponctuée. 


Nemophila insignis. 
Némophile remarquable. 


Œiüllet de poëte. 
OEnothera macrocarp«. 


Passiflora kermesina. 
Pavia de deux couleurs. 
Pavia discolor. 
Pelargonium diadematum. 
Pélargonium diadème. 


Pensée tricolore, six variétés. 
Pentstémon à feuilles ovales. 
Pentstemon ovatum. 
Phlomide d’Ibérie. 

Phlomis Iberica. 

Phlox de Drummond. 

Phlox Drummondii. 


Pivoine à magnifiques fleurs blanches. 


Pæonia albiflora festiva. 
Poinciana Gilliesi. 
Poincillade de Gillies. 
Poinseltia pulcherrima. 
Poinsettie éclatante. 
Portulaca grandiflora. 
Potentilla atrosanguinea. 
Potentilla Hopwoodiana. 
Potentilla Russeliana. 
Potentille atropourpre. 
Potentille de Hopwood. 
Potentille de Russel. 
Pourpier à grandes fleurs. 


Quamoclite pâlissante. 
Quamoclit pallescens. 


Ramondia Pyrenaica. 

Ramondie des Pyrénées. 
Rhodochiton volubile. 
Rhododendron Burgravianum. 
Ribes sanguineum. 

Rosage du Burgrave. 

Russelia joncea. 

Russélie jonciforme. 


Salvia coccinea. 

Sauge écarlate. 

Senecio lilacinus. 

Séneçon à fleurs lilas. 
Sollye hétérophylle. 

Sollya heterophylla. 
Stanhopea grandiflor a. 
Stanhopée à grandes fleurs. 
Stéphanote floribond. 
Sephanotis floribunda. 


Thumbergia ailé. 
Thumbergia alala. 


V’erbena melindres. 
Verbena nervosa. 
Verbena Tiwediana. 
Verveine mélindre. 
Verveine nerveuse. 
Verveine de Tweedie. 
Viola tricolore, six variétés. 
Wrightia à fleurs écarlates. 
Wrightèa coccinea. 


MAHONIE DU NÉPAUL. MAHONIA NEPAULENSIS. 


Hexandrie-Monogynie. Famille des Berbéridées. 


SA SA AAA AA AA AA A AAA AAA 


CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 6-phyllus, squamis 3 extüs stipatus. Corolla 6-petala intus glan- 
dulosa. Stamina 6 ad apicem filamenti utrinquè dente aucta, antheris oblongis 
adnatis 2-locularibus, a basi ad apicem valvul& subelasticä dehiscentibus. Ova- 
rium superum ovatum , stylo sublaterali brevissimo , stigmate suborbiculato. Bacca 
1-locularis 3-9-sperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


MAHONTA foliis 6-jugis cum impari, jugo inferiore minore ad petioli basin 
approximato, foliolis ovato-lanceolatis dentato-spinulosis, floribus racemosis 
axillaribus , pedicellis bibracteatis apice incrassatis. 

MAHONTA Nepaulensis. Decanv. Syst. Veget. 2, p. 21.—Dezess., Ze. Selec. 2, 
t. 4. — Decanv., Prod. 1, p. 109. 


Arbrisseau de trois à six pieds de hauteur et peut-être plus, dont la tige 
se divise dès la base en rameaux alternes , glabres , revêtus d’une écorce d’un 
brunrougeitre. F euilles alternes, presque opposées, ailées avec impair, compo- 
sées de neuf à treize folioles ovales-lancéolées , glabres , luisantes, bordées de 
dents écartées, très-acérées et presque épineuses. Fleurs jaunes, disposées 
au nombre de quinze à vingt en grappes axillaires, longues de deux pouces 
ou environ, portées sur un pédoncule commun, rougeâtre, accompagné 
d’une large bractée à sa base. Pédicelles propres munis chacun de deux pe- 
tites bractées, et renflés à leur sommet. Calice de six folioles ovales-arron- 
dies , garni extérieurement de trois bractées moitié plus courtes que lui et 
colorées. Corolle de six pétales ovales, échancrés à leur sommet, un peu 
plus longs que les folioles du calice. Six étamines insérées devant les pétales ; 
chacun de leurs filaments muni d’une glande à sa base, chargé dans sa partie 
moyenne d’une petite dent de chaque côté, terminé par deux petits corps 
glanduleux et arrondis. Anthères adnées à la partie inférieure et latérale de 
chaque filament. Ovaire supérieur , porté sur un pédicule très-court, et sur- 
monté d’un stigmate arrondi , plane et presque sessile. 

La Mahonie du Népaul est originaire de la contrée de lnde qui lui a 
donné son nom spécifique. On la cultive depuis quelques années au Jardin 
des Plantes, où , l'hiver dernier, elle a supporté à l'air libre quatorze degrés 
au-dessous de zéro , sans en souffrir sensiblement. Cet arbrisseau est d’un port 
agréable, et très-propre à orner les bosquets du printemps par ses fleurs 
précoces qui paraissent à la fin de mars ou au commencement d'avril, On 
le multiplie de marcottes et de drageons. Il lui faut une terre franche, lé- 
gère et un peu fraiche, mêlée de moitié de terreau de bruyère. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. L'ovaire porté sur son pédicelle. Fi>, 2. Un 
pétale avec une étamine, 


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Mahonia du Nepaul Mahoniz Nepalensés 


CAMELLIA RÉTICULÉ. CAMELLIA RETICULATA. 


Monadelphie-Polyandrie. Famille des 7'héacées. 


PA VAAI AA A AAA TR RAR LAS 
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx RE re coriaceus, squarnis plurimis minoribus basi cinctus. Petala 
5-9-basi coalita. Stamina numerosa, filamentis infrà coalitis in coronam cuipetala 
adnascuntur. Ovarium superum , stylis 3-6. Capsula 3-locularis 3-5-sperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CAMELLTA foliis ovatis reticulatis, coroll& amplissimä semi-duplici roseo- 


pur, ured. 
CAMELLIÆ Japonicæ varietas. 
CAMELLIA reticulata. Berrèze. Monogr., p. 86, n° 136. 


Le Camellia réticulé est une des plus remarquables et des plus magnifiques 
variétés de ce genre qui abonde en belles plantes. Ses feuilles, portées sur 
de courtspétioles, sont longues de trois pouces à trois pouces et demi, larges de 
vingt-un à vingt-deux lignes , d’un vert un peu sombre, finement réticulées en 
dessus et en dessous , bordées de glandes un peu saillantes , formant comme 
de petites denits peu distinctes. Le calice, qui enveloppe les fleurs avant leur 
épanouissement , est composé de cinq folioles oblongues, acuminées et d’un vert 
jaunâtre. La corolle semi-double, très-grande, large de cinq pouces à cinq 
pouces et demi, est formée d’une vingtaine de pétales d’un rose vif, tirant 
sur le rouge cerise, et placés sur trois rangs. Les étamines sont nom- 
breuses, ordinairement disposées en sept faisceaux attachés à la base des 
pétales intérieurs. L'ovaire est globuleux et soyeux. Ce Camellia, que quel- 

ues botanistes regardent comme une espèce distincte, a été apporté direc- 
tement de la Chine, en 1824, par le capitaine Rawes. Nous l'avons vu et nous 
l'avons fait peindre chez M. l'abbé Berlèze ; il fleurit en mars et avril. 

Le Camellia est un des plus beaux arbres dont l’horticulture se soit en- 
richie dans le siècle dernier. Dans son pays natal il s'élève à quarante ou 
cinquante pieds, et M. l'abbé Berlèze dit avoir vu, dans le domaine royal 
de Caserta , près de Naples, un de ces arbres planté en 1760 , qui avait plus 
de quarante pieds de haut. 

Si les belles fleurs du Camellia joignaient un doux parfum aux autres qua- 
lités qui les distinguent, elles pourraient sans doute rivaliser avec la rose, 
mais elles sont dépourvues d’odeur. Gependant ce qui paraîtrait d’abord être 
un désavantage pour elles , les rend propre à orner les salles de bal, les salons, 
les boudoirs et tous les appartements en général , dans lesquels il serait dan- 
gereux de placer des plantes odorantes en aussi grande quantité qu’on peut le 
faire sans aucun inconvénient pour les Camellias. 

Cet arbre a été importé en Europe en 1739, par le père Camelli, jésuite , 


2 


auquel par la suite Linné le dédia. Pendant plus d’un demi-siècle il resta 
dans les jardins de botanique sans beaucoup attirer l'attention , et sans se ré- 
pandre chez les amateurs de belles plantes. On ne connaissait alors que l’es- 
pèce à fleurs rouges et simples. Ce fut vers 1792 que de nouvelles variétés à 
fleurs doubles ou semi-doubles , blanches , rouges, où panachées de ces deux 
couleurs commencèrent à fixer l'attention des horticulteurs. Quelques années 
après plusieurs autres variétés nouvelles furent apportées de la Chine et du 
Japon en Angleterre , et dès lors la culture du Camellia prit un grand essor 
dans ce dernier pays, ainsi qu’en France, en Italie, en Allemagne, etc. 
Aujourd’hui le nombre des variétés connues s'élève beaucoup au-delà de 
trois cents. M. l'abbé Berlèze, amateur d’un goût délicat, et qui s'est voué à 
la culture de ce beau genre en a publié une Monographie, dans laquelle il 
. en a décrit deux cent quatre-vingt-deux variétés , et quoiqu'il n'y ait guère 
plus d’une année que cet ouvrage ait paru, déjà, de l'aveu de l’auteur lui- 
même , il y aurait soixante à quatre-vingts variétés nouvelles à y ajouter. 
Nous espérons que M. l'abbé Berlèze ne tardera pas à donner un supplément 
à sa Monographie pour faire connaître les nouvelles richesses de ce genre vrai- 
ment admirable. 

On jouit des premières fleurs des Camellias dès le commencement de 
l’année, et leurs nombreuses variétés se succédant pour ainsi dire les unes 
aux autres , on peut encore en avoir de fleuris jusqu’à la fin d'avril. L'époque 
la plus favorable pour voir le plus grand nombre de ces arbres chargés de 
leurs magnifiques fleurs , est celle des mois de février et de mars ; c’est alors 
qu'une serre remplie de Camellias présente un coup d'œil vraiment admirable. 
La première fois que j'ai vu celle de M. l'abbé Berlèze, qui possède la col- 
lection la plus nombreuse en variétés , et celles de MM. Tamponet et Fion, 
qui en cultivent des arbres de huit à dix pieds de hauteur et plus , je: 
éprouvé une sorte de ravissement , Je me suis cru transporté dans un rain 
enchanté. 

M. l'abbé Berlèze ayant traité de la culture du Camellia en horticulteur 
consommé, je renverrai à son excellent ouvrage, les bornes de cet article 
ne me permettant pas d'entrer ici dans de longs détails. 

Les genres Thea et Camellia forment seuls l’ordre des Camelliées de 
M. Decandolle, ou des Théacées de M. Mirbel. La raison qui m'a fait pré- 
férer la dénomination imposée à cette famille par le dernier de ces auteurs, 
c'est que le genre Thé, dont elle a emprunté son nom, est beaucoup plus 
anciennement connu que celui du Camellia. 


rétic ule 


Camellia reticulata 


DOMBÉYA D'AMÉLIE. DOMBEYA AMELIÆ. 


Monadelphie-Dodécandrie. Famille des Bytinériacées. 


AS VAS AA BUS SALE LA SLA AA AR LR 


CARACTÈRE GENÉRIQUE. 


Calyx 5-partitus persistens, involucello Apr unilaterali cinctus. Petala 5. 
Stamina 15-20, filamentis basi coalitis, pluribus sterilibus. Ovarium superum , 


stylo simplici, apice in stygmatibus 5 reflexis Jfisso. Capsula 5-locularis 5-valvis 
polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


DOMBEFYA foliis cordatis 3-lobis, petiolis subviscosts, umbellis axillaribus 


multifloris capitatis , pedunculis petiolorum longitudine, pedicellis calycibusque 
hirsutis. 


DOMBEYA reginæ. Guir. — Bon J'ardinier de 1837. 
ASTRAPÆA viscosa. HorTULAN. quorumdam. 

Tige ligneuse, arborescente , couverte d’une écorce brunâtre , simple 
dans sa partie inférieure, divisée dans la supérieure en rameaux épars , 
garnis de feuilles également éparses, glabres, en cœur à leur base, dentées 
en leur bord et découpées en trois lobes peu profonds, portées sur de longs 
pétioles cylindriques, un peu visqueux, munis à leur base de deux larges 
stipules presque cordiformes et demi-embrassantes. Fleurs portées dans la 
partie supérieure des rameaux sur des pédoncules axillaires, de la longueur 
des pétioles, réunies soixante ou plus ensemble en une ombelle disposée en 
tête et presque de la grosseur du poing. Chaque fleur en particulier, portée 
sur un pédicule propre, long d’un pouce et hérissé de poils ainsi ca le calice 
divisé très-  léiaent en cinq découpures lancéolées. Corolle large de 
quinze lignes, formée de cinq pétales de couleur blanche, d’un rose foncé 
à leur base, obliques en leurs bords, alternes avec les divisions calcinales et 
moitié plus longues qu'elles. Etamines au nombre de vingt ou plus, ayant 
leurs filaments réunis par leur base en un seul corps, libres dans la partie 
supérieure et terminés par des anthères oblongues, plus courtes d'un tiers 
qe la longueur du style. Ovaire supère, globuleux, anguleux, surmonté 

’un style cylindrique, partagé à son sommet en cinq stygmates divergents 

et réfléchis. Nous n’avons pas vu le fruit. 

Cette nee plante, de Madagascar, est cultivée depuis une douzaine d'an- 
nées au jardin royal de Neuilly, où elle a fleuri pour la première fois en 1832, 
et où sa tige a atteint au moins 15 pieds de hauteur, et la grosseur de la cuisse 
à sa base. On ne la possède que depuis six ans dans celui du Muséum 
d'histoire naturelle, où elle est tenue dans la serre chaude dont ses belles 
fleurs , font l’ornement pendant les mois de mars et d'avril, et où nous l'avons 
fait peindre sur un ide que M. Neumann a bien voulu nous communi- 

uer. Plantée en caisse ou en pot, elle réussit bien dans un mélange composé 
e parties égales de terre franche , de terreau très-consommé et de terre de 
bruyère. On la multiplie de boutures. Elle a été dédiée à la reine Amélie. 

EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une plante entière de 3 à 4 pieds de hauteur- 


Fig. 2. Une fleur de grandeur naturelle. Fig. 3. Une tête de fleuts sur son pédoncule ; le tout 
aussi grand que nature. Fig 4. Une feuille séparée , vue de même 


3 


Dombeya d'Amélie x Dombeya Amelie 


EUPHORBE A FLEURS DE JACQUINIE. 
EUPHORBIA JACQUINTÆFLORA. 


Dodécandrie-Trigynie. Famille des Euphorbiacées. 


AI AA AA A A AA AS AAA AAA 
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-fidus. Corolla 5-petala calyci insidens. Stamina numerosa re- 
ceptaculo inserta. Ovarium triquetrum pedicellatum , stylis 3 bifidis. Capsula 
subrotunda tricocca trilocularis, seminibus solitariis subrotundis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


ÆEUPHORBIA caule fruticoso gracili inermi, foliis sparsis petiolatis lanceo- 
latis glaberrimis, floribus axillaribus subcorymbosis, corymbis axillaribus bi- 
Jurcatis erectis. 


EUPHORBIA Jacquiniæflora. Hort. Paris. 


Tige frutescente, grèle, de la grosseur d’une plume à écrire ou à peu près, 
lisse, d’un vert assez foncé, haute de trois pieds et paraissant susceptible de 
s'élever beaucoup plus. Feuilles éparses, pétiolées, Lu. très-entières, 
parfaitement glabres des deux côtés, d’un vert luisant et foncé, rendant ainsi 
que toutes les parties de la plante un suc blanc et lactescent très-abondant à 
la moindre déchirure qu’on leur fait. Fleurs d’un beau rouge écarlate, dispo- 
sées au nombre de six à douze sur des pédoncules bifurqués , rameux et ayant 
l'apparence d’un petit corymbe. Calice monophylle, campanulé à sa base, 
partagé au-delà de moitié en cinq divisions colorées arrondies en leurs bords, 
un peu cunéiformes à leur base. Corolle de cinq pétales échancrés , beaucoup 

lus courts que les divisions calicinales, insérés à la base de ces dernières. 
oe des étamines au nombre de quarante à cinquante, insérés au ré- 
ceptacle, disposés en cinq groupes et un plus long que les pétales ; les uns 

lus courts, stériles ; les autres un peu plus longs, prolongés par une sorte 
lion terminée par des anthères géminées, arrondies. Ovaire supère, 
trigone, porté sur un pédicule cylindrique, réfléchi, une fois plus long que 
la fleur, et surmonté d'un stygmate trifurqué. Quelques fleurs sont herma- 
phrodites, pourvues d’un ovaire et d’étamines fertiles, les autres sont dépour- 
vues d’ovaire , plusieurs enfin n’ont qu’un ovaire et toutes leurs étamines sont 
avortées ou au moins réduites aux filaments. 

L’Euphorbe à fleurs de Jacquinie est une des espèces de ce genre, la plus 
propre à l’ornement et à la décoration des serres chaudes, à 1 époque de sa 
floraison, qui a lieu depuis le mois de décembre jusqu’en avril et mai. La 
plante entière a un port élégant, et les corymbes de ses jolies fleurs du plus 
beau rouge-écarlate qu'on puisse voir sont disposés sur les rameaux de ma- 
nière à former des espèces de petites guirlandes du plus charmant aspect. Cette 
espèce est originaire du Mexique. M. Neumann la cultive depuis un an au 
jardin du Roi. On la plante dans un mélange de terres , composé avec un quart 
de terreau ordinaire, un quart de terre franche et moitié de terreau de bruyère. 
Elle se multiplie facilement de boutures. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig 1. La plante entière vue en petit. Fig. 2. Une 
fleur de grandeur naturelle et ouverte. 


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ÉPIMÈDE À GRANDES FLEURS.£PIMEDIUM GRANDIFLORUM. 


Tétrandrie-Monogynie. Famille des Perbéridées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 8-phyllus coloratus caducus, foliolis duplici serie. Petala 4 cucullata. 
Stamina #, filamentis apice appendiculatis, loculis antherarum disjunctis. Ovarium 
superum , stylo stygmateque simplicibus. Capsula 1-locularis 2-valvis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


ÆEPIMEDIUM foliis triternatis, foliolis ovato-cordatis acutis serrato-arista- 
tis, floribus laxè racemosis oppositifoliis, petalis cucullato-calcaratis. 

£EPIMEDIUM grandiflorum.— Bon Jardinier. 

EPIMEDIUM macranthum. Linoz. Bot, Regist. 1906? 


Racine vivace , formée d’un faisceau de fibres , donnant naissance à plusieurs 
feuilles et à plusieurs tiges rapprochées en touffe. Feuilles trois fois ternées, por- 
tées sur un pétiole garni de poils écartés, renflé à chacune deses ramifications, 
dont les dernières sont terminées chacune par une foliole ovale, un peu en cœur à 
sa base, d’un vert gai, aiguë à son sommet et bordée de dents très-courtes et 
aristées. Tiges hautes de huit à dix pouces, cylindriques, garnies dans leur 
partie inférieure d’une feuille semblable aux radicales, et se terminant en 
une jolie grappe lâche et rameuse, formée de douze à ne fleurs blanches, 
avec une légère teinte de violet. Galice composé de huit folioles ovales-oblongues, 
opposées en Croix , disposées sur deux rangs, les quatre extérieures beaucou 
plus courtes. Corolle de quatre pétales creusés en capuchon dont le fond se 
prolonge en une sorte d’éperon. Etamines au nombre de quatre, hypogines, 
insérées devant les pétales, à filaments courts portant dans presque toute leur 
longueuret dechaquecôté une des loges de l’anthère longitudinale, dont la valve 
extérieure, lors de l’acte de la fécondation, se roule en entraînant le pollen 
avec elle, et vient former une sorte d’appendice à deux lobes au sommet de 
chaque filament. Ovaire supère, ovoïde-oblong , surmonté d’un style court à 
stygmate simple. | 

Cette plante passe pour être originaire du Japon. On la cultive depuis 
trois ans dans le jardin botanique du Muséum d'histoire naturelle, où elle a 
été envoyée de la Belgique. Le Bon Jardinier l'indique aussi à Fromont, 
chez M. Soulange DL Jusqu'à présent on la plante en ee dans de la 
terre de bruyère et on la tient à l'abri de la gelée dans une bâche froide, mais 
M. Neumañn qui nous la communiquée croit qu'elle pourra passer lhiver 
en pleine terre. Elle se multiplie de racines éclatées. Dans la serre tempérée 
ses fleurs paraissent à la fin de mars; en pleine terre on n'en peut jouir 
qu'un mois OU six semaines plus tard. 

On ne connaît encore que trois espèces appartenant au même genre. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Variété à fleur violette. Fig. 2. Une folicle 
de la variété à fleur violette. 


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Epimede à grandes fleurs Epimedium grandflorum . 


CLÉMATITE DE SIEBOLD. CLEMATIS SIEBOLDII. 


Polyandrie-Polygynie. Famille des Æenonculacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx nullus. Corolla 4-8-petala. Stamina numerosa, Ovaria plurima supera. 
Semina totidem in caudam plumosam desinentia. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CLEMATIS caulibus sarmentosis, foliis ternis, foliolis lobatis, lobo termi- 
nali cordato acuminato, corolla 5- -T-petala. 

CLEMATIS Sieboldii. Paxrows Mag. of Bot. IX, 147. 

CLEMATIS florida. Tuauws. fl. jap. 340. — Bot. Repos. 402 — Bot. Mag.t.834. 


Tige frutescente divisée en rameaux sarmenteux, grimpants , garnis de 
feuilles glabres comme toute la plante, composées de trois folioles à trois 
lobes dont le terminal aigu et les latéraux obtus. Fleurs pédonculées, larges 
de plus de quatre pouces, d’un blanc verdâtre , se détachant d’une manière 
agréable sur le vert foncé des feuilles. 

Cette plante est originaire du Japon d’où elle a été rapportée en Angle- 
terre par le docteur Seboll Elle fleurit en jui et juillet. On la re. 
facilement de rejetons, de marcottes et même de semis. Il est prudent de la 
rentrer dans l’orangerie pendant l'hiver. 

Clematis est dérivé du grec #nyz, branche de vigne; ce nom a été donné 
à ce genre parce que la plupart de ses espèces sont des arbustes sarmenteux 
qui s'élèvent et montent comme la vigne, en s’attachant sur les arbres ou les 
arbrisseaux qui sont dans leur voisinage. 


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Polygamie-Monæcie. Familles des Zégumineuses. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Flores polygami. Calyx 4-5-dentatus. Petala 4-5 æqualia nunc libera, nunc 
in corollam 4-5-fidam coalita. Stamina numerosa. Legumen continuum exsuc- 
cum 2-valve. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


ACACTA ramis gracilibus pubescentibus , folis ellipticis pubescentibus unit- 
nerviis margine inæqualibus apice aristato-subspinescentibus , floribus capitatis 
racemosis , racernis Compositis terminalibus. 

ACACTA vestita. Bot. Regist.n. 690. — Decaxr. Prod. Regn. Veget. 2, p. #52. 


Tige divisée en rameaux cylindriques, gréles, pubescents, garnie de 
feuilles éparses , elliptiques, plus larges d’un bord que de l'autre , à une seule 
nervure, pubescentes, terminées par une arête très-fine et presque épineuse. 
Fleurs jaunes, très-petites, réunies plusieurs ensemble en têtes menues, 
brièvement pédicellées, munies chacune d’une bractée à la base de leur pédi- 
celle, disposées en grappes assez courtes dans les aisselles des feuilles supé- 
rieures, formant dans leur ensemble une grappe composée au sommet des 
rameaux. Ces fleurs sont polygames, formées d’un calice à quatre ou cinq 
dents, de quatre à cinq pétales et d’un assez grand nombre d’étamines. 
Beaucoup de ces fleurs sont dépourvues d’ovaire , n’ont que des étamines et 
restent stériles. Quelques-unes sont hermaphrodites, pourvues d’un ovaire 
supère, surmonté d’un style simple, subulé. 

Cet arbrisseau, originaire de la Nouvelle - Hollande, est cultivé depuis 
peu dans nos jardins. Nous l’avons vu en fleurs pendant les mois de février 
et de mars chez MM. Cels frères , qui nous en ont communiqué un échan- 
tillon pour le faire peindre. On le plante en pot dans un mélange de terre 
franche légère et de terreau de bruyère , et on le rentre dans la serre tempérée 
pendant l'hiver. Il se multiplie de boutures et de marcottes. 


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CAMELLIA DE DONCKELAER. CAMELLIA DONCKELAÆRT. 


Monadelphie-Polyandrie. Famille des 7’héacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-7-partitus coriaceus , Squamis plurimis minoribus basi cinctus. Corolla 
5-9-petala , petalis basi coalitis. Stamina numerosa , filamentis infrà coalitis in 
coronam cui petala adnascuntur. Ovarium superum, stylis 3-6. Capsula 3-locularis 


3-5-sperma. 
CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CAMELLIA floribus ee semi-plenis , corollis rubris albo maculatis. 
CAMELLIA Donklari. Berrèze, Monog., p. 118, n° 266. 


Tige arborescente , plus ou moins élevée selon l’âge des individus. Fewilles 
planes, ovales-oblongues, rétrécies à leurs deux extrémités, d’un vert lui- 
sant, larges de 20 à 24 lignes , longues de 3 à 4 pouces, et régulièrement 
‘ bordées de dents très-peu profondes. Calice à cinq divisions arrondies , 
vertes, semi-membraneuses Corolle de 3 à # pouces de diamètre, formée 
d'environ 20 pétales ovales-oblongs , arrondis en leurs bords, entiers, d’une 
belle couleur rouge-cerise, jaspés de taches blanches ; ceux du centre plus 
courts. Étamines au nombre de 40 ou à peu près, réunies par leur base 
en 5 groupes qui occupent le centre de la fleur. Pistil le plus souvent avorté. 

Nous avons vu cette belle variété fleurie au mois de mars dernier chez 
M. l'abbé Berlèze, qui a bien voulu la mettre à notre disposition pour la 
faire peindre. Elle à été introduite en Europe par M. Siebold , et dédiée à 
M. Donckelaer , directeur du jardin botanique de Gand. 

Ce camellia, de même que tous ses congénères, Se plante en pot ou en 
caisse dans une terre composée d’un quart de terre franche légère et des 
trois quarts de terreau de bruyère, ou mieux encore dans ce dernier pur et 
sans aucun mélange. On le multiplie par la grefle en fente étouflée sous 
cloche , ou par celle en placage. Selon M. l'abbé Berlèze, les camellias aiment 
en général une humidité presque constante surtout en été; ils ont besoin 
de fréquents arrosements dans le moment de la floraison , pendant la pousse 
et jusqu'à ce que les boutons à fleur soient formés, ce qui a lieu vers la 
mi-août. Alors on peut modérer les arrosements jusqu'au commencement de 
la floraison suivante. Ces arbrisseaux n’aiment pas le grand soleil ; ils se plai- 
sent mieux à l'ombre d’un rideau de verdure. Ils peuvent passer l'hiver dans 
une bonne orangerie, et même supporter quelques degrés de froid sans en 
souffrir ; mais pour amener à bien leur floraison , il faut une température 
constante de 6 à 8 degrés au-dessus de zéro au thermomètre de Réaumur. 


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ASTRAPÉE DE WALLICH. ASTRAPÆA WALLICHII. 


Monadelphie-Icosandrie. Famille des Byttnériacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Flores umbellati, involucro communi polyphyllo cincti, foliolis exterioribus 
2 oppositis. Calyx 5-phyllus extus 1-bracteatus. Petala 5. Filamenta 25 longè coalita, 
20 antherifera, 5 sterilia. Ovarium superum 5-loculare, stylo simplici, stigma- 
tibus 5. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


ASTRAPÆA foliis cordatis acuminatis serratis rugosis sublüs tomentosis, 


pedunculis pendulis elongatis. 
ASTRAP/ÆA W/allichü. Lino. Coll. Bot., t. 14. — Ker. Bot. Regist., 1. 691. 
— Decanr. Prod. Regn. Veget. 1, p. 500. — Srrexc., Syst. Veget., 3, p.85. 


L’astrapée de Wallich forme dans son pays natal un grand et bel arbre, 
mais qui dans nos serres ne s'élève qu'à huit ou dix pieds de haut. Son tronc 
se divise en branches alternes, garnies de grandes et larges feuilles qui sont 
pétiolées, cordiformes , un peu rugueuses en dessus, légèrement cotonneuses 
en dessous, aiguës à leur extrémité et dentées en leurs bords. Chacune des 
feuilles est munie à sa base de deux stipules ovales-lancéolées. Les fleurs 
sont d’une belle couleur écarlate, disposées un grand nombre ensemble en 
une sorte d’ombelle ou de tête environnée par un involucre commun, com- 
posé de plusieurs folioles dont les deux plus extérieures sont opposées. Ces tête 
de fleurs sont d’un très-bel effet, portées sur de longs pédoncules axillaires et 
pendants. Chaque fleur en particulier est formée d’un calice à cinq folioles 
velues, avec une bractée à sa base; de 5 pétales oblongs; de 25 filaments 
réunis en tube dans la plus grande partie de leur longueur et terminés par 
des anthères oblongues, dont 5 avortent quelquefois; d'un ovaire supère, 
velu , globuleux, surmonté d’un style de la longueur des étamines , et ter- 
miné par 5 stigmates. On ne connaît pas le fruit. 

Cet arbre croît naturellement à Madagascar et dans les Indes. On le cul- 
tive depuis plusieurs années dans les serres chaudes du Muséum d'histoire 
naturelle , où M. Neumann l’a mis à notre disposition pour le faire peindre. Il 
se multiplie de boutures et fleurit en décembre et janvier. Nous l'avons 
vu aussi chez M. Loth. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. L'arbre entier avec ses rameaux, ses feuilles 
et ses fleurs; le tout yu 12 à 15 fois plus petit que nature. Fig. 2. Une tête de fleurs de gran- 


deur naturelle. 


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CINÉRAIRE DE WATERHOUSE. 
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Syngénésie-Polygamie superflue. Famille des Æadices. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Flores radiati, radio fæmineo æque fertili.Calyx communis simplex multiparti- 
tus. Receptaculum nudum. Pappus pilosus. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CINERARTA foliis cordatis dentatis subtùs purpurascentibus, superioribus 
amplexicaulibus, inferioribus petiolatis ; floribus laxè corymbosis. 
CINERARIA W'aterhousiana. HoRTULAN. 


Cette plante est une hybride obtenue des semences produites par la fé- 
condation artificielle de la Cineraria tussilagifolia et de la C. cruenta. On la 
doit à M. James Tate, jardinier de M. Waterhouse, d’après lequel elle à 
été nommée. 

Elle ressemble par son apparence générale et son mode de croissance à la 
première plus qu’à la dernière, mais elle est plus petite et les fleurs sont : 
plus nombreuses et plus brillantes. Elle commence à fleurir en mars, et 
continue à donner de nouvelles fleurs sans interruption jusqu'à la fin de 
juin et même jusqu'au commencement de juillet. Sa culture est simple et 
facile ; on la multiplie en éclatant les rejetons qui sortent des racines des an- 
ciens pieds. Nous l'avons vue chez M. Mathieu , rue de Buffon. 


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BRUGMANSIE BICOLORE. BRUGMANSIA BICOLOR. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des Solanées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus latere ruptilis persistens. Corolla 1-petala infundibuliformis 
plicata. Ovarium superum, stylo stigmateque simplicibus. Capsula 2-locularis 
inermis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


BRUGMANSIA caule arboreo, foliis ovatis sinuato-angulatis pubescentibus, 
floribus nutantibus glabris, limbo corollæ 5-dentato, frucubus pyramidatis gla- 
bris pendulis. 

BRUGMANSTA bicolor. Pers. Synop. 1, p. 216.—Lanor. Bot. Regist. n° 1739. 

BRUGMANSTA sanguinea. Brit. Flor. Garden., t.272.— The Botanist., n° 29. 

DATURA sanguinea. Ruiz. et Pav. F1. Peruv., 2, p. 15. 


Tige arborescente , à bois mou , formant une tête arrondie , ayant ses jeunes 
rameaux herbacés, pubescents. Feuilles éparses, rapprochées les unes des 
autres, pubescentes , d’un vert un peu foncé, ovales-lancéolées , entières ou le 
plus souvent bordées de chaque côté de trois à quatre dents anguleuses. Fleurs 
longues de 8 à 10 pouces, solitaires dans les aisselles des feuilles supérieures, 
pendantes , portées sur des pédoncules cylindriques, hérissés de poils. Calice 
monophylle, tubulé, renflé, partagé dans son tiers supérieur en cinq dents 
aiguës et souvent fendu longitudinalement d’un seul côté. Corolle monopétale, 
infondibuliforme, plissée, s’évasant insensiblement comme le pavillon d’une 
trompette et ayant son limbe à cinq dents très-longues, réfléchies. La partie 
de la corolle contenue dans le calice est verdâtre , celle qui suit est jaune et le 
tiers restant est d’un beau rouge pourpre. Étamines au nombre de cinq, à fila- 
ments pubescents dans leur moitié inférieure, attachés sur le tube de la corolle 
et adhérents avec lui dans leur moitié inférieure, terminés par des anthères 
oblongues , à deux loges longitudinales , à peine saillantes hors du tube de la 
corolle. Ovaire supère, pyramidal, surmonté d’un style cylindrique, un peu 
plus long que les étamines , terminé par un stigmate en tête. Toute la plante 
a une odeur vireuse et peu agréable. é 

Cette belle espèce est originaire du Pérou et des contrées chaudes du Chili. 
La serre tempérée lui suffit en hiver ; elle commence à y fleurir en avril et mai, 
et donne souvent de nouvelles fleurs dans le courant de la belle saison. On la 
plante dans de la terre à oranger et on la multiplie facilement de boutures. 
Elle a besoin de fréquents arrosements pendant l'été. Nous l'avons fait peindre 
sur un pied cultivé par M. Audot. 


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CLEOMÉ ARBORESCENT. CLEOME ARBOREA. 


Hexandrie-Monogynie. Famille des Capparidées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 4-phyllus. Petala 4 ascendentia. Stamina 6 vel plura. Ovarium superum 
plus minusve stipitatum. Siliqua oblonga 1-locularis 2-valyis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CLEOME caule fruticoso aculeato, foliis septenatis subpilosis, floribus ra- 
cemosis, siliquis stipitatis. | 

CLEOME arborea. Huws. et Boxer. Vov. Sp.,5, p.86. — Decanr. Prod., 
1, p. 238. — SrREnG. , Syst. Veget., 2, p. 192. 

CLEOME dendroides. Hook., Bot. Mag., no 3296. 


