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Full text of "Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830"

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Gc 

929.718 

M45h 

v.3 

1788907 


REYNOLDS   HISTORICAL 
GENEALOGY  COLLECTION 


Gc 


3  1833  00674  6520 


/  9.3 


HISTOîPvE  DE  L'ORDRE 

nOVAL    ET    MILITAIRE 

DE  SAINT-LOUIS 

DEPUIS  SON  INSTITUTION  EN  1603  JUSQU'EN  1830; 

PAR    ALEX.  MAZAS 

« 

Ancien  officier  d'état-major. 


T E  R M I  NÉ  E 


PAR  THEODORE  ANNE 

Ancien  garde  du  corps  du  Roi,  compagnie  de  Noailles. 

DEUXIÈME  ÉDITION , 

REVUE,    CORRIGÉE    ET   C  ON  S  I  DÉ  II  A  P  LE  M  E  N  T    AUGMENTÉE 


Ludnvictis  Magrins  instiluit  IC!)3, 
ltcllicx  virtulis  pi-xiiiiiiin. 

[Dcviu  de  l'Ordre.) 

Jamais  Louis  XIV  n'aurait  pu  soutenir  avec  avantage  I 
lutte  contre  l'Europe  coalisée,  lors  de  la  guerre  de  I 
Succession,  s'il  n'avait  eu  à  su  disposition  la  uionnai 
de  la  croix  de  Saint- Louis. 

(Napoléon.  Discussion  dans  le  conseil  d'Étal 
dt  l'institution  de  la  Légion  d'honneur.) 


Ouvrage  contenant  les  noms  de  QUATORZE  MILLE  dignitaires  ou  chevaliers  de  l'Ordre. 


TOME    TROISIEME, 


PARIS 

Fll'.MIN  1)1  DOT  FRÈRES,  FILS  ET  C"  j   B.  DENTU,  LlBHAlRE-ÉDITEfJ] 
Libraires-éditeur.',  rue  Jacob,  56.  I\iIais-Roval ,  galerie  d'Orléans ,    [3. 


1788907 


HISTOIRE  DE  L'ORDRE 


ROYAL    ET    MILITAIRE 


F 

.l_J 


ATNT-T 


JL*. 


IjUUIO 


é-'""^ 


INTRODUCTION. 


D'Aspect,  danslestroisvolumesdeson  ouvrage  intitulé  :  Histoire 
de  l'ordre  Royal  el  Militaire  de  Saint-Louis,  et  publié  en  1700, 
n'a  donné  que  les  noms  de  quatorze  cent  trente-cinq  dignitaires 
ou  chevaliers;  le  présent  ouvrage  en  contient  quatorze  mille. 

C'est  le  fruit  de  quatre  ans  d'un  travail  actif  et  laborieux,  ac- 
compli au  milieu  de  documents  épars,  souvent  difficiles  à  retrouver. 

Nous  n'avons  rien  épargné,  ni  temps,  ni  dépense,  pour  rester, 
du  moins  sous  le  rapport  de  la  bonne  volonté  et  du  dévouement,  au 
niveau  de  notre  tâche.  Cette  édition  compacte  contient,  nous  de- 
vons le  répéter,  six  fois  plus  de  matières,  au  moins,  que  la  pre- 
mière, et  fait  d'elle  un  ouvrage  pour  ainsi  dire  nouveau. 

Nous  faisons  cette  observation,  pour  répondre  à  quelques  lettres 
qui  nous  ont  été  adressées,  et  dans  lesquelles  on  regardait  le  troi- 
sième volume  que  nous  publions  aujourd'hui  comme  un  supplé- 
ment aux.  deux  volumes  de  la  première  édition.. 

11  n'y  a  pas  eu  réimpression ,  mais  refonte  complète  de  l'on- 


1J  INTRODUCTION. 

vrage,  addition  de  plus  de  huit  mille  noms,  sans  compter  les  états 
de  services  qui  ne  se  trouvent  pas  dans  la  première  publication. 

Ce  dernier  fait  s'explique  par  l'ignorance  où  nous  étions  alors 
de  documents  précieux,  authentiques,  et  qui  empruntent  une  nou- 
velle importance  au  bouleversement  amené  dans  les  archives  par- 
ticulières par  nos  révolutions. 

Nous  avons  eu  souvent  tant  de  peine  à  retrouver  les  noms  qui 
nous  étaient  signalés,  que  nous  avons  voulu,  au  moyen  d'indica- 
tions exactes,  donner  plus  dé  facilité  aux  recherches  qui  pour- 
raient être  ultérieurement  faites  dans  les  ministères  de  la  guerre 
et  de  la  marine. 

Nous  n'avons  pas  cité  une  seule  croix  de  Saint-Louis  dont 
l'authenticité  ne  puisse  être  prouvée. 

On  a  reproché  aux  deux  premiers  volumes,  publiés  en  1860, 
de  contenir  des  noms  dont  l'orthographe  n'était  pas  exacte.  Notre 
réponse  est  facile.  Nous  avons  laissé  parler  les  registres  officiels, 
et  nous  ne  nous  sommes  pas  permis  de  les  rectifier.  Il  est  bon 
que  l'on  sache  que  l'orthographe  des  noms  s'est  modifiée ,  et  qu'il 
en  est  qui  s'écrivent  aujourd'hui  autrement  qu'ils  ne  s'écrivaient 
il  y  a  cent  ou  cent  cinquante  ans. 

Cet  ouvrage  a  deux  auteurs,  M.  Mazas  qui  l'a  commencé,  et 
nous  qui  l'avons  continué  et  terminé.  Sur  dix-huit  cents  pages 
environ  dont,  il  se  compose,  quinze  cents  nous  appartiennent,  et 
sont  le  résultat  de  nos  recherches. 

Ce  sont  ces  recherches,  parfois  infructueuses,  toujours  longues 
et  difficiles,  qui  ont  retardé  l'apparition  de  ce  volume. 

M.  Mazas  n'ayant  point  laissé  de  notes,  nous  ignorons  où  il  a 
pu  puiser  les  éléments  do  son  travail,  et  comme  il  n'a  pu  consul- 
ter les  archives  de  la  guerre  et  de  la  marine  ,  il  a  dû  s'aider  de 
d'Aspect,  des  Etats  de  la  France  et  des  journaux  de  l'époque. 

Notre  travail  commence  à  la  page  323  du  premier  volume,  et,  à 


INTRODUCTION.  11J 

dater  de  ce  moment,  les  nominations  prennent  un  caractère  offi- 
ciel, puisqu'elles  émanent  des  documents  déposés  aux  ministères 
delà  guerre  et  de  la  marine. 

Dans  un  article  bienveillant,  publié,  à  propos  de  notre  ouvrage, 
par  le  Moi  i  iteur  de  l'Armée,  on  amis  en  parallèle  les  deux  ordres  de 
Saint-Louis  et  de  la  Légion  d'honneur,  et  Ton  a  cherché  à  faire 
ressortir  la  supériorité  égalitaire  du  dernier.  L'exemple  était  tiré 
de  la  prise  de  Prague.  On  a  fait  observer  que  Chevert  fut  fait  che- 
valier de  Saint-Louis  à  cette  occasion,  et  que  le  sergent  Pascal, 
qui  le  suivit,  ne  put  obtenir  la  même  récompense,  parce  qu'il 
n'était  pas  officier,  tandis  que,  de  nos  jours,  il  eut  été  également 
décoré. 

En  ce  qui  concerne  Chevert,  et  malgré  la  lacune  qui  existe  dans 
les  registres  de  l'ordre,  de  1G95  à  1740,  il  y  a  là  une  erreur,  qui 
du  reste  a  été  d'abord  commise  par  31.  Mazas.  La  prise  de  Prague 
eut  lieu  le  2o  novembre  1741 ,  et  31.  Mazas  dit,  page  328,  que  Che- 
vert. fut  fait  chevalier  de  Saint-Louis  et  brigadier  en  1743.  Or, 
les  Etats  militaires  portent  que  Chevert  fut  nommé  brigadier  le 
10  décembre  1741.  C'était  la  récompense  du  fait  de  Prague.  Quant 
à  la  croix  de  Saint-Louis,  elle  était  antérieure.  Il  résulte  des  re- 
gistres-matricules que  nous  avons  reproduits,  t.  I,  p.  582,  qu'il 
avait  été  indiqué  en  1727,  comme  méritant  cette  croix  qu'il  obtint 
dans  la  période  de  1734  à  1748.  M.  Mazas  a  confondu  avec  le  titre 
de  chevalier  la  pension  de  1,500  livres  sur  l'ordre,  qu'il  obtint  le 
l;i  niai  1743,  ainsi  que  nous  en  avons  fait  mention,  t.  I,  p.  Gu2. 
La  pension  n'était  jamais  donnée  avec  la  croix,  il  fallait  une  an- 
cienneté dans  l'ordre. 

11  serait  injuste  de  juger  un  siècle  d'après  les  idées  d'un  autre 
siècle,  et  de  demander  aune  époque  reculée  ce  que  l'on  n'a  même 
pas  conquis  à  l'époque  à  laquelle  on  écrit. 

lai  reprochant  à  l'ancienne  monarchie  d'avoir  eu  pour  les  of- 


INTRODUCTION. 


fîciers  une  distinction  qui  n'était  point  commune  aux  soldais,  on 
ne  s'aperçoit  pas  que  l'on  fait  le  procès  aux  premières  années  de 
notre  révolution.  En  1789,  les  idées  n'étaient  plus  celles  de  1741: 
On  avait  proclamé  l'égalité  entre  tous,  et  les  titres  nobiliaires 
avaient  disparu.  Le  1er  janvier  1791,  l'assemblée  nationale  vota 
un  décret,  sanctionné  par  le  roi,  le  7  du  même  mois.  Elle  ne  fit 
qu'un  seul  ordre  des  ordres  de  Saint-Louis  et  du  Mérite  militaire. 
C'était  une  belle  occasion  pour  elle  de  mettre  en  action  le  prin- 
cipe d'égalité  et  de  relever  les  soldats  de  la  déchéance  qui  pesait 
sur  eux.  L'assemblée  nationale  y  songea-t-elle?  Nullement, 
•  L'article  1er  porte  :  «  A  l'avenir,  la  décoration  militaire  sera 
accordée  aux  officiers  de  toutes  armes  et  de  tous  les  grades  à 
vingt-quatre  ans  de  services  révolus.  »  •      ■'■  ><j 

i  'La  seule  concession  que  lit  l'assemblée  se  trouve  dans  l'article 
2,  qui  déclarait  que  cdes  années  de  services  comme  soldat  et  sous- 
officier  compteraient  comme  celles  d'officier.  »  '  - ;  :"-' !l 
-Jusqu'alors  on  n'en  avait  pas  tenu  compte.  Mais,  de  1791  à  1792, 
comme  de  1693  à  1790  inclus,  on  ne  pouvait  être  décoré  que  si 
l'on  était  officier.  Comment  peut-on  donc  reprocher  à  Louis  XV 
de  n'avoir  pas  fait  pour  le  sergent  Pascal  ce  que  la  révolution 
triomphante  ne  lit  pas  pour  les  soldats  et  les  sous-officiers  qu'elle 
appelait  à  elle? 

Nous  respectons  profondément  l'institution  de  la  Légion  d'hon- 
neur, mais  la  croix  de  Saint-Louis  avait  un  grand  avantage  sur 
Tordre  créé  en  1802  ;  elle  était  exclusivement  militaire  ;  elle  était 
la  î  .'compense  du  sang  versé  pour  l'État ,  et  par  cela  même  elle 
flattait  davantage  l'armée.  ! 

Quand  la  croix  d'honneur  fut  fondée  ,  nous  sortions  d'une  ré- 
volution qui  n'avait  laissé  que  des  ruines ,  mais  dont  les  excès 
étaient  couverts  parla  gloire  de  nos  armes,  car  l'armée  fut  tou- 
jours le  palladium  de  la  France. 


INTRODUCTION*  V 

II. fallait  reconstruire,  et  on  ne  put  le  faire  qu'en  ressuscitant 
ce  qu'on  avait  follement  détruit.  Napoléon  avait  puisé  le  germe 
de  son  idée  dans  l'article  2  du  décret  de  l'assemblée  nationale  du 
30  juillet  1791,  ainsi  conçu  :  .    ,  . 

«  L'assemblée  nationale  se  réserve  de  statuer  sur  la  distinction 
nationale  unique  qui  pourra  être  accordée  aux  vertus,  aux  talents, 
aux  services  rendus  à  l'État,  et  néanmoins,  en  attendant  qu'elle 
ait  statué  sur  cet  objet,  les  militaires  pourront  continuer  de  porter 
et  de  recevoir  la  décoration  militaire  actuellement  existante.  » 

Ce  ne  fut  pas  sans  résistance  que  la  Légion  d'honneur  fut 
adoptée.  Elle  eut  des  adversaires  dans  le  conseil  d'Etat ,  dans  le 
Tribunat,  dans  le  Corps  législatif,  et  la  majorité  qui  la  vota  fut  si 
peu  considérable,  que,  le  principe  reconnu,  l'application  n'en  eut 
lieu  qu'en  1804  ,  lorsque  la  République  fît  place  à  l'Empire.  On 
trouvait  ce  principe  contraire  à  celui  de  la  république,  et  il  suffit 
d'ouvrir  les  Mémoires  du  maréchal  Gouvion  Saint-Cyr  pour 
voir  que,  même  postérieurement,  l'idée  qui  souriait  à  l'ancienne 
armée  d'Italie  ne  souriait  pas  à  l'ancienne  armée  du  Rhin. 
Mais  si  cette  institution  était  une  anomalie  sous  la  République, 
elle  devint  une  nécessité  par  suite  du  rétablissement  des  formes 
monarchiques. 

«  Je  veux,  disait  Napoléon  pour  la  faire  consacrer,  que  la  même 
croix  brille  sur  la  poitrine  du  soldat  et  sur  celle  du  premier  pré- 
sident de  la  Cour  .de  cassation.  »  C'était  proclamer  le  principe  de 
l'égalité,  et  cependant  il  ne  poussa  pas  ce  principe  jusqu'à  sou 
extrême  limite.  La  croix  d'honneur  n'est  pas  complètement  éga- 
litaire.  Un  soldat  ,  un  sous-officier  peuvent  être  chevaliers,  mais 
ils  ne  peuvent  monter  aux  grades  supérieurs.  Il  en  est  de  même 
dessous-lieutenants  et  des  lieutenants.  Un  capitaine  ne  peut  aller 
au  delà  de  la  croix  d'officier,  et  un  colonel  ne  peut  être  grand- 
officier  de  l'ordre. 


VJ  «INTRODUCTION. 

Ainsi,  malgré  le  progrès  dos  idées,  il  y  avait  des  restrictions,  et 
ees  restrictions  justifient  Je  passé  et  mettent  à  néant  les  reproches 
qu'on  lui  adresse. 

Les  deux  premiers  volumes  conduisaient  l'ordre  de  Saint-Louis 
depuis  1G93  jusqu'en  1792.  Le  troisième  reprend  cet  ordre  à  son 
abolition  en  France ,  relate  une  partie  des  nominations  faites  à 
l'armée  de  Gondé  et  en  Vendée,  et  arrive  enfin  à  la  période  de 
18-14  à  1830.  Il  est  terminé  par  un  chapitre  consacré  à  d'anciennes 
recherches,  car,  pendant  ce  travail  de  quatre  années  ,  nous  avons 
écrit  au  milieu  de  réclamations  et  d'indications,  qui  nous  for- 
çaient à  chaque  instant  à  faire  un  pas  en  arrière  et  à  revenir  au 
but  que  nous  avions  dépassé. 

La  période  de  la  Restauration  montre  quelle  justice  présidait 
aux  actes  du  gouvernement  royal.  11  récompensa  à  la  fois  les  ser- 
vices qui  lui  avaient  été  rendus  et  ceux  qui  avaient  été  rendus  à  la 
France.  Les  émigrés  durent  produire  leurs  titres  comme  les  au- 
tres. Les  uns  unirent  à  leurs  services  royaux  leurs  services  dans 
Tannée  impériale.  Ceux  que  leurs  convictions  avaient  conduits  à 
rester  fidèles  à  leur  passé  obtinrent  dix  ans  de  grâce.  On  a  sou- 
vent parlé  des  émigrés  avec  défaveur,  et  cependant  voici  un  fait 
qui  prouve  que,  dans  les  luttes  qu'ils  soutinrent,  l'amour  de  la 
patrie  était  resté  profondément  gravé  dans  leurs  cœurs.  En  1815, 
un  émigré,  M.  Lefaucheux,  sollicita  la  croix  de  Saint-Louis.  La 
commission  mixte,  instituée  pour  l'examen  des  droits  (voir  plus 
loin,  p.  201),  lui  reconnut  vingt  et  un  ans  de  services,  années  de 
grâce  comprises ,  mais  il  en  fallait  vingt-quatre.  Elle  le  recom- 
manda cependant  au  ministre,  parce  qu'en  «  1790,  commandant 
une  patrouille  de  l'armée  de  Coudé,  il  lit  prisonniers  un  officier  et 
un  sergent-major  de  l'armée  républicaine,  auxquels  il  offrit  des 
secours  pécuniaires  avant  de  les  remettre  entre  les  mains  du  colo- 
nel de  son  régiment.  Moreau,  en  avant  été  instruit,  eut  les  mêmes 


INTRODUCTION.  Vlj 

égards  pour  les  officiers  de  l'armée  de  Condé.  »  Ce  fut  «cette  cir- 
constance heureuse,  attestée  par  monseigneur  le  duc  de  Bourbon, 
et  indiquée  dans  l'état  de  services,»  qui  valut  à  M.  Lefaucheux  une 
croix  bien  méritée. 

.  Nous  avons  cherché  à  donner  satisfaction  aux  indications  qui 
nous  ont  été  adressées,  mais  nous  ne  pouvions  aller  au  delà  des 
registres,  qui  font  de  ce  livre  un  document;  incontestable,  et  nous 
prions  nos  lecteurs  de  consulter  les  errata  et  les  deux  tables  alpha- 
bétiques. 

Enfin  ,  on  nous  a  demandé  le  chiffre  des  membres  de  l'ordre, 
existant  encore  aujourd'hui.  Il  nous  est  impossible  de  faire  ce  que 
les  ministres  de  la  guerre  et  de  la  marine  ne  pourraient  faire  eux- 
mêmes. 

Maintenant  nous  livrons  notre  œuvre  au  public.  Nous  n'avons 
pas  la  prétention  de  croire  qu'elle  estparfaite,  mais  du  moins  nous 
espérons  que  l'on  reconnaîtra  que  c'est  une  œuvre  honnête.  Puisse- 
t-on  trouver  qu'elle  est  utile  ! 


THEODORE  ANNE. 


HISTOIRE 

DE   L'ORDRE  ROYAL  ET  MILITAIRE 


DE 


SAINT-LOUIS. 


DEUXIÈME  PARTIE  {suite). 
DE  [745  à  1830. 


CHAPITRE  PREMIER. 

Emigration.  —Année  de  Gaulé. —  Armées  rie  la  Vendée. —  Dignitaires  île 
IVnlre,  nommés  de  179o  à  1SOJ.  —  Chevaliers  de  Saint-Louis,  nommés  de 
1 71)2  à  17U7. 


L'émigration  fnt-clle  une  faute,  comme  on  s'est  plu  à  le 
dire,  comme  on  le  répèle  encore?  Il  faut,  pour  juger  saine- 
ment les  événements,  se  reporter  à  l'époque  à  laquelle  ils  se 
sont  passés.  La  révolution  était  partout.  Dans  les  provinces, 
on  traquait  les  nobles  et  on  brûlait  leurs  châteaux.  Des  cen- 
taines d'hommes  se  ruaient  sur  un  seul.  Les  soldats  el  les 
marins  destituaient  leurs  officiers  et  voulaient  élire  leurs 
chefs,  qu'ils  prenaient  parmi  leurs  camarades.  Mgr  comte 
d'Artois  et  ses  enfants,  M.  le  prince  de  Coudé,  Mgr  le 
due  de  Bourbon,  el  Mur  le  due  d'Knghien,  avaient  été 
forcés  de  quitter  la  France  en  1780.  Monsieur,  comte  de 
Provence,  plus  heureux  que  Louis  XVI,  parvint  à  franchir  la 
frontière  en  1791.  Coblentz  fut  le  point  de  ralliement  vers 
lequel  la  noblesse  se  dirigea  pour  Fe  concentrer. 

III.  L 


a  CHEVALIERS 

Elle  devait  rester  en  France,  dit-on;  elle  devait  se  rallier 
autour  du  roi.  Ou  oublie  que  la  préoccupation  du  roi  était 
d'éviter  tout  conflit  à  l'intérieur;  qu'à  Versailles  le  roi  n'é- 
tait défendu  que  par  le  guet  qui  quittait  le  service  et  par 
celui  qui  venait  le  prendre,  et  qu'il  n'avait  pas  même  au- 
tour de  lui  tous  ses  gardes  du  corps.  On  oublie  que  les  me- 
neurs, maîtres  de  Paris,  n'auraient  pas  souffert  celle  agglo- 
mération do  serviteurs  dévoués;  on  oublie  les  récriminations 
provoquées  par  la  charge  que  le  prince  de  Lambese  lit  sur  la 
place  Louis  XV,  à  la  tète  de  Royal-Allemand  ;  on  oublie  enlin 
que  pour  grouper  la  noblesse  autour  du  trône  il  fallait  un  or- 
dre et  que  cet  ordre  ne  fui  pas  donné. 

Laissons  un  émigré  parler  de  l'émigration,  (l'est  à  dix- 
sept  ans  qu'il  quitta  la  France  :  «  Les  émigrés,  dit-il,  aban- 
donnèrent leur  pays,  leurs  foyers,  leurs  propriétés,  tout  ce 
qu'ils  avaient  de  plus  cher  au  monde,  pour  suivre  la  ligne 
qu'une  conscience  intime  leur  disait  être  celle  de  l'honneur  et 
du  devoir.  Ils  se  réunirent  en  corps,  prirent  les  armes,  et 
attendirent  en  silence  le  moment  où  ils  seraient  appelés  à  re- 
conquérir la  terre  qui  les  avait  vus  naître,  que  leurs  pères 
avaient  défendue  au  prix  de  leur  sang,  et  qui  maintenant  les 
rejetait  de  son  sein.  Je  n'ai  jamais  compris  comment  on  a  pu 
sérieusement  l'aire  aux  émigrés  un  crime  de  la  résolution 
qu'ils  se  virent  forcés  de  prendre,  ni  même  comment  on  a 
pu,  de  bonne  foi,  regarder  l'émigration  comme  une  faute. 
Elle  fut,  pour  eux,  un  grand  malheur,  j'en  conviens,  mais 
un  malheur  auquel  ils  se  soumirent  à  regret  et  par  l'effet  de 
l'a  plus  déplorable  nécessité.  La  révolution  n'avait-elle  pas 
commencé  par  mettre  les  armes  à  la  main  à  tout  ce  que  la 
populace  a  de  plus  abject  ?  N'avait-elle  pas  ensuite  déchaîné 
ces  hordes  sanguinaires  contre  tous  les  hommes  distingués^ 
soit  par  leur  naissance,  soit  par  leurs  fonctions,  soit  par  leur 
richesse?  Ne  travaillait-elle  pas  depuis  plusieurs  années,  par 
les  trames  les  plus  savamment  ourdies,  a  éparpiller  et  à  iso- 


m  17DlJ  A   175)7.  [i 

1er  les  victimes  désignées,  dont  le  nombre  était  d'ailleurs, 
par  la  nature  des  choses,  inférieur  à  celui  de  leurs  cruels  ad- 
versaires? La  fuite  netait-elie  pas,  dans  celle  position,  l'uni- 
que parti  à  prendre,  et  n'offrait-elle  pas,  en  outre,  l' avantage 
de  réunir  sur  un  point  ceux  que  Ton  avait  séparés  avec  tant 
de  perfidie  :  réunion  qui  leur  permettait  de  tenir  tète  à  leurs 
ennemis,  qui  s'étaient  ilattés  de  les  opprimer  un  à  un  ?  Quand 
à  ces  considérations  on  ajoute  la  voix  de  la  religion,  qui  en- 
traînait loin  d'une  terre  impie,  celle  de  la  loyauté,  qui  criait 
que  l'émigration  était  le  seul  moyen  de  servir  le  roi,  et  celle 
de  l'espérance,  qui  peignait  le  triomphe  comme  assuré  et  le 
retour  comme  prochain,  on  pourra  admirer  le  dé\ouemenl 
A^>  émigrés,  plaindre  leurs  infortunes,  mais  jamais  les  blâ- 
mer (I).  » 

Demandez  à  l'orangerie  de  Versailles,  au  10  août,  au  2  sep- 
tembre, aux  échafauds  en  permanence  pendant  quinze  mois, 
ce  <pie  sont  devenus,  ceux  qui  n'ont  point  quitté  la  l'rance, 
et  blâmez  ensuite,  si  vous  l'osez,  les  émigrés  qui  préféraient 
la  mort  sur  le  champ  de  bataille  à  la  mort  par  la  main  i\u 
bourreau  ! 

L'armée  de  Coudé  combattit  vaillamment,  et  la  Vendée, 
d'un  autre  côté,  déploya  un  héroïsme  surhumain.  Ce  n'était 
point  une  guerre  ordinaire;  car,  tandis  qu'en  Vendée  des 
hordes  sanguinaires  égorgeaient  les  vieillards,  les  femmes  et 
les  enfants,  incendiaient  les  moissons  et  les  chaumières 
d  un  peuple  (pie  Napoléon  devait  plus  tard  saluer  du  titre 
de  peuple  de  géants,  Vandamme  écrivait  au  Comité  de 
salut  public  :  «  Une  centaine  d'esclaves  ont  mordu  la  pous- 
sière, et  nous  en  avons  pris  environ  soixante,  sans  compter 
rou\  que  les  soldats  vont  attraper  encore;  dans  le  nom- 
bre de*   prisonniers  se   trouvent   trois    émigrés.   J'ignore  si 

(I  Î)U  Ans  <><■  ma  vie,  où  Histoire  de  mun  vmif/raliou,  par  li.  de  Corbelieni, 
•ix'^.li.'r  do  Suint-Louis,  ancien  volontaire  de   Damas,  I  vol.  in-8 -,   1827,  i>.  2H 


,4  C11EVALIËIIS 

vous  connaissez  le  traitement  que  je  leur  lais  quand  j'ai  le 
bonheur  d'en  attraper: je  ne  donne  pas  à  la  commission  mi- 
litaire la  peine  de  les  juger;  leurs  procès  sont  faits  sur-le- 
champ;  mes  pistolets  et  mon  sabre  font  leur  affaire.  .  .  Pour 
celle  fois  les  tyrans  seront  totalement  exterminés.  Vive  la  ré- 
publique une  et  indivisible  (1)1  » 

A  coté  de  ces  horribles  paroles,  il  est  bon  de  rappeler  celles 
de  l'émigré  que  nous  venons  de  citer.  11  raconte  le  combat 
de  Grosselies,  en  1794-,  combat  qui  eut  pour  résultat  la  re- 
traite de  Tannée  républicaine  et  la  levée  du  siège  de  Cha'r- 

leroi : 

«  La  plaine,  qui  ne  présentait  à  la  vue  qu'un  champ  de  car- 
nage et  de  dévastation,  offrait  en  même  temps  deux  exem- 
ples frappants  :  L'un,  des  effets  terribles  du  canon  ;  et  l'autre, 
des  efforts  impuissants  du  courage  malheureux.  Le  premier 
était  une  file  de  vingt  grenadiers  hongrois  renversés  par  un 
seul  boulet;  l'autre  était  le  corps  d'un  colonel   républicain, 
qui,  nouveau  Curtius,  s'était  dévoué  pour  sauver  son  régi- 
ment. Je  le  vis  étendu  sur  la   poussière,  près  du  moulin  de 
Grosselies,  entouré  d'ennemis  que  sa  valeur  avait  immolés. 
Ce  colonel,  voulant  favoriser  la  retraite  de   son  régiment, 
serré  de  près,  s'était  mis  à  sa  queue,  et,  tenant  tète  à  la  ca- 
valerie autrichienne  qui  le  poursuivait  vivement,  il  en  avait 
longtemps  soutenu  seul  le  choc;  enfin,  après  une  lutte  longue, 
sanglante,  et  qui  devenait  trop  inégale,  enveloppé  par  sept 
hussards,  dont  il  avait  lue  deux  et   mis  trois  hors  de  com- 
bat, il  succomba  glorieusement  sous  ses  nombreuses  blessu- 

(1)  Meolution  de  l'aris,   par  Prudhomme,  21*  livraison,  p.    113,    lcUre  du 
1»  brumaire   an  11  l'il  octobre    I7'.>3).-  Ce  farouche  républicain,  cet  egorgeur 

de  pionniers,  cet  ennemi  .le.  tyran,,  Quil  par  s'amender.  Il  devint  comle,  gr 1 

officier,  grand  ai^le  de  la  Légion  d'honneur,  grand'-croix  de  l'ordre  du  Mente 
militaire  de  Wurtemberg,  et,  quand  il  commandai!  en  chef,  il  acceptait  sans  façon 
le  litre  d'Excellence.  Il  trouvait  bon  qu'on 
truire,  puisque  c'était  à  son  profit. 


DE  1792  A  1797.  5 

rês,  au  nombre  desquelles  se  trouvait  la  perte  de  son  poignet, 
coupé  par  un  coup  de  sabre.  A  quelques  pas  derrière  lui,  gi- 
saient sur  le  terrain  deux  chevaux  de  selle  que  conduisait  son 
domestique,  et  qu'un  môme  boulet  avait  abattus.  J'ignore  le 
nom  de  ce  brave  officier;  les  fastes  de  la  gloire  révolution- 
naire auraient  dû  nous  l'apprendre,  mais  ils  se  taisent  à  son 
égard.  Je  serais  heureux:  si  je  pouvais  contribuer  à  réparer 
cette  injustice;  car  la  valeur,  à  quelque  parti  qu'elle  appar- 
tienne, est  un  titre  de  gloire  et  eut  toujours  des  droits  à  mon 
estime  (1).  » 

Pendant  huit  ans,  émigrés  et  Vendéens  luttèrent  avec  une 
égale  ardeur,  et  la  mêlée  ne  cessa  que  lorsque  la  république 
haletante  tomba  sous  le  joug  d'un  capitaine  heureux,  qui, 
d'abord  consul,  finit  par  se  faire  proclamer  empereur.  On  a 
fait  un  crime  aux  royalistes  d'avoir  combattu  ;  mais  ils  ne 
combattaient  pas  contre  la  France,  ils  combattaient  contre  un 
gouvernement  de  bourreaux  et  d'assassins.  Jamais  les  Anglais 
n'ont  reproché  aux  Irlandais  fidèles  à  Jacques  11  d'être  venus 
-o  langer  sous  les  drapeaux  de  la  France,  et  cependant  ils 
les  trouvaient  devant  eux  au  combat  des  Dunes,  en  Flandre, 
en  Espagne,  sous  Louis  XIV;  à  Fontenoy,  à  Rocoux,  à 
I  awfrld,  sous  Fouis  XV.  Jamais,  en  Angleterre,  on  n'a  traité 
d'impie  la  guerre  de  17F5-174G,  faite  par  les  Ecossais  pour 
rétablir  la  monarchie  des  Stuarls.  Les  Vendéens  sont  lis 
Ecossais  d'un  autre  temps,  et  les  émigrés  les  Irlandais  d'une 
autre  époque. 

Pendant  le  cours  de  l'émigration,  les  promotions  suivantes 
'"ivnl  lieu  dans  les  dignités  de  l'ordre  de  Saint-Louis  : 

Commandeurs  :  de  Beaumanoir,  c20  janvier  1801;  mar- 
quis de  Balivière,  idem;  comte  de  Chalup,  maréchal  de  camp, 
I  ;>  novembre  Ï79G;  Cely,  idem,  L2i  octobre  1707;  comte  de 
Uu-queray,  chef  d'escadrons,   8  février  179.X;  du  Castellet, 

I.  Du-  Ans  fie  ma  nV,  pic.,  r.p.  104  el  103. 


(J  CIIEYALlfilIS 

idem,  8  février  1798  (1);  chevalier  deCarbonnier,  el  de  Chaut' 
pigny,  maréchaux  de  camp,  l'1' juillet  1797;  comte  de  Damas 
(Etienne-François)  (2),  idem,  20  janvier  1  <S(  )  1  ;  comte  d'Aigre- 
mo\\t,idem,  1793;  vicomte  du  Hautoy,  idem,  24  octobrol797; 
baron  Danger,  idem,  21  octobre  1797;  comte  de  Fléchin, 
20  juillet  1799  (en  marge  :  promesse  du  cordon  rouge  quand 
on  eu  délivrera);  comte  de  la  Grandière,  chef  d'escadre,  8  fé- 
vrier 1798;  de  Jobal,  lieutenant-colonel  de  cavalerie  (sans 
date);  de  Juzancourt,  20  janvier  î 801  ;  marquis  de  la  Porte- 
Vezins,  chef  d'escadre,  8  février  1798;  de  la  Saullaye,  maré- 
chal de  camp,  o  janvier  1797;  la  Laurencye,  idem,  l'r  juil- 
let 1797;  chevalier  de  la  Varenne,  idem,  21  octobre  1797; 
marquis  de  Monspey,  idem,  2 i  octobre  1797;  chevalier  de 
Maiseigne,  maréchal  de  camp,  colonel  des  carabiniers,  1G  oc- 
tobre 1797;  vicomte  de  Bareniin  - Montchal }  maréchal  de 
camp,  20  janvier  1801  ;  de  Mayrot,  même  date;  marquis  de 

(I)  Il  y  a  évidemment  erreur  de  la  part  tlu  copiste  qui  a  relevé,  en  1<SI  I,  les  lisfes 
•le  l'émigration;  il  s'agit  des  chefs  d'escadre,  l'un  de  1781,  l'autre  de  lTSii.  L'.l/- 
manach  royal  de  1788  dit  :  le  marquis  du  Castellel. 

(â)  Chevalier  de  Saint-Louis  en  178G(voir  t.  II,  p.  500),  étant  colonel  du  régiment 
du  Vexin,  émigré  en  1791,  commandant  la  compagnie  des  officiers  de  son  régiment 
à  l'année  des  princes  jusqu'au  31  décembre  lT'.l^,  aide-major  faisant  les  fonctions 
de  major  général  du  corps  d'émigrés  pendant  la  défense  de  Maastricht  en  fé- 
vrier 171)7);  leva  une  lésion  de  son  nom  à  la  solde  de  la  Hollande  en  1794  après 
le  siège  de  Maastricht,  eut  un  cheval  lue  sous  lui  à  Nimègue,  même  année  :  ma- 
réchal de  camp  en  179o  ;  débarqua  à  Quiberon  avec  l'infanterie  de  sa  légion  le 
li  juillet  1793.  Ce  corps  ayant  été  détruit  à  l'attaque  de  Sainte-Barbe  le  surlen- 
demain, le  comte  Etienne  de  Damas  échappa  aux  suites  de  cette  douloureuse 
journée,  et  rejoignit  l'armée  de  Coudé  en  mars  17'Jii.  continua  d'y  servir,  et  était 
présent  au  licenciement  do  cette  armée  le  1">  avril  lNUl  en  Styrie.  —  Grand'- 
croix  en  1S1  i  (a).  (Voir  181  i.) 

(o1  On  a  beaucoup  parlé  «le  l'espiii  aristocratique  îles  émigrés.  M.  de  Corbeliem,  que  nous 
avens  cité,  et  quj  était  à  Quiberon,  raconte  dans  son  ouvrage,  p.  103,1e  fait  suivant:  «Lu 
poste  de  quatre  hommes,  avec  son  caporal,  avait  été  commandé  pour  monter  la  garde  au  luit 
lVniliièx  le  :  deux  hommes  furent  tournis  par  Périgord,  et  les  deux  autres,  a  ver  le  caporal,  par 
Damas;  le  hasard  voulut  i|1"'  ce  caporal  eut  été,  avant  la  révolution,  marmiton  chez  M.  le 
comte  deÇhoiscul-PrasIin,  tandis  que  ce  seigtieui  lui-mèine,  simple  volontaire  dans  la  légion 
de  Péiigord,  se  trouva  parmi  les  deux  hommes  fuuriiis  ce  jour-là  par  celle  légion,  un  \;t  ainsi, 
dans  cette  occasion,  un  comte  deCboiscul  Praslin  commandé  par  son  mariniloU.  » 


DE  171)2  A  1797.  7 

Ma/.ancourl,  maréchal  do  camp,  même  date;  comte  de  Mar- 
iantes, lieutenant  général,  15  novembre  179G;  marquis  de 
Mauroy,  maréchal  de  camp,  2i  octobre  1797;  de  Nadal, 
mêmes  grade  et  date;  baron  de  Pont-V  Abbé,  même  grade, 
7  septembre  1797;  dellison,  20  janvier  1801 ,  comte  de  Ilu— 
range,  même  date;  de  Rivière,  8  février  1798;  marquis  de  la 
Uozièrc-Caiiet.  maréchal  de  camp,  15  novembre  1790;  comte 
«le  Cillai  l  de  Surville,  chef  d'escadre,  8  février  1798;  Sai- 
gnes, maréchal  de  camp,  1793;  comte  de  Vaugiraud,  maré- 
chal de  camp  el  capitaine  de  vaisseau,  8  février  1798;  comte 
de  la  Chapelle  (Lefillenl),  maréchal  de  camp,  15  novem- 
bre 179G. 

(lran/1's-croix  :  Le  comte  d'Hector,  lieutenant,  général  des 
armées  navales,  8  février  1798:  le  comte  de  la  Chapelle 
(Lefillenl),  lieutenant  général,  major  général  de  l'armée  des 
princes,  ministre  de  la  guerre,  même  date;  le  vicomte  de 
liéhague,  lieutenant  général,  \  février  1799;  de  la  Saulaisi  \), 
20  janvier  1801;  marquis  de  Yauborel,  maréchal  de  camp, 
même  date;  le  comte  de  Mellet,  maréchal  de  camp,  12  dé- 
cembre 1797;  de  Manson,  maréchal  de  camp,  commandant 
l'artillerie,  2  \  octobre  1797;  Albert  de  Hioms,  8  février  1797; 
le  comte  Wall,  lieutenant  général,  sans  date;  le  comte  de 
Vioménil,  maréchal  de  camp,  1793;  le  comte  de  Béthisy, 
mêmes  grade  el  date  (2). 

Mérite,  militaire.  Grantt -croix  :  le  baron  de  Hahn,  lieute- 
nant général,  20  janvier  1801. 

(  wnmandeurs  :  le  baron  de  Balthazard,  maréchal  de  camp, 

I     Fcrilla  Saullaye  aux  commandeurs. 

-  M.  le  comte  de  Béthisy  est  pot-lé  sur  le  registre  des  officiers  reçus  chevaliers  de 
■  iml-I.ouis  par  M.  le  prince  de  Coude  pendant  l'émigration,  comme  avant 
-t<  (ïiil  grand'- croix  le  50  février  1793,  et  ce  registre  lui  demie  le  grade  de  lieu- 
tenant çénéra).  —  V.llmanach  royal  de  1SI7  porte,  p.  513  :  le  comte  de  Kéthisy, 
lieutenant  général  le  20  janvier  1801  :  et,  p.  iiû  :  grand'-croix  de  Saint-Louis, 
le....  1701.  —  On  voit  combien  il  est  difficile  de  se  reconnaître  an  milieu  de  ,-,< 
date?  m  différentes,  et  extraites  cependant  des  documents  officiels. 


8  CHEVAL1EIIS 

février  1796;  le  comte  de  Saint-Gratien,  30  novembre  1799; 

le  baron  de  Hahn,  maréchal  de  camp,  20  janvier  1801. 

En  tout,  onze  grand's-crôix,  trente-sept  commandeurs  de 
Saint-Louis,  un  grand'-croix  et  trois  commandeurs  de  l'ordre 
du  Mërit  militaire. 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en  1792,  à  l'armée  des  Princes  (1), 

Favcrnay  (Jacques-François-Fatton),  garde  du  roi  (2); 
Faucigny-Lucinge  (le  chevalier  Amédée,  comte  de)  major  en 
second  (3). 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en   1793. 

De  Plenrre  (Charles-Louis-Antoine-Désiré),  capitaine  de  ca- 
valerie (i);  le  chevalier  de  Bressolles  (François-Denis),  capi- 
taine dans  la  légion  Roger  de  Damas  (o). 

On  nous  a  signalé,  parmi  les  chevaliers  de  Saint-Louis  nom- 
més en  1793,  M.  Peureau  de  Chavegrand,  commandant  les 
chasseurs  à  cheval,  au  siège  de  Lyon,  sous  les  ordres  de  .M.  le 

(1)  Les  princes  île  la  famille  royale  recevaient  la  croix  de  Saint-Louis  après  leur 
première  campagne.  Monsieir,  comte  île  Provence,  depuis  Louis XVIII,  n'ayant 
fait  campagne  ni  sous  Louis  XV  ni  sous  Louis  XVI,  n'était  point  chevalier  de  Sainl- 
Louis.  Il  prit  cette  croix  à  l'armée  île  Cou  lé. 

(2)  Né  en  17.">i,  lieutenant  au  régiment  de  l'Ile-de-France  en  1772,  garde  du 
corps  du  roi,  compagnie  de  Luxembourg,  en  177^i,  qualifié  capitaine  de  cavalerie 
en  178C»;  était  de  service  les  .*»  et  G  octobre  1780,  el  fut  blessé  d'un  coup  de  l'eu. 
Émigré  en  1791,  major  de  la  légion  royale  de  Saint-Mare,  à  Saint-Domingue, 
en  179-i,  mort  en  179(i.  (.-Jrchives  de  la  famille.) 

Çt)  Reçu  le  28  février  1706.     Registre  de  l'Émigration.) 

(1)  Ordonnance  du  n>i,  du  10  février  lSl.'i,  qui  nomme  il.  de  fleurie  cheva- 
lier de  Saint-Louis,  avec  rang  du  29  avril  17!C>.  —  11  fut  reçu  le  \o  février  18!,'» 
par  S.  A.  R.  Monsieur.  [Fiches  de  classement.] 

(5)  Reçu  par  M.  le  prince  de  Coudé  le  lli  janvier  1701.  (Registre  de  M.  le 
prince  de  Coudé,  Emigration,  fol.  2."  —  Il  y  a  ,  au  ministère  de  la  guerre, 
deux  registres  concernant  les  croix  accordées  pendant  l'émigration  :  l'un  , 
signé'  par  le  ministre  il  a  la  maison  du  roi  ;  l'autre,  par  S.  A.  S.  M.  le  piince  de 
Cm  !é. 


DE  1792  A  1707.  9 

comte  de  Précy.  M.  de  Précy,  en  vertu  des  pouvoirs  qu'il  te- 
nait de  Monsieur,  comte  de  Provence,  régent,  décora  M.  de 
Chavegraud  sur  le  champ  de  bataille,  d'après  les  traditions  de 
la  famille;  mais  les  promotions  de  cet  héroïque  général  ne  se 
trouvent  pas  portées  au  Registre  de  l'Emigration.  31.  de  Cha- 
vegrand  a  expié  sa  foi  politique  sur  l'échafaud  le  29  prairial 
an  II,  et  sa  veuve  obtint  une  pension,  sous  la  restauration,  à 
la  recommandation  de  M.  le  marquis  d'Autichamp.  M.  de 
Chavegrand  n'a  laissé  qu'une  fille,  morte  récemment,  et  qui 
avait  épousé  M.  Raffelin.  Des  enfants  issus  de  ce  mariage,  il  ne 
reste  que  M.  Auguste  Raffelin ,  correcteur  à  l'imprimerie  de 
MM.  Didol,  et  c'est  avec  un  vif  regret  que  nous  ne  pouvons 
donner  la  consécration  officielle  à  cette  croix  si  bien  gagnée 
et  si  chèrement  payée. 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en  1794. 

S.  A.  S.  Mgr  le  duc  d'Enghien  (  Louis-Antoine-Henri  de 
Bourbon)     1);    le    vicomte    de   Béthisy   (Charles),    colonel 

I)  Né  à  Chantilly  le  2  août  1775.  —  Quitta  la  France  le  10  juillet  1780  ;  chargé 
d'un  commandement  dan;  l'armée  de  son  grand-père,  il  se  distingua  au  passage 
de  I  lini  (u),  le  12  septembre;  au  combat  de  Weissembourg,  le  15  octobre,  et  à  relui 
île  Berstheini,  le  2  décembre  170,";  il  lit  la  campagne  de  1790;  reprit  les  armes 
•  il  1"!>9,  et  se  retira  à  Etlenheim,  en  1801,  après  le  licenciement  de  ['armée 
d-  Coudé.  Lulové  d'Kttenlieim  pir  un  détachement,  dans  la  mit  du  lîi  au 
10  mus  IN0Î,  il  fut  livré  à  une  commission  militaire,  condamné  à  mort  et  fusillé 
•  \  ii  ci  nues  le  20  du  même  mois,  à  cinq  heures  du  matin.  [Dictionnaire  des  dates, 
!"  M.  d  H.irmnnville,  t.  I«  p.  1001.)  —  Ce  crime  horrible  a  été  flétri  par  tous 
I  »  historiens.  Le  prince  était  innocent,  et  il  fut  traité  comme  coupable.  «  Il  était  en 
pu.  neutre,  et,  pour  se  saisir  de  lui,  il  fallut  violer  le  droit  des  gens.  Le  premier 
consul  lit  rédiger  tous  les  ordres,  et  les  signa  lui-même.  Ils  étaient  complets  et  po- 
•tiX  1!-  contenaient  la  composition  de  la  commission,  la  désignation  àe>  colonels 
ili-  h  garnison  qui  devaient  en  être  membres,  l'injonction  de  se  réunir  immédiate- 
ment, pour  tout  finir  dm-;  la  nuit  ;  et  si,  comme  on  ne  pouvait  en  douter,  la  con- 
damnation était  une  condamnation  à  mort,  de  faire  exécuter  le  prisonnier  sur-le- 
•liimp....  Le  h  nit  »e  répandit  dans  Paris  qu'un  prince  avait  été  saisi,  transféré  à 

■i    ( '..■m-  anuiriTUt  lie»  lu  l"  oY-ci'mbie  1800. 


10  CIIEVALIKI'.S 

au  régi  tuent  deHohenlohe(l);  le 'baron  deYiomesnil  (Charles- 

Vincennes  et  fusillé.  L'effet  fut  grand  et  déplorable...  Les  honnêtes  gens  furent 
désolés  île  voir  un  gouvernement,  admirable  jusque-là,  tremper  ses  mains  dans  le 
sang,  et  en  un  jour  se  mettre  au  nive.au  de  ceux  qui  avaient  fait  mourir  Louis  XVI, 
et,  il  faut  le  reconnaître,  sans  l'excuse  des  passions  révolutionnaires....  Il  n'vavait 
de  satisfaits  que  les  révolutionnaires  ardents....  aucun  d'eux  ne  craignait  plus  que 
le  général  Bonaparte  travaillât  désormais  pour  les  Bourbons.  Singulière  misère  de 
l'esprit  humain  !  Cet  homme  extraordinaire,  d'un  esprit  si  grand,  si  jusle,  d'un 
cœur  si  généreux,  était  naguère  encore  plein  de  sévérité  pour  les  révolutionnaires, 
et  pour  leurs  excès.  Il  jugeait  leurs  égarements  sans  aucune  indulgence,  quelque- 
fois même  sans  aucune  justice;  il  leur  reprochait  amèrement  d'avoir  versé  le  sang 
de  Louis  XVI,  déshonoré  la  révolution,  rendu  la  France  inconciliable  avec  l'Eu- 
rope. 11  jugeait  ainsi  dans  le  calme  de  sa  raison  ;  et  lout  à  coup,  quand  ses  passions 
avaient  été  excitées,  il  avait  égalé  en  un  instant  l'acte  commis  sur  la  personne  de 
Louis  XVI,  qu'il  reprochait  si  amèrement  à  ses  devanciers,  et  s'était  placé,  à  l'é- 
gard de  l'Europe,  dans  un  état  d'opposition  morale,  qui  rendit  bientôt  la  guerre  gé- 
nérale inévitable.  »  [Histoire  du  Consulat  et  de  l'Empire,  par  M.  Thiers,  t.  IV, 
p.  G02  à  G 1 0. )  ■ —  Voir  encore  les  Mémoires  du  roi  Joseph,  t.  Ier.  On  y  trouve  des 
détails  intéressants  sur  cet  horrible  événement  et  sur  les  efforts  que  lit  Joséphine 
pour  changer  la  résolution  de  son  mari.  M.  le  prince  de  Coudé  avait,  avant  la 
révolution,  reporté  sur  le  jeune  Napoléon  la  bienveillance  qu'il  avait  promise  à 
Joseph,  el  le  malheureux  grand-père  voyait  son  petit-fils  immolé  par  son  ancien 
protégé.  Mgr  le  duc  d'Enghien  avait  trente-deux  ans  quand  il  mourut.  11  avait  été 
reçu  chevalier  de  Saint-Louis  par  son  grand-père,  et  la  mention  se  trouve  au  re- 
gistre de  M.  le  prince  de  Condé. 

Delille,  dans  le  poème  de  la  Pitié,  a  célébré  la  gloire  des  Condé. 

Qu'on  ne  me  vante  plus  ce  triple  Gtîryon, 

Dont  trois  âmes  mouvaient  la  masse  épouvantable. 

J'aime  à  voir,  surpassant  les  héros  <!e  la  faille, 

In  même  espoir  mouvoir  trois  héros  à  la  fois; 

Conclu,  Bourbon,  Enghien,  -e  font  d'autres  Hoctois; 

Et  prodigues  d'un  sang  chéri  de  la  victoire, 

Trois  générations  vont  ensemble  a  la  yloire. 

(I)  Porté  au  Registre  de  l' Emigration,  fol.  19,  sans  indication  de  grad.-  ni  de 
date  ;  mais  on  trouve,  au  Registre  de  M.  le  prince  de  Condé  fol.  2  :  «  Tra- 
vail de  Mgr  comte  d'Artois,  à  II  r::  :  sa  nomination  a  été  tnvovée  au  comte 
de  Béthisy,  son  père.  »  —Le  comte  de  Béthisy,  maréchal  de  camp,  le  IGjnin  1809. 
(Almanacli  royal  'de  1817,  p.  .M G.)  —  Commandant  la  seconde  brigade  de  la 
seconde  division  d'infanterie  de  la  garde  rov  de.  t  n  1815.  .Même  Ahnanach,  p.  :*>ol .) 
—  Né  vers  1770;  fit  toutes  les  campagnes  delà  Vendée  contre  les  républicains,  et 
ne  revint  en  France  qu'en  181  i  ;  député  en  181;»,  c'est  à  lui  qu'appartient  la  fameuse 


DE   1792  A  1797.  M 

GabncUDuIioux)  (1);  ic  chevalier  de  Damoiseau  (Yiclor- 
Fraucois-Louis),  ciipitaino  d'artillerie  dans  la  légion  Roger 
do  Damas;  le  vicomte  de  Mory  (André-Jérôme-Lamire)  (2); 
le  baron  de  Chastegnier  (Charles-Louis)  (3);  le  comte  de 
Ville  (1),  chasseur  noble,  légion  Roger  de  Damas;  de  Lau- 
lanié  (Raymond)  (5)  ;  Da\  igneau  (Pierre-Marie)  (6). 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en   1795. 

S.  A.  R.  Mgr  le  duc  de  Berry  (Charles-Fcrdinand-d'Ar- 
lois)  (7). 

pxelaniîlion  :  Vive  le  Roi  quand  même!  Cette  maison  illustre,  dont  il  est  fait  men- 
tion dès  le  temps  des  croisades,  avait  à  Paris,  rue  Béthisy,  un  liôtel  où  l'amiral  de 
Colijrny  f.it  assassiné,  en  1372,  dans  la  nuit  de  la  Saint-Barthélémy,  (Diction- 
naire  des  ]>ates,  par  M.  d'Harmonville,  1843,  t.  I",  p.  fi24.) 

(1)  Ordonnance  du  roi  du  3  décembre  182G,  qui  donne  à  M.  le  baron  de  Vio- 
meenil,  maréchal  de  camp,  rang  dans  l'ordre  de  Saint-Louis,  dii  20  février  l79i, 
jnur  de  sa  réception.  (Archives  de  la  guerre.) 

(2)  Colonel,  attaché  au  régiment  de  Conti-infanlerie  en  France,  lieutenant  îles 
chaleurs  nobles,  compagnie  n"  2,  ;i  l'armée  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince 
,/..  Conde'.)  —  Il  fut  reçu,  le  20  avril  1794,  par  le  maréchal  duc  de  Broglie.  (Ar- 
c/tires de  la  famille.) 

(3)  Chef  d'escadron  au  régiment  de  la  Reine-cavalerie  en  France,  brigadier  dans 
l.i  cavalerie  noble  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  10  août  1794, 
reçu,  le  23  janvier  1703,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de 
Condè,fo\.i.) 

(lj  lra\ad  de  Mgr  comte  d'Artois,  à  llam.  —  Sa  nomination  a  été  envoyée  au 
comte  de  Ville,   son  père.   (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  2.) 

•  >>  Lieutenant  au  régiment  du  Perche,  en  France,  cavalier  noble  à  l'armée  de 
''■""'••.  reçu,  le  23  août  1793,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  deM.le  prince 
d<  Cumlé,  fol.  1.) 

1  Lapitauic  au  régiment  de  Viennois  en  France,  chasseur  noble,  compagnie 
»  S,  a  1  armée  de  Condé,  reçu,  en  juin  1794,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre 
«/••  .»;.  /«■  prince  de  Condé,  fol.  3.) 

(<.  Ne  a  Versailles  le  24  janvier  1778,  chevalier  des  ordres  du  roi  le  31  mai 
I7>9,  second  fils  de  S.  A.  [{.Mgr  comte  d'Artois  (depuis,  le  roi  Charles  X), 
•I  de  Marie-Thérèse  de  Savoie.  H  lit  ses  premières  armes  devant  Thionville,  en  juil- 

'  '''--!.  sons  les  ordres  de  -on  père,  qui  commandait  le  centre  de  l'armée;  lit  la 
•  iiii|ijgiu<  de  I  ,;it,  ,i  |  ..urne  île  Coudé,  comme  volontaire:  commanda  la  cavalerie 


12  CllEVALIEIlS 

Le  comte  de  Nantouillet,  colonel  adjudant  de  Mgr  le 
duc  de  Berry;  le  chevalier  de  Contye,  capitaine  aux 
dragons  de  Bourbon;  le  chevalier  de  Pons,  capitaine  de 
Royal-Normandie,  cavalerie;  le  comte  de  Caslries,  capitaine 
au  régiment  de  Caslries;  de  Fabert;  de  "Fayot,  garde  du 
corps (1);  le  comte  de  Frotté  (Louis)  (2);  Pioger;  le  vicomte 
de  Pioger  de  Saint-Perrons  (Henri-Amant),  capitaine;  le  che- 
valier de  Lourmel  (le  Normand);  le  chevalier  de  Lamoignon 
(Christian)  capitaine;  Àchard  de  Saint-JMauvieux  (Julien- 
Louis,  chevau-léger  de  la  garde  (3)  ; 

(te  celte  armée  enlTOG,  et  fit  les  campagnes  de  1795,  1790  et  1797.  En  181-i,  il 
débarqua  à  Cherbourg,  et  fut  reçu  avec  enthousiasme.  Le  roi  le  nomma  colonel 
général  des  chasseurs  à  cheval  et  chevau-légers-lanciors.  Lors  du  retour  de  Napo- 
léon, en  1815,  il  prit  le  commandement  de  l'armée  réunie  sous  les  murs  de  Pari-', 
et,  lorsque  le  roi  dut  quitter  Paris,  dans  la  nuit  du  20  mars,  il  commanda  les  trou- 
pes de  la  maison  militaire  chargées  de  couvrir  la  retraite.  Pendant  les  cent- 
jours,  il  commanda  le  camp  d'Alost,  où  se  tenaient  réunis  les  fidèles  serviteurs  de 
la  royauté.  Le  15  février  1820,  il  fut  assassiné  par  Louvel,  et  mourut  le  lendemain 
en  demandant  la  grâce  de  son  assassin.  Loyal  et  généreux,  brave  comme  tous  les 
princes  de  sa  race,  sa  mort  fut  l'objet  d'un  deuil  universel.  Il  eut  de  <on  mariage 
avec  S.  A.  11.  Madame  Marie-Caroline-Ferdiuande-Loube,  princesse  des  Deux- 
Siciles,  Louise-Marie-Thérèse,  Mademoiselle,  aujourd'hui  duchesse  de  Parme,  et 
llenri-Charles-Marie-Dieudonné.  duc  de  Bordeaux-,  aujourd'hui  Monsieur  le  comte 
de  Chamhord. 

(1)  Porté  d'une  autre  part  sous  le  nom  de  Du  Fayet. 

(2)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  Ie1'  décembre  1795,  reçu  le  même  jour.  (Regis- 
tre de  l'Emigration.)  —  Commandant  les  royalistes  de  la  Normandie.  Il  fut  fusillé 
sous  le  Consulat;  on  déchira  le  sauf-conduit  qui  le  protégeait,  et  on  le  traduisit  à 
Verneuil  devant  un  conseil  de  guerre  convoqué  par  LelYbwe,  depuis  maréchal,  et 
duc  de  Dantzick.  Parmi  les  officiers  désignés  pour  siéger,  nous  ne  voulons  pas  nous 
senir  du  mot  juges,  se  trouvait  le  colonel  de  dragons  Louis  Bonaparle,  père  de 
Napoléon  111;  niais  il  refusa  avec  indignation,  déclarant  hautement  qu'il  ne  voulait 
pas  tremper  dans  un  assassinat.  On  fut  obligé  de  chercher  un  officier  moins  scru- 
puleux, et  on  le  trouva. 

(5)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  2  août  1795.  (Registre  de  l'Emigration,  f"  108.) 
—  Chevau-léger  en  France,  cavalier  noble  à  l'armée  de  Coudé,  chevalier  de  Sainl- 
Louis  eu  août  1795,  reçu,  le  2.">  août,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (  Re- 
gistre de  M.  le  prince  deCondéfi"  5.)  On  nous  a  signalé  M.  le  comte  Aehaid  de  Bon- 
vonloir,  député  de  la  Manche  sous  la  restauration,  et  qui  psi  porté  dans  \'Alnwnach 


DE  1702  A  1797.  13 

Oc  la  Biche  (Joseph)(l); 

De  Champreux  (Jean-Etienne) (2),  cavalier  noble;  le  baron 
Ihigon  de  Marcellanges  Nicolas)  (3),  chasseur  noble;  dePé- 
rônnet  (4),  sous-lieutenant  de  gendarmerie;  le  vicomte  de 
Montesson  (An  tome-Louis-Hector)  (5);  deMontaignac  (Henri), 

royal  de  1830,  p.  154,  avec  la  double  qualité  de  chevalier  de  Saint-Louis  cl  de 
la  Lé-ion  d'honn  ur.  Nous  n'avons  pu  le  retrouver  sur  les  registres  de  l'ordre,  et 
cependant  sa  nomination  ne  peut  être  mise  en  doute. 

(I)  Garde  du  corps  du  roi  en  France,  brigadier  au  h'r  régiment  de  cavalerie 
noble,  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  15  février  1795,  reçu  le  5  avril 
par  M.  le  prince  de  Condé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  f°  ï.) 

■;2)  Garde  du  corps  du  roi,  chevalier  de  Saint-Louis  le  10  février  179i>.  (/Je- 
gistre  de  V Émigration,  V  30.)  —  Jean  Etienne,  gai  de  du  corps  en  France,  cava- 
lier noble,  2e  régiment,  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  15  dé- 
cembre 17D5,  reçu,  le  28  février  1700,  par  M.  le  prince  de  Coude.  {Registre 
de  M.  le  prince  de  Condé.)  —  10  juillet  1820,  pension  de  300  francs  sur  l'ordre 
à  M.  de  Champreux  (Jean-Étienne),  chevalier  de  Saint-Louis  du  10  février  1705. 
[Registre  dt\s  Pensions  de  1K1  i  à  1850.) 

(5  Chevalier  deSaiift-Louis  le  2  août  1705.  [Registre  de  l'Émigration,  l"  108.) 
Cipitiiuc  au  régiment  de  Beauvoisis  en  France,  chasseur  noble,  compagnie  n"  0,  à 
l'armée  du  Condé.  —  Reçu,  le  25  août,  par  M.  le  prince  de  Condé.  [Registre 
(/'  .1/.  le  prince  de  Coudé.) 

;i,  De  Péronnet  (Jcan-Anne-Éloy),  chevalier  de  Saint- Louis  le 50  décembre 
17'.i5,  reç-i  le  lendemain  par  le  comte  de  Cossé-Brissac,  capitaine-colonel  dus 
Cent- Suisses.  -  Colonel  de  cavalerie  le  29  mars  1810.  [Pièces  et  brevets  commu- 
niqués.) 

5)  Le  vicomte  de  Montesson.  —  11  est  porté  sans  grade  ni  date  au  Registre  de 
l'Émigration,  P  108  ;  mais  il  semble  appartenir  à  la  promotion  du  2  août  1795,  ce 
•lui  est  confirmé  par  la  mention  suivante,  faite  au  Registre  de  M.  le  prime  de 
l'vndè:  »  Meslre  de  camp  d'Orléans-cavalerie  en  France,  commandant  le  régiment 
•l«  vu,  nom  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  en  août  1795,  reçu  le  25 
pat  S.  A.  S.  M.  le  prince  île  Condé.  »  —  Il  y  a  une  erreur  dans  celte  note, 
.  t  la  i ■■  itilic.iiio-.i  se  trouve  dans  l'état  de  services  suivant  :  «  Le  chevalier  de  Mou- 
le.-ioii  Antoine  Louis-Hccloi),  né  le  21  août  1752,  mousquetaire,  deuxième  com- 
p.Kiiip,  en  1771,  reformé  en  1775,  sous-lieutenant  au  régiment  de  Blaisois  en 
I77S,  ra...-  de  capitaine  dans  Orléans-dragons  en  1779,  capitaine  en  second  eu 
1783,  im-slrc  de  camp  en  second  du  régiment  d'Orleaus-infanterie  en  1781.  —Lu 
I78li,  «rutilualion  de  1. SOU  livres.  —  i785,  fort  occupé  de  l'instruction  de  son 
re.-i.n  nt.  RcgUtre  dit  régiment  d'Orléans  infanterie,  de  1770  a  17SS.)  —  Co!o- 
iii  I,  attaché  aii  régiment.  [Registre  du  même  régiment,  de  1788  à  1795,  f>  67.  j  — 
Ce  t  par  .neur  que  V Étal  militaire  de  17SI  donne  à  M.  de  Montesson..  p.  "93, 


l.'i  CIIEYALIEIIS 

capitaine;  de  Laffonj  (Jean-Ciéuient),  garde  «lu  corps;  Lasai- 
gne  de  Saint-Georges  (Jean)  (l),  chasseur  noble;  Lacger  (2); 
le  marquis  Dcsmonstiers  de  Merinville  f François-Pliilippe- 
Auguste)  (3) ;   Desmonstiers  (Paul-François  de  Merinvillc), 

le  titre  de  comte  et  la  croix  de  Saint- Louis.  Il  n'était  alors  i[iic  chevalier;  quant  à  la 
croix,  les  meslres  de  camp,  art.  1"'  de  la  décision  du  lçr  juin  1781.  ne  pouvaient 
l'avoir  qu'à  dix-huit  ans  de  services  sans  interruption;  pour  les  capitaines,  il  fallait 
vingt-huit  ans  (Voir  tome  II,  p.  506),  et  M.  de  Montesson  ne  pouvait  arguer  que 
de  dix  ans.  Du  reste,  celte  erreur  a  été  réparée  dans  \es  Etats  subséquents.  On  voit 
qu'il  ne  faut  pas  toujours  se  fier  aux  Etats  militaire*. 

(1)  Lieutenant  au  régiment  de  Médoc  en  France,  chasseur  noble,  compagnie 
n"  7,  à  l'armée  de  Coudé,  chevalier  en  août  1795,  reçu,  le  2oaoûl,  par  M.  le  prince 
de  Coudé.  (Registre  de  M.  te  prince  de  Comte,  f"  11.")  —  De  la  Saigne  de  Saint- 
Georges.  (Archives  de  la  famille.) 

(2)  De  Lacger  (Pierre),  capitaine  au  régiment  d'Auvergne  en  France,  chasseur 
noble,  compagnie  n°  7,  chevalier  en  août  1795,  reçu,  le  25  août,  par  M.  lé  prince 
de  Coudé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  II.) 

(5)  Porté  sans  désignation  de  grade,  à  la  date  du  mois  d'août  1795  {Registre  de 
l'Emigration 5  fol .  51.)  — François-Louis-Auguste,  colonel  du  régiment  de  la  Reine- 
cavalerie  en  France,  cavalier  noble  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  le  25aoùt1795, 
reçu,  le  mémo  jour,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince 
de  Condé,  fol.  7.)  —  Né  le  28  août  1700,  sous-lieutenant  en  second  au  régi- 
ment du  Roi-infanterie  en  1770,  sous-lieutenant  en  1779,  guidon  aux  gendarmes  de 
la  garde,  mestre  île  camp  en  1782,  pour  ne  prendre  rang  qu'à  vingt- trois  ans  d'âge, 
réformé  avec  la  compagnie  en  1787.  colonel  attaché  au  régiment  de  la  Heine-ca- 
valerie en  1788,  rayé  le  50  juin  1701.  [Registre  de  Reine-cavalerie,  de  1788  à 
1793,  fol.  2.)  —  La  famille  de  Merinvdle  compte  de  nombreux  chevaliers  de  Saint- 
Louis,  que  nous  n'avons  pu  constater,  par  suite  de  la  lacune  qui  existe  dans  les 
registres  de  l'ordre,  depuis  1693  jusqu'en  4716.  Ainsi,  le  marquis  de  Merinvillc 
(François  des  Monticrs).  mestre  de  camp  d'un  régiment  de  cavalerie  de  son  nom, 
puis  capitaine-lieutenant  d'un  régiment  de  gendarmes,  maréchal  île  camp  en  1719, 
mort  en  17."",  est  peint  dans  un  tableau  de  1711  avec  la  croix  de  Saint-Louis. 
(Renseignements  fournis  parla  famille.)  D'IIozier,  t.  Il,  p.  115,  cite  le  comte  de 
Merinvillc  François  des  Monticrs),  sous-lieutenant  des  gendarmes  de  Bretagne, 
mestre  de  camp-beutenant  du  régiment  Royal-Pologne  en  1742,  gouverneur  de 
Narhonne,  mort  eu  1 7  ï ( > ,  comme  ayant  été  l'ait  chevalier  de  Saint-Louis  avant 
17  10;  et,  môme  Volume,  p.  580,  le  vicomte  de  Merinvillc  (François  Martial)  , 
mousquetaire  en  17.78,  puis  guidon,  enseigne,  sous-lieutenant  aux  gendarmes  de 
II. .ii. le.  maréchal  de  camp  en  17'iS,  lieutenant  gênerai  fil  1762,  comme  ayant 
été  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  depuis  1710.  D'après  la  famille,  il  a  reçu  h 
finit  en  1715,  à  la  sniie  de  l'affaire  de  Dcltinacn; 


m  1702  A  1797.  15 

lieutenant;  le  marquis  de  Puivert  (Emmanucl-Jacques-Du- 
roux)  (1_.  ;  Beauharnois  (François  marquis  de  Beanwis),  co- 
lonel aide-major  (2);  le  chevalier  d'Armagnac  (Pierre-Casi- 
luir  de  Casteoet) (3) ;  le  marquis  de  Saînt-Mauris,  capitaine; 


(I)  Porté,  sans  désignation  de  grade,  chevalier  de  Saint-Louis  le  14  décembre 
1795,  et  reçu  le  même  jour.  {Registre  de  l'Émigration,  fol.  129.)  —  Du  Roux, 
marquis  de  Puyvcrl,  né  à  Toulouse,  en  17ou,  sous-lieutenant  sans  appointements 
dans  Royal-Picardie  en  1772,  rang  de  capitaine  en  1770,  capitaine  réformé  audit 
régiment,  même  année,  capitaine  en  second  en  1780,  capitaine  commandant  en 
1785,  major  en  second  du  régiment  de  Guyenne-infanterie  en  178S.  (Registre  de 
Royal- Picardie,  de  mG  à  1788.)  — Émigré  en  1790,  aide  de  camp  de  M.  le 
ronite  d'Artois  à  Coblentz.  Rentré  en  France,  pour  y  servir  les  intérêts  des  Bour- 
bons, il  fut  arrêté  à  Belleville  en  I80i,  et  ne  sortit  de  prison  qu'en  1812.  Avant 
pris  part  à  la  conspiration  de  Malet,  il  fut  arrêté  de  nouveau  et  conduit  à  Vin- 
CKiincs,  puis  transféré  à  Angers,  où  il  resta  jusqu'à  la  restauration,  qui  le  lit  lieu- 
tenant général  et  lui  donna  le  commandement  de  Vincennes,  jusqu'en  1830.  (Dic- 
tionnaire des  dates,  par  M.  d'Harsokviue,  t.  II.  p.  779.)  Cet  article  contient  plu- 
sieurs erreurs.  M.  d'Harmonville  fait  naître  M,  de  Puivert  vers  J770;  il  est  né  eu 
1  îoî».  Il  dit  qu'il  fut  major  du  régiment  de  Guyenne  à  vingt  et  un  ans;  il  en  avait 
trente-trois  quand  il  fut  nommé.  Il  est  vrai  que  VAlmanach  royal  de  1811-1815 
donne  a  M.  de  Puivert  le  grade  de  lieutenant  général;  mais,  dans  celui  de  1817, 
page  5HS,  il  est  porté  comme  maréchal  de  camp  du  1er  février  1803,  et  reste  avec 
te  grade  jusqu'en  1850.  Sou  nom,  écrit  en  181  i  avec  un  y,  est  écrit  en  1850 
u*cc  un  i  dans  le  même  Almanach.  —  Il  fut,  sous  la  Restauration,  maréchal  de 
iMmp,  pair  de  France,  gouverneur  de  Vincennes,  commandeur  de  l'ordre  et  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur.  (Voir  l'Almanach  royal  de  1850,  p.  128  et  595.)  — 
Il  recul  en  1811  le  commandement  de  Vincennes  des  mains  du  général  Daumesuilj 
««quel  il  le  remit  le  20  mars  1815.  Le  8  juillet  suivant,  il  lut  reintégré,  et  à  la 
révolution  de  18Ô0  il  fut  remplacé,  toujours  par  le  même  général  DauinesniJ,  ce 
■!"'  I»i  dire  à  ce  dernier  :  «  Nous  avons  joué  en  partie  liée,  et  j'ai  gagné  la  belle.  » 

-  l'erc  de  madame  la  comtesse  de  Lavalette  célèbre  par  le  dévouement 
'|M  rite  montra  pour  son  mari,  condamné  à  mort  comme  coupable  de  participation 
■un  éu-iiemeuls  du  20  mars  1815.  et  qu'elle  réussit  à  faire  évader  la  veille  du  jour 
vu  il  devait  être  exécuté  ;  oncle  du  prince  Eugène  et  d'Horlense  de  Beauliarnaisj 
rc.no  de  IVllande,  mère  de  Napoléon  Ht. 

■  ■>  Capitaine  au  régiment  de  Vivarais  en  France,  chasseur  noble,  compagnie 
n"  l,  r,  ru,  le  2(i  août  17'.)5,  par  M.  le  prince  de  Coude.  [Registre  de  M.  le 
pruice  de  Coud*.  —  On  nous  a  signalé  son  oncle,  M.  d'Armagnac  (Jean-Pierre- 
I-'Hik  île  CiitlanelVrnpil-iinc  d'infanterie,  chevalier  de  Saint-Louis  vers  1760,  et  qui  a 
f-iit  la  campagne  de  Fontenoj  et  celles  do  la  guerre  de  Sept- Ans.  Nous  ne  l'avons  pas 


10  GlIEVAMELiS 

de  Sully  (Louis-César-.Hue)  (I);  le  marquis  de  Bongars,  lieii- 

lenanl-colonel  de  mousquetaires  (2);  de  Vaîori  (François- 
Florent),  garde  du  corps  (3);  le  chevalier  Dumontct  de  Car- 
daillac  (Joseph-tlilarion)  (■!■);  de  Chamouroux  (Antoine)  (o); 
le  baron  de  Reding  (Charles),  officier  au  régiment  Royal- 
Etranger;  le  comte  du  Parc,  lieutenant  (6);  le  duc  de  Lévis 
(Gaston-Pierre-Marie)  (7);  le  baron  de  Blair  (Charles-Hypo- 

Irouvé  sur  les  registres  de  l'ordre  de  1746  à  1781,  et  nous  n'avons  pu  avoir  re- 
cours aux  registres  matricules,  faute  d'indication  du  régiment  dans  lequel  il  a 
servi.  Sa  nomination  serait  alors  antérieure  à  1746. 

(1)  Capitaine  au  régiment  Dauphin-dragons  en  France,  major  des  hussards  de 
Bascliv  à  l'armée  de  Coudé,  reçu,  le  25  août  1795,  par  M.  le  prince  de  Coudé. 
(Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  5.) 

(2)  Le  marquis  de  Bongars  (Jean-François-Marie),  chef  d'escadron  au  régi- 
ment de  Noailles-dragons  en  France,  capitaine  aux  hussards  de  Damas,  reçu  le 
15  décembre  1 7V*è>  par  M.  le  prince  de  Condé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Condé, 
fol.  15.) 

(3)  L'un  des  trois  gardes  du  corps  qui  accompagnèrent  Louis  XVI  à  Varcnnes, 
et  dont  le  dévouement  est  resté  immortel.  —  Comte  de  Valori,  commandeur  de 
l'ordre  eu  1815,  et  nnréchal  de  camp. 

(t)  Capitaine  au  régiment  de  Beauvoisis  en  France,  chasseur  nohle,  compagnie 
n°  6,  reçu  par  M.  le  prince  de  Condé  le  26  août  1795.  (Registre  de  M.  le  prince  de 
Condé,  fol.  8.) 

(o)  Lieutenant  au  régiment  d'Auvergne  en  France,  chasseur  nohle,  compagnie 
n°  7,  reçu,  le  25  août  1795,  par  M.  le  prince  de  Condé.  [Registre  de  M.  le 
prince  de  Condé.) 

(6)  Du  Parc  (Constantin-Frédéric  Timoléon).  —  Lieutenant  en  second  sans 
appointements  en  1777,  sous-lieutenant  en  1780,  lieutenant  eu  second  en  1781. 
[Registre  du  régiment  du  Roi-infanterie,  de  1770  a  1788.]  — A  fait  les  campagnes 
de  rémigration,  a  été  nommé  maréchal  de  camp  honoraire,  pour  retraite,  eu 
1825,  et  a  été  député  du  département  île  la  Muichc.  (Renseignements  fournis  par 
la  famille.) 

(7)  Ordonnance  du  roi,  du  5  décembre  182.6,  qui  nomme  M.  le  duc  de  Lévis, 
maréchal  de  camp,  chevalier  de  Saint- Louis,  avec  rang  du  15  décembre  1795, 
date  de  sa  réception.  —  Né  en  17tii,  aspirant  ù  l'école  d'artillerie  de  Douai  eu 
1777,  rang  de  sous-li>utenanl  en  1779,  capitaine  en  survivance  d'une  compa- 
gnie des  gardes  du  corps  de  Monsieur,  comte  de  Provence,  eu  1780,  capitaine 
dans  les  carabiniers  de  Monsieur  en  1782,  rang  île  meslrc  de  camp  en  1787,  mestre 
de  camp  attaché  au  régiment  Muréchal-do-Tureime  en  1788.  [Registre  du  régi- 
ment yarécfiul~ile~Turenne,de  1788  à  1795.)  —  Pair  de  France,  membre  de  l'A- 


DE  1792  A  1797.  !7 

lile)  (I),  lieutenant  au  régiment  d'Auslrasie;  de  Bernon 
(Henii)(2);  le  chevalier  Dupucli  (Jacques-Morand)  (3);  de 
Sevrac  (Laurent- Joseph-Marie)  (i);  de  Laborie  Sainl-Sermin 
(Pierre)  (5);  le  Gonidec  (Balthazard-Olivier  de  Traissan)  (6); 
de  Kéraly  (le  Gonidec),  chasseur  noble  ;  de  Duyigneau  (Jean- 
François-Marie)  (7)  ;  de    Crény  (Marie-Louis-Nicolas),   lieu- 


cadémie   française,  chevalier  des  ordres  du  roi,  chevalier  d'honneur  de  S.  A.  R. 
Madame,  duchesse  de  Berrv. 

(1)  Porté  au  Registre  de  l'Émigration,  fol.  12,  chevalier  de  Saint-Louis  le  31  dé- 
cembre 1790.  C'est  une  erreur;  car  on  trouve  au  Registre  de  M.  le  prince 
de  Condé,  fol.  16  :  «Sous-lieutenant  au  régiment  d'Auslrasie  en  Franc,  chasseur 
noble,  compagnie  n°  3,  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  31  dé- 
cembre 1703,  reçu  le  22  février  179G  par  M.  le  prince  de  Condé.  "•  —Volontaire 
au  régiment  de  Nassau  en  1779,  cadet  gentilhomme  même  année,  sous-lieutena.it 
en  1780,  lieutenant  en  1785.  [Registre  d'Auslrasie,  de  1788  à  1793.) 

(2)  Porté  au  Registre  de  l'Émigration,  fol.  12,  sans  indication  de  grade  ni  de 
date  de  nomination.  —  De  Bernon  de  Puylemer  (  Henri-Pierrc-Benjamin  ) .  capi- 
taine de  cinonniers-gardes-côles  en  France,  chasseur  nohle,  compagnie  n°  9,  che- 
valier en  août  1793,  reçu  par  M.  le  prince  de  Condé  le  23  aoùi.  (Registre  de 
\t.  /<-  pn'iire  de  Condé.) 

..»,.  Porté  au  Registre  de  l'Émigration  ,  fol.  30,  sans  indication  de  grade.  — 
Capitaine  au  régiment  d'Enghien  en  France,  chasseur  nohle,  compagnie  n«  10,  à 
l'armée  de  Condé,  chevalier  en  août  1793,  reçu,  le  23  août,  par  M.  le  prince  de 
Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  M.  10.)  —Du  Puch  (Jac<]i.c),  ne, 
i'  7  septembre  1733,  à  Ra/.at,  diocèse  de  Sarlat.  Rang  de  sous-licuterianl 
sans  appointements  en  177-1,  sous-lieutenant  en  1776,  lieutenant  en  second  et  en 
premier  en  1780,  capitaine  en  second  en  1781,  a  ahandonné  en  1791.  (Registre 
du  régiment  d'Enghien,  de  1788  à  1793,  fol.  G7.) 

(•i)  Porté  au  Registre  de  l'Émigration,  lui.  131,  sans  indication  de  grade.  — 
De  Séverac,  capitaine  au  régiment  de  Piémont  en  France,  chasseur  nohle,  compa- 
gnie ii°  23,  i  l'aimée  de  Condé,  chevalier  en  août  1793,  reçu,  le  23  aoiil,  par 
M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  12.)  — 
.^  >us  lieutenant  en  1771,  lieutenant  en  second  en  1778,  en  premier  en  1782, 
capitaine  en  second  en  1783,  a  donné  sa  démission  le  7  mai  17!>2.  —  1773,  olli- 
cier  de  beaucoup  d'espérances.  (Registre  du  régiment  de  Piémont,  de  1788  à  1793.) 

(3)  Capitaine  au  régiment  provincial  de  MonlaubunenFYaiice,  chasseur  noble,  com- 
pagnie n°  2,  à  l'armée  de  Coude,  chevalier  en  août  1793,  reçu,  le  23  août,  par 
M.  le  prince  de  Coude.  (Registre  de  M.  le  prince  d<-  Condé,  fol.  12.) 

(G)   Porté  au  Registre  de  V Cmigralion,  fol.  73.  suis  indication  de  crade. 

(7)  Perlé  au  Registre  de  l' Émigràlhii,  fol.30,  sans  indication  de  grade. 
III.  C   o 


18  CHEVALïEïlft 

tenant  au  régiment  des  chevaliers  de  la  Couronne;  de 
Juigné  (Casinïir-Yarice),  cl  le  comte  de  Juigné  (Charles- 
Philibert  le  Clerc),  colonels  de  gendarmerie;  le  vicomte 
de  Vergennes  (  Louis  -  Charles  -  Joseph  -  Gravier  ) ,  colonel  ; 
Montiert  (Jacques-Charles)  (1);  Dtigreils,  comte  de  Mcssillac 
(Joseph)  (2);  de  Montfiquet  (Pierre-Antoine),  capitaine  (ie 
gardes-côtes;  le  comte  d'Esgrigny  (3) ;  de  Fabert  (Nicolas- 
Antoine  )  (i);  de  Galonné  (Marie-Adrien-Charlcs-François- 
KJours)  (y),  de  Gouault  (Jacques)  (6);  de  Billioliy  (Venceslas- 
Michei),  lieutenant  de  vaisseau  ;  de  Barville  (7)  ;  le  comte  de 
Douhet  (Charles-François)  (8). 

Service  de  mer  :  de  Barras-Melian  (9);  le  baron  de  Franc - 

(1)  Porlé  au  Registre  de  l'Émigration,  sans  indicalion  de  grade. 

(2)  Chevau-léger  en  Franco,  cavalier  noble  à  l'armée  de  Coudé,  chevalier  eu 
août  1795,  reçu,  le  25  août,  par  M.  le  prince  de  Coudé.  (Registre  de  M.  le  prince 
de  Coudé,  fol.  7.) 

(5)  Lieutenant  aux  gardes  françaises  en  France,  aide  de  camp  de  M.  le  prince 
de  Condc  à  l'armée  de  ce  nom,  chevalier  en  août  1795,  reçu,  le  25  août,  par  M.  le 
prince  de  Coudé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condc,  fol.  1 1.) 

(■i)   Porlé  au  Registre  de  l'Emigration,  sans  indication  de  grade. 

(5)  Capitaine  au  régiment  d'Auvergne  en  France,  chasseur  noble  ,  compagnie 
n°  7,  chevalier  en  août  1795,  reçu,  le  25  août,  par  M.  le  prince  de  Coudé.  (Registre 
de  M,  le  prince  de  Condc.  fol  .11.) 

(G)  Porté,  sans  date  de  nomination  et  sans  désignation  de  grade,  au  Registre  de  /' E- 
migralion,  fol.  75;  mais  on  trouve  au  Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  12  : 
«  De  Gouaull  (Jacques)  servait  dans  la  gendarmerie  en  France,  lieutenant  de  cava- 
lerie à  la  légion  de  Mirabeau,  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  en  août 
1795,  reçu,  le  25  août  même  année,  par  M.  le  prince  de  Condé.  » 

(7)  De  Barville  (Alexandre  Pierre),  lieutenant  au  régiment  d'Auvergne  m 
France,  chasseur  noble,  compagnie  n"  7,  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint- 
Louis  en  août  1795,  reçu,  le  25  août,  par  M,  le  prince  de  Condé.  (Registre  de 
M.  le  prince  de  Condc,  fol.  11.) 

(8)  Le  comte  de  Douhet  (Charles-François,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1795. 
(Registre  de  l'Émigration,  fol.  50.)  —  Le  comte  de  Douhet  de  Mariât  (Charles- 
François),  lieutenant  au  régiment  de  Bourbon-cavalerie  en  France,  capitaine  à  la 
légion  de  Mirabeau,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1795,  reçu,  le  25  du  même  mois, 
par  S.  A.  S.  M.  le  prince  du  Condc  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé t 
fol.  15.) 

(9)  Lieutenant  de  vaisseau  en  178G,  a  émigré,  a  fait  la  campagne  de  1792.  — 


DE  1702  A  17D7,  i(l 

lieu  (Ansoinic-Florcntin-Mario-Pasquicr)  (I),  lieutenants  de 
vaisseau. 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en  1796. 

S.  A.  R.  .Mgr  le  duc  d'Angoulème  (Louis-Antoine  d'Ar- 
tois) (2)  ; 

Après  le  licenciement,  s'est  retiré  à  Malle,  comme  chevalier  de  cet  ordre,  et  y  est 
resté  jusqu'en  1798.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  25  septembre  1795.  —  Re- 
traité en  181G  comme  capitaine  de  vaisseau  honoraire  avec  une  pension  de 
I  ,{7-1  francs.  [Liste générale,  1787,  f"  171,  Archives  de  la  marine.) 

(1;  Chevalier  de  Saint-Louis  le  17  décembre  1795,  reçu  le  3  mars  1790.  (Regis- 
tre de  (Emigration,  f°  60,  Archives  de  la  guerre.)  —  Lieutenant  de  vaisseau  en 
France,  fourrier  dans  la  cavalerie  noble  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint- 
I.'uiis  (n  anùt  1795.  M.  de  Franclieu,  ayant  quitté  l'armée,  au  mois  d'août  1795, 
pour  rejoindre  Mgr  le  duc  de  Bourbon,  n'a  été  reçu  qu'à  la  lin  de  1797  par  ce 
prince.   [Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  7.) 

2  Monseigneur  de  France,  duc  d'Angoulème  (Louis-Antoine),  né  à  Versailles 
I.'  i»  août  1775,  grand  prieur  de  France  en  1776,  colonel-propriétaire,  en  17S5, 
du  régiment  de  Savoie-Carignan,  qui  prit  le  nom  de  duc  d'Angoulème,  par  or- 
donnance du  20  novembre  même  année.  (Registre  du  régiment  d'Angoulème,  de 
1770  n  1788.)  —  Fils  aîné  de  Charles-Philippe  de  France,  .Monsieur,  frère  du  roi 
depuis,  le  roi  Charles  X),  et  de  Marie-Thérèse  de  Savoie. —  Chevalier  des  ordres 
du  roi,  le  27  mai  1787.—  Marié,  le  10  juin  1799..  à  S.  A.  R.  Marie-Thcrèsc-Clinr* 
lotte  de  France,  Madame,  fille  du  roi  Louis  XVI,  qui  plus  tird  recul  les  sur- 
noms d'Orpheline  du  Temple  et  d'Héroïne  de  Bordeaux.  Il  fit,  comme 
>on  Irèrc  ,  Mgr  le  duc  de  Berry,  les  campagnes  de  l'armée  de  Condé.  —  «  Mgr 
le  duc  d'Angoulème  et  Mgr  le  duc  de  Berry  se  trouvèrent  au  combat 
tic  liavenheim.  le  1er  décembre  1800.  Le  prince  de  Condé  fui  obligé  d'employer 
I  autorité  pour  faire  retirer  les  deux  princes  qui  s'exposaient  inutilement  ;  un  soldat 
•naît  été  frappé  d'une  balle  à  un  pas  du  premier.  »  (M.  de  Chateaubriand,  Mémoi- 
res ,  etc.)  Neuf  jours  plus  tard,  Pieliegru  passait  l'Inn  ,  débordait  l'armée 
royaliste  et  s'emparait  de  Riedering.  L'ordre  fut  donné  de  reprendre  cette 
plue,  n  M.  le  prince  de  Cordé  et  Mgr  le  duc  d'Angoulème  attaquèrent  avec  les 
grenadiers  de  Bourbon,  et  emportèrent  sur-le-champ  les  batteries  républicaines.» 
[Lettre  de  Mgr  le  duc  de  Uerry  à  la  reine  de  Xaples.)  Investi  des  pleins  pouvoirs 
du  roi,  en  181  t,  il  entra  à  Bordeaux  le  12  mars,  au  milieu  dos  acclamations  des 
habitants,  cl  y  leva  des  volontaires,  empressés  de  se  réunir  sous  ses  ordres.  Le  roi 
le  nomma  colonel  général  des  cuirassiers  et  dragons,  et  grand  amiral  de  France. 
l'-n   1*15    ayant  reçu  de  nouveaux  pouvoirs  du  roi,  lors  du  retour  de  Napoléon  ,  il 


20  CIIEVALÎE1\S 

Le  chevalier  de  la  Gropte  de  Saint-Àbre  (Henri-Joseph),  en- 

appcla  le  Midi  aux  armes,  el  nous  dirons,  à  cette  époque,  les  services  qu'il  rendit  à 
la  cause  du  roi,  son  oncle.  Forcé  par  la  défection  de  capituler,  pour  sauver  les  vo- 
lontaires qui  l'avaient  suivi,  il  écrivit  à  son  auguste  père  :  «  Me  voilà  ici  résigné  à 
tout,  el  bien  occupé  de  ceux  qui  me  sont  chers  ;  mais  je  demande  et  j'exige  même 
que  le  roi  ne  cède  sur  rien  pour  me  délivrer.  Je  ne  crains  ni  la  mort  ni  la  prison, 
et  tout  ce  que  Dieu  m'envena  sera  bien  reçu.  »  11  était  à  Bordeaux  le  26  août 
1815,  lorsqu'il  apprit  que  les  Espagnols,  rassemblés  depuis  deux  mois  sur  leurs 
frontières,  se  préparaient  à  les  franchir.  11  écrivit  le  27  au  prince  de  Laval,  ambas- 
sadeur à  Madrid  :  «  Je  partirai  à  une  heure  et  demie  pour  Perpignan,  où  je  compte 
cire  dans  la  journée  de  dimanche.  J'ai  écrit  avant-hier  des  lettres  très-fortes  à  Cas- 
tanos  et  à  l'Abisbal.  Ce  qu'il  y  a  de  certain,  c'est  que,  s'ils  veulent  entrer  en 
France,  il  faudra  qu'ils  me  passent  sur  le  corps.  »  Monseigneur  courut  à  la  fron- 
tière, eut  plusieurs  entrevues  avec  le  général  Castanos,  le  détermina  à  rétrograder, 
et  les  Espagnols  durent  renoncer  au  projet  qu'ils  avaient  conçu  de  reprendre  le 
Houssillon,  perdu  par  eux  sous  Louis  XIV.  —  Généralissime  de  l'armée  d'Espagne 
en  1X23,  il  conquit  l'affection  du  soldat.  Dauphin  de  France  en  182i,  il  fut, 
en  1828,  chargé  du  personnel  de  l'armée,  et  il  put  dire,  plus  tard,  lorsque  la  mort 
l'atteignit,  qu'il  n'avait  à  se  reprocher  ni  une  injustice  ni  un  tort  volontaire  causé 
par  lui  à  un  officier.  Après  les  événements  de  J830,  il  prit  le  titre  de  comte  de 
Marnes,  et  mourut  à  Goritz,  en  Illyrie,  le  5  juin  ISi i.  Prince  noble  et  conscien- 
cieux, esprit  éclairé,  cœur  magnanime,  il  a  vécu  sans  peur  et  il  est  mort  sans  re- 
proche. Il  avait  cet  esprit  de  bienfaisance  commun  aux  Bourbons  ;  il  aimait  les 
ollicii  rs  de  l'empire,  et  les  rapprochait  de  sa  personne.  M.  le  comte  de  Montbel, 
digne  serviteur  de  la  royauté,  et  fidèle  au  malheur,  comme  il  l'a  élé  à  la  fortune, 
a  publié,  sur  les  derniers  moments  de  cet  auguste  prince,  une  brochure  pleine 
d'aine  et  qui  met  en  relief  les  brillantes  qualités  que  la  France  ingrate  a  mécon- 
nues. Nous  en  détacherons  le  passage  suivant  :  «  En  18>2,  une  estafette  envoyée  de 
Vienne  apporta  à  M.  le  comte  de  Marnes  la  nouvelle  que,  le  13  juillet,  le  duc 
d'Orléans  avait  péri  d'une  chute  sur  le  chemin  de  la  Révolte.  Le  premier  sentiment 
du  lils  de  Charles  X  fut  de  s'attrister  de  l'appel  subit  devant  Dieu  d'un  jeune 
homme  dans  toute  la  force  et  l'éclat  de  son  existence. —  «Prendrons-nous  le 
deuii?  nous  demanda-t-il.  .  Il  faut  agir  d'après  les  maximes  de  l'Evangile,  mon- 
trer ainsi  que  nous  pardonnons  et  que  nous  portons  dans  nos  cœ.irs  un  intérêt 
chrétien  à  ceux  mêmes  qui  nous  ont  fait  du  mal...  Mais  non,  a  jouta  l-il,  après 
quelques  moments  de  cilence,  si  nous  prenions  le  deuil,  nous  appellerions  le  b'à'i.e 
sur  cette  famille,  qui  n'a  pas  eu  un  semblable  égard  pour  la  mémoire  de  mon  père, 
a  qui  elle  aurait  dû  tint  de  reconnaissance....  Ils  sont  assez  à  plaindre...  Nous  de- 
vons manager  leur  douleur...  Nous  prierons  pour  eux  en  silence.  »  —  Le  leude- 
ui  lin  un  service  de  mort  était  célébré  dans  la  chapelle  du  château  pour  l'âme  du 
tac  d'Orléans,  Entouré  de  sa  famille,  le  comte  de  Manies  portait  a  la  table  sainte 
l<   pardon  complet  de  toutes  les  injures,   imitant  le  divin  Modèle  auquel  il  venait 


DE  1792  A  1797.  21 

soigne  de  vaisseau,  chasseur  noble,  compagnie  n°  9  (1);  le 
vicomte  d'Autichamp,  officier  supérieur  honoraire  d'hommes 
d'armes  à  cheval  (2);  le  comte  d'Autichamp  (Charles),  ma- 
réchal de  camp  (3);  de  Bruges  (Alphonse;  et  de  Bruges  (Jo- 
lie s'unir;  il  priait  du  fond  de  son  âme,  comme  le  Christ  avait  prié  sur  le  Cal- 
vaire pour  ceux  qui  l'avaient  couronné  d'épines,  et  qui  le  faisaient  expirer  sur  la 
croix.»  (le  comte  de  Marnes,  par  le  comlede  Monibel,  brochure  in-8°,  p.  50  cl  57.) 
Il  était  né  petit-fils  de  France,  et  par  conséquent  était  Mgr  le  duc  d'Angoulême  ; 
mais,  lors  de  son  mariage,  en  1799,  il  reçut  du  roi  le  brevet  de  lils  de  France,  afin 
d'être  l'égal  de  sa  femme,  et  il  devint  dès  lors  Mgr  duc  d'Angou'ème,  litre  qu'il 
échangea,  en  182i,  contre  celui  de  Daupbin. 

(1)  Porté  une  seconde  fois  sur  le  Registre  de  l'Émigration,  comme  chevalier, 
m  1797. 

(2)  Le  vicomte  d'Autichamp  (Jean-Joseph-Jacques-Louis  de  Beaumont).  — 
Émigré  en  1789 ,  rejoignit  Mgr  comte  d'Artois,  à  Turin,  et  le  suivit  à 
Cobîentz  ;  colonel  des  hommes  d'armes  ;  fit  partie  de  l'expédition  de  Champagne, 
en  1792;  commanda  une  compagnie  de  cent  gentilshommes  au  siège  de  Maestrieht; 
se  rendit  en  Angleterre  en  179.'»;  s'y  embarqua  pour  l'expédition  de  Quiberon,  où 
il  ne  put  arriver  à  temps;  resta  à  Jersey  jusqu'en  1797  ;  revint  en  Angleterre,  et 
fut  envoyé  en  Vendée  en  1798,  par  Monsieur,  comte  d'Artois,  auprès  du  comte. 
Charles,  son  frère;  sous-lieutenant  des  gardes  du  corps,  et  maréchal  de  camp  en 
181  l  ;  était  au  combat  de  Guérande,  en  Vendée,  en  juin  1815,  commandant  du 
département  de  la  Vienne,,  au  mois  d'août,  même  année;  rentré  dans  les  gardes  du 
corps;  mort  à  Suint-Lô,  en  décembre  1828.  (Dictionnaire des  Dates,  par  M.  d'IIar- 
monville,  t.  Ier,  p.  549.)  —  C'est  dans  la  compagnie  de  Nouilles  que  cet  officier 
général  servit,  comme  sous-lieutenant  en  181  i,  et  comme  lieutenant,  à  dater  du 
l'r  novembre  1815,  ainsi  qu'il  résulte  du  contrôle  delà  compagnie,  arrêté,  le  lrr  no- 
vembre 1815,  par  le  piince  de  Poix,  et  déposé  aux  Archives  de  la  guerre.  —  Le 
Dictionnaire  des  Dates  dit  que  le  vicomte  d'Autichamp  a  commencé  à  servir 
comme  sous-lieutenant  dans  le  régiment  de  Mestre-de-camp-général-dc-la-cavale- 
tie  en  1788;  mais  le  registre  matricule  du  corps  ne  nous  donne  d'autre  inscrip- 
tion que  celle  de  M.  de  Beaumont  (Chris1  qihc-Marie,  cadet- gentilhomme  en  1780, 
sous-lieutenant  en  1781,  rayé  (lieg islre  de  177(5  à  1788)  :  nous  retrouvons  cet 
officier  capitaine  réformé  dans  Royal -Lorraine,  en  1785,  en  payant  7,500  livres, 
avec  un  brevet  de  retenue  de  5,000  livres  ;  capitaine  avec  réforme  à  la  formation 
de  1788.  [Registre de  liuyal-Lorraine,  de  1770  «1788,  et  de  1788  à  1703.) 

(5)  Le  comte  d'Autichamp  (Cliarles-Marie-Auguste-.Ioseph  de  Beaumont),  né  le 

S  août  1770  (porté  né  en  1769  sur  les  matricules  de  1770  à  1795).  —  Sous-lieulc- 

natit  de  remplacement  au  régiment  Dauphin-dragons  en  1785:  sous-lieutenant  en 

1785;  nue  réforme  de  capitaine  dans  Royal-dragons  en  17iS7_,  en  payanto,250  livres. 

liegisd e  de  Dauphin- dragons,  de  177tj(i  1788.)  —  Passé  dans  Dauphin-dragons 


22  CHEVALIERS 

sepli),  lieutenants  de  vaisseau;  le  comte  de  Bouille  (Louis- 

en  1788.  (Registre  de  Royal-dragons,  de  177G  à  1788.)  —  Élait  capitaine  réformé 
dans  Royal-dragons;  capitaine  avec  réforme  dans  ce  régiment-ci,  à  la  formation  de 
1788  ;  passé  en  1789  au  régiment  do  Condé-dragons.  (Registre  de  Dauphin-dra- 
gons, de  1788  à  1793.)  —  Nommé,  le  15  novembre  1791,  adjudant-major  dans 
la  garde  à  cheval  du  roi.  (Registre  des  dragons  de  Condé,  de  1788  à  1793.)  — 
Aide  de  camp  du  marquis  d'Autiehamp,  son  oncle,  au  camp  de  Melz,  en  1787- 
1788;  adjudant-major  de  la  garde  constitutionnelle  de  Louis  XVI  en  1792.  échappé 
au  massacre  et  pa^sé  en  Vendée, servit  sous  d'Elbée,  et  ensuile  sous Bonchamp,  qui 
lui  confia  plusieurs  fois  le  commandement;  élait  au  siège  de  Nantes  le  27  juin  1795, 
emporta  le  bourg  de  Niort;  se  distingua  à  Martigné-Briaut ,  battit  le  général  Locomle 
à  CJianlonnay;  attaqua  Sanlerre,  posté  à  Doué  ;  occupa  Saint-Florent,  avec  1rs 
compagnies  bretonnes,  lors  de  la  défaite  des  Vendéens  à  Cbollet  et  à  Beaupréau  ; 
se  présenta  devant  Varandes,  fit  passer  la  Loire  aux  Bretons,  mit  la  garnison  en 
fuite,  et  revint  sur  la  me  gauche  prendre  les  ordres  de  Bonchamp,  qui  le  char- 
gea de  sauver  la  vie  à  cinq  mille  prisonniers  républicains  ;  assiégea  Granville  ;  prit 
part  ù  la  bataille  du  Mans  ;  fut  fait  prisonnier  deux  jours  api  es,  et  fut  sauvé  par  un 
colonel  de  hussards  républicains,  qui  l'admit  dans  son  régiment,  en  qualité  d'ins- 
tructeur, sous  le  nom  de  Villemet;  revint  dans  la  Vendée;  fut  envoyé,  en  1795, 
par  Sloffiet,  auprès  de  Monsieur,  comte  d'Artois,  à  Pile-Dieu,  pour  assurer  Son 
Altesse  Royale  de  son  dévouement  ;  maréchal  de  camp  en  179G,  et  commandant  de 
l'armée  de  Slofllet,  à  la  mort  de  ce  général;  général  en  chef  des  armées  de  la 
Vendée,  à  la  mort  de  (iharette  :  commandait  aux  Aubiers  en  1799  ;  se  retira  dans 
ses  terres  à  la  pacification  de  1800;  organisa  l'insurrection  de  l'Anjou  en  18 M  ; 
lieutenant  général,  commandeur  de  l'ordre,  et  commandant  de  la  lre  subdivision 
de  la  22e  division  militaire  (chef-lieu,  Tours),  eu  181  i  ;  un  des  chefs  de  l'armée 
vendéenne  en  1815;  réunit  à  Jallais  cinq  mille  Vendéens,  et  oblige  les  iroupes  im- 
périales à  évacuer  entièrement  le  pays  ;  obtient  quelques  avantages  à  Grolle  le 
19  juin,  et  perd,  le  20,  la  bataille  de  Roehe-Servicre,  la  dernière  livrée  en  Ven- 
dée; président  du  collège  électoral  de  Beaupréau  le  2G  juillet  1813,  pair  de 
France  le  27  août  suivant  ;  commandant  de  la  22e  division  militaire  (Tours)  ,  puis 
delà  H*  (Bordeaux);  grand'-croix  de  Saint-Louis  en  1822;  commandant  la  l»'e  di- 
vision du  corps  d'armée  du  maréchal  duc  de  Reggio,  en  1823,  en  Espagne;  chef 
de  l'insurrection  vendéenne  de  1832,  condamné  à  mort  par  contumace  en  1835. 
[Dictionnaire des  dates,  par  d'HAniio.N ville,  tome  I,  p.  549,  2<?  colonne.) — Comman- 
deur de  la  Légion  d'honneur  en  1825;  mort  le  G  octobre  1S59,  en  son  château 
de  la  Rochefilon,  près  Parlhenay  (Deux-Sèvres).  —  Fils  du  chevalier  de  Saint- 
Louis  de  1777  (voir  2e  volume,  page2U'|,  petit-lil>  du  chevalier  de  Saint-Louis 
de  175  i  à  17  18,  tué  à  Lawfeld  (voir  2e  volume,  page  21)  (a) ,  neveu  du  chevalier 

(u)  C'est  par  erreur  que  nous  axons  indiqué  cet  officier  supérieur  connue  devant  être  le 
chevalier  de  Saint-Louis  de  lT'io,  cité  Ier  volume,  p.  320.  (  n  examen  plus  attentif  nous  a 
amené  à  penser  que  le  chevalier  de  H'iO  est  un  autre  d'.Atitichamp. 


DE  1792  A  1797.  23 

Joseph-Amour),  et  le  vicomte  de  Bouille,  major  en  se- 
cond; le  chevalier  de  la  Bourdonnaye,  lieutenant-colonel; 

tic  Saint-Louis  de  1 705  (voir  1er  volume,  page  502),  frère  du  chevalier  de 
Saint-Louis  dont  le  nom  précède  le  sien.  —  Ses  deux  fils ,  Marie-Charles 
et  Achille ,  officiers  sons  la  restauration  ,  fidèles  aux  nobles  traditions  de 
leur  famille,  donnèrent  leur  démission  en  1850,  et  marchèrent  sous  ses  ordres 
lors  de  la  pri*e  d'armes  de  1852,  ordonnée  par  Madame,  duchesse  de  Berry.  — 
Le  frère  aine  du  comte  Charles  d'Autichamp,  cadet  gentilhomme,  puis  sous- 
lieutenant  nu  régiment  d'Agenais,  lit  la  campngne  d'Amérique  avec  son  père, 
tomba  blessé  sur  le  champ  de  bataille,  et  dut  son  salut  au  dévouement  d'un  grena- 
dier qui  le  releva  tout  sanglant  et  l'emporta  sur  ses  épaules.  Peu  après,  cet  hé- 
roïque enfant  fut  tué  par  un  boulet,  sur  un  des  vaisseaux  de  M.  de  Gnsse  et  sous 
les  veux  do  son  père.  D'après  les  traditions  de  la  famille,  il  aurait  été  fait  chevalier 
de  Saint-Louis  à  dix-sept  ans;  mais  nous  n'avons  pu  retrouver  cette  nomination  ni 
fur  les  registres  de  l'ordre,  déposés  aux  Archives  de  la  guerre,  ni  sur  le  registre 
matricule  du  régiment  d'Agenais.  —  La  vie  du  comte  Charles  d'Autichamp  est 
pleine  d'incidents  dramatiques.  Au  10  août,  tombé  au  milieu  d'une  bande  d'assas- 
riuE,  et  traîné  par  les  cheveux  jusqu'à  la  place  de  Grève,  puis  laissé  seul  avec  un 
de  ces  misérables,  il  terrassa  son  adversaire,  lui  arracha  son  coutelas,  le  lui  plon- 
»en  dans  la  poitrine,  ramassa  un  morceau  d'habit  rouge  d'un  Suisse  égorgé  à  ses 
tôles,  el,  tout  souillé  de  sang,  passa  au  milieu  des  égorgeurs,  qui  le  prirent  pour 
un  des  leurs.  A  l'attaque  de  Nantes,  il  eut  deux  chevaux  tués  sous  lui,  et  trente- 
sep!  eanonniers  à  ses  côtés.  Lors  de  la  retraite,  il  n'échappa  à  la  mort  qu'en  sai- 
sissant fortement  par  la  queue  le  cheval  de  Forestier,  officier  vendéen,  et  en  se 
laissant  entraîner  par  lui.  Au  combat  de  Chantonnay,  il  enveloppa,  avec  la  Roche- 
jiquelein  et  aidé  d'Elbéc  et  de  Lescure,  un  corps  de  huit  mille  hommes,  qu'il 
écrasa,  et  qui,  au  bout  de  deux  heures  de  lutte,  ne  comptait  plus  que  quelques 
centaines  de  fuyards  et  de  blessés.  A  Torfou,  cerné  par  un  détachement  républi- 
cain et  assailli  par  trois  soldais,  il  en  tua  un,  écarte  les  autres  et  rejoint  les  siens. 
A  la  déroute  du  Mans,  resserré  par  un  détachement  de  hussards,  il  avait  entre  ses 
mains  la  vie  de  leur  colonel.  —  «  Ne  tirez  pas ,  dit  celui-ci  ,  et  je  vous  sauve.  »  — 
En  effet,  à  l'aide  d'un  nom  supposé,  et  sous  l'uniforme  de  soldat  de  son  régiment, 
le  colonel  Vidal  parvint  à  faire  diriger  le  comte  d'Autichamp  sur  Caen,  d'où  ce 
valeureux  royaliste  repassa  dans  la  Vendée.  Pendant  celte  longue  lutte,  ses  troupes 
tirent  prisonnier  un  capitaine  républicain  et  allaient  le  fusiller  en  représailles  du 
sort  qui  les  attendait  quand  elles  tombaient  au  pouvoir  de  la  république.  Celui-ci 
fi-  réclama  du  général  d'Autichamp,  et,  conduit  en  sa  présence,  se  fit  reconnaître 
pour  le  grenadier  qui  avait  sauvé  son  frère  dans  la  guerre  d'Amérique.  Le  comte 
Charles  l'embrassa  et  lui  rendit  la  liberté,  payant  ainsi  la  dette  contractée  par  sa 
famille.  (Voir  la  biographie  complète  du  comte  Charles  d'Autichamp,  dan*  le  jour- 
nal ¥  Union  t  numéro  du  25  octobre  1859.) 


L>/i  CHEVALIERS 

le  marquis  de  la  Bourdonnaye,  lieutenant-colonel;  le  marquis 
de  la  Bédoyère  (Hucliet),  capitaine  de  remplacement;  le  comte 
de  Bourmont  (Louis-Auguste-Yictor)  (1),  major  général  de 


(1)  De  Ghaisne  de  Bourmont,  né  le  2  septembre  1773,  enseigne  surnuméraire 
en  1788,  présent  le  51  août  J789.  (Registre  des  Gardes  françaises,  officiers,  de 
-J77G  à  1789.)  Émigré  ;  services  de  1791  à  1800,  à  l'armée  de  Condé  ou  en  Bre- 
tagne. —  Eu  1800,  le  premier  consul  lui  offrit  le  grade  de  général  de  division.  Il 
refusa.  Emprisonné  au  Temple,  puis  à  la  citadelle  de  Besançon,  il  s'évada  en  180î>3 
après  cinq  ans  de  captivité.  11  vécut  en  exil,  en  Espagne  et  en  Portugal  de  1803  à 
1809.  Rentré  en  1809,  il  fut  réintégré  en  prison  à  Nantes,  et  n'en  sortit,  en  1S10, 
qu'en  acceptant  un  brevet  de  colonel.  11  devint  général  de  brigade,  puis  général  de 
division  le  13  février  1814,  pour  son  héroïque  défense  de  Nogent-sur-Seine.  Dix 
blessures  attestent  sa  présence  au  feu.  11  fut  atteint  d'un  biseaïen  à  la  jambe,  de 
deux  coups  de  lance,  l'un  à  la  cuisse,  l'autre  à  la  jambe,  de  six  coups  de  sabre, 
deux  sur  le  bras,  trois  sur  la  tôle,  un  au  front,  et  d'une  balle  au  genou.  Il  vil  avec 
bonheur  revenir  les  Bourbons,  et  refusa  de  seconder  Ney  dans  sa  défection.  Le  21 
mars  1813,  il  n'échappait  qu'en  se  cachant  au  mandat  d'arrêt  lancé  contre  lui 
par  ordre  de  Napoléon.  Une  proclamation  d'un  général  prussien  ayant  menacé  la 
France,  d'un  partage,  M.  de  Bourmont  consentit  à  servir,  pour  maintenir  l'inté- 
grité du  pays;  mais  l'acte  additionnel  devant  être  accepté  par  tous  les  militaires, 
il  refusa  de  signer  la  déchéance  des  princes  de  la  maison  de  Bourbon,  et  il  motiva 
par  écrit  ce  refus.  C'était  affronter  une  nouvelle  disgrâce.  Six  années  de  prison 
avaient  appris  à  M.  de  Bourmont  le  danger  qu'il  courait,  car  son  vole  négatif  était 
une  démission,  et  la  démission  eût  emporté  avec  elle  une  nouvelle  captivité.  D'une 
autre  part,  il  fallait  qu'il  attendit  que  sa  femme  lui  envoyât  une  somme  d'argent 
assez  forte  pour  pouvoir  franchir  la  frontière  et  vivre  à  l'étranger,  car  il  n'avait 
rien.  On  ne  payait  pas  les  appointements:  il  était  sans  un  sou,  et  songeait  â  vendre 
un  cheval,  s'il  ne  pouvait  obtenir  du  payeur  au  moins  un  à-compte  sur  ce  qui  lui 
était  dû. 

Il  faut  distinguer  entre  1813  et  les  années  précédentes.  Sous  l'empire  il  n'y 
avait  pas  division  d'opinions;  il  y  avaitl'ennemi  d'un  côté,  et  de  l'autre  la  France  : 
181  i  avait  changé  la  situation.  L'ancien  chouan,  auquel  on  demandait  d'approu- 
ver la  déchéance  des  Bourbons,  n'alla  point  au  quartier  général  ennemi.  Il  ne  con- 
seilla pas  Blùcher,  il  ne  rectilia  point  le  plan  d'opérations  de  ce  général;  il  alla, 
le  13  juin,  retrouver  le  roi  qu'il  aimait,  la  cause  qu'il  avait  servie  dans  ses  jeu- 
nes années.  11  y  alla  quand  la  division  des  opinions  existait.  Napoléon  constate  dans 
ses  Mémoires  que,  par  suite  de  ses  manœuvres  dans  la  journée  du  13  au  10  juin, 
les  deux  armées  ennemies  étaient  surprises.  M.  de  Bourmont  n'avait  i\onc  donné 
aucun  renseignement  aux  étrangers.  Après  l'issue  de  Waterloo,  il  quitte  Alost, 
rentie  eu  France,  rétablit  le  pouvoir  du  roi  à   Arias,  à  Douai,  à  DuukerqiiP,  à 


DE  1792  A  1707.  25 

l'armée  de  M.  de  Scépeaux;  le  comte  de  Bélhune,  capitaine 
dans  Loyal-Émigrant;  le  comte  de  Beaussier  (Louis- Joseph), 
lieutenant  de  vaisseau  ;  Bugeaud  (Pierre  de  la  Piconerie), 


Bnpaumê,  à  Lille  et  dans  dix-sept  autres  villes  de  la  1GC  division  militaire,  or- 
donne de  fermer  les  portes  de  ces  places  aux  troupes  étrangères  el  conserve  à  la 
France  les  caisses  des  agents  du  trésor,  40,000  fusils  et  4,000  pièces  de  canon  ; 
service  immense  dont  la  passion  ne  lui  tint  aucun  compte.  Chose  singulière,  et 
qui  prouve  jusqu'où  peut  aller  l'aberration  des  hommes,  ceux  qui  glorifiaient  les 
chefs  qui,  au  mois  de  mars,  avaient  quitté  la  cocarde  blanche  pour  prendre  la  co- 
carde tricolore,  analhématisaient  celui  qui,  au  mois  de  juin,  quittait  la  cocarde 
tricolore  pour  reprendre  la  cocarde  Manche.  Les  premiers  avaient  entraîné  leurs 
soldais  dans  leur  défection,  au  mépris  des  serments  qu'ils  avaient  prèles,  et  M.  île 
Bourmcnt  était  parti  seul,  après  avoir  refusé  un  serment  qui  répugnait  à  sa  cons- 
cience el  qui  le  plaçait  sous  le  coup  d'une  nouvelle  persécution.  Mais  la  logique 
n'est  pas  le  partage  de  ceux  qui  se  laissent  emporter  par  la  passion,  et  qui  nient  la 
morale  quand  elle  se  tourne  contre  eux. 

On  a  fait  souvent  parler  le  général  Gérard,  et  il  semblait  qu'il  était  hostile  à 
M.  de  Bourmont.  Eu  1820,  le  comte  Gérard  recommandait  à  M.  de  Bourmonl  un 
ions-intendant  qui  allait  le  rejoindre  en  Espagne,  et  il  terminait  sa  lettre  en  dî- 
nant :  «  Je  saisis  avec  plaisir  cette  occasion,  mon  cher  Général,  de  me  rappeler  ù 
volie  amitié  et  de  vous  assurer  de  mes  sentiments  bien  dévoués.  »  Ministre  de  la 
pierre,  à  la  suite  de  la  révolution  de  Juillet,  il  écrivit  encore  au  vainqueur  d'Al- 
v.T  que,  d'heureuses  circonstances  l'ayant  séparé  de  ses  collègues,  il  n'avait  pas  à 
redouter  leur  sort,  et  que  la  France  saurait  récompenser  ses  services.  Ce  u'est 
pas  dans  ces  termes  qu'on  écrit  à  un  traître,  et  le  maréchal  Gérard  savait  à  quoi 
s'en  tenir  sur  la  prétendue  trahison  de  1813. 

Commandant  de  la  Légion  d'honneur  le  23  août  1814,  pair  de  France,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  puis  grand'-croix  du  même  ordre  en  1824,  com- 
mandant la  deuxième  division  d'infanterie  de  la  garde  royale,  à  la  formation  eu 
isir.,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis  en  1817,  ministre  de  la  guerre  en 
1S20 ,  M.  de  Bourmont  fut  nommé,  en  1830,  commandant  en  chef  des  troupes  de 
L  m-  H  de  mer,  composant  l'expédition  d'Alger.  Vainqueur  à  Staouéli,  et  conqué- 
rml  d'Alger,  il  proclama  la  déchéance  du  gouvernement  des  deys,  et  la  réunion 
de  l'Algérie  à  la  France.  A  son  entrée  à  Alger,  il  fit  mettre  les  scellés  sur  la  Cas. 
luli,  et  loi  sommes  renfermées  dans  le  lré>or  du  dey,  sommes  montant  à  quarante- 
huit  millions,  furent  scrupuleusement  inventoriées,  el  versées  au  trésor  royal  de 
France.  Sommé  maréchal  de  France,  à  la  suite  de  celte  conquête,  dignité  qu'il 
paya  «lu  sang  d'un  de  ses  fils,  le  capitaine  Amédéc  de  Bourmont,  il  n'hésita  pas 
levant  la  révolution  de  Juillet,  refusa  de  la  reconnaître  et  quitta  l'Algérie,  suivi 
de  ses  d.u\  autres  lils,  et  n'emportant  pour  toute  richesse  que  le  cercueil  où  repo- 
sait IVnluit   hieu-aimé,  tombé  glorieusement  au  combat  «le  Sidi-Kalef.    Il  rom- 


20  CHEVALIERS 

lieutenant  de  vaisseau  (1);  le  duc  deCaylus,  capitaine  au  ré- 
giment de  Dillon  ;  le  vicomte  de  Carondelet,  capitaine  dans 
Auxerrois;  le  comte  de  Champagne,  lieutenant-colonel,  et  le 
marquis  de  Champagne  (Claude-Antoine-Louis);  le  vicomte 
de  Conlades,  colonel  de  Rohan;  de  Cacqueray  (2),  capitaine 
d'une  compagnie  noble;  du  Coucdic,  lieutenant  de  vaisseau; 
de  Cacqueray  (Charles-Georges)  (3),  lieutenant  de  vaisseau  ; 
le  marquis  de  Chabannes  (la  Palice >,  colonel  de  chasseurs  à 
cheval;  de  Cacqueray  de  Saint-Quentin,  aide-major  de  la 
2e  compagnie  noble  d'ordonnance;  de  Cacqueray  de  Saint- 
Vincent  (Jacques-Louis)  (4)  ;  le  marquis  de  Castellane  (Joseph- 
Léonard),  major  en  second;  le  marquis  de  Contades-Giscux, 
colonel,  elle  comte  de  Contades;  le  comte  de  Cussy  (Vouilly), 
capitaine;  le  comte  de  Damas  (Joseph-Elisabeth-Roger),  co- 

manda  ensuite  l'armée  portugaise,  el  défendit  les  droits  du  roi  don  Miguel  1°' 
contre  l'agression  de  l'empereur  don  Pedro.  Rentré  plus  tard  en  France,  i!  se  vit 
disputer  par  le  gouvernement  de  Juillet  le  bâton  de  maréchal,  juste  récompense 
d'une  grande  conquête,  el  mourut  plus  riche  de  gloire  que  de  fortune,  mais  entouré 
de  l'estime  de  tous  ceux  qui,  comme  l'histoire,  ne  se  laissent  pas  égarer  par  l'es- 
prit de  parti. 

(1)  Il  devait  être  l'oncle  ou  le  cousin  du  maréchal,  dont  le  père  s'appelait  Jean- 
Amltroise. 

(2)  Il  y  avait,  à  l'armée  de  Coudé,  quarante-deux  officiers  du  nom  de  Cacque- 
ray. —  Celui-ci,  chevalier  de  Saint-Louis  du  6  août  1796,  est  porté  au  Registre  de 
l'Emigration,  fol.  -43. 

(ô)  Cacqueray  de  Valmcnnier  (Charles-Georges),  contre-amiral  en  retraite,  che- 
valier de  Saint-Louis  le  "20  février  1796,  brevet  remis  le  10  janvier  1816.  (Registre 
de  l'Ordre,  de  1814  à  1850,  Archives  de  la  marine,  fol.  77.)  —  Garde-marine  eu 
1777,  enseigne  de  vaisseau  en  1780,  lieutenant  de  eompignie  en  ...  .  [Liste  gé- 
nérale, 1770,  fol.  175.)  —  Lieutenant  de  vaisseau  en  1780.  (Liste  générale,  1787 , 
t.  1,  fol.  106  verso,  Archives  de  la  marine.)  —  Chevalier  deSaint-Louis  le  20 jan- 
vier 1790.  (Registre  de  l'Émigration,  Archives  de  la  guerre.) 

(I)  Capitaine  de  canonniers  gardes-côtes  en  France,  servant  aux  chasseurs  nobles, 
compagnie  n°  1 ,  à  l'armée  de  Coudé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  10  août  179(1, 
reçu ,  le  11,  par  M.  le  prince  de  Coudé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  C onde, 
fol.  19.)  —  Il  doit  y  avoir  erreur  dans  la  date  de  la  nomination.  Nous  présumons 
qu'elle  est  du  0  août,  date  de  la  promotion  générale,  car  M.  île  Cacqueray  de 
Saint-Vincent  ne  peut  pas  avoir  été  reçu  avant  sa  nomination. 


DE  1792  A   1797.  27 

lonel  de  la  légion  de  son  nom  (1);  Damoiseau  (Louis-Alphonse), 
capitaine;  du  Cliayla,  cavalier  noble  ;  le  comte  de  Fiquel- 
mont  (Etienne-Bernard),  major;  le  comte  de  Failly  (Achille- 
ÏTenri),  capitaine;  le  comte  de  la  Ferronnays  (Joseph),  colonel 
en  second;  le  chevalier  Foucauld  de  Dussac  et  de  Foucauld 
(Jean-Baptiste  Dussac\  cavaliers  nobles;  de  Fontenay  (Marie- 
Jacques-Jean-Hilarion),  lieutenant  de  vaisseau  (2);  de  la 
Feuillade  (François);  de  Guercliy  (Joseph  de  Vathaire);  le 
comte  de  Ciouvello  (Louis-Paul),  lieutenant-colonel  (3);  le 
marquis  de  Las-Cases,  lieutenant  de  vaisseau;  le  chevalier 
de  la  Tour-Lauraguais,  officier  supérieur  d'une  compagnie 
noble  d'ordonnance;  le  comte  de  Laval  (Pierre-Marie),  capi- 
taine; le  comte  de  Lubcrsac,  lieutenant  aux  gardes  fran- 
çaises; le  vicomte  de  l'Espinay,  capitaine;  de  la  Tour  d'Au- 
vergne (Martin)  et  le  vicomte  de  Menou  (Louis-Charles)  (i), 
capitaines; 


\)  Capitaine  au  régiment  de  Roi  -  infanterie  en  France,  colonel  -  pro- 
priétaire de  h  légion  de  son  nom  à  l'armée  de  Coudé,  chevalier  de  Saint-Louis 
'ii  nnrs  17!M>,  reçu,  le  II)  mai,  par  le  roi.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Coudé, 
fol.  17.)  —  Porté  chevalier  de  Saint-Louis,  le  10  août  1790,  au  Registre  de  l'É- 
migralion.  —  Lieutenant  général  le  22  juin  18 14,  commandeur  de  l'ordre  le 
5  uni  181C»,  gouverneur  de  la  19e  division  militaire  (Lyon).  (Almanach  royal  de 
1817,  p.  014,  444,  528.) 

2)   Porté  deux  fois. 

(5)  Le  vicomte  de  Gouvello,  chevalier  de  Saint-Louis  le  15  février  1790,  pon- 
«"•n  de  500  francs  sur  l'ordre  le  1 1  février  1821;  maréchal  de  camp,  commandeur 
>!.  l'ordre  le  29  octohre  1820,  et  sa  pension  portée  à  1,500  francs.  (Registre  des 
l'entions  de  l'ordre,  de  1814  à  1830.) 

(•  C'pitaine  aux  dragons  d'Autichamp  en  Fiance,  servant  au  3''  régiment 
•le  Cavalerie-nolde  à  l'armée  de  Condé ,  chevalier  le  9  août  179fi  ,  reçu  par 
M.  le  prince  de  Coudé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  2.".)  —  Louis- 
Mu  u\  iic  a  Nantes  le  28  septembre  1752,  rang  de  sous-lieutenant  sans  appointements 
«'h  1  i<iS,  sens-lieutenant  en  1772,  rang  de  capitaine  en  1779.  capitaine  en  second  en 
1  .SI.  _  A  déposé  7,1100  livres,  retirera  5,250  livres.  —  1785.  n'entend  pas  mal 
«"ii  iiH-lit-r.  [Registre  des  dragons  de  la  Rochefoucauld  (ci-devant  d'Autichamp,  et 
ylus  lard  d'Angouli'me) ,  de  1770  «  1 788.^  —  F.migré  en  1792.  [Registre  du 
M'-  dragons,  ci-ilevunt  d'Angoulïme,  de  1 788  «  1795.) 


28  CHEVALIERS 

De  Meriou  (Pierre- Armand)  (1),  capitaine;  baron 
de  Montalemberl  (Jean-Charles)  (2);  de  Monllozier  (François- 
Sébastien  Regnaud),  capitaine;  le  chevalier  de  Montmorency 
(Anne-Joseph-Thibaut);  de  Montbel  (François-Sébastien),  ca- 
pitaine ;  de  Mazancourt,  aide  de  camp,  chasseur  noble  ;  le  comte 
de  Penn-Yillemur(3),  capitaine;  le  marquis  de  Praslin (Claude- 

(1)  Le  chevalier  de  Menou,  né  le  5  avril  1755,  sous-lieutenant  au  régiment 
de  Soissonnais  en  1771 ,  de  la  compagnie  de  chasseurs  en  1776,  lieutenant  en  se- 
cond en  1778,  lieutenant  en  premier  en  1780,  de  la  compagnie  de  grenadiers  eu 
1782,  capitaine  en  second  même  année,  capitaine  commandant  en  17S7,  de  la  com- 
pagnie de  grenadiers  en  17S8,  lieutenant-colonel  du  régiment  Colonel-général  de 
l'infanterie  française  et  étrangère  en  1791,  démissionnaire  même  année.  —  Sep- 
tembre 1789,  a  donné  une  grande  preuve  de  courage  et  de  fermeté  dans  une  oc- 
casion où  un  bataillon  se  révoltait.  [Registre  du  Ier  infanterie  (Colonel- général),  de 
1788  à  J793.)  —  Porté  par  erreur  chevalier  de  Saint-Louis  dans  Y  État  militaire, 
de  1792,  p.  74. 

(2)  Porté  deux  fois,  d'abord  avec  le  grade  de  colonel,  ensuite  avec  celui  de  ca- 
pitaine, brigadier  général  au  service  britannique. 

(5)  Le  comte  de  Penne-Villemur  (Louis)  est  né  dans  les  Hautes-Pyrénées,  le 
1,r  août  17G1.  Il  fut  cadet  au  régiment  de  Flandre,  infanterie  wallonne,  au  service 
d'Espagne,  en  1778,  et  fit  une  campagne  en  Afrique.  Passé  au  service  de  France, 
après  avoir  obtenu  son  congé,  il  fut  nommé,  en  1780,  cadet  gentilhomme  dans 
Royal-dragons,  et,  en  1786,  sous-lieutenant  aux  hussards  d'Esterhazy.  Lieutenant 
le  5  mai  1791,  il  émigra  le  13  novembre  et  fit  les  campagnes  de  1792,  1797»  et 
17!li.  Major  aux  hussards  de  Hohan,  il  servit  jusqu'à  la  paix  avec  la  plus  grande 
distinction,  et,  en  1805,  il  fut  nommé  chambellan  de  l'empereur  d'Autriche, 
François  1er.  En  1809,  il  passa  en  Espagne,  où  il  fut  nommé  colonel  de  cava- 
lerie, et  servit  sous  les  ordres  du  général  marquis  de  la  Homana.  Il  mérita,  par  sa 
valeur,  le  grade  de  brigadier  général  de  cavalerie,  qui  lui  fut  conféré  en  1811,  et, 
le  25  juin  suivant,  il  fut  nommé  maréchal  de  camp.  Le  comte  de  Toréno,  dans  son 
Histoire  de  la  guerre  de  l'Indépendance,  a  parlé  souvent  et  avec  le  plu-;  grand 
éloge  de  M.  de  Villemur,  qui  refusa  les  offres  brillantes  que  Napoléon  lui  lit  faire. 
—  Lieutenant  général  en  1816,  et  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  Saint-Ferdi- 
nand, il  fut  nommé,  le  -i  mai  1820,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis  par  le 
roi  Louis  XV1I1  ;  mais,  comme  il  était  au  service  d'Espagne,  et  que  fis  insignes 
lui  furent  envoyés  par  la  voie  diplomatique,  il  est  porté,  au  ministère  de  la  guerre, 
sur  le  registre  affecté  aux  dignitaires  étrangers.  Eu  1825,  il  commanda  un  corps 
de  volontaires,  et  opéra  avec  l'armée  française  pendant  toute  celte  campagne,  à  la 
suite  de  laquelle  il  fut  nommé  gouverneur  militaire  et  politique  de  la  ville  et  place 
de    Barcelone,    second    commandant  militaire  de  la  principauté  de    Catalogne, 


DE  1792  A  1797.  20 

Alexandre  de  Pons),  capitaine;  le  prince  de  Léon  (Alexandre- 
Luuis-Auguslc  de  Rohan-Cliabot)  (1),  colonel;  le  chevalier  de 

cl  sous-inspecteur  des  volontaires  royalistes  de  celle  province.  Chevalier  proies  de 
l'ordre  militaire  d'Alcantara,  et  de  la  troisième  classe  de  l'ordre  de  Saint-Ferdi- 
nand, en   1829,  grand'-croix  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Georges  de  la 
Réunion,  de  Naples,  en  1830,  il  fut  destitue"   en    1853  et  envoyé  à   Saragosse. 
En  1831,  il  était  au  moment  de  faire  reconnaître  l'autorilé  du  roi  Charles  \    dans 
celte  place  importante.  Plus  de  quinze  mille  hommes  étaient  dans  la  confidence  de 
ce  mouvement  ;  mais,  trahi  deux  heures  avant  l'exécution,  il  dut  fuir  pour  ne  pas 
être  fusillé.  Il  se  rendit  à  Elizondo   (âgé  de  soixante-douze  ans)  et  se  présenta 
comme  volontaire;  mais  le  président  de  la  junte  de  Navarre  se  démit  de  ses  fonc- 
lionsensa  faveur.  Le  roi  Charles  V  lui  envoya,  de  Portugal,  le  hrevet  de  capitaine- 
général  de  l'Aragon,  avec  les  pouvoirs  les  plus  étendus.  Lorsqu'il  arriva,  au  mois 
de  mars  il  y  avait  trois  bataillons  de  volontaires  ;  lorsque  Charles  Y  rejoignit  son 
armée,  au  mois  de  juillet  suivant,  Sa  Majesté  trouva  quatorze  mille  hommes.  Au  mois 
d'avril  1850.  le  roi  ayant  jugé  à  propos  de  réunir  tous  les  ministères  en  un  seul, 
le  comte  de  Villemur  fut   nommé  grand'-croix  de  l'ordre  de  Charles  111,  avec  les 
honneurs  et  prérogatives  de  conseiller  d'État,  et  président  de  la  junte  provisoire 
consultative  du  ministère   de   la   guerre.   Il  mourut  le   21  août  suivant,  âge  de 
»oiianli-quinze  ans,  couronnant  pir  une  mort  chrétienne  une  vie  toute  d'honneur 
il  de  gloire.  Après  sa  mort,  et  pour  reconnaître  ses  éclatants  services,  le  roi 
Clnrlcs  V  le  nomma  capitaine  général,  grade   équivalent  à  celui  de  maréchal  de 
Kr.iiice.  Il  avait  épousé  à. Reims,  en  1790,  mademoiselle  de  Souyn,  fille  du  maré- 
chal do  camp  gouverneur  de  la  ville  de  Reims  (  voir  aux  chevaliers  de  1730,  t.  I, 
I».  iio ).   U  eut  de  ce  mariage  le  comte  de  Villemur  (Adolphe-Raymond),   né   a 
Dînant  (Pays-Bas),  capitaine  de  cavalerie,  commandeur  de  l'ordre    de  Charles  111 
d'E>pagne3  et  chevalier  de  l'ordre  du  Christ  de  Portugal.  De  son  second  mariage, 
contracté,  en  1813,  avec  mademoiselle  de  Moralès-Arzé  y  Reinoso,  fille  du  comte 
ile  la  Torre  de  Arzé,  il  eut  M.  de  Villemur  (Guillaume  Justinien-Theodore),  né  en 
l>irain.iilurc    en    18-23,   so-'S-lieulcnant   de     lanciers.    Par   ordonnance     du    roi 
i.o..<  WllI,  du  20 juillet  1815,  et  par  jugement  du    tribunal   de  Baguères,  du 
J«>  loùl  1810,  les  enfants  du  comte  Louis  de  Villemur  ont  été  affranchis  de  l'oblt- 
g  iiimi,  uns  objet,  de  porter  le  nom  de  Penne,  qui  n'est  que  celui  de  leurs  ancêtres 
m  r<  r.  cls.   Voir  la  biographie  du  comte  de  Villemur,  par  son  fils,  le  comte  Adolphe 
de  Villemur,  brochure  in-8",  183G,  cbez  Dentu,  libraire.)  —  C'est  par  erreur  que, 
iIjii«  li  prem  ère  é.liiion,  t.  Il,  p.  513,  nous  avons  dit  que  le  comte   de  Villemur 
,(..1   lils  du  lient,. nul  général  de  ce  nom,  blessé    à   la   bataille  de  Ginstall.i,   eu 
|s5l.  ,t  qui  dt  avec  U  plus  grande  distinction  la  guerre  de  Sept-Ans.  Ce  sont  deux 
imitons  différentes;  leur  origine  et  leurs  blasons  ne  sont  pas  les  menus. 

I)  Ne  le  5  décembre  1701.    _  A  le  litre  de  cousin.  —  Cadet  gentilhomme 
dan*  J  iriiac-dr.gon-  en  1770,  rang  de  sous-lieutenant  sans  appointements  en  [in, 


ao     .  nm-v\uLits 

Saftiges  (Pierre),  lieutenant  aux  grenadiers  de  Bourbon;  do 
Saint-Georges,  commandant  une  colonne  de  loyalistes  vu 
basse  Normandie;  le  comte  de  Suzannet  (^Constant),  maréchal 
de  camp;  le  comte- de  Talleyrand-Périgord  (Jcan-Bozon), 
le  comte  de  Talleyrand  -  Périgord  (  Jean  -  Archambaud  ) 
et  le  comte  de  Touslain-Viray  (  François-Etienne),  colonels  ; 
Sapinaud  (Marie-René-Prosper),  lieutenant;  le  comte  de  Ver- 
gennes  (Constant-Gravier),  colonel  des  gardes  de  la  porte; 
de  Palys  (Esprit-Édouard-Joachim-Marie  Mayer),  capitaine. 

Furent  encore  nommés  chevaliers  de  Saint-Louis  en  1796  : 

Le  comte  de  Bournon  (Jacques-Louis\  lieutenant  des  ma- 
réchaux, de  France;  le  baron  cl'Eberstein  (1),  capitaine;  la 
Taille  (Alexandre-César  de  Trclinville)  et  la  Taille  ('2),  capi- 
taines; le  vicomte  de  Frcsne  (Frédéric);  de  Godefroy 
(Charles-Louis  i  (3);  le  chevalier  de  Mauniigny  (^Louis- 
François)    (4);    A  y  mer    de    la    Chevalerie     Charles)    (5); 

Capitaine  d'infanterie  par  commission  en  1780,  attaché  au  régiment  de  la  Sarre, 
capitaine  île  dragons,  attaché  aux  dragons-Dauphin  en  178Ô,  capitaine  attaché  aux 
Carabiniers,  sans  droit  à  replacement,  on  178i,  meslre  de  camp  en  second  du 
régiment  d'Artois-infanterie  en  178.'i,  attaché  comme  mestre  de  camp  à  Royal-Pié- 
mont en  1788.  (Registre  d'Artois-infanterie,  c/c  1770  fi  1788.) 

(1)  Le  comte  d'Eherstein  (Charles-Marie),  capitaine  aux  hussards  de  Cliauibo* 
rant,  en  France,  capitaine  dans  la  légion  lloger  de  Dumas,  à  l'armée  de  Condé. 
chevalier  le  G  août  17%,  reçu  le  i0  août  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre 
de  M.  Ir  prince  de  ('onde.)  —  Il  doit  y  avoir  erreur  en  ce  qui  concerne  le  régi- 
ment de  Chamborant,  car  nous  n'avons  pu  retrouver  les  services  de  cet  officier 
dans  les  registres  matricules  de  ce  corps. 

['!)  La  première  de  ces  nominations  est  du  G  août,  la  seconde  est  du  10.  En 
marge  de  la  seconde,  on  trouve  l'annotation  suivante  au  crayon  :  «  11  y  en  a  un 
autre  du  même  nom  et  grade.  )>  (Registre  de  l'Émigration.) 

(5)  Pension  de  500  francs  sur  l'ordre,  le  50  octobre  1820  ;  réside  à  Sainl-Jean- 
de  Daye  (Manche).  (Registre  des  Pensions,  t/c  1 S 1  5  à  1850.) 

(I)  Capitaine  au  régiment  de  Poitou,  eu  France,  volontaire  au  régiment  de  Noir- 
ville,  à  l'armée  de  Coudé,  reçu  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prime 
de  Corulû.) 

(.*»)  Officier  au  régiment  de  Piémont,  en  France,  servant  au  l<r  reuinicnl  de  Cd- 


DH  1702  \  1797,  '  yl 

d'Kspaigne,  comte  do  Ycnnevelle  (  Henri-Jacqucs-Lôuis  )  (1); 
le  chevalier  de  Saint-Genys  (Denis),  ehevau-léger  (v2"  ;  Gode- 
froy  (Jean-Louis-Pierre),  capitaine;  Sautereau  (Élie-Charïes- 
Florent),  sous-lien  tenant;  Amy;  le  marquïs  d'Autanne  Jean- 
Charlqs-François);  Auriol  (Paris-Jean-Louis),  capitaine  au  ré- 
giment d'Angoulème  ;  le  marquis  de  Jumilhae  (Pierre-Joseph 
La  Chapelle);  Bruays,  chef  de  division,  armée  de  Basse-Nor- 
mandie; Coster (Jean-Baptiste),  volontaire  à  l'armée  royale; 
demoiselle  Dufief  (Anne-Victoire-Aimée  Libault  de  la  Baros- 
sière), épouse  de  Nicolas-Henri  Gouin,  services  de  la  1\  endée(3); 
Soyer,  major  général  (4);  Laroque  (Charles  Eugène-Narcisse;, 
commandant  une  division  en  basse  Normandie;  le  comte  de 
Mollet    (Henri-Louis-Philibert)  et   le  vicomte  de  Milleville 
Claude-Louis-Oelave),  colonels;  de  Maldcn  La  Poujade (Jcau- 
Baplisle)   et  le  comte  de  Montesquiou-Fezensac  (François- 
Joseph),  gardes  du  corps;  le  comte  de  Mauléon  (Louis-Henri), 
colonel;  le  baron    de  Mandat,  chef  de  colonne,  première  di- 
vision, armée  de  Normandie;  le  comte  de  Montagnt  (Antoine* 
Marie-Armand),  colonel;  Picot,  adjudant  général,  armée  de 
Normandie;  le  marquis  de  Rochemorc  et  le  vicomte  rteRon- 
cherolles  (Anne-Michel-Louis),  colonels;  le  baron  de  Rossi- 
gnol, garde  du  corps;  Rossignol,  capitaine;  de  Sambœuf 
Jean-Koberl-Philippe),  garde  du  corps;  de  Saint-Paul, chef  de 
division,  année  de  Basse-Normandie;  le  vicomte  de  l'urpin 
do  Crissé  •( G uy-Lancelot  ) ,  lieutenant  des  gardes   du  corps 

ulctie-nolile  à  l'armée  de  Condé,  reçu  par  M.  le  prince  de  Cottdé.  {llegislie  de 
V   tt  i>  ince  dr  Condé.) 

I.  M  ijoc  du  régiment  de  la  Reine-cavalerie,  en  France,  servant  au  T>c  régiment 
d.  Cliasseurs-nobles  à  Tannée  de  Condé,  reçu  par  M.  le  prince  de  Coude.  [Registre 
rf*  .V.  /•  prince  deCondti.) 

-2  Porté  aui  lettres  de  réception  :  marquis  de  Sainl-Gcnys  (Denis-CharleS). 
litgislre  de  l'Emigration.) 

iô]  En  marge  tjç  ce  nrtm  se  trouve  l'annotation  suivante:  «  Notée  comme  non 
u\  nisc.  h  Jiegiitre  de  l'Émigration.) 

(  \)  Officier  vcndét'ti. 


o'J  '  CHEVALIERS 

de  Monsieur,  comte  d'Artois;  le  marquis  do  Vcnce  (Pierre- 
Paul-Ours  Hélion  de  Villeneuve),  colonel;  le  baron  de  Yissel 
(Charles-Augustin),  brigadier;  le  vicomte  de  Vaudreuil  (1); 
de  Bonnegens  (Philippe-Joseph),  lieutenant  au  régiment  de 
Roucrgue;  Bussy  (Antoinc-François-Aimé,  comte  de  Mignial 
de),  et  Bussy  (Jean-Claude,  vicomte  de  Migniat  de),  colonels 
des  chasseurs  de  Bcrry;  le  marquis  de  la  Bédoyère  (Marie- 
Corcntin-IIuchet),  capitaine  de  remplacement;  de  la  Beyrie 
(Charles-François);  le  chevalier  de  la  Lande  d'islé,  cavalier 
noble;  Viennot  de  Vaublanc  (Jean-François),  capitaine  de 
canonniers  gardes-côtes;  le  chevalier  d'Ambly  (François-Jo- 
seph) (2);  le  marquis  de  Rivière  (Charles-François),  lieute- 
nant aux  gardes  françaises  (3);  Kergu  (4);  Las-Cases  (Em- 
manuel) (o),  lieutenant  de  vaisseau;  Lallemand  (Jacques- 
François);  Lallemancl,  chasseur  noble;  le  comte  de  La  Fcr- 


(1)  Il  fui  reçu  par  le  comlc  de  Vaudreuil.  (Registre  de  l'Émigration.) 

(2)  Lieutenant  au  régiment  de  Bourgogne,  en  France,  chasseur  noble,  compa- 
gnie n°  10,  à  l'armée  de  Coudé,  chevalier  le  G  août,  reçu,  le  18,  par  M.  le  prince 
de  Condé.   [Registre  de  M.  le  prince  de  Comté) 

(5)  Rivière  de  Riffardeau  (Charles-François;,  né  le  17 décembre  17G5  à  lleuilly, 
diocèse  de  Bourges,  enseigne  surnuméraire  en  1780,  enseigne  en  1781,  sous-lieu- 
tenant en  second  en  1785,  de  grenadiers  en  1787,  sous-lieutenant  en  premier  en 
J78S,  était  présent  le  31  août  1780.  [Registre  des  Gardes  françaises,  de  1786  à 
1780.)  —  Condamne  à  mort  en  1801,  peine  commuée,  procès  de  Georges  Cadou- 
dal  ;  détenu  pendant  quatre  ans,  déporté  en  1800,  maréchal  de  camp  le  -S  février 
181  1,  lieutenant  général  en  1815,  ambassadeur  à  Constantinople,  pair  de  France, 
commandeur  de  l'ordre  en  1811,  grand'-croix  en  1810,  capitaine  des  gardes  du 
corps  de  Monsieur,  devenus  gardes  du  corps  du  roi  en  18^,"),  duc  en  1855  et  che- 
valier des  ordres  du  roi,  gouverneur  de  Mgr  le  duc  de  Bordeaux  en  18*20,  mort 
en  1828. 

(1)  Nous  présumons  que  cet  officier,  porté  sans  indication  de  prénoms  et  de 
grade,  est  l'officier  qui,  nommé  en  1702,  refusa  alors  cette  distinction  et  l'accepta 
à  l'armée  de  Condé.  (Voir  I.  Il,  p.  40o.) 

(o)  De  Las-Cases  (Emmanuel),  marquis  de  la  Caussade.  Officier  de  marine 
avant  la  révolution,  émigré,  échappé  aux  désastres  de  Quiheron,  rentré  en  France 
après  le  18  brumaire  ;  auteur  de  V Atlas  de  Lesage,  baron  de  l'empire,  chambellan 
de  Napoléon,  retiré  en  Angleterre  en  181  î,  revenu  en  18l">,  un  des  serviteurs  de 


DE  1792  A  171)7.  33 

ronnays  (Auguste)  (1);  le  marquis  de  Cumont,  chef  de  divi- 
sion de  canonuiers  gardes-cotes:  le  comte  Dupac-Bcllegarde 
(Gabriel-Marie),  major  de  cavalerie;  le  baron  Dupac-Bello- 
garde,  lieutenant  de  vaisseau;  de  Calonne  (Jean-Joseph  ,  lieu- 
tenant au  régiment  Royal-Auvergne  (2);  de  Pompièrcs  (Mi- 
chel-François-Labbcy);  Fournas  delà  Brosse  (Anne-Élisabeth- 
Joseph-Blaise)  (3);  le  comte  de  Cardaillae,  lieutenant  de  roi 
en  Ouercy; 

])e  Boubéc  ^Odet),  garde  du5  corps;  le  chevalier  de 
Touchebœuf-Beaumont  (Grégoire)  (i);  de  Moncade  (Pierre- 
Paul)  (S); 

Gouyon  de  Coipel  (  Louis -Marie -Victor  ) ,  lieutenant; 
le  comte  de  Maleyssie  (Anioine-Charles-Marie-Anne  Tardieu), 
lieutenant  aux  gardes  françaises;   de  Gassot  de  Champigny 

Napoléon,  qui  le  suivirent  clins  sa  captivité,  expulsé  de  Sainte-Hélène  à  la  fin  de 
1N|0,  auteur  du  Mémorial  de  Sainte-Hélène.  La  vie  cl  le  caractère  de  cet  ancien 
émigré,  devenu,  sans  motif,  l'ennemi  de  la  royauté  qu'il  avait  défendue,  sont  de» 
énigmes  inexplicables. 

(I)  Porté  sans  date  de  nomination,  mais  entre  1796  et  1797,  ce  qui  nous  fait 
supposer  qu'il  appartient  à  la  première  de  ces  années.  —  Marquis  de  la  Ferronnays, 
><>ii«  la  rcslau ration  premier  gentilhomme  de  la  chambre  de  S.  A.  R.  Mgr  le  duc 
de  Beny,  pair  de  France,  ambassadeur  en  Russie,  ministre  des  affaires  étrangères  eu 
\X~1~,  mort  en  1828  ou  au  commencement  de  1829. 

x'2)  Capitaine  le  15  septembre  1791,  démissionnaire  le  25  janvier  1792.  [lie' 
gistre  de  Royal-Auvergne,  de  17.S8  à  1793.) 

\ô)  Reçu  le  27  novembre  181  ï.  (Registre  de  l'Emigration,  fol.  08.)  —  Le  che- 
v  ilirr  Blas  de  Fournas  de  la  Brosse,  capitaine  général  des  provinces  basques,  com- 
mandeur de  l'ordre,  au  titre  étranger,  en  1S29.  [Registre  des  Etrangers  décores 
de  l'ordre  de  Saint-Louis.) 

(i  Lieutenant  au  régiment  d'Auvergne,  en  France,  sons-lieutenant  an 
régiment  de  Montesson  ,  à  l'année  de  Coudé,  chevalier  le  6  août,  reçu  le  7, 
par  M.    le  prince    de    Coudé.  (Registre   de    M,   le   prince   de  Cvndé.) 

(b)  M  avait  reçu  plusieurs  blessures,  dont  une  fort  grave,  et  fut  chevalier  de 
Saint-Louis  à  vingt-trois  ans.  [Archives  de  la  famille.)  D'après  les  mêmes  rensei- 
gnement*, un  de  Moncade  (Jean-Paul),  garde  du  corps,  compagnie  d'II.ircourt,  a 
été  chevalier  de  Saint-Louis  avant  1731»,  et  un  de  Moncade  (Jean-Joseph),  seigneur 
de  Roquebère,  brigadier  des  gardes  du  corps,  même  compagnie,  chevalier  de  Sainl- 
Louis  le  JG  .Huit  1753,  a  été  tué  à  Fontenoy. 

lit.  3 


foucault     Pierre)  (8),    lieutenants    de  vaisseau;    Latapie, 
aide-major    général    (9);    Latapie,    lieutenant;     le    mar- 

(1)  Lieutenant  au  régiment  de  la  Heine-dragon?,  en  France,  cavalier  au  5e  ré- 
giment de  Cavalerie-noble  à  l'armée  de  Coudé,  reçu  par  M.  le  prince  de  Coudé, 
sans  indication  de  date.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Coude.) 

(2)  Le  chevalier  d'Hardivillers  (Éléonor-Jean),  capitaine  de  frégate,  chevalier 
de  Saint-Louis  le  10  juillet  1790,  brevet  remis  le  9  avril  1810.  [Registre  de  l'or- 
dre, de  181  i  à  1850,  Archives  de  la  marine,  fol.  78.)  (a). 

(5)  Capitaine  au  régiment  de  la  Reine-cavalerie,  en  France,  aide-de-camp  de 
M.  le  prince  de  Coudé,  chevalier  le  7  août,  reçu  par  S.  A.  S.,  sans  indication  de 
date.  {Registre  de  M.  le  prince  de  L'ondé.)  — Porté  également  au  Registre  de  l' Emi- 
gration, fol.  1 10. 

(1)  Son  frère,  fusillé  à  Quiberon,  nous  a  été  indiqué  comme  ayant  été  égale- 
ment chevalier  de  Saint-Louis,  mais  nous  n'avons  pu  retrouver  la  constatation  of- 
ficielle. 

(5)  Ordonnance  du  "3  décembre  1820,  qui  le  reconnaît  chevalier  de  Saint-Louis, 
du  1 T)  juin  17'JO.  —  Pension  de  500  francs  sur  l'ordre,  portée  à  500  francs  en 
18-20.  (Registre  des  Pensions  de  l'ordre,  de  181  i  à  1850.) 

(G)  Comte  de  la  Hoche  Saint-André  (Louis-Alexandre),  capitaine  de  vaisseau, 
chevalier  de  Saint-Louis  le  12  janvier  1796,  brevet  remis  le  17  août  1810.  (Re- 
gistre de  l'ordre,  de  181 1  à  1850,  Archives  de  la  marine,  fol.  82.)  —  Chevalier 
de  Saint-Louis  le  10  janvier.  (Registre de  l'Emigration.) 

(7)  De  la  Hoche  Saint-André  (Charles),  chevalier  de  Saint-Louis,  le  20  janvier 
1700.  (Registre de  l'Émigration.) 

(8)  De  la  Rochefoucauld  du  Breuil  (Pierre-Aimé),  capitaine  de  frégate,  cheva- 
lier de  Saint-Louis  le  20  janvier  1790,  brevet  remis  le  17  août  1817.  (Registre  de 
l'ordre,  de  1814  à  1850,  Archives  de  la  marine,  fol.  82.) 

(9)  Lieutenant  au  régiment  de  Médoc,  en  France,  aide-major  général  de  l'in- 
fanterie, chevalier  le  0  août,  reçu  le  10  novembre  par  M.  le  prince  de  Coudé. 
[Registre  de  M.  le  prince  de  Vondé,  fol.  17.) 

[a]  L'orthographe  du  nom  est  d'Hanlivilliers.  Un  officier  île  ce  nom,  garde  du  corps  <lc  Mon- 
sieur, comte  d'Artois,  ci  peintre  distingue*,  a  été  professeui  dé  dessin  de  Mgr  le  «lue  île  nordenux' 
juhqu-.ii  t830. 


178S907 

DE  1702  A  1797.  35 

quis  de  Montmuran  (  PierreJean-Bapliste-Martial  la  Motteï, 
capitaine  ;  Moreau  de  la  Belive  (Antoine-Barthélémy),  cava- 
lier noble  1);  le  vicomte  de  Liniers  (André-Auguste),  capi- 
taine; le  marquis  Després,  sous-aide-major  dans  Royal-Lor- 
raine cavalerie;  de  la  Bourdonnaye  de  Boisvy  ;  de  Sarliges 
(François),  lieutenant;  deFromental  (Joseph-Maurice  Morel); 
de  Pelletier  (César-Antoine);  de  Boisdenemelz  (Alphonse- 
Daniel)  (2),  capitaine  dans  les  dragons  de  Lorraine;  de  Bois- 
denemelz (Alexandre-Daniel),  lieutenant  de  vaisseau  ;  La  Roche 
(François),  lieutenant-colonel;  Rotalier  (CharlesAlexis-Jo- 
sepli),  sous-lieutenant;  Faget  de  Renol  (Joseph),  lieutenant  de 
gendarmerie;  du  Bois  de  Beauregard  (Aimé-Gabriel-Fidèle), 
capitaine  de  grenadiers  royaux  ;  Regnauld  de  la  Sourdière, 
capitaine;  le  comte  de  Kcrgariou  (Joseph)  et  de  Penfentenio 
de  Kervereguin  (Jean-François-Marie)  (3),  lieutenants  de  vais- 

(I;  darde  ilu  corps  en  1771,  compagnie  de  Villeroy  ;  était  île  service  à  Yer- 
Milies  lis  5  et  (i  octobre  (sa  compagnie  devenue  Luxembourg);  nomination  contir- 
niir  le -9  octobre  1815  :  Moreau  de  Lubclive.  (lienseignemenls  fournis  par  la  fa- 
mille.) 

\'l)  D'IIozier,  t.  Il,  p.  158,  cite  comme  chevalier  de  Saint-Louis  depuis  17  K>, 
Daniel  (Claude),  seigneur  de  Boisdenemelz,  aide-major  des  gardes,  compagnie  de 
lîeamau,  rang  d'enseigne  en  17.72,  mort  en  1701.  —  M.  de  BoisDenemctz,  dit 
YElal  militaire  de  17G3,  p.  11  ï,  exempt  eu  177)7,  aujourd'hui  aide-major  depuis 
175:2,  avec  brevet  d'enseigne  en  17.'S3,  de  la  5'  compagnie  française  de?  gardes  du 
corps,  brigadier  en  17-58,  maréchal  de  camp  en  1761.  —  Page  159  du  mèmcElat 
militaire,  M.  de  Boisdenemelz  ligure  comme  enseigne  titulaire  sur  le  contrôle  de  la 
compagnie  de  Beauvau.  —  Dans  Y  Étal  militaire  de  17GG,  p.  150,  il  est  porte 
comme  lieutenant  des  gardes  du  corps.  —  A  dater  de  177:2,  on  ne  le  trouve  plus 
dans  les  Etals  militaires,  à  l'article  Maison  du  roi  :  il  se  retira  donc  en  1771  ; 
mais  il  ligure  toujours  dans  la  liste  îles  maréchaux  de  camp.  —  Lieutenant  gené- 
ial  le  l'r  mars  1780.  [Etal  militaire  de  I78D,  p.  78.)  —  Porté,  État  militaire  de 
I7U1,  p.  5],  au  nombre  des  lieutenants  généraux  morls  du  l'r  janvier  1790  tu 
l,r  mai  1701.  —  Sa  croix  de  Saint-Louis  étant  antérieure  à  la  rcpri>e  îles  regis- 
tres de  Tordre  en  17  il»,  nous  ne  pouvons  (jue  citer  ses  services,  et  rappeler  la 
constatation  faite  par  d'Hozïer. 

.5;  Nommé  par  S.  A.  l\.  Monsieur,  comte  d'Artois,  cet  officier  est,  par  erreur 
du  Copiste,  porté,  sur  le  ikgistre  de  l'Emigration,  sons  le  nom  de  Penl'onteny.  Ce 
registre  ayant  été  recopié,  en  lSl  l,  dans  les  bureaux  du  ministère  de  la  maison  du 

3. 


36  CIIEVALIEI1S 

seau;  Maillard  de  la  Martinière  (Jéan^Baplisle-Joseph-François 
de  Gorcy)  (1),  capitaine;  le  chevalier  de  Molhcs  de  Blanche 
(François-Bernard)  (2);  Gastebois  tJJ),  lieutenant  ;  le  comte  de 
Coin  tin  (Louis-Éléonorc)  (i),  capitaine;  Saint-Andéol  (Jean- 
André  de  Malmazet)  (5),  garde  du  corps;  de  Conway,  capi- 
taine au  régiment  de  Dilion ,  major  dans  la  brigade  Irlan- 
daise); le  vicomte  de  Cugnac  (Louis-Christophe),  lieutenant 
des  maréchaux  de  France  ;  du  Chayla ,  cavalier  noble  ;  de 
Grammont  (  Léopold-Marie-Joseph  de  Pomairol),  lieutenant; 
le  vicomte  de  Chabot  (Jean-Baptiste- Louis-François),  capitaine; 
de  Chabannes  (Louis-Joseph  Scipion  de  la  Bastide),  garde  du 
corps  ;  le  baron  de  Chalancey  (Jean-François),  lieutenant  au 

roi,  nous  avons  rectifié  l'erreur  dans  la  constatation  du  fait,  parce  qu'il  ne  s'agit 
plus  ici  de  l'orthographe  plus  ou  moins  fidèle  d'un  nom,  mais  d'un  nom  totalement 
défiguré.  —  Le  registre  le  porte  chevalier  de  Saint-Louis  du  20  janvier  i7'J6.  D'a- 
près la  famille,  sa  nomination  serait  du  20  février,  et  il  a  été  reçu  par  le  comte 
d'Hector  le  5  mars. 

(1)  De  la  Martinière,  capitaine  au  régiment  de  Poitou.  {Etat  militaire  de  1790, 
p.  159.)  —  Chef  de  section  à  l'armée  de  Condé,  chef  de  bataillon  en  1815,  pelit- 
fils  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  173 i  (voir  2e  vol.,  p.  9),  (ils  du  chevalier  de 
1748  (voir  1er  volume,  p.  411),  et  neveu  du  chevalier  de  1775  (voir  2e  vol., 
p.  222).  —  Sa  nomination  est  du  \S  juin  1790. 

(2)  Élève  de  l'École  militaire,  sous-lieutenant  en  1775,  lieutenant  eu  1781,  ca- 
pitaine en  1789,  a  abandonne  en  1791.  (Registre  du  régiment  de  Beamoisis,  de 
1788  à  1795.)  —  Chasseur  noble,  compagnie  n"  0,  à  l'année  de  Condé,  chevalier 
le  6  août,  reçu  le  18  par  M.  le  prince  de  Condé.  [Registre  de  M.  te  prince  de 
Condé,  fol.  19.) 

(5)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  10  juillet,  mort  avant  sa  réception.  (Registre  de 
l'Émigration,  fol.  75.) 

(4)  Comte  de  Courtin  de  Lagerie,  ancien  mousquetaire,  1"  compagnie.  (Ar- 
chives de  la  famille.) 

(5)  Était  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Villeroy,  avant  la  révolution.— A 
dû  être  fait  brigadier  à  L'année  île  Condé,  car  nous  trouvons  la  mention  suivante 
clans  un  état  de  la  compagnie  de  Grainont  (ancienne  compagnie  Villeroy),  arrêté 
par  le  capitaine,  M.  le  duc  de  Giamont,  h;  I"  septembre  1815  :  «  Malmazet  de 
Saint-Andéol  (Jean-André),  maréchal  de>  logis  le  ti  septembre  1814  (brigadier 
avant  la  formation),  chef  d'escadrons,  émigré,  a  fait  quatre  campagnes;  est  dans  lu 
cas  d'obtenir  le  brevet  de  colonel,  rang  du  5  avril  IS0X.  _  Retraité  le  1"-  novem- 
bre 1815.  »  —  Il  fut  retraité  comme  colonel. 


DE  1792  A  1797.  37 

priment  do  Sôubise;  le  comte  de  Dion  (Louis-François,  lieute- 
nant; le  chevalier  de  Saint-Cyr,  capitaine;  Vidrange  (4),  ca- 
valier noble;  le  chevalier  de  la  Côurbière  (2),  cavalier  no- 
ble ;  de  Lézardière  (Spire-Benjamin),  lieutenant  de  vaisseau; 
le  chevalier  de  la  Fonchais  (Jean -Roland),  lieutenant  de  vais- 
seau; le  comte  de  Moriolles  (3);  de  Buîssy  ( Chaiics-Laurent- 
l'icrre)  (i),  lieutenant;  de  Bierville  (  Louis-Poillou  )  (o);  de 
Saint-Paul  de   Linshéan,  chef  de    division  dans  Tannée  de 


■»■ 


(1)  Do  Vidrange,  cavalier  au  2e  régiment  de  Cavalerie-noble,  chevalier  de  Saint- 
Lbuis  le  7  août  IG96,  reçu  par  M.  le  prince  de  Condé,  sans  énoncialion  de  date. 
Registre  de  .17.  le  prince  de  Condé,  fol.  12.) 

(1)  Le  chevalier  de  la  Corbière  (Eugène  Aignan),  capitaine  au  régiment  de 
ik.irn  en  France,  servant  au  1er  régiment  de  Cavalerie-noble  à  l'armée  de  Condé, 
chevalier  de  Saint-Louis  le  7  août  179(3.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé, 
M.  22.) 

(5)  Porté  sur  le  Registre  de  l'Émigration,  fol.  110,  sans  désignation  de  grade, 
.  I..  \il.er  do  Saint-Louis  le  10  juillet  1796,  reçu  le  20  août  1707.  —  De  Moriolles, 
..  mte  <le  Beauclair  (Alexandre-Charles)  ,  garde  du  corps,  compagnie  de  Luxem- 
!•  iifv,  le  . . . .,  capitaine  de  cavalerie  par  commission  du  2)  avril  1777,  capitaine 
■  '■•  remplacement  dans  Penthièvre-infanterie  en  178i,  major  en  second  du  régi- 
iv.  ni  de  Cambrésis  le  1er  mai  1788,  passé,  au  mois  de  novembre,  major  du  régi— 
m,  ut  de  Penthièvrc-dragons.  {Registre  de  Penthièvre-infanterie,  de  1770  à  1788.) 
Minpiis  de  Moriolles.  (État  militaire  de  1780,  p.  585.) 

(4J  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Brie  en  1781,  lieutenant  en  '1789,  démis- 
>i. .i.ii  nre  et  émigré  en  1791.  —  A  rejoint  les  princes  et  a  servi  sous  leurs  ordres 
jusqu'en  novembre  1792.  —  Volontaire  au  régiment  de  Béon  en  1795,  sous-lieu- 
itnnit  au  régiment  de  Morteinart  en  1791,  breveté  capitaine  en  1815,  rang  de 
1791,  capitaine  au  5'  régiment  d'infanterie  de  la  garde  royale  le  25  octobre  1815, 
|.ir\.-té  chef  de  bataillon  le  50  octobre  181G,  rang  du  25  octobre  1815; 
campagnes  de  1792,  1795,  1791,  1795,  1790;  blessé  d'un  coup  de  bisçaïen  à 
l'épaule  droite,  le  19  août  1795,  chevalier  de  Saint-Louis  le  12  avril  1790.  (État 
nominatif  des  officiers  du  5e  d'infanterie  de  la  garde,  1S  17,  archives  de  la  guerre.) 

;;)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  29  septembre  1790,  reçu  le  9  février  1797. 
liegistre  de  l'Émigration,  fol.  18.)  —  De  Poilloue  de  Bierville  (Louis),  élève 
d'artillerie  en  France,  capitaine  d'artillerie  dans  la  légion  de  Damas,  à  l'armée  de 
Condé;,  chevalier  de  Saint-Louis  le  5  janvier  1797,  reçu,  le  9  février,  par  M.  le 
prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  21». )  — Chevalier  de 
S  nul-Louis  d  l'a  flaire  d'Ol.er-Kimlack,  pour  s'être  distingué,  (,/rchices  delà  fi- 


38  CHEVALIEHS 

Basse-Normandie,;  le  baron  de  Blair  (Charles-Hippolyte),  lieu- 
tenant au  régiment  d'Austrasic  (0;  Briant  (Franeois-Hyaein- 
the-Penquélen),  lieutenant  dans  les  grenadiers  royaux;  Des- 
peyron,  lieutenant;  Duval  (Pierre-Stanislas),  cavalier  noble; 
le  comte  de  Moriolles  (2)  ;  de  Branges  (Charles-Antoine,  che- 
valier de  Bourcia)  (3),  cavalier  noble;  de  la  Morélie,  lieu- 
tenant de  vaisseau  (4). 

Le  prince  de  Hohenlohe-Vaklenbourg-Barteinstein  (Louis- 
Aloïse),  colonel-propriétaire  du  régiment  de  son  nom,  et  le 
prince  de  Hohenlolie-Yaldenbourg-Barleinstcin  ((maries-Jo- 
seph), colonel  du  même  régiment  (5). 

De  Verton  (Jacques-Philippe),  capitaine;  le  baron  Dubois 


(1)  Sous-lieutenant  au  régiment  d'Austrasie  en  France,  chasseur  noble,  com- 
pagnie n°  5,  chevalier  de  Saint -Louis  le  51  décembre  179.">,  reçu  le  22  février 
1790  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Coudé,  fol.  10.'  — 
Chevalier  de  Saint-Louis  le  51  décembre  179(3.  (Registre  de  l'Émigration.) 

(2)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  25  décembre  1790.  (Registre  de  l'Émigration, 
fol.  115.)  —  Nous  ignorons  s'il  y  avait,  à  l'armée  de  Condé,  deux  officiers  de  ce 
nom,  ou  si  cette  nomination  fait  double  emploi  avec  celle  relatée  plus  haut. 

(5)  Capitaine  au  régiment  de  Bourbon-infanterie  en  France,  chasseur  noble, 
compagnie  n°  1,  chevalier  le  0  août,  reçu  le  11  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Re- 
gistre de  M.  le  prince  de  Condé.)  —  Brougy  (erreur  du  registre,  c'est  de  Branges) 
de  Bourcia,  né  le  50  décembre  1755,  sons-lieutenant  en  1772,  lieutenant  eu  se- 
cond en  1778,  lieutenant  en  premier  en  1779,  capitaine  en  second  en  1 783,  capi- 
taine commandant  en  1787,  ;i  abandonné  en  1791.  (Registre  du  nGe  infanterie 
(Bourbon) ,  de  1788  «  1793.) 

(i)  De  Jarrige  de  la  Morélie  (Jean-Baptiste-Louis),  lieutenant  de  vaisseau  sur 
V Apollon  en  1791,  émigré  même  année.  {Archives  de  la  famille.) 

(b)  Ils  furent  tous  deux  reçus  par  le  roi  le  20  mai  17!>6.  (Registre  de  M.  le 
prince  de  Condé,  fol.  17.)  —  Le  premier,  Louis  Aloys,  prince  souverain,  servit 
avec  ardeur  la  cause  des  Bourbons.  Il  passa  en  1801  au  service  de  l'Autriche,  et 
fut  nommé  gouverneur  des  deux  Gallicies  en  1807.  Ayant  été  dépouillé  île  sa  prin- 
cipauté par  Napoléon,  il  fut  naturalisé  Français  sous  Louis  XVIII,  eu  1813,  re- 
connu dans  le  grade  de  lieutenant  général,  commanda  un  corps  d'armée,  en  1825, 
dans  la  campagne  d"Espngne,  et  fut  nommé  maréchal  de  France  par  le  roi 
Charles  X,  au  mois  de  mars  1827.  Il  mourut  en  1829.  Il  avait  fondé,  comme 
prince  souverain,  en  181  ( »  ou  1817,  l'ordre  du  l'iumir,  qui  fut  conféré,  avec  la 
permission  du  roi  Louis  XV111,  à  des  Français  fidèles  à  la  cause  du  roi. 


DE   1792  A   1797.  39 

il'Aisy,  sous-lieutenant  aux  grenadiers  d'ordonnance;  de 
Guerchy  (Joseph  de  Vathaire)  (1);  Saint-Mandé,  officier- 
mousquetaire  (2;  ;  de  Farey  (Annibal-Pierre-François)  (3), 
capitaine. 

Ferret  (André  Dubuc)  (4),  Ferret (François-Marie  Dnbnc)  (5), 
le  vicomte  de  Poret  de  Berjon  (6),  de  Montault  (7),   lieu- 


(1)  Cet  officier  est  porté  deux  l'ois  au  Registre  de  l'Émigration,  d'abord  à  la 
lettre  G,  sons  la  dénomination  que  nous  venons  d'indiquer  (fol.  75),  et  à  la  lettre  V. 
cous  le  nom  de  «  Vathaire  (Joseph),  voyez  Guerey»  (fol.  Ifi6). 

(2)  Nous  présumons  qu'il  s'agit  ici  de  M.  Dubois  de  Saint-Mandé,  colonel  de 
cavalerie,  qui  nous  a  été  signalé  comme  ayant  élé  fait  chevalier  de  Saint-Louis  en 
1790.  —  Dubois  de  Saint-Mandé  (.Jacques-Alexandre),  né  à  Juliers  en  1733,  ran" 
de  sous-lieutenant  en  1770,  sous-lieutenant  même  année,  lieutenant  en  1773, 
r.ipilaine  pourvu  d'une  compagnie  en  1774,  réformé  en  1776,  capitaine  en  second 
«n  1780,  démissionnaire  le  . .  août  1780.  (Registre  des  dragons  d'Orléans,  de  177G 
u  178*.) 

">  Porté  ileux  fois,  au  Registre  de  l'Émigration,  avec  les  mêmes  prénoms  :  la 
première  l'ois,  chevalier  de.  Saint-Louis  le  ï  avril,  reçu  le  .~>0  (fol.  09)  ;  et  la  se- 
•'.!,•  !..„,  chevalier  le  G  juillet,  reçu  le  28  (fol.  70J. 

•  l  Chevalier  de  Saint-Louis  le  23  novembre  17%.  On  lil  à  la  colonne  d'oh- 
nrt.ili.ins  :  <«  Porté  reçu  par  M.  Dubuc  de  Saint-Prix,  sans  indication  de  date.  » 
Heghlre  de  l'Émigration,  fol.  G8.) —RI. Dubuc  de  Ferret  (André)  est  porté  surle 
Itfjistre  de  l'ordre,  de  181  i  a  187)0,  fol.  75,  ministère  de  la  marine,  avec  cette 
""!'•  :  «  Chevalier  de  Saint-Louis  le  2o  octobre  1796,  brevet  expédié  le  10  décembre 
l'-li;  »  unis,  au  Registre  de  l'Émigration,  il  n'y  a  point  de  promotion  du  23  oc- 
tobre 1790. 

(•'»)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  23  novembre  1790.  [Registre  de  l'Émigration, 
l«l.  09.}—  Il  est  également  porté  sur  le  Registre  de  l'ordre,  de  1811  à  1850, 
f-d.  75,  ministère  de  la  marine,  comme  ayant  été  nommé  le  23  octobre  179(1,  et 
ayant  reçu  son  brevet  le  10  décembre  181  ï. 

(0)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1780,  émigré  en  1792,  chevalier  de  Saint-Louis 
<•"  I  Î9G,  retraité  en  1816,  avec  le  grade  de  capitaine  de  vaisseau  honoraire  et  une 
pension  de  1.380  francs.  [Liste  générale,  1787,  t.  1er,  fol.  160,  ministère  de  la 
marine.) 

(7)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1780,  a  émigré,  a  fait  la  campagne  de  179-2; 
blessé  d'un  coup  «le  feu  au  bras  gauche,  à  Quiheron,  en  1793.  chevalier  «le  Saint- 
Louis  le  21)  février  1796,  lieulenant-colonel  d'infanterie  en  1798,  retraité  avec  le 
brevet  honorifique  «le  capitaine  d«'  vaisseau  en  181  1.  pension  de  1,200  francs  en 
1810.  {Liste générale,  1787,  fol.  |&i  verso.) 


40  CHEVALIERS 

tenants   de  vaisseau,  et  le  Gardeur  de  Tilly  ainé(l),  ancien 
officier  de  marine. 

De  Gaillard  (Louis)  (2);  de  Margeot  (Louis-Charles),  mous- 
quetaire (3);  le  chevalier  de  Gaillard  (Alphonse),  lieutenant 
de  vaisseau  ;  le  comte  de  .Macnemara  (Albert;,  sous-lieute- 
nant. 

Chevaliers  nommés  en  1797. 

1797.  _  Le  chevalier  de  Palys  (Nicolas-Pierre-François 
Desmarest),  capitaine  au  régiment  de  la  Rochefoucauld  ;  le 
comte  de  Flavigny,  aide  de  camp,  sous-lieutenant  dans  En- 
ghien  ;  de  la  Cropte  de  Saint-Abre  (Alexandre-Guy^,  du 
1er  régiment  de  Cavalerie-noble;  le  chevalier  Damoiseau  de 
la  Bande  (Roger-Louis),  lieutenant  au  régiment  de  Damas, 
ancien  lieutenant,  dans  Champagne;  de  Barbot  (Etienne  de 
Bellegarde),  chasseur  noble;  le  marquis  de  Bournonville 
(Achille),  capitaine  aux  grenadiers  de  Rohan  ;  Canroberl  de 

(1)  Ancien  officier  de  marine,  chevalier  de  Saint-Louis  le  29  janvier  1700,  bre- 
vet remis  le  10  décembre  181-i.  [Registre  de  l'ordre,  de  1 S i  i  à  1830,  fol.  72, 
ministère  de  la  marine.) 

(2)  Capitaine  au  régiment  de  Soissonnais  en  France,  lieutenant  de  la  4e  compa- 
gnie des  chasseurs  nobles  à  l'armée  de  Coudé  ,  chevalier  de  Saint-Louis  le  G  août 
1790,  reçu,  le  23  août  suivant,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince 
de  Coudé,  fol.  18.) 

(3)  La  famille  nous  a  communiqué  un  certificat  du  12  avril  179G,  signé  par 
M.  le  maréchal  duc  de  Broglie,  et  qui  porte  :  «  que  M.  de  Margeot  a  servi  comme 
sous-lieutenant  dans  le  régiment  de  Poitou,  de  1707  à  1771 ,  époque  de  son  entrée 
aux  mousquetaires,  deuxième  compagnie  ;  qu'il  a  été  licencié  avec  sa  compagnie 
en  1770,  et  qu'il  a  reçu  le  brevet  de  capitaine  ;  qu'il  a  émigré  en  1791  ;  qu'il  a  fait 
fa  campagne  de  1792,  à  l'armée  des  princes,  seconde  compagnie  noble  d'ordon- 
nance, et  qu'il  a  servi  avec  honneur  et  zèle;  que,  le  10  août  1791,  il  e>t  entré 
cmnme  sous-officier  dans  le  régiment  de  Broglie,  ù  la  solde  de  l'Angleterre;  enfin 
que,  en  1790,  il  a  été  nommé  chevalier  de  Saint-Louis,  et  qu'il  a  été  reçu  le 
2*>  mars,  à  Pyrmont,  par  le  maréchal  de  Broglie.  »  —  La  nomination  de  M.  de 
Margeot  e-t  du  7,  mars  17'.Mi.  [Registre  de  l'Émigration,  fol.   109.) 


DE  1792  A  1797.  /|1 

Certain  (Antoine),  lieutenant  au  régiment  (l'Autichamp  (1); 

(1)  Gànrobert  de  Certain  (Antoine),  né  en  173 i,  à  Laval,  généralité  de  Montai!» 
Lan,  sous-lieutenant  nu  régiment  de  Penlhièvre  en  1770,  lieutenant  en  177 4,  en 
second  à  la  formation  de  1776,  lieutenant  en  premier  en  1779,  capitaine  en  se- 
cond en  1784,  de  la  compagnie  de  grenadiers  même  année.  —  En  1787,  gratifi- 
cation de  300  livres.  —  En  1789,  même  gratification.  —  A  donné  sa  démission  le 
..avril  1791,  et  a  obtenu  l'assurance  de  la  croix  de  Saint-Louis  ù  vingt-quatre 
ans  de  services.  (Registre  du  régiment  de  Penthièvre  (78e),  de  1788  à  1797).)  — 
Cet  officier,  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  le  1«  janvier  1797,  fut  reçu  le  11  oc 
Libre  1814  par  S.  A.  R.  Mgr  duc  d'Angoulême.  —  Il  fit  avec  honneur  les 
campagnes  de  l'émigration,  et  rentra  en  France  chargé  d'une  mission  particulière 
et  directe  du  roi  Louis  X  VIII,  alors  àMittau.  Ses  instructions,  ainsi  qu'une  lettre 
de  Sa  Majesté,  lui  furent  remises  par  le  marquis  de  Foucault,  ex-constituant.  En 
vertu  de  cette  mission,  il  fit  plusieurs  voyages  à  Paris,  du  temps  du  Directoire  et 
du  Consulat.  Il  fut  arrêté  dans  son  dernier  voyage,  et  détenu  dix  mois  au  Temple, 
m  1801  et  1802.  On  a  dit  que  la  restauration  n'était  pas  économe  des  deniers  de 
la  France,  quand  il  s'agissait  de  ceux  qui  l'avaient  servie.  M.  Canrohert  de  Certain 
lut  retraité  en  181  i,  comme  chef  de  bataillon,  avec  une  pension  de  GOÛ  francs  ; 
il  eut  en  1X17  une   pension   de  300  francs  sur  l'ordre  de  Saint-Louis,  élevée  à 

«M»  francs  en  1820,  et  une  autre  pension  de  300  francs  sur  la  cassette  du  roi. 
\io-i,  1,20(1  francs,  portés  à  1,400  francs  ensuite,  voilà  tout  ce  qui  fut  accordé  à 
i.iiiiflïcierdont  le  dévouement  n'avait  pas  fléchi,  et  dont  la  famille  possédait, avant 
li  révolution,  une  fortune  de  plus  de  300,000  livres.  —  Son  acte  de  naissance  est 
ainsi  conçu  :  «  Antoine  Certain,  fils  légitime  de  messire  Louis  de  Certain,  écuyer, 
.  1  de  dame  Anne-Louise  de  Verdal,  né  le  3  juin  1734,  au  village  de  Laval  de  Cère, 
paroisse  de  Cahus.  Parrain  :  Antoine  Lacambre,  avocat  au  parlement,  du  village 
de  Lapoujade,  paroisse  d'Altilliae,  en  Limosin.  Marraine  :  dame  Anne  de  Larribe, 
habitante  du  château  de  Grugnac  ,  paroisse  de  Sousseirac.  »  —  M.  Canrohert  de 
Certain  avait  épousé  en  secondes  noces  mademoiselle  de  Niocel,  petite-nièce  du 
luron  d'Espagnac,  lieutenant  général  des  armées  du  roi,  grand'-croix  de  Saint- 
Louis  et  gouverneur  des  Invalides.  C'est  de  ce  mariage  qu'est  né  S.  E.  M.  le  maré- 
ilul  Canrohert.  —  Le  père  de  mademoiselle  de  Niocel  était  colonel  de  cavalerie; 
un  de  ses  oncles  a  été  major  des  Invalides  ;  un  autre,  grand  prévôt,  et  le  troisième, 
garde  du  corps  du  roi.  —  La  famille  de  Certain  servit  constamment  dans  le  régi- 
ment de  Penlhièvre,  et  lui  fournit,  depuis  sa  création  jusqu'en  1791,  dix-sept  olli- 
eiers,  dont  onze  chevaliers  de  Saint-Louis. 

Lu  frère  de  M.  Canroberl  de  Certain  servait  aussi  dans  Penlhièvre.  —  Certain 
de  Verdalle  (Jean-Baptiste),  né  en  1758,  cadet  gentilhomme  en  1778,  sous-lieu— 
tenant  en  1779.  lieutenant  en  second  en  17S3,  en  premier  en  1788.  —  En  1787, 
{.'ratification  extraordinaire  de  230  livres,  [Registre  du  régiment  de  Penthièvre,  de 
I77ti  à  I788.J  —  Adjudant-major  en  1791  ,  nommé  capitaine  de  la  gendarmerie 


AS  CHEVALIERS 

de  Çheffontaines  (vicomte  de  Pensenlcnio) ,  aide  de  camp 
de  Mgr  le  duc  d'Enghien;  le  chevalier  Duchatelier  (1); 
le  comte  de  Galard-Terraube  (Louis-Armand  j,  cavalier  no- 
ble ;  le  marquis  de  Ligondès,  le  chevalier  de  Mcnou  (Georges- 
Pierre-Constantin)  (2),  et  de  Montalembert  (Pierre),  cavaliers 
nobles;  le  vicomte  de  Narbonne-Lara  (Jean-Baptiste  Manri- 
que);  d'Ormcsson  (Jean-David),  capitaine;  Piogcr,  major  du 
génie  ;  le  comte  de  Polignac  (Charles-Louis-Alexandre  ,  cava- 
lier noble;   le  marquis  de  Penne-Villemur,   officier  de  lms- 


nalionalc  dans  le  département  de  la  Corrèze,  par  commission  du  15  juin  mémo 
année.  {Registre  de  Penthièvre,  de  17!SS  ù  1797».)  —  De  Certain,  porté  à  la  fois  ad- 
judant-major  au  régiment  de  Penthièvre  et  capitaine  de  gendarmerie  dans  la 
23''  division  militaire,  composée  des  départements  de  la  Charente,  de  la  Haute 
Vienne  et  de  la  Corrèze.  [État  militaire  de  1792  ,  p.  204  et  537.)  —  On  voit 
quelle  confusion  régnait  alors.  ■ —  Cet  officier,  qui  ne  figure  plus  sur  YEtat  mili- 
taire de  1/93,  émigra,  ainsi  que  son  frère  Antoine,  fit  les  campagnes  de  Tannée 
de  Condé,  et  se  retira  ensuite  en  Russie. 

M.  Dupuy  de  Certain  (François-Xavier),  garde  du  corps  du  roi ,  compagnie 
Écossaise,  frère  d'Antoine  et  de  ,lean-Baptiste,  émigra  aussi  et  mourut  à  l'armée 
de  Coudé. 

Madame  Canrobert  de  Certain,  née  de  Niocel,  mère  du  maréchal  Canrobert, 
était  cousine  de  M.  Siryès  de  Mayrinhac,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  membre 
de  la  chambre  des  députés  ,  conseiller  d'État ,  directeur  du  personnel  et  de 
la  police  générale  du  royaume  au  ministère  de  l'intérieur,  démissionnaire 
en  1830. 

Enfin,  M.  le  maréchal  Canrobert,  élève  au  collège  de  Senlis,  fondé  par  l'Asso- 
ciation paternelle  des  chevaliers  de  Saint-Louis,  entra  à  Sainl-Cyr  en  1820,  lit 
partie  de  la  promotion  de  1828,  et  se  trouve  porté  dans  V Annuaire  militaire  de 
1830,  p.  510,  comme  sous-lieutenant  au  47e  de  ligne  ,  commandé  par  le  comte  île 
Rougé. 

(1)  Porté  en  double.  Du  Chastelicr. 

(2)  Le  chevalier  de  Menou  était  né  à  Xotre-Dame-de-Genouillé,  en  Poitou. 
Elève  à  l'Ecole  royale  militaire,  cadet  gentilhomme  en  177(5,  sous-lieutenant  en 
1778,  lieutenant  en  second  en  1780,  premier  lieutenant  en  1787,  capitaine  le 
Ie"  décembre  1791,  il  abandonna  en  1792.  (Registre  du  régiment  de  Bresse,  177ti 
«  1788,  et  I78S  «1793.)  —  Il  lit  les  campagnes  de  l'émigration  comme  chasseur 
nnlilr,  compagnie  n»  ] i>,  et  chevalier  de  Saint-Louis  le  23  octobre  1797;  il  fut 
ion  le  3  février  1798  par  S.  A.  S. M.  le  prince  de  Condé,  [Registre  des  chevaliers 
re\us  par  S,  A.  S.  pendant  l'émigration,  loi.  111.] 


DE  1792  A  1797.  'i!3 

sards  au  régiment  de  Ilohan  (1);  Raousset-Boulbon  (2),  lieu- 
tenant;   le   comte   de   Sainle-Aldegonde;    de   Saint-Georges 

Louis-Joseph  Ilarscouet),  lieutenant  ;  le  vicomte  de  Saint- 
Georges,  cavalier  noble;  de  Trogoff  (Jean-Baptiste)  ;  le  cheva- 
lier de  Montalembert  (Atl)énaïs-Bernard-Louis-Claude)  et  le 
vicomte  de  Valori  (Louis-Henri-Daniel),  capitaines;  de  Vil- 
loutrey  (Pierre-Louis),  cavalier  noble;  de  Valori  (Charles- 
Marie),  lieutenant  (3);  le  comte  de  Vibraye  (Anne-Victor- 
Denis  Hurault)  (4). 

De  Clauzel  (Etienne  Lavit),  capitaine  dans  Lascaris;  Pas- 
qnier  (Bernard-Augustin),  capitaine;  le  chevalier  de  Grény 

Olvmpe-Cyprien-Alphonse)  (5);  le  chevalier  de  Pins  de  Mon- 
seeon  (Jean-François-Claude  (6);   Pons,  cavalier  noble  (7); 


(1)  Frère  aîné  du  comlo  Louis,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1790  [voir  plus 
huit,  p.  i*8)  ;  son  brevet  portait  :  «  Qu'attendu  que  le  marquis  de  Villemur  était 
.  hevalier  de  Malte,  il  serait  tenu  de  rapporter  à  sa  réception  la  permission  du 
.  :  util  maître  de  l'ordre  de  porter  les  deux  décorations;  »  formalité  qui  fut  rem- 
i  "'• 

,2.  Aurèle  de  Kaousset-Boulbon,  capitaine  de  frégate,  chevalier  de  Saint-Louis 
i  il  IT'J",  brevet  expédié  le  1er  juillet  1S1G.  (Registre  de  l'Ordre,  de  181  i  à  J8Ô0, 
Arrhives  de  la  marine,  fol.  79.)  —  Nous  présumons  qu'il  s'agit  du  même  officier,  le 
rojislrede  l'émigration  ne  faisant  mention  que  d'un  seul  chevalier  de  ce  nom.  11 
ferait  le  père  du  comte  de  Unousset-Boulbon.  fusillé  au  Mexique,  et  dont  les  aven- 
tures ont  été  l'objet  de  plusieurs  relations. 

{■*j  Nommé  le  12  août,  reçu  le  21  août.  [Registre  de  l'Emigration.) 

(i)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  J2  août  1797,  reçu  le  20  janvier  1790.  (Regis- 
tre de  l'Émigration,  fol.  171.) 

[î>]  Lieutenant  au  régiment  de  la  Marine,  en  France,  chasseur  noble,  ^compa- 
gnie, à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  2a  octobre  1797,  reçu 
par  M.  le  prince  de  Coudé,  le  27  janvier  1800.  (Registre  de  M.  le  prince  de 
Condé.) 

']fi)  Capitaine  au  régiment  d'Orléans,  en  France,  chasseur  noble,  7'"  compagnie, 
ù  l'année  rie  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  2.">  octobre  1797.  [Registre  de 
M.  le  prince  de  Condé.) 

.7)  Deux  autres  officiers  du  même  nom,  le  chevalier  de  Pons  (Antoine!,  et  de 
ruas,  sont  portés  au  Registre  de  l'Emigration  comme  chevaliers  de  Saint-Louis, 
'ans  indication  de  grade  ni  date  de  nomination. 


UU  CHEVALIEHS 

le  comte  de  Pimodan  (Charles-Louis-Honoré),  major  (1);  de 
Franclieu  (François),  aide  de  camp  de  S.  A.  S.  Mgr  le  duc  de 
Bourbon  ;  le  marquis  Aymer  de  la  Chevalerie,  aide  de  camp 
de  S.  A.  S.  M.  le  prince  de   Condé;  d'Esparbès  de  Lussan 

(Philippe);  Malden  (Alexandre),  cavalier  noble;  Maleden  (\o 
Balezy  (François);  Malden,  capitaine;  de  Maleden  (Jean); 
Morisson  de  la  Basselière  (Henri)  (2),  Davisard  et  la  Brelol- 

(1)  Le  comte  de  Pimodan  (Charles-Louis-Honoré  de  la  Vallée),  lieutenant  gé- 
néral honoraire,  chevalier  de  Saint-Louis  du  10  juillet  1797,  pension  de  500  francs 
sur  l'ordre  le  15  juillet  1825,  jouissance  du  1"  janvier  1820.  (liec/islre  des  Pen- 
sions sur  l'ordre,  de  1814  à  1830,  1"  vol.,  fol.  154.) 

(2)  Sous-lieutenant  aux  dragons  de  Deux-Ponts,  en  France,  aide-major  général 
des  logis  de  la  cavalerie  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  25  octo- 
hre  1797,   reçu    par    M.     le    prince    de    Condé    le    12    janvier    179S.     (  Re- 
gistre de  M.   le  prince  de  Condé.)  —  Le  Registre   de  M.   le  prince  de  Condé, 
registre   affecté  aux  officiers  reçus  par   S.  A.  S.  (ils  sont  au   nomhre  de  onze 
cents),  porte  que  M.  de  la  Bassetière  a  été  reçu  le  12  janvier  1798,  et  nous  avons 
dû  en  conclure  que  M.  de  la  Bassetière  a  eu  M.  le  prince  de  Condé  pour  parrain  ; 
mais,  d'après  les  renseignements  fournis  par  la  famille  de  cet  officier,  qui  a  le  cer- 
tificat, la  réception  a   eu  lieu  le  l°r  janvier  1798,  et   c'est   Mgr  le   duc  d'En- 
ghien  qui  y  a  procédé.  —  Morisson  de  la  Bassetière  (Jean-Baptiste-Marie-Henri  - 
Joseph),  lieutenant-colonel,  retraité  le  20  mai  1828,  mort  le  4 mai  1845;  volontaire 
le  15  août  1781,  sous-lieutenant  aux  chasseurs  de  Flandre  (auparavant  dragons  de 
Deux-Ponts)  le  15  août  1785,  jusqu'au  15  septemhre  1791  :  émigré;  a  fait  toutes 
les  campagnes  de  l'Emigration,  de  1792  à  1801  ;  major  de  cavalerie  le  1er  juillet 
1797;  major  (lieutenant-colonel),   par    ordonnance   du  roi  du   5    janvier    1815, 
quoiqu'il  n'eût  pas  le  temps  rigoureusement  voulu,  mais  à  cause  de  la  distinction 
de  ses  services;  aide  de  camp  de  M.  le  lieutenant  général  de  la  Boehefoucauld,  le 
12  janvier  1815,  non  comme  major  (lieutenant-colonel),  mais  comme  chef  d'esca- 
drons ;  cessa  ces  fondions  le   1"'  janvier  1819,  son  général  avant  été  mis  à  la  re- 
traite :  en  traitement  de  demi-solde  (2,550  francs),  jusqu'au  19  mai  1828  :  trente 
ans,  quatre  mois,  quinze  jours  de  services  et  neuf  campagnes  :   pour  trente  ans, 
1,000  francs  ;    pour  neuf  ans,  450  francs  ;  total  :  1,-150  franc;.—  Le  21  décembre 
1815,  lettre   de   M.  le  prince  de    Condé   au    ministre    de    la   guérit',    dans   la- 
quelle S.  A.  S.  réclame  pour  M.  de  la  Bassetière  le  grade  de  colonel,  qu'elle  avait 
demandé  en  1801,  à  une  époque  où  malheureusement  des  considérations   politi- 
ques   empêchaient    le     roi    d'accorder   des    grâces.    M.    le     prince    île     Coudé 
rertîfic  la  distinction  des    services  de  M.  de  la  Bassetière  et  les  preuves  de  bra- 
voure qu'il  a  données  dans  divers  combats,  notamment  à  celui  de  Constance.  —  Le 
Î7  janvier  ISI7,  lettre  semblable  de  S.  A.  S.  au  ministre  de  la  guerre.—  Note  du 


DE  1702  A  1707.  ilô 

tk-ie,  aides  de  eamp  de  M.  le  prince  de  Condé;  le  comman- 
deur de  Lenjamcl,  maréchal  de  camp-,  le  chevalier  de  Mai- 
ministre  de  la  guerre,  afin  qu'on  lui  présente  M.  de  la  Bassetière  pour  remplacer 
M.  de  la  Broue,  dans  l'étal-major    de    la    garde    royale;   Mgr   le  duc    de  Berrv 
recommande  particulièrement  cet  officier,  et  renonce  en  sa  faveur  à  toutes  les  re- 
commandations qu'il  a  pu  faire  auparavant.  Celte  note  est  sans  date,  niais  elle  doit 
se  rapporter  à  la  formation  de  la  garde,  au  mois  d'octobre  1815  ;  c'est  à  ce  moment 
que  les  recommandations  des  princes  furent  nombreuses  et  multipliées.  Le  1(>  no- 
vembre   1815,    Mgr   le    duc   de   Berry   apostillait   une    demande    de    M.   de   la 
Bassetière  tendant  à  obtenir  un  régiment  de  cavalerie  ou  une  légion.  —  Le  2/  jan- 
vier  1817,  rapport  du  maréchal  comte  de  Beurnonville,  président  de  la  commis- 
sion des  anciens  officiers  :  sur  la  recommandation  de  M.    le  prince  de   Condé, 
la   commission    propose    M.   de    la   Bassetière    pour    le    grade  de    colonel ,    at- 
tendu   l'intérêt   que    lui  porte   le  prince,  et  la  distinction  de  ses  services   et  ta- 
lents militaires.  11  connaît  fort  bien  les  détails  de  la  cavalerie  ;  trois  fois  il  a  été  très- 
utile  aux  trois  générations  de  l'illustre  maison  de  Condé  :  en  sauvant  la  vie  à  Mgr 
le  duc  d'Lnghien  en  1707  ;  en  empêchant  M.  le  prince  de  Condé  de  tomber  en  1700 
aux  mains  de  l'ennemi;  et  en  dirigeant  en  1815,  dans  des  circonstances  difficiles, 
l'embarquement  de  Mgr  l<*duc  de  Bourbon,  quand  5.  A.  S.  fut  obligée  de  quitter 
la  Vendée.  —  Promesse  du  ministre  de  proposer  M.  de  la  Bassetière  pour  le  grade 
de  colonel,  aussitôt  que  l'occasion  se  présentera  de  l'employer  dans  l'arme   de    la 
cavalerie  :  promesse  restée  sans  effet.  {Dossier  de  M.  de  la  Bassetière, Archives  de 
(a  guerre.) 

Ces  détails  sont  une  réponse  adressée  à  ceux  qui  veulent  que  la  restauration  ait 
comblé  de  ses  faveurs  les  anciens  émigrés.  Deux  princes  n'ont  pu  réussir  à  faire  co'oncl 
un  homme  dont  le  nom  était  lié  si  intimement  à  l'histoire  de  la  maison  deComlé.  On  lui 
a  aumône  une  demi-solde  de  2,350  francs,  et,  quand  il  a  eu  ses  trente  ans  de  ser- 
vice, on  s'est  cru  quille  envers  lui,  au  moyen  d*une  pension  de  1  ,-ioO  francs.  Ce- 
pendant M.  de  la  Bassetière  avait  encore  à  la  justice  du  roi  des  titres  autres  que 
les  siens.  Son  père,  Jean-Baptistc-Maric-Henri  Morisson  de  la  Bassetière,  chevau- 
légcr  de  la  gmle  du  roi,  a  émigré  en  1701,  a  rejoint  à  Neuwied,  électoral  de 
Trêves,  son  ancien  corps,  formé  sous  la  dénomination  de  ln"  compagnie  noble  il  or- 
donnance, et  a  fait  les  campagnes  de  1702.  Cet  officier  avait  six  fils  ;  sasoir  :  un. 
qui  est  mort  enfant  :  Henri,  dont  nous  venons  de  rappeler  les  services;  Prudent, 
oflicier  d'infanterie,  tué  dans  les  guerres  de  la  Vendée;  Louis,  ancien  psjre  du  roi 
Louis  XVI,  tué  à  Quiberon;  Calivte,  officier  d'artillerie  tué  à  Quiberon  ;  Charles, 
mort  dans  la  Vendée;  et  Constant,  qui  lit  une  partie  des  guerres  delà  Vendée,  cl 
fui  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  eu  1822  (voira  cette  date;.  —  Henri  de  la 
Bassetière  obtint,  le  l'r  novembre  1828,  le  brevet  de  colonel  honoraire  de  cavale- 
lie,  qui  alla  le  chercher  dans  sa  retraite;  nuis,  s'il  fut  mal  récompensé,  sou  lils 
aiué.  lhiiri-Marie-Calixte-Leon  Moris<ou  de  la  Bassetière,    page  des  écuries  du  roi 


ao  CHEVALIERS 

gueryej  adjudant  général,  armée  de  Normandie;  le  marquis 
deMontignaè  (Jean-Baptiste  Piqué),  colonel;  Roland  (1),  co- 
lonel; Rnssillon  (François-Louis)  (2),  Rossignol-Gradmonl 
(.Marie-Pierre-Paul),  lieutenant-colonel  ;  le  comte  de  Rouvray 
(François-Paul-Laurenl),  colonel  ;  le  vicomte  du  Lan  d'Alle- 
mans  (Jcan-Adélaïde-Edme).  chasseur  noble,  compagnie  n°  1); 
le  prince  de  Broglie  (Yictor-Amédée-Marie),  aide  maréchal 
général  des  logis  de  la  cavalerie;  de  Broglie  (Pierrc-AmédéeV, 
de  Broglio  (Jean-Antoine  Cappissuchy),  lieutenant  dans  Bar- 
donnenche  ;  le  baron  de  Saint-Christol  (Antoine-Jacques-Ju- 
les)  (3) ,  Laulanié  (François)  et  de  la  Villéon  (André-Joseph- 
Mârie  (i),  lieutenants  ;  de  SalignaoFénelon  (François)  (5)  ; 

en  182  i,  sous-lieutenant  au  18"  chasseurs  on  1826,  n'oublia  pas  de  quel  sang  il 
sortait,  et,  en  1850,  il  se  retira  du  service  devant  la  révolution  de  juillet.  Son  se- 
cond lils,  au  moment  de  ces  tristes  événements,  venait,  par  les  boutés  de  Madame, 
duchesse  de  Berry,  d'être  nommé  ù  son  tour  page  des  écuries,  et  la  carrière  mili- 
taire se  serait  ouverte  devant  lui.  Ces  deux  jeunes  gens,  obéissant  à  leur  conscience, 
sont  restés  en  dehors  des  événements  politiques  et  ont  continué  les  principes  d'hon- 
neur et  de  fidélité  qui  leur  avaient  élé  transmis. 

(1)  Le  colonel  Roland,  étant  protestant,  reçut  la  croix  du  ÏMérhe  militait e. 

(2)  Même  note  que  celle  du  colonel  Roland  :  ces  deux  officiers,  sont  les  premiers 
Français  auxquels  est  accordée,  sur  les  registres  de  l'ordre,  la  croix  instituée  pour 
récompenser  les  services  des  étrangers  non  catholiques. 

(3)  Biémond,  baron  de  Sainl-Chiistol  (Josoph-Antoinc-Laurent),  capitaine  clans 
la  légion  Roger  de  Damas,  reçu  par  M.  le  prince  de  Condc.  (Registre  de  M.  le 
prince  de  Condc.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  2o  octobre  1707,  il  avait  obtenu, 
le  5  septembre  précédent,  six  uns  de  diminution  sur  le  temps  exigé.  (Registre  de 
l'Emigration.) 

(i)  Pension  de  500  francs  sur  Tordre,  le  10  janvier  1810.  (Registre  des 
Pensions  de  V ordre t  de  18!  4  à  1850.) 

(5)  Porté  sans  date  de  nomination  au  Registre  de  l'Emigration,  fol.  155;  mai? 
on  trouve  au  Registre  de  M.  le  prince  de  Candi'-,  fol.  27-  «Lieutenant  au 
régiment  de  Gutenne,  en  France,  chasseur  noble,  compagnie  n"  8,  à  l'armée  de 
Coudé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  1"  janvier  ÎT'.IT,  reçu  le  lrr  mars  par 
M.  le  prince  de  Coudé.  »  . — •  Le  baron  de  Salignae  de  la  Mothc-Fenelon,  né  a  l'a- 
ris  en  1755,  chevalier  de  Saiiit-Louis  le  5  janvier  1707,  pension  de  500  francs 
sur  l'ordre  en  1825,  portée  à  500  francs  eu  1 828.  Registre  des  Pensions  de  l'or- 
dre, de  ISIi  «  1850,  vol.  I,  fol.  115.—  Nous  avons  parle  plus  haut  (t.  Il,  p.  484] 
de  la  inorl  glorieuse,  a  Solférino,  d'un  joune  officier  de  ce  nom,  sous-lieutenant 


DE  1792  A  1707.  '47 

de  Tiischer  (Lauis)  (1);  la  Gorce  (Pierre)  (2);  la  lloche- 
Ponciès,  chasseur  noble;  le  chevalier  de  la  Roche-Ponciès; 
iTlispaibès  de  Lussan  (Philippe);  le  baron  de  Reding  (Antoine 
Louis-Dominique),  capitaine;  de  Maumign  y  (Charles),  maré- 
chal  des  logis  aux  chasseurs  de  Noinville;  le  chevalier  de 
Percy  (François-Ambroise)  (3)  ;  le  chevalier  de  Bèze  (  André- 
Jacques-Jean-^épomueènc');  le  comte  de  lieaussier  (Louis- 
Joseph),  lieutenant  de  vaisseau,  lieutenant-colonel  de  la  lé- 
gion britannique. 

Duplessis  (Louis  le  Goux),  chevalier  de  la  Couronne;  Cro- 
zet  de  Cumignac  (Jose[)h-Jean-Charles)  (1);  le  marquis  du 
Crozet  (Charles-Jean-Bapliste-François)  (5);  de  la  Boessièrc 

aux  chasseurs  d'Afrique.  Le  Moniteur  de  l'armée  du  21  janvier  18C0  a  traduit 
d'un  journal  allemand  le  récit  de  l'un  des  épisodes  de  cette  sanglante  journée,  où 
la  bravoure  fut  grande  de  part  et  d'autre.  L'auteur  de  ce  récit  est  M.  le  baron 
Alfred  Gourelzky,  capitaine  au  49e  de  ligne  autrichien  (régiment  du  baron  de 
IL»?).  «  Une  forte  colonne  de  cavalerie  ennemie  (des  1er  et  ôc  chasseurs  d'Afrique) 
[on  lit  >nr  nous.  Ces  chasseurs  exécutèrent,  l'une  après  l'autre,  trois  charges  bril- 
!  ml.»  qui  furent  bravement  repoussées.  A  la  dernière  charge,  un  officier  s'élança 
virement  contre  le  carré  de  notre  troisième  bataillon;  mais  cheval  et  cavalier 
tombèrent  morts  dans  le  carré.  J'appris  par  un  calepin  et  des  cartes  de  visite 
trouvés  sur  lui,  et  que  je  possède  encore,  que  cet  officier  était  le  sous-lieutenant 
Alexandre  de  Saliguac-Fénelon,  neveu  du  colonel  du  même  nom,  commandant 
l<"  I"  chasseurs  d'Afrique.  »  Ainsi  se  continue,  sans  se  briser,  la  chaîne  qui  relie 
cl  le  pa-sé  et  le  présent. 

(I)  Capitaine  au  régiment  de  Flandre  en  France,  capitaine  aide-major  au  ix- 
jrtntent  dcMontessoiij  à  l'armée  de  Coudé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  16  février 
\é{h,  reçu  le  11  avril  par  M. 'le  prince  de  Coudé.  [Registre  de  M.  le  prince  de 
'•"'/•■,  M.  3L) 

(-)  Lieutenant  des  Invalides  en  France,  chasseur  noble,  compagnie  n"  I",  a 
l'armé. :  de  Coudé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  2i>  octobre  1797,  [Registre  de  M.  le 
prince  de  ('onde.) 

(."•)  Lieutenant  au  régiment  de  Montréal  en  France,  chasseur  noble,  compagnie 
u"  7.    Registre  de  M.  le  prince  de  Cntidc.) 

(I)  Capitaine  an  régiment  Dauphin-cavalerie  en  France3  cl  à  l'année  de  Coudé. 
Registre  de  M.  le  prince  de  Condê.) 

(ô)  Capitaine  au  régiment  Dauphin-cavalerie  en  Fiance,  et  à  l'armée  de 
Onde.  'Registre  de  M.  le  prince  de  Coudé.)  —  Marquis  du  Crou/et.  (  Irchives  de 
la  famille.) 


DE  1792  A  1707.  '47 

de  Taschcr  (Louis)  (1);  la  Gorce  (Pierre)  (2);  la  Roche- 
Ponciès,  chasseur  noble;  le  chevalier  de  la  Roche-Ponciès; 
il'Esparbès  de  Lussan  (Philippe);  le  baron  de  Reding  (Antoine 
Louis-Dominique),  capitaine;  de  Maumigoy (Charles),  maré- 
chal des  logis  aux  chasseurs  de  Noinville;  le  chevalier  de 
Percy  (Frauçois-Àmbroise)  (3)  ;  le  chevalier  de  Bèze  (André- 
Jacques-Jean-NéponmcèneY;  le  comte  de  Beaussier  (Louis- 
Joseph",  lieutenant  de  vaisseau,  lieutenant-colonel  de  la  lé- 
gion britannique. 

Duplessis  (Louis  leGoux),  chevalier  de  la  Couronne;  Cro- 
/(•{  de  Cumignac  (Joseph-Jean-Charles)  (I);  le  marquis  du 
Crozet  (Charles-Jean-Baptiste-François)  (5);  de  la  Boessicrc 

;ui\  chasseurs  d'Afrique.  Le  Moniteur  de  l'armée  du  21  janvier  18G0  a  Irailuit 
d'un  journal  allemand  le  récit  de  l'un  des  épisodes  de  cette  sanglante  journée,  ou 
lu  bravoure  fut  grande  de  part  et  d'autre.  L'auteur  de  ce  récit  est  M.  le  baron 
Alfred  Gourclzky,  capitaine  au  19''  de  ligne  autrichien  (régiment  du  baron  de 
IL->).  «  Une  forte  colonne  de  cavalerie  ennemie  (des  1er  et  5e  chasseurs  d'Afrique] 
Ion  lit  Mir  nous.  Ces  chasseurs  exécutèrent,  l'une  après  l'autre,  trois  charges  bril- 
!itii.»  qui  furent  bravement  repoussées.  A  la  dernière  charge,  un  officier  s'élança 
*iv. m.iit  contre  le  carré  de  notre  troisième  bataillon;  mais  cheval  et  cavalier 
l'iinhèront  morts  dans  le  carré.  J'appris  par  un  calepin  et  des  caries  de  visite 
trouves  sur  lui,  et  que  je  possède  encore,  que  cet  officier  était  le  sous-lieutenant 
Alexandre  de  Saliguac-Fénelon,  neveu  du  colonel  du  même  nom,  commandant 
le  I"'  chasseurs  d'Afrique.  »  Ainsi  se  continue,  sans  se  briser,  la  chaîne  qui  relie 
cl  le  passe  et  le  présent. 

(1)  Capitaine  au  régiment  de  Flandre  en  France,  capitaine  aide-major  au  ix- 
çiim.'tit  de  Montesson,  à  l'année  de  Coudé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  16  février 
1797,  reçu  le  11  avril  par  M.  le  prince  de  Coudé.  'Registre  de  M.  le  prime  de 
fond*,  M.  SI.) 

(2)  Lieutenant  des  Invalides  en  France,  chasseur  noble,  compagnie  u"  I",  j 
l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  23  octobre  1797,  [Registre  de  M.  le 
prince  «V  Condé.) 

(."»)  Lieutenant  au  régiment  de  Montréal  en  France,  chasseur  noble,  compagnie 
n"  7.    Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.) 

(i  Capitaine  au  régiment  Dauphin-cavalerie  en  France,  cl  à  l'année  de  Condé. 
Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.) 

{•>)  Cipitùue  au  régiment  Dauphin-cavalerie  en  France,  et  à  l'armée  de 
C-iiulé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.)  —  Marquis  du  Crou/et.  (  trchîves  de 
la  famille.) 


Il  S  ÇHEVAL1EBS 

(Marc*Àn4oine -Marie -Hyacinthe),  lieutenant  des  hommes 
d'armes  à  cheval;  Yenon  (de  la  Ponce  de)  (1),  capitaine; 
«le  Grandin  (Joseph-Augustin)  (2)  ;  de  Grandin  de  Mansi- 
gny  (Jean-Robert-Louis)  (3),  chasseur  noble;  de  Béthunc- 
Hesdigneul  (Eugène-Francois-Léon-Pierre)  (-4-);  le  chevalier 
de  Saint-Mézard  (5),  cavalier  noble;  Bcllegarde  (6);  de 
Hellegarde  (Jean-Jacques-Thérèse  la  Forgue),  capitaine  de 
remplacement  dans  le  régiment  de  Picardie;  le  marquis  de 
Liniers  (Joseph-Louis),  lieutenant  aux  hommes  d'armes  à 
pied;  le  chevalier  de  Josne-Contay  (Louis-Théodore)  (7);  de 
Laffont  (Paul),  garde  du  corps;  de  Galvière  (Emmanuel- 
Jules)  (8)  ;  Chambrey  (9). 


(1)  On  trouve  aux  h  tires  de  réception,  Registre  de  l'Émigration,  fol.  135: 
«  M.  de  la  Ponce,  lettre  de  réception  du  "2\  octobre  170S.  »  Nous  ne  savons  s'il 
s'agit  de  M.  de  la  Pouce  Venon.  ou  de  M.  de  la  Ponce,  ancien  commissaire  des 
guerres  et  directeur  des  Invalides,  que  nous  n'avons  pu  retrouver  sur  les  registres 
de  l'ordre. 

(2)  De  Grandin.  (Registre  de  l'Immigration.) —  De  Grandin  de  Mansigny 
(Joscph-Augusiin),  lieutenant  au  régiment  d'Lnghien  en  France,  chasseur  noble, 
compagnie  n°  17,  chevalier  de  Saint-Louis  le  10  février  1707.  La  réception  ne 
s'est  pas  trouvée.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  o-i.) 

(5)  Capitaine  au  régiment  de  Bourbon  en  France,  chasseur  noble,  compagnie 
n°  10,  chevalier  de  Saint-Louis  le  2o  octobre  1707,  reçu  le  8  février  1708  par 
M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Coudé,  fol.  iO.) 

(■i)  Prince  de  Béthune.  (Titres  de  la  famille.) 

(;>)  De  Guiraudès  de  Saint-Mézard,  garde  du  corps  du  roi  en  1774.  (Jrchiccs 
de  la  famille.) 

(G)  De  Bellegnrde  (Charles  Vassal),  sous-lieutenant  au  régiment  de  Vexin  eu 
France,  chasseur  noble,  compagnie  n°  10.  (Registre  de  .)f.  le  prince  de  Conde.) 

(7)  Le  Josne-Contay,  capitaine  au  régiment  du  Roi-infanterie  en  France,  vo- 
lontaire aux  hussards  de  Damas,  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  S.iinl-Louis  le 
10  février  1707.  (Registre  de  M.  le  }  rince  de  Condé,  fol.  52.) 

(S)  Lieutenant  au  régiment  de  Penthièvre  en  France,  lieutenant  au  régiment 
de  Damas,  chevalier  de  Saint-Louis  le  .'i  janvier  1707.  (Registre  de  M.  le  prince  de 
Condé.)  — M.  de  Cahière  n'est  pas  porte  sur  le  Registre  de  l'Émigration,  mai- 
la  mention  au  Registre  de  M.  le  prince  de  Condé  établit  la  qualité. 

(D)  Baron  de  Chambrey  (Nicolas  Dieiulonné),  capitaine  au  régiment  Colonel- 
fréncral  de  l'infanterie  en   Fraroe,  servant  an   1"  régiment  noble,  à  l'armée  de 


DE  171)2  A  1797.  49 

D'Arlanges(l);  de  Longçliamp  (Louis-Gabriel  de  Roche)  (2); 
Pindray  (3),  cavalier  noble;  du  Pral  (Pierre-Antoine)  et 
de  Nattes  de  Nadaillan  (M  a  rie-Laurent  Tibert)  (4),  lieute- 
nants; Gaslcbois  de  la  Monde  (Jean-Baptiste)  (5),  chasseur 
noble;  le  marquis  de  la  Bédoyère  (Marie-Corentin  Huchet), 
capitaine;  Ségur  de  Mqnlagneau  (Pierre-Henri)  (6),  chasseur 
noble;  de  Suites  (Jacques-Paris),  cavalier  noble;  le  Fau- 
cheux (Pierre-Alexandre)  (7)  et  le  chevalier  du  Quesnay  (Jac- 

Gondé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé, M.  30.)  —  Le  Grand  de  Chamhrey,  né 
à  Cliambrey  (Lorraine)  en  1758,  sous-lieutenant  en  177  i.  lieutenant  en  second  en 
1779,  lieutenant  en  1780,  capitaine  en  second  en  1783;  officier  d'espérance:  dé- 
missionnaire en  1791,  s'est  retiré  avec  l'assurance  de  la  croix  de  Saint-Louis  à 
vingt-quatre  ans  de  services.  (Registre  de  Colonel-général-infantcrie,  de  1788  a 
1793.) 

(1)  D'Arlanges  (Joseph-Marie  Gaston),  chasseur  nohle,  compagnie  n°  12,  che- 
valier de  Suint-Louis  le  5  janvier  1797,  reçu,  le  28  juillet,  par  M.  le  prince  de 
Coudé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Coudé,  fol.  27.)  —  Blesse  à  Ober-Kamlak  ; 
n'avait  pis  vingt-trois  ans  quand  il  fut  nommé.  (Archives  de  la  famille.) 

(2)  IV"  Longçliamp  (Louis-Gabriel  de  Roche),  né  le  27  novembre  1753,  sous- 
li*  h  tenant  ui  1773,  lieutenant  en  second  en  1779,  en  premier  en  1782,  a  aban- 
donné même  année.  —  1773,  de  lapins  grande  espérance.  (Registre  du  régiment 
d'Auvergne,  de  177G  à  1788.)  —  Émigré,  a  fait  toutes  les  campagnes  de  l'armée 
de  Coudé  dans  les  compagnies  nobles,  reçu  par  M.  le  prince  de  Coudé  eu  1799. — 
Présent  au  licenciement  en  1801.  (Campagnes  de  M.  le  prince  de  Condé,par  M.  le 
marquis  d'Ecquevitly,  t.  III,  p.  233.) 

;.))  De  Pindray  (Guy),  capitaine  de  c.nonnicrs- gardes-côtes  en  France,  chas- 
seur noble  ,  5e  compagnie,  à  l'armée  de  Coudé.  (Registre  de  M.  te  prince  de 
Condé,  fol.  38.) 

(i)  Au  Registre  du  régiment  de  Lorraine,  dans  lequel  servait  cet  officier,  au 
lieu  de  Tibert,  il  c*l  dit  :  Tliibery.  — De  Nardaillan,  orthographe  du  nom. 

(3)  Le  chevalier  de  Gastehois  de  la  Monde,  lieutenant  au  régiment  de  Bretagne 
en  France,  chasseur  noble,  compagnie  no  6,  à  l'armée  de  Comlé,  mort  avant  que 
ta  nomination  lui  fût  parvenue.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  27.)  —  Il 
y  avait,  à  l'année  de  Condé,  quatre  officiers  du  nom  de  Gastehois,  dont  l'âge  avancé 
n'avait  paralysé  ni  la  fidélité  ni  le  dévouement. 

(*>)  Il  y  a  des  Ségur-Monlazeau. —  Nous  crovons  que  le  nom  de  MonI agneau 
est  une   cireur  commise  par  l'employé  chargé  de  copier  les  listes  de  l'éiirgration. 

.7)  Garde  dn  corps  en  France,  chasseur  nohle,  compagnie  n°  11.  (Registre  de 
M.  le  prince  de  Condé,  loi.   50.) 

ni.  u 


50  CHEVALIERS 

quesrHubert)  (1),  chasseurs  nobles;  Gramond-Jorclain,  cava- 
lier noble  ;  le  comte  de  Besse  (Jean-Louis-Yietor-Eustorge)  (2); 
le  marquis  de  Choisy  (Charles-Gabriel),  cavalier  noble;  de 
Bonnechose  (Loiîis-É tienne)  (3)  ,  le  comte  de  Laumont 
(Jean-Suzanne)  et  le  baron  de  Laumont  i  Laurent-Marie),  colo- 
nels au  service  britannique;  de  Villers  (i)  et  d'IIéroudeville 
(Bernardin-Léonard  le  Courtois)  (oj,  capitaines;  le  comte  cl'Hé- 
roudeville  (Anloine-Balthazar  de  Ricouart)  (6),  lieutenant; 
le  comte  de  Louvagny  (Jacques-Reine  de  Beaurepaire)  (T), 


(I)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  1er  juillet  1797,  reçu,  le  25  septembre,  par 
RI.  le  prince  de  Condé.  {Registre  de  M.  le  prince  de  Coude,  fol.  52.) 

(i)  Enseigne  aux  gaules  françaises  en  France,  servant  au  5e  régiment  de  cava- 
lerie noble,  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  10  février  1797,  reçu, 
le  20  mars,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  28.) 
—  Bes<e  de  la  Richardièrc  (Jenn-Eustorge-Claudc-Louis- Victor),  né  le  2  juin 
1760,  à  Clermont-Ferrand,  cadet-gentilhomme  en  la  compagnie  de  l'École  royale 
militaire  en  1780,  sous-lieutenant  surnuméraire  et  sous-lieutenant  en  pied  dans  le 
régiment  Colonel-général  de  l'infanterie  en  1782,  enseigne  surnuméraire  aux 
gardes  françaises  en  1785,  enseigne  en  1785,  sous-lieutenant  en  second  en  1788, 
était  présent  le  51  août  1789.  (Registre,  Gardes  françaises,  officiers,  de  1780  à 
1789.) 

(5)  Chasseur  noble,  compagnie  n"  15,  chevalier  de  Saint-Louis  le  25  octobre 
1797,  reçu,  le  27  février  1798,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le 
prince  de  Condé,  fol.  40.) 

(1)  Capitaine  à  la  légion  de  Mirabeau.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé, 
fol.  57.) 

(5)  Il  doit  y  avoir  erreur  de  la  part  de  l'employé;  ce  doit  être  d'IIéroudeville. 
(Voir  un  chevalier  de  ce  nom  en  1815.) 

((>)  11  y  a  encore  ici  une  erreur.  Les  Ricouart  étaient  comtes  d'IIérotiville. 
(Voir  t.  H,  p.  5  et  9,  et  aux  chevaliers  de  1815.)  — -  Celui  dont  il  s'agit  ici, 
ancien  mousquetaire,  officier  au  régiment  de  Bresse,  maréchal  des  logis  chef  aux 
mousquetaires  en  1815,  a  élé  retraité  avec  le  grade  de  colonel  de  cavalerie.  (./;- 
chices  de  la  famille.)  —  Nous  avons  déjà  dit  que  l'absence  des  registres  de  l'ordre, 
de  1095  à  1740,  nous  avait  empêché  de  retrouver  plusieurs  chevaliers  de  ce  nom, 
cl  nous  devons  multiplier  les  rectification.»,  afin  de  prouver  de  nouveau  avec  quel 
soin  nos  recherches  sont  faites,  et  quelles  difficultés  nous  rencontrons. 

|7;  Servant  au  2''  régiment  de  cavalerie  noble,  chevalier  de  Saint-Louis  le 
5  jauvicr  17H7.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Comte,  loi.  50.) 


DL  1?U2  A  17!»7.  5l 

chasseur  noble;  Dubois  d'Aisy  (Philippe-Germain)  (1);  de 
la  Roque  (Pierre-Saroson)  (2J;  do  Pochard  (Sébaslien- 
Joseph-Prosperj  (3);  le  vicomte  de  Villiers  de  l'Isle-Adam 
(Joseph-Gabriel)  (4)  ;  de  Philibaucourt  (Philippe-Sébasuen), 
sous-lieutenant;  le  baron  d'Aligny  (Claude-Anne  de  De- 
lon) (o),  cavalier  noble;  le  Gonidec  de  Kerhallie  (Germain- 

(1)  Capitaine  au  régiment  Dauphin-cavalerie  en  France,  servant  nu  1er  régj_ 
...ont  de  cavalerie  noble,  à  l'armée  de  Condé.  {Registre  de  M.  le  prince  de  fonde 
fol.  30.) 

(2)  Officier  au  régiment  de  Port-au-Prince  (île  de  Saint-Domingue),  chas<eilr 
noble,  compagnie  no  9,  à  l'armée  de  Condé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Condé 
fol.  55.)  ' 

(3)  Capitaine  au  régiment  de  Bourbonnais  en  France,  chasseur  noble,  compa- 
gnie no  lô,  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  1G  février  J797.  [>- 
gistre  de  M.  le  prince  de  Condé.)  -  La  famille  a  le  certificat  de  réception,  signé 
de  M.  le  pnnec  de  Condé,  et  daté  du  quartier  général  de  Mulheim,  le  16  mais 
1797. 

(i)  Cet  officier  n'est  pas  porté  sur  le  Registre  de  l'Émigration,  mais  l'état  de 
sévices  joint,  à  son  dossier,  aux  archives  de  la  guerre,  donne  les  défaits  suivant,  • 
«  Asp.rant  de  marine  avant  la  révolution,  chef  de  canton   ^  armées  royales  de 
Ouest;  aservi  jusqu'en  1800;  était  à  Quiberon;  chevalier  de  Saint-Louis  le  4  ma, 
1<U7  ;  pnsonn.er  d'État  sous  l'empire,  jusqu'en  1809.  -  11  prit  alors  du  service; 
«I  a  fait  en  Espagne,  comme  lieutenant,  les  campagnes  de   1810,  1811     181"  et 
parfe   de  1813.  Le  reste  de  1813  et  1814  à  l'armée  d'Italie.    Capitaine  au  68* 
(devenu  76'),  le   12  octobre  1815,  chef  de  bataillon  pour  prendre  rang  de  1811 
époque  à  laquelle  il  avait  été  mis  a  l'ordre  du  jour  de  l'armée  d'Espagne  ;  lieute- 
nant de  roi  ,  sous  la  restauration,  ù  Montreuil ,  à  Saint-Malo  et  à  l'Ile  d'4ix  ■  re- 
laie avec   une  pension  de   1,398  fr.;  était  chevalier  de  Malte  honoraire   -  t :„c 
ordonnance  du  roi  du  7  septembre    1813,  insérée  au  Bulletin  des  Lois,  „-   121 
!••   ~»,  •  autorisé  M.  le  vicomte  de   Villiers   (Joseph-Gabriel),  à  ajouter  à  ,„„ 
""">  «lu,  de  l'Isle-Adam.  „   -  Nous  appelons   l'attention  du  lec.eur  sur  ces  ser- 
ves. On  a  beaucoup  calomnié  les  émigrés  :  en  voilà  un  qui,  passé  sou,  |e<  dm- 
!•••■••«•«  l-ur   recouvrer  sa  liberté,  et  forcé  de  servir,  reste,  jusqu'à  la  fin  de  l'em- 
|'"o    hdele  a  la  parole  engagée,  et  realise  ainsi  cette  belle  maiime  de  M.  le  comte 
«I*     âmes  dan.  1  Vvil  :  „  Quand  on  a  prûtd  lln  ^^  m  doi|  ^  d 

iro.ll.  de  son  sang.  .        L'histoire  se  ref.it  ainsi  peu  à  peu,  non  par  des  déclamai 
nous,  mais  par  des  faits. 

P)  Ancien  mousquetaire,  officier-major  de  la  S*  compagnie  noble  d'ordon- 
nance a  I  armée  de  Coude,  avec  brevet  de  colonel  de  cavalerie,  mort  en  1834,  ma- 
*"  Ml  «le  camp  en  retraite.  (Jrchhes  de  la  famille.) 


52  CHEVALIERS 

Mario)  (();  d'Espeyron  (Louis-Armand-Picrre)  (2);  de  Blair 
(Jean-François-Pierre),  capitaine  au  régiment  d'Àustrasie,  of- 
ficier dans  la  brigade  irlandaise  britannique  (3);  de  l'An- 
brière  (Louis-André-Colombeau-Briant)  (4);  le  comte  de  Mo- 
riolles  (Alexandre-Nicolas-Charles-Maric-Léonard)  (5);  de 
Boislinard  de  Boubon  (Jean-François)  (6);  de  Gevigney 
(Claude-François  de  Tyard),  ebasseur  noble;  des  Essars 
(Louis-Lazare-CIaude-Guilbert),  chasseur  noble;  de  la  Tullaye 
(Alexandre-Jean-Baptistc)  (7),  lieutenant   de   vaisseau;  Pe- 


(1)  Sous -lieutenant  au  régiment  d'Auvergne  en  France,  chasseur  noble , 
compagnie  n°  13,  à  l'armée  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Coude, 
fol.  51).) 

(2)  D'Espeyron  (Louis-Pierre-Armand),  lieutenant  au  régiment  de  JN'eustrie,  en 
France,  lieutenant  au  régiment  de  Montesson,  ù  l'armée  de  Comlé,  chevalier  de 
Saint-Louis  le  5  janv:er  1797,  reçu,  le  8  lévrier,  par  M.  le  prince  de  Coudé.  (Re- 
gistre de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  28.) 

(5j  Services  de  1777,  capitaine  en  second  en  1785,  en  premier  en  1789,  a 
abandonné  en  1791.  (Registre  du  régiment  d'Austrasie,  de  1788  à  1793.)  —  Che- 
valier de  Saint-Louis  le  12  août  1797,  reçu  le  4  mai  1800.  (Registre  de  l Emigra- 
tion, fol.  20.) 

(i)  Porte  au  Registre  de  l'Émigration,  à  la  lettre  A,  fol.  3,  puis  en  double  à  la 
lettre  B,  fol.  11,  sans  indication  de  grade  et  de  date  de  nomination;  mais  la  fa- 
mille a  un  certificat  de  M.  le  prince  de  Coudé,  daté  du  5  octobre  181  1,  constatant 
que  cet  officier  a  été  blessé,  le  15  août  179(3,  d'une  balle  qui  lui  a  cassé  le  bras 
droit,  d'une  seconde  b  die  qui  lui  a  percé  le  bras  gauche;  qu'il  a  été  fait  lieute- 
nant-colonel le  15  octobre  suivant,  en  considération  de  ses  blessures,  et  qu'il  a  été 
nommé  chevalier  de  Saint-Louis  en  1797. 

(5)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  11  septembre  1797,  sans  désignation  de  grade. 
(Registre  de  l'Emigration,  fol.  111.) 

(<3)  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Poitou  en  France,  chasseur  noble,  compa- 
gnie n°  10,  chevalier  de  Saint-Louis  le  3  janvier  1797.  (Registre  de  M.  le  prime 
rie  Courte,  fol.  27.) 

(7)  Porté  au  Registre  de  l'Emigration,  fol.  1(33,  comme  nommé  chevalier  le 
15  décembre  1797,  et  reçu  le  25  septembre  1799.  —  D'une  autre  part,  on  trouve 
au  Registre  de  l'ordre,  de  !8li  «  1820,  Archives  de  la  marine,  fol.  71  :  «  De  la 
Tullaye  'Alexandre-Jean-Bapliste),  ancien  officier  de  la  marine,  reçu  chevalier  île 
Saint-Louis  par  le  chevalier  de  la  Tullaye,  major  de  vaisseau,  le  15  décembre 
17'J7,  brevet  expédié  le  10  décembre  181-f.   » 


DE  1798  A  181/1.  53 

ricr,    comte    de    Salvert  (1);    d'Etienne    du  fiourgifet  (c2), 
lieutenant  de  vaisseau  ;  le  comte  de  Mac-Carthy-Lévignac  (3). 


CHAPITRE  II. 

Promotions  de  1798  à  1814. 


Chevaliers    de   Saîni-Louis  nommés  en   1798. 

Le  comte  de  la  Bonrdonnaye  (Sévère),  capitaine  de  dra- 
gons; le  comte  de  Caraman  (Maurice),  major  aux  carabiniers; 
le  vicomte  de  Chambray  (Jacques),  colonel  ;  le  chevalier  de 
Damas  (Charles),  lieutenant  de  vaisseau  ;  le  comte  de  Jui— 
gué  (Charles-Philibert  Lcclère),  major  en  second  aux  cui- 
rassiers; le  marquis  de  la  Maisonfort  (Antoine-Philippe  Du- 
bois-Descours)  ;  le  duc  de  Fleury  (André-Hcrcule-Marie-Louis 
de  Rosset),  colonel  ;  de  Saint-Georges,  chasseur  noble;  Tro- 
goff  de  Kerleau,  lieutenant,  des  maréchaux  de  France;  le 
comte  de  Vérac,  major  en  second  (4);  le  chevalier  de  Villèle 
(Quelar),  major;  le  chevalier  de  Reviers-Mauny  (Jean-Char- 
les), capitaine;  le  chevalier  de  Lusignan  (Couhé),  lieutenant; 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis  en  1797,  brevet  remis  le  5  février  1816.  [Registre 
de  l'ordre ,  de  1811  à  1800,  Archives  de  la  marine,  fol.  77.) 

(2)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1780,  a  émigré,  a  fait  la  campagne  de  1792;  che- 
valier de  Saint-Louis  en.1797,  retraité  en  181  i,  avec  le  grade  honorifique  de  capi- 
taine de  vaisseau.  —  Pension  de  retraite  de  900  francs  en  1810.  [Liste  générale, 
1787,  t.  1,  fol.  16(3,  verso,  Archives  delà  marine.) 

(7>)  Sous-lieutenant  au  régiment  du  Roi-dragons  en  France,  aide  de  camp  de 
M.  le  prince  de  Coudé  eu  émigration,  chevalier  de  Saint-Louis  le  25  octobre  1797, 
reçu,  le  10  juillet  1798,  par  iM.  le  prince  de  Coudé.  [Registre  de  M.  le  prince  de 
Coiïdé,  fol.  r>.) 

(i)  Porté  avec  le  grade  de  major,  fol.  170,  et  sans  désignation  de  grade, 
fol.  lO'.l.  Nous  ignorons  s'il  s'agit  d'un  seul,  on  de  deux  officiers  du  même  nom. 


54  CHEVALIERS 

Belmoht  (Jacques-Firmin  de  M'alcor),  capitaine;  de  la  Ro- 
zière  (Jean  Cartel)  et  le  comte  de  Walston  (Luc-Alain),  colo- 
nels; Romain  de  Saint-René  de  la  Possonière  (Félix)  (1  , 
lieutenant;  le  comte  de  Saint-Pierre,  major;  le  vicomte  de 
Bertier  (Anne-Pierre),  major  (2);  de  Nieuil  (Aimable-Henri- 
François),  et  de  Cumont  'Jean-Charles),  sous-lieutenants;  le 
baron  de  Saint-Christol  d'Ayrollcs  (Joseph-Laurent  de  lîer— 
moud,  comte  de  Yilléneuve-lès- Avignon),  et  le  baron  de  Sainl- 
Christol  (Antoine-Jules  de  Bermond),  sans  désignation  de 
-rade  (3). 

Fabresan  (Joseph-François  de  Fournas  de  la  Brosse),  sans 

(I)  Lieutenant  au  régiment  d'artillerie  de  Grenoble,  en  France  servant  dans  la 
compagnie  noble  d'artillerie  à  l'armée  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de 
Condé.)  —  De  Romain  (Félix),  né  à  Angers  le  15  juin  17GG,  élève  d'artillerie  le 
Ier  septembre  1782,  lieutenant  en  second  surnuméraire  le  1er  septembre  1784, 
lieutenant  en  second  le  6  septembre  1783,  capitaine  en  second  le  23  juillet  171)1, 
a  abandonné  ;  remplacé  le  6  février  1792.  (Registre  des  lieutenants  d'artillerie 
avant  1780.)  —  Le  comte  de  Saint-Romain  est  mort  le  0  mars  1838,  dans  sa 
quatre-vingt-douzième  année.  M.  le  comte  de  Quatrebarbes  a  publié,  à  Angers,  en 
1838,  une  Irès-intéressante  notice  sur  ce  vénérable  vieillard  <>  qui  a  fait  toutes  les 
campagnes  de  l'émigration,  n'a  reçu  que  la  croix  de  Saint-Louis,  et  s'est  trouvé 
très-largement  récompensé  par  sa  nomination  de  membre  de  la  commission  gra- 
tuite ,  chargée  de  proposer  des  secours  pour  les  \ieux  vendéens.  Ce  sont  les 
seules  fonctions  qu'il  eût  peut-être  jamais  sollicitées,  car  il  ne  dut  qu'au  souvenir 
personnel  de  Louis  XYIll  et  de  Monsieur,  comte  d'Artois,  sa  nomination  d'inspec- 
teur général  de  la  garde  nationale,  Je  colonel  d'artillerie  et  son  titre  de  comte.  » 
Dans  les  cent-jours,  il  servit  en  Vendée  sous  les  ordres  du  comte  d'Auticbamp; 
sa  mort,  toute  chrétienne  et  toute  royaliste,  fut  un  sujet  de  deuil  pour  cette  con- 
trée de  l'Anjou  ,  si  pleine  de  cœurs  dévoués  et  chrétiens,  il.  le  comte  de  Cliain- 
hord  s'est  associé  à  la  douleur  générale,  et  il  a  adressé  de  Venise,  le  8  avril 
18.38,  au  comte  de  Romain  actuel,  une  de  ces  lettres  loucbantes  que  l'auguste 
petit-iils  de  Cbarles  X  puise  dans  son  âme,  et  de  laquelle  nous  extrayons  le  pas- 
sage suivant  :  «.  Celui  que  vous  ave/  perdu  était  un  de  ces  fervents  et  nobles  cœurs 
qu'aucune  vicissitude  ne  peut  ébranler,  qu'aucune  séduction  ne  saurait  atteindre, 
un  de  ces  types  d'honneur  et  d'antique  fidélité  que  je  m'afflige  de  voir  successive- 
ment disparaître.  » 

{-•  Colonel  du  troisième  régiment  de  la  garde  rovale,  à  la  formation  en  1813, 
ensuite  maréchal  de  camp  et  commandeur  de  la  Légion  d'honneur. 

(■•,   IL  furent  nommés  tous  les  deux  le  '10  Février. 


DE  1798  A  1814.  55 

désignation  de  grade  (1);  Malcyssie  ;  de  Possesse  (Jacques 
llaudoz),  capitaine  (2);  de  la  Yernette  (Pierre-Albert-Ber- 
nanF  (3);  le  baron  de  Fénelon  (la  Mothe-Salignac)  (Jean  ■ 
Louis-Augustin),  lieutenant-colonel  (4):Garron  de  laBévière 
(Claude-Marie-Hector-Gabriel)  (-5);  le  vicomte  de  Gliambray 
(Jacques;,  colonel  ;  le  comte  de  la  Bourdonnaye  (Sévère),  ca- 
|)itaine  de  dragons;  de  la  Roche  de  Yernay  (Henri),  capitaine; 
le  chevalier  de  Puisaye  i  Louis-Frédéric)  ;  le  chevalier  de  Da- 
mas (Charles),  lieutenant  de  vaisseau;  d'ïlédouville  (Théo- 
dore-André), lieutenant:  Hoirie  (Pierre-Dominique),  garde 
du  corps;  le  chevalier  de  Grandmont  ;  le  comte  de  Cahuzac  de 
Verdier  (François-Germain -Joseph),  officier  dans  le  régiment 
de  Champagne-infanterie  (6);  Chabannes,  capitaine;  delà 
Ponce  (7)  ;  le  baron  de  Roquemont  (François-Joseph-Henri 
Réhague),  lieutenant  au  régiment  provincial  d'Arras  (8);  le 
comte  de  Caraman  (Maurice),  major  de  carabiniers;  Gode- 
mar  (Nicolas-Pierre),  aide  de  camp  du  vicomte  d'Arrot  ;  le 

I.  Lieutenant  en  premier  du  génie,  [archives  de  la  famille.)  — D'Aspect, 
i.  II.  p.  H",  rile  un  la  Brosse,  capitaine  de  canonniers  dans  Royal-artillerie, 
chevalier  de  Saint-Louis  depuis  1701,  et  on  trouve  au  registre  des  dignitaires 
i  Irangers,  nommés  par  la  restauration  ,  le  chevalier  Blas  de  Fournas  de  la  Brosse, 
capitaine  général  des  provinces  basques,  commandeur  de  l'ordre  le  19  avril 
1829. 

(2;  (Colonel  de  cavalerie,  sous-lieutenant  des  gardes  du  corps  du  roi ,  compagnie 
île  K.iguse,  en  181-4.  (État  de  la  compagnie  au  2G  mars  1815,  signé  par  le  ma- 
réchal dur  de  Raguse,  Archives  de  la  guerre.) 

'">)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  2o  mars  1798,  rang  assigné  par  une  ordonnance 
roy.de  du  10  février  lSITi.  {Archives  de  la  guerre.) 

K\  Chevalier  de  Saint-Louis  le  7  janvier  1798,  reçu  le  20  janvier.  {Registre 
de  l'Emigration,  fol.  (IX.) 

(.'•  Porte  à  la  lettre  G  el  à  la  lettre  L  :  au  G,  sans  désignation  de  grade,  à  la 
lettre  L,  canonnicr  noble.  (Registre  de  l'Émigration.) 

G)  De  Cahuzac,  sous-lieutenant  au  régiment  de  Champagne.  (Etat  militaire  de 
1791,  p.  130) 

(7)  S.ms  désignation  de  grade,  reçu  le  2i  octobre  1798.  (Lettres  de  réception, 
Registre  de  l'Émigration,  p.  1-10.) 

S    Porté  nu  Registre  de  l'Emigration,  fol.  27. 


5G  CHEVALIERS 

chevalier  d'Àubermesnil  (Gabriel-Jacques  Lemoyne),  lieute- 
nant an  régiment  d'Enghien-infantene,  capitaine  de  milices 
à  la  Martinique  (1);  le  comte  de  Camille  (Richard-Nicolas), 
capitaine  d'artillerie  (2)  ;  le  chevalier  de  Champchevrier 
(Alexandre-Michel  de  Larue  du  Can)  et  de  Négrier  (François- 
Gabricl-Charles),  sous-lieutenants;  Darthenay  (Louis-Charles- 
François)  (3);  Cléry  (Jean-Baptiste  Cant    Ilanet)  (4);    l)u- 


(1)  Porté  au  Registre  de  l'Émigration,  fol.  9.  —  C'est  à  tort  que  l'Annuaire 
de  la  noblesse  de  1852,  p.  297,  a  contesté  au  représentant  de  la  Seine-Inférieure 
en  1819,  M.  d'Aubermesnil  (Lemoyne),  sa  qualité  de  noble.  La  noblesse  de  celle 
maison,  on  l'a  vu  dans  cet  ouvrage,  e>t  ancienne  et  toute  militaire. 

(2)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  2G  décembre  1798,  reçu  le  10  janvier  1799. 
(Registre  de  l'Emigration,  fol.  70.) 

(3)  Chevalier  de  Sainl-Louis  le  14  mai  1798  ,  pension  de  500  francs  sur  l'ordre 
le  I1'1'  octobre  1828.  —  Ancien  officier.  —  Réside  au  Déserl,  arrondissement  de 
Sainl-Lô.  (Registre  des  pensions,  de  1814  à  1830,  Archives  ae  la  guerre.) 

(4)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  1er  juillet  1798.  (Registre  de  l'Émigration, 
fol.  41.)  —  Cléry,  valet  de  chambre  de  Louis  XVI,  au  Temple,  célèbre  par  le  dé- 
nuement qu'il  montra.  Son  nom  est  resté  attaché  à  celui  du  roi  martyr.  Sa  fa- 
mille nous  a  envoyé  1°:  une  copie  de  l'ordre,  daté  de  Mittau,  le  1er  juillet  1798, 
et  par  lequel  le  roi  Louis  XVIII  charge  Monsieur,  comte  d'Artois,  de  recevoir 
chevalier  de  Saint-Louis  Jean-Baptiste  Cant  Ilanet  Cléry,  «  en  considération  du 
zèle,  de  la  fidélité,  et  de  l'attachement  dont  il  a  donné  des  preuves  à  son  infortuné 
frère  et  roi,  et  à  sa  famille,  pendant  sa  captivité  dans  la  tour  du  Temple  »  ; 
2"  une  copie  du  certificat  de  réception  du  13  octobre  1798,  signé  par  le  comte 
de  Dciilieny,  maréchal  de  camp,  commandeur  des  ordres  royaux  du  Mont-Carmcl 
et  de  Saint-Lazare,  chevalier  de  Saint-Louis,  daté  de  Vienne  le  15  octobre  17D8  ; 
Monsieuh  n'étant  pas  à  portée  de  recevoir  Cléry,  M.  de  Bercluny  fut  le  parrain, 
et  les  témoins  de  la  réception  furent  le  marquis  de  la  Yaupaliérc  et  le  duc 
de  Croy  ;  5°  une  copie  de  la  lettre  suivante  du  roi  Louis  XVIII,  datée  de  Mittau 
le  11  juillet  1798: 

«  Si  quelque  chose,  mon  cher  Cléry,  pouvait  augmenter  en  moi  les  sentiments 
que  les  malheurs  de  ma  famille  y  excitent,  votre  ouvrage,  que  je  viens  de  rece- 
voir (a),  eût  produit  cet  effet.  Il  y  a  longtemps  que  je  cherche,  non  le  moyen  de 
vous  récompenser  (des  services  comme  les  vôtres  trouvent  leur  récompense  eu 
eux-mêmes),  mais  de  me  satisfaire  eu  vous  donnant  une  marque  d'honneur  qui 
puisse,  à  la  fois,  attester  votre  courageuse  fidélité,  et  ma  reconnaissance  :  je  crois 

\'<)  On  sau  (|(lc  ciury  a  écrit  des  détails  iriis-iiuéressanis  sur  la  captivité  et  la  mort  du  roi, 
A'-lMtï  réimjiruiuSs  dans  la  collection  dei  Mémoires  uir  l'histoire  de  France. 


DE  1798  A  18  lu.  57 

plessis^Grenedan   (1);   le  vicomte  d'Arrot  (2);  le  Maire- Du- 
rant (Charles-Gabriel). 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en   1799. 

Le  marquis  de  Clermout-Lodève;  le  comte  du  Couédic 
(Thomas-Louis).,  capitaine;  le  chevalier  de  Gombault  (Fran- 
çois), capitaine;  de  la  Tour  d'Auvergne  (Martin),  capitaine; 
de  Pompières  (Michel-François  l'Abbey);  du  Frainaud  (Jean- 
Léonor  Horric),  garde  du  corps  du  roi;  Mallet  (François), 
maréchal  de  camp;  Neux  (Antoine-Lambert-Marie-Jean j,  co- 
lonel;  le  chevalier  de  Failly  (Pierre)  (3),   élève  de  marine; 

l'avoir  trouvée.  La  devise  de  l'ordre  de  Saint- Louis  fait  assez  connaître  que 
Louis  XIV  l'institua  pour  être  le  prix  de  la  valeur:  s'il  ne  le  destina  qu'aux  ser- 
vices militaires,  c'est  que  les  preuves  les  plus  éclatantes  de  la  vertu  qu'il  voulait 
honorer,  semblaient  réservées  à  la  profession  des  armes.  Mais  pouvait-il  prévoir  le 
s»rt  qui  attendait  ses  descendants?  Vous  avez  montré  non  moins  de  courage  dans 
la  prison  du  Temple  que  le  guerrier  qui  brave  la  mort  au  champ  d'honneur;  et, 
en  vous  accordant  la  décoration  qui  lui  sert  de  récompense,  je  ne  blesse  pas  l'esprit 
de  cette  nohle  institution.  Je  regretterais  de  ne  pouvoir  vous  armer  chevalier  de 
ma  propre  main,  si  je  ne  croyais  augmenter  le  prix  d'un  don  qui  vous  sera  trans- 
mis par  celle  de  MoNSlEU»  ;  et  Louis  XVI,  du  séjour  où  ses  vertus  l'ont  placé,  ap- 
plaudira au  sentiment  de  ses  deux  frères,  réunis  pour  honorer  de  concert  celui  de 
ses  sujets  qui  lui  a  donné,  jusqu'aux  derniers  moments,  des  marques  d'un  dévoue- 
ment à  toute  épreuve.  Soyez  bien  sûr,  mon  cher  Cléry,  de  tous  mes  sentiments 
pour  vous.  Signé  Louis.  » 

Ces  copies  sont  certifiées  conformes  aux  originaux,  par  madame  de  Gaillard, 
née  Elisabeth  Cléiy.  —  Deux  messieurs  de  Gaillard,  dont  le  nom  se  lie  à  celui  de 
Cléry,  l'un  colonel,  l'autre  chef  de  division  vendéenne,  ont  été  également  faits 
chevaliers  de  Saint-Louis,  à  Gand,  en  1 S 1  î5 .  Voir  à  cette  date. 

(1)  Duplessis  Grenedan,  capitaine  de  'aisseau.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le 
2»'»  novembre  1799.  —  Brevet  expédié  le  14  mai  1817.  {Registre  de  l'ordre,  de 
1SI  I  à  1850,  fol.  94,  Archives  de  la  marine.) 

(2)  Le  Vicomte  d'Arrot  René-Marie),  ancien  maréchal  des  logis,  faisant  fonc- 
tions de  maréchal  général  des  logis  à  Saint-Domingue,  chevalier  de  Saint-Louis 
le  20  mars  I7(.l9.  —  brevet  expédié  le  7  avril   1821.  [Idem,  fol.   131.1 

Çt)  De  Failly  (Pierre-Louis-Marie),  ancien  officier  de  marine,  nommé  chevalier 
de  Saint-Louis  pendant  l'émigration.  Brevet  expédié  le  12  février  1SIG.  (Registre 
de  l'ordre  j  de  1 X 1  t  à  1830,  fol.  77,  Archives  de  la  marine.)  —  La  nomination 
est  du  12  juillet  1799.  [Registre  de  l'Émigration.) 


5g  CHEVALIERS 

Serons  de  Bienville  (1)  (François- Louis),  capitaine;  le 
Ma-nan  (â);  de  Saint-Germe  (Antoine)  (3),  garde  du  corps 
du  roi  ;  de  Surville  (Louis  Rampont);  Soyer  (4);  le  chevalier 
d'Escrivieux  f  Joseph-Nicolas )  et  de  Belleville  (  Pierre-N.co- 
las)  (5) ,  lieutenants  ;  de  Lavergne,  lieutenant  de  vaisseau  ;  de 
la  Riboisière  ( Giles-François-Anne  le  Pays  ),  chevau-léger;  e 
chevalier  de  lîovnet  (Paul,  (6),  lieutenant;  le  due  de  Maille 
(Charles-François-Armand)  (7),  colonel;  Laveirgne,  capitaine; 
Achard  des  Hautes-Noës  (8). 

fl)  Ordonnance    du  roi    du    10  février   1813,   qui  nomme    M    de  Bienville 
chevalier  de  Saint-Louis,  et  lui  donne  rang  du  »  mars  1799   _  «•*  ^» 
fut  reçu,  le  19  février  1813,  par  S.  A.  S.  M.  le  prmee  de  Conde.  ÇA*'"» 
l'ordre,  et  Fiches  de  classement.)  . 

(2)  Comte  le  Maignan,  en  1813  chef  d'état-major  du  quatrième  corps  vendéen, 
.dus  tard  lieutenant-colonel.  [Renseignements  fournis  par  la  famtlle  ) 

(51  Chevalier  de   Saint-Louis  le  15  novembre  1799,  reçu  le  27   mars   1800. 
^^ratio,)  -  S'était  offert  comme  otage  de  Louis  XVI.  {Ar*~ 

de  la  famille.) 

fi)  Major  général  de  l'armée  vendéenne.  {Voir  les  Mémoires  du  temps, 

'(5)  Qualifié  Francois-Gahriel,  aux  lettres  de  réception,  du  50  décembre  1/99. 
_  La  nomination  est  du  15  août;  [Registre  de  Immigration.) 

(fi)  Il  avait  servi  avant  la  révolution  dans  le  régiment  prov.nc.alde  Poitou  ,  moit 
en  Angleterre,  en  1799. 

(7)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  8  août  1799,  porte  reçu ,  sans  date,  par 
S  \  R  M(Nsieor,  comte  à' hv\o\s.  [Registre  de  ï Emigration.)  -  Pair  de irrai  , 
premier  gentilhomme  de  la  chambre  de  Monsieur,  puis  du  roi,  maréchal  de  camp 
Lvalier  des  ordre,,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  [Mmanacks  royaux  de 
1817,  P.  04,  et  de  1850,  p.  55,  1 14,  T.75,  522  et  278.) 

(8  M  Achard  des  Hautes-Noës  n'est  pas  porté  sur  le  Registre  de  VEm^Hor,, 
mai.  son  petit-fils  nous  a  envoyé  la  copie  légalisée  du  certificat  sutvant  : 

«  Ministère  de  la  maison  du  roi  : 

«Paris,  le  20  octobre  1821. 

«B   Mb  ue  I»  vériOcMion  qui  a  é.é  fai.c  ,1„  «gH.re  (Mnl  ta  «*  * 
MM  ,  «F*  au  „,i„i„é,,  ,1e  la  maison  du  roi,  oue  M  ACar.l ,!,  >  H 
N„5s,  alor.  Heutcuau.  ,1e  dragon,,  »-*  »  »  1"?'  ":;-  ■"«»  '"'•  '  '"  """""l 
chevalier  de  Saint-Louis  le  20  août  1799. 

,;;l  «*»  «HKU  confonuu  :  le  .W*~«toi»  dK.a.  ,1c  la  ,na,*»  u„ 

roi,  marquis  de  Lairistos.»  ,„..„.. 

û    rlciou   Je  ceUe   pièce    semMe  indinner   ,u,l  «M.  SouS  larc.au 


DE  1798  A  181 'i.  59 

Chevaliers    de   Saint-Louis  nommés  en   1800. 

Du  Raget  (Pierre-François);  le  chevalier  du  Raget (Louis- 
Alexandre),  capitaine  d'artillerie;  de  Fontenay  de  la  Guyar- 
dière  (François-Jacques-Louis-César),  ancien  lieutenant  au 
régiment  de  Neuslrie,  et  le  chevalier  de  Fontenay  de  la 
Guyardière  (René-Jean-Alexandre),  ancien  lieutenant  au  régi- 
ment de  Beauce,  chasseurs  nobles,  4e  compagnie;  le  chevalier 
d' Arnoul l  de  Fontenay  (Cléradius-Yictor),  sous-lieutenant  au 
régiment  de  Coudé,  servant  aux  chasseurs  nobles  d'Àngou- 
léme  ;  le  comte  de  Blacas,  marquis  d'Aulps  (1);  le  vicomte 
de  Bruges  (François-Nicolas-Lonis);  le  comte  de  Gorday  (2); 
de  Cacqueray  (Louis-François\  officier  au  régiment  de  Ver- 
mandois  ;  le  chevalier  du  Masnadau  (François-Annet  de  Cous- 
tin);  delà  Rochefoucauld  (Dupuis-Rousseau  Marie-François), 

ration,  un  autre  liegistre  des  croix  de  l'Emigration  que  celui  déposé  aux  .archives 
d>>  la  guerre.  —  Ou  nous  a  communiqué  également  une  lettre  de  M.  le  Gonidec, 
député  sous  la  restauration,  annonçant  que  MM.  Acliard,  Maudait,  Saint-Victor 
et  Gonidec  ont  été  nommés  chevaliers  île  Saint-Louis  par  Monsieur,  comte  d'Ar- 
tois, le  20  août  1791),  et  que  le  brevet  collectif  a  été  déposé  dans  les  bureaux  de 
M.  le  comte  de  Plaças,  ministre  de  la  maison  du  roi.  —  M.  Achard  des  Hnute*- 
Noës  a  servi,  comme  chef  de  division,  dans  l'armée  de  M.  de  Frotté.  Ce  grade  lui 
donnait  rang-  de  colonel,  et  cependant  il  ne  fut  retraité,  au  retour  du  roi,  que 
comme  chef  de  bataillon,  un  grade  au-dessus  de  celui  qu'il  avait  en  1791  :  voilà 
tout  ce  qu'obtenaient  les  serviteurs  du  roi,  auxquels  le  libéralisme  veut  qu'on  ait 
prodigué  les  trésors  de  la  France. 

(1)  Grand  maître  de  la  garde  robe  du  roi,  ministre  et  secrétaire  d'État  de  la 
maison  du  roi,  marécbal  de  camp.  (Almanach  royal  de  1814-1815,  p.  10,  100, 
et -454.)  —  l'air  de  France  en  1815,  ambassadeur  à  Rome.  [Almanach  royal  de 
1817,  p.  89  et  57.)  —  Premier  gentilbomme  de  la  cbambre  du  roi,  ambassadeur 
à  Naples,  chevalier  des  ordres  en  18-20.  [Almanach  royal  de  1X30,  p.  10,  55 
et  277.)  —  Mort  à  Kircbberg,  exilé  volontaire  auprès  de  la  royauté,  qui  avait  tou- 
jours été  l'objet  de  sou  culte  et  de  son  dévouement. 

(2)  Parent  de  Charlotte  Gorday,  et  député  sous  la  restauration.  Il  eut  un  duel 
avec  le  général  Foy  ;  après  le  duel,  le  général,  malgré  les  clameurs  de  son  parti, 
rétracta  à  la  tribune  les  paroles  qui  avaient  provoqué  cette  affaire,  et  rendit  pleine 
et  entière  justice  au  courage  et  à  la  loyauté  des  émigrés. 


60  CHEVALIERS 

capitaine;  le  comte  de  Quéïen  (César-Auguste-Marie);  le  vi- 
comte <le  Rochecliouart-Ponleville  (Armand-Constant),  ma- 
jor; le  marquis  de  Toustain  (Victor-Louis- Alexandre),  lieu- 
tenant-colonel; le  comte  de  Yaudreuil  '  Jean-Joachim-Phili- 
bert-Charles  Rigaud),  colonel.  ^j^ri^r 

Lusignan  (Louis-François-Marie)  (1);  le  comte  Frotfier  de 
la  Messelière  (Joseph-Marie-Louis)  (2)  ;  le  comte  de  Damas  ' 
(Émery-Gaston)  (3);  le  chevalier  de  Boispéan  (Isaac-Jean)  (4), 
le  comte  de  Launay  (Émery- Joseph  de  Longneau),  enseigne 
aux  gardes  françaises;  le  comte  de  Quesnay  (Charles-Nicolas- 
Jacques  Dupont),  aide  de  camp  de  M.  le  prince  de  Condé  (5); 

(1)  Lieutenant  do  vaisseau   en   France,  servant  au   régiment   noble  à  cheval 
d'Angoulême,  à  l'armée  de  Condé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.) 

(2)  Lieutenant  de  carabiniers  en  France,  servant  au  régiment  noble  à  cheval 
d'Angoulême,  à  l'armée  de  Condé.  (Même  registre.)  —  Frotier,  orthographe  du 
nom.  —  On  nous  a  signalé  un  autre  officier  de  ce  nom,  qui  a,  d'après  les  Archives 
de  la  famille,  été  nommé  à  Fontenoy.  Voici  ses  services:  «  Le  chevalier  de  la 
Messelière  (Louis  Frottier),  né  en  1710,  est  de  Poitiers.  —  Page  du  roi  depuis 
1720  jusqu'en  1729,  cornette  aux  dragons  de  Vitry  en  1733,  lieutenant  en  1755, 
capitaine  en  1739  :  son  père  a  été  capitaine  de  gendarmerie,  et  est  mort,  étant 
lieutenant  général  des  armées  du  roi.  des  blessures  qu'il  avait  reçues  à  Hochstetlt  ;  il 
est  parent  du  vicomte  de  Pons.  — Rang  de  mestre  de  camp  en  1741.  —  Dit  que  la 
rliargo  de  grand  écuyer  était  dans  sa  maison  sous  Charles  VI  et  Cbarles  Vil.  — 
Est  parent  de  M.  Dargenson,  sa  trisaïeule  étant  sœur  de  M.  Dargenson,  trisaïeul 
de  Monseigneur  (le  marquis  d'Argenson,  ministre  de  la  guerre  de  1745àl7î>l). 
—  A  présent  mestre  de  camp  à  la  suite  de  la  cavalerie.  (Registre,  rang  des  ca- 
pitaines de  cavalerie  et  dragons ,  de  1731  à  1763,  régiment  de  Preyssac ,  ci- 
devant  de  Pons  et  d'Uarcourt.)  —  Brigadier  en  1748.  (Etat  militaire  de  1759, 
p.  1.i8.)  —  Maréchal  de  camp  en  1761.  [Étal  militaire  de  1762,  p.  116.)  — 
Mort  en  1777.  (Étal  militaire  de  1778,  p.  101.)  '—  L'absence  des  registres 
de  1693  à  1746  ne  nous  a  pas  permis  de  retrouver  une  nomination  qui  est  in- 
contestable. 

(3)  Lieutenant  au  régiment  du  Koi-inl'anterie  en  France,  oflicier  aux  dragons 
d'Engliien,  à  l'armée  de  Condé.  (Même  registre.) 

(4)  Lieutenant  au  régiment  Dauphin-dragons  en  France,  servant  au  régiment 
noble  à  cheval  d'Angoulême,  à  l'armée  de  Condé.  (Même  registre.) 

(«>)  Marécbalde  camp,  gentilhomme  ordinaire  de  S.  A.  S.  Mgr  le  duc  de  Bour- 
bon. {Almanach  royal  de  I817,p.72.)  —Aide  de  camp  titulaire  de  S.A.  II.  Mgr  h* 
duc  de  Bourbon,    prince   de   Coudé.    (Almanach    royal  de  1830,  p.  91.) 


m  1798  A  1814.  01 

Suffîen  (Maurice-Honoré-Polyeucte  de  Lange  de  Saint-)  ;  de 
Bcsse  de  Fromcntal  (Gaspard)  (1);  Cabanes  (Henri  de  Gaze!); 
de  Neuville  (Josoph-Cliaiies-FIorent). 

Surgcres  (René-Louis)  (2);  Grutus  de  Tailly  (Pierre-Ga- 
briel) (3);  de  la  Martinière  (Charles-Jcan-Baptiste-Joseph  Mail- 
lard) (4);  de  Gacqueray  (Louis-François),  officier  au  régiment 
de  Yermandois;  le  comte  de  Clioisy  (Gharles-François-Ga- 
bricl)  (5);  de  Foucault  de  Malembert  (Jacques-Jean)  (G);  de 
Foucault  de  Bellemare  (7);  de  Foucault  (Antoine-Désir)  (8); 
Hoirie  (Denis);   Horric  (Jean-Éléonore)  (9)  ;   Deschamps  de 

(1)  Lieutenant  au  régiment  de  Haynault  en  France,  lieutenant  au  régiment  de 

grenadiers  de  Bourbon,  à  l'armée  de  Coudé,  reçu  par  M.  le  prince  de  Condé. 
[Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.) 

(2)  De  Surgères,  sous-lieutenant  au  régiment  d'Armagnac  en  France,  chasseur 
noble,  compagnie  n°  2,  chevalier  de  Saint-Louis  le  lu  septembre  1800,  reçu,  le 
15  janvier  1801  ,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condà.) 
—  Marquis  de  Surgères.  (Titre  de  la  famille.) 

(ô)  Garde  du  corps  du  roi  en  France,  servant  au  régiment  noble  à  cheval  d'An- 
goulèmc  ù  l'armée  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  f»  52.) 

(1)  Avait  servi  dans  le  régiment  de  Poitou,  fit  les  campagnes  de  l'émigration, 
fut  reçu  chevalier  de  Saint-Louis,  en  1801,  par  S.  A.  R.  Mgr  duc  d'Angoulèuie, 
et  mourut  à  Anspach  dans  la  même  année.  (Archives  de  la  famille.)  —  De  la  Mar- 
tinière, capitaine  de  grenadiers.  (État  militaire  de  1789,  p.  159.)  —  Petit- fils, 
du  chevalier  de  Saint-Louis  de  175i".  (Voir  2e  vol.,  p.  9.)  —  Second  fils  du 
chevalier  de  Saint-Louis  de  1718.  (Voir  1"  volume,  p.  41J.)  —  Neveu  du  che- 
valier de  Saint-Louis  de  177ù\  (Voir  2e  vol.,  p.  222.)  —  Frère  du  chevalier 
de  Saint-Louis  del79G.  (Voir  plus  haut,  p.   56.) 

(5)  Capitaine  an  régiment  de  la  Reine-cavalerie  en  France,  servant  au  régi- 
ment noble  à  cheval  d'Angoulème,  à  l'armée  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince 
de  Condé.) 

(G)  Elève  de  la  marine  en  France,  servant  dans  une  compagnie  noble  d'artille- 
rie, chevalier  de  Saint-Louis  le  L>  septembre  1800,  reçu,  le  11  janvier  1801,  par 
M.    le  prince   de  ('onde.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.) 

(7)  Ancien  garde  du  corps  du  r»i,  servant  au  régiment  noble  à  cheval  d'Àngou- 
lù.ne  à  l'armée  de  Condé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.) 

(8)  Ancien  garde  du  corps  du  Roi,  servant  au  régiment  noble  à  cheval  d'An- 
goulème, à  l'armée  de  Coudé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.) 

(9)  Gardes  du  corps  du  roi,  servant  tou<  deux  au  régiment  noble  à  cheval 
d'Angoulème,  à  l'armée  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.) 


G'2  CHEVALIERS 

Yerneix  (Joseph- Jacques)  (1),  chasseur  noble;  le  chevalier 
Pallu  du  Parc  (François)  (2);  lechevalierd'IIéroudeville  (Jean- 
Bernardin)  (3);  de  Moréville  (Goislard);  le  baron  de  Blair  de 
la  Baltayock  (Louis)  (i)  ;  d'Espeyron  (Vincent- Jean)  (o);  Le- 

(1)  Né  en  1759.  —  Cadet  gentilhomme  au  régiment  de  Cambrésis  en  1780, 
sous-lieutenant  en  1781,  lieutenant  en  second  en  1788,  a  abandonné  le  12  dé- 
cembre 1701.  [Registre  du  régiment  de  Cambrésis,  de  1788  à  1793.)  —  Lieute- 
nant au  régiment  de  Cambrésis  en  France,  chasseur  noble  ,  compagnie  n°  0,  à 
l'armée  de  Condé  ,  chevalier  de  Saint-Louis  le  15  septembre  1800,  reçu,  le 
1")  janvier  1801,  pur  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Coudé, 
fo  10.) 

(2)  Chevalier  de  Siinl  Louis  le  14  janvier  1800,  grâce  particulière  de  Mon- 
sieur. (Registre  de  l'Émigration,  f°  136.)  — Le  baron  Pallu  du  Parc  (François), 
né  à  Poitiers  en  J761,  colonel,  chevalier  de  Saint-Louis  le  25  novembre  1700, 
pension  de  500  francs  sur  l'ordre  le  20  mai  1822,  jouissance  du  1er  avril  précé- 
dent, réside  à  Briançon  (Hautes-Alpes).  (Registres  des  Pensions  de  l'ordre,  de 
ISUà  1850,  1«  vol.,  1*59.) 

(3)  Lieutenant  au  régiment  de  Languedoc  en  France,  ebasseur  noble,  -4e  com- 
pagnie, chevalier  de  Saint-Louis  le  15  septembre  1800,  reçu,  le  17  jan- 
vier 1801  ,  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé, 
P  48.) 

(1)  De  Baltuïock  (Louis),  lieutenant  au  régiment  d'Auxcrrois  en  France,  sous- 
lieutenant  au  régiment  de  grenadiers  de  Bourbon,  à  l'armée  de  Condé.  (Registre 
de  M,  le  prince  de  Condé.) 

(5)  Le  15  février  1815,  il  reçut  son  brevet,  pour  prendre  rang  du  12  janvier 
1801  (jour  de  sa  réception  sans  doute,  car  sa  nomination  est  du  15  septembre  1800). 
(Registre  de  l'Emigration,  fo  Gi.)  —  La  famille  nous  a  communiqué  en  outre 
l'original  de  la  lettre  suivante  : 

«  Dusseldorff,  le  30  avril  1791. 

«Monseigneur  le  prince  de  Condé,  Monsieur,  a  informé  Son  Altesse  Royale 
Monseigneur,  comte  d'Artois,  de  la  valeur  que  vous  avez  montrée  en  combattant 
sous  ses  ordres,  et  de  la  blessure  grave  que  vous  avez  reçue.  Son  Altesse  Rovalc, 
voulant  vous  donner  une  marque  particulière  de  la  satisfaction  qu'Elle  a  de  votre 
conduite,  m'a  charge  de  vous  annoncer  qu'Elle  a  décidé  que  vous  recevrez  la  croix 
de  Saint-Louis  lorsque  vous  aurez  acquis  vingt  ans  de  services.  Je  suis  très-aise  de 
vous  faire  parvenir  cette  a>surancc  flatteuse.  J'ai  l'honneur  d'être  très-parfaitement. 
Monsieur,  votre  très-humble  et  très-obéissant  serviteur, 

«  Le  maréchal  duc  de  Bkoc;ue. 
"  A  M.  le  chevalier  d'Espeyron,  chasseur  dans  la  5'  compagnie  noble.)) 
Sou  acte  de  naissance  constate  qu'il  fut  tenu  sur  les  fonts  baptismaux,  en  17(15, 


DE  1798  A  1814.  Go 

nequensaing,  capitaine  (1);  Yvelin,  baron  de  Béville  (Pierre- 
Alphonse-Gaspard)  (2);  Yilliers  de  l'Ile-Adam  (Alèxandre- 
Marie-Claude)  (3)  ;  Dcsaix  de  Veygoux  (Louis-Amable)  (4); 
le  comle  de  Hespel  (Romain-Séraphin-AJarie). 

Bea  timon  t  (François,  chevalier  Islanl  de  Lavaue)  ;  de  Bes- 
sey  de  Beauregard  (o) ,  Roquefort  (Jean-François-Léon  de 
Serres  de)  (G);  Polignac  (Jules-François-Héraclius ,  comte 
Armand  de),  capitaine  (7);  Villot;  de  Pimodan  (Armand- 
Charles  la  Vallée). 

par  M.  Pierre  de  l'Église,  capitaine  au  régiment  de  Champagne,  chevalier  de 
Saint-Louis. 

(1)  Son  nom  était  de  Lencquesaing  (Élienne),  officier  supérieur  du  génie.  11 
t'<[  mort  vers  1850.  [Renseignements  fournis  par  la  famille.)  —  Leucquescing, 
liculcnanl  en  premier  du  génie.  (Etal  militaire  de  1792,  p.  116.)  —  Chevalier 
de  Saint-Louis  le  1er  mai  1800,  reçu  le  i  juillet  suivant.  (Registre  de  l'Émigra- 
tion.) 

(2)  Capitaine  au  régiment  de  Penthièvre  en  France,  servant  au  régiment  noble 
à  cheval  du  duc  d'Angoulème,  à  l'armée  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de 
l'onde,  f°  où.) 

(3)  Lieutenant  au  régiment  Colonel-général  de  l'infanterie  en  France,  quartier» 
maître  du  régiment  des  chasseurs  nobles,  chevalier  de  Saint-Louis  le  lo  septem- 
bre J 800,  reçu,  le  12  janvier  1801,  par  M.  lé  prince  de  Condé.  (Registrede  M,  le 
prince  de  Condé,  p.  i(i.) 

(t)  Cadet  gentilhomme  au  régiment  de  Beauvoisis  en  France,  chasseur  noble, 
compagnie  no  6,  à  l'armée  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.)  —  L'or- 
thographe du  nom  e>t  des  Aix.  —  Fils  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  17GÛ. 
(Voir  1er  volume,  p.  567.) 

(o)  Maréchal  des  logis  aux  chasseurs  de  Picardie,  en  France,  officier  aux  dra- 
gons d'Engliien  ,  chevalier  de  S  tint  Louis  le  lo  septembre  1800.  (Registre  de 
M.  le  prince  de  Condé.)  —  Porté  au  registre  de  l'Émigration,  sans  indication  île 
date  de  nomination,  fol.  23,  sous  le  nom  de  :  Besset  (Sylvestre). 

(0)  Desserres  de  Roquefort,  lieutenant  au  régiment  de  Picardie,  en  France, 
sous-lieutenant  au  régiment  de  Bourbon.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé.) 

(1)  Envoyé  en  France  par  Monsieur,  comte  d'Artois,  pour  vérifier  les  rapports 
faits  à  Londres  sur  l'état  des  esprits,  il  fut  compris  dans  le  pinces  de  Georges 
Cadoudal,  et  condamné  à  mort.  Sa  peine  fut  commuée  en  deux  ans  de  prison,  qui 
durèrent  jusqu'en  181  ».  époque  à  laquelle  il  parvint  à  rejoindre  Monsieur,  a  Ve- 
Soul.  —  Maréchal  de  camp  le  \  juin  ISI  i.  premier  écuyer  de  S.  A.  H.  Monsieur. 
(Almunach  royal  de  |X|7-,  p.  Ci  et  MS/|  —  Une  ,  premier  écuyer  du  roi,  pair  de 


6!i  CHEVALIERS 


Chevalier»  de  Saint-Loui»   nommés  en    1801. 

Barbeyrac (chevalier  de  Saint-Maurice),  capitaine;  le  comte 
de  Chazelle,  lieutenant;  le  comte  de  Langeron  (1),  le  comte 
de  Polaslron  ;  le  chevalier  de  Frotté  (Pierre-Jean;,  officier  de 
milice;  Duplessis-Parscau  (Pierre-François)  (2);  de  Bar  (Jean- 
France,  chevalier  des  ordres,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  [Almanach  royal 
de  1850,  p.  61,  114,278,  el  520.) 

(|)  H  passa  au  service  de  Russie,  se  lit  naturaliser  Russe,  et  serv.t  avec  hon- 
neur pendant  les  guerres  de  1800  à  1814.  M.  Thiers  parle  de  lui  avec  éloge  dans 
son  Histoire  de  l'Empire,  en  raconlant  la  bataille  d'Austerhtz. 

Nous  avons  cité  plus  haut,  p.  107,  le  marquis  de  Langeron,  cheval.er  de  Sainl- 
Louis  en  1705,  et  commandeur  de  l'ordre  en  1707.  En  1675,  il  servait  u.dement 
au  combat  du  21  août  entre  les  (lottes  de  France  et  d'Angleterre  ,  el  la  Hotte  de 
Hollande,  près  de  Gorée.  [Gazette  de  France  du  1er  septembre.)  -  En  1674,  il 
contribuait  à  la  prise  d'un  vaisseau  espagnol.  [Gazette  de  France  du  8  septembre.) 
_  En  167o,  il  donnait  des  preuves  d'une  grande  valeur  dans  un  combat  avec  une 
escadre  espagnole.  {Gazette  de  France  du  15  mars.)  -  En  1676,  il  commandait 
un  vaisseau  dans  le  combat  du  8  janvier  près  de    Mclazzo,  où  Duquesne    batht 
Ruvler  {Gazelle  de  France  du  1  mars)  ,  et  il  était  envoyé  en  cour  pour  porter  .... 
roi  la  confirmation  de  la  victoire  remportée  le  2  juin,  par  le  maréchal  de  \  ivonne 
sur  les  Hottes  d'Espagne  et  de  Hollande  réunies.  (Gazette  de  France  du  2„  ju,n.) 
_  En  1080,  il  était  fait  chef  d'escadre  ;  en   1097,  lieutenant  général  des  armées 
navales.  {Gazette  de  France  des  29  octobre  1689,  et  13  avril  1097.)  -  En  16o6, 
un  Langeron  se  défendait  vigoureusement  dans  Bohain  avec  quatre  compagnies 
.de  son  régiment,  et  aimait  m.enx  s'y  laisser  forcer  par  les  Espagnols,  auxquels  .1 
tuait  plus  de  quatre  cents  hommes,  que  d'accepter  aucune  cap.tulat.on.  {Gazette 
de  France  du  20  juillet.)  -  En  1613,  le  comte  de  Langeron  délivrait  le  comte 
,lc  Noaillcs,  assiégé  dans  V.llefranehe  par  les  croquants  de  Rouergue.  [Gazette  de 
France  du  25  octobre.)  -  Un  comte  de  Langeron,  lieutenant  général  des  armées 
du  roi ,  commandait  une  division  à  Fontenoy.  [Gazette  de  France  du  29  mai  1  «  »0 
-  Un  Langeron    (Jacques-Charles  Andrault  de)  est  mort  eu  1729  ba.lU,  grand  - 
croix  de  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem,   commandeur  de  la  Vaulranche  eu 
Re.rv,  abbé  de  Rellehonne,  lieutenant  général  des  armées  du  roi ,  chef  d  escadre 
des  galères  et  commandant  de  la  ville  de  Marseille.  [Gazette  de  France  du  lo  juil- 
let. -  Un  marquis  de  Maulcvricr-Langcron  (Jean-Baplislc-Louis)  a  été  fait  maréchal 
A,  France  en  1745.  [Gazette  de  France  du  13  avril.)  -  On  voit  que  le  chevalier 
ne  Sa'mt-Louis  de  1801   était  de  bonne  r..ce,  et  qu'il  ne  dérogea  pas. 

%  Duplessis-Parscan    (Pierre-Fiançoii) ,  capitaine -de  frégate,    cheval.er  de 


DE  1798  A  1814.  65 

François  le  Paige),  Limolean  (Joseph  Picot,  chevalier  de), 
sous-lieutenant  (1). 


Chevaliers  de  Saînt-Louis,   nommés  pendant  l'émigration 
sans   indication    de  date. 


Boulbon  (Àurelle,  chevalier  de  Raousset);  le  comte  de  Tur- 
got  (An  toine-É  tien  ne-Marie). 

Le  comte  de  Vennevelle-d'Espaigne,  major  au  régiment  de 
la  Reine  (cavalerie)  ;  le  vicomte  de  Caraman  (Louis-Charles- 
Victor  de  Riquct),  major  de  chasseurs  à  cheval  ;  le  marquis 
de  Foucauld  de  Lardimalie  ;  le  comte  de  la  Fcrronnays  (Au- 
guste); le  marquis  de  la  Garde;  le  comte  de  Lambertye,  ca- 
valier noble;  le  chevalier  de  Lambertye  ;  le  comte  de  la 
Maisonfort  (Maximilien  Dubois  Descours);  le  marquis  de 
Polignac  ;  de  Rumigny  (Louis -Gabriel -Philippe -Augustin 
Quelluy)  (2),  sous-lieutenant;  Roger  (Pierre),  chef  d'escadron; 
le  comte  de  Sérent;  le  comte  de  Viltré  (3);  de  Pioger  (Joseph- 
François- Anne);  Drouot  (Jean-Baptiste). 

Le  chevalier  de  Cardaillac  (Joscpli-IIilarion)  ;  de  Marques- 
sac  (Marie-Pierre);  le  marquis  de  la  Porte- Vezins ;  le  comte 
du  Parc(Gonstantin-Frédéric-Timoléon);  de  Macarty-Levignac 

Saint-Louis  le  1er  janvier  1801.  (Registre  de  l'ordre,  de  1814  à  1830,  fol.  9i, 
Archives  de  la  marine.)  —  Capitaine  de  vaisseau,  chevalier  de  Saint-Louis  le 
7  janvier  1801  ,  reçu  le  9  novembre  suivant,  par  S.  A.  R.  Monseigneur,  duc 
d'Angoulême.  —  Brevet  expédié  le  30  mars  1830.  (Idem,  fol.  109.)  (a) 

(1)  Son  nom  était  M.  Picot  de  Limoelan  de  Closrivière.  Il  se  retira  aux 
Etals-unis,  se  lit  prêtre,  et  mourut  en  1820,  aimé,  honoré,  et  regretté  de  ses 
ouailles. 

(2)  Gueully  (voir  t.  II,  p.  99). 

(3)  Maréchal  de  camp  en  IKli,  lieutenant  général  en  1823.  —  Commandeur 
de  la  Légion  d'honneur  [Almanach  royal  de  1830,  p.  37-1). 

(n  Crue  seconde  mention  complète  la  première,  niais  elle  donne  une  autre  date  à  la  nomi- 
nation dans  l'ordre.  Quant  à  In  différence  rie  grade,  elle  s'explique  par  celle  raison  que,  ca- 
pitaine tic  h  égale  dans  l'émigration,  M.  Duplessis-Parscau  fut  nommé  capitaine  de  vaisseau 
lurs  du  retour  des  Bourbons. 

111.  5 


60  CUEVALIËUS 

(Robert-Joseph);  Morélie  (Etienne  de  la):  le  vicomte  de  Sei- 
glières .(Louis-Armand-François);  de  la  Tapie  (Jean-Baptiste- 
Gaspard);  Duvivier  (Pierre- Alexandre-Charles  le  Choisne) 
lieutenant;  Dubuisson-Donibret,  du  Brossey,  lieutenants  de 
vaisseau;  de  Perthuis  (Joseph);  Lafoni  de  Mascaras  (Jeau- 
Paul-Joseph)  ;  La  fond  '(Joseph-Louis  Arnaud  de),  garde  du 
corps;  le  comte  de  Besse  (Jean-Louis- Victor-Eustorgc )  ;  le 
comte  de  Cacqueray;  Andras  (  Louis-Gui llaume-Frauçois )  ; 
Andras  (Claude);  le  chevalier  de  Carbonnier;  de  la  Beyrie 
(François);  de  la  Salle  (Joseph);  Surville  (le  comte  Cillart 
de);  Gramont  de  Yillemonlès  (Jean-Nicolas);  le  marquis  de 
Bongars  (Jean-François)  (1);  d'Esgrigny  (Jean-René  Rhouen- 
nc);  Chambrey  (Nicolas-Dieudonné  le  Grand),  le  chevalier 
de  Ville  de  l'Epinoy  ;Chateaubodeau  (Jean-Baptiste);  Bragouze 
de  Saint-Sauveur  (2). 

1802. 

Pons  (Louis-Guillaume-Yves),  ingénieur  des  pouls  et 
chaussées. 

1803. 

Le  chevalier  de  Ghevigné  (A une- Armand-Pascal),  lieute- 
nant (3). 

1805. 
Le  comte  de  la  Tour-du-Pin-Montauban  (ii. 

(1)  Porté  sans  date  île  nomination,  mais  reçu  le  «"1  janvier  1797.  (Registre  de 
l'Émigration,  fol.  15.) 

(2)  Bragouze  île  Saint-Sauveur.  —  Lieutenant  de  vaisseau  en  1789,  énii-nv  eu 
171)1,  lieutenant  de  vaisseau  dans  la  marine  Espagnole,  de  1795  à  1805,  chevalier 
de  Saint-Louis  pendant  rémigration,  retraité  avec  le  grade  de  capitaine  de  fré- 
gate honoraire  en  1811,  pension  de  N-27  francs  en  1810.  [Liste  centrale,  1787, 
loi.  209  verso,  Archives  delà  marine.) 

.•>)  Nommé  par  ordonnance  du  '20  novembre  lSl  i,  mais  avec  cette  observation 
qu'il  avait  un  hou  d'assurance,  et  qu'il  doit  prendre  rang  du  U*  juillet  1803.  (Re- 
gistre de  l'Emigration.) 

l-J  Porté  sans  date  de  nomination,  mais  reçu  le  29  mai  180,vi.  (Même 
registre.) 


DE  1798  A  1S14.  67 

1808. 

Bar  (Jean),  commandant  du  génie. 

1810. 

Le  comle  de  Grimaldi  (Cliarles-Philippe-Auguste),  colonel  ; 
le  comte  d'Espagne  (1). 

1812. 

Le  comte  de  Périgord  (Adalbert). 

1813. 
Le  comte  d'Allonvillc,  colonel  d'infanterie. 
1814. 

Le  comte  de  Sainte-Aldegondc  (Louis-Charles),  maréchal 
de  camp,  et  le  marquis  de  Tourzel,  grand  prévôt  de  l'hôtel, 
chevaliers  de  Saint-Louis  le  1er  janvier;  le  comte  deBouettc 
de  Blemur  (É  tienne-Gaston-Louis-François),  chevalier  de  Saint- 
Louis  le  20  mars;  de  Belleville,  chevalier  de  Saint-Louis  le 
10  avril;  de  Bastie  (2)1 


CHAPITRE  III. 
Restauration.  —  Promotion  de  I81i. 


lui  tond  de  son  exil,  le  frère  de  Louis  XVI,  Monsieur 
comte  de  Provence,  devenu  roi  par  la  mort  de  Louis  XVII, 
(ii  vertu  du  principe  héréditaire,  n'avait  jamais  doute  du  ré- 
tablissement  de   l'ancienne   monarchie.    Lorsque   la   guerre 

(I  )  Chevalier  de  Saint-Louis  le  10  mars  1810,  lieutenant  au  régiment  de  Condc- 
«nfanlerie  pu  France,  a  servi  à  l'armée  de  Condé,  comme  aide  de  camp  de  M.  le 
prince  de  Coudé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  oo.) 