. Tige frutescente, simple ou divisée en quelques rameaux, haute de 3 à 4 

pieds au plus. Feuilles éparses , partagées en 5 à 7 folioles ovales-lancéolées 
légèrement pubescentes et portées sur un long pétiole commun, muni à sa 
base d’une petite stipule épineuse et persistante. Fleurs d’une belle couleur 
violette, portées chacune sur un pédicule particulier muni à sa base d’une 
petite bractée ovale-cordiforme , et disposées au nombre de trente et plus en 
une belle grappe terminale. Calice partagé presque jusqu’à sa base en quatre 
folioles étroites-lancéolées, réfléchies. Corolle de quatre pétales oblongs, 
d’un pouce de longueur, relevés en haut, convergents et presque réfléchis 
en arrière. Six étamines à filaments divariqués, deux fois plus longs que les 
pétales, terminés par des anthères oblongues. Ovaire supère, porté sur un 
disque anguleux et surmonté d’un style de la longueur des étamines, un 
peu renflé en massue dans sa partie supérieure et terminé par un stigmate 
court. 

Cette belle plante est originaire des contrées intertropicales de l'Amérique 
méridionale, ce qui oblige de la tenir dans la serre chaude dont elle fait 
l’'ornement pendant une grande partie de l’année, et surtout pendant les mois 
de, mars, avril et mai, où ses fleurs, d’un très-joli aspect, se succèdent sans 
interruption les unes aux autres. Elle se multiplie de boutures. On la plante 
en pot dans un mélange de terre franche et de terreau de bruyère. Nous 
l'avons fait peindre d’après un individu que M. Loth a bien voulu mettre à 
notre disposition. 


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RAMONDIE DES PYRÉNÉES. ÆAMONDIA PYRENAICA. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des Solanées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-fidus. Corolla 1-petala 5-loba rotata. Stamina 5 approximata, 
antheris longitudinaliter dehiscentibus. Ovarium superum. Capsula 1-locularis 
2-valvis polysperma, valvulis margine introflexis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


RAMONDIA foliis ovatis crenatis radicalibus subtüs lanugine fusca vestitis . 
scapo 1-4-floro nudo. 

RAMONDIA Pyrenaica. Decanv. F1. Franç. 3, p. 606. — Lois. Flor. Gall. 
edu2; C1 .D: 173. 

VERBASCUM Myconi. Lis., Spec. 255. 

MYCONTA Pyrenaica. Lareyr., F1. Pyren., p. 115. 


Racine vivace , composée de fibres nombreuses , brunâtres. Feuilles toutes 
radicales, disposées en rosette, ovales, rétrécies en pétiole à leur base, créne- 
lées en leurs bords, d’un vert assez foncé en dessus, hérissées en dessous , et 
sur leur pétiole de longs poils roussâtres. Du centre de ces feuilles s'élèvent 
une ou plusieurs hampes nues, pubescentes, hautes de trois à cinq pouces , 
terminées par une ou deux, quelquefois par trois à quatre , et même par cinq 
fleurs pédicellées, de couleur lilas. Calice monophylle, persistant, divisé pro- 
fondément en cinq découpures oblongues, obtuses. Corolle monopétale , en 
roue très-ouverte, partagée en cinq lobes très-profonds, ovales, relevés chacun 
à leur base de deux petites protubérances jaunes, hérissées de poils très-courts. 
Cinq étamines alternes avec les lobes de la corolle, à filaments courts portant 
des anthères presque sagittées, saillantes au centre de la fleur , s’ouvrant par 
eur face interne en deux fentes longitudinales. Ovaire supère, conique , 
un peu velu, surmonté d’un style et d’un stigmate simples. Capsule oblongue 
à deux valves roulées en dedans par leurs bords , et chargées sur toute leur 
surface de graines oblongues , hérissées de papilles. 

La Ramondie des Pyrénées a, jusqu’à un certain point , le port des Pri- 
mevères , la fleur des ’erbascum, les feuilles de la Bourrache et le fruit des 
Gentianées. Le nom générique qu'elle porte lui a été donné en l'honneur de 
Ramond, botaniste célèbre, qui a fait connaître un grand nombre de plantes 
nouvelles des monts Pyrénées. Elle croît dans les lieux ombragés de ces mon- 
tagnes et dans les Alpes du Piémont. 

Cette jolie plante, qui est d’un aspect très-agréable dans son lieu natal, 
mérite les soins des horticulteurs; mais, quoique indigène de nos contrées 
et croissant naturellement dans des lieux âpres, elle est assez difficile à con- 
server dans nos jardins, parce qu’elle craint les alternatives des gelées et des 
dégels de nos hivers; tandis que dans les montagnes où elle croit naturelle- 
ment, elle peut, à l'abri d’une épaisse couche de neige, braver les froids les 

lus rigoureux. On la plante dans du terreau de bruyère en pot ou à l'air 
Ébre , €t à une exposition demi-ombragée. Elle se multiplie de graines ou de 
racines éclatées. Nous l'avons vue en fleur, à la fin de mai et dans le commen- 
cement de juin, chez M. Madale, floriculteur dont l'établissement renferme 
une des plus nombreuses collections de plantes vivaces de pleine terre qui 
existent en France. 


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HÉLIANTHÈME A FLEURS ROSES. HELTIANTHEMUM ROSEUM. 


Polyandrie-Monogynie. Famille des Cistées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 3-phyllus æqualis, vel 5-phyllus, foliolis 2 externis disparibus. Corolla 
5-petala caduca. Stamina numerosa. Ovarium superum, stylo brevi, stigmate ca- 
pitato sub 3-lobo. Gapsula 3-valvis, valyulis medio seminiferis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


HELTANTHEMUM caule suffruticoso patulo vix pubescente, foliis oppositis 
ovato-oblongis subtùs pilosiuscuculis subalbidis, florum racemis simplicibus secun- 
dis, stipulis lineari-lanceolatis. 

HELIANTHEMUM roseum.Decano. F1. Fr., 4, p. 822. Pron. Regn. Veget., 
4, p. 283. 

CISTUS roseus. All. F1. Pro, n° 1675, t. 45, f. 4. 

B. CISTUS roseus flore pleno. 


Tige sous-ligneuse et étalée à sa base, divisée en plusieurs rameaux re- 
dressés, hauts de 8 à 10 pouces, rougeâtres et légèrement pubescents. 
Feuilles opposées, pétiolées , ovales-oblongues, un peu roulées en dessous 
sur leurs bords, d’un vert pâle en dessus, blanchâtres en dessous et chargées 
de quelques poils. F leurs d’un rose foncé, pédonculées, disposées dans la 
partie supérieure des rameaux en une petite grappe tournée d’un seul côté : 
chaque fleur munie à sa base d’une petite stipule lancéolée-linéaire , moitié 
plus courte que le pédoncule qu’elle accompagne. Calice de cinq folioles 
ovales, dont les deux extérieures plus petites. Corolle en rose , de vingt-cinq à 
trente pétales sur cinq à six rangs; les extérieurs d’une couleur plus foncée, les 
intérieurs plus pâles. Dans le type de l'espèce, la fleur n’a que cinq pétales. 
Etamines nombreuses, plus courtes que la corolle. Ovaire presque toujours 
avorté dans la variété à fleurs doubles que nous avons fait figurer ; dans l’es- 
pèce naturelle l'ovaire est supère , surmonté d'un style court, à stigmate en 
tête et à trois lobes peu distincts. 

Le Ciste à fleurs roses simples croît naturellement dans les Pyrénées et les 
Alpes du Piémont. La variété à fleurs doubles dont nous donnons la figure 
est cultivée dans quelques jardins, et nous l’avons vue chez M. Audot. Elle 
fleurit à la fin de mai et au commencement de juin. On la multiplie de mar- 
cottes et de pieds éclatés. Comme elle est plus délicate que l'espèce sauvage 
à fleurs simples, il est prudent de la planter en pot dans du terreau de 
bruyère, et de la rentrer dans l’orangerie pendant l'hiver. 


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Héliantheme à Fleurs roses, XX  Hekanthemum roseum . 


ECCRÉMOCARPE RUDE. ECCREMOCARPUS SCABER. 


Didynamie-Angiospermie. Famille des Bignoniacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus laxus 5-fidus. Corolla 1-petala tubulosa ventricosa , limbo brevi 
5-fido re, Stamina 4 didynama , filamento quinto sterile. Ovarium superum , 
stylo simplici, stigmate 9-fido. Capsula ovata 1-locularis 2-valvis, placentis ë 
valyularum nervo medio intùs prominulo. Semina imbricata membranaceo-alata. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


ECCREMOCARPUS caule scandente, foliis bipinnatis cirrhiferis, foliolis 
obliquè cordatis subdentatis, floribus paniculatis terminalibus. 

ECCREMOCARPUS scaber. Ruiz. et Pav. Flor. Peruv. Pror., p. 90. — 
SPRENG. 9yst. Veget., 2, p. 836 — Botan. Regist., n° 939. 


Tige ligneuse à sa base, divisée en rameaux nombreux, grimpants, suscep- 

tibles de s'élever à 10 ou 12 pieds de hauteur et même plus. Feuilles opposées 
deux fois ailées , terminées par des vrilles rameuses , au moyen desquelles elles 
s’attachent , soit aux arbres, soit aux autres corps qui sont dans leur voisi- 
nage. Folioles irrégulièrement ovales, glabres, obliquement échancrées en 
cœur à leur base, les unes entières, les autres bordées de quelques dents 
inégales. Fleurs d’un rouge écarlate, portées sur des pédoncules munis à leur 
base d’une bractée lancéolée , et disposées au sommet des rameaux au nombre 
de 12 à 20 en une grappe lâche, redressée et d’un joli aspect. Calice mono- 
phylle, campanulé , lâche, chargé de poils glanduleux au sommet et divisé 
jusqu’à moitié en cinq dents aiguës. Corolle monopétale, rétrécie en tube 
dans sa partie inférieure, ensuite renflée et ventrue , puis un peu resserrée a 
son orifice, et terminée par un limbe très-court à cinq lobes arrondis, réflé- 
chis en arrière. Quatre étamines à filaments insérés sur la portion tubulée de 
la corolle, surmontés chacun d’une anthère à deux loges : un cinquième fila- 
ment stérile et moitié plus court que les autres. Ovaire supère, ovoïde, porté 
pe un disque charnu et surmonté d’un style cylindrique, moins long que 
es étamines, terminé par un stigmate un peu renflé, à deux lobes. ne 
irrégulièrement ovale-oblongue, raboteuse en sa surface, à une seule loge, 
à deux valves contenant des graines nombreuses, comprimées , embriquées, 
bordées d’une aile membraneuse et portées sur deux placentas longitudinaux , 
produits par la nervure moyenne des valves qui est proéminente. 

Il y a une dizaine d'années que cette belle plante, originaire du Chili, est 
cultivée au Jardin du Roi, et depuis elle s’est répandue chez plusieurs ama- 
teurs d’horticulture. La manière la plus convenable de l’'employer est d’en 
couvrir des berceaux et des palissades qui produiront un charmant eflet pen- 
dant la floraison qui dure depuis le mois de juin jusqu’en août. Avec la pré- 
caution de garantir, pendant les gelées, le pied avec des feuilles sèches ou de 
la paille, elle se conserve facilement en pleine terre. On la multiplie de 
graines et de marcottes. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice ouvert, laissant voir le pistil. Fig 2. 
La corolle ouverte pour faire voir les étamines. Fig, 3, 4. La partie inférieure et supérieure 
de la capsule. Fig. 5. Deux graines. 


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JACINTHE ORIENTALE. ÆZYACINTHUS ORIENTALIS. 


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Hexandrie-Monogynie. Famille des Æsphodélées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx nullus. Corolla 1-petala tubulosa vel campanulata 6-fida , laciniis pa- 
tulis reflexisve. Stamina 6 tubo corollæ afixa. Ovarium superum, stylo simplici, 
stigmate sub-3-lobo. Gapsula 3-locularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


HYACINTHUS foliis lineari-lanceolatis canaliculatis, racemo erecto, co- 


rollis basi cylindricis turgidisque apice patulis, bracteis pedunculo Fe re 
B. HY ACINT AT orientalis varietas. 
JACINTHE orientale, variété Prince DE SUÈDE. 


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La bampe dans cette variété est accompagnée de 8 à 9 feuilles un peu plus 
courtes qu’elle, d’un beau vert et bien étoffées. Cette hampe est épaisse, nue 
dans toute sa partie inférieure, terminée par une très-belle grappe composée 
de 12 à 15 fleurs d’un bleu indiso foncé, parfaitement doubles, larges de 15 
lignes et plus, et dont les divisions externes sont d’un vert clair à leur som- 
met, ce qui fait valoir la couleur dominante des corolles. 

Nous avons fait peindre la Jacinthe Prince de Suède d'après un individu 
de cette variété qui nous a été donné par madame veuve Tripet et M. Le- 
blanc, bien connus des amateurs par leur magnifique collection de tulipes. 

Ayant déjà donné, dans nos articles 366, 367 et 368 de la première série 
de cet ouvrage, l’histoire et la culture détaillées de la Jacinthe orientale, nous 
nous are aujourd'hui à renvoyer le lecteur à ces articles. Nous one 
rons seulement à l’histoire de cette plante la note qui va suivre et que nous 
avons extraite des auteurs anciens. 

Les Lacédémoniens célébraient au printemps les fêtes d'Hyacinthe parce 
qu'on disait que ce jeune ami d’Apollon était fils d’un roi de Lacédémone. 
On attribuait sa mort à Zéphyre qui, jaloux de sa beauté, avait dirigé le pa- 
let par lequel il perdit la vie. Dans ces fêtes qui se renouvelaient tous les 
ans, le premier et le troisième jour ne présentaient que l’image de la tris- 
tesse et du deuil; mais le second était consacré à l’allégresse : les Lacédémo- 
niens s’abandonnaient à l'ivresse de la joie; c'était un jour de liberté; les es- 
claves mangeaient à la même table que leurs maîtres. 


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Jacinthé, Prince de Suede : yacinthus Orientalis Var 


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LÉLIA DE BARKER. LÆLIA BARKERIAN A. 


Gynandrie-Monandrie. Famille des Orchidées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 3-phyllus, foliolis explanatis lanceolatis æqualibus. Corolla 3-petala, 
petalis duobus æqualibus calyce paulo majoribus, tertio (labello) cæteris latiori 
3-partito circà columnam convoluto. Columna aptera carnosa anticè canali- 
culala. Anthera 8-locularis. Pollinis massæ 8. Ovarium inferum. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


LÆLTA pseudo - bulbis elliptico - oblongis subcompressis quadrangularibus, 
angulis obtusis; foliis solitariis lanceolatis ; scapo elongato 3-floro squamis 
vaginantibus vestilo; petalis foliolis calycinis lineari-lanceolatis paulo latioribus ; 
ovario PisCoso. 

LÆLIA Barkeriana. Floral cabinet, t.1,p. 63. 

LÆLIA anceps, var. Barkeriana, Linor., Bot. Regist., n° 1947. 


La racine de cette plante est rampante, tortueuse, couverte d’écailles 
très-serrées; elle produit de distance en distance des renflements formant 
des espèces de bulbes longues de 2 à 3 pouces, elliptiques, un peu comprimées, 
à quatre angles obtus, terminées chacune par une feuille lancéolée , obtuse , 
charnue et d’un vert foncé. La hampe , qui sort comme les feuilles d’un ren- 
flement bulbeux , est haute de deux pieds ou environ, chargée d’écailles care- 
nées, acuminées, engaînantes, et terminée dans sa partie supérieure par trois 
fleurs , chacune desquelles est composée d’un calice de trois folioles linéaires- 
lancéolées , d’une couleur lilas clair, et de trois pétales, dont les deux supé- 
rieurs ont la même forme et la même couleur que les folioles du calice, mais 
sont un peu plus larges; le troisième, que les botanistes ont nommé Label, 
est oblong , en capuchon, enveloppant à sa partie inférieure la colonne an- 
thérifère ; il est divisé dans sa partie moyenne en trois lobes, dont les deux 
latéraux sont arrondis, et celui du milieu est prolongé, ondulé sur les bords, 
terminé à son sommet en pointe recourbée. La couleur de ce label diffère 
beaucoup de celle des pétales et des folioles du calice, elle est d’un pourpre 
foncé, jaune dans son milieu avec des taches et des lignes de la couleur du 
reste du limbe. Du milieu de la fleur s'élève une colonne enveloppée par la 
base du label, et portant à son sommet une anthère à huit loges, contenant 
chacune huit masses de pollen, dont quatre sont plus grosses que les autres. 
L'ovaire est infère, visqueux. 

Cette espèce a été découverte en 1835 dans le voisinage de Xalappa au 
Mexique , où elle est très-commune dans les crevasses des vieux chênes. On 
la tient en serre chaude. Son nom spécifique lui vient de M. Georges Bar- 
ker, de Birmingham , qui l'a cultivée le premier en Angleterre. 

EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La plante entière vue au quart de nature 


F3. ». Une hampe de fleurs, de grandeur naturelle. Fig. 3. L'anthère vue à une forte loupe. 
Fig. 4. Les masses de pollen vues sur différentes faces et encore plus grossies. 


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Lelia de Barker 


GAILLARDE DE DRUMMOND. GAILLARDIA DRUMMONDITI. 


Syngénésie-Polyamie-Frustranée. Famille des Radiées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Capitulum ultiflorum radiatum involucro communi cinctum , squamis 2-3 se 
rialibus appendice foliace& acuminatä disco longiore. Ligulæ neutre multinerviæ 
glandulosæ apice palmato-trifidæ. Flores disci pe tubo brevi, limbo 
pilis articulatis hispido 5-fido. Styli rami appendice long& subulatä hispidä ter- 
minati. Semina oblonga villosa. Pappi paleæ uninerviæ in aristam longè acu- 
minatæ. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GAILLARDIA villosa, foliis angustè lanceolatis indivisis aut incisis 
involucri squarnis basi brevissimd glabra appendice subulat& scabro-ciliatis, lieu 
lis basi cuneatis involucro paulo longioribus, corollis hirsutis pappo longioribus, 
pappi paleis basi latè dilatatis. : 

GAILLARDIA Drummondii. Decanr. Prod , vol. 5, p. 652. 

GAILLARDIA bicolor, var. Drummondii, Hooker, Bot. Mag. n° 3368. 


La tige de cette plante est haute de 2 pieds, rameuse, velue, garnie de 
feuilles étroites , lancéolées, plus ou moins incisées, ciliées et couvertes de 
poils roides. Les têtes de fleurs sont terminales, portées sur de longs pédi- 
celles striés, velus. Le calice commun, ou l’involucre, formé d’écailles sur 
deux à trois rangs, terminées chacune par une appendice foliacée , acuminée, 
plus longue que le disque, environne les têtes de fleurs, qui se composent à la 
circonférence de demi-fleurons pourpres dans une partie de leur longueur , 
ensuite jaunes et à trois dents profondes ; et dans le disque de fleurons de la 
même couleur que les fleurons du bord. 

Par ses jolies fleurs qui se succèdent pendant toute la belle saison, cette 
espèce est très-propre à l’ornement des jardins. Ses graines se sèment sur 
couche au printemps, et le plant se repique en pleine terre lorsqu'il est assez 
fort. On peut aussi la multiplier en en faisant des boutures avec de jeunes ra- 
meaux qui prennent facilement racine étant plantés dans une terre sableuse 
ou du terreau de bruyère , et placés sous une cloche à l'ombre. Ces boutures 
doivent ensuite être garanties des gelées pendant l'hiver, et peuvent être 
placées en pleine terre à la fin d'avril, lorsque les froids ne sont plus à 
craindre. 

Cette espèce est originaire des parties méridionales de l'Amérique du nord, 
et elle a été introduite en Angleterre par des graines envoyées par M. Drum- 
mond, qui les avait récoltées à Rio-Brazos , dans le Texas , en 1833. Le nom 
générique Gaillardia est celui de M Gaillard de Marrentonneau, botaniste 
et amateur ; le nom spécifique est celui du voyageur auquel on en doit la dé- 
couverte. 

EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig 1. L'ovaire surmonté de l'aigrette et du style. 


Fig. 2. Un fleuron du disque. 


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FUCHSIE A TRÈS-LONGUES FLEURS. FUCHSIA FULGENS. 


Octandrie-Monogynie. Famille des Onagrariées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus infundibuliformis coloratus deciduus, limbo-4 fido. Corolla 
4-petala. Le 8 calyci inserta. Ovarium inferum, stylo filiformi, stigmate 
capitato. Bacca 4-locularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


FUCHSTA ramis glabris, foliis oppositis ovato-subcordatis acutis denticulatis, 
floribus racemosis terminalibus, racemis pendulis, calyce longissimo tubuloso- 
clavato, staminibus corollæ æqualibus. 

FUCHSTA fulgens. Decanv. Proo., 3, p. 39. — The Botanist., n° 63.— Bot. 
Regist. janv., 1838, n° 1. 

Tige sous-ligneuse dans sa partie inférieure, divisée dans la supérieure en 
rameaux redressés, cylindriques, herbacés, garnis de feuilles opposées, pé- 
tiolées , ovales , aiguës, un peu en cœur à leur base, glabres, d'un vert peu 
foncé en dessus , encore plus pâles en dessous, bordés de dents ecartées, très- 

eu profondes, et ayant leurs principales nervures plus ou moins rougeâtres. 

leurs longues de 3 pouces, disposées au sommet des rameaux, au nombre 
de 8à 15, en une grappe pendante. Calice monophylle, rougeâtre, tubulé, 
renflé en massue à son sommet et à 4 dents aiguës, L couleur plus pâle que 
le reste de la fleur, et même presque blanchâtres. Corolle, de 4 pétales ovales- 
arrondis , un peu en cœur à leur base, d’un rouge de vermillon éclatant, in- 
sérés au-dessous des commissures formées par les divisions du calice et plus 
courts qu'elles. Huit étamines à filaments attachés sur le calice au-dessous des 

étales, et surmontés d’anthères ovales-oblongues , à 2 loges. Ovaire infère, 
ovoïde-oblong, glanduleux, chargé d’un style filiforme, plus long que le 
reste de la fleur, et terminé par un stigmate en tête. Baie à 4 loges contenant 
plusieurs graines. 

La fuchsie à très-longues fleurs est la plus remarquable et la plus belle 
des espèces de ce genre que nous connaissions jusqu'à présent. Elle est origi- 
naire jé Mexique , d’où elle a été transportée en Angleterre en 1837. On en 
doit l'introduction en France à M. are qui l'a fait venir d'Angleterre en 
mai de cette année (1838). Cette espèce ne paraîl pas exiger d’autres soins 
que les autres du même genre, cependant jusqu’à ce qu'elle soit plus mul- 
tipliée il sera prudent de la tenir en serre chaude. On la plante en terreau 
de bruyère pur ou mélangé d’un tiers de terre franche. Elle se multiplie de 
boutures étouffées, et paraît même devoir donner des fruits, au moins nous 
en avons vu plusieurs Fi noués et redressés , tandis que les ovaires étaient 
pendants lors de la floraison, sur l’individu que possède M. Audot et qui 
avait déjà un-pied et demi de haut. On dit que dans son pays natal cette plante 
s'élève à une hauteur presque quadruple. Elle fleurit pendant la plus grande 
partie de la belle saison, et il est probable que, rentrée dans la serre, sa florai- 
son sy prolongera de même que fe la plupart de ses congénères. Si, comme 
nous l’espérons , cette espèce peut supporter la pleine terre pendant la belle 
saison, et surtout si les semis qu'on obtiendra de ses graines donnent des fleurs 
dès la première année , ce sera une magnifique acquisition pour l’'ornement 
de nos jardins à la fin de l'été et au commencement de l'automne. 


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Fuchsia à très longues fleurs. L'uchsia falgens. 


STANHOPÉE A GRANDES FLEURS. 
STANHOPEA GRANDIFLORA. 


Gynandrie-Monandrie. Famille des Orchidées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 3-phyllus subæqualis. Petala 3 inæqualia, duobus superioribus oblongo- 
lanceolatis calyce brevioribus, tertio (Llabello) infernè ventricoso, supernè 3-lobato 
inæquali. Pollinis massæ binæ operculo tectæ. Ovarium inferum, intrà florem pro- 
ductum in columnam antheriferam dilatatam petaloïdeam et labium superiorem 
labelli mentientem. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 
STANHOPEA foliis lanceolatis scapo pen 2-5-floro longioribus, brac- 
a 


teis ovato-oblongis ovario subbrevioribus, labelli lobo medio multo latiori, late- 
ralibus augustioribus incurvis. 

STANHOPEA grandiflora. Hort. Reg. Par. 

STANHOPEA insignis. Hook. in Bot. Mag., n° 2448. — Line, Bot. Regist., 
n° 1837. 

EPIDENDRUM grandiflorum. Huws. et Boxe. PL. æquinoct., p. 94, t. 27. 


Racine formée de grosses fibres qui çà et là donnent naïssance à 7 ou 8 feuilles 
lancéolées, d’un vert foncé, très-glabres, rétrécies en pétiole à leur base, 
et sortant d'espèces de bulbes pyramidales et anguleuses. Fleurs grandes, 
larges de 4 à 5 pouces, disposées , au nombre de 2 à 3, sur une hampe qui 
sort de la base des feuilles et qui est pendante en dehors et au-dessous 
de celle-ci. Chaque fleur en particulier sessile, enveloppée à sa base par 
une bractée ovale-oblongue, membraneuse , un peu plus courte, que l'ovaire. 
Calice de trois folioles ovales , un peu inégales, étalées, réfléchies en 
haut, jaunâtres et parsemées de taches brunâtres. Corolle de 3 pétales, 
dont les deux supérieurs oblongs, plus courts que les folioles calicinales, 
mais à peu près de la même consistance et de la même couleur; le troi- 
sième, ou label, fort différent des deux premiers, ventru et creusé en sac 
arrondi dans sa moitié inférieure, partagé dans son autre moitié en 3 lobes, 
dont le moyen plus large, arrondi , concave , et les deux latéraux étroits, re- 
courbés en dedans : fond du label blanchâtre , mais parsemé de taches et de 
points nombreux, d’une couleur brune-rougeâtre. Ovaire presque cylindrique, 
infère, surmonté au dedans de la fleur par une colonne anthérifère, colo- 
rée comme le label, dont elle parait former la lèvre supérieure, plus étroite 
dans sa partie inférieure , élargie ensuite en une lame charnue, ovale, retré- 
cie vers son extrémité où elle porte une anthère à deux petites masses de pol- 
len jaune, oblongues , divergentes, recouvertes De un petit opercule. Stigmate 
placé dans une fossette étroite, située immédiatement au-dessous de l’an- 
thère. 

Nous avons vu cette orchidée fleurie en août dernier, au Jardin du Roi, 
dans la serre chaude confiée à M. Neumann. Ses fleurs ne durent que 3 à # jours, 
mais elles sont fort belles, et d’un aspect particulier, assez différent de celui 
de beaucoup d'espèces de la famille. On la multiplie par éclats des racines des 
vieux pieds, et on la plante dans des paniers remplis de mousses avec quel- 
ques mottes de terre de bruyère très-pure, qu'on suspend àa2 pieds au-dessous 
FE vitrages de la serre, et ue a soin de tenir constamment humides. Au 
Pérou , pays natal de cette plante, elle croît sur les arbres. 


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CELSIE DE CRÈTE. CELSIA CRETICA. 


Didynamie-Angiospermie. Famille des Solanées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-partitus. Corolla 1-petala semiquinquefida rotata inæqualis. Stamina 4 
didynama, filamentis barbatis. Capsula 2-/ocularis supera , dissepimento pla- 
centifero. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CELSTA foliis radicalibus lyrato-pinnatifidis, superioribus ovato-oblongis, 
pedunculis bracte& brevioribus, laciniis calycinis ovatis serratis. 

CELSIA Cretica. 1ix. Syst. Veg. ed. 13, p. 470.— Wirvo. Sp., PL. 3, p. 280. 
— SPRENG., Syst. V’eget. 2, p. 809. 

VERBASCUM folis radicalibus ovatis petiolatis, etc. Mir. Icon , p. 182, 
t."273. | 

BLATTARTA perennis Cretica , ete., Monis., Hist., 2, p.488. 


Racine bisannuelle. Tige droite, haute de 18 à 24 pouces, simple ou divisée 
en quelques rameaux. Feuilles radicales en lyre ou pinnatifides, celles du 
bas de la tige ovales-oblongues et pétiolées, les supérieures ovales, un 
peu cordiformes à leur base, finissant par être sessiles Le le haut de la tige. 
Fleurs d’un beau jaune, larges de 20 à 24 lignes, portées sur des pédoncules 
plus courts que la bractée cordiforme qui les accompagne , et a au 
nombre de 20 à 30, au sommet de la tige ou des rameaux, en un long épi. 
Calice de 5 folioles ovales-oblongues, dentelées , chargées de nombreux poils 
glanduleux. Corolle monopétale, deux fois plus grande que le calice, à tube 
très-court, à limbe très-ouvert en roue et partagé profondément en 5 lobes 
arrondis, un peu inégaux. Étamines au nombre de 4, à filaments in- 
sérés à la base de la corolle, dont deux plus courts stériles et chargés de poils 
violets; les deux plus longs portent des anthères oblongues, fertiles. Ovaire 
supère, à peu près globuleux , surmonté d’un style filiforme terminé par un 
stigmate simple. Capsule à deux loges renfermant des graines nombreuses, 
portées sur la cloison. 

La Celsie de Crète est originaire de l’île dont elle tient son nom LH dr 
du Levant, du nord de l'Afrique, et M. Robert, directeur du jardin de la 
marine à Toulon, l’a même trouvée croissant spontanément aux environs de 
cette ville. On la multiplie de graines dont le plant ne fleurit que la seconde 
année en mai et juin, et qu'il est prudent de rentrer dans l’orangerie pendant 
Je premier hiver, pour le garantir des gelées. On peut, lors 'eles sont pas- 
sées, placer la plante à air libre dans une bonne terre franche un peu légère. 
Nous l'avons fait peindre d’après un échantillon qui nous a été communiqué 
par M. Lotb. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice et le pistil. Fig. 2. Filament d'une 
des deux plus courtes étamines. Fig, 3 Filament d'une des deux plus longues étamines avec son 
anthère. 


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MURUCUJA PONCTUÉE. MURUCUJIA OCELLAT A. 


Monadelphie-Pentandrie. Famille des Passiflorées. 


MAN A BAR AAA AAA AAA 
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus coloratus profundè 5-partitus. Corolla 5-petala, petalis oblon- 
gis planis calyci ferè conformibus. Corona a tubulosa erecta. Stamina 5 ad 
basin germinis inserta. Ovarium superum pedicellatum, stylis 3 clavatis. Bacca 
carnosa unilocularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


MURUCUTA foliüis bilobis trinerviis obtusis mucronatis glaberrimis subtus 
glanduloso-ocellatis, petiolis e glandulosis pedunculo brevioribus, floribus axilla- 
ribus solitariis, calyce columnaäque staminiferé corond brevioribus. 

MURUCUJ A ocellata. Pers. Synop. 2, p. 222. 

PASSIFLORA MURUCUJA. Lis. Amœn. Acad.1, p. 293, f. 10. — Lin, 
Spec., 2. p. 1557.— Cavan., Diss., 10, p.456, t.282.— Wirzo., Spec. 3, p. 613. 

CLEMATIS indica, flore puniceo, folio lunato. Pium. Amer., 72, t. 87. 

MURUCUJA folio lunato. Tourxer., {nst., 241. 

Tige frutescente, divisée en rameaux nombreux, grèles, striés, sarmenteux, 
d’un beau vert, susceptibles des’élever à une grande hauteur au moyen de vrilles 
axillaires, simples, filiformes , se roulant en spirale et s’attachant aux corps qui 
sont dans leur voisinage. Feuilles alternes, d’un vert foncé et luisant, très- 

labres , à 2 lobes entiers, opposés, légèrement acuminés à leur sommet; ces 
fouilles sont relevées en dessous par 3nervures et chargées de à 6 petites glandes 
arrondies, ayant l’aspect d’un petit œil. Fleurs axillaires, solitaires, d’un rouge 
écarlate éclatant, portées chacune sur un pédoncule chargé de 3 petites brac- 
tées linéaires , et moitié plus long que le pétiole dépourvu de glandes. Calice 
monophylle , relevé extérieurement et à sa base par 10 petites bosses, partagé 
profondément en 5 découpures oblongues, colorées et pétaloïdes. Corolle de 5 
pétales oblongs, d’un tiers plus courts que les divisions calicinales, insérés à 
la base des sinus formés par celles-ci. Tube monophylle, droit, un peu plus 
court que les pétales, d’un rouge un peu moins foncé , tronqué à son sommet, 
SE petites dents inégales, ayant sa base insérée sur la portion mono- 
hylle du calice et un peu au-dessous des pétales. Base interne du tube pro- 
ongée en 10 appendices oblongues , dentées à leur sommet, convergeant vers 
le centre de la fleur pour recouvrir autant de petites fossettes qui corres- 
ondent intérieurement aux petites bosses extérieures de la base du calice. 
ae cylindrique, d’un rouge pâle, plus longue que toutes les autres parties 
de la fleur, du centre de laquelle elle s’elève, formée par les filaments des éta- 
mines, au nombre de 8, réunis et adhérents dans les cinq sixièmes de leur 
longueur, libres seulement dans leur partie supérieure qui est réfléchie, por- 
tant à leur extrémité chacun une anthère oblongue, verdâtre, insérée par 
sa partie moyenne et s'ouvrant en 2 loges longitudinales. Ovaire supère, 
ovoïde, d’un vert assez foncé, porté sur un pédicule environné dans toute sa 
longueur par le corps cylindrique formé par (à réunion des filaments des éta- 
mines, et surmonté de 3 styles divergents, terminés chacun par un stigmate 
un peu renflé en massue et inséré obliquement sur la face externe du style. 
ette plante, originaire de Saint-Domingue , est cultivée depuis longtemps 
dans les jardins de l’Europe. Elle exige la serre chaude , où elle produit un 
très-bel effet dans le moment de sa floraison qui a lieu en juin et juillet. On 
la multiplie de boutures , et on la plante dans une terre franche légère , mêlée 
de terreau de bruyère. Nous l'avons vue chez M. Loth. 
EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig 1. Coupe perpendiculaire de la fleur luissant voir 


la colonne formée par les étamines. Fig. 2. Une feuille vue par dessous 


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PENTSTÉMON A FEUILLES OVALES. PENTSTEMON OV ATUM. 


Didynamie-Angiospermie. Famille des Personnées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus profundè 5-partitus. Corolla 2-labiata ventricosa. Stamina 
4 didynama, rudimento filamenti quinti superne barbato. Ovarium superum , 
stylo stigmateque simplicibus. Capsula 2-loculuris polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


PENTSTEMON caule herbaceo pedunculisque glanduloso-pilosis, foliis infe- 
rioribus ovatis glabris pedunculatis, caulinis cordato-ovatis serni-amplexicaulibus, 
floribus terminalibus laxè paniculatis , corollis tubulosis. 

PENTSTEMON ovatus.Hook., Bot. Magaz., n° 2903. 


Racine vivace, donnant naissance à une ou plusieurs tiges droites, cylin- 
driques, pubescentes, rameuses dans leur partie supérieure. Feuilles radi- 
cales ovales, très-glabres, luisantes, pétiolées , irrégulièrement dentées et 
souvent inégales à leur base; celles de la tige ovales-en-cœur, opposées, semi- 
amplexicaules, dentées en leurs bords. Fleurs d’un bieu clair, disposées à 
l'extrémité des tiges et des rameaux sur des pédoncules ramifiés, et formant 
dans leur ensemble une panicule lâche, d’un effet très-agréable. Calice mo- 
nophylle, campanulé, chargé de poils glanduleux, partagé profondément en 
cinq découpures lancéolées , quatre à cinq fois plus courtes que la corolle mo- 
nopétale , à deux lèvres, dont la supérieure plus courte, à deux lobes obtus 
et l’inférieure à trois déconpures. Quatre étamines didynames, à filaments 
insérés à la base du tube de la corolle, peu saillants en dehors, arqués dans 
leur partie supérieure, portant à leur sommet chacun une anthère à deux 
loges ; un cinquième filament stérile, terminé par une petite houpe de poils. 
Ovaire supère, ovoïde-pyramidal, surmonté d’un style de la longueur des 
étamines, à stigmate simple. Capsule à deux loges renfermant chacune plu- 
sieurs graines. 