-  Porté  au  registre  de  l'Émigration,  comme  chevalier  de  Saint-Louis  en  181  \, 
'»  u<  sans  date  de  nomination: 


68  CHEVALIERS 

d'Espagne  eut  dévoré  quatre  cent  mille  Français  et  la  guerre 
de  Russie  trois  cent  mille,  il  comprit  que  la  force  matérielle 
qui  manquait  à  Napoléon  était  le  prélude  de  la  chute  du  sol- 
dat couronné,  et  que  la  fortune  des  armes  qui  avait  élevé  un 
trône  devait  le  voir  crouler  sous  le  poids  de  la  défaite.  À 
peine  le  triste  récit  de  la  retraite  de  Moscou  était-il  connu 
de  Louis  XYIII,  que  ce  prince  recommandait  à  l'empereur 
Alexandre  les  cent  cinquante  mille  prisonniers  tombés  en  ses 
mains,  et,  dans  cette  lettre,  aussi  noble  que  touchante,  il 
parlait  en  roi,  en  père  ;  lui,  monarque  sans  couronne,  mais 
fort  de  la  valeur  du  grand  nom  de  Bourbon,  il  traitait  d'égal 
à  égal  avec  le  puissant  souverain  du  Nord. 

En  1813,,  des  prodiges  furent  accomplis.  Napoléon  impro- 
visa une  armée,  et  ses  conscrits  se  battirent  comme  de  vieux 
soldats,  mais  il  avait  traité  trop  durement  les  rois  pour  trou- 
ver en  eux  des  amis  fidèles.  Il  les  avait  conquis  et  non  ral- 
liés, et  ces  royautés  secondaires,  vassales  de  la  victoire,  quit- 
tèrent leur  maître  le  jour  où  la  fortune  l'abandonna.  Napo- 
léon n'eut  pas  à  combattre  seulement  contre  les  deux  armées 
russe  et  prussienne  qui  commencèrent  la  campagne;  il  ne  re- 
cueillit aucun  fruit  des  heureuses  journées  de  Lulzen  et  de 
Baulzen,  et  l'armistice  de  Dresde  lui  fut  fatal.  Bientôt  il  eut 
à  lutter  contre  l'Europe  entière  entraînée  par  l'Autriche,  et, 
au  milieu  de  la  mêlée,  il  fallait  à  chaque  instant  qu'il  bou- 
chât les  trouées  faites  dans  ses  rangs  par  la  défection. 

En  1814,  la  résistance  pouvait  retarder  la  mort  de  l'em- 
pire, mais  non  la  conjurer.  L'ennemi  était  au  cœur  de  la 
France,  et  Napoléon  livrait  de  belles  batailles,  qui  attesteront 
à  jamais  la  valeur  de  nos  troupes;  mais  chaque  victoire  l'af- 
faiblissait. Autour  de  lui  on  s'agitait,  non  pour  le  sauver, 
mais  pour  ne  pas  le  suivre  dans  sa  chute.  Bien  fous  sont  les 
souverains  qui,  au  jour  du  malheur,  comptent  sur  le  dé- 
vouement de  ceux  qu'ils  ont  comblés;  pour  un  qui  reste 
lidèle,  cent  sont  prêts  à  trahir. 


DE    1814.  69 

Monsieur,  comle  d'Artois,  nommé,  par  Louis  XVIII,  lieute- 
nant général  du  royaume,  était  arrivé  à  Vesoul,  et  il  avait 
fait  répandre  aussitôt  une  proclamation  adressée  aux  Fran- 
çais. Son  fils,  .Monseigneur,  duc  d'Angoulème,  était  maître 
de  Bordeaux,  où  il  était  entouré  d'une  légion  d'infanterie  et 
de  volontaires  royaux  à  cheval,  qui  s'étaient  spontanément 
levés  pour  le  servir.  Deux  anciens  chevaliers  de  Saint-Louis 
qui  habitaient  Troycs,  MM.  le  marquis  de  Vidranges  (1)  et  de 
Gouault  (2),  reprirent  leurs  croix  de  Saint-Louis,  leur  co- 
carde blanche,  et  allèrent,  à  la  tète  d'une  députation,  expri- 
mer à  l'empereur  Alexandre,  maître  de  cette  ville,  leurs 
vœux  pour  le  rétablissement  de  la  maison  de  Bourbon; 
mais,  dit  un  historien,  «  Alexandre  avait  donné  sa  parole 
au  parti  patriote  et  sénatorial  de  laisser  la  France  libre  de 
choisir  la  forme  de  son  gouvernement.  11  n'avait  aucun  goût 
pour  les  Bourbons.  «  Nous  ne  venons  pas ,  »  répondit-il , 
«  pour  donner  nous-mème  un  roi  à  la  France  ;  nous  vou- 
«  Ions  connaître  ses  intentions,  et  c'est  à  elle  à  se  pronon- 
ce cer  (3).  » 

Napoléon  rentra  dans  ïroyes  et  ordonna  de  traduire  ces 
royalistes  devant  un  conseil  de  guerre.  M.  de  Vidranges 
s'était  mis  à  l'abri  de  l'orage;  M.  de  Gouault  avait  commis 
l'imprudence  de  rester  :  il  fut  arrêté,  jugé,  condamné  et  fu- 
sillé (A). 

Quelques  jours  après,  un  suprême  combat  avait  lieu  sous 
les  murs  de  Paris.  Les  maréchaux  Marmont  et  Mortier,  avec 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis  en  1796.  (Voir  plus  haut,  p.  37.) 

(2)  Chevalier  île  Saint-Louis  en  179o.  (Voir  plus  haut,  p.  18.) 

(5)  L'Europe  pendant  le  Consulat  et  l'Empire,  par  M.   Capefigue,  t.  X. 

(-i)  Le  fait  d'avoir  repris  la  cocarde  Manche  a  été  contesté  par  M.  de  Monlaigu, 
fils  d'un  des  membres  de  la  députation  qui  se  rendit  auprès  du  czar.  (Voir  le  jour- 
nal V Union  du  mois  de  février  1860.)  Cette  députation  se  composait  de  huit  habi- 
tants notables  de  Troyes.  Mais,  d'une  autre  part,  ce  l'ait  est  uniformément  articulé 
par  MM.  Tbiers,  Lubis,  Capefigue  et  de  Vaulabelle,  dans  les  histoires  qu'ils  ont 
publiées  sur  la  Restauration. 


70  CHEVALIERS 

quatorze  mille  hommes,  luttèrent  pendant  douze  heures 
contre  une  armée  de  cent  quatre-vingt  mille  soldats,  dont 
soixante-cinq  mille  furent  engagés  ;  ils  tuèrent  ou  blessèrent 
treize  mille  cinq  cents  hommes  à  l'ennemi,  et  ne  capitulèrent 
que  lorsque,  acculés  au  mur  d'enceinte,  ils  voyaient  les  trou- 
pes alliées  prêtes  à  forcer  cette  dernière  barrière.  Déjà  même 
des  grenadiers  russes  avaient  pénétré  dans  le  faubourg  du 
Temple ,  et  il  fallut  une  charge  vigoureuse  pour  les  eu 
chasser. 

La  reddition  de  Paris  entraîna  la  chute  de  Napoléon.  On  a 
beaucoup  argumenté  sur  ces  événements,  et,  pendant  quinze 
ans,  la  monarchie  des  Bourbons  a  été  accusée  d'être  rentrée 
avec  l'aide  de  l'étranger.  L'histoire  a  fait  justice  de  cette  ca- 
lomnie. Les  Bourbons  revinrent  parce  que  seuls  ils  pouvaient 
rendre  le  calme  et  la  tranquillité  à  la  France;  ils  revinrent, 
rappelés  non  par  les  étrangers,  mais  par  l'élan  de  la  popula- 
tion, par  les  acclamations  des  mères,  fatiguées  de  livrer 
chaque  année  leurs  enfants,  dont  le  sang  entretenait  des 
guerres  sans  fin  ;  ils  revinrent  parce  que  la  régence  de  Ma- 
rie-Louise était  impossible;  parce  (pie  le  gouvernement,  aux 
mains  de  l'un  des  frères  de  Napoléon  ou  de  l'un  des  grands 
dignitaires  de  l'empire,  eut  engendré  des  discordes  sans  fin. 
Il  n'y  a  de  possible  que  les  Bourbons,  dit  M.  de  Talleyrand; 
tout  le  reste  n'est  qu'intrigue.  Et  M.  de  Talleyrand  était  dans 
le  vrai  (1). 

(1)  Voir  le  XVIIe  volume  du  Consulat  et  de  V Empire,  par  M.  Thiers,  ouvrage 
dans  lequel  celle  \érité  est  pleinement  démontrée,  et,  certes,  on  n'accusera  pas 
l'auteur  de  partialité  envers  la  maison  de  Bourbon.  La  chute  de  Napoléon  l'ut  pré- 
cipitée par  M.  de  Talleyrand,  prince  de  Bénévent,  vice-grand  électeur  de  l'empire  ; 
parle  duc  de  Dalbcrg,  conseiller  d'Etat;  par  le  baron  Louis,  administrateur  du 
trésor,  et  par  l'abbé  île  Pradt,  archevêque  de  Malines.  L'acte  de  déchéance,  voté 
par  le  sénat,  était  préparé  depuis  longtemps  par  un  des  membres  de  celte  assem- 
blée, l'abbé  Grégoire,  régicide  ;  et  le  Moniteur  a  enregistré  toules  les  adhésions 
qui  vinrent  spontanément  se  grouper  autour  de  cet  acte.  Cambacérès,  duc  de 
Parme,  arebi-cbancelier  de  l'empire  et  régicide;  Reynier,  duc  de  Massa,  ancien 


DE  181-1.  71 

Le  12  avril,  .Monsieur,  comte  d'Artois,  lit  son  entrée  à  Pa- 
lis, et,  quelques  jours  après,  il  fut  rejoint  par  Mgr  le  duc  de 
Berry.  Ce  prince,  en  débarquant  à  Cherbourg,  avait  été  reçu 
par  le  contre-amiral  Troude,  commandant  maritime,  et  il 
avait  exprimé  à  ce  brave  marin,  surnommé  X Horace  fran- 
çais, son  désir  de  voir  Louis  XVIII  rentrer  sur  un  vaisseau 
de  la  France.  L'amiral  avait  mis  sur-le-champ  son  pavillon 
sur  le  vaisseau  le  Polonais  et  était  parti  pour  l'Angleterre. 
Cet  empressement  est  une  nouvelle  preuve  de  l'élan  qui  se 
manifestait  partout.  Troude  se  rendit  à  Hartwel  ;  mais  l'An- 
gleterre avait  déjà  préparé  une  flotte  pour  le  retour  du  roi, 
et  Louis  XVIII  ne  pouvait  pas  refuser  les  honneurs  que  vou- 
laient lui  rendre  ceux  qui  l'avaient  accueilli  dans  son  infor- 
tune, alors  que  le  continent  lui  était  fermé.  Il  fit  un  gracieux 
accueil  à  l'amiral,  lui  exposa  son  embarras,  lui  exprima  ses 
regrets,  parla  de  la  France  comme  les  Courbons  savent  en 
parler,  et  le  reçut  lui-même  chevalier  de  Saint-Louis.  Cette 
réception  est.  du  16  avril  1814;  c'est  le  premier  acte  de  roi 
(ail  par  Louis  XVI II,  après  la  reconnaissance  de  ses  droits, 
à  Paris,  et  ce  fut  à  la  marine  qu'échut  cette  faveur  (1). 

Le  19  avril,  le  roi  donna  la  même  croix  au  vicomte  de 
Caignon,  et  le  lendemain  20  au  duc  de  Civrac  (Durfort, 
comte  de  Lorges)  et -au  marquis  de  Civrac  (Durfort  de  Lorges). 
Le  2i,  il  débarqua  à  Calais,  et,  le  marquis  de  Dreux-Brézé 
l'étant  venu  recevoir,  le  roi  détacha  sa  croix  de  Saint-Louis 
et  voulut  la  lui  donner;  mais  M.  de  Brézé  déclina  ce  grand 
honneur,   et,   montrant  à   Louis  XVIII  un   homme    encore 


ministre  de  la  justice  el  président  du  Corps  législatif,  envoyaient  leur  adhésion 
avant  que  Napoléon  n'eût  signé  son  abdication.  Tous  voulaient  être  les  hommes  de 
la  veille,  et  craignaient,  en  hésitant,  d'être  les  hommes  du  lendemain. 

(I)  Le  contre-amiral  Troude.  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  impé- 
rial de  1SL2,  p.  3ÔS.)  —  Mort  à  Brest  le  1e'  février  1SW2'».  (Registre  de  l'ordre, 
de  1S1  i  à  1830,  fol.  7r2.)  —  \  oir,  pour  ses  services,  la  iiiograyhie  maritime  de 
M.  Hennequin,  t.  I,  p.  Titl'i  à  37^0 


72  CHEVALIERS 

jeune,  aux  allures  martiales,  à  l'air  franc  et  ouvert  :  «  Sire, 
dit-il,  voilà  le  marquis  de  la  Rochejaquelein,  qui  mérite  bien 
plus  que  moi  cette  croix,  que  la  bonté  du  roi  me  destine!  » 
—  Louis  XYIII  remit  en  souriant  au  frère  du  héros  de  la 
Vendée,  à  l'un  des  auteurs  du  mouvement  de  Bordeaux,  au 
futur  martyr  d'un  dévouement  égal  à  celui  de  1793,  cette 
noble  récompense  due  au  courage  et  à  la  iidélité  (1).  Le 
marquis  de  Dreux-Brézé  ne  perdit  rien  pour  attendre,  et  le 
roi  fit  encore  chevaliers  de  Saint-Louis,  à  Compiègne,  le 
26  avril,  le  comte  d'Avaray,  ancien  officier  ;  le  29,  le  mar- 
quis de  Montmorency,  colonel. 

Le  3  mai  il  entrait  à  Paris,  salué  par  un  enthousiasme  uni- 
versel, qui  ne  l'avait  pas  quitté  depuis  le  moment  où,  après 
vingt-trois  ans  de  malheurs,  il  avait  pu  enfin  fouler  de  nou- 
veau le  sol  de  cette  France,  si  aimée  de  lui  et  des  siens  ! 

Son  retour  devenait  le  signal  de  la  résurrection  de  l'ordre 
de  Saint-Louis,  et  les  demandes  d'admission  furent  nom- 
breuses. Les  généraux  de  l'empire  étaient  au  nombre  des 
premiers  solliciteurs  et  se  montraient  les  plus  empressés.  Il 
fut  arrêté,  en  principe,  que  tous  ceux  qui  réunissaient  vingt- 
quatre  ans  de  service  (campagnes  comprises)  pourraient  être 
nommés  chevaliers  (2). 


(1)  Le  marquis  do  la  Rochejaquelehi  (Louis)  n'est  pas  porté  sur  les  registres  de 
l'ordre,  mais  nous  l'avons  vu,  en  181i,  décoré  de  la  croix  de  Saint-Louis.  Un  ta- 
bleau placé  dans  la  salle  des  gardes,  dite  des  Généraux  vendéens,  à  Saint-Cloud  , 
le  représentait  avec  celte  croix,  que  certes  il  avait  bien  méritée. 

(2)  Celait  la  reprise  de  la  loi  du  1er  janvier  1791;  mais  comme  les  émigrés 
restés  fidèles,  malgré  leur  détresse,  ne  pouvaient  satisfaire  aux  prescriptions  de  cette 
loi,  et  que  d'une  autre  part  on  ne  pouvait  sans  injustice  leur  refuser  la  récompense 
honorifique  due  à  leur  dévouement,  le  roi  leur  accorda  dix  ans  de  grâce.  Une  com- 
mission mixte,  composée  d'officiers  généraux  de  l'armée  de  Coudé  et  d'ofticiers 
généraux  de  l'empire  ,  afin  que  nul  soupçon  ne  put  peser  sur  les  décisions,  iùt 
chargée  d'examiner  lus  droits  des  vieux  serviteurs  de  la  légitimité,  et  de  proposer 
au  ministre  ceux  qui  réunissaient  les  conditions  voulues.  C'e>t  à  celte  catégorie 
qu'appartiennent  les  chevaliers  désignés  plus  loin  sons  le  titre  d'anciens  ofliciers. 


DE  I8I/1.  73 

Aux  termes  des  anciens  édits,  la  croix  de  Saint-Louis  comp- 
tait comme  chevaliers  de  droit  les  maréchaux  dont  les  noms 
suivent,  et  dont  les  services  éclatants,  inscrits  dans  nos  fas- 
tes et  répétés  à  chaque  page  de  notre  histoire,  n'ont  pas  be- 
soin de  commentaires  :  le  duc  de  Conégliano  (Moncey); 
Jourdan  (1);  le  duc  de  Rivoli,  prince  d'Essling  (Masséna)  ;  le 
duc  de  Castiglione  (Augereau)  ;  le  duc  de  Dalmatie  (Soull); 
Brune  (2);  le  duc  de  T révise  (Mortier);  le  duc  d'Elchingen, 
prince  de  la  Moskowa  (Ney)  ;  le  duc  de  Rellune  (Victor)  ;  le 
duc  de  Reggio  (Oudinot);  le  duc  de  Raguse  (Marmont)  (3); 
le  duc  de  Tarente  (Macdonald);  le  duc  d'Albuféra(Suchet);  le 
comte  Gouvion  Saint-Cyr;  le  duc  de  Dantzick  (Lefebvre);  le 
comte  Pérignon,  le  comte  Serrurier  (4).  Dans  cette  nomencla- 
ture ne  figure  pas  le  maréchal  Davout  (o),duc  d'Auerstaxlt, 
prince  (TEckrûulh ,  qui,  bloqué  dans  Hambourg,  ne  rendit 
celle  place  qu'en  vertu  du  traité  de  paix  du  30  mai  181  \.  \\ 
fut  nommé  en  18 J 9. 


(i)  La  restauration  le  fit  comte  ;  sous  l'empire  il  n'avait  aucun  titre  nobiliaire. 

(2)  Brune  n'avait  reçu  de  Napoléon  aucun  titre. 

(5)  Marmont,  dans  ses  Mémoires,  dit  que  son  père,  capitaine  au  régiment  de 
Ilaynault,  fut  fait  chevalier  de  Saint-Louis  en  17.MG,  après  la  prise  du  fort  Saint- 
Philippe  (ile  de  Minorque),  pour  être  resté  pendant  quinze  jours,  avec  sa  compa- 
gnie, sur  une  mine  qui  pouvait  faire  explosion  à  chaque  instant.  —  Viesse  de  Mar- 
mont (Nicolas-Edme),  né  à  Chàtitlon  le  2j  dkemhre  1729,  lieutenant  au  régi- 
ment d'Haynault  en  1746,  capitaine  même  année,  en  seconda  la  réforme,  replacé 
en  1732,  cesse  de  figurer  sur  les  registres  à  la  recomposition  de  1703.  Sa  nomina- 
tion comme  chevalier  de  Saint-Louis  n'est  pas  indiquée  sur  les  registres  de  l'ordre, 
mais  on  trouve,  au  registre  matricule  de  1718  à  17G3,  à  côté  de  son  nom,  une  croix 
faite  avec  un  crayon  rouge,  qui  semhle  indiquer  qu'il  était  décoré;  et,  dans  une 
requête  adressée  par  lui,  en  1779,  au  ministre  de  la  guerre,  il  signe  chevalier  de 
Saint-Louis,  et  rappelle  qu'il  s'était  retiré  en  1702  avec  une  pension  de  quatre 
cents  livres.  Nous  ne  pouvons  donc  assigner  à  sa  nomination  une  date  officielle. 
Il  était  fils  légitime  de  messire  Ldme  Viesse,  écuyer,  receveur  au  grenier  à  sel  de 
Cliàlillon,  et  de  dame  Marguerite  Morel.  (  Dossiers  des  Pensions.) 

(4)  Le  maréchal  Serrurier  fut  nommé  par  erreur.  11  était  chevalier  de  Saint- 
Louis  de  1781.  (Voir  t.  11.  p.  313.) 

(*>)  L'orthographe  du  nom  est  d'Avout. 


7'i  CHEVALIERS 

Le  prince  do  Wagram  (Berthier)  reprit  la  croix  de  Saint- 
Louis,  qu'il  avait  reçue  en  1788  (voir  t.  11,  p.  i2,v)),  et  le 
duc  de  Valmy  (do  Kellerniann,  chevalier  de  1771\  le  cordon 
de  commandeur,  que  Louis  XVI  lui  avait  donné  en  1792  (1). 

Louis  XVIII  rétablit  la  maison  militaire.  Respectant  tous 
les  droits  acquis,  il  ne  voulut  pas  enlever  aux  officiers  de 
l'empire  les  emplois  dont  ils  jouissaient ,  et ,  d'un  autre  coté, 
ayant  à  récompenser  ou  les  serviteurs  qui  lui  étaient  restés 
fidèles,  ou  les  fils  de  ces  serviteurs,  il  crut  tout  concilier  en 
reformant  les  corps  préposés  à  la  garde  des  rois.  Cette  mesure 
généreuse,  qui  conciliait  tous  les  droits  et  ne  coûtait  rien  à 
l'État,  puisque  la  dépense  était  supportée  par  la  liste  civile, 
souleva  de  vives  récriminations,  et,  neuf  mois  après,  cepen- 
dant, elle  porta  de  bons  fruits.  Le  roi,  fidèle  au  système  de 
fusion,  qu'il  voulait  inaugurer,  augmenta  les  compagnies  des 
gardes  du  corps,  en  les  portant  de  quatre  à  six.  Le  duc 
d'Havre,  le  duc  de  Gramont,  le  prince  de  Poix  et  le  duc  de 
Luxembourg,  anciens  courtisans  du  malheur,  commandèrent 
les  quatre  premières  compagnies;  les  cinquième  et  sixième 
compagnies  (nouvelle  formation)  eurent  pour  chefs  le  prince 
de  Wagram  et  le  duc  de  Raguse,  maréchaux  de  l'empire. 

La  compagnie  des  gendarmes  eut  pour  capitaine  le  comte 
Etienne  de  Durfort;  celle  des  chevau-légers,  le  comte  Charles 
de  Damas,  anciens  serviteurs  de  la  royauté;  la  première 
compagnie  des  mousquetaires  (gris),  le  comte  de  Nansouty, 
premier  écuyer  de  Napoléon  ;  la  deuxième  compagnie  des 
mousquetaires  (noirs),  le  marquis  de  la  Grange,  général  de  di- 
vision de  l'empire;  la  compagnie  des  grenadiers  à  cheval,  le 
marquis  Louis  de  la  Rochejaquelein;  les  Cent-Suisses,  le  duc 
de  Mortemart,  officier  d'ordonnance  de  Napoléon;  et  les  gar- 
des de  la  porte,  le  comte  deVergcnnes,  ancien  émigré. 


(ti  Voir  I.  II,  p.  :;0G.  —  Avant  la  révolution,  le  due  de  Valmy  avait,  comme 
'nèvaher,  une  pension  de  S00  Ihrcs  sur  l'ordre  de  Saint-Louis. 


de  i8i 'i.  7."» 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en  1814. 

Seivwe  de  terre  :  S.  A.  S.  Mgr  le  duc  d'Orléans  (1). 

(1)  D'Orléans,  duc  de  Chartres  (Louis-Philippe),  né  le  G  octobre  1773.  —  Co- 
lonel propriétaire  du  régiment  de  Chartres-dragons  le  21  novembre  1785.  — 
l'r  juin  1791,  conserve  le  commandement  de  ce  régiment,  à  la  condition  d'en 
remplir  les  fondions  et  de  le  commander  en  personne.  —  A  prêté  le  serment  dé- 
frété le  22  juin  1791 .  (Registre  du  1  4e  dragons  (Chartres),  de  1788  à  1795,  fol,  4.) 

—  Chevalier  des  ordres  du  roi  le  2  février  1789.  (État  militaire  de  1790,  p.  91 .) 

—  M.  de  Chartres,  colonel  du  14"  dragons,  ci-devant  Chartres.  (Et at  militaire  de 
1792,  p.  295.)  — Égalité  (ils,  lieutenant  général  le  11  septembre  1792.  (État  mi- 
litaire de  1795,  p.  11.)  —  «  Paris,  le  29  mai  1814.  Aujourd'hui,  S.  A.  S. 
Mgr  le  duc  d'Orléans  a  reçu  la  croix  de  Saint-Louis  de  la  main  du  roi,  conformé- 
ment au  cérémonial  établi.  Le  roi  était  debout,  l'épée  nue  à  la  main;  S.  E.  le  mi- 
nistre de  la  guerre  (le  comte  Dupont)  ;t  lu  la  formule  du  serment  de  l'ordre,  et  ce 
serment  a  été  prêté  par  Son  Altesse.  Le  Roi  lui  a  ensuite  donné  l'accolade  dans  les 
formes  accoutumées  de  la  chevalerie.  Au  moment  où  Sa  Majesté  relevait  M.  le  due 
pour  l'embrasser,  Son  Altesse  s'est  inclinée  de  nouveau  et  a  baisé  respectueuse- 
ment la  main  de  Sa  Majesté.  »  (Moniteur  du  5(1  mai  1811.)  —  Duc  d'Orléans. 
(Almanach  royal,  1814-1815,  p.  25.)  —  Prince  du  sang  et  pair  de  France.  (Idem, 
p.  04.)  —  Colonel  général  des  hussards.  (Idem,[>.  -420.  )  —  Commandeur  et 
grand'-croix  de  Tordre  de  Saint-Louis  le  5  mai  1810.  (Voir  plus  loin,  aux  digni- 
taires de  1814  i  1S50.)  —  Grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach 
royal  de  1817,  p.  451.)  (a). 

[a)  Après  avoir  prêté  serment,  comme  chevalier  des  ordres,  «  de  servir  le  rot  contre  toute 
personne,  pouvant  vivre  et  mourir,  et  ce  jusqu'à  la  mort»,  le  duc  de  Chartres  se  juta,  connue 
son  père,  dans  la  révolution.  Lieutenant  général  a  l'année  de  Dumouricz,  il  suivit  son  général, 
lorsque  celui-ci  passa  à  l'ennemi,  le  3  avril  1703,  et,  repoussé  partout  comme  prince,  il  fut  ré- 
duit à  élre  professeur  en  Suisso.  Il  alla  aux  États-Unis,  revint  en  Angleterre,  et  sollicita  du 
roi  et  des  princes  un  pardon  qui  lui  fut  généreusement  accordé.  Il  prit  le  titre  de  duc  d'Or- 
léans, qui  lui  appartenait  par  la  mort  de  sou  père  (voir  2e  vol.,  p.  23S)  ,  et  put,  grâce  à 
celte  réhabilitation,  épouser  la  princesse  Marie-Amélie,  ûile  de  Ferdinand  1e',  roi  dos  I)eu\-Si- 
ciles.  Il  voulut  combattre  pour  la  défense  des  droits  de  Ferdinand  VII,  roi  d'Espagne,  contre 
l'envahissement  de  la  Péninsule  par  Napoléon,  et  vint  se  mettre  aux  ordres  des  Certes  de  Cadix, 
mais  l'Angleterre  exigea  son  renvoi.  En  1814,  le  roi  Louis  XVIII  lui  rendit  ses  biens  par  or- 
donnance, et  lui  donna  le  litre  de  bien-aimé  neveu  (voir  le  Bulletin  ries  Lois  de  1820  ,  quoiqu'il 
n'eut  dioit  qu'à  celui  de  cousin.  En  182Û,  le  roi  Charles  X  lui  conféra  le  litre  d'Altesse  Royale, 
qu'il  avait  vainement  sollicité  de  Louis  XVIII,  et,  pour  garantir  légalement  l'apanage  de  la  mai- 
son d'Orléans,  il  voulut  que  cet  apanage  fût  compris  dans  la  loi  sur  la  liste  civile.  Ce  moyen  fut 
employé  pour  conjurer  l'opposition  qu'une  partie  de  la  chambre  des  députés  aurait  faite  à  cet 
apanage,  s'il  eût  été  présenté  isolément.  Il  fallut  l'accepter  pour  ne  pas  rejeter  la  loi.  Mgr  le 
duc  de  Bourbon,  prince  de  Coude,  voulant  faire  Mgr  le  duc  de  Bouleaux  son  héritier,  Madame, 
duchesse  de  Berry,  obtint  que  le  testament  du  prince  IÏU  l'ait  eu  faveur  de  M.  le  duc  d'An- 
maie,  fils  de  M.  le  due  d'Orléans,  Mgr  le  due  de  Bordeaux  devant  être  roi  de  France.  Kn  1830, 
M.  le  duc  d'Orléans  fut  nommé  lieutenant  général  du  royaume  par  le  roi  Charles  \  et  par  le 


70  CHEVALIERS 

Maison  militaire  du.  roi.  —  (lardes  du  corps.  —  Compa- 
gnie (T Havre ',  officiers  supérieurs  :  le  chevalier  de  Ségur- 
Montaigne  (Michel-Jacques),  (rang  de  colonel);  le  marquis  de 
Clermont-Montoison  (Anne-Charles),  le  comte  de  Sourdis 
(Ange-François-Théophile)  (1),  le  marquis  de  Conflans-d'Àr- 
menticres,  le  marquis  de  Fraguier,  le  baron  de  Glandevès  (2), 
le  baron  de  Jassaud  (3),  le  comte  de  Murinais,  le  marquis 
de  Bartillat. 

Maréchaux  des  logis  :  de  Persan  (Picrre-Nicolas-Casimir), 
Ducos  de  la  Hitte  (Jean-Baptiste). 

Brigadiers  :  le  vicomte  d'Éguisy  (André-Nicolas-Henri- 
Alexandre  d'Hardivilliers ),  de  la  Boissière  (Joseph-François 
Tramier),  de  Chàteauvieux  (Claude-Marc-Henri). 

Gardes  :  d'Artois  de  Bournonville  (Éloi-Joseph)  (4),  Gui- 
raudës  de  Saint-Mézard  (Guillaume)  (5),  Langlumé  des  An- 


(i)  Colonel  des  chasseurs  à  cheval  du  Var  :20e) ,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur. (Almanach  royal  de  1817,  p.  606.) 

(2)  Gouverneur  des  Tuileries ,  pair  de  France  ,  commandeur  de  l'ordre  de 
Saint-Louis,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  maréchal  de  camp.  {Almanach 
royal  de  1830,  pp.  5i,  110,  280,  575.)  —  Porté  par  erreur  à  la  page  54  de  cet 
almanach,  avec  le  grade  de  lieutenant  général. 

(5)  Lieutenant- major  (colonel)  ,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Al- 
manach royal  de  1830,  p.  70.) 

(i)  Sous-lieulenant  (lieutenant-colonel),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 
{Almanach  royal  de  1830,  p.  70.) 

(5)  Baron  de  Saint-Mézard.  {Titres  de  la  famille.) 

gouvernement  de  l'hôtel  de  ville.  11  accepta  cette  double  nomination,  et,  le  2  août,  le  roi 
Charles  X  et  Monsieur  le  Dauphin  ayant  abdiqué  en  laveur  de  Mgr  le  duc  do  BordeauN,  M.  le 
duc  d'Orléans  chargé  de  proclamer  la  royauté  d'Henri  V,  ne  s'inspira  pas  de  l'exemple  de 
son  aïeul  le  Régent,  qui  avait  respecté  la  couronne  de  Louis  XV.  Il  poussa  Charles  X  et  U-> 
princes  de  sa  famille  vers  la  frontière,  accepta  le  noue  que  la  révolution  lui  offrait,  el  fui 
proclamé  roi  des  Français  sous  le  nom  de  Louis-Philippe  1er.  Lors  de  l'héroïque  tentative  de 
MADAME,  duchesse  de  Berry,  en  1M2,  il  acheta  d'un  traître  le  secret  de  la  retraite  de  cette 
auguste  princesse,  la  lit  arrêter  et  la  lit  conduire  à  Wave,  où  il  la  retint  pendant  plus  de  siv 
mois,  oubliant  ainsi  que  le  grand-père  de  MADAME  Taxait  accepté  pour  gendre,  qu'il  devait 
à  MADAME  l'immense  héritage  delà  maison  de  Coudé,  et  qu'il  avait  en  face  de  lui  une  mens 
qui  venait  réclamer  l'héritage  de  sou  fds  à  celui  qui  aurait  dû  le  défendre  et  non  l'usurpei. 
Détrôné  par  une  émeute  semblable  à  celle  qui  l'avait  tait  roi,  il  abdiqua  le  2U  révrier  IHiS, 
lut  obligé,  pour  gag»"'  l'Angleterre,  de  prendre  le  nom  de  Smiili  et  le  costume  anglais,  et 
mom  ut  le  20  août  is.M). 


I)h  181*.  77 

des  (Nicolas-Louis),  de  Verdonnet  (Jacques),  Raguet-Brau- 
cion  (Antoine-François-Jacob) ,  Raguct  de  Liman  (Pierie- 
Charlcs),  de  Cosnac,  le  chevalier  de  Cosnac,  de  Chàleauneuf 
(Charles-André),  de  Chàleauneuf  (Louis-André),  de  Sal- 
perwick. 

Compagnie  de  Cramant  :  le  baron  Digeon,  maréchal  de 
camp,  commandant  l'artillerie  des  gardes  du  corps  (1). 

Officiers  supérieurs  :  le  vicomte  de  Caraman  (Victor  Ri- 
(juet),  le  comte  de  Cherisey  (Charles-Louis-Prosper)  (c2j, 
le  comte  de  Boisgelin    (Alexandre- Joseph)  (3),    le  comte 

(1)  En  181  i,  on  avait  attaché  aux  gardes  du  corps  deux  bouches  à  feu  par 
compagnie.  —  Général  de  brigade  de  l'empire,  le  baron  Digeon  fut  fait  lieutenant 
général  et  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  par  la  restauration.  A  la 
création  de  la  garde  royale,  en  4815,  il  fut  appelé  au  commandement  de  la  bri- 
gade d'artillerie. 

(2)  Né  à  Paris  le  a  décembre  1780.  —  Page  du  roi  de  Prusse  (Frédéric  11) 
eu  1790.  —  Cadet  au  régiment  de  Pellct  (  service  de  Prusse)  en  1799  ,  enseigne 
eu  1801,  lieutenant  en  second  en  1803,  premier  lieutenant  en  1808,  démissionnaire 
même  année. —  Lieutenant  au  ic  étranger  (service  de  France)  en  1809.  capitaine 
en  1810,  aide  de  camp  du  général  Dulauloy  et  chef  de  bataillon  en  1813,  sous-lieu- 
tenant des  gardes  du  corps  du  roi  ,  rang  de  lieutenant-colonel,  en  1814,  rang  de 
colonel  en  1822,  colonel  du  38e  de  ligne  môme  année,  colonel  du  2«  de  la  garde  royale 
(infanterie)  en  1828,  maréchal  de  camp  le  il  août  1850.  —  Campagnes  de  1800 
et  1807,  au  service  de  Prusse.  —  Décoré  de  la  croix  du  Mérite  militaire  de  Prusse. 
—  Campagnes  de  1810,  1811,  1813,  1811,  au  service  de  France;  1813  avec  le 
roi,  en  Belgique,  et  1823  en  Espagne.  —  Notes  d'inspection  :  1824,  officier  fort 
distingué  sous  tous  les  rapports,  commande  parfaitement  son  régiment  ;  son  admi- 
nistration est  bien  établie,  et  l'inspecteur  se  plaît  à  lui  rendre  la  justice  qu'il  mé- 
rite.—  1825,  est  plein  d'honneur  et  de  rectitude,  avec  un  air  modeste;  e;t 
rempli  d'instruction  et  de  capacité  ;  il  conduit  son  régiment  avec  beaucoup  de 
sagesse,  et  mérite  la  confiance  du  roi  sous  tous  les  rapports  possibles.  —  182G, 
belle  tenue,  exact  dans  son  service,  ponctuel  dans  sou  obéissance,  M.  de  Cherisey 
est,  à  tous  égards,  un  militaire  fort  distingué.  —  1827,  le  comte  de  Cherisey  est 
un  militaire  très-actif,  dans  la  force  de  l'âge,  et  s'occupant  avec  zèle  et  capacité 
de  la  conduite  de  son  régiment.  —  Décédé  le  5  octobre  1857.  —  Le  21  août  1812, 
pension  de  1,000  francs  à  sa  veuve,  née  Louise-Caroline  Leroy  de  Lisa.  [Dossiers 
des  Pensions j  n°  02,  270.) 

(3)  Lieutenant   (breveté   colonel)  ,   chevalier  de   Malte  ,  officier  de  la  Lésion 
d'honneur.  (Jlmanach  royal  de  1817,  p.  558.)  — Marquis  tic  Boisgelin,  major  des 


78  CUEVALIEKS 

d'ilulst-d'llauteroche,  le  marquis  de  Lasleyrie  du  Saillant. 

Brigadiers  :  de  Sainte-Marie  (Michel-Jean-Louis),  de  Bas- 
tard  (Jean-Gaspard)  (l). 

Gardes  :  de  Saint-Priest  (Jean-Claude-Joseph),  de  Loques- 
sye  (Bernard)  (2),  de  Flavigny  (Charles-Philippe),  le  baron 
de  Sasselanges  (Pierre-Jules  de  Saignard)  (3),  de  la  Suzo 
(Alphonse-Louis  Chamillart),  Gouillart  du  Mon tois (Guillaume- 
Florent)  ,  de  Lavau  (Armand)  (-4),  Chambrun  d'Lx-Loup  dit 
de  Ilosemont  (Pierre-Laurent;,  Saint-Marc  (Carrier) ,  Villot  de 
Boisluisant  (Jean-Baptiste-Gabriel)  (S),  Despériers  de  la  Ge- 
louze  (Jacques)  (6) ,    le  comte   de  Chamisso  (CharleS-Loilis- 


gardes  du  corps  le  28  octobre  1827  ,  maréchal  de  camp  le  20  avril  1818,  com- 
mandeur de  la  Légion  d'honneur,  pair  de  France.  [Annuaire  de  la  maison  mili- 
taire du  roi,  1829,  p.  10.)  —  Mort  en  1829. 

(1)  Garde  du  corps  en  178  i,  émigré,  a  fait  <[uatre  campagnes.  —  Brigadier  en 
1814  (capitaine  de  cavalerie),  est  dans  le  cas  d'obtenir  le  brevet  de  major  (lieu- 
tenant-colonel), retraité  le  l"  novembre  181î>.  (Contrôle  de  la  compagnie  de 
Gramont,  arrêté  le  1er  septembre  1813.)  —  Retraité  lieutenant-colonel  de  cavale- 
tic,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  [Archives  de  la  famille.) 

(2)  Garde  du  corps  avant  la  révolution,  frère  du  chevalier  de  Saint-Louis 
de  1791.  (Voir  2e  vol.,  p.  48."».)  —  Il  avait  eu  aussi  un  bon  pour  la  croix  de  Saint- 
Louis,  à  la  suite  des  journées  des  5  et  G  octobre.  [Renseignements  fournis  par  la 
famille.) 

~>)  Sanhard,  orthographe  du  nom  patronymique. 

(i)  Maréchal  des  logis  (capitaine-commandant).  (Almanach  royal  de  181V, 
p.  338.) 

(3)  Garde  du  corps  en  1780,  était  de  service  les  3  et  0  octobre,  émigré  en 
1791,  a  fait  huit  campagnes,  brigadier  (capitaine)  en  181  1,  est  dans  le  cas  d'ob- 
tenir le  brevet  de  colonel,  rang  de  -1814,  retraité  le  1er  novembre  1813.  (État  de- 
là compagnie  au  l,r  septembre  1813;) 

(G)  Despériers  (Jacques).  —  Garde  du  corps  en  17SG,  émigré,  brigadier  (ca- 
pitaine) en  janvier  1813,  maréchal  des  logis  le  1er  novembre  1813,  est  dans  le 
cas  d'obtenir  le  brevet  de  major  (lieutenant-colonel),  rang  de  1812.  [Etat  de  la 
compagnie  aH  itr  septembre  1S13.)  —  Despériers,  sous-lieutenant  (lieutenant- 
colonel).  [Almanach  Royal  de  1817,  p.  338.)  —  Ancien  otage  de  Louis  XVI,  retiré 
en  1829,  après  quarante-sept  ans  de  services,  lieutenant  de  la  compagnie.  (Ren- 
seignements tournis  par  la  famille.)  —  Un  autre  officier  de  ce  nom  n  été  fait 
chevalier  de  Saint-Louis  le  9  mars  1770.  Nous  avons   eu  quelque  peine  à  le  re- 


DE  181  h.  •    70 

Marie-ilippolyte),  deCliamisso  (Charles-Louis),  le  vicomte  de 
Foucault,  le  chevalier  de  Gentil  (Henri),  le  chevalier  de  Gentil 
(Louis),  de  Pons  (Jean-Jacques),  le  comte  deQuélen,  Surel  de 
Mon  (bel. 

Compagnie  de  Noailles%  officiers  supérieurs  :  le  COUllC 
de  Rotalicr  (Alexis-Charles-Félix),  aide-major  (1);  le  baron 
d'Haugerànville  (François-Charles-Jean-Marie  d'Avrange;  (2), 
le  baron  Boulnois  (3),  lieutenants  ;  le  comte  de  Durforl- 
Léobard  (  Etienne -Joseph  )  (4),  le  comte  de  Choiseul- 
Beaupré  (Louis-Marie- Joseph -Gabriel -César)  (5),  le  comte 
de  Poix   de  Marecreux   (Louis- Marie)  (6),   le  comte  de 

trouver,  parce  qu'il  csl  inscrit  ainsi  qu'il  suit  sur  le  registre  de  l'ordre,  de 
.1702  à  1781  :  «  Gclouze  (Pierre  Despériers  de  la),  garde  du  corps,  compagnie 
de  Villeroy.  «  11  nous  a  été  impossible  de  retrouver  les  officiers  suivants,  signalés 
comme  ayant  été  membres  de  l'ordre  :  1°  Despériers  de  la  Gclouze  (Pierre), 
mort  enseigne  des  gardes  du  corps;  2°  Despériers  de  la  Gelouze  (Etienne), 
garde  du  corps,  mort  en  1701  ;  5"  Despériers  de  la  Gelouze,  officier  des  gardes 
du  corps,  compagnie  de  Villeroy,  gouverneur  de  l'hôtel  de  Versailles. 

(1)  D'abord  sous-lieutenant  d'artillerie,  colonel  en  1801,  puis  aide-major  te 
1er  juillet  1814,  maréchal  de  camp,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  [Étal  de  la 
compagnie,  arrêté  le  Ie*  novembre  1815,  far  le  prince  de  Poix,  capitaine.)  — 
Commandeur  de  la  Légion  d'honneur  le  25  mai  1825.  [Almanach  royal  de  1850, 
p.  500.) 

(2)  Lieutenant,  maréchal  de  camp,  grand-oflicier  de  la  Légion  d'honneur,  che- 
valier de  Tordre  militaire  de  Maximilien-.ïoseph  de  Bavière,  aide-major  général 
le  1er  novembre  1815,  mort  le  ....  [Même  Etat.) 

(5)  Lieutenant  ,  lieutenant  général  ,  commandant  de  la  Légion  d'honneur, 
chevalier  de  l'ordre  des  Deux  -  Siciles  ,  retiré  le  1er  novembre  1815.  {Même 
Étal.) 

K\)  Sous-lieutenant,  major  de  cavalerie  (  lieutenant-colonel  )j  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  mort  le  ...  octobre  1815.  [Même  Etal.) 

(5)  Sous-lieutenant ,  colonel  de  cavalerie,  officier  de  la  Légion  d'honneur. 
[Même  Étal.) 

(6)  Sous-lieutenant,  major  de  cavalerie  (lieutenant-colonel),  lieutenant  le 
1"  novembre  1S15.  [Même  Etat.)  —  Colonel  de  cavalerie.  [Almanach  royal  de 
ISI7,  p.  550.)  —  Un  ancien  maréchal  des  logi<  rie  la  compagnie,  M.  Xavier  Ilu- 
veiin,  garde  du  corps  en  IS11,  n  publié,  smis  le  nom  de  M.  de  Montépin,  un 
ouvrage  Ires-intéressant  intitulé  :  Souvenirs  d'un  garde  du  corps.  Ou  y  lit.  f.  II, 
p.  158  :  «  Ma  revue    biographique  des  exilés  volontaires  de  Gand    tire  à  sa  lin. 


80    '  CUEVAMEUS 

Brunet  (1),    le  comte  île  Nadaillac  (2),  le  coinle  de  Saini 
Morys  (3). 

Maréchal  des  logis  :  Horric  (i). 

Brigadiers  :   de    la    Morinerie   (Étienne-Micliel),   Horric 
(Jean)  (5). 

Gardes  :  de  Richeniorit  (Jean),   de  Cacqueray   (Charles- 
Geoffroy)  (G),  de  Bonnegcns  de  Chabrignac  (Joseph-Benja- 
)  (7),  d'Alesme  d'Aigueperse  (Pierre)  (8),  le  chevalier  de 


min 


Je  n'ai  plus  qu'à  nommer  M.  le  comte  tic  Poix-Marcrrcuv,  sous-lieutcnant  de  1 1 
compagnie  dcNoailles,  qui,  depuis  la  nuit  du  19 au  20 mars  1 81  5,  n'avait  pas  quitté 

ht  voiture  du  roi,  jusqu'au  moment  où  elle  s'arrêta  devant  l'iiôlel  du  comte 
d'ilanc,  Weld-Slraçt.  »  M.  le  comte  de  Poix  était  le  fils  du  chevalier  de  Saint- 
Louis  de  1700.  (voir  t.  I,  p.  318.)  —  Sa  fidélité  est  continuée  aujourd'hui  par 
son  fils,  M.  le  comte  Ludovic  de  Poix,  ancien  garde  du  corps  de  Monsieur,  puis 
du  roi. 

(1)  Sous-lieutenant,  colonel  de  cavalerie,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  lieu- 
tenant le  1er  novembre  1815.  (Etal  arrêté  le  1"  novembre  1813.) 

(2)  D'abord  sous-lieutenant,  puis  lieutenant.  (Même  État.)  —  Lieutenant- 
adjudant-mfljor.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  538.)  —  Lieutenant  commandant, 
maréchal  de  camp  le  1  i  février  1823.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  141.) 

(5)  Sous-lieutenant,  maréchal  de  camp,  lieutenant  le  1er  novembre  1813,  mort 
le  ...  (État  arrêté  le  ["novembre  1813.)  —  Il  fut  tué  en  duel  par  le  colonel 
Barbier  du  Fay,  dans  les  premières  années  de  la  restauration. 

(i)  Maréchal  des  logis,  major  de  cavalerie  (lieutenant-colonel),  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  retraité  le  1er  novembre  1813.  (État  arrêté  le  1er  no- 
vembre 1813.) 

(o)  Jean  Léonard,  chef  d'escadron,  retraité  le  Ie1'  novembre  1813.  (Même 
État.)  —  Il  avait  été  reçu  par  Mgr  duc  d'Angoulême,  le  9  janvier  1801  (Ficha 
de  classement)  ,  et  su  nomination  n'était  qu'une  confirmation.  Son  rang  dans 
l'ordre  datait  de  1801. 

(G;  De  Cacqueray  de  Gaillonnet,  brigadier  le  l"1'  novembre  1813.  (État  ci- 
dessus  cité.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  maréchal  des  lngis  chef,  chef 
d'escadron  le  22  mai  1822.  [Annuaire  militaire  de  1830,  p.  I  il.)  — A  fait  toutes 
les  campagnes  de  l'émigration;  a  suivi  le  roi  Louis  XVlll  à  G  and  en  1813,  et  le 
roi  Charles  X  à  Cherbourg  en  1830;  licencié  à  Saint-Lô  le  2i  noùt,  retraité  avec 
le  grade  de  lieutenant-colonel  ;  est  mort  à  Versailles  en  1837,  Agé  de  quatre- 
vingts  ans. 

(7)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  porte- étendard,  chef  d'escadron  le  22  mai 
18-2:2.  [Annuaire  de  1830,  p.  1  H.) 

(8)  Garde  du  corps  de  Noaiilcs  uvanl  la  révolution,  et  émigré.  —  Un  autre 


DE  1814.  81 

Beaumont  (Pierre-Philippe)  (1),  de  Terves  (Jean-Joseph)  (2), 
Gazeau  (Marie-Félix-Bonaventurc),  de  Bressolles  (3),  Du- 
tertre  (deuxième)  (Louis-ÏIenri-Charles),  de  Linage  (André- 
Louis),  le  chevalier  de  Beaumont  (Ïacques-Philippe-Charles), 
de  Lapelin  (Jean-Baptiste-Auguslin-François)  (4),  le  vicomte 
de  Cosnac  (Christophe),  de  Gosnac  (Louis),  de  Cosnac  (Mar- 
tial), de  Ligondès  (Julien). 

Compagnie  de  Luxembourg  :  le  duc  de  Luxembourg,  ca- 
pitaine (5). 


officier  de  ce  nom,  M.  (Tâlesme  de  Rigoulesmc,  a  été  nommé  chevalier  de  Saint- 
Louis  le  5  février  1748.  Le  registre  de  l'ordre  de  17 46  à  1737,  porte  celte  men- 
tion :  «  Dalennes,  capitaine  au  régiment  Royal-Roussillon  »  ;  mais  te  registre  du 
corps  rétablit  le  nom:  «  Dalesme  (Pierre  de  Rigoulesme),  né  le  24  décembre 
1710,  est  de  Limoges,  cadet  à  Metz,  en  1731,  lieutenant  réformé  en  1733,  enseigne 
en  175i,  lieutenant  en  1738,  delà  compagnie  Colonelle  en  1745,  rang  de  capi- 
taine en  1744,  pourvu  d'une  compagnie  en  1746,  chevalier  de  Saint-Louis  en 
1747,  blessé  d'un  coup  de  feu  au  cou,  à  l'affaire  de  l'Assiette  en  1747,  et  à  la 
main,  à  l'affaire  du  3  août  1738.  —  1763,  bon  gentilhomme,  ne  manque  pas  d'in- 
telligence, a  des  sentiments.  —  Retiré  en  1764  avec  une  pension  de  retraite  de 
300  livres.  »  (Registre  de  Royal-Roussillon-infanterie,  de  1763  à  1776,  fol.  19.)  — 
C'est  à  cet'e  famille  qu'appartient  le  chevalier  de  Saint-Louis  de  1693.  (  Voir 
Ur  vol.,  p.  132.)  Il  avait  été  blessé  grièvement  à  Neiwinde,  et  il  obtint,  en  1706, 
sur  les  fonds  de  l'ordre,  une  pension  de  800  livres,  portée  à  1,300  livres  en  1707. 
La  famille  possède  ces  brevets  qui  rétablissent  l'orthographe  du  nom. 

(1)  Reçu  le  30  avril  1796,  par  le  comte  de  Flécliin.  (  Fiches  de  classement.)  Sa 
nomination  n'est  qu'une  confirmation. 

(2)  Brigadier,  chef  d'escadron  le  1"  novembre  1813.  [État  de  la  compagnie, 
déjà  cité.) 

(5)  De  Bressolles  cTÂutreuil.  (Fiches  de  classement.) 

;4)  De  Lipelin-Desbordes,  brigadier  le  ...,  maréchal  des  logis  le  1er  novembre 
1813.  (État  déjà  cité.)  —  Fils  du  chevalier  de  1778.  (Voir  tome  II,  p.  263.)  — 
11  fut  reçu  par  Mgr  le  duc  deBerry.  (Fiches  de  classement.)  —  Son  fils,  garde  du 
corps  du  roi,  même  compagnie,  de  1826  à  1830,  fut  arrêté  en  1832,  au  mo- 
ment où  il  amenait  à  Madame,  duchesse  de  Berry,  des  recrues,  qu'il  avait  enrô- 
lées, et  fut  mis  en  jugement.  Ce  digne  continuateur  d'une  fidélité  traditionnelle 
a  été  frappé,  il  y  a  deo\  ans,  dans  ses  plus  chères  affections  par  la  mort  de  son 
fils,  décédé  dans  les  mers  de  la  Chine,  enseigne  de  vaisseau,  et  chevalier  de  la  Lé- 
sion d'honneur. 

(3)  Lieutenant  général  le  23  septembre  1&13.  (Almuriach  royal  de  1813,  p.  313  } 

ni.  6 


82  CHEVALIERS 

Officiers  supérieurs  :  le  comte  d'Âslorg  (  Eugène- Alexan- 
dre-Saturnin), (colonel)  (1)  ;  le  baron  Paultre  de  ta  Motte,  le 
comte  de  Léautaud,  le  vicomte  le  Vaillant,  le  marquis  de  la 
Roche-Dragon,  le  comte  de  Latour-Maubourg  (Charles). 

Maréchaux  des  logis  :  de  Pardieu  (Victor- Antoine-Elisa- 
beth) (2);  Gourrcau  de  Chanzeaux  (Louis-Constantin  Àuger); 
Drudes  de  Campagnols  (Etienne-François)  (3). 

brigadiers  :  de  .Foncières  (Antoine-Louis);  Gourrcau  de  la 
Houssaye  (Louis-Constantin-René)  ;  Gourreau  de  l'Epinay 
(Louis-Constantin),  de  Bournonville  (Charles-Alaire). 

Gardes  :  de  Sambœuf  (  Jean-François-Robert-Guislain-Sa- 
lomon)  (£);  de  Beaumont  (Anne-Chrislian-Duc);  de  Johannes 


■ —  Pair  de  France,  chevalier  des  ordres  du  roi  ,  oflicier  de  la  Légion  d'honneur, 
chevalier  de  Malte.  (Almanach  royal  de  1850,  p.  73.) 

(1)  Gentilhomme  d'honneur  et  aide  de  camp  de  S.  A.  R.  Mgr  le  duc 
de  Bordeaux,  maréchal  de  camp,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach 
royal  de  1830 ,  p.  87  et  37G.)  Pair  de  France  ,  grand  oflicier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, et  lieutenant   général  sous  Louis-Philippe. 

(2)  Comte  de  Pardieu.  (Titres  de  la  famille.) 

(3)  Le  chevalier  de  Campagnols ,  lieutenant  des  maréchaux  de  France,  à 
Vire.  (État  militaire  de  1790,  p.  il.)  —  Drudes  de  Campagnolles ,  orthographe 
du  nom  ;  émigré  ;  reçut  en  1792,  de  Monsieur  (depuis  le  roi  Louis  XVIII),  l'ordre 
de  retourner  en  basse  Normandie,  où  il  servit  dans  l'armée  royale;  fut  reçu  che- 
valier de  Saint-Louis  par  M.  le  comte  de  Corday,  député,  chevalier  de  Saint-Louis 
en  émigration  (voir  plus  haut,  p.  77),  qui  lui-même  avait  eu  pour  parrain  dan? 
l'ordre  Mgr  duc  d'Àngoulême.  (Renseignements  fournis  par  la  famille.) 

(-4)  Maréchal  des  logis  (capitaine  commandant  )  et  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  3-iO.) —  Maréchal  des  logis  de  première 
classe,  chef  d'escadron  le  il  août  1819,  rang  de  lieutenant-colonel  le  11  août 
1827.  (Annuaire  militaire  de  1830  ,  p.  loi.)  —  Garde  du  corps  du  roi  dans 
l'émigration,  lils  du  chevalier  de  1796.  (Voir  plus  haut,  p.  51.) —  Un  des  cent- 
gardes  qui  étaient  à  Mittau,  auprès  du  roi,  en  1799,  et  qui  furent  appelés  par 
Sa  Majesté  à  l'honneur  de  signer  l'acte  de  mariage  de  Mgr  duc  d'Angoulême,  et 
de  Madame  ,  tille  du  roi  Louis  XVI.  —  Emigré  à  Gand  en  1813. —  On  dit  que  les 
princes  sont  puissants  :  M.  de  Sambϝf  est  la  preuve  du  contraire.  En  1817,  Mon- 
seigneur, duc  d'Angoulême,  le  recommanda  vivement  pour  la  place  vacante  de 
Sous-lieutenant  des  cérémonies.  Le  capitaine  des  gardes,  duquel  cette  place  rele- 
vait, avait  un  autre  candidat,  et,  plutôt  que  de  céder  au  désir  du  prince,  il  suppri- 


DE  181/1.  83 

(Antoine-Honoré-Nicolas);  le  marquis  d'Aubigny  (Henri-Os- 
wald-Gabriel  Henrys);  le  chevalier  de  Mareschal  (Philippe- 
Bernard);  de  Pefry  Saint-Auvant  (lîubert-Léonore-Benja- 
min)  (1);  de  Suze  (Charles-Augustin-Jean-Bapliste  Duver- 
dier)  (2);  de  Grammont  (Jean-Louis-Alexis  Bonnin);  le  comte 
d'Hust  de  Vareilles  (Ferdinand-Louis-Marie);  de  Giverville 
(Charles)  (3);  le  comte  de  Cocllogon;  de  Foucault  (Alphonse); 
d'Jmbîeval  (Louis-Maximilien);  le  Pays  de  Bourjolly. 

Gardes  surnuméraires  :  le  chevalier  de  Clermont-Monloi- 
son  (Philibert-Henri-Jules),  le  comte  de  Lescures. 

Compagnie  de  Jf'agrain  :  de  la  Bourdonnaye  (Arthur- 
Charles-Esprit)  (4)  et  le  baron  de  Bongars  (Joseph-Barlhele- 
my-Clair),  colonels  aides  de  camp  du  prince  de  Wagram. 

Officiers  supérieurs  :  le  marquis  de  Courbon-Blénac  (Char- 
les-Pierre-Hypolite)  (o);  le  comte  de  la  Laing  d'Audcnardc;  le 

ma  la  charge.  Cette  injustice  ne  refroidit  pas  le  zèle  de  M.  de  Sambœuf,  qui  était, 
en  1850,  fidèle  à  son  devoir,  auprès  du  roi  Charles  X,  de  Saiut-Cloud  à  Cher- 
bourg. 

(1)  Comte  et  lieutenant-colonel  de  cavalerie.  (Titres  de  la  famille.)  —  Cet  offi- 
cier doit  être  le  fils  du  chevalier  de  1760.  (Voir  1er  vol.,  p.  528.) 

(2)  Maréchal  des  logis  (capitaine  commandant).  (Almanach  royal  de  1 8 1 7 ^ 
|>.  540.)  —  Porte-étendard,  chef  d'escadron  le  1 1  août  1819,  breveté  lieutenant- 
colonel  le  M  août  1827,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  [Annuaire  militaire 
de  1850,  p.  150.)  —  Il  accompagna  le  roi  Charles  X,  en  1850,  de  Saint-Cloud  à 
Cherbourg. 

(5)  Brigadier  (capitaine  en  second),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Alma- 
nach royal  de  1817,  p.  540.) 

(i)  Comte  de  la  Bourdonnaye,  colonel  des  chasseurs  à  cheval  du  Morbihan  (1  Ie), 
officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  G0G.)  —  Gentil- 
homme de  la  chambré  du  roi,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  en  1821,  ma- 
réchal de  camp.  (Almanach  royal  de  1850,  p.  55,  209  et  57G.)  —  Aujourd'hui, 
marquis  de  la  Bourdonnaye. 

(5)  «  Le  général  de  brigade  marquis  de  Courbon-Blénac  (Charles-Pierre-Hip- 
polyle),  né  à  Paris  le  2ï  juillet  1778,  y  est  décède  le  10  octobre  1859. 

«  Enrôlé  volontaire,  le  10  octobre  1708,  au  7e  d'artillerie  légère,  il  fut  attaché, 
comme  fusant  partie  d'une  compagnie  prisonnière  de  guerre  en  Italie,  au  général 
de  division  Hédouville.  inspecteur  général  des  15e  et  11'."  divisions  militaires,  jus- 
qu'à ce  que  l'échange  de  sa  compagnie  eût  été  effectué.  Capitaine,  le  1er  juin  1807, 

G, 


g.  CHEVALIER 


comlc  de  la  Rochefontenille  (Pierre-Auguste-Fulbert);  le 
comte  de  CheffoiUaines  ;  le  marquis  d'Hautpoûl;  le  baron  de 
Montmarie;  le  comte  de  Mondreville;  le  baron  de  Montgardé; 
le  comte  de  la  Rivoire-,  le  vicomte  de  Saint-Simon. 

Brigadier  :  Duhamel   de  la  Bothelière    (Victor-Laurent- 

Modeste).  , 

Gardes  :   de   Bar   (Jean-Charles);  de  Noue  (André   de 
l'Effe)  (1);  de  Linage  (Hugues-Euscbe)  ;  Dufourc-Dantist;  de 

Warcy  (Paillet). 

Compagnie  de  Ragiise,  officiers  supérieurs  :  le  baron  de 

Vincent (2) ; 

à.la  1»  compagnie  du  bataillon  léger  de  Hoheniollern,  passé  au  service  de  West- 
phalie  avec  son  corps,  devenu  1«  régiment  d'infanterie  légère,  chef  de  bataillon  le 
15  août  1809,  démissionnaire  le  12  août  1811,  rentré  au  service  de  France  dans 
le  grade  de  capitaine  le  lomars  1812,  employé  à  l'état-major  de  la  grande-armée, 
aide  de  camp  du  prince  de  Neufchàtel  le  15  mars  1815,  chef  de  bataulon  le  ol  du 
même  moi,,  adjudant  commandant  le  51  janvier  1814 ,  M.  de  Courbon-Blénac  de- 
vint le  1"  juin,  sous-lieutenant  aux  gardes  du  corps  (compagnie  de  Vvagram), 
lieutenant  le  1"  novembre  1815  à  la  compagnie  de  Luxembourg,  lieutenanta.de- 
major  avec  rang  de  maréchal  de  camp  le  15  décembre  1821,  et  faisant  fonct.ons 
de  major  le  17  juin  1829. 

«  Mis  en  disponibilité  à  compter  du  1"  septembre  1850,  compris  dan.  le  cadre 
de  réserve  de  l'état-major  général  le  22  mars  1851,  admis  à  la  pens.on  de  retra.te 
le  24  janvier  1838,  le  général  de  Courbon-Blénac  avait  été  relevé  de  la  retra.te,  et 
replacé,  sur  sa  demande,  le  1-  janvier  1855,  dans  la  section  de  réserve,  en  exé- 
cution du  décret  du  1"  décembre  1852.  »  (  Moniteur  de  l'armée  du  1er  novembre 

^v  a  une  erreur  dans  cette  notice.  11  est  dit  que  M.  de  Courbon-Blénac  fut  ap- 
pelé en  1829  à  faire  les  fonctions  de  major.  11  fut  nommé  major  titulaire  du  corps, 
en  1829,  reconnu  comme  te',  et  il  est  porté  en  cette  qualité  dans  l'Annuaire  mili- 
taire de  1850,  p.  122.)  -  C'est  comme  major  des  gardes  du  corps  qu'il  accompa- 
gna le  roi  Charles  X  jusqu'à  Cherbourg. 

(|)  Deleffe-Denoue,  brigadier,  capitaine  en   1790.  [Etat  de  la  compagnie  au 

9  octobre  1813.)  , 

(2)  Lieutenant  général,  écuyer  cavalcadour  du  roi,  commandeur  de  lonlre^c 
Saint-Louis  et  de  celui  de  la  Légion  d'honneur.  [Almanach  royal  de  1830, 
,,.  571,  297,  02,  286.)  — Porté  par  erreur  maréchal  de  camp  à  la  pige  62  de  cet 
Almai.acb.  —  Colonel  du  19u  chasseurs  à  cheval  [Almanavh  impérial  de  1812, 
p.  552),    .1  fut  fait  général  de  I.rïga  le  le  4  décembre    1815.  [Almanach  royal 


DE  181  tu  85 

Le    marquis    de  Tilly-Blaru  ;    le   baron    Meynadier;    le 
baron  île  Lauriston  (1);  le  marquis  du  Boulet;  le  vicomte 


de  181i-181o,  p.  483.)  —  Profondément  dévoué,  il  préserva  d'un  grave  acci- 
dent le  roi  Charles  X,  en  1825,  lorsque  Sa  Majesté  se  rendait  à  Reims  pour 
son  sacre.  A  la  sortie  de  Fismes,  les  chevaux  de  la  voiture  du  roi,  effrayés  par  la 
salve  que  tirait  l'artillerie  de  la  garde  royale,  s'emportèrent.  Le  roi  dit  tranquil- 
lement aux  gentilshommes  qui  l'accompagnaient  :  Je  crois  que  nous  allons  verser; 
il  faut  baisser  les  glaces.  Le  général  Vincent ,  écuyer  cavalcadour  de  service,  cria 
au  postillon  :  «  Droit  devant  toi,  et  ventre  à  terre  jusqu'à  ce  que  les  chevaux  s'ar- 
rêtent d'eux-mêmes  !  »  Et  lui-même  galopa  à  côté  de  ces  animaux  afin  de  veiller  à 
l'exécution  de  ses  ordres.  — En  1830,  il  commandait  la  grand' garde  de  l'armée 
royale  à  Rambouillet,  composée  du  1er  escadron  des  gardes  du  corps  de  Noailles  et 
du  8e  régiment  d'infanterie  de  la  garde  (2e  suisse).  Il  sollicita  l'autorisation  de 
charger  la  colonne  parisienne  qui  approchait,  et  ne  demandait  pas  d'autres  trou- 
pes que  celles  qu'il  avait  sous  la  main.  Si  on  l'eût  écoulé ,  il  eût  sauvé  la  monar- 
chie. Il  suffit,  pour  se  convaincre  de  celte  vérité,  de  lire  les  Mémoires  publiés  sur 
cette  époque;  entre  autres,  Y  Histoire  de  la  Restauration ,  par  M.  de  Vaulabelle. 
Ces  relations  constatent  la  crainte  qui  régnait  à  Paris  parmi  ceux  qui  dirigeaient 
le  mouvement  révolutionnaire. 

(1)  Page  de  l'empereur  Napoléon  1"  en  180-i,  premier  page  et  lieutenant  au 
20e  chasseurs  à  cheval  en  1808,  capitaine  en  1809,  aide  de  camp  du  général 
comte  de  Lauriston,  son  père,  en  1811  ,  officier  d'ordonnance  de  l'empereur  même 
année,  chef  d'escadron  au  1er  régiment  des  gardes  d'honneur  en  1813,  sous-lieute- 
nant des  gardes  du  corps  du  roi  en  181 i,  colonel  et  maintenu  dans  ses  fonctions 
même  année,  colonel  des  ihasseurs  à  cheval  du  Cantal  en  1813,  colonel  du  2*  ré- 
giment des  cuirassiers  de  la  garde  royale  en  1821,  maréchal  de  camp  le  20  mai 
1823,  pour  prendre  rang  du  23  juin  1821,  date  de  son  entrée  dans  la  garde;  en 
activité  au  1"  corps  de  l'armée  des  Pyrénées  le  20  mai  1823,  employé  à  la  deuxième 
colonne  mobile  de  l'Andalousie  le  2  juin  1823,  disponible  le  2  octobre  suivant, 
inspecteur  général  de  cavalerie  en  1824,  commandant  une  brigade  au  camp  de  Lu- 
néville  en  1823,  inspecteur  général  de  cavalerie  en  1820,  commandant  une  bri- 
gade de  cavalerie  au  camp  de  Saint-Omer  en  1827,  inspecteur  général  de  cavalerie 
en  1829,  disponible  le  1er  janvier  1830,  compris  comme  disponible  dans  le  cadre 
d'aclivilé  de  i'état-inajor  le  22  mars  1831,  admis  à  faire  valoir  ses  droits  à  la  re- 
traite le  17  novembre  1837.  —  Trente  et  un  ans,  deux  mois  et  quatre  jours  de 
services  (ses  services  ne  comptant  que  du  10  octobre  1800,  époque  à  laquelle  il  eut 
seize  ans  d'âge),  et  sept  campagnes  à  la  grande  armée  et  en  Espagne  (y  compris 
celle  de  1823).  —  Pension  de  retraite  de  i,  170  f r  .  (État  de  services,  dossier  de 
M.  de  Lauriston.)  — Baron  (avec  dotation)  sous  l'empire,  comte  sous  la  restaura- 
tion (lorsque  son  père  fut  nommé  marquis),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en 
1809,  oflicior  en  1813,  commandeur  du  même  ordre  le  22  décembre  1814  ,  grand 


86  CHEVALIERS 

de  Foissac-Latour  (I);  Denis  (â);  le  comle  de  Dampierre  (Au- 
gustin-Louis Picot);  Balthazar  (3);  le  comte  de  la  Marthonie; 

officier  le  15  septembre  1827,  décoré  de  la  plaque  de  l'ordre  de  Saint-Ferdinand 
d'Espagne  (4e  classe),  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Maurice  et  Saint-Lazare  de 
Sardaigne  («),  marquis  en  1828,  à  la  mort  de  son  père,  et  pair  de  France,  par  hé- 
rédité; mort  le  27  juin  1860. 

(1)  Lieutenant  général  commandant  la  deuxième  division  de  cavalerie  de  la 
garde  royale,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis,  grand  officier  de  la  Légion 
d'honneur.  [Almaiiach  royal  de  1850,  p.  574.) 

(2)  Depuis  comte  de  Damrcmont,  lieutenant  général,  gouverneur  général  de 
l'Algérie,  tué  au  siège  de  Constantine  en  1857.  —  Colonel,  aide  de  camp  du 
duc  de  Raguse,  il  signa,  en  cette  qualité,  la  capitulation  de  Paris,  le  50  mars 
1814. 

(5)  Baron  Baltazar-Darcy ,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  colonel  du  1er  ré- 


(a)  Petit-neveu  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  1751,  petit-fils  de   I.aw,  baron  de  Lauriston, 

gou\erneur  dePondichéry,  Chevalier  de  Saint-Louis  de  1761  (\oir  t.  Il,  p.  180),  petit-fils 
(par  sa  mère)  du  maréchal,  de  camp  le  Duc,  chevalier  de  1750  (voir  1er  volume,  p.  120),  descen- 
dant (toujours  par  la  ligne  maternelle)  des  Lonty  de  Richecourt ,  cités  dans  cet  ouvrage  (la 
terre  de  Richecourt  appartient  encore  aujourd'hui  à  la  famille  de  Lauriston)  ,  et  fils  du 
chevalier  de  18ia  (voir  plus  loin  aux  lieutenants  généraux,  reçus  par  Mgr  le  duc  de  Berry). 
Au  contrat  de  mariage  de  son  grand-père  maternel,  M.  le  Duc,  avec  mademoiselle  deBonty 
de  Richecourt,  le  vicomte  de  Suzy  (voir  aux  commandeurs,  t.  I,  p.  *i33,  et  aux  grand's-croix. 
même  tome,  p.  5S2),  signa  comme  cousin  de  la  mariée. 

Law  de  Lauriston  (Auguste-Jean-Alexandre),  est  né  à  La  l'ère  le  10  octobre  1~90,  du  légitime 
mariage  de  Messire  Jacques-Alexandre  Bernard  Law  de  Lauriston,  chevalier,  officier  au  régi- 
ment d'artillerie  de  Toul  (plus  tard  maréchal  de  France)  ,  et  de  dame  Antoinette-Claudine- 
Julie  le  Duc.  (Acte  de  naissance.)  —A  son  début  dans  la  carrière  militaire,  il  mérita  d'être 
cité  dans  un  des  bulletins  de  la  grande-année.  On  lit  dans  le  Moniteur  du  10  mai  1S09  : 
*  16*  bulletin.  Saint-Polten,  le  9  mai.  Le  maréchal  duc  de  Montebello  a  passé  l'Enns  à  Steyer 
le  û,  et  est  arrivé  le  5  à  Amstetten,  où  il  a  rencontré  l'avant-garde  ennemie.  Le  général  de 
brigade  Colbcrt  a  fait  faire,  par  le  20e  régiment  de  chasseurs,  une  charge  sur  un  régiment 
de  hulans,  dont  cinq  cents  ont  été  pris.  Le  jeune  Lauriston,  âgé  de  dix-huit  ans,  et  sorti  depuis 
six  mois  des  pages,  a  arrêté  le  commandant  des  hulans,  et,  après  un  combat  singulier,  l'a 
terrassé  et  l'ait  prisonnier.  Sa  Majesté  lui  a  accordé  la  décoration  de  la  Légion  d'honneur.» 

Dans  cette  campagne,  il  eut  deux  chevaux  tués  sous  lui,  l'un  à  Raab,  l'autre  à  Wagram.  (Ce 
fait  est  constaté  dans  son  dossier.)  Le  nom  de  M.  de  Lauri-ton  apparaît  encore  dans  le  Moniteur 
de  1823.  Maréchal  de  camp  et  commandant  l'avant-garde  de  M.  le  comte  de  Bounnont  en  Espa- 
gne, il  rencontra  à  San-Lucar  la  Major  l'arrière-garde  ennemie,  lui  lit  trois  cent  cinquante 
prisonniers,  dont  vingt-deux  officiers,  parmi  lesquels  un  brigadier  général,  lui  prit  quatre 
cents  chevaux,  deux  étendards,  une  quarantaine  de  voitures,  et  la  poursuivit  pendant  plus  de 
deux  lieues.  (Moniteur  du  1er  juillet.)  —  Envoyé  à  A Igésiras  par  le  général  Rordcsoulle,  il  lit 
capituler  l'île  Verte  où  l'ennemi  s'était  fortifié  (Moniteur  du  30  août),  et  lit  mettre  en  liberté, 
sans  exiger  aucun  droit,  les  bâtiments  de  différentes  nations  que  les  corsaires  espagnols 
avaient  capturés  et  retenaient  dans  ce  poit.  (Moniteur  du  23  septembre.) 

Ses  notes  d'inspection  sont  des  plus  favorables.  —  1820,  instruit,  et  conduit  bien  son  régi- 
ment :  c'est  un  très-bon  colonel.  —  1821,  ce  militaire  possède  beaucoup  d'instruction  militaire; 
il  s'occupe  de  son  régiment  avec  le  plus  grand  soin,  et  le  commande  avec  beaucoup  d'aplomb. 
—  1822,  commande  son  régiment  avec  beaucoup  de  fermeté,  et  s'en  occupe  avec  un  zèle  digne 
d'éloges; aussi  ai-je  remarqué  une  amélioration  des  plus  sensibles  dans  son  instruction  comme 


86  CHEVALŒKS 

de  Foissac-Latour  (1);  Denis  (2);  le  comte  de  Dampierre  (Au- 
gustin-Louis Picot);  Baltliuzar  (3);  le  comte  de  la  Marthonie; 

officier  le  15  septembre  1827,  décoré  de  la  plaque  de  Tordre  de  Saint-Ferdinand 
d'Espagne  [lxe  classe),  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Maurice  et  Saint-Lazare  de 
Sardaigne  (a),  marquis  en  1828,  à  la  mort  de  son  père,  et  pair  de  France,  par  hé- 
rédité; mort  le  27  juin  1860. 

(1)  Lieutenant  général  commandant  la  deuxième  division  de  cavalerie  de  la 
garde  royale,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis,  grand  officier  de  la  Légion 
d'honneur.  [Almanach  royal  de  1850,  p.  574.) 

(2)  Depuis  comte  de  Damrémout,  lieutenant  général,  gouverneur  général  de 
l'Algérie,  tué  au  siège  de  Constantine  en  18,77.  —  Colonel,  aide  de  camp  du 
due  de  Raguse  ,  il  signa,  en  cette  qualité,  la  capitulation  de  Paris,  le  50  mars 
1814. 

(5)  Baron  Baltazar-Darcy ,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  colonel  du  1er  ré- 


(a)  Petit-neveu  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  1751,  petit-fils  de   Law,  baron  de  Lauriston, 

gouverneur  de  Pondichéry,  Chevalier  île  Saint-Louis  de  1761  (voir  t.  II,  p.  180),  petit-fils 
(par  sa  mère)  du  maréchal. de  camp  le  Duc,  chevalier  de  1750  (\oirlei  volume,  p.  420),  descen- 
dant (toujours  par  la  ligne  maternelle)  des  l'.onty  de  Richecourt ,  cités  dans  cet  ouvrage  (la 
terre  de  Ricliecourt  appartient  encore  aujourd'hui  à  la  famille  de  Lauriston)  ,  et  fils  du 
chevalier  de  18ia  (voir  plus  loin  aux  lieutenants  généraux,  reçus  par  Mgr  le  duc  de  Berry). 
Au  contrat  de  mariage  de  son  grand-père  maternel,  M.  le  Duc,  avec  mademoiselle  de  Ronty 
de  Richecourt,  le  vicomte  de  Suzy  (voir  aux  commandeurs,  t.  I,  p.  &33,  et  aux  grand's-croix, 
même  tome,  p.  5S2),  signa  comme  cousin  de  la  mariée. 

Law  de  Laurislon  (Auguste-Jean-Alexandre),  est  né  à  Lafère  le  10  octobre  1790,  du  légitime 
mariage  de  Messire  Jacques-Alexandre  Bernard  Law  de  Lauriston ,  chevalier,  officier  au  régi- 
ment d'artillerie  de  Toul  (plus  tard  maréchal  de  France)  ,  et  de  dame  Antoinette-Claudine- 
Julie  le  Duc.  (Acte  de  naissance.)  — A  son  début  dans  la  carrière  militaire,  il  mérita  d'être 
cité  dans  un  des  bulletins  de  la  grande-année.  On  lit  dans  le  Moniteur  àa  10  mai  1S09  : 
1 16*  bulletin.  Saint- Pdlten,  le  9  mai.  Le  maréchal  duc  de  Montebello  a  passé  l'Enns  à  Steyer 
le  U,  et  est  arrivé  le  5  à  Amstetten,  où  il  a  rencontré  l'avant-garde  ennemie.  Le  général  de 
brigade  Colbert  a  fait  faire,  par  le  20e  régiment  de  chasseurs,  une  charge  sur  un  régiment 
de  hulans,  dont  cinq  cents  ont  été  pris.  Le  jeune  Lauriston,  âgé  de  dix-huit  ans,  et  sorti  depuis 
six  mois  des  pages,  a  arrêté  le  commandant  des  hulans,  et,  après  un  combat  singulier,  l'a 
terrassé  et  fait  prisonnier.  Sa  Majesté  lui  a  accordé  la  décoration  do  la  Légion  d'honneur.  » 

Dans  cette  campagne,  il  eut  deux  chevaux  tués  sous  lui,  l'un  à  Raab,  l'autre  à  Wagram.  (Ce 
fait  est  constaté  dans  son  dossier.)  Le  nom  de  M.  de  Lauri-ton  apparaît  encore  dans  le  Moniteur 
de  1823.  Maréchal  de  camp  et  commandant  l'avant-garde  de  M.  le  comte  de  Bourmont  en  Espa- 
gne, il  rencontra  à  San-Lucar  la  Major  l'arrière-garde  ennemie,  lui  lit  trois  cent  cinquante 
prisonniers,  dont  vingt-deux  officiers,  parmi  lesquels  un  brigadier  général,  lui  prit  quatre 
cents  chevaux,  deux  étendards,  une  quarantaine  de  voitures,  et  la  poursuivit  pendant  plus  de 
deux  lieues.  [Moniteur  du  1er  juillet.)  —  Envoyé  à  A  Igésii  as  par  le  général  Bordesoulle,  il  lit 
capituler  l'Ile  Verte  où  l'ennemi  s'élait  fortifié  {Moniteur  du  30  août),  et  lit  mettre  en  liberté, 
sans  exiger  aucun  droit,  les  bâtiments  de  différentes  nations  que  les  corsaires  espagnols 
avaient  capturés  et  retenaient  dans  ce  poit.  [Moniteur  du  23  septembre.) 

Ses  notes  d'inspection  sont  des  plus  favorables.  _  1820,  instruit,  et  conduit  bien  son  régi- 
ment :  c'est  un  très-bon  colonel.  —  1821,  ce  militaire  possède  beaucoup  d'instruction  militaire; 
il  s'occupe  de  son  régiment  avec  le  plus  grand  soin,  et  le  commande  avec  beaucoup  d'aplomb. 
—  1822,  commande  son  régiment  avec  beaucoup  de  fermeté,  et  S'en  occupe  avec  un  zèle  digne 
d'éloges; aussi  ai-je  remarqué  une  amélioration  des  plus  sensibles  dans  son  instruction  comme 


DE  1814.  87 

le  baron  Paillon  (1);  le  comte  (l'Agonit  (Charles-Louis-Cons- 
tance);  le  marquis  de  Eonneval  (Armand-Alexandre-Hypo-. 
lite)  (2). 

giment  d'infanterie  de  la  garde  royale  (à  la  formation  en  1813).  (Almanach  royal 
de  1817,  p.  547.)  —  Gentilhomme  de  la  cliambre  du  roi  ,  maréchal  de  camp, 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  commandant  la  deuxième  brigade  de  la  se- 
conde division  d'infanterie  de  la  garde  royale.  (Almanach  royal  de  1830,  p.  53, 
576  et  G02.) 

(1)  Gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  du  roi ,  maréchal  de  camp  d'artille- 
rie, sous-gouverneur  de  l'École  royale  polytechnique,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur.  {Almanach  royal  de  1830,  p.  36  et  GG2.) 

(2)  Le  marquis  de  Bonneval.  —  Lieutenant- major  de  la  compagnie  de 
Noailles,  gardes  du  corpsduroi  (colonel  de  cavalerie)  ,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur.  (Almanach  royal  de  1830,  p.  78.)  —  Maréchal  de  camp  en  1830.  —  Il 
commandait  à  ce  moment  la  compagnie  de  Noailles,  par  suite  de  l'absence  de  M.  le 
duc  de  Mouchy,  capitaine  (le  capitaine  de  service  auprès  du  roi  était  M.  le  duc  de 
Luxembourg),  et  de  M.  le  comte  de  Nadaillac,  lieutenant-commandant.  Pendant  le 
funèbre  voyage  de  Saint-Cloud  à  Cherbourg,  il  fut  admirable  de  dévouement  et  de 
sollicitude,  et  nous  ne  pouvons  que  répéter  ce  que  nous  écrivions,  il  y  a  trente 
ans,  sous  l'impression  des  événements  :  «  La  sollicitude  de  M.  le  marquis  de  Bon- 
neval ne  s'est  pas  démentie  un  instant,  et,  pendant  ces  jours  si  pénibles,  il  a  dé- 
ployé un  zèle,  une  capacité,  une  ardeur  que  rien  ne  pouvait  entraver.  M.  de  Bonne- 
val,  cependant,  n'appartenait  plus,  pour  ainsi  dire,  au  corps.  Un  travail,  signé  par 
le  roi,  l'avait  nommé  écuyer  cavalcadour  de  Sa  Majesté,  et  maréchal  de  camp; 
mais  ce  travail,  eu  tant  du  moins  qu'il  concernait  le  nouveau  grade,  n'était  pas  en- 
core sorti  du  ministère,  et,  au  premier  signal,  ce  bon  et  digne  colonel  s'est  trouvé 

dans  toule  sa  tenue;  M.  de  Lauriston  doit  être  considéré  connue  un  des  meilleur.-,  officiers  de 
l'armée.  (Dossier  du  général  de  Lauriston,  pensions,  n° 51,682.) 

11  fut  colonel  de  la  10e  légion  de  la  garde  nationale  en  18i8,  et  membre  de  l'Assemblée  na- 
tionale législative  en  15Û9.  Il  lit  partie  de  la  réunion  de  la  rue  de  Grenelle  le  2  décembre 
1851,  fut  arrêté  avec  ses  collègues  ,  et  transféré  au  mont  Valériên,  oh  il  resta  détenu  pendant 
huit  Jour*: 

C'est  par  erreur  que  nous  axons  dit,  1er  vol.,  p.  Û20,  que  la  pension  de  000  livres  accordée  en 
1702  a  M.  le  Due,  grand-pire  de  M.  de  LauriSiOli ,  était  sur  l'ordre,  et  fut  portée  à  800  lixres 
en  1785.  Cette  pension  était  sur  le  trésor,  et  celle  de  SOU  li\res  qu'il  obtint  en  1785.  .-or  les 
fonds  de  l'ordre  ,  était  distincte  de  la  première,  constatée  par  la  lettre  soixante  :  «  A  M.  le  Due. 
capitaine  d'artillerie  avec  commission  de  lieutenant-colonel.  —  Versailles,  le  >J  septembre  17G2  : 
Je  viens,  .Monsieur,  de  rendre  conque  au  roi  de  la  distinction  et  du  zélé  avec  lesquels  vous  axez 
servi  à  l'affaire  du  25  du  omis  dernier.  Sa  Majesté  a  bien  voulu  vous  accorder,  en  cette  considé- 
ration, une  pension  de  600  livre-  sur  le  trésor  royal.  Je  vous  en  donne  avisavec  nu  grand  plaisir. 
Je  suis  très-parfaitement,  Monsieur,  votre  très-humble  et  très-obéissant  serviteur ,  le  due  de 
Choiseul.  »  (Dossiers  des  pensions  avant  17S9  ,  n°  3,613.)  —  M.  le  Due  ,  outre  les  quatorze 
campagnes  qu'il  axait  laites,  axait  assisté  a  cinq  sièges,  à  trois  batailles  ou  affaires,  avait  fait 
partie  île  six  expéditions,  et  avait  reçu  une  blessure.  De  1765  à  1774,  il  obtint  cinq  gialiflca- 
tlons,  montant  ensemble  à  5,200  livres.  Ces  gratifications  étaient  la  récompense  des  serxices  ret»- 
dus  par  lui  dans  son  arme.  [Registre  des  officiers  supérieurs  d'artillerie  aeant  1789.) 


88    ^  CHEVALIERS 


Porte 'étendard  :  de  Méry  (Jules). 

Brigadiers  ;  de  Beaumont  de  Vernancourt  (Jean-Baptiste); 
de  Sainte-Marie  (Claude-Gilbert  de  Lassât);  deBnmville  de 
Poussy  (Frédéric)  (1). 

Gardes  :  Duris  (Jean-François)  (2);  de  Martel  de  laGalva- 
gne  (Joseph-Athanase);  Carbonnet  de  Beaumanoir  (Léon)  (3); 
deBoisset  (Bernard-François-Louis  de  Vidal),  Warnet  (Au- 
guste-Joseph); de  Foucault  (premier);  Hersant  de  la  Rouge- 
rie  (Louis- Jean)  (4). 

Garde  surnuméraire  :  le  vicomte  de  Sainte-Maure  (André). 

Anciens  gardes  de  Louis  XVI  :    le  chevalier  de  Sainte- 


à  son  posle,  au  milieu  de  ses  enfants,  nom  qu'il  nous  donnait  et  que  nous  osons 
dire  que  nous  méritons  par  l'affection  et  la  reconnaissance  que  nous  lui  portons.  « 
(Journal  de  Saint-Cloud  à  Cherbourg,  in-8°,  1830,  p.  53  et  54.)  —  Après  le 
licenciement  de  la  compagnie  de  Noaiiles,  à  Saint-Lô,  une  épée  d'honneur  fut  of- 
ferte par  les  gardes  à  leur  lieutenant-major,  comme  souvenir  et  témoignage  de  la 
plus  profonde  gratitude. 

(1)  De  Brunville,  brigadier,  chef  d'escadron,  a  rejoint  le  Roi  à  Gand  le  4  juin 
1815.  —  Onze  campagnes.  {État  des  gardes  de  Raguse  qui  ont  accompagné  le  roi 
à  Gand  en  1815.)  —  Sous-lieutenant  au  régiment  d'Artois-cavalerie.  {Etat  mili- 
taire de  1790,  p.  561.)  —  11  avait  émigré  et  fait  les  campagnes  de  l'armée  de 
Condé. 

(2)  Rang  de  capitaine.  [Fiches  de  classement.) 

(5)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  major  du  1G;  régiment  de  cliasseur>  à 
cheval.  (Almanach  royal  de  1850,  p.  057.) 

(4)  Hersant  de  la  Rougerie  (Louis-Jean),  chef  d'escadron  ,  brigadier  des 
gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Raguse,  néje  22  juin  1752,  ù  Argenton- 
l'Lglise  (Deux-Sèvres).  —  Gendarme  de  la  garde  du  roi  en  1772,  démissionnaire 
en  1777,  a  émigré,  a  été  agrégé  aux  gardes  du  corps  du  roi  le  8  décembre  1791, 
a  été  licencié  le  28  mars  1801,  en  non-activité  jusqu'au  1er  août  1814.  —  Garde 
du  corps  du  roi,  compagnie  de  Raguse,  du  1er  août  1814  au  1"  novembre 
1815.  —  Chef  d'escadron  le  1"  février  1815.  —  Campignes  de  1792  à  l'armée 
des  princes;  de  1793  à  1801  inclusivement,  à  l'armée  de  Condé;  de  1815,  à  l'ar- 
mée royale,  en  Belgique.  —  Total  :  trente-neuf  ans,  neuf  mois  et  vingt-quatre 
jours  de  services  (a).  (État  de  services  certifié  car  te  maréchal  duc  de  Raguse.)  — 

(a)  Dans  ces  trente-neuf  ans  de  services  doh  ont  être  compris  les  dix  ans  de  grâce  accordés 
par  le  roi  aux  émigrés.  —  M.  de  la  Rougerie  fut  nommé  une  seconde  fois  cuevalierde  Saiiu- 
Ixmisuar  double  emploi,  le  10  octobre  1S10.  [Fiches  de  classement.) 


DE  1816.  89 

Marie  (Lemoine);  Ràguet-Brancion  de  Liman  (Christian -Fré- 
déric-Xavier), chef  île  bataillon-,  le  baron  de  Chamoy;  le  ba- 
ron de  Couet;de  Cazolte;  Caron  de  Flëùry;  Cordicr;  le  baron 
de  Neuchèze;  le  baron  de  Pinteville  de  Cernon:  le  marquis  de 
Perreuse;  Posuel  de  Yerneaux  ;  le  baron  de  Saint  llîlaiie  ;  le 
baron  de  Tonrnehem. 

Compagnie  des  Cenl-Suisses  ;  officiers  supérieurs  :  le 
comte  de  Kougé  (Alexis-Bonabe-Louis-Yicturnien)  (1),  le  che- 
valier de  Fourolles. 

Labbe  de  Chamgrand  (Etienne)  (2)  et  le  comte  de  Mout- 
bron ,  sous-lieutenants  surnuméraires;  de  Buissy  (Victor-Ho- 
noré),  sergent-major  (3). 

Compagnie,  des  gardes  de  la  porte;  officiers  supérieurs  :  le. 
vicomte  de  Ségur  (Mathieu);  le  baron  de  Plunkelt  ;  le  cheva- 
lier de  Tevssière. 


Chevalier  de  Saint-Louis  !e  3  octobre  1814.  —  Cei  tificat  du  comte  d'Ecquevilly, 
lieutenant  général,  pair  de  France,  du  15  octobre  1815,  attestant  que  M.  Hersant 
de  la  Rougerie  a  servi  à  l'armée  des  princes  et  à  l'année  de  Condé,.de  1792  à 
1  SOI  ;  qu'il  a  fait  les  campagnes  de  1795  et  1794,  dans  les  chaleurs  nobles,  com- 
pagnie n°  7  ;  les  autres,  dans  la  cavalerie  noble,  jusqu'au  licenciement  ;  qu'il  s'est 
trouvé  à  toutes  les  affaires,  et  s'y  est  conduit  avec  bonneur,  se  distinguant  par  son 
zèle,  son  courage  et  sa  bonne  volonté. — Lieutenant-colonel. —  Pension  de  1.800  fr. 
—  Mort  le  12  janvier  1851.  —  Le  21  septembre  1851,  pension  de  500  francs  à  sa 
veuve,  née  Catherine-Jeanne  de  Vielbane.  (Dossiers  des  pensions,  n°  51,586.)  — 
Passé  en  Belgique,  pour  rejoindre  le  roi ,  le  26  mars  1815.  (Élal  des  officiers  da 
la  compagnie  Raguse  qui  ont  accompagné  ou  rejoint  le  roi  à  Gand.) 

(1)  Marquis  de  Kougé.  —  Lieutenant-colonel  de  la  ligne  française,  colonel  eu 
1821,  pair  de  France;  services  de  1794;  adjudant-major  des  Cent-Suisses  en  1811; 
lieutenant,  commandant  la  colonne  française  en  1815;  lieutenant-colonel  (colonel) 
îles  gardes  à  pied  ordinaires  du  corps  du  roi  eu  1821,  clievalier  de  la  Légion 
d'honneur  même  année.  (Registre  des  gardes  à  pied  ordinaires  du  corps  du  roi , 
1821.) — Maré'.b.l  de  camp  le  25  août  1822.  (Annuaire  militaire  de  1850, 
P.  100.) 

(2)  De  Cbamgrand,  enseigne  des  Suisses  de  la  garde  de  Monsieur,  comte  de 
Provence.  (État  militaire  de  1789,  p.  cxxvj.) 

(5)  Le  chevalier  de  Buissy*  chef  de  bataillon,  porte-drapeau.  (Almanach  royal 
de  1817.  p.  540  ) 


90  CHEVALIERS 

Officier  supérieur  surnuméraire  :  le  comte  (le  Charencey 
(Charles-Guillaume  Gouhier)  (1). 

Brigadier  :  de  Kervalloc  (Louis-Joseph  Guyomard)  (2). 

Gardes  :  Fabry  de  Véreux  (Daniel-Alexandre  Pautenet);  le 
vicomte  de  Saint-Mauris  Chatenais  (Charles-Emmanuel-Chris- 
tophe); de  Liniers  (Pierre-César);  le  comte  de  Liniers  (Louis- 
Joseph-Agathe-François- Alexis)  (3);  de  Valori  (Jean-François- 
An  loine-Joscph-Marie). 

Garde  surnuméraire  :  le  comte  d'Orfeuil  (Charles-Louis- 
Marie). 

Compagnie  des  gendarmes  de  la  garde  :  le  comte  de 
Bourbon-Busset  (François-Louis- Joseph),  aide-major  (co- 
lonel) (4). 

Sous-lieutenants  :  le  comte  de  Béthune  (Albert-Marie-Jo- 
seph-Omer-Charles-Eugène-Maximilien  );  le  marquis  de  Bri- 
say  ;  le  comte  de  Laugier-Villars  ;  le  comte  de  Modùne  (5). 

Fourrier-major  :  Baculard  d'Arnaud. 

(1)  Gouhier  de  Champeaux  de  Petite-Ville,  comte  de  Charencey,  émigré,  mous- 
quetaire, 2e  compagnie,  dans  l'émigration,  passé  ensuite  aux  gardes  de  la  porte; 
n  fait  toutes  les  campagnes  de  l'armée  de  Coudé  jusqu'au  licenciement;  rentré  aux 
gardes  de  la  porte  en  181  i,  avec  le  rang  de  chef  de  bataillon,  passé  capitaine  an 
Ti'  régiment  de  la  garde  royale,  à  la  formation,  en  "1815,  plus  tard  membre  de  la 
chambre  des  députés  pour  le  département  de  l'Orne,  et  conseiller  d'État.  Son  fils, 
substitut  au  tribunal  de  première  instance  de  la  Seine,  a  été  membre  de  l'Assem- 
blée nationale  législative  en  18-19,  1850  et  1831.  Il  avait  été  nommé,  comme  son 
père,  par  le  département  de  l'Orne,  et  il  fut  du  nombre  des  représentants  arrêtés, 
le  2  décembre  1851,  à  la  mairie  du  10e  arrondissement. 

(2)  Guyaumard  de  Kervalloc,  orthographe  du  nom. 

(5)  Nommé  le  2-i  août  1814  comme  garde  de  la  porte.  (Registre  de  la  maison 
militaire  du  roi.)  — Nommé  une  seconde  fois,  le  8  novembre  1815,  dans  uuautre 
travail,  comme  ancien  officier. 

(i)  Maréchal  de  camp  le  18  mars  1815,  commandant  de  la  Légion  d'honneur 
(commandeur  en  1816)  le  51  décembre  même  année,  gentilhomme  d'honneur  de 
Monsieur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  319,  471  et  64.)  — Gentilhomme  hono- 
raire de  la  chambre  du  roi,  pair  de  France,  lieutenant  général.  (Almanach  royal 
de  1850,  p.  56,  U6  et  298.) 

(5)  Muréclial  de  camp,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de 
1850,  p.  570.  j 


DE  18U.  91 

Gendarmes  :  Buisson  de  Sainte-Croix  (Jean-Jacques);  Sal- 
vaige  de  La  marge  (Gabriel-Barthélemy-Jean-Antoine)  (1);  Pi- 
latoucn  de  la  Touche  (Louis-Jean-Madclaine)  (2). 

Compagnie  des  chevau- légers  de  la  garde  du  roi ;  offi- 
ciers supérieurs  :  le  comte  de  la  Tour  d'Auvergne-Laur- 
guais  (Joseph-Denis-Edouard-Bernard)  ;  le  duc  de  Crussol 
(Adrien-François-Emmanuel);  le  marquis  d'Espinay  (Char- 
les-Marie). 

Sous-lieutenanls  surnuméraires  :  le  marquis  de  Castries 
(Edmond-Eugène-Philippe-ïlercule  de  la  Croix). 

Le  comte  de  Bertier  (Anne-Ferdinand-Louis)  (3);  de  Poli- 
gnac  (Jean-Marie  Dorlan)  (4). 

Maréchaux  des  logis  :  le  comte  de  Méry  (Alexandre-Paul- 
Victor)  (5);  le  comte  de  Fonlenay  (Louis-César). 

Brigadier  :  le  chevalier  de  Richemont  (Jean-Baptiste  Cha- 
bans). 

Chevau- légers  :  de  Glapion  (6);  de  Bernon  (Charles-For- 
tuné-Henri); le  chevalier  Dupuy  des  Islets:  le  comte  de  la 
Briffe;  du  Rocher  (Noël). 

Mousquetaires  ;  première  compagnie  ;  officiers  supérieurs  : 
le  comte  de  Clermont-Tonnerre  (Aimé-Marie-Gaspard),  colo- 

(1)  Ancien  surnuméraire  des  gendarmes  de  la  garde,  chasseur  noble  à  cheva 
d'Angoulême  à  l'armée  de  Condé;  a  eu  un  certificat  de  M.  le  prince  de  Condé  du 
7/1S  septembre  1798,  corps  d'armée  au  service  de  la  Russie,  attestant  qu'il  a  fait 
les  campagnes  de  1792,  179-i,  1793,  179G,  1797  ;  et  qu'il  était  à  toutes  les  affaires, 
notamment  à  celles  des  13  août,  2  et  21  octobre;  breveté  chef  d'escadron  le 
1er  mars  1815.  (Archives  de  la  famille.) 

(2)  Capitaine.  (Fiches  de  classement.)  —  Pitatouin  de  la  Coste,  émigré,  a  fait 
toutes  les  campagnes  de  Tannée  de  Condé  jusqu'au  licenciement,  a  été  retraité 
comme  lieutenant-colonel.  (Arc/iives  de  la  famille.) 

(5)  Officier  de  cbevau-légers.  (Fiches  de  classement.) —  Porte-étendard,  major, 
aujourd'hui  lieutenant-colonel  de  cavalerie.  (État  de  la  compagnie  au  31  décem- 
bre 1813.) 

(4)  Chevau-léger,  colonel.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Raug  de  major  (lieutenant-colonel).  (Fiches  de  classement.) 

(6)  Lieutenant-colonel.  (Fiches  de  classement.) 


92  CHEVALIERS 

nel  (1)  ;  le  comte  de  la  Loyère  (Armand);  le  chevalier  de  la 
Tour-Foissac  (Victor);  le  vicomte  d'Hervilly  ( Jean-Baptiste- 
Joseph-Philibert);  le  marquis  de  Seignelay-Colbert  (Armand- 
Marie-Louis);  le  comte  de  Turenne  ;  d'Harembert. 

Officier  supérieur  surnuméraire  :  le  comte  d'Haussonville 
(Bernard  de  Cleron). 

Brigadier  :  le  vicomte  de  Rancogne  (Charles  de  Ve- 
zeaux  (2). 

Mousquetaires  :  de  Rechignevoisin  (Louis -Charles- 
Anne)  (3);  le  comte  d'Armagnac  de  Castanet  (François-Hi- 
laire  (I);  le  chevalier  de  Yillebresme  (Thomas-Jacques  Gois- 
lard). 

Mousquetaires;  deuxième  compagnie;  officiers  supérieurs  : 
le  comte  de  la  Grange  (Cliarles-Louis-Amand)  (o);  le  comte  de 
Pange;  le  comte  de  Rastignac;  le  comte  de  Fumel;  le  comte 
d'Hervilly;  le  comte  du  lïallay;  le  comte  de  Saint-Geniès;  le 
comte  de  la  Serre. 

Sous-lieutenant  (major  de  cavalerie,  désignation  du  grade 
actuel  de  lieutenant-colonel),  le  comte  de  Narbonne-Lara 
(Jean-Jacques-Joseph). 

Mousquetaires    :    de    Scorailles    (Jean-Eustache-Marie- 

(1)  Aujourd'hui  duc.  —  Maréchal  de  camp  le  19  mars  1815,  pair  de  France  et 
commandant  la  première  brigade  de  la  première  division  de  cavalerie  de  la  garde 
royale  à  la  formation,  même  année;  lieutenant  général,  minisire  de  la  guerre  de 
1821  à  1828,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1822,  commandeur  de 
l'ordre  de  Saint-Louis  en  1825. 

(2)  Capitaine  en  fécond  au  1er  régiment  de  cuirassiers  de  la  garde  royale  le 
29  novembre  1815,  breveté  chef  d'escadron  le  même  jour,  chevaliei  de  la  Légion 
d'honneur  le  19  mars  1814.  {Archives  de  la  famille) 

(5)  Louis-Charles-Duic-Anne.  (Archives  de  la  famille.) 
(I)  Breveté  capitaine  de  cavalerie.  (Archives  de  la  famille  ) 
(5)  Lieutenant  commandant  d'escadron.  (État  de  la  compagnie  au  hr  août 
18M.)  —  Lieutenant  général  le  1  juin  1811.  (aïmanach  royal  de  181-1-1815, 
p.  126.)  —  Commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Aïmanach  royal  de  1850, 
p.  575.)  —  Grand  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Annuaire  militaire  de  1850, 
u.  55.)  — Sénateur  en  1860. 


DE  1814.  93 

Alexandre);  de   Vanssay   (Achille-Pierre)  (1);    de   Glapion 
(Louis-Charles). 

Compagnie  des  grenadiers  à  cheval;  officiers  supérieurs  : 
le  comte  de  la  Rochejaquelein  (Auguste)  (2)  ;   le  baron  Per- 

(1)  Comte  de  Vansay;  capitaine  de  remplacement  aux  dragons  de  la  Reine. 
(Etat  militaire  de  1790,  f°  57G.)  —  Écuyer  de  main  de  la  reine  Marie-Antoinette. 
(Titres  de  la  famille.)  —  De  Vanssay,  orthographe  du  nom.  —  Fils  du  chevalier  de 
Saint-Louis  de  1750.  (Voir  2e  volume,  p.  176.)  —  Voir,  pour  d'autres  chevaliers 
de  ce  nom,  1er  volume,  p.  159,  424  et  ail. 

(2)  Frère  cadet  d'Henri  et  de  Louis  de  la  Rochejaquelein  ,  troisième  iils  du 
marquis  de  la  Rochejaquelein,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1783  (Voir  2e  vol., 
p.  55G)  ;  surnommé  le  lialafré,  comme  le  duc  de  Guise.  —  Né  en  178  4.  —  Mis  le 
19  septembre  1809  à  la  disposition  de  M.  le  général,  sénateur,  comte  de  Beau- 
mont,  pour  être  employé  en  qualité  de  sous-lieutenant  dans  un  des  régiments  pro- 
visoires de  dragons  commandés  par  ce  général.  Admis  à  passer  au  1er  carabiniers, 
pour  y  occuper  un  des  emplois  de  son  grade  récemment  créés,  décision  du  1G  dé- 
cembre 1811.  —  Y  était,  à  la  suite,  depuis  le  1G  décembre  1809.  —  Blessé  de 
trois  coups  de  sabre  et  d'un  coup  de  lance  à  la  bataille  de  la  Moskowa.  —  Prison- 
nier pendant  deux  ans.  (État  de  services,  AiJiives  de  la  guerre.)  —  Lieutenant  de 
la  compagnie  des  grenadiers  à  cheval  de  la  maison  du  roi,  avec  brevet  de  colonel, 
en  1814.  —  Colonel  du  1er  régiment  de  grenadiers  à  cheval  de  la  garde  royale,  ;'i 
la  formation,  en  1815.  —  Avait  suivi  le  roi  à  Gand,  et  était  ensuite  passé  dans  la 
Vendée,  avec  son  frère  Louis,  pendant  les  cent-jours.  —  Maréchal  de  camp,  com- 
mandant la  seconde  brigade  de  la  première  division  de  cavalerie  de  la  garde  royale. 
—  Commandeur  de  la  Légion  d'honneur  le  25  juillet  1825  (en  Espagne,  fait  de 
guerre).  —  A  suivi  le  roi  Charles  X,  en  1830,  depuis  Saint-Cloud  jusqu'à  Cher- 
bourg, et  a  accompagné  Sa  Majesté  en  Angleterre.  —  Proscrit  en  1832,  pour  par- 
ticipation aux  événements  de  la  Vendée.  —  A  servi  le  roi  don  Miguel  I°r,  dans  la 
guerre  de  1835  (a). 

[a]  «  Mon  beau-frère,  Auguste  de  la  Rochejaquelein,  fut  invité  à  prendre  du  service  en 
même tcnip- que  MM.  de  Talmont,  de  Castries,  et  d'autres  jeunes  gens  marquants;  il  alla  a 
Paris  et  refusa,  tes  qu'on  vit  qu'il  faisait  des  objections,  au  lieu  de  les  écouter,  on  le  fit 
arrêter;  il  ne  céda  pa<  encore,  dcmaiida  de  quoi  il  était  coupable,  et  ne  voulut  point  com- 
prendre pourquoi  ou  le  mettait  e  i  prison  ;  do  sorte  qu'après  plus  de  deux  mois  il  força  du 
moins  le  ministre  d'expliquer  son  détour,  et  de  lui  signifier  qu'il  serait  prisonnier  tant  qu'il 
ne  serait  pas  sous-lieutenant.  On  le  plaça  dans  un  régiment  de  carabinier.;  il  y  passa  trois 
ans.  A  la  bataille  «le  la  Moskowa,  il  fut  rouvert  de  blés- un-.,  fait  prisonnier  et  conduit  à  Sara- 
tow  ;  il  y  fut  bien  tiaité,  et  son  sort  fut  tout  a  fait  adouci  a  la  recommandation  de  Louis  XVIII, 
qui  eut  l'extrême  lu  nté  de  faire  écrite  en  sa  faveur.  «  (.Wi'wirii-cs  de  Madame  ta  marquise  de 
la  Iloclujaquclein,  2  vol.  in-lS,  9e  édition,  1860,  t.  II,  p.  21U.) 

lors  de  la  mort  de  sa  belle-sœur,  en  1857,  le  général  Auguste  de  la  ftochcjaquclein  reçut  la 
lettre  suivante  de  Monsieur  le  comte  de  Chambord,  lettre  dans  laquelle  se  retrouvent  les  senti- 
ments que  l'auguste  petil-lils  de  Charles  X  a  voués  à  une  famille,  célèbre  par  sa  fidélité,  par  son 
dévouement,  par  le  martyre,  et  dans  laquelle  aussi    un  juste  hommage  est  rendu  à  Monsci- 


94  CHEVALIERS 

rot;  le  comte  de  Biencourt;  le  comte  de  Termes;  le  comte  île 
Virieu;  deCostalin;  de  Noaillan. 

Jurnônier  :  l'abbé  de  ïuffet. 

Garde  de  Monsieur  :  le  comte  de  Puységur ,  capitaine  (1). 

Officier  supérieur  surnuméraire  :  le  comte  de  Sémallé. 

Brigadiers  :  Yarin  de  Bretleville  (Pierre-François);  de 
Bournonville  (Pierre). 

Gardes  ou  portés  sans  désignation  de  grades  :  du  Crozel 
de  Liât  (Pierre-Christophe)  ;  du  Crozet  (Jean-Baptiste);  de  Le- 
vacq  (Népomucène) ;  de  Levacq  (Pierre-Joseph);  le  comte  de 
Seran  ;  Yarin  de  Bretteville. 

Inspecteur  aux  revues  :  le  baron  Denniée,  inspecteur  aux 
revues  de  la  maison  militaire  du  roi. 

Sous-inspecteurs  aux  revues  :  le  baron  Clarac  (Louis- An- 

(I)  Lieutenant  général  le  22  juin  1814.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  51  i.) 


gneur  Pic,  évéque  de  Poitiers,  qui  avait  prononcé  l'oraison  funèbre  de  madame  de  la  llochcja- 
quclein  ; 

«  Venise,  17  mars  1857. 

«  En  réponse  à  la  lettre  par  laquelle  vous  avez  chargé  le  duc  de  Lévis  de  (n'annoncer  la  perte 
douloureuse  que  vous  avez  faite,  j'ai  tenu  à  vous  dire  ici  moi-même,  mon  cher  général,  toute 
la  part  que  je  prends  à  votre  affliction  et  à  vos  regrets  fraternels.  Que  n'ai-je  pu  être  témoin  de 
ce  grand  nommage  qui  vient  d'être  rendu  à  votre  vénérable  sœur  et,  dans  sa  personne,  à  lu  Ven- 
dée tout  entière!  Que  ne  m'a-t-il  été  donné  d'entendre  le  magnifique  tribut  de  justes  louanges 
payé  5  une  si  belle  vie  par  le  successeur  de  saint  ïlilaire,  qui  a  voulu  ajouter  à  tous  ces  hon- 
neurs l'autorité  de  sa  présence  et  le  sceau  de  son  éloquente  parole  !  Je  n'ai  pu  lire  sans  eu 
être  profondément  ému  les  touchants  récits  de  cette  solennité  funèbre;  je  me  suis  associé  de 
loin  à  ce  deuil  de  famille  conduit  par  le  premier  pasteur  du  diocèse,  partagé  partout  un 
peuple  lidèle  et  devenu,  en  un  moment,  pour  la  France,  comme  un  deuil  public.  Ma  pen- 
sée et  mon  cœur  ont  accompagné  jusqu'à  sa  dernière  demeure,  avec  la  foule  recueillie 
qui  suivait  .-on  cercueil,  cette  femme  forte,  épouse,  tille  et  sœur  de  ces  héros  et  de  ces 
martyrs  qui  ont  si  vaillanuticul  combattu,  et  dont  le  sang  généreux  a  si  abondamment 
coulé  dans  une  des  plus  saintes  et  des  plus  glorieuses  lutte,  <|ui  furent  jamais.  Je  tenais 
également  a  vous  exprimer  de  nouveau,  à  cette  occasion,  nia  haute  estime  et  ma  vive  recon- 
naissance pour  l'illustre  nom  de  la  Rochcjaquclcio ,  si  noblement  porté  par  vous,  et  qui,  je 
n'en  (aurais  douter,  revivra  dans  voue  petit-neveu  Julien;  dites-lui  de  ma  part  que  telle 
est  ma  forme  confiance,  et  je  suis  bien  sûr  qu'elle  ne  se, a  pas  trompée.  Soyez,  dans  cette 
circonstance,  mon  interprète  auprès  de  lui  et  de  tous  ceux  des  vôtres  dont  je  connais, 
depuis  tant  d'années,  l'invariable  dévouement.  . 

•<  Comptez  toujuur-,  »ous-niême,  mou  cher  Général,  sur  toute  ma  gratitude  et  sur  ma 
constante  amitié. 

«  Signé  :  HENRI. 

«  A  monsieur  k  général  comte  de  la  Rochejaqiwkin.  « 


DE   1814.  95 

loinë),  sous-inspecteur  aux  revues  de  la  maison  du  roi  (1); 
Baudon  de  Mony  (frânçofs-Chârlés),  sous-inspecteur  aux  re- 
vues de  la  compagnie  des  Cent-Suisses  ;  Rabou,  sous-inspec- 
teur aux  revues  de  la  maison  du  roi. 

Lieutenants  généraux  :  Lorge  (Jean-Tliomas-Guillaumc)(2), 
Berthier  (César)  (3);   baron  Excelmans  (4);  le  comte  de 


(1)  Clarac  (Louis-Antoine),  né  le  10  septembre  1772  à  Tarbes  (Hautes  Pyré- 
nées). ~  Élève-commissaire  des  guerres  en  1792,  employé  exlraordinairement 
comme  aide- commissaire  des  guerres,  et  commissaire  des  guerres  même  année, 
commissaire  des  guerres  en  1793,  commissaire  des  guerres  de  première  classe  en 
1794,  sous-inspecteur  aux  revues  en  1800,  sous-inspecteur  aux  revues  de  pre- 
mière classe  en  1809  ,  employé  près  du  corps  de  la  garde  impériale  à  l'armée 
d'Espagne  en  1810,  idem  à  la  grande-armée  en  1815,  sous-inspecteur  aux  revues  de 
la  maison  du  roi  en  1814,  inspecteur  aux  revues  des  gardes  du  corps  en  1810, 
intendant  militaire  près  des  corps  de  la  maison  du  roi  en  1817,  admis  à  faire 
valoir  ses  droits  à  la  retraite  le  12  août  1830,  retraite  le  26  juin  1831,  dans  le 
grade  de  lieutenant  général.  —  Campagnes  de  1792,  ans  II,  III,  IV,  V,  armées  du 
Midi  et  des  Alpes  :  ans  XI,  XII,  XIII,  aux  camps  de  Bayonne  et  de  Brest  ;  an  XIV, 
1800,  1807,  1808,  armée  d'Allemagne;  1809,  1810,  1811,  1812,  armée  du  nord 
de  l'Espagne;  1813,  1814,  grande-armée.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
en  1805,  officier  en  1811,  commandeur  du  même  ordre  en  1821.  — Chevalier 
de  l'ordre  de  la  Réunion.  —  Baron  de  l'empire  en  1813.  (Dossier  de  M.  le  ba- 
ron Clarac.)  —  Membre  de  la  chambre  des  députés  en  1815.  —  Réélu  en  1820, 
en  1824,  en  1827  et  eu  1850.  —  Président  du  collège  électoral  des  Uaules-Py- 
rénée  en  1823,  en  1827  et  en  1830.  —  Mort  à  Tarbes  le  22  décembre  1831, 
dans  sa  quatre-vingl-lroisième  année. 

^2)  Baron  Lorge.  (Almanaeh  impérial  de  1812,  p.  281.)  * 

(3)  Comte.  (Almanaeh  impérial  de  1812,  p.  280.) 

(1)  C'est  une  erreur.  Il  était  baron,  étant  général  de  brigade  (Almanaeh  impé- 
rial de  1812,  p.  285),  mais  il  était  comte  au  moment  de  la  restauration.  (Voir 
Y  Almanaeh  royal  de  1814-1815,  p.  593  et  421.)  En  1815,  il  fut  chargé  par  Na- 
poléon de  marcher  contre  le  roi  et  les  princes,  qui  se  retiraient  par  la  route  du 
nord,  et  le  roi  Charles  X  lui  dit  à  son  avènement  à  la  couronne,  dans  une  au- 
dience particulière.  «Général,  j'oublie  toutee  qui  s'est  passé;  la  seule  chose  dont 
je  veux  me  souvenir,  c'est  que  lorsque  vous  reçûtes  de  Bonaparte  l'ordre  de  me 
poursuivre,  vous  prîtes  une  autre  route  que  la  mienne.»  Histoire  de  France  du 
président  Ilénault,  continuée  par  Michaud,  p.  974.)  —  Le  2!)  juillet  1850,  le 
général  Excelmans  vint,  aux  Tuileries,  à.  onze  heures  du  matin,  offrir  ses  services 
au  duc  de  Raguse  qui,  n'ayant  pas  de  commandement  à  lui  donner,  le  remercia, 
et  lui  promit  de  faire  connaître  au  roi  cet  acte  de  fidélité.    Deux  heures  après, 


%  CHEVALIERS 

tirouchy  (1);  le  baron  Jan  de  la  Hamelinaye  (Félix)  (2)  ;  le 
comte  d'Anthouard  (Charles-Nicolas)  (3);  le  baron  Colberl 

l'armée  évacuait  Paris,  et  le  surlendemain  le  général  Exceïmans  commandait  la 
réserve  de  l'armée  patriote,  marchant  contre  le  roi  Charles  X,  retiré  à  Ram- 
bouillet. Cette  bizarrerie  du  cœur  humain  explique  nos  annales  depuis  soixante- 
dix  ans.  Du  reste,  brave  et  intrépide  officier,  Excelmans  est  mort  maréchal  de 
France  et  grand-chancelier  de  '.&  légion  d'honneur. 

(1)  Sous -lieutenant  des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  Écossaise. 
[Ètût  militaire  de  1788,  p.  cxxi.)  —  Lieutenant-colonel  du  12e  chasseurs.  {Étal 
militaire  de  1792,  p.  57G,  changements  survenus  pendant  l'impression.)  —  Maré- 
chal de  camp  le  7  septembre  1792.  [État  militaire  de  1793  ,  p.  33.)  —  Grand 
aigle  de  la  Légion  d'honneur  le  13  juillet  1807,  général  de  division,  et  colonel 
général  des  chasseurs  à  cheval.  {Almanach  impérial  de  1812,  p.  131  et  279.)  — 
Vremier  inspecteur  général  des  chasseurs  à  cheval.  [Almanach  royal  de  181  4-181  o, 
p.  421.)  —  Commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis,  proscrit  en  1813,  il  dut  sa 
rentrée  à  l'intervention  et  aux  instances  de  Mgr  duc  d'Angoulème.  (.No- 
nce historique  sur  Mgr  duc  d'Angoulème,  par  M.  Pasealet ,  in-S",  1845, 
p.  124.)  —  Maréchal  de  France  pendant  les  cent-jours,  nomination  annulée  au 
retour  du  roi  ,  et  rétablie  après  1830. 

(2)  Né  le  22  février  1769,  à  Montauban.  —  Sous-lieutenant  au  36e  régiment 
d'infanterie  (ci-devant  Anjou),  en  1791,  lieutenant  en  l'an  II,  capitaine  même  an- 
née, chef  de  bataillon  en  l'an  VII, adjudant-commandant  en  l'an  IX,  général  de  bri- 
gade en  1809,  général  de  di'Vion  en  181 1,  commandant  la  18e  division  militaire 
de  1810  à  1830.  —  Admis  dans  le  cadre  de  réserve  en  1832,  retraité  même  an- 
née. —  A  fait  les  campagnes  des  armées  du  Rhin,  de  Sambre  et  Meuse,  de 
Mayence,  du  Danube,  sur  les  côtes,  de  la  grande-armée  1803,  puis  celles  de  la 
grande-armée,  en  Allemagne,  à  Naples,  en  Espagne,  et  en  France.  -—  Soixante- 
deux  ans,  deux  mois  et  dix  neuf  jours  de  services,  y  compris  vingt  et  une  cam- 
pagnes. —  Commandant  (plus  tard  commandeur)  de  la  Légion  d'honneur  en 
1814.  [Almanach  royal  de  1817,  p.  469.)  —  Commandeur  de  l'ordre  de  Saint- 
Louis  en  1821.  (Voir  à  celle  date.)  —  Grand  officier  de  la  Légion  dïionneur  en 
1820,  grand'-croix  de  l'ordre  de  Saint-Louis  en  1829.  {Almanach  royal  de  1830, 
p.  293  et  281.)  —  Vicomte.  [Almanach  royal  de  1830,  p.  284,  373  et  591.) 

(3)  Le  comte  d'Anthouard  de  Vraincourt  (Charles  Nicolas),  né  à  Verdun  le 
7  avril  1773.  —  Élève  sous-lieut.mnt  d'artilleiie  en  1789.  lieutenant  en  second 
en  1790,  en  premier  en  1791,  capitaine  en  second  en  1792,  en  premier  en  1793, 
chef  de  bataillon  eu  1799,  chef  de  brigade  eu  1800,  aide  de  camp  du  prince  Eu- 
gène en  1803,  général  de  brigade  en  1S0G,  général  de  division  en  1810,  com- 
mandant l'artillerie  du  corps  d'observation  d'Italie  en  1811,  inspecteur  des  côtes 
de  Livoiirne  et  de  Home  même  année,  commandant  l'artillerie  du  1e  corps  delà 
jjrau  le-armée  en  1812,  in.-pecteur  général  en  181  »,  membre  du  comité  central  de 


DE  ISi'i.  97 

f Edouard),   le  comle  Friant  (Louis);  le  comte  Chasseloup- 

l'artillerie  en  18JG,  membre  du  nouveau  comité  spécial  et  consultatif  de  l'artillerie 
en  1820,  membre  du  nouveau  comité  pour  la  session  de  1821,  disponible  en  1822, 
président  de  commissions  en  1S25  et  182(î,  disponible  en  1828,  inspecteur  gé- 
néral en  1S30,  compris  dans  le  cadre  d'activité  de  l'êlat-niajor  général  en  1851, 
membre  de  la  commission  mixte  pour  l'examen  du  règlement  du  senice  des 
troupes  en  campagne  en  1N33,  membre  du  comité  d'artillerie  en  1831,  président 
en  1830,  disponible  en  18 il,  admis  à  faire  valoir  ses  droits  à  la  retraite  par  dé- 
cret du  17  avril  18iS,  pension  de  7,200  francs,  arrêté  du  8  juin  1818,  relevé 
delà  retraite  le  28  septembre  18-19,  disponible  le  1er  octobre  1819,  décédé  à 
Taris  le  1-i  mars  1832.  —  Membre  de  la  Légion  d'honneur  le  20  frimaire  an  XII 
(1803),  oflicier  le  M  juin  1801,  commandant  le  II  juillet  1807,  grand  officier  le 
29  juin  1814,  grand'-croix  le   1"  mai  1831,  chevalier  de  Saint-Louis  le  8  juillet 

1811,  commandeur  de  la  Couronne  de  fer.  —  Campagnes  de  1792,  1793,  1791, 
1795,  1796,  1797,  1798,  1799,  1800,  1801,  1801,  1803,  1807,1809,  1811, 

1812,  1813  et  1814.  —  S'est  trouvé  aux  sièges  de  Genève  et  de  Lyon  ;  blessé  à  la 
cuisse  droite  au  siège  de  Lyon  ;  aux  sièges  d'Elenric,  de  Jaffa,  de  Saint-Jean  d'Acre 
et  d'Alexandrie  ;  a  été  blessé  de  trois  halles,  l'une  à  la  tète,  l'autre  à  la  jambe 
droite,  et  la  troisième  lui  a  cassé  le  poignet  droit  ;  aux  sièges  de  Dantzig  et  de 
Gioindeurs  (ou  Graudeurs)  ;  blessé  d'une  halle  au  pied  gauche  à  la  bataille  de 
Raah;  blessé  grièvement  à  la  cuisse  droite  par  un  boulet  le  7  novembre  1812, 
eiilre  Doroghoboui  et  Zazelé,  dans  la  retraite  de  Russie.  [Etat  de  services,  Ar- 
chives de  la  guerre.)  —  Fds  légitime  de  messire  Stanislas-Catherine  d'Anthouard, 
écuyer,  seigneur  de  Vraincourt  et  en  partie  de  Cbeppy,  ancien  capitaine  au  régi- 
ment de  Picardie,  chevalier  de  Saint-Louis,  et  de  dame  Louise  Scolastique  de  Vu> 
tronville  ;  parrain  ,  messire  Charles-Nicolas  Langlois,  prêtre  chanoine  de  l'insi- 
gne église  cathédrale  de  Verdun;  marraine  demoiselle  Anne-Catherine  d'An- 
thouard, sieur  du  susdit  enfant.  (Acte  de  naissance,  Archives  de  la  guerre.)  — 
Comte  de  l'empire  en  1810.  —  Voir,  pour  son  père,  chevalier  de  Saint-Louis 
en  1703,  Ier  volume,  p.  370.  —  Pair  de  France  en  1831  («). 

[a]  Une  note  publiée  par  lui  en  1820,  dans  le  Spectateur  militaire,  et  reproduite  par  le  maré- 
chal Marmoiu,  dans  ses  Mémoires,  a  donné  lieu  à  une  vive  polémique.  L'annotateur  des  Mi- 
vw  rcs  du  pi  incc  Eugène  lui  a  contesté  sa  noblesse;  et  a  fuit  remarquer  que,  Danthouard  sous 
l'empire,  il  signait  iVAnthouard  sou-,  la  restauration.  Le  droit  du  général  à  la  qualité  nobiliaire 
ayant  été  prouvé  par  l'Union,  le  nom  orthographié  d'Anthouard  a  été  rétaLli  dam  lis  volu- 
mes suivants,  mais  sans  erratum  confessant  la  faute  primitive,  de  sorte  que  le  lecteur  ne  sait 
plus  ce  que  signifie  la  première  attaque.  Le  même  auteur  reproche  encorcau  comte  d'Anthouard, 
d'avoir ,  en  1S10,  présidé  le  eonseil  de  guerre  devant  lequel  comparut,  comme  accusé, 
le  génital  Drouot.  11  aurait  pu  ajouter  que  le  comte  d'Anthouard  fut  aussi  mi  des  juges  du 
lieutenant  général  comte  de  Ltiuoidc;  mais,  dit  lu  Moniteur  de  l'armée  de  1852  [article  biogra- 
phique publié  après  la  moi  t  du  général},  il  eut  le  bonheur  de  prononcer  l'acquittement  du  pre- 
mier, et  contribua  par  se-  efforts  à  faire  triompher  le  moyen  qui  sauva  la  vie  au  second. 
—  Drouot  fut  acquitté  par  la  minorité  de  faveur,  trois  contre  quatre,  et  l'on  sait  que  dans  le* 
conseils  de  guerre,  le  président  vole  le  dernier.  Si  les  voix  avaient  été  partagées  (trois  contre 

III.  7 


98  CHEVALIERS 

Laubat)  (1),  Xravot(2),  le  baron  Clausel  (3),  le  comte  ct'Er- 
lon  (Jean-Baptisle  Drouet)  (i). 

(1)  Général  de  division,  grand  oflicier  de  la  Légion  d'honneur,  inspecteur  gé- 
néral, directeur  général  du  génie  en  Italie.  (Almanach  impérial  de  1812,  pp. 281 
et  319.)  —  Pair  de  France  le  4  juin  1814,  grand'-croix  de  la>  Légion  d'honneur 
le  27  décembre  suivant.  {Almanach  royal  de  1814-1815,  pp.  67  et  383.) —  Com- 
mandeur de  l'ordre  de  Sâïnl-Loiïis  le  5  mai  1816.  [Almanach  royal  de  1817, 
p.  -144.)  —  Sénateur  en  1815.  —  Il  prit  part  à  la  délibération  du  sénat,  du 
1er  avril  1814,  qui  constituait  un  gouvernement  provisoire,  et  décrétait  une  con- 
stitution; mais  il  repoussa  la  déchéance  de  Napoléon,  la  déclara  inconstitutionnelle, 
et  quitta  l'assemblée.  (L'Europe  pendant  le  Consulat  de  l'Empire,  par  M.  Capc- 
fique,  t.  X,  pp.  473  et  474.)  —  Cette  opposition  aux  actes  qui  ramenèrent  la  mai- 
son de  Bourbon  n'empêcha  pas  son  élévation  à  la  pairie  et  aux  grandes 
dignités  des  ordres  de  Saint-Louis  et  de  la  Légion  d'honneur.  —  Marquis  de 
Chasscloup-Laubat.  (Almanach  royal  de  1830,  p.  114.)  —  Il  mourut  en  1833. 

(2)  Baron  Travot,  commandant  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  impérial  de 
1812,  p.  281.) 

(3)  Grand  oflicier  de  la  Légion  d'honneur  le  17  juillet  1809.  (Almanach  im- 
périal de  1812,  p.  157.)  —  Grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur  le  14  fé- 
vrier 1815.  (Almanach  royal  de  1830,  p.  291.)  Il  venait  de  recevoir  cette 
plaque  de  grand'-croix  depuis  cinq  semaines  seulement,  lorsqu'il  se  rallia  à 
Napoléon  après  le  20  mars  ,  et  accepta  la  mission  de  marcher  contre  Madame, 
duchesse  d'Àngoulême,  àBordeaux,  et  de  contraindre  cette  auguste  princesse  à  quitter 
îa  France.  Porté  en  1813,  au  retour  du  roi,  sur  la  liste  des  proscrits,  il  rentra  eu 
1820,  par  suite  de  l'amnistie,  reprit  son  rang  dans  l'armée,  et  fut  nommé  députe 
en  1827.  Il  siégea  sur  les  bancs  de  l'opposition.  Après  la  révolution  de  1830,  il 
fut  envoyé  à  Alger,  comme  gouverneur  général,  pour  succéder  dans  le  comman- 
dement de  l'armée  à  M.  le  maréchal  comte  de  Bourmont;  il  fut  nommé  maréchal 
de  France  en  1851,  fit  en  183G  la  malheureuse  expédition  de  Constantine,  qui  «e 
termina  par  une  retraite,  et  mourut  en  1842.  (Voir  le  Dictionnaire  des  Date., 
1843,  t.  I,  p.  8G2.)  —  Quoique  maintenu  avec  son  titre  de  baron  dans  Y  Alma- 
nach royal  de  1814-1815,  pp.  391  et  423,  nous  croyons  qu'il  a  été  f.iit  comte, 
avant  la  restauration,  et  il  ligure  comme  tel  dans  Y  Almanach  de  1830.  pp.  291 
et  573. 

(I)  Grand  oflicier  de  la  Légion  d'honneur  en  180T.  (Almanach  impérial  de 
1812,  p.  157.)  —  Grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur  le  30  septembre  1814. 

trois),  le  coin  tu  d'An  thouard  n'aurait  pu  faire  pencher  la  balance,  en  rotant  pour  la  condam- 
nation, puisque  l'acquittement  était  prononce  en  droit.  Il  c^t  évident  que;  voyant  d'un  cùléqualic 
voix  se  déclarer  pour  la  culpabilité,  et  les  deux  autres  contre,  le  président  se  rallia  à  l'avis 
favorable  à  l'accusé.  Nous  axons  f.iit  cette  observation,  pane  que  nous  sommes  jaloux  de  l'Iion- 
ncur  d'un  brave  oflicier,  et  que,  ks  livres  restant,  la  défense  doit  être  placée  en  regard 
de  1  attaque. 


DE   lblZi.  99 

Le    comte   Morand  (1),   le   baron    Moulon-Duvcrnct  (2), 


(Almanach  royal  de  lSii-iSlo,  p.  080.)  —  Commandant  la  16e  division  mili- 
taire (Lille).  (/r/em,  p.  4-46.)  —  Au  moment  de  l'arrivée  de  Napoléon  en  mars 
1815,  il  voulut  soulever  sa  division  de  concert  avec  le  général  Lcfebvrc- 
Desnouettcs,  complot  organisé  en  faveur,  non  pas  de  Napoléon,  mais  de  M.  le  duc 
d'Orléans.  Il  fut  arrêté  et  mis  ensuite  en  liberté.  Pair  de  France  en  1815,  et  pro- 
scrit ensuite,  le  Dictionnaire  des  dates,  1843,  t.  I,  p.  1069,  dit  qu'il  quitta  la 
France,  et  ne  rentra  qu'après  1830.  Le  général  Donnadieu,  dans  son  mémoire  jus- 
tificatif, a  avancé  que  cet  officier  général  vint  à  Grenoble  au  mois  de  mars  1816, 
pour  prendre  la  direction  du  mouvement  insurrectionnel,  et  que,  le  complot  ayant 
été  réprimé,  il  quitta  la  ville  déguisé  en  domestique.  Ce  complot  était  orléaniste 
comme  le  premier.  Nommé  pair  de  France,  et  envoyé  à  Nantes,  après  la  révolu- 
lion  de  1830,  le  comte  d'Erlon  procéda,  en  1S32,  à  l'arrestation  de  Madame,  du- 
chesse de  Berry,  fut  nommé  gouverneur  général  de  l'Algérie  en  1833,  fut  rap- 
pelé en  1833,  et  mourut  maréchal  de  France. 

(1)  Tristement  célèbre  par  la  proclamation  qu'il  publia  dans  les  cent-jours, 
et  dans  laquelle  il  outrageait  l'auguste  fille  de  Louis  XVI.  —  Condamné  à  mort 
par  contumace  en  1816,  rentré  en  1824  ,  mis  en  disponibilité,  et  nommé 
pair  de  France  après  la  révolution  de  1830.  (Dictionnaire  des  dates,  1845,  1. 1, 
p.  417.) 

(2)  Baron  Duvernet ,  général  de  brigade,  officier  de  la  Légion  d'honneur. 
(Almanach  impérial  de  1812,  p.  283.)  — :  Commandant  de  la  Légion  d'honneur 
le  6  avril  1812,  général  de  division  (lieutenant  général)  le  4  août  1815,  comman- 
dant la  seconde  subdivision  de  la  7e  division  militaire,  à  Valence.  (Almanach  royal, 
1814-1815,  pp.  403  et  412.) —  Il  avait  sollicité  la  croix  de  Saint-Louis  auprès  de 
Mgr  "le  duc  de  Berry,  et  l'obtint  le  20  juillet  1814.  Il  dut  le  commandement 
de  Valence  à  l'influence  toute- puissante  de  M.  le  prince  Jules  de  Polignac  (alors 
comte)  et  de  son  frère,  le  comte  (depuis  duc)  Armand  de  Polignac.  Ce  fait  nous  a  été 
raconté  par  M.  le  prince  de  Polignac.  Malgré  ses  protestations  de  dévouement  et 
cette  haute  protection,  il  se  rallia  à  Napoléon  un  des  premiers,  fut  investi  du  com- 
mandement de  Lyon,  et  le  8  juin  1815  il  publiait  une  proclamation  que  nous  avons 
sous  les  yeux,  imprimée  chez  L.  Cutly,  place  de  la  Charité ,  à  Lyon;  il  y  di- 
sait :  «Le  10  mars,  je  marchais  à  côté  du  libérateur  de  la  France,  tandis  que  vos 
acclamations  saluaient  son  retour....  J'étais  encore  au  milieu  de  tous  lorsque,  dans 
les  premiers  jours  d'avril,  le  duc  d'Angoulème,  avec  un  cortège  digne  de  lui,  osa 
s'approcher  de  vos  murs;  il  espérait  trouver  des  traîtres,  il  ne  trouva  que  des 
Français.  Au  premier  cri  d'alarme,  vous  étiez  debout,  et  l'Isère  délivrée,  vit  en 
deux  jours  sur  ses  bords  la  tête  de  vos  bataillons.  •  —  Nommé  membre  de  la 
chambre  des  représentants,  il  fut  envoyé  comme  commandant  à  Montbrison,  et, 
par  une  Mngulière  contradiction,  il  y  fit  arborer  la  cocarde  blanche,  vingt  jours 
après  la  rentrée  du  roi  à  Paris.  Apprenant  qu'il  était  compris  dans  la  liste  de  pros- 

7. 


100  CHEVALIERS 

Le  comte    de  Nansouty  (Etienne -Marie -Antoine)    (I 
le  comte  Belliard,  le  comte  Bordesoule,  le  baron  de  Bruche, 
le  baron  Berthezène ,  le  comte  Compans,  le  comte  Curial, 

cription  du  21  juillet,  il  se  constitua  prisonnier  et  s'évada.  En  1 8 1 G ,  désespérant 
d'échapper  à  ceux  qui  le  recherchaient,  et  accusé  de  fomenter  un  soulèvement,  il 
se  constitua  de  nouveau  prisonnier,  et  s'abandonna  à  la  clémence  du  roi.  Le  gou- 
verneur de  Lyon  était  alors  le  comte  Roger  de  Damas,  un  de  ces  vieux  émigrés 
qu'on  accusait  de  vouloir  le  sang  de  tous  les  impérialistes. 

Or,  il  résulte  des  pièces  qui  nous  ont  été  communiquées,  que  cet  officier  général 
écrivait  de  Lyon,  le  23  mars  1816,  au  duc  de  Feltre,  ministre  de  la  guerre  :  «  Mon- 
sieur le  duc,  le  général  Mouton-Duvernet  est  arrivé  hier  au  soir  à  la  prison  de 
Lyon....  Ce  général,  dans  sa  route,  a  montré  la  plus  parfaite  résignation.  11  est  con- 
venu, dans  sa  conversation,  de  beaucoup  de  torts  dont  il  se  sent  coupable,  et  en 
même  temps  il  paraît  sûr  de  prouver  que  beaucoup  dont  on  l'accuse  sont  controu- 
ves,  et  semble  ne  pas  douter,  d'après  ce  que  Ton  m'a  dit,  que  sa  situation  est  sus- 
ccplible  d'obtenir  la  clémence  du  roi.  » 

Le  général  Mouton-Duvernet  fut  condamné  à  mort.  11  se  pourvut  en  révision,  et 
la  sentence  fut  confirmée.  Le  comte  Roger  de  Damas  adressa  alors  au  ministre  de 
la  guerre  la  dépêche  télégraphique  suivante  : 

«Lyon,  le  20  juillet  1816,  quatre  heures  du  matin. 

«Le  général  Mouton-Duvernet  a  été  condamné,  hier  soir,  à  la  majorité.  Des 
détails  relatifs  à  sa  vie  ont  excité  un  grand  intérêt  dans  l'auditoire.  Il  est  vrai  que 
pendant  le  temps  où  il  s'est  rendu  coupable  du  crime  pour  lequel  il  a  été  condamné, 
il  a  rendu  autant  de  services  particuliers  qu'il  a  pu,  ce  qui  lut  procure  un  grand 
nombre  de  témoins  à  décharge.»  Le  même  jour,  le  comte  Roger  de  Damas  écrivait 
par  le  courrier  :  «  Votre  Excellence  aura  vu,  en  abrégé,  dans  ma  dépèche,  tout  ce 
qu'il  y  a  à  dire  en  faveur  du  coupable.  Il  est  certain  que  c'est  un  homme  entraîné 
au  mal,  tuais  dont  les  sentiments  n'étaient  point  pervertis;  il  y  a  une  quantité  de 
détails  qui  le  prouvent,  et  lorsqu'il  s'est  remis  aux  autorités  du  roi,  à  Montbrison, 
il  savait  qu'il  ne  pouvait  être  légalement  sauvé,  qu'il  ne  pouvait  devoir  la  vie  qu'au 
roi.  J'ose  parler  franchement  à  Votre  Excellence  :  je  désirerais  que  le  roi  dai- 
gnât, dans  sa  clémence,  commuer  sa  peine.  Ce  n'est  pas  officiellement  que  je  le 
demande,  je  n'en  ai  pas  le  droit;  mais,  selou  moi,  il  est  de  la  nature  des  coupa- 
bles, tu  les  accessoires  de  sa  vie,  qui  prêtent  à  un  acte  de  clémence  royale.  » 

L'exécution  du  général  Mouton-Duvernet  prouve  que  le  ministère  n'accueillit 
pas  cette  demande;  mais  il  est  juste  que  l'histoire  rectifie  les  calomnies  inventées 
par  l'esprit  révolutionnaire  et  dirigées  contre  des  hommes  dont  tout  le  tort  consis- 
tait dans  un  dévouement  inaltérable  au  roi  qu'ils  avaient  toujours  servi. 

(1)  Premier  écuyer  de  l'empereur,  général  de  division,  grand  aigle  de  la  Lé- 
gion d'honneur  le  11  juillet  1807.  (Almanach  impérial  de  1812,  pp.  72,  151  et 


DE  1814.  101 

le  comte  Dessoles,  le  comte  de  Cessac,  le  marquis  d'Aultarme, 
le  comte  Foy,  le  comte  de  Flahaut,  le  comte  Gérard,  le 
comte  Guilleminol ,  le  comte  Harispe,  Kellermann  comte  de 
Yalmy,  le  baron  de  Lamarque,  le  baron  Lallemand,  le  baron 
Lefebvre-Desnouettes,  le  comte  liaison,  le  comte  Molitor,  le 
baron  Marulaz,  le  comte  Pajol,  le  baron  Préval ,  le  duc  de 
Plaisance,  le  comte  Partouneaux,  le  comte  Reille,  le  comte 
Rapp,  le  comte  Sébastiani,  le  baron  Vilatte  d'Outremer,  le 
baron  Value,  le  comte  Michel  (1),  le  comte  Lagrange  (Jo- 
seph) (2). 

Maréchaux  de  camp  :  le  prince  de  Croy-Solre  (Emraa- 
nuel-Marie-Maximilien)  (3),  le  duc  de  la  Force  (Louis-Joseph- 
Nompar  de  Caumont),  le  comte  de  Raslignac,  le  comte  de 
Ségur,  le  comte  Tascher  de  la  Pagerie  (Henri)  (4),  le  baron 
G  ressot  (François  Joseph-Fidèle)  (5),  le  baron  d'Àboville  (Au- 


281.) — Capitaine-lieutenant  de  la  première  compagnie  des  mousquetaires  de  la 
garde  du  roi ,  premier  inspecteur  général  des  dragons  (a)  ,  général  de  division 
ie  24  mars  1803.  (Almanach  royal  de  1814-1815,  pp.  41,  421  et  423.)— Mort  au 
mois  de  janvier  1813. 

(1)  Lieutenant  général  de  corps  royaux.  (Fiches  de  classement.) 

(2)  Comte  de  l'empire,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  le  23  prai- 
rial an  XII,  général  de  division.  (Almanach  impérial  de  1812,  pp.  135  et 
280.)  —  Lieutenant  général  le  23  septembre  1800.  {Almanach  royal  de  1817, 
p.  423.)  —  Disponible.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  11.) 

(3)  Maréchal  de  camp,  commandant  le  département  de  la  Somme.  (Almanach 
royal  de  1817,  p.  327.)  —  Chevalier  des  ordres  en  1826,  pair  de  France,  capi- 
taine des  gardes  du  corps  du  roi  ,  lieutenant  général,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur. (Almanach  royal  de  1830,  p.  73,  117,  278,  321,  377.)  —  Présent,  à  la 
tète  de  sa  compagnie,  de  Saint-Cloud  à  Cherbourg,  en  1830,  quoiqu'il  ne  fût  pas 
de  service. 

(4)  Aujourd'hui  grand  maître  de  la  maison  de  l'impératrice.  —  M.  le  comte 
Tascher  de  la  Pagerie,  ancien  aide  de  camp  du  prince  Eugène,  a  été  longtemps 
aide  de  camp  du  roi  de  Bavière. 

(3)  Baron  de  Gressot,  maréchal  de  camp,  aide-major  général  de  la  garde  royale, 

(a)  En  lSl'i,  le  roi  ayant  il o 1 1 1 1 * •  aux  prince  tic  sa  famille  et  de  son  snnp,  le  titre  de  colonels 
généraux  des  différentes  armes,  les  ofliciers  générant  hwslisdo  ces  charges  sous  l'empire  fu- 
ient nommés  premiers  Inspecteurs  généraux. 


102  CHEVALIERS 

guste-Marie)  (J),  le  duc  de  Luxembourg  (Charles-Emmanuel- 
Sigismoud  de  Montmorency)  (2),  capitaine  des  gardes  du 
corps  du  roi,  pair  de  France,  le  baron  de  Montcsquiou-Fe- 
zensac  (Raimond-Àimery-Philippe-Joseph),  le  comle  de  Cas- 
tellane  (Boniface-Louis-Àndré),  le  baron  Dcrmoncourt ,  le 
comte 'de  Ségur  (Philippe),  Desprez,  le  comte  de  Montho- 
lon  (Charles-Tristan)  (3),  le  baron  Borelli  (Charles-Luc-Clé- 

commandeur  de  Tordre  de  Saint-Louis  le  20  août  1823,  commandant  (plu;  tard 
commandeur)  de  la  Légion  d'honneur  le  23 août  1814.  (Almanach  royal  de  1830, 
pp.  601,  283,  297.)  En  1830,  il  resta  au  poste  que  la  confiance  du  roi  lui  avait  as- 
signé, ne  quitta  Paris  qu'avec  la  garde  royale,  et  se  rendit  à  Saint-Cloud.  A  Ram- 
bouillet ,  il  contre-signa  les  dernières  nominations  que  fit  le  roi.  11  accompagna 
Charles  X  jusqu'à  Cherbourg,  et  après  le  départ  de  Sa  Majesté,  il  ramena  la 
maison  militaire  du  roi  à  Saint-Lô,  et  procéda  à  son  licenciement,  sous  les  ordres 
du  maréclial  Maison.  Nous  avons  consigné  dans  un  autre  ouvrage  le  sentiment  de 
profonde  reconnaissance  que  les  gardes  du  corps  lui  avaient  voué.  (Voirie  Journal  de 
Saint-Cloud  à  Cherbourg,  1850,  in-8°,  p.  83.)  La  révolution  de  Juillet  lui  contesta 
le  grade  de  lieutenant  général,  auquel  lui  donnait  droit  l'ordonnance  du  23  octo- 
bre 1820,  qui  accordait  le  grade  supérieur  aux  officiers  de  la  garde  qui  comptaient 
quatre  années  de  brevet  du  grade  effectif  dans  lequel  ils  servaient.  M.  le  baron  de 
Gressot  avait  été  fait  général  de  brigade  en  Russie  le  21  septembre  1812.  Ce  nom 
glorieux  et  révéré  est  dignement  porté  par  ses  trois  fils,  dont  l'un  est  capitaine  au 
2e  régiment  de  voltigeurs  de  la  garde  impériale;  le  second,  chef  d'escadron  au 
3e  chasseurs  d'Afrique  ;  et  l'autre,  capitaine  d'artillerie  au  1  Ie  régiment-monlé. 
(Voir  l'Annuaire  militaire  de  1860,  pp.  1  i6,  025  et  691.) 

(1)  Commandeur  de  l'ordre  le  II  mars  1813  (Almanach  royalde  1817,  p.  445), 
pour  sa  fidélité  à  la  Fère,  lors  de  la  tentative  du  général  Lcfèvre-Desnouettes. 

(2)  Chevalier  des  ordres,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  chevalier  do  Malte. 
(Almanach  royal  de  1850,  p.  75.)  —  Capitaine  des  gardes  du  corps  de  service  en 
1850;  a  commandé  la  maison  militaire  de  Saint-Cloud  à  Cberbourg. 

(5)  Le  comte  de  Montliolon-Semonville,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
chambellan  de  l'empereur,  ministre  plénipotentiaire  près  S.  A.  1.  et  R.  le  grand 
duc  de  Wurzbourg.  (Almanach  impérial  de  1812,  pp.  63  et  71.)—  Adjudant 
commandant.  (Idem,  p.  286.)  —Nommé  maréclial  de  camp  le  25  août  1S14  par 
le  roi  Louis  XVIII  (Almanach  royal  de  1814-1815,  p.  45o),  avec  le  titre  de  ba- 
ron, ce  qui  est  une  erreur.  —  Il  servait  depuis  1797,  et  avait  été,  en  1807,  co- 
lonel aide  de  camp  du  maréclial  Berthier;  il  s'était  distingué  à  Austerlilz,  à  Iéna,  à 
Friedland,  à  \\  agram. — Nommé  lieutenant  général  par  Napoléon  le  13  juin  1813. 
(Relevé  manuscrit  des  officiers  généraux,  Archives  de  ta  guerre.)  —  Il  assista  à 
la  bataille  de  Waterloo,  et    fut   un   des  compagnons  de  l'exilé  de  Sainte-Hélène; 


DE  1814.  103 

rirent)  (i),  le  baron  Barbot  (  Marie-Étienne  )  (2),  le  che- 
valier Cavaignac  (  Jacques-Marie)  (3),  Bongard  ,  le  baron 
de  Camas  (Jean-Edmond-Fïlhol)  (i),  le  baron  de  Sparre 
(Louis)  (5)j  Vil  lot  (Jean -Joseph);  les  barons  d'Aboville 
(Jacques),  Bachelu,  Billard  (G),  Coutard  (7),  Dode  delà 
Brunerie,  Delaitre,  Dàumesnil,  Lallemand;  le  marquis  de 
Boisgelin;  le  comte  de  Loverdo;  Donnadieu;  de  Lameth 
(Alexandre),  le  comte  d'Orsay,  le  comte  de  Périgord  (Ed- 


rentré  en  France  ,  en  1821,  après  la  mort  île  Napoléon,  il  publia  les  Mémoires  que 
celui-ci  lui  avait  dictes  ;  tretiré  en  Angleterre  ,  après  la  révolution  de  1850, 
il  prit  parti  dans  la  tentative  faite  à  Boulogne,  le  15  août  1840,  par  Louis  Napo- 
léon, fut  traduit  devant  la  cour  des  Pairs,  et  condamné  à  vingt  années  d'emprison- 
nement et  à  la  perte  de  ses  dignités.  (Voir  le  Dictionnaire  des  Dates,  par 
M.  d'Harmonville,  1815,  t.  11,  p.  404.)  — '  Il  était  né  en  1783.  Voir,  pour  les 
chevaliers  de  SainULouis  de  sou  nom,  1er  volume,  p.  603,  promotion  de  1771,  et 
2e  vol.,  p.  -401,  promotion  de  1780. 

(1)  Le  baron  Borelli,  maréchal  de  camp  le  11  septembre  1811.  (Almanach 
royal,  1814-1815,  p.  451.)  —  Le  vicomte  Borelli,  grand  ol'iicier  de  la  Légion 
d'honneur  le  21  août  1823.  (Almanach  royal  de  1850,  p.  29i.)  —  Lieutenant 
général  pendant  les  cent-jours ,  nomination  annulée  au  retour  du  roi ,  réintégré 
dans  son  grade  de  lieutenant  général  après  1830,  nommé  pair  de  France  sous 
Louis-Philippe,  et  mort  en  1850. 

(2)  Le  vicomte  Barbot ,  lieutenant  général  ,  commandant  la  10e  division  mili- 
taire (Toulouse),  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis  et  de  la  Légion  d'honneur. 
(Almanach  royal  de  1850,  p.  391.) 

(5)  Le  vicomte  Cavaignac,  lieutenant  général,  commandeur  de  l'ordre  en  1825, 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1850,  pp.  287  et  373.) 
—  Grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1835,  pair  de  France  en  1S59.  (Al- 
manach royal-national  de  18i2,  pp.  2G5  et  78.) 

(•i)  Maréchal  de  camp  d'artillerie,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  com- 
mandant l'École  régimentaire  à  Rennes.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  579.)  — 
Commandant  l'école  d'artillerie  à  Douai.  (Almanach  royal  de  1850,  p.  050.) 

(5)  Comte  de  Sjwrre,  pair  de  France  (en  1819),  commandeur  de  l'ordre  (en 
1828),  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  (en  1814),  lieutenant  général.  [Alma- 
nach royal  de  1850,  pp.  1 10,  280,  297  et  395.) 

(G)  Gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  du  roi,  lieutenant  général,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  Saint-Louis  et  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal 
de  1850,  pp.  57  et  57  t.) 

(7)  Voir  plus  loin  aux  dignitaires  de  Tordre. 


IO/i  CHEVALIERS 

mond)  (1),  !e  baron  Rousseau  (2) ,  le  chevalier  Pageot 
(François-Marie -Sébastien  )  (3),  le  comte  du  Coetlosquet 
(  Charles-Yves  -César-Cyr)  (  1) . 

(1)  Maréchal  de  camp  le  26  avril  1814.  (Ahnanach,  1814-1815,  p.  518.)  — 
Commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  commandant  la  seconde  brigade  de  la  pre- 
mière division  de  cavalerie  de  la  garde  royale  (à  la  formation  en  1813).  (AlmanarJi 
royal  de  1817,  p.  355.)  — Duc  de  Dino,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur 
en  1820,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis  en  182.",  lieutenant  général.  (Al- 
manach  royal  de  1850,  pp.  2(.U,  285  et  57-i.) 

(2)  Maréchal  de   camp    des  corps  royaux.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Général  de  brigade  le  17  août  1790,  lieutenant  général  le  27  janvier  1815. 
(Relève  manuscrit  des  officiers  généraux,  Archives  de  la  guerre.) 

(4)  Né  le  21  juillet  1783,  à  Morlaix.  —  Hussard  au  10e  régiment  en  1800, 
maréchal  des  logis  en  1801,  sous-lieutenant  en  1802,  lieutenant  aide  de  camp  en 
180G,  capitaine  en  1807,  aide  de  camp  en  1808,  chef  d'escadron  même  année, 
passé  au  8e  hussards  en  1809,  colonel  de  ce  régiment  en  1812,  général  de  brigade 
en  1815,  commandant  le  département  de  la  Nièvre  en  181  i,  disponible  le  26  mars 
1815,  aide-major  général  de  la  garde  royale  le  8  septembre  181 54  maréchal  de 
camp  au  corps  d'état-major  en  1S18,  lieutenant  général  en  1821,  commandant  la 
7e  division  militaire  même  année,  directeur  général  du  ministère  de  la  guerre  en 
1821,  conseiller  d'Etat  en  1824,  membre  du  comité  de  la  guerre  en  1828.  Treize 
campagnes.  Retraité  le  10  mai  1831  avec  une  pension  de  3,450  francs.  (Etat  de 
services.)  —  Fils  de  haut  et  puissant  seigneur  messire  Etienne-François  Denis, 
comte  du  Coetlosquet,  capitaine  de  cavalerie,  et  de  haute  et  puissante  dame  Fran- 
çoise-Nicole-Marie du  Bois-des-Cours  de  la  Maisonfort,  comtesse  du  Coetlosquet  : 
parrain,  haut  et  puissant  seigneur  messire  Louis-César-Pierre  ie  Prouvost  de  la 
Touche  ,  chef  de  nom  et  d'armes  des  anciens  préteurs  de  Bretaigne  ,  chevalier  de 
Saint-Louis,  ancien  capitaine  de  cavalerie  ;  marraine,  haute  et  puissante  dame 
Marie-Gabrielle-Charlotte-Anne-Bernardine  de  Kergadiou,  marquise  de  la  Mai- 
sonfort. (Acte  de  naissance.)  —  Blessé  de  deux  coups  de  sabre  et  d'un  coup  ,de 
feu  au  passage  du  Mincio  en  l'an  IX  ;  blessé  d'un  coup  de  boulet  à  l'affaire  de 
Pulstusk  en  1806,  et  a  eu  un  cheval  tué  "sous  lui.  —  A  eu  encore  un  cheval  tué 
sous  lui  le  22  mai  1809,  au  passage  du  Danube.  —  Blessé  d'un  coup  de  feu  à 
Essling,  et  de  deux  autres  coups  de  feu  à  la  Moscowa  et  à  Leipsick  (a).  (Dossier 

{a)  l'n  autre  officier  général  de  ce  nom,  le  b3ron  du  Coetlosquet  (Jean-Baptiste-Gillcs),  a 
élé  également  chevalier  de  Saint-l.ouis.  —  Né  à  Morlaix  le  20  août  1751,  il  (ut  chcvau-léger  en 
17GS,  capitaine  dans  Royal-Piémont  en  1711,  capitaine-commandant  en  177;,  mcslre  de  camp  en 
second  du  régiment  Dauphin-infanterie  en  1777,  mestre  de  camp  commandant  du  régiment  de 
Bretagne  en  178!i,  chevalier  de  Saint-Louis  le  12  mars  178G,  et  maréchal  de  camp  en  1791.— 
17S5,  a  le  désir  du  bien,  tous  les  moyens  de  le  faire,  et  réunit  la  douceur  à  la  fermeté.  (Regis- 
tre du  régiment  a,-  Bretagne,  de  t77'i  à  1788,  et  de  178s  à  179!.'  —  En  1772.  gentilhomme 
U'uoniieur  de  Mgr  le  comte  d'Artois.  [Dossiers  des  centraux.) 


DE  181  A.  105 

Jdjudants-commanclanls,  :  le  chevalier  Carbonnel  (Antoine- 
François)',  le  comte  de  Montesquieu -Fezensac  (Ambroise- 
Anatole- Augustin)  (1),  le  chevalier  de  Meulan  (Marie-Jo- 
seph-Théodore) (2),  le  chevalier  Froment  (Jean-Baptiste),  le 
marquis  de  Ségur  de  Bouzôîs  (Henri-Philippe)  (3). 

Le  vicomte  de  Montmorency-Laval  (Jean-Félici té-Mathieu), 
aide  de  camp  de  S.  A.  R.  Monsieur  (4). 

Colonels  :  le  vicomte  de  Rohan-Chabot ,  aide  de  camp  de 
S.  A.  S.  Mgr  le  duc  d'Orléans  (5);  le  duc  de  Civrac  (Gui- 
Émeric-Anne  de  Durfort,  comte  de  Lorge),  le  marquis  de  Ci- 
vrac  (Alexandre-Émeric  de  Durfort  de  Lorge),  le  comte  de  Cler- 


des  Pensions ,  nu  51,424.)  — ■  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  —  Officier 

le  Ju  octobre  1810.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  317.) — Commandeur  en  — 

Grand  officier  en  1820,  et   commandeur  de  l'ordre   de  Saint-Louis  en  1823.  (Al- 
manach royal  de  1850,  pp.  29  i  et  280.) 

(1)  Auteur  d'une  relation  très-estimée  sur  la  campagne  de  1812. 

(2)  Le  comte  de  Meulan,  maréchal  de  camp,  commandeur  de  l'ordre  (en  1823), 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1830,  p.  373.) 

(5)  Il  eut  la  croix  du  Mérite  militaire.  11  était  protestant,  et  ne  pouvait  obtenir  la 
croix  de  Saint-Louis.  D'un  autre  côté,  on  lui  objectait  que  l'ordre  du  Mérite  mi- 
litaire avait  été  créé  uniquement  en  faveur  des  officiers  étrangers  au  service  de  la 
France.  11  réclama  énergiquement,  et  ses  réclamations  amenèrent  l'ordonnance 
du  28  novembre  1814,  <jui  étendit  aux  officiers  français  non  catholiques  le  bé- 
néfice de  l'édit  de  création  de  l'ordre  du  Mérite  militaire.  Cependant  il  y  avait  eu  . 
des  dérogations  à  cet  édit  en  émigration,  dérogations  ignorées  à  ce  moment.  (\oir 
plus  haut,  p.  40,  les  notes  qui  concernent  les  colonels  Roland  et  Russillon.  )  — 
M.  de  Ségur-Bouzols  fut  nommé  le  11  octobre  1814,  six  semaines  avant  la  pro- 
mulgation de  l'ordonnance,  et  la  concession  qu'on  lui  faisait  ne  pouvait  plus  être 
refusée  aux  officiers  qui  se  trouvaient  uins  les  mêmes  conditions.  Il  fut  reçu, 
le  20  octobre,  par  le  chevalier  de  Ségur-Montaigne  ,  lieutenant  des  gardes  du 
corps,  compagnie  d'Havre.  (Voir  plus  haut.  n.  70.) 

(4)  Pair  de  France  en  1X13,  chevalier  d'honneur  de  Madame,  duchesse  d'Angou- 
lème,  ministre  dfs  affaires  étrangères  en  1820,  gouverneur  de  Mgr  le  duc  de  Bor- 
deaux, mort  en  182(i.  —  Porté  au  registre  de  l'ordre,  sans  désignation  de  grade, 
mais  compris  (Almanach  royal  de  1817,  p.  319)  dans  la  promotion  des  maré- 
chaux de  camp  du  -1  juin  181  i. 

(3)  Il  eut  pour  parrain  M.  le  duc  de  Roban  ;  mais,  professant  la  religion  réformée, 
il  reçut  la  croix  du  Mérite  militaire.  (Fiches  de  classement,  Archives  de  la  guerre.) 


10G  CHEVALIERS 

toit,  le  comte  de  Dampicrre  (Nicolas-Laurent  Montarby),  1, 
comte  de  Polignac  (Jules)  (1),  le  comte  d'Astorg  (Adneu- 
Lduis-AiitomeJérôme);   de  Bar  (Tamisier)  (2);  le  comte  de 

(,)  Condamné  à  deux  ans  de  prison  en  1801,  dans  le.  procès  de  Georges  Cadou- 
d.  ;  détenu  arbi.raire.nent  jusqu'en  1811.  -  Maréchal  de  camp  le  A  juin  1M  4, 
aid  decampdeS.A.R.MoSSIECK,   comte  d'Artois;  pa.r  de  France  lei    août 
815.  (AlLac*  royal  de  4817,  pp.  519,  63  et  90.)  -  Pnnce  de  p0llg„ae 
ambassadeur  a  Londres,  ministre  des  affaires  étrangères  le  8  août  1829  pres^n 
du  conseil  des  ministres,  chevalier  des  ordres  du  roi  en  1826  ,  officier  de  la  Legun 
d'honneur,  traduit  devant  la  cour  des  pairs,  après  la  révolution  de  ISoO    comme 
L  des  auteurs  et  signataires  des  ordonnances  de  Juillet,  con  amne  a  la  déporta 
Uon,  enfermé  I  Ham  ,  délivré  par  une  amnistie  en  1856.  -  Lors    e  .  sort,      e 
Ham,  M.  le  prince  de  Polignac  s'établit  en  Bav.ere.  Lu  184o ,  .1  revint  a  Pans, 
et  il  lui  fut  signifié  de  quitter  cette  ville,  ou  de  reconnaître  la  royauté  de  Lou.s- 
Philippe.  M.  de  Polignac  n'hésita  pas,  et  alla  s'établir  à  Saint-Germain    ou  iLest 
mort  11  est  bon  de  faire  remarquer  que  son  accusateur  devant  la  cour  des  pairs, 
M   Persil,  lui  fit  un  crime  capital  d'avoir  mis  Paris  en  état  de  siège  en  18o0,  et  que 
,e  même  M.  Persil,  procureur  général  en  1852  ,  lors  de  la  mise  en  état  de  s.ege  de 
Paris,  à  l'occasion  de  l'insurrection  de  Juin,  soutint,  contrairement  a  ses  précèdent 
paroles,  que  ce  même  acte,  fait  à  une  autre  époque,  était  légal.  Les  muustres ;  du 
roi  Charles  X  avaient  voulu  défendre  la  prérogative  royale  menacéeparl  opposition 
factieuse  de  la  majorité  de  la  chambre  des  députés,  et  opposer  une  d.gue  a  1  es- 
prit révolutionnaire.  De  là  les  ordonnances  du  25  juillet,  qui  lurent  1  objet  de  1  ac- 
cusation portée  contre  eux,  et  dont  les  principales  dispositions  se  retrouvent  dans 
,,  bi  du  9  septembre  1853.  Le  tort  des  ministres  fut  de  ne  pas  avoir  rassemble 
des  forces  suffisantes  pour  appuyer  les  ordonnances,  et  d'avoir  confondu  1  espnt  1, 
béral    qui  n'était  qu'un  esprit  d'ambition  et  de  convoitise  du  pouvo.r,  avec  1  espr.t 
révolutionnaire   qui  voulait  un    bouleversement.    Dans    ce    singulier   procès,  qu, 
frappa- quatre  hommes  profondément  dévoués  à  la  royauté,  ce  qui  triompha   ce 
fut'l'illé-alité.    Jamais  sentence  ne  fut  plus  arbitraire  et  plus  contraire  a  la  loi. 
La  charïe  déclarait  la  personne   du  roi    sacrée  et  inviolable  ;  ses  ministres   seuls 
étaient  responsables.  On  déposséda   d'abord  le  roi.   Or   les  ministres  n'étant  res- 
ponsables que  parce  que  le  roi  ne  l'était  pas,  la  responsabilité  ne  pesait  p  us  sur 
eux,  du  moment   qu'on   la   faisait    remonter  jusqu'au  roi.   Cette  double  dlegahte 
triompha  cependant.  Juges  et  accusateurs  furent  également  inconséquents    Ains, 
marchent  les  révolutions,  qui  ne  profitent  point  à  la  nation  qui  s'en  rend  la  com- 
plice, et  qui  ne  voit  pas  quelle  n'est  qu'un  jouet,  un  marche-pied,  entre  les  mains 
d'ambitieux  vulgaires. 

ri)  Colonel  d'artillerie.  -  H  lut  reçu  par  le  comte  de  Bourmont.  {Fiches  de 
classement.)  -  Tamisier  de  Bard,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  directeur  ,1  w 
liïlerie  à  Besancon.  {Almanach  royal  de  1817,  p.  380.) 


DK  181/1.  107 

Malhan  (Georges),  colonel  du  l'1'  régiment  de  gardes  d'hon- 
neur (l);  le  comte  de  Mac-Mahon  ;  le  baron  de  Turpin  de 
Crissé  (Charles-Henri);  le  vicomte  de  Lnr-Saluces;  le  baron  de 
l'Église  (Pierre)  (2)  ;  O'Meara  (Daniel-Joseph);  Hyde  de  Neu- 
ville (Jean-Guillaume)  (3);  Morlaincourl  (i);  Bugeaud  (Tho- 


(1)  Né-le  '17  août  1771,  enseigne  surnuméraire  aux  gardes  françaises  en  1780. 
enseigne  en  1788,  était  présent  le  31  août  1780.  (Registre,  maison  du  roi, 
r/ardes  françaises,  officiers  ,  1780  à  1780.)  —  Maréchal  de  camp  le  10  août  1814; 
marquis  ;  pair  de  France  le  17  août  1815.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  510.)  — 
Officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1850,  p.  575.) 

(2)  Colonel  de  corps  royauv.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Lettre  du  roi  :  «Monsieur  Jean-Guillaume  Hyde  deNeuville,  etc.,  la  salis- 
faction  que  j'ai  de  vos  services  m'ayant  convié  à  vous  associer  à  Tordre  militaire 
de  Saint-Louis,  je  vous  écris  celte  lettre  pour  vous  dire  que  j'ai  commis  le  sieur 
Charles-François,  marquis  de  Rivière,  maréchal  de  camp  en  nos  armées,  pour,  en 
mon  nom,  vous  recevoir  et  admettre  en  la  dignité  de  chevalier  de  Saint-Louis;  et 
mon  intention  est  que  vous  vous  adressiez  à  lui  pour  prêter,  en  ses  mains,  le  ser- 
ment que  vous  êtes  tenu  de  faire  en  ladite  qualité  de  chevalier  dudit  ordre,  et  re- 
cevoir de  lui  l'accolade,  et  la  croix  que  vous  devez  dorénavant  porter  sur  l'estomac, 
attachée  d'un  petit  ruhan  couleur  de  feu,  voulant  qu'après  cette  réception  faite,  vous 
teniez  rang  entre  les  antres  chevaliers  dudit  ordre,  et  jouissiez  des  honneurs  qui  y 
sont  attachés;  et  la  présente  n'étant  à  autre  fin,  je  prie  Dieu  qu'il  vous  ail,  mon- 
sieur Hyde  de  Neuville,  en  sa  sainte  garde.  —  Donné  à  Hartwell-Iîucks,  le  pre- 
mier jour  du  mois  de  janvier  de  l'an  de  grâce  mil  huit  cent  quatorze,  et  de  notre 
règne  le  dix-neuvième.  Signé  Louis.  —  Par  le  roi,  signé  Blacas  d'Aulps.»  —  Cer- 
tificat du  20  septemhre  181  i,  délivré  par  M.  le  marquis  de  Rivière,  commandeur 
de  l'ordre,  constatant  qu'il  a,  conformément  aux  ordres  du  roi,  conféré  ledit 
jour  la  croix  de  Saint-Louis  à  M.  le  colonel  Hyde  de  Neuville.  (Pièces  communi- 
quées.) —  M.  Hyde  de  Neuville  n'est  pas  porté  sur  les  registres  de  l'ordre,  mais 
sus  droils  sont  établis  par  la  lettre  du  roi  et  le  certificat  de  réception.  —  Ministre 
plénipotentiaire  aux  États-Unis  d'Amérique.  (Almanacli  royal  de  1817,  p.  58.)  — 
Baron  Hyde  de  Neuville,  ministre  d'Etat,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur. 
(Almanach  royal  de  1850,  p.  07.)  —  11  passa  de  la  légation  des  États-Unis  à 
l'ambassade  de  Portugal,  fut  nommé  comte  de  Bemposta  par  le  roi  Jean  "VI.  devin/ 
ministre  de  la  Marine  de  1S28  à  1820,  et  siégeait  à  la  chambre  des  députés, 
comme  député  de  la  Nièvre.  Il  l'ut  un  des  agents  les  plus  actifs  du  roi  ,  sous  le 
consulat  et  l'empire,  fut  proscrit,  et  mourut  fidèle  aux  convictions  qu'il  avait 
toujours  professées. 

(•i)  Colonel  du  génie.  (Fie/tes  d<-  classement.)  —  Officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, colonel  du  génie,   directeur  îles  fortifications  à  Luxembourg.   (Almanach 


108  CHEVALIEILS 

mas-Kobert)  (1),  le  comte  d'Ambritgeac  (2),  d'Affry  (3), 
Baudrand;  le  baron  de  Caux;  Coquereau;  Jacqueminot  (4); 
de  la  Chasse  de  Vérigny  (5);  le  comte  Moncey;  le  comte 
deNoailles  (Alexis);  le  comte  Oudinot  (6);  le  vicomte  de 
Rohan-Chabot  ;  le  comte  de  Sassenay,  le  chevalier  Vincent , 

impérial  de  1812,  r.  320.)  —  Colonel  du  Génie,  ù  Verdun.  [Almanach  royal  de 
1814-1815,  p.  4*40  —  Maréchal  de  camp  honoraire  le  18  octobre  1815.  (Relevé 
manuscrit  des  officiers  généraux,  Archives  de  la  guerre.)  -  Boucher  ,1e  Morlain- 
court,  orthographe  du  nom. 

(1)  Colonel  du  1 V  de  ligne,  plus]  tard  maréchal  de  France,  duc  d'isly,  grand'. 
croix  de  la  Légion  d'honneur,  mort  en   1819. 

(2)  Colonel  du  10-  de  ligne,  régiment  Colonel  général.  {Almanach  royal 
de  1814-1815,  p.  480.)  —  II  fit  partie  de  l'armée  du  Midi  ,  sous  les  ordres  de 
Mgr  duc  d'Angoulème,  en  1815,  et  maintint  son  régiment  dans  les  sentiments 
de"  fidélité  dus  au  roi.  -  Après  les  cenl-jours,  le  roi  ht  suspendre  le  drapeau 
du  10e  dans  la  chapelle  des  Tuileries,  avec  celte  devise  :  Semper  et  ubique  fidelis. 
_  Le  comte  d'Ambrugeac,  maréchal  de  camp  le  5  avril  1815,  chevalier  de  Malle 
et  de  la  Légion  d'honneur,  commandant  la  première  brigade  de  la  première  divi- 
sion d'infanterie  de  la  garde  royale  (à  la  formation  de  1815).  (Almanach  royal  de 
1817,  pp.  520  et  517.)  —Pair  de  France,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint- 
Louis,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant  général.  (Almanach  royal 
de  1850,  pp.  117,  285,  294  et  574.) 

(5)  Colonel  du  4e  régiment  suisse  au  service  de  France,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur.  (Almanach  impérial  de  1812,  p.  350.)  —  Il  refusa  de  reconnaître 
l'autorité  de  Napoléon  en  1815,  et  maintint  le  serment  que  lui  et  son  régiment 
avaient  prêté  au  roi.  -Comte  d'Affry,  colonel  du  8«  régiment  de  la  garde  royale 
(2*  suisse),  à  la  formation  en  1815,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach 
royal  de  1817,  p.  554.) 

(4)  Lieutenant  général,  commandant  la  garde  nationale  sous  le  régne  de  Louis- 
Philippe. 

(5)  Adjudant  comman  iant  le  7  janvier  m*.  (Almanach  royal  de  1814-1815, 
p.  458.)  —  Marquis  de  la  Chàs?c  de  Vérigny,  officier  de  la  Légion  d'bonneur,  co- 
lonel d'état-major.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  521.)  —  Maréchal  de  camp, 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1850,  p.  570.)  —  Com- 
mandant l'Lcole  d'application  de  l'élat-major,  tué  le  20  juillet  1835,  sur  le  bou- 
levard du  Temple,  par  l'explosion  de  la  machine  infernale  de  Ficschi. 

(G)  Né,  le  5  novembre  1701,  à  Bar-le-Duc.  Fils  de  Nicolas-Charles  Oudinot. 
maréchal  de  France,  duc  de  Reggio.  -  Page  de  l'empereur  Napoléon  1"  en  180.'., 
premier  pige  en  1808,  lieutenant  au  5*  hussards  en  1809,  aide  de  camp  du  ma- 
réchal prince  d'JEssling  en    I8|0,  lieutenant  en   premier   (rang  de  capitaine)  anv 

1  c  .     .  .....   i 

chasseurs  de  h  garde  impériale  en  1SII  ,  capitaine  au  m  en 


iment     raii'-r 


DE  1814.  100 

le  marquis  de  Venevelle,  Delarue,  le  baron  Dupin,  le  comle 
de  Rolian-Chabot,  le  baron  Gourgaud,  le  chevalier  de  Fon- 

clicf  d'escadron)  eu  1812,  chef  d'escadron  (rang  de  lieutenant-colonel)  au  même 
régiment  le  1er  avril  1814,  colonel  du  8°  chasseurs  à  cheval  le  27  avril  1814,  passé 
successivement  le  même  jour  colonel  du  25e  dragons  et  du  1er  hussards  (régiment 
du  roi),  colonel  du  4e  hussards  (hussards  du  Nord)  le  27  septembre  1815,  colonel 
du  1er  régiment  de  grenadiers  à  cheval  de  la  garde  royale  le  12  juin  1822,  rang 
de  maréchal  de  camp  du  même  jour,  commandant  une  brigade  au  camp  de  Lune- 
ville  en  1824,  commandant  l'École  royale  de  cavalerie  même  année,  membre  du 
comité  spécial  et  consultatif  de  la  cavalerie  le  3  janvier  1850,  commandant  la 
brigade  d'avant-garde  du  corps  expéditionnaire  de  Mascara  en  1835,  lieutenant 
général  même  année,  inspecteur  général  de  cavalerie  en  1839,  1810,  1812,  185 4, 
1845,  18iG,  1817,  18i8,  commandant  du  camp  de  Fontainebleau  eu  1840,  mem-, 
bre  du  comité  consultatif  de  cavalerie  de  1841  à  1847  inclus,  commandant  le  camp 
de  Lunéville  en  1842,  membre  de  la  commission  de  défense  nationale  en  1858, 
commandant  en  chef  provisoire  de  l'armée  des  Alpes,  même  année,  commandant 
en  chef  de  l'armée  d'Italie  en  1849.  —  Campagnes  :  1800,  à  la  grande-armée 
(Wagram);  1810  et  1811  ,  en  Espagne  et  en  Portugal  ;  1812,  à  la  grande-armée 
(la  Moskowa)  ;  1813,  à  la  grande-armée  (Leipsick)  ;  181  i,  à  la  grande-armée  (en 
France);  1853,  en  Afrique  (Mascara);  1849,  en  Italie  (Rome).  —  Ëcuyer  cavalca- 
dourduroienl820,  gentilhomme  d'ambassadeàLondres  en  1821,  député  auCorpslé- 
gislatif  en  1852,  réélu  en  1816  (arrondissement  de  Saumur),  membre  de  l'assem- 
blée constituante  en  1818  (Maine-et-Loire),  membre  de  l'assemblée  nationale 
législative  en  1859,  1830el  1831  (Maine-et-Loire  et  Meuse  ;  option  pour  la  Meuse;, 
patricien  romain  par  décret  du  12  septembre  1859.  — Blessé  d'un  coup  de  bis- 
caîen  au  pied  à  Leipsick  en  1815,  blessé  d'une  balle  à  la  cuisse  à  Craône  en  18ii, 
a  eu  la  cuisse  traversée  d'une  balle  à  l'Hahra  en  1835.  —  11  reprit  à  Hanau  ,  en 
1815,  à  la  tète  d'un  escadron  de  chasseurs  de  la  garde,  six  pièces  d'artillerie  de  la 
garde,  et  fit  prisonnier  une  partie  du  bataillon  qui  s'en  était  emparé.  —  A  Monl- 
mirail,  en  1814,  il  lit,  à  la  tète  d'un  escadron  de  chasseurs  de  la  garde,  un  batail- 
lon de  Prussiens  prisonnier.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1812,  officier 
en  1815,  commandeur  en  18-20,  grand  officier  en  1849,  grand'-croix  eu  1851, 
chevalier  de  l'ordre  de  1a  Réunion  en  1814,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis 
en  18:27.  —  Décoré  de  la  première  classe  (en  diamants)  de  l'ordre  de  N'ichani-ls- 
tikar  de  Tunis,  en  1857;  grand'-croix  de  l'ordre  de  Saint-Janvier  de  Nuples,  et 
de  l'ordre  de  Pie  IX  'première  classe,  diamant),  en  18  59.  — Duc  de  Reggio,  à  la 
mort  de  son  père,  en  18  i7.  — Faisait  partie  de  la  réunion  des  représentants,  à  la 
mairie  du  10*  arrondissement  (rue  de  Grenelle),  le  2  décembre  1851.  —  Nommé 
général  en  chef  par  cette  assemblée.  —  Arrêté  avec  les  membres  de  la  réunion, 
et  détenu  au  mont  Valérien  pendant  huit  jours.  —  Resté  dans  le  corps  d'état- 
major  général,  comme  général  en  chef.  —  La  prise  de  Rome,  en  1859,  est  le  der- 
nier fait  d'armes   éclatant  d'une  vie  si  bien  remplie. 


110  CHEVAL!  EUS 

teiiay  (Rçné-Jean-Hypolïte),  Kentzinger  (Charles-Louis)  (I;; 

le  comte  de  Maillé  (Charles)  (2). 

Lenoir,  Lalande,  Robert  (ïï)\ 

Colonels  de  cavalerie  :  le  vicomte  de  Xarbonne-Lara  (Jo- 
seph-Augustin); de  Noailles,  prince  de  Poix,  duc  de  Mouchy 
(Arthur-Trislan-Jean-Charles  Languedoc)  (1);  le  comte  de 
Vence  (Clénient-Louis-Hclion  Villeneuve)  (5);  le  baron  Dujon 
(Michel  Menou)  (6). 

Colonels  d'artillerie  :  Belly  de  Bussy  (David-Victor)  (7), 
Berthier  (François)  (8  . 

(1)  Baron  de  Kenlz'mgcr,  maréchal  de  camp,  officier  de  la  Légion  d'honneur. 
(.Ilmanach  royal  de  1830,  p.  570.) 

(2)  Gentilhomme  d'honneur  de  S.  A.  H.  Monsieur.  (Jlmanach  royalde  J S 1 1 - 
1815,  p.  13.) 

(3)  Colonels  de  corps  royaux.  (Fiches  de  classement.) 

(•i)  Colonel  à  la  suite  des  dragons;  il  fut  reçu  par  le  prince  de  Poix,  capitaine 
des  gardes  du  corps  du  roi.  [Fiches  de  classement,  Archives  de  la  guerre.)  — 
Lieutenant  général,  capitaine  des  gardes  du  corps  du  roi,  chevalier  des  ordres, 
pair  de  France,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  chevalier  de  Malte.  (Almanavh 
royal  de  1830,  p.  73.) 

(3)  Colonel  du  4e  chasseurs  à  cheval.  (Fiches  de  classement.)  — Marquis  de 
Vencc,  colonel  des  chasseurs  à  cheval  de  la  garde  royale,  officier  de  la  Légion 
d'honneur.  (Almanavh  royal  de  1817,  p.  361.)  —  Pair  de  France,  maréchal  de 
camp,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (.Ilmanach  royal  de  1830, 
p.  373.) 

(0)  Colonel  des  cuirassiers  d'Angoulème  (1e).  (.-Ilmanach  royal  de  1814-1813, 
p.  489.)  —  Officier  de  la  Légion  d'honneur.  (.îlmanach  impérial  de  1812, 
p.  331.)  —  Commandant  du  même  ordre.  (Almanach  royal  de  1814-1815, 
p.  106.)  —  Colonel  du  2e  régiment  de  cuirassiers  de  la  garde  royale.  (.-Jlmanach 
royal  de  1817,  p.  538.)  —Maréchal  de  camp,  grand  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, (.-ilmanach  royal  de  1.830,  p.  573.) 

(7)  Lieutenant  en  second  au  régiment  de  la  Fère,  en  17.S3,  même  promotion  et 
même  régiment  que  Napoléon  I",  émigré  en  1791.  En  181  i,  Napoléon  ayant  de- 
mandé des  guides  en  Champagne,  pendant  les  opérations  de  la  guerre,  M.  Belly  de 
Bussy  se  présenta.  Napoléon  le  reconnut,  et  le  nomma  colonel  d'artillerie.  Cheva- 
lier de  Saint-Louis  le  27  décembre  1814,  M.  Belly  de  Bussy,  ancien  émigré, 
abandonna  la  cause  royale  en  1815,  et  se  rallia  à  Napoléon  :  exemple  étrange  des 
binrreries  du  caractère  humain. 

(H)  Il  lut  reçu  par  son  père,  M.  Berthier,  colonel  (Fiches  de  classement},  che- 
valier de  Saint-Louis  en  1791.  (Voir,  2e  volume,  p.  ifii.)  —  Né  le  12  septembre 


hE  1814.  111 

Colonel  du  génie  :  de  Ilicliemont  (Louis- Auguste)  (1). 

Majors  {lieutenants- colonels)  :  Brémont  (Louis-Léopold); 
Castillan  (Jean-François-Antoine-Marie)  (2);  le  comte  de  Cus- 
lines  ;  Châtry  de  la  Fosse  (3). 

Le  comte  de  Beaufort-d'Iiautpoul  et  Rohaut  de  Fleury, 
majors  du  génie. 

Ancien  lieutenant-colonel  :  le  marquis  de  Saint-Souplet 
(Alexandre-François  Guillemeau). 

Ancien  major  d'infanterie  :  Foullon  de  Doué  (Joseph-Ju- 
lien) k(4). 

1774,  iils  légitime  de  niessire  Berthier,  chevalier,  lieutenant  en  premier  au  régi- 
ment d'artillerie  de  Metz,  et  de  dame  Jeanne  Yiard.  (Acte  de  naissance  ,  délivré 
le  20  août  1X11,  par  M.  Alexandre  Berthier,  maire  de  Castelcensoir  (Vonne),  Ar- 
chives de  la  guerre,  carions  de  l'ordre.)  —  Un  jugement  du  tribunal  de  première 
instance  d'À vallon  lui  a  rendu,  sous  la  restauration,  le  nom  de  Grandry,  auquel 
il  avait  droit. 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  27  juin  1814.  (Registre  de  l'ordre.)  —  Maré- 
chal de  camp  le  7  août  1814.  (Relevé  manuscrit  des  officiers  généraux,  Archives 
de  la  guerre.)  —  Maréchal  de  camp  du  génie,  commandant  de  l'Ecole  militaire. 
{.Ihnanach  royal  de  1814-1815,  p.  175.) 

(2)  Major  du  57e  de  ligne.  (Fiches  de  classement.) 

(ô)  Major  du  5e  chasseurs  à  cheval,  chasseurs  du  Dauphin.  (.Ilmanach  royal  de 
1814-1813,  p.  490.) 

(4)  Le  vicomte  Foullon  de  Doué  (Joseph-Julien),  né  à  Pjris  le  11  mars  177.>, 
servit  d'abord  en  Autriche  de  179J  à  1804.  Il  y  parvint  au  grade  de  capitaine  et 
donna  sa  démission  en  1804. 

Adjudant- major  provisoire  au  régiment  de  la  Tour-d'Auvergne,  au  service  de 
France,  le  20  décembre  ISO'i,  confirmé  dans  cet  emploi  le  TA  mars  1806,  il  fut 
promu  au  grade  de  chef  de  bataillon  le  10  juillet  suivant.  11  lit,  en  cette  qualité,  les 
campagnes  de  1806  à  1809  aux  *armées  de  Naples  et  d'Italie,  et  reçut,  le  27  octo- 
bre 1800,  le  commandement  du  bataillon  des  déserteurs  français  rentrés. 

Chef  du  l,r  bataillon  étranger  le  14  février  1810,  major  en  second  le  ô août 
1811,  il  servit  en  1810  et  1811  sur  les  côtes  et  à  l'armée  de  Hollande  et  devint 
m.ijor  en  Ie1'  (lieutenant-colonel)  du  régiment  d'Illyrie  le  lor  août  1SI3. 

Commandant  des  troupes  du  département  de  la  Doire  le  1er  avril  181 4,  il  fit  la 
campagne  d'Italie,  et  fut  mis  en  non  activité  le  1er  septembre  1S14.  11  reçut  la 
croix  de  Saint-Louis  le  îi  octobre  1814,  et  celle  de  la  Légion  d'honneur  le  17  dé- 
cembre suivant. 

Major  des   volontaires  royaux  de  Vincenncs  le    1">  mars  1815,  M.  Foullon  de 


112  CHEVALIERS 

Chefs  de  bataillon  :  Chaigneau  (Michel  )  (1)  ;  le  chevalier 
Barry  (Robert),  aide  de  camp  ;  d'Andigné. 

De  Berlhois  et  Foucauld  de  Malemberl ,  chefs  de  bataillon 
du  génie. 

Le  baron  de  Damoiseau  et  le  vicomte  de  Foucauld,  chefs 
de  bataillon  d'artillerie. 

J/icien  officier  supérieur  :  Duprat  de  Ronzets. 

Chefs  <f escadron  :  le  baron  Friant  (Jean-François)  ;  Simo- 
nin (Jean-Claude)  (2);  le  baron  de  Meckenem  (Charles-Ma- 
rie) (3);  d'Argout  (Eugène);  du  Bouzet  ;  Reiset. 

Doué  reçut  le  .15  avril  suivant  !c  commandement  des  5«  el  6e  bataillons  des  garde* 
nationales  actives  du  Bas-Rhin. 

Lieutenant-colonel  delà  légion  d'Ille-et- Vilaine  le  17  octobre  1815,  colonel  de 
la  légion  des  Hautes-Alpes  le  9  avril  1817,  il  passa,  le  31  mars  1819,  au  comman- 
dement de  celle  de  la  Seine-Inférieure,  et  fut  fait  officier  de  la  Légion  d'honneur 
le  24  août  1820. 

Colonel  du  50e  régiment  d'infanterie  de  ligne  le  17  novembre  1820,  puis  du 
■13e  de  même  arme  le  23  septembre  1822,  il  fit,  avec  ce  corps,  la  campagne  de  1825 
en  Espagne,  reçut  la  croix  de  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  le  11  octo- 
bre 4823  et  celle  de  Saint-Ferdinand  d'Espagne  le  28  novembre  suivant. 

Attaché  au  ministère  de  la  guerre  près  la  commission  d'habillement  le  21  no- 
vembre 182  i,  le  colonel  Foullon  de  Doué  fut  promu  au  grade  de  maréchal  de 
camp  le  22  mai  1823  tout  en  conservant  ses  fonctions. 

Mis  en  disponibilité  le  1er  avril  1828,  il  fut  admis  à  la  retraite  par  ordonnance 
du  28  août  1830,  puis  au  traitement  de  réforme  le  22  septembre  1832,  n'ayant 
pas  droit  suffisamment  à  la  retraite.  —  Mort  le  11  août  1830,  à  l'âge  de  quatre- 
vingt-quatre  ans,  à  Champigneulles  (Meurlhe).  (Moniteur  de  l'année.) 

(1)  Chef  de  bataillon  du  génie.  [Fiches  de  classement.)  —  Cbaigneau  jeune, 
capitaine  du  génie  à  l'armée  d'Allemagne,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Al- 
manach  impérial  de  1812,  p.  521.)  —  Chef  de  bataillon  du  génie  ,  à  Nantes.  (Al- 
manach  royal  de  1814-1815,  p.  475.)  —  Chef  de  bataillon  ingénieur  en  chef. 
(Almanach  royal  de  1817  ,  p.  387.)  —  Prisonnier  en  Russie  en  1812,  lieutenant- 
colonel  après  sa  retraite.  ('Archives  de  la  famille.) 

(2)  Chef  d'escadron  d'artillerie.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Pagedela  reine  (alors  madaraekDaupliine)  en  1773,sous-lieutenantsans  ap- 
pointements dans  Royal-Etranger  en  1776,  commission  de  capitaine  en  1777,  attaché 
au  régiment  Colonel-généial-cavuleiie,  capitaine  en  second  en  1780,  capitaine- 
commandant  en  1781,  émigré  en  17!M,  a  fait  la  campagne  de  1792  dans  la  com- 
pagnie des  officiera  de  Colonel-général.  —   Rentré  en  France  ;  volontaire  à  bord 


DE  1814.  113 

Ancien  chef  d'escadron  :  le  marquis  de  131osseville  (Bé- 
nigne Porel)  (1). 

Capitaines  :  Saint-Roman  de  Combret  (François-Marie  de 
Serre);  le  comte  de  Nouant  (Amédée-Charles-Joseph) ;  Sainte- 
Marie  (  Antoine-Jean-François)  (2);  Négrier  (André-Char- 
les) (3)  ;  le  comte  d'Espinay  Saint-Luc  (Timoléon-Josepb  )  (i); 

de  YAmiral  de  Winter,  en  1795;  placé  aux  Invalides  en  1708;  chef  d'escadron, 
chargé  de  la  levée  des  chevaux  dans  le  département  de  l'Yonne  en  1799,  com- 
mandant d'armes  à  Auxerre  en  1801,  lieutenant  de  la  gendarmerie  départemen- 
tale et  lieutenant  de  compagnie  dans  la  gendarmerie  en  1802,  capitaine  de  gen- 
darmerie départementale  et  de  la  gendarmerie  d'élite,  et  capitaine  adjudant-major 
en  '1804,  chef  d'escadron  attaché  à  la  légion  en  1805,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur en  1806.  —  Campagnes  :  de  1805  à  la  grande-armée,  de  1806  en  Prusse  et 
Pologne,  de  180!)  en  Autriche,  de  1815  en  Saxe.  —  Services  anciens  et  d'émigra- 
tion, vingt  et  un  ans,  y  compris  une  campagne;  dans  les  armées  nationales,  vingt- 
deux  ans,  y  compris  quatre  campagnes  ;  total,  quarante-trois  ans  de  services.  (Re- 
gistre de  la  Commission  de  1814,  10e  tableau,  n»  3G.)  —  Meckenem  d'Artaise , 
chef  d'escadron.  {Etat  militaire  de  1790,  p.  53 4,  rég iment  Colonel-général-cava- 
Icrie.)  —  Premier  capitaine.  (Etat  militaire  de  1791,  p.  2G8,  même  régiment.) 
—  De  Meckcnhcim,  orthographe  du  nom. 

(1)  Élève  à  l'École  militaire  en  1783,  sous-lieutenant  au  régiment  Mcstre-de 
camp-général-dragons  en  1 786 j,  démissionnaire  en  1791,  émigré,  a  fait  la  campa- 
gne de  1792  dans  les  chasseurs  à  cheval  de  Polignac,  dont  il  était  un  des  capi- 
taines-propriétaires, rang  de  chef  d'escadron,  employé  à  Hain  eu  1793,  entré  au 
régiment  du  duc  de  Caslries  en  1794,  aide  de  camp  du  duc  de  Castries  enJ793, 
désigné  par  Monsieur,  en  1799,  comme  commissaire  auprès  des  royalistes  de  la 
haute  Normandie,  arrêté  en  1804  avec  les  généraux  Georges  (Cadoudal)  et  Piche- 
gru.  A  vingt-deux  ans  de  services  et  treize  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce. 
(Commission  de  1814,  1er  vol.,  3e  classe,  5S  tableau,  n°  2G.) 

(2)  Capitaine  d'artillerie  à  pied.  [Fiches  de  classement.) 

(3)  Capitaine  du  génie.  (Fiches  de  classement.)  —  Employé  à  Paris.  (Almanach 
royal  de  1811-1815,  p.  477.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  employé  à 
Blois.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  589.)  —  Employé  à  Valencienues.  (Almanach 
royal  de  1S30,  p.  G37.) 

(4)  Fils  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  1772.  (Voir  1er  vol.,  p.  G22.)  —  Né  à 
Paris  le  8  novembre  1778,  chevalier  de  Malte  (de  minorité)  en  1779.  —  Lieute- 
nant au  régiment  de  Perche  en  1781,  comme  exception  et  comme  récompense  des 
services  de  son  grand-père,  officier  couvert  de  blessures.  Il  eut  pour  maître  d'es- 
crime et  de  langue  allemande  le  sergent  Lefchvre,  du  régiment  des  gardes  fran- 
çaises, depuis  maréchal  de  France  et  duc  de  Dantzick.  En  1790,  il  suivit  son  père, 

III.  8 


m  CHEVALIERS 


Barbeyrac 


tic  Suint-Maurice;  le  marquis  de  Baynast  des  Sept- 


chargé  d'une  mission  diplomatique  auprès  de   l'archiduchesse  Mane-Chnsline, 
gouvernante  des  Pays-Bas;  en  1791  il  lut  attaché  comme  lieutenant  d  c.at-major  a 
Tannée  autrichienne,  servit  comme  aide  de  camp  de  son  frère  et  se  trouva  au  siège  de 
Lille,  au.  combats  de  Quiévrain ,  de  Bavay,  à  la  bataille  de  Jcmmapes    et  a  la  de- 
fense  de  Maestricht.  Lors  de  la  levée  du  siège  de  celle  place  eu  li9o,  la  gannsou, 
dans  une  sortie,  fit  plusieurs  centaines  de  prisonniers  républicains,  et  le  détache- 
ment  d'émigrés  dont  le  marquis  d'Espinay  Saint-Luc   faisait  partie   les  pro teg  a 
contre  les  mauvais  traitements  auxquels  ils  étaient  exposés  de  la  part  de,  ilo  lan- 
dais. Après  cette  campagne,  il  resta  quelques  mois  dans  l'inaction  auprès  de  sa 
mère,  et  en  179-4  il  entra  dans  le  régiment  de  Rohan,  et  lit  la  campagne  de  Be  - 
„-ique.  Capitaine  au  régiment  d'AUonville  en  1798  ,  d  fit  partie  de  la  reserve  de 
expédition  de  Quiheron,  cantonnée  dans  les  îles  de  Jersey,  de  Guernesev  et  de 
With.  Après  le  désastre  de  Quiberon,  l'Angleterre  proposa  aux  régiments  d.s.e- 
minés  dans  les  îles  ci-dessus  nommées,  de  prendre  la  cocarde  noire,  et  dépasser 
au  service  britannique.  Tous  refusèrent,  à  l'exception  de  deux  reguncnls    ceux  de 
Castries  et  de  Mortemart.  Le  marquis  d'Espinay  Saint-Luc  rejoignit    a  légion  4. 
Rohan,  et  fit  avec  elle  les  campagnes  d'Allemagne,  du  Tvrol  et  de  la  haute  Itahe, 
pendant  les  années  1796,  1797  et  1798.  Il  était  à  Brescia    à  Peschiera,  a  Ga- 
ine, à  Vérone,  à  Plaisance,  à  la  Tréma,  à  Pizrighitone,  à  Turin,  a  Novi  ou  Jou- 
bert  fut  tué.  Blessé  presque  mortellement  d'un  coup  de  feu  le  b  juillet  1   JJ,  n  •• 
prise  du  grand  Saint-Bernard,  il  fui   transporte  au  fort   de  Bar,   dans    la  va   ee 
d'Aoste,  condamné  par  les  médecins  et  administré.  Trois  mois  après   d  repn 
son  service,  et  il  se  trouva  à  Marengo,  et  plus  tarda  Austerlitz.  Rentre  en  France 
eu  1806,  il  donna  sa  démission  du  service  autrichien.  En  181.,,  ,1  suivit  le  roi  a 
Gand,  fut  nommé  colonel  de  cavalerie  le  12  juin,  et,  lors  de  la  rentrée  du  roi,  d 
fut  chargé  du  commandement  de  la  citadelle  de  Cambrai.  11  lit  là  six  cents  recrues 
pour  la  garde  royale,  tous  vieux   militaires  échappés  au  desastre  de  Waterlo  . 
Nommé  colonel  des  chasseurs  à  cheval  de  l'Orne  (lu-),  d  forma  ce  régiment,  et  le 
commanda  jusqu'en  1823,  époque   à   laquelle   il  fut   nommé   maréchal  de  camp 
Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1820,  il  reçut  la  croix  d  officier  en  18,,,  et 
en  1830,  fidèle  à  son  nom,  il  fut  considéré  comme  démissionnai,  pour  refus  de 
serment.'—  H  est  mort  en  1858,  dans  sa  quatre-vingtième  année  (a). 

(0)  La  branche  a  laquelle  appartient  M.  le  marquis  d'Espinay  Saint-Luc  M^  ^^ 
cheviller,  seigneur  de  Saint-Luc,  de  la  Charmoye,  ,1c  Bczancourt  de  Ltg  c   se   au  re,  .       - 
baron  d'IIincourt,  qualiHé  haut  et  puisant  scign  cur,  comme  le  lu.  en  itou,  1 s .m, 
branche,  «ils  pulnÉ  de  Guillaume  des  Uaycs  (non  d'un  fief  que   portaient  le    put  c  s  «c        - 
pinay    depuis  le  douzième  siècle),  bailli,  gouverneur  d'Lvrcux  et  dcLouv.cis  aucommu   c 
ment  du  seizième.  C'est  d,  cette  branche  qu'est  sorti  François  d'Espinay  ^]^™-, 
le  brave  Saint-Luc,  grand-maitre  de  l'artillerie  de  France,  tue     un  cou    de  e  mon  a ,      , 
d'Amiens  en  1507,  et  qui  iigure  dans  le  tableau    d.   Gérard,  VEntrCc LUcn  »  IV  u     < 
Connu,  son  ancêtre,  le  marquis  d'L>pinay  Saint-Luc  avait  épouse  une  démo *l  >^  ^   ._ 
deux  beaux  et  illustres. noms,  bien  dignes  d'être  uni,  ensemble.  Il  avait  un  caractt  .  ..       ■ 
Sévère  rotu  lui-même,  t.  était  indulgent  pour  U,  autre,.  Ses  soldais  et  ses  ofhcers  ladoraun. 


DE  1814,  i15 

Fontaines;  de  la  Chatonie;  le  comte  deMazancourt  (Alexan- 
dre); Guignant  ;  Scribe  (Joseph)  (1);  Hoirie  (Léonor- Auguste); 
Tôlier  (Jacques-Charles)  (2). 

(1)  Scribe  (Joseph).  — Capitaine'adjudanl-major.  —Agé  de  trenle-cinq  an?.  — 
Ne  à  Avésne-lès-Bapeaume  (Pas-de-Calais).  —  Chasseur  à  cheval  au  5e  régi- 
ment le  25  nivôse  an  VII;  grenadier  à  cheval  de  la  garde  le  28  germinal  an  "\  111  ; 
brigadier  le  3  brumaire  an  X  ;  maréchal  des  logis  le  25  vendémiaire  an  XI  ;  ma- 
réchal des  logis  chef  le  l«r  vendémiaire  an  XII;  lieutenant  en  second  sous-adju- 
(lant-inajor  le  27  frimaire  an  XIV  ;  lieutenant  en  premier  sous-adjudanl-major  le 
25  juin  1807;  capitaine  le  17  février  1811  ;  capitaine  adjudant-major  le  21  juin 
1811.  —  Campagnes  des  ans  VII  et  VIII  en  Piémont;  sur  les  côtes  de  l'Océan  en 
l'an  NUI  ;  à  la  grande  armée  en  vendémiaire  an  XIV  et  1806  ;  1807  en  Pologne, 
1808  en  Espagne,  1800  en  Allemagne;  1810  et  1811  en  Espagne;  1812  en  Rus- 
sie ;  1815  en  Allemagne,  et  1811  en  France;  total,  vingt-neuf  ans  six  mois  huit 
jours  de  services,  y  compris  quatorze  campagnes.  —  Très-actif,  très-intelligent , 
connaît  ses  devoirs  et  a  de  l'instruction.  —  Bonne  conduite  sous  tous  les  rapports. 
—  L'inspecteur  général  a  examiné  avec  soin  cet  officier,  et  il  approuve  le  juge- 
ment qu'en  porte  son  colonel.  [Corps  des  cuirassiers  de  France,  ex-garde  impé- 
riale :  travail  d'inspection  du  î£  juillet  1811;  approuvé  par  l'inspecteur  général, 
maréchal  Ney,  dur  d'Ekhingen,  prince  de  la  Moskowa,  pair  du  France.)  —  Mem- 
bre de  la  Légion  d'honneur  le  14  mars  1800.  {Liste  des  officiers  des  grenadiers  à 
cheval  de  la  garde  impériale  au  1er  décembre  1811.)  — Cousin  du  plus  illustre 
et  du  plus  fécond  de  nos  auteurs  dramatiques,  M.  Eugène  Scribe,  membre  de 
l'Académie  française,  membre  du  conseil  municipal  de  Paris,  président  perpétuel 
de  la  société  des  auteurs  et  compositeurs  dramatiques,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur,  chevalier  de  l'ordre  de  la  Rose,  du  Brésil. 

(2)  Né  le  20  juin  1782  à  Nancy  (Mcurthe),  enrôle  volontaire  au  5e  régiment 
de  hussards  le  5  prairial  an  VIII,  à  l'âge  de  dix-huit  ans.  —  Brigadier  le  2  plu- 
viôse an  IX,  il  passa  le  22  dit  même  mois  au  8e  régiment  de  hussards,  où  il  de- 
vint maréchal  des  logis  le  11  ventôse  an  XL  —  Il  fit  avec  distinction  les  campa- 
gnes des  ans  VIII  et  IX  à  l'armée  du  Rbin ,  et  fut  atteint  d'un  coup  de  feu  le 
15  frimaire  an  IX  à  la  bataille  de  Hohenlinden.  —  Sous-lieutenant  le  19  ven- 
tôse an  XII,  il  servit  en  l'an  XII  et  en  1  an  XIII  à  l'armée  des  côtes  de  l'Océan, 
et  fit  la  campagne  de  1805  à  la  grande-armée.  A  Austerlitz  ,  il  s'empara  d'un  co- 
lonel au  milieu  d'un  carré  russe  et  le  fit  prisonnier.  —  Lieutenant  le  22  novem- 
bre 1800,  il  combattit  en  Prus>e  et  en  Pologne  et  reçut  un  coup  de  sabre  dans  la 

et  celui  qui  éait  es  lignes,  soldat  et  sous-officier  sous  ses  ordres ,  lui  doit  l'épnulclte  qu'il  a 
obtenue,  et  les  avantages  i[ne  les  événements  de  1S30  ont  interrompus.  Tcu  de  temps  avant 
^i  mort,  -ou  régiment  (aujourd'hui  le  11e)  étant  à  Chartres,  le  marquis  d'Espiuay  Saint-Luc, 
tille,  fut  l'objet  des  égards  empressés  «lu  colonel  actuel; 
mie   son  souvenir  était   toujours  vivant  dans  le  corps 


qui   a 

\.iit  une 

terre  piè>  d 

e   cet  le 

M.  Ci. 

mdvalet, 

qui  tint  .ri  lui 

prouv 

qu'il  a 

sait  foui! 

116  CHEVALIERS 

Anciens  capitaines  :  Hocquart  (Toussaint-Thérèse)  (1),  Du- 
hamel do  MiHy  (Alexandre),  le  chevalier  de  Ghabert  (Louis- 
Hcnri-Aiiloine-Joseph)  (2),  de  la  Salle  (Charles-Nicolas  Colli- 
net)  (3),  le  chevalier  Dutertre  (Charles-Emmanuel-Maximi- 
lien),  le  marquis  de  Gramont. 

Anciens  officiers  :  le  marquis  d'Aragon  (  Jeau-Louis-Hcnri 
13ancalis  de  Macerel),  de  Bonald  (Amans-Joseph-Auguste)  (4), 


campagne  de  Prusse.  —  En  1  SOS  il  servit  en  Espagne.  —  Rentré  en  France  et 
nommé  capitaine  le  26  avril  1809,  il  lit  les  campagnes  de  J 809  et  181 1  à  la 
grande-armée  en  Allemagne  et  celle  de  1812  en  Russie.  Atteint  d'un  coup  de  feu 
à  la  main  gauche  pendant  cette  campagne,  il  reçut  la  croix  de  chevalier  de  la  Lé- 
gion d'honneur  le  21  août  1812.  Capitaine  (rang  de  chef  d'escadron)  au  2e  régi- 
ment de  chevau-légers  lanciers  de  lu  garde  impériale  le  10  août  1815,  il  fit  les 
campagnes  de  1815  et  de  1814  en  Saxe  et  en  France,  et  passa  aux  lanciers  de 
France  le  1er  juillet  1814.  Le  27  décembre  suivant,  il  reçut  la  croix  de  Saint- 
Louis.  Admis  comme  chef  d'escadron  dans  la  gendarmerie  de  la  ville  de  Paris  le 
7  février  1816,  officier  de  la  Légion  d'honneur  le  21  avril  1821,  il  fut  nommé  au 
grade  de  lieutenant-colonel  le  9  juin  1824,  et  placé  à  la  tète  de  la  7e  légion  de 
gendarmerie  à  Tours.  Colonel  le  9  juin  1828  et  conservé  dans  son  commande- 
ment, il  fut  investi  de  celui  de  la  2°  légion  à  Chartres  le  lir  juin  1850,  puis 
nommé  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  le  50  avril  1856.  Maréchal  de  camp 
le  16  novembre  18  50,  commandant  le  département  du  Calvados  le  7  avril  1841,  le 
général  Potier  fut  appelé,  le  10  juin,  suivant  aux  fonctions  d'inspecteur  général  du 
7e  arrondissement  de  gendarmerie.  Placé  dans  la  section  de  réserve  le  27  juin 
181 1,  il  fut,  à  la  suppression  de  ce  cadre,  admis  à  la  retraite  par  décret  du  8  juin 
1818.  Un  décret  impérial  du  26  décembre  1852  l'avait,  sur  sa  demande,  relevé  de 
cette  position  et  réadmis  dans  la  réserve.  — Mort  à  Chartres  en  1859,  âgé  de 
soixante-dix-sept  ans.  (Moniteur  de  l'année.) 

(1)  Sous-lieutcnant  au  régiment  Royal-Cravattcs  en  1771,  capitaine  en  1778, 
émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des  princes;  rentré  en 
France  en  1801  ;  adjudant-major  en  1807;  service  actif  sur  les  côtes  de  la  Nor- 
mandie jusqu'en  1814.  —  Vingt-quatre  ans  de  services,  deux  campagnes  compri- 
se?. [Tableaux  de  la  Commission  de  18! \,  vol.  1,  4e  tableau,  5e  classe,  n°  d'ordre, 
6.)  —  Plus  tard  chef  d'escadron.  [Archives  de  la  famille.) 

(2)  Du  Mazel  de  Chahert.  (Archives  de  la  famille.) 
[o]  Colinct,  orthographe  du  nom  patronymique. 

t)  Lieutenant.  — Émigré  eu  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des 
princes,  et  toutes  les  autres  à  l'armée  de  Coudé  jusqu'au  licenciement  en  1801. — 
\iugtans  de  services.  \  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce,  [lieyistres 
delà  Commission  de  1S1 1,  11e  tableau,  n°  60.) 


DE  1814.  117 

de  Ronald  (René)  (1),  le  comte  de  Coislin  (Pierre -Louis 
du  Cambout),  le  comte  de  Crouy-Chanel  de  Hongrie  (Claude- 
François),  le  marquis  de  Narbonne-Lara  (Jean-Paul)  (2),  le 
comte  de  Puységur  (  Charles-Louis- Jacques-Maxime  Chasic- 
net),  le  comte  de  Saint-Mauris  (Louis-Emmanuel-Alexandre), 
le  commandeur  de  Saint-Priest  ( Charles- Antoine-Emmanuel 
Guignant),  le  vicomte  de  Borne  (Euslache-Louis-Achille- 
François  Saint-Cernin  de  Saint-Etienne),  le  comte  de  la  Ro- 
che-Aymon  Ducluscau  (Jean),  le  comte  de  la  Roche-Aymon 
(Nicolas),  de  Planard  (Antoine-Marie)  (3),  le  comte  de  laTou- 
clie-Tréville  (Alexandre-Pierre)  (4),  le  vicomte  de  la  Béii- 
naye (Jean-Marie )  (5),  le  baron  de  Richemont  (René-Antoine 

(1)  Lieutenant.  —  A  émigré  en  179 J  ,  est  entré  dans  la  compagnie  à  che- 
val des  gentilshommes  du  Périgord,  a  fait  la  campagne  de  l'armée  des  princes  en 
1792,  est  passé  en  1795  à  l'armée  de  Coudé,  où  il  a  fait  toutes  les  campagnes 
jusqu'au  licenciement  en  1801,  dans  l'infanterie  noble,  compagnie  n°  9.  —  A  été 
blessé  à  Berstheim. — Vingt  ans  de  services,  dont  neuf  campagnes,  plus  dix  ans  de 
grâce.  [Registres  de  la  Commission  de  1814,  12°  tableau,  n°  58.) 

(2)  Nommé  chevalier  de  Saint-Louis  le  2G  octobre  1814,  reçu  le  29  janvier 
1815  par  le  chevalier  de  Narbonne-Lara.  (Fiches  de  classement ,  Archives  de  la 
guerre.) 

(5)  Émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792,  armée  des  princes,  dans  la 
deuxième  compagnie  noble  d'ordonnance,  et  celle  de  1791-1795  dans  le  régi- 
ment de  Walsh-Serrent.  — Tassé  en  1795  au  régiment  de  Conway,  qui  s'embar- 
qua pour  l'Amérique,  où  il  resta  jusqu'en  1799. —  Depuis  cette  époque,  mis  à  la 
demi-solde,  à  la  disposition  du  gouvernement  anglais.  —  Dix-sept  ans  de  services, 
y  compris  huit  campagnes,  plus  dix  années  de  grâce.  (Commission  de  181  i,  t.  I, 
10e  tableau,  no  75.)  — Chevalier  de  Saint-Louis  le  11  octobre  1814.  —  Père  do 
feu  M.  de  Planard,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  archiviste  du  conseil 
d'Etat  (Almanach  royal  de  1850,  p.  1 10),  un  de  nos  meilleurs  auteurs  dramatiques. 

(4)  11  fut  reçu  par  le  vicomte  d'Osmond. 

(5)  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Condé  en  1779,  capitaine  aux  dragons  de 
Montmorency  de  1785  jusqu'en  1789,  époque  à  laquelle  il  quitta  la  France;  rejoi- 
gnit les  princes  à  Turin,  en  1790;  a  fait  les  campagnes  de  1790,  1791, 1795  et 
179.4.  —  A  quitté  pour  raison  de  santé,  rentré  en  France  en  1800.  —  Vingt  ans 
de  services,  dont  quatre  campagnes  et  dix  ans  de  grâce.  [Registres  de  ta  Commis- 
sion de  1814,  1"  vol.,  7e  tableau,  5e  classe,  n"  70.)  —  11  fut  reçu  par  le  comte 
de  l,i  Bclinayc,  également  chevalier  de  Saint-Louis  en  1814.  (Fiches  de  classement , 
Archives  de  la  guerre.) 


118  CHEVALIERS 

de  Chabans  de  Jomard),  le  comte  de  Choiseul-d'Aillecourt 
(Victor),  le  comte  de  Montesquiou  (Elisabeth-Pierre),  pair  de 
France;  le  marquis  de  Beaucorps  (Ilenri-Magdeleine)  (1),  de 
la  Huppe  de  Larturière  (Jean-Jacques)  (2),  le  comte  de  Tre- 
bons  (Charles-François),  le  baron  de  Ravine!  de  dom  Jullien 
(François-Dieudonné),  Barat  (Claude)  (3),  de  Larturière  (Jean- 
Jacques-Marie  de  la  Huppe),  Canthillon  de  la  Couture  (Char- 
les) (4),  le  comte  de  Beaumont  (Charles),  le  vicomte  de  Beau- 
mont  (Christophe-Arnaud-Paul-xVlexandre),  Micolon  de  Gué- 
rines  (Jean-François-Côme),  le  comte  de  Robien  de  Mareuil 
(Cliarles-Louis),  le  comte  de  Mareuil  (Alexandre-Louis-Marie), 
Charrier  de  Fléchiac  (Antoine),  Charrier  de  Fléchiac  (Pierre- 
Thomas),  Charrier  de  Fléchiac  (Antoine-Marie),  le  vicomte 
de  Flavigny  (Alexandre-Yiclor-François),  de  Terves  (Pierre- 
Joseph-Louis)  (y),  le  comte  de  Bonnault  de  Méry,  de  la  Bois- 
sière  (Bureau  dit  le  Ljon),  la  Roche  Saint-André  (Charles- 
Henri)  (6),  Latapie  de  Prendeignes  (François),  de  Lande- 
mont  (Louis-François-Jean)  (7),  Berthier  chevalier  de  Gran- 
dry  (Claude)  (8),  le  marquis  de  Narbonne-Lara  (Jean-Paul), 

(1)  Marquis  de  Beaucorps  de  la  Bastière.  (Titres  de  la  famille.)  ; 

(2)  Chef  de  bataillon  en  1819,  et  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  {Archives 
de  la  famille.) 

(3)  Le  1er  janvier  1828,  pension  de  300  francs  sur  Tordre,  portée  à  300  francs 
le  1er  janvier  1830.  —  Mort  à  Nevers,  en  1832.  (Registres  des  Pensions  de  l'ordre 
de  i81-i  à  1S30.) 

(i)  Cantillon,  orthographe  du  nom.  Nommé  le  27  novembre,  il  fut  reçu  par 
M.  Canthillon  île  la  Couture,  che\alier  de  Saint- Louis  du  5  octobre  pré- 
cédent. (Fiches  de  classement.)  —  voir  ci-après  aux  chevaliers  reçus  par  Mgr  duc 
d'Angouléme. 

(3)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  27  novembre  1814,  porté  une  seconde  fois  dans 
le  travail  au  10  décembre  suivant,  avec  le  titre  de  marquis.  (Fiches  de  classement.) 

(G)  Comte  de  la  IWIie-Saint-.Yiuhv  ,  lieutenant-colonel  le  23  décembre  1810, 
services  en  émigration  et  dans  la  Vendée.  (Renseignements  fournis  par  la  famille.) 

(1)  Comte  de  Landemont.  (Renseignements  fournis  par  la  famille.) 

(8)  Capitaine  au  3''  régiment  d'infanterie  de  la  garde  royale.  (Almanach  royal 
de  1817,  p.  3,'iO.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  breveté,  chef  de  bataillon 
le  23  octobre  1813.  (AUnanaeh  royal  de  1850,  p.  1740 


DE  18U.  119 

!,«  chevalier  de  Oozcibn  (Jean-Baptiste  de  Bertrand),  de  la 
llninerie  (Thomas-Marie-Jacques  Colin)  (1),  le  chevalier  des 
Kssart  •Louis-Emmanuel  de  Lafonl)  (2),  le  comte  Dessoffy 
de  Czerneck  (Jean-Philippe-François)  (3),  le  baron  de  Ro- 
mans de  Fîmes  (Charles),  de  la  Chambre  de  Yauborel  (Char- 
les-Louis -Alexandre-Henri)  (1) ,  le  chevalier  des  Cou drées 

Lonis-Anloine-Nicolas-Maxime)  (o) ,  le  vicomte  de  la  Bour- 
d  mnayo  de  Montluc  (Charles-Marie-Etienne),  delà  Bouillerie 

Alexandre-Pierre  Roullet),  du  Rieu  de  Maisonneuve  (Etienne), 
le  chevalier  de  Sartiges  (Charles-François)  (6),  le  comte  de  Sarli- 
iie*  (Antoine-François-Gilbert) (7),  du  Crozet  (Gabriel),  Gre- 
licr  du  Fougeroux  (Alexandre-François-Richard-Honoré),  le 
vicomte  de  Chàtcauclos  (Silvain-François  de  Lacelle)  (8),  le 


(J)  Lieutenant  en  second  du  génie.  (Etat  militaire  de  1790,  p.  417.)  —  Ba- 
ron de  la  Brunerie,  a  quitté  en  1791  ,  étant  capitaine.  (Archives  de  la  famille.)  — 
Voir  t.  I",  pp.  510  et  608,  pour  les  deux  autres  chevaliers  de  Saint-Louis  du 
môme  nom. 

(2)  DesEssarts,  orthographe  du  nom. 

(5)  Élève  à  l'École  militaire  ,  sous-lieutenant  aux  hussards  de  Bereheny  en 
1771,  lieutenant  en  1778,  capitaine  en  second  en  1783,  passé  avec  son  escadron 
au  régiment  Colonel-général  des  hussards  même  année,  pourvu  d'une  compagnie 
en  1788,  démissionnaire  le  1"  avril  1791,  avec  réserve  de  la  croix  de  Saint-Louis 
à  vingt-quatre  ans  de  services.  (Registres  de  Colonel-gênëral-hussards,  de  1788  à 
1795.)  —  Voir  2'' volume,  p.  31,  pour  son  père,  chevalier  de  Saint-Louis  de  1731 
à  17  58.  —  DeCserneck,  orthographe  du  nom. 

(i)  Il  fut  reçu  par  le  prince  de  la  Trémouille. 

(.*»)  Baron  Després.,  en  1 S 1 G  ,  et  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Titres  de  la 
famille.) 

(G)  Services  dans  Austrasie  de  1779  à  1791,  émigré,  a  fait  toutes  les  campa- 
gnes de  l'émigration  jusqu'en  1801.  —  A  quarante-six  ans  de  services,  y  compris 
sept  campagnes  dans  l'Inde,  comptant  douhle.  (Commission  de  181-4,  Ge  tableau, 
n°  7.) 

(7)  Sous-lieutenant  dans  Neustrie  en  1790,  émigré  en  1791,  a  fait  tontes  les 
campagnes  de  l'émigration  jusqu'en  1801.  —  Blessé  à  Ober-Kamlacli.  —  A  vingt 
et  un  ans  île  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commis- 
'ion  de  181  i,  17e  tableau,  n°  32.) 

(8)  Lieutenant.  —  Emigré  en  1792.  a  tait  la  campagne  de  cette  année  à  l'ar- 
mée des  princes  pt  toutes  celles  de  1N0I,  à  l'armée  de  Condé.  Il  s'est  particulic- 


120  CHEVALIERS 

Pelletier  de  Molandé  (Guillaume-IIervé-Picrrc),  le  comte  d'An- 
digné  (Paul-Marie -Céleste)  (1),  de  Carmoy  (Antoin  )(2), 
du  Bois  de  Launay  (Pierre-Henri-Guy)  (3),  le  baron  de 
Candé  (Louis-Charles-Clovis)  (4),  le  marquis  de  Nieuil  (Au- 
gustin-Marie )  (5) ,  Mareschal  de  Sauvagney  (Pierre-Marie- 
Joseph),  Achard  de  la  Luardière  (Pierre-André-René)  (G), 
.Meunier  (Louis-Joseph)  (7),  de  Pointe  de  Gévigny  (Claude- 
Jean -Baptiste -Marié -Thérèse)  (8),    le    marquis   de    Broc 

rement  distingué  à  l'affaire  de  Poetmeth,  qui  lui  a  valu  une  lettre  de  félicitation 
de  S.  M.  Louis  XY1II.  —  Dix-neuf  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes, 
plus  dix  années  de  grâce.  (Commission  de  1814,  11°  tableau,  n°  55.)  —  Capi- 
taine en  1815,  rang  du  16  mars  1800. —  Son  fils,  M.  de  Lacelle,  élève  de  l'école 
Saint-Cyr,  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Nouilles,  en  1826,  fidèle  à  son 
nom,  au  passé  de  sa  famille,  a  suivi  le  roi  Charles  X,  en  1850,  de  Saint-Cloud  à 
Cherbourg.  —  Voir  1er  vol.,  p.  621,  pour  un  aulrc  chevalier  du  même  nom. 

(1)  Il  fut  reçu  par  M.  le  vicomte  d'Andigné  de  Mayneuf.  (Fiches  de  classement.) 

(2)  11  fut  breveté  capitaine  de  cavalerie  en  1815,  pour  prendre  rang  de  1801. 
(Archives  de  la  famille.) 

(5)  Il  fut  breveté  chef  de  bataillon  en  1815,  et  fut  nommé  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur  en  1824.  (Archives  de  la  famille.) 

(i)  Louis  Brillet,  baron  de  Candé ,  d'après  les  Renseignements  fournis  par  la 
famille. 

(5)  11  fut  reçu  par  le  comte  de  Nieuil.  (Fiches  de  classement.) 

(6)  Achard  de  Léluardière.  (Titres  de  la  famille.) 

(7)  Ancien  capitaine. — Sous  -  lieutenant  au  régiment  de  la  Fère  en  177i, 
capitaine  en  1790.  —  Campagne  de  mer  en  1782.  —  Émigré  en  Espagne,  en 
17U5.  —  Embarqué,  pendant  le  siège  de  Toulon,  sur  le  vaisseau  de  S.  M.  C.  le 
Saint-Joseph,  et  incorporé  dans  les  compagnies  toulonnaises.  —  Entré,  en  1 79 1 , 
dans  le  bataillon  de  la  reine.  —  A  fait,  avec  ce  corps,  les  campagnes  de  179 1  et 
1795,  en  Catalogne.  — Capitaine  au  régiment  de  Bourbon  en  1796;  pissé  avec  le 
même  grade  dans  celui  d'Ultonia  en  1798,  et  a  continué  d'y  servir  activement 
jusqu'en  1800.  — A  trenle-deux  ans  de  services,  y  compris  cinq  campagnes,  dont 
une  de  mer,  comptant  double.  (Commission  de  1814.,  t.  I,  8e  tableau,  n°  68.)  — 
Chevalier  de  Saint-Louis  le  15  octobre  181  1,  reçu  par  le  baron  Meunier,  lieute- 
nant général  (Fiches  de  classement),  chevalier  de  Saint- Louis  en  1791.  (Voir  t.  II, 
p.  -175.) 

(8)  Ancien  lieutenant.  — Emigré  en  1792  ,  sous-lieutenant  de  cavalerie,  même 
aimée.  —  A  fait  tontes  les  campagnes  de  l'émigration,  jusqu'au  licenciement  gé- 
néral de  l'armée  de  Coudé,  soit  avec  les  officiers  du  régiment  de  la  Fère,  soit  dam 
la  quatrième  compagnie  des  chasseurs  nobles,  soit  comme  volontaire  au  régiment 


DE  1814.  *21 

(Alexandre)  (1),  le  marquis  de  Broc  de  la  Ville  au  Fourier 
(Alexandre),  de  Cacqueray  (Frédéric- Joseph  Millon)  (2), 
Meynard  de  Lestrade  (Raymond-Joseph),  de  Meynard  (Sé- 
vère) (3),  de  Chabcrt  (Jean-Antoine)  (4),  le  comte  de 
Ferrari  (Guillaume- César)  (o),  Cugnac  baron  de  Limeuil 
(Arnaud-Louis-Simon-Claudc-Maiïe)  (6),  de  la  Salle  ;  Char- 
les-Marie  Collinel)  (7),  le  marquis  de  Gramont  (Antlré-Jo- 
seph-IIypolite),Barbot  d'Hautelaire,  Barbot  (Jean-Jacques)(8), 
le  marquis  de  Goulaine,  le  marquis  de  Charabrun  (Antoine- 
Henri  Pineton),  de  Pleine-Selve  (Joseph-Armand  Macquerel), 
le  comte  d'Aubigny  de  Clinchamp ,   le  vicomte  de  Boisset- 

Turange-cavalerie,  soit  enfin  en  qualité  de  noble  à  cheval  au  régiment  d'Angou- 
lème.  —  A  dix-neuf  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  années 
de  grâce.  (Commission  de  1814,  t.  I,  9e  tableau,  n°  109.)  —  11  fut  reçu  par  le 
comte  de  Vittré.  {Fiches  de  classement.) 

(1)  Il  fut  reçu  par  le  comte  de  Champagne.  (Fiches  de  classement.) 

(2)  De  Cacqueray  (Frédéric- Joseph).  —  Ancien  capitaine.  —  Sous-lieute- 
nant dans  Royal-cavalerie  en  17S0.  —  Émigré  en  1791 .  —  A  fait,  à  l'armée  des 
princes,  les  campagnes  de  1792,  1795  et  1704.  —  Passé  à  cette  époque  en  Hol- 
lande, où  il  prit  du  service  en  qualité  de  sous-lieutenant  dans  le  régiment  du  duc 
de  Castries,  où  il  est  resté  jusqu'en  1797.  —  Obtint  alors  le  brevet  de  capitaine. 
—  Rentré  en  France  en  I80Ô.  —  Est  âgé  de  quarante-quatre  ans.  —  A  dix-huit 
ans  de  services,  y  compris  six  campagnes,  plus  dix  années  de  grâce.  (Commission 
de  1814,  11e  tableau,  n°  80.) 

(3)  Porté  une  seconde  fois  dans  le  travail  de  1810.  —  Double  emploi.  —  Se- 
cond fils  de  M.  Meynard  de  Saint-Michel,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1732.  (Voir 
1«  volume,  p.  425.)  —  Frère  cadet  du  comte  de  Meynard,  porté  ci-après  aux  an- 
riens  officiers  reçus  par  Mgr  le  duc  de  Berry. 

(1)  Nommé  par  lettres  d'Harlwell-Buch  le  1er  janvier  1814  ,  reçu  le  14  août 
par  le  comte  de  Cambis.  (Fiches  de  classement.)  —  Du  Mazel  de  Chabert.  (.4rc/»f- 
ves  de  la  famille.) 

(a)  Comte  de  Romans- Ferrari,  ancien  officier  aux  dragons  du  Dauphin.  (Archi- 
ves de  la  famille.) 

(0)  Le  comte  de  Cugnac,  capitaine  de  remplacement  aux  dragons  de  Segur , 
ci-devant  de  Belsunce.  (État  militaire  de  1787,  p.  422.)  —  Marquis  de  Cugnac 
(Arnaud-Louis-Simon-Claude-Marianne).  (Titres  de  la  famille.) 

(7)  Il  fut  reçu  le  7  avril  1816  par  le  comte  de  la  Salle.  (  Fichu  de  classe- 
ment.) —  Golinet,  orthographe  du  nom  p  itronyinique. 

(8)  Il  fut  reçu  par  le  comte  d'Autichamp. 


122  CHEVALIERS 

Glossac,  le  chevalier  de  Morant  (Augustin),  le  marquis  de 
Moranl  (Thomas-Louis-Geneviève),  le  baron  de  Tauriac,  le 
comte  de  Lastic  (Pierrc-Annet-Joscph) ,  le  comte  de  Mont- 
saulnin  (Jean-Bapliste-François  ),  le  chevalier  de  Gombault- 
Razac  (i),  le  comte  de  la  Porte -d'Isscrtieux  (Louis -Joseph- 
Charles)  ,  de  Joybert  (Jean-Baptiste-Claude)  (2) ,  de  Lantiany 
(François-Xavier  Gabriel-Henri- Louis)  (3),  le  chevalier  de 
Lantiany  (François-Louis-Henri),  Mathey  (Joseph-François- 
Casimir)  ,  le  comte  de  Verdonnet  (Paul)'  (4) ,  de  Serre  (Pierre- 
François-Hercule)  (5),  le  vicomte  de  Canisy  (Carbonnel),  le 
comte  de  Canisy  (Carbonnel  ),  de  Droullin  (Charles-Claude), 
Bastard  de  Fontenay  (René-Marie)  (6) ,  Simonin  (Jean-Char- 
les); le  marquis  de  Laferté-Meun  (Jacques-Louis);  le  comte 
de  Laferté  (Louis-Miehel-Jacques)  ;  le  chevalier  du  Peyrat 
(Jean-Pierre-Grellet);  le  comte  de  Beaurepaire  (Charles- 
Louis);  le  comte  de   Yillebresme  (Jean-Jacques-Goislard); 

(1)  Sous-couverneur  des  pages,  à  la  formation  de  la  maison  du  roi. 

(2)  Né  le  7  mai  1770,  sous-lieutenant  de  remplacement  dans  Orléans-cavalerie 
en  1787,  réformé  à  la  formation  de  1788.  (Registres  d'Orléans-cavalerie,  de  177G 
à  1788.)  —  A  été  remplacé  par  son  abandonnèrent  en  date  du  21  octobre  1791  . 
(Registre du  10e  cavalerie,  ci-devant  Orléans,  de  1788  à  1793.)  —  A  servi  dans  la 
Vendée,  où  il  a  été  fait  colonel.  (Renseignements  fournis  par  la  famille.)  —  Il  fut 
reçu  par  le  vicomte  de  Maladie.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  11  fut  reçu  par  le  baron  de  Cohorn.  (Fiches  de  classement.) 

(1)  Un  officier  du  même  nom  et  de  la  même  famille,  le  chevalier  de  Verdonnet 
(François),  capitaine  aux  grenadiers  royaux  de  Coincy  ,  a  élé  fait  chevalier  de 
Saint-Louis  le  21  avril  1757.  (Registre  de  l'ordre,  de  1757  à  17G2.) 

(5)  Premier  président  de  la  cour  impériale  de  Hambourg.  (Almanach  impé- 
rial de  1812,  p.  519.)—  Premier  président  de  la  cour  royale  de  Colmar.  (Al- 
manach royal  de  1811-1815,  p.  162.)  —Chevalier  de  Saint-Louis  et  de  la 
Légion  d'honneur,  conseiller  d'État,  toujours  premier  président  de  la  cour  royale 
de  Colmar,  député  du  Haut-Rhin,  président  delà  chambre  des  députés.  (Almanach 
royal  de  4817,  pp.  204,  105,  78  et  97.)  —  Ministre  delà  justice  en  1818.  —  Am- 
bassadeur à  Naples  en  1821.  —  Mort  en  1822,  âgé  de  cinquante-cinq  ans. 

(G)  Il  fut  reçu  par  M.  Bastard  de  Fontenay.  Nous  présumons  que  c'est  le  che- 
valier de  1701.  (Voir  2«-  volume,  p.  467.)  —  De  Bastard,  {Titres  de  la  fa- 
mille.) 


DE  1814.  123 

dcMoréyiUe  (René-Louis-Julien-Goislard)  (1);  le  vicomte  de 
Chevigné;  le  comte  de Qiévigrré  (Louis-Marie)  ;  Grosourdy  de 
Saint-Pierre  Duchâtel  (Charles-Henri);  de  Giverville  (Antoine- 
Marie);  de  Giverville  (Charles-Armand-Hyacinthe);  de  Pontac 
(Jean-Baptiste-François)  (2);  de  Lencquesaing  (Louis-Domi- 
nique-Joseph)  (3);  de  Chantérac  (Hypolite  la  Cropte)(4); 
le  baron  de  Maricoùrt  [  Éléonore-Louïs-Léon-François  Du- 
mesnil)  (o);  de  Linagc  (Joseph-Marie-André);  le  chevalier 

(1)  Un  M.  rie  Moréville  (Goislard)  est  porlé  plus  haut,  p.  62,  chevalier  de 
Saint-Louis  en  1800,  sans  indication  de  prénoms.  Celui  de  1814  a  la  qualité  d'an- 
cien officier  vendéen.  Nous  ignorons  si  les  deux  ne  font  qu'un:  alors  ce  serait  une 
simple  remise  de  brevet  ;  ou  s'il  s'agit  de  deux  officiers  de  la  même  famille. 

(2)  Le  brevet,  disent  les  Fiches  de  classement,  fut  envoyé  à  la  compagnie 
d'Havre,  le  11  juillet  1827.  Cette  indication  nous  a  permis  de  retrouver  les  notes 
suivantes.  —  Le  vicomte  de  Pontac  (Jean-Baptiste-François),  chevalier  de  Saint- 
Louis  et  de  la  Légion  d'honneur,  sous-lieutenant  des  gardes  du  corps,  compagnie 
d'Havre  (lieutenant-colonel,  rang  du  1er  mars  1825).  [Annuaire  militaire  de  1850, 
p.  125.)  —  Cet  officier,  d'abord  sous-lieutenant  des  gardes  du  corps  de  Monsieur, 
devenus  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Rivière,  en  1824,  était  passé  dans 
la  compagnie  d'Havre  lors  du  licenciement  de  sa  compagnie  en  182G,  licenciement 
amené  par  la  nomination  de  M.  le  duc  de  Rivière  à  la  charge  du  gouverneur  de 
Mgr  le  duc  de  Bordeaux. 

(5)  Ancien  lieutenant.  Cadet  gentilhomme  au  régiment  de  Picardie  en  1779, 
sous-lieutenant  en  1781,  lieutenant  en  1788,  démissionnaire  en  1791,  a  fait  la 
campagne  de  1792  dans  l'escadron  d'Artois,  armée  des  princes,  et  s'est  trouvé  au 
siège  de  Maestricht  en  1795.  —  Dix-sept  ans  de  services,  y  compris  deux  campa- 
gnes ,  plus  dix  années  de  grâce.  [Registre  de  la  Commission  de  1814,  15e  tableau, 
n°  05.) 

(1)  Ancien  lieutenant.  —  Emigré  en  1790,  a  fait  la  campagne  de  1792,  dans  la 
compagnie  des  officiers  de  Royal-Piémont,  et  celle  de  1794,  comme  volontaire  aux 
hussards  de  Damas. —  Lieutenant  en  1795.  —  Passé  avec  le  même  grade  aux  dra- 
gons d'Enghien,  où  il  a  servi  jusqu'au  licenciement  en  1801.  —  A  vingt  et  un  ans 
de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  années  de  grâce.  (Registre  de  la 
Commission  dr  1S14,  15°  tableau,  n°55.) 

(5)  Lieutenant  aux  dragons  deConti.  (État  militaire  de  1790,  p.  585.)— Sous- 
lieutenant.  (État  militaire  de  1791,  p.  295.)  —  Émigré  en  1791,  a  fait  les  campagnes 
de  l'année  des  princes,  entre  autres  celles  de  Hollande  dans  le  régiment  de  Béon. 
—  Son  (ils  aîné,  le  baron  de  Maricoùrt  (Henri-Charles-Louis  du  Mesnil),  lieutenant 
de  vaisseau,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  est  mort  le  10  août  1852,  et  son 
second  lils,  Gabriel-Louis-Léon-François  du  Mesnil  de  Maricoùrt  ,  est  aujourd'hui 


124  CHEVALIERS 

de  Gigord  (Henri-François -Joseph)  (J);  de  Gigord  (Henri- 
Joseph-François  de  Salles)  (2)  ;  de  Rouvray  (André-Jacques- 
Frédéric  Guean   de  Reverseaux)  (3);  Carné  de   Trecesson 

sous-lieutenant  au  9e  dragons.  [Renseignements  fournis  par  la  famille.)  — 11  fui, 
disent  les  Fiches  de  classement,  reçu  par  M.  de  Maricourt.  Ce  parrain  doit  èlrc  son 
père,  le  baron  de  Maricourt  (Êléonor-Jean-Baptiste  du  Mesnil),  lieutenant  des  ma- 
réchaux de  France,  que  l'on  nous  a  signalé  comme  ayant  été  nommé  chevalier  do 
Saint-Louis  avant  la  révolution.  Nous  n'avons  pu  le  retrouver  sur  les  Registres  de 
l'ordre,  quoiqu'il  figure  dans  les  États  militaires  depuis  4783  jusqu'en  1790,  avec 
le  signe  distinctif  de  celte  décoration.  On  lit  dans  Y  État  militaire  de  1790,  p.  19, 
le  dernier  Etat  qui  donne  les  titulaires  de  ca  charges  :  h  M.  de  Maricourt,  che- 
valier de  Saint-Louis,  lieutenant  des  maréchaux  de  France  à  Provins.  »  —  La 
qualité  de  parrain  suffit,  du  reste,  pour  établir  la  qualité. —  Enfin  le  père  du  lieu- 
tenant des  maréchaux  de  France  ,  M.  François  du  Mesnil,  seigneur  de  Bréten- 
court,  mousquetaire,  puis,  en  dernier  lieu,  lieutenant-colonel  de  Royal-étranger, 
est  porté  chevalier  de  Saint-Louis,  au  registre  rang  des  capitaines  de  cavalerie,  de 
1731  à  1703,  sans  que  nous  puissions  préciser  la  date  de  sa  nomination,  qui  est 
antérieure  à  la  reprise  des  registres  de  l'ordre  en  4746. 

(1)  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Neustrie  en  1791  ,  émigré  en  1792.  —A 
fait  les  campagnes  de  1792  à  1801,  à  l'année  des  princes  et  à  l'armée  de  Condé. 
Vingt  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  années  de  grâce.  (Commis- 
sion de  1814,  7'  tableau,  n°  41.)  — Il  fut  reçu  par  son  père,  M.  de  Gigord,  che- 
valier de  Saint-Louis  en  1777.  (Voir  2"  volume,  p.  213.) 

(2)  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Normandie  eu  1773  ,  capitaine  en  17S8 
au  régiment  de  Neustrie  (formé  en  1770  des  deuxième  et  quatrième  bataillons 
de  Normandie),  émigré  en  1792,  a  fait  les  campagnes  de  1792  et  1793,  rentré 
en  France  eu  17i>7.  —  Vingt  et  un  ans  de  services ,  y  cumpris  deux  campagnes, 
et  dix  ans  de  grâce.  {Registres  de  la  Commission  deiSlÂ,  11e  tableau,  n°  54.)  — 
Il  fui  reçu  par  son  père,  RI.  de  Gigord,  chevalier  de  Saint- Louis  en  1777. —  Lefdsde 
l'un  des  deux  chevaliers  de  1SM,  M.  Amédée  de  Gigord,  garde  du  corps  du  roi,  de 
1823  à  1850,  compagnie  de  Noailles,  fidèle  à  la  royauté  comme  tous  ceux  de  son 
nom,  et  démissionnaire  en  1830,  après  le  départ  du  roi  et  le  licenciement  de 
Sainl-Lù,  eut  cela  de  particulier  dnns  sa  carrière,  que  sa  démission  fut  acceptée 
sous  le  gouvernement  de  Juillet  par  le  même  ministre  qui  ,  sous  la  restauration, 
seize  ans  auparavant,  avait  contre-signe  le  brevet  de  chevalier  de  Saint-Louis  de 
son  père.  Ce  ministre  était  le  maréchal  Soult,  debout  sous  tous  les  régimes. 

(3)  Sous-lieutenant  au  régiment  de  la  Sarre  en  1788,  émigré  en  1791  ,  a  fait 
partie  de  la  gendarmerie  commandée  par  M.  d'Autichamp  ;  est  passé  en  17!>3  auv 
lmlans  britanniques  jusqu'en  1793,  a  été  en  1793  aide  de  camp  du  vicomte 
d'Oilliainson,  a  continué  de  servir  jusqu'en  1800,  et  a  fait  toutes  les  campagnes 
de  l'émigration.  —  Vingt  et  un  ans  de  services,  y  compris  muf  campagnes,  plus 
dix  ans  de  grâce.  {Registres  de  la  commission  de  1814,  7°  tableau,  n°J6.) 


DE  1814.  125 

<I.ouis-Yiclor);  le  comte  de  Goyon  (Michel- Augustin)  (T); 
le  comte  le  Gonidec  de  Traissan  (Frédéric-Jean-Marie)  (2); 
le  Gonidec  du  Pleulan  (Louis-Marie-Aimé)  ;  de  Morlaineourt 
(Charles-Bernard-Boucher)  (3);  Bugeaud  de  la  Piconerie 
(Thomas-Simon-Patrice)  (4)  ;  Bugeaud  de  Redon  (Jean-Bap- 
tiste); le  marquis  de  l'Aigle;  le  comte  de  l'Aigle;  le  baron  de 
Batz  (5);  le  duc  d'Estissac;  le  marquis  d'Aubusson  de  la 
Fcuillade;  le  comte  d'IIautpoul;  le  comte  de  la  Touctie-Tré- 
ville;  le  marquis  d'Assas  (Jean-Charles-Marie)  (G);  le  comte 
de  Palis;  le  prince  de  Tarante  duc  de  la  Trémouille;  Athalin 

(1)  Gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  du  roi ,  préfet  du  département  de 
Seiue-el-Marnc,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  '1830, 
p.  540.) 

(2)  Il  fut  reçu  par  Je  chevalier  le  Gonidec  de  Traissan,  chevalier  de  Saint- 
Louis  en  1793.  (Voir  plus  haut,  p.  17.) 

(3)  De  Morlaincourt  (  Charles-Bernard.  Boucher).  —  Ancien  capitaine.  — 
Sous-lieutenant  dans  Royal-Comtois  en  1775,  lieutenant  en  1778,  capitaine  en 
1786,  émigré  en  1791.  —  A  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des  princes,  celle 
de  1793  en  soutenant  le  siège  de  Maeslricht,  et  celle  de  1791  dans  le  régiment 
d'Autichamp,  comme  capitaine  aide-major.  —  Vingt-quatre  ans,  cinq  mois,  trois 
jours  de  services,  y  compris  trois  campagnes.  (Commission  de  1814,  21e  tableau, 
n°  42.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  27  novembre  1814,  reçu  le  5  décembre 
par  le  baron  de  Vassimon.   (Fiches  de  classement.) 

(i)  Bugeaud  de  la  Piconerie  (Patrice).  —  Ancien  lieutenant.  ■ —  Cadet  gen- 
tilhomme dans  Walsh-irlandais  en  1780  ,  sous-lieutenant  en  1785,  passé  aux 
chasseurs  d'Alsace  en  1788.  —  Émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792  à 
l'armée  des  princes.  —  En  1793,  a  été  attaché  à  l'expédition  de  lord  Moira,  et 
au  recrutement  du  régiment  d'Hervilly,  dans  lequel  il  a  servi  comme  officier.  — 
Entré  ensuite  au  régiment  de  Walsh,  incorporé  dans  le  iO''  de  ligne  anglais, 
après  avoir  fait  partie  de  l'expédition  du  duc  d'York  en  Hollande.  Il  a  continué 
de  servir  jusqu'en  1802,  époque  de  sa  rentrée  eu  Franco.  —  A  vingt-sept  ans  de 
services,  y  compris  quatre  campagnes.  [Commission  de  1814,    16r  tableau,  n°ù>5.) 

(o)  Ce  brave  oflifier,  toujours  loyal  ,  toujours  dévoué  ,  était  à  Bordeaux  ,  en 
1Slo,  auprès  de  Madame,  duchesse  d'Angoulème  ;  sa  croix  de  Saint-Louis  fut 
brisée  sur  sa  poitrine  par  les  balles  des  soldats  du  général  Cluisel,  et  sa  famille 
conserve  comme  une  relique  cette,  croix,  témoignage  de  la  fidélité  due  à  la  foi 
jurée,  alors  que  tant  de  serments  étaient  faussés  et  méconnus.  [Archives  de  la  fa- 
mi  lie.) 

(»>)  Neveu  du  héros  de  Clostercamp. 


126  CHEVALIERS 

de  Bonneval  ;  le  marquis  de  Béthune(Maximilien)  ;  de  Ferrand 
(Antoine-François);  de  Mauberl  (Claude-lléné)  (1);  Alexan- 
dre de  Saint-Balmont  (  Charles-Sigisbcrt)  (2);  de  Regnon  de 
Chaligny  (François-Hector-IIenri)  (3)  ;  le  vicomte  de  Brnc- 
Signy  (Pierre-Aimé-Jcan)  ;  Jehan not  de  Beanmont  de  Cléry 
(Maurice-Roborl-Lauront);  le  baron  d'Hoggucr  (Frédéric)  (i); 
le  marquis  de  Narbonne-Lara  (Jean-Paul);  Aliard  (Henri-Ma- 
rie) (o); 

(1)  De  Maubert  de  Goisbré.  (Archives  de  la  famille.) 

(2)  Il  servait  sous  le  nom  de  Kirsberg.  (Renseignements  fournis  parla  fa- 
»it7ïc.)  — •  De  Kîrsbcig  (Charles  Sigisbort},  no  le  1er  février  1772.  —  Hussard  le 
l'r  juillet  ÎTS'J.  —  Sous-lieutenant  le  2'J  mars  1790.  —  Démissionnaire  le  1er  juil- 
let 1791.  (Registre  du  1er  hussards  [ci-devant  Bercheny] ,  de  1788  à  1793, 
fol.  113.) 

(5)  Capitaine  Je  cavalerie  a  l'armée  vendéenne.  —  M.  de  Regnon  émigra  en 
1791.  Il  prit  aussitôt  du  service  dans  la  première  compagnie  de  la  noblesse  du 
Poitou,  et  y  lit  la  campagne  de  1792.  Il  passa  ensuite,  comme  cadet,  dans  le  régi- 
ment de  hussards  de  Hompesch,  d'où  il  sortit  pour  entrer  dans  les  hussards  de 
Choiseul,  où  il  resta  jusqu'en  1790  (il  y  a  là  une  erreur,  ce  doit  être  1796),  épo- 
que à  laquelle  il  fut  débarqué  sur  les  côtes  de  Bretagne.  Il  parvint  à  l'armée 
d'Anjou,  et  y  servit  à  l'armée  de  MM.  de  Scepcauxet  de  Cliàtillon  jusqu'en  1800. 
11  fut  nommé  par  le  même  M.  de  Cliàtillon,  et  par  ordre  du  roi,  capitaine  de  ca- 
valerie en  1799.  11  a  fait  toutes  les  campagnes  de  l'émigration.  —  Est  âgé  de 
trente-huit  ans.  — Aneuf  ansde  services,  neuf  campagnes,  et  dix  années  de  grâce. 
(Registre  de  la  Commission  de  181-1,  t.  I,  7°  tableau,  n°  25.) —  On  nous  a  signalé 
deux  autres  chevaliers  de  ce  nom,  faits  pour  services  de  mer.  Nous  n'avons  pu 
rien  trouver  sur  les  registres  de  la  marine,  rien  qu'un  M.  Caligny,  nommé  en 
1818. 

(-i)  Ancien  officier  suisse.  —  Il  était  protestant,  et  reçut  la  croix  du  Mérite 
militaire.  (Fiches  de  classement.)  —  Colonel  du  7e  régiment  de  la  garde  royale 
(1er  suisse),  à  la  formation  de  cette  garde  en  1815.  (Almanach  royal  de  1817, 
p.  552.)  —  Maréchal  de  camp,  commandeur  de  la  Légion  d*honneur,  comman- 
dant la  seconde  brigade  de  la  seconde  division  d'infanterie  de  la  garde  royale. 
(Almanach  royal  de  1830,  p.  U06.) 

(5)  Aide  de  camp  de  feu  le  marquis  de  la  Rochejaquelcin  (Henri),  en  1795. 
—  Commandant  en  second  la  première  division  de  l'armée  du  général  Cliarette 
en  l~9i.  —  Commandant  en  chef  la  même  division,  en  1793.  —  Chef  de  la  pre- 
mière division  du  4e  corps,  sous  les  ordres  du  comte  Auguste  de  la  Rocbejaque- 
lein,  et  de  M.  Duperai,  en  1815.  —  Breveté  colonel,  avec  demi-solde.  —  Retiré 
en  1X17,  ayant  obtenu  l'entrepôt  des  tabacs,  à  Tbouars.   (Dossiers  des  officiers, 


DE  181^.  127 

Chardon  de  Vatronville  (Georges-Charles)  (1)  ;  le  comte 
de  Bosclérut;  le  marquis  de  Broc;  le  prince  de  Mont- 
morency-Laval; le  prince  de  Montmorency  (Louis);  le  vi- 
comte de  Montmorency-Laval  ;  le  vicomte  de  Narbonne- 
l.ara;  de  Chazclles  ;  le  vicomte  do  Chambrun;  Caumont 
de  la  Force,  le  marquis  de  Chabrillant;  le  comte  de  Chef- 
ibntaincs;  le  comte  de  Chcvigné;  Dubois  de  la  Mothe;  de 
Damoiseau;  Duplessis  d'Argentré;  Duplessis  de  Grénedan; 
Gallier  de  Saint-Sauveur;  Hocquart;  le  marquis  d'Hanache, 
le  baron  de  Montaïembert;  les  comtes  Charles  et  Gaspard 
de  Puységur,  le  comte  de  Pons  (Pierre-Jcan-Luc-César)  ;  le 
comte  de  Saint-Mauris;  Séguier  (Maurice);  le  marquis  cl  le 
chevalier  de  Vaudreuil ,  Mcngin  de  Fondragon  ;  le  mar- 
quis de  Vernon;  le  baron  de  la  Châtre  (Louis);  le  che- 
valier de  A'érac;  de  Foucauld  (Martial);  de  Foucauld-Pont- 
briand  (Alexis);  le  comte  de  Foucauld-Pontbriant;  de  Fon- 


carton  Àllard}  n°  52.)  —  A  assisté  à  presque  tous  les  combats  qui  se  livrèrent 
clans  le  Bocage.  —  A  la  retraite  d'Ancenis,  prisonnier  et  condamne  à  mort.  — 
Son  geôlier  le  fit  évader.  —  Repris  et  condamné  de  nouveau,  il  s'évada  encore,  et 
rejoignit  Cbarette,  qui  le  fit  son  aide  de  camp.  —  Blessé  à  l'affaire  de  Saint-Cyr. 

—  Pris  pendant  l'armistice  signé  par  Charette.  —  Traduit  devant  deux  conseils  de 
guerre. —  Dut  la  vie  au  président,  qui  lui  indiqua  les  juges  qu'il  devait  récuser. 

—  Condamné  à  mort  ponr  la  troisième  fois. — Parvint  à  s'évader  derechef.  —  Refusa 
les  offres  que  Napoléon  lui  fit  faire,  s'il  consentait  à  reprendre  du  service.  —  En 
1813,  il  commanda  la  division  des  Aubiers,  dans  la  Vendée,  et  assista  à  toutes  les 
affaires. —  En  1832,  Madame  le  nomma  maréchal  de  camp,  et  lui  donna  le  com- 
mandement d'une  brigade.  —  Mort  le  G  mai  1843.  (Voir  sa  vie,  dans  le  Nëcrologc 
universel,  publiée  en  1816.) 

(1)  Chardon  de  Vatronville  (Georges-Charles)  ,  né  le  10  août  1 703  à  Metz.  — 
Cadet  gentilhomme  et  sous -lieutenant  en  1770,  lieutenant  en  second  en  1783,  en 
premier  en  1787,  a  donné  sa  démission  en  1701,  et  a  obtenu  l'assurance  de  la  croix 
de  Saint-Louis  à  vingt-quatre  ans  de  services.  (Registre  du  régiment  de  Champa- 
gne (7e),  de  1788  à  1793,  fol.  70.)  —  Jean-François.—  Mêmes  services  et  noie 
que  ci-dessus  pour  la  croix.  —  A  fait  les  campagnes  d'Amérique  de  1770  à  1783 
inclusivement.  —  Emigré  en  1701,  ;i  fait  la  campagne  de  170*2  à  l'armée  des 
princes.  —  A  vingt-cinq  ans  de  services,  y  compris  six  campagnes,  cl»nt  cinq  à 
Saint-Domingue,  comptant  double.  (Commission  de  181  1,8e  tableau,  n°  30.) 


128  CHEVALIERS 

tcnay  (François-Gabriel  Brossin)  ;  de  Fonlcnay  (Jean-Paul- 
Andoche);  le  comte  de  Rézé  de  Monti;  le  comte  de  Qua- 
trobarbes  (Hyacinthe-Charles)  (i). 

Êcuyers  du  roi  :  Charette  de  Boisfoucauld  ;  Caqueray  du 
Lande!  (Louis-Charles-Théodore)  ; 

Ancien  lieutenant  des  maréchaux  de  France  :  le  chevalier 
de  Viviers  (Louis-François-Berthier); 

Anciens  lieutenants  :  de  Reviers-Maunv  ;  le  chevalier  de 
Cabassolle  (Henri  Séguins)  (2); 

Sans  désignation  de  grade  :  le  comte  de  Noailles  (Just);  le 
baron  de  Vitrolles  (Eugcne-François-Auguste  d'Arnauld),  se- 
crétaire des  conseils  du  roi  (3)  ;  du  Rumain  (le  comte  Tro- 
long)  (4); 

Le  baron  d'Aubigny  (o),  député. 

Chevaliers   de  Sainl-Louis,  reçus  par  S.  A.  R.  Monsieur  : 

Le  marquis  de  Rouge  (Bonabe-Louis-Yicturnien-Alexis) , 
aide-major  des  Ccnt-Suisses  (colonel)  (6); 

(1)  Entré  à  l'Ecole  militaire  en  1775,  il  passa  comme  cadet  gentilhomme  dans  le 
régiment  de  Colonel-géncral-dragons  en  1776,  fut  nommé  sous-lieutenant  en  1778, 
etcapilaine  réformé  dans  Royal- Lorraine  en  1780.  Emigré  en  1701,  il  a  faitla  cam- 
pagne de  1702  à  l'armée  des  princes  ;  il  est  rentré  en  France,  où  il  a  servi  dans  la 
Vendée,  sous  le  comte  de  Cliàtillon.  —  Agé  de  cinquante-cinq  ans  ;  dix-neuf  ans  de 
services,  plus  une  campagne,  et  dix  années  de  grâce.  —  La  commission  est  d'avis 
que  M.  le  comte  de  Quatrebarbcs  a  droit  à  la  croix  de  Saint-Louis.  [Tableaux  de 
la  Commission  de  1814,  19e  tableau,  vol.  2,  n"  d'ordre  138.) 

(2)  Sous-lieutenant  de  remplacement  au  régiment  de  Saintonge  en  1785,  réfor- 
mé en  1788,  cadet  gentilhomme  même  année,  sous-lieutenant  en  1789,  a  donné 
sa  démission  en  1791.  [Registre  du  Régiment  de  Saintonge,  de  1788  a  1793.) 

(3)  Ministre  d'État,  chevalier  de  Malte.  [Almanach  rui/al  de  1830,  p.  90.) 

(4)  Chevalier  de  Saint-Louis  en  août  1811.  (Registre  de  l'Emigration,  fol.  51.) 
—  11  est  écrit  en  marge,  au  crayon  :  «  A  été  nommé  le  18  septembre  1810.  » 

;5]  Députe  du  département  d'Euie-ei-Loir.  [Almanach  royal  de  1811-1815, 
p.  7t.) 

'•  Né  en  1778,  aide  de  camp  du  prince  Christian  de  Waldeck  en  1794,  ensuite 
M'us-licuteiant  au  régiment  du  duc   de  Moilcm  ut,  son  oncle,  et  plus  tard  adju- 


DE  1814.  129 

Gendarmes  de  la  garde  :  le  comte  de  Choiseul  d'Aillecourt 
(  Augnslin-Louis-IIilaire-Eugène) ,  le  vicomte  de  Cliambrun 
(Adolphe-Louis-François  de  Sales),  sous-lieutenants;  de  Lau- 
Ianliier  l'aine  (Alexandre-François),  gendarme. 

Chevau-légers  de  la  garde  :  le  comte  de  Chastellux  (César- 
Laurent)  (1);  le  comte  de  Bonneval  (Charles-François  Guy 
Duval),  officiers  supérieurs;  Cabot  de  la  Fare  (Charles-Jean- 
Pierre),  maréchal  des  logis  (2); 

Moasquctaires  ,  deuxième  compagnie  :  le  comte  de  Ro- 
chechouarl  (Louis-Yictor-Lcon),  maréchal  de  camp,  lieute- 
nant (3);  le  comte  de  Choiseul  Beaupré  (Auguste-Charles- 
Ilonoré-Gabriel),  aide-major  (4);  le  comte  de  Brancas 
(Louis-Albert  de  Yillars),  sous-licutenant  ;  de  Reviers  Mauny 


d.nit-major,  aide-major  des  Cenl-Suisses,  à  la  formation  de  181  i.  {Archives  delà 
famille.)  —  Pair  de  France  le  17  août  1815,  colonel  de  la  ligne  française,  com- 
pagnie des  Cent-Suisses.  (Almanach  royal  de  1817,  pp.  89  et  541.)  —  Lieute- 
nant-colonel (colonel)  de  la  compagnie  des  gardes  à  pied  ordinaires  du  corps  du 
roi  ,  officier  de  la  Lésion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1850,  p.  80.)  — Ma- 
réchal de  camp  le  11  août  1830.  (Relevé  manuscrit  des  officiers  généraux,  Ar- 
chives de  la  guerre.) 

(1)  Aide-major  (colonel).  (État  de  la  compagnie,  arrêté  le  25  novembre  1815.) 

—  Colonel  des  chasseurs  de  la  Côle-d'Or  (8e).  (Almanach  royal  de  1817,  p.  G05.) 

—  Pair  de  France,  gentilhomme  de  la  chamhre  du  roi,  maréchal  de  camp,  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1830,  pp.  116,  55  et  576.) 

(2)  Marquis  de  Cahot  la  Fare.  (Titres  de  la  famille.) 

(5)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  maréchal  de  camp,  gentilhomme  honoraire 
de  la  chamhre  du  roi.  (Almanaeli  royal  de  1830,  pp.  575  et  55.)  —  Fils  du  che- 
valier de  Saint-Louis  de  1787.  (Voir,  l.  11,  p.  407.)  —  Mon  à  Jumilhac  (Dordo- 
gne)  en  1858. 

(i)  Le  marquis  de  Choiseul-Beaupré,  maréchal  de  camp,  commandeur  delaLé- 
gion  d'honneur,  aide-major  général  de  la  garde  royale.  (Almanach  royal  de  1830^ 
p.  601.) —  Profondément  dévoué  au  roi,  il  lit  partie  de  la  suite  de  Sa  Majesté  de 
Saint-Cloud  à  Cherbourg,  s'embarqua  avec  la  famille  royale,  et  l'accompagna  en 
Angleterre.  Sa  fille,  madame  la  comtesse  de  Choiseul,  a  été,  depuis  1830,  dame, 
pour  accompagner,  de  madame  la  comtesse  de  Marnes,  et  n'a  cessé  d'appartenir  à 
l'auguste  fille  de  Louis  XVI  qu'en  185],  époque  à  laquelle  Dieu  rappela  à  lui  ce 
modèle  de  toutes  les  vertus,  cet  auge  qui,  né  pour  les  grandeurs  de  la  te:re,  n'en  a 
connu  que  les  douleurs. 

111.  9 


130  CHEVALIERS 

(Jean-François),  maréchal  des  logis  (breveté  capitaine);  le 
comte  de  Vcrdonnct  (Durand -Etienne -François -Victor), 
mousquetaire. 

Le  comte  de  Ghappedelaine  (Aimé-Charles),  sous-lieiilcnanl 
et  le  vicomte  de  Lupé  de  Besmaux,  sous-inspcctenr  des  gar- 
des du  corps  de  Monsieur. 

Lieutenants  généraux  :  Damas  (Francois-Élienne)  (1);  le 
duc  de  Fellrc,  comte  d'IIunebourg  (Henri-Jacques-Guillaume 
Clarkc)(2);  le  comte  Marchand  (Jean-Gabriel)  (3). 

(1)  Général  tle  division  le  1er  septembre  1799  ,  commandant  (plus  tard  com- 
mandeur) de  la  Légion  d'honneur,  le  23  août  I81i.  (.llmanach  royal  de  1814- 
1815,  pp.  422  et  403.) 

(2)  Clarke  (Henri- Joseph-Guillaume),  cadet  genlilhomme  à  la  compagnie  des 
cadets  gentilshommes  de  l'École  royale  militaire  en  1781,  sous-lieutenant  au  régi- 
mcnldeBerwick  en  1782,  cornette  blanc  dans  le  régiment  Colonel-général  des  hus- 
sards en  178-4.  — 9  janvier  1785,  pension  de3001iv.,sureelledeGÛ01iv.  qu'avait  sa 
mère,  qui  vient  de  mourir.  [Registre  du  régiment  de  Bcrwick,de  1776  c/  1788.)  — 
De  Clarck,néle  17  octohre  1763,  cornetlc  blanc,  rang  de  capitaineen  1 784;  a  donné 
sa  démission  le  4  mars  1790,  capitaine  de  remplacement  dans  Orléans-dragons  le 
11  juillet  suivant,  lieutenant-colonel  du  2e  cavalerie  en  1792.  [Registre  du  ^.hus- 
sards (ci'- devant  Colonel- général  et  premier  de  l'arme),  de  1788  à  1793, 
fol.  GO.)  —  Né  de  parents  originaires  d'Irlande.  —  Après  avoir  été  employé 
à  diverses  ambassades,  il  parvint  au  grade  de  général  en  chef  de  l'armée  du  Rhin, 
fut  suspendu  de  ses  fonctions  en  1793,  incarcéré  comme  suspect,  relâché,  se  retira 
eu  Alsace,  et  revint  à  Paris,  où  Carnot  le  fit  nommer  chef  du  hurean  topogra- 
phique  en  1793.  Envoyé  en  mission  à  l'armée  d'Italie,  il  fut  rappelé  après  le 
IX  fructidor,  par  suite  de  la  disgrâce  de  Carnot,  son  protecteur,  et  resta  sans 
emploi  jusqu'au  18  brumaire.  Chargé  d'affaires  auprès  du  roi  d'Étrurie,  pendant 
trois  ans,  il  fut  nommé  conseiller  d'État,  et  admis  au  cabinet  de  Napoléon  qu'il  sui- 
vit dans  ses  diverses  campagnes  jusqu'en  1807,  époque  à  laquelle  il  reçut  le  por- 
tefeuille de  ministre  de  la  guerre.  [Dictionnaire  des  Dates,  par  M.  d'Harmonville, 
1813,  t.  I,  p.  861.)  —  Grand  aigle  de  la  Légion  d'honneur  en  1809.  (.-llmanach 
impérial  de  1812,  p.  131.)  —  Pair  de  France  le  4  juin  181-1.  (.llmanach  royal 
de  1817,  p.  89.)  —  Il  fut  ministre  de  la  guerre,  sous  Napoléon,  de  1807  à  181  i. 
—  Rappelé  à  ce  ministère,  par  le  roi  Louis  XVIII,  le  11  mars  1815,  il  suivit  le  roi 
à  Garni,  rentra  avec  Sa  Majesté,  céda  le  portefeuille  de  la  guerre  au  maréchal 
Giiuviou  Satnl-Cyr,  le  reprit  au  mois  de  septembre  même  année,  devint 
maréchal  de  France  en  1816,  quitta  le  ministère  en  1817,  fut  nommé  ministre 
d'Kt.it,  et  mourut  en  1818,  à  l'âge  de  cinquante-trois  ans. 

(3)  Commandant  à  Grenoble  au  mois  de  mars  lMI.'i,  il  voulut  s'opposer  à  l'en- 


DIS  1814.  131 

Uttrrc/ifiu.c  de  camp  :  le  marquis  de  Raigccourt-Gournay 
;  Aimc-Bcfiïtird-Àntoinc);  le  duc  du  Clermont-Tonncrrc  (Jules- 
(i.i-p.ird-AiiKird),  pair  de  France;  Ducàssè  (Jacques-Nico- 
las    T;  le  baron  Pelleport  (Pierre)  (2);  le  baron  de  Cardcnau 

'!■•.  e  ii.'  Napoléon,  mais  ses  troupes  l'ayant  abandonné,  il  resta  fidèle  au  roi.  Plus 
lard,  il  reconnut  l'aulorilé  impériale,  et  fut  employé  pendant  les  cent-jours  ,  ce  qui 
itiiem  m  comparution  devant  un  conseil  de  guerre  qui  l'acquitta.  Honnête  homme 
il  I  :  iw  militaire,  le  général  Marchand  était  très-eslimé  dans  l'armée.  Le  maré- 
<i..il  ll.indon,  aujourd'hui  ministre  de  la  guerre,  est  son  neveu. 

(I  Né  le  24  juillet  1771,  lils  de  Bernard  Ducasse,  négociant  et  échevin  de 
lîjuiuue ,  et  de  demoiselle  Marthe  Rigal,  son  épouse  ;  parrain,  M.  Nicolas  Lor- 
m. m  I,  écuyer  ;  marraine,  demoiselle  Catherine  Rigal.  (Jetés  de  naissance  de  lé- 
glise  paroissiale  de  Notre-Dame  de  Bayonne.)  —  Sous-lieutenant  au  lic  de  ligne 
en  I7UI,  démissionnaire  le  7  juin  1792.  —  Sous-lieutenant  au  52r  de  ligne  le 
l  octobre  179:2,  adjoint  aux  adjudants  généraux  de  l'armée  des  Pyrénées  lu  25  oc- 
tobre suivant. —  Capitaine  adjoint  provisoire  en  1793;  adjudant  général  chef  de 
brigade  en  1795.  —Admis  à  une  solde  de  retraite  de  1,000  fr.  en  1809.  —  Chef 
de  division  au  ministère  de  la  guerre  en  Westphalie  en  181 1.  —  Employé  au  quar- 
tier général  du  11''  corps  de  la  grande-armée  le  10  octobre  1812.  — Passé  à  la 
suite  de  l'état-major  du  duc  de  Castiglione  le  23  avril  1813.  —  Chef  d'état- major 
de  l'armée  de  Lyon  le  7  janvier  1814.  —  Général  de  brigade  le  5  mars  suivant.  — 
Commandant  le  département  du  Var  le  23  janvier  181a.  —  Disponible  le  13  avril 
1815.  —  Commandant  le  département  de  la  Nièvre  le  1er  septembre  1813.  ■ — En 
non-activité  eu  1817.  —  Inspecteur  d'infanterie  en  1818.  — Commandant  la  1"  sub- 
division de  la  13''  division  militaire  même  année. — Commandant  le  département  de 
la  Somme  en  1820.  —  Disponible  le  4  août  1830.  —  Admis  au  traitement  de  ré- 
forme le  1er  septembre  1830.  —  Campagnes  :  partie  de  1792,  1793,  ans  II  et  III 
aux  armées  des  Pyrénées  et  de  la  Vendée  ;  an  XIV  et  partie  de  1806,  armée  de 
réserve;  partie  de  1806,  1807  et  partie  de  1808  à  l'armée  du  nord  et  à  la  grande- 
année  ;  fin  de  1808  et  partie  de  1809  en  Espagne:  partie  de  1812  et  partie  :1e 
1813,  à  la  grande-armée;  181  ',  à  l'armée  de  Lyon.  —  Chevalier  de  Saint-Louis 
le  29  juillet  1811,  commandeur  de  Tordre  le  23  mai  1825  ;  commandeur  de  la  Lé- 
gion d'honneur  le  9  novembre  181-1,  grand  officier  le  1er  mai  1821.  [État  de 
services*)  (Cet  état  ne  dit  pas  quand  M.  Ducasse  a  été  fait  chevalier  et  officier  de 
la  Légion  d'honneur.) —  Baron  Ducasse.  [.llmnnach  royal  de  1817,  p.  518.)  — 
Mort  àBiyonnc  le  29  mars  1830.  (Archives  de  la  guerre.) 

(2)  Soldat  des  premières  guerres  de  la  révolution,  le  général  de  Pelleport  s'est 
élevé  de  grade  en  grade  par  son  seul  courage.  Blessé  de  deux  balles  qui  le  frappè- 
rent en  pleine  poitrine,  à  la  défense  «le  Paris,  le  50  mars  181  i,  il  fut  accusé 
faussement,  dans  le  Moniteur  du  20  juillet  1857,  d'avoir  participé  à  la  défection 
d  Essonne.  On  allait  jusqu'à  dire  qu'il  figurait  un  des  premiers  sur  la  liste  des  gé- 

9. 


132  ,  CHEVALIERS 

(Bernard- Augustin)  ;  Mocquery  (Georges-Alexis)  (1);  le  baron 
de  Saint-Geniès  (Jcan-Maiïé-Neeï  Delisle  de  Falcon)  ;  le  eomte 
de  Bruc  (Claude-Marie)  (2);  le  baron  Lëpin  (3j. 

nérau.v  de  brigade  qui  avaient  adhéré  à  cette  convention.  Le  rédacteur  reconnut, 
dans  le  numéro  du  même  journal  du  5  août  suivant,  que  le  général  de  Pelleport 
n'avait  pris  aucune  part  au  mouvement  opéré  dans  la  nuit  des  4-5  avril,  mais  il 
chercha  à  expliquer  sa  note  précédente  en  attribuant  au  général  une  complicité 
morale,  résultant  de  l'adhésion  aux  acles  du  gouvernement  donnée  par  lui  le 
19  avril  1814, et  qui  aurait  impliqué,  selon  lui,  une  approbation  de  tous  les  évé- 
nements accomplis  alors,  et  notamment  de  la  défection  des  4-5  avril.  Le  tribunal 
de  première  instance  de  la  Seine,  par  jugement  du  20  novembre  1857,  reconnut 
que  la  première  imputation  était  matériellement  erronée,  puisque  le  général  était 
en  danger  de  mort  à  l'époque  indiquée,  et  hors  d'état  de  prendre  une  part  quel- 
conque au  mouvement  de  retraite  ctu  6e  corps.  Il  déclara,  en  outre,  au  sujet  de  la 
prétendue  rectification,  que  l'acte  d'adhésion  du  19  avril,  en  le  supposant  signé  par 
le  général  de  Pelleport,  n'était  que  la  reproduction,  soit  dans  la  forme,  soit  au 
fond,  de  ceux  qui  étaient  alors  adressés  au  gouvernement  nouveau.  En  conséquence, 
donnant  au  Moniteur  acte  de  ses  offres  d'insérer  ce  que  le  tribunal  déciderait,  le 
tribunal  ordonna  l'insertion  du  jugement  dans  le  Moniteur,  dans  un  journal  de  Cor- 
deaux, et  condamna  le  rédacteur  de  l'article  aux  dépens  envers  toutes  les  parties. 
Il  est  bonde  faire  observer  que  le  Moniteur  lui-même  a,  dans  sa  collection,  la 
liste  des  actes  d'adhésion  de  1814.  Des  membres  de  la  cour  de  cassation  ,  anciens 
conventionnels,  des  membres  de  la  cour  des  comptes,  anciens  tribuns,  Cambacé- 
rès,  archi-chancelier,  Régnier  duc  de  Massa,  président  du  corps  législatif,  Carnot, 
Berthier  prince  de  Wagram  ,  Mortier  duc  de  Trévise  ,  et  une  foule  de  généraux 
avaient  adhéré  aux  acles  du  sénat  bien  avant  le  général  de  Pelleport,  qui  fut  tou- 
jours un  type  d'honneur  et  de  loyauté,  et  que  le  Moniteur  a  eu  tort  de  prendre  à 
partie.  Le  général  a  laissé  des  Mémoires  fort  intéressants,  publiés  par  son  lils  ;  ils 
font  à  la  fois  estimer  l'homme  comme  citoyen,  et  le  soldat,  comme  un  des  bons  et 
excellents  généraux  que  la  France  est  fière  de  pouvoir  citer. 

(1)  Commandant  (plus  tard  commandeur)  de  la  Légion  d'honneur,  le  17  mars 
1815.  (./Imanach  royal  de  1830,  p.  518.)  —  Il  fut  reçu  par  Monsieur,  le  8  jan- 
vier 1815. 

(2)  Général  vendéen.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Le  baron  Lepin  (Pierre-Henri).  —  Sous-lieutenant  d'artillerie  à  l'école  de 
Cinlons  en  1792,  lieutenant  en  second  et  lieutenant  en  premier  en  1795,  capitaine 
en  second  en  1794,  capitaine  en  premier  en  1801,  chef  d'escadron  en  1803,  lieute- 
nant-colonel en  1800,  colonel  eu  1807,  maréchal  de  camp  en  1811,  retraité  en 
1820,  lieutenant  général  honoraire  en  1821,  attendu  qu'il  a  eu  dix  ans  révolus  du 
grade  de  maréchal  de  camp  dan.-  le  courant  de  l'année  où  sa  pension  de  retraite  a 
été  fixée,  cç  qui  le  rend  susceptible  d'obtenir  le  grade   honorifique   supérieur,  aux 


DE  181/1.  133 

Colonels  :  le  comte  de  Bouille  (François-Marie-Michel)  (1), 
airle  de  camp  de  Monsieur;  le  baron  de  Beurnonvillo;  le 
comte  de  NoailTes  (Alexis)  (2),  aide  de  camp  de  Monsieur;  le 
comte  de  Castellane  (Esprit-Viclor-Élisabeth-Boniface)  (3);  le 
baron  Clément  (Jacques-Valère)  ;  le  marquis  de  Coulié-Vérac 
(Armand-Maximilien-François-Olivier  de  Saint-Georges);  le 
duc  de  Eitz-Jamcs  (4). 

termes  de  la  législation  existante;  attendu,  en  outre,  qu'il  a  toujours  servi  avec  la 
plus  grande  distinction,  que,  pendant  le  cours  de  sa  carrière  militaire ,  il  a  fait 
preuve  de  grands  talents,  d'un  louable  désintéressement,  d'une  probité  à  foute 
épreuve.,  et  qu'il  s'est  vu  forcé  de  solliciter  sa  retraite  dans  un  âge  peu  avancé,  à 
cause  du  fâcheux  état  de  sa  santé  affaiblie  par  les  fatigues  de  la  guerre.  [Dossiers 
des  Généraux.) 

(1)  Auteur  des  paroles  du  chant  français  :  Vive  le  roi!  rive  la  France!  musi- 
que de  Persuis,  exécuté  sur  le  théâtre  de  l'Opéra,  en  4814,  et  classé  parmi  les 
airs  nationaux.  —  Pair  de  France.  (Almanach  royal  de  18~0,  p.  117.)  —  Maré- 
chal de  camp,  aide  de  camp  du  roi.  [Idem,  p.  57fi.)  —  Commandeur  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  le  50  octobre  1828.  (Idem,  p.  50J.)  —  Gouverneur  de  Mgr  le 
duc  de  Bordeaux,  depuis  les  événements  de  1830. 

(2)  Ministre  d'État,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  membre  de  la  cham- 
bre des  députés.  (Almanach  royal  de  1830,  pp.  07  et  147.) 

(3)  Né  le  21  mars  1788,  soldat  au  5e  léger  en  ISO  i-,  sous-lieutenant  au  7e  dra- 
gons, puisau24e,  en  180G;  lieutenant  en  1809,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
même  année,  capitaine  en  1810,  chef  d'escadron  en  1812,  colonel-major  du  1er  ré- 
piment des  gardes  d'honneur  en  1813,  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1814, 
colonel  des  hussards  du  Bas-Rhin  (oe)  en  1813,  commandeur  de  la  Légion  d'hon- 
neur en  1821,  colonel  des  hussards  de  la  garde  le  1  i  août  1822.  rang  de  maré- 
chal de  camp  le  même  jour,  maréchal  de  camp  titulaire  en  182-i,  lieutenant  gé- 
néral en  1833,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1830,  pair  de  France  en 
1837,  grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur  en  18  47,  maréchal  de  France  le  2  dé- 
cembre 1832,  commandant  de  l'armée  de  Lyon.  —  Campagnes  de  180G  à  1809, 
de  1812  à  181  5;  campagnes  d'Espagne  en  1823  et  de  Belgique  en  1832.  —  Lors- 
que, sous  Louis-Philippe,  M.  le  prince  de  l.i  Moskown  protesta  contre  la  sentence 
qui  avait  frappé  son  père  en  1815  et  contre  les  juges  qui  l'avaient  condamné,  le 
général  de  Castellaue  lui  succéda  à  la  tribune,  malgré  les  cris  de  :  Ne  répondez 
pas  !  qui  partaient  de  tous  les  cotés  de  la  salle,  et  il  déclara  nettement  que. tout  en 
comprenant  le  sentiment  qui  animait  l'orateur  ,  il  maintenait  que  son  père,  i  lui, 
Juge  dans  ce  procès  célèbre,  avait  fait  son  devoir  en  se  prononçant  pour  la  culpa- 
bilité du  maréchal. 

'I)  Pair  de  France  en  181  i.  colonel  et  premier  gentilhomme  de  la  chambre  de 


134  CHEVALIERS 

Le    comte  de  Bréon  (de  Lancrau)  (Alexis-Henri)  (1). 

Ancien  colonel  :  le  marquis  de  Persan  (Anne-Nicolas 
Doublet). 

Monsieur,  comte  d'Artois;  maréchal  de  camp,  aide  de  camp  du  roi  Charles  X; 
chevalier  des  ordres  en  182a,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  Après  la  ré- 
volution de  1830,  il  donna  sa  démission  de  pair  de  France,  et  fut  nommé  député 
par  la  ville  de  Toulouse.  Dnw  fois  les  suffrages  des  électeurs  l'envoyèrent  au  pa- 
lais Bourbon,  et  il  se  distingua  à  la  tribune  par  la  franchise,  l'éloquence  et  la 
loyauté  de  sa  parole.  Il  mourut  en  1838,  regretté  non-seulement  par  ceux  qui  par- 
tageaient ses  convictions,  mais  encore  par  ses  adversaires  eux-mêmes.  — Non-seu- 
lement M.  le  duc  de  Filz-James  parlait  et  écrivait  avec  une  rare  facilité,  mais 
encore  il  était  doué  d'une  mémoire  peu  commune.  Nous  avons  un  jour,  alors  que 
nous  rendions  compte  des  débats  de  la  chambre  des  députés  dans  la  France,  tenu 
entre  nos  mains  le  discours,  imprimé  d'avance,  qu'il  prononçait  à  la  Iribune.  Il 
parla  pendant  deux  heures  et  demie,  et  ne  se  trompa  pas  d'un  mot.  Bien  mieux, 
une  nouvelle  idée  lui  étant  venue,  il  la  plaça  entre  deux  phrases,  et  continua  son 
discours,  sans  aucune  hésitation. 

(1)  Né  le  28  août  1770,  à  Chàtcau-Gontier  (Mayenne).  —  Fils  de  mes- 
sire  Alexis-Marc-Ilenri-Charles  de  Lancrau,  chevalier,  seigneur  de  Bréon  et  autres 
lieux,  et  de  dame  Geneviève-Françoise  de  la  Barre  de  Loyeul,  son  épouse;  parrain, 
messire  René  de  la  Barre,  seigneur  de  Préaux  ,  grand-oncle  maternel  ;  marraine, 
dame  Henriette-Françoise  Minant,  épouse  de  messire  Alexis-Gabriel  de  Lancrau, 
chevalier,  seigneur  de  Bréon  ,  aïeul  paternel.  (Acte  de  naissance,  Dossiers  des  gé- 
néraux.) —  Page  de  Monsieur  en  1783,  sous-lieutenant  de  remplacement  au  ré- 
giment de  carabiniers  en  1786,  sous-lieutenant  au  2e  régiment  de  carabiniers  en 
1788,  lieutenant  au  1"' carabiniers  en  1701.  —  Emigré  et  passé  à  l'armée  des  princes 
en  170-2. — Pa<sé  au  régiment  deRohan-infanlerie  en  1703. ^Passéau  régiment  de 
ïlohan-liussards  on  1703. —  A  cessé  de  servir  en  1801. —  Colonel  par  ordonnance  du 
23  novembre  181  i,  pour  prendre  rang  du  13  avril  précédent.  — Employé  près  de 
Monsieur  le  20  mars  1813.  —  Colonel  des  carabiniers  de  Monsieur  le  27  septem- 
bre 1813.— Maréchal  de  camp  disponible  Ie30  juillet  1823.  — Admis  an  traitement 
de  réforme  ,  sous  la  réserve  de  ses  droits  à  la  retraite,  par  ordonnance  de  Louis- 
Plnlippe,  le  20  août  1830.  [État  de  services,  mêmes  dossiers.) — A  fait  les  campa- 
gnes de  1702  à  1801,  s'est  trouvé  au  siège  de  Maeslricht.  A  fait  la  campagne  de 
I813en  Belgique,  auprès  de  Monsieur.  (Idem.) — Chevalierde  Saint-Louis  le  13 août 
181  1.  —  Gentilhomme  d'honneur  de  Monsieur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  Gi.) 
—  Gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  du  roi,  ollicier  de  la  Légion  d'hon- 
n.'iir.  (Almanach  royal  de  lNôO,  pp.  30  et  37G.)  —  Arrêté  par  suite  de  sa 
participation  aux  affaires  de  la  Vendée  en  1S"2,  et  dirigé  sur  la  Flèche.  (Journal 
des  Débats  du  !"  juin  1832.)  —  Déclaré  démissionnaire  par  décision  «lu 
30  mar-:  18~m. 


DE  1814.  133 

Lieutenant-colonel  :  le  comte  de  Dampierre  (  Cbarles- 
Fgnacc-Picrrc). 

Majors  (grade  de  lieutenant-colonel  actuel)  :  le  chevalier 
de  Thilorier  (Henri-Philippe-Justin)  ;  le  comte  Dessoffy  de 
Cserneck  (Louis-César-Ilyacinthe)  (1).  ■ 

Chefs  de  bataillon  :  le  comte  de  Roucy  ( Charles-Louis- 
Éblas);  Flocard  (Claude-Florent)  (2):;  de  l'Église  (Jean); 
Bouclier  de  Morlaincourt  (Pierre-Hyacinthe)  (3). 

Chefs  cT escadron  :  le  prince  de  Chimay  (François-Joseph- 
Philippe  Riquet  de  Caraman).  le  comte  de  Caumont  de  la 
Force  (François-Philibert-Bertrand-Nompar);  le  comte  d'Ar- 
gont  (Eugène-Marie-Gabriel);  le  comte  d'Espinchal  (Jlypolile); 
le  comte  Dessoffy  de  Czerneck  (Charles)  (4). 

Lieutenant  de  roi  :  le  baron  de  Bouille  (François-Gabriel). 

Anciens  capitaines  :  le  marquis  de  Lahaye-Montbault 
(François  René)  (5)  ; 


(1)  Major  de  cavalerie.  [Fiches  de  classement.) 

(2)  Chef  tle  bataillon  au  82''  de  ligne.  (Fiches  de  classement.)  — Lieutenant-co- 
lonel du  Gi°  de  ligne,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1830, 
p.  G51.)  — Retraité  colonel  du  3k  de  ligne,  et  commandeur  de  la  Légion  d'hon- 
neur, en  1831.  [Archives  de  la  famille.) 

(3)  Chef  de  bataillon  du  génie,  nommé  par  ordonnance  du  21  janvier  1810, 
pour  prendre  rang  dans  l'ordre  du  3  novembre  181  i.  Il  avait  été  reçu  par  Mon- 
sieur, le  20  octobre  181  i.  (Fiches  de  classement.) 

(4)  De  Cserneck,  orthographe  du  nom. 

(5)  De  Lahaye-Montbault.  Né  à  Saint-Sauveur  de  Givre,  diocèse  de  la  Rochelle, 
le  20  septembre  1769;  cadet  gentilhomme  à  l'Ecole  militaire  en  1783,  rang  de 
sous-lieutenant  dans  les  troupes  le  20  septembre  suivant;  sous-lieutenant  de  rem- 
placement aux  dragons  de  Penthièvre.  (8e),  le  20  juin  1790,  émigré  en  1791. 
[Registre  du  8e  dragons,  ci-devant  Penthièvre,  de  1788  à  1793.)  —  Il  s'offrit 
comme  otage  de  Louis  XVI,  fit  les  campagnes  de  l'armée  des  princes,  pa?«a  au  ser- 
vice d'Autriche  et  fut  nommé  chef  d'escadron  lors  de  la  restauration.  En  1832,  il 
organisa  une  bande  de  réfraetaires,  fut  justement  soupçonné  d'avoir  pris  part  au 
soulèvement  ordonné  par  Madame  ,  duchesse  de  Berry,  unis  sans  que  la  preuve 
légale  pût  être  établie,  malgré  les  nombreuses  visites  domiciliaires  que  Ton  lit 
à  son  château ,  situé  près  de  Bressuire,  et  mourut  en  183a  à  Bagnères  en  Bigorre. 
(Renseignements  fournis  par  la  famille.) 


136  CHEVALIERS 

Le   marquis   de    Maillardpz   (Constantin)  (1). 

Anciens  officiers  :  le  marquis  d'Ara.mon  (Pierre-Philippe- 
Augus te- Antoine  de  Sauvan)  ;  de  Puységur  (Pierre-Gaspard 
Hcrculin  Chastenet);  le  comte  de  Saint-Chamans  (Marie- 
Georges)  ;  le  comte  de  Carbonnières  (Louis-Eugène)  (2)  ;  Fa- 
vier  (Jean-Michel);  d'Auripl  de  Saint-Padous  (François-Marie- 
Joseph);  de  Cornulier-Lucinicre  (Jean-Baptiste-Théodore-Ben- 
jamin) (3);  de  Couctus  (Jean-Baptiste)  (4);  du  Doré  (Jacques- 
René  Barbier)  ;  le  vicomte  Lur-Saluces  ;  le  comte  de  Monlsaul- 
nin  (Jean-Baptiste-François)  (o)  ;  Bodin  de  Galembert  Jo- 
seph-François-Henri) ;  le  chevalier  de  Bachet  (Jean-Antoine- 
Alexandre);  de  Montgaillard  ;  le  marquis  d'Ambly  (Eugène- 
Charles  -  Antoine);  de  Flavigny  (Antoine -Charles -Nicolas 
Branche);  le  comte  d'Àdhémar  de  Crausac  (Jean  -  Bap- 
tiste-Antoine-Emmanuel) (G);  Descourtils  (Charles-Didier); 
de  la  Salle  (Alain-Louis-Dicudonné  Collinet)  (7);  de  Gram- 
mont   (Pierre-Henri    de   Dalmas);    le  vicomte  de   Caignon 

(1)  Ancien  capitaine,  des  gardes  suisses.  (Fir/tes  de  classement .  ) 

(2)  Sous-lieutenant  (chef  d'escadron)  des  gardes  de  Monsieur 3  comte  d'Artois. 
(.■llmanach  royal  de  1817,  p.  542.) 

(r>)  Il  fut  reçu  par  M.  de  Cornulier,  à  Nantes,  mais  nous  ne  savons  si  c'est  le 
chevalier  de,  1787  ou  celui  de  1791.  (Voir  2e  vol.,  pp.  410  et  489.1 

(i)  Sous-lieutenant  au  régiment  de  la  Reine-cavalerie.  (État  militaire  de  1790, 

p.   3;>3.) 

(5)  Un  autre  M.  de  Montsaulnin,  chevalier  de  Saint-Louis  en  171  3,  est  porté 
i'r  volume,  p.  297.  D'Ilozier,  t.  Il,  p.  1  44,  cite  M.  de  Montsaulnin  (Louis),  sei- 
gneur de  Mennetreux,  tilleul  de  Louis  XIV,  mestre  de  camp  à  la  suite  du  régiment 
de  Clermont-prince-cavalerie,  brigadier  en  17i3,  mort  même  année,  comme  che- 
valier de  Saint-Louis  depuis  1715.  Ce  doit  être  le  même,  d'après  le  nom  du  régi- 
ment. 

(0)  Un  autre  d'Adhémar  de  Cransac  ,  colonel,  est  porté  plu»  loin,  aux 
chevaliers  reçus  par  Mgr  duc  d'Angoulème.  —  L'orthographe  du  nom  e>t  de 
Cransac,  ainsi  que  le  constate  Y  Annuaire  de  18G0,  p.  282,  où  ligure  un  officier 
du  même  nom,  sous-lieutenant  au  45e  de  ligne. 

(7)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  28  février  1<S|3  ,  officier  le  8  janvier 
1S1  ».  [Archives  de  la  famille.)  —  Il  lut  reçu  par  Monsieur  le  8  janvier  1813. 
{Fiches  de  classement.)  —  Colinot,  orthographe  du  nom  patronymique. 


DE  1814.  137 

Fnmrois;  (1);  de  Cardaillac  (Jean-Louis)  ;  de  Galembert  (Jo- 
M«j)l)-l:raneois-IIenri)  (2);  le  vicomte  de  Castellane  (Esprit- 
Boniface);  le  chevalier  de  Vigier  (Jacques);  le  chevalier  de 
l'Église  de  Félix  (Casimir-Scipion-Marie)  (3);  le  comte  de 
Carné  (Louis-Marie);  le  marquis  de  Goyon-Marcé  (Amaury- 
Louis-Hyacinthe)  ;  Odoard  du  Hazéj  (Philippe-François)  (4)  ; 
le  chevalier  Odoard  dullazé  (Charles-Léonard)  (o)  ;  Laugier 
de  Beaurecueil  (Philibert- Claude-Félicien)  (6);  Bruc   de  Li- 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  19  avril  1814.  [Registre  de  l'Émigration, 
fol.  45.)  —  Reçu  par  Monsieur  le  7  août.  [Fiches  de  classement.) 

(2)  Comte.  {Titres  de  la  famille.) 

(5)  Né  le  14  août  1709.  Élève  à  l'École  militaire  avec  Napoléon.  Sous-lieufe- 
nant  au  régiment  d'Aunis  en  1786  ;  il  était  lieutenant  de  grenadiers  en  1792, 
quand  il  obtint  du  roi  la  permission  de  s'embarquer  sur  le  Diligent,  avec  le  capi- 
taine de  vaisseau  du  Petit-Thouars,  son  ami,  pour  aller  à  la  recherche  de  la 
Pcyrouse.  L'expédition  ayant  été  arrêtée  dans  les  eaux  du  Brésil,  il  fut  conduit  en 
Portugal,  et  y  resta  jusqu'en  1801  ,  époque  à  laquelle  il  rentra  en  France.  Breveté 
capitaine  le  20  février  1815.  [Renseignements  fournis  par  la  famille.)  — L'Eglise, 
sous-lieutenant  au  régiment  d'Aunis.  [Fiat  militaire  de  1787,  p.  190.)  —  Sous- 
lieutenant  de  chasseurs.  [État  militaire  de  1790,  p.  108,  même  régiment.)  — 
Lieutenant.  [État  militaire  de  1792,  p.  llô,  et  de  1795,  p.  114.) 

(4)  Page  du  duc  d'Orléans  en  1784,  sous-lieutenant  au  régiment  d'Orléans- 
infanterie  en  1787,  émigré  en  1791.  —  A  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des 
princes,  celles  de  1795  et  1791  dans  loyal-éuiigrant ,  celle  de  1795  dans  le  régi- 
ment de  Viomesnil,  et  celles  de  1790  cl  1797,  dans  la  cavalerie,  armée  de  Condé. 
—  Est  rentré  en  France  et  a  servi  de  1798  à  1801,  comme  chef  de  division  dans 
l'armée  royale  de  basse  Normandie.  —  Est  âgé  de  quarante -quatre  ans.  —  A 
vingt-sept  ans  de  services,  y  compris  les  campagnes.  [Registres  de  la  Commission 
de  1814,  5«  tableau,  n°  05.) 

(5)  Page  du  duc  d'Orléans  en  1787,  sous-lieutenant  au  régiment  d'Orléans- 
infanlerie  en  1790,  émigré  en  1701 .  —  A  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des 
princes,  celles  de  1795  et  1791  dans  loyal-émigrant  ,  celle  de  179">,  comme  ser- 
gent-major dans  un  corps  commandé  parle  comte  de  Viomesnil,  et  celle  de  17%, 
armée  de  Coudé.  —  A  l'ait  les  campagnes  de  1797,  1798,  1799,  1800  et  1801, 
comme  chef  de  division  dans  l'armée  royale  de  basse  Normandie,  commandée  par 
les  généraux  comte  de  Frotte  et  de  Bruslart.  [Registre de  la  Commission  de  181  L 
5"'  tableau,  n°  64.) 

(G)  Volontaire  au  régiment  du  Roi-cavalerie  en  1787,  sous-lieutenant  on  1788, 
émigré  en  1791.  —  A  fiitla  campagne  de  1792  à  l'année  des  princes,  celle  de  1795 
dans  Maestricht,  celles  de   1791  et  1795  dans  les  hussards  de  Choiseul.  —  A  reçu 


138  CHEVALIERS 

vernière  (Pierre-Marie-Michel)  (1);  le  comte  de  Battine 
(Abel-Étienne-Florimond  de  Colomb)  (2). 

Chevaliers  de  Saint-Louis,  reçus  par  S.  A.  R.  Mgr  duc  d' Angoulême. 

Mousquetaires.,  premier?,  compagnie  :  le  comte  de  Talley- 
rand-Périgord  (Augustin-Marie-Élie-Charles)  (3),  lieutenant; 
le  comte  de  Sainte-Marie  (Philippe-Louis)  (4),  maréchal  des 

une  blessure  grave,  et  a  eu  la  main  droite  gelée.  —  A  quatorze  ans  de  services ,  y 
compris  cinq  campagnes,  et  dix  années  de  grâce.  (Registre  de  la  Commission  de 
1814,  lie  tableau,  n°  59.) 

(1)  11  fut  reçu  par  Monsieur  le  23  février  1813.  (Fiches  de  classement.) 

(2)  De  Colloml)  de  Bastine  (Abel-Étienne-Florimond).  —  Gentilhomme  du 
Dauphiné,  émigré  en  Savoie  en  1790,  joignit,  en  1792,  à  Bingen,  l'armée  de 
S.  A.  S.  iMgr  le  prince  de  Condé,  entra  dans  la  compagnie  formée  des  officiers 
des  régiments  d'Auvergne  et  de  Médoc,  passa  ensuite  dans  les  chasseurs  nobles,  et 
enfin  au  régiment  de  Durant!,  ci-devant  llohenlohe.  —  A  fait  toutes  les  campagnes, 
jusqu'au  licenciement  en  1801.  —  A  reçu  une  dispense  de  huit  ans  en  considéra- 
lion  de  plusieurs  blessures.  —  A  vingt-sept  ans  de  services,  y  compris  neuf  cam- 
gues  et  huit  années  de  dispense.  (Commission  de  1814,  11e  tableau,  fol.  18.)  — 
De  Bastines,  sous-lieutenant  de  fusiliers,  8e  compagnie, régiment  Durand,  présent 
au  licenciement  en  1801.  (Campagnes  de  M.  le  prince  de  Condé,  par  le  marquis 
d'Ecquevilly,  t.  111,  p.  24-4.) 

(3)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  colonel  du  premier  régiment  de  cuirassiers 
de  li  garde  royale  (à  la  formation  eu  1815).  (.Ihnanach  royal  de  1817,  p.  557.) 
—  Leduc  de  Périgord  (Élie),  gentilhomme  de  la  chambre  du  roi,  pair  de  France, 
maréchal  de  camp,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Jlmanach  royal  de 
1850,  pp.  55,  lit  et  376.) 

(1)  Né  ù  Paris  le  3  février  1787,  fils  légitime  de  1res -haut  et  très-puissant  soi- 
gneur messire  Antoine  de  Sainte-Marie,  comte  de  Sainte-Marie,  capitaine  aux 
gardes  françaises ,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  seigneur 
de  Pontillault  et  autres  lieux,  et  de  très-haute  et  puissante  dame  Adélaïde-Elisabeth 
de  Fiennes  le  Carlier  de  Trolly,  son  épouse.  (Jele  de  naissance ,  paroisse  de 
Saint-Paul.)  —  Elève  à  l'école  de  Fontainebleau  en  1803,  sous-lieutenant  au 
I0f-  chasseurs  à  cheval  en  1S0G  ,  lieutenant,  aide  de  camp  du  général  Penne  en 
1811,  capitaine  en  1815,  maréchal  des  logis  des  mousquetaires,  première  com- 
pagnie, en  181  i,  avec  brevet  de  chef  d'escadron,  chef  d'escadron  au  2e  cuirassiers 
de  la  garde  royale,  à  la  formation,  en  1813,  breveté  lieutenant-colonel  en  18IS, 
lieutenant-colonel  du  même  régiment  en  1823,  colonel  des  cuirassiers  de  la  reine 
(L'')  en  1823.  —  Campagnes  de  1800  et  1807  à  la  grande-armée,  de  1808,  1800. 


DE  1814.  13i> 

logis;  le  comte  de  Serre  de  Saint-Roman  (Alexis-Jacques). 
maréchal  des  logis  surnuméraire;  de  Bastard  (Jean-François- 
Auguste),  brigadier  (l);  le  comte  de  Turenne  (Henri-Amédée- 
Mercure),  sous-lieutenant  (brevet  de  colonel);  d'ïïarembcrt 
(Hidulphe-François-Marie),  sous-aide-major. 

De  Talon  (Denis-Mathieu-Claire),  lieutenant  des  grenadiers 
à  cheval  de  la  garde  du  roi  (2). 

Maréchaux  de  camp  :  le  baron  de  Damas  (Ange-IIyacinthe- 

1810,  1811,  à  l'armée  d'Espagne,  de  1812  ,  mi-partie  en  Espagne,  et  mi-partie 
on  Russie,  de  1815  en  Allemagne  ;  a  suivi  le  roi  à  Gand,  en  1815  ;  a  fait  la  cam- 
pagne d'Espagne  de  1823.  —  Blessé  de  deux  coups  de  feu  au  combat  de  Gutesla 
en  1810,  d'un  coup  de  feu  à  Vacliau  (Leipsick)  en  1815,  de  laquelle  blessure  il  a 
eu  l'avant-bras  gauche  cassé.  —  Cbevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1813,  offi- 
cier le  29  décembre  1815,  cbevalier  de  l'ordre  de  Saint-Ferdinand  d'Espagne 
(deuxième  classe)  en  1825.  [Registre  matricule  du  2e  cuirassiers  de  la  garde 
royale,  2c  volume.)  —  M.  de  Sainte-Marie  demanda  sa  retraite  en  1850,  se  sou- 
venant qu'il  était  entré  dans  la  garde  royale  par  la  protection  spéciale  de  Mgr  duc 
d'Angoulême.  Mis  en  non  activité  seulement,  il  protesta  contre  cette  décision,  dé- 
clara que  ses  convictions  ne  lui  permettaient  pas  de  rester  au  service,  et  sa  re- 
traite fut  réglée  eu  1851.  —  Son  père  est  porté  cbevalier  de  Saint-Louis  en  17G5, 
1er  volume,  p.  5G5.  Voici  ses  services  :  a  Le  cbevalier  de  Sainte-Marie  (Antoine), 
deuxième  enseigne  aux  gardes  en  1755,  premier  enseigne  en  1757,  sous-lieute- 
nant en  1759,  lieutenant  en  1771,  rang  de  colonel  en  1771,  capitaine  en  second 
de  grenadiers  en  1781 ,  capitaine  de  la  compagnie  colonnelle  en  1782,  capitaine 
d'une  compagnie  de  grenadiers  en  1787,  maréchal  de  camp  en  1790  ;  était  pré- 
sent le  51  août  1789.  »  [Registre,  gardes  françaises,  officiers,  178G  à  1789.) 

(1)  De  Bastard  d'Estang,  dit  le  comte  Auguste  de  Bastard,  cbevalier  de  Malte, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  chevalier  de  l'Aigle  rouge  de  Prusse  ,  du  Lion 
néerlandais,  etc.,  a  fait  les  campagnes  de  1812  et  1815,.  a  été  blessé  à  Dresde,  a 
reçu  quatorze  blessures  à  Leipsick  et  a  été  fait  prisonnier,  retiré  officier  supé- 
rieur. [Archives  de  la  famille.) —  Bastard  de  l'Estang,  capitaine  à  l'état-major 
général  de  la  garde  royale,  cbevalier  de  Saint-Louis,  de  Malte  et  de  la  Légion 
d'bonneur.  (Jlmanach  royal  de  1817,  p.  3-iG.)  —  De  Bastard  d'Estang.  [Alma- 
nach  royal  de  1850,  p.  G02.)  —  Chef  d'escadron  d'état-major.  [Almanach  royal 
national  de  1842,  p.  05  L) 

(2)  Talon,  colonel  de?  lanciers  de  la  garde  (à  la  formation  de  1815).  [Almanach 
royal  de  1817,  p.  5G0.)  Porté  par  erreur,  dans  cet  .Jlmanach,  comme  lieute- 
nant général.  —  Vicomte  Talon,  gentilhomme  de  la  chambre  du  roi,  commandeur 
de  la  Légion  d'bonneur,  maréchal  de  camp.  (,-Jlmanarh  royal  de  1S30,  pp.  55  et 
57G) 


140  CHEVALIERS 

Maxence),  gentilhomme  d'honneur  de  Mgr  duc  d'Angou- 
lêffiè(l);  le  comte  Hugo  (Joseph-Léopold-Sigïsbert)  (2);  le 
baron  de  Laporte  (Jaccptes);  le  baron  Berton  (Jean-Bap- 
tiste-) (3);  de  Vaudoncourt  (Frédéric-Guillaume). 

adjudant  commandant  :  Juchereau  de  Saint-Denis  (An- 
toine-Pierre). 

Colonels  :  le  comte  de  Polignac  (  Camille-Henri-Mel- 
chior)  (4),  et  le  vicomte  de  Saint-Priest  (Louis-Antoinc-Em- 

(1)  Plus  tard  commandeur  et  grand'-croix  de  l'ordre.  (Voir  plus  loin  aux  dignitai- 
res.)— Rentré  avec  le  roi,  M.  le  baron  de  Damas  fut  nommé  maréchal  de  camp  le 
22  juin  181 1,  et  attaché  comme  gentilhomme  d'honneur  à  Mgr  duc  d'Angoulème. 
Il  le  suivit,  en  1815,  dans  la  campagne  du  Midi,  où  il  gagna  son  grade  de  lieute- 
nant général,  commanda  une  division  en  Espagne  en  1825,  se  distingua  dans  celle 
campagne,  et  devint  successivement  ministre  de  la  guerre  et  ministre  des  affaires 
étrangères.  Il  occupait  cette  dernière  fonction  lorsqu'un  jour,  à  la  tribune,  un  dé- 
puté de  l'opposition  articula  un  fait  que  M.  de  Villèle  contesta.  Le  député  répon- 
dit qu'il  était  prêt  à  se  rétracter  si  M.  le  baron  de  Damas  lui  déclarait  qu'il  était 
.dans  l'erreur.  M.  de  Damas  répliqua  sur-le-chnmp  que  le  fait  était  exact.  C'était 
donner  sa  démission,  mais  c'était  obéir  à  sa  conscience,  et  parler  en  chevalier,  en 
dignitaire  de  Saint-Louis.  Nommé  gouverneur  de  Mgr  le  duc  de  Bordeaux  à  la 
mort  du  duc  de  Rivière,  M.  de  Damas  suivit  son  royal  élève  dans  l'exil,  l'éleva  de 
manière  à  faire  dire  de  lui  ce  que  Mazarin  disait  de  Louis  XIV,  et  ne  le  quitta  que 
lorsque  ses  fonctions  cessèrent  par  la  majorité  du  jeune  prince.  C'est  une  de  ces 
natures  d'élite  que  tous  les  partis  honorent  et  respectent. 

(2)  Mort  le  2'.'  janvier  1828.  —  Père  de  M.  Victor  Hugo,  membre  de  l'Acadé- 
mie française,  pair  de  France,  représentant  du  peuple  aux  assemblées  constituante 
et  législative  de  18-18  et  de  1849,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  aujourd'hui 
exilé. 

(3)  Adjudant  commandant  en  1812  ,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  (.lima- 
nach  impérial  de  1812,  p.  285.)  —  Baron  Berton,  général  de  brigade  le  00  mai 
1815.  (.'/Imanarh  royal  de  1814-1 818,  p.  452.)  —  Il  ne  fut  pas  employé  active- 
ment en  181-1,  quoiqu'il  se  fût  trouvé  à  la  bataille  de  Toulouse,  et  que  le  maréchal 
Semlt  fût  devenu  ministre  de  la  guerre.  —  Rallié  à  Napoléon  en  1813,  il  comman- 
dait à  Waterloo  les  dragons  du  général  Excelmans.  —  Ses  écrits  contre  la  restau- 
ration le  firent  mettre  à  la  retraite  ,  et  le  carbonarisme  lit  en  lui  une  recrue  active. 
Envoyé  à  Saumur  en  1822,  pour  y  diriger  le  mouvement  prêt  à  éclater,  il  échoua 
dans  sa  tentative;  arrêté  et  traduit  devant  la  cour  d'assises  de  Poitiers,  il  fut  con- 
damné ù  mort,  et  exécuté  le  3  octobre  1X22.  Né  en  17"  1,  il  n'était  âgé  que  de 
quarante-huit  ans. 

(4)  Maréchal  de  camp  le  A  juillet    1815,    {-/Imanarh  royal  de  1S17,  p.  520.) 


DE  1814.  l/il 

manuel  Çuignard),  gentilshommes  d'honneur  de  Mgr  duc 
d'ÀUgouîéme ('l)î  de  la  Fons  (Louis-Aimé)  (2);  le  chevalier 
iI'Adhémar  de  Cransac  (Jean-Baplisté-Joseph)  (3);  le  baron 
Chasseriau  (Frédéric)  (A);  le  vicomte  des  Cars  (Amédée)  , 
gentilhomme  d'honneur  de  Mgr  duc  d'Angoulême  (o);  le  duc 


Gouverneur  du  palais  deFonlainebleau,  menin  dcM.  IcDuupliin,  aide  de  camp  hono- 
raire de  Son  Allesse  Royale,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  !e  13  juillet  1823. 
[Jlmanach  royal  de  1830,  pp.  31,  83,  378  et  299.)  —  Cet  officier  général,  frère 
cadet  de  M.  le  duc  Armand  et  de  M.  le  prince  Jules  de  Polignac,  était  auprès  de 
Mgr  duc  d'Angoulême,  en  1813,  dans  la  campagne  du  Midi,  et  en  1823  dans  la 
campagne  d'Espagne.  Il  fut  décoré,  dons  cette  dernière  campagne,  de  la  plaque  de 
l'ordre  de  Saint-Ferdinand  (1e  classe). 

(1)  Gentilhomme  d'honneur  de  S.  A.  IL  Mgr  duc  d'Angoulême.  (Almanach 
royal  de  1811-1813,  p.  13.)  —  Maréchal  de  camp  le  9  avril  1813.  (Idem  de  1817, 
p.  320.)  —  Ambassadeur  en  Espagne,  menin  de  M.  le  Dauphin,  lieutenant  géné- 
ral, commandeur  de  l'ordre  et  de  la  Légion  d'honneur,  grand'-croix  des  ordres  de 
Charles  111  et  Saint-Ferdinand  d'Espagne.  (Idem  de  1830,  pp.  17,  83,  371,  287 
et  339.)  (a)  —  Fds  du  chevalier  de  1777,   voir  t.  II,  p.  218. 

(2)  Colonel  de  gendarmerie.  (Fiches  de  classement.)  —  Maréchal  de  camp  le 
1"  octobre  181  i.  (Relevé  manuscrit  des  of/iciers  généraux,  Archives  delà  fjuerrc.) 
D'après  sa  famille,  ses  prénoms  étaient  Louis-Anne-Armand.  — Les  deux  premiers, 
Louis-Anne,  sont  portés  au  relevé  manuscrit  des  officiers  généraux. 

(3;  Colonel  du  29e  de  ligne.  (Fiches  de  classement .)  —  Comte  d'Adémar.  (Al- 
manach royal  de  1811-1813,  p.  180.) 

(■4)  Adjudant-commandant.  (Fiches  de  classement.) 

(3)  Emigré  avec  son  père,  rentré  en  181  i  avec  Mgr  due  d'Angoulême,  colonel  et 
gentilhomme  d'honneur  de  Son  Altesse  Royale,  maréchal  de  camp  le  3  avril  1813, 
commandant  l'avant -garde  de  l'armée  du  Midi  au  passage  de  la  Diôme  où  il  battit 


la)  M.  le  viconilc  de  Sainl-Priest  émit  déjà  colonel,  lorsqu'en  1814,  Mgr  duc  d'Angoulême 
l'attacha  à  sa  personne  connue  gentilhomme  d'honneur.  En  1815,  chargé  d'une  mission  militaire 
par  Son  Altesse  Royale,  pendant  1 1  courte  doue  de  la  campagne  de  la  Drômc,  et  promu  maré- 
'  li.tldec.iiup,  nommé  lieutenant  général  pour  un  lait  d'arme-,  pendant  lu  campagne  d'Espagne, 
en  1823,  toujours  hrave,  résolu  ,  lïdèle,  intrépide,  snn  avancement  militaire  fut  la  jn>te 
récompense  de  se-  service-,  de  son  d 'vouement  et  de  sa  haute  capacité.  En  ISJO.il  repré- 
sentait la  France  à  Madrid,  cl  i!  protestait  contre  l'étrange  décret  par  lequel,  eu  changeant 
l'ordre  de  succession  dans  la  Péninsule,  Ferdinand  VII  ouvrait  pour  ce  malheureux  p.sv  s  une 
-•ne  de  calamités.  Sorti  des  affaires  à  la  Mute  de  la  chute  de  Charles  X,  M.  de  Saint-Priest 
continua  de  >ei\ir  la  cause  à  laquelle  il  a  voué  sa  vie,  en  dehors  du  mouvement  politique, 
«•t  il  n'y  rentra  que  lorsque  le  département  de  l'Hérault  le  choisit  pour  représentant,  après  la 
léudittioji  de  février.  (.Vvnm'ur  U  comte  tfc  Cltambvrd  ù  Ifiesbadcn,  1.SG0,  in-18,  p.  59 
et  fiO.J  —  Le  roi  Ferdinand  M'  a  l'ait  M.  le  vicomte  de  S.u'utPriest  grand  d'Espagne  et 
dm    il'  Vluia7.au,  titres  que  le  général  a  cédésà  son  fils. 


142  CHEVALIERS 

de  Guiclie,  premier  écuyer  de  Mgr  duc  d'Angoulême(I);  le 


le  général  Dcbelle;  Lieutenant  général,  duc  des  Cars,  commandeur  de  l'ordre, 
grand  officier  de  la  Légion  d'honneur,  pair  de  France,  commandant  la  5'-  division 
de  l'armée  d'Alger,  grand'-croix  de  l'ordre  de  Saint-Maurice  et  Saint-Lazare  de 
Sai'daigne,  menin  de  M.  le  Dauphin.  (Voir  les  Almanachs  royaux  de  1811-1815, 
181"  et  1850.)  — En  1825,  il  commandait  la  colonne  qui  prit  le  Trocadéro,  et 
reçut  une  forte  contusion  dans  la  mêlée.  Eu  1850,  il  se  distingua  à  la  prise  d'Al- 
ger, et,  toujours  digne  de  son  nom  et  de  la  fidélité  des  siens,  il  quitta  l'année  lors 
de  la  révolution  de  1850.  ce  Ce  général,  a  écrit  le  prince  de  Schwartzembcrg  dans 
sa  Relation  de  l'expédition  d'Alger,  méritait  complètement  l'affection  et  la  consi- 
dération que  chacun  lui  accordait.  Brave  devant  l'ennemi,  aimable  dans  ses  ma- 
nières, il  réunissait  les  qualités  du  soldat  à  celles  de  l'homme  du  monde.  Dans  les 
combats  et  à  la  façon  dont  il  supportait  la  fatigue,  on  l'aurait  pris  pour  un  grena- 
dier, si  son  éducation  et  ses  manières  n'avaient  révélé  un  homme  du  monde.  Celait 
un  vrai  type  de  l'ancienne  chevalerie  française  ,  et  il  était  honoré  même  de  cette 
partie  de  l'armée  que  ses  opinions  politiques  éloignaient  le  plus  de  lui.  Ce  qui 
méritait  particulièrement  les  éloges,  c'était  sa  sollicitude  affectueuse  pour  <es  sol- 
dais. Jamais  il  ne  se  couchait  sans  s'être  assuré  que  les  bles.-és  et  les  malades 
avaient  reçu  les  soins  réclamés  par  leur  état.  Aussi  répétait-on  que  les  blessés  de  la 
troisième  division  étaient  déjà  depuis  longtemps  à  l'abri  sous  les  baraques  impro- 
visées qui  servaient  d'hôpitaux,  quand  ceux  des  autres  divisions  restaient  encore 
au  bivouac,  exposés  à  la  chaleur  du  jour  et  au  froid  des  nuits,  si  dangereux  dans 
ces  contrées.  » 

Un  officier  français  de  la  troisième  division,  M.  Théodore  de  Qiialrebarbes,  s'est 
fait  l'interprète  des  mêmes  sentiments.  «  Le  duc  des  Cars,  dit-il  dans  ses  Souvenirs 
d'Afrique,  s'acquit  de  nouveaux  titres  à  la  bienveillance  de  l'armée.  Quand  on  le 
vit,  iù  le  péril  était  le  plus  grand,  donner  l'exemple  de  la  plus  belle  bravoure  et 
les  ordres  les  plus  sages,  ménager  la  vie  du  soldat  et  exposer  la  sienne,  pleine  et 
entière  justice  lui  fut  rendue.  L'on  ne  s'aperçut  qu'il  était  grand  seigneur  qu'à 
son  excessive  politesse,  et  sa  division  reconnaissante  n'a  pas  oublié  qu'après  la 
victoire,  le  premier  soin  du  général  qui  avait  partagé  tous  les  dangers,  fut  d'éta- 
blir lin  hôpital  pour  les  ble>sés  et  les  malades,  tandis  que  ceux  des  autres  divi- 
sions bivouaquaient  encore  sous  la  tente.  »  Après  une  telle  justice  rendue  au  duc 
des  Cars,  ou  conviendra  que  M.  le  Dauphin  plaçait  bien  sa  confiance^ 

(I)  Fils  du  duc  de  Gramonl ,  capitaine  des  gardes  du  corps  du  roi,  émigré  avec 
*on  père,  rentré  en  181  i  avec  Mgr  duc  d'Aiigoulème,  nommé  colonel,  et  premier 
écuyer  de  Son  Altesse  Royale.  —  Maréchal  de  camp  en  1815,  commandant  la 
Seconde  brigade  de  la  seconde  division  de  cavalerie  de  la  garde  royale,  à  la  for* 
rnaHon,  lieutenant  général  et  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  J  823, 
prunier  rwenin  de  M.  le  Dauphin  en  1821.  (Voir  les  Almanachs  roijaux  de  JK1  i- 
ISlo,  IS17  et  18500 


DE  1814.  l/i3 

chevalier  Sebastiani  (Tiburce)  (1);  Roger  (Jean-Baptiste- Au- 
gustin) (2). 

Majors  :  le  marquis  de  Dreux-Nancré  (Hyacinthe-Louis- 
Ernest)  (3);  de  Beaufranchet  (Henri)  (4);  le  comte  de  Mar- 
queyssac  (Pierre-Jean-Philibert). 

■Anciens  lieutenants-colonels ;Ie  comte  de  Beaumont  (Cliris- 


(1)  Colonel  du  11e  léger.  {Almanach  royal  de  1814-1815,  p.  188.)  —  Le  vi- 
comte Sebastiani,  maréchal  de  cainp,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis  en 
1829  (campagne  de  Morée),  oflicier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de 
1830,  pp.  57G  et  287.)  —  Pair  de  France  en  1837,  grand  officier  de  la  Légion 
d'honneur  en  1835,  lieutenant  général.  [Almanach  royal  national  de  1812, 
pp.  78,  21)5  et  G29.) 

(2)  Chevalier  de  Saint-Louis  le2i  octobre  181-i;  pension  de  500  francs  sur 
l'ordre  le  13  juillet  1825,  portée  à  800  francs  en  1820.  (Registres  des  Pensions  de 
l'ordre  de  181  i  à  1830.)  —  II  avait  servi  dans  la  Vendée,  et,  eu  ISli,  il  prit  une 
part  active  au  mouvement  qui  prépara  l'entrée  de  Mgr  duc  d'Augouléme  à  Bor- 
deaux. —  Il  fut  capitaine  de  l'une  des  quatre  compagnies  de  volontaires  royaux  à 
cheval,  qui  s'organisèrent  volontairement  pour  servir  de  gardes  du  corps  à  Son  Al- 
tesse Royale.  —  En  1813,  il  fut  chargé  de  la  garde  du  maréchal  Ney,  au  Luxem- 
bourg, et  ce  fut  avec  une  émotion  profonde  ,  et  les  larmes  aux  yeux,  qu'il  vint  an- 
noncer que  l'arrêt  de  la  cour  des  pairs  avait  reçu  son  exécution.  Soldat,  il  avait 
accompli  son  devoir,  mais  homme,  il  déplorait  cette  mort  anticipée.  On  a  tant 
calomnié  les  royalisles,  qu'il  est  bon  de  les  montrer  sous  leur  véritable  jour,  et 
nous  rapportons  ce  fait  parce  qu'il  est  à  notre  connaissance  particulière. 

M.  Roger  fut  colonel  de  la  2  5>'  légion  de  gendarmerie,  à  Arras.  [Almanach 
royal  de  1817,  p.  570.)  —  Son  fils,  volontaire  royal  de  Bordeaux,  en  181  ï,  dans 
la  compagnie  de  son  père,  devint  garde  du  corps,  fut  nommé  lieutenant 
en  second  au  1er  régiment  de  grenadiers  à  cheval  de  la  garde  royale,  à  la  forma- 
tion en  1815,  passa  ensuite  brigadier  dans  les  gardes  du  corps,  compagnie  de 
Noailles,  quitta  le  service,  par  suite  de  la  faiblesse  de  sa  santé,  et  fut  appelé  à  Frosh- 
dorf,  à  la  mort  du  vicomte  O'IIeguerty,  pour  y  diriger  le  service  des  écuries  de 
M.  le  comte   de  Chambord,  position  que  sa  santé  le  força  encore  d'abandonner. 

(5)  Major  (lieutenant-colonel)  de  cavalerie.  [Fiches  de  classement.)  —  Lieute- 
nant-colonel des  chasseurs  à  cheval  de  l'Orne  ,  oflicier  de  la  Légion  d'honneur. 
(Almanach  royal  de  1817,  p.  000.)—  Colonel  du  11e  dragons.  (Annuaire  mili- 
taire de  1830,  p.  130.) 

(1)  Major  d'artillerie.  (Fiches  de  classement .)  Le  chevalier  de  Beaufranchet, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  colonel  commandant  le  régiment  de  Toulouse^ 
artillerie  à  pied.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  580.) 


144  CHEVALIERS 

tophe-Armand -Victoire)  ;  le  marquis  de  Sasselangcs  (Jean- 
François-Régis  de  Saignard)  (1). 

Ancien  of/icicr  supérieur  :  le  comte  de  la  Bélinaye  (Char- 
les)  (2). 

Ancien  capitaine  :  d'Ablincourt  de  Gomiécourt  (Charles- 
Mathieu)  (3).  • 

Anciens  officiers  :  le  vicomte  de  Bonald  de  la  Rode 
(Louis-Gabriel-Ambroise)  (4);  le  marquis  de  Saint-Simon 
(Etienne-Louis  Dexmier  d'Archiac);  le  chevalier  de  Yau- 
dreuil  (Pierre-Louis  de  Rigaud)(5);  le  baron  de  Gombaull- 
Rasac  (Chrysostome-Jacques-Marie);  Bodin  de  Boisrenard 
(Gaspard -Constant);  Canlhillon  de  la  Coulure  (Jean-Jo- 
seph) (6);  le  chevalier  de  Laulanhier  (Marie-Chaiies-.Mar- 
cel)(7). 

(1)  Ancien  lieutenant-colonel  de  cavalerie.  (Fiches  de  classement).  —  Sauhard, 
orthographe  cl u  nom  patronymique.  —  Né  en  1757,  page  du  roi  en  1772,  premier 
page  de  1770  à  1777,  commission  de  capitaine  de  cavalerie  en  1777,  capitaine 
en  second  an  régiment  du  roi,  même  arme  ,  en  1780,  capitaine-commandant  en 
1780,  chef  d'escadron  à  la  formation  de  1788,  démissionnaire  en  1792.  [Registre 
du  Gf  cavalerie,  ci-devant  régiment  du  roi,  de  1788  à  1793.)  Emigré,  a  complété 
ses  services  à  l'armée  de  Coi. dé. 

(2)  Ancien  capitaine;  a  vingt-six  ans  de  services,  y  compris  trois  campagnes; 
voir  pour  les  détails  des  services  le  tableau  des  maréchaux  de  camp,  n°  10.  (Re- 
gistres de  la  Commission  de  1811,  t.  11,  u°  55,  19'  tableau.) 

(5)   Colonel  d'artillerie.  (Titres  de  (a  famille.) 

(1)  Membre  de  l'Académie  française,  député  el  pair  de  Fiance,  ministre  d'Etat, 
oflicier  de  la  Légion  d'honneur  sous  la  restauration. 

(5)  Lieutenant  à  la  suite  du  régiment  d'artillerie  d'Auxoune,  en  1787;  émigré 
en  1791,  a  fait  les  campagnes  de  1792,  1795,  1794,  1795;  se  rendit  ensuite  en 
Vtndée,  jusqu'en  1797.  —  Quinze  ans  de  services,  y  compris  quatre  campagnes, 
plus   dix  ans  de  grâce.  (Registre  de  la  Commission  de  1814,  10''  tableau,  n°05.) 

(6)  Cantillon,  orthographe  du  nom. 

(7)  Sous-lieutcnnnt  au  régiment  d'Angoulème-infanteiie  en  17S0,  ^embarqué 
m  1791  avec  le  second  bataillon  de  sou  régiment  pour  la  Martinique,  revenu  en 
France  vers  la  tin  de  la  même  année.  —  Emigré  en  1792,  a  l'ait  la  campagne  de 
cette  année  dans  la  compagnie  des  officiers  de  son  régiment,  formée  à  l'armée  des 
princes.  Était  en  1795  à  la  défense  de  Maestricht.  A  fait  les  campagnes  de  1791 
et   1795,  comme  officier  au  régiment  île  Viomesnil.  el   toutes  les    autres  jusqu'au 


DE  1814.  ^5 

De  Boïsdenemetz  (  Claude  -Daniel  )(  1  );  le  comte  de 
la  Suze  (Alphonse-Louis  Chamillart)';  Corn  tin  d'Ussy  (An- 
loine-Jacqucs-Authaire)  (2)j  le  comte  d'Adhémar  de  Lanta- 

licenciement  de  l'armée  de  Coudé,  dans  les  officiers  nobles  à  pied.  —  Blessé  en 
1797.  —  A  vingt-cinq  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes.  {Registre  de 
In  Commission  de  1814,  10e  tableau,  n°  80.)  —  C'est  par  une  erreur  d'impres- 
sion qu'à  Ja  page  245  ci-dessus,  dans  un  renvoi  de  note ,  nous  avons  dit  qu'un 
M.  de  Laulanhier,  capitaine  au  régiment  de  Champagne,  était  mort  en  1771.  Au 
lieu  de  cette  date,  il  faut  lire  1761.  —  Enfui  M.  de  Laulanhier  (François)  (père 
d'Alexandre-François,  voir  plus  haut,  p.  129,  et  de  Marie-Charles  Marcel)  ,  dont 
nous  n'avons  pu  retrouver  la  nomination  sur  les  registres  de  l'ordre,  a  cte  chevalier 
de  Saint-Louis.  Son  litre  est  constaté  dans  un  brevet  de  pensions  diverses ,  signé  du 
roi  Louis  XVI,  et  contresigné  :  baron  deBreteuil.  Ces  pensions  montaientensemble 
à  G,800  livres,  réduites,  en  1779,  à  6,654  livres  10  sous.  L'une  d'elles  lui  était  ac- 
cordée comme  argentier  des  enfants  de  France ,  auprès  de  feu  madame  Sophie,  tante 
du  roi  Louis  XVI,  et  une  autre  comme  porte-manteau  de  madame  Elisabeth  de 
France.  Dans  une  procuration  à  lui  donnée  en  1782  par  madame  la  princesse  de 
Guéménée,  il  est  qualifié  de  chevalier  de  Saint-Louis,  ancien  aide  major  de  brigade 
des  gendarmes  de  la  garde  et  capitaine  de  cavalerie.  Enfin,  dans  une  note  adressée 
par  lui  aux  commissaires  liquidateurs  des  pensions,  au  commencement  de  la  révo- 
lution, il  déclare  qu'il  a  servi  aux  gendarmes  de  la  garde,  depuis  174G  jusqu'en 
1787,  époque  de  la  suppression  de  la  compagnie,  comme  gendarme,  sous-brigadier, 
brigadier,  et  qu'il  a  reçu  le  brevet  de  mestre  de  camp.  (Pièces  communiquées.) 

(1)  Le  père  de  cet  officier  a  été  chevalier  de  Saint-Louis.  La  date  de  sa  no- 
mination thanl  antérieure  à  1740,  nous  ne  pouvons  la  préciser,  mais  la  qualité 
est  établie  parla  pension  dont  il  jouissait  sur  les  fonds  de  l'ordre.  —  «De  Boïsde- 
nemetz, sert  depuis  1735,  exempt  en  1757,  colonel  en  1742,  brigadier  eu  1748,  aide- 
major  en  1752,  enseigne  en  1733,  maréchal  de  camp  en  1701  ;  a  une  pension  de  500  liv. 
sur  le  trésor  royal,  et  une  de  1,000  livres  sur  l'ordre,  accordée  le  13  juin  1753. 
Réside  aux  Thilliers,  en  Vexin ,  route  de  Rouen.  —  Chef  de  brigade  en  17G2. 
[Registres,  maison  du  roi,  deuxième  compagnie  française  (Beauvaiï) ,  1750, 
fol.  10,  article  :  Exempts.)  »  —  Enseigne  par  brevet  en  1755,  chef  de  brigade  et 
enseigne  en  1702;  a  une  pension  de  500  livres  sur  la  cassette.  {Même  registre, 
fol.  G,  article  :  Enseignes.)  —  Lieutenant  en  1705,  retiré  en  1771.  (Même  regis- 
tre, fol.  5,  article  :  Lieutenants.)  —  Marquis  de  Boisdenemetz.  (État  militaire 
de  1771,  p.  149.)  —  Lieutenant  général  en  1780.  (État  militaire  de  1782,  p.  74.) 

(2)  Le  comte  Courtin  d'Ussy,  cadet  gentilhomme  au  régiment  de  Viutimille 
(alors  Be'rry)  en  1787,  sous-lieutcuant  aux  dragons  de  Conti  en  1789,  émigré  en 
1701,  a  fuit  la  campagne  de  1792  à  l'année  des  princes  .  celle  de  1793  à  Quibe- 
ron,  a  servi  jusqu'en  1700.  —  Est  âgé  de  quarante-quatre  ans.  —  A  quinze  ans 
de  services,  y  compris  cinq  campagnes,  plus  dix  années  de  grâce.  (Commission  de 
181  \,  8"  tableau,  n°  09.)—  Comte  d'Ussy.  (État  militaire  de  1790,  p.  385.) 

III.  10 


146  CHEVALIERS 

gnac  (Maurice)  (1);  le  chevalier  de  Meynard  (François):  de 
Grosson  de  Truc  (Lazare-Marie-Bernard)  (2);  le  marquis  de 
Boisgelin  (Bruno-Gabriel-Paul)  (3);  le  comte  Dutertre  (Charles- 
Henri);  le  chevalier  de  Bongars' (Alexandre-Louis)  ;  le  comte 
de  Chambrun  (Louis-Charles);  de  Cardaillac  (Charles-Louis- 
Henri-Gratien);  de  Larcy  (Anne-François-Louis  Saubcrt);  le 
baron  Nansouty  de  Beauregard  (Jean-Baplislc-FrançoisCham- 
pion)  (4);  de  Pleine-Selve  (Joseph-Armand  Macquerel)  (o). 
Lieutenant  :  de  Langle  (Augustin-Maric-Joseph). 

Chevaliers  de  Saînt-Louis  reçus  par  Mgr  le  duc  de  Berry. 

Le  comte  de  Vaudreuil  (Jean-Louis  de  Rigaud)  (6),  et  de  la 
Pelin  (François)  (7),  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de 

(1)  Ancien  officier,  colonel.  (Fiches  de  classement.) 

(2)  Le  chevalier  de  Grosson,  chevalier  de  Tordre  du  Christ  de  Portugal,  ancien 
capitaine  d'infanterie  au  service  de  Sa  Majesté  Très-Fidèle,  chef  de  bataillon  en 
retraite,  auteur  d'une  notice  très-intéressante  sur  le  chevalier  du  Repaire,  ma- 
réchal de  camp,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis,  l'un  des  gardes  du  corps 
qui  défendirent  la  reine,  aux  journées  des  5  et  G  octobre  1789. 

(o)  Premier  chambellan,  maître  de  la  garde-robe,  pair  de  France.  (Almanach 
royal  de  1830,  pp  53  et  1 15.) 

(-î)  Ancien  lieutenant  des  maréchaux  de  France.  [Fiches  de  classement.) 

(5)  Volontaire  au  régiment  de  Médoc  en  1775,  cadet  genlilhomme  au  régiment 
du  Maine  en  1 770,  lieutenant  au  même  régiment  en  1787,  émigré  en  1791,  a 
fait  la  campagne  à  l'armée  des  princes  en  1792  ,  et  s'est  retiré  en  Allemagne  en 
1801. —  Dix-neuf  ans  de  services,  y  compris  une  campagne-,  plus  dix  ans  de  grâce. 
(Registre  de  la  Commission  de  1814,  11e  tableau,  noJG.) 

(G)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  "1  août  1811,  reçu  le  4  septembre  par  Mgr  le 
duc  de  Berry;  nommé  une  seconde  fois  le  11  octobre  181-4,  par  suite  du  travail 
suivant:  «  Le  comte  de  Vaudreuil  (Louis),  lieutenant  de  cavalerie,  attaché  ù  la 
maison  du  roi,  en  178  i  ;  capitaine  dans  Nonilles-cavalerie ,  en  178S;  émigré  en 
1791  ;  a  fait  les  campagnes  de  17(>2,  1793,  179  i,  1795.  —  Seize  ans  de  services, 
y  compris  cinq  campagnes,  plusdix  années  de  grâce.  (Registres  de  la  Commission  de 
1811,  10=  tableau,  n"  04.) 

(7)  De  Lapeliii  (François),  cadel  gentilhomme  en  1787,  sons-lieutenant  au  régi- 
ment du  Cap  en  1788,  lieutenant  en  1791,  compris  comme  lieutenant  nu    100"  dé 


DE  ISl'i.  147 

Xoailles;  de  Bretlevillo  (Pierre -Gabriel -Dominique  le  Nor- 
mand), chevau-léger  do  la  garde  (1). 

Lieutenants  «encraux  :   le  comte  de   la    Tour-Maubourû; 
(Marie -Victor -Nicolas  de   Fay)   (2);    le   chevalier   Lucotte 

ligne,  en  1792,  agrégé  aux  gardes  du  corps  eu  1792  (émigration),  a  fait  les  cam- 
pagnes de  1792  à  1801 .  rentré  en  France  en  1802,  garde  du  corps,  compagnie  de 
Nouilles,  en  1814,  brigadier  le  1"  avril  1813  (àGancl),  maréchal  des  logis  le 
1er  novembre  même  année,  breveté  capitaine  de  1795,  maréchal  des  logis  de 
lre  classe  (chef  d'escadron),  en  1821.  {Etat  des  officiers  et  gardes  du  corps  qui 
ont/ait  la  campagne  de  1823,  archives  de  la  guerre.)  —  De  la  Pelin-Desbordes 
{État  de  la  compagnie  au    1er  novembre  1815)  {a). 

(1)  Lieutenant-colonel,  sans  désignation  de  grade  dans  la  compagnie.  {Fiches  de 
classement.)  — Chef  d'escadron,  ancien  chevau-léger, -chevalier  de  Saint-Louis  le 
G  septembre  181 1,  pension  de  300  francs  sur  l'ordre  le  14  mai  1823,  portés  à 
500fr.  le  1er  avril  1826.  {Registre des  Pensions  de  l'ordre,  de  1814  à  1850.) 

(2)  Aide  de  camp  de  Kléber  en  Egypte  (1799).  —  Nommé  général  de  brigade  à 
Austeilitz.  —  Général  de  division  en  1807  ,  comte  de  l'empire.  —  Campagnes 
d'Espagne  et  de  Russie.  —  Blessé  plusieurs  fois  grièvement,  notamment  à  la  ba- 
taille d'Alexandrie  (Egypte),  à  Friedland,  à  Lcipsick,  où  un  boulet  lui  emporta 
la  cuisse.  -  Se  distingua  à  Heilsberg  (1807),  à  Mojaîsk  (1812),  à  Dresde  (1813). 

—  Ministre  delà  guerre  du  19  novembre  1819  au  15  décembre  1821.  —  Pair  de 
France  en  1814.  —  Ambassadeur  à  Londres.  —  Gouverneur  des  Invalides  le 
15  décembre  1821  (i  sa  sortie  du  ministère).  —  Sous  son  ministère  ,  plusieurs  or- 
donnances importantes  fuient  rendues,  entre  autres  celle  du  25  octobre  1820, 
portant  réorganisation  de  l'infanterie  française.  —  Mort  le  12  novembre  1830,  âgé 
d-;  quatre-vingt-deux  ans.  {Annuaire  militaire  de  1800,  p.  xtv.)  —  Chevalier  des 
ordres  du  roi  en  1820,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis  en  1816,  grand'- 
croix  en  1818,  grand,  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1811  ,  grand'-croix  en 
1814,  ministre  d'Etat,  marquis  de  la  Tour-Mauhourg  sous  la  restauration.  — 
Après  les  événements  de  1830,  il  se  démit  de  sa  dignité  de  pair  et  des  fondions 
de  gouverneur  des  Invalides.  —  Il  fut  appelé  en  Allemagne  par  le  roi  Charles  X, 

{a)  Frère  de  l'autre  chevalier  de  1811,  porte  p.  81.  Tous  les  deux  étaient  fils  du  chevalier  de 
t"7G(voir  t.  II,  p.  230).  et  non  île  celui  de  1"S  (voir  t.  II,  p.  203),  comme  cela  a  été  dit  p.  SI. 

—  Celui  porté  ci-dessus  était  l'aîné,  et  le  cadet  (p.  81),  brigadier  (capitaine)  a  la  première  res- 
tauration, a  été  retraité  en  ISIS,  comme  chef  d'escadron.  Leur  grand- pire,  chevau-léger  de  la 
garde,  mort  en  i 7 "i . >  de  Mon, mes  irrites  à  Dcttiugen,  élaitaussi,  d'après  les  trad  limi,  de  la  fa- 
mille, chevalier  de  Saint-Louis.  I.e  chevalier,  porté  p.  81,  était  bien  le  père  du  g:m!e  du  corps 
de  lS2ôà  1830.  11  avait  un  autre  (ils,  qui  e-t  aujourd'hui  capitaine  de  vaisseau  et  qui  a  été  fait  of- 
ficier de  la  Légion  d'honneur  en  IS'tS,  pour  une  action  d'éclat.  Le  jeune  de  la  Pelin,  cité  dans  la 
note  'i  de  la  p.  si,  n'était  pnini  enseigne,  mais  aspirant  de  marine.  Il  est  mort  en  Cochinchine  le 
2!> juillet  1850,  à  vingt  et  un  ans.  Ilalaissé  un  frère,  aujourd'hui  sous-lieutenant  au  II*  chasseurs. 
Enfin  l'acte  de  décès  du  chevalier  de  l"7"S  (f.  II.  p.  2U31  donne  a  cet  officier  le  titre  de  Iieutc- 
n.mt-coioncl  qui  ne  se  trouve  pas  sur  les  registres  de  la  guerre. 

10. 


148  CHEVALIERS 

(Edme-Aimé);  le  comte  Roguet  (François);  le  comte  de  la 
Ferrière-Lévesque  (Louis-Marie)  (1)  ;  le  comte  de  Beau- 
mont  (Marc-Antoine);    Lecourbe    (Claude-Jacques)   (2j;    le 

comme  gouverneur  île  Mgr  le  duc  de  Bordeaux.  —  C'est  une  des  plus  belles,  dos 
plus  glorieuses  et  des  plus  fidèles  illustrations  militaires  de  la  France.  —  Lors- 
qu'on l'amputa  sur  le  champ  de  bataille  de  Leipsick,  il  resta  calme  et  tranquille, 
comme  il  l'avait  toujours  été  sous  le  feu  de  l'ennemi,  et  voyant  pleurer  son  do- 
mestique, il  lui  dit  en  souriant  :  Imbécile,  de  (moi  te  plains-tu?  tu  n'auras  plus 
qu'une  botte  à  cirer. 

(1)  Le  comte  de  la  Ferrière  Levesque  (Louis-Marie).  —  Lieutenant-général- 
major,  âgé  de  38  ans.  —  Né  à  Redon  (Ille-et- Vilaine).  —  Sous-lieutenant  au 
99e  infanterie  le  20  mars  1795,  lieutenant  en  l'an  II,  aide  de  camp  du  général 
Bonnet  en  l'an  111,  rang  de  capitaine  en  l'an  V,  commandant  des  guides  de  l'armée 
de  l'Ouest  le  28  frimaire  an  VIII,  rang  de  chef  d'escadron  par  le  maréchal  Brune 
le  7  pluviôse  suivant,  confirmé  le  12  nivôse  an  IX,  admis  au  traitement  de  réforme 
le  1"  messidor  an  X,  chef  d'escadron  au  1er  hussards  le  9  nivôse  an  XI;  passé  au 
2e  hussards  le  23  frimaire  an  XII,  pour  prendre  rang  du  7  pluviôse  an  VIII,  major 
du  3e  hussards  le  7  octobre  1805,  colonel  du  même  régiment  le  S  mars  1807,  gé- 
néral de  brigade  le  13  mai  1811,  major  dans  les  grenadiers  à  cheval  de  la  garde 
le  9  février  1813,  général  de  division  le  28  novembre  suivant.  —  Campagnes  : 
1793,  à  l'armée  de  Rhin  et  Moselle  ;  1794,  1793,  1796,  à  celles  du  Nord  et  Saru- 
bre-el-Mtuse  ;  1707,  à  celle  de  l'Ouest  ;  1798,  à  celle  de  l'Angleterre;  1800  et 
1801,  à  celles  des  côtes  de  l'Océan  et  au  siège  de  Philisbourg;  1802,  1803,  1801 
et  1803,  à  l'armée  de  Hanovre;  180G  et  1807,  à  la  grande-armée;  1808,  1800, 
1810,  en  Espagne;  1811,  en  Portugal;  1812,  en  Espagne  ;  total  :  38  ans  et  seize 
jours  de  services,  campagnes  comprises.  [État  des  officiers  non  compris  dans  la 
réorganisation  du  corps  des  cuirassiers  de  France  en  1811,  et  admis  au  trailc- 
riient  de  non-activité,  arrêté  à  Blois  le  22  juillet  181-1,  par  l'inspecteur  général, 
maréchal  prince  de  la  Mosloiva.) 

(2)  Né  en  1739  à  Lens-le-Saulnier,  soldat  au  régiment  d'Aquitaine  en  1778, 
chef  de  bataillon  des  volontaires  du  Jura  en  1702,  colonel  à  la  bataille  de  Fleurus, 
général  de  brigade,  général  de  division  en  1790,  exilé  en  180-i,  pour  s'être  pro- 
noncé en  faveur  de  Moreau.  Nomme  comte,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
et  inspecteur  général  d'infanterie,  par  le  roi  Louis  XVIII,  en  1S14,  il  accepta  un 
commandement,  de  Napoléon,  en  1813.  et  mourut  à  Bé fort  le  23  octobre  même 
année.  Après  la  bataille  de  Zurich,  en  1700,  il  fut  chargé  de  suivre  Suwarow  dna 
sa  retraite.  Quoiqu'il  n'eût  que  neuf  mille  hommes,  il  fit  trente-cinq  mille  pri- 
sonniers, et  arrêta  court,  au  pied  des  Alpes,  l'armée  russe  qui  voulait  envahir  U 
France.  Cet  heureux  résultat  inspira  le  quatrain  suivant  : 

Par  trop  d'emportement  sujet  à  se  im:pn.-n(lrc, 
Suwarow,  vois  Paris  prônait  son  chemin  droit, 
Quand  battu  près  Claris,  cliacun  dans  cet  endroit, 
Lui  dit:  C'était  le  courbe,  air.i,  qu'il  fallait  prendre. 


DE  ISli.  l/j9 

comle    Law    de  Lauriston   (Jean -Jacques -Alexandre -Ber- 
nard) (IV;  Je  baron  d'Armagnac  ;  le  baron  ïurreau  de  Li- 


(1)  Law  de  Lauriston  aîné  (Jacques-Alexandre-Bernard),  né  à  Pondichéry  le 
1er  février  1768.  —  A  produit  le  certificat  de  noblesse  exigé.  —  Elève  le  1er  sep- 
tembre 1784.  —  Lieutenant  en  second  le  1er  septembre  1785,  adjudant  major  le 
1er  avril  1791,  capitaine  en  second  le  22  août  même  année,  aide  de  camp  le 
1er  juin  1792,  chef  de  brigade  du  4e  régiment  d'artillerie  légère  le  19  pluviôse 
au  III.  A  donné  sa  démission,  qui  a  été  acceptée  le  16  germinal  an  IV,  remis  en 
activité  le  4  ventôse  an  VIII,  dans  le  grade  de  chef  de  brigade,  général  de  brigade 
le  20  fructidor  an  X.  {Registres,  lieutenants  d'artillerie  avant  1789.)  —  Général 
de  division  le  1er  février  1803,  commandant  de  la  Légion  d'honneur  à  la  création, 
en  1804,  grand'-croix  en  181  -ij  grand  dignitaire  de  Tordre  de  la  Couronne  de  fer 
d'Italie,  aide  de  camp  de  l'empereur  Napoléon  Ier^  ambassadeur  en  Russi-e,  com- 
mandant en  chef  le  5e  corps  de  la  grande-armée  en  1815,  capitaine-lieutenant  de 
la  lre  compagnie  des  mousquetaires  en  181.%  commandant  la  1TC  division  d'infan- 
terie de  la  garde  royale  à  la  formation  même  année,  pair  de  France,  ministre  delà 
maison  du  roi,  maréchal  de  France,  grand  veneur,  commandeur  de  l'ordre  de 
Saint-Louis  en  1816,  grand'-croix  en  1821,  chevalier  des  ordres  en  182o,  mort 
en  1828.  ■ —  Il  fut  embarqué  en  1805  comme  commandant  d'une  division  sur  la 
flotte  de  l'amiral  Villeneuve,  prit  le  fort  Diamant,  et  revint  assez  à  temps  pour  se 
trouver  à  Austerlitz.  Il  défendit  Raguse  en  1806,  contre  un  ennemi  décuple  en 
nombre,  soutenu  par  une  flottille,  prit  Raab  en  1809,  et  commanda  à  Wagram  les 
cent  pièces  d'artillerie  qui  foudroyèrent  l'armée  autrichienne  et  préparèrent  le 
succès  de  la  journée.  En  1815,  il  fut  nommé  au  commandement  en  chef  du 
5e  corps  de  la  grande-armée,  et  fit  cette  campagne  avec  la  plus  grande  distinction. 
Le  baron  Fain,  dans  le  Manuscrit  de  1815,  constate  les  prodiges  de  valeur  qu'il 
accomplit  à  Vachau  (première  journée  de  Leipsick).  Chargé  de  défendre  les  fau- 
bourgs de  Leipsick  et  de  protéger  la  retraite  de  l'armée,  il  combattait  avec  son 
obstination  accoutumée,  lorsque  la  destruction  du  pont  de  l'Elster  le  fit  tomber  au 
pouvoir  de  l'ennemi.  Conduit  à  l'empereur  Alexandre,  il  fut  reçu  parce  souverain 
avec  les  égards  les  plus  empressés,  et  la  paix  de  1814  le  lit  rentrer  en  France  où 
Louis  XVIII  l'accueillit  avec  une  bienveillance  méritée  par  ses  éclatants  services. 
Appelé,  en  janvier  1815,  à  la  charge  de  capitaine-lieutenant  des  mousquetaires, 
vacante  par  la  mort  du  comte  deXansouty,  il  accompagna  le  roi  jusqu'à  Bélhune, 
lors  de  l'écliauflourée  des  cent-jours,  fut  chargé  du  licenciement  de  la  maison  mi- 
litaire, l'opéra,  et  se  retira  ensuite  dans  ses  foyers.  Eu  1825,  il  assiégea  et  pri* 
Pampelune,  couronnant  ainsi,  par  un  acte  d'un  grand  éclat,  sa  vie  militaire  si 
complète.  Le  roi  Charles  X,  en  apprenant  la  mort  de  ce  fidèle  serviteur,  dit  :  Je 
perds  un  capitaine  des  car. les.  Il  lui  destinait,  en  effet,  cette  charge  alors  si  en- 
vice.  Le  maréchal  de  Lauriston  était  neveu  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  1751, 
et  fils  du  gouverneur  général    de  Pondichéry,   chevalier  de  Saint-Louis  en  1761. 


150  CHEVALIERS 

nières  (Louis-Marie) ;  le  comte  Decaen  (CUarles-Mathieu-Isi- 
dore)  (1);  le  comte  de  Lobau  (Georges  Mouton)  (2);  le  comte 
Sebastiani  délia  Porta  (Horace- François-Sébastien)  (3);  le 

(Voir  2c  volume,  p.  ISO.)  11  reçut,  en  1823,  la  grand'-croix  de  Charles  lit  du 
roi  d'Espagne  ;  en  1824,  la  grand'-croix  de  Saint-Vladimir  de  l'empereur  de 
Russie,  et  une  épée  d'or  lui  fut  décernée  par  la  ville  de  Pampelune,  comme  ex- 
pression de  ses* sentiments  d'estime  el  de  reconnaissance.  (Voir  le  Moniteur  des 
23  octobre  1825,  1"  mars  et  8  avril  1821.) 

(1)  Comte  de  Caen,  général  de  division,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  à 
la  création  de  l'ordre,  en  1804.  [Almanach  impérial  de  1812,  p.  154  et  280.)  — 
Comte  Decaen,  lieutenant  général  (général  de  division  en  1800),  —  grand'-croix 
de  la  Légion  d'honneur  le  29  juillet  1814,  gouverneur  de  la  11<-  division  militaire 
(Bordeaux). -(Almanach  royal  de  1814,  pp.  584,  425  et  444.)  Porté  sur  la  liste  de 
proscription  de  1815,  au  retour  du  roi,  il  quitia  la  France,  rentra  plus  tard,  par 
suite  de  l'amnistie,  mais  ne  fut  point  replacé  dans  le  cadre  d'activité.  En  1828,  sa 
position  étant  très-précaire,  il  soliieiti  les  bontés  de  Monsieur  le  dauphin,  qui,  ne 
voulant  plus  se  souvenir  de  la  conduite  de  ce  général  en  1813,  écrivit  de  sa  main 
en  marge  de  la  demande  :  «  Envoyer  sur-le-champ  trois  mille  francs  au  général 
Decaen.  »  —  Nous  avons  vu  ce  précieux  autographe,  reproduit  par  le  journal  la 
France,  en  1858. 

(2)  Maréchal  de  Fiance  en  1830, mort  en  1858. 

(5)  Colonel  de  dragons  au  18  brumaire,  il  contribua  à  la  réussite  de  cette  jour- 
née.—  Eu  1812,  il  était  général  de  division,  et  grand-aigle  de  la  Légion  d'honneur 
(nommé  le  Taviil  1807,  campagne  de  Pologne).  (Almanach  impérial  de  1812,  pp.  281 
et  151.)  —  Sa  nomination  comme  général  de  division  (depuis  lieutenant  général)  est 
du  21  décembre  1805.  [Almanach  royal  de  1814-1815,  p.  423.)  Il  ne  fut  pas  em- 
ployé activement  sous  la  restauration,  et,  nommé  député  par  la  Corse,  il  siégea  au 
côté  gauche,  dans  les  rangs  de  l'opposition.  Cependant  il  dit,  pendant  les  journées 
de  ISjO,  ce  qu'aurait  dit  le  plus  lidèle  sujet  du  roi.  Dans  la  réunion  des  députés  li- 
béraux du  28  juillet,  on  proposa  de  s'associer  aux  combattants  révoltés,  et  d'adop- 
ter le  drapeau  tricolore  ,  qu'ils  avaient  pris.  «  Le  gênerai  Sebastiani  déclara 
que,  pour  son  compte,  il  ne  pouvait  prendre  part  à  de  semblables  discussions,  et 
qu'il  ny  avait  de  drapeau  national  que  le  drapeau  blanc.  (Histoire  de  dix  ans, 
-par  M.  Louis  Blanc,  t.  I,  p.  255.)»  Le  général  Sebastiani  fut  ministre  et  maré- 
chal de  France  sous  Louis-Philippe,  mais  il  conserva,  dans  de  certaines  circons- 
tances, toute  l'indépendance  de  son  caractère.  Il  ne  voulait  pas  la  chute  du  roi 
Charles  X,  et,  jusqu'au  dernier  moment,  il  insista  pour  qu'on  reçût  M.  le  due  de 
Mortemart,  chargé  lie  notifier  le  retrait  d.s  ordonnances  et  son  avènement  au  mi- 
nistère. Lu  1345,  M.  le  prince  de  Polignac  était  revenu  en  France,  après  sept  ans 
d'e\d.  Louis-Philippe  exigea  que  M.  de  Polignac  le  reconnût  comme  roi,  s'il  vou- 
lait habiter  la  capitale.  M.  de  Polignac  refusa,  et  le  maréchal  Sebastiani  répouditù 


DE  ISl.'i.  151 

marquis  de  la  Grange  (Adélaïde-Biaise-François  le  Lièvre)  (i). 
Maréchaux  de  camp  :  le  baron  Colbert  (Louis-Ferdinand- 
Alplionse);  le  baron  Rongé  (Antoine);  le  baron  d'Aboville, 
aîné  .(Augustin-Gabriel);  le  baron  d'Arnaud  (Pierre-Louis);  le 
baron  de  Jouflïoy  (Jean-Pierre)  (2). 

Louis-Philippe,  qui  s'indignait  de  celle  résistance  :  «  Sire,  M.  de  Polignac  ne  peut 
faire,  sans  se  déshonorer,  ce  que  le  roi  lui  demande.  Votre  Majesté  sait  combien 
je  lui  suis  dévoué,  mais  je  suis  le  cousin  de  M.  de  Polignac,  et  je  renierais  cette 
parenté  s'il  cédait  à  l'injonction  qu'il  a  reçue.  »  Nous  tenons  ce  fait  de  M.  le  prince 
de  Polignac,  très-reconnaissant  de  cette  déclaration  loyale,  qui  amena  une  brouille 
momentanée  entre  Louis-Philippe  et  le  maréchal. 

(1)  Baron  de  l'empire,  général  de  division,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Al- 
manach  impérial  de  1812,  p.  280.)  —  Marquis  de  la  Grange,  capitaine-lieute- 
nant de  la  2e  'compagnie  des  mousquetaires  de  la  garde  du  roi,  lieutenant  général 
le  29  juin  1800.  (Almanach  royal  de  1814-1815,  p.  41  et  -124.)  —  Commandeur 
de  l'ordre  le  5  janvier  1815,  gouverneur  de  la  20e  division  militaire  (Périgueux). 
(Almanach  royal  de  1817,  pp.  -445  et  528.)  —  Grand'-croix  de  l'ordre  le  17  août 
1822,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  en  1825, gouverneur  delà  lSe  division 
miliiaire  (Dijon),  (.-ilmanach  royal  de  1850,  pp.  281,  299  et  575.) 

(2)  Le  baron  de  Joulîroy  (Jean-Pierre),  lils  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  1779 
(voir  t.  II,  pp.  276-277),  né,  à  Boulot  (Haute-Saône)  le  fîO juillet  17(36.  —  Ganon- 
nier  au  régiment  de  la  Fére  en  17S1,  sergent  en  1786,  sergent-major  en  1792, 
lieutenant  en  second  même  année,  adjudant  major  en  1791,  capitaine  d'étal- 
major  (première  classe)  môme  année,  chef  de  bataillon-sous-direeleur  en  1797, 
colonel-directeur  en  1805,  général  de  brigade  en  1811,  retraité  le  Ier  janvier 
1816,  admis  dans  le  cadre  de  réserve  en  1851,  retraité  de  nouveau  en  1S52.  — 
Campagnes  de  1792,  1795,  1794,  1795,  1796,    1797,  1798,  1799,  1800,  1805, 

1806,  1807,  1808,  1809,  1810,  1811,  1812,  1815,  1814.— S'est  trouvé  aux  sièges 
de  ÎS'amur  et  de  Maastricht  ;  a  été  assiégé  dans  Valenciennes,  où  il  a  reçu  deux 
coups  de  feu,  et  est  sorti  prisonnier  avec  la  garnison;  dirigeait  des  batteries  d'at- 
taque au  siège  de  Lyon;  s'est  trouvé  aux  batailles  d'Austerlilz,  d'Iena,  d'Eylau,  de 
Wagram,  île  la  Moskowa,  de  Krasnoé.,  de  la  Bérésina;  a  été  chargé,  pendant  une 
partie  de  la  retraite,  du  commandement  de  l'artillerie  du  corps  d'armée  du  maré- 
clial  prince  d'Eckmuhl,  l'a  sauvée  à  cinq  lieues  en  avant  de  Krasnoé,  en  faisant 
dix  lieues  à  travers  champs;  a  créé  à  Hambourg,  en  1815,  Ions  les  attirails,  af- 
fûts", etc.,  nécessaires  à  la  défense  de  la  place  attaquée  parles  Russes  et  alliés  ; 
s'est  trouvé  aux  affaires  des  9  et  17  lévrier  181-ï,  dans  les  iles  de  Vailensbourg.  — 
Membre   de  la   Légion  d'honneur  en    1805,  officier  en  1804,    commandant  en 

1807,  chevalier  de  Saint-Louis  le  19  juillet  1814.  —  Cinquante-quatre  ans  sept 
mois  cinq  jours  de  services.  (Dossiers  des  généraux.)  Reçu  le  6  août  par  Mgr  le  duc 
de  Berry. 


152  CHEVALIERS 

Le  baron  de  Carctenau  ("Bernard- Augustin)  (I). 
Adjudant- commandant  :  Peliet  (Augustin-Louis)  (2). 

(1)  Général  de  brigade,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  impérial  de 
4812,  p.  282.) —  Maréchal  de  camp  le  1er  mars  1807.  (Almanach  royal  de  1814- 
1815 ,  p.  429.  )  —  Né  à  Dax  le  5  août  1766,  d"une  famille  ancienne  et  distinguée 
dans  la  magistrature. — ■  Volontaire  au  1er  bataillon  des  Landes  en  1791;  sous- 
lieutenant  et  lieutenant  en  1792,  au  80e  de  ligne,  plus  tard  l-iSc  demi-brigade.  — 
Campagne  de  1791  à  l'armée  des  Pyrénées  occidentales;  détaché  avec  la  Tour-d'Au- 
vergne au  poste  de  Jolimont,  ils  contribuèrent  ensemble  à  la  défense  de  ce  poste 
avantageux.  Sa  conduite  lui  fit  donner  la  direction  de  la  colonne  destinée  à  atta- 
quer sur  ce  point  l'armée  espagnole,  et  la  prise  des  redoutes  de  Baya  et  Béra  ou- 
vrit aux  Français  l'entrée  en  Espagne.  Adjudant  général,  chef  de  bataillon,  sur  le 
champ  de  bataille,  le  8  brumaire  an  II,  sa  nomination  fut  confirmée  par  une  loi 
particulière  du  18  du  même  mois.  Adjudant  général  chef  de  brigade  (colonel)  le 
25  prairial  an  III,  attaché  à  l'état-major  du  général  Moncey.  —  Passé  en  l'an  IV 
à  l'année  des  côtes  de  l'Océan,  commandée  par  Iloche.  Chef  de  brigade,  en 
l'an  YIIj  du  101e  de  ligne,  alors  à  l'armée  du  Rhin,  il  passa  à  l'armée  d'Italie,  et 
était  à  Marengo,  où  il  eut  trois  chevaux  tués  sous  lui  en  repoussant  les  charges  de 
cavalerie  d'un  ennemi  bien  supérieur  en  nombre,  qui  ne  put  pas  l'entamer.  Membre 
de  la  Légion  d'honneur  le  19  frimaire  an  XII,  et  officier  de  l'ordre  le  25  prairial 
suivant.  Après  la  paix  d'Austerlitz,  envoyé  à  Naples  avec,  son  régiment. —  Général 
de  brigade  le  1er  mars  1807,  pour  sa  belle  conduite  au  siège  de  Gaële.  —  Che- 
valier de  l'ordre  royal  des  Deux-Siciles,  et  commandeur  du  même  ordre  en  1808. 
—  Appelé  en  1808  à  faire  partie  de  la  division  envoyée  aux  îles  Ioniennes  ;  baron 
de  l'empire  en  1809  ;  rentré  en  1814  avec  sa  division. — Chargé,  pendant  les  cent- 
jours,  de  l'organisation  des  gardes  nationales  de  la  5e  division  militaire  ;  remis  en 
non-activité  au  retour  du  roi  ;  député  de  1818  à  1822  ;  démissionnaire  à  cette  der- 
nière époque  ;  nommé  de  nouveau  député,  après  la  révolution  de  Juillet. —  Placé 
dans  le  cadre  de  réserve,  et  admis  à  la  retraite  en  1832.  —  Mort  le  21  janvier 
1811.  (Services  communiques  par  la  famille.)  —  Il  avait  épousé  mademoiselle  de 
Borda,  nièce  du  membre  de  l'Académie  des  sciences,  chevalier  de  Saint-Louis  en 
177G.  (Foir2evol._,  p.  212.) 

(2)  Le  baron  Petiet  (Auguste-Louis),  adjudant  commandantleG  novembre  1813. 
(Almanach  royal  de  181  i- 1813,  p.  440.)  —  Colonel  d'état-major,  commandeur 
de  la  Légion  d'honneur  (Almanach  royal  de  1830,  p.  380.) —  Maréchal  de  camp. 
(Almanach  royal  national  de  18  12,  p.  050.) —  Maréchal  de  camp  le  5  juillet 
1815,  par  décision  du  gouvernement  provisoire.  (Relevé  du  manuscrit  des  officiers 
généraux,  Archives  de  la  guerre.)  —  Cette  nomination  fut  annulée  au  retour  du 
roi,  mais  les  promotions  des  cent-jours  furent  rétablies,  à  leur  date,  sous  le  règne 
de  Louis-Philippe.  Le  baron  Petiel,  devenu  grand-officier  de  la  Légion  d'honneur 
et  député, est  mort  en  1858.  (Voir  le  Moniteur  de  l'armée  de  1858.) 


DE  1814.  153 

Colonels  :  le  comte  de  Saint-Chamans  (Alfrçd-Anne-Ro- 
beft)(l),  (chasseurs  à  cheval  du  roi,  1er  régiment  de  l'arme);  le 
comte  de  Rohan-Chabol  (Anne-Louis-Ferdinand),  aide  de  camp 
de  Mgr  le  duc  deBerry;  le  prince  de  Laval  (Anne-Pierre-Adrien 
de  Montmorency);  le  baron  Clouet  (Anne-Louis-Antoine)  (2); 
Achard  (Jacques-Michel)  (3);  le  baron  de  Saint-Mars  (Charles* 
Joseph)  (i);  le  comte  de  Montagu-Lomagne  (Antoine-Thé- 
rèse-Joseph) (5)  ;  le  comte  de  Grouchy  (Alphonse-Frédéri que- 
Emmanuel)  (G);  le  comte  de  Talhouct-Bonamour  (Auguste- 
Frédéric)  (7). 

(1)  Colonel  des  dragons  de  la  garde  à  la  formation,  en  1815,  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur  le  20  juillet  1814.  {Almanach royal  de  1817,  pp.  559  et  469.) — 
Maréchal  de  camp,  commandant  la  lre  brigade  de  la  2e  divLion  de  cavalerie  de  la 
garde  royale  ,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur,  décoré  de  l'ordre  de  Saint- 
Ferdinand  d'Espagne,  5''  classe,  gentilhomme  de  la  chambre  du  roi.  [Almanach 
royal  de  1850,  p.  G 15.) 

(2)  Colonel,  aille  de  camp.  [Registre  de  l'ordre,  del814  à  1815.)  —  Colonel  du 
19e  léger  en  1821.  — Maréchal  de  camp  le  25  octobre  1S25,  en  Espagne. —  Com- 
mandeur de  la  Légion  d'honneur  le  50  octobre  1820.  —  Commandant  la  5e  bri- 
gade de  la  lre  division  de  l'armée  expéditionnaire  d'Afrique,  en  1850.  —  Brave 
et  excellent  officier  de  l'empire,  condamné  à  mort,  par  contumace,  en  1852,  pour 
participation  aux  événements  de  la  Vendée,  passé  en  Portugal,  où  il  défendit  les 
droits  du  roi  don  Miguel  Ier. 

(5)  Colonel  du  89e  de  ligne.  (Almanach  royal  de  1814-1813,  p.  188.) 

(4)  Colonel  de  cavalerie.  [Fiches  de  classement.)  —  Colonel  d'étal-major  en 
1800,  officier  delà  Légion  d'honneur.  Sous-chef  de  l'état-major  de  la  lre  division 
de  cavalerie  de  la  garde  royale.  [Almanach  royal  de  1817,  pp.  521  et  555.)  —  Vi- 
comte de  Saint-Mars,  maréchal  de  camp,  commandeur  de  Tordre  de  Saint-Louis, 
grand  officier  de  la  Légion  d'honneur,  gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  du 
roi,  secrétaire  général  de  la  chancellerie  de  la  Légion  d'honneur.  [Almanach  royal 
de  1850,  p.  551.) 

(5)  Ancien  colonel.  [Fiches  de  classement.) 

(G)  Colonel  du  12e  chasseurs  à  cheval.  [Almanach  royal  de  1811-1815, 
p.  490.) 

(7)  Marquis  de  Talhouet,  colonel  des  chasseurs  à  cheval  de  Berry  (7e).  [Alma- 
nach  royal  de  1811-1815,  p.  490.) — Commandeur  de  laLégiou  d'honneur  (27  dé- 
cembre 1814),  colonel  du  2e  régiment  de  grenadiers  à  cheval  de  la  garde  royale 
(à  la  formation,  en  1815».  [Almanach  royal  de  1  Si 7.  pp.  470  et  556.)  —  Pair  de 
France  (en  1819), grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  (le  51  octobre  1829),  ma- 
réchal de  camp.  [Almanach  royal  de  1850,  pp.  116,  295  et  575.) 


154  CHEVALIERS 

Potier  (Pierre-Jacques)  (1);  le  comte  de  Mahony  (Jean- 
François)  (2);  le  baron  de  Juniac  (Jacques  Begoiïgne). 

Le  duc  de  Montmorency  (  Anne-Charles-François),  aide- 
major  général  des  gardes  nationales  de  Paris. 

Majors  (grade  actuel  de  lieutenant-colonel)  :  le  vicomte  du 
Couédic  de  Kergoualer  (Charles -Louis)  (3);  Riqueur  dit 
Laine  (Pierre-àUarie)  (4.)  ; 


(1)  Colonel  de  cavalerie.  [Fiches  de  classement.)  —  Comte  de  Potliier,  offi- 
cier de  la  Lé-ion  d'honneur,  colonel  des  chasseurs  de  la  garde  royale  (à  la 
création,  en  1815).  [Almanach  royal  de  1817,  p.  560.)  —  Le  comte  Potier, 
gentilhomme  de  la  chambre  du  roi,  maréchal  de  camp,  commandeur  de  la  Lé- 
gion d'honneur.  {Almanach  royal  de  1830,  pp.  53  et  570.) 

(2)  Ancien  officier,  colonel.  [Fiches  de  classement.)  —  0  Mahony,  orthographe 
du  nom. 

(3)  Entré  dans  la  marine  en  I79J ,  émigré  même  année,  a  fait  les  campagnes  de 
1791  et  1792.  —  Passé  au  service  d'Autriche,—  A  servi  jusqu'en  1801. — 
Blessé  en  1796  et  en  1799,  étant  chargé  d'une  mission  particulière  du  prince  de 
Coudé  et  du  duc  d'Enghien.  —  11  a  été  proposé  pour  la  croix  de  Saint-Louis  par 
le  prince  de  Coudé;  elle  lui  fut  accordée  par  le  roi  ,  mais  il  ne  put  la  recevoir, 
parce  qu'il  élait  absent  par  congé.  —  Rentré  en  France  en  1812,  il  prit  du  ser- 
vice et  a  fait  les  campagnes  de  1812  et  1813.  —  A  été  fait  prisonnier,  à  Dresde, 
en  1813.  —  Vingt-trois  ans  de  services  ou  campagnes.  [Commission,  de  1814, 
l'r  vol.,  5e  tableau,  5e  classe,  n°  09.)  —  Fils  du  commandant  de  la  Surveillante, 
chevalier  de  Saint-Louis  en  1777.  —  (Voir  2e  vol.,  p.  231.)  —  Blessé  le  6  oc- 
tobre 1799  à  Constance,  et  le  0  oclohre  1813  à  Dresde.  [Archivés  de  la  famille.) 
■ —  Un  du  Couédic,  lieutenant  de  vaisseau,  est  porté  chevalier  de  Saint-Louis  en 
1790  (voir  plus  haut,  p.  26)  ,  et  un  autre  est  porté  chevalier  en  1799- (voir 
p.  57). 

(t;  Le  baron  Laine  (Pierre-Marie),  né  à  Nantes  le  22  décembre  1768.  —  Garde 
national  en  1789,  fusilier  au  1er  batail'on,  compagnie  de  la  Loire-Inférieure,  en 
1791,  caporal  et  sergent  même  année,  sergent-major  et  sous-lieutenant  en  1792  ; 
lieutenant  en  1793,  capitaine  le  1er  pluviôse  an  III,  chef  d'escadron  en  1807, 
major  (depuis  lieutenant-colonel',  du  (>c  régiment  de  chasseurs  à  cheval  en  1813, 
le  régiment  devenu  chasseurs  de  Berry  en  181  i.  —  Lieutenant-colonel  de  la  gen- 
darmerie de  Paris  en  1816,  mis  en  disponibilité  eu  1820,  époque  de  la  suppres- 
sion de  la  place  de  lieutenant-colonel.  —  Services  rég  es  jusqu'au  1er  mai  1823. 
—  Trente  ans  cinq  mois  et  quinze  jours  de  services.  —  Campagnes  :  1792,  à 
Saint-Domingue  ;  1795,  aux  États-Unis  ;  en  l'an  III,  à  l'armée  de  l'Ouest;  eu 
l'an  IV,    en  l'an  V,  et  en  l'an  M,   sur  les  cotes  do  Brest;  ans  Vil  et  Y11I,  sur  les 


156  CHEVALIERS 

Le  comte  de  Ragnet-Brancion  (Louis-François-ïïenri)  (1), 
'Anciens  lieutenant-colonels  :  le  duc  d'Estissac  (François 
de  la  Rochefoucauld)  ;  Viénot  de  Yaublanc  (Vincent-Marie )  (2;. 
Chefs  cVescadron  :  le  prince  de  Bauffremont  (Alex and re- 
Emmanuel-Louis)  ;  le  baron  de  Ghamoy  (Louis-Jacques  Rous- 
seau) (3);  le  comte  d'Artaize  de  Balay  (Alexandre)  (4);  le 
comte  de  Palys  (François-Nicolas  Demaretz  )  (S);  Barry 
(Claude-François)  (G). 


(1)  Major  du  régiment  de  Berry.  —  Mort  le  5  janvier  18,27.  (Fiches  de  classe- 
ment.) 

(2)  Baron  Vaublanc ,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  préfet  de  la  Moselle. 
[Mmanach  impérial  de  1812,  p.  441.)  —  Comle  de  Yaublanc.  (Jlmanach  royal 
de  1814-4815,  p.  297.)  —  Ministre  d'État,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur 
le  18  décembre  1814.  (Almanach  royal  de  1817,  pp.  73  et  459.)  —  11  fut  mi- 
nistre de  l'intérieur  du  26  septembre  1815  au  7  mai  1816.  —  Nous  avons  cité, 
1"  volume,  p.  448,  M.  de  Yaublanc  (Charles  de  Viénot),  capitaine  au  régiment  de 
Navarre,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1737.  —  Voici  ses   services  exacts  :  Né  eu 
1720,  est  deBeaune;  lieutenant  en  second  en  1712,  lieutenant  même  année,  ca- 
pitaine en  1746,  major  en  1739,  rang  de  lieutenant-colonel  en  1702,  lieutenant- 
colonel  du  régiment  de  la  Sarre  en  1703.  (Registre  du  régiment  de  Navarre,  de 
1703  à  1700.)  —  Rang  de  colonel  en  1707,  blessé  d'un  coup  de  feu  à  Deltingen; 
—  brigadier  en  1769.  En  1767  ,  gratification  annuelle  de  1,200  livres  et  gratifica- 
tion extraordinaire  de  même  somme.  —  1765,  exact  pour  la  discipline  et  la  fer- 
meté, lait  pour  être  un  excellent  lieutenant-colonel.  —  1764,  excellent  lieutenant- 
colonel.  —  1709,  officier  de  la  plus  grande  distinction,  il  joint  à  beaucoup  d'ac- 
tivité et  d'intelligence  une   grande  fermeté,  et  il  fait  remplir  aux   soldats  et  aux 
officiers  leur  devoir  avec  autant  de  gaieté  qui  d'exactitude.  {Registre  du  régiment 
de  la  Sarre,  de  1703  ri    1700.)  —  Maréchal  de  camp  en  1780,  pension  de  800  li- 
vres sur  l'ordre,  obtient  un  traitement  de  2,800  livres   en    conservant  sa  pension 
sur  Tordre,  et  sa  gratification  annuelle  de  1,200  livres.  {Registre  du  régiment  rftf 
la  Sarre,  de  1770  à   1788.) 

(3)  Ancien  garde  du  corps  de  Louis  XVI.  (Fiches  de  classement.)  Déjà  porté 
plus  haut,  p.  87.  —  Cité  de  nouveau  ici,  à  cause  de  sa  réception. 

(4)  Ancien  chef  d'escadron.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Ancien  chef  d'escadron  (Fiches  de  classement.) 

(G)  Chef d'escadroh  aux  dragons  royaux  de  Fiance  {Fiches  de  classement),  ci- 
devant  dragons  de  la  garde  impériale.  -  Son  fils,  M.  Barry  (Èlienne-Étnile- 
lkniv),  colonel  du  78"  régiment  d'infanterie,  officier  de  la  Légion  d'honneur 
(Annuaire  militaire  de  1S60,  p.  331),  militaire  d'un  vrai  mérite  et  d'un  grand 


DE  1814.  157 

Anciens  officiers  supérieurs  :  le  comte  de  Maillé  (Charles- 
Marie-Bélisaire)  ;  le  comte  deBeaumonl  (Charles)  (1). 

Capitaine  :  Potier  de  Raynan  (Claude-Jean-Baptiste). 

Anciens  capitaines  :  le  comte  de  Montalembert  (René- 
Marc-Marie-Anne)  ;  le  comte  de  Clinchamp  d'-Àubigny  (Paul- 
Louis- Antoine);  Fremin  du  IMesnil  (Gabriel -François-Char- 
les) (2);  le  chevalier  de  Lardenoy  (Louis-Mathieu-GodelVoy)  ; 
le  chevalier  des  Essart  (Louis-Emmanuel  de  Lafont)  (3);  le 
marquis  de  Boimeval  (Louis-César-François)  (i). 

Anciens  officiers  :  le  chevalier  de  Lambot)  (Paul-Gré- 
goire) (S);  le  marquis  de  Choiseul-Meuse  (Jean -Baptiste- Ar- 
mand-Maximilien)  ;  le  comte  d'Espmchal  (Louis-Henri);  le 


avenir,  a  été  mis  plusieurs  fois  à  l'ordre  du  jour  do  Tannée  de  Crimée  par  le  ma- 
réchal Pélissier,  duc  de  Malakoff,  et  a  été  nommé  commandant  de  Sébastopol  après 
la  prise  de  celte  ville.  Nommé  lieutenant-colonel  le  50  juin  1855,  cette  date  in- 
dique que  c'est  en  Crimée  et  devant  l'ennemi  qu'il  a  gagné  ce  grade.  —  Sa  pro- 
motion comme  colonel  est  du  29  mai  1859. 

(1)  Membre  de  la  Chambre  des  députés  pour  le  département  d'Indre-et-Loire. 
{Jlmunach  royal  de  1814-1815,  p.  72.) 

(2)  A  commencé  à   servir  en  1775  dans   le   régiment  de  Penlhièvre-infanterie 
capitaine  en  1787,  retiré  le  lcc  avril  1791,  avec  l'assurance  de  la  croix  à  vingt- 
quatre  ans  de  services.  {Registre  de  Penthièvre-infanterie  (78^).  de  1788  à  1795.) 

(5)  Le  chevalier  des  Essarts  de  Lafons,  sous-lieutenant  au  régiment  Royal-vais- 
seaux en  1788,  émigré  en  1702,  a  fait  toutes  les  campagnes  jusqu'en  1801. — 
Vingt-deux  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  années  de  grâce. 
(Registre  de  la  Commission  de  1814,  11*  tableau,  n°  S7.) 

(1)  Ancien  aide  de  camp  de  S.  A.  S.  Mgr  le  duc  de  Bourbon.  (Fiches  de  classe- 
ment.) 

'  (5)  Soldat  de  l'armée  de  Condé  et  de  Quiberon;  lieutenant- colonel  de  h  légion  des 
Bouches-du-Rhône  en  1815.  Il  défendit  intrépidcmentlemaréchalBrune,à  Avignon, 
mais,  pendantqu'il  était  aux  prises  avec  une  partie  des  assassins,  une  autre  bande  tourna 
la  maison  où  le  maréchal  se  trouvait,  découvrit  le  toit  et  consomma  le  crime.  Un 
fait  peu  connu,  c'est  que  Brune  fut  victime  d'une  odieuse  calomnie.  Le  bruit  avait 
couru,  en  1S1  1,  qu'ancien  imprimeur,  Brune  avait  porté  la  tète  de  la  princesse 
de  Lamballe  autour  des  murs  du  Temple,  et  ce  bruit,  renouvelé  en  1815,  causa 
sa  mort.  Ou  ne  poursuivit  pas  en  lui  le  maréchal  d'empire,  revenu  à  Napoléon, 
mais  le  septembriseur.  M.  de  Lambot  fut  ensuite  colonel  de  la  légion  de  l'Isère^ 
et  le  roi  le  nomma  maréchal  de  camp  à  la  promotion  du  sacre,  22  mai  1825. 


158  CHEVÀLIEKS 

comte  de'  Chirac  (Charles-QUion-Frédéric-Jean-Baptistb)  ;  le 
comte  de  iVFareil  (Charles-Antoine  Chaumont)  ;  Leschassier  île 
Méry  (Jacques-Etienne);  de  Iliencourt  (Louis-Fortunée  ;  Cava- 
lier (Joseph)  (1);  le  Pelletier  de  Molandé  (Louis-Auguste- 
Alexandre);  de  Boisdencmetz  (Arroand-Maximilien)  (2);  le 
comte  de  Cumont  (Loiiis-ïhimothée-François-Chaiies);  le 
baron  d'Arlaize  (Charles-Maurice  de  }.îeekenem)  (3)  ;  le  comte 
de  Meynard  (Charles-Cosmc-Marie)  (-i);  Kcgliat-Quincy 
(Pierre-Polyeiirpc-Casimir)  (5)  ;  le  vicomte  Dutertre  (Alexan- 
dre-Maximilien);  le  vicomte  de  la  Porte-aux-Loups  (IJenri- 
Gaspard);le  marquis  de  Vigny  (Aune-Claude)  (G)  ;  de  Lenc- 
quesaing  (Albert-Joseph)  (7);  d'Avesgo,  chevalier  de  Coulon- 


(1)  Lieutenant.  Est  figé  i!e  quarante-deux  ans,  a  dix-huit  ans  de  services,  y  com- 
pris neuf  campagnes,  p'm  dix  années  de  grâce.  (I'egistrc  de  la  Commission  de  1814, 
21e  tableau,  3e  classe,  n°  1.)  —  Né  à  Vidauban  (Var)  en  1772.  —  Volontaire  dans 
la  légion  de  Colbcrt  en  17(.)2,  lieutenant  de  cavalerie  dans  la  même  légion,  même 
année;  passé  aux  hussards  de  Salin  en  1793  par  suite  de  licenciement,  lieutenant 
au  régiment  de  Baschi-hussard*  en  179  i,  incorporé  avec  son  grade  dans  les  dragons 
d'Enghien  en  1798,  breveté  capitaine  de  cavalerie  le  27  janvier  1813.  pour  prendre 
rang  du  1er  mai  18C0.  Campagnes  de  1792  à  1801,  à  l'armée  de  Condé.  Blessé  à 
Bihcrach  en  Brisgau,  en  juillet  J79G,  et  à  Neustadt,  le  2G  octobre  même  année. 
[Certificat  de  services  délivre  par  le  comte  d' Ecquevillij ,  maréchal  général  des  logis 
de  l'armée  de  Condé.)  —  Les  fils  de  cet  honorable  officier  ont  embrassé  l'état  ec- 
clésiastique, et  dirigeaient  l'institution  d'Avon,  près  Fontainebleau,  qu'ils  viennent 
de  transférer  à  Puis.  L'aine  e^t  chanoine  honoraire  de  Meaux. 

(2)  Capitaine  aux  chasseurs  de  Languedoc.  {État  militaire  de  1790,  p.  596.) 
—  Il  passa  dans  la  garde  constitutionnelle  du  roi  Louis  XVI  en  1791.  ^Archives 
de  la  famille.) 

(3;  Me<  kenniim,  orthographe  du  nom  patronymique. 

(-5)  Fils  du  chevalier  de  1732.  (Voir  l'r  vol.,  p. -i"23.)  —  Frère  aîné  de  l'ancien 
officier  porté  ci-dessus,  p.  1-1.  —  Capitaine  au  régiment  du  Roi-infanterie.  (État 
militaire  de  1790.  p.  13-5.)  —  Colonel  de  grenadiers  royaux  anglais  en  17'.>3. 
[archives  de  la  famille.) 

(3)  Reghart-Quincy,  orthographe  du  nom. 

;0)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  11  octobre  ISli,  reçu  le  10  par  Mgr  le  duc  de 
B  riy.  —  Porté  une  seconde  foi*,  et  par  erreur,  dans  le  t:\i\  iil  du  2  novembre 
Jsl3.  [Fiches  de  classement.) 

~i)  Ancien  lieutenant.  Aspiruil   au  corps  royal  d'artillerie  en  1700,   émigré  en 


DE  1814.  159 

gcs  de  Montchevriel  (Louis-Charles)  (1);  Hcnnct  (Louis-Far- 
nèse-PIaton)  (2);  Richemont  (Gabriel). 

Chevaliers  de  Saint-Louis  reçus  par  Fvïgr  le  prince   de  Condé. 

Colonel:  Borclli  deMazenod  de  Mondesir  (Daniel-Charles- 
Michel)  (3). 

Anciens  officias  :  de  Maussabré  (Louis-François-llypolite- 
Isidore);  le  marquis  de  Commandaire  de  Saint-Geniès  (Césa- 
rion-Louis-Jean-Baptiste -Henri -Joseph-Fran'çois-Casimir);  de 
Caze  (Alexandre-Louis)  (i). 

1701,  agrégé  à  la  compagnie  de;  officiers  du  régiment  d'Auxerrois,  avec  laquelle 
il  fit  la  campagne  de  1702;  était  en  1703  à  la  défense  de  Maastricht.  —  A  fait  les 
campagnes  de  1701,  1703  et  1700,  dans  Royal-allemand.  —  En  1707,  lieutenant 
aux  chevau-légers  de  Darmstadt.  —  A  servi  dans  ce  corps  jusqu'en  1806,  et  y  a 
failles  campignes  de  1707,  1793,  1700  et  1800.  A  vingt-quatre  ans  de  services,  y 
compris  neuf  campagnes.  (Registre  delà  Commission  de  1814,  10e  tableau,  p.  1 18.) 

(1)  D'Avesgo,  chevalier  de  Coulongcs-Montchevreil  (Louis-Charles).  —  Ancien 
lieutenant. —  Page  de  la  petite  écurie,  sous-lieutenant  dans  Royal-dragons  en  1778, 
jusqu'en  178S,  époque  à  laquelle  le  régiment  fut  licencié.  —  Emigré  en  1791,  a 
fait  la  campagne  de  1792,  et  celles  de  1701  à  1801,  à  l'armée  de  Condé.  — 
Trente-deux  ans  de  services,  y  compris  huit  campagnes.  (Commission  de  1811  , 
9'' tableau,  n°  10.)  (a). 

(2)  Louis-François  Platon  ,  d'après  la  famille. 

(5)  Nommé  en  1811,  il  fut  reçu  par  Mgr  le  prince  de  Condé  le  1G  mars  1810. 
(Fiches  de  classement.) 

(4)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  5  novembre  lSl-i,  reçu  le  13  novembre  par 
Mgr  le  prince  de  Condé.  (Registre  des  réceptions  faites  par  Son  Altesse  Sërénis- 
sime  en  1811  et  1813.) —  Lieutenant.  Émigré  en  1790,  aide  de  camp  du  comte  de 
Vogué  en  1792,  a  fait  la  campagne  de  1702  avec  cet  officier  général,  ensuite  vo- 
lontaire jusqu'en  1801;  a  fait  toutes  les  campagnes  de  l'émigration. —  Lstàgéde 

(a)  M.  de  GouloWgcs,  capitaine  nu  régiment  Royal-cavalerie,  porté  chevalier  de  Saint-Louis 
en  17.'iS,  1"  volume,  p.  Ù12,  se  nommait  Pierre-Louis  d'Avesgo  de  Coulongcs.  —.NT-  le  20  oc- 
tobre 1714,  5  Bcllesme  an  lYrclie,  il  fut  page  du  roi  en  1733,  cornette  dans  Royal  en  1735, 
lieutenant  en  17-'il,  capitaine  en  t'ï2,  et  se  relira  en  ITjS.  [Registre,  rang  des  capitaines  de 
cavalerie,  de  1731  à  1703,  régiment  Royal.) 

On  nous  a  encore  signalé  M.  d'Avesgo  (Louis-François),  comte  de  Coulonges,  ancien  oflicier 
de  Royal -dragons,  ancien  colonel  de  cavalerie,  clietalicr  <!<•  Saint-Louis  le  12  janvier  ÎSK», 
pour  prendre  rang  du  15  juin  I7M.  Nous  n'avons  pu  le  retrouver  sur  les  registres  de  l'ordre 
m.iis  la  nominal  ion  e^t  assez  récente  pour  que  la  famille  ait  un  titre. 


160  CHEVALIERS 

Du  Campe  de  Rosamel  (Claude-Marie)  (1). 


soixante-trois  ans.  — A  vingt  et  un  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes, 
plus  dix  années  de  grâce. (llegistivs  de  la  Commission  de  1814,  11e  tableau,  n°  82.1 
(1)  Cadet-gentilhomme  au  régiment  royal-Navarre  en  1780,  sous-lieutenant  on 
1785  ,  émigré  en  1792,  a  fait  toutes  les  campagnes  de  l'émigration  jusqu'au  li- 
cenciement en  1801.  —  Trente  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes.  [Re- 
gistres de  la  Commission  de  1814,  17e  tableau,  n°  48.) —  Né  le  7  septembre 
1772,  à  Frencq  (Pas-de-Calais),  fils  de  messire  Claude-Marie  du  Campe,  chevalier, 
seigneur  de  Rosamel,  Frencq,  Seguière,  Courteville,  Zelucq,  etc.,  chevalier  pen- 
sionnaire de  l'ordre  de  Saint-Louis,  mestre  de  camp,  major  du  régiment  roval- 
Navarre   (Voir  1er  vol. ,    p.   515),  et  de  dame    Marie-Joseph  Leblond   Duplouy 

—  Son  parrain  fut  messire  Louis-Claude  du  Campe,  prêtre,  chanoine  de  l'église 
cathédrale  de  Bourgogne,  grand-oncle  du  côté  paternel,  et,  sa  marraine,  danic 
Marie-Anne  Leblond,  épouse  de  messire  Charles  de  Grouges,  seigneur  de  Lim- 
merville,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  major  du  régiment 
de  Bellefond-eavalerie,  tante  du  côté  maternel. 

Cadet  gentilhomme  dans  royal -Navarre  en  1780,  sous-lieutenant  en  1783.  — 
N'a  eu  seize  ans  d'âge  que  le  7  septembre  1788,  et  ses  services  ne  comptent  que 
de  cette  époque.  —  Lieutenant  eu  1792,  émigré  môme  année  ;  admis  dans  la  com- 
pagnie de  royal-Navarre,  armée  de  Coudé;  passé  sous-lieutenant  au  régiment  de 
Durange  en  1795;  passé  à  la  suite  du  régiment  d'Enghien  en  179S  ;  licencié  le  5 
mars  1801.  —  Certificat  du  prince  deCondé,  attestant  que  cet  officier  s'est  trouvé  à 
toutes  les  affaires  qui  ont  eu  lieu,  et  qu'il  s'est  conduit  avec  honneur,  se  distinguant 
par  son  zèle,  son  courage  et  sa  bonne  volonté. —  Commandant  de  place  à  IIesdin,le 
2  décembre  1815,  rang  de  capitaine. — Brève  té  capitaine  en  1810. —  Classé  comman- 
dant (de  troisième  classe)  de  la  même  place  le  13  avril  1850.  —  Mis  en  réforme  le 
24  septembre  même  année.  —  Retraité  Je  15  septembre  1830,  avec  une  pension  de 
1,440  francs.  —  S'est  rendu  à  Paris,  comme  volontaire  à  cheval,  le  15  mars  1813. 

—  A  escorté  le  roi  et  les  princes  jusqu'à  Ypres.  —  A  rejoint,  à  Gand,  le  12  juin 
suivant.  —  Nommé  major  de  la  garde  nationale  de  France  le  20  juin  1815,  et  em- 
ployé par  le  ministre  de  la  guerre,  a  l'ait  partie  des  officiers  qui  ont  reçu  la  sou- 
mission de  la  ville  d'Aire,  le  12  jt'illet  1815.  —  Employé  auprès  du  commandant 
supérieur  de  Montreuil-sur-Mer,  le  15  juillet  1815,  et  commandant,  comme  major, 
de  la  garde  nationale  de  cette  ville.  (Dossier  de  M.  de  Rosamel.)  —  Comte  de  Ro- 
samel, capitaine,  commandant  la  place  d'Hesdiu.  (.llmanach  royal  de  1817, 
p.  554.)  —  Frère  de  M.  le  vice-amiral  de  Rosamel,  chevalier  de  Saint-Louis  eu 
1814.  (Voir  plus  loin  :  Service  de  la  marine.) 

M.  de  Rosamel  était  du  nombre  des  ollieiers  qui  méritaient  un  avancement  jus- 
tifié par  de  bous  et  loyaux  services.  Il  ne  put  l'obtenir,  et  cependant  la  restauration 
a  été  accusée  d'avoir  favorisé  les  émigrés  au  détriment  des  ollieiers  de  nos  armées 
nationales.  On  voit  combien  le  reproche  était  injuste.  Ce  n'est  pas  tout.  La  coin- 


DE  1814.  161 

Chevalier  de  Saint-Louis   reçu  par  Mgr  le  duo  de  Bourbon. 

Ancien   officier  ■:   le   comte   Ferrand    (Antoine-François- 
Glaude)(l). 


Service  de  mer  :  promotion  de  181  i. 
Vice-amiraux  :  le  comte  Martin  (Pierre)  (2);  le  duc  De- 
crès  (Denis)  (3);  le  comte  Émeriau  (Maurice-Julien)  (i);  le 

mission  île  1814  avait  reconnu  à  M.  de  Rosamel  trente  années  de  services,  et  cette 
décision  devait  lui  être  acquise  ;  mais,  lors  du  règlement  de  sa  retraite,  en  183G, 
on  lui  fit  perdre  huit  ans  de  cadet-gentilhomme,  les  neuf  campagnes  de  l'armée  de 
Condé,  celle  de  G  nul  cl  trois  ans  passés  en  traitement  de  réforme,  de  sorte  qu'à 
ce  moment  il  se  trouvait  avoir  juste  les  trente  ans  de  services  qu'on  lui  avait  re- 
connus vingt-deux  ans  plus  tôt,  et  son  frère  était  ministre  de  la  marine! 

(1)  Ministre  d'État,  directeur  général  des  postes.  (Almanach  royal  de  1814- 
1813,  p.  50  et  528.)  —  Pair  de  France  le  17  août  1813.  (sîlmanach  royal  de 
1817,  p.  89.)  —  Lors  de  la  mort  du  comte  Ferrand,  en  1823,  M.  le  marquis  de 
Clermont-Tonnerre,  ministre  de.  la  guerre,  prononçant  l'éloge  funèbre  de  ce  fidèle 
serviteur  de  la  royauté  à  la  tribune  de  la  chambre  haute,  fit  allusion  à  un  autre 
officier  du  même  nom,  chevalier  de  Saint-Louis  à  Fontenoy.  (Voir  l'r  vol., 
p.  534.)  «  Cette  famille,  dit  Son  Excellence,  avait  présenté, dans  le  siècle  dernier, 
le  rare  et  noble  spectacle  d'un  brave  officier,  mutilé  sur  les  champs  de  bataille, 
venant  rendre  la  justice,  au  nom  du  roi,  pour  lequel  il  ne  lui  était  plus  possible 
d'exposer  sa  vie.  » 

(2)  Grand-officier  de  la  Légion  d'honneur,  à  la  création  de  l'ordre,  en  1804. 
[Almanach  impérial  de  1812,  p.  153.) 

(5)  Vice-amiral,  ministre  de  la  marine  sous  le  consulat  et  l'empire,  grand-aigle 
de  la  Légion  d'honneur  en  1801.  — De  Grès,  orthographe  du  nom. 

(4)  Issu  d'une  famille  ancienne  d'origine  écossaise.  Volontaire  en  1773.  —  Il 
était  au  combat  d'Ouessant  en  1778,  à  l'attaque  et  à  la  prise  de  la  Grenade  où  il 
monta  un  des  premiers  à  l'assaut,  au  combat  du  4  juillet  177!)  sons  celte  île,  ainsi 
qu'à  ceux  des  20,  21  et  22  mars  1780,  dans  Pun  desquels  i!  fut  blessé  au  pied 
droit.  Au  siège  de  Savannah,  en  septembre  17S0,  il  sauta  un  des  premiers  dans  la 
tranchée,  fut  grièvement  ble-sé  à  l'œil  droit,  et  reçut  pour  récompense  le  brevet 
de  lieutenant  de  frégate,  Il  était  aux  combats  des  9  et  12  avril  17N2,  livrés  par 
M.  de  Grasse  à  l'amiral  Rodney,  et,  dans  le  dernier,  un  boulet  lui  fit  une  blessuro 
III.  Il 


162  CHEVALIERS 

comte  Ganteaume  (Honoré)  (1);  lu  comte  Allemand  (Zachaiic- 

aux  reins  et  une  au  ventru .  —  Chevalier  de  Cincinnatus.  —  Sous-lieutenant  de 
vaisseau  en  I78G.  —  Lieutenant  de  vaisseau  en  1792.  —  Capitaine  de  vaisseau  en 
-179i.  _  Chef  de  division  ,  expédition  d'Egypte.  —  Au  combat  d'Aboukir,  sou 
vaisseau, le  Spartiate,  fut  attaqué  à  la  fois  par  quatre  vaisseaux.  Il  leur  opposa  la  plus 
vigoureuse  résistance,  et  n'ameua  son  pavillon  qu'après  plusieurs  heures  de  combat, 
avant  neuf  pieds  d'eau  dans  la  cale,  ses  poudres  entièremenlnoyées,  le  corps  du  vais- 
seau, ainsi  que  la  carène,  criblés  de  boulets,  presque  tous  ses  canons  démontés, 
plus  de  la  moitié  de  son  état-major  et  de  son  équipage,  tué  ou  blessé,  et  lui-même 
ayant  reçu  deux  blessures  graves.  Bonaparte  lui  écrivit,  du  Caire,  la  lettre  sui- 
vante :  «  J'ai  appris  avec  beaucoup  de  regret,  mon  cher  commandant,  que  dan-; 
le  terrible  et  funeste  combat  d'Aboukir  vous  aviez  eu  le  bras  droit  fracassé;  ce  qui 
peut  vous  consoler,  c'est  que  cet  accident  vous  est  arrivé  eu  remplissant  glorieuse- 
ment la  tâche  qui  vous  était  confiée.  »  —  Contre-amiral  en  1802.  —Préfet  mari- 
time de  Toulon  en  ISOi.  —  Comte  de  l'empire  eu  18i0.  —  Vice-amiral  en  1811, 
et  commandant  en  chef  des  forces  navales  de  la  Méditerranée.  —  Inspecteur  géné- 
ral des  côtes,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur,  et  grand'- croix  de  l'ordre  de 
la  Réunion  en  1813.  —  En  1SH,  l'amiral  Émeriau,  prenant  l'initiative  sur  le  port 
et  la  ville  de  Toulon,  s'empressa  d'arborer  le  drapeau  blanc,  envoya  sa  soumission 
et  celle  de  son  escadre,  fit  reconnaître  et  proclamer  l'autorité  royale,  conclut  un 
armistice  avec  lord  Exmouth,  et  obtint  la  délivrance  de  quatre  mille  prisonniers 
français  détenus  depuis  trois  ans  dans  l'île  de  Cabrera.  —  21  août  1811,  grand' - 
croix  de  la  Légion  d'bonneur.  —  Pair  de  France,  en  1815,  dans  les  cent-jours, 
nomination  annulée  au  retour  du  roi.  —  Retraité  en  181G.  —  Réintégré  à  la 
chambre  des  pairs,  sous  Louis-Philippe,  en  1851.  (Hennequin,  Biographie  mari- 
time, t.  Lpp.  219  à  229.) 

(1)  Fils  d'un  capitaine  de  bâtiment  de  commerce,  il  commença  à  naviguer  en 
1700,  à  l'âge  de  quatorze  ans.  Il  était,  en  177S,  sur  le  Fier  Rodrigue,  escadre  d'Es- 
taing,  au  combat  do  la  Grenade  et  au  siège  de  Savannah.  11  servit  de  1781  à  1783 
dans  les  mers  de  l'Inde,  sous  les  ordres  de  M.  de  Suffren.  Capitaine  de  brûlot  en 
1784,  sous-lieutenant  de  vaisseau  en  178G,  lieutenant  de  vaisseau  en  1793,  il  lut 
nommé  capitaine  de  vaisseau  en  1794.  Commandant  le  vaisseau  le  Mont-Blanc, 
escadre  Villaret  de  Joyeuse,  il  prit  part  aux  trois  combats  soutenus  par  cet  amiral 
contre  l'amiral  Ilowe,  et  reçut  dans  le  dernier  trois  blessures  graves.  —  Eu  1793, 
commandant  une  division,  composée  d'un  vaisseau,  de  quatre  frégates  et  de  quatre 
corvettes,  il  débloqua  l'escadre  de  l'amiral  Villeneuve,  retenue  par  les  Anglais 
dans  le  port  de  Smvrne.  Cbef  d'état-major  de  l'armée  navale  d'Egypte,  en  1798, 
il  échappa  comme  par  miracle  au  désastre  de  l'Orient.  Nommé  contre-amiral ,  sur 
la  demande  de  Bonaparte,  il  prit  le  commandement  en  chef  et  la  direction  des 
forces  navales  employées  sur  le  Nil  et  sur  les  cotes  d'Egypte,  et  ramena  Bonaparte 
en  France.  —  Eu  1800,  \\  fut  nomme  conseiller  d'État  et  président  de  la  sectiou 
de  la  marine.  —  En  1801,  commandant  sept  vaisseaux  et  deux  frégates,  il  second' 


DE  18U.  163 

Jacques -Théodore);  le  comte  Verhuel   (Charles-H&iri)   (I). 
Contre-amiraux    :    le  baron    L'Hermitte   (Jean -Marthe- 
Adrien  )  (2)  ; 

les  opérations  de  l'armée  de  terre  qui  faisait  le  siège  de  l'île  d'Elbe,  en  attaquant 
la  citadelle  et  les  forts  de  Porto-Ferrajo,  et  s'empara  de  quatre  bâtiments  anglais, 
parmi  lesquels  un  vaisseau  de  74  et  une  frégate  de  58.  —  Préfet  maritime  de 
Toulon  en  1802,  vice-amiral  en  1S04,  et  charge  du  commandement  de  l'année 
navale  de  l'Océan  avec  le  titre  d'amiral,  il  commanda  en  18ÛS  les  forces  navales 
réunies  dans  la  Méditerranée,  ravitailla  Cor  fou  bloqué  par  les  Anglais,  et  ren- 
tra à  Toulon,  ramenant  la  frégate  anglaise  la  Proserpine,  prise  par  une  des  divi- 
sions de  sou  année.  —  1!  fut  nommé,  dans  le  cours  de  la  même  année,  inspecteur 
général  des  côtes  de  l'Océan.  En  181-1,  il  envoya  de  la  Provence,  où  il  se  trouvait, 
son  adhésion  aux  actes  du  sénat,  et,  fidèle  à  ses  serments,  il  n'exerça  aucune  fonc- 
tion dans  les  cent-jours.  Louis  XVIII  l'en  récompensa  en  l'élevant  à  la  pairie. 
(Hennequin,  Biographie  maritime,  t.  II,  pp.  455  à  459).  —  Grand-aigle  de  la 
Légion  d'honneur,  ù  la  création  de  l'ordre  en  1801.  [Ahnanach  impérial  de  1812, 
p.  150.)  — Pair  de  France  le  17  août  18 lu,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis, 
le  5  mai  1 8 1 G .  {Ahnanach  royal  de  1817,  pp.  90  et  445.)  —  Mort  à  Aubague  le 
28  septembre  1818. 

(1)  Le  comte  Ver-Huell,  vice-amiral,  grand-aigle  de  la  Légion  d'honneuren  ISUG. 
{Ahnanach  impérial  de  1812,  pp.  151  et  558.)  —  Né  à  Doelicbem  (Hollande),  le  11 
février  17G4.  —  Ministre  de  la  marine,  maréchal,  grand'-croix  de  l'ordre  de  l'Union, 
ambassadeur  près  la  cour  de  France.  —  Passé  au  service  de  France,  avec  son 
grade  de  vice-amiral,  lors  de  la  réunion  de  la  Hollande  à  l'empire,  eu  1811.  — 
Naturalisé  Français  en  1814,  par  des  lettres  de  grande  naturalisation,  qui,  lors  de 
leur  présentation  aux  chambres,  furent  reçues  avec  les  témoignages  les  plus  flat- 
teurs et  les  plus  honorables  pour  lui.  —  Pair  de  France  en  1819.  (Biographie  ma- 
ritime de  M.  Hennequin,  t.  III ,  pp.  405  à  419.)  — Voir  cet  ouvrage  pour  les  ser- 
vices distingués  de  cet  amiral,  un  des  plus  intrépides  marins  du  dix-neuvième 
siècle. 

(2)  Né  le  29  septembre  1 7GG ,  fils  du  légitime  mariage  de  Pierre-Augustin 
l'Herniille,  conseiller  du  roi  au  bailliage  et  siège  présidial  du  Colenliu,  à  Cou- 
tances,  et  de  dame  Marguerite-Françoise  Auvray.  Son  parrain  fut  Jean-Charles 
l'Hermitte,  professeur  au  collège  d'Harcourt,  à  Paris,  représenté  par  Bon-Adrien 
l'ilermittc,  son  frère,  notaire  royal  apostolique  à  Coutances,  et  sa  marraine  dame 
le  Cbéron,  veuve  d'un  professeur  de  l'Université  de  Paris,  représentée  par  demoi- 
selle Marie-Françoise-Claudine  l'Hermitte,  sœur  dunouveau-ué.  [Acte  de  naissance, 
paroisse  Saint-Pierre,  à  Coutances,  Dossier  du  contre-amiral  l'Hermitte,  Ar- 
chives de  la  marine.)  — Volontaire  de  marine  en  17SÛ,  officier  auxiliaire  en  1785, 
sous-lieutenant.de  vaisseau  en  1787.  lieutenant  de  vaisseau  en  17'.>5,  capitaine  de 
vaisseau  en  1796,  contre-amiral  en  1807,  préfet  maritime  à  Toulon  du  4  juin  181 1 

11. 


16.'l  CHEVALIEUS 

Rolland    (  Pierre  -  Nicolas  )    (1);    le     baron     DuperrO 

au  19  avril  1 S 1  o  ;  compris  dans  la  réforme  de  181G  ;  trenfe-six  ans  de  services,  plus 
sept  ans  un  mois  et  >ept  jours  de  campagnes  en  temps  de  paix,  comptés  pour  moi- 
tié, soit  trois  ans  sept  mois  et  quatre  jours,  et  quatorze  ans  deux  mois  seize  jours 
de  campagnes  de  guerre;  total  des  services,  cinquante-trois  ans  neuf  mois  et  viti»l 
jours  [Même  dossier)  (a). 

(1)  Son  père,  dit  M.  Ilennequin  dans  sa  Biographie  maritime,  t.  I,  pp.  îil  i 
60,  était  un  avocat  distingué  du  barreau  de  Dieppe.  Le  capitaine  Rolland,  comman- 

(«)  Embarqué  à  quatorze  ans  comme  volontaire  d'honneur,  sur  le  cutter  le  Pilote  >.t,  « 
Indes,  en  croisière  sur  les  côtes  de  la  Manche,  il  se  signala  par  son  intrépidité  dans  renie- 
ment d'un  corsaire  anglais,  mouillé  sous  l'île  Chaussey.  Passe  sur  le  Northumberland,  armée 
du  comte  de  Grasse,  il  était  aux  combats  livrés  aux  amiraux  Hood,  Graves  et  Rodney,  et  j  Ij 
prise  de  Saint-Christophe.  Après  la  paix,  il  navigua  pour  le  commerce,  et  son  expérience  ci 
ses  connaissances  servirent  à  son  avancement  dans  la  marine  royale.  11  avait  à  peine  vingt  et  un 
ans  lorsqu'il  fut  nommé  sous-lieutenant  de  vaisseau.  De  1"88  à  1792,  il  fit  diverses  campagnes 
à  Terre-Neuve,  aux  États-Unis,  à  Saint-Domingue  et  aux  iles  du  Vent.  Lieutenant  de  vaisseau 
en  1793,  et  embarqué  comme  second  sur  la  Résolue,  sa  conduite  dans  la  prise  de  la  frégate 
la  Tamise  lui  valut  le  commandement  de  ce  bâtiment,  l.a  Tamise,  au  combat  du  13  prairial 
an  II,  était  la  frégate  de  l'amiral  Villarct  de  Joyeuse.  L'Hermine  se  tint  presque  tout  le  temps 
à  portée  du  vaisseau  amiral  la  Montagne,  allant  porter,  au  milieu  du  feu,  les  ordres  qu'il  était 
chargé  de  transmettre  aux  bâtiments  de  l'armée.  Aussi,  lorsque  sa  frégate  rentra  à  Brest,  n'eut,  t- 
elle  guère  en  meilleur  état  que  les  vaisseaux  qui  avaient  pris  part  au  combat.  En  1795,  L'Ilcr- 
initte  eut  le  commandement  de  la  frégate  la  Seine,  et  on  mit  sous  ses  ordres  la  frégate 
la  Galathee  et  les  bricks  le  Requin  et  le  Son / (leur,  avec  lesquels  il  croisa  sur  les  cotes  d'Irlande. 
11  prit  et  expédia  pour  les  côtes  de  la  Norvvégc  plus  de  quatre-vingts  navires  anglais,  et  en  détruisit, 
en  outre,  une  grande  quantité.  Rentré  a  Dunkerque,  puis  sorti  avec  la  Seine,  la  Galathèe  et  !  i 
Républicaine,  il  passa  en  Norwége  une  partie  de  l'hiver  de  1795,  et  revint  à  Lorient  avec  douze 
bâtiments  chargés  de  grains,  qui  ramenèrent  l'abondance  11  où  régnait  la  famine  avant  son 
arrivée.  Nommé  au  commandement  de  la  Vertu,  division  de  Sercey,  il  part  pour  les  mers  tic 
l'Inde.  A  l'entrée  du  détroit  de  Malacca,  il  est  rencontré  par  deux  vaisseaux  anglais  de  soixante- 
quatorze.  Il  soutient  pendant  près  d'une  demi-heure  le  feu  de  l'un  de  ces  vaisseaux,  et  il  allait 
l'aborder  lorsqu'une  volée  des  plus  meurtrières  vient  le  dégréer  complètement  et  rend  son  pio  et 
impossible.  Il  n'en  continue  pas  moins  le  combat,  et  ne  se  retire  du  feu,  remorqué  par  la  Cybèle, 
que  sur  les  ordres  réitérés  de  l'amiral  de  Sercey.  Passé  au  commandement  de  la  Preneuse,  il 
découvre,  à  la  hauteur  de  Tellichcrry,  deux  vaisseaux  anglais  de  trente-six,  ayant  à  bord  quatre 
cents  européens  et  cinq  cents  hommes  de  troupes  avec  leurs  drapeaux.  Au  moment  de  l'attaque, 
un  orage  violent  éclate  ;  le  tonnerre  pulvérise  le  grand  mât  de  perroquet  de  la  Preneuse,  biise 
le  grand  mât  de  hune,  perce  le  grand  mit  en  plusieurs  endroits,  descend  dans  la  cale,  y  met  le 
feu,  et  tue  ou  blesse  environ  vingt-cinq  hommes.  L'Hermine  fut  de  ces  derniers.  11  répare  s<  « 
avaries,  se  dirige  sur  les  vaisseaux,  et,  api  es  une  heure  de  résistance,  les  force  d'amener.  Plus 
tard,  et  quand  il  voulait  faire  porter  chez  l'amiral  les  drapeaux  conquis,  l'équipage  se  révolte  pal 
point  d'honneur.  L'Hermine,  secondé  par  les  officiers,  tombe  à  coups  de  sabre  sur  les  mutins.  v" 
saisit  des  chefs,  les  fait  mettre  aux  fers,  convoque  un  conseil  de  guerre,  et  cinq  matelots,  chefs 
de  la  révolte,  sont  fusilles.  Plus  tard,  et  aidé  du  Brûle-Gueule,  il  détruit  en  trois  mois  environ 
quarante  bâtiments  anglais.  Les  deux  frégates,  poursuivies  par  trois  vaisseaux,  une  frégate  •  t 
un  brick  anglais,  s'embossent  dans  la  baie  de  la  rivière  Noire  ;  L'Hermine  débarque  sept  pu  o  ' 
île  dix-huit,  établit  une  batterie,  et,  au  bout  de  trois  semaines,  les  Anglais  se  retirent,  désespéi  >'; 
de  s'emparer  de  Ces  frégates.  Avec  la  Preneuse,  il  rencontre,  dans  la  baie  de  Lagoa,  cinq  b.ui- 
ments  protégés  par  un  fort,  et  que,  la  nuit  étant  faite,  il  prend  pour  des  bâtiments  de  connue f 
C'étaient  deux  vaisseaux  de  cinquante,  deux  bricks  et  un  sloop  de  guerre.  Pendant  six  heures, 
on  échangea  douze  cents  coups  de  canon,  et  L'Hermine,  ayant  environ  quarante  homme-;  hors  i  ' 
combat,  profita  de  l'olscmit i  pour  s'éloigner.  Lin  mois  après,  il  est  chassé  par  un  vaisseau  il" 
soixante-  ;ii.il«'r/e.  Voyant  que  ce  vais- au  le  gagne,  L'Hermitte  vire  de  bord,  engage  lr  comK,'. 


DE  1814.  165 

(Guy)  (1);  Jacob  (Louis-Léon) ;  le  baron  Baudin;  le  comle  Li- 
nois  (Charles-Alexandre-Léon  )  ;  Lacrosse  (Jean-Raymond)  ;  le 


dait,  en  1803,  le  vaisseau  l'Atlas,  escadre  de  Villeneuve.  Au  retour,  il  fut  entouré 
par  trois  vaisseaux  anglais,  et  fut  secouru  par  l'Intrépide.  Vers  la  fin  de  l'action,  un 
boulet  passant  à  travers  un  caisson  rempli  de  cartouches  et  d'armes  chargées,  y  mit 
le  feu.  L'explosion  fut  terrihle.  Le  capitaine  Rolland,  qui  se  trouvait  directement 
au-dessus  du  caisson,  fut  lancé  en  l'air.  Arrêté  par  le  filet  de  casse-tête,  il  retomba 
dans  le  caisson  enflammé,  d'où  on  le  retira  blessé  aux  deux  mains  et  aux  deux 
jambes.  Il  resta  six  mois  à  Vigo  pour  se  faire  traiter,  et  ne  put  être  transporté  à 
Paris  qu'en  litière.  En  1814,  commandant  le  Ilomulus,  il  fut  canonné  par  le  Boyne 
de  104,  monté  par  l'amiral  Pelew  (depuis  lord  Exmouth),  la  Caledonia  de  110,  et 
un  vaisseau  de  74.  Il  avait  déjà  reçu  plusieurs  blessures  lorsqu'il  fut  frappé  à  la 
tète  par  un  biscaïen,  qui  le  renversa  sur  le  pont.  11  échappa  à  l'ennemi;  mais,  à 
sa  rentrée  à  Toulon,  son  vaisseau  était  dans  un  état  pitoyable.  Ses  bas-mâts  avaient 
reçu  plusieurs  boulets;  le  mât  de  misaine,  le  mât  de  hune,  et  ceux  de  perroquet 
étaient  coupés  ou  hors  de  service,  ses  voiles  criblées,  et  toutes  ses  manœuvres  cou- 
rantes hachées.  Plusieurs  boulets  avaient  pénétré  dans  la  flottaison,  et  l'un  d'eux 
avait  traversé  la  soute  aux  poudres.  Presque  tous  les  officiers  étaient  blessés, 
dont  trois  mortellement.  Cent  cinquante  hommes  étaient  tués  ou  blessés.  La 
restauration  acquitta  la  dette  de  l'empire,  et  le  capitaine  Rolland  fut  nommé 
contre-amiral  par  le  roi  Louis  XVIII,  le  8  juillet  1814.  Napoléon  le  fit  baron  dans 
les  cent-jours,  mais  cette  nomination  ne  fut  pas  ratifiée.  Né  à  Dieppe,  le  29  avril 
1781,  le  contre-amiral  Rolland  est  mort  à  Paris,  le  5  novembre  182b,  dans  sa 
soixante-cinquième  année,  laissant  un  fils,  qui  était,  en  183b,  lieutenant  de  vais- 
seau et  officier  d'ordonnance  de  Louis-Philippe  ,  et  une  fille  qui  a  épousé  M.  le 
contre-amiral  Mathieu,  chevalier  de  Saint-Louis  en  182b. 

(1)  Vice-amiral  en  1823,  commanleur  de  l'ordre  en  1824,  commandant  de  la 
flotte  expéditionnaire  d'Alger  en  1830,  pair  de  France  le  16  juillet  même  année, 
nomination  annulée  par  la  révolution.  —  Nommé  une  seconde  fois  pair  de  France 
et  amiral  le  13  août  1830,  ministre  de  la  marine  en  J 83 4.  (Voir  pour  ses  services 
la  biographie  maritime  de  M.  Hennequin,  t.  I,  pp.  589  à  429.) 

et  manœuvre  si  habilement  qu'il  parvient  5  lui  envoyer  en  poupe  plusieurs  volées  qui  occa- 
sionnent de  grandes  pertes  en  hommes.  Profitant  de  la  confusion,  il  lente  l'abordage,  mais  le 
vaisseau,  le  prévenant,  prend  chasse  à  son  tour.  La  Preneuse,  de  poursuivie,  devient  poursui- 
vante. Épuisée  par  cette  ctoisière,  faisant  eau  à  ce  point  que  quatre  pompes  étaient  loujouis  en 
activité,  la  Preneuse,  outic  ses  pertes,  ayant  un  grand  nombre  d'hommes  atteints  par  le 
scorbut,  se  décide  à  rentrer  à  l'ile  de  France.  En  vue  de  celte  ile,  L'Hermine  rencontre  deux 
vaisseaux  anglais,  et,  pour  leur  échapper,  il  se  jette  dans  les  courants  ;  mais,  parvenu  à  la  baie  du 
Tombeau,  le  vent  passe  subitement  de  l'est-sud-est  à  l'ouest,  fait  masquer  la  frégate,  et  la  jette 
sur  un  banc  de  corail,  l'avant  à  terre.  Les  deux  vaisseaux  commencent  alors  un  feu  des  plus 
meurtriers,  et  L'Hermine,  se  voyant  perdu,  di  barque  ses  blasés,  ses  malades,  une  grande  partie 
de  m><i  équipage,  et,  resté  avec  ses  officiers  et  une  partie  de  i.i  majsliance  qui  n'avaient  point 
^•>ulu  le  quitter,  il  amène  son  pavillon,  mais  après  avoir  fait  saborder  son  bâtiment,  et  l'avoir 


166  CHEVALIERS 

comte  de  Gourclon  (Antoine-Louis);  le  baron  Hamelin  (Jac- 
ques-Félix) (1);  le  baron  Bouvet;  Cosmao-Kerjulien  (Julieu- 

(1)  Commandant  de  la  Légion  d'honneur  en  1S10.  (Almanach  impérial  d, 
1812,  p.  466.)  —  Grand  officier  en  1820.  (Jlmanach  royal  de  1830,  p.  29.").) 
. —  Oncle  du  ministre  actuel  de  la  marine.  —  Voir  pour  ses  services  la  Biographie 
maritime  de  M.  Hennequin,  t.  M,  pp.  455  à  -170. 

mis  dans  l'impossibilité  absolue  d'être  relevé  (')•  Il  fut  reçu  a  bord  de  YÂdamant  avec  les 
plus  grands  honneurs,  cl  le  commandant  Hotliam  lui  avoua  que  les  instructions  qui  lui  avaient 
été  données  portaient  qu'il  devait  tout  entreprendre  et  tout  risquer  pour  s'emparer  de  lui,  et 
cependant,  ajouta-t-il,  il  s'en  est  fallu  de  bien  peu  que  je  ne  réussisse  pas.  Mis  en  liberté  sur 
parole,  L'Hermitte  débar  [ua  à  l'île  de  France,  au  milieu  d'une  foule  immense,  des  cris  de  Vice 
le  brave  L'Hermitte!  et  une  salve  d'honneur  de  quinze  coups  de  canon  lui  prouva  l'admiration 
de  la  colonie. 

Échangé  en  1S01,  il  revint  en  France,  oit  le  premier  consul  voulut  le  voir,  et  lui  témoigna  en 
différentes  circonstances  la  haute  estime  qu'il  avait  pour  lui.  Le  31  octobre  1805,  L'Hermitte  fut 
appelé  au  commandement  d'une  croisière,  composée  du  vaisseau  le  Requins,  des  frégates  la 
Cybèle  et  le  Président,  et  de  deux  corvettes.  11  lit  de  nombreuses  prises,  et,  le  19  août  180G,  un 
ouragan,  qui  dura  quarante-huit  heures,  le  sépara  de  sa  division.  11  rentrait  en  Franee  au  mois 
d'octobre,  et  était  par  la  latitude  de  Belle-Ile,  lorsqu'il  fut  chassé  par  quatre  vaisseaux  anglais. 
11  fallait  échappera  l'ennemi,  ou  périr.  L'Hermitte  n'hésita  pas,  et,  faisant  ce  qu'il  avait  fait  à 
nie-dc-France,  il  donna  dans  l'hoise,  en  rangeant  de  très-près  la  chaussée  des  Saints,  ma- 
nœuvre dont  les  marins  seuls  connaissent  et  peuvent  apprécier  ie  danger.  Celte  fois  le  vent  le 
servit.  Le  2  octobre  1806,  a  deux  heures  du  matin,  il  mouillait  dans  la  rade  de  Brest,  et,  nu 
jour,  on  distinguait  les  vaisseaux  anglais  croisant  devant  l'Jroise,  et  attendant  sans  doute  le 
Bègulus.  Pendant  cette  campagne,  la  division  L'Hermitte  pi  itou  détruisit  cinquante  bâtiments 
ennemis,  portant  ensemble  deux  cent  vingt-neuf  canons,  et  ayant  à  bord  quinze  cent  soixante- 
dix  hommes.  La  perte  des  Anglais  fut  évaluée  à  environ  dix  millions. 

Nommé  contre-amiral  en  1S07,  puis  baron  de  l'empire,  il  fut  appelé,  en  1811,  à  la  préfecture  ma- 
ritime de  Toulon.  11  avait  été  victime  d'un  empoisonnement  à  l'île  de  France,  et  sa  santé  se  ressentait 
de  cette  odieuse  tentative.  Zélé,  actif  et  infatigahle.il  était  considéré  comme  l'un  des  meilleurs 
officiers  de  son  arme.  Comme  homme  privé,  la  douceur  de  son  caractère  et  ses  formes  polies 
lui  conciliaient  l'amitié  de  tous  ceux  qui  le  connaissaient;  on  ajoutait  toujours  à  son  nom  une 
epiihète  que  plusieurs  combats  honorables  lui  avaient  justement  acquise,  et  l'on  di:-ait  L'Her- 
mitte le  Braie,  fendant  ainsi  hommage  à  Tune  de- ses  plus  éminentes  qualités.  {Biographie 
maritime  de  M.  Hennequin,  t.   I,  pp.  03  a  79.) 

M.  Thiers,  dans  son  Histoire  de  L'Empire,  cite  avec  éloge  la  campagne  de  1S03  de  l'amiral 
L'Hermitte;  il  ajoute  qu'elle  ne  coûta  rien  à  la  France,  et  que  L'Hermitte  rapporta,  à  son  retour, 
une  somme  bien  supérieure  à  la  dépense  occasionnée  par  cet  armement.  —  Nommé  officier  de 

(*)  LaPreseise. —  L'Hermitte  capitaine.  —  Une  lettre  du  contre-amiral  Sorcey,  datte  de  l'île  de 
France,  le  6  frim.iire  an  VIH,  informe  que  celte  frégate  est  en  croisière  depuis  trois  mois  et  demi, 
sans  avoir  reçu  de  ses  nouvelles.  Du  29  vc.lùse  an  VIII,  lettre  du  contre-amiral  Seicey.  Il  annonce 
qu'après  une  croisière  longue,  glorieuse  et  fatigante  dans  les  environs  du  cap  de  Iîonne-Espérance,  elle 
a  reparu  sur  les  cotes  de  l'Ile  de  France,  mais  elle  y  avait  été  précédée  par  deux  vaisseaux  ennemis. 
Elle  leur  avait  éilinppé  et  touchait  au  port,  lorsqu'une  saute  de  Kent  venant  du  largue  l'a  masquée, 
et,  malgré  les  h.ibiles  manœuvres  du  capitaine  L'Hermitte,  elle  n'a  pu  éviter  une  pointede  corail,  sur 
laquelle  elle  a  échoué,  et  d'où  il  a  été  impossible  de  la  sauver.  Cette  frégate  est  tombée  au  pouvoir 
des  deux  vaisseaux  anglais,  le  20  vendémiaire  an  VIII. 

La  Preneuse,  de  quarame  canons, —  vingt-six  de  dix-huit,  quatorze  de  huit,  quatre  obus,  —  cons- 
truite a  Rochefort  en  l'an  III,   et  doublée   en  cuivre.  — -  Bonne  qualité,  marclie  supérieure. 

Premier  capitaine:  Marques;  ensuite  Ravenel,  capitaine  de  vaisseau,  eu  vendémiaire  an  M  ; — 
enfin  L'Hermitte. 

{Matricule  rfrt  vaisseaux,  Jrrgnteî  et  rwfllfi  de  la  République,  établi  au  1er  vendimiaire  an  If,  p.  ?"•) 


DE  181Zi.  167 

Marie);  de  Leissègues  (Corcntin-Urbain);  le  comte  d'Angier  ; 
le  comte  de  Kersaint  ;  Blanquct  du  Chayla;  Willaumez. 

Capitaines  de  vaisseau:  du  Campe  de  Rosamel  (Claude- 
Charles-Maiïe)  (1);  Collet  (Joseph);  le  marquis  de  Perrigny 


(1)  Fils  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  1760.  (Voir  1er  vol.,  p.  513.)  —  Né  à 
Rosamel  (Pas-de-Calais),  le  2b  juin  1774, —  marin  dès  sa  treizième  année,  — 
aspirant  de  5e  classe  en  1792,  de  seconde  classe,  puis  de  première  classe  en  1793, 
enseigne  en  1797,  lieutenant  de  vaisseau  en  1802,  capitaine  de  frégate  en  180S, 
capitaine  de  vaisseau  en  181-'»,  contre-amiral  en  1825,  préfet  maritime  de  Toulon 
en  1851,  vice-amiral  en  1855,  député  en  1854 ,  ministre  de  la  marine  en  1836, 
plus  tard  pair  de  France,  mort  en  1818  dans  sa  soixante-quatorzième  année.  — En 
1811,  commandant  la  frégate  la  Pomone ,  il  soutint  un  combat  long  et  acharné 
contre  deux  frégates  anglaises.  Atteint  à  la  joue  gauche  par  un  biscaïen,  M.  de 
Rosamel  fut  obligé  de  quitter  son  po<te  pendant  quelques  minutes;  mais  à  peine 
était-il  pansé  qu'il  vint  reprendre  le  commandement.  Enfin,  après  deux  heures  et 
demie  de  combat,  son  grand  mât  et  le  mât  d'artimon  étant  coupés,  le  pont  couvert 
de  débris,  presque  toute  l'artillerie  des  gaillards  étant  démontée,  ayant  onze  hommes 
tués,  cinquante-deux  blessés,  et  quatre  pieds  d'eau  dans  la  cale,  qui  arrivèrent 
bientôt  à  sept,  il  amena  son  pavillon.  Rentré  en  France  en  1814,  il  voulut  qu'un 
conseil  de  guerre  jugeât  sa  conduite,  et  il  fut  honorablement  acquitté  le  16  août. 
La  justice  du  roi  avait  devancé  cet  arrêt,  car,  par  ordonnance  du  18  juillet  1814, 
Louis  XVIII  l'avait  nommé  capitaine  de  vaisseau.  —  Constamment  employé  sous 
la  restauration,  il  rendit  de  grands  services  dans  le  commandement  des  stations 
du  Chili,  du  Pérou,  de  l'Amérique  méridionale  et  du  Levant.  —  En  1822  et  1825, 
il  fut  chargé  du  blocus  de  Barcelone  et  de  Tarragone.  En  1850,  il  lit  partie  de 
l'expédition  d'Alger,  et  avait  reçu  de  Charles  X  la  mission  de  se  rendre  à  Tripoli, 
d'exiger  du  bey  qu'il  adressât  de  très-humbles  excuses  au  roi,  qu'il  abolît  la  pira- 
terie et  l'esclavage  des  chrétiens,  qu'il  renonçât  au  tribut  humiliant  imposé  à  di- 
verses puissances,  et  qu'il  payât  800,000  fr.  de  contribution  de  guerre,  chiffre  que 
l'amiral  était  autorisé  â  réduire  des  trois  quarts.  Chemin  faisant,  l'amiral  s'empara 
de  Bone,  donna  cette  ville  â  la  France,  et,  ne  voulant  pas  qu'on  l'accusât,  s'il  con- 
sentait à  exonérer  le  bey  d'une  partie  de  la  contribution  de  guerre,  d'en  avoir  dé- 


la  Légion  d'lionnrur  à  la  création,  en  1S04,  il  fut  promu  nu  grade  de  commandant  (plus  lard 
commandeur  )  le  25  juillet  ISl'i.  En  1S15  ,  lorsque,  par  suile  do  la  capitulation  de  Mgr 
duc  d'Angoulème,  à  la  Palud,  la  France  fut  soumise  à  ÎS'apoléon,  l'amiral  L'Hcnnitte,  sur  l'ordre 
du  maréchal  Masséna,  lit  arborer  les  couleurs  tricolores,  mais  il  ne  souffrit  qu'aucune  insulte 
fat  faite  au  drapeau  blanc.  Quelques  jours  après,  il  fut  remplacé  dans  sou  commandement.  Sa 
mise  à  la  retraite  à  cinquante  ans  d'âge  lui  c:iusa  un  \i!  chagrin.  Ce  fut  une  faute  de  la  part 
du  pouvoir,  caria  \ie  si  glorieuse  de  l'IIcrmittc  devait  piauler  pour  lui,  et  il  pouvait  encore. 
p.ir  sou  expérience,  rendre  do  grands  services  à  l'État.  Il  mourut  au  Plessis-Piquet,  près  Paris, 
le  2S  août  1826,  dans  sa  sorvantieme  année.  Le  colonel  Mac-Sheehy ,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  gérant   du  journal  l'Union,  était  son  beau-frère.  Ils  avaient  épousé  les  deux  sœurs. 


168  CHEVALIERS 

(Jean -Baptiste-Anne -Charlcmagne)  (1);  Donnadieu  (Guil- 
laume) (c2);  Milius  (Pierre-Bernard)  ;  de  Marlinencq  (  André- 
Jules-César)  (3);  le  baron  de  Saizieu  (Louis-François-Richard- 


tourné  une  portion  à  son  profit,  il  exigea  le  payement  intégral  de  la  somme.  Quand 
il  fut  nommé  ministre,  il  refusa  les  12,000  francs  de  frais  d'installation  alloués  par 
le  budget.  Ces  deux  traits  peignent  la  noblesse  de  son  caractère.  Il  est  mort  grand'- 
croix  de  la  Légion  d'honneur.  Il  était  eu  outre  chevalier  de  Saiut-Ferdinand-d'Es- 
pagne  (seconde  classe).  —  Un  de  ses  oncles  a  été  également  chevalier  de  Saint- 
Louis,  en  1777  (voir  2e  vol.,  p.  251),  et  son  frère  est  porté  plus  haut,  p.  159.  — 
Son  fils  aîné,  M.  de  Rosamel  (Louis-Charles-Marie),  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur,  est  aujourd'hui  le  plus  ancien  capitaine  de  vaisseau  en  activité  de  ser- 
vice, et  son  second  fils,  Francois-Joseph-Amédée-Pascal  de  Rosamel,  est  mort  éga- 
lement capitaine  de  vaisseau  et  officier  de  la  Légion  d'honneur.  Enfin  le  petit-fils 
de  l'amiral,  le  fils  de  Louis- Charles-Marie  de  Rosamel,  était  aspirant  en  1854  sur 
la  Ville  de  Paris ,  au  siège  de  Sébastopol  ,  et  il  fut  du  nombre  de  ceux  qui  sau- 
tèrent à  côté  de  l'amiral  Himelin.  11  a  fait,  en  1855,  la  campagne  de  la  Baltique, 
en  qualité  d'enseigne  et  d'officier  d'ordonnance  du  contre-amiral  Penaud,  et  a  été 
nommé  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  lorsqu'il  avait  à  peine  dépassé  sa  majo- 
rité. Il  a  été  ensuite  attaché  à  la  station  d'Islande,  et  il  est  aujourd'hui  dans 
l'Océanie.  On  voit  que  celte  famille  est  essentiellement  militaire. 

(1)  Garde-marine  en  1778,  enseigne  de  vaisseau  en  1780.  (Liste  générale,  1770, 
f°  177,  verso.)  —  Fils  d'un  commandant  de  quartier  à  Saint-Domingue,  neveu  de 
deux  officiers  de  la  marine,  MM.  Taillevis  de  Jupeaux  et  de  Périgny  (le  dernier  a 
été  tué  en  1757,  commandant  VÊmeraude). —  Était  sur  le  Saint-Michel,  au  com- 
bat d'Ouessant  ;  sur  le  Dauphin-Royal,  à  la  prise  et  au  combat  de  la  Grenade,  les 

4  et  G  juillet  1779  ;  au  siège  de  Savunnah,  le  9  octobre  même  année  ;  sur  l'Anni- 
lal,  deux  combats  du  20  au  22  mars  17S0.  —  Commandant  le  brick  le  Tartare, 
pour  aller  annoncer  la  paix  à  la  Martinique.  {Registres,  Mouvements,  Enseignes, 
t.  Yl,  f°  6-55.)  —  Lieutenant  de  vaisseau  en  1780,    chevalier    de    Saint-Louis  le 

5  juillet  1814.  (Liste  générale,  1787,  t.  I.) 

(2)  Mort  à  la  Seyue,  près  Toulon,  le  22  juin  1821.  (Registre  de  l'ordre,  de 
1814  à  1830,  P50.) 

(3)  De  Martineng,  né  à  Toulon  le  50  octobre  1776,  élève  de  la  marine 
(5e  classe)  en  1788,  de  2e  classe  en  1790,  enseigne  de  vaisseau  en  1794,  lieutenant 
de  vaisseau  en  1790,  capitaine  de  frégate  en  1797,  capitaine  de  vaisseau  en  1802, 
contre-amiral  en  18^4.  —  Admis  dans  le  cadre  de  réserve  le  51  octobre  i841.  — 
Officier  de  la  Légion  d'honneur  à  la  création  de  l'ordre  en  1801,  commandeur  eu 
1821,  grand-officier  en  1847.  —  Commandeur  de  l'ordre  de  Saint- Louis  eu  1829. 
—  Chevalier  de  l'ordre  de  Ciucinnatus  ;  autorisé  à  porter  la  décoration  par  déci- 
sion du  20  janvier  1822.  (Etat  de  service  communiqué.)  —  Fils  du  chevalier  de 
Stint-Louis  de  1775    (voir  2e  volume,  p.  227),  neveu  de  l'amiral  comte  Truguet, 


DE  18l'i.  169 

Barthélémy);  le  baron  BonnelbiiN:  (François  Casimir)  ;  le  ba- 
ron Bourayne  (César-Joseph);  Bouvet (Pierre-François-Étienne); 
Clément  de  la  Roncière  (Nicolas);  Bergeret;  Desrotours;  Gri- 
vel;  Halgan  ;  Jurien  la  Gravière;  de  Kergariou  ;  Montagniès- 
Laroque;  de  la  Panouse  (César )  (1). 

Capitaines  de  frégate  :  du  Petit-Thouars  (Georges)  (2); 
Chasseriau  (François-Vincent);  Mal let (Stanislas);  le  Bastard 
de'Kerguifinec  (Jean -Marie-Pierre)  (3);  le  baron  de  Mac- 
kau  (Ange-René- Armand)  (4);  Fleury-Jarville  (Joseph- 
Edouard)  (o)  ; 

chevalier  de  Saint-Louis  en  1780  (voir  2e  volume,  p.  294),  commandeur  et  grand'- 
croix  sous  la  restauration,  et  du  capitaine  de  vaisseau  Truguet,  chevalier  de  Saint- 
Louis  en  1784  (voir  2<?  volume,  p.  575).  —  Mort  à  Versailles  en  1800,  dans  sa 
quatre-vingt-quatrième  aunée. 

(1)  Le  chevalier  de  la  Panouse  cadet  (  Alexandre-Cesar)  ,  élève  de  première 
classe,  fils  de  Joseph  de  la  Panouse  et  de  dame  Catherine-Agathe  de  Turenne 
d'Aynac,  né  à  Saint-Céré-en-Quercy,  diocèse  de  Cahors,  le  11  mars  1704.  — 
Aspirant-garde  de  la  marine  en  1779,  garde  du  pavillon  en  1781,  élève  de  pre- 
mière classe  en  1780.  —  A  fait  les  campagnes  de  1781,  1782  et  1783,  sur  le 
vaisseau  le  Triomphant,  années  de  MM.  de  Grasse  et  de  Vaudreuil.  —  Etait  au 
combat  particulier  contre  deux  frégates  ennemies,  le  3  février  1782,  allant  du  tort 
Royal  au  fort  Saint-Christophe,  et  aux  combats  des  9  et  12  avril  suivant,  contre 
l'armée  anglaise  aux  ordres  de  l'amiral  Roducy.  —  Chevalier  de  Malte.  (État  de 
services,  Dossier  de  M.  de  la  Panouse ,  Archives  de  la  marine.)  —  Lieutenant  de 
vaisseau  le  M  juin  1788.  (État  général,  1787,  t.  II,  fol.  582,  verso,  Archives  de 
la  marine.)  —  De  la  Panouse  (César),  capitaine  de  vaisseau  honoraire,  chevalier 
de  Saint-Louis  le  23  juillet  1814.  (Registre  de  l'ordre  de  1814,  fol.  38,  mêmes 
Archives.)  —  Comte,  député  et  pair  de  France  sous  la  restauration. 

(2)  Mort  à  la  mer  le  10  septembre  1810.  (Registre  de  l'ordre  de  1814  à  1830, 
f°  35.) 

(5)  De  Bastard,  orthographe  du  nom. 

(4)  Pair  de  France  et  minisire  de  la  marine  sous  Louis-Philippe,  mort  amiral 
et  grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur. 

(5)  Jarville-Fleury.  —  A  navigué  sur  les  bâtiments  de  commerce  en  171)2,  et 
sur  les  bâtiments  de  l'État  en  1790. —  Enseigne  de  vaisseau  en  I8UÛ,  lieutenant 
de  vaisseau  en  1803.  capitaine  de  frégate  en  1808,  capitaine  de  vaisseau  de  seconde 
classe  en  1819,  retraité  avec  le  grade  de  contre-amiral  honoraire  le  27  novembre 
1829,  mort  à  Toulon  le  20  décembre  1837.  —  Chevalier  de  la  Légion  d*honneur 
le  11  juillet  1814,  chevalier  de  Saint-Louis  le  23  septembre,  même  année.  —  Au 


170  CHEVALIERS 

Dumas  (1);  de  Bormevie;  Pelleport  (Jacques). 

Intendants  de  la  marine  :  Dubuc  (Louis-François)  (2); 
Rivière  (Anne-Charles-François) ç  le  baron  Bourdon  de  Vatrv 
(Marc-Antoine). 

anciens  officiers  de  marine  :  Le  marquis  de  Candole; 
de  Candole  (Benoît);  de  Courson  de  la  Villehélio  (François- 
Thérèse);  le  chevalier  de  Rivière;  le  vicomte  de  Maleyssie 
(Tardieu)  (3);  le  comte  de  Grasse  de  Limermont  (4);  le  che- 
valier de  Failly  (Alexandre-François-Guy-Aldon);  Gréen  de 
Saint-Marsault  de  Chatclaillon  (Alexandre)  (5)  ;  le  comte  de 


combat  d'Aboukir  (44  thermidor  an  VI),  deux  blessures,  Tune  à  l'épaule  droite, 
l'autre  à  l'oreille  gauche  ,  indépendamment  de  brûlures  faites  par  du  goudron 
bouillant  qui  lui  tombait  sur  le  corps  pendant  qu'il  était  à  la  mer,  dessous  le  beau- 
pré, le  vaisseau  étant  en  feu.  —  Deux  combats,  en  thermidor  an  IX,  le  premier 
lorsque  l'amiral  Nelson  voulut,  avec  deux. ou  trois  cents  péniebes,  enlever  les  ca- 
nonnières qui  formaient  la  ligne  d'embossage  à  Boulogne;  le  second,  lorsque  ces 
canonnières  furent  bombardées.  Il  était  sur  la  canonnière  n°  7.  —  Combat  du 
5  lliermidor  an  XII  (dit  combat  du  Finistère)  ;  blessé  d'un  coup  de  feu  à  la  main 
gauche,  étant  sur  le  Bucentaure.  —  Prisonnier  de  guerre  le  Ier  août  1795  (13  llier- 
midor an  I),  prisonnier  des  Anglais  jusqu'au  commencement  de  l'an  IV  (1795). 
—  Bénard-Fleury  (Joseph-Edouard),  né  le  27  juin  1773,  à  Lunéville  (Meurthe). 
(Dossier  de  M.  Jarville-Fleury  ,  Archives  de  la  marine.)  —  Nous  avons  eu 
beaucoup  de  peine  à  constater  la  croix  de  Saint-Louis  de  cet  officier,  dénommé 
Flcury-J;u ville  {Ahnanach  impérial  de.  4812,  p.  541),  de  Fleury-Jarville  {Al- 
manach  royal  de  1814-1815,  p.  508) ,  Bénard-Fleury,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  [Ahnanach  royal  de  1817,  p.  G24),  et  Fleury-Jarville,  sur  le  Registre 
de  l'ordre,  de  1814  à  1830.  —  Il  était  fils  du  célèbre  Fleury,  sociétaire  de  la 
Comédie-Française. 

(1)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  {Ahnanach  royal  de  1817,  p.  G25).  — 
Plus  tard,  capitaine  de  vnisscau.  —  Son  fils,  lieutenant  de  vaisseau,  commande  le 
stationnaire  le  Dauphin,  à  Cherbourg. 

(2)  Intendant  de  la  Martinique  :  mort  à  Paris  le  5  décembre  1827.  {Registre 
de  l'ordre  de  181  i  a  1850,  f°  75  ;  Archives  de  la  marine.) 

(3)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1789,  chevalier  de  Saint-Louis  le  S  novembre 
1811.  {Liste  générale,  1787,  t.  I,  p.  208  verso.)  —  Capitaine  de  vaisseau,  mort  en 
4849.  [Archives  de  la  famille.) 

(4)  Capitaine  de  vaisseau  de  l'ancienne  marine.  {Registre  de  l'ordre,  de  1814  à 
1830,  fol.  89.)  —  Contre-amiral.  (Almatiach  royal  de  1817,  p.  021.) 

(5)  Elève  de  seconde  classe  en  1788.  {Liste  générale,  4787.  t.  II,  f°  ii5.) 


DE  1814.  171 

Saint-Luc  (1);  de  Salimbéni  (2);  le  vicomte  de  Sartiges  (3); 
de  Yanssay  de  Blavons  (Jean-Gédéon-Louis)  (!);  le  vicomte 
de  Barras  (Etienne)  ;  de  Lannoy  (o)  ;  leGardeur  de  Tilly (Jean- 
Baptiste- Olive)  (0);  de  Monteil  de  Douzillac  (Frédéric); 
Blanquet  du  Chayla  (Annand-Simon-Marie)  (7);  le  vicomte 
de  Ferari- Malmont  (Jacques -Catherine -Hugues-César)  (8); 
Harenc  de  la  Condamine  (Jacques)  (9);  Bouchaud  de 
Bussy  ;  le  comte  de  Blosseville  (10);  Bourdon  do  Grain- 
mont  (Gabrici-Auguste-îiilaire)  ;  de  Cussy  (François-Augus- 
tin) (H);  Pandin  de  Sainl-IIypolite  (Jacques-Philippe);    le 

(1)  Préfet  du  Finistère.  Le  comte  de  Saint-Luc  a  droit  d'obtenir  la  croix  de 
Saint-Louis  par  la  nature  ,  la  durée  de  ses  services,  et  par  le  dévouement  au  roi 
dont  i!  a  constamment  donné  des  preuves.  (Opinion  de  la  commission  établie  en 
4SI \  pour  examiner  les  droits  des  anciens  officiers,  Archives  de  la  marine.) — Préfet 
du  Finistère.  (Almanach  royal  de  1814-1815,  p.  209.) —  Préfet  des  Côtes-du-Nord. 
(Almanach  royal  de  1817,  p.  321.)  —  Le  comte  Conen  de  Saint-Luc,  pn  fet  de  la 
Creuse,  député  du  Finistère,  chevalier  de  Saint-Louis,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur. (Almanach  royal  de  1850,  p.  503.) —  Le  comte  de  Saint-Luc,  préfet  de 
plusieurs  départements  ,  selon  les  variations  ministérielles,  fut,  en  1830,  du  nombre 
des  serviteurs  fidèles  qui,  obéissant  à  leurs  convictions,  se  retirèrent  devant  les 
événements  de  juillet,  justifiant  ainsi  l'opinion  que  la  commission  de  181-4  avait 
émise  sur  son  compte. 

(2)  Dieudonné  (Guillaume-Louis).  (Titres  delà  famille.) 

(5)  Vicomte  de  Sartiges  de  Sourniac  (Cbarlcs-Gabriel-Eugène).  —  [Titres  de 
la  famille.)  —  Préfet  du  département  de  la  Haute-Loire.  (Almanach  royal  de  1814- 
1815,  p.  283.) 

(4)  Le  chevalier  de  Yanssay,  lieutenant  de  vaisseau  en  1789.  [Liste  générale, 
1787,  t.  1,  f'1  203.)  —  11  fut  reçu  par  Mgr  duc  d'Angoulème,  et  nommé  capi- 
taine de  frégate.  (Renseignements  fournis  par  la  famille.) 

(5)  César-Auguste.  (Archives  de  la  famille.) 

(G)  Capitaine  de  vaisseau  de  seconde  classe.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  G23.) 
(7;  Mort  à  Versailles    le  29  avril  1826.  (Registre  de  l'ordre,  de  1814  ci  1830, 
f"  35.) 

(8)  De  Ferrari ,  orthographe  du  nom. 

(9)  Vicomte,  capitaine  de  vaisseau  honoraire.  (Titres  et  Archives  de  la  famille.) 

(10)  Poret  de  Blosseville  ,  capitaine  de  vaisseau.  (Almanach  royal  de  1817, 
p.  025.) 

(11)  Capitaine  de  frégate  :  pension  de  500  francs  sur  l'ordre,  le  13  juillet  1823. 
(Registre  des  pensions  de  l'ordre,  t.  I,  p.  180,  Archives  de  la  guerre.) 


172  CHEVALIERS 

Moyne  de  Sérigny  (1);  le  Gardeur  de  Repentigny  (Pierre- 
François-Xavier)  ;  le  Maistre  de  Beaumont  (Nicolas-Jëaïi-An- 
dré);  d'Encausse  de  Labatut  (Jean-Baptiste)  (2);  d'En- 
causse  de  Labatut  (Louis-Joseph);  d'Encausse  de  Labatut 
(Pierre-François -Anne)  ;  le  comte  du  Plessis-Parscault  (Her- 
vé-Louis-Joseph-Marie)  ;  de  la  Salle  de  Préserville  (Auguste); 
de  Cacqueray  de  Saint-Imes;  le  marquis  de  Chanaleilles; 
Allemand  de  Montrigaud  (Mathieu-Laurent);  le  marquis 
d'Olivary  (3);  le  comte  de  Traversay  ;  Dupleix  de  Cardi- 
gnan  (4);  le  chevalier  de  Merville;  de  Bonne  (5)  ;  Sar- 
ret  de  Coussergues  ;  le  vicomte  Barlhon  de  Montbas  ;  Séguin 
de  Reyniès  (G);  Poignat  de  Bonnevie;  de  Yiéla  (7); 
Thomas  de  Saint-Sauveur;  le  comte  d' Astorg (.8) ;  le  che- 
valier de  Bérulle;  de  Sarret  de  Montmarin  ;  le  chevalier  de 
Than  ;   le  chevalier  de  Saint-Léger;  le  comte  de  Clerc  de  la 

(1)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1789,  émigré  à  la  fin  de  1791,  a  fait  la  cam- 
pagne de  1792,  à  l'armée  des  minces,  retraité  le  51  décembre  1814,  avec  le  gr.ide 
de  capitaine  de  frégate  honoraire;  pension  fixée  à  400  francs,  le  51  janvier  1810. 
{Liste  générale,  1787,  t.  I,  f°  209,  Archives  de  la  marine.) 

(2)  Mort  à  Aurignac  (Haute-Garonne),  le  50  novembre  lfc>27.  (Registre  de 
Tordre,  de  1814  à  1850,  f°  54.) 

(5)  Gaston-Marius-Ovide  ;  il  fut  reçu  en  1814  par  Monsieur,  lors  du  voyage  de 
Son  Altesse  Royale  dans  les  provinces  du  Midi,  (archives  de  la  famille.) 

(4)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1784,  retiré  pour  cause  de  santé  en  1792,  re- 
traité en  1814,  avec  le  brevet  de  capitaine  de  vaisseau  honoraire  :  en  1810  ,  pen- 
sion de  retraite  de  900  francs.  (Liste  générale,  1787,  t.  I ,  fa  105.) 

(o)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1780,  émigré  eu  1792,  a  servi  à  l'armée  de 
Coudé  jusqu'au  12  mai  1795,  retraité  en  1814,  avec  le  grade  honorifique  de  ca- 
pitaine de  vaisseau;  en  1810,  pension  de  900  francs.  (Idem,  fo  108.) 

(0)  Lieutenant  de  vaisseau  eu  1780  ,  a  émisrré,  a  fait  la  campagne  de  1792,  a 
été  sous-lieutenant  nu  régiment  de  cavalerie-noble  en  1795,  a  été  lieutenant  aux 
dragons  d'Angoulème,  a  fait  toutes  les  campagnes  de  l'émigration  jusqu'en  1801. 
Retraité  en  1814,  avec  le  grade  honorifique  de  capitaine  de  vaisseau;  en  1816, 
pension  de  1,019  francs.  (Idem,  f°  172.) 

(7)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1780  ;  —  capitaine  de  frégate.  (Liste  générale, 
17S7,t.  l,f°  172,  verso.) 

(S) -Capitaine  de  vaisseau,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (  Almanach  royal 
t/f  1817,  p.  025.) 


DE  1814.  173 

Devèze;  le  Livec(l);  Loz  de  Coatgourhant  (  2);  Brunet 
de  la  Charrie  (3);  de  Foucault  (4);  de  Terves  (Charles- 
Prosper)  (o);  le  chevalier  de  Moriès  (G);  d'Ollivier  de 
Bonne  (7);  d'Assas  de  Montdardier  (8);  du  Couédic;  de 
Galard  Terraube;  le  chevalier  de  Gras-Préville  (9);  de  Nico- 
laï;  le  chevalier  de  Damas. 

Service  des  colonies  :  le  baron  de  la  Barthe  (François-Jean- 
Anne),  commandant  en  second  à  la  Martinique;  le  baron 
Boyer  (Eugène-Edouard),  adjudant-commandant,  comman- 
dant en  second  à  la  Guadeloupe;  de  .Malherbe  (Paul),  colo- 
nel du  régiment  de  la  Martinique;  Vatable  (Louis),  colonel 
du  régiment  de  la  Guadeloupe  ;  deGrandprey  (Louis),  ancien 
officier  d'artillerie  des  colonies;  Druault  (Louis),  ancien  offi- 
cier au  régiment  de  la  Martinique;  le  marquis  de  Parny 
(Claude),  commandant  d'armes  à  Saint-Paul  (île  Bourbon)  ; 

(1)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1786,  a  servi  dans  la  marine  espagnole,  de  1793 
à  1802  ;  retraité  en  181  i,  avec  le  grade  honorifique  de  capitaine  de  vaisseau;  pen- 
sion de  retraite  de  1,150  francs  en  1816.  [Liste  générale,  1787,  1. 1,  f°  185.) 

(2)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1780;  capitaine  de  vaisseau.  {Même  liste, 
f°  195.) 

(5)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1786;  capitaine  de  vaisseau.  (Même  liste, 
f°  195.) 

(4)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1787;  capitaine  de  vaisseau.  (Même  liste, 
f°  196.) 

(o)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1783;  capitaine  de  vaisseau  le  1er  janvier  1793; 
a  cessé  ses  services  le  11  juin  1797  ;  retraité  en  1814  ;  pension  de  1,200  francs  en 
1816.  (Même  liste,  f°  197.) 

(G)  Lieutenant  de  vaisseau  en  1788.  A  reçu  l'ordre  de  se  rendre  à  Nice  en 
1792,  pendant  la  campagne  des  princes;  a  obtenu  un  congé  le  2  mai  1794;  a 
résidé  ù  Turin,  auprès  de  la  reine  et  de  S.  A.  R.  Madame  (comtesse  d'Artois), 
jusqu'en  ÎT'JS.  Retraité  capitaine  de  vaisseau  honoraire  en  181  i  ;  pension  de 
600  francs  en  1810.  (Même  liste,  f*  200,  verso.) 

(7)  Émigré  en  1792;  a  servi  à  l'année  de  Coudé  jusqu'au  12  mai  1793;  capi- 
taine de  vaisseau  honoraire  en  1814;  pension  de  retraite  de  100  francs  en  1810. 
(Même  liste,  1°  201  verso.) 

(8)  Dassas,  capitaine  de  vaisseau,  (.llmunach  royal  de  1817,  p.  623.) 

(9)  De  Gras-Préville,  capitaine  Je  vaisseau.  (Àlmanach  royal  de  1817, 
p.  623.) 


174  CHEVALIERS 

de  Rancey  (Charles),  lieutenant-colonel,  commandant  un  ba- 
taillon de  milices  de  la  Martinique;  Leroy  de  Chauvignv 
(Jean-René),  capitaine  des  milices  de  Saint-Domingue  en  1781  ; 
le  baron  Barentin  de  Montchal  (Charles-Antoine-Louis),  an- 
cien capitaine  au  régiment  de  la  Martinique  ;  de  l'Étang, 
lieutenant  de  cipayes  en  1786,  actuellement  à  Pondichéry  ;  le 
chevalier  de  Maillan  (Etienne),  officier  des  milices  de  la 
Guadeloupe:  de  Boislandry  (Robert-Charles),  ancien  officier 
aux  colonies  orientales  et  occidentales. 

On  voit,  par  ces  listes,  que  le  roi  Louis  XYIII  pratiquait  le 
système  de  son  aïeul  Henri  IV;  il  ne  faisait  aucune  différence 
entre  ceux  qui  l'avaient  servi  et  ceux  qui  l'avaient  méconnu 
si  longtemps. 

Chevaliers  de  Saint-Louis  reçus  par  Mgr  duc  d'Angoulême. 

Le  capitaine  de  vaisseau  Willauinez  (Etienne- Joseph)  (1). 
Anciens  officiers  de  marine  :  Rolland  de  Vil  1  arceau  (Pierre- 
François-llenri);  Law  de  Lauriston  (Georges)  (2). 
Le  capitaine  de  frégate  de  la  Coste  (3). 

(1)  Chevalier  delà  Légion  d'honneur.  (Almanach  impérial.  1812,  p.  559,  et 
{Almanach  royal  de  1817,  p.  622.) 

(2)  Fils  et  neveu  des  chevaliers  de  17G1  et  1751  (voir  2e  volume,  p.  180)  ;  frère 
de  M.  le  général  (depuis  maréchal)  de  Lauriston,  'oncle  de  M.  le  colonel  (depuis 
général)  de  Lauriston,  également  chevaliers  en  1811  (voir  plus  haut,  pp.  149  et  85.) 
—  Élève  de  la  marine  de  seconde  classe  en  178S.  [Liste  générale,  1787,  t.  II, 
f"  412,  verso.)  —  Nous  avons  dit  qu'un  autre  officier  de  ce  nom  et  de  cette  fa- 
mille avait  fait  partie  de  l'expédition  île  la  Peyrouse  ;  voici  ses  service*  :  «  Law 
de  Lauriston  (Jean-Guillaume),  garde  de  la  marine  en  1782  :  —  Embarqué  sur  le 
Solitaire  :  le  G  décembre  1782.  combat  en  Amérique;  fait  prisonnier  :  gratifica- 
tion de  500  livres  pour  perte'  de  ses  effets,  (lîrgistres,  Mouvements,  Gardes-Marine, 
t.  VIII,  p.  1015.)  —  Lieutenant  de  vaisseau  en  178G  :  péri  sur  la  frégate  l'AstrO' 
laie,  partie  en  1785  pour  faire  le  tour  du  monde.  (Liste  générale,  1787,  t.  I  , 
fo  105,  verso.) 

(5)  Delacoste,  capitaine  de  frégate,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach 
impérial  de  1X1:2,  p.  510.)  —  De  Lacoste  de  laTourette,  capitaine  de  vaisseau  de 
seconde  classe.  (Jlmanach  royal  de  1817,  p.  G25.)  —  L'ordonnance  de  nomination 


DE  1815-  17,") 


CHAPITRE  IV. 

Promotions  de  1815  à  181G. 


La  royauté  restaurée  s'occupait  de  panser  les  blessures 
cruelles  faites  à  la  France  par  l'invasion  de  181 1.  Le  budget 
de  1815,  présenté  aux  chambres  le  19  décembre  181  i, 
évaluait  les  recettes  à  618,000,000,  et  les  dépenses  à 
517,730,000  fr.  Il  devait  rester  à  la  disposition  du  pouvoir 
70,300,000  fr.  ;  mais  l'arriéré  des  ministères  antérieur  au 
1er  avril  1814  s'élevait  à  1,318,000,000,  charge  léguée 
par  l'Empire. 

La  dette  publique  au  1er  avril  1814  était  de  63,300,000  fr. 
seulement,  et  les  pensions  à  servir  par  le  trésor  ne  mon- 
taient qu'à  20,000,000. 

La  restauration  cherchait  par  une  sévère  économie  à 
rendre  à  la  France  son  ancienne  prospérité  matérielle,  sans 
toucher  aux  droits  acquis.  Elle  avait  respecté  tous  les  intérêts, 
et,  pour  s'en  convaincre,  il  suffit  de  jeter  les  yeux  sur  le  pre- 
mier Àlmanaçh  royal  publié  par  elle,  celui  de  181  i-181o. 
Tous  les  anciens  administrateurs  étaient  restés  à  leur  poste, 
et  dans  les  divisions  militaires,  au  lieu  d'un  seul  lieutenant 
général,  nécessaire  pour  la  centralisation  des  ordres  et  des 
mouvements,  il  y  en  avait  trois  ou  quatre.  Les  régiments 
avaient  pour  chefs  ceux  qui  les  avaient  si  longtemps  con- 
duits à  la  victoire,  ou  qui  avaient  défendu  avec  eux,  pendant 
la  dernière  campagne,  la  France  envahie  par  l'Europe. 

est  du  23  septembre  1814,  mais  il  avait  été  reçu  le  9  août  précédent  par  Mgr  le 
duc  de  Berry.  Cette  réception  n'ayant  eu  lieu  qu'en  vertu  des  pouvoirs  conférés 
par  le  roi  à  Son  Altère  Royale,  M.  de  la  Coste  a  du  prendre  rang,  dans  l'ordre, 
du  9  août  181  l. 


176  CHOTAUHB 


C'est  à  ce  moment  qu'éclata  l'irruption  de  Napoléon. 
Sorti  de  l'ile  d'Elbe  avec  mille  ou  douze  cents  hommes,  ,1  dé- 
barqua à  Cannes  le  i*  mars  1815,  avança  rarement,  et 
bientôt    rallia    à    lui   les   régiments   qui    devaient  1  arrêter 

dans  sa  marche.  . 

L'armée  fit  défection.  Séduite  par  le  prestige  qui  s  attecha.1 
à  son  ancien  chef,  par  la  pensée  de  venger  ses  derniers  de- 
sastres, oubliant  qu'elle  n'avait  succombé  que  devant  le  nom- 
bre, elle  manqua  douloureusement  à  ses  devons  a  te  ta  due 
aux  serments.  Soyons  juste  pour  cette  époque.  Excepte  quel- 
ques généraux,  le  mouvement  de  1815  fut  un  mouvement  de 
soldats  et  d'officiers  inférieurs,  plus  qu'une  consp.rattou  our- 
die  par  les  sommités  de  l'armée.  Apres  le  20  mars,  Napoléon 
vit  'e  grouper  autour  de  lui  ceux  qui  ne  l'avaient  point  atde 
dans  sa  tentative.  C'était  le  résultat  du  succès. 
'   La  royauté  essaya  de  résister,  mais  que  pouva.t-elle  faire, 
sinon  invoquer  des  serments  méconnus?  C'est  un  faste  mo- 
ntent que  celui  où  la  foi  jurée  n'a  plus  d  acbon  sur  le  cœu, 
Ces  hommes.  Chaque  jour  une  nouvelle  défectton  eta.l  s.gna- 
lée   A  Lvon,  la  voix  de  Moteur,  comte  d'Artots,  éta.t  mé- 
connue. A  Besançon,  Ney  entraînai,  le  corps  d'armée  place 
sous  ses  ordres.  I.a  garde  impériale  quittait  ses  garnisons,  et 
ne  se  laissai,  point  arrêter  par  les  efforts  du  fide  e  Oudmot. 
Bref,  il  ne  restait  à  Louis  XY1U  que  sa  maison  militaire   don. 
on  lui  avait  reproché  la  formation,  et  qu'il  trouva  seule,  de- 
bout, compacte,  et  digne  héritière  du  dévouement  de  ses  de- 
vanciers. A  l'aide  de  cette  poignée  de  loyaux  servUeurs, 
roi  pu.  gagner  Lille,  oh  il  espérait  résister.  Latutude  de  la 
garnison,  travaillée  sourdement  par  le  fatal  exemple  des  au- 
tres troupes,  ne  lui  laissa  pas  cette  dernière  consolal.on,  et  .1 
dut  franchir  la  frontière,  pour  se  retirer  à  Gand. 

les  efforts  de  M.  le  .lue  de  Bourbon,  dans  la  Vendée,  ne 
purent  aboutir.  Madame,  duchesse  d'Angoulème,  résista  a 
Bordeaux  jusqu'au  moment  ou   il  lui  fui   démontre  qu  ,1  ; 


DE  1815.  177 

avait  péril  pour  cette  ville  à  tenir  plus  longtemps,  et  elle 
s'éloigna  au  milieu  des  larmes  des  habitants  de  la  cité  fi- 
dèle. Mgr  duc  d'Angoulème,  chargé  du  commandement 
des  provinces  du  Midi,  resta  le  dernier,  luttant  courageuse- 
ment avec  quelques  milliers  de  volontaires  et  deux  régiments, 
le  10e  de  ligne  et  le  1  ie  chasseurs  à  cheval.  Mais  après  une 
victoire  sur  les  bords  de  la  Drome,  cerné  de  tous  les  côtés, 
il  fut  obligé  de  capituler  à  la  Palud.  Un  instant  on  put 
craindre  pour  lui  le  sort  du  duc  d'Enghien,  mais  il  put  enûn 
s'embarquer  à  Cetle,  pour  gagner  l'Espagne. 

Le  pouvoir  de  Napoléon  dura  trois  mois.  L'Europe 
courut  aux  armes,  et  le  sort  de  l'Empire  se  décida  dans 
les  plaines  de  Waterloo.  Napoléon  abdiqua  pour  la  seconde 
fois;  l'histoire  a  dit  le  reste.  Après  lui,  la  royauté  seule 
des  Bourbons  était  possible,  et  Louis  XVIII  rentra  à  Paris  le 
8  juillet. 

Pendant  ces  événements,  l'ordre  de  Saint-Louis  souffrit 
cruellement  dans  sa  base,  mais  le  registre,  fermé  à  Paris,  se 
rouvrit  àGand,  pour  récompenser  la  fidélité. 

Chevaliers   de  Saint-Louis  nommés  à    Gand. 

Les  officiers  émigrés  :  d'Aubert  de  Résie,  Audin,  de 
l'Église  de  Félix  (Louis -Barthélémy -Jean -Marie)  (1),  de 
PÉglise  (2) ,  Boulé,  Champmorin ,  Charpentier  de   la  Salle, 

(1)  Nommé  d'abord  le  7  mars  1815  :  nommé  une  seconde  fois  à  Gand,  le 
10  mai  suivant  :  reçu  par  Mgr  le  duc  de  Berry  le  i  juin.  (Fiches  de  classement.)  — 
H  avait  servi  dans  le  régiment  de  Rohan-Soubise,  puis  aussi  en  Espagne  dans 
les  gardes  wallonnes.  —  Prisonnier  de  guerre,  lors  de  l'envahissement  de  la  Pé- 
ninsule, de  1809  à  1814.  —  Colonel  d'état-major  à  Rennes,  après  les  cent-jours, 
retraité  comme  royaliste  par  le  maréchal  comte  Gouvion-Saint-Cyr,  à  son  arrivée 
au  ministère,  en  1817.  Mort  du  choléra,  à  l'île  île  Hé,  en  1831.  (lienseignetnents 
fournis  par  la  famille.) 

(2)  Officier  aux  gardes  wallonnes. 

III.  12 


178  CHEVALIERS 

Carron  de  la  Morinais,  Didier,  Duhoux,  Dovergne,  Dubuy, 
Damiot,  du  Barroux,  du  Boulet  de  la  Boissière,  le  comtu  du 
Fouehécourt,  de  Fontenu,  Fischer,  de  Guennont,  de  Gruel,  de 
Cramont  (Léopold-Ferdinand)  (1),  Galland  (François-Ignace), 
le  vicomte  de  Gereaux,  le  comte  de  la  Garde,  Lematte  de  lu 
Faveur,  Lenoir  de  la  Brosse,  le  baron  de  Munck,  de  Menou  (2), 
Normanville,  Pavy,  Parmentier,  Poillion  de  Hanon,  le  baron 
Redwilz,  de  Razière,  le  comte  de  Roquefeuil,  Saintard  de 
Béquigny  (Louis),  de  Servinges,  de  Tailleur,  de  Touchebœuf- 
Clermont,  Wend,  le  chevalier  de  Barroux,  Saintard  de  Béqui- 
gny (Bonaventure),  le  Sart  de  Mouchin. 

Le  chevalier  de  Vassienx  de  Seguins ,  écuyer-commandant 
des  écuries  de  S.  A.  11.  Mgr  le  duc  de  Berry  (3). 

Maréchaux  Je  camp  :  le  comte  de  Quinsonas  (Emmanuel- 
Victor  Pourroy  de  Lauberrivière)  et  le  baron  de  Crossard. 

Colonels  :  le  baron  de  Bissy,  Pallu-Duparc.  Wittgenstein, 
de  Gaillard  (Armand-Nicolas),  le  comte  O'Ileguerty,  de  Gail- 
lard (Edouard)  (4). 

Majors  :  le  comte  de  la  Messelière  (Louis-Joseph  Frotier); 
les  barons  de  la  Broue  (René-Charles-Gabriel)  et  de  Blanchau- 
sen  ;  Gailland. 

Chefs  de  bataillon  ou  d'escadron  :  le  comte  de  Causans 

(1)  11  était  protestant,  et  reçut  la  croix  du  Mérite  militaire.  (Fiches  de  classe- 
ment.) 

(-2)  Il  n'y  avait  à  Garni,  du  nom  de  Menou,  que  le  comte  Jules  de  Menou,  alors 
chef  d'escadron,  aide  de  camp  du  comte  de  Damas-Crux,  et  depuis  lieutenant-co- 
lonel et  chargé  d'affaires  de  France  aux  États-Unis.  Il  avait  été  envoyé  d'Espagne 
en  mission  auprès  de  Louis  XYUIparMgr  duc  d'Angoulème.  La  croix  de  Saint- 
Louis  lui  fut  donnée  sans  qu'il  le  sût.  Décernée  le  17  juin,  veille  de  la  bataille  de 
Waterloo,  elle  fut  oubliée  au  milieu  des  préoccupations  du  moment.  Le  comte  de 
Menou  n'en  fut  pas  informé,  et  il  se  trouve  aujourd'hui  chevalier  tle  Saint-Louis 
sans  avoir  pu  réclamer  son  brevet  ni  faire  procéder  à  sa  réception. 

(3)  Né  en  1770.  Page  de  la  reine,  émigré,  mousquetaire  dans  l'émigration  ;  chef 
d'escadron,  (archives  de  la  famille.) 

(•il  Gendre  de  Cléry,  valet  de  chambre  de  Louis  XVI,  au  Temple ,  cheva- 
lier de  Saint-Louis  en  17'.>8.  (Voir  plus  haut  ,  p.  3G.) 


DE  1815.  17'J 

(Louis-Philippe-Joseph),  Dupuys  de  Melgueil,  d'Anthouarcl  (1) 
(artillerie),  de  Fa\  encourt,  Gimel,  Lebœuf,  Martres,  Meille, 
de  Nervaux  (1er  suisse),  Renault,  Vaux,  de  Galland  (François- 
Tliibault-Louis),  de  Lambertie  (Charles). 

Capitaines  :  Bochard,  de  Bourglielles,  Barthouilh  de  Cou- 
loumé,  Bertrandet  (2),  Cabrall,  Campbell,  Dutertre,  de  Gol- 
béry  (lanciers  de  la  Reine),  Loizerolles,  le  comte  de  Cerzé  (de 
Lusignan),  Loaisel,  de  Nogéré,  Techtermann  et  Weyermann 
(du  1er  régiment  suisse),  le  marquis  de  Fougères,  Viola  de 
Sorbier,  Fray  de  Fournier. 

Lieutenants  :  André  (gendarmerie),  de  Brauwer  (Ge  dra- 
gons), Dijols  (cuirassiers  du  Roi),  Pages  de  la  Prade  ; 

Frucbard,  chef  de  parti  royaliste;  Hue,  aide  de  camp  du 
duc  de  Feltrc,  ministre  de  la  guerre. 


(1)  Alexandre-Pierre-Louis,  chef  de  bataillon  d'artillerie,  né  le  6  mai  1770,  fils 
du  chevalier  de  Saint-Louis  de  17GÔ  (voir  t.  Ier,  p.  o70),  frère  du  lieutenant  gé- 
néral, chevalier  de  Saint-Louis  de  1814  (voir  plus  haut,  p.  96). 

(2)  Bertrandet  (Pierre-François),  né  le  20  octobre  1775,  à  Carpentras.  —  Entré 
au  service  à  l'âge  de  dix-sept  ans.  —  Émigré  en  1791,  sous-lieutenant  dans  le 
régiment  de  Rohan-infanterie,  à  la  solde  d'Angleterre,  le  1er  janvier  1792;  est 
resté  au  service  d'Angleterre  jusqu'à  la  fin  de  1801, —  services  non  comptés  en  vertu 
de  la  loi  du  11  avril  1851.  —  Lieutenant  dans  les  gardes  nationales  actives  deVau- 
cluse,  du  5  février  au  25  avril  1814.  —  A  fait  partie  des  volontaires  royaux,  de- 
puis le  mois  de  mars  jusqu'au  mois  de  juillet  1815  (ce  temps  aux  volontaires 
royaux  n'a  pas  été  compté  ,  toujours  en  vertu  de  la  loi  de  1831).  — Capitaine  à  ta 
légion  de  la  Seine,  devenue  55e  de  ligne,  le  22  novembre  1815.  —  Passé  à  la 
25'  compagnie  de  fusiliers  sédentaires  le  15  mai  1822.  —  Passé  à  la  10^  compagnie, 
idem,  le  2  août  suivant.  —  Passé  à  la  compagnie  de  fusiliers  vétérans  du  Calvados 
le  17  septembre  1851.  — Passé  au  1er  bataillon  de  fusiliers  vétérans  le  l*r  octobre 
suivant.  — Passé  à  la  S* compagnie  de  sous-officiers  vétérans  le  14  septembre  1852. 
—  Réformé  en  18 41,  pour  infirmités  incurables  contractées  au  service.  —  Vingt-six 
ans  de  services.  —  Pension  de  1,040  francs.  —  Certificats  attestant  que  M.  Ber- 
trandet a  fait  partie,  en  1815,  du  1er  bataillon  de  volontaires  royaux  de  l'École  de 
droit,  en  qualité  de  sous-lieutenant,  ayant  rang  de  capitaine,  qu'il  contribua  de 
tous  ses  moyens  et  par  son  zèle  à  la  sortie  que  tirent  les  volontaires,  sous  les  ordres 
du  colonel  Druault,  pour  joindre  les  princes  en  Belgique,  et  qu'il  y  a  commandé 
une  compagnie  desdits  volontaires  royaux  avec  honneur  et  distinction.  (Dossiers 
des  pensions,  nu  t>0,052.) 

12. 


180  C1JEVAL1EUS 

Sous-lieutenants  :  Brobègûe ,  Hébrard  de  Veyrinas,  de 
temps. 

Gardes  du  corps,  sans  désignation  de  compagnie  :  de 
Chamisso,  de  Launay  de  Varennes,  de  Forceville. 

Gardes  du  corps,  compagnie  de  Jï'agram  :  Weyler  de  Na- 
vas  (Antoine- Louis-Eugène),  sous-lieutenant  porte-éten- 
dard (1);  de  Bezuel,  d'Aubert  de  Résie,  de  Tarragon,  de 
la  Roque  (Jacques)  (2),  gardes  du  corps. 

Gardes  de  la  Porte  :  de  Bord  (capitaine  agrégé),  de  Tenet 
(capitaine-sergent),  de  Bouchard,  de  Bort,  de  Brieux,  Baille, 
gardes  de  la  Porte  ;  de  Fréjacques,  agrégé. 

Cent-Suisses  :  le  comte  de  Diesbach ,  lieutenant-colonel; 
Bochart,  sergent  auxiliaire. 

Fourrier  des  logis  du  roi  :  du  Monchau. 

Prévôté  de  C hôtel  :  de  Loynes,  sous-aide-major. 

Gardes  du  corps  de  Monsieur  :  le  chevalier  de  Marcon- 
ville,  garde  du  corps. 

De  son  côté,  Mgr  duc  d'Angoulome,  en  vertu  des  pouvoirs 
qu'il  avait  reçus  du  roi,  nomma  chevaliers  de  Saint-Louis 
pour  faits  de  guerre  : 

(1)  Né  le  19  mars  178".  —Lieutenant  au  9e  bataillon  du  train  des  équipages 
en  1811,  adjoint  titulaire  aux  commissaires  des  guerres  le  J3  mars  1814,  capi- 
taine de  cavalerie  le  21  février  1815,  passé  eu  Belgique  avec  les  princes  le  23  mars 
suivant,  sous-lieutenant  porte-étendard  le  même  jour,  rang  de  chef  d'escadron. — 
Breveté  lieutenant-colonel.  [État  de  la  compagnie  au  9  octobre  1815.)  —  Baron, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  sous-intendant  militaire  de  la  maison  du  roi.  (Al- 
vwnach  royal  de  1850,  p.  82.)  —  Il  rejoignit  le  roi  Charles  X,  à  Saint- Cloud,  le 
28  juillet  1830,  après  a\oir  franchi,  non  sans  danger,  les  barricades  du  faubourg 
Saint-Germain,  et  fut  la  providence  des  gardes  du  corps  à  Rambouillet  et  à  Cher- 
bourg. (Voir  le  Journal  de  Saint-Cloud  à  Cherbourg,  brochure  in-8°,  1830, 
pp.  5,  6,  8,  20,  21  et  83.)  —  Rappelé  plus  tard  au  service,  il  est  mort  intendant 
militaire  à  Tours. 

(2)  Il  fut  nommé  le  2  avril  1815,  et  fut  reçu  par  le  duc  de  Raguse.  —  Le  roi 
Charles  X  descendit  chez  cet  officier,  au  Mellerault,  le  7  août  1830,  pendant  le 
trajet  de  Rambouillet  à  Cherbourg,  et  reçut  l'accueil  le  plus  empressé  et  le  plus 
respectueux  de  ce  loyal  serviteur,  fidèle  à  une  royauté  méconnue  par  ceux  qu'elle 
aviit  le  plus  comblés. 


DE  1815.  '  181 

Le  colonel  marquis  de  Montcalm. 

État-major  général  :  Foltz,  chef  d'élat-major  de  l'artille- 
rie; le  comte  d'IIautpoul  (Alphonse-Henri)  (1),  adjoint  à 
l'état-major  général;  de  Chauliac  (Jean- Baptiste-Thomas- 
Antoine),  attache  à  l'état-major  général. 

10e  régiment  de  ligne  :  le  vicomte  de  Champagny  (2),  le 
vicomte  de  Fayet  (Félix)  (3),  le  vicomte  de  Lafayelte,  Las- 

(1)  Élève  de  l'école  militaire  de  Fontainebleau.  —  Sous-lieutenant  en  1806, 
capitaine  en  -1811.  — Chef  de  bataillon,  major  (lieutenant-colonel),  colonel  en 
1815.  —  Colonel  du  5e  régiment  de  la  garde  en  1823,  rang  de  maréchal  de  camp, 
—  Directeur  de  l'administration  au  ministère  de  la  guerre  en  mars  1850.  —  Lieute- 
nant général  en  1841.  —  Grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur  en  1851.  — Treize 
campagnes:  1806,  1807  en  Allemagne;,  Prusse  et  Pologne;  de  1808  à  1815  en 
Espagne,  Portugal  et  France  ;  1825  en  Espagne  :  18  il ,  1850  en  Algérie.  —  Blessé 
deux  fois  grièvement  à  la  bataille  des  Arapiles,  en  Espagne  (1812),  et  prisonnier 
de  guerre.  — Depuis  1830,  chargé  successivement  de  plusieurs  inspections  géné- 
rales en  France  et  eu  Algérie,  du  commandement  de  divers  départements  et  de  la 
8e  division  militaire.  —  Député,  pair  de  France.  —  Admis  à  la  retraite  en  18-iS  : 
relevé  de  cette  position  eu  vertu  de  la  loi  du  11  août  1849.  —  Membre  de  l'Assemblée 
législative  en  1849.  —  Ministre  de  la  guerre,  du  22  octobre  1830  au  9  janvier 
4851.  —  En  quittant  le  ministère,  gouverneur  général  de  l'Algérie.  —  Grand  ré- 
férendaire du  Sénat  le  28  janvier  1852.  (Annuaire  militaire  de  1860,  p.  lu.) 

(2)  Capitaine  dans  la  garde  impériale  avant  1814,  placé  à  celte  époque,  comme 
chef  de  bataillon,  ou  10'  de  ligne,  neveu  du  duc  de  Cadore,  ancien  ministre  de 
l'empire,  M.  de  Champagny  resta  fidèle  à  son  serment.  Il  combattit  vaillamment 
à  la  Drôme,  et  lorsque  la  défection  mit  ea  péril  Mgr  duc  d'Angoulème,  il  offrit  à 
Son  Altesse  Royale  de  le  placer  au  milieu  de  son  bataillon  et  de  le  conduire  à 
Marseille,  à  travers  les  montagnes.  Le  prince  refusa,  parce  que  sa  présence  pro- 
tégeait ceux  qui  l'avaient  suivi;  mais  il  alticha  M.  de  Champagny  à  sa  personne 
comme  l'un  de  ses  aides  de  camp,  et  il  le  fit  colonel.  Officier  distingué,  et  ne  de- 
vant son  avancement  qu'à  son  mérite,  M.  de  Champagny  était  maréchal  de  camp, 
grand  officier  de  la  Légion  d'honneur,  sous-secrétaire  d'Etat  de  la  guerre  en  1830, 
et  il  a  cessé  de   servir  à  cette  époque. 

(5)  Nommé  par  ordonnance  conlirmative  du  25  avril  1821,  pour  prendre  rang 
du  5  avril  1815,  date  de  sa  réception  par  Mgr  duc  d'Angoulème.  {Fiches  de  clas- 
sement.) —  11  eut  l'option  entre  la  croix  de  Saint-Louis  et  le  grade  de  major  (lieu- 
tenant-colonel) ;  mais,  fidèle  aux  traditions  de  sa  famille,  qui  comptait  déjà  trois 
chevaliers  de  l'ordre  (voir  t.  II,  pp.  HT,  152  et-ioi),  il  préféra  la  croix.  [Ren- 
seignements donnés  par  la  famille.)  —  Chef  de  bataillon,  rang  de  lieutenant-colo- 
nel, au  1er  régiment  de  la  garde  royale  (à  la   formation  en  1815),  chevalier  de  la 


182  CHEVALIERS 

tours  des  Etanges,  chefs  de  bataillon  ;  d'Aultanne,  Isnard, 

Dupuy,  capitaines;  le  vicomte  de  Vallon,  officier. 

1er  régiment  étranger  :  le  comte  de  Montferré,  major. 

Volontaires  royaux  :  de  Chauliac  (Henri-Hilaire-Xavier), 
volontaire  royal  à  cheval. 

Lors  de  sa  rentrée  en  France,  Mgr  duc  d'Angoulcme 
accorda  la  même  distinction  à  MM.  le  comte  de  Fonte- 
nilles  (Honoré),  colonel,  aide  de  camp  de  Son  Altesse  Royale; 
Ganteaume,  chef  de  bataillon  à  l'état-major  de  Son  Altesse 
Royale;  le  marquis  de  Fontenilles  (Joseph -Hubert  de  la 
Roche),  de  Villeneuve,  de  Lafitau,  deGascq,  le  comte  de 
Gestas,  anciens  officiers;  de  Ferrand-Pnginier,  ancien  garde 
du  corps;  de  la  Ferrière,  officier  de  marine;  le  comte  de 
Beaumont,  major  de  cavalerie;  cTAuderic  de  Lastours,  an- 
cien officier,  major  des  gardes  urbaines'  de  Lavaur;  de 
Castéras-Russon,  capitaine;  le  chevalier  de  Fitz-James,  chef 
de  bataillon. 


Autres  chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en   1815. 

Maison  militaire  du  roi.  Gardes  du  corps  de  Sa  Majesté. 
Compagnie     de    Gramont,    sous-lieutenants    :    le    comte 
d'Andlaw  (Félix)  (1); 


Légion  d'honneur.  (Mmanach  royal  de  1817,  p.  3-i7.)  — Officier  de  la  Légion 
d'honneur,  colonel  du  Joe  de  ligne.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  238.)  —  On 
trouvera  ses  deux  frères  aux  années  1820  et  1821. 

(1)  Armand-Ga-ton-Felix,  comte  d'Andlaw.  — Services  sous  l'empire.  —  Chef 
d'escadron  aux  gardes  d'honneur  en  1813.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
sur  le  champ  de  bataille  de  Hanau  en  1813,  officier  du  même  ordre,  sur  le  champ 
de  bataille,  près  Reims  en  181  1.  —  Sous-lieutenant  de  la  compa-nie  de  Gramont 
(brevet  de  major)  le  5  juin  18M.  —  Brevet  de  colonel  le  10  août  suivant.  —  Co- 
tonel  des  cuirassiers  d'Angoulème  (3e)  le  27  septembre  1813.  (Etat  des  officiers 
a  gardes  de  la  compagnie,  au  Ior  novembre  1813.)  — Pair  de  Fiance,  maréchal 
de  camp,  (flmanach  royal  de  1830,  pp.  117  et  577.) 


DE  1815.  183 

Le  chevalier  Dombidean  de  la  Ronscithe  (Pierre-Vin- 
cent)^!); le  comte  de  Gramont  d'Aster  (Louis-An toine-Rai- 
mond-Geneviève)  (2  . 

Gardes  :  de  Talleyrand  de  Périgord  (Anatole-Marie-Jac- 
ques); de  Talleyrand  de  Périgord  (Louis-Augustin);  de  Fou- 
cault ;  Cormier  du  Médic  (Marie-Fidèle-Jean). 

Compagnie  de  Nouilles  ^  gardes  :  de  la  Brousse  (Louis)  (3); 
d'Astier  (Alexandre-Antoine)  (4)  ;  Caillie  (Benoist-Étienne)  (S); 
le  baron  de  Wissel  (François-Charles-Henri-Hubert)  (6). 

Compagnie  de  Luxembourg,  sous -lieutenant  :  le  marquis 
de  Chabannes  La  Palice  (Hugues- Jean- Jacques-Gilbert-Frédé- 
ric) (7). 

.  (1)  Le  chevalier  Dombidau  de  Crouseilhes  (Pierre-Vincent).  —  Services  de 
l'empire.  —  Chef  d'escadron  en  181 1.  —  Major  en  1815.  —  Sous-lieutenant  de 
la  compagnie  de  Gramont  en  1814.  (État  de  la  compagnie  au  1er  novembre  1815.) 
—  Lieutenant  (brevet  de  colonel).  (Almanach  royal  de  1817,  p.  538.)  —  Baron 
de  Crouseilhes.  (Titres  de  la  famille.) 

(2)  Sous-lieutenant  (brevet  de  colonel)  en  1814,  colonel  de  la  légion  des  Basses- 
Pyrénées  le  19  août  1815.  (État  de  la  compagnie  au  1er  novembre  1815.) 

(5)  Trésorier,  lieutenant  de  cavalerie  en  181-i,  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
sous-lieulenant-adjudant  le  1er  novembre  1815.  [État  delà  compagnie  au  1er  no- 
vembre 1815.)  —  Chef  d'escadron.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  558.)  —  Baron 
de  la  Brousse,  sous-lieutenant-adjudant-major,  lieutenant-colonel  du  1er  novembre 
1823.  (Annuaire  militaire  de  1850  ,  p.  141.)  —  A  suivi  le  roi  à  Cherbourg.  — 
A  été  licencié  à  Saint-Lô  le  2i  août  1830. 

(4)  Daslier,  garde  du  corps,  brigadier  le  1er  novembre  1815.  (État  de  la  com- 
pagnie au  1er  novembre  1815.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  sous-lieute- 
nant (lieutenant-colonel).  (Almanach  royal  de  1830,  p.  78.)  —  Licencié  à  Saint- 
Lô  le  24  août  1850,  après  le  départ  du  roi. 

(5)  Caillie  (Benoist-Étienne),  garde  du  corps,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, brigadier  le  Ie'-  novembre  1815.  (État  de  la  compagnie  au  1er  novembre 
■1815.)  —  Maréchal  des  logis  chef  (chef  d'escadron).  (Almanach  royal  de  1830, 
p.  78.) —  Licencié  à  Saint-Lô  le  21  août  1830,  après  le  départ  du  roi. 

(G)  Fils  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  1770.  (Voir  1"  vol.,  p.  596.) 
(7)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  colonel  des  chasseurs  à  chev.il  de  l'Allier 
(Ier).  (Almanach  rouai  de  1817,  p.  005.)  —  Commandeur  de  la  Légion  d'hon- 
neur, colonel  des  lanciers  de  la  garde  royale,  breveté  colonel  du  11  octobre  1814. 
{Annuaire  militaire  de  1850,  p.  198.) —  Entré  an  service  en  1800,  sept  campa- 
gnes, prisonnier    de    guerre    en    Russie    le  8  décembre   1812.  étant  capitaine  au 


184  CHEVALIERS 

Brigadiers  :  de  Pons  (Guillaume-Pierre)  (1);  Le  Maire  do 
Marnes  (François-Auguste)  (2). 

Garde  :  le  vicomte  de  Kercaclo  (Laurent-Jean-Léger). 

Compagnie  de  Wagram ,  garde  :  Gazeau  des  Boucheries 
(Louis-IIenri-Théodore). 

Compagnie  de  Raguse,  gardes  :  le  comte  de  la  Tour-du- 
Pin  (Alexandre)  (3);  de  Parfouru  (Henri-Victor-Abaquesné)  (4); 
de  Parfouru  (Louis)  (5). 

Garde  de  la  Porte  :  Desplas  (  Jean-Pierre-Louis-Marie- 
Aimé),  garde,  rang  de  capitaine. 

Gendarmes  de  la  garde  : 

Sous-lieutenants  surnuméraires  :  le  comte  de  la  Tour-du- 
Pin-la-Charce  (Antoine- Victor-Louis-René)  (G) ,  le  marquis  de 
Netlancourt  (François-Julien)  (7). 

12'  chasseurs  à  cheval.  —  À  eu  le  bras  droit  cassé  d'un  coup  de  boulet  à  Wa- 
gram, et  un  cheval  tué  sous  lui  ;  a  eu  un  cheval  tué  sous  lui  à  Krasnoé  en  1812  ; 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1810,  officier  le  50  septembre  1814,  com- 
mandeur le  15  août  1825.  {Registre  des  lanciers  de  la  garde  royale.)  — Sa  fille, 
madame  la  comtesse  de  Chabannes,  est  dame  ,  pour  accompagner,  de  madame  la 
comtesse  de  Chambord. 

(1)  De  Pons  (André),  brigadier,  chef  d'escadron,  retraité  le  1er  novembre 
1815.  (État  de  la  compagnie  au  1er  septembre  1815.) 

(2)  Chef  de  bataillon  d'état-major  le  22  février  1829,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  a  fait  partie  de  l'expédition  d'Afrique,  (annuaire  militaire  de  1830, 
p.  49.) 

(5)  Garde  du  corps,  chef  d'escadron  en  1815.  (État  de  la  compagnie  au  18  sep- 
tembre 1815.) 

(4)  Garde  du  corps,  rang  de  capitaine,  a  été  capitaine  de  gardes  nationales 
actives  en  1807,  capitaine  du  15  octobre  1812,  a  fait  trois  campagnes,  a  rejoint 
le  roi  à  Gand  le  4  juin  1815.  (Etat  de  la  compagnie  du  50  octobre  1815.) 

(5)  Garde  du  corps,  rang  de  capitaine,  a  servi  dans  les  armées  royales  de  Nor- 
mandie et  en  Bretagne,  de  1795  à  1801,  a  rejoint  le  roi  à  Gand  le  2G  mai  1815. 
(État  du  50  octobre  1815.) 

(G)  Major  de  cavalerie.  (État  de  la  compagnie  au  G  septembre  1815.) 
(7)  Major  de  cavalerie,  a  rejoint  le  roi  à  Gand.  (État  de  la  compagnie  au  [G  oc- 
tobre 1815.)  —  Officier  de   la  Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  du  2<"  régi- 
ment de  la  garde  royale,  (tnnuaire  militaire  de  1850,  p.  192.) — Retraité  colo- 
nel en  1854. 


DE  1815.  185 

Porte-étendard  :  de  Galard  de  Brassac  chevalier  de  Béarn 
(Alexandre-Louis-René)  (1  ). 

Ancien  gendarme  :  de  Conrtade-Salis  (Joseph). 

Chevau-lé&ers  de  la  sarde  : 

Sous-lieutenant  :  le  comte  de  Grillon  (Louis- Marie-Félix- 
Prosper) . 

Chevaa-légërs  :  de  l'Église  (Jacques-Benjamin);  de  Nattes- 
Ville-Comtal  (Pierre-Marie-Louis);  de  Brujas  du  Chey  ( Jo- 
seph-Amable);  le  comte  de  Salignac-Fénelon  (Antoine- 
Alexandre- Auguste);  Couture  de  Troismonts  (Charles- 
Edouard). 

Mousquetaires  y   deuxième  compagnie  : 

Maréchal  des  logis  :  le  chevalier  Duplessis  (Amédée)  (2). 

Mousquetaires  :  de  Cazes  (Clément-Louis-Marguerite);  de 
Galard  (Joseph)  (3);  le  comte  de  Cougny  (Edme-Andras);  de 
Suleau  (Antoine-Louis-Ange-Elysée)  (4). 

Gardes  du  corps  de  Monsieur  : 

Garde  :  de  Gauville  (Auguste-Raoul);  Defieux  (Jean). 

Armée  de  terre: 

Colonels:  de  la  Tour-du-Pin(o)  ;  le  marquis  de  Vibraye  (6). 

Majors    [lieutenant-colonels)  :    le  comte  de  Montlivault 


(1)  Lieutenant  des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Gramont,  colonel  de 
cavalerie  (rang  du  1er  mars  1825),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  [annuaire 
militaire  de  1830,  p.  152.) 

(2)  Legoux-Duplessis,  capitaine  conimaudant  au  1er  régiment  de  cuirassiers  de 
la  garde  royale,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817, 
p.  537.) 

(5)  11  fut  reçu  par  son  père  (Fiches  déclassement),  qui  doit  être  le  chevalier 
de  1783.  (Voir  t.  II,  p.  390.) 

(4)  Vicomte,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  maître  des  requêtes  au  conseil 
d'État,  préfet  de  la  Moselle.  (Almanach  royal  de  1830,  p.  328.)  —  Retiré  lors  de 
la  révolution  de  Juillet.  —  Préfet  des  Bouches-du-Rhône,  sous  la  république  et 
sous  l'empire  actuel;  aujourd'hui  sénateur. 

(5)  Colonel  des  dragons  du  roi.  (Fiches  de  classement.) 

(G)  Colonel,  aide  de  camp  de  S.  A.  R.  Monsieur.  (Fiches  de  classement.) 


18G  CHEVALIERS 

(Jacques-Pierre-Marie -Guyon)  (1);  de  Beaumont  (Chrislophc- 
Amable-Louis)  {%)  ;  le  baron  de  la  Porte  (Armand-Auguste)  (3]  ; 
le  vicomte  de  Gastillon  (Joseph). 

(1)  Né  à  Montlivault  (Loir-et-Cher)  le  26  mai  1786.  Élève  à  l'école  militaire  de 
Fontainebleau  en  l'an  XII,  sous-lieutenant  au  92e  de  ligne  en  Tan  XIII.  —  Cam- 
pagnes de  1803  à  1807,  à  la  grande-armée.  —  Lieutenant  en  1807,  aide  de  camp 
du  duc  de  Raguse  en  1809.  —  Campagnes  de  1809  en  Italie  et  en  Allemagne.  — 
Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  et  capitaine  aux  chasseurs  illyriens  en  1800. — 
Aide  de  camp,  de  nouveau,  du  duc  de  Raguse,  en  1811.  — Campagnes  de  1811 
et  de  1812  en  Portugal.  —  Se  signala  devant  Guarda  (14  avril  1812)  ,  dans  une 
charge  de  cavalerie  où  il  fit  des  prodiges  de  valeur.  —  Chef  de  bataillon  au  4e  de 
ligne  en  1813.  —  Bloqué  dans  Magdebourg.  —  A  la  retraite  de  Schoenbeck  (8  no- 
vembre 1815),  chargé  de  faire  avec  son  bataillon  l'arrière-garde,  devant  des  forces 
supérieures,  et  sous  le  feu  d'une  nombreuse  artillerie,  il  déploya  un  calme  et  une 
fermeté  qui  lui  valurent  les  plus   grands  éloges  et  le  grade  de  major,    qui  lui    fut 
conféré  provisoirement   par  le  gouverneur  de  Magdebourg.  —  Major  titulaire  du 
4'  de  ligne,  et  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  18 1-i.  —  Chevalier  de  Saint- 
Louis  le  16  janvier  1813.  —  Suspendu  de  ses  fonctions  le  24  avril  1813,  par  dé- 
cret impérial.  —  Réintégré  le  6  juillet  suivant.  —  Lieutenant  colonel  du  3e  régi- 
ment d'infanlerie  de  la  garde   royale,    le   2  décembre  1 815.  —  Breveté  colonel  le 
50  octobre  1816.  —  Colonel  de  la   l'e  légion  d'infanterie  le  28  septembre  1820, 
cette  légion,    devenue  le  33e  de   ligne,  lors  de  la  réorganisation  de  l'infanterie, 
même  année.  —  Maréchal  de  camp  en  1823,  et  commandant  de  la  première  sub- 
division de  la  7e  division  militaire,  commandant  une  brigade  d'infanterie  au  camp 
de  Saint-Omer,    en  1826.   —    Commandeur   de  la  Légion    d'honneur  en   1827. 
—  Inspecteur  général  en  1828.  —  Membre    du   comité  consultatif  de  l'infanterie 
en  1830.  —  Commandant  une   brigade   d'infanterie   de   l'armée  expéditionnaire 
d'Afrique.    —    Campagne  d'Alger.  —  Mis  en  reforme,  en  raison  du  mauvais  état 
de  sa  santé,  le    2    octobre    1830.  —  Retraité  en  1834.  —Relevé    de  celte  po- 
sition,  et  admis  dans  le  cadre   de  réserve,  en  1852.  —  Mort  à  Paris  le  27  dé- 
cembre   1859,    âgé   de    soixante  -treize    ans.    (Moniteur  de    l'armée  du   26   fé- 
vrier 1860.) 

(2)  Major  de  cavalerie,  -reçu  par  M.  le  comte  de  Damus-Crux  (grand' -croix). 
(Fiches  de  classement.)  ' 

(3)  Major  d'artillerie,  reçu  par  Mgr  le  duc  d'Orléans  le  25  mars  1815,  confirmé 
le  17  juillet  1816,  pour  prendre  rang  de  sa  réception.  (Fiches  de  classement.)  — 
Officier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant  colonel  du  régiment  d'artillerie  à  che- 
val de  la  girde  royale.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  365.)  —  Commandeur  de  la 
Légion  d'honneur  en  1825,  colonel  du  2e  régiment  d'artillerie.  (Almanach  royalde 
1850,  pp.  299  et  652.)  —  Maréchal  de  camp  (cadre  de  réserve).  (Almanach 
royal-national  de  1842,  p.  652.) 


DE  1815.  187 

Ancien  lieutenant-colonel  :  le  comte  de  la  Rochefoucauld 
(Alexandre-Armand-Henri-Louis). 

Chef  de  bataillon  :  Fabry  (1). 

Anciens  officiers  :  le  marquis  de  la  Bélinaye  (Armand)  (2); 
de  Cacqueray  (Alexandre -François-Melon);  de  Corbehem 
(Bernard)  (3);  de  Peyvamont  (Louis-Duléry)  (4);  Bermond 

(1)  Chef  de  bataillon  d'artillerie,  sous-directeur.  (Fiches  de  classement.) 

(2)  Le  comte  de  la  Bélinaye  (Armand-Marie),  capitaine.  —  Cadet  gentilhomme 
au  régiment  de  Condé- infanterie  en  1770;  commission  de  capitaine  en  1780,  ca- 
pitaine aux  dragons  de  Condé  en  1781,  démissionnaire  en  1788.  —  Emigré  en 
1792,  a  fait  la  campagne  de  l'armée  des  princes,  en  1792,  avec  les  officiers  de 
de  Condé-dragons ,  n'est  rentré  d'Angleterre,  où  il  avait  fixé  son  séjour,  qu'en 
1814.  —  A  quinze  ans  de  services,  y  compris  une  campagne,  plus  dix  années  de 
grâce.  (Registre  de  la  Commission  de  1814.) 

(3)  Ancien  sous-lieutenant.  —  A  dix-neuf  ans  deux  mois  de  services,  y  com- 
pris neuf  campagnes,  pius  dix  années  de  grâce.  (Commission  de  1814,  54e  tableau, 
n°  50).  —  Auteur  de  Dix  ans  de  marie,  ou  Histoire  de  mon  émigration,  1  vol. 
in-S",  1827. 

(4)  Dulhéry  de  Peramont  (Louis),  ancien  lieutenant.  —  Emigra  en  1791,  entra 
tout  de  suite  dans  la  coalition  de  la  province  du  Limousin,  et  y  fit  la  campagne  de 
1792  à  l'armée  des  princes.  11  passa  à  l'armée  de  Condé  en  1793,  et  fut  employé 
dans  le  régiment  des  chasseurs  nobles,  compagnie  n"  9.  Il  y  fit  les  campagnes  de 
1794,  1793,  1796  et  1797.  11  se  rendit,  après  le  départ  pour  la  Russie  de  l'armée 
de  Coudé,  dan?  la  Vendée,  où  il  fit  partie  du  rassemblement  des  royalistes,  com- 
mandé par  M.  d'Autichamp.  Il  y  resta  jusqu'en  18U0,  époque  à  laquelle  il  passa 
sous  les  ordres  du  général  Georges  (Cadoudal).  Il  fut  blessé  à  l'affaire  de  Chaba- 
nais  et  des  Aubiers,  et  n'a  quitté  le  service  qu'en  1S0O.  A  dix-neuf  ans  de  ser- 
vice, y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  années  de  grâce.  La  commission  est  d'avis 
que  M.  Dulhéry  de  Peramont  a  droit  à  la  croix  de  Saint-Louis,  en  lui  appliquant 
la  décision  de  S.  E.  le  ministre  de  la  guerre,  sur  les  années  de  grâce.  (Registres 
delà  Commission  de  1814,  12e  tableau,  n°  73.)  —  De  1792  à  1816,  dix-neuf  ans 
de  services  et  sept  campagnes,  comptées  jusqu'en  1799  inclus.  Brevet  de  capitaine 
pour  retraite,  et  pension  de  G00  fr.  Retiré  commune  de  Coussac-Bonneval 
(Haute-Vienne).  (Dossier  de  M.  de  Peyramont.) —  Commune  de  Lubcrsae,  chef- 
lieu  de  canton,  arrondissement  de  Brives  (Corrè/e);  le  6  novembre  1774,  a  été 
baptisé  Louis  Dulery,  ne  le  26  octobre,  fils  légitime  de  messire  Dulery  de  Peyra- 
mont, seigneur  de  Landerye,  et  de  dame  Marie-Anne  Hugon-Dupra,  son  épouse; 
parrain,  messire  Louis  I lupin,  prêtre;  marraine,  dame  Charlotte  de  Feletin  (Ex- 
trait de  baptême).  — Nommé  chevalier  de  Saint-Louis,  le  17  janvier  1813,  il  fut 
reçu  le  G  février  suivant  par  M.  Pare!  de  la  Chatonnie,  chef  de  bataillon  d'artil- 
lerie, à  Foyac,  par  Uzerrbes  (Corrèze),  et  il  est  dénommé  le  chevalier  du  Lery  de 


188  CHEVALIERS 

(Jacques-Bernard);  Berthou  de  la  Violaye  (Alexandre-Jean- 
Baptiste-Louis)  ;  le  chevalier  de  Richemont  (Emmanuel-Eusta- 
che-Marie  Lebouchcr  d'Ailly);  deGouvellode  Keryaval  (.Marie- 
René-Gervais-François-Joseph)  ;  le  marquis  de  Gourmont  (  L>. 
prit-Charles);  Marquet  de  Villemoyenne  (David-Pierre';  do 
Carbonnel  (Gabriel-Marie);  Walsh  (Jean);  le  prince  de  Bro- 
glie  de  Revel  ;  le  comte  de  Castelbajac  (Armand-Raimond,; 
de  Caylus  (Joseph-Dorothée-Giou)  ;  de  Colbert-Seignelay  (Ar- 
mand-Louis); de  Sainte-Maure  (François-Antoine);  de  Mont- 
bel  (Pierre-Chaiies-Surrel);  le  chevalier  de  Rivière  (Antoine- 
Marie-Hyacinthe);  de  Saint-Mauris  (Gabriel-Bernard);  de 
Saint-Priest  de  Chàtcauneuf  (Augustin-Louis)  ;  le  chevalier  de 
Ségur-Montazeau  (François-Henri-Athanase);  le  vicomte  de 
Ségur-Monlazeau  (Jean);  le  comte  de  Yilloutrays  (Jean-Fran- 
çois); de  Villoutreys  de  Sainte-Marie  (Pierre);  de  Villèle 
(Jean-Joseph-Anne-IIilaire)  ;  le  comte  de  Villèle  (Guillaume- 
Anne);  le  baron  de  Fabresan  (Joseph-Guillaume  Gaudens  de 
Fournas  de  la  Brosse)  ;  de  la  Chassaigne  (Pierre)  ;  de  Mont- 
marin  (Pierre-Étienne-Marin);  de  Maupas  (Nicolas)  ;  de  Beau- 
mont  Saint-Quentin  (Christophe);  de  Cambourg  (Joseph-Au- 
gustin-Michel);  de  Chalus  (Claude-Joseph-Bernard);  de  Cha- 
lus  (Mathurin-Élisabeth);  Parfouru  de  Jouveau*  (Jean-René); 
de  la  Boissière  (Marie-Louis-Théodore- Adolphe  le  Vaillant); 
du  Laurens  de  Montbrun  (Jean-Baptiste);  de  Latapie  de  Li- 
gonie  (Jean-Gabriel-Alexis);  Bremond  de  Léoubbé  (Honoré- 
Bemard-Henri-Jean)  ;  de  Lézardières  (Louis-Alexis-Robert  ;;  le 
comte  de  Cussy  (Charles-François);  de  Cussy  (Hyacinthe);  de 
Cussy  (Marie-Léonor-Louis-Ambroise);  de  Lancrau  (Victor- 
Marie-Anselme);  de  Lancrau  de  Piard  (Victor-Armand  Char- 
les); de  Bar  (Antoine-Gilbert);  de  Bar  (Jean-Baptiste);  de 

Peyramont,  ancien  officier,  demeurant  à  Chauffaille,  commune  de  Coussac  (Ilaule- 
Yiei.ne).  {Certificat  de  réception,  Archives  de  la  guerre.)  —  Pension  de  300  fr. 
sur  Tordre,  le  3Û  octobre  18-29.  (llegistres  des  Pensions  de  l'ordre,  de  18U  a 
1830.) 


DE  1815.  189 

Beaucorps  (Jean-Jacques);  de  Roehejean  (Philippe);  de  Cai- 
gnart  de  Saulcy  (Félicien -Marie -Joseph);  de  Captan  (Pier- 
re-Auguste) (1);  "de  Golleville  (Pierre-François -Laurent-Ga- 
briel) (2);  de  Labretesche  (Alexandre)  (3)  ;  de  la  Balmon- 
dière  (Jacques-François  Tonduti);  d'Auriol  de  Lauraguel 
(Pierre-André);  Daussion  de  Dauriol  (Félix)  (4)  ;  du  Poul- 
piquet  (Jean -Baptiste-Félix);  le  marquis  de  Monlesson 
(René-Charles);  Duhamel  de  la  Bothelière  (  Michel- Amy- 
Fidèle);  Duhamel  de  la  Bothelière  (Jean-Marie -Hyacinthe); 
de  Rancilhac  de  Chazelles  (Jean -François);  de  la  Gorce 
(Louis -Charles  Merle);  le  marquis  de  Franclieu  (Jean  -  An- 
toine-Louis) ;  de  Saint-Mauris  (Gabriel-Bernard);  de  Cour- 
tagnon  (  Zacharie- Louis  -  Lagoille)  ;  d'Ambly  (Joseph);  de 
Segonzat  (Etienne);  Ferrand  de  Puginier  (Marie-Joseph- 
Lonis)  ;  de  Blontaignac  (Alexandre);  de  Gain  (Etienne);  de 
Bertrand  de  Crozetbn  (François)  ;  le  chevalier  de  Sarcé  (René- 
Alexandre);  de  Sarcé  (Pierre-Henri);  de  Sarcé  (Louis-Pierre- 
Victoire);  de  Scorailles  (Jean-François-Marie)  (o);  de  la 
Bourdonnaye  (Jacques-François  Gardin);  Bourdon  de  Grain- 
mont  (Claude-Augustin)  ;  de  Brillet  chevalier  de  Yillemorge- 
Prégent;  d'Angely  (Antoine-André);  xVlmin  de  Valconseil 
(Gabriel-Auguste)  (6)  ;  le  vicomte  de  Sedaiges  (Pierre-Fran- 

(1)  Fils  du  chevalier  de  17G3  (voir  1er  vol.,  p.  379),  neveu  du  chevalier  de 
1735  (voir  même  vol.,  p.   127.) 

(2)  Pierre-François-Louis-Gabriel;  ancien  lieutenant;  a  trente-sept  ans  huit 
mois  de  services,  y  compris  neuf  campagnes.  (Commission  de  1811,  31e  tableau, 
n°15.) 

(5)  Pension  de  300  fr.  sur  l'ordre,  le  29  octobre  1828.  (Idem.) 

(<i)  Daussion  de  d'Auriol  (Félix),  sous-lieutenant  au  régiment  de  Penthièvrc  eu 
177-1,  lieutenant  en  second  en  1779,  en  premier  en  1784,  capitaine  en  liSS. 
Donne  sa  démission  le  l'T  avril  1791,  et  se  retire  avec  l'assurance  de  la  croix,  à 
vingt-quatre  ans  de  service.  [Registre  du  régiment  de.  Penthieire-infanterie ,  de 
1788  à  1793.) 

(o)  Marquis  de  Scorailles.  (Titres  de  la  famille.) 

(0)  Almm  Valconseil.—  Ancien  sous-lieutenant. —  Vingt-huit  ans  et  trois 
uiuis  de  sertices,  y  compris  huit  campagnes.  (Commission  de  1811,  t.  111,  -*0*  ta- 


100  CHEVALIERS 

çois  tic  Bcral  de  Massebeau)  (1);  Mareschal  de  Longevillc 
(Joseph-Marie-Elysée)  (2);  le  marquis  de  Vendeuil  (Albert- 
Louis  Gl.érembault)  (3);  le  vicomte  de  Bruniquel  (Marc-An- 
toine  d'Ouvrier)  (i);  de  Lacger  (Jean-Benjamin)  (5);  d'Es- 
touilly  (Charles  Bouzier)  (G);  d'Aubigny  (Louis-Michel  Le- 
vaillant)  ;  d'Andigné  de  Restau  (Guillaume-Jean-Baptiste)  ;  de 
Vezcaux  de  Lavergne  (Léonard)  ;  d'Oms  (Joseph-Jcan-Frtin- 
çois-Jacques-Thomas);  Bermond  Jacques-Bernard);  de  Saint- 
Fonds  (Abel-Lambert-Marie  Bottu  de  la  Balmondière)  (7);  de 
Caslillon  de  Monchan  (Joseph);  de  la  Messuzière  (Joseph- 
René- Aubin)  (8)  ; 

hleau,  n°  48.)  —  Gendarme  aux  gendarmes  de  Flandre,  avant  la  révolution; 
émigré;  blessé  à  l'armée  deCondé,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1801,  reçu  par 
Mgr  duc  d'Angoulème  ;  —  confirmé  en  1814;  chef  d'escadron  en  1816.  (Rensei- 
gnements fournis  par  la  famille.)  — Le  résumé  de  la  commission  prouve  des  ser- 
vices antérieurs  à  l'émigration  ,  ainsi  que  le  dit  la  note  de  la  famille  ,  et  l'absence 
de  toute  réception  constatée  semble  indiquer  que  la  nomination  était  en  effet  une 
confirmation. 

(1)  Capitaine  de  cavalerie  en  mars  179G,  rang  du  1er  janvier  1798.  [Renseigne- 
ments donnés  par  la  famille.) 

(2)  Joseph-Gabriel-Désiré,  d'après  la  famille. 

(3)  Emigré,  ancien  aide  de  camp  du  vicomte  de  Mirabeau.  [Renseignements 
fournis  par  la  famille.) 

(4)  Le  vicomte  de  Bruniquel  (Marc-Antoine-Rigal-Douvrier). —  Élève  de  l'école 
militaire  en  178G,  émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des 
princes,  et  toutes  celles  de  l'émigration  jusqu'en  1801  à.  l'armée  de  Coudé,  dans  la 
cavalerie-noble.  A  vingt  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  ans 
de  grâce.  [Commission  de  1814,  18°  tableau,  n°2G.)  —  Capitaine  de  cavalerie  le 
5  juillet  1  SI  G,  rang  du  1er  janvier  1800.  [Renseignements  donnés  par  la  famille.) 
—  Nommé  les  7  mars  et  51  octobre  181,").  [Fie/tes  de  classement.) 

(5)  Baron  de  Lacger.  —  Passé  au  service  de  France  en  1801,  a  fait  les  campa- 
gnes de  1801  à  181-i,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  chef  de  bataillon  en 
1811.  [Renseignements  fournis  par  la  famille.) 

(G)  Émigré;  était  à  Quiberon  dans  le  régiment  d'Hetvilly;  a  échappé  au  mas- 
sacre de  cette  sanglante  journée.  (Idem.) 

(7)  Bottu  de  Sa'mt-Fonds-dc-Limas,  émigré,  a  fait  la  campagne  de  1792.  et  était 
un  des  défendeurs  de  Lyon  en  171)5.  (./rchives  de  la  famille.)  Un  autre  officier  de 
ce  nom,  chevalier  en  1758,  est  porté  1er  volume,  p.  484. 

(8)  De  la  Messiisière,  orthographe  du  nom. 


DE  1815.  191 

Le  vicomte  d'Adhémar  de  Lantagnac  (Antoine-Pierre- 
Louis)  (I);  Darodes  de  Peyriague  (Jean -Pierre -César); 
du  Verne  (Louis-Vincent- Paul -François);  de  Hautcclocque 
de  Monlhurel  (Jean;;  de  la  Vaissière  de  Lavergne  (Phi- 
lippe-Baltbazar)  (2);  More!  (Félix -Jean- Michel);  de 
Sainte-Colombe  (Charles-Ambroise  Lecourtois)  ;  d'Héronde- 
ville  (Henri  Lecourtois)  (3);  de  Quatrebarbes  (Laneelot- 
Augustin)  ;  de  Gastebois  (Pierre);  de  Bast  d'Aurisse  (Jean- 
Baptiste);  de  Sainte-Marie  (Louis-Marie  Rapiau  Danozet)  ; 
de  Sainte-Marie  (Louis-Hervé  Lecourt)  ;  d'Herbigny  de  Saint- 
Mars  (Louis-Félix-Lambert)  ;  de  Gramont  de  Pomairols  (Char- 
les-Mclchior-Henri -Dominique ) ;  de  Chazelles  (Louis-Fran- 
çois); de  Foucauld  du  Bos  (Jacques -Martial)  (4);  de  Flavi- 
gny  (Jean-Claude -André)  ;  de  la  Bretescbe  (Alexandre)  (o)  ; 
de  Boutiny  (  Hubert  -  François  )  ;  de  Morant  (  Thomas- 
Marie-Louis)  ;  de  Fontenay  (Louis-Jean-Baptiste  Rover); 
de  Fontenay  (  Maupertuis  )  ;  le  marquis  de  Tauriac  ;  de 
Bar  de  la  Garde  (Etienne);  le  comte  de  la  Roche- 
foucauld (  Alexandre -Armand -Henri- Louis  )  ;  de  Cuers 
de  Cogolin  (  Louis  -  Alexandre  -  Falcon  )  ;  de  la  Roque 
(Louis);    Lallemant    de    Villiers    (Bernard  -Prosper)  ;    de 

(1)  Ancien  sous-Heulenant ;  a  dix-huit  ans  neuf  mois  et  dix-huit  jours  de  ser- 
vices, y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  [Commission  de  4814, 
24e  tableau,  n°  59.) 

(2)  Dans  son  brevet,  il  est  qualifié  vicomte.  —  Voir,  pour  le  même  nom, 
1er  vol.,  p.  423,  ci  2e  vol.,  p.  280.  —  Le  chevalier  de  ce  nom,  en  1779,  fut  reçu, 
dit  le  Registre  de  l'ordre,  par  son  père,  mestre  de  camp  de  cavalerie.  Il  s'agit  du 
chevalier  de  1751,  qui,  dans  l'Etat  militaire  de  1774.  p.  150,  est  porté  ainsi 
qu'il  suit  :  M.  de  la  Vergue,  maréchal  des  logis  des  gendarmes  de  la  garde,  rang 
de  mestre  de  camp. 

(3)  Bernardin  Léonor,  sous-lieutenant  au  régiment  d'Aunis  on  1771,  lieute- 
nant en  1777,  capitaine  en  1780,  démissionnaire  en  17S9.  (Registre  du  régiment 
d'Aunis,  de  HH]  à  17SS.)  — Il  fut  reçu  par  le  chevalier  d'Herondeville,  à  Va- 
lognes.  (Fiches  de  classement.) 

(4)  Il  fut  reçu  par  M.  de  Foucauld  de  Tourtcl.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Pension  de  300  IV.  sur  l'ordre,  je  20  octobre  1828.  (Idem.) 


192  CHEVALIERS 

Boishamon  (Jean -Marie  Collin)  (1)  ;  Boussemart  -  Lobez 
(Louis-François-Charles)  (2);  Boussemart-Huret  (Char- 
les) (3);  de  Bengy  de  Puyvallée  (Jacques- Philippe)  (\  • 
Guigue  de  Maisod  (Guillaume- Anne -Chrysogone)  (o); 
Jehannot  de  Beaumon.t  (Nicolas -Robert)  (G);  Jehan- 
not    de  Beauinont  de  Cléry  (Maurice-Robert-Laurent)  (7)  ; 


(1)  Jean-Marie  Collin  de  Boishamon,  né  à  Saint-Malo,  le  50  juin  1765,  d'une 
famille  noble  et  ancienne  d'Irlande,  alliée  à  beaucoup  de  maisons  distinguées  de  la 
Bretagne.  —  Élève  surnuméraire  en  1781,  élève  en  1782,  lieutenant  en  second 
en  1783,  lieutenant  en  premier  eu  1791,  capitaine  en  second  en  1792;  ayant 
abandonné  son  emploi,  il  a  été  remplacé  le  2(5  juillet  1792.  [Registre,  lieutenants 
d'artillerie  avant  1789.) 

(2)  Boussemart  Lobez.  —  Né  en  1774,  émigré  en  1794,  a  servi  dans  les  hu- 
lans  britanniques,  sous  les  ordres  du  marquis  de  Bouille,  a  été  réformé,  et  a  ob- 
tenu une  place  aux  Invalides  d'Angleterre  en  1792,  pour  blessures  et  maladies.  - 
Est  rentré  en  France  en  1800.  —  A  servi  dans  la  55e  demi-brigade,  où  il  est  resté 
deux  ans  et  cinq  mois.-  Capitaine  de  la  garde  nationale  d'Arras  en  1806.—  Chef 
de  cohorte  en  1815.  —  Campagnes  de  1794  à  1799  inclus;  retraite  de  Belgique  et 
de  Hollande  .  —  Était  à  Quiberon,  où  il  fut  blessé.  —  Est  allé  deux  fois  aux  îles 
d'Amérique.  —  Était  à  la  prise  de  Sainte-Lucie.  —  En  1800  et  1801,  en  Italie. 
—  Huit  doubles  campagnes.  [État  de  services  communiqué  par  la  famille.) 

(5)  Boussemart-Huret.  —  Émigré  avec  son  frère. 

(•i)  Ordre  'du  15  octobre  donné  pour  le  recevoir  à  M.  le  chevalier  de  Bengy 
de  Puyvallée  (Sylvain),  chevalier  de  1791  (voir  2e  vol.,  p.  4-73). 

(5)  Né  en  1773,  émigré  en  1792.  —  A  sauvé  la  vie,  au  péril  de  ses  jours,  à 
M.  le  duc  de  Damas,  dans  une  rencontre  avec  l'ennemi.  —  Lieutenant-colonel 
sous  la  restauration.  — Aujourd'hui  âgé  de  quatre-vingt-sept  ans.  (Renseignements 
communiqués  par  la  famille.) 

(G)  Né  le  i«*  mars  1733.  —  Sous-lieutenant  en  1775,  lieutenant  en  second 
en  1785,  en  premier  en  1786,  adjudant-major  en  1791,  capitaine  même  année, 
destitué  parles  soldats  le  28  septembre  1792.  (Registre  du  régiment  de  Ilaynault 
(50l),  de  1788  à  1793,  fol.  73.)  —  Il  contribua  énergiquement  à  la  défense  de 
Lyon,  comme  commandant  du  fort  de  la  Croix-Rousse,  fut  condamné  à  mort  après 
la  prise  de  la  ville,  parvint  à  se  sauver,  et  rejoignit  l'armée  de  Condé.  (Renseigne- 
ments fournis  par  la  famille.) 

(7)  Né  le  11  août  173 i.  —  Volontaire  en  1775,  rang  de  sous-lieutenant  en 
1773,  sous-licutenant  en  1777,  lieutenant  en  second  en  1783,  en  premier  eu  i  <$6. 
capitaine  en  1791,  destitue  parles  soldats  le  28  septembre  1792.  (Registre  du 
régiment  de  Ilaynault  (50e),  de  1788  à  1795,  fol.  70.) 


DE  1815,  193 

le  comte  de  Beauharnais  (Claude)  (1);  le  marquis  d' Aigre- 
mont  (Louis-Paulin  Jacops)  (2);  de  Verdonnet  (François); 
de  Vareilles  de  Roche  (Louis-Charles);  de  Pom'lly  (Char- 
les) (3);  de  Buissy  (Paul-François-Joseph);  de  Bongars 
(François);  Babinet  (Alexandre  -  Thérèse);  de  Glapion 
(Philippe-Denis);  de  Clair  (François-Isidore)  (4);  de  Blair 
(Jean  -Arnoud- Louis-  Isidore -Marie -Suzanne);  d'Espeyron 
(Vincent-Louis)  (o)  ;  le  chevalier  de  Pins  (  Jean-Jacques- 
FraDçois-Marc-Claiide)  ;  de  Sartiges  (Joseph-Louis-François)  ; 
de  la  Crople  de  Saint  -  Abre  (André- Guy -Alexandre); 
Babinet  de  Joiinières  (Henri-Jacques);  de  Longneval  d'IIa- 
raucourt  (Louis-Charles-Marie);  le  vicomte  de  Barry  (Jean- 
Baptiste);  ftelard  de  Rigoulière  (Pierre-Joseph);  de  la  More- 
lie  du  Puiredon  (Jean-François);  Mailliart  de  Yillacourt  (Char- 


(1)  Deuxième  enseigne  aux  gardes  françaises  en  1773,  sous-lieulenant  en  se- 
cond en  1779,  sous-lieulenant  en  premier  en  1782,  lieutenant  en  second  en  1788, 
et. lit  présent  le  51  août  1789.  {Registre,  gardes  françaises,  officiers,  178C.) 

(2)  Il  fut  reçu  par  le  baron  de  Cohorn. 

(5)  Ancien  comte  de  Lyon,  né  au  château  de  Cornay  en  1775,  mort  en  1823. 
— Reçu  chanoine,  conile  de  Lyon,  ni  1785.  —  Emigré;  entré  dans  la  compagnie 
des  officiers  de  IIcsse-Darmstadt,  sous  les  ordres  de  Mgr  le  duc  de  Bourbon;  passé 
en  1793,  dans  les  chasseurs  nobles,  sous  les  ordres  de  Mgr  le  prince  de  Condé,  et 
en  1800  dans  la  compagnie  noble  d'artillerie.  —  A  fait  toutes  les  campagnes  de 
l'émigration.  —  Rentré  eu  Fiance  en  1802.  —  Capitaine  d'infanterie  en  1815, 
rang  du  8  mai  1800.  —  Plus  tard,  marquis  de  Pouilly.  {Renseignements  fournis 
par  la  famille.) 

(•4)  Capitaine  au  5e  régiment  de  la  garde  royale  en  1813.  {Contrôle  du  régi- 
ment, 1817.)  —  On  nous  a  signalé  sept  officiers  du  nom  de  Blair,  présents  à 
l'armée  de  Condé;  un  est  mort,  un  a  été  tué  devant  l'ennemi,  les  cinq  autres  ont 
été  cbevaliers  de  Saint-Louis.  —  Le  premier  est  porté  plus  haut  (pp.  10  et  17), 
chevalier  en  1793,  et  une  seconde  fois  en  1796  (p.  38),  par  suite  d'une  erreur 
commise  par  l'employé  qui  a  recopié  le  registre;  le  second,  chevalier  en  1800, 
est  porté  p.  G2;  nous  en  citons  deux,  nommés  en  1815,  et  le  dernier  est  porté 
plus  loin  aux  promotions  de  1810.  —  Seulement  nous  devons  faire  observer  que 
les  prénoms  qu'on  nous  a  indiqués  ne  concordent  pas  avec  ceui  que  présentent 
les  registres  officiels,  seuls  documents  sur  lesquels  nous  nous  appuyons. 

(5)  11  fut  reçu  par  le  chevalier  de  Menou,  à  Casseuil.  {Fiches  de  classement.) 
111.  15 


lïi'i  CHEVALIERS 

les-François-Louis)  (1);  deBienville(Maurice-Louis-xVlhanasc. 
Nicolas-Adrieu-ThoiBassin)  (2)  ;  le  comte  de  la  Bouère  Ar- 
mand-Modeste de  Gazeau)  (3);  Sinson  (Etienne-Pierre'  (i); 
de  Grandval  (Michel  Bauquet)  (S);  Clausel  de  Coussergues 

(Jean-Claude)  (6);  de  Condé  (Alexandre)  (7). 

Chefs  d escadron  :  de  Coigny  (8);  le  marquis  de  Castelba- 
jac  (Nicolas-Charles)  (9);  le  comte  de  Saint-Paër  (Léopold- 


(1)  Sous-lieutenant  de  remplacement  au  régiment  Royal-cavalerie  en  1785.  — 
Sous-lieutenant  en  pied  en  i 790.  — A  abandonné  en  1792.  (Registre  de  Royal- 
cavalerie  [2e),  de  1788  à  1793.)  —  Fils  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  17G~>. 
(Voir  1«  vol.,  p.  577.) 

(2)  Il  fut  reçu  par  le  comte  de  Thomnssin.  (Fiches  de  classement.) 

(3)  Lieutenant.  —  Page  du  duc  d'Orléans  en  1778,  rang  de  sous-lieutenant  de 
cavalerie  en  1780,  sous-lieutenant  au  régiment  d'Orléans-cavalerie  en  1783,  lieu- 
tenant en  second  en  178(1  jusqu'en  1791,  émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de 
1792  à  l'année  des  princes  dans  le  corps  de  la  noblesse  d'Anjou  ,  et  celles  de 
1793,  1791,  1793  et  179G.,  en  Vendée.  —  A  été  blessé  aux  affaires  de  Gété  , 
Châtiant  et  la  Chàlaigneraye.  —  A  vingt-quatre  ans  de  services,  y  compris  neul 
campagnes.  (Commission  de  1814,  1  Ie  tableau,  n°  26.) 

(-i)  De  Sinson.  (Titres  de  la  famille.) 

(5)  Ancien  lieutenant.  —  Demeurant  à  Valognes  (Manche).  — A  vingt-deux 
ans  neuf  mois  et  vingt-deux  jours  de  services,  y  compris  quatre  campagnes,  plus 
dix  années  de  grâce.  (Commission  de  1814,  11e  tableau,  n°  35.)  —  Voir,  t.  11. 
pp.  50S  à  511,  huit  officiels  du  nom  de  Grandval  (dont  trois  Bauquet  de  Grand- 
val),  chevaliers  de  Saint-Louis. 

(G)  Membre  de  la  chambre  des  députés.  (Fiches  de  classement .)  —  Officier  de 
la  Légion  d'honneur,  député  de  l'Avtyron.  (Jlmanach  royal  de  1817,  p.  100.)  — 
L'un  des  chefs  les  plus  influents  du  côté  droit  de  la  chambre. 

(7)  Ancien  lieutenant.  —  Emigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792  à  l'ar- 
mée des  princes,  et  toutes  celles  de  l'émigration  jusqu'en  1S01  à  l'armée  de  Conde. 
dans  les  chasseurs  nobles.  —  V  vingt  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes, 
plus  dix  années  de  grâce.  (Commission  de  1814,  17"=  tableau,  n°  53.) 

(8)  Chpf  d'escadron  aide  de  camp.  (Fiches  de  classement.)  —  Duc  de  Coigny, 
colonel,  aide  de  camp  de  S.  A.  R.  Monseigneur  le  duc  de  Bordeaux.  (Almanacli 
royal  de  1830,  p.  87.)  —  Pair  de  France,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur, 
chevalier  d'honneur  .le  S.  A.  II.  Madame  la  duchesse  d'Orléans.  (Almanach  royal- 
national  de  1812,  p.  .17.) 

.9)   Chef  d'escadron  au  J  1e  chasseurs  à  cheval.  (Fiches  de  classement.) 


DE  J815.  195 

Grout)  (1)  ;  Vidal  de  Lauzun  (Dominique-Marin-Théodore)  (2], 
Lacourl  de  Grainville  (Charles-Marie)  (3). 

Chevaliers  de  Saint-Louis  reçus  par  Monsieur. 

Maréchal  de  camp  :  le  comte  do  la  Roche-Aymon  (An- 
toine-Charles-Etienne-Paul ) . 

Inspecteur  aux  revues  :  de  Rostaing  (Jean-An(oine). 

Majors  :  de  Turenne  (  Jean-François-Martial,  dit  Amé- 
dée)  (4j;  d'Uzer  (Louis  Monk)  (5)  ;  Dufaur  de  Gavardie 
(Pierre- Jean)  (6). 

(1)  Ordonnance  du  roi  du  5  mai  1824,  qui  nomme  M.  le  comte  de  Saint-Paër, 
chef  d'escadron  de  dragons,  chevalier  de  Saint-Louis,  pour  prendre  rang  du 
14  mars  1815,  date  de  sa  réception  par  Mgr  le  duc  de  Bercy.  (Registre 
de  l'ordre.)  —  Il  avait  été  nommé  encore  le  18  août  1819,  sous  le  n°  9652,  mais 
sans  que  l'ordonnance  rappelât  la  date  à  laquelle  il  devait  prendre  rang.  (Mêmes 
registres.) —  Chef  d'escadron  au  2«  régiment  de  grenadiers  à  cheval  de  la  garde 
royale,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1830,  p.  611.)  — 
Un  officier  du  même  nom,  M.  le  comte  de  Saint-Paër  (Charles-Philippe-Louis- 
Léopold),  né  eu  1823,  chef  de  bataillon  au  13e  de  ligne,  a  été  tué  à  Solférino,  le 
24  juin  1839.  —  Il  servait  depuis  1842,  avait  été  blessé  le  12  mai  1831,  d'une 
balle  contuse  à  la  nuque,  chez  les  Beni-Orskars  en  Afrique,  et  était  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur  du  12  décembre,  même  année.  (Campagne  d'Italie  en  1839,  par 
le  baron  de  Bazancourt,  t.  Il,  p.  384.) 

(2)  Chef  d'escadron  de  hussards.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Ancien  gendarme  île  la  garde,  chef  d'escadron.  (Fiches  de  classement.) 
(4)  Major,  aide  de  camp.  (Fiches  de  classement.) 

(3)  Major,  adjoint  à  l'état-major.  (Fiches  de  classement.) 

(6)  Major  du  régiment  d'Angoulême- infanterie  (5e) ,  nommé  le  16  janvier  1813, 
avait  été  reçu  par  Monsieur  le  29  octobre  1814.  (Fiches  de  classement.) —  Doi 
prendre  rang  de  sa  réception. 

Né  le  27  juin  1771,  à  Riscle  (Gers).  —  Soldat  à  vingt  et  un  ans  au  1er  bataillon 
du  Gers,  devenu  105e  demi-brigade.  —  Sous-lieutenant  en  1792,  lieutenant  au 
51e  en  1797,  passé  aux  grenadiers  de  la  garde  impériale  en  180!!.  capitaine  aux 
tirailleurs  en  1809,  chef  de  bataillon  aux  llanqueurs  en  1813,  major  (lieutenant- 
colonel)  à  la  suite  du  5e  de  ligne  (régiment  d'Angoulême)  en  1814,  lieutenant- 
colonel  de  la  légion  diiVar  (devenue  17e  léger)  en  1810,  retraité  en  1824,  avec 
une  pension  de  2.000  francs.  —  Campagnes  de  1792  à  1S01,  aux  année»  d'Italie 

13. 


196  CHEVALIERS 

Collomb  d'Arcine  (Jean-François-Emmanucl)  (1). 

Chefs  de  bataillon  :  Caylus  (Jean-Baptiste)  (2);  le  cheva- 
lier do  Morlcmart-Boisse  (3)  ;  Froment  (Louis)  (}). 

Anciens  officiers  :  le  comte  de  Floirac  (Pierre-Joseph  de  lu 
Grange-Gourtlon)  ;  de  la  Boissière  (  Àrmand-Gabriel-François 
Paparel);  de  Waubort  de  Genlis  (Louis-François);  le  comte 

et  du  Rhin.  —  D  i  l'an  XII  et  de  l'an  XIII,  sur  les  côtes,  près  la  Manche.  —  De 
l'an  XIV,  à  la  grande-année.  —  De  1 800  à  181 1,  à  la  grande-armée  et  en  Es- 
pagne. —  Trente  et  un  ans  huit  mois  de  services,  et  dix-neuf  ans  huit  mois  vingt- 
six  jours  de  campagne,  en  tout  cinquante  et  un  ans  quatre  mois  vingt-six  jours  de 
services.  —  Blessé  grièvement  d'un  coup  de  feu  au  pied  droit  en  fan  VIII,  près 
de  Ralisbonne  ;  d'un  coup  de  feu  au  bas-ventre  en  1812.  à  Santa-Cruz  en  Espagne. 

—  Forte  contusion  à  l'épaule  droite  le  26  août  1813,  à  Dresde.—  A  la  ba- 
taille de  Castiglione,  en  l'an  IV,  il  prit  une  pièce  de  canon,  et  fut  htessé  au  genou 
droit.  —  A  la  bataille  du  5  frimaire  an  V,  il  fut  un  des  premiers  qui  passèrent  le 
canal  d'Arcole.  —  A  Austerlilz,  il  prit  deux  pièces  de  canon  —  Fils  de  Jean  Ber- 
trand de  Gavardie,  avocat  au  parlement ,  et  de  dame  Dufaur  de  Lucan,  son  épou<e. 

—  Quoique  ancien  officier  de  la  garde  impériale,  il  refusa  de  servir  pendant  les 
cent-jours,  pour  tenir  son  serment  de  chevalier  de  Saint-Louis,  et  fut  demandé  en 
1810,  par  le  préfet  des  Landes,  M.  de  Carrère,  et  par  le  colonel  de  la  légion  de  re 
département,  pour  être  lieutenant-colonel  de  cette  légion.  Mgr  duc  d'An- 
goulème  ajouta  à  l'apostille  du  préfet  :  «  Je  me  joins  au  préfet  des  Landes  pour 
recommander  particulièrement  au  ministre  de  la  guerre  la  demande  du  lieutenant- 
colonel  Gavardie.  C'est  un  bon  officier,  et  son  dévouement  au  roi  mérite  qu'il  soit 
employé  au  service.  Je  le  verrai  avec  plaisir.  Bordeaux  le  le' janvier  1816,  Louis- 
Antoine.  »  —  Le  colonel  du  17e  léger,  dans  une  note  au  minisire,  parle  de  cet  of- 
ficier supérieur  dans  les  termes  suivants  :  «  J'ai  trouvé  en  lui  le  plus  grand  zèle, 
et  la  plus  grande  activité.  Dévouement,  instruction  ,  ancienneté  de  service  et  de 
grade,  tels  sont  1  s  titres  par  lesquels  il  se  recommande  pour  le  grade  de  colonel 
et  le  commandement  d'un  régiment.  Principes  excellents,  tout  dévoué,  conduite 
parfaite  et  digne   des  plus  grands  doges.  »  —Baron  le  5  décembre  1825.  [État  de 

services  et  dossier  de  M.  de  Gavardie.) 

(1)  Major  du  régiment  de  MoNsiEUR-infanterie.  {Fiches  de  classement.) 

(2)  Chef  de  bataillon  au  57e  de  ligne.  {Fiches  déclassement.) 

(3)  Le  registre  de  l'ordre  et  les    Fiches  de  classement  ne  donnent  pas  ses  pré- 
noms. _  Nomme  le  13  février  1815,  reçu  le  20. 

(1)   Chef  de  bataillon  au  7e   de  ligno.  —Nomme  le  10  janvier  1815.  —  Avait 
éle  reçu  par  Monsieur,  h-  1'.»  octobre  181  \.  Doit  prendre  rang  de  sa  récëplion. 


DE  1815.  107 

do  Guergorlay  (Gabriel-Louis-Marie)  (1);  lu  comte  de  Guer- 
gorlay  (Louis-Florian-Paul)  (2)  ;  le  baron  de  Ravinel  (Claude- 
Joseph-François)  ;  le  comte  de  Laporte-Ryantz  (Guy-François- 
Henri);  de  L aporte-Ysser lieux  (René- Joseph)  ;  le  chevalier  de 
Permangle  (Jean  de  Chouly)  (3)  ;  le  baron  deGauville(Antoine- 
Mathurin  le  Pellerio);  de  Gauville  (Auguste-Raoul-Louis- 
Maxime  le  Pellerin)  ;  le  comte  d'Hangest  (Louis-Gabriel)  (4)  ; 


(1)  L'orthographe  de  ce  nom  bien  connu  est  Kergorlay.  Nous  suivons  l'inscrip- 
tion du  registre,  et  nous  devons  dire  que  les  Fiches  de  classement  renvoient  de  la 
lettre  K  (Kergorlay)  à  la  lettre  G  (Guergorlay).  —  Nommé  chevalier  de  Saint- 
Louis  le  17  janvier  1815,  cet  officier  fut  reçu  par  Monsieur  le  29  janvier. 

(2)  Même  observation  que  la  précédente.  De  Guergorlay  (Louis-Florian-Paul). 
né  le  27  août  '1769.  —  Garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Noailles,  en  1782, 
sous-lieutenant  de  remplacement  dans  Commissaire-général-cavalerie  en  1783.  — 
En  1787,  15  juin,  nommé  à  la  réforme  vacante  dans  le  régiment  Royal-Lorraine- 
cavalerie,  par  la  démission  du  chevalier  de  Valori ,  en  payant  7,500  livres. — 
(Registre  de  Commissairegénéral-caralerie  ,  de  177G  «  1788.)  —  Capitaine,  a  dé- 
posé 7,300  livres;  a  un  brevet  de  retenue  de  5,000  livres;  capitaine  avec  re- 
forme, à  la  formation  de  1788.  (Registre  de  Royal-Lorraine,  de  177G  à  1788.)  — 
Mort  en  1857,  du  même  accident  qui  emporta  M.  Mazas.  Le  comte  de  Kergorlav, 
(Florian),  député,  puis  pair  de  France,  sous  la  restauration,  fut  un  type  d'hon- 
neur et  de  fidélité.  Son  vote  dans  les  cent-jours,  son  refus  de  serment  au  gouver- 
nement de  1S50,  la  part  qu'il  prit,  en  1852,  à  l'affaire  du  Carlo-Jlberto,  ses 
procès  devant  la  cour  des  Pairs  et  devant  la  cour  royale  de  Paris,  tout  révélait  en 
lui  cette  fermeté  inébranlable  dont  l'ordre  de  Saint-Lnuis  donnait  le  sceau  à  ses 
membres.  C'est  une  de  ces  grandes  figures  historiques  devant  lesquelles  on  s'in- 
cline avec  admiration  et  respect. 

(5)  Ancien  garde  du  corps  de  Monsieur,  entré  au  service  en  1778,  émigré,  a 
fait  toutes  les  campagnes  de  l'armée  de  Coudé.  (Renseignements  fournis  par  la 
famille.) 

(i)  Fils  du  comte  d'Hangest ,  colonel  de  Bourbon-dragons.  —  Émîgra  en  1791, 
et  entra  dans  la  compagnie  Ae>  gentilshommes  de  la  province  de  Champagne.  — 
Campagnes  :  de  1792  à  Tannée  des  princes;  de  1795  à  la  défense  de  Maestricht  ; 
de  1791,  1795,  1796,  dans  les  cadres  de  la  division  du  comte  d'Allonville ,  et 
celles  de  1797  et  1799  dans  les  chevaliers  de  la  Couronne,  armée  de  Condé.  — 
Capitaine  de  cavalerie  en  179S;  p.:ssé  ,  en  1800,  enseigne  au  service  d'Autriche; 
lieutenant  eu  premier  en  1809,  —  Rentré  en  France  en  181  1,  ayant  fait  les  cam- 
pagnes de  1800,  1805,  1S0G  et  1809.  —  Trente  et  un  ans  de  s.  rvices,  v  compris 
onze  campagnes.  (Commission  de  181  1,  21  \o!.,  15''  tableau,  u"  30.) 


198  CHEVALIEI'.S 

de  Courson  de  Kernescop,  dit  de  la  Ville-Valio  (Alexandre- 
Jacques -Français);  Bruc  (Joseph -Louis -Michel);  Malhey 
(Claude)  (1). 

Chefs  d'escadron  :  Favier -Dumoulin  (  Jean  -Pierre -Jo- 
seph) (2);  Guyardin  (Nicolas-Marie)  (3);  de  Chalus  (Louis- 
Jean-Antoine)  (4);  de  Saint-Marc  (Marc-Antoine  Gautier)  (5\ 

Chevaliers  de  Saint-Louis  reçus  par  Mgr  duc  d'Angoulême. 

Colonel  :  Hugo  (Louis-Joseph)  (6). 

Sous-inspecteur  aux  revues  :  Brémond  (  Jean-François- 
Dominique). 

Anciens  officiers  :  de  Chabanncs  de  Chabannes  (Jean- 
Baptiste-Marie);  de  Menou  (Pierre-Benoît). 

Chefs  d'escadron  :  le  comte  de  Maupas  (  Auguste-Marie- 
Agard)  (7);  le  baron  deMoreîl  (Charles-Robert)  (8). 

(1)  Ex-sous-lieutenant-quartier-maître  île  gendarmerie. 

(2)  Cbef  d'escadron  de  gendarmerie,  nommé  le  16  janvier  1815,  avait  été  reçu 
par  Monsieur  au  mois  d'octobre  1814.  (Fiches  de  classement.)  ■ —  Il  doit  prendre 
rang  de  1814.  — Il  est  mort,  officier  supérieur  en  retraite,  à  Saint-André  (Hé- 
rault) le  12  juin  1813.  —  C'est  parune  erreur  d'impression  que,  dans  le  1"  vo- 
lume, p.  430,  ligne  7,1e  nom  de  son  père  est  écrit  Dumouin  au  lieu  de  Dumou- 
lin. Un  autre  Favier  est  porté  également  1er  volume,  p.  628. 

(3)  Chef  d'escadron  aide  de  camp,  nommé  le  16  janvier  1813,  avait  été  reçu 
par  Monsieur  le  24  septembre  1814.  (Fiches  de  classement.)  —  Il  doit  prendre 
rang  de  1814. 

(4)  Chef  d'escadron  au  13*  dragons,  nommé  le  16  janvier  1815,  avait  été  reçu 
par  Monsieur  le  11  décembre  1814.  (Fiches  de  classement.)  Doit  prendre  rang  de 
sa  réception. 

(5)  Cbef  d'escadron  de  gendarmerie,  nommé  le  16  janvier  1815,  avait  été  reçu 
par  Monsieur  le  27  octobre  1814.  (Fiches  de  classement.)  —  Doit  prendre  rang  de 
sa  réception. 

(6)  Colonel  du  8e  léger,  nommé  le  51  janvier,  reçu  le  12  février.  (Fiches  de 
classement.) 

(7)  Cbef  d'escadron,  aide  de  camp,  nommé  le  12  février,  reçu  le  15  mars  far 
Son  Altesse  Royale. —  Après  les  cent-jours,  Mgr  duc  d'Angoulême  ne  reçut  plu> 
qu'exceptionnellement  des  chevaliers  de  Saint-Louis. 

(8)  Nommé  lr  13  janvier  1815;  avait  été  reçu  par  Mgr  duc  d'Angoulême  le 
27  décembre  1814.  (Fiches  de  classement.)  Doit  prendre  rang  de  sa  réception. 


DE  1815.  109 


Chevaliers  de  Saint-Louis  reçus  par  Mgr  le  duc  de  Berry. 

Mousquetaires  ;  première  compagnie  ;  brigadier  :  de  Mar- 
geot  (Louis-Maurice)  (1). 

Anciens  officiers  :  Desplas  (Jean-Pierre-Auguste)  (2)  ;  Ri- 
chemont  (Gabriel)  ;  de  Tracy  (Jean-Charles)  ;  du  Chalard 
(Jean-Armand-Marie);  Flavigny  (Jean-Claude -André);  Du- 
serre  (Charles-Auguste)  (3)  ;  Onfroy  de  Tracy  (Jean-Charles)  ; 
de  Lannoy  de  Bcaurepaire  (Charles-Hubert-Marie);  de  Tré- 
mault  (Antoine-Anne-Hipolyte)  ;  de  Trémault  de  Spoir  (Au- 
guste-Marie-Denis); de  Boutiny  (Hubert-François);  d'Orival 
de  Creil  (Ulfran-Jean-Baptiste)  (-4);  le  comte  de  Langle  (Jo- 


(1)  A  suivi  le  roi  à  Gand.  (État  de  la  compagnie,  arrêté  par  le  lieutenant  gé- 
néral comte  de  Lauriston,  rapitaine-lienlenant.)  —  Chef  d'escadron  aux  chas- 
seurs de  l'Orne  (10),  de  1S15  à  1850,  brevet  du  10  mars  IS13. —  Chevalier  de- 
là Légion  d'honneur.  —  Ancien  aide  de  camp  de  M.  de  Frotté. 

(2)  Nommé  le  2  novembre  1815  ,  il  fut  reçu  par  Mgr  le  due  de  Berry  h: 
24  mars  181  G.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Un  certificat  du  15  septembre  1821,  délivré  par  M.  de  Laussat,  comman- 
dant et  administrateur  de  la  Guyane,  atteste  que  M.  du  Serre  (Jean-Casimir),  né 
le  10  juillet  1748  à  Gap,  est  bien  notoirement  le  même  qui  est  porté  sous  les 
noms  de  Charles-Auguste  Duserre  ,  chevalier  Durival,  et  que  tous  les  titres  du 
ministère  de  la  guerre  s'appliquent  à  Jean-Casimir  Duserre  ,  ainsi  qup  les  lettres 
de  chevalier  de  Saint-Louis  du  2  novembre  1815.  —  Un  autre  officier  de  ce 
nom,  M.  Dusère  du  Rival  (Pierre-Gahriel-Louis)  ,  né  en  1731  ,  lieutenant  dans 
Béarn  en  17 13,  capitaine  en  1752,  s'est  relire  en  1707  avec  une  pension  de 
400  livres.  — 1763,  heaucoupde  valeur  et  d'intelligence,  doux  dans  la  société, 
exact  et  ferme  dans  le  service,  plus  propre  à  être  lieutenant-colonel  que  major. 
—  1766,  il  est  brave,  et  a  des  talents  pour  la  guerre.  (Regislre  du  régiment  de 
Béarn,  de  1763  a  1776.]  —  Porté  chevalier  de  Saint-Louis  en  1762,  sou<  le  nom 
de  Durival.  (Voir  le1'  volume,  p.  554,  régiment  de  Boisgelin,  devenu  Béarn  eu 
1762.) 

(i)  On  trouve  au  registre,  rang  des  capitaines  d'infanterie,  de  1724  a  1731,  un 
autre  officier  du  même  nom,  M.  d'Orival,  capitaine  aux  gardes  françaises  en  1728, 
chevalier  de  Saint-Louis,  —  D'Uozier,  t.  11,  p.  136,  le  qualifii  ainsi  :  <•  Le  mar- 
quis d'Orival  (Alphonse-Théodore  de  Riencourt),  chevalier  de  Saint-Louis  depuis 


200  CHEVALIERS 

scphJcan-Marie);  de  la  Tullayc  (Christophe-Simon-Stilitc);  <!<• 
Buissy  (Charlcs-Louis-Auguste)  (1);  de  Bar  île  Murât  (Max i- 
milicn);  de  Mac-Mahon  (Jean  de  Thomond-Masham  )  c2  ;  le 
comte  d'Issoncourt  (Jean -François-Charles  Baadon)  ;  Yillot 
de  Grandprez  (Louis);  Dubois  de  Saint-Mandé  (Marie-Fran- 
çois-Charles) ;  de  la  Riboisière  (Gilles-François-Anne  le  Pays}. 

Chevaliers  de  Saint-Louis  reçus  par  Rrlgr  le  prince  de  Condé. 

Ancien  colonel:  le  comte  de  Brogîie  (Ferdinand-François). 

Anciens  officiers  :  de  Sartiges  (Louis-François-Joseph)  (3); 

de  Prédelys  (Georges-Elisabeth)  (-1)  ;  de  Pointe  de  Gevigny 


1715,  capitaine  aux  gardes  françaises  en  1739  (c'est  une  erreur,  nous  venons  de 
dire  que  le  brevet  était  de  1728),  capitaine  de  grenadiers  en  1743,  brigadier  d'in- 
fanterie même  année,  commandant  de  bataillon  en  1744,  avait  commencé  à  servir 
en  4705.  » 

(1)  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Vintimiile  en  1789,  volontaire  au  régiment, 
des  émigrés  en  1791,  sous-lieutenant  en  1794,  lieutenant  en  1800,  capitaine  en 
4815,  capitaine  de  voltigeurs  au  4e  régiment  d'infanterie  de  la  garde  royale,  le 
25  octobre  1813,  breveté  chef  de  bataillon  dudit  jour;  a  l'ait  seize  campagnes,  et 
a  reçu  une  blessure.  —  Bon  officier,  ayant  bien  soin  de  sa  compagnie,  dont  il  est 
fort  aimé  ;  instruit  dans  son  état.  (Contrôle  nominatif  du  4e  de  la  garde  royale  , 
1817.) 

(2)  L'orthographe  du  nom  patronymique  est  Markham. 
(5)  Vicomte  de  Sartiges.  (Titres  de  la  famille.) 

(i)  Le  comte  de  Prédelys.  —  Ancien  capitaine  :  vingt-sept  ans  sent  mois  et 
deux  jours  de  services,  y  compris  huit  campagnes.  (Commission  de  1814,  t.  II, 
40e  tableau,  no  34.)  —  On  nous  a  signalé  deux  officiers  de  ce  nom,  chevaliers  île 
Saint-Louis  avant  la  révolution  :  1°  Le  comte  de  Prédeiys  (Grillot),  brigadier 
d'infanterie  ;  2°  le  comte  de  Prédelys,  colonel  du  génie  à  Strasbourg.  —  Les  re- 
gistres de  l'ordre  ne  font  mention  que  de  M.  Grillot  de  Poilly  (Charles-Victor), 
ingénieur  ordinaire  du  roi,  che\alier  de  Saint-Louis  en  1760,  reçu  pendant  1» 
campagne  par  le  maréchal  de  Broglie,  et  porté  1er  vol.,  p.  521.  —  Nous  ajoute- 
rons que  VÈtat  militaire  de  1772,  p.  409,  cite  M.  Grillot  de  Prédelys,  ingénieur 
en  chef  à  Neuf  Brisach;  que  dans  celui  de  1778,  p.  586,  il  ligure  comme  sous- 
bri. -ailier  (liciilcnant-colôriel]  à  Strasbourg,  et  chevalier  de  Saint-Louis;  que  dans 
YKtat  de  lTS'i,  p.  459,  il  est  porte  :  Grillot,  comte  de  Prédelys,  comme  colonel, 


DE  1815.  201 

(Jean-François)  (1;  ;  Dussurnier-Fonbruue  (Antoine)  ((2)  ;  de  la 
Corbière  ( Auguste-François);  de  Bienville  (François -Louis 
Seroux)  (3)  ;  Le  Faucheux  (Rêne)  (4). 

chef  de  brigade,  et  chevalier  de  Saint-Louis;  et  qu'à  la  p.  89  du  même  État, 
on  le  trouve  brigadier  d'infanterie,  nommé  en  1784.  —  Nous  ferons  encore 
observer  que,  de  1763  à  1770,  il  y  a  eu  des  promotions  individuelles  dans  l'or- 
dre, et  que  ces  promotions  n'ont  pas  toutes  été  consignées  sur  les  Registres  de 
Tordre. 

(1)  De  Pointe  de  Gevigny  (Jean-François),  ancien  sous-lieutenant.  —  Dix-huit 
ans  deux  mois  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  années  de  grâce. 
(Commission  de  1814,  t.  II,  59e  tableau,  n°  51.)  -■  Chevalier  de  Saint-Louis  le 
8  novembre  1815,  reçu  le  30  décembre  par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de 
M.  le  prince  de  Condé.) 

(2)  Croix  du  ÎYiérite  militaire.  —  Diissumier-Fonbrune  (Jean-Joseph),  ancien 
sous-lieutenant,  douze  ans  de  services,  y  compris  quatre  campagnes,  plus  dix 
années  de  grâce.  —  Quoique  M.  Dussurnier  n'ait  pas  rigoureusement  le  nombre 
d'années  voulu  par  l'ordonnance  pour  avoir  droit  à  la  croix  du  Mérite  militaire, 
la  commission  le  propose  néanmoins  pour  l'obtention  de  cette  décoration,  à  cause 
de  son  dévouement.  [Commission  de  1814,  t.  III,  40e  tableau,  no  40.) —  M.  Dus- 
sumier-Fonbrune  avait  pris  part  au  mouvement  de  Bordeaux,  en  1814, 
et  fut  membre  de  la  Chambre  des  députes.  (Voir  ['Ahnanaeh  royal  de  1817, 
P.  101.) 

Un  certificat  de  M.  Jules  de  Foucauld,  secrétaire  de  la  commission,  annexé  au 
registre,  constate  que  M.  Dussumicr-Fonbrune  a  été  dénommé,  par  erreur,  Jean- 
Joseph,  au  lieu  de  :  Antoine  :  qui  est  son  véritable  prénom. 

(5)  Nommé  le  10  février  1813,  pour  prendre  rang  du  23  mars  1799.  (Fiches 
de  classement.) 

(4)  Émigré  en  1793,  a  fait  la  campagne  de  cette  année,  dans  la  3e  compagnie 
de  Tinfanterie-noble.  —  Volontaire  au  régiment  deBéthisyen  1794;  volontaire  au 
régiment  de  Montessou  en  1793,  jusqu'en  1797,  époque  à  laquelle  l'armée  partit 
pour  la  Volbviiie.  Pendant  la  campagne  de  1796,  il  commandait  une  patrouille  de 
l'armée  de  Condé,  et  lit  prisonnier  un  officier  et  un  sergent-major  de  l'armée 
française,  auxquels  il  offrit  des  secours  pécuniaires,  avant  de  ies  remettre  entre  les 
mains  du  colonel  de  sou  régiment.  Moreau,  en  ayant  été  instruit,  eut  les  mûmes 
égards  pour  les  prisonniers  de  l'armée  de  Condé.  Ce  fait  est  attesté  par  Mgr  le  duc 
de  Bouibon.  M.  le  Faucheux  a  onze  ans  de  services,  y  compris  cinq  campagnes,  et 
dix  années  de  grâce.  La  commission,  en  reconnaissant  que  cet  officier  n'a  pas  le 
temps  de  services  voulu  par  Ls  ordonnances  pour  obtenir  la  croix  de  Saint-Louis, 
le  recommande,  néanmoins,  à  S.  E.  \#  ministre  de  la  guerre  ,  à  cause  de  la  cir- 
constance heureuse  indiquée  dans  l'état  de  services.  (Commission  de  1814,  14e  ta- 
bleau, n"  07.) 


202  CHEVALIERS 

De   Coudé  aine  (Ferdinand-Gabriel)  (1);  de  Coudé  (Jean- 
Jérémie)  (2). 

Chef  d'escadron  :  de  Bony  (Benoist)  (3). 

Chevalier  de  Saint-Louîs  reçu  par  Mgr  le  duc  de  Bourbon. 

Ancien  officier  :   Dubois    de    Saint -Mandé  (Alexandre 
Amédée). 


Se/vice  de  mer;  promotion  de  1815. 

Le  Gardeur  de  Tilly  (Jean-Pierre),  enseigne  de  vaisseau; 
de  Cacqueray,  commandant  du  fort  Saint-Louis  à  la  Mar- 
tinique; le  comte  de  Champigny  (Amable-Jean-Conrad  Bo- 
ehard),  ancien  officier  aux  colonies;  le  chevalier  do  Rigny 
(Henri  Gautier),  capitaine  de  frégate  (4);  Bouvet  (Pierre- 
Henri-François-Étienne),  capitaine  de  vaisseau. 


(1)  Ancien  lieutenant.  —  Émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792  à  l'ar- 
mée des  princes,  et  toutes  celles  de  l'émigration, jusqu'en  1801,  à  l'armée  de  Coude 
dans  l'inf.inierie-noble.  A  vingt  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plu? 
dix  années  de  grâce.  (Commission  de  181-i,  18e  tableau,  n°  20.) 

(2)  Ancien  capitaine.  — A  vingt-huit  ans  sept  mois  de  services,  y  compris  iicul 
campagnes.  (Commission  de  1814,  27e  tableau,  n°  19.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis 
le  51  octobre  1813,  reçu  le  12  f-ivricr  iSlri  par  Mgr  le  prince  de  Condé.  (Fiches  de 
classement.)  —  C'est  une  erreur.  Il  fut  reçu  par  Son  Altesse  Séiénissime  le  1"2  fé- 
vrier 181G.  (Registre  de  réceptions  de  M.  le  prince  de  Condé.) 

(5)   Chef  d'escadron,  aide  de  camp.  (Fiches  de  classement .) 

(4)  Nommé  par  la  restauration  capitaine  de  vaisseau,  contre-amiral,  vice-ami- 
ral, comte,  officier  et  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  —  Célèbre  par  le 
combat  de  Navarin.  —  Mort  en  1835,  après  avoir  été  fût,  sous  le  gouvernement  de 
Juillet,  grand  officier  de  la  Lésion  d'honneur,  grand'-croix,  ministre  de  la  marin.', 
et  ministre  des  affaires  étrangères.  —  11  était  en  outre  grand'-croix  des  ordres  de 
Saint-Alexandre  Newski  (de  Russie),  et  du  Sauveur  (dr-  Grèce),  commandeur  de 
l'ordre  du  Bain  (d'Angleterre)^  et  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Maurice  et  Saint- 
Lazare  (de  Sard  ligne).  —  (Voir  le  détail  de  ses  services,  dans  la  Biographie  ma- 
ritime de  M.  Hennequin,  t.  Il,  p.  "5  à  92.) 


DE  1816.  203 

Le  comte  d'Ilanaehe  (Alexandre),  capitaine  de  milices  à 
Saint-Domingue;  le  baron  Scott  de  Martainville  (Jean-Marie- 
Joseph-Auguste),  ancien  officier  au  régiment  de  la  Martini- 
que; Bourgoin  (Etienne),  lieutenant  de  vaisseau,  chef  de  loge 
à  Cassembazar  (Inde);  du  Cluzel  (Jean-Baptiste  Belgarric), 
ancien  officier  au  régiment  de  l'Ile-de-France. 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en  1816. 

Gardes  du  corps  du  roi. 

Compagnie  d'Havre  :  Mallet  de  Chauny  (Joseph-Aimé- 
Gislain);  de  Fontaines  de  Logères  (Jean-Louis-Léon)  (i). 

Compagnie  de  Noailles  :  le  comte  de  Sesmaisons  (Claude- 
Clément-Gabriel-Rogalien),  sous-lieutenant  (2);  de  Frémin- 
ville  (Antoine-Louis  de  la  Poix),  brigadier  (3). 

Compagnie  de  Luxembourg  :  le  comte  de  Fontenoy  (Ma- 
thieu-Barnabe -  Dieudonné  -  Louis  -  Érasme  ) ,  sous-lieutenant 
porte-étendard  (i). 

De  Giverville  (Armand-Bernard),  brigadier. 


(1)  Baron.  {Titres  de  la  famille.)  —  Cette  qualité  n'est  pas  portée  aux  registres 
de  l'ordre,  mais  elle  lui  est  donnée  par  M.  le  duc  d'Havre,  dans  une  lettre  du 
18  mai  1817. 

(2)  Major  de  cavalerie  (aujourd'hui  lieutenant-colonel),  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  [État  de  la  compagnie  au  1er  novembre  1815.) 

(5)  Garde  du  corps  (lieutenant  de  cavalerie),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 
(Étal  de  la  compagnie  au  1er  novembre  1815.)  —  Brigadier  (capitaine).  (Almanaeh, 
royal  de  1817,  p.  539.)  —  Officier  de  la  Légion  d'honneur  le  20  septembre  1825. 
(Almanaeh  royal  de  1830,  p.  523.)  —  Maréchal  des  logis  de  première  clause,  chef 
d'escadron  le  1"  mars  1821.  (Annuaire  militaire  de  1830.  p.  142.)  —  11  était 
de  service  à  Saint-Cloud  au  moment  de  la  révolution  de  juillet,  suivit  le  roi  à 
Cherbourg,  et  fut  licencié  à  Siint-Lô  avec  la  compagnie  le  24  août  1850,  après  le 
départ  de  Charles  X. 

(1)  Chef  d'escadron.  (Almanaeh  Royal  de  1817,  p.  539.)  —  Sous-lieutenant 
d'escadron,  lieutenant-colonel  en  1821,  breveté  colonel  en  1S29,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur.  [Annuaire  militaire  de  1830,  p.  150.)  —  A  suivi  le  roi  à 
Cherbourg  en  1850. 


204  CHEVALIEUS 

Gardes  du  corps  de.  Monsieur  :  le  comte  de  Djampiern: 
(Auguste-Philippe-lIenri  du  Walk),  lieutenant-colonel,  aide- 
major  (1). 

Garde,  Royale. 

Infanterie  :  de  Maupas  (Pierre-Jacques-Marie),  capitaine 
au  1er  régiment  ;  de  Montaignac  (Jean-François  de  Gain),  lieu- 
tenant au  2e  régiment. 

Artillerie  :  le  marquis  de  Chambray  (Georges),  major  du 
régiment  d'artillerie  à  pied  (2). 

Cavalerie  :  le  vicomte  de  la  Bourdonnaye  (Amédée-Esprit- 
Eugène),  capitaine  au  2e  grenadiers  à  cheval  ;  de  Caqueray 
(Jean-Marie),  capitaine  aux  dragons  (3);  de  Na) lies  (Joseph- 
Jacques),  capitaine  aux  chasseurs  à  cheval  (i);  le  vicomte 

(1)  Plus  tard  lieutenant  commandant  de  la  compagnie,  breveté  colonel  ;  lieute- 
nant commandant  de  la  compagnie  ,  devenue  3e  compagnie  des  gardes  du  corps 
du  roi,  à  l'avènement  de  Charles  X  au  trône,  le  16  septembre  1824  ;  maréchal  de 
camp  ;  mis  en  disponibilité  dans  le  cadre  d'état-major,  lors  du  licenciement  de  la 
compagnie  en  1826,  par  suite  de  la  nomination  de  M.  le  duc  de  Rivière,  capitaine, 
à  la  charge  de  gouverneur  de  Mgr  le  duc  de  Bordeaux.  —  Officier  de  la  Légion 
d'honneur.  [Almanach  royal  de  1830,  p.  377.) —  Il  reprit  du  service,  après  la 
mort  du  roi  Charles  X,  et  devint  lieutenant  général.  —  Le  comte  Duval  de  Dam- 
pierre,  lieutenant  général,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  [Almanach  royal- 
national  de  1812,  p.  029.)  —  Il  était  fort  aimé  et  fort  considéré  dans  les  gardes 
du  corps.  —  Voir  t.  II,  p.  323,  pour  son  père,  chevalier  en  1781,  égorgé  au  re- 
tour de  Varennes  en  1791. 

(2)  Il  fut  reçu  par  Mgr  duc  d'Angoulème.  {Fiches  de  classement.)  Cette  récep- 
tion était  la  preuve  de  la  fidélité  et  du  dévouement  de  cet  officier  supérieur  :  car, 
à  dater  de  la  rentrée  du  roi  en  1813,  Monseigneur  avait  cessé  de  recevoir  des 
chevaliers  de  Saint-Louis.  Lis  serments  qu'on  avait  piétés  entre  ses  mains,  en 
1814,  avaient  été  oubliés  si  promptement,  que  Son  Altesse  Royale  ne  voulut  plus 
s'exposer  à  en  recevoir  de  pareils. 

(5)  Capitaine  adjudant-major,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach 
royal  de  1817,  p.  339.)  —  Capitaine  commandant,  breveté  chef  d'escadron  eu  1817. 
(Annuaire  militaire  de  1830,  p.  194.) 

(i)  Né  à  Toulouse  le  13  novembre  17SG.  —  Sous-lieutenant  dans  une  compa- 
gnie franche  de  l'année  royale  du  Midi  en  août  1799.  —  A  fait,  dans  cette  armé'', 
les  campagnes  de  1799  et  1800.  —  Dragon  au  19e  régiment  en  1803,  sous-lieutc- 
-  nant  en  1.XI0,   lieutenant  au  28'"  dragons  en  1813,  adjudant-major  même  année, 


DE  1816.  205 

de  Courtais  (  Amablc-Gaspard  -Henri),  capitaine  adjudant- 
major  aux  hussards  (1). 

Armée  de  lèvre. 