Le pentstémon à feuilles ovales est originaire de l'Amérique Septentrio- 
nale. On peut le planter à l'air libre en terre franche légère, en ayant soin 
de le couvrir pendant l'hiver. Lorsqu'il est cultivé en pot, il faut le rentrer 
dans l’orangerie pendant la saison froide. Il se multiplie par éclats de racines, 
tirés des vieux pieds, ou de graines semées sur couche au printemps. Il fleu- 
rit en juin et juillet. Nous l'avons vu et nous l'avons fait peindre chez 
M. Madale. 


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Pentstémon à fetilles ovales. L'endstemon ovalum 


PAVIA DE DEUX COULEURS. PAVIA DISCOLOR. 


Heptandrie-Monogynie. Famille des Æcéridées. 


VAR VUVULE AURA LAURE MU AE 
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus tubulosus 5-dentatus. Corolla 4-petala inæzqualis recta. Stamina 
6-8 recta. Ovarium superum desinens in stylum subulatum. Capsula coriacea 
subrotunda inermis 3-locularis 3-valvis, loculis 2-spermis , seminibus et loculis 
quibusdam abortivis. 


CARACTÈRE GÉNÉRIQUE ET SYNONYMIE. 


PAVTA foliis quinatis denticulatis infrà discoloribus subtomentosis, floribus 
racemosis, dentibus calycinis obtusis, staminibus corollä 4-petal& brevioribus. 
PAVTA discolor. Hort. Reg. Par. 


Arbrisseau haut de 7 à 8 pieds, dont la tige se divise en rameaux opposés, 
revêtus d’une écorce glabre , d’un gris rougeâtre. Feuilles opposées en croix, 
portées sur de longs pétioles cylindriques, et composéesde 5 folioles oblongues- 
lancéolées, aiguës, un peu inégales, disposées en digitations , denticu- 
lées en leurs bords, glabres et d’un beau vert en dessus, légèrement cotonneuses 
et d’un vert blanchâtre en dessous. Fleurs d’un rouge peu foncé, disposées 
au nombre de 25 à 30 en une grappe droite, un peu rameuse, longue de k 
pouces ou environ, et d’un joli aspect. Galice monophylle, tubulé, à 5 dents 
obtuses. Corolle de 4 pétales droits, inégaux, à onglets plus longs que le 
calice ; deux de ces pétales plus longs que les autres ne sont presque formés 
que del’onglet. 6 à 8 étamines à filaments inésaux, insérés autour de l'ovaire, 
les plus grands de la longueur des 2 pétales les plus courts. Ovaire supère, 
oblong, triangulaire, surmonté d’un style court. Les fruits avortent le plus 
souvent, et lorsqu'ils se développent, ce sont des capsules de la grosseur et de 
la forme d’un œuf de poule, à 3 valveset à 3 loges renfermant 1 ou 2 grosses 
graines dans chaque loge. 

L’échantillon de cette espèce que nous avons fait peindre, nous a été com- 
muniqué par M. Camuzet, qui la cultive depuis 10 à 12 ans dans la pépi- 
nière du Jardin-du-Roi. 

Le pavia de deux couleurs est un joli arbrisseau qui mériterait d'être ré- 
pandu dans les jardins ; il est de pleine terre. Comme il s'élève peu, sur- 
tout lorsqu'il est franc de pied, on pourrait, selon M. Camuzet, le planter 
en pot ou en caisse afin de le faire servir, dans le moment de sa floraison , à 
la décoration des appartements. Comme il donne encore assez rarement des 
fruits, on le greffe, pour le multiplier , sur le marronnier ordinaire ; même sur 
cet arbre à haute tige , il ne paraît pas susceptible de s'élever à plus de 10 ou 
12 pieds, mais en plaçant sa greffe rez-terre on pourrait facilement s’en pro- 
curér des individus qui n'auraient que quelques pieds et qu’on planterait 
comme nous venons de le dire , dans des caisses ou dans des pots sufli- 
samment grands. Ses fleurs paraissent en mai. 


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Pavier de deux couleurs 


BOUGAIN VILLE’ ÉCLATANTE. 
BOUGAINVILLÆA SPECTABILIS. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des 7hymelées ? 


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CARACTÈRE GÊNÉRIQUE. 


Bracteæ florigeræ 3. Calyx tubulosus angulatus ore 5-fidus. Corolla nulla. Squamæ 
petaloïdeæ 5 ad faucem calycis adnatæ.Stamina 5 ad basin germinis taserta. Ova- 
rium superum oblongum pedicellatum, stylo simplict. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


BOUGAINVILLÆA caule sarmentoso aculeato, foliis ovatis petiolatis pu- 
bescentibus, floribus azxillaribus pedunculatis. 
BOUGAINVILLÆA spectabilis. Horr. Paris. 


Tige ligneuse, divisée dès sa base en rameaux sarmenteux, pubescents dans 
leur jeunesse, garnis d’aiguillons axillaires, et susceptibles de s'élever à 12 
pieds de hauteur ou même plus. Feuilles éparses, ovales, entières, pétiolées, 
pubescentes des deux côtés. Fleurs axillaires, une à trois ensemble sur un 
pédoncule simple ou trifurqué, portant trois grandes bractées ovales, en- 
tières, colorées en rose violacé ou fHilas. Chaque fleur en particulier plus courte 
que la bractée , portée sur un pédicelle très-court, placé à la partie inférieure 
de cette dernière Bractées glabres, excepté sur leurs nervures, longues de 
près de 2 pouces , larges de 44 à 15 lignes. Calice monophylle, tubulé, étroit, 
anguleux , pubescent, évasé à son orifice et partagé en 5 découpures arrondies. 
Corolle nulle, à moins qu’on ne prenne pour elle 5 petites écailles de cou- 
leur jaune, à peu près triangulaires, échancrées en cœur, placées à l'orifice du 
calice et un peu plus courtes que ses divisions. Cinq étamines à filaments plus 
courts que le tube, insérés à la base du pistil, et portant à leur sommet des 
anthères arrondies. Ovaire supère, légèrement pédiculé, oblong , surmonté 
d’un style simple, un peu oblique, plus court que les étamines. Nous n'a- 
vons pas vu le fruit. Dans quelques fleurs il n'y à que k divisions au calice 
et que k étamines. 

Cette espèce, originaire du Brésil , a été introduite en France en 1833 ; elle 
a fleuri pour la premiére fois au Jardin du Roi en avril et mai 1836, et 
chaque année depuis, vers la même époque. Elle est plantée, dans cet établis- 
sement, en pleine terre dans l’une des serres chaudes, mais elle peut s’accommo- 
der d’une serre tempérée. Lorsque ses rameaux palissés ou disposés en guir- 
landes sont chargés de leurs magnifiques fleurs, peu de plantes contribuent 
davantage à l'ornement des serres. On la multiplie facilement de boutures. 
Nous devons à l’obligeance de M. Neumann, l'échantillon que nous avons fait 
figurer. 

Ce genre est dédié à Louis-Antoine de Bougainville, né à Paris en 1729, 
ét mort en 1841, célèbre par son Voyage autour du Monde , exécuté de 1767 
à 1769, et qui fut depuis chef d’escadre, membre de l’Institut, sénateur et 
comte de l'empire. 


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Bougainville éclatante Bougacuvillæa spretabilis 
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GROSEILLIER A FLEURS ROUGES. ARIBES SANGUINEUM. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des Grossulariées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-fidus coloratus. Petala 5 calyci alterna. Stamina 5 calyci 
inserta et ejusdem laciniis opposita. Ovarium inferum, stylo simplici, stigmate 
2-fido. Bacca 1-locularis polysperma , receptaculis 2 oppositis seminiferis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


RIBES ramis inermibus, foliis cordatis 3-5-lobis subtis puberulis, petiolis semi- 
amplexicaulibus basi ciliatis, racemis elongatis multifloris folio duplo longiori- 
bus, calycibus infundibuliformibus , bracteis ovato-oblongis. 

RIBES sanguineum. Pursn. FL. Amer. Sept. 1, p. 164.—Srrrxc., Syst. Veget. 1, 
p- 811.— Decanp. Prop. 3, p. 482.— Linz. Bot. Regist., n° 1349. — Hoox., Bot. 
Magaz., n° 3335.— Paxton., Magaz., 1838, p. 3. 


Tige ligneuse , rameuse dès sa base, haute de & à 5 pieds et paraissant 
susceptible de s'élever jusqu’à 8 ou 10, divisée en rameaux épars, revêtus 
d’une écorce d’un rouge brunâtre. Feuilles en cœur, d’un vert foncé en dessus, 
plus pâles et légèrement pubescentes en dessous, inégalement dentées en 
leurs bords , découpées peu profondément en 3 ou 5 lobes et portées sur des 
pétioles semi-amplexicaules, ciliés à leur base. Fleurs d’un rouge foncé avant 
leur parfait développement, passant ensuite au rouge plus clair et presque 
au rose, disposées au nombre de 20 à 30 en une grappe simple, élégante et 
d’un joli aspect. Pédoncule commun, accompagné de 2 à 3 feurlles à sa 
base et d’une large stipule membraneuse. Chaque pédicelle propre est muni 
d’une bractée ovale-oblongue, à peu près de la même couleur que les fleurs. 
Calice monophylle, infondibuliforme, partagé à son limbe en 5 découpures 
ovales , ouvertes. Corolle de 5 pétales, ovales-cunéiformes , entiers, au moins 
moitié plus courts que les divisions du limbe du calice et insérés à la base 
de leurs sinus. Cinq étamines ayant leurs filaments de la longueur des péta- 
les, insérée alternativement sur le même rang qu'eux dans le haut du tube 
du calice, et terminés par des anthères comprimées , arrondies. Ovaire 
infère, surmonté d’unstyle cylindrique, terminé par un stigmateà deux lobes. 

Le groscillier sanguin ou à fleurs rouges est originaire de l'Amérique Sep- 
tentrionale , où il croît sur les bords de la rivière Colombia. Il n’est point dé- 
licat, et brave en pleine terre la rigueur de nos hivers. Ses fleurs , qui sont 
d’une couleur éclatante , font un très-bel effet et sont très-propres à orner les 
bosquets au printemps. Elles paraissent dès le mois de mars dans les années 
hâtives et seulement en avril, lorsque la belle saison est plus retardée. On 
multiplie cet arbrisseau de marcottes. Il nous a été communiqué par M. Ca- 
muset, chef des pépinières au Jardin du Roi, qui le cultive depuissept ans, 


26 


GROSEILLIER À FLEURS DE FUCHSIE. ARIBES SPECIOSUM. 
GARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


RIBES ramis gracilibus flexuosis, aculeis rigidis tripartitis rectis, foliis subro- 
tundis glabris trilobis crenato-incisis , pedunculis 2-3-floris nutantibus folio lon- 
gioribus, calycibus tubulosis 4-5-fidis, staminibus longissimè exsertis, pedicellis 
gernunibusque glanduloso -pilosis. 

RIBES speciosum. Pursa. FT. mer. Sept. 2, p. 731.— Srerenc., Syst. Veget. 1, 
p. 812.— Decann. Pron., 3, p. 478.— Brit. Flor. Gard. 149.— Lino. Bot. Regist., 
n° 1557.— Hoox. Bot. Magaz., n° 3530.— The Botanist., n° 38. 

RIBES fuchsioides. Quorumdarm. 


Arbrisseau à rameaux grêles, fléchis en zigzag, hauts de 2 à 3 pieds, re- 
vêtus d’une écorce roussâtre, parsemés de nombreux aiguillons très-menus, 
et garnis en outre de forts aiguillons axillaires, à trois pointes divergentes à 
angle droit. Feuilles alternes pétiolées, luisantes, d’un vert gai, arrondies, 
partagées peu profondément en 3 lobes inégaux , et crénelées en leurs bords. 
Fleurs d’une belle couleur écarlate, portées au nombre de 2 à 3 (quelquefois 
de k à 5), sur des pédoncules rameux plus longs que les feuilles qui les ac- 
compagnent, pédicelles munis d’une bractée à leur base, chargés ainsi que 
les fleurs de petits poils glanduleux. Galice monophylle, long de 6 lignes, 
renflé à sa base, partagé en # à 5 découpures droites, redressées, formant un 
tube. Corolle de 4 à 5 pétales rouges comme le calice, tronqués à leur sommet, 
un peu plus courts que les divisions calicinales, et insérés à la base des sinus 
formés par celle-ci. Etamines au nombre de 4 à 5, insérées entre les pétales, 
ayant leurs filaments colorés comme la corolle et le calice, deux fois plus longs 
ue le reste de la fleur, terminés par des anthères ovales, d’un rouge-brun. 
Ovaire infère ou adhérant au calice, surmonté d’un style plus court que les 
étamines, et bifurqué à son sommet. 

Cette espèce est originaire de la Californie dans l'Amérique Septentrionale. 
On la plante en pot, afin de pouvoir la rentrer l'hiver dans l’orangerie, ou 
la placer dans une bâche ; mais avec la précaution de la garantir des fortes 
gelées par une couverture de paille ou de feuilles sèches, on peut la placer en 
pleine terre. Ses fleurs, qui paraissent en avril et mai, sont jolies et d’une 
forme élégante. Elle nous à été communiquée par M. Camuset, qui la cultive 
depuis # à 5 ans, et qui la multiplie par couchage. 


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1 Groseiller à fleurs rouges . | 


2. Groseiller à fleurs de Fuchsie | Pibes  spectosum. 


LUPIN POLYPAYLLE. LUPINUS POLYPHYLLUS. 


Diadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phytllus 2-labiatus, labuis integris dentatisve, Corolla papilionacea , ca- 
rin& basi 9-partitd apice acuminatéä. Stamina 40 4-adelpha, filamentis inæqua- 
libus, longiorum antheris subrotundis, breviorum oblongis. Ovarium superum 
villosum. Legumen coriaceum oblongum compressum torulosum polyspermum. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


LUPINUS perennis foliis digitatis , foliolis 10-12 oblongis glabriusculis, flo- 
ribus in racemum longissimum digestis, calycinis laciniis acutis integerrimis. 

LUPINUS polyphyllus. Lixoz. Bot. Regist., n. 1096. 

6. LUPINUS polyphyllus. Var., albifrons. Lio. Bot. Regist., n.1377. 


Racine vivace donnant naissance à une ou plusieurs tiges herbacées, droi- 
tes, cylindriques, glabres, souvent rameuses, hautes d’un à deux pieds ou 
plus. Feuilles éparses, pétiolées , digitées, munies à leur base de deux sti- 
pules lancéolées, et composées de huit à douze folioles oblongues , presque 
slabres, disposées comme les rayons d'une roue. Fleurs d’un bleu tendre, 
mélées d’un peu de blanc, pédonculées, éparses, mais rapprochées six à sept 
les unes près des autres comme par étages, et disposées au sommet des tiges 
et des rameaux en une belle grappe droite, longue de six à huit pouces au 
moins. Calice monophylle, partagé très-profondément en deux lèvres.entières, 
aiguës. Corolle papilionacée, à étendard arrondi, réfléchi et comprimé sur 
les côtés; deux ailes ovales, rapprochées, égales en grandeur à l’étendard ; 
carène aiguë, de deux pétales distincts à leur base, connivents dans le reste 
de leur étendue. Dix étamines à filaments inégaux, réunis dans leur partie 
inférieure en un seul corps; les cinq plus longs terminés par des anthères ar- 
rondies, les 5 plus courts portant des anthères oblongues. Ovaire supère , 
oblong, légèrement velu, surmonté d’un style arqué, terminé par un stigmate 
un peu élargi. Légume oblong , comprimé, coriace , bosselé, contenant plu- 
sieurs graines. 

Cette espèce, originaire de la Colombie , et d'abord introduite dans les jar- 
dins d'Angleterre en 1826, est depuis quelques années assez abondamment 
cultivée chez nous , à cause de ses magnifiques grappes de fleurs qui, au prin- 
temps, sont un des plus beaux ornements des parterres. De même que les 
autres plantes de ce genre, elle ne réussit bien que dans une terre siliceuse, 
légère et fertile ou dans du terreau de bruyère. Les sols argileux et calcaires 
ne peuvent lui convenir. Sa culture n’est d’ailleurs pas difficile; on peut la 
semer en place. Elle à bravé , en pleine terre, les froids rigoureux de l'hiver 
de 1838. Ses fleurs paraissent en mai et juin. On en cultive une variété à 
fleurs blanches, qui ne diffère que par la couleur, mais qui produit moins 
d'effet. 

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Lupin polyphylle Lupinus polyphyllus. 


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ARCTOTIS A FEUILLES RUDES. ARCTOTIS ASPERFA. 
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Syngénésie-Polysamie-Nécessaire. Famille des Radices. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Flores radiati, flosculis disci sæpè masculis, ligulis radii fæmineis. Calyx com- 
munis nbricatus inæqualis hemisphæricus , squamis interioribus apice scariosis. 
Receptaculum villosum vel paleaceum. Semina coronata Pappo 5-phyllo. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


ARCTOTIS foliis lyrato-pinnatifidis indivisisque dentatis subtüs villoso-to- 
mentosis, Calycis communis squamis exterioribus apice hirsutis revolutis , radio 
tntüs luteo extüs roseo. 


ARCTOTIS aspera Wirip. Sp. 3, p. 2356.—SpPrEnc., Syst. Veget.3, p. 631. 


Tige suffrutescente, rameuse, haute de deux pieds ou plus. Feuilles oblon- 
gues, en lyre ou pinnatilides, vertes en dessus, blanchätres en dessous, de- 
venant rudes à l’arrière-saison, à divisions obtuses, légèrement ondulées. 
Fleurs radiées , larges de trois pouces et demi, d’un beau jaune aurore à l’in- 
térieur, rougedtres à l’extérieur, portées à l'extrémité des rameaux ou dans 
les aisselles des feuilles supérieures, sur de longs pédoncules cotonneux , sil- 
lonnés, garnis de quelques petites feuilles linéaires, dentées ou ondulées. 
Calice commun hémisphérique » composé de plusieurs rangs d’écailles imbri- 
quées, dont les trois extérieurs sont formés d'écailles plus étroites, réfléchies 
en arrière , tandis que les trois rangs intérieurs ont leurs écailles arrondies, 
appliquées et plus ou moins scarieuses à leur sommet. Demi-fleurons de la 
circonférence linéaires-oblongs, femelles, au nombre d'environ vingt-cinq. 
Fleurons du disque beaucoup plus nombreux, très-courts et mâles. Récepta- 
cle chargé de paillettes. Graines couronnées par une aigrette à cinq dents. 

Cet arctotis, comme presque toutes les autres espèces du même genre , est 
originaire du cap de Bonne-Espérance. Il peut passer en orangerie pendant 
l'hiver, mais il se trouve mieux dans la serre tempérée. On le plante en pot 
dans un mélange de terre franche légère et de terreau de bruyère. Il se multi- 
plie de pieds éclatés et de boutures. Ses fleurs font un très-bel effet et se succè- 
dent à plusieurs reprises les unes aux autres , depuis le mois d'avril jusqu’en 
juillet. Il a été dessiné chez M. Audot. 


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PIVOINE À MAGNIFIQUES FLEURS BLANCHES. 
PÆONTA ALBIFLORA FESTIFV À. 


Polyandrie- -Polygynie. Famille des /Zelléboracées. 


CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


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Calyx 5-phyllus et poly phyllus persistens. Corolla 5-petala et polypetala. Stamina 


naumerosa. Ovaria 2 vel plura supera disco carnoso cincta, stigmatibus totidem 


sessilibus crassis. Capsulæ totidem 1-loculares 1-valves DE longitudinaliter de- 
hiscentes polysperme. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


PÆONTA caule herbaceo, folis biternatis bipinnatisve, foliolis oblongo-lan- 
nr glabris, floribus plenis amplissimis albis, petalis quibusdam apice rubro 
maculatlis. 


PÆONTA albiflora festiva. Hortulan. 


Racine formée de plusieurs tubercules allongés, vivaces. Tige rameuse, 
haute de deux pieds ou environ. Feuilles ternées ou bipinnées, à folioles 
oblongues-lancéolées , entières, glabres, d’un vert foncé en dessus, plus pâles 
en dessous. Fleurs larges de 7 à 8 pouces, entièrement pleines, toutes les 
étamines et même les ovaires étant changés en pétales, tous d’un blanc pur, 
excepté quelques-uns du centre qui sont d’un rouge cerise en leurs bords. 

Cette magnifique variété de la pivoine à fleurs blanches à été obtenue d’un 
semis de la Pæonia albiflora Humei, fait par M. Donckelaer, directeur du 
jardin botanique de Louvain, où elle à fleuri pour la première fois, en 
juin 1837. La figure que nous en donnons nous a été communiquée par 
M. L. Jacob-Makoy, horticulteur à Liége, qui en a acquis la propriété. Cette 
belle plante , ayant ses fleurs stériles, ne peut être multipliée que par la 
séparation de ses racines pourvues d’un œil. Les fleurs ont une odeur assez 
suave : elles restent épanouies pendant une dizaine de jours. 


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Pivoine à magnifiques fleurs blanches Pronia albiflora 1 


ROSAGE DU BURGRAVE. 
RHODODENDRON BURGRAVIANUN. 


Décandrie-Monogynie. Famille des ÆRhododendrées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus profunde 5-fidus. Corolla 1-petala infundibuliformis vel cam- 
pañnulata, limbo patente 5-lobo. Stamina 10 declinata. Ovarium superum , stylo 
simplici. Gapsula 5-10-/ocularis polysperma. 


CARACTÈRE GÉNÉRIQUE ET SYNONYMIE. 


RHODODENDRON caule arboreo, foliis lanceolatis utrinquè glaberrimis , 
floribus terminalibus corymbosis, calycibus brevissimis, corollis campanulatis 
supra maculis atropurpurets notatis. 


RHODODENDRON Burgravianum. Hortulan. 


Tige cylindrique , rameuse, hante de 3 à 4 pieds, et susceptible de s'élever 
beaucoup plus, divisée en rameaux , disposés par étages, revêlus d’une écorce 
d’un brun rougeâtre dans l’âge adulte et d’un vert gai dans la jeunesse. 
Feuilles éparses , lancéolées , aiguës, glabres, d’un vert foncé en dessus, plus 
pâles en dessous, portées sur de courts pétioles cylindriques. Fleurs disposées 
au nombre de 12 à 20 en un corymbe serré, formant.une sorte de tête d’un 
très-bel aspect. Chaque fleur, portée sur un pédoncule cylindrique, long 
de 13 à 14 lignes, légèrement visqueux, muni à sa base d’une bractée 
oblongue, semi-membraneuse. Galice monophylle, extrêmement court , dé- 
coupé jusqu’à moitié en 5 divisions arrondies. Corolle monopétale, campanu- 
lée, large de plus de deux pouces , d’une belle couleur rose, partagée à peu 
près jusqu’au tiers en cinq lobes dont les supérieurs , un peu plus larges, sont 
marqués d'un grand nombre de taches oblongues et d’un pourpre beaucoup 
plus intense que le reste de la fleur. Étamines au nombre de dix, à filaments 
inégaux , velus dans leur partie inférieure, courbés en arc dans la supérieure, 
tous plus courts que la corolle, et terminés par des anthères ovales-oblongues, 
à deux loges longitudinales. Ovaire supère , presque pyramidal, légèrement 
pubescent, à plusieurs angles, surmonté d’un style cylindrique, de la lon- 
gueur de la corolle , recourbé en arc et ascendant dans sa partie supérieure , 
terminé par un stigmate renflé en tête, d’un rouge très-foncé et à plusieurs 
lobes peu marqués. 

Nous avons vu cette belle variété en fleurs, à la fin d'avril et au commence- 
ment de mai, chez MM. Cels frères, chez lesquels nous l'avons fait peindre. 
Is l'ont reçue comme une hybride du Rhododendron arboreum et au À. pon- 
ticum. Elle était plantée en pleine terre de bruyère dans une de leurs bâches 
froides. Ts la multiplient par la greffe en approche sur le À. ponticunr. 


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À hododendron PBurgrawanum 


Rosage du Burgraw 


EULOPHIE À PÉTALES ROULES. 
EULOPHIA STREPTOPETAL A. 


Gynandrie-Monandrie. Famille des Orchidées. 


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CARACTÈRE GENÉRIQUE. 


Calyx 3-phyllus, foliolis oblongis æqualibus. Corolla 3-petala, petalis duobus 
superioribus rotundatis patentibus , tertio (labello) posticè calcarato , anticè 3-lobo. 
Anthera ex 2 massis pollinis 2-lobis. Ovarium inferum intrà florem columnä an- 
theriferd terminatum. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


EULOPHIA folis lineari-lanceolatis nervosis, scapis simplicibus. floribus 
spicatis laxis, foliolis calycinis oblongis obtusis, petalis rotundatis basi tortis, la- 
belli subbilabiati lobo medio rotundato emarginato, calcare brevi obtuso. 

ÆEULOPHIA streptopetala. Laxor.. Bot. Regist., n.002.—Hoox., Bot. Magaz., 
n. 2931. 
LISSOCHILUS streptopetalus. Quorumdam. 


Racine fibreuse , vivace, donnant naissance à des espèces de bulbes ovoïdes- 
pyramidales, de la grosseur d’une noix, d’où naît un faisceau de feuilles 
linéaires-lancéolées , alternes et engaînantes à leur base, lisses, glabres, d’un 
beau vert , plissées et nerveuses dans le sens de leur longueur. Hampe cylin- 
drique , haute de deux pieds ou environ, chargée dans ses deux tiers inférieurs 
d’écailles lancéolées , et terminée dans son tiers supérieur par un épi de 20 
à 95 fleurs écartées les unes des autres, accompagnées chacune à sa base par 
une bractée linéaire-lancéolée , aiguë, moitié pius longue que le pédicelle. 
Calice de trois folioles oblongues, cunéiformes à leur base, verdâtres, mar- 
qués de taches d’un rouge brunâtre. Corolle de trois pétales dont les deux 
supérieurs arrondis, d’un jaune clair, roulés ou contournés à leur base; le 
troisième , ou labelle , chargé postérieurement d’un éperon court et obtus, 
ayant son limbe à trois lobes partagés en deux lèvres ; l’inférieure, formée 
du lobe moyen plus large, échancré et de couleur brune ; la supérieure, com- 
posée par les deux lobes latéraux plus courts. Colonne anthérifère redressée, 
charnue , blanchâtre , opposée au lobe moyen du labelle, portant à sa partie 
supérieure deux petites masses de pollen d’un jaune foncé, cachées et recou- 
vertes par une petite écaille ovale, caduque. Ovaire cylindrique , cannelé, 
long de 8 à 9 lignes, surmonté à l’intérieur de la fleur par la colonne anthé- 
rifère, qui , elle-même, porte le stigmate dans le fond d’un repli ou fossette 
placé immédiatement au-dessous de la partie sur laquelle repose l’anthère. 

Cette plante est cultivée dans la serre chaude du Jardin-du-Roï, où elle 
fleurit en avril et mai. Ses fleurs durent longtemps. On la plante en pot dans 
de la terre de bruyère et on la multiplie de drageons. Nous l'avons fait peindre 
d'après un individu que M. Neumann a bien voulu mettre à notre disposition. 


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Deville pinx. Aumont del 


Eulophia streptopetala. 


Eulophie à pétales roulees 


AMARYLLIS ÉCLATANTE. A4MARYLLIS FULGIDA. 


Hexandrie-Monogynie. Famille des Varcissees. 


AAA LA VAUBUL LEE BAT UT RAA LUE 
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Corolla 1-petala infundibuliformis 6-fida , fauce squamulis 6 instructä, limbo 
æquali vel inæquali partim reflexo. Stamina 6, filamentis fauci tubi insertis. 
Ovarium inferum, stylo simplici, stiymate 3-fido. Capsula 3-valvis 3-locularis 
polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


AMARYLLIS foliis lineari-lanceolatis flores comitantibus, scapo sub 4-floro, 


staminibus declinatis corollä brevioribus, stylo filamentis longiorti. 


AMARYLLIS fulgida. Erwars Bot. Regist., n° 2926. — SPrenc., Syst. 
Veget., 2, p. 51. 


Racine bulbeuse , grosse comme le poing, déprimée en dessus et en dessous, 
donnant naissance à deux ou quatre feuilles lancéolées-linéaires , longues de 
deux pieds et demi à trois pieds, larges de dix-huit à vingt lignes, un pen 
canaliculées en dessus, obtuses, d’un beau vert foncé, très-glabres, ve- 
nant en même temps que les fleurs. Hampe cylindrique, un peu com- 
primée, principalement dans sa partie supérieure, dela hauteur des feuilles 
ou un peu plus courte, terminée par quatre fleurs disposées en ombelle 
et enveloppées avant la floraison par une spathe membraneuse qui se déchire 
en deux parties; pédoncules charnus, longs de quinze à vingt lignes, munis 
chacun à leur base d’une petite bractée linéaire et presque filiforme. Fleurs 
d’un beau rouge avec des veines plus foncées , et des lignes de même couleur 
qui se détachent dans la partie tubulée sur un fond vert. Corolle monopétale , 
large de quatre pouces, partagée presque jusqu’à la base en six découpures 
ovales-lancéolées, ouvertes en cloche, dont trois plus larges. Etamines au nom- 
bre de six, à filaments insérés à la base de chacune des divisions de la 
corolle, rapprochés autour du style, d’abord horizontaux, puis arqués dans 
leur partie supérieure, terminés par des anthères oblongues, vacillantes, à 
deux loges longitudinales. Ovaire infère, oblong , à trois angles obtus, sur- 
monté d’un style cylindrique, un peu plus long que les étamines, terminé par 
un stigmate à trois divisions. 

Cette belle espèce est orignaire du Brésil. Nous l'avons fait peindre chez 
M. Loth, qui la cultive, plantée en pot et en terre de bruyère, dans la serre 
chaude. Elle se multiplie de cayeux et fleurit en décembre et janvier. 

Dans la figure que nous donnons, la plante n’est représentée qu’à moitié de 
sa grandeur naturelle. 


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CYPRIPEDE ADMIRABLE. CYPRIPEDIUM INSIGNE. 


| Gynandrie-Diandrie. Famille des Orchidées. 
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CARACTÈRE GENÉRIQUE. 


Calyx 2-phyllus patulus. Corolla 3-petala; petalis duobus æqualibus, tertio 


{labello) calceolariformi inflato. Ovarium inferum , intra florem auctum column 
supernè 3-fida ; lobis lateralibus antheriferis , medio sterili. Pollen granulosum. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CYPRIPEDIUM foliis radicalibus distichis lineari-lanceolatis carinatis 
obtusiusculis Lævibus, scapo {-floro villoso, foliolis calycinis obtusis inæqualibus 
labellum apertum superantibus , supremo latiort undulato maculato. 

CYPRIPEDIUM insigne WarLicn. — Serexc. Syst. Veget., 3, p. 746.—Linoz. 
Collect. Bot., t. 32.— The Botanist., n. 56.— Hook. Bot. Magaz., n° 3412. 


Racine fibreuse , vivace. Feuilles toutes radicales, au nombre de quatre à 
cinq, disposées de deux côtés opposés, linéaires-lancéolées , lisses, luisantes, 
obtuses, longues de six à huit pouces, un peu creusées en carène surtout à leur 
base. Hampe cylindrique, haute de quatre à cinq pouces, chargée de nom- 
breux poils courts et d’un violet foncé, terminée par une belle fleur large de 
trois pouces et demi, verdâtré, mêlée de brun clair, et enveloppée avant son 
épanouissement dans une bractée spathiforme, un peu plus courte que la fleur 
elle-même. Calice de deux folioles ovales, opposées, cbtuses, pubescentes 
en dehors, glabres en dedans ; la supérieure plus large, tachée, dans les trois 
quarts de son étendue, de petits points bruns , et blanchâtre vers son sommet. 
Corolle composée de trois pétales inégaux , les deux latéraux opposés, ondu- 
lés en leurs bords, un peu plus longs que le troisième qui, placé à la partie 
inférieure de la fleur, forme le labelle : ce dernier d’un jaune brunâtre, très- 
slabre, renflé, concave etayant en quelque sorte la forme d’un chausson. Ovaire 
infère, oblong, triangulaire , cannelé , couvert extérieurement de poils violets, 
de même que ceux de la hampe , chargé au dedans de la fleur d’un style en co- 
lonne cylindrique , long de deux lignes ou environ, velu, terminé par un 
grand stigmate charnu , à deux lèvres inégales, dont la supérieure seule pa- 
raît susceptible de recevoir la fécondation. Deux anthères à deux loges, por- 
tées chacune sur un petit lobe arrondi placé au dessous de la lèvre supérieure 
du stigmate. Pollen en grains. 

Cette belle orchidée est originaire du Népaul ; nous l'avons vue fleurie , de 
septembre en décembre, chez MM. Cels, frères, qui la cultivent en serre chaude 
et dans la terre de bruyère. Elle se multiplie par la séparation de ses racines. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig 1 Les deux anthères. Fig. 2. Partie de la fleur 
portant les anthères et le stigmate. 


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CARMANTINE CARNÉE. JUSTICIA CARNEA. 


Diandrie-Monogynie. Famille des Æ{canthées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-partitus 5-fidusve sæpè bracteatus. Corolla 1-petala, tubo gibbo, limbo 


2-labiato suprà emarginato. Stamina 2 vel 4. Ovarium superum, stylo filiform , 


stiomate simplici. Capsula oblonga basi attenuata 2-locularis 2-valvis. 
CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


JUSTICIA caule fruticoso, foliis ovato-lanceolatis glabris, racemis termina- 
libus confertis , laciniis calycinis linearibus , corollæ labio superiore lineari emar- 
ginato, inferiore recurvo apice obtuso trilobo , antherarum loculis approximatis. 

JUSTICIA carnea. Linor.. Bot. Regist. n. 1397.—MHoox. Bot. Magaz., n° 3383. 


Tige cylindrique , frutescente à sa partie inférieure, haute de 3 à 4 pieds, 
simple ou peu rameuse. Feuilles ovales-lancéolées, glabres de même que 
toute la plante, d’un vert peu foncé en dessus, rougeâtres en dessous, oppo- 
sées en croix sur de longs pétioles presque cylindriques. Fleurs d’une belle 
couleur rose, portées 8 à 10 ensemble sur des pédoncules courts, rameux, 
opposés, rapprochés et disposés dans leur ensemble en une magnifique pani- 
cule terminale, composée d’au moins 80 fleurs accompagnées de bractées 
linéaires ou linéaires-lancéolées. Galice monophylle, divisé presque jusqu’à 
sa base en cinq découpures linéaires, 5 à 6 fois plus courtes que la corolle -qui 
est monopétale, tubulée dans sa moitié inférieure, partagée, dans le reste de 
son étendue, en deux lèvres très-ouvertes, dont la supérieure linéaire, à peine 
échancrée , et l'inférieure recourbée en bas, divisée à son extrémité en trois 
lobes courts et arrondis. Deux étamines à filaments adhérents par leur moitié 
inférieure avec le tube de la corolle, libres dans le reste, un peu plus courts 
que la lèvre supérieure et terminés par des anthères ovales, brunâtres, à deux 
loges. Ovaire supère, pyramidal, surmonté d’un style filiforme , un peu plus 
long que la corolle , et se terminant en un stigmate un peu renflé en tête. 