Maréchal  de  camp  :  le  baron  de  Canibacérès  (Jean-Pierre- 
Ilubert). 

capitaine  an  2e  régiment  d'éclaireurs  à  cheval  de  la  garde  impériale  même  année, 
capitaine  à  la  suite  du  5e  chasseurs  à  cheval  en  1811. —  A  rejoint  le  roi  à  Gand  en 
1815. — Capitaine  au  régiment  Royal-chasseurs, à  la  rentrée  de  Sa  Majesté.  —  Capi- 
taine aux  chasseurs  à  cheval  de  la  garde  royale,  à  la  formation  en  1813.  —  Sous- 
lieutenant-adjudant-mnjor  aux  gardes  du  corps  de  Monsieur,  compagnie  des  Cars, 
en  181G. —  Breveté  chef  d'cscadion  en  1817.  —  Lieutenant-major  en  1819.  — 
Breveté  lieutenant-colonel  en  1821.  —  Lieutenaut-major  des  gardes  du  corps  du  roi, 
compagnie  île  Rivière,  en  18:21  [a). —  Breveté  colonel  en  1826.  —  Lieutenant  des 
gardes  du  corps,  compagnie  de  Nnailles,  en  1826  [b).  —  Eu  solde  de  congé  en 
1830,  par  suite  du  licenciement  de  la  maison  militaire  du  roi.  —  Admis  à  faire 
valoir  ses  droits  à  la  retraite  en  1S3G.  —  Quarante  ans  trois  mois  et  huit  jours  de 
services.  —  Pension  de  retraite  do  2,715  francs.  —  A.  fait  les  campagnes  de  1803 
en  Allemagne,  1S0G  en  Prusse,  1807  en  Pologne,  1808  en  Espagne,  1800  en  Por- 
tugal, 1810,  1811  et  1812  eu  Espagne,  1813  en  Saxe,  18H  en  France.  1813  à 
l'armée  royale  en  Belgique.  —  Blessé  d'un  coup  de  feu  à  la  bataille  de  Dresde  en 
181  i,  et  d'un  coup  de  mitraille  au  bras  et  au  flanc  droit,  à  la  bataille  de  Leipsn  k, 
même  année.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1S07,  ofliiier  en  1820, 
commandeur  du  même  ordre  en  1825.  [État  de  services,  Dossier  de  M.  Naylies, 
Archives  de  la  guerre.)  —  Vicomte  de  Naylies.  (  ilmanach  royal  de  1830,  p.  78.) 
—  Auteur  d'une  Histoire  très-estimée  de  la  Guerre  de  la  Péninsule,  et  de  la  Rela- 
tion fidèle  de  l'embarquement  du  roi  Charles  X  en  1850.  —  Homme  loyal,  sujet 
dévoué,  chef  sévère  et  paternel,  M.  de  Naylies  était,  par  la  réunion  de  ces  qualités, 
indispensables  chez  un  bon  militaire,  fort  aimé  des  gardes  du  corps  placés  sous  ses 
ordres,  et  parmi  lesquels  se  trouvait  le  continuateur  de  cette  histoire.  —  Nommé 
chevalier  de  Saint-Louis,  le  29  février,  il  fut  reçu  le  17  mars  par  Mgr  le  duc  de 
Berry.  (Fiches  de  classement.) 

(1)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  5G1.)  — 
Plus  tard,  major  d'un  régiment  de  hussards,  retiré  du  service,  député  de  la  gauche 
sous  le  gouvernement  de  Juillet,  nommé  général  commandant  de  la  garde  natio- 
nale de  Paris,  en  181S,  par  le  gouvernement  provisoire,  arrêté  à  la  suite  de  l'é- 
chauffourée  du  15  mai,  traduit  devant  la  haute  cour  de  justice,  siégeant  à  Bourges, 
et  acquitté. 

(a)  Les  gantes  «lu  lOtps  de  MONSIKUR  devinrent  gardes  du  corps  du  roi,  5e  compagnie,  à  l'a- 
vènement du  ici  Charles  \  au  tronc,  le  l(î  septembre  1824. 

ib)  En  ÎHL'G,  le.  lcl  juin,  la  compagnie  de  l'.hièie  fui  licenciée,  par  suite  de  la  nomination  de 
son  capitaine  aux  fonctions  de  pouvi  rneur  >ic  Mgr  duc  de  Bordeaux. 


200  CHEVALIEhS 

Colonel  :  Barré-Cliabans  (Alexis-Loiiis-François-Paul-Bcn- 
jamin)  (légion  du  Var)  (1). 

Capitaines  :  de  Courson  (Amand)  (oc  de  ligne);  Du  tua 
(Paul)  (légion  de  la  Seine)  (2);  de  Cressac  (Jacques-Fran- 
çois-Célinie)  (arme  du  génie)  (3). 

Gendarmerie  :  Guérin  d'Agon  (Auguste-Emmanuel),  ca- 
pitaine (4). 

(1)  Le  chevalier  Barré.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  602.)  —  A  commencé  à 
servir  en  1791  :  retraité  en  1831,  après  quarante  ans  de  services,  plus  les  campa- 
gnes. {Renseignements  donnés  par  la  famille.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, colonel  du  Gc  de  ligne.  {Almanach  impérial  de  1812,  p.  520.)  —  Colonel  du 
régiment  de  Berry-infantorie  (G').  [Almanach  royal  de  1814-1815,  p.  48(3.) 

(2)  Sergent  au  second  bataillon  de  la  Seine-Inférieure  en  1791,  sous-lieutenant 
en  1792,  lieutenant  en  1795,  oflïcb  r  d'état-major  en  1796,  capitaine  aide-major 
à  l'armée  royale  de  Bretagne  en  1799,  capitaine  au  2*  bataillon  de  volontaires 
royaux  en  1815,  volontaire  en  Belgique,  capitaine  le  16  mars  1813,  employé  à 
Douai  le  4  juillet,  capitaine  à  la  légion  de  la  Seine  le  15  novembre  1813,  dé- 
missionnaire le  8  avril  1818.  —  Campagnes  de  1791  et  1792,  1793  à  1800,  en  émi- 
gration, 1813  avec  les  princes.  (État  de  services  délivré  par  M.  le  ministre  de  la 
guerre,  le  14  juin  1853.) 

(5)  Cressac,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  génie  à  l'école  de 
Metz.  (Almanach  impérial  de  1812,  pp.  522  et  325.)  —  Le  chevalier  Cressac. 
(Almanach  royal  de  1814-1813,  p.  476.)  —  Baron.  (Titres  de  la  famille) 

(4)  Guérin  d'Agon  (Auguste-Emmanuel.)  —  Né  le  24  février  1780,  à  Coutances. 
—  Garde  général  des  forêts  à  Poligny  (Jura)  en  1805,  sous-inspecteur  à  Périgueux 
en  180 ï  lieutenant  de  gendarmerie  (compagnie  du  Calvados)  en  1814,  a  cessé  ses 
fonctions  le  25  mars  1813,  a  rejoint  le  roi  à  Gand  le  25  avril  suivant,  rentré  à  la 
compagnie  du  Calvados  le  Ier  août,  capitaine  de  la  compagnie  de  gendarmerie  de 
la  Gironde  le  17  décembre  1815,  idem  de  la  compagnie  de  la  Vendée  en  1817, 
capitaine  dans  le  corps  de  la  gendarmerie  d'élite  (garde  royale)  en  1827,  rang  de 
chef  d'escadron,  chef  d'escadron  commandant  la  compagnie  de  Seine-et-Oise  en 
1829,  retraité  le  15  juillet  1858.  —Pension  de  retraite  de  1 ,625  francs.  — 
Emigré  eu  1791,  mousquetaire  noir  du  16  décembre  1791  au  51  décembre  1792. 
lieutenant,  puis  capitaine  dans  l'armée  royale  de  Basse-Normandie  de  1795  a  1800, 
rentré  dans  ses  foyers  le  50  mars  1800.  —  Fils  légitime  de  messire  Auguste-Louis, 
chevalier,  seigneur  et  patron,  d'Agon  et  du  Fés,  mousquetaire  du  roi,  reforme,  et 
capitaine  decanonniers  gardes-côtes,  et  de  noble  dame  Louise- Alexandre-Mélanie  de 
Uieux.  —  Bles>é  de  deux  coups  de  l'eu,  l'un  à  la  mâchoire  inférieure,  l'autre  à 
l'épaule  droite,  à  l'affaire  du  2  novembre  1799.  —  Aide  de  camp  du  comte  de 
Frotté  en  1799.  —  Volontaire  royal  à   cheval   dans  les  volontaires  de  la  garde  de 


DE  1816.  207 

De  Ferrand  (Jean-Baptisle-François)  ;  Sautereau  (Etienne- 
Pierre)  j  Costccaude  (Honoré -Marie -Jean- Joseph) ,  lieute- 
nants. 

Anciens  officiers  :  Deschamps  de  Buisseret  (Jean -Louis- 
César)  (1);  le  marquis  de  Boisgelin  (Pierre-Marie-Fidèle);  le 
marquis  d'Hauteclocque  (Amable-Louis-EléonoreBertoult)  (2); 
le  baron  de  Bertoult  (Armand-Philippe-Louis);  de  Lézar- 
dières  de  Châtigné  (Pierre-Robert);  de  Mothes  de  Blanche 
(François-Joseph)  (3)  ;  Odoard  de  Boismilon  (Jacques)  ;  du 
Blaisel  de  Belle-Ile  (Claude-Benoit);  de  Lusignan  (Tite-Marie- 
Louis  Conhé)  (4);  Dutertre  (Jacques-Hipolyle);  de  Laporte- 
Beaumont  (Jean);  du  Bois-Hamon  (Henri-Marie)  (5);  le  che- 

Mgr  duc  d'Angouléme,  ù  Bordeaux,  le  12  mars  1814.  —  Campagnes  de  1792, 
4795  à  1800;  1814  à  l'armée  royale  du  Midi.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  17 
juillet  181G,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  23  avril  1821.  [Dossiers  des  pen- 
sions, n°  3i,221.) 

(1)  Né  en  1733,  rang  de  sous-lieutenant  dans  Reine-cavalerie  en  1774,  en  pied 
en  1782,  lieutenant  en  1788,  démissionnaire  même  année.  [Registre  de  177G  à 
1788.)  —  A  complété  ses  services  en  émigration. 

(2)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  27  mar-,  reçu  le  11  mai  par  M.  le  prince  de 
Condé.  [Fiches  de  classement.) 

(3)  On  nous  a  signalé  cet  officier  comme  ayant  servi  dans  Vivarais.  mais  sur  le 
matricule  les  prénoms  ne  sont  pas  les  mêmes.  —  «  De  Mothes  de  Blanche  (Jean- 
Philippe1,  lieutenant  au  régiment  provincial  de  Bord,  aux  en  1771,  sous-lieutenant 
dans  Vivarais  en  1778,  lieutenant  eu  178"),  capitaine  en  1791.»  {Registre  de  Viva- 
rais, de  1788à  1793.)  —  François-Joseph-Marc-Ànloine.  [Archives  de  la  fa- 
mille ) 

(4)  Chef  d'escadron,  chevalier  de  Saint-Louis  le  21  août,  reçu  le  10  septembre 
par  M,  le  prince  de  Coudé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  de  1814  à 
1818.) 

(5)  Néen  177G  à  Montauban  (Ille-et- Vilaine) .  —A  fait  la  campagne  de  1792  à 
l'armée  des  princes  ;  lieutenant  d'artillerie  à  Quiberon  ;  officier  supérieur  dans  les 
armées  royales  de  la  Bretagne,  division  de  Vittré  ;  a  fait  toutes  les  campagnes 
d'Italie  dans  la  50e  demi-brigade  ;  commandant  une  division  dans  l'armée  royale 
de  Bretagne,  en  1N13;  chef  de  bataillon  dans  la  lésion  de  la  Somme  en  1S1G; 
passé  djii<  la  légion  de  l'Oise;  démissionnaire  en  1819  ;  sous-préfet  de  Ploermel 
en  1822;  sous-préfel  de  Saint-Malo  en  1826  ;  démissionnaire  en  1830.  —  Mort  le 
26  janvier  1846.  {Renseignements  donnés  par  la  famille.)  —  Chevalier  de  la  Lé- 
gion d'honneur.  (Almanach  royal  de  1830,  p.  312.) 


208  CHEVALIERS 

valier  du  Rois-ïïamon  (Joseph-Marie)  (1);  de  Joybert  il.' 
Villers  (Frédéric)  (2);  le  marquis  de  Yassieux,  com[<:  (|,> 
Seguins  (Alexandre- Joseph -François)  (3);  Mathey  (Pierre- 
Joseph);  le  chevalier  commandeur  de  Yalori  (Casimir-Louis  ; 
d'Uzer  (Louis-François- Hyacinthe  Monk);  le  marquis  de  Jo- 
vyac  (Hyacinthe -Théodore -Jacques -Alexandre  Joseph  d'ÏIi- 
laire  de  Toulon  de  Saint-Jalles)  ;  le  baron  de  Yareilles-Som- 
mières  (Louis-Félix- Jean-François)  (4);  le  baron  de  Pouiilv 
de  Cornay  (Anselme)  (5);  le  comte  d'Argouges  (Olivier)  (G  ; 


(1)  Né  à  Monfauban  (Ille-et-Vilaîne),  en  1777.  —  Offuier  supérieur  il l' s  . ar- 
mées royales  de  Bretagne  en  1795  et  1815.  —  A  été  fait  prisonnier  plusieurs 
fois;  s'est  évadé  des  prisons  de  Rennes  ,   la  veille  du  jour  où  il  devait  cire  fusillé. 

—  Chef  de  bataillon  de  la  légion  de  la  Haute-Saône  en  1816;  rentré  dans  ses 
foyers,  peu  de  temps  après;  mort  le  i  février  1855.  {Renseignements  donnes  par  ta 
famille.) 

(2)  Né  le  22  février  17G3,  page  de  M.  le  duc  d'Orléans  ,  rang  de  sous-lieutenant 
en  1779,  sous-lieutenant  même  année,  lieutenant  en  1785,  capitaine  réforme  en 
1787,  en  payant  0,750  livres  ;  a  déposé  cette  somme  ;  a  un  brevet  de  retenue 
de  ....  ;  capitaine  dit  de  réforme  à  la  formation  de  1788  ;  capitaine  de  remplace- 
ment en  1790;  a  cessé  d'être  porté  sur  les  contrôles  le  15  septembre  1791.  [Re- 
gistre du  -13e  cavalerie  (ci- devant  Orléans)  ,  de  178S  à  1795.)  —  A  complété  ses 
services  en  émigration.  —  Il  fut  reçu  parle  comte  de  Bienville.  (Fiches  de  classe- 
ment.) 

(5)  Elève  des  écoles  militaires,  surnuméraire  aux  clievau-légers  de  la  garde  de 
1781  à  1780,  snus-lieutenant  dans  Auvergne  en  178G,  a  abandonné  en  1787.  (Re- 
gistre d' Auvergne,  de  1776  à  1788.)   —  A  complété  ses  services   en  émigration. 

—  Lieutenant-colonel  en  1815.  (Archives  de  la  famille.) 

(-1)  Cadet  gentilhomme  en  1781,  sous-lieutenant  en  178-i,  lieutenant  en  1791.  a 
abandonné.  (Registre  du  régiment  Dauphin,  de  1788  à  1793.)  — A  complété  ses 
services  en  émigration. 

(5)  Baron  de  Fouilly  de  Cornay,  né  en  1771,  mort  en  1819,  a  émigré,  a  fait 
toutes  les  campagnes  de  l'armée  de  Coudé  ,  et  i  été  nommé  ,  sous  la  restauration, 
lieutenant-colonel,  pour  prendre  rang  de  1800.  (Renseignements  donnés  par  in 
famille.)—  Chevalier  de  Saint-Louis  le  20  novembre  1816,  reçu  le  11  mars  1 S 1 7 
par  M.  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  }f.  le  prince  de  Condé.) 

(6)  Émigré  eu  1792  ;  a  fait  la  campagne  de  1792  ,\  l'armée  du  centre;  entré 
aux  chevaliers  de  la  couronne  eu  179  i;  a  fait  les  campagnes  de  1795,  1796,  1797, 
179S,  1799,  1800  -t  1801.  —  A  eu  les  certificats  les  plus  honorables  de  M.  le  din- 
de Berry,  de  M.  le  prince  de  Condé  et  de  M.  le  «lue  de  Bourbon.   —  Capitaine  de 


DE  1816.  20(J 

le  comte  de  Noé  (Louis-Pantaléon-Jude-Amédée)  (]);  de 
Bongars  (René-Guillaume)  (2)  ;    le  comte  de  Bongars  de 

cavalerie,  pour  prendre  rang  de  1800.  (Pièces  communiquées.)  —  Porté  au  licen- 
ciement de  1801,  comme  servant  au  régiment  noble  d'Angoulême,  Se  escadron, 
10e  compagnie.  (Campagnes  du  corps  de  M.  le  prince  de  Condé,par  le  marquis 
d'Eequevilly,  5  vol.  in-8%  1818,  t.  III,  p.  226.)  —  Né  le  li  juin  1775,  à  Bié- 
ville  (Manche);  ancien  sous-lieutenant;  dix-sept  ans  trois  mois  de  services ,  y 
compris  huit  campagnes,  plus  dix  années  de  grâce.  (Commission  de  1814,  t.  III, 
63e  tableau,  n°  8.)  (a) 

(1)  Pair  de  France.  (Fiches  de  classement.) 

(2)  Ex-second  chef  d'équitation  à  l'Ecole  militaire.  (Fiches  de  classement  ) 

(a)  Cette  Camille  est  essentiellement  militaire.  —  Un  marquis  de  Uannes  [Nicolas  d'Argougcs) , 
a  servi  de  1657  à  1678;  il  fut  gouverneur d'Alençon  en  1663,  sur  la  démission  de  son  prre,  et  coi- 
nette  aux  chevau-légcrs  de  la  garde  en  166'j.— 11  était  aux  sièges  deïournay,  Douai  et  Lille  en  166", 
et  5  la  conquête  de  la  Franche-Comté  en  166S.  —  Il  fut  colonel  général  des  dragons  en  1669,  br  - 
gadier  en  1672,  maréchal  de  camp  en  1675,  servit  à  l'armée  de  M.  de  Turenne,  combattit  à  Altcn- 
heim  après  la  mort  de  ce  maréchal,  et  contribua,  sous  le  prince  de  Condé,  à  faire  lever  les  sièges 
d'flaguenau  et  de  Saverne.  —  En  1676,  il  étnil  au  combat  de  Kokesberg.  —  .Nommé  lieutenant  gé- 
néral en  1677,  il  fit  la  campagne  de  cette  année,  et  celle  de  1678,  à  l'année  d'Allemagne,  et  fut  tué 
le  13  juillet  167S,  à  l'attaque  du  pont  de  P.hinfeld,  à  Seckingen.(t7tr0Hotoffie  de  Pinard,  t.  IV, 
pp.  206-297.)—  Lu  chevalier  de  Kannes,  capitaine  aux  gardes  françaises,  fut  blessé  au  siège  de 
Maestricht,  en  1673.  (Gazette  de  France  du  6  juillet  1673.)  —  Un  d'Argougcs  de  Mannes  maréchal 
de  camp  est  mort  le  19  décembre  1701,  âgé  de  quatre-vingts  ans.  (Gazette  de  France  du  24  dé- 
cembre 1701.)  —  D'Ilozier,  t.  II,  fol.  1^3,  cite  un  d'Argougcs  (Henri-Louis),  marquis  de  Flcury 
chevalier  de  Saint- Louis  depuis  1715,  mort  en  1770,  lieutenant  général  et  gouverneur  d'Avesnes.  Ce 
marquis  d'Argougcs,  alors  maréchal  de  camp,  se  distingua  beaucoup  à  l'attaque  des  retranchements 
de  Villefranche  en  llU'i.  (Gazette  de  France  du  2  mai  WiH.)  —  Il  fut  promu  au  grade  de  lieutenant 
général  à  la  suite  de  cette  affaire  (l'itat  militaire  de4760,  p.  90).— 11  commandait,  en  17^6,  la  cava- 
lerie française,  et  fit  plier  l'infanterie  autrichienne  au  combat  du  10  août  sur  le  Tidon.  (Gazette 
de  France  du 27 août  17^6.)  —  11  est  porté  aux  rcgisires  de  l'ordre,  comme  parrain,  chargé  de 
recevoir  en  17^7  M.  de  Citran-Donnissant,  capitaine  au  régiment  d'Auxei  rois.  —  D'ilo/.ier  cite 
encore  le  marquis  de  Rannes  (Charles-Louis  d'Argougcs),  mestre  de  camp  des  dragons  de  Lan- 
guedoc en  1738,  maréchal  de  camp  en  17^8,  comme  étant  chevalier  de  Saint-Louis  depuis  1740. 
—  Un  autre  marquis  d'Argougcs  (.Michcl-Pierre-François  de  Fleury),  né  à  Paris  en  1721,  a  servi 
dans  la  gendarmerie,  et  est  devenu  maréchal  de  camp  en  1761,  et  lieutenant  général  en  1780.  —11 
se  trouva  à  toutes  les  affairesoù  la  gendarmerie  fut  employée,  fut  blessé  .'.  l'affaire  de  Weissem- 
bourg  à  la  tète  d'un  di  lâchement  de  cent  cinquante  gendarmes  placé  sous  ses  ordres  et  com- 
manda la  gendarmerie  dans  la  campagne  de  1760,  comme  plus  ancien  brigadier.  11  était  fils  de 
haut  et  puissant  seigneur  niessire  Jérôme  d'Argougcs,  chevalier,  seigneur  de  Henry  et  autres 
lieux,  conseiller  du  roi  en  tous  ses  conseils,  maître  des  requêtes  honoraire  de  son  hôtel,  et  son 
lieutenant  civil  de  la  ville,  prévôté  et  vicomte  de  Paris.  Nous  n'avons  pu  retrouver  sa  nomina- 
tion comme  chevalier  de  Saint-Louis,  antérieure  à  la  reprise  des  registres,  mais  nous  avons  puisé 
les  détails  ci-dessus  dans  son  dossier.  —  Lu  chevalier  de  Kannes  (Louis  d'Argougcs),  né  en 
1717,  a  servi  dans  les  dragons  de  la  Suze  (plus  tard  d'Asfeld,  de  Thiangcs  et  de  Lhapt),  de 
1733  a  1766,  comme  cornette,  capitaine  et  lieutenant-colonel.  En  1766,  il  a  obtenu  une  pen- 
sion de  retraite  de  2,^00  livres.  Ses  notes  de  régiment  sont  très-bonnes  :  «  Homme  de  qualité, 
disent-elles,  qui  sert  depuis  longtemps  avec  distinction;  très-bon  lieutenant-colonel,  très-zélé 
pour  le  service  du  roi;  lien  ne  surpasse  le  zèle  et  les  soins  que  se  donne  cet  officier,  qui  a  eu 
le  talent  de  faire  exécuter  tout  ce  qui  a  été  prescrit  par  les  nouveaux  arrangements,  sans  dégoûter 
personne;  c'est  ù  lui  que  l'un  doit  le  rétablissement  de  la  discipline,  t  —  Dans  le  registre  ma- 
tricule de  l"-'i8  à  176;'.,  il  parait  être  chevalier  de  Saint-Louis,  mais  nous  n'avons  pas  trouvé 
son  nom  sur  les  registres  de  l'ordre. 

III.  \lx 


210  CHEVALIERS 

Yandeleau  (Antoine-Marlin  ');  le  baron  de  Dion  do  Hieque- 
bourg  (Jean-Baptiste-Marie)  ;  Arnauld  de  Nanclas  (Pierre)  ;  de 
Feuillet  (Jean-Pierre);  le  marquis  de  Lussan  (Jean- Jacques 
d'Esparbès);  le  baron  de  Saint-Mart  (Marie-François-Xavier  ; 
de  Glapion  (Charles-François-Félix)  (  1  )  ;  le  baron  de  Blair 
(Louis)  (2);  le  baron  de  Grimouville-Larchant  (Charles- 
François-Elisabeth  )  ;  de  Yigier  (Jean-Alexandre);  de  Vigior 
de  Lavergne  (Eustache -Bertrand- François);  de  Ricouari 
d'Hérouville(Hilaire-Marie-Charles);  de  Chappedelaine  (Jean- 
Baptiste-Marc-Michel  )  (3);  le  chevalier  de  Tournemine  de 
Lagrange  (Augustin)  ;  le  chevalier  de  Longucval  (Charles,  \  i- 
comte  d'Haraucourt)  ;  Le  Lard  (Joseph-Marie)  (i)  ;  Laeres- 
sonnière  de  Longehamp  (Charles-Louis-François-Pierre);  de 
Châleaubodeau  (Pierre) ;  le  comte  de  Roucy  (Jean Jacques- 
Charles-François);  de  la  Corbière  (Claude-Elisabeth)  (5);  le 
comte  de  Narbonne-Lara  (Charles-François);  Ducasse  de 
Marclies  (Charles) ;  Baudot  (Pascal);  de  Rouzé  (Emmanuel- 
Louis-Joseph)  (6);    le    comte  de    la   Luzerne   (César-Guil- 

(1)  Ancien  officier  de  la  gendarmerie  de  Lunéville,  compagnie  d'ordonnance, 
émigré,  blessé  à  Qniberon.  [Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(2)  Nommé  en  1800,  brevet  de  confirmation. 

(3)  11  fut  reçu  par  son  frère,  le  comte  de  Cbappedelaine  ,  chevalier  en  181  \. 
(Voir  plus  baut,  p.  130.)  —  Maréchal  de  camp  le  22  mai  1816,  rang  du  30  sep- 
tembre 1809.  {Archives de  la  guerre.) 

(4)  Né  le  G  mars  1770,  fils  de  Louis-Charles  le  Lard,  écuyer.  {Acte  de  naissance, 
Archives  de  la  gm  rre.) 

(3)  Lieutenant-colonel  d'infanterie;  a  fait  les  campagnes  de  l'armée  de  Coudé, 
a  été  envoyé  en  mission  en  France,  et  a  échappé  à  la  nage  au  désastre  de  Quibe- 

r [Renseignements  donnés  par  la  famille.) —  Dans  une  lettre  écrite   à    M.  le 

prince  de  Condé  par  le  régent  de  France,  Monsieur,  comte  de  Provence,  et  datée 
de  Hun  le  24  juillet  1703,  Son  Altesse  Royale  charge  le  prince  de  témoigner  à 
MM.  Dufurt  et  de  la  Corbière  toute  la  satisfaction  <)iie  leur  conduite  à  l'affaire 
du  19  lui  a  causée.  [Campagnes  du  prince  de  Condé,  par  le  marquis  d'Ecquevilly, 
t.  1,  p.  401.)  —  11  s'agit  dans  cette  Ultre  de  M,  de  la  Corbière  (Antoinc-Made- 
laine),  cbevalier  en  1781.  (Voir  t.  II,  p.  301.) 

(0)  Le  fils  de  ce  loyal  serviteur  de  la  légitimité,  cbevalier  de  la  Légion  d'honneur 
etollicicr  supérieur  en  retraite,  a  clé  adjoint  pendant  huit  ans  à    la  direction  cen- 


DE  181G.  '211 

laume)  (1)  ;  d'Àdhémar  de  Lantagnac  (Guillaume-Alexandre)  ; 
le  chevalier  de  Pimodan  (Christophe  la  Vallée)  ;  de  Carné  (Jac- 
ques-Henri) (2)  ;  le  marquis  de  Carné-Trecesson  (César-Hypo- 
lite-Jean-Baptiste-René);  le  chevalier  de  Chavaudon  (André- 
Etienne-Pierre-Laurent)  (3);  Le  Gonidec  de  Kerloc  (Louis- 
Yves);  Guilain  de  Trecesson  (  Louis-JeanJoseph)  (4);  Da- 
chon  (René-François-Georges)  (5);  le  comte  de  Farcy  (Jean- 
Marie-Prothaire)  (G);  de  Potier  (Jean-Jacques)  (7);  Pottier 
de  Maizeroy  (Gabriel -Eléonore);  Boubée  (Mathias);  le  che- 
valier Onfroy  (Anne-Marthe-Roland)  (8);   de  Borda  (Fran- 

traie  des  affaires  arabes  en  Algérie,  et  s'est  retiré  après  trente  ans  de  services  et 
vingt  campagnes,  tant  en  Europe  qu'en  Afrique.  Il  aurait  le  bonheur  de  porter  la 
croix  de  son  père,  si  l'ordre  de  Saint-Louis  existait  encore. 

(-1)  Le  dernier  de  son  nom,  fils  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  1763  (voir  t.  I, 
p.  563),  ministre  de  la  marine  sous  Louis  XVI;  neveu  de  S.  E.  Mgr  le  cardinal 
de  la  Luzerne,  pair  de  France,  ancien  évèque  et  duc  de  Langres,  si  vénéré  sous  la 
restauration. 

(2)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  10  juillet,  reçu  le  29  par  Mgr  le  duc  de  Berry. 
(Fiches  de  classement.) 

(3)  Le  comte  de  Chavaudon  (André-Étiennc-Pierre-Laurent-Guillaume),  reçu 
par  le  marquis  de  Mesgrigny.  (Fiches  de  classement.) 

(4)  Le  comte  de  Trecesson  (Guillain).  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Daclion  de  Billièie,  né  le  30  juillet  1766,  sous-lieutenant  de  remplacement 
dans  Normandie  en  1780,  réformé  en  1788,  cadet  gentilhomme  même  année, 
sons-lieutenant  en  17îS'J,  lieutenant  et  capitaine  en  1792  ,  destitué  le  30  prairial 
an  II.  (Registre  de  Normandie,  de  1788  «  1793,  fol.  103.)  —  Services  complétés 
en  émigration.—  11  fut  reçu  par  le  comte  d'Andigné,  lieutenant  général.  (Fiches 
de  classement.)  —  D'Achon  de  Billière  et  des  Rigaudières.  (Archires  de  la  fa- 
mille.) 

(6)  Il  fut  reçu  par  le  chevalier  de  Farcy.  (Voir  plus  haut  aux  chevaliers  de 
1796,  p.  39.) 

(7)  Il  fut  reçu  par  le  comte  de  Noue,  lieutenant  général.  —  Le  comle  de  Noue, 
(porté  chevalier,  t.  I,  p.  388),  lieutenant  général  en  1792.  (Archives  delà 
guerre.) 

(8)  Ancien  sous-lieutenant.  A  vingt-sept  ans  quiuze  jours  de  service,  y  com- 
pris six  campagnes.  (Contmission  de  1814,  71e  tableau,  n°  8.)  —  Le  comte  On- 
froy, chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  chef  de  bataillon  au  1er  régiment  d'ar- 
tillerie à  pied  (ancienne  formation),  chef  de  bataillon  du  8  novembre  1816.  (An- 
nuaire militaire  de  1830,  p.  549.) 

u 


212  CHEVALIERS 

çois)  ;  de  Cabannes  (Guillaume-Dominique)  (1);  le  che- 
valier Desplas  (Pierre)  (2);  Krémp  (Jean);  de  Vaublane 
d'Hierville  (Vivant-François  Viénot);  de  Vaîiblanc  (Charles- 
Auguste  Viénot  )  ;  le  chevalier  Le  Goux-Duplessis  (Alexan- 
dre-François-Joseph); de  Terrasson  (René-Cyprien-Gabriel)  ; 
de  Brassier-Saint-Simon  (François- Honoré)  (3);  de  Larizac 
de  Chaunac  (René);  de  Chaunac  de  Lanzac  (Louis);  de  la 
Panouse   (Charles-François)  (i);    le  comte  de  la   Panouse 


(1)  Il  fut  reçu  par  M.  le  prince  de  Coudé.  {Registre  de  M.  le  prince  de  Coudé.) 

(2)  Enseigne  au  régiment  provincial  de  Montauban  en  1771,  sous-lieutenant  au 
bataillon  de  garnison  de  Beaujolais  en  1778,  lieutenant  en  1782,  émigré  en  1701. 
censé  capitaine  même  année,  a  servi  au  corps  des  hommes  d'armes  en  1792,  ar- 
mée des  princes,  au  siège  de  Maeslricht  en  1793,  et  au  pays  de  Liège  en  179 i  ; 
trois  campagne.-,  vingt-quatre  ans  de  services  ;  pension  de  retraite  de  G00  Tr.  en 
181G;  mort  en  1840;  pension  de  400  francs  à  sa  veuve,  née  Rucapel  (Jeanne- 
Marianne).  (Dossiers  des  Pensions,  n°  58,572.)  — Le  15  juillet  1825,  pension  de 

'5oO  francs  sur  l'ordre.  {Registre  des  pensions  de  1814  à  1850.) 

(5)  Sous-lieuten;int  au  régiment  de  Yivarais  en  1780.  {État  militaire  de  1781, 
p.  305.)  —  Lieutenant  en  second  en  1785.  (État  de  1780,  p.  285.)  —  Lieute- 
nant en  premier  en  1789.  (Etat  de  1790,  p.  251.)  —  A  complété  ses  services  en 
émigration.  —  Ou  nous  a  signalé  un  officier  du  même  nom,  capitaine  aux  dra- 
gons d'Artois  en  1094,  et  chevalier  de  Saint- Louis  sous  Louis  XIV,  mais  il  n'existe 
pas  de  registres  de  cette  époque,  et  nous  n'avons  pu  le  retrouver. 

(.'»)  De  la  Panouse  (Charles-François),  né  à  Sainl-Céré  (Lot),  le  15  septembre 
1771.  —  Aspirant  d'artillerie  à  Metz  en  1788,  émigré  en  1790,  a  fait  la  campagne 
de  1792  dans  l'artillerie  de  l'armée  des  princes,  celles  de  1793  et  1794  dans  l'ur- 
tilleiie  de  l'armée  île  Condé,  celle  de  1795  comme  aide-major  dans  un  régiment 
maltais  à  la  solde  de  l'Angleterre,  passé  en  1790  au  commandement  d'une  batterie 
des  côtes  de  l'Ouest,  de  Malte,  nommé  en  1797  majDr  du  régiment  maltais  le 
Nâchar,  commandant  de  toutes  les  batteries  de  l'Ouest  et  du  fort  Saint-Paul,  jus- 
qu'à l'occupiliou  de  l'ile  par  l'armée  française  en  1798  ;  a  reçu  l'ordre  de  s'embar- 
quer pour  suivie  l'armée  française  en  Egypte  en  qualité  de  capitaine  dans  la  légion 
maltaise,  a  bit  cette  campagne,  et  n'est  rentré  en  France  qu'avec  toute  l'armée  le 
25  mai  1.801.  —  S'est  trouvé  à  toutes  les  affaires  (émigration),  notamment  à  celle 
du  village  de  Fortz,  en  Alsace,  où  ses  pièces  sauvèrent  l'année  le  21  août  1793. 
—  Blessé  d'une  balle  à  la  jambe  droite  le  2  décembre  1793.  —  Atteint  de  la  peste 
en  Egypte,  peu  de  temps  avant  sa  rentrée  en  France,  et  ne  s'en  est  remis  qu'après 
une  longue  et  pénible  convalescence.  —  Certificat  du  15  décembre  1814,  atte-tant 
s<s  srrviccs   à    Malle,  et  ajoutant   qu'il  s'est   conduit   constamment  et  particulie- 


DE  1816.  213 

(Joseph)  (1);  le  vicomte-  de  Beaumont  (Jacques-Honore  ;  de 
Beaumont  (Joseph-Gabriel-Marie);  de  Marquessac-Lavergne 
(François);  de  Saint-Marsault  (André-Isaac  Gréen)  (2);  de 
Nossay  (Louis-Antoine)  ;  de  Méry  de  la  Canorgue  (Jean-Au- 
guste) (3);  de  Peyronencq  (Alexandre  Cassagne)  ;  de  Lan- 
draire  (Pierre-Gabriel  Gazeau);  le  chevalier  de  Lancrau 
(Jacques-Armand-Louis)   (4);   le  comte  de  Beaucorps    (Ar- 


rement  en  1798,  comme  un  brave  et  fidèle  chevalier  de  l'ordre,  et  qu'il  jouissait 
de  la  plus  haute  estime  et  de  la  meilleure  considération  :  signé  le  prince  Camille 
de  Rohan,  le  commandeur  de  Bataille,  le  commandeur  Peyre  de  Chàteauneuf,  le 
commandeur  de  Dienne,  et  le  bailli  de  Clugny.  (Dossiers,  Archives  de  la  guerre.) 
—  Chevalier  de  Saint-Louis  le  16  octobre  1816.  (Registre  de  l'ordre.)  —  Cheva- 
lier de  Malte,  présent  à  la  capitulation  en  1798,  pension  de  700  francs  en  cette 
qualité.  (Tableau  général  des  pensions,  1817,  t.  VI,  p.  494.)  (a) 

(1)  Le  comte  de  la  Pànouse  (Joseph),  ancien  officier,  chevalier  de  Saint-Louis  le 
21  août  1816,  reçu  le  26  septembre  par  Mgr  le  prince  de  Condé.  (Fiches.)  — 
Ancien  capitaine.  —  Vingt-quatre  ans  deux  mois  vingt-huit  jours  de  services  ,  y 
compris  une  campagne.  —  Né  le#  2  octobre  1759.  — Réside  au  château  du  Co- 
lombier, près  Rodez.  (Commission  de  1814,  69e  tableau,  n°  2.)  —  Chef  d'esca- 
dron, retraité  le  4  septembre  1810,  avec  une  pension  de  900  francs,  à  dater  du 
1er  octobre  1814.  —  Vingt-trois  ans  trois  mois  un  jour  de  services,  plus  une  cam- 
pagne. (Dossiers  des  Pensions,  n"  172,034.)  — Chevalier  de  Malte,  présent  à  la 
capitulation,  pension  de  700  francs  comme  tel.  (Tableau  général  des  Pensions} 
1817,  t.  VI,  p.  494.) 

(2)  Le  29  novembre  iS28,  pension  de  300  fr.  sur  l'ordre.  (Registres  des  Pen- 
sions,  de  1814  «1830,  t.  111.) 

(5)  Il  fut  reçu  par  M.  Méry  de  la  Canorgue.  (Fiches  de  classement.) 
(4)  Il  fut  reçu  par  son  frère.  (Fiches  de  classement.) 

[a]  In  autre  officier  de  ce  nom,  M.  de  Panousc  [Ange-Charles-François),  né  à  Saint-Cêrc 
deQuercy  le  3  octobre  1700,  a  été  cadet  gentilhomme  dans  Brie  en  l781,Sous-liéuteiianl  en  17S3, 
lieutenant  en  second  en  lis",  en  premier  en  17S'J,  capitaine  en  1 7 'J 1 ,  et  a  abandonné  en  1102. 
[Registre  du  régiment  de  lirie  (24*),  de  1788  à  17'J3,  fol.  80.1  —  Chevalier  de  Malte,  présent 
en  17'J8  à  la  capitulation,  il  est  également  porté  au  tableau  général  des  Pensions,  1M7,  t.  IV. 
p.  ttOU,  pour  une  pension  de  700  francs.—  Dans  une  requête  au  ministre  de  la  guerre, e:i  IM0,:I 
explique  que,  le  16  décembre  17S9,  il  olilint  du  roi  une  permission  de  deux  ans  et  demi  [du 
1"  avril  1700  au  l"  octobre  1792]  pour  aller  servir  à  Malte,  selon  les  statuts  de  l'oidie;  une 
seconde  permission  de  six  mois  du  1"  octobre  1792  au  1er  avril  1793!  lui  fut  accordée,  et,  no- 
nobstant celte  permission,  a  laquelle  on  n'eut  pas  é.aul,  il  fut  remplacé  ilans  son  régiment; 
il  entra  alors  dans  la  garde  du  grand  maître,  obtint  en  1793  le  grade  de  major,  servit  dans  ce 
corps  jusqu'à  la  capitulation,  n  utra  en  1  ranec  en  1802,  el  trouva  tous  ses  biens  vendus;  en  18K> 
il  fut  capitaine  de  volontaires  royaux,  sous  les  ordres  de  M.  le  lieutenant  général,  comte  (le 
Viomésnil.  {Dossier  de  M.  le  chccalier  de  la  l'anouse,  Archives  de  la  guerre,] 


uur- 
C- 


214  CHEVALIERS 

mand-Angélique);  de  Gallard-Terraube  (Jean-Jacques-Uosp- 
Victor);  de  Beaurepaire  (Jean-Jacques-Pierre Papou)  (1);  .!<■ 
Cornulier  (Alexandre-Charlemagne) ;  de  Cornulicr  (Louis-Au- 
guste) ;  des  Melliers  (Jules)  ;  Froment  (Thomas)  ;  de  Kérigan 
(François-Marie  Garnier)  (L2);  de  Boisgrollier  (Pierre-Marie 
Garnier)  ;  le  comte  d'Ambly  (Eugène);  le  prince  de  Guémé- 
née  (Jules-Armand-Louis  de  Rohan)  (3);  de  la  Conté  (G 
ges-Louis -François -Marie  Ferrand);  le  comte  de  Narbonn 
Lara  (Charles -François';  du  Blaisel  de  Belle-Isle  (Charles- 
Benoist);  de  Lafons  (Gabriel-Jean- Alexandre)  ;  de  Lafons 
(Louis-Abel-Aimé)  ;  Dufort  (Charles-Gaspard-Galbaud)  (i); 
Hegnard  des  Coudrées  (  Adolphe- Edme- Théodore -Archam- 
bault)  (o);  le  comte  de  Netlancourt  (Marc-Pierre);  le  comte 
de  la  Bourdonnaye  (Cbarles-Paul-Émile)  ;  le  comte  de  Roucy 
(Jean-Jacques-Charles-François);  Almin  (Élienne-Marie)  (fi)ï 
le  vicomte  de  Villemur  (Jean-Baptiste-Marie  de  Penne)  (7); 
de  Lacelle  (Anne-Jean-Baptiste)  (8);   le  vicomte  de  Brassac 


(1)  Ancien  gendarme  de  la  garde.  [Fiches  de  classement.) 

(2)  Ancien  officier  vendéen.  —  Son  fils,  ancien  membre  du  conseil  général  de- 
Côtes-du-Nord,  était  officier  en  18j0,  et  donna  sa  démission  à  cette  époque. 

(3)  Il  fut  reçu  par  M.  le  prince  de  Condc.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condê.) 

(4)  Ancien  capitaine /lu  génie,  reçu  par  le  baron  de  Chateigner,  colonel  d'in- 
fanterie. 

(5)  Ancien  émigré  ,  né  en  1771,  mort  en  1831,  à  l'âge  de  quatre-vingts  ans. 
(Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(6)  Ancien  sous-lieutenant,  né  le  ....  1755,  vingt  et  un  ans  de  services,  plus  dix 
ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  t.  111,  56e  tableau,  n°  l.)  —  11  fut  nommé 
capitaine  sous  la  restauration.  (Archives  de  la  famille.) 

(7)  Ancien   sous-lieutenant,  trente-six  ans  onze  mois  un  jour  de  services ,    * 
compris  dix  campagnes;  né  le  ....  17G9,  réside  â  Madrid.  (Commission  de  181  t. 
t.  III,  72e  tableau,  n°  23.)  —  Frère  cadet  des  cbevaliers  de  Saint-Louis  de  1  î9 
et  1797.  (Voir  plus  baut,  pp.  28  et  42.) 

(8)  De  la  Celle,  ancien  sous-lieutenant,  a  quinze  ans  quatre  mois  douze  jours  d> 
services,  y  compris  sept  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814. 
49'  tableau,  u"  39.)  —  Il  fut  reçu  par  M.  le  prince  de  Coudé.  [Fiches  déclas- 
sement.) 


DE  181(i.  215 

(François  Perrin);  Dubois  (Mathieu- Alexandre-Joseph)  (1); 
Roussel  (  Barthelémy-Ambroise)  (2);  de  Rossane  (Pierre);  le 
comte  de  Contades  (Gaspard)  (3);  le  marquis  de  Brancas 
(Louis-Marie-Basile);  le  comte  de  Damas  (Casimir- Abraham- 
Claude-Marie  )  ;  le  comte  de  Rostaing  (Antoinc-Maric-Sigis- 
mond)  ;  le  baron  de  Breda  (Pantaléon);  Surineau  de  la  Me- 
nolicre  (Augustin-Charles-Marie)  ;  Achard  de  Yacogne  (Jcan- 
Thomas-Antoine)  ;  le  comte  de  l'Estrange  (Joseph-Albert);  le 
marquis  de  Nattes  (Pierre  Béranger)  (1);  de  la  Salle  (Ga- 
briel-Jean-Baptiste Collinet);  de  la  Salle  (Gabriel-Louis  Colli- 
net)  (o);  d'Armagnac  (Louis- Victor  de  Castanet)  ;  de  Fou- 
cauld  (Louis)  ;  de  Chasleigner  de  la  Roche-Ponsay  ;  de  Fon- 
tenay  de  la  Guyardière;  de  Montalembert  de  Gers;  le  marquis 
de  la  Bretesche;  le  comte  de  Morant  (Joseph-Louis-Pierre- 
Augustin);' le  comte  de  Lastic-Saint-Jal  ;  le  marquis  de  Mon- 
tesson  (René-Charles)  ;  Deschamps  de  Bisseret  (Jean-Louis- 
César)   (6);  de   Ayrault    (Pierre-Geneviève)  (7); 

(1)  Dubois  de  Neham.  {Archives  de  la  famille.)  —  Ancien  commissaire  des 
guerres.  [Fiches  de  classement.) 

(2)  De  Roussel.  [Titres  de  la  famille.)  —  Le  29  novembre  1828,  pension  île 
300  francs  sur  Tordre.  [Registre  des  pensions,  de  1814  à  1830.) 

(3)  Nommé  le  14  février,  il  fut  reçu  le  23  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  (Fiches  de 
classement.) 

(4)  Il  fut  reçu  par  le  marquis  de  Nattes  de  Magalas.  [Fiches  de  classement.) 

(5)  Ancien  commissaire  des  guerres.  (Fiches  de  classement.) 

(6)  Né  en  1733,  rang  de  sous-lieutenant  sans  appointements  dans  Reine-cava- 
lerie en  1774,  troisième  sous-lieutenant  en  pied  sans  appointements  en  1782, 
sous-lieutenant  en  1787,  démissionnaire  en  1788.  [Registre  de  Reine-cavalerie,  de 
177GÔ178S.) 

(7)  Inscrit  d'abord  son?  les  prénoms  de  Pierre-Louis-Marie;  ensuite  les  prénoms 
de  Louis-Marie  sont  rayés  et  remplacés  par  celui  de  Geneviève.  (Registres  des  or- 
donnances.) —  Ayrault  ^Pierre-Guillaume),  né  à  Angers  en  1732,  sous-lieutenuil 
au  régiment  de  la  Couronne  en  1772,  lieutenant  en  second  en  1777,  lieutenant  vu 
premier  en  1779,  capitaine  en  second  en  I78lî,  a  donne  sa  démission  en  1791,  et 
a  obtenu  l'assurance  de  la  croix  de  Saint-Louis  à  vingt-quatre  ans  de  services.  — 

1773,  de  très-grande  volonté.  —  1771,  fort  joli  sujet.  —  177S,  très-bon    sujet. 

(Registre  du  régiment  de  la  Couronne,  de  177(i  à  17SS,  et  de  1788  à  1793.) 


216  CHEVALIERS 

Wartemberg-Roth   (Louis)  (1)  ;    le    comte    de    Danes. 
kiod-Lowcndal    (  Charles  -  Woldemar  )    (2);    le     marquis 
de  Ximt-nès-Texada  (Augustin-Louis);  de  Kerdaniel  (Jérôme- 
Bonaventure   Dufou);   le  chevalier  de  Kerdaniel  (François- 
Joseph  Dufou)  (3);d'Aboville  (Auguste-Nicolas);  Carbuccia 
(Antoine);  le  baron  de  Lambertye  (Alain-Thibault);  le  baron 
de  Fabry  (Pierre-Marc-Antoine-Bruno);  Duverne  (Louis-Vin- 
cent-Paul-François)  ;   Corday  de  Glatigny  (Pierre-Joseph-Bap- 
tisle-Augustin);    le   chevalier   de  Croy    (Claude-Henri);  |G 
comte  de  la  Rochefoucauld  (Alexandre)    (4);    de    Montbel 
de  la  Croux  (François-Esprit-Marie);   le  marquis  de  Raige- 
court    (Charles-Joseph);   Dumolard-Châleauneuf  de   Saint- 
Priest  (Jacques-Robert)  (5);  de    la  Roche-Aymon    (Pierre- 
Jean-Jacques)  ;  Yiennet  (Jean)  (G)  ;    du    Fougeray  (Laurent 
Garnier). 

Ancien  capitaine  :  Le  Maire  de  Marne  (Jean-Louis-Joseph). 
Cavalerie. 

Colonel  :  le   vicomte   de  la   Tour-Maubourg   (Rodolphe) 
(chasseurs  de  la  Meuse)  (7). 

Chef  d'escadron  :  Berthier  (François-Paul). 
Capitaine  :  de  Peronnet  (Stanislas-Joseph)  (8). 

(1)  Ancien  officier,  lieutenant  général  au  service  du  roi  de  Bavière.  -  Cet  of- 
ficier, étant  protestant,  reçut  la  croix  du  Mérite  militaire. 

(2)  Il  fut  reçu  à  Copenhague  par  le  marquis  de  la  Ferronnays. 

(3)  Capitaine  au  o*  régiment  d'infanterie  de  la  garde  royale  (Almanach  royal  de 
1817,  p.  530.) 

(•i)  Ancien  lieutenant-colonel.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Ancien  lieutenant  de  gendarmerie.  Il  fat  reçu  par  M.  Laroque,  à  ïournon 
(Ardèche).  (Fiches  de  classement.) 

(G)  Colonel  invalide.  (Fiches  de  classement.) 

(7)  Chevalier  de  la  Lngion  d'honneur.  (Almanar-h  royal  de  18! 7,  p.  605.)  — 
Maréchal  de  camp  en  1821,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Annuaire  militaire, 
1830,  p.  21.) 

(8)  Capitaine  aux  dragons  du  Calvados.  —  Nommé  chevalier  de  Saint-Louis  le 
29  mars  1816,  il  fut  reçu  le  I»  avril  par  Mgr  duc  d'Angoulême.  -  Passé  aux  I  ,n- 
cers  de  la  garde  r  y  de,  il  fut  breveté  chef  d'escadron  le  20  février  1820  (Pièce* 
communiquées,) 


DE  1816.  217 

État-major  :  Duhamel  (  Alexandre-Michel-François  ^,  chef 
d'escadron;  le  marquis  de  Lupé  de  Besmaux  (Louis-Guil- 
laume), ancien  aide  de  camp  du  comte  de  Jumilhac(l). 

Service  de  la  marine  : 

Le  baron  de  Bougainville  (Hyacinthe  -  Yves- Philippe- 
Potentien)  (2),  capitaine  de  frégate,  et  Duverne  de  Praële 
(Thomas- Laurent -Madeleine) ,  capitaine  de  frégate  en  re- 
traite. 

Officiers  coloniaux  :  du  Bouzet  (Jacques-Charles)  (3)  ;  le 
chevalier  Duplessis  (Armand-Georges-Arthur)  (4);  de  la 
Prade  (Pierre-Sébastien)  (5);  Lavaissière  (Jean -Paul -Ber- 
trand) (6);  Taillevis  de  Jupeaux  (Anne-Louis-Marie)  (7). 

On  trouve  encore,  parmi  les  chevaliers  nommés  en  1816, 
le  nom  de  Pontis,  comte  de  Sainte-Hélène.  On  sait  qu'un 
misérable  forçat,  Coignard,  après  s'être  évadé  du  bagne, 
avait  dépouillé  le  comte  de  Pontis  Sainte -Hélène  sur  le 
champ  de  bataille,  s'était  emparé  de  ses  papiers,  et  avait 
audacieusement  réclamé  le  prix  de  loyaux  services.  Fait  che- 


(1)  Il  fut  reçu  par  le  vicomte  de  Lupé,  chevalier  de  1814.  (Voir  plus  haut, 
p.  150.) 

(2)  Capitaine  de  vaisseau  de  première  classe,  officier  de  la  Légion  d'honneur. 
[Ahnanach  royal  de  1830,  p.  G70.)  —  Contre-amiral,  membre  du  conseil  d'ami- 
rauté, commandeur  de  la  Légion  d'honneur  en  1831.  [Ahnanach  royal-national 
de  1842,  pp.  7-2-2  et  270.)  (a). 

(5)  Capitaine  à  Fex-26e  régiment,  à  la  Martinique.  [Registre  de  l'ordre,  de  1814 
à  1830,  fol.  8G   Archives  de  la  marine.) 

(4)  Commandant  de  paroisse  à  la  Martinique.  (Idem,  fol.  88.) 

(5)  Capitaine  de  milices  à  la  Martinique.  [Idem,  fol.  87.) 

(6)  Ancien  officier  de  troupes  de  ligne,  servant  à  la  Guadeloupe.  (Idem,  fol.  S3.) 

(7)  Ancien  officier  des  troupes  de  ligne,  servant  dans  les  milices  à  la  Martinique. 
[Idem,  fol.  82.) 

(n)  Gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  du  roi.  [Almanach  royal  de  1830,  p.  57.)  — 
«  M.  de  Bougainville  a  marché  sur  les  traces  de  son  père,  dans  le  voyage  autour  du  monde 
que  la  frégate  la  Thèlis  et  la  cor\ctte  l'Espérance  ont  exécuté  sous  ses  ordres  pendant  les 
années  l»2i,  1825  et  IS26.  Par  une  heureuse  inspiration,  il  a  élevé,  aux  rives  de  Botany-Bay, 
sur  remplacement  même  du  camp  de  la  l'émuse,  le  premier  monument  consacré  au\  mânes 
de  cet  illustre  navigateur.  ■  [Biographie  maritime  de  M.  Uennequin,  t.  I,  pp.  l'J  et  10.) 


218  CHEVALIERS 

vaflier  de  Saint-Louis  et  chef  <le  bataillon  dans  la  légion  do 
la  Seine,  il  fut  démasqué  par  un  de  ses  anciens  camarades 
du  bagne,  qu'il  avait  refusé  de  secourir.  En  marge  de  son 
nom  rayé  sur  les  registres  se  trouve  cette  note  :  «  Vaux 
comle;  il  est  aux  galères.  » 


CHAPITRE  V. 

Promotions  de  18 J  7  à  1822. 


Chevalieri   de  Saint-Louis  nommés  en  1817. 

Maison  militaire  du  roi. 

Gardes  du  corps  ;  compagnie  de  Luxembourg  :  de  Luce- 
nay  (Antoine-Marie-Louis),  garde. 

Compagnie  des  Cent-Suisses  :  le  chevalier  Foresl,  ser- 
gent (brevet  de  capitaine)  (1). 

Compagnie  de  la  prévôté  de  l'hôtel  :  d'Adhémar  de  Lanla- 
gnac  (Jean-Antoine-Camille-Charles),  officier  (2). 

Armée  de  terre.  Maréchaux  de  camp  :  le  baron  Faul- 
trier;  Papin. 

Lieutenant-colonel  :  Latullaye  de  Coatquelven  (Jean-Mario- 
Henri)  (3). 


(1)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  [Almariach  royal  de  1817,  |>.  SU.) 

(2)  Le  chevalier  d'Adcmard,  sous-licuteuant  de  la  compagnie  de  la  prévôté  d' 
l'hôtel  du  rei  (lieutenant  d'infanterie).  (Ilmanacii  royal  de  1817,  p.  i)12.) 

\ô)  Lieutenant  colonel  d'artillerie.  (Fiches  de  classement.) 


DE  1817.  219 

Chefs  de.  bataillon  ou  majors  :  Latapie  (1);  Ducasse 
(Joseph)  (légion  de  Lot-el-Garonne)  (2);  le  chevalier  de  Fré- 
val  (Armand-IIvaeiiHhe-Guillemeaii)  (3)  ;  de  Langle (Jean-Bap- 
tiste-Claude) (4);  Gastebois  (Pierre-Michel)  (o);  Plazanet  (G); 
le  comte  de  Saint-Denis  (Louis- A niédée- Vincent)  (7);  Rous  de 
la  Mazelière  (Théodore-Jacques-Joseph-Yincent)  (8);  Boucher 

(1)  Ex-lieutenant  de  roi  à  Cassel. 

(2)  Ducasse  de  Horgues.  (Renseignement  donné  far  la  famille.) 

(3)  Major  de  la  Légion  du  Pas-de-Calais.  [Almanach  royal  de  J8I7,  p.  G00.) 

(4)  Chef  de  bataillon,  reçu  par  le  maréchal  Gouvion-Saint-Cyr.  (Fiches  de  clas- 
sement.) 

(5)  Major  de  la  légion  de  la  Marne.  (Fiches  de  classement.) 

(6)  Chef  de  bataillon,  commandant  le  corps  des  sapeurs-pompiers  de  la  ville  de 
Paris.  (Fiches  de  classement.)  —  Officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach 
royal  de  1817,  p.  809.)  —  Lieutenant-colonel;  baron  de  Plazanet.  (Almanach 
royal  de  1830,  p.  788.) 

(7)  Chef  de  bataillon  à  la  légion  d'Indre-et-Loire.  (Fiches  de  classement.)  — 
De  Juchereau  de  Saint-Denis,  plus  tard  marquis.  —  Fils  du  chevalier  de  Saint- 
Louis  de  1778.  (Voir  t.  II,  p.  263.) 

(8)  Né  à  Embrun,  le  22  janvier  1778,  (ils  de  messire  Pierre  Rous  de  la  Maze- 
lière, avocat  au  Parlement,  lieutenant  général  de  police,  et  juge  des  juridictions 
épiscopales  de  l'Embrunois,  et  de  dame  Marie-Anne  Roux;  parrain,  noble  Ga- 
briel-Théodore Vallier  de  la  Péiouse,  capitaine  au  corps  royal  du  génie;  marraine, 
demoiselle  Marguerite  Rous  de  la  Mazelière,  ses  oncle  et  tante.  (.-icte  de  naissance. 
Archives  de  la  guerre  )  —  Adjoint  du  génie  en  1796  ,  lieutenant  en  1800,  capi- 
taine en  1801,  chef  de  bataillon  en  1812.  A  fait  les  campagnes  de  1807  à  181  i 
inclus,  en  Dalmatie,  en  Espagne  et  en  Italie.  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le 
2  mars  1811,  officier  le  14  mars  1813,  chevalier  de  Saint-Louis  le  2  juillet  1817. 
Décédé  chef  de  bataillon  et  ingénieur  en  chef  à  Toulon,  le  lî>  septembre  1S24-.  — 
Notes  :  s'est  trouvé  aux  sièges  de  Tortose,  du  fort  de  Sagonte,  de  Valence  et  de 
Peniscola,  à  la  bataille  du  Mincio,  et  à  la  défense  de  Plaisance.  Cet  officier  a  donné 
des  preuves  d'instruction  dans  toutes  les  branches  du  service,  soit  à  l'armée,  soit 
dans  les  places;  il  sert  avec  beaucoup  de  zèle  et  d'exactitude.  (Dossier  de  M.  de  la 
Mazelière,  Archives  de  la  guerre.)  (a) 

{a)  C'est  à  cette  famille  qu'appartiennent  M.  de  Bellaffairc  (François  de  Houx),  chevalier  de 
Saint-Louis  en  17i6,  porté  t.  1,  p.  HU,  et  le  chevalier  de  Bellaffaire  (Jean  du  Roux},  lieutenant- 
colonel  du  régiment  des  grenadiers  royaux  de  Longaunay,  chevalier  de  Saint-Louis  le  27  décembre 
1759.  [Registre  de  l'ordre,  de  1737  à  1762.)  —Le  chevalier  de  Bellaffaire  (Jean  d<-  Roux),  né  le 
20  mai  1756,  a  Bellaffairc ,  près  SistPron,  fils  de  messire  Pierre,  seigneur  de  Bellaffaire  ,  f.i- 
gois,  Remolon  et  Theus,  baron  d'Q  li  et  de  St-Anban,  et  de  dame  Louise  d'Hugues,  son  épouse: 
Parrain,  Louis  de  Roux  de  Gigors,  frère  dudit  Jean:  marraine,  Marie  de  Roux  de  Bellaffaire, 


220  CHEVALIERS 

de  Morlaincourt (Hubert)  (1);  de  Coutard  (Pierre-André)  (2); 
Berthier  (Léonard)  (3). 

Capitaines  :  Latapie  (Toussaint)  (4);  Boisset  (Henri)  (o  ; 
Pioger  (François-Jean)  (6). 

État-major  :  de  Sainte-Marie  (Louis-Marie  Rapine  du  No- 
set),  chef  d'état-major  (7). 

Anciens  officiers  :  de  Baudot.  (Alexandre-Louis-Hubert); 
le  marquis  du  Lyon  (Laurent-Marc-Antoine);  de  Terrasson 
de  Yerneuil  (François-Charles-Louis);  de  la  Boissière  (Henri- 
René  Garnier);  le  vicomte  de  Latapie  (Jean);  de  Lézardière 
des  Chasteigners  (  Pierre-Charles-Joachim  )  ;  Véalle-Dublau- 
Duchambon  (Jean-Balthazard)   (8);  le  vicomte  de   Lancrau 


(1)  Chef  de  bataillon  au  régiment  de  Valence,  artillerie  à  pied,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  383). 

(2)  Chef  de  bataillon,  aide  de  camp,  reçu  par  M.  le  lieutenant  général  comte  de 
Coutard.  (Fiches  de  classement.)  —  Lieutenant-colonel  d'état-major  le  9  avril  1825, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  attaché  à  l'état-major  de  la  lre  divison  militaire. 
(Annuaire  militaire  de  1830,  p.  iG.) 

(5)  Major  de  la  légion  de   l'Indre.  [Almanach  royal  de  1817,  p.  598.) 

(4)  Capitaine  à  la  légion  du  Lot;  il  fut  reçu  par  M.  Latapie  de  Balagnier. 
(Fiches  de  classement.) 

(5)  Capitaine  du  génie  à  Toulon,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach 
royal  de  1830,  p.  788.) 

(6)  Capitaine  au  premier  bataillon   colonial.  (Fiches  de  classement.) 

(7)  Reçu  le  11  mars  1813,  par  Monsieur.  (Fiches  de  classement.)  — Prend 
rang  de  sa  réception. 

(8)  Véal,  orthographe  du  nom.  (Renseignement  donné  par  la  famille.) 


sœur  dudit  Jean  :  baptisé  par  Messire  Jean-François  de  Roux  d'Arbaud  de  Jeurs,  chanoine  de  la 
métropole  d'Embrun.  [Acte  de  naissance.  Dossier  de  M.  de  BeJlafraire,  Pensions  cirant  17S9.' 
—  Gentilhomme  de  Dauphiné,  lieutenant  en  second  en  1"'i0,  enseigne  même  année,  lieutenant 
en  l"!it,  capitaine  en  17'i5,  rang  de  lieutenant-colonel  en  llbl.  à  présent  lieutenant-colonel  des 
grenadiers  royaux  de  Chàtilton  (plus  tard  de  Longaunay).  [Registre,  llann  êtes  capitaines  d'in- 
fanterie de  17W  ù  1768,  Bigin  ait  de  ta  Tour  du  Pin,  t.  1,  fol.  60.]  —  Major  de  grenadiers 
royaux  en  1745,  lieutenant-colonel  en  1757,  chevalier  de  ^ainl-Louis.  (Registre,  ll'ijnients  pro- 
vinciaux, Servicts,  l~7ô,  Grenadiers  royaux  du  Dauphiné,  fol.  328.)  —  Pension  de  500  livres 
sur  le  Trésor  en  17M>,  traitement  de  1,250  livres  en  177.~>,  lors  du  licenciement  des  grenadiers 
rovairv.  (Pensions  avant  17S9.)  —  brigadier  d'infanterie  en  1780.  [Liât  militaire  de  1T81, 
p.  116.)  —  Porté  parmi  les  officiers  généraux  morts  du  1"  décembre  17S6  au  1"  mai  17S8. 
Elut  militaire  de  17bS,  p.  68.J 


DE  1817.  221 

(Alexis);  le  vicomte  de  Beaucorps  (Henri-Charles-Marie)  (1); 
le  chevalier  de  Saligiiac-Fénelon  (Claude-Etienne);  le  comte 
d'Erlach  (Abraham-Frédéric)  (2);  de  Trémault  (Henri-Char- 
les): de  Rancilhac  de  Chazelles  (Jean-Raimond);  d'Ambly 
(Pierre-Nicolas)  ;  le  baron  de  Romans  de  Flines  (Charles);  de 
Chambray  (Nicolas-Etienne)  ;  de  la  Bourdonnaye  (Sévère)  (3); 
de  la  Bourdonnaye  de  Coetcandec  (Julien-René-Arnable)  ;  de 
Retz  (Charles);  Mareschal  de  Longeville  (Joseph-Gabriel- 
Désiré)  (i);  le  vicomte  de  Castillon  (Dominique)  (5);  de 
Candé  (Jean-Prosper)  ;  de  Pouilly  ^Pierre-Elisabeth  Lévesque); 
de  la  Vaissière  de  Verduzan  (Hyacinthe-Philémon);  le  mar- 
quis de  Sainte-Marie  (Hypolite-Jean-Jacques-René)  ;  de  Bar 
(Annet-Gabriel);  Soyer  (Louis-Pierre)  (6);  de  Saint-Pierre 
(Charles-Céleste-Stanislas  de  Grosourdy);  le  comte  de  Chà- 
teaubodeau  (Pierre-Alexandre);  Mallet  de  Chauny  (Marie- 
Jean-Baptiste-Joseph)  (7)  ;  de  Lencquesay  (Charles-Ignaee- 

(1)  Il  fut  reçu  par  son  frère,  le  comte  de  Beaucorps,  chevalier  de  1815.  (Voir 
plus  haut,  p.  189.) 

(2)  Ancien  colonel,  chambellan  de  l'empertur  d'Autriche;  a  quinze  ans  de  ser- 
vices, y  compris  deux  campagnes,  plus  dix  ans  de  giàce.  La  commission  est  d'avis 
que  M.  le  comte  d'Erlarh  a  droit  à  la  croix  du  Mérite  militaire,  avec  années  de 
grâce,  s'il  quitte  le  service  étranger,  ou  s'il  obtient  une  autorisation  du  roi.  (Com- 
mission de  1SI  i,  vol.  III,  7ie  tableau,  n°  1  )  —  Chevalier  du  Mérite  militaire  ,  le 
22  février  1817.  (Fiches  de  classement.)  —  Maréchal  de  camp  le  11  décembre 
1816.  (Relevé  manuscrit  des  officiers  généraux,  Archives  de  la  guerre),  —  Pen- 
sion de  500  francs  sur  l'ordre  le  29  octobre  1828.  (Registres  des  pensions  de  1814 
à  1830,  t.  III.) 

(5)  Porté  aux  Fiches  de  classement,  sans  indication  de  réception.  Nous  pen- 
sons que  cette  nomination,  qui  e?t  inscrite  à  la  date  du  6  mars  1817,  est  la  con- 
firmation de  la  croix  de  1798,  puisque  le  nom  et  le  prénom  sont  les  mêmes.  (Voir 
plus  haut,  p.  53.) 

(i)  Breveté  capitaine  de  cavalerie  par  le  roi,  colonel  chef  d'état-major  des 
gardes  nationales  du  Jura.  (Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(5)  Breveté  capitaine  de  cavalerie  par  le  roi.  Quatre  Castillon  se  sont  offert*, 
en  1792,  comme  otages  d«  Louis  XVI.  (Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(6)  Officier  vendéen.  Il  fut  reçu  par  le  comte  Charles  d'Autichamp.  (Fiches  de 
classement.) 

(7)  Décédé  à  Cambrai  le  50  août  18-41.  (Fiches  de  classement.) 


222  CHEVALIERS 

Joseph);  Le  Faucheux  (Jean -François -Antoine);  Fa.rcy  du 
Roseray  (Ambroise-Balthazard-Gabriel). 

Peliet  (Louis-Robert),  inspecteur  aux  revues  (I);  Yau- 
chelle  (André-Jean),  sous-inspecteur  aux  revues  (2). 

Clarac  (Jean-Paul),  commissaire  des  guerres. 

Cavalerie.  Chefs  tV escadron  ou  majors  :  de  Montennl 
(Charles  Le  Gendre)  (3)  (dragons  de  la  Gironde);  Pécou  de 
Chenille  (Joseph-Gaspard)  (-4)  (hussards  du  Bas-Rhin)  ;  Mill- 
gen  (Claude)  (o)  (cuirassiers  de  Berry,  -ic)  ;  le  comte  de  Chas- 
teigner  (René-Sylvestre)  (6)  (2e  régiment  de  grenadiers  à  che- 


(1)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  609.) 

(2)  Élève-commissaire  des  guerres  en  1779,  adjoint  provisoire  en  1800,  titulaire  en 
1801, passé  en  1806  au  service  de  Naple*,  où  il  devint  ordonnateur  en  chef,  replacé 
comme  sous-inspecteur  aux  revues,  en  France,  en  1817,  sous-intendant  militaire  de 
seconde  classe  même  année,  sous-intendant  militaire  de  première  classe  en  1826, 
intendant  militaire  en  1827,  chef  de  la  division  des  affaires  de  l'Algérie  au  mi- 
nistère de  la  guerre  en  1815,  directeur  de  la  même  division  en  1844,  maître  des 
requêtes  même  année,  conseiller  d'Etat  en  1845  ,  démissionnaire  pour  cause  de 
santé  même  année,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1820,  officier  en  1823, 
commandeur  en  1837,  grand  officier  en  1845,  commandeur  de  l'ordre  des  Deux- 
Siciles  en  1815,  grand  officier  de  l'ordre  de  Léopold  de  Belgique  en  1857,  re!evé 
de  la  retraite  en  1853,  et  placé  dans  le  cadre  de  réserve.  Maire  de  Versailles 
eu  1818  :  auteur  d'un  ouvrage  remarquable,  intitulé  :  Cours  d'administration 
militaire.  Mort  à  Versailles,  le  2S  février  1860,  dans  sa  quatre-vingt-deuxième 
année.  (Moniteur  de  l'armée  du  6  mars  1860.) 

(3)  Oftieierdela  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  604.) 

(4)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  major  aux  hussards  du  Bas-Rhin.  (Alma- 
nach royal  de  1817,  p.  607.)  —  Major  au  16e  régiment  de  chasseurs  à  cheval  ; 
major  (chef  d'escadron)  du  15  juillet  1814;  prend  rang  du  17  octobre  1818,  par 
suite  d'interruption  de  service.  [Annuaire  militaire  de  1850,  p.  473.) 

(3)  Officier  de  la  Légion  d'honneur.  [Almanach  royal  de  1817.  p.  603.) 
(6)  Officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  556.)  — 
Dans  le  livre  des  pensions  de  l'ordre,  servies  en  1788,  on  trouve  trois  officiers  de 
ce  nom  :  1°  de  Chateigner,  meslre  de  camp,  ancien  chef  d'une  brigade  de  carabi- 
niers, 1,000  livres  (pension  du  1er  août  1767);  2°  de  Chateigner,  brigadier,  lieu- 
tenant-colonel  de  Vermandois,  600  livres  (pension  du  lfr  octobre  1770';  5"  de 
Chateigner,  lieutenant-colonel  du  régiment  d'Orléans-infanterie,  500  livres  (pen- 
sion du  10  août  1786.) 


DE  1817.  223 

val  de  la  garde  royale);  Dcfieux  de  Montaunel  (Léonard)  (1); 
le  comte  de  Boishorranl  (Victor-IIilaire-Pélage  de  Tal- 
liouet)  (2)  ;  le  baron  de  Montmorency  (Anne-Louis-Raoul- 
Victor)  (3;,  et  Durival  (Jean-Nicolas). 

Capitaines  :  Réveillé  (Etienne-Camille)  (chasseurs  de 
l'Orne,  16e)  (4);  Bréard  (Jean-Marie-Léon)  (5). 

Service  de  la  marine  :  Tupinier  (Jean-Marguerite),  sous-di- 
recteur des  constructions  navales  (G);  Rolland  (Pierre-Jac- 
ques-Nicolas), inspecteur- adjoint  du  génie  maritime  (7); 
Burgues  de  Missiessy  (Joseph-Marie),  Massieu  de  Clerval 
(Auguste-Emmanuel)  (8),  capitaines  de  frégate;  Villaret  de 

(1)  Ex-chef  d'escadron  au  Ge  dragons.  Il  fut  reçu  par  son  père,  chevalier  de 
1813.  (Voir  plus  haut,  p.  183.) 

(2)  Chef  d'escadron  de  cuirassier?.  [Fiches  de  classement.)  —  Le  comte  de 
Talhouet,  chef  d'escadron  aux  cuirassiers  du  Dauphin  (2e).  (Almanach  royal  de 
1817,  p.  603.) 

(3)  Il  fut  reçu  le  17  mars  1813  par  M.  le  duc  d'Orléans  (Fiches  de  classement), 
et  prend  rang  de  sa  réception. 

(4)  Capitaine  d'habillement,  capitaine  du  5  novembre  1816,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  47o.)  -; —  Il  était,  en  1815, 
lieutenant  aux  chevau- légers,  et  lorsque,  au  20  mars,  toule  l'année  faisait  défec- 
tion, il  sauva  l'étendard  de  son  régiment,  et  le  rendit  au  retour  du  roi.  —  Nommé 
chevalier  de  Saint-Louis  le  12  novembre,  il  l'ut  reçu  le  21  décembre  par  Mgr  le 
duc  de  Beny.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Sa  fille  a  épousé  M.  Clapisson,  membre  de  l'Institut,  et  l'un  de  nos  meil- 
leurs compositeurs. 

.  (G)  Baron,  conseiller  d'Etal,  directeur  des  ports  au  ministère  de  la  marine,  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1830,  p.  178.)  —  Député,  mem- 
bre du  conseil  d'amirauté,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal- 
national  de  1842,  p.  140. ]  —  Chargé  par  intérim  de  l'administration  de  la  ma- 
rine, du  2  au  11  août  1830.  —  Ministre  de  la  marine  ,  du  31  mars  au  12  mai 
1839.  (Annuaire  de  la  marine  de  1800,  p.  4S7.) 

(7)  Officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  632.)  — 
Baron,  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Michel,  inspecteur  général  du  génie  maritime. 
(Almanach  royal  de  1850,  p.  281  et  678.) 

(8)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  626.)  — 
Capitaine  de  vaisseau,  otiieier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1850, 
p.  G70.)  —  Vice-amiral,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal 
de  1812,  p.  722.) 


224  CIIEVALiEr.S 

Joyeuse  (Alexis-Jean-Marie)  (1),  lieutenant  de  vaisseau; 
Rolland  (Etienne -Joseph -Pascal),  Darbel  (Charles-AIexuu- 
dre)  (2),  Leblanc  de  Kermené  (  Alexandre-François-Pienv), 
lieutenants  de  vaisseau  en  retraite;  Chasseloup  de  Chàtillwi 
(Jean-Auguste),  enseigne  de  vaisseau  en  retraite;  Lecoal- 
Kerveguen  (Joseph),  capitaine  au  corps  royal  d'artillerie  de  lu 
marine. 

Chevaliers   de   Saint-Louis  nommés  en  1818. 

Le  commandeur  de  Fitz James,  lieutenant  général  (3). 

Noizet  (Jean-Remy),  colonel  d'état-major;  Lefebvre-Des- 
vaux,  colonel,  chef  d'état-major  de  la  13e  division  mili- 
taire (4);  Le  Josne  (Jean-François-Louis':,  lieutenant-colonel 
d'état-major  (o)  ;  de  Villeléon  ( BonaventureJoseph  Le  Pail- 
lon) (6),  Livet  de  Bourcia  (Pierre-Antoine),  chefs  de  ba- 
taillon; Gatte  (  Paul-Clément-François  )  (7),  chef  de  bataillon 

(1)  Capitaine  de  vaisseau  de  première  classe,  officier  de  la  Légion  d'honneur. 
(Âhnanach  royal  de  1830,  p.  GTO.)  —  11  était  à  l'expédition  d'Alger  en  1830. 
(Voir  V Histoire  de  la  conquête  d'Alger,  par  M.  Alfred  Nettement,  1  vol.  in-S", 
p.  242.) 

(2)  L'orthographe  du  nom  est  d'Arhel.  [Archives  de  la  famille.) 

(5)  Comte  de  Fitz-James,  lieutenant  général  le  20  février  1813.  (Almanaelt 
royal  de  1817,  p.  315.) 

(4)  Baron,  maréchal  de  ca  m  p,  officier  delà  Légion  d'honneur,  chef  de  letat- 
major  général  de  la  lr0  division  militaire.  [Almanach  royal  de  1830,  p.  586.)  — 
11  fut  reçu  par  M.  le  lieutenant  général  comte  de  Coutard.  {Fiches  de  classement. 

(3)  Il  fut  reçu  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  [Fiches  de  classement.) 

(G)  Certificat  de  notoriété,  délivré  en  182G.  pir  le  maire  de  Tours,  et  par  M.  de 
Perthuis,  lieutenant-colonel  en  retraite,  chevalier  de  Saint-Louis,  attestant  (pie 
M.  le  Puillon  de  Villeléon  ^Joseph-Bonavenlure)  est  le  même  que  M.  de  la  Vill ■•- 
léon  (Joseph-Bonaventure),  chef  de  bataillon ,  nom  sous  lequel  tous  ses  brevets  1"' 
ont  été  expédiés  depuis  1774.  (Dossier  de  Al.  de  Villeléon.) — 11  fut  reçu,  en  1820, 
par  le  comte  de  Rostuing.  (Fiches  de  classement.) 

(7)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  chef  de  bataillon  du  génie,  ingénieur 
eu  chef,  à  Aire.  [Almanach  royal  de  1830,  p.  G37.)  —  Beau-père  de  M.  Anicel- 
Bourgeois,  chevalier  de  la  Légion  d'houneur,  l'un  de  nos  auteurs  dramatiques  les 
plus  féconds  et  les  plus  estimés. 


DE  1818.  ^25 

du  génie;  Le  Beschu  (Victor-René),  capitaine    du  génie  (1). 

Des  Essart  (Charles-Jean-Baptiste  de  Lafont)  (2),  capi- 
taine d'état-mâjor;  Farcy  (François),  capitaine  à  la  légion 
des  Deux-Sèvres;  Loin  art  de  Pontlevoye  (François-Marie), 
capitaine  de  gendarmerie. 

Le  comte  de  Lastours  (Jean-Baptiste-David),  colonel  des 
chasseurs  à  cheval  de  la  Dordogne  (9e)  (3). 

Anciens  officiers  :  Berthier  de  la  Garde  (Alexandre-Fran- 
çois-Henri); le  chevalier  de  la  Bigne  (Jean-Bernardin); 
Achard  (Antoine)  ;  le  baron  de  Mortemart-Boisse  (François- 
Jérôme-Léonard);  Pozzo  di  Borgo  (innocent);  le  vicomte  de 
Quincy  (Anne-Louis  Pinonj  (4). 

Se/vice  de  la  marine  :  Cosmao  (Louis- Aimé);  Labonle- 
Lassale  (Jean-Baptiste-IIector),  Hugon  (Gaud- Aimable)  (5), 
Leblanc  (Jacques-Joseph),  Maquet  (Vincent)  (6),  lieutenants 
de  vaisseau. 

Clouet  (Jacques-Julien),  Bourdon  (Augustin),  lieutenants 
de  vaisseau  en  retraite. 

Allemand  (Pierre-Paul)  et  de  Coligny  (Aimé-Jean),  ensei- 
gnes de  vaisseau  en  retraite. 


(1)  Officier  de  la  Légion  cThonneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  588.) 

(2)  De  la  Fons  de-  E>sirts,  orthographe  du  nom.  (Archives  de  la  famille.) 

(5)  Il  avait  été  reçu  en  181  l,  par  M.  le  vicomte  d'Agoult,  d'après  les  ordres  de 
S.  A.  R.  Madame,  duclusse  d'Angoulème  (Firhes  de  classement,  et  prend  rang  de 
sa  réception.  — Écuyer-commandant  do  son  S.  A.  R.  Madame,  duchesse  d'Angou- 
lème. (.llmunach  royal  de  1814-1815,  p.  46.)  —  Ol'ficier  de  la  Légion  d'honneur, 
[Almanach  royal  de  1817.  |>.  G05.) 

(4)  Il  fut  reçu  par  Monsieur,  [fiches  déclassement.) 

(5)  Le  harou  Hugon,  né  le  T>1  janvier  1783,  entré  au  serviceen  179j,  aspirant  en 
1708,  enseigne  en  1805,  lieutenant  de  vaisseau  en  1810,  capitaine  de  frégate  en 
1819,  capitaine  île  vaisseau  en  18:25,  contre-amiral  en  1810,  sénateur,  grand' - 
croix  de  la  Légion  d'honneur    (Annuaire  de  la  marine  de  1800,  pp.  24  et  25.) 

(0)  Chevalier  de  la  Légion  d'honueur,  capitaine  de  frogate.  {Almanach  royal  de 
1S30,  p.  7-22.) 

"Ili.  15 


DE  1818.  Î225 

du  génie;  Le  Besclm  (Victor-René),  capitaine    du  génie  (1). 

Des  Essart  (Charîes-Jean-Baptiste  de  Lafont)  (2),  capi- 
taine d'état-mâjor;  Farcy  (François),  capitaine  à  la  légion 
des  Deux-Sèvres;  Louvart  de  Pontlevoye  (François-Marie), 
capitaine  de  gendarmerie. 

Le  comte  de  Lastours  (Jean-Baptiste-David),  colonel  des 
chasseurs  à  cheval  de  la  Dordogne  (9e)  (3). 

Anciens  officiers  :  Berthier  de  la  Garde  (Alexandre-Fran- 
çois-Henri); le  chevalier  de  la  Bigne  (Jean-Bernardin); 
Achard  (Antoine)  ;  le  baron  de  Mortemart-Boisse  (François- 
Jérôme-Léonard)  ;  Pozzo  di  Borgo  (Innocent);  le  vicomte  de 
Quincy  (Anne-Louis  Pinonj  (4). 

Service  de  la  marine  :  Cosmao  (Louis- Aimé);  Labonle- 
Lassale  (Jean-Baptiste-IIector),  Hugon  (Gaud- Aimable)  (5), 
Leblanc  (Jacques-Joseph),  Maquet  (Vincent)  (6),  lieutenants 
de  vaisseau. 

Clouet  (Jacques-Julien),  Bourdon  (Augustin),  lieutenants 
de  vaisseau  en  retraite. 

Allemand  (Pierre-Paul)  et  de  Coligny  (Aimé-Jean),  ensei- 
gnes de  vaisseau  en  retraite. 


(1)  Officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  588.) 

(2)  De  la  Fous  de-  E>sirts,  orthographe  du  nom.  [Archives  de  la  famille.) 

Çj)  Il  avait  été  reçu  en  181  i,  par  M.  le  vicomte  d'Agoult,  d'après  les  ordres  de 
S.  A.  R.  .Madame,  duclu-sse  d'Angotilêine  [Fiches  de  classement),  et  prend  rang  de 
sa  réception.  — Écuyer-coinmandant  do  son  S.  A.  R.  Madame,  duchesse  d'Angou- 
lême.  [Almanach  royal  de  1814-1815,  p.  46.)  —  Officier  de  la  Légion  d'honneur, 
[Almanach  royal  de  1817.  |>.  GO'i.) 

(4)  Il  fut  reçu  p=ir  Monsieur.  [Fiches  de  classeme>it.) 

(5)  Le  baron  Hugon,  né  le  51  janvier  1783,  entré  au  serviceen  179j,  aspirant  en 
1798,  enseigne  en  180o,  lieutenant  de  vaisseau  en  1810,  capitaine  de  frégate  en 
1819,  capitaine  de  vaisseau  en  lS2o,  contre-amiral  en  1SÎ0,  sénateur,  grand' - 
croix  de  la  Légion  d'honneur    [Annuaire  de  la  marine  de  18G0,  pp .  2-4  et  2o.) 

(6)  Chevalier  de  la  Légion  d'bonuenr,  capitaine  de  frégate.  [Almanach  royal  de 
1830,  p.  722.) 

'm.  15 


226  CHEVALIERS 


Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en    1819. 

Le  prince  d'Eckmulh  (d'Avoutj,  maréchal  de  France  (1  >; 
le  baron  Cambrontie  (Pierre-Jacques-É tienne),  maréchal  do 
camp  (â). 

Colonel  :  le  baron  Desvernois  (Nicolas-Philibert)  (S). 

(1)  Il  fut  reçu  par  Mgr  duc  d'Angoulème.  {Fiches  de  classement.)  —  En  181  i, 
à  son  retour  de  Hambourg,  il  s'était  tenu  à  l'écart,  et,  en  1813,  rallié  à  Napoléon, 
il  avait  accepté  le  portefeuille  de  la  guerre.  On  voit  que  la  restauration  ne  lui  tint 
pas  longtemps  rigueur,  car  il  fut  nommé  pair  de  France  dans  cette  même  année 
1819.  Il  mourut  en  1823,  âgé  de  cinquante-trois  ans  seulement.  Il  était  né  en 
1770,  et  était  entré  au  service  comme  cadet  gentilhomme  en  1783.  L'ortliograplie 
de  son  nom  e>t  d'Avout,  quoiqu'il  signât  Davout. 

(2)  Il  avait  suivi  Napoléon  à  l'île  d'Elbe  ,  et  revint  avec  lui  en  1813.  Illustre 
déjà  par  ses  services,  il  combattit  vaillamment  à  Waterloo,  tomba  sur  le  champ 
de  bataille,  et  fut  fait  prisonnier.  Rentré  en  France,  et  porté  sur  la  liste  du  24  juil- 
let '1813,  il  fut  traduit  devant  un  conseil  de  guerre,  qui  l'acquitta.  En  1819,  .Mgr 
duc  d'Angoulème  lui  fit  donner  la  croix  de  Saint-Louis,  et  le  commandement  de  1 1 
citadelle  de  Lille. 

(3)  Né  à  Lons-le-Saulnier  le  23  septembre  1771,  enrôlé  volontaire  au  Ie  hus- 
sards en  1792,  brigadier  et  fourrier  même  année,  marécbal  des  logis  en  1795,  sou>- 
lieutenant  en  l'an  II,  lieutenant  et  capitaine  en  l'an  VII  ;  passé,  comme  chef  d'es- 
cadron, au  service  de  Naples  en  1SÛG,  premier  aide  de  camp  du  ministre  de  la 
guerre  de  ce  royaume,  major  en  1808,  chevalier  de  l'ordre  des  Deux-Siciles,  et 
colonel  du  1er  chasseurs  à  cheval  napolitains  même  année,  baron  du  royaume  de 
Naples  et  commandeur  de  l'ordre  des  Deux-Siciles  en  181 1,  général  de  brigade  au 
service  de  Naples  en  1813,  réadmis  au  service  de  France  en  181 G  comme  colonel,  re- 
traité le  23  juillet  1823,  et  nommé  maréchal  de  camp  honoraire  le  15  octobre  même 
année.  —  Rappelé  au  service,  le  24  septembre  1830,  comme  colonel  commandant 
la  place  de  Rochefort,  et  retraité  de  nouveau  en  1834.  —  Chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  en  l'an  XII,  officier  eu  1831.  —  Campagnes  de  1792  à  l'an  III  à  l'armée 
du  Rhin,  de  l'an  IV  à  l'an  VI  en  It  die,  de  la  lin  de  l'an  VI  jusqu'en  Tau  IX  en  Egypte, 
ans  XII  et  XIII  sur  les  cotes  de  Bretagne  et  à  la  grande  armée,  an  XIV  en  Italie  ;  de 
1800  à  1808  en  Italie,  de  1809  à  1811  en  Tyrol,  eu  Catalogne  et  en  Aragon,  J- 
1812  à  1813  en  Calabre.  —  Blessé  de  trois  coups  de  sabre  à  l'épaule  droite  au 
combat  de  Fombio  ,  en  l'an  IV,  d'un  coup  de  mitraille  au  genou  gauche  au  pon« 
de  Paenza  en  l'an  V;  blessé  et  mis  hors  de  combat  à  Samanhout  (Egypte)  en  l'an  N  IL 
ft  cite  au  rapport  du  général  Desaix;  blessé  de  nouveau,  même  année,  au  combat 
de  bWuli;  s'est  tisnalë  de  nouveau  au  combat  de  Birelau.bra.  aux  batailles  d  A- 


DE  1819.  227 

Lieutenant-colonel  :  Lajaille  (Christophe-Désiré  ). 

Chefs  de  bataillon  :  Chaigneau  (Alexandre- Jean)  (corps  du 
génie)  (1)  ;  Hugo  (François- Juste)  (légion  de  la  Gironde)  (2); 
de  Hauteclocque  (Stanislas-François-Joseph)  (corps  du  gé- 
nie) (3);  Falcon  (Jean-Baptiste)  (légion  de  l'Aube) ;  d'Or- 
sanne  (Charles-Marcelin)  (  légion  de  l'Hérault);  Boucher  de 
Morlaincourt  (François)  et  Bergère  (Pierre)  (4)  (corps  du  génie). 

Capitaines  :  Ducasse  (Jean)  (légion  des  Landes)  ;  Galbaud- 
Dufort  (Jean-Louis-Philippe)  (légion  de  la  Loire);  d'Adhémar 
de  Lantapnac  (Jean-Victor ')  (légion  du  Tarn)  ;  Robin  (Henri- 
Louis)  (légion  d'Indre-et-Loire)  ;  Gannal  (Pierre-Nicolas)  (ar- 
tillerie); Kevilly  (Jean;  (légion  de  l'Aveyron);  Viennet  (Jean- 
Pons-Guillaume)    (élat-ruajor)  (o); 


boukir,  d'Héliopolis,  d'El-Kauka ,  de  Belbeis,  au  siège  et  à  la  défense  des  lignes 
du  grand  Caire.  —  Mort  en  1860,  âgé  de  quatre-vingt-huit  ans.  {Moniteur  de 
Vannée.) 

(1)  Chef  de  bataillon,  ingénieur  en  chef  du  génie  à  Mantes,  chevalier  de  la  Lé- 
gion d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  587.) 

(2)  Major,  [Fiches  de  classement.) 

(3)  Major  du  2e  régiment  du  génie.  (Fiches  de  classement.)  —  Major  du  régi- 
ment d'Ârras  (génie),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  {Almanach  royal  de  1817, 
p.  591.) 

(4)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  ,  attaché  au  comité  du 
génie.  {Almanach  royal  de  1830,  p.  030.)  —  Grand  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, maréchal  de  camp  en  1815,  placé  dans  le  cadre  de  réserve.  {Annuaire  mili- 
taire de  1SG0,  p.  59.)  —  Il  a  dirigé,  en  18 Li  et  1815,  les  travaux  du  génie,  à 
Soissons,  et  a  contribué  à  la  défense  de  cette  place.  {Dossier  de  M.  Bergère.)  — 
Gendre  de  M.  Guilbert  de  Pixerécourt,  célèbre  auteur  dramatique,  surnomme 
le  Corneille  du  boulevard.  —  Le  général  Bergère  est  né  en  1783. 

(b)  Fils  de  Jacques- Joseph  Viennet,  et  de  Elisabeth  Guiherl,  né  à  Beziers  (Hé- 
rault) le  18  novembre  1777.  —  Entré  au  service  à  dix-huit  ans.  —  Lieutenant 
en  second  d'artillerie  de  marine  en  1796,  lieutenant  en  premier  en  1800,  adju- 
dant-major en  1807,  capitaine  adjudant-major  en  1808,  capitaine  en  premier 
en  1813.  —  Place  au  départ  ment  de  la  guerre,  et  employé  connue  officier  d'état- 
major  pies  le  général  Montélegier  en  181  i,  employé  à  l'état-major  du  général 
Darricau  le  17  juin  1815,  reniii  a  la  disposition  du  ministre  de  la  marine  en  1817, 
admis  au  corps  d'état-m ajor  en  tîSlN,  disponible  eu  1819,  aide  de  camp  du  géné- 
ral   !a   Grange  même  année,  disponible  en  1820,  aide  de  camp  du  même  général 

là. 


228  CHEVALIERS 

Vicnnet  (Auguste-Guillauine-Marie-Casimir)  (1), 
Sous-intendants   militaires  :  Viennet  (Esprit -Antoine -Ce- 

sarj'(2); 

en  1821,  disponible  en  1822,  chef  de  bataillon  même  année,  désigné  pour  la  re- 
traite  en  1827,  pension  de  1,170  fr.  par  ordonnance  du  roi  du  2  décembre  I S27 . 
réintégré  dans  le  corps  royal  d'état-major  et  iidmis  au  traitement  de  disponibilité  ',- 
23  août  1830,  lieutenant-,  olonel  en  1834,  admis  à  faire  valoir  ses  droits  à  la  re- 
traite le  51  août  1853,  pension  de  retraite  de  2,500  fr.  le  18  février  1850.  — 
Trente-six  ans  dix  mois  un  jour  de  services,  plus  quinze  campagnes.  (Pensions. 
Dossier  de  M.  Viennet.)  —  A  reçu  deux  blessures  dans  le  combat  que  le  saisie  <u 
l'Hercule  a  soutenu  contre  l'escadre  anglaise  le  2  avril  1798  ;  a  fait  la  campagne  de 
1813,  au  6*  corps,  commandé  par  le  duc  de  Raguse;  s'est  trouvé  aux  batailles  do 
Lutzen,  Bautzen,  Wurtchen,  Dresde,  Vaehau,  et  Leipsick  où  il  a  été  fut  prison- 
nier; le  grade  de  chef  de  bataillon  a  été  demandé  quatre  fois  pour  lui,  dans  cette 
campagne.  (Xote  de  M.  Viennet,  du  5  novembre  1813,  même  Dossier.)  —  Pelit- 
fils  du  chevalier  de  Sainl-L"uis  de  17G0.  (Voir,  pour  la  nomination,  t.  I,  p.  528. 
et  pour  les  services,  t.  Il,  p.  97.)  —  Député  depuis  1827  jusqu'en  1859,  pair  de 
France  en  1859,  membre  de  l'Académie  française  en  1850,  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur  en  1S5G. 

(1)  Né  le  G  décembre  1779  à  Béziers  (Hérault).  — Entré  au  serv>  •  à  vingt  et 
un  ans,  dans  la  22e  demi-brigade  d'infanterie  légère,  devenue  le  22e  léger.  — 
Fourrier  en  1800,  capitaine  en  1810  jusqu'au  l,r  septembre  1815,  sans  inter- 
ruption, dan;  le  même  corps,  était  en  non  activité  au  1er  mars  1813,  employé  pen- 
dant les  cent-jours,  remis  en  non  activité  avec  traitement  lors  du  licenciement  de 
1815,  y  est  resté  jusqu'au  1er  juillet  1818.  Quinze  ans  quatre  mois  dix  jours  de 
services,  plus  six  ans  deux  mois  et  vingt-quatre  jours  de  campagne.  Pension  de 
G00  fr.,  moitié  du  maximum,  le  20  février  1820.  (Dossiers  des  pensions.)  —  Dans 
un  autre  Mémoire,  il  est  dit  que  cet  officier  comptait  quatorze  campagnes,  .t  qu  il 
avait  été  blessé  trois  fois  :  d'une  bille  au  bras  gauche  le  25  mai  1813  en  Saxe; 
par  un  boulet,  à  Leipsick,  le  18  octobre,  et  par  un  biscaieu  à  la  jambre  droite,  i 
Hanau,  le  50  octobre  même  année.  Nommé  commandant  de  place,  à  Celte,  U 
Ie"  septembre  1830.  (Mêmes  Dossiers.) 

(2)  Né  le  19  novembre  1771,  à  Saint-Thomas  (Aisne).  —  Entré  au  service  a 
vingt  et  un  ans.  employé  dans  les  charrois  militaires  en  qualité  de  capitaine  en 
premier  en  1795,  adjoint  provisoire  aux  commissaire*  des  guerres  en  179  i.  com- 
missaire des  guerres  en  1793,  reformé  (mesure  générale)  en  1800,  en  réforme 
jusqu'en  1895,  réintégré  commissaire  des  guerres  en  1805,  de  première  clas?t 
en  1808,  sous-inlendant  militaire  de  seconde  classe  en  1817,  devenue  pre- 
mière classe  en  1821,  sous  -  intendant  militaire  de  seconde  classe,  organisa- 
tion de  182-2.  —  Admis  à  faire  valoir  ses  droits  à  la  retraite  eu  1823;  trente 
mi  de  services,  plus  huit  ans  trois  mois  et  quinze  jours  de  campagne;  pension  J- 
1,710  fr.  en  182»;  mort  à  Nimes  le  50  mars  1827.   [Dossiers  des  pensions  ' 


DE  1819.  L>29 

Feuillet  (Antoine-François)  (1). 

Duhamel  (Jean-Jacques-François),  adjoint  aux  inspecteurs 
aux  revues. 

Blanchard,  commissaire  des  guerres. 

Cavalerie.  Chefs  $  escadron  :  de  Chaunac  de  Lanzac  (An- 
toine-René) (2)  (chasseurs  du  Var,  20e);  le  comte  de  Beau- 
mont  (Adrien-Jacques- Joseph-Charles);  Reille  (Honoré-Martin- 
Polyeucle)  (3);  d'André  (Antoine-Josepli-Maurice)  (4). 

(1)  Commissaire  dos  guerres  le  4  mars  1815.  Sous-intendant  militaire  de 
5*"  classe,  attaché  à  la  maison  militaire  du  roi;  chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
(Annuaire  militaire  de  1850,  p.  42)  ;  sous-intendant  militaire  de  la  compagnie  des 
gardes  à  pied  ordinaires  du  corps  du  roi  (auparavant  Cent-Suis>es). 

(2)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Abnanach  royal  de  1817,  p.  GOG.)  — 
Retraité  comme  lieutenant-colonel.  (Archives  de  la  famille.) 

(3)  Né  en  1781,  guide  aux  guides  de  Masséna  eu  1799,  hrigadier  même  année, 
maréchal  des  logis  en  1801,  sous-lieutenant  au  8''  dragons  en  1802,  lieutenant 
en  1801,  aide  de  camp  du  général  (depuis  maréchal)  Reille,  son  frère,  même 
année;  capitaine  en  1807,  chef  d'escadron  en  1809,  mis  en  non-activité  avec 
traitement  le  1er  novembre  1815,  retraité  en  1829.  —  Trente  ans  de  services  et 
quinze  campagnes.  —  Pension  de  1,888  fr.  —  Blessé  d'un  coup  de  feu  au  bras,  au 
siège  de  Gironne.  —  Campagnes  :  ans  VIII,  IX  et  X,  en  Italie  ;  an  XII  au 
camp  de  Boulogne,  au  XIII  a.  l'armée  expéditionnaire  embarquée  à  Toulon,  sous 
les  ordres  du  général  de  Lauriston  ;  s'est  trouvé  au  combat  naval  devant  le  Ferrol  ; 
an  XIV  et  180G  à  la  grande-armée  ;  1807  en  Prusse  et  en  Pologne  ;  1808  en  Es- 
pagne; 1809  en  Autriche;  de  1810  à  181-4  en  Espagne  ;  était  aux  sièges  de  Stral- 
suud,  en  Pumeranie  ;  de  Rose,  de  Gironne,  et  de  Valence,  en  Espagne.  —  Fils  de 
messire  Joseph  Reille,  conseiller  du  roi,  lieutenant  de  la  justice  royale  d'Àntibes, 
et  de  dame  Marguerite  Vaquier,  son  épouse.  (Dossiers  des  Pensions,  Archives  de  la 
guerre.) 

(4)  Le  marquis  d'André,  iils  d'un  ancien  député  de  la  noblesse  de  Provence  aux 
états  généraux.  —  Emigré  avec  ses  parents;  cadet  à  l'école  de  Vienne  en  1N05, 
sous-lieutenant  aux  chevau-légers  d'O-Ueilly  en  1805,  aux  chevau-légers  de  l'em- 
pereur (d'Autriche1)  en  1800,  lieutenant  en  1811  ;  a  fiit  les  campagnes  de  1805  à 
1807  et  de  1809,  au  service  étranger,  en  Italie  et  en  Allemagne,  et  a  été  blesse.  — 
Passé  en  1811  au  service  de  France,  comme  lieutenant  à  la  ?uite  du  i8e  chasseurs 
à  cheval;  lieutenant  adjudant-major  en  1815  blessé  à  Hambourg,  mis  le  lende- 
main à  l'ordre  du  jour  de  l'armée,  et  nommé  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  par 
le  prince  d'Eckmuhl,  Humiliation  non  régularisée  par  suite  de  l'interruption  des 
communications;  capitaine  au  11**  chasseurs  à  cheval  en  1814,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,   et  place  aux   grenadiers  rovaux  de.  France  ;  cl  ef  d'escadron  de 


230  CHEVALIERS 

Capitaines  :  Beaunier  (Laurent)  (chasseurs  de  l'Orne,  10'  ; 
de  Chabannes  (Armand-Ainéïlée-Antoine-Françbis-Victor  Du- 

croc)  (1). 

Service  de  la  marine  :  Leblanc  (Louis).(2),  Margeot  (Paul- 
Joseph-Victor),  Villeneuve  âe  Bargemont  (Jean-Baptiste)  (3), 
lieutenants  de  vaisseau;  Audren  de  Kerdrel  (Casimir -Eu- 
gène), lieutenant  de  vaisseau  en  retraite;  Coustard  de  Sou- 
vré,  ancien  officier  de  marine  (i). 


Nous  avons  dit  qu'en  1811  il  avait  été  arrêté  en  prin- 
cipe que  les  officiers,  pour  être  susceptibles  d'obtenir  la 
croix  de  Saint-Louis,  devaient  compter  vingt-quatre  ans  de 
services,  campagnes  comprises. 

la  gendarmerie  de  Pari. ,  le  23  janvier  1815  ;  émigré  à  Ga.ul  ;  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur  en  1821;  lieutenant-colonel  grand  prévôt  de  l'armée  d'Espagne 
en  1823;  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  même  année;  chef  de  la  23e  légion 
de  gendarmerie  en  1821;  colonel  en  1827;  colonel  de  la  gendarmerie  d'élite 
en  1828;  licencié  le  1er  octobre  1830;  maréchal  de  camp  en  1831,  rang  du 
11  août  1830;  compris  dans  le  cadre  de  réserve  en  1831;  remis  en  activité 
en  1833;  lieutenant  général  en  184-4;  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur 
en  1817;  retraité  en  1848;  relevé  de  la  retraite  en  1849;  sénateur  en  1852:  ins- 
pecteur général  de  cavalerie  à  Rome,  en  1833:  grand'-croix  de  Saint- Grégôire-le- 
Grand,  et  commandeur  de  l'ordre  du  Lion-de-Zuhringen,  de  Bade.  Mort  en  J8G0. 
[Moniteur  de  l'armée  du  21  février  1860.) 

(1)  Il  fut  reçu  par  Mgr  duc  d'Angouléme.  {Fiches  de  classement.) 

(2)  Louis-François-Jean.  [Annuaire  de  la  marine.)  —  Capitaine  de  vaisseau,  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur.  (  .-tlmanach  royal  de  1830,  p.  670.)  —  Vice-amiral. 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  préfet  maritime  à  Rorheforl.  [Jlmanach 
royal-national  de  1842,  pp.  722  et  713.)  -  H  commandait  la  frégate  l'IJermione 
à  l'expédition  d'Alger.  —  Il  passa  de  la  préfecture  maritime  de  Rochefort  à  celh 
de  Brest,  et  fut  président  de  la  section  de  la  guerre  et  de  la  marine  au  conseil 
d'État.  —Nommé  minisire  de  h  manne  le  28  juin  18  18,  il  n'accepta  pa*,  (Voir 
['Annuaire  de  la  marine  de  1800,  p.  487.) 

(3)  De  VhMeneuve-Bargemont,  capitaine  de  vaisseau,  officier  de  la  Légion  d  hon- 
neur, (tlmanach  royal  de  1830,  p.  070.)  —  11  était  à  l'expédition  d'Alger. 

[M  Lieutenant  de  vaisseau  en  178G.  {Liste  générale  1787,  t.  1,  loi.  183,  Ar- 
chives de  In  marine.) 


DE  1819.  231 

Le  9  août  1820,  le  roi  rendit  l'ordonnance  suivante  : 

«  Louis,  par  la  grâce  de  Dieu,  roi  de  France  et  de  Na- 
varre ; 

«  Voulant  déterminer,  d'une  manière  uniforme  et  invaria- 
ble, les  règles  de  l'admission  des  officiers  de  nos  armées  de 
terre  et  de  mer  dans  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis  ; 

«  Sur  le  rapport  de  nos  ministres  secrétaires  d'État  de  la 
guerre  et  de  la  marine; 

«  Nous  avons  ordonné  et  ordonnons  ce  qui  suit  : 

«  TITRE  PREMIER. 

«    DISPOSITIONS    GÉNÉRALES  COMMUNES   AUX    ARMÉES    DE    TERRE    ET 
DE    MER. 

«  Article  Ier.  —  Les  officiers  de  terre  et  de  mer  sont  sus- 
ceptibles de  recevoir  la  croix  de  l'ordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  à  titre  fie  récompense,  soit  pour  des  actions 
d'éclat,  soit  pour  la  durée  et  la  distinction  de  leurs  services. 

«  Art.  2.  —  Lorsque  la  croix  de  Saint-Louis  n'est  pas 
accordée  pour  des  actions  d'éclat,  elle  ne  peut  être  donnée 
aux  officiers  de  tout  grade  qu'après  vingt-quatre  années  de 
services,  calculées  d'après  les  règles  prescrites  par  la  présente 
ordonnance. 

«  Pour  être  susceptible  d'être  nommé  commandeur,  il  est 
indispensable  qu'un  chevalier  réunisse  six  années  d'an- 
cienneté dans  ce  dernier  grade; 

«  Et  pour  être  nommé  grand' -croix ,  qu'un  commandeur 
soit  pourvu  de  ce  litre  depuis  quatre  ans  au  moins. 

«  Art.  3.  —  Les  services  militaires  rendus  dans  un  grade 
inférieur  à  celui  d'officier  sont  calculés  d'après  les  mêmes 
règles,  mais  ils  ne  comptent  (pie  pour  moitié. 

«  Art.  i.  —  Sont  comptés  doubles  aux  officiers  de  terre 
<jt  de  mer  : 


232  CHEVALIERS 

«  1°  Les  services  pendant  les  campagnes  de  guerre  ; 

«  2°  Pour  les  officiers  de  l'armée  de  terre  les  service-  son 
dans  les  colonies  en  temps  de  paix,  soit  en  temps  de  guerre 
à  dater  du  jour  de  rembarquement  jusqu'à  celui  du  débar- 
quement en  Europe; 

«  3°  Pour  les  officiers  de  la  marine,  le  service  soit  à  bord 
des  bâtiments,  soit  dans  les  colonies,  sera  compté  double 
en  temps  de  guerre  ;  et  en  temps  de  paix  pour  moitié  en  sus 
de  la  durée,  à  dater  du  jour  de  l'embarquement  jusqu'à  ce- 
lui du  débarquement. 

«  Art.  o.  —  Lorsque,  pendant  une  campagne,  un  officier 
est  forcé  de  quitter  l'armée  ou  son  vaisseau  par  suite  do 
blessures,  les  services  sont  comptés  comme  si  la  campagne 
d'une  année  était  terminée. 

«  Art.  6.  —  Le  temps  passé  en  réforme  ne  peut  être 
compté  pour  la  croix  de  Saint-Louis. 

«  Sont  exceptés  les  officiers  auxquels  le  temps  de  réforme 
sera  compté  pour  l'avancement  et  l'admission  à  la  retraite. 

«  Art.  7.  —  Les  services  rendus  dans  les  administrations 
civiles  et  autres,  dont  il  n'est  pas  fait  mention  dans  la  pré- 
sente ordonnance,  ne  sont  pas  comptés  pour  la  croix  de 
Saint-Louis. 

«  Art.  8.  —  Les  officiers  qui  seront  admis  à  la  retraite,  à 
dater  de  la  présente  ordonnance,  ne  seront  plus  susceptibles 
d'obtenir  la  croix  de  Saint-Louis  lorsqu'ils  n'auront  pas  été 
proposés  pour  cette  récompense  dans  le  courant  de  l'année 
qui  suivra  leur  admission  à  la  retraite. 

«  Art.  9.  —  Les  services  des  officiers  de  l'armée  de  terre 
mis  provisoirement  à  la  disposition  du  ministère  de  la  ma- 
rine, et  réciproquement,  seront  comptés  suivant  les  règles 
prescrites  pour  les  officiers  de  l'armée  dans  laquelle  les  ser- 
vices sont  rendus. 


DE  1819.  "233 


TITRE  If. 


«     DISPOSITIONS     PARTICULIÈRES     AUX     OFFICIERS     DE     L  ARMEE     DE 
TERRE. 

«  Art.  10.  —  Sont  susceptibles  d'obtenir  la  croix  de  Saint- 
Louis  dans  l'armée  de  terre  tous  les  officiers  de  tous  grades 
et  de  toutes  armes  et  ceux  de  l'intendance  militaire. 

«  Art.  11.  —  Est  considéré  comme  service  de  campagne 
le  temps  pendant  lequel  les  officiers  font  partie  d'un  corps 
d'armée  sur  le  pied  de  guerre. 

«  Art.  12.  —  Les  services  dans  L'armée  de  terre  ne  sont 
comptés  qu'à  partir  de  l'âge  déterminé  par  la  loi.  Toutefois, 
en  cas  de  blessures  reçues  en  combattant  avant  cet  âge,  les 
services  sont  admis  à  dater  du  jour  de  cette  blessure. 

«  TITRE  III. 

«  DISPOSITIONS   PARTICULIÈRES   A   L'ARMÉE  DE  MER. 

«  Art.  13.  —  Sont  susceptibles  d'obtenir  la  croix  de  Saint- 
Louis  dans  les  armées  de  mer  : 

«  1°  Les  officiers  de  vaisseau  de  tout  grade  entretenus  ; 

«  2°  Les  officiers  d'artillerie  et  des  troupes  de  la  marine; 

«  3°  Les  ingénieurs-constructeurs,  depuis  le  grade  d'ins- 
pecteur général  jusqu'à  celui  d'ingénieur  ; 

«  4°  Les  officiers  d'administration,  depuis  le  grade  d'inten- 
dant jusqu'à  celui  de  commissaire  inclusivement,  ainsi  que 
les  contrôleurs  de  première  et  seconde  classes  ; 

«  o°  Les  sous-ingénieurs  constructeurs,  les  sous-contrôleurs 
et  les  sous-commissaires  de  marine  qui,  après  dix  années 
inactivité  dans  l'un  de  ces  grades,  obtiendront,  à  titre  de  ré- 
compense, le  grade  honorifique  d'ingénieur  ou  de  commis- 
saire au  moment  de  leur  admission  à  la  retraite. 


•234  CHEVALIERS 

«  An.  11.  —  Dans  l'année  de  mer  les  services  sont  comp- 
tés depuis  l'âge  de  seize  ans.  Ceux  des  élèves  de  la  marine 
sont  admis,  par  exception,  à  dater  de  leur  nomination  d'élève 
de  seconde  classe. 

«  Dans  le  cas  de  blessures  reçues  en  combattant,  avant 
Tàge  de  seize  ans,  les  services  sont  comptés  aux  officiers  de 
tout  grade  depuis  le  jour  de  la  blessure. 

«  Art.  15.  —  Sont  comptés  comme  service  d'officier  dans 
la  marine  : 

«  1°  Aux  ingénieurs-constructeurs,  ceux  à  dater  de  leur 
admission  comme  élèves  du  génie  ; 

«  2°  Aux  officiers  d'administration ,  ceux  depuis  leur  ad- 
mission comme  entretenus,  d'après  une  commission  de  notre 
ministre  de  la  marine. 

«  Art.  16.  —  Les  services  rendus  par  les  officiers  auxi- 
liaires sont  comptés  pour  le  temps  de  leur  durée,  comme  ceux 
des  officiers  entretenus. 

«  Art.  17.  —  Lorsque  des  officiers  de  l'administration  de 
la  marine  ont  été  embarqués  sur  les  bâtiments  avant  d'être 
entretenus,  leurs  services,  s'ils  ont  fait  partie  de  l' état-major 
du  bâtiment,  seront  comptés  pour  le  temps  de  leur  durée, 
comme  ceux  entretenus. 

«  Art.  18.  —  Nos  ministres  secrétaires  d'État  aux  dépar- 
tements de  la  guerre  et  de  la  marine  sont  chargés,  chacun  en 
ce  qui  le  concerne,  de  l'exécution  de  la  présente  ordonnance. 

«  Donné  à  Paris,  le  neuvième  jour  du  mois  d'août  de  fan 
de  grâce  mil  huit  cent  vingt,  et  de  notre  règne  le  vingt-sixième. 

a  Signé  LOUIS. 

«  Par  le  roi,  le  ministre  secrétaire  d'Étal  au 
département  de  la  guerre, 
«  Signe  marquis  Y.  de  l.v  Toch-Ma.ubourg.  » 

Les  mêmes  lois  régirent  l'ordre  du  Mérite  militaire. 


DE  1820.  235 

La  préséance  dans  les  cérémonies  publiques  avait  été  ré- 
glée précédemment  par  le  roi,  ainsi  qu'il  suit  : 

Les  granuV-croix  de  Saint-Louis  ou  du  Mérite  militaire  pre- 
naient rang  concurremment,  par  ancienneté  de  nomination, 
avec  les  grands'-croix  de  la  Légion  d'honneur;  les  comman- 
deurs avec  les  grands-officiers  de  la  Légion;  les  chevaliers 
après  les  commandeurs  de  la  Légion,  mais  avec  les  officiers, 
et  avant  les  chevaliers  de  la  Légion,  toujours  par  ancienneté 
de  nomination. 


Chevaliers  de  Saint-Louis  nommes  en   1820. 

Le  comte  de  Pire  (l),  lieutenant  général. 

Colonels  :  le  baron  de  Salis  (François -Simon-Fidèle -Ro- 
dolphe) (-4e  suisse)  (2);  Caraffa  (fgnace-Jean-Baptiste). 

Chefs  de  bataillon  :  de  Fayet,  (Armand)  (légion  de 
l'Eure);  Pas  de  Beaulieu  (Jean-Baptiste-Pierre  (3)  (garde 
royale,  1er  régiment);  le  comte  de  Riencourt  (Roque-Phi- 
lippe-Marie-Adrien) (étal-major);  Boucher  de  Morlaincourl 
(François-Théodore)  et  Boucher  de  Morlaincourt  (Charles) 
(arme  du  génie))  ; 


(1)  Commandant  de  la  Lésion  d'honneur  le  10  octobre  1813,  général  de  divi- 
sion le  13  octobre  suivant.  (Mmanach  royal  de  1814-1813,  pp.  403  et  425.1  — 
Grand  officier  de  l\  Légion  d'hon:  eur  le  3  janvier  1834,  commandant  la  9e  divi- 
sion militaire.  {Almanach  royal-national  de  1842,  pp.  203  et  649.)  —  En  i S  iS, 
dans  les  journées  de  juin,  il  marcha,  comme  volontaire,  dans  les  rangs  du  1"  ba- 
taillon île  la  1"  légion  delà  garde  nationale  de  Paris,  qui  le  lit  premier  grenadier, 
et  lui  en  remit  les  insignes,  consistant  en  une  paire  d'épauleltes  de  laine,  sur- 
montées des  trois  étoiles  de  lieutenant  général. 

(2)  Comte  de  Salis,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  colonel  du  7'  régi- 
ment de  la  garde  royale  (L'r  suisse),  le  8  juin  1823.  [Annuaire  militaire  de  1830, 
,».  180.) 

(5)  Cbevalier  de  la  Légion  d'honneur.  [Almanach  royal  de  1817,  p.  3  58.)  — 
Officier  de  la  Légion  d'honneur,  membre  de  la  chambre  des  députés.  [Almanach 
royal  de  1830,  p.  133.) 


236  CHEVALIERS 

Rullière  (Joseph-Marcelin)  (4)  (légion  du  Cher). 

Capitaines  :  de  Hauteclocque  (César-Louis-François-Jo- 
sopli)  (2)  et  de  Camille  (  Adolphe-Jean-Charles }  (3)  (garde 
royale,  0e  régiment);  de  Foucault!  (Martial-Charles)  (4)  (garde 
royale,  3P  régiment);  le  comte  de  Lallemand  (Anne-Baptisle- 
Joseph-Angus(in)  (5)  (garde  royale,  i°  régiment)  ;  Davezar 
(Paul)  et  de  Fontenay  (Nicolas-François- Arnault  Rover)  (ar- 
tillerie); de  Xaintrailles  (Àimé-Louis-Auguste)  (6)  (état-major . 

Sous-in tendant  militaire  :  Collette  (Jacques-Edme). 

Commissaire  des  guerres  :  Roze  (Jacques). 

anciens  officiers  :  Desplas  (Pierre)  (T)  ;  de  la  Landclle 
(Emmanuel-Armand-Siméon-Paul);  de  Glapion  ( Guillaume- 
César- Arnaud)  (8)  ;  de  Saint-Marc  (Louis-Luc  Dupont). 

(1)  Vélile- grenadier  de  la  garde  impériale  en  1807,  sous-lieutenant  eu 
i809,  chef  de  bataillon  en  1813,  colonel  en  1S26,  maréchal  de  camp  en  183-, 
lieutenant  général  en  1837,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1839,  pair 
de  France  en  1845;  vingt-deux  campagnes,  en  Prusse,  en  Pologne,  en  Espagne, 
en  Autriche,  en  France,  en  Morée,  en  Afrique  ;  blessé  en  Espagne,  et  prisonnier 
en  Russie;  admis  à  la  retraite  le  7  avril  1818;  membre  de  l'Assemblée  consti- 
tuante et  de  l'Assemblée  législative  ;  promoteur  de  la  loi  du  11  août  1839,  qui  a 
relevé  de  la  retraite  les  officiers  généraux  et  officiers  supérieurs  admis  d'office 
dans  cette  position  par  décrets  du  gouvernement  provisoire  ;  relevé  lui-même  de 
la  retraite,  en  vertu  de  cette  loi  ;  ministre  de  la  guerre  du  51  octobre  1819  au 
22  octobre  1850;  admis  de  nouveau  à  la  retraite  le  26  décembre  1831.  [Annuaire 
militaire  de  1860,  pp.  Iviij  et  lix.) 

(2)  Chef  de  bataillon  au  'i<?  régiment  d'infanterie  de  la  garde  royale  le  8  juin 
1823,  rang  du  25  octobre  1813,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  [Annuaire mi- 
litaire de  1830,  p.  171.) 

(5)  Baron  de  Gauville,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  [Almanach  royal  de 
1817,  p.  552.) 

(4)  Durghe  de  Foucauld.  [Almanach  royal  de  1S17,  p.  552.) 

(5)  Comte  de  l'Allemand.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  519.) 

(6)  Chef  de  bataillon  le  21  juillet  1823  (campagne  d'Espagne),  aide  de  camp 
du  maréchal  duc  de  Reggio.  [Annuaire  militaire  de  1830.  p.  18.)  —  Colonel,  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur.  [Almanach  royal-national  de  1812,  p.  655.) 

(7)  Ancien  lieutenant  de  gendarmerie.  [Fiches  de  classement.) 

(8)  Garde  du  corps  de  Louis  XVI,  compagnie  de  Luxembourg,  chevalier  de 
Saint-Louis  pour  si  bonne  conduite  aui  5  et  6  octobre  1789,  et  à  l'armée  de> 
princes.  [Archives  de  la  famille.) 


DE  1820.  237 

Cavalerie.  Colonel  :  de  Rastignac  (Antoine  Chapl). 

Chefs  d'escadron  vu  majors  :  le  comte  de  Busseul  (Henri- 
Antoine)  (1)  (cuirassiers  Dauphin,  2e);  Mac-Shcehy  (Jean- 
Bernard-Louis)  (2)  (chasseurs  de  la  Vendée,  c22e);  de  la 
Bachelerie  (Jacques-  François  -Guillaume)  (chasseurs  de 
l'Orne,  16e). 

(1)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  colonel  du  1er  chaleurs  à  cheval  le  27  août 
182G.  [Annuaire  militaire  de  1830,  p.  439.) 

(2)  Le  chevalier  Mac-Sheeliy.  —  Né  le  4  décembre  1783.  —  Entré  au  service 
à  dii-hnil  ans,  dans  le  10*  chasseurs  à  cheval,  le  17  mes>idor  au  X,  sous-lieute- 
nant au  1"  bataillon  irlandais  en  l'an  XII,  lieutenant  et  capitaine  même  année  ; 
capitaine  aide  de  camp  du  général  Desjardins  en  1807; employé  à  l'élat-major  du 
5e  corps  d'armée,  même  année  (après  la  mort  de  son  général,  tué  à  Eylau)  ;  capi- 
taine à  la  légion  polonaise  du  Nord  ,  même  année;  capitaine  au  3e  de  ligne  en 
1808;  employé  a  la  suite  de  l'état-major  général  en  1813  ;  chef  de  bataillon  au 
81e  de  ligne,  même  année  ;  mis  à  la  disposition  du  major  général,  armée  d'Alle- 
magne, même  année;  attaché  au  général  fie  division  comte  de  Lohau,  aide  de 
camp  de  l'empereur,  même  année  ;  passé  à  l'etai-major  du  1er  corps  d'année, 
même  année  ;  chef  de  bataillon  au  -41e  de  ligne^  le  1er  octobre  1814;  licencié  avec 
demi-solde,  le  7  août  1813  ;  remis  en  activité  comme  major  aux  chasseurs  à  che- 
val de  h  Vendée  en  1817  ;  lieutenant-colonel  en  1823;  passé  au  13e  chasseurs  a 
cheval  en  1824;  mis  en  suide  de  congé  le  2  décemhre  1830  ;  réemployé  dans  son 
grade  au  7e  chasseurs  à  cheval  en  1835,  admis  à  faire  valoir  ses  droits  à  la  re- 
traite en  183i  ;  pension  de  retraite  de  2,190  francs  ;  quarante- deux  ans  huit  mois 
et  douze  jours  de  services,  y  compris  onze  campagnes.  —  Campagnes,  1801  et 
1803,  sur  les  côtes  ;  1806,  1807,  1808,  1809,  1.810,  en  Autriche,  Prus.-e,  Polo- 
gne et  Allemagne  ;  181 1,  1812,  lSi5,  1814,  en  Espagne,  Russie,  Saxe  et  France; 
1813,  en  Fiance.  [Dossiers  des  pensions.  )  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
en  1809,  oflicier  en  1813.  —  Aujourd'hui,  gérant  du  journal  ["Union  (a). 


[a)  Un  de  ses  oncles, Mac-Sheeh y  iPatrice),  a  été  cadet  en  1771,  a  eu  le  rang  de  sous-lieu- 
tenant  sans  appointements  on  l"a.aété  sous- lieutenant  en  pied  en  1""0,  lieutenant  en  se- 
cond le  20  mars  177  ».  -t  a  été  tué  à  la  prise  de  la  Grenade  le  a  juillet  suivant.  (Registre  du  régi- 
ment de  DiUoii-irlandais,  de.  1770  à  1788.]  —  On  trouve,  au  même  registre,  a  côté  de  son  nom, 
la  copie  d'une  lettre  du  major  Brown  à  l'abbé  Macdcnogh,  datée  de  la  Grenade,  le  12  juillet  1779. 
Il  rend  compte  des  derniers  moments  de  Patrice  Mac-Sheehy  :  «  Il  a  assez  vécu  pour  savoir  le 
succès  de  ses  camarades.  Il  demanda  si  le  fort  était  pris,  et  dès  qu'on  lui  eut  dit  que  oui  :  eh 
bien  !  s'écria-t-il,  je  meurs  content  ;  et  il  expira.  Jamais  personne  ne  se  présenta  au  danger 
avec  plus  de  courage  et  du  gaieté,  et  jamais  oflicier  n'a  été  plus  regretté.  »  —  L'n  autre  Mac- 
Sheehy,  adjudant-commandant  (colonel) ,  a  été  tué  ù  Ejlau.  —  Les  Mac-Sheehy  descendent 
d'un  gentilhomme  irlandais  qui  suivit  Jaccfucs  11  dans  son  exil,  après  la  bataille  de  lu  Boyne, 
et  qui  lit  partie  de  cette  biib-ade  célèbre  à  laquelle  Louis  XIV  donna  pour  devise  :  Semper 
et  ubipie  fidèles. 


238  CHEVALIERS 

Capitaines  :  le  comte  d'Ecquevilly  (Amable-Charles      ! 
(garde   royale,    lanciers);   Simonin  (François -Barthélémy 
(chasseurs  de  l'Orne,  16e). 
Service  de  la  marine. 

Lieutenants  de  vaisseau  :  Delapoix  de  Freminvillc  (Chris- 
tophe-Paulin) (2);  Devcze  (Louis-Philibert);  le  baron  de  Baye 
(Berthelot)  (3);  et  de  Robillard  (Marie-Léopold- Antoine)  (t). 

Rosières  (Louis-Raimond)  (o),  commissaire  général  de  la 
marine  en  retraite. 

Anciens  officiers  :  de  Yillèle  (Joseph,  puis  au  crayon  : 
Jean-Baptisle-Guillaume-Maximilien-Séraphin)  (6)  ;  Ghaigneau 
(Jean-Baptiste)  (7). 


(1)  Capitaine-commandant,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal 
de  1817,  p.  561.) 

(2)  Capitaine  de  frégate,  chevalier  de  Maite  et  de  la  Légion  d'honneur.  (Alma- 
nach royal  de  1830,  p.  671.) 

(3)  Son  prénom  était  Auguste.  Il  se  retira  du  service,  comme  capitaine  de  vais- 
seau. 11  était  oncle  Je  M.  du  Manoir,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  vice-prési- 
dent de  la  commission  des  auteurs  dramatiques,  et  l'un  de  nos  meilleurs  et  de  no< 
plus  spirituels  auteurs. 

(•i)  Capitaine  de  frégate,  chevalier  de  la  Légion  d'houneur.  {Almanach  royal 
de  1830,  p.  671.)  —  Il  était  à  l'expédition  d'Alger. 

(5)  Commissaire  général  de  la  marine,  à  Brest.  (Almanach  royal  de  iSl*, 
p.  315.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  secrétaire  général  du  ministère  de 
la  marine.  (Almanach    impérial  de  1812,  p.  2-17.) 

(6)  Ancien  officier  de  marine,  ministre  secrétaire  d'Etat  ,  nommé  par  ordon- 
nance du  roi,  du  10  décembre  1820;  reçu  en  1814  par  Mgr  duc  d'Angouléine. 
{Registre  de  l'ordre  de  1811  à  1830.  fol.  131  ,  Archives  de  la  marine.)  —  Celte 
nomination  n'est  qu'une  continuation,  Monseigneur  duc  d'Angoulême  ayant  agi,  eu 
181-1,  en  vertu  des  pleins  pouvoirs  qu'il  avait  reçus  du  roi.  — M.  de  Villèle,  dé- 
puté de  1813  à  1828,  fut  en  1820  ministre  des  finances,  puis  président  du  con- 
seil des  minisires,  chevalier  des  ordres  en  1823,  et  pair  de  France  lorsqu'il  quitta 
le  portefeuille,  en  1828.  —  Il  a  lai>sé  la  réputation  d'un  homme  d'État  habile,  in- 
tègre, et  d'un  sujet  dévoué. 

(7)  Ancien  officier  de  la  marine  française,  mandarin  à  la  Côchinchine.  (Registre 
de  l'ordre  de  181-t  «  1830,  fol.  128,  Archives  de  la  marine.)  —  Il  servit  en  Cô- 
chinchine pendant  trente   ans,   tant    sur  nier  que   sur  terre.    (Archives  de  la  fa- 


DE  1821.  '230 


Chevaliers    de  Saint-Louis   nommés   en   1821. 

Le  baron  Debelle,  maréchal  de  camp  en  retraite  (1). 
Colonels  :  Cadudal  Joseph)  (2)  (26e  de  ligne);  Trezel  (Ca- 
mille-Alphonse) (3)  (état-major). 

(1)  Baron  Debelle  île  Gachetière,  général  de  brigade,  commandant  de  la  Légion 
d'honneur  le  11  juillet  180G.  (Mmanach  impérial  de  1812,  pp.  283  et  IGo.)  — 
Maréchal  de  camp  le  1"  lévrier  1805.  (Mmanach  royal  de  1811-1813,  p.  429.) 

—  En  1813,  après  le  retour  de  Napoléon,  il  marcha  contre  Monseigneur  duc 
d'Angoulènie,  et  fut  battu  au  pont  de  la  Drome  par  Son  Altesse  Royale.  —Porte, 
à  lu  rentrée  du  roi,  sur  la  liste  du  24  juillet  1813,  il  fut  traduit  devant  un  conseil 
de  guerre,  et  condamné  à  la  peine  de  mort.  Le  roi,  à  la  prière  de  Mgr  duc  d'An- 
goulême,  commua  la  peine  en  détention  perpétuelle,  et,  eu  1817,  cédant  aux 
nouvelles  instances  de  son  auguste  neveu,  il  accorda  grâce  pleine  et  entière  au  gé- 
néral Debelle. 

(2)  Colonel  de  la  légion  du  Morbihan.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  G00.)  — 
Cette  légion  devint  le  2Ge  de  ligne  ,  à  la  réorganisation  de  1820.  —  Maréchal  de 
camp  le  22  mai  1823  (promotion  du  sacre  du  roi  Charles  X),  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur  le  13  septembre  1S27.  [Annuaire  militaire  de  1830,  pp.  25 
et  120.) 

(5)  Né  à  Paris  le  5  janvier  1780.  —  Des?inateur  au  bureau  topographique  de 
la  carte  de  Souabe  on  1801,  passé  en  1801  au  bureau  topographique  de  la  carie  du 
Hanovre,  sous-lieutenant  ingénieur-géographe  à  l'armée  de  Hanovre  en  1805.  — 
Campagnes  de  Prusse  et  de  Pologne  en  180G  et  1807.  —  Lieutenant  en  1807, 
aide  de  camp  du  général  Gardanne,  ambassadeur  en  Perse.  —  Chargé  de  recon- 
naître la  route  de  l'Inde,  il  parcourut,  seul,  et  étudia  pendant  deux  ans  les  routes 
de  l'Asie  Mineure,  du  sud  de  la  Turquie,  du  golfe  Per>ique  vers  l'Inde,  presque 
toutes  celles  de  la  Per.-e,  le  Caucase,  le  pays  des  Cosaques  du  Don,  Moscou,  Smo- 
lensk,  Grodno  et  la  Gallicie  autrichienne  jusqu'à  la  Moravie;  ce  travail  remarqua- 
ble est  déposé  au  ministère  Jes  affaires  étrangères.  —  De  retour  au  quartier  gé- 
néral à  Vienne  en  1800,  il  fut  nommé  aide  de  camp  du  général  Guilleminot,  et 
partit  avec  lui  pour  déterminer  les  limites  des  provinces  illyriennes.  —  Passé  en 
1810  à  l'armée  de  Catalogne.  —  Capitaine  en  1811.  —  Campagne  de  Russie  eu 
1812,  prit  pari  aux  bataille»  de  Witepsk,  Smolensk,  la  Moskovva,  Malo-Jun>sla- 
vvetz,  Wiasma,  Kra^noé.  —  Eut  trois  chevaux  tués  sous  lui  dans  cette  campagne. 

—  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1815.  —  Campagne  de  Saxe,  chef  de  ba- 
taillon, et  adjudant-commandant  en  1813.  —  Campagne  de  France  en  181  i.  — 
Chargé,  à  la  paix,  de  la  délimitation  d'une  partie  des  nouvelles  frontières.  —  Cltel 
d'état-major  du  3'  corps  de  l'armée  du  Nord,  eu  1815.  —  Atteint  le  1G  juin,  au 
village  de  Saint-AmaiiJ,  d'un  coup  de  feu  qui  entraîna  la  perte  d'un  œil.  —  ,Mu- 


240  CHEVALIERS 

Lieutenants-colonels  :  le  baron  de  Feuchères  (Adrien  \; 
tor)   (1);  le   vicomte  de  Rumigny  (Marié -Théodore-Gut'iii- 
luy)  (2); 

réchal  de  camp  le  5  juillet  1815,  nomination  annulée  au  retour  du  roi. — Remis fu 
activité  le  12  novembre  1816,  comme  colonel,  et  attaché  à  la  commission  de dénYin,i. 
tion  des  frontières  de  l'Est. — Admis  avec  son  grade  de  colonel  dansle  corps  d\ -i  ,i 
major,  lors  de  la  création  de  ce  corps,  en  1818.  —  Envoyé  fn  1825  à  Parmi  h 
d'Espagne.  —  Rentré  en  France,  par  suite  du  mauvais  état  de  sa  santé.  —  Offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur  en  1826,  et  secrétaire  de  la  commission  de  réorgani- 
sation du  corps  d'état-major.  —  Membre  du  comité  consultatif  d'élat-mnjor  en 
1827.  —  Sous-chef  d'etat-major  de  la  division  d'expédition  de  Morée,  en  18-S  — 
Chef  d'état-major  de  cette  division  et  maréchal  de  camp  en  1829.  —  Autmi 
temporairement  à  faire  les  fonctions  de  directeur  général  des  troupes  régulier.» 
grecques.  —  Rentré  en  France,  et  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  en  18"! 
—  Chef  d'état-major  du  corps  d'occupation  d'Afrique  en  1851.  —  Se  signala  eu 
1835  contre  les  tribus  des  Bouaygues  et  des  Guerounas.  —Commandant  l'expé- 
dition de  Bougie,  même  année.  —  Atteint  d'une  balle  à  la  jambe,  au  plus  fort  .1  • 
l'action,  dans  le  combat  du  2  octobre.  — Commandant  la  province  d'Oran  en 
1855,  il  livra  aux  troupes  d'Abd-el-Kader  le  sanglant  combat  de  la  Macta,  fatal  à 
nos  armes.  —  Injustement  accusé  à  l'occasion  de  ce  revers,  il  réclama  énergique  - 
ment  son  envoi  devant  un  conseil  de  guerre,  ou  un  conseil  d'enquête  ,  mais  le  mi- 
nistre de  la  guerre,  qui  savait  que  le  général  Trezel  était  à  l'abri  de  tout  reproche, 
refusa  de  faire  droit  à  cette  demande.  —  Rappelé  en  France,  il  fut  nommé  au  com- 
mandement de  la  subdivision  de  la  Dordogne  en  1855,  et  passa  en  1830  à  celle  il 
la  Haute-Loire  et  du  Puy-de-Dôme.  —  Envoyé  de  nouveau  en  Afrique  en  1830, 
comme  commandant  de  la  province  de  Bône,  il  se  signala  au  premier  siège  de 
Constantine,  et  fut  blessé  à  l'attaque  de  la  porte  d'Aicantara.  —  Grand  officier  d- 
la  Légion  d'honneur,  et  lieutenant  général  en  1857.  —  Directeur  général  du  per- 
sonnel et  des  opérations  militaires  au  ministère  de  la  guerre  en  1859.  —  Comman- 
dant la  12e  division  militaire  (Nantes),  en  18  15.  —  Pair  de  France  en  18  i0.  — 
Ministre  de  la  guerre  eu  1817.  —  Admis  dans  le  cadre  de  réserve,  même  année.— 
Retraité  en  1818,  lors  de  la  suppression  du  cadre  de  réserve.  —  Mort  au  mois 
d'avril  1800,  âge  de  quatre-vingts  ans.  [Moniteur  de  l'armée  du  21  avril  1800.)— 
Depuis  les  événements  de  1848,  le  général  Trezel  avait  rempli  les  fonction-  <i<- 
gouverneur  de  M.  le  comte  de  Paris. 

(1)  Aide  de  camp  de  Son  Altesse  Sérénissime  Mgr  le  duc  de  Bourbon,  reçu  pir 
Son  Altesse  Sérénissime.  [Fiches  de  classement.)  —  Officier  de  la  Légion  d  hon- 
neur, colonel  du  57e  de  ligne  ,  le  50  décembre  1823.  [Annuaire  militaire  de 
1850,  p.  294.)  —  Maréchal  de  camp,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  [M' 
manach  royal-national  de   18*2,  p.  030.)  —  Mort  lieutenant  général. 

[2]  Aide  de  camp  de  Son  Allesse  Sérénissime  Mgr  le  duc  d'Orléans,  reçu  pi' 
«Son  All.sse  Sérénissime.  [Fiches  de  classement.)  —  Colonel  d'infanterie  le  23  mai 


DE  1821.  2A1 

Le  chevalier  de  Lachau  (Alexandre-Jean-Hyacinthe)  (1). 
Chefs  de  bataillon  :  de  Maupas  (Auguste-Henri);  Mûndet 
(Rcmy-Joseph)  ;  de  la  Bigne  (Jean -Baptiste -Gabriel)  (2) 
(28e  de  ligne);  de  Faullrier  (Joachim-Jacques-Philippe)  (ar- 
tillerie) ;  Ferrand  de  Sendricourt  (Alexandre)  (17e  de  ligne)  ; 
Fabry  (Claude)  (artillerie);  de  Bar  (Adrien-Aimé-Fleury)  (3) 
(5e  léger);  de  Ghevigaé  de  Moncey  (François-Louis-Charles 
Bourlon)  (état-major)  ;  Guillemot  (Louis);  Guillemot  (Julien); 
Boucher  de  Morlaincourt  (Maxime-Henri-Ernest)  (4)  (12e  de 
ligne);  Vidal  de  Lausun  (Gabriel-Maurice)  (o)  (57e  de  ligne). 
Capitaines  :  Barat  (Joachim-François)  (56e  de  ligne);  le 
comte  du  Guillier  ( François- Agathon  Brunet)  (G);  Ducasse 
(Pascal-Raphaël)  (18e  de  ligne);  Drivet  (François- Julien)  (7) 

1825  (promotion  du  sacre),  aide  de  camp  de  Son  Altesse  Royale  Mgr  le  duc 
d'Orléans.  [Annuaire  militaire  de  1830,  p.  373.)  —  Comte  de  Rumigny,  lieute- 
nant général  ,  aide  de  camp  du  roi  des  Français  ,  grand  officier  de  la  Légion 
d'honneur.   (Almanach  royal-national  de  1812,  p.  43.) 

(1)  Lieutenant-colonel  en  retraite.  (Fiches  de  classement.)  —  Chef  de  bataillon 
au  4e  régiment  de  la  garde  royale,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach royal 
de  1817,  p.  548.) 

(2)  Major  de  la  légion  du  Nord  (devenu  28e  de  ligne  en  1820).  (Almanach  royal 
de  1817,  p.  000.)  — Neveu  du  chevalier  de  Saint-Louis  de  1818  (voir  plus  haut, 
p.  223),  petit-fils  du  chevalier  de  1758  (voir,  t.  1,  p.  030). 

(5)  Officier  de  h  Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  du  20e  léger.  (Annuaire 
militaire  de  1830,  p.  300.)  —  Maréchal  de  camp,  commandant  de  la  Légion 
d'honneur.  (Almanach  royal-national  de  1842,  p.  030.)  —  Général  de  division 
(lieutenant  général)  le  14  avril  1814,  sénateur,  grand  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur. (Annuaire  militaire  de  1800,  p.  30.) 

(4)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  du  12e  léger.  (Annuaire 
militaire  de  1830,  p.  330.) 

(5)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenanl-colonel  du  2Ge  de  ligne.  (An- 
nuaire militaire  de  1M30  ,  p.  278.)  —  Colonel  du  2e  de  ligne.  (Almanach  royal- 
national  de  1842,  p.  088.)  — Vidal  de  Lnuzun,  commandeur  de  la  Légion  d'hon- 
neur, général  de  brigade  (maréchal  de  camp)  en  1844.  (Annuaire  militaire  de 
1800,  p.  30.) 

(G)  Sous-lieutenant  en  second  au  régiment  du  Roi-infanterie.  (État  militaire  de 
1777,  p.  181.)  —  Lieutenant  en  second.  (État  militaire  de  1781,  p.  200.)  — 
Démissionnaire  en   1784.  —  Emigré. 

(7)  Capitaine-adjudant  major.  [Fiches   de  classement.) 

m.  16 


242  CHEVALIERS 

(13e  de  ligne);  le  marquis  de  Nettancourt  (Jacques-Mario 
Claude)  (30e  de  ligne)  ;  de  Bony  (Jean)  (1);  Castillon  (Jac- 
ques) (13e  léger);  d'Adhémar  de   Lantagnac  (Jean-Charles- 

Auguste)  (57e  de  ligne);  le  marquis  de  Lostanges  (Arnaud- 
Joseph-Henri-Armand  d'Adhémar)  (Gc  régiment  de  la  garde 
royale);  do  Marquet  (Victor-Louis-Joseph)  (2);  Fix  (Maxi- 
milieu)  (fusiliers  sédentaires,  33e  compagnie;;  de  Cloua 
(Louis-Charles)  (3)  (étal-major);  le  comte  de  Montaleniberl 
(Paul-Bcrnard-Couturicr-Fournoue);  Lapostol  (François-Dé- 

siré)  (pionniers). 

Lieutenants  :  le  chevalier  de  Lavau  (Élie)  (4);  Gastebois 
(Jacques-Gabriel)  (ole  de  ligne). 

Sous-lieutenant  :  de  Lavergne  (Martial  de  Vezeaux). 

Anciens  officiers  :  le  comte  de  Bertier  (François-Marie- 
Claude)  ;  le  comte  de  Yauborel  (Charles-Louis-Aimé-François); 
le  marquis  de  Rostaing  (Henri-Paulin)  ;  de  Saint-Mars  (César- 
Louis-Lambert  d'Herbigny);  de  Falloux  du  Coudray  (o). 

Commissaire  des  guerres  :  de  Cayrol  (6). 

Cavalerie.  Colonel  :  le  comte  Desplas  (Henri-Raimond)  (7). 

Chefs  d'escadron  :  de  Puysegur  (Paul-Jacques)  (lanciers 


(1)  Adjudant  de  place.  {Fiches  de  classement.) 

(2)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  conservateur  dos  domaines  ruraux  de  la 
couronne,  à  Versailles.  {Almanach  royal  de  1830,  p.  69  )  -  11  fut  reçu  par  le 
marquis  de  Lnuriston,  ministre  de  la  maison  du  roi. 

(5)  Aide  de  camp  du  lieutenant  gênerai  baron  Brenier.  —  Il  reçut  la  croix  du 
Mérite  militaire,  étant  protestant. 

(-4)  Adjudant  de  place.  [Fiches  de  classement.) 

(S)  Issu  d'une  ancienne  famille  noble.  d'Anjou,  ce  vétéran  des  armées  royales  , 
émigré  en  1789,  et  l'un  des  glorieux  soldats  de  Quiberon,  fut  nommé  comte  le 
2  mai  1830.  11  est  le  père  de  M.  le  comte  de  Falloux,  ancien  député  delà  droite 
sous  Louis-Philippe,  ancien  représentant,  ancien  ministre  de  l'instruction  publi- 
que, membre  de  l'Académie  française,  et  de  Mgr  de  Falloux,  prélat  romain. 

(G)  Membre  de  la  chambre  des  députes.  {Renseignements  fournis  par  la  fa- 
mille.) 

(7)  Colonel  honoraire.  {Fiches  ne  c'assemerit.)  —  Ancien  maréchal  des  logis  des 
mousquetaires.  [Renseignements  donnêspar  la  famille.) 


DE  1821.  2i3 

de  la  garde  royale);  le  comte  de  Faiicigny-Lucinge  (Ferdi- 
nand- Victor- Amédée-Coligny)  (1),  sous-lieutenant  des 
gardes  <lu  corps  de  Monsieur;  le  baron  de  Foucauld  (Jean- 
Hemery)  (artillerie). 

Capitaines  :  le  comte  de  Fayet  (Hypolite)  (chasseurs  à  che- 
val delà  Sarthe,  18e);  Miltgen  (Antoine)  (chasseurs  à  che- 
val de  T'Orne,  16e);  de  Saint-Mars  (César -Louis  d'IIer- 
bigny)  (cuirassiers  d'Angoillême ,  3e). 

Service  de  la  marine, 

Lieutenants  de  vaisseau  :  du  Petit-Thouars  (Abel-Au- 
bert)  (2),  de  Gauville  (Auguste-Louis),  Casy  (Joseph -Gré- 

(1)  Lieutenant-colonel  le  1er  janvier  1824,  sous-lieutenant  des  gardes  du  corps 
du  roi,  à  la  suite  des  compagnies,  prince  de  Lucinge,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, (annuaire  militaire  de  1850, p.  139.) 

(2)  Il  fut  reçu  par  M.  le  duc  de  Damas,  premier  gentilhomme  de  la  chamhre 
de  Mgr  duc  d'Angoulème,  grand-croix  de  l'ordre.  —  Né  le  3  août  1703,  entré  au 
service  en  1804,  aspirant  en  1808,  enseigne  en  1815,  lieutenant  de  vaisseau  en 
1819,  capitaine  de  frégate  en  182  i,  capitaine  de  vaisseau  en  1854,  contre-amiral 
en  1841,  vice-amiral  en  1846,  grand-croix  de  la  Légion  d'honneur,  membre  de 
l'Institut.  {Annuaire  de  la  marine  de  1SG0,  pp.  24  et  25.)—  Lorsque  l'expédition 
d'Alger  fut  résolue  en  1830,  les  officiers  généraux  de  la  marine,  rassemblés  en  con- 
seil sous  la  présidence  de  M.  le  comte  d'Haussez,  ministre,  et  inlluencés  par  le 
libéralisme,  qui  plaçait  de  misérables  haines  de  parti  au-dessus  des  intérêts  de 
la  France,  élevèrent  objections  sur  objections.  D'après  eux,  la  régence  était  ina- 
bordable, et  ils  n'entrevoyaient  que  des  périls,  sans  aucune  chance  de  succès. 
M.  du  Pelit-Thouars,  neveu  du  célèbre  marin  tué  à  Aboukir  (voir  t.  Il, 
p.  500),  fut  appelé  par  M.  d'IIaussez.  Il  avait  fait  partie  du  blocus  d'Alger,  et 
avait  exploré  la  côte  d'Afrique.  Il  tint  tète  aux  adversaires  du  projet,  et  mit  à 
néant  tous  les  avis  qui  tendaient  à  renoncer  à  l'expédition.  Il  fut  secondé  par  un 
de  ses  collègues,  M.  Giy  de  Taradel,  porté  également  dans  h  promotion  de  1821, 
et  que  le  mini-tre  avait  appelé  de  même.  Ces  deux  officiers  ne  pouvaient  être  ou- 
bliés dans  les  commandements  adonner.  Ils  rendirent  de  grands  services,  et  M.  de 
Bourmont,  pressentant  (ce  qui  arriva)  que  l'amiral  Dupcrré  ne  les  porterait  pas 
sur  la  liste  des  récompenses,  les  recommanda  à  M.  d'Haussez,  qui  répondit  qu'il 
avait  pris  les  ordres  du  roi,  et  que  MM.  du  Petit-Thouars  et  de  Taradel  seraient 
nommés   capitaines  de  vais-eau.  La  révolution  de  1850  empêcha  la  réalisation  de 

16. 


2/j4  CHEVALIERS 

goire)  (4),  François  dit  Talma  (Jean-Michel -Marie)  (2),  Cav 
de  ïaradel  (André-Antoine-Émilien),  Roquefeuil  (Camillc- 
Joseph),  Bazin  (Alexandre),  Duperrey  (Louis-Isidore),  de 
Merlliiae. 

De  Rasilly  (Jean-Louis),  ancien  officier  de  marine,  et  Au- 
ber  (Pierre-Séverin),  officier  de  milices,  maire  du  quartier  de 
Saint-Paul  à  l'île  Bourbon. 

Chevaliers  de  Saiiit-Liouis,  nommés   en  18  22. 

Colonels-  :  le  comte  de  la  Bassetière  (Constant-Huberl-Mo- 
risson)  (3);  le  comte  de  la  Bourdonnaye  (Auguste). 

cette  promesse,  et  M.  du  Petil-Tliouars  dut  se  résigner  à  attendre.  Mais  enfin  If 
mauvais  vouloir  se  lassa.  11  fut  promu  en  185 i  au  grade  qu'on  lui  avait  conteste, 
et  le  coup  hardi  qui  établit  le  protectorat  de  la  France  en  Océanie  lui  donna  une 
nouvelle  illustration.  (Voir  Y  Histoire  de  l'expédition  d'Alger,  par  M.  Alfred  Net- 
tement, 1  vol.  in-8°.) —  L'amiral,  n'ayant  pas  d'enfants,  a  obtenu  de  faire  passer 
son  nom  sur  la  tête  du  fils  de  son  beau-frère,  M.  Bergasse  (a),  nom  célèbre  dans 
les  annales  parlementaires. 

(1)  Le  comte  Casy,  né  le  8  octobre  1787,  entré  au  service  en  1803,  aspirant 
en  -1 804,  enseigne  en  1808,  lieutenant  de  vaisseau  en  1816,  capitaine  de  frégate 
en  1857,  capitaine  de  vaisseau  en  1831,  contre-amiral  en  1839,  vice-amiral  en 
1813,  grand-crok  de  la  Légion  d'honneur,  sénateur,  minisire  de  la  marine  du 
•11  mai  au  28  juin  1S 18.  (Annuaire  de  la  marine  de  1860,  pp.  2-i  et  23  et  187.) 

(2)  Novice  en  1709,  aspirant  en  1800,  enseigne  auxiliaire  en  1803,  enseigne 
entretenu  en  1808,  lieutenant  de  vaisseau  eu  1816,  chevalier  de  la  Légion  d'bon- 
neur  en  1829,  retraité  eu  1831.  Quarante -trois  ans  de  services,  y  compris  treize 
campagnes.  Pension  de  retraite  de  2,313  francs.  Né  à  Londres  le  1er  janvier  1783, 
fils  de  Jean-Claude  François,  décédé  à  Liège,  le  13  septembre  1813,  et  de  Anne- 
Gertrude  Talma,  moite  le  18  avril  1806.  [Dossier  de  M.  François  dit  Talma).  — 
Ne^veu  du  célèbre  tragédien  Talma. 

(5)  A  fait  le?  guerres  de  la  Vendée,  (archives  de  la  famille.) 

(à)  M.  Bcrgasse  du  Pctit-Thouars  (Abel-Nieolas-Georges-Henri),  né  à  Eoideaux  le  23  mars 
1832,  est  entré  à  l'Ecole  navale  en  1SV7:  aspirant  de  seconde  classe  en  1849,  il  est  devenu 
aspirant  de  première  classe  en  1S51,  enseigne  eu  1854  et  lieutenant  de  vaisseau  en  1856.  Il  » 
fait  les  cainpagres  de  IS'iO  à  1850  >ur  la  Durancc,  de  lfc.iO  sur  la  Thisbâ,  de  1S50  à  1S:>!  sur  la 
Cavririeusc,  en  Océanie;  «le  1S.V»  à  l!;55sur  le  Christophe  Colomb,  dans  la  mer  ;\oire;  de  1*56 
à  1S5"7,  il  a  été  officier  d'ordonnance  de  S.  E.  M.  l'amiral  iïauielin,  ministre  de  la  marine;  en 
1858,  il  a  été  embarqué  sur  le  Suffren,  vaisseau-école  des  matelots  canonniers,  et  il  commande 
aujourd'hui  l'aviso  ['Euphrate,  danr.la  station  d'Alger.  —  Détaché  aux  batteries  de  la  manne, 
à  terre,  devant  Séhastopol,  il  a  été  blessé  le  12  avril  1855  par  un  eelat  d'obus,  et  il  a  été  blessé  de 
nouveau  le  12  juin  suivant  :  forte  contusion  des  deux  yeux.— H  a  été  nommé  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur  en  Crimée,  1:  2'J  avril  is:i5.  {rtat  de  services.) 


DE  1822."  245 

Lieutenant-colonel  :  Hoirie  cle  la  Motte  (Jean-Marie)   (1) 

(20e  de  ligne). 

Chefs  de  bataillon  :  de  Tournemine  (Bernard  Vacher)  (2); 

Négrier  (Francois-Marie-Casimir)  (3);  Fouchcr  (Joseph-De- 

siré)  (4);  Kocb  (Jean-Baptiste)  (o). 

Capitaines  :  Barat  (Jean-Claude)  (3e  de  ligne);  de  la  Pa- 

nouse  (Jean-Joseph-Paul)  (G);  Duhamel  (Claude-Marie-Joseph) 

(1)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  colonel  du  môme  régiment  le  26  juillet 
1823.  {Annuaire  militaire  de  1830,  p.  269.) 

(2)  Chef  de  bataillon  nu  régiment  d'artillerie  à  pied  de  la  garde  royale,  rang  de 
lieutenant-colonel.  (Fiches  de  classement.)  —  Officier  de  la  Légion  d'honneur, 
lieutenant-colonel  du  régiment  d'artillerie  de  la  garde  le  2  février  1826,  rang  du 
25  octobre  1820.  (Annuaire  militaire  de  1850,  p.  202.) 

(5)  Chef  de  bataillon  au  54e  de  ligne.  (Fiches  de  classement.)  —  De  Négrier,  of- 
ficier de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  du  16e  de  ligne  le  8  juin  1825. 
[Annuaire militaire  de  1830,  p.  263.) —  Lieutenant  général,  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur.  (Almanach  royal-national  de  1812,  p.  629.)  —  Tué  le  23  juin 
1848,  sur  la  place  de  la  Bastille,  à  la  tête  des  troupes  qui  avaient  refoulé  l'insur- 
rection depuis  l'hôtel  de  ville  jusqu'à  la  colonne  de  Juillet.  Sa  mort  précéda 
l'assassinat  de  Mgr  Sibour,  archevêque  de  Paris.  ï 

(4)  Yélite  aux  grenadiers  à  pied  de  la  garde  impériale  en  1801,  caporal  dans  la 
jeunegardeen  1807,  sergent  en  1808,  serge  s;  t  major  et  lieutenanten  second  en  1809, 
sous-adjudant-major  aux  grenadiers  à  pied  delà  vieille  garde  en  1811,  lieutenant  en 
premier  en  1815,  capitaine-adjudant-major,  rang  de  chef  de  bataillon  en  1814.  chef 
de  bataillon  de  la  Légion  de  l'Orne  en  1817,  passé  au  51e  de  ligne  en  1820, 
lieutenant-colonel  en  1825,  passé  au  11e  léger  en  182  4,  colonel  du  45e  en  182D, 
maréchal  de  camp  en  1855,  lieutenant  général  en  1846,  commandant  de  la  lre  di- 
vision militaire  le  15  avril  1818,  investi  le  15  mai,  môme  année,  du  commande- 
ment de  toutes  les  forces  rmlitaires  de  Paris  et  de  la  1"  division  militaire,  passé 
au  commandement  de  la  2e  division  militaire  (Lille),  retraité  en  1852,  sénateur 
même  année,  relevé  de  la  retraite  et  placé  dans  le  cadre  de  réserve  en  1853,  mort 
le  27  février  18li0,  dan?  sa  soixante-quatorzième  année.  — Chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  à  vingt-trois  ans  en  1S09,  officier  le  22  février  1814,  commandeur  en 
183  4,  grand  officier  en  1850,  chevalier  de  Saiut-Ferdinand  d'Espagne  (2e  classe) 
en  1823.  —  Blessé  à  Viana  en  Espagne  en  1810,  à  Arcis-sur-Aube  en  181 4,  et  à 
Paris  le  25  juin  1848,  à  l'attaque  des  barricades  du  faubourg  du  Temple. — 
Campagnes  de  1805  à  1814  ;  de  1825  ;  et  de  1850  a  1852,  à  la  Martinique.  (Moni- 
teur de  l'armée  du  2  mars  1860.) 

(5)  Chef  de  bataillon  d'état-major.  (Fiches  déclassement.) 

(6)  Capitaine  au  57e  de  ligue.  (Fiches  de  classeme  t.)  —  Chevalier  de  la  Légion 


246  CHEVALIERS 

(artillerie);  de  Vaux  (Hyacinthe)  (6e,  garde  royale);  Vande- 
ref  (François-Xavier)  (train  d'artillerie  de  la  garde  royale); 
de  Lostanges  (Chaiies-Louis-Àrtlmr)  (4e,  garde  royale)  (i); 
de  Bécays  la  Caussade  (ïhimothée)  (2)  ;  le  chevalier  de  Mon- 
tredon  (Henri  de  Gabriac)  (3);  de  Ligny  (Claude-Benoît  i 
(30e  de  ligne);  le  comte  de  la  Tour-du-Pin  (Louis-Philippe)  (  i). 

Rozé  (Louis-Madeleine-Élisabcth),  sous-lieutenant  porte- 
drapeau  au  47e  de  ligne. 

Anciens  officiers  ;  de  Chalus  (Paul-Marie-Joseph-François\ 
de  Fontenay    (Jean-Francois-André-Marcelin-Mell)  ;    de  Lu- 
rieu  (André-François-Gonin)  ;  le  marquis  de  Retz  de  Male- 
vielle  (Pierre-Adam-François)  (o)  ;   le  marquis  de  la  Carte. 
Du  Buisson  (Etienne-Sébastien),  lieutenant  de  gcndarmerie(G). 

De  Crcvecœur  (Philippe-Louis),  sous-intendant  militaire. 

Cavalerie. 

Lieutenants -colonels  :  le  marquis  de  Bourzac  (de  la 
Cropte);  le  comte  de  Cossé-Brissac  (  Ailhur-Hugues-Ga- 
briel-Timoléon)  (7);  le  comte  de  Villoutreys  de  Brignard 
(Léonard-Charles). 

Chefs  d'escadron  :  de  Bougainville  (Jean-Baptiste-Hyacin- 
the-Alphonse)  (2e  cuirassiers  de  la  garde  royale)   (8);   de 

d'honneur,  chef  de  bataillon  au  4SC  de  ligne.  (Annuaire  militaire  de  1830, 
p.  511.) 

(1)  Rang  de  chef  de  bataillon.  (Fiches  de  classcme>it.) 

(2)  Ancien  capitaine.  (Fiches  de  classement.) 
(2)  Capitaine  invalide.  (Fiches  de  classement.) 
(4)  Capitaine  en  retraite.  (Fiches  de  classement.) 

(o)  Ancien  officier,  chevalier  de  Saint-Louis  le  17  août,  mort  avant  d'avoir  été 
reçu.  (Fiches  de  classement.) 

(6)  De  Buisson  (Loiseau),  ancien  officier  breton,  retraité  capitaine  de  gendar- 
merie. (Renseignements  donnes  parla  famille,) 

(7)  Nonmié  par  ordonnance  du  'i  septembre  1825,  mais  avait  été  reçu  le  22  sep- 
tembre 1822.  (Fiches  de  classement.) 

(8)  Chef  d'escadron  au  2'  cuirassiers  de  la  garde  royale.  (Fiches  de  classement.) 
—  Lieutenant-colonel  du  1"'  cuirassiers,  rang  du  1er  niai  1822;  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  (annuaire  militaire  de  1830,  p.  -130.)  —  Retraité  comme  colonel 
en  1853. 


DE  1822.  2Û7 

Crillon  (Arnould-Antoine);  de  Chasteigner  (Alexandre)  (1); 
le  comte  de  Chamailles  (Barthélemy-Parfail-Édouard  Gor- 
tois)  (2)  ;  Sautereau  (Jacques)  (cuirassiers  de  Condé)  (3). 

Capitaines  :  de  Lupé  (Jacques-Joseph-Maiie-Zéphyrine  de 
Mayol)  (2e  grenadiers  à  cheval  de  la  garde  royale)  (4);  le 
comte  de  Mannouryde  laBrunnetière(Chaiies-Henri-Édouard) 
(dragons  de  la  garde  royale)  (o). 

Service  de  la  marine. 

Lieutenants  de  vaisseau  :  Cécille  (Jcan-Baptiste-Thomas- 
Médée)  (0)  ; 

(1)  Chef  d'escadron  en  retraite.  (Fiches  de  classement.) 

(2)  Né  à  Paris  le  3  décembre  1787,  enrôlé  volontaire  aux  chasseurs  belges,  de- 
puis 27e  chasseurs,  le  22  novembre  1806;  maréchal  des  logis  le  1er  décembre 
même  année,  sous-lieutenant  le  26  décembre  1806,  lieutenant  en  1809,  capitaine 
au  29e  chasseurs  en  1815,  aide  de  camp  du  maréchal  duc  de  Itaguse  même  année, 
capitaine-commandant  aux  dragons  de  la  garde  royale  (à  la  formation)  en  4815, 
breveté  chef  d'escadron  en  1817,  chef  d'escadron  aux  chasseurs  de  la  Vendée,  de- 
puis '10e  dragons,  en  18:21  ;  lieutenant-colonel  au  2e  carabiniers,  et  par  permuta- 
tion au  5e  cuirassiers,  ie  3  janvier  1830.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le 
25  août  1814,  chevalier  de  Saint-Ferdinand  d'Espagne  en  1825.  —  Campagnes  : 
1807  en  Poméranie,  1808  en  Espagne,  1809  mi-partie  en  Espagne  et  mi-par- 
tie en  Autriche,  1812  en  Espagne,  1815  en  Espagne  et  en  Saxe,  1S25  en  Es- 
pagne. —  A  eu  un  cheval  tué  sous  lui  à  Vittoria;  son  cheval  a  eu  la  jambe  cassée 
sous  lui,  et  lui-même  a  été  blessé  et  fait  prisonnier  à  Leîpsick.  —  Rentré  pics  du 
maréchal  duc  de  Itaguse  le  6  mai  1814.  {État  de  services  communiqué.) 

(5)  Capitaine-trésorier  aux  cuirassiers  de  Condé  (6e).  [Fiches  de  classement.) 

(4)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  536.)  — 
Chef  d'escadron  au  llT  dragons,  rang  du  28  juin  1818.  (Annuaire  militaire  de  1830, 
p.  446.) 

(5)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  chef  d'escadron  au  2e  carabiniers.  (Alma- 
nach royal  de  1850,  p.  654.) 

(6)  Le  comte  Cécille,  né  le  16  octobre  1787,  entré  au  service  en  180  i,  aspi- 
rant même  année,  enseigne  en  1810,  lieutenant  de  vaisseau  en  1810,  capitaine  de 
frégate  en  1829,  capitaine  de  vaisseau  en  1838,  contre-amiral  en  1811,  vice-ami- 
ral en  1847,  grand  ollicier  de.  la  Légion  d'honneur,  sénateur.  [Annuaire  de  la  ma~ 
rine  de  4S00,  pp.  21  et  23.)  —  U  fut  reçu  parle  vicomte  de  Canillac,  vice-amiral. 
(Registre  de  l'ordre,  Archives  de  la  marine.)  — En  1848  et  1 S 40  une  immense 
majorité  l'envoya  comme  représentant  de  la  Seine-Inférieure  aux  Assemblées  con- 
stituante et  législative. 


248  CHEVALIERS 

Courson    (  Hyacinthe -Alexis -Marie),    et   Verraot   (René- 
Just). 

Rigault  de  Genouiîly  (Jean-Charles),  ingénieur  de  3*  classe. 


CHAPITRE  VI. 

Promotions  de  1823  et  1824. 


Les  promotions  de  l'année  1823  se  partagent  en  deux  ca- 
tégories :  nominations  ordinaires  pour  services  anciens,  no- 
minations extraordinaires  pour  faits  de  guerre.  Depuis  trois 
ans  les  instincts  révolutionnaires  agitaient  l'Europe.  L'Espa- 
gne avait  donné  le  signal,  et  les  Deux-Siciles  et  le  Piémont 
avaient  suivi  le  mouvement.  L'esprit  de  désordre  avait  été 
comprimé  promptement  à  Naples  et  à  Turin,  mais  il  restait 
à  pacifier  l'Espagne  et  à  empêcher  les  cortès  de  prendre,  vis- 
à-vis  de  Ferdinand  VII,  l'attitude  exécrable  que  la  convention 
avait  prise  vis-à-vis  de  Louis  XVI.  En  présence  des  dangers 
que  courait  le  petit-fils  de  Philippe  V,  le  roi  Louis  XVIII 
n'hésita  pas.  Une  armée  de  cent  mille  hommes  fut  mise  sous 
le  commandement  de  Mgr  duc  d'Angoulème,  et  ce  prince 
franchit  la  Bidassoa  le  7  avril.  Le  24  mai  il  entrait  à  Madrid  ; 
le  24  juin  commençait  le  blocus  de  Cadix;  le  16  août  Mon- 
seigneur établissait  son  quartier  général  à  Port-Sainte-Marie  ; 
le  31  la  garde  royale  enlevait  la  position  du  Trocadéro,  qui 
empêchait  les  vaisseaux  de  serrer  le  blocus  et  de  coopérer 
activement  aux  opérations  du  siège  entre  Cadix  et  l'île  de 
Léon  ;  le  1er  octobre  Ferdinand  VII,  délivré  par  la  fermeté  de 
son    royal    parent,  débarquait    à   Port-Sainte-Marie,    et  lo 


DE  1823.  249 

2  décembre  Mgr  duc  d'Angoulème  rentrait  à  Paris,  à  la 
tête  de  la  garde  royale  et  au  milieu  des  acclamations  des 
habitants. 

L'opposition  libérale  essaya  de  jeter  du  ridicule  sur  cette 
campagne,  si  promptement  achevée,  et  qui,  selon  ses  pre- 
mières prédictions,  devait  amener  la  défaite  de  nos  troupes. 
Notre  armée  fut  ce  qu'elle  sera  toujours,  brave  et  disciplinée. 
Partout  où  l'ennemi  se  présenta  il  fut  défait;  les  villes  forti- 
fiées furent  attaquées  et  emportées.  Si  la  résistance  ne  fut  pas 
plus  énergique,  c'est  que  la  révolution  seule  était  en  jeu,  et 
que  la  révolution  n'est  redoutable  que  lorsqu'on  recule  de- 
vant elle  ;  abordée  de  front  et  sérieusement  elle  s'évanouit  : 
i c'est  la  faiblesse  des  souverains  qui  fait  sa  force.  Si  ceux  qui 
attaquent  ne  trouvent  pas  devant  eux  des  ennemis  acharnés, 
la  faute  est  tout  entière  à  ceux  qui  se  défendent  mal  et  qui 
n'osent  engager  sérieusement  la  partie. 

De  1808  à  1814,  la  première  guerre  d'Espagne  nous  avait 
coûté  quatre  cent  mille  hommes,  et  les  Espagnols  nous  forcè- 
rent cUévacuer  leur  territoire;  ils  nous  refoulèrent  jusqu'à 
Toulouse.  C'est  qu'alors  un  seul  et  môme  sentiment  les  ani- 
mait :  ils  combattaient  pour  l'indépendance  de  leur  patrie. 
En  1823  nous  ne  venions  pas  les  conquérir,  nous  venions  les 
sauver.  Voilà  pourquoi  nous  avons  échoué  en  1814  et  réussi 
onze  ans  plus  lard.  En  1808  nous  avions  toute  l'Espagne 
contre  nous;  en  1823  elle  nous  appelait  de  ses  vœux. 

Dans  cette  campagne  les  plus  grands  soins  entourèrent  le 
soldat;  il  n'eut  à  subir  aucune  privation,  mais  la  plus  grande 
discipline  lui  fut  imposée.  La  maraude  fut  sévèrement  défen- 
due, et  le  maréchal  duc  de  Reggio,  habitué  aux  guerres  de 
l'empire,  disait  en  riant  :  «  C'est  la  première  fois  de  ma  vie 
que  je  vois  un  hussard  reculer  devant  un  poulet.  » 


DE  1823.  249 

2  décembre  Mgr  duc  d'Angoulème  rentrait  à  Paris,  à  la 
tête  de  la  garde  royale  et  au  milieu  des  acclamations  des 
habitants. 

L'opposition  libérale  essaya  de  jeter  du  ridicule  sur  cette 
campagne,  si  promptement  achevée,  et  qui,  selon  ses  pre- 
mières prédictions,  devait  amener  la  défaite  de  nos  troupes. 
Notre  armée  fut  ce  qu'elle  sera  toujours,  brave  et  disciplinée. 
Partout  où  l'ennemi  se  présenta  il  fut  défait;  les  villes  forti- 
fiées furent  attaquées  et  emportées.  Si  la  résistance  ne  fut  pas 
plus  énergique,  c'est  que  la  révolution  seule  était  en  jeu,  et 
que  la  révolution  n'est  redoutable  que  lorsqu'on  recule  de- 
vant elle  ;  abordée  de  front  et  sérieusement  elle  s'évanouit  : 
c'est  la  faiblesse  des  souverains  qui  fait  sa  force.  Si  ceux  qui 
attaquent  ne  trouvent  pas  devant  eux  des  ennemis  acharnés, 
la  faute  est  tout  entière  à  ceux  qui  se  défendent  mal  et  qui 
n'osent  engager  sérieusement  la  partie. 

De  1808  à  1814,  la  première  guerre  d'Espagne  nous  avait 
coûté  quatre  cent  mille  hommes,  et  les  Espagnols  nous  forcè- 
rent dîévacuer  leur  territoire;  ils  nous  refoulèrent  jusqu'à 
Toulouse.  C'est  qu'alors  un  seul  et  môme  sentiment  les  ani- 
mait :  ils  combattaient  pour  l'indépendance  de  leur  patrie. 
En  1823  nous  ne  venions  pas  les  conquérir,  nous  venions  les 
sauver.  Voilà  pourquoi  nous  avons  échoué  en  1814  et  réussi 
onze  ans  plus  lard.  En  1808  nous  avions  toute  l'Espagne 
contre  nous;  en  1823  elle  nous  appelait  de  ses  vœux. 

Dans  cette  campagne  les  plus  grands  soins  entourèrent  le 
soldat;  il  n'eut  à  subir  aucune  privation,  mais  la  plus  grande 
discipline  lui  fut  imposée.  La  maraude  fut  sévèrement  défen- 
due, et  le  maréchal  duc  de  Reggio,  habitué  aux  guerres  de 
l'empire,  disait  en  riant  :  «  C'est  la  première  fois  de  ma  vie 
que  je  vois  un  hussard  reculer  devant  un  poulet.  » 


250  CHEVALIERS 

Chevalier»  de  Saint-Louis  nommés  en  Espagne,  par  Mgr  duc  d'Angoulcme, 
et  confirmés  plus  tard  par  ordonnance  du   roi   (1). 

Gardes  du  corps  du  roi  :  compagnie  de  Nouilles.  Le 
vicomte  do  Berthier,  lieutenant,  (colonel),  et  de  Charpin,' 
brigadier-fourrier. 

Compagnie  de  Luxembourg  :  Hardoineau,  maréchal  des 
logis. 

Compagnie  de  Gr  amont:  Duniaignaux  de  la  Salle,  brigadier. 

Gardes  du  corps  de  Monsieur  :  le  marquis  de  Barbançois, 
lieutenant  ;  d'André  et  Dubos,  sous-lieutenants. 

Corps  aV  état-major.  —  Colonels  :  le  marquis  de  Longue- 
rue,  Pozzo  di  Borgo,  le  comte  de  la  Roclie-Aymon  (2). 

Lieutenants-colonels  :  le  comte  de  Sesmaisons  (Alexandre- 
Pierre-François-Gabriel)  (3),  et  le  comte  Léo  de  Lévis  (Guy- 
Antoine),  officiers  d'ordonnance  dumaréclial  duc  de  Reggio; 
le  comte  d'Osmond  (i)  (aide  de  camp  du  prince  généra- 
lissime). 

Chefs  de  bataillon  :  de  Montlivaut,  le  comte  do  Menou 
(Amédée-Louis-Henri)  (S),  Bouscatel,  Bonamy,  Belon  (aide 
de  camp  du  général  Vasserot),  du  Baret,  Druez  (aide  de 

(l)Nous  donnons,  plus  loin,  aux  dignataires,  les  noms  des  officiers  généraux 
promus  à  cette  époque,  dans  les  grades  supérieurs  de  l'ordre. 

(2)  Chef  d'état-major  de  la  garde  royale.  {Fiches  de  classement.) 

(5)  Nommé  le  15  juillet  par  Mgr  due  d'Angoulême,  reçu  le  18  par  Son  Altesse 
Rovale,  confirmé  par  ordonnance  royale  du  10  septembre.  (Fiches  de  classement.) 

(•{)  Officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Annuaire militaire  de  -1830,  p.  23.)  — 
M.  le  comte  d'Osmond  était  aide  de  camp  de  Mgr  duc  d'Angoulème  depuis  1815, 
et  ne  cessa  ses  fonctions  <]ue  par  suite  de  la  révolution  de  1830. 

(y)  Volontaire  dans  la  cavalerie  en  ISOGet  1807,  lieutenant  au  5e  dragons  en  1807; 
entré  à  l'état-major  du  prince  de  Neuchàtel  ;  aide  de  camp  du  général  B.iilly  de 
Montliyon  en  1809,  en  Autriche  ;  puis  en  Espagne  jusqu'en  1811  ;  a  fait  la  cam- 
pagne de  Russie;  prisonnier  à  Kœnigsberg,  lors  de  la  retraite;  capitaine,  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur,  et  chef  de  bataillon.  11  avait  demandé  instamment  à  faire 
la  campagne  d'Espagne,  en  objectant  qu'employé  sur  la  frontière  il  ne  lui  conve- 
nait pas  d'y  rester  quand  l'armée  marchait  en  avant  et  allait  être  engagée. 


DE  1823.  251 

camp  du  général  Guilleminot),  do  Freslon,  Lcpetit  de  Bran- 
villiérs,  Lesterpt,  lo  comte  de  la  Rochefoucauld  (aide  de 
camp  du  prince  généralissime),  le  comte  de  Sparre  (Amablc- 
Louis-Ursule-GusUiYC-Achille)  (officier  d'ordonnance  du  maré- 
chal duc  de  Conegliano). 

Capitaines  :  Aigoin,  le  comte  de  Bouille  (aide  de  camp  du 
maréchal  duc  de  Reggio),  Borne  (aide  de  camp  du  général 
duc  de  Dino),  Benoist  de  Champmontant,  Bégon  de  la  Rou- 
zière  (aide  de  camp  du  général  de  Rastignac),  Balleroy, 
le  marquis  de  Barbançois,  Barthélémy,  Compagny,  Conrad 
(aide  de  camp  du  général  Schaeffer),  Charcelay  de  la  Gateli- 
nière  (aide  de  camp  du  général  Bordessoule),  de  Cambolas, 
Ducros  (aide  de  camp  du  général  Loverdo),  le  Duc,  Donat 
(aide  de  camp  du  général  de  Kermont),  Espcronnier  (aide  de 
camp  du  général  Bouchu),  Escher,  Fernel  (aide  de  camp  du 
général  de  la  Roehejacquelein),  Gaullier  des  Bordes  (aide  de 
camp  du  général  Mariage),  le  comte  de  Ligniville  (aide  de  camp 
du  général  Obert),  Lecacheux  (aide  de  camp  du  général  Ja- 
min),  Mévil  (aide  de  camp  du  général  Ricard),  Maux,  .Mil lot 
(aide  de  camp  du  général  Yallin),  Maître-Jean  (aide  de  camp 
du  général  Guillcminot),  Doussières,  Poinçot,  le  vicomte  de 
Pontcharra,  Pellion,  Perrin-Solliers,  Rousselet  (aide  de  camp 
du  prince  de  Carignan),  de  Surineau  (aide  de  camp  du  gé- 
néral deBourmont),  de  Tilly  (aide  de  camp  du  général  Bon- 
nemains),  de  Trétan  (Bouquier),  aide  de  camp  du  général  de 
Bourmont,  Vassal  de  Sineuil. 

Lieutenants  :  Monsoudun  (officier  d'ordonnance  du  géné- 
ral Bourckc),  de  Rochemure  (officier  d'ordonnance  du  duc 
de  Dino). 

Sous-lieutenant  :  le  marquis  do  Chcvigney  (Arthur-Marie- 
Augustc-Franeois  de  Salles),  officier  d'ordonnance  du  géné- 
ral Goujeon. 

Sans  désignation  de  «rade  :  de  Montbreton,  officier  d'or- 
donnance du  maréchal  duc  de  Reggio. 


252  CHEVALIERS 

Garde  royale. 

Infanterie,  capitaines  :  Corard,  Lafont  (1er  régiment)  ;  <|, 
Marbotin  (1),  Puchois  (2e);  de  Bermond  de  Vachères  (Ainu- 
Arsène-Jean-Baptiste-Gabriel-Poncel-Hypolite)  (2),  de  Chauny- 
Mallet,  de  Montferré,  Rousseau  de  Larac  (3e);  le  vicomte  de 
Galard,  de  Poutier  (6e);  Kalbermatten,  de  Courlen,  de  Sehal- 
1er  (Damien)  (8e,  1er  suisse  delà  garde). 

Lieutenants  :  Mariol  de  Sicaud  (3e),  de  Roll  (4e),  Templier 
de  la  Rivière  (5e). 

Cuirassiers  de  la  garde  :  de  Santo-Domingo  (3),  capi- 
taine au  2e  ;  Coibion ,  sous-lieutenant,  même  régiment. 

Dragons  de  la  garde  :  le  duc  de  Fimarcon  (Charles-Plii- 
lippe-Cécile-Claire-Henri-Émeric-Sanchez-Othon-Xavier  d'Es- 
clignac)  (A),  chef  d'escadron;  le  comte  Froissard  de  Broissia, 
et  Petit  de  Chamelier,  capitaines;  de  Courcelles,  lieutenant. 

Chasseurs  à  cheval  delà  garde  :  le  comte  de  Chateaubriand 
(Geoffroy-Louis)  (5),  lieutenant-colonel;  le  baron  Mousin  de 

(1)  11  fut  reçu  par  son  père,  capitaine  de  vaisseau.  [Fiches  de  classement.)  — 
M.  de  Marbotin  du  Mirai!  (Jean),  lieutenant  des  maréchaux  de  France  en  1727,  a 
également  été  chevalier  de  Saint-Louis  d'après  les  notes  de  la  famille,  mais  l'ab- 
lence  des  registres  ne  nous  a  pas  permis  de  retrouver  cette  nomination. 
•  (2)  Auteur  de  l'écrit  intitulé  :  De  la  Garde  royale,  du  26  juillet  au  4  août  1830, 
brochure  in-8°,  sur  la  révolution  de  Juillet. 

(3)  Vicomte.  (Matricule  du  régiment.) 

(4)  Preissac-Fezensac  d'Aquitaine,  Arragon  de  Marestan,  d'Orneson,  duc  d'F.s- 
clignnc,  néàVittoria  (Espagne)  le  18  octobre  1790.  —  Entré  au  service  en  1800, 
a  fait  quatre  campagnes;  blessé  de  trois  coups  de  feu  et  de  douze  coups  de  sabre 
en  1808  et  1800,  d'un  éclat  d'obus  et  d'un  coup  de  sabre  en  1811,  d'un  coup  de 
feu  à  Bautzen;  d'un  coup  de  sabre  et  de  deux  coups  de  lance  en  lSRi  (émigration). 
A  eu  plusieurs  chevaux  tués  sous  lui  dans  ces  campagnes;  a  été  blessé  d'un  coup 
de  feu  à  la  jambe  gauche  le  31  juillet  1830,  d'où  est  résulté  l'amputation.  Cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur  le  1  4  juin  1813,  officier  le  1"  juillet  1823;  lieute- 
nant-colonel des  lanciers  de  la  garde  le  7  août  1825.  (Registre  des  lanciers  de  la 
garde.)  —  Était  devenu  duc  d'Esclignac  par  la  mort  de  son  père. 

(o)  Colonel  du  4e  chasseurs  à  cheval,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Annuaire 
militaire  de  1830,  p.  402.)  —  En  1830,  il  rejoignit  le  roi  Charles  X  à  Ram- 
bouillet, et  l'accompagna  jusqu'à  Cherbourg. 


DE  1823.  253 

Berneco-urt,  chef  d'escadron,  Costecaude  de  Saint-Victor, 
Desfourniels  et  Fizelier,  capitaines  ;  du  Rieux  de  Marsaguet, 
sous-lieutenant. 

Artillerie  de  la  garde  :  de  Lupé  de  Mayol ,  de  Surineau, 
capitaines. 

Armée  :  le  duc  de  Grillon  (Félix.-Balbe-Berton) ,  maréchal 
de  camp. 

Colonels  :  le  baron  de  Chambrun  (Charlcs-Aldebert-Emma- 
nuel  de  Pineton)  (1)  (V  léger);  le  marquis  de  Faudoas  (4e  chas- 
seurs à  cheval),  le  comte  de  Montcalm  (5e  cuirassiers),  de 
Mornay(7e  dragons). 

Lieutenants-colonels  :  Colavier  d'Albizy  (à  la  suite  du  16" 
de  ligne),  Roussel  (1er  léger),  Magnan  (60e  de  ligne)  (2),  de 


(1)  Officier  de  lu  Légion  d'honneur,  colonel  du  4e  léger  le  4  juillet  1823. 
{Annuaire  militaire  de  1830,  p.  340.)  —  Ainsi,  M.  de  Chambrun  fui  nommé  co- 
lonel et  chevalier  de  Saint-Louis  en  Espagne,  ce  qui  prouve  la  distinction  de  ses 
services. 

(2)  «  Je  propose  pour  la  croix  de  Saint-Louis  M.  Magnan,  lieutenant-colonel  au 
80e  de  ligne,  pour  s'être  particulièrement  distingué  à  l'affaire  de  Galdès,  le  14  août, 
où,  par  son  sang-l'oid  et  ses  bonnes  dispositions,  il  contribua  au  succès  de  cette 
journée,  si  glorieuse  pour  le  60e.  A  l'affaire  de  Esphegas,  le  14  juillet,  M.  Magnan 

commandait  deux  bataillons  du  60e  ;  il  s'y  distingua  particulièrement.  J'avais  de- 
mandé, à  cette  époque  la  croix  de  Saint-Louis  pour  cet  estimable  olficier  ;  ne  l'ayant 
point  reçue  pour  cette  affaire,  je  la  demande  de  nouveau  avec  la  plus  vive  instance 
en  sa  faveur.  Albarès,  le  14  octobre  18-3.  Le  maréchal  de  camp,  vicomte  d'UzÈs.  » 
—  Magnan  (Bernard-Pierre),  né  à  Paris  le  7  décembre  1701.  Soldat  au  GGe  le 
23  décembre  1809,  sous-lieutenant  le  21  juillet  1811,  lieutenant  le  8  février  1813, 
capitaine  le  G  septembre  suivant,  capitaine  adjudant-major  au  13e  bataillon  de  ti- 
railleurs le  13  janvier  1814,  idem  au  6e  régiment  de  la  garde  royale  le  23  octo- 
bre 1813,  breveté  chef  de  bataillon  le  G  septembre  1817,  chef  de  bataillon  au  34e 
le  8  août  1821,  lieutenant-colonel  du  G0e  de  ligne  le  20  novembre  1822.  Chevalier 
de  la  Légion  d'honneur  le  23  juin  1813,  officier  le  20  mars  1820.  Le  23  octo- 
bre 1812,  en  Espagne,  à  Villa-Marcel,  il  passa  à  gué,  sous  le  feu  de  l'ennemi 
(plus  de  six  cents  Anglo-Portugais),  à  la  tète  de  la  compagnie  qu'il  commandait, 
arriva  à  l'autre  bord,  et  lit  bon  nombre  de  prisonniers  avec  quelques  grenadiers 
qui  l'avaient  suivi.  Le  14  niai  1813,  attaqué  à  ('improviste  avec  sa  compagnie,  à 
V.-iHanas,  par  cinq  cents  guérillas  à  cheval  et  deux  cents  fantassins,  il  opéra  sa  re- 
traite en  bon  ordre,  ne  perdit  que  neuf  hommes,  et  tua  à  l'ennemi   un  officier, 


254  CHEVALIERS 

Fournas-Fabrcsan   (1  Ie  chasseurs  à  cheval)  (I),  le  baron  de 
Malet  (2),  commandant  en  second  le  quartier  général. 

Chefs  de  bataillon  ou  majors  :  Feisthamel  (o°  de  ligne), 
Laclotte  (8e),  Baraguey-d'Hilliers  (9e)  (3),   Lévesque  (10e,) 


vingt  et  un  hommes  et  dix-sept  chevaux.  —  A  Craoune,  le.  7  mars  1814,  quoique 
atteint  d'un  biscaïen  au  bas-ventre,  ce  capitaine  n'en  re^ta  pas  moins  toute  la 
journée  à  son  posle.  (Mémoire  de  proposition,  ./rchives  de  la  guerre.)  —  Colonel 
du  49e  le  21  décembre  18:27,  a  fait  partie  de  l'expédition  d'Alger  eu  1830,  passé 
en  Belgique  avec  autorisation  du  gouvernement  en  1852,  général  de  brigade  et 
général  de  division  cri  Belgique,  maréchal  de  camp  en  France  le  31  décembre  183"), 
lieutenant  général  en  1843,  commandant  la  3e  division  de  l'armée  des  Alpes 
en  1858,  commandant  en  chef  provisoire  de  cette  armée  en  1819.  11  se  distingua 
à  Lyon,  en  juin  1819;  s'empara  en  cinq  heures  de  toutes  les  positions  occupées  par 
les  insurgés,  et  eut  son  cheval  tué  sous  lui  de  deux  coups  de  feu.  —  Commandeur 
de  la  Légion  d'honneur  en  1833,  grand  officier  le  25  juin  1849,  grand-croix  le 
11  décembre  1831.  —  Commandant  en  chef  l'armée  de  Paris  le  13  juillet  1851, 
maréchal  de  France  le  2  décembre  1852.  —  Chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Ferdi- 
nand d'Espagne  (2e  classe)  en  1825,  campagne  d'Espagne;  grand'-croix  des  ordres 
de  Léopold  de  Belgique,  de  Saint-Benoit-d'Aviz  de  Portugal,  de  Saint-Maurice  et 
Sajut-Lazarede  Sardaigne,  du  Lion-de-ZoebringendeBade,  et  du  Nishan  de  Tunis. 
Le  mémoire  de  proposition  que  nous  avons  cité  ci-dessus  prouve  que  la  croix  de 
Saint-Louis  n'était  pas  prodiguée,  puisqu'il  fallut  au  colonel  Magnan  deux  actions 
d'éclat  dans  la  même  campagne  pour  l'obtenir,  et  qu'en  outre  on  rappelait  trois  au- 
tres laits  glorieux  accomplis  sous  l'empire. 

(1)  De  Fournas  de  la  Brosse  de  Fabresan  (Victor-François-Joseph),  officier  de 
la  Légion  d'honneur,  colonel  du  7e  dragons  le  5  octobre  4825.  [Annuaire  mili- 
taire de  1850,  p.  432.) 

(2)  Le  baron  de  Malet-Roquefort  (Jean-Alexandre).  Le  12  mars  1S14,  il  vint 
offrir  ses  services  à  Mgr  duc  d'Angoulème,  et  fut  nommé  commandant  de  place  à 
Bordeaux.  —  Nous  n'avons  pu  signaler,  par  suite  de  l'absence  des  registres,  une  autre 
personne  de  cette  famille,  M.  de  Malet  (Louis-Robert),  comte  de  Graville,  qui,  en- 
tré au  service  en  1719  comme  guidon  des  gendarmes  de  Flandres,  devint  enseigne 
en  1725  aux  gendarmes  d'Orléans,  sous-lieutenant  aux  chevau-légers  de  Berry 
en  1750,  mestre  de  camp  d'Orléans-cavalerie  en  1754,  brigadier  même  année, 
maréchal  de  camp  en  1745,  lieutenant  général  en  1748,  et  chevalier  des  ordres 
en  1759.  (Etat  militaire  de  17G1.) 

(3)  Le  comte  de  Baraguey-d'Hilliers  (Achille),  né  à  Paris  le  0  septembre  1795. 
—  Dragon  au  3e  régiment  de  l'arme  en  180l>,  étant  élève  à  l'école  de  Saint-Cyr; 
sous-lieutenant  au  2e  chasseurs  à  cheval  eu  1812,  lieutenant  en  1815,  capitaine  le 
26    lévrier   181-1,  démissionnaire   le   10  mai  1813,  chef  de  bataillon   le  20   fc- 


DE  1823.  255 

le  marquis  de  Suffren  (Jean-Baplisle-François-Auguste)  (12e), 
Gasquet  (14e),  Delavit  (loe),  de  Ponchalon  (loc),  Grégoire 
(16e),  le  Prévost  de  la  Voltais  (2Ue),  Boulvrais  du  Bourg 
(31e),  de  Létain  (33e),  Gobineau  (37e),  Cavaignac  (Stanislas) 
(40e),  Duhot  (41e),  do  Lavoyrie  (3e  léger),  Jeanson  (5e),  de 
Blérancourt(7c),  Talabol(8e),  le  chevalier  de  Beauregard  (Sil- 
vain-Costa)  (régiment  étranger). 

Chefs  d'escadron  :  le  comte  de  Yaudreuil  (Charles-Phi- 
lippe-Joseph-Alfred  de  Uigaud)  (17e  chasseurs  à  cheval) (1), 
de  Cornulier  (Toussaint-Jean-Hypolite)  (2)  (7e   dragons),  le 

vrier  181 S ,  lieutenant-colonel  le  23  novembre  1823.  Chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  le  19  novembre  1813,  officier  en  1823;  chevalier  de  Saint-Ferdinand 
d'Espagne,  même  année.  Campagne  de  1812  en  Russie,  1813  en  Allemagne, 
1825,  1821,  1823  en  Espagne,  1830  en  Afrique.  Blessé  d'un  coup  de  sabre  à  la 
tête  le  8  janvier  1815,  à  Cultn,  eu  Prusse;  blessé  d'un  coup  de  boulet,  qui  lui 
enleva  le  poignet  gauche,  à  Leipsick ,  le  18  octobre  même  année.  Proposé  pour 
le  grade  de  colonel,  par  son  colonel  (signature  illisible).  —  «  Cri  officier  supé- 
rieur est  le  quatrième  de  son  grade  par  rang  d'ancienneté.  Ayant  inspecté  le  ré- 
giment d'où  il  sortit  pour  entrer  dans  la  garde  royale,  j'en  ai  conçu  de  l'estime,  et 
j'ai  eu  lieu  de  remarquer,  pendant  la  campagne,  qu'il  est  aus-i  bon  officier  de 
guerre  que  je  l'avais  trouvé  bon  officier  supérieur  en  temps  de  paix  ;  c'est  par 
conséquent  avec  entière  confiance  que  je  le  propose  pour  l'emploi  de  colonel  du 
48e,  en  remplacement  de  M.  Léridant,  proposé  pour  maréchal  de  camp.  Signé  le 
lieutenant  général  comte  de  Lovekdo.  »  —  «  Cet  officier  supérieur  est  remarquable 
par  son  aptitude  et  son  mérite  ;  il  c.-t,  selon  moi,  à  la  tète  de  ceux  de  son  grade 
qui  doivent  aspirer  au  grade  de  colonel,  commandant  un  régiment.  Signé  le  lieu- 
tenant général,  commandant  la  oc  division,  baron  Boyer.  »  (Mémoires  de  proposi- 
tions, Alger,  1830,  Archives  du  dépôt  de  la  guerre.) 

Il  y  a,  dans  les  services  ci-dessus  relaies,  une  lacune  comblée  en  partie  par  la 
uote  dugéuéral  de  Loverdo.  L  •  comte  de  Baraguey-d'Hil liera  entra  comme  capitaine, 
à  la  formation  de  li  garde  royale,  dans  le  2e  grenadiers  à  cheval,  et,  d'après  les 
ordonnances  qui  régissaient  la  garde,  il  fut  breveté  chef  d'escadron,  le  jour  où  il 
eut  quatre  ans  du  grade  île  capitaine.  11  fut  fait  maréchal  de  France  le  28  août  185  i, 
après  la  prise  de  Bomarsund  (campagne  de  la  Baltique),  et  il  est  aujourd'hui 
grand-croix  de  la  Légion  d'honneur.  Il  a  l'ait  la  campagne  d'Italie  en  1859;  il 
commandait  à  Melegnauo,  et  ^'est  trouvé  à  Solferino. 

(1)  Officier  de  In  Légion  d'honneur.,  colonel  du  ov  chasseurs  à  cheval. 
[Annuaire  militaire  de  1850,  p.  -ICI.) 

(2)  Lieutenant-colonel   du    lli    chasseurs    à  cheval,    chevalier   de   la    Légion 


. 256  CHEVALIERS 

comte  de  Vaugiraud  (Pierre-Paul)  (9e  dragons),  Panisse  i  V 
chasseurs),  Thourette (17e),  Raoul(19c). 

Infanterie  de  ligne.  —  Capitaines  :  Amat,  Guerdin     \> 
veling,  Schaeffer  (1er  régiment);  d'Aigremont,  Bréart,  Liclid 
Kamp,  Mougin  (2e);  Amyot-Dumesnil,  Desrolines  delà  Mou, 
deMalherbe,  dePraille-Chabert  (3e);  Ilufty,  Lafaige  (4e);  Diecl,,' 
Emery,  de  Mauduit  (5e);  le  marquis  de  Boisgelin  (Armand' 
Pierre-Marie)(l),d'Espagnet,Neumayer,Perron,Rousseaii   de 
Saint-Pons  (0e);   de  Cussy  (Louis-Achille-Anne),  Petit  (Bonn- 
venture),  Furet  de  Prébaron,  Lemarehand  (7e);  de  La  Roche 
Saint-André,  de  Sainl-Santin  (Duffau),  Simon  (8e);  Alexan- 
dre, deMauny,  Porte,  Renault  (9e),le  comte  de  Beyssac,  Guil- 
laume,   Lannolier,    Macron   (10e);    Faitot,   Leyder,   Clément 
(IIe);  Grouazel  (12*);   Lorquet,  Talour  de  la  Villenïère,  Tal- 
lerie  (13e);   Brice,  Belamy,  Clouet  (Eléonore),  Delmas  (14e); 
Balzac,  Cousin,  Leveling  (15è);    Genneciaux,  Hebant,  Rhe.n,' 
Suisse  (16e);  Lemaistre  de  Ferrières  (à  la  suite  du  16e);  Ci' 
gex,    Tardieu   (17e);    Meunier    (18e);    Barbaza,   Ducheyron, 
Maire  (19e);  Deidier,   Marquiand,  Masclary  (Chauvet),  Pou- 
railly,  Seyvon  (20e);  Bénard,  Lourdel-Hénaut,  Cassard'(21e  ; 
Giot,  Gondrand,   Lebas  de  Sainte-Croix,   Laserre,   Pienné' 
Preugnaud  (22e);    Langermann  (2),  de  la  Pommarède,   de 
Martel  (23e);  d'Autenay,  Cassaigne,  François,  le  vicomte  de 
Scepeaux  (2-ie;;   Gauthier,    Oizelle   (25e);  Hocquet,  Regalia 
(26e);  Menusier,  Souillier  (27e);  Barthélémy,  Céha,  Raspony 

d'honneur,  (,/nnuaire  militaire  de  1830,  p.  475.)  _  D'après  les  archives  Je  la 
famdle,  un  autre  M.  de  Comulier,  seigneur  de  la  Lionnière,  capitaine  de  cavale- 
rie, eta.t  quahfié  chevalier  de  Saint-Louis  en  1747.  Sa  nomination  doit  être  anté- 
rieure à  la  reprise  des  registres. 

(1)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  au  O  de  la  carde  royale,  le 
4  mai  1828;  capitaine  le  lti  mars  1813.  {,/nnuaire  militaire  de  1830,  p.  178.) 

(2)  La  promotion  de  cet  oflîcier  est  du  24  septembre  1823,  confirmée  le 
M  février  1821.  Un  autre  Langermann,  également  capitaine  au  même  régiment, 
oblmt  la  croix  du  Mérite  militaire  le  24  octobre.  Cette  nomination  fut  confirmée 
le  24  décembre. 


DE  1823.  257 

(28e);  Granat,  Plomb  (29e);  Fournet.  de  Guillebon,  Leroux 
(30e);  Brunei  de  Trié,  de  Martel  (31e);  Herbault,  Philippon 
(32e)  (l);  André,  Chaballier  (33e);  Àuvray,  Duvernois,  Du- 
blanchy,  le  comte  de  Fenoyl-Gayardon,  Huber,  Samson,  Mi- 
chaux, Lavèncs  (34e);  Dcfresney,  Genève,  Noël,  Pélisssier, 
Simonin  (3oe;;  Comté,  Glaçon,  Gremeaux,  Grandcourt,  Ro- 
che, Willemin  (36e);  Dutertre  (Gabriel),  Fournier,  Texier, 
Pabot-Chatelard  (37e);  Michaud,  Theron,  Raby  (38e);  Fraisse, 
de  Tilly,  le  comte  de  Ruffo-Lafare  (39°);  Duchamp,  le  marquis 
d'AUcins,  de  Renaud  (40e);  Lienard,  Picard  (41e);  Boussés 
de  Lagrange,  Guillier  de  Chalvron,  Darnaud  (60e), 

Lieutenants  :  Le  Gros  (4e);  Gérard  (IIe);  Soyer  (14e); 
Cappé  (17e);  Grenier,  Rurange  (20e);  Ilercau  (21e);  Banner 
(24e);.Rivaud  (29e);  Tiran  (33e);  Motet  (34e);  Guida  (35e); 
Goetz,  Saisset  (36e);  Klein  (38e);  Crétin  (39e);  Bassand  (40e); 
ïessier  (60e). 

Sous-lieutenants  :  Pérès  (3e);  Lamy  (21e);   de  Mouy  (30e). 

Infanterie  légère.  —  Capitaines  :  Péan  de  Ponfilly,   Ro 
mangin  (1er);  Bourcelet,  Cottolène,  de  Chailan  (C),  de  Chai- 
lan  (].),  d'Everlange  (2e);  Boyer,  Jacotin,   Rabusson,  Mueg, 
de  Yerninac  Sainl-Maur  (3e);  de   Carowé,  Duval,  Delcnse, 
Guilhanmann,  Rovedo  (4e);  Gauthier  (oe);  Mansuy,  Picot  (6°); 
Hazon  de  Saint-Firmin,  Portâtes,  Pierre,  le  marquis  de  Saillan 
(7e);  Duconrlhial  (8e);  G oujeat  [9e);  Bourdon,  Moureau  (12e); 
Jourgon  de  Gouttenois  (18e);  Bourdic  (19e);  Colin,   le  Lymo- 
ni  ai  de  la  Marche  (20e);  Garrido  (régiment  de  Hohenlohe). 
Lieutenants  :  Ursi  (8e);  Roche  (9=). 
Sous-lieutenants  :  Féréol,  Verger  (19e). 
Cavalerie.  —  Cuirassiers.  —  Chefs  d'escadron  :  Laribière 
(2*);   vicomte  de   Castéja    (oe)   (Jean -Marie -François  Bian- 
clos)  (2). 

(1)  Un  autre  capitaine  du  o2f,  M.  Lapierre,  reçut  la  croix  du  Mérite  militaire, 
ainsi  que  M.  llauck,  capitaine  au  33e. 

(2)  Chevalier  du  la  Lé-ion  d'honueur,  chef  d'escadron  aux  lanciers  de  la  carde 

111.  17 


258  GHEVALIERS 

Capitaines  :  Ycran  l ,2e);  d'Arcis  et  Pierlot  (4fc;;  Depingyr, 

(6e). 

Lieutenants  :  Bourncl  (Ie);  Honné  (6e). 

Dragons.  —  Capitaines  :  Chape  et  Morlet  (2e);  de  Cadi- 
gnan  et  de  Folard  ^3e);  Fabre  et  de  la  Grange  (4e);  d'IIuulc- 
ville  et  de  Tourreau  (5e);  Magnier  (Gej;  Moreau  (8e);  Jossciiii 
et  du  Breuil  (9C;;  Petit  (Ambroise)  (10e). 

Lieutenant  :  Spicher  (4e). 

Sous-lieutenant  :  Iluct  (8e). 

Chasseurs  à  cheval.  —  Capitaines  :  Souzès  d'Aïbergarin 
(3e);  de  Guillomont,  d'Ackweiller (4e);  Lebon-Desmottes,  Ver- 
nety  (5e);  Larue  (0e);  Mausol,  Vast  Vimeux  (7e)  (1);  de  Mur- 
ville  et  Tinel  (9e);  Chamon,  Eyroux,  de  la  Paumelière  (10e); 
deCantel,  Sainco-stard  (12e);  Cullet,  Guiot  du  Doignou  (14e); 
Cossette  (17e);  de  Colin,  Mauchamp(18e);Fillion,  d'Aldéguier 
(Epiphanc-Paulin-Bazile-Flavien)  (19e);  de  FEnferna,  de  Ruf- 

royale  le  27  août  1820,  rang  du  20  décembre  1820.  (Annuaire  militaire  de  1830, 
p.  198.)  —  Nommé  officier  de  la  Légion  d'honneur  à  Rambouillet  le  ,1er  août  1830. 
(1)  Le  baron  Va>t-Yimeux  (Charles-Louis),  né  à  Paris  le  20  octobre  1TN7, 
mort  à  la  Rochelle  le  2")  septembre  1839.  —  Enrôlé  volontaire  au  10e  huss.tr ■  !> 
en  1803,  sous-lieuteiu'tut  au  09e  de  ligne  en  1808,  lieutenant  au  59e  en  1810, 
aide  de  camp  des  généraux Roget  etDornès  eu  1811  et  1812,  capitaine  au  5'-  cui- 
rassiers en  1812,  passé  an  7'  chasseurs  à  cheval  en  1810,  chef  d'escadron  en  18:23, 
idem  au  10''  chasseurs  en  1850,  lieutenant-colonel  du  même  régiment  en  1833, 
colonel  du  12L"  dragons  en  1838,  maréchal  de  camp  en  18-iG.  —  Chevalier  de 
Saint-Louis,  pour  sa  belle  conduite  au  passage  du  pont  de  San-Payo  en  Espagne. 

—  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1813,  officier  en  1820,  commandeur 
en  1843.  —  Campagnes  de  1803  à  1807  en  Allemagne,  1808,  1809,  1810,  en 
Espagne  ;  1812  en  Russie.  1815  en  Saxe  ;  181  ï,  1815,  en  France  ;  1823  en  Espa- 
gne. —  Blessé  d'un  coup  de  l'eu  à  la  jambe  gauche,  au  siège  de  Saragosse  en  1809. 

—  Pénétra  un  des  premiers  dans  la  grande  redoute  à  la  Moskowa.  —  Se  couvrit 
de  gloire  à  Waterloo,  dans  une  charge  brillante  contre  un  carré  anglais.  — 
Nommé  député  au  corps  législatif  eu  1852  et  en  1837. —  Neveu  du  lieutenant 
général  baron  .Vimeux,  commandant  en  chef  l'armée  de  l'Ouest  en  1791,  et  la 
forteresse  de  Luxembourg  en  18Ï3.  —  Son  nom  est  continué  dans  l'année  par 
ses  tils  :  l'un  capitaine  au  1-''  elnsseurs;  l'autre  sous-lieutenant  au  ltr  régiment 
de  même  arme.  [Moniteur  de  L'armée  du  mois  d'octobre  1839,) 


DE  1823.  259 

fey  (Leclcrc),  de  Montigny  (20e);  Ferry  de  Fontnouvelle,  Hé- 
bert, Masson  de  Morfontaine  (22e);  Bauzil,  Kronn  (23e). 

Lieutenants  :  Rédot  (Ge);  Démange  (7e);  Briant  et  Dé- 
mange (1 7e). 

Sous-lieutenants  :  Saudax  (13e);  Guillet  (20e);  Yossc  (9e). 

Hussards.  —  Capitaines  :  De  Courtois,  Flcddermann, 
Cler,  Vigneras  (1er);  Conrad  (2e);  Jolly,  le  chevalier  deBucy 
(3e);  Bademer,  de  Uaucourt  (Poncelin)  (-4e);  le  comte  d'IIeilli- 
mer,  Pelin  (5e),  Colard,  Gaslebois  (Armand-Joscph-Jean)  (6e). 

Le  sous-lieutenant  Forster  (5e)  obtint  la  croix  du  Mérite 
militaire. 

Gendarmerie.  —  Capitaines  :  Bermondet  de  Cromières, 
Damour. 

Lieutenants  :  Durieux  de  Mouxy,  Jamet. 

Artillerie  à  pied.  —  Lieutenant -colonel  :  Ducos  de  la 
Ilitte  (Jean-Ernest),  aide  de  camp  de  monsieur  le  Dau- 
phin (1). 

Chef  de  bataillon  :  Charpentier  (5e  bataillon). 

Capitaines  :  Desbacq,  Guerneaux,  Giret,  Guy  (état-ma- 
jor), Delairc  (Ier  bataillon),  Bellet,  Guibert,  .Métayer  (2e), 
Morel  (3e),  Bourgeois,  de  Maintenant  (Ie),  Colliot  de  la  Mal- 
tais, Jeannet-Laloue,  Roy  (5e),  Bezault,  Lelièvre,  Langaudin 
(6e),  Farjon,  Fremy  (7e),  Henry,  Aubert  de  Vencelîes,  Souil- 
ler (8e),  Audoury,  dcBroca,  Candie  de  Saint-Simon,  Even  de 
Vincé,  Thiéry  (parc  de  siège),  Glorieux  (campement). 

Artillerie  a  cheval.  —  Capitaines  :  Roussot  de  Leyva 
(1er  escadron),  Perchain,  Maynard  (2e),  Reguis  (3e). 


(1)  Dhco?,  vicomte  de  la  Hitte.  Nommé,  par  ordonnance  du  27  septembre  182G3 
pour  prendre  rang  du  Kl  a\ril  ÏS-lô,  date  de  sa  réception  par  Mgr  duc  d'An- 
goulème.  (l'ich'S  de  classement.)  —  Maréchal  de  camp  le  22  février  1829,  com- 
mandeur de  la  Légion  d'honneur,  commandant  L'artillerie  de  l'expédition  d'Afri- 
que. [Annuaire  militaire  <l>-  lsr.0,  p.  LUI.)  —  Lieutenant  général  en  1 8-i0,  séna- 
teur, grand'-crok  le  fa  Légion  d'honneur,  président  du  comité  d'artillerie  et  de 
la  commission  de  dét'eme  des  côtes.   (Jnnuaire  militaire  do  1SG0,  p.  ÔG.) 

17. 


260  CHEVALIERS 

Pontonniers.  —  Capitaines  :  de  Bressolles  (Àntoinc-Jo- 
seph-Ferdinand)  (1),  Bourguignon,  Lejeune. 

Escadrons  du  train.  —  Capitaines  :  Pasquier  (adjudant' 
major),  Baillard  (3e),  Humbcrt  (4e),  Belchamps  (5e),  Mourcn 
(6e),  de  Castel  (7e), 

Lieutenants  du  train  :  Proth  (5e  escadron),  Marteau,  Pou- 
let  (6e),  Coquebert,  Maûsât  (7e). 

Sous-lieutenant  :  Thiellas  (1er  escadron). 
Génie  :  Dorlodot  des  Essarts,  chef  de  bataillon,  aide  de 
camp  de  31.  le  lieutenant  général  Dode  de  la  Brunerie;  Vi- 
quesnel,  capitaine  aide  de  camp;  d'Oussières,  Vène,  capi- 
taines d'état-major;  les  capitaines  Vieux,  d'Aigremont,  Rom- 
phleur,  Simon,  Pastey. 

Sous-intendants  militaires  de.  3e  classe:  Duplaa,  de  l'Aubé- 
pin  (Aimé-Joseph-Antoine  le  Lieurre),  Marchant,  Robert. 
Service  de  la  marine  : 

Lieutenants  de  vaisseau  :  Charmasson,  Salvy,  Richard,  de 
Brettcville  (Revel),  Peyronnel,  de  Puechedron  (Buos). 

Telle  fut  la  part  de  notre  brave  armée,  en  ce  qui  concerne 
l'Ordre  de  Saint-Louis;  de  nombreux  avancements  dans  cha- 
que arme  et  des  promotions  dans  la  Légion  d'honneur,  récom- 
pensèrent encore  la  vaillance  et  la  fidélité.  En  outre,  le  roi 
Ferdinand  VU,  après  sa  délivrance,  mit  à  la  disposition  du 
prince  généralissime,  de  nombreuses  croix  des  ordres  de 
Charles  111  et  de  Saint-Ferdinand. 

Autres  chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en  1823. 

Armée  de  terre  : 

Garde  royale,  infanterie; 

(1)  Général  de  division  le  i"  novembre  18aô,  prand  officier  de  la  Lotion 
d'honneur,  directeur  du  service  de  l'artillerie  au  ministère  de  la  guerre.  (Annuaire 
militaire  de  18GÛ,  p.  57.) 


DE  1823.  261 

Lieutenant-colonel  :  Le  baron  de  Bcsenval  (Urs-Joseph-Au- 
gustin)  (8e)  (1). 

Capitaines  :  de  la  Villéon  (Jean-Toussaint-Acliille)  (4e)  (2), 
Villaret  de  Joyeuse  (Auguste-Marie)  (6e);  Wild  (Henri) 
(8e)  (3);  de  Carné  (Auguste-Bon-Marie)  (3e). 

Armée  de  terre; 

Chef  de  bataillon  d'état-major  :  de  Bréa  (Jean-Baptisle- 
Fidèle)  (4). 

Sous-intendant  militaire  :  Auber  (Victor-Joseph)  (5). 

Gendarmerie  :  de  Caqueray  (Jean-Baptiste)  capitaine  (2 


Qe 


(1)  Lieutenant-colonel  du  Se  de  la  garde  (2e  suisse).  —  Il  fut  reçu  par  Mon- 
sieur. (Fiches  de  classement.)  —  Colonel  du  même  régiment  le  14  juillet  1821, 
oflicier  de  la  Légion  d'honneur,  (.-Junuaire  militaire  de  1830,  p.  183.) 

(2)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Mmanach  royal  de  1817,  p.  349.)  — 
Chef  de  bataillon  au  2?  de  la  garde  le  M  juillet  1823  (rang  du  23  octobre  181  .">) , 
officier  de  la  Légion  d'honneur.  [Annuaire  militaire  de  1830,  p.  103.)  —  Il  fit 
sous  l'empire  toutes  les  campagnes  d'Espagne,  fut  capitaine  ù  vingt-deux  ans,  et 
entra  dans  la  garde  à  la  formation.  11  était  présent,  en  1830,  au  licenciement  à 
Maintenon,  et  se  retira  du  service  à  cette  époque.  {Renseignements  donnés  par  la 
famille.)  —  Fils  du  chevalier  de  1780.  (Voir  t.  II,  p.  4.44.)  —  Compris  dans  la 
promotion  du  20  août,  il  lut  nommé  à  Paris,  pendant  qu'il  gagnait  en  Espagne 
le  grade  de  chef  de  bataillon  dans  la  garde,  ce  qui  lui  donnait  le  rang  de  lieute- 
nant-colonel, du  jour  de-  sa  nomination. 

(5)  Capitaine  trésorier.  Protestant,  il  reçut  la  croix  du  Mérite  militaire.  [Fi- 
ches déclassement.) 

(4)  Chef  de  bataillon  »le  23  décembre  1816,  officier  de  la  Légion  d'honneur. 
(Annuaire  militaire  de  1S30,  p.  -18.)  —  Colonel  d'état-major.  (Mmanach  royal- 
national  de  18i2,  p.  633.)  —  Général  de  brigade,  il  fut  chargé  au  mois  de 
juin  184S  de  l'attaque  de  la  barricade  élevée  à  la  barrière  Saint-Jacques.  Espérant 
venir  à  bout  des  insurgés  par  la  persuasion,  il  se  rendit  au  milieu  d'eux,  fut  ar- 
rêté, et  assassiné  avec  son  aide  de  camp  ;  car  on  ne  peut  employer  un  autre  terme 
pour  flétrir  cette  violation  du  droit  des  gens.  Ses  meurtriers,  recherchés  plus 
tard,  furent  condamnes  à  la  peine  de  mort  et  exécutés. 

(5)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  commissaire  des  guerres  le  13  mai  1813. 
(Annuaire  militaire  de  1830,  p.  41.) —  Frère  de  M.  Auber,  membre  de  l'Institut, 
directeur  du  Conservatoire  de  musique  et  de  déclamation,  commandeur  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  le  plus  illustre  de  nos  compositeurs  dramatiques,  surnommé  le 
Rossini  français. 


262  CHEVALIERS 

légion)  et  Ponlcvoye  (Jeari-Baptiste-Edouard-Narcisse   I .. 
vart  de),  lieutenant. 

Infanterie  de  ligne  on  légère  ; 

Capitaines  :  de  Saint-Julien  (Henri-Alexis)  (46e);  de(ii^. 
gneuil  (François-Pbilippe-Avril)  (42e)  (l);Ponsard  (Jean-Mari  • 
Baptiste)  (2);  Césena  (Jean-Baptiste)  (3);  Potier  de  Pomnn.ii 
(Louis-René)  (4). 

Officier  en  non-activité  :  Le  comte  Hydc  de  Neuville. 

Anciens  officiers  :  Froment  de  Champlagarde  (Anne-Char. 
les)  ;  le  comte  des  Iïoms  baron  de  Favolles  (Jean-François  :.  ; 
deMazières  (Jean-Baptiste-Etienne-Jacobet);  le  comte  de  Chain- 
bray  (Edouard)  (6);  de  la  Coste  (Joseph-Viala)  (7)  ;  de  Mon- 
diaux   (  Jean-Bapliste-Casimir   Bachelier)    (8);    Du    Petit- 

(1)  Elève  à  l'école  militaire  de  Fontainebleau  en  180G,  sous-lieutenant  on  1807, 
lieutenant  en  1811,  capitaine  dans  la  légion  de  la  Charente  (plus  tard  42e  de  lui:  j 
en  1819.  —  Prisonnier  de  guerre  aux  iles  Baléares  de  1812  à  181-i.  Mis  en  traite- 
ment de  réforme  en  1S28,  retraité  en  1837.  [État  de  services  communique.) 

(2)  Capitaine  en  retraite.  {Fiches  de  classement.)  . 

(<>)  Capitaine  de  canonniers  sédentaires.  [Fiches  de  classement.)  —  Capitaine  ■  ri 
premier  de  la  7e  compagnie  de  canonniers  sédentaires,  à  Montpellier.  [Annwnn 
militaire  de  1830,  p.  361.) 

(4)  Capitaine  en  retraite.  [Fiches  de  classement.) 

(3)  Des  lloms  de  Faverolles.  [Titres  de  la  famille.) 

(G)  Il  fut  reçu  par  le  comte  de  Chambray  (sans  doute  le  chevalier  de  170S 
(voir  plus  haut,  p.  35)  devenu  comte). 

(7)  Nommé  le  8  août  1823,  pour  prendre  rang  du  20  aeùt  1S23  ;  il  fut  reçu  |  >r 
le  marquis  de  Suffren.  [Fiches  de  classement.)  —  Il  avait  gagné  la  croix  de  Saint- 
Louis  k  Quiberon,  à  dix-sept  ans  et  demi,  et  devint  l'un  des  doyens  des  chevalh  r> 
de  Saint-Louis  de  la  Provence.  [Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(8)  Né  le  21  septembre  1775.  Oilieicr  dans  l'armée  royale  de  la  Vendée  va 
mai  1702,  présent  à  la  pacification  en  1800.  —  Volontaire  royal  le  10  mars  1813, 
—  Mousquetaire,  Ire  compagnie,  le  22  avril  1813,  à  Gand.—  Licencié  avec  w 
compagnie  le  51  décembre  1815.  —  A  fait  les  campagnes  de  la  Vendée  de  17.  - 
à  1799  inclus,  et  telle  de  1815  à  l'armée  royale,  à  Gand.  —  Blessé  dans  la  I- »r« l 
d'Eu,  de  deux  chevrotines  au  bras  gauche,  étant  à  la  tète  d'un  parti  royaliste.  — 
Blesse  d'un  coup  de  feu  à  la  tète  et  à  la  main  dans  une  affaire  contre  la  garnis  m 
de  Rouen. —  En  1700,  sous  le  Directoire,  et  sa  dernière  blessure  étant  encore 
fraîche,  il  s'est  constitué  prisonnier  à  lilangy,  pour  obtenir  la  liberté  de  sou  p-"i 


DE  1823.  263 

Thouars  (Aubert)  (1);  Dutertre-Desaigremont  (François-René- 
Jcan-Baptisle);  le  comte  de  la  Porte  de  Pinçon  (  Pierre-Phi- 
lippc-Gaspard)  ;  d'Arbellcs  (Claude-François)  (2);  le  chevalier 
de  Belchamps  (Adam-Marie -Elisabcth-Henri-Louis)  (3);  du 
Fougeray  (Jcan-Bapliste-Laurent-Garnier)  (4). 

Cavalerie  • 

Lieutenant-colonel  :  le  marquis  de  Saint-Mars  (Abel-Jac- 
ques-Louis  de  Poilloue)  (5). 

Sows-lieutcnanl  :  Bar  (Jean -Nicolas)  (chasseurs  des  Al- 
pes, 2e). 

ancien  officier  :  le  marquis  de  Beaumont    (Christoplie- 
Louis). 

Service  de  la  marine  :  le  vicomte  de  Turpin  (Jacques-Gas- 
pard), capitaine  de  port  à  la  Pointe-à-Pitre  (Guadeloupe). 

Aycard  (André-Romain),  ancien  capitaine  de  frégate. 
•    A  la  suite  du  nom  d'un  officier  qui  faisait  partie  de  cette 
promotion,  on  trouve  la  mention  suivante  sur  le  registre  de 
Tordre  :  «  Exclu  de  l'ordre  de  Saint-Louis,  et  rave  des  con- 


arrêté  comme  otage  pour  lui.  —  A  été  conduit,  les  mains  et  les  pieds  lié*,  à  Dieppe, 
où  il  a  comparu  devant  un  jury  et  une  commission  militaire.  —  Mis,  pour  deux 
ans,  sous  la  surveillance  de  la  haute  police.  —  Chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Wla- 
dimir  le  2  juin  181  i.  [Registre  matricule  de  la  lrc  compagnie  des  mousquetaires, 
4814-1815.)  —  Beau-père  de  M.  Delamarre,  directeur  du  journal  la  l'atrie,  an- 
cien memhre  du  Corps  législatif,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur. 

(1)  Lieutenant  en  retraite.  [Fiches  de  classement.)  —  Memhre  de  l'Institut, 
Académie  des  sciences,  section  de  botanique.  [Almanacli  royal  de  1850,  p.  727.) 
—  Ancien  lieutenant  au  régiment  de  la  Couronne,  frère  du  chevalier  de  1792 
(voir  t.  II,  p.  500),  tue  à  Aboukir. 

(2)  L'orthographe  du  nom  est  d'Arbel. 
(5)  Ancien  officier  vendéen. 

(4)  11  fut  reçu  par  le  baron  de  Saint-Jacques,  colonel  [Fiches  de  classement), 
et  aide  de  camp  titulaire  de  S.  A.R.  Mgr  le  duc  de  Bourbon,  prince  de  Condé.  [Al- 
manach  royal  de  1850,  p.  9t.) 

(5)  Lieutenant-colonel  en  retraite.  Il  fut  reçu  par  M.  Poilloue  de  Bierville,  chef 
de  bataillon  [Fiches  de  clàssefiient),  chevalier  de  Saint-Louis  eu  1797.  (V.  plus 
haut,  p.  57.) 


264  CHEVALIERS 

trôles  avec  interdiction  de  porter  les  insignes,  par  dOcrei 
impérial  du  2  i  janvier  1 800,  par  suite  de  divers  jugements 
qui  l'ont  rendu  indigne  de  porter  la  décoration  (1). 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en  1824. 


Armée  de  terre; 

Colonels  :  le  marquis  de  Calvière  (Jacques-Alexis)  (2)  ;  i 
Pleine-Selve  (Arthur-Denis-Macquerel)  (3). 

Lieutenants-colonels  :  le  vicomte  de  Sinety  (André-Loui 
Woldemar-Alphée)  (4); 


(1)  Nous  avons  reproduit  cette  note,  parce  que  d'anciens  chevaliers  de  Saint- 
Louis  demandent,  encore  aujourd'hui,  s'ils  ont  le  droit  de  porter  la  croix  qui  leur 
a  été  décernée. 

(2)  Colonel  d'élat-major.  Il  fut  reçu,  le  26  août,  par  M.  le  marquis  de  Clermont- 
Tonnerre,  ministre  de  la  guerre,  et  prend  rang  de  ce  jour,  quoique  sa  nomination 
soit  portée  au  8  décembre  lS2i. 

(3)  Né  le  27  mai  1783.  Sous-lieutenant  et  lieutenant  en  1807,  capitaine  en  1  SOI». 
—  Lieutenant  au  1er  voltigeurs  de  la  garde  impériale  en  1810.  —  Chef  de  ba- 
taillon dans  la  ligne  le  8  avril  1813,  chef  de  bataillon  aide  de  camp  du  général 
Dumoustier  le  14  du  même  mois.  —  Chef  de  bataillon  au  3e  de  la  garde  royale,  à 
la  formation  en  1813;  lieutenant-colonel  de  la  légion  de  l'Hérault  en  1817;  lieu- 
tenant-colonel du  1er  de  la  garde  en  1820;  colonel  du  64e  de  ligne  en  1823,  colonel 
du  3P  régiment  de  la  garde  royale  en  1828.  —  Mort  le  29  août  1S30,  des  blessur.  s 
reçues  le  28  juillet  même  année.  —  Sept  campagnes.  —  Chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  en  1813,  officier  en  1822,  commandeur  en  1827.  —  Le  16  octobre  1 S 1  •  > . 
il  lit  prisonnier  de  sa  main,  sur  le  champ  de  bataille  de  Leipsick,  le  feld  maréchal 
comte  de  Meerfeld,  quartier-maître  général  de  l'armée  des  alliés.  (Registre  du 
5e  régiment  de  la  garde  royale.)  —  Blessé  mortellement  à  l'attaque  des  barrica- 
des de  la  rue  Saint-Denis,  où  il  donnait  à  ses  soldats  l'exemple  du  courage  et  du 
dévouement,  il  ne  put  être  transporté  à  l'hôpital  du  Gros-Caillou  que  fort  avant 
dans  la  soirée,  et  voulut  que  tous  les  hommes  de  son  régiment  également  blessés 
fussent  pansés  avant  lui. 

(4)  De  Sinety  (André-Louis-Woldemar-Alphée).  —  Lieutenant-colonel  de  ca- 
valerie. —  Né  le  11  juillet  1791,  à  Lurcy-Levy  (Allier).  —  Entré  au  service  à 
l'Age  de  quinze  ans  et  demi,  chasseur  au  27e  chasseurs  à  cheval  le  5  février  180/. 
a  eu  seize  ans  d'âge  le  11  juillet  1807,  sous-lieutenant  en  1808,  lieutenant  en  1810. 
capitaine  au  111-'  hussards  en  1812,  aide  de  camp' de  M.  le  général  de  Lauriston 
en  1813,  chef  d'escadron  au  3'  cuirassiers  même  année,  mis  en  demi-solde  en  1SIJ, 


DE  1824.  265 

Le  baron  de  la  Tour-du-Pin-Gouvernel  (Jean-Marie)  (I). 

Chefs  de  bataillon  :  le  vicomte  d'Ecquovilly  (  Alfred-Ar- 
mand-Frédéric Hennequin)  (2)  ;  le  chevalier  de  Duris  (Arthur) 
(30e  de  ligne);  Mocquery  (Alexandre)  (61°  de  ligne)  (3)  ;  le 

chef  d'escadron  aux  dragons  de  la  garde  royale  en  1815,  breveté  lieutenant-colonel 
en  1817,  admis  au  traitement  de  réforme  en  1821,  avec  un  traitement  de  1,000  fr. 
jusqu'en  1827,  conformément  à  la  loi  ;  promu  au  grade  honorifique  de  colonel 
en  1829.  (État  de  services  de  M.  de  Sinety,  dossier  de  cet  officier.)  (a). 

(1)  Lieutenant-colonel,  aide  de  camp  de  M.  le  lieutenant  général  baron  de  Da- 
mas. {Fiches  de  classement.)  —  Officier  de  la  Légion  d'honneur.  [.înnuaire  mili- 
taire de  1830,  p.  -47.) 

(2)  Chef  de  bataillon  d'état-major.  Il  fut  reçu,  le  25  janvier  1825,  parle  mar- 
quis d'Ecquevilly.   {Fiches  de  classement.) 

(5)  Officier  de   la   Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  du  59e  de   ligne  le 

(«)  Fils  d'André- Marie  de  Sinety,  ci-devant  marquis  de  Sinety,  colonel  d'infanterie,  chevalier 
de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  propriétaire  des  terres  de  Lurty-Levy,  et  de  Daine 
Antoinette-Candide- I.ouise-Constancc  de  Brancas,  son  épouse;  parrain,  André-Louis  Esprit, 
ci-devant  comte  de  Sinety,  ancien  major  de  Royal-Navarre-Cavalerie,  chevalier  de  l'ordre  ro\al 
et  militaire  de  Saint-  Louis  et  député  de  Marseille  à  l'Assemblée  nationale  ;  marraine,  dame  Marie- 
Louise  de  Lowendal,  née  comtesse  du  Saint-Empire,  épouse  de  M.  Antoine-Baptiste  de  Brancas, 
noble  napolitain  du  siège  de  Nidot  [acte  île  naissance).—  A  fait  les  campagnes  de  1807  en  Prusse 
et  Poméranie,  1808  en  ilanovre,  1809,  1810  et  1811  en'Espagne,  et  1813  en  Allemagne.  Était  en 
non  activité  lors  du  débarquement  de  .Napoléon  ;  il  se  présenta  et  fut  employé  comme  adjudam- 
major  dans  le  2m<  escadron  des  volontaires  royaux  à  cheval,  organisé  à  Vincennes  par  le  gé- 
néral-comte de  La  Tour-Maubourg.  —  Chevalier  delà  Légion  d'honneur  le  18  juin  1813, officier 
le  17  mars  1813.  —  S'est  trouvé  au  combat  de  Secnmlken  et  au  siège  de  Stralsund,  où  il  s'est  dis- 
lingue,  —  était  aux  batailles  de  Talaveyra,  d'Almonacid,  d'Albuera,  aux  sièges  et  aux  prises 
d'Olivença  et  de  Badajos,  au  combat  d'Usagre,  et  à  lous  ceux  que  le  2"me  chasseurs  a  livrés  dans 
le  comté  de  Niebla.  —  A  été  cité  dans  le  rapport  fait  à  M.  le  maréchal  duc  de  Dahnatie  pour  s'être 
particulièrement  distingué  à  l'affaire  qui  a  eu  lieu  dans  l'île  de  l'Arénilla,  où  une  partie  du  Ti'1" 
chargea  les  grenadiers  a  cheval  de  Buckingham  avec  une  telle  vigueur  qu'ils  furent  détruits  au 
moment  ou  il»  étaient  prêts  à  s'embarquer.  On  leur  prit  dans  cette  affaire  200  chevaux,  —  11  s'est 
trouvé  eu  1S13  a  toutes  les  affaires  où  a  donné  le  5me  corps  de  la  grande  armée.  —  Réformé 
pour  infirmités  contractées  au  service. —  En  demandant  pour  cet  ollicier  la  croix  de  Saint-Louis, 
en  1821,  le  comte  de  Saint-Chamans,  colonel  des  dragons  de  la  garde,  disait  :  a  Les  services  du 
M.  de  Sinety  sont  honorables:  cet  officier  supérieur  s'est  fait  remarquer  en  temps  de  guerre  par 
son  zèle  et  sa  bravoure,  et  en  temps  de  paix  par  sa  bonne  conduite,  son  dévouement  au  Roi  et 
son  instruction.  ■>  —  Lue  note  de  M.  le  vicomte  de  Montmorency  constate  que  M.  le  \icomte  de 
Sinety  était  son  cousin.  —  Lue  autre  noie  de  1815 donne  les  renseignements  suivants  sur  cet 
officier:  —  «Arrière  petit-fils  du  maréchal  de  Lovvendahl,  petit-fils  du  marquis  de  Sinety,  niaré- 
'chal  de  camp,  sous-gouverneur  de  Louis  XVI,  de  Monsieur,  comte  d'Arlois  et  du  roi  léguant 
(Louis  XY1II),  dont  il  fut  ensuite  premier  maitre  d'hôtel,  fils  du  marquis  de  Sineiy,  maréchal  de 
camp,  qui  a  exercé  la  même  charge  auprès  de  Sa  Majesté.  »  —  Le  9  juillet  lS2i,  le  maréchal  de 
Lauriston,  ministre  de  la  maison  du  lUii,  appuyait  dans  les  termes  suivants  la  demande  faite  par 
cet  officier  de  la  croix  du  St-Louis  :  «  Les  campagnes  qu'a  faites  cet  officier  supérieur  et  la  ma- 
nière distinguée  dont  il  a  servi,  le  rendent  digne  de  la  faveur  qu'il  réclame.  Je  l'ai  eu  pour  aide 
de  camp  dans  la  campagne  de  IS13  ;  j'ai  pu  juger  par  moi-même  de  son  lèle  et  de  ses  moyens,  et 
c'est  un  acte  de  justice  que  je  fais  en  appuyant  sa  demande."  [Même  dossier).  —  Aujourd'hui 
marquis  de  Sinety,  par  la  mort  de  son  père. 


266  CHEVALIERS 

comte  de  Boisgelin  (Jean-de-Dieu-Raymond-Raoul-Louis )  (1); 
le  chevalier  de  Richcmont  (Jean-Éloi-Auguste-Vertille)  (corps 
d'état-major  );  Lacombe  (Jean-Cyprien  ),  aide  de  camp  du 
lieutenant  général  baron  de  Damas. 

Capiudnes  :  Ilocquart  (Amédée-Marie-Timoléon)  (13,;  de 
ligne);  Tschann  de  Sterneriburg  (Béda-Victor-Gall-Lazare) 
(7e  garde  royale)  (2)  ;  Tarin  (François-Jean-Robert)  (4e garde 
royale)  (3);  de  Hugo  (René-Guillaume-Godefroy)  (G Ie  de 
ligne);  de  Carbonnel  (Ambroise-Louis)  (2e  de  ligne)  (-4); 
de  Corbehem  (Jean-baptiste-Henri-Joseph)  (32e  de  ligne). 

Lieutenants  adjudants  de  place  :  Solatgcs  (Joseph-Ange- 
Jean)  (à  Port-Louis);  Sicard  (François)  (à  Thionvillo)  (5). 

Anciens  officiers  :  de  Yidart  (Jean-Joseph)  (6);  le  baron 
de  Charette  (Athanase-Charlcs-Marin)  (7). 

Cavalerie; 

28  mars  1850.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  527.)—  Maréchal  de  camp. 
(Almanach  royal- national  de  1812,  p.  651.)  —  Ce  nom  est  aujourd'hui  repré- 
senté dans  l'armée  par  M.  Mocqucry  (Vast-Isidore),  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  capitaine  au  97e  régiment,  et  par  M.  Mocquery  (Achille-Prosper),  of- 
ficier de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  du  1er  régiment  étranger. 
[Annuaire  militaire  de  1800,  pp.   505  et  415.) 

(1)  Major  d'infanterie  en  non-activité.  (Fiches  de  classement .)  —  Émigré,  com- 
mandant supérieur  des  arrondissements  d'Aix  et  de  Tarascon,  et  major  de  la  légion 
du  Var,  en  1815.  (Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(2)  Services  de  1807.  —  Treize  campagnes.  —  Prisonnier  à  Baylen  (Espagne) 
en  1808.  —  S'est  échappé  en  1810.  et  est  rentré  au  corps  (4e  suisse).  (Registre 
du  7c  régiment  de  la  garde  royale.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capi- 
taine au  7e  de  la  garde  (l'r  suisse),  le  22  juillet  1810,  breveté  chef  de  bataillon  le 
22  juillet  1820.  (Annuaire  militaire  de  1850,  p.  180.) 

(3)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  dans  la  garde  le  19  mars  1823. 
capitaine  d'infanterie  le  4  juillet  1813.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  172.) 

(4)  Mort  le  18  juillet  1824,  avant  sa  nomination.  (Fiches  de  rlasseme)U.) 

(5)  Cet  officier  n'est  pas  porté  sur  le  registre  de  l'Ordre,  mais  nous  avons  eu 
communication  du  brevet  signé  du  roi  et  du  certificat  de  réception  délivré  par 
M.  le  lieutenant  général  comte  Vilatte. 

(6)  Lieutenant  en  premier  aux  chasseurs  des  Vosges,  infanterie  légère.  (État 
militaire  de  1792,  p.  249.)  —  Officier  vendéen.  (Fiches  de  classement.) 

(7)  Ancien  officier  des  armées  royales  Temléennes.  (Fiches  de  classement.) 


DE  1824.  267 

Chefs  descadron  :  Mathey  (Gaspard-Eugène)  (chasseurs 
de  l'Ariége);  le  comte  de  Mdntagu-Lomagné  (Armand-Jeau- 
Flotlanl  )  (1er  cuirassiers  de  la  gardé  royale);  de  Brémond 
d'Ars  (Théophile-Charles)  (I);  Ilorric  (Lconor-Auguslc)  ;  le 
comte  de  Saint-Paër  (Léopôld-Grout)  (2). 

Capitaines  :  d'Ornant  (.Marie-Louis-Ovide)  (cuirassiers 
d'Angoulème);  de  Rocliebruno  (  Anne-Charles-Amédée  de 
Guillaume)  (3)  ;  Braehy  (Charles-Jean-Antoine)  (adjudant- 
major  au  2e  grenadiers  à  cheval  de  la  garde)  (4);  le  comte 

(1)  Lieutenant -colonel  du  6e  hussards,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 
[Annuaire  militaire  de  1830,  p.  58ï.)  —  Maréchal  de  camp,  officier  de  la  Légion 
d'honneur.  (Almanaeh  royal-national  de  18  12,  p.  651.)  Commandeur  de  la  Lé- 
gion d'honneur.  (Annuaire  de  1860,  p.  59.) 

(2)  Rang  du  1  i  mais  1815,  date  de  sa  réception  par  Mgr  le  duc  de  Berry. 
(Fiches  de  classement.)  —  Grout  de  Saint-Paër,  chef  d'escadron,  services  de  180:2, 
huit  campagnes.  —  Capitaine  aux  chasseurs  royaux  de  France  (anciens  chasseurs  à 
cheval  de  la  garde  impériale)  en  1815,  il  fut  un  de  ceux  qui  contribuèrent  à  arrê- 
ter le  mouvement  de  ce  régiment  à  Compiègne,  au  moment  où  Lefebvre-Des- 
noûettes  marchait  sur  Paris.  Le  lieutenant  général  comte  Lion,  pour  le  récompen- 
ser, l'envoya,  lui  troisième,  auprès  du  roi,  auquel  il  renouvela  son  serment  de 
fidélité,  et  qui  lui  donna  la  croix  de  Saint-Louis.  —  Blessé  à  Austerlitz.  —  Cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur  le  1er  octobre  1807.  —  Chef  d'escadron  aux  dragons 
du  Calvados  (l*'r),  à  la  formation  de  1815  ;  chef  d'escadron  du  15  août  1815;  chef 
d'escadron  au  -''  grenadiers  à  cheval  de  la  sarde  royale  le  1er  novembre  1820,  rang 
de  lieutenant-colonel  du  même  jour  ;  officier  de  la  Légion  d'honneur  le  29  octo- 
bre 18-28.  (Ilegistre  du  2e  grenadiers  à  cheval  de  la  garde  royale.)  —  Cette  no- 
mination n'est   qu'une  confirmation  de  celle   de    1815. 

(3)  Capitaine  de  cavalerie  en  reforme,  ancien  émigré,  retiré  adjudant-major 
en  1820,  avait  servi  sous  l'empire  à  dater  de  1807,  dans  le  21e  dragons;  avait  l'ait 
sept  campagnes  ;  chevalier  de  la  Légion  d'honneur;  comte  de  Rochebrune.  (Iicn- 
seignements  donnes  par  la  famille.) 

(i)  Services  de  1X01,  treize  campagnes,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le 
29  juillet  181-1,  capitaine  adjudant-major  aux  grenadiers  à  cheval  de  la  garde  le 
20  février  1^22,  rang  de  chef  d'escadron  du  même  jour.  —  Blessé  d'un  coup  de 
sabre  à  Poltus,  en  1806  ;  d'un  coup  de  feu  et  d'un  coup  de  sabre  à  Eylau,  d'un 
coup  de  sabre  à  Essling,  d'un  coup  de  feu  en  1811.  en  Portugal.  —  Sous-lieute- 
nant au  1er  chasseurs  à  cheval,  il  passa  en  Belgique,  en  commandant  l'escorte  du 
roi,  le  23  mars,  et  fut  envoyé  en  mission  de  Gand  à  Nalnur,  par  ordre  du  ministre 
de  la  guerre,  et  sous  les  ordres  du  marquis  de  Castiies,  le  19  avril  1815.  (Registre 
du  2e  grenadiers  à  cheval  de  la  garde.) 


268  CHEVALIERS 

de  Touchimbcrt  (Jean-Charles  Prévost  de  Sanzac)  (1er  régi- 
ment  des  grenadiers  à  cheval  de  la  garde)  (1)  ;  Boury  (Char- 
les- Joseph)  (16e  chasseurs  à  cheval)  ;  Chapelle  (Louis', 
(chasseurs  à  cheval  du  Gard,  10e)  (2);  le  comte  de  Nouant 
(Amédée-Charles-Joseph  Le  Conte),  en  non-activité;  le  vicomte 
de  Beaurepaire-Louvagny  (Jacques-Dominique-Urbain)  (2e  cui- 
rassiers de  la  garde)  (3);  le  comte  de  Montalembert  d'Essé 
(Jacques-Joseph-Louis),  en  réforme;  le  comte  de  Crèvecœur 
(Jean-Baptiste-Àlexis  Duhoux)  (dragons  de  la  Loire,  0e). 

Lieutenants  :  Chabod  de  Morteau  (François -Nicolas) 
(chasseurs  à  cheval  de  l'Orne,  16e);  Ney  (Frédéric-Charles) 
(hussards  du  Nord). 

Service  de  la  marine  :  Cosmao-Dumanoir  (Jean-Armand- 
Fidèle),  lieutenant  de  vaisseau. 

Audren  de  Kerdrel  (Jean-Marie-René),  enseigne  de  vaisseau 
en  retraite. 


Cette  promotion,  faite  au  mois  d'août,  fut  la  dernière  si- 
gnée par  Louis  XV1I1.  Le  10  septembre  suivant,  un  cri  de 
douleur  annonçait  à  la  France  la  mort  de  son  roi,  et  un  cri 
de  joie  et  d'espérance  ajoutait,  selon  le  vieil  usage  de  la  mo- 
narchie :  Vive  le  roi!  —  Monsieur,  comte  d'Artois,  succédait 
à  son  frère,  sous  le  nom  de  Charles  X. 

Louis-Stanislas-Xavier  de  France,  né  à  Versailles  le  17  no- 
vembre IToo,  roi  le  8  juin  179o,  par  la  mort  de  son  neveu 
Louis  XVII,  fut  un  prince  sage  et  éclairé.  L'histoire  a  rendu 
justice  aux  éminentes  qualités  de  ce  monarque,  qui  traversa 

(1)  Chef  d'escadron  au  2e  dragons,  breveté  du  12  octobre  1819,  officier  de  la 
Légion  d'honneur.  {Annuaire  militaire  de  18Ô0,  p.  447.) 

(2)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  25  octobre  1816.  (Annuaire 
militaire  de  1830,  p.  469.) 

(ô)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine-commandant  (rang  de  chef 
d'escadron).  (Almanach  royal  de  1817,  p.  ou8.)  —  Fils  du  chevalier  de  1797. 
(V.  plus  haut,  p.  30.) 


DE  1824.  2C9 

des  circonstances  difficiles,  et  s'inspira  de  son  aïeul  Henri  IV. 
Comme  le  Béarnais,  il  fut  juste  et  conciliant,  et  chercha  à 
réunir  dans  un  même  camp  deux  opinions  contraires,  celle 
qui  l'avait  toujours  servi  et  celle  qui ,  soumise  aux  lois  du 
temps,  avait  jeté  une  grande  gloire  sur  la  France.  On  lui  a 
reproché  d'avoir,  lors  de  son  retour,  daté  ses  ordonnances 
de  la  dix-neuvième  année  de  son  règne;  il  obéissait  en  cela 
aux  usages  suivis  par  ses  prédécesseurs;  il  voulait  en  outre 
prouver  son  droit  à  la  couronne.  Comme  il  l'a  expliqué  lui- 
même,  s'il  ne  revenait  pas  parce  qu'il  était  le  roi,  parce  qu'il 
était  l'héritier  et  le  successeur  de  Louis  XVII,  il  n'était  plus 
qu'un  vieillard  accablé  d'infirmités  et  auquel  on  n'avait  pas 
à  songer.  Il  gouverna  sagement  la  France  pendant  dix  ans, 
lui  rendit  une  prospérité  inouïe,  fonda  la  liberté,  le  crédit 
public,  et  donna  le  baptême  de  la  gloire  à  sa  jeune  armée,  en 
l'envoyant,  en  Espagne,  sauver  le  roi  Ferdinand  VII,  tombé 
aux  mains  de  l'anarchie.  Salué  à  son  retour  du  nom  de 
Louis  le  Désiré,  il  mérita  à  sa  mort  d'être  appelé  Louis  le 
Regretté. 

Il  n'y  eut  pas  d'autres  promotions  celte  année.  Seulement, 
au  mois  d'octobre,  nous  trouvons  quelques  nominations  con- 
firmatives.  Ainsi,  par  ordonnance  du  20  octobre,  le  roi 
Charles  X  nomma  chevaliers  de  Saint-Louis  M.  le  marquis 
de  Dreux-Brézé  (Henri-Evrard),  maréchal  de  camp,  pair  de 
France,  grand-maître  des  cérémonies,  pour  prendre  rang  du 
24  avril  1814,  et  M.  le  comte  de  Dillon  (François-Théobald), 
également  maréchal  de  camp,  pour  prendre  rang  de  1798. 
M.  le  marquis  de  Dreux-Brézé,  nous  l'avons  dit  plus  haut 
pages  71  et  72,  s'était  effacé  en  181  i,  devant  M.  le  marquis 
Louis  de  Larochejaquelcin ,  mais  alors  la  nomination  avait 
été  double,  quoiqu'on  ait  négligé  de  l'inscrire  sur  les  registres 
de  l'ordre. 


270  COMMANDEURS 

Pour  clore  ce  chapitre  et  le  règne  de  Louis  XVIII,  nous 
devons  donner  la  liste  des  dignitaires  de  Tordre,  nommés  pur 
ce  prince  depuis  son  retour  jusqu'à  sa  mort. 

Service  de  terre,  18 H;  commandeurs  : 

Maréchaux  de  France  :  Berthier,  prince  de  Wagram  ;  l.« 
comte  Gouvion-Sainl-Cyr;  Masséna,  prince  d'Essling  et  due 
de  Rivoli  ;  Oudinot,  duc  de  Ileggio;  le  comte  Serrurier;  Soult, 
duc  de  Dalmatie;  Suchet,  duc  d'Âlbuféra. 

Lieutenants  généraux  :  le  comte  d'Alhignac,  le  comte 
d'Aboville,  le  vicomte  d'Àgoult  (Antoine-Jean),  le  comte 
d'Autichamp  (Charles-Marie-Àuguste-Joseph),  le  baron  d'Aï- 
bignac,  le  comte  de  Beaupoil-Saint-Aulaire,  le  comte  de 
Briou,  le  marquis  de  Bouthillier,  le  comte  de  Bernes,  le  mar- 
quis de  Cherisey,  le  comte  de  Canclaux  ,  le  marquis  de  Cre- 
nolle,  le  comte  Charles  de  Damas,  le  comte  du  Muy  de  Saint- 
Maime,  le  comte  .Mathieu  Dumas,  le  comte  Dupont-Chaumont, 
le  marquis  du  Hallay-Coetquen  ,  le  comte  Etienne  de  Dur- 
fort,  le  comte  Dupont,  le  comte  du  Plessis,  le  comte  Fran- 
çois des  Cars  ,  le  duc  d'Havre  et  de  Croï,  le  baron  d'Haram- 
bure,  le  duc  de  Laval-Montmorency,  le  baron  de  Léry,  le 
comte  de  la  Galissonnière,le  comte  de  la  Marthonie,  le  comte 
de  Lanan,  le  vicomte  de  la  Tour-du-Pin  de  la  Charce,  le 
marquis  de  Lubersac,  le  comte  de  la  Grandville,  le  comte  de 
Machault.  le  marquis  de  Montagnac,  le  comte  de  Mareseot, 
le  baron  Milet-Mureau ,  le  comte  de  Noinville,  le  comte 
O-Mahony,  le  comte  d'Oilliamson,  le  comte  de  Précy,  le 
comte  de  Pélissier,  le  baron  Seroux,  le  baron  Schauenbourg, 
le  comte  Sorbier. 

.  Maréchaux  de  camp  :  le  marquis  de  Busset,  le  vicomte  de 
Croismare,  le  comte  de  Chaumont-Quitry,  le  comte  de  Keri- 
souot-Gibon,  le  baron  de  Mousin-Bernecourt,  le  comte  de 
Nantouillet,  le  marquis  de  Rivière,  le  comte  de  Saint-Mar- 
sauît,  de  Solemy,  le  vicomte  de  Sesmaisons,  le  comte  du 
Talleyrand-Périgord  ^Jacques  Bozon). 


DE  1816  A  1826.  271 

Anciens  colonels  :  le  marquis  de  la  Chàsse-Vérigny,  Noi- 
zel  de  Saint-Paul  et  le  chevalier  d'Yvory. 

Service  de  la  marine  ; 

Vice-amiraux  en  retraite  :  le  comte  de  Charitte,  le  comte 
Bernard  de  Marigny,  le  comte  de  Médine. 

'  Le  comte  de  Vaugiraud,  vice-amiral  honoraire,  gouverneur 
de  la  Martinique;  le  vicomte  du  Bouchage,  lieutenant  géné- 
ral; le  comte  de  Périgny,  capitaine  de  vaisseau  (1);  le  comte 
de  Fcrrières,  contre-amiral;  Thévenard,  ancien  ministre  de 
Louis  XYI;  le  comte  de  Peytesde  Montcabiïé,  ancien  officier 
de  marine;  de  Diée  de  la  Serrée  et  Bertet  de  la  Clue  (sans 
désignation  de  grade). 

Le  baron  de  Suzannet ,  contre-amiral  honoraire. 

1815.  Service  de  terre  ; 

Lieutenants  généraux  :  le  comte  d'Agoult,  le  baron  de 
Bachmann,  le  vicomte  de  Busseul,  le  comte  des  Dorides,  le 
marquis  de  la  Grange  (Lelièvre),  le  comte  de  Grouchy,  le 
baron  de  Tourdonnet  (Joussineau),  le  marquis  de  Lons,  le 
marquis  le  Tourneur,  O'Gonnell. 

Maréchaux  de  camp  :  le  baron  d'Aboville  (2),  le  chevalier 
d'Agay,  le  marquis  de  Brisay,  le  comte  de  Gaumont,  le  comte 
de  Clermont-Tonnerrc  de  Thoury,  le  comte  de  Galdaguès,  le 
comte  de  Gineslous,  le  marquis  de  Gasville,  le  baron  d'ilu- 
nolstcin,  le  comte  de  Lussac,  le  chevalier  de  Montesquiou  de 
Fezensac,  le  vicomte  de  Messey,  le  baron  de  Pujol,  le  baron 
de  Kcbel,  le  comte  du  la  Tourette-Portalès,  le  comte  de  Valory. 

1810.  Maréchaux  :  Victor,  duc  de  Bel  lune  ;  le  comte  Pé- 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis  en  1782,  à  seize  ou  dix-sept  ans  (voir  t.  Il, 
pp.  5-il  et  ôj.'ij.  Excepté  le  Dauphin,  auquel  celte  croix  était  remise  au  berceau, 
c'est  certainement  le  plus  jeun<>  chevalier  qui  ait  jamais  été  fait  dans  l'ordre. 

(2)  Cette  nomination  est  du  11  mars  1815.  Elle  fut  la  récompense  delà  fermeté 
déployée  à  la  Fètv  par  le  général  d'Aboville,  alors  que  les  généraux  LiTelivrc- 
Desuouelles  et  Lallemaud  essayaient  de  soulever  l'école  contre  Louis  XVI11. 


272  COMMANDEURS 

rignon;  Marmont,  duc  de  Raguse;  Macdonakl,  duc  de  Ta- 
rante. 

Lieutenants  généraux  :  le  comte  d'Astorg,  le  comle  do 
Beurnonvillc,  le  comte  de  Baschy  du  Cayla,  le  baron  de  Bar- 
tillat,  le  comte  Bordesoulle,  le  vicomte  de  Briche,  le  comte  de 
Chasseloup-Laubal ,  le  marquis  de  Clermont-Gallerande,  I" 
marquis  de  Chasteloger,  le  comte  Roger  de  Damas,  le  comte 
Despinoy,  le  vicomte  du  Breton,  le  vicomte  Donnadieu ,  le 
baron  Ernouf,  le  comte  d'Ecquevilly,  le  marquis  de  Jumilhac, 
le  comte  Law  de  Lauriston,  le  comte  Victor  de  la  Tour- 
Maubourg,  le  marquis  de  Lambertye,  le  comte  de  Loverdo, 
le  comle  Maison,  le  comte  d'Ortans,  le  comte  de  Boureguil, 
le  vicomte  de  Saint-Blancard  (de  Gontaut-Biron),  le  marquis 
de  Sennevoy,  de  Sapinaud,  le  marquis  de  Thumerie,  le  vi- 
dame  de  Vassé. 

Maréchal  de  camp  :  le  comte  du  Cluzel. 

Service  de  la  marine  (1)  ; 

Vice-amiraux  :  le  comte  Truguet,  le  comte  Ganleaume,  le 
marquis  de  Sercey,  le  comte  de  Missiessy,  le  marquis  de 
Saint-Félix. 

Contre-amiraux  :  de  Leissègues,  le  comte  Gourdon,  le 
Vasseur  de  Villeblanche. 

Chefs  de  division  des  armées  navales  :  le  comle  Rafelis  de 
Broves,  le  comte  Colbert  de  Maulevrier. 

Lieutenant  général  :  le  vicomte  de  Fontanges. 

Jusqu'alors  les  dignités  de  l'ordre  de  Saint-Louis  avaient 
été  incompatibles  avec  le  cordon  bleu.  Louis  XVIII,  déro- 
geant à  cette  partie  des  anciens  édits,  voulut  que  désormais 
on  put  porter  les  insignes  de  tous  les  ordres  de  France,  et, 
par  ordonnance  du  10  juillet,  il  nomma  commandeurs  : 
LL.  ÀA.  RR.  Monsieur,  comte  d'Artois;  Mgr  duc  d'Angou- 
lôme;  Mgr  le  duc  de  Berry;  LL,  AA.  SS.  Mgr  le  duc  d'Or- 

(1)  Eu  1815  il  n'y  avait  pas  eu  do  commandeurs  nommés  dans  la  marine. 


DE  i81/i  A  1824.  273 

léans,   Mgr  le  prince  de  Condé.,  Mgr  le   duc   de  Bourbon. 

1817.  Service  de  terre; 

lieutenant  général  :  le  comte  de  Bourmont. 
Maréchaux  de  camp  :  le  marquis  d'Argence,  le  chevalier 
de  Guilhem,  Villers-Lafaye. 

1818.  Lieutenants  généraux  :  le  comte  de  Dillon,  le  mar- 
quis Dessoles,  le  comte  de  Laferrière  (Lévêque),  le  baron  de 
la  Rochefoucauld. 

Maréchaux  de  camp  :  le  comte  d'Ambrugeac  (Xouis),  le 
comte  d'OIlone,  le  comte  Triganl  de  Beaumont,  de  Trogoft. 
Service  de  la  marine  (1); 
Vice-amiral  :  le  comte  de  Rosily-Mcsros. 
Contre-amiral  :  le  comte  d'Augier. 
Capitaine  de  vaisseau  :  de  la  Roche-Kerandraon. 

1819.  Service  de  terre; 

Lieutenants  généraux  :  le  comte  d'Aultanne,  le  comte  de 
Coulard  (2). 

(1)  Il  n'y  avait  pas  eu  de  promotion  dans  la  marine  en  1817. 

(2)  Ancien  garde  de  Louis  X\  I,  officier  de  l'empire  ;  célèbre  par  la  défense  de 
Ratisbonne  en  1809,  où  il  fut  attaqué  avec  le  Go'',  dont  il  était  colonel,  par  un 
corps  d'armée  de  trente-six  mille  hommes;  il  ne  capitula  que  lorsqu'il  n'avait 
plus  de  munitions.  Général  de  brigade  en  1811,  il  fut  chargé  à  la  fin  de  celte 
année  du  commandement  des  troupes  destinées  à  se  rendre  à  Java  ;  mais  l'expédi- 
tion n'eut  pas  lieu,  et  il  y  perdit  le  grade  de  général  de  division,  grade  dans  le- 
quel il  devait  être  reconnu  à  son  arrivée  dans  la  colonie,  et  que  Louis  XVIII  lui 
conféra  en  JN1  î.  Toutefois,  V .llmanach  impérial  de  1812  le  classe  parmi  les  gé- 
néraux de  division,  entre  le  comte  Gompans  et  le  comte  Curial.  En  1812  il  fit  la 
campagne  de  Ilussie,  s'y  distingua,  et  fut  blessé.  En  181  i  il  fit  reconnaître  l'au- 
torité du  roi  à  Rockefort,  et,  en  1815,  commandant  des  gardes  nationales  de 
Lille,  il  lit  également  arborer  le  drapeau  blanc  dans  celte  ville.  Placé  à  la  tête  de 
la  division  de  Besançon,  il  y  rendit  de  grands  services,  et  reçut  ensuite  le  comman- 
dement de  la  division  de  Rennes,  où  il  contribua  à  l'érection  du  monument  élevé  ù 
la  mémoire  du  combat  des  Trente.  L'armée  avait  tenu  à  honneur  de  figurer  dans  la 
souscription,  et  le  général  Coutard  disait  à  cette  occasion  :  a  11  appartient  aux  braves 
de  1810  d'honorer  1 1  valeur  des  preux  de  lâ'il...  La  race  des  braves  de  1351 
n'est  pas  éteinte  ;  les  générations  l'ont  perpétuée  en  Bretagne...  Et  si  la  paix  dont 
nous  jouissons  pouvait  encore  être  un  moment  troublée,  alors  comme  aujourd'hui, 

III.  18 


276  '  COMMANDEURS 

Maréchaux  de  camp  :  le  comte  de  Bardonnenche,  le  comte 
de  la  Garde. 

1820.  Maréchaux  :  Moncey,  duc  de  Çonégliano;  Mortier, 
duc  de  T  révise. 

Lieutenants  généraux  :  le  marquis  d'Anglade,  le  vicomte 
Digeou,  le  comte  de  France,  le  comte  de  Laval-Montmorency, 
le  comte  de  Mon  désir. 

Maréchaux  de.  camp  :  Durepaire  -Tardivct ,  le  baron 
Durand. 

Service  de  la  marine  ; 

Vice-amiral  :  le  comte  Dumanoir. 

Contre-amiraux  :  TVillaumcz,  le  comte  de  Blanchon  (Ca- 
mon-Dade),  contre-amiral  honoraire  ;  le  comte  de  Kersaint 
(en  retraite). 

Sans  désignation  de  grade  :  le  comte  Bidé  de  Maurville. 

1821.  Se/vice  de  terre; 

Lieutenants  généraux  .  le  vicomte  d'Armagnac,  le  comte 
d'Autichamp  (de  Beaumont),  le  comte  Andréossy,  le  marquis 
de  Beauvoir,  le  comte  Castex,  le  marquis  de  Courtarvel,  le 
vicomte  de  Clermont-Tonnerre,  le  baron  Darnaud,  le  baron 
de  Damas,  le  comte  Dulong  de  Rosnay,  le  comte  de  Guillo 
minot,  le  comte  de  Girardin  (Alexandre),  le  comte  de  Gain 
de  Montagnac,  le  baron  de  Galiffet,  le  comte  de  la  Gondie 
(Guilhen),  le  baron  de  la  Hamelinaye  (Jan),  le  baron  de  la 
Croix  (Pamphiie),  le  vicomte  Liger-Belair,  le  comte  de  Lo- 

dociles  à  la  voix  des  seuls  mandataires  de  l'autorité  royale,  ils  viendraient  toux 
grossir  nos  rangs  et  s'y  rallier  sous  l'étendard  des  lis,  redevenu  l'oriflamme  des 
Français.  »  Tendant  trois  ans  le  général  Coutard  sollicita  le  cordon  rouge  pour  le 
général  Durand,  lieutenant  de  roi  de  Besançon,  soldat  d'Amérique,  soldat  de 
l'année  de  Condé,  mutilé  au  service  du  roi,  et  à  qui  cette  laveur  avait  été  promi>e 
en  17%.  Enfin,  en  18:20,  ses  actives  démarches  lurent  couronnées  de  succès. 
Commandant  de  la  lri'  division  militaire  (Paris)  en  1850,  il  cessa  de  servir  après 
les  événements  de  Juillet,  resta  fidèle  à  la  rovauté  qui  s'était  appuvée  sur  lui,  el 
mourut  en  18.j2,  entouré  de  l'affection  de  tous  ceux  qui  l'avaient  connu.  M.  Henri 
de  Hiancey  a  écrit  l'histoire  très-attachante  des  hauts  faits  de  ce  général. 


DE  181'j   \  1824.  275 

rencez  (la  Trille),  le  marquis  de  Mesgrigny,  le  comte  d'Orsay, 
le  vicomte  d'Osmond  (Marie-Joseph-Eustache)  (1),  le  comte 
Partouncaux,  le  baron  Rivaud  de  la  Raffinière,  le  comte 
Rapp,  le  comte  de  Riencourt. 

Maréchaux  de  camp  :  le  comte  d'Andigné,  le  comte  d'Au- 
denarde,  le  comte  Charles  de  Béthisy,  le  baron  Boudin  de 
Roville,  le  baron  de  Goguclaz,  le  baron  de  Gady,  le  comte 
d'IIoffelizc,  le  comte  de  la  Ferronnays,le  marquis  de  Lascours, 
le  comte  de  Marans,  le  comte  de  Mouslier,  le  baron  de  Ileiset, 
le  comte  de  Yillot,  le  comte  de  Vignolles. 

Service  de  la  marine  ; 

Le  comte  de  Lardcnoy,  lieutenant  général,  gouverneur  de 
la  Guadeloupe. 

Contre- amiraux  :  le  vicomte  Montboissier  de  Canillac,  Hal- 
gan,  le  marquis  Duquesne  contre-amiral  honoraire,  le  che- 
valier de  Grimaldi  (en  retraite). 

1822.  Service  de  terre  ; 

Maréchal  de  camp  :  le  vicomte  de  Caux  de  Blacquetot. 
De  Sermizelle,  ancien  officier. 

1823.  Lieutenants  généraux:  le  comte  Curial,  le  vicomte 
Cavaignac,  le  comte  Claparède,  le  comte  du  Coetlosquet,  le 
comte  de  Villiers,  le  comte  Donzelot  (2),  le  comte  de  la 
Loyère,  le  comte  Lion,  le  vicomte  Menuet,  de  Sol  de  Gri- 
solles, le  comte  Villalte,  le  vicomte  de  Villiers. 

Maréchaux  de  camp  :  le  vicomte  de  Boislandry ,  le 
comte  de  Caraman,  de  Combault-d'Auteuil,  le  comte  de  Dur- 
fort,  le  comte  Dumoulin,  le  comte  Deschabert,  le  baron  de 
Gressot,  le  baron  de  Glandevès,  le  Bernon  de  Montélégier, 
le  comte  de  Léautaud-Donnine,  le  vicomte  de  Gauville  (le 
Pellerin),  le  baron  Levavasseur,  de  la  Borde  de  Lesgo,  le 
marquis  de  la   Maisoufort,  le  comte  de  Mcsnard,   le  comte 

(1)  Chevalier  do  Saint-Louis  en  1787.  (Voir  t.  II,  j».  407.) 

(2)  Pot-lé  à  la  fois  sur  les  registres  île  la  guerre  et  de  la  marine.  Était  gouver- 
neur de  la  Martinique. 

18. 


276  GRAND'S-CIIOIX 

Morard-Darccs,  le  comte  de  Pellan,  de  Planelli  de  Mauheo, 
le  marquis  de  Puivert,  Fleuriot  de  la  Fleurière,  le  marquis 
de  Romance,  le  marquis  de  Rochemore,  le  baron  Rambour^t, 
le  comte  Wall,  le  marquis  de  Villaret. 

Pour  faits  de  guerre  (campagne  d'Espagne). 

Lieutenants  généraux  :  le  comte  Bourck,  le  vicomte  do. 
Bonnemains,  le  comte  Grundler,  le  comte  Molitor  (1),  le  vi- 
comte Obert,  le  vicomte  Dode  de  la  Brunerie  (2),  le  vicomte 
Domon,  le  vicomte  Tirlet. 

Maréchaux  de  camp  :  le  comte  de  Bourbon-Busset ,  le 
comte  des  Cars,  le  comte  Meynadier,  le  baron  de  Mériage,  le 
duc  de  Dino  (Périgord),  le  comte  de  Quinsonas,  le  baron 
Druault,  le  baron  Desprez,  le  vicomte  de  Saint-Mars,  le  baron 
Vincent. 

Service  de  la  marine; 

Contre-amiraux  :  le  baron  Baudin,  le  baron  Molini,  le 
comte  Castellet  de  Monnier  (en  retraite). 

Capitaine  de  vaisseau  :  du  Plessis-Parscau. 

i824.  Il  n'y  eut  point  de  promotions  dans  le  service  do 
terre. 

Service  de  la  marine  :  le  vicomte  de  Segonzac  (Bardon  , 
contre-amiral  honoraire. 

Faits  de  guerre,  campagne  d'Espagne  : 

Le  baron  Duperré,  contre-amiral. 

Grands-croix.  1814.  Service  de  terre  ; 

Maréchal  :  Kellermann,  duc  de  Yalmy. 

Lieutenants  généraux  :  le  marquis  d'Autichamp  (Thérèse- 
Louis  de  Beaumont),  le  marquis  de  Bouzols  (Montaigu),  le 
comte  de  Cély,  le  marquis  de  Champigny,  le  comte  Etienne 
de  Damas  (depuis  duc)  (3),  le  comte  de  Noue,  le  comte  Du- 

(II  Maréchal  de  France  dans  la  même  année. 
''2\  Depuis  maréchal  de  Fiance. 
r>    Compris  sur  le  tableau  des  lieutenants  généraux  île  l'armée  rovale,  et  etn- 


DE  18U  A  1824.         t  277 

Iau,  le  comte  de  Freylag,  le  baron  de  Jobal,  le  marquis  de  la 
Vaupalière  (Maynard),  le  marquis  de  Mauroy,  le  marquis  de 
Yaubccourt  (de  Nettancourt-Haussonville). 

ployé  à  l'état-major  de  S.  A.  R.  Mgr  duc  d'AngouIême,  comme  gentilhomme  de 

sa  chambre,  par  lettres-patentes  datées  d'Hartvell  le  14  mars  181  -4,  classé  parmi 
les  lieutenants  généraux  par  ordonnance  du  22  juin  181  4,  premier  gentilhomme 
de  la  chambre  de  Mgr  duc  d'AngouIême  et  décoré  du  brassard  de  Bordeaux, 
même  année  ;  aide  de  camp  de  S.  A.  R.  le  27  février  1815,  commissaire  du  roi  à 
Toulouse,  et  gouverneur  civil  et  militaire  des  11e  et  23e  divisions  militaires  le 
S  mars  1 8 1  o  ;  arrêté  à  Toulouse  avec  M.  de  Vitrolles,  par  ordre  du  comte  de  la 
Borde,  commandant  de  la  division,  à  la  nouvelle  de  l'entrée  de  Napoléon  à  Paris, 
et  conduit  en  Espagne  ;  rentré  en  France  le  8  juillet  1815,  à  la  tête  de  dix-huit 
cents  Basques,  il  prit  possession  de  Bayonne  au  nom  du  roi,  et  refusa  l'appui  du 
comte  de  l'Abisbd,  qui  lui  offrait  de  marcher  avec  l'armée  espagnole  tout  entière 
et  de  se  mettre  sous  ses  ordres  -,  pair  de  France  au  mois  d'août  1815,  gouverneur 
de  la  23'  division  militaire  au  mois  de  septembre  ;  duc  le  26  décembre,  jour  de  sa 
fêle;  gouverneur  de  la  2P  division  militaire  en  1816,  aide  de  camp  honoraire  de 
Mgr  duc  d'AngouIême  en  1817,  chevalier  îles  ordres  du  roi  en  1824,  admis  au 
traitement  de  réforme  le  20  août  1830,  retraité  le  20  juin  1832,  mort  en  18-46, 
âgé  de  quatre-vingt-douze  ans.  Outre  les  campagnes  citées  tome  II,  page  393,  et 
plus  haut  page  6,  il  avait  fait  celles  de  1778  et  1779  sur  les  côtes,  de  1792  à 
1801  en  émigration,  et  de  ISIS  en  Espagne.  Lors  de  l'entrée  à  Bordeaux  de  Mgr 
duc  d'AngouIême,  le  12  mars  181-4,  le  comte  de  Damas  était  aux  côtés  de  S.  A.  R., 
avec  le  duc  de  G  niche  et  le  vicomte  des  Cars  (aujourd'hui  duc)  ;  et,  pendant  les 
quinze  années  de  la  restauration,  il  fut  l'ami  et  le  conseiller  fidèle  du  prince  au- 
quel il  avait  voué  sa  vie,  n'employant  son  crédit  que  pour  faire  le  bien.  Bon  et 
indulgent,  homme  de  tète  et  de  cœur,  il  eut  ce  rare  privilège  qu'il  compta  beau- 
coup d'amis  et  ne  se  lit  pas  un  ennemi.  Lors  de  l'exécution  du  maréchal  Ney 
(nous  étions  bien  jeune  alors)  il  nous  dit  des  paroles  qui  sont  restées  gravées 
dans  notre  mémoire.  Les  voici,  et  nous  les  rapportons  parce  qu'elles  expliquent 
un  acte  cruellement  reproché  à  la  restauration  :  «  Mon  enfant,  vous  vivrez  pro- 
bablement plus  longtemps  que  moi,  et  l'on  parlera  de  la  mort  du  maréchal  Ney. 
Quant  à  moi,  comme  pair  de  France  je  l'ai  condamné  :  c'était  mou  devoir.  Le 
code  militaire  est  inflexible  :  désertion  à  l'ennemi,  la  mort.  Le  maréchal  avait 
accepté  du  roi  le  commandement  des  troupes;  il  les  a  fait  tourner  :  il  est  tombé 
sous  l'application  de  la  loi.  On  dira  que  le  roi  pouvait  lui  faire  grâce.  On  ne 
connaît  pas  les  difficultés  du  moment  ;  on  ne  sait  pas  que  le  maréchal  Macdonald 
écrit  tous  les  jours  au  roi  que,  si  l'on  ne  fait  pas  quelques  exemples,  il  ne  répond 
pas  du  licenciement  de  l'armée  de  la  Loire.»  Voilà  comment  la  clémence  de  Louis 
XVIII  fut  enchaînée. 

Lorsque  le  maréchal  Soult  publia  son  Mémoire  justificatif  en  1815.  M.  le  duc  de 


278  ,  GRAND'S-CROIX 

Maréchaux  de  camp  :  le  marquis  cle^Ionspey,  le  comte 
de  Mun. 

Service  de  la  marine  ; 

Vice-amiraux  :  le  comte  de  Vaugiraud,  le  comte  Bernard 
de  Marigny,  de  Bruyère  de  Chalabre,  le  comte  de  Médine,  lu 
comte  deCharitte  (vétérans  de  la  guerre  d'Amérique). 

Contre-amiral  :  le  baron  de  Suzannet. 

1815.  Service  de  terre  ; 

Lieutenants  généraux  ;  le  comte  d'Albignac,  le  comte  de 
Bonsol,  le  comte  de  Briou,  le  comte  de  Beaupoil  Saint-Au- 
laire,  le  vicomte  Barentin  de  Montehal: 

.Maréchal  de  camp  :  le  comte  de  Tenteniac  (1). 

Il  n'y  eut  point  de  promotion  dans  la  marine. 

1816.  Se/vice  de  terre; 


Damas  voulut  bien  nous  le  donner  à  lire,  en  ajoutant  :  «  Je  ne  sais  pas  le  fond  de  lu 
pensée  de  Soult,  mais  il  a  raison  quand  il  dit  que  les  troupes  rassemblées  en  Sa- 
voie, et  que  Napoléon  a  trouvées  sur  son  cbemin,  étaient  réunies  par  suite  d  une 
dépêche  envoyée  de  Vienne  par  M.  de  Talleyrand.  M.  de  Talleyrand  demandait 
qu'on  simulât  un  mouvement,  destiné  à  emporter  auprès  du  congrès  la  restaura- 
tion de  la  maison  de  Bourbon  au  Irône  de  Naples  (a).  » 

(1)  Nom  illustre  et  cher  à  la  Bretagne.  Deux  Tenteniac  étaient  au  combat  des 
Trente. 


(a)  La  mère  de  M.  le  duc  de  Damas,  née  Marie-Louise  de  Menou,  habitait  le  château  de  Menou 
en  M\  ei  nais,  au  moment  de  la  l'évolution  et  de  l'émigration  de  sus  enfants.  Elle  fut  rejointe  dans 
sa  retraite  par  sa  fille,  Mme  Augustine  de  Damas,  supérieure  ducouventde  la  Visitation  à  Mou- 
lins, chassée  de  sa  sainte  demeure  par  une  populace  en  délire.  Ces  doux  admirables  femmes  bta- 
vèrent  la  tempête  dans  l'intérêt  de  ceux  qui  étaient  au  loin,  et  la  tempête,  chose  assez  rare  pour 
être  remarquée,  pussa  au-dessus  de  leurs  têtes  sans  les  atteindre,  mais  elle  atteignit  les 
absents,  et  le  château  rie  Menou  fut  mis  aux  enchères  comme  bien  d'émigrés,  du  moins  en  parue. 
La  comtesse  de  l'amas  et  sa  tille  n'hésitèrent  pas  et  se  portèrent  acquéreurs  de  ce  château,  dont 
une  portion  leur  appartenait,  aux  termes  des  lois.  A  force  d'économie  et  de  privations,  elles  par- 
vinrent à  satisfaire  le  lise.  Aucun  sacrilicc  ne  leur  coûta,  et  la  terre,  disputée  à  la  famille,  resta 
à  ceux  qui  en  étaient  les  véritables  maîtres,  lai  ISIi,  les  deux  lils  de  la  comtesse  de  Damas  ren- 
trèrent avec  les  princes  de  la  maison  de  Bourbon.  L'un  ne  toucha  la  terre  de  France  que  pour 
mourir;  le  cadet  (celui  dont  nous  parlons',  lut  plus  heureux.  La  comtesse  de  Damas  n'existait 
plus  ;  mais  sa  tille  remit,  avec  une  simplicité  touchante,  au  trère  pour  lequel  elle  avait  \<:ciu  la 
terre  qu'elle  avait  disputée  à  la  Révolution.  Le  qu'elle  désirait,  c'était  de  retourner  dans  la  sainte 
mai>on  où  elle  avait  passé  >a  jeunesse  ;  mais  l'Étal  avait  installé  des  corps  administratifs  dans  cette 
demeure  vouée  à  a  prière.Déçue  dans  son  espérance,  elle  fonda  le  couvent  de  la  C.harité-sur-l-1  'if. 
eu  elle  continua  les  bonnes  œuvres  dont  sa  viet-nliére  fut  semée.  Extrait  du  rapport  des  tra- 
vaux de  ta  Société  du  Berry ,  praires  de  l'histoire  de  ta  maison  de  Menou,  rapport  au 
docteur  Faucoimeau-Dufresne,  brochure  in-S",  1858,  pages  9  et  10.) 


DE  181&À  1824.  279 

Maréchaux  :  Oudinot,  duc  de  Reggiû  ;  le  comte  Gouvion 
Saint-Cyr. 

Lieutenants  généraux  :  le  marquis  de  Balivière,  Bidet  de 
Juzancourt,  le  baron  de  Bachmann,  le  marquis  de  Crenolle 
(de  Quingo),  le  comte  de  Durfort,  le  duc  d'Havre  et  de  Croï, 
le  comte  de  Nantouillct,  le  comte  de  Précy  (Perrin),  le  mar- 
quis de  Rivière. 

Service  de  la  marine  ; 

Le  vicomte  Dubouchage,  lieutenant  général,  ministre  de  la 
marine. 

Le  comte  de  FerrièreSj  chef  de  division  des  armées  na- 
vales. 

Nous  avons  fait  mention,  au  rang  des  commandeurs  (1), 
de  la  nomination  des  princes  (10  juillet  18 16). 

Par  ordonnance  du  môme  jour,  la  grand'croix  de  Saint- 
Louis  leur  fut  conférée. 

1817.  Service  de  terre  ; 
Maréchal  :  le  comte  Pérignon. 
Lieutenant  général  :  le  comte  d'Aboville. 
Maréchal  de  camp  :  le  chevalier  d'Yvory. 
Il  n'y  eut  pas  de  promotion  dans  la  marine. 

1818.  Se  M ce  de  terre; 
Maréchal  :  le  comte  Serrurier. 

Lieutenants'  généraux  :  le  comte  de  Lanan,  le  marquis  de 
la  Tour-Maubourg  (Victor],  le  marquis  Maison. 
Service  de  mer  ; 
Vice-amiral  :  le  comte  Truguet. 

1819.  Lieutenant  général  :  le  baron  Seroux  (porté  à  la  fois 
à  la  guerre  et  à  la  marine). 

1820.  Service  de  terre; 

Maréchaux  :  le  duc  de  Bellunc,  le  duc  de  Tarente,  et  le 
duc  dcRagusè. 

(1)  Voir  plus  liant,  pp.  -2~*2  et  ~2~ô. 


280  GRAiND'S-GUOiX 

Lieutenants  généraux  :  le  marquis  d'Ecquevilly  (llennr- 
quin)  et  le  marquis  de  Thumcry. 

Service  de  mer  ; 

Vice-amiraux  :  le  comte  Burgues  de  Missiessy,  et  le  mar- 
quis de  Serccy. 

1821.  Se /vice  de  terre; 

Lieutenants  généraux  :  le  comte  Dupont  (Pierre),  le  mar- 
quis Law  de  Lauriston,  le  comte  de  Bordesoulc,  le  comte  de 
Gibon-Kérisouet,  le  comte  de  Saint-Marsault  (Gréen),  le  comte 
O'Connell. 

Service  de  mer; 

Contre-amiral  honoraire  :  le  comte  Levasseur  de  Ville- 
blanche. 

1822.  Service  de  terre; 

Lieutenants  généraux  :  le  vicomte  d'Agoult,  le  comte 
Charles  d'Aùtichamp,  le  marquis  de  Germon t-Gallerande,  le 
comte  Roger  de  Damas,  le  comte  du  Plessis  (Vigoureux),  le 
marquis  de  la  Grange,  le  comte  de  la  Galissonnière,  le  mar- 
quis Le  Tourneur,  le  baron  de  la  Rochefoucauld. 

Maréchal  de  camp  :  le  comte  de  Talleyrand-Périgord  (Bo- 
zon). 

Service  de  mer; 

rice-amiral  :  le  comte  de  Rosily-.Mesros. 

1823.  Service  de  terre; 

Maréchal  :  le  duc  de  Conegliano  (fait  de  guerre,  campagne 
d'Espagne). 

Lieutenants  généraux  :  le  marquis  de  Cherisey,  le  vicomte 
de  Croismare,  le  comte  de  Caumont,  le  comte  de  Coutard,  le 
vicomte  de  Glermont-Tonnerre,  le  marquis  du  llallay,  le 
comte  Despinoy,  le  marquis  de  Jumilhac,  le  comte  de  La- 
ferrière  (Lévesque),  le  comte  O'Mahony,  le  baron  de  Pujol, 
le  chevalier  de  Rcbourgueil,  le  vicomte  de  Sesmaisons,  le 
comte  de  Sapinaud. 


DE  1814  A  1824.  281 

Maréchaux  de  camp  :  le  comte  de  Bernes,  et  le  comte  de 
Lussac. 

Faits  de  guerre  (campagne  d'Espagne)  : 

Lieutenants  généraux  :  le  prince  de  Hohenlohe,  et  le  comte 
de  Loverdo. 

Se/vice  de  mer  ; 

Vice-amiraux  :  le  comte  d'Augier,  et  le  comte  Drée  de  la 
Serrée  (ce  dernier  en  retraite). 

1824.  Il  n'y  eut  pas  de  promotion  dans  l'armée  de  terre. 

Service  de  mer  ; 

Vice-amiral  :  le  comte  de  Gourdon. 

ORDRE    DU    MÉRITE    MILITAIRE. 

Commandeurs  : 

1815.  De  Hauteville  de  Cannac,  maréchal  de  camp. 

1817.  Le  baron  de  Wurmser,  maréchal  de  camp. 

1821.  Le  baron  deJVIallet,  de  Pillichody-Bavois,  le  vicomte 
de  Rohan-Chabot,  maréchaux  de  camp. 

1822.  Mieheli  de  Chàteauvieux,  lieutenant  général. 

1823.  Le  baron  Campredon,  lieutenant  général. 
Grands' -croix  : 

1814.  Le  marquis  de  Lullin  de  Chàteauvieux,  maréchal  de 
camp. 

1823.  Le  baron  de  Mallet  et  le  baron  de  AVurmser,  maré- 
chaux de  camp. 


282  CHEVALIERS 


CHAPITRE   VII. 

Règne  du  roi  Charles  X.  —  Chevaliers  de  Saint-Louis,  nommés  de  1825  à  lS'it. 
—  Dignitaires  promus  dans  la  même  période.  —  Ordonnances  concernant  l'or- 
dre de  Saint-Louis. 


L'avènement  du  roi  Charles  X  fut  salué  par  des  acclama- 
tions universelles,  auxquelles  se  mêlaient  les  regrets  donnés 
au  roi  qui  mourait,  après  avoir  sauvé  la  France,  après  lui 
avoir  rendu  la  paix,  après  l'avoir  faite  libre! 

«  Français!  disait  M.  de  Chateaubriand,  ne  tremblez  pas 
pour  votre  destinée;  le  roi  est  mort,  mais  le  roi  est  vivant: 
le  roi  est  mort,  vive  le  mil  c'est  le  cri  de  la  vieille  monar- 
chie, c'est  aussi  le  cri  de  la  monarchie  nouvelle. 

«  Un  double  principe  est  renfermé  dans  cette  acclamation 
de  la  douleur  et  de  la  joie  :  l'hérédité  de  la  famille  souveraine, 
l'immortalité  de  l'État.  C'est  à  la  loi  salique  que  nous  devons, 
comme  nation,  une  existence  dont  la  durée  n'a  point  d'exem- 
ple dans  les  annales  du  monde.  Nos  pères  étaient  si  convain- 
cus de  l'excellence  de  cette  loi  que,  dans  la  crainte  de  la  vio- 
ler, ils  ne  reconnurent  point  immédiatement  Philippe  de  Va- 
lois pour  successeur  de  Charles  le  Bel.  A  la  mort  de  celui-ci, 
la  monarchie  demeura  sans  monarque.  La  reine  était  grosse: 
elle  pouvait  porter  ou  ne  pas  porter  le  roi  dans  son  sein  ;  en 
attendant,  on  resta  soumis  à  la  légitimité  inconnue,  et  lo 
principe  gouverna  en  l'absence  de  l'homme.  Certes,  il  peut 
s'appeler  immortel,  un  État  qui  a  vu  le  sang  d'une  même 
race  passer  de  Robert  le  Fort  à  Charles  X.  » 

Peu  d'hommes  furent  aussi  séduisants  que  le  roi  Charles  X. 
Grand,  élancé,  bien  fait  de  sa  personne,  parfait  cavalier,  ai- 
mable, bienveillant,  généreux,  il  portait  vertement  ses 
soixante-sept  ans,  et  le  charme  de  son  esprit  égalait  les  grà- 


DE  1825.  283 

ces  de  sa  personne.  On  le  surnomma  le  roi-chevalier,  Char- 
les le  bien-aimé,  et  jamais  surnoms  ne  furent  mieux  appli- 
qués. 

Quelques  instants  après  la  mort  de  son  royal  frère,  Char- 
les X  partit  pour  Saint-Cloud,  avec  les  princes  de  la  famille, 
et  le  lundi  27  septembre  il  lit  son  entrée  à  Paris.  «  C'est 
avec  un  sentiment  profond  de  douleur  et  de  joie  que  j'entre 
dans  ces  murs,  au  milieu  de  mon  bon  peuple,  dit-il  au  pré- 
fet, M.  le  comte  de  Chabrol;  de  joie,  parce  que  je  sais  bien 
que  je  veux  employer,  consacrer  jusqu'au  dernier  de  mes 
jours  pour  assurer  et  consolider  son  bonheur.  »  Ce  fut  le 
programme  de  son  règne,  programme  méconnu  par  la 
France  ingrate. 

Son  entrée  fut  triomphale.  La  foule  encombrait  les  boule- 
vards, les  quais,  les  rues.  Sur  le  passage  du  cortège  royal, 
toutes  les  maisons  étaient  décorées  de  drapeaux  fleurdelisés. 
Le  roi,  à  cheval,  marchait  au  pas.  De  toutes  parts  on  n'en- 
tendait que  les  cris  de  Vive  le  roi!  Vive  Charles  X!  C'était 
une  admirable  reproduction  de  l'entrée  de  Louis  XVIII,  le 
3  mai  1314. 

Quelques  jours  après,  le  roi  passa  une  grande  revue  au 
champ  de  Mars,  et  comme  les  lanciers  de  l'escorte  écartaient, 
avec  la  hampe  de  leurs  lances,  ceux:  qui  s'avançaient  trop, 
Charles  X,  s'étant  aperçu  de  ce  mouvement,  poussa  son  che- 
val jusqu'aux,  soldats,  et  s'écria  :  Mes  amis,  point  de  halle- 
bardes! Un  cri  unanime  de  Vive  le  roi!  répondit  à  cette 
généreuse  confiance,  et  le  roi  et  son  peuple  arrivèrent  piMe- 
mêle  aux  grilles  de  l'Ecole  militaire. 

Charles  X  alla  visiter  l'hôtel  des  Invalides.  Après  avoir  en- 
tendu à  la  chapelle  le  Domine,  salvum  fac  regem,  il  se  rendit 
au  réfectoire  où  les  officiers  invalides  étaient  à  table.  11  prit 
un  verre  plein  de  vin,  et,  l'élevant,  il  dit  :  «  .le  bois  à  la  santé 
de  Messieurs  les  officiers  et  de  tous  les  invalides;  c'est  boire 
à  la  gloire  de  la  France.  »  Puis,  il  descendit  dans  la  cour,  où 


284  CHEVALIERS 

étaient  rangés  Ions  les  sous-officiers  et  soldats  invalides,  pa->.i 
dans  les  rangs,  appela  nominativement  dix  de  ces  \(;r- 
rans  des  guerres  de  l'empire,  et,  en  leur  remettant  la  croix 
d'honneur,  il  ajouta  :  «  Vous  l'avez  méritée  par  vos  servie.  -, 
et  j'ai  voulu  vous  la  donner  moi-môme.  » 

Le  roi  se  rendit  à  l'exposition  des  tableaux,  sans  y  être, 
attendu,  et  il  voulut  que,  pendant  sa  visite,  les  portes  ro- 
tassent ouvertes  à  la  foule.  «  Aujourd'hui,  dit-il,  je  vais  ma 
promener  au  milieu  de  ma  famille.  » 

Charles  X  alla  voir  la  coupole  de  Sainte-Geneviève,  que 
M.  Gros  venait  de  terminer.  «  Monsieur,  dit-il  à  ce  peintre 
célèbre,  il  y  a  là  plus  que  du  talent,  il  y  a  du  génie.  »  Puis. 
en  se  retirant,  il  ajouta,  avec  cette  grâce  qui  double  le  bien- 
fait :  «  En  entrant  ici,  Monsieur,  je  vous  ai  dit  M.  Gros  ;  mais 
je  vous  prie  de  trouver  bon  qu'au  moment  de  vous  quitter 
je  vous  dise  :  M.  le  baron  Gros;  j'ai  donné  ordre  à  mou 
garde  des  sceaux  de  vous  en  expédier  le  brevet.  Il  est  im- 
possible d'être  plus  satisfait  que  je  ne  le  suis  de  votre  ma- 
gnifique ouvrage  ;  c'est  un  monument  que  vous  avez  élevé  à 
la  France.  » 

Un  autre  chef  d'école,  Girodet,  étant  mort  à  la  moine  épo- 
que, M.  de  Chateaubriand,  par  ordre  du  roi,  déposa  sur  le 
cercueil  la  croix  d'officier  de  la  Légion  d'honneur,  (pie 
Sa  Majesté  avait  résolu  de  décerner,  lors  de  la  clôture  du 
salon,  à  l'auteur  de  tant  de  chefs-d'œuvre. 

Enfin,  à  l'ouverture  de  la  session  des  Chambres,  il  finit 
son  discours  par  les  paroles  suivantes  :  «  Je  veux  que  la  céré- 
monie de  mon  sacre  termine  la  première  session  de  mon  rè- 
gne. Vous  assisterez,  Messieurs,  à  cette  auguste  cérémonie. 
Là,  prosterné  au  pied  du  même  autel  où  Clovis  reçut  fonction 
sainte  et  en  présence  de  celui  qui  juge  les  peuples  et  les  rois, 
je  renouvellerai  le  serment  de  maintenir  et  de  faire  observer 
les  lois  de  l'Etat  et  les  instructions  octroyées  par  le  roi,  mon 
frère;  je  remercierai  la  divine  Providence  d'avoir  daigné  se 


DE  4825.  285 

servir  de  moi  pour  réparer  les  derniers  malheurs  de  mon 
peuple,  et  je  la  conjurerai  de  continuer  à  protéger  cette  belle 
France,  que  je  suis  fier  de  gouverner.  » 

Tel  était  le  caractère  du  roi  Charles  X.  Comme  tous  les 
princes  de  sa  race,  il  aimait  avec  passion  la  France,  et  cet 
amour  éclatait  dans  tous  ses  discours,  comme  dans  toutes 
ses  actions. 

A  l'occasion  de  son  sacre,  il  fit  une  nombreuse  promotion 
dans  l'ordre  de  Saint-Louis,  et  parmi  les  nouveaux  chevaliers 
se  trouvaient  les  officiers  suivants  : 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en   1825. 

Garde  royale  ,  infanterie  ; 

Capitaines  :  de  Monchy  (Antoine -Hyacinthe -Alexandre) 
(4e);  Janin  de  Gabriac  (Louis-Bruno)  (4e)  (I);  le  comte  de 
Lambertye  (Adolphe -Georges -Balthazard)  (2e)  (c2)  ;  Ballon 
(Marie-Théodore)  (Ge)  (3). 

(1)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  le  50  avril  1815,  dans  la  garde 
le  18  décembre  1822.  (.(unitaire  militaire  de  1850,  p.  172.) 

(2)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  dans  la  garde,  à  la  formation, 
le  25  octobre  1815;  breveté,  chef  de  bataillon  le  8  janvier  1818.  (Jnnuaire  mi- 
litaire de  1850,  p.  Hi.'i.) 

(5)  Né  à  Eauze  (Gers)  en  1788.  Élève  à  l'École  de  Saint-Cyr  ;  sous-lieutenant 
au  5e  voltigeurs  de  la  jeune  garde  impériale  en  1800;  sous-adjudant-major  en 
1810,  lieutenant  en  1811  ;  aide  de  camp  du  général  Longchamp,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  et  capitaine  en  1812;  capitaine  à  la  légion  de  la  Cote-d'Or 
(devenue  1 L' de  ligne)  en  1 S 17;  passé  au  6e  de  la  garde  royale  en  1823;  chef  de  ba- 
taillon au  57e  de  ligne  en  18:28,  rang  de  1825;  officier  de  la  Légion  d'honneur  en 
1829;  lieutenant-colonel  du  25e  de  ligne  en  1850;  colonel  du  55e  en  1851.  maré- 
chal de  camp  en  1839*  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  en  1811,  général  de 
division  en  18  18,  passé  dans  le  cadre  de  réserve  en  1855,  mort  à  Toulouse  au  mois 
de  novembre  1859,  âgé  de  soixante  et  onze  ans.  —  Campagnes:  1809  en  Allema- 
gne, 1810  et  1811  eu  Espagne,  1812  en  Russie,  181  \  en  France,  1828  et  1829  en 
Morée,  1850  et  1851  en  Afrique,  Blessé  d'un  coup  de  feu  au  pied  gauche,  lors  de 
la  répression,  à  Paris,  de  l'émeute  du  12  mai  1859.  (Moniteur  de  l'année  du  G  dé- 
cembre 1859.) 


286  CHEVALIERS 

Cavalerie  ; 

Chefs  d'escadron  :  le  vicomte  d'Aubigny  (Aehille-Flnui- 
Charles-Alexandre  de  Morell  )  (1er  grenadiers  à  cheval  I ,; 
Clément  (Hugues-Claude-Joseph)  (gendarmerie  d'élite)  (2). 

Capitaine  :  de  Sarcus  (Amédée)  (dragons  de  la  garde)   :\ .. 

Armée  de  terre  ; 

Marécliaux  de  camp  :  le  comte  d'Hautefeuillc  (Eugène)  (  \  ; 
le  baron  Vasserot  de  Vincy  (Albert)  (o). 

Lieutenant- colonel  :  Je  comte  de  Bombelles  (Charles-René). 

Chefs  de  bataillon  :  le  baron  Ferrandde  Saligny  (François- 
Gabriel)  (état- major)  (6);  Hoirie  de  Beaucaire  (Charles- 
Léon)  (30e  de  ligne)  (7);  d'Uzer  (François-Louis- Auguste- 
Philippe)  (loede  ligne);  d'Esparbès  de  Lussan  (Louis-André- 
Désiré)  (état-major)  (8)  ;  de  Crèvecœur  (Armand-Louis-Fran- 
çois-Asselin)  (artillerie)  (9). 


(1)  Brevetéjieutenant-colonel.  [Fiches  de  classement .) — Petit— fils  du  grand-croix 
de  1775  (voir  t.  I,  pp.  638  et  G39),  et  petit-neveu  du  héros  de  Saint-Cast  {voir 
même  volume,  p.  475). 

(2)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  de  la  8e  légion  de  gen- 
darmerie, à  Moulins  ,  le  10  août  1820,  rang  dans  l'armée  du  17  octohre  18-1. 
{Annuaire  militaire  de  1830,  p.  22i.) 

(5)  Breveté  chef  d'escadron  ;  il  fut  reçu  par  son  colonel,  M.  le  marquis  de  Cus- 
télbajac.  [Fiches  de  classement.) 

({)  Nommé  le  0  avril  1823,  pour  prendre  rang  du  G  août  181-i,  date  de  sa  ré- 
ception par  Mgr  le  duc  de  Berry. 

(o)  Protestant,  il  reçut  la  croix  du  Mérite  militaire. — Aide  de  camp  suisse  de  Mgr 
le  duc  de  Bordeaux-  [Fiches  de  classement.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
commandeur  du  Mérite  militaire.  {Annuaire  militaire  de  1830,  p.  20.)  —  Voir 
plus  loin  aux  dignitaires. 

(6)  Chef  de  bataillon  le  3  avril  .181  i,  attaché  à  la  18°  division  militaire  (Dijon), 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  47.) 

(7)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  du  18e  léger  le  0  jan- 
vier 1820.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  358.) 

(8)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  chef  de  bataillon  le  18  septembre  181-i, 
attaché  à  l'état-major  de  la  lrc  division  militaire  (Paris).  (Annuaire  militaire  de 
1830,  p.  47.) 

(9)  Attaché  à  l'état-major  «lu  ministre  de  la  guerre.  (Fiches  de  classement.)  — 


DE  1825.  287 

Capitaines-  :  Onfroy  (François-Augustin -Benjamin)  (21e  do 
ligne);  La  tapie  de'Gerval  (Jean-Cliarles)  (58e  de  ligne);  Jac- 
quinot  de  Presle  (François-Charlcs-iNicolas)  (état-major)  ;  de 
Kermorvan  (Charles-Fidèle  Le  Borgne)  (en  retraite)  (1);  de 
la  Gorce  (Pierre)  (en  retraite);  Dufort  (Jacques-Marie-ïïenri) 
(état-major  des  places);  Bourgeois  (Pierre-André)  (21e  de  li- 
gne); Vaillant  (.lean-Baptisle-Philibert)  (génie)  (2);  Lalle- 
mand  de  Villehaut  (Jean -Baptiste -Elisabeth)  (invalide); 
Guillemot  (Joseph-Barthélemy-Prosper)  (iie  de  ligne);  Filippi 
(François)  (3e  d'artillerie  à  pied)  (3);  Marquet  (  Jérome-Remy) 
(8e  d'artillerie  à  pied). 

lieutenant  :  de  Richemont  (Nicolas-Pichon). 

lieutenant-colonel  du  51-'  régiment  d'artillerie  (uouvelle  formation),  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  [annuaire militaire  de  1830,  p.  5i5.) 

(1)  Capitaine  d'artillerie  en  retraite.    [Fiches  de  classement.) 

(2)  Élève  à  l'École  polytechnique  en  1807. — Sous-lieutenant,  élève  du  génie  en 
1809,  lieutenant  en  1811,  capitaine  en  1812.  —  Chef  de  bataillon  en  1826.  — 
Lieutenant-colonel  en  1831.  —  Colonel  en  1833.  —  Maréchal  de  camp  en  1838. 
—  Lieutenant-général  eu  18  »5.  —  Grand-croix  de  la  Légion  d'honneur  en  1849. 

• —  Maréchal  île  Fiance  en  1851.  —  Sénateur.  —  Grand  maréchal  du  palais  en 
1852.  —  Ministre  de  la  guerre,  du  11  mars  183-1  au  o  mai  1839.  —  Campagnes  ; 
1811,  Dantzig;  1N12,  Russie;  1815,  Allemagne  (prisonnier  de  guerre  au  combat 
de  Kulm)  ;  1815,  armées  du  Nord  et  de  la  Loire  ;  1830,  expédition  d'Alger  ;  1831 
et  1832,  Belgique  ;  1858,  1839,  Afrique;  18 '.9.  siège  de  Rome;  1859,  Italie.  — 
Employé  aux  travaux  de  défense  de  Dantzig  en  1811,  à  ceux  de  Paris  en  1813.  — 
Blessé  au  siège  du  fort  de  l'Empereur  en  1830.  —  Chef  d'état-major  du  génie  à 
l'armée  du  Nord  en  1851  ;  siège  de  la  citadelle  d'Anvers.  —  Directeur  supérieur 
des  fortifications,  et  commandant  des  troupes  du  génie  en  Algérie  en  1858.  — 
Commandant  l'École  polytechnique  en  1859.  —  Directeur  des  travaux  des  fortifi- 
cations de  Paris  (rive  droite)  en  1840.  —  Inspecteur  général  du  génie.  —  Prési- 
dent du  comité  des  fortifications.  —  Inspecteur  général  des  travaux  de  défense  na- 
tionale en  -ISiS.  —  Commandant  en  chef  le  génie  au  siège  de  Rome.  —  Membre 
du  conseil  privé.  —  Major  général  de  l'armée  d'Italie  le  5  mai  1839.  — Comman- 
dant en  chef  formée  d'occupation  le  25  juillet  suivant,  (./unitaire  militaire  de 
18G0,  p.  hiij.)  —  Aide  de  camp  de  M.  le  lieutenant  général  baron  Haxo.  reçu  par 
ce  général.  (Fiches  de  classement.)  — Comte  du  Saint-Empire  romain;  ministre 
de  la  maison  de  l'empereur  en  ISt'.O. 

(5)  Capitaine  d'artillerie  le  1  »  février  1S15,  capitaine  au  9"  régiment  d'artille- 
lerie,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  [Annuaire  militaire  de  1S50,  p.  518.) 


288  CHEVALIERS 

Anciens  officiers  :  de  Gourmont  ( Louis- Auguste  i  |:; 
Yiennet-Mauclerc  (  Aime-Autoine-Jcaii -François-Marie -Am«> 
dée);  de  Beaumont  (Jean-Marie-Charles)  ;  de  Fontenay-Mau- 
pertuis  (André)  ;  le  marquis  de  Geoffre  de  Ghabrignac  (Jac- 
ques-Joseph-Henri-Louis-Laurent)  (2);  Lallemand  de  Kergo- 
nan  (François-Marie). 

Sous-intendant  militaire  :  Ferrand  de  Saligny  (Fulgencc- 
Maurice)  (3e  classe)  (3). 

Cavalerie  ; 

Lieutenant-colonel  :  de  Clermont-Mont-Saint-Jean  (Joseph- 
Claude)  (hussards  de  la  Meurthe,  2e)  (4). 

Chefs  (T escadron  :  de  Mamony  (Armand-Louis-Xavier-Ar- 
bory)  (hussards  de  Chartres);  le  baron  d'Ilannecourt  (o). 

Capitaines  :  Chompré  (Dominique-Maurice)  (dragons  de  la 
Garonne)  (6);  le  marquis  de  Lally-Tolendal  (Trophime-Gé- 
rard)  (7);  de  Bourzac  (de  la  Cropte)  (dragons  de  la  Man- 
che, 7e)  (8)  ; 

(1)  11  fut  reçu  par  M.  de  Gourmont.  [Fiches  de  classement.) 

(2)  Kmigré,  ancien  officier  aux  dragons  de  Coudé,  petit-neveu  du  chevalier  de 
175-1  (voir  t.  Il,  p.  22),  fils  aîné  du  chevalier  de  17G9  (voir  t.  I,  p.  587); 
mort  au  château  des  Roches  le  16  août  1858,  dans  sa  quatre-vingt-septième 
année. 

•  (5)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  attaché  à  l'expédition  d'Afrique.  [An- 
nuaire militaire  de  1830,  p.  42.) 

(i)  Comte,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant-colonel  le  1er  juillet 
1814.  [Annuaire  militaire  de  1850,  p.  480.) 

(5)  Ancien  chef  d'escadron,  capitaine,  commandant  la  vénerie.  (  Fiches  de  clas- 
sement.)—  D'Ilanneucourt,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Jlmanach  royal  de 
1830,  p.  64.) 

(G)  Chef  d'escadron  aux  cuirassiers  de  la  reine  (ler)  le  21  décembre  1828,  che- 
valier de  la  Légiun  d'honneur.   [Annuaire  militaire  de  1850,  p.  450.) 

(7)  Ancien  capitaine  de  cuirassiers,  pair  de  France.  [Fiches  de  classement.) 

(S)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  au  2''  grenadiers  à  cheval  de  la 
garde  le  5  février  1828.  rang  de  chef  d'escadron,  capitaine  le  G  septembre  1814. 
[Annuaire  militaire  de  1830,  p.  188.)  —  Services  de  tSOG,  neuf  campagnes,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur  le  2i  octobre  1814,  officier  le  23  octobre  1823,  on 
Espagne.  [Hegistre  du  21'  grenadiers  de  la  garde.)  —  Marquis  de  Bourzac,  par  la 


DE   1825.  289 

Lauvcrjat  (Joseph)  (7e  escadron,  train  d'artillerie)  (1). 

Service  de  la  marine  ; 

Lieutenants  de  vaisseau  :  Freinin-Dumesnil  (Gabriel)  ;  Du- 
mont-Durville  (Jnles-Sébaslien-César)  (2);  Hamelin  (Ferdi- 
nand -  Alphonse  )  (3  )  ;  Baudin  (  Louis  -Stanislas  )  ;  Mathieu 
(Louis-Aimé)  (!). 

mort  de  son  frère,  chevalier  en  1822  (voir  plus  haut,  p.  246),  et  décédé  à  son  tour 
en  1839. 

(1)  Capitaine  le  18  juillet  1821.  {.lnmiaire  militaire  de  1S30,  p.  308.) 

(2)  Capitaine  de  vaisseau,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal 
de  1830,  p.  G70.)  —  Plus  tard,  contre-amiral.  —  Auteur  d'un  Voyage  autour  du 
monde.  —  Une  des  victimes  de  l'accident  du  chemin  de  fer  de  Paris  à  Versailles 
(rive  gauche).  —  Chargé,  en  1830,  de  conduire  le  roi  Charles  X  en  Angleterre, 
il  n'eut  point  pour  le  prince,  qui  était  son  maître  la  veille,  les  égards  et  le  respect 
que  l'on  doit  au  malheur.  Une  corvette  escortait,  ou  plutôt  surveillait  le  bâtiment 
que  commandait  M.  Dumont-Diu  ville,  et  elle  était  prête,  au  premier  signal  de  cet 
officier,  à  couler  bas  ce  bâtiment,  si  le  roi  tentait  de  s'échapper,  ou  si  un  mouve- 
ment en  sa  faveur  éclatait  à  bord. 

(5)  Entré  au  service  en  180G,  aspirant  en  1808,  enseigne  de  vaisseau  en  1S12, 
lieutenant  de  vaisseau  eu  1821,  capitaine  de  frégate  en  1828,  capitaine  de  vaisseau 
en  1836,  contre-amiral  en  1842,  vice-amiral  en  18-18,  amiral  de  France  en  1851, 
sénateur,  grand  croix  de  la  Légion  d'honneur,  ministre  de  la  marine  le  19  avril 
1853.  [  /unitaire  de  la  marine  de  18G0,  pp.  5,  16  et  587.)  —  Dans  Y  Almanach 
royal  de  1850,  p.  672,  M.  le  capitaine  de  frégate  Ilamcliu  est  porté  avec  la  dési- 
gnation de  chevalier  de  .Malte,  et  la  croix  de  Saint-Louis  qu'il  avait  reçue  en  1825, 
n'est  point  indiquée;  ce  doit  être  le  fait  d'une  erreur  d'impression.  — M.  le  vice- 
amiral  Hamelin  a  commandé  en  chef  la  flotte  expéditionnaire,  qui  transporta  en 
185-i  une  armée  française  en  Crimée,  il  prit  une  part  glorieuse  et  active  aux  opé- 
rations du  siège  de  Sébaslopol,  jusqu'au  moment  où,  nommé  amiral,  il  rentra  eu 
France,  et  fut  remplacé  dans  son  commandement  par  le  vice-amiral  Bruat.  — 
M.  l'amiral  Hamelin  est  neveu  du  vice-amiral  baron  Hamelin,  chevalier  de  Saint- 
Louis  en  181  i,  porté  plus  haut,  p.  1(33. 

(4)  Nommé  le  22  niai  1825,  il  fut  reçu,  le  7  juin,  par  le  contre-amiral  Halgan, 
directeur  du  personnel  au  ministère  de  la  marine.  {Registre  de  l'ordre,  de  1S1  \  à 
1850,  fol.  150.)  —  Mathieu  (Pierre-Louis-Aimé).  —  Né  à  Lyon  le  Ie'  août  1790, 
—  Mousse,  à  douze  ans,  en  1802,  sur  la  frégate  la  Sémillante.  —  1808-1800, 
novice  et  aspirant  de  seconde  clause.  —  De  1809  à  1815,  aspirant  de  première 
classe,  et  enseigne  de  «aisseau.  —  Lieutenant  de  vaisseau  en  1821.  — Capitaine 
de  la  41-'  compagnie  du  1  Ie  équipage  de  ligne  en  1826.  —  Commandant  la  gabarre 
la  Lionne,  de  1826  à  1828.  —  Capitaine  de  frégate  en  1829.  —  Commandant  la 

m.  19 


290  CHEVALIERS 

Audren  do  Rerdrel  (Charlcs-Marie-Gaspard),  enseigne  d 
vaisseau  en  retraite. 

Fërrâry-Màuritte  (Aimé),  commissaire  de  la  marine  en  re- 
traite. 


corvette  la  Dordogne,  en  1830.  —  Commandant  la  frégate  la  Beilone .  de  1831  i 
1833.  —  Capitaine  de  vaisseau  en  1837;  gouverneur  de  la  Martinique,  du  18 juin 
1811  au  29  février  ISIS.  Contre-amiral  en  18-10.  —  Directeur  général  du  dépôt 
des  cartes  et  plans  du  ministère  de  la  marine  depuis  le  30  décembre  1819. — Prési- 
dent du  comité  hydrographique  et  de  la  commission  supérieure  pour  le  perfection- 
nement de  l'enseignement  de  l'École  navale,  membre  de  la  commission  des  pha- 
res, membre  du  Bureau  des  longitudes.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  28 
avril  1821,  officier  le  18  avril  1843,  commandeur  le  9  février  1810  :  décoré  de  l.i 
médaille  de  Sainte-Hélène.  — Chevalier  grand'eroix  de  l'ordre  de  Saint-Grégoire- 
le-Grand,  de  Rome;  chevalier  grand'eroix  de  l'ordre  de  Saint-Stanislas,  de  Russie; 
chevalier  (commandeur)  du  nombre  extraordinaire  de  l'ordre  royal  et  distingué  de 
Charles  111  d'Espagne;  chevalier  du  Saint-Sépulcre,  portant  le  collier  d'or;  com- 
mandeur de  l'ordre  de  la  Couronne  de  fer. 

De  1801  à  1802,  croisière  sur  la  côte  d'Angleterre.  — De  1802  à  1803,  voyage 
sur  les  côtes  de  l'Océan.  —  1808,  1809,  campagne  de  Coi  fou,  et  fréquents  appa- 
reillages. —  1809  à  1813,  campagne  à  Barcelone,  et  diverses  évolutions.  —  1813 
à  181-1,  voyage  à  Gènes  et  sur  les  côtes  d'Italie.  —  iSli,  évolutions  dans  l'armée 
de  Toulon.  —  181-1,  expédition  de  Corfou,  pour  la  remise  de  cette  place.  —  1810, 
1817,  1818,  campagnes  hydrographiques  dans  la  Méditerranée.  —  1820,  1821, 
1822,  1821  1826  à  1828,  campagnes  hydrographiques.  —  1830,  expédition  d'Al- 
ger. —  1831  à  1833  dans  la  Méditerranée  et  a  Lisbonne.  —  1820  à  1821,  1821  à 
1822,  1822  à  1821,  1821  à  1820,  1828  à  1829,  1830  à  1851,  au  dépôt  des  cartes 
et  plans.  —  A  commandé  la  frégate  la  Bellone ,  d'avril  1831  à  1833.  A  commandé 
sur  cette  frégate  la  station  du  Tage,  pendant  un  an,  avec  la  corvette  l'Héroïne  sous 
ses  ordres.  A  commandé  la  frégate  l'Hermione  et  la  station  des  rôles  des  Cantabres. 
en  Espagne,  de  juillet  1833  à  1810.  A  commandé  le  vaisseau  le  Marenrjo,  dans 
l'escadre  de  Toulon,  d'avril  1812  à  1813;  puis  le  vaisseau  l'Inflexible  dans  la  même 
escadre,  jusqu'en  juin  1811. 

Un  combat  sur  la  frégate  la  St'niillante  contre  les  frégates  anglaises  ÏJmëlia  et 
le  Sainl-Fiorenzo,  devant  Belle— Isle. —  Différents  engagements  avec  des  péniches 
anglaises.  —  Détaché  en  1820  avec  la  compagnie  du  11'  équipage  de  ligne  qu'il 
commandait  sur  le  brick  le  Faune,  et  ensuite  sur  le  brick  le  Lynx  ;  il  commandait 
ces  deux  bâtiments  qui  étaient  destinés  à  l'instruction  des  marins  des  équipages  de 
ligne. 

Gendre  du  contre-amiral  Rolland  (voir  plus  haut,  p.  10-1),  frère  de  Son  Emi- 
nence  Mgr  le  cardinal  Mathieu,  sénateur,  archevêque  de  Be-auçon. 


DE  1856.  291 

De  Méhérenc-Saint-Pierre  (Guillaume -Bernard-Marie) ,  an- 
cien officier  d'administration  de  la  marine  et  ancien  officier 
de  milice  aux  Antilles. 

De  Solages  (Paulin -Guillaume -Auguste) ,  ancien  officier 
de  marine.  —  Reçu  par  le  comte  de  Puységur,  pair  de 
France  (1). 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en    1826. 

Le  duc  de  Malion  (Louis  de  Crillon),  lieutenant  général  ho- 
noraire ;  le  comte  de  Chalus  (René-Augustin),  maréchal  de 
camp;  le  marquis  de  Rastignac,  pair  de  France;  le  comte  de 
Montlivault  (Casimir-Marie- Victor  Guyon  de  Diziers),  ancien 
officier,  conseiller  d'Étal,  préfet  du  Calvados. 

D'Aubigny  (  Adolphe-Louis- Geneviève -Firmin  Dclattre),, 
capitaine  (breveté  chef  de  bataillon)  au  régiment  d'artillerie  à 
pied  de  la  garde  royale  (2);  de  Ville  (Charles-Louis),  capi- 
taine au  8e  régiment  (2e  suisse;  de  la  garde  royale  (3). 

D'Olivier  de  Pezet  (Albert-Joseph- Augustin),  capitaine  au 
1er  régiment  du  génie;  Geofroy  ^Jean-rîaptiste-Grégoire),  ca- 
pitaine au  0e  de  ligne  (4)  ;   Filippi  (Jean-Étienne),  capitaine 

(1)  Comte  de  Sobres.  —  Elève  de  première  classe  en  1790.  —  Embarqué, 
même  année,  sur  la  He'.ette,  escadre  de  Lignndès.  —  Débarqué  à  Naplcs  en  1792. 
—  A  servi  jusqu'en  1798,  sur  les  vaisseaux  de  l'ordre  de  Malte,  —  ensuite  à 
Barcelone.  (  /rehives de  la  famille.) 

(2)  De  Lattre  d'Aubigny,  chef  de  bataillon  d'artillerie  du  Ie*  novembre  1817, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  aide  de  camp  de  M.  le  lieutenant  général  baron 
Berge.  (Annuaire  militaire  de  1800,  p.  515.) 

(3)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  au  8e  de  la  garde  le  15novemhre 
1820.—  (./unitaire  mil, taire  de  1830,  p.  18i.)  —  Services  de  1808  :  huit  cam- 
pagnes; blessé  d'un  coup  de  l'eu  à  la  Bérésina;  hlessé  d'un  coup  de  sabre  sur  le 
front  le  10  décembre  1812  à  la  retraite,  et  d'un  coup  de  sabre  à  la  main  gauche, 
qui  le  prive  de  l'usage  de  deux  doigts.  (Registre  du  8e  régiment,  garde  royale.) 

(■i)  Capitaine  du  1S  décembre  1X13,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  {Annuaire 
militaire  de  1830,  p.  218.)  —  Entré  au  service  en  1809,  retraité  lieutenant-co- 
lonel. 

19. 


292  CHEVALIERS 

au  10e  léger  (1);  de  GrimouvnTe-Larchant  (Félix-Yictor),  ra- 

pitaine  d'infanterie  en  réforme  (2);  Cappone  dit  Mare/i»a 
(Gaspard -Joseph -Marie),  capitaine  à  l'école  royale  spéciale 
militaire  (3). 

Anciens  officiers  :  d'Espinay-  Saint  -Luc  (Louis-Alexan- 
dre) (i);  de  Labat-Lauzac  de  Savignac  (S);  le  comte  de 
Boulbon  (Henri-Émile-Charles-Louis-Michel-Raoul  Raoussct)  ; 
le  comte  de  Rosières-d'Euvesin  (Jean-Jacques-Louis-Emma- 
nuel) (G). 

Cavalerie; 

Capitaines  :  de  Sambœuf  (Louis-René-Robert)  (8e  cuiras- 
siers) (7)  ;  de  Rostaiug  (Eugène-Claude-Jean-Guillaume-Brun) 
(7e  chasseurs  à  cheval)  (8);  le  vicomte  de  Menou  (Amédée- 

(1)  Capitaine  du  20  novembre  1816.  (Annuaire  militaire  de  4830,  p.  548  ) 

(2)  Baron  (Titres  de  la  famille).  —  Il  fut  reçu  par  M.  de  Grimouville-Lar- 
chant,  ancien  officier  (Fiches  de  classement),  chevalier  de  1816.  (Voir  plus  haut, 
p.  210.) 

(5)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  25  décembre  1815.  [Annuaire 
militaire  de  1850,  p.  016.) 

(4)  Il  fut  reçu  par  M.  le  marquis  d'Espinay  Saint-Luc  (Fiches  de  classement), 
chevalier  de  Saint-Louis  de  181-4.  (Voir  plus  haut,  p.  115.) 

(5)  Porté  chevalier  du  29  octobre,  sans  désignation  de  grade,  reçu  le  51  décem- 
bre (Fiches  de  classement). —  On  le  retrouve  au  registre  des  étrangers,  avec  cette 
mention  :  «  Officier  des  Hulans  britanniques.  » 

(6)  On  nous  a  signalé  cet  officier  comme  ayant  servi  dans  Royal-Lorraine.  Voici 
la  mention  du  registre  :  «  De  Rosière  de  Veuzin  (Charles-Joseph-Emile),  né  le 
10  novembre  1705.  sous-lieutenaut  en  178  î,  est  à  la  formation  de  1788.  (Registre 
de  Royal-Lorraine,  cavalerie  de  1770  à  1788.)  —  Volontaire  dans  Royal-Lorraine 
le  25  mai  1784,  sous-lieuienant  le  25  juillet  suivant,  lieutenant  au  14e  cavalerie  le 
25  janvier  1792.  Note  au  crayon  :  émigré  dans  le  courant  de  cette  année  (1792). 
(Registre  du  15'  'cavalerie,  ci-devant ',  Royal-Lorraine,  de  17SS  à  1795. )• — A  aban- 
donné le  25  janvier  1792.  {Registre  du  14e  cavalerie,  ci-devant  Royal- Piémont,  de 
1788  à  1795.)  —  Qualifié  d'Euvesinet  d'Euvezin(A7afs  militaires)  ;  comte  d'Eu- 
vezin.  (État  militaire  de  1790,  p.  548.) 

(7)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  20  février  1825.  (annuaire 
militaire  de  1850,  p.  445.) 

(8)  Brun  de  Rostaiug,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  20  fé- 
vrier UJ25.  (Idem,  p.  166.) 


DE  1826.  293 

Louis-Henri)  (non-activité);  deCorday  (Jules-Frédéric)  (en 
réforme). 

Service  de  mer; 

Lemoync  de  Sérigny  (Amédée -Ferdinand-Honoré -Marie), 
ingénieur  de  la  marine  (1);  Allègre  (Louis-David),  enseigne 
de  vaisseau  en  retraite. 

Le  duc  de  Caderousse-Gramont  (Emmanuel -Marie-Pierrc- 
Félix-lsidore),  maréchal  de  camp  honoraire;  Petiet  (Pierre- 
Claude),  maréchal  de  camp  en  retraite  (2). 

Lieutenant- colonel  :  de  l'Aubépin  (Noël -Théodore  Le 
Lieurre)  (3e  de  ligne)  (3). 

(1)  L'orthographe  du  nom  est  le  Moyne  de  Sérigny.  (Titres  de  la  famille.) 

(2)  Reçu  par  Monsieur  le  19  octobre  1814.  {Fiches  de  classement.)  —  Prend  rang 
de  sa  réception. 

(5)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant  colonel  du  19  novembre  182G. 
(Annuaire  militaire  de  1830,  p.  2  i3.)  —  Chevalier  de  Saint-Ferdinand  de  se- 
conde classe.  —  Son  régiment  fil  partie  de  l'expédition  d'Alger,  en  l£>30.  —  11  le 
commandait  alors  par  intérim,  et  demanda  qu'il  formât  l'avant-garde  de  l'armée,  ce 
qu'il  obtint;  lors  du  débarquement,  il  commanda  une  des  premières  colonnes 
qui  prirent  terre.  —  Après  les  différentes  affaires,  qui  eurent  pour  conclusion  la 
prise  d'Alger,  il  fut  proposé  pour  le  grade  de  colonel,  mais  les  nominations  n'étant 
arrivées  qu'avec  la  proclamation  de  la  révolution  de  juillet,  M.  de  l'Aubépin  refusa 
le  commandement  d'un  régiment  et  quitta  le  service.  —  En  1832,  il  protesta  contre 
le  soulèvement  de  la  Vendée;  mais,  le  mouvement  ayant  éclaté,  il  voulut  en  partager 
les  dangers,  et  après  l'insuccès  de  cette  tentative,  il  resta  pendant  huit  mois  dans 
les  bois,  pour  se  soustraire  à  la  condamnation  à  mort  prononcée  contre  lui.  —  Son 
frère  aîné,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1823  (voir  plus  haut,  p.  260),  avait  suivi 
le  roi  à  Gand  en  1813.  Au  retour,  et  lorsqu'à  Saint-Denis  on  cherchait  à  effrayer 
Louis  XVIII  sur  l'état  de  la  capitale,  cet  officier,  qui  avait  été  capitaine  d'état- 
major  de  la  garde  nationale,  offrit  d'aller  à  Paris,  ostensiblement,  revêtu  de  son 
uniforme,  et  de  sonder  l'esprit  de  ses  habitants.  A  force  de  sollicitations,  il  obtint 
l'autorisation  qu'on  hésitait  d'abord  à  lui  donner.  11  parcourut  la  ligne  des  boule- 
vards et  les  rues  adjacentes  ,  fit  changer  de  cocarde  à  bon  nombre  de  postes  et 
revint  couvert,  ainsi  que  son  cheval,  de  rubans  blancs  et  de  Heurs  de  lis.  Le  général 
marquis  de  Messey,  dont  il  était  l'aide  de  camp,  le  présenta  au  roi,  auquel  il  rendit 
compte  de  sa  mission.  Sous-iutendant  militaire  à  l'École  de  Saumur  en  1830,  il 
déposa  sa  démission  sur  le  bureau  de  l'intendant,  au  moment  de  la  révolution  de 
juillet,  et  partit  pour  Nantes.  Le  commandant  en  second  de  l'Ecole,  baron  de 
Morell,  chevalier  de  Saint-Louis,  le  fit  arrêter  à  quatre  lieues  de  Saumur,  et,  à  son 


29/i  CHEVALIERS 

Chefs  de  bataillon  :  le  comte  de  Raguet-Brancion  (Char- 

les-Josserand)  (o3e  de  ligne)  (l);  Mathey  (Claude -François 
(en   retraite);   Depanis   (Barnabé-Louis-Paulin)   (32e  de  li- 
Siie)(2). 


retour  forcé,  il  faillit  être  tué  par  la  populace  déchaînée.  En  1832,  il  fut  arrêté 
dans  sa  terre ,  comme  faisant  partie  de  l'état-major  du  général  marquis  de  Coislin, 
et  dut  son  acquittement  au  talent  courageux  de  son  défenseur,  M.  Hennequin, 
(Renseignements  communiqués.) 

(1)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,    chef  de  bataillon   du  12   février  1823. 
[Jnnuaire  militaire  de  1850,  p.  318.) 

(2)  Né  à  Toulouse,  le  li  janvier  1787.  —  Elève  à  l'École  de  Fontainebleau,  en 
4803.  —  Sous-lieutenant  au  10e  léger  en  1800.  —  Campagnes  de  1800  cl  18l)7, 
en  Prusse  et  en  Pologne.  —  Lieutenant  en  1808. —  Campagnes  d'Espagne  de  18uS 
à  181-4.  —  A  la  bataille  deTalavera  (1809),  le  10e  léger  ayant  débusqué  ladivision 
anglaise  du  général  Hill,  du  bois  où  elle  avait  pris  position,  M.  Depanis  s'élança  un 
des  premiers  dans  les  rangs  ennemis,  et  contribua  puissamment  à  assurer  le  succès 
de  cette  manœuvre.  —  Adjudant  major  en  1811,  il  se  jeta  avec  deux  ofiieiers  et 
quinze  dragons,  à  la  bataille  d'Albuera,  sur  trois  compagnies  espagnoles,  qui  mirent 
bas  les  armes.  — Capitaine  adjudant  major  même  année,  il  se  distingua  au  siège  de 
Tarifa,  dans  une  sortie  des  Anglais.  —  11  prit  le  commandement  d'un  poste  très- 
important,  dont  l'officier  venait  d'être  tué,  et  le  conserva  pendant  toute  faction, 
jusqu'à  ce  que  l'ennemi  eût  été  repoussé.  —  Aide  de  camp  du  général  baron  de 
Saint-Pol  en  1812;  il  fit  des  prodiges  de  valeur  à  la  bataille  de  Viltoria  eu  1815, 
et  y  fut  blessé  d'un  coup  de  feu  au  bras  droit.  —  Chef  de  bataillon  au  G  i-  de 
ligne,  et  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1815,  il  fut  atteint  devant  Bayonne, 
le  13  décembre.,  d'un  coup  de  feu  à  la  poitrine  et  au  bras  gauche.  —  Mis  en  demi- 
solde  en  181-1,  il  fut  rappelé  le  7  juin  1813  au  04*  de  ligne,  fit  la  campagne  de 
France  et  rentra  dans  ses  foyers  le  27  août  suivant.  —  .Major  au  52e  de  ligne  en 
1820,  et  chef  de  bataillon  au  même  corps  en  1S27,  il  fut  nommé  chevalier  de  Saint- 
Louis  le  30  octobre,  même  année.  —  Lieutenant-colonel  du  52e  le  11  septembre 
1850,  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1831,  il  fut  nommé  colonel  du  9e  de  ligue 
en  1831.  —  Maréchal  de  camp  en  1841,  il  l'ut  appelé  en  1812  au  commandement 
des  subdivisions  de  la  Lozère  et  de  l'Aveyron,  et  en  18-18  à  celui  de  la  troisième 
subdivision  de  la  8e  division  militaire.  Commandant  une  brigade  d'infanterie  à 
l'armée  des  Alpes  le  29  août  18-iS,  il  prit,  le  18  septembre  suivant,  le  comman- 
dement de  la  subdivision  des  Basses-Pyrénées.  —  Betraité  en  1819.  — Comman- 
deur de  la  Légion  d'honneur  en  1831.  —  Relevé  de  la  retraite,  et  admis  dans  le 
cadre  de  réserve,  en  1852.  —  Mort  à  Toulouse,  en  1860,  âgé  de  soixante-treize 
ans.  {Moniteur  de  l'armée  du  20  février  I8G0.) 


DE  1826.  295 

Capitaines  :  Fillion  (Pierre-François)  (1),  et  Fauchier 
(Pierrc-Antoinc-Benoil)  (état-major)  (2)  ;  des  Moutis  de  Bois- 
gautier  (François-Ambroise)  (ifi  de  la  garde  royale)  (3);  Sau- 
lereau  du  Part  (Victor);  Davezac  (Jean-Pierre-Valentia) 
(64e  de  ligne)  (4)  ;  Chardin  (Antoine-Désiré)  (40e  de  ligne)  (5); 

(1)  Fillion,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  20  août  1813,  atta- 
ché à  la  7e  division  militaire.  [Annuaire  militaire  de  1S30,  p.  51.) 

(2)  Né  à  Lyon  le  21  juillet  178<>;  sous-lieutenant  au  47"  de  ligne  en  1809; 
Jieutenant  en  1812;  adjudant  major  à  la  Légion  du  Morbihan  en  1815;  capitaine 
en  1817;  passé  au  corps  royal  d'état-major  en  1818;  chef  d'escadron  en  1839, 
retraité  en  1851  :  campagnes  de  1809  à  181  4  en  Espagne  et  à  la  grande  armée  en 
Allemagne;  1815  en  France.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  17  mars 
1815,  officier  le  5  mai  1853.  {Etat  de  service  communiqué.)  —  Aide  de  camp  de 
M.  le  maréchal  de  camp  vicomte  de  Cheffontaines.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Capitaine  dans  la  garde  (à  la  formation)  le  25  octobre.  1815,  breveté  chef  de 
bataillon  le  25  septembre  181(5,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  [Annuaire  mi- 
litaire de  1850,  p.  171.) 

(4)  Capitaine  du  19  février  1823.  [Annuaire  militaire  de  1830,  p.  535.)  —  Le 
04e  de  ligne  était  en  garnison  à  Cherbourg  en  1850.  Lorsque  le  roi  Charles  X 
s'embarqua  dans  ce  port  le  1G  août,  une  partie  du  G4e  formait  la  haie  dans  l'arsenal, 
et  présentait  les  armes.  Un  capitaine  qui  n'était  pas  de  service,  et  qui  se  trouva 
sur  le  passage  du  roi,  ôta  hiusquement  son  shako  et  le  cacha  derrière  lui,  pour 
éviter  à  Charles  X  la  vue  de  la  cocarde  tricolore.  Nous  avons  signalé  ces  faiis  dans 
le  Journal  de  Saint-Cloud  à  Cherbourg,  et  nous  les  rappelons  ici,  comme  action 
d'autant  plus  honorable,  que  jusqu'alors  on  avait  affecté  de  ne  rendre  aucun  hon- 
neur militaire  à  l'auguste  prince,  qui  naguère  était  le  roi,  et  dont  on  implorait  la 
bienveillance.  A  Saint-Lù,  le  poste  placé  à  la  prison  de  la  ville  n'avait  pas  même 
pris  les  armes  pour  sa  sûreté,  ainsi  que  le  veulent  les  ordonnances.  A  côté  de  Tin- 
gratitude  imméritée,  il  est  bon  de  placer  le  souvenir  de  l'affection. 

(5)  Élève  à  l'École  militaire  en  1807,  sous-lieuleuant  même  année,  passé  à  la 
lre  légion  de  réserve,  lieutenant  eu  1809,  capitaine  au  4e  d'artillerie  de  marine  eu 
1815,  mis  à  la  disposition  du  ministre  de  la  guerre  en  1814,  capitaine  au  20*  de 
ligne  en  1815,  licencié  même  année,  capitaine  à  la  légion  de  l'Ain  en  1817  (3e  ba- 
taillon), en  activité  en  1S20,  chef  de  bataillon  au  Ie  léger  en  1833,  lieutenant  co- 
lonel au  2:2e  léger  en  18  10.  —  Campagnes  de  180(>  à  1815  en  Espagne;  fin  de  1815 
en  Allemagne;  prisonnier  de  guerre  à  Torgau  le  10  janvier  1814,  rentre  le  12  août 
suivant:  campagnes  de  1823  à  1827  en  Espagne;  blesse  d'un  coup  d'obus  derrière 
la  tète  et  à  l'oreille  droite  à  Bautzen  ;  blessé  d'une  bille  à  la  jambe  gauche,  aux 
frontières  de  Bohème,  même  campagne.  —  Clic\aher  de  la  Légion  d'honneur  le 
16  novembre  1823  (eu  Espagne);  officier  le  30  mai  1827.  [Elut  de  services  com- 
munique.) 


296  CHEVAL]  ERS 

Noizel  (François-Joseph)  (état -major  du  génie)  (1)  ;  Filippi 
(Cornélius-Rodolphe)  (adjudant  de  place  à  Yalenciennes)  (2  . 

Ancien  officier  :  Saint-Bonnet  de  Taffart  dit  Saint-Ger- 
main (Jean-Daniel)  (3). 

Cavalerie  ; 

Capitaines  :  Cantillon  (Antoine-Sylvain)  13e  chasseurs  à 
cheval)  (4)  ;  d'Argenton  (Bon -Eugène  de  Billeheut)  (9e  dra- 
gons) (5);  le  marquis  de  Carcado  (Edouard -Louis -Marie- 
Alexandre)  (en  réforme). 

Service  de  la  marine  ; 

Lieutenants  de  vaisseau  :  Billeheust  de  Saint-Georges 
(Jean-Charles-Henri),  et  Allègre  (Félix-Augustin). 

Chasseloup  de  Chàtillon  (Jean-Auguste),  enseigne  de  vais- 
seau en  retraite. 

Le  30  octobre  1827  eut  lieu  le  combat  de  Navarin,  et  à  la 
suite  de  ce  combat  naval,  qui  commença  l'affranchissement 
de  la  Grèce,  le  roi  accorda  la  croix  de  Saint-Louis  à  M.  Fré- 


(1)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  professeur  d'archilecture  militaire  el 
constructions  à  l'École  d'artillerie  et  du  génie  à  Metz.  {Annuaire  de  1830,  p.  501.) 
—  Grand  officier  de  la  Légion  d'honneur,  général  de  division  le  22  décembre  1851 , 
passé  dans  le  cadre  de  réserve.  [Annuaire  militaire  de  1SG0,  p.  57.)  —  Auteur 
d'un  ouvrage  très-remarquable,  intitulé  la  Fortification,  publié  par  Dumaine,  li- 
brairie militaire,  passage  Dauphine. 

(2)  De  Filippi.  (Annuaire   militaire  de  1830,  p.  99.) 

(3)  Taffart  de  Saint-Germain,  intendant  du  palais  de  Bordeaux.  (Almanach 
royal  de  1850,  p.  3-4.)  —  Commissaire  du  roi  à  Bordeaux  ,  sous  l'empire,  il  pré- 
para et  dirigea  le  mouvement  qui  ouvrit  les  portes  de  cette  ville  à  Mgr  duc  d'An- 
goulème,  le  12  mars  181  i.  Il  avait  formé  secrètement  une  légion  d'infanterie  de 
douze  cents  hommes,  qui  se  porta  au-devant  de  l'auguste  neveu  de  Louis  XVIII, 
et  fut  la  première  force  dont  les  Bourbons  disposèrent  en  France.  En  1813,  il  suivit 
Madame,  duchesse  d'Angoulêrae,  lors  de  la  retraite  de  Son  Altesse  Royale,  et  sa 
nomination  n'est  qu'une  conformation  :  car  l'ordonnance  du  0  juin  porte  qu'il  doit 
prendre  rang  du  10  mai  lSlo. 

(I)  Adjudant  major.  [Fiches'  de  classement.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, capitaine  du  la  juillet  1824.  (Annuaire  militaire  de  1850,  p.  472.) 

••>)  Billeheust,  ortographe  du  nom  patronymique.  —  Baron  d'Argenton.  (Titres 
à--  la  famille.) 


DE  1828.  297 

zier,  lieutenant  de  vaisseau,  et  à  M,  Dubourdieu  (Louis-Tho- 
mas-Rose-Napoléon), enseigne  de  vaisseau,  qui  fut  amputé 
de  la  jambe  (1).  Si  l'ordre  ne  s'augmenta  pas  d'autres  nou- 
veaux chevaliers,  c'est  que  ce  noble  signe  brillait  déjà  sur 
la  poitrine  des  chefs  de  cette  glorieuse  journée;  mais  des 
croix  de  la  Légion  d'honneur  furent  décernées  par  Char- 
les X,  et  cinquante-sept  officiers  ou  marins  furent  l'objet  de 
ces  distinctions  (2). 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en   1828. 

Le  marquis  de  Croix  d'Heuchin  (Charles-Lidwine-Marie), 
pair  de  France,  ancien  officier. 

Le  duc  de  Vcntadour  (Gaston-François-Christophe  de  Levis), 

(1)  Le  baron  Dubourdieu,  mort  vice-amiral  et  préfet  maritime  de  Toulon. 

(2)  Furent  nommés  chevaliers  de  Saint-Louis,  au  titre  étranger,  les  comman- 
dants de  bâtiments  suivants  : 

Officiers  anglais  ; 

Capitaines  de  vaisseau  :  Curxon  (Edouard),  commandant  YAsia;  Reworth-Om- 
manney  (John),  commandant  V  Albion  ;Dickinson  (Richard),  commandant  le  Genua. 

Capitaines  de  frégate  :  Ashley  Macide  (honorable  James),  commandant  le  Glas- 
cow;  Ilamilton  (C.  B.)  (Gawen  Williams),  commandant  le  Cambrian. 

Capitaines  de  corvette:  Spencer  (honorable  Frederick),  commandant  le  Talbot  ; 
Chetwynl,  viscount  Ingestre  (Henri  John),  commandant  le  Philomel ;  Anson  (ho- 
norable Williams),  commandant  le  Brick;  Martin  (Georges  Rohun),  commandant 
le  Musquite;  et  Davies  (Lewis),  commandant  la  Rose. 

Officiers  russes; 

Capitaines  de  vaisseau  :  Lazareff,  commandant  X'Azoff;  AvenoiT,  commandant  le 
Gangout;  Swinkin,  commandant VEsekiel;  Bogdanowitch,  commandant  ['Alexandre 
Newsky. 

Capitaines  de  frégate  :  KruscholT,  commandant  le  Constantin  ;  Sitin,  commandant 
le  Castor;  Epantchin  I*%  commandant  VHélène;  Epantchin  IIe,  commandant  le 
Provorny. 

Capitaine  de  corvette  :  Tcheglokoiï,  commandant  le  Gremiastchi. 
Officier  danois  ; 

Van-Dockum  (Charles-Edouard),  lieutenant  en  premier  de  la  marine  royale  de 
Danemark,  embarqué  en  qualité  de  lieutenant  de  vaisseau  sur  le  vaisseau  français 
le  Scipion.  —  Croix  du  Mérite  militaire. 


298  CHEVALIERS 

colonel  du  5ie  de  ligne,  aide  de  camp  de  Monsieur  le  dau- 
phin (I). 

Lieutenant-colonel  :  le  comle  de  Locmaria  (Noël -Marie- 
Victor  du  Parc)  (11e  de  ligne)  (2). 

Chefs  de  bataillon  :  Àupick  (Jacques)  (état-major)  ;  Lan- 
de Clapernou  ( Joseph-Marie- Agnès-Jacques)  (49e  de  ligne)  (3); 
La  Broue  (Etienne)  (en  retraite). 

Capitaines  :  Ferrand  de  Missol  (  Ange-Fortuné-Marie-Féli- 
cissime)  (7°  de  ligne)  (4);  Chardin  (François)  (2e  compagnie 
d'ouvriers    d'artillerie);    Dutertre-Delmaricq    ( Louis-Marie- 

(1)  Officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Annuaire  militaire  de  1850,  p.  25.) 
—  Duc  de  Levis,  par  la  mort  de  sou  père,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1705.  (Voir 
plus  haut,  p.  10.) — Premier  gentilhomme  de  Monsieur  le  comte  de  Chambord. — 
M.  le  duc  de  Levis  commença  sa  carrière  militaire  en  1815,  à  la  Drôme,  débu- 
tant ainsi  par  un  acte  de  fidélité,  dans  un  moment  où  la  fidélité  était  rare.  Nommé 
l'un  des  aides  de  camp  de  Mgr  duc  d'Angoulème,  il  suivit  le  prince  eu  Espagne. 
— 11  fit  la  campagne  de  1823  et  se  montra,  comme  tout  ce  qui  entourait  l'auguste 
neveu  de  Louis  XVIII,  brave  et  dévoué.  Passé  dans  la  garde  royale,  puis  colonel  du 
54e  de  ligne,  il  apporta  dans  ces  divers  commandements  le  tact  qui  le  distinguait, 
et  se  fit  aimer  pour  sa  bienveillance  et  honorer  par  la  fermeté  qu'il  déploya. — Ap- 
pelé auprès  de  Monsieur  le  comte  de  Chambord,  il  accepta  avec  joie  l'honneur  qui 
lui  était  fait,  couronnant  ainsi  par  une  nouvelle  abnégation  l'abnégation  qu'il  avait 
montrée  jusque-là.  Au  premier  ordre  qu'il  reçut,  il  abandonna  son  pays  et  courut 
où  le  devoir  lui  ordonnait  de  se  rendre.  Depuis  vingt  ans,  il  veille  sur  le  précieux 
dépôt  qui  lui  a  été  confié.  Son  zèle  ne  s'est  jamais  ralenti,  et  il  a  pour  Monsieur  le 
comte  de  Chambord  toute  l'affection  d'un  père  et  tout  le  respect  d'un  serviteur 
dévoué.  Issu  de  race  militaire,  c'est  pendant  la  campagne  de  Morée,  qu'il  fit  ave/ 
son  régiment  (le  o-i°),  qu'il  reçut  cette  croix  que  ses  ancêtres  lui  avaient  appris  a 
gagner  sur  le  champ  de  bataille.  L'ordonnance  de  nomination,  distincte  de  celle 
du  29  octobre  affectée  à  la  promotion  annuelle  ordinaire,  est  du  28  novembre. 

(2)  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  sous-directeur  du  personnel  au  Ministère  de 
la  guerre.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  2.)  —  Après  la  révolution  de  1850,  il 
fut  attaché  à  la  personne  de  Monsieui  le  comte  de  Chambord,  et  devint  ensuite  di- 
recteur de  la  Qiiotidienne. 

(5)  Major  (Fiches  de  classement),  il  fut  reçu  par  son  colonel,  M.  Magnan,  au- 
jourd'hui maréchal  de  France,  chevalier  de  1823  (campagne  d'Espagne).  (Voir 
plus  h,n,t,  p.  253.) 

(-i)  Ferrand  de  Missols,  capitaine  du  4  septembre  1812.  (Annuaire  militaire  de 
1*30,  p.  250.) 


DE  1828.  299 

Ferdinand )  (en  retraite);  de  Saint-Priest  ( Ilil a ire-Eu gène-Jo- 
seph) (14e  léger)  (1);  Caffe  (Charles-Josepli) (en  retraite)  (2) ■; 
Camou  (Jacques)  (adjudant-major  au  17e  de  ligne)  (3);  de 

(1)  Il  fut  reçu  par  M.  Je  Saint-Priest  chef  d'escadron.  [Fiches  de  classement.) 
Nous  présumons  que  c'est  le  carde  du  corps  de  181  i  porté  plus  haut,  p.  78. 

(2)  Né  à  Cliambéry  eu  1751,  mort  à  Paris  le  10  décembre  185o,  commandant  à 
l'hôtel  des  Invalides.  —  Fils  d'un  membre  du  sénat  de  Cliambéry. —  Un  duel  le 
força,  à  vingt  ans,  de  quitter  la  Savoie.  —  Venu  en  France,  il  entra  aux  gardes 
françaises,  puis  en  sortit,  ne  trouvant  pas  l'avancement  assez  rapide.  —  11  partit 
pour  Constantinople,  revint  en  France,  embrassa  d'abord  les  principes  de  la  révo- 
lution ;  mais,  effrayé  de  ses  excès  et  de  ses  erreurs,  il  entra  dans  le  complut  noué 
par  Michonis,  et  qui  avait  pour  but  d'enlever  la  reine  de  la  Conciergerie. — Capitaine 
des  guides  de  l'armée  du  Midi,  commandant  d'une  compagnie  franche,  et  com- 
mandant du  Mont-Cenis,  il  sauva  trois  prêtres  émigrants,  que  ses  soldats  voulaient 
pendre,  et  les  fit  escorter  jusqu'aux  avant-postes  ennemis. —  Arrêté  à  Lyon,  comme 
prévenu  d'entretenir  une  correspondance  avec  le  général  Kellerinann  enfermé  à 
Paris,  à  l'Abbaye,  il  se  sauva  par  son  énergie  en  déchirant  devant  ses  juges  l'ap- 
pareil qui  recouvrait  une  large  blessure,  produite  par  une  balle  qui  lui  avait  traversé 
la  poitrine.  Ce  mouvement  électrisa  le  peuple,  qui  menaça  le  tribunal.  Il  fut  dirigé 
sur  Paris,  et  enfermé  au  Luxembourg  pendant  treize  mois  et  demi.  En  sortant,  il 
fut  nommé  commandant  de  la  place  de  Faverges  (Savoie).  —  En  l'ait  IX,  n'ayant 
avec  lui  que  cinquante  hommes  et  une  pièce  de  quatre,  pour  défendre  le  Mont- 
Cenis,  il  fut  attaqué  par  trois  mille  autrichiens  et  piémontais,  et,  forcé  de  se  rendre 
après  un-'  vive  résistance,  il  fut  conduit  à  Turin,  où  on  lui  donna  la  ville  pour 
prison,  sur  les  instances  de  personnages  de  distinction,  auxquels  il  avait  procuré 
des  déguisements  pour  échapper  aux  dangers  qui  les  menaçaient.  —  Echangé 
bientôt,  il  reprit  le  commandement  du  Mont-Cenis,  qu'il  quitta  pour  commander 
le  fort  Barreaux.  —  Enfin,  eu  1806,  couvert  de  blessures,  et  sa  santé  étant  usée,  il 
demanda  et  obtint  sa  retraite.  —  Il  avait  étudié  le  droit  dans  sa  jeunesse  et  avait  été 
reçu  docteur.  —  Dans  cette  même  année  1806,  il  fut  nommé  juge  du  tribunal  spé- 
cial et  criminel  de  la  Drôme,  et  plus  tard  président  du  tribunal  spécial  et  criminel 
de  l'Ain.  —  Un  de  ses  (ils,  François  Caffe,  garde  d'honneur,  fut  tué  à  Leipsick. 
après  avoir  été  décoré  par  le  prince  Ponialowski  ;  un  autre,  Charles  Caffe,  lieute- 
nant aux  grenadiers  de  la  garde  impériale,  lut  tué  à  Waterloo.  [Biographie  des 
hommes  du  jour,  t.  VI.  -2''  partie.)  —  Son  troisième  fils,  le  docteur  Caffe  l'aul- 
Louis-Balthazar),  cbirurgii  a  interne  à  l' Hôtel-Dieu  en  lsr>0,  sauva  d<  ux  officiers 
menacés  par  les  insurgés,  quoiqu'il  fût  mêlé  à  ce  mouvement  ;  et  eu  lsrii,  il  flétrit 
énergiqueuu'iit  l'ordonnance  de  police  qui,  après  l'émeute  de  juin,  voulait  trans- 
former les  médecins  en  délateurs. 

(ô)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  7  lévrier  I82ô.  [Annuaire 
militaire  de  1830,  p.  2lii.) —  Grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur,  général   de 


300  CHEVALIERS 

Condé  (Louis-Joseph)  (15e  do  ligne)  (1);  Larabit  (génie)  (2). 

Lieutenant  :  Roze  (Auguste-Pierre-Étienne)  (6e  de  la  garde 
royale)  (3). 

Sous-intendant  militaire  :  Baslard  de  Fontenay  (Armand- 
Denis-Marie)  (4). 

division  le  6  février  1832,  commandant  la  2e  division  d'infanterie  de  la  garde  im- 
périale (voltigeurs  et  chasseurs  à  pied),  (annuaire  militaire  de  18G0,  pp.  25  et 
133.) 

(1)  Capitaine  du  17  février  1819.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  2G2.) 

(2)  Député  sous  Louis-Philippe,  il  protesta  avec  ses  amis  de  la  gauche  contre  le 
titre  de  sujet,  qu'ils  ne  voulaient  pas  accepter  ;  et,  après  la  révolution  de  1848, 
M.  Taschereau,  dans  la  Revue  rétrospective,  puhlia  une  lettre  adressée  à  Louis- 
Philippe  par  M.  Larahit,  lettre  antérieure  à  la  protestation,  et  dans  laquelle,  après 
avoir  sollicité  une  place  d'aide  de  camp  auprès  du  nouveau  roi,  cet  officier  se  disait 
fidèle  sujet  de  celui  qu'il  devait  renier  plus  tard. 

(3)  Lieutenant  le  19  juillet  1820, passé  dans  la  garde  le  20  juin  1827.  {annuaire 
militaire  de  1830,  p.  178.)  —  Entré  au  service  en  1809  :  cinq  campagnes,  (Re- 
gistre  du  0e  de  la  garde.) 

(4)  Dehastard  de  Fontenay,  sous-intendant  militaire  de  3e  classe  le  22  mai  1825, 
attaché  à  l'expédition  d'Afrique.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  45.)  —  De 
Bastard,  orthographe  du  nom.  —  Chevalier  de  Saint-Ferdinand  de  seconde  classe 
en  1823  (campagne  d'Espagne),  démissionnaire  à  la  suite  de  la  révolution  de  juillet, 
mort  à  Paris  en  1844.  (Renseignements  donnés  par  la  famille.)  (a). 

[a)  Nous  avons  indiqué,  dans  la  préface,  comment  nous  procédions  dans  nos  recherches. 
Nous  prenons  les  renseignements  tels  que  nous  les  donnent  les  registres  de  la  guerre  et  de 
la  marine,  sans  aller  au  delà,  et  sans  rechercher  les  titres  et  filiations  constatés  par  les  au- 
teurs qui  ont  écrit  sur  la  noblesse.  En  essayant  de  faire  autrement,  nous  nous  serions  jeté 
dan»  des  complications  qui  auraient  retardé  la  publ  cation  de  notre  travail,  et  brouillé  nos 
idées.  Nous  laissons  aux  familles  le  soin  de  reconstruire  leur  passé,  en  rapprochant  de  leurs 
archives  les  renseignements  que  nous  avons  recueillis.  Nous  sommes  historien  et  non  pas 
généalogiste.  Nous  disons  ce  que  diraient  les  états  de  services  officiels,  Ainsi  M.  Maïas  (voir 
1. 1,  p.  318)  a  cité  un  de  Bastard,  capitaine  au  régiment  de  Foix,  chevalier  de  Saint-Louis  eu 
17ù0,  et  nous  avons  dit,  l.  II,  p.  30,  qu'il  n'existait  sur  le  matricule  du  corps  qu'un  Bastard, 
chevalier  en  1~M.  On  nous  a  répondu  qu'un  acte  de  17-i3  fait  mention  de  Jean  de  Baslard, 
chevalier  de  Saint-Louis,  et  que  M.  Ma/as  n'était  pas  autant  dans  l'erreur  que  nous  semblions 
le  croire.  Nous  n'avons  pas  nié  la  nomination,  nous  n'avons  nié  que  le  corps.  Nous  ne  savons 
où  M. Mazas  a  puisé  ses  renseignements,  et ,  pour  ce  qui  nous  concerne,  nous  avons  indiqué 
toujours  les  registres  où  l'on  trouve  la  preuve  des  faits  que  nous  avançons.  I.a  famille  de 
Bastard  se  croit  fondée  à  revendiquer  comme  Bastard,  les  deux  Saint-Denis,  portés  t.  II,  p.  30, 
et  elle  s'appuie  sur  la  Chesnaye-des-Bois  qui  indique  six  Saint-Denis,  appartenant  a  la 
tranche  de  Bastard  Elle  ajoute  que  l'un  d'eux,  mort  en  1703,  est  qualifié  chevalier  de  Saint- 
Louis  dans  son  acte  de  décès.  Enfin,  on  nous  cite  un  acie  de  partage,  passé  en  17ÛÛ,  et  qui  fait 
mention  de  cinq  Bastard,  chevaliers  de  Saint-Louis  :  1°  Denis  de  Bastard  de  Fontenay  de 
Montieuil,  capitaine  de  vaisseau;  2°  Urbain-Claude  de  Bastard  de  Fontenay,  alors  lieutenant 
île  Kiisseau  ;  3°  René-Claude  de  Bastard  de  Fontenay,  de  Villeclair  et  de  Voisins,  capitaine  de 
dragons;  V  Henri-Louis  de    Bastard  de  Uuillé  et  de   Dobert ,  alors  lieutenant 'de   vaisseau; 


DE  1829.  301 

Artillerie  à  cheval  :  Belenet  (Antoine -Gabriel)  (1er  régi- 
ment) (1). 

Anciens  officiers  :  le  vicomte  de  la  Bretesche  ;  Vallée  (Ju- 
lien-Gabriel). 

Service  de  la  marine  ; 

Capitaine  de  frégate  :  Parseval-Deschènes  (Alexandre- 
Ferdinand)  (2). 

Lieutenants  de  vaisseau  :  Besnard  (Casimir-Jean-Marie), 
et  Allègre  (Michel- Jean-Baptiste). 

Clarke  (Jean-Charles;,  capitaine  de  milices  à  la  Martinique. 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en  1829. 

Lieutenant-colonel  :  Cadudal  (Louis-Marie)  (22e  légion  de 
gendarmerie)  (3). 

Chef  de  bataillon  :  le  baron  de  Fremiot  (Joseph-Marie)  (en 
non-activité)  (i). 

(1)  De  Belenet,  retraité  chef  d'escadron.  (Renseignements  donnés  par  la  fa- 
mille.) 

(2)  Entré  au  service  en  1801,  aspirant  en  1807,  enseigne  de  vaisseau  en  1811, 
lieutenant  de  vaisseau  en  1810,  capitaine  de  frégate  en  1827,  capitaine  de  vais- 
seau en  1853,  contre-amiral  en  1840,  vice-amiral  en  18-46,  amiral  de  France  en 
1854,  grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur,  sénateur.  [Annuaire  de  la  marine  de 
18G0,  p.  17.)  —  Nommé  amiral  à  la  suite  de  la  campagne  de  la  Baltique  (prise  de 
Bomarsund). 

(5)  Lieutenant  colonel,  chef  de  la  0e  légion  à  Angers,  prend  rang  dans  l'armée 
du  16  août  1820,  et  dans  la  gendarmerie  du  5  avril  1827,  officier  de  la  Légion 
d'honneur.  [Annuaire  militaire  de  1830,  p.  224.) 

(4)  Entré  au  service  au  loi0  de  ligne  en  1815,  capitaine  adjudant  major   au  G* 

5°  Denis-Charles-Louis  de  Eastard  de  Koiuenay-Montrcuil,  capitaine  de  dragons.  —  Ln 
sixième,  alors  enseigne,  Jean-Baptiste  de  Bastard  de  Fonienay,  serait  le  chevalier  de  Saint- 
l.ouis  de  1TUS,  porté  t    II.  p.  152. 

On  tire  de  cette  liste  la  conséquence  que  Ui bain-Claude  est  le  clievalier  porté  t.  Il,  p.  It3, 
comme  chevalier  en  171-,  sous  le  nom  de  Fonienay  seulement.  .Non-  ne  le  contestons  pa-, 
niais  nous  dirons  que  uoun  avons  copié  la  mention  telle  qu'elle  est  au  ministère  de  la 
marine.  —  Denis  serait  le  Fonienay  de  Monlieu  1,  porté  é^  dément  t.  il,  p.  113.  —  .Nous  enre- 
gistrons cette  réclamation,  en  rrnvoyant  aux  actes  que  la  famille  possède.  Nous  avons  fait 
tous  nos  efforts  pour  amver  à  Lien,  et  m  l'on  nous  accuse  du  manquer  do  icicnte,  on  ne  nous 
ccusera  pas  de  manquer  de  lèle. 


302  CHEVALIERS 

Capitaines  :  Filhon  (Charles -Marie)  (ingénieur -géogra- 
phe) (1);  Regnàult  dit  dÉviy  (Aglibert- François)  (état-nut- 
jor)  (2)  ;  Ducasse  (Guillaume)  (Hc  léger;  (3);  Duchâtel  (Ma- 
rie-Josepli-AIexandre)  (adjudant  de  place)  (1)  ;  Duclwile! 
(Pierre-Marc-Frédéric)  (en  congé  illimité)  (5);  de  Grimouville 
(Théodore-Benjamin)  (génie)  (G);  Luguet  (Léonard)  (13e  do 
ligne)  (7);  Lardenois  (Jean-Pierre-Quentin)  (35e  de  ligne)  (8); 
Roze  (Jean-Baptiste)  (en  non-activité);  de  Saint-Genis  (Fran- 
çois-Aonibal-Flour)  (état-major)  (9);  de  Kersaint  (Armand- 
Guy-Charles)  (génie). 

Cavalerie  :  le  comte  de  Faucigny-Lucinge  (Gaspard),  sous- 
lieutenant    des    gardes   du    corps    du    roi ,    compagnie    de 

de  la  garde  en  1823,  major  au  50°  de  ligne  en  1827,  démissionnaire  même  année. 
—  Gentilhomme  de  la  chambre  du  roi.  —  Commandeur  de  Tordre  de  Saint-Gré- 
goire le  Grand,  section  militaire,  le  27  octobre  1850.  (Renseignements  donnés  par 
la  famille.)  ■ —  Le  comte  de  Frémiot,  gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  du  roi. 
(Almanach  royal  de  1830,  p.  1)8.) 

('!)  Capitaine  du  5  février  181  i,  attaché  à  l'expédition  d'Afrique.  (Annuaire 
militaire  de  1830,  p.  05.) 

(2)  Capitaine  d'état-major  en  retraite.  (Fiches  de  classement .) 

(5)  Capitaine  du  7  février  1810.  (Annuaire  militaire  de  1S50,  p.  355.  ) 
(4)  Adjudant  de  place  à  la  Rochelle.  (Annuaire  militaire  de  1830,   p.  93.)  — 
Il    fut  reçu  par  le   comte  de    Saint-Marsault  ,    maréchal    de   camp    (Fiches   de 
classement),  commandant  la 5e  subdivision  de  la  12e  division  militaire.  (Annuaire 
militaire  de  1830,  p.  77.) 

(3)  Comte  du  Châtel.  (Titres  de  la  famille.) — Élève  à  l'École  de  Fontainebleau  en 
1S03,  sous-lieutenant  au  32e  de  ligne  en  1808,  lieutenant  en  1809,  capitaine  en 
1812;  placé  au  3e  bataillon  de  la  légion  du  Puy-de-Dôme  en  1820;  en  congé  illi- 
mité même  année.  [Services  communiqués.) 

(0)  Baron  de  Grimouville-Larchant.  (Titres  de  la  famille.)  —  Artilleur  au  1er 
régiment  de  marine  en  1808,  élève  de  l'École  polytechnique,  capitaine  du  génie, 
attaché  à  la  maison  militaire  du  roi.  (Services  communiqués.)  —  Capitaine  du  0  fé- 
vrier 181S.  (Annuaire  militaire  de  1850,  p.  580.) 

(7)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  10  juin  1823.  (Annuaire  mi- 
litaire de  1850,  p.  259.) 

(8)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  20  novembre  1813.  (An- 
nuaire militaire  de  1850,  p.  292.) 

(9)  Flour  Saint-Genis,  employé  aux  travaux  topographiques  en  Morée,  capitaine 
Ju  19  février  1825.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  5-i.) 


DE  1829.  303 

Noaillcs  (1);  le  marquis  de  Dreux-Brézé  (Scipion),  chef  d'es- 
cadron ,  lieutenant-colonel  honoraire  (2);  Petiel  (Sylvain;, 
chef  d'escadron  au  8°  chasseurs  à  cheval. 

Capitaines  :  de  Cabannes  de  Canna  (Jean-Xavier)  (8e  chas- 
seurs à  cheval)  (3);  de  Fontenay  (Bâillon)  (2e  grenadiers  à 
cheval  de  la  garde)  (4);  Bourzac  (François-Ignace)  (école 
royale  de  cavalerie)  (5). 

(1)  Lieutenant  colonel  du  4  décembre  1824.  (Annuaire  militaire  de  1830, 
p.  141.) —  M.  deFaucigny,  profondément  dévoué  au  roi,  a  suivi  Charles  X  à  Cher- 
bourg, et  était  présent  au  licenciement  de  la  compagnie,  à  Saint-Lô.  Excellent  et  brave 
officier,  digne  du  nom  illustre  qui  lui  a  été  transmis,  il  était  passé  en  1826  de  la 
compagnie  de  Rivière  dans  la  compagnie  de  Noailles,  lors  du  versement  de  la  pre- 
mière de  ces  compagnies  dans  les  autres,  et  il  était  fort  aimé  des  gardes  pour  l'amé- 
nité et  la  douceur  de  son  caractère,  qualités  qui  s'unissaient  à  la  fermeté  dans  le 
service. 

(2)  Grand  maître  des  cérémonies  de  France,  pair  de  France,  officier  de  la  Légion 
d'honneur.  (Almanach  royal  de  1850,  p.  65.)  Pendant  quinze  ans,  il  défendit  à  la 
tribune  les  principes  monarchiques  et  usa  sa.  \ie  dans  cette  lutte.  Estimé  même  de  >es 
ennemis  politiques,  il  mourut  jeune  encore  en  18i0,  et  sa  mort  fut  l'objet  d'un  deuil 
général.  Ton»  les  partis  se  confondirent  daus  un  même  accord  pour  déplorer 
cette  perte  prématurée,  véritable  deuil  national,  et  un  concert  unanime  salua 
l'éloge  prononcé,  à  la  tribune  de  la  chambre  haute,  par  M.  le  duc  de  Noailles, 
dont  le  beau  talent  fut  à  la  hauteur  de  la  tâche  ipie  son  amitié  avait  acceptée.  Une 
phrase  de  ce  discours  a  été  recueillie  par  la  gravure,  et  placée  au  bas  du  por- 
trait de  M.  le  marquis  de  Dreuv-Brézé,  comme  un  hommage  rendu  à  sa  fidélité 
et  à  la  noblesse  de  son  caractère.  —  «  Il  y  a  des  ramilles,  a  dit  M.  le  duc  de 
Noaillcs,  dont  les  noms  sont  liés  au  souvenir  des  rois,  et  qui  sont  en  quelque  sorte 
obligées  de  porter  le  deuil  des  dynasties.  » 

(3)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  du  3  janvier  182S.  (Annuaire 
militaire  de  1830,  p.  4(17.) —  Officier  de  l'empire,  blessé,  prisonnier  de  guerre  eu 
Espagne,  plus  tard  aide  de  camp  de  M.  le  lieutenant  général  vicomte  de  Barbot. 
(Renseignements donnés  par  la  famille.) 

(i)  Services  de  1S03. —  Huit  campagnes.  —  Blessé  d'un  éclat  d'obus  à  la  t.'le, 
d'un  coup  de  sabre  au  bras  et  de  huit  coups  de  lance  à  Eylau.  —  Chevalier  de  h 
Légion  d'honneur  le  20  août  1814.  (Registre  du  2e  grenadiers  a  cheval  de  ta 
garde.) 

(o)  Capitaine  instructeur,  capitaine  du  5  mars  1823,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  300.) 


304  CHEVALIERS 

Ancien  officier  :  le  comte  de  la  Bourdonnayc  (François- 
Régis)  (1). 

Service  de  la  marine  ; 

Lieutenants  de  vaisseau  :  Law  de  Clapernou  (Joseph-Éli- 
sabeth-G  eneviève- Adrien)  ;  Bûrgues  de  Missiessy  (Alexandre- 
Gaston);  de  Gourdon  (Joseph-Adolphe)  ;  Hanct-Cléry  (Alexan- 
dre-Nicolas). 

Allègre  (Antoine-Toussaint),  lieutenant  de  vaisseau  en 
retraite. 

Boisaubin  (Vincent),  ancien  officier,  propriétaire  à  la  Gua- 
deloupe (2). 

En  1828,  un  corps  d'armée  avait  envoyé  en  Morée,  sous 

(1)  Ancien  officier,  chevalier  de  Saint-Louis  le  \  novembre  1829,  reçu  le  même 
jour  par  M.  le  comte  de  Bourmont,  ministre  de  la  guerre.  {Registre  des  ordon- 
nances et  Fiches  de  classement.)  —De  la  Bourdonnayc  de  la  Bretèche  (François 
Régis),  né  le  10  mars  1767,  sous-lieutenant  le  20  août  1780,  a  donné  sa  démission 
le  1er  avril  1791.  [Registre  du  régiment  d' Austrasie ,  de  178S  à  1793,  fol.  95.)  — 
Député  de  Maine-et-Loire  sous  la  restauration,  constamment  réélu,  l'un  des  chefs 
du  côté  droit  de  la  chambre,  ministre  de  l'intérieur  le  8  août  1829,  démissionnaire 
le  18  novembre  suivant,  pair  de  France,  (à) 

(2)  Ses  noms  étaient  de  Boisaubin  de  Beauplan  ;Vincent-Classe-Van-Scbalk- 
wyek).  Il  avait  servi  dans  les  gardes  du  corps  avant  la  révolution.  {Renseignements 
donnés  par  la  famille.) 

(n)  Nous  avons  cité  plus  haut.  p.  83,  M.  le  comte  (aujourd'hui  marquis)  de  la  Bourdon- 
na y  e  (Arthur).  —  Voici  ses  services,  qui  sont  des  plus  brillants  :  Né  à  Paris  le  29  jan- 
vier 1*85. — Hussard  au  "e  en  1S05,  brigadier  et  maréchal  des  logis  même  année,  sous-lieu- 
tenant au  25e  chasseurs  en  180G,  lieutenant  au  8e  hussards  en  1808,  aide  de  camp  du  général 
Lagrange  même  année,  aide  de  camp  du  maréchal  duc  de  Moutebello  en  1S09,  capitaine  et  offi- 
cier d'ordonnance  de  l'Empereur  même  année,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  1er  août  1809, 
chef  d'esc;uln>u  au  3'  chasseurs  achevai  en  1811,  passé  au  12^  en  1812,  adjudant- commandant 
(colonel)  en  1S13,  employé  à  l'état-major  général:  aide  de  camp  du  prince  de  Ni  ufchâtcl  et  de 
Wagram  en  1S1U  (campagne  de  France),  colonel  du  12e  chasseurs  en  1S1Z»,  colonel  des  chas- 
seurs du  .Morbihan  (lâe)  en  1815,  officier  de  la  Légion  d'honneur  le  3  avril  lSla  a  Fontaine- 
bleau), maréchal  de  camp  en  1821,  commandant  la  1"  subdivision  de  la  11e  division  militaire 
en  1823,  commandeur  de  la  lésion  d'honneur  en  1821,  commandant  une  brigade  de  cavalerie 
au  camp  de  Lunéville  en  1823,  inspecteur  général  de  cavalerie  en  1820,  disponible  en  1N27, 
admis  an.  traitement  de  réforme  en  1831.  —  Campagnes:  an  XIII,  sui  les  eûtes;  vendémiaire 
an  XIV,  a  la  grande  armée  (3e  corps):  de  1X03  à  180*.),  grande  armée,  armée  de  Naples  et  Es- 
pagne ;  de  1811  à  lSlfi,  Allemagne,  corps  d'observation  tle  l'Elbe  et  grande  armée.  —  Blessé 
d'une  balle  ù  travers  le  corps  le  7  mai  1S07  ;  d'une  balle  à  l'épaule  le  21  mai  1809  ;  d'un  coup  de 
boulet  à  la  cuisse,  à  Esslîng,  le  22  mai  1S09  ;  a  eu  di'iix  chevaux  tués  sous  lui,  et  la  jambe 
cassée  d'un  coup  de  biseaien,  à  la  bataille  de  la  Moskowa,  le  7  septembre  1812.  (Etat  de  ser- 
vices communiqué.  )  —  Député  du  Morbihan  et  membre  du  conseil  général  de  ce  département, 
gentilhomme  de  la  chambre  du  loi.  [Alinanach  royal  <lc  ISliO,  pp.  133  et  53.) 


DE  1829.  305 

les  ordres  du  lieutenant  général  marquis  Maison,  pour  arra- 
cher aux  Turcs  les  derniers  points  restés  en  leur  pouvoir. 
Tout  céda,  comme  d'ordinaire,  à  la  furia  francese ;  le  général 
Maison  reçut,  le  bâton  de  maréchal,  et  la  croix  de  Saint- 
Louis  fut  accordée  par  ordonnance  du  *22  février  1829, 
pour  faits  de  guerre,  aux  officiers  suivants  : 

État-major  ;  capitaines  :  Delarue-  Saint-Léger  (aide  de 
camp  du  général  .Maison);  Eynard  (Phocion)  (1);  Pélis- 
sier  (2). 

Infanterie;  capitaines  :  de  Sparre  (8e  de  ligne)  (3);  de 


(1)  Capitaine  d'jétat-major  le  15  décembre  1826,  chevalier  de  la  Lésion  d'hon- 
neur, attaché  à  l'expédition  d'Afrique.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  5G.)  — 
Lieutenant- colonel  d'état-major,  officier  de  la  Légion  d'honneur.  (Almanach  royal- 
national  de48i2,  p.  635.) —  Général  de  brigade  le  21  septembre  1831, secrétaire- 
général  de  la  grande  chancellerie  de  l'ordre  de  la  Légion  d'honneur.  (Annuaire 
militaire  de  1800,  p.  41.) 

(2    Aujourd'hui  maréchal  de  France,  nous  donnerons  ses  services  plus  loin. 

[7»]  Le  comte  de  Sparre  (Gustave-Louis),  né  le  1-i  novembre  1798  à  Londres. — 
Sous- lieutenant,  le  12  août  181-4,  au  corps  des  cipayes  employé  dans  nos  établisse- 
ments de  l'Inde.  —  Lieutenant  en  1818,  passé  avec  son  grade  en  1S20  dans  la 
légion  des  Bouches-du-Rhùne,  devenue  le  Ge  de  ligne,  il  lit,  avec  ce  corps  les  cam- 
pagnes d'Espagne  de  1823  a  1823,  et  fut  nommé  chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
le  23  mai  1823  (promotion  du  sacre).  —  Lieutenant  au  2e  régiment  d'infanterie  de 
la  garde  en  1826,  capitaine,  au  8e  de  ligne  en  1827,  il  fa  la  campagne  de  Morée  de 
1S28  et  1829.  Embarqué  pour  l'expédition  d'Afrique  en  1830,  il  lut  mis  en  solde 
de  congé  le  11  octobre  de  cette  année,  et  rappelé  au  service  en  1831  dans  le  4e  de 
ligne;  il  lit,  avec  ce  régiment,  les  campagnes  d'Afrique  de  1831  à  183 1. —  En  1830, 
il  s'était  di>ti ligué  à  l'expédition  de  Médéah  :  en  1833,  il  se  signala  de  nouveau  à 
l'attaque  devint  Bougie.  Arrivé  le  premier  sur  le  plateau  du  moulin  avec  sa  com- 
pagnie de  voltigeurs,  il  fut  mis  pour  ce  fait  à  l'ordre  de  l'armée,  et  nommé  officier 
de  la  Légion  d'honneur.  Chef  de  bataillon  au  Ge  de  ligne  en  1833,  lieutenant» 
colonel  du  GO1'  en  1811,  colonel  du  12e  en  18i5,  chevalier  de  l'ordre  de  l'Épée  de 
Suède  en  1833,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  en  18  10,  général  de  brigade 
en  1831,  le  général  de  Sparre  commanda  successivement  les  départements  de  l'A- 
vevron,  des  Bouches-du-Klnme  et  de  Loir-et-Cher.  11  était  aussi  chevalier  de  l'ordre 
du  Medjidié,  de  Turquie.  Le  mauvais  état  de  sa  santé  l'avait  forcé  de  renoncerai! 
service  actif,  et  il  avait  obtenu  sa  mise  en  disponibilité  en  1838.  —  Mort  en  1839. 
{Moniteur  de  l'armée  de  1839.) 

IïL  20 


306  CHEVALIERS 

Grabowsky  (16*),  Pasquier  (37e),  Charpentier  (iG'j,   l.  , 
nard  (5ie). 

Chasseurs  à  cheval  :  Pétrin,  lieutenant  an  3e  régiment. 

Train  des  équipages  :  Jacopin,  lieutenant. 

Aucune  croix  de  Saint-Louis  ne  fut  demandée  pour 
officiers  de  la  marine  de  France  par  le  vice-amiral  de  Kiunv 
commandant  de  l'expédition  navale;  il  se  contenta  de  solli 
citer  de  l'avancement  pour  deux  enseignes,   qui  furent  l.ti:- 
lieutenants  de  vaisseau,  et  dix  croix  delà  Légion  d'honneur, 
dont  deux  pour  un  lieutenant  de  vaisseau  et  un  enseign   ; 
les  huit  autres  furent  distribuées  aux  équipages.  Mais  cet! 
croix,  si  enviée  par  nos  marins,  il  la  fit  donner  à  deux  olli- 
ciers  anglais,  dont  il  signala  la  coopération  active  (1).  I! 
était  juge  des  faits,  et  ce  n'est  pas  la  faute  du  gouverne- 
ment du  roi  Charles  X  si  le  prix  de  la  valeur   militaire,  env 
par  Louis  XIV,  effleura  des  poitrines  françaises  pour  aller  .-.• 
placer  sur  des  poitrines  étrangères. 

On  trouve  eu  1S29,  sur  le  registre  affecté  aux  étrangers 
[Archives  de  la  guerre) ,  la  nomination  comme  chevalier  de 
Saint-Louis,  par  ordonnance  du  1er  novembre,  de  M.  Lalapif 
(Paul-Albert-Marie),  brigadier  des  armées  du  roi  d'Espagne. 
Nous  citons  ce  nom  parce  qu'il  est  plusieurs  fois  répété  auv 
honneur  dans  cette  histoire,  et  que  le  titulaire  de  1829  était 
inévitablement  d'origine  française  et  descendant  de  membres 
de  l'ordre  (2). 

Chevaliers  de  Saint-Louis  nommés  en  1830. 

La  promotion  du  30  octobre  1829  fut  la  dernière  promo- 
tion générale  faite  dans  l'ordre  par  le  roi  Charles  X. 

(1)  Le  capitaine  Lyons,  commandant  la  Frégate  la  Blonde:  le  capitaine  Lasinirto», 
commandant  la  bombarde  VEtna.  (Registre  de  l'ordre,  de  1811  à  1830,  Archiva 
de  la  marine.) 

(2)  Ce  nom  est  écrit  tantôt  Latapie,  et  tantôt  la  Tapie. 


DE  1830.  307 

Nous  trouvons  eu  1830,  sur  le  registre  de  l'ordre  du  mi- 
nistère de  la  guerre,  la  nomination  de  M.  de  Fromont  (Jean- 
Baptiste-Isidore),  capitaine  au  [\3e  de  ligne  (1),  et  sur  le  re- 
gistre de  la  marine  celles  de  M.  Zédé  (Pierre),  sous-ingénieur 
de  la  marine,  conservateur  du  musée  Dauphin,  chevalier  de 
Saint-Louis  le  7  février,  et  de  M.  Crucius  de  la  Croix  (Paul- 
Jean-Théodore) ,  capitaine  d'artillerie  de  marine' en  retraite, 
chevalier  de  Saint -Louis  le  1er  avril. 

En  1830  eut  lieu  l'expédition  d'Alger,  dont  le  succès  donna 
à  la  France  plus  qu'une  colonie,  un  royaume  tout  entier,  et 
de  nouveaux  ports  dans  la  Méditerranée.  L'armée  comptait 
trente  mille  hommes  partagés  en  trois  divisions,  ayant  pour 
commandants  les  lieutenants  généraux  baron  Berthezène , 
chevalier  de  Saint-Louis;  comte  Loverdo,  grand' croix;  et 
duc  des  Cars,  commandeur;  cent  quatre-vingts  bouches  à  feu 
ou  de  siège,  sous  les  ordres  de  M.  le  maréchal  de  camp  vi- 
comte de  la  llilte,  chevalier  de  Saint-Louis;  un  détachement 
du  corps  du  génie,  sous  ceux  de  M.  le  maréchal  de  camp 
baron  Valazé,  chevalier  de  Saint-Louis;  et  le  17e  chasseurs  à 
cheval,  commandé  par  le  colonel  Bontemps-Duharry  (2). 

(I)  Cett-  nomination  est  du  20  mai  1SÔ0.  —  Cet  officier  est  porté  capitaine  du 
10  mars  181'J,  dans  Y  Annuaire  militaire  de  1830,  p.  289. 

(~2)  M.  Bontemps-Dubarry  donna  en  181-i  une  grande  preuve  de  dévouement  à 
la  maison  de  Bourbon.  Initié  au  mouvement  que  préparait  à  Bordeaux  M.  Taffart 
de  Saint-Germain,  il  se  chargea  d'aller  informer  Mgr  duc  d'Àngoulèmc,  à  Saint- 
Jean-de-Luz,  que  sa  présence  était  nécessaire.  Il  emporta  les  dépêches  du  commis- 
saire ou  roi,  traversa  les  lignes  française  et  anglaise ,  accomplit  sa  mission ,  au 
risque  d'être  fusillé,  et  revint  pir  le  même  chemin,  porteur  de  la  réponse  Je  Mon- 
seigneur. Chef  d'escadron  des  volontaires  royaux  à  cheval  du  12  mus,  il  lit 
la  campagne  de  1813  à  l'armée  royale,  devint  lieutenant-colonel  des  chasseurs  à 
cheval  de  la  Dordogne  à  la  réorganisation  générale,  même  année,  passa  ensuite 
dans  les  hussards  de  la  garde  royale,  fut  breveté  colonel  le  11  juillet  1821,  de- 
vint colonel  du  IT1'  régiment  de  chasseurs,  et  se  retira,  en  187.0,  devant  la  révo- 
lution de  juillet,  officier  de  1 1  Légion  d'honneur,  mais  privé  de  celte  croix  de 
Saint-Louis,  qu'il  avait  méritée  en  181  i,  et  qu'il  venait  de  i  onquérir  en  Afrique, 
Son  nom  manque  aux  fastes  d'un  ordre  qui  avait  pour  hase  la  fidélité,  le  courage 
et  le  dévouement. 

20. 


308  .  CHEVALIERS 

Les  régiments  indiqués  dans  X Annuaire,  militaire  de  ls;;(i 
comme  faisant  partie  de  l'expédition,  sont  : 

Les  3e,  6e,  11e,  15e,  17e,  20e,  21e,  23°,  28e,  29:,  30',  :;;-. 
35e,  37e,  18e,  19e,  de  ligne;  les  1er,  .2%  4e et 9e  légers:  coin- 
.mandés  par  les  colonels  Roussel,  Nouail  de  la  Villegille.  :■• 
vicomte  de  la  Forest  d'Armaillé,  Mangin,  Duprat,  Hoirie  ,! 
la  Motte,  Bérard  de  Goutefrey,  le  comte  de  Montboissi'M- 
Beaut'ort  de  Canillac,  Mounier,  Delacliau,  Ocher  de  Beaupré, 
le  comte  de  Roucy  (1),  Rullière,  le  baron  deFeuchères,  Lé- 
ridant,  Magnan,  le  comte  d'Eu  de  Marson,  Bosquillon  do 
Frècheville,  le  baron  de  Ghambrun,  et  le  marquis  de  \t  u- 
chèze,  tous  chevaliers  de  Saint-Louis. 


(!)  De  Roucy  (Ebles-Charles-Louis),  rhevalkr  de  Saint-Louis  le  22  août  1S1  i, 
porté  plus  haut,  p.  153. —  Né  le  20  décembre  1780;  élève  à  l'École  militaire  en 
1789,  émigré  en  1791,  chasseur  nohle  à  l'armée  de  Condé  en  1793.  cadet  au  régi- 
ment d'Hohenlohe  en  1797,  sous-lieutenant  au  même  régiment  eu  1798;  rentre  en 
France  ;  soldat  au  20e  léger  en  180-4,  sous-lieutcnant  en  1807,  lieutenant  en  1809, 
capitaine  au  56e  léger  en  1811,  aide  de  camp  du  général  Cosson  même  année,  ail- 
joint  à  la  suite  de  l'état  major  du  prince  de  Neufchàlel,  puis  à  l'état-major  du  duc 
de  Casliglione  eu  1812,  passé  à  la  9e  division  de  cavalerie  légère  lors  de  la  dissolu- 
tion du  corps  d'Augereau  en  1815,  chef  de  bataillon  le  5  avril  1814,  chef  de  ba- 
taillon au  2e  d'infanterie  de  la  garde  royale  à  la  formation  en  1815,  breveté  lieute- 
nant-colonel le  50  octobre  1816,  lieutenant-colonel  du  même  régiment,  colonel 
du  5-1*  en  1821,  retiré  en  1850,  par  suite  de  la  révolution  de  juillet.  —  Cam- 
pagnes: 1705  à  1801  à  l'armée  de  Condé  :  ans  XII  et  XIII,  cotes  de  l'Océan;  an  XIV 
et  1806  en  Autriche,  1807  en  Prusse  et  Pologne,  1809  en  Autriche,  1812  en 
Russie,  1815  en  Bavière,  1811  en  France,  1815  à  Gand,  1850  en  Afrique.  —  A 
Essling,  il  chargea  à  la  tête  de  dix  hommes  sur  une  batterie  de  quatre  pièces  et 
l'enleva,  malgré  l'opiniâtreté  de  l'ennemi.  Il  fut  blessé  d'un  coup  de  feu  aunioment 
où  il  faisait  enlever  ces  pièces,  attelé  lui-même  à  l'une  d'elles.  Ce  coup  de  feu  l'at- 
teignit à  la  cuisse  gauche,  et  la  halle  n'a  pu  être  extirpée.  11  avait  reçu  une  contu- 
sion de  boulet  à  Eylau,  et  une  contusion  (balle  à  la  poitrine)  à  Heilsberg.  —  Che- 
valier de  la  Légion  d'honneur  en  1812,  officier  en  1821,  commandeur  en  1821, 
chevalier  de  Saint-Ferdinand  (51'  classe)  en  1821.  —  (État  de  servives  communi- 
qué.) —  La  carrière  de  ce  brave  et  excellent  officier  offre  cela  de  remarquable  que, 
sous-lieutenant  en  émigration,  il  recommença  sa  carrière  en  France,  au  service  de 
l'empire,  et  mit  trois  ans  à  reconquérir  le  grade  dont  il  élait  investi  depuis 
neuf  ans,  quand  il  le  reçut  pour  la  seconde  fois. 


DE  1830.  309 

Le  chef  d'état-major  général  était  le  lieutenant  général 
Desprez,  commandeur  de  l'ordre,  et  le  sous-chef  le  maréchal 
de  camp  Tholozé,  chevalier  de  Saint-Louis. 

La  première  division  avait  pour  chef  d'état-major  le  colo- 
nel de  Brossard,  et  pour  maréchaux  de  camp  les  barons  Po- 
ret  de  JMorvan,  Achard  etClouet,  chevaliers  de  Saint-Louis. 

La  seconde  division  avait  pour  chef  d'étal-major  le  colonel 
Jacobi ,  et  pour  maréchaux  de  camp  Denys  Damremont, 
le  vicomte  d'Uzer  et  Collomb  d'Arcine,  chevaliers  de  Saint- 
Louis. 

La  troisième  division  avait  pour  chef  d'état-major  le  baron 
Petict,  colonel;  et  pour  maréchaux  de  camp  le  vicointe  de 
Bertier,  le  baron  Ilurel  et  le  comte  de  Montlivaut,  chevaliers 
de  Saint-Louis. 

Le  1er  régiment  du  génie  avait  fourni  une  compagnie  de 
mineurs  et  trois  compagnies  de  sapeurs  ;  le  2e  régiment  une 
compagnie  de  sapeurs,  et  le  3e  régiment  une  compagnie  de 
mineurs  et  une  compagnie  de  sapeurs.  Ces  détachements 
étaient  commandés  par  le  chef  de  bataillon  Lenoir,  chevalier 
de  Saint-Louis. 

Chaque  régiment  de  ligne  avait  fourni  deux  bataillons,  et 
chaque  régiment  d'infanterie  légère  un  bataillon  seulement  ; 
de  sorte  que  nous  ne  savons,  à  l'égard  de  ces  derniers,  si  les 
quatre  colonels  firent  partie  de  l'expédition,  les  bataillons  de- 
vant être  réunis  par  deux  pour  former  un  régiment. 

Le  commandant  en  chef  était  M.  le  lieutenant  général 
comto  de  Bourmont,  commandeur  de  l'ordre,  qui,  comme  au 
temps  des  croisades,  marchait  entouré  de  ses  quatre  tils, 
donnant  ainsi  tout  son  sang  à  la  France. 

Le  commandant  en  chef  de  la  flotte  était  le  vice-amiral  ba- 
ron Duperré,  commandeur  de  l'ordre. 

Parmi  les  officiers  de  l'armée  se  trouvaient  le  lieutenant- 
colonel  Baraguey-d'llilliers,  le  chef  de  bataillon  Vaillant,  le 
capitaine   Pélissier  ,  aujourd'hui  maréchaux  de   France;  le 


310  CHEVALIERS 

capitaine  Changarnier  (1)  et  MM.  de  Béthisy,  de  Noailles  ci 
le  prince  de  Chalais,  figuraient  également  comme  officiels  .1 
la  suite  de  l' état-major  général. 

Une  division  de  réserve  avait  été  formée;  elle  avait  pour 
chefs  le  lieutenant  général  vicomte  de  Fézensac,  com- 
mandeur de  l'ordre;  et  pour  maréchaux  de  camp  le  comte 
de  Rochcchouart,le  comte  d'Arbaud  de  Jouques,  et  de  Saint- 
Michel,  chevaliers  de  Saint-Louis. 

Le  chef  d'état-major  était  le  colonel  de  Meyronnet,  cheva- 
lier de  Saint-Louis. 

Elle  était  composée  des  4e,  18%  3Ge,  40e,  56e  et  60e  de  li- 
gne; colonels  Bellangé,  de  Fitz -James,  Paly,  de  Roquefeuil, 
baron  Hache  de  la  Contamine,  et  Lamarre,  chevaliers  de 
Saint-Louis. 

La  flotte  mit  à  la  voile  le  2o  mai;  elle  débarqua,  à  Sidi- 
Ferruch,  le  1  i  juin,  anniversaire  de  Marengo  et  de  Friedland, 
aux  cris  de  Vive  le  roi!  emporta  les  redoutes  élevées  par  les 
Arabes  et  rejeta  au  loin  les  douze  ou  quinze  mille  hommes 
que  l'ennemi  présenta  en  ligne. 

Le  19  juin  eut  lieu  le  combat  de  Staoueli,  qui  ne  coûta 
à  la  France  que  cinquante-sept  hommes  tués  et  quatre  cent 
soixante-treize  blessés  plus  ou  moins  grièvement,  tandis  que 
l'ennemi,  par  le  tir  habile  de  notre  artillerie,  perdit  de 
quatre  à  cinq  mille  hommes. 

Le  24,  les  Arabes,  au  nombre  de  vingt  mille,  tentèrent  une 

(1)  Capitaine  au  2e  léger  en  iSili  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  (État  mi- 
litaire de  IS^O,  p.  538.)  —  Aujourd'hui  général  de  division  en  retraite,  ancien 
gouverneur  de  l'Algérie,  ancien  commandant  en  chef  de  l'armée  de  Paris,  ancien 
représentant.  —  Arrêté  le  2  décembre  1851,  et  enfermé  à  Hara.  —  Sa  célébrité 
commença  en  isr>l>,  à  la  retraite  de  Constantine,  où  il  couvrit  la  retraite  de  Fer- 
mée avec  son  bataillon,  et  repoussa  une  charge  d'Arabes.  —  Nous  sommes  trois 
cents,  dit-il  à  ses  soldats,  ils  surit  six  mille  :  la  partie  est  égale.  —  Le  capitaine 
Changarnier  fut  compris  dans  les  propositions  de  M.  de  Bourmont  pour  la  croix  de  ' 
Saint-Louis,  et  l'ordre  doit  regretter  de  ne  pas  compter  une  aussi  grande  et  aussi 
pure  illustration  parmi  ses  membres. 


DE  1830.  311 

nouvelle  attaque,  mais  ils  furent  vigoureusement  ramenés 
en  arrière  par  les  vainqueurs,  en  tète  (lesquels  se  trouvait, 
pour  la  première  fois,  un  escadron  de  chasseurs,  débarqué 
de  la  veille. 

Le  29  juin,  on  arriva  en  vue  d'Alger;  le  4  juillet,  le  géné- 
ral de  la  Hitte  fit  sauter  le  fort  de  l'Empereur,  et  le  même 
jour  Alger  capitula;  l'occupation  eut  lieu  le  o.  «  Le  premier 
soin  du  général  en  chef  fut  de  faire  reconnaître  l'existence  du 
trésor  du  dey.  Une  commission,  composée  de  l'intendant  en 
chef  de  l'armée,  baron  Denniée,  du  général  Tholozé  et.  du 
payeur  général  Férino,  fut  chargée  d'en  faire  l'inventaire,  et 
ce  trésor  conquis  sur  la  régence  fut  destiné  à  être  envoyé 
immédiatement  en  France.  M.  de  Bourmont  ne  voulut  pas 
qu'il  en  fût  distrait  un  écu;  il  se  contenta  de  faire  une  distri- 
bution des  armes  les  plus  riches  entré  les  généraux  et  offi- 
ciers supérieurs  de  l'armée ,  et  de  réserver  quelques  bijoux 
ou  meubles  précieux  pour  les  offrir  à  la  famille  royale  (1).  » 

Le  9  juillet  le  canon  des  Invalides  annonçait  la  prise  d'Al- 
ger; le  soir  cette  nouvelle,  publiée  dans  tous  les  théâtres, 
était  accueillie  aux  cris  de  Vive  le  roi!  et  Paris  illuminait 
spontanément. 

M.  de  Bourmont  fut  nommé  maréchal  de  France,  et,  par 
ordonnance  du  14  juillet,  la  croix  de  Saint-Louis  fut  donnée 
à  MM.  de  Bourmont  (Louis-Paul-Charles  de  Ghaisne),  lieute 
nant  d'état-major,  détaché  au  3e  de  ligne  (2  :;  de  Bourmont 
(Louis-Fortuné-Amédée  de  Ghaisne),  lieutenant  au  49e  de  li- 
gne (3),  et  à  M.  Bessières  (Mathurin-Jean-Louis),  sous-lieute- 
nant au  3e  de  ligne. 

(1)  Annuaire  historique  de  1830. 

(2)  Ancien  page  du  roi.  lieutenant  d'état-major  le  1er  octobre  18-20.  détaché  au 
5e  de  ligne.  —  Entré  le  premier  dans  la  première  batterie  enlevée  par  nos  troupes  , 
it  fut  suivi  par  M.  Bessières,  et  cette  action  d'éclat  leur  valut  à  tous  les  deux  la 
croix  de  Saint-Louis. 

(3)  Lieutenant  au  id'  le.  2  février  I82G.  (./nnuaire  militaire  de  1S30,  p.  313.) 
—  Bien  jeune  encore,  il  s'était  distingué  en    Espagne  et  avait  reçu    le   croix  de 


312  CHEVALIERS 

Un  autre  fils  de  M.  de  Bourmont,  le  comte  Louis,  fui 
chargé  d'apporter  au  roi  les  soixante-douze  drapeaux  pri- 
dans  la  campagne,  et  M.  le  prince  de  Polignac,  président  du 
conseil  des  ministres,  annonça  à  Mme  la  maréchale  de  Bour- 
mont que  le  roi  accordait  également  la  croix  de  Saint-LouU 
à  cet  officier,  qui  s'était  distingué,  à  l'ouverture  de  la  cam- 
pagne» à  la  prise  d'un  fort  ;  mais  les  événements  empêchèrent 
la  régularisation  de  cette  grâce  royale. 


Saint-Ferdinand.  —  Il  l'ut  blessé  mortellement  au  combat  de  Sidi-Kalef,  au  mo- 
ment où,  chargé  d'enlever  une  position,  il  marchait  à  la  tète  de  sa  compagnie  de 
grenadiers.  Tout  le  centre,  vers  lequel  convergeait  le  l'eu  des  Turcs,  tomba  avec 
lui  et  comme  lui  sous  ces  coups  meurtriers.  Atteint  de  plusieurs  balles,  il  fit  un 
dernier  effort  pour  se  relever;  puis,  avec  un  énergique  enthousiasme,  animant 
encore,  dans  ce  moment  suprême,  ses  soldats  qui  hésitaient  en  perdant  leur  chef, 
ou  qui  s'empressaient  autour  de  lui,  ce  vaillant  officier  s'écria  :  —  «  Dieu  ne 
m'accorde  pas  le  bonheur  d'entrer  avec  vous  dans  Alger.  Mais  tout  n'est  pas 
fiui...  adieu...  laissez-moi...  Grenadiers,  en  avant!  Vive  le  Roi!  »  —  Ces  nobles 
paroles,  pleines  de  foi,  de  cœur  et  de  dévouement,  sont  les  dernières  qui  sortirent 
de  sa  bouche.  Ce  jeune  et  brave  officier  trouva  ainsi  une  mort  glorieuse  sur  le 
champ  de  bataille,  à  la  fleur  de  l'âge,  et  teignant  de  son  sang  les  lauriers  de  son 
père,  il  paya  de  sa  vie  la  conquête  d'Alger.  Le  colonel  Magnan,  qui  commandait  le 
49e,  se  rendit  l'interprète  de  la  douleur  du  régiment.  —  «  Monseigneur,  écrivit-il  à 
M.  le  comte  de  Bourmont,  général  en  chef,  vous  avez  été  frappé  dans  vos  affections 
au  milieu  de  vos  succès.  Les  officiers  du  régiment  que  je  commande  sentent  toute 
l'étendue  de  la  perte  que  vous  avez  faite;  ils  me  chargent  d'avoir  l'honneur  de  vous 
l'exprimer.  Excellent  jeune  homme,  le  bon  officier  que  nous  pleurons  avec  vous 
avait  toute  notre  estime,  toute  notre  amitié  ;  il  en  était  digne,  il  n'avait  pas  eu  be- 
soin; pour  être  aimé  de  nous,  d'être  le  fils  de  notre  général  en  chef;  ses  bonnes 
qualités,  sou  instruction,  son  aménité,  sa  bravoure,  l'avaient  placé  haut  dans  l'opi- 
nion du  corps;  aussi  le  corps  tout  entier  partage-t-il  vos  regrets.  Quant  à  moi, 
Monseigneur,  à  qui  vous  l'aviez  confié,  je  suis  tout  entier  à  la  douleur  de  n'avoir 
pas  su  vous  le  conserver;  mais  c'était  ebose  impossible  que  de  modérer  au  feu  une 
bravoure  aussi  brillante.  Puisse  l'expression  de  nos  regrets  et  de  notre  estime  pour 
le  fils  que  vous  pleurez  être  un  adoucissement  à  votre  chagrin!  »  —  Voir  le  remar- 
quable ouvrage  de  M.  Alfred  Nettement  sur  la  conquête  d'Alger,  les  Souvenirs, 
pleins  de  cœur  et  d'àlne,  d'«»  aumônier,  par  M.  l'abbé  Selves,  et  les  Souvenirs  d'un 
officier  d'Afrique,  ouvrage  d'un  haut  intérêt,  dû  à  M.  le  comte  Théodore  de 
Quatrebarbes,  dont  le  nom  vient  de  retentir  si  glorieusement  dans  la  campagne  de 
Rome. 


DE  1830.  313 

Les  noms  de  MM.  de  Bourmont  et  de  M.  Bessières  ferment 
le  registre  de  l'ordre.  Quelques  jours  plus  tard  une  révolu- 
tion éclatait,  et  la  monarchie  ne  prenait  d'avance  aucune 
mesure  pour  la  conjurer.  La  garnison  de  Paris  avait  conservé 
son  faible  effectif;  les  régiments  de  la  garde  ne  furent  pas 
même  tous  appelés.  Les  régiments  de  la  ligne  se  séparèrent 
de  ceux  de  la  garde,  et,  après  une  lutte  de  trois  jours,  soute- 
nue par  une  poignée  d'héroïques  soldats,  Paris  était  évacué. 
Saint-Cloud,  point  de  concentration  des  troupes,  était  aban- 
donné de  même.  Le  roi  se  retirait  à  Rambouillet,  où  il  abdi- 
quait ;  M.  le  Dauphin  renonçait  également  à  ses  droits,  et 
f  avènement  d'Henri  Y  était  proclamé,  comme  celui  de 
Charles  VII,  au  milieu  d'un  camp.  Malheureusement,  la  fidé- 
lité ne  suffit  pas  pour  consolider  la  nouvelle  royauté. 
Charles  X  ne  trouva  pas,  dans  M.  le  duc  d'Orléans,  nommé 
lieutenant  général  du  royaume,  un  autre  connétable  de  Ri- 
chement. M.  le  duc  d'Orléans  prit  parti  pour  la  révolution, 
qui  lui  donna  la  couronne,  transmise  par  Charles  X  et  par 
M.  le  Dauphin  à  M.  le  duc  de  Bordeaux,  selon  les  lois  de  la 
vieille  monarchie;  et  le  vieux  roi,  son  auguste  fils,  et  son 
petit-fils  s'embarquèrent  à  Cherbourg,  le  1G  août  1830.  A  ce 
moment,  trois  mille  officiers  brisèrent  leurs  épées;  des  pairs, 
des  députés,  des  magistrats  inamovibles,  quittèrent  volon- 
tairement leurs  sièges,  et  prouvèrent  qu'en  France  il  restait 
encore  des  cœurs  qui  ne  se  croyaient  pas  dégagés,  par  !a 
victoire  de  la  révolution,  de  l'obligation  due  à  la  foi  des 
serments. 

A  Rambouillet,  par  ordonnances  des  1er  et  2  août  1830,  le 
roi  fit  des  promotions  dans  l'ordre  de  Saint-Louis.  Nous 
avons  vainement  cherché  à  nous  procurer  la  liste  complète 
des  chevaliers  nommés  à  cette  époque  de  douleur;  nos  efforts 
ont  été  vains,  et  nous  ne  pouvons  citer  que  les  noms  suivants, 
qui  nous  ont  été  transmis. 

Gardes  du  corps  du  roi  :  le  chevalier  de  la  Broise  (Michel- 


31Û  CHEVALlEPxS 

Georges- René-Louis),  brigadier  (capitaine)  de  la  compagnie 
de  Croï;  le  marquis  de  Montmort,  sous-lieutenant  (liouiis 
nanl-colonel)  de  la  compagnie  de  Gramont  ;  le  comte  d'Asoult 
(Alphonse-Charles),  lieutenant  (colonel),  et  Huvelin  (Xavier  , 
maréchal  des  logis  fourrier  (chef  d'escadron)  de  la  compa- 
gnie de  Noailles. 

Garde  royale  :  Regnault  d'Évry,  capitaine  commandant 
(rang  de  chef  de  bataillon),  de  Chaumontel  et  le  comte  de 
Bertoust  d'Hautecloque,  sous-lieutenants  au  1er  d'infanterie: 
le  comte  de  Beaucorps-Créquy  (Auguste-Ferdinand),  capi- 
taine commandant  (chef  d'escadron)  au  1er  de  grenadiers  à 
cheval;  le  baron  de  Sud re  des  Ardouins,  capitaine  comman- 
dant (rang  de  chef  d'escadron) ,  le  vicomte  d'Espinay-Saint- 
Luc  (Antoine-Jules),  et  le  comte  d'Indy,  capitaines  en  second 
(rang  de  chefs  d'escadron)  au  2e  de  grenadiers  à  cheval  ;  de 
Reviers-Mauny  (Arthur-François-Joseph)  et  le  baron  de 
Roubin  (Jean-Baptiste -Pons-Marie- Joseph-Henri  Villeneuve'), 
capitaines  commandant  (rang  de  chefs  d'escadron)  aux  dra- 
gons; du  Chayla  (Joseph -Jacques-Marie  de  Blanquet),  lieu- 
tenant (rang  de  capitaine)  aux  chasseurs  à  cheval  (1);  le  ba- 
ron de  la  Riboisière  [Achille-Modeste-Gilles  le  Pays),  capitaine 
(rang  de  chef  d'escadron)  aux  lanciers  (2). 


(1)  Capitaine  au  1er  lanciers  jusqu'en  1836.  [Renseignements  fournis  par  la  fa- 
mille.) 

(2)  On  trouve  aux  archives  Ju  dépôt  Je  la  guerre,  carton  de  l'Algérie  (1830), 
les  propositions  suivantes  pour  la  croix  de  Saint-Louis  :  nous  les  reproduisons 
comme  document,  parce  qu'elles  se  rattachent  à  la  campagne  de  1830,  quoi- 
qu'elles soient  postérieures  à  la  chute  du  roi  Charles  X,  leur  date  étant  du  mois 
de  septemhre  1830. 

Archias  (Joseph-.Marie-Poncct),  capitaine  au  21e  de  ligne;  services  de  1811,  six 
campagnes;  très-bon  officier,  remplit  exactement  tous  ses  devoirs,  a  donné  des 
preuves  de  ses  connaissances  militaires  dans  celte  campagne.  (Xote  du  colonel.) 

Baillieu  (Pierre),  lieutenant  au  -49"  de  ligue  :  vingt-sept  ans  de  services,  treize 
campngnes,  a  été  ciuq  ans  à  la  Martinique  :  cet  officier  a,  depuis  bien  longtemps, 
des  droits  à  une.  décoration.  Je  le  propose  pour  la  croix  de  Saint-Louis,  en  regret- 


DE  1830.  315 

Les  commandeurs  nommés  par  le  roi  Charles  X  furent  : 

I82.v).  Promotion  du  sacre  (23  mai). 

Les  lieutenants  généraux  :  baron  Aimeras,  vicomte  Bar- 
bot,  comte  de  Bagert-Becker,  comte  de  Carneville,  comte  de 
Contades,   marquis  de   Clermont-Tonncrre   (ministre   de   la 


tant  de  ne  pouvoir  obtenir  pour  lui,  en  même  temps,  celle  de  la  Légion  d'hon- 
neur. (Note  du  colonel  Magnan.) 

De  Belly  de  Bussy  (Adrien-Charles-George),  capitaine  au  lo*  de  ligne.  Né  le 
1er  décembre  1796  :  élève  à  l'école  de  la  Flèche  du  14  août  1813au  lajuin  1814; 
garde  du  corps  du  roi,  compagnie  d'Havre,  le  1G  juin  1814,  lieutenant  en  181G, 
capitaine  en  18:15  :  campagnes  :  181  3,  à  l'armée  royale;  1828  et  1829  en  Morée; 
1830  en  Afrique. —  M.  le  capitaine  de  Belly  de  Bussy  n'a  pas  encore  le  temps  re- 
quis pour  être  admis  dans  l'ordre,  mais  c'est  un  officier  qui  a  fait  la  campagne 
d'une  manière  très-distinguée  et  avec  beaucoup  d'élan.  {Note  du  colonel.) 

Boetlo  (Antoine-Baptistc-Charles),  capitaine  au  6e  de  ligne;  dix-sept  ans  de 
services,  huit  campagnes.  Né  à  Madrid  en  1784  :  naturalisé  français  en  181G  : 
entré  au  service  en  1815  comme  prisonnier  de  guerre  espagnol  :  capitaine  au 
2e  étranger  en  1815. 

Croff  (Henri-Jean-Louis),  capitaine  au  15e  de  ligne.  Né  en  179G;  élève  de  l'école 
de  Fontainebleau  en  1815,  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  Raguse,  en  181  i, 
lieutenant  en  1813,  capitaine  en  1825  :  dix-sept  ans  de  services  et  huit  campagnes. 
—  Chevalier  de  Saint-Ferdinand  en  1825. —  Cet  officier  a  le  temps  voulu,  cam- 
pagnes comprises^  pour  être  admis  dans  l'ordre.  Il  a  fait  la  campagne  d'une  ma- 
nière distinguée,  et  mérite  la  récompense  demandée  pour  lui.  (Note  du  colonel 
Mangin.) 

Dorthal  (Paul-Emmanuel),  capitaine  au  29e  de  ligne  :  services  de  1815;  cam- 
pagnes d'Espagne  en  1825,  et  d'Afrique  en  1850.  —  M.  Dorthal  est  un  officier 
distingué  :  il  a  peu  de  campagnes  de  guerre,  mais  il  s'est  parfaitement  montré 
dans  la  campagne  d'Afrique  :  chevalier  de  Saint-Ferdinand  eu  1825.  [Note  du 
lieutenant-colonel  commandant.) 

Faucon  (Joseph-Thomas),  capitaine  au  Gc  de  ligne.  —  A  vingt-cinq  ans  troi» 
mois  et  vingt  jours  de  services  pour  la  croix  de  Saint-Louis  et  vingt-six  ans  un 
mois  vingt  jours  pour  la  croix  d'honneur,  campagnes  comprises;  chevalier  de 
Saint-Ferdinand  en  1S25.  (Note  de  M.  Boullé, lieutenant-colonel  commandant.) 

Faure  (Gabriel),  capitaine  adjudant  major  au  21e  de  ligue. —  Services  de  1812; 
six  campagnes.  —  Sert  tres-bieu  ;  est  fort  instruit;  connaît  parfaitement  son  état; 
il  a  donné  des  preuves  de  courage  et  de  talents  militaires  pendant  cette  campagne. 
11  mérite  la  récompense  pour  laquelle  il  est  proposé.  [Sole  du  colonel  Lunnot.) 

Fayot  (Jean-Louis),  capitaine  au  -48'  de  ligne. —  Trente  et  un  ans  six  mois  et  qua- 
torze jours  de.  services,  campagnes  comprises,  dont  cinq  ans  un  mois  onze  jours  et 


316  CHEVALIERS 

guerre),  vicomte  de  Foissac-Latour,  comte  de  Chambor§  |  la 
Boissière),  vicomte  de  Fézensac  (de  Montesquiou),  vicomte 
de  Montélégier,  vicomte  Paultre  de  la  Moite,  comte  de  Mont- 

trois  campagnes,  soit  huit  ans  à  réduire  de  moitié  (a).  (Note  du  colonel  Léridant.) 

Gavand  (Chorles-Henri),  capitaine  au  29e'  de  ligne  :  trente-six  ans  un  mois  et 
trois  jours  de  services,  y  compris  quatorze  campagnes,  dont  un  an  deux  mois  et 
vingt-huit  jours  à  réduire  de  moitié.  —  Chevalier  de  Saint-Ferdinand  en  1823,  ut 
de  la  Légion  d'honneur  en  1823.  —  Officier  de  mérite,  recommandable  par  ses 
connaissances,  son  zèle  et  ses  bons  services.  (Note  du  lieutenant-colonel  comman- 
dant.) 

Giamarchi  (Pascal),  capitaine  au  29"  de  ligne;  chevalier  de  Saint-Ferdinand  en 
1825.  —  Services  de  1812,  huit  campagnes.  —  Capitaine  de  grenadiers,  très-bon 
officier  qui  s'est  parfaitement  conduit  pendant  cette  campagne.  [Note  du  lieutenant- 
colonel  commandant .) 

Lachaitaigneray  (Jean),  capitaine  au  48e  de  ligne;  trente-trois  ans  neuf  mois  et 
vingt-cinq  jours  de  services,  dont  cinq  ans  onze  mois  vingt  et  un  jours  et  cinq  cam- 
pagnes (soit  onze  ans),  à  réduire  de  moitié.  —  Étant  de  garde  à  la  tranchée  devant 
le  fort  de  l'Empereur  du  3  au  -i  juillet,  il  a  repoussé,  avec  un  faible  détachement  de 
sa  compagnie,  un  corps  nombreux  de  tirailleurs  ennemis  qui  étaient  sur  le  point 
de  s'emparer  d'une  batterie.  (Note  du  colonel  Léridant.) 

Lefebvre  (Gabriel),  capitaine  au  48e  de  ligne.  —  Trente-six  ans  sept  mois  vingt- 
quatre  jours  de  services,  dont  dix  ans  dix  mois  seize  jours  et  deux  campagnes  à 
réduire  de  moitié.  Déjà  proposé  aux  inspections  précédentes.  (Note  du  colonel  Lé- 
ridant.) 

Lemoing  (Mathurin),  capitaine  au  48e  de  ligne.  —  Quinze  ans  trois  mois  vingt 
et  un  jours  de  services  et  deux  campagnes  ;  1815  dans  l'armée  royale,  1830  en 
Afrique.  —  Cet  officier  s'est  conduit  d'une  manière  remarquable  à  l'affaire  du 
19  juin.  Vivement  attaqué  dans  la  position  qu'il  occupait  aux  avant-postes,  la  bonne 
contenance  de  sa  compagnie  est  due  à  son  exemple.  (Note  du  colonel  Léridant.) 

Magnyer  (Philippe),  lieutenant  au  29e  de  ligne.  —  Garde  d'honneur,  1er  régi- 
ment, en  1813.  Vingt-cinq  ans  cinq  mois  quinze  jours  de  services,  un  an  quatre 
mois  vingt-neuf  jours  et  deux  campagnes  étant  réduits  de  moitié.  Cet  officier  s'est 
très-bien  conduit  dans  les  différentes  affaires  où  s'est  trouvé  le  régiment  pendant  la 
campagne.  (Note  du  lieutenant-colonel  commandant.) 

Meyer  (Pierre-Paul),  capitaine  au  15e  de  ligne.  Chevalier  de  Saint-Ferdinand  en 
1823,  et  de  la  Légion  d'honneur  en  lt>23.  —  Services  de  1806.  —  Soldat  ou 
sous-officier,  de  1806  à  1815. —  Bles>é  à  Friedland  en  1807,  et  à  Sarra  (Pyrénées) 
en  1815.  —  Cet  officier  réunit  toutes  les  conditions  pour  être  admis  dans  l'ordre 


[a)  liéductien  signaée,  en  vertu  de  .'articles  de  l'ordonnant-."  <!"  0  août  li20.  Voit  plus  liant, 
p.  -2Î\. 


DE  1830.  317 

marie  (Pelletier),  baron  de  Rottembourg,  comte  Ruly,  comte 
de  Scépcaux. 

Les  maréchaux  de  camp  :  baron  d'Albon,  baron  Bruny, 


de  Saint- Louis;    il    sert   très-bien  et  mérite,  sou?  tous  les  rapports,  cette  récom- 
pense. Il  a  fait  la  campagne  d'une  manière  distinguée.  (Note  du  colonel.) 

Moschini  (Adrien),  capitaine  au  48e  de  ligne.  —  Vingt-huit  ans  deux  mois  et 
neuf  jours  de  services,  dont  quatre  ans  deux  mois  et  neuf  jours  à  réduire  de  moitié. 
Déjà  présenté  aux  inspections  précédentes.  (Sole  du  colonel.) 

Polonus  (Frédéric),  capitaine  au  (3e  de  ligne.  — Trente-quatre  ans  dix  mois  trois 
jours  de  services,  campagnes  comprises,  dont  treize  ans  six  mois  et  quatre  jours  à 
réduire  de  moilié.  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1823.  —  Blessé  d'un  coup 
de  feu  qui  lui  a  traversé  la  cuisse  droite  le  30  juin  1830,  devant  le  fort  de  l'Em- 
pereur. (Note  du  colonel.) 

Prieur  (Nestor),  capitaine  de  grenadiers  au  49e  de  ligne.  —  Garde  du  corps  du 
roi,  compagnie  de  Ilaguse,  en  1814,  sous-lieutenant  dans  la  garde  royale,  à  la  for- 
mation en  181?,  lieutenant  en  1819,  rang  de  capitaine  en  1820,  passé  au  49*  en 
1823.  — S'est  fort  bien  conduit  à  la  tète  de  sa  compagnie  dans  le  cours  de  cette 
campagne,  et  notamment  à  l'affaire  du  29  juin,  devant  le  fort  de  l'Empereur.  A  été 
à  la  Martinique  de  1824  à  1829.  (Note  du  colonel  Magnan.) 

Rohinne  (Denis-Auguste),  lieutenant  au  21e  de  ligne.  —  Trente  et  un  ans  neuf 
mois  treize  jours  de  services,  dont  six  ans  un  mois  vingt-neuf  jours  réduits  de 
moitié.  Très-bon  officier,  joint,  à  de  l'instruction  militaire,  beaucoup  de  fermeté; 
s'est  particulièrement  distingué  à  la  tranchée  le  29  juin.  {Note  du  colonel.) 

llongier  (Pierre-André),  capitaine  au  21e  de  ligne.  Trente  et  un  ans  quatre  mois 
et  seize  jours  de  services. —  A  dix-sept  ans  de  capitaine.  Est  resté  quatre  ans  aux 
colonies,  étant  dans  le  31e  de  ligne.  —  Son  instruction,  son  zèle  à  remplir  tous  ses 
devoirs,  les  preuves  de  courage  et  de  dévouement  qu'il  a  montrées  pendant  cette 
campagne,  le  rendent  digne  de  recevoir  cette  faveur.  {Note  du  colonel.) 

Seguier,  capitaine  adjudant  major  au  49°  de  ligne.  — Services  de  1809,  sous- 
lieutenant  de  1811.  A  montré  beaucoup  de  zèle  et  d'activité  dans  cette  campagne, 
et  s'est  fait  remarquer  dans  plusieurs  circonstances.  {Note  du  colonel  Magnan.) 

Tau  pin  (Pierre-François),  capitaine  au  Ce  de  ligne.  —  Trente-trois  ans  quatre 
jours  de  services,  dont  six  ans  cinquante-quatre  jours  réduits  de  moitié.  Chevalier 
de  Saint-Ferdinand  en  1823,  et  de  la  Légion  d'honneur  en  1X28.  (Note  du  colo- 
nel.) 

De  Ihoury  (Désiré),  capitaine  au  48e  de  ligne.  —  Vingt-sept  ans  huit  mois  six 
jours  de  services,  dont  six  ans  six  mois  treize  jours  à  réduire  de  moitié.  —  S'e>t 
bien  montré  à  l'affaire  du  19  juin.  (Note  du  colonel.) 

Vincent  (Antoine-Casimir),  capitaine  adjudant  major  au  13e  de  ligne.  —  Ser- 
vices de  1809:  lieutenant  en  1813  ;  neuf  campagnes  ;  chevalier  de  Saint-Ferdinand 
en  1823.  Excellent  ol licier,  joignant  a  une  grande  activité   beaucoup  de  moyens  et 


318  CHEVALIERS 

comte  de  Broglie,  vicomte  de  Balathier,  marquis  de  Baillv, 
duc  de  Laforce  (Caumont),  duc  de  Clermont-Tonnenv,  mar- 
quis de  Crénay  (de  Poilvillain),  marquis  de  Clermont-Montoi- 
son,  baron  Ducasse,  Delaiille  de  Courteil,  marquis  Dupont 
de  Compiègne,  comte  d'Héricourt,  chevalier  de  Lukerquo 
(Lefebvre),  de  Lenlilhac,  comte  de  Aleulan,  comte  de  Mac- 
Malion,  marquis  de  Maillardoz  (Suisse),  chevalier  de  Ri- 
vière, comte  de  Sabran,  vicomte  Toussaint,  Wathiez. 

Service  de  la  marine,  promotion  du  22  mai  : 

Les  contre-amiraux  :  Jurien  la  Gravière,  comte  Trémie  de 
Keranisanl. 

Promotion  du  23  novembre  : 

Thirion,  lieutenant  général. 

1826.  Service  de  terre. 

Les  lieutenants  généraux  :  comte  d'Alton  ,  marquis 
d'Agoult,  vicomte  Gudin  ,  baron  Jacquinol,  baron  Ordon- 
neau,  comte  de  Sainte-Aldegonde. 

Les  maréchaux  de  camp  :  Baudrand,  vicomte  de  Gou- 
vello  (Louis-Paul),  Lenormand  de  Bretteville,  marquis  de  la 
Tour-du-Pin  de  Montauban  (de  Soyans),  marquis  de  Tilly- 
Blaru. 


de  connaissances;  il  a  fait  la  campagne  avec  beaucoup  de  distinction.  (Note  du  co- 
lonel.) 

Toutes  ces  notes  sont  approuvées  et  appuyées  par  les  ruaréclnux  de  camp  vicomte 
d'Uzer  et  Damrémont,  et  le  lieutenant  général  comle  Loveido. 

Nous  avons  encore  trouvé  dans  le  même  carton  un  mémoire  de  proposition  dans 
lequel  M.  Magnan,  colonel  du  49e,  demande  la  croix  de  Saint-Louis  ou  la  croix  de 
la  Légion  d'honneur  pour  le  capitaine  Arrighi  (Antoine),  et  le  lieutenant  Baillieu 
(Pierre),  ce  dernier  porté  plus  huit.  II  n'y  a  point  d'indication  des  services,  mais 
l' Annuaire  militaire  de  1850,  p.  313,  classe  M.  Arrighi  comme  capitaine,  à  la 
date  du  11  juillet  1S13. 

Parmi  les  officiers  proposés  p;ir  M.  do  Bourmont  pour  la  croix  de  Saint-Louis, 
après  la  prise  d'Alger,  et  qui  ne  furent  pas  nommés  par  suite  de  la  révolution  de 
juillet,  on  nous  a  signalé  M.  Dubois  d'Auby,  sous-intendant  militaire,  et  M.  de 
Maleyssie  (Charles-Tjrdieu).  lieutenant  d'état  major.  (Comte  de  Maleyssie,  d'après 
les  titres  de  la  famille.) 


DE  1830.  ol9 

Service  de  la  /narine. 
Le  contre-amiral  baron  Angot  des  Rotours. 

1827.  Service  de  lerre, 

Les  lieutenants  généraux  :  baron  Billard ,  baron  de  Ne- 
donchel,  vicomte  Pelleport,  vicomte  Rogniat,  comte  Yalée, 
vicomte  Vasserot,  vicomte  Vallin. 

Les  maréchaux  de  camp  :  comte  d'Arbaud  de  Jonques, 
marquis  Oudinot,  vicomte  de  Cheffontaines  (Penfentenio), 
marquis  de  Vidal. 

11  n'y  eut  point  de  promotions  dans  la  marine. 

1828.  Service  de  terre. 

Les  lieutenants  généraux  :  baron  Fririon,  baron  Haxo,  ba- 
ron Lanusse,  comte  de  Sparre. 

Les  maréchaux  de  camp  :  comte  d'Esgrigny  (de  Jouenne), 
comte  de  Boisdeffre  (le  Mouton),  tous  deux  en  retraite. 

Service  de  la  marine. 

Le  vice-amiral  comte  Jacob. 

Les  contre-amiraux  honoraires  :  chevalier  de  Beauvoir 
(Bébert),  baron  du  Pac  de  Bellegarde. 

1829.  Service  de  terre. 

Les  lieutenants  généraux  :  vicomte  de  Saint-Priest  (Louis- 
Antoine-Emmanuel  Guignard),  menin  de  Monsieur  le  Dau- 
phin, ambassadeur  en  Espagne;  comte  d'Ornano. 

Les  maréchaux  de  camp  :  baron  Courson  de  Kernescop 
dit  de  la  fille- l'alio),  chevalier  de  Champagne  de  Folleville, 
comte  delà  Potherie,  comte  O'Heguerty,  baron  Rouget. 

Pour  faits  de  guerre  (campagne  de  Morée)  : 

Les  maréchaux  de  camp  :  baron  Higonet,  vicomte  Sébas- 
tiani  (Tiburce). 

Service  de  la  marine. 

Les  contre-amiraux  :  baron  Roussin,  de  Martineng. 

Les  grand's-croix  turent  : 

182o.  Promotion  du  sacre  ^23  mai). 


320  CHEVALIERS 

Service  de  terre. 

Les  lieutenants  généraux  :  comte  Claparèdc ,  marquis  de 
Courtarvel,  comte  de  Clermont-Tonnerre-Thoury,  comte  Du- 
long  deRosnay,  vicomte  Donnadieu,  baron  de  Damas,  baron 
de  Galiffct,  comte  de  Lardenoy,  comte  de  Lamarthonio, 
comte  d'Oilliamson,  de  Saint-Blancard  (vicomte  de  Gontaut- 
Biron). 

Service  de  mer. 

Le  contre-amiral  comte  Bidé  de  Maurville. 

Promotion  du  21  décembre. 

Le  lieutenant  général  comte  Donzelot  (porté  à  la  fois  à  la 
guerre  et  à  la  marine). 

1826.  Service  de  terre. 

Le  lieutenant  général  vicomte  Liger-Belair. 

1827.  Le  vicomte  Castex,  lieutenant  général. 

1828.  Le  baron  de  Goguelatz,  le  comte  de  Partouneaux, 
le  vicomte  Villers-Lafaye,  lieutenants  généraux  (ce  dernier 
en  retraite;. 

1829.  Le  comte  Guillcminot,  le  vicomte  Jan  de  la  Hameli- 
naye,  lieutenants  généraux. 

Le  comte  de  la  Tourette-Portalès  (la  Rivière),  maréchal  de 
camp. 

Pendant  ces  quatre  dernières  années  il  n'y  eut  pas  de  pro- 
motions de  grand's-croix  dans  le  service  de  mer. 

ORDRE    DU    MÉRITE    MILITAIRE. 

Commandeurs  : 

1825.  Baron  Schaeiïer,  maréchal  de  camp. 

1820.  Vasserot  baron  de  Vincy,  aide  de  camp  de  S.  A.  R. 
Mgr  le  duc  de  Bordeaux  (état-major  suisse),  maréchal  de 
camp. 

Grand'-croix  : 

1827.  Le  baron  Campredon,  lieutenant  général. 


DE  1830.  321 

En  parcourant  la  longue  nomenclature  des  noms  de  ces 
haute  dignitaires,  depuis  1814  jusqu'en  1830,  on  reconnaîtra 
avec  quel  soin  les  rois  Louis  XVIII  et  Charles  X  pratiquèrent 
le  système  d'Henri  IV,  et  avec  quelle  munilicence  ils  récom- 
pensèrent tous  les  services  :  ceux  qui  dataient  de  la  répu- 
blique et  de  l'empire,  et  ceux  qui,  commencés  avant  1789, 
avaient  continué  à  l'armée  de  Condé,  ou  ceux  eulin  qui 
s'étaient  révélés  dans  la  Vendée. 


Les  ordonnances  rendues  sous  la  restauration,  et  qui  con- 
cernent la  croix  de  Saint-Louis  ou  celle  du  .Mérite  militaire, 
sont  au  nombre  de  neuf. 

Le  12  décembre  1814,  le  roi  Louis  XVIII  rétablit  les  do- 
tations spéciales  de  l'hôtel  des  Invalides,  des  écoles  militaires 
et  de  l'ordre  de  Saint-Louis.  Il  créa  une  caisse  des  invalides 
de  la  guerre;  il  lui  donna  pour  revenus  :  1°  les  concessions 
faites  à  l'hôtel  des  Invalides,  en  vertu  du  décret  du 
25  mars  1811  ;  2°  la  retenue  de  2  p.  100  sur  toutes  les  dé- 
penses du  matériel  de  la  guerre  et  sur  le  prix  des  marchés 
de  fournitures  à  passer;  3°  la  solde  de  retraite  accordée  par 
la  marine  aux  invalides  de  ce  département  admis  à  l'hôtel; 
i°  un  prélèvement  de  50  p.  100  sur  la  vente  des  objets  du 
matériel  de  la  guerre  reconnus  hors  d'état  de  servir;  5°  un 
droit  de  sceau  à  établir  sur  les  brevets  de  grades  ou  de  déco- 
rations; (>°  la  retenue  entière  d'appointements  dont  les  offi- 
ciers auxquels  il  était  accordé  de  l'avancement  auraient  dû 
jouir  dans  le  premier  mois  de  leur  promotion  ;  7°  et  les  éco- 
nomies qu'on  pourrait  faire  dans  toutes  les  branches  de  l'ad- 
ministration, sans  nuire  aux  droits  et  aux  intérêts  des  mili- 
taires. 

Le  30  avril  1817,  le  roi  fixa  le  nombre  des  grands-croix 
à  quarante,  d'après  les  anciens  édits,  et  celui  des  comman- 
deurs à  cent  vingt. 

III.  21 


àT2  CHEVALIERS 

Le  9  août  182U,  une  ordonnance  (voir  plus  haut,  p.  231 
détermina  les  conditions  nécessaires  pour  l'admission  dans 
l'ordre. 

Le  13  août  1823,  en  présence  de  la  guerre  d'Espagne,  le 
nombre  des  grand's-croix  fut  porté  à  soixante. 

Le  17  septembre  suivant,  la  part  des  deux  département 
pour  les  grand's-croix  fut  établie,  savoir  :  armée  de  terre, 
cinquante  et  un  ;  armée  de  mer,  neuf. 

L'ordre  du  Mérite  militaire  ne  fut  pas  oublié.  Jusqu'alors 
cette  croix  n'avait  été  donnée  qu'à  des  étrangers  au  service 
de  France,  Allemands  ou  Suisses;  mais,  par  une  ordonnance 
du  28  novembre  181  -4,  les  bénéfices  de  l'édit  de  création  fu- 
rent appliqués  à  tous  les  officiers  des  troupes  de  terre  et  de 
mer  qui  ne  professaient  pas  la  religion  catholique.  La  couleur 
du  ruban,  qui,  dans  l'origine,  était  bleue  isans  être  ondée), 
fut  changée,  et  le  ruban  fut  le  même  que  celui  de  la  croix 
de  Saint-Louis. 

Enfin  le  roi  rendit  deux  autres  ordonnances  :  l'une,  du 
10  janvier  1815,  enjoignait  aux  veuves,  enfants,  héritiers 
ou  créanciers  de  chevaliers  de  Saint-Louis  de  renvoyer  aux 
ministres  de  la  guerre  ou  de  la  marine,  après  le  décès  des 
titulaires,  les  décorations  accordées  à  ceux-ci. 

L'autre,  du  22  mai  181  G,  déclarait  que  les  officiers  nommés 
chevaliers  ou  dignitaires  de  Saint-Louis  ou  du  .Hérite  mili- 
taire recevraient  des  brevets  signés  par  les  ministres  de  la 
guerre  ou  de  la  marine,  et  scellés  par  le  chancelier  de  France, 
faisant  fonctions  de  chancelier  garde  des  sceaux  de  cet  ordre. 
Elle  ajoutait  que  les  grand's-croix  prendraient  rang  dans  les 
cérémonies  publiques  avec  les  graïuFs-croix  de  la  Légion 
d'honneur,  les  commandeurs  avec  les  grands  officiers,  les 
commandeurs  de  ta  Légion  d'honneur  après  ceux-ci,  et  les 
chevaliers  de  Saint-Louis  avec  les  officiers  de  la  Légion 
d'honneur,  tous  par  ancienneté  de  nomination. 


DE  1830.  323 

En  tombant,  enveloppé  dans  les  plis  glorieux  du  drapeau 
d'Alger,  le  roi  Charles  X  emporta  avec  lui  cet  ordre  de 
Saint-Louis,  noble  création  de  son  aïeul.  Le  nouveau  gouver- 
nement proscrivit  d'abord  cette  croix,  prix  du  sang  versé 
pour  la  France  ou  des  services  rendus  à  l'État  ;  puis  il  recula 
devant  le  mécontentement  que  cette  mesure  avait  soulevé. 
il  permit  aux  titulaires  de  la  reprendre,  mais  en  la  dépouil- 
lant de  ses  (leurs  de  lis.  Beaucoup  de  chevaliers  refusèrent 
de  se  soumettre  à  cette  condition,  et  nous  eu  connaissons 
qui,  après  être  restés  vingt-quatre  ans  sans  porter  leur  dé- 
coration, l'ont  reprise  seulement  le  jour  où  le  gouvernement 
actuel  lui  a  rendu  sa  forme  primitive. 


En  présence  des  malheurs  de  l'émigration  et  rie  la  perte 
de  tant  de  fortunes,  fruit  des  excès  révolutionnaires,  les  che- 
valiers de  Saint-Louis  et  du  Mérite  militaire  fondèrent,  au 
commencement  de  la  restauration,  et  avec  l'agrément  du 
roi,  une  association  paternelle  de  bienfaisance,  destinée  à  se- 
courir les  veuves  et  orphelins  des  chevaliers  des  deux  ordres. 
Celte  association,  mise  sous  la  protection  de  Madame,  du- 
chesse d'Angoulcme,  eut  pour  président  Mgr  le  prince  de 
Condé,  ancien  généralissime  de  l'armée  de  l'émigration.  A 
la  mort  de  Son  Altesse  Sérénissime,  en  1818,  la  présidence 
suprême  fut  donnée  à  Mgr  le  duc  de  Berry.  Après  le  crime 
exécrable  du  13  février  1820  l'association  n'eut  plus  de  pré- 
sident parmi  les  princes  de  la  maison  de  Bourbon. 

Elle  était  régie  par  un  conseil  d'administration,  dont  les 
présidents  furent  successivement,  de  18io  à  1830,  le  maré- 
chal duc  de  Coigny,  le  marquis  de  Gonlaut-Biron,  le  marquis 
d'Autichamp,  le  duc  de  Damas,  le  due  de  Rivière  et  le  duc 
de  Dotideaùville. 

Elle  avait  pour  ressources  les  allocation^  dues  à  la  muni- 
licence  du  roi  et  des  princes  de  la  famille  royale,  les  dons, 

21. 


o-2[i  CHEVALIERS 

legs  et  souscriptions  recueillis  parmi  les  membres  de  l'ordre. 

Elle  fonda  deux  maisons  d'éducation  pour  les  garçons  i  ! 
filles  des  chevaliers  des  deux  ordres.  Le  collège  des  gar<;ou> 
était  situé  àSenlis;la  maison  des  jeunes  personnes  était  .1 
Versailles,  sous  la  direction  des  dames  cbanoinesses  de  l'or- 
dre régulier  de  Saint-Augustin.  En  outre,  des  secours  étaient 
alloués  aux  chevaliers  tombés  dans  l'infortune  et  à  leurs 
veuves. 

Ces  établissements  si  utiles  prospérèrent  pendant  quinze 
ans,  grâce  à  la  générosité  des  princes  et  des  membres  de 
Tordre.  Le  bienfait  de  l'éducation  fut  ainsi  donné  à  de  nom- 
breux enfants  dont  la  révolution  de  1789  avait  brisé  l'avenir. 
Ce  fut  une  œuvre  charitable,  et  qui  eut  sa  gloire;  car  c'est 
au  collège  de  Senlis  qu'a  été  élevé  le  jeune  Canrobert  de 
Certain,  aujourd'hui  maréchal  de  France.  L'appui  lutélaire 
de  Madame,  duchesse  d'Angoulème,  devenue  Madame  la 
Dauphine,  suivait  ces  enfants  dans  une  sphère  plus  élevée; 
nous  pourrions  citer  plus  d'un  nom  révéré  auquel  l'absence 
de  toute  fortune  fermait  les  portes  de  l'école  de  Saint-Cyr,  et 
qui  a  pu  franchir  celte  difficulté,  grâce  à  la  prodigue  muni- 
licence  de  celte  auguste  princesse.  Madame  la  Dauphine,  cet 
ange  qui  sera  toujours  l'éternel  honneur  de  la  France,  n'ou- 
bliait pas  les  services  des  pères  et  transportait  sa  protection 
sur  la  tète  des  fils.  L'esprit  de  charité  qui  l'animait  ne  fut  pas 
affaibli  par  la  révolution  de  Juillet;  du  fond  de  l'Allemagne, 
sa  main  s'étendait  constamment  sur  ceux  qui  souffraient.  La 
veilfe  même  de  sa  mort,  par  un  courage  surhumain,  elle 
domptait  ses  propres  douleurs,  et  recueillait  ses  forces  pour 
signer,  dans  un  travail  suprême  avec  M.  le  baron  Charlel, 
son  fidèle  secrétaire  des  commandements,  les  derniers  secours 
que  Dieu  lui  permettait  d'allouer  sur  la  terre.  Elle  est  mon- 
tée au  ciel,  suivie  d'un  long  cortège  de  pleurs  et  de  bénédic- 
tions, et  elle  y  prie  aujourd'hui  pour  cette  France  qu'elle  a 
tant  aimée  et  cpii  l'a  si  cruellement  méconnue. 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  325 


CHAPITRE  VIII. 

Chevaliers  de  Saint-Louis  ou  services  de  chevaliers  retrouvés  depuis  l'impression 
des  listes  précédentes. 


'**  De  la  Messelière  (l)  el  de  Boulloc  (2),  nommés  en  1705, 
d'Illiers  (Douhaul)  (3),  de Malherbe-Desmarais  (4),  et  le  che- 
valier de  Maupeou  (5),  nommés  en  17J8  ;  de  Maisoncelle  (G), 
nommé  en   1721;  le  comte  de  Maulevrier-Langéron  (7)  et 

(1)  Enseigne  de  la  Réaile  en  1682,  capitaine  de  galère  en  1715,  mort  à  Porlo- 
Fino  en  1732.  (Liste  de  1693  à  ITSi,  fol.  11,  Archives  de  la  marine.) 

(2)  Lieutenant-colonel  d'Artagnon  (ce  mot  est  peu  lisible)  en  1690,  gouverneur 
de  la  Grenade  en  1701,  mort  à  la  Grenade  en  1708.  [Même  liste.) 

(5)  Lieutenant  de  frégate,  mort  le  13  janvier  1735.  {Liste  de  4694  à  1717,  fol. 
58.)  —  Marquis  d'Illiers  d'Enlragues,  relire  en  1727  avec  une  pension  de  1,000 
livres  ;  mort.  [Liste  de  1693  à  175-1,  fol.  21 ,  Archives  de  la  marine.) 

(4)  Garde  marine  en  1689,  lieutenant  de  vaisseau  en  1712.  —  Est  de  Norman- 
mandie.  —  Retiré  le  1er  janvier  1721.  avec  une  pension  de  800  livres;  mort  l>i 
5  septembre  1739.  [Liste  de  1693  à  1751,  fol.  22.) 

(5)  Garde  marine  au  Canada  en  1694,  capitaine  de  vaisseau  en  1707,  gouver- 
neur de  la  Grenade  en  1712.  —  Est  de  Metz.  —  Mort  à  Paris  le  4  mars  1725. 
[Même  liste,  fol.  20.) 

(6)  Capitaine  à  la  Martinique  en  1695,  colonel  de  milices,  commandant  à  la 
Grand'-Terre  (Guadeloupe),  en  1721;  mort.  (Liste  de  1691  à  1717,  fol.  68.) 

(7)  Porté  plus  haut  t.  II,  p.  114.  —  Depuis,  nous  avons  retrouvé  les  annotations 
suivantes:  Etait  au  bombardement  d'Oneilles  etau  siège  deRoze,  en  1692;  en  1701, 
étant  aide  major  à  Dunkerque,  il  reçut  une  contusion  en  portant  secours  au  fort 
Isabelle,  assiégé  par  les  Hollandais  ;  en  1702,  il  était  à  la  prise  d'un  vaisseau  hol- 
landais de  00.  enlevé  à  l'abordage  à  la  portée  de  onze  autres  vaisseaux  de  la 
même  nation,  à  la  prise  de  deux  vaisseaux  anglais  de  28  et  de  12,  et  à  l'échoue- 
ment  d'un  corsaire  anglaisa  la  côte  d'Angleterre,  où  on  le  brûla;  ilans  les  derniers 
temps  de  la  guerre  de  1701  à  1713;  il  était  au  siège  et  à  la  prise  de  l'Offïngne; 
il  a  fait  les  fonctions  de  major  général  du  camp,  sous  les  ordres  du  bailly  de  Lan- 
geron,  son  oncle,  ensuite  celles  de  major  général  de  la  place.  —  A  eu  une  pension 
de  2,000  livres  pour  les  services  qu'il  rendit  à  Marseille,  pendant li  peste  de  1720 
à  1721.  —  Mort  à  Paris  le  12  février  I7fis.  [Registre  des  mouvements,  t.  I, 
fol.  7.) 


326  CHEVALIERS 

de  Yilleneuvc-Bargemonl  (1),  nommés  en  1713;  d'iléli"  <!,• 
Villarzel  (2),  nommé  en  173S;  Sinety  de  Puylon  (3  , 
nommé  en  1712;  le  chevalier  de  Fénélon  (4),  nommé 
en  1771. 

De  Sinety,  ancien  officier  de  milice  à  Saint-Domingue, 
nommé  en  1772  (o);  de  Saint-Prix,  nommé  en  1727  (G);  do 

(1)  Est  de  Languedoc.  —  A  été  blessé.  —  Page  du  roi  en  1090,  garde  de  l'é- 
tendard en  1092,  capitaine  de  galère  en  1728,  chef  d'escadre  en  1740,  —  Pension 
de  800  livres  sur  l'ordre  en  1723;  portée  à  1,000  livres  en  1730.  [Liste  de  IG95 
à  175 i,  pensions,  fol.  19,  Archives  de  la  marine.)  —  Mis  à  1,500  livres;  mort  ù 
Marseille  en  1 7  ï 0  ;  cinquante-six  ans  de  services.  (Même  liste,  fol.  15.) 

(2)  Est  de  Provence.  —  G.irde  marine  en  1700,  capitaine  de  vaisseau,  comman- 
dant les  gardes  de  la  marine  en  1746.  (Liste  de  1695  à  175  i,  fol.  40.) —  Dix-neuf 
campagnes;  était  au  siège  de  Barcelone  en  1700  ;  au  combat  d'une  barque  contre 
une  frégate  anglaise  eu  1707;  au  siège  de  Barcelone  en  1710;  au  combat  de 
M.  de  Court  en  1741.  (Laffilard,  t.  VI,  services  de  1085  à  1751.)  —  Brevet  de 
maréchal  des  logis  de  la  compagnie  des  gardes  du  pavillon-amiral  pour  le  sieur  de 
Villarzel;  commission  de  capitaine  de  vaisseau  et  brevet  de  commandant  de  la 
compagnie  des  gardes  marine  de  Toulon,  pour  le  même,  datés  du  1er  avril  17  45; 
commission  de  chef  d'escadre  pour  le  chevalier  île  Villarzel,  datée  du  Ie' août 
1750.  (Pièces  originales  communiquées.)  —  Porté  plus  haut  t.  II,  p.  150. 

(5)  Petit  commissaire  en  1732.  —  Commissaire  des  galères  en  1755.  —  Con- 
trôleur à  Marseille  en  1746.  —  Était  contrôleur  des  galères.  —  Homme  d'esprit. 
—  M.  le  duc  d'Orléans  (a).  — Son  frère  est  aide  major  des  gardes  françaises. 
(Personnel  des  ports,  liste  générale.  1729  à  1817,  commissaires  ordinaires,  fol.  5, 
recto.)  —  Porté  plus  haut,  t.  II,  fol.  144. 

(4)  Fils  du  lieutenant  général  tué  àRocoux;  frère  du  lieutenant  général  gou- 
verneur de  la  Martinique;  commandant  de  la  compagnie  des  gendarmes,  milices 
de  la  Martinique,  avec  brevet  de  colonel,  en  1771.  En  1778,  colonel  à  la  suite  avec 
un  traitement  de  5,000  livres.  —  En  1781,  pension  de  retraite  de  4,U00  livres. — 
A  fait  sept  campagnes  :  était  à  deux  combats;  est  frère  de  l'évèque  deLombez. 
(Dossier  de  M.  de  Fénélon,  Archives  de  la  marine.)  —  Porté  plus  haut,  t.  11. 
p.  19o.) 

(5)  Sert  depuis  l'année  1745;  a  fait  les  campagnes  de  Flandre  dans  le  régiment 
de  la  Morlière,  où  il  était  lieutenant  ;  a  reçu  un  coup  de  feu  à  travers  le  corps  à 
Lawfeld;  passé  en  1749  à  Saint-Domingue,  où  il  a  servi  dans  les  milices.  (Mé- 
moire de  proposition,  Archives  de  la  marine.) 

(6)  Damas  de   Saint-Prix  (Tixier).    (Titre   du  dossier.)  —  Est  de  la  province 

ta)  Celte  mention  spirille  c(ue  le  duc  d'Orléans  protégeai!  et  avait  recommandé  M.  «le 
Sinety. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  327 

Saint-Prix,  nommé  en  1760  (1);  le  comte  de  Bouloc  (Denis- 
Joseph),  nommé  en  1770  (2);  le  comte  de  Lavaulx,  nommé 
en  1778(3). 

La  Mothe-d'Eyran,  nommé  en  1694  (4);  le  chevalier  de 

d'Autun;  garde  marine  en  1687,  lieutenant  de  vaisseau  en  1707,  capitaine  de 
vaisseau  en  1758,  mort  à  Brest  le  20  mai  1717.  [Liste  de  1694  à  1719,  fol.  28, 
verso,  Archives  de  la  marine.) 

(1)  D.iinas  de  Saint-Prix  (Tixier).  {Titre  du  dossier.)—  Fils  de  feu  M.  de 
Saint-Prix,  capitaine  de  vaisseau.  —  Garde  marine  en  1741,  enseigne  de  vaisseau 
en  1718,  lieutenant  de  vaisseau  en  1756,  capitaiue  de  vaisseau  en  1772  :  était  en 
1718  sur  le  Magnanime,  commandé  parle  chevalier  d'Albert;  combat  :  fait  pri- 
sonnier; était  en  1757  sur  le  Diadème,  commandé  par  M.  de  Rosily  deMesros; 
combat  et  prise  du  vaisseau  le  Greenwich  :  était  en  1759  sur  le  Héros,  commandé 
par  M.  de  Sanzay  :  combat  du  20  novembre.  —  Mort  à  Brest,  le  6  février  1777, 
laissant  une  veuve  et  quatre  enfants  (un  garçon  et  trois  filles);  le  29  mars,  pen- 
sion de  1,000  livres  sur  les  Invalides  à  sa  veuve,  avec  protection  pour  les  trois  de- 
moiselles, une  parente  s'étant  chargée  du  garçon.  (Registres  des  mouvements,  t.  IV, 
p.  611,  marine.)  —  Porté  plus   haut,  t.  II,  p.  178. 

(2)  Créole  de  l'Ile-de-France,  enseigne  en  1759  à  Lorieut;  parti  en  1741  sur 
un  des  vaisseaux  de  M.  de  la  Bourdonnais,  pour  l'expédition  de  Mahé;  était  au 
siège  et  à  la  prise  de  Madras  ;  sert  depuis  vingt-huit  ans.  [État  de  services  du 
5 1  juillet  1767,  certifié  par  MM.  Desforges-Boucher,  gouverneur  général  des  îles 
de  France  et  de  Bourbon,  et  Maissin,  commandant  le  bataillon  de  l'Ile-de-France, 
tous  deux  chevaliers  de  Saint-Louis;  dossier  de  M.  de  Bouloc.) —  Enseigne  de  la 
compagnie  des  Indes  en  1759,  sous-lieutenant  à  l'Ile-d^-France  en  1750,  lieute- 
nant en  1752,  capitaine  en  1757.  (Mémoire  de  proposition.) —  Qualifié  lieutenant- 
colonel  d'infanterie,  dans  un  contrat  de  vente,  passé  à  l'Ile-de-France  en  1782. (Dos- 
sier de  M.  de  Bouloc,  marine.) 

(5;  Fils  du  comte  de  Lavaulx,  capitaine  des  gardes  de  Léopold,  duc  de  Lor- 
raine. —  Garde  marine  en  1757,  enseigne  de  vaisseau  en  17G7,  lieutenant  de  vais- 
seau en  1778,  lieutenant-colonel  en  1782.  —  Avant  d'entrer  dans  la  marine,  avait 
été  cinq  ans  page  du  roi  de  Pologne.  —  Fiait,  en  1770,  sur  la  Mignonne,  au  bom- 
bardement de  Tunis,  et,  en  1779,  sur  le  Tvnnant,  escadre  d'Estaing,  à  la  pri?e  et 
au  combat  de  la  Grenade  les  i  et  0  juillet,  et  au  siège  de  Savannah,  en  octobre.  — 
Retiré,  pour  cuise  de  >anté,  avec  la  commission  de  capitaine  de  vaisseau  et  une 
pension  de  2.000  livres  sur  le  trésor.  Chef  des  classes  à  Boulogne  en  1780.  [Re- 
gistres des  mouvements,  t.  IX,  p.  1553,  marine.) 

(I)  Capitaine  île  vaisseau  reformé,  pension  de  800  livres  sur  l'ordre  en  1719, 
portée  à  1 ,000  livres  en  1 720  ;  mort  au  mois  d'octobre  1755.  [Liste  de  1693  ù  1751, 
fol.  17 ,  marine ,) —  Boisjollv  de  li  Mollie-Deyrand  :  est  de  Guyenne  ;  garde  marine 
en  1075,  capitaine  de  vaisseau  en  1696  ;  estropie  d'une   cuisse   à   Alger  en  1083. 


328  CHEVALIERS 

a  Cardonnie,  nommé  en  1762  (1):  de  Billiotty,  nommé 
en  1795  (2);  Fabre  d'Églantine  (Loliis-Théodore-Jules- Vin- 
cent), ingénieur  de  la  marine  de  seconde  classe,  nommé  le 
30  octobre  1829. 

Castille  d'Argilliers  (Gabriel-Joseph  de  Froment),  lieute- 
nant aux  gardes  françaises,  nommé  en  1782  (3)  ;  de  Cheriscy 

(Même  liste,  fol.  18.)  — 1,000  livres  de  pension  en  1720,  retiré  en  1727  avec  3,l)0u 
livres  de  pension  sur  la  marine  ;  mort  à  Libourne  le  7  novembre  1735.  {Même  liste, 
fol.  14.)  Porté  t.  I,  p.  158,  sous  le  nom  de  Boisjolly.  —  D'après  les  renseigne- 
ments qui  nous  ont  été  donnés,  cet  officier  se  nommait  Jean-Paul  Chevalier,  sei- 
gneur de  la  Mothe  d'Ayran,  et  de  Bois-Jolly. 

(1)  Est  de  l'Angoumois.  Garde  marine  en  174G,  enseigne  de  vaisseau  en  1751, 
lieutenant  de  vaisseau  en  1757,  capitaine  de  frégate  en  1704,  premier  aide-major 
en  1765,  a  quitté  l'aide-majorité  en  1768  ,  capitaine  de  vaisseau  en  1772,  briga- 
dier ès-armées  navales  en  1776,  chef  d'escadron  en  1784.  —  Avant  d'entrer  dans 
a  marine,  campagne  volontaire,  dans  laquelle  il  s'est  trouvé  à  la  descente  de  V An- 
guille y  où  il  a  essuyé  beaucoup  d'événements  dangereux.  —  Était,  en  1746,  sur 
l'Alcyon,  au  combat  sur  la  côte  de  Saint-Domingue  ;  eu  1757,  étant  sur  V.lmé- 
thisie,  à  la  côte  de  Guinée,  il  attaqua,  avec  deux  chaloupes  qu'il  commandait,  deux 
bâtiments  de  14  canons,  et  les  enleva  l'épée  à  la  main  ;  il  était,  dans  la  même  an- 
née, à  deux  combats  très-vifs  sur  la  côte  de  Saint-Domingue,  l'un  contre  la  Victoire, 
vaisseau  de  44,  qui  dura  huit  heures.— En  1778,  il  commandait  le  vaisseau  le  Dia- 
dème au  combat  d'Ouessant  ;  en  1779,  commandant  {'Illustre,  il  était  au  combat 
du  20  septembre  ;  et  la  même  année  il  sauva,  en  le  relevant,  le  Zodiaque,  qu'un 
ouragan  avait  jeté  à  la  côte  dans  le  port  de  l'Ile-de-France. —Retiré  du  service  le 
1er  décembre  1784,  pour  cause  de  santé,  avec  ses  appointements  de  6,000  livres, 
conservés  en  pension  sur  le  trésor.  [Registres  des  mouvements,  t.  V,  p.  754.)  De 
Boutier  de  la  Cardonnie.  {.archives  de  la  famille.) 

(2j  Porté  plus  haut,  p.  18.  —  Michel  Venceslas;  garde  marine  on  1770,  en- 
seigne de  vaisseau  en  1782 —De  1770  à  1781,  était  sur  le  Triomphant,  escadre  de 
Guichen;  trois  combats.  —  De  1781  à  1785,  était  sur  le  Citoyen,  escadre  de  M.  de 
Grasse,  aux  combats  des  23,  26  janvier  et  12  avril  1782.  (Registres,  mouvements, 
t.  VIII,  p.  961..  verso.)— Lieutenant  de  vaisseau  en  1786.  {Liste  générale,  1  787,  t.  I, 
fol.  183,  verso.)  —  Brevet  expédié  le  50  avril  1816  ;  avait  été  reçu  au  commence- 
ment de  1795  par  M.  de  Viomesuil.  {Registre  de  l'ordre,  de  1814  à  1850.) 

(3)  Froment  de  Castille  (Gabriel-Joseph),  page  de  la  grande  écurie,  le...., 
deuxième  enseigne  aux  gardes  françaises  en  1766,  premier  enseigne  en  1769, 
sous-lieutenant  en  1774,  lieutenant  en  second  en  1780;  ordre  du  7  novembre 
1785  pour  lui  donner  le  rang  de  lieutenant  dans  le  régiment;  lieutenant  en  pre- 
mier en  1786;  était  présent  le  31  août  1789.  (Registre  des  gardes  françaises,  uf/i- 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  329 

(Louis-François),  nommé  en  4747  (1);  de  Cherisey  (Louis), 
nommé  en  1783  (2);  des  Selles  (Jean-Baptiste),  capitaine  au 
régiment  tle  l'Ile-de-France,  nommé  en  1762  (3);  Comeiras 


e iers,  I78G  à  1789.)  —  Baron  do  Castille.  (Étal  militaire  de  1788,  p.  cxxxi.) 
—  Connu  sous  le  nom  de  baron  d'Argilliers,  jusqu'à  la  mort  du  baron  de  Castille, 
.'on  oncle,  en  1775. — Il  eut,  de  son  premier  mariage,  un  fils,  qui  l'ut  tué  à  Essling, 
étant  lieutenant  de  chasseurs,  et  il  se  remaria  à  la  princesse  Herminie  de  Roban, 
de  laquelle  il  eut  un  fils  et  plusieurs  filles. — Page  en  1762, second  page  en  1765. 
(Soie  de  la  famille.) 

(!)  Porté  1er  vol.  p.  590.  —  Marquis  de  Cherisey.  [État  militaire  de  1775, 
p.  148.)  —  Né  à  Melz  le  29  avril  1722,  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de 
Villeroy  en  175G,  rang  de  capitaine  et  exempt  même  année,  rang  de  mestre  de 
camp  en  1745,  gouverneur  du  fort  Saint-Jean  de  Marseille  en  1750,  aide-major  en 
1755,  brigadier  de  cavalerie  en  1759,  rang  d'enseigne  même  année,  enseigne  en 
17GG,  maréchal  de  camp  en  1767,  lieutenant  en  1771,  lieutenant  général  et  com- 
mandeur de  l'ordre  en  1784. —  S,  100  livres  comme  gouverneur  du  fort  Saint-Jean 
et  pension  de  11,500  livres.  —  5,000  livres  comme  commandeur. — A  continué  ù 
servir  dans  les  gardes  du  corps,  quoiqu'il  fût  maréchal  de  camp  et  qu'il  fût  dans  le 
cas  de  quitter  d'après  l'ordonnance  de  1776.  Est  resté  avec  l'agrément  du  roi  jusqu'en 
1781,  qu'il  a  été  lait  lieutenant  général.  —  A  fait  la  campagne  de  1744  comme 
aide  de  camp  de  son  père,  lieutenant  général;  il  fut  blessé  à  la  tête;  il  était  aux 
sièges  de  Menin,  Ypres  et  Fume,  et  à  la  bataille  deDettingen.  A  été  blessé  à  Fon- 
tenoy;  a  fait  la  campagne  de  17GI  en  Allemagne,  en  qualité  d'aide-major  de  sa 
compagnie  ;  il  avait  des  lettres  de  service  comme  brigadier.  (Dossiers  des  géné- 
raux.) 

(2)  Porté  2e  vol., p.  5G0. —  Le  marquis  de  Cherisey  (Louis),  né  à  Paris  le  9  août 
1751.  Garde  du  corps,  compagnie  de  Villeroy,  en  17G5  ;  commission  de  capitaine 
de  cavalerie  en  1771,  exempt  en  1775,  sous-lieutenant  en  177G,  mestre  de  camp 
en  1779;  de  service  chez  le  roi  les  5  et  6  octobre  1789  ;  maréchal  de  camp  en  1791, 
émigré  dans  la  même  année,  a  fait  la  campagne  de  1792  ;  lieutenant  des  gardes  du 
corps,  compagnie  Wagram,  en  1814  et  commandeur  de  Tordre;  a  suivi  le  roi  le 
2Um.irs  1815;  était  à  Béthune,  où  s'est  fait  le  licenciement;  a  cessé  ses  fonctions 
le  l"  nou'mhre  1815;  lieutenant  général  honoraire  le  même  jour.  —  Trenle-six 
ans  dix  mois  deux  jours  île  services. —  Pension  de  G, 000  fr.  conformément  à  l'or- 
donnance du  roi  du  14  février  1816,  réduite  à  4,000  fr.  par  la  loi  du  25  mars 
1817.—  Décédé  le  16  septembre  1827.  —  Pension  de  1,000  fr.  le  25  novembre 
1828,  à  sa  veuve,  née  Marie-Aglaéle  Seneschal,  tante  de  M.  le  marquis  d'Audilfret, 
conseiller  d'Etat.  (Dossiers  des  pensions,  no  20,518.)  —  Grand'- croix  de  l'ordre 
en  1825.  —  (Voir  plus  huit  p.  280.) 

(5)  De  Selle  du  Real  (Jean-Baptiste),  né  le  22  mai  1729  :  est  de  Toulon.  Lieute- 
nant en  second  en  1745,  lieutenant  même  année,  capitaine  en  1755.  (Hegistre,rang 


330  CHEVALIERS 

(David-Delpueck),  capitaine  de  dragons  dans  la  légion  do 
Condé,  nommé  en  1771  (1)  ;  Sonyn  (François- Joseph),  ca- 
pitaine au  régiment  Royal,  nommé  en  1710  (2). 

Souyn  d'Estournelles  (Denis-François),  capitaine  au  régi- 
ment Royal-infanterie,  nommé  en  1756(3). 


des  capitaines  d'infanterie  de  1748  à  1763,  régiment  de  l'Ile-de-France,  t.  II. 
fol.  171,  verso.)  —  Fils  naturel  et  légitime  de  Jean-Baptisle-Louis  de  Selle,  tré- 
sorier de  la  marine  à  Toulon,  et  de  dame  Thérèse  Coulomb  (acte  de  naissance), 
réformé  le  22  décembre  1702,  avec  une  pension  de  500  livres.  (Dossiers  des  pen- 
sions avant  1789.)  —  Envoi  de  lu  croix  comme  parrain  à  M.  de  Robert,  maréchal 
de  camp,  commandant  pour  le  roi,  à  Toulon.  (Registre  de  l'ordre  de  1762  ù  1781, 
fol.  28,  verso.) 

(1)  Le  chevalier  de  Comeiras.  (État  militaire  de  1771,  p.  505.)  —  Nommé  le 
9  décemhre  1771,  reçu  le  16  janvier  1772  par  M.  de  Goardon.  (Registre  de  l'ordre 
dellGïà  1781.) 

(2)  Porté».  I,  p.  374.  —  De  Souyn,  orthographe  du  nom.  (Titres  de  la  fa- 
»n7/e.)Né  le  26  septembre  1720.  Est  de  Rheims. —  Volontaire  en  1726,  enseigne 
en  4731,  lieutenant  en  1732,  capitaine  en  1733,  de  grenadiers  en  1747,  major  en 
1748,  commandant  de  bataillon  en  1737.  (Registre,  rang  des  capitaines  d'infan- 
terie, de.  1748  à  1763,  régiment  Royal,  t.  1,  fol.  108.)  —  Lieutenant-colonel  du 
régiment  provincial  de  Chàlons  en  1771.  lieutenant-colonel  du  régiment  provincial 
d'artillerie  de  la  Fère  en  1778,  brigadier  en  1780,  maréchal  de  camp  en  1784. — 
Pension  de  800  livres  sur  l'ordre;  traitement  de  6,000  livres.  —  A  fait  les  cam- 
pagnes de  1733,  1731  et  1735  en  Italie  et  en  Allemagne;  celles  depuis  1712  jus- 
qu'en 1718  en  Flandre  et  en  Bohème.  —  A  reçu  une  contusion  au  pied  en  1745, 
et  une  autre  en  1716.  —  Est  passé  à  Mahon  en  1756,  et  y  est  resté  jusqu'en  1762. 
(Dossiers  des  généraux.)  — De  son  mariage  avec  dame  Raoule-Marie-Anne  Les- 
pagnol  de  Bezannes,  il  eut  plusieurs  filles  et  un  lils,  Anne-Denis  de  Souyn,  qui, 
sous-lieutenant  au  régiment  de  Franche-Comté-Cavalerie,  compagnie  des  ehevau- 
légers,  fut  ensuite  incorporé  dans  les  hussards  d'Esterhazy,  émigra  en  1791,  passa 
en  Allemagne,  se  rendit  à  Londres,  entra  comme  lieutenant  dans  le  régiment  d'in- 
fanterie  de  Salm-Kiluirg,  lit  partie  de  l'expédition  de  Ouiberon,  fut  fait  prisonnier 
et  fusillé  à  Vannes  le  2  juillet  1795.  11  était  le  huitième  de  son  nom  au  service 
des  rois  de  France.  Avec  lui  s'éteignit  la  branche  aînée  de  Souyn.  Les  deux  autres 
branches  sont  également  éteintes.  (Sote  de  la  famille.) 

(ô)  Porté  t.  I,  p.  440.  —  Souyn  De.vlournelles.  —  Né  le  15  décemhre  1726. 
Est  de  Rheims. —  Lieutenant  en  second  en  1740;  était  alors  âgé  de  seize  ans  ;  en- 
seigne en  1741.  lieutenant  en  1712,  capitaine  en  1746,  en  second  à  la  réforme 
(à  la  paix  en  1719).  —  E>t  lieutenant-Cttlonel  réformé  à  la  suite,  du  2  mars  1762. 
{Registre,  rang  des  capitaines  d'infanterie,  de  1748  à  1765,  régiment  ro'jal,  t.  I, 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  331 

Ffôcard  (Claude-Florent),  nommé  en  181  i  (1)  ;  de  Sinety 
(André-Marié),  mestre  de  camp  en  second  du  régiment  d'An- 
goumois,  nommé  en  1791  (2):  de  Sinety,  commissaire  des 


p.  109,  verso.)  —  Pension  de  400  livres  sur  le  trésor,  le  23  juillet  1756,  en  con- 
sidération de  ses  services  comme  capitaine;  appointements  de  800  livres  le  1er  mai 
1705,  comme  lieutenant-colonel  à  la  suite;  gratification  annuelle  de  1,000  livres, 
en  considération  de  ses  services,  accordée  le  17  mai  1775.  —  Fils  légitime  de 
messire  Louis  Souyn,  chevalier  de  Saint-Louis  et  major  du  régiment  Royal,  et  de 
dame  Anne  Cappy  :  parrain,  François  Cappy,  seigneur  d'Hatty,  capitaine  au  régi- 
ment du  roi-cavalerie  ;  marraine,  demoiselle  Denise  Cappy.  —  Maréchal  de  camp 
le  Ie'"  mars  1780,  avec  une  pension  de  1,200  livres,  qui,  avec  ses  appointements  de 
800  livres  et  sa  gratification  annuelle  de  1,000  livres,  lui  font  un  traitement  de 
5,000  livres  (Dossiers  des  pensions,  n°  5424.)  —  Brigadier  le  5  janvier  1770, 
maréchal  de  camp  le  1er mars  1780.  —  A  l'ait  toute  la  guerre  de  1711  ;  est  passé 
à  Minorque  en  1750,  où  il  faisait  les  fonctions  d"aide  m.ijor  de  tranchée  au  siège 
de  Saint-Philippe;  revenu  en  1702.  (Dossiers  des  généraux.) — De  Souyn  des 
Tournelles,  orthographe  du  nom.  (Titres  de  la  famille.) 

(1)  Né  à  La  Ferté-sous-Jouarre  (Seine-et-Marne),  le  5  novembre  1770.  — 
Soldat  au  15e  de  ligne  en  1792,  passé  à  la  légion  de  police,  devenue  garde  du  corps 
législatif,  en  l'an  V,  sous-lieutenant  en  l'an  Vil  au  101e  de  ligne,  lieutenant  en 
l'an  XIII,  adjudant  major  en  1809,  capitaine  en  1810,  chef  de  bataillon  en  1815, 
major  de  la  légion  de  la  Haute-Vienne  (devenue  19e  léger)  en  1810,  lieutenant- 
colonel  du  64'  de  ligne  en  1829,  idem  du  I  Ie  léger  en  1850,  colonel  du  51e  de 
ligne  en  1851,  commandant  de  la  place  de  Lyon  en  lS5i,  retraité  en  1858,  mort  à 
Versailles  le  4  novembre  1860,  âgé  de  quatre-vingt-quatre  ans.  —  Campagnes: 
1792  à  Pan  IV,  de  l'an  V  à  l'an  IX,  de  1805  à  1808  en  Italie  et  a  Naples,  de  1809 
à  1814  en  Portugal,  en  Espagne,  en  Saxe  et  en  France. —  Chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  en  1807,  officier  en  1815,  commandeur  en  1852. —  Blessures:  coup  de 
feu  à  la  cuisse  droite  en  Tan  V;  à  la  tête  et  au  bas-ventre  à  la  bataille  de  Sala- 
manque  en  1812;  à  la  jambe  droite  à  Bautzen  en  1815,  et  à  la  main  droite  à  la 
prise  de  Rovigo,  même  année.  (Moniteur  de  l'armée  du  lit  novembre  1800.) 

(2)  Porté  t.  II,  p.  402.  —  Le  marquis  de  Sinety  (André-Marie),  maréchal  de 
camp  honoraire,  né  à  Paris  le  14  janvier  1758  ;  aspirant  au  corps  royal  d'artillerie 
à  Slrashourg,  en  1772  ;  sous-lieutenant  ù  la  suite  de  Royal-Navarre,  eu  1775;  ca- 
pitaine à  la  suite  du  même  corps  en  1778;  capitaine  aide-major  à  la  suite  du  régi- 
ment d'Auvergne  en  17S5  et  1780  ;  mestre  de  camp  en  second  du  régiment  d'An- 
goumois  en  1788  (c'est  une  erreur  :  il  fut  nommé  en  1780  :  voir  Y  Etat  militaire 
de  1787,  p.  297)  ;  réformé  en  1788,  et  attaché  comme  colonel  au  régiment  Royal- 
infanterie.  (Dossiers  des  généraux.)  Maréchal  de  camp  honoraire  le  11  janvier  1815. 
(Relevé  manuscrit  des  officiers  généraux,  Archives  de  la  guerre.) 


332  CHEVALIERS 

galères,  nommé  en  1742  (1);  de  Sinety  (André),  capitnim 
aux  gardes  françaises  (2). 


(1)  Porté  t.  II,  p.  \ï\  et  plus  haut,  p.  520.  —  Il  avait  été  capitaine  au  régi- 
ment de  cavalerie  d'Orléans,  ainsi  que  cela  résulte  de  l'acte  de  naissance  suiwnt  <!■• 
son  fds,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1777  (voir  t.  II,  p.  <2ri0)  :  «  De  Sinelv  (An- 
dré-Louis-Esprit), lils  naturel  et  légitime  de  messire  Jean-Baptiste  Ignace  de  Sineh 
dePlugon,  chevalier,  commissaire  des  galères  du  roi,  ci-devant  capitaine  au  régi- 
ment de  cavalerie  de  Mgr  le  duc  d'Orléans,  et  de  dame  Victoire  Descalis,  né  i 
Marseille,  paroisse  de  Saint-Ferréol,  le  4  juin  1740.  »  —  «  Dans  un  certificat  du 
prince  de  Lamliesc,  grand  écuyer  de  France,  date  du  15  avril  1777,  on  lit  :  a  An- 
dré-Louis Esprit,  fds  de  Jean-Baptiste  Ignace  de  Sinety,  seigneur  de  Puislong,  che- 
valier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  et  de  dame  Victoire  d'Escali*. 
page  du  roi,  grande  écurie,  du  8  mai  1755  au  50  avril  1758.» —  Enfin  le  mé- 
moire de  proposition  pour  la  croix  de  Saint-Louis,  en  faveur  d'André-Louis-E-prit, 
daté  du  2  juin  1777,  est  ainsi  conçu:  «Page  du  roi  en  1755  jusqu'en  1758,  lieutenant 
réformé  dans  Dauphin-cavalerie  en  1758,  cornette  en  1739,  rang  de  capitaine  en 
17GJ,  sous-aide -major  en  1763,  pourvu  d'une  compagnie  en  17G9,  major  de  Royal- 
Navarre  en  1773,  homme  de  condition^  plein  d'intelligence,  de  zèle,  de  modestie  et 
de  talents.  »  [Cartons  des  généraux,  pièces  jointes  au  dossier  du  marquis  de 
Sinety,  .indré-.]farie.)  —  André-Louis-Esprit  fut  retraité  le  22  janvier  1779,  avec 
une  pension  de  1,500  livres.   [Registre  de  Royal-Navarre  de  1776  à  1788,  fol.  7.) 

(2)  Cet  officier  n'est  pas  inscrit  sur  les  registres  de  l'ordre,  et  doit  avoir  été 
nommé  av;;nt  la  reprise  des  registres  en  1746  :  mais  dans  un  État  du  régiment  des 
gardes  françaises,  imprimé  en  1755  (1  vol.  in-56  de  70  pages),  nous  avons  trouvé 
les  renseignements  suivants  :  «  Sinety,  entré  aux  gardes  en  1733,  lieutenant  en 
1745,  aide  major,  chevalier  de  Saint-Louis.  »  Nous  trouvons  encore,  à  la  fin  de  ce 
petit  volume,  un  état  manuscrit  des  pensions  dont  jouissaient  les  officiers  de  ce 
régiment.  M.  de  Sinety  y  est  compris  pour  une  pension  de  1,000  livres  sur  l'ordre. 
L'État  militaire  de  1763,  p.  155,  porte  :  «  Le  marquis  de  Sinety,  capitaine  aux 
gardes  françaises,  brigadier  d'infanterie  le  20  février  1761.»  Il  fut  fait  maréchal  de 
camp  en  1767  [État  militaire  de  1768,  p.  122),  et  mourut  en  1773.  [État  mili- 
taire de  1771,  p.  123.)  Il  céda  sa  compagnie  en  1760,  et  ce  fait  est  constaté  par  la 
Gazette  de  Fra«cedu8  mars  :  «  Le  Sr  de  Sinelv,  capitaine  au  régiment  des  gardes 
françaises  ,  est  nommé  sous- gouverneur  de  Mgr  le  duc  de  Berry  (depuis 
Louis  XVI).  Le  roi  lui  accorde  une  pension  de  retraite  de  2,000  écus.  »  —  On  lit 
encore,  dans  le  même  journal  du  25  avril  1762  :  «Le  marquis  de  Sinety  est  nommé 
sous-gouverneur  de  Mgr  le  comte  de  Provence  »  (depuis  Louis  XVIII);  et  dans 
le  numéro  du  20  août  1764:  «  Le  marquis  de  Sinety  est  nommé  sous-gouvcrn^ur 
de  Mgr  le  comte  d'Artois  »  (depuis  Charles  X).  —  Il  fut  le  parrain  d'André-Louis 
Esprit,  et  dans  l'acte  de  nais-ance  du  i  juin  17-iO,  cilé  plus  haut,  il  est  dénommé  : 
«  Chevalier-commandeur  de  l'ordre  île  Notre-Dame-du-Mont-Carmel  et  de  Saint- 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  3oo 

De  Montmaur  (Jean-Joseph)  et  de  Montmaur  (Joseph- 
François -Etienne),  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de 
Gramont,  nommés  le  29  juin  181  i-  ;  de  Moges  (Jean  La  Lande- 
Dolce),  sous-lieutenant  aux  gardes  françaises ,  nommé  le 
30  mai  1774  (1);  le  marquis  de  Brancas  (Louis-Marie-Basile), 
nommé  le  14  février  1816  (2); 

Lazare,  gentilhomme  de  Mgr  le  duc  d'Orléans,  et  sous-lieutenant  aux  gardes  fran- 
çaises. »  (a) 

(1)  La  Lande  Dolce  de  Mogcs  (Jean),  deuxième  enseigne  eu  1759,  premier  en- 
seigne en  I7G0,  sous-lieutenant  en  1765,  lieutenant  eu  second  en  1777.  en  premier 
en  1778,  idem  de  grenadiers  en  1784,  et  brevet  de  mestre  de  camp  d'infanterie, 
capitaine  en  second  de  grenadiers  en  1787,  capitaine  d'une  compagnie  en  1788, 
présent  le  ol  août  1789. (Registre  des  gardes  françaises,  officiers,  de  178l>  «  1789.) 

—  Jean-Nicolas  de  La  Lande,  baron  d'Olcc  el  de  Magescq.  (litres  de  la  famille.) 

—  Il  avait  été  surnuméraire  aux  clievau-légers  de  la  garde  du  roi,  du  5  décembre 
1757  au  lo  février  17o9,  et  il  venait  d'être  nommé  cornette  dans  Meslrc-tle-cimp- 
général-dragons,  lorsqu'il  passa  aux  gardes  françaises  le  19  février.  [Brevets  com- 
muniqués.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  21o.  —  Le  marquis  (depuis  duc)  de  Brancas,  né  en  177-, 
fut  volontaire  au  régiment  d'Alsace  en  1787,  sous-iîetitenint  aux  chasseurs  à  *  lu- 
val  de  Guyenne  en  1789,  aide  de  camp  du  maréchal  de  Broglie  en  1791,  el  coloin  I 
par  brevet  du  12  février  1792.  Embarqué  pour  la  Vendée,  il  fit  partie  de  l'expé- 
dition dé  1795,   et  servit  encore  le  roi   pendant  les  années  suivantes.   Colonel  dos 

(a)  La  terre  do  Lurcy-Lévis  fut  érigée  pour  lui  en  marquisat,  et  dans  les  lettres  patentes  que 
possède  la  famille,  un  autre  M.  de  Sincty  (Cliarlesj ,  capitaine  au  régiment  de  Tallnrd,  est  il*  -*• 
gué  comme  avant  été  nommé  chevalier  de  Saint-Louis,  mais  celte  qualité  ne  lui  est  pu  m 
donnée  dans  le  registre  matricule  du  corps  :  il  y  est  dit  seulement  que,  »Qiis-lieuien.mi  ru 
1700,  lieutenant  en  1707  et  capitaine  en  171S,  il  s'est  retire  en  1735.  Il  est  placé  entre  deux  ca- 
pitaines, l'un  de  171S,  l'autre  de  1720,  tous  deux  chevaliers  de  SainL-T^ouis.  Nous  ne  poiivon» 
donc  que  renvoyer  aux   lettres  patentes. 

Joscph-Barthelemy  de  Sincty,  capitaine  au  régiment  de  Briqueville,  chevalier  en  1761,  i*n  te 
t.  I,  p.  539,  est  tin-  dans  la  Gazelle  île  France  du  7  août  1756,  comme  ayant  été  hle-^ê  j  Mj- 
lion.  —  .Né  à  Vpt,  en  Provence,  le  9  novembre  1728,  il  a  été  volontaire  en  17i3,  enseigne  <t 
lient,  nani  même  année,  capitaine  en  1745,  en  second  à  la  réforme  (à  la  i>.u\  en  17V.)  ,  i  pi  i  ■•- 
à  une  compagnie  en  1753,  et  il  a  délaissé  en  1702.  [Registres  de  17'iSd  1763, 1. 1,  f>>t.  î.v.i. •«  .«•■. 

Nousavonsdit,  t.  u,  p.  i,s,  que  sur  onze  chevaliers  du  nom  de  Sincty,  qu'on  nom  av.ut  -t- 
gnalés,  nous  n'en  avions  retrouvé  que  six.  Le  nomlire  n'est  que  de  dix,  pai  Mute  d'une  i-'-nii- 
cation  qui  nous  a  fait  connaître  que  le  commissaire  des  galères  et  le  capitaine  d'Uilé.uis-ca». i- 
lerie  ne  faisaient  qu'un.  Les  six  premiers  suit  portés,  t.  I,  p.  539,  et  t.  Il,  pp.  18,  tVi,  -  •'■>, 
300  et  UHl  Le  septième  se  trouve  plus  liant,  p.  26.'i,  promotion  de  182  ï  ;  le  huitième  est  Indre 
de  Siuet  y,  porté  ci-dessus;  le  neuvième  est  Charles  de  Sinely,  dont  la  croix  n'est  pat  indiquée  au 
registre  de  Tallnrd;  etenlin  le  dixième  serait  Etienne-Jean  de  Sinely,  lieutenant,  puis  «  apit ..:nc 
dans  Soi-sonnais,  et  qui,  d'api  t-s  l<'s  irchivfsdeltt  famille  aurait  été  nonmié  en  17>3.  Il  n'exi>ie 
sur  les  registres  de  1703  à  1"S8,  et  >m  les  états  militaires  de  cette  époque,  qu'un  seul  nihiv, 
servant  dans Soisson nais,  chevalier  en  17SI,  et  porté  t.  Il,  p.  300.  Il  tloi t  y  avoir  erreur  dan* 
la  désignation  du  corps. 


334  CHEVALIEftS 

Le  comte  de  Coulonge  (d'Avesgo),  ancien  colonel  do  cava- 
lerie (1). 

Courtier  de  Pclileville  (Charles-Guillaume),  nommé  on 
1776  (2);  Carrière  ( Pierre- Floriban -Narcisse),  nommé  en 
1 791  (3);  Descayeul,  lieulenant-colonel  dû  régiment  du  Roi- 
cavalerie  (I)  ; 

dragons  de  la  Saône  (9e)  en  481o,  il  quitta  le  service  en  1819,  fut  appelé,en  1822, 
à  succéder  à  la  pairie  de  son  oncle  le  duc  de  Lauraguais-Brancas,  fut  reçu  en  1824, 
et  est  mort  le  1er  mai  1852.  11  était  grand  d'Espagne.  (Renseignements  donnés  par 
la  famille.) 

(1)  On  nous  a  communiqué  la  copie  notariée  et  enregislrée  du  brevet  daté  du 
12  janvier  1816,  signé  Louis,  contre-signe  duc  de  Fellre,  portant  que  le  sieur  d'A- 
vesgo,  comte  de  Coulonge,  a  la  faculté  de  prendre  rang  dans  l'ordre  à  dater  du 
15  juin  179G,  époque  où,  en  vertu  des  pouvoirs  donnés  par  le  roi,  il  a  été  nommé 
et  reçu  par  le  vicomte  de  Puisaye,  ancien  maréchal  de  camp.  —  Ses  prénoms  étaient 
Louis-François.- — Nous  avons  indiqué  plus  haut,  en  note,  p.  159,  que  nous  n'a- 
vions pu  le  retrouver  sur  les  registres  de  l'ordre,  et  la  justification  de  son  brevet 
ne  nous  est  arrivée  qu'après  l'impression  de  la  feuille  10  de  ce  volume;  il  était  fils 
du  chevalier  de  1748  (voir  t.  L,p.  112),  et  frère  aîné  du  chevalier  de  1814  (voir 
plus  haut,  p.  158). 

Quant  au  comte  de  Puisaye  (voir  t.  II,  p.  462),  il  a,  d'après  les  renseignements 
donnés  par  la  famille,  été  nommé  lieutenant  général  par  Monsieur,  comte  de  Pro- 
vence ,  régent,  en  1794,  et  le  marquis  de  Puisaye  (voir  t.  II,  n.  488),  maréchal 
de  camp  honoraire  en  1825,  avait  reçu  ce  grade,  en  1795,  du  conseil  général  civil 
et  militaire  de  Bretagne. 

(2)  Porté  t.  II,  p.  257.—  Mousquetaire,  deuxième  compagnie  en  1754,  bre- 
veté capitaine  en  1773,  licencié  avec  sa  compagnie  en  1775.  — Père  du  comte  de 
Charcncey,  Charles-Guillaume  Gouliier  de  Champeaux  de  Petite-Ville,  chevalier 
en  1814,  porté  plus  haut,  p.  'Kl.— Charles-Guillaume  Gouliier  de  Petite-Ville  était 
fils  de  Guillaume-Charles  Gouliier,  écuyer,  seigneur  et  patron  de  Petite-Ville  et 
des  Champeaux,  ancien  chevau-léger  de  h  garde  du  roi,  et  neveu  de  Charles-Au- 
guste Gouhier,  seigneur  du  Chesnay,  garde  du  corps  du  roi.  compagnie  de  Ville- 
roy,  en  1740,  tué  à  Fontenoy  en  1745. 

(5)  Porté  t.  II,  p.  481.  —  Ne  le  12  septembre  1758;  est  de  Rahastin,  en  Gas- 
cogne; lieutenant  en  1757;  a  cessé  de  servir  en  1773. —  I7G3,  bon  sujet,  sage.— 
1770,  de  bon  exemple,  décent  et  exact.  —  10  mai  1778,  gratification  annuelle  de 
400  livres.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  27  novembre  1791.  (Registre  de  Royal- 
Comtois, de  1765  «  1776,  fol.  38,  verso.)  —  De  Carrière,  orthographe  du  nom. 

(4)  Capitaine  en  1702,  chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1718  à  1721, 
fol.  58 ï,  verso.)—  Est  de  Guise;  a  été  quatre  ans  page  du  roi;  cavalier  en  1700. 


DE  DIVERSES  EPOQUES  335 

Cappy,  capitaine  au  même  régiment  (I);  Carrière  (Pierre), 
nommé  en  17G2  (2);  Carrière  (Éliérme-Félix)  (3). 

De  Ciiaumônt,  capitaine  aux  gardes  françaises  (4);  Cor- 
vol,  capitaine  au  régiment  de  la  Sarre  (5);  Corvol  (Jacques), 

M.  le  comle  de  Broglie  a  mandé  de  Londres,  le  18  avril  1720,  que  c'est  un  des 
meilleurs  officiers  qu'il  y  ait  dans  la  cavalerie,  et  dont  la  race  est  tres-bonne  à 
conserver  dans  ce  corps.  —  Rang  de  mestre  de  camp  en  1733.  —  A  présent  en- 
seigne dans  les  gardes  du  corps.  —  Pension  de  800  livres  sur  le  trésor  royal. 
(Registre, rang  des  capitaines  de  cavalerie,  de  1731  à  1705,fol.  17,  régiment  du  roi.) 

(1)  Capitaine  du  1er  février  1708,  capitaine,  en  second  à  pied,  chevalier  de 
Saint-Louis.  '[Registre  de  1718  à  1724,  fol.  585.) — Est  de  Paris  ;  cornette  en 
1706;  capitaine  en  1708,  major  en  1711;  pension  de  G00  livres  sur  le  trésor 
royal  ;  a  vendu  en  1755.  (Registre,  rang  des  capitaines  de,  cavalerie,  de  Ï751  à 
17G5,  fol.  17,  régiment  du  roi.)  —  François  Cappy,  seigneur  d'Ihtly.  ainsi  dé- 
nommé dans  l'acte  de  naissance  de  M.  Souyn  des  Tournelles,  chevalier  en  1736 
(voir  plus  haut,  à  la  note  pp.  530-331),  où  il  figure  comme  parrain. 

(2)  Porté  t.  I,  p.  561. — De  Carrière  (Pierre),  né  à  Toulouse  le  27  juillet 
1723,  surnuméraire  en  1740,  cadet  en  1741,  sous-lieutenant  le  10  novembre  1714, 
rang  de  lieutenant  dudit  jour  par  l'ordonnance  du  8  décembre  1753,  lieutenant  eu 
second  en  1747,  en  premier  en  17-i9,  capitaine  eu  second  en  1756,  chevalier  île 
Saint-Louis  en  1761,  a  cessé  de  servir  en  1763.  (Registre,  capitaines,  corps  royal 
d'artillerie,  de  1700  à  1737,  fol.  170.) —  Il  est  inscrit  au  registre  de  l'ordre  à  la 
date  du  7  décembre  1761,  mais  cette  nomination  est  rayée  et  reportée  au  2(5  jan- 
vier 1762,  le  premier  parrain  désigné  ne  s'étant  pas  trouvée  portée  de  recevoir  le 
nouveau  chevalier. 

(5)  Porté  t.  II,  p.  23.  — Au  lieu  de  capitaine  au  régiment  de  Jieauce,  lisez  régi- 
ment de  Béarn. 

(4)  Chevalier  de  Saint-Louis  (Registre,  rang  des  capitaines,  de  1718  a  1721.)  — 
Le  comle  de  Chaumorit  (Alexandre-Charles).  Enseigne  aux  gardes  françaises  eu 
1706,  sous-lieutenant  en  1707,  lieutenant  en  1709,  capitaine  en  1710,  capitaine  île 
grenadiers  en  1720.  brigadier  d'infanterie  en  1754,  maréchal  de  camp  en  1758; 
Il  élait  à  llamiliies  en  1706,  à  Oudenarde  en  1708,  à  Malplaquet  eu  1709,  à 
l'attaque  d'Arleux  en  1711,  aux  sièges  de  Douai  et  du  Quesnoy  en  1712,  a  ceux  de 
Fi'ihoui"  et  de  Laiidrecics  en  1715,  à  l'attaque  des  lignes  d'Etlingeu  et  au  siège  de 
Philisbourg,  où  il  reçut  une  blessure  si  considérable  au  bras,  que  l'amputation  lut 
nécessaire.  Il  élait  à  l'affaire  de  Clausen  en  1742,  et  à  Deltiugen  en  17  15,  ou  il 
commandait  la  compagnie  de  grenadiers.  Il  quitta  sa  compagnie  et  le  service  en  mai 
1714.  (Chronologie  militaire  de  Pinard,  l.  Vil,  p.  150.)  —  Porté  aux  comman- 
deurs de  1715,  t.  I,  p.   135. 

(5)  Est  de...  Lieutenant  en  second  en  1710,  capitaine  eu  1720.  (Registre,  rang 
des  capitaines,  de  1730  ù  1734,  régiment  de  la  Sarre,   fol.   220.)  —  Chevalier  de 


«33G  CIIEVALIKI'.S 

capitaine    au    régiment  de   Nice  (1).    Courvol    (Germain 
garde  du  corps   du    roi,    compagnie  de   Noailles,    notnin 
le  29  juillet    17i9  (2);   de  Courvol    (Pierre),    capitaine  an 
régiment   de    Saintonge,     nommé   le    22   mars    1782  (3  ; 

Saint-Louis,  retiré  en  1744.  (Registre  de  1734  à  1718,  mémo  régiment,  fol.  180. 
—  D'après  les  renseignements  donnés  par  la  famille,  son  prénom  était  Philibert: 
et,  nommé  chevalier  le  17  septembre  1740,  il  fui  reçu  en  Corse  par  le  marquis 
plus  tard  maréchal  de  Maillehois.  L'orthographe  du  nom,  qui  a  varié,  est  aujour- 
d'hui de  Courvol  (a). 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  15  août  17-i7.  (Registre  de  l'ordre,  de  17-iti  ri 
1757.)  —  Né  en  août  1702,  est  de  Billy  en  Bourgogne  ;  lieutenant  en  second  en 
1734,  lieutenant  en  1715,  capitaine  en  17J2,  mort  en  1752.  (Registres  d<?17îS 
à  1765,  régiment  de  Nice,  t.  11,  fol.  85,  verso.)  —  D'après  les  renseignement 
donnés    par   la  famille,  il   fut  blessé  au   poignet   droit   dans    la    nuit   du  25   au 

24  juin  1754,  étant  à  la  tète  des  travailleurs,  et  il  reçut  à  Lawfcld  un  coup  de  leu 
qui  lui  traversa  l'épaule  droite. 

(2)  Gentilhomme.  —  Agé  de  vingt  ans.  —  Né  à  Sanizy,  diocèse  de  Nevers,  gé- 
néralité de  Moulins.  —  Présenté  par  M.  le  comle  de  Druy.  —  A  été  reçu  par  le 
roi,  pour  garde  de  son  corps,  compagnie  de  Noailles,  le  29  juin  1721.  —  Garde 
de  la  manche  le  51  mars  17  55;  sous-brigadier  le  23  janvier  1748;  chevalier  de 
Saint-Louis  le  7  avril  1749  ,  capitaine  de  cavalerie  le  A  mars  1751,  brigadier  le 

25  mars   1753,  mort  à  Versailles  le   4  janvier  1757.  (Maison  du  roi;  gardes  du 
corps,  compagnie  écossaise;  registre,  17G5,  fol.  91.)  (b). 

(5)  Fils  de  messire  Germain  de  Corvol,  écuyer,  sieur  de  Montas,  et  de  dame 
Monique  Carpentier  de  Changy,  son  épouse;  parrain,  messire  Pierre  de  Corvo  , 
chanoine  de  l'église  cathédrale  de  Nevers,  abbé  de  Faye  ;  marraine,  Claudine  Bar- 

(a)  On  nous  a  signalé  M.  de  Corvol  (François),  comme  ayant  été  chevalier  tle  Saint-Louis. 
Cet  officier,  qui  était  île  Saint-Maurice,  en  Nivernais,  tut  cadet  au  régiment  d'Agenais  en  1702, 
enseigne  en  1703,  lieutenant  en  lia.-),  capitaine  eii  1708,  et  quitta  eu  172.">  (  Registre  de  17i!'i  à 
1731,  râjimcnt  d'Agenais,  fol.  380,  verso),  mais  ce  registre  ne  fait  pas  mention  du  titre  de  che- 
valier «le  Saint-Louis.  Nous  ne  poHvons  ((in-  renvoyer  aux  Arctiiics  de  lu  famille .  —  Il  en  est  de 
même  pour  le  chevalier  de  Corvol  (Jean-Claudel,  né  en  septembre  170G  à  Bîlly  en  Bourgogne, 
lieutenant  en  second  au  régiment  de  Mec  en  1734,  lieutenant  en  1735,  capitaine  en  17'iâ,  i-- 
tiié  en  1757-  [Registre  de  1718  à  1703,  régiment  de  Mee,  t.  Il,  p.  85.)  —  D'après  les  titres  de 
la  famille,  cet  officier,  blessé  au  poignet  droit  à  l'attaque  des  lignes  de  Wisscmbourg  le  5  juil- 
let MA,  était  à  LavfVld,  fut  i  onuné  chevalier  de  Saint  Louis  par  le  roi,  le  3  août  17V7,  et  lu 
reçu  le  5  à  la  commanderic  du  \ieux-Jonc  par  Sa  Majesté.  Mous  n'avons  rien  trouvé,  ni  ilun> 
les  registres  de  l'ordre,  ni  dans  le  matricule  dit  régiment  :  nous  ne  pouvons  donc  (|tic  rappeler 
l'observation  déjà  faite  par  nous.  Tous  ]e^  chevaliers  reçus  par  le  roi  à  ce  moment  ne  sont 
pas  portés  sur  les  registres  «le  l'ordre,  cl  ceux  qui  s'\  trouvent  sont  souvent  rayés  avec  men- 
tion de  leur  réception  directe. 

[I>)  Le  titic  de  la  compagnie  était  compagnie  écossaise;  le  registie  de  l'ordre,  où  la  date  de  la 
nomination  diffère  de  «elle  du  registre  matricule,  porte  compagnie  de  .Noailles,  du  nom  «lu  ca- 
pitaine. Les  compagnies  étaient  ainsi  classées  :  compagnie  écossaise  ;  première,  deuxième  et 
troisième  compagnies  françaises. 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  337 

le  chevalier  de  Courvol  (Augustin),  capitaine  au  régiment 
d'Artois-infanterie,  nommé  le  27  avril  1788  (1). 

De  Courvol  (Jean-Baptiste),    ancien    officier,   nommé  le 
12  novembre   1817  (2V;   le  chevalier  de  Courvol  (Louis- 


din,  épouse  de  messire  Jean-Claude  de  Lamyrault,  écuyer.  (Dossiers  des  pensions 
avant  J789,  n°  15,856,  verso.)  —  Né  le  11  novembre  174o,  à  Saint-Maurice,  en 
Nivernais.  —  Élève  de  l'école  militaire  ;  enseigne  en  1702,  sous-lieutenant  à  la 
composition  de  1763,  replacé  lieutenant  en  1708,  premier  lieutenant  à  la  forma- 
tion de  1770,  capitaine  en  second  en  1780,  capitaine  commandant  en  1782.  —  Le 
2  août  1780,  pension  de  *200  liv.  sur  celle  de  500  liv.  dont  jouissait  son  père.  — 
Le  2  août  17S5,  gratification  de  600  liv.  —  Retraité  le  5  février  1788,  avec  une 
pension  de  500  liv.  —  1786,  bon  officier,  (Registre  du  régiment  de  Saintonge, 
de  1776  à  1788.) 

(1)  Né  le  18  novembre  1748,  fils  de  messire  Germain  de  Corvolle,  sieur  de 
Montât,  cl  de  dame  Monique  de  Changy,  son  épouse.  (Acte  de  naissance,  paroisse 
de  Saint-Mawice-les-Saint-SaugCj  diocèse  de  Nevers.) —  Né  à  Mantes,  en  Niver- 
nais. —  Élève  de  l'école  militaire  ;  sous-lieutenant  en  1766,  lieutenant  en  1770, 
en  second  à  la  formation  de  1776,  premier  lieutenant  en  1778,  capitaine  en  se- 
cond en  1782,  capitaine  commandant  en  1788.  —  A  demandé  sa  retraite,  à  la 
formation  de  1791.  —  Le  27  février  1785,  pension  de  200  liv.  sur  celle  dont 
jouissait  sa  mère.  —  1777,  très-bon  officier,  sert  parfaitement.  (Registre  dit 
48*  régiment  (ci-devant  d'Artois),  de  1788  à  1795,  fol.  57.)  —  Madame  de  Cour- 
vol avait  obtenu,  comme  veuve,  en  1757,  une  pension  de  500  liv.,  en  considéra- 
tion des  services  de  son  mari,  Germain  de  Courvol,  ancien  brigadier  des  gardes 
du  corps,  compagnie  de  Noailles.  En  marge  du  mémoire  de  proposition,  signé  par 
le  maréchal  duc  de  Noailles,  il  est  écrit  :  «Ron  :  500  liv.  à  la  veuve;  se  souvenir 
de  ses  enfants  à  sa  mort.  »  (Dossiers  des  pensions  avant  1780,  n°  11,492.)  —  Le 
fils  du  chevalier  de  Courvol  (Augustin),  Charles-François- Augustin  de  Courvol, 
né  le  10  août  1706,  ù  Vergigny  (Yonne),  entra,  en  1815,  à  l'école  de  cavalerie 
de  Saint-Germain.  —  Sous-lieutenant  au  12°  cuirassiers,  le  50  mars  1814,  il 
passa  mu  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Gramont,  même  année,  ce  qui 
lui  donna  le  rang  de  lieutenant  ;  mis  à  la  disposition  du  ministre  de  la  guerre. 
le  1'  novembre  1815  il  fut  nommé  lieutenant  au  1er  cuirassiers  en  1816,  devint 
capitaine  en  1821,  fut  mis  en  solde  de  congé  le  1er  octobre  1850,  et  fut  retraité 
le  10  jan  vier  181  l,aveç  une  pension  de  1 ,464-  fr.  (Dossiers  des  pension*, n"  05,777.) 
(2)  On  nous  a  signalé  un  officier  du  même  nom,  capitaine  au  régiment  d'Age- 
nais,  comme  ayant  été  chevalier  de  Saint-Louis.  Nous  avons  trouvé  au  liegistre 
rang  des  capitaines,  de  1751»  à  1751,  fol.  578,  régiment d' 'A gênais  :  «  Courvol- 
Lucy  est  de  Lucy,  en  Nivernais;  sous-liculenant  en  1711,  lieutenant  en  1712,  ca- 
pitaine en  17:25,  a  abandonné  en  1755,  »  —  Mais  ce  registre  ne  fait  pas  mention 
111.  22 


338  CHEVALIERS 

Alexandre),  nommé  en  1797  (1)  ;  de  Courvol  (Jean-Baptiste), 
chef  de  bataillon  en  non-activité,  nommé  le  20  août  1824  (2  ; 
le  chevalier  de  Courval  (Guillaume-Charles-Louis),  ancien 
officier,  nommé  le  5  novembre  1814  (3), 

Desmontiers  de  Mérhnrillè  (  Michel-Olivier-Isaac  ),  ancien 
officier  de  marine,  nommé  le  12  août  1814;  le  baron  Des- 

clc  sa  croix,  et  les  registres  de  l'ordre,  à  cette  époque,  manquent  aux  archives  de 
la  guerre. 

(1)  Porté,  sans  date  et  sans  désignation  de  grade,  au  Registre  de  l'émigration, 
fol.  57;  mais  on  trouve  au  Registre  de  M.  le  prince  de  Condë,  fol.  ol  :  «  Lieute- 
nant au  régiment  de  Limosin,  en  France;  chasseur  nohle,  compagnie  n°  3,  en 
émigration;  chevalier  de  Saint-Louis  le  10  février  1797,  reçu  le  25  mars,  par 
M.  le  prince  de  Condé.  » 

(2)  Né,  le  25  janvier  1788,  à  Saint-Saulge,  département  de  la  Nièvre;  fils  de 
Louis-Alexandre  de  Courvol  (voir  ci-dessus)  et  de  Marie-Gabriélïe-Philippinc  Da- 
verne.  —  Elève  à  l'école  militaire  de  Fontainebleau,  en  1805;  caporal,  sergent,  et 
sergent-major  à  cette  école,  en  1800;  sous-lieutenant  au  56e  de  ligne,  même 
année;  lieutenant  en  1807,  capitaine  en  1811,  chef  de  bataillon  au  59«  de  ligne, 
en  1815;  en  non-activité  en  1811,  chef  de  bataillon  des  gardes  nationales  de  la 
Nièvre,  en  1815;  mis  en  non-activité  le  1"  août  suivant!;  chef  de  bataillon  de 
remplacement  à  la  légion  de  la  Seine,  en  1817;  en  activité  à  ce  corps  en  1818  . 
mis  en  congé  illimité,  par  suite  de  la  nouvelle  organisation,  en  1820;  retraite 
en  1825,  avec  une  pension  de  2,070  fr.  —  Neuf  campagnes.  —  Décédé  le  5  no- 
vembre 1855.  —  Pension  de  500  fr.  à  sa  veuve,  née  Adélaïde  du  Pré  de  Saint- 
Alaur.  [Dossiers  des  pensions,  nu  92,592.) 

(5)  Reçu  le  15  novembre,  par  Mgr  duc  d'Angoulème.  (Fiches  de  classement.) 
—  Le  chevalier  de  Courval  (Charles).  —  Ancien  lieutenant  de  vaisseau.  —  Entré 
dans  la  marine,  en  1785,  comme  volontaire  d'honneur;  a  fait,  en  cette  qualité, 
plusieurs  campagnes  en  Amérique  et  dans  l'archipel  de  la  Méditerranée.  —  Émi- 
gré en  1792;  a  servi  pendant  1705,  1791  et  1700,  avec  le  rang  d'officier  d'état- 
major,  dans  la  légion  royale  des  Pyrénées,  sous  les  ordres  du  marquis  de  Saint- 
Simon.  —  Passé,  en  1790,  dans  la  marine  espagnole,  avec  le  grade  d'enseigne; 
lieutenant  de  vaisseau  en  1805.  —  Ayant  refusé  de  continuer  sou  service  à  l'épo- 
que de  la  prise  du  Ferrol  par  les  Français,  il  obtint  un  congé  pour  se  rendre  à 
Cherbourg,  où  il  a  été  traité  comme  prisonnier  espagnol.  —  Il  a  reçu  trois  bles- 
sures au  combat  de  Trafalgar,  où  il  commandait  une  canonnière.  —  11  soutint, 
en  180 i,  avec  la  division,  un  combat  honorable  de  cinq  heures  contre  deux  fré- 
gates et  un  brick  anglais,  et  contribua,  par  sa  bonne  contenance,  à  sauver  six  bâ- 
timents du  convoi.  —  Est  âgé  de  quarante-quatre  ans  ;  a  vingt-huit  ans  de  ser- 
vices, y  compris  cinq  campagnes.  {Commission  de  1814,  12e  tableau,  n"  105.) 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  339 

bassyns  de  Richemont  (Philippe-Panon),  commissaire  géné- 
ral ordonnateur  de  la  marine,  nommé  le  10  août  182't  (1); 
Labiche  (Jean),  lieutenant  de  vaisseau ,  nommé  le  1 2  août  1818. 
Descourlis  (Jean  Le  François),  capitaine  au  régiment  de 
Picardie  (2);  Descourtils  de  Bessy  (Antoine -Jean -Baptiste- 
Armand),  mousquetaire  (3)  ;  de  Mont  (Nicôlas-François-Éléo- 
nore),  nommé  en  1757  (4). 

(1)  Conseiller  d'État,  député,  comle,  membre  du  conseil  d'amirauté,  comman- 
deur de  la  Légion  d'honneur.  {Almanach  royal  de  1830,  pp.  155  et  079.) 

(2)  Né  le  2-i  janvier  1721  ;  est  de  Bavon,  en  Touraine.  —  Volontaire  en  17-11, 
lieutenant  en  second  en  1712,  lieutenant  en  17-55,  capitaine  en  17-50,  en  second  à 
la  réforme  (à  la  paix,  en  1749),  replacé  à  une  compagnie  en  1754,  retiré  m  1700, 

avec  une  pension  de  retraite  de  000  livres.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  en 

—  1705,  bon  capitaine,  exact.   (Registre  du  régiment  de  Picardie,   de  1705  à 
1770,  fol.  27,  verso.) 

(5)  Chevalier  de,Saint-Louis  en  1770,  porté  t.  I,  p.  597.  —  Descourtils,  porte- 
étendard.  (État  militaire  de  1700,  p.  102.)  —  Sous-brigadicr.  (État  militaire 
de  1770,  p.  100.)—  Brigadier.  (Étal  militaire  de  1775,  p.  161.)  -  Brigadier 
reformé  de  la  première  compagnie  des  mousquetaires  ;  né  à  Paris,  paroisse  de 
Saint-Paul,  le  18  septembre  1751,  fils  de  messire  Jean-Baptiste-François  des 
Courtils,  chevalier,  seigneur  de  Bessy  et  autres  lieux,  commandeur  des  ordres  de 
Saint-Lazare  et  de  Jérusalem,  capitaine  au  régiment  deBéarn(o),  et  de  dame  Marie- 
Marguerite  Lafons  d'IIardecourt,  son  épouse.  (Acte  de  naissance.)  —  A  servi  dans 
la  première  compagnie  des  mousquetaires,  du  18  mars  17-55  au  15  décembre  1775, 
tant  comme  mousquetaire  que  comme  brigadier.  Licencié  en  1775,  avec  sa  com- 
pagnie. —  En  1705,  pension  de  200  livres  comme  mousquetaire,  ayant  alors  vingt 
ans  de  services.  —  En  1700,  augmentation  de  pension  de  500  livres  comme  briga- 
dier. —  En  1775,  conservation  de  la  moitié  de  ses  appointements  de  brigadier, 
sur  l'ordinaire  des  guerres,  jusqu'à  son  replacement,  soit  778  liv.  (Dossiers  des 
pensions  avant  1780,  n°  1,259  bis.) 

(I)  Porté  t.  1,  p.  -510.  Ses  services,  jusqu'en  1700,  se  trouvent  en  note,  p.  571 
du  même  volume.  —  En  1705,  il  fut  nomme  commandant  du  régiment  de  recrues 
de  Besançon  (voir  Y  Etat  militaire  de  1705,  p.  282),  et,  par  brevet  du  22  juin  1707, 
le  roi  lui  accorda  le  rang  de  lieutenant-colonel,  en  considération  des  services  ren- 
dus à  Sa  Mije>té,  dans  toutes  les  occasions  qui  s'étaient  présentées,  et  pour  lui  en 
témoigner  sa  satisfaction.  (Brevet  communiqué.) —  Sou  iils,  Charlcs-Anue-Joscpli 

{a)  Le  chevalier  d'Escourtis  est  de  Paris;  mousquetaire  en  1720,  enseigne  en  1722,  lieutenant 
en  1726,  capitaine  en  1131,  retiré  en  17JX  [Registre  de  1730  «  lïôi,  fol.  o'.)2  verso,  régiment  de 
Bearn.)  —  Cet  officier  n'ayant  servi  que  pendant  quatorze  ans,  ne  fut  (us  chevalier  de  Saint- 
Louis 

22. 


340  CHEVALIERS 

Dulertre  (Gabriel),  nomme  en  1823  (campagne  d'Espa- 
gne) (1);  d'Àrgy  (Charles),  chef  d'escadron  aux  cuirassiers 
de  Bordeaux,  nommé  en  1825;  d'Argy  de  Malin  y  (Pierrc- 
Nicolas-Joseph -Hubert  dit  Louis),  garde  du  corps  du  roi, 
compagnie  de  Luxembourg,  nommé  en  1810;  le  vicomte  do 
Vanuoise  (Alexandre-Claude-François),  capitaine,  nommé 
en  1821;  Archambault-Regnard  des  Coudrées  (Adolphc- 
Edme-Théodore ) ,   ancien    officier,    nommé  en  1816  (2); 


de  Mont,  cavalier  au  24e  régiment  en  l'an  Vil,  quitta  le  service  au  commencement 
de  1800.  Mousquetaire,  première  compagnie,  en  1814,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  le  19  mars  1815,  licencié  avec  sa  compagnie  le  31  décembre  môme 
année,  il  avait  le  rang  de  lieutenant  de  cavalerie  du  1er  juillet  1814.  —  Enfin, 
RI.  Doms  de  Monlz,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1790  (voir  t.  II,  p.  461),  se  nom- 
mait Domet  de  Mont.  Son  nom  a  été  défiguré  sur  les  registres.  Le  lieu  de  sa  nais- 
sance était  Mont  ou  Mont-sous- Vaudrcy,  bailliage  de  Dole,  dont  la  famille  possédait 
la  seigneurie.  (Noie  de  la  famille  de  Mont.) 

(1)  Né  à  Saint-Pater  (Sarthe),  le  27  juillet  1790.  Élève  à  l'école  de  Saint-Cyr 
en  1S07,  sous-lieutenant  au  16e  de  ligne  en  1808,  lieutenant  en  1810,  capitaine 
on  1812,  en  non-activité,  par  suite  du  licenciement,  en  1815;  capitaine  à  la  lésion 
de  la  Sarlhe,  devenue  plus  tard  37e  de  ligne,  en  181 G  ;  passé  au  18e  de  ligne 
en  182G,  mis  en  réforme  en  1828,  capitaine  au  10°  de  ligne  le  1G  décembre  1830, 
admis  au  traitement  de  réforme  le  5  août  1831,  retraité  le  22  avril  1837,  avec 
une  pension  de  1,032  fr.  —  Trente  ans  de  services  et  huit  campagnes.  —  S'est 
particulièrement  distingué  à  l'armée  d'Espagne  le  4  juin  1813,  où,  à  la  tête  de  sa 
compagnie,  il  débusqua  l'ennemi  du  poste  qu'il  occupait  au  col  d'Olleria  ;  circons- 
tance dans  laquelle  il  se  fil  remarquer  par  sa  bravoure  et  par  l'habileté  qu'il  dé- 
ploya en  conduisant  celte  expéJilion.  —  Proposé  pour  la  décoration  de  la  Légion 
d'honneur,  à  l'armée  d'Espagne,  par  le  maréchal  Suchet,  le  2G  octobre  1813.  — 
Proposé  pour  la  réforme  en  1828,  par  suite  d'infirmités  survenues,  en  1822,  au 
cordon  sanitaire  sur  les  montagnes  des  Pyrénées,  et  aggravées  par  suite  des  cam- 
pagnes de  1823  et  182 i,  en  Espagne,  et  des  fatigues  du  camp  de  Saint-Omer 
en  182G.  —  Mis  en  réforme  en  1831,  toujours  pour  infirmités  légalement  consta- 
tées. {Dossiers  des  pensions,  n"  19,114.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
en  1827,  officier  le  13  août  1852.  Elu  trois  fois  membre  du  conseil  général  de  la 
Sarthe,  où  il  a  siégé  pendant  quinze  ans. 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  214.  —  Né  en  1772;  a  treize  ans  neuf  mois  quinze  jours 
de  services,  campagnes  comprises,  plus  dix  ans  de  grâce.  Quoique  n'ayant  pas  le 
temps  voulu,  la  commission  le  propose,  vu  le  peu  de  temps  qui  lui  manque.  (Com- 
mission de  1814,  73p  tableau,  u°  7.) 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  341 

d'Ambly  (Pierre-Nicolas),  ancien  officier,  nommé  en  1817(1); 
le  chevalier  de  Barbançois  (Hector-Louis),  ancien  capitaine, 
nommé  en  1810  (2);  Blanchard  de  Palize  (  Jean-Claude- 
Thérèse-Aimé-Mathias),  ancien  officier,  nommé  en  1815  (3); 
le  chevalier  de  Blin  de  Bourdon  (Claude -Marie- Gaspard), 
lieutenant-colonel,  nommé  en  1817  (4);  de  Bonncchose 
(François),  ancien  officier,  nommé  en  1816  (5). 

Dubouzet  (Michel),  ancien  lieutenant,  nommé  le  13  fé- 
vrier 18lo(6);  de  Brueys  (François-Désiré),  ancien  sous- 
lieutenant,  nommé  en  1817  (7);  de  Champreux  d'Altembourg 
(Jean-Claude),  ancien  officier,  nommé  en  181 G  (8);  Lasserre 
(Jean-Sévère-Martial-Brethes),  capitaine,  aide  de  camp  du 
maréchal  duc  de  Concgliano,  nommé  en  1827;  Lasserre 
(Jean),  capitaine  d'habillement  au  13e  léger,  nommé  en  1827; 
le  chevalier  de  Lasserre  (Louis),  ancien  officier,  nommé  le 
8  juillet  1814(9);       ■ 

(1)  Né  le  1er  août  1775  ;  a  trente-trois  ans  cinq  mois  de  services,  y  compris  se|  t 
campagnes.  (Commission  de  1814,  76e  tableau,  n°  11.) 

(2)  Né,  le  18  septembre 4703,  à  Villegongis  (Indre);  a  vingt-quatre  ans  trois 
mois  douze  jours  de  services,  y  compris  cinq  campagnes.  (Commission  de  1S14, 
72e  tableau,  n°  22.) 

(5)  A  vingt  ans  de  services,  y  compris  huit  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce. 
(Commission  de  '181-4,  41e  tableau,  n°  51.) 

(4)  Né  le  12  mars  1745  ;  a  trente-cinq  ans  cinq  jours  de  services ,  y  compris 
trois  campagnes.  (Commission  de  1814,  77e  tableau,  n°  41.) 

(5)  Ancien  sous-lieutenant.  Né  le  4  juin  17(32.  —  A  dix-huit  ans  trois  mois  de 
services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814, 
72e  tableau,  n°  41.) 

f6)  A  vingt-deux  ans  sept  mois  six  jours  de  services,  y  compris  sept  campagnes, 
plus  dix  années  de  grâce.  (Commission  de  jSli,  28e  tableau,  n°  52.) 

(7)  A  seize  ans  et  quatre  mois  de  services,  y  compris  cinq  campagnes,  plus  dix 
ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  77e  tableau,  n°  2G.) 

(8)  Comte,  aide  de  camp  et  chef  d'état  major  du  général  comte  de  Précy,  pen- 
dant le  siège  de  Lyon,  en  1793;  breveté  capitaine  de  cavalerie,  le  11  septem- 
bre 1810,  pour  tenir  rang  du  20  septembre  1708,  et  avoir  dans  ce  grade  deux  ans 
trois  mois  et  dix  jours  de  services,  y  compris  une  campagne.  —  Mort  à  Toulouse, 
eu  1850,  âgé  de  quatre-vingt-treize  ans.  (Renseignements  donnes  par  la  famille.) 

(9)  Volontaire  au  régiment  de  Foix,  en  1770;  cadet  gentilhomme  au  régiment 


3/|2  CHEVALIERS 

Dé  Lasserre  de  Castelmore  (Jean-Placide),  ancien  officier, 
nommé  le  G  mars  1817  (i). 

Lasserre  de  Vieseamp  (Jean-Charles),  lieutenant,  nommé 
le  2i  août  1814  (2);  de  Chàteaubodeau  (Sébastien),  capi- 
taine au  régiment  Royal -marine,  nommé  le  22  jan- 
vier 1779  (3);  du  Coudart  de  Chàteaubodeau  (Silvain), 
garde  du  corps  du  roi ,  compagnie  de  Beauvan  ,  nommé 
en  4  770  (4);  :: 

de  Barrois,  en  1778  ;  sous-lieutenant  en  1779  ;  émigré  en  1791,  entré  dans  la 
compagnie  Dauphin,  capitaine  d'infanterie  en  1792  ;  passé  sergent-major  dans  le 
régiment  de  Mortemart,  au  service  d'Angleterre,  en  1791,  et  y  est  parvenu  au 
grade  d'adjudant-major  ;  a  f.iit  toutes  les  campagnes  jusqu'en  1802,  époque  de  sa 
rentrée  en  France;  est  âgé  de  cinquante-sept  ans  ;  a  trente-trois  ans  de  services. 
(Co7innission  de  181  i,  vol.  I,  2e  tableau,  n°  20.) 

(1)  A  dix-sept  ans  onze  mois  dix-huit  jours  de  services,  y  compris  trois  campa- 
gnes, plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  181  i,  77?  tableau,  n°  -i.)  —  Ancien 
aspirant  d'artillerie,  né  en  1770  ;  inscrit  aux  gardes  de  Monsieur  en  1783  ;  émi- 
gré le  5  janvier  1792;  a  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des  princes,  dans  son 
ancien  corps;  celle  de  1793  à  l'armée  de  Condé,  dans  la  compagnie  noble  d'ar- 
tillerie ;  était  encore  pré.-ent  au  mois  de  février  1794.  —  Certificat  délivré,  le 
18  août  1810,  par  le  maréchal  comte  de  Viomesnil,  attestant  que  cet  oldcier  a 
servi  comme  fourrier  dans  le  régiment  de  Viomesnil,  à  la  solde  de  l'Angleterre, 
et  qu'il  s'est  comporté  avec  autant  d'honneur  que  de  zèle  pour  le  service  du  roi. 

—  Certificat  délivré,  le  0  janvier  1817,  par  M.  le  marquis  de  Foucauld,  secré- 
taire de  la  commission  des  .meiens  officiers,  attestant  que  la  commission  a  reconnu 
les  droits  de  M.  de  Lasserre  de  Castelmore  au  grade  de  capitaine.  [Pièces  commu- 
niquées.) 

(2)  Page  du  roi,  grande  écurie,  en  1782  ;  sous-lieutenant  dans  Royal-Normandie 
en!783.  Émigré  en  1791,  a  fait  les  campagnes  de  1792,  1793,  1794,  1793,  1790, 
1797,  dans  l'armée  des  princes,  soit  avec  son  régiment,  soit  dans  la  cavalerie 
noble,  et  n'est  rentré  en  Fiance,  où  il  n'a  pas  pris  de  service,  qu'en  1799.  Est  àaé 
de  quarante-huit  ans;  a  vingt-cinq  ans  de  services,  campagnes  comprises.  (Com- 
mission de  1814,  5e  tableau,  n°  00.) 

(3)  Né  en  1723  à  Fargeville  en  Auvergne;  soldat  en  1731,  lieutenant  en  1733, 
capitaine  en  170-i.  —  Eu  1708,  gratification  de  100  livres;  idem  de  300  livres  en 
1781. —  1777,  a  beaucoup  de  zèle.  (Registre  de  Royal-marine,  de  1770  à  1788.) 

—  Lieutenant-colonel  du  01e  en  1791  ;  mort  en  l'an  V.  (Registre  de  Royal-marine 
(60e),  de  1788  à  1793,  fol.  3-1.) 

(4)  Porté  t.  I,  p.  396.  —  Né  le  22  nui  1750,  à  Saint-Gimitour  du  Blanc,  dio- 
cèse de  Bourges;  (ils  de  Jean Chasteàubeaudau,  seigneur  du  Codar  et  autres  lieux, 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  343 

De  Boislinard  de  Fbix  (  Jean  ) ,  chevau-léger  delà  garde 
du  roi,  nommé  en  1759  (1). 

De  Boislinard  (Étienne-Jean-IIenri),  nommé  en  1761  (2), 
el  de  Mels  (Silvain-Bernard  Boislinard),  nommé  en  1770  (3), 
tons  deux  gardes  du  corps  du  roi ,  compagnie  de  Villeroy  ; 
Boislinard  (Claude-Silvain),  ci-devant  capitaine  au  régiment 
provincial  de  Chàteauroux,  nommé  en  177G  (4). 

et  de  dame  Marie-Anne  Poiron.  (Acte  de  naissance.)  —  Pension  de  100  livres  le 
1er  juillet  1770;  a  obtenu  le  1er  août  sa  retraite  aux  Invalides  en  qualité  de  capi- 
taine, en  conservant  sa  pension  de  100  livres.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789, 
n°  13,247.)  —  Volontaire  aux  dragons  d'Apclion  en  17 43,  cornette  en  1744,  ré- 
formé en  1748,  avec  un  certificat  constatant  qu'il  avait  servi  avec  tout  le  zèle  con- 
venant à  un  liomme  de  distinction.  (Archives  de  la  famille.) 

(1)  Porte-étendard.  (État  militaire  de  1768,  p.  100.)  —  Sous-brigadier.  (État 
militaire  de  1771,  p.  15S.)  —  Il  n'est  plus  porté  dans  VÉtat  de  1774,  et  doit 
s'être  retiré,  ou  être  mort  en  1773. 

(2)  De  Boislinard  (Étienne-Henri-Jean),  né  à  Cbâteauroux  le  2G  mai  1722,  fils 
de  messire  Henri-Jean  de  Boislinard,  écuyer,  sieur  de...  (nom illisible),  et  de  dame 
Marie-Anne  Giramlon,  son  épouse.  (Acte  de  naissance .)  —  Sous-brigadier.  (Etat 
militaire  de  17G6,  p.  149.) — Brigadier.  (État  militaire  de  17G9,  p.  149.)  — 
Brevet  de  lieutenant-colonel.  (Etat  militaire  de  1772,  p.  149.)  —  Exempt  (a). 
(État  militaire  de  1773,  p.  149.)  —  En  1708,  pension  de  100  livres,  en  considé- 
ration de  ses  services,  et  pension  de  retraite  de  1,300  livres  en  1773.  (Dossiers  des 
pensions  avant  1789,  n"  3,898.) 

(3)  De  Boislinard,  sieur  de  Mesle  (Silvain),  né  le  13  février  1720  à  Nuret-le- 
Feron,  généralité  de  Bourges,  fils  du  sieur  Henri  Boislinard,  écuyer,  et  de  dame 
Marie-Anne  Gyraudon,  son  épouse;  parrain,  le  sieur  Silvain  Boislinard,  sieur  Du- 
ebarost,  lieutenant  au  régiment  de  vieille-marine.  (Acte  de  naissance.)  —  De 
Mesle,  porto-étendard.  (État  militaire  de  1775,  p.  149.)  —  Pension  de  retraite  de 
300  livres  en  177G.  mort  le  8  décembre  1783.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789, 
no  13,250.) 

(4)  Boislinard,  enseigne  dans  Saintonge  en  1747,  réformé  en  1749.  Entré  dans 
la  milice  en  1730,  commandant  une  compagnie  en  1757,  commission  de  capitaine 
en  1759.  (Régiments  provinciaux,  registre  de  1771  à  1775,  régiment  deChûteau- 
roux,  fol.  514.)  —  Claude  Silvain,  capitaine  au  bataillon  de  garnison  de  Berry. 
(Registre  1782,  fol.  187.) 

(a)  Il  n'est  pas  fait  mention  de  !;i  charge  d'exempt  avant  Henri  III.  Ce  titre  fut  pris  sous  le 
rogne  de  re  prince,  par  les  quatre  plus  anciens  archers  de  chaque  bande,  p;irce  que  Henri  III 
les  exempta  de  porter  la  hallebarde  <i  le  hoquéton,  auxquels  tous  les  gardes  étaient  assujettis 
diins  ce  temps-là.  [Ètai  militaire <te  1*750,  p.  \c>'i.) 


344  CHEVALIERS 

Boislinard  de  Cliezeaux  (Léonard),  ci-devant  capitaine  au 
régiment  provincial  de  Chateauroux,  nommé  en  1779  (1); 
Boislinard  (Armand-Gabriel),  chevau-léger  de  la  garde  du 
roi,  nommé  en  1785  (2);  de  Boislinard  (Jean-Louis),  chas- 
seur noble,  nommé  en  1797;  de  Boislinard  (Alexandre),  an- 
cien officier,  nommé  en  1815  (3);  le  chevalier  de  Boislinard 
(Jean-Pierre),  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Gramonl, 
nommé  en  1814;  de  Chàleauvieux  (Claude-Marc-Henri),  bri- 
gadier des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  écossaise 
(d'Havre),  nommé  en  1814  (i). 

(1)  LechcvalierdeBoislinard.— A  servi  dans  les  chevau-légers  en  1748, lieutenant 
dans  Beauvilliers-cavalerie  en  1757,  dans  les  recrues  d'Aleneon  en  1704,  dans  Cha- 
teauroux en  1771,  capitaine  en  1772.  —  Est  de  la  première  noblesse  de  la  pro- 
vince, très-bon  sujet,  plein  de  zèle.  (Régiments pi-ovinciaux,  registre  de  1771  à 
1775,  régiment  de  Chateauroux,  fol.  51  i,  verso.)  —  Né  le  21  août  1751,  paroisse 
de  Saint-Denis  de  Rivaienne,  diocèse  de  Bourges,  fils  de  messire  Jean  de  Boislinard, 
sieur  de  Foix,  et  de  dame  Magdeleine-Angélique  de  Turpin  de  Crissé,  son  épouse. 
[Acte  de  naissance.) — En  1779,  pension  de  97  livres  10  sous,  représentant  un  mois 
d'appointements,  pour  cesser  d'en  jouir  s'il  est  replacé.  [Dossiers  des  pensions  avant 
1789,  n°  10,244.) 

(2)  De  Boislinard,  sieur  de  Foix.  (Fiches  déclassement  des  dossiers  des  pensions.) 
—  De  Boislinard,  sieur  de  la  Romagère,  né  le  22  novembre  1758,  paroisse  de 
Saint-Denis  de  Rivarennes  en  Berry,  généralité  d'Argenton;  pension  de  200  livres 
en  1775,  et  autre  pension  de  210  livres,  même  année,  cette  dernière  comme  ap- 
pointements de  réforme.  Fils  de  messire  Jean  de  Boislinard  et  de  dame  Magdeleine- 
Angélique  de  Turpin  de  Crissé.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  1500.) 

(5)  Nous  avon<  trouvé  au  registre  de  M.  te  prince  de  Condë,  fol.  40,  la  mention 
suivante  :  «  Le  chevalier  de  Boislinard  (Léonard-Alexandre),  page  de  Madame, 
comtesse  d'Artois,  en  France,  chasseur  noble,  compagnie  n°  10,  à  l'armée  de 
Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  25  octobre  1797  ;  a  quitté  l'armée  avant  que  sa 
nomination  fût  connue.  »  —  Nous  ignorons  si  la  nomination  de  1815  est  la  con- 
firmation de  celle  de  1797,  ou  s'il  s'agit  de  deux  officiers  du  même  nom  . 

(4)  Porté  plus  haut,  p.  70.  —  Maréchal  des  logis  des  gardes  du  corps  du  roi, 
rang  de  capitaine.  Né   le    19   avril    175-1.    Entré   au  corps  le  11  décembre  1771, 

jusqu'au    1791   ;    rentré   le  5  juin    181-i    jusqu'au    1"   septembre   1815. 

A  dix-huit  ans  deux  mois  vingt-six  jours  de  services.  Pension  de  retraite  de  capi- 
taine, nu  maximum,  1,200  francs-,  le  l'1'  janvier  1810.  Retiré  à  Prevert  (Ardèclie). 
(Dossiers  des  pensions ,  n°  102, G84.)  —  Chef  d'escadron  honoraire  le  l'r  novembre 
1815.  Son  (ils  a  également  servidansles  gardes  du  corps,  de  1814  à  1819,  époque 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  345 

Le  marquis  de  Sainte-Marie  (Hypolite- Jean-Jacques -Re- 
né) (1),  d'Oradour  (Henri)  (2),  le  comte  de  Choiseul-Gouf- 
lier  (Octave)  (3),  le  comte  de  Choiseul  d'Aillecourt  (Ga- 
briel) (1),  deLavaulx  (Charles-Bernard-Alexandre-Marlin)(5), 
de  Lcncquesaing  (Charles-lgnace-Joseph)  (G),  le  marquis  Du- 
plessis-Grenedan  (François-Fortuné)  (7),  Dumesniklot  (Jac- 
ques-Louis-Gabriel) (8),  anciens  officiers,  nommés  en  1817. 
Le  chevalier  de  France  (Jérôme-Guislain-Alexandrc-Lievain), 
capitaine  aux  cuirassiers  du  roi,  nommé  en  1759  (9). 

à  laquelle  des  convenances  de  famille  le  portèrent  à  donner  sa  démission.   (Ren- 
seignements communiqués.) 

(1)  Douze  ans  trois  mois  de  services  ,  y  compris  six  campagnes,  plus  dix  ans  de 
grâce.  Proposé,  vu  le  peu  de  temps  qui  lui  manque.  (Commission  de  1814,  73e  ta- 
bleau, n°  4.) 

(2)  Douze  ans  quatre  mois  de  services,  y  compris  six  campagnes,  plus  dix  ans  de 
grâce.  Proposé,  vu  le  peu  de  temps  qui  lui  manque.  (Commission  de  1814,  73e  ta- 
bleau, u°  G3.) 

(5)  Chambellan  4e  l'empereur  de  Russie;  trente-sept  ans  un  mois  de  services, 
y  compris  neuf  campagnes.  (Commission  de  1814,  77«  tableau,  n°  GO.) 

(4)  Vingt-deux  ans  onze  mois  et  trois  jours  de  services,  y  compris  neuf  cam- 
pagnes, plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  77e  tableau,  n°  Go.) 

(3)  Douze  ans  de  services,  y  compris  six  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  Pro- 
posé, vu  le  peu  de  temps  qui  lui  manque.  (Commission  de  1814,  75»  tableau,  n°  51.) 

—  Reçu  par  M.  le  prince  deComlé.  (Fiches  de  classement.) 

(G)  Trei?.e  ans  sept  mois  de  services,  y  compris  sept  campagnes,  plus  dix  ans  de 
grâce.  Proposé,  vu  le  peu  de  temps  qui  lui  manque.  (Commission  de  1814,  7G«  ta- 
bleau, no  23.) 

(7)  Stize  ans  un  mois  vingt-huit  jours  de  services,  y  compris  trois  campagnes, 
plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  76e  tableau.) 

(5)  Treize  ans  trois  mois  vingt-six  jours  de  services,  y  compris  une  campagne, 
plus  dix  ans  de  grâce.  Proposé,  vu  le  peu  de  temps  qui  lui  manque.  (Commission 
de  1814,  73e  tableau,  n°  72.) 

(9)  Né  le  12  décembre  1727,  â  Vaulx,  en  Artois.  Cornette  en  1744,  capitaine  en 
1747,  réformé  en  1719  (â  la  paix),  replacé  en  1731,  major  en  17G3,  lieutenant- 
colonel  en  1771. —  17(13,  excellent  sujet,  très-convenable  â  l'emploi   de    major. 

—  17G1,  il  n'y  a  pas  de  meilleur  capitaine  dans  la  cavalerie.  Il  a  beaucoup  d'intelli- 
gence, de  zèle  et  de  modestie.  11  serait  très-propre  â  remplir  une  place  de  lieute- 
nant-colonel.—  17G8,  excellent  major;  il  lient  à  merveille  le  régiment.  —  En 
17G3,  gratifie  ttion  de  1,000  livres.  —  En  1774,  assurance  d'une  pension  de  mille 


346  CHEVALIERS 

Desplas  (Jean-Pierre-Louis-Marie-Aimé) ,  nommé  en  1 8 1  o  (  !  ; 
DalcsmedeChatelut(Yrieix),ancienofficier,nomn]éenl81Gr2;; 
Hélie  de  Combray-Bonœil  (Alexandre -Louis-César),  clievau- 
léger  de  la  garde  du  roi,  chef  d'escadron,  nommé  en  181 1  (3); 
Foltz  (Louis),  capitaine,  nommé  en  1819;  Foltz  (Nicolas), 
chef  de  bataillon  d'artillerie,  nommé  en  1820;  de  Gaallon  de 
Dorières  (Louis-Henri)  (4)  et  de  Finance  (Gabriel)  (S),  an- 
ciens officiers,  nommés  en  1816;  Gandin  de  Saint-Remy 
(Auguste -Alexandre),  lieutenant-colonel  de  la  légion  de  la 
Mayenne,  nommé  en  1820  (G);  de  Robinet,  chevalier  de  Plas 

livrée  sur  l'ordre  (a).  —  (Registre  des  cuirassiers  du  roi,  de  1765  à  1770,  fol.  20 
et  G.)  —  Brigadier  en  1780.  —  Le  10  mai  1782,  pension  de  retraite  de  2,îJ00  li- 
vres, en  conservant  celle  de  1,000  livres  dont  il  jouit.  (Registre  des  cuirassiers 
duroi,  de  177G  à  1788,  fol.  5.)  —  En  1779,  pension  de  200  livres  sur  le  trésor, 
pour  lui  faire,  avec  celle  de  800  livres  sur  Tordre  de  Saint-Louis,  dont  il  jouit,  la 
pension  de  1 ,000  livres  qui  lui  avait  été  accordée  en  1774  sur  l'ordre.  (Dossiers  des 
pensions  avant  1789,  n°  9,355.) 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  184.  —  Marin  en  1806.  —  Aide-timonier  en  1808. 
—  Sous-brigadier  aux  gardes  de  la  porte  en  1814,  rang  de  capitaine.  —  A  suivi  le 
roi  à  Gand  en  1815.  —  Capitaine  au  5e  régiment  de  la  garde  royale  en  1815, 
breveté  chef  de  bataillon  en  1S18,  chef  de  bataillon  au  56e  de  ligne  en  1825,  major 
en  1828,  en  solde  de  congé  le  9  septembre  1850,  retraité  en  1837.  —  Trente-sept 
an»  onze  mois  onze  jours  de  services,  y  compris  sept  ans  et  neuf  mois  de  campagne. 
Pension  de  retraite  de  2,040  fr.  (Dossiers  des  pensions,  n°  50,53  i  ) 

(2)  Dix-sept  ans  de  services,  y  compris  sept  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce. 
(Commission  de  1814,  71?  tableau,  n°  51.) 

(3)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  24  août  1814,  reçu  le  15  septembre  par  Mgr  duc 
d'Angoulème.  (Fiches  de  classement.) 

(4)  A  quinze  ans  troi>-  mois  vingt-six  jours  de  services,  y  compris  une  campagne, 
plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  71e  tableau,  n°  25.) 

(5)  A  seize  ans  trois  mois  de  services,  y  compris  huit  campagnes,  plus  dix  ans 
de  grâce.  (Commission  de  1814,  72<>  tableau,  n°  49.) 

(G)  Né  le  25  novembre  1785,  à  Saint-Pavaee  (Sarthe.)  —  Volontaire  aux  gre- 
nadiers de  la  garde  impériale  en  1804,  sous-lieutenant  au  65e  en  1807,  lieutenant 

(a)  Lettre  du  duc  d'Aiguillon,  ministre  de  la  guerre,  au  chevalier  de  France,  du  5  mars 
\7~U,  par  laquelle  il  lui  annonce  (\u<-  <■  mit  le  compte  qu'il  a  rendu  au  roi  de  la  distinction  de 
ses  services  ,  rt  des  actions  brillantes  qu'il  a  eues  ù  la  guerre  dans  différents  détachements,  Sa 
Majesté  a  bien  \otilu  lui  accorder  une  pension  de  1.000  livres  sur  Tordre  de  Saint-Louis, 
dont  il  entrera  en  jouissance,  quand  il  en  vaquera  dans  cette  classe.  (Dossiers  des  Pensions, 
n°'.),i35.)  —  Mort  à  Ai  ras  le  25  août  1785.  (Renseignement  communiqué.) 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  347 

i François-Barnabe),  ancien  officier,  nommé  en  lSlo;  Robi- 
net de  Malleville  (Auguste),  capitaine  au  Ier  chasseurs  à  cbe- 
val,  nommé  en  1826;  de  Gaalon  (Jacques-Louis),  clievau- 
légcr  de  la  garde  du  roi,  nommé  en  1815. 

De  Giverville  (Antoine-Marie),  ancien  officier,  nomme  en 
181!  (1);  le  baron  de  Treville  (Charles),  ancien  officier, 
nommé  en  1817  (2); 

nu  118e  en  1  SOS,  capitaine  même  année,  aide  de  camp  en  1811,  chef  de  bataillon  en 
1815,  major  d'un  bataillon  de  marche,  même  année,  major  du  (15°  le  10  septembre 
1S1  {,  en  non-activité  le  50  novembre  suivant,  lieutenant-colonel  de  la  lésion 
de  la  Mayenne  en  1S1G,  mis  en  congé  illimité  en  1S20,  placé  au  65*  le  12  février 
182H,  désigné  pour  la  retraite,  pour  cause  de  blessures,  le  18  juin  même  année; 
pension  de  retraite  de  950  fr.  par  décision  du  1er  octobre  suivant.  —  Démission- 
naire en  1815  (pendant  les  cent-jours),  pour  ne  pas  servir.  A  été  blessé  on  1810, 
1811  et  1812  en  Espagne.  (État  de  services.) — Blessé  d'un  coup  de  fou  à  la  jambe 
gauche,  à  la  prise  d'Oviedo,  en  1810;  d'un  coup  de  feu  qui  lui  a  traversé  la  cuis?e 
gauche  le  28  mars  1814  ,  et  d'un  coup  de  feu  au  bras  droit,  à  la  bataille  de  Sala- 
manque,  en  1812. —  S'est  distingué  à  la  prise  de  Saragosse  et  au  siège  de  Logrono. 
—  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  181 1  ;  a  fait  la  campagne  de  181a  dans  les 
volontaires  royaux  de  la  Sarlhe.  (Autre  état  de  services.)  —  Rempli  d'honneur  et  de 
sentiments;  de  mœurs  pures  et  douces;  a  beaucoup  d'élévation  dans  l'àine;  fort 
bon  officier  supérieur,  ayant  des  moyens  et  de  l'instruction  ;-  servant  très-bien;  mé- 
rite d'obtenir  la  croix  de  Saint-Louis;  a  les  services  requis.  (Mémoire  de  proposi- 
tion.) —  Ses  principes  de  dévouement  au  roi  sont  bien  connus,  et  il  mérite  d'ob- 
tenir la  croix  d'officier  dans  Tordre  de  la  Légion  d'honneur.  (Mémoire  de  proposi- 
tion en  1816),  signé  par  le  lieutenant  général  baron  Meunier.  (Dossiers  des  pen- 
sions) (a). 

(1)  A  vingt  ans  huit  mois  vingt  jours  de  services,  y  compris  sept  campagnes, 
plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  75e  tableau,  n°  22.)  —  Chevalier  de 
Saint-Louis  le  7  novembre  181-i,  et  par  double  emploi  le  16  décembre  ISlti. 
(Fiches  de  classement.) 

(2)  A  vingt-quatre  ans  six  mois  vingt-trois  jours  de  services,  y  compris  neuf  cam- 
pagnes et  six  ans  de  diminution  sur  le  temps  exigé.  (Commission  de  1814,  7i*  ta- 
bleau, n°  2.) 

(o)  Fils  de  messire  Alexandre-Louis-François  Gandin  de  Saint-Remy,  chevalier ,  seigneur  de 
Counnlain,  Fleuret,  la  Chapelle-Saint-Remy  et  autres  lieux,  et  de  demoiselle  Marie-!\éné-Fran- 
çoise de  Vanssa y ,  son  épouse;  parrain,  messire  René  lîicherde  Raisuiaucler,  ecuyer,  seigneur 
de  Montauban  et  autres  lieux,  conseiller  honoraire  au  présidial  du  Mans,  ancien  maire  par  élec- 
tion delà  même  ville,  onele  paternel  île  l'enfant;  marraine,  demoiselle  Deiiisc-I  rançoise  de  Re- 
nnsson,  grand'mere  de  l'enfant ,  épouse  de  messire  Charles-Jo^epli-René  de  Vanssay ,  chevalier 
seigneur  de  Chène-le-Cœur ,  les  llunaudièrcs  et  autres  lieux,  chevalier  de  Saint-Louis  (voir  1. 1, 
p.  1\2'a),  capitaine  de  cavalerie.  [Dossiers  des  pensions,  Acte  de  naissance.) 


3Z|8  CHEVALIERS 

Despériersde  la  Gelouze  (Pierre)  (1),  nommé  avant  17î<;; 
de  Linage  (Joseph-Marie- André),  ancien  officier,  nommé  le 
2G  octobre  1814  (2). 

De  la  Garde  (Matlmrin),  ancien  officier,  nommé  en  170G  (3); 

(1)  Despériers  de  la  Gelouze  (Pierre),  mestre  de  camp  de  cavalerie,  chevalier  de 
Saint-Louis,  ci-devant  enseigne  et  sous-aide  major  général  des  quatre  compagnies 
des  gardes  du  corps  du  roi,  commandant  en  leur  liôtel  à  Versailles,  né  à  Bordeaui 
le  13  septembre  1G95,  mort  le  28  décembre  1779.—  Le  15  septembre  1718, 
pension  de  200  livres  sur  le  trésor  au  sieur  de  la  Gelouze,  alors  sous-brigadier, 
compagnie  de  Villeroy,  pour  l'aider  à  continuer  ses  services.  —  Gratification  an- 
nuelle de  GOO  livres  le  29  juin  17G1 .  —  Retraité  le  18  décembre  17G-4,  avec  une 
pension  de  4,000  livres,  comme  enseigne  sous-aide  major  général,  et  réversibilité 
de  1,000  livres  à  sa  mort,  sur  la  tête  de  sa  femme,  dame  Charlotte-Léonard  de 
Beaujeu.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  13,889)  (a). 

(2)  Ancien  lieutenant,  cadet  gentilhomme  au  régiment  de  Bresse  en  1780,  lieu- 
tenant en  second  en  1788,  a  donné  sa  démission  en  1792;  émigré;  a  fait  la  cam- 
pagne de  1792  et  celle  de  1793  avec  les  officiers  de  son  régiment;  celles  de  1794 
et  1795  dans  la  deuxième  compagnie  des  chasseurs  nobles  de  l'armée  de  Coudé; 
est  âgé  de  quarante-neuf  ans;  a  vingt  ans  de  services,  y  compris  quatre  campagnes, 
plus  dix  ans  de  grâce.  {Commission  de  181-i,  9e  tableau,  n°  2G.) 

(5)  Brevet  du  2G  janvier  1813,  signé  Louis  et  contre-signe  duc  de  Dalmatie, 
qui  nomme  M.  de  la  Garde  (Matlmrin),  ancien  officier,  chevalier  de  Saint-Louis, 
pour  prendre  rang  du  2G  août  1796,  époque  à  laquelle  il  avait  été  nommé  et  reçu 
par  le  duc  d'Uzès,  pair  de  France  et  lieutenant  général,  en  veitu  des  pouvoirs 
que  celui-ci  tenait  de  Sa  Majesté.  —  Brevet  du  15  décembre  1811,  signé  Louis  et 
contre-signe  duc  de  Dalmatie,  qui  confère  au  sieur  Matlmrin  chevalier  de  la  Garde 
le  grade  de  colonel.  —  Certificat  du  comte  de  Bentinck,  du  5  juin  1814,  décla- 
rant que  le  chevalier  de  la  Garde  de  Bclleville  (Mathurin),  officier  de  la  marine 
rançaise,  a  été  nommé  capitaine  de  vaisseau  par  lui  ,  pendant  qu'il  était  prési- 
dent du  conseil  de  l'amirauté  d'Amsterdam  en  1792  et  1793,  époque  à  laquelle 
ledit  officier  commandait  une  canonnière  dans  la  flottille  hollandaise,  et  que  le 

(a)  I-a  Gelouse  :  garde  du  corps  du  roi  en  1717;  lettres  «l'ancien  garde  en  1734,  chevalier 
de  Saint-Louis  le  10  janvier  17'i5,  sous-brigadier  môme  année  ,  brigadier  en  1747,  capitaine 
de  cavalerie  même  année,  survivance  d'exempt  et  sous-aide  major  général  des  quatre  com- 
pagnies en  17CiO,  mestre  de  camp  en  1739,  titulaire  en  1702,  brevet  d'enseigne  en  1704,  re- 
tiré en  1705  avec  des  lettres  de  vétéranee.  [Registres  des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie 
écossaise,  t.  VIII,  170â,  f"  10.)  —  Cet  ofiieier  est  un  des  trois  portés  en  note  plus  haut,  p.  79, 
comme  n'avant  pu  être,  retrouvés.  Nous  sommes  «ans  renseignements  nouveaux  sur  les  deux 
autres;  et  quant  à  un  oliicier  du  même  nom, chevalier  de  Saint-Louis  en  1776,  porté  aussi 
en  note  plus  haut  pp.  7is-79,  né  en  1733,  il  eutia  comme  gaule  du  corps  dans  la  compagnie  de 
Villeroy  en  1751,  fut  chevalier  dcSaint-Louis  le  9  mars  i77«i,  el  se  retira  en  17S1  connue  briga- 
dier (capitaine  de  cavalerie),  avec  une  pension  de  bOO  livres.  {Lettre  du  due  de  Villeroy,  cartons 
des  gardes  du  corps,  carton  de  1772  à  1770,  et  dossiers  des  pensions  avant  17N9,  n°  13,883.' 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  3!i9 

le  prince  Àldobrandini  (François  Borghèse),  maréchal  de 
camp,  nommé  le  24  octobre  181  i  (1);  le  chevalier  de  Caille- 
bot  la  Salle  (Charles),  colonel,  nommé  le  20  octobre  1814  (2); 
le  marquis  de  Caillebot  la  Salle  (Louis),  ancien  colonel, 
nommé  le  5  septembre  1814  (3). 

brevet  de  ce  grade  a  été  signé  par  Son  Altesse  Sérénissime  Guillaume  V,  prince 
d'Orange,  stathouder.  (Pièces  communiquées.)  — Matlmrin  de  la  Garde  de  Belle- 
ville  (chevalier} ,  fils  de  Uriel  Mathurin  et  de  demoiselle  Marie  Dieulctit,  né  à 
Thouars  (diocèse  de  Poitiers),  le  28  novembre  1753.  Officier  auxiliaire  en  1770; 
lieutenant  de  frégate  le  10  mai  1782;  retiré  du  service  avec  une  pension  de 
500  livres  sur  le  trésor  royal  le  7  mai  1780,  clief  des  classes  de  l'arrondissement 
d'Angers  du  7  avril  1780  au  1er  avril  1791.  Émigré ,  a  fait  la  campagne  des 
princes  en  qualité  de  fourrier  de  l'escadron  de  la  marine  en  1792.  Admis  à  la 
retraite  avec  le  grade  de  capitaine  de  vaisseau,  par  ordonnance  du  31  décembre 
1814.  Embarqué  sur  le  vaisseau  le  Nepltinej  commandant  d'Hector,  du  9  mars 
1770  au  15  février  1780;  sur  le  même  bâtiment,  commandant  des  Touches,  du 
14  février  1780  au  1er mars  1781  ;  sur  le  vaisseau  le  Duc  de  Bourgogne,  du  l'r  mars 
1781  au  15  mai  suivant  ;  sur  le  vaisseau  le  Neptune,  du  15  mai  1781  au  15  dé- 
cembre suivant;  sur  le  vaisseau  V Hector,  commandants  de  Monlecler  et 
des  Touches,  du  15  décembre  1781  au  12  avril  1782,  jour  de  la  prise  par  les 
Anglais.  Embarqué  sur  le  lougre  le  Pivert,  commandant  de  Lage  de  Volude,  du 
8  mars  1785  au  7  juillet  suivant.  Nota  :  «  M.  de  la  Garde  a  passé  au  service  de  la 
Hollande,  où  il  a  clé  fait  capitaine  de  vaisseau  en  décembre  1792.  11  a  été  fait 
chef  du  1er  escadron  des  bulans  britanniques  dans  les  Pays-Bas ,  pendant  la  cam- 
pagne de  1704.  Il  n'a  pas  cessé  depuis  de  servir  le  roi,  soit  dans  les  armées  aillées, 
soit  dans  les  armées  rovales,  ou  d'être  employé  à  des  missions  diplomatiques  jus- 
qu'en 1801.  »(Èlal  de  services  délivré  par  M.  le  ministre  de  la  marine,  le  20  oc- 
tobre 1S58.) 

(1)  Il  fut  reçu  le  10  juillet  1816  par  M.  le  comte  de  la  Rochefoucauld,  [fiches 
déclassement.)  — Frère  cadet  du  prince  Camille  Borghèse ,  duc  de  Guastalla 
sous  l'empire  et  mari  de  la  princesse  Pauline,  sœur  de  Napoléon ,  le  prince  Aldo- 
brandini avait  épousé,  en  1S00,  mademoiselle  Adc-le-Marie-Conslancc-Fraiiçoisc  de 
la  Rochefoucauld.  (Dictionnaire  des  Dates  par  M.  d'ilarmonwlle,  t.  I,  p.  004.) — 
Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  général  de   brigade.  [Almanach  impérial  île 

i  1812,  p.  281.)  —  Maréchal  de  camp  le  2  janvier  1812.  [Almanach  rural,  181  i- 
1815,  p.  131.) 

(2)  Il  avait  été  reçu  le  23  mars  1814  par  le  comte  des  Cars.  (Fiches  de  clas- 
sement.) 

(5)  Il  fut  reçu  le  8  septembre  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  (Fiches  de  classement.) 


350  CIIEVAL1EKS 

Le  comte  de  Douhet  (François)  (1),  de  Douhet  de  Roma- 
nanges  (Louis-Barthélémy)  (2),  le  comte  de  Douhet  de  Puy- 
molinier  (Michel-Jean -Baptiste)  (3),  Douhet  d'Auzers  (Jo- 
seph) (4),  Darodes  de  Peyriague  (Jean-Pierre- César)  (S),  If- 
comte  de  Langle  (Joseph- Jean-Marie)  (6),  le  chevalier  de 


(1)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  20  août  1814,  reçu  le  30  par  Monsieur.  [Fi- 
chés de  classement.)  —  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Penthièvre,  de  1788  â 
1791.—  Émigré  en  1792  ;  campagnes  de  1702,  1793,  1794,  1793,  1796.  — 
—  Rentré  en  France  en  1798  ;  nommé  commissaire  du  roi  par  l'agence  royale  de 
Lyon,  et  adjoint  au  commandement  militaire  des  provinces  d'Auvergne  et  du 
Bourbonnais.  —  Condamné  à  mort  par  contumace,  pour  avoir  fait  partie  d'un 
rassemblement  armé.  —  Acquitté  de  son  jugement  à  la  pacification  de  la  Ven- 
dée en  1800.  —  Chargé  de  plusieurs  missions  en  1814,  par  M.  le  comte  de  So- 
malie ,  agent  de  S.  A.  II.  Monsieur.  —  A  vingt-deux  ans  de  services ,  y  compris 
neuf  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  9e  tableau, 
n°  75.) 

(2)  Comte.  [Titres  de  la  famille.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  24  août 
1814,  reçu  le  20  par  Monsieur.  (Fiches  de  classement.)  —  Page  du  duc  d'Orléans 
de  1788  à  1791.  —  Émigré.  — A  fait  toutes  les  campagnes  depuis  1792  jusqu'au 
licenciement  en  1801. —  A  vingt-trois  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes, 
plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  9e  tableau,  n°98.) 

(5)  Émigré  en  1791,  a  fait  toutes  les  campagnes  de  1792  jusqu'au  licencie- 
ment en  1801.  A  reçu  un  bon  d'exemption  de  quatre  ans  de  services.  A  vingt- 
quatre  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes  et  quatre  années  d'exemption. 
(Commission  de  1814.  15e  tableau,  n°  10.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  9  octo- 
bre 1814,  reçu  le  11  par  Mgr  duc  d'Angoulèmc.  (Fiches  déclassement.) 

(4)  Sous-lieutenant  dans  la  Fere  en  1773,  lieutenant  en  1779,  capitaine  en 
1787,  émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des  princes,  et  s'est 
rendu,  après  le  licenciement,  â  Lyon,  où  il  a  servi  pendant  le  siège,  sous  les  ordres 
du  comte  de  Précy.  —  A  vingt-trois  ans  de  services,  y  compris  deux  campagnes, 
plus  dix  ans  de  grâce.  (Commissiun  de  1814,  9e  tableau,  n°  99.)  —  Chevalier  de 
Saint-Louis  le  24  août  1814,  reçu  le  26  par  Monsieur.  (Fiches  de  classement.) 

(o)  Porté  plus  haut  p.  191.  —  A  vingt-trois  ans  quatre  mois  de  services,  y 
compris  neuf  campagnes ,  et  quatre  années  d'exemption  pour  blessures,  plus- 
dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  3-5 o  tableau,  n°  57.)  —  Chevalier  de 
Saint-Louis  le  8  novembre  1813.  {Fiches  de  classement.) 

(6)  Porté  plus  haut,  p.  199.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  31  octobre  1815, 
reçu  le  13  novembre  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  [Fiches  de  classement.)  —  A  dix- 
neuf  ans  de  services,  y  compris  deux  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  [Commis- 
sion de  1814,  56e  tableau,  n"  22.) 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  351 

Langle   (  Auguste  -  Marie  -  Joseph  )   (  1  ) ,    anciens    officiers. 
Franconville  (Bouju  de),  lieutenant   au  régiment  Royal- 
cavalerie  (2). 

(1)  Porte  plus  haut,  p.  146.—  Élève  d'artillerie  en  17So,  lieutenant  en  second 
en  1787,  lieutenant  en  premier  en  1791,  époque  Je  sou  émigration,  a  fait  toutes 
les  campagnes  depuis  17(J:2  jusqu'au  licenciement  en  1801.  A  vingl-six  ans  de  ser- 
vices, y  compris  neuf  campagnes.  Est  âgé  de  quarante-cinq  ans.  (Commission  de 
1814, 5e  tableau,  no  7.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  -20  août  1814,  reçu  le  50 oc- 
tobre par  Mgr  duc  d'Angoulème. 

(2)  Provisions  de  chevalier  de  Saint-Louis  pour  le  sieur  de  Franconville,  lieu- 
tenant au  régiment  lloval-cavalerie.  —  «Louis,  par  la  grâce  de  Dieu,  roi  de  France 
et  de  Navarre,  chef  souverain,  grand  maître  et  fondateur  de   l'ordre   militaire    de 
Saint-Louis,  à  tous  ceux  qui  ces  présentes  verront,  salut  :  Par  noire  édit  de  créa- 
tion et  institution  dudit  ordre  militaire  de  Saint-Louis,  nous  nous  sommes  réservé 
la  faculté  de  faire  tel   nombre  de  chevaliers    que   nous  jugerions   à   propos    pour 
jouir  des  mêmes  honneurs   et  prérogatives  que  les  autres  chevaliers  dudit   ordre 
qui  ont  des  pensions,   avec  espérance  de  succéder    auxdites   pensions   lorsqu'elles 
viendront  à  vacquer,  et  comme  nous  avons  une  satisfaction  particulière  des  bons 
et  fidèles  services   que    le  sieur  Bouju  de  Franconville,  lieutenant  eu  nostre  régi- 
ment Royal-cavalerie,  nous  a  rendus  pendant  longues  années  dans  les  divers  em- 
plois de  guerre  qui   luy   ont   esté   confiez,  et   qu'en  toutes  les  occasions  qui  s  en 
sont  offertes ,  il  a  donné  des  preuves  d'une  valeur  singulière,   aussy  bien  que  de 
son  expérience  et  capacité  au  fait  de  la  guerre,  activité,  sage  conduite,  zèle  et  at- 
feciiou  à  nostre  service  et  y  a  reçu  plusieurs  blessures;  que  nous  sommes  d'ailleurs 
informez  de  ses  bonnes  vie  et  mœurs,  religion  catholique,  apostolique  et  romaine, 
ainsi  qu'il  aparoist  par  les  certificats  attachez  sous  contre-scel   de   ces  provisions, 
qui  justifient  aussy  de  sesdits  services  ;  à   ces  causes    nous  avons   ledit    sieur  de 
Franconville  fait,  constitué,  ordonné  et  estably,  faisons,  constituons,  ordonnons  cl 
établissons  par  ces  présentes  signées  de  nostre  main  ,  chevalier  dudit  ordre  mili- 
taire de  S.iint-Louis,  pour  par  luy  jouir  dudit  titre  de  chevalier  aux  honneurs  et 
prérogatives  qui  y  sont  deus,  avec  faculté  de  tenir  rang  parmi  les  autres  chevalicrs- 
dudit  ordre,  et  de  porter  une  croix  sur  l'estomac,  attachée  d'un  petit  ruban  cou- 
leur de  fer,  sur  laquelle  il  y  aura  l'image  de  Saint-Louis,  à  condition  d'observer 
les  statuts  dudit  ordre,  sans  y  contrevenir  directement   ny  indirectement,  et  de  se 
rendre  ià  notre   cour   et  suite   toutes  fois  et  quantes  nous  le  lui  ordonnerons  pour 
nostre  service  et  pour   le  bien  et  utilité  dudit  ordre.  Si  donnons  en  mandement  à 
tous  grand's-croix,  commandeurs  et  chevaliers  dudit  ordre  de  faire  reconnoistre  le- 
dit sieur  de  Franconville  en  ladite  qualité  de  chevalier  dudit  ordre  de  Saint- Louis, 
de  tous  ceux  et  ainsy  qu'il  appartiendra  après  qu'il  nous  aura   preste   le    serment 
en  tel  cas  requis  et  accoutumé,  car  tel  est  nostre  plaisir,  eu  témoin  de  quoy  nous 
avons   fait   mettre  le  scel  dudit  ordre   auxdites  présentes.   Donné  à  Versailles,  le 


352  C11EVAL1EI1S 

Le  chevalier  Grcllet  du  Peirat  (Jean-Pierre-Gabriel)  (i); 
d'Andigné  (2);  le  comte  d'Andigné  (Paul-Marie-Céleste)  (3); 
d'Andigné  de  Rcsleau  (Guillaume- Jean-Baptiste)  (  i); 
d'Achcux  (Louis-François)  (o)  ;  d'Hastel  (François),  major 
du  régiment  d'Alsace,  nommé  en  1781  (G);  le  chevalier  de 


deuxième  jour  du  mois  do  février,  l'an  de  grâce  mil  sept  cent  cinq,  et  de  noslrc 
règne  le  soixante-deuxième.  »  Signé  Louis. — Au  revers:  «Parle  roy,  signé  Phelip- 
peaux.  —  Aujourd'hui  trentième  jour  du  mois  de  décembre  1705,  le  roy  estant  ù 
Versailles,  ledit  sieur  de  Franconville  dénommé  en  ces  présentes  a  preste  ez  mains 
de  Sa  Majesté  le  serment  qu'il  estoit  tenu  de  faire,  en  qualité  de  chevalier  de  l'or- 
dre militaire  de  Saint-Louis:  signé,  Phelippeaux. »  (Original communiqué.) 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  122,  aux  chevaliers  de  1814. —  Né  à  Limoges  le  19  août 
1705;  émigré  en  1791,  inscrit  dans  la  compagnie  Duplessis  de  Grénedan  ;  passé,  en 
1792,  dans  l'armée  du  duc  de  Bourbon,  régiment  de  Bretagne-infanterie;  passé  en 
Angleterre  ;  mis  à  la  disposition  du  marquis  de  Puisaye;  a  fait  en  179a  les  campagnes 
deQuiberon  et  de  l'Ile-Dieu,  comme  capitaine,  corps  du  général  d'Oilliamson  ;  en- 
voyé en  Normandie,  en  1799,  par  le  général  Mallet,  avec  le  grade  de  lieutenant-co- 
lonel et  une  mission  secrète;  pris  à  l'embouchure  de  la  Seine,  près  le  Havre;  con- 
damné à  mort,  conduit  sur  les  g'acis  de  la  place  pour  y  être  fusillé,  et  sauvé  presque 
miraculeusement;  arrêté  de  nouveau  en  1800;  détenu  au  Temple  pendant  vingt- 
huit  mois,  mis  en  surveillance  pendant  deux  ans,  a  accompagné  les  princes  en  1815, 
dans  la  compagnie  de  Noailles  (gardes  du  corps)  ;  breveté  colonel;  nommé  ingénieur 
en  chef  des  ponts  et  chaussées  en  Corse  et  à  Mézières  ;  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur en  1822;  décédé  à  la  Rochelle  le  9  février  ISIS.    (Archives   de   la  famille.) 

(2)  Charles  François;  chef  de  bataillon  d'artillerie;  nommé  le  26  octobre  1811, 
et  reçu  le  11  janvier  1815  par  le  vicomte  d'Andigné  de  Mayncuf.  (Fiches  de  classe- 
ment.) —  Porté  plus  haut,  sans  prénoms,  p.  112. 

(3)  Ancien  capitaine;  a  vingt-huit  ans  de  services,  y  compris  cinq  campagnes. 
(Commission  de  1814,  22e  tableau,  n°  35.)  —  Nommé  le  10  décembre  181  i,  reçu 
le  11  décembre  1815  par  le  \icomle  d'Andigné  de  Mayneuf.  (Fiches  de  classement.) 
—  Porté  plus  haut,  p.  120. 

(•i)  Ancien  sous-lieutenant  d'artillerie;  maire  de  la  commune  de  Maigné;  a 
vingt-trois  nus  de  services,  y  compris  huit  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Com- 
mission de  1814,  20'"  tableau  ,  n°  4.)  —  Nommé  le  8  novembre  1815.  (Fiches  de 
classement.)  —  Porté  plus  haut,  p.  190. 

(5)  Ancien  sous-lieutenant;  a  treize  ans  six  mois  de  services,  plus  dix  ans  de 
grâce.  Proposé,  vu  la  distinction  de  ses  services,  quoiqu'il  n'ait  pas  rigoureusement 
le  temps  voulu.  (Commission  de  1814,  20e  tableau,  n"  8.)  —  Nommé  le  9  février 
1815,  reçu  le  24  septembre  suivant  par  Monsieur.  (Fiches  de  classement.) 

(Oj  Enseigne  dans  Alsace  en  1759,  second  lieutenant  en  1701,  sous-aide  major 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  353 

Yadenay  (Claude  de  Godet),  capitaine  au  régiment  de  la  Cou- 
ronne, nommé  en  1758(1). 

Lenormand  de  Bretteville  (Louis-Claude)  (2);  de  Mothcs 
de  Blanche  (François-Joseph)  (3);  de  Maricn  (François-Jo- 
seph) (1)  ;  Le  Mintier  (Ànnibal-Ange)  (5);  le  chevalier  de 
Boulancy  (Antoine-Jean-Martin  de  Bussy)  (6)  ;  Rivais,  capi- 

en  17G7,  aide-major  en  1709,  rang  de  capitaine  en  1770,  capitaine  en  second  à  la 
formation  de  177G,  capitaine  de  grenadiers  en  1778,  major  du  régiment  de 
Bouillon  en  1779,  passe  en  la  même  qualité  au  régiment  d'Alsace  en  1781,  a 
quitté  la  majorité  le  G  mars  1785  ;  nommé  le  même  jour  command  nit  à  Bourg  en 
Bresse;  n'a  pas  accepté.  —  Traitement  annuel  de  2, 400  livres  en  attendant  un  emploi 
de  5,0G0  livres  dans  Fétat-mnjor  des  places.  —  1777,  excellent  officier,  très- 
appliqué  à  son  métier.  (Registre  du  régiment  d' Alsace,  de  177G  à  1788.)  —  Bar- 
thélémy (François),  sieur  d'Ilastcl,  né  à  Landau  le  10  octobre  1743.  (Dossiers  des 
pensions  avant  1789,  n"  4027.) 

(1)  Né  le  20  décembre  1728;  est  de  Yadenay,  près  Chàlons  ;  est  gentilhomme 
de  Champagne.  —  Second  lieutenant  en  1742,  enseigne  eu  1743,  lieutenant  en 
1744,  capitaine  en  1747,  en  second  à  la  réforme  (à  la  paix),  replu  é  à  une  compa- 
gnie en  1757,  mort  en  17G0.  (Registre  de  1748  à  1765,  régiment  de  la  Couronne, 
fol.  18G.) 

(2)  Porté  t.  II,  p.  599,  avec  ses  services  jusqu'en  1788. —  A  émigré,  a  servi 
comme  lieutenant-colonel  dans  le  régiment  de  Wittgcnstein  en  1792;  a  été  envoyé, 
par  le  maréchal  de  Broglie,  dans  la  Vendée,  en  1793;  a  été  employé  auprès  de 
lord  Moira  en  1794;  est  passé  en  Danemark  en  1795;  colonel  au  service  du  Dane- 
mark en  1804;  général-major  en  1814;  admis  au  service  de  France  asec  le 
grade  honorifique  de  maréchal  de  camp,  pour  jouir  de  la  retraite  de  colonel,  par 
décision  du  11  septembre  181G.  —  Campagnes  de  1792,  1794  et  1795.  —  A  qua- 
rante-huit ans  neuf  mois  vingt-neuf  jours  de  services,  y  compris  trois  campagnes. — 
Pension  de  retraite  de  2,400  francs.  (Dossiers  des  généraux.)  —  Commandeur  de 
l'ordre  en  182G.  (Voir  plus  haut,  p.  518.) 

(3)  Ancien  officier,  nommé  le  27  mars  181  G,  mort  le  10  janvier  1820.  [Fiches 
de  classement.) 

(4)  Sous-lieutenant;  a  dix-sept  ans  trois  mois  de  services,  y  compris  sept  cam- 
pagnes, plus  dix  ans  de  gnke.  (Commission  de  1814,  G9e  tableau,  n°  2i.)  —  Nomme 
le  21  août  1S1G.  (Fiches  de  classement.) 

(5)  Ordonnance  du  roi,  du  G  janvier  1825,  qui  nomme  M.  le  Mintier,  ancien 
officier  des  armées  royales,  chevalier  de  Saint-Louis,  pour  prendre  rang  du  18 
juin  1796;  il  avait  été  reçu  le  8  mars  1797.  (Fiches  de  classement.) 

(G)  Ancien  lieutenant,  nommé  le  30   août   1814,    reçu  par  Monsieur  le  3  sep- 
tembre. (Fie/tes  de  classement.)  —  Entré  au   service    dans   Royal  Italien  en  1780, 
III.  23 


35/i  CHEVALIERS 

laine  au  régiment  de  la  Couronne  (1);  Rivais  ^Pierre-Louis  •  2 
La  Salle  (Antoine  Rivais),  nommé  en  1754  (3)  ;  de  Rivais 


sous-lieutenant  aux  chasseurs  du  Dauphiné  en  178",  lieutenant  en  1791  ;  énvcré 
en  1792;  a  fait  les  campagnes  de  1792,  1793,  1794,  1793  ;  a  vingt  ans  de  services, 
y  compris  quatre  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  G'  ta- 
bleau, n°  57.) 

(1)  Est  de  Vidal  près  Lavaur,  en  Languedoc.  —  Cavalier  pendant  deux  ans, 
sous-lieutennnt  au  régiment  d'Albigeois  en  1707,  lieutenant  même  année,  capi- 
taine le  25  novembre  1711,  rang  dans  le  régimcntde  la  Couronne  du  1er  mai  1718. 
(Registre  de  1730  à  1734,  régiment  de  la  Couronne,  fol.  192.)  —  Chevalier  de 
Saint-Louis  à    présent  aide-major  à  Arras.   (Rpgistre  de  1734  à  1748,  fol.  135.) 

—  La  famille  a  le  brevet  daté  du  12  avril  1730.  —  De  Riva!;,  orthographe  du  nom. 

(2)  Né  le  50  décembre  1718  ;  est  de  Revel,  en  Languedoc  ;  lieutenant  en  1735, 
capitaine  en  1710,  chevalier  de  Saint-Louis,  retiré  en  1757,  (Registre  de  1754  à 
1748,  régiment  de  la  Couronne,  fol.  184.)  —  D'après  la  famille,  son  brevet  est 
daté  du  29  juin  1747.  —  De  Hivals,  orthographe  du  nom. 

(5)  Né  le  17  novembre  1718  (c'est  une  erreur  :  voir  plus  bas);  est  de  Revel,  en 
Languedoc  ;  second  lils  de  M.  de  Rivais,  capitaine  dans  ce  régiment,  qui  a  été  pincé 
aide-mnjor  à  Arras.  —  Lieutenant  en  second  en  1754,  lieutenant  en  1738,  capi- 
taine en  1747,  en  second  à  la  réforme  (à  la  paix  en  1749),  aide-major  en  1754, 
pourvu  d'une  compagnie  en  1756,  major  en  1760,  rang  de  lieutenant-colonel  en 
1765,  pension  de  S00  livres  sur  l'ordre  en  1707,  brigadier  en  1768  et  pension  de 
retraite  de  1,200  livres,  indépendamment  de  celle  de  800  livres  sur  l'ordre  et  d'une 
autre  de  400  livres  sur  le  trésor  royal.  11  sera  employé  quand  les  circonstances  le 
permettront.  —  1765,  excellent  sujet  qui  a  beaucoup  de  détail  :  les  officiers  du 
régiment  reconnaissent  la  supériorité  de  ses  talents  et  de  son  mérite.  —  1704, 
plein  de  vertu,  de  mérite,  de  sagesse  et  de  fermeté.  —  1700,  très-bon.  —  1707, 
excellent  major,  fait  pour  être  avancé.  (Registre  du  régiment  de  la  Couronne,  de 
4765  à  1770,  fol.  6.) —  Maréchal  de  camp  en  1780  ;  a  fait  les  campagnes  de  1757, 
1758,  1759.  1760,  1761,  en  Allemagne;  pension  de  5,400  livres  le  1er  mars  1780, 
outre  celles  dont  il  jouit,  eu  considération  de  ses  services.  (Dossiers  des  généraux.} 
—  Nommé  commandant  de  la  brigade  de  Colonel-généra',  à  l'armée  de?  princes,  en 
1792.  —  A  commandé  à  Maestricht,  eu  1795,  la  compagnie  formée  d'une  partie 
tje  la  noblesse  de  la  province  de  Champagne  et  des  provinces  de  Picardie  et  du 
Boulonnais,  et  a  contribué  vaillamment  à  la  défense  de  cette  place.  —  An  IX  de  la 
république,  certificat  constatant  que  M.  de  Rivais  de  la  Salle  a  droit  à  une  pension 
de  4,500  livres,  pour  services  depuis  1759,  non  compris  cinq  années  antérieure*;. 
jusqu'en  1780,  qu'il  a  été  faitmirednl  de  camp.  (Pièces  et  certificats,  Archives  d' 
la  famille.)  —  Né  le  17  novembre  1725,  lils  de  Mathieu  Rivais,  capitaine  au  ré- 
giment de  la  Couronne,  et  de  demoiselle  .Labeau  Devais  son  épouse.  (Acte  de  nais- 
sance, dossiers  des  généraux.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  355 

■  Pierre-Alexandre),  ancien  officier,  nommé  le  29  février  1816  ; 
de  Rivais  (Maurice- Antoine },  ancien  officier,  nommé  le 
2!  août  1810;  de  Rivais  (Jean-Alexandre),  nommé  le  16  oc- 
tobre IS1G  (i);  de  Rivais  de  Ladevèze  (Jean-Marie-André), 
nommé  le  19  février  1817  (w2)  ;  le  chevalier  de  Sarcé  (René- 
Alexandre)  (3). 

De  Sarcé  (Pierre- Henri)  (I);  de  Sarcé  (  Pierre  -Louis- 
Victor)  (5);  de  Talhouct  (François  de  Bolioran)  (G),  capitaine 
au  régiment  Dauphin -dragons;  d'Yversen  de  Saint-Fonds 
(Roch-François-Alphonse),  ancien  officier,  nommé  le  29  juillet. 
181  i-  (7);   de  Saint-Fonds  (Jean-François),  lieutenant  aux 

(1)  Ancien  capitaine;  a  vingt-doux  ans  un  mois  de  service  y  compris  neuf 
campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  181-4,  71e  tableau,  n"  2i.) 

(2)  A  vingt-quatre  ans  six  mois  vingt-huit  jours  de  services,  y  compris  trois 
cmipagnes  et  trois  ans  de  séjour  aux  colonies,  comptant  pour  moitié.  (Commission 
<ie  181  i,  7Ge  tableau,  n"  29.) 

o)  Garde  du  corps;  a  vingt  ans  onze  mois  vingt-deux  jours  de  services,  y  com- 
pris trois  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  181-4,  23e  tableau, 
!i°  41.)  —  Garde  du  corps  de  MoNsir.UK,  comte  de  Provence,  à  la  formation  de  la 
maison  de  son  Altesse  Royale  en  1771,  jusqu'en  1780;  rejoignit  son  corps  à  Co- 
tileniz,  fit  la  campagne  de  1702,  sous  les  ordres  du  comte  Charles  de  Damas, 
passa  ensuite  dans  la  légion  anglaise  commandée  par  le  marquis  d'Autichamp,  et 
lit  deux  campagnes  dans  cette  légion.  (Renseignements  donnes  par  la  famille.)  — 
Porté  plus  haut,  p.  189. 

(i)  Ancien  lieutenant;  a  dix-huit  ans  neuf  mois  de  services,  y  compris  neuf 
campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  181-1,  41*  tableau,  n"  i>i.)  — 
Keçu  par  Mgr  le  duc  de  Bcrry.  [Fiches  de  classcmetit.)  —  Porté  plus  haut, 
p.    189. 

(5)  Louis-Pierre  Victoire.  (Fiches  de  classement.)  —  Ancien  lieutenant;  a  dix- 
neuf  ans  trois  mois  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce. 
(Commission  de  1814,  41e  tableau,  n"  î>2.)  —  Porté  plus  haut,  p.  189. 