Cette belle espèce est originaire de Rio-Janeiro dans l'Amérique Méridionale. 
On la cultive le plus ordinairement en serre chaude , mais elle peut se con- 
server dans une bonne serre tempérée. Ses fleurs qui paraissent en juin et 
juillet font un effet magnifique. Elle se multiplie de boutures. On la plante 


en pot dans du terreau de bruyère sans mélange, ou mêlé d'un tiers de terre 
franche légère. 


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Carmantine. carnee. ! Zuslicia carnee. 


LOBÉLIE ERINE. LOBELIA ERINUS. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des Lobéliacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-dentatus. Corolla 1-petala tubulosa, limbo 2-labiuto inæquali. Stamina 
5, antheris in tubum connatis. Ovarium inferum , stylo simplici, stigmate hispi- 
do. Capsula 2-3-locularis polysperma apice dehiscens. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


LOBELTA caule ramoso gracili patulo, foliis radicalibus ovatis, caulinis 
lanceolatis, floribus axillaribus, pedunculis unifloris foliis triplo longioribus. 

LOBELIA Erinus., Lin., Spec. 1321.— Wizzn., Spec. 1, p. 948.—Curr , Bot. 
Magaz , n° 901. 


Racine fibreuse, annuelle. Tige divisée dès sa base en rameaux gréles, 
nombreux , étalés dans leur partie inférieure , redressés dans la supérieure, et 
longs d’un pied ou un peu plus. Feuilles radicales ovales; celles de la tige 
oblongues-lancéolées , dentelées ; les supérieures linéaires. Fleurs d’un bleu 
tendre, marquées à la gorge de bleu plus foncé et de jaune clair, solitaires 
dans les aisselles des feuilles supérieures, portées sur des pédoncules fili- 
formes , 2 à 3 fois plus longs que les feuilles qui les accompagnent. Calice 
monophylle, divisé jusqu'à moitié en cinq découpures linéaires-lancéolées , 
deux fois plus courtes que la corolle qui est monopétale, tubulée inférieure- 
ment , fendue dans toute sa longueur du côté supérieur, ayant son limbe par- 
tagé en deux lèvres inégales, dont linférieure plus grande et à trois lobes 
arrondis. Étamines au nombre de cinq, de la même couleur que la corolle, 
rapprochées et soudées en tube dans leur partie supérieure et terminées par 
des anthères connées, à deux loges longitudinales qui s’ouvrent par leur face 
interne. Ovaire semi-infère , faisant corps avec la partie monophylle du calice, 
surmonté d'un style de la longueur des étamines, et terminé par un stigmate 
à deux lèvres arrondies. Capsule à deux loges contenant des graines nom- 
breuses , très-pelites , attachées sur la cloison qui sert de placenta. 

Gette petite plante, originaire du cap de Bonne-Espérance, n’est pas une 
nouveauté, car elle est connue depuis longtemps ; mais ses charmantes fleurs 
bleues, qui se renouvellent sans discontinuer pendant tout l'été, méritent 
qu’un amateur lui consacre ses soins. On la plante soit en pot, dans une terre 
douce et légère , soit en toufles sur le devant des parterres ; on peut même en 
faire des bordures qui sont d’un joli eflet. Elle se multiplie facilement de 
graines , et quelquefois ces graines répandues naturellement la reproduisent 
spontanément. Nous l'avons vue chez M. Audot et chez plusieurs horticulteurs. 


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SÉNEÇON A FLEURS LILAS. SENECIO LILACINUS. 


Syngénésie-Polygamie. Famille des Æadiées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx communis 1-phyllus cylindricus calyculatus, apice dentatus sphacelatus, 
basi bracteatus. Semi-flosculi radii fœminei fertiles. Receptaculum zudur. Pappus 
simplex. 

CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


SENECIO caule suffruticoso erecto, foliis oblongo-lanceolatis acutis grossè 
dentatis glaberrimis semi-amplexicaulibus decurrentibus , capitulis corymboso- 
paniculatis, radio maximo lilacino. 


S£NECIO lilacinus Lio. , Bot. Regist., n° 1342. 


Tige frutescente à sa base , divisée en rameaux plus ou moins nombreux, 
cylindriques et en partie herbacés. Feuilles oblongues-lancéolées, sessiles , 
un peu décurrentes à leur base, d’un beau vert, parfaitement glabres, bor- 
dées de dents aiguës et écartées. Fleurs composées et radiées, larges de 18 à 
20 lignes, portées sur de longs pédoncules inégaux, et disposées au nombre 
de 10 à 12 en un corymbe très-lâche. Calice commun monophylle, cylin- 
drique , découpé à son sommet en de nombreuses dents courtes et noirâtres, 
muni à sa base d’un rang de petites folioles moitié plus courtes que lui. 
Demi-fleurons de la circonférence d’une belle couleur lilas, ouverts, au 
nombre de vingt ou environ, tous femelles et fertiles. Fleurons du disque 
jaunes, hermaphrodites , très-nombreux. Réceptacle commun nu, alvéolé, 
chargé de graines oblongues, surmontées d’une aigrette de poils simples. 

Cette espèce est une de celles qui sont propres à cultiver en pleine terre 
pendant la belle saison ; elle forme alors un épais buisson, qui, pendant les 
mois de juin et de juillet, se couvre de fleurs abondantes et d’un charmant 
aspect. Elle est originaire du cap de Bonne-Espérance et a besoin d’être 
rentrée dans l’orangerie ou dans la serre tempérée pendant l'hiver. On la 
multiplie facilement de boutures faites en pot, dans un mélange de terreau 
de bruyère et de terre franche, légère, et qu'il faut surtout avoir soin de 
faire de bonne heure afin qu'elles soient bien reprises avant l'hiver. Ce sont 
ces boutures qu'on peut livrer à la pleine terre, au printemps, lorsqu'on ne 
craint plus les gelées. Nous avons fait peindre cette jolie plante d’après un 
échantillon qui nous a été donné par M. Pepin, chef de l'Ecole de botanique 
au Jardin du Roi. 


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CALCÉOLAIRE A FLEURS CRÉNELÉES. 
CAECEOLAMRIA CRENATIFELORA. 


Diandrie-Monogynie. Famille des Personées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx profundè 4-fidus. Corolla 2-labiata, tubo brevissimo, labio inferiore 
majore inflato calceolariformi. Stamina 2, antherarum loculis divaricatis, altero 
substerili. Ovarium superum , stylo stigmateque simplicibus. Capsula semi-bival- 
vis, valvulis bifidis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


. CALCEOLARTA caule herbaceo , foliis ovatis grossè trregulariterque crenatis, 
floribus laxè paniculatis, corollæ labio inferiore maximo crenato. 
CALCEOLARTA crenatiflora , Cavaw., dc. 5, p. 28, tab. 446. — Linz, Bot. 
Regist., n. 1609. — Hook. Bot. Magaz,, n. 3255. 
CALCEOLARTA anomala. Pers. , Synop.1, p. 16. 
CALCEOLARIA pendula. Bert. Flor. Gard. 1, p. 155. 


Racine vivace. Feuilles ovales, grossièrement et irrégulièrement crénelées, 
velues, opposées en croix, presque sessiles , les inférieures rapprochées six 
à huit ensemble en une sorte de rosette à la base de la tige qui est cylin- 
drique, velue, chargée de nombreux poils courts, haute de 10 à 12 pouces, 
bifurquée à moitié de sa hauteur en deux rameaux portant chacun 9 à 10 
fleurs pédonculées, formant dans leur ensemble une panicule lâche, à ra- 
meaux divergents. Galice monophylle, partagé profondément en quatre 
découpures ovales, parsemées ainsi que le pédoncule de poils glanduleux. 
Corolle monopétale, d’un beau jaune, parsemée de taches d’un pourpre 
foncé, partagée en deux lèvres, dont l’inférieure 5 à 6 fois plus grande , ren- 
flée en forme de chausson, et ayant son bord inférieur crénelé. Deux éta- 
mines placées sous la lèvre supérieure, consistant chacune en une anthère à 
2 loges ovales placées bout à bout, et insérées par leur milieu sur un court 
filament attaché à la base de la corolle. Ovaire supère, arrondi, à 2 lobes, 
surmonté par un style un peu plus long que les étamines , et terminé par un 
stigmate simple. 

La calcéolaire à fleurs crénelées est originaire de l'Amérique méridionale ; 
elle nous a été communiquée par M. Uterhart. 

L'espèce figurée en B, qui nous a été aussi donnée par M. Uterhart sous le 
nom de Calcéolaire de Smith , diffère de la précédente par ses fleurs, moitié 
plus petites, dont la lèvre inférieure n’est qu'à 3 crénelures au lieu de 5. Les 
feuilles de la plante sont d’ailleurs plus allongées. 

La variété figurée en À à été obtenue de semis par le même horticulteur 
qui nous l’a communiquée sous le nom de Calceolaria eximia. Sa tige est 
sous-frutescente inférieurement , garnie de feuilles ovales, rétrécies en coin ; 
l'extrémité de chaque rameau est terminée par une panicule de 25 à 30 fleurs, 
dont la lèvre inférieure, moitié plus grande que la supérieure, est en grande 
partie d’un rouge violet. 

Ces trois Calcéolaires fleurissent en mai et juin. On les plante en pot afin 
de pouvoir les rentrer dans l’orangerie pendant la mauvaise saison, Elles se 
multiplient de racines éclatées, de boutures et de graines. 

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AZALÉE A FLEURS DE LYS. A4ZALEA LILIIFLOR A. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des ÆRAhododendrées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-fidus. Corolla 1-petala infundibuliformis vel campanulata , 
limbo 5-fido inæquali. Stamina 5-10 receptaculo inserta. Ovarium superum , stylo 
stismateque simplicibus. Capsula 5-locularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


AZALEA ramis foliüisque ovato-lanceolatis pilosis, corymbo paucifloro, sta- 
minibus 7-10 coroll& sub-brevioribus. 

AZALEA liliflora. Poireau, Bon Jard. 

AZALEA Indica alba. Bot. Regist., n. 811. 

AZALEA ledifolia. Hook, Bot. Magaz., n. 2901. 


Arbrisseau de 2 à 3 pieds de haut, divisé en rameaux revêtus d’une 
écorce grisètre et abondamment chargée de poils courts, de la même cou- 
leur. Feuilles ovales-lancéolées , aiguës, brièvement pétiolées et chargées sur 
leurs deux faces de poils semblables à ceux qui revêtent l'écorce des rameaux. 
Fleurs pédonculées, larges de 2 pouces ou un peu plus, peu nombreuses, 
d’une odeur très-agréable, formant un petit corymbe terminal, muni de 
quelques bractées à sa base. Galice monophylle, à 5 divisions profondes, 
hérissées , deux fois plus courtes que la corolle qui est monopétale, cam- 
panulée, d’un blanc pur comme celui des lys, découpée jusqu’à moitié en 5 
lobes ovales-oblongs , presque réguliers. Etamines au nombre de 7 à 10, à fila- 
ments arqués , de la longueur de la corolle, ou à peu près, terminés par des 
anthères à deux loges longitudinales qui s'ouvrent par leur sommet. Ovaire 
supère , globuleux , velu , surmonté d’un style un peu plus long que les éta- 
mines , arqué comme elles et terminé par un stigmate simple. 

L'Azalée à fleurs de lys est originaire des Indes-Orientales ; elle fleurit en 
mai et juin dans nos jardins. On la plante en pot ou en caisse dans de la 
terre de bruyère. Elle se multiplie de couchage et par la greffe herbacée 
ou en approche. Elle ne peut rester à l'air libre que pendant la belle saison ; 
il faut la rentrer dans la serre tempérée, ou au moins dans l’orangerie du- 
rant l'hiver. Nous l'avons vue chez M. Audot et chez plusieurs autres ama- 
teurs ou horticulteurs. 


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NEMOPHILE REMARQUABLE. NEMOPHILA INSIGNIS. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des //ydrophyllées. 


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CARACTÈRE GENÉRIQUE. 


Calyx 10-partitus, laciniis alternis reflexis Corolla 1-petala campanulata. Sta- 
mina 5 corolld breviora. Ovarium superum , stylo 2-fido. Capsula 1-locularis, pla- 
centis carnosis axt longitudinali affixis, seminibus 4-20. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


NEMOPHIL A caule ramoso patulo, foliis oppositis pinnatifidis, basi in pe- 


tiolum angustatis, floribus axillaribus alternis, corollis calyce duplo longioribus. 


NEMOPHIL A insignis. Liwor. Bot. Regist., n° 1713. — Hook., Bot. Magaz., 
n. 3485. 


Racine fibreuse , annuelle. Tige divisée dès sa base en rameaux nombreux, 
étalés, opposés, légèrement pubescents, ainsi que toutes les parties herbacées 
de la plante, et longs de 6 à 10 pouces. Feuilles opposées, pinnatifides, à 
découpures ovales , entières ou incisées. Fleurs d’un beau bleu ciel, blanches 
dans le centre, solitaires et alternes dans les aissellés des feuilles, portées sur 
des pédoncules plus longs que celles-ci. Galice monophylle , partagé profon- 
dément en dix divisions lancéolées, alternativement plus longues et plus 
courtes , les cinq dernières réfléchies en dehors. Corolle monopétale, moitié 
plus grande que le calice, et à cinq découpures profondes, arrondies, ou- 
vertes en roue. Cinq étamines à filaments insérés à la base de la corolle, 
plus courts qu’elle, portant des anthères brunâtres , ovales, un peu sagittées 
à leur base, et à deux loges longitudinales. Ovaire supère, ovoïde , velu c 
surmonté de deux styles terminés chacun par un stigmate simple. Capsule de 
la même forme que l'ovaire , contenant dans une seule loge 20 à 24 graines 
régulièrement disposées en ligne sur des placentas attachés à l'axe central du 
fruit. 

Cette petite plante, originaire de l'Amérique Septentrionale et nouvelle- 
ment introduite dans les jardins, produit abondamment de charmantes fleurs 
pendant les mois de juin, juillet et août. On peut en faire des bordures ou 
la placer en touffes sur le devant des plates-bandes. Elles produit de toutes 
les manières un joli effet. On la multiplie de graines semées au printemps en 
pleine terre, et qui n’exigent que des soins ordinaires. 


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Némophile remarquable . ; Wemophila insignus 


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DAHLIA PARANGON. DAHLIA PURPUREZA (var). 


Syngénésie-Polygamie superflue. Famille des Aadices. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx communis duplex, exterior polyphyllus , interior 1-phy llus 8-partitus 
scariosus. Flores radiati, in disco flosculosi, in radio ligulati. Receptaculum pa- 
leaceum. Semina non papposa. 


CARACTÈRE GÉNÉRIQUE ET SYNONYMIE. 


DAHLTA flosculis ferè omnibus semi-flosculosis pallidè luteis apice rubro- 
violaceis. 
DAHLIA marsh paragon des horticulteurs anglais. 


Il n’y a pas encore quarante ans que les dahlias ont été introduits dans 
nos jardins, puisque ce n’est qu'en 1800 que André Thouin en recut, pour 
le Jardin des Plantes de Paris, les premiers tubercules qui lui furent en- 
voyés de Madrid par l'abbé Cavanilles qui , lui-même, 1e avait recus du 
Mexique, une douzaine d'années auparavant. Ces plantes, qui font aujour- 
d'hui le plus bel ornement de nos jardins pendant l'été et une partie de 
l'automne, jusqu’au moment où surviennent les premières gelées, les dahlias, 
voulons-nous dire , dans le commencement de leur introduction, furent 
d’abord assez négligés, et l’on fut loin de penser w'ils dussent avoir un jour, 
dans notre horticulture , la place distinguée qu ils y occupent aujourd'hui. 
Ce fut en 1806, que M. le comte Lelieur de Ville-sur-Arce , alors adminis- 
trateur des parcs et jardins de la Couronne, commença à les cultiver au 
Fleuriste de Saint-Cloud. Par la persévérance qu'il mit à en semer les 
sraines , il obtint d'abord de nouvelles nuances dans les couleurs et enfin 
FA fleurs doubles et triples. Aujourd’hui on a des dahlias dont tous les fleu- 
rons du centre, ordinairement fort courts dans l'espèce primitive, sont 
changés en demi-fleurons allongés, qui imitent une fleur entièrement pleine. 
Tel est le dahlia parangon que nous avons fait peindre dans la belle collec- 
tion de M. Chauvière, et que nous avons vu aussi chez M. Bossin. C’est une 
variété remarquable par ses magnifiques fleurs larges de près de quatre pouces, 
dont presque tous les fleurons sont changés en demi-fleurons d'un jaune clair 
dans la plus grande partie de leur étendue , et d’un rouge violacé à leur som- 
met. En donnant à cette variété le nom de Warsh paragon , les Anglais, de 
chezlesquels elle nous est venue, et qui lui ont imposé ce nom, ont probablement 
voulu la désigner comme une fleur modèle. Le nombre des variétés connues 
de dablias s'élève aujourd’hui à plusieurs centaines ; il serait, pour ainsi 
dire, impossible de leur donner des noms véritablement caractéristiques. 
Aussi les dénominations qu'ils reçoivent des horticulteurs et des amateurs ne 
sont-elles que de fantaisie. Les unes sont empruntées à des personnages de 
l'époque actuelle ou de l'antiquité, comme Harie-Louise, foyal Georges, 
Angélique, Minerve, Palmyre, Reine de Saba, etc. ; les autres font allusion 
à la beauté de leurs fleurs ou à quelques-uns de leurs caractères , et c’est ainsi 
que des dahlias ont reçu les noms de l’/?ncomparable, Triomphe royal, Spec- 
tabilis, Reine des dchlias, Arc-en-Ciel, Lilas globuleux, Rose d’a- 
mou, etc. 


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THUNBERGIA AILÉ. THUNBERGITA ALATA. 


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Didynamie-Angiospermie. Famille des {canthées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 2-phyllus. Corolla 1-petala infernè tubulosa, limbo plano 5-lobo subæquali. 
Stamina 4 didynama. Ovarium superum basi annulo 10-12-dentato cinctum , stylo 
simplici, stigmate 2-lobo. Gapsula globosa rostrata 2-locularis, loculis 2-spermis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


THUNBERGIA caule scandente volubili, foliis oppositis cordato-triangulari- 
bus, petiolis alatis, floribus azxillaribus. 
THUNBERGIA alata. Sins. Bot. Magaz., w° 2591.—PaxTon., Magaz., 1835, 


p. 2. 
8 THUNBERGIA alata albiflora. Hoox., Bot. Magaz., n° 3512. 


Tige herbacée, divisée dès sa base en rameaux grêles, volubiles, légèrement 
anguleux et pubescents, hauts de deux à trois pieds. Feuilles opposées en cœur 
ou presque triangulaires, d’un vert assez foncé, presque glabres, portées sur de 
longs pétioles ailés. Fleurs jaunes , larges de seize lignes, solitaires dans les 
aisselles des feuilles sur des pédoncules à peu près de la longueur des pétioles. 
Calice de deux folioles ovales, aiguës. Corolle monopétale, tubulée dans sa 
moitié inférieure, d’un violet brun intérieurement, à limbe évasé, partagé en 
cinq divisions arrondies. Quatre étamines didynames, à filaments insérés dans 
la partie rétrécie du tube de la corolle, portant à leur sommet des anthères à 
deux loges ciliées en leurs bords. Oyaire supère, ovoïde, porté sur un disque 
crénelé, à dix dents, et surmonté d’un style simple, terminé par un stigmate à 
deux lèvres inégales, dont l’inférieure un peu en godet. Capsule à deux loges 
contenant chacune deux graines. 

Cette espèce est originaire du Bengale. On Ja cultivait depuis quelques années 
en serre chaude, où on la multipliait de boutures: mais M. Neumann enayant 
obtenu des graines, il la sème maintenant sur couche, au printemps, et il re- 
pique le jeune plant en pleine terre , au midi et au pied d’un treillage, sur 
lequel les rameaux grimpent en s’entortillant. Traitée de cette manière, cette 
plante produit abondamment des fleurs qui se succèdent les unes aux autres 
sans interruption depuis le mois de juin jusqu'en septembre, et donnent, à 
l'automne, de nouvelles graines qui peuvent servir à sa multiplication, et per- 
mettent de la cultiver comme plante anouelle. Nous l'avons fait peindre d’après 
les échantillons que M. Neumann nous a donnés. 

On en cultive une variété à fleurs blanches. 


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ŒILLET DE POETE. DIANTHUS BARBATUS. 


Décandrie-Digynie. Famille des Caryophyllées. 
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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus cylindricus 5-dentatus, basi squamis 4 pluribusve cruciatim im- 
bricatis cinctus. Petala 5 unguiculata limbo sæpè dentata. Stamina 10. Ovarium 
superum, stylis 2 sæpè recurvis. Gapsula ovato-cylindrica 1-locularis apice dehiscens 
polysperma , seminibus receptaculo centrali affixis. ; 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


DIANTHUS foliis lanceolatis, floribus aggregatis fasciculatis, squamis basi 
ovatis apice subulato -aristatis calycem æquantibus vel superantibus , petalis 
dentatis. 

DIANTHUS barbatus. Lax., Spec. 586. 

8 DIANTHIT barbati varietas. 

OEILLET de poëte à fleurs doubles pourpres. 


Tiges un peu couchées à leur base, ensuite redressées, cylindriques, hautes 
de quinze à dix-huit pouces, simples ou un peu rameuses dans le haut. Feuilles 
lancéolées, très-entières, glabres comme toute la plante, sessiles et à demi-em- 
brassantes à leur base. Fleurs doubies, d’un pourpre foncé, terminales au som- 
met de la tige et des rameaux, où elles sont disposées en corymbe serré. Galice 
monophylle, tubulé, strié, à cinq dents, plus court que les pétales, entouré à sa 
partie inférieure par cinq écailles, élargies à leur base, subulées dans le reste de 
leur étendue et plus longues quele calice. Corvlle composée de vingt à vingt-cinq 
pétales, rétrécis inférieurement en onglet de la longueur du calice, et élargis, 
dans leur partiesupérieure, en un limbe arrondi, dentelé en son bord. Etamines 
nulles : elles ont été changées en pétales. Ovaire ovale-oblong, supère, surmonté 
de deux styles divergents , terminés chacun par un stigmate un peu courbé en 
dehors. 

L’æillet de poëte est cultivé depuis longtemps pour l’ornement des jardins. 
C'est une plante qui croît naturellement sur les collines dans le midi de la 
France et de l’Europe, où ses fleurs d’un rouge foncé sont déjà assez jolies. On 
en a obtenu par une culture soignée des fleurs plus grandes et de différentes 
couleurs , des blanches , des roses , des cramoisies, des pourpres et des pana- 
chées. La variété que nous avons fait peindre et que nous avons trouvée dans 
le jardin de M. Loth, est une des plus belles que nous ayons vues. On la mul- 
tiplie par les éclats des racines et de boutures. Elle fleurit en juin et juillet. 


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ANCOLIE GLANDULEUSE. AQUILEGIA GLANDULOS:A. 


Polyandrie-Polygynie. Famille des Æelléboracées. 
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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-phyllus coloratus petaloïdeus deciduus. Corolla ex petalis 5 cornicu- 
latis cuculliformibusve, ungue laterali. Stamina numerosa hypogyna. Ovaria 
5 supera. Gapsulæ totidem erectæ polyspermæ stylis acuminatæ. 


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CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


AQUILEGIA foliis biternatis, caule subnudo paucifloro , petalis cucullatis , 
capsulis villoso-glandulosis. 

AQUILEGIA glandulosa. Link Enum. 2, p. 8%. — Drcano. Prod. 1 ,p. 50. 
—Floral Cabinet , n. 10. 

2. Discolor , petalis albis, foliolis calycinis cæruleis. 

8. Concolor, petalis foliolisque calycinis cϾrulets. 


Racine fibreuse, vivace. Tige droite, haute de 10 à 12 pouces, simple , ou 
divisée en 2 ou 3 rameaux, terminés chacun par une seule fleur. Feuilles 
radicales pétiolées , deux fois ternées, à folioles irrégulièrement arrondies, 
incisées plus ou moins profondément en trois lobes ; celles de la tige peu nom- 
breuses , partagées en 3 à 5 folioles linéaires. Calice de 3 folioles ovales, colo- 
rées, pétaliformes, rétrécies en onglet à leur base. Corolle de 5 pétales en ca- 
puchon , attachés par leur partie moyenne entre les folioles du calice. Etamines 
très-nombreuses, ayant leurs filaments inégaux et insérés au réceptacle au- 
dessous des ovaires qui sont au nombre de 7 à 8, supères, oblongs, pubes- 
cents, glanduleux , comprimés , rapprochés en faisceau , chargés chacun d’un 
style oblique, recourbé à son extrémité et terminé par un stigmate simple. 
Capsules en même nombre que les ovaires, redressées, contenant chacune 
plusieurs graines. 

Cette espèce est originaire de la Russie, où elle croît sur les monts Altaïks, 
ce qui doit faire espérer que lorsqu'elle sera plus répandue on pourra la cul- 
tiver en pleine terre. Jusqu'à présent on la plante en pot dans du terreau de 
bruyère, et on la rentre dans la serre tempérée pendant l'hiver. Ses fleurs, 
qui sont fort belles, paraissent en mai et juin : elles présentent deux variétés ; 
dans l’une que nous avons fait peindre chez M. Loth , les fleurs sont de deux 
couleurs, ses pétales étant blancs et les folioles du calice d’un bleu clair ; 
dans la seconde, toutes les parties de la fleur sont de cette dernière couleur. 
Les deux variétés se multiplient de graines et de racines éclatées. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig a Les pistils vus séparément. 


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Ancolie glanduleuse . ! Agulegta glandulosz 


CRINOLE DE COMMELIN. CRINUM COMMELINI. 


Hexandrie-Monogynie. Famille des Narcissées. 


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CARACTÈRE GENÉRIQUE. 


Spatha polyphylla. Corolla 1-petala infundibuliformis , tubo oblongo cylin- 
draceo, limbo 6-fido. Stamina 6, filamentis subulatis. Ovarium tnferum, stylo 
filiformi longitudine floris, Gapsula 3-locularis 3 valvis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CRINUM foliis lineari-lanceolatis canaliculatis margine integerrimis, spathä 


4-phy lla inæqual , umbellé pauciflor&, tubo corollæ limbo reflexo longiore, 
staminibus inclinatis. 


CRINUM Commelini. Reo., Lus., t. 3292.— Desront., Æort. Par. 1 Cde 9, 1p: ET 


Bulbe ovoïde , oblongue, vivace, produisant de sa partie supérieure 10 à 12 
feuilles linéaires-lancéolées , un peu canaliculées , très-entières en leurs bords, 
engaînantes à leur base , alternes , longues de 2 à 3 pieds et larges d'environ 
2 pouces. Hampe cylindrique, sortant de Vaisselle d’une des feuilles infé- 
rieures , plus courte que celles-ci, et portant à son extrémité 6 à 7 fleurs dis- 
posées en une ombelle munie à sa base d’une spathe de 4 folioles inégales. 
Chaque fleur accompagnée en outre d’une bractée linéaire, plus courte que 
la spathe générale. Corolle monopétale, à tube cylindrique, d’un vert clair, 
près de moitié plus long que le limbe qui est partagé en 6 découpures 
oblongues, très-ouvertes et même un peu réfléchies, blanches en dedans, 
plus ou moins rougeâtres extérieurement. Etamines au nombre de 6, à fila- 
ments d'un rouge foncé, un peu plus courts que les divisions du limbe , incli- 
nés et chargés chacun à leur extrémité d’une anthère allongée, vacillante, à 
2 loges longitudinales. Ovaire infère, oblong , surmonté d’un style filiforme, 
d'un rouge vineux comme celui des filaments, et de leur longueur, terminé 
par un style simple. 

Les fleurs de cette espèce, originaire des parties les plus chaudes de l'Amé- 
rique méridionale , sont très-belles et répandent une odeur de vanille fort 
agréable. C’est dommage qu'elles ne durent que 5 à 6 jours épanouies ; mais 
elles ont l'avantage de paraître deux fois par an, en mai et au mois d’août. 
Cette plante a besoin d’être tenue dans la serre chaude pendant toute 
l’année. On la plante en pot dans un mélange de terre franche substantielle et 
d'un peu de terreau de bruyère. Elle se muitiplie de cayeux. Nous l'avons 
vue et nous l'avons fait peindre au Jardin du Roi, dans la partie de cet 
établissement confiée au soins de M. Neumann. 


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POINCILLADE DE GiLLIES. POINCIANA GILLIESITI. 


Décandrie-Monogynie. Famille des Légumineuses. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx basi 1-phyllus, profundè 5-partitus. Corolla 5-petala, petalis subæqua- 
libus. Stamina 10 longissima. Ovarium superum , stylo longissimo. Legumen plano- 
compressum 2-valve submulti-loculare. Semina obovato-compressa. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE,. 


POINCTAN 4 caule arboreo, ramis junioribus glandulosis, foliis bipinnatis 
cum imparti , floribus terminalibus subracemosis. 

POINCTANA Güilliesii. Wazz. et Hook., Bot. Misc., vol, 1, p. 129, tab. 34.— 
Annales de Flore et Pomone, septembre 1836. 


Tige cylindrique, grêle, ligneuse, haute de 4 à 5 pieds et plus, divisée 
en rameaux épars, revêtus d’une écorce d’un vert grisâtre dans les rameaux 
déja avancés, et chargée, dans les plus jeunes, de poils glanduleux. Feuilles 
éparses, deux fois ailées avec impair, à folioles ovales-oblongues, petites, 
nombreuses et d’un vert un peu glauque. Fleurs au nombre de 6 à 8, dis- 
posées en grappe droite au sommet des rameaux, sur des pédoncules un peu 
glanduleux , munis à leur base d’une bractée oblongue , membraneuse, ciliée, 
très-caduque. Calice monophylle à sa base, ayant son bord divisé très-profon- 
dément en cinq découpures oblongues , pubescentes , glanduleuses et un peu 
_ plus courtes que les pétales. Corolle large de 20 à 24 lignes, composée de cinq 
pétales ovales-oblongs, insérés dans le haut de la partie monophylle du calice, 
à peu près égaux et d'une jolie couleur jaune-serin. Étamines au nombre de 
10, à filaments d’un beau rouge, moitié plus longs que le reste de la fleur, 
terminés, par de petites anthères ovales, à deux loges longitudinales. Ovaire 
supère, oblong, pubescent, surmonté d’un style six fois plus court que les éta- 
mines, à stigmate élargi en pavillon de trompette. Dans les autres espèces du 
même genre le style est très-long ; probablement il était avorté dans les fleurs 
que j'ai eu occasion de voir, et qui d’ailleurs n’ont pas rapporté de fruit. 

C’est pour la seconde fois que cette belle espèce a fleuri au mois de juin 1838, 
dans le jardin de madame veuve Tripet , avenue de Breteuil, n° 30. Déjà elle 
avait donné quelques fleurs en 1837, mais qui ne s'étaient qu'imparfaite- 
ment développées : il est probable que plus les pieds prendront de force, plus 
ils donneront de belles fleurs. Les graines de la Poincillade de Gillies ont été 
données il y a quelques années à M. Tripet, comme venant des contrées 
chaudes de l'Amérique méridionale. Depuis ce temps, les plants qu'il en à 
obtenus ont été tenus en serre chaude, plantés en pot ou en caisse dans du 
terreau de bruyère, et, à défaut de nouvelles graines, ils ont été multipliés 
de boutures. 


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Poincillade de Gillies : nciana Cilliesie 


WRIGHTIA A FLEURS ÉCARLATES. WARIGHTIA COCCINE A. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des Apocynées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-fidus basi bracteatus. Corolla 1-petala hkypocrateriformis 
fauce coronata squamis 5 vel 40. Stamina 5. Ovarium superum globosum, stylis 
2 applicatis, stigmate unico. Folliculi 5 distincti cohærentes, placentis adnatis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


WVRIGHTIA foliis oblongo-lanceolatis distichis deciduis, floribus subsoli- 
tartis terminalibus, bracteis calyce longioribus. 

WRIGHTTA coccinea. Sims., Bot. Magaz. , n. 2696. 

NERIUM coccineum. Warc. — Desr. Hort. Paris, ed. 3, p. 198. 


Tige grêle, ligneuse, haute de 4 à 5 pieds, revêtue d’une écorce grisâtre. 
Feuilles oblongues-lancéolées , opposées , caduques, très-glabres , portées sur 
de courts pétioles. Fleurs d’un beau rouge écarlate, solitaires ou deux à deux 
à l'extrémité des jeunes rameaux ou dans leur bifurcation. Calice mono- 
phylle, partagé jusqu'aux deux tiers en cinq divisions ovales , un peu aiguës, 
et muni à sa base de deux à trois bractées plus longues que lui. Corolle mo- 
nopétale, en forme de coupe, charnue, quatre fois plus grande que le calice, 
et partagée profondément en cinq divisions ovales, alternes avec les décou- 
pures du calice. Écailles charnues, colorées, ovales-arrondies, au nombre 
de cinq, appliquées au fond de la corolle et devant chacune de ses divisions. 
Étamines au nombre de cinq, à filaments oblongs-lancéolés, pubescents en 
dehors, convergents l’un vers l’autre, de manière à former au centre de la 
fleur une pyramide à cinq angles : face interne de chaque filament terminée 
par une anthère à deux loges longitudinales. Ovaire supère, à deux lobes sur- 
montés chacun par un style appliqué à son semblable, et terminés par un 
seul stigmate en tête. 

Il y a déjà plusieurs années que cette espèce, originaire de l'Inde, est 
cultivée dans les serres chaudes du Jardin du Roi, confiées aux soins de 
M. Neumann, et où nous l'avons fait figurer. Elle fleurit au mois de juin. 
On la plante en pot, dans un mélange de terre franche légère, de terreau 
bien consommé et de terreau de bruyère. On la multiplie de boutures qui 
ne reprennent que difficilement , et dont il faut avoir soin , avant de les mettre 
en terre, de laisser sécher un peu le suc laiteux qui s'échappe des extrémités. 


EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une fleur vue de côte. Fig. 2. La plante en- 


tière vue en raccourci, afin d'indiquer son port. 


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RHODOCHITON VOLUBILE. RHODOCHITON VOLUBILE. 


Didynamie-Angiospermie. Famille des Personées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus membranaceus coloratus campanulatus. Corolla 1-petala basi 
tubulosa, limbo 5-fido vix inæquali, seymentis subæqualibus erectis. Stamina 4 
didynama (cum rudimento quinti ) erecta tubo corollæ subæqualia. Ovarium su- 
perum disco impositum , stylo stigmateque simplicibus. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


RHODOCHITON caule suffruticoso volubili, foliis cordatis petiolatis denta- 
is, pedunculis axillaribus solitariis pendulis folio longioribus. 

RHODOCHITON volubile. Linor., Bot. Regist., n.1755.— Hook., Bot. Magaz., 
n. 3367.— Paxton, Magaz., ann. 1835, p. 27. 

LOPHOSPERMUM Rhodochiton. Sweet, Brit. Fl. Gard. t. 250. 


Tige sous-ligneuse à sa base, divisée en rameaux grèles , un peu velus, 
sarmenteux, grimpant en s’entorlillant autour des arbres ou des autres plantes 
qui sont dans leur voisinage, et pouvant s'élever ainsi à 10 ou 12 pieds. 
Feuilles alternes, pétiolées, en cœur à leur base, presque glabres, bor- 
dées de dents très-aiguës. Fleurs pendantes, portées sur des pédoncules 
axillaires , plus longs que les feuilles. Calice monophylle, un peu membra- 
neux , campanulé , rougeâtre, très-ouvert et beaucoup plus large que la co- 
rolle, mais moitié plus court. Corolle monopétale , longue de 20 à 21 lignes, 
tubulée dans les deux tiers de sa longueur, d’une couleur pourpre-noirâtre, 
partagée à son limbe en 5 découpures ovales, un peu inégales. Étamines au 
nombre de 4 (avec le rudiment d’une cinquième), à filaments presque égaux, 
de la longueur du tube, insérés à sa base, terminés par des anthères blan- 
châtres et à deux loges longitudinales. Ovaire supère, presque sphérique, hé- 
rissé de poils, porté sur un disque un peu globuleux , déprimé et surmonté 
d’un style un peu plus long que les étamines, terminé par un très-petit 
stigmate simple. 

Cette plante, originaire du Mexique, n’a été introduite dans nos jardins que 
depuis assez peu de temps. On la multipliait d’abord de boutures et de mar- 
cottes, mais depuis qu'on en à obtenu de graines , on peut la cultiver comme 
plante annuelle, en la semant sur couche au printemps et en la repiquant en 
pleine terre à une bonne exposition et au pied d’un treillage, sur lequel ses 
rameaux s’élèveront. C’est ainsi que nous l'avons vue traitée par M.Neumann, 
au Jardin du Roi. Les pieds qu’on voudra conserver pendant l'hiver devront 
être placés dans la serre tempérée. Ses fleurs commencent à paraître en juin 
et se succèdent les unes aux autres jusqu’en septembre. 


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GRENADILLE POURPRÉE. PASSIFLORA KERMESIN A. 


Monadelphie-Pentandrie. Famille des Passiflorées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus coloratus profundè 5-partitus. Corolla 5-petala, petalis oblongis 
planis calyci ferè conformibus. Gorona duplex triplexve et quadruplex colorata 
filamentosa , filamentis horizontali-radiatis aut erectis. Stamina 5, filamentis ad 
basin germinis in columnam coalitis. Ovarium superum columnéä staminifer& pe- 
dicellatum , stylis 3 clavatis. Bacca carnosa unilocularis polysperma , seminibus 
membran& pulposé involutis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


PASSIFLORA foliis 3-lobis petiolatis subdentatis glaberrimis, petiolis 4-olan- 
dulosis, pedunculis axillaribus unifloris petiolo brevioribus, petalis foliolisque 
caly cinis reflexis coron& majori duplo longioribus. 

PASSIFLORA Kermesina. LioL., Bot. Repist., n. 1633.—Floral cabinet, n. 6, 
p. {1.— Hook., Bot. Magaz., n. 3503. 


Tiges frutescentes, grêles , sarmenteuses, s’élevant à une grande hauteur 
au moyen de vrilles axillaires, simples, roulées en spirale et s’accrochant à tous 
les corps qui sont dans leur voisinage. Feuilles alternes , d’un vert gai, très- 
glabres, divisées jusqu'à moitié en trois lobes légèrement dentés, portées 
sur des pétioles munis de 4 glandes opposées 2 à 2,et accompagnées à leur 
base de deux larges stipules dentées. He d'un beau rouge carmin , portées 
sur des pédoncules axillaires plus longs que les pétioles. Galice monophylle, 
renflé et cylindrique à sa base , partagé jusqu'à plus des trois ve en 5 
découpures oblongues, colorées, acuminées à leur sommet. Corolle de 5 pé- 
tales, insérés entre les divisions du calice, de leur longueur et réfléchis avec 
elles sur le pédoncule. Au milieu de la fleur sont deux couronnes de couleur 
violette, dont la plus extérieure formée d’un triple rang de filaments étalés 
horizontalement et moitié plus courts que le calice et la corolle ; l’intérieure, 
composée de filaments encore plus courts etredressés. Ovaire eee 
supère, porté sur une colonne plus longue que les couronnes , surmonté de 
3 styles divergents, réfléchis à leurs extrémités et terminés chacun par un 
stigmate en tête. Étamines au nombre de 5, ayant leurs filaments réunis dans 
les trois quarts de leur longueur et formant la colonne sur laquelle re- 
pose l'ovaire, libres, divergents et comprimés dans le reste de leur étendue, 
portant à leur extrémité des anthères vacillantes , à deux loges longitudinales. 

Cels père et M. Loth paraissent être les premiers qui, dès l’année 18928 
ou 1829 , ont cultivé à Paris cette belle espèce LE le pays est encore inconnu. 
On la tient le plus ordinairement en serre chaude , mais il est probable qu’elle 
pourrait se contenter de la serre tempérée. On la plante dans un mélange de 
terre franche légère et de terreau de bruyère. Elle se multiplie de boutures 
et de marcottes. Ses fleurs, larges de 3 pouces, produisent un effet magni- 
fique. Chacune d’elles ne dure qu’un jour, mais toutes les journées en voient 
éclore de nouvelles , depuis le mois de mai jusqu’en septembre et même plus 
tard, 


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MANETTIE A FEUILLES EN CŒUR. MANETTIA CORDIFOLIA. 


Tétrandrie-Monogynie. Famille des Æubiacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx basi 1-phyllus ore 4-fidus. Corolla 1-phylla tubulosa 4-5-fida. Stamina 
4-5-fauci inserta. Ovarium semi-inferum , stylo simplici, stigmate capitato. Cap- 
sula 2-locularis , seminibus alatis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


MANETTTA caule suffruticoso scandente, ramis teretibus, foliis cordatis 
glabris acuminatis, pedunculis axillaribus subunifloris folio longioribus, calyce 
4-lobo, dentibus minimis interjectis, corollæ fauce nudo dilatato. 

MANETTTIA cordifolia. Decanr., Prod. k, p. 363.—Hook., Bot. Magaz., 
n. 3202. — Linpz., Bot. Repist., n. 1866. 


Tiges suffrutescentes, grêles, sarmenteuses, très-glabres, susceptibles de 
s’élever à 10 ou 12 pieds en s’entortillant autour des arbres ou des autres 
plantes qui sont dans leur voisinage. Feuilles ovales, aiguës , un peu en cœur 
à leur base, d’un vert luisant et foncé, très-glabres, opposées sur de très- 
courts pétioles. Fleurs d’un beau rouge écarlate, portées une ou deux ensemble 
dans les aisselles des feuilles sur des pédoncules simples ou bifides , placés 
dans la partie supérieure des rameaux, et munis, dans leur partie supé- 
rieure, de deux petites bractées cordiformes. Galice monophylle, divisé à 
peu près jusqu'à moitié en 4 lobes aigus, avec une petite dent intermédiaire, et 
5 à 6 fois plus court que la corolle qui est monopétale, tubulée, plus étroite dans 
sa partie inférieure, ensuite un peu élargie et découpée à son bord en 4 lobes. 
Etamines au nombre de 4, insérées à la base des sinus formés par les divisions 
de la corolle, portant à leur sommet des anthères ovales-oblongues , à deux 
loges longitudinales qui s'ouvrent par leur face interne. Ovaire adhérent en 
grande partie au calice, surmonté d’un style de la longueur de la corolle, et 
terminé par un stigmate en tête. Capsule à deux loges, renfermant chacune 
plusieurs graines ailées. 

La Manettie à feuilles en cœur est originaire du Brésil. On la cultive depuis 
quelques années au Jardin du Roi, où on la tient dans la serre tempérée. Elle 
réussit mal en pot, il faut la planter en pleine terre dans un mélange de ter- 
reau de bruyère et de terre franche légère. Ses fleurs, qui paraissent en juil- 
let, août et septembre, ont un aspect fort agréable, et se détachent bien sur 
le vert un peu foncé des feuilles. On la multiplie de boutures. Nous en devons 
la communication à M. Neumann. 


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Manettie à feuilles en cœur 


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GLAYEUL PERROQUET. GZLADIOLUS PSITT ACINUS. 


Triandrie-Monogynie. Famille des /ridées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Spatha 2-vabvis. Corolla 1-petala infundibuliformis tubulosa, limbo 6-partito 
irregulari. Stamina 3 ascendentia. Ovarium inferum, stylo simplici, stigmatibus 3. 
Capsula ovata vel oblonga 3-locularis polysperma , seminibus alaus. 


CARACTÈRE GÉNÉRIQUE ET SYNONYMIE. 


GLADIOLUS foliis ensiformibus glabris, spicé subunilaterali, corollæ limbo 
campanulato , laciniis 3 superioribus subæqualibus, 3 inferioribus brevioribus , 
medid longiorti. 

GLADIOLUS psittacinus. Hook., Bot. Magaz., n. 3032.— Lino, Bot. Regist., 
n. 1442. 


Bulbe arrondie, comprimée, donnant naissance à une hampe droite, cylin- 
drique , haute de 2 à 3 pieds, très-glabre comme toute la plante, garnie de 
feuilles en lame d'épée, engainantes à leur base, assez distantes entre elles, 
et disposées alternativement de deux côtés opposés. Fleurs au nombre de 10 
à 15 et plus, larges d’au moins 2 pouces, d’un beau jaune, tiquetées de taches 
et de points très-nombreux , d’un rouge foncé , sessiles et disposées alterna- 
tivement dans la partie supérieure de la hampe , où elles forment un long épi 
presque tourné du même côté. Spathe de deux folioles membraneuses , iné- 
gales, moitié plus courtes que la fleur. Coroile monopétale , irrégulière , in- 
fondibuliforme , un peu campanulée, ayant son limbe très-ouvert, partagé 
en 6 divisions, dont les 3 supérieures plus grandes et les 3 inférieures plus 
courtes , dont la moyenne plus allongée. Etamines au nombre de trois , un peu 
moins longues que les divisions supérieures de la corolle, ayant leurs filaments 
insérés dans le haut de sa partie tubulée, terminés par des anthères oblongues, à 
deux loges et un peu en fer de flèche à leur base. Ovaire infère, ovoïde, presque 
triangulaire , surmonté d’un style droit , de la longueur des étamines , et ter- 
miné par 3 stigmates divergents, hérissés de poils qui retiennent le pollen 
des étamines. Capsule de la même forme que l'ovaire , à 3 loges contenant 
chacune plusieurs graines bordées d’une aile. 

C’est par allusion à la couleur de ses fleurs , qui ressemblent au plumage de 
certains perroquets, que ce beau glayeul a reçu son nom spécifique. De même 
que la plus grande partie de ses congénères, il est originaire du cap de Bonne- 
Espérance. On plante ses bulbes au printemps en pleine terre douce et légère 
ou dans du terreau de bruyère , et on les retire au commencement de l'automne 
pour les conserver pendant l'hiver dans un endroit sec et à l'abri des gelées. 
Ses fleurs paraissent au mois d'août; il n’y en a jamais que 3 à 4 qui se déve- 
loppent à la fois, mais elles se succèdent ainsi les unes aux autres pendant une 
quinzaine de jours. Cette espèce se multiplie de cayeux et de graines. 


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Glayeul perroquet. |  Gladiolus prittacinus. 


GNAPHALE A FLEURS BRILLANTES. GNAPHALIUM 
FULGIDUM. 


Syngénésie-Polygamie superflue, Famille des Ælosculeuses. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx communis inæqualis tmbricatus | squamis internis scariosis subcoloratis. 
Flores Jlosculosi, flosculis Jœmineis semi-imperfectisve tenuissimis hermaphroditis 
mmixtis. Receptaculum nudum. Pappus pilosus apice penicellatus. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GNAPHALIUM caule herbaceo erecto Jfoliisque lanceolato-oblongis sessilibus 
lanatis, calycis squamis exterioribus flavicantibus radiantibus. 
GNAPHALIUM fulgidum , HORTULAN. 


Racine fibreuse , vivace , produisant une ou plusieurs tiges droites, hautes 
d’un pied ou environ, revêtues d’un duvet laineux et blanchâtre, souvent 
simples, quelquefois divisées dans leur partie supérieure en { ou 2 rameaux. 
Feuilles oblongues-lancéolées, sessiles, éparses, chargées d’un duvet sem- 
blable à celui des tiges. Fleurs larges de 15 à 18 lignes , solitaires à l'extrémité 
des tiges ou des rameaux. Calice commun composé d’un grand nombre d’é- 
cailles ovales-lancéolées, scarieuses , d’un jaune d’or brillant, étalées comme 
les rayons des fleurs radiées, lorsqu'elles reçoivent l'influence des rayons du 
soleil , mais se fermant ou plutôt se redressant lorsqu'elles sont dans l'ombre. 
Fleurons très-nombreux, du même jaune que les écailles du calice commun, 
très-petits et fortement serrés les uns contre les autres, la plupart hermaphro- 
dites, munis de 5 étamines à anthères connées, et d’un ovaire infère, sur- 
monté d’un style terminé par deux stigmates divergents. Quelques fleurons 
stériles et dépourvus de styles se trouvent mélés aux hermaphrodites , surtout 
à la circonférence. Réceptacle nu. Graines oblongues, surmontées d’une ai- 
grette de poils rentflés à leur extrémité et comme en pinceau. 

Cette jolie espèce de gnaphale nous a été communiquée par M. Chauvières, 
qui la croit nouvelle. Il la cultive en pot dans la terre de bruyère, la rentre 
dans la serre tempérée pendant l'hiver, et la multiplie de racines éclatées. Le 
pays dont elle est originaire ne lui est pas connu. 


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Gnaphale à fleurs brillantes 


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GLYCINE FRUTESCENTE A FLEURS DOUBLES. 
GLYCINE FRUTESCENS FLORE PLENO. 


Diadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus subcampanulatus 5-dentatus, dentibus 2 superioribus brevioribus. 
Corolla Ro vexillo ovato-subrotundo , carind 2-petald. Stamina 10 
diadelpha. Ovarium superum basi nudum. Legumen oblongum , seminibus sub- 
torulostis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GLYCINE caule fruticoso scandente, foliis impari- pinnatis exstipulatis, flori- 
bus racemosis , ovartis glabris. 

4. GLYCINE frutescens. Las. Spec. 1067.—Sims. Bot. Magaz., n. 2103. 

APIOS frutescens. Pursu. FL. Amer., 2, p. #74. 

ISTERIA frutescens. Decaxo. Prod. 2, p. 390. 

B. GLYCINE frutescens flore pleno. Xcox. nost. 


Tige frutescente, divisée en rameaux sarmenteux, grimpant en s’entor- 
tillant autour des arbres ou des treillages qui sont dans leur voisinage, et 
s’élevant ainsi à 13 ou 20 pieds de haut. Feuilles ailées avec impair, dépour- 
vues de stipules, composées de 11 à 13 folioles ovales-oblongues, aiguës, 
glabres en dessus, légèrement pubescentes en dessous. Fleurs d’un bleu clair, 
nombreuses, douées d’une odeur agréable, portées sur des pédoncules pu- 
bescents, et disposées en une belle grappe pendante, longue de 6 à 8 pouces. 
Calice monophylle, court, un peu campanulé, pubescent, découpé à son 
bord en deux lèvres inégales ; l’inférieure à 3 dents, la supérieure seule- 
ment échancrée ou à 2 dents très-petites. Corolle papilionacée, à étendard 
ovale-arrondi, un peu plus grand que les ailes et la carène qui sont oblon- 
gues , presque égales , la dernière formée de 2 pétales distincts, ayant leurs on- 
glets de la longueur du calice. Dans une grande partie des fleurs surtout de la 
base de la grappe, les pétales qui forment les ailes et la carène sont doublés. 
Étamines au nombre de 10, dont 9 à filaments réunis en un seul corps formant 
une gaine qui enveloppe le pistil, et 1 seul filament libre en opposition aux 9 au- 
tres, dont la gaîne est fendue de ce côté pour lui faire place. Ovaire supère, 
oblong, glabre, presque cylindrique , rétréci à sa base, surmonté d’un style 
ascendant, à stigmate simple. 

Cette belle variété nous a été communiquée en fleurs, au mois de juillet 
1838, par M. Michaux, membre de la société royale et centrale d’agricul- 
ture. Elle se cultive en pleine terre, de même que le type de l'espèce qui est 
originaire de la Caroline et autres contrées de l'Amérique du nord. On la 
multiplie de drageons et de marcottes faites avec du bois d’un an. Ses fleurs 
ne sont pas vraiment doubles, mais seulement semi-doubles. 


5h 


GLYCINE FRUTESCENTE A FLEURS DOUBLES. 
GLYCINE FRUTESCENS FLORE PLENO: 


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Diadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx1-phyllus subcampanulatus 5-dentatus, dentibus 2 superioribus brevioribus. 
Corolla lu mr vexillo ovato-subrotundo , carind 2-petalä. Stamina 10 
diadelpha. Ovarium superum basi nudum. Legumen oblongum , seminibus sub- 
torulosis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GLYCINE caule fruticoso scandente, foliis impari-pinnatis exstipulatis, flori- 
bus racemosis, ovariis glabris. 

A. GLYCINE frutescens. Lix. Spec. 1067.—Sims. Bot. Magaz., n. 2103. 

APIOS frutescens. Pursa. FL. Amer., 2, p. #74. 

INISTERIA frutescens. Decaxr. Prod. 2, p. 390. 

B. GLYCINE frutescens flore pleno. Xcon. nost. 


Tige frutescente, divisée en rameaux sarmenteux, grimpant en s'entor- 
tillant autour des arbres ou des treillages qui sont dans leur voisinage, et 
s'élevant ainsi à 13 ou 20 pieds de haut. Feuilles ailées avec impair, dépour- 
vues de stipules, composées de 11 à 13 folioles ovales-oblongues, aiguës, 
glabres en dessus, légèrement pubescentes en dessous. Fleurs d’un bleu clair, 
nombreuses, douées d’une odeur agréable, portées sur des pédoncules pu- 
bescents, et disposées en une belle grappe pendante, longue de 6 à 8 pouces. 
Calice monophylle, court, un peu campanulé, pubescent, découpé à son 
bord en deux lèvres inégales ; l’inférieure à 3 dents, la supérieure seule- 
ment échancrée ou à 2 dents très-petites. Corolle papilionacée, à étendard 
ovale-arrondi, un peu plus grand que les ailes et la carène qui sont oblon- 
gues , presque égales , la dernière formée de 2 pétales distincts, ayant leurs on- 
glets de la longueur du calice. Dans une grande partie des fleurs surtout de la 
base de la grappe, les pétales qui forment les ailes et la carène sont doublés. 
Étamines au nombre de 10 , dont 9 à filaments réunis en un seul corps formant 
une gaine qui enveloppe le pistil, et 1 seul filament libre en opposition aux 9 au- 
tres, dont la gaîne est fendue de ce côté pour lui faire place. Ovaire supère , 
oblong, glabre, presque cylindrique, rétréci à sa base, surmonté d’un style 
ascendant , à stigmate simple. 

Cette belle variété nous à été communiquée en fleurs, au mois de juillet 
1838, par M. Michaux, membre de la société royale et centrale d’agricul- 
ture. Elle se cultive en pleine terre, de même que le type de l'espèce qui est 
originaire de la Caroline et autres contrées de l'Amérique du nord. On la 
multiplie de drageons et de marcottes faites avec du bois d’un an. Ses fleurs 
ne sont pas vraiment doubles, mais seulement semi-doubles. 


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Alfred Riocreux p ê Aumont del 


Glycine frutescente à fleurs doubles. Clycine frutescens fl re-pleno 


LEPTOSYPHON A FLEURS D'ANDROSACE. 
LEPTOSYPHON ANDROSACEUS. 


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Pentandrie-Monogynie. Famille des Polémoniacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus tubulosus campanulatus æqualis semi-5-fidus, lobis lineari- 
subulatis acutis, sinubus membranaceis. Corolla 1-petala infundibuliformis, tubo 
longo exserto tenuissimo, limbo campanulato rotato 5-fido, lobis ovalibus obtusis 
integerrimis. Stamina 5 fauci inserla, antheris oblongis basi sagittatis. Capsula 
3-locularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


LEPTOSYPHON caule è basi ramoso gracili patulo, foliis palmatis 5-7-fidis, 
laciniis linearibus, floribus bracteatis umbellatis, tubo corollæ limbo duplo lon- 
giore, staminibus corollæ limbo triplo brevioribus. 

LEPTOSYPHON Androsaceus.lanor.Bot. Regist., n.1622 in verso et n.1710. 
— Hook. Bot. Magaz., n. 3191. 


Racine annuelle, fibreuse. Tige divisée dès sa base en rameaux étalés infé- 
rieurement, redressés dans leur partie supérieure , hauts de 10 pouces à 
1 pied, garnis de feuilles légèrement pubescentes , palmées , divisées pro- 
fondément en 5 ou 7 découpures linéaires. Fleurs d’une couleur lilas clair, 
ou gris de lin, ainsi que dans l'échantillon figuré en b, tachées de rouge 
brun à l’entrée de leur tube, portées sur de courts pédicelles munis chacun à 
leur base d’une bractée trifide ou quinquéfide , assez semblable aux feuilles, 
et disposées au sommet des rameaux en ombelles très-serrées. Calice mono- 
phylle, à 5 divisions profondes, linéaires-lancéolées , légèrement pubescentes. 
Corolle monopétale, à tube gréle, deux fois plus long que le calice, et à 
limbe partagé en 5 découpures ovales, ouvertes en roue. Étamines au nombre 
de 5 , à filaments très-courts, insérés dans le haut du tube, et terminés par 
des anthères ovales, un peu sagittées à leur base. Ovaire supère, globuleux, 
surmonté d’un style filiforme de la longueur du tube de la corolle, portant à 
son sommet 3 stigmates linéaires et divergents. Capsule de la même forme 
que l'ovaire , à trois loges contenant chacune plusieurs graines. 

Cette plante est très-propre par ses jolies fleurs, qui paraissent de juin 
en août, à faire l’ornement des parterres pendant une grande partie de la 
belle saison. Comme elle est annuelle, on ne peut la multiplier que de graines 
qu'il faut semer en pot et sur couche, au printemps, pour en mettre le plant 
en place lorsqu'il est assez fort pour être livré à la pleine terre. Elle n'est 
d’ailleurs pas délicate et ne demande que des soins ordinaires. Son pays natal 
est la Californie. Nous l'avons vue chez M. Vilmorin, dans le jardin de 
M. Audot et chez quelques autres horticulteurs. 


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Alfred de Riocreux p Aumont del 


Leptosyphon Androsaceus 


Leptosyphon à fleurs d'Androsate. ; 


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CRINOLE AIMABLE. CRINUM AMABILE. 


Hexandrie-Monogynie. Famille des Narcissées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Spatha polyphylla. Gorolla 1-petala infundibuliformis 6-fida , tubo oblongo 
cylindraceo inflexo, limb laciniis oblongis. Stamina 6 . filamentis subulatis lon- 
gitudine tubi. Ovarium inferum , stylo filiformi longitudine floris, stigmate 3-fido. 
Capsula subovata 3-locularis 3-valpis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CRINUM bulbo elongato conico , foliis lineari-lanceolatis glaberrimis, spathä 
3-phyllé , umbellä multiflord , corollæ limbo tubum æquante, laciniis lanceolatis 


stamina superantibus. 
CRINUM amabile. Siws. Bot. Magaz., n. 1605.—SPRENG. Syst. Veget.2,p. 55. 
8. CRINUM amabile angustatum. Lino. Bot. Regist., n. 679. 


Bulbe oblongue, pyramidale , de la grosseur du bas de la cuisse, formée 
d’écailles épaisses , charnues , rougeâtres à l'extérieur. Feuilles linéaires-lan- 
céolées, longues de 3 à 5 pieds, glabres, d’un beau vert, naissant de la 
partie supérieure de la bulbe, disposées en Es et formant un large fais- 
ceau. Hampe semi-cylindrique, comprimée , de la grosseur et de l'épaisseur 
de deux doigts, haute de 3 pieds, naissant à côté des nouvelles feuilles et 
dans l’aisselle d’une des anciennes. Fleurs grandes et belles, disposées , au 
nombre de 20 ou environ, en ombelle au sommet de la hampe, et munies à leur 
base d’une spathe de 3 folioles, dont deux plus larges et la troisième plus 
petite. Une bractée étroite et linéaire à la base de chaque fleur et moitié plus 
courte que la spathe générale. Corolle monopétale, d’un rouge vineux , bordée 
de blanc, à tube allongé, cylindrique et à limbe partagé en 6 découpures 
linéaires-lancéolées , très-ouvertes , égales au tube en longueur. Étamines au 
nombre de 6 , à filaments du même rouge que la corolle , insérés dans le haut 
du tube et moitié plus courts que les divisions du limbe, terminés par des 
anthères allongées, vacillantes , à 2 loges longitudinales. Ovaire infère, 
ovoïde-oblong, surmonté d’un style cylindrique, à 3 cannelures, d’un rouge 
vineux, surpassant la hauteur des étamines et terminé par un stigmate 
court , trifide. ; 

Cette plante est aussi recommandable par ses magnifiques fleurs que par le 
suave parfum qu'elles exhalent. Elle est originaire du Bengale , et exige la 
serre chaude. On la plante dans un grand ot ou en caisse dans un mélange 
de terreau de bruyère ou de terre franche perse Chacune de ses fleurs, qui 
paraissent depuis le mois de mars jusqu’en juillet, ne dure guère que 3 à 
4 jours ; mais la succession de celles dont l’ombelle est composée se Dr e 
pendant environ un mois. On ne la multiplie que par les cayeux dont elle 
ne produit que fort peu. Nous l'avons vue au Jardin du Roi, dans les serres 
de M. Neumann. Notre planche représente une fleur séparée , un peu moins 
grande que nature , et la plante entière réduite à de très-petites proportions 
afin d’en faire voir le port. 


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POINSETTIE ÉCLATANTE. POINSETTIA PULCHERRIMA. 


Décandrie-Trigynie. Famille des Æuphorbiacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus ore fimbriatus, latere auctus appendice nectarifero. Corolla 
nulla. Flores polygami. Stamina numerosa in fasciculis 5 conjuncta. Ovarium su- 
perum pedicellatum ovato-subtriquetrum, stigmatibus 3. Gapsula 3-locularis, semt- 
nibus solitariis in singulis loculis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


POINSETTIA foliis ovatis petiolatis angulosis, floribus terminalibus corym- 
bosis involucro polyphyllo maximo cinctrs. 

POINSETTIA pulcherrima. Moox., Bot. Magaz. , n. 3493. 

EUPHORBIA pulcherrima. Wiuvv., Herb. sice. 


Tige frutescente, cylindrique, très-glabre, haute de 5 à 6 pieds , divisée 
en quelques rameaux garnis de feuilles alternes, pétiolées, ovales, angu- 
leuses , aiguës , assez luisantes en dessus, sensiblement plus pâles et légère- 
ment pubescentes en dessous. Fleurs portées sur de courts pédicules cylin- 
driques, et rapprochées, 15 à 20 ensemble ou même plus, en un corymbe 
terminal, dont les principales ramifications sont trifurquées et environnées à 
leur base par une collerette composée d’une vingtaine de folioles lancéolées, 
très-inégales, plusieurs fois plus grandes que le corymbe lui-même et d’un 
rouge pourpre , éclatant. Fleurs polygames, les unes mâles avec un pistil 
avorté, les autres hermaphrodites. Dans les unes et les autres, calice mono- 
phylle, globuleux, rougeâtre en son bord et découpé en une multitude de 
franges, chargé, sur sa partie latérale externe, d’un appendice en forme de 
godet ouvert et contenant un liquide visqueux. Dans les calices des fleurs 
mâles sont cachés cinq groupes d’étamines portées sur de courts filaments char- 
gés de poils et terminés à leur extrémité par des anthères à deux loges diver- 
gentes. Dans les fleurs hermaphrodites les étamines sont disposées de même, 
et il sort du centre de la fleur un ovaire globuleux ou presque ovoïde , parsemé 
de poils rougeâtres, porté sur un pédicule recourbé, et surmonté de trois 
stigmates d’un rouge foncé, divergents et réfléchis. Capsule à trois loges, 
contenant chacune une seule graine ovoïde. 

Cette belle plante est originaire du Mexique ; lorsque ses fleurs sont déve- 
loppées , et elles restent ainsi pendant une grande partie de l'hiver, depuis le 
mois de novembre jusqu'en février, elle fait un des plus magnifiques orne- 
ments des serres chaudes. On la plante en pot dans un mélange de terre 
franche légère et de terreau de bruyère, et on la multiplie de boutures étouffées. 
Nous l'avoiis vue au Jardin du Roi, dans les serres confiées aux soins de 
M. Neumann, et chez M. Loth; on la trouve aussi dans plusieurs autres éta- 
blissements. 


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ASTÈRE TRÈS-BELLE. ASTER FORMOSISSIMUS. 


Syngénésie-Polygamie superflue. Famille des Æadiées. 
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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Flores radiati, ligulis pluribus quäm 10. Galyx communis imbricalus, Squarnis 
exterioribus patulis. Receptaculum nudum. Pappus pilosus. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


ASTER caule risido glabro supernè ramoso , foliis lanceolatis sessilibus gla- 
berrimis subserratis, floribus paniculairs, squamis calycinis lanceolatis obtustus- 
culis, inferioribus laxiusculis, superioribus adpressis. 


ASTER formosissimus. Hortulan. 

Racine fibreuse , vivace, produisant une ou plusieurs tiges droites, roides, 
glabres, striées, simples dans leur partie inférieure, rameuses dans la supé- 
rieure, haute de deux pieds et demi à trois pieds, garnies dans toute leur 
longueur de feuilles lancéolées, d’un vert foncé, glabres, éparses , sessiles , 
bordées de dents très-fines qu'on ne voit bien qu'a la loupe. Fleurs nom- 
breuses, couleur delilas, larges de12 à 15 lignes, portées, dans la partie supé- 
rieure des tiges et des rameaux, sur des pédoncules feuillés ; et disposées en 
une grande et belle panicule. Calice commun composé d’écailles nombreuses, 
herbacées , imbriquées sur quatre à cinq rangs ; les extérieures un peu lâches ; 
les intérieures appliquées. Demi-fleurons de la circonférence bleuâtres ou 
couleur lilas , au nombre de 36 ou à peu près, tous femelles et fertiles. Fleu- 
rons du centre au nombre de plus de 40, de couleur jaune et hermaphro- 
dites. Réceptacle nu, alvéolé, chargé de graines oblongues, surmontées d’une 
aigrette de poils simples. 

Les astères croissent en général dans les parties tempérées du globe; la 
plus grande partie sont originaires des Carolines , de la Géorgie, de la Virgi- 
nie et autres contrées de l'Amérique du Nord; l'Europe, Asie, l'Afrique, 
la Nouvelle-Hollande et l'Amérique méridionale en renferment beaucoup 
moins. M. C. Sprengel, dans le troisième volume de son Systema V'egeta- 
bilium , publié en 1826, en a mentionné 166 espèces, et M. Decandolle , dans 
le volume de son Prodromus qui a paru en 4836, en a décrit et énuméré 150, 
sans compter un nombre plus considérable qu'il a reportées dans plusieurs 
autres genres. Toutes ces plantes, à part un très-petit nombre , sont très-rus- 
tiques et supportent en pleine terre toutes les intempéries des saisons. Les 
fleurs des différentes espèces sont, en général, plus ou moins jolies et propres 
à orner les jardins pendant l'arrière-saison , parce qu'elles ne fleurissent guère 
que d'août en novembre. Telle est V'Astère très-belle que nous avons vue 
fleurie, en septembre et octobre, dans l'école du Jardin du Roi, dirigée par 
M. Pepin. Cette plante est une variété remarquable, obtenue de graines ,il y 
a8àgans, par M. Lémon. Elle nous a paru être intermédiaire entre |A. 
tardiflorus et V À. adulterinus. On la multiplie de racines éclatées. 


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POURPIER À GRANDES FLEURS. PORTULACA 
GRANDIFLORA. 


Dodécandrie-Monogynie. Famille des Portulacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 2-partitus caducus. Corolla 4-5-petala , petalis receptaculo insertis. 
Stamina numerosa receptaculo afira. Ovarium superum, stylo simplici, stigmate 
6-partito. Capsula 1-locularis circumscissa polysperma, seminibus filis singulis ad 
placentas plures liberas affixis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


PORTULACA caule ramoso erectiusculo, foliis crassis semi-cylindraceis in 
axillis pilosis , floribus 1-k-terminalibus involucratis. 

PORTULACA grandiflora. Hoox. Bot. Magaz.,n. 2885. 

2. VAR. flore luteo. Hoox. L. c., fig. 1. 

6. VAR. flore purpureo. Hoox. L. c., fig. 2. 


Racine fibreuse , bisannuelle. Tige cylindrique, rougeâtre , glabre, haute 
de 6à8 pouces, plus ou moins rameuse, souvent couchée à sa base, ensuite re- 
dressée. Feuilles charnues, semi-cylindriques, éparses , glabres , rétrécies à 
leur base en un court pétiole , et munies dans leur aisselle d’un faisceau de pe- 
tits poils blanchâtres. Fleurs larges de 2 pouces ou environ, d’un beau rouge - 
pourpre, avec un fond blanchâtre, sessiles au sommet des rameaux et une à 
quatre ensemble, environnées d’une sorte de collerette formée par 7 à 8 feuilles 
semblables à celles de la tige. Calice partagé très-profondément en 2 divisions 
ovales, aiguës, semi-membraneuses, trois fois plus courtes que la corolle 
formée de 5 pétales en cœur, insérés au réceptacle. Étamines nombreuses, 
deux fois plus courtes que la corolie , à filaments pourpres , attachés sur le ré- 
ceptacle et terminés par des anthères d’un jaune d’or. Ovaire globuleux, su- 
père, glabre , surmonté d’un style un peu plus long que les étamines , divisé 
à son sommet en 6 stigmates linéaires, divergents, ciliés. Capsule globuleuse, 
à une seule loge s’ouvrant en travers comme une boîte à savonnette , et conte- 
nant plusieurs graines attachées par des fils à des placentas libres. 

Cette jolie espèce est originaire du Chili. Ses fleurs, qui ont beaucoup d’é- 
clat, ne sont qu'éphémères, mais chaque pied en produit presque tous les 
jours de nouvelles depuis le mois de juin jusqu’en août. On la multiplie de 
graines semées au printemps sur couche et sous châssis , et qu'on ne peut con- 
fier à l'air libre que lorsque les plants sont prêts à fleurir. Cette plante peut 
aussi se propager de boutures étouflées, qu'il faut conserver dans la serre 
chaude jusqu’au moment de la floraison. Elle est assez délicate et ne réussit 
bien que dans un mélange de terre franche légère et de terreau de bruyère ; il 
est rare qu’elle se conserve plus de deux ans. Nous en devons la communication 
à M. Neumann. On en connaît une variété à fleurs jaunes. 


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ortulaca grandiflora. 


Pourpier à grandes fleurs. 