(0)  Né  le  4  avril  IG95;  est  de  la  Ville-Queuoc,en  Bretagne.  Volontaire  eu  1712, 
cornette  même  année,  lieutenant  en  1714,  réformé  même  année  (  à  la  pan)  ;  re- 
placé en  1725,  lieutenant  de  la  compagnie  du  mestre  de  camp  même  année, 
capitaine  en  1727,  rang  de  lieutenant-colonel  en  1748,  commandant  des  dragons  à 
pied  même  année,  lieutenant-colonel  en  1752,  chevalier  «le  Saint-Louis,  mort  en 
1754.  (Registre  de  1731  à  17t>3,  régiment  Dauphin-Dragons,  fol.  200.) 

(7)  Sous-lieutenant  dans  Qiiércy-cavatevie,  incorpore  en  178S  dans  les  chasseurs 
à  cheval  d'Alsace;  émigré  en  1791  ;  a  fut  toutes  les  campagnes  dans  l'armée  des 

23. 


35G  CHEVALIERS 

cuirassiers  du  Roi  fi);  de  Diesbach  (François-Pîiilippc ), 
nommé  en  1721  (2);  le  baron  de  Diesbach  (François-Ro- 
main), nommé  en  17-46  (3);  le  baron  de  Diesbach  (Rodolphe), 

princes  jusqu'en  1801,  époque  du  licenciement,  et  y  est  parvenu  au  erade  de 
lieutenant  dans  le  régiment  noble  à  cheval  d'Angoidème.  —  Est  àué  de  quarante- 
sivans.  —  A  vingt  ans  de  services,y  compris  neuf  campagnes.  [Commission  rfelSM, 
5e  tableau,  n°  -17.)  — D'Yversen,  sous-lieutenant,  Ge  compagnie,  régiment  ncble 
à  cheval  d'Angoulème,  présent  au  licenciement  en  '1801.  (Campagnes  de  Varme'a 
de  Condê,  par  le  marquis  d'Ecquevilly,  t.  III,  p.  221.) 

(1)  Porté  t.  I,  p.  498,  sous  le  nom  de  Saint-Fond,  mais  le  registre  du  régiment 
rétablit  l'orthographe.  —  Saint-Fonds  (Jean-François);  né  le  29  octobre  1715,  est 
de  la  Bruyère  en  Languedoc.  Volontaire  au  régiment  de  Sassenage  en  1731,  cara- 
binier en  17ôu,  lieutenant  en  1713,  rang  de  capitaine  comme  premier  lieutenant  en 
1761.  —  Retiré  en  1705,  avec  une  pension  de  500  livres.  (Registre  des  cuirassiers 
du  roi,  de  1703  à  1770,  fol.  37.)  —  D'Yversen  de  Saint-Fonds.  (Archives  de  la 
famille.) 

(2)  Est  de  Fribourg;  capitaine  d'une  demi-compagnie  au  régiment  de  Piaffer 
en  1702,  et  en  1710  d'une  seconde  demi-compagnie,  vacante  par  la  mort  de  son 
frère. —  A  eu  une  commission  de  lieutenant-colonel  en  1712;  est  passé  dans  ce 
régiment-ci  avec  sa  compagnie  en  1715;  lieutenant-colonel  en  pied  même  année; 
a  eu  une  commission  de  colonel  en  1719  ;  colonel  de  ce  régiment  en  1721,  par 
suite  de  la  mort  de  M.  Buisson;  chevalier  de  Saint-Louis  en  avril  1721,  brigadier 
en  1734,  maréchal  de  camp  en  1758;  a  eu,  le  10  mars  1743,  un  cordon  rouge  de 
4,000  livres,  qui  lui  donne  le  titre  de  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis. 
(Registre  du  régiment  de  Diesbach-suisse,  de  1747  à  1772,  fol.  1.)  —  Entré  au 
service  en  1097,  mort  en  1  70  \.  (Mémoires  concernant  l'institution  de  l'ordre,  I  vol. 
in-4°,  17.S5,  p.  141.)  —  Porté  aux  commandeurs,  t.  I  de  cette  Histoire,  pp.  328 
et  433  (a). 

(3)  Est  du  canton  de  Fribourg.  Enseigne  surnuméraire  en  1732,  en  pied  en 
1733,  sous-lieutenant  en  173>;  a  eu  une  commission  de  capitaine  en  1734  au  ré- 
giment de  Bezenwald,   pour  commander  la  demi-compagnie   de  son   père;  mis  en 

{a\  Crée  comte  du  Saint-Empire  avec  tous  ses  descendants,  par  diplôme  de  l'empereur  Char- 
les VI  du  3  avril  171S.  En  17'»3  et  lT'i't.  i!  eut  un  commandement  très-é  tendu  et  fort-important 
sur  le  Rhin,  dont  il  s'acquitta  avec  beaucoup  d'intelligence  ,  et  où  la  brigade  des  gardes  se 
trouva  quelque  temps  sous  ses  ordres.  {Histoire  militaire  de  la  Suisse,  var  M.  May  de 
Romammotkr,8  vol.  in-8",  17SS,  t.  VI,  p.  208.)  Cette  illustre  famille,  dont  le  dévouement  n'a 
jamais  manqué  à  la  monarchie,  a  servi  la  France,  sans  interruption,  depuis  Louis  XI  jusqu'à 
Charles  X.  Le  premier  Diesbach  était  pue  de  Unis  XI.  Un  des  fils  de  François  Philippe,  le 
comte  de  Diesbach  de  Streinbruck  I  Franrais-Philippe-Frédéric-Xavier),a  servi  dans  le  régiment 
de  Diesbach,  de  1702  a  1778,  et  s'est  retiré  capitaine,  mais  sans  Être  chevalier  de  Saint-Louis. 
M.  de  Diesbach  (Alfred-Josepli-Louis-Philippe),  lieutenant  au  2«  régiment  de  >oliige,irs  de  la  garde 
impériale, et  M.  de  Diesbach  de  Torny  iGuhricl-Antoinc-YYalburge-AlpIionsc-,  sous-lieutenant 
au  ï^régùiicnt  étranger,  petits-neveux  du  commandeur  de  17A3,  continuent  glorieusement 
aujourd'hui,  dans  les  îangs  de  notre  aimée,  les  traditions  de  leur  graud-oncle. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  357 

nommé  en  17G3  chevalier  du  Mérite  militaire  (1);  le  comte 

possession  de  celle  demi-compagnie  en  1753;  rrnjor  du  régiment  de  Diesbach  en 
17  î3  ;  chevalier  de  Saint-Louis  le  30  mars  1710  ;  a  eu  une  commission  de  lieute- 
nant-colonel en  1747;  lieutenant-colonel  en  173:J:  a  eu,  en  1737,  une  commission 
de  colonel,  pour  commander  en  second  le  régiment,  dont  son  père,  le  comte  de 
Diesbach,  se  trouvait  hors  d'état  de  prendre  soin,  par  suite  de  son  grand  âge  et  de 
ses  infirmités;  lirigadier  eu  1758;  a  obtenu  en  1759  la  demi-compagnie  du  sieur 
Planta  de  Wildenberg,  pour  lui  en  composer  une  entière  ;  en  mai  1 759,  a  eu  une 
pension  de  800  livres  sur  le  trésor,  en  considération  de  la  manière  distinguée  dont 
i!  s'est  comporté  à  la  bataille  de  Bcrghen  ;  maréchal  de  camp  eu  171.1;  comman- 
deur de  l'ordre  de  Saml-Louis  en  janvier  1765,  à  l'occasion  du  siège  de  Cassel,  où 
il  commandait  dans  la  place;  colonel  du  régiment  de  son  nom,  vacant  par  la  mort 
de  M.  le  comte  de  Diesbach,  en  17GI  ;  gratification  de  12,000  livres  en  1707,  i 
l'occasion  du  camp  de  Compiègne;  grand'-croix  en  1779;  lieutenant  géuéral  en 
1780;  a  donne  sa  démission  (de  colonel  du  régiment  de  Diesbach)  en  avril  1785. 
[Ilegistredu  régiment  de  Diesbach,  de  1703  à  1780,  fol.  1)  (a).— Comte  de  Diesbach 
[apresla  mort  de  son  père).  (Mémoires concernant  l'institution  de  l'ordre,  1  v.  iu-i», 
p.  102.)— Fils  de  François-Philippe,  ci-dessus  inscrit.— Porté  t.Ide  cette  Histoire, 
p.  t)82,  et  au  t.  II,  p.  440. 

(1)  Né  à  Berne,  en  1754  ;  enseigne  surnuméraire  au  régiment  d'Erlach  en 
1750;  enseigne  à  drapeau  aux  gardes  suisses  en  1751  ;  deuxième  sous-lieutenant  en 
1752;  capitaine  commandant  au  régiment  d'Erlach  en  1754;  chevalier  du  Mérite 
militaire  en  1703;  rang  de  lieutenant-colonel  en  1700;  revenu  comme  capitaine 
aux  gardes  suisses  en  1708;  brigadier  en  1780;  commandeur  de  l'ordre  du  Mérite 
militaire  en  1785;  maréchal  de  camp  en  1TS 4  ;  pension  de  5,000  livres,  comme 
commandeurdu  Mérite  militaire, en  1785  ;  nomme,  le 29 janvier  1792,  au  régiment 
vacant  par  la  démission  du  comte  de  Diesbach.  (Voir  ci-après  le  chevalier  de  1783.) 
—  A  failles  campagnes  de  1739,  1700  et  1701.  [Registre  du  régiment  de  Dies- 
bach, de  1705  à  1702,  fol.  58.)  —  Porté  t.  11  de  cette  Histoire,  p.  441. 


(n)  A  fait  la  campagne  de  l'i-'i,  et  les  quatre  suivantes  en  Flandre;  était  aux  sièges  de  Fur- 
nes,  de  Tournay,  de  Bruxelles,  de  Nainur,  de  Berg-op-Zoom  et  de  Slaestricht,  ainsi  qu'à  Fon- 
lenoy,  à  Rjcoux  et  àLawfeld,  où  il  combattit  avc~  beaucoupde  distinction.  11  reçut,  .i  la  suite 
de  Lawfclcl,la  commission  de  lieutenant-colonel.  11  se  couvrit  de  gloire  en  1~:>S,  .'i  Sundeishau- 
sen,  a  la  tète  de  son  régiment,  et  reçut  pour  récompense  le  bre\el  de  brigadier.  Il  se  d^tiiigua 
encore  en  175S  àLauterherg,  en  1"59  à  Bergen,  et  eu  1700  à  Corbach.  Chargé  de  défendre 
Cassel,  en  17S2,  contre  lu  piince  de  Bninsvvici;  et  cm-  armée  de  :25,ooo  hommes,  il  soutint  le 
siège  pendant  dix  semaines,  harcela  continuellement  l'ennemi,  bouleversa  ses  tranchées,  ne 
perdit  aucun  de  ses  ouvrages  extérieurs,  et  ne  rendit  la  place  que  sur  l'ordre  réitéré  du  prince 
de  Soubise.  il  obtint  la  capitulation  l.i  plus  honorable  avec  tous  les  honneurs  de  la  guerre,  et  le 
prince  Ferdinand  de  Brunswick,  bon  juge  en  fait  de  valeur,  lui  envoya  mV  pièces  de  canon, 
comme  une  marque  distinguée  de  sa  considération.  [Histoire  militaire  de  /•<  Suisse,  déjà 
citée,  t.  IV,  pp.  10'.)  à  V,2.)  Le  comte  de  Diesi.acli,  un  des  généraux  qui  fout  le  plus  d'Honneur  a 
la  France,  à  la  Suisse  et  à  un  siècle  méconnu,  calomnié  même,  mourut  en  17S0,  à  l'âge  de 
soixante-dix  ans. 


358  CHEVALIERS 

de  Diesbach  (Frédéric-Fraiiçois-Yic(or-Augustin-NicoIas-To- 
bie),  aide-major  aux  gardes  suisses,  rang  de  colonel,  nommé 
le  30  mai  177  i  (11;  le  chevalier  de  Diesbach  (Jean-Antoine), 
premier  lieutenant  aux  gardes  suisses,  nommé  en  1778  (2); 
le  comte  de  Diesbach  (Philippe-Ladislas),  nommé  en  1783  (3  ; 
le  comte  de  Diesbach  (Joseph-Hubert),  second  lieutenant  aux 
gardes  suisses,  nommé  en  1788  (4);  le  comte  de  Diesbach 
(Joseph-Antoine-Philippe),  lieutenant  de  la  compagnie  des 
Cent-Suisses  (o);   de  Maillardor  (Jean-Frédéric-Roch),  pre- 

(1)  Comte  de  Diesbach  de  Torny.  (Etat  militaire  de  1774,  p.  169.)  —  Capi- 
taine de  grenadiers.  (Êlat  militaire  de  178 i,  p.  140,  régiment  des  gardes  suisses.) 
—  Brigadier  d'infanterie  en  1784.  (État  militaire  de  1785,  pp.  80  et  i52).  — 
Maréchal  de  camp  en  1788.  (État  militaire  de  1789,  pp.- 76  et  cxxiij.) 

(2)  Comte  Jean  de  Diesbach.  (Étal  militaire  de  1782,  p.  cxlv.) —  Rang  de 
colonel.  (État  militaire  de  1784,  p.  140.) 

(5)  Né  à  Fribourg  en  1747.  Sous-lieutenant  de  la  compagnie  colonnelle  du  ré- 
giment de  Diesbach  en  1764,  sous-aide-major  en  1765  ;  passé  aux  gardes  suisses, 
comme  deuxième  sous-lieutenant,  en  1766;  sous-aide-major  même  année,  rang 
de  deuxième  lieutenant  en  1770,  aide-major  et  commission  de  colonel  en  1778, 
major  du  régiment  de  Diesbacli  en  1780  ;  chevalier  de  Saint-Louis  le  16  lé- 
vrier 1783;  lieutenant-colonel  même  année,  colonel  en  1785,  par  la  mort  (erreur  : 
il  faut  lire  par  la  démission)  du  baron  de  Diesbach  sou  père  (François-Romain;  ; 
a  donné  sa  démission  en  janvier  1702.  (Registre  du  régiment  de  Diesbach,  de 
1765  à  1702,  fol.  5.)  —  Philippe-Nicolas-Ladislas  (Archives  de  la  famille], 
lieutenant  général  en  18J0.  (Relevé  manuscrit  des  officiers  généraux,  archives  de 
la  guerre.)  —  Mort  à  Saint-Germain-en-Laye,  le  10  mars  1822. 

(4)  Rang  de  capitaine.  (État  militaire  de  1780,  p.  cxxiij.) 

(5)  Chevalier  de  Saint-Louis  par  ordonnance  du  0  juin  1815,  reçu  !e  15  mai 
précédent  par  Monsieur  (Fiches  de  classement).  Prend  rang  du  15  mai  1815.  — 
Entré  au  service  en  1795  ;a  reçu  deux  blessures  à  la  bataille  de  Marengo,  étant  au 
service  de  l'Autriche  ;  lieutenant  commandant  (breveté  colonel)  le  15  mars  1815; 
chevalier  de  Saint-Louis  le  7  mars  1815,  décoré  de  la  médaille  ^de  la  Fidélité 
en  1816,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1821  ;  lieutenant-colonel  des  gar- 
des à  pied  ordinaires  du  corps  du  roi  (ligne  suisse)  en  1821  ;  a  suivi  le  roi  à  Garni 
en  1815.  (Registre  des  gardes  éi  pied  ordinaires  du  corps  du  roi,  1821.)  —  Pré- 
sent au  licenciement  le  10  août  1850.  (Etat  arrêté  par  M.  le  sous-intendant  mi- 
litaire l'euillet,  archives  de  la  guerre)  (a). 

(a)  Dignes  de  lui,  ses  deux  fils,  Plulippe-Joseph-Ladislas  et  Rodolphc-Jurdine-Alphoii.sc  du 
Diesbach,  sous-lieutenants  au  7e  régiment  de  la  garde  royale  (ll'r  suisse),  combattirent  taillam* 
ment,  en  1>S30,  pour  la  défense  du  tronc  du  roi  Charles  \.  Le  premier  fut  blessé  d'un  coupole  feu 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  359 

niier  lieutenant  île  la  compagnie  générale  des  Suisses,  nommé 
le  8  juin  IToG  (1);  de  Maillardoz  .Philippe),  lieutenant-co- 
lonel du  7e  régiment  de  la  garde  royale  (1er  suisse),  nommé 
le  20  août  1823  (2);  le  marquis  de  .Maillardoz  (Constantin), 
ancien  capitaine  aux  gardes  suisses,  nommé  en  1811  (3);  le 
chevalier  d'Erlack,  capitaine  aux  gardes  suisses  (4);  d'Er- 


(1)  L'orthographe  du  nom  est  Maillardoz.  —  Le  colonel  général  des  Suisses  et 
Grisons  avait,  dans  le  régiment  des  gardes  suisses,  une  compagnie  attachée  à  sa 
charge.  (Élat  militaire  de  1759,  p.  205.)  —  Nous  avons  cité,  t.  I,  p.  39G,  un 
olïicier  du  même  nom  et  de  la  même  famille,  lieutenant-colonel  du  régiment  de 
Monnin-suisse,  tué  au  siège  de  Berg-op-Zoom  en  1747  ;  nous  avons  constate  sa  no- 
mination de  chevalier  de  Saint- Louis,  sans  pouvoir  en  donner  la  date. 

(2)  A  servi  en  Autriche  de  180]  à  1804;  dans  la  confédération  suisse,  de  1801 
à  180G;  capitaine  au  5e  régiment  suisse  en  1806;  passé  au  service  île  France 
en  1807;  trois  campagnes.  {Registre  du  7e  régiment  de  la  garde  royale.)  —  Reçu 
le  26  août  1823  par  Monsieur.  (Fiches  de  classement.)  —  Olïicier  lie  la  Légion 
d'honneur.  [Annuaire  militaire  de  1830,  p.  180.) 

(3)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  21  novembre  1814,  reçu  le  11  décembre  sui- 
vant par  Monsieur.  [Fiches  de  classement.)  —  Marquis  Constantin  de  Maillardor, 
sous-aide-major  des  gardes  suisses.  [État  militaire  de  1700,  p.  105.)  —  Capi- 
taine, commandant  la  compagnie  générale  des  Suisses.  (État  militaire  de  1792, 
p.  59.)  —  Maréchal  de  camp,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis  en  1825 
(promotion  du  sacre  du  roi  Charles  X).  (Registre  dès  dignitaires  de  181-1  à  1S5U.) 
—  L'état  militaire  de  1792  constate  la  présence  dans  les  gardes  suisses,  au 
10  août  1792,  de  six  officiers  du  nom  de  Maillardor.  L'orthographe  est  Mail- 
lardoz. 

(4)  L'orthographe  du  nom  est  d'Erlach.  —  Capitaine  le  13  novembre  1<>97,  bri- 
gadier d'infanterie,  chevalier  de  Saint-Louis  ;  a  eu  sa  commission  (de  capitaine)  le 
29  novembre  1691,  mais  n'a  pris  rang  que  de  1097,  parce  qu'il  était  trop  jeune. 
(Registre  rang  des  capitaines,  de  1718  à  1721,  fol.  5,  veiso,  régiment  des  gar- 
des suisses.) 


dans  la  journée  du  2S  juillet  (voir  le  registre  du  7e  de  la  garde),  et  ces  deux  officiere,  licenciés 
après  le  départ  du  roi,  n'ont  plus  servi  depuis  cette  épooue.  Le  nom  de  Die.-buch  se  lie  aux 
époques  heureuses  comme  aux  époques  néfastes  de  la  monarchie.  L'Aïuf  militaire  de  1792 
constate  la  présence  dans  1ns  rangs  du  régiment  des  gardes  Mii^e--,  au  10  août,  jour  fu- 
nèbre et  glorieux  pour  ces  martyrs  de  l'honneur  et  du  devoir,  de  cinq  officiers  du  nom  de 
Diesbach:  savoir  :  i"  le  baron  de  Diesbacli  [Rodolphe) ,  commandeur  du  Mérite  militaire  en 
1783;  2°  le  comte  de  Dk'sbach  deTorny  (Frédt  rie) ,  chevalier  de  Saint-Louis  en  177  *  ;  .">"  le  che- 
valier de Diesnach  (Jean},  chevalier  du  Saint-Louis  en  1778;  à"  le  comte  de  Diesbach  (Hubert), 
chevalier  de  Saint-Louis  en  1788;  5"  Améiiée  de  Dicshach,  sous-licuteuant,  qui  n'était  point 
encore  chevalier  de  cet  ordre. 


360  CHEVALIERS 

lack  (Pierre),  capitaine  au  môme  régiment  (1);  le  baron 
d'Erlaçh  do  Riggisberg  (Abraham)  (2);  Carra-Devaux-Sainl- 
Cyr  (Pierre-Benoit),  ancien  officier,  nommé  le  o  octobre 
1814  (3);  Carra  de  Rochemur  Devaux-Saint-Cyr  (Claude), 

(1)  L'orthographe  du  nom  est  d'Erlaçh.  —  Capitaine  le  1G  avril  1715,  chevalier 
de  Saint-Louis.  [Registre  de  171 S  à  1724,  fol.  6,  régiment  des  gardes  suisses.) 

(2)  Porté  aux  commandeurs  du  Mérite  militaire,  t.  I,  p.  500,  et  aux  grand' s- 
croix  du  même  ordre,  t.  II,  p.  441.  —  Né  à  Berne.  Enseigne  en  1755,  lieutenant 
en  1734,  capitaine  lieutenant  en  1755,  réformé  en  1757  avec  000  livres  d'appoin- 
tements; en  17-52,  commission  de  capitaine  pour  commander  la  compagnie 
colonelle  du  régiment  des  gardes  suisses;  passé  en  1747  au  commandement  de 
la  compagnie  vacante  dans  le  régiment  de  Beltens,  par  la  mort  du  sieur  d'Erlaçh 
(Gahriel)  (a);  lieutenant-colonel;  hrigadier  en  '17-18;  pension  de  1,000  livres 
sur  le  trésor  royal  en  1754;  a  ohtenu  en  175G  le  commandement  de  la  com- 
pagnie de  grenadiers  avec  la  gratification  annuelle  de  2,000  livres  attachée  ù 
cet  emploi;  commandeur  de  l'ordre  du  Mérite  militaire  en  1750,  maréchal 
de  camp  en  1701  ;  colonel  de  ce  régiment  par  la  retraite  de  M.  Jenner  en  1761, 
grand'-croix  du  Mérite  militaire  en  1770,  et  gratification  annuelle  de  5,0U0  livres 
sur  l'extraordinaire  des  guerres.  {Registre  du  régiment  d'Ernest,  ci-devant  d'Erlaçh, 
registre  de  17C2  à  1772,  fol.  87.)  —  Lieutenant  général  en  1780.  [État  militaire 
de  1781,  p.  77.)  L'ordre  du  Mérite  militaire  ayant  été  créé  en  1759,  le  haron 
d'Erlaçh  fut  nommé  commandeur  à  ce  moment,  sans  passer  par  le  grade  de  che- 
valier. 

(3)  Ancien  capitaine  ;  rang  de  sous-lieutenant  sans  appointements  dans  Orléans- 
infanterie,  en  1771;  lieutenant  en  1779,  capitaine  en  1786;  émigré  en  1791  ;  s'est 
trouvé  au  siège  de  Lyon,  sous  les  ordres  du  comte  de  Précy,  eu  1795;  rentré  au 
service  dans  l'armée  nationale  en  1809;  a  fait  cette  campagne  et  celles  de  1810 
et  1811,  en  Allemagne.  E?t  âgé  de  cinquante-quatre  ans;  a  vingt  et  un  ans  de  ser- 
vices, y  compris  une  campagne  en  émigration,  et  six  ans  y  compris  trois  campagnes 
dans  les  armées  nationales.  [Commission  de  1814,  10e  tableau,  n°89.) —  Reçu  le 


[a)  Gabriel  cPErlach,  dont  il  est  parlé  dans  la  note  ci-dessus,  a  servi  de  1713  5  17i7.  11  parvint 
au  grade  de  lieutenant-colonel  du  régiment  d'Erlaçh  eu  1737,  et  mourut,  en  juillet  l~'-t~,  des 
blessures  qu'il  avait  reçues  à  Ia\\f<  :U.  Le  registre  du  corps  ne  dit  pas  qu'il  fût  décote,  et 
■ce  silence  s'explique  par  la  religion  protestante  dans  laquelle,  sans  doute,  il  était  né  comme 
Ahrnham,  et  par  l'époque  postérieure  de  la  création  de  l'ordre  du  Mérite  mililaire  (voir  le  re- 
gistre du  regiment  d'Ernest,  ci-devant  d'Erlaçh,  de  17G2  à  1772,  ancien  contrôle,  fol.  2.) 

11  en  est  de  même  de  Gabriel-Albci  t  d'Krlach  de  Spictz,  qui  serv  it  de  1757  a  1772,  d'abord  dans 
tes  gardes  suisses,  ensuite  dans  le  régiment  d'Erlaçh,  et  se  retira  npiès  quinze  ans  de  services 
avec  la  conntii>sion  de  lieutenant-colonel,  pour  prendre  uni'  charge  dans  sa  république.  Ce 
nombre  d'années  n'était  pas  suffisant  pour  prétendre  soit  à  la  cioix  de  Saint-Louis,  soit  à  celle 
du  Mérite  mililaire.  En  17lH>,  il  avait  eu  une  gratification  de  C00  livres,  à  l'occasion  du  camp 
<le  Compiègne,  parce  quM  s'était  mieux  Dxé-cuté  que  les  autres  capitaines,  pour  les  recrues. 
{Registre  du  régiment  a'Lmcst,  ci-devant  il'Ertacli,  fol.  149  et  172.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES  361 

ancien  officier,  nommé  le  o  novembre  1814  (1);  Caria  de 
Ilochemur  (Jean-Louis),  lieutenant,  officier  d'ordonnance  du 
duc  de  Dino  (L2)  ;  le  baron  Carra-Saint-Cyr  (Jean-François), 
lieutenant  général,  nommé  le  8  juillet  i SI 4  (3). 

10  novembre  181  4  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  [Fiches  de  classement.)  —  Ne  à  Lyon, 
e  9  février  1755;  décédé  à  Paris,  le  G  avril  18iG.  —  Baron  de  Vaux.  [Renseigne- 
ments donnés  par  la  famille) 

(1)  Ancien  capitaine;  volontaire  au  régiment  d'Orléans-infunterie  en  1775, 
lieutenant  en  1779;  capitaine  en  178G;  a  émigré  en  1791  ;  a  fait  la  campagne  de 
1792  à  l'année  des  princes  dans  la  compagnie  d'Orléans,  et  s'est  trouvé  à  la  défense 
de  Lyon,  sous  les  ordres  du  comte  de  Préey,  en  1795;  est  âgé  de  cinquante-trois 
ans;  a  vingt  et  un  ans  de  services,  y  compris  deux  campagnes,  plus  dix  ans  de 
grâce.  {Commission  de  1814,  14e  tableau,  n°  5S.)  —  Reçu  le  17  octobre  1815  par 
M.  le  prince  de  Coudé.  (Ficlies  de  classement.) —  Frère  de  Pierre  Benoit  ;  né  à  Lyon 
le  28  juillet  17G0;  décédé  à  Chalon-sur-Saône. — De  Vaux,  orthographe  du 
nom.  (Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(2)  Chevalier  de  Saint-Louis  (en  Espagne)  le  22  octobre  1825;  confirmé  par 
ordonnance  du  21  décembre  suivant  ;  reçu  le  20  janvier  1824  par  Mgr  duc  d'Au- 

•  goulème.  (Ficlics  déclassement.)  —  Comte  de  Rocbemur  ;  ne  à  Lyon  le  15  décem- 
bre J79G  (2o  frimaire  an  V)  ;  décédé  à  Paris  le  4  septembre  185S;  marié  à 
Mme  Moina-Lelièvre  de  la  Grange,  veuve  du  duc  de  Caylus.  —  Fils  de  Claude. 
(Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(5)  Baron  Carra  Sainl-Cyr.  (Almanach  impérial  de  1812,  p.  ISO,  et  A îmanach 
royal  de  1814-1815,  p.  425.)  — Comte  Carra  Saint-Cyr.  (Almanach  royal  de  1817, 
p.  515.) 

Le  comte  Carra  Sainl-Cyr.  —  Né  à  Lyon  le  27  décembre  1756,  (ils  de  Jean,  et 
de  Marie  Regny;  sous-lieutenant  dans  Bourbonnais  en  1774,  lieutenant  en  1780, 
capitaine  en  1785;  élève  commissaire  des  guerres  en  1783,  commissaire  des  guerres 
en  1789;  a  pris  sa  retraite  le  1"  janvier  1792  ;  volontaire  au  2e  bataillon  des  grena- 
diers de  Rliône-et-Loire  en  1795,  aide  de  camp  provisoire  du  général  Aubert-Du- 
bajet,  même  année;  adjudant  général  chef  de  bataillon  en  1795;  adjudant  général 
chef  ilo  brigade  :  général  de  brigade  et  chef  de  division  au  ministère  de  la  guerre, 
même  année;  attaché  au  général  Dub.iyet,  ambassadeur  à  Constanliuoplc  en  ii9b; 
rentré  en  Fiance  en  l'an  VI;  employé  à  l'armée  d'Italie  en  1799  ;  inspecteur  aux 
revues  en  1800;  générai  de  brigade  à  l'armée  d'Italie,  même  année,  puis  à  l'armée 
de  réserve;  employé  à  l'armée  du  Midi  en  1801  ;  mis  en  non-activité  en  18U-; 
commandant  les  troupes  réunies  à  Bayonne,  et  général  de  division  en  iSOo;  dispo- 
nible en  1804;  commandant  la  1G«-- division  militaire  en  1803;  employé  au  1"  corps 
de  réserve  en  l'an  XIV  ;  gouverneur  de  Mugdebourg  en  1806;  commandant  àThorn, 
à  Dresde,  et  !e  IL'  corps  d'année  de  1807  à  1810;  disponible  en  1810;  comman- 
dant la  52e  division  militaire  en  1815;  commandant  de  la  Guyane  française  eu  1814; 


362  CHEVALIERS 

Billiotty,  capitaine  au  régiment  de  Talaru,  nommé  dans  hi 
période  de  173 i  à  1718  (i);  Billiotti  (Joseph- Joachim),  capi- 
taine au  régiment  de  Talaru,  nommé  le  20  novembre 
17oG  (2);  de  Billiotti  (Stanislas-Michcl-Alexandre),   ancien 

rendu  au  département  de  la  guerre  !e  20  avril  '1815;  admis  à  jouir  de  sa  pension 
de  retraile  le  1" janvier  1810,  mais  n'a  pas  élé  mis  en  possession  de  cette  pension; 
commandant  et  administrateur  de  la  Guyane  en  1817-,  rentré  en  France  en  1N20; 
mis  en  jouissance  île  sa  pension  de  retraite;  compris  dans  le  cadre  de  réserve  en 
1831  ;  admis  à  la  retraile  en  1852. —  Soixante-douze  ans  liuit  mois  et  sept  jours 
de  services,  y  compris  vingt-six  ans  et  six  mois  de  campagne;  pension  de  7,2(J0!V. 

—  Mort  le  5  janvier  185 4. —  Pension  de  1,500  francs  à  sa  veine,  née  Jeanne- 
Armande-Esprit-Félix  Pouchot.  (Dossiers  des  pensions,  n°  40, M  3)  (a).  —  Grand 
officier  de  laLégion  d'honneur  le  11  juillet  1807  (Almanach  impérial  delS\2,j).  137.) 

(1)  Billoty;  est  do ;  lieutenant  en  awil  1725,  capitaine  le  8  juillet  175 i. 

(Registre  de  1750  à  liai, régiment  de  Saint-Simon,  fol.  312,  verso.) —  Billiotty, 
chevalier  de  Saint-Louis,  rayé.  (Registre  de  1754  à  1748,  fol.  268.)  —  Joachim- 
Blaise  de  Billiotti,  chevalier  de  Lanse,  mort  en  1747,  nu  camp  de  la  Trinité,  dans 
le  comté  de  Nice.  (Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(2)  Billioty;  lieutenant  le  28  juillet  1759,  capitaine  le  8  novembre  1740,  com- 
pagnie de  nouvelle  levée.  (Registre  de  1754  à  1748,  régiment  de  Talaru,  M.  204.) 

—  Joseph-Joachim,  né  le  27  janvier  1727,  est  de  Pioulent,  comtat  Venaissin  ; 
lieutenant  le  28  juillet  17"0,  capitaine  en  second  le  28  novembre  1740,  en  second 
à  la  réforme  (à  la  paix),  replacé  à  une  compagnie  le  29  novembre  1749  ;  a  aban- 
donné en  1759.  (Registres  de  1748  à  1703,  même  régiment,  devenu  La  Tour-du- 
Pin,  t.  II,  fol.  30,  verso)  (b). 

(a)  A  sa  rentrée  en  France  en  1820,  le  ministre  de  la  marine,  M.  le  baron  Portai,  lui  écrnait  : 

—  D'après  une  décision  générale  du  13  août  181";,  il  y  aurait  lieu  à  ce  que  voire  présentation 
au  roi  l'iU  précédée  de  l'examen  par  une  connnissio:)  spéciale  de  vos  opérations  dans  la 
Guyane.  Une  seule  exception  avait  été  faite  jusqu'ici  à  celle  règle  récente.  Suffisamment 
éclairée  sur  ton*,  ce  qui  coucino  votre  administration  à  (avenue,  il  a  plu  à  Sa  Majesté  de 
faire,  à  votre  égard,  une  seconde  exception  aux  dispositions  de  sa  décision  du  13  août  1S1". 
Vous  ne  tarderez  pas  à  être  informé  du  jour  oii  vous  pourrez  eue  présenté  au  roi,  qui  m'a 
d'ailleurs  commandé  de  vous  remettre  à  la  disposition  du  ministère  de  la  guerre.  [Même  dossier.) 

—  Voir  le  1er  volume  de  VJIisloirc  de  l'Empire,  par  M.  Tliicrs,  récit  de  la  bataille  de  Marcngo, 
où  se  trouve  décrite  la  part  que  le  général  Carra  Saint-Cyr  prit  il  cette  grande  journée.  — 
Il  était  frère  de  Pierre-Benoit  Carra  de  Yaux-Saint-Cyr  et  de  Claude  Carradclîoclicnutrde  Vaux- 
Saint-Cyr,  ci-dessus  portés.  La  famille  se  continue  aujourd'hui  dans  la  personne  d'un  magis- 
trat du  tribunal  de"  première  instance  (îe  la  S.  î'.ic. 

(0)  On  nous  a  signalé  le  chevalier  de  Billiotti  (Ambroisc-Joachim),  capitaine  au  régiment  de 
Deauce,  comme  ayant  été  nommé  chevalier  de  Saint-Louis.  Cet  officier,  né  en  17.VJ,  entré  au 
service  en  1770, capitaine  en  17S9,  réformé  à  la  formation  île  1701,  et  replacé  le  1"  avril  1791, 
n'avait  à  l'époque  où  l'ordre  fut  aboli  que  dix-sept  ans  de  services  et  la  loi  en  exigeait  vingt- 
quatre.  Nous  n'avons  retrouvé  son  nom  sur  aucuns  des  registres  de  l'ordre.  Un  autre  M.  de 
billiotti  (Zénobie-Thouias -\a\iei ;,  né  eu  1738,  a  servi  dans  le  même  régiment,  de  l"o  à  1792, 
époque  de  -a  uioii.  et  n'a  pu,  par  le=  mêmes  cau-es,  être  chevalier  de  Saint-Louis.  1!  a\.'it  été 
nommé  capitaine  in  1788. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  OC". 

officier,  nommé  le  3  juillet  i Si 6  (Pi;  de  Mornas  (Joseph 
Marceline,  brigadier  des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie 
d'Havre,  nommé  le  9  août  181  i;  de  Mornas  (Jean-Baptislc), 
ancien  officier,  nommé  le  27  décembre  181îi;  .Mornas  (Nico- 
las-Antoine), ancien  officier,  nommé. le  20  août  1823;  de 
Bras-de-Fer  (Louis-François),  chevau-léger  de  la  garde  du  roi, 
nommé  le  30  décembre  1772  (2);  de  Yallaunas  Paul  de 
Bras-de-Fer),  gendarme  de  la  garde  du  roi,  nommé  le  20  mai 
177o  (3);  de  îïras-de-Fer  (  Louis  -François  Desmouliers), 
nommé  le  o  avril  179(3  (4);  de  Bras-de-Fer  (Louis-Aignan), 


(1)  Aulorisation  pour  le  recevoir,  donnée  à  son  frère,  à  Piolen,  le  20  septembre 
'181G.  (Registre  de  l'ordre  de  1S1G  à  4820.)  —  Reçu  le  3  octobre  1810.  (Fiches 
de  classement.)  —  Ce  frère  doit  être  le  chevalier  de  1705,  porté  p'us  haut,  p.  ,18. 

(2)  Reçu  par  .M.  de  Bras-de-Fer  de  Morteaux,  ancien  brigadier  dv*  gardes  du 
corps  du  roi.  (Registre  de  l'ordre  de  17G2  à  1781.)  —  Né  le  23  janvier  17. >1,  à 
Saint-Martiu-des-Moutiers,  vicoinlé  de  Trun,  près  Argentan  ;  lils  de  Irançois- 
Auguste  de  Brns-dc-For,  écuyer,  et  de  noble  dame  Louise-Cliarloite  de  Bras-de- 
Fer;  parram,  Richard-François  de  Bras-de-Fer;,  écuyer  ;  marraine,  noble  dame 
Françoise-Charlotte  de  Bras-de-Fer.  (Acte  de  naissance.)  —  Pension  île  200  livres 
en  1702,  et  de  100  livres  en  1709,  connue  chevau-léger  de  la  garde;  autre  pen- 
sion de  30.")  livres  en  1770,  comme  chevau-léger  réforme.  (Dossiers  des  pensions 
avant  1789,  u°  10,777.) 

(ô)  De  Bras-de  Fer  (Paul-François),  né  le  2  février  1739,  à  Ommoy,  près  Ar- 
gentan; lils  de  François  de  Bras-de-Fer,  écuyer,  patron  honoraire  d  Ommoy; 
parrain,  Paul  de  Vallaunay,  écuyer,  chevalier  de  Sainl-Louis,  sous-brigadier  de> 
gendarmes  de  la  garde.  (Acte  de  naissance.)  —  Pension  de  200  livres  en  1  «Wi, 
sous  le  nom  de  Vallaunay,  en  considération  des  services  du  l'eu  sieur  de  Yallau-. 
nay,  son  a'ieul  maternel,  ci-devant  mestre  de  camp  de  cavalerie  et  maréchal  de> 
logis  des  gendarmes  de  la  garde  ;  autre  pension  de  390  livres  en  177. >.  lors  i>e  la 
réforme  de  la  compagnie  des  gendarmes  de  la  garde.  (Dossiers  des  pensions 
avant  1789,  n"  I3,'i76.) 

(t)  Porté  sans  désignation  de  grade.  (Registre  de  l'émigration,  fui.  21.  V  a 
Malloué,  diocèse  de  Baveux,  le  38  avril  1732  ;  fils  de  messire  François  Samuel  de 
Bras-de-Fer,  écuyer,  seigneur  des  Moutiers,  chevalier  de  Saint-Louis,  et  de  noble 
dame  Jeaiine-Gabriefle  Noutier,  son  épouse  ;  parrain,  messire  Jacijues-l"  rançois  Sou- 
tier, curé  de  Sassy  ;  marraine,  noble  dame  Renée-Françoise  du  Saussay,  mère  uu- 
dit  curé  de  Saey  et  aïeule  dudit  enfant.  {Acte  de  naissance.)  —  Garde  du  corps 
du  roi,  compagnie  de  Luxembourg.  Pension  de  200  livres  en  1,788,  en  considéra- 
tion dos  services  de  feu  Samuel  Bras-de-Fer  de  Morteaux,  son  père,  ancien  briga- 


364  CHEVALIERS 

capitaine  au  régiment  provincial  du  Mans,  nomme  le  30  jan- 
vier 1791  (t);  de  Bras-de-Fer  (Jacques-François),  ancien  of- 
ficier, nommé  le  o  novembre  181  i  (2)  ;  le  vicomte  de  Bre- 
teuil  (Claude-Stanislas),  nommé  en  1771  (8);  le  comte  de 

dier  dans  la  compagnie  île  Luxembourg  (a).  (Dossiers  des  pensions  avant  1789, 
n°  10,777.)  —  De  Bras-de-Fer  (Louis-François),  gentilhomme  catholique,  aposto- 
lique et  romain,  âgé  de  dix-huit  ans,  natif  de  Malloué,  diocèse  de  Baveux,  pré- 
senté par  M.  de  Morteaux,  ancien  brigadier  de  la  compagnie;  reçu  garde  du  corps 
du  roi  le  23  juin  1770;  capitaine  de  cavalerie  le  2o  juin  178b;  pension  de 
150  livres  sur  la  cassette  du  roi  en  177i,  pension  de  200  livres  le  1er  janvier  178S, 
par  la  mort  de  son  père.  Adresse  :  à  Morteaux,  par  Falaise  ;  cette  adresse  est  rayée 
et  remplacée  par  celle-ci  :  au  Moutier,  par  Argentan.  (Gardes  du  corps  du  roi, 
5e  compagnie  française,  registre,  1713,  fol.  129.) 

(J)  Le  chevalier  de  Bras-de-Fer  (Louis-Esgnan)  ;  vient  du  régiment  d'Argentan; 
sous-lieutenant  aux  grenadiers  de  France  en  1709,  réformé  eu  1771,  capitaine 
le  5  mai  1772.  {Registre  de  1775  à  1782,  régiment  provincial  du  Mans,  fol.  141, 
verso.)  —  Sujet  distingué  par  la  naissance  et  par  l'intelligence,  propre  à  l'état- 
major.  (Registre  de  1771  à  1773,  régiment  provincial  d'Argentan,  fol.  07, verso.) 

—  Capitaine  au  bataillon  de  garnison  d'Anjou.  (État  militaire  de  1779,  p.  55i.) 

—  Figure  encore  sur  Y  État  militaire  de  1790,  p.  522. 

(2)  Il  fut  reçu  par  M.  de  Bras-de-Fer.  [Fiches  de  classement.)  —  Sans  doute 
le  chevalier  de  1791.  —  De  Bras-de-Fer  (Jacques-François),  élève  au  collège  mi- 
litaire de  la  Flèche,  est  entré  au  régiment  de  Barrois  en  1778,  a  été  successive- 
ment sous-lieutenant  et  lieutenant;  a  émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792, 
et  s'est  trouvé  à  l'expédition  de  Quiberon.  —  A  vingt  ans  de  services,  y  compris 
deux  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  15e  tableau,  n°  -i3.) 

—  La  gloire  de  ce  nom  est  dignement  continuée  dans  notre  jeune  armée  par 
M.  Charles-Jules  de  Bras-de-Fer,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  colonel 
du  42e  de  ligne. 

(5)  Porté  t.  I,  p.  001.  —  Le  vicomte,  d'abord  chevalier,  de  Breteuil  (Claude- 
Stanislas),  né  à  Paris,  le  7  mai  1750;  fils  de  haut  et  puissant  seigneur  Claude- 
Charles  Le  Tonnelier,  comte  de  Breteuil,  de  Chante-Cler,  capitaine  lieutenant 
des  chevau-légers  de  Bretagne  (b),  seigneur  de  Bevilliers,  de  Vaux  et  autres  lieux, 
et  de  haute  et  puissante  dame  Laure  O'Brien  de  Gare,  son  épouse.  (Acte  de 
naissance,  paroisse  Saint-Paul.)  —  Enseigne  au  régiment  de  Clare  eu  17  il,  ca- 
pitaine en  second  en  17  i7,  eu  pied  en  1750,  rang  de  colonel  en  1761,  colonel  ré- 
formé à  la  suite  du  régiment  en  1762,  avec  1,800  livres  d'appointements;  briga- 
dier en    1770,  maréchal  de  camp  en   1780,  mort  en  1783.  —  Lu  1780,  pension 

{a)  Moraux,  sous-brigadicr  des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  d'IIarcourt,  chevalier  de 
Saint-Louis  le  2  février  ITaS.  [Registre  de  l'ordre,  de  \1W  à  1757.] 
(6)  Mort  en  1733,  chevali  er  de  Saint-Louis  ,  d'après  les  nous  de  la  famille. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  365 

Breteuil,  nommé  en  1756(1);  de  Bressolles  (Gilbert),  nommé 
ru  ITT-S  ("2)  ;  le  chevalier  de  la  Frnguelais  (Casimir-François- 
Ainat),  lieutenant  en  premier  au  bataillon  de  garnison  de 
Bretagne,  nommé  en  1789  (3);  Durai  (André),  capitaine  au 

de  1,200  livres  pour  lui  faire  3,000  livres.  —  S'e?t  trouve  à  Lawfeld,  où  le  régi- 
ment souftïit  beaucoup,  et  à  toutes  les  autres  actions  où  ce  régiment  était  présent. 
—  Neveu  du  maréchal  de  Thomond.  —  En  1761,  le  maréchal  de  Thoinom!  a 
écrit,  au  ministre  de  la  guerre,  qu'il  ne  craignait  point  de  dire  que  le  chevalier  de 
Breteuil  était  un  bon  sujet,  qu'il  avait  toujours  bien  servi,  et  qu'il  l'avait  vu  se 
comporter  avec  intrépidité  et  intelligence  ù  la  bataille  de  Lawfeld.  {Dossiers  dis 
généraux)  (a). 

(1)  Porté  t.  II,  p.  61.  —  Le  comte  de  Breteuil,  neveu  du  maréchal  de  Tlio. 
mond.  —  Gendarme  aux  gendarmes  de  Bretagne  en  1751,  mousquetaire,  deuxième 
compagnie,  en  1759;  capitaine  dans  Mestre-de-camp-générnl-dragons  en  1710, 
capitaine  réformé  à  la  suite  de  Clermont-Tonnerre  en  1 7-iS,  capitaine  d'une  com- 
pagnie de  nouvelle  levée  dans  Lai! y  en  1736,  rang  de  colonel  même  année,  pour 
passer  à  Pondichéry.  —  En  17G1  pension  de  2,000  livres,  vacante  par  la  mort  du 
bailli  de  Breteuil,  son  frère  cadet  ;  en  1708  autre  pension  de  2,000  livres,  sur 
celle  de  4,000  livres  dont  jouissait  son  cousin-germain  le  comte  de  Thomond,  frère 
cadet  du  maréchal  de  ce  nom.  (Carton  des  généraux,  dossiers  des  Breteuil.) 

(2)  Porté  t.  II,  p.  202.  —  Né  le  5  décembre  1759.  —  Lieutenant  dans  Tott- 
raine  en  1757,  sous-aide-major  en  1765,  aide-major  en  1766,  rang  de  capitaine 
en  1769,  major  de  Bourbonnais  en  1776,  lieutenant-colonel  en  1777,  maréchal  de 
camp  pour  retraite  en  1791.  —  Pension  de  600  livres  sur  l'ordre.  —  Pension  de 
retraite  de  2,619  livres.  —  Betraité  à  l'âge  de  cinquante-deux  ans,  après  quarante- 
deux  ans  onze  mois  quatorze  jours  de  services,  campagnes  comprises.  —  Blessé  à 
Crevelt  en  175S,  blessé  grièvement  à  Minden  ;  a  été  fait  prisonnier  et  a  eu  un  che- 
val tué  sous  lui,  dans  une  sortie,  au  siège  de  Cassel  en  1762.  —  Pa-sé  dans  l'Amé- 
rique septentrionale  en  1780  ;  a  fait  les  campagnes  de  1780,  1781,  1782,  et  a  eu 
une  pension  pour  sa  bonne  conduite  au  siège  d'York.  (Dossiers   des  généraux.) 

(3)  Lieutenant  en  1757,  aux   grenadiers   en   1775,    (Registre,    1773,   régiment 


(a)  Nous  n'avons  pu  retrouver  la  nomination  du  baron  de  Breteuil  (Louis-Auguste-Tonnel* 
lier),  qui  est  entié  au  service  en  17'i5,  et  vivait  encore  au  moment  île  la  révolution.  >*il  tut 
chevalier  de  Saint-Louis,  ce  que  nous  ignorons,  il  dut  être  reçu  par  le  roi,  et  n'est  point,  i>ir 
conséquent,  porté  sur  les  registres  déposés  aux  archives  de  la  guerre. 

II  fut  cornette  dans  llohan-cavaleric  en  1745,  capitaine  en  1747,  guidon  aux  gendarmes  d'Or- 
léans en  17'i0,  ministre  plénipotentiaire  auprès  tta  l'électeur  de  Cologne  en  l"iS  cl  l  .••'■>,  <t  a 
Saint-Pétersbourg  de  1761  à  1707,  sous-lieutenant  des  gendarmes  Dauphin,  rang  de  uic-trc  de 
camp  en  17j9,  brigadier  en  17(53,  ministre  plénipotentiaire  à  Saples  en  1"  l  ,  ambassadeur 
extraordinaire  à  Vienne  en  1773,  chevalier  des  ordres  en  177'i,  maréchal  de  camp  en  l-SO, 
ministre  d'État  en  1783*  secrétaire  d'Etat  de  la  maison  du  roi  même  année,  chargé  par  inté- 
rim du  département  de  la  guerre  en  17S7,  et  gouverneur  de  Maubeuge  en  17-1  [Dossiers 
des  généraux.) 


3GG  CHEVALIERS 

régiment  d'Auxerrois,  nommé  en  1 79  î  (IV.  de  Taisnc  'Jo- 
seph), nommé  en  1780  (2);  d'Espinay,  capitaine  au. régiment 
de  Penthièvrc-cavalerie,  nommé  dans  la  période  de  173 J  ;'i 
1711  (3);  d'Espinay,  mestre  de  camp  du  régiment  de  dra- 
gons de  son  nom,  nommé  dans  la  période  de  1718  à  1 7!2 1  (  {.); 
d'Espinay  (Bonaventure),  capitaine  au  régiment  de  Penthiè- 
vre-cavalerie,  chevalier  de  Saint-Louis  le  3  octobre  17o2  (o); 

■provincial  de  Rennes,  fol.  208.)  —  Lieutenant  au  bataillon  de  garnison  de  Bre- 
tagne. (Registre,  1782,  fol.  100.)  —  L'orthographe  du  nom  est  de  la  Fruglaye.  ■ — 
Son  petit-fils,  M.  de  la  Fruglaye,  sous-lieutenant  le  lPr  octobre  1823,  passé  dans 
le  5e  régiment  de  la  garde  le  10  mai  1829,  est  du  nombre  des  officiers  qui  ces- 
sèrent de  servir  en  18Ô0,  et  donnèrent  leur  démission  pour  rester  fidèles  à  leurs 
convictions. 

(1)  Né  à  Saint-Remy,  sous  Troyes,  le  19  août  1754.  Sous-lieutenant  au  régi- 
ment de  la  marine  en  177-1,  lieutenant  en  second  dans  Auxerrois  en  1778,  premier 
lieutenant  en  1780,  capitaine  en  second  en  17S5  ;  adonné  sa  démission  le  15  sep- 
tembre 1791  ;  clievalier  de  Saint-Louis  le  15  février  1791.  (Registre  d'.juxcrrois., 
de  1788  à  1795,  fol.  00.)  —  Du  Val.  (archives  de  la  famille.) 

(2)  Porté  t.  II,  p.  510.  —  Né  à  Avesnes  (Haynault)  en  17-12  ;  enseigne  eu 
1757,  lieutenant  en  1758,  idem  de  la  compagnie  du  lieutenant-colonel  en  1770; 
capitaine  en  second  en  1778,  capitaine  commandant  en  1782,  retiré  en  1786  avec 
une  pension  de  750  livres.  [Registre  d'Orléans-infanterie,  de  1776  à  1780.) 

(3)  Lieutenant  (capitaine-lieutenant)  de  la  compagnie  du  mestre  de  camp  ;  est 
de  Veau,  en  Normandie;  cornette  en  1707,  lieutenant  en  1712,  capitaine  en  1722. 
chevalier  de  Saint-Louis,  retiré  en  17-41.  [Registre  de  1731  à  1763.,  régiment  de 
Pentliièvre-cavalerie,  ci-devant  Toulouse,  fol.  112,  verso.)  —  François  Valérien 
d'Espinay  Saint-Luc,  d'après  la  famille. 

(-1)  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1718  à  1721,  dragons  d'Espinay, 
fol.  381.)  —  Pension  de  2,000  livres  sur  Tordre  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1751 
à  1705,  même  régiment.) 

(5)  D'Espinay,  sieur  de  Saint-Luc  (Bonaventure),  ancien  capitaine  au  régiment 
de  Pentliièvre-cavalerie.  —  Bonaventure  Dépinay,  fils  légitime  de  messire  Antoine- 
Joseph  Dépinay,  écuyer,  sieur  île  Veaux,  et  de  dame  Marie-Louise-Madeleine  Dan- 
guibert,  né  le  2  avril  171!).  (Acte  de  naissance,  paroisse  de  la  forest  deCiverrj, 
diocèse  de  Chartres.)  —  Pen-ion  de  retraite  de  600  livres  en  1735,  par  suite  de 
l'impossibilité  où  était  M.  Dépinay  de  continuer  sec  services.  (Lettre  de  M.  d'Ar- 
genson,  ministre  de  la  guerre.)  —  Cornette  en  1755,  capitaine  en  17i5;  a  fait  les 
campagnes  de  1755,  1751,  1755  en  Italie;  celles  de  Bohème,  Prague,  Dettingen, 
Courlray,  Foutenoy,  llocoux,  Lawfeld,  et  siège  de  Maeslricht;  a  été  blessé  en  dif- 
férentes fois  de  deux  coups  de   sabre  et  d'un  coup  de  feu  ;    a  eu  les  jambes  et  les 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  3G7 

le  marquis  d'Ëspinày-Saibt-Luc  (Adrien-Joseph),  nommé  en 
177:2  (î);  de  Failly  (Charles-Louis),  garde  du  corps  du  roi, 
rompagiiie  de  Luxembourg,  nommé  le  27  juin  181  i  (2)  ;  de 
1  iiilly  (Pierre-Louis-Henri)  (3),  garde  du  corps  de  Monsieur, 

veux  gelés  à  la  retraite  de  Prague  ;  chef  du  nom  et  armes  de  sa  maison.,  après  le 
marquis  d'Espinay,  son  oncle,  lieutenant  général,  décédé  commandant  en  Alsace 
»  ii  1717;  reconnu,  par  le  roi  Louis  XV,  marquis  d'Espinay  Sainl-Luc  en  17  ÎS. 
(Déclaration  du  marquis  d'Espinay  Suint-Luc,  mestre  de  camp  de  cavalerie,  datée 
du  château  de  Vaux,  près  Laigle,  le  1er  août  1779,  dossiers  des  pensions  avant 
1780,  n°  1730.)  —  Porté  1. 1,  p.  426. 

(1)  Porte  t.  I,  p.  022. —  Devenu  marquis  d'Espinay  Saint-Luc  en  février 
1708,  par  permission  du  roi,  lorsqu'il  a  eu  l'honneur  d'être  admis  à  monter 
dans  les  carrosses  de  Sa  Majesté.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  08.) —  Fils 
légitime  de  messire  Bonave.nture  Dépinay,  officier  de  cavalerie,  et  de  daine  Marie- 
Jeanne-Madcleine  d'IIeuland.  (Acte  de  naissance,  mêmes  dossiers.) 

(2)  Aux  dossiers  des  pensions,  nous  n'avons  trouvé  qu'un  chevalier  de  Failly 
(Charles-Louis),  brigadier  des  gardes  de  Monsieur,  chevalier  de  Saint-Louis  le 
7  juillet  181  i.  Au  registre  des  croix  de  Saint-Louis  (maison  du  roi),  il  n'y  a  pas 
d'autre  membre  de  l'ordre  avec  les  prénoms  de  Charles-Louis  que  le  garde  du 
corps  de  Luxembourg. 

Voici  les  services  inscrits  aux  Pensions  :  —  Le  chevalier  de  Failly  (Charles- 
Louis),  né  à  Champlin  (Ardennes),  le  15  octobre  1758;  brigadier  des  gardes  de 
Monsieur.  —  Cadet  gentilhomme  dans  Vexiu  en  177G,  sous-lieutenant  au  3"  régi- 
ment provincial  d'état-major  en  1782,  garde  du  corps  de  Monsieur,  comte  de 
Provence,  même  année,  émigré  en  1791,  a  rejoint  les  princes  à  Coblentz,  chasseur 
noble  à  pied,  compagnie  n°  5,  armée  de  Coudé,  en  1790  ;  breveté  capitaine  en 
1792;  rentré  aux  gardes  de  Monsieur  en  181-4;  breveté  capitaine  le  0  janvier  181.)  ; 
a  suivi  le  roi  et  les  princes  à  pied  jusqu'à  Béthune  le  20  mars  1815;  a  rejoint  le 
roi  à  Gand  le  2  mai  et  est  rentré  à  Paris  avec  Sa  Majesté  le  8  juillet.  —  Che- 
valier de  Saint-Louis  le  7  juillet  1814.  —  Campagnes  :  1789,  s'est  trouvé  à 
cheval,  comme  garde  du  corps  de  Monsieur,  à  l'affaire  du  5  au  G  octobre;  1792,  à 
l'armée  des  princes;  de  1797  à  1801  inclusivement,  à  l'armée  de  Coudé:  1815. 
armée  royale  en  Belgique.  —  Vingt-trois  ans  six  mois  et  vingt-trois  jours  de  ser- 
vices, plus  huit  campagnes.  —  Pension  de  retraite  de  1,200  francs  le  7  avril  1810- 
jouissance  du  l*r  janvier.  —  Mort  le  12  juin  1S3G. —  Le  21  décembre  1856,  pension 
de  400  fr.  à  sa  veuve  née  Sophie  Démons,  qui,  dans  sa  requête,  signe  :  comtesse 
de  Failly  et  donne  à  son  mari  le  titre  «le  comte.  (Dossiers  des  pensions,  n>  48,392.) 
o)  Né  le  19  septembre  1757  à  Champlin  (Ar  lennes). —  Volontaire  au  régiment 
de  Vexin,  caporal  et  servent  en  177'i,  sous-lieutenant  au  5'  régiment  provincial 
d'état-major  en  1782,  garde  du  corps  de  Monsieur,  comte  de  Provence,  en  1788, 
émigré  eu  1791,  a   rejoint  les  princes  à  Cob'entz  et  a  fait  la  campagne  de  1792 


368  CHEVALIERS 

nommé  le  o  août  181  i  ;  dcFailly  (Remi-Henri-Jean-Baptiste) 
ancien  officier,  nommé  le  7  mars  1815;  de  Failly  (Lonis- 
Charles-Philippe),  ancien  officier,  nommé  le  29  novem- 
bre 181o;  de  Failly  (Charles-Gabriel),  ancien  officier,  nommé 
le  9  avril  1817  (I)-,  Failly  (Charles),  capitaine  aux  chasseurs 
de  la  Marne,  nommé  le  2o  avril  1851  (2);  Failly  (Joseph- 
François),  major  en  retraite,  nommé  le  20  août  1823  :  Grand- 
val  de  Frégeville  (Jean-Henri-Guy-Nicolas),  chef  d'escadron 
aux    dragons    de    Condé,    nommé   le    2    mars    1791    (3); 


dans  l'escadron  îles  gardes  du  corps  de  Monsieur.  —  Breveta  capitaine  en  1792.  — 
Garde  du  corps  de  Monsieur  en  181-i.  —  Pension  de  1,200  fr.  en  1816.  —  Décédé 
le  28  avril  1830.  —  Le  4  janvier  1810,  pension  de  400  francs  à  sa  veuve,  née 
Marie-Joséphine  d'Aguisy.  [Dossiers  des  pensions,  no  55,933.)  —  Le  nom  de  de 
Failly  est  conlinué  aujourd'hui  dans  l'armée  par  M.  de  Failly  (Pierre-Louis-Char- 
les-Achille}, général  de  division,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur. 

(1)  Né  leoÛ  janvier  1730.  ■ —  Garde  du  corps.  —  A  vingt  et  un  ans  de  services, 
y  compris  une  campagne,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  78e  tableau, 

«:  i.) 

(2)  Né  le  16  mai  1777  à  Sainte-Menehould  ;  cliasseur  au  11e  régiment  en  1797, 
brigadier  en  4802,  fourrier  en  1806,  maréchal  des  logis  en  1807,  passé  au  51e 
chasseurs  en  1811,  sons-lieutenant  en  1815,  lieutenant  au  14e  chasseurs  en  1814, 
capitaine  et  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  5  avril  1815.  —  Campagnes  de 
1797  à  1800,  et  de  1801  à  1814.  Campagne  de  1815  à  l'armée  royale  du  Midi.  — 
Trente  ans  deux  mois  vingt-trois  jours  de  services  et  quinze  campagnes. —  Retraité 
le  25  octobre  1827,  avec  une  pension  de  1,095  francs.  —  Blessé  d'un  coup  de  feu 
à  la  jambe  gauche  à  la  bataille  d'Heilsherg  en  1807,  et  d'un  coup  de  feu  au  bras 
droit  au  combat  de  Monl/embano  ,'en  Italie)  en  1814.  —  11  commandait  un  peloton 
du  14e  chasseurs,  de  service  près  de  Mgr  duc  d'Angoulème,  à  l'armée  royale  du 
Midi  en  mars  et  avril  1815;  il  combattit  auprès  de  la  personne  de  Son  Altesse  Royale 
à  l'affaire  du  pont  de  la  Drôme,  et  lui  resta  fidèlement  atlaché  jusqu'au  moment  de 
la  capitulation  de  la  Palud.  Son  Altesse  Royale  daigna  récompenser  ses  services  en 
le  nommant  le  5  avril  1815  capitaine  et  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  —  Dé- 
cédé le  13  mars  18  17.  —  Pension  de  400  francs  le  12  juillet  1847  à  sa  veuve,  née 
Marie-Louise-Delphine  Jacquemiu.  [Dossiers  des  pensions,  n°  75,458.) 

(3)  Mousquetaire  en  1704,  rang  île  sous-lieutenant  dans  Orléans-cavalerie  en 
1767,  sous-lieutensnt  aux  dragons  de  Condé  en  1770,  capitaine  en  1772,  chef  d'es- 
cadron en  178S,  lieutenant-colonel  en  1791,  passé  au  2e  hussards  en  1792,  colonel 
du  11*  chasseurs  même  année.  —  1785,  commande  bien  et  fait  bien  son  métier. 
[flegistre  du  2e  dragons  (ci-devant  Condé),  de  1788  à  1793,  fol.  52.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  369 

,1e  Haimondis-Cannaux,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé 
le  10  juin  1771  (1);  La  Brunie  de  Cardaillac,  capitaine 
d'artillerie,  nommé  dans  la  période  de  1734  à  1746  (2); 
Gonel  premier  (Jean-Louis),  garde  du  corps  du  roi,  compagnie 
de  Noailles,  nommé  le  1er  juin  lSli;  de  Marcy  (Jean-Bap- 
tiste Le  Gros) ,  maréchal  des  logis  des  gardes  du  corps  du 
roi,  compagnie  llaguse,  nommé  le  1er  juillet  181  i  (3); 
d'Herbouville,  nommé  en    1G93  (4);    Ponson  (Jean-Michel- 

(1)  Est  de  Draguignan,  en  Provence:  petit-fils  de  Raimondis-Combaud,  mort 
capitaine  de  galère,  et  petit-neveu  d'un  Raimondis,  mort  en  la  même  qualité;  tous 
de  la  même  famille  de  Raimondis,  major  général  de  la  marine,  tué  au  combat  de 
La  Hougue;  parent  du  capitaine  de  vaisseau;  neveu  de  MM.  de  Glandevès,  chef 
d'escadre  et  capitaine  de  vaisseau.  —  Pension  de  200  livres  sur  le  Trésor  en  1730. 
—  Garde-marine  en  1750,  enseigne  de  vaisseau  en  1751,  enseigne  des  gardes  du 
pavillon  en  1757,  lieutenant  de  vaisseau  en  1764,  capitaine  de  vaisseau  en  1777  ; 
retiré  le  19  octobre  1781,  pour  cause  de  mauvaise  santé,  avec  1,800  livres  de  pen- 
sion sur  le  Trésor,  plus  les  200  livres  qu'il  avait  sur  les  mêmes  fonds.  —  En  175G, 
sur  le  Téméraire,  expédition  de  Malion  ;  en  1759,  sur  le  même  vaisseau,  combat 
de  Lagos;  a  eu  trois  doigts  de  la  main  emportés,  et  a  été  fait  prisonnier.  [Registres 
des  mouvements,  t.  VI,  fol.  971.) 

(2)  Est  de  Puybrun,  en  Quercy.  —  Cadet  en  170G,  sous-lieutenant  en  1707, 
lieutenant  en  second  en  171 1,  en  pied  en  1712,  capitaine  en  second  en  1751.  [Re- 
gistre de  1750  à  1751,  Royal-artillerie,  fol.  277.)  ■ — Pourvu  d'une  compagnie 
de  canonniers,  chevalier  de  Saint-Louis,  mort  en  1717.  [Registre  de  17-18  à  1705, 
fol.  255.) 

(5)  Capitaine  en  1781.  [État  de  la  compagnie  au  10  septembre  1815.)  —  A 
rejoint  le  roi  à  Gand,  le  25  mai  181b.  (Autre  état.) 

(4)  Porté  t.  I,  p.  47,  sous  le  nom  de  Darbouville,  d'après  le  registre  de  l'ordre. 
Nous  devons  la  possibilité  d'inscrire  cette  rectification  aux  recherches  longues  et 
laborieuses  d'un  de  nos  amis  et  camarades,  M.  de  Treverret,  ancien  garde  du  corps 
de  Noailles,  qui,  depuis  les  loisirs  qui  lui  ont  été  faits  par  la  révolution  de  juillet, 
s'occupe  de  notre  histoire  militaire,  et  est  certainement  l'homme  de  France  qui  la 
connaît  le  mieux  (a). 

[a)  11  y  avait  aux  inrdes  françaises  cinq  officiers  du  nom  de  d'Arbouvillc.  Tioi>  étaient 
frères  et  appartenaient  a.l.i  famille  Chnmhon  d'Arbcuville,  mais  le  plus  ancien  n'était  entré  aux 
gardes  conmic  enseigne  qu'en  1009.  Ils  sont  donc  hors  de  cause.  Restent  deux  d'Arbouvillc, 
également  frères,  et  appartenant  aux  d'IIerhouville  de  Normandie.  L'aliïé  mourut  en  1077.  I.e 
cadet,  devenu  le  marquis  d'ilciboaville  (Adrien),  est  le  chevalier  de  16OT.  L'état  de  ta  France 
de  1702,  t.  il,  p.  300, dit  :  M.  d'Arboirville,  brigadier  d'infanterie,  ci-de\;mt  lieutenant  aux 
gardes  françaises.  Cette  indication  permet  d'avoir  recours  à  ta  Chronologie  militaire  de  Pi- 
nart,  qui  donne,  t.  VIII,  p.  70,  l'indication  i\a  Si  rrices  du  mrqu  s  ;d'abord  chevalier)  d'IIer- 
III.  2'i 


370  CHEVALIERS 

Raymond),  major  du  régiment  do  Bourgogne  -  cavalerie  , 
nommé  en  1747  (1);  Saint  -Marsan  -  Chastellalion,  capi- 
taine au  régiment  de  Flandre,  nommé  dans  la  période  de 
1730  à  1 73  ï  (2);  Dnclos  l'aîné,  capitaine  au  régiment  de 
Flandre,  nommé  dans  la  période  de  1 731  à  1748  (3)  ;  Ponson 
(Lange-Joseph -Marie- Alexis),  garde  du  corps  du  roi,  compa- 
gnie de  Noailles,  nommé  en  1814  (i)  ;  Bart,  ingénieur  ordi- 

(1)  Ponson  (Registre  de  1751  à  1765,  régiment  de  Bourgogne-cavalerie.)  — 
De  Ponson  ;  né  le  20  septembre  1705;  est  de  Manosque,  en  Provence;  volontaire 
dans  Pecquigny  en  17-0;  dans  ce  régiment-ci  en  1730  ;  cornette  en  1733,  lieute- 
nant en  1739,  aide-major  en  1745,  rang  de  capitaine  en  1746,  major  en  1738, 
rang  de  lieutenant-colonel  en  J7G3,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1757,  mort  en 
4707. —  '1763,  gratification  extraordinaire  de  800  livres. —  17(13,  cet  officier  a 
beaucoup  de  détail.  [Registre  de  1765  a  1776,  régiment  de  Bourgogne-cavalerie, 
fol.  6.)  —  Cet  officier  n'est  pas  porté  au  registre  de  l'ordre,  mais  la  mention  au 
registre  matricule  du  corps  suffit. 

(2)  Est  de  Cognac,  en  Angoumois;  a  porté  le  mousquet  au  régiment  de  Flandre 
en  1698;  sous-lieutenant  en  1701,  lieutenant  en  1703,  capitaine  en  1700,  cheva- 
lier de  Saint-Louis.  [Registre  de  1750  à  1731,  fol.  581.^  —  Saint-Marceau  Chas- 
lellaillon,  capitaine  de  grenadiers  en  1740,  lieutenant-colonel  en  1741,  retiré. 
[Registre  de  173  i  à  1718,  fol.  323.)  —  Cet  officier  doit  s'être  retiré  du  service  en 
1741,  après  Fontenoy,  son  successeur  ayant  été  nommé  le  10  septembre  de  celte 
année.  —  L'orthographe  du  nom  est  de   Saint-Marsault  de  Cbatelaillon  iGréen). 

(3)  Est  d'Apt;  lieutenant  réformé  en  1701,  lieutenant  en  1701,  capitaine  en 
1715.  (Registre  de  1730  à  1731,  fol.  581  verso.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis. 
retiré  en  1759.  (Registre  de  1754  à  1748,  fol.  525.)  —  D'après  les  renseignements 
donnés  par  la  famille,  ses  noms  seraient  Claude  d'Archias,  seigneur  de  Busteil  (ou 
Rustiel)  et  du  Clos. 

(4)  Ponson  ( Lange- Joseph-Marie-Alexis),  capitaine  de  cavalerie,  maréchal  des 
logis  des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Noailles,  retraité  le  21  juin  ISl  i 
avec  une  pension  de  1,050  fr.  —  Garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Beauvau,  le 

bouville.  H  en  résulte  que  cet  oflicier  entra  au  régiment  l'.oyal  en  1607,  devint  capitaine  en 
1672,  se  démit  de  sa  compagnie  en  1G7.">  pour  entrer  comme  sous-lieutenant  aux  gardes,  prit 
en  1077  la  Keutenance  vacante  p..r  la  mort  de  son  frère,  s'en  démit  en  1088,  ohlint  en  10S9  un 
régiment  de  milice  de  la  généralité  de  Rouen,  fut  nommé  brigadier  eu  tG'j;>,  et  devint  en  IG'JS 
colonel  réformé  à  la  suite  du  régiment  d'.Vgenais,  par  le  licenciement  de  son  régiment  de  mi- 
lice. Ses  services  sont  des  plus  brillants.  Pinart  en  donne  le  détail.  H  fit  quatorze  campr.gnes, 
assista  à  onze  sièges,  à  sept  batailles,  et  dans  V Histoire  des  troupes  de  la  maison  du  roi, 
par  Lepippre  de  .Neuville,  t.- 111,  p.  517,  M.  d'Herbouville  (dénommé  d'ArbouviUe)  est  porté  au 
nombre  des  lieutenants  aux  gardes  blessés  a  la  bataille  de   Saint  Denis  pies  Mous,  en  107*:. 

(Note  de  SI.  de  Treverret.) 


DE  DrV'EIlSES  ÉPOQUES.  371 

nuire  du  roi,  nommé  le  1G  février  1718;  de  Baye  (Hyacinthe), 
niH'ieii  ollicier,  nommé  le  ±2  novembre  1815  (1  );  Jussy- 
DcspoRards  (  Antoine -Blaise-CIaùde),  capitaine  aux  grena- 
diers royaux  de  Modène,  nommé  le   15  mars   1758  (2);  de 

i.7i  septembre  1769.  —  Quarante-cinq  ans  de  services.  —  G00  fr.  pour  trente  ans 
de  services,  et  430  l'r.  pour  quinze  ans  en  sus.  —  Garde  du  corps  à  800  fr.  d'ap- 
pointements en  1814,  jusqu'au  jour  de  sa  retraite,  époque  à  laquelle  son  rang 
d'ancienneté  le  porte  à  la  pension  de  maréchal  des  logis.  —  Né  à  Simiane  (Basses- 
Alpes),  le  29  mai  17  43;  mort  à  Simiane,  le  22  juillet  1820.  (Dossiers  des  pensions, 
n"  iiO,I  »."i.)  —  De  l'onson  (Joseph-Marie-Lange),  gentilhomme,  reçu  iarde  du 
corps  du  roi,  compagnie  de  Beauvau',  le  25  septembre  17G9.  (Gardes  du  corps 
du  roi,  deuxième  compagnie  française,  registre  de  1730  à  1789,  fol.  71  verso.) 
(1)  De  Baye  (Hyacinthe),  né  à  Amiens  le  2G  août  1770,  émigré  en  1791,  a  fait 
la  campagne  de  1792  dans  l'armée  de  Bourhon;  a  fait  dans  l'année  de  Coudé 
[chasseurs  nobles)  les  campagnes  de  1793,  1791,  1793,  1796,  1797;  a  perdu  un 
doses  frères  en  179G  à  l'affaire  d'Ober-Kamlaeh,  et  un  autre,  qui  servait  dans  la 
légion  delà  Châtre,  à  Quiberon;  rentré  en  France  lors  du  départ  de  Farinée  de 
Coudé,  a  rejoint  en  Bretagne  la  division  de  M.  de  Bourmont,  a  fait  dans  ce  corps 
les  campagnes  de  1799  et  1800,  et  a  été  blessé  commandant  la  8e  légion  du  .Maine. 
—  Obligé  de  prendre  du  service  pour  échapper  aux  poursuites  dirigées  contre  les 
chefs  des  Chouans,  est  entré  comme  soldat  au  2Se  de  ligne  le  17  vendémiaire 
an  XIII;  a  été  fait  dans  la  même  année  caporal,  sergent,  et  adjudant  sous-officier  ; 
sous-lieutenant  en  1807,  lieutenant  en  1809,  adjudant  major  en  1811  ,  rang  de 
capitaine  en  1S13.  —  Campagnes  :  ans  Xlll  au  camp  de  Boulogne,  XIV,  1806  et 
1807  à  la  grande  armée;  1808,  1809,  '1810,  1811,  1812  à  l'année  d'Espagne; 
1813  en.  Espagne,  et  ensuite  en  Allemagne  ;  prisonnier  de  guerre  à  la  capitulation 
de  Dresde,  rentré  en  France  le  13  juillet  1814  ;  chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
le  2  août  1813.  Vingt-trois  ans  de  service,  et  dix-huit  campagnes.  —  Apostille  de 
Mgr  le  duc  de  Bourbon,  attestant  que  M.  de  Baye  a  servi  sous  ses  ordres  avec  hon- 
neur pendant  la  campagne  de  1792.  —  Autre  apostille  de  Son  Alle-se  Sérénissime, 
datée  de  Passy  le  15  septembre  lSl-i,  par  laquelle  Mgr  le  duc  de  Bourbon,  en 
considération  des  honorables  services  de  M.  de  Baye,  le  recommande  au  minière  de 
la  guerre,  pour  être  fait  chef  de  bataillon.  —  Brevet  du  50  octobre  17M9  ,  signé 
comte  de  Bourmont,  commandant  en  chef  pour  le  roi  dans  la  province  du  Maine, 
et  pays  adjacents  ,  et  vicomte  de  Malartic,  major  général ,  qui  nomme  M.  de  Baye 
(Hyacinthe  dit  Belfort)  (a)  major  de  la  8e  division  du  Maine.  (Dossier  de 
M.  de  Baye.) 

(2)  Antoine-Biaise- C'aude  de  Jussi,  fds  légitime  de  noble  homme  Claude-François 
Jussi,  sieur  de  Belair,  l'un  des  deux  cents  chevau-légers  de  la  garde  du  roi,  et  de 
(Urne  Marie-Françoise  de  Polangis,  né  le  10  juin   1718,  àGron,  près  Sens,  (.icle 

\a)  Belfort  doit  être  le  pseudonyme  sous  leqrel  M.  de  Bave  servait  dans  l'année  du  Maine. 

24. 


372  CHEVALIERS 

Jussy  (Claude-François-Camillc)  (1)  et  le  chevalier  de  Ju?sv 
(François-Antoine),  capitaines  de  milice,  nommés  en  émigra- 
tion le  2o  juin  1798  (2);  le  comte  de  Revel,  brigadier,  co- 
de naissance.)  —  Pension  Je  200  livres  en  1746,  quand  il  était  capitaine  de  milice 
au  bataillon  de  Provins,  sous  le  nom  de  Jussy-Despenards,  en  considération  des 
services  du  feu  sieur  de  Cenay  de  Bellair,  son  oncle,  premier  maréclial  des  logis 
de  la  gendarmerie,  et  pour  se  soutenir  au  service.  {Lettre  de  M.  d'Argensoa,  mi- 
nistre de  la  guerre,  du  29  awriM746.)  —  De  Jussy,  sieur  Despcnards.  (Brevet  de 
la  pension.)  —  Retiré  capitaine  des  grenadiers  royaux  de  Modène  et  chevalier  de 
Saint-Louis.  (Déclaration  de  M.  de  Jussy-Despenards  en  1779,  dossiers  des  pen- 
sions avant  1789,  n°  1,234.)  —  Lieutenant  de  milice  en  1733,  capitaine  en  1739, 
capitaine  de  grenadiers  postiches  en  1748,  de  grenadiers  en  1738  ;  chevalier  de 
Saint-Louis  le  10  décembre  1737  (a).  Retiré  aux  Invalides.  A  fait  les  campagnes 
de  Flandres.  (Registre  de  1739  à  1771,  troupes  provinciales,  bataillon  de  Provins, 
fol.  7.) 

(1)  De  Jussy  (Claude-François-Camille),  né  le  9  février  1732,  à  Gron  (Yonne), 
fdsdu  légitime  mariage  de  messire  Antoine-Biaise-Claude  de  Jussy  des  Espennards, 
écuyer,  capitaine  aux  grenadiers  royaux,  et  seigneur  desdits  Espennards,  et  de 
dame  Colombe  Leverd.  (Acte  de  naissance.)  Lieutenant  au  régiment  provincial  de 
Senlis  en  1771,  capitaine  aux  grenadiers  provinciaux  en  1789;  émigré  en  1792,  a 
fait  la  campagne  de  cette  année  à  l'armée  des  princes,  comme  volontaire  dans  le 
bataillon  de  Navarre;  capitaine  au  régiment  de  Mortemart  en  1794,  censé  breveté 
chef  de  bataillon  le  5  janvier  1800  ;  licencié  le  4  août  1802.  A  fait  les  campagnes 
de  1794,  1793, 1800  et  1801.  —  Trente-six  ans  de  services,  y  compris  cinq  cam- 
pagnes. —  Retraité  comme  chef  de  bataillon,  le  23  février  1816,  avec  une  pension 
de  1,170  fr.,  jouissance  du  1er  octobre  1814.  (Dossiers  despensions,  n°  102,771.) 
—  Reçu  le  20  juillet  1798.  (Registre  de  l'émigration,  fol.  87.)  —  Grand-père 
maternel  de  M.  Camille  Doucet,  chef  de  la  division  des  théâtres  au  ministère  d'E- 
tat, ofticier  de  la  Légion  d'honneur,  un   de  nos  meilleurs  auteurs  dramatiques. 

(2)  Le  chevalier  de  Jussy  (François-Antoine),  né  le  21  mars  1735,  à  Gron 
(Yonne). — Lieutenant  au  régiment  provincial  de  Senlis  en  1771,  lieutenant  aux  gre- 
nadiers royaux  en  1773,  capitaine  au  régiment  de  garnison  de  Condé  en  1789;  émi- 
gré en  1791,  volontaire  dans  la  compagnie  de  Royal-Comtois  en  1792,  volontaire  au 
régiment  de  Mortemart  en  1794,  censé  major  actuel  (lieutenant-colonel)  en  1801, 
volontaire  dans  la  compagnie  de  vétérans  de  Gouvello  en  1802,  censé  colonel 
en  1811  ;  a  cessé  de  servir  le  lrr  avril  1814.  —  Campagnes  :  1792,  à  l'armée  des 
princes  ;  1794  à  1801,  dans  le  régiment  de  Mortemart.  —  Cinquante  ans  sept  mois 
et  vingt-six  jours  de  services,  y  compris  huit  campagnes.  —  Retraité  comme  co- 

[à)  A  cette  époque,  etjusm'en  1TC3,  les  inscriptions  sur  les  registres  de  l'ordre  déposés 
aux  archives  de  la  guerre  n'avaient  lieu  qu'après  la  nomination,  l'envoi  de  la  croix  au  par- 
rain, et  le  retour  de  l'avis  de  la  réception.  Ainsi  s'explique  la  différence  de  dates,  qui  existe 
entre  le  registre  du  corps  et  le  registre  de  l'ordre. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  373 

lonel  du  régiment  de  Poitou,  nommé  le  20  avril  1717  (1); 
de  Haye  (François  Bcrtlielol),  capitaine  au  régiment  Royal- 
Roussillon-cavalerie,  nommé  dans  la  période  de  1731  à 
1740  (2). 

lonel,  le  G  mars  1815,  avec  une  pension  de  2,500  fr.  (maximum  du  grade), 
jouissance  du  1er  octobre  1814.  —  Relit é  à.  Cacn.  (Dossiers  des  pensions, 
n°  155,110)  (a).  —  Reçu  le  20  juillet  1798.  (Registre  de  l'émigration,  fol.  87.) 

(1)  Le  comte  de  Revel.  Est  de  Paris.  Cornette  en  1734,  dans  le  régiment  de  U 
Ferronnays;  capitaine  dans  Royal-Roussi  lion  en  1758;  troisième  fils  de  M. le  ma* 
récha!  de  Rroglie.  À  présent,  colonel  d'un  régiment  d'infanterie,  (Registre  de  1751 
à  1705,  régiment  Royal- Raissillon-cava  1er  ic,  fol.  34  verso.)  —  Colonel  du  régiment 
dont  le  marquis  de Puyguyon  était  colonel.  (Gazette  de  France,  du  18  août  17  1  ■*.) 
—  Colonel  du  régiment  de  Poitou  en  1744.  (État  militaire  de  1701,  p.  100.)  — 
Blessé  le  15  juin  1740,  au  combat  de  Plaisance.  (Gazette  de  France,  du 
2  juillet  1710.)  —  Brigadier  d'infanterie.  (Idem,  du  25  mars  1747.)  —  François 
de  Broglie,  comte  de  Revel.  (Idem,  du  9  septembre  1752.)  —  Nommé  en  17,*.i;, 
pour  servir  comme  maréchal  général  des  logis  à  l'armée  de  Soubise.  (Idtm,  du 
10  octobre  1750.)  —  Fait  prisonnier  à  Rosbach  et  mort  de  ses  blessures.  (Idem, 
du  19  novembre  1757.)  —  Le  5  novembre  1717,  dans  une  demande  de  pension 
pour  le  comte  de  Revel,  demande  mise  sous  les  yeux  du  roi,  il  est  dit  que  cet  of- 
ficier supérieur  est  sans  biens,  qu'il  a  épuisé  toutes  ses  ressources  pour  se  soutenir 
convenablement  au  service,  particulièrement  pendant  la  dernière  campagne  (17-ÎO), 
où  il  a  été  presque  toujours  à  la  tête  de  sept  ou  huit  bataillons,  et  où  il  a  reçu 
une  blessure  dont  il  se  ressentira  toute  sa  vie.  La  date  de  son  brevet  de  colonel  rie 
Poitou  est  portée  à  1745.  Le  mémoire  ajoute  qu'il  a  obtenu  une  pension  de 
5,000  livres,  le  50  mai  1715,  en  considération  des  services  de  feu  M.  le  maréchal 
de  Broglie,  son  père.  —  Le  roi  lui  accorda  une  augmentation  de  pension  tic 
2,000  livres,  et  le  ministre,  en  annonçant  celte  décision  au  duc  de  Broglie,  qui 
venait  d'être  fait  maréchal  de  camp,  et  qui  fut  ensuite  maréchal  de  France,  disait  : 
«  Je  n'ai  pas  laissé  ignorer  à  Sa  Majesté  ce  que  vous  m'avez  marqué  de  la  mIuj- 
tion  de  M.  le  comte  de  Revel,  mais  il  est  principalement  redevable  de  cette  ,i  ico 
à  son  zèle  et  à  son  application  pour  le  service.  »  (Cartons  des  généraux,  lettre  11.) 

(2)  De  Raye  (Friuiçois-Berthelot)  ,  lieutenant  au  régiment  rie  Brelagne-mfin- 
lerie  en  1718,  capitaine  dans  Roussillon-cavalerie  en  1725,  maréchal- sciieral  des 
logis  de  l'année  en  17-10,  rang  de  mestre  de  camp  la  même  année,  briga- 
dier en  1747,  capitaine  de  la  compagnie  des  cadets  gentilshommes  du  toi  Je  Po- 
logne en  1755,  commandeur  de  l'ordre  en  1750,  lieutenant  général  en  I  îG2,  izr.ind  - 
croix  en  1772,  mort  eu  1770.  (Mt  moires  concernant  l'institution  de  l'ordre,  pp.  0.» 

(a)  L'acte  de  naissance  tic  cet  officier  lui  ayant  été  rendu  (.Vote  du  detsicr),  nous  ne  pou- 
vons le  reproduire,  mai*  la  date  et  If  lien  de  sa  naissance  prouvent  qu'il  était,  comme  le  pte- 
cédent,  lils  d'Antoinc-Blaise-Claudc,  également  porté  ci-Ccssu?. 


37.'t  CHEVALIERS 

De  Baye  (Alcxandre-Annc-IIypolite),  nommé  en  1771  il  . 

et  9i.)  —  A  payé  124,000  livres  la  charge  de  maréchal  général  des  logis  de  l'armé.  : 
a  été  employé  comme  aide  maréchal  général  des  logis  à  l'armée  de  Bohême  en  1741; 
était  à  la  prise  de  Prague,  à  la  défense  de  celte  ville  où  il  commanda  plusieurs  sorties, 
et  à  la  fameuse  retraite  de  Prague,  sous  les  ordres  du  maréchal  de  Belle-Isle.  1! 
etait  à  Rocoux  en  17  i<j,  el  en  17-17  à  Lawfeld  et  àBerg-op-Zoom  ;  en  17.17,  à  lias- 
tembeck  ;  a  fait  les  campagnes  jusqu'en  17G1  (a).  —  Commandeur  honoraire  de 
l'ordre  de  Saint-Louis  en  1755,  sur  la  demande  pressante  du  roi  de  Pologne, 
duc  de  Bar  (6).  —  En  1776,  pension  de  3,000  livres  à  madame  de  Baye,  lors  de  la 
mort  de  son  mari.  (Dossiers  des  généraux,  et  Chronologie  militaire  de  Pinart,' 
t.  VI  ,  p.  xxxij.)  —  De  Bave  (François-Bertheluut),  né  le  29  août  1703;  est  de 
Paris;  lieutenant  réformé  dans  le  régiment  du  mestre  de  camp  général  des  dra- 
gons en  1719,  capitaine  dans  ledit  régiment  le  1er  mars  1721,  dans  celui-ci  le  24 
décembre  1723  ;  chevalier  de  Saint-Louis;  est  fils  de  M.  de  Pleneuf  (c];  rang  de 
mestre  de  camp  de  cavalerie  le  1er  décembre  1740  ;  a  acheté,  en  août  1740,  la  charge 
de  RI.  de  Verdelin;  est  à  présent  mestre  de  camp  réformé  à  la  suite  du  régiment' 
maréchal  des  logis  des  camps  et  armées  du  roi,  avec  un  brevet  de  retenue  de 
50,000  livres  sur  le  prix  de  cette  charge.  (Registre  de  175i  à  17G3,  régiment 
liogal-Boussi'lon-cavcderie.  fol.  55  ,  verso.)  Le  baron  de  Baye.  (Etat  militaire  de 
1765,  p.  1 4L,  viij,  et  dossiers  des  généraux.)  —  Porté  t.  I,  p.  58J ,  comme  com- 
mandeur, et  p.  658  comme  grand'-croix. 

(I)  Porté  1er  vol.,  p.  610. —  Le  baron  de  Baye  (Alexandre-Anne  (erreur  :  voir 
l'acte  de  naissance  ci-dessous),  Hypolite  Berthelot;,  né  à  Paris  le  5  novembre  1715, 
cadet  gentilhomme  du  roi  de  Pologne  le  2  novembre  1755,  lieutenant  réformé  à  la 
suite  de  Royal-Roussillon  le  25  juin  1756,  exempt  des  gardes  du  corps  du  roi  de 
Pologne  le  1er  août  1760,  cornette  dans  Choiseul-dragonsle  9  mars  1762;  a  été  deux 
ans  aide  de  camp  de  son  père,  a  été  blessé  à.  Minden  ;  rang  de  capitaine,  comme 
exempt,  le  11  août  1764,  réformé  en  mars  1766  (à  la  mort  du  roi  Stanislas),  rang 
de  mestre  de  camp  eu  1768,  lieutenant  des  gardes  du  corps  de  Monsieur,  comte  de 
Provence,  compagnie  de  Lévis,  en  1771  (\  la  création  de  la  maison  militaire  de 
Son  Altesse  Royale),  brigadier  en  1781,  maréchal  de  camp  en  1788;  conserve  son 
emploi  de  lieutenant  v</).  (Dossiers  des  généraux.)  —  Alexandre-Estienne-lIvpolite, 

[à)  On  lit  dans  la  Gazette  de.  Franc-:  du  1S  août  1750  :  «Le  sieur  de  Baye,  attaqu  ;  par  un 
corps  de  12,000  hommes  à  Eimbeck,  où  i!  était  resté  avec  quelques  troupes  de  l'arrière- garde,  fait 
une  très-belle  défense,  et  ne  se  laisse  point  ciitamcr.  » 

(b)  11  reçut  le  cordon  rouge  à  Nancy,  au  mois  de  janvier  175G,  des  mains  du  roi  de  Fol  gne,  à 
l'inauguration  de  la  statue  de  Louis  W  sur  lu  place  de  cette  ville.  (Dossier  de  M.  d   Ilaij  :  ) 

(c)  Élienne  Berthclot,  comte  de  Saint- Laurent,  seigneur  de  Pleneuf,  de  Baye,  et  de  Villevenard, 
ancien  directeur  uénéral  de  l'art'iHciic  de  France,  mort  en  1727.  [La  Chesnayc  des  Bois.)  — 
Commissaire  général  dis  poudres.  [ï-tuta  de  la  France  de  1692,  lOS't  et  1G9S.)  —  Directeur 
général  de  l'artillerie.  [Êlats  de  ta  France  de  170S  cl  1712.  )  —  11  dut  se  démettre  dans  l'inter- 
valle de  1712  à  1717,  car  il  ne  figure  plus  sur  VÈlat  dû  1718. 

(d)  Pensions  :  1,000  livres  en  17' 0.  comme  exempt  des  gardes  du  corps  du  roi  d:  Pologne; 
en  17GS,  1,0S0  livre-,  sur  l'extraordinaire  des  guerres  connue  mestre  de  camp  de  dragons  en 
1788,  2,000  livres,  pour  lui  faire,  ave'  s.«  pension  de  17GS,  3,G0O  livres  comme  maréchal  de  camp. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  375 

Le  baron  do  Baye  (Amour-Auguste  Bcrthelot),  lieutenant 
(Jc  vaisseau,  nommé  en  1820  (•!). 

lils  Je  meSsirc  Estienne-François  Berlhelol,  seigneur  de  Baye,  mestre  de  camp  de 
.  ivilerie,  maréchal  général  des  logis  de  l'armée,  et  de  dame  Cécile-Élisabelli  de 
Curzay,  son  épouse  ;  parrain,  Eslienne-Louis-Alexandre  Berlhelol,  abbé  commen- 
dalaire  de  l'abbaye  royale  de  Saint-Martin  de  Massay,  diocèse  île  Bourges,  oncle 
paternel  (le  l'enfant;  marraine,  Cécile -Thérèse-Pauline  Rioull,  épouse  de  messire 
K>tienne  Guinot,  marquis  cie  Montconseil,  maréchal  dus  camps  et  armées  du  roi, 
et  inspeeti  ur  d'infanterie,  tante  maternelle  de  l'enfant  ;  le  père,  de  présent  à  l'armée 
du  Rhin.  [Jçle  de  naissance.) 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  238.  —  Né  à  Paris  le  15  décembre  1782.  Fils  de  haut  et 
puissant  seigneur  Alexandre-Eticnne-IIypolilc  Bertlielot,  baron  île  Baye,  premier 
lieutenant  des  gardes  du  corps  de  Monsieur,  frère  du  roi,  brigadier  des  armées  du 
roi,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  et  de  haute  et  puis- 
sante dame  Robertine-Jeanne-Marie-Reine  Pinel  Dumanoir,  baronne  de  Baye; 
parrain,  très-haut  et  puissant  seigneur  Louis-Joseph  Amour,  comte  de  Bouille,  lils 
mineur  de  très- haut  et  puissant  seigneur  François-Claude  Amour,  marquis  de 
Bouille,  lieutenant  général  des  armées  du  roi,  gouverneur  général  des  îles  du 
Vent  ;  marraine,  haute  et  puissante  dame  Célestc-Augustine  Pinel  Dumanoir, 
épouse  de  très-haut  et  puissant  seigneur  vicomte  de  Saint-Chamant,  colonel-com- 
mandant du  régiment  de  la  Fère-infanterie,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire 
de  Saint-Louis.  (Acte  de  baptême  du  16  décembre  1782,  Paris,  paroisse  de  Mont- 
martre.) 

Novice,  timonier,  aspirant  de  deuxième  classe,  de  première  classe,  et  enseigne 
de  vaisseau  provisoire  de  1S00  à  1808.  Enseigne  de  vaisseau  entretenu  en  1808, 
lieutenant  de  vaisseau  en  1812.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1811.  — 
Lieutenant  en  second  de  la  compagnie  des  gardes  du  Pavillon  amiral  le  28  février  181. ">. 

—  De  4802  à  '180  l,  sur  la  Fine  Goélette  :  un  combat  contre  les  Anglais  ;  de  ISO."»' 
à  1806,  sur  le  Vétéran,  capitaine  Jérôme  Bonaparte;  de  1809  à  1S11  ,  sur  l'A- 
masone  :  un  combat  contre  deux  vaisseaux  et  deux  frégates  anglaises,  et  un  autre 
combat  contre  sept  bâtiments  de  guerre  anglais,  à  la  suite  duquel l'jimazone  coula 
bas  d'eau.  —  Retraité  le  1er  janvier  1828  avec  une  pension  de  1,707  francs  et  le  grade 
honoraire  de  capitaine  de  frégate. — Quarante-deux  ans  onze  mois  neuf  jours  de  service, 
campagnes  comprises.  [Dossiers  de  M.  le  baron  de  Baye,  archives  de  la  marine.) 

—  Le  13  mais  1771,  certificat  de  Jean-Denis  Papillon  de  In  Ferlé,  trésorier  général  il  :  la  maison 
<le  .Mgr  le  comté  de  Provence,  attestant  qu'il  a  reçu  de  M.  le  baron  de  Baye,  30,000  livres,  poui 
la  finance  de  la  cliargede  lieutenant  des  gardes  du  corps  de  Sun  Altesse  Bojale.  U  >œur  du  cet 
officier,  Agnes-Victoire  Bcrthelot  de  Baye,  née  !e  10  octobre  17al,  avait  épousé -Nicolas  François, 
comte  de  Berciicny,  mcsirc  de  camp  de  hussards,  premier  gentilhomme  tic  la  <  hainb  c  du  roi 
de  Pologne,  grand  écn  ver  de  I  m-raine  (en  survivance1,  lils  du  maréchal  comte  de  Bcrcheny,  et 
mort  eu  1~G2.  En  170),  elle  avait  été  nommée  dame  pour  accompagner  Mesdames  de  France, 
et  elle  fut  présentée  en  cène  qualité  au  roi  Louis  \V  !.•  20  septembre,  i*  oir  If  dossi/r  du  ba- 
ron de  Baye,  et  la  Gazette  de  France  des  22  février  1702  et  2^  septembre  1704  ) 


376  CHEVALIERS 

Bernard     dit     Fleurj     (Charles -François) ,     capitaine 

commandant  aux  hussards  du  Nord,  nommé  le  lo  octobre 
bre  1817  (1);  d'Aumale  (Charles-François-Marie),  nommé 
en  1757)  (2);    d'Aumale  (Louis-Stanislas),   major  du   régi- 

(1)  Inscrit  d'abord  sous  le  nom  de  Fleury,  puis  ensuite  sous  celui  de  Bénarddil 
Fleury.  [Fiches  de  classement.)  —  Bénard  (Charles-François)  dit  Fleury,  né  à 
Nancy  le  19  mai  178 i,  fils  naturel  et  légitime  du  sieur  François  Bénard,  officier 
de  la  monnaie  d'Orléans  et  de  dame  Jeanne-Victoire  Jeaux  ;  parrain,  Charles- 
François  Bénard,  fils  du  premier  mariage  du  sieur  François  Bénard,  père  de  l'en- 
fant baptisé,  contrôleur  des  salines  d'Orléans.  —  Chasseur  dans  la  garde  à  cheval 
des  consuls  en  1800;  fourrier  en  1S05;  sous-lieutenant  en  180."i  au  '10e  dragons, 
devenu  5e  lanciers;  lieutenant  en  1807,  capitaine  en  1810;  licencié  en  1815  ;  ca- 
pitaine aux  hussards  du  Nord  en  1816  ;  chef  d'escadron  en  1822  ;  passé  à  l'École 
de  cavalerie  en  1827  ;  lieutenant-colonel  au  12e  chasseurs  en  1852  ;  passé  à  l'É- 
cole de  cavalerie,  même  année  ;  colonel  du  5e  chasseurs  en  1859  ;  passé  à  l'École 
de  cavalerie  en  18 iO  ;  retraité  en  1815,  avec  une  pension  de  5,000  francs.  — 
Cinquante-cinq  ans  onze  mois  quinze  jours  de  service,  y  compris  treize  campa- 
gnes. Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1807,  officier  le  17  mars  1815,  che- 
valier de  Saint-Ferdinand,  de  seconde  classe,  en  1825,  commandeur  de  la  Lé- 
gion d'honneur  en  1845.  —  Blessé  devant  Ulm  d'un  coup  de  feu  au  genou  droit; 
blessé  d'un  coup  de  sabre  à  la  tète  en  1811,  à  la  bataille  de  Fuente-Guinaldo  ; 
a  eu  quatre  chevaux  tués  sous  lui,  un  à  Eylau,  un  à  Alba  (Espagne),  un  à  la  Mos- 
kowa ,  un  à  Hanau.  —  Officier  qu'il  fiul  avoir  en  vue  pour  le  commandement 
d'uu  corps.  (Note  de  185i.)  —  A  fait  les  campagnes  des  ans  XII,  XIII,  XIV,  de 
1800  à  1814  inclus;  1815,  en  Belgique;  1825,  en  Espagne.  (Dossiers  des  pensions, 
n»  Ci, -452)  (a). 

(2)  Porté  t.  I,  p.  418,  et,  par  erreur,  même  volume,  p.  5SG,  comme  nommé 
en  1707.  —  Né  le  19  juillet  1725,  à  Arras,  paroisse  Sainte-Croix  ;  lils  de  Charles- 
d'Aumalc  (/'),  chevalier,  ingénieur  en   chef  et    ordinaire  du  roi  à  Hesdiu,  et  de 


(«)  Il  «îtijit  frère  cadet  du  célèbre  comédien  Fleury,  mais  issu  du  second  mariage  do  François 
Bénard.  — Son  parrain  ne  fut  pas  le  comédien  qui  se  nommait  Joseph-Ahruham  Bénard  dit 
Fleury,  né  à  Lunévillc  en  1750,  retiré  du  théâtre  en  1818  et  mort  en  1*22. 

{b)  Le  comte  d'Aumale  (Chai  les),  né  le  28  octobre  1GSS,  mort  le  10  juillet  1750.  —  Chevalier 
de  Saint-Lazare  en  1706,  ingénieur  en  1707.  —  Commandeur  de  Doudcvillc,  de  l'ordre  de 
Saint-Lazare  en  1710.  —Lieutenant  réformé  dans  Champagne  même  année;  se  distingua  à  la 
défense  de  Béihune,  et  fut  blessé  à  la  jambe,  même  année  :  capitaine  réformé  dans  Navarre 
même  année.  Campagnes  :  de  1711 ,  de  1712  [blessé  à  la  tète  au  siège  de  Douai)  ;  de  1713  (deux 
doigts  emportés  au  siège  de  Landau)  :  de  1714  (blessé  à  la  cuisse  au  siège  de  Barcelone)  ;  de 
1710  (blessé  au  bras  à  la  prise  de  Saint-Sébastien)  ;  de  173.3,  1734,  1735,  1742,  17'i3,  17Vi,  1733. 
174G,  1747.  —  Lieutenant-colonel  a  la  suite  de  Navarre  le  27  mais  1744;  brigadier  le  2  mai  sui- 
vant, colonel  réformé  à  la  suite  de  Navarre  le  13  mai,  même  année.  —  Commandant  en  chef 
les  ingénieurs  en  1742, 1743,  17yi,  1745.  —Commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis  le  28  juin 
1744,  après  la  bataille  d'ïpres.  —  Maréchal  de  camp  en  1745.  —  Commandait  les  ingénieurs  au 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  077 

m.>nt  provincial  de  Péronne,  nommé  en  1772(1);  deSaint- 
.M,,i>  d'Herbigny  (François-Robert -Lambert),  ex-lieutenant 
aii  rr  cuirassiers,  nommé  en  1817;  d'Herbigny  (Marie-Sla- 
nislas-Lambert) ,  capitaine  à  la  légion  de  la  .Moselle,  nomme 
en  1820;  Toscan  du  Terrai!  (Pierre),  capitaine  de  gendar- 
merie, nommé  en   18 lo  (2);  le  marquis  d'Àxat  (Ange-Jean- 

dame  Marie-Marguerite  tic  Blocquel-de-Croix.  (Acte  de  naissance.)  —  Le  comte 
d'Aumale,  ingénieur  en  17  40,  capitaine  en  1744,  lieutenant-colonel  en  171'.'.  — 
Colonel  en  1750  ;  cinq  campagnes,  treize  sièges,  une  bataille,  deux  expédition-, 
deux  blessures  ;  ingénieur  en  chef  en  1758  ;  brigadier  en  1768  ;  directeur  des 
fortifications  en  1775,  maréchal  de  camp  en  1780.  —  Pension  de  600  livres  sur 
l'ordre  en  1785,  portée  à  800  livres  en  1788.  —  Le  28  septembre  1791,  pension 
de  10,000  livres,  pour  récompense  de  cinquante-quatre  ans  trois  mois  de  services 
effectifs,  pendant  lesquels  il  a  fait  neuf  campagnes.  —  Campagnes  de  1712,  17  15  , 
1751,  1745,  1746,  1747,  1757,  1758,  1761  et  1762.  —  Était  aux  sièges  de  .Ve- 
nin, Y  près,  Fume  et  Fribourg  en  1744;  aux  sièges  de  Tournay,  d'Oudenarde,  de 
Dendermonde  et  d'Ath  en  1745  ;  aux  sièges  d'Anvers  et  de  Namur  en  1746  ;  et 
au  siège  de  Berg-op-Zoom.  Blessé  à  Fribourg,  à  Ath  et  à  Berg-op-Zooin.  A  ce  der- 
nier, il  reçut  un  coup  de  fusil  dans  le  côté  gauche,  qui  le  mit  en  danger  de  mort, 
au  point  que   les    chirurgiens   désespéraient   de  lui.  (Dossiers  des  généraux.) 

(1)  Porté  t.  I,  p.  618.  —  Le  vicomte  d'Aumale,  né  à  Arras  le  1er  septembre 
1754.  —  Lieutenant  en  second  aux  grenadiers  de  France  en  1749,  lieutenant  en 
1759,  rang  de  capitaine  et  aide-major  même  année,  retiré  en  1764  avec  une  pen- 
sion de  500  livres  et  passé  aux  gendarmes  de  la  garde  ;  major  du  régiment  pro- 
vincial de  Péronne  en  1771  ;  commandant  du  bataillon  de  garnison  de  Cambresis 
en  1778,  rang  de  lieutenant-colonel  en  1779,  maréchal  de  camp  pour  retraite  en 
1791.  A  fait  les  campagnes  de  1757  à  1702  inclus;  a  reçu  une  blessure  considé- 
rable à  la  jambe  à  Grabenstein  en  1762;  fils  du  lieutenant  général,  commandeur 
de  l'ordre.  (Dossiers  des  généraux.)  Ce  nom  est  continué  aujourd'hui  dans  notre 
jeune  armée  par  M.  d'Aumale  (A.  Marie-Henri),  lieutenant  en  premier  au  régi- 
ment d'artillerie  à  pied  de  la  garde  impériale. 
.(2)  Toscan-du-lcrrail.  (Fiches  de  classement.)  —  Toscan  du  Terrail,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur,  capitaine  de  la  compagnie  de  gendarmerie  du  dé- 
partement des  Bouches-du-Rhône.  (Almanach  royal  de  1817,  p.  57o.j  —  Nomme 

siège  de  Berg-op-Zoom.  —  Était  a  Rocoux  et  ii  Lawfeld.  —  Directeur  générât  des  fortifications 
de  la  province  d'Artois  en  1747.  —  Lieutenant  général  en  1~^S.  (Pinart,  L'hronotogit  militaire, 
t.  V,  pp.  39G,  397,  ?m.) 

Le  neveu  de  cet  oflicier  général,  le  vicomte  (ensuite  comte)  d'Aumale,  porté  t.  M,  p.  364,  était 
lits  légitime  de  messire  Louis-Michel-Franroisj  coirtte  d'Aumale,  seigneur  do  Bourg,  Comin. 
Brnnges  et  autres  lieux,  et  de  dame  Marie- Cécile-Antoineite-l  rsulc  BerUic  do  Poniery.  (  tcteilc 
naissance,  Dossiers  des  généraux.)  —  11  était  né  le  1S  mai  17S9,  et  non  !c  8  nui  connue  il 
est  dit,  par  une  encurdu  registre  «le  Blaisois,  au  détail  de  ses  services. 


378  CHEVALIERS 

Micltel-Bonavenlnre  de  Dax  de  Cessâtes),  ancien  officier, 
nommé  le  o  octobre  181  i  (1);  Courvol  (Jean-Baptiste),  ca- 
pitaine au    52e  infanterie,   nomme   le   1er  juillet  1792  (2); 

chevalier  de  Saint-Louis  par  ordonnance  du  roi  du  10  janvier  1815  ;  avait  été 
reçu  par  Monsieur,  le  7  octobre  1811.  [Fiches  de  classement.)  —  Toscan  (Pierre  , 
né  le  7  janvier  17G0,  à  Monlmaur  (Hautes-Alpes)  ;  entré  dans  la  gendarmerie  de 
France  (a)  en  1777,  avec  ranjj  de  sous-licutenanl;  congédié  en  1780  ;  lieutenant 
dans  la  gendarmerie  (/;)  le  19  juin  1791  ;  capitaine  le  10  septembre  1808;  chef  d'es- 
cadron le  21  novembre  1821.  Campagne  du  21  avril  1792  au  22  septembre  179G, 

—  Trente-huit  ans  six  mois  de  services.  —  Pension  de  1,505  francs,  jouissance 
du  i'r  janvier  1822.  (Dossiers  des  pensions,  n°  58,500.)  —  Toscan  Duterrail, 
gendarme  de  la  compagnie  de  Monsieur,  en  1777  ;  campagnes  de  1792,  1795, 
ans  II,  III  et  IV,  armée  des  Alpes  ;  1815,  armée  du  Midi.  —  Mis  à  la  retraite  par 
décision  du  gouvernement  du  o  juillet  1815,  annulée  ensuite  avec  cette  note  : 
«Nul  de  plein  droit:  cet  officier  a  été  maintenu  en  activité,  par  le  fait  du  re- 
tour du  roi,  et  il  a  servi  dans  l'armée  de  S.  A.  R.  Mgr  duc  d'Angoulème.  »  —  Dé- 
cédé le  28  mars  18 10.  —  Pension  de  retraite  de  500  francs  à  sa  veuve,  née  La- 
plane  (Annc-Elisabcth-Euphrosiiie),  qualifiée  veuve  de  M.  Toscan  du  Terrai!, 
lieutenant-colonel  honoraire,  dans  le  mémoire  de  proposition,  établi  à  Lyon  le 
9  août  18-40  par  les  autorités  militaires.  (Mîmes  dossiers.)  —  Acte  de  notoriété 
du  5  décembre  1811.  attestant  que  M.  le  chevalier  Pierre  Toscan  Duterrail,  né 
à  Montmaur,  commandant  la  gendarmerie  royale  du  département  des  Bouehes-du- 
Khône,  membre  du  collège  électoral  des  Hautes-Alpes,  chevalier  de  Saint-Louis 
et  de  la  Légion  d'honneur,  a  toujours  porté  le  nom  de  Toscan  du  Terrail,  ainsi 
que  son  fils  Pieirc-Edouard-Désiré,  élève  à  l'école  de  Saint-Cyr.  (Dossiers  des  che- 
valiers de  Saint-Louis.  2""  série,  no  -1,908.) 

(1)  Cadet  gentilhomme  à  l'École  militaire  en  1782,  sous-lieutenant  dans  Bassi- 
gny  en  1781.  Émigré  en  1792  ;  est  allé  en  Espagne  où  il  a  fait  les  campagnes  de 
1795,  1791,  1795,  soit  comme  volontaire  dans  un  corps  d'émigrés,  soit  comme 
officier  dans  le  bataillon  de  la  Frontera  ;  incorporé,  en  1790,  dans  le  régiment  de 
Bourbon  ;  rentré  en  France  en  1797;  dis-huit  ans  de  services,  y  compris  cinq 
campagnes,  plus   dix   ans   de   grâce.   (Commission  de  181*1,  18e  tableau,  n°  81.) 

—  Reçu  par  Monsieur,  le  15  octobre  181  1.  [Fiches  de  classement.) 

(2)  De  Corvol  (Jean-Baptiste),  né  le  5  mai  1752  à  Sanizy  en  Nivernais,  sous- 
lieutcnanl  en  1708,  sous-aide  major  en  1771,  lieutenant  en  second  à  la  formation 
de  1777,  capitaine  en  second  en  1780,  capitaine-commandant  en  1787,  de  grena- 

(a)  Compagnies  d'ordonnance,  qui  faisaient  brigade  en  campagne  avec  la  maison  du  roi,  et 
prenaient  rang  a\cc  celte  maison  pour  monter  la  garde  devant  le  logis  ou  la  tente  «le  Sa 
Majesté.  Par  ordonnance  du  2't  février  1770,  les  gendarmes  avaient  rang  de  sous-lieutenant  du 
jour  de  leur  réception.  —  Il  ne  faut  pas  confondre  ce  corps  avec  la  maréchaussée,  qui  prit  le 
titre  de  gendarmerie  en  1791  seulement. 

\b)  Ancienne  maréchaussée. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  379 

riiévenol  i  François),  lieutenant  au  régiment  Royal-Navarre, 
nommé  le  G"  août  178G  (1);  de  Carrière  t  Pierre),  chevau-léger 
.le  la  gardfe  (lu  roi,  nommé  le  10  août  17  ïO  (2)  ;  le  chevalier 
d'Armagnac  (Castanet- Pierre -Casimir),  nommé  en  août 
l7i)S(3)ï 

dier?  en  1791.  —  1777,  très-bon.  —  1783,  officier  très-appliqué,  très-intelligent, 
et  qui  annonce  des  talents.  [Registre  du  régiment  de  Limosin  de  1788  à  1  j9.i, 
f"  58.)  t». 

(1)  Né  le  50  mars  17:29;  cavalier  en  1746,  fourrier  en  1758,  porte-étendard  en 
1770,  lieutenant  en  second  en  1782;  blessé  de  plusieurs  coups  de  salue  à  Mimlen; 
gratifications  de  IjO  livres  en  1774,  1777,  1779,  1780,  1781,  1782;  de  250  livres 
en  17S5;  de  200  livres  eii  1784  et  1785;  de  250  livres  en  1780  et  17S7;  de 
200  livres  en  1789;  total  des  gratifications  :  2,230  livres  {Registre  de  Royal- 
Navarre-cavalerie,  de  1776  à  1788,  fol.  28  verso.)  —  Lieutenant  surnuméraire  à 
Ja  formation  de  1788;  capitaine  en  1792,  colonel  en  1793,  général  de  brigade, 
même  année.  (Registre  du  22e  cavalerie  [ci-devant  Royal-Navarre],  de  1788  a 
1793,  fol.  82.)  —  A  fait  les  campagnes  de  1740,  1TÏ7,  1748,  et  celles  de  1757  à 
17G1  inclus;  a  reçu  plusieurs  blessures,  et  a  fait  les  campagnes  de  la  révolution, 
tant  en  Savoie  qu'à  l'armée  du  Rhin.  A  été  employé  pétulant  trois  ans  aux  écoles 
d'équitiition,  et,  pendant  dix-neuf  ans,  comme  instructeur  au 22"  régiment  de  cava- 
lerie. —  Retraité  en  l'an  111  avec  une  pension  de  2,500  livres.  (Dossiers  des  géné- 
raux.)—  Son  fils,  maréchal  des  logis  fourrier  des  gardes  du  corps  duroi,  compagnie 
de  Noailles,  rang  de  chef  d'escadron  du  1er  juillet  1850,  a  accompagné  Cli  al. s  X 
de  Sainl-Cloud  à  Cherbourg  en  1850,  et  ne  s'est  retiré,  toujours  loyal  et  dévoue, 
<]ue  lors  du  licenciement  général  de  la  maison  militaire,  à  Saint-Lô,  après  le  de- 
part  duroi.  Ce  brave  soldat  est  devenu  un  industriel  des  plus  honorables,  et  d  a  fonde, 
à  Clermont-Fcrrand,  une  vitrerie  qui  a  rendu  à  nos  égides  ces  beaux,  vitraux  émail  - 
lés  dont  le  passé  semblait  avoir  emporté  le  secret. 

(2)  Lcuyer;  reçu  chevau-léger  en  1710;  sert  depuis  cette  époque  avec  exactitude 
et  distinction;  avait  servi  auparavant,  pendant  dix  ans,  dans  le  régiment  Dauphin- 
infanterie.  Reçu  chevalier  de  Saint-Louis  par  le  duc  de  Chaulnes  le  1*  septem- 
bre 1740.  [Travail  du  duc  de  Chaulnes  avec  le  roi,  le  19  août  1740,  cartons  des 
chevau-lègers.) 

(5)  Porté  plus  haut,  p.  15.  —  Capitaine  dans  Vivarais,  eu  France;  clusseur 
noble,  compagnie  n"  4,  à  l'armée  de  Coudé;  nommé  en  août  1795,  reçu  le  2o  août 

(n)  Le  chevalier  de  Courvol  (Louis-Alexandre),  chevalier  de  Saint-Louis  en  ÎT'J 
pp.  337-338,  avait  servi  dans  le  même  régiment.  —  Né  le  3  juin  1758,  à  Sani/.y,j; 
lins.  Sous-lieutenant  .-ans  appointements  en  1771,  sous-lieutenant  en  r>i<  il  en  1"; 
second  en  1781,  en  premier  en  17S3,  adjudant-major  eu  17'Jl,  capitaine  au  i 
[Registre  de  Limosin  $-•■),  «II'  l'ss  à  l~93,  fol.  73.)—  A  abandonné  le  30  jtiii 
du  53e  (Condc},  de  17i>8«  17J3,  M.  l'i.s.) 


iH.tU 

:  plus  hau 

lênilil 

;<•  de  Mou 

menant  ei 

1  mOi 

ne  année 

1792. 

[llcgiitr, 

380  CHEVALIERS 

Le  corale  d'Armagnac  (François-IIilaire-Castanet-Cani- 
beyrac),  nommé  en  181  \  (I);  d'Armagnac  de  Castanet 
(Louis-Victor),  nommé  en  1816(2). 

Faultrier  (Jean-Claude-Joacbim),  capitaine  aide-major  du 
bataillon  de  Cosnc ,  corps  royal  d'artillerie ,  nommé  le 
27  août  17o8  (3);  le  baron  Faultrier  (Simon),  maréchal  de 

suivant  par  M.  le  prince  de  Comlé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  9.  Voir 
aussi  le  Registre  de  l'émigration,  fol.  5.) — De  Castanet-Armagnac  (Pierre-Casimir  , 
né  le  7  septembre  1738.  —  Page  de  la  grande  écurie  en  1773,  sous-lieutenant 
dans  Vivarais  en  1773,  lieutenant  en  1781,  capitaine  en  1789.  — Émigré  en  1791, 
a  servi  à  l'armée  des  princes  en  1792,  a  servi  dans  l'infanterie  noble  en  1793,  a 
cessé  de  servir  le  31  décembre  179G.  — Vingt-quatre  ans  de  service;  à  déduire, 
pour  l'âge,  un  an  huit  mois  et  sept  jours  ;  il  reste  vingt-deux  ans  trois  mois  et  vingt- 
trois  jours.  —  Trois  campagnes  en  Amérique,  de  1780  à  1782;  trois  campagnes  à 
l'armée  de  Condé  ;  total  :  vingt-huit  ans  trois  mois  et  vingt-trois  jours.  (Commission 
de  1814,  34e  tableau  des  retraites,  n°  20.)  Pension  de  G00  fr.,  par  décision  du 
18  avril  181G,  jouissance  du  18  octobre  1814.  (Dossiers  despensions,  n°  103,741.) 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  92.  —  Frère  du  précédent.  —  Reçu  le  G  octobre  181 G 
par  le  marquis  de  Berail.  —  Né  le  9  avril  1737,  mousquetaire,  première  compa- 
gnie, du2Ga\ril  177  5-  au  13  décembre  1773,  date  du  licenciement  de  la  compagnie. 
{Certificat  du  13  février  1813.)  —  Émigré,  campagne  de  1792  à  l'armée  des 
princes,  agrégé  aux  gardes  du  corps  avec  les  officiers  de  Reine-dragons;  était  à 
la  défense  de  Maestricht  en  1793  ;  est  passé  ensuite  à  l'armée  de  Condé  où  il  a 
fait  quatre  campagnes;  retiré  pour  cause  de  santé.  —  Capitaine  de  cavalerie,  bri- 
gadier des  mousquetaires,  première  compagnie, en  1814.  —  Petit-ne\cu  du  marquis 
de  Saint-Sernin,  lieutenant  général.  —  Issu  des  comtes  d'Armagnac.  (Déclaration, 
confirmée  par  plusieurs  officiers.)  —  Pension  de  retraite  de  G00  fr.  le  limai  1810, 
jouissance  du3  septembre  IHH. (Dossiers  des  pensions,  n°  167,014.) 

(2)  Castanet  de   Chambayrac Né    le    17  avril  1770.  —  Sous-lieutenant  de 

remplacement  en  1787.  —  Sous-lieutenant  en  1788,  réformé  à  la  formation  de 
1791,  a  abandonné  le  G  septembre  même  année.  (Registre  du  IIe  infanterie,  ci- 
devant  Vivarais,  de  1788  ci  1793,  fol.  109.)  —  Nous  n'avons  pu  retrouver  ses 
services  en  émigration.  —  Frère  des  précédents.  —  Porté  plus  haut,  p.  213. 

(3)  De  Faultrier  (Jean-Claude-Joacliim  de  Corvol),  né  à  Paris,  rue  de  Savove,  le 
2  février  1720,  fils  de  M'  Joachim-Michel-Eusèbe  Faultrier,  seigneur  de  Corvol, 
avocat  au  parlement,  et  de  dame  Madelaine  De  la  Porte,  son  épouse.  (Acte  de  bap- 
tême, paroisse  Saint-Jndré-des-Arcs.)  —  Surnuméraire  dans  l'artillerie  en  1737, 
officier  pointeur  en  1739,  commissaire  extraordinaire  en  1744,  capitaine  en  1732, 
major  en  1761,  lieutenant-colonel  en  1769,  colonel  en  1778,  brigadier  en  1781, 
commandant  de  l'école  de  Metz  en  1782,  maréchal  de  camp  en  1788. —  Quatorze 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  381 

camp,  nommé  le  18  juin  1817  (1);  do  Faultrier  (Joachim- 
Jacquès*  Philippe),  chef  de  bataillon  d'artillerie,  nommé  le 


campagnes,  quatre  sièges,  quatre  batailles,  quatre  expéditions.  —  Pension  de 
744  livres.  —  Idem  de  600  livres  sur  l'ordre  en  l"Si.  —  Pension  de  11,000  livres 
le  2  décembre  1791,  pour  récompense  de  cinquante  ans  de  services  effectifs,  plus 
quatorze  campagnes,  fixée  à  4,000  livres  en  l'an  VIII,  en  vertu  de  la  loi  du 
28  fructidor  an  VII.  —  Réside  à  Metz.  (Dossiers  des  généraux.)  —  Faultrier  de 
Corvol,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1758.  (Registre,  officiers  supérieurs  d'artillerie 
avant  1789,  t.  I,  fol.  1G3.)  —  De  Faultrier,  maréchal  de  camp,  commandant 
l'école  de  Metz.  [État  militaire  de  1790,  p.  212.)  (a). 

(1)  Le  baron  Faultrier  (Simon),  né  à  Metz,  le  22  août  1703,111»  de  Jean-Joacbim 
et  de  Marie  Fort.  —  Lieutenant  en  second  au  régiment  d'artillerie  de  Besançon  en 
1779,  capitaine-commandant  en  1791,  chef  de  bataillon  eu  1794,  chef  de  brigade 
même  année,  colonel  du  2e  régiment  d'artillerie,  à  pied  en  1800,  général  de  brigade 
en  180C.  —  Campagnes  de  1780,  1781,  1782,  armée  des  côtes  de  l'Océan;  de  1792 
à  l'an  XIII;  de  180G  à  1811;  cinquante  ans  un  mois  vingt  et  un  jours  de  services, 
campagnes  comprises;  retraité,  le  il  février  lS12,avec  une  pension  de  400  fr. — 
Chevalier  de  Saint-Louis,  par  exception,  le  18  juin  1817,  par  suite  de  certificats: 
1°  du  lieutenant-général  d'Aultanne,  qui  servait  avec  lui  en  1792,  et  qui  attesta 
qu'à  cette  époque  il  avait  montré  le  dévouement  le  plus  prononcé  pour  la  maison 
de  Bourbon,  et  qu'il  s'était  même  compromis  après  le  10  août,  en  exborlant  les 
grenadiers  à  ne  point  adbérer  à  la  révolution;  2udu  lieutenant  général  comte  Johal, 
déclarant  qu'au  mois  de  mars  1815,  il  avait  fait  tout  ce  qu'il  avait  pu  pour  soutenir 
la  cause  du  roi,  et  empêcher  la  défection  de  la  garnison  de  Metz;  3°  du  maire  de 
Metz,  attestant  qu'au  retour  de  Napoléon,  M.  de  Faultrier  fut  renvoyé  du  Conseil 
municipal,  à  cause  de  ses  opinions,  qu'on  lui  ota  le  commandement  de  la  compa- 
gnie d'artillerie  de  la  garde  nationale  de  cette  ville,  et  qu'enfin  pendant  l'interrègne 
il  fut  signalé  comme  sinpect,  et  surveillé  comme  tel.  (Dossiers  des  généraux.)  — 
Officier  de  la  Légion  d'honneur,  inspecteur  général  et  commandant  l'école  d'artil- 
lerie de  Strasbourg.  (Almanach  impérialde  1812,  pp.  283  et  314.)—  De  Faultrier, 
orthographe  du  nom.  —  Forte  plus  haut,  p.  218. 


[a]  D'après  les  renseignements  qui  nous  ont  été  donnés,  il  eut  sept  fils  qui  tous  servirent 
clans  l'artillerie  :  deux  fuient  chevaliers  de  Saint-Louis,  et  sont  portés  après  leur  perc;un  fil- 
tre, Fraiiçois-Claude-Jonchim,  né  à  Metz  le  15  août  1TG0  ,  général  de  division  en  i' :n  Mil, 
commandant  de  ta  Légion  d'honneur  à  la  création  de  l'ordre,  mourut  à  Nordlingon  en  Souabe, 
le  16  brumaire  an  XIV.  11  avait  été  nommé  chef  de  bataillon  à  Nue  en  l'an  II,  prie»  repré- 
sentants du  peuple  Ricord  et  Robespierre  jeune,  sur  le  compte  rendu  de  m  bravoure,  dt^son 
zèle  et  de  son  intelligence,  et  son  dossier  contient  la  copie  de  son  brevet,  avec  cette  mention: 
«Certifié  conforme  à  l'oi  iginal,  Buonnpartc.  »  11  avait  épouse  en  Egypte  une  Géunrien  ne,  nommée 
Marie  David,  qui  vivait  eu  IîSIj:  car,  à  cette  époque,  elle  faisait  réclamer  l'acte  mortuaire  de 
son  niaii.  —  VÊtat  militaire  de  1702  contient  lea  noms  de  cinq  Faultrier  :  le  père,  maréchal  de 
camp,  et  les  quatre  autres,  capitaines. 


382  CHEVALIERS 

25  avril  1821  (I);  do  Malherbe  (Paul-Jean-Baptiste),  nommé 
en  iîo3  (2);  d'Hérouvilîe  (Louis-François-Félix),  garde  du 
corps  du  roi,  compagnie  de  Luxembourg,  nommé  eh  1791  (3); 
Dachon  (François-Àmand-Jean-Baptiste),  nommé  en  1762(4); 
le  comte  de  Piaillé,  capitaine  au  régiment  de  Clerinont- 
Piïnce,  nommé  dans  la  période  de  1730  à  17U  (5);  Dumes- 


(1)  Porté  plus  haut,  p.  2-11.  — Né  à  Metz,  le  ler  mai  1735,  fils  Je  Jean-Claude- 
Joachim  et  de  Marie  Fort.  —  Aspirant  d'arlillerie  en  1770,  é!ève  même  année, 
lieutenant  eu  1771,  capitaine  en  1785,  chef  Je  bataillon  en  Tan  X,  sous-directeur 
d'artillerie  à  Metz  en  l'an  XI  ;  campagnes;  ans  II,  111,  lYetlX;  retraité  par  suite 
d'infirmités  le  2!»  juin  1807,  avec  une  pension  Je  1,651  fr.  ;  mort  le  9  janvier  1823; 
pension  Je  500  IV.,  jouissance  du  1e1'  juillet  18-7,  à  sa  veuve  née  Lidie  de  Curel. 
(Dossiers  des  pensions,  n°  3-1,681.)  (a). 

(2)  Elève  à  l'école  Je  la  Fère  en  17-29,  officier  pointeur  en  1735,  passé  à  la 
Martinique  en  1738,  commandant  l'artillerie  Jes  îles  Ju  Vent  en  1742,  capitaine 
d'une  compagnie  de  canonniers  et  de  bombardiers  en  1747,  commandant  de  l'ar- 
tillerie avant  l'inspection  des  compagnies  Je  canonniers  et  bombardiers  avec  rang 
Je  lieutenant  Ju  roi  en  1757,  lieutenant-colonel  en  17G4,  colonel  en  1770.  (Re- 
gistre, officiers  supérieurs  d'artillerie  avant  1789,  fol.  85.)  (b). 

(3)  Gentilhomme  catholique,  asposlolique  et  romain;  âgé  Je  dix-sept  ans;  né  à 
Rouen;  garde  du  corps  Ju  roi  le  9  juin  1 767  ;  présenté  par  M.  J  Ilérouville,  son 
oncle;  a  servi  en  qualité  de  gendarme  de  la  garde  du  27  juin  17GG  au  9  juin  1767; 
capitaine  de  cavalerie  le  9  juin  1782;  chevalier  de  Saint-Louis  le  15  janvier  1791. 
—  (Gardes  du  corps  du  roi.,  3''  compagnie  française,  registre  de  17  13,  fol.  119.) 

(4)  Porté  J-'vol.,  p.  mi.  —  Dachon  Jes  Rigaudières;  né  le  i  octobre  1729; 
est  des  Rigaudières  près  Ancenis;  lieutenant  de  milices  en  17-i-i;  lieutenant  dais 
Soissonnais  en  17-16;  lieutenant  Je  grenadiers  en  175  5-,  capitaine  même  année. 
(Registre  de  17  iS  à  1763,  régiment  de  Moissonnais,  t.  Il,  fol.  171  verso.)  — 
D'Acbon,  orthographe  Ju  nom.  —  Le  petit-fils  Je  cet  officier,  garJe  Ju  corps  le 
22  octobre  1825,  fidèle  aux  traditions  Je  Jévouement  de  son  grand- père,  était 
a\ec  sa  compagnie  à  Cherbourg  en  1830,  et  fut  licencié  ensuite  à  Saint-Lô. 

(5)  Lieutenant  réformé  dans  Orléans-cavalerie  en  1722,  capitaine  réformé  en 
1723,  a  acheté  une  compagnie  dans  Clcrmont  en  1725,  chevalier  de  Saint-Louis,  a 
vendu  en  1741.  (Registre  de  1731  ,',  17(13,  fol.  105.) 


(a)  Mis  à  la  retraite  en  1807,  cet  oflîcier  n'a  pu  être  nommé  chevalin-  de  Saint-Louis  que  par 
exception,  et  par  suite  du  dévouement  qu'il  montra  pour  la  cause  du  roi,  sans  doute  en  IS13, 
connue  s  ai  frère.  Ces  exceptions  étaient  irès-rares. 

\b)  Cet  oflicicr  n'est  pas  porté  au  registre  de  Pbrdre,  mais  la  qualité  est  itablic  au  registre 
matricule  de  l'arme,  avec  cette  mention  :  «  Chevalier  de  Saint-Louis  lel"  j.  janvier  ou  juillet) 
1753.  » 


DE  DIVERSES  KPOQUKS.  38.'$ 

ut)  de  Marieourt  (Eléonore-Jcan -Baptiste  ),  capitaine  atta- 
ché au  régiment  de  la  Marcha  -cavalerie ,  nommé  le 
2J  juin  1774  (I);  Beaurecueil  { Balthazar-Martin-Juste),  ma- 
jor du  2°  chevau-légers,  nommé  le  10  mai  1782  (2). 

Le  vicomte  d'Ecquevilly  (Amable  -  Charles  -  Hennequin), 
mestre  de  camp  du  régiment  du  Roi-cavalerie,  nommé  le 
13  mai  1787  (3);  Gaultier  de  Saint-Cennery  (Joseph-Urbain  , 
sous-aide-major  à  Bergues,  nommé  le  2(>  décembre  178  5  \  ; 
le  vicomte  de  la  Tour-Maubourg  (Rodolphe  de  Fa\  ,  colonel 


(1;  Registre  de  l'ordre  de  1702  à  1781,  fol.  42  verso.)  —  Mousquetaire,  pre- 
mière compagnie,  en  1749,  rang  (!e  capitaine  sans  appointements  dans  lu  Marche- 
cavalerie  en  1771  ;  n'a  pas  payé  de  prix  de  compagnie.  (Registre  de  la  Marche- 
cavalerie  de  1705  ù  1770,  fol.  24  verso.)  Retiré  sans  indication  de  date.  (Registre 
de  1770  à  1788.)  —  Cet  officier  est  le  lieutenant  des  maréchaux  indiqué  plus  haut 
p.  124,  suite  de  la  note  p.  12.",  et  que  nous  n'avions  pu  retrouver,  faute  d'indi- 
cation du   régiment  dans  lequel  il  avait  servi. 

(2;  Laugier  de  Beaurecueil,  né  à  Aix  le  l«t  septembre  1745;  page  de  Madame, 
Infante,  de  1757  à  1702;  cornette  en  1702  dans  Berry,  sous-lieutenant  dans  Conti 
en  1703,  lieutenant  en  1708,  sous-aide-major  en  1709,  rang  de  capitaine  en  1772, 
pourvu  d'une  compagnie  même  année;  major  du  2e  chevau-légers  en  1779  (le  régi- 
ment devenu  régiment  des  Évécliés  en  1781),  lieutenant-colonel  du  régiment  du 
Roi-cavalerie  en  1787.  —  A  fait  la  campagne  de  1702  en  Allemagne;  gratification 
de  800  livres  eji  1787.  —  1781,  officier  instruit.,  a  du  talent,  très-occupé  et  attaché 
à  son  service.  —  1783,  bon  major,  fera  un  excellent  lieutenant-colonel.  (Registre 
d~u  régiment  des  Evéchés-cavalerie,  de  1781  à  1788.)  —  Colonel  du  <ie  cavalerie. 
ci-devant  régiment  du  roi,  le  21  octobre  1791;  a  donné  sa  démission  le  15  mars  17'.'2. 
{Régiment  du  G"  cavalerie,  de  1788  ù  1795,  fol.  9.) 

(3)  Né  à  Paris  le  2  février  1752;  rang  de  sous-lieutenant  dans  Royal-cavalerie 
en  1709,  capitaine  en  1771,  mestre  de  camp  en  second  du  régiment  de  Jarnac- 
dragons  en  1778,  mestre  de  camp-commandant  du  régiment  de  Beauce-infintcno 
en  1781,  idem  du  régiment  du  Roi-cavalerie  en  1783,  maréchal  de  camp  yo\\v  re- 
traite le  1er  mars  1791,  a  renvoyé  son  brevet.  (Registre  du  0e  cavalerie,  ri-devant 
régiment  du  roi, de  1788  «  1791,  fol.  1.)  —  M.  le  vicomte  d'Ecquevilly  n'est  pas 
porté  au  registre  de  l'ordre,  de  1781  à  1787,  sans  doute  parce  qu'il  aura  tté  reçu 
par  le  roi. 

(4)  Saint  Cennery  (Joseph),  né  le  il  mars  1755;  est  de  Suez  en  Normandie.  — 
Lieutenant  le  5  mai  1757,  a  délaissé  en  1700.  —  1705,  tourne  à  bien.  Registre 
du  régiment  de  Iieauroisis,  de  1703  a  1770,  fol.  51  verso.)  —  Aujourd'hui,  27  no- 
vembre 170)8,  le  roi  a  reçu  pour  garde  de  son  corps,  compagnie  de  Beauvau,  brigade 


384  CHEVALIERS 

des  chasseurs  à  cheval  de  la  Meuse,  nommé  en  1816  (1);  Vi- 
dal de  Lausun  (Dominique-Marie-Théodore),  chef  d'escadron, 
nommé  le  7  mars   1815  (2);   Lajaille  (Christophe-Désiré), 

de  Yorcel,  le  sieur  Joseph-Urbain  Gouhier  de  Saint-Cernerie,  gentilhomme,  de  la 
religion  catholique,  apostolique  et  romaine,  âgé  de  trente  et  un  ans,  natif  de  Séez 
en  Normandie,  diocèse  de  Séez,  généralité  d'Alençon,  lequel  a  servi  dix  ans,  en 
qualité  de  lieutenant  dans  Beauvoisis;  présenté  par  M.  le  maréchal  d'E-lrées;  rivé 
le...  juin  1771.  (Gardes  du  corps  du  rot,  deuxième  compagnie  française,  registre 
1750.)  —  Saint  Cennery  (Joseph-Urbain-Gouhier),  lieutenant  dans  Beauvoisis  en 
1757  jusqu'en  176(>,  garde  du  corps  en  176S  jusqu'en  1771,  capitaine  dans  le  ré- 
giment provincial  d'Alençon  en  1774  :  est  placé.  (Registre,  régiments  provinciaux, 
1775,  régiment  d'Alençon,  fol.  49  verso.) — Gouhier  de  Saint  Cennery,  orthographe 
du  nom. 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  216.  —  Né  ù  Paris  le  8  octobre  1787,  fds  de  très-haut 
et  très-puissant  seigneur  Marie-Charles-César  de  Fay,  marquis  de  la  Tour-Mau- 
bourg,  baron  de  Boulogne,  seigneur  de  Gerlande,  etc.,  mestre  de  camp  du  régi- 
ment de  Beaujolais,  et  de  très-haute  et  très-puissante  darne  Marie-Charlotte- 
Henriette  de  Pinault.  —  Entré  au  service  à  dix-huit  ans  ;  sous-lieutenant  surnu- 
méraire au  1er  chasseurs  en  1806,  lieutenant  au  10e  chasseurs  à  cheval  même 
année;  adjudant-major  au  14e  dragons  en  1808;  capitaine  en  1800;  aide  de  camp 
du  général  Caffarelli  en  1810,  chef  d'escadron  en  1812;  chef  d'escadron  surnu- 
méraire au  1er  chevau-légers  ,  et  employé  à  l'état-major  du  général  Androassy,  à 
Constantincple,  même  année;  colonel  en  1814;  employé  à  l'état-major  général  de 
la  lre  division  militaire  le  21  juin  1815;  colonel  des  chasseurs  de  la  Meuse  le 
27  septembre  suivant;  maréchal  de  camp  en  1821  ;  lieutenant  général  en  1^35; 
admis  en  1848,  sur  sa  demande,  à  faire  valoir  ses  droits  à  la  retraite. —  Cinquante 
ans  un  mois  vingt-six  jours  de  services,  y  compris  huit  campagnes.  —  Pension  de 
7,200  fr.  (Dossiers  des  pensions,  n°  75,200.)  —  Dans  un  autre  état  de  services, 
il  est  dit  que  M.  le  vicomte  de  la  Tour-Maubourg  (Rodolphe)  a  été  volontaire  dans 
la  garde  d'honneur  de  Paris  en  l'an  XIV,  sous-lieutenant  en  1806,  lieutenant 
aide  de  camp  du  général  de  la  Tour-Maubourg  en  1S07,  chevalier  de  la  Légion 
d'honueur  même  année;  enfin  qu'il  a  été  blessé  en  1807  d'un  coup  de  feu  devant 
Deppen,et,en  1811,  d'un  autre  coup  de  feu  en  Aragon.  (Mêmes dossiers.)— -Fils  du 
chevalier  de  Saint-Louis  porté  t.  H,  p.  452. 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  105.  —  Né  le  5  février  1763,  à  Toulouse  ;  cadet  au 
régiment  do  Guyenne  en  1770;  maréchal  des  logis  aux  dragons  du  roi  en  1781; 
aide  de  camp  du  généril  la  Bourdonnaye  en  1792;  capitaine  au  91-'  hussards  en 
1795;  démissionnaire  en  1797  pour  infirmités,  en  réservant  ses  droits  à  la  retraite; 
retraité  en  1805;  remis  en  activité  dans  l'état-major  de  la  grande  armée  en  1806; 
chef  d'escadron  au  2e  hussards  en  1S15;  prisonnier  à  Leipsick  ;  rentré  en  1814; 
nommé  chef  d'escadron  aux  hussards  de  la  reine   (2*)  ;  mort  en  1816.  —  Pension 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  385 

liVutenant-colonel,  nommé  en  1819  (1);  Bérard  de  Contours 
; Louis-Jacques),  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Yille- 
roy,  nommé  le  1er  février  17To  (2);  Bérard  de  Montours 
(Louis-Marie),  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Gramont, 
nommé  le  13  juillet  181 4  (3);  Richer  (Jérôme  de),  lieute- 
nant au  régiment  de  Clermont-cavalcrie,  nommé  le  11»  fé- 
vrier 17o7  (4). 

deoOOfr.  en  1835  à  sa  veuve,  née  Marye  de  la  Quaize  (Jeanne-Pcrrine-Jacqueline  . 
(Dossiers  des  pensions,  n°  57,422.) 

(1)  Né  à  la  Guadeloupe  en  1775;  dragon  à  la  Guadeloupe  en  1791,  fourrier  en 
1797,  maréchal  des  logis  chef  en  1798,  adjudant  sous-lieutenant  dans  la  gendar- 
merie des  Iles-du-Vent  en  1799,  lieutenant  aux  dragons  de  la  Guadeloupe  même 
année,  capitaine  en  1800,  passé  en  France  en  1802,  capitaine  au  bataillon  des 
pionniers  noirs  en  1805;  passé  en  180G  au  service  de  Naples,  où  il  fut  successive- 
ment chef  de  bataillon,  major  et  colonel  ;  rentré  en  France  en  1X15  et  réwdmis  au 
service  comme  lieutenant-colonel  ;  retraité  en  1826  avec  une  pension  de  1,900  fr.  : 
mort  le  51  mars  1852.  (Dossiers  des  pensio>ts,  n°  86,501.) 

(2)  Louis-Jacques,  né  le  8  septembre  1729,  fils  de  messire  Louis-François  Be- 
rard et  de  dame  Magdelaine-Geneviève-IIenrietle  de  Beaupère,  sa  légitime  épouse. 
(Acte  de  îiaissance.)  —  Bérard  ,  sieur  de  Montours,  ancien  garde  du  corps  du  roi, 
compagnie  de  Villeroy,  pension  de  120  livres  en  1768,  en  considération  de  ses 
services  ;  à  présent  capitaine  d'invalides.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789, 
n°  10,902.) 

(5)  Né  à  Tours  le  S  mars  1770,  fils  de  messire  Louis-Jacques  Bérard  de  Mon- 
tours, écuyer,  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Villeroy,  capitaine  de  cavalerie, 
et  de  dame  Marie- Périne-Renée  de  Jousseaume,  sa  légitime  épouse.  (Acte  de  nais- 
sance, dossiers  de  l'ordre,  2e  série,  n°  Goi.)  —  Garde  du  corps  du  roi,  compagnie 
de  Villeroy,  en  1786,  émigré  en  1791,  a  rejoint  l'armée  de  Condéen  1 70 î,  cavalier 
et  fourrier  dans  la  cavalerie  noble,  capitaine  en  1797,  rentré  aux  gardes  du  corps, 
compagnie  de  Gramont,  le  15  juin  181-i,  brigadier  le  51  décembre  même  année., 
maréchal  des  logis  chef  le  1er  novembre  1815,  sous-lieutenant  porle-étendard  le 
1er  janvier  181G,  sous-lieutenant  (lieutenant-colonel)  en  1822,  licencie  à  Siiut-Lo 
le  25  août  1850;  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1821;  était  en  1789  aux 
•ournées  des  5  et  6  octobre  ;  a  fait  la  campagne  de  1792  a  l'armée  des  princes,  et 
celles  de  1791  à  1801  à  l'armée  de  Gondé.  (Etat  de  services  du  ii  octobre  1850, 
délivré  par  le  conseil  d'administration  de  la  compagnie  de  Gramont.}  —  Retraité 
le  28  novembre  1S55,  avec  une  pension  de  1,890  fr.,  jouissance  du  1er  septembre 
précédent.  —  Mort  le  28  octobre  1855.  —  Pension  de  GU0  fr.  à  sa  veuve,  née  Ho- 
norée Mayaud.  (Dossiers  des  pensions,  n°  90,720.) 

(i)  Registre  de  l'ordre, de  17i0ù  1757.  —  Né  au  Mans  le  9  octobre  1712,  fils 
III.  25 


386  CHEVALIERS 

De  Torsay,  chevau-léger  de  la  garde,  nommé  le  14  octo- 
bre 1722  (1);  de  Torsay  (Pierre-Godefroy-Courtin),  ehevau- 
léger  de  la  garde  du  roi,  nommé  le  15  octobre  1753  2)  ;  de 
Torsay  (Pierre-Godefroy  de  Courtin),  chevau-léger  de  la  garde 
du  roi,  nommé  le  21  août  181  i  (3);  de  Bouju,  chevau-léger 
de  la  garde,  nommé  le  1er  avril  173i  (i):  Monlchard  Louis- 
François  de  Richer),  lieutenant  des  maréchaux  de  France, 
nommé  le  o  avril  179G  (o);  Blanquet  du  Chayla  (Armand- 
légitime    de    Me    Olivier-Jérôme   Richer,  conseiller  au  présidial  et   sénéchaussée 

du  Mans,  et  de  dame  Louise-Jeanne  de  Clinchamps.  (Acte  de  naissance.) Pension 

de  400  livres  le  30  janvier  1758  comme  lieutenant  au  régiment  de  Clermont- 
prince,  accordée  à  cet  officier  pour  ses  services  et  pour  l'impossibilité  où  il  est  de 
les  continuer  par  suite  de  ses  infirmités.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789 
no  9,525.)  —  Richer  de  Clinchamps  (Jérôme);  né  le  9  octobre  1712;  est  du 
Mans;  volontaire  dans  l'Epinay  en  1727,  et  clans  Montrevel  en  1753  ;  cornette  en 
1755;  lieutenant  en  1757;  relire  en  1758.  (Registre  de  1750  à  1763,  lieutenants, 
régiment  de  Clermont-prince,  fol.  76,  verso.)  —  Richer  de  Boismaucler.  (Archives 
de  la  famille.) 

(1)  Registre  1719,  Archives  de  la  guerre. 

(2)  François-Pierre  Godefroy  Courtin,  né  le  22  février  1715_,  fils  du  légitime 
mariage  de  rnessire  Pierre  Godefroy  Courtin,  sieur  de  Torsay,  un  des  deux  cent? 
chevau-légers  de  la  garde  du  roi,  et  de  dame  Catherine  Hubert.  (Acte  de  naissance.) 
—  Chevau-léger  en  1732  :  pension  de  200  livres  à  lui  accordée  en  1746,  en  con- 
sidération des  services  de  son  père,  retiré  premier  brigadier  de  la  compagnie  eu 
1736,  et  mort  en  1745;  autre  pension  de  200  livres  en  1764,  comme  sous-briga- 
dier et  pour  se  soutenir  au  service;  autre  pension  de  100  livres  eu  1770.  comme 
maréchal  des  logis  et  en  considération  de  ses  services;  pension  de  retraite  de  1,500 
livres  le  28  décembre  1774,  comme  maréchal  des  logis,  et  en  considération  de 
quarante-quatre  ans  de  services  et  de  ses  infirmités.  (Dossiers  des  pensions  avant 
1789,  n°  5,056.)  —  Porte-étendard  des  chevau-légers  (État  militaire  de  1761, 
p.  166).  —  Brigadier  (État  militaire  de  1765,  p.  164)  ;  maréchal  des  logis  (État 
militaire  de  1770, p.  158);  rang  de  mestre  de  camp  (État  militaire  de  1771,  p.  158). 

(5)  Né  à  la  Ferté-Bernard  (Sarthe),  le  29  août  1753,  du  légitime  mariage  de 
Pierre-François  Godfroy  Courtin,  éeuyer,  sieur  de  Torsav.  chevalier  de  Saint- 
Louis,  capitaine  de  cavalerie  suivant  les  chevau-légers  de  la  garde,  et  de  dame 
Renée-Benignc  Denisot.  —  Reçu  chevalier  de  Saint-Louis  le  4  octobre  1814  par 
Monseigneur  duc  d'Angouléme.  (Dossiers  de  l'ordre,  no  2,553,  2e  série.) 

(4)  Registre  1719,  Archives  de  la  guerre. 

(5)  Registre  de  l'émigration,  P  116.  —  Richer  de  Montbéar,  né  à  Saint-Aubin 
du  Coudrais  le  5  juillet  1751  ;  sous-heutenant  le  15  février  1769,  lieutenant  en  se- 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  387 

Simon-Mario),  ancien  officier  de  marine  (1),  et  Lecoat-Kerve- 
guen  (fitibi-iol-François-Marie ,',  capitaine  de  vaisseau,  nommés 
«■n  1811;  le  comte  de  la  Bourclonnaye  de  Monlluc  (Cliarles- 
Olivier-Marc-Sévère),  ancien  officier,  nommé  en    171KS  f2j: 


coud  eu  4778,  premier  lieutenant  en  1782,  capitaine  en  second  le  18  juin  17m!  ;  g 
abandonné  le  JS  juillet  suivant;  nommé  lieutenant  des  maréchaux  de  France  au 
Mans  le  22  avril  1788.  [Registre  du  régiment  de  Beaujolais,  de  177(>  à  17SS  — 
Riclier  de  Monthcard,  blessé  à  la  seconde  affaire  de  Berstbeim,  en  émigration. 
(Archives  de  la  famille.) 

(1)  Porté  plus  haut  pp.  167  et  171. —  Ne  ligure  sur  le  registre  de  l'ordre,  de 
J81-i  à  1830,  f>  35,  archives  de  la  marine,  que  comme  ancien  officier. 

Blanquet  Duehayla,  né  à  Marvejols  (Lozère)  le  9  niai  1759,  fds  de  Dominique 
Blanqtiel  de  llouville  et  de  Marie  de  Bonbernat  du  Chayla.  —  Aspirant-garde  ma- 
rine en  1775,  garde  marine  en  1777,  enseigne  de  vaisseau  en  1778,  lieutenant  de 
vaisseau  en  1780,  capitaine  de  vaisseau  en  1703,  chef  de  division  en  l'an  IV, 
contre-amiral  en  l'an  V,  ralraité  avec  la  pension  de  vice-amiral  en  1803,  \ ne- 
amiral  honoraire  en  1816.  [Dossier  de  M.  Blanquet  Duehayla,  Archives  de  la 
marine)  (a). 

(2)  Lieutenant  en  second  d'artillerie  en  1782,  sous-lieutenant  dans  Royal-cava- 
lerie en  1783,  capitaine  dans  Royal-dragons  en  1786,  émigré  en  1701.  capitaine  a 
l'armée  des  princes  en  1702,  officier  supérieur  à  l'armée  de  Bretagne  de  1705  à 
1800;  reconnu  lieutenant-colonel  par  la  commission  des  anciens  officiers  créée 
en  18Li,  et  proposé  pour  le  grade  honoraire  de  colonel  (travail  approuvé  pir  le 
roi  en  1817)  ;  lieutenant  de  roi  (colonel),  commandant  à  Lorient  en  1816,  mis  en 
réforme  en  1819,  retraité  eu  1828  avec  une  pension  de  1,620  francs.—  Trente-sept 
ans  de  services.  —  Né  le  25  septembre  1760,  au  château  de  Cicé  ,  près  Bruz 
(Ille-et-Vilaine!  ;  fils  de  haut  et  puissant  seigneur  Charles-Sévère-Louis  de  la 
Bourdonnaye,   chevalier,   marquis    de    Monlluc,    baron   de    Poligné,    vicomte    île 


{a)  11  émit  au  combat  d'Aboukir  en  170S.  Accusé  par  le  général  en  chef  Bonaparte,  d'après  de 
taux  renseignements,  d'avoir  amené  sou  pavillon  sans  être  dénia  té  et  sans  avoir  reçu  aucune 
avarie,  il  fut  vengé  par  le  ministre  de  la  marine  Bruix,  qui,  dans  une  lettre  du  ~  fum.uic 
an  VII,  insérée  au  Moniteur  du  11,  constate  que  le  général  Blanquet  c>t  un  de  crus  qui  .  de 
l'aveu  de  l'une  et  de  l'autre  armée,  a  fait  la  plus  belle  résistance  ;  qu'il  s'est  battu  en  lu. mine 
d'honneur  jusqu'au  moment  oa  il  a  été  blessé  assez  dangereusement  pour  perdre  coiiuasvwiiire  ; 
que  lorsqu'il  revint  à  lui,  il  demanda  pourquoi  l'on  ne  tirait  plus;  et  sut  ce  qu'on  lui  ulijirta 
qu'il  ne  restait  plus  que  trois  canons  en  état:  EU  bien!  dit-il,  lire/  toujours,  !••  dernier  et 
peut-être  celui  qui  nous  donnera  la  victoire.  (Voir  le  -'ic  volume  ttc  /«/  Corresp  mdanec  de  .><i- 
pulcon  /cr,  p.  3S1,  éditi  'ii  in-t>",où  ces  f.iiis  sont  rappelés  dans  une  imiv.1  —  U«ste  en  disgrâce 

sous  l'empire,  l'amiral  Blanquet  du  Chnyln,  connu î   l'a  vu  plu*  huit,  fut  relevé  de  IV  u-a- 

lion  portée  contre  lui  par  l'ordonnance  du  roi,  qui  le  noi ait  \irc-nmiralbonoi  lire,  et.  pardé- 

cision  impériale  insérée  au  Moniteur  ùu  13  uni  1Sj3,  son  nom  a  été  donné  à  un  bâtiment  de  la 
marine,  avec  ces  considérants  :  «  Ui  résistance  de  Blanquet  du  (  luvla  immortalisa  le  vaisseau 
le  Franklin,  qui  portait  son  pavillon.  ■ 


388  CHEVALIERS 

Belleisle-Pepiir,  nommé  en....  (1;. 

Laporte-au-Loup  (François),  capitaine  an  régiment  do 
Rouergue,  nommé  en  1700  (2)  ;  le  vicomte  de  Castéja  (Marie- 
Jean-François  ) ,  chef  d'escadron  aux  cuirassiers  d'Orléans, 
nommé  en  1823  (campagne  d'Espagne)  (3);  Gouhier  de  Petite- 

Coesmur-Lescoef,  etc. ,  et  de  haute  et  puissante  dame  Renée-Julie  Berthon,  mar- 
quise de  Monlluc,  etc. — Étant  en  Bretagne,  il  a  été  déshabillé  pour  être  fusillé. 

A  Erodoir,  il  a  enlevé  sur  ses  épaules,  lui  second  ,  et  malgré  un  Jeu  très-vif.  un 
capitaine,  blessé  à  côté  de  lui.  — Deux  de  ses  frères  sont  morts  en  émigration, 
l'un  tué,  l'autre  à  la  suite  de  ses  blessures.  —  Son  père,  âgé  de  soixante  ans,  passa 
en  Bretagne  avec  deux  de  ses  fils,  Charles  et  Amand,  et  servit  avec  eux  sous  ses  or- 
dres alors  qu'il  était  chef  de  division.  (Dossiers  des  pensions,  n"  26,091.)  — Porté 
plus  haut,  p.  53,  et  par  double  emploi,  p.  55. 

(1)  Bellées  le-Pepin,  originaire  de  Saint-Malo.  —  Chevau-léger  de  la  garde  du 
Roi,  chevalier  de  Saint-Louis  par  la  terre  (c'est-à-dire  par  le  ministère  de  la  guerre): 
—  armateur  de  Saint-Malo.  —  Enseigne  de  vaisseau  en  1745,  lieutenant  de  vais- 
seau en  1747  (Registre  alphabétique,  17*9,  archives  de  la  marine)',—  capitaine  de 
vaisseau  en  1757,  pension  de  G00  livres  sur  le  trésor  royal,  en  1758,  rang  de  bri- 
gadier des  armées  du  Roi  en  1765,  retiré  en  17G7,  avec  les  provisions  de  chef  d'es- 
cadre, 5,000  livres  d'appointements  sur  la  Marine,  et  1,000  livres  sur  les  Invalides 
(Laffilard,  officiers  de  vaisseaux,  vol.  II,  fo  204,  archives  de  la  marine.)  — 
Belle-isle  Pépin.  (Etat  militaire  de  1758,  p.  531.) 

(2)  Porté  t.  I,  p.  519.  —  Né  le  19  décembre  1721  ;  est  de  Genac  en  Poitou  ; 
gentilhomme  d'Angoumois;  enseigne  en  17-13,  lieutenant  même  année,  capitaine 
en  1716;  blessé  à  la  retraite  du  Rhin;  retiré  en  1765,  avec  une  pension  de  500  li- 
vres. (Registre  du  régiment  de  Rouergue,  de  1763  à  1776,  f°  19,  verso.)  —  De  la 
Porte-aux-Lotips,  orthographe  du  nom. 

(3)  Porté  plus  haut,  p.  257;  —  (ils  de  Stanislas-Catherine  de  Biaudos,  comte  de 
Castéja,  et  de  Marie-Elisabetli-Françoise  Desfriches-Doria,  né  le  25  septembre  1781, 
à  Framerville  (Somme)  :  marié  le  5  juillet  1817  à  demoiselle  Caroline-Antoinette 
de  Bombelles.—  Cipitaine  dans  la  garde  nationale  active  de  la  Somme,  du  1er  jan- 
vier 1807  au  mois  de  mai  même  année;  du  moisTde  juillet  1809  au  mois  de  mars 
1810;  chef  de  cohorte  idem  du  mois  de  janvier  1811  au  23  mars  suivant;  maréchal- 
des-logis  ihi  gendarmes  de  la  garde,  rang  de  capitaine,  en  1811;  capitaine  aux  cui- 
rassiers de  la  Reine  en  1S15;  chef  d'escadron  aux  cuirassiers  d'Orléans  en  1820; 
chef  d'escadron  aux  lanciers  de  la  garde  eno1820.  —  Campagnes;  portion  des  an- 
nées 1807,  1809,  1810  et  181  1,  dans  la  garde  nationale  de  la  Somme,  fixée  à  un 
an  et  cinq  mois;  1815  à  Garni;  1823  en  Espagne.  —  Chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  en  1814,  de  Saint-Ferdinand  féconde  clisse)  en  1823. — Mis  en  demi 
solde  le  51  août  1830,  par  suite  du  licenciement  de  la  garde.  (Registre  des  Lanciers 
de  la  Carde  Rvgale,  1"  5.) 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  389 

ville  (Louis-Auguste),  lieutenant  de  cavalerie  en  demi-solde, 
nommé  en  1825;  le  marquis  de  Bourzac  (Eugène-François- 
Isaac  de  la  Gropte),  lieutenant-colonel  des  chasseurs  à  cheval 
de  l'Orne,  nommé  en  1<S22  (1);  Renaud  de  la  Sousdière 
(François-Gabriel),  ci-devant  mousquetaire  de  la  première 
compagnie  (réformée)  des  mousquetaires  de  la  garde  du  roi, 
nommé  le  2  mars  1701  (2)  ;  llegnaud  de  la  Soudière  (Pierre), 

(1)  Né  à  Paris  le  51  janvier  1789,  fils  de  très-haut  et  puissant  seigneur  Louis- 
Franoois- Joseph  de  la  Gropte  de  Bourzac,  vicomte  de  Bourzac,  capitaine  de  dra- 
gons, et  de  Marie-Françoise  d'Epourdon,  son  épouse. 

Entré  au  service  à  dix-sept  ans;  — maréehal-des-logis  aux  chevau-légers  belges, 
devenus  27e  chasseurs  à  cheval  le  8  octohre  1800,  sous-lieutenant  le  G  décembre 
même  année,  lieutenant  en  1812,  capitaine  le  17  janvier  ISii,  sous-aide  major  des 
gendarmes  de  la  garde,  rang  de  lieutenant-colonel,  même  année;  a  suivi  le  Hoi 
à  Gand  en  1815;  lieutenant-colonel  des  chasseurs  à  cheval  de  l'Ariége  le  2  novem- 
bre 1815;  idem  des  chasseurs  de  l'Orne  en  18*21  ;  idem  du  2e  grenadiers  à  cheval 
de  la  garde  royale  en  1824;  colonel  du  même  régiment  en  1820;  licencié  en  1.S.A), 
retraité  en  1857  avec  une  pension  de  2.505  francs  ;  —  trente  ans  trois  mois  et  dix- 
neuf  jours  de  services,  plus  huit  campagnes.  (Dossiers  des  pensions,  n°  50,481.)  — 
Porté  plus  haut,  p.  246. —  Il  fut  reçu  par  son  colonel,  M.  le  marquis  d'Espinaj 
Saint-Luc, 

(2)  Registrede  l'ordre  (7e  1791  à  1792,  f°  195  verso. — Regnauld  de  la  Soudière 
(François-Gabriel),  né  le  14  janvier  1749,  au  Petit  Trou  à  lippes,  île  de  Saiut- 
Domingue,  fils  légitime  de  François  Hegnaud,  écnyer,  seigneur  de  la  Soudière,  ca- 
pitaine d'infanterie,  et  de  dune  Elisabeth  le  Gardeur  de  Tilly.  —  Pension  de 
180  livres  en  1775,  lors  du  licenciement  des  Mousquetaires,  ladite  pension  réduite 
à  159  livres  six  sous  en  1779.  —  Certificat  du  comte  de  la  Chèze,  capitaine-lieute- 
nant de  la  première  compagnie  des  mousquetaires,  constatant  que  M.  Regnauld  de 
la  Soudière  (François-Gabriel)  a  servi  dans  la  compagnie  depuis  le  19  mai  iiti 
jusqu'au  15  décembre  1775.  (Dossiers  des  pensions  avant  17S9,  n"  4,591.)  — 
Regnauld  de  la  Soudière  (François-Gabriel).  — Lieutenant. — Agé  de  cinqu autc-six 
ans,  demeurant  à  Teil,  commune  de  Rom.  près  Couhé  (Deux-Sèvres).  Pension  de 
159  francs;  en  a  joui  jusqu'en  1808; —  rétablie  en  1817.  (Dossiers  des  p<nsiuns.) 
—  Le  comte  de  Regnauld  de  la  Soudière  (François-Gabriel)  ,  ne  à  Saiut-Domin- 
gue  le  14  janvier  1749,  chef  d'escadron,  chevalier  de  Saint-Louis  le  1  mars 
1791  :  pension  de  500  francs  sur  l'ordre,  le  15  juillet  1825,  jouissance  du  p'r  jan- 
vier 1820  :  portée  à  500  francs  le  29  octohre  1828  :  décédé  en  Jbôl.  (Registres 
des  pensions  de  Vordre,  vol.  H,  f°  17  verso,  n°  852)  (a). 

(a)  Pans  une  demande  tendant  à  obtenir  une  pension  sur  l'ordre,  M.  le  comte  i!e  r.oçnauld  <!e 
la  Soudière  expose  qu'il  a  servi  dans  les  mousquetaires  de  1700  à  1"73,  Umlis  que  le  certificat  du 


390  CHEVALIERS 

garde  du  corps  du  roi,  nomme  en  1 T i9  (I);  Dumesnil-lhi- 
plaincourl,  capitaine  •  au  régiment  de  Iïainault,  nomme  le 
19  juin  17G2  (2);  Boufflers  (Antoine-Joseph  du  Maisniel  de  , 
capitaine  aide-major  au  régiment  provincial  de  Péronne  ré- 
formé, nommé  le  7  août  4778  (3);  Dumainiel  (Anloine-Jo- 

(1)  Pierre  Regnaud  de  la  Soudière,  natif  de  la  Soudière,  diocèse  d'Angoulême., 
généralité  de  Limoges,  présenté  par  M.  Thibaut,  sous-brigadier.  —  Garde  du  corps 
en  1728,  garde  de  la  Manche  en  17-16,  chevalier  de  Saint-Louis  en  17-19,  sous- 
brigadier  en  1751,  capitaine  même  année,  retiré  en  1756  avec  la  retraite  ordinaire 
de  sous -brigadier.  [Gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  écossaise,  7e  vol.,  1752, 
f"  56.)  —  L'orthographe  du  nom  est  Regnauld. 

(2)  Porté  1e*  vol.,  p.  551. —  Inscrit,  sans  prénoms,  au  registre  de  l'ordre.  — D'A- 
plincourt  (Pierre-Dum  aisniel),  né  le  28  décembre  1722;  est  d'Ahbeville  ;  lieutenant 
au  bataillon  de  milice  d'Abbcville  en  1742;  enseigne  dans  Haynault  en  17-ii,  lieute- 
nant en  1755,  capitaine  en  1716.  (Registres  de  17  18  à  1765,  vol.  II, f°  125, régiment 
de  Haynault.) — Fils  de  messire  Pierre  Dumaisniel,  écuyer,  seigneur  d'Applincourt, 
et  de  dame  Catherine  Tillelte.  (Acte  de  naissaiice.)  — Pension  de  496  livres  en 
1762,  comme  capitaine  réformé  du  régiment  de  Haynault,  ladite  pension  réduite 
à4401ivres4sousen  1779  (a).  Dumaisniel,  sieur  d'Applaincourt.  (Dossiers  des  pen- 
sions avant  1789,  n°  13,912.) 

(5)  Dumaisniel  de  Boufflers,  aide-major.  —  Lieutenant  de  milice  en  1751,  passé 


comte  tle  la  Chèie  ne  compte  les  services  «le  cet  oflicier  que  de  1172.  La  date  de  1700  doit  être 
la  date  véritable,  puisqu'il  fut  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  eu  1791,  et  qu'aux  termes  de  la 
loi  du  Ie  janv  ier  de  cette  année,  il  fallait  prouver  vingt -quatre  ans  de  services.  Les  ofliciers  de  la 
maison  du  roi,  licenciés  en  1*715,  avaient  conservé  leurs  droits  a  l'activité  pendant  dix  ans,  aug- 
mentés plus  tard  de  huit  ans. 

Un  aime  Regnauld  de  la  Soudière  (Louis),  né  le  13  septembre  l'a",  à  .Mary,  diocèse  d'Angou- 
lême, fils  légitime  de  François  Regnauld,  écuyer,  chevalier,  seigneur  de  la  Soudière,  et  de  dame 
Anne  de  la  Ramière,  a  également  servi  dans  la  première  compagnie  des  mousquetaires,  s'est  re- 
tiré avec  le  brevet  de  capitaine  de  cavalerie,  et  a  obtenu  aussi  au  licenciement  de  1775  une  pen- 
sion de  ISO  livres,  représentant  le  quart  de  ses  appointements,  et  réduite  à  159  livres  0  sous  en 
1779.  [Dossiers  des  pensions  avant  17S9,  n"  10,5ïi0.)  —  .Nous  présumons  que  c'est  le  chevalier 
de  Saint-Louis  de  1770,  porté  plus  haut  page  35,  sous  celte  dénomination  ;  Regnauld  de  la  Sou- 
dière, capitaine. 

Enfin  un  troisième  de  Regnauld  de  la  Soudière  (Louis-Gabriel),  né  le  2  juillet  1788,  à  Saint- 
Mary,  arrondissement  de  Confolens  (Charente-Inférieure),  iils  de  messire  Louis-Gabriel  de  Re- 
gnauld de  la  Soudière  de  Saint-Mary,  et  de  dame  Madeleine-Elisabeth  de  Maulmont,  a  servi  de- 
puis 1S0S  jusqu'en  1S39,  époque  a  laquelle  il  a  été  retraité  comme  capitaine  au  U2e  de  ligne,  et 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  avec  une  pension  de  1,380  francs,  après  trente-huit  ans  sept 
mois  de  services,  y  compris  huit  campagnes.    Dosski-s  des  pensions,  n"  55,u^5.i 

[a)  D'après  les  archives  de  la  famille,  un  du  Maisniel  (Henri),  mousquetaire,  a  été  tué  à 
Detlingen  en  l"fi3,  et  son  frère  Jean-Gilbert,  également  mousquetaire,  a  été  tué  à  Fontenoy;  — 
enfin  un  du  Maisniet  (Jean-Marie),  ftère  du  chevalier  de  1702,  né  le  10  avril  173a,  a  servi  dans 
Haynault  de  1745  à  17G2,  et  s'est  retiré  à  celte  époque,  avec  une  pension  de  372  liv  res.  [Dossiers 
des  pensions,  n°  820a.) —  La  famille  dit  qu'il  a  été  fait  chevalier  de  Saint-Louis  à  Mahon  en  1750, 
mais  nous  ne  l'avons  point  trouvé  sur  les  registres  de  l'ordre  de  cette  époque. 


DE  DINEUSES  ÉPOQUES.  091 

seph),  gardé  du  corps  du  roi,  compagnie  écossaise,  nomme 
le  17  mars  1782  (i);  Dumaisniel  d'Applaincourt  de  la  Tri- 
([iicrie  (Pierre),  ancien  officier,  nommé  le  2o  décem- 
bre 1815  (2);  Dumaisniel  de  Belles  al  de  Saveuses  (Pierre- 
François),  ehevau-léger  de  la  garde  du  roi,  réformé,  nommé 
le  20  avril  1791  (3). 

au  régiment  de  Haynault  en  lT.'Jfi,  réforme  en  17G3,  sous-aide-major  des  recrues 
d'Abbeville  en  1766,  réformé  en  1767,  aide-major  au  régiment  provincial  île  Pé- 
ronue  eu  1772.  (Registre  1771,  régiments  provinciaux,  f"  1  verso,  régiment  de 
Përonne.)  —  Antoine-Joseph  :  rang  de  capitaine  en  i 77-1,  reforme  eu  1775,  avec 
moitié  de  ses  appointements.  (Registre,  1773,  f°  1.)  —  Né  le  28  mars  1750,  à 
C.tnchi,  diocèse  d'Amiens;  fds  de  messire  Pierre  Dumaisniel,  écuyer,  sieur  d'Ap- 
plaincourt, et  de  dame  Catherine  Tillelte  de  Buigni,  son  épouse.  [Acte  de  naissance.) 
—  Dumaisniel,  sieur  de  Boufllers;  pension  de  450  livres  en  1775,  réduite  à  598  li- 
vres 5  sous  en  1779.  [Dossiers  des  pensions  avant  1789.  n°  1 J -49.) 

(1)  Aujourd'hui  17  mai  1755,  le  roi  a  reçu  pour  garde  de  son  corps,  compagnie 
de  Noailles,  brigade  de  Pujol,  le  sieur  Antoine-Joseph  Dumaisniel  de  Saint-Légur, 
gentilhomme  de  la  religion  catholique,  apostolique  et  romaine,  âgé  de  dix-sept  ans. 
natif  d'Abbeville,  diocèse  et  généralité  d'Amiens,  présenté  par  M.  de  Cacheux, 
garde  du  roi,  même  compagnie.  —  Retiré  avec  le  bon  pour  la  croix,  et  300  livres 
de  pension,  le  50  mars  1781.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  en  mars  1782.  (Registre, 
gardes  du  corps  du  Roi,  compagnie  écossaise,  4730,  f°  194.)  —  Fils  de  M.  Charles 
Dumaisniel,  écuyer,  seigneur  de  Belleval,  et  de  dame  Marie-Thérèse  Lefebvre  de 
la  Poterie,  son  épouse,  né  à  Abbeville  le  6  février  1757.  (Acte  de  naissance.)  Du- 
maisniel, sieur  de  Saint-Léger.  (Dossiers  des  poisions  avant  1789,  n°  1150.) 

(2)  Dumaisniel,  vicomte  d'Applaincourt  de  la  Triquerie  (Pierre),  ancien  lieute- 
nant. M.  de  la  Triquerie  a  vingt-neuf  ans  de  services,  y  compris  huit  campagnes. 
(Commission de  1 8 1  -i ,  32e  tableau,  n°  59.) — Recule  J2  février  181  G, par  M.leprince 
de  Condé.  [Fiches  de  classement.)  —  Dumaisniel  d'Applaincourt  (Pierre),  né  le 
12  septembre  176G  à  Canehy  (Picardie),  troisième  sous-lieutenant  en  pied  dans 
Condé  -  infanterie  en  1782,  sous-lieutenant  de  remplacement  en  1781,  lieutenant 
en  second  en  1788,  démissionnaire  le  15  septembre  J791.  (Registre  du  régiment 
de 'Condé,  55e,  de  1788  à  1793,  f«  88.) 

(5)  De  Saveuse?,  cbevau-léger  le  6  septembre  17G3.  Pierre-François  Dumaisniel 
de  Belleval  de  Saveuses,  né  le  28  juin  1745,  proposé  par  M.  de  Fontaine  Saint- 
Léger  le  6  septembre  1765;  a  fait  ses  preuves  le  2  janvier  1764,  et  ses  exercices  eq 
17G5.  (Registre  des  chevau-lègers  17H  à  1 787,  f"  84.)  —  Dumaisniel,  sieur  de 
Saveuse,  pension  de  210  livres  en  1775,  comme  cbevau-léger  reformé,  réduite  à 
185  livres  17  sous  en  17S9.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n"  1 1.579.)  —  Fils 
de  M.  Charles-Joseph  Dumaisniel  de  Belleval,  lieutenant  du  roi  en  l'élection  de 


392  CIIEVAL1EP.S 

Simonin  (François-Barthélémy),  nommé  en  1820  (1);  Milt- 
gen  (Antoine)  (2),  nommé  en  1821  ;    Sautereau  (Jacques), 

Ponthieu,   et  Je  dame   Marie-Thérèse    de   Lapotterie,   son    épouse.    (Acte    di 
naissance.) 

(4)  Porté  plus  liant,  p.  238.  -  Né  le  22  avril  1782  à  Pontarlier,  fils  de  Je.m- 
François  et  de  Jeanne-Claudine  Brun.  —  Chasseur  à  cheval  au  42'-  régiment  en 
1800,  brigadier  et  fourrier  en  l'an  X,  maréchal  des  logis  chef  en  1807,  sous- 
lieutenant  en  4809,  incorporé  au  51e  chasseurs  en  1811,  lieutenant  en  1815,  capi- 
taine en  1814,  mis  en  non-activité  en  1814,  rappelé  à  l'activité  le  24-  juin  4815, 
licencié  Je  51  décembre  suivant,  capitaine  aux  chasseurs  de  l'Orne  (10°)  en  1817, 
passé  aux  chasseurs  de  la  Vendée  (devenus  10e  dragons)  en  1821,  chef  d'escadron 
au  même  corps  le  II  août  1851,  passé  au  5e  le  15  août  1851,  retraité  le  4  août 
1855,  avec  une  pension  de  1,925  francs,  jouissance  du  1er  juin  précédent.  —  Qua- 
rante-six ans  huit  mois  douze  jours  de  services,  y  compris  quatorze  campagnes.  — 
Blessé  d'un  coup  de  feu  à  Austerlitz,  d'un  coup  de  feu  à  Iéna,  d'un  coup  de  sabre 
à  Heilsberg  en  1807,  d'un  coup  de  sahre  à  Seclada  en  1812.  —  Chevalier  de  laLé- 
gion  d'honneur  en  1815,  chevalier  de  Saint-Ferdinand  d'Espagne  (2e  classe)  en 
1 825.  (Dossiers  des  pensions.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  245.  —  Fils  de  Guillaume  et  de  Louise  Vandemal,  né  le 
29  janvier  4785  à  Charleville.  —  Dragon  au  5e  régiment  en  1801  ,  brigadier, 
fourrier,  et  maréchal  des  logis  en  4802,  maréchal  des  logis  chef  en  4805,  sous- 
lieutenant  en  4810,  lieutenant  au  même  régiment  (devenu  2e  lanciers)  en  1815, 
adjudant-major  même  année,  capitaine  adjudant-major  en  1814,  licencié  en  1815, 
capitaine  adjudant-major  et  capitaine  commandant  au  IGe  chasseurs  en  1816,  major 
aux  lanciers  d'Orléans,  devenu  le  6e  de  l'arme  en  4830,  chef  d'escadron  au  même 
régiment  en  4  851,  lieutenant-colonel  au  5e  lanciers,  puis  au  2e  dragons  en  4837; 
campagnes  de  4801,  1802,  4805  en  Provence;  4804,  an  XIV,  4800,  1807,  1808, 
1809,  sur  les  côtes  de  l'Océan,  en  Autriche,  en  Portugal  et  en  Espagne;  1810, 
1811,  en  Espagne  et  Portugal;  4812  en  Russie;  4815  en  Allemagne;  1814  en 
France  ;  1815  en  Belgique;  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1815;  officier  le 
25  septembre  1S14,  par  Mgr  le  duc  de  Berry,  confirmé  le  2  novembre.  —  Coup 
de  feu  à  la  jambe  en  1808  ;  coup  de  feu  au  ventre  en  4815  (État  de  services,  dos- 
sier de  M.  Miltgen  (Antoine).  —  Retraité  le  5  avril  4839,  avec  une  pension  de 
2,400  francs,  jouissance  du  40  mars  précédent. — Cinquanteans  un  mois  onze  jours 
de  services  y  compris  douze  campagnes.  (Dossiers  des'  pensions,  n°  54,050)    («). 

(a)  Le  frère  cadet  de  cet  officier,  Pierre-Nicolas  Miltgen,  né  à  Ardrcs  en  1789,  dragon  en  1S07, 
sous-lieutenant  eu  1813, décidé  en  Algérie  le  G  mai  1850,  par  suite  de  Mesures  reçues  devant 
l'ennemi,  étant  liejtenant-colonel  du  3e  chasseurs  d'Afrique,  n'atteignit  qu'en  1829,  campagnes 
comprises,  les  vingt-quatre  ans  exigés  pour  la  croix  de  Saint-Louis,  ses  années  et  campagnes, 
comme  soldat  et  sous-officier,  ne  comptant  que  pour  moitié.  La  révolution  de  1830  le  priva  de 
cette  récompense  de  ses  services.  —  Le  père  était  brigadier  aux  dragons  de  Bourlion  ,  avant  la 
révolution.  Les  États  militaires  constatent  que  ce  régiment  était  en  garnison  à  Charleville  en 
1785,  et  i  Ardrcs  en  17S9. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  39o 

nommé  en  1822(1);  le  vicomte  <le  Quelen  (Urbain-Guil- 
laume), exempt  des  gardes  du  corps,  compagnie  de  Noailles, 
nommé  le  39  janvier  17o9  (2/;  le  comte  de  Quelen  (César- 
Auguste-Marie),  nommé  le  lo  septembre  1800;  le  comte  de 
Ouelen  (Amable-Gilles-Anne),  garde  du  corps,  compagnie  de 
Gramoht,  nommé  le  22  juillet  181  i;  Quelen-Duplessis  (Oli- 
vier-Marie), ancien  officiel',  nommé  le  9  décembre  181o;  de 
Ouelen-Keroliant  (  Jacques-Louis-Joseph  ),  ancien  officier, 
nommé  le  12  mars  1817  ;  le  vicomte  de  Quelen  (Antoine- Vic- 
tor-Alphonse), sous-lieutenant  (  lieutenant- colonel  )  des  gar- 
des  du    corps    du    roi,    compagnie    d'Havre,    nommé    le 


(1)  Porté  plus  haut,  p.  2  iô. —  Classé,  par  erreur,  parmi  les  chefs  d'escadron. 
—  Né  le  4  mai  1777  à  Autun,  fils  légitime  du  sieur  Pierre  Sautereau  et  de 
demoiselle  Françoise  Drillou.  —  Soldat  au  lct  bataillon  de  Saùne-et-Loire  en  1799, 
incorporé  dans  la  75e  demi-brigade  en  1799,  sergent-major  en  1799,  passé  dans 
la  105e  demi-brigade  et  sous-lieutenant  en  1801,  lieutenant  quartier-maître  adjoint 
aux  inspecteurs  aux  revues,  même  année,  rentré  à  la  105^  demi-brigade  en  180:2, 
quartier-maître  au  19°  dragons  en  1803,  rang  de  capitaine  en  1807,  licencié  en 
1815,  capitaine  trésorier  aux  dragons  de  Condé  en  1820,  mis  en  réforme  en  1828, 
retraité  le  7  mars  1830,  avec  une  pension  de  1,290  francs,  jouissance  du  1er  octobre 
1829.  —  Trente  ans  de  services,  et  quatre  ans  six  mois  de  campagnes.  —  A  fait  les 
campagnes  de  1799  et  1800  en  Italie;  1801  et  1802  en  Espagne;  1803  en  Hano- 
vre; 1801  sur  les  côtes  de  l'Océan.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  181-i, 
nommé  par  Mgr  le  duc  de  Berry,  en  vertu  des  pouvoirs  donnés  à  Son  Altesse 
Royale  par  le  roi.  —  Bon  comptable,  officier  d'un  mérite  distingué ,  jouissant  de 
l'estime  générale.  (Dossiers  des  pensions,  n°  29,173.) 

(2)  De  Quelen  (Urbain-Guillaume),  né  à  Landerneau,  pour  le  château  de  Kerohan, 
parle  Fau.  —  Page  de  la  grande  écurie  en  17-13,  cornette  dans  Royal-étranger  eu 
1748,  réformé  à  la  paix  (1749),  exempt  en  1753,  pension  de  400  livres  sur  le  tré- 
sor eu  1758,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1757,  mestre  de  camp  en  1733.  {Gardes 
du  corps  du  roi,  compagnie  écossaise,  7e  volume,  1752,  f°  51.)  —  Lieutenant  en 
1780,  maréchal  de  camp  en  1781,  retiré  en  1782,  avec  le  traitement  de  maréchal 
de  camp.  —  3,500  livres  en  1783.  (Gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  écossaise, 
8'  vol.,  17G5,  fol.  5S.)  —  La  différence  de  date  qui  existe  entre  le  regUtre  de 
l'ordre  et  celui  du  corps  doit  être  attribuée  à  ce  que,  nommé  en  1737,  il  ne  put 
être  reçu  qu'en  1759;  il  est  porté  au  registre  de  l'ordre,  reçu  par  le  chevalier  de 
Saint-Point  (  Saint-Pouyn,  États  militaires),  enseigne  de  la  compagnie  de 
Beauvau. 


39i  CHEVALIERS 

■17  août  1SC22;  Brandon  (Antoine  Raguet  de),  capitaine  au 
régiment  de  la  Marck,  rang  de  lieutenant-colonel,  nommé  k- 
16  avril   1771. 

Vandegre  (Charles-François  Malet  de),  capitaine  au  régi- 
ment de  Ycnnandois,  nommé  le  8  juillet  1754  (1);  Vaiule- 
gre  (François),  lieutenant  au  régiment  de  Conti-cavalerie, 
nommé  le  ï  août  1770  (2);  Yandaigre  (Gilbert),  ci-devant 
capitaine  au  régiment  provincial  de  Moulins,  reformé,  nommé 
le  12  septembre  1776  (3);  le  comte  de  Vandegre  (Gilbert- 
François  Malet),  ancien  officier,  nommé  le  2  juillet  1817; 
de  Bouju  (François-Charles  Poulain),  capitaine  au  régiment 
de  Vermandois,  nommé  le  o  juin    17G0  (4);  de  Mothes  de 

(1)  Vandegre  (Charles-François  Malet),  né  le  12  décembre  1710,  est  de  Lor- 
met,  près  Gannat  (Bourbonnais).  Lieutenant  en  second  en  1731,  lieutenant 
en  1758,  capitaine  en  1740,  en  second  à  la  réforme  (à  la  paix  de  1749),  a  aban- 
donné en  1730;  vient  du  régiment  de  Vexin.  [Registres  de  1748  à  1703,  vol.  I, 
fol.  209,  régiment  de  Vermandois.) 

(2)  Volontaire  en  1759,  cornette  en  1745,  réformé  en  1749,  replacé  en  1737, 
lieutenant  en  1702,  rang  de  capitaine  en  1775,  retiré  le  29  décembre  1777,  avec 
800  livres  d'appointements  par  an. —  1708,  très-bon  lieutenant  ;  1775,  officier 
recommandable.  (Registre  de  Conti-eavalerie,  de  1705  à  1770,  fol.  58  verso.)  — 
Malet-Vendegre  (Gabriel-Claude),  né  le  27  mai  1720,  à  Nuzillac,  diocèse  de 
Clermont,  fils  légitime  de  Claude-Louis  Malet,  seigneur  de  Vendegre,  et  de  dame 
Suzanne  Chambeau  Vendegre,  son  épouse.  (Acte  de  naissance,  dossiers  des  pen- 
sions avant  1789,  n"  3,501.) 

(5)  Vandegre,  capitaine  ;  homme  de  condition,  bon  pour  la  guerre.  Lieutenant 
dans  Vexin  en  1740,  réformé  en  1749,  commandant  une  compagnie  de  milice 
en  1750,  commission  de  capitaine  en  1759.  (Registre,  régiments  provinciaux,  1771 
(régiment  de  Moulins),  fol.  73.)  —  Vendegre  (Gilbert),  chevalier  de  Saint-Louis. 
(Registre,  1775,  fol.  50;  le  régiment  devenu,  en  1778,2e  régiment  provincial 
d'ètat-major.)  —  Figure  encore  dans  YEtat  militaire  de  1790,  le  dernier  qui 
donne  les  régiments  provinciaux,  réformés  en  1791. 

(A)  Bouju  (François-Charles  Poulain),  né  le  10  novembre  1719,  est  de  Nantes. 
—  Cornette  dans  des  Cars-cavalerie  en  1740,  capitaine  dans  Vermandois  même 
année,  réformé  eu  17-19  (à  la  paix),  replacé  à  une  compagnie  en  1733,  rang  de 
lieutenant-colonel  en  1702  pour  remplir  une  lieutenance-colonelle  de  grenadier? 
royaux,  ce  qui  n'a  pas  eu  lieu,  M.  le  comte  de  Lannion  ayant  désiré  garder  cet 
officier  dans  l'île  de  Minorque.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  en. 1760;  retire 
en   1704  avec  1,000  livres  d'appointements  par  an;  môme  année  augmentation 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  090 

Manche,  sous-lieutenant  au  1er  régiment  de  la  garde  royale, 
nommé  à  Rambouillet  le  2  août  1830  (1);  le  chevalier  de 
Seguins-Cabassole,  garde  de  la  porte  du  roi,  nommé  le 
ï>  {  août  4814  (2);  Moreau  de  Viellefonds,  nommé  en  1786  (3); 
de  Saint-Michel,  nommé  en  169o  (i). 

Textor  (Étienne-Louis-lgnace  )',  chef  de  bataillon  d'état- 
major,  chevalier  de  Saint-Louis  le  20  août  1823  (5);  Tex- 

ile  500  livres;  en  1701!  nommé  à  la  majorité  de  l'École  militaire;  conserve  un 
traitement  de  1,800  livres.  —  17(15,  liomme  de  condition,  a  beaucoup  d'intelli- 
gence et  d'application  au  métier,  très-propre  à  être  lieutenant-colonel  ;  a  rempli 
avec  distinction  le  commandement  de  Cioutadella.  [Registre  du  régiment  de  Vtr- 
ma?irfoi's,  de  1705  à  1770,  fol.  21.) 

(1)  [Renseignements  donnés  par  la  famille). —  On  nous  a  signalé  un  autre  ofli- 
cier  de  ce  nom,  Jean-Joseph  de  Moitiés  de  Blanche,  lieutenant  au  régiment  de 
Crussol,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1098  ;  mais  il  n'existe  point  de  registres  de 
cette  époi|ue  aux  archives  de  la  guerre. 

(2)  Henri  de  Seguins  de  Cabassole-Piegon,  chevalier  de  Seguins,  né  à  Cliinon,  le 
20  juin  '1770.  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Saintonge,  de  1787  à  1701  ;  émi- 
gré, a  servi  jusqu'au  licenciement  on  1801  ;  garde  de  la  porte  en  1811,  breveté 
chef  de  bataillon  même  année;  a  suivi  le  roi  jusqu'à  Béthune  en  1815;  sous-briga- 
dier des  gardes  de  la  porte  au  retour  de  Sa  Majesté ,  capitaine  au  5e  régiment  de 
la  garde  royale  à  la  formation.  Retiré  en  1810  ;  mort  à  Chinon  en  1837.  (Rensei- 
gnements donnés  par  la  famille.) 

(5)  Porté  lie  vol.,  pag.  405-404.  —  M.  le  vicomte  de  Conny,  dans  sa  remar- 
quable Histoire  de  la  révolution  de  France,,  et  madame  d'Adhémar,  dans  ses  Sou- 
venirs sur  Marie-Antoinette,  ont  associé  le  nom  de  ce  brave  officier  à  celui  de 
Deshultes,  dans  le  récit  des  événements  des  5  et  0  octobre  1780  :  «  Deux  gardes 
du  corps,  environnés  par  cette  multitude,  restent  intrépidement  en  faction  au  pied 
de  l'escalier  qui  conduit  aux  appartements  de  la  reine,  et  barrent  le  passage  :  l'un 
d'eux  tombe  percé  de  mille  coups,  c'est  Deshuttes.  Toujours,  jusqu'au  dernier 
moment,  il  a  respecté  les  ordres  qui  lui  défendent  de  faire  usage  de  ses  amie*  ; 
son  corps  est  mis  en  lambeaux.  Moreau,  camarade  de  Deshuttes,  assailli  à  son  unir, 
échappe  au\  assassins.  »  [M.  de  Conny,  t.  Il,  pag.  128  et  129,  édition  in-IG.)  — 
«  Les  brigands  tombent  sur  les  deux  premiers  gardes  qu'ils  rencontrent  :  l'un, 
M.  Moreau,  leur  échappe,  quoique  dangereusement  blessé  ;  l'autre.  M.  Dt^huttes, 
est  percé  de  mille  coups.  »  [Madame  d'Adhémar,  t.  III,  p-  203.) 

(i)  Dans  son  brevet  et  dans  la  mention  du  serment  prêté  entre  les  mains  du  roi, 
il  est  dénommé  sieur  de  Saint-Michel  Daguin. 

(5)  Né  à  Paris,  le  2  juillet  1790.  Soldat  au  65°  de  ligne  en  1803,  caporal  et 
fourrier  même  année,  sergent  en  1800,  sergent-major  et  sous-lieutenant  en  1807, 


396  CHEVALIERS 

tor  (Georges),  lieutenant  porte-drapeau  de  la  légion  de  la 
Charente,  nommé  en  1818  ;  du  Biaise!  (Antoine-Josepli-An- 
guste-Louis),  nommé  en  1761(1);  Berthier  de  Grandry 
(Claude)  (2)  et  le  baron  de  Juniac  (Jacques-Begougne)  (3), 

lieutenant  au  112°  en  1809,  capitaine  en  1811,  adjoint  à  l'état-major  général  de 
la  grande-armée  en  1815,  chef  de  bataillon  même  année.  Mort  à  Perpignan,  le 
21  septembre  1826,  d'une  lièvre  pernicieuse.  —  Chevalier  de  la  Lésion  d'hon- 
neur le  5  avril  1811,  officier  le  19  juillet  suivant. —  Campagnes  :  an  XIV,  1800, 
1807,  1808,  1809,  1812,  1813,  1814,  ù  la  grande-armée,  en  Allemagne,  Italie, 
Pologne,  Russie  et  France.  —  Blessé  de  deux  coups  de  feu  à  Wagrara.  —  A  eu 
un  cheval  tué  sous  lui  à  Leipzig,  et  un  autre  à  Ilanau.  —  Au  combat  de  Mockern, 
en  1815,  il  a  rallié  et  mené  deux  fois,  à  l'attaque  du  village  de  Neidlitz,  le  112°  de 
ligne,  dont  le  commandant  avait  été  blessé.  [Dossier  de  M.  Tecclor.)  —  La  fille  de 
cet  officier  supérieur  a  épousé  M.  Adrien  Boïeldieu,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, fils  du  célèbre  compositeur  auquel  la  France  doit  tant  de  chefs-d'œuvre  lyri- 
ques, et  qui  suit  lui-même,  avec  éclat,  la  carrière  dans  laquelle  son  père  s'est 
illustré. 

(1)  Porté  t.  I,  p.  542.  —  Le  comte  Dublaisel,  lieutenant  au  2e  bataillon  de  mi- 
lice de  Paris  en  17-16,  passé  au  bataillon  de  Laon  en  1750,  au  bataillon  de  Mazarin 
en  1752,  et  au  régiment  Rohan-Rocliefort  en  1755  ;  capitaine  de  cavalerie  aux 
volontaires  de  Clermont  en  1758,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1701,  exempt 
en  1767;  le  tout  sans  aucune  interruption  dans  le  temps.  —  A  reçu  neuf  bles- 
sures au  service  du  roi.  —  Mestre  de  camp  en  1709.  —  300  livres  sur  le  trésor  et 
200  livres  sur  la  cassette.  (Gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  écossaise,  VIIe  vol. 
fol.  56  1er.)  —  Sous-lieutenant  en  1776,  brigadier  de  cavalerie  en  1781,  lieute- 
nant en  1782.  (Vol.  VIII,  1705,  fol.  55  et  -10.)  —  Marquis  du  Blaizel,  maréchal 
de  camp  en  1788.  (Vol.  IX,  1770,  fol.  13.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  118.  —  Né  le  15  juin  1776,  à  Chàlel-Censoir  (Yonne). 
Fils  légitime  de  messire  Edme-Bazile  Berthier,  chevalier,  seigneur  de  Grandry  et 
de  la  Borde,  capitaine  aide-major  d'infanterie,  et  de  dame  Marie -Anne  Viart,  son 
épouse.  —  Emigré  en  179-2,  à  l'âge  de  seize  ans.  A  fait  la  campagne  de  cette 
année;  a  concouru  à  la  défense  de  Maastricht  en  1793  ;  passé  même  année  au  ré- 
giment Loyal-émigrant,  à  h  solde  de  l'Angleterre;  passé  à  l'armée  de  Condé 
en  1799  jusqu'au  licenciement  en  1801  ;  contrôleur  des  contributions  directes  de 
1802  à  1815  ;  capitaine  au  5«  régiment  de  la  garde  rovale  en  1815,  avec  brevet  de 
chef  de  bataillon  ;  licencié  en  1830  et  mis  en  solde  de  congé  ;  retraité  en  1831,  avec 
une  pension  de  1,935  fr.  (Dossiers  des  pensions,  n°  42,221)  (a).  —  Mort  à  Ver- 
sailles en  1800,  dans  sa  quatre-vingt-cinquième  année. 

(3)  Né  à  Limoges,  le  26  novembre  1762.  Gendarme  de  la  garde  du  roi  en  1779. 

(a)  Certificat  du  2'»  juillet  1S1Û,  signé  par  vingt-cinq  habitants  notables  d'Auray,  attestant 
que  M.  le  chevalier  de  Grandi  y  (Claude  Berthier)  a  été  fait  prisonnier  à  Quiberun  en  1795,  qu'il  a 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  397 

-, Minuits  en  181 -1;  delà  Jaille  (Antoine),  capitaine  en  second 
au  corps  royal  de  l'artillerie,  détaché  à  la  Fère,  nommé  le 
12  .septembre  177G  (1);  de  Johéicres  (Antoine-Louis-Liége), 
nommé  en  181-1  (2);  de  Saulx  (  Lazarc-Perrin),  capitaine 
d'artillerie,   nommé  en   1772  (3),    et  le  chevalier  de  Saulx 

congédié  en  1783  ;  grenadier  au  79°  régiment  en  17SI,  caporal  et  sergent  en  1785, 
sous-lieutenant  en  1792,  lieutenant  au  \o°  hussards  en  l'an  111,  capitaine  même 
année;  incorporé  au  1er  hussards  en  l'an  IV,  chef  d'escadron  en  l'an  XIII,  colonel 
dudit  régiment  en  1S0G,  retraité  en  1810,  replacé  au  commandement  de  la 
21e  légion  de  la  gendarmerie  le  19  mai  1S13,  rentré  dans  sa  position  de  retruite 
le  28  juillet  1815,  avec  une  pension  de  2,G1G  fr.  —  Campagnes  de  1792,  1793, 
ans  IF,  111,  IV,  V,  VI,  Vit,  VIII  en  Italie,  VIII  et  IX  dans  les  Grisons,  ans  XI  ut 
XII  côtes,  XIV,  180G,  1807,  en  Autriche,  Prusse  et  Pologne;  1809  et  1810  en 
Espagne  et  Portugal.  —  A  reçu  quatorze  hlessures. —  Chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur en  1807,  officier  en  '1808.  {Dossiers  des  pensions  avant  1817,  n°  80,001.) 

(l)De  la  Jaille  (Antoine),  né  à  Saint-Pierre  de  Maillet,  diocèse  de  Poitiers,  le 
28  juillet  175G.  — ■  Surnuméraire  en  17ol  et  cadet  même  année,  sous-lieutenant 
en  1757,  lieutenant  en  troisième  en  17G0,  sous-aide-major  en  17G2,  lieutenant  en 
premier  en  17G5,  capitaine  par  commission  en  17GG,  capitaine  en  second  en  1771, 
chevalier  de  Saint-Louis  en  177G,  capitaine  de  bombardiers  en  1777,  idem  de 
canonniers  en  1778,  chef  de  brigade  (rang  de  major)  en  1785.  —  Sept  campa- 
gnes, deux  sièges,  quatre  batailles  ou  affaires,  une  expédition;  une  blessure.  — 
Gratifications:  200  livres  en  17G0,  500  livres  en  1775,  200  livres  en  1 77  i, 
200  livres  en  1782.  (Registres,  capitaines  d'artillerie  avant  1789,  1. 1,  p.  370.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  82.  —  De  Joncières  (Antoine-Louis-Liége),  gentil- 
homme, âgé  de  vingt-deux  ans,  natif  de  Paris;  présenté  par  M.  de  Sainte-Co- 
lombe, garde  de  la  compagnie  ;  a  servi  comme  enseigne  dans  le  régiment  provincial 
de  Mantes,  du  1er  mai  1772  jusqu'en  décembre  1775;  garde  du  corps  du  roi  le 
12  octobre  177G.  (Gardes  du  corps  du  roi,  5e  compagnie  française,  5e  vol.,  1705.' 

(3)  Né  à  Saulx,  près  Semeur  (Semur),  en  Bourgogne,  le  20  juillet  1755.  Lieu- 
tenant au  régiment  de  Touraine  en  1747,  cadet  dans   Royal-artillerie  en  17l'.l. 

été  amené  à  Auray,  et  traduit  devant  doux  commissions  militaires;  que  la  première,  en  consi- 
dération de  son  jeune  âge  et  surtout  de  sa  faillie  complexion,  l'a  renvoyé  dans  les  prions,  «  ins 
prononcer  de  jugement;  que  la  seconde  l'a  condamné  à  mort,  et  que.  comme  il  maicliait  à 
l'exécution  attaché  par  le  bras  à  l'un  de  ses  camarades,  un  des  ofliciers  il ■•  la  cumini'»- 
sion  l'a  soustrait  à  ce  jugement  en  le  retirant  des  rangs  et  en  le  faisant  de  nouveau  reconduire 
en  prison,  d'o'i  il  a  été  élargi  ensuite  par  les  soins  de  M.  Guérin,  alors  lieutenant-colonel  <'t  ins- 
pecteur des  côtes  de  (Juiberon,  etc.  Dossiers  des  pensions.)  —  M.  de  tiruntlrj  a  lai>sé  uu  ma- 
nuscrit très- intéressant  sur  sa  vie  militaire  et  sur  le  drame  de  Quîbeion.  —  Ce  imiii  est  continué 
dans  notre  année  parle  général  Borthier  de  Grandry,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur, 
placé  par  la  limite  d'âge  \laus  le  cadre  de  réserve,  et  par  M.  Beitliicrdc  Grandry,  capitaine  d'ar- 
tillerie. 


398  CHEVALIERS 

( Jean-Baptisle-Perrin),  capitaine  d'artillerie,  nommé  en 
177 T »  (I);  Dugourd  (Jean),  capitaine  aux  grenadiers  royaux 
deCliàtillon,  nommé  le  16  mars  1758  (2);  Dugourd  (Henri- 
Jacques),  lieutenant  au  2e  régiment  provincial  d'état-ma- 
jor (3),  nommé  le  13  décembre  1791;  Llieurcux  (Eugène), 
capitaine  d'élal-major,  nommé  le  21  septembre  1828  (4);  le 
marquis  d'Aloigny  (.Thomas-Marie),   capitaine,    nommé  le 

sous-lieutenant  en  1735,  lieutenant  en  second  en  1759,  en  premier  en  1762,  capi- 
taine en  second  en  1763,  chevalier  de  Saint-Louis  le  15  décembre  1772,  capitaine 
de  sapeurs  en  1773,  de  bombardiers  en  1775-,  de  canonnière  en  1777  ;  relire  le 
0  mai  1788,  avec  800  livres  de  pension  sur  les  fonds  de  l'artillerie. —  Gratifica- 
tions :  500  livres  en  1761,  sur  le  fonds  des  cloches  de  Wolfembuttel  ;  300  livres 
en  17G2.  —  Sept  campagnes,  trois  sièges,  cinq  batailles  ou  affaires,  une  expédi- 
tion. (Registres,  capitaines  d'artillerie  avant  1789,  t.  I,  fol.  279.)   . 

(1)  Né  à  Saulx,  près  Semeur  (Semur),  en  Bourgogne,  le  1G  août  1731.  —  Cadet 
d'artillerie  en  1730,  sous-lieutenant  en  1733,  lieutenant  en  second  en  1759,  eu 
premier  en  1762,  capitaine  par  commission  en  1765,  en  second  en  1707,  en  se- 
cond de  sapeurs  en  1773;  chevalier  de  Saint-Louis  le  9  novembre  1775;  a  donné 
sa  démission  le  29  décembre  1773.  —  Deux  campagnes  et  trois  batailles.  —  Gra- 
tifications :  200  livres  en  1760  et  200  livres  en  1764.  (Registres,  capitaines  d'ar- 
tillerie avant  1789,  t.  I,  fol.  298.) 

(2)  Du  Gourd,  major.  —  Lieutenant  dans  le  bataillon  de  Moulins  en  1731,  aide- 
major  en  1717,  rang  de  capitaine  en  1718,  capitaine  des  grenadiers  royaux 
en  1757,  major  du  régiment  provincial  de  Lyon  en  1771. —  Gentilhomme  de 
bonne  volonté.  (Registre,  régiments  provinciaux,  1771,  fol.  131  ;  régiment  de 
Lyon.)  —  Du  Gourd  (Jean-Baptiste).  —  A  obtenu  1,000  livres  d'appointements 
de  retraite  le  22  janvier  1779.  (Registre,  1775,  fol.  121.)  —  Né  le  18  juin  1714, 
à  Moulins;  fils  légitime  de  Claude  du  Gourd,  avocat  au  parlement  et  procureur 
es  cours  à  Moulins,  et  de  demoiselle  Agnès  Landoy,  sa  femme.  (Acte  de  naissance, 
dossiers  des  pensions  avant  17SO,  n»  6,966.)  —  La  famille  a  le  brevet,  daté  du 
5  mars  1758,  et  le  certificat  de  réception,  daté  du  25  mars  suivant. 

(5)  Du  Gourd  (Henri-Jacques),  né  à  Moulins,  le  14  mars  1712.  —  Second  lieu- 
tenant de  grenadiers  postiches  aux  grenadiers  rovaux  de  Longaunay  le  23  mai  1762, 
lieutenant  au  régiment  provincial  de  Moulins  en  1771,  lieutenant  de  grenadiers 
en  4771.  (Registres,  régiments  provinciaux,  lieutenants,  1775  ,  régiment  de  Mou- 
lins (devenu  plus  fard  2e  régiment  provincial  d'état-major),  fol.  55  rerso.) 

(1)  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur;  capitaine  le  15  décembre  I82G. 
[Annuaire  militaire  de  1850,  p.  56.)  —  L'Heureux,  général  de  brigade  le 
-0  janvier  1831;  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Annuaire  militaire 
de  1860,  p.  42.) 


DE  DIVERSES  /'TOQUES.  399 

\?t  août  1SH  (1);  le  comte  d'Aloigny  (Jean-Baptiste-Tho- 
nuis-llipolyte),  chef  d'escadron  aux  chasseurs  des  Ardermes, 
nommé  le  Ie'  août  1821  ;  d'Eu  de  Marson  (  Alcxandre-Memie), 
maréchal  des  logis  des  mousquetaires ,  première  compagnie, 
nommé  le  3  septembre  1814  (2);  d'Eu  de  Marson  (Alexan- 
dre), ancien  officier,  nomme  le  31  octobre  18  lo  (3);  le  comte 
Desbarres  (  Pierre- Antoine  -Alexandre-Auguste  ) ,  capitaine 
dans  la  gendarmerie  royale  de  Paris,  nommé  lecJ3  mai  1825. 
Maquet  (Jean-Vincent  de  Paul),  lieutenant  de  vaisseau, 
•nommé  en  1818  (1);  de  Saint-Priest  (Louis- Auguste-Phili- 
bert), capitaine  de  frégate,  nommé  en  1814  (oj  ;  Berlhelot , 

(1)  Reçu  le  20  août  par  Monsieur.  (FicJies  de  classement.)  —  Clievau-lû^er 
on  1772,  rang  de  capitaine  dans  Boufflers-dragons  en  1779,  pas?é  comme  capitaine 
réformé  dans  Artois-cavalerie  en  1789.  Emigré  en  1790  ;  a  fait  la  campagne 
de  1792  à  l'armée  des  princes,  et  celles  de  1793,  170 £  et  1795  dans  le  régiment 
du  marécli:il  de  Broglie.  —  A  vingt-neuf  ans  de  services,  y  compris  cinq  campa- 
gnes. (Commission  de  1814,  ie  tableau,  n°  25.) 

(2)  Reçu  par  Mgr  le  duc  de  Berry,  le  12  septembre.  (Fiches  de  classement.) 
—  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur;  colonel  du  1er  léger.  —  Colonel  du 
19  mars  1815,  prend  rang  du  2(i  janvier  1817,  par  suite  d'interruption  de  service 
actif.  (Annuaire  militaire  de  1830,  p.  357.)  —  Né  à  Arrigny,  près  Vitry-le- 
François;  11 1s  légitime  de  messire  Esprit-Louis  d'Eu  de  Marson,  écuyer,  ancien 
mousquetaire  gris,  et  de  dame  Marie-Geneviève  Bourlon.  (Acte  de  naissance,  dos- 
siers de  l'ordre,  n°2,i30.) 

(3)  Élève  de  l'Ecole  militaire.  Emigré;  ebasseur  noble  en  1792,  sous-lieutenant 
au  régiment  de  Ilobenlobe  en  1793  ;  passé  en  1800  au  service  anglais  ;  lieutenant 
de  chasseurs  au  régiment  de  Rovère-suisse,  capitaine  de  chasseurs  des  frenkran- 
gers  et  capitaine  de  carabiniers;  licencié  en  1810.  —  Campagnes  de  17'.l2,  \)i. 
93,  90,  97  et  99;  au  service  anglais,  celles  de  1800,  1801,  1802  et  1805;  \\  a 
défendu  l'île  d'Elbe.  —  A  vingt-trois  ans  de  services,  y  compris  dix  campagnes, 
plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  181  i,  13e  tableau,  n°  31.) 

(4)  Né  à  Roehefort,  le  21  juillet  1777.  Aspirant  de  troisième,  deuxième  et  pre- 
mière classe,  de  1795  à  1799,  enseigne  de  vaisseau  provisoire  eu  1799,  enseigne 
de  vaisseau  en  1802,  lieutenant  de  vaisseau  en  1808,  capitaine  de  frégate  en  1822  ': 
retraité  le  1er  mai  1832,  avec  une  pension  de  2,-i0O  fr.  —  Cinquante-sept  ans 
huit  jours  de  services,  campagnes  comprises.  (Dossier  de  M.  Maquet.  )  —  Porte 
plus  haut,  p.  225.' 

(5)  Louis-Auguslin-Philibert,  né  le  22  septembre  1775,  à  Saint-Montan, 
deuxième  arrondissement  du   parlement  de  l'Ardèchc  ;  fils  légitime  de    Hilairc- 


ZlOO  CHEVALIERS 

colonel  du  régiment  de  Bretagne,  chevalier  de. Saint-Louis 
avant  1724(1);  Margeot  de  Saint-Ouen  (François),  capi- 
taine au  bataillon  de  garnison  deBeauce,  nommé  en  1782  (2V 

Etienne  Je  Saint-Priest,  capitaine  Je  cavalerie,  et  Je  Suzanne-Eulalie  Quinlin. 
[Acte  de  naissance,  délivi'é  le  23  janvier  1807,  par-  M.  Saint-Priest ,  maire  de 
Saint-Montan  ;  dossier  de  M.  de  Saint-Priest.)  —  Entré  au  service  en  J7.X9; 
émigré  en  1702;  a  fait  les  campagnes  de  1703,  Oï,  03,  00,  07;  lieutenant  Je 
vaisseau  dans  la  marine  du  royaume  d'Italie  en  1S0S,  capitaine  de  frégate  en  1S12; 
passé  dans  la  marine  française  comme  capitaine  de  frégate  en  181  i,  capitaine  <!e 
vaisseau  en  1822;  retraité  le  7  septembre  1830,  avec  une  pension  de  2.023  fr.  — 
Quarante-deux  ans  cinq  mois  et  dix  jours  de  services,  campagnes  comprises.  — 
Retiré  à  Saint-Montan  (Ardèche).  (Dossier  de  M.  de  Saint-Priest.)  —  De  Saint- 
Priest.  [Almanach  royal  de  1S17,  p.  624.)  —  Baron  Je  Saint-Priest.  (Almanaeh 
royal  de  1830,  p.  070.)  —  Son  Jossier  contient  plusieurs  lettres  au  ministre  Je 
la  marine,  signée»  le  baron  Je  Saint-Priest. 

(1)  Chevalier  Je  Saint-Louis.  (Registre  de  I71S  à  1724,  fol.  155,  régiment  de 
Bretagne.)  —  De  Berthelot  (Michel-François  Berthelot  de  Rebourseau),  né  le 
2  avril  1675,  mort  le  28  février  1731.  —  Mousquetaire  en  1700.  Était  à  la  ba- 
taille de  Fleurus,  même  année,  au  siège  de  Mons  et  au  combat  de  Leuse  en  1691, 
au  siège  de  Namur  et  à  la  bataille  de  Steinkerquc  en  1002.  Capitaine  dans  Royal- 
étranger  en  1695 ;  campagnes  d'Allemagne  de  1603,  0i,  03;  était  au  siège  de 
Valence,  en  Italie,  en  1000  ;  à  l'armée  de  la  Meuse  en  1007.  au  camp  de  Compiè- 
gne  en  1608,  à  l'armée  de  Flandre  en  1701,  et  au  combat  de  Nimègue  en  1702. 
Colonel  d'un  régiment  de  son  nom  en  1702;  à  l'armée  d'Italie  en  1703,  prises 
de  Bersello,  de  Nago,  d'Arco,  d'Asti,  et  de  Villeneuve-d'Ast  ;  était  en  170-i  aux 
sièges  de  Verceil,  d'Vvrée  et  de  Verne;  colonel  du  régiment  de  Bretagne  même 
année;  était  au  siège  de  Chivas  et  à  la  bataille  de  Cassano  en  1703;  a  été  blessé 
à  l'attaque  de  S  ils  en  1700,  et  s'est  trouvé  au  siège  et  à  la  bataille  de  Turin  même 
année;  était  à  l'armée  du  Daupbiné  on  1707,  à  l'attaque  des  deux  faubourgs  de 
Sesannes  en  1708,  et  à  Malplaquet  en  1700.  Brigadier  en  1710  ;  a  servi  à  l'armée 
de  Flandre,  était  à  l'attaque  d'Arleux  en  1711,  à  l'attaque  de  Denain,  aux  sièges 
de  Douai,  du  Quesnoy  eu  1712,  et  aux  sièges  de  Landau  et  de  Fribourg  en  1713. 
Maréchal  de  camp  en  1719,  gouverneur  de  Thionville  en  1733.  (Pinart,  Chronolo- 
gie militaire,  t.  VII,  pp.  0 't  et  63)  (a). 

(2)  Margeot    de    Saint-Ouen  (François),    né    le Enseigne  en    1733, 

lieutenant  même  année,  capitaine  en  1702,  rang  du  lor  janvier  1738;  réformé 
en  1763,  replacé  à  une  compagnie  dans  le  régiment  des  recrues  d'Alençon  même 

(a)  D'Aspect,  t.  II,  p.  303,  cite  un  autre  Betthelot,  major  du  régiment  Royal-cavalerie, comme 
ayant  été  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  de  TOI  à  1715.  l.cs  registres  contrôles  de  cette  orme, 
de  101)1  à  1000,  et  de  1000  à  l~0â,  font  mention  du  mnjor  de  Royal-cavalerie,  écrit  Bcrtelat  et 
Bi-rtclut,  mais  sans  indiquer  qu'il  fût  décoré. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  401 

de  Margeot  (Louis-Maurice),  nommé  en  J81o  (1);  le  che- 
valier d'Épernay  (Laurent-Arnoux;,  capitaine  en  second 
d'artillerie,  nommé  en  1783  (2i;  Ducos  de  la  Dite  (Jean-Bap- 
lislu-Michel),  capitaine  d'artillerie,  nommé  en  1791  (3);  le 
chevalier    d'Andigné    (Charles-Jean),    capitaine    d'artillerie, 

année,  replacé  dans  Poitou  en  170  i.  —  Prisonnier  de  guerre  à  Rosbach,  en  1757. 
—  170o,  intelligent  et  plein  de  zèle.  —  1771,  bon  Mijet,  très-intelligent.  (Registre 
de  Poitou,  de  1703  à  177G,  foi.  55  verso.)  —  Do  Saint-  Ouen  (François  Margeot), 
capitaine  commandant  à  la  formation  de  1776  ;  le  22  janvier  1779,  assurance 
d'une  compagnie  dans  un  bataillon  de  garnison;  le  5  juin  1770  a  eu  une  compagnie 
d  ins  lu  bataillon  de  garnison  du  régiment  de  Beauce.  (Registre  de  Poitou  de  1770  a 
1788.) — Morgeotdc  Saint-Ouen,  capitaine.  (Registre,  troupes  provinciales,  1782, 
bataillon  de  garnison  de  Beauce,  fol.  71.) — L'orthographe  du  nom  est  de  Margeot. 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  199.  —  Né  le  4  janvier  1780.  à  Suinl-Germain-la- 
Cam pagne,  près  Bernay  (Eure)  ;  iils  légitime  de  messire  Louis-Charles  de  Margeot, 
chevalier  de  Saint-Ouen,  ancien  mousquetaire,  deuxième  compagnie,  seigneur  et 
patron  honoraire  de  la  paroisse  de  Livet  sur-Authou,  seigneur  du  noble  fief,  terre 
et  seigneurie  du  Camp-de-la-Maré,  du  Monlheron,  la  Gyrardière  et  autres  lieux,  et 
de  noble  dame  Jeanne-Françoise  de  Margeot,  dame  et  patronne  honoraire  de  !.i 
paroisse  de  Livet-sur-Authon.  (Acte  de  naissance.)  —  Capitaine  à  l'état-major  de 
M.  de  Frotté  en  1790;  licencié  en  1800;  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de 
Luxembourg,  le  18  juin  1814;  brigadier  (capitaine)  aux  mousquetaires  du  roi, 
première  compagnie,  le  1er  juillet  suivant  ;  breveté  chef  d'escadron  le  19  mars  1815; 
chef  d'escadron  aux  chasseurs  de  l'Orne,  le  15  décembre  suivant.  —  Chevalier  de 
la  Légion  d'honneur  le  19  mars  1813.  —  Démissionnaire  le  30  septembre  1850. 
(Dossier  de  M.  de  Margeot.)  —  Son  tils  François- Raoul,  né  en  1808,  élève  à  l'école 
de  Saint-Cyr  en  1823,  sous-lieutenant  élève  à  l'école  de  Saumur  en  1827,  passé 
au  7e  chasseurs  en  1829  ,  a  également  donné  sa  démission  en  1830,  à  la  suite  des 
événements  de  juillet.  (Dossier  de  M.  Raotd  de  Margeot.) 

(2)  Laurent-Arnoud,  chevalier  d'Epernay,  né  le  4  mars  1  T-i-i,  à  Louhans,  prè# 
de  Chalon-sur-Saône.  —  Aspirant  d'artillerie  en  1703,  élève  en  1701,  lieutenant 
en  premier  en  1707,  capitaine  par  commission  en  1778,  capitaine  en  second 
en  1779,  chevalier  de  Saint-Louis  le  19  juin  1783,  capitaine  en  second  de  sapeurs 
en  1783,  capitaine  de  bombardiers  en  1787,  capitaine  de  canonniers  en  J788,  ca- 
pitaine en  premier  en  résidence  en  1789  ;  retiré  le  1er  juin  1791,  avec  une  pensiou 
de  1,200  livres.  (Registres,  capitaines  d'artillerie  avant  1789.  t.  II,  fol.  17:2.; 

(5)  Inscrit  d'abord  sous  le  nom  de  Saint-B irtbélemy  (Ducos  de  Saim-Barlhé- 
lemv).  —  Né  le  4  mai  1717,  à  Francescas,  diocèse  de  Comtom.  —  Elève  d'artille- 
rie en  1765,  lieutenant  en  second  et  lieutenant  en  premier  en  1707,  capitaine  par 
commission  en  1779,  capitaine  en  second  eu  1780,  idem  de  sapeurs  eu  1783,  ca- 
pitaine de  bombardiers  en  1786,  de  canonniers  en  1787,  capitaine  en  premier  eu 
III.  -G 


Û02  CHEVALIERS 

nommé  en  1791  (l);  Joux  (Théodore-Pliilibert-Arnould  ,  ca- 
pitaine commandant  au  régiment  d'artillerie  de  la  Fère, 
nommé  le  10  septembre  1786  (2);  Chaix  (Etienne;,  ancien 
officier,  nommé  le  11  octobre  1814  (3);  do  Courte  de  Taly 
(Ambroise  de  la  Bougatelière),  capitaine  au  régiment  d'An- 

résidence  en  1789,  chevalier  de  Saint-Lou's  le  23  mars  1791  ;  admis  au  traitement 
de  réforme  le  7  novembre  1800,  réintégré  dans  son  emploi  'Je  capitaine  en  rési- 
dence fixe  par  Mgr  duc  d'Angouléme,  à  Bordeaux,  le  20  mars  1814.  —  Gratifica- 
tions :  500  livres  en  1782,  500  livres  même  année,  500  livres  en  1785.  {Registres, 
capitaines  d'artillerie  avant  1789,  t.  II,  fol.  192.) 

(1)  Né  le  1G  février  1750,  à  Angers. — Noble. —  A  été  page  de  la  grande  Ecurie 
du  roi,  neveu  de  M.  Bouju,  imjor  de  l'École  militaire  (a).  —  Aspirant  d'artillerie 
appointé  en  17C8,  lieutenant  eu  second  en  17G9,  en  premier  en  1779,  capitaine 
par  commission  en  1782,  capitaine  en  second  en  1785,  chevalier  de  Saint-Louis  le 
25  mars  1791  ;  retiré  le  1er  juin  1791,  avec  une  pension  de  1 ,000  livres.  —  Gra- 
tifications :  800  livres  en  1779,  200  livres  en  1780.  (Registres,  capitaines  d'ar- 
tillerie avant  1789,  t.  II,  fol.  507.) 

(2)  Fils  de  messire  Claudc-Philibert-Arnonx  de  Roufand,  et  de  dame  Anne-Ya- 
lérienne  Niepce,  son  épouse  ;  né  à  Louhans  le  17  octobre  1 7  iO.  Capitaine  com- 
mandant au  régiment  d'artillerie  de  la  Fère  ;  retraité  en  1789,  avec  une  pension 
de  GGG  livres.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  15,578.)  —  H  y  a  au  registre 
des  pensions  et  à  celui  de  l'ordre,  une  erreur,  qui  nous  empêchait  de  retrouver 
les  services  de  cet  officier.  Ce  n'est  pas  dans  la  Fère-artillerie  qu'il  a  servi  ,  mais 
dans  la  Fère-infanterie.  —  Darnoux  de  Joux  (Théodore-Philibert),  né  le  17  octo- 
bre 17-50.  Enseigne  en  1759,  lieutenant  en  1700,  devenu  sous-lieutenant  à  la  com- 
position de  17G5,  replacé  lieutenant  en  17G7.  —  1707,  sert  bien,  se  conduit  de 
même,  est  instruit.  (Registre  de  la  Fère-infanterie,  do  17G5  à  I77G,  fol.  38/  — 
Né  à  Louhans  en  Bourgogne.  Capitiinc  en  second  en  i770,  capitaine-comman- 
dant en  1785.  Retraité  le  14  mars  1780  avec  une  pension  de  GUG  li\res.  —  1778, 
a  bien  servi,  a  fait  au  moins  cinq  cents  recrues.  (Registre  du  même  régiment,  de 
1776  à  17S8.)  —  L'orthographe  du  nom  est  d'Arnoux  de  Joux. 

(5)  Ancien  lieutenant.  —  Entré  dans  la  gendarmerie  en  1772,  y  a  servi  jus- 
qu'en 1776.  Émigré  en  1791  ,  a  repris  du  service  dans  la  gendarmerie,  et  a  fait  la 
campagne  de  1792  dans  ce  corps,  comme  fourrier.  Passé  au  régiment  de  Rohan 
en  1795,  et  y  est  resté  jusqu'en  1802.  A  été  blessé  plusieurs  fois  et  est  devenu 
sourd. —  A  vingt-quatre  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes.  (Commission 
de  1814,  t.  1,  10e  tableau,  n"  85.)  —  Né  à  Aubière  (Puy-de-Dôme),  le 
2G  mars  1750.  Chef  d'escadron.  Pension  de  500  livres  sur  l'ordre,  le  20  août  1825. 
Décédé  à  Monlferrand,  près  Clermont  (Puy-de-Dôme),  le  5  décembre  1820.  (Re- 
gistres des  pensions  sur  l'ordre,  de  181-i  ri  1850,  t.  I,  fol.  S0  verso,  n°  322.) 

(a)  Voir  plus  haut,  p.  394. 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  ■■  :: 

jmi-mfanleric ,  nommé  le  21  niad  17X5  (1);  do  la  Bmisse 
fJcan-Baplistç),  capitaine  au  régiment  de  Monsieur,  nomme 
le  21  avril  1777  (2);  La  Broise  dû  Raiseux  (Cîaude-Je;m- 
llené),  capitaine  au  régiment  de  Béarn,  nomme  le  27  no- 
vembre 1791  (3):  Daljoville  (Julien),  o  mmissaire  provincial 
d'artillerie,  chevalier  de  Saint-Louis  en  17iî()  vi  ;  Dalioville 
.François-Marie),  capitaine  d'artillerie,  chevalier  do  Saint- 

(1)  Lieutenant  en  1737,  sous-aide-major  en  1703,  capitaine  eu  1773.  —  ITi-ii, 
200  livres  de  gratification.  (Registre  d'Anjou,  de  1770  à  17îSS.)  —  A  abandonne 
en  I79J.  (Registre  de  1783  à  1703.) 

(2)  Né  à  Chopillevré,  le  29  septembre  1753.  Lieutenant  eu  1747,  reformé 
en  1719,  replacé  enseigne  en  1750,  lieutenant  même  année,  capitaine  en  ITîiîl; 
relire  le  29  avril  1777,  avec  1,000  livres  d'appointements  et  la  croix  de  S  tint- 
Louis.  —  Gratifications  :  400  livres  en  17G9,  et  400  livres  en  1771.  [Registre  du 
régiment  de  Monsieur,  de  1770  à  17SS.)  —  De  la  Broise  (Jacques-Baptiste),  ne 
le  29  septembre  1733,  à  la  Cliapelle-Urrée,  élection  de  Mortain,  diocèse  d'Avran- 
cbes  ;  fils  de  messire  Jean-Alexandre  de  la  Broise,  écuyer,  seigneur  du  Boulverti  l 
delà  Cbapelle,  et  de  dame  Françoise-Jeanne  Cocbard,  son  épouse  (a).  (./.;>  de 
naissance,  dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  6,491.) 

(5)  Né  le  2a  juillet  1733,  à  Laval.  —  Sous-lieutenant  en  1770,  lieutenant  .  a 
second  en  177G,  premier  lieutenant  en  1780,  capitaine  en  second  en  17NÎ.  — 
177G,  bon  sujet.  —  Gratilications  :  200  livres  en  1783,  et  300  livres  comme  sup- 
plément même  année.  A  abandonné  le  13  janvier  1792.  (Registre  de  lièarn  (13  ), 
de  1788  à  1793,  fol.  63.)  —  L'orthographe  du  nom  est  de  la  Broise. 

(4)  Né  le  —  Officier  pointeur  en  1703,  commissaire  extraordi- 
naire  d'artillerie  en   1700,   commissaire  ordinaire  en  1709,  commissaire  proiin- 

[a)  En  1759,  il  fut  envoyé  avec  cinquante  hommes  à  Munster,  que  l'ennemi  li  mli.it, I,  n 
lorsqu'il  y  entra.  11  y  resta  bloqué  pendant  quatre  mois.  Chargé  de  défendre  la  redoute  rt'e 
Saint-Maurice,  construite  assez  loin  de  la  place,  il  soutint  une  attaque  des  plin  vives  de  la  pari 
de  l'ennemi,  qui  l'assaillit  a  deux  reprises,  et  qu'il  força  de  se  retire:-,  après  lui  an>si  ;  •! 
éprouver  une  perte  très-forte.  Ce  fait  honorable  est  attesté  par  des  certificats  de  M.  !••  <  ->  ■>'  !•" 
Goyon,  lieutenant  général,  et  de  M.  de  r.oischiireau,  maréchal  de  camp,  sotts  les  nulir»  <  -• 
quels  M.  de  la  Broise  servait  à  Munster.  M.  de  (loyoti  ajoute  qu'il  sollicita  pour  rei  <•  •  •  i  '  * 
grâces  que  méritait  cette  action,  et  que  sa  jeunesse  lui  a  paru  Ctre  la  seule  i.ii-nn  qui  a  t  i  .p- 
porlcrdu  retard  au  succès  de  cette  démarche.  M.  de  Poisclaireati,  en  envoyant  -  M  ■  '■- 
Broise  son  attestation;  dit,  dans  une  lettre  jointe  à  la  pièce  officielle  :  «  Nous  aimons  imon 
fait  de  meilleure  besogne,  si  tous  les  officiers  de  la  garnison  avaient  <  te  remplis  due.-  \>- 
lonté  pareille  à  la  vôtre.  »  -  Pièces  communiquées.)  —  M.  de  la  liroisc  était  à  IU»hacti,  n  i  l  >e 
distingua.  Il  fit  les  campagnes  d'Allemagne  et  de  Corse.  Étant  à  IVest.il  mu  va  un  bâtiment 
français,  qui  allait  être  pris  par  les  Anglais.  Sans  attendre  aucun  ordre,  il  lit  mettre  la  iMmi-on 
sur  pied,  et  tirer  le  canon  au.  milieu  delà  nuit.  Le  vaisseau  anglais  fut  démâte  «t  le  b.i:ninnt 
françaisput  rentrer  dans  le  port.  M.  de  la  Rroise  fut  d'abord  réprimandé  pour  avoir  asi  i  n  de- 
hors  de  la  liidriuchie  militaire,  puis  félicité,  et  mis  à  l'oidredu  jour.  [Arclmct  de  lnftimiih\\ 
—Lacroix  de  Saint-Louis  avait  été  demandée  pour  M.  delà  Rroise,  par  le  comte  de  Cravo,  son 
colonel,  à  la   lin  de  la  guerre  de  Scpt-Ans.  (Certificat  de  M.  de  Grave,  du  '-i  vetobre  17""..) 

2G. 


ûOi  CHEVALIERS 

Louis  en  1703  (I);  Douville,  lieutenant  aux  drapons  de  Vi- 
braye,  nommé  dans  la  période  de  1731  à  1742  (2). 

Saint-Léger  (Pierre-François  de  la  Brouasse),  capitaine  au 
régiment  de  Yaubecourt,  nommé  le  29  avril  1702  (3V  do 

ci.il  en  1715,  lieutenant  d'artillerie  en  17H1  (a),  brigadier  en  1750,  maréchal  de 

camp  en  1744,  lieutenant  général  en  174S,  inspecteur  général  en  1739   Vj,,  t 

campagnes,   trente-quatre  sièges,  une  bataille   (Lawfeld),  et   trois   blessures.   

En  1759,  pension  de  G00  livres  sur  l'ordre  de  Saint-Louis,  portée  ensuite  à 
1,500  livres.  —  Retiré  en  1763,  avec  sa  pension  de  1,500  livres  sur  l'ordre  et 
10,000  livres  d'appointements  sur  les  fonds  de  l'artillerie,  dont  4,000  livres  réver- 
sibles après  sa  mort  à  madame  Daboville,  et  400  livres  à  chacun  de  ses  trois  ne- 
veux, capitaines  duis  le  corps  royal.  —  Mort  en  avril  1773.  [Registre,  officiers 
généraux  et  supérieurs  d'artillerie,  de  1700  à  1757,  fol.  2.)  —  L' orthographe 
du  nom  est  d'Aboville.  —  On  nous  a  signalé  un  autre  d'Ahoville  (Bernardin), 
mort  commissaire  provincial  d'artillerie  à  Brest,  en  1729,  qualifié  chevalier  de 
Saint-Louis  dans  son  acte  de  décès  et  dans  l'acte  de  naissance  de  son  [ils :  mais 
nous  n'avons  pu  le  retrouver.   Les  registres  de  cette  époque  manquent. 

(!)  Porté  I.  I,  p.  580,  avec  ses  services  jusqu'en  1777.  —  Lieutenant-colonel 
en  '1778.  (Registres,  officiers  supérieurs  avant  1789,  t.  Il,  fol.  273.)  Colonel 
en  1780.  (Même  registre,  fol.  211.)  —  Brigadier  en  1781,  colonel  du  régiment 
d'artdlerie  de  Metz  en  1782,  maréchal  de  camp  en  1788,  inspecteur  en  1791. 
lieutenant  général  en  1792,  premier  inspecteur  général  en  l'an  VIII.  —  Pension 
de  500  livres  sur  l'ordre  de  Saint-Louis  en  1783;  retraité  le  7  frimaire  au  XI. 
avec  une  pension  de  G.,000  livres.  —  Neuf  campagnes,  deux  de  la  révolution,  qua- 
torze sièges,  cinq  batailles  ou  affaires,  une  expédition.  (Même  registre,  fol.  107.) 
(2)  Chevalier  de  Saint-Louis,  lieutenant  de  la  compagnie  du  Verger.  (Registre, 
contrôle,  cavalerie  et  dragons,  de  173  i  à  1748,  fol.  19G  verso.)  —  Di.uvillc  :  est 
de  Gouville,  près  Valognes.  Aide  de  camp  de  M.  Dalbergottv,  lieutenant  général, 
en  170G  ;  lieutenant  dans  ce  régiment  même  année  ;  gentilhomme  valeureux,  qui 
n'a  que  de  bonnes  qualités;  capitaine  eu  1742;  le  roi  lui  a  donné  la  compagnie 
vacante  par  la  mort  de  M.  de  la  Henze.  — Mort  en  1744.  (Registre  des  capitaines 
de  cavalerie,  de  1731  à  17G3  veiso,  dragons  de  Yibraye.)  —  Jean  d'Aboville, 
sieur  de  Douville,  tué  dans  li  tranchée  au  siège  de  Fribourg,  en  1744.  (Archives 
de  la  famille.) 

(3)  Pierre-François  de  la  Broise,  fils  de  Pierre,  écuyer,  sieur  du  Ménil-Ozenne, 
et  de  noble  daine  Marie-Gillette  Grimod,  son  épouse;  né  au  Ménil-Ozenne,  élec- 
tion de  Mortain,  diocèse  d'Avranehes,  le  9  mai  1724.  (,-lcte  de  naissance.)  —  De 
la  Broise,  sieur  de  Saint-Léger,  capitaine  au  régiment  d'Aunis.  Pension  de  retraite, 
de  400  livres  eu  17G3.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  14,395.)  —  Sainl- 

(o)  Ce  que  l'on  appelait  alois  lieutenant  général  d'artillerie,  dénomination  particulière  an 
corps,  et  qu'il  ne  faut  pas  confondre  avec  le  grade  de  lieutenant  général  des  années  du  roi. 


DE  DIVERSES  ÊTOQUES.  Û05 

Casfplbajae  de  Monplaisir  (Jean-Guillaume),  garde  du  corps 
«lu  roi,  compagnie  de  Yilleroy,  nommé  le  10  juillet  1  78o  (i); 
de  Castelbajac  de  Pomarèdc  (Louis\  garde  du  corps  du  roi, 
compagnie  de  Beauvau,  nommé  le  o  mai  1772  (2);  de  Cas- 
telbajac (Paul),  major  du  régiment  Royal-Cantabres,  nommé 
le  13  février  1762  (3)  ;  de  Castelbajac  (Paul-Guillaume),  sous- 
brigadier  des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Beau- 
Léger  (Pierre-François  Je  la  Brouasse),  né  le  9  mai  1721,  est  de  Menv-Lozann.^ 
en  Normandie.  Lieutenant  en  second  en  1744,  lieutenant  même  année,  capitaine 
eu  1747,  en  second  à  la  réforme  (à  la  paix  en  1749),  replacé  à  une  compagnie 
en  1756,  chevalier  de  Sjint-Louis  en  1762;  retraité  le  15  août  1703,  avec  une 
pension  de  400  livres.  [Registre  du  régiment  d'Aunis,  ci-devant  Yaubecuurt ,  de 
1765  à  1776,  fui.  50.)  —  L'acte  de  naissance  rétablit  l'orlhograplie  du  nom  pa- 
tronymique, défiguré  dans  les  registres  du  temps. 

(1)  Guillaume,  fils  de  noble  François  de  Castelbajac,  seigneur  de  Pomaret,  et  de 
dame  Marie  Dupouy  ;  né  le  5  janvier  1757,  à  Beaumont-les-Lomagnes,  dio>è-e  de 
Montauban.  [Acte  de  naissance.)  —  Pension  de  retraite  de  580  livres,  le  29  sep- 
tembre 1785,  comme  ancien  garde  du  corps,  compagnie  de  Villeroy.  [Dossiers  des 
pensions  avant  1789,  n°  5,672.) 

(2)  Né  aux  Gatalens,  dioicse  de  Montauban,  le  20  octobre  1727  ;  fils  de  noble 
François  de  Castelbajac,  seigneur  du  Poumaret,  et  de  dame  Marguerite  Lacazc, 
son  épouse.  [Acte  de  naissance.)  —  Pensions  :  1°  100  livres  en  1773  ;  2°  100  livres 
en  1774,  comme  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Boauvau,  et  en  considé- 
ration de  ses  services.  —  Retiré  aux  Invalides,  comme  capitaine,  en  1774.  [Dos- 
siers des  pensions  avaitt  1789,  n'  10,528.) 

(3)  Né  le  19  août  1718,  à  Casleljaloux,  diocèse  de  Tarbes  ;  fils  de  noble  Jac- 
ques de  Caslelbajac,  et  de  dame  Catherine  d'Armagnac  d'Oléac,  son  épouse.  (Acte 
de  riaissance.)  —  Pension  de  réforme  de  800  livres  en  1762,  lors  de  la  suppres- 
sion de  son  répiment.  [Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  15,428.)  —  Caslel- 
bajac (Paul),  mousquetaire,  première  compagnie,  de  1740  à  1733  ;  capitaine  en 
second  en  1757,  en  pied  en  1759,  major  le  16  lévrier  1762.  [Etat  du  réqimtnt 
Royal-Cantabres,  1765;  cartons  des  régiments,  archives  de  la  guerre.)  —  Dans 
un  autre  état,  en  1757,  on  trouve  :  entré  au  service  du  roi ,  dans  la  seconde  com- 
pagnie des  mousquetaires,  le  14  novembre  1755;  a  quitté  en  avril  1746  ;  rentre  le 
8  juillet  1737  ;  capitaine  en  second  dans  Royal-Cantabrcs,  major  le  16  février  1761. 
(  Même  carton.)  11  fut  blessé  et  fait  prisonnier  à  la  bataille  de  Thiugen  (d'Eltin- 
gen).  Cet  officiera  parfaitement  servi;  son  zèle  lui  a  fait  faire  la  campagne  der- 
nière, quoique  sa  santé  fût  en  mauvais  état.  Il  se  retire  à  Tarbes,  routent  de  la 
retraite  de  800  livres  que  le  roi  lui  donne  par  son  ordonnance.  [Etat  de  licencie- 
ment en  1765,  même  carton.)  Porté  t.  I,  p.  518. 


ÛOG  CHEVALIERS 

vau,  nommé  le  31  mars  1770  (1);  Cadolle,  capitaine  au  ré- 
giment de  Lyonne,  nommé  avant  1720  (2);  Cadolle,  capi- 
taine au  régiment  de  Traisnel,  nommé  dans  la  période  (!•■ 
1 73  i  à  1740  (3);  de  Monconseil,  colonel  du  régiment  de  sou 
nom,   chevalier  de  Saint-Louis  avant   17 46  (i);  de  Cadolle 

^1)  Né  le  50  janvier  1723^  à  Beaumont-de-Lomagne,  généralité  d'Aucli  ;  fils 
de  noble  François  de  Castelbajac,  seigneur  de  Poumaret,  et  de  dame  Marguerite 
de  la  Case,  son  épouse.  (Acte  de  naissance.)  —  Pensions  :  1°  200  livres  en  1771), 
et 200  livres  en  1772,  en  considération  de  ses  services;  2°  800  livres,  comme  re- 
traite de  brigadier,  en  477-4.  —  En  lui  annonçant  le  règlement  de  cette  pension 
de  retraite,  M.  Dauger  (le  baron  Dauger,  aide-major),  lui  écrivait  :  «  11  me  reste. 
Monsieur,  à  vous  témoigner  tous  mes  regrets  sur  la  peite  que  fait  la  compagnie 
d'un  officier  tel  que  vous,  dont  le  zèle  et  les  talents  intéressaient  autant  le  service 
du  roi  par  l'exemple  qu'ils  donnaient  que  par  le  bien  réel  qu'il  en  retirait,  et  sur 
celle  que  je  fais  en  particulier  d'une  personne  dont  l'amitié  m'est  précieuse.  Je 
vous  prie,  Monsieur,  de  me  la  continuer  et  de  ne  jamais  douter  de  toute  telle  que 
je  conserverai  pour  vous,  dont  je  me  trouverai  toujours  heureux  de  pouvoir  vous 
donner  des  preuves.  »  (  Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  13, 483.  ) 

(2)  Porté  t.  I,  p.  2G1,  comme  chevalier  de  Saint-Louis  en  1700.  —  Est  né  à 
Lunel  ;  a  commencé  à  servir  en  1G86  dans  les  cadets  ;  sous-lieutenant  au  régiment 
de  Bourgogne  en  1GS9,  lieutenant  en  1G91  ,  passé  au  régiment  de  Maulevrier  en 
1G92,  capitaine  en  1694,  capitaine  de  grenadiers,  chevalier  de  Saint-Louis,  a 
reçu  des  blessures;  n'a  pas  discontinué.  (Registre,  rang  des  capitaines  d'infanterie 
de  JGt>9  à  1720,  fol.  37i,  régiment  de  Lyonne,  ci-devant  Maulevrier.)  —  Major. 
(Registre  de  1718  à  1724,  fol.  215,  le  régiment  devenu  Montconseil.)  —  Pension  de 
400  livres  sur  le  trésor  royal.  (Registre  de  172i  à  1751,  fol.  223.)  —  Lieutenant- 
colonel  en  1731,  à  présent  commandant  à  Bozzolo.  (Registre  de  1750  ci  173  ï, 
fol.  351. )  —  Jein-Louis  de  Cadolle,  lieutenant  pour  le  roi  à  Sarrelouis  en  1737, 
avait  eu  une  pension  de  400  livres  sur  le  trésor  en  1711  (a).  (Note  ih  la  famille.) 

(5)  Enseigne  en  1725,  lieutenant  en  172S,  capitaine  en  1752,  est  fils  du  lieu- 
tenant-colonel de  ce  régiment.  (Registre  de  1750  ci  1734,  fol.  55G,  régiment  de 
Montconseil.)  —  Retiré  en  1746.  (Registre  de  1754  à  17-18,  fol.  285,  le  régiment 
devenu  Traisnel.)  —  Charles-François,  chevalier  de  Saint-Louis  eu  17-44.  (Note 
de  la  famille.)  —  Cet  officier  n'est  pas  porté  chevalier  de  Saint-Louis  sur  le  re- 
gistre de  son  régiment,  mais  sa  qualité  est  et  iblîe  au  registre  de  l'ordre  de  1716  ci 
1757,  où  il  figure  comme  parrain,  en  1751,  de  son  frère  Etienne  de  Cadolle. 
(i)  Cbevalier  de  Saint-Louis.  [Registre  de  1754  ci  1718,  fol.  2S5,  régiment  de 

[a]  M.  de  Canault,  porté  t.  I,  p.  VJ,  se  nommait  François  de  Cadolle,  seigneur  de  Canault. 
ainsi  qu'il  résulte  d'actes  authentiques,  qui  nous  ont  été  communiqués,  et  du  dictionnaire  de  la 
Cbesnay  des  Bois,  où  la  qualité  de  chevalier  de  Saint-Louis  lui  est  donnée.  Nous  avons  déjà  fait 
remarquer  plusieurs  fois  combien  il  nous  émit  difficile  de  nous  reconnaître  dans  ce  dédale  de 
noms  de  seigneuries  non  accompagnés  du  nom  patronymique. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  407 

Ktienne),  capitaine  au  régiment  de  Traisnel,  chevalier  de 
Suiut-Louis  en  1751  (1);  le  chevalier  de  Cadolle  (Etienne- 
François),  capitaine  au  régiment  de  Dnrtbrt,  nommé  le 
23  août  1758  (2);  le  comte  de  Cadolle  (Bcrnard-Jacques- 
Pauliu),  ancien  officier,  nommé  le  23  mai  1825. 

Le  chevalier  de  Chantereau  (Louis-Marie),  ancien  officier, 
nommé  le  7  novembre  1811  (3);  Beauuier  (Laurent),  capi- 
taine trésorier  du  16e  chasseurs  à  cheval,  nommé  en  1819(1); 

Traisnel,  ci-devant  de  Montconseil.)  —  Mort  maréchal  de  camp.  Voir  plus  haut, 
j>.  57  5,  l'acte  de  naissance  du  baron  de  Baye  (Alexandre-Esticnne-IIypolite). 

(1)  Lieutenant  en  second  en  1754,  lieutenant  même  année,  capitaine  *.-n  17  >  *  »  - 
(Registre  de  175-i  à  1748,  fol.  285  verso.)  —  Capitaine  de  grenadiers  en  1758, 
rang  de  lieutenant-colonel  le  10  mai  1761,  mort  en  1761 .  (Registres  de  17  1S  à 
1705,  t.  II,  fol.  Gl.)  —  Inscrit  à  la  date  du  4  novembre  1751,  mais  reçu  par  sou 
frère,  ci-devant  capitaine  au  régiment  de  Traisnel,  le  21  octobre.  (Registre  de 
l'ordre  de  174 G  à  1757.) 

(2)  Lieutenant  en  second  en  17-15,  de  grenadiers  en  17-44,  enseigne  et  lieute- 
nant même  année,  capitaine  en  1746.  {Registre  de  1754  à  1748,  fol.  281.)  — 
Etienne-François,  né  le  5  octobre  1727,  est  de  Lunel  . —  Capitaine  en  second  à  la 
réforme  (à  la  paix  en  1749),  replacé  en  1752,  mort  en  1761.  (Registre  de  1748  à 
1705,  le  régiment  devenu  Durfort,  t.  II,  p.  01  verso.) 

(5)  Né  à  Fontenay  (Vendée)  le  14  juillet  1771,  (ils  de  messire  Louis-Henri  Clian- 
treau,  chevalier,  seigneur  de  la  Jouberderie,  et  de  dame  Marguerite-Uenée-Ga- 
brielle  Bullion  (Acte  de  naissance).  Sous-lieutenant  au  régiment  d'Haynault  en 
1788,  lieutenant  et  adjudant-major  en  1791,  a  délaissé  en  1792.  Chef  de  rassem- 
blement en  1795  dans  la  Vendée  sous  les  ordres  de  Lescure  ;  chef  du  département 
d'Ille-et-Vilaiue  en  1794,  chef  du  conseil  royal  et  supérieur  de  toute  la  Bretagne 
en  1795,  chef  de  division  en  Vendée  en  1790  :  a  fait  les  campagnes  depuis  1795 
jusqu'à  la  soumission  en  1797;  capitaine  d'une  des  compagnies  de  gardes  d'hon- 
neur de  Mgr  duc  d'Angoulême  en  1814,  inspecteur  d'arrondissement  des  gardes 
nationales  en  1815,  commandant  des  gardes  nationales  de  l'arrondissement  de  fon- 
tenay eu  1S10. —  Nommé  colonel  en  1795,  par  Monsieur,  comte  d'Artois. — Blesse 
gravement  au  bois  au  Thè.vre,  et  légèrement  à  Angers  en  1795;  a  eu  quatre  che- 
vaux tués  sons  lui  ou  morts  de  leurs  blessures  à  Chàtillon,  Martigny,  hrnee,  cl 
Pontorson.  Blessé  prés  de  Moneonlour  :  blessure  devenue  grave  par  défaut  de 
soins.  —  Colonel  d'infanterie  le  25  octobre  1S10  ,  pour  prendre  ran»  du  i"  jan- 
vier 1800.  [Dossier  de  M.  le  chevalier  Chantereau  de  la  Jouberderie.;  —  Maréchal 
de  camp  honoraire  le  27  décembre  1827.  (Relevé  manuscrit  des  officiers  généraux, 
archives  de  la  guerre.) 

(J)  Porté  plus  haut,  p.  230.  —  Né  le  2  juin  1775  à  Happonvilliers  (ïiure-et- 
Loir).  —  Fils  de  Servais  Beauuier  et  de  Charlotte  Deschène.  —  Soldat  eu  17'J2, 


408  CHEVALIERS 

Caslelbayart,  capitaine  au  régiment  d'Eu,  nommé  dans  la  pé- 
riode de  1 73  i  à  1748  (i);  le  marquis  de  Castelbajac  (Nico- 
las-Charles), chef  d'escadron  au  11e  chasseurs,  nommé  !>• 
1G  janvier  lSlo  (2);  le  comte  de  Castelbajac  (Àrnaud-Hai- 

au  7*  bataillon  de  Seine-et-Oise,  devenu  109°  demi-brigade  et  ensuite  54e  —  Ca- 
poral, fourrier  et  sergent- major  en  1790,  sous-lieutenant  quartier  -  maître 
trésorier  en  4795,  lieutenant  en  1799,  capitaine  en  1802,  incorporé  en  180  J 
au  7e  de  ligne,  passé  au  14e  chasseurs  à  clieval  en  1812,  licencié  en  181G,  ca- 
pitaine-trésorier aux  chasseurs  de  l'Orne  en  1818,  chef  d'escadron  au  2e  chasseurs 
à  cheval  et  admis  à  faire  valoir  ses  droits  à  la  retraite  en  1851,  retraité  le  1""  juil- 
let 1852,  avec  une  pension  de  1,920  francs.  — Cinquante  -  neuf  ans  neuf  moi* 
dix-huit  jours  de  services,  y  compris  vingt  campagnes.  —  Chevalier  de.  la  Lésion 
d'honneur  le  15  octobre  181  i.  —  S'est  particulièrement  distingué  et  a  rendu  les 
plus  grands  services  dans  la  place  de  Belfort  assiégée  en  1815  et  181-1.  —  La  place 
n'avait  que  pour  vingt-huit  jours  de  vivres.  Grâce  au  zèle  infatigable  du  capitaine 
Beaunier,  elle  a  tenu  cent  treize  jours,  soit  quatre-vingt-quatre  jours  de  plus  que 
l'approvisionnement  ne  semblait  le  permettre.  [Dossiers  des  pensions,  r»°  54,486, 
et  Précis  historique  de  la  défense  de  Belfort.  en  1 8 M,  brochure  in-12  de  M.  Beau- 
jjier,  publiée  au  Mans  en  1850.) 

(■])  Caslelbayart.  —  Capitaine  aide  major,  rang  du  5  décembre  1724,  qu'il  a  été 
•replacé  ici,  —  est  de  Mannessin.  —  Sous-lieutenant  dans  le  régiment  de  Menou 
en  1706,  lieutenant  en  1709,  capitaine  en  1712.  {Registre,  rang  des  capitaines 
■d'infanterie,  tfel72i  à  1751,  régiment  du  Maine,  fol.  101.)  —  Castelbayard, 
pourvu  d'une  compagnie  en  1754  ,  pourvu  de  la  compagnie  de  grenadiers  le 
15  juin  1745,  chevalier  de  Saint-Louis,  mort  en  1745  (a).  (Registre,  1754  à  17-18, 
le  régiment  devenu  d'Eu,  fol.  1 15  verso.)  —  Le  marquis  de  Castelbajac  (Bernard). 
Jl  venait  d'obtenir  la  permission  de  lever  un  régiment  de  son  nom,  quand  il  fut  tué 
à  la  tranchée  d'Ostende,  le  18  août  1745;  il  avait  été  blessé  à  Dettingen,  Parme, 
et  Guastalla,  et  défendit  à  Fonlenoy  la  première  redoute  du  bois  de  Birry,  à  la 
<ête  des  grenadiers  de  sou  régiment.  Dans  son  contrat  de  mariage  avec  Anne-Nicole 
■des  Lvons  d'Espaux,  fille  d'un  mestre  de  camp  de  dragons,  il  est  qualifié  de  très- 
haut  et  très-puissant  seigneur,  marquis  de  Castelbajac  et  de  Fontrailles,  premier 
baron  des  États  de  Bigorre.  (Archives  de  la  famille.)  —  L'ortliographe  «lu  nom  de 
■Castelbajac  a  beaucoup  varié,  et  la  Cbesnaye  des  Bois  a  constaté  ces  variations. 

(2)  Il  y  a  erreur  dans  les  prénoms,  et  la  date  de  la  nomination  n'est  qu'une  con- 
firmation, car  voici  les  services.  —  Le  marquis  de  Castelbajac  (Birthélemy-Domi- 
■nique-Jac(iues-Armand),  né  le  12  juin  1787  à  Bicaud,  département  des  Hautes- 
Tjrénées,  iils  de  messire  Jean-Baptiste  Gaston,  marquis  de  Castelbajac,  et  de  dame 
Louise-Anne  de  Cazalès.  Élève  à  l'école  de  Fontainebleau  en  1806,  sous-lieutenant 

{a)  Le  sieur  de  Castelbayard,  capitaine  dans  le  régiment  d'Eu,  est  dangereusement  blessé  b 
•nuit  du  16  au  fj  août,  devant  Ostende.  [Gazette  de  France  du  2$  août  17i5.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  409 

moml),  ancien   officier,   nommé   le    17   janvier  1815   (1); 

le  23  février  1807,  au  3*  hussards  le  11  avril,  même  année,  lieutenant  au  8e  hus- 
sards en  1809,  passé  au  corps  d'état-major  même  année,  capitaine  an  127e  de  ligne 
en  1811,  passé  dans  l'état-major  général  même  année,  clief  d'escadron  au  16e 
chasseurs  à  cheval  en  1813,  au  11e  même  arme  le  1"  août  1814,  major  au  même 
corps  le  22  mars  1813,  colonel  des  chasseurs  d'Angoulême  le  4  juillet  suivant, 
confirmé  par  ordonnance  du  roi  (le  régiment  devenu  chasseurs  des  Pyrénées),  le 
20  décembre  1813,  colonel  des  dragons  de  la  garde  royale  le  (5  juin  1821,  maré- 
chal de  camp  le  28  octobre  1826.  —  Campagnes  :  1S07  et  1808  en  Pologne  ;  1808 
et  1809  en  Espagne  et  en  Allemagne;  1812  en  Russie  ;  1813  en  Allemagne  ; 
1814  en  France;  1813  à  l'armée  royale  du  Midi.  — Blessures  :  coup  de  feu  à  la 
jambe  droite  en  Espagne  en  1809;  coup  de  sabre  au  bras  gauche  à  Wa groin  ;  coup 
de  sabre  à  la  cuisse  droite  à  Oslrowno  (Russie)  en  1812  ;  coup  de  feu  à  l'aine  du 
côté  droit  à  la  Moskowa  même  année;  blessé  et  pris  près  de  Brienue  en  1811; 
blessé  grièvement  de  trois  coups  de  baïonnette  au  cou,  à  la  hanche  droite  et  à  la 
poitrine,  aux  Vans  (Ardèche),  le  28  mars  1813.  —  A  rejoint  Mgr  duc  d'Angoulême 
à  Nîmes  en  1813;  a  été  destitué  par  décret  de  Napoléon  le  28  avril  1813,  étant 
détenu  à  Mende  (Lozère).  —  A  fait  la  campagne  de  1823  en  Espagne.  —  Cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur  en  1808,  officier  en  1813,  commandeur  en  1820, 
chevalier  de  Saint-Louis  le  3  novembre  181-4.  {Registres  des  dragons  de  la  garde 
royale,  1er  vol.,  fol.  96.)  —  Gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  du  roi.  — 
Lieutenant  général  en  1S40,  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur,  sénateur,  an- 
cien ambassadeur  à  Saint-Pétersbourg,  chevalier  grand-cruix  de  saint-Alexandre  de 
Newskide  Russie  et  de  Saint-Ferdinand  d'Espagne  (a).—  Porté  plus  haut,  p.  194. 
(■1)  Porté  plus  haut  (Voir  page  ISS).  —  Page  de  Monsieur  en  1786  ,  premier 
page  en  178S,  sous-lieutenant  aux  carabiniers  de  Monsieur  en  1789,  émigré  en 
1791.  A  fait  la  campagne  en  1792  à  l'armée  des  Princes  et  celles  de  1793  à  1793, 

(a)  Le  marquis  de  Castelbajac  a  épousé  en  premières  noces  Caroline  de  Mac -Manon,  morte 
sans  enfants  en  1816,  et,  en  secondes  noces,  Sopiiie  de  la  Rochefoucauld,  ïïlle  de  François,  duc  de 
la  Rochefoucauld,  pair  de  France,  et  de  Françoise  de  Tott. 

La  famille  do  Castelbajac,  originaire  de  la  province  de  Bigorrc,  remonte,  par  la  tradition, 
aux  premiers  souverains  de  ce  pays,  devenus  rois  de  Navarre.  —  Bernard  de  Castelbajac,  baron 
de  Bigorre,  é;ait  à  la  croisade  de  1100  sous  Philippe-Auguste;  en  1101,  devant  Joppé,  aujour- 
d'hui Jaffa.il  retira  sa  bannière  des  mains  d'un  marchand  de  Pise,  auquel  it  l'avait  engagée 
pour  quarante  marcs  d'argent.  Son  nom  et  ses  ar.ncs  figurent  au  musée  de  Versailles,  salle  des 
croisades.  —  Lu  autre  Bernard  de  Castelbajac,  sénéchal  et  gouverneur  du  Périgord,  fat  en  lliOO 
l'un  des  treize  chevaliers  de  l'ordre  de  la  Dame  Blanche  a  l'écu  verd,  créé  p.ir  le  maréchal  de 
Foucicaut  pour  ses  plus  vaillants  compagnons.  —  Un  Castelbajac,  étant  allé  en  1462  au  secours 
«lu  roi  d'Aragon,  fut  tué  a\ec  le  vicomte  de  Lavedan  devant  Villefranche,  en  Catalogne,  et  lu 
roi  fut  si  irrité  de  leur  mort,  qu'il  livra  la  ville  au  pillage.  —  l'n  Castelbajac  mourus  en  1513, 
devant  Tudeta  en  Espagne.  —  L'n  Castelbajac,  capitaine  de  trente  hommes  d'armes  et  de 
soixante  archers  d'ordonnance,  mourut  en  1510  à  Pescbiera,  en  Iialis  dont  il  était  gouverneur. 
—  L'n  Castelbajac  fut  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  d'Henri  III,  et  chevalier  de  l'ordre 
du  Roi  (Ordrede  Saint- Michel).  —  Enfin  un  Castelbajac  ton  disait  alors  Castilbayart)  leva,  en 
1620,  le  régiment  de  son  nom  (devenu  A  unis  en  1*02),  et  le  commanda  au  siège  de  la  Bc— 
«belle.  [Archives  de  la  famille.) 


410  CILEVALIEUS 

Montmort,  lieutenant-colonel  du  régiment  Royal-cavalerie  I  ); 
Bressolles,  major  du  régiment  Royal-dragons  (2);  Sainte- 
Marie;  capitaine  au  régiment  Royal-dragons  (3);  Duclieron 
(Preaume  ou  Pseaume,  peu  lisible),  gendarme  de  la  garde  du 
roi,   chevalier  de  Saint-Louis  le  o  juin  1761  (4);  Barlhouil 

dans  la  cavalerie  de  Béon,  à  l'armée  du  Brabant. — Blessé  d'un  coup  de  feu  au  bra- 
droit  en  179 i.  —  Est  âgé  de  quarante-trois  ans. —  A  quatorze  ans  de  services,  t 
compris  qualre  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  181  i,  loe  ta- 
bleau, n"  7.)  —  Comte  de  Barbazan  en  Bigorre,  mort  en  1854,  veuf  d'Éléonore  de 
Gabarrus,  nièce  du  comte  de  Cabarrus,  ministre  des  finances  en  Espagne. 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis,  retiré  en  1719.  (Registre,  rang  des  capitaines 
d'infanterie  et  de  cavalerie,  1718  à  172-4,  fol.  582,  régiment  Royal-cava- 
lerie.) 

(2)  Capitaine  le  18  décembre  1693,  chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre,  contrôle 
de  la  cavalerie,  1706  à  1715,  fol.  24o,  régiment  Royal-dragons.) 

(5)  Capitaine  le  26  novembre  1690,  chevalier  de  Saint-Louis.  (.17<;/?ies  registres 
et  régiment,  fol.  244  verso.) 

(i)  Psalmet  du  Chevron.  —  Samuel  Cheyrou,  fils  légitime  de  Jean,  et  de 
Marie  Maliot  né  à  Aixe,  paroisse  de  Tarn  ,  diocèse  de  Limoges,  le  9  novembre 
1715;  il  est  ajouté  à  l'extrait  de  baptême  délivré  en  1779  :  «  Je  soussigné,  curé 
d'Aixe,  certifie  que  le  susdit  curé  Orcel  (celui  qui  avait  baptisé  en  1715), 
avait  mal  écrit  le  nom  de  baptême  en  mettant  Samuel,  au  lieu  de  Psalmet,  qui  est 
un  des  saints  du  Limosin.  Il  avait  aussi  erré  en  ne  donnant,  selon  son  abus 
ordinaire,  aucune  qualité  aux  parents  du  baptisé.  Nous  les  reconnaissons  d'ail- 
leurs ici  sous  les  noms  de  du  Cheyrou,  et  non  simplement  sous  celui  de  Chey- 
rou. C'est  au  reste  le  véritable  acte  de  baptême  de  rnessire  Psalmet  du  Cheyrou,  ac- 
tuellement écuyer,  et  brigadier  des  gendarmes  de  la  garde  du  roi.  Signé  Brousse.  » 
(Copie  de  l'acte  de  naissance.)  —  Pension  de  200  livres  en  17-18,  comme  gendarme 
de  la  garde,  en  considération  des  services  du  feu  sieur  de  Maudac,  son  oncle,  re- 
tiré brigadier  de  la  compagnie.  —  Pension  de  G,O0O  li\res  en  1787,  comme  aide 
major  reformé,  lors  de  la  suppression  île  la  compagnie.  (  Dossiers  des  pensions 
avant  1789,  no  14,898.)  —  Entré  au  service  en  1735.  —  Cinquante-deux  ans  de- 
services  (Registre  des  gendarmes  de  la  garde,  état  de  1787).  —  Porte-étendard. 
(Etat  militaire  de  1768,  p.  158).  —  Sous-brigadier.  (État  militaire  de  1770. 
p.  156.)  —  Brigadier.  (État  militaire  de  1776,  p.  155.)  —  Fourrier-major  (Etat 
militairede  17S2,  p.  136.)  —  Porte-étendard,  rang  de  mestre  de  camp  (a).  (Etat 
militaire  de  1783,  p.  122.)  —  Maréchal  des  logis,  rang  de  mestre  de  camp.  (Etat 
militaire  de  1785,  p.  124.)  —  Aide  major.  (Etat  militaire  de  1786,  p.  124.) 

(«i  Avant  1775,  les  porte-étendards,  an  nombre  de  deux,  étaient  de  simples  gendarmes.  Par 
l'ordonnance  du  15  décembre  l"!»,  il  n'y  eut  plus  qu'un  seul  porte-étemlard,  ayant  rang  de 
luaféchal  des  \oA*. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  411 

Jean  »    inspecteur    commandant   du    Louvre,   nommé    en 

1777  (<). 

liarlonilh  de  Taillac  de  Bonas  (François),  ancien  officier, 
nommé  le  27  novembre  1814(2);  Barlouilh  de  Couloumé 
(André-Jean-Baptiste-Pierre-Denis-Alphonse) ,  capitaine  d'in- 
fanterie, nommé  le  17  juin  1815  (3);  Lemire  du  Tannay 
(Marie-Jacques),  commissaire  des  guerres,  nommé  le  13  fé- 

(1)  Né  le  -0  mars  1731,  est  de  Bordeaux.  Lieutenant  en  second  en  1750,  lieu- 
tenant en  1757,  pour  prendre  rang  de  175G  ;  rang  de  capitaine  en  1771. — 
En  1705,  gratification  annuelle  de  200  livres.  —  En  1708,  pension  de  500  livres 
en  supprimant  sa  gratification  annuelle.  —  En  1771,  il  quitte  sa  lieulenance  et  est 
nommé  inspecteur  et  commandant  du  Louvre  en  survivance.  —  1763,  joli  sujet. 

—  1705-,  très-bon.  (Registre  du  régiment  d'Aquitaine,  de  17GÔ  à  177G,  fol.  57.) 

—  L'orthographe  du  nom  est  Barlouilh. 

(2)  Bartouilh  de  Bonas  (François),  ancien. lieutenant.  —  Émigré  en  1791  ;  a  fait 
la  campagne  de  1792  dans  la  coalition  de  Guyenne,  puis  est  passé  en  Angleterre  ; 
volontaire  au  régiment  de  Loweinslein  en  1790  ;  embarqué  pour  les  iles  du  \cut; 
a  continué  de  servir  soit  dans  Loweinslein,  soit  dans  les  milices  régulières,  jus- 
qu'en 1802,  époque  de  son  retour  en  France.  — Est  âgé  de  quarante-deux  ans.  — 
A  dix-sept  ans  de  services  y  compris  huit  campagnes,  dont  sept  outre  mer,  plus 
dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  181  l,  19e  tableau,  n"  133.)  —  Barlouilh  de 
Bonas,  conseiller  référendaire  de  première  classe  à  la  cour  des  comptes.  (Aima- 
nach  royal  de  1830,  p.  371)  (a). 

(3)  Né  à  Toulon,  le  18  février  1789  ;  fils  de  noble  Jean-Baptiste-Pierre  Barlouilh 
de  Couloumé,  contrôleur  de  la  marine  au  port  de  Toulon,  et  de  dame  Adélaïde 
Gandolphe,  son  épouse.  (Acte  de  naissance,  dossiers  des  chevaliers  de  Saint-Louis, 
n°  6,237.)  —  Enseigne  au  régiment  Royal-Sicilien,  à  la  solde  de  l'Angleterre, 
en  1808;  lieutenant  en  1810;  rentré  en  France  en  181  i  (service  non  compté).  A 
suivi  le  roi  à  Gand,  corps  des  officiers  sans  troupe,  en  1815;  capitaine  aide  de 
camp  du  général  des  Gars  en  1816,  capitaine  d'état- major  en  1818,  chef  de  bi- 
taillon  eu  18  t5  ;  retraité  en  1847,  avec  une  pension  de  1,890  fr.  —  A  l'ait  la  cam- 
pagne d'Espagne  en  1823.  —  Mort  le  17  février  1849.  —  Pension  de  500  fr.  à  sa 
veuve,  née  Fossy(Marie-Alexandrine-Elisabeth).  (Dossiers  des  pensions ,  n°  78,363.) 

—  Reçu  par  Mgr  le  duc  de  Berry,  le  29  juin  1815.  (Fiches  de  classement.)  — 
Porté  plus  haut,  p.  178,  aux  chevaliers  nommés  à  Gand. 

(a)  Le  nom  de  famille  est  Barlouilh  de  Taillac.  C'est  sous  ce  nom  que  le  père  do  M.  Bîrtouilh 

de  Taillac  de  Bonas  fut  condamne  à  mort  par  le  tribunal  révolutionnaire  de  Bordeaux,  mais  a 
l'année  de  Coudé,  dans  l'escadron  des  gentilshommes  il'-  Guyenne,  et  pendant  l'<  tui-iiaiion  ,  le 
chevalier  de  Saint-Louis  de  151'*,  fut  connu  -mis  le  nom  de  terre  de  Barlouilh  de  Douas.  [Sole 
de  la  famille.) 


412  CHEVALIERS 

vrier  1791  (I);  Le  Tourneur  (Antoine-Pierre),  major  des  par- 
clés  du  corps  de  Mgr  comte  d'Artois,  nommé  le  24  juin  i780(L2 '; 
de  Baylle  (Jean-Guillaume),  garde  du  corps  du  roi,  compa- 
gnie de  Gramont,  nommé  le  lo  février  1815  (3). 

Le  chevalier  de  Baylle  (Gilbert-Etienne-Marie),  nommé  en 
1795  (-4);  leMaignan,  nommé  en  1799  (5). 

('])  Beau-père  do  M.  Bartouilh  de  Taillac  de  Bonas,  ci-dessus  cité.  —  Nommé 
en  vertu  de  la  loi  du  {"janvier  1791,  qui  exigeait  vingt-quatre  ans  de  services  au 
moins. 

(2)  Né  à  Paris,  le  50  juillet  1710;  fils  de  messire  Jean-Baptiste  le  Tourneur, 
conseiller  du  roi  en  ses  conseils,  intendant  du  commerce,  conseiller  an  parlement, 
commissaire  et  doyen  de  Messieurs  de  la  seconde  chambre  des  requêtes  du  palais, 
et  de  dame  Jeanne-Marie-Antoinette  Ddègre,  son  épou-e.  {Acte  de  naissance.)  — 
Mousquetaire,  deuxième  compagnie,  du  50  décembre  17G1  au  20  décembre  1708  ; 
maréchal  général  des  logis  des  camps  et  armées  du  roi  le  12  novembre  1708; 
commission  de  capitaine  de  cavalerie  le  20  décembre  même  année;  major  des  gar- 
des du  corps  de  Mgr  comte  d'Artois,  en  177l>,  avec  rang  de  mestre  de  camp.  S'est 
démis  de  sa  charge  de  maréchal  général  des  logis  en  177S,  en  faveur  de  M.  de 
Bacot,  mousquetaire  de  la  première  compagnie.  (Dossiers  des  généraux.) — Mar- 
quis le  Tourneur.  (État  militaire  de  1780,  p.  cl.)  —  Porlé  plus  haut  comme 
commandeur,  p.  271,  et  comme  grand'-croix,  p.  280.  —  Maréchal  de  camp  en 
émigration,  le  2G  novembre  1797,  rang  du  1er  juillet  1791  ;  lieutenant  général 
honoraire  le  22  juin  1811.  [Relevé  manuscrit  des  officiers  généraux,  archives  de 
la  guerre.)  —  Il  fit  les  campagnes  de  rémigration,  et  reprit  en  1814  sa  charge 
de  major  général  des  gardes  du  corps  de  Monsieur,  comte  d'Artois.  Il  mourut 
on  1821,  âgé  de  soixante-dix-huit  ans,  six  semaines  avant  Louis  XVIII,  et  dit,  eu 
s'éteignant  :  «  Allons,  je  vais  faire  les  logements  du  roi.  »  —  Profondément  dé- 
voué à  la  maison  de  Bourbon,  il  était  de  cette  race  qui  avait  pris  pour  devise  : 
Dieu  et  le  roi  ;  et  il  s'était  concilié  l'estime,  l'affection  et  le  respect  des  gardes 
placés  sous  ses  ordres. 

(5)  De  Baylle  (Jean-Guillaume),  né  le  ô  mai  1709,  à  Sainte-Foy-la-Longue, 
canton  de  Saiut-Maeaire,  arrondissement  de  la  Béole  (Gironde)  ;  fils  légitime  de 
sieur  noble  Jean  de  Baylle,  et  de  dame  Thérèse  de  Larrieux.  (Acte  de  naissance, 
cartons  des  chevaliers  de  Saint -Louis,  dossier  n°  5, 459,  deuxième  série.) 

(4)  Porté  sans  désignation  de  grade.  (Registre  de  l'émigration,  fol.  11.)  — 
Garde  du  corps  en  France,  cavalier  noble  à  l'armée  de  Condé  ;  nommé  chevalier 
de  Saint-Louis  en  août  1795,  reçu  le  25  août  par  Mgr  le  prince  de  Condé.  (Regis- 
tre de  Mgr  le  prince  de  Condé,  fol.  0.) 

(5)  Porté  plus  haut,  sous  le  nom  de  le  Msgnan,  p.  58.  —  Le  Maignan  de  la 
Verrie  (Louis-Alexandre),  né  le  22  février  1707.  Sous-lieutenant  au  régiment  de 
IVnthièvre-infantcrie  en  1785;  a  abandonné  en     1791.  (Registre  du  régiment  «V 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  41'j 

Le  chevalier  de  la  Bigotière  (Jacques-Rose),  capitaine 
en  second  aux  dragons  de  la  Garde  royale,  nommé  le  22  mai 
1810  (i'j;  des  Raviers  (Jean-Baptiste),  garde  du  corps  du  Roi, 

Pent hièvre- infanterie  (08"),  de  1788  à  1793,  fol.  101.)  —  Le  Maignan  (Louis- 
Alexandiœ),  né  à  Thouars,  le  2G  février  17G7.  A  quatorze  ans  quatre  mois  d<- 
service?,  y  compris  sept  campagnes.  Nommé  par  ordonnance  du  roi.  du  2  octo- 
bre 1S1G,  au  grade  honoiifique  de  lieutenant  -  colonel,  sans  appointements  ni 
pension,  et  pour  retraite.  [Dossier  de  M.  le  Maignan.  noie  de  la  commission  des 
armées  royales,  huitième  tableau,  n°  0,  archives  de  la  guerre.)  [a] — Comte  le  Mai- 
gnan. Émigré,  rentré  ensuite  eu  Vendée  ;  chargé  d'une  mission  de  Monsiei  n, 
comte  d'Artois,  auprès  du  général  Slofflet.  [Note  de  la  famille.)  —  En  1799,  une 
vingtaine  de  brigands,  commandés  par  un  nommé  Vergnaud,  parcouraient  le?  en- 
virons de  Tbouars,  de  Bressuire  et  de  Cbàtillon,  et  persécutaient  les  réfm:iés  et 
les  acquéreurs  de  biens  nationaux.  On  appelait  réfugiés  les  Vendéens  qui,  pen- 
dant la  guerre,  avaient  quitté  le  pays,  et  étaient  allés  cliercber  un  asile  dans  les 
contrées  soumises  aux  Jacobins.  Vergnaud,  saisi  par  M.  le  Maignan,  au  milieu  de 
sa  troupe,  fut  conduit  à  Izernay,  jugé  par  une  commission  militaire,  et  fusillé  aux 
applaudissements  des  paysans,  qui  avaient  eux-mêmes  provoqué  son  supplice. 
En  181  "ij  M.  le  Maignan  fut  chef  d'état-major  du  quatrième  corps  de  l'armée 
vendéenne,  et  se  signala  au  combat  du  pont  de  Vérine,  où  il  fai-ail  partie  des  \iugt 
officiers  qui  se  placèrent  à  la  tète  de  la  colonne  qui  emporta  le  pont.  (Voir  Y  His- 
toire des  guerres  de  la  Vendée,  par  M.  de  Bourniseaux.)  —  Son  père,  membre  du 
conseil  supérieur  de  la  Vendée  en  1703,  blessé  au  siège  de  Granville,  où  i!  lut  110 
des  cbefs  qui,  au  moment  de  l'assaut,  parcouraient  les  rangs  et  s'exposaient  en 
téméraires  pour  ranimer  le  courage  des  soldats,  fut  tué  à  la  bataille  du  Mm-. 
Souffrant  encore  de  sa  blessure,  il  aurait  pu  se  sauver;  il  s'était  traîné  à  la  porte 
de  la  ville,  sur  la  route  de  Laval  ;  un  cavalier  offrit  de  le  prendre  en  croup.'  : 
«  Fuyez,  mon  ami,  lui  cria-t-il  ;  je  pourrais  vous  entraîner  dans  ma  ruine,  je  i:. 
crains  pas  la  mort.  »  Des  hussards  se  présentent  peu  de  temps  après  ;M.  leMaignin, 
armé  d'un  fusil  à  deux  coups,  les  laisse  venir  à  vingt  pas,  en  tue  deux,  et  reçoit 
de  sang-froid  le  coup  mortel.  (Histoire  des  guerres  de  la  Vendée,  par  M.  de 
Bourniseaux,  t.  II,  pp.  IG4,  1G3  et  207.)  —  Madame  de  la  Rochejaquelein  signale 
de   même    le    courage   et  l'intrépidité  de    ce    respectable   officier. 

(1)  Né  à  Vcrnon  (Eure),  le  7>  juin  1771.  Lieutenant  aide  de  camp  à  l\tal-m.i- 
jor  de  l'année  royale  en  170G,  capitaine  en  1800,  garde  du  corps  île  Monsieur 
en  1811,  brigadier  en  1813,  capitaine  en  second  aux  dragons  de  !i  gnde.  a  la 
formation,  le  10  octobre  1815  ;  breveté  chef  d'escadron  du  même  jour,  passe  eu 
non-activité  le  20  octobre  1817.  —  Campagnes  de  17'JG,  1707,  17'  S,  1709, 
1800,  1801  et  181*»,  aux  armées  royales;  à  ajouter  dix  ans  de  grâce  accordes  par 

[a]  Dans  la  teneur  de  celte  note,  <  u  a  omis  les  services  de  .M.  le  Maignan,  avant  la  réiolution, 
et  on  ne  lui  a  tenu  compte  ime  de  ceux  de  l'émigration  de  la  Vendée. 


4M  CHEVALIERS 

(compagnie  Écossaise),  nommé  le  13  avril  1783  (1);  Berthc- 
lot  (Etienne),  garde  du  corps  du  Roi,  compagnie  de  Villerov 
nommé  en  176.<2  (2);  Malard  (Jean-Claude),  et  le  chevalier  dé 
Malard,  mousquetaires  deuxième  compagnie,  nommés  le  1  \ 
janvier  1772  (3);  le  baron  de  Bohan  (Jean-Claude  Louhat  • 
maréchal  de  camp,  nommé  le  16  mars  1816  (i);  le  chevalier 
de  Bohan,  capitaine  au  régiment  de  Boulonnais,' nommé  le  10 
décembre  1719  (5);  le  chevalier  Danglas  (François-Prosper), 
capitaine  au  régiment  de  Languedoc,  nommé  le  19  fé- 
vrier  1759  (6). 

le  roi  aux  anciens  officiers  ;  a  accompagné  le  roi  à  Gand.  -  Chevalier  de  la  Lé 
g.on  «I  honneur  le  10  janvier  1815.  (Drains  de  la  garde  royale,  L«  vol     fol   94  j 

(1)  Gentilhomme  ;  garde  du  corps  le  4  mars  1756,  garde  de  la  Menche  en  17X5 
[Registre,  gardes  du  corps  du  roi ,  compagnie  écossaise,  1765,  fol.  «00  )  D'après 
une  note  qui  nous  a  été  envoyée,  son  nom  patronymique  était  Chevalier.  ' 

(2)  Berthelot  des  Thuileries,  cité  comme  parrain,  t.  II,  p.  237. 

(3)  Ils  furent  reçus  par  le  comte  de  Chaumont,  maréchal  de*  camp  (Fiches  de 
classement.)  —  MalarJ.  {État  militaire  de  1772  ,  p    JG9  ) 

(4)  Loubat  de  Bohan  (Jean-Claude),  né  à  Bourg  en  Bresse,  le  28  novem- 
bre A,,  Elevé  de  l'Ecole  militaire  en  176b,  sous-lieutenant  dans  Roval-Polo-ne 
en  l„Sf  cap.tameà  la  suite  en  1779,  en  pied  en  1788,  lieutenant-colonel  °au 
•'  cavalene  et  colonel  en  1702,  général  de  brigade  en  1705,  suspendu  de  ses  fonc 
nonsmeme  année    admis  au  traitement  de  reforme,   converti  en  une  pension  de 

etraUe  de  2,000  h,  en  1811.  [Dossiers  des  généra».,  _  Chevalier  de  Saint- 
Lou.s  par  excepUon,  sa  position  d'officier  général  en  retraite  lui  ayant  enlevé  ses 

(5)  Bohan  (Claude-Marie  Louhat),  né  le  11  novembre  1714  ,  est  de  Bour-  eu 
Bresse.  lieutenant  en  second  en  1754,  lieutenant  en  1735,  aide-major  en  1745 
cap.ta.ne  même  année  ;  a  abandonné  en  1751.  Registre  de  1748  .1703  t  II' 
p.  l-9i.no  régiment  de  Boulonnais.)  -  Père  du  baron  de  Bohan,  po/té 'ci- 
dessus,  et  du  chevalier  de  178  I,  porté  t.  II,  p.  ,171 

(0)  H  y  a  erreur  dans  .'inscription  du  nom/sur  l'es  registres  de  Tordre  et  dans 
1»  menuon  que  nous  avons  fane,  t.  I,  p.  48S,  ainsi  que  le  prouvent  les  <ervic 
-vants.  Le  chevalier  de  Dug.as  (Francois-Prosper),  ne  en  1725.  est  de  12 
rearen  Bugey.  L.eutenant  en  second  e„  iUô,  lieutenant  en  17»,  capitaine 
en  ,40,  en  second  a  la  reforme  (a  la  paix  en  1749),  replacé  en  ,7.0.  -  En'  8 
gra^on  extrao  dmaire  de  400  livres,  retraité  même  année  avec  une  pension' 
de  .,00  livres.  -  1763,  sert  bien.  -  170L  Plein  de  zeie  rr-    ,  .,  /. 

d.Mnir    ,-i-     .         i-      .  '  '  ~~  1/6/»  fait  hien  son 

r,  zèle  et  apphaue.  Registre  du  régiment  de  Languedoc,  de  1703,    ,770 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  M5 

Douglas,  colonel  du  régiment  de  Languedoc,  nommé  en 
17'i0(l);  le  baron  de  Castelhell  (Charles-Lancelot  Colbert), 
lieutenant-colonel  du  régiment  Royal-Ecossais  (2);  le  cheva- 
lier Duglat  (Joseph- Marie),  capitaine  dans  Royal -Écossais, 
nommé  le  12  septembre  1759  (3);  Duglas  (Charles-Joseph), 
capitaine  au  môme  régiment,  nommé  le  2  octobre  17G0  (-1); 
de  Niger  (Louis),  capitaine  de  canonniers  au  régiment  d'artil- 
lerie de  Grenoble,  nomme  le  8  avril  1779  (5)  ;  Monval  (Char- 
fol.  21.)  —  Le  sieur  Douglas,  capitaine  du  régiment  de  Languedoc,  est  Messe  à 
l'affaire  du  Carillon,  en  Canada,  le  8  juillet.  [Gazette  de  France  du  23  septem- 
bre 1738.)  —  La  croix  de  Saint-Louis  fut  la  récompense  de  celle  blessure;  il 
ne  comptait  que  seize  ans  de  services. 

(1)  Comte  de  Douglas.  (Registre  de  1734  à  1748.)  —  Comte  de  Duglas.  sur  le 
brevet  que  possède  la  famille.  —  Brigadier  des  armées  du  roi  en  17  13.  —  Mort 
à  Douai,  le  29  mars  1748,  âgé  de  quarante-quatre  ans.  (Gazette  de  France  du 
13  avril  1748.)  —  L'orthographe  du  nom,  qui  a  varié,  est  Douglas. 

(2)  Né  à  Castelhell  eu  Ecosse,  en  1712.  Lieutenant  dans  Piémont  en  1733,  ca- 
pitaine en  1733,  blessé  à  Prague  en  1742,  passé  dans  Royal-Écossais  en  1744,  bre- 
veté colonel  en  1743,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1747,  lieutenant-colonel  du  ré- 
giment même  année.  (État  des  officiers  de  Royal-Écossais  en  1734,  cartons  de  la 
guerre.)  —  L'orthographe  est  Castelhill. 

(3)  Duglas  (Joseph-Marie),  né  à  Montréal,  le  6  octobre  1722,  a  été  cinq  ans  garde 
du  corps  du  roi,  compagnie  de  Villerov,  a  été  blessé  à  la  jambe  à  Deltingen, 
en  1744,  a  eu  un  cheval  tué  sous  lui;  entré  comme  lieutenant  dans  Royal-Ecossais, 
le  1er  août  174 i,  capitaine  en  second  en  1747,  a  passé  à  la  compagnie  de  son 
frère  comme  capitaine  en  pied,  en  1731.  (État  des  officiers  de  Royal-Écossais 
en  1734.) 