ÉNOTHÈRE A GROS FRUIT. OENOTHERA MACROCARPA. 


Octandrie-Monogynie. Famille des Onagraires. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus inferne tubulosus superne 4-fidus. Corolla 4-petala. Stamina 8. 
Ovarium inferum , stylo cylindrico , stigmate 4-fido. Capsula 4-locularis 4-valvis 
polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


OENOTHERA caule ramoso patulo, folits lanceolatis integris glabriusculis, 
floribus sessilibus axillaribus , calycis tubo longissimo, ets subintegerrimis 
magnis, capsulis oblongis quandrangulari-alatis. 

ENOTHERA macrocarpa. Horr. Reg. Paris. 

OŒENOTHERA Missouriensis. Gurr. Bot. Magaz., n. 1592. 


Racine fibreuse, vivace, donnant naissance à une tige rameuse dès sa base, 
un peu fléchie en zigzag , divisée en rameaux étalés sur la terre, et longs de 
15 pouces à 2 pieds. Feuilles éparses, pétiolées, lancéolées, entières et 
presque glabres. Fleurs larges de 3 à k pouces , solitaires et presque sessiles 
dans les aisselles des feuilles: Galice monophylle, tubulé dans les trois quarts 
de sa longueur, partagé dans le quart supérieur en & divisions lancéolées-li- 
néaires , jaunâtres , marquées de taches rouges, et se fendant d’un seul côté, 
mais restant en grande partie adhérentes ensemble par leurs autres bords. Co- 
rolle de 4 pétales d’un beau jaune clair, et insérés dans le haut du tube du ca- 
lice. Étamines au nombre de 8, à filaments plus courts que les pétales, et ter- 
minés par des anthères linéaires, fort longues , à 2 loges. Ovaire infére, 
oblong , à 4 angles très-saillants, surmonté d’un style très-long , divisé à son 
extrémité en 4 stigmates allongés.Capsule oblongue, bordée de 4 ailes, partagée 
intérieurement en 4 loges contenant chacune des graines nombreuses. 

Cette plante est originaire des environs du fleuve Missouri , dans l'Amérique 
du nord. M. Pepin, chef de l’école de botanique au Jardin du Roi, la cultive 
en pleine terre depuis quelques années; il la multiplie de graines et de pieds 
éclatés. Ses fleurs sont fort belles et produisent beaucoup d'effet. Elles sont 
éphémères, mais pendant les mois de juillet, d'août et de septembre, elles se 
succèdent tous les jours sans interruption les unes aux autres. 


60 


Enothère a gros fruit Ë Œnothera  macrocarpa. 


STÉPHANOTE FLORIBOND. STEPHANOTIS FLORIBUND A. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des Apocynées. 


VUE ER UE MAUR LAS ARUBA EAN 
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phytlus tubo corollæ quadruplo brevior 5-fidus. Corolla 1 -petala infundi- 
buliformis, limbo 5-partito.Stamina 5, filamentis brevissimis in fundo tubi afhxis, 
antheris 2-locularibus in fossulis stigmatis reconditis. Ovarium duplex superum 
stylo simplici, stigmate capitato 10 fossulis excavato. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


STEPHANOTIS caulibus fruticosis sarmentosis , foliis ovato-oblonsis petio- 
latis, floribus subumbellatis extra-axillaribus. 
STEPHANOTIS floribunda. Hort. Reg. Par — Bon J'ardinier, 1837, p. 655. 


Tige frutescente, divisée en rameaux grêles , sarmenteux , lisses, verdâtres. 
Feuilles ovales-oblongues, opposées, pétiolées, entières, un peu épaisses, 
très-glabres , d’un beau vert luisant en dessus , plus pâles en dessous. Fleurs 
d’un blanc pur et d’une odeur très-agréable , analogue à celle de la tubéreuse, 
pédonculées et disposées 5 à 6 ensemble en une sorte d’ombelle flacée en 
dehors de l’aisselle des feuilles. Calice monophylle, quatre fois plus court que 
le tube de la corolle, partagé jusqu'aux deux tiers en cinq divisions ovales. 
Corolle monopétale, tubulée, renflée à sa base, partagée dans son tiers su- 
périeur en un limbe évasé et à 5 découpures ovales. Etamines au nombre de 5, 
situées au fond de la corolle , à filaments très-courts, connivents, membraneux 
à leur sommet, portant à leur face interne une anthère à deux loges séparées 
et appliquées sur le stigmate. Deux ovaires supères , ovoïdes , accolés l'un à 
l’autre , surmontés d’un seul style très-court, terminé par un stigmate en tête, 
ovoïde et pointu , creusé dans sa partie moyenne de 10 petites fossettes ovales, 
dans chacune desquelles est logée une des loges des anthères. 

Cette plante, qui se recommande par ses belles fleurs et par un parfum 
agréable, est originaire de Madagascar, d’où elle a été transportée à l’île Bour- 
bon en 1820 par M. Bréon, et de cette dernière île en France par le même 
en 1833. Depuis ce temps, elle est cultivée dans la serre chaude du Jardin 
du Roi, où elle fleurit continuellement pendant la moitié de l’année, depuis 
le mois de mai jusqu’à la fin d'octobre. On la multiplie de boutures et on la 
plante en pot ou en caisse dans un mélange de terre franche, de vieux ter- 
reau de couche et de terreau de bruyère. L’échantillon que nous avons fait 
figurer nous à été communiqué par M. Neumann. 


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Stéphanote floribond . 


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VERVEINE NERVEUSE. VERBENA NERVOSA. 


Didynamie- Angiospermie. Famille des V’erbénacées. 
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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-dentatus subinæqualis. Corolla 1-petala inferne tubulosa ; 
limbo irregulariter 5-Lobo.Stamina 2 inclusa vel didynama.Ovarium superum, sty- 
lo simplici. Utriculus 4-spermus cito rumpens ut maturus fructus semina k monstrat. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


VERB EN À caule stricto. herbaceo subhispido, foliis lanceolatis dentatis sca- 
briusculis, floribus diandris terminalibus corymboso-subspicatis, corollis calyce 
quadruplo longioribus. 

VERBEN A nervosa, fig. 1. 

VERBEN A venosa. — Hook. Bot, Magaz., n. 3197. 


Racine fibreuse, vivace, donnant naissance à une ou plusieurs tiges her- 
bacées, un peu quadrangulaires, légèrement hispides, droites, divisées dans 
leur partie supérieure en quelques rameaux. Feuilles lancéolées, sessiles , 
opposées en croix, bordées de dents inégales et chargées en dessous de ner- 
vures trés-saillantes. Fleurs violettes , d’un joli aspect , disposées , au sommet 
de la tige et des rameaux, en un corymbe d’abord serré, mais qui s’allonge 
en épi à mesure que la floraison avance. Calice monophylle, pe el deux fois 
plus court que la corolle , à 5 dents inégales, et muni à sa base d’une bractée 
plus longue que lui. Corolle monopétale, tubulée inférieurement , ayant son 
limbe découpé en 5 divisions planes, presqueé gales , légèrement échancrées à 
leur sommet. Etamines au nombre de 2, moitié plus courtes que le tube de la 
corolle. Ovaire supère, ovoide, surmonté d’un style court, à stigmate en 
tête, chargé latéralement d’une petite dent. 


VERVEINE à feuilles de chamædris , fig, 3.—VERBENA chamædrifolia. 
Juss. in Ann. Mus. T7, P- 73.— SPRENG. Syst. Veget. 2,p. 748.—Hoox. Bot. Magaz , 


D. 3333. — VERBENA Melindres. Bot. Regist., n. 1184. — ERINUS peruvia- 
nus. Linn. sp. 879. 


Tiges grêles , étalées , longues d’un pied ou environ. Feuilles lancéolées , le 
plus souvent dentées. Fleurs d’un rouge écarlate éciatant, disposées d’abord 
en coryrmbe et ensuite en épi. Corolle moitié plus grande que dans l'espèce 
précédente , et ayant les divisions de son limbe plus profondément échancrées. 
Les étamines et le pistil de la longueur du tube de la corolle. Cette plante est 
originaire des contrées chaudes de l'Amérique méridionale, de Buénos-Ayres. 


VERVEINE de Tweedie, fig. 9. — VFERBENA Tweedieana. Bot. Magaz., 
0. 3541. — The Botanist, n. 60. 


Cette plante n’est qu’une variété de la précédente, à laquelle elle ressemble 
beaucoup ; elle en diffère principalement par ses tiges plus redressées , par ses 
calices un peu plus longs et par ses corolles, qui, au lieu d’être d’un rouge 
écarlate, sont d’un rouge pourpre. 

Ces trois jolies plantes sont presque continuellement en fleur , surtout les 
deux dernières. On les plante en pleine terre pendant la belle saison, et en pot 
dans de la terre de bruyère, afin de les mettre à l'abri pendant les froids. Elles 
se multiplient de couchages et de racines éclatées. 


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MADIE ÉLÉGANTE. MADIA ELEGANS. 


Syngénésie-Polysamie superflue. Famille des ARadiées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx communis duplici ordine polyphyllus subæqualis. Flores radiati, floscu- 
lis radii ligulatis fœmineis fertilibus, disci tubulosis hermaphroditis et sterilibus. 
Receptaculum villosum. Semina cuneiformia compresso-pentagona nuda. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


MADITA caule erecto ramoso foliisque oblongo-lanceolatis piloso-glandulosis, 
floribus subcorymbosis. 

MADTA elegans. Live. Bot. Regist., n.1458 — Hook, Bot. Magaz. , n. 3548. 
Madaria elegans. Decanr. Prod., vol.5, p. 592. 


Racine fibreuse, annuelle. Tige droite, haute de 2 pieds ou plus, cylin- 
drique, rameuse, abondamment chargée, ainsi que les feuilles et les ca- 
lices, de poils très-courts , terminés par une petite glande brunâtre. Feuilles 
oblongues-lancéolées, entières. Fleurs radiées, larges de 20 à 22 lignes , d’un 
beau jaune, portées sur d’assez longs pédoncules dans la partie supérieure des 
rameaux , et disposées en une sorte de corymbe étalé. Calice commun com- 
posé de folioles nombreuses, linéaires , disposées sur 2 rangs presque égaux. 
Demi-fleurons de la circonférence au nombre de 16 à 20, femelles, seuls 
fertiles, trifides à leur extrémité, et marqués dans leur partie inférieure 
d’une tache d’un rouge brun. Fleurons du disque stériles, quoique pourvus 
de 5 étamines et d’un style à 2 stigmates. Réceptacle conique, velu. Graines 
glabres , brunâtres, dépourvues d’aigrette, placées à la circonférence et suc- 
cédant aux demi-fleurons femelles. 

Cette plante, originaire de la Californie dans l'Amérique du Nord , a été 
introduite depuis peu dans nos jardins, où elle ne tardera pas à être très- 
multipliée ; car elle n’est pas difficile sur la nature du terrain, puisque ses 
graines tombées à terre donnent spontanément de nouvelles plantes, sans 
qu'il soit besoin d’en prendre aucun soin. Ses fleurs, qui paraissent en juillet 
et août , ont de l'éclat et font un effet agréable ; mais elles ne restent ouvertes 
que le matin et le soir, et se ferment, dans la journée, pour peu que le so- 


leil soit un peu ardent. Nous avons vu cette espèce dans le jardin de ma- 
dame veuve Tripet. 


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GLAYEUL A BELLES FLEURS ROSES. 
GLADIOLUS ROSEO-SPECT'ABILIS. 


Triandrie-Monogynie. Famille des /ridées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Spatha 2-walvis. Corolia 1-petala infundibuliformis tubulosa, limbo 6-partito 
irregulari. Stamina 3 adscendentia. Ovarium inferum , sty lo simplici, stigmatibus 3, 
Capsula ovata vel oblonga 3-locularis polysperma, seminibus alatis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GLADIOLUS foliis ensiformibus glaberrimis, corollæ lobis 3 superioribus 
ovato-oblongis majoribus , 3 inferioribus angustioribus maculä longitudinali in- 
sig nus. 

GLADIOLUS ramosus. Revue Horticole, vol, 4, p. 124. 

Bulbe ovale-arrondie , produisant 1 à 3 hampes cylindriques, parfaitement 
glabres , ainsi que toute la plante, hautes de 2 pieds, garnies de plusieurs 
feuilles en lame d'épée, relevées de quelques nervures longitudinales , et dis- 
posées de deux côtés opposés. Fleurs d’un beau rose, larges de 3 pouces et 
plus, au nombre de 15 à 20 ou même davantage, ne se développant que 
successivement et seulement 4 à 5 à la fois, alternes de deux côtés oppo- 
sés et disposées en un magnifique épi terminal. Chaque fleur enveloppée 
à sa base par une spathe de deux folioles oblongues-lancéolées , inégales, d’un 
vert tendre. Corolle monopétale, infundibuliforme , à tube étroit dans sa par- 
tie inférieure , évasée ensuite en 6 découpures ovales-oblongues , dont les 3 su- 
périeures plus larges , d’une teinte uniforme , les 3 inférieures plus étroites, 
marquées dans leur milieu d’une longue tache pourpre, traversée dans sa lon- 
gueur par une ligne blanche. Etamines au nombre de 3, à filaments insérés 
sur la partie tubulée de la corolle et adhérents avec elle dans leur moitié in- 
férieure , portant à leur sommet des anthères linéaires, violacées , à 2 loges 
longitudinales. Ovaire infère, oblong, surmonté d’un style filiforme , de la 
longueur des étamines, divisé à son sommet en 3 stigmates élargis, bifides à 
leur extrémité. 

Cette magnifique variété a été obtenue, par un horticulteur de Harlem, 
d’un semis de graines produites par le Gladiolus blandus, et elle a été cultivée 
pour la première fois l’année dernière, à Paris, par M. Rifkogel , rue de Vau- 
girard , n° 125, où elle a fleuri depuis le mois d'août jusqu’en octobre. Ses 
bulbes doivent être plantées en terre de bruyère pure ou mélangée de terre 
franche légère. On les relève lorsque les fleurs sont passées, pour les conserver 
dans un lieu sec, à l'abri de la gelée , et les replanter au mois d'avril lors- 
qu'elle n’est plus à craindre. 


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Glayeul à belles fleurs roses. E Cladiolus  roseo-spectabuis. 


RUSSÉLIE JONCIFORME. RUSSELIA JUNCEA. 


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Didynamie-Angiospermie. Famille des Personées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-fidus. Corolla Ps 2-labiata, labio supremo latiori emar- 
ginato, inferiori 3-fido, fauce villoso. Stamina 4 didynama. Ovarium superum , 
stigmate globuloso. Gapsula 2-locularis poly sperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


RUSSELIA caule ramosissimo junciformi , foliis ovato-acutis, floribus pani- 
culatis , corollé tubulos&, stigmate 2-lobo. 

RUSSELTA juncea. Paxtows Magazine, mai 1837.— Linor., Bot. Regis. 
n. 1773. 


Racine vivace. Tige divisée dès sa base en rameaux nombreux, lisses, an- 
guleux , flexibles , pendants, jonciformes , d’un vert gai, longs de 3 à 4 pieds. 
Feuilles petites , ovales-aiguës , glabres , entières ou quelquefois munies d’une 
seule dent vers leur extrémité. Fleurs axillaires, portées sur d’assez longs pé- 
dicules, disposées, dans la partie supérieure des rameaux, de manière à for- 
mer une grande et belle panicule Calice monophylle, à 5 dents. Corolle longue 
d’un pouce, tubuleuse, élargie de la base au sommet, d’une belle couleur 
écarlate, à 5 découpures, dont les bords forment imparfaitement deux lèvres. 
Étamines au nombre de 4, dont deux plus longues, à anthères oblongues. Ovaire 
supère , à style simple, terminé par un stigmate à 2 lobes. 

Cette plante est originaire de Mexico , où elle a été trouvée par le comte 
de Karwinski qui l’a envoyée à Berlin, d’où elle a passé en Angleterre, et d'où 
elle a été ensuite envoyée à Paris , au jardin botanique du Muséum d'Histoire 
Naturelle. Elle a besoin d’être cultivée dans un vase assez grand et dans un mé- 
lange de terre sableuse, de terreau de bruyère et d’un peu de terre franche. 
Elle se multiplie facilement de boutures faites en pot, qu’il faut avoir soin d’en- 
foncer dans la tannée de la serre chaude, et de recouvrir d’une cloche de verre. 
L'aspect de cette plante est vraiment magnifique dans le moment où elle est 
en fleurs, c'est-à-dire dans les mois d'août et de septembre; elle fait alors 
un des plus beaux ornements de la serre chaude. Pour jouir complétement 
du superbe effet qu’elle produit pendant sa floraison, il faut suspendre 
avec des fils d’archal, dans le haut de la serre, le vase dans lequel elle est 
plantée ; dans cette disposition, ses rameaux peuvent s'étendre en toute hberté 
et retomber dans la situation qui leur est la plus naturelle. Dans le moment 
de sa croissance il est aussi à propos de la seringuer fréquemment, afin de la 
débarrasser des insectes auxquels elle est très-sujette, et qui sans celte pré- 
caution la gâteraient. 


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PHLOX DE DRUMMOND. PHLOX DRUMMON DIT. 


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Pentandrie-Monogynie. Famille des Polémoniacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus prismaticus 5-fidus. Corolla 1-petala infundibuliformis, tubo 
elongato, limbo 5-lobo. Stamina 5 inæqualia tubo inserta. Ovarium superum , 
stylo simplici, stigmate 3-fido. Capsula 3-locularis 3-valyis sub3-sperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


PHLOX caule annuo erecto piloso, foliis oblongis acutis basi subcordatis se- 
mi-amplexicaulibus , infimis spathulatis , floribus corymbosis , calycinis laciniis 
subulatis acutissimis hirsutissimis reflexis. 

PHLOX Drummondii. Hooker, Bot. Magaz. ; n. 3441. — Lioz., Bot. Regist. 
n. 1949.—Paxronws, Magaz., 1835 ,p. 221. Annales soc. hortic., tom. 21, p.77. 


Racine petite, annuelle, donnant naissance à une tige haute d’un pied et 
demi à deux pieds, rameuse, redressée , couverte de poils, ainsi que toutes 
les parties herbacées de la plante. Feuilles inférieures opposées , d'un vert un 
peu foncé, spatulées ; les supérieures ovales - oblongues, alternes, un peu 
aiguës, légèrement en cœur à leur base et quelquefois semi-amplexicaules. 
Fleurs d’un rose foncé éclatant, disposées au sommet des tiges et des rameaux 
en corymbes d’un fort joli aspect. Calice monophylle , couvert de longs poils, 
partagé jusqu’à moitié en 5 segments subulés , très-aigus et réfléchis en de- 
hors. Corolle monopétale , infondibuliforme, à tube garni de poils à l'extérieur, 
environ trois fois plus long que la partie entière du calice, et ayant son limbe 
partagé en 5 découpures ovales, un peu cunéiformes à leur base. Étamines à 
filaments inégaux , adhérents au tube de la corolle dans presque toute leur 
longueur. Ovaire supère , ovoïde, surmonté d’un style terminé par trois stig- 
mates. Capsule ovale-globuleuse , renfermée dans le calice persistant. 

Ce Phlox a paru pour la première fois dans les jardins d'Angleterre, dans 
l'année 1835. II provenait de graines recueillies dans le Texas, et envoyées 
par M. Drummond, naturaliste zélé, mort la même année à Cuba. Malgré le 
nombre des belles espèces que renferme déjà ce genre, celle-ci mérite d'attirer 
l'attention des amateurs. Ses fleurs varient du rose au cramoisi le plus foncé, 
et il est probable que lorsque ses graines auront été semées pendant plus 
longtemps , elles offriront des fleurs encore plus variées pour les nuances. Quoi- 
que cette plante soit annuelle, on peut faire reprendre ses jeunes rameaux de 
boutures , et, en les conservant pendant l'hiver dans une serre tempérée, on 
les voit fleurir de bonne heure au printemps suivant. Cette espèce se plaît dans 
une terre franche, légère et un peu fraîche. | 

EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La corolle ouverte pour faire voir les étamines. 


Fig. 2. Une capsule dont on à pratiqué la coupe horizontale , afin d'indiquer ses trois loges. 
Fig. 3. Calice ouvert, l'ovaire, le pistil et les stigmates. 


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Phlox de Drummond ! Phlex Drummond. 


LECHENAULTIE JOLIE. LECHENAULTIA FORMOSA. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des ZLobéliacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-phyllus. Corolla 1-petala 2-labiata supernèe longitudinaliter fissa. Sta- 
mina 5, antheris cohærentibus. Ovarium inferum subcylindricum, stigmate urceo- 
lato post anthesin clauso pollen retinente. Gapsula prismatica 4-valvis, valvulis op- 
positis medio septiferts. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


LECHENAULTIA caule fructiculoso, foliis linearibus sparsis, floribus axil- 
laribus sessilibus solitartis ebracteatis subnutantibus, corollæ labio superiori bre- 
VISSLMO. 


LECHENAULTIA formosa. Browx, Prod. 581.— Sprexc. Syst. Veget.,1, 
p. 719.— Bot. Regist., n. 916.— Sims, Bot Magaz., n. 2600. 


Petit arbuste de 8 à 15 pouces de hauteur, dont la tige se divise en rameaux 
nombreux , menus, assez courts, subdivisés eux-mêmes et formant un épais 
buisson. Feuilles linéaires, sessiles, éparses, très-glabres comme toute la 
plante. Fleurs d'un rouge-orangé foncé, solilaires et axillaires dans la partie 
supérieure des rameaux, sessiles , mais ayant l’air d’être pédiculées à cause de 
l'ovaire infère et plus long que les feuilles, qui paraît former un pédicule. 
Calice de 5 folioles lancéolées-linéaires , colorées en rouge brun. Corolle mo- 
nopétale , tubulée dans sa partie inférieure, fendue dans toute sa longueur, 
à deux lèvres renversées, la supérieure, à deux divisions très-courtes , occu- 
pant la place de l’inférieure, et celle-ci à 3 lobes échancrés. Étamines au 
nombre de 5, à filaments linéaires, plus courts que le tube de la corolle, ter- 
minés par des anthères oblongues, un peu adhérentes par leurs côtés et à deux 
loges s’ouvrant par leur face interne. Ovaire infère, presque cylindrique, strié, 
ayant l'apparence d’un pédoncule , surmonté d’un style plus long que les éta- 
mines, terminé par un stigmate renflé, urcéolé, à deux lèvres qui, après 
l'acte de la fécondation, se ferment l’une sur l’autre en retenant entre elles 
une certaine quantité de pollen. Capsule prismatique , à # valves opposées, 
portant des cloisons dans leur milieu et renfermant des graines menues , 
nombreuses. 

Cette plante est originaire de la Nouvelle-Hollande. Ses fleurs font un joli 
effet, et elles ont l'avantage de se succéder presque sans interruption les 
unes aux autres depuis le commencement du printemps jusqu’en automne 
et même durant l'hiver, lorsqu'elles sont placées dans la serre tempérée. On 
la plante en pot dans de la terre de bruyère sans mélange. Sa multiplication 
est facile par les boutures. Nous l'avons fait peindre chez M. Audot, qui en 


avait présenté plusieurs pieds en fleur à l'exposition des produits de l'horti- 
culture. 


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GILIE TRICOLORE. G/LIA TRICOLOR. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des Polémoniacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus campanulatus 5-fidus. Corolla infundibuliformis vel subcam- 
panulata , limbo 5-partito. Stamina 5 ad faucem vel intrà tubum inserta. Ovarium 
superum , stylo simplici, stigmatibus 3. Capsula 3-locularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GILTA caule erecto folioso glabro, foliis pinnatifidis , segmentis linearibus, 
floribus 3-6 terminalibus subcorymbosis, corollé calyce triplo majori. 

GILTA tricolor. Lino. Bot, Regist., n. 1704.—Paxrons Magaz., 1834, p. 150. 
—Hook., Bot. Magaz.,n. 3463. 


Racine fibreuse, annuelle. Tige haute de 12 à 15 pouces, divisée dès sa 
base en plusieurs rameaux gréles, cylindriques , redressés , légèrement pubes- 
cents, garnis de feuilles profondément pinnatifides, à découpures divisées en 
3 ou 5 segments linéaires. Fleurs du bleu violacé au bleu clair, avec du jaune 
dans leur fond, pédonculées et rapprochées 5 à 7 les unes près des autres au 
sommet des tiges ou des rameaux. Galice monophylle, étroit, campanulé , par- 
tagé jusqu'à moitié en 5 dents aiguës, membraneuses en leurs bords. Corolle 
monopétale, trois fois plus grande que le calice, tubulée inférieurement, évasée 
supérieurement en un limbe à 5 découpures ovales-arrondies. Étamines au 
nombre de 5, à filaments insérés sur le tube de la corolle, s’élevant jusqu’à la 
hauteur des sinus formés par les découpures du limbe, où ils sont surmontés 
par des anthères oblongues, bleuâtres, à deux loges. Ovaire supère , ovoïde- 
oblong , à style simple, terminé par 3 stigmates linéaires, qui surpassent le 
limbe de la corolle. Capsule à 3 loges polyspermes. 

La Gilie tricolore est originaire de la Californie dans l'Amérique du Nord. 
Comme c'est une plante annuelle on ne la multiplie que de graines qu’on sème 
tous les ans sur couche au printemps, et dont on repique le plant en place 
lorsqu'il est assez fort. On peut aussi confier, tout de suite, ses semences à une 
terre douce et légère , disposée dans des pots ou dans les places qu’on lui des- 
tine sur le devant des plates-bandes des parterres, où elle fait un assez joli 
effet quand elle est en petites toufles et en fleurs. Gelles-ci paraissent en juin 
et juillet. 


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ARGEÉMONE A GRANDES FLEURS. 
ARGEMONE GRANDIFLORA. 


Polyandrie-monogynie. Famille des Papavéracées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 3-phyllus deciduus. Corolla 4-6-petala. Stamina numerosa hypogy na. Ova- 
rium superum , stylo nullo, stigmate 4-7-lobo. Capsula 1-locularis apice dehis- 
cens , seminibus sphæricis placentis linearibus affixis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


ARGEMONE caule ramoso calycibusque lævibus, foliis inciso-pinnatifidis 
spinescentibus, floribus pedunculatis terminalibus axillaribusque, corollé 6-petalä, 
capsul& oblongä angulis parcè spinosä. 

ARGEMONE grandiflora. Sweet, Br. F1. Gard., t 226. — Bot. Regist., 
n. 1264. — Hook. Bot. Magaz., n. 3073. 


Racine annuelle, donnant naissance à une tige cylindrique, parfaitement 
glabre de même que toute la plante, jaspée de taches menues, d’un rouge 
violacé sur un fond verdâtre , pleine d’un suc propre jaune et divisée en ra- 
meaux redressés, presque dichotomes, s’élevant à la hauteur de trois pieds 
ou environ. Feuilles alternes, oblongues , d’un vert glauque, sessiles, incisées 
assez profondément en découpures lancéolées , terminées par une pointe épi- 
neuse. Fleurs blanches, larges de 3 à 4 pouces , pédonculées , situées aux bifur- 
cations des rameaux ou à leur extrémité. Calice de 3 folioles caduques, con- 
caves dans leur moitié inférieure, terminées au delà de la partie qui enveloppe 
la corolle par une sorte d’éperon qui finit en pointe épineuse. Corolle de 6 pé- 
tales insérés au réceptacle, Étamines très-nombreuses , à filaments ayant la 
même insertion que les pétales, mais au-dessus d’eux et 4 fois plus courts, termi- 
nés par des anthères d’un beau jaune et à 2 loges longitudinales. Ovaire su- 
père, ovale-oblong, un peu anguleux, surmonté d’un stigmate sessile, d’un 
brun foncé et à 5 lobes. Capsule de la même forme que l'ovaire, mais plus dé- 
eidément anguleuse , hérissée de quelques poils épineux , principalement sur 
ses angles, à une seule loge s’ouvrant en plusieurs valves par son sommet , et 
contenant des graines assez nombreuses, presque globuleuses, attachées sur 
des placentas portés sur les bords des valves. 

Les grandes et belles fleurs de cette espèce ne sont qu'éphémères et même 
elles ne durent que quelques heures dans la matinée, car il est rare d’en 
trouver qui aient conservé leurs pétales après midi, à moins que le temps ne 
soit couvert ou pluvieux, mais chaque matin on en voit éclore de nouvelles 
pendant les mois de juillet et août. Cette plante est originaire du Mexique ; 
nous lavons vue au Jardin du Roi, où elle nous a été communiquée par 
M. Pepin, chef de l’école de botanique de cet établissement. Elle se multiplie 
de graines semées au printemps sur couche ou en place. 


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CLEMATITE CYLINDRIQUE. CLEMATIS CYLINDRICA. 


Polyandrie-Polygynie. F amille des Renonculacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx nullus. Corolla 4-8-petala. Stamina numerosa hypogyna, antheris ad- 
natis. Ovaria plurima supera. Semina totidem in caudam plumosam desinentia. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CLEMATIS caulibus annuis sarmentosis, foliis pinnatis glabris, foliolis 
lanceolatis acutis integerrimis, floribus axillaribus cernuis, petalis # acuminatis 
apice reflexis. 

CLÉMATIS cylindrica. Sims, Bot. Magaz., n. 1160.— Decann., Prod. 1, 
p. 7.—SPRENG. Syst. Veget., 2, p. 666. 

CLEMATIS crispa. Lau, Dict. Encycl., 2, p. #4 (non Lin). 


Racine fibreuse, vivace, produisant plusieurs tiges sarmenteuses, rameuses, 
susceptibles de s'élever à 10 ou 12 pieds de hauteur, mais ne persistant pas 
d’une année sur l’autre. Feuilles ailées, à folioles lancéolées , glabres ainsi que 
toute la plante. Fleurs d’un violet clair, longues de 20 lignes ou à peu près, 
portées dans les aisselles des feuilles sur de longs pédoncules feuillés et pen- 
dants. Calice nul. Corolle de & pétales oblongs , opposés en croix , rapprochés 
en cylindre dans leur partie inférieure, repliés en dehors dans leur moitié 
supérieure, aigus et réfléchis à leur sommet. EÉtamines très-nombreuses, à 
filaments droits, près de moitié plus courts que les pétales, blanchâtres , pu- 
bescents, portant des anthères à deux loges longitudinales, chacune desquelles 
est adnée à la partie supérieure et latérale de son filament. Ovaires nombreux, 
supères, occupant le centre de la fleur, surmontés chacun d’un style simple, 
de la longueur des étamines et terminé par un stigmate oblong , un peu roulé 
en dehors à son sommet. 

Cette espèce, originaire de la Caroline, de la Géorgie, de la Pensylvanie 
et autres contrées de l'Amérique Septentrionale, peut être plantée dans nos 
jardins en pleine terre , où elle fleurit en juin et juillet. Elle est propre à garnir 
des berceaux , des palissades; on la multiplie de marcottes. Elle nous a été 
communiquée par M. Camuzet , chef des pépinières au Jardin du Roi. 


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JASMIN MULTIFLORE. JASMINUM MULTIFLORUM. 


Diandrie-Monogynie. Famille des Jasminées. 


SAS LIN AR ARR AU AURA LA QUIL AA LL 
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-dentatus 5-fidusve. Corolla 1-petala infundibuliformis , limbo 5-partito 
plano, laciniis obliquis. Stamina 2 intra tubum corollæ, Ovarium superum, stylo 
simplici. Bacca 2-locularis vel 2-cocca, loculis 1-spermis, seminibus arillatis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


TASMINUM caule ramoso scandente foliisque cordatis pubescentibus , floribus 
congestis axillaribus terminalibusque, calycis Lu 5-7 subulatis hirsutis tubum 
corollæ subæquantibus. 

JASMINUÜM multiflorum. Anvrew., Bot. Reposit. n. et t. 496. 

JASMINUM pubescens. Wizvv., Spec., 1, p. 37. 

TASMINUM hirsutum. Srrenc., Syst. Veget., 1, p.30 (non WizLp). 

NYCTANTHES pubescens, ramis teretibus hirsutis, foliis cordatis utrinquè 
pubescentibus. Retz , Obs. fasc. 5, p. 9. 

NYCTANTHES multiflora, pedunculis multifloris terminalibus, foliis ovatis. 
Buru., /nd.5,t.3, f. 1? (exclusis synonymis). 


Tige cylindrique, frutescente, divisée dès sa base en rameaux pubescents, 
sarmenteux , susceptibles de s'élever à 8 ou 10 pieds et même plus. Feuilles 
en cœur, aiguës, brièvement pétiolées, opposées, presque glabres en dessus, 
pubescentes en dessous. Fleurs blanches, agréablement odorantes, disposées 
5 à 9 ensemble par petits bouquets placés dans les aisselles des feuilles su- 
périeures, ou à l’extrémité des rameaux. Calice monophylle, partagé pro- 
fondément en 5 à 7 divisions subulées, pubescentes, presque égales en lon- 
gueur au tube de la corolle. Celle-ci monopétale, infondibuliforme, à limbe 
ouvert , divisé en 7 à 8 lobes ovales. Étamines au nombre de 2, à filaments 
très-courts, insérés dans le milieu du tube et portant des anthères oblongues , 
à deux loges. Ovaire supère , à 2 lobes, muni de 2 glandes opposées en croix 
avec ces lobes, surmonté d’un style cylindrique, de la longueur du tube, 
terminé par un stigmate simple. Nous n’avons pas vu le fruit. 

Cette espèce de Jasmin est originaire des Indes orientales et des parties 
méridionales de la Chine. On la plante en pot ou en caisse, dans un mélange 
de terre franche légère et de terreau de bruyère. Elle se mutiplie de boutures 
et de drageons. On la tient ordinairement en serre-chaude , mais elle peut se 
contenter d’une bonne serre tempérée. Ses fleurs paraissent à l’arrière-sai- 


son , en octobre, novembre et décembre, Elle nous a été communiquée par 
M. Neumann. 


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QUAMOCLITE PALISSANTE. QUAMOCLIT PALLESCENS. 


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Pentandrie-Monogynie. Famille des Convolyulacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-fidus. Corolla 1-petala infernè tubulosa supernè ventricosa. 
Stamina 5 corollé longiora. Ovarium superum disco carnoso cinctum, stylo fili- 
formi, stigmate capitato. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


UAMOCLIT caule sarmentoso scandente, foliis petiolatis cordatis trilobis 
labris , lobis acutis, floribus racemosis bifurcatis, corollis 5-angularibus. 
QUAMOCLIT pallescens. Horr., Reg. Paris. 


Tige herbacée, de la grosseur d’une plume à écrire, divisée en ra- 
meaux grêles, sarmenteux, lisses, d’un vert rougeâtre ou violàtre, grim- 
pant à la hauteur de 8 à 10 pieds, en s’entortillant autour des corps 
qui se trouvent à leur proximité. Feuilles alternes, glabres, pétiolées, en 
cœur à leur base, découpées en leurs bords en trois lobes profonds, 
aigus. Fleurs brièvement pédicellées, d’un beau rouge avant leur parfait 
développement, devenant ensuite d’un jaune pâle , disposées en grappes bi- 
furquées dans la partie supérieure des rameaux et au nombre de 8 à 12 sur 
chaque bifurcation. Galice monophylle, à 5 divisions profondes , aiguës. Co- 
rolle monopétale, resserrée dans son quart inférieur en un tube étroit, de 
la longueur du calice , renflée , ventrue et anguleuse dans les trois quarts su- 
périeurs, plissée en son bord et à 5 lobes obscurs, ayant chacun une petite 
dent dans leur intervalle. Étamines au nombre de 5, près de moitié plus 
longues que la corolle, un peu inégales, ayant leurs filaments insérés dans 
le haut du tube, et terminés par des anthères oblongues, à 2 loges longitudi- 
nales. Ovaire presque ovoïde, entouré d’un disque charnu et surmonté d'un 
style filiforme, à peu près de la longueur des étamines, terminé par un 
stigmate en tête. 