(4)  Né  à  Montréal,  le  17  octobre  1720,  Lieutenant  dans  Languedoc  en  1739, 
capitaine  en  second  dans  Royal-Ecossais  en  1744,  capitaine  en  pied  en  175X.  — 
A  quitté  sa  compagnie,  en  faveur  de  son  frère,  en  1730.  (État  des  officiers  de 
Royal- Écossais,  cartons  de  la  guerre.)  —  Comte  Douglas.  —  11  fil,  avec  son  frère 
Charles-Joseph,  la  campagne  d'Ecosse  (h  1743,  expédition  de  Charles-Edouard. 
[archives  de  la  famille    (a]. 

(5)  Né  le  0  mars   1730,  est  de  Paris.  Surnuméraire  en   173  i,  sous-lieutenant 

(a)  Le  nom  de  Dougl  is  o-t  lie  a  celui  des  Stuarts.  Cette  maison  est  la  quatrième  de  1* Ecosse. 
Elle  avait  le  privilège  (le  donner  la  première  voix  dans  les  parlements,  d'avoir  l'avant-garde  dans 
les  batailles,  et  de  porter  la  couronne  devant  les  rois  d'Ecosse  au\  cavalcades  solennelles. 
(Gazette  de  France  du  i8  octobre  lO'iô.)  — Georges  Douglas,  comte  de  Dunbarlon,  chevalier 
de  l'ordre  de  Saint-André,  conseiller  d'État  et  premier  gentilhomme  de  la  cliambre  du  roi  de  la 
Grande-Bretagne,  lieutenant  général  des  années  du  roi,  mourut,  à  Saiiit-Germain-en-Laye,  le 
21  mars  1002.  (Gazette  de  France  du  22  mars  1092.)  —  11  axait  suivi  Jacques  11  dans  l'exil. 


Ûi6  CHEVALIERS 

les-Àntoine-Auguste),  lieutenant  colonel  d'état-major,  nommé 
le  10  mars  1816  (1);  Duglas,  capitaine  au  régiment  du  Roi  (2). 
De  Tesan,  capitaine  aux  dragons  d'Armenonville  (?.); 
le  vicomte  de  Thczan  ,  capitaine  au  même  régiment 
devenu  d'Àubigné  (4);  le  vicomte  de  Thesan  (Henri-François- 
Biaise-Etienne),  mestre  de  camp  de  cavalerie,  nommé  le  21 
avril  1777  (5);  le  chevalier  de  Tliesan  (Jean-François  Béren- 

en  1757,  lieutenant  en  troisième  en  1761,  en  second  en  1762,  en  premier 
en  1765,  capitaine  par  commission  en  1768,  en  second  en  1772,  de  sapeurs 
en  1777,  de  canonnîers  en  1778,  lieutenant-colonel  en  1791,  chef  de  brigade 
provisoire  en  l'an  II.  confirmé  en  l'an  III.  —  Deux  campagnes,  une  expédition.  — 
En  1782,  gratification  de  300  livres.  (Registres,  capitaines  d'artillerie  avant  17S9, 
t.  II,  fol.  7.) 

(1)  Il  fut  reçu  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  (Fiches  déclassement.)  —  Baron  de  Mon- 
val,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1814,  officier  en  1S20,  chevalier  de  l'or- 
dre militaire  des  Deux-Siciles  en  1808,  de  l'ordre  militaire  d'Espagne  en  1809, 
de  Saint-Georges  des  Deux-Siciles  en  1829.  (Xote  de  la  famille.) 

(2)  Lieutenant  en  second  en  1720,  en  pied  en  1725,  capitaine  en  173-4,  de  gre- 
nadiers en  1718,  chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  4734  à  1748,  fol.  75 
verso,  régiment  du  Roi.)  —  François-Maurice-Hyacinthe-Louis,  rang  de  colonel 
en  1753,  commandant  de  bataillon  en  1758,  mort  en  1760.  (Registres  de  1748 
à  1763,  t.  I,  loi.  100,  régiment  du  Roi.) 

(5)  E-t  de Etait  mousquetaire;  capitaine  en  1727,  chevalier  de  Saint-Louis. 

A  cédé  sa  compagnie  à  son  frère  en  17  i2.  (Registre,  cavalerie,  de  1731  à  1703, 
fol.  276,  dragons  d' Ermenonville)  (a).  —  L'orthographe  du  nom  est  de  Thezan. 

(4)  Chevalier   de  Saint-Louis,   le  24    décembre  1748.    (Registre  de   l'ordre  de 

1746  à  1757.)  Est  de Etait  mousquetaire  depuis  deux  ans  lorsqu'il  a  été   fait 

enseigne  au  régiment  de  la  Couronne  en  1725,  lieutenant  en  1726.  A  abandonné 
eu  1733.  EA  (ils  de  M.  le  comte  de  Pujols,  et  frère  du  sieur  de  Thezan,  qui,  étant 
obligé  de  quitter  le  service  pour  des  raisons  de  famille,  a  demandé  l'agrément  de 
remettre  sa  compagnie  à  son  frère.  Capitaine  en  1742.  Mort  en  1751.  (Registre, 
cavalerie,  de  1731  à  1765,  fol.  277  verso,  dragons  d'Armenonvilîe.) 

(5)  Porté  t.  II,  p.  219.  — .Mousquetaire  en  1758,  capitaine  dans  Penthièvre- 
cavalerie  en  1762,  réformé  en  1765,  replacé  en  1772,   commission  de  mestre  de 

(a)  On  nous  a  signalé  le  vicomte  de  Pujols,  mestre  «le  camp  de  cavalerie,  nommé  chevalier 
de  Saint-Louis  en  lo'Jj.  D'Aspect,  t.  11,  p.  1J0,  le  porte  effectivement  à  celte  dme  sous  le  nom 
de  M.  de  Pujols;  mais,  dans  le  registre  des  trois  premières  promotions,  déposé  aux  archives  de- 
là guerre,  on  ne  trouve  que  M.  de  Pujol,  capitaine  de  carabiniers,  nommé  en  1094,  et  cité  par 
nous,  t.  1,  p.  132.  11  en  est  de  même  de  Pons  de  Tlu-zan  ,  titié  comte  de  Thezan,  d'après  la 
note  qui  nous  a  été  remise,  et  qui  aurait  été  nommé  chevalier  ce  Saint-Louis  avant  1715 ,  selon 
d"llo/ier. 


DE  DIVERSES  KfOQUES.  /|17 

ger),  soiis-lieulenant  des  gendarmes  de  Flandre,  nommé  le 
2  i  juin  1780  (1  );  Tliesan  du  Luc  (Etienne-Charles),  lieutenant, 
nommé  le  23  mai  1825  (2);Thezan  de  Lescout(Jean-Baptiste- 
Josepli),  garde  du  corps  du  Roi,  compagnie  de Gramoot,  nom- 
mé le  22  juillet  18li  (3);  de  Thé/an  (Jean-Baptiste-Marie  Au- 
guste), capitaine  au  5  Ie  de  ligne,  nomméle28  novembre  1828 
(expédition  de  Morée)  (5);  de  Genouillé  (Barthélémy  Cam- 
bourg),  capitaine  au  régiment  de  Bourgogne-infanterie,  nommé 


camp  à  la  suite  de  la  cavalerie  en  1774,  en  remettant  sa  compagnie,  (Registre  de 
Penthièvre-cavulerie  de  17G3  à  1776,  fol.  21  verso.). 

(1)  Rang  de  capitaine  dans  le  régiment  de  la  Heine-cavalerie  en  1772,  capi- 
taine en  second  en  177G,  sous-lieutenant  des  gendarmes  de  Flandre  avec  brevet  de 
lieutenant-colonel  en  '177S,  lieutenant  en  second  des  gendarmes  bourguignons, 
rang  de  mestre  de  camp  en  1780,  premier  lieutenant  des  gendarmes  de  .Monsievr 
en  178-4,  meslre  de  camp  commandant  le  régiment  de  Vermandoîs  en  17^'S.  A 
abandonné  en  1792.  {Registre  du  régiment  de  Yermanduis  de  1788  à  1793, 
loi.  1.)  —  Entré  au  service  eu  1761,  comme  mousquetaire  deuxième  compagnie. 
—  Émigré  en  1792.  [Note  de  la  famille)  (a). 

(2)  Né  le  11  décembre  1770.  Elève  de  l'école  militaire,  cadet  gentilhomme  en 
la  compagnie  de  l'Ecole  militaire  en  1780,  rang  de  sous-lieutenant  même  année, 
sous-lieutenant  dans  Francbe-Comté-cavaleiic  en  1788,  réformé  avec  le  régiment 
et  incorporé  dans  les  hussards  de  Bercheny  même  année,  sous- lieutenant  dans 
Vermamlois-infanterie  en  1789.  A  abandonné  en  1792.  [Registre  du  régiment  de 
Vermandois  de  1788  à  1793,  fol.  119.)  —  Émigré.  [Note  de  la  famille.) 

(5)  Gentilhomme,  ùgé  de  dix-neuf  ans,  natif  de  Saint-Maurice-de-Justian,  dio- 
cèse d'Auch.  Garde  du  corps  du  roi  le  11  novembre  1783,  présenti  par  M.  de 
Pouy,  sous-lieutenant  porte-élendard.  [Maison  du  roi,  gardes  du  corps,  première 
compagnie  française,  registre  1738,  fol.  81.) 

(4)  Né  en  1793.  Élève  à  l'école  de  Saint-Cyr  en  1815,  sous-lieutenant  au 
10e  tirailleurs  en  181  i,  incorporé  lors  de  la  restauration  au  42e  (103e  de  ligne 
même  année),  et  mis  en  non-activité  ;  sous-lieuleuant  à  la  légion  du  Gers  en  181G, 
lieutenant  à  la  légion  de  la  Haute-Marne  en  1817  (ce  régiment  devenu  11e  léger 
en  1820),  lieutenant  au  3«->  de  la  garde  en  1817,  rang  de  capitaine  en  1S22,  capi- 
taine au  31e  de  ligne  en  1S23,  mis  en  non-activité  en  1830,  capitaine  au  (i*  léger 
en  1839,  chef  de  bataillon  au  08,;  de  ligne   en  1810;  retrailé  eu  1843,   avec  une 

{a)  Nous  n'avons  pu  retrouver  Jean-Charles  île  Tlic/au.  capitaine  d'une  compagnie  d'invalider 
au  fo:i  de  Saint-àiulié-Xilleueuve-lcs-Avigiion,  en  1*789,  et  Claude  de  Hie/an,  chevalier  du 
l,uc,  officier  au  régiment  de  la  Heine,  plus  tard  .colonel,  lesquels,  ajoute  la  note  qui  nous 
a  été  envoyée,  auraient  tous  deux  clé  également  chevaliers  de  Saint-Louis. 

111.  27 


Û18  CHEVALIERS: 

le  16  septembre  1760  (I);  Bonijol  Dtibrau  (Jacques-Gabri.l 
ancien  officier,  nommé  le  8  mars  1818  (2);  Bouloc  de  Ponb- 
gnac  (Pierre),  capitaine  au  régiment  de  Rolian-infank'ri  •. 
nommé  le  o  mai  1758  (3);  Bouloc  de  Cabanac  (Uoch),  capi- 
taine au  régiment  de  Montrevel  (ci-devant  Rohan),  nommé 
le  1er  novembre  1739  (4);  La  Comme,  capitaine  au  régimenl 


pension  de  1,015  fr.  —  Trenle  ans  trois  mois  un  jour  île  services,  plus  quatre 
campagnes.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  18  41.  —  Blessé  d'un  coup  de 
feu  au  coude  droit  devant  Anvers,  en  1S14  (a).  [Dossiers  des  pensions,  n"  63,9(J-2.' 

(1)  Genonillé  (B  irihélemy-Cambourg),  né  le  15  mars  1726,  est  de  la  Gran^e- 
Camhour^,  près  Conl'olens,  en  Limosin.  —  Cadet  en  1741,  lieutenant  en  second 
de  grenadiers  en  1742,  était  volontaire;  lieutenant  en  17-13,  capitaine  en  17-16.  A 
abandonné  en  1702.  (Registres  de  1718  à  1763,  t.  I,  fol.  257,  régiment  de  JJour- 
gogne.)  —  Fusillé  dans  la  Vendée  en  1795.  (Note  de  la  famille.) 

(2)  Reçu  le  20  mars  1818,  par  Mgr  le  prince  de  Coudé.  [Fiches  de  classement.) 
—  Bonyol  duBrau,  né  le  9  août  1708.  Sous-lieutenant  en  1788,  lieutenant  en  1792, 
démissionnaire  même  année.  (Registre  de  Bourgogne-infanterie  (u9e),  de  178S 
à  1793,  fol.  119.)  —  Émigré.  A  complété  ses  services  en  émigration. 

(5)  Bouloc  (Pierre  de  Pant  igniacj,  né  le  lir  juillet  1723,  est  de  la  Grauset,  en 
Languedoc.  —  Gentilhomme  des  environs  de  Toulouse.  —  Cadet  en  1741,  ensei- 
gne en  17-12,  lieutenant  même  année,  capitaine  en  1743;  retiré  en  1762.  (Regis- 
tres, rang  des  capitaines,  de  1 748  à  1763,  t.  1,  fol.  203  verso,  régiment  de  Ro- 
han.) 

(4)  Né  le  17  juin  1731,  est  de  Cabanac,  en  Languedoc.  Lieutenant  en  1748, 
réformé  en  17-19  (à  la  paix),  replacé  en  1732  comme  lieutenant  en  second  de  gre- 
nadiers, lieutenant  même  année,  aide-major  en  1751,  rang  de  capitaine  en  1757, 
pourvu  d'une  compagnie  en  1758,  réformé  à  la  composition  de  1763,  replacé  à 
une  compagnie  en  1765.  —  Blessé  à  Berghen  d'un  coup  de  canon,  qui  lui  a  fra- 
cassé !e  pied.  —  1763,  bon  sujet.  —  1771,  bon  officier,  intelligent  et  ferme.  — 
1772,  propre  à  une  majorité.  (Registre  du  régiment  de  Berry  (ci-devant  Montre- 
vel) de  1763  à  1776,  fol.  23.)  —  Capitaine  commandant  la  compagnie  auxiliaire 
en  1776,  capitaine  commandant  d'une  compagnie  en  1779.  —  En  1764,  conver- 
sion en   appointements  de   la  pension  de  400  livres  qu'il  avait  obtenue  pour  sa 


(<«)  La  lacune  qui  exi-tc  dans  les  registres  de  l'ordre,  de  1C95  à  1746,  ne  nous  a  pas  permis 
de  retrouver  la  promotion,  comme  chevalier  de  Saint-Louis,  du  comte  de  Soulatges- Armagnac 
(Jean-Penoit-Cûjar- Auguste  des  Porccllels  Maillnne  Tholett  ,  connu  d'abord  sous  le  nom  rie 
marquis  de  Saint-Ccrnin,  qui  servit  de  Lus  à  1759,  et  mourut  lieutenant  générât  et  gouver- 
neur de  Beîle-Iîle.  Ses  services  très-lirillants  se  trouvent  dans  l'unit,  t.  V,  p.  182.  —  Aous  ne 
pouvons  davantage  constater  la  promotion,  ibus  l'ordre,  du  vicomte  de  Lustrât  Jenti  (..!;>  > 
PourcoteO,  gouverneur  rie  Malestroit,  Sarzcau  et  Gueslembcrt,  en  Basse-Bretagne,  par  letnes  ùo 
1702,  les  renseignements  qu'on  nous  a  transmis  étant  insu f lisants. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  419 

,!,■  ilavnaiill,  nomme  de  1718  à  1 72 i  (1);  Ferand  (François 
de  Bccais),  capitaine  au  régiment  de  Normandie,  nommé  en 
1771  (2);  de  Cambourg  (Barthélémy  Joscph-Augustin-Michel), 
ancien  officier,  nommé  le  8  novembre  1815  (3);  d'Haudoire 
d'Aigreville  Dupilan  (Louis-Henri),  capitaine  au  bataillon  de 
garnison  de  Yermandois,  nommé  le  2  décembre  1778  (-i);  le 

blessure  à  Berghcn.  —  Relire  en  17S0,  avec  1,200  livres  de  pension,  outre  sa  pen- 
sion de  400  livres.  —  1778,  très-bon  gentilhomme,  propre  à  une  !ieutenance-co- 
Jonelle.  (Registre  de  Berry-infanterie  de  177G  à  1788.)  —  Le  registre  d*  l'ordre 
de  1757  à  17G2  dit  qu'il  fut  reçu  par  M.  Bouloc  de  Cabanae,  capitaine  au  même 
régiment.  C'est  le  chevalier  ci-dessus.  11  y  a  erreur  dans  le  nom  de  terre. 

(1)  Esl  âgé  de  quarante- cinq  ans,  est  né  à  Aucb,  en  Gascogne;  cadet  en  1691, 
sous-lieutenant  en  '1692,  lieutenant  en  1694,  capitaine  en  1702,  n'a  pas  discon- 
tinué. M.  d'Aubigné  dit  qu'il  a  reçu  des  blessures,  et  a  toujours  eu  une  bonne 
compagnie.  M.  Derouville  (ou  Desrouville,  nom  peu  lisible)  demande  la  cro'x  de 
Saint-Louis  pour  lui.  (Registre  de  1G89  à  1720,  fol.  444,  régiment  de  llaynault.) 
—  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1718  à  1724,  fol.  248.)  —  A  présent 
commandant  à  Port-Vendres.  (Registre  de  1724  à  1751,  f<4.  205.) 

(2)  Porté  t.  1er,  p.  510,  aux  blessés  de  Clostercamp,  et  p.  010,  même  volume, 
aux  chevaliers  de  1771.  —  Né  le  16  décembre  1755,  est  de  la  Caussade  près 
Montflanquin  en  Agenais,  lieutenant  en  17  iG,  réformé  en  1749  (à  la  paix),  replacé 
en  1750,  capitaine  en  iToTi,  blessé  grièvement  d'un  coup  de  feu  à  la  jambe  à  Clos- 
tercamp en  1760.  —  1703,  jeune  homme  d'espérance;  blessé  à  Clostercamp;  il 
est  à  craindre  qu'il  ne  soit  estropié.  —  1704,  bon  sujet  à  tous  égards.  —  1763, 
très-bon  et  appliqué.  —  Passé  à  la  majorité  de  Yalenciennes  en  1775  (Registre  de 
Normandie  de  1765  à  177G,  fol.  52)  (a). 

(5)  A  quatorze  ans  cinq  mois  neuf  jours  de  services,  y  compris  cinq  campagnes, 
plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  38e  tableau,  n°  57).  —  Mort  eu  1859, 
âgé  d'«  cent  ans.  (Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(4)  D'Aigreville  du  Pilan,  lieutenant  dans  le  bataillon  de  Milice  de  Péronnc  en 
1755,  lieutenant  réformé  dans  Dauphin  de   1754  à  1737,  rentré  dans  le  bataillon 


(<i)  Becays-Fcrrand,  maréchal  de  camp  en  1"92,  général  de  division  en  tT'J.i.  était  ans  sii'ses 
de  Berg-op-Zooin,  du  fort  Lillo,  de  Maestricht,  et  à  la  bataille  de  Lawfeid.  Blessé  piièu-meni  a 
Clostercamp  d'un  c<  up  <le  feu  ((ni  lui  fractura  la  jambe  gauche.  Il  commandait  i'"1''  «auctic  .'t 
Jeinmapcs.  eut  un  cheval  tué  sous  lui,  et  détermina  le  sain  de  la  bataille,  en  f>  i  ;n.iin  d'.itta- 
quer  le  flanc  clc  l'année  ennemie.  Lors  de  l'évacuation  de  la  Belgique,  rliart:é  de  défendre  V.i- 
lencienucs,  il  soutint  le  s  ége  avec  neuf  mille  hommes,  cent  trente-huit  bouches  .i  feu  et  ires- 
peu  «le  munitions,  contre  cent  cinquante  mille  hommes.  M  tint  pendant  trois  mois,  y  compris 
un  bombardement  de  quarante-trois  jours  et  quarante-trois  nuits,  ne  capitu!  i  qu'après  le  rriu- 
triéme  assaut,  bien  qu'il  existât  trois  brèches,  dont  une  offrait  le  passaue  à  quarante  hommes, 
et  obtint  les  honneurs  de  la  guerre.  —  Incarcéré  pendant  neuf  mois  sous  Robi  spierrv.  —  Préfet 
ue  la  Meuse  pendant  dix-huit  mois,  sous  le  Consulat.  —  Mort  en  1805.  [Dossiers  des  gé- 
néraux.) 

27. 


Û20  CHEVALIERS 

baron  Daigailliers  (Gabriel-François  de  Brueys),  major  du  ré- 
giment d'Angoumois,  nommé  le  2  décembre  1778  (1). 

Les  officiers  dont  les  noms  suivent,  furent  nommés  cheva- 
liers de  Saint-Louis  le  28  novembre  1828,  pour  faits  de  guerre, 
expédition  de  Morée  : 

Albarède  (Jean-François),  capitaine  adjudant-major  au  46< 
de  ligne;  Bonnaud  (Pierre-Alexis),  capitaine  adjudant-major 
au  16e  de  ligne;  Bastardde  Fontenay  (Armand-Denis-Maric, 
sous-intendant  militaire;  Chambon  (Jean-Louis),  capitaine  ad- 
judant-major au  o8e  de  ligne  ;  Desroches  (Ambroise),  capitaine 
adjudant-major  au  42e  de  ligne  ;  Durazzo  (Jacques),  capitaine 
adjudant-major  au-  tGe  de  ligne;  François  (Pierre  Alexandre  ), 
capitaine  au  10e  de  ligne;  Gcnod  (Pierre-Antoine-Nicolas),  ca- 
pitaine adjudant-major  au  3ie  de  ligne;  Jacob  (Denis-LouiO 
lieutenant  au 3e chasseurs  à  cheval;  Lavechin (Charles-Joseph) 
capitaine  adjudant-major  au  35- de  ligne;  Laigneau  (Antoine- 
Marie),  capitaine  au  5-ie  de  ligne;  Mérat  Saint-Léon  (Claude- 
Loms-Jean-Baptiste),  sous-intendantmilitaire;  Piet  deLestrade 
(Noël-Sincère),  capitaine  au  29e  de  ligne;  Pcllegrain  de  Lcs- 
tang  (Louis-François),  capitaine  au  40e  de  ligne;  Pelletan  (Vin- 
cent), lieutenant  au  58e  de  ligne;  Rivais  (Joseph-Gaston),  ca- 

Je  Péronnc  en  1737  Jusqu'en  1710,  passé  on  Espagne  de  1710  à  1745  où  il  a  servi 
dans  les  gardes  wallonnes,  rentré  dans  h  Milice  en  1754  (a),  lieutenant  aux  -re- 
nad.ers  en  1  ,38,  commandant  une  compagnie  même  année,  commission  de  capi- 
U.« ^e„  1  y59.  (Registre,  régiments  provinciaux,  de  1773  a  1782,  régiment  d>  11- 

™  r  t-  PU:,Ine   "  lnta'!l0n  dC  garnis°n  de  Vermandois.   [Registre, 

1  <bz,  loi.  i>o.)  ; 

(1)  Baron  d'Aigalliers  (Gabriel-François  de  Brueys),  né  à  U*  le  27  février 
1740.  -  Ense,gne  en  1730,  lieutenant  en  1737,  sous-aide  major  en  1765  aide 
major  en  1708,  rang  de  capitaine  en  1709,  capitaine  en  second  en  1770.1  En 
1  <08  gradation  de  400  livres.  -  En  1774,  idem  de  30O  livres.  -  1773  trè,- 
mtelh.en,  a  de  IVsprit,  des  connaissance,,  sera  bon  major.  (Registre  ïlnrjou- 
~»  de  UGoaH  76,  fol.  18  verso.)  _  Major  en  1778,  retiré  en  1783  avec  une 
pens.on  de  retraite  de  930  livres.  (Reg^tre  de  1770  à  1788.) 

J«)  Au  régiment  provincial  de  Pdronne,  passe  CDS„ite  (lans  4bljeville  {RegUtrt  ^  fo]  , 


DE  DEVERSES  ÉPOQUES.  V21 

pitainc  au  27e  de  ligne;  Reynier  (Mathieu-André-François), 
lieutenant  au  35e  de  ligne  (1);  Racine  (Etienne-Victor),  capi- 
taine au  42'"  de  ligne  (2). 

Jîertlio  de  Yillers(Ambroise-Jérome),  ancien  officier,  nommé 
l»>  3J  janvier  1815  (3)  ;  deChabreuil  (Simon  du  Cluzeau),  ca- 
pitaine de  grenadiers  postiches  au  bataillon  de  milice  de  Pri- 
vas, nommé  le 20  juillet  1 7G3  i);  Deschamps  du  Tilloux  (Louis- 
Jérôme),  capitaine  au  bataillon  de  milice  de  Montluçon,  nommé 


(1)  M.  Reynier,  étant  prolestant  ^  reçu  la  croix  du  Mérite  militaire. 

(2}  Il  faut  ajouter  à  ces  noms  ceux  de  M.  le  duc  de  Levis  ,  de  M.  Delarue  Saint- 
Léger,  et  de  M.  de  Thézan  portés  plus  haut,  pp.  297,  503.  Et  c'est  par  erreur  que 
AI.  Delarue  Saint-Léger  a  élé  indiqué  comme  chevalier  de  Saint-Louis  du  22  fé- 
vrier 1829. 

(3)  Sous-lieutenant  de  remplacement  dans  Auxerrois  en  1786,  lieutenant  en 
1791,  émigré  en  1792,  a  fait  la  campagne  de  1792,  celle  de  1793  à  la  défense  de 
Maestricht,  celles  de  1791  et  1793  dans  les  chasseurs  de  llompesch,  et  enfin  les 
suivantes  dans  le  régiment  de  Caslries,  qu'il  a  suivi  en  Portugal,  et  qu'il  n'a  quitté 
qu'à  son  licenciement  en  1802.  —  A  dix-neuf  ans  de  services,  y  compris 
neuf  campagnes,  plus  dix  ans  de  grài-e.  (Commission  de  181G,  17e  tableau, 
n<»  41.) 

(4)  Chabreuil  du  Cluseau  (Simon),  né  le  15  juillet  1720  à  Beauchàtel  en  Viva- 
rais  ;  réside  à  la  Voûte,  en  Languedoc.  —  Lieutenant  de  Milice  en  1735,  lieute- 
nant au  régiment  de  la  reine  en  17-JG,  réformé  en  17  i9  (à  la  paix),  lieutenant  dans 
le  bataillon  de  Privas  en  1751,  lieutenant  de  grenadiers  en  173G,  lieutenant  en 
premier  commandant  les  grenadiers  postiches  en  1738,  commission  de  capitaine 
en  1759,  chevalier  de  Saint-Louis  le  28  avril  17G3,  capitaine  de  grenadiers  en 
1771  ;  a  été  blessé  au  col  de  l'Assiette,  et  a  eu  200  livres  de  gratification  ;  a  130  li- 
vres de  pension,  et  son  frère,  lieutenant  au  régiment  de  la  reine,  autant,  à 
cause  des  services  de  leur  père.  (Registre,  Milices,  1759,  fo'..  241,  bataillon  de 
Privas.)  —  Bon  sujet,  a  hieu  servi.  (Registre,  1771,  p.  3G3  vetso,  régiment  pro- 
vincial d'Anduze.) — 1772,  brave  et  ancien  officier  (même  registre,  fol.  309). — Fils 
naturel  et  légitime  de  messire  Henri  de  Chabreuil,  chevalier  de  Saint-Louis,  capi- 
taine au  régiment  de  Talari  (a),  et  de  dame  Marie-Magdelaine  de  Maréchal. 
(.tcle  de  naissance,  dossiers  des  pensions  avant  1789,  n»  15,271.)  —  Pension  de 
retraite  de  G00  livres  eu  1779,  comme  capitaine  de  grenadiers  au  5r  régiment 
proYinci.il  d'état-major.  (Même  dossier.)  — Porté  par  erreur,  t.  I,  p.  570, 
comme  capitaine  dans  Btrrv,  ci-devant  Montrcvel. 

[a)  Il  devait  être  retiré  en  1120,  car  nous  n'avons  pu  retrouver  ses  services. 


h~-  CHEVALIERS 

en  1762(1); Deschamps  de  Romefort  (Jean), capitaine  attaché 
au  6e  chasseurs  à  cheval,  nommé  en  1 780;  Deschamps  deSainl- 
Léger  (Louis-Jacques),  capitaine  commandant  au  régiment  de 
Bresse,  nommé  en  1783;  Deschamps-Neuf  (Joseph),  capitaine 
en  second  du  régiment  de  Royal-marine,  nommé  en  1785- 
Deschamps  Desciayolles  (Gabriel),  lieutenant  en  second  de  gre- 
nadiers au  2e  régiment  provincial  d'état-major,  nommé  le  14 
juin  J  789  (2);  Verneix  (Joseph-Jacques  Deschamps  de),  nommé 

(1)  Du  Tillous  (Louis-Jérôme  Deschamps),  né  le  1er  octobre  1710  à  Monllucon, 
fils  légitime  d'Ëlienne  Deschamps,  sieur  de  la  Combe,  capitaine  de  grenadiers  ai! 
régiment  de  Béarn  (a),  chevalier  de  Saint-Louis  et  pensionné  du  roi,  et  de  Ca- 
therine Charreton.  (Acte  de  naissance,  dossiers  des  pensions  avant  17S9,r.°  10.929.) 
—  Il  a  fait  trois  campagnes  en  Italie,  et  deux  en  Flandre.  Il  a  un  (ils  lieutenant 
dans  Piémont  (b),  et  un  frére  capitaine  dans  ce  bataillon  (c).  _  Lieutenant  en  se- 
cond dans  la  Sarre  en  1754,  réformé  en  1757,  lieutenant  dans  le  bataillon  de 
Montluçon  en  1742,  capitaine  en  17-47,  capitaine  de  grenadiers  postiches  en  1761 
chevalier  de  Saint-Louis  en  1762,  capitaine  de  grenadiers  royaux  en  1771  (d) 
{Registre  ,  troupes  provinciales,  1 759,  fol.  100  verso,  bataillon  de  Montluçon  )  - 
Rettre  en  1773,  avec  une  pension  de  oOO  livres.  (Dossiers  des  pensions  déjà 
cités.)  J 

(2)  Deschamps  de  Clayolle  (Gabriel),  lieutenant  dans  Roval-la-Marine  en  1737 
dans  les  recrues  en  1705,  dans  le.  régiment  provincial  de  Moulins  en  1771  aux 
grenadiers  en  1771  (Registre,  lieutenants  de  Milices  ,  1775 ,  fol.  55,  régiment  de 
Moulins,  devenu  2e  provincial  d'état-major  en  1778)  (e). 

rcSrcs^°t^rTer  '"  frViCCS  <IC'  M"  DCSChampS  dC  la  C°»'bc'  "»«*•«  ■" 
iipiairis  qui  existent  aux  archives  de  la  guerre 

(6)  Deschamps  du  li.loux  (Gi.bert-França^Joscph),  „ë  à  Montluçon,  le  15  février  174" 
enseigne  en  1  ;o8,  teuien.nl  en  1767,  capitaine  en  second  en  1778,  mort  le ....  177S  Znstrc 
Z^iïiïZr*  *  ,5-}  "  ^  *"  "  *■*-  —  "^  -ice.  «ï  k 
».  lïpM53DCSCUa,nPS  d"S  Varen,>CS'  '^  "■'  '2  ",arS  17°8'  ChCValier  de  Saint-Louis  en  1749,  porté 
vicel  dtTS  TV-ÏÏ  ,>"P"i;"  {':'at  V'UilairC  ""  1772'  ^m-]~  D",s  •"'  *«*  ser- 

5S  el     "'s''         T       f        U'>;"":  °  h  ,,a,ai",}  ""  K0a",X<  ""',  a  ««  bloqu     clan, 
Uezel  en  I7a8  ;  que,  dans  la  même  année,  il  a  élé  aUaché    avec  „„     ,       ,  d 

hommes,  au  rfgtacm  de  1  oix,  à  l'attaque  du  vil.  ,ge  de  Mers,  sous  les  ordres  de  riicvert  •  « 

qu  après  la  campagne  d'il; il  a  perdu  iteil  droit,  par  suite  de  maladie.  Il  ajoute  qu'il  n  fait 

»    campagne  d'Italie  en  .733.  celle  de  Flandre  en  17.0.  celles  de  1758,  1750    ,  176    à  ta 

d«  Bas-Rh.n,  et  celle  de  1702  sur  le,  c6.es  de  Normandie  et  de  Bretagne,  ces  deux  der„  ë 

connue  capitaine  de  grenadiers  postiches  dans  les  grenadiers  rovauv  de  Meheïm 

•«c  lïnïllT?^  *, 17S''  !"  t'aP.UainCS  "  "ei"en;,ms  de  »ii,kc  »,a"»«i  **  *  »  «** 
«i  oJinr-Loui»  qua  trente  ans  de  services. 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  423 

lo  lo  septembre  1800  (1);  d'Allemagne  (Claude,  sous-lieute- 
nant au  régiment  de  Ilaynault,  nommé  le  10  juin  1792(2); 

;i)  l'orté  sans  désignation  de  «rade.  {Registre  de  l'émigration,  fol.  409.)  — 
Lieutenant  au  régiment  de  Cambrésis  en  France,  chasseur-noble,  compagnie  n°  9 
à  l'armée  de  Condé,  reçu  par  Mgr  le  prince  de  Condé  le  15  janvier  4801.  (Regis- 
tre de  Mgr  le  prince  de  Condé,  fol.  49.) 

(2,  Né  en  1754,  soklit  le  24  décembre  1773,  caporal  le  17  mai  1777,  sergent  le 
10  octobre  1779,  sergent-major  le  10  août  1780,  sous-lieulenanl  le  15  septembre 
1791,  vétéran  le  5  avril  1791,  a  lait  les  campagnes  de  mer  avec  M.  d'Eslaing  et 
aux  îles  depuis  le  mois  d'avril  1778  jusqu'au  mois  de  novembre  1784.  A  été  blessé 
d'un  coup  de  feu  à  l'affaire  de  Sainte-Lucie,  et  s'est  trouvé  à  l'expédition  de  Nancy 
en  4790.  —  Vingt-cinq  ans  six  mois  de  services.  [Mémoires  de  iiropusitiuti  et 
d'admission  dans  V Ordre,  cartons  des  généraux.)  —  Lieutenant  le  19  juin  1792, 
capitaine  le  23  septembre  suivant.  —  Né  à  Belley  (Ain)  le  S  novembre  1751,  fils 
de  Ballazard  d'Allemagne  et  de  demoiselle  Marie  la  Salle.  [Acte  de  naissance,  mêmes 
car:ons.)  —  Lieutenant  le  19  juin  1792,  capitaine  le  25  septembre  suivant.  Chef 
de  bataillon  de  grenadiers  devant  Toulon  en  1793  ,  général  de  brigade  le  5  nivôse 
an  II,  général  de  division  le  28  thermidor  an  IV,  réformé  le  23  nivôse  an  VII, 
remis  en  activité  le  20  mars  1807,  admisà  la  retraite  le2  septembre  1810.  A  fait  les 
campagnes  d'Amérique  de  1777  à  1783  inclus,  et  celles  de  la  Révolution  depuis  le 
21  avril  1792  jusqu'au  13  nivôse  an  VII  (14  septembre  1799).  —  Vingt-huit  ans 
six  mois  et  trois  jours  de  services,  déduction  faite  du  temps  passé  en  retraite,  de 
1799  à  1807,  et  douze  ans  huit  mois  vingt-quatre  jours  de  campagnes.  Total,  qua- 
rante et  un  ans  deux  mois  vingt-sept  jours.  —  Décédé  le  24  juin  1813.  —  En 
1817,  son  fils  aîné,  mineur,  sollicita  du  roi  la  transmission,  sur  sa  tête,  du  litre  de 
baron,  dont  M.  d'Allemagne  avait  été  revêtu  (a).  Le  ministre  de  la  guerre,  consulté 
pnr  la  commission  du  sceau,  répondit  :  «  Je  pense  que,  le  général  Dailemagne  ayant 
bien  servi  dans  la  première  guerre  d'Italie,  il  est  impossible  de  ne  pas  répondre 
favorablement.  »  —  Le  général  d'Allemagne  était  membre  du  Corps  législatif  en 
l'an  X.  —  Blessé  d'un  coup  de  feu  au  bras  droit  à  l'affaire  du  Moulinet,  à  la  jambe 
gauche  à  l'affaire  du  Jospello,  et  à  la  main  droite  à  l'affaire  de  Braous,  en  Italie, 
campagnes  des  ans  II  et  111.  —  Blessé  sous  les  murs  de  Mantoue.  — Rappelle  dans 
une  lettre  à  Bertbier,  ministre  de  la  guerre,  qu'il  fut  choisi,  pour  commander  l'a- 
vant-garde  de  l'armée,  par  le  premier  consul,  au  début  de  la  campagne  d'I- 
talie (b). 

(a)  Le  Rendrai  baron  Dailemagne,  membre  du  Corps  législatif  pour  le  département  de  PAiii. 
(Atmanacli  importât  de  1813,  p.  113.)  — Il  a\ ait  été  déjà  membre  de  celte  assemblée  après 
sa  retraite,  et  le  Moniteur  constate  qu'il  fut  nommé  vice-président  en  l'an  \ll.  —  H  était  com- 
mandeur de  la  Couronnc-de-Fer.  (Voir  VAlmanacli  impérial  de  1S12,  p.  17'J  )  —  Son  éloge  lut 
prononcé  à  la  tribune  du  Corps  législatif  dans  la  séance  du  24  décembre  1S13.  (Voir  le  l/i'/it- 
tcur  du  25  décembre  1S13.  p.  I'i36.) 

(6)  Il  s'agit  évidemment  de  la  campagne  de  i~0C>,  puisqu'il  était  en  retraite  à  Pouvorture  de 
«elle  de  Marengo  en  1S0O.  Le  titre  de  consul  donné  à  Bonaparte  se  rapporte  à  la  dignité  dont 
cehii-ei  fut  icvètucn  l"lJ'J. 


û2i  CHEVALIERS 

la  G^stièrc  (Jean-Gardin),  lieutenant  de  Maréchaussée,  nom- 
mé le  12  septembre  1770(1);  la  Glestière  (Jacques-Sébastien- 
Jean  de  Cardin  de  la),  nommé  le  \  août  1772  (2);  Gardind.- 
la  Bourdonnaye  (Jacques-François),  ancien  officier,  nomme  \v 
25  décembre  1815  (3);  le  comte  de  Cornouailles  (Michel-Ar- 
mand), ancien  officier,  nommé  le  25  octobre  1816  (4);  1<> 
baron  de  Reinhart  deBernstett(Guillaume-Louis-Léopold),  an- 
cien officier,  nommé  le  22  mai  1816  (5). 

De  Becays-Lacaussade   (  Thimothée  J ,   ancien   capitaine, 


(1)  Envoi  île  Li  noix  au  duc  de  Duras,  comme  parrain,  le  13  octobre,  départ 
le  1  i.  [Registre  de  l'ordre  de  1762  à  1781,  fol.  70.)  —Lieutenant  du  prévôt  géné- 
ral de  la  maréchaussée  de  Bretagne,  à  Rennes.  [État  militaire  de  1770,  p.568.i 
—  Son  pcre/Julien  René  Gardin  de  la  Bourdonnaye  et  de  la  Glestière,  servit  de- 
puis 1072  jusqu'en  1723,  fut  d'abord  capitaine  de  chevau-légcrs,  et  ensuite  lieu- 
tenant et  prévôt  général  de  la  maréchaussée  de  Bretagne.  Ses  brillants  services  sont 
attestés  par  des  certificats  des  maréchaux  de  Schomberg,  de  Créciuy  ,  du  comte  de 
Trssé,  et  par  une  lettre  de  1700,  signée  L.  A.  de  Bourbon  ;  il  se  distingua  dans  les 
guerres  sur  le  Rhin  de  1072  à  1685.  [Note  de  la  famille.) 

(2)  Porté  sans  désignation  de  grade.  —  Envoi  de  la  croii  au  baron  d'Espagnae. 
comme  parrain,  le  8  août.  [Registre  de  l'ordre  de  1702  à  1781,  fol.  70  verso.)  — 
Lieutenant  du  prévôt  général  de  la  maréchaussée  de  Bretagne,  à  Bennes,  porté  av.  r 
son  fere[Ètat  militaire  de  1770],  p.  308,  et  seul  [État  militaire  de  1772,  p.  424). 
—  Dans  YÊtat  militaire  de  1792,  p.  323  et  dans  celui  de  1795,  p.  302,  on  le 
trouve  comme  lieutenant-colonel  de  la  gendarmerie  nationale  dans  la  5e  division 
(Bretagne).  —  11  fut  ensuite  colonel  inspecteur  de  la  troisième  inspection  de  la 
gendarmerie  nationale,  et  une  des  victimes  de  la  révolution.  {Soie  de  la  famille., 

(3)  Lieutenant.  —  M.  de  la  Bourdonnaye  a  dix-neuf  ans  huit  mois  six  jours  de 
services,  y  compris  six  campagnes  ,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1815. 
3.'»-  tableau  t  n"  51.; 

(i)  Pension  de  retraite  de  000  francs  en  1819,  pour  cause  d'infirmités,  suite  de 
ses  blessures.  —  A  servi  dans  les  armées  royales.  —  Blessé  d'un  coup  de  feu  à  la 
jambe  droite  en  1790.  Blessé  à  la  main  droite  d'un  coup  de  poignard  en  1799. 
Blessé  deux  fois  à  la  tète  en  1813.  [Dossier  des  pensions,  n°  1949.)  ' 

(5)  Ministre  plénipotentiaire  de  S.  A.  le  grand-duc  d-  Bade.  —  Ancien  sous- 
lieutenant.  —  Né  le  21  juin  1709.  —  A  vingt-huit  ans  quatre  mois  de  services,  y 
compris  neuf  campagnes.  --  La  commission  est  d'avis  que  M.  le  baron  de  Bernstett. 
d'après  l'ordonnance  ,  a  droit  à  la  croix  du  Mérite  militaire  ,  s'il  quitte,  le  servie 
étranger  ,  ou  s'il  obtient  l'autorisation  du  roi.  [Commission  de  181  i  ,  3Gr  tableau  , 
n'  17.)  —  Croix  du  Mérite  militaire.  (Fiches  de  classement.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  425 

nommé  le  17  août  1822  (1);  de  Lossac  (René-Bertrand  de 
Bqishainôn),  capitaine  au  régiment  Dauphin-Dragons,  nommé 
en  1T.V;8  (2  ;  le  comte  de  la  Marchée  (Jean-Marie  Gardin), 
nommé  le  10  juillet  179G  (3); 

Esèque,  chevalier  de  Vaux  (Louis-Alexandre),  capitaine  au 
régiment  provincial  d'Arras,  nommé  le  3  mars  177  i  (i •);  Re- 
moissenet  (François),  lieutenant  au  5"  d'infanterie  (ci-devant 

(1)  Croix  du  Mérite  militaire.  (Fiches  de  classement.)  —  Membre  fie  la  chambre   . 
des  députés,  sous  la  restauration.  (Note  de  la  famille.  ) 

(2)  Lossac  (René-Bertrand  de  Boishamon) ,  né  le  11  septembre  ITrî i  à  Rennes. 
—  Cornette  dans  Bartillac  en  17 il,  lieutenant  en  17-44,  capitaine  dans  Dauphin- 
Dragons  en  1716,  rang  de  major  en  1768,  rang  de  lieuteuanl-colonel  en  1770.  — 
En  1765,  gratification  annuelle  de  400  livres.  —  En  1772,  expectative  d'une  pen- 
sion de  500  livres  sur  l'ordre  de  Saint-Louis.  —  1763,  joli  sujet,  fort  appliqué  à 
son  métier.  —  1764,  homme  de  mérite,  qui  aime  son  métier,  et  tient  bien  sa  com- 
pagnie.—  1770,  officier  du  premier  ordre.  —  1774,  propre  à  une  lieulenance- 
colonelle.  (Registre  de  Dauphin-Dragons,  de  1762  à  1776,  fol.  20.)  —  En  1780, 
pension  de  800  livres,  et  l'assurance  de  la  lientenance-colonelle  du  régiment, 
lorsque  M.  de  Vissée  changera  de  position.  —  Eu  1781,  entré  en  jouissance  de  si 
pension  sur  l'ordre. —  Retiré  en  1782  avec  une  pension  de  1,300  livres,  outre  sa 
gratification  annuelle  de  400  livres,  sa  pension  de  S00  livres,  et  celle  de  300  livre- 
sur  l'ordre.  (Registre  du  même  régiment  de  1776  à  1788,  fol.  1 1.) 

(5)  Sous-lieutenant  aux  Dragons-Dauphin  en  1772,  réformé  en  1776.  replacé  en 
1778,  rang  de  capitaine  en  1781 ,  capitaine  de  remplacement  en  178-1,  capitaine 
en  second  en  1786,  pourvu  d'une  compagnie  en  1788,  émigré  eu  1791,  a  fait  les 
campagnes  de  1792,  1793,  1794  dans  la  cavalerie  noble,  celles  de  1703,  1796, 
1797  comme  aide-major  des  chevaliers  de  la  Couronne,  et  les  suivantes  jusqii  en 
1801  ,  en  la  même  qualité  dans  le  régiment  noble  à  cheval  d'Angoulème.  A  joui 
depuis  celle  époque  d'une  pension  anglaise  de  deux  schellings  par  jour;  sous-aide 
major  des  chevau-légers  de  la  garde  du  roi,  le  3  juillet  1814,  maréchal  de  cinq» 
le  14  février  1815,  a  rejoint  le  roi  à  Gand  en  1813.  Grand  prévôt  de  la  fièvre  eu 
1816.  —  Quarante-neuf  ans  neuf  mois  quatre  jours  de  services.  —  Chevalier  de 
Saint-Louis  le  10  juillet  1796.  —  Pension  de  retraite  de  4,000  francs  le  19  uni 
1819,  jouissance  du  1"  juillet  1818.  (Cartons  des  généraux.)— Porté  chevalier  de 
Saint-Louis,  sans  date.  (Registre  de  l'émigration,  fol.  111.) 

(4)  Le  chevalier  de  Vaux  (Louis-Alexandre  d'Esèque),  cornette  aux  cuirassiers  en 
1748,  réformé  en  1749,  replacé  en  1736,  ring  de  capitaine  en  1762,  reformé  en 
1763  avec  400  livres  de  pension,  capitaine  au  régiment  provincial  d'Arras  en  1773. 
A  été  blessé  à  Rosbach  et  à  Lutzelberg.  I Registre,  régiments  provinciaux  1775.' 
fol.  245,  régiment  d'Arras.)  —  Le  chevalier  de  Secque  de  Vaux.  (Liât  militaire 


42G  CHEVALIERS 

Navarre),  nommé  le  3  avril  1791  <  {);  de  Sarco  (Pierre-Vic- 
toire), capitaine  au  régiment  provincial  du  Mans,  nommé  le  7 
août  1778  (&)  ;  de  Lioux,  capitaine  au  régiment  de  Havnault, 
nommé  dans  la  période  de  1734  à  ITiS  (3);  d'Estiennc  de 
Lioux,  capitaine  au  régiment  de  Havnault,  nommé  le  19  dé- 

df  1774,  p.  515.  j  -  Dezèques  de  Vaut*  (de  France).  —  Mêmes  services  jusqu'en 
i  '65,  (Registre  des  cuirassiers  du  roi  de  1765  à  1770,  fui.  24  verso.)  —  Le  second 
bataillon  du  régiment  d'Arras  étant  devenu  bataillon  de  garnison  d'Artois,  le  che- 
valier de  Vaux  ligure  dans  les  états  militaires  jusqu'en  1780  inclus  (a). 

(I)  Né  le  G  juin  1715;  soldat  en  1762,  sergent  en  1767,  fourrier  en  1776,  tam- 
bour-major en  1771),  adjudant  en  1782,  sous-lieutenant  de  grenadiers  en  1 780 
lieutenant*,  second  en  1789,  capitaine  en  1791,  adjudant  général  lieutenant-co- 
lonel en  1795.  (Registre  du  rcrjiment  de  Na carre  (5e),  de  1788  à  1793,  fol.  100.) 
-  Chef  de  brigade  en  l'an  H,  chef  de.  brigade  du  1er  régiment  d'infanterie  de  la 
garde  municipale  de  Paris  en  l'an  XI,  colonel  (nouvelle  dénomination)  du  même 
régiment  en  l'an  XII.-  A  failles  campagnes  de  1762  en  Hanovre,  de  1792  à  l'ar- 
•»eedu  Nord,  et  de  1795  à  l'armée  du  Rhin.  _  A  eu  le  bras  cassé  a  Nieulde  en 
i'Oo:  a  été  blessé  grièvement  en  défendant  la  représentation  nationale  le  10  ther- 
midor an  Il.-Oflicier  de  la  Légion  d'honneur  en  1804.  (Renseignements  donnés  par 
la  famille.) 

(2)  Métoire  de  Sarcé  (Pierre)  ;  enseigne  en  1755,  lieutenant  en  1758,  capitaine 
™  1762,  réformé  eu    1765.  -  1765,  homme   de  qualité,  très-bon  sujet,   d'une 

>«nne  conduite,  propre  à  l'état-major.  (Registre  durégiment  de  Guyenne,  ci-devant 
Chastellux,  de  1765  à  1776,  fol.  42  verso.)  -  Pension  de  500  livres  le  24  février 
><<'5;  Pierre  Victoire,  né  le  29  décembre  1736,  baptisé  le  7  avril  1757,  (ils  de 
n.esstrc  Louis-Pierre  de  Sarcé  et  de  dame  Éléonore  Dardon  de  Moranve,  son  épouse. 
{bossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  14,715.) 

(5)  De  Lioux,  capitaine  aide-major.-Est  d'Apt  eu  Provence.  Sous-lientemmt  en 

'06,  ense.gne  en  1708,  lieutenant  en  1718.  capitaine  en  1725.  (Registre  ,  rang 
des  capitaines  de  1730  a  175 1,  fol.  596,  régiment  de  Ilaynault.)  -  Pourvu  d'une 


(")   Aux  dos: 


sien  «  es  pens.ons,  les  prénoms  ne  sont  plus  les  mômes.  -  De  France,  sieur  <le 
X1;  ^'.:lam>'  C'",1Ia"lc  ;l"  ""ail1-  <e  garnison  d'Artois.  Pension  Ce  .00  livres 
"ijStoî^  TImY°7ttC  -«  «a™*™  du  roi,  rang  de  caprine.  Né  à  Arras, 
ch-vl  ,.r'* ,  v  T  (e,,0b,CC,,l,,,st'csciS»e«r,neSs,1eaiarleS,V.exai>dredcFrance, 
'Xcur  ,1  !  ï  ll"X'  ?  l'C  d;""e  I""t'""  Mareueritede  .a  Haye;  parrain,  nobie  et  il.ustrè 
■  I  n     ^'^^ne-Dommique  de  Déthune,  co.nte  de  Saint-Venant;  marraine, 

;/-/':  '"J°S',,l,e  *  "0UC"'U  '■0n=',Stre-  6P<>™  -*«'  ™  ™»«  d«  Béthune. 

.',•",,;.    "  VaiS'°"S  ai'ant  1789'   brcm  et  '"'*  "c  »«'««««•,  »"  5,809.)  -Il  est  probable 

«M  produit  v',eTï  aU,SCrViCe  (i'  fa"ait  ""'"  Cftt  f'ui,lze  a"s'  et  «  -^'  '•'-'•'  «i™  »«!«), 
«  pmrtu»«t  lacté  de  baptême  d'un  de  ses  parents  ou  d'un  de  ses  nères,  Blorl  c„   bas  âge 
«raudes  innocentes  étaient  communes  à  cette  époque    Son  père    d'après  les  renseigne 
•"nus  de  la  famille,  était  marquis  de  Noyellc-Vion,  co.nte  dTFésecques  et  baron  de  VauU.    = 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  427 

eeiubre  1747  M);  de  Lionx  (d'Eslienne  de  Chaussegros)  (Félix- 
Isidore),  ancien  officier,  nommé  le  8  novembre  1815  (2); 
le  comte  de  Chateaubodean  (  Pierre-Alexandre ),  chef  d'es- 
cadron, nommé  en  J817  (3); 

compagnie  en  1757  ,  capitaine  île  grenadiers  en  il  il ,  rang  tic  lieutenant-colonel 
inùme  année  ,  chevalier  de  Saint-Louis  ;  mort  ;  rayé  [Registre  de  175  i  à  1718, 
fol.  535)  (a). 

(1)  Etienne  de  Lioux,  lieutenant  en  second  en  1734,  enseigne  en  1757 ,  était  âgé 
de  six  à  sept  ans  en  1736,  lieutenant  en  1739,  capitaine  le  27  mai  1743.  (Registre, 
rangées  capitaines,  de  1754  à  1718,  fol.  53G,  régiment  de  llaynault.)-—  Pierre- 
Jacques,  retiré  en  1737  (Registres  de  1748à  17G5,  t.  II,  fol.  121  verso)  (b).  —  Par- 
rain pour  la  réception  ,  le  marquis  de  Crcil  ,  lieutenant  général ,  gouverneur  de 
Thionville  ;  envoi  de  la  croix  le  0  décembre  1747.  {Registre  de  L'ordre,  de  1746  à 
J757.) 

(2)  Le  marquis  de  Lions,  ancien  lieutenant.  —  A  dix-sept  ans  six  mois  et  quinze 
jours  de  services,  y  compris  six  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de 
1814,  58e  tableau,  i\°  4.) 

(5)  Né  le  4  novembre  1781  à  Clermont-Ferrand.  —  Guide  à  cheval  eu  1803, 
fourrier  en  1804,  maréchal  des  logis  en  1806,  sous-lieutenant  au  4e  hussards  en 
1807,  lieutenant  en  180'J,  capitaine  aide  de  camp  du  général  Musnier  en  1810,  chel 
d'escadron  le  17  janvier  1814,  employé  à  la  lrc  division  militaire  en  1815,  passé  aux 
dragons  de  l'Hérault  en  1816,  aux  chasseurs  de  la  garde  royale  en  1819,  lieuteuant- 

[a)  Ses  noms  étaient  Jacques  d'Estienne  de  Chaussegros  de  Lioux.  —  Il  fit  les  campagnes  du 
corps:  de  1707  à  1700  on  L\pague,  do  1710  à  Î712  en  Flandre,  1727  sur  la  Meuse,  173a  et  1733 
en  Allemagne,  17'i2  eu  Flandre,  17!i3  sur  le  Bas-Rhin,  17M,  17&5  et  17îiG  en  Flandre,  17a7  en 
Hollande.  Décédé  et  remplacé  au  corps  le  7  mai  171S.  [Etat  de  serriecs  communiqué.) 

(6)  Pierre,  né  à  Thionville,  le  29  mars  1731,  lils  du  sieur  Jacques  d'Estienne,  seigneur  de  Lioux, 
capitaine  au  régiment  de  llaynault,  et  de  dame  Charlotte  de  Vineullc,  son  épouse.  [Acte  de  nais- 
sance, dossiers  des  pensions  avant  17S9,  n"  11,470.)  —  Pension  de  UOO  livres  le  19  novembre 
1730,  en  considération  de  ses  services.  (Mêmes  dossiers,  mime  numéro.)  —  Campagnes  :  iia>- 
nault  a  fait  celles  de  17^7  et  17'iS  en  Hollande,  1750  à  Miuorquc.  M.  de  Lioux  avait  été  lilxs.-e  .m 
siège  de  nerg-op-Zoom  le  10  juillet  17V7.  [Etat  deservices  communiqua.)  —Cet  officier  reprit  le 
service  actif  en  1771.  Il  est  porté  dans  le  régiment  provincial'de  Verdun.  Apres  avoii  rappe  v, 
les  services  d'Eslienne  de  Lioux  dans  llaynault,  portés  ci-dessus,  le  registre  ajoute:  ■■  Capitaine 
dans  Verdun  en  1771;  excellent  officier;  fait,  pur  ses  talents,  pour  monter  au\  grade-:  a  •  !e 
hlessé.  »  [Registre,  rnjim-nis  provinciaux,  1771,  f"  299,  régiment  de  Verdun.  Verdun  élan 
devenu,  en  1778,  régiment  provincial  d'artillerie  de  Metz,  M.  de  Lioux  ligure  sur  les  riats  mili- 
taires jiis'|uVn  1790  inclus.  Il  ne  se  relira  qu'en  1791,  époque  de  la  suppro-sion  i..->  troupes 
provinciales.  Ses  noms  étaieni  .  de  Lioux  (Pierre-d'Estiennc  de  Chaussegros.)  —  i'  ie>uliede  son 
état  de  scr\iees  qu'il  fut  enseigne  a  six  ans,  lieutenant  à  huit  ans,  capitaine  a  quainr/e  an>,  e 
chevalier  de  Saint-Louis  dans  sa  dix-septieme  aiiiiéc,  par  suite  de  sa  Ides-sure  àlVrgop-/.oom.  — 
Ce  nom,  inscrit  dans  nos  vieilles  annales,  est  continué  glorieusement  dans  notre  jeune  armée 
par  M.  le  général  de  Lioux,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  commandant  la  subdivision 
de  la  Seine-Inférieure;  par  M.  de  Lioux,  colonel  du  7<  chasseurs  a  cheval,  ofluier  d- la  Le- 
neur,  etparAI.de  Lioux, sous-lieutenant  aux  guides  de  la  garde  imphiale.  (Voir  V Annuaire  mi- 
litaire de  1S0I,  p.  28,  lG'i  et  090.) 


A28  CHEVALIERS 

Le  comte  de  Montcalm-Gozon  (Louis-Marie-Àndré-Dieu- 

donné),  nommé  en  1823  (I);  Duplessis-Morcau,  nommé  en 
iTol  (2);  CisternesdeVinzelles  (Pierre),  garde  du  corps,  com- 
pagnie d'Havre,  nommé  Je  29  juin  i  8 1  i  (3);  de  Finance  Ni- 

colonet  des  chasseurs  du  Gard  le  I  i  avril  1823,  colonelle  22  août,  et  colonel  des  dra- 
gons du  Doubs  le  26  août  même  année.— Campagnes  :  ansXII,XUI,XlVet  de  1800 
a  1814  inclus;  1823  en  Espagne  ;  Lies  é  en  Pologne  d'un  coup  de  lame  à  la  nuque, 
et  en  Catalogne  d'un  coup  de  feu  à  la  cuisse  droite  ;  a  eu  trois  chevaux  tués  sou< 
lui.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1809,  officier  en  1814,  chevalier  de 
Saint-Ferdinand  d'Espagne,  deuxième  classe,  en  1823.  —  1819,  très-bon  officier 
supérieur.  —  1824,  colonel  ferme,  instruit,  ardent.  —  1827,  ce  colonel  est  instruit, 
il  sert  avec  un  grand  zèle  ,  son  régiment  est  parfaitement  tenu  ;  il  ferait  un  forl 
bon  colonel  de  la  gnrde,  et  mérite  cette  faveur.  —  1828,  a  toute  la  fermeté  possi- 
ble ;  les  officiers  servent  avec  plaisir  sous  ses  ordres,  et  il  en  est  fort  aimé.  —  Mort  à 
Versailles  le  2  juin  1833.  (Cartons  alphabétiques,  archives  de  la  guerre.)  —  Fil? 
de  messire  Sébastien  de  Château  Baudau.  chevalier,  seigneur  de  Venson,  capitaine- 
commandant  au  régiment  Royal-la-Marine,  chevalier  de  l'ordre  royal  de  Saint- 
I.ouis  (a),  et  de  dame  iMagdelaine  de  Mayet  de  la  Villatelle,  son  épouse.  (Acte  de 
naissance.) 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  255.—  Né  le  15  mars  1785,  à  Toulouse,  fils  de  Loui— 
Jean-Pierre  de  Montcalm-Gozon,  comte  de  Monlcalm,  et  de  Jeanne-Marie  de  Lévis. 
—  Garde  d'honneur  en  1815,  maréchal  des  logis  et  lieutenant  en  second  même 
année,  sous-iieutenant  surnuméraire  des  gardes  de  Monsieur  en  1811,  rang  de  chef 
il  escadron,  sous-lieutenant  en  pied  le  1"  mai  1815,  rang  de  colonel  le  i  juillet,  et 
aide  de  camp  de  Mgr  duc  d'Angoulème  le  15  juillet  même  année,  colonel  des  dra- 
gons du  Calvados  en  1822,  passé  aux  cuirassiers  d'Orléans  en  1823,  colon- 1  des 
dr.igons  de  la  garde  royale  en  1820.  licencié  le  2  septembre  1850.  —  Campagnes  : 
SS13  en  Saxe,  1814  en  France,  1813  sous  les  ordres  de  Mgr  duc  d'Aimoulême, 
lN23en  Espagne.  — Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  5  avril  1813,  officier 
le  12  juillet  suivant,  chevalier  de  Saint-Ferdinand  d'Espagne.,  deuxième  classe, 
eu  1825,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  en  1829.  (Registre,  dragons  delà 
garde  royale,  fol.  01.) 

(2)  Porté  t.  I,  p.  428.  —  Alcxis-René-Marie-Anne,  né  le  25  février  1739,  est 
de  la  Chataigneraye  en  Poitou,  lieutenant  m  second  en  1711,  lieutenant  en  1712, 
anle  major  en  1716,  rang  de  capitaine  même  année,  pourvu  d'une  compagnie  en 
175.J,  a  délaissé  en  1739.  (Registre  de  1718  à  1705,  vol.  I,  fol.  41  rerso,  régiment 
de  Piémont.) 

(3)  Né  à  Clermont-Ferrand  le  20  avril  1775.  — Entré  au  service  dans  les  chas- 
S'iirs  d'Auvergne  en  1789,  émigré  en  1791,  garde  du  corps  du  roi,  compagnie 
écossaise,  en  1814,  chef  d'escadron  le  25  octobre  1815,  chef  d'escadron  de  geudar- 

[u]  Porté  plus  haut,  p.  Sftj. 


l)i;  DIVERSES  ÉPOQUES.  429 

colas),  capitaine  au  régiment  Royal-Lorraine,  nommé  !e  10  dé- 
cembre 17G2;  le  chevalier  de  France  (Alexandre-Césaire-IIya- 
cinlhe),  capitaine  au  régiment  provincial  de  Soissons,  nommé 
le  20  janvier  1788;  de  Finance  (Charles-François),  chasseur 
noble,  nommé  le  Tô  octobre  1797;  delà  Broise  (Alichel-Geor- 
ges-Ucné-Louis),  brigadier  des  gardes  du  corps  dii  Roi,  com- 
pagnie d'Havre,  nommé  le  2  août  1830(1);  Delaveau  (Armand- 
Cliarles-Emery),  nommé  en  181  i  (2);  Hubert  (Louis-René-De- 


meric  à  Montbrison  du  13  novembre  1813  au  16  novembre  IS10,  passé  en  la 
même  qualité  du  16  novembre  1817  au  1er  décembre  1817  à  Valence,  puis  à  Gap, 
admis  du  traitement  de  non-activité  le  18  juillet  1818.  traitement  expiré  le  00  juin 
1828.  (Dossiers  des  officiers,  Archives  de  la  guerre.)  —  A  fait  toutes  les  campa- 
gnes de  l'émigration.  (Renseignement  communiqué.)  —  Aux  fiches  de  classement 
des  chevaliers  de  Saint-Loui*,  le  nom  de  Vinzelles  est  rayé  et  remplacé  par  celui 
de  Lorme.  Dans  le  registre  de  la  maison  du  roi  et  sur  son  dossier,  cet  officier 
est  qualifié  Cisternes  de  Vinzelles. 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  515. — Né  à  Cossé-Vivien  (Mayenne)  le  12  février  1791, 
fils  de  Georges-Louis-Marlhe  de  la  Broise  et  de  Perrine  Jeuslin.  —  G '.nie  d'hon- 
neur, 5e  régiment,  en  1813  ;  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  écossaise,  en  181  i  ; 
capitaine  dans  l'armée  royale  de  la  rive  droite  de  la  Loire  en  1813;  rentré  à  la 
compagnie  écossaise  le  8  juillet  1815  ;  breveté  capitaine  le  26  novembre  1822; 
brigadier  le  3  mars  1823;  licencié  en  1830,  admis  au  traitement  de  réforme  avec 
une  pension  de  980  francs  en  1838.  —  Campagnes  de  1813  et  1814;  était  aux 
batailles  de  Leipzig  et  de  Hauau  ;  bloqué  dans  Landau;  resté  dans  celte  place 
jusqu'au  7  mai  181-i,  époque  de  la  remise  aux  alliés;  campagne  de  1813,  sous 
les  ordres  du  chevalier  d'Andigné;  campagnes  de  1823  et  IS'll  en  Espagne, 
chevalier  de  Saint-Ferdinand  d'Espagne  (première  classe)  en  1823.  (Dossiers  des 
pensions,  u"  32,777.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  78.—  Delaveau.  {Acte  de  naissance.)  —  Delà  van.  [Étal 
de  services.)  —  Né  le  20  septembre  1769  ,  à  la  Chùtaigneraye  (  Vendée).  —  V  <>- 
lontaire  au  régiment  de  Bassigny  en  1786,  émigré  en  1791.  —  Agrège  aux 
gardes  du  corps  du  roi  ;  a  servi  dans  la  lésion  de  Mirabeau  et  dans  les  hussards  de 
Choiseul;  a  quitté  le  service  en  1797;  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Gra- 
mont,  en  181  i;  maréchal  des  logis  le  1er  novembre  1813,  capitaine  par  brevet  du 
22  février  1816,  pour  prendre  rang  du  1"  janvier  1793;  maréchal  des  Ingis  de 
première  classe  (chef  d'escadron)  en  1819,  retraité  eu  1821  pour  cause  d'infirmités 
contractées  au  service,  avec  une  pension  de  733  francs.  — Ble?sé  de  quatre  coups  de 
sabre  et  de  deux  coups  de  feu  à  l'armée  de  Coudé.  —  Vingt-quatre  ans  trois  mois 
de  services,  y  compris  cinq  campagnes. — Mort  le  27  uni  1S">0. — En  I8<>1  pension 


£30  CHEVALIERS 

nis),  ancien  officier,  nommé  le  21  avril  1796  (1);  Rossignol 
(Pierre),  ancien  officier,  nommé  le  22  niai  1816  (â);  de  Failly 

Je  500  francs  à  sa  veuve,  née  Constance-Victoire-Sophie  Leloire.    [Dossiers  des 
pensions,  n°  50,570.) 

(J)  Brevet  confirmatif  du  2  avril  J S 17,  pour  prendre  rang  du  2 1  avril  1790,  date 
de  sa  nomination.  —Ne  à  Saint-M'hervé  (Ille-et-Vilaine)  le  25  mai  1770.  —  Vo- 
lontaire, association  bretonne  de  M.  de  la  Rouerie  en  1791,  capitaine  en  1792,  rhef 
de  bataillon  en  1795.  —  Quatorze  ans  de  services  et  onze  campagnes.  —  Certi- 
ficat de  M.  le  maréchal  de  camp  de  la  Prévalaye,  du  29  août  1820,  attestant  que 
M.  Hubert  (Louis-René-Denis)  a  servi  avec  la  plus  grande  distinction,  que  sa  bonne 
conduite  et  sa  bravoure  lui  ont  mérité  d'être  promu  jusqu'au  grade  de  chef  de  ba- 
taillon ,  qu'il  a  obtenu  la  croix  de  Saint-Louis  par  ses  belles  actions  et  ses  blessures, 
qu'il  n'a  pu  obtenir  de  traitement  de  retraite,  qu'il  est  sans  fortune,  père  de  plu- 
sieurs enfants,  que  toute  cotte  famille  est  dans  l'indigence  et  qu'il  est  en  un  mot  un 
des  officiers  qui  méritent  le  plus  les  grâces  du  roi.  —  Autre  certificat  de  M.  le 
comte  de  la  Villegontier,  préfet  d'Ille-et-Yilaiiie,  portant  qu'aucun  officier  des  ar- 
mées royales  ne  s'est  montré  p'.us  digue  des  boutes  du  roi  et  n'en  a  plus  besoin  ;  que 
des  démarches  multipliées  faites  en  sa  faveur  sont  restées  sans  .-uccès  par  un  vice  de 
forme,  mais  que  le  dévouement  et  les  blessures  de  M.  Hubert  doivent  être  comptés 
en  première  ligne.  —  Sou  revenu  personnel  était  de  soixante-dix  francs. —  Pension 
de  500  francs  sur  l'ordre  le  1er  janvier  1819,  portée  à  500  francs  en  1821.  (Cartons 
des  pensions  de  l'ordre,  u°  1,522.)  —  Le  nom  de  ce  brave  serviteur  du  roi  ne  se 
trouve  inscrit  ni  sur  les  registres  de  l'émigration  ,  ni  sur  ceux  de  la  restauration, 
mais  la  copie  du  brevet  est  au  dossier,  et  M.  Hubert  est  porte  au  registre  des  pen- 
sions de  l'ordre,  comme  chevalier  de  1790.  —  D'après  les  renseignements  qui  nous 
ont  été  donnés,  il  obtint  en  1822  une  pension  de  000  francs  sur  la  liste  civile.  Le 
roi  le  dédommageait  ainsi  de  la  fin  de  non-recevoir,  qui  lui  avait  été  opposée  au  mi- 
nistère de  la  guerre.  —  Eu  1852,  il  fut  tué  dans  les  affaires  de  la  Vendée,  et  mourut 
fidèle  aux  convictions  de  toute  sa  vie.  Avant  la  révolution,  il  était  maréchal  ferrant. 
Lors  de  la  pacification,  il  reprit  son  étal,  et  le  continua  sous  la  restauration,  ses 
pensions  montant  à  1,100  francs  étant  insuffisantes  pour  lui  permettre  d'élever  sa 
nombreuse  famille.   11  avait  reçu  du  roi  une  épée  d'honneur. 

(2)  Rossignol  (Pierre)  dit  Brunswick,  né  le  29  juin  1701  à  Montreuil  sous  Pé- 
rouve  (llle-et-Vilaine).  —  Grenadier  aux  grenadiers  royaux  depuis  1782  jusqu'en 
1788;  officier,  armée  de  la  Vendée  en  1795;  officier,  armée  delà  Bretagne  depuis 
1791  jusqu'en  1800;  mis  en  surveillance  spéciale  jusqu'en  180  *  ;  officier,  armée 
de  la  Bretagne  en  1815.— Campagnes  de  1795  à  1800,  et  1815.  —Vingt-cinq  ans 
huit  mois  de  services,  campagnes  comprises.  — Blessé  d'un  coup  de  feu  au  pied  à 
I  affaire  du  Mans  en  1795.  —  Retraité  comme  capitaine  en  1819,  avec  une  pension 
de  tiOO  francs.  [Dossiers  des  pensions,  n"  1,295.)  —  11  obtint  aussi  une  pension  de 
000  francs  sur  la  liste  civile  et  une  épée  d'honneur. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  431 

(  Nicolas  -Charles  ),  chevau  -  léger  de  la  garde  du  Roi, 
nommé  le  19  juillet  i  759  ;  de  Fulque  d'Oraison  (Mathieu- 
Alexandre -Armand-Raymond),  ancien  officier,  nommé 
le  «S  novembre  18KJ  (i);  de  Beausire  (Pierre- Claude- 
Henri  (2),  nommé  en  1797;  le  chevalier  Duverdier  ('Claude 
Grain  de  Saint  -  Marsanlt  ),  capilaine  au  régiment  d'Ar- 
lois-infanterie,  nommé  le  14  janvier  1772  (3);  le  marquis 
de  Fimarcon,  colonel  du  régiment  de  Bourbon-infanterie  (-i); 

(1)  A  trente-deux  ans  deux  mois  quinze  jours  de  service-,  y  compris  onze  cam- 
pagnes. (Coinmission  de  1814,  59u  tableau,  n°  10.) 

(2)  Porté  sans  désignation  de  grade  et  sans  date  de  nomination.  [Registre  de 
l'émigration,  fol.  15.)  Mais  on  trouve  la  mention  suivante  au  registre  de  M.  le 
prince  de  Coudé  :  lieutenant  au  régiment  d'Aiixerrois  en  France,  lieutenant  au  ré- 
giment de  Bardonnenclie  à  l'armée  de  Condé,  chevalier  de  Saint-Louis  le  16  lé- 
vrier 1797.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  fol.  54.) 

(5)  Gréen  de  Saint-Mai sau  (Claude),  fils  légitime  de  messire  Claude  Gréen  de 
Saint-Marsau,  chevalier,  haut  et  puissant  seigneur  d'Eyhurie,  ConJ.it,  Faugeras, 
Vcrnejou,  Sainte-Eulalie  d'Lzcrche,  vicomte  du  Verdier,  et  de  dame  Catherine  de 
Lastour  son  épouse,  ne  le  6  avril  1732,  baptisé  le  1,  paroisse  d'Eyhurie.  [Acte de 
naissanee,  dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  2,911.)  —  Le  chevalier  Duverdier 
(Claude-Grain  de  Saint-Marsault),  né  le  S  décembre  1750;  est  de  Duverdier  près 
d'Uzerche,  en  Limosin;  enseigne  en  1747,  lieutenant  en  17-48,  réforme  en  17  19, 
replacé  lieutenant  en  1750,  capitaine  en  1750,  réformé  à  la  composition  de  1705, 
replacé  à  une  compagnie  en  170S,  retraité  le  14  janvier  1772,  avec  une  pension 
de  400  livres.  (Registre  d' Artois-infanterie ,  de  1705  a  17/G,  fol.  24  verso.) 
—  Signait  Claude  Gréen  de  Saint-Marsault,  chevalier  du  Verdier  (Dossier  des  pen- 
sions ci-dessus  cité)  (a). 

(4)  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1754  à  1748,  fol.  202,  régiment  de 
Bourbon.) 

(a)  Un  Gréen  de  Saint-Marsault  (André-Auguste),  né  le  1er  janvier  1717,  baptisé  le  lG.mlt 
suivant,  à  Saint-Germain-du-Seudre,  en  Sainton-ge,  (Us  d'André  Gréen  de  Saint-Marsault  it  du 
Marguerite  de  Morcl  'acte  de  naissance),  a  été  commandant  d'une  brigade  des  volontaires  de 
Flandre,  supprimés  en  1737,  et  a  obtenu  une  pension  de  3,000  livres  pour  lui  tenir  lieu  d'ap- 
pointements. 'Dossiers  des  pensions  avant  17m),  n"  .'132.,  —.Non-  n'avons  pu  retrouve!  ses 
services  et  savoir  s'il  a  été  chevalier  de  Saint-Louis.  —  lu  autre  Gréen  de  Saint-Marsanit 
(Louis-François),  tils  légitime  de  haut  et  puissant  seigneur  Louis  (iréen  de  SaiiU-MursKiult, 
ctaev.lier,  seigneur,  baron  de  Chniuelaillon,  et  de  haute  et  puissante  dame  Suzanne- Magde- 
•cinc  Giéen  de  Saint-Marsault,  né  le  la  août  170'.),  baptisé  le  17.  a  No're-Uuue-de-Salks,  in 
Aunis  (acte- de  naissance  ,  a  eu  uni:  pension  de  ;>ûo  livres  en  17l'i,  en  considération  des  services 
de  son  père,  mestre  de  camp  réformé  au  régiment  d'Orléans-infanterie.  [Hossicrs  des  pensions 
avant  17S9,  n"  10,79-1.)  —  E>t  de  eu  blanc)  :  était  (en  blanc  ;  capitaine  en  1735;  a  vendu  en 
1739.  (Registre,  cavalerie,  de  17^1  à  1703,  fol.  70,  rùjwcnl  Royal- Pologne.)  U  ne  païaît  ia> 
avoir  été  chevalier  de  Saint-Louis.  —  Voir,  pour  sou  père,  t.  I,  p.  2S£>  de  cette  histoire. 


.'|32  CHEVALIERS 

d'Egcemont  (Jean-Guillaume),  capitaine  dans  Royal-élrançer- 
eavalerie,  nommé  avant  1716  (1);  d'Egremont  (Claudi;. 
Bernard-Guillaume),  capitaine  au  même  régiment,  nommé 
imi  1700(2);  d'Egremont  de  Failly  (Louis-Marie),  capitaine 
au  même  régiment,  nommé  le  21  avril  1777  (3);  Talhouet 
de  la  Grationnaye,  capitaine  au  même  régiment,  nommé 
avant  1758  (i);  Pélissier  (Aimable-Jean-Jacques),  capitaine 
d'état-major,  nommé  en  1829  (5). 

(1)  Né  le  I"  février  1692  ;  est  de  Petit-Failly  près  Montmédy  :  cavalier  dans  Che- 
ri<ey  en  1704,  corneite  en  1703,  lieutenant  en  17 Jl  ,  capitaine  en  1713;  était 
réformé;  replacé  ici  à  une  compagnie  en  1757  ;  rang  de  lieutenant-co!onel  en  1718; 
lieutenant-colonel  en  1750  ;  chevalier  de  Saint-Louis;  relire  en  1739.  [Registre. 
cavalerie  de  1731  à  1765,  fol.  21  verso,  régiment  Royal-étranger .) 

(2)  Ne  le  22  août  1727;  est  de  Petit-Failly  près  Marville,  en  Lorraine;  (ils  d'un 
capitaine  du  régiment.  Cornette  en  1741,  lieutenant  en  1743  ;  rang  de  capitaine  en 
1717;  pourvu  d'une  compagnie  en  1739;  rang  de  major  en  1769;  rang  de  lîeute- 
nanl -colonel  en  1773.  Retiré  en  1774  avec  une  pension  de  1,300  livres  et  sa  grati- 
fication annuelle  de  300  livres.  Le  3  mai  1774,  assurance  d'une  pension  de  800  li- 
vres sur  l'ordre  de  Saint-Louis.  —  17G3,  bon  capitaine  propre  à  devenir  lieutenant- 
colonel.  —  1773,  ancien  militaire,  bon  à  la  guerre.—  Sa  compagnie,  donnée  à  son 
frère,  capitaine  aide-major  dans  le  régiment.  (Registre  de  Royal-étranger-cavalerie, 
de  1763  à  1 770,  fol.  19.) 

(5)  Né  ie  G  août  1733,  à  Failly,  diocèse  de  Trêves,  bailliage  de  Longuion,  en 
Lorraine.  —Cadet  du  roi  de  Pologne  en  1746,  volontaire  dans  Royal-étranger  en 
1730,  garde  du  corps  du  roi  en  1732,  lieutenant  réformé  en  1730,  cornelle  eu 
1737,  réformé  à  la  composition  de  17G5,  replacé  sous-lieutenant  même  année, 
sous-aidc-m.ijor  en  17G3,  aide-major  en  1772,  rang  de  capitaine  en  177  i.  pourvu 
d'une  compagnie  même  année.  —  Eu  J  TCO,  gratification  annuelle  de  300  livres. 
—  Fn  1770,  gratification  extraordinaire  de 400  livres.  —  1773,  bon  officier,  fai- 
sant bien  <on  métier.  (Registre  de  Royal-étranger-cavalerie,  de  1703  à  1770. 
fol.  23  verso.)  —  Le  1<*  mars  178-1,  pension  de  retraite  de  900  livres,  outre  «a 
gratification  annuelle  de  300  livres.  (Registre  de  177G  à  1788,  fol.  13  verso.) 

(i)  Vient  du  régiment  de  Lorraine,  où  il  avait  levé  une  compagnie;  avait  été  en- 
seigne dans  Santerreen  1724,  et  lieutenant  en  1726;  capitaine  le  24  juin  1  T_'7; 
passé  dans  Royal-étranger  en  vertu  de  l'ordonnance  du  30  mars  1730:  chevalier  de 
Saint- Louis;  retiré  en  1738.  (Registre,  cavalerie  de  1751  à  17G3,  fol.  22,  régiment 
Royal- étranger.) 

(•')  Porté  plus  haut,p.  303.— Né  à  Maromme,  pies  Rouen  (Seine-Inférieure), fc 
C  novembre  1794.— Élève  à  l'école  de  la  Flèche,  puisa  celle  deSaint-Cyr  en  1814  ; 
attache,  le  1S  mars  1815,  à  l'artillerie  de  la  maison  militaire  du  roi,  rang  de  sous- 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  433 

La  Brunie,  major  du  régiment  de  Bourbon-infanterie, 
nommé  ayant  1720  (1);  la  Brunie,  capitaine  de  grenadiers 
au  même  régiment,  nommé  avant  1720(2)  ; 

lieutenant.  Employé  au  37e  de  ligne  le  10  avril  1SI5,  licencié  au  mois  d'août, 
passé  dans  la  légion  départementale  de  la  Seine  Inférieure  le  25  octobre  même 
année.  Sous-lieutenant  au  corps  d'état-major  en  1810,  aide'major  ;uix  hussards  de 
la  Meurlhe,  lieutenant  en  1820.  Passé,  en  1821,  au  51''  de  ligne,  puis  au  55''.  Aide 
de  camp  du  général  Grun  lier  en  1825  ;  se  distingua  en  Espagne,  et  fut  nommé 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur  et  de  Saint-Ferdinand.  Placé  au  i3"  de  ligne  en 
1820,  au  0e  de  la  garde  royale  en  1827,  capitaine  en  1828.  Aide  de  camp  du  gé- 
néral Durrieu  en  1828;  a  fait  la  campagne  de  Grèce,  et  a  obtenu  la  croix  de 
Saint-Louis  et  la  croix  d'or  de  l'ordre  du  Sauveur  de  Grèce,  pour  sa  brillante  con- 
duite au  siège  du  château  de  Morée.  A  fait  partie,  en  1830,  de  l'expédition  d'Alger; 
chef  de  bataillon  d'état-major  et  ofiicitr  de  la  Légion  d'honneur  même  année. 
Lieutenant-colonel  en  185'J  ;  colonel  et  sous-chef  d'état-major  de  l'armée  d'Algérie 
en  1812;  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  en  18 iô  ;  maréchal  de  camp  en 
1846  ;  commandeur  de  l'ordre  de  Léopold  en  1847  ;  général  de  division  en  1850; 
a  fait  les  fonctions  de  gouverneur  général  de  l'Algérie  en  1850,  1851  et  1854. 
Commandant  du  1e'  corps  de  Tannée  d'Orient  en  1855,  puis  commandant 
en  chef  le  10  mai  même  année.  —  Grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1851  ; 
grand'-croix  en  1853. — Blessé  d'une  halle  à  l'épaule  au  bois  des  Oliviers  eu  ISiO, 
et  d'une  balle  au  bras  droit  dans  la  campagne  de  Mascara  en  1842.  (Moniteur  de 
l'armée  du  20  mai  1855.)  ■ —  Maréchal  de  France  et  duc  de  Malakoff  le  12  sep- 
tembre 1855,  pour  la  prise  de  Sébastopol.  —  Ensuite  grand  chancelier  de  la  Lé- 
gion d'honneur.  —  Aujourd'hui  gouverneur  général  de  l'Algérie.  —  La  vie  illustre 
du  maréchal  Pelissier  est  une  suite  d'actions  brillantes  qui  demanderaient  un 
article  plus  long,  mais  l'histoire  complétera  cette  courte  nomenclature,  à  laquelle 
de  nouveaux  services  peuvent  et  doivent  être  ajoutes. 

(1)  Est  âgé  de  soixante  -  quatre  ans  ;  est  né  à  Pennes  d'Agenais  en  Guyenne; 
cadet  eu  1000,  sous-lieutenant  dans  Royal  en  1071  ,  lieutenant  dans  Champagne 
en  1073,  capitaine  audit  régiment  en  1676,  reformé  dans  Bourbon  en  IG98,  re- 
placé en  1701  ,  major,  rang  de  1701,  chevalier  de  Saint-Louis.  A  reçu  plusieurs 
blessures;  n'a  pas  discontinué.  M.  le  maréchal  da  Bezons  a  écrit  qu'il  a  servi  avec 
distinction,  valeur  et  conduite  à  l'attaque  de  la  contre-garde  de  Landau  qu'il  a 
emportée  et  où  il  a  été  blessé.  [Registre  de  1689  à  1720,  fol.  277.  régiment  de 
Bourbon.)  —  Pension  de  500  livres  sur  le  trésor  royal;  mort  en  1722.  (Registre 
de  1718  à  1724,  fol.  163.) 

(2)  La  Brunie  fils,  capitaine  de  grenadiers,  est  âge  de  Ir.  nle-trois  ans;  est  né  à 
Pennes  d'Agenais.  Cadet  eu  1694,  lieutenant  au  régiment  de  Poitou,  même  année, 
capitaine  en  1090,  réformé  dans  Bourbon  en  1(198,  replacé  eu  1701  ;  chevalier  de 
Saiir-Loui>;  a  été  bWsé,  n'a  -pas  dis  o atinué.  [Registre  de  1689  à  1720,  fol.  277, 

111.  28 


!io!i  CH  E  VA  LIE  liS 

Ségur,  capitaine  au  régiment  d'Orléans-infanterie,  nomme 
avant  1724  (1); 

Dugua,  capitaine  au  régiment  de  Bourbon-infanterie, 
nommé  avant  1731  (2);  Boisgelin,  capitaine  au  régiment  d'Or- 
léans-infanterie,  nommé  avant  1734(3); 

Berruet   (Silvain),  nommé  en    1791   (4);   Desmoutis    de 

régiment  de  Bourbon.)  —  Lieutenant-colonel;  pension  de  400  livres  sur  le  trésor 
royal.  (Registre  de  1724  à  1751,  fol.  1G4.)  —  Kola  :  n'a  pas  commencé  à  servir 
en  1694,  étant  alors  enfant,  mais  vers  l'année  1701  ou  1702.  (Registre  de  1750  a 
1754;  fol.  242.)  — Rayé  ;  a  dû  se  retirer  en  174  i,  son  successeur  ayant  été  nomme 
le  22  août  de  cette  année  (Registre  de  1754  à  1748,  fo1.  202)  (a). 

(1)  Ségur;  est  âgé  de  vingt-huit  ans;  esl  né  à  Castillon  en  Bordelais;  enseigne 
au  régiment  de  la  Sarre  en  1703,  capitaine  même  année,  passé  dans  Orléans  en 

1708;  n'a  pas  discontinué.  A  reçu  une  grande  blessure  au  dernier  siège  de 

(on  croit  lire  Barcelonne).  (Registre  de  1680  à  1720,  fol.  210  verso,  régiment 
d'Orléans.) —  Chevalier  de  Saint-Louis,  rang  de  colonel  enI72l  ;  rayé.  (Registre 
de  1718  à  1724,  fol.  127.) 

(2)  Dugua,  est  de  Primes  en  Agenais;  cadet  en  1701  ;  sous-lieutenant  au  régi- 
ment de  Condé  en  1702,  capitaine  dans  Saint-Vallier  en  1707  ;  a  ring  dans  Bour- 
bon du  1"  mai  1718,  époque  à  laquelle  il  a  été  l'ait  capitaine  clans  ce  régiment; 
chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1730  à  1754,  fol.  243,  régiment  de 
Bourbon.)  —  Major  de  la  citadelle  de  Valenciennes  en  1750.  (Registre  de  1734  a 
1748,  fol.  202.) 

(5)  Boisgelin  est  de  Saint-Brieuc  en  Brelagne;  sous-lieutenant  en  1715,  lieu- 
tenant même  année,  capitaine  en  1714.  (Registre  de  1750  à  1754,  fol.  185.  régi- 
ment d'Orléans.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis,  mort  en  1754.  (Registre  de  1754  a 
1748.  fol.  150.) 

(4)  Porté  t.  II,  p.  4S0.  —  Né  à  Nantes  le  le*  novembre  1750.  —  Soldat  le 
1er  avril  1708  dans  Béarn,  sergent  en  1775,  sergent-major  dans  ce  régiment-ci 
en  1777,  porte-drapeau  en  1770,  quartier-maitre  trésorier  en  1781,  lieutenant  en 
1791,  capitaine  même  année  ;  a  donné  .si  démission  le  l?1*  février  1792.  —  1780, 
officier  de  fortune  de  la  plus  grande  distinction  à  tous  égards;  propre  à  faire  un 
excellent  quartier-maitre  trésorier.   (Registre  du  régiment  d' Agenais,  de  1788  à 

(a)  D'après  un  mémoire  de  son  neveu,  M.  de  Bayle,  ancien  lieutenant  au  régiment  dé  Bour- 
bon, il  serait  mort  maréchal  de  camp  et  commandant  à  Colmar,  —  Ce  neveu,  Jean-François  <le 
Cayl-,  (Ils  légitime  de  noble  Jean- Raymond  de  Bayle,  et  de  dame  Catherine  de  la  L'runie,  né  en 
1713,,  ISaiuI- Vincent  d'Auriac,  juridiction  do  Monlaigu-d'A gênais  (acte  de  naissance),  ne  tut 
pas  chevalier  de  Saint-Louis,  parce  qu'il  fut  obligé  de  quitter  le  service  de  boni»!1  heure,  ayant 
reçu  à  la  bataille  de  fiuasi.illa,  en  1";;^,  une  balle  qui  le  frappa  à  los  temporal  de  a  joue 
gauche  et  sortit  à  la  nuque  du  cou.  Celte  b!e>sure  lui  paralysa  ce  côté  de  la  tète,  lui  affaiblit 
la  vue  ci  l'ouïe,  et  le  força  de  solliciter  son  admission  aux  Invalides.  [Dossiers  des  pensions 
avant  1789,  nu  4032,  dossier  de  M.  de  liante.) 


DE  DIVERSES  KPOQLES.  .',35 

Boisgatitier  (bYançois-Ambroisc),  capitaine  au  4e  de  la  garde 
royale,  nommé  le  30  novembre  1827  (1);  de  Livonnière  (Au- 
gusle-Fi;ançois-Pocquet),  ancien  officier  nommé  le  27  décem- 
bre 1813  (2);  Bastard  (François-Antoine),  nommé  en  177-i  (3); 
de  Cojurtigis  (Aulas),  capitaine  d'état-major,  nommé  le  2 
août  4830   à   Rambouillet   (i);    Watronville   (Jean-André), 

1793,  toi.  35.)  —  A  fait  sept  campagnes  en  Amérique.  —  Etait  au  siège  de  Pen- 
sacola,  d'Yorck  et  de  Glocester  en  1781,  de  Saint-Christophe  en  1782,  et  aux 
combats  des  9  et  42  avril  même  année.  —  Mort  en  1814.  (Renseignements  donnés 
par  la  famille.) 

(1)  Né  à  Dreux  (Eure-et-Loir).  —  Elève  de  l'École  militaire  en  1807,  caporal  à 
l'École  en  1808,  sous-lieutenant  en  1809,  lieutenant  en  1811,  capitaine  en  1812, 
capitaine  au -4e  de  la  garde  à  la  formation  en  1815,  breveté  chef  de  bataillon  en  1816. 
—  A  fait  cinq  campagnes;  a  été  blessé  de  deux  coups  de  feu.  —  Excellent  oflicier 
bon  à  employer  à  tout,  s'étant  fort  distingué  à  la  guerre.  (Liai  nominatif  des  of' 
ficiers  du  4°  de  la  garde  royale  en  1817.)  —  Très-bon  ollicier,  il  a  du  zèle,  il  fait 
bien  servir,  il  ferait  un  bon  chef  de  bataillon  dans  la  garde.  (Etat  du  m>J me  régi- 
ment en  1826.) 

(2)  A  trente  et  un  ans  deux  mois  de  services,  y  compris  dix  campagnes.    Corn 
mission  de  1811,  45e  tableau,  n°  62.)  —  Cadet-gentilhomme  le  29  janvier  1781, 
sous-lieutenant   le  1er   décembre   suivant,    démissionnaire  le   7    novembre    1 7'JO. 
{Registre  d'.-l gênais,  1776  à  1788,  fol.  91.)—  A  fait  trois  campagnes  eu  Amérique, 
une  à  l'armée  des  Princes,  et  sept  à  Tannée  de  Coude.  [Notes  de  lu  famille.) 

(5)  Porté  t.  I,  p.  631,  —  Lieutenant  au  régiment  de  Médoc  eu  1710.  réformé 
en  1749  (à  la  paix),  passé  dans  la  milice  en  1750,  commandant  d'une  compagnie 
eu  1758,  commission  de  capitaine  en  1759.  —  Très-bon  oflicier.  (Registre 
régiments  provinciaux,  1771,  fol.  119,  régiment  de  Bordeaux.)  —  De  Bastard. 
(État  militaire  de  1776,  p.  515.)  (a). 

(4)  Aulas,  capitaine  le  20  octobre  1823.  .ide  de  camp  du  maréchal  de  camp 
comte  de  Quinsonas,  commandant  la  première  brigade  delà  première  division 
d'infanterie  de  la  garde  i  ovale,  (./unitaire  militaire  de  1830,  pp.  55  et  08.)  — . 
De  Courligis  (Charles-François-Edouard-Aulas),  général  de  division  le  22  décem- 
bre 1851,  grand  oflicier  de  la  Légion  d'honneur;  président  du  comité  consultatif 
d'étal-major.  (Annuaire  militaire  de  ISOO,  pp.  15  et  25.)  —  Cet  ollicier  rendit  de 
grands  services  dans  les  journées  de  Juillet;  il  fut  blessé,  et  le  roi  Charles  X,  en  le 

(<i  En  1775  Icn  régiments  provinciaux  furent  licenciés,  et  en  l"s  il»  lïuenl  rappelés.  Les 
uns  furent  destinés  au  service  il"  l'anitleric.  ou  a  lVi.it  major  de  l'année,  un  i  iiupagnu;  le*  au- 
tres devinrent  Ijajaiijous  île  -.un. -on  attachés  airx  ilili'ctents  régiments  île  l'année.  Le»  (rois  ba- 
taillons du  légiment  de  Bouleaux  dcvintv.u  bat..illon»  de  garnison  de  Guyenne,  Aquitaine, 
et  Médoc.  M.  de  Bastard  aipartint  au  bataillon  de  (htycnîic,  et  il  ligure  sur  le-  états  mili- 
taires jusqu'en  17J0  inclus,  ces  troupes  avant  été  licenciées  en  1791. 

28. 


Û36  CHEVALIERS 

lieutenant  aux  dragons  de  Custine,  nommé  en  1771  M  •.  ,|  • 
Maupas  (Pierre- Jacques-Marie),  nommé  en  181 6  (2  ;  de  S,u- 
razîn  (Gilbert),  capitaine  aux  dragons  de  Noailles,  nommé 
le  23  décembre  1781  (3);  de  Sarrazin  (Alexandre-Philippi;- 
Joseph-François),  major  de  Belsunce-dragons,   nommé  le  :; 


nommant  chevalier  de  Saint-Louis,  détacha  de  son  uniforme  la  croix  qu'il  portait 
lui-même,  pour  la  remettre  à  M.  de  Courligis. 

(1)  Né  le  7  octohre  17-27;  est  de  Verdun.  —  Volontaire  dans  Roi-dragons  en 
1743,  con;ette  dans  ce  régiment-ci  en  174G,  réformé  en  1748  (à  la  paix),  lieute- 
nant en  second  en  1752,  lieutenant  en  1754,  rang  de  capitaine  en  1772.  Retiré 
le  29  décembre  1777,  avec  GOO  livres  d'appointements  par  an.—  1764,  bon.  s'est 
toujours  bien  conduit.  —  1770,  a  très-bien  fait  la  guerre,  et  est  bon  sujet.— 1  /  «•>. 
très-bon,  précieux  à  conserver,  bon  militaire.  {Registre  des  dragons  de  Custine  de 
1703  à  1770,  fol.  38.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  204.  Né  le  6  septembre  1784  à  Rennes.  —  Novice  en 
1801,  aspirant  de  marine  de  seconde  classe  même  année,  sous-lieutenant  au 
1er  régiment  d'ouvriers  marins  en  1807,  lieutenant  même  année,  passé  au  116e 
d'infanterie  comme  sous-lieutenant  (à  la  dissolution  de  son  régiment)  en  1811, 
lieutenant  même  année,  capitaine  en  1813,  incorporé  au  93''  (devenu  77e)  en  181  i; 
a  rejoint  le  roi  à  Gand  le  3  mai  1815  ;  capitaine  au  2e  de  la  garde  même  année, 
breveté  chef  de  bataillon  en  1810,  mis  eu  réforme  en  1821,  retraité  en  1852, 
avec  une  pension  de  2,070  francs.  —  Neuf  campagnes.  —  Mort  le  0  avril  1858. 
—  Campagnes  de  1801  à  1807  à  Saint-Domingue ,  aux  Antilles  et  au  Sénégal  ; 
1811,  4812  et  1815  en  Espagne;  1814  dans  la  G' division  militaire;  1815,  dans 
l'armée  royale  en  Belgique.  — S'est  trouvé  à  la  prise  de  la  Irégate  la  Minerve. 
Est  monté  le  premier  à  l'abordage  aucombat  du  cap  Français;  est  monte  a  1  as- 
saut de  la  crête  à  Pierrot;  s'est  trouvé  au  combat  de  Trafalgar,  sur  le  vaisseau  le 
Redoutable,  aux  sièges  de  Tarragone,  Sagonte  et  Valence  ;  a  enlevé  au  combat  du 
col  d'Orda,  avec  une  section  de  voltigeurs,  une  batterie.  Au  combat  de  Lyon,  le 
G0  mars  1814,  il  a  soutenu  avec  sa  compagnie  l'effort  d'un  bataillon  autrichien, 
et  a  donné  le  temps  à  un  bataillon  français,  poursuni  ,  de  se  rallier.  —  En  1858, 
pension  de  500  francs  à  sa  veuve,  née  Marie-Charlotte  -Antoine-Zoé  Tarteron  de 
Monlieis.  (Dossiers  des  pensions  nom  elles,  n°  10,157.) 

(5)  Né  en '1732,  volontaire  en  1755,  cornette  en  1757,  lieutenant  en  1762,  sous- aide 
major  en  17G3,  capitaine  en  1770.  -  A  quitté  sa  compagnie  en  1773,  et  est  reste 
attaché  au  régiment  comme  capitaine.  —  E^t  à  présent  lieutenant  des  maréchaux  de 
France.  —  Retraité  en  1785,  avec  600  bv.es  de  pension,  pour  lui  faire  1,200  li- 
vres, avec  les  GOO  livres  qu'il  a  obtenues  en  1770  au  bureau  de<  fonds.  [Registre 
de XoaWes-dragons  (25*)  de  1770  a  l7S8.)-Né  le  51  octobre  1732,  à  Minnont, 
sénéchaussée  d'Auvergne,   lits  légitime  de  noble  Claude  de   Sarrazin,  segnei.r  de 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  /|37 

juin    1779  (1);   Sarràzin,  capitaine   au   régiment  de   Brie, 
nommé  le  7  juillet  17o0  (2);  le  comte  de  Sarràzin  (Claude 
Louis-Suzanne),  brigadier  (capitaine)  des  gendarmes   de  la 
garde,  nommé  le  20  août  1814(3);   de  Sarràzin  (Gilbert), 

Bonnefont  (a),  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Noaiiles,  et  de  noble  dame 
Marie  de  Servière.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°5o91.)  —  1704,  escel- 
lent  sujet. —  1770,  ancien  officier,  a  de  l'esprit  et  de  la  sagesse.  A  bien  servi 
dans  l'état-major.  (Registre  de  Xoaillcs-cavalerie  de  1 703  à  17713.  fol.  14  et  25 
verso.)  —  Comte  de  Sarràzin;  député  de  la  noblesse  aux  états  généraux  de  1789; 
mort  à  Vendôme  en  1825,  âgé  de  quatre-vingt-treize  ans,  et  président  de  l'associa- 
tion des  chevaliers  de  Saint-Louis.  (Archives  de  la  famille.) 

(l)Né  en  1739,  cornette  dans  Ségur-dragons  ci-devant  Belsuuce  en  1757,  capi- 
taine en  1702,  réformé  en  1705,  replacé  en  1705,  réforme  en  1770,  capitaine 
commandant  en  1778,  major  en  1779,  lieutenant-colonel  en  1783.  —  Pension  de 
400  livres  sur  l'or. Ire  en  1785;  retraité  en  17S8,  avec  une  pension  de  1,-100  livres 
et  une  autre  d'augmentation  de  100  livres  sur  l'ordre.  (Registre  des  chasseurs  des 
Ardennes  de  1784  «  1788  (ci-devant  0e  chasseurs),  fol.  15.; — Marquis  de  Sarràzin. 
(Archives  de  la  famille  et  états  militaires.) 

(2)  Gabriel.  —  Né  en  1708,  est  de  Saint-Germain  de  Calbert  en  Cévennes.  — 
Volontaire  en  1727,  lieutenant  en  1750,  de  grenadiers  eu  17-12,  capitaine  en  17'd. 
(Registre  de  1748  à  1705,  régiment  de  Brie,  t.  II,  fol.  108.)  —  Ce  régiment  fut 
supprimé  en  1702. 

(5)  Reçu  le  50  août  par  Monsieur.  (Fiches  de  classement.)  —  Émigré  en  1791, 
a  servi  à  l'armée  des  Princes  dans  la  coalition  d'Auvergne;  volontaire  au  régiment 
d'Auvergne,  à  la  solde  de  l'Angleterre  en  179  i  ;  passé  aux  dragons  de  Jarques, 
armée  de  Condé, en  1795,  dans  les  hussards  de  Damas  en  1790,  dans  les  dragons 
d'Enghien  en  1799,  licencié  même  année;  brigadier  des  gendarmes  du  roi,  rang 
de  capitaine,  en  1814,  cbei  d'escadron  le  l°r  mars  1815,  capitaine  au  5e  de  la  g  mie 
à  la  formation  même  année,  chef  de  bataillon  au  2e  de  la  garde  le  2i  décembre 
1S25.  —  Campagnes  :  1792,  et  de  1794  à  1799  inclus;  a  suivi  le  roi  jusqu'à  Bé- 
thune  en  1815;  blessé  grièvement  d'une  balle  qui  lui  traversa  le  pied  droit  à 
l'affaire  d'Oberkamlack  eu  1790.  — Chevalier  de  Malte  en  1775;  chev  dit  r  de  la 
Légion  d'honneur  en  1822.  —  1827,  conduite  parfaite,  bons  principes;  parle 
allemand  et  italien;  fort  bon  instructeur,, commandant  lien  et  entendant  bien 
son  métier.  11  remplit  ses  devoirs  avec  une  distinction  remarquable.  — Très-distin- 
gué, fort  instruit,  sert  avec  zèle  et  capacité.  (Carton  du  2  de  la  gai  de  royale, 
notes  du  colonel  et  des  inspecteurs  généraux.)  —  Fils  du  chevalier  de  1781,  porte 
ci-dessus. 

(a)  Bonnefont,  g.-mle  du  corps  du  roi,  compagnie  île  Noaiiles,  chevalier  de  Saint-Louis  le  20 
septembre  l'âO.  [Registre  île  Contre  de  l'Wa  1"5~.) 


A38  CHEVALIERS 

chevau-léger  de  la  garde  du  roi ,  nommé  le  23  septem- 
bre 1787  (1);  le  chevalier  de  Sarrazin,  cavalier  noble,  nommé 
le  7  août  179G  (2); 

Le  chevalier  de  Sandelin  (Joseph- Joachim-Gharles),  ancien 
officier,  nommé  le  19  février  1817;  de  Sandelin  (Pierre),  an- 
cien officier,  nommé  le  2  novembre  1827  ;  Lachlan  de  Colbert 
(Alexandre-Roger),  ancien  officier,  nommé  le  Tô  décem- 
bre 181o;  le  chevalier  de  Bohan,  capitaine  au  régiment  de 
Boulonnais,  nommé  le  10  décembre  1710  (3);  Loubat  de 
Bohan  (François-Philibert),  nommé  en  1784  (4);  Loubat  de 

(1)  Né  le  7  février  173Gà  Hume-PEglise,  diocèse  de  Clermnnt.  —  Pension  de 
300  livres  en  1770  ;  idem  de  300  livres  en  1774  ;  idem  de  300  livres  en  1773;  idem 
de  340  livres  en  1770  ;  idem  de  360  livres  en  1787.  (Dossiers  des  pensions  avant 
1789,  no  3300.)  —  De  Sarrazin  de  Chalusset,  mort  en  émigration.  Son  fils,  Guil- 
laume de  Sarrazin,  fut  tué  glorieusement  dans  les  armées  vendéennes  en  170  i. 
(Archives  de  la  famille.) 

(2)  Registre  de  l"  émigration,  fol.  13  l.  ~  Cavalier  au  2e  régiment  de  cavalerie- 
noble,  reçu  par  .Mgr  le  prince  de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé, 
fol.  23.)  —  Le  chevalier  de  Sarrazin  (Marien) ,  garde  du  corps,  chevalier  de 
Malte  (a).  (Archives  de  la  famille.) 

(3)  Bohan  (Claude-Marie-Loubat),  né  le  1 1  novembre  1714;  est  de  Bounr  en 
Bresse.  Lieutenant  en  second  en  1731.  lieutenant  en  1733,  aide-major  en  17-13, 
rang  de  capitaine;  pourvu  d'une  compagnie  même  année;  a  abandonné  en  1731. 
(Registre  de  1748  à  17G3,  t.  II,  fol.  120  verso,  régiment  de  Boulonnais.) 

(i)  Porté  t.  II,  p.  371. —  Né  le  23  juillet  1731  à  Bourg  en  Bresse,  (ils  légitime 
da  messire  Claude-Marie  Loubat  de  Bohan,  écuyer,  capitaine  au  régiment  de  Bon- 

(n)  On  nom  n  signalé  M.  le  cnmte  île  Sarrazin-Laval,  lieutenant  dos  maréchaux  à  Aigueporse, 
comme  chevalier  de  Saint-Louis  a\anr  177;.  Cet  officier  figure  pour  la  première  fois  sur  VÊtat 
militaire  de  1781,  p.  52,  et  son  nom  est  suivi  delà  qualité  de  chevalier  de  Saint  Louis;  il  reste 
dans  les  État*  suivants  jusqu'en  1790  inclus.  Cependant  nous  l'avons  vainement  cherché  sur 
les  registres  de  l'ordre,  depuis  17a(î  jusqu'en  1780  inclus,  époque  a  laquelle  il  a  dû  acheter  sa 
charge  de  lieutenant  dos  maréchaux.  Il  avait  servi  dans  le  régiment  de  Montmorency-lioyant, 
et  '.oici  .ses  smios.  —  Laval  (Claude-Louis  Sarrazin),  né  le  2  juillet  1720,  est  de  Combrailles; 
lieutenant  en  second  en  l~'iU.  enseigne  en  17^,  lieutenant  même  année  dans  le  régiment  de  la 
Tour-d'Auvergne,  lieutenant  de  la  compagnie  colonnclle dans  la  r.oche-Aymon  en  17îi5,  capitaine 
en  17'iS,  a  abandonné  en  1702.  (fie  listres  de  l~M  à  1703,  t.  1,  fol.  209  rrrso,  régiment  Uotit.- 
mm-enaj-Royant,  ri-devant  la  Roriie-Aymou.)  —  Le  nom  de  cet  officier  est  précédé  d'une 
croix,  au  crayon  rouge,  signe  indicateur  de  la  croix  de  Saint-Louis.  II  dut  être  décoré  vers  la 
lin  de  la  guerre  de  Sept-Ans,  et  nous  avons  plusieurs  fois  fait  connaître  les  omissions  com- 
mises par  les  employés  chargés  de  la  ten les  registres  de  l'ordre.  Sans  doute  les  Étals  mili- 
taires contiennent  des  erreurs,  mais  elles  sont  reciiflées  dans  l'année  suivante,  et  le  maintien 
(le  M.  de  Sarrazin,  avec  le  même  si^ne  pendant  dix  ans,  ne  permet  aucun  doute  Toutefois, 
fidèle  à  l.i  régie  que  nous  nous  sommes  imposée,  de  ne  rapporter  que  des  pièces  officielles,  nous 
n-gretTnnsde  ne  pouvoir  donner  à  la  croix  de  M.  de  Sarrazin  la  consécration  des  registres. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  439 

Bohàn  (Jean-Claude),  maréchal  de  camp  en  retraite,  nommé 
le  1G  mars  1S1G  (1);  Mallevielle,  capitaine  au  régiment  de 
Houlonnais,  nommé  de  J  73  i  à  17  il  (2);  Bombelles,  capi- 
taine au  régiment  deHaynault,  nommé  dans  la  période  de  1718 
à  -1724(3);  le  marquis  de  Kernier  (Jacques- Ange-Marie-Paul 
le  Cardinal),  chef  de  bataillon  d'artillerie  en  disponibilité, 
nommé  le  29  octobre  1828  (IV,  Chaussegros  de  Léry  (Gas- 

lonnais-infanterie,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  et  de  dame 
Françoise-Charlotte  de  Saint-Germain.  [Acte  de  naissance.)  —  Pension  de  5,000  li- 
vres en  1788,  comme  aide-major  du  corps  réformé  de  la  gendarmerie.  —  Avait 
obtenu,  le  12  mai  '1786,  une  autre  pension  de  1,000  livres,  en  récompense  de  ses 
services,  et  des  soins  qu'il  avait  apportés  à  l'instruction  de  la  gendarmerie.  (Dos- 
siers des  pensions  avant  1789,  n"  4,865.) 

_(1)  Né  à  Bourg  en  Bresse  le  28  novembre  1755;  élève  à  l'École  militaire  en  1765, 
sous-lieutenant  dans  Royal-Pologne-cavalerie  en  1772;  chevalier  novice  de  Saint- 
Lazare  en  1774;  capitaine  à  la  suite  en  177'.*.  en  pied  en  1788  ;  lieutenant-colo- 
nel au  9e  cavalerie  (ci-devant  d'Artois)  en  1792;  colonel  même  année,  blessé  en 
chargeant  les  hussards  prussiens  d'Eben  le  50  mars  1795,  général  de  brigade  le 
20  mai  suivant,  suspendu  de  ses  fonctions  le  15  octobre  suivant,  enferme  pen- 
dant cin.|  mois  comme  suspect,  admis  au  traitement  de  réforme  converti  en  pen- 
sion de  retraite  de  2.000  francs  en  1811.  [Cartons  des  généraux.)  —  Chevalier 
de  Saint-Louis,  quoiqu'il  fût  en  retraite,  et  par  exception,  grâce  motivée  sur  les 
bons  sentiments  qu'il  avait  montrés.  —  Vingt-quatre  ans  de  services,  y  compris 
deux  campagnes.    (Mêmes  cartons.) 

(2)EstdeMallevielle  en  Greva udan;  sou-lieutenant  en  1711,  lieutenant  en  1712, 
capitaine  en  1750.  (Registre  de  1750  à  1751,  fol.  402  verso,  régiment  de  Ihu- 
lonnais.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis,  retiré  en  1741.  (Registre  de  175i  a  174S, 
fol.  559.) 

(ô)  Est  âgé  de  trente-huit  ans;  est  né  à  Paris;  a  commencé  à  servir  en  1<!92 
garde  de  l'étendard  des  galères  ,  capitaine  dans  Champagne  en  1702,  dans  H  ay- 
nault  en  170  i,  n'a  pas  discontinué.  (Registre  de  1689  et  1720,  fol.  &44  verso,  ré- 
giment de  ffaynault.)  —  Chevalier  ds  Saint-Louis.  (Registre  de  171X  à  \~>2\, 
fol.  248.)— Pension  de  400  livres  sur  le  trésor  royal.  (Registre  de  1724  à  1731, 
fol.  265.)  —  Capitaine  de  grenadiers.  (Registre  de  1750  a  1751,  fol.  593.)  — 
Lieutena rit-colonel  le  4  octobre  1757;  brigadier  des  armées  du  Uni.  (Registre  de 
175i  à  1758,  fol.  553.)  —  Relire  en  1750.  (Registre  de  17 18  a  1705,  t.  11, 
fol.  124  ) 

(4)  Né  le  9  lévrier  1788  à  Morlaix  (Finistère).  —  Élève  de  l'École  polytech- 
nique eu  180i,  élevé  sous-lieutenant  d'artillerie  en  1806,  lieutenant  en  second  au 
7e  d'artillerie  i  pied  en    1808,  passe  au  2*"  d'artillerie  à  cheval  en   1809  et  dans 


ÛÛfl  CHEVALIERS 

pard-Roch),  ancien  officier,  nommé  le  1G  octobre  181c»  l  ; 
d'Esiïenne  de  Chaussegros  de  Lioux  (Cliarles-Marc-Eu^cnc  , 
ancien  officier,  nommé  le  29  novembre  181o  (2);  Deslienue, 

l'artillerie  de  la  garde  impériale  même  année,  démissionnaire  le  7  octobre  1811. 
—  Brigadier  d'artillerie  des  gardes  du  corps  du  Roi  (compagnie  de  Luxembourg) 
en  1814,  capitaine  en  second  dans  l'artillerie  de  la  garde,  à  la  formation  en  181.'», 
breveté  chef  de  bataillon  en  1818,  capitaine  commandant  dans  l'artillerie  de  la 
garde  royale  en  1824,  en  disponibilité  dans  l'artillerie  de  la  ligne  même  année, 
classé  au  5e  d'artillerie  à  pied  en  1829,  autorisé  à  rester  en  disponibilité,  démis- 
sionnaire le  23  août  1830,  sa  démission  motivée  sur  ce  qu'il  ne  pouvait  servir  une 
autre  cause  que  celle  de  la  légitimité.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le 
23  juillet  1809.  —  A  fait  les  campagnes  de  1808  et  1809,  à  la  grande  armée: 
était  à  la  bataille  de  Wagraui  ;  a  fait  construire  une  batterie  sous  le  feu  de  l'en- 
nemi dans  une  petite  île  voisine  de  celle  de  Lobau,  en  1809.  —  A  rejoint  le  roi  à 
G  nu!  en  1815.  et  a  l'ait  la  campagne  sous  les  ordres  de  Mgr  le  duc  de  lien  y.  — 
Démissionnaire  en  181 1,  sur  les  instances  de  sa  famille,  et  après  avoir  perdu  deuv 
de  ses  f» ères  sur  les  champs  de  bataille  en  Espagne.  (Dossier  de  M.  de  Kernier, 
cartons  aliiltabétiques,  archives  de  la  guerre.)  [a). 

(1)  Frère  du  lieutenant  général  vicomte  de  Léry  (François-Joseph  Chaussegros), 
chevalier  de  Saint-Louis  en  1791  ,  commandeur  de  l'ordre  en  1814,  grand'-croix 
de  la  Légion  d'honneur,  né  à  Québec  en  1754.  — D'après  un  mémoire  déposé  aux 
archives  de  la  guerre,  leur  grand-père,  ingénieur  en  chef  du  roi,  a  servi  depuis 
170G  jusqu'en  1736,  époque  de  sa  mort  à  Québec,  et  a  été  nommé  chevalier  de 
Saint-Louis  le  1er  avril  1741.  Leur  père,  lieutenant  au  Canada,  a  servi  de  1733  à 
1773,  a  été  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  en  1737,  et  a  été  blessé  à  la  bataille 
de  Québec  en  1739. 

(2)  A  trente  ans  sept  mois  dix  jours  de  services,  y  compris  douze  campagnes. 
(Commission  de  1814,  41e  tableau,  no  11.)  —  Né  à  Metz  le  2  janvier  1769  ,  sous- 
lieutenant  de  remplacement  au  régiment  de  llaynuilt  en  1783,  lieutenant  en 
1791,  émigré  en  1792,  passé  au  service  de  Hollande  en  1793,  régiment  de  Lo- 
wenstein,  passé  avec  ce  corps  au  service  d'Angleterre  en  1793,  jusqu'en  1805.  — 

(a)  Fils  de  Louis-Pierre  le  Cardinal,  marquis  de  Kernier,  mousquetaire  du  roi  (mort  en  émi- 
gration), ei  de  Mademoiselle  de  la  Fmglaye,  petite-fille  du  marquis  de  Caradeuc  de  la  Chalotais, 
ancien  procureur  général  au  parlement  de  Ilntaguc.  A  la  bataille  de  Wagram,  après  une  loi  gue 
canonnade  à  mitraille,  la  batterie  du  2r  à  cheval  à  laquelle  appartenait  .M.  de  k  rnicr  lut  prise 
par  un  régiraient  de  cavalerie  autrichienne  et  reprise  par  un  régiment  de  cuirassiers  français.  Le 
V  corps,  ayant  été  attaqué  de  nouveau  avec  vigueur,  recula,  et  son  artillerie  dut  suivre  le 
mouvement;  au  milieu  de  ce  désordre,  un  btigadier  lit  une  pointe  en  avant  avec  une  pièce; 
M.  de  kernier,  enlevé  par  ce  courageux  exemple,  se  Ut  suivre  par  une  seconde  pièce  qu'il 
léunit  à  la  première,  et  recommença  le  feu  à  300  mètres  de  l'ennemi.  D'autres  pièces  et 
d'autres  batteries  arrivèrent  successivement,  et  les  Vutrichiens  battirent  en  retraite  jusqu'à  la  lin 
de  la  journée.  M.  de  Kernier  lut,  à  la  suite  de  cette  journée,  nommé  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  et  désigné  pour  entrer  dans  l'artillerie  de  la  garde  impériale,  obtenant  ainsi. 
à  l'âge  de  vingt  et  un  ans,  deux  faveurs  a  la  fois.  [Archives  de  (a  famille  (te  Kernier.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  m 

aide-majèt*  de  la  ville  de  Maubeuge,  nommé  le  10  juin  1730(1); 
De  Beaufranchet  (Henri),  nommé  en  181-4  (2);  d'Esparbcs 
marquis  de  Lussan  (Jean-Jacques),  ancien  officier,  nommé  le 
2  juillet  1816(3);  Esparbès  de  Lussan  (  Louis- André-Désiré  ), 
clief  de  bataillon  d'état-major,  nommé  le  23  mai  1825; 
Charette  de  Boisfoucaud,  écuver  du  roi,  nommé  le  13  octo- 


Campagnes  de  1702  à  1803.  —  Chef  de  bataillon,  lieutenant  de  roi  au  château  de 
Ham  en  181G,  retraité  en  1S51,  pension  de  1.875  francs,  jouissance  du  16  avril 
1835.  —  Trente-deux  uns  vingt-sept  jours  de  services,  y  compris  cinij  ans  quatre 
mois  dix  jours  de  services  civils.  {Dossiers  des  pensions,  n"  65,568.) —  En  vertu 
de  la  loi  du  11  avril  1851.  il  perdit  le  bénéfice  de  ses  services  et  campagnes  en 
émigration,  bénéfice  reconnu  par  la  commission  de  181  1.  —  Mort  le  18  novembre 
1842.  —  Pension  de  500  francs  usa  veuve,  née  Françoise-Anne-Louise  Boume. 
(Même  dossier.)  —  Fils  du  clievalier  de  Saint-Louis  nommé  en  1717,  porté  plus 
haut,  p.  -426-427,  père  de  MM.  le  général  et  le  colonel  de  Lioux,  cités  en  note  de 
note  même  page  427. 

(1)  11  fut  reçu  par  M.  de  la  Roche-Saint-André,  lieutenant  pour  le  roi  à  Mau- 
beuge. (Registre  de  l'ordre  de  1716  «  1757.) 

(2)  Porté  plus  liant,  p.  1 15.  —  Né  à  Paris  le  2-1  décembre  1760.  Élève  à  l'Ecole 
d'artillerie  de  Metz,  de  1786  à  1701.  Lieutenant  en  second  au  5e  d'artillerie  en 
1701,  en  premier  en  1702,  capitaine  en  second  même  année,  en  premier  en  17'.l5, 
clief  de  bataillon  en  1807,  major  (lieutenant-colonel)  en  1811,  mis  en  non-activité 
le  l*r  août  1811,  admis  à  la  retraite  le  28  décembre  181-1;  cette  décision  a  été 
annulée,  et  M.  de  Beaufranchet  a  été  remis  en  activité  comme  lieutenant-colonel 
le  5  octobre  18l5,  attendu,  dit  le  rapport  au  roi,  que  cet  officier  supérieur  a  fait 
preuve  de  dévouement  à  la  cause  royale,  en  refusant  de  servir  et  en  donnant  sa 
démission  pendant  les  Gent-Jours;  breveté  colonel  en  1810,  commandant  le  7e 
d'artillerie  à  pied  (régiment  de  Toulouse)  mémo  année;  directeur  d'artillerie  à 
Paris  en  1821,  admis  à  la  retraite  en  1820  avec  le  grade  honorifique  de  maréchal 
de  camp.  —  Campagnes  :  de  1702  à  1802,  au"x  armées  du  Rhin,  d'Orient,  d'Ita- 
lie et  au  corps  d'observation  de  l'armée  du  Midi  :  ans  XI.  XII,  XIII,  au  camp  de 
Boulogne;  an  XIV,  et  de  1806  à  1810,  à  la  grande  année  et  en  Espagne.  — 
Cinquante-huit  ans  neuf  mois  sept  jours  de  services,  y  compris  dix-sept  ans  six 
mois  de  campagnes. — Pension  de  -i,000  francs. — Mort  le  51  mai  1852. — Pension 
de  750  francs  a  .-a  veuve,  née  Agathe  Rousseau  île  Pantigny.  (Dossiers  des  pen- 
sions, n°  55,205.)  —  Ce  nom  est  continué  dans  notre  jeune  armée  par  MM.  de 
Beaufranchet,  l'un  capitaine  aux  guides,  l'autre  lieutenant  au  5''  régiment  de  gre- 
nadiers de  la  garde  impériale. 

(5)  A  dix-huit  ans  six  moi>  seize  jours  de  services,  y  compris  six  campagnes, 
plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1811,  01'  tableau,  n°  3.) 


M\1  CI1EVALIEP.S 

bre  1 8 1  i  ;  le  baron  de  Charette  (Àthanase-Charles-Marin),  an- 
cien officier  des  armées  royales  de  la  Vendée,  nommé  In 
20  août  182i  (I);  le  chevalier  d'AgouIt,  capitaine  au  péri- 
ment de  Clermont-Prince  cavalerie,  nommé  en  17  il  (2  ; 
Hoslen  (Jean-Baptiste),  capitaine  au  bataillon  de  garnison  fie 
Guyenne,  nommé  le  27  juillet  1 788  (3)  ;  Le  Coudai*,  capitaine 
au  régiment  de  cavalerie  de  Yillequier,  nommé  avant  1706(4); 

(1)  Tous  les  historiens  ont  annoncé  que  le  roi  Louis  XVIII  avait  envoyé  le  cor- 
don rouge  de  commandeur  de  l'Ordre  aux  généraux  de  Charette  et  Georges  Cadou- 
dal,  et  c'est  avec  regret  que  nous  n'avons  trouvé  aucune  trace  de  celte  récompense 
si  bien  méritée  dans  le  registre  de  l'émigration.  Ces  deux  noms  si  glorieux  n'en 
ont  pas  besoin  pour  être  honorés,  mais  il  serait  à  regretter  que  li  mort  les  eût 
fait  rayer  d'une  liste  dont  ils  auraient  augmenté  l'éclat.  Le  nom  de  Charette  vient 
de  se  révéler  île  nouveau  vu  siège  de  Gaële.  Lorsqu'un  Bourbon  était  en  péril,  un 
Charette  devait  être  auprès  de  lui. 

(2)  Jean-Baptiste.  —  Volontaire  dans  le  régiment  de  Vieille-Marine  en  17 18, 
lieutenant  dans  Bourbon-cavalerie  en  1722,  passé  au  régiment  de  Clermonl -prince 
en  1752,  capitaine  en  173i,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1741,  lieutenant-colonel 
en  1759.  —  Fort  galant  homme,  de  bon  exemple  et  très-bon  lieutenant-colonel. 
[État  des  officiers  du  régiment  de  Clermont-pnnce,  non  doté,  mais  postérieur  à 
17G3,  archives  de  la  guerre.)  —  Blessé  dangereusement  à  la  bataille  d'Ettingen 
en  1745,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1740,  retiré  en  1768,  avec  le  grade  de  briga- 
dier, et  2,000  livres  d'appointements  en  sus  de  la  pension  de  600  livres  dont  il 
jouit  sur  le  trésor.  {Autre  état,  même  carton.)  Chevalier  de  Saint-Louis  en  1740. 
{État  au  20  mai  1752,  même  carton.) 

(5)  Capitaine  de  la  première  compagnie  des  dragons  de  milice  de  Saint-Do- 
mingue, capitaine  dans  ce  régiment,  passé  commandant  du  bataillon  de  garnison 
de  Guyenne  le  21  septembre  1788.  (Registre,  troupes  provinciales,  1782,  fol.  7, 
régiment  provincial  d' artillerie  de  Metz.^  —  Capitaine  de  grenadiers  dans  le  régi- 
ment provincial  d'artillerie  de  Metz,  commandant  du  bataillon  de  garnison  de 
Guyenne  le  21  septembre  1788;  donne  sa  démission,  remplacé  le  25  septembre. 
(Même  registre,  fol.  92,  bataillon  de  Guyenne.) 

(4)  Est  âgé  de  cinquante-trois  ans;  né  à  Villiers  en  Poitou,  sert  depuis  1676, 
qu'il  est  entré  cornette  dans  Comminges-cavalerie  ;  congédié  à  la  paix  de  Nimègue; 
cadet  dans  Brisack  en  1682,  lieutenant  dans  Chàtillon  en  1089.  réformé  à  la  paix 
de  Riswiek  dans  le  régiment  de  Duras;  replacé  à  une  lieutenance  en  1702,  capi- 
taine en  1703,  chevalier  de  Saint-Louis.  —  Dit  avoir  reçu  plusieurs  blessures.  — 
M.  de  Chàtillon  dit  qu'il  est  criblé  de  coups,  s'est  toujours  distingué,  et  mérite  les 
grà.es.  (Registre,  cavalerie,  services  des'  officias,  1706,  fol.  507,  régiment  de 
Viltequier.)  -Du  Coudard.  A  vendu  en  1718.  [Registre  1718  à  1724,  fol.  505  verso. 


. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  Mo 

De  Chaleaubodeau  (Pierre),  ancien  officier,  nommé  le  29 
mai  1K1G  (1);  Le  Chartier  de  la  Varignière  (Jacques),  gen- 
darme de  la  garde  du  roi,  réformé,  nommé  le  24  jan- 
vier 1790(2);  le  Chartier  (Jeàn-Baptiste-Charles),  garde  du 
corps  du  roi,  compagnie  de  Noailles,  nommé  le  Ie'  juin 
1791  ;  le  Chartier  (  Jean-Baptiste-Paul  ) ,  ci-devant  garde 
du  corps  du  roi,  nommé  le  22  février  1702  (3);  Le  Chartier 
de  Loraille(Chaiies-Nicolas-Ambroise),  ancien  officier,  nommé 
le  21  août  1816  (I)  ;  le  Chartier  de  la  Varignière  (Achille- 
Jacques-Louis),  lieutenant-colonel  d'état-major,  nommé  le 
25  avril  1821  (5);  Boisgauthier,  nommé  le  9  août  1747  (6); 
de  Boisgautier  (Pierre  le  Moine),  capitaine  au  régiment  pro- 

régiment  de  Villequier.)  —  Jean  de  Chateaubodeau,  seigneur  du  Coudart.  (  îrchi- 
ves  de  la  famille.) 

(1)  A  dix-neuf  ans  un  mois  un  jour  de  services,  y  compris  trois  campagnes,  plus 
dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  59-'  tableau,  n°  2G.) 

(2)  On  nous  a  signalé  M.  le  Chartier  de  l'Aubinière,  qui  servait  sous  Montcalm, 
et  qui  lut  fait  chevalier  de  Saint-Louis  en  Canada  ;  mais  l'absence  du  nom  .le  su-. 
régiment  ne  nous  a  pas  permis  de  le  retrouver.  D'après  la  même  note,  il  lut  lut 
marquis, sans  fief,  ce  qui  provoqua  des  remontrances  du  parlement,  lequel  prit  le 
roi  de  ne  pas  déroger  davantage  à  la  loi  qui  n'admettait  le  titre  que  par  l'érection 
d'un  fief.  Cette  famille  descend  d'Alain  Chartier;  plus  tard  elle  a  ajoute  le  à  son  nom. 

(o)  Frère  du  chevalier  de  1790,  et  reçu  par  lui. 

(4)  A  vingt-six  ans  quatre  mois  treize  jours  de  services  y  compris  une  campa- 
gne. {Commission  de  1814,  G8e  tableau,  n°  12.) 

(5)  Sous-lieulenant  au  8e  dragons,  lieutenant  le  18  septembre  1808;  aide  de 
camp  du  feu  général  Maupetit;  capitaine  le  8  février  1812;  aide  de  camp  du  gé- 
néral de  division  (depuis  maréchal)  comte  Gouvion  Saint-Cyr,  le  24  lévrier  même 
année;  officier  de  la  Légion  d'honneur  le  22  janvier  1816.  (Dossiers  alphabéti- 
ques, archives  de  la  guerre.)  —  Lieutenant-colonel  d'état-major  le  7  août  I8!h. 
{Annuaire  militaire  de  1830.  p.  40.)  —  Maréchal  de  camp  le  18  décembre  1841, 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  placé  par  limite  d'âge  dans  le  cadre  de  re- 
serve. (Annuaire  militaire  de  1860,  p.  50.) 

(6)  Capitaine  aux  grenadiers  royaux  de  Chahrillant,  vient  du  bataillon  de  Gisor». 
(Milice,  contrùtede  1 7ia à  1748.)  —  Boisgautier (Joachim  le  Moine). né  ie  '2  octobre 
1G91,  paroisse  Saint-André  de  Beaucourt,  diocèse  de  Rouen.  —  Volontaire  dans 
Champagne  en  1711,  lieutenant  en  second  en  1712,  réformé  en  1714,  lieutenant  au 
bataillon  de  Rouen  en  1729,  capitaine  en  17",  capitaine  de  grenadiers  royaux  en 
1745,  repassé  en  I7i8  à  une  compagnie  de  fusiliers  ;  retraité.  —A  ele  blessé  d'un 


',.',_',  CHEVALIERS 

vincial  de  Rouen,  nommé  le  9  juin  1772  (1);  le  chevalier  do 
Boisgautier  (Jean-Baptiste-Joachim  le  Moine),  capitaine  au 
régiment  provincial  d'Abbeville,  nommé  le  8  avril  1779  (2); 
de  Boisgautier  (Victor  le  Moine),  capitaine  au  même  régi- 
ment, nommé  le  23  avril  1786  (3);  de  Banville  (Georges  de 
la  Lande),  capitaine  au  bataillon  de  milice  de  Vire,  nommé 
en  1751  (4); 

coup  de  fusil  à  la  jambe  gauche  au  siège  de  Fribourg.  —  A  fait  toutes  les  campa- 
gnes de  la  dernière  guerre.  —  Au  siège  de  Berg-op-Zoom,  un  de  ses  fils  a  été  tué 
à  côlé  de  lui.  —  Il  en  a  quatre  autres  au  service,  qui  sont  dans  des  bataillons. 
(liegistre,  milices,  1759,  bataillon  de  Gisors,  fol.  49.) 

(1)  Né  le  6  août  1729,  paroisse  d'Elbeuf-sur-Àndclle. —  Lieutenant  au  bataillon 
de  Gisors  en  1744,  enseigne  au*  grenadiers  royaux  en  1717.  lieutenant  au  réui- 
nient  de  Fleury  même  année,  réformé  en  1719.  lieutenant  en  premier  comman- 
dant une  compagnie  au  bataillon  de  Gisors  en  1750,  commission  de  capitaine  en 
1759,  capitaine  en  second  de  grenadiers  postiches  en  1761  ;  a  eu  trois  frères  au 
service  ;  deux  y  sont  morts  ;  a  fait  les  campagnes  de  1744  et  1748  ;  a  reçu  un  coup 
de  feu  à  la  têle  au  siège  de  Berg-op-Zoom.  {Registre,  milices,  1759,  bataillon  de  Gi- 
sors, fol.  49  verso.)  —  Capitaine  des  grenadiers  royaux,  chevalier  de  Saint-Louis, 
bon  officier,  (liegistre  1771,  fol.  50  verso,  régiment  provincial  de  Rouen).  —  Re- 
traité en  1780,  avec  000  livres  de  pension ,  chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre 
1775,  même  régiment,  fol.  25  verso.) 

(2)  Né  ie  12  septembre  1726  à  Elbeuf.  —  Lieutenant  en  1752,  de  grenadiers 
postiches  en  1758,  des  grenadiers  en  1760  ,  capitaine  même  année.  —  A  fait  les 
campagnes  de  1757,  1758,  1759.  (Registre,  milices,  1759,  bataillon  de  Gisors, 
fol.  50  verso.)  —  Très-bon,  passé  dans  Abbeville.  (Registre  1771.  fol.  52,  régi- 
ment provincial  de  Rouen.  )  —  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  1775,  fol.  9, 
régiment  provincial  d' Abbeville.)  —  Reçu  par  M.  de  Boisgautier,  capitaine  de  gre- 
nadiers royaux.  (Registre  de  l'ordre  de  1762  à  1781.)  —  Ce  parrain  est  le  chevalier 
de  1747. 

(5)  Né  le  7  août  1757.  paroisse  d'Elbeuf-sur-Andelle.  —  Lieutenant  en  1757, 
de  grenadiers  postiches  en  1760,  de  grenadiers  même  année,  capitaine  en  1761. 
(Registres,  milices,  1759.  bataillon  de  Gisors,  M.  50  verso.) — Très-bon.  (Registre 
1771,  fol.  52  verso,  régiment  provincial  de  Rouen.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis 
Ie25avril  1786.  {Registre,,  1775,  même  régiment,  fol.  27.) 

(4)  Écuyer,  né  le  27  juillet  1711,  paroisse  de  Bredeville-sur-Borilel,  généralité 
de  Caen. — Lieutenant  au  bataillon  de  Caen  en  1754,  de  grenadiers  en  1755,  aide- 
major  en  1742,  capitaine  en  1815,  pourvu  d'une  compagnie  au  bataillon  de  Vire 
en  1714,  capitaine  de  grenadiers  postiches  en  1746,  de  grenadiers  en  1717,  com- 
mandant du  bataillon  de  Vire  en  1750,  chevalier  de  Saint-Louis  en  175  i.  —  A 


khh  CHEVALIERS 

vincial  de  Rouen,  nommé  le  9  juin  1772  (1);  le  chevalier  «Je 
Bôisgautier  (Jean-Baptiste-Joachim  le  .Moine),  capitaine  au 
régiment  provincial  d'Abbeville,  nommé  le  8  avril  1770  (2); 
de  Bôisgautier  (Victor  le  Moine),  capitaine  au  même  régi- 
ment, nommé  le  23  avril  1786  (3);  de  Banville  (Georges  dp 
la  Lande),  capitaine  au  bataillon  de  milice  de  Vire,  nommé 
en  \!o\  (4); 

coup  de  fusil  à  la  jambe  gauche  au  siège  de  Fribourg.  —  A  fait  toutes  les  campa- 
gnes de  la  dernière  guerre.  —  Au  siège  de  Berg-op-Zoom,  un  de  ses  fils  a  été  tué 
à  côté  de  lui.  —  11  eu  a  quatre  autres  au  service,  qui  sont  dans  des  bataillons. 
{Registre,  milices,  1759,  bataillon  de  Gisors,  fol.  49.) 

(1)  Né  le  ti  août  17:29,  paroisse  d'Elbeuf-sur-AndcIle. —  Lieutenant  au  bataillon 
de  Gisors  en  1744,  enseigne  aux  grenadiers  royaux  en  1747.  lieutenant  au  régi- 
ment de  Fleury  même  année,  réformé  en  1749.  lieutenant  en  premier  comman- 
dant une  compagnie  au  bataillon  de  Gisors  en  1750,  commission  de  capitaine  en 
1759,  capitaine  en  second  de  grenadiers  postiches  en  1761  ;  a  eu  trois  frères  au 
service  ;  deux  y  «ont  morts  ;  va  fait  les  campagnes  de  17^54  et  1748  ;  a  reçu  un  coup 
de  feu  à  la  tèle  au  siège  de  Berg-op-Zoom.  (Registre,  milices,  1759,  bataillon  de  Gi- 
sors, fol.  49  verso.) —  Capitaine  des  grenadiers  royaux,  chevalier  de  Saint-Louis, 
bon  officier.  (Registre  1771,  fol.  50  verso,  régiment  provincial  de  Rouen).  —  Re- 
traité en  1780,  avec  000  livres  de  pension,  chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre 
1775,  même  régiment,  fol.  25  verso.) 

(2)  Né  ie  12  septembre  1726  à  Elbeuf.  —  Lieutenant  en  1752,  de  grenadiers 
postiches  en  1758,  des  grenadiers  en  1760  ,  capitaine  même  année.  —  A  fait  les 
campagnes  de  1757,  1758,  1759.  (Registre,  milices,  1759,  bataillon  de  Gisors, 
fol.  50  verso.)  —  Très-bon,  passé  dans  Abbeville.  (Registi'e  1771,  fol.  52,  régi- 
ment provincial  de  Rouen.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  1775,  fol.  9, 
régiment  provincial  d' .Ibbeville.)  —  Reçu  par  M.  de  Bôisgautier,  capitaine  de  gre- 
nadiers royaux.  (Registre  de  l'ordre  de  1702  à  1781.)  —  Ce  parrain  est  le  chevalier 
de  1747. 

(3)  Né  le  7  août  1757,  paroisse  d'Elheuf-sur-Andelle.  —  Lieutenant  en  1757, 
de  grenadiers  postiches  en  1700,  de  grenadiers  même  année,  capitaine  en  1761. 
(Registres,  milices,  1759.  bataillon  de  Gisors,  fol.  oO  verso.) — Très-bon.  (Registre 
1771,  fol.  52  verso,  régiment  provincial  de  Rouen.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis 
le  25 avril  1786.  (Registre,  1775,  même  régiment,  fol.  27.) 

(4)  Écuyer,  né  le  27  juillet  1711,  piroisse  de  Bredeville-sur-Bordel,  généralité 
de  Caen. — Lieutenant  au  bataillon  de  Caen  en  175  i,  de  grenadiers  en  1735,  aide- 
major  en  1742,  capitaine  en  1845,  pourvu  d'une  compagnie  au  bataillon  de  Vire 
en  17  54,  capitaine  de  grenadiers  postiches  en  1746,  de  grenadiers  en  1747,  com- 
muniant tlu  bataillon  de  Vire  en  1750,  chevalier  de  Saint-Louis  en  175  i.  —  A 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  445 

Berthèlot  de  Villeneuve,  nommé  en  1800  (i); 

Delbos,  capitaine  au  régiment  de  Toulouse-Infanterie, 
nommé  de  1718  à  1721  (2);  Grain  de  Saint-Marceau  (Ber- 
nard), capitaine  au  régiment  provincial  d'Autun,  nommé 
le  3  mars  1771-  (3)  ;  Verdale  (Jean-Baptiste),  capitaine  au 
régiment  de  Penthièvre-inianterie,  nommé  en  17i7  (i);  Ver- 
fait  la  campagne  de  Slenay  ;  s'esl  trouvé  aïi  siège  fies  forts  Sainte -Marguerite  et  de 
la  citadelle  d'Anvers,  à  celui  de  Nauïur,  et  aux  batailles  de  llocoux  et  de  Lawfcld, 

—  A  beaucoup  de  parents  au  service,  tant  dans  les  gardes  du  roi  que  dans  d'au- 
tres régiments,  tous  chevaliers  de  Saint-Louis.  (Registre,  milices,  1750,  fol.  58, 
bataillon  de  Vire.) 

(1)  Nommé  le  13  septembre  1800  ,  reçu  le  25  septembre  181 5.  Porlé  sans  dé- 
signation de  grade.  (Registre  de  l'émigration,  fol.  19.) 

(2)  Né  à  Saint-Sever  en  Quercy,  entré  au  service  en  1G90,  comme  lieutenant, 
capitaine  en  1705.  (Registre  de  1089  à  1720,  fol.  -408  verso,  régiment  de  Toulouse.) 

—  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1718  à  1724,  loi.  229  verso.)  —  Pension 
de  500  livres  sur  le  trésor,  capitaine  de  grenadiers,  commandant  de  bataillon  en 
175G,  lieutenant-colonel  en  1740,  relire  en  I7i"2.  [Registre  de  173 i  à  I7î8,  le 
régiment  devenu  Penthièvre  en  1737,  fol.  310.)  L'orthographe  du  nom  est  d'El- 
bos.  Voir  plus  bas,  son  neveu,  M,  de  Verdal.    • 

(5)  Lieutenant  dans  Belsunce  eu  1747,  réformé  en  1719  (à  la  paix),  passé  dau> 
la  milice  en  1750,  aux  grenadiers  en  1735,  commandant  une  compagnie  en  1750, 
commission  de  capitaine  en  1759;  dit  avoir  servi  dans  Vermandois  en  173G,  et 
avoir  été  réformé  même  année,  et  en  17 41,  dans  le  bataillon  de  Vesoul,  sous  le 
nom  de  Mouget.  —  Très-ancienne  maison;  bon  capitaine.  (Registres,  régiments 
provinciaux,  1771,  fol.  338,  régiment  d'Autun.)  —  Retraité  le  22  janvier  1779, 
avec  une  pension  de  400  livres.  (Registre,  1773,  fol.  269.) —Signait  de  Grain  de 
Saint-Marsault  dans  ses  requêtes  au  ministre.  — Né,  le  19  lévrier  1722,  à  llosey, 
élection  de  Chalon-sur-Saône,  suivant  sa  déclaration,  n'ayant  pu  produire  son  ex- 
trait baptistaire.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  1045.)  —  L'orthographe 
du  nom  e-t  Gréen  de  Saint-Marsault. 

(i)  Porté  t.  I,  p.  409.  Né  le  28  décembre  1713,  est  de  Grugnal  en  Quercy. 
Volontaire  en  1728,  lieutenant  en  1730,  rang  de  capitaine  en  1739,  pourvu  d'une 
compagnie  en  17  i2,  capitaine  de  grenadiers  eu  1760,  rang  de  major  en  1  iGG,  île 
lieutenant-colonel  eu  1768.  —  Retiré  le9  décembre  1771  avec  2,400  francs  d'ap- 
pointements, en  attendant  une  lieutenance  de  roi,  en  conservant  sa  pension  de 
500  livres,  et  en  supprimant  sa  gratification  annuelle  de  000  livres.  —  Chevalier 
de  Saint-Louis  en  17  17.  —  1765.  propre  à  devenir  lieutenant-colonel.  —  1769, 
officier  distingué,  du  meilleur  exemple  par  se>  propos  et  sou  exactitude.  (Registre 
de  Penthièvre,  de  1763  à  1770  ,  fol.  19.)  —  Pension  de  500  livres  sur  le  trésor 


Û-»6  ClJEVÀLfklJS 

dal  de  l'Etang  (Louis),  capitaine  au  même  régiment,  nommé 
en  I7:;8  il;;  Verd'al  de  Gruhiac  (Jean-Pierre),  capitaine  au 
même  régiment,  nommé  en  1760(2;;  Bayle,  capitaine  au 
régiment  de  Champagne,  nomme  axant  I72i(3);  Doé,  capi- 
taine au  régiment  de  Guyenne,  nommé  en  1 7  iO  (  i)  ;  de  Sainte- 
Foix.  (François  Verdal),  capitaine  au  régiment  de  Penthièvro- 


roy.ii.  —Neveu  du  sieur  d'Elbos,  commandant  du  second  bataillon.  {Registre  de 
1751  à  17-18,  fol.  511,  verso,  régiment  de  Toulouse  ,  devenu  Penthiévre.)  —  Ver- 
dal.  —  Pension  de  500  livres.  C'est  la  pension  qu'avait  son  oncle,  et  qui  a  été 
mise  sur  sa  tête.  {Registre  des  lieutenants  de  1752  à  1748,  fol.  289  verso,  régi- 
ment de  Toulouse,  devenu  Penthiévre.) 

(1)  Ne  le  7  ma.  1715,  est  de  Gruguac  en  Quercy.  Volontaire  en  1758,  lieute- 
nant eu  second  de  grenadiers  en  1740,  lieutenant  en  1712,  aide-major  en  1748, 
rang  de  capitaine  en  1752,  pourvu  d'une  compagnie  en  1755,  retire  eu  1765  avec 
une  pension  .le  retraite  de  400  livres.  -  1765,  bon  sujet.  (Registre  de  Penthiévre 
de  17G5  ù  1776,  fol.  20  verso.) 

(2)  Né  le  5  février  1725,  à  Grumac  en  Quercv.-Lieutenant  en  second  en  174*> 
enseigne  même  année,  lieutenant  en  1745,  capitaine  en  1755,  de  grenadiers  en 
1772,  chef  de  bataillon  en  1774,  capitaine  commandant  à  la  formation  de  1776 
rang  de  major  en  1782.  -  Gratifications  :  400  livres  en  1769.  500  livres  eu  1782' 
400  lnres  en  1785.  -  Retire  le  12  avril  1787,  avec  une  pension  de  1.801)  livre, 
(liegistrede  Penthiévre,  de  1776  à  1788.)-  1765,  très-bon  sujet.-  1770  sujet 
de  d.st.oction.  _  1776,  excellent  officier,  plein  de  zèle  et  de  bonne  volonté 
donnant  le  meilleur  exemple.  (Registre  de  Penthiévre,  de  1765  «  1770,  fol.  21 
verso.)  '   • 

(5)  NéàMarmande,  sons-lieutenant  en  1702.  lieutenant  en  1705  capitaine  en 
IiU9,  estropié  du  bras  droit,  d'un  coup  de  feu  qui  lui  traversa  l'épaule  à  Frede- 
«•»-•  a  reçu  d'autres  blessures  a  Hochstedt  au  même  bras.  -  Gentilhomme, 
-  v.li,e,.r.  -  M.  d'Auhigné  a  demandé  la  crois  de  Saint-Louis  pour  lui.  (Régis- 
»■■  «*  IUW  a  172,).  fol.  5  verso,  régiment  de  Champagne.)  -  Chevalier de 
>amt-W  Registre  de  1718  a  1724,  fol.  15.)  _  Retiré  en  1727.  [Registre  de 
l''2ia  1  loi,  fol.  14.) 

,1;  Doé  de  Crâne.  Est  de  Troves.  Cadet  en  1710,  lieutenant  en  second  en  1720, 
•fanant  en  premier  en  1722,  capitaine  en  1754,  mort  en  1747.  [Registre  de 
.'       "  !'48'  foL  313  vers°*  régiment  de  Guyenne.)  —  Porte  t.  I,    pp.  519   -t 


n.ïe^rr  '  "T*  TlMW  ChUVa,iCr  "°  SaiiU-1-""i*  U-  Doé  «lu  (Jhastenav,  .Ion.  la  u-ov 
^ot    .,,„,„,,  con,,,,  ,1e  .717.  de  la  nuunore  suivante  .Mark-Anne  IVrrkr.  \,-,.,,  ■  ,■  ,  .   ... 

^.u,ZZ- rè'T!1-  ."' ChCïa!iel  dC:r°lrire   "»»^re  de  Saint-Louis,   |,Vuce,.a.,i  *»;..        ,„ 
cette  ..o.uiuauT     LabsCUCCdes,CS,s,n;sdttCcll^POWeueno«sapaspcn.. ;.*.«„«, 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  '|/,7 

infanterie,  nommé  en  1763(1);  de  Maupas  (Gabriel-I3er— 
nard-IIery),  capitaine  aux  dragons  d'Autichamp,  nommé 
en  17G2  (2);  de  Maupas  (Auguste-Henry),  chef  de  bataillon, 
nommé  en  1821  (3) ;  le  chevalier  de  Cosse  tte  (Jean-Marie), 

(1)  Né  le  2G  juin  1710  ;  est  de  Grugnac  en  Quercy.  Lieutenant  en  second  eu 
1744,  enseigne  même  année,  lieutenant  en  1740,  capitaine  en  1755,  réformé  à  la 
composition  de  1763.  replacé  même  année,  retiré  le  17  juin  1770,  avec  400  livres 
d'appointements  de  retraite.  —  En  1767,  gratification  de  400  livies.  —  1765, 
homme  de  condition,  bon  officier.  —  1764,  très-bon.  (Registre  de  Penthièvre,  de 
1765  à  1776,  fol.  25.)  M.  d'Elbos  et  les  MM.  de  Venlal,  cites  plus  haut,  ainsi  que 
M.  de  Samte-Foix,  sont  des  ancêtres  du  maréchal  Canrohert. 

(2)  Porté  t.  I,  p.  558.  — Né  à  Blois  le  20  août  1755.  Cornette  en  17  47,  réformé 
en  1748  ;  cadet  dans  l'artillerie  en  1755;  lieutenant  en  1756,  capitaine  en  1761; 
réformé  à  la  composition  de  1765,  replacé  commandant  la  compagnie  du  mestre 
de  camp  en  1768;  passé  à  une  compagnie  eu  1770,  brevet  de  major  le  5  mars 
1774,  major  de  Royal-dragons  le  24  juin  même  année.  —  1768,  très-bon  officier 
à  la  guerre,  a  beaucoup  d'intelligence.  —  1771,  officier  de  distinction,  a  eu  dis 
actions  de  guerre.  —  1772,  propre  à  beaucoup  de  choses,  à  être  imjor.  {Registre 
des  dragons  d'Jutkhamp,  de  1765  à  1776,  fol.  22,  verso.)  —  Retraité  en  1785 
avec  une  pension  de  1,560  livres.  —  En  1785,  pension  de  400  livres  eu  considé- 
ration de  ses  services  qui  lui  ont  mérité  la  croix  de  Saint-Louis  avant  l'âge.  (Re- 
gistre de  Royal-dragons,  de  1776  à  1788,  fol.  7.)  (a).  — Au  registre  de  1776,  cet 
officier  est  dénommé  Henry  et  non  llerry,  qui  est  l'orthographe  du  nom. 

(5)  Né  à  Blois  le  5  mai  1788,  lils  légitime  de  messire  Bernard-Gabriel  Herry 
de  Maupas,  ancien  major  de  Royal-dragons,  chevalier  de  Saint-Louis,  lieuten  int,  pour 
le  roi,  de  la  ville  de  Blois.  et  de  dame  Caiherine-Julie  Raugeard  de  la  Boissièrc. 
(Acte  de  naissance.)  —  Élève  de  l'Ecole  militaire  en  1801,  sous-lieutenant  au  6'JC 
de  ligne  en  1805,  lieutenant  en  1807,  capitaine  en  1810,  chei  de  bataillon  à  la 
légion  de  la  Seine  en  1815,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1S07.  —  Cam- 
pagnes de  1805,  1806  et  1807  à  la  grande  armée;  celles  de  1808,  1809,  1  SI 0 
181 1,  en  Espagne  et  en  Portugal.  A  suivi  l'armée  royale  en  Belgique  en  1815. 
(Etai  de  services  du  21  juin  1817,  dossier  de  M.  de  Maupas.)  —  Chevalier  de  la 
Légion  d'honneur  à  dix-neuf  ans  pour  avoir  contribué  à  sauver  le  drapeau  de  sou 
régiment  à  Friedland.  (Même  dossier.)  —  Le  25  décembre  1806,  à  la  prise  de 
Soldau,  ayant  l'ordre  d'attaquer  avec  vingt-cinq  hommes  un  po>te  important  d'où 
l'ennemi  faisait  un  feu  très— vif  sur  nos  troupes,  cet  officier  l'enleva,  malgré  la  re- 

(a)  A  fait  îv 'uf  campagnes.  Était  au\  sièges  de  Berg-op-Zoom  et  de  Mnestriclit.  —  En  1761,  à 
la  tète  de  cinquante  voloniahes  ilatiaqiia  et  ei>for.ra  un  bataillon  du  montagnards  écossais,  et  lit 
plus  de  trois  cent  cinquante  prisonniers.  Celte  Initiant.-  ad  on  lui  valut  la  croix  de  Suint-Louis 
à  vingt-neuf  ai  s.  I  u  l"l52,  dai.s  les  bois  d'I  -l.,r,  i  i  o;  à  la  ifite  de  cinquante  dragons,  il  atta- 
qua à  \ec  tant  de  vigueur  un  bataillon  franc  de  liesses  de  six  cents  hommes,  que  ce  bataillon 
fut  fait  prisonnier  en  totalité.  (ArchUcsde  ta  famille.) 


M8  CHEVALIERS 

ancien  capitaine,  nommé  le  29  juillet  181-4  (1);  le  comte  nV 
Crouy-Chanel  de  Hongrie  (Claude-François);  ancien  capitaim 
nommé  le  10  décembre  1814  (2);  de  Hongrie  marquis  de 
Croy-Clianel  (  François  -  Claude  -  Auguste  ) ,  ancien  officier, 
nommé  le  3  juillet  1816(3);  le  chevalier  de  Crov  (Claude- 
Henri),  ancien  officier,  nommé  le  16  octobre  1810  (l  ;  le 
comte  de  Barde  (Armand-Nicolas-Leroy),  ancien  officier 
nommé  le  27   décembre  181  o  (5);   le   chevalier    de   Barde 

sistance  la  plus  acharnée,  tua  de  sa  propre  main  celui  qui  le  commandait  et  lit 
soixante  prisonniers.  Il  montra  beaucoup  d'intelligence  et  de  bravoure  dans  le> 
divers  combats  opiniâtres  de  cette  journée.  (Etat  de  services  duTi  mars  1807,  mé- 
moire de  proposition  pour  le  grade  de  lieutenant.)  —  En  1815,  s'est  rendu  à  Bor- 
deaux pour  offrir  ses  services  à  Madame  duchesse  d'Angoulcrae,  et  s'est  réuni 
ensuite  à  l'année  royale  du  Maine,  où  il  a  fait  la  campagne  comme  chef  de  batail- 
lon. —  Mis  en  non-activité  sans  traitement,  sur  sa  demande,  en  1819.  [Dossier  de 
M,  de  Maupas.)— L'acte  de  naissance  rectifie  l'erreur  commise  pour  MM.  de  Maupas 
père  et  fils,  dénommés  Henry  au  lieu  de  Ilerry. 

(1)  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Picardie,  plus  tard  Colonel-général,  on  177'J, 
lieutenant  en  1789,  émigré  avec  son  régiment  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  171)2, 
passé  en  1793  au  service  d'Angleterre  dans  le  régiment  de  Sawenstein,  incorporé 
en  1798  dans  le  0e  régiment  d'infanterie  étrangère.  Le  roi  Louis  XVIII  lui  accorda 
un  brevet  de  capitaine,  et  lui  promit  la  croix  de  Saint-Louis.  A  trente  ans  de  ser- 
vices. (Commission  de  1814,  21e  tableau,  n"  28.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  117.  —  Émigré  en  1792,  a  fait  les  campagnes  de  1792 
à  1801.  A  été  blessé  de  trois  coups  de  feu  à  l'attaque  de  la  Savoie.  —A  dix-huit 
an*  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  d.x  ans  de  grâce.  (Commission  de 
1814,  21e  tableau,  n°  33.) 

(5)  A  quarante  ans  trois  mois  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  et  douze 
ans  de  séjour  aux  colonies,  comptant  pour  moitié.  (Commission  de  1814,  64°  ta- 
bleau, no  27.) 

(1)  Le  chevalier  de  Chanel  (Claude-Henri),  né  le  13  juillet  1701,  à  Grenoble; 
noble,  lils  d'un  avocat  consistons!  au  parlement  de  Dauphiné;  élevé  d'artillerie 
en  1782,  lieutenant  en  second  eu  1783,  lieutenant  en  1787,  deuxième  capitaine 
en  1791.  — Ayant  abandonné  sou  emploi,  il  B  été  remplacé  le  1 1  septembre  1792. 
(Registre,  lieutenants  d'artillerie  avant  17S9,  tome  II,  fol.  404.)  —  Lieutenant  en 
premier  au  régiment  d'artillerie  de  Besançon.  (État  militaire  de  1788,  p.  219.)  — 
Capitaine  en  second  au  7c  régiment  d'artillerie,  ci-devant  de  Toul.  (Étal  militaire 
de  1792,  page  ni.) 

io)  A  vingt  huit' ans  six  mois  de  services,  y  compris  une  campagne.  (Commis- 
ston  de  1814,  43e  tableau,  a"  4G.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  M9 

(  Atexandre-Jsidore-Leroy ) ,  ancien  officier,  nommé  le  21 
août  181 G  (1);  de  Cossette  (Charles-Adolphe),  capitaine  aux 
chasseurs  à  cheval  des  Pyrénées,  nommé  le  \  octobre  1823(2); 
de  Laurans  (Jacques),  prévôt  général  de  la  maréchaussée  de 
Provence,  nommé  le  10  août  1758;  Fenouil  (Pierre),  garde  du 
corps  du  roi ,  compagnie  de  Yilleroy,  nommé  le  i  novem- 
bre ITol  (3); 

Gouzian  de  Saint-Martin  de  Souliy  (Martin- Fenouil), 
garde  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Gramont ,  nommé 
le  22  juillet  1814  (4);  Souhy  (Pierre),  brigadier  des 
gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Gramont,  nommé  le 

(1)  A  vingt-huit  ans  trois  mois  de  services,  y  compris  deux  campagnes.  (Com- 
mission  de  1814,  G8e  tableau,  n°  i7.) 

(2)  Nommé  eu  Espagne  par  Mgr  duc  d'Angoulème,  confirmé  par  ordonnance 
du  24  décembre  suivant.  {Fiches  de  classement.)  —  Né  à  Wailly  (Pas-de-Calais), 
le  9  mars  1789,  fils  de  Charles-Marie  François,  et  de  Marie-Rose-Suzanne  Le  Ver; 
élève  à  l'Ecole  de  Fontainebleau  en  1805,  sous-lieutenant  au  14°  chasseurs  à  cheval 
en  1807,  passé  au  29e  en  1810,  lieutenant  en  1812,  adjudant-major  en  1 814,  passé 
au  15e  chasseurs  même  année,  capitaine  en  1S13,  passé  aux  chasseurs  des  Pyré- 
nées (17e)  même  année,  retraité  on  1824  pour  douleurs  rhumatismales  contrac- 
tées pendant  ses  huit  campagnes  en  Catalogne  ;  pension  de  retraite  de  510  francs. 
Vingt-cinq  ans  cinq  mois  dix-huit  jours  de  service,  y  compris  sept  campagnes ■ 
Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  eu  1820.  S'est  distingué  à  l'aliaire  de  Molino  de 
Rey  en  1800,  en  chargeant  avec  succès  la  cavalerie  ennemie,  et  a  été  porté  à 
l'ordre  du  jour  de  l'armée.  —  Cité  à  l'ordre  de  l'armée  par  sa  bravoure  et  «a  belle 
conduite  à  l'affaire  de  Vick  le  20  février  1S10.  (Liât  de  se-rvices.)  —  «  Il  est  à  re- 
gretter que  cet  ancien  et  bon  officier  ne  puisse  continuer  le  service.  Sa  belle  con- 
duite clans  tous  les  temps  me  fait  prendre  la  liberté  de  réclamer  pour  lui  la  retraite, 
et  le  grade  honoraire  de  chef  d'escadron.  »  (Xote  de  l'inspecteur  général.)  Chef 
d'escadron  honoraire  le  23  juillet  1824.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789, 
m"  10,315.) 

(3j  Reçu  garde  du  corps  le  14  mars  1734,  breveté  capitaine  le  29  septembre 
1731.  (Mémoire  de  proposition,  approuve  par  le  roi,  cartons  des  gardes  du  curpsf 
1740  à  17G0.) 

(4)  Fenouil  de  Souhy  (Martin),  garde  du  corps  en  1783,  émigré  en  1701  ;  a  dix 
campagnes;  brigadier  (capitaine  de  cavalerie)  en  1814;  est  dans  le  cas  d'obtenir 
le  brevet  de  colonel,  rang  de  1813;  maréchal  des  logis  le  1er  novembre  1815. 
(Etat  de  la  compagnie  de  Gramont  au  1er  novembre  1S15.)  > — .  Gouzian  de  Sainl- 
Martin-Fenouil  de  Souhy  (Martin).  (J'iches  de  classement.) 

ill.  29 


450  CHEVALIERS 

1er  juillet  1840(4);  le  chevalier  de  Seguins  de  Cabassol,. 
(Élienne-Henri),  garde  de  la  porte,  nommé  le  2i  août  181  i  ; 
Le  chevalier  du  Soulier  (Martial),  capitaine  aux  carabi- 
niers, nommé  en  1758  (2);  du  Soulier  (Louis -Suzanne),  capi- 
taine dans  Royal-Cavalerie  nommé  le  3  juin  1787  (3);  du 
Solier  (Simon),  capitaine  au  régiment  d'Artois  (4);  du  Sou- 

(I)  Fenouil  de  Souhy  de  Saint-Martin  (Picrre-Gouzian).  —  Sous-lieulenant  au 
régiment  de  Viennois  en  1787,  émigré,  garde  du  corps  en  1814,  est  dans  le  cas 
d'obtenir  le  brevet  de  capitaine,  rang  de  1801,  brigadier  le  1""  novembre  1815. 
(État  de  la  compagnie  de  Gramonl  au  1er  novembre  1815.)  —  De  Gouzian-Saint- 
Martin-Fenouil  de  Souby  (Pierre),  reçu  par  M.  Fenouil  de  Souliy.  (Fiches  de 
classement.) 

(2)  Né  le  29  octobre  1727,  volontaire  au  régiment  d'Artois-ini'anterie  en  1712, 
cornette  dans  Royal-cavalerie  en  1745,  lieutenant  et  capitaine  en  1715,  réformé 
en  17  49,  aiJe-major  en  1750,  capitaine  aux  carabiniers  en  1757,  lieutenant-colo- 
nel en  170i,  rang  de  mcslre  de  camp  en  17G7,  mestre  de  camp  en  second  de  la 
seconde  brigade  en  1779,  brigadier  en  1780,  mestre  de  camp  commandant  la  pre- 
mière brigade  en  1780,  maréchal  de  camp  en  1781.  — •  Pensions:  200  livres  en 
1745,  200  livres  en  175G,  1,000  livres  en  1769  et  1,000  livres  en  1779  ;  traite- 
ment, 5,000  livres,  A  fait  tonte  la  guerre  de  Flandre  de  1742  à  1748,  et  les  cam- 
pagnes d'Allemagne  de  1758  à  1701  inclus.  Blessé  d'un  coup  de  feu  à  Minden. 
(Dossiers  des  généraux.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis  en  1758.  (Registre  des  cara- 
biniers, de  17G5  à  177G,  fol.  10)  (a). 

(3)  Né  le  17  octobre  1747  à  Saint-CIoud  en  Angoumois.  sous-lieutenant  en 
17G4,  rang  de  capitaine  en  1770,  pourvu  d'une  compagnie  c.\  1772,  brevet  de 
major  en  1787,  major  de  Commissaire-général-cavalerie  même  année,  lieutenant 
colonel  en  1788,  démissionnaire  en  1791.  — En  1778,  pension  de  500  livres.  — 
177G,  très-bon  sujet,  a  des  talents.  —  1779,  susceptible  d'une  lieutenance-colon- 
nclle  ou  d'une  majorité.  — 1785,  très-bon  officier.  (Registre  Commissaire-général' 
cavalerie,  de  1788  à  1795,  fol.  O.) 

(4)  Du  Solier.  (Registre  de  175  i  à  1748,  fol.  198,  régiment  d'Artois.)  Chevalier 
de  Saint-Louis.  (Registre  de  174S  à  1705,  vol.  I,  fol.  198,  même  régiment.)  —  Du 
Soulier  (Cbarles-François),  né  le  1G  mars  1717  à  Saint-Laurcnt-sur-Gorreen  Poi- 
tou. Au  dossier  des  pensions,  il  réclame  contre  le  prénom  de  Simon  inscrit  sur  les 
registres,  et  produit  son  acte  de  naissance,  où  il  est  dénommé  Cbarles-François.  — 
Eu  1744,  pension  de  500  livre?  en  considération  des  services  de  son  père  et  de 

(«)  D'après  une  note  qui  nous  a  un':  envoyée,  Louis  XV,  en  1722,  conféra  l.i  noix  de  Saint-Louis 
a  «in  autn:  Martial  du  Soulk'r  rt  à  ses  six  frères,  tous  au  «T>ice.  I.'.icte  relatif  à  <  ctto  promotion 
m  honorable  pour  une  famille  se  trouve,  ajoute-t-on,  à  la  Eihlioth-  nie  impériale.  Ce  lait  de  plu- 
sieurs officiers  du  mCnie  nom,  et  tons  au  serti re  en  mûrne  temps,  se  trouve  relaté  plus  bas  dans 
le  service  d'un  autre  du  Soulier. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  451 

lier  (Pierre),  capitaine  au  même  régiment,  nommé  le  23  juil- 
let 1700(1); 

-  Guerin  d'Àgon,  nommé  en  1 790  (2);  du  Soulier,  lieu- 
tenant, nommé  le  G  août  1790  (3);  le  baron  Haxo  (Fran- 
çois-Xicolas-lJenoît),  lieutenant  général,  nommé  en  1814  (l); 


six  de  ses  oncles  paternels.,  alors  capitaines  de  cavalerie  ou  d'infanterie  ;  en  1753, 

augmentation  de  200  livres  à  la  mort  de  son  père  ;  en  1760,  pension  de  4*>0  livres 
sur  l'ordre;  en  17G3,  pension  de  retraite  de  1.200  livres.  [Dossiers  des  pensions 
avant  1789,  n"  2,237.) —  Du  Soulière  (Simon).  —  Volontaire  en  1727,  enseigne 
en  1751,  lieutenant  en  1733,  capitaine  même  année,  major  en  1748,  commandant 
de  bataillon  en  1739,  lieutenant-colonel  en  1762  ;  blessé  à  Mînden  d'une  forte 
contusion  au  bras. — 1764,  très-bien  placé  à  la  tète  d'un  corps;  doux,  hon- 
nête, ferme  et  considéré.  Retiré  en  1703.  (Registre  d.'  Artois-infanterie,  de  1703 
à  1776,  fol.  3.) 

(1)  Né  le  13  juillet  1730  à  Saint-Laurent-sur-Gorre  en  Poitou.  —  En  1730,  pen- 
sion de  400  livres  en  considération  des  services  de  son  père  et  de  ses  oncles  ;  en  1 7S0, 
pension  de  300  livres  pour  la  distinction  de  ses  services;  en  17X1,  pension  de  re- 
traite de  1,000  livres.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  13,921.) — Le  che- 
valier Du  Soulière  (Pierre),  né  le  28  février  1730,  gentilhomme  limosin,  est  de 
Saint-Laurent-de-Gorre;  lieutenant  en  second  en  1743,  enseigne  même  année, 
lieutenant  en  171  i,  capitaine  en  1743,  de  grenadiers  en  1771.  —  I7l>3,  officier 
distingué,  serait  très-bien  placé  à  la  tète  d'un  corps.  —  1770,  assurance  d'une 
lieutenance-colonnelle. — Chevalier  de  Saint-Louis  en  1700.  (Registre  d'.irt ois- 
infanterie,  de  1703  à  1770,  fol.  20,  verso.)  Retiré  en  1781  avec  une  pension  de 
retraite  de  1,000  livres,  outre  les  deux  pensions  qu'il  a.  (Registre  de  1770  à  1788.) 

(2)  Nommé  le  3  avril  1790  à  Edimbourg  par  Monsieur,  comte  d'Artois;  reçu  à 
Saint-Hellier,  île  de  Jersey,  par  le  maréchal  de  camp  comte  Dutrésor.  (Pièces 
communiquées.) 

(3)  Cet  officier  doit  être  M.  Du  Soulier  (Martial),  ne  en  1770,  sous-lieutenant 
aux  carabiniers  en  17SG. 

(1)  Né  le  24  juin  177  i  à  Lunéville  (Meurtbe),  fils  de  Benoit-Nicolas  Haxo,  et  de 
Marie-Catherine  Hurtevin  Montauban,  son  épouse.  —  Elève  sous-lieutenant  d'ar- 
tillerie en  1792,  lieutenant  en  1793,  passé  dans  P état-major  du  génie  en  17!)  1  avec 
le  grade  de  capitaine,  chef  de  bataillon  en  1801,  colonel  en  18<I'.>,  général  de  bri- 
gade en  1810,  général  de  division  en  1812.  —  Campagnes  de  1793,  1791,1793 
et  179G;  de  1800  et  1801  ;  de  1803  à  181  I  inclus.  ;  de  1815.  —  Envoyé  en  mis- 
sion en  1807  auprès  du  général  Sebastiani,  ambassadeur  à  Constantinoplo,  par  le 
vice-roi  d'Italie  :  a  mis  en  état  de  défense  les  batteries  des  Dardanelles.  —  Prison- 
nier à  Culm  en  1813,  avec  le  général  Vandainme.  A  fait  partie  du  corps  d'armée 
d'observation  réuni  au  mois  de  mars  1815  sous  Paris,  et  commandé  par  Mgr  le  duc 

29. 


652  CHEVALIERS 

Duval  de ïhaas  de  la  Blossiére,  nommé  le  G  août  179G  1  • 
Sassay  (FrançoiVJosepli-Pierre-Mondion),  capitaine  au  régi- 
ment de  Conti-infanterie ,  nommé  le  20  janvier  1780, 2); 
Gebert  (Pierre-Isaïe),  capitaine  au  régiment  provincial  de 
Tours  (3  ;  le  chevalier  de  Gebert  (Jean-Baptiste),  ci-devant 

de  Berry.  A  sui\i  jusqu'à  Beaumont-sur-Oise,  où  il  a  été  congédié  avec  sa  troupe. 
Rappelé  au  service,  il  a  tracé  les  travaux  de  défense  de  Pari?,  et  il  commandait  à 
Waterloo  le  génie  de  la  garde  impériale.  A  repris  au  retour  la  direction  des  tra- 
vaux de  défense  de  Paris. 'Le  G  juillet,  il  a  quitté  Paris  avec  l'armée,  et  le  7  il  est 
revenu,  chargé  par  le  prince  d'Eckmùll,  conjointement  avec  les  généraux  Gérard 

et  de  Valiny,  de  présenter  au  roi  la  soumission  de  l'armée.  Mis  en  demi-solde. 

Rappelé  à  l'activité  en   1810,  est  nommé  membre  du  comité  des  fortifications. 

Baron  en  . . .  .,  pair  de  France  en  .  .  . .,  conseiller  d'État,  chevalier  de  la  Lû,rion 
d'honneur  en  1804,  chevalier  du  Croissant  de  Turquie  en  1807.  officier  de.  la  Lé- 
gion d'honneur  en  1809,  chevalier  de  la  Couronne-de-Fer  en  1S12  commandant 
de  la  Légion  d'honneur  en  18Ii,  chevalier  de  Saint-Louis  le  23  juin  1811,  i;raiul 
officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1821,  grand-croix  du  même  ordre  en  1835 
grand'-croix  de  l'ordre  de  Léopold  même  année.  Mort  le  25  juin  1838.  (Dossiers 
des  généraux.)  —  Commandeur  de  l'ordre  de  Saint-Louis,  le  29  octobre  1828. 
(Almanach  royal  de  1830,  p.  280.)  —  Porté  plus  haut,  p.  319. 

(1)  Lieutenant  au  bataillon  de  garnison  de  Monsieur  en  France;  chasseur  noble, 
compagnie  n°  15,  à  l'armée  de  Coudé.  [Registre  de  M.  le  prince  de  Coude 
fol.  17.) 

(2)  Né  le  29  juin  1757  à  Vernon  en  Poitou.  Lieutenant  dans  Foix  en  1738, 
capitaine  aide-major  en  1702,  capitaine  commandant  à  la  formation  de  1770,  ranç 
de  major  en  1780,  attaché  à  l'infanterie  avec  1,000  livres  d'appointements  en  atten- 
dant une  majorité,  major  dans  Conti  même  année,  lieutenant-colonel  en  1789. — 
1777,  officier  de  premier  mérite.  —  1783,  a  toutes  les  qualités  et  la  volonté  néces- 
saires à  un  excellent  officier  supérieur.  —Eu  1781,  rétablissement  d'une  pension 
de  300  livres  dont  ilajoui.  — En  1788,  pension  de  -100  livres  sur  l'ordre.  (Registre 
de  la  Marche  [devenu  Conti),  de  177C.  a  1788.)  —  Colonel  du  régiment  en  1791, 
a  pris  sa  retraite  en  1792.  (Registre  du  Si*  [Conti)  de  1788  ù  1793,  fol.  2.)  —  Le 
comte  de  Moudion.  (Registre,  contrôle  tt  stnires  dis  officiers  de  Conti  [XI1'].) 

(5)  Lieutenant  de  milice  en  1740,  de  grenadiers  en  1731,  commandant  une 
compagnie  dans  ce  bataillon-ci  en  1752,  commission  île  capitaine  en  1759.  Ne  If 
19  aoùt'1728  à  Priegny  eu  Poitou.  A  l'ait  les  campagnes  de  1710  et  1717,  et  toute 
sa  famille  a  servi.  (Registre,  milices,  1759,  bataillon  de  Saumur,  fol.  140.)  — Capi- 
taine de  grenadiers  en  J775,  bon  officier.  [Registre,  régiments  provinciaux,  1771, 
régiment  de  Tours,  fol.  108,  tn-so.)  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre,  177... 
même  régiment,  foi  151.)  —  Capitaine  de  grenadiers.  [Registre,  1782,  la  ta  ""< 
de  garnison,  bataillon  de  Touraïne,  fol.  115.)  — CeL  officier  n'est  pis  porté  sui 
le  registre  de  l'ordre,  mais  la  mention  sur  le  registre  du  corps  établit  la  iju  dilé. 


!>!•:  DIVERSES  EPOQUES.  453 

capitaine  au  régiment  provincial  de  Tours  réformé,  nommé 
le  12  septembre  1776(1);  Goyon  (Pierre),  capitaine  au  régi- 
ment provincial  de  Bordeaux,  nommé  le  3  mars  1 774  (2);  de 
Goyon  de  Thaumatz  (Alexis-Claude-Louis';,  capitaine  attaché 
au  corps  des  dragons;  Goyon  de  Rochefort  (Victor-Benjamin  ) 
capitaine  commandant  au  régiment  de  Béarn,  nommé  le  22  fé- 
vrier 1789  (3);  Goyon  (Louis-Charles),  ancien  chevau-léger, 
nommé  le  20  avril  1791;  Goniu  de  la  Cosle  (Etienne),  gen- 
darme du  corps  de  la  gendarmerie  réformée,  nomme  le  2o 
mai  1791;  Danel  (  Alphonse-Auguste-Delphin),  ancien  offi- 
cier, nommé  le  6  mars  1817;  Danel  (Pierre-Louis-Ignace- 
Joseph),  lieutenant  titulaire  à  l'hôtel  des  Invalides,  nommé  le 
29  octobre  1826;  de  Failly  (Philippe-Louis),  lieutenant  au 
régiment  d'Aquitaine,  nommé  en  1772  (-!■); 

(1)  Lieutenant  de  milice  en  1747,  des  {postiches",  en  1751,  de  grenadiers  <'n 
1758,  capitaine  en  1761).  Né  à  Courarie  en  Poitou  le  50  avril  1731.  Son  frère  aîné 
est  capitaine  dans  ce  bataillon.  (Registre,  milices,  1739,  bataillon  de  Saumur, 
fol.  146,  verso.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre,  régiments  provinciaux, 
1773,  régiment  de  Tours,  fol.  151,  verso.)  —  Retiré  aux  Invalides  le  21  oc- 
tobre 1788.  (Registre,  1782, bataillons  de  garnison, bataillon  deTouraine,  fol.  1 15.) 

(2)  Goyon  (Pierre),  né  le  29  novembre  1725,  à  Saint-Martin  de  Goyne,  séné- 
chaussée de  Gondom.  —  Volontaire  dans  Provence  en  17-4-4,  enseigne  et  lieutenant 
même  année,  réformé  en  1 749,  lieutenant  eu  premier  commandant  une  compagnie 
dans  le  bataillon  de  milice  deNérac,  commission  de  capitaine  en  1759,  aide-ma- 
jor en  1760;  a  fait,  en  Italie,  les  campagnes  de  1714  à  1747  inclus,  et  celle  de  Gè- 
nes en  1748;  a  reçu  d'un  coup  de  fusil  une  contusion  au  bras,  à  la  bataille  de  Plai- 
sance en  1746;  a  trois  cousins  au  service.  (Registre,  milice,  1759,  bataillon  de 
Sérac,  fol.  220 verso.)  —Très-bon  officier,  fort  intelligent.  (Registre,  régiments 
provinciaux ;  1771,  fol.  118,  régiment  de  Bordeaux.)  Chevalier  «le  Saint-Louis; 
réformé  avec  moitié  de  ses  appointements.  (Registre,  1775,  fol.  91,  même  régi- 
ment.)— Capitaine  au  bataillon  de  garnison  d'Artuitaine.  (États  militaires  de 
1779,  1780,  1781.) 

(5)  11  fut  reçu  par  M.  de  Goyon,  major  du  château  de  Nantes.  (Registre  de 
l'ordre,  de  1781  à  1791.) 

(4)  Porté  t.  ,  p.  619.  —Né  le  24  juin  1753  \  Pré  en  Champagne;  lieutenant 
dans  Royal-Wallon  en  1716,  lieutenant  en  second  eu  17."i8  dans  Berry  incorporé 
dans  Aquitaine  en  1765),  lieutenant  en  1759,  devenu  sous-lieutenant  à  la  compo- 
sition de  1703,  replacé  lieutenant  même  année,  rang  de  capitaine  en  1709,  capi- 


454  CHEVALIERS 

De  Sourdcval  (Louis- Jacques- Antoine),  capitaine  au  rc,d* 
ment  de  Tonl-arlilleric,  nommé  le  29  mai  1775  (i);  do  Nouant- 
ville  (Anne-Achille-Alexandrc-Blondel),  lieutenant  au  régimeul 
dcRolian-infanterie,  nommé  le  18  mai  1788  (2);  Mourain  de 
l'IIerbaudière  (Marie-Jean-Corneille),  ancien  officier,  nommé 
le  7  août  181(3  (3); 

De  l'Estourbcillon  (René),  capitaine  an  régiment  de  Pi- 
cardie, nommé  le  26  janvier  1773  (4);  Thémériconrt  de 
Jaucourt    (François-Charles  le  Prostré  de),   major  du  ré- 

laine  commandant  la  compagnie  du  lieutenant-colonel  en  1772,  capitaine  titulaire 
en  1771,  capitaine  en  second  de  la  compagnie  de  chasseurs  à.  la  formation  de  1770. 

—  17/3,  bon  officier,  plein  de  bonne  volonté.  (Registre  du  régiment  d'Anjou, 
formé  des  deuxième  et  quatrième  bataillons  d'Aquitaine,  177"),  fol.  1S,  verso.)  — 
Capitaine-commandant  en  1781.  —  Pension  de  300  livres  sur  l'ordre  eu  1783.— 
Retraité  en  1787,  avec  une  pension  de  1,340  livres.  (Registre  d'Anjou,  de  177G 
«1788.) 

(1)  Né  à  Calais  le  -1  décembre  1733  :  surnuméraire  en  1730,  cadet  même 
année,  sous-lieutenant  en  1731,  lieutenant  en  17G2,  capitaine  en  1763,  chef  de 
brigade  en  1780,  mort  le  7  juillet  1782.  —  Trois  campagnes  de  guerre  en  Alle- 
magne; a  été  détaché  pendant  quatorze  ans  tant  à  la  Martinique  qu'à  la 
Guadeloupe.  (Registres,  officiers  supérieurs  d'artillerie  avant  178',»,  t.  II, 
fol.  339.) 

(2)  Né  à  Nouainville,  généralité  de  Caen,  le  21  mars  1733,  sous-lieutenant  en  1 773, 
lieutenanten  1781,  capilaineau 50e  en  1791. — Chevalier  de  Saint-Louis  pardistinc- 
tion,  pour  sa  bonne  conduite  à  Rennes.  (Registre  do  Rohan  (Sie),  de  1788  a  1793, 
fol.  74.)  —  A  délaissé  le  1«  juillet  1792.  (Registre  du  50e  (le  Perche),  de  178S  à 
179.)  loi.  127.)  —  Mort  en  1794,  en  émigration,  à.  la  suite  d'une  blessure  reçue  à 
l'armée  de  Condé,  dans  Royal-émigrant.  (Archives  de  la  famille.) — Voir,  pour 
l'action  qui  lui  valut  la  croix,  les  Mémoires  de  Monlmorin,  et  Y  Histoire  de  la  Ven- 
dée, par  M.  Crétineau-Joly,  t.  III. 

(3)  Son  père  fut  massacré  révolutionnairemenl  aux  Sables  d'Olonne,  le  13  mai 
1793,  et  sa  mère  fusillée  à  Noirmoutiers  en  janvier  1791,  avec  Mme  d'Elbée, 
son  amie  d'enfance.  (Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(i)  Né  le  20  novembre  1733  à  Douges,  évéebé  de  Nantes.  —  Lieutenant  en 
1733,  capitaine  en  17G2,  réformé  en  1703  (à  la  paix),  replacé  en  1709.  —  Retiré 
le  20  janvier  1779  avec  1,000  livres  de  pension.  —A  été  blessé  à  la  guerre. 
(Registre  colonel-général-infanterie  (ci-devant  Picardie),  de  1770  à  1788,  fol.  12, 
rersu.)—  1703,  très-bon  capitaine..(7{*-//«i7re  de  Picardie, de  1703  à  1770, fol. 30.) 

—  De  rivslourbillni] ,  orthographe  du  nom. 


DE  DIVERSES  1ÏP0QLES.  iô5 

gimcnt  de  Picardie,  nommé  le  2  décembre  1778  (!);  le 
marquis  de  l'Estourbillon  (Joseph-Claude),  capitaine,  nomme 
le  10  juillet  179G(2j;lecomlede  i'Eslo.uri}tillon(Joseph-Louis- 
Amand),  chef  de  bataillon  au  45e  de  ligne,  nommé  le  23  mai 
1825  (3);  de  Gbolier  (François),  aide-major  général  de  l'in- 
fanterie à  l'armée  du  maréchal  d'Harcourt,  nommé  en  1712  l  ; 
le  comte  de  Cibeins  (Laurent-Gabricl-Hector  de  CUolicr),  an- 
cien officier,  nommé  le  25  décembre  1815  o);  le  chevalier 
de  Cibeins  (Louis-Alexandre-Cholier),  ancien  oflicier,  nommé 
le  16 octobre  1816(6);  le  chevalier  Langeron (Gaspard-Louis), 
maréchal  de  camp,  nommé  en  181-4  (7);  de  la  Motte  de  la 


(l)Né  le  24  mai  1740  à  Veaux  en  Normandie.  —  Enseigne  on  173',,  lieute- 
nant en  1757,  aide-major  en  1761,  rang  île  capitaine  eu  1 T * »i2 .  major  >  u  1778, 
lieutenant-colonel  du  régiment  de  Blaisois  en  178  5.  —  Pension  de  t»00  livr.-s 
sur  l'ordre.  {Registre  du  régiment  de  Picardie  {devenu  Colonel-gtnèral)s  de 
1776à  1788,  fol.  7.)  —  178(3,  rend  le  régiment  de  Provence  le  modèle  de  t<  u» 
les  régiments  français.  Mérite  l'augmentation  de  pension  d<  mandée  V""11' 
lui  dans  l'ordre  de  Saint-Louis.  —  En  1788.  augmentation  de  200  livres 
de  pension  sur  l'ordre.  {Registre  du  régiment  de  Blaisois  {devenu  Provence  en 
1781),  de  177G  à  1788,  fol.  3,  verso.)  —  Colonel  du  28e  régiment  d'infanterie  lo 
23  juillet  1701.  Il  n'est  porté  que  sur  le  travail  du  ministre,  pendant  \\  suspension 
du  pouvoir  du  roi.  Lorsque  Sa  Majesté  eut  repris  ses  fonctions,  ce  travail  lui  K<t 
présenté,  et  M.  de  Jaucourt  n'y  fut  pas  compris  par  oubli;  ou  l'a  compris  dans  le 
travail  du  roi  du  II  décembre  1791,  et  on  lui  a  donné  un  ordre  de  .si  Majesté, 
pourluifaire  prendre  rang  du  25  juillet  {Registre  du  régiment  de  Provence  [V )  de 
1788  à  1793,  fol.  9.)  —  Destitué  le  51  janvier  1795.  {Registre  du  régiment  du 
Maine  (28e),  de  1788  «  1705,  fol.  2.)  —  Le  baron  le  Prostré  de  Jaucourt.  (  Ltat 
militaire  de  1788,  fol.  127.) 

(2)  Registre  de  l'émigration,  fol.  101. 

(5)  L'orthographe  du  nom  est  de  l'Estourbillon. 

(4)  Brevet  communiqué.  —  Mort  brigadier  d'infanterie.  [Archives  de  lt  /»• 
mille.) 

(5)  A  vingt-cinq  ans  dix  mois  de  service,  y  compris  une  campagne.  {Commission 
de  1814,  28L'  tableau,  n°  53.) 

(G)  A  vingt  ans  un  mois  vingt-trois  jours  de  services,  y  compris  une  campagne, 
plus  dix  ans  de  grâce.  {Commission  de  181  i,  71e  tableau,  u"  I.) 

(7)  Né  ù  Wisscmbourg  le  1"  janvier  1772.  liU  légitime  de  Nicolas  Langerou, 
(juar lier-maître  de  ladite  ville,  et  de  Marguerite  Gérard,  son  épouse.  {Acte  de  nais- 


hod  Chevaliers 

Peirouse  (Gabriel  de  Kochon,  sieur),  colonel  du  régiment  du 
Blaisois,  nommé  avant  1724  (1)  ;  de  la  Peyrouse  (Louis-Bona- 
ven turc-Raymond),  nommé  en  1747  (2);  de  la  Peyrouse (Louis- 

sance.)  —  Soldat  au  49"  en  1787,  passé  au  101e  en  1701,  sergent  en  1792,  passé 
à  la  légion  des  Alpes  même  année,  sous-lieutenant  en  1703,  lieutenant  en  l'an  11, 
capitaine  même  année,  chef  de  bataillon  en  1806,  colonel  du  25e  léger  en  lbO'.t, 
général  de  brigade  par  décret  daté  de  Trnyesle2G  février  1814.  —  Campagnes  Je 
-1792  à  l'an  X  inclus.—  Dolé,  le  13  août  1800,  de  2,000  Francs  sur  Erfurlh.  pour 
récompense  de  ses  services.  (Dossiers  des  généraux.)  —  Pension  de  -1,000  francs 
en  1827.  —  Relevé  de  la  retraite  en  1830,  retraité  de  nouveau  en  18jt  avec  une 
pension  de  4,800  francs.  (Dossiers  des  pensions,  n°  39,877.) — Chevalier  de  Saint- 
Louis  le  2G  octobre  1814,  reçu  le  50  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  (Fiches  de  classe- 
ment.) —  Nommé  baron  en  juin  1815,  nomination  annulée  au  retour  ilu  roi.  — 
Avait  alors  vingt-huit  ans  de  services  plus  vingt  et  une  campagnes,  et  cintj  bles- 
sures. —  Mort  en  février  1838,  ayant  été  replacé  sur  sa  demande  dans  le  cadre  de 
réserve  après  1818.  (Dossier  de  M.  Langeron,  état-major,  n"  139.) 

(I)  Né  à  Gap,  sous-lieutenant  dans  Normandie  en  1673,  passé  en  1G74  au  ré.';- 
ment  de  Chablais,  réformé  en  1078,  passé  au  régiment  de  la  Couronne  eu  1080, 
lieutenant  en  1082,  capitaine  en  1685,  major  en  1702,  lieutenant-colonel  en  1710, 
colonel  de  Blaisois  en  171-i,  brigadier  en  1719;  commandant,  en  173-1,  trois  batail- 
lons envoyés  au  secours  de  Dantzick  ;  maréchal  de  camp  en  1754  pour  la  distinc- 
tion avec  laquelle  il  servit  dans  celte  campagne;  gouverneur  de  Valenciennes  en 
1756,  mort  dans  cette  ville  le  14  juillet  1738.  — ^Campagnesde  1073  à  1G78,  de 
1G85,  de  1689  à  1694,  de  1702  à  1714,  de  1719  et  de  1734.  Vingt-  huit  campa- 
gnes. (Chronologie  militaire  de  l'inart,  t.  VII,  pp.  108  et  109.)  —  Chevalier  de 
Saint-Louis,  pension  de  1,200  livres  sur  le  trésor  royal.  (Registre  de  1718  a 
1724,   régiment  de  Blaisois,  fol.  545.)  (a). 

(2}  Porté  t.  II,  p.  41,  sous  le  nom  de  la  Pérousc  'Louis-Bonavenlure-Raymoml). 
d'après  les  registres  du  régiment  d'Enghien.  Ou  trouve,  aux  dossiers  des  pensions 
avant  1789,  n°  10,674  :  Louis-Bonavenlure  Rochon,   sieur  de  la  Peyrouse,  né  à 

(n)  A  l'affaire  de  Solsone,  en  1*711,  il  était  de  brigade  a\ec  le  régiment  espagnol  Ta\itto.  Atta- 
qués par  ù,000  Anglais  et  5,000  Espagnols  du  parti  de  l'archiduc, ces  deux  régiments  repoussèrent 
d'abord  l'ennemi  a  trois  reprises  différentes;  mais,  pris  en  liane  et  tournés,  la  victoire  se  déclara 
pour  les  assaillants.  Le  régiment  Taxillo  si;  débanda;  M.  de  la  Peyrouse  battit  en  retraite  au  mi- 
lieu d'un  feu  épouvantable,  de  charges  toujoui s  repoussées,  et  parvint  à  gagner  une  hauteur  : 
mais  la  moitié  de  son  régiment  resta  sur  le  champ  de  bataille.  (Archires  de  la  famille.)  —  '1  fut 
nommé  comte,  après  l'expédition  de  173X  [Mêmes  archives.)  —  Le  sieur  do  la  Motte  de  la  Pei- 
rouse, maréchal  de  camp,  est  nommé  commandeur  de  l'oulrc  roval  et  militaire  de  Saint-Louis. 
[Gazette  de  France  du  2  juillet  1"35.)  —  -M.  de  la  Peyrouse  n'est  pas  porté  dans  la  liste  de- 
dignitaires  de  10'J3  à  17Si,  imprimée  en  l'kô,  et  nous  croyons  qu'il  eut  l'expectative  d'une 
place  de  commandeur,  ce  qui  lui  donnait  le  droit  de  porter  le  cordon  rouge,  mais  qu'il  ne  fut 
pas  commandeur  titulaire  à  û.000  livres  de  pension.  Le  nombre  des  commandeurs  étant  fixé  r;" 
lesédits,  le  roi,  quand  le  cadre  était  complet,  faisait  des  commandeurs  en  expectative,  et  récom- 
pensait ainsi  les  grands  services,  sans  violer  les  règlements. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  457 

Alexis  -Rochon),  ancien  officier,  nommé  le  2o  décem- 
bre 1815  (1);  Rochon  de  Saint-Eloy  (Louis-Ferdinand),  che- 
vau-Iéger  de  la  garde  du  roi,  nommé  le  26  mai  1770(2); 
Rochon  (Claude),  garde  du  corps  du  roi,  réformé  de  la  com- 
compagnie  de  Noailles,  nommé  le 24  janvier  1776(3);  Rochon, 
aide-major  des  ville  et  château  de  Brest,  nommé  le  4  juil- 
let 1750;  Rochon  de  Wormesselle  (Gabriel),  capitaine  au  93e 
infanterie  (ci-devant  Enghien),  nommé  le  19  juin  1791  (i); 
de  Bonfils-Chevalier  (Marie-Laurent-lïypolite-Jean-François), 
lieutenant-colonel  du  3e  léger,  nommé  le  29  octobre  1828(5); 

Torlose  (Espagne)  le  14  juillet  1710,  suivant  sa  déclaration,  n'ayant  pu  produire 
son  acte  de  naissance. 

(1)  Né  à  Bergerac  le  23  juillet  1775,  fils  légitime  de  Louis  Rochon,  chevalier  de 
Saint-Louis,  et  de  nohle  dame  Françoise  de  Rochon,  son  épouse.  (Acte  de  nais- 
sance, dossiers  de  l'ordre,  n°  7,609,  deuxième  série.)  —  A  vingt  ans  quatre  mois 
dix  jours  de  services,  y  compris  huit  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission 
de  1814,  29*-  tableau,  n°  18.) 

(2)  Louis-Ferdinand  de  Saint-Eloy  de  Rochon,  présenté  par  M.  de  la  Barrière 
le  10  décembre  1712,  a  fait  les  campagnes  de.  1744,  etc.  (Registre,  maison  du 
roi,  chevau-légcrs  de  la  garde,  171 1  à  1787,  fol.  20.)  —  A  fait  les  campagnes  du 
174  i,  1745  et  1746  ;  était  de  quartier  en  1 7  17,  a  fait  la  campagne  de  1 74S.  [Regis- 
tre de  1735  à  1755,  cartons  des  chevau-légers.)  —  Né  le  2-i  août  1721  à  Ypres, 
en  Flandre.  —  Pension  de  200  livres  en  1705;  autre  pension  de  150  livres  en 
1770,  et  pension  de  retraite  de  415  livres  en  1776.  (Dossiers  des  pensions  avant 
1789,  n°  10,765.)  —  Reçu  par  M.  de  la  Barrière,  maréchal  des  logis  des  chevau- 
légers.  (Registre  de  l'ordre  de  1762  à  1781,  fol.  112,  verso.) 

(5)  Porté  deu.v  fois  :  la  première,  sans  indication  de  réception;  la  seconde  fois, 
plus  loin,  comme  reçu  en  1780  seulement  par  M.  de  Champetière,  ancien  capitaine 
de  dragons.  (Registre  de  l'ordre,  de  1702  ci  1781.) 

(4)  Né  le  6  septembre  1753,  sous-lieutenant  dans  Enghien  en  1770,  lieutenant 
en  1776,  premier  lieutenant  en  1779,  capitaine  en  17S0,  capitaine  commandant 
en  1789,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1791,  émigré,  a  servi  comme  ol'ticier  dans 
la  compagnie  des  officiers  du  régiment  d'Enghien  en  1792.  passé  en  1795  dan^ 
l'infanterie  nohle,  lieutenant-colonel  en  179  l,  censé  colonel  en  1800,  a  quitté  le  ser- 
vice en  1801.  —  Campagnes  d'Amérique  de  1780  à  1783,  à  l'armée  de  Coudé  de 
1792  à  1801.  —  Quarante-deux  ans  huit  mois  seize  jours  de  services,  y  compris 
douze  campagnes.  —  Colonel,  retraité  le  51  janvier  1815,  avec  la  retraite  de  ma- 
jor>(licutenant-colonel\  soit  1,656  francs.  (Dossiers  des  pensions,  n°  150,897.) 

(5)  Né  le  30  novembre  1789  à  l'Isle  (Vaucluse),  élevé  et  caporal  ù  Saint-Cyr  en 


DE  DIVfiliSËS  ÉPOQUES.  Z|59 

'La    Gorcc ,   capitaine    au   régiment   Dauphins-infanterie, 
nommé,  de  1731  à  1746  (1); 

Yauboulon  (Philippe-ChrjstopherGarsimont  de  Fontaine), 
capitaine  au  régiment  provincial  de  Soissons,  nommé  le 
<]  avril  1780  (2);  le  chevalier  de  France  (Alexandrc-César- 
lïyacinthc-Roland),  capitaine  au  même  régiment,  nommé  le 
20  janvier  1788(3);  Goyon  de  Beaucorps  (Augusle-François- 
Charles  -  René  ) ,  sous -intendant  militaire,  nommé  le  17 
août  1822-,  Dauger  (Jean-Léopold-IIonoré  ),  lieutenant-co- 
lonel de  la  légion  de  la  Loire,  nommé  le  29  jamier  1817; 
Danger  (Eugène-Philippe),  porte-étendard  des  gardes  du 
corps  du -roi  (chef  d'escadron),  compagnie  de  Noaillcs, 
nommé  le  27  mai  181G;  le  chevalier  du  Sellier  d'Kndance 
(Jean-IIcnri-Regis),  garde  du  corps  du  Roi,  compagnie  de 
Noailles,  nommé  le  12  novembre  1811;  de  Cacqneraj    l'i«- 


en  174G,  aide-major  en  17  i7,  pourvu  d'une  compagnie  en  171^,  réformé  (à  l.i 
paix  en  17-19),  replacé  à  une  compagnie  en  17.V2,  a  abandonne  en  I7'W.  (/:-■ 
gistre  de  1734  à  1718,  t.  II,  fol.  61,  verso.)  —  Marquis  de  Bondis,  présid.  i 
aux  états  généraux  de  la  noblesse  (Orange),  mort  sur  l'échafaud  eu  17'.'".  {.<:  ■ 
rhivesde  la  famille.)  (a). 

(1)  Est  de  la  Gorce  en  Vivarais,  sous-lieutenant  en  1700,  liciilenuit  en  171  .'. 
capitaine  en  1710.  (Registre  de  1730  à  1731,  fol.  1-1,  régiment  thiuyhin.'  — 
Chevalier  de  Saint-Louis,  retiré  eu  1717.  (Registre  de  I73i  <i  17iS,  fut.  '.' », 
verso.)  Porté  t.  1I_,  p.  17. 

(2)  Lieutenant  dans  la  Marche  en  1733,  capitaine  en  1730,  réformé  en  17»... 
passé  au  régiment  de  Soissons  en  1771,  aide-major  en  1773,  pourvu  d'une  r   m 
pagnie  en  1778,  réformé  avec  moitié  de  ses  appointements.  (Registre ,  i    ,> 
provinciaux,  1773,  fol.  181,  verso.)  —  Figure  sur  les  états  militaires  .!■  |>«u«  17.  » 
jusqu'en  1700  inclus,  comme  capitaine  de  grenadiers  au  bataillon  de  ;  'tut*  » 
Soissonnais. 

(5)  Lieutenant  de  milice  en  1737,  dans  le  régiment  d'Eu  en  1738,  s'cjI  marie  en 
17G2,  est  entré,  même  année,  dans  les  gendarmes  de  1»  ^arde,  rentré  Auu  l>  nu- 
lice  en  1771,  aux  grenadiers  en  1772.  capitaine  en  1773.  [Registre,  régiment» 
provinciaux,  1773,  fol.  18-1,  verso.) 

(a)  On  mus  a  signalé,  comme  ayant  <<té  chevalier  de  SaiiH  l,ouis,  M.  knl»\m  <i-  BonHN.lr 
La vernelle, garde  du  corps  en  1080,  puis  capitaine  dans  Aigucbonitc,  iiiaii  u:Uc  iioiiiuulion  it- 
inonic  trop  haut  dans  le  passé  nom  que  nous  ayons  pu  la  icliuuttr. 


460  CHEVALIERS 

déric-Joseph-Millon),  ancien  officier,  nommé  le  li  novem- 
bre 1814:  le  comte  de  Milon  (Jean-Marie),  ancien  officier, 
nommé  le  20  aoùl  1811;  le  chevalier  d'Applaineourt  (Pierre- 
Dumaisniel),  nommé  le  15  septembre  1800  (1);  le  Lièvre  de 
la  Grange  (François-Joseph) ,  enseigne  des  mousquetaires, 
deuxième  compagnie,  nommé  le  8  juin  17o8(2);  le  marquis 
de  la  Grange  (Auguste-François  le  Lièvre),  colonel  de  cava- 
lerie, nommé  le  11  octobre  181  A  (3);  le  marquis  de  la  Grange 
(Ange-François  le  Lièvre),  adjudant-commandant,  nommé, 
le  1  ï  septembre  1814  (i);  le  comte  de  Goyon  de  Vaudurand 
(Louis),  nommé  avant   1746  (o);  du  Gouyon  (Augustin-Jo- 

(1)  Porté  sans  grade.  (Registre  de  l'émigration,  fol.  9.)  —  Sous-lieutenant  au 
régiment  Rnyal-Xavarre-cavalerie  en  France,  cavalier  au  régiment  noble  à  cheval 
d'Àngoulûme  à  l'armée  de  Coudé.  (Registre  de  Mgr  le  prince  de  Conde,  fol.  ai.) 

(2)  Le  manjuis  de  la  Grange.  —  Gentilhomme  à  drapeau  aux  gardes  françaises 
en  1713,  deuxième  et  premier  enseigne  même  année,  sous-lieutenant  en  1717, 
cornette  de  la  seconde  compagnie  des  mousquetaires,  rang  de  mestre  de  camp,  en 
1733,  enseigne  en  1737,  sous-lieutenant  en  1739,  brigadier  en  17(1:2,  maréchal 
de  camp  en  1770,  commandeur  de  Tordre  en  1777,  lieutenant  général  en  17S1. 
—  Pensions:  10,770  livres,  et  3,000  livres  comme  commandeur.  —  Il  a  fait  les 
campagnes  de  1745,  17  1G,  1717  et  17-18  dans  les  gardes  françaises,  et  la  cam- 
pagne de  1762,  comme  colonel  employé  à  l'armée  de  Soubise.  Il  a  été  rélormé 
avec  les  mousquetaires  en  1776,  et  employé  dans  les  divisions  en  1777.  (Etat  de 
services,  dossiers  des  généraux.) 

(3)  Reçu  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  (Fiches  de  classement .) 
(i)  Reçu  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  (Fiches  de  classement.) 

(.'i)  Porté  aux  commandeurs,  t.  II,  p.  137.  —Né  le  21  avril  1711,  à  Vannes, 
ondoyé  le  même  jour,  baptisé  le  13  juillet  suivant,  fils  de  messire  Charles-.lean- 
Gouyon,  sieur  de  Vaudurand,  chevalier,  et  seigneur  du  Guerne,  du  Mezo  et  autres 
lieux,  et  de  dame  Anne  de  Champeau,  son  épouse.  Cornette  aux  dragons  de  Coudé 
en  1733,  capitaine  en  1754,  exempt  des  gardes  du  corps,  compagnie  de  Villeroy 
en  1712,  rang  de  mestre  de  camp  de  cavalerie  en  1711,  brigadier  en  1718,  maré- 
chal de  camp  en  1701,  commandant  en  second  en  Bretagne  en  1770,  lieutenant 
général  en  1780,  inspecteur  des  grenadiers  royaux  de  Bretagne  et  commandeur  de 
l'ordre  en  1781,  retraité  en  1788;  sera  présenté  pour  une  place  de  grand'-croix 
dans  Tordre  de  Saint-Louis.  Pensions  :  12,000  livres,  dont  2,000  réversibles  -ur 
sa  femme;  augmentation  de  18,000  livres,  ce  qui  lui  fait  30,000  livres,  outre  les 
■>,000  livres  de  commandeur.  (Ktats  de  services,  dossiers  des  généraux.)  —  Pen- 
sion  de  1.000  livres   sur  Tordre  le  9  novembre  1773,  pour  le  marquis  de  Gojon, 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  Wl 

seph\  sous -lieutenant  aux  gardes  françaises,  nommé  le 
28  mai  4757  (1);  le  chevalier  de  Gouyon  .le  Tkaumatz  (Ar- 
mand), exempt  des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de 
Luxembourg,  nommé  le  17  juillet  1753  (2);  de  Macartby- 
Levignac  (Robert-Joseph)  (3);  de  Mené  (Charles-François), 

maréchal  de  camp,  ci-devant  exempt  des  gardes  du  corps,  compagnie  de  Villeroy; 
,1  en  avait  l'expectative  depuis  1758;  il  avait  été  page  du  roi  pendant  trou  ans, 
avant  d'être  cornette.  [Mémoire  de  proposition  du  9  novembre  1773,  approuvé  par 

le  roi,  même  dossier.)  * 

(l)Né  à  Nantes  le  2  mai  1730.  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Lorraine  en 
1742  gentilhomme  à  drapeau  aux  gardes  Françaises  en  1744,  premier  enseigne 
en  1745,  sous-lieutenant  en  1746,  lieutenant  en  17.-».  rang  de  colonel  en  1766, 
capitaine  en  1777,  brigadier  en  1780,  maréchal  de  camp  en  1784.  Traitement  : 
G  300  livres;  pension  de  1,000  livres;  a  fait  les  campagnes  de  1745,1/44,1/40, 
4740  1747  et  1748  en  Flandre,  et  celles  de  1760  et  1761  en  Allemagne.  Reconnu 
de  GÔjon  par  arrêt  du  parlement  de  Bretagne,  du  17  juillet  1777.   [Dossiers  des 

généraux.)  (a).  , 

,  (2)  Le  chevalier  de  Goyon  (Louis- Armand),  p.ge  en  17.»,  heuleuant  reiorme 
dans  Vienne-cavalerie  eu  1737,  cornette  en  1738,  lieutenant  en  1,11,  certaine 
eu  1743,  exempt  des  gardes  du  corps  en  1733,  brigadier  des  années  du  roi  eu 
i7G8  lieutenant  commandant  d'escadron  en  1776.  Pension  :  &QQ  livres  sur  le  tré- 
sor royal  en  1735,  600  livres  sur  la  cassette  du  roi,  600  livres  sur  Tordre  de  Sam  - 
Louise.  1770,  gratification  annuelle  de  500  livres  en  ^^trn.gar^du 
corps  du  Roi,  troisième  compagnie  française,  1-  vol.,  1  k-n  fol.  oo,  arlic  e  . 
!«,.)- Enseigne  en   1775,  mort  le  1-  décembre   1778.    [Mme   registre, 

fol.  26,  article  :  Lieutenants.) 

(3)  Porté  plus  haut,  p.  03,  aux  chevaliers  inscrits  sans  date  sur  les  registres  e 
l'émigration.  11  se  trouve  au  fui.  111.  -  Nous  présumons  que  c  est  s,r  Charles  de 
Mac-Carthv  (Lvragh),  mort  brigadier  général  au  service  d'Angleterre,  que  Un 
nous  a  signale  comme  ayant  été  nommé  chevalier  de  bamt-Louis,  le  10  ,«,  lel  1  -  J9, 
par  brevet  date  d  Edimbourg.  11  était  gouverneur  en  chef  ,1e  la  colonie  de  Serra- 
Leone  et  de  la  côte  occidentale  d'Afrique  ;  il  hit  tue  le  21  janvier  lb-4,  dans  un 
en^a-ement  contre  les  Ashantees.  [Sole  de  la  famille.) 

;  «  ,„,„-,  <*«>,,  ^j«S75^sïiîïïsi^îïï 

lieutenant  en  second  au  rcBimentdunmen  l,J8,rapitnin  .  ^^  ^ 

gion  d'honneur. 


/|G2  CHEVALIERS 

sousdieutenant  poric-élendard  des  gardes  du  corps  du  roi, 
compagnie  de  Luxembourg,  nommé  en  181  \  (1)  ;  Fontaine  de 
Mcfvé  (Pierre-Hubert),  brigadier,  même  compagnie,  nommé 
le  18  mai  1821  (2)-, 

Mervé  de  Jonville,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  le  1er  sep- 
tembre 1795  (3);  Mac-Sheehy  (Jean-Bernard-Louis),  nommé 
en  1820(4);  de  Nercy  (Claude-François),  garde  du  corps  du 
roi,  compagnie  de  Luxembourg,  nommé  le  M  février  1753  (o); 


(1)  Le  eomle  Fontaine  Je  Mcrvé  (Charles-François),  né  le  2  juillet  17GG,  à  la 
Flèche.  Garde  ilu  corps  du  roi,  compagnie  de  Luxembourg:,  en  1783,  émigré  en 
1791,  Minutaire  à  l'armée  de  Coudé,  de  1791  à  1795,  entré  au  78'-  régiment  dïn- 
fimlerie  Écossaise  en  1795,  jusqu'en  1797;  est  resté  constamment  avec  le  roi; 
rentré  avec  Sa  Majesté  le  2i  avril  1811;  était  un  des  gardes  du  corps  faisant  le 
service  auprès  du  roi  ;  a  toujours  fait  partie  des  gardes  du  corp>  ;  sous-lieutenant- 
porle-étendard  en  1814,  lieutenant-colonel  en  émigration,  sous-lieutenant  des 
gardes  du  corps  en  1815,  colonel  en  181G.  —  Était  aux  journées  des  5  et  (i  octo- 
bre 17X9;  blessé  à  la  cuisse  dans  ces  journées,  et  était  même  sur  le  point  d'être 
mis  à  la  lanterne.  Campagnes  :  179:2,  1793,  1794,  1796,  1797;  et  1815  àGand. 
Clievalierde  Saint-Louis  le  22  avril  1814  (en  Angleterre).  (Etat  de  services,  dos- 
siers alphabétiques.)  —  Relire  en  1825.  Doit  être  mort  avant  que  sa  retraite  fût 
réglée. 

(2)  Capitaine  du  10  octobre  1818,  maréchal  des  logis  de  deuxième  classe  en 
1822,  rang  de  chef  d'escadron  en  182G,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 
[Annuaire  militaire  de  1850,  p.  151.)  —  De  Fontaine  de  Mervé,  né  le  28  juillet 
1790.  Marin  en  1802,  aspirant  de  seconde  classe  en  1804,  embarqué  sur  le  Jupiter 
en  1805,  prisonnier  de  guerre  de  180G  à  1814,  garde  du  corps,  compagnie  de 
Luxembourg  en  181  i,  brigadier  en  1815,  fourrier  en  1822,  maréchal  des  logis  en 
1821,  licencié  en  1850,  retraité  en  1855.  (Dossiers  alphabétiques.) 

(5)  Registre  de  l'émigration,  fol.  11  1. 

(4)  Porté  plus  haut,  avec  ses  services,  p.  257.  —  Blessé  d'un  coup  de  l'eu  à 
l'avant-bras  gauche  à  la  bataille  de  Tann,  le  19  avril  1809,  et  d'un  coup  de  feu  au 
genou  droit  au  combat  de  Guctaria,  en  Espagne,  le  17  juillet  1812.  —  A  eu  deux 
chevaux  tués  sous  lui  à  Lvlau,  le  8  février  1807.  (État  de  services,  1817.) — Blessé 
d'un  coup  de  sabre  et  de  doux  coups  de  lance  à  Lylau  ;  mis  ù  l'ordre  de  l'armée  de 
Portugal  le  18  août  1812,  et  une  seconde  fois  le  19  mars  1815.  Chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  et  chevalier  de  l'Empire,  à  l'issue  de  la  bataille  de  Vx  agram  en 
1809.  (Galeries  nationales  des  notabilités  contemporaines,  par  M.  Saint-Maurice 
Cabany,  t.  II,  pp.  118  et  119,  1850.) 

(5)  Ses  noms  étaient  de  Vestu  de  Nercv.  [Sole  de  la  famille.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  /|G3 

de  Nercy  (Alexandre-Marie  de  Veslu),  garde  du  corps  du  roi, 
compagnie  Ecossaise,  nommé  le  20  juin  181  i  (•!);  de  Linage 
(Joseph  Marie- André),  ancien  officier,  nommé  en  ISH(2); 
de  Linage  (Louis-André),  nommé  en  1811  (3);  de  Linage 
(Hugues-Eusèbe),  nommé  en  181-4  (4);  Chatry  de  la  Fosse 
(Henri-Gabriel),  nommé  en  181-4(5);  Chatry  de  la   Fosse 


(1)  Chef  d'escadron  honoraire  le  1er  novembre  1813.  {Note  &■  la  famille.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  123.  —  Rosier  de  Linage  (Joseph-M  irie-Amlré),  né  le 
1er  septembre  17G7  à  l'Albenc,  fils  de  noble  Joseph  Rosier  île  Linage,  écuyer, 
chevalier  de  l'ordre  royal  el  militaire  de  Saint-Louis,  ancien  capitaine  a»  régiment 
de  la  Reine-infanterie,  et  de  dame  Catherine  de  Yernas,  mariés.  (.1  ■  t<  de  nais- 
sance, extrait  délivré  en  1810,  dossiers  des  pensions,  n°  43,710.)  —  Cadet  pen- 
tilhomme  dans  Bresse  en  1780,  sous-lieutenant  en  1785,  lieutenant  en  1788.  ca- 
pitaine en  1792,  démissionnaire  même  année  et  émigré,  a  fait  les  campagne*  de 
4792  à  1793  inclus  dans  la  compagnie  des  officiers  de  son  régiment,  et  dan<  les 
chasseurs  nobles,,  compagnie  n°  10,  capitaine  le  25  septembre  ISIN,  capitain  dans 
la  légion  du  Rhône  en  1810,  mis  en  réforme  eu  1S19,  capitainc-adju  Luit  »! '.irnn  i 
delà  ville  de  Paris  en  1820,  mis  en  réforme  en  1831,  retraité  en  18"j  avec  une 
pension  de  l.iiO  francs.  {Même  dossier.)  [a). 

(3)  Porté  plus  haut,  p.  SI.—  Né  en  janvier  1773,  à  l'Albenc  (Isère),  émigré  en 
4791,  a  fait  la  campagne  de  1792  i  l'année  des  princes,  compagnie  de  Noiill.-*, 
est  passé  en  1793  dans  la  compagnie  n°  10,  chasseurs  nobles,  et  y  a  fait  Ici  cam- 
pagnes de  1795,  1791  et  1795.  [État  de  services  délivré  par  la  compas dr 

Noailles,  dossiers  alphabétiques.) 

(4)  Porté  plus haut^p. 8 i.— Capitaine  de  gendarmerie  à  Gap.  [Atmanarh  royal 
de  1817,  p.  57-1.)  —  Rozier  de  Linage  (Hugues-Eusèbe),  chef  d'escadron  de  gen- 
darmerie à  Nîmes,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  [Annuaire  militaire  de 
1850,  p.  225.) 

(5)  Major  du  5e  chevau-légers-lanciers,  régiment  du  Dauphin,  et  non  nujor  du 
oK  chasseurs  à  cheval,  comme  nous  l'avons  dit  plus  haut,  p.  1 1 1 .  —  1!  fut  reçu  j  «r 
Mgr  le  duc  de  Bercy.  [Fiches  de  classement.) 

{a)  Voir  pour  l'orthographe  du  nom  patronymique,  qui  est  Rosier,  t.  i.  pp.  522-523  :  •-  n  p-  r<> 
y  est  porté  (hns  la  promotion  de  1*760.  —  M.  de  Linage  (Joseph)  figure  i  cette  date  roiinnr  a\  int 
commencé  à  servir  dans  Royal-artillerie,  en  qualité  de  volontaire.  D'aprè-  l.i  I  itiedr 
qui  nous  a  été  communiquée,  il  e-t  entré  dans  le  corp--  en  qualité  <!■•  cad<  t  genMliuiiuiw  .  t  il  > 
fit  la  campagne  de  1742.  Le  reste  des  services  est  exact,  niais  nous  avons  c<>iiirm>  une  nu-nr 
dans  la  mention  des  registres;  c'est  dans  ceux  de  l"i8  a  1703,  f.  r,  f  I.  I6"i,  n'simen»  d«»  h 
Reine,  que  nous  avons  puisé,  et  non  dans  celui  de  1703  à  1770.  —  Bles-c-  à  l'A  ■'■'■■'n  l.'i«.  il 
obtint,  à  celte  occasion,  une  gratification  de  400  livres. {Lettre  de  .V.  ■«'  tr  »,  du  13  îfp- 

tembre  1747.)  —Mis  à  la  retraite  le  13  août  176J  avec  une  pension  de  MO  livre--,  cette  pension 
fut,  le  lendemain,  convertie  en  appointements,  (Autre  tettre  {calcinent  communiquée  } 


464  CHEVALIERS 

(Jacques-Louis),  chef  d'escadron  aux  Dragons  de  France 
nommé  en  1814  (1);  Canaux  çle  Reimondis,  capitaine  ;..i  ré- 
giment de  Blaisois,  nommé  en  1717  (2);  La  Comme,  sous- 
lieutenant  de  grenadiers  au  régiment  de  Bourbon,  nommé 
en  1778  (3);  de  Boislaville  (Paul  de),  garde  du  corps  du  roi, 
compagnie  de  Villeroy,  nommé  le  lo  novembre  17,3<>  (\  \ 
^  De  Cossette  (Edouard),  capitaine  adjudant-major  aux  lun' 
ciers  de  la  garde  royale,  nommé  le  2  août  1830  (3);  Fix  ,]>.,!- 
thazar),  porte-étendard  au  régiment  Royal-Piémont,  nommé 
le  2  mars  1791  ;  Fleurs  de  Lix  (Jean-Baptiste),  officier  inva- 

(1)  Cet  officier  étant  protestant,  il   fut  déclaré  chevalier  de  l'ordre  du  Mérite 
militaire,  par  ordonnance  du  3  décembre  1821 .  {Fiches  déclassement.) 
J2)  De  Canaux  de  Raymondis;  est  de  Draguignan.  Enseigne  puis  lieutenant  en 
1724,  capitaine  en  1733,   retiré  en  17i7.  (Registre  de    173  i  à  1748,  fol.  i74, 
régiment  de  Blaisois.) 

(5)^  Né  à  Perpignan  en  1724,  soldat  en  1740,  sergent  en  1733,  porte-drapeau 
en  4766,  sous-lieulenant  en  1776,  lieutenant  en  second  en  1782,  retraite  eu 
1786,  avec  une  pension  de  600  livres.  -  1776,  sert  bien.  (Registre  de  Bourbon, 
de  1776  à  1788.) 

(4)  De  Boislaville  (Louts-Bonaveuture-Charles  de  Paul),  né  le  27  septembre 
1714,  à  Colmenil,  élection  de  Dieppe,  fils  de  Louis-Georges  de  Paul,  sieur  de 
Bo.slaville,  fils  de  feu  M.  le  président  de  Paul.  -  Garde  de  Villeroy.  -  Pension 
de  100  litres  en  1731.  Pension  de  300  livres  pour  retraite  eu  1767.  Ancien  porte- 
etendard.  (  Dossiers  des  pensions  avant  1739,  m1  11,126.)  (a). 

(3)  Né  le  14  niai  1797  à  Wa.lly  (Pas-de-Calais).  —  Fils  de  Chat 


mes-rra 


Marie  de  Cossette  et  de  Rose-Suzanne  Lever.  -  Garde  du  corps  de  Mons.elh 
(surnuméraire),  en  1814  ;  en  pied  le  f  mars  1813;  brigadier,  rang  de  lieutenant 
de  cavalene,  le  13  juillet  1813-  lieutenant  en  second  aux  chasseurs  à  cheval  de  la 
garde  royale,  h  23  octobre  1813  (à  la  formation)  ;  lieutenant  en  premier  le  3  ruai 
1MJ;  breveté  capitaine  le  25  octobre  1819  ;  capitaine  aux  chasseurs  des  Pyrénées 
(1  O  en  1820,  capitaine  adjudant-major  aux  lanciers  de  la  garde  en  1828.— Cam- 
pagnes :  1813,  à  Gand,  armée  roy.de;  1823,  en  Espagne.-  Chevalier  de  Saint- 
*erd,nand  en  1823.  Licencie  en  1830.  (Registre  des  lanciers  de  [la  garde  royale, 

I.     S  d  'U'b'eS  '  Loui-^orKes  de  Boislaville,  né  le  29  février  1720  à  CoLtnlI. 

S-      ,    A'    lRS'  ^0Ur"°e  PCnsion  d"  lu0   '—  en  1751,  et  une  autre  «te 300  livres  e„ 

n'a/o  ,s  „,.?.'  .  er  IU'  d°nne  aUSSÎ   U  qaMc  d'Jllcil'"  Porte-étendard,  mais  ..ou» 

"  avons  j>u  le  trouver  sur  le  registre  de  l'ordre. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  /)(j5 

lide,  nommé  le  27  mars  1792;  Chaussegros  de  Léry  (Louis  , 
ingénieur  ordinaire  du  roi,  nommé  le  30  juillet  17G0;  de 
Marin  (François-Claude)  (1);  de  la  Peirouse,  mestre  de  camp 
réformé  de  cavalerie  (2); 

D'Agon  chevalier  de  la  Conterie  (3);  Guigué  (François-Jo- 
seph), capilaine  au  régiment  de  Nice,  nommé  le  i  juin  1 702  i  ; 
Danel  (Pierre-Louis-lgnaceJoseph) ,  lieutenant  titulaire  aux 
invalides,  nommé  en  1826  (5);  Trotté  de  Maisonneuve(  Pierre  , 

(1)  Porté  sans  date  et  sans  désignation  de  grade,  au  Registre  de  l'émigration 
fol.  111.  —  Parait  être  de  1797. 

(2)  Cité  en  note  t.  II,  p.  235.  —  La  Peirouse,  mestre  de  camp  réformé,  a  !.  vé 
une  compagnie  en  vertu  de  l'ordonnance  de  1727  ;  capitaine  réforme  dans  Vi{- 
leroy  en  1720,  rang  du  2  février  1727  dans  Berry,  chevalier  de  Saint-Louis; 
peiiMon  de  500  livres  sur  le  trésor  royal.  —  Brigadier. — Bayé  avec  celte  m.  ntioii  : 
maréchal  de  camp.  (Registre,  cavalerie,  de  1751  à  I7G5,  régiment  de  llerry, 
fol.  89.)  (a). 

(5)  Porté  sans  date,  ni  grade,  registre  de  l'Emigration,  lettre  A,  fil.  ti,  et  !.-!- 
Ire  C,  fol.  59,  mais  semhle  avoir  été  nommé  en  1797.  D'après  les  pièces  ijui  mm» 
ont  été  communiquées,  il  fut  nommé  par  Monsieur  comte  d'Artois,  If  .'<  i\ril 
179G  (hrevet  daté  d'Edimbourg),  et  il  fut  reçu  le  10  mai  suivant,  à  File  Je  Jersey, 
par  le  maréchal  de  camp  comte  Dutrésor. 

(4)  Guigué,  né  le  51  mai  171G,  est  de  Dole  en  Bourgogne;  lieutenant  ,n  <e- 
conden  17-i4,  lieutenant  en  1745,  capitaine  en  174G,  en  second  à  la  réforme  m 
17-'l9,  replacé  à  une  compagnie  en  1755,  retiré  le  1er  avril  ÎT'I",  avec  une 
pension  de  400  livres.  Vient  du  régiment  de  Nice,  incorporé.  (Registre  de  I.  ,  u- 
nais,  de  17G3  à  177G_,  fol.  27,  verso.)  — De  Guigué,  orthographe  du  nom. 

(5)  Né  le  4  mars  1788.  —  Gendarme  d'ordonnance  de  la  garde  impériale  en 
1S07,  passé  aux  chasseurs  à  cheval  de  la  garde  même  année,  sous-lieutenant  <  :n 
181 1,  garde  du  corps  du  roi  en  1814,  sous-lieutenant  au  6<=  hussards  en  avril  181.";, 
lieutenant  le  5  juin  suivant  (nomination  annulée  au  retour  du  roi),  nommé  -  us- 
lieutenant  aux  chasseurs  du  Var  en  1816,  et  resté  en  demi-solde  jusqu'en  ISIS, 
garde  du  corps  de  Monsieur  (deuxième  classe)  en  1820,  de  première  classe    (iu*;i- 

(n)  Jean-Félix  d'Athènes.  Mou  le  10  décembre  1753,  à  l'âge  du  soixante-huit  ans  ce  qui  ;».t<- 
la  date  de  si  naissance  à  l'année  16S5).  Il  servit  seue  ans  dans  les  mousquetaire»  et  ■.«  imui  * 
toutis    les   affaires    de   ce  corps    de   1706    à    1713.  11  obtint     mie    commis»!  '«i  (le   i  -•  e 

réformé  dans  Villcroy-cavalcrie  en  1720,  et  en  1722  une  commission  de  nu  >tre  de  camp .. .  xiim 
à  la  suite  de  ce  régiment.  Capilaine  dans  Eerrj -cavalerie,  en  restant  nu  -t;e  de  camp  i  :  , 
illit  les  campagnes  de  1727,  et  de  1730  à  1733  inclus.  En  1751,  il  jccomp.isna  le  iiuu'ctul  ..e 
Dclle-ls'eà  son  ambassade  de  Francfort.  Il  était  avec  lui  a  la  détende  de  Prague  en  1752.  Xonuué 
brigadier  en  1753,  il  eut  des  lettres  lie  service  poui  cette  campagne,  il  til  ks  campagne*  de 
175-1,  1755  et  1756.  .Maréchal  de  camp  en  1753,  :l  se  démit  seulement  aLr»  de  sa  coin;  agnie» 
[Pinart,  chronologie  militaire,  t.  VII,  pp.  22S  et  229.) 

III.  30 


466  CHEVALIERS 

capitaine   au   bataillon   de   garnison    de   Rolian,  nommé  le 
10  mai  1789(1); 

Boutarel  (Gilbert),  capitaine  au  bataillon  de  garnison 
de  la  Serre  (2);  Collomb  d'Arcine  (Jean-François-Emma- 
nuel), nommé  en  1815  (3);  de  Comeiras  (Jean-Fran- 
çois-Delpuech),  capitaine    au    régiment    de   Saluces-cavale- 

tenant  en  second  île  cavalerie)  même  année,  lieutenant  au  48e  de  ligne  en  1820. 
pension  de  300  francs  ;  adjudant  de  place  à  Vincennes  en  1831,  retraité  en  1838, 
pension  de  1,020  francs.  — Trenle-deux  ans  deux  mois  huit  jours  de  services,  y 
compris  neuf  campagnes.  —  Blessé  en  1812,  près  de  Kalouga,  d'un  coup  de  l\u 
qui  lui  a  traversé  la  figure,  et  lui  a  enlevé  la  mâchoire  supérieure.  (Dossiers  des 
pensions,  n°  32,G03.)  Porté  plus  haut,  sans  services,  p.  -133. 

(1)  Lieutenant  en  1733,  aux  grenadiers  en  1737,  capitaine  en  1760.  —  Bon  ca- 
pitaine, plein  de  zèle.  (Registre  1771,  régiments  provinciaux,  régiment  du  Mans, 
fol.  179.) 

(2)  Né  à  Clermont-Ferrancl.cn  1737,  chevau-léger  aux  chevau-légers  de  Bour- 
gogne en  173G,  lieutenant  au  bataillon  de  milice  de  Clermonten  1739,  aide-major 
en  17G2,  réformé  en  17G3,  replacé  lieutenant  au  régiment  provincial  de  Rioni  (ré 
giment  de  recrut's)  même  année,  aide-major,  rang  de  capitaine  dans  le  régiment 
provincial  de  Clermont  en  1771,  attaché  comme  capitaine  au  bataillon  de  garnison 
de  la  Sarre  en  1778,  capitaine  au  1"' bataillon  de  garnison  du  Puy-de-Dôme  en  1791, 
adjudant  général  cluf  de  brigade  en  1793,  général  de  brigade  en  Tan  II,  n'a  point 
«té  compris  dans  la  réorganisation  des  états-majors  de  l'armée  en  l'an  III.  Campa- 
gnes :  1737  et  1738  en  Allemagne  :  1739  à  17G2  inclus,  sur  les  côtes  de  la  .Médi- 
terranée :  1792,  et  partie  de  1793,  à  l'armée  du  Rhin  :  an  II,  armée  des  Pyrénées 
orientales.  (Dossiers  des  généraux.)  — De  Boutarel.  (État  militaire  de  1772, 
p.  523.) 

(5)  Porté  plus  haut  p.  196.  —  Fils  de  noble  Joseph-Mane-Collomb  d'Arcine, 
et  de  demoiselle  Péronnc-Louise  île  Thiollay,  né  à  Arbusigny  (Savoie)  le  13  octo- 
bre 1781.  Soldat  à  la  73''  demi-brigade  en  1803,  maréchal  des  logis  au  5?  dragon-; 
même  année,  élève  à  l'école  de  Fontainebleau  en  1803,  caporal  à  celte  école  en 
180G,  sous-lieutenant  au  1e  de  ligne  même  année,  lieutenant  en  1809,  adjudant- 
major  en  1810,  chef  de  bataillon  en  1812,  major  (lieutenant-colonel)  en  181  i, 
lieutenant-colonel  du  3e  de  la  garde  royale  en  1813,  breveté  colonel  en  1818,  colo- 
nel de  la  légion  de  l'Yonne  en  1819,  reformé  avec  traitement  même  année,  colonel 
de  la  légion  de  l'Allier,  même  année  (devenue  Ge  de  ligne  en  1820),  colonel  du 
2*  de  la  garde  eu  1823,  maréchal  de  camp  en  1828,'  rang  de  1823,  commandant 
une  brigade  de  l'armée  d'Afrique  en  1830,  réputé  démissionnaire  en  1830,  puis 
admis  au  traitement  de  réforme  (à  la  suite  de  la  révolution  de  Juillet),  réputé  dé- 
missionnaire en  1831,  pour  refus  de  Ferment.  Campagnes  :  1806,  1807,  et  de  1809 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  4G7 

rie(l);Goyon  de Bcauvais  (Luc-Jean),  capitaine  dans  Coloncî- 
géiiéràl-dragons,  nommé  en  17G2  {%)•   Goyon  de  Labaye 


à  181-4  inclus;  1815  à  l'armée  royale  du  Midi,  1823  en  Espagne,  et  1830  en  Afrique 
(onze  campagnes).  {Dossiers  des  généraux.)  [a). 

(1)  De  Comeiras  (Jean-François  Delpuech),  né  le  10  décembre  1720,  lieutenant 
en  second  dans  Bassigny  en  1754,  lieutenant  dans  Royal-Corse  en  1740,  capitaine 
dans  Salaces-cavalerie  en  17-1-7,  réformé  en  1719,  aide-maréchal  général  des  lo^is 
de  l'armée  de  Clermont  en  1738,  colonel  des  volontaires  de  Clermont  en  1750, 
brigadier  en  nGS,  maréchal  de  camp  en  1770  et  gouverneur  de  Saint-Hypolite,  lieu- 
tenant général  en  1784.  — Comme  gouverneur  de  Saint-Hypolite,  5,331  livres;  pen- 
sion sur  l'ordre  de  Saint-Louis,  G00  livres.  —  Était  en  1758  au  combat  contre  les 
Corses;  a  été  embarqué  ù  Dunkerque,  en  17  ii,  sur  un  vaisseau  qui  s'est  brisé.  — 
A  fait  les  campagnes  de  1745  à  1748  en  Flandre  ;  a  été  blessé  en  1745,  devant 
Tournai,  et  e>t  monté  à  l'assaut  de  Berg-op-Zoom  comme  aide  de  camp  de  son  père. 
Blessé  d'un  coup  de  sabre  sur  la  tète  et  a  eu  son  cheval  tué  sous  lui  à  Rosbacb.  A 
fait  les  campagnes  de  1738  à  1702.  A  reçu  deux  coups  de  sabre  en  1 700  et  un 
coup  de  baïonnette  en  1701.  [Étal  de  services,  dossiers  des  généraux.)  Avait  une 
gratification  annuelle  de  2,200  livres  qu'il  a  remise,  en  obtenant  le  gouvernement 
de  Saint-Hypolite.  (Même  dossier.)  Marquis  de  Comeiras.  (État  du  militaire,  par 
Roussel,  p.  417.)  (6). 

(2)  Né  le  15  février  1725,  est  de  Plenci,  près  Saint-Brieuc;  sous-lieutenant  dans 
Navarre  en  1743,  lieutenant  en  174  i,  dans  Colonel-général-dragons  en  17-40,  capi- 
taine eu  1750.  Retiré  en  1705  avec  5U0  li\res  d'appointements  de  retraite.  — 
17G3,  très-bon  capitaine.  (Registre  de  1703  à  1770,  fol.  20,  verso3  Colonel- 
général-dragons.) 


(a)  dessine»  :  coup  de  feu  à  1 1  cuisse  droite  à  Wagram  ;  coup  de  biscalen  et  coup  de  feu  à  la 
cuisse  droite  à  la  Mojaisk;  toup  de  lance  à  la  tète  à  krasnoé;  coup  de  mitraille  à  t'épaule  à  Ya- 
chau;  coup  de  feu  au  bras  gauche  à  la  Rothicrc;  éclat  de  bombe  à  la  figure  au  siège  d  ■  Pam- 
pelunc,  en  1823.  Chevalier  de  Saint-Louis  par  nomination  de  Monsikir,  en  isiit  (confirmé  par 
ordonnance  royale  en  1815);  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1809,  officier  en  1S13,  com- 
mandeur en  IS23.  —  1S20,  excellent  colonel,  parfaitement  dévoué  au  roi,  et  l'ayant  prouvé  par 
sa  conduite  distinguée,  par  d'honorables  service-;,  et  joignant  à  l'instruction  beaucoup  de  zèle  à 
remplir  ses  devoirs  et  de  fermeté.  Je  ne  puis  trop  faire  l'éloge  de  cet  officier  supérieur.  M.  le 
général  vicomte  de  Saint-PrieM.1  1^20,  actif ,  instruit,  aimant  son  méiier,  s'en  occupant  beau- 
coup, colonel  de  beaucoup  de  mérite.  Il  sera  un  général  distingué-  (M.  le  général  comte  Fartou- 
neaux.)  —  1-27,  colonel  fort  distingué,  tenant,  administrant  et  commandant  son  régiment  qui 
est  superbe  et  instruit.  Digne,  sous  tous  les  rapports,  d'obtenir  de  l'avancement.  (Mémo  général.) 
—  (Même  dossier.) 

[b]  Nous  n'avons  pu  retrouver,  la  nomination  comme  chevalier  de  Saint-Louis  de  .-on  père 
dont  voici  les  services.  —  C.otneiias  est  de  Saint-Hypolite.  Soldat  en  1717,  lieutenant  en  second 
en  1720,  lieutenant  en  1722,  capitaine  en  1727.  [Registre  d:  172»  à  1731,  fol.  33a,  régiment  de 
Bassigny.  )  —  Major  eu  173S,  à  présent  lieutenant-colonel  de  Royal-Corse.  {Rcgislredc  \',Z'4  à 
17aS,  fol.  hi:,  mi  me  ri. jimeut.)—  Lieutenant-colonel  de  Royal-Corse  l<-  15  avril  1730  [Registre 
de  173-1  à  i7ïS,  fol.  53i,  régiment  Royal-Corse.)  —  Brigadier  en  17^7.  <Liat  militaire  de  17i9, 
p.  129.) 

30. 


ZiGS  CHEVALIERS 

(Pierre-René),  capitaine  au  même  régiment,  nommé  le  »  mu 
177-1  (1);  lecomle  de  Faultriers (Louis-Marie  ,  capitaine  au  ré- 
giment de  Saluces-cavalerie,  nommé  le  1er  septembre  173S  2  ; 
d'Ainval  (Jacques-Antoine),  gendarme  de  la  garde,  nommé 
le  20  août  181  4  (3); 

Le  marquis  de  Fremeur,  mestre  de  camp  de  Colonel-pénéral- 
dragons,  nommé  avant  1740  (4);  Gaudin,  nommé  de  17.ÏÎ  à 
1745  (5);  du  Roquant  (Alexandre  du  Correclr,  capitaine  au 
régiment  d'Anjou-infanterie,  nommé  le  1*2  juillet  1781  (6);  le 

(1)  Né  le  2  septembre  1751,  à  Nantes.  Cornette  en  17-17,  réforme  en  1748,  sous- 
lieutenant  de  la  compagnie  Générale  en  1749,  rang  de  capitaine  en  1731,  pourvu 
d'une  compagnie  en  1735,  retraité  en  1771  avec  une  pension  île  5U0  livres.  — 
1705,  bon  capitaine.  —  1707  bonnète  liomme,  sert  bien. —  17G9,  applique, 
attentif.  (Registre  de  1763  à  1770,  Colonel-général-dragons,  loi.  il.) 

(2)  Fautrières  (Louis-Marie),  né  le  2  mai  1755,  est  de  Courcheval  en  liuiir.-  >- 
gne;  page  du  roi  en  17  15,  capitaine  en  17-18,  réformé  en  1749,  replacé  on  I73S, 
prisonnier  de  guerre,  capitaine  réformé  à  la  suite  de  ce  régiment,  le  19  mars  1700. 
(Registre,  cavalerie,  1731  à  1765,  régiment  de  Saluées,  fol.  207,  verso.) 

.  (5)  D'Ainval,  seigneur  du  Fréloy.  (Note  de  la  famille.) 
(4)  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre,  cavalerie,  de  1751  à  1705,  régiment 
Colonel-général-dragons.)  —  Jean  Toussaint  de  la  Pierre,  marquis  de  Frimeur, 
mousquetaire  en  1719,  capitaine  dans  Colonel-général-dragons  en  1721,  mestre  de 
camp  dudn  régiment  en  1727,  brigadier  en  1740,  maréchal  de  camp  eu  17ÎJ, 
lieutenant  général  en  1748.  Campagnes  de  1727,  1755,  1740  à  1748  inclus,  1758 
et  1739.  Mort  à  Mahon  le  2  avril  1739,  âgé  de  soixante-deux  ans.  Blessé  dange- 
reusement à  l'attaque  du  village  de  Suffelsheim  en  1744.  [Pinart,  t.  V,  pp.  436, 
437  et  438.)  (a). 

(3)  Est  de  Toulon,  lieutenant  d'une  compagnie  détachée  de  la  marine  en  1711, 
cadet  dans  ce  régiment  en  1710,  lieutenant  en  second  en  1718,  lieutenant  eu  1720, 
capitaine  en  1735,  retiré  en  1745.  Chevalier  de  Saint-Louis.  [Registre  de  1734 
à   1748,  fol.   143,  verso,  régiment  Royal-vaisseaux.) 

(6)  Né  le  18  avril  1734,  à  Castres.  Gendarme  de  la  garde  en  1735,  lieutenant 
en  second,  Berry,  en  1750  ;  lieutenant  en  1763,  capitaine  en  1774,  en  second  à  la 
formation  de  1770,  capitaine  commandant  en  1781.  (Registre  d'Anjou,  1770  à 
1788.) 

(a)  Le  roi  ordonne  de  mettre  une  pierre  de  marbre  sur  son  tombeau,  avec  cette  inscription  : 
•  Ci  gît  haut  et  puissant  seigneur  Jean-Toussaint  de  la  Pierre,  marquis  de  Frimeur,  seigneur  Je 
Kermadio,  Pendref  et  aunes  lieux,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  lieu- 
tenant général  des  année  du  roi  très- chrétien,  gouverneur  de  Montmiîdy,  commandant  pour 
le  roi  dans  l'Ile  de  Minorque  où  il  est  décidé  le  2  a\ril  17J'J,  dans  la  02e  année  de  son  âge  Le 
marbre  a  été  posé  par  les  oulresdu  roi  Louis  XV,  pour  honorer  la  mémoire  d'un  sujet  vertueux 
et  lidole.  »   [Gazette  de  France  du  12  janvier  1700.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  469 

comte  de  Graville  (Louis-Robert-Malet  de  Valseraé)  mestre  de 
camp  du  régiment  d'Orléans-cavalerie  (1);  Bouchaud  de 
Bussy,  capitaine  de  milice,  nommé  le  3  mai  17oi  (2);  le  che- 
valier d'Ally  (Charles  de  Rochefort),  capitaine  au  régiment  de 
la  Couronne,  nommé  en  1 740  (3);  le   comte   de  Clermont, 

(1)  Nous  ne  pouvons  dire  à  quelle  époque  il  reçut  la  croix  de  Saint-Louis,  cette 
époque  étant  antérieure  à  la  reprise  dos  registres  de  l'ordre  en  1746,  mais  'a  qua- 
lité est  prouvée  par  le  titre  de  parrain  que  lui  donne  le  registre  de  l'ordre  de  1757 
à  17G2,  pour  recevoir  M.  de  Boisboudran,  enseigne  aux  gardes  françaises,  nommé 
le  14  août  1758  (r,). 

(2)  Jean-Baptiste.  —  Né  le  9  novembre  171 G  à  Arles.  Volontaire  dans  Ruffec- 
cavalerie  en  1754,  cornetle  en  1755,  capitaine  de  milice  en  1746,  dans  le  bataillon 
de  Mazarin,  major  de  Grenadiers-royaux  en  1757.  A  fait  la  campagne  de  1754  en 
Allemagne,  celles  de  1711,  1742,  1745  en  Westplialie,  Bohème  et  Bavière.  (Re- 
gistre, 1759,  troupes  provinciales,  fol.  525,  grenadiers  royaux  d'Ally,  ei-devant 
Prugues.)  —  Rang  de  lieutenant-colonel  en  1771.  (Registres,  1775,  fol.  515,  Gre- 
nadiers-royaux de  Languedoc.) 

(5)  Né  le  17  février  17l5,  au  château  du  Thiolan  en  Auvergne.  —  Cadet  à  Per- 
pignan en  1728.  Enseigne  au  régiment  de  la  Couronne  en  1729  ,  lieutenant  en 
1751,  capitaine  en  1755,  aide-major  général  de  l'armée  d'Italie  en  1744,  brevet 
de  colonel  en  1718,  capitaine  des  grenadiers  au  régiment  de  la  Couronne  en  1755, 
lieutenant-colonel  de  Grenadiers  royaux  en  1757,  colonel  même  année,  brigadier 
en  1759,  maréchal  de  camp  en  1762.  —  En  1756,  pension  de  800  livres.  —  En 

(n)  Porté  plus  haut  en  note,  p.  254,  comme  n'ayant  pas  été  retrouvé.—  Chevalier  de  Saint-Louis. 
[Registre,  Cavalerie  et  Dragons, de  1731  â  17G3,  régiment  d'Ortcans-cavalcric.)  —  Le  comte  de 
Graville.  Né  le  22  janvier  1  COS.—  Connu  d'abord  sous  le  nom  du  marquis  de  Yalscmé,il  prit  le  titre 
de  comte  de  Graville  en  1730.—  Mousquetaire  en  l~l£i,  lieutenant  réformé  au  régiment  du  Roi  en 
1715,  lieutenant  même  année,  rang  de  capitaine  en  1718,  guidon  des  gendarmes  de  Flandre,  rang 
de  lieutenant-colonel,  en  1719,  rang  de  mestte  de  camp  en  1721,  enseigne  des  gendarmes  d'Or- 
léans en  1723,  sous-lieutenant  des  chevau-légers  de  Dcrry  en  1730,  mestre  de  camp  d  i  régi- 
ment d"Oiléans-cavalcvie  en  I73i,  brigadier  même  année,  maréchal  de  camp  en  17a3,  inspecteur 
généial  do  cavalerie  en  17a 3,  lieutenant  général  en  1718,  gouverneur  de  Maubeuge  en  1708, 
Gentilhomme  de  la  chambre  de  M.  le  duc  d'Orléans  eu  172a.  —  Campagnes  :  173a,  1733,  17al 
et  1712  ;prise  et  défense  de  Prague),  1711,  17-iô  (était  à  Fontenoy),  1710  (était  a  Rocouxl,  1717, 
171S;  commandant  de  la  province  de  Roussilton  de  1733  5  1738,  chevalier  des  ordres  en  1750. 
Blessé  d'un  coup  de  fusil  ù  la  tétc  à  l'affaire  de  Mesle  en  1715.  {Pinart,  t.  Y,  pp.  301  à  303.)  — 
Mort  le  18  décembre  1770.  —  En  1750,  gratification  annuelle  de  8,000  livres,  en  attendant  un 
gouvernement,  et  pension  de  1,800  livres  sur  le  trésor.  En  170S,  gouvernement  de  M  lubeu^e  : 
appointements  11,250  lai.-,,  émoluments,  3.185  livres;  total,  11,725  livres,  en  remettant  sa  gra- 
tification de  8.S00  livres.  [Dossier  du  comte  de  Graeillc.)  Le  baron  de  Malet-Roquefort,  porté 
plus  haut  p.  25a,  n'était  pas  venu  seul,  en  1S11,  offrir  ses  sex\ices  à  Mgr  duc  d'Angnulême;il 
était  accompagné  de  six  autres  membres  de  sa  famille.  Il  fut  nommé  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  tu  ls.ll  et  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Ferdinand  d'Espagne  (deuxième  classe),  en 
1S23.  Sa  famille  est  is-ue  de  Guillaume  Malet  qui,  avec  deux  chevaliers  de  te  nom,  suivit 
Guillaume  le  Conquérant  à  la  conquête  de  l'Angleterre,  et  qui  commandait  un  corps  de  troupes 
eu  1000.  {.\ote  de  lu  famille.) 


470  CHEVALIERS 

colonel  du  régiment  d'Auvergne,  nommé  avant  172i  !  ; 
Cornoailles,  capitaine  au  régiment  d'Artois-infanterie,  nommé 
avant  1720  (S);  de Marquessac-Lavergne  (François),  nommé 
en  1810  (3);  Lambert,  capitaine  au  régiment  de  Chabrillant- 
cavalerie  (4)  ;  Salés  (François),  capitaine  aux  dragons  de  lu 
Heine,  nommé  en  1758  (o)  ;  de  Salès-(Pierre-Jean),  capitaine 
au  régiment  Royal-cavalerie,  nommé  le  6  octobre  1701  (G  ; 

1701,  pension  de  1,200  livres  à  l'occasion  de  l'embarquement  de  son  régiment.  — 
Blessé  d'un  coup  de  feu  à  la  jambe  en  1741  en  Bohême. —  Il  est  cousin-germain 
de  MM.  de  Vogué  et  neveu  du  maréchal  d'Alè^re.  Il  a  eu  un  frère  lue  à  Cresclt. 
capitaine  de  grenadiers  au  régiment  de  la  Couronne.  (Registre,  1749,  troupes  pro- 
vinciales, fol.  525, grenadiers  royaux  d'Ally.) 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis,  pension  de  1,200  livres  sur  le  trésor  royal.  [Re- 
gistres de  1118  à  1721;  fol.  78.) 

(2)  Est  né  à  Paris,  cadet  en  1082,  sous-lieutenant  dans  Bretagne  en  1084.  ca- 
pitaine dans  Picardie  en  1088,  passé  au  régiment  de  Haynault  en  10'.>2,  lieutenant 
(capitaine-lieutenant)  dans  Artois  en  1095  ;  chevalier  de  Saint-Louis,  n'a  pas  dis- 
continué. M.  Planque  dit  qu'il  est  très-bon  sujet.  (Registre  de  1089  à  1720, 
fol.  234,  régiment  d'Artois.)  —  Major  de  la  citadelle  de  Valenciennes.  (Registre 
de  4724  «1731,  fol.  141.) 

(3)  Porté  plus  haut  p.  213  (a). 

(4)  Est  de  Sarlat,  en  Périgord.  —  Mousquetaire  en  1700,  lieutenant  réformé  en 
1719,  capitaine  en  1720,  a  vendu  en  1745.  —  Chevalier  de  Saint-Louis.  —  800  li- 
vres de  pension  sur  le  trésor  royal.  (Registre  de  1731  à  1705,  fol.  143,  verso.)  De 
Lambert,  orthographe  du  nom. 

(5)  Mousquetaire,  deuxième  compagnie,  en  1741,  cornette  dans  Noailles  en  1743, 
réformé  en  1748  (à  la  paix),  capitaine  dans  La  Ferronnays  en  I7.v-G,  dans  ce  régi- 
ment-ci rm'ine  année,  retiré  en  1703,  avec  une  pension  de  300  livres.  (Registre  de 
1751  à  1705,  Dragons  de  la  Reine,  fol.  20,  verso.)  —  De  Salés,  orthographe  du  nom. 

(G)  Né  le  29  août  1749,  mousquetaire,  deuxième  compagnie,  en  1705,  rang  de 
capitaine  en  1774,  réformé  en  1775,  a  servi  pendant  trois  mois  dans  Berry-cava- 
lerie.  attaché  comme  capitaine  à  Royal-cavalerie  en  1778,  capitaine  réformé  en 
1781,  capitaine  de  remplacement  en  1787.  (Registre  de  Royal-cavalerie  (2e)  ,  de 
1788  a  1795,  fol.  01.) 

(a)  Ou  nous  a  signal'  M.  dcMarquessâc  (Gabriel),  capitaine  au  régiment  de Chabrillant-cava- 
leiie,  tuéa  l'armée,  et  désigné  dans  une  transaction  de  1762,  comme  ayant  été  chevalier  0.<{  Saint- 
Louis.  Deux  officiers  de  ce  nom  ont  servi  dans  Clialirillant.  L'un,  port''  sans  prénoms,  cl  qui ,;' 
peut  être  que  Gabriel  ,  cornette  en  1733,  lieutenant  en  1739,  capitaine  en  17-'i3,  est  mon  en  '"  '  • 
{.Registre  de  1731  à  17C">,  fol.  IVa,  verso.)  —  l.e  registre  ne  fait  p:^  mention  de  sa  croi\,  niais 
il  ajoute  :  0 Homme  de  condition,  neveu  de  M.  Lambert,  capitaine  dans  ce  régiment,  dont  il  a 
eu  la  compagnie.*  Nous  ne  pouvons  dune  que  renvoyer  à  l'acte,  dont  on  nous  a  cité  le  texte. 
L'autre, était  Plenc  de  Marquessâc,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1*760,  porte  t.  1,  p-  527. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  &71 

Achard  (Julien-Bernard),  capitaine  au  même  régiment, 
nommé  le  10  avril  1791  (1)  ;  de  Salés  (Marc-François-Jeanne), 
lieutenant-colonel,  nommé  le  9  avril  J 796  (2);  le  comte  de 
Tilly  (Clément),  ancien  officier,  nommé  le  15  janvier  1817; 
le  vicomte  de  Tilly  (François-lIilaire-Louis) ,  chef  d'escadron 
aux  hussards  de  la  Moselle,  nommé  le  20  août  1824;  le  mar- 
quis de  Tilly  (Gilbert-Biotière-Boron),  ancien  officier,  nommé  le 
8  novembre  i 81  5;  de  Saint-Sauveur  (Hvacinthe-Philémon  de 
Grégoire)  (3)  ;  du  Solier  de  Brotty  (Jean-Louis),  capitaine  d'ar- 
tillerie, nommé  en  1754(4);  Ristori  (Jean-Baptiste),  nommé 
en  1784(5);  Montalembert ,  major,  puis   lieutenant-colonel 

(1)  Né  le  25  novembre  1748,  page  du  roi,  grande  écurie,  pendant  quatre  ans, 
mousquetaire,  deuxième  compagnie,  en  17G9,  commission  de  capitaine  dans  les 
troupes  de  cavalerie  en  1775,  attaché  à  Royal-cavalerie  en  1778,  capitaine  ré- 
formé en  1779,  de  remplacement  en  1781,  en  second  en  1785,  pourvu  d'une 
compagnie  en  1788;  démissionnaire  le  15  septembre  1791.  (Registre  de  Royal-ca- 
valerie {Ie),  de  1788  à  1795,  fol.  G2.)  —  D'Achard  Ménil  au  Grain.  (État  militaire 
de  1791,  p.  2G9.) 

(2)  Registre  de  l'émigration,  fol.  151. 

(5)  Enseigne  dans  Forest-infanterie  en  172G,  lieutenant  en  1729,  capitaine 
enl75i,aide  de  camp  du  maréchal  de  Noailles  en  17-45,  aide  major  général  de  1  in- 
fanterie et  commission  de  colonel  en  17 14,  mestre  de  camp, réformé  à  la  suite  deColo- 
nel-gcnéral-dragons  en  17-15,  aide  maréchal  général  des  logis  de  l'armée  de  17  15  à 
1748,  brigadier  en  17-17,  enseigne  des  gardes  du  corps  en  1755,  lieutenant  en  1762, 
maréchal  de  camp  en  1759.  —  50  décembre  1758,  pension  de  1,000  livres  sur 
l'ordre.  (Registres,  gardes  ducorps  du  roi^  compagnie  française,  vol.  II,  fol.  12.) 

—  Lieutenant  général  en  17G7.  Pension  de  5,000  livres  sur  le  trésor.  —  Retiré 
en  1778avec  12,000  livres  et  ses  pensions  conservées.  (Mêmes  registres  et  compa- 
gnie, t.  1,  fol.  25.)  Nous  n'avons  pu  retrouver  sur  aucun  de  ces  registre?  la  date 
de  la  nomination  dans  l'ordre  de  Saint-Louis,  mais  la  pension  accordée  eu  1758 
établit  la  qualité. 

(4)  Né  à  Greautier-de-Saint-Romain-d'Ay,  en  Vivarais,  le  27  décembre  1712. 

—  Surnuméraire  dans  l'artillerie  en  1755,  cadet  en  1751,  sous-lieutenant  en  1757, 
lieutenant  en  second  en  1745,  en  premier  en  1747,  capitaine  en  second  en  1752, 
chevalier  de  Saint-Louis  en  1751,  capitaine  en  premier  ,  commandant  en  troi- 
sième de  l'école  de  Grenoble  eu  175G,  retiré  en  1759,  avec  une  pension  de  G00  li- 
vres. (Registre,  capitaines  d'artillerie,  de  1700  à  1757,  fol.  91.) 

(5)  Né  en  1727,  sergent  dans  Royal-Corse  en  1750,  sert  de  1758  dans  le  régi- 
ment de  cavalerie  de  Corse,  a  été  lieutenant  d'infanterie  et  avait  rang  de  capitaine 


A72  CHEVALIERS 

du  régiment  de  Nivernais,  nommé  en  1 70  i  (1);  de  Monta- 
lembert, capitaine  des  gardes  de  M.  le  prince  de  Conti,  ranj; 
de  mestre  de  camp,  nommé  en  17  iO  (2)  ;  Montalembert,  capi- 

quand  il  a  été  détaché  aux  recrues  de  Buttafoco  en  1771,  capitaine  dans  le 
régiment  provincial  Corse  en  1772.  (Registre,  1773,  régiments  provinciaux, 
fol.  517,  verso,  régiment  de  l'Ile-de-Corse.) — Présent.  {Registre,  17t>-,  fol.  212.) 
—  A  servi  jusqu'en  1791,  époque  du  licenciement  des  troupes  provinciales.  (Voir 
VÈtOt  militaire  de  1790,  p.  515.) 

(1)  Porté  t.  I,  pp.  225,  pour  la  croix,  et  652  pour  la  pension  sur  l'ordre. — 
Montalembert. —  Lieutenant-colonel. —  Est  né  à  Saint-Aignan.  Cadet  en  1G88,  en- 
seigne dans  Nivernais  en  1G90,  lieutenant  en  1691,  capitaine  en  1093;  chevalier 
de  Saint-Louis.  N'a  pas  discontinué.  [Registre  de  1G89  «  1720,  régiment  de  Niver- 
nais, fo\.  511.)  —  Pension  de  800  livres  sur  l'ordre.  (Registre  de  1718  a  17:11, 
fol.  285.)  —  Pension  de  1,000  livres  sur  l'ordre  (c'est-à-dire  augmentation  de 
200  livres).  —  A  présent  gouverneur  du  château  de  Saint-André  de  \  illcneuve- 
lès-Avignon.  (Registre  de  1750  à  1754,  fol.  457.)  (a). 

(2)  Porté  t.  I,  p.  51  G. —  Montalembert,  est  de —  Était  cornette  dans  ce 

régiment  ;  capitaine  en  1731,  a  vendu  en  1742.  (Registre,  cavalerie,  de  1731  à 
1765,  fol.  125,  verso,  régiment  de  Conli.)  —  Le  marquis  de  Montalembert  (Marc- 
René).  —  Capitaine  des  gardes  de  M.  le  prince  de  Conti  en  1742,  rang  de  mestre 
de  camp  en  1744,  gouverneur  du  château  de  Saint-André  de  Villeneuve-!c--Avi- 
gnon,  en  survhance,  en  1748;  lieutenant  général  du  gouvernement  de  Saintonge 
en  1752,  troisième  cornette  des  chevau-légers  de  la  garde  même  année,  employé 
mestre  de  camp  à  l'armée  de  Richelieu  en  1757,  brigadier  en  1758,  second  cor- 
nette même  année,  membre  de  l'Académie  de  Saint-Pétersbourg  en  Î7G0,  m.ire- 
chal  de  camp  en  1761,  premier  cornette  même  année,  deuxième  enseigne  en  1  /li2, 
a  quitté  les  chevau-légers  en  1775.  —  Pension  de  2,240  livres  en  1704,  en  consi- 

(a)  De  Montalembert  (François),  a  fait  les  campagnes  d'Allemagne  en  1GS9  et  1GO0;  était  au 
siège  de  Mons  en  ÎG01,  sur  les  cotes  de  Normandie  en  1G92,  a  la  Marsaille  en  1G93,  à  farinée 
d'Italie  en  lG9i  et  1C95,  au  siège  de  Valence  en  1G96,  a  l'armée  de  la  Meuse  en  1C97,  a  celle 
d'Allemagne  en  1*702,  au  siège  de  Kell,  à  l'attaque  des  retranchements  d'Homberg,  au  combat 
de  Mnndcvkirkcn,  a  la  première  bataille  d'Hocbstett,  à  la  prise  d'Augsbourg  et  d'Ulmen  1703,  à 
la  seconde  bataille  d'Hocbstett  en  l~0îi ;  capitaine  de  grenadiers  en  1705;  major  en  1700;  était 
à  l'armée  de  la  Moselle  en  1705,  au  secours  du  fort  Louis,  à  la  prise  de  Drusenbeim,  de  Lauter- 
bourg  et  de  l'île  du  Marquisat  en  170G,  à  l'armée  de  Flandre  en  1707.  Lieutenant-colonel  en 
1708.  Était  5  Oudenarde  et  5  Malplaquct  en  1709,  en  Flandre  en  1710,  à  l'attaque  d'Arleux  en 
1711,  aux  siégesde  Douai,  du  Quesnoy  et  de  Bouchain  en  1712,  de  Landau  et  de  Frîbourg  en 
1713.  Brigadier  le  3  avril  1721,  gouverneur  du  château  de  Villeneuve-lès-Avignon  en  1731,  re- 
tiré à  cette  époque,  mort  le  30  avril  17M,  âgé  de  soixante-dix-neuf  ans.  {Pinard,  t.  VIII, 
p.  31S.)  Criblé  de  blessures.  [Archives  d.'  ta  famille.)  —  C'est  par  erreur  qu'au  t.  I,  p.  2S9. 
M.  Mazas  a  porté  un  Montalembert,  lieutenant-colonel  du  régiment  de  Périgord,  comme  che- 
valier de  Saint-Louis  en  1715.  11  n'y  avait  pas  de  Monialembert  dans  Périgord,  et  les  deux  offi- 
ciers cités  pp.  223  et  2S9  ne  font  qu'un  ;  nous  croyons  que  la  date  de  170G  est  la  date  réelle, 
quoique  la  qualification  de  major  soit  erronée,  puisque  M.  du  .Montalembert  ne  fut  promu  à  ce 
grade  qu'en  170G. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  473 

tainc  au  régiment  de  Normandie,  nommé  avant  1720  (1); 
Montalembcrl,  capitaine  au  régiment  de  Normandie,  nommé 
le  11  juin  17-48  (2); 
De  Montalembert  (Pierre),  capitaine   d'artillerie,   nommé 

dération  de  ses  services;  pension  de  retraite  île  4,000  livres  en  1775,  pour  sa  re- 
traite des  chevau-légers  ;  appointements  de  1,520  livres,  en  qualité  de  gouverneur 
de  Villeneuve-lès-Avignon;  pension  de  6,0  iO  livres,  en  considération  de  ses  ser- 
vices, accordée  en  1783;  augmentation  de  4,4 40  livres  en  1784;  total,  lS,2i0  livres, 
réduites  à  17,057  livres.  [État  de  services  avant  1789,  dossiers  des  généraux.)— 
Né  le  16  juillet  1714,  baptisé  dans  l'église  Notre-Dame-de-la-Payue  d'Angoulème. 
{Jeté  de  naissance.)  — Il  avait  acheté  son  gouvernement  de  Villeneuve-lès- 
Avignon  d'un  de  ses  parents  éloignés,  le  chevalier  de  Montalembert  (Louis), 
ancien  capitaine  au  régiment  de  la  Marche-Prince,  chevalier  de  Saint-Louis, 
moyennant  une  pension  de  500  livres,  qu'il  servait  encore  en  1784.  [Même  dos- 
sier.)—  Général  de  division  en  l'an  IV.  A  fait  les  campagnes  de  1757,  1758, 
1761  et  1702  en  Allemagne.  (État  de  services  du  28  ventôse  an  IV.)  —Gratifica- 
tion de  12,000  livres  en  1782,  en  considération  des  soins  qu'il  avait  donnés  à  cette 
époque  aux  fortifications  de  l'île  d'Aix,  et  de  la  dépense  .pie  son  séjour  dans  cette 
île  lui  avait  occasionnée.  [Même  dossier.)  (a). 

(1)  Montalembert,  —  commandant.  —  Est  âgé  de  quarante-deux  ans.  — Est  né 
à  Villeneuve  d'Agenais. —  Sous-lieutenant  en  1001,  lieutenant  en  1G02,  capitaine 
en  161)4;  n'a  pas  discontinué.  —  M.  de  Vresnin  (nom  peu  lisible)  dit  qu'il  est 
estropié  d'un  bras,  qu'il  mérite  la  croix  de  Saint-Louis.  —  Chevalier  de  Saint- 
Louis.  (Registre  de  1689  à  1720.  fol.  44,  régiment  de  Normandie.)  —Mort  en 
1722.)  —  (Registre  de.  1718  à  1724,  fol.  32.)  De  Montalembert,  orthographe  du 
nom. 

(2)  Charles.  —  Né  le  22  juillet  1722,  est  de  Villeneuvc-d'Agen.  Lieutenant  en 
1753,  capitaine  en  1743,  retiré  en  1759.  (Registres  de  174b  a  1705,  t.  I,  fol.  48, 
verso,  régiment  de  Normandie .)  (b). 

(a)  Membre  de  l'Académie  des  sciences  en  \~A~,  (associé  libre  .  (  llmanach  royal  de  17S8, 
p.  525.)  —Il  servit  au  siège  de-  Kelil  en  1733,  et  à  celui  de  Philisbourg  eu  l".i,  lit  lus  campa- 
gnes d'Allemagne  en  17:i5  et  1741.  de  Bohème  en  lT-'i-i  et  1743,  d'Italie  en  1714,  du  Bas-RIùn 
en  1745,  de  Flandre  en  174d.  Pendant  toute  la  guerre  de  Sept-Ans,  il  rempli  une  mission  mili- 
taire et  dipl  unatiqtie  auprès  des  années  suédoise  et  russe,  et  dirigea  i  elle  dernière,  lois  de  l'oc- 
cupation de  Berlin  en  1700.  Il  l'ut  le  créateur  du  système  de  fortification  M.ui  poiiesou  nom,  et  qui 
est  généralement  appliqué  en  Allemagne,  là)  170:2  il  fut  appelé,  avec  Curnol,  d'Aboville  cl  d'Ar- 
çon, au  conseil  de  guerre  chargé  de  diriger  la  défense  nationale  contre  les  aritiJi  >  coalisées.  Il 
mourut  en  1800,  doyen  des  généraux  français  et  de  l'Académie  des  sciences.  [Renseignements 
donnés  par  la  famille.) 

[b]  Voltaire,  dans  son  Siècle  de  Louis  XV,  en  parlant  du  combat  de  la  Melle,  li.ié  le  9  juillet 
1745,  cite  deux  capitaines  du  régiment  de  Normandie,  comme  s'etanl  particulièrement  distingués: 
l'un  est  .M.  Blondel  d'Azincourt; l'autre  est  M.  de  llontalembert  qui,  dit-il,  prit  cent  cinquante 
Anglais  avec  cinquante  soldais  de  son  régiment.  [Siècle  de  Louis  X F,  édition  iu-12, 1828, 
chap.  xvi,  p.  104,  Du  four,  éditeur.) 


Ixlh  CHEVALIERS 

en  1759  (I);  do  Montalembert  (  Pierre-Claude-Franfois- 
Trion-Peauvilliers  ),  capitaine  au  régiment  d'Archiac-cava- 
lerie,  nommé  en  1761  (2);  de  Montalembert  de  Monlbeau 
(Gratien),  capitaine  au  régiment  du  Roi-infanlerie,  nommé 
en  4  763  (3);  Montalembert  (Léonard-Pierre),  capitaine  au  ré- 
giment de  Conti-infanterie,  nommé  le  o  mai  1772  (4);  de  Mon- 

(1)  Né  à  Pesne  en  Agenais,près  Villeneuve-d'Agcn,  le  22  janvier  1722.  Cadet 
en  175'i,  sous-lieutenant  en  1741,  lieutenant  en  second  en  1715,  en  premier  en 
1747,  capitaine  en  second  en  1755,  en  premier  en  1759,  chevalier  de  Saint-Louis 
le  28  juillet  1759.  — Quatorze  campagnes  de  guerre,  douze  sièges,  sept  batailles 
ou  affaires,  une  expédition,  une  blessure.  —  En  1759,  200  livres  de  gratification 
sur  le  fonds  des  cloches  de  Minden.  —  En  17G0,  400  livres  de  gratification  sur  le 
quatrième  denier.  —  Retiré  le  29  février  1708,  avec  une  pension  de  retraite  de 
800 livres  sur  les  fonds  de  l'artillerie.  (Registres  jCapitaines  d'artillerie  avant  17S9, 
t.  I,  fol.  52.) 

(2)  Cornette  dans  Orléans-cavalerie  en  1741,  réformé  en  1748  (à  la  paix),  replacé 
en  175G,  capitaine  en  1758,  réformé  en  1705  (à  la  paix),  replacé  capitaine  com- 
mandant en  la  compagnie  du  Mestre  de  camp  en  17GG,  passé  à  une  compagnie  ea 
17G7,  rang  de  lieutenant-colonel  en  17G8,  retiré  même  année  avec  800  livres 
d'appointements  de  retraite.  —  Il  tient,  au  service.  — 17G5,  assidu,  zélé,  officier 
de  distinction.  Il  avait  une  belle  compagnie.  —  Vient  d'Archiac,  incorporé,  (lie- 
gistre  du  régiment  du  Roi-cavalerie,  de  1765  à  177G,  fol.  25,  verso.)  (a).  Porté 
t.  I,  p.  541.  —  Nous  avons  fait  double  emploi  au  même  volume,  p.  520,  en  por- 
tant, comme  nommé  en  1700,  un  autre  Montalembert,  capitaine  au  même  régi- 
ment :  les  deux  ne  font  qu'un. 

(5)  Lieutenant  en  1749,  enseigne  à  la  réforme,  replacé  lieutenant  en  1750, 
capitaine  en  1757,  chevalier  de  Saint-Louis  en  17G5.  —  En  1709,  appointements 
de  retraite  de  800  livres,  en  attendant  qu'il  soit  placé  à  une  lieutenancc  de  roi  de 
la  seconde  classe.  (Registre  de  Roi-infanterie,  de  17G5  à  177G,  fol.  22.)  (b). 

(4)  Montalembert  de  la  Bourlie.  —  Né  le  28  juin  1750.  Enseigne  dans  Conti- 
infanterie  en  1748,  réformé  en  1749  (à  la  paix),  lieutenant  en  second,  puis  lieu- 
tenant en  1752.,  capitaine  en  1757;  était  en  Allemagne;  capitaine  de  grenadiers 
en  1772,  chef  de  bataillon  en  1774,  capitaine  commandant  en  1770  (à  la  suppres- 

(o)  D'après  les  renseignements  qui  nous  ont  été  transmis,  cet  officier  n'est  pns  delà  maison 
de  Montalembert,  mais  de  celle  de  Tryon,  qui  subsiste  c-corc,  et  qui  a  pris  le  nom  de  Monta - 
lemb.Tt,  en  héritant  d'une  de  ses  branches  et  de  la  terre  d'Espanvillers,  vers  la  fin  du  seizième 
siècle.  11  faut  donc  lire  de  Tryon  d'Espanvillers.  au  lieu  de  ïrion  Pativillicrs  ou  Pcauvillicrs, 
noms  qui  se  trouvent  aux  registres  de  l'ordre  ou  ,\  celui  du  régiment. 

(6)  Né  en  1732,  condamné  à  mort  par  le  tribunal  révolutionnaire  de  Paris  le  25  juillet  1705, 
et  mort  sur  l'écbafaud  le  même  jour  qu'André  Chénier.  [Renseignements  donnés  par  ta  fa- 
mille.) Porté  t.  I,  p.  53.2,  comme  blessé  à  Filinghausen,  et  même  volume,  p.  505,  comme  cheva- 
lier de  Saint-Louis  en  1703. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  475 

lalembe.rt  (Joseph-Henri),  capitaine  au  régiment  de  Lorraine, 
nommé  en  1783(1);  de  Montalembert  de  Gers  (Jean-Charles), 
capitaine  aux  grenadiers  royaux  de  la  ïresne,  nommé  le 
16  mars  1758  (2);    de  Montalembert  (Jean-Charles),  nommé 

sion  des  chefs  de  bataillon),  commandant  du  bataillon  de  garnison  de  Poitou,  puis 
du  bataillon  de  garnison  de  Beaujolais  en .1778,  rang  de  lieutenant-colonel  en  1779, 

maréchal  de  camp  pour  retraite  en  1791.  (Etat  de  services,  dossiers  des  géné- 
raux.) —  A  fait  la  campagne  de  17-1S  dans  le  pays  de  Gènes;  employé  avec  son 
régiment  en  1750  et  1757  à  Belle-Isle-en-Mer,  sur  les  cotes  de  Bretagne.  A  fait  en 
Allemagne  les  campagnes  de  1758,  1759,  17(10  et  1701,  et  en  Corse  celles  de  1768, 
1709  et  1770,  comme  commandant  de  la  compagnie  des  chasseurs  de  son  régi- 
ment. (Note  de  M.  de  Montalembert,  même  dossier.)  —  1775,  bon  officier,  a  beau- 
coup de  volonté,  sert  bien.  Lieutenant  dans  le  bataillon  de  milice  de  Villeneuve- 
d'Agen  en  1719,  jusqu'en  1752,  qu'il  a  été  replacé  ici.  (Registre  du  régiment  de 
la  Marche  (ensuite  Conti),  de  1703  à  1770,  fol.  19,  verso.)  (a). 

(1)  Né  le  10  avril  1742  à  Belrus  en  Périgord.  Enseigne  en  1759,  lieutenant 
même  année,  capitaine  en  second  de  chasseurs  en  1770,  capitaine  commandant 
en  1782,  de  chasseurs  en  1783.  —  1771,  intelligent,  bon  sujet. —  Gratifications  : 
200  livres  en  1771,  et  -100  livres  en  1785.  (Registre  de  Lorraine-infanterie,  de 
1770  à  178S,  fol.  11.)  Démissionnaire  le  \^  mars  1792.  (Registre  de  Lor- 
raine (-47-),  de  1788  à  1792,  fol.  51.) 

(2)  Né  le  1er  décembre  1710,  paroisse  de  Siint-Picrre-ès-Liens  de  Cers,  diocèse 
d'Angouléme.  Fils  de  M.  Jean  de  Montalanbert,  écuyer,  et  de  dame  Marie-Anne 
Broussard,  dame  de  Cers.  (Acte  de  naissante,  dossiers  des  pensions  avant  1789, 
n°  7,-412.)  —  Major  des  ville  et  château  d'Angouléme  en  175S.  En  1779,  pension 
de  000  livres  pour  lui  tenir  lieu  de  ses  appointements  supprimés,  sa  majorité 
n'ayant  pas  été  comprise  dans  celles  fixées  par  l'ordonnance  du  1S  mars  1770, 
[Même  dossier.) — Montalembert,  ci-devant  capitaine  dans  Talaru,  capitaine  de 
milice;  rayé  avec  cette  note:  passé  aux  grenadiers  postiches  ;  porté  plus  haut, 
comme  capitaine  de  grenadiers  postiches.  (Registre,  milice,  contrôle,  1750  à  1759, 
fol.  291,  bataillon  de  milice  de  Limoges.)  —  Montalembert   (Jean-Charles),    rayé. 

(a)  On  nous  a  signalé  M.  de  Montalembert  (Louis),  capitaine  au  régiment  de  la  Marche-Prince, 
connue  ayant  été  chevalier  de  Saint-Louis.  Cet  officier,  né  a  Monpasier,  en  Périgord,  le  5  février 
1712,  fils  de  messire  Bertrand  de  Montalembert,  seigneur  de  la  Bourlie,  et  de  dame  Marguerite 
Bodet  (acte  de  naissance,  dossiers  des  pensions  avant  176'J,  u°  10,'i'Jj  .  est  i>oiié  aux 
registres  matricules  de  17'iS  à  1703,  1. 11,  loi.  105,  régiment  de  la  Marche-Prince,  ci-devant 
hivernais,  comme  né  en  l'os,  ce  qui  est  une  cireur.  11  a  été  cadet  à  Rayonne  en  17-7,  ensei- 
gne en  172S,  capitaine  en  1735,  et  s'est  relue  le  20  niais  1757,  avec  une  pension  de  UOO  livres. 
Nous  ne  l'avons  trouvé  ni  sur  les  registres  de  l'ordre  de  17iO  a  1758,  ni  .sur  ceux  de  son  régi- 
ment, avec  l'indication  «le  chevalier  de  Saint-Louis,  et  nous  ne  pouvons  que  renvoyer  aux 
archives  de  la  famille.  .Nous  fêtons  observer  toutefois  que  dans  le  dossier  de  M.  le  marquis  de 
Montalembert  iMarc-Hené),  (voir  ci-dessus,  p.  VÏ2),  il  est  désigné  dans  une  transaction,  avec  la 
qualité  de  chevalier  de  Saint-Louis. 


hlQ  CHEVALIERS 

en  1790(1);  le  chevalier  cleMontalembert  (Alhénaïs-Bernanl- 

(Aulre  registre,  milice,  contrôle,  1759,  fol.  59,  bataillon  de  Limoges.)  — 
Monlalembert  de  Cers,  capitaine  de  grenadiers  postiches  du  bataillon  de  Limoges; 
a  succédé  à  M.  Laferrière,  et  a  été  remplacé  par  M.  Mongayon.  (Registre,  milice, 
contrôle,  1757  à  1761,  fin  du  volume,  grenadiers  royaux  de  la  Tresne.)  —  Nous 
avons  eu  recours  aux  registres  des  régiments  pour  connaître  les  services  antérieurs 
de  cet  officier.  Deux  Montalemhert,  portés  sans  prénoms,  et  sans  indication  de  dite 
et  de  lieu  de  naissance,  ont  servi  dans  Saint-Simon,  devenu  Puisguyon  en  1751, 
Rcvel  en  1712,  et  Talaru  de  1714  à  1738.-  L'un  a  été  lieutenant  en  1729,  aide 
major  avec  rang  de  capitaine  en  1738,  a  eu  une  compagnie  en  17  43,  et  a  abandonné 
en  1744.  L'autre,  le  chevalier  de  Montalemhert,  lieutenant  en  second  le  28  octobre 
175î,  lieutenant  en  1735,  capitaine  eu  1741,  a  abandonné  en  janvier  1 T  i*  > .  [Re- 
gistre de  1731  à  1718,  régiment  de  Saint-Simon,  etc.,  fol.  2G5,  verso,  et  261.) 
—  Jean-Charles  est  le  premier  [a),  puisque,  d'après  la  famille,  il  a  lait  les  cam- 
pagnes «le  1733,  1731,  et  a  été  blessé  à  la  bataille  de  Gritastalla,  le  1!)  septembre 
1731.  il  se  trouvait,  ajoute-t-on,  au  siège  de  Fribourg,  en  1711.  Cet  officier, 
arrière-grand-oncle  de  M.  le  comte  de  Montalemhert,  ancien  pair  de  France,  ancien 
représentant,  membre  de  l'Académie  française,  est  mort  en  1786,  et  une  pension 
de  200  livres  a  été  donnée  à  sa  veuve,  née  Marie-Suzanne  Hyuault.  (Voir  pour  cette 
pensionnes  Dossiers  avant  1789,  n°  12,338.)  —  Le  second,  le  chevalier  de  Mon- 
talemhert, est  le  chevalier  de  Saint-Louis  nommé  en  1754,  et  porté  t.  II,  p.  105, 
service  de  la  marine. 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  28.  —  Le  baron  de  Montalemhert  de  Cers.  Né  !e  6  fé- 
vrier 1757  à  Louishourg,  dans  l'Ile-Royale,  ondoyé  le  lendemain  7  février,  baptisé 
le  16  mars  1765.  Fds  de  feu  messire  Pierre  de  Montalemhert  de  Cers,  écuyer,  che- 
valier de  Saint-Louis  (voir  t.  II,  p.  105},  capitaine  des  troupes  des  compagnies 
franches  détachées  de  la  marine,  et  de  feu  dame  Charlotte  Chassin  de  1  lucrry, 
son  épouse.  [Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  7,442.) —  Elève  de  l'Ecole  mi- 
litaire en  1770,  cornette  aux  chevau-légers  de  la  garde  en  1773,  guidon  en  1777, 
enseigne  en  1780,  rang  de  niejtre  de  camp  en  1781,  sous-licutenant  eu  1781,  ré- 
formé avec  sa  compagnie  en  178X,  colonel  attaché  au  régiment  de  Berry-cavaierie, 
même  année.  Décision  du  5  novembre  1788,  portant  qu'il  sera  réputé  colonel  du 
6  février  1780,  jour  où  il  a  eu  vingt-trois  ans  d'âge.  (Registre  rfe  Berry -cavalerie 
(18e), nY  1783à  1703,  fol.  2.'  — En  1784,  pension  de  2,000  livres,  en  considération 
de  ses  services;  en  1787.  autre  pension  de  9,000  livres,  en  considération  de  ses 
services,  et  pour  lui  tenir  lieu  des  appointements  de  pareille  somme,  dont  il  jouis- 
sait en  qualité  de  sous-lieutenant  des  chevau-légers,  et  qui  sont  supprimés  par  le 
licenciement  de  la  compagnie,  cette  pension  devant  cesser  quand  il  sera  promu 
maréchal  de  camp,  ou  replacé  avec  son  grade  dans  les  troupes  du  roi.  (Dossiers  des 
pensions,  avant  178'J,  n°  7,442.) 

E«j  Nous  présumons  .qu'il  reprit  du  service  dans  ies  milices,  pendant  la  guerre  de  Sept-Aus, 
pour  obtenir  la  croix  de  Saint-Louis,  qu'il  i>\i\;iit  pas  eue  dans  son  régiment. 


DK  DIVERSES  ÉPOQUES.  477 

Louis-Claude)  (1),  nommé  en  1797;  le  comte  de  Montalem- 
bert (René-Marc-Marie-Anné),  ancien  capitaine,  nommé  le 
2i  août  1814(2);  de  Montalembert  de  Cers  (Casimir),  ancien 
officier,  nommé  le  31  janvier  1816  (3);  le  comte  de  Fournoue- 

(1)  Porté  plus  haut.,  p.  45. —  Le  chevalier  de  Tryon-Montalembert.  Lieutenant 
du  régiment  de  Flandre  en  France,  capitaine  au  régiment  de  Hohenlohe,  en  émigra- 
tion, chevalier  de  Saint-Louis  le  5  janvier  1797,  reçu  le  0  février  par  Mgr  le  prince 
de  Condé.  (Registre  de  M.  le  prince  de  Condé,  loi.  29.)  —  De  Trion  de  Montalem- 
bert, colonel,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  lieutenant  de  Roi  à  Antibes. 
(/ilmanach  royal  de  1830,  p.  590.)  —  En  1823,  il  réclama  une  croix  de  Saint- 
Louis,  atlendu  qu'à  l'armée  de  Condé,  le  roi  ne  faisait  distribuer  que  le  ruban. 
(Dossiers  alphabétiques.)  —  Fils  de  Pierre-Claude- François  (chevalier  de  Saint- 
Louis  en  1761,  voir  ci-dessus,  p.  Ali),  et  de  Marie-Anne  Thibault,  né  à  Paris  le  29 
décembre  1768.  Page  du  roi  en  1784,  sous-lieulenant  de  remplacement  aux  chas- 
seurs du  Gévaudan  en  1787,  réformé  en  1788,  sous-lieutenant  de  remplacement 
aux  chasseurs  de  Flandre  en  1790,  sous-lieutenant  à  la  suite  en  1791,  émigré 
même  année,  attaché  à  la  compagnie  de  Condé-dragons,  capitaine  au  régiment  de 
Hohenlohe,  a  quitté  l'armée  en  1794,  a  rejoint  en  1793,  a  servi  dans  le  régiment 
de  Hohenlohe  jusqu'en  1801,  capitaine  en  1798,  major  (lieuteuant-colonei)  le 
15  janvier  1813,  a  suivi  le  roi  à  Gand,  colonel  commandant  en  second  de  l'Ecole 
de  Saint-Cyr  eu  1813,  colonel  lieutenant  de  roi  à  Abbeville  en  1818,  passé  à  An- 
tibes en  1824,  a  cessé  ses  fonctions  le  17  août  1830.  Retraité  le  1er  janvier  1833, 
avec  une  pension  de  2,988  francs.  (Dossiers  des  pensions,  n°  50,945.) 