Cette espèce est annuelle et originaire du Mexique, d’où le Jardin du Roi 
en a reçu des graines au commencement de l’année 1838. Cultivée dans un 
mélange de terreau de bruyère et de terre franche légère, elle a été tenue 
constamment dans une bonne serre tempérée, où elle a fleuri depuis le mois 
de septembre jusqu'en décembre, Elle se multiplie de graines. Nous en devons 
la communication à l’obligeance de M. Neumann. 


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PHLOMIDE D'IBÉRIE. PHLOMIS IBERICA. 


Didynamie-Gymnospermie. Famille des Labiees. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus æqualis 5-gonus 5-dentatus. Corolla 1-petala 2-labiata, la bio 
superiore fornicato incumbente, labio inferiore subæquali 3-fido, lobo medio 
majore. Stamina 4 didynama. Ovaria 4 supera. Semina totidem. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


. PHLOMIS foliis radicalibus bipinnatifidis petiolatis, superioribus incisis ses- 
silibus, caule rigido subramoso calycibusque lanatis, bracteis trifidis calyce 
brevioribus, ovariis pilosis. 


PHLOMIS Iberica., Hort. Reg. Paris. 


Racine vivace. Feuilles glabres, d’un beau vert; les radicales pétiolées, ailées, 
à folioles oblongues et pinnatifides ; celles de la tige de la même forme et op- 
posées, les supérieures beaucoup plus courtes , seulement incisées et sessiles. 
Tige droite, raide , haute de 3 à 4 pieds, quadrangulaire, un peu rameuse 
dans sa partie supérieure, revêtue, ainsi que les calices, de poils rameux, for- 
mant une sorte de duvet laineux. Fleurs nombreuses, disposées dans la partie 
supérieure de la tige et des rameaux en verticilles rapprochés formant un ou 
plusieurs beaux épis ; chaque verticille composé de 10 à 12 fleurs presque ses- 
siles, munies chacune à leur base d’une bractée trifide. Calice monophylle, 
campanulé , à 5 angles et à 5 divisions courtes, tronquées , terminées par une 
dent presque épineuse. Corolle monopétale , d’un jaune pâle, tubulée infé- 
rieurement, divisée dans sa partie supérieure en deux lèvres, dont la supé- 
rieure velue et en voûte, l'inférieure à 3 lobes peu profonds, celui du milieu 
dentelé, d’un jaune plus foncé qui passe promptement à la couleur brune. 
k étamines didynames, ayant leurs filaments arqués, insérés dans la partie 
supérieure du tube de la corolle, portant à leur sommet des anthères à deux 
lobes et à deux loges brunâtres. 4 ovaires hérissés de poils; un style de la 
même longueur que les filaments des étamines , terminé à son sommet par un 
stigmate bifurqué. 4 graines au fond du calice persistant. 

Cette espèce est cultivée depuis quelques années au Jardin du Roi, comme 
étant originaire de la Géorgie et du Caucase. Elle est très-rustique et ne de- 
mande , en pleine terre, que des soins ordinaires. Ses fleurs, qui paraissent 
en juin, ont une odeur un peu forte, ainsi que toute la plante; sans avoir beau- 
coup d'éclat, elles font cependant un bel effet et sont pour cela très-propres 
à orner les plates-bandes des grands jardins. La Phlomide d'Ibérie se multiplie 
de racines éclatées à l'automne, ou de graines semées au printemps, soit sur 
couche tiède, pour en repiquer ensuite le plant, soit en place dans une bonne 
terre mélée d’un peu de terreau. Elle nous a été communiquée par M. Pépin. 


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CANTUA PIQUETÉE. CANTUA PICTA. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des Polémoniacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-fdus. Corolla 1-petala infundibuliformis, limbo 5-lobo. Stamina 5. Ova- 
rium superum , stigmate 3-fido. CGapsula 3-locularis 3-valvis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CANTUA foliis pinnatifidis, laciniis linearibus integerrimis, caule erecto, 
floribus panniculatis subcernuis. 

CANTUA picta. Hort. Reg. Paris. 

CANTUA coronopifolia. Wiuco., Spec. 1, p. 879.— Poireau, Annal. Soc. 
hortic. 9, p. 162. 

CANTUA pinnatifida. Lam., Dict. Encycl. 

POLEMONIUM rubrum. Lans, Spec. 231. 

QUAMOCLIT pennatum erectum, floribus in thyrsum digestis. Dur. Hort. 
Elitham., p. 321, t. 241, f 312. 

IPOMOPSIS elegans.Micu., Flor. Bor. amer. A, p. 141.—Lanoz., Bot. Regist., 
n. 1281.— Paxtons Magaz., 1834, p. 27. 

GILIA coronopifolia. Lixoz. Bot. Regist., n. 1691.—SPRENG., Syst. Veget.1, 
p- 625. 


Une racine pivotante, bisannuelle, produit, la première année, une rosette 
de feuilles profondément pinnatifides , à découpures linéaires, du milieu des- 
quelles s'élève , à la seconde année , une tige droite, cylindrique, pubescente, 
haute de 3 à 4 pieds et même plus, simple dans sa partie inférieure, garnie 
de feuilles nombreuses, sessiles, de la même forme que les radicales, mais 
plus courtes. Fleurs parsemées intérieurement de taches, les unes d’un rouge 
foncé , les autres jaunes, sur un fond rouge clair ou écarlate, en partie pen- 
dantes et portées plusieurs ensemble sur des pédoncules rameux, disposés 
dans les aisselles des feuilles supérieures, de manière à former dans leur en- 
semble une panicule d'un charmant aspect. Galice monophylle , légèrement 
pubescent, découpé en 5 dents linéaires -lancéolées. Corolle monopétale, 
infundibuliforme , 4 fois plus grande que le calice, partagée en son limbe en 
5 lobes ovales, presque égaux. 5 étamines à filaments insérés sur le tube du 
calice, terminés par des anthères ovales-oblongues , à deux loges. Ovaire su- 
père, ovoïde-allongé, surmonté d’un style filiforme, de la longueur du tube 
de la corolle, divisé à sa partie supérieure en 3 stigmates linéaires. Capsule 
a 3 loges contenant chacune plusieurs graines arrondies , attachées à un axe 
central. 

La Cantua piquetée est originaire des lieux sablonneux de Ja Caroline ; elle 
avait déjà été cultivée il y a cent et quelques années, mais il paraît qu'on 
l'avait perdue, et, en 1830, elle a reparu dans nos jardins comme une nou- 
veauté, C'est une jolie plante, qui est très-propre à faire l’'ornement des par- 
terres dans le moment où elle est en fleur, en juillet, août, septembre et 
même jusqu’en octobre. On la multiplie de graines semées au printemps dans 
une terre bien préparée et mêlée de terreau. Les plants qui en proviennent 
ne fleurissent que pendant l'été de l’année suivante. 

La planche représente la partie supérieure de la plante de grandeur natu- 
relle, et une plante entière beaucoup réduite, afin d’en faire voir le port. 


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CARMANTINE NERVEUSE. JUSTICIA NERVOSA. 


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Diandrie-Monogynie. Famille des Æcanthées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-partitus 5-fidusve sæpè bracteatus. Corolla 1-petala, tubo gibbo, lim- 
bo 2-labiato suprà emarginato. Stamina 2 vel 4, antheris 2-locularibus  loculis 
sæpè distantibus. Ovarium superum , stylo stigmateque simplicibus. Capsula oblor:- 
ga basi attenuata 2-locularis 2-valvis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


JUSTICIA caule ramoso patulo ad nodos tumido , foliis ovato-lanceolatis 
brevissimè petiolatis glabris, Hiribus axillaribus tubulosis bilabiatis, labio supe- 


riori erecto subemarginato, inferiori deflexo trifido, bracteis angusto-linearibus 
calyce longioribus. 


JUSTICIA nervosa. Hort. Par. 
JUSTICIA nodosa. Hook. Bot. Magaz., n. 2914. 


Arbrisseau de 3 à 4 pieds de haut, divisé en rameaux opposés, quadrangu- 
laires, renflés à l'insertion des feuilles, qui sont brièvement pétiolées, opposées, 
ovales-lancéolées , glabres, d’un beau vert, chargées en dessous de nervures 
saillantes, et bordées de dents très-peu profondes. Fleurs longues de près 
de 2 pouces, d’un beau rose, avec quelques lignes blanches à la base de la lèvre 
inférieure, portées 3 à 5 ensemble sur un pédoncule rameux , à peine de la 
longueur du pétiole dans l’aisselle duquel les fleurs sont placées. Calice mo- 
nophylle, partagé profondément en 5 découpures ovales-lancéolées, et accom- 
pagné à sa base par des bractées linéaires , plus longues que lui. Corolle mo- 
nopétale, tubulée dans plus de sa moitié inférieure, partagée dans le reste de 
son étendue en 2 lèvres, dont la supérieure oblongue, à peine échancrée à son 
sommet , et l’inférieure à 3 lobes assez profonds. Étamines au nombre de2,à 
filaments adhérents dans leur moitié inférieure avec le tube de la corolle, et de 
la longueur de celle-ci, terminés par des anthères ovales-oblongues , brunâtres, 
à 2 loges. Ovaire ovoïde, supère, rétréci à ses deux extrémités, surmonté 
d’un style filiforme à peine plus long que la fleur et terminé par un stigmate 
un peu renflé, Nous n’avons pas vu le fruit, qui ne mürit pas dans notre climat. 

Cette espèce fait un charmant effet dans le moment où ses rameaux sont 
chargés de jolies fleurs roses qui paraissent en juin et juillet. Originaire des 
régions intertropicales, elle a besoin de la serre chaude. On la plante dans 
un mélange de terre franche légère et de terreau de bruyère, et on la mul- 
tiplie de bouture. Elle nous a été communiquée par M. Neumann. 


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Carmantine nerveuse Justicia rervOs«. 


HUNEMANNIE A FEUILLES DE FUMETERRE. 
HUNEMANNIA FUMARTÆFOLTIA. 


Polyandrie-monogynie. Famille des Papavéracées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 2-fidus caducus. Corolla 4-petala. Stamina numerosa, antheris linearibus. 
Ovarium superum , stigmate subsessile peltato 4-lobo.Capsula siliquæformis 1-locu- 
laris 2-valvis, seminibus valvarum marginibus afixis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


HUNEMANNTA caule basi suffruticos ramoso, foliis lineari-multifidis , flo- 
ribus terminalibus solitariis. 

HUNEMANNIA fumariæfolia. Sweet, Br. F1. Gard.,t.276.—Hook. Bot., 
n. 3061. 


Tige sous-ligneuse à sa base, divisée en rameaux cylindriques, redressés, 
glabres comme toute la plante, et hauts de 2 à 3 pieds. Feuilles alternes, 
glauques, multifides, trois fois ternées, à découpures oblongues-linéaires. 
Fleurs d’un beau jaune, larges de 2 pouces ! et plus, portées sur de longs pé- 
doncules à l'extrémité des rameaux et garnis de 2 à 3 feuilles dans leur partie 
inférieure. Calice de 2 folioles caduques. Corolle de 4 pétales arrondis, oppo- 
sés en croix. Étamines nombreuses, à filaments beaucoup plus courts que la 
corolle , insérés à la base de l'ovaire, terminés par des anthères linéaires , de 
couleur safran , à deux loges longitudinales , s’ouvrant sur le côté. Ovaire su- 
père, oblong, cannelé, surmonté d’un stigmate presque sessile, en plateau 
et à 4 lobes peu distincts. Capsule allongée, en forme de silique, à 1 seule loge 
s’ouvrant en 2 valves, et renfermant plusieurs graines attachées aux bords des 
valves. 

Cette espèce, originaire de la Californie, dans l'Amérique Septentrionale, 
n’est cultivée au Jardin du Roi que depuis 3 ans. Elle se fait remarquer lors- 
qu'elle est en fleur, pendant les mois de juillet et août, par ses corolles assez 
grandes et d’une belle couleur jaune. Elle se multiplie de graines et de bou- 
tures. On peut la planter en pleine terre, en ayant la précaution, pendant les 
grands froids, de la garantir par une couverture de paille ou de litière. Nous 
en devons la communication à M. Pépin. 


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Hunemannie à feuilles de fumeterre . lunemannia fimariæfilia. 


FUCHSIE LYCIOIDE. FUCHSIA LYCIOIDES. 


Octandrie-Monogynie. Famille des Onagrariées. 


AAA AAA EAU LUE AAA LR 
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx re infundibuliformis coloratus deciduus, limbo 4-fido. Corolla 
%-petala. Stamina 8 calyci inserta. Ovarium inferum, stylo filiformi, stigmate 
capitato. Bacca 4-locularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


FUCHSIA foliis ovatis integerrimis ternis oppositisve petiolatis approximatis, 
floribus erectis axillaribus subaggregatis, calycis lobis subreflexis corollé duplo 
longioribus. 

FUCHSIA lycioides. Axvrew, Bot. Repos. , t. 120.— Sims, Bot Magaz., 
t. 1024.— Decanr., Prod. 3, p. 37. 

Arbrisseau de 2 à 3 pieds de haut, divisé en rameaux cylindriques , très- 
glabres, redressés, Feuilles ovales, entières , pétiolées, opposées ou ternées, 
rapprochées les unes des autres. Fleurs disposées 1 à 3 ensemble, dans les 
aisselles des feuilles supérieures, sur des ur redressés, un peu plus 
courts que les pétioles. Calice monophylle, d'un rose clair, tubulé dans sa 
partie inférieure , partagé jusqu’à moitié en # découpures ovales, ouvertes en 
étoile, quelquefois un peu réfléchies en arrière. k pétales d’un rose foncé. 
Étamines au nombre de 8, toutes plus courtes que les pétales et à anthères 
blanchâtres. Ovaire ovoïde, infère, surmonté d’un style simple, plus long que 
les étamines, et terminé par un stigmate en tête. Baie de la même forme que 
l'ovaire, à 4 loges contenant chacune plusieurs graines. 


2, FUCHSIE à fleurs globuleuses. 

FUCHSTA foliis oppositis petiolatis ovatis acutis leviter dentatis glabris, flo- 
ribus axillaribus pendulis, limbo calycis apertt connivente subgloboso, petalis ca- 
lyce dupld brevioribus. 

FUCHSIA globosa. Liwo., Bot. Regis. n. 1556.— Paxrows Magazine, 1835, 
p. 75.—Hook., Bot. Magaz., n. 3364. 

Arbrisseau d’un joli aspect, haut de 4 à 2 pieds, formant un petit buisson à 
rameaux étalés. Fleurs d’un rouge écarlate, un peu globuleuses, pendantes, 
axillaires sur des pédoncules solitaires ou disposés 2 ensemble. Étamines plus 
longues que le calice, et surpassées elles-mêmes par le style. 


3. FUCHSIE à petites feuilles. ; : 

FUCHSIA foliis ovatis dentatis glabris, petalis rotundatis, antheris subsesst- 
libus, stigmate 4-lobo. 

FUÜCHSIA microphylla. Linoz., Bot. Regist., n.1269.—Decanv., Prod. 3, p.36. 

Tige frutescente, haute d’un pied, divisée en rameaux réles, garnis de 
très-petites feuilles ovales, luisantes, dentées en leurs bords. Fleurs d'un rouge 
cerise, solitaires dans les aisselles des feuilles supérieures. Galice monophylle, 
cylindrique dans sa partie inférieure, découpé en # dents dans son tiers supé- 
rieur. Pétales irrégulièrement arrondis, Étamines à anthères presque sessiles. 
Stigmate blanchâtre, de la longueur de la fleur et à 4 lobes. é. 

es 3 espèces de Fuchsie sont originaires des contrées chaudes ou tempérées 

de l'Amérique. Ce sont de charmantes plantes qui ont l'agrément d'être en 
fleur pendant une grande partie de Ja belle saison. On les cultive en pot et 
en terre de brüyère pure. Elles se multiplient facilement de boutures. On les 
conserve pendant l'hiver dans la serre tempérée ou même dans l’orangerie. 


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Fuchsie lycioide 
Fuchsie globuleuse . 


Fuchsie a petites feuilles. 


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1. Zuchsia lycioines. 
2. Zuchsia globosa. 
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3. uchsia microphylla. 


HEMÉROCALLE A FEUILLES EN CAPUCHON. 
HEMEROCALLIS CUCULLATA. 


Hexandrie-Monogynie. Famille des Æsphodéelées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx aullus. Corolla 1-petala infundibuliformis, limbo carmpanulato 6-fido. 
Stamina 6 basi corollæ inserta. Ovarium superum, stylo simplici, stigmate subtri- 
lobo. Capsula 3-gona 3-locularis polysperma , seminibus biserialibus. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


HEMEROCALLIS foliis ovato-subcordatis multinerviis subcucullatis, floribus 
omnibus bracteatis cernuis racemosis, pedunculis bracte& subbrevioribus. 

HEMEROCALLIS cucullata. Siesoc». 

FUNCKTIA Sieboldiana. Hoox., Bot. Magaz , n. 3663. 


Racine vivace, composée d'un faisceau de fibres charnues. Feuilles toutes 
radicales, ovales-lancéolées , glabres, d’un vert gai, recouvertes dans leur 
jeunesse d’une sorte de poussière très-fine, qui lear donne un aspect blan- 
châtre , et rétrécies à leur base en un pétiole canaliculé. Hampe cylindrique, 
haute de 15 pouces à 2 pieds, sortant du milieu des feuilles et terminée par 
une grappe simple, unilatérale composée de 12 à 15 fleurs blanches, avec 
une légère teinte violacée, un peu pendantes , portées sur des pédoncules un 
peu plus longs que la bractée semi-membraneuse qui les accompagne. Calice 
nul. Corolle monopétale , tubulée dans sa partie inférieure , campanulée dans 
la supérieure , et partagée, à peu près jusqu'à moitié, en 6 divisions ovales- 
oblongues. Etamines au nombre de six, à filaments un peu plus longs que 
la corolle, insérés à sa base, arqués dans leur partie supérieure et terminés 
par des anthères ovales-oblongues , vacillantes, à 2 loges longitudinales. 
Ovaire supère , ovale-allongé , crénelé, surmonté d'un style un peu plus long 
que les étamines , recourbé comme elles et terminé par un stigmate velu, à 3 
lobes peu distincts. Capsule à 3 loges contenant plusieurs graines disposées 
sur deux rangs. 

Cette espèce, dont les fleurs, d’un joli aspect, paraissent en juin et juillet , 
ne demande que des soins ordinaires. On la plante en pleine terre et on la 
multiplie à automne ou vers la fin de l'hiver en éclatant les vieux pieds. Nous 
l'avons vue chez M. Loth et chez M. Madale. 


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Hémérocalle à feuilles er capuchon 


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METHONIQUE A FLEURS VARIABLES. METHONICA SIMPLEÀ. 


Hexandrie-Monogynie. Famille des Æsphodélces. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx nullus. Corolla profundè 6-partita, lacintis undulatis elongatis reflexis. 
Stamina 6 Ovarium sxperum, stylo simplici obliquo apice 3-fido. Capsula opata 
3-locularis, seminibus globosis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


METHONICA caule scandente apice subramoso, foliis inferioribus oppositis 
oblongis, superioribus sparsis ovato-lanceolatis apice acuminatissimis spraliter 
tortis, floribus extra -axillaribus colore variabilibus. 

METHONICA simplex. Desr., Hort. Reg. Par. in additam., p.424. 

GLORIOSA simplex. Srrenxc. Syst. Veget., 2, p. 65. 

GLORIOSA virescens. Sims, Bot. Magaz., n. 2539. 


Racine vivace, tubéreuse, oblongue, d’un jaune pâle, produisant une tige 
simple, cylindrique, d’un rouge brunâtre dans sa moitiéinférieure, assez grêle, 
susceptible de s'élever à 7 ou 8 pieds, munie dans sa partie basse de 3 paires 
de feuilles opposées, oblongues, très-écartées entre elles, et garnie, dans toute 
sa partie supérieure, de feuilles plus grandes, ovales-lancéolées, d’un vert gai, 
très-glabres , éparses, prolongées à leur sommet en une longue pointe linéaire, 
dont l'extrémité se roule en spirale, de manière à pouvoir s'attacher aux autres 
plantes ou autres corps qui sont dans leur voisinage. Partie supérieure de la 
tige divisée en 3 rameaux, dont { porte 7 à 8 fleurs magnifiques, insérées sur de 
longs pédoncules dirigés horizontalement et placés en debors de l’aisseile des 
feuilles ; les 2 autres rameaux stériles. Calice nul. Corolle monopétale , 
de 5 à 6 pouces de largeur, de couleur variable, passant successivement du 
vert au jaune et finissant par être rougeâtre , à 6 divisions très-profondes, 
oblongues-lancéolées , aiguës ,ondulées sur les bords et réfléchies verticalement. 
Etamines aux nombre de 6, à filaments rougeâtres , un peu plus courts que 
les divisions de la corolle, insérés à leur base, ouverts horizontalement et ter- 
minés par des anthères vacillantes, à 2 loges. Ovaire ovale-oblong, supère, 
à 3 angles arrondis, surmonté d’un style filiforme, horizontal, un peu plus 
long que les étamines, divisé vers son extrémité en 3 branches terminées 
chacune par un stigmate simple. Nous n’avons pas vu le fruit. 

Cette superbe plante est originaire du Sénégal. Il y a déjà plus de 10 ans 
que nous l'avons vue chez le père des MM. Cels, et depuis nous l'avons aussi 
observée chez M. Loth. L’échantillon que nous avons fait peindre nous vient 
du Jardin du Roi et nous a été communiqué par M. Neumann. Cette espèce 
se cultive en pot dans un mélange de terre franche légère et de terreau de 
bruyère, qu'on place dans la tannée de la serre chaude, et qu'il faut avoir soin 
d’arroser assez fréquemment dans le moment où la plante entre en végétation 
et jusqu’à ce qu’elle soit fleurie, en septembre ou octobre. A près la floraison, on 
peut sortir le pot de la tannée et cesser les arrosements jusqu’au printemps 


suivant. Cette espèce se multiplie de cayeux et par la division de ses tuber- 
cules. 


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LIATRIS A ÉPI. ZLIATRIS SPICAT A. 


Syngénésie-Polygamie égale. Famille des Flosculeuses. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx communis poly phy llus imbricatus, squamis oblongis.Corollulæ omnes flos- 
culosæ circiter 8. Receptaculum nudum. Pappus pilosus , pilis subplumosis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


LIATRIS foliis lineari-lanceolatis integerrimis glabris sessilibus basi ciliauis, 
Jfloribus sessilibus in spicam terminalem digestis, bracteis linearibus. 

LIATRIS spicata Wir. Sp. 3, p.1636. 

LITATRIS macrostachya. Micu., F1. Bor. Amer., 2, p. 91. 

SERRATULA spicata. Lan, Spec., p. 1147. 

CIRSIUM tuberosum, lactucæ capitulis spicatis. Dix., Hort. Eltham., 85, 
172% 5.85. 


JACEA angustifolia tuberos& radice, virginiana. Piux., Alm. 190, t. 424, 
f. 6 


© STOŒEBE virginiana tuberosa angustifolia, capitulis sessilibus. Moris. Hist. 3, 
p. 137, 5. 7, t. 97, f. 10. 


Racine vivace , un peu tubéreuse, produisant une ou plusieurs tiges droites, 
cylindriques , très-glabres, ainsi que toute la plante, hautes de 18 à 24 pouces, 
garnies de feuilles éparses , nombreuses; les inférieures linéaires-lanceolées , 
très-entières , ciliées à leur base; les supérieures allant toujours en diminuant 
de longueur et de largeur, et finissant par être linéairés. Fleurs roses un peu 
foncées, sessiles, accompagnées de bractées linéaires et disposées dans le quart 
supérieur de la tige en épi serré. Calice commun composé d’écailles foliacées, 
ovales-oblongues, embriquées sur rangs. Fleurons le plus souvent au nombre 
de 8 dans chaque calice, tous égaux et hermaphrodites. Stigmates bifides , li- 
néaires, une fois plus longs que le reste de la fleur. Réceptacle nu. Graines 
surmontées d’une aigrette de poils qui, vus à la loupe, paraissent un peu 
plumeux. 

Le Liatris à épi est originaire de la Caroline, de la Virginie et de la Pen- 
sylvanie. Il peut être cultivé à l'air libre, dans une terre douce et légère; 
mais il est prudent de le mettre à l’abri des fortes gelées par une couverture 
de paille, ou d’en avoir des pieds plantés en pot et qu’on rentre dans l’oran- 
gerie pendant l’hiver. Ses fleurs sont jolies et font un effet fort agréable, en 
juin et juillet. Cette espèce se multiplie de racines éclatées, de boutures et de 


graines. Elle nous à été communiquée par M. Pépin ; nous l'avons vue aussi 
chez M. Loth. 


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DAHLIA DE WIDNALL. DAHLIA PURPUREA. Var. 


Syngénésie-Polygamie superflue. Famille des ARadiées. 
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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx communis duplex, exterior polyphyllus, interior 1-phyllus 8-partitus 
scariosus. Flores radiati, in disco flosculosi, in radio ligulati. Receptaculum pa- 
leaceum. Semina non papposa. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


DAHLIA flosculis ferè omnibus semi-flosculossis purpurascentibus, pallide 
violaceo in dimbo einctis. 

DAHLIA purpurea, var. 

DAHLTA de Midnall. HorTULAN. 


Une des plus belles acquisitions que nos jardins aient faites dans le com- 
mencement de ce siècle, est certainement le Dahlia. Depuis le mois de juillet 
jusqu'aux premières gelées, c'est maintenant la plante la plus répandue chez 
tous les amateurs et chez tous les horticulteurs. Nulle autre, pendant tout l'été 
et le commencement de l'automne, ne peut rivaliser avec elle. Dès que ses belles 
fleurs ont commencé à se développer, les pieds qui les portent en donnent 
presque chaque jour de nouvelles, qui deviennent de jour en jour plus nom- 
breuses en se succédant sans cesse les unes aux autres, à mesure que la saison 
avance. 

Aucun autre genre, aucune autre espèce ne se sont enrichis en aussi peu 
de temps d'autant de belles variétés que les Dahlias. Les jacinthes et les tulipes 
comptent, il est vrai, 4500 à 2000 variétés ; mais il y à plus de deux siècles 
qu'on les cultive, tandis qu’il n’y a guère plus de trenteans que l’on a commencé 
à donner des soins aux Dabhlias. Cependant, déjà les horticulteurs en publient 
des listes de plus de 500 variétés choisies, sans compter une multitude d’autres 
qui sont simples ou semi-doubles , et négligées maintenant. 

On possède aujourd’hui des Dahlias de presque toutes les couleurs; on en 
a de violets, de bruns, de pourpres, de cramoisis, de roses, de lilas, de gris- 
de-lin , de mordorés, d’oranges, de jaunes et de blancs. Dans chacune de ces 
couleurs , il y a des fleurs de 10 et de 20 nuances différentes. Ces fleurs sont 
plus pâles ou plus foncées ; quelques-unes sont veloutées. Leur teinte est uni- 
forme ou nuancée d’autres couleurs plus foncées ou plus claires. Les corolles 
sont rayées , veinées, piquetées, panachées, bordées. Dans certaines , le cœur 
de la fleur est d'un vert très-clair qui contraste agréablement avec la couleur 
plus foncée des pétales qui l’entourent. Les fleurs des Dahlias, selon les va- 
riétés. sont larges de 2 pouces jusqu’à 4 et plus. Les simples , à moins qu'elles 
n’aient des couleurs très-brillantes, ne sont plus estimées aujourd’hui; les semi- 
doubles sont presque dans le même cas; on ne veut plus guère que les fleurs qui 
sont entièrement doubles, et dont tous les fleurons du centre sont métamor- 
phosés en demi-fleurons larges, bien étoffés, et dont les cornets très-évasés 
vout en s’élargissant du centre à la circonférence , en formant des rangs bien 
réguliers. Dans quelques variétés, les fleurs , au lieu de former un disque 
très-ouvert, sont composées de fleurons prolongés en cornets resserrés, et 
présentent, dans leur ensemble, une sorte de tête globuleuse. 

Le Dablia de Widnall, dont nous donnons la figure, a été peint dans la belle 
collection de M. Chauvières. 


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Dahlia de Widnall. 


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MIMULE A BELLES FLEURS. MIMULUS SPECIOSUS. 


Didynamie-Angiospermie. Famille des Personées. 


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‘CARACTÈRE (GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus campanulatus prismaticusve 5-dentatus. Corolla 1-petala tubu- 
losa 2-labiata , labio superiore 2-fido reflexo , inferiore latiore 3-lobo. Stamina # 
didynama. Ovarium superum , stylo simplici, stigmate 2-lamellato. Capsula 2-Lo- 
cularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


MIMULUS caulibus herbaceis basi procumbentibus, foliis ovatis dentatis 
3-5-nerviis, petiolis basi amplexicaulibus, pedunculis folio longioribus, calycibus 
campanulatis. 

MIMULUS Vestmeathiensis. Quorumpaw. 

MIMULUS Smithii. Liwor., Bot. Regist., n. 1674? 


Racines vivaces , donnant naissance à plusieurs tiges glabres, rougeätres , 
rameuses, couchées à leur base et longues de 10 à 12 pouces. Feuilles ovales, 
dentées, opposées, rétrécies à leur base en un pétiole semi-embrassant. Fleurs 
opposées dans les aisselles des feuilles supérieures, et portées sur des pédon- 
cules plus longs que les feuilles elles-mêmes. Galice monophylle, campanulé, 
à cinq angles et à cinq dents, dont la supérieure un peu plus grande que les 
autres. Corolle monopétale, d’une belle couleur jaune , avec des taches et des 
points d’un pourpre foncé; tube une fois plus long que le calice; limbe à 5 
lobes arrondis et partagés en 2 lèvres. Étamines au nombre de 4, à filaments 
inégaux , insérés dans le bas du tube de la corolle, et tous plus courts que 
lui. Ovaire oblong , supère, surmonté d’un style de la longueur du tube de 
la corolle, et terminé par un stigmate bifide, à deux lames ovales. Capsule 
oblongue, à deux loges, renfermant chacune plusieurs graines. 

Les jolies fleurs de cette espèce sont sujettes à varier; en général, chacun 
des lobes de la corolle est marqué d’une tache d’un pourpre foncé, mais ces 
taches peuvent être de grandeur différentes ; quelquefois il n’y a que le lobe 
moyen de la lèvre inférieure qui soit marqué d’une tache , et alors cette tache 
est très-large. 

Les fleurs de ce Mimule se succèdent les unes aux autres pendant une partie 
de la belle saison , depuis juin jusqu’à août. Elles sont alors très-propres à 
orner le devant des plates-bandes. Nous avons vu cette plante dans le jardin 
de lord Grandville, ambassadeur d'Angleterre. On peut la mettre en pleine 
terre pendant toute la belle saison , mais il faut en planter des pieds en pots 
dans du terreau de bruyère, afin de pouvoir les rentrer dans l’orangerie pen- 
dant l'hiver, parce que ceux qui restent à l'air libre ne peuvent résister à la 
gelée. 


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Mimule à belles fleurs Mimulus spectosus. 


GEISSOMÉRIE À LONGUES FLEURS. 
GEISSOMERTA LONGIFLORA. 


Didynamie-Angiospermie. Famille des Æcanthées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus profundè 5-fidus. Corolla 1-petala tubulosa clavata, limbo 5-lobo 
subæquali , lacinié inferiori barbatä. Stamina 4 subæqualia vershs basin corollæ 
inserta. Antheræ muticæ 92-loculares cohærentes, loculis parallelis apice pilosis. 
Ovarium superum pedicellatum 2-loculare, loculis 2-spermis, stismate compresso. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GEISSOMERTA caule basi suffruticoso erecto , foliis ovato-lanceolatis glaber- 
rimis sinuatis oppositis ternisve, floribus sessilibus bracteatis spicatis axillaribus 
terminalibusque. 


GEISSOMERTA longiflora. Bot. Regist., n. 1045. 


Tige suffrutescente à sa base, cylindrique, droite, haute de 2 à 4 pieds, de 
la grosseur d’une plume à écrire, simple dans sa partie inférieure, divisée en 
quelques rameaux dans la supérieure. Feuilles opposées ou ternées, ovales- 
lancéolées , d’un vert foncé, très-glabres, sinuées en leurs bords et rétrécies 
à leur base en un très-court pétiole. Fleurs sessiles, d’un rouge écarlate ma- 
gnifique, mêlé d’un peu de jaune à leur orifice , disposées , au nombre de 24 
à 30 et même plus, en épis pédonculés, situés dans les aisselles des feuilles 
supérieures ou à l'extrémité des tiges. Galice monophylle, divisé très-profondé- 
ment en 5 découpures lancéolées, six fois plus courtes que la corolle. 2 brac- 
tées opposées à la base du calice et semblables à ses divisions. Corolle mono- 
pétale , tubulée, en massue, un peu évasée à son extrémité supérieure et 
découpée en 5 lobes courts, obtus et presque égaux. Étamines au nombre 
de 4, à filaments à peu près de la même longueur, insérés à la base du tube, 
terminés par des anthères ovales-oblongues, conniventes et à 2 loges longi- 
tudinales. Ovaire supère, ovoïde-oblong, surmonté d’un style filiforme, un 
peu plus court que la corolle, terminé par un stigmate aplati. Nous n'avons 
pas vu le fruit, qui ne mûrit pas dans nos serres. 

Cette espèce, originaire du Brésil, est cultivée dans nos serres chaudes 
depuis quelques années. On la plante en pot dans la terre de bruyère pure, et 
on la multiplie de boutures. Elle est très-délicate et fleurit en novembre, dé- 
cembre et janvier. Nous l'avons vue chez M. Loth. 


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Géissomérie à longues fleurs. 


GODÉETIE A FLEURS ROUGEATRES. GODETIA RUBICUNDA. 


Octandrie-monogynie. Famille des Onagrariées. 


AAA AA A AO AAA AA AA A AR AAA 
CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus infernè tubulosus supernè 4-fidus. Corolla 4-petala. Stamina &. 
Ovarium inferum , stylo cylindrico, stigmate 4-fido. Capsula 4-locularis 4-valvis 
polysperma. Semina angulata. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GODETIA caule erecto subramoso , foliis lineari-lanceolatis subdentatis, flo- 
ribus axillaribus terminalibusque, petalis subrotundo-cuneatis basi maculatis , 
staminibus alternis minoribus, antheris igneis apice luteïs, stigmatibus pallidis. 

GODETIA rubicunda. Laos. Bot. Regist., n. 1856.— Revue Horticole, vol. 3, 
P. 537. 


Racine fibreuse, annuelle. Tige droite , haute de 2 à 3 pieds , simple ou di- 
visée dans sa partie inférieure en plusieurs rameaux garnis de feuilles éparses, 
étroites-lancéolées , glabres, rétrécies en pétiole à leur base. Fleurs larges de 
deux pouces et demi, d’une couleur rose foncée, disposées, à la partie supé- 
rieure des tiges ou des rameaux , en un épi lâche et d'un bel aspect. Calice 

* monophylle à sa base, partagé dans les deux tiers de sa longueur en 5 divisions 
déjetées d’un seul côté et restant en grande partie adhérentes entre elles ; par- 
tie inférieure et entière du calice campanulée. Corolle de 4 pétales arrondis, 
rétrécis en onglet à leur base et marqués en cette partie d’un beau rouge de 
feu. Étamines au nombre de 8, à filaments courts , colorés comme la base des 
pétales , chargés d’anthères allongées , à 2 loges qui s’ouvrent dans toute leur 
longueur. Ovaire infère , cylindrique, surmonté d’un style simple, terminé 
par 4 stigmates oblongs, divergents, réfléchis, hérissés de poils nombreux. 
Capsule allongée, presque cylindrique, à 4 angles arrondis, à 4 loges et à 4 valves. 


2. GODÉTIE AGRÉABLE. 

GODETIA lepida. Lo. Bot. Regist., n. 1849. 25% TN 

GODETIA foliis oblongo-lanceolatis integerrimis, staminibus petalis triplo bre- 
sioribus , capsulis ovato-oblongis villosts. 


Cette espèce diffère de la précédente par ses fleurs moins grandes, plus 
päles, dont les pétales sont marqués dans leur milieu d’une tache en cœur. 

Ces deux plantes sont originaires de la Californie et nouvellement intro- 
duites dans les jardins. Leurs fleurs, qui paraissent en juin, juillet et août, 
font un effet fort agréable. Elles sont d’une culture facile: on les multiplie de 


graines semées , au printemps, sur couche, et même en pleine terre douce et 
légère, convenablement préparée. Nous avons vu les deux espèces cultivées - 


dans le jardin de M. Audot. 


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GODETIE A FLEURS ROUGEATRES. GODETIA RUBICUNDA. 


Octandrie-monogynie. Famille des Onagrariées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus infernè tubulosus supernè 4-fidus. Corolla 4-petala. Stamina 8. 
Ovarium énferum , stylo cylindrico, stigmate A-fido. Capsula 4-locularis 4-valvis 
polysperma. Semina angulata. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GODETITA caule erecto subramoso , foliis lineari-lanceolatis subdentatis, flo- 
ribus axillaribus terminalibusque, petalis subrotundo-cuneatis basi maculatis, 
staminibus alternis minoribus, antheris igneis apice luteïs, stismatibus pallidis. 

GODETITA rubicunda. Lwor. Bot. Regist., n. 1856.— Revue Horticole, vol. 3, 
p. 537. 


Racine fibreuse, annuelle. Tige droite , haute de 2 à 3 pieds, simple ou di- 
visée dans sa partie inférieure en plusieurs rameaux garnis de feuilles éparses, 
étroites-lancéolées, glabres, rétrécies en pétiole à leur base. Fleurs larges de 
deux pouces et demi, d’une couleur rose foncée, disposées, à la partie supé- 
rieure des tiges ou des rameaux , en un épi lâche et d’un bel aspect. Calice 
monophylle à sa base, partagé dans les deux tiers de sa longueur en 5 divisions 
déjetées d’un seul côté et restant en grande partie adhérentes entre elles; par- 
tie inférieure et entière du calice campanulée. Corolle de 4 pétales arrondis, 
rétrécis en onglet à leur base et marqués en cette partie d’un beau rouge de 
feu. Étamines au nombre de 8, à filaments courts, colorés comme la base des 
pétales , chargés d’anthères allongées , à 2 loges qui s'ouvrent dans toute leur 
longueur. Ovaire infère, cylindrique, surmonté d'un style simple, terminé 
par 4 stigmates oblongs, divergents, réfléchis, hérissés de poils nombreux. 
Capsule allongée, presque cylindrique, à k angles arrondis, à 4 loges et à4 valves. 


2, GODÉTIE AGRÉABLE. 

GODETIA lepida. Loc. Bot. Regist., n. 1849. 

GODETIA foliis oblongo-lanceolatis inteperrimis,staminibus petalis triplo bre- 
vioribus, capsulis ovato-oblongis villosis. 


Cette espèce diffère de la précédente par ses fleurs moins grandes, plus 
pâles, dont les pétales sont marqués dans leur milieu d’une tache en cœur. 

Ces deux plantes sont originaires de la Californie et nouvellement intro- 
duites dans les jardins. Leurs fleurs, qui paraissent en juin, juillet et août, 
font un effet fort agréable. Elles sont d’une culture facile: on les multiplie de 
graines semées ,au printemps, sur couche, et même en pleine terre douce et 
légère, convenablement préparée. Nous avons vu les deux espèces cultivées 
dans le jardin de M. Audot. 


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PENSÉE TRICOLORE. VIOLA TRICOLOR. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des iolariées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 5-phyllus inæqualis ultrà basin productus. Corolla 5-petala irregularis, 
petalo inferiore deorsüum in calcar cavum plis minüsve producto.Stamina5.Ovarium 
superum , stylo stismateque simplicibus. Capsula 1-locularis 3-valvis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


VIOL A caule anguloso diffuso glabro, foliis oblongis crenatis , stipulis pinna- 
tifidis , laciniis angustis acutis, corollis calyce dupld quadruploque majoribus. 

VIOLA tricolor. Linn. Spec. 1326.— Lam. /llust.,t.725.— F1. Dan.,t. 623. 
— Decaxo. F1. Fr., 4, p. 808.— Decano. Prod. 1, p. 303. 


Racine fibreuse , annuelle ou bisannuelle, produisant une tige glabre, di- 
visée dès sa base en plusieurs rameaux anguleux , d’abord étalés, ensuite re- 
dressés, hauts de 5 à 6 pouces. Feuilles alternes, pétiolées, d’un beau vert, 
oblonuues , obtuses, crénelées en leurs bords, munies à leur base de stipules 
pinnatifides. Fleurs ordinairement de 3 couleurs qui sont le violet, le jaune 
et le blanc, portées sur des pédoncules axillaires, plus longs que les feuilles. 
Calice de 5 folioles inégales, prolongées au delà de leur base. Corolle de 5 
pétales, dont l’inférieur prolongé en éperon à sa base. 5 étamines à filaments 
élargis, connivents , mais distincts. Ovaire supère, à style terminé par un 
stigmate en entonnoir. Capsule à 3 valves, à 1 seule loge contenant plusieurs 
graines attachées le long ‘u milieu des valves. 

La Pensée est indigène ; elle croît naturellement dans les champs en France 
et dans une grande partie de 1 Europe. Naguère encore cette plante était né- 
gligée; on la rencontrait fort peu dans les jardins, parce que ses fleurs étaient 
alors peu différentes de celles de l’espèce sauvage qui ont naturellement peu 
d'éclat; mais une culture soignée les à singulièrement embellies. Dans la Pen- 
sée naturelle, les corolles n'avaient guère que 6 lignes de largeur, tandis qu’au- 
jourd'hui nous possédons de ces fleurs améliorées qui ont 18 à 24 lignes de 
diamètre. Aux couleurs peu éclatantes de la Pensée sauvage, en ont succédé 
de magnifiques, dont les nuances varient à l'infini dans le violet, le bleu, 
le jaune et le blanc, et les couleurs foncées présentent, pour l'ordinaire, un 
aspect velouté du plus bel effet. M. Utérhart a même obtenu , l’année der- 
nière, une variété d’un brun tellement foncé qu’il lui a donné le nom de Pen- 
sée noire; elle est une de celles que nous avons fait peindre. 

C'est principalement aux Anglais que nous sommes redevables des belles 
variétés obtenues dans ce genre, variétés qui en peu de temps sont devenues 
si nombreuses qu’un horticultear (M. John Salter, à Versailles), annonce en 
avoir réuni 700. Les nuances qui diversifient toutes ces fleurs sont fort diffi- 
ciles Dr ne pas dire impossibles à caractériser : aussi les noms qu’on donne 
à ces différentes variétés ne sont que des noms de fantaisie, ainsi qu'on le fait 
depuis beaucoup plus longtemps pour les tulipes, les jacinthes, les anémones, 
les renoncules, etc. Les Penstes fleurissent de mai en octobre; elles se plantent 
à l'air libre dans une terre douce, légère et médiocrement humide. On multi- 
plie les anciennes variétés par éclats de racines et par boutures; les nou- 
velles s'obtiennent au moyen des semis, pour lesquelles il ne faut que des 
soins ordinaires , puisque les graines lèvent souvent spontanément. Il est pru- 
dent d’abriter dans l'orangerie, pendant le premier hiver, les belles variétés 
qu'on a propagées par boutures. 


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LIBERTIE JOLIE. ZLIBERTIA FORMOSA. 


Triandrie-Monogynie. Famille des Zridées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx nullus. Gorolla 1-petala 6-fida. laciniis 3 exterioribus brevioribus calyci- 
formibus, 3 interioribus petaloideis ovato-subrotundis. Stamina 3.Ovarium inferum , 
stylo 3-fido. Gapsula obovato-clavata 3 valvis 3-locularis, seminibus subglobosis. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


LIBERTIA caule erecto subflexuoso, foliis ensiformibus distichis, floribus 
pedunculatis fasciculatis bracteatis subpaniculatis. 
LIBERTIA formosa. Lino, Bot. Repist., n. 1630.—Æorticult. Belge, vol. 2, 
‘8: nl.:25. 
Ê LIBERTIA paniculata. Srrenc. Syst. Veget., 1, p. 168. 
RENEALMIA paniculata. Broww, Prov., Now. Holl. in Addit. 
RENEALMIA Roscæ. Desr. Hort. Reg. Par, ed 3, in addit., p. 426. 
RENEALMTA grandiflora. Sweet, Brit. Flow. Gard., n. 64. 


Racine fibreuse, vivace, produisant un ou plusieurs faisceaux de feuilles 
linéaires, en lames d'épée, glabres, disposées de deux côtés opposés. Tige cy- 
lindrique , dressée, légèrement fléchie en zig-zag. Fleurs blanches, larges d’un 
pouce, pédonculées, disposées par 6 à 8 en 4 à 5 groupes, munies de bractées 
membraneuses, roussâtres, et formant dans leur ensemble une sorte de petite 
panicule. Calice nul. Corolle monopétale, à 6 divisions, dont 3 extérieures plus 
courtes et caliciformes ; les 3 intérieures pétaloïdes, ovales-arrondies, rétrécies 
en onglet à leur base. 3 étamines alternes avec les découpures intérieures de la 
corolle et un peu plus courtes que ces dernières. Ovaire infère, ovoïde, légè- 
rement triangulaire, surmonté d’un style trifurqué, dont chaque division 
terminée par un très-petit stigmate en tête. Capsule ovale, un peu en mas- 
sue , s'ouvrant en 3 valves et partagée en 3 loges contenant des graines presque 
globuleuses , assez nombreuses , attachées par un cordon ombilical à un pla- 
centa longitudinal, disposé dans l'angle intérieur de chaque loge. 

Cette espèce est originaire de la Nouvelle-Hollande. Ses fleurs sont très- 
jolies , ainsi que l'indique le nom spécifique de la plante. Celle-ci se cultive 
en pot dans de la terre de bruyère , et lorsque la saison froide arrive, on la 
rentre dans l’orangerie. Elle se multiplie de pieds éclatés et de graines. Nous 
l'avons vue au Jardin du Roi, dans la partie de cet établissement confiée à 
M. Riquier. Nous l’avons remarquée aussi chez plusieurs horticulteurs. 

Nous avons fait figurer en a la partie supérieure de la plante en fructifi- 
cation. 


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ESCHOLTZIE DE CALIFORNIE. ESCHOLTZIA CALIFORNICA. 


Polyandrie-Monogynie. Famille des Papavéracées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus basi circumscissus caducus. Corolla 4-petala. Stamina 20, Jila- 
meutis 1n fasciculos 4 infernè cohærentibus. Ovarium oblongum superum , stylès 
4 divergentibus. Capsula oblonga 4-locularis, valyis ad margines bo 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


ESCHOLTZTA caule ramoso patulo, foliis multifidis, laciniis linearibus, _flo- 
ribus pedunculatis axillaribus terminalibusque. 

ÆESCHOLTZIA Californica. Evwarvs, Bot. Reg., n. 1168.—'Hoox. Bot. 
Mag., n. 2887. 

CHRYSEIS compacta. Linor. Bot. Reg., n. 1948. 

8. ESCHOLTZIA crocea. Lino. Bot. Regist., n. 1677. — Paxrows Mao. 
vol. 3, n. 27, p. 49. a 


Racine annuelle ou tout au plus bisannuelle, simple, pivotante, produisant 
une tige cylindrique, très-glabre , comme toute la plante, simple dans sa par- 
tie inférieure, rameuse et plus ou moins redressée dans la supérieure, haute 
de 18 pouces à 2 pieds. Feuilles éparses, assez écartées les unes des autres, 
pétiolées, multifides, à découpures linéaires et d’un vert gai. Fleurs solitaires 
à l’aisselle des feuilles ou à l'extrémité des rameaux, et portées sur de longs 
pédoncules. Galice monophylle, conique, très-caduc, se séparant tout d’une 
pièce par sa base. Corolle large de 2 = pouces, formée de 4 pétales opposés 
en croix , d'une belle couleur jaune dans l’espèce principale, et en partie d’un 
jaune oranger dans la variété 8. Étamines au nombre de 20, disposées par 5 en 
4 groupes insérés à la base des pétales et tombant avec eux ; filaments noirâtres, 
plus courts que les anthères. Ovaire supère, oblong, surmonté de % styles 
filiformes et divergents. Capsule oblongue, en forme de silique, à 4 loses con- 
tenant chacune plusieurs graines attachées aux bords des valves. 

Cette plante, comme son nom spécifique l'indique, est originaire de la 
Californie. On la cultive en pleine terre, soil en la semant au printemps, sur 
couche, et en la repiquant ensuite dans les places convenables, soit en confiant 
tout de suite ses graines à un sol bien préparé. Elle fleurit en juin, juillet et 
août ; ses fleurs produisent alors un effet fort agréable. 


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POTENTILLE A FLEURS ATRO-POURPRES. 
POTENTILLA ATROSANGUINEA. 


Icosandrie-Polygynie. Famille des Rosacees. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-fidus extüs 5-bracteolatus. Corolla 5-petala calyci inserta. 
Stamina numerosa eodem loco afixa. Ovaria supera plurima stylo laterali donata. 
Semina totidem in receptaculo persistente centrali exsucco capitato. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


POTENTILLA caule erecto ramoso dichotomo sericeo-villoso , foliis ternatis 
subtùs niveo-tomentosis,inferioribus petiolatis, superioribus sessilibus, floribus ter- 
minalibus axillaribusque, petalis obcordatis atro-sanguineis calyce subduplo 
longioribus. 

POTENTILLA atrosanguinea Lonr. Bot. Cab., t. 786.— Decaxv. Prod., 
2,p. 579.— Sims, Bot. Mag., n. 2689.—Hook. Bot. Mag. ,n. 3470. 


Racine fibreuse, vivace, donnant naissance à des tiges redressées, hautes 
de 2 pieds ou plus , revêtues de poils soyeux, divisées en rameaux nombreux, 
un peu dichotomes. Feuilles radicales composées de 3 folioles ovales-oblongues, 
dentelées, vertes en dessus, blanches et soyeuses en dessous, portées sur un 
pétiole commun, fort long; celles des tiges de la même forme, sessiles ou 
portées sur de courts pétioles, et munies à leur base de 2 stipules ovales- 
Jancéolées. Fleurs larges d’un pouce, d’un pourpre noirâtre, disposées, à l’ex- 
trémité des rameaux ou dans les aisselles des feuilles supérieures, sur d'assez 
longs pédoncules. Calice monophylle, moitié plus court que les pétales, 
à 5 découpures, et muni en dehors de 5 bractées plus étroites. Corolle de 5 pé- 
tales en cœur, insérés sur le calice. Étamines nombreuses, de la même cou- 
leur et ayant la même insertion que les pétales. Ovaires nombreux, réunis 
en tête au centre de la fleur, et munis d’un style latéral. Autant de graines at- 
tachées à un réceptacle central, sec et persistant. . 

2, POTENTILLE de Russel. 

POTENTILLA Russeliana. Bot. Regist., n. 1496. 

Cette variété ne diffère de l’espèce précédente que par ses corolles à pétales 
plus pâles. 


3. POTENTILLE de Hopwood. 
POTENTILLA Hopwoodiana. Evwaro, Bot. Regist., n. 1387. 


Cette espèce a le port des deux précédentes, mais elle en diffère d’une ma- 
nière positive parce que ses feuilles radicales sont à 5 folioles. Quant aux fleurs, 
elles ressemblent à celles de la Potentille de Russel, si ce n’est qu’elles sont 
d’une couleur encore moins foncée. 

Ces 3 plantes sont originaires du Népaul , et se cultivent en pleine terre. 
Elles fleurissent en juin et juillet. 


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SAUGE ÉCARLATE. SALVIA COCCINEA. 


Diandrie-Monogynie. Famille des Labiées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus subcampanulatus striatus 2-labiatus infrà 2-fidus. Corolla 
1-petala, tubo ad faucem ampliato , limbo 2-labiato superiüs fornicato emargi- 
nato , inferius 3-lobo. Stamina 2, filamentis transversim stipitatis et in medio sti- 
pitis ferè afixis, quorum extremitas inferior desinit in antheram sterilem, et 
superior in antheram fertilem 1-locularem. Ovarium superum 4-fidum, stylo filifor- 
mi, stigmate 2-fido. Semina 4 in calyce persistente recondita. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


SALVTIA basi suffruticoso, ramis pilosis, foliis oblongis acutis crenatis basi 
cordatis subtus pubescentibus, verticillis multifloris distantibus, corollis calyce 
quadruplo longioribus, staminibus exsertis. 

SALVTA coccinea. SrRENG. Syst. Veget. 1, p. 61. 


Racine vivace. Tige un peu ligneuse à sa base, partagée en plusieurs ra- 
meaux herbacés, droits , quadrangulaires , hauts de 2 pieds et hérissés de poils 
très-courts. Feuilles oblongues, aiguës à leur sommet, crénelées en leurs 
bords, en cœur à leur base, pubescentes en dessous, pétiolées et opposées en 
croix. Fleurs d’un rouge écarlate éclatant, pédonculées , nombreuses, dispo- 
sées par verticilles et formant dans leur ensemble une panicule simple, d’un 
effet magnifique. Calice monophylle, cannelé, hérissé de poils, cylindrique 
dans sa partie inférieure, un peu évasé en son bord et partagé en 2 lèvres, 
dont la supérieure entière et l’inférieure bifide. Corolle monopétale, quatre 
fois plus grande que le calice, tubulée inférieurement , ayant son limbe divisé 
en deux lèvres; la supérieure droite, l’inférieure étalée et à 3 lobes, dont les 
2 latéraux courts, et le moyen très-large, échancré. 2 étamines à filaments 
portés par leur milieu sur un filet inséré à l’entrée de la gorge de la corolle ; 
branche supérieure du filament droite, saillante hors de la corolle , terminée 
par une anthère à une loge; branche inférieure cachée dans le tube et stérile. 
Ovaire supère, à 4 lobes, du milieu desquels s'élève un style simple de la 
longueur des étamines, terminé par un stigmate bifide, inégal. 4 graines nues 
au fond du calice persistant. 

Cette belle plante est originaire de la Caroline méridionale et des Florides. 
On peut la planter en pleine terre, en ayant soin de lui donner une bonne cou- 
verture pendant les grands froids de l'hiver. Elle fleurit en juillet et août et 
fait alors un effet superbe. On la multiplie de boutures et de pieds éclatés. 
Nous l'avons vue au Jardin du Roi. 


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Sauge écarlate. : Jalvia cocanea. 


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GLOXINIE PONCTUÉE. GLOXINIA PUNCTAT A. 


Didynamie-Angiospermie. Famille des Bignoniacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-dentatus. Corolla 1-petala subcampanulata, limbo obliquo 
vix 2-labiato. Stamina 4 didynama, filamento quinto sterile. Ovarium calyci 
adhærens, stylo simplici glandulis 5 basi cincto, stigmate subbilobo. Capsula 
2-locularis 5-valvis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


GLOXINTA foliis ovato-lanceolatis petiolatis dentatis lucidis, floribus axil- 
laribus pedunculatis, calycibus subcampanulatis 5-angularibus, corollis guttatis. 

GLOXINTA guttata. HorruLan. Gall. 

SININGTA guttata. Linor. Bot. Regist., n. 1112. 


Tige suffrutescente, cylindrique, simple ou peu rameuse, haute d’un pied 
à dix-huit pouces, revêtue d’une écorce grisâtre. Feuilles ovales-lancéolées, 
pétiolées, dentées, d’un vert foncé en dessus, slabres en apparence, mais héris- 
sées d’aspérités très-courtes, beaucoup plus pâles en dessous et presque blan- 
châtres. Fleurs axillaires, portées sur des pédoncules beaucoup plus courts 
que les feuilles qui les accompagnent , et disposées dans la partie supérieure 
des tiges en une sorte de grappe simple. Galice monophylle un peu campa- 
nulé, à 5 angles, partagé jusqu’au tiers de sa longueur en 3 dents presque 
égales. Corolle monopétale, tubulée dans sa partie inférieure, mais s’évasant 
dans la supérieure et ayant son limbe partagé en 5 découpures arrondies, 
imparfaitement disposées en 2 lèvres : fond de la couleur de la corolle blanc, 
parsemé de petits points d'un rouge cramoisi. Étamines au nombre de 4, di- 
dynames, à filaments plus courts que le tube de la corolle, arqués dans leur 
partie supérieure, convergents deux à deux l’un vers l’auire, et terminés par 
des anthères presque globuleuses. Ovaire adhérent au calice, surmonté d’un 
style cylindrique, entouré à sa base par 5 petites glandes brunâtres, et ter- 
miné par un stigmate creusé dans son centre et à 2 lobes obscurs. Nous n’a- 
vons pas vu le fruit. 

La Gloxinie ponctuée est originaire du Brésil. Elle a besoin de la serre 
chaude ou au moins d’une bonne serre tempérée. Ses fleurs, qui ont un aspect 
fort agréable, paraissent en juin et juillet. On la multiplie de boutures. Nous 
l'avons vue chez M. Audot et chez plusieurs autres horticulteurs. 


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SOLLYE HÉTÉROPHYLLE. SOLLYA HETEROPHYLLA. 


Pentandrie-Monogynie. Famille des Pittosporées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx minimus 5-partitus. Corolla 5-petala campanulata subinæqualis. Stami- 
na 5 hypogyna foliolis calycinis opposita, antheris linearibus in conum conni- 
ventibus et apice dehiscentibus. Ovarium superum, stylo brevi, stigmate obscurè 
2-lobo. Capsula fusiformis 2-locularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


SOLLYA foliis ovato-lanceolatis, inferioribus serratis, superioribus integerri- 
mis, pedunculis oppositifoliis 3-6-floris. 

SOLLY A heterophylla. Linor.. Bot. Regist.,n.1466.—Hook. Bot. Mag., n.3523. 

BILLARDIERA fusiformis Lasizzaro. Nov. Holl. 1, p. 65, t. 90. — Decano., 
Prod. 1, p. 345. — Srrenc. Syst. Veget. 1, p. 792. 


Tige suffrutescente, divisée en rameaux grêles, glabres, étalés, diffus, un 
peu sarmenteux et hauts de 3 à 4 pieds. Feuilles ovales-oblongues, glabres, 
d’un vert luisant , rétrécies à leur base en un court pétiole; celles de la partie 
supérieure des rameaux très-entières, celles du bas dela tige dentées en scie. 
Fleurs d’un bleu tendre, portées au nombre de 3 à 6 sur des pedoncules ra- 
meux , opposés aux feuilles. Galice très-court , à 5 folioles lancéolées. Corolle 
de 5 pétales ovales, ouverts en cloche, un peu inégaux et 3 à 4 fois plus 
longs que le calice. Étamines au nombre de 5, à filaments portant des an- 
thères linéaires , conniventes en cône, à 2 loges s’ouvrant par leur sommet et 
par leur face interne. Ovaire supère, oblong, pubescent, chargé d’un style 
court , à stigmate en tête et à 2 lobes peu prononcés. Capsule fusiforme, char- 
nue, à 2 loges contenant des graines comprimées , disposées sur 2 rangs. 

Ce joli arbuste, originaire de la Nouvelle-Hollande, donne presque con- 
tinuellement de nouvelles fleurs depuis le milieu du printemps jusqu’à la fin 
de l’automne. Il se multiplie facilement de graines, de marcottes et de bou- 
tures. On le plante dans du terreau de bruyère et en pot, afin de pouvoir le 
rentrer dans la serre tempérée pendant la saison froide. La figure que nous 
en donnons a été faite d’après un pied cultivé par M. Audot. 


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CLÉRODENDRON ÉCLATANT. 
CLERODENDRUM SPECIOSISSIMUM. 


Didynamie-Angiospermie. Famille des Verbénacées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Calyx 1-phyllus 5-fidus. Corolla 1-petala infundibuliformis, limbo patente 5-lobo 
sursim spectante. Stamina 4 didynama exserta. Ovarium superum , stylo simplici, 
stigmate 2-fido. Gapsula 4-valvis k-sperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CLERODENDRUM caule frutescente, foliis cordatis crenatis suprà glabrius- 
culis infernèe subpubescentibus , floribus paniculatis terminalibus. 


CLERODENDRUM speciosissimum. Horticul. Belge, vol. 3, p. 322, tab. 68. 


Tige frutescente, cylindrique, haute de 4 à 5 pieds, peu rameuse. Feuilles 
cordiformes, pétiolées, opposées en croix, crénelées en leurs bords, un peu 
molles au toucher, presque glabres et d’un vert un peu foncé en dessus, char- 
gées en dessous de poils très-courts qui les rendent blanchätres de ce côté. 
Fleurs d’un rouge-ponceau éclatant , portées 5 à 7 ensemble sur de longs pé- 
doncules bifurqués à leur extrémité , et disposées en une magnifique pani- 
cule terminale et plus ou moins pyramidale. Calice monophylle , 4 à 5 fois 
plus court que le tube de la corolle, et découpé en 5 dents ovales, aiguës. 
Corolle monopétale, tubulée dans sa partie inférieure, ayant son limbe par- 
tagé en 5 lobes réfléchis en dehors et en haut, formant comme une seule 
lèvre. Etamines au nombre de 4, à filaments un peu inégaux, plus longs que 
la corolle, de la même couleur et opposés à ses divisions , terminés par des 
anthères à 2 loges longitudinales. Ovaire supère, ovoïde, surmonté d’un 
style droit, plus court que les étamines, et terminé par un stigmate bifurqué. 
Nous n'avons pas vu lefruit, qui ne mürit pas dans nos serres ; il nous à paru, 
d’après l’inspection de l'ovaire , devoir être une capsule à 4 valves, contenant 
k graines. 

Cette espèce, originaire des climats intertropicaux de l’'Amérique-Méri- 
dionale, ne peut être cultivée qu’en serre chaude. On la plante dans un mé- 
lange de terre franche légère et de terreau de bruyère, et on la multiplie de 
boutures faites sur couche chaude et sous châssis, ou mises dans des pots 
enfoncés dans la tannée. Ses fleurs font un effet superbe dans le moment 
où elles paraissent, en août et septembre. Nous avons vu cette belle plante 
au Jardin du Roi, dans la serre confiée aux soins de M. Neumann; elle est 
aussi cultivée chez MM. Cels frères. 


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MIMULE ROSE-CARDINAL. MIMULUS ROSEO-CARDINALIS. 


Tétradynamie-Angiospermie. Famille des Personces. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Galyx 1-phyllus campanulatus prismaticusve 5-dentatus. Corolla 1-petala tubu- 
losa 2-labiata, labio superiore 2-fido reflexo, inferiore latiore 3-lobo. Stamina 
4 didynama. Ovarium superum, stylo Ssimplici, stigmate 2-lamellato. Gapsula 
2-locularis polysperma. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


MIMULUS caulibus herbaceis erectis, foliis ovatis sessilibus semi-amplexi- 
caulibus, pedunculis folio æqualibus, calycibus oblongis 5-angularibus, limbo 
corollæ patulo, antheris margine ciliatis. 

MIMULUS roseo-cardinalis. Hort. Reg. Par.— The Botanist., n. 51? 


Racine vivace, fibreuse. Tige droite, haute d’un pied et demi à deux pieds, 
pubescente ainsi que toutes les parties herbacées de la plante, simple ou divi- 
sée en quelques rameaux. Feuilles ovales, dentées, sessiles, opposées en croix 
et semi-embrassantes à leur base. Fleurs d’un rose foncé, larges de 15 à 18 
lignes , opposées dans les aisselles des feuilles supérieures sur des pédoncules 
à peu près égaux à ces mêmes feuilles. Galice monophylle, à 5 angles saillants 
et à 5 dents courtes, dont la supérieure un peu plus longue, Corolle mono- 
pétale , à tube un peu plus long que le calice, partagée à son limbe en 5 lobes 
étalés, arrondis, échancrés et disposés en deux lèvres. Etamines au nombre 
de 4, didynames, à filaments insérés dans la partie inférieure du tube, un 
peu saillants en dehors et terminés par des anthères à 2 loges, dont les bords 
sont garnis de cils. Ovaire supère, oblong , surmonté d’un style simple de la 
longueur des étamines, et terminé par un stigmate à 2 lames ovales-arrondies, 
formant comme 2 lèvres. 


2. MIMULE CARDINAL, — Mimulus cardinalis, Hook., Bot. Mag., n. 3686. 

MIMULUS caulibus herbaceis erectis , foliis ovatis semi-amplexicaulibus, pe- 
dunculis folio longioribus, limbo corollæ reflexo, antheris margine ciliatis. 

Cette espèce a le port et les principaux caractères de la précédente ; elle en 
diffère principalement par ses fleurs portées sur des pédoncules une fois plus 
longs que les feuilles, dans les aisselles desquelles ils sont placés, et encore 
par ses corolles d’un rouge écarlate, à lobes réfléchis en dehors. Elle est ori- 
ginaire de la Californie. 

Ces deux plantes sont très-propres, par leurs belles fleurs, à faire l’orne- 
ment des jardins pendant les mois de juillet et d’août. La première passe pour 
être une hybride de la seconde et du Mimulus roseus, figuré par Lindley, 
Botan. Regist., n.1591. On les multiplie de graines, de boutures et de pieds 
éclatés. Nous les avons vues chez M. Madale et chez plusieurs autres horti- 
culteurs. 


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CITRONNIER À FRUIT CHANGEANT. CITRUS MUTABILIS. 


Polyandrie-Monogynie. Famille des Aurantiacces ou Hespéridées. 


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CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 


Galyx parvus 5-fidus. Petala 5-30 patentia elliptica. Stamina 12-60, Jfilamentis 
appressis sæpè ad basin coadunats, antheris oblongis, Ovarium superum , stylo 
simplict, stigmate globoso. Bacca rotundata vel oblonga multilocularis, pulpa 
dulci amard insipid& aut acid, seminibus ovato-turbinatis albis luteolis vel pur- 
purascentibus. 


CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET SYNONYMIE. 


CITRUS ramis inermibus , foliis ovato-oblongis linearibusque sinuatis viridi- 
bus luteo variegatis, petiolis nudis aut alatis, os albo paulo odorato, fructu 
ovato-oblongo sæpè sphærico vel turbinato quanddque apice mammillato | endo- 
carpo Crasso rugis FL virentibus notato, pulp& dulci subamaré, semine 
ovato-oblongo luteolo. 

AURANTIUM virgatum. Ferr., Hesp. 397.—Tourwer., /nst. 620. 

AURANTIUM strüs argenteis variegatum. Noc., Hesp. 198. 

CITRUS aurantium fructu variabile. Risso, Ann. du Mus. d'hist. nat. — 
Nouv. Duham., vol. 6, p. 97. 

CITRUS aurantium mutabile. Risso, Hist. Nat. des Orangers. 


Arbrisseau de 6 à 9 pieds de hauteur, dontla tige principale est droite, lisse, 
divisée en une infinité de rameaux plus ou moins longs, irréguliers, confus , 
minces, anguleux, tortueux, colorés de jaune ou de verdâtre, principalement 
les nouvelles pousses. Feuilles ovales, obtuses ou acuminées, oblongues, li- 
néaires, nombreuses, très-rapprochées, sinuées , ondulées, souvent recoquil- 
lées, d’un beau vert, panachées, sous différentes formes, de jaunâtre ou de 
blanchätre, toujours bordées et liserées diversement de jaune pâle. Pétiole fort 
long et d'autant moins ailé que la feuille est plus étroite. Fleurs petites, or- 
dinairement réunies en bouquets , à pétales étroits, souvent rabougris, à or- 
ganes de la génération saillants. Fruit variant autant que les feuilles par leurs 
formes, leurs teintes et leurs dimensions; ils sont ovales-oblongs ou ovoïdes, 
plus ou moins anguleux ; les uns sont obtus, les autres terminés par un mam- 
melon , tous extraordinairement légers dans leur maturité : ils ont dans leur 
jeunesse des bandes régulières , verdâtres, formées par des réunions de petits 
pores renflés, plus élevés que le reste de la surface ; quand le fruit prend la 
couleur jaune foncée qui lui est naturelle lors de la maturité, ces bandes de- 
viennent rougeâtres. L’endocarpe (la membrane interne) est assez mince, d’un 
blanc un peu jaunâtre, spongieux , peu adhérent au sarcocarpe (la pulpe), 
et s’en détache très-aisément. Cet organe suit ordinairement dans sa forme 
celle du fruit et se divise en 8 à 10 loges pleines de grosses vésicules courtes, 
presque aussi jaunes que l'écorce. L’axe du fruit est souvent détruit et rem- 
placé par un grand vide. Quand le fruit commence à mürir, son suc est lé- 
gèrement sucré avec un arrière-goùt amer, peu abondant. Les graines sont 


9% 


souvent avortées, mais quelquefois assez parfaites pour pouvoir reproduire 
l'espèce. 

Le Citronnier à fruit changeant diffère de toutes les espèces et variétés de ce 
genre, non-seulement par les caractères particaliers qu’il présente, mais encore 
par les qualités qu'il possède de sécréter dans ses fruits un principe sucré uni 
à un principe amer, qui par leur réunion forment un tout peu agréable. Cet 
arbrisseau résiste aux gelées du midi de l'Europe, et ses fruits restent attachés 
à l'arbre quoiqu'ils aient été gelés par le froid, ce qui n'arrive point aux 
oranges et aux bigarrades. Cet espèce de Gitronnier est remarquable par son 
feuillage et pricipalement par ses fruits, qui depuis leur premier développe- 
ment jusqu’à leur entière maturité, changent plusieurs fois de forme, d’aspect 
et de couleur. Elle n’est cultivée que par les amateurs. On considère comme 


des variétés de cette espèce : 


1. Le Citronnier changeant lunulé; Citrus mutabilis lunatus. 

2. Le Citronnier changeant : à fruit” violet; Citrus mutabilis violaceus. 

3 Le Citronnier changeant varié ; Citrus mutabilis variegatus. 

%. Le Citronnier changeant à feuilles de saule ; Citrus mutabilis salicifolius. 


La figure et la description de cette espèce nous ont été communiquées 
par M. Risso, professeur d'histoire naturelle à Nice. 


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