(2)  Le  baron  de  Montalembert,  fils  de  Jean-Charles,  chevalier  de  Saint-Louis 
en  1790  (voir  ci-dessus). —  Entré  au  service  en  1793,  dans  la  légion  britan- 
nique, commandée  par  son  père;  va  servi  jusqu'en  1798.  Cornette  en  1799, 
dans  le  régiment  des  gardes  anglaises  à  cheval;  campagnes  de  1709  et  1800  en 
Hollande.  Lieutenant  au  29^  Dragons-légers;  campagnes  de  1801  et  1802  en 
Egypte.  Passé  au  69e  d'infanterie,  où  il  est  resté  pendant  1805  et  1804.  A  servi 
aux  Indes  depuis  1803  jusqu'en  1807,  et  en  Portugal,  1808  et  1809.  Employé  à 
l'élat-major  en  Angleterre,  de  1810  à  1815  inclus.  Envoyé  en  Italie  eu  1814;  y  a 
fait  la  campagne  de  cette  année.  A  trente-deux  ans  de  services,  y  compris  treize 
campngnes.  Actuellement  attaché  à  l'ambassade  de  Londres.  (Commission  de  1814, 
6  tableau,  n°  8.)  —  Colonel  en  1814.  (Dossiers  alphabétiques.)  —  Successivement 
second,  puis  premier  secrétaire  d'ambassade  à  Londres,  ministre  plénipotentiaire  en 
Allemagne,  en  Danemarck,  en  Suède,  pair  de  France  en  1819,  mort  eu  1851. 
(Archives  de  la'  amille.)  —Envoyé  extraordinaire  et  ministre  plénipotentiaire  en 
Suède,  pair,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  (Mmanach  royal  de  1850,  pp. 
48  et  123.)  —  Père  de  M.  le  comte  de  Montalembert,  membre  de  l'Académie 
française,  ancien  pair  de  France,  ancien  représentant. 

(5)  A  vingt-sept  ans  huit  mois  dix-neuf  jours  de  services,  y  compris  onze  cam 


478  CHEVALIERS 

Montalembert  (Paiil-Bernard-Couturier),  capitaine  au  2e  cui- 
rassier do  la  garde  Royale,  nommé  le  25  avril  1821  1  ;• 
le  comte  de  Montalembert  d'Esse  (Jacques-Joseph-Louis),  ca- 
pitaine de  cavalerie  en  réforme,  nommé  le  20  août  I82î  (2> 

pagnes.  (Commission  de  1814,  47e  tableau,  n°  32.) —  Né  le  11  avril  17G5.  Cidet- 
gentilhomme  en  1779,  sous-lieutenant  même  année,  lieutenant  en  second  en  1781, 
en  premier  en  1784.  —  En  1781,  gratification  de  200  livres.  —  En  17.X7),  pension 
de  200  livres,  pour  la  perle  de  l'œil  gauche  et  deux  autres  blessures  qu'il  a  rerues 
aux  combats  des  9  et  12  avril  1782,  donnés  par  M.  le  comte  de  Grasse. —  En  178S, 
gratification  de  500  livres,  démissionnaire  en  1791.  —  Bon  officier.  [Registres  du 
régiment  de  Tourahie,  de  '1776  à  1788,  et  1788  à  1793  (55e),  fol.  71.)  (a). 

(1)  Le  comte  Couturier  de  Fournoue  Montalembert  (Bernard-Paul),  né  le  (i  sep- 
tembre 17S7,  à  Garât  (Cbarente);  fils  de  Joseph  Couturier,  comte  de  Fournoue, 
capitaine  de  vaisseau,  brigadier  des  armées  navales,  chef  de  la  troisième  division  de 
la  huitième  escadre,  chevalier  de  Saint-Louis  et  de  Cincinnatus,  et  de  Jeanne- 
Marie  de  Montalembert.  (Jeté  de  naissance.)  Elève  à  l'École  militaire  en  1804, 
caporal  à  la  même  école  en  1803,  sous-lieutenant  au  22e  chasseurs  en  180(1,  lieu- 
tenant au  21e  en  1812,  capitaine  en  JS14,  capitaine  en  second  au  2°  cuirassiers  de 
la  garde  royale  en  1815  (à  la  formation),  breveté  chef  d'escadron  en  1818,  capi- 
taine-commandant en  1810,  chef  d'escadron  au  2e  carabiniers  en  1825,  admis  au 
traitement  de  réforme  pour  cause  de  mauvaise  santé  en  1827.  Campagnes  de  1806 
à  1814  inclus  ;  1815  avec  les  princes  en  Belgique  ;  1823  en  Espagne.  Chevalier  de 
la  Légion  d'honneur  le  17  mars  1813,  chevalierdc  Saint-Ferdinand  en  1825.  Blesse 
d'un  coup  de  baïonnette  à  la  cuisse  gauche  à  l'affaire  de  Sabougal,  en  Portugal,  en 
1811.  (Dossiers  alphabétiques  et  dossiers  des  pensions,  n°  43,9-18.) 

(2)  Né  le  G  juillet  1788  à  Moulines  (Calvados).  Fils  de  messire  Joseph-Henri  de 
Montalembert,  chevalier  de  Saint-Louis  (voir  plus  haut),  capitaine  commandant  de 
grenadiers  au  régiment  de  Lorraine,  et  de  haute  et  puissante  dame  Jeanne  U avenue 
de  la  Cour.  (Acte  de  naissance.)  —  Hussard  au  8"  en  1812,  brigadier  et  maréchal 
des  logis  même  année,  sous-lieutenant  au  9°  chevau-légers  eu  1813,  lieutenant  en 

(a)  Dans  un  mémoire  an  ministre  en  1732.  son  père,  M.  de  Montalembert  de  Cers,  chevalier 
de  Saint-Louis  en  175S  (voir  plus  haut),  expose  que  Casimir  de  Montalembert,  embarqué  en 
1779  sur  le  transport  l'Eole,  commande  par  un  capitaine  marchand,  a  été  pris  par  une  frégate  ; 
qu'au  combat  de  17.S2,  il  a  eu  les  misses  froissées  par  un  éclat  de  vaisseau,  et  un  œil  crevé  p.rr 
un  éclat  du  crâne  d'un  soldat,  tué  par  un  boulet  de  canon  a  côté  de  lui,  et  qu'il  est  menacé  do 
perdre  l'autre  œil  par  les  souffrances  inouïes  de  répercussion  qu'il  éprouve.  Il  demande  que 
celte  blessure  tienne  lieu  à  son  fils  des  vingt-huit  ans  exigés  pour  la  croix  de  Saint-I.ouis,  et 
que  le  ministre  lui  accorde,  en  outre,  une  pension.  Il  ajoute  que  lui-même  n'a  qu'une  modique 
fortune  et  532  Inres  comme  major  des  villes  et  château  d'Angoulcinc;  qu'il  a  été  blessé  à  l'œil 
krauchc  a  Guastalla  en  1734,  par  une  balle  de  mousquet:  que  M.  Neckcr  lui  a  supprimé  ses  éino- 
lumentsdetiOO  livres;  qu'enfin  il  est  père  de  sept  enfants,  dont  trois  garçons,  un  mort  au  service 
en  1773,  les  deux  autres  servant,  le  premier  dans  Touraine,  le  second  dans  les  chcvaii-légi  rs. 
.Dossiers  des  généraux.)  Nous  a\ons  rapporté  ces  détails,  pour  montrer  quel  dévouement  et 
quel  désintéressement  la  monarchie  trou\ait  chez  cette  noblesse  tant  calomniée. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  Z|79 

Lostanges-Montalerubert,  capitaine  au  régiment  de  Normandie, 
nommé  avant  1746  (I); 

La  Rousselière  (Picrre-François-Berlhois  de),  capitaine  au 
corps  royal  du  génie,  nommé  le  30  mai  1779  (2);  de  Berlhois 

second  au  1er  chevau-légers  en  1814 ,  lieutenant  aux  grenadiers  royaux  de  ]Nor- 
mandie  en  juillet  1813,  adjudant-major  aux  chasseurs  de  Vaucluse  en  1810,  passé 
aux  chasseurs  de  la  Charente  en  1818,  rang  de  capitaine  même  année,  admis  au 
traitement  de  réforme  même  année,  replacé  aux  chasseurs  de  l'Ailier  en  1821, 
réadmis  au  Iraitemement  de  réforme  même  année;  traitement  do  000  francs  de 
1823  à  1828.  A  quatre  campagnes.  (Dossiers  alphabétiques.) 

(1)  Lieutenant  en  second  en  1718,  capitaine  en  1719.  [Registre  de  1730  à  173i, 
fol.  4G,  régiment  de  Normandie.)  —  Capitaine  de  grenadiers  en  171-î,  chevalier 
de  Saint-Louis,  a  délaissé  en  1746.  (Registre  de  1734  à  1748,  fol.  37,  même  ré- 
giment.) 

(2)  Reçu  le  31  mai,  par  le  prince  de  Monlbarrey,  maréchal  de  camp  (minisire 
de  la  guerre),  (Registre  de  l'ordre,  de  1762  à  1781.)  —  Né  à  Vitré  (Ille-et-Vilaiuc), 
le  A  février  1737,  fils  de  noble  Joseph,  et  de  Malhurine  Cliaril,  dame  de  la  Rous- 
selière. (État  de  services,  délivré  le  10  avril  1801.)  —  Entré  à  l'École  de  Mézicres 
en  mars  1759,  ingénieur  ordinaire  du  roi,  en  janvier  1700  ;  capitaine  d'infanterie, 
ingénieur  ordinaire  du  roi  ,  en  1770  ,  commissionné  lieutenant-colonel  If 
30  mai  1779,  massacré  à  Lille  le  29  avril  1792.  (Même  état.)  —  Lieutenant  en 
second  à  l'Ecole  de  Mézièrcs  le  1er  janvier  1739,  capitaine  le  12  novembre  1770, 
lieutenant-colonel  d'infanterie  et  chevalier  de  Saint-Louis  le  30  mai  1779,  sous- 
brigadier  le  23  mars  1788,  colonel-directeur  du  génie  le  1er  avril  1791,  mort  à 
Lille  le  29  avril  1792.  [Autre  état  de  services  délivré  le  20  mars  1819.)  (a). 

(«)  On  trouve,  en  outre,  pour  la  première  fois,  dans  VElat  militaire  de  17S!,  p.  Vi3,  M.  Ber- 
thois  (dénommé  jusqu'alors  la  Rousselière!,  comme  major  titulaire  de  l'arme  du  génie,  rang  de 
lieutenant-colonel.  C'est  la  dernière  piomotion  faite  dans  le  corps  ;  il  %urc  dans  les  autres 
étals  militaires,  jusqu'en  1788,  où  il  est  porté  p.  cdxix  (U19),  connue  sous-brigadier  (lieute- 
nant colonel  titulaire);  et  dans  VÉlat  cic  1791,  p.  321,  on  le  trouve  nommé  colonel-directeur 
a  Cherbourg.  Cet  officier,  dont  la  naissance  est  relatée  à  la  date  du  l'i  féuier  t",Z0,  ligure  aux 
dossiers  des  pensions  avant  1789,  n"  1^,305,  pour  une  pension  de  U,  000  livres,  que  le  toi 
Louis  XVI  lui  accorda,  le  30  mai  1779,  en  considération  de  ses  services,  avec  réversibilité  de  la- 
dite pension  [mômes  dossiers,  n°  13,3SC>)  sur  la  tètedesa  femme Olive-Marie -f'raneoise-. Ichan- 
ninde  la  Ville,  née  à  Tiennes  le  29  janvier  1759,  lille  de  noble  maître  ileiié-Joseph-Jeluuiniii, 
sieur  de  la  Ville,  avocat  au  parlement,  et  de  dame  Olive- Joseph-Claudine  Manon  ;  plus  1,000  li- 
vres de  pension  à  Joseph- Constant- .Modeste-Conrad  Berlhois  de  la  Rousselière,  et  1,000  livres 
de  pension  à  demoiselle  Olive-Agathe  Berthois  de  la  P.oussclière,  dans  le  casoii  ils  survivraient 
à  leurs  père  et  mère.  [Mêmes  dossiers,  n"s  10,090  et  13.3S5.)  —  On  trouve,  dans  les  mêmes 
dossiers,  l'origine  de  ces  grâces,  inusitées  si  l'on  remarque  le  principe  de  réve  -ibilité  complète 
pour  Mmc  de  Berthois,  et  de  réversibilité  relative  pour  les  enfants,  alors  nés.  M.  de  Beithois 
explique  dans  un  mémoire  à  M.  de  Ségur,  ministre  de  la  guerre,  qu'il  était  employé  a  Cianv  ille 
en  1777,  et  que;  en  1778,  il  fut  chargé,  parle  prince  de  Montl>arrey,de  faire  la  reconnaissance  des 
îles  de  Jersey  et  de  Guernesev  ;  qu'il  fut  appelé  à  Versailles,  par  suite  du  rapport  qu'il  avait 
adressé,  pour  y  recevoir  des  instructions  secrètes  relatives  au  plan  de  campagne  arrêté  ;  qu'il  lut 
envoyé  en  Angleterre,  pour  examiner  ia  possibilité  de  ce  plan  ;  qu'api  es  sept  semaines  d'un  sO- 


480  CHEVALIERS 

(Auguste-Marie),  chef  de  bataillon  du  génie,  nommé  le  o  sep- 
tembre 1814  (1); 

Le  chevalier  de  Berthois  (  Joseph-Constant-xVmédée),  chef 

(1)  Né  à  Calais  le  17  mai  1787,  fils  de  messire  Pierre-François  Berthois,  écuyer, 
chevalier  de  Saint-Louis,  lieutenant-colonel  d'infanterie  au  corps  royal  du  génie  et 
ingénieur  en  chef  à  Calais,  et  de  dame  Oiive-Marie-Françoise  <Je  la  Ville  Jebannin. 
[Acte  de  naissance.)  —  Élève  à  l'école  Polytechnique,  a  droit  de  compter  quatre 
années  à  titre  d'études  préliminaires.  Élève  sous-lieutenant  d'artillerie  et  du  génie  en 
1807,  lieutenant  en  second.,  bataillon  de  sapeurs,  en  1809,  passé  à  l'état-major  du 
génie  en  1810. — Capitaine  en  1811,  chef  de  bataillon  en  1813,  lieutenant-colonel 
en  1828,  colonel  en  1851,  maréchal  de  camp  en  1838,  lieutenant  général  en  18 13, 
admis  à  la  retraite  en  1818.  Cinquante-quatre  ans  six  mois  et  dix-sept  jours  de  ser- 
vices, y  compris  dix  campagnes,  dont  deux  en  Afrique,  comptant  double.  (Dossiers 
des  pensions,  n°  75,513.)  —  1810,  1811,  1812  ;  était  aux  sièges  de  Mequinenza, 
Sa,ronte  et  Valence,  combats  de  Sagonte  et  de  Caslalla;  1813,  batailles  de  Lutzen, 
Bantzen,  Dresde,  Leipzick  et  Hanau  ;  1814,  batailles  et  combat-;  de  Brienne, 
Montmirail,  Nangis,  Montcreau,  Craonne,  Laon ,  Reims,  Arcis-sur-Aube  ,  et 
Saint- Dizier.  — Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  11  février  1813,  officier  le 
15  novembre  1830,  commandeur  du  même  ordre  le  12  septembre  1833.  (MiUne 
dossier.)  —  Dans  une  note  du  23  avril  1823,  cet  officier  expose  qu'il  compte  six 
campagnes  à  la  grande  armée  ou  à  l'armée  d'Aragon,  qu'il  s'est  trouvé  à  trois 
sièges,  en  Espagne,  et  à  trente-quatre  batailles,  combats  ou  tranchées.  —  Dans  un 
rapport  au  ministre  de  la  guerre  du  15  août  1811,  il  est  dit  :  «M.  le  général  Bu- 
"eaud  expose  que  M.  le  maréchal  de  camp,  baron  de  Berthois,  commandant  le  génie 
de  l'armée  d'Afrique,  a  assisté  à  tous  les  combats,  en  se  mêlant  aux  combattants; 
qu'il  a  su  donner  à  ses  troupes  un  zèle  et  une  ardeur  qui  ont  été  très-utiles  dan* 
toutes  les  opérations  qui  ont  eu  lieu  ;  que  les  travaux  de  l'arme  du  génie  sont  in- 
cessants et  indéfinis,  qu'il  semble  que  son  ardeur  croisse  à  mesure  que  les  difficultés 
augmentent,  et  que  c'est  à  son  chef  que  l'on  est  redevable  de  ces  éclatants  services.  » 
En  conséquence  il  demande,  pour  M.  de  Berthois,  la  plaque  de  grand-officier  de  la 
Lésion  d'honneur.  [Même  dossier.)  —  Grand-officier  de  la  Légion  d'honneur  le 
13  avril  1815.  —  Relevé  de  la  retraite  en  18 19,  en  vertu  de  la  loi  votée  par  l'As- 
semblée législative.  —  Replacé  dans  la  position  de  retraite  en  1852.  —  Député  du 
déparlement  d'Ule-et-Vilaine  de  1832  à  1818.— Aide  de  camp  titulaire  de  S.  A.  R. 
Mgr  le  duc  d'Orléans.  [État  militaire  de  1830,  p.  20.)  —  Aide  de  camp  de  Louis- 
Philippe  Ier,  roi  des  Français. —  Reçu  chevalier  de  Saint-Louis  le  9  avril  1817  (a). 
Porté  plus  haut,  p.  112. 

jour  aussi  pénible  que  périlleux  dans  ce  royaume,  il  put  en  sortir  sans  avoir  été  découvert  ;  que, 
rendu  à  Marly,  il  détailla,  en  présence  des  ministres,  les  moyens  d'exécution  qu'il  avait  tecoii- 
nus,etque,  sur  le  rapport  lait  au  roi.  Sa  Majesté  lui  accorda,  le  29  mai  1779,  le  brevet  de  lieute- 
nant-colonel et  la  croix  de  Saint-Louis. 

(a)  Il  y  a  une  erreur  dans  cette  indication.  M.  le  baron  da  Derlliois  avait  été  reçu,  en  lSli,  P3r 
Mgr  le  duc  de  Berry. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  481 

de    bataillon    du    génie,   nommé    le    22    avril    1818    (1); 

Le  Harivel  de  Gonneville(Aymard-OIivier),  chef  d'escadron 

aux  cuirassiers  de^Condé,  nommé  en   1810  (2);  du  Poulpi- 

quet  (Jean-Baptiste-Félix),  ancien  officier,  nommé  le  26  sep- 

(1)  Joseph-Constant-Modeste  Conrad,  né  à  Pire  (Ille-et-Vilaine)  le  31  août  1773. 

—  A  (rois  années  d'études  préliminaires  accordées  aux  officiers  du  génie,  par  la 
loi  du  15  décembre  1790.  —  Élève  sous-lieulenanl  en  1793,  lieutenant  en  1794, 
capitaine  en  1793,  cliefde  bataillon  en  1813,  admis  à  la  retraite  en  1822,  avec 
une  pension  de  1,308  francs.  Quarante-cinq  ans  cinq  mois  huit  jours  de  services,  y 
compris  douze  campagnes.  (Dossiers  des  pensions,  a"  10,l>37.)  —  Campa" nés  du 
22  septembre  1793  au  20  juin  1801,  armées  de  réserve  et  d'Italie,  du  1er  floréal 
an  XI  au  dernier  jour  an  XIII,  au  XIV,  1806  et  1807.  —  C'est  un  officier  très- 
capable.  Sa  moralité  et  ses  principes  sont  ceux:  d'un  homme  d'honneur.  [Même 
dossier.)  —  Le  50  mai  1779,  assurance  d'une  pension  de  1,000  livres,  faisant 
partie  de  celle  de  4,000  livres,  accordée  ledit  jour  à  son  père,  pour  en  jouir  dans 
le  cas  où  il  survivrait  à  son  père  et  à  sa  mère.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789, 
tiM  0,096.) 

(2)  Né  le  9  octobre  1783,  à  Caen.  Entré  au  20'  chasseurs  à  cheval  en  1801, 
sous-lieutenant  au  6e  cuirassiers  en  1803,  lieutenant  en  1807,  aide  de  camp  du 
général  Davenay  même  année,  rentré  capitaine  au  6e  cuirassiers  en  1809,  passé  au 
15e  en  1810,  au  l?r  en  1813,  chef  d'escadron  le  20  avril  I S 1  i,  chef  d'élat-major 
de  la  23e  division  militaire  même  année,  chef  d'escadron  aux  cuirassiers  de  Coude 
en  1813,  passé  au  le>- cuirassiers  de  la  garde  royale  en  1823,  lieutenant-colonel  au 
J2e  chasseurs  à  cheval  en  1828,  commandant  le  dépôt  de  remonte  de  Saint-Maixent 
en  1829,  et  celui  d'Alençon  en  1830,  colonel  du  4e  hussards  en  1850,  puis  du 
13e  chasseurs  même  année,  mis  en  disponibilité  en  1851,  commandant  le  dépôt 
de  remonte  d'Alençon,  même  année;  colonel  idem,  placé  à  la  suite  du  8'  chasseurs 
achevai,  même  année,  colonel  au  corps  de  la  remonte  générale  en  1855,  mis  en 
solde  de  congé  même  année,  retraité  en   183lj,  avec  une  pension  de  2,790  francs. 

—  Quarante-deux  ans  sept  mois  douze  jours  de  services,  y  compris  onze  campagnes. 

—  Campagnes  :  1804  à  181  i  ;  1825,  en  Espagne. —  Démissionnaire  le  7  mai  1813, 
pendant  les  cent  jours,  démis-ion  considérée  comme  non  avenue  par  l'ordonnance 
du  1"  août  suivant.  (Dossiers  des  pensions,  n°  47,780.)  —  Fils  de  messire  Gabriel- 
Aymar-LéonorJ  Le  Hirivel,  écuyer,  seigneur  de  Gonneville,  conseiller  du  roi, 
lieutenant-général  de  police  au  bailliage  et  siège  présidial  de  Caen,  et  de  noble  de- 
moiselle Marie-Juliette  Lepailleur  de  Langle.  (Acte  de  naissance,  môme  dossier.) 

—  Membre  de  la  Légion  d'honneur  en  18U7.  —  Eu  1813,  revenu  de  Corse  trop 
t.ird  pour  joindre  Mgr  dtocd'Aiigouléme,  il  rejoignit  en  Normandie  les  royalistes 
commandés  par  M.  le  duc  d'Aumont.  —  Officier  de  la  Légion  d'honneur,  et  che- 
valier de  Saint-I'er.linaml  d'E>pjgne  en  1823.  —  Blessé  d'une  balle  au-dessus  de 
la  hanche  en  1807. 

111  31 


û82  CHEVALIERS 

tembre  1815  (1);  le  Borgne  «le  Kermorvan  (Charles-Fidèle), 
capitaine  en  retraite,  nommé  le  23  mai  1825  (2);  le  comte 
de  Cbarbonnel  du  Bcts  (Jean-Baptiste),  ancien  officier  (3) -, 

De  Taisne  (Joseph),  nommé  en  1781  (4);  Diximude  de 
Montbrun  ,  capitaine  an  régiment  de  Gesvres  -  cavalerie  , 
nommé  avant  1744  (5);  le  comte  de  Dixmncle  Montbrun 
(Léon-Oudart-IIenri) ,    nommé  le    31    décembre  1705   (G); 

(l)  A  dix-neuf  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dix  ans  de 
-race.  [Commission  de  1814,  24e  tableau,  n°  0.) 

°  (2)  Fils  de  Toussaint  Fidel,  et  de  Marie-Madelaine-Joseph  de  Dalle  de  Tremeurs. 
Élève  à  l'École  polytechnique  en  l'an  IX,  élève  sous-lieutenant  d'artillerie  et  du 
génie  en  Tan  XI  ;  lieutenant  au  l«  régiment  d'artillerie  à  pied  en  1SUG,  capitaine 
en  second  en  1809,  en  premier  en  1812.  -  A  eu  le  bras  droit  emporté  par  un 
boulet  de  canouàLeipsick  le  IG  octobre  1813.  Retraité  en  1S1  \,  avec  une  pension 
,1c  900  francs.  [Douter*  des  pensions,  n°  147,086.)  -  Prisonnier  de  guerre  le  1J 
brumaire  en  XIV,  rentré  le  20  frimaire  suivant.  Prisonnier  de  guerre  a  Le.psick 
le  19  octobre  1813,  rentré  le  23  mai  1814.  [Même  dossier.) 

(3)  Né  le  24  janvier  1734,  à  Monistrol  (Haute-Loire).  Mousquetaire  de  !  .0.  a 
1773,  capitaine  au  régiment  de  Ségur  (devenu  chasseurs  de  Haynaull),  de  1778  à 
1791,  émigré  en  1791,  censé  chef  de  bataillon  en  1792,  a  fait  la  campagne  de 
1792'dans  h  compagnie  de  Hiynault.  A  vingt  ans  neuf  mois  huit  jours  de  services, 
plus  une  campagne.  Retraité  comme  cl.ef  de  bataillon  en  1814  avec  une  pension  de 
900  francs.  Chevalier  de  Saint-Louis  en  1793.  [Dossiers  des  pensions,  n°  168,069.) 
Fds  de  messire  Jean-François  de  Cbarbonnel  du  Bets,  écuyer,  et  de  dame  Louise 
de  Beget.  [Acte  de  naissance.) 

(4)  Porté  t.  II,  p.  31G.  -  Ne  à  Avesnes  enllaynault  en  17  12.  Enseigne  en  1  ,h,. 
lieutenant  en  1758,  capitaine  en  second  en  1778,  capitaine-commandant  en  1  ,8-, 
ret.rc  en  1786,  avec  une  pension  de  730  livres.  (Registre  Orléans-infanterie,  de 
177G  à  1788.) 

$)  Coi  nette  en  1729,  capitaine  en  1730,  chevalier  de  Saint-Lou.s,  a  vendu  en 
17  U.  (Registre,  cavalerie,  de  1731  a  1703,  fol.  140,  verso,  régiment  de  Gesires. 
_  Vicomte  de  Dixmude  de  Montbrun,  chevalier  de  Saint-Louis  en  17-13.  (Sote  de 

la  famille.) 

(G)  Dixmude  de  Montbrun  (Louis-Oudart-Henri).  Né  ùBoulogne  le21  novembre 
1758  Paie  de  la  chambre  du  roi,  rang  de  capitaine  en  1778,  capitaine  en  sec, 
en  1782,  pourvu  d'une  compagnie  en  17S8;  a  paye  10,000  livres;  retirera  7,300  h- 
vres.  Démissionnaire  en  1791.  (Registre  Royal-cavalerie  (&),de  1^/88  a  I*.o. 
fol  60  )—  Le  comte  de  Dixmude  de  .Montbrun  (Léon-IIoudart),  ne  le  21  sepln 
1758  \\ote  de  la  famille.)  -  Dixmude  de  Montbrun  (Léon-Oudard-Henn),  ca- 
pitaine de  cavalerie,  chevalier  de  Saint-Lou.s  le  31  décembre  1795,  reçu  le  ,  mari 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  483 

le  chevalier  de  Montbnra  (Louis-Oudart  de  Dixmude),  ancien 
officier,  nommé  le  Ti  novembre  1814  (1);  de  Pellan  (Jean- 
Louis-Marie-Fournier),  deuxième  lieutenant-colonel  des  dra- 
gons de  la  Reine,  nommé  le  20  décembre  1790(2); 


1810.  (Registre  de  l'Émigration;  fol.  50.)  —  Le  comte  de  Dixmude  Montbrun 
(Léon-Oudart-Henri)  ,  major  de  cavalerie.  (Registre  de  .V.  le  prince  de  Condê, 
fol.  15.)  —  Brevet  de  chevalier  de  Saint-Louis  pour  le  comte  de  Dixmude  Mont- 
brun  (Léon-Oudart-IIenri),  major  de  cavalerie,  daté  du  20  décembre  1814,  rang 
du  G  mars  179 1,  date  de  sa  réception  par  Mgr  le  prince  de  Coudé.  [Dossiers  alpha- 
bétiques.) 

(1)  Né  le  51  mai  1761.  Premier  page  de  la  chambre  du  roi,  rang  de  capitaine 
en  1780,  capitaine  de  remplacement  en  1785,  passé  capitaine  au  17e  régiment  de 
cavalerie  en  1791  (a).  (Registre  Royal-cavalerie  (2e),  de  1788  «  1705,  fol.  <»5.)  — 
Le  vicomte  de  Dixmude  de  Montbrun,  né  le  50  mai  1762.  (.\'o/e  de  la  famille.)  — 
Reçu  par  le  comte  de  Dixmude  Montbrun.  (Fiches  de  classement.)  —  Chef  d'es- 
cadron le  25  janvier  1815,  rang  du  1"  janvier  1701.  (Dossiers  alphabétiques.) 

(2)  On  trouve  au  registre  de  fordre  de  1 781  à  1701  une  double  inscription, 
due  à  la  confusion  qui  régnait  alors.  En  léte  du  folio,  lin  de  1700,  on  lit: 
Pellan,  etc.  (comme  ci-dessus),  chevalier  de  Saint-Louis  le  20  décembre  1791  : 
envoi  de  la  croix  à  M.  Laine,  maréchal  de  camp,  le  20  décembre  1700,  départ  le 
8  août  1791.  —  Et  plus  bas  :  Pellan,  chevalier  de  Saint-Louis  le  20  décembre  1790 
(comme  il  est  dit  plus  haut). 

Le  comte  de  Pelland  (Jean-Louis-Marie),  né  à  Guérande  le  6  juin  1755,  fils  de 
Guillaume-François  de  Pelland,  et  de  Marie-Mélinie  de  Morvand  de  Pellan,  marié 
à  dame  Françoise-Marie  Bossard,  décédé  à  Savenny  (Loire-Inférieure),  le  2  no- 
vembre 1851. —  Page  de  M.  le  duc  de  Penllûèvre  en  avril  1769,  volontaire,  bri- 
gadier, et  maréchal  des  logis  en  1771,  lieutenant  dans  Penihiè\re-dragons  en  1772, 
devenu  sous-liculenant  à  la  réforme  à  la  formation  de  1776,  commissionné  capitaine 
en  1779,  capitaine  réformé  en  17S5;  major  des  diagons  de  la  Reine  en  1789  [b]  ; 
démissionnaire  en  1791  ;  émigré  même  année;  a  fait  partie  des  gardes  du  corps  à 
Coblentz  jusqu'au  51  décembre  1792;  s'est  joint  aux  émigrés,  servant  le  prince  de 
Liège  en  1795  et  1791;  sous-lieutenant  aide-major  (lieutenant-colonel)  des  gardes 
du  corps  du  Roi,  compagnie  de  Gramont,  en  1814;  nomme  colonel,  mémo  année; 
maréchal  de  camp  le  20  janvier  1 S 15.  admis  à  la  retraite  le  1er  novembre  suivant  ;maîs 
il  n'existe  au  bureau  des  pensions  aucune  trace  de  cette  admission  à  la  retraite  :  il  e>t 
évident  qu'il  n'a  pu  être  admis  qu'à  la  demi-solde  jusqu'au  jour  où  il  esl  passé 
lieutenant  adjudant-majorà la  compagnie  deGramont  le  l,r  janvier  1816;  lieutenant- 
fa)  Ci-devant  Royal-Bourgogne. 

(b)  I.e  1er  janvier  1701,  le  titre  de  major  tut  supprimé,  et  les  titulaires  de  ces  emplois  de- 
vinrent seconds  lieutenants-colonels. 

21. 


48'i  CHEVALIERS 

De  Guieu  (Raimond-Estienne),  major  commandant  du  camp 
rclranché  de  Quellerne,  nommé  le  13  juin  1TG0  (1);  de  Ka- 
vcnel  de  Bosteilleul  (Paul-Sévère),  lieutenant  au  2e  régiment 
d'infanterie  de  la  garde  royale,  nommé  le  20  octobre  1 820  (2  ; 

major  le  II  aoùl  1819;  licencié  par  suite  de  l'ordonnance  du  II  auùt  1830  («)  ; 
admis  à  f.iire  valoir  ses  droits  à  la  retraite  le  22  octobre  1830  ;  décédé  dans  cette 
position  le  1er  novembre  1831. —  Trente-huit  ans  de  services.  [État  de  services, 
dressé  pour  établir  les  droits  de  la  veuve,  bureau  des  pensions.)  —  1783,  a  déposé 
7,000  livres  (pour  son  Itrevet  de  capitaine),  avec  un  brevet  de  retenue  de  3,230  li- 
vres.—  1783,  officier  distingué,  employé  avec  succès  à  l'instruction  ;  qui  fera  un 
bon  major.  (Xote  du  registre,  Heine-dragons  (0e),  de  178S  à  1793.)  —  Brevet  du 
28  juillet  179-i,  signé  François-Antoine,  évèque-prinee  de  Liège,  qui  nomme  le 
comte  de  Pellan  grand  écuyer,  avec  le  brevet  de  colonel  de  cavalerie.  —  Officier 
de  la  Légion  d'honneur  le  1er  novembre  1813. —  Le  11  mai  1833,  pension  de 
1,000  francs  à  sa  veuve,  jouissance  du  1er  novembre  1831.  (l)uisicrs  des  pensions, 
n°  50,083.)  —  Commandeur  de  l'ordre  le  20  août  1S23.  (  Voir  plus  haut, 
P.  270.  ) 

(1)  Gieu  (Raymond-Estienne  de),  ne  le  11  juin  1720,  est  de  Marseille.  Lieutenant 
en  second  le  1er  mai  1743,  enseigne  le  24  août  suivant,  lieutenant  le  27  mai  1741, 
capitaine  le  13  février  174S,  en  second  à  la  réforme  (ï  la  paix  en  1749),  replacé  le 
18 juin  1731,  a  délaissé  en  1739.  (Registres  de  1748  a  1703,  vol.  Il,  fol.  102 
verso,  régiment  de  Quercy.)  —  Mort  à  Quimper,  en  janvier  1802.  [Renseignement 
communiqué.)  —  L'orthographe  du  nom  est  de  Guieu.  —  Un  autre  officier  de  ce 
nom, Guieu,  lieutenant  on  second  au  régiment  Dauphin-infanterie  le  28  juillet  173  i, 
lieutenant  le  10  juillet  1758,  capitaine  le  13  septembre  1743  (compagnie  de  nou- 
velle levée),  e>t  porlé  mort  sans  autre  indication.  (Registre  de  1731  a  1748,  fol.  1»7 
verso,  régiment  Dauphin.)  Rien  n'indique  qu'il  ait  été  chevalier  de  Saint-Louis,  ei 
il  n'avait  pas  le  temps  voulu.  Son  prénom  était  François;  il  se  trouvait  à  Fontenov, 
et  mourut  le  14  septembre  1713,  d'après  les  renseignements  qui  nous  ont  été 
donnés.  Nous  avons  dit  que  l.'s  registres  de  l'ordre,  interrompus  après  1G93,  ne 
recommençaient  qu'en  17iti.  M.  de  Guieu  a  pu  être  nommé  à  la  suite  de  la  journée 
de  Fonttiioy,  et  nous  regrettons  de  ne  pouvoir  donner  aucuns  renseignements  à  cet 
égard. 

(2)  Entré  au  service  eu  1809  jusqu'en  1823.  —  Quatorze  ans.  —  Lieutenant  dans  la 

(a)  En  1850,  il  amena  sa  compagnie  à  Saint-Cloud  le  28  juillet,  et  la  commanda  depuis  celte 
résidence  jusqu'à  Cherbourg,  le  capitaine  t-t  lu  lieutenant-commandant  étant  absents.  A  Yalo- 
gnes,  le  roi  Charles  X,  en  lui  témoignant  toute  sa  reconnaissance  pour  la  fidélité  qu'il  lui  mon- 
trait, lui  dit  qu'il  craignait  cependant  que  sa  >anté  ne  fut  altérée  par  suite  des  fatigues  de  la 
route,  fatigues  que  le  général,  à  son  âge  avancé  (il  avait  soixante-dix-sept  ans),  aurait  pu 
éviter,  sans; qu'il  duui.it  de  son  dévouement  ut  de  ses  bons  sentiments.  —  Ali  :  àii:e,  s'écria 
H.  de  Ptll  m,  en  se  tournant  veis  les  gardes  et  en  lus  montrant  au  loi,  j'ai  été  cmpoi  té  pai  celle 
jeunesse.  [Journal  de  l'aiiit-l  loua  à  Cherbourg,  in-8",  1S30,  p.  "a.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  Zi85 

de  Saint-André  (François-Jean-Baptiste  d'ïïélie),  lieutenant  au 
corps  royal  d'artillerie,  nommé  le  10  avril  17 M  (1);  Siriès 
du  Cléty  (Nicolas-Louis-Marie),  premier  lieutenant  ou  régi- 
ment de  garnison  du  Roi,  nommé  le  17  avril  1785(2);  de 
Bergues  (François-Siriès),  garde  du  corps  du  Roi,  compagnie 
deBeauvau,  nommé  le  i  août  1770  (3);  de  Boubée,  nommé 
de  1718a  1721-  (4);  de  Couélus  de  Lavallée  (Jean-Baptiste- 
ligne  le  27  mai  1818;  dans  la  garde  le  2  avril  1823.  Six  campagne?.  (Garde  royale, 
2e  régiment, états  nominatifs,  1  SIC  à  1821»,  inspection  [le  1825.)  Olticier  connais- 
sant bien  son  métier,  plein  de  zèle,  ayant  un  lion  caractère,  et  étant  très-aimé  de 
ses  camarades.  (Xote  du  colonel,  inspection  de  1824.)  —  Très-bon  officier.  (Notes 
des  inspecteurs  généraux,  même  année.) 

(1)  Né  à  Suint-André-de-Vdleroumieu,  en  Languedoc,  le  30  mars  1704.  Sur- 
numéraire au  bataillon  de  Cbnbrié  en  1721,  cadet  en  1727,  sous-lieutenant  en 
1753,  lieutenant  en  second  en  1712,  en  premier  en  17 -13,  capitaine  en  second  le 
29  avril  1717,  capitaine  en  premier  en  1733.  Retiré  en  1700  avec  une  pension  de 
1,800  livres.  (Registres,  capitaines  d'artillerie,  avant  1789,  vol.  I,  fol.  6.)  —  On 
nous  a  signalé  comme  chevalier  de  Saint-Louis,  nommé  à  Lawfeld,  un  autre  ofticier 
du  même  nom,  reçu  par  le  roi,  et  capitaine  dans  Monaco  ;  mais  ni  les  registres  de 
Tordre,  ni  celui  de  son  régiment  ne  font  mention  de.  sa  croix.  Nous  avons  dit  que 
les  chevaliers  reçus  par  le  roi  n'étaient  pas  portés  sur  les  registres  de  l'ordre.  \  oici 
ses  services  :  Saint-André  (Henri-d'Hélie),  né  le  21  mars  1713,  est  de  Limoux  en 
Languedoc.  Cadet  dans  Royal-artillerie  en  1729,  lieutenant  en  second  en  1738, 
lieutenant  même  année,  aide-major  et  rang  de  capitaine  en  17-16,  pourvu  d'une 
compagnie  en  1733,  retiré  en  1750.  (Registre  de  1718  à  1703,  t.  II,  loi.  Si  verso, 
régiment  de  Belsunce,  ci-devant  Monaco.) 

(2)  Né  en  1728.  Gendarme  dans  la  compagnie  des  Gendarmes-Ecossais  de  la 
Gendarmerie  le  23  mars  1739,  lieutenant  au  régiment  provincial  de  Mantes  en  oc- 
tobre 1774.  (Registre  des  lieutenants,  régiments  provinciaux,  1773,  fol.  170.)  — 
Lieutenant  au  régiment  de  garnison  du  Roi,  capitaine  le  10  ami  1  iS>,  de  grena- 
diers le  25  avril  1780.  (Registre,  1782,  bataillons  de  garnison,  fol.  125.) 

(5)  De  Bergues  (François-Marie  de  Siries) ,  garde  du  corps  du  Roi,  compagnie 
de  Beauvau,  le  11  février  1749,  retiré  aux  Invalides  en  octobre  1770.  (Registres, 
gardes  du  corps  du  roi,  2e  compagnie  française,  1730,  fol.  -G.) 

(4)  Porté  t.  I,  p.  058.  —  Est  de  Leetoure  en  Gascogne.  Cadet  dans  Roquepine 
en  1GS9,  cornette  en  IG9fi  ;  réformé  à  la  prise  de  Riswick;  capitaine  dans  Mongon 
en  1703,  a  eu  une  compagnie.  —  M.  de  Boudeville,  1721  :  Bon  ofticier,  propre  à 
monter  à  une  compagnie.  —  M.  Poulletier,  23  décembre  1729  :  Il  a  environ  cin- 
quante ans,  est  marié  à  MontbrUon  :  il  peut  avoir  deux  mille  livres  de  rente;  il  est 
généralement  estimé  dans  la  province;  très-bon  sujet,  propre  à  commander  un 


û86  CHEVALIERS 

René),  nommé  en  1784  (1)  ;  du  Soulier  (Louis-Suzanne),  lieu- 
tenant-colonel de  Commissaire  Général-cavalerie,  nommé  le  3 
juin  1787  (2); 

Le  marquis  de  laRochetto  (Anne-Jacques-Dubois),  mestre  de 
camp -lieutenant  de  Colonel-Général-cavalerie ,  nommé  en 
1759(3); 

Montauban,  major  du  régiment  d'Orléans-cavalerie,  nommé 
de  1718  à  1724  (4);  Noriou,  mestre  de  camp  d'un  régiment 
de  cavalerie,  nommé  avant  1713  (o);  de  Foix,  lieutenant- 


corps.—  Replace  ici  le  20  mai  1730,  à  une  des  compagnies  d'augmentation.  — 
Pourvu  de  la  ïieutenance-colonelle  le  29  septembre  1731.  —  Pension  de  C00  livres 
sur  le  trésor;  retiré  en  1742.  [Registre,  cavalerie,  de  1731  à  1765,  régiment  de 
Beaucaire,  ci-devant  Lambesc,  fol.  128.)  —  Père  du  chevalier  de  17G2,  porté 
t.  I,  p.  539. 

(1)  Porté  t.  II,  p.  574.  —  Il  fut  commandant  en  second  de  l'armée  de  Charetle, 
et  ce  n'est  que  sur  le  refus  de  M.  de  Couétus  de  commander  en  chef,  que  Clurette 
fut  investi  du  commandement.  Arrêté  par  trahison,  traduit  devant  une  commission 
militaire  à  Châtiais  (Vendée),  pressé  de  tous  les  côtés  de  déclarer  qu'il  n'avait  pas 
commandé  en  chef  à  l'affaire  des  Quatre-Chemins,  il  répondit  :  «  Je  ne  rachèterai 
pas  ma  vie  par  un  mensonge  »,  et  il  fut  fusillé  à  Châtiais  le  7  nivôse  an  IV  (28  dé- 
cembre 1793).  (Note  communiquée.) 

(2)  Né  à  Saint-Cloud,  en  Angoumois,  le  17  octobre  4747.  Sous-lieutenant  dans 
Royal-cavalerie  en  1704,  rang  de  capitaine  en  1770,  a  eu  une  compagnie  d  aug- 
mentation en  1772  ;  quitte  sa  compagnie  et  reste  attaché  en  177li,  capitaine  com- 
mandant en  1779,  brevet  de  major  en  1787,  major  de  Commissaire-Général-cava- 
lerie  même  année,  lieutenant-colonel  en  1788,  démissionnaire  en  1791.  —  1 1  -0, 
très-bon  sujet,  a  des  talents.  —  1779,  susceptible  d'une  Ïieutenance-colonelle  ou 
d'une  majorité.  —  17S3,  très-bon  officier.  [Registre,  Commissaire-Général-cava- 
lerie,  de  1788  o  1793,  fol.  9.) 

(3)  Enseigne  de  la  compagnie  Colonelle  au  régiment  de  Poitou  en  1741,  capi- 
taine dans  Barbançon-cavalerie  le  21  avril  1744,  mestre  de  camp-lieutenant  de  ce 
régiment-ci  le  15  avril  1761.  Mort  eu  1765.  {Registre,  Colonel-Général-cavalerie, 
de  1765  à  1776,  fol.  2.) 

(4)  Capitaine  en  1702.  [Registre,  de  1718  à  1724,  fol.  437.)  -  Est  de  Sarnpi- 
gny  enBarrois.  Dragon  en  1689,  cornette  dans  Peizat  en  1691,  capitaine  en  1702, 
lieutenant-colonel,  retiré  en  1745.  (Registre,  de  1751  à  1705,  fol.  92.) 

(5)  Registre,  contrôle,  cavalerie  et  dragons,  du  i^  avril  1706  au  {navrtl 
1715,  fol.  109.  —  Ce  régiment  est  celui  qui  devint  Royal-Normandie  en  1 Î01. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  487 

colonel  d'un  régiment  de  dragons,  nommé  avant  170G  (1);  de 
Noriou  (Jean  du  Teil),  capitaine  au  régiment  de  Chartres-in- 
fanterie, nommé  le  22  janvier  1779(2);  delaBéraudière  (Geor- 
ges), colonel  de  cavalerie,  nommé  le  5  novembre  i 8 1  i  (3)  ; 
De  la  Béraudière  (Jacques-Victor),  nommé  en  179G  (4); 

(1)  Lieulenant-coloncl,  puis  mestre  de  camp  du  même  régiment.  [Registre,  con- 
trôle, cavalerie  et  dragons,  du  1er  avril  1706  au  1er  avril  1715,  fol.  2G-i.) — 
C'est  le  régiment  qui  prit  le  nom  de  MoxsiEUR-dragons  en  177-i. 

(2)  Novion  (Jean),  né  le Enseigne  en  173  î-,  lieutenant  en  1730,  capitaine 

en  1758.  (Registre,  de  17-iS  à  1763,  vol.  II,  fol.  2tJ5  verso,  régiment  de  Char- 
tres.) —  Novion  (Jean  du  Teil),  réformé  à  la  composition  de  17G3,  replacé  à  une 
compagnie  en  17G8.  —  17G3,  joli  officier,  d'espérance. —  17GS,  très-appliqué. 
—  1771,  exact  et  zélé.  (Registre  de  Chartres-infanterie,  de  1 703  à  1776,  fol.  24 
verso.)  —  Du  Teil  de  Noriou  (Jean),  né  le  15  janvier  1737  à  Saint-Denis  de  Fouy 
en  Berry,  capitaine  en  second  de  la  compagnie  du  Lieutenant-colonel  à  la  formation 
de  1776,  capitaine-commandant  d'une  autre  compagnie  en  1777,  chevalier  de 
Saint-Louis  le  22  janvier  1779,  pour  être  décoré  le  1er  avril.  —  En  1771,  gratifi- 
cation de  400  livres. —  Retiré  en  juillet  1780.  (Registre  de  Chartres-infa>iterie}  de 
1776  «  1788.) 

(5)  Page  de  Monsieur  en  1783,  sous-lieutenant  dans  Colonel-général-infante- 
rie enl78G,  émigré  en  1791,  a  fait  les  campagnes  de  1792  à  1797,  commandant 
la  cavalerie  du  corps  d'Autichamp  (Vendée)  en  1799,  commandant  les  chasseurs 
à  pied,  même  corps,  en  mai  1815,  colonel  de  la  légion  duXord  en  1815  (plus  tard 
28e  de  ligne),  mort  à  Fontainebleau  le  31  janvier  1826.  —  Campagnes  de  1799 
et  1815  en  Vendée,  1822,  1823,  1821  et -1823,  corps  d'observation  des  Pyrénées 
et  armée  d'Espagne,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1820,  officier  en  1S"23, 
chevalier  de  Saint-Ferdinand  (deuxième  classe)  en  1823.  (État  de  services»)  — 
Fort  dévoué  au  roi  et  à  son  auguste  famille,  s'oecupaut  avec  zcle  de  tous  ses  de- 
voirs, instruit,  ferme,  d'un  esprit  juste,  commandant  bien,  servant  on  ne  peut 
mieux,  aussi  estimé  qu'estimable,  respecté  et  aimé  de  tous  les  officiers  de  son 
régiment,  et  regardé  comme  un  père  par  ses  sous-ofliciers  et  soldats.  Jlésumé  des 
notes  d'inspection,  lettre  du  ministre,  du  25  mars  18-7,  ù  madame  de  Chanecaux, 
née  de  la  Béraudière,  dame  dignitaire  de  la  maison  royale  de  Saint-Denis.)  (Dos- 
sier alphabétique.) 

(A)  Né  à  Melay  (Maine-et-Loire)  le  9  juillet  1771. —  Élève  de  la  marine  de  troi- 
sième classe  en  1787,  de  seconde  classe  en  17S9,  émigré  en  17'.t2  à  farinée  des 
princes,  volontaire  à  l'armée  de  Coudé  en  1795,  oûicier  supérieur  à  l'armée 
d'Anjou  de  1796  à  1800,  en  surveillance  spéciale  jusqu'en  18UG  ;  a  fait  les  cam- 
pagnes de  1792  à  1795,  1796,  1799  et  1800  ;  retraité  comme  lieutenant-colonel 
en  1821,  pension  de  1,000  francs,  jouissance  du  lf  janvier  1819;  chevalier  de 
Saint-Louis  en  1796.  [Dossiers  des  pensions,  n°  3G39.) 


ù8s  CHEVALIERS 

de  la  Béraudière  (Auguste-Hardy),  ancien  officier,  nommé  le 
7  mars  1815  (t);  de  Maumusson  (Philippe  laJBéraudière), 
capitaine  au  régiment  de  Brissac,  nommé  Je  l 4  décem- 
bre 1758  (2). 

La  Serre,  capitaine  au  régiment  Royal-Marine,  nommé 
de  1730  à  1734(3);  Duras,  capitaine  au  régiment  Royal- 
Marine.,  nommé  de  1734  à  1748  (4j;  Duras  de  la  Serre,  ca- 

(1)  Né  le  15  septembre  1772  à  Melay  (Maine-et-Loire).  Cadet  gentilhomme 
au  régiment  île  Vivarais  en  1788,  sous-lieutenant  en  1780,  émigré  en  1701,  vo- 
lontaire à  l'armée  des  princes  en  1792,  à  l'armée  de  Coiulé  en  1707),  officier  su- 
périeur à  l'armée  d'Anjou  de  1700  à  1800,  mis  en  surveillance  jusqu'en  1807, 
officier  supérieur  à  l'armée  d'Anjou  en  1815  ;  Luit  campagnes,  pension  de  retraite 
de  900  francs  le  Ier  janvier  1819.  (Dossiers  des  pensions,  n°  1275.) 

(2)  Le  chevalier  de  Momusson  (Philippe  de  la  Bérodière),  ne  le  26  septembre 
1723.  Est  du  Château  Rouzillé,  paroisse  de  Mellé  en  Anjou.  — Volontaire  en  17  12. 
enseigne  même  année,  aide-major  en  1717,  capitaine  eu  1718,  pourvu  d  une 
compagnie  en  1758,  major  en  1761;  a  quitté,  en  17(32,  pour  entrer  dans  le  ré- 
giment de  Dunkerque,  où  il  a  été  fait  lieutenant-colonel.—  Vient  du  régiment  du 
Vivarais.  [Registres,  1758  à  1763,  vol.  Il,  p.  47,  régiment  de  Brissac.)  —  De 
M.mmusson,  lieutenant-colonel  du  régiment  de  Dunkerque  en  1762,  réformé  en 
4763,  lieutenant-colonel  du  régiment  provincial  d'Alençouen  1771 .—  Lieutenant- 
colonel  de  la  plus  grande  distinction.  (Registre,  Régiments  provinciaux ,  \nl, 
fo  ys.)  —  Le  chevalier  de  Maumusson  (Philippe  de  la  Béraudière;,  commandant 
du  bataillon  de  garnison  du  Perche  (en  1778).  (Registre,  Régiments  provinciaux, 
1775,  fo  46.)  —  Mort  le  31>ai  1783.  (Registre,  Bataillons  de  garnison,  1782, 
f  70.) 

(3)  Est  de  la  Serre  en  Auvergne.  Sous-lieutenant  en  1707,  lieutenant  en  1708, 
capitaine  en  1715.  (Registre  de  1721  à  1751,  f"  1770  i-erso.)  —  Chevalier  de  Saint- 
Louis.  (Registre  de  1750  à  173-1,  fc  263.)  —Capitaine  de  grenadiers  en  1742, 
major  en  1715,  lieutenant-colonel  en  1714.  (Registre  de  1748  à  1763,  P  --0.) 
Anne-François  Duras,  né  en  1683,  est  de  Vaussausadé  en  Comhrail;  à  présent  ma- 
réchal de  camp.  (Registre  de  17-58  à  1765,  t.  I,  fo  261).  —  L'orthographe  du  nom 
est  Durât  et  non  Duras;  son  prénom  était  Annet  et  non  Anne.  (Note  de  la  famille., 

(4)  Est  de  la  Sare  en  Auvergne.  Sous-lieutenant  en  1708.  lieutenant  en 
1710,  capitaine  en  1728.  (Registre  de  1724  à  1751,  f°  178.)  —  Chevalier  de 
Saint-Louis,  capitaine  de  grenadiers  en  1744,  commandant  de  bataillon  en  4746. 
(Registre  de  1751  à  17  58,  fol.  220.)  —  Gilbert,  né  en  1600.  Est  du  Compas  en 
Comhrail,  lieutenant-colonel  en  I7;i6,  mort  en  1760.  (Registre  de  1748  «  1<<>), 
t.  1,  fol.  261.)  —  L'orthographe  du  nom  est  Durât  et  non  Duras.  (Note  de  la  la- 
mille.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  489 

pitainê  au  morne  régiment,  nomme  le  I  décembre  1756  (1); 
(Je  Durât,  garde  du  corps  du  roi,  deuxième  compagnie  fran- 
çaise (Beauvan)  (2)  ;   le  chevalier  de  Durât  (Jean-François), 

major  du  régiment  de  Bourgogne,  nommé  le  17. avril  1774(3). 


(1)  Est  gentilhomme  du  Bourbonnais.  Volontaire  pendant  un  an;  lieutenant  en 
second  de  grenadiers  en  17  10,  étant  alors  à^é  de  sii/e  ans;  enseigne  même  année; 
lieutenant  en  1741,  capitaine  eu  174G  (de  la  compagnie  Colonelle),  pourvu  d'une 
compagnie  en  1719.  {Registre  de  1754  à  1718.  fol.  221.)  Mot»  en  1757.  [Registre 
de  17-18  à  17(15,  t.  I,  fol.  20 1  verso.)  —Antoine  de  Durât,  fils  aine  d'Annet- 
François  (porté  ci-dessus),  né  en  172'.»,  mort  à  vingt-huit  ans.  [Xotede  la  familte.) 

(2)  (Françpis).  —  Chevalier  de  Saint-Lotus,  qualité  prouvée  par  la  pension 
dont  il  jouissait  sur  l'ordre.  —  Sert  depuis  171f>,  brigadier  et  capitaine  en  17  15, 
exempt  en  1747,  colonel  même  année,  enseigne  eu  17G0,  brigadier  en  1701,  pre- 
mier enseigne  en  1771,  retiré  en  1772.  A  une  pension  de  1,000  livres  sur  l'ordre  de 
Sjint-Louis.  (Registres,  gardes  du  corps  du  /toi,  2e  compagnie  française,  registre 
1750,  fol.  G  verso.)  Né  le  19  juillet  1097.— Maréchal  de  camp  en  1707. —  Pension 
de  1,000  livres  accordée  en  1718,  1752  et  1753;  appointements  de  8,000  livres, 
réglés  pour  sa  retraite,  en  1772.  Pension  de  500  livres  à  chacun  de  ses  quatre  ne- 
veux, dans  le  cas  où  ils  lui  survivraient.  Pension  de  1,500  livres  sur  Tordre  de 
Saint-Louis  en  17G0.  (Dossiers  des  généraux.)  —  Le  chevalier  de  Durât,  plus  tard 
comte.  (Note  de  la  famille.) 

(5)  Né  à  Vauchaussade  en  Comhraille  le  50  octobre  1750.  Enseigne  en  1751  , 
lieutenant  en  1755,  de  grenadiers  en  1751,  capitaine  en  1750,  réformé  en  1705 
(à  la  paix),  replacé  même  année,  aide-major  en  1701.  — En  1707 .  gratification 
de  000  livres.  —  En  1709.  appointements  de  capitaine  d.'  première  clisse.  —  En 
1772,  gratification  de  400  livres.  —  Nommé  major  du  régiment  de  Bourgogne  eu 
1774.  —  1705,  très-intelligent,  très-instruit,  lait  pour  prétendre  ù  tout,  de  con- 
dition.— 1705,  sujet  rare,  et  qu'il  faut  avancer.  —  J77U,  propre  à  une  majorité  , 
et  à  Pétat-major  d'une  armée. (Registrede  Royal-Marine,  de  1705 «1770,  fol. 9  verso.) 
—  1770,  excellent  sujet  et  intelligent,  propre  à  une  lieutenance-colondle.  [Re- 
gistre de  Rourgogne.de  1705  à  1770,  fol.  (>  verso.)  — Colonel  en  second  du  régi- 
ment de  Cimhrésis  en  1778.  —  Meslre  de  camp  du  régiment  des  grenadiers  royaux 
du  Lyonnais  en  1782.  (Registre  de  Cambrésis,  de  1770  «  I7SS.)—  Est  maréchal 
de  camp.  [Registre,  troupes  provinciales,  1782.  fol.  225.)  Retenu  à  Saint- 
Domingue  en  1779  par  le  comte  d'Estaing  (pour  le  service  du  Roi),  major  général 
des  troupes  de  débarquement  en  1779,  commandant  de  l'avant-garde  à  l'attaque  de 
la  Grenade,  et  nommé  gouverneur  général  de  cette  île  par  M.  d'Estaing,  nomination 
confirmée  par  le  Roi  en  1782.  Pension  de  retraite  sur  la  marine  de  1,525  livres. 
Rrigadieren  1784,  maréchal  de  camp  en  178S.  —  Comte  de  Durât.  (Dossiers  des 
généraux.) 


490  -  CHEVALIERS 

Ferrand,  capitaine  au  régiment  de  la  Marine,  nommé  de 
1718  à  1724  (1);  de  Broc  (2)  et  Dagout  (3),  capitaines  au 
mémo  régiment,  nommés  de  1721  à  1731;  le  chevalier  de 
Damas  (i),Valori(o),  DagoustBeauglan  (6),  capitaines  au  même 

(1)  Est  de  la  Tour-Blanche  en  Agenais.Sous-licutenant  en  1696,  lieutenant  en 
1697,  capitaine  en  1704.  À  reçu  deux  grosses  blessures,  dont  une  lui  a  percé  les 
deux  cuisses,  et  l'autre,  dans  le  visage,  lui  a  casse  la  mâchoire,  les  dents,  et  coupé 
une  partie  de  la  langue.  M.  le  comte  de  Midelbourg  demande  la  croix  pour  lui. 
(Registre  de  1089  à  1720,  fol.  55.) —  Chevalier  de  Saint-Louis.  [Registre  de  1718 
à  1724,  fol.  58  verso.) — Commandant  du  5e  bataillon  en  1733.  (Registre  acl730 
à  1754,  fol.  51  verso.) —  Lieutenant  pour  le  roi  au  Mont-Louis  en  17-10.  (Re- 
gistre de  1734  à  1748,  fol.  45.) 

(2)  Ne  à  Boulogne-sur-Mcr.  Enseigne  dans  les  troupes  boulonnaises  eu  1705, 
sous-lieutenant  au  régiment  de  la  Marine  en  1704,  lieutenant  en  1705,  capitaine 
en  1713;  est  en  second  aux  grenadiers;  a  reçu  plusieurs  blessures;  n'a  pas  discon- 
tinué. (Registre  de  1G89  à  1720,  fol.  156.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre 
de  1724  à  1731,  fol.  58.) —  Pourvu  d'une  compagnie  de  grenadiers  en  1733.  (Re- 
gistre de  1750  à  1754,  foi.  52.)  C'est  Breuc  qu'il  se  nomme.  Commandant  de  ba- 
taillon en  1742;  rayé.  [Registre  de  1734  à  1748,  fol.  45.) 

(5)  Est  né  à  Grenoble.  Sous-lieutenant  au  régiment  de  Montoison  en  1701, 
lieutenant  en  1700,  capitaine  eu  1709;  a  pris  rang  dans  le  régiment  de  la  Marine 
du  18  décembre  1714.  (Registre  de  1689  à.  1720,  fol.  156  verso.)—  Vient  du  ré- 
giment de  Montoison.  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1724  à  1731,  fol.  38.) 
Pourvu  de  la  compagnie  de  grenadiers  du  4e  bataillon  en  1755.  (Registre  de  1750 
à  1754,  fol.  52.)  —  Commandant  de  bataillon  en  1743,  major  en  1744.  lieute- 
nant colonel  en  1746.  Lieutenant  de  roi  du  fortBarraux.  (Registre  de  1731  à  1718, 
fol.  43.) 

(4)  Est  d'Autun.  Lieutenant  en  1708  dans  Valouze,  lieutenant  dans  Mouchan 
en  1710,  capitaine  en  1711;  vient  du  régiment  du  Chastelet.  Registre  de  1750  à 
1754,  fol.  33.)  —  Capitaine  de  grenadiers  en  1712,  commandant  de  bataillon  en 
174  1,  chevalier  de  Saint-Louis;  retiré.  (Registre  de  1731  à  1748,  fol.  45.) 

(3)  11  a  eu,  le  8  avril  1719,  un  ordre  pour  tenir  rang  du  lcr  mai  1718  avec  les 
autres.  Capitaine  en  second,  quoiqu'il  ne  puisse  représenter  l'ordre  en  vertu  duquel 
il  a  été  entretenu.  Réformé  dans  ce  régiment  ledit  jour  1er  mai.  Sous-lieulenant 
dans  Mailly  en  1715,  lieutenant  en  1715,  capitaine  en  1717.  —  Vient  du  régiment 
de  Mailly.  Pensiou  de  800  livres  sur  le  trésor  royal.  (Registre  de  1750  à  1754, 
fol.  55.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis;  retiré  en  1742.  (Registre  de  1754  à  1758, 
fol.  45.) 

(6)  Capitaine  en  1712.  Vient  du  régiment  de  Montoison.  (Registre  de  1734  à 
1748j  fol.  55.) —  Capitaine  de  grenadiers  en  1742,  commandant  de  bataillon  en 
1744,  chevalier  de  Saint-Louis.   (Registre  de  1754  à  1748,  fol.  45.)  —  Baug  de 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  491 

régiment,  nommes  de  1 7 3  i  à  1748;  le  chevalier  de  Dreux, 
maréchal  de  camp,  nommé  le  ÏG  mai  IToo  (1);  le  marquis 
de  Dreux-Brézé (Henri-Everard),  nommé  le. 2 i  avril  1814(2); 
de  Foucault  d'insèche  (François-Joseph),  mestre  de  camp  en 


lieutenant-colonel  en   1748,  lieutenant-colonel  en  1751  ;  retiré  en  1758.  Dagout 
de  Beauplan.  (Registre  de  1748  à  1765,  fol.  56.) 

(1)  On  propose  au  roi  d'accorder  une  place  de  chevalier  dans  l'ordre  de  Saint- 
Louis  à  M.  le  chevalier  de  Dreux,  maréchal  de  camp,  qui  quitte  l'ordre  de  Malte 
pour  se  marier.  —  Mousquetaire,  première  compagnie,  le  51  décembre  1728, 
capitaine  le  10  mai  1750  dans  le  régiment  de  cavalerie  de  Turenne,  aujourd'hui 
Gramont  ;  a  passé  avec  sa  compagnie  dans  celui  du  Commissaire-général,  en  vertu 
d'un  ordre  du  roi  du  20  du  même  mois;  colonel  du  régiment  de  Guyenne  le  16 
avril  1738,  brigadier  le  1er  mai  1 7  45  ;  a  passé  au  régiment  Royal-Marine  le  26  du 
jnême  mois;  maréchal  de  camp  le  10  mai  17  58.  — En  marge  :  bon.  (Mémoire  de 
proposition,  dossiers  des  généraux.)  —  Le  marquis  de  Dreux  (Joachim),  mort  en 
septembre  1781.  —  Services  précédents,  ensuite  :  en  1716,  employé  à  l'armée  du 
roi.  —  En  17 17,  blessé  à  Lawfeld.  —  En  1753,  employé  au  camp  de  Mézières. — 
En  1754,  grand-maitre  des  cérémonies  de  France.  —  En  1733,  employé  sur  les 
côtes  d'Aunis.  —  En  1757  et  1758,  employé  à  l'armée  d'Allemagne.  —  En  1759, 
lieutenant  général.  —  En  1780,  gouverneur  du  fort  Brescou.  —  Pension  sur  l'or- 
dre de  Saint-Louis,  5,440  livres  (a)  ;  pension  sur  le  trésor,  2.000  livres;  maison  du 
roi,  5,000  livres;  gouverneur  du  fort  Brescou,  10,000  livres.  [État  de  services, 
même  dossier.) 

(2)  Né  à  Paris  le  6  mars  1706,  (ils  de  haut  et  puissant  seigneur  Joachim  Dreux, 
chevalier,  marquis  de  Brézé,  grand  maître  des  cérémonies  de  France,  lieutenant 
général  des  armées  du  roi,  gouverneur  de  Loudun  et  du  Loudunois,  et  de  haute 
et  puissante  dame  Louise-Jeanne-Marie  de  Courtarvel  dePezé.  (Acte  de  naissance.) 
—  Troisième  sous-lieutenant  en  pied  sans  appointements  dans  Royal-Cravattes  en 
1781,  capitaine  réformé  en  1786,  capitaine  avec  réforme  à  la  formation  de  17SS, 
aide  de  camp  du  comte  de  Rochambeau  même  année;  a  cessé  de  servir  en  1702  ; 
colonel  honoraire  de  cavalerie  en  1814,  maréchal  de  camp  même  année.  Mort  le 
28  janvier  1829.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1821,  officier  en  1825. 
(Dossiers  des  généraux.) 

(a)  Il  y  a  la  une  erreur,  rectifiée  dans  un  certificat  délivré  en  1779  pnr  le  r<"incc  deMontbarrcy, 
ministre  de  la  guerre.  11  y  est  dit  que  M.  Joachim  île  Dreux,  m.itquis  de  Brézé,  a,  sur  le  trésor, 
une  pension  de  3,5a0  livres,  y  compris  5!i0  livres  d'intérêts  arriérés,  ladite  pension  réduite,  en 
lî~9,  à  2,5M  livres  15  sous  ;  sur  la  Maison  du  roi,  une  pension  de  5,100  livres  et  une  gratifica- 
tion de  2,000  livres  en  considération  de  ses  services  ;  plus  une  pension  de  2,0i0  livres  sur  l'ordre 
de  Sjint-I.ouis.  11  est  ajouté  qu'en  1780.  quand  il  fut  nomme  gouverneur  du  fort  de  Brescou,  sa 
pension  de  3,000  livres,  qui  avait  été  accordée  en  1T41,  fut  supprimée,  moins  les  intérêts  de 
5ù0  livres.  [Même  dossier.) 


492  CHEVALIERS 

second  do  Mestre-  de  -camp  -général  -dragons,  nommé  !<• 
2  juin  1777  (1);  de  Bizy  (Nicolas  Foubert),  ingénieur  du  roi, 
nomme  en  1703(2);  le  comte  de  Soudeilles (Jacques-François 
de  Paul  Donaventure),  nommé  le  4  septembre  17S1  ;}  ; 
de  Cordouan  (Jean-Philippe-Bernard),  capitaine  au  régîtnenl 
Mestre-de-camp-général-dragons,  nommé  le  7  septembre 
1 77  i  (4);  deMontebize  de  Signy  (Augustin-Pierre),  capitaine 
au  même  régiment,  nommé  le  29  novembre  1780  (5);  le  mar- 

(I)  Né  le  28  décembre  1742  à  Bourges,  lils  de  messire  Charles  Fou- 
cault, seigneur  du  Coupoy  et  de  dame  Catherine  Le  Mort.  (Acte  de  naissance., 
Foucault  d'Insèche  (François),  mousquetaire,  première  compagnie,  en  1759,  cor- 
nette dans  Mestre-de-camp-général-dragons  eu  lTGIî,  rang  de  capitaine  en  ITtiS, 
capitaine  en  1771,  mestre  de  camp  commandant  en  1774,  brigadier  en  I78J,  ma- 
réchal de  camp  en  1788.  —  Marquis  de  Foucault.  (Dossiers  des  généraux.) 

(2}  Né  le  10  octobre  1753.  Lieutenant  au  régiment  de  Lowendal  en  1745.  lieu- 
tenant en  second  à  l'école  de  Mézières  en  1755,  lieutenant  en  premier  et  ingénieur 
ordinaire  du  roi  en  175G,  capitaine  et  chevalier  de  Saint-Louis  eu  17G5,  major 
en  1779,  lieutenant-colonel  sous-brigadier  en  178G,  colonel-directeur  du  génie  en 
1791,  maréchal  de  camp  en  1793,  général  de  division  en  l'an  III. —  Campagnes 
de  1759,  1761  et  1762  sur  le  Rhin,  17G8  et  17G9  en  Corse.  [État  de  services.)  — 
Retraité  en  Tan  IV  avec  une  pension  de  4,000  francs.  Mort  le  8  novembre  18 IN. 
Pension  de  1,500  francs  à  sa  veuve,  née  Isabelle-Jeanne-Barbe  Carpeau.  [Dossiers 
des  généraux.) 

(5)  Né  le  2  i  avril  1747.  Lieutenant  au  régiment  du  Roi-infanterie  en  17<»5,  sous- 
lieutenant  même  année,  capitaine  commandant  au  régiment  de  Bércheny  en  1  <<>•>, 
colonel  aux  grenadiers  de  Fiance  en  1770,  mestre  de  camp  en  second  de  Royal- 
Roussillon-infanterie  en  1772,  mestre  de  camp  en  second  de  Boufflers-dragons  en 
1770,  brigadier  en  1781,  maréchal  de  camp  en  1788.  Lieutenant  de  roi  de  la  pro- 
vince de  Limosin.  {Dossiers  des  généraux.) 

(4)  Cordouan  de  Monlcbize  (Jean-Philippe-Bernard).  Mousquetaire,  première 
compagnie,  en  1753,  capitaine-lieutenant  de  la  compagnie  Mestre-de-eamp-géné- 
rale  en  1736,  passé  à  une  compagnie  en  17G2.  commission  de  mestre  de  camp  à 
la  suite  des  dragons  le  3  mars  177  i.  —  17G3,  il  demande  un  guidon  de  gendarme- 
rie. H  faut  le  lui  donner.  —  17GI,  montre  beaucoup  de  zèle  :  est  fort  exact  à  ses 
devoirs,  a  une  bonne  conduite.  —  1772,  bon  officier,  qui  conduit  parfaitement 
bien  son  escadron.  {Registre  de  Mestre-de-camp-général-dragons ,  de  1765  à  1770, 
fol.  21  verso.)—  Mirquis  de  Cordouan.  [État  militaire  de  1772,  p.  390.)—  Mar- 
quis de  Cordouan  et  de  Moulebise.  (Archives  de  la  famille.) 

(5)  Mousquetaire,  première  compagnie  en  1755,  capitaine  dans  Royal-dra.'ons 
en  1757,  aide-imjor  en  17G5,  passé  à  une  compagnie  en  1771.  —  30  j  mvier  1774, 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  /,93 

quisdeMoûtebise(Jules-P.hi]ippe-Bernard),  chef  de  bataillon  au 
52e  de  ligne,  nommé  le  2o  avril  1821  (J);  Drouilhet  deSigalas 
(Ignace),  capitaine  au  régiment  d'Agenais,  nommé  le 
1er  avril  1789  (2);  de  Salés  (Marc-François-Jeanne-Charles), 

quit'e  sa  compagnie,  et  conserve  son  rang  de  capitaine  dans  ce  réglaient,  sans  ap- 
pointements. —  176Ô,  fort  joli  sujet.  —  17G1,  plein  de  volonté,  peut  devenir  un 
très-bon  olficier  major.  —  1765,  acquiert  beaucoup.  —  17C<i,  sera  dans  peu  un 
bon  major.  —  17G7.  est  très-capable  de  remplir  une  majorité.  —  177::,  conduit 
bien  sa  troupe.  (Registre de  Mestre-de-camp-général-dragons,  de  17G5  à  1776, 
fol.  10  verso  et  21  verso.)  —  Le  chevalier  de  Montebise.  (Etat  militaire  de  1772, 
p.  590.) 

(1)  Fils  d'Augustin-Pierre  et  de  Louise-Marie  Rolland,  né  le  27  mai  1787  à 
Monteaux  (Loir-et-Cher;.  —  Elève  à  l'École  de  Fontainebleau  en  1S03,  sous- 
lieutenant  au  17e  léger  en  180G,  lieutenant  en  18l)7,  capitaine  eu  ISIÛ,  chef  de 
bataillon  au  15e  de  ligne  en  1813,  en  non-aclivilé  en  181  4,  chef  de  bataillon  à  la 
légion  de  la  Meurthe  (plus  tard  32e  de  ligne)  le  15  novembre  1815,  l'eutenant- 
colonel  au  15e  léger  en  1825,  admis  au  traitement  de  réforme  en  lb^G,  retraité 
en  1851.  Pension  de  2,070  francs.  Trente-neuf  ans  de  service,  v  compris  neuf 
campagnes.  — Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1815,  officier  en  18-25.  (Dos- 
siers des  pensions.) 

(2)  Né  le  26  novembre  1752  à  Marmande.  Sous-lieutenant  dans  Béarn  en  1770, 
lieutenant  en  second  dans  Agenais  (dédoublement  de  Bearn)  en  1777,  premier 
lieutenant  en  1779,  capitaine  en  second  le  l'r  décembre  1781,  de  la  compagnie 
de  grenadiers  en  1781,  capitaine  commandant  en  1786;  a  demandé  sa  retraite 
en  1791.  —  Blessé  au  siège  d'York  en  1781.  —  Gratification  de  K00  livres  le 
5 décembre  1781.  —Pension  de  500  livres  le  28  juillet  1 7S2,  pour  ses  blessures 
à  York.  —  Augmentation  de  pension  de  200  livres  en  1783.  (Registre  d'Agenais 
(10e),  de  1788  à  1795,  fol.  57.)  — Chevalier  de  Saint-Louis  le  l'r  a\n!  178'.).  — 
17^0,  plein  de  zèle  et  d'exactitude  pour  son  métier.  (Registre  d'Agenais,  de  1776 
à  1788,  fol.  20)  (a). 

(a)  l'n  certificat  du  20  août  1S1G,  délivré  par  M.  le  comte  d'Autiehamp,  colonel  du  régiment 
d'Agenais  à  l'époque  de  la  guerre  d'Amérique,  poi  ,e  qu'à  l'attaque  de  la  redoute  de  gauche  (au 
siège  d'Yorck-Town),  M.  Drouilhet  de  Sigalas  s'est  particulièrement  distingué  sous  le5  jeux  de 
M.  le  comte  de  Vioinénil,qui  comtuan  laiteette  attaqué;  qu'il  y  fui  blessé  >i  grièvement  a  la  cuisse 
par  un  boulet,  que,  pendant  six  mois,  il  fut  plusieurs  rois  question  de  lui  faire  l'amputation  de 
ce  membre;  que,  malgré  cela,  il  n'a  jamais  voulu  quitter  la  service,  et  (|u'il  ;i  continué  à  rem- 
plir ses  devors  avec  un  zèle  au-dessus  de  tout  éloge  ;  qu'il  a  émigré  eu  1701  avec  la  plus  grande 
partie  des  officiers  d'Agenais,  et  qu'il  a  fait  la  campagne  de  1T'J2  à  l'année  des  pu'nces.  —  I.e 
maréchal  de  \  iomesiiil  ajoute,  au-dessous  de  la  signature  de  M.  d'Auticlianip,  qu'il  certifie  avec 
autant  de.  plaisir  que  de  justice  que  M.  Urouillietdu  Sigalas.  a  servi  sous  ses  ordres  avec  distinc- 
tion, zèle  et  honneur.  —  L'n  autre  Drouilhet,  commandant  de  1>  ii.i  lion  au  régiment  de  .Vu  nKiii- 
dic,  né  également  a  Marmande,  a  commencé  à  servir  eu  tohO,  a  été  lieutenant  en  1G.S2,  capitaine 
en  1GSS,  est  dansé  connue  capitaine  dans  .Normandie  à  la  date  du  lu  janvier  1CS9,  et  e>t  mort  en 


Û94  CHEVALIERS 

nommé  en  !79o  (1);  Blondel  d'Azaincourt  de  Bonneuil  (Au- 
gustin-Charles-Marie), nommé  le  10  juillet  1T9G  (2);  Dusoulié 
(Henri),  nommé  le  G  août  1796  (3);  de  Chamouroux  (Antoine"), 
nommé  en  août  1795  (i);  Dulaurent  de  Montbrun  (Antoine), 
nommé  le  25   décembre  181  o  (o);    de   Montmarin  (Pierre- 

(1)  Porté  au  registre  de  l'émigration,  sans  indication  de  grade  ni  date  de  no- 
mination, fol.  152,  sous  le  nom  de  :  Salés  (Florent  de). —  Né  à  Brives  le  28  sep- 
tembre 1765,  baptisé  le  même  jour  dans  la  maison  paternelle,  à  cause  du  danger 
de  mort;  fils  de  messire  François  de  Sales,  chevalier  de  Saint-Louis,  capitaine 
aux  dragons  de  la  Reine  (voir  plus  haut,  p.  470),  et  de  dame  Suzanne  Guibert. 
{Acte  de  naissance.)  —  Sous-lieutenant  dans  Neustrie  en  1776,  capitaine  de  chc- 
vau-légers  au  régiment  de  Septimanie  en  1788,  émigré  en  1791,  volontaire  à 
l'escadron  de  Chamborant  et  de  Lauzun  en  1792,  capitaine  aux  bulans  britanni-. 
ques  ea  1794,  cbef  d'escadron  en  1795,  chevalier  de  Saint-Louis  même  année, 
censé  lieutenant-colonel  le  G  avril  1800,  lieutenant-colonel  aux  cuirassiers  de  l'ar- 
chiduc François  de  Milan  en  1800,  colonel  idem  en  1802  ;  a  cessé  de  servir  en 
1808. —  Vingt-neuf  ans  deux  mois  de  services,  déduction  faite  de  trois  ans  pour 
l'âge.  A  été  proposé  pour  le  brevet  de  colonel,  et  porté  sur  le  deuxième  tableau  d'a- 
vancement n°  G.  —  Ancien  lieutenant-colonel,  breveté  colonel  honoraire,  retraité 
en  181  i,  avec  une  pension  de  1,408  fr.  (Dossiers  des  pensions ^  n"  162, 7G7.)  — 
Sous-lieutenant  dans  Neustrie  en  1776,  lieutenant  en  second  en  1781,  en  premier 
en  1785,  capitaine  de  remplacement  aux  hussards  de  Chamborant,  en  178S.  (Re- 
gistre des  hussards  de  Chamborant  (2e),  de  1788  à  1795,  fol.  70.) 

(2)  Lieutenant  au  régiment  de  Touraine  en  France,  cavalier  nohle,  1er  régi- 
ment, à  l'armée  de  Condé,  reçu  le  16  novembre  1796  par  Mgr  le  prince  de  Condé. 
(Registre  de  Mgr  le  prince  de  Condé,  fol.  17.) 

(5;  Lieutenant  au  régiment  de  la  Reine-infanterie  en  France,  chasseur  nohle, 
compagnie  n°  1,  à  l'armée  de  Condé,  reçu  le  11  août  1796,  par  Mgr  le  prince 
de  Coudé.  (Registre  d$  Mgr  le  prince  de  Condé,  fol.  17.)  —  Dusoullier.  (État  mi- 
litaire de  1790,  p.  182.)  —  Le  chevalier  du  Soulier.  (Registre,  Reine-Infanterie 
(41e),  de  1788  «  1795,  f"  70.) 

(4)  Lieutenant  au  régiment  d'Auvergne  en  France,  chasseur  noble,  compagnie 
n°  7,  à  l'armée  de  Condé,  reçu  le  25  août  1795  par  Mgr  le  prince  de  Condé.  (Re- 
gistre de  Mgr  le  prince  de  Condé,  fol.  1 1 .) 

(5)  A  dix-huit  ans  cinq  mois  vingt-neuf  jours  de  services,  y  compris  neuf  cam- 
pagnes, plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  del814,55<>  tableau,  n°  55.) 

1716,  sans  que  le  registre  indique  qu'il  :iit  été  clievatîer  de  Saint-Louis:  pout-Olrc  était-il  chc- 
valier  de  Malte.  On  trouve  aprf-s  ses  services  cette  indication  :  o  Même  noie  que  pour  le  lieute- 
nant-colonel. »  Voici  la  noie  du  lieutenant-colonel  :  «  M.  Dangcnncs  ayant  demandé  une  pension 
pour  le  faire  retirer,  M.  de  Broglie  mande  qu'il  n'en  savait  pas  la  raison,  et  qu'il  le  connaissait 
pour  un  officier  d'un  mérite  distingue",  et  fort  difficile  à  remplacer  dans  un  régiment  épui>é  par 
«le  grands  changements.  »  (Registre  de  1GS9Ù  1720,  fol.  ai,  régiment  de  Normandie.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  {|95 

Etienne  -  Marin  ) ,    ancien     officier,    nommé    le    31    octo- 
bre 1815  (1); 

De  Montmaur  (Jean-Joseph  Tiîmrce)  (2)  et  de  Montmaur 
(Joscph-François-É  tienne)  (3),  gardes  du  corps  du  roi,  compa- 
gnie d'Havre,  nommés  en  181-i  ;  le  chevalier  de  Saint-Mézard, 
nommé  en  1797  (4);  de  Saint-Mézard  (Guillaume-Guiraudès), 
nommé  en  181-4  (o). 


(1)  A  quinze  ans  trois  mois  de  services,  y  compris  sept  campagnes,  plus  dix  ans 
de  grâce.  (Commission  de  1814,  2  Ie  tableau,  n°  G-i.)  —  Émigré,  a  fait  la  campa- 
gne sous  les  ordres  du  maréchal  dfiBroglie,  ensuite  a  servi  à  l'armée  de  Condé, 
dans  le  régiment  noble  à  pied,  18u  compagnie;  fds  du  chevalier  do  1771  (porté  1. 1, 
p.  012),  et  petit-neveu  au  4e  degré  de  M.  de  Marin  (marquis  de  Mouilleron),  che- 
valier en  1694  (porté  t.  I,  p.  131).  (Xole  de  la  famille.) 

(2)  Né  à  Loupchat  en  Quercy  le  1-i  avril  17G3.  Garde  du  corps  du  Roi,  com- 
pagnie Écossaise,  en  1782,  émigré  en  1791,  a  fait  toutes  les  campagne-!  de  1792 
à  1801.  (Dossiers  alphabétiques.)  Brigadier  à  la  compagnie  d'Havre  en  1814,  re- 
traité le  le  novembre  1815,   avec   une  pension  de  1,200  fr.  (Dossiers  des  pen- 

SÏ071S.) 

(5)  Garde  du  corps,  compagnie  Ecossaise  en  1787;  rentré  aux  gardes  en  181  l} 
garde  de  la  Manche  le  1"  janvier  1813,  retraité  le  1er  novembre  1813,  comme 
capitaine,  avec  une  pension  de  1 100  francs.  (Dossiers  des  pensions)  (a). 

(4)  Porté  plus  haut,  p.  48.  —  Le  baron  de  Saint-Mézard  (Pierre-Guillaume 
Guiraudès), garde  du  corps  du  Roi,  compagnie  Ecossaise,  en  17G8,  breveté  lieute- 
nant-colonel le  lfr  avril  1808.  S'est  trouvé  aux  affaires  des  3  et  G  octobre.  Emigré 
en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792  ;  est  passé  au  service  de  Portugal.  A  qua- 
rante-neuf ans  deux  moi»  de  services,  y  compris  (rois  campagnes.  Retraité  le 
1er  septembre  1814,  comme  lieutenant-colonel,  avec  une  pension  de  1,732  fr. 
(Dossiers  des  pensions,  n°  142,837)  (l). 

(3)  Porté  plus  haut,  p.  7G.  —  Garde  du  corps  du  Roi,  compagnie  Ecossaise, 
en  1783,  rentré  à  la  compagnie  le  lei"  juin  1814,  garde  de  la  Manche  le  1"  sep- 
tembre, brigadier  le  1er  janvier  1813,  retraité  le  1er  novembre  suivant,  comme  ca- 


la) Leur  frère,  l'abbé  de  Montmaur  (Jcan-Jacqnes-Philippe-Susanne),  a  été  aumônier  du 
l*r  régiment  «les  grenadiers  à  ctievatdc  la  garde  royale.  11  avait  etc.  pendant  dix  ans,  aumônier 
de  Mgr  le  prince  du  Condé,  en  émigration,  et  avait  siii\i  ce  prince  dans  toutes  lis  vicissitudes 
de-  cetjc  épo.|iie  de-  sa  vie.  11  était  le  premier  prêtre  français  qui  eût  proclamé,  dans  les  prières 
publiques,  Louis  Wlli  comme  roi  de  France.  (Dossiers  alphabétiques.) 

(b)  Passé,  en  17'Jj,  comme  lieutenant  de  cavalerie  au  régiment  d'Evora  (Portugal),  capitaine  en 
1"97,  major  en  lbOJ,  toujours  au  service  du  Portugal,  jusqu'en  lsOS,  époque  de  l'invasion 
française.  Major  du  2e  résinent  portugais,  au  service  de  liance.  Retira  eu  ÎSO'J.  {Dossiers 
alphabétiques.) 


4%  CHEVALIERS 

De  Marqueyssac  (Pierre-Jean-Philibert),  nommé  en  181  i  |  . 
Lavergne  de  Marquessac  (François),  nommé  en  1810  ->".• 
de  Marquet  (Victor-Joseph-Louis),  nommé  en  1821  (3);  Mar- 

pitaine,  avec  une  pension  de  1 ,200  francs.   —  Vingt-sept  ans  onze  moisvin^t  jours 
de  services,  y  compris  dix  campagnes.  (Dossiers  des  pensions,  n°  IG2.G93    (a). 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  145.  —  Mirques^ac  (Pierre-Philibert),  né  à  Drives  le 
17  mars  1773.  —  Sous-lieutenant  en  1792,  capitaine  aide  de  camp  du  général 
Sahuguet  même  année,  réformé  en  l'an  VI,  remis  en  activité  dans  les  conseils  de 
guerre  eu  l'an  V11I,  appelé  parle  ministre  en  l'an  IX  pour  faire  partie  d'une  expé- 
dition maritime,  capitaine-adjoint  à  l'état-major  de  la  20e  division  militaire  en  l'an 
IX:  blessé  à  la  cuisse  droite  et  à  la  main  gauche  à  l'affaire  de  Sterry  en  1793,  tu 
forçant  imposte  espagnol.  (États  de  services,  dossiers  alphabétiques.)  —  Employé 
à  l'armée  d'Allemagne  de  1806  à  1800,  à  l'armée  de  Hollande  en  1810,  à  l'année 
d'Allemagne  en  1811,  à  l'étal-major  du  gouvernement  de  Danlzig  en  1812,  s, , us- 
chef  d'élat-major  du  10e  corps  d'armée  à  Dantzig  en  1813,  prisonnier  à  DaiHzi" 
en  181 4,  major  le  1er  novembre  même  année,  en  non-activité  au  1er  mars  1813; 
employé  à  Pétat-major  de  la  1"  divîsîortt  militaire  au  mois  de  mai,  jusqu'au  I"  juil- 
let 1813;  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1815,  che\alier  de  Saint-Louis  le 
1er  novembre  1814. —  Comte  de  Marquessac.  (Autre  état  de  services,  même  dus- 
sier.)  —  De  Mar<|uessac  (Pierre-Jean),  lieutenant-colonel  d'état-major  en  1818, 
chef  d'état-major  de  la  21e  division  militaire  en  1810,  disponib'e  en  1821,  chef 
d'état-major  de  la  2e  division  militaire,  même  année,  disponible  en  1850.  Retraité 
en  1832  avec  une  pension  de  2,802  francs.  Quarante-neuf  ans  de  services,  y  com- 
pris douze  campagnes.  (Dossiers  des  pensions,  n"  31,009.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  213.  —  Né  le  2  décembre  1733,  à  Saint-Cyprien,  dio- 
cèse de  Sarlal.  Sous-lieutenant  en  1772,  lieutenant  en  second  en  1779,  premier 
lieutenant  en  1785,  capitaine  en  second  en  1788,  retiré  le  22  février  1791,  avec 
l'assurance  de  la  croix  de  Saint-Louis  à  vingt-quatre  ans  de  services.  (Registre  du 
régiment  Maréchat-de-Turentie  (57e).  de  1788  à  1793,  fol.  07.) 

(5)  Porté  plus  huit,  p.  2  12.  —  Né  à  Beaucaire  le  £3  janvier  1774.  Cadet  au 
corps  de  l'artillerie  et  du  génie  à  Saint-Pétershourg  en  1788,  volontaire  au  régi- 
ment deBirrois  en  1790,  émigré  et  retourné  en  Russie  en  1791,  rentré  en  France 
en  1794,  officier  du  train  d'artillerie  en  l'an  III,  sous-commissaire  en  l'an XI, sous- 
inspecteur  de  la  marine  eu  l'an  XII,  réformé  après  la  prise  de  l'Ile-de-France  en 
1811,  capitaine  de  la  1 re  compagnie,  4e  bataillon,  des  volontaires  rovaux  du  Gard 
le  23  mars  1S13,  capitaine  commandant  les  officiers  d'ordonnance  au  quartier 
général  du  général  de  Barre,  même  année,  commandant  la  seconde  cohorte  des 
gardes  nationales  de  Beaucaire,  même  année.  (Dossiers  alphabétiques.) 

(fl)  L'n  autre  île  Saint-Mé/.anl,  brigadier  a  ta  compagnie  d'Havre  en  lSl'-i, s'est  retiré  le  1"  sep- 
tembre même  année.  [Dossiers  alphabétiques.)— Sas  prénoms  étaient  François-Joseph.  Selon  la 
famille,  il  aurait  été  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  en  1814;  mais  nous  ne  l\nou5r>a<  retrouvé 
sur  les  registres  de  l'ordre. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  497 

quessac  (Pierre),  nommé  en  émigration  (1);  Robcjuin  (Pierre- 
Charles-Éléonore),  chef  d'escadron  de  gendarmerie,  nommé 
le  15  octobre  1814  (2);  de  Mamony  (Amand-Louis-Xavier. 
Àrbory),  chef  d'escadron  aux  hussards  de  Chartres,  nommé  le 
23  mai  1825(3);  de  la  Courneuve,  major  de  Royal-Dragons, 
nommé  avant  1720  (1);    le  chevalier  de  Langle  (Augnste- 


(1)  Porté  plus  haut,  p.  (m.  — Marquessac  (Pierre),  ne  le  21  septembre  1755. 
Sous-lieuleuant  dans  Royal-cravatles  eu  1772,  réformé  en  1776,  replacé  eu  1777, 
capitaine  réformé  en  1778,  capitaine  de  chevau-légers  en  1779,  capitaine  com- 
mandant au  régiment  des  Ëvèchés  en  1783,  chef  d'escadron  dans  ce  régiment-ci, 
à  sa  formation  en  1788.  {Registre,  chasseurs  à  cheval  de  Bretagne  (10e),  de  1788 
«  1795,  fol.  52.)  —  Vicomte  de  Marqnessac.  [État  militaire  de  1790,  p.  401 .) 

(2)  Né  à  Paris  le  51  août  1765,  fils  de  Cliarles  Robquin  et  de  Marie-Anne  Ri- 
choux.  —  Soldat  au  15c  de  ligne  en  1780,  incorporé  dans  Agenais.  en  Amérique. 
—  Rentré  au  43e  en  1784,  caporal  en  1785,  sergent  en  1787,  adjudant  sotis-offi- 
cier  au  5e  bataillon  de  l'Aisne  en  1791,  adjudant-major  en  1702.  capitaine  au  ré- 
giment du  Cap  même  année,  au  92e  même  année,  adjudant  général  chel  de  ba- 
taillon en  l'an  III,  adjudant  général  chef  de  brigade  même  année,  chef  d'escadron 
de  gendarmerie,  14"  légion,  en  1797  jusqu'en  1814.  Retraité  le  1<t  octobre  1814, 
ayant  quarante-trois  ans  six  mois  vingt-neuf  jours  de  services.  Mort  le  27  novembre 
1859. —  Pension  de  500  francs  à  sa  veuve,  née  Marguerite-Laure  Castaing.  (Dossiers 
des  pensions,  n°  57,810.) 

(5)  Né  à  Paris  îe  30  janvier  1789,  fils  de  Jean  et  de  Appoline-Geneviève  De- 
crest.  Élève  à  l'École  de  Compiègne  en  l'an  VII,  volontaire  au  23e  chasseurs  à 
cheval  en  1805,  brigadier  même  année,  maréchal  des  logis  en  1808,  sous-lieute- 
nant au  5e  cuirassiers  en  1809,  lieutenant  en  1811,  capitaine  adjudant  major  en 
1813,  en  demi-solde  le  15  novembre  1813,  capitaine  aux  hussards  du  Ji.ra  en 
181G,  chef  d'escadron  aux  hussards  de  la  Moselle  en  1823,  rentré  aux  hussards 
du  Jura,  devenus  régiment  de  Chartres,  en  1821,  admis  sur  sa  demande  au  trai- 
tement de   réforme    en    1827,   retraité  le   25  avril   1X55,   avec  une  pension   de 

1,800  francs.  —  Quarante-deux  ans  de  services,  y  compris  douze  campagnes.  

Campagnes  de  1803  à  1814,  en  Italie,  grande  armée,  Russie,  Saxe  et  France; 
1813,  avec  le  régiment;  1X23  et  1821  en  Espagne. —  A  eu  deux  chevaux  tués  sous 
lui  à  Snvdensk  et  à  la  Moskowa.  —  En  1812,  était  de  l'escadron  sacré,  formé  pour 
la  garde  de  l'Empereur,  lors  de  la  retraite.  — Chevalier  do  la  Légion  d'honneur 
en  1813,  proposé  pour  la  croix  d'officier  eu  1814.  (Dossier*  des  pensions, 
n"  43,949.) 

(4)  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre,  rang  des  capitaines,  de  1718  a  1721, 
folio  364  verso,  régiment  de  Royal-Dragons.)  —  Est  de  la  Courneuve,  pris 
Reunes. — Mous  pietaiie  en  1697,  capitaine  en  1701,  major  eu  1710,  licutenant- 
III.  32 


49S  CHEVALIERS 

Marie-Joseph),  ancien  officier,  nommé  le  30  avril  1814(1); 
de  Langlé  (Joseph-Jean-Marie) ,  ancien  officier,  nommé  le 
31  octobre   1815  (2);  de  Montmirault  (Gabriel),  capitaine 

colonel  eu  1753,  rang  de  mestre  de  camp  même  année.  — Lieutenant  de  roi  à 
l'hôtel  royal  des  Invalides.  —  Pension  de  800  livres  sur  l'ordre.  Registre, cavalerie, 
de  1731  à  1763,  folio  251,  régiment  Royal-Dragons.) —  Gouverneur  des  Invalides, 
commandeur  de  l'ordre  en  1745,  mort  en  1733.  (Mémoires  concernant  l'institution 
de  l'ordre,  p.  1 52.)  —  Porté  t.  I,  p.  435. 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  146.  —  Élève  d'artillerie  en  1783,  lieutenant  en  second 
en  1787,  lieutenant  en  premier  en  1791,  époque  de  sou  émigration;  a  fuit  la 
campagne  de  1702  à  l'armée  des  princes,  et  toutes  celles  de  l'émigration  jusqu'en 
1801.  A  vingl-sîx  ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes.  (Commission  de  1814, 
toi.  I,  5e  tableau,  n°  7.)  Augustin  Marie-Joseph  servait  au  régiment  de  Metz- 
arliilerie.  (États  militaires  de  1788  à  1790.)  —  A  rejoint  l'armée  du  prince  de 
Coudé  en  1791  ;  rentré  en  Fiance  en  1793,  chargé  par  M.  le  prince  de  Cou  Je  et  par 
MM.  de  Phelippeaux  et  du  Prat  d'aller  commander  l'artillerie  des  armées  royales 
de  l'Orléanais;  nommé  en  1796  adjudant-général  par  M.  le  Venneur.  Peu  de  temps 
après,  il  délivra  trois  émigrés  de  la  suite  de  Monsieur,  comte  d'Artois,  que  l'on 
conduisait  à  Paris  pour  y  être  exécutés.  Chargé  de  sonder  les  dispositions  du 
11e  chasseurs,  il  le  décida  à  passer  au  roi  avec  armes  et  hagages.  Arrêté  à  Orléans, 
transféré  à  Cliàteauroux,  il  s'évada  en  se  laissant  glisser  le  long  d'une  tour,  et 
parvint  à  rejoindre  l'armée  du  prince  de  Condé,  où  il  servit  jusqu'en  1S01.  La 
croix  de  Saint-Louis  lui  était  promise  depuis  1796.  Chef  de  hataillon  en  1815; 
désigné  au  20  mars  pour  commander  les  divisions  d'artillerie  de  Fougères  et  d' An- 
train  ;  nommé  en  1816  au  commandement  des  gardes  nationales  de  Vitré.  Lieute- 
nant-colonel même  année;  décédé  le  14  janvier  1832.  —  Vicomte  de  Langle.  — 
{Archives  de  la  famille.)  —  Reçu  le  50  octohre  1814  par  Mgr  duc  d'Angou- 
lème  (a). 

(2)  Porté  plus  haut  p.  199-200. —  A  dix-neuf  ans  de  services,  y  compris  deux 
campagnes  plus  div  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814,  36c  tableau,  n°  22.)  — 
Page  de  Mgr  le  comte  d'Artois  en  1773;  rang  de  sous-lieutenant  dans  Roi-c.i\a- 
Ifefic  en  1776,  passé  avec  le  même  grade  dans  Cominissaire-généial-cavalerie  en 
1779,  troisième  sous-lieutenant  en  1782,,  démissionnaire  en  1783.   (Registre  de 


[a)  Ou  nous  a  signalé  encore  le  comte  de  Langle  (Louis-Marie),  page  du  roi  Louis  XV,  et  lieu- 
tenant-colonel  du  régiment  de  Rohan-Uocliefort.  Cet  officier,  lieutenant  réformé  en  1723,  lieu- 
tenant en  1725,  capitaine  en  l"3'i  [registre  de  1730  à  1734,  régiment  de  Montmorency. 
fol.  521  verso),  commandant  de  bataillon  en  17V7  (registre  de  1734  à  174S,  régiment  </•' 
Fleurit,  ci-devant  Montmorency >  fol.  UUS),  lieutenant-colonel  en  17ô3,  s'est  retiré  du  service  en 
I7SG.  Registres,  1748  à  1703.  t.  II,  fol.  77,  régiment  de  Saint-Mauris,  ci-devant  Rolian-Kocltc 
f-rt,  dans  lequel  Fleury  fut  incorporé  en  17i9.)  Aucun  de  ces  registres  ne  donne  à  M.  (le 
l-  :.T-\  !j  qualité  de  chevalier  de  Saint-Louis.  Il  doit  avoir  été  nommé  a»anl  la  reprise  des  ri  • 
gistrcj  eo  t.c,  a  >  .mu  alors  le  temps  exigé  par  les  ordonnances» 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  49» 

commandant  au  régiment  d'Orléans-Infanterie ,  nommé  le 
9  août  1781  (1);  la  Rochelle  (Anne-Jacques  du  Bois),  capi- 
taine au  régiment  de  Moustier-cavalerie,  nommé  en  173#(2); 
d'Ortoman  (Jean-Jacques),  capitaine  de  grenadiers  au  régi- 
ment de  Bourgogne-infanterie,  nommé  le  10  octobre  1783  (3); 
Brons  vicomte  de  Vérac  (Jean-Jacques),  commandant  du  ba- 
taillon de  garnison  de  Limosin,  nommé  le  7  août  i  778(4); 

Commissaire-général- cavalerie,  de  1776  à  1788.)  Il  compléta  ses  services  en 
émigration. 

(1)  Né  à  Chartres  en  1757.  Lieutenant  en  1755,  capitaine  en  second  à  la  forma- 
tion de  1776,  de  grenadiers  en  1779,  capitaine  commandant  même  année.  —  En 
1772  et  1774,  gratifications  de  200  livre?.  (Registre  d'Orléans-infanterie,  de  1770 
à  1788.)  —  1764,  plein  de  talents,  fort  exact. —  1763,  très-bon  officier.  (Registre 
de  1763  à  1776,  même  régiment,  fol.  5i.) —  Retraité  le  26  avril  1792.  (Registre 
de  1788  à  1795  (44e),  fol.  50,  même  régiment.) 

(2)  Né  le  22  juillet  1728.  Lieutenant  en  second  au  régiment  de  Poitou  en  17-41, 
enseigne  en  1742,  lieutenant  en  17-15.  Est  petit-fils  de  M.  le  comte  Dtimont  d  (a), 
lieutenant  général.  Capitaine  dans  Barbançon -cavalerie  on  1744,  réformé  en  1749 
(à  la  paix),  replacé  en  1753;  à  présent  mestre  de  camp-lieutenant  de  Colonel- 
général-cavalerie.  (Registre,  cavalerie,  de  1731  u  1705,  fol.  205,  verso,  régiment 
de  Ruffec,  ensuite  Barbançon,  puis  de  Moustier.)  — ■  Le  marquis  de  la  Rochette, 
chevalier  de  Saint-Louis  en  1759,  mestre  de  camp-lieutenant  de  ce  régiment-ci 

le  15  avril  1761,  mort  le 1703.  (Registre,  Colonel-général-cavalerie, d<i 

1705  à  1776,  fol.  2.)  — Porté  plus  haut.  p.  486,  mais  avec  moins  de  détails. 

(5)  Né  à  .Montpellier  le  51  octobre  17  if».  Enseigne  en  1759,  lieutenant  en  1700, 
devenu  sous-lieutenant  à  la  composition  de  1765,  replacé  lieutenant  en  1761,  ca- 
pitaine-commandant de  la  compagnie  du  lieutenant-colonel  en  1770,  de  la  com- 
pagnie Colonnelle  en  1771,  passé  à  une  compagnie  même  année.  [Registre  de 
Bourgogne-infanterie,  de  1765  à  1776,  fol.  28  verso.  )  —  Commandant  la  compa- 
gnie Colonnelle  à  1a  formation  de  1776  :  passé  à  une  autre  compagnie  en  1777. — 
1777,  intelligent  et  bon  officier.  (Registre  du  même  régiment,  de  1770  à  1788.) 
—  Lieutenant-colonel  du  95e  régiment,  le  25  mars  1792.  — Colonel  du  '.'>[•  le.  .  . 

1795.  (Registre  de  Bourgogne  (59'),  de  1788  à  1795.  fol.  30.)— Colonel 

du  31e  le 1795.  (Registre  du  95e  (ci-devant  Enghien),  de  1788  ci  1795, 

fol.  10.)  —  Chef  de  brigade  de  ce  régiment-ci  le  8  mars  1795.  (Registre  du  5I« 
(ci-devant  la  S  aire),  de  1788  à  1795.  fol.  G.) 

(4)  Le  chevalier  île  Bron  de  la  Romignières  (Jean-Jacques),  né  le  12  juillet  17  15. 
Est  de  Sarlat.  Lieutenant  en  1759,  sous-aide-major  en  1705,  aide-major  eu  1700, 

(a)  Du  Montai  ou  de  Montai.  Voir  plus  loin. 

32. 


500  CHEVALIERS 

de  Brons  (Jean-Jacques),  capitaine  au  régiment  de  Lorraine- 
infanterie,  nommé  le  o  juillet  1781  (1)5  le  marquis  de  Penhoet 
(Alexandre-Blewin),  colonel  du  régiment  provincial  de  Nantes, 
nommé  le  1 4  janvier  1772(2);  Real,  capitaine  au  régiment 
du   Maine-cavalerie,    nommé    avant    170G  (3);   Boissanelle 

rano  ,1e  capitaine  en  17G9;  passé  à  la  majorité  du  régiment  provincial  de  Limoges 
le  51  janvier  1774.  -  1767,  homme  de  condition,  sert  très-bien  de  grande  er- 
rance -  1771,  très-bon  à  tous  égard,.  [Registre  de  la  Ferc-.nfantene,  de  liGo 
d!776  fol  9  verso.)-  Le  chevalier  de  Brons  de  Vérac  (Jean-Jacques)  (mêmes 
services  que  ci-dé..,);  major  de  ce  régiment-ci  en  1774,  chevalier  de  Sa.nl- 
Louis,  commandant  du  bataillon  de  garnison  de  Limosin.  (Registre,  régiments 
provinciaux,  1775,  fol.  190,  régiment  de  Limoges.) 

(V  NéàSarlalle  £4  juin  1742.  Cornette  dans  des  Cars-cava  er.e  en  I  o7, 
lieutenant  dans  Lorraine-infanterie  en  1759,  de  la  compagnie  Col.ni.ell.  même 
année  sons-aide-major  en  1770,  capitaine  commandant  la  compagnie  du  haute- 
nant-colonel  en  1775,  capitaine  eu  second  (même  compagnie)  à  la  format,.,  de 
de  177G,  de  grenadiers  en  1779,  capitaine  commandant  en  li80.-  H8U,  gra- 
tiaeation  de  :,00  livres. -Chevalier  de  Saint-Louis  le  5  juillet  1781,  pour- être 
Jécoré  le  11  août  suivant.  -  1774,  intelligent,  de  bonnes  mœurs. -lo  avril  ,&>, 
pension  de  retraite  de  500  livres.  (Registre  de  Lorraine-infanterie  .«1/76  a  .88, 
Toi  14  )  -  A  été  blessé  à  l'affaire  d'Hamenembourg,  le  21  juillet  1  -G,.-  1 
a  de  la  volonté,  sujet  d'espérance.  -  1771*,  bon  sujet,  très-zélé.  (Registre  de  Lor- 
raine-infanterie, de  1765  à  1776,  fol.  14.)  _ 

(2)  Porté  t    I,  p.  617.  -  Le  marquis  de  Penhoet  (Alexandre-Marie  de  Blev  .), 

„é  le   .      .  •  juillet  1755,  à  Vannes.  -  Lieutenant  reformé   dans  MoNS.Eun-ura- 

~ons  en  175G,  cornette  en  1757,  capitaine  en  1758,  reformé   en    1  -02  (a  la  pa«), 

capitaine-commandant  (delà  compagnie  du  mestre  de  camp)  en  1 /6o,  eap.tt.ne 

d'une  autre  compagnie  même  année,  rang  de  mestre  de  camp  en  1770,  colonel  du 

régiment  provincial    de   Nantes  en  1771,   mestre  de  camp  en  second  du  reg.men. 

de°Jarnac  (Dragons)  en  1776,  colonel  du  4*  régiment  provincial  d'etat-major  en 

1778    colonel  des  grenadiers  royaux  de  la  Bretagne  en  1779,  brigadier  eu    1  loi, 

maréchal  de  camp  en  1788.  (Dossiers  des  généraux;  registre  de  Jarnac-dragons 

(Vlus  tard  Deux-Ponts)  (#),"«•  1776  a  1788:  registre,  régiments  provinciaux, 

1775    fol    121,  régiment  de  Lyon  (devenu  ¥  provincial  d'état-major);  registre, 

troupes  provinciales,  1782,  grenadiers  royaux  de  la  Bretagne,  fol.  227;  registre 

cavalerie,  de  177,1  à  1765,  dragons  de  Maroeuf,  puis  de  Chabrillant,  fol.  „i0  ; 

registre  de  Uontecler- dragons  (ci-devant  Chabrillant,  devenus  Moksiedr  eu  i  >  >  D 

foi  go  \  __  Était  à  Saint-Cust  en  17:,;8.  (Dossiers  des  généraux.) 

ÎôTeiI  de  Masliautard  en  Cevenncs,  diocèse  de  Atonie.  Cavalier  en  168o,  cor- 
nette dans  le  marquis  de  Noailles  en  1689,  lieutenant  eu  1690,  capital  dans 
Desclos-cavalerie  en  1695,  lieutenant,  colonel, retiré  en  1751.  (Registre,  cavalene, 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  501 

(Louis),  capitaine  au  régiment  Commissaire  Général-cava- 
lerie, nommé  en  1752(1);  Raynauld  de  Passeplane  (Charles- 
Augustin-Alexandre),  major  au  régiment  deNeustrie,  nommé 
le  25  mai  1788  (2);  de  la  Gorce  de  Limoges  (Jean-Baptiste), 
capitaine  au  régiment  provincial  de  Limoges  (3);  Duras  des 

de  1731  c  17G3,  régiment  du  Maine,  fui.  108.) — Chevalier  île  Saint-Louis,  major 
(à  la  suite);  vient  du  régiment  du  Palais.  (Registre,  cavalerie  et  dragons,  ser- 
vices, régiment  du  Maine,  fol.   187,  verso.)  (a) 

('])  Né  le  2  juillet  1720  ;  est  de  Beziers.  Vient  de  Beauvilliers,  incorporé.  Cor- 
nette en  1754,  lieutenant  en  17-15,  capitaine  en  1749,  rang  de  meslre  de  camp  en 
17G1,  brigadier  en  17G9,  retraité  en  17G9,  avec  une  pension  de  1,200  livres,  outre 
celle  de  500  livres  qu'il  a  sur  le  Trésor  royal. — 17G5,  cet  officier  a  de  l'esprit,  de  la 
volonté  et  de  la  valeur  ;  il  écrit  sur  le  militaire. —  176  i,  sujet  plein  de  mérite  et 
de  talents.  —  1 705,  fort  attaché  à  sa  troupe. —  17UX,  brive  officier,  bonnes  mœurs. 
(Registre,  Commissaire- général-cavalerie,  de  17G5a  177G,  fol.  20  verso.) 

(2)  Né  le  25  janvier  1752,  à  Salvetal.  —  Sous-lieutenant  dans  Touraine  en 
17G9  ,  lieutenant  en  1775  ,  en  second  à  la  formation  de  177G  ,  premier 
lieutenant  en  1779,  capitaine  en  second  même  année,  de  grenadiers  eu 
1780,  capitaine  commandant  en  1782  ;  major  du  régiment  de  Neuslrie  en  1788. — 
1775,  bon  officier,  propre  à  Fétat-major.  —  1785,  parait  avoir  toutes  les  qualités 
désirables  pour  obtenir  un  jour  une  majorité.  (Registre  de  Touraine,  de  177G  à 
178S.) — Cbarles-Alexandre-Auguste  ;  démissionnaire  en  179=1. —  Il  s'est  trouvé 
aux  combats  de  mer,  sous  M.  de  Guichen,  des  15  avril,  18  et  19  mai  1780,  aux 
sièges  d'York  et  de  Saiut-Cbristopbe  ;  au  combat  de  mer,  sous  M.  de  Gr.  sse, 
des  9  et  12  avril  1782.  (Registre,  état  des  services  des  officiers  de  Xeustrie, 
1788.) 

(5)  La  Gorce  de  Limoges  (Jean-Baptiste),  enseigne  de  milice  en  1755,  lieute- 
nant en  1741,  rang  de  capitaine  en  17-J8,  chevalier  de  Saint-Louis.  —  Ancien 
officier,  remplissant  bien  ses  devoirs.  [Registre,  régiments  provinciaux,  1771, 
folio  254,  régiment  de  Litnoges.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis,  réformé  en  1775, 
avec  moitié  de  ses  appointements.  [Registre,  1775,  fol.  190,  même  régiment.)  — 
Nous  n'avons  pu  retrouver  le  nom  de  cet  officier  sur  les  registres  de  l'ordre,  mais 
la  qualité  est  établie  par  la  double  mention  faite  sur  ceux  du  corps. 

(a)  Nous  n'avons  pu  retrouver  aucune  indication  (le  la  croix  Ue  son  fils  de  Ucalle  (Jacques  - 
Elysée  d'Agé),  né  en  1705,  qui  servit  dans  le  même  régiment  (plus  tard  Archiac),  de  1721  a 
1761,  fut  incorporé  en  1701  dans  le  régiment  du  Roi-cavalerie,  et  se  ictira  en  17«i3,  avec  une 
pensiou  de  2,000  livres,  avant  quarante  deux  ans  de  services,  dont  trente-deux  d'oflicicr  et  cinq 
de  lieutenant-colonel.  Sa  filiation  est  établie  par  ces  mois  du  registre  de  1731  ci  1703,  fol.  100  : 
«Fils  du  lieutenant-colonel  du  régiment.»  —  Un  autre  DagO  de  la  Rcalle  (Jean-Charles-Laurcnt) , 
sous-lieutenant  eu  1767,  capitaine  en  17S8,  présent  au  12e  diseurs  à.  cheval  (ci-devant  Cham- 
pagne), avaitdroit  à  la  croix  de  >aiiu-Louis  en  17'JI;  mais  nos  recherches  n'ont  pu  rien  établir 
d'ofliciel. 


502  CHEVALTEHS 

Portes,  nommé  en  1747  (1);  Montai,  colonel  du  régiment 
de  Poitou,  nommé  de  1718  à  1724(2);  le  comte  de  Duras 
(Charles-Armand-Félix  de  Durfort),  nommé  en  1773  (3); 
Sasselange  Saniart,  commandant  de  bataillon  au  régiment 
d'Auvergne,   nommé  avant  1720  (-4);  Chamouroux,   capi- 

(1)  Porté  t.  I,  p.  401.  —  Né  le Lieutenant  réformé  dans  Le\is-ca- 

valerie  en  1720,  cornette  aux  dragons  de  Bauffremont  en  1734,  lieutenant  en  1757, 
capitaine  même  année  (nouvelle  levée) ,  retiré  en  1755.  (Registre, cavalerie,  de  1731 
à  17G3,  fol.  42,  régiment  de  C  1er  mont-Tonnerre.)  —  L'orthographe  du  nom  est 
Durât,  et  non  Duras.  [Voir  plus  haut,  p.  488  et  489,  d'autres  chevaliers  du 
même  nom.) 

(2)  Colonel  de  Poitou  en  1718.  (Roussel,  état  du  militaire.)  —  Maréchal  de 
camp  en  1719.  (Gazette  de  France  du  11  mars  1719.)  —  Lieutenant  général  en 
1734.  (Idem,  du  21  août  1754.) —  Gouverneur  de  Villefranche,  en  Roussdlon,  en 
1740.  (Idem,  du  5  septembre  1740.)  —  11  commande  une  division  de  l'armée  de 
Bohême,  et  est  pourvu  du  gouvernement  de  Guise.  (Idem,  des  14  août  et  16  mars 
1742.)  —  11  se  distingue  à  l'attaque  de  Wissembourg,  et  commande  une  division 
de  l'armée  au  siège  de  Fribourg.  (Idem,  des  18  juillet  et  24  octobre  1744.)  —  11 
est  reçu  chevalier  des  ordres,  et  sert  avec  distinction  au  siège  de  Tanaro.  (Idem, 
des  6  février  et  9  octobre  1745.)  —  Il  meurt  en  Bourgogne  le  22  août  1758,  âgé 
de  soixante-dix-sept  ans.  (Idem,  du  2  septembre  1758.)  (a) 

(5)  Porté  t.  I,  p.  G28.  —  Né  le  18  décembre  1745.  Mousquetaire  en  1758, 
lieutenant  au  régiment  du  Roi-infanterie  en  17G3,  colonel  aux  grenadiers  de 
France  en  17G7,  réformé  en  1771,  rnestre  de  camp  en  second  du  régiment  Royal- 
Navarre  en  1772,  meslre  de  camp  en  second  de  Royal-dragons  en  177G,  colonel- 
commandant  du  régiment  de  Yéxin  en  1777,  brigadier  en  17S0,  maréchal  de  camp 
en  17S4. — Pension  de  G,3G0  livres. —  A  fait  les  campagnes  de  1700,1761  et  17G2 
en  Allemagne  comme  aide  de  camp  de  son  père.  (Dossiers  des  généraux.) —  Mestre 
de  camp  attaché  à  Royal-Navarre  en  1772,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1773. 
(Registre  de  royal-dragons,  de  1776  à  1788,  fol.  5.) 

(4)  Très-bon  sujet.  Est  né  à  Issingeaux  en  Veslay.  Cadet  en  1G88,  sous-lieutenant 
en  1G90,  lieutenant  en  1092,  capitaine  en  1701  ;  a  été  blessé;  n'a  pas  discontinué. 

(a)  Un  comte  de  Montai,  celui  dont  il  est  question  plus  haut  (p.  û99,  note  2),  défit  un  parti 
de  Hollandais,  au  combat  de  Rhimbefg,  en  1072,  rentra  dans  Charleroi  le  1S  décembre  même 
année,  à  la  vue  de  L'armée  du  piince  d'Orange,  et  obligea  le  comte  de  Marcin  a  lever  le  siège  de 
cette  place.  (C.azctlc  de  France,  des  13  juin  cl  30  décembre  1072.]  II  s'empara  de  la  ville  de 
Beaumont,  en  1673  [idem  du  10  décembre  1673),  de  la  -ville  du  Thuyn,  en  10TD  [idem  du9 
novembre  1075),  de  la  ville  de  .Marche  en  Famine,  en  107C  {idem  du  3  octobre  1G70),  et  con- 
tribua beaucoup  a  la  défaite  de  la  garnison  de  Mans,  prés  de  cette  place,  en  1678,  (idem  du  20 
juillet  1G7S.)  —  11  fut  nommé  gouverneur  de  Mont-Royal  en  1GSS  [idem  du  15  mai  10SS),  fut 
reçu  chevalier  des  ordies  en  1M)1  (idem  du  6  janvier  1C91\  fut  chargé  par  le  maréchal  «le 
Villucy,  du  siège  de  Dixniude,  en  1G95  [idem  du  6  août  1095),  et  mourut  a  Dunkerquc,  le 
27  septembre  1696,  également  âgé  de  soixante  dix-sept  ans  [idem  du  13  octobre  1690). 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  503 

taine  au  même  régiment,  nommé  do  1730  à  1734  (1);  de 
Sasselange,  capitaine  au  régiment  d'Auvergne,  nommé 
en  1747  (2);  de  Choumouroux  (Joseph-Raimon-Benignc- 
Saniard),  nommé  en  1780  (3);  de  Carbonnel  (Jean-Charles), 

Est  de  Craponnc,  près  le  Puy  en  Veslay. —  Chevalier  de  Saint-Louis.  Commandant  (de 
bataillon).  (Registre  de  1G89  à  1720, fol.  78,  régiment  d'Auvergne.)—- Commandant 
en  premier.  (Registre  de  1718  à  1721,  fol.  78.)  —  Lieutenant-colonel.  —  Pension 
de  400  livres  sur  le  Trésor  royal.  (Registre  de  1721  à  1751,  fol.  51.)  —  Pension 
de  800  livres  sur  l'ordre.  [Registre  de  1730  à  1731,  fol.  71.) — Brigadier;  retiré 
en  1759.  (Registre  de  1754  à  1748,  fol.  59.)  —  11  commandait  le  régiment  d'Au- 
vergne à  la  bataille  de  Parme  en  1754,  et  fut  nommé  brigadier  dans  la  même 
année.  (Note  de  la  famille.) —  Porté  t.  I,  p.  299,  par  M.  Mazas,  sous  le  nom  de 
Seignard,  et  par  le  continuateur,  même  volume,  p.  645,  mais  avec  une  erreur 
relative  à  sa  pension,  erreur,  du  reste,  rectifiée  ci-dessus.  —  L'orthographe  du 
nom  est  Sanhard. 

(1)  Né  à  Issingeaux,  près  le  Puy,  en  Veslay.  Sous-lieutenant  en  1705,  lieute- 
nant en  1707,  capitaine  en  1712;  n'a  pas  discontinué  ;  a  reçu  plusieurs  blessures, 

dont  une,  à  la  tète,  le  rend  sourd;  dit  que  ses  services  sont  connus  de  M.  d'Asfeld 
et  de  M.  de  Polastron;  demande  la  croix  de  Saint-Louis.  (Registre,  1G89  à  1720, 
régiment  d' Auvergne,  fol.  79.)- —  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1750 
à  1754,  fol.  72.)  —  Capitaine  de  grenadiers  en  1758,  major  en  1745,  lieutenant- 
colonel  en  1744.  (Registre  de  1754  «  1748,  fol.  59.)  —  Brigadier  en  1748;  retiré 
en  1756.  (Registres  de  1748  à  1705,  t.  I,  fol.  79.)  (a) 

(2)  A  ce  moment  seulement,  il  y  eut  quelques  officiers  inscrits  au  registre  de 
l'ordre,  avec  cette  mention  :  reçus  par  le  roi  ;  M.  de  Sasselange  est  un  de  ces 
privilégiés,  et  il  est  porté  t.  I,  p.  389.  —  Sasselange  est  de  Craponne,  en  Veslay; 
lieutenant  en  second  en  1741,  lieutenant  en  17  15,  était  âgé  de  vingt  ans  ;  capitaine 
en  1741;  a  abandonné.  (Registre  de  1754  à  1748,  fol.  62,  régiment  d'Auvergne.) 
Le  registre  ne  fait  pas  mention  de  sa  croix,  mais  le  registre  de  l'ordre  répare  cet 
oubli. 

(5)  Porté  t.  II,  p.  280. —  Lieutenant  en  1755,  capitaine  et  aide-major  en  1760. 

(a)  Il  était  neveu  du  chevalier  de  Saint-Louis  qui  le  précède,  et  fut  nommé"  en  1"33.  A  T.ocoux, 
il  commandait  le  régiment  d'Au-\ergne,  et  fit  la  harangue  énergique  rappelée  dans  le  Mémorial 
de  Sainte-Hélène,  et  relatée  dans  l'histoire  du  régiment. (Sole He  ta  famille.)  —  Ou  nous  a 
signalé  il.  de  Sanhard  de  Sasselange  (Jean-Dominique),  capitaine  dons  Auvergne,  reçu  cheva- 
lier de  Saint-Louis  en  1713,  par  le  roi,  sur  le  champ  de  bataille  de  Fontenoy,  Mes-é  a  Closter- 
camp,etnioit  en  li>l7,a\;é  de  quatre-vingt  dix-huit  ans,  do;  en  des  chevaliers  deSainl-Louis  et  des 
officiers  français.  Ce  doit  être  l'officier  dont  les  ser\iee.i  suivent,  mais  dont  l.i  croix  de  Saint- 
Louis  n'est  point  indiquée  sur  le  registre  du  corps.  Ceux  de  l'ordre  manquent  pour  cette  épo- 
que, et  d'ailleurs  ou  n'y  inscrivait  pas  les  personnes  reçues  par  le  roi.  — Sasselange,  est  de...  : 
enseigne  en  1733,  lieutenant  en  173a,  capitaine  en  17^0,  sous  le  nom  de  Saniar  île  Sas-efange, 
lequel  nom  a  été  ajouté,  après  coup,  sur  le  registre,  n'ayant  é;é  d'alxird  porté  que  sous  le  nom 
de  Sos^elange.  (Registre de  173'»  à  17«,  fol.  01, régiment  d'Auvergne.)  -A  abandonné.  [Regis- 
tre de  17àS  à  17o3,  t.  i,  loi.  7'J  verso,) 


504  CHEVALIERS 

gendarme  de  la  garde  du  roi,  nommé  en  1745  (1);  de  Car- 
bonne!  (Jean-Francois),  nommé  en  1788  (2);  de  Carbonne! 
(Ainbroisc-Louis),  nommé  le  c20  août  1824(3);  le  marquis  de 

{Registre  de  1748  à  1765,  t.  I,  fol.  83  verso.)  —  Major  des  grenadiers  rovau\  du 
Quercy  en  1779  ;  blessé  d'un  coup  de  feu  au  visage  i  Clostercamp.  [Registre  du 
régiment  de  Galinais,  dédoublement  du  régiment  d'.îuvergne  (plus  tard  Ri. val- 
Auvergne),  de  1776  à  1788.)  —  Le  chevalier  de  Choumouroux.  {États  militaires 
rfH780àl790  inclus.) 

(1)  Né  à  Paris  le  18  novembre  1705.  Gendarme  de  la  garde  du  roi  le  15  mai 
1719,  retraité  le  28  avril  174C  ;  chevalier  de  Saint-Louis  le  11  mai  17-15,  à  Fonte- 
noy.  [Etat  de  services,  délivré  par  le  ministre  de  la  guerre  le  29  janvier  1761.)  — 
Certificat  du  prince  de  Soubise,  eapiiaine-licutenant  des  gendarmes  de  la  garde  du 
roi,  du  2  avril  17-16,  constatant  que  M.  de  Carbonnel  a  servi  pendant  vingt-sept 
ans;  retraité  le  28  avril  1740,  avec  une  pension  de  554  liv.  sur  le  trésor  roval  ,  en 
considération  de  ses  services  ;  chevalier  de  Saint-Louis  des  mains  de  Louis  XV,  sur 
le  champ  de  bataille  de  Fontenoy.  [Pensions  avant  1789,  no  7,422,  titre  aux 
dossiers  alphabétiques.)  (a) 

(2)  Porté  t.  II,  p.  428.  —  Ajouter  à  la  note  les  services  suivants  :  suspendu  de 
ses  fonctions  avec  tous  les  nobles  de  l'armée  du  Nord,  par  arrêté  du  représentant 
du  peuple  Duquesnoy,  du  15  ventôse  an  II  au  27* fructidor  au  III.  Remis  en  acti- 
vité comme  chef  de  brigade  (colonel),  et  employé  à  la  manufacture  d'armes  de 
Versailles,  le  27  fructidor  an  III;  directeur  au  Havre  le  28  fructidor  an  VII, 
membre  delà  Légion  d"bonneur  le  20  frimaire  an  XII,  officier  le  26  prairial  môme 
année.  Campagnes:  1792,  1795,  ans  VIII,  IX,  XI  et  XII  ;  s'est  trouvé  comme  di- 
recteur d'artillerie  au  Havre,  aux  batteries  de  la  rade,  toutes  les  fois  qu'elles  ont  été 
attaquées  par  l'ennemi,  pendant  les  années  VIII  et  IX  ;  était  à  l'attaque  de  Dieppe 
le  27  fructidor  an  XI,  et  à  celles  qui  ont  eu  lieu  au  Havre  les  27  messidor,  4,  13 
et  14  thermidor  an  XII,  et  autres.  Mort  au  Havre  le  24  janvier  1812.  [Dossiers 
alphabétiques.) 

(5)  Porté  plus  haut,  p.  260.  Né  à  la  Fère  le  22  avril  1789,  (ils  de  Ambroise- 
Théodore  de  Carbonnel,  capitaine  au  corps  royal  d'artillerie  (chevalier  de  Saint- 
Louis  eu  1789,  voir  I.  II,  p.  445),  et  de  dame  Marguerite-Gabriel-Denise-Berthe 
de  Pommery;  parrain,  Jean-François  de  Carbonnel,  aussi  capitaine  au  corps  royal 
d'artillerie  (voir  ci-dessus),  oncle  paternel;  marraine,  dame  Maiie-Marguerite- 
Louise-Bertlie  de  Pommery,  tante  maternelle,  (./de  de  naissance.)  —  Mort  le 
18  juillet  1824  (avant  sa  nomination).    [Acte    de  décès.)  —  Mort  à  Montpellier  le 

(a)  Son  père, également  Jean-Charles  <le  Carbonnel,  seigneur  tle  Mongival,  cuevau-Iéger  de  b 
garde  du  roi,  fut  tué  à  rbmillics,  le  23  mai  170G.  —  A  Fontenoy,  au  moment  de  la  charge  exé- 
cutée par  b  maison  du  roi,  le  cheval  de  l'un  des  porte-étendards  des  gendaimes  s'emporta,  et 
entraîna  son  cavalier  dans  les  rangs  de  l'ennemi.  M.  de  Carbonnel  et  quelques  gendarmes  se  jetè- 
rent avec  résolution  sur  les  Anglais,  et  reprirent  l'étendard,  un  instant  compromis:  ce  fait 
d'armes  lui  valut  a  croix  de  Saint-Louis.  (.Vote  tic  la  famille.) 


m  DIVERSES  ÉPOQUES.  505 

Sasselange  (Jeaa-François-Regis),  nommé  en  1814  (1);  Hue 
de  Caligny  (Bernard -Henri -Louis),  nommé  le  5  novembre 
1814(2);  Merinvil le  (François- Augustin-Marie),  capitaine  au 
régiment  Royal-Picardie,   nommé  le   13  avril  1762(3);    le 

17  juillet  1824,  des  suites  d'une  blessure,  reçue  le  19  juillet   18-25,  devant Urpel. 

{Dossier.)  —  Élève  à  l'école  de  Fontainebleau  en  1807,  caporal  et  sergent  en  1S0S 
(même  école),  sous-lieutenant  au  27e  de  ligne  eu  1809,  lieutenant  en  1811,  lieute- 
nant à  la  légion  de  l'Aisne  (plus  tard  2e  de  ligne;  en  1816,  capitaine  en  1819. 
[Dossiers  alphabétiques.)  (a). 

(1)  Porté  [dus  haut,  p.  144.  —  Ajouter  à  ses  services  :  émigré  en  1792,  a  fait 
la  campagne  de  cette  année  avec  les  ofliciers  de  son  régiment;  rentré  eu  France 
fur  la  fin  de  la  même  année,  comme  envoyé  en  mission  par  les  ofliciers  de  son 
régiment,  auprès  du  roi.  A  vingt-neuf  ans  de  services,  y  compris  une  campagne. 
(Commission  de  1S14,  10e  tableau,  n°  28.)  —  Mort  eu  1859. 

(2)  Entré  au  service  avec  rang  de  sous-lieutenant  au  régiment  de  Beauce,  en 
1785,  jusqu'en  1790.  Émigré  en  1791;  rentré  en  France  par  ordre  des  princes  en 
1792;  a  pris  du  service  dans  l'armée  royale  de  Normandie  eu  1797,  et  y  est  reste 
tous  les  ordres  du  comte  de  Frotté  jusqu'en  1800.  A  seize  ans  de  services  y  compris 
quatre  campagnes  dans  l'armée  royale  de  Normandie,  pins  dix  ans  de  grâce. 
(Commission  de  1814,  16e  tableau,  n°  il.)—  Reçu  par  Mgr  le  duc  de  Berrj. 
(Fiches  de  classement .) 

(5)  Porté  t.  I,  p.  5G0.  —  Né  le  28  août  1727.  Est  de  Paris.  —  Vit-ut  du  régi- 
ment de  Bourbon-Busset,  incorporé. —  Mousquetaire,  première  eompiguie,  en 
1745,  mais  n'a  pas  joint;  aide  de  camp  de  M.  de  Montai  pondant  la  campagne  de 
1745;  cornette  en  17 40,  capitaine  même  année,  réformé  eu  17*9  (i  la  paix),  re- 
placé en  1757,  rang  de  mestre  de  camp  en  17G7,  retiré  le  22  juin  17(17,  avec  des 
appointements  de  retraite  de  G00  livres.  —  1765,  propre  à  être  à  h  tète  d'un 
corps.  —  17G5,  mérite  d'être  avancé.  (Registre  de  Royal-l'icardie-cavalerie,  de 
17G5Ù  1776,  fol.  21.)  (b). 

(a)  Le  31  janvier  1824,  M.  le  maréchal  marquis  de  Lnuriston,  ministre  de  la  maison  du  roi, 
avait  demandé,  pour  cet  officier,  ta  croix  de  Saint-Louis,  objet  de  tous  ses  désirs.  Le  maréchal 
exposait  que  M.  de  Carbonnel  avait  été  cild  de  la  manière  la  plus  honorable  dans  plusieurs 
ordres  du  jour,  pour  s'être  fait  remarquer  dans  diver.es  affaires  en  Catalogne,  et  notamment 
à  celle  du  18  juillet  (1S2:>),  où  il  avait  eu  la  cuisse  fracassée,  blessure  qui  le  retenait  i  l'hôpital 
militaire  de  Mont-Louis.  —  Une  note  de  son  inspecteur  général,  le  baron  Meynadier,  en  lt>22  , 
porte  :  —  Officier  de  mérite,  instructeur  très-capable,  servant  avec  distinction  ;  ternie,  excellent 
pour  manier  un  bataillon  :  conduite  exemplaire.  (Dossiers  alphaùcliques.)—  lu  autie  de 
Carbonnel  (Victor),  lieutenant  au  5G<--  de  ligne,  a  été  tué  le  13  juillet  1812,  à  D  inabourg,  en 
Russie.  (Mêmes  dossiers.) 

~(t>)  Fils  de  inessire  Louis-François-Martial  Desmonîiers,  chevalier,  Seigneur,  comte  de  Me- 
rimille,  mestre  de  camp  de  cavalerie,  capitaine-lieutenant  des  gendarmes  de  la  p,cine,  et  de 
dame  Marguerite-Françoise  (le  Jaucen  de  la  Pcriere;  parrain,  mes-dre  François- Armand  des 
Monticrs,  comte  de  Merinville,  capitaine  de  cavalerie,  chevalier,  gouverneur  de  Narbonnc; 
marraine,  dame  Marie  de  Lignerac,  veuve  de  messire  Louis-Marie  de  Soudeilles,  lieutenant  du 


506  CHEVALIERS 

marquis  Desmontiers  de  Merinville  (François-Louis-Augusle), 
nommé  en  1795  (1);  le  comte  de  Chabo-Laserrc  (Charles- 
Louis  )  (2)  ; 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  U.  —  François-Louis-Augustin,  fils  de  très-haut  cl 
puissant  seigneur,  messire  François-Martial  Desmontier,  vicomte  de  Merinville, 
capitaine-sous-lieutenant  des  gendarmes  ordinaires  de  la  garde  du  roi,  et  maré- 
chal de  camp  de  ses  camps  et  armées  (a),  et  de  très-haute  et  puissante  dame 
Charlotte-Elisabeth  Gallucy-L'Hospital.  (Acte  de  naissance.)—  Pension  de  5,300 
livres  le  i«  octobre  1787,  comme  premier  guidon  de  la  compagnie  réformée  des 
gendarmes  de  la  garde,  à  présent  colonel,  attaché  à  Reine-cavalerie,  ladite  pension 
devant  être  supprimée  quand  il  obtiendra  des  appointements  supérieurs  à  ceux  de 
mille  livres,  dont  il  jouit  comme  colonel  attaché  à  Reine-cavalerie,  ou  quand  il 
sera  promu  maréchal  de  camp.  (Dossiers  des  pensions  avant  1780,  n°  o,028.) 

(2)  Porté  t.  I,  pp.  582  et  038,  parmi  les  dignitaires  de  Tordre.  —  Cornetle 
au  régiment  de  Chevreuse-cavalerie  en  1753,  capitaine  dans  Mestrc-de-camp- 
général-dragons  en  1735,  mestre  de  camp  d'un  régiment  de  cavalerie  en 
1715,  colonel  commandant  le  régiment  des  volontaires  royaux  (plus  tard  légion- 
royale)  en  1747,  brigadier  môme  année,  maréchal  de  camp  en  1738,  lieutenant 
général  en  1762,  commandeur  de  Tordre  en  1765,  grand'-croix  en  1773,  mort 
en  1780.  (Mémoires  concernant  l'institution  de  l'ordre,  pp.  93  et  96.)  — En  1739, 
pension  de  8,000  livres  pour  lui   tenir  lieu   des   9,000  livres   quil    avait   comme 

.  colonel  de  la  légion  royale;  pension  de  1,500  livres  sur  le  trésor,  et  pension  de 
1,500  livres  sur  Tordre  de  Saint-Louis.  Gouverneur  d'Arras  en  1769.  Né  le 
16  septembre  1715,  fils  de  messire  Charles-Antoine  de  Chabo  de  la  Serre, 
mestre  de  camp  et  ancien  lieutenant  des  gendarmes  de  monseigneur  le  Dauphin, 
et  de  dame  Anne  deBayanne  de  Lattier.  (Dossiers  des  généraux.)—  Nous  n'avons 
pu  retrouver  la  date  de  sa  nomination  comme  chevalier  de  Saint-Louis,  mais  sa 
pension  sur  Tordre  établirait  sa  qualité,  quand  même  il  ne  figurerait  pas  parmi  les 
dignitaires. 

roi  de  la  province  de  Limosin.  [Acte  de  naissance,  dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°  1,480.) 
—  Qualifié  au  titre  de  ce  dossier,  baron  de  Merinville. 

(a)  Nous  n'avons  pu  retrouver  ta  date  de  sa  nomination  comme  chevalier  de  Saint-Louis. 
Selon  d'Hozier,  il  aurait  été  promu  dans  l'ordre  après  l'affaire  d'Ettingen,  en  1743.  Voici  son 
acte  de  naissance  et  ses  service*  :  né  à  Paris,  le  11  janvier  1721;  fils  de  haut  et  puissant  sei- 
gneur messire  François  Louis-Martial  Desmontiers,  marquis  de  Merinville,  capitaine-lieutenant 
des  gendarmes  de  la  Reine,  et  mestre  «le  camp  de  cavalerie,  et  de  haute  et  puissante  dame  Mar- 
guerite-Françoise de  Jaucen.  {Acte  de  naissance.)  -  l.c  vicomte  de  Merinville  (François-Martial 
Desmontiers),  né  le. ..,  mousquetaire  en  1738,  troisième  guidon  des  gendarmes  de  la  garde,  rang 
de  mestre  de  camp,  en  1741,  deuxième  guidon  même  année,  premier  guidon  en  17^2,  blesse 
à  Dettingen  en  1743,  troisième  enseigne  en  1743,  brigadier  en  1747,  deuxième  enseigne  en  1748, 
premier  enseigne  en  1749,  deuxième  sous- lieutenant  en  1753,  maréchal  de  camp  en  175S,  pre- 
mier sous-lieutenant  en  1701,  lieutenant  général  en  1702.  Gouverneur  de  troisième  classe  à  Nar- 
%  bonne,  en  1780.  Pensions  sur  le  trésor,  quatorze  mille  cinq  cent  quarante  livres.  A  fait  les  carn- 
%  pagnes  de  1742  à  1748,  et  celle  de  1701  en  Allemagne.  A  reçu  une  blessure  considérable,  à  Det- 
tingen,  en  1743.  (Dossiers  des  généraux.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  507 

Le  clievalier  de  Chabo  (1);  de  Cussy  (  Pierre-Àuguste- 
Hypolite- Charles- Frédéric -Rodolphe),  capitaine  au  (3e  ré- 
giment d'infanterie  de  la  garde  royale,  nommé  le  1er  août 
1830  à  Rambouillet  (2);  de  Saint-Marsault  (Claude-Gréen), 
sous-lieutenant  des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de 
Beauvau,  nommé  le  9  novembre   1785  (3); 

Le  comte  de  Bonnevie  de  Pogniat  (Gilberl-Marie-Hypolite), 
ancien  officier,  nommé  le  31  janvier  J  81  o  (4);  de  Bonnevie 

(J)  Cornette  dans  Dessales-cavalerie  en  4753,  capitaine  en  1735,  rang  de 
meslre  de  camp  en  17-58,  brigadier  en  4739  et  colonel  de  la  légion  royale,  maré- 
chal de  camp  en  4761,  mort  en  1777.  Pensions  :  0,000  livres  sur  l'extraordinaire 
des  guerres,  5,800  livres  sur  le  trésor,  4,000  livres  sur  l'ordre.  (Dossiers  des  gé- 
néraux.)—  Nous  n'avons  pas  retrouvé  sa  nomination  comme  clievalier,  prouvée  du 
reste  par  la  pension. 

(2)  Fils  de  François-Augustin  (voir  plus  haut,  p.  471),  et  de  dame  Caroline,  née 
de  Steinhausen;  né  à  Manheim  le  24  janvier  4795.  —  Cuirassier  au  8e  régiment  en 
1812,  brigadier  et  maréchal  des  logis  en  4813,  sous-lieutenant  au  29e  léger  même 
année,  lieutenant  au  1er  léger  (devenu  régiment  du  Roi,  infanterie  légère  en  1814), 
du  25  novembre  4815  au  22  octobre  4815;  lieutenant  au  G'-  régiment  d'infanterie 
de  la  garde  royale  à  la  formation;  breveté  capitaine  en  4817  ;  capitaine  au  même 
régiment  le  49  mars  4825  jusqu'au  23  août  4850.  —  Campagnes  :  1812,  1815  et 
1814.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  23  février  4814.  (Registre  du  6*  Je  la 
garde,  vol.  111,  fol.  40.)  —  Rang  de  chef  de  bataillon.  (J unitaire  militaire  de  1850, 
p.  210.)  —  Aujourd'hui  vicomte  de  Cussy.  —  11  fut  reçu  à  Valognes  le  45  août 
1850,  par  le  marquis  de  Laroche-Fontenilles,  colonel  du  1er  grenadiers  à  cheval, 
qui,  lorsque  son  régiment  quitta  l'armée  royale  le  1"  août  pour  rentrer  dans  sa 
garnison,  resta  auprès  du  roi  et  accompagna  Sa  Majesté  jusqu'à  son  embarquement. 
M.  de  Cussy,  non  moins  iidèle,  fut  un  des  trois  officiers  du  0e  de  la  garde  qui  sui- 
virent aussi  le  roi  jusqu'à  Cherbourg. 

(5)  Page  du  roi,  grande-écurie  en  17GG,  sous-lieutenant  dans  Reine-dragons  en 
1770,  capitaine  à  la  suite  dudtt  régiment  en  1772,  capitaine  réformé  en  1777, 
sous-lieutenant  des  gardes;du  corps  du  roi,  deuxième  compagnie  française,  en  1778, 
colonel  en  178 5,  chevalier  de  Saint-Louis  le  9  novembre  1785,  lieutenant  même 
compagnie,  en  178G.  (Registres,  gardes  du  corps  du  roi,  ^compagnie  française, 
4750,  fol.  7.)  —  Porté  plus  haut,  p.  270,  comme  commandeur  en  1814  (était  alors 
maréchal  de  camp),  et  p.  280,  comme  grand'-croix  en  1821  (était  alors  lieutenant 
général). 

(4)  A  seize  ans  de  services,  y  compris  sept  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce. 
(Commission  de  4814,  22e  tableau,  n"  59.) —  11  fut  reçu  par  son  beau-père,  le 


508  CHEVALIERS 

( Jean-Batiste  Pogniat),  ancien  officier  de  marine,  nommé  lo 
5  juillet  181  \  (1);  de  Poignat  (Nicolas-François-Julie-Jean  de 
Bonnevie),  sous-lieutenant  des  gardes  du  corps  de  Monsei- 
gneur comte  d'Artois,  nommé  le  G  novembre  1780  (2);  l\u- 
gnat,  lieutenant-colonel  de  Lorraine- infanterie,  nomme 
avant  1720  (3);  Montagnon  (Valentin),  lieutenant  do  la 
compagnie  des  Monnaies  à  Mende,  nommé  le  (.3  novem- 
bre 1791  (4); 

comte  île  Durât,  maréchal  de  camp.  (Xote  de  la  famille.)  —  L'orthographe  du 
nom  est  Poignat. 

(1)  Enseigne  de  vaisseau  en  178  i.  (Registres,  mouvements,  t.  VI,  p.  71i>,  Ar- 
chives de  la  marine.)  —  Lieutenant  de  vaisseau  en  1780.  [Liste  générale,  1787, 
t.  I,  p.  189,  mêmes  archives.)  —  Mort  à  Loiient  le  15  novembre  1820.  [Registre 
de  l'ordre,  de  1811  à  1830,  fol.  55,  mêmes  archives.)  —  Etait  aux  six  combats 
livrés  par  M.  de  Suffren.  Blessé  très-grièvement  au  combat  du  G  juillet  178:2  (\oir 
la  Gazette  de  France  du  lcr  avril  1783),  et  devant  Gondelour  eu  1783.  Emigré  ; 
retraité  capitaine  de  frégate  en  1814,  capitaine  de  vaisseau  honoraire  en  1810. 
(Note  de  la  famille.) 

(2)  Né  à  Riom  le  28  octobre  1754.  Élève  de  l'École  militaire  en  1705,  sous- 
lieutenant  aux  dragons  d'Orléans  en  1772,  sous-lieutenant  des  gardes  du  corps  de 
Monseigneur   comte    d'Artois,    en    1781,    capitaine    de  cavalerie,    même  année, 

lieutenant-colonel   le —    Novice    des    ordres  militaires    et  hospitaliers  de 

Notre-Dame  de  Montcarmel  et  de  Saint-Lazare,  en  1774.  {Registre,  gardes  du 
corps  des  Princes,  1771-1791,  gardes  d'Artois,  compagnie  d'Jlsace.)  —  ^  icomte 
de  Poignet.  (État  militaire  de  1790,  p.  107.)—  Il  fit  la  campagne  de  1792  a  l'ar- 
mée des  princes,  se  rendit  ensuite  à  Turin,  auprès  de  Madame,  comtesse  d'Artois, 
y  resta  jusqu'en  1798,  rentra  en  France  en  1800,  et  mourut  en  1811.  (Note  de  la 
famille.) 

(5)  Poignat  ,  né  à  Auhiac  ,  près  de  Riom.  Cadet  en  1093,  enseigne  en  1691, 
lieutenant  en  1095,  capitaine  en  1701  ;  a  été  blessé,  n'a  pas  discontinué  ;  chevalier 
de  Saint-Louis.  (Registre  de  1G89  à  1720,  fol.  419  verso,  régiment  de  Lorraine- 
infanterie.) —  Major  en  1751.  (Registre  de  1750  à  1734,  fol.  573  verso ,  même 
régiment.)  —  Lieutenant-colonti  en  1740,  mort  en  1741.  (Registre  de  \~ô 'ta  1748, 
fol.  519,  même  régiment.) 

(4)  Né  le  23  mai  1749,  à  Isenbeim,  fils  de  Pierre  Montagnon  et  de  Anne- 
Marie  Gucruni.  (.4cte  de  naissance.)  —  Cavalier,  compagnie  de  Maréchaussée  des 
Monnaies  en  1707,  sous-brigadier  en  1709,  brigadier  en  1773,  exempt  (rang  de 
sous -lieutenant)  en  1782,  sous-lieutenant  réformé  et  tout  de  suite  incorpore  unis 
la  gendarmerie  nationale  en  1791,  lieutenant  même  année;  retraité  a\ec  une  pen- 
sion de  700  francs  pour  cause  d'infirmités    le    1"  frimaire   an  V,    ladite    pension 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  501) 

De  Cholior  de  Cibeins  (Laurcnt-Gabriel-Hector)  (1),  ancien 
officier,  nommé  le  25  décembre  181  o  ;  le  marquis  de  Comeiras 
(Louis-Henri-Joseph-Delpueeli),  ancien  officier,  nommé  le  20 
août  1821  (2);  de  Comeiras  de  Peudemar  (  Philibert-César- 
Delpuech),  capitaine  d'infanterie  dans  la  légion  "de  Coudé, 
nommé  le  2  juillet  1770  (3); 

convertie  en  solde  de  retraite  de  G00  frar.es  ,  le  Ier  vendémiaire  an  VIII.  (Etat  de 
services, daté  d'Orléans,  le  3  juillet  181-i,  signé  Monta  gnon,  et  certifié  conforme  aux 
originaux  qu'il  avait  sous  les  yeux,  par  M.  Colas  de  La  noue,  adjoint  au  maire 
d'Orléans.) — Mort  le  1er  janvier  1859.  Pension  de  3U0  lianes  à  sa  veuve,  Louise- 
Victoire-Adéliiïde  Bourbon,  née  le  11  novembre  1771  à  Sully-sur-Loire  (Loiret), 
tille  de  Joseph  Bourbon  et  de  Thérèse  Pkilippeau.  (Dossiers  des  pensions, 
n°  33,9-fi.)  —  Brigadier  de  la  compagnie  des  Monnaies  eu  1707,  exempt  en  178:2, 
lieutenant  de  la  gendarmerie  nationale  en  1791  ;  a  obtenu  sa  retraite  en  l'an  IV, 
le  18  fructidor.  {Gendarmerie  nationale,  contrôle  des  lieutenants,  registre  n"  \, 
département  de  la  Lozère,  fol.  393.)  —  Mêmes  services  jusqu'au  13  fructidor 
an  V  (Ie1'  septembre  1796);  demande  sa  retraite,  connue  hors  d'état  de 
continuer  de  servir,  par  suite  de  fatigues  et  de  blessures  militaires.  A  fait 
les  campagnes  de  1793,  1794,  1795.  A  trente-deux  ans  six;  mois  vingt-deux 
jours  de  services.,  y  compris  trois  campagnes.  (Mémoire  de  proposition  pour  la 
retraite.) 

(1)  Né  à  Lyon  le  2G  octobre  1730.  Mousquetaire,  première  compagnie,  en  I7G9, 
sous-lieutenant  dans  Gommissaire-général-cavalerie  en  1772,  rang  de  capitaine  en 
1773;  a  payé  le  prix  d'une  compagnie;  reste  attaché  à  la  formation  de  177G;  ca- 
pitaine en  second  en  1780,  capitaine  commandant  en  1781,  chef  d'escadron  à  la 
formation  de  1788,  a  abandonné  en  1792.  —  1772,  se  conduit  bien.  [Registre  de 
Commissaire-général-cavalerie,  de  1788  à  1791,  fol.  31.)  Porté  pluVIiaut, p.  i33. 

(2)  Delpuech  de  Commeiras,  né  le  10  octobre  17G7  ;  cadet  gentilhomme  eu  la 
compagnie  des  cadets  gentilshommes  de  l'École  militaire;  rang  de  sous-lieutenant 
dans  les  troupes  en  1782  ;  sous-lieutenant  dans  Bourbon-dragons  en  1783,  démis- 
sionnaire en  1791.  (liegislre  Bourbon-dragons  (3e),  de  17t>8à  1793,  fol.  93.)  — 
Émigré,  filleul  de  M.  le  prince  Coulé,  fils  du  lieutenant  gênerai  porte  plus  haut, 
p.  467. 

(3)  Né  le  .  . .  novembre  1737  à  Montpellier.  Lieutenant  dans  Navarre  en  17J7, 
lieutenant  au  bataillon  de  milice  de  Montpellier  en  17î',i,  lieutenant  en  second  aux 
grenadiers  de  France  en  1737,  lieutenant  eu  1739,  capitaine  dans  la  légion  de 
Coudé  eu  17GG,  reforme  en  177G,  attaché  comme  capitaine  au  régiment  de  Vien- 
nois même  année,  attaché  au  4''  chasseurs  eu  1779,  chevalier  île  Saint-Louis  en 
1777,  capitaine  commandant  au  bataillon  d'infanterie  des  chisseurs  des  Cévennes 
en  1781.  [Registre  du  Ie  cliasscurs  à  cheval  [Cévennes],  de  1781  à  1788,  fol.  22.) 


510  CHEVALIERS 

Le  duc  de  Duras  (Emmanuel-Félicité  de  Durfort  (1);    du 
Langrune,  ingénieur  en  chef  du  roi,   nommé  en   1701  (2); 

—  Capitaine  commandant  à  la  formation  de  17SS  (a)  lieutenant-colonel  de  ce  ba- 
taillon— ci  en  1791,  chef  de  brigade  en  l'an  III,  mort  à  l'hôpital  de  Rivesalte,  pK  - 
Perpignan,  en  fructidor  an  IV.  [Registre,  chasseurs  royaux  de  Provence,  1791, 
fol.  10.)  (b). 

(1)  Nous  ne  pouvons  dire  à  quelle  époque  il  reçut  la  croix  de  Saint-Louis,  mais 
sa  nomination  doit  être  antérieure  à  1746.  La  qualité  est  du  reste  établie  par  la 
dignité  de  maréchal,  dont  il  fut  revêtu  (article  o  de  FÉdit  de  1 09 3) .  —  Ne  le  19 
décembre  1715.  D'abord  comte  île  Durfort.  Mousquetaire  en  1731.  Duc  de  Dur- 
fort,  sur  la  démission  de  son  père,  et  capitaine  dans  Duchayla- cavalerie  en  177)3. 
A  fait  la  campagne  d'Italie.  Colonel  d'un  régiment  de  son  nom,  plus  tard  Puvsésrur, 
en  1734;  a  fait  les  campagnes  de  173 i,  1733  et  1742;  brigadier  et  colonel  du  ré- 
giment d'Auvergne  en  1743;  a  pris  le  nom  de  duc  de  Duras  eri  1711  ;  a  fait  les 
campagnes  de  17  45,  17 ii  et  1743;  s'est  distingué  au  combat  d'Ettingen  ;  était  à 
Fontenoy;  maréchal  de  camp  en  1743,  et  aide  de  camp  du  Roi  en  1745,  I7if>  et 
1747  ;  était  à  Rocoux  et  a  Lawfeld  ;  lieutenant  général  en  1748  ;  ambassadeur  extra- 
ordinaire en  Espagne  en  1752;  gouverneur  du  château  Trompette  en  1755,  pair  de 
France  même  année,  reçu  au  Parlement  en  1757;  employé  en  Allemagne  même 
année;  était  à  Hastcmbeck,  à  la  conquête  de  Félecforat  de  Hanovre,  et  apporta  au 
Roilaconventionde  Closler-Sevcn;  premier  gentilhomme  delà  chambre  du  Roi,  place 
vacante  par  la  mort  du  duc  de  Gesvres,  même  année;  a  été  employé  en  Allemagne 
par  lettres  de  17G0  et  1761,  et  s'est  distingué  à  la  tête  des  détachements  qu'il  com- 
mandait. (Pinart,  t.  V,  pp.  521  à  523.)  —  Maréchal  de  France,  mort  à  Versailles 
le  G  septembre  1789.  (Note  à  la  main,  même  ouvrage,  archives  de  la  guerre.)  (c). 
—  Maréchal  de  France  le  24  mars  1775.  —  Chevalier  des  ordres  en  1767,  a  été 
commandant  en  chef  en  Bretagne  en  1758;  gouverneur  et  lieutenant  général  de 
la  Franche-Comté  depuis  1770.  (État  militaire  de  1784,  pp.  G3  et  04.) 

(2)  Ses  noms  étaient  Ilercule-IIue  de  Caligny.  Il  fut  chargé,  en  1685,  des  ou- 
vrages de  Belle-Isle,  du  Port-Louis  et  de  l'islc  d'Houac.    Capitaine  réformé    à   la 

{a)  En  1779,  on  avait  attaché  un  bataillon  d'infanterie  à  chaque  régiment  de  chasseurs  à 
cheval;  en  1788,  ces  bataillons  en  furent  distraits  et  formèrent  des  bataillons  d'infanterie  légère. 

[b)  Un  autre  M.  de  Comeiras  (Louis  Dclpuech)  nous  a  été  signalé  comme  avant,  on  le  croit 
du  moins,  reçu  la  croix  de  Saint-Louis.  Cet  officier,  né  le  25  août  1732,  a  SahU-Hypolitc,  volon- 
taire dans  Royal-Corse  en  17'i5,  lieutenant  dans  Navarre  en  17-V7,  réformé  en  17a9  (ù  la  paix), 
lieutenant  en  second  aux  grenadiers  de  France  en  1750,  aide-major  en  17GG,  rang  de  capitaine 
en  1757,  est  mort  en  1759.  [Registre  de  1T48  a  1703,  t.  II,  fol.  2S9.  régiment  des  grenadiers  de 
France.)  —  Rien  n'indique  qu'il  ait  été  chevalier  de  Saint-Louis.  Il  n'est  point  porté  aux  re- 
gistres de  l'ordre,  et  il  n'avait  que  douze  ans  de  services  comme  officier;  d'après  la  famille,  i!  a 
été  tué  à  Minden.  —  Nous  n'avons  pu  davantage  retrouver  la  croix  de  Saint-Louis  de  M.  de  Co- 
meiras (François,  d'après  la  famille»,  né  a  SainMIypolite,  soldat  en  1717,  lieutenant  en  second 
en  1720,  lieutenant  en  1722,  capitaine  en  17^7  [registre  de  1730  à  1735,  fol.  503  verso,  régi- 
ment de  Ifitssiqinj),  major  en  1738, passé  lieutenant-colonel  au  régiment  Royal-Corse.  [Registre, 
de  1734  à  17'i8,  meme  régiment,  fol.  U21.)  —  Brigadier  en  17^*7.  [État  militaire  de  1759, 
p.  129.) 

[c)  Nous  n'avons  pu  retrouver  également,  ni  sur  les  registres  de  l'ordre,  ni  sur  ceux  de  la 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  511 

la  Farge,  garde  du  corps  du  roi ,  compagnie  de  Charost, 
chevalier  de  Saint-Louis  le  G  février  1749  (1);  Regnard  des 
Coudrécs    (Nicolas-Arcliambault),   nommé   en  1788   (2);   le 

suite  du  régiment  de  Yivarais  en  1GSG,  il  fut  envoyé  en  Dauphiné  en  1GS7,  pour 
y  avoir  soin  des  places  de  cette  province;  il  fut  ingénieur  en  chef  à  Grenoble  en 
1G92,  à  Ypres  en  1G9G,  à  Maubeuge  en  1702;  il  avait  servi  auï  sièges  du  comté 
de  Nice  et  du  château  de  Monlmélianen  1002,  à  ceux  de  Deinse  et  de  Dixmude, 
où  il  fut  blessé  et  brûlé  en  1693,  à  celui  d'Ath  en  1G07.  Etant  à  l'armée  de  Flan- 
dre en  1702,  il  entra  dans  Rhimberg,  et  servit  avec  la  plus  grande  distinction 
pendant  le  bombardement  de  cette  place.  Employé  à  Tbionville  en  1703,  il  en 
sortit  pour  le  siège  de  Brisauk,  où  il  eut  la  cuisse  percée.  Il  commanda  une  bri- 
gade d'ingénieurs  en  Allemagne,  en  Bavière  et  à  la  bataille  d'Hochstett  en  170  r,  et 
obtint  la  croix  de  Saint-Louis  après  cette  campagne.  Directeur  des  fortifications  de 
la  Provence,  il  servit  à  l'armée  d'Italie,  et  était  aux  sièges  de  Verue,  du  comté  de 
Nice  et  de  Cbivas  en  1705,  de  Turin,  où  il  fut  blessé,  en  170G.  Passé  de  là  en  Es- 
pagne, il  se  trouva  à  la  bataille  d'Almanza,  et  dirigea  les  sièges  de  Lerida  en  1707, 
et  de  Tortose  en  1708.  Directeur  général  des  fortifications  des  places  de  la  Nor- 
mandie en  1710,  brigadier  des  armées  du  Roi  en  1721,  il  mourut  le  20mai  172a. 
(Pinart,  t.  VIII,  p.  330.)  (a). 

(1)  De  la  Farge  (Antoine),  natif  d'Oreval,  diocèse  de  Germent,  garde  du  corps 
du  Roi  en  172i,  porte-étendard  en  17iS,  sous-brigadier  en  1733  ;  pension  de 
200  livres  sur  le  trésor  en  1733;  retiré  en  1755.  (Registre,  deuxième  compagnie 
française,  1730,  fol.  13  verso  et2G  verso.)  —  Nous  n'avons  pu  retrouver  la  men- 
tion de  la  croix  de  Saint-Louis  du  chevalier  de  Bullioud  (Jacques-Bénigne),  qui 
nous  a  été  signalé  en  même  temps  que  M.  de  la  Farge.  Cet  ollicier,  né  à  Sens  le 
27  novembre  1720,  lieutenant  eu  second  en  J75S_,  enseigne  en  1730,  lieutenant  en 
17-42,  capitaine  en  17-io,  s'est  retiré  en  17G3  avec  une  pension  de  500  livres.  [Re- 
gistre du  régiment  de  Tournaisis,  de  17G3  à  177G,  fol.  15.)  —  Il  n'y  a  rieu  qui 
soit  relatif  à  la  décoration,  ni  au  registre  du  corps  ni  à  ceux  de  l'ordre. 

(2)  Porté  t.  Il,  p.  127.  —  13  décembre  17G1.  Le  1G,  armée  du  Bas-Rbin, 
compagnie  de  Dubourg  :  Nicolas  Arcbambault  Regnard,  cornette,  par  (la  promo- 
tion de)  d'Agard  à  une  lieulenance.   {Registre  n°  23,  contrôle,   cavalerie  et  dra- 

Restauration,  la  nomination  de  M.  le  duc  de  Duras  (Ainédée  Bretagne-Malo),  garde  du  corps  du 
Roi  en  1"83,  capitaine  en  Î1S9,  émigré,  colonel  en  1S1U,  et  plu>  tard  maréchal  de  camp,  rang 
Hz  1814.  [Dossiers  des  généraux.)  —  Pair  de  France,  chevalier  des  ordres,  et  premier  gentil- 
homme de  la  chambre  du  Roi;  il  lut  ci  pendant  chevalier  de  Saint-Louis,  or  il  est  porté  avec 
cette  qualité  et  celle  d'officier  de  la  Légion  d'honneur,  dans  les  Annuaires  militaires  de  la  Res- 
tauration, entre  autres  dans  celui  de  1830,  p.  2'j. 

(a)  Son  père,  Jean  Anténor  de  Caligny,  portait  le  nom  de  do  Luc,  et  était  petit-lils  de  Jean 
Hue  de  Caligny,  qui  rendit  d'importants  services  à  Henri  IV,  et  de  Marie  de  la  Rivière  de  Missy, 
de  la  famille  de  ce  nom,  qui  descend  en  ligne  directe  de  Richard  1er,  duc  de  Nonirn.hc.  beau- 
frère  de  Ilugaes-Capet.  11  était  en  lo-o  directeur  des  fortitiçations  de  Belle-Ile  et  Port-Louis  en 
Bretagne,  où  il  fit  exécuter  les  projets  de  Vauban,  11  mourut  en  170U,  laissant  quatre  enfants, 
tous  ingénieurs  et  chevaliers  de  Saint-Louis  comme  lui,  u'apiès  la  notice  que  nous  anal;  sons, 


512  CHEVALIERS 

baron  do  Reviers  (Arthur-François-Joseph)  (1),  et  le  baron  rie 
Roubin    (  Jean  -  Baptiste  -  Pons  -  Marie  -  Joseph  -  Henri  -  Ville 

gons,  du  1«  juin  I7G0  au  1er  mat  17G5,  dragons  de  Flamarens,  fol.  269  rmo.) 
—  iô  décembre  1761.    Archnmbault-Regnard    des  Bertiers  (Nicolas).    [Registre 

n°  19,  cavalerie  et  dragons,  rang  des  cornettes  ou  lieutenants  en  second,  de  17  50 
à  17G5,  dragons  de  Flamarens,  ci-devant  Lillebonne,  fol.  1-iG  verso.) i  novem- 
bre ITG-i  :  compagnie  de  Durfort  de  Cizau  :  Nicolas  Archambault-Re<Tnard  des 
Coudrées,  sous-lieutenant,  par  promotion  de  Piquet  de  Montervaux  à  une  licute- 
nance.  (Registre  n<>  25,  contrôle,  de  mai  17G5  an  ler  janvier  1771,  fol.  223 
dragons  de  Damas,  ci-devant  de  Coigny,  et  auparavant  de  Flamarens.)  — 10  juil- 
let 17G9  :  le  27  (juin  sans  doute)  à  Nevers  :  compagnie  de  Cazeau  :  le  sr  Michel 
Persanne  de  Guy  on,  sous-lieutenant,  par  abandonnement  du  sr  des  Coudrées. 
[Même  registre,  fol.  2-25.)  — Regnard  des  Coudrées  (Nicolas  Arcbamljaud),  né 
le  ...,  cornette  le  15  décembre  17G1,  réformé  à  la  nouvelle  composition  de  1703, 
replacé  sous-lieutenant  le  4  novembre  17G-1,  a  abandonné  eu  1709,  pour  acheter 
une  charge  de  commissaire  des  guerres.  —  17G5,  il  a  de  la  vivacité  avec  un  bon 
fond.  —  17GS,  bon  sujet.  (Registre  des  dragons  de  Damas  (12e;,  de  17G5  à  1776, 
fol.  55  verso.)  —  Commissaire  des  guerres  adjoint  sans  appointements,  à  Philip- 
peville,  le  1er  avril  17G9.  (État  général  des  commissaires  des  guerres  en  17G9,  ar- 
chives de  la  guerre.)  —  Ensuite  titulaire.  —  Pension  de  1,020  livres  en  178S.  — 
Nicolas  Arehambault,  lils  de  maître  Edme  Regnard,  avocat  au  Parlement,  et  de 
dame  Thérèse-Robert'me  Legril,  son  épouse,  né  à  Paris  le  15  août  47-41 ,  baptisé  le 
16  à  Saint-Nicolas  des  Champs.  (Acte  de  naissance,  dossiers  des  pensions  avant 
1789,  n°  15,198.) 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  314.  —  Né  le  2  octobre  1789  à  Chapelle-Guillaume 
(Eure-et  Loir),  fils  de  messire  Jean-Franeois,  et  de  dame  Denisc-Charlotle-Adé- 
ldïde  Debruet,  marié  le  22  juillet  182i  à  demoiselle  Marie-Cornélie  de   Couvert. 

savoir:  1°  Jean  Antcnor,  né  en  1057, chevalier  de  Saint-Louis  en  1G0U  (porté  t.  I,  p.  120,  sous 
le  nom  de  Calini,  d'après  le  registre  des  archives  de  la  guerre),  mort  en  1731,  directeur  des 
fortifications  de  Bourgogne  et  commandeur  de  Tordre,  toujours  d'après  la  notice  indiquée.  11 
ne  figure  pas  dans  la  liste  chronologique  des  dignitaires  de  l'ordre,  tle  ÎG03  à  1785 ,  niais  il  y 
avait  alors  deux  classes  de  commandeurs:  les  commandeurs  titulaires  à  îi,000  livres  rie  pension, 
et  les  commandeurs  en  expectative,  c'est-à-dire  autorisés  à  porter  le  cordon  rouge,  jusqu'à  ce 
qu'il  y  eût  des  cominanderics  vacantes.  C'est  sans  doute  un  de  ces  derniers  cordons  qu'il  ob- 
tint; 2°  Hercule,  connu  sous  le  nom  de  Ungrune,  né  en  10 55  e:  cité  plus  haut;  3°  Antoine, 
chevalier  de  Luc,  Messe  au  siège  de  Nainur  en  1003,  et  plus  tard  lieutenant  des  maréchaux  ce 
France  en  Touraine  ;  '-*"  Louis  Roland,  appeté  le  chevalier  de  Caligny,  né  en  1077,  entré  dans  le 
corps  du  génie  en  170.!  (chevalier  de  Saiiit-Louis  le  19  mars  1710,  d'après  la  famille),  nommé 
en  172S  a  la  direction  des  places  et  ports  de  la  Normandie,  vacante  par  la  mort  de  son  lure 
Hercule,  et  mort  a  Valogncs  en  17W.  Enfin  Anténor-Louis  Hue  de  Caligiiy-Cruyningen  ,iiotn 
d'utic  baronnie  près  de  Bruges),  fils  de  Louis  Roland,  ingénieur  en  1734,  mourut  en  1772,  in- 
génieur en  chef  à  la  llougue,  et  chevalier  de  Saint-Louis.  Deux  de  ses  petits-fils  ont  été  lues 
l'un  à  Eylau,  l'autre  à  Lut/en.  Nous  empru  lions  ces  renseignements  à  une  tres-intércssantc 
notice  publiée  en  1850  dans  le  Journal  des  armes  spéciales  par  M.  Augoyat,  lieutenant-  olonol 
du  génie,  notice  dans  laquelle  se  trouvent  établis  les  brillants  services  de  ces  ofliciers,  dont  le 
nom  est  resté  populaire  dans  l'arme  à  la(|iielle  ils  appartenaient. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  513 

neuve)  (1  ),  capitaines  aux  dragons  de  la  garde  royale,  nommés 
à  Rambouillet  le  1er  août  1830;  Desminières  (Louis-Postel), 
nommé  en  1757  (2)  ;  le  chevalier  Desminières  (Louis-Postel), 
nommé  en  1 702  (3)  ; 

— Mousquetaire  (lieutenant  de  cavalerie),  deuxième  compagnie,  le  1er  juillet  1814; 
brigadier  (capitaine),  le  8  juillet  1815;  lieutenant  en  second  aux  dragons  de  la 
garde,  à  la  formation,  10  octobre  1813  ;  lieutenant  eu  premier,  1 1  septembre  1 81  G; 
capitaine  en  second  le  22  février  1821,  capitaine  commandant  le  15  décembre 
182G.  A  f.iit  la  campagne  d'Espagne  en  1S25,  en  entier,  dans  les  provinces  de  Bis- 
caye, Ca>lille,  Manche  et  Andalousie.  —  Baron.  —  Chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur le  l«-*r  juillet  1823.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  par  ordonnance  du  1er  août 
1850.  —  Licencié  le  2  septembre  1830.  [Registre  des  dragons  de  la  garde  royale, 
t.  II,  foi.  21.)  —  Reviers  de  Mauny,  rang  de  chef  d'escadron.  {Annuaire  militaire 
de  1850,  p.  217.) 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  314.  —  Né  le  &  juin  1792  à  Yilleneuve-lès-Avicnon 
(Gard),  lils  de  M.  Marie-Joseph-Augustin,  et  de  dame  Anne-Mari:uerite-Matilde 
Ca'vet  de  Montolivet,  marié  le  25  janvier  1819  à  demoiselle  Éiisabeth-Louise-Pul- 
chérie  Dusmeniel  de  Sommery.  —  Elève  à  l'Ecole  militaire  de  cavalerie  en  1811, 
sous-lieutenant  au  5°  cuirassiers  en  1815,  lieutenant  aide  de  camp  du  maréchal 
prince  de  Broglie  en  1813,  capitaine  idem  en  1817,  capitaine  en  second  aux  dra- 
gons de  la  garde  royale  en  1821,  capitaine  commandant  en  1827.  —  Campagnes: 
1815  en  Allemagne,  181-i  eu  Erince,  1825,  en  entier  eu  Espagne.  —  Capitaine 
au  corps  royal  d'état-major,  division  de  cuirassiers,  1er  corps,  armée  des  Pyré- 
nées en  1825;  en  disponibilité  même  année  (après  la  campagne)  ;  corps  ro\al  d'é- 
tat-major,  deuxième  division  de  cavalerie  de  la  garde  royale,  le  2  janvier  1824 
•(avant  son  entrée  aux  dragons).  — Baron.  —  Chevalier  de  la  Lég:on  d'honneur 
en  1815,  officier  en  1825,  chevalier  de  Saint-Louis  par  ordonnance  du  1«  août 
1850.  — Blessé  en  1814,  près  de  Chàlons,  d'un  coup  de  lance  qui  lui  a  traversé 
l'épaule  droite.  A  eu  trois  chevaux  tués  sous  lui,  dans  différentes  affaires. —  Etant 
retiré  dans  ses  foyers,  pendant  les  cent-jours,  a  commandé  des  volontaires  royaux, 
sous  les  ordres  du  comte  de.Bernis,  commissaire  du  Roi,  dan»  le  département  du 
Gard.  —  Démi>siounaire,  rayé  des  contrôles  le  50  août  1850.  [Registre  des  dra- 
gons de  la  garde  royale,  t.  II.  fol.  25.) 

(2)  Porté  t.  I,  p.  440.  —  Est  des  Essards  en  Normandie.  Né  le  le  janvier  4717. 
Lieutenant  en  second  en  1753,  lieutenant  en  1741,  capitaine  en  1744,  a  délaissé 
en  1759.  (Registre  de  1718  à  17G5,  t.  I,  fol.  22  verso,  régiment  de  Champagne.) 

(3)  Porté  t.  I,  i).  351.  —  Est  des  Essards  en  Normandie.  Né  I.:  20  janvier 
1729.  Lieutenant  en  1743,  capitaine  en  1740,  en  seoond  à  la  réforme  (à  la  paix 
en  1719),  replacé  à  une  compagnie  en  175 i,  retiré  en  17GG,  avec  une  pension  de 
reiraite  de  400  livres.  —  17G5,  propre  à  faire  un  capitaine  de  grenadiers.  —  17G4, 
bon  capitaine  d'infanterie.  [Registre  du  régiment  de  Champagne,  de  1705  à  177G, 
fol.  28  verso.) 

III.  53 


5U  CHEVALIERS 

De  Meniglaise,  nommé  le  15  septembre  1711  (1);  la  jv. 
rouse  (Louis),  nommé  en  1771  (2);  le  comte  de  Pont- 
martin  (Josepli-Antoine-Ferrar),  nommé  en  1780  (3);  le 
baron  Gressot  (François-Joseph-Fidèle),  maréchal  de  camp, 

(1)  Porté  t.  I,  p.  525,  et  t.  II,  p.  74.  —  Capitaines  à  cheval  :  M.  de  Meniglaize, 
commandant  les  qnatre  compagnies  à  pied.  —  Bernard  de  Droullin,  chevalier  de 
Meniglaize,  né  au  château  de  Meniglaize,  province  de  Normandie,  en  juillet  1700. 
Sous-lieutenant  dans  Normandie  le  28  novembre  1715,  mousquetaire  noir  le  22 
mai  1714,  jusqu'au  15  avril  1719,  qu'il  quitta  la  compagnie  pour  aller  faire  la 
campagne  d'Espagne,  aide  de  camp  de  M.  de  Flavacour  son  oncle;  lieutenant 
réformé  à  la  suite  de  Mestre-dc-camp-général-dragons  le  19  juillet  1710,  capi- 
taine réformé  le  12  juillet  1722,  capitaine  reformé  chez  lui  avec  500  livres  d'ap- 
pointements en  1723,  a  commandé  une  compagnie  de  milice  dans  le  bataillon  de 
Montreuil,  milice  de  Fabiise,  en  1727.  A  reçu  l'ordre  de  rejoindre  Mestrc-de-camp- 
général-dragons,  pour  y  servir  comme  capitaine  réformé  le  15  février  1755,  re- 
placé capitaine  le  27  octobre  1757,  cbevalier  de  Saint-Louis  le  lu  septembre  1711. 
Blessé  à  la  bataille  d'Ettingen  d'un  coup  de  canon  au  ventre.  Blessé  une  seconde 
fois  au  combat  de  Saye,  en  Bolième,  dont  il  eut  600  livres  de  gratification,  et  eut 
un  cheval  bien  blessé,  et  un  autre  tué  à  la  bataille  d'Ettingen,  dont  il  eut  aussi  une 
gratification  de  000  livres.  Il  a  eu  depuis  ce  temps-là  une  gratification  de  ù'ÛO  li- 
vres pendant  les  années  17-45,  1740,1718.  Il  a  fait  toutes  les  campagnes  de  guerre 
qui  se  sont  faites  depuis  qu'il  sert.  11  s'est  trouvé  à  quinze  sièges,  et  a  été  assiégé 
dans  Prague.  Il  est  monté  à  l'escalade  de  Prague  à  la  tète  de  cent  dragons,  et  fit  bat- 
tre aux  champs  son  tambour  sur  le  rempart,  qu'il  n'y  avait  pas  encore  trente  dra- 
gons démontés.  La  cour  donna  une  gratification  au  tambour.  (Etat  des  services 
des  officiers  de  Mestre-de-camp~gënéral-dragons  en  1751,  carton  du  régiment, 
archives  de  la  guerre.) 

(2)  Porté  t.  I,  p.  012.  —  Né  le  22  octobre  1715,  à  Seiras  en  Languedoc.  Dra- 
gon dans  Nicolay  en  1755,  maréchal  des  logis  dans  Saluces  en  1745,  cornette  eu 
17-i8,  réformé  en  qualité  de  lieutenant  à  500  livres  d'appointements,  à  la  suite,  en 
1-749  (à  la  paix);  cornette  en  1757,  lieutenant  en  1760,  premier  lieutenant  à  li 
formation  de  1770,  retiré  en  1777,  avec  500  livres  d'appointements.  —  170», 
exact  à  ses  devoirs.  (Registre  de  Mestre-de-camp-général-cavalerie,  de  1765  à  1770, 
fol.  59  verso.) 

(5)  Porté  t.  Il,  p.  290.  — Le  marquis  de  Ponlmarlin  (c'est  une  erreur  :  il  était 
comte),  mestre  de  camp  commandant  du  régiment  Mestre-de-camp-général-cuva- 
lerie,  colonel  du  régiment  prowncial  d'artillerie  de  Grenoble,  lieutenant  des  gar- 
des du  corps  du  Itoi,  compagnie  de  Luxembourg.  (Registre,  troiipes  provinciales, 
1782  ,  fol.  6.)  Cette  mention  comble  la  lacune  signalée  au  t.  II,  p.  201  (lin  de  la 
note).  M.  de  Pontmartin  ne  fit  que  passer  au  régiment  provincial  de  Grenoble, 
■avant  traité  sans  doute  aussitôt  d'une  charge,  non  pas  de  lieutenant,  niais  de  sous- 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  515 

nommé  en  1814  (1);  de  Noirmont  (René-Hypolite-Lom- 
bard),  capitaine  au  régiment  Royal-Comtois,  nommé  le  o 
octobre   1788   (2);    de   Saumery  (Jacques-François  Dumcs- 

lieutenant  des  gardes  du  corps.  Si  l'on  trouve  quelques  erreurs  dans  notre  travail, 
on  nous  les  pardonnera,  nous  l'espérons,  en  voyant  que  les  registres  que  nous  con- 
sultons n'en  sont  pas  exempts. 

(1)  Porté  plus  haut,  pp.  101-102  et  275.  —  Né  à  Delemont  (Suisse),  le  7  sep- 
tembre 1770. —  Enfant  de  troupe  (cadet,  autre  Etat)  au  régiment  de  Reinach-suisse 
en  1777,  sous-lieutenant  même  régiment  en  1788.  lieutenant  en  1792,  liceneié  même 
année,  et  mis  en  subsistance  dans  le  03e  d'infanterie.  Adjoint  aux  adjudants  généraux 
en  1705,  aide  de  camp  du  général Seherer,  et  capitaine  en  1795,  chef  de  bataillon 
en  1799,  aide  de  camp  du  général  Pierre  Viantaix  eu  1800,  employé  au  camp 
de  Brest  en  1 80 i_,  et  au7e  corps  de  la  grande  armée  en  1805.  Adjudant  comman- 
dant en  1807,  employé  à  Tétat-major  de  la  grande  armée,  et  au  corps  d'observa- 
tion en  Poméranie,  même  année,  puis  au  4e  corps  de  la  grande  armée  ;  employé 
à  J'état-major  de  l'armée  d'Espagne  en  1808,  et  de  la  grande  armée  en  Allemagne 
en  1809,  chef  d'état-major  du  corps  d'année  du  général  Revnier,  puis  employé 
auprès  du  major  général  même  année.  Employé  à  Bayonne  en  1811,  à  l'état-major 
de  la  grande  armée  en  1812,  chef  d'état-major  du  7c  corps  de  la  grande  armée 
même  année.  Général  de  brigade  en  1812,  employé  au  11e  corps  de  la  grande  ar- 
mée en  1813,  commandant  du  grand  quartier  général  en  1814,  chef  d'étal-major 
du  corps  royal  des  grenadiers  et  chasseurs  à  pied  de  France  (ex-garde  impériale) 
même  année;  disponible  le  29  mars  1815;  sous-chef  d'état-major  du  grand  quar- 
tier général  de  l'armée  du  Nord,  le  2G  mai  1815;  mis  en  non-activité  au  mois 
d'août  suivant.  Maréchal  de  camp  au  corps  royal  d'état-major  en  1818,  et  compris 
dans  le  cadre.  Chef  d'état-major  de  la  lre  division  militaire  en  1820,  aide-major 
général  dans  la  garde  royale  en  1823.  Disponible  le  21  août  1830,  compris  dans 
le  cadre  de  réserve  en  1831,  admis  à  la  retraite  le  1er  janvier  1835.  {Dossiers  des 
généraux.)  S'est  particulièrement  distingué  à  la  bataille  du  2  frimaire  an  IV  à 
l'armée  d'Italie,  ainsi  que  cela  est  consigné  dans  le  rapport  officiel  du  général  en 
chef,  et  constaté  par  la  lettre  que  lui  a  adressée  le  minisire  de  la  guerre  Dubayet, 
par  laquelle  il  prévient  qu'en  témoignage  de  sa  satisfaction,  le  gouvernement  l'a 
nommé  au  grade  de  capitaine.  (État  de  services,  en  l'an  XIII,  même  dossier.)  On 
trouvera  plus  loin,  p.    535  ,   son  père  chevalier  de  Saint-Louis  en  1792. 

(2)  Né  à  Paris  le  15  décembre  1750;  sous-lieutenant  attaché  au  corps  des  dra- 
gons le  18  juin  1768;  lieutenant  au  régiment  provincial  de  Paris  le  5  mai  1772; 
lieutenant  dans  Royal-comtois  le  28  juillet  1773;  capitaine  en  second  le  28  fé- 
vrier 1778  ;  capitaine  commandant  le  1er  mai  1783,  de  la  compagnie  de  chasseurs 
le  6  août  1786.  —  Le  29  mai  1781,  gratification  de  .->00  livres.  —  1785,  excellent 
officier  de  guerre.  —  Le  5  mai  1782,  écrit  à  M.  le  marquis  de  la  Fayette  qu'on 
s'occupera  de  l'avancement  de  M.  de  Noirmont,  eu  égard   à  la  distinction  de  ses 

33. 


516  CHEVALIERS 

niel)  (.4),  et  le  chevalier  de  Saumery  (c2),  capitaines  nux 
dragons  de  Thianges;  Taffard ,  capitaine  de  milice  au  ba- 
taillon de  Libourne,  nommé  en  1762  (3);  Saint-Bonnet 
de  Taffard  (Pierre-Léocade),  capitaine  aide-major  au  niùme 

services  dans  l'armée  des  États-Unis  d'Amérique,  où  il  a  servi  en  qualité  de  lieute- 
nant-colonel. [Registre  de  Royal-comtois,  de  1770  a  1788,  fol.  17.)  —  Lieutenant- 
colonel  du  33e  régiment  d'infanterie  le  23  juillet  1791,  démissionnaire  le  G  no- 
vembre su. vaut.  Registre  de  Royal-comtois  (75e),  de  1788  à  1793,  fol.  M.)  —  A 
servi  aux  États-Unis  pendant  l'espace  de  trois  ans,  où  il  a  obtenu  les  brevets  de 
major  et  de  lieutenant-colonel,  ainsi  que  la  croix  de  Tord,  e  de Saint-Sinatus  (Cin- 
ciunatus  :  nous  respectons  l'orthographe  du  registre,  orthographe  qui  ne  lait  pas 
honneur  à  l'instruction  de  l'employé.)  —  A  fait  les  campagnes  de  1781,  178-2, 
1783,  1784.  en  Amérique.  —  Nommé  a  une  place  de  capitaine  dans  la  garde  du 
Roi,  le  30  novembre  1791.  (Registre  des  services  des  officiers  de  Royal-comtois 
(73°),  1788  à  1793,  fol.  10.) 

(1)  L'orthographe  du  nom  est  de  Sommery.  —  Né  le  2<i  octobre  1G88,  est  de 
Paris,  réside  à  Sommery,  prés  Neuehâtel,  en  Normandie.  Mousquetaire  en  1703, 
lieutenant  aux  dragons  de  Sommery  en  1707,  capitaine  en  1708,  rang  de  lieute- 
nant-colonel en  1744,  lieutenant-colonel  du  régiment  en  1746,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  à  présent  gouverneur  d'Obernlieim.  [Registre,  cavalerie,  1731  à  1703,  dra- 
gons de  Thianges,  Sommery  de  1709  à  1731,  ensuite  La  Suze,  puis  Asfeld, 
fol.  "293,  verso)  —  Le  comte  de  Sommery,  brigadier  de  dragons  en  17-17.  (Gazelle 
de  France  du  23  mars  17-47.) 

(2)  Cornette  en  1707,  lieutenant  même  année,  capitaine  en  1711,  a  eu  une 
compagnie  dans  ce  régiment,  réformé  à  la  paix,  replacé  en  17-12,  major  en  1713, 
rang  de  lieutenant-colouel  en  17-H,  chevalier  de  Saint-Louis,  à  présent  endigue 
des  gardes  du  corps.  (Registre,  cavalerie,  de  1731  a  17G5,  fol.  293,  verso,  Dra- 
gon* de  Thianges.)  —  L'orthographe  du  nom  est  de  Sommery.  —  Le  chevalier  de 
Sommery,  ci-devant  enseigne  des  gardes  du  corps,  troisième  compagnie  française, 
brigadier  en  1743,  maréchal  de  camp  le   10  mai  17-18.  {État  militaire  de  1739, 

P-  MO-) 

(3)  Jules  Taffard,  né  le  16  août  1721  à  Bordeaux  ;  lieutenant  au  bataillon  de  Milice 
de  Libourne  en  17-H,  aux  grenadiers  en  1743,  capitaine  des  grenadiers  postiches 
en  17-47,  des  grenadiers  en  17G0,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1702.  A  été  blessé 
à  la  tète  dans  un  détachement,  et  a  Lavvleld  ;  est  frère  du  capitaine  aide-major  de 
ce  bataillon  ;  a  fait  quatre  campagnes  dans  la  dernière  guerre.  (Registre,  milices, 
1739,  fol.  21-4,  bataillon  de  Libourne.)  —  Du  plus  grand  zèle  pour  le  service. 
(Registre,  régiments  provinciaux,  1771,  fol.  126  verso,  régiment  de  M ar mande.) 
—  Taffart.— Rang  de  lieutenant-colonel  en  1773,  retraité  en  1778,  avec  l,MW 
livres  d'appointements.  [Registre,  1773,  fol.  100  verso,  régiment  de  Mar- 
ina ru!  e.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  517 

bataillon,  nommé  en  1760  (1);  de  Verdonnet  (François), 
ancien  officier,  nommé  le  31  octobre  18io  (2);  le  comte 
de  Verdonnet  (Paul),  ancien  officier,  nommé  le  10  dé- 
cembre 1814  (3);  le  comte  de  Verdonnet  (Durand- 
Étienne-François-Victor),  mousquetaire,  deuxième  compa- 
gnie, nommé  le  17  novembre  1814  (i);  le  chevalier 
Verdonnet  (François),  capitaine  aux  grenadiers  royaux  de 
Coïncy,  nommé  le   10  décembre   1757  (o);    des  Montis  de 


(1)  Né  le  10  décembre  17] 8  à  Bordeaux;  enseigne  dans  ce  bataillon  en  1734, 
lieutenant  en  1735,  aide-major  en  1744,  capitaine  en  1737,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  le  27  septembre  17G0. —  A  quitté. —  11  a  un  frère,  capitaine  des  grenadiers 
postiches  de  la  Tresne.  —  Il  en  a  eu  un  autre  tué  en  Corse.  (Registre,  milices, 
1739,  fol.  215,  bataillon  de  Libourne.)  —  Capitaine  en  1737,  jusqu'au  licencie- 
ment, capitaine  dans  ce  régiment,  en  1773.  (Registre,  régiments  provinciaux, 
1771,  fol.  127,  régiment  de  Marmande.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  193.  —  Sous-lieuteuant  en  1783  au  régiment  d'Angou- 
lême,  lieutenant  en  1789,  embarqué  nour  la  Martinique  en  1791,  avec  son  régi- 
ment. Émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des  princes  avec  les 
officiers  de  son  régiment,  et  les  suivantes  dans  l'infanterie  noble,  jusqu'au  licencie- 
ment général  de  l'armée  de  Condé.  A  vingt-huit  ans  de  services,  y  compris  neuf 
campagnes.  (Commission  de  1814,  15e  tableau,  n°  39.) 

(5)  Porté  plus  liaut,  p.  122.  —  Émigré  en  1791,  a  fait  la  campagne  de  1792 
dans  la  coalilion  d'Auvergne,  puis  est  passé  à  l'armée  de  Condé  en  1793;  il  y  est 
resté  jusqu'en  1801  dans  l'infanterie  noble,  et  a  fait  toutes  les  campagnes.  A  vingt 
ans  de  services,  y  compris  neuf  campagnes,  plus  dit  ans  de  grâce.  (Commission 
de  1814,  18e  tableau,  n"  38.) 

(4)  Porté  plus  haut,  p.  130.  —  Reçu  par  Monsieur.  (Fiches  de  classement.)  — 
Emigré  en  1790.  Sous-lieutenant  à  l'armée  des  princes  eu  1792,  lieutenant  en 
179G;  services  interrompus  en  1802;  mousquetaire,  deuxième  compagnie,  en 
4814,  rang  de  capitaine,  pour  prendre  rang  dans  ce  grade  du  1er  juillet  1800. 
Capitaine  à  l'état-major  de  la  garde  royale  en  1813,  à  la  formation  ;  compris  dans 
la  réforme  de  1817  ;  capitaine  au  corps  royal  d'état-major  à  sa  création  en  1818; 
employé  au  camp  de  Saint-Omer  en  1829.  —  Campagnes  de  17'.'^  à  1801  inclus,  à 
l'armée  des  princes  ;  1S13,  en  France,  avec  les  princes. —  Chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  le  23  mai  1823.  Marié  le  9  >eptemi>re  1813  à  Mlle  de  Salignac 
de  la  Mothe-Fénelon.  —  Mort  à  Paris  le  lrr  mars  1830.  [Dossiers  alphabétiques.) 

^5)  Né  en  1710,  à  Verdonnet,  en  Auvergne;  lieutenant  de  milice  en  1734,  de 
grenadiers  postiches  en  1746,  de  grenadiers  en  1747,  capitaine  de  grenadiers 
postiches  même  année,  capitaine  de  grenadiers  en  175G,  chevalier  de  Saint- Louis 


518  CHEVALIERS 

Boisgautier    (François-Jacques),    chevau-léger  de  la  garde, 
nommé  en  1770  (1);  des  Montis  de  Boisgautier  (Roland - 

Joseph-François)  ,   chevau-léger   de   la  garde ,    nommé    en 

1791   (2); 

Le  chevalier  de  Permangle (Jean-Baptiste  deChouly),  ancien 
officier,  nommé  en  1813  (3);  le  marquis  de  Reyniès  (Éticnne- 
Trophime-François-Pierre  Seguin),  ancien  officier,  nomme 
le  27  mars  1816  (I)  ;  le  chevalier  Pageot  (François),  nommé 
en  1814  (5);  Foubert  de  Bizy  (Jean-Baptiste-Louis-Bruno), 
capitaine-trésorier   au  6e    de    la  garde  royale,    nommé  en 

le  10  décembre  1737,  commandant  de  ce  bataillon  en  1761  ;  s'est  trouvé  à  !  i  ba- 
taille de  Plaisance,  et  à  l'affaire  du  Col  de  l'Assiette.  [Registre,  milice,  1739,  ba- 
taillon  de  Clennont,  fol.  172.)  -  Cité  en  note  plus  haut,  p.  122,  comme  n'ayant 
pas  été  retrouvé. 

(1)  Porté  t.  I,  p.  397.  -  De  Boisgauthier,  chevau-léger  le  20  novembre  1,1». 
Il  représente  qu'il  est  fds  de  Me  (Messire),  et  demande  à  jouir  des  privilèges  de  sa 
naissance. -François-Jacques  des  Moutis,  écuyer,  sieur  de  Boisgautluer,  présente 
par  M.  de  Vieux-Pont  le  20  novembre  1744.  A  fait  les  campagnes  de  171..  et 
suivantes.  Réside  à  Moulins  en  la  Marche,  par  Mortagne  (Perche).  {Registre, 
chevau-légers  de  la  garde,  1711  à  1787,  fol.  22.)  -  L'orthographe  du  nom  est 
des  Moutis  de  Boisgautier. 

(2)  Porté  t.  II,  p.  484,  sons  le  nom  de  Desmontis,  ce  qui  est  une  erreur  d  im- 
pression. —  Né  le  15  mars  1732,  proposé  par  M.  de  Boisgautluer,  chevau-léger; 
inscrit  le  15  mars  1707,  a  fait  ses  exercices  en  1767.  -  Réside  à  Saiut-Marlin  de 
Fay,  près  Moulins  en  la  Marche.  (Même  registre,  surnuméraires,  loi.  U.)  — 
Inscrit  sous  le  nom  de  Boisgauthier.  -  L'orthographe  est  des  Moutis  de  Bois- 
gautier. 

(5)  A  vingt-sept  ans  de  services,  y  compris  cinq  campagnes.  {Commission  de 
1814,  25e  tableau,  »•  94.)  —  Nommé  le  31  janvier  1813,  reçu  le  19  février  par 
Monsieur.  [Fiches  de  classement.)  —  Porté  plus  haut,  p.  197. 

(4)  A  dix-neuf  ans  neuf  mois  et  treize  jours  de  services,  y  compris  une  cam- 
pagne, plus  dix  ans  de  grâce.  [Commission  de  1814,  31e  tableau,  n°  3.) 

(5)  Porté  plus  haut,  p.  104.  -  Né  le  19  juillet  17GG,  au  cap  françau,  a 
Saint-Domingue.  -  Capitaine  d'une  compagnie  de  gardes  soldés,  à  Saint-Do- 
mingue, en  1791,  adjudant  de  la  place  et  de  la  ville  du  fort  Dauphin,  en  l.J-, 
commandant  des  forts  et  dépendances  de  Ouanaminthe,  même  année,  lieutenant- 
colonel  au  10G«  en  1795,  chef  de  brigade  même  année,  et  commandant  par  in- 
térim la  province  du  Nord;  général  de  brigade  en  l'an  IV,  rentré  eu  France  en 
l'an  V,  repassé  à  Saint-Domingue  avec  le  général  Hédoutillc  même  année,  rentre 
en  France  en  l'an  VII,  mis  à  la  disposition  du  ministre  de  la  manne  en  l  an         , 


DE  DIVERSES  EPOQUES.  519 

181 G  (1);  du  Canet  (Pierre-Fauehcu),  major  du  régiment 
de  Navarre,  nommé  en  1777  (2)  ;  Bolderu  (Jacques),  capitaine 

employé  à  Saint-Domingue,  non  compris  dans  la  réorganisation  de  l'Etat-major 
des  armées  en  Tan  IX,  maintenu  cependant  en  activité  et  fait  prisonnier  par  les 
Anglais  en  1803  ;  rentré  en  France  en  181 1,  et  commandant  le  département  de  la 
Haute-Saône  ;  employé  à  Besancon  en  1815,  mis  en  non-activité  en  1814,  lieute- 
nant général  le  7  janvier  1815,  en  non-activité  le  1"  septembre  1820,  retraité  le 
1er  janvier  1825,  avec  une  pension  de  6,000  francs.  A  cinquante-deux  ans  six 
mois  et  dix  jours  de  services,  y  compris  dix-neuf  campagnes.  (Dossiers  des  géné- 
raux.)—  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1811,  officier  en  1814.  —  Avait 
reçu  deux  sabres  d'honneur  avant  la  création  de  la  Légion  d'honneur.  —  Ne  fut 
nommé  légionnaire  qu'en  1811,  par  suite  de  sa  captivité. —  Proposé  pour  la  crois 
de  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  en  1819,  proposition  ajournée,  parce  que 
le  nombre  des  titulaires  excédait  quatre  cents,  chiffre  réglementé  par  l'ordonnance 
de  1816.  —  Le  22  avril  1811,  à  sa  rentrée  en  Frauce,  le  comte  Decrès,  ministre 
de  la  marine,  lui  écrivit  :  «  J'ai  rendu  compte  à  l'empereur,  Général,  de  la  ma- 
nière très-distinguée  dont  vous  avez  servi  à  Saint-Domingue,  et  je  vous  préviens 
qu'en  conformité  des  ordres  de  Sa  Majesté,  j'ai  transmis  au  ministre  de  la  guerre, 
par  ma  dépêche  du  18  de  ce  mois,  les  témoignages  avantageux  que  j'avais  reçus, 
relativement  à  votre  conduite  dans  la  colonie.  J'ai  en  même  temps  invité  Son  Excel- 
lence à  vous  tenir  disponible  dans  l'intérieur.  »   (Mêmes  dossiers.) 

(1)  Né  àDunkerque  le  2i  février  1783,  fils  de  Bruno-Nicolas-Foubert  de  Bizy, 
et  de  Isabelle-Jeanne-Barbe-Carpeau  de  Maricourt.  —  Hussard  au  5°  régiment  en 
l'an  XI  (1803),  passé  au  19e  de  ligne  en  Tan  XII  (1804),  sous-lieutenant  en  1S07, 
lieutenant  en  1809,  capitaine  en  1811,  passé  au  1er  léger  en  1814,  capitaine- 
trésorier  au  6e  de  la  garde  en  1816,  major  au  7e  de  ligne  en  1822,  passé  au  55e  en 
1823,  et  au  61e  en  1830,  sous-intendant  militaire  de  3e  classe  en  1832, 
de  2e  classa  en  1853,  retraité  en  1845  avec  une  pension  de  3,600  francs. —  A  cin- 
quante-cinq ans  cinq  mois  et  neuf  jours  de  services,  y  compris  treize  campagnes.  — 
Mort  le  25  avril  1851.  —  Pension  de  730  francs  à  sa  veuve,  née  Azelie-Mirthé- 
Constance  Dumesnil.  (Dossiers  des  pensions,  n°  84,567.)  —  Chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  en  1811.  (Même  dossier.)  —  Officier.  (Amiuaire  militaire  de  1835, 
p.  49.) 

(2)  Du  Canet  (Pierre  Fauchey),  né  le  1"  mars  1759;  est  de  Gensac,  en 
Guyenne.  Lieutenant  dans  Navarre  le  1er  mars  1756,  capitaine  le  23  mars  1762, 
sous-aide-major  le  Ie*  février  1763,  aide-major  le  10  septembre  1764,  nmjor  du 
régiment  de  Neustrie  le  18  avril  1776. —  Gratifications  de  100  livres  les  21  mai 
1766,  1er  janvier  et  26  décembre  1768,  17  juin  1770,  et  24  mai  1772.  —  1764, 
excellent  sujet. —  1766,  très-distingué.  —  1767,  un  des  meilleurs  aides-majors  de 
l'infanterie. —  1768,  sera  un  major  de  la  première  distinction.  —  1774,  s'est  dis- 
tingué à  la  guerre. —  Blessé  d'un  coup  de  feu  à  la  poitrine,  étant  aux  volontaires 
de  Saint-Victor.  (Registre  de  Navarre,  de  1765  ci  1776,  fol.  10.)  —  Chevalier  de 


520  CHEVALIERS 

aux  dragons  de  la  reine,  nommé  en  1737  (1);  Baulrierti 
(Jean- Baptiste),  capitaine  au  même  régiment,  nommé  le 
26  mars  1758  (2);  du  Merdy  de  Quillien  (Jean-Louis  , 
chef  d'escadron  aux  dragons  de  la  reine ,  nommé  le 
23  mars  1790  (3)  j 

Saint-Louis,  le  29  décembre  1777,  pour  être  décoré  le  lrr  mars  1778.—  Gratifi- 
cation de  G00  livres  le  5  mars  1780.—  Le  19  mars  1780.  quitte  avec  l'assurance 
d'une  lieutenance-colonelle  de  grenadiers  royaux,  ou  d'un  régiment  provincial, 
et  une  pension  de  1,200  livres  en  attendant.  —  Le  24  juin  1780,  commission  de 
lieutenant-colonel,  et  500  livres  d'augmentation  de  traitement.  —  {Registre  du 
régiment  de  Neustrie,  de  1776  à  1778.) 

(1)  Porté  t.  II,  p.  79.  —  DuBotderu  (Jacques),  lieutenant-colonel,  né  Ie22juillel 
1G97,  au  cliûleau  de  Kerdreau,  paroisse  de  Ploua,  province  de  Bretagne.  Dragon 
dans  Rouan  en  4710,  capitaine  au  même  régiment  en  171  i.  incorporé  dans  la 
Reine-dragons  en  1715,  chevalier  de  Saint-Louis  le  25  octobre  1757.  replacé  en 
1745,  lieutenant-colonel  en  1746.  A  l'ait  comme  cornette  quatre  campagnes;  s'est 
trouvé  aux  sièges  d'Er,  du  Quesnoy,  de  Landau  et  de  Fribourg.  A  fait  connue 
capitaine  en  Italie  les  campagnes  de  1755,  1754,  1755.  S'est  trouvé  aux  sièges  de 
Pissiqucton  (Pizzigitone),  de  Tortose,  aux  batailles  de  Parme  et  deGuastalla;  a  fait 
toutes  les  campagnes  de  la  guerre  commencée  en  1741  ;  a  commandé  pendant  huit  mois 
trois  cents  dragons  à  pied,  détachés  de  son  régiment,  pendant  la  campagne  de  171. >  ; 
a  commandé  un  autre  détachement  de  deux  cents  dragons  à  pied,  dans  la  vallée  de 
Sillac,  pendant  six  semaines,  pour  contenir  les  Barbets,  avant  que  la  cavalerie 
n'eût  pu  entrer  en  Piémont.  S'est  trouvé  à  la  bataille  de  Notre-Dame  de  Loulme, 
et  commandait  le  régiment  à  la  bataille  de  Plaisance.  S'est  trouvé  dans  plusieurs 
combats  ou  détachements  de  guerre.  (État  de  services  des  officiers  de  la  Reine- 
dragons,  1751,  carton  du  régiment,  archives  de  la  guerre.) 

(2)  Du  Botdéru  (Jean-Baptiste),  natif  d'Hennebon  en  Bretagne,  fils  de  feu 
Jacques  du  Botdéru,  lequel  a  servi  dans  les  dragons  pendant  quarante-trois  ans,  et 
s'est  retiré  lieutenant-colonel  du  régiment,  avec  1,200  livres  de  pension. —  Est 
entré  au  service  à  l'âge  de  treize  ans,  en  qualité  de  volontaire  en  1745,  a  été  fait 
lieutenant  la  même  année,  capitaine  en  1755.  A  fait  toutes  les  campagnes  du  régi- 
ment, depuis  qu'il  y  est  entré  ;  s'est  trouvé  à  toutes  les  actions  où  le  régiment  a  été. 
Était  en  1746  à  la  bataille  de  Plaisance,  où  il  fut  blessé.  (Inspection  de  1761, 
dragons  de  la  reine,  carton  du  régiment,  archives  de  la  guerre.) — Bolderu  (Jean- 
Baptiste),  né  le  27  mars  1726,  est  d'ilennebon.  Capitaine  garde-côte  au  port  Louis 
en  1740,  lieutenant  aux  dragons  de  la  reine  en  1745,  capitaine  en  1755,  a  quitté 
en  1762.  (Registre,  1751  à  1765,  fol.  258,  dragons  de  la  reine.) 

(5)  Né  le  28  mai  1745.  Cornette  le  9  mai  1762,  rtformé  en  1765,  replacé 
sous-lieutenant  le  l«r  mai  1764,  lieutenant  le  2  février  1770,  rang  de  capitaine  le 
24  mars  1775. —  10  juillet  1779,  écrit  qu'il  serait  nommé  à  son  rang  à  une  place 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  521 

Le  marquis  de  Roqucfeuil  (Louis-Barthélemy-Frédéric- 
Marie-ïsaac),  ancien  officier,  nommé  le  1  1  novembre  181-4(1); 
le  comte  de  Roquefeuil  (Charles-Louis-Germain),  ancien  offi- 
cier, nommé  le  30  juin  1815  (2);  de  Roquefeuil  (Casimir), 
ancien  officier,  nommé  le  3  juillet  1810  ;  le  comte  de  Roque- 
feuil (François),  ancien  officier,  nommé  le  0  mars  1817;  le 
vicomte  de  Roquefeuil  (Gustave),  major  de  brigade,  nommé 
le  18  juin  1817;  le  vicomte  de  Roquefeuil  (Aimar-Louis- 
Balthazar),  chef  de  bataillon,  nommé  le  25  avril  1821;  de 
Roquefeuil  (Edouard),  capitaine  au  1er  grenadiers  achevai  de 
la  garde  royale,  nommé  le  30  octobre  1829  ;  le  marquis  de 
Boysseulh  (Louis),  lieutenant-colonel  de  mousquetaires, 
nommé  le  15  décembre  1795;  le  comte  de  Roisseulh  (Marc), 
colonel,  nommé  le  10  juillet  1799  ;  de  Boislinard  (Jean-Louis), 
chasseur  noble,  nommé  le  25  octobre  1797;  Chaumartel 
(André-Thomas-Jean),  chevalier  de  Saint-Louis  le  29  mai 
1796(3); 

de  capitaine,  sans  payer  de  prix  de  compagnie.  —  Capitaine  en  second  le  16  juillet 
1780. —  Capitaine  commandant  le  18  février  1785.  Clief  d'escadron  à  la  formation 
du  1er  mai  1788.  —  À  donné  sa  démission  le  16  juillet  1701.  —  Le  1"  janvier 
1768  et  le  50  décembre  1760,  gratifications  de  200  livres.  —  Le  7  avril  1775, 
idem  de  550  livres  ;  le  27  février  1785,  et  le  14  mars  1780,  idem  de  100  livres. — 
Le  6  novembre  1770,  traitement  de  000  livres  par  an.  {Registre,  Heine-dragons 
(6e),1788àl795,  fol.  5.) 

(1)  Reçu  par  Monseigneur,  duc  d'Angoulème,  le  20  novembre  1814.  (Fiches 
de  classement.) 

(2)  Reçu  le  50  juillet  1815  par  Mgr  le  duc  de  Berry.  (Fiches  de  classe- 
ment.) 

(5)  Le  nom,  recopié  en  1814,  a  été  mal  écrit;  si  le  Registre  de  l'émigration, 
fol.  57,  dit  Chaumartel,  voici  ce  que  dit  le  dossier  :  Le  comte  de  Chaumontel  (An- 
dré-Thomas-Jean),  garde  du  corps  du  Roi,  compagnie  de  Luxembourg,  le  15  mars 
1770,  était  aux  journées  des  5  et  6  octobre  1789,  a  fait  la  campagne  de  1702  à 
l'armée  des  Princes,  et  celles  de  1795  à  1801  à  l'armée  de  Coudé,  sous-lieute- 
nant des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Luxembourg,  à  la  réorganisation, 
le  1"  juillet  1814,  breveté  colonel  le  17  août  suivant,  décédé  à  Versailles  en  acti- 
vité de  service  et  jouissant  d'un  traitement  de  6,000  francs,  le  25  octobre  1814. 
—  Pension  de  750  francs  à  sa  veuve,  née  Marie-Amédée  de  Bonnet.  (Cartons  al- 
phabétiques.) 


522  CHEVALIERS 

De  Chàtcauvieux  (Claude-Marie-Henri), nommé  en  181  4(1 ); 
De  Sinard  (Frédéric-Louis-Maxime  do  Chevallier),  ancien 
officier,  nommé  le  li  novembre  181  i  (2);  le  comte  de 
Sinard  (Jean- Jacques),  ancien  officier,  nommé  le  10  dé- 
cembre  1814   (3); 

Ducheyron-Dupavillon  (  Jean-François  ),  ancien  officier, 
nommé  le  15  janvier  1817  (4);  Ducheyron,  garde  du  corps 
du  roi,  nommé  le  3  juin  17DG; 

Le  chevalier  du  Pavillon,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé 
en  1771   (o)  ; 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  76.  —  Garde  du  corps  du  roi,  compagnie  écossaise,  le 
11  décembre  1774;  brigadier  à  la  réorganisation,  le  29  juin  181-1;  maréchal  des 
logis  le  1er  septembre  même  année,  retraité  comme  capitaine  le  1er  novembre 
1815,  avec  une  pension  de  1,200  francs.  (Cartons  alphabétiques.) 

(2)  Le  comte  de  Sinard  (Maxime),  ancien  lieutenant.  — Emigré  en  1791,  a  fait 
la  campagne  de  1792  dans  les  gardes  d'Artois,  celles  de  1793  jusqu'en  1797, 
dans  la  cavalerie  noble  de  l'armée  deCondé;  sous-lieutenant  au  service  de  Prusse, 
régiment  du  général  Courbière  ,  en  1797  ;  démissionnaire  et  rentré  en  France  en 
180G;  capitaine  dans  la  légion  du  Nord  en  1800,  retraité  en  1811  en  raison  de  ses 
blessures  et  de  ses  bons  services.  A  vingt-neuf  ans  de  services,  dont  vingt-deux, 
y  compris  six  campagnes  en  émigration,  et  sept  ans,  y  compris  une  campagne, 
dans  Tannée  nationale.  (Commission  de  1814,  11e  tableau,  no  50.) 

(3)  Sous-lieutenant  dans  Limusin-infanterie,  en  1788.  Émigré  en  1792,  a  fait 
la  campagne  de  1792  dans  le  corps  des  grenadiers  à  cheval,  comme  porte-eten- 
dard,  avec  le  brevet  de  capitaine  de  cavalerie.  Passé  dans  l'armée  de  Coudé,  y  a 
fait  les  campagnes  depuis  1795  jusqu'en  1797,  dans  la  cavalerie  noble.  A  seize  ans 
de  services,  y  compris  six  campagnes,  plus  dix  ans  de  grâce.  [Commission  de 
1814,  12e  tableau,  n°71.) 

(i)  L'orthographe  du  nom  est  Ducheyron-du-Pavillon.  Il  avait  été  élève  de  la 
marine  avant  la  révolution.  (Xote  communiquée.)  —  Un  autre  Ducheyron,  capi- 
taine au  19e  de  ligne,  nommé  dans  la  campagne  d'Espagne  en  1823,  pour  fait  de 
guerre,  est  porté  plus  haut,  p.  256. 

(5)  Garde  de  la  marine  en  1718,  enseigne  de  vaisseau  en  1754,  lieutenant  de 
vaisseau  1762,  chef  de  brigade  en  1764,  lieutenant  en  second  des  gardes-marine  en 
1765,  aide-major  de  marine  en  1772,  lieutenant  en  premier  des  gardes-marine 
en  1775,  capitaine  de  vaisseau  en  1777.  —  De  1745  à  1747,  a.  servi  dans  le  régi- 
ment de  Normandie  comme  sous-lieutenant  et  lieutenant.  —  En  J 759,  était  sur 
l'Orient,  escadre  de  M.  de  Conllans.  —  En  177  1,  a  été  appelé  à  la  cour,  pour  faire 
connaître  un  projet  de  tactique  et  de  signaux,  qui  a  été  approuvé.   —  Eu  1 1  <J>, 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  523 

Le  comte  do  Quelen,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en 
17è>7  (1);  deKergorlay,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en 
1721  (2);    . 

Le  comte  du  Ligondès,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé 
en  1773  (3); 

sur  le  vaisseau  la  Bretagne,  faisait  fonctions  de  major  de  l'escadre  de  M.  d'Or- 
villiers:  était  au  combat  d'Ouessant;  en  17S2,  sur  le  Triomphant,  capitaine  de 
pavillon  du  marquis  de  Vaudreuil ,  tué  au  combat  du  12  avril,  livré  par  M.  de 
Grasse  à  l'amiral  Rodney.  —  Pension  de  500  livres  sur  le  trésor,  à  la  sœur  de  cet 
officier,  et  autre  pension  de  300  livres  à  l'aîné  de  ses  neveux.  Ce  neveu  étant  mort, 
reversion  de  200  livres,  en  1784,  à  un  autre  neveu.  (  Registres  des  mouvements, 
t.  IV,  fol.  875,  Archives  de  la  marine.)  — Ducbeyron,  chevalier  du  Pavillon. 
(Note  de  la  famille.) 

(1)  Porté  t.  II,  p.  171.  —  Originaire  de  Bretagne,  fils  du  syndic  des  états  de 
Bretagne,  garde-marine  en  1738;  enseigne  de  vaisseau  en  1746,  lieutenant  de 
vaisseau  en  1734,  capitaine  de  frégate  en  1764,  capitaine  de  vaisseau  en  1763, 
brigadier  ès-armées  navales  en  1776,  retiré  pour  cause  de  santé  en  1783,  avec  les 
provisions  de  chef  d'escadre  et  une  pension  de  3,000  livres  sur  le  trésor  royal.  — 
En  1744,  en  croisière  sous  M.  de  Rocbambeau  ,  plusieurs  prises  et  deux  combats 
contre  des  corsaires.  —  En  1758,  sur  l'Entreprenant,  commandé  par  M.  Beaus- 
sier,  capitaine  de  port,  campagne  de  l'Ile  royale,  où  il  a  été  brûlé.  Fait  prisonnier 
et  a  reçu  deux  blessures,  prisonnier  pendant  quatre  mois.  (Registres  des  mouve- 
ments, t.  III,  fol.  561  et  502,  Archives  de  la  marine.)   (a). 

(2)  Garde-marine  en  1089,  lieutenant  de  vaisseau  en  1703,  retiré  le  1"  juin 
1739,  avec  1,500  livres  de  pension,  mort  le  51  octobre  1750.  [Registres  de  l'or- 
dre, 1. 1,  Archives  de  la  guerre,  listes  de  1093  à  17 17.)  —  Il  servit  le  Roi  pen- 
dant cinquante  ans. 

•  (3)  Est  de  Roclieforl,  diocèse  de  Clermont,  parent  de  MM.  de  Ligondès.  — 
Garde-marine  en  1730,  enseigne  de  vaisseau  en  1755,  lieutenant  d'artillerie  en 
1762,  lieutenant  de  vaisseau  en  1764,  capitaine  de  compagnie  en  1775,  capitaine 
de  vaisseau  en  1777.  —  En  1778,  commandant  du  vaisseau  le  Triton,  escadre 
d'Orvilliers;  était  au  combat  d'Ouessant.  —  Le  20  octobre  même  année,  étant  sé- 
paré du  Saint-Michel  par  un  coup  de  vent,  il  rencontra  un  vaisseau  anglais  et  une 
frégate  qu'il  combattit  et  qu'il  aurait  pris  s'ils  n'avaient  profité  de  la  nuit;  blessé 
d'un  coup  de  feu,  dont  la  balle  lui  resta  dans  le  bras  ;  mort  à  Brest  des  suites  de 
cette  blessure,  le  26  janvier  1779.  (Registres  des  mouvements,  t.  V,  fol.  937,  Ar- 
chives de  la  marine.) 


[a)  l'n  Quelen  de  Lanivinon,  garde-marine  en  1717,  enseigne  en  175i,  a  été  tué  sur  te  Héros 
en  1759.  (Alphabet  LaffcUvd,  t.  VI,  oftkkrs  de  marine  tué:,  ou  retirés,  de  1091  à  1770,  lettre  Q, 
archives  de  la  marine.) 


52Zt  CHEVALIERS 

La\v,  capitaine  d'infanterie,  nommé  en  1751  (1);  le  vicomte 

(J)  Porté  t.  IJ,  p.  180.— Né  en  1721,  il  fut  enseigne  à  dix-huit  ans;  il  en  avait 
vingt-deux  quand  La  Bourdonnais  promit  de  demander  pour  lui  la  croix  de  Saint- 
Louis.  11  l'obtint  à  vingt-sept  ans  d'âge  et  mourut  à  quarante- deux  ans,  comman- 
dant en  chef  des  troupes  du  roi  dans  l'Inde.  Si  les  faits  du  siècle  dernier  étaient 
mieux  connus,  s'ils  n'étaient  pas  ensevelis  dans  la  poussière  des  archives,  où  le 
gouvernement  ne  devrait  pas  les  laisser  dormir,  par  respect  pour  la  gloire  de  la 
France,  et  pour  l'honneur  des  familles,  cet  officier  serait  placé  au  premier  rang  de 
ceux  qui  ont  illustré  l'époque  de  Louis  XV.  (Note  du  continuateur  de  cette 
histoire.) 

Le  chevalier  Law,  colonel  d'infanterie,  commandant  en  chef  les  troupes  de 
l'Inde,  mort  en  17G6,  passa  aux  Indes  en  17-12,  fit  la  campagne  de  1743  comme 
enseigne,  et  passa  en  1744  à  1  île  de  France,  où  La  Bourdonnais  le  choisit  pour  aide 
de  camp  et  lui  confia  le  commandement  d'une  compagnie  d'abordage.  Au  combat 
naval  du  G  juillet  1746,  il  alla,  avec  une  chaloupe,  attacher  une  chemise  soufrée 
au  commandant  anglais.  Au  siège  de  Madras,  commandant  un  détachement  doliué 
à  s'opposer  aux  ennemis,  qui  tenaient  le  grand  mont,  il  s'empara  de  cette  position, 
et  fit  prisonniers  le  commandant  et  une  partie  de  la  garnison.  La  Bourdonnais, 
après  la  prise  de  Madras,  le  fit  sous-lieutenant,  et  promit  publiquement  de  de- 
mander pour  lui  la  croix  de  Saint-Louis.  La  même  année,  Madras  étant  assiégée, 
il  fit  le  service  d'aide-major  d'un  détachement  qui  alla  attaquer  le  camp  ennemi. 
Il  fut  blessé  d'un  coup  de  sabie,  et  fut  fait  lieutenant.  Lors  de  l'entreprise  qu'on 
fit  à  Cuddelore  sur  les  Anglais  et  Mouza- fer- Khan,  leur  allié,  il  commandait  l'ar- 
rière-garde, prit  deux  pièces  de  canon,  alla  surprendre  la  nuit  suivante  le  camp 
maure,  se  battit  jusqu'à  cinq  heures  du  matin,  fit  sa  retraite  en  plein  jour  en  pré- 
sence de  l'ennemi,  fut  blessé  de  nouveau  d'un  coup  de  sabre,  et  attira  tellement  >ur 
lui  la  confiance  do  Dupleix,  que  celui-ci  lui  donna  la  majorité  de  l'armée  en  campagne, 
et  l'aide-majorité  de  Pondichéry.  Pendant  le  siège  de  Pondichéry,  il  lit  les  fondions 
de  major  des  troupes  qui  défendaient  les  limites,  se  trouva  à  toutes  les  sorties,  eut 
le  commandement  de  plusieurs  et  trouva  le  moyen  de  faire  déserter  plusieurs  Ecos- 
sais ;  on  en  forma  une  compagnie,  dont  il  fut  le  capitaine.  A  l'attaque  du  camp 
retranché  d'Anaverdi-Kan.  nabab  d'Aicate,  il  soutint  longtemps  le  feu  de  douze 
pièces  servies  par  TiO  Européens,  reçut  trois  blessures,  dont  une  fut  une  flèche 
qui  lui  traversa  l'épaule  de  part  en  part,  et  malgré  ces  blessures,  il  resta  à  la  tête  de 
ses  troupes  jusqu'à  l'entière  déroule  des  ennemis.  On  assiégea  ensuite  le  Raj»  de 
Tanjaôur  dans  sa  capitale.  Law  eut  la  direction  de  ce  siège,  quoiqu'il  ne  lut  que  le 
quatrième  capitaine,  et  reçut  une  balle  de  pistolet  qui  lui  creva  la  mâchoire  supé- 
rieure, et  lui  fil  perdre  l'œil  gauche.  En  1750,  l'ennemi  ayant  forcé  nos  troupes 
jusque  dans  les  limites  de  Pondichéry,  Law,  qui  n'était  pas  encore  remis  de  sa 
blessure,  accourut  et  proposa  une  attaque  de  nuit.  On  pénétra  dans  le  camp  par  le 
centre  qui  fut  mis  en  déroute,  ainsi  que  l'aile  droite,  mais  le  pillage  eût  été  fatal  a 
nos  soldats,  sans  la  compagnie  de  Law,  qui   s'était   maintenue   en  bataille.  La\* 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  525 

de  Ghaumontcl  (James),  porte -étendard  des  gardes  du 
corps  du  roi,  compagnie  de  Wagram ,  nommé  le  o  juil- 
let 1814;  de  Chaumontel  (Allyre),  garde  du  corps  du  roi, 
même  compagnie,    nommé     le    21    août   1815;    le   comte 

soutint  l'effort  do  ce  retour,  donna  aux  troupes  le  temps  de  se  rallier,  et  dans  la 
retraite,  il  fit  Tanière-garde,  ayant  l'ennemi  sur  le»  bras  pendant  l'espace  de  trois 
lieues.  Cette  attaque  amena  la  retraite  de  l'ennemi,  et  Law  fut  complimenté  par 
Dupleix  et  par  le  conseil,  qui  demandèrent  pour  lui  la  croix  de  Saiut-Louis.  Major 
de  l'armée  aux  ordres  du  comte  d'Auteuil,  il  pénétra  le  premier  avec  sa  compagnie 
dans  le  camp  de  Mébémet-Ali-Kan  ;  il  attacha  lui-même  le  pétard  à  la  porte  de 
Gingy,  pénétra  encoie  le  premier  dans  la  place  à  la  tète  des  grenadiers,  et  s'em- 
para successivement  des  trois  montagnes  avec  sa  compagnie  écossaise,  qui  donna 
son  nom  à  l'un  à.î  ces  trois  forts.  Ce  fut  d'après  le  plan  imaginé  par  lui  qu'on  attaqua 
le  camp  de  Nanerzingue,  où  ce  prince  perdit  la  vie,  action  qui  fit  mouler  au  trône 
Mouzaferzingue,  et  nous  rendit  maîtres  de  la  campagne.  A  l'attaque  de  file  de 
Cheringam  ,  dont  on  s'empara,  il  reçut  un  coup  de  fusil  à  la  jambe.  En 
1751,  il  eut  le  commandement  de  cette  armée,  refusé  par  tous  les  anciens,  à  cause 
du  mauvais  état  où  elle  était,  faute  de  vivres,  de  munitions  et  de  paye.  Pour  la 
décider  à  marcher,  il  fut  obligé  de  donner  tout  ce  qu'il  avait  d'argent  monnayé, 
de  vaisselle,  de  bijoux,  et  il  fournit  en  outre  des  lettres  de  change  sur  ses  procu- 
reurs à  Pondichéry.  Bref,  les  onze  années  qui  s'écoulèrent  de  1713  à  1734  ne 
furent  pour  Law  qu'une  seule  campagne,  sans  interruption  de  quartiers  d'hiver, 
excepté  trois  mois  qu'il  passa  à  Kareikal,  malade  de  sa  blessure. 

En  1737,  commandant  d'une  partie  de  l'armée  destinée  au  siège  de  Bobily,  il 
escalada  cette  place.  La  ville  fut  prise  après  une  défense  si  opiniâtre,  que  les  fastes 
de  l'Inde  n'en  offraient  point  de  pareille.  Les  ennemis  s'y  firent  tous  tuer,  sans 
vouloir  recevoir  de  quartier,  et  ils  avaient,  avant  l'escalade,  égorgé  et  brûlé  leurs 
femmes  et  leurs  enfants.  En  1757,  M.  de  Leyrit  demanda  pour  lui  le  grade  de 
major-général  des  troupes  de  l'Inde,  et  eu  173S,  le  chevalier  de  Soupire  écrivit 
pour  lui  faire  avoir  le  brevet  de  colonel.  A  l'attaque  de  la  redoute  nord-ouest  du 
fort  Saint-David,  il  eut  le  pied  gauche  fracassé  par  la  mitraille;  mais,  malgré  cette 
blessure,  il  resta  avec  sa  troupe  jusqu'à  la  prise  de  ce  poste.  En  1759,  il  reçut  au- 
dessous  de  l'œil  droit  un  éclat  de  grenade  qui  lui  lit  craindre  la  perte  de  cet  œil, 
ayant  perdu  l'autre  au  siège  de  Tanjaour.  Depuis  17  18,  il  commanda  toujours  la 
compagnie  de  200  hommes  écossais  ou  irlandais  qu'il  avait  levée  à  ses  dépens. 
Pendant  le  >iége  de  Pondichéry,  outre  les  secours  qu'il  donna  à  des  officiers,  pour 
les  empêcher  de  mourir  de  faim,  il  fondit  toute  sou  argenterie,  et  vendit  à  vit  prix 
les  diamants  de  sa  femme,  pour  subvenir  aux  besoins  de  la  colonie,  ce  qui  lui  pro- 
cura les  moyens  de  verser  dans  les  magasins  plus  de  vivres  qu'aucun  des  particu- 
liers de  Pondichéry.  La  prise  de  Mazultpatam  lui  avait  enlevé  une  partie  de  sa 
fortune,  la  ruine  de  Pondichéry  acheva  de  l'écraser.    Il   perdit  trois  maisons  d'un 


52G  CHEVALIERS 

de  Clioiseul-Beaupré  (1),  le  comte  de  Roquefeuil  (2),  capi- 
taines de  vaisseau,  et  le  comte  de  Choiseul  d'Aigremont, 
lieutenant  de  vaisseau,  nommés  en  1705  (3);  Roquefeuil-la- 
Devaize,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en  1781  (4);  le  vi- 

grand  prix,  un  jardin  d'un  revenu  considérable,  et  beaucoup  d'arcrent  prêté  à  des 
personnes  devenues  insolvables  par  la  perte  de  l'Inde.  Les  Anglais  le  forcèrent  de 
repasser  en  France  avec  sa  femme  et  ses  quatre  enfants,  et  le  transportèrent  sur 
un  de  leurs  vaisseaux,  en  Angleterre;  mais  le  capitaine,  non  content  d'exi-er  de  lui 
1,000  guinées  pour  son  passage,  le  dépouilla  d'une  partie  de  ses  effets  à  suu  arrivée 
àPlyinoutb.  En  17GG,  il  fut  envoyé  aux  Indes  en  qualité  de  commandant  général 
des  troupes,  pour  servir  sous  les  ordres  de  son  frère,  gouverneur  général,  mais 
il  mourut  à  l'Ile-de-France  d'une  inflammation  au  bas-ventre,  suite  d'une  blessure 
dont  il  n'avait  pu  être  entièrement  guéri.  (Mémoire  de  Mme  veuve  Laïc,  à  31.  de 
Sartines,  Archives  de  la  marine,  dossier  du  chevalier  Laïc.) 

Le  cbevalier  Law  était  le  frère  cadet  du  marécbal  de  camp  Law  de  Lauriston, 
cbevalier  de  Saint-Louis  en  1761  (voir  t.  II,  p.  180),  l'oncle  du  marécbal  marquis 
de  Lauriston,  cbevalier  de  Saint-Louis  en  1814,  puis  commandeur  et  grand'-croix 
[voir  plus  haut,  pp.  149,  272  et  280),  et  le  grand-oncle  du  général  marquis  de 
Lauriston,  cbevalier  de  Saint-Louis  en  1814  (voir  plus  haut,  p.  83).  Les  détrac- 
teurs de  la  vieille  noblesse  demandent  ce  qu'elle  faisait  de  ses  riebesses.  La  vie 
glorieuse  du  cbevalier  Law  répond  à  celte  question. 

(1)  Garde-marine  en  1080,  enseigne  de  vaisseau  en  1082,  lieutenant  de  vaisseau 
en  1GS3,  pension  de  500  livres  sur  le  Trésor  royal  en  1G88,  capitaine  de  frégate 
en  1705,  capitaine  de  vaisseau  en  1703,  gouverneur  de  Saint-Domingue  en  170G, 
rappelé  en  France  en  1710,  tué  dans  la  traversée,  étant  passager  sur  la  Thctis, 
commandée  par  M.  d'Hennequin.  (alphabet  Lafilard, i.  I,  Archives  de  la  marine.) 

—  Nous  avons  reproduit  ces  services,  parce  qu'ils  sont  plus  complets  que  ceux 
donnés  t.  II,  p.  108. 

(2)  Garde-marine  en  1681,  enseigne  de  vaisseau  en  1687,  lieutenant  de  vaisseau 
en  1601,  capitaine  de  vaisseau  en  1703,  cbef  d'escadre  en  1728,  lieutenant-général 
en  1741,  mort  d'une  goutte  remontée,  commandant  le  Superbe,  le  8  mars  1744. 
{Alphabet  Lafilard.)  —  Porte  t.  II,  p.  140,  note  ajoutée  à  la  note  concernant  les 
services  de  son  bis. 

(5)  Garde-marine  en  1700,  enseigne  de  vaisseau  en  1703,  lieutenant  de  vaisseau 
en  1712,  mort  le  1er  mai  1754.  (Alphabet  Lafilard,  t.  I,  Archices  de  la  ma- 
rine.) 

(4)  Porté  t.  II,  p.  32G.  —  Neveu  du    lieutenant-général  des  armées    navales. 

—  Garde-marine  en  1762,  garde  du  Pavillon  même  année,  enseigne  de  vaisseau  en 
1771,  lieutenant  de  vaisseau  en  1778. —  Était,  en  1778,  sur  le  Glorieux,  au  com- 
bat d'Ouessant.  (Registres  des  mouvements,  t.  X,  fol.  1717,  Archives  de  la  ma- 
rine.)—  Retiré  le  15  avril  17SG,  pour  cause  de  santé,  avec  1,000  livres  île  pension 
sur  le  Trésor,  et  200  livres  sur  les  Invalides.    (Liste  générale,   1770,  fol.    121.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  527 

comte  de  Roqucfeuil,  major  de  vaisseau,  nommé  en  1787(1); 
Maudet  (Pierre-Adrien),  capitaine  au  régiment  de  Périgord, 
nommé  en  1747  (2);. 
i 

(1)  Porté  t.  II,  p.  419. —  Le  chevalier- de  Roquefeuil. —  Chevalier  de  Malte, 
consin  du  lieutenant  général.  —  Garde-marine  en  17G7,  enseigne  de  vaisseau  eu 
1775,  lieutenant  de  vaisseau  en  1779.  —  Était  en  1778  au  combat  d'Ouessant,  sur 
le  Saint-Esprit,  commandé  par  M.  le  duc  de  Chartres.  (Registres  des  mouvements, 
t.  X,  fol.  1907,  Archives  de  la  marine.)  —  Major  de  vaisseau  en  1786.  (Liste 
générale,  1770,  fol.  129.) —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  11  février  1787,  capitaine 
de  vaisseau  le  lor  janvier  1792.  —  Vicomte  de  Roquefeuil.  (Liste  générale,  1787, 
t.  I,  fol.  104.) 

(2)  Né  le  1G  février  1720;  lieutenant  en  second  au  régiment  de  Périgord,  le 
1""  janvier  1754  ;  lieutenant  le  1er  avril  1755;  capitaine  le  15  octobre  1746,  de 
grenadiers  le  8  septembre  1756  ;  rang  de  lieutenant-colonel  le  25  mars  17G5  ;  chef 
de  bataillon  le  1er  juillet  1771;  capitaine  commandant  le  5  juin  177G;  lieutenant 
de  roi  à  Saint-Malo  le  14  juin  1778;  commandant  à  Calvi  le  1er  octobre  1780; 
maréchal  de  camp  pour  retraite  le  1er  mars  1791  ;  breveté  en  1792,  et  employé  en 
cette  qualité;  lieutenant  général,  employé  à  l'armée  d'Italie,  le  8  mars  17U5;  re- 
mercié le  15  mai  même  année,  n'ayant  pas  été  compris  dans  le  travail  de  ce  jour. 
(Dossiers  des  généraux.)  —  Blessé  deux  fois  :  la  première,  à  l'attaque  des  retran- 
chements russes,  près  de  Dantzick;  la  seconde  à  l'affaire  de  l'Assiette;  il  a  fait 
toutes  les  guerres  depuis  1754,  en  tout  vingt-quatre  campagnes.  Il  a  sauvé  un. dra- 
peau à  la  bataille  de  Plaisance,  et  à  Guinolo  il  a  empêché  un  corps  de  huit  cents 
hommes,  aux  ordres  de  M.  Vollvir,  d'être  fait  prisonnier.  Il  a  sauvé  un  drapeau  à 
l'attaque  des  retranchements  de  Maire,  et  dans  deux  circonstances  il  a  empêché, 
pendant  le  cours  de  ces  dernières  campagnes,  le  régiment  de  Périgord  d'être  en- 
levé; la  première,  lorsque  l'armée  ennemie  a  passé  le  Rhin  près  de  l'écluse  de 
Binem,  aux  environs  de  Gritusènes,  électorat  de  Clèves  ;  la  seconde  à  l'alfaire  de 
Maire.  Embarqné  deux  fois;  la  première  en  1754,  pour  aller  au  secours  du  roi  de 
Pologne,  assiégé  dans  Danlzick  par  une  armée  de  cent  dix  mille  hommes.,  aux  or- 
dres du  maréchal  de  Munich  ;  la  seconde,  à  Rochefort,  pour  aller  à  la  Martinique, 
où  il  est  resté  cinq  ans,  et  n'est  revenu  qu'avec  les  drapeaux.  {Etat  de  services  du 
sieur  Adrien  de  Maudet,  même  dossier.) — Chevalier  de  Saint-Louis  en  1747. — 
Blessé  d'un  coup  de  feu  au  bras  droit,  au  retranchement  de  liasse,  devant  Dantzick, 
et  en  1747,  d'un  autre  coup  de  feu  à  l'estomac  à  l'alfaire  de  l'Assiette.  —  22  juin 
1767,  gratification  de  600  livres.  —  50  décembre  17G9,  gratification  annuelle  de 
800  livres,  en  attendant  une  pension  de  pareille  somme  sur  l'ordre  de  Saint-Louis. 

—  15  décembre  1772,  pension  de  S0O  livres  sur  l'ordre  de  Saint-Louis,  en  suppri- 
mant sa  gratification  annuelle  de  pareille  somme.  —  1765,  très-bon  officier;  le 
sens  droit;  ferme  et  capable  de  se  faire  respecter  ;  propre  à  être  lieutenant-colonel. 

—  1770,  excellent  capitaine  de  grenadiers,  du  meilleur  exemple.  (Registre  du  ré- 


528  CHEVALIERS 

Le  baron  Aymard  (Antoine),  maréchal  de  camp,  nommé 
le  13  août  J81  4  (I);  le  comte  de  Cibeins  (Jean-An loinc- 
Hector),  capitaine  adjudant- major  au  4e  bataillon  du  5°  de 
ligne,    à    Pile  Bourbon,    nommé   le  31  juillet    1S1G    (2); 

giment  de  Vérigord,  de  17G5  à  177G,  fol.  15  )  —  Comte  de  Maudet.  {Etat  mili- 
taire de  1785,  p.  62.) 

(1)  Né  à  Ornaisons  (Aude),  le 45  octobre  1775.  Volontaire  et  caporal  en  1702, 
sergent-major  et  capitaine  en  1795  ;  capitaine  adjoint  à  i'étal-major  général  de 
l'armée  des  Pyrénées  orientales  même  année  ;  en  l'an  IV,  capitaine  à  la  l'1  demi- 
brigade  légère,  devenue  17e  même  année.  Membre  de  la  Légion  d'bonnenr  et  chef 
de  bataillon  en  l'an  XII,  colonel  du  52e  en  1807,  et  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur. Baron  de  l'empire  en  1808,  avec  une  dotation  de  4,000  francs  en  Westphalic, 
et  commandant  de  la  Légion  d'honneur.  Général  de  brigade  en  1813,  retraité  le 
9  décembre  1815.  Relevé  de  la  retraite  en  1830,  lieutenant  général  en  1832;  grand 
officier  de  la  Légion  d'bonnenr  en  1854,  et  pair  de  France.  Pas?é  dans  la  section 
de  réserve  en  1841,  et  grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur.  Aide  de  camp  du  roi 
des  Français  même  année.  Replacé  dans  la  position  de  retraite  en  1848,  par  suite 
de  la  suppression  du  cadre  de  réserve,  décédé  à  Paris  le  20  avril  1861,  dans  sa 
quatre-vingt-huitième  année.  —  Blessé  d'un  coup  de  feu  à  la  jambe  droite  au  com- 
bat de  Peyi  estortes  en  1705  ;  atteint  d'un  coup  de  feu  qui  lui  traversa  le  corps,  à  la 
bataille  de  Novi  ;  blessé  au  combat  de  Halle  en  1806;  blessé  d'un  coup  de  feu  à  la 
poitrine,  au  combat  de  Mohrimgen,  en  1S07  ;  a  eu  le  bras  droit  traversé  par  une 
balle,  à  la  bataille  de  T.davéra,  en  1809  ;  atteint  d'une  balle  qui  lui  contusionna 
fortement  l'épaule.  —  Campagnes  de  1705,  de  l'an  II  àl'an  XIV  inclus,  de  1806  à 
1814  inclus. —  A  Castiglione,  il  s'empara  de  deux  pièces  de  canon  et  d'un  obusier. 
En  l'an  V,  il  désarma  et  conduisit  au  camp  deux  Tyroliens,  qui  avaient  essayé  de 
le  faire  prisonnier.  A  Leipsick,  il  enleva  à  l'ennemi  cinq  pièces  de  canon.  Colonel 
du  52'',  il  sauva  l'aigle  du  68°  à  Friedland,  et  fut  mis  à  l'ordre  du  jour  de  l'armée 
du  Midi  de  l'Espagne,  en  1812,  pour  s'être  emparé  de  vive  force  de  Cazorla,  où  se 
trouvaient  les  magasins  et  l'hôpital  de  l'ennemi.  {Moniteur  de  l'armée,  du  Ùjuin 
1861.)  —  Son  nom  est  dignement  continué  par  son  fils,  M.  le  colonel  Aymard, 
commandant  le  621'  de  ligne,  en  ce  moment  à  Home. 

(2)  Nommé  par  le  département  de  la  marine,  porté  au  Registre  de  18 14  à  1850, 
fol.  85,  Archives  de  la  marine.  —  Enrôlé  volontaire  au  15e  chasseurs  à  cheval, 
parvenu  de  grade  eu  grade  à  celui  de  capitaine  aux  gardes  d'honneur.  Embarqué 
pour  l'île  Bourbon  comme  adjudant-major  au  bataillon  supplémentaire  du  o<? d'in- 
fanterie légère  en  septembre  181  i.  rentré  en  France  en  avril  1816,  avec  un  congé 
d'un  an;  passé  le  a  mars  1817  du  département  de  la  marine  à  celui  de  la  guerre, 
mis  le  7  mai  suivant  dans  la  classe  des  officiers  en  non-activité,  démissionnaire  en 
juillet  1818.  {Dossiers  alphabétiques,  ministère  de  la  guerre.)  (a). 

a"  Sa  nomination  fut  une  confirmation,  lt  avait  été  nommé  dans  les  cent  jours,  par  le  gou- 
verneur tic  l'Ile- Bourbon,  en  vertu  tics  pouvoirs  extraordinaires  dont  ce  gouverneur,  te  muré- 


!>!•:  DIVEIISES  ÉPOQUES.  52«» 

Marbotio  de  Ruberan  (Jean-Baptisle-François),  lieutenant  de 
vaisseau,  nomme  en  1787  (1);  Margeot  (Louis-Joseph-Vic- 
tor)  (2),  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en  1810;  de  Laiïgle, 
lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en  IToO  (3);  de  Montalem- 
bert,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en  1771  (4);  Fournouc 
(Joseph  Couturier  de),  enseigne  de  vaisseau,  nommé  en 
I7G3  (o); 

(1)  Garde-marine  on  1770,  idem  du  Pavillon  en  1773,  enseigne  de  vaisseau 
en  1777,  lieuteuant  d'infanterie  en  1770,  lieutenant  de  vaisseau  en  17S3.  —  Eu 
1778,  sur  le  lioland,  combat  d'Oucssant.  [Registres  des  mouvements,  t.  XI,  fol. 
■1007.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  0  janvier  1787.  [Liste  générale,  1787,  1. 1, 
fol.  157.)  Porté  t.  Il,  p  419.  —  Père  et  parrain  du  chevalier  de  1823,  voir  plus 
haut,  p.  252. 

(2)  De  Margeot,  né  à  Orbec  (Calvados)  le  11  juillet  1782.  —  Novice  en  1800, 
aspirant  de  seconde  classe  en  1801,  de  première  classe  en  1803,  enseigne  de 
vaisseau  en  1803,  lieutenant  de  vaisseau  en  1810,  chef  de  brigade  de  la  lre  com- 
pagnie d'élèves  de  la  marine  en  1820,  aide-major  au  rollége  de  marine  en  18-23, 
retraité  en  1826.  —  Vingt-cinq  ans  quatre  mois  vingt  jours  de  services  effectifs. 
—Blessé  au  bras  droit  dans  le  combat  du  6  février  1806  ;  blessé  à  l'épaule  gauche 
sur  le  Fanfaron  le  5  novembre  1800  ;  fait  prisonnier.  [Dossier  de  M.  de  Margeot.) 

(3)  Originaire  de  Brest,  fils  d'un  ancien  lieutenant  de  vaisseau  retiré  [en  1727  [a). 
Garde-marine  en  1730,  enseigne  de  vaisseau  en  1735,  lieutenant  de  vaisseau  en 
17-iG,  capitaine  de  vaisseau  en  1730.  — En  173i,  sur  l'Achille,  commandé  par 
M.  de  Barailh,  pour  porter  des  troupes  à  Dantzick  ;  prise  d'une  galiote  russe,  dont 
il  eut  le  commandement  pour  la  mener  à  Dantzick,  et  prise  de  la  Mittau.  —  En 
1730,  sur  l'Atlas,  commandé  par  M.  de  Iverlorec,  envoyé  à  la  Louisiane  pour  la 
guerre  contre  les  sauvages  Chieaehas.  — Eu  1750,  sur  le  Solitaire,  escadre  de 
M.  de  Conflans. — Retiré  du  service  en  1764,  avec  2.5U0  livres  d'appointements  sur 
la  marine.  [Registres  des  mouvements,  U  II,  fol.  28  i.) 

(<i)  Est  d'Angoumois.  Garde-marine  en  1718,  enseigne  de  vaisseau  on  17j4, 
lieutenant  de  vaisseau  en  1702.  —  En  17G0,  sur  le  Florissant,  commandé  par 
M.  de  Maurville,  a  la  Martinique;  combat.  —  En  1773,  permission  de  se  retirer  du 
service  avec  1,000  livres  de  pension,  dont  600  livres  sur  le  trésor  royal,  et  i H0  li- 
vres sur  les  Invalides.  (Registres  des  mouvements,  t.  V,  fol.  868.) 

(5)  Né  à  Guéret  (Creuze),  mort  à  Amroulèmc  le  11  messidor  au  IX  (50  juin 
1801).   —  Garde-marine   en   1758,  enseigne  de  vaisseau  en  1761,  chevalier  de 

clial  île  camp  Bouvet  de  fjozier,  avait  été  investi   par  le  Roh  Ou  trouve  dans  son  dossier,  ci- 
dessus  cite,  une  tertre  du  ministre  de  In  marine  .  du  :>  mus  1M7,  qui,  en  remettant  cet  officier 
à  la  disposition  du  ministre  de  la  guêtre,  atteste  <[ii\l  a  bien  servi  dans  I  s  moments  difficiles, 
i|iii  ont  suivi  la  réception  à  Bolirbon,  des  événements  du  mois  de  mars  1515. 
(<i)  Chevalier  de  SiinM.ouis  en  1721.     Voir  pins  Ins.'; 

m.  oU 


530  ÇlffiVALIEIVS 

Lo  chevalier  de  Luynes  (Charles-Hercule-d' Albert),  çapi- 
taine  de  vaisseau,  nommé  en  1718(1);  le  comte  du  Ligondès. 
lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en  1707  (;2);  le  chevalin 
de  Ligondès  d'Avrilly,  lieutenant  de  vaisseau,  nomme  en 
1777  (3);  de  Luynes  (François-de-Paul-Augustin),  ancien 
officier  de  milices  à  la  Martinique,  nomme  le  22  août  1819; 
du  Chevron,  lieutenant   de  vaisseau,   nommé  en   1777  (1); 

Saint-Louis  le  1er  mai  1763,  lieutenant  de  vaisseau  en  1772.  —  En  1739,  sur 
VAréthuse,  commandée  par  M.  de  Vaudreuil,  lieutenant  de  vaisseau;  combat  de 
deux  heure?,  d'abord  contre  une  frégate,  ensuite  contre  un  vaisseau  de  30  et  deux 
frégates.  Le  sr  de  Fournoue  eut  un  bras  emporté  ;  prisonnier.  Est  resté  deux  mois 
en  Angleterre.  —  Pension  de  100  livres  sur  le  trésor  royal  en  1739.  Pension  de 
iOO  livres  sur  l'ordre  en  1773,  portée  à  000  livres  en  1781.  [Registres  des  mouve- 
ments, t.  IX,  fol.  1512  double).  —  Capitaine  de  vaisseau  en  1780,  chef  de  divi- 
sion en  1780.  Pension  de  800  livres  sur  les  Invalides  en  1783.  (Liste  générale, 
1770,  fol.  64  verso.)  —  Sa  pension  sur  l'ordre,  portée  à  800  livres  enl788.  (Lisle 
générale,  1787,  t.  1,  fol.  il  verso.)  —  Père  du  chevalier  de  1821.  Voir  plus  haut, 
pp.  178  et  479. 

(1)  Garde-marine  en  1088,  capitaine  de  vaisseau  en  1693,  chef  d'escadre  en 
1722,  mort  à  Paris  le  30  janvier  173  i.  (Registres  de  l'ordre,  t.  I,  liste  de  1603  à 
Mol,  fol.  20,  et  liste  de  1  G'J i  à  1749,  fol.  13  verso,  Archives  de  la  marine.) 

(2)  Est  du  Bourbonnais.  Garde-marine  en  1083,  sous-lieutenant  des  galères 
en  1690,  enseigne  de  vaisseau  en  1693,  lieutenant  de  vaisseau  en  1703,  capitaine 
de  frégate  en  1712,  capitaine  de  vaisseau  en  1727;  retiré  en  1737.  avec  2,400  li- 
vres de  pension  sur  la  marine,  et  600  livres  sur  les  Invalides,  (.llphabet  Lafplard.) 

(3)  Fils  et  petit- fils  de  MM.  de  Ligondez,  qui  ont  servi  dans  la  marine;  son 
grand-père  e-t  mort  couvert  de  blessures;  cimj  de  ses  frères  y  ont  été  tués.  — 
Garde-marine  en  1731,  enseigne  en  1737,  lieutenant  de  vaisseau  en  1771.  —  En 
1736,  sur  Redoutable,  expédition  de  Mabon.  —  En  1769,  sur  la  Topaze,  expédi- 
tion de  Corse.  —  En  1773,  permission  de  se  retirer  du  service  avec  une  pension 
de  600  livres  sur  le  trésor,  et  300  livres  de  réversibilité  sur  la  pension  de  2.000  li- 
vres, dont  M.  le  commandeur  de  Ligondez-d'Avrilly  son  oncle,  ancien  capitaine- 
lieutenant  des  galères,  jouit  sur  le  fonds  de  la  marine.  (Registres  des  mouvements, 
l.  VII,  fol.  1135.)  [a). 

(4)  Petit-neveu  de  M.  de  la  Chahrerie.  Garde-marine  en  1730,  brigadier  eu 
1763,  enseigne  de   vaisseau   eu  1761,    sous-brigadier    des    gardes-marines  même 

In)  l  il  chevalier  île  Lîi?omic/.  de  Rochcfort,  fils  el  petlt-lils  d'officiers  de  la  marine,  est  etiiie 
au  sfcnirc  en  17;>i,  et  a  été  fait  Capitaine  île  vaisseau  en  17SI.  Il  avait  été  blessé  d'un  éclat  à 
cuisse  au  combat  de  Lagos  en  il  M  -.  mais  il  n'a  point  été  chevalier  de  Saint- Louis,  étant  cbe\:>- 
lier  de  Malle,  quoique  sous  Louis  XVI  les  deux  croix  ajeait  cessé  d'être  incompatibles.  (Ses  ser- 
vices, sont  inscrits  aux  Registres  des  mouvement*,  t.  VII,  fol.  1200.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  531 

Huon  do  Kermadec  (Vincent)  (1),  Malherbe  des  Marelz  (-2), 
le  comte  de  Sauraery  de  Lorges  (3),  de  Beaucousse  (4),  lieu- 
tenants de  vaisseau,  nommés  en  1718;  Guillaumanches  du 
Boscage,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en  178 \  (o);  Le 
Gardeur  de  Tilly  (Jean-Baptiste),  nommé  en  1721  (G);  Sanlo- 
Domingo,  nommé  en  1714  (7); 

Le  chevalier  de  Goyon-Taumalz,  lieutenant  de  vaisseau, 
nommé  le  28  juin  1775  (8);  Gouyon  de  Mallevre,  lieutenant 


année,  brigadier  idem  en  1705,  enseigne  idem  en  1773,  lieutenant  de  vaisseau  en 
1777,  permission  de  se  retirer  en  1779,  pour  cause  de  santé,  avec  une  pension  de 
800  livres.  {Registres  des  mouvements,  t.  VIII,  fol.  13-19.) 

(1)  Garde-marine  en  1G87,  capitaine  de  vaisseau  en  1731.  Est  de  Bretagne, 
mort  à  Brest  le  9  août  17iG.  (Registres  de  l'ordre,  t.  I,  liste  de  1093  à  1734, 
fol.  21.) 

(2)  Ou  du  Maretz  (peu  lisible).  —  Est  de  Normandie.  —  Garde-marine  en 
1089,  lieutenant  de  vaisseau  en  1712,  retiré  eu  1721,  avec  une  pension  de  800  li- 
vres, mort  le  5  septembre  1739.  (Mêmes  registres  et  liste,  fol.  22.) 

(5)  Garde-marine  eu  1703,  lieutenant  de  vaisseau  en  1712.  Est  de  Blois,  retiré 
en  1728  avec  1,100  livres  de  pension.  (Idem,  fol.  22.) 

(4)  Garde-marine  en  1090,  lieutenant  de  vaisseau  en  1703.  Est  de  Provence; 
retiré  en  1728  avec  une  pension  de  retraite  de  800  livres,  et  une  de  500  livres 
sur  le  trésor  royal.  (Idem,  fol.  23.^ —  L'orthographe  du  nom  est  de  Beaucouse. — 
Laugier  de  Beaucouse. 

(5)  Porté  t.  II,  p.  574.  —  Ajouter  à  ses  services  :  capitaine  de  vaisseau  en 
1792.  (Liste  générale,  1787,  t.  I,  fol.  99.) 

(6)  Garde-marine  en  10S0,  lieutenant  déport  en  1703.  Est  du  Canada.  Mort  a 
Uocbefort  le  15  avril  1721.  [Registres  de  l'ordre,  t.  I,  fol.  27,  liste  de  1095  à 
1734,  archives  de  la  marine.) 

(7)  Est  espagnol.  Garde-marine  en  1091,  enseigne  de  vaisseau  en  1095,  lieute- 
nant de  Roi  du-Petit-Goave  (à  Saint-Domingue)  en  1720.  (Registres  de  l'ordre, 
t.  I,  fol.  19,  liste  de  1095  à  1754,  arcliives  de  la  marine.) 

(8)  Porté  plus  liant,  p.  225.  —  Garde-marine  en  1751,  enseigne  de  vaisseau 
en  1757,  lieutenant  de  vaisseau  en  1770,  capitaine  de  vaisseau  en  177!».  —  En 
175'.»,  sur  le  Formidable,  escadre  du  maréchal  de  Coiiflans  :  rencontre  avec  les 
Anglais  ;  le  vaisseau  souffrit  beaucoup  dans  le  combat,  son  étal-major  ayant  presque 
tout  été  tué  ou  blessé;  fait  prisonnier.  —  En  1778,  était  sur  la  Couronne  an 
combat  d'Ouessant.  —  En  1779,  nomme  capitaine  de  vaisseau  le  15  mars,  et  mort 
à  Brest,  le  15,  de  la  petite-vérole.  (Registres  des  mouvements,  t.  VI,  fol.  1121,  ar- 
chives de  la  marine.) 

M. 


532  CHEVALIERS 

de  vaisseau,  nommé  le  10  février  1770  (1);  Gouyon  du  Vau- 
rouault  (Josepli-Cliarles-René-Claude),  lieutenant  de  vaisseau, 
nommé  le  27  novembre  1781  (2);  de  Gouyon-Ravilliers, 
lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en  1721  (3);  le  vicomte  de 
Langle  de  Kermorant,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en 
1721  (4);  de  Gouyon-Minial,  enseigne  de  vaisseau,  nommé 
en  1735  (5V,  Gouyon  de  Thaumatz  (René-François),  ancien 
officier  de  marine,  nommé  le  10  septembre  1814;  de 
Gouyon  (Hyacinthe),  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  le  28 
avril  1821;  Macarty,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en 
1751  (G);  Chaleaubodeau,    capitaine  de  chasseurs   au    ré- 

(1)  Porté  plus  liant,  p.  284.  —  Garde-marine  en  1758,  garde  du  pavillon  en 
176ij  enseigne  de  vaisseau  en  1770,  lieutenant  de  vaisseau  en  1778.  —  En  177S, 
était  sur  le  Roland,  au  combat  d'Oucssant.  —  En  1779,  était  sur  l'Amasone,  com- 
mandée par  M.  de  la  Peyrouse  du  Galaup,  lieutenant  de  vaisseau,  escadre  la  Motte- 
Piquet,  à  la  prise  de  la  Grenade,  le  4  juillet,  et  au  combat  du  0.  Mort  le...  1771). 
(Registres  des  mouvements,  t.  IX,  fol.  1666.)  Mort  à  Saint-Domingue  le  20  juillet 
1770.  (Liste  générale,  1770,  loi.  120  verso.) 

(2)  Gaule  de  la  marine  en  1764,  du  pavillon  même  année,  enseigne  de  vaisseau 
eu  1775,  lieutenant  de  vaisseau  en  1778,  capitaine  de  fusiliers  en  1780,  major  de 
vaisseau  en  178G,  capitaine  de  vaisseau  le  1er  janvier  1792,  a  cessé  de  servir  le  lo 
mai  1792,  retraité  le  51  décembre  1811.  Pension  de  1 ,516  francs  le  11  janvier 
1815.  (Registres  des  mouvements,  t.  X,  fol.  1791.) 

(5)  Garde-marine  en  1687,  lieutenant  de  vaisseau  en  1707.  Mort  à  Brest  le 
26  avril  1728.  Est  de  Normandie.  (Registres  de  Vordre,  t.  1,  liste  del695àl7i>4, 
fol.  27.) 

(V)  Garde-marine  en  1095,  lieutenant  de  vaisseau  en  1712.  Est  de  Bretagne. 
Relire  en  1727,  avec  une  pension  de  1,000  livres.  (Registres  de  l'ordre,  t.  I,  liste 
de  1695  à  1754,  fol.  28.) 

(5)  Garde-marine  en  1707.  idem  du  pavillon  en  1716,  enseigne  de  vaisseau  en 
1727,  retiré  en  1755.  (alphabet  Luffilard.)  —Est  de  Normandie.  (Liste  de  1695 
à  1754,  fol.  57.)  —  On  trouve  dans  Laf/ilard  treize  autres  Gouyon.  ayant  servi 
sous  Louis  XIV*  et  au  commencement  du  règne  de  Louis  XV.  Deux  sont  morts 
sur  V Argonaute,  commandé  par  M.  de  Rochambeau,  l'un  en  1725,  l'autre  en 
1721  ;  un  troisième  a  été  tué  sur  la  Galathe'e  en  1712. 

(6)  Capitaine  de  port  à  Québec  eu  17-15,  lieutenant  de  vaisseau  en  17. >1.  — 
Est  Irlandais.  (Registres  de  l'ordre,  t.  I.  fol.  51,  liste  des  membres  de  l'ordre  de 
1693  à  1754.)  —  Capitaine  de  port  à  Québec  en  1745,  idemet  lieutenant  île  fré- 
gate môme  année,  idem  et  capitaine  de  brûlot  en  1719.  (Table alphabet  ique,il  49.) 
—  L'orthographe  du  nom  est  Mac-Cartfiy. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  533 

giment  de  la  Martinique,  nommé  en  1781  (1);  le  comte  de 
Chasseloup-Laubut  (François),  lieutenant  général,  nommé 
en  1811  (2);  le  chevalier  de   Saran  (François-Louis),  capi- 

(1)  A  commencé  à  servir  dans  le  bataillon  de  milices  de  Moulins  en  1700, 
sous-lieutenant  de  grenadiers  au  régiment  de  Médoc  en  1768>  lieutenant  au  régi- 
ment de  la  Martinique  en  177:2,  capitaine  en  1774,  capitaine  de  chasseurs  en 
1782.  (Registres  de  l'ordre,  t.  111,  archives  de  la  Marine.) 

(2)  Né  à  Marennes  (Charente -Inférieure),  le  18  août  17îi4.  —  Aspirant  au 
corps  royal  d'artillerie  à  Grenoble  en  1770,  sous-lieutenant  à  l'École  de  Mézières 
en  1778,  aspirant  au  corps  royal  du  génie  en  1780,  lieutenant  eu  178-i,  capitaine 
en  1791,  chef  de  bataillon  en  1703,  chef  de  brigade  en  l'an  M,  général  de  bri- 
gade en  l'an  V,  directeur  des  fortifications  eu  l'an  VI  ,  général  de  division  eu 
l'an  VII,  inspecteur  général  des  fortifications  en  l'an  VIII. —  Mort  à,  Paris  le  6  oc- 
tobre 1855  (a).  Commandeur  de  l'ordre  de  la  Couronne  de  fer  en  1805.  Comman- 
dant de  la  Légion  d'honneur  en  l'an  XII  (à  la  création).  Conseiller  d'Etat  en  ser- 
vice ordinaire,  et  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1811.  Grand-croix  de 
la  Réunion,  membre  du  sénat  conservateur  et  comte  de  l'empire,  en  1815.  Grand'- 
croix  de  la  Légion  d'honneur  en  1814,  pair  de  France  même  année.  Comman- 
deur de  l'ordre  de  Saint-Louis  en  1816,  marquis  par  ordonnance  du  roi  du 
31  août  1817.  —  Campagnes  :  armée  du  centre;  1702  (défense  de  Montmedy); 
1793  (bataille  d'Arlon  les  7  et  9  juin)  ;  an  II,  siège  de  Maastricht,  où  il  a  com- 
mandé l'attaque  principale. —  Armée  du  Rhin  et  d'Italie,  ans  111,  IV,  V,  VI,  VII, 
VIII  et  IX  :  sièges  de  Milan  et  de  Mantoue  (commandant  en  chef  du  génie  à 
l'armée  d'Italie  le  21  messidor  an  VIII).  —  Armée  d'Italie  :  18D5,  bataille  de 
Caldiero. —  Grande  armée  :  1806,  1807;  bataille  d'Eylau;  batailles  sur  laNarrevvet 
la  Wecka,  sièges  de  Stralsuud,  Dantzick  et  Colberg,  commandant  en  chef  du  gé- 
nie àla  grande  armée  le  22  septembre  1806.  —  Année  d'Italie:  1808,  1800,  1810; 
nommé  directeur  général  de  tous  les  travaux  des  places  fortes  en  Italie,  le  25  jan- 
vier 1808.— Grande  armée.  1812.—  Armée  d'Italie,  1815.—  Retraite  le  6  juin  1815, 
avec  une  pension  de  0,000  francs  (jouissance  du  5  avril),  ayant  quarante-cinq 
ans  neuf  mois  de  services,  plus  onze  ans  trois  mois  neuf  jours  île  campagnes,  total 
cinquante-sept  ans  neuf  jours  de  services,  et  cinquante-neuf  ans  d'âge  seulement. 
—  Petit-fils  d'un  capitaine  de  grenadiers,  qui  a  eu  la  jambe  emportée  d'un  coup 
de  canon  au  siège  de  Kehl  (&). — Fils  d'un  capitaine  générai  du  guet  de  la  capitainerie 

(a)  M.  Thicrs,  dans  son  Histoire  de  l'empire,  parle  son 
éininents  services  (te  cet  officier  général,  et  nous  recommaw 
polëon  écrivit  au  maréchal  Lefebvre,  qui  s\ni|>  ticnt.it  des  l< 
Il  lui  dit  dans  cette  lettre  qu'il  lui  a  donne  ses  deux  ne lilleti 
leric,  Lhasseloup-Laubat  et  Laiiboisiere,  ajoutant  qu'il  duit  s'e 
lui  indiquent  le  moment  de  l'as>aut. 

[b)  On  trouvera  plus  loin  (p.  ~M  un  autre  Cliasseloup-Laub 
fils  «l'un  chevalier  de  Suint-Louis  df  1113.  Cerhexalierdc  171 
lion  ci-dessus,  et  qui  auiait  reçu  sa  ;;loi  ieiisc-.  blessure  au  si» 


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534  CHEVALIERS 

laine  au  régiment  de  Béarn,  nommé  en  17GO  (1);  de  Sarrant 
(Jean-Gabriel-Pompietain) ,  capitaine  au  même  régiment, 
nommé  en  1762  (2);  du  Chevron  (Pierre),  enseigne  de  la  com- 
pagnie des  Suisses  de  la  garde  de  Mgr  comte  d'Artois, 
nommé  en  1777  (3);  le  duc  de  Mortemart  (Casimir-Louis- 
dos  gardes-côtes  de  Marennes(c).  (Dossiers  des  généraux.)  —  Fils  de  François  Chas- 
«eioup  de  Laubat  et  de  dame  Marguerite  Couyer  de  Touclieroude.  (Acte  de  nais- 
sance.) —  Cet  officier  général  eut  trois  lils.  Le  premier,  Just  de  Chasseloup-Lau- 
bat,  est  mort.  Ontle  trouve  dans  l'Annuaire  militaire  de  1850,  pp.  58  et  190, 
comme  lieutenant  d'état-major,  du  .13  octobre  182,",  détaché  le  3  mai  1829  au  2e 
cuirassier»  de  la  garde  royale  ,  et  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  Le  second, 
devenu  marquis  de  Chasseloup-Laubat  (par  la  mort  de  son  frère),  est  général  de  di- 
vision, grand  officier  de  la  Légion  d'honneur,  et  membre  du  comité  d'état-major. 
Le  dernier  est  S.  E.  M.  le  comte  de  Chasseloup-Laubat  (Prosper),  ministre-secré- 
taire d'Etat  de  la  marine  et  des  colonies. 

(1)  Né  le  5  avril  1723.  Est  de  Pontivy  et  réside  à  Montcontour  en  Bretagne. 
Lieutenant  en  17i3,  capitaine  en  1746,  de  grenadiers  en  1761,  rang  de  major  en 
17G3.  —  Blessé  d'un  coup  de  feu  en  1762.  —  Pension  de  400  livres  à  l'occasion 
de  la  bataille  de  Johannisherg.  —  Retiré  en  17G7,  avec  une  pension  de  retraite 
de  1,000  livres.  —  17G5,  officier  très-propre  à  être  à  la  tète  d'un  corps,  a  des  ta- 
lents. —  176 1,  peut  faire  un  excellent  chef  de  corps.  (Registre  de  Béarn,  de  1703 
à  1776,  fol.  2i  verso.) 

(2)  Né  le  4  mars  1750.  Est  de  Montcontour  en  Bretagne.  Enseigne  eu  1749, 
lieutenant  en  1751,  capitaine  en  1755,  aide-major  en  1756.  —  1763,  bon  aide- 
major.  —  176-i,  cet  ofticier  acquiert  chaque  année.  Très-actif,  intelligent,  propre 
à  devenir  major.  —  1771,  bon  manœuvrier.  [Registre  de  Béarn,  de  1705  à  1770, 
fol.  D.)  —  Mort  en  1775.  (Registre  d'Jgenais  (dédoublement  île  Béarn),  de  177ti 
à  1778,  fol.  12.)  —  Porté  t.  I(r,  p.  53i. 

(5)  Lieutenant  au  régiment  de  Saintonge  en  1755,  capitaine  en  17G0,  attaché 
au  corps  de  l'infanterie  en  sa  qualité  de  capitaine  en  177  i  :  employé  comme  offi- 
cier de  l'état-major  à  la  reconnaissance  des  frontières;  enseigne  des  Suisses  de  la 
garde  de  Monseigneur  comte  d'Artois,  à  la  création.  Il  a  vingt-deux  ans  de  servi- 
ces, dont  dix-sept  comme  capitaine.  (.Mémoire  de  proposition  pour  le  grade  de  lieu- 
tenant-colonel, du  20  janvier  1777,  et  au  bas  duquel  se  trouve  le  mot:  bon.)  (Car- 
ton de  la  maison  des  princes.) 

[c)  Chasscloup  de  Laubat  (François),  capitaine-général  du  guet  de  la  capitainerie  des  gardes- 
côtes  de  Marennes,  par  commission  du  22  avril  175S  :  s'est  relire,  suivant  la  lettre  de  M.  du  llon- 
songi's  (major  de  la  capitainerie),  du  2  jauvici  l""7!).  Vivant  noblement  :  a  fait  vingt  caïupugm'S, 
tant  sur  les  vaisseaux  du  roi  que  sur  ceux  de  la  Compagnie  des  Indes,  et  sut  les  vaisseaux  mar- 
chands, en  ijualité  de  lieutenant  et  de  capitaine.  {Registres,  officiers  garclcs-côtcx.reiii^i '*"«■  l'11- 
étal:  Poitou,  jusque*  et  y  compris  la  Provence'  archives  Ae  la  Guerre.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  535 

Victurnien   de    Rochechouart) ,   capitaine-colonel    des  Cenl- 
Suisses  de  la  garde  du  roi,  nom  nié  en  1814  (1); 

Merle  (François-Jean;,  capitaine  au  lev  léger,  nommé  le 
23  mai  1825  (2);  Gressot  (Jean-Jacques),  nommé  le  6  mai 
1792  (3);  de  Guny  (Joseph),  major  de  Royal-Lorraine-infan- 

(1)  Né  à  Paris  le  20  mars  1787.  Gendarme  d'ordonnance,  rang  de  maréchal  des 
logis, en  1805,  sous-lieutenant  au  1er  dragons  en  180G,  lieutenant  au  2oeenl809, 
lieutenant  aide  de  camp  du  général  comte  deNansouly,  et  capitaine  même  année, 
officier  d'ordonnance  de  Napoléon,  rang  de  chef  d'escadron  en  1811,  colonel  des 
Cent-Suisses  en  1814,  breveté  maréchal  de  camp  en  1815,  major  général  et  lieu- 
tenant général  de  la  garde  nationale  de  Paris  même  année,  lieutenant  général  des 
armées  du  roi  en  1828.  —  Campagnes:  1806  en  Prusse,  1807  en  Pologne,  1808 
en  Espagne,  1809  en  Autriche,  1811  en  Zélande  et  Flessingue,  1812  en  Russie, 
1815  en  Saxe,  1814  en  France,  I8i5  à  Gand.  —  Blessé  d'une  contusion  à  la  ba- 
taille  d'Ebesberg  eu  1807.  —  Membre  de  la  Légion  d'honneur  en  1807,  officier  en 
1815,  commandeur  en  1816,  grand  officier  en  1822.  Décoré  de  la  médaille  de  la 
Fidélité  helvétique.  (Registre,  services  des  officiers  des  gardes  à  pied  ordinaires 
du  corps  du  Roi,  fol.  1.)  —  Chevalier  des  ordres  du  roi  en  1825.  (Almanach  royal 
de  1850,  p.  278.)  —  Nommé  président  du  conseil  et  chargé  de  former  un  minis 
tère,  par  ordonnance  du  roi  Charles  X,  datée  de  Saint-Cloud  le  50  juillet  18Ô0. — 
Grand'-croix  de  la  Légion  d'honneur,  le  8  janvier  1851.  — Ambassadeur  du  roi 
des  Français  à  Saint-Pétersbourg.  — Aujourd'hui  sénateur. 

(2)  Fils  de  François  Merle  et  de  Marie-Madelaine-Jeanne  llud,  né  à  Paris  le  26 
janvier  1780.  Soldat  à  la  92e  demi-brigade  (devenue  9e  de  ligne)  en  1805  ;  capo- 
ral et  fourrier  même  année  ;  sergent  en  1801,  sergent-major  en  1806,  sous-lieute- 
nant en  1809,  lieutenant  en  1812,  adjudant-major  même  année,  capitaine  en 
1813,  mis  en  non-activité  en  1815  (licenciement  général  de  l'armée);  capitaine  à 
la  légion  départementale  des  Ardennes  (devenue  1"  léger  en  1821),  le  1 1  avril  1810, 
capitaine  trésorier  au  même  régiment  en  1828,  major  du  16'  léger  en  1850,  chef 
de  bataillon  au  même  régiment  eh  1852.  retraité  en  1854,  avec  une  pension  de 
1,825  francs,  ayant  quarante-deux  ans  dix  mois  et  dix-huit  jours  de  services,  y 
compris  douze  campagnes.  —  Campagnes  :  ans  XIV,  1806  en  Italie;  1S09  en  Ita- 
lie et  Allemagne;  1810,  en  Tyrol;  1812,  à  la  grande  armée;  1815  en  Pologne  et 
Italie;  181 1,  en  Itulie  et  en  Corse;  1815, corps  d'observation  duVar;  1825,  182i, 
en  Espagne.  —  Blessé  d'un  coup  de  feu  à  la  jambe  gauche  à  Wagram  en  180!', 
et  d'une  forte  contusion  au  genou  droit  à  la  Moskowa  en  1812.  Chevalier  de  la  Lé- 
gion d'honneur  le  15  mars  1811.  —  Mort  le  12  décembre  lS.vil.  —  Pension  de 
500  francs  à  sa  veuve,  uéeMirie-FrançoisePauline  Plejot.  (Dossiers  des  pensions, 
nu  86,055.) 

(5)  Porté  t.  II,  v.  »96.  — Entré  au  service  en  1718.  enseigne  en  1751  dans  le 
régiment  de  Planta  (suisse',  sous-lieutenant  en  175S.  passé  lieutenant  môme  an- 


530  CHEVALIERS 

terie,  nomme enl 762  f  1);  Bosquillon  de  FrescheviUe(Ed\vin- 
Bonaventure),  major  (lieutenant-colonel),  nommé  en  1814(2  ; 

née  dans  Eptingen  (suisse),  capitaine-lieutenant  de  la  compagnie  Colonnelle  en 
1759.  [État  des  officiers  du  régiment  d  Eptingen  [suisse),  en  17(J0,  au  camp  près 
de  Minden.)  —  Passé  comme  lieutenant  à  la  compagnie  de  grenadiers  de  Salomou 
en  17G5,  capitaine  de  la  compagnie  de  Scholl  en  17G7.  retiré  en  17G8  avec  600  li- 
vres de  pension  sur  l'extraordinaire  des  guerres.  —  Est  de  .Meroux  en  Alsace,  na- 
turalisé de  Poreniruy.  (Registre  (u°oij  du  régiment  d' Eptingen,  ensuite  Scliunau 
etheinach,  de  17G5à  1702,  fol.  1GG.) 
.  (1)  Porté  t.  I,  p.  5-48.  —  Né  à  Uzès  en  Languedoc.  Est  âgé  de  quarante  ans. 
Sert  depuis  1741.  Lieutenant  au  régiment  de  Montureux;  passé-en  1743  dans 
Royal-Lorraine,  aide  major  en  1747,  capitaine  en  1748,  réformé  en  1 T 49  avec  ap- 
pointements, rappelé  en  1757  comme  capitaine  en  second,  aide-m,ijor  eu  1759, 
major  en  17G0.  —  Blessé  à  Yillefiauche  dans  le  comté  de  Nice,  faisant  les  fonc- 
tions d'aide-major  de  tranchée.  —  Blessé  à  Meers  en  1758.  Il  a  servi  en  qualité 
d'aide-major  de  l'avant-girde,  commandée  par  M.  Darnaud,  maréchal  de  camp, 
lorsque  l'on  fit  repasser  le  Var  aux  ennemis.  —  Très-bon  sujet  à  tous  égards,  a  été 
trois  ans  major  de  Roy  d-Lorraine  avec  distinction,  serait  très-propre  à  commander 
un  bataillon  de  recrues,  mais  dans  l'impossibilité  de  l'avoir,  il  prendrait  une  aide- 
majorité  pour  preuve  de  son  zèle.  Demande  une  aide-majorité  dans  le  bataillon  de 
recrues  de  Montpellier.  Il  attendra  les  ordres  de  la  tour  à  Baguols.  (État  des  ser- 
vices des  officiers  de  Royal-Lorraine  reformé,  17G5,  cartons  de  la  guerre.)  —  Né 
le  5  novembre  171S,  à  Uzès  en  Languedoc,  fils  de  Gaspard  Ignace  de  Cuny,  juge 
royal,  et  de  dame  Marie  Fabre.  (Acte  de  naissance.)  —  Réformé  major  de  Roval- 
Lorraine  le  51  décembre  17G2,  avec  une  pemion  de  800  livres;  replacé  en  octo- 
bre 17G3,  aide-major  au  régiment  des  recrues  provinciales  de  Toulouse,  réformé 
avec  le  régiment  en  17GG.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  no  5,405.) 

(2)  Né  à  Cambrai  le  4  février  1780.  Cadet  au  19e  d'infanterie  de  ligne,  régi- 
ment Prince  de  llesse-llumbourg  (service  d'Autriche)  eu  179i,  enseigne  même  an- 
née, sous-lieutenant  en  1797,  lieutenant  en  1799,  lieutenant-capitaine  en  1809, 
capitaine  même  année,  major  en  1811,  congédie  même  année,  avec  un  traitement 
qu'il  a  touché  jusqu  à  sou  admission  au  service  de  France.  .Major  (lieutenant-colo- 
nel) au  service  de  France  en  1814,  employé  à  l'état-major  du  maréchal  duc  de  Tu- 
rente  le  17  mars  1815;  aux  officiers  sans  troupe  le  27  mai  même  année;  lieute- 
nant-colonel de  la  légion  du  Lot  même  année;  lieutenant-colonel  de  la  légion  dos 
Deux-Sèvres  (plus  tard    ÎT  de    ligne)  en  1817,  colonel  du  2e  léger  en  1823  (a). 

(a)  11  avait  sous  ses  ordres  en  Afrique  l'une  des  gloires  les  plus  pures  de  notre  jeune  armée, 
le  capitaine,  depuis  général  Changarnicr.  —  Changarnier  (iNicoIns-Anno-Tliéudule),  né  à  Au- 
lun  le  20  avril  ÎW.),  garde  du  corps  du  I'.oi,  compagnie  de  Wagratn,  le  10  janvier  ISlâ,  lieute- 
nant à  la  légion  de  l'Yonne  (depuis  M'-  d'!  ligue)  le  S0  novembre  1S15,  lieutenant  au  1e'  régi- 
ment d'infanterie  de  la  garde  royale  le  9  octobre  1825,  capitaine  au  li1'  léger  le  2S  décembre 
18^8.  Cité  aux  orùns  du  jour  du  &«  corps  de  l'année  d'Lspagne,  des  25  juillet  et  l^i  août  l^-s 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  bol 

Blondel  d'Azincourt  (Augustin),  capitaine  au  régiment  de 
Normandie,  nommé  avant.  174G  (1); 


Mort  en  Afrique  le  21  août  1830.  —  Campagnes  :  1794,  dans  les  Pays-Bas;  1790, 
1797, 1798,  1799,  1805  et  1809  en  Italie,  service  d'Autriche;  1815  armée  royale 
de  Belgique,  1823  en  Espagne,  1830  en  Afrique.  —  Blesse  d'un  coup  de  feu  à  la 
partie  supérieure  du  bras  gauche,  à  l'affaire  du  20  octobre  1799,  en  Piémont.  — 
Forte  contusion  à  la  partie  supérieure  de  la  poitrine,  par  suite  d'un  coup  de  feu 
devant  Saint-Sébastien  en  1823.  —  Chevalier  de  Saint-Louis  le  11  octobre  1814(6), 
autorisé  à  porter  la  médaille  d'Autriche  le  20  août  1810,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  le  J8  mai  1820,  officier  le  23  mai  1825  (promotion  du  sacre  du  roi 
Charles  X),  chevalier  de  Saint-Ferdinand  d'Espagne,  deuxième  classe,  en  1823. 
(Étal  de  services.) —  1825  :  Ce  colonel  est  essentiellement  militaire.  Il  porte  des 
soins  attentifs  à  toutes  les  parties  du  service.  C'est  un  chef  de  corps  fort  distingué  ; 
il  a  une  instruction  approfondie,  une  infatigable  activité,  un  dévouement  à  toute 
épreuve.  (Note  d'inspection.)  —  Les  notes  des  inspections  antérieures  et  posté- 
rieures sont  aussi  favorables.  —  Marié  en  1814  à  demoiselle  Antoinette-Félicité 
Roussel,  décédée  à  Hennés  en  1823.  —  Tué  le  21  août  1830,  en  faisant  une  re- 
connaissance au  delà  des  avant-postes  de  l'année  d'Afrique,  à  Alger.  A  laissé  cinq 
enfants,  dont  trois  garçons  et  deux  lilles.  —  Conformément  à  la  loi,  secours  an- 
nuel de  750  francs  aux  enfants,  jusqu'à  ce  que  le  plus  jeune  ait  atteint  sa  vingt  et 
unième  année.  (Dossiers  des  pensions,  n°  30,973.) 

(1)  Est  de  Paris.  Né  le  G  juin  1719.  Lieutenant  en  second  en  173 1,  lieutenant 
même  année,  aide-major  en  17  i3,  capitaine  en  17-14,  rang  de  lieutenant-colonel 
en  1748,  pourvu  d'une  compagnie  même  année,  à  présent  lieutenant-colonel  ré- 
formé à  la  suite  du  régiment.  (Registres  de  1748  à  17G3,  t.  1er,  l'°  48  verso,  régi- 


pourles  affaires  de  Jorba  et  de  Caldès,  en  Catalogne.  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  l,rno- 
vembre  1823.  [Registre du  l" rt-ginicnt  de  la  garde  royale.)  —  Dans  un  état  de  la  compa- 
gnie de  \Yagram,  le  prénom  de  Théodore  remplace  celui  de  Théodulc,  indiqué  dans  les  registres 
de  la  garde.  On  sait  (m'en  1S30,  à  la  retraite  de  Constantin^,  le  chef  do  bataillon  Chaiigarnier  fut 
chargé  de  faire  l'arricre-garde.  Les  Arabes  se  ruèrent  sur  lui,  mais  il  fui  ma  le  carié,  tt  dit  froi- 
dement ù  son  hâtai  Ion  :  «  Nous  sommes  trois  cents,  ils  sont  six  mille,  la  partit'  est  égîle.  »  Ce 
mot  est  resté.  Cette  lutte  d'an  contre  vingt  fut  belle  et  glorieuse.  Le  bataillon  ne  fut  pas 
entamé,  et  la  retraite  ne  fut  plus  inquiétée.  Depuis,  l'honorable  général  a  conquis  tous  ses  grades, 
jusqu'à  celui  de  général  de  division  et  de  grand-oflîcier  de  la  Légion  d'honneur,  sur  celte  terre 
d'Afrique,  où  s'est  formée  l'élite  des  chefs  de  notre  armée,  et  la  France  n'a  oublié  ni  ses  services 
militaires,  ni  ceux  qu'il  rendit  à  la  cause  de  l'ordre  en  1S4S  et  en  1S'»9.  Proposé  pour  la  croix 
de  Saint-Louis  aptes  la  prise  d'Alger,  il  porterait  aujourd'hui  cette  décoiation  enviée, si  l'on  avait 
accepté  l'état  envoyé  par  M.  de  R  un  mont.  On  trouva  les  propositions  trop  nombreuses,  et  la 
révolution  de  Juillet  priva  ensuite  de  braves  officiers  delà  récompense  qu'ils  avaient  bien  gagnée. 

Un  autre  Champgarnier  a  servi  sous  Louis  XV  et  sous  Louis  XVI,  dans  le  régiment  provin- 
cial de  Dijon,  devenu,  en  1778,  régiment  provincial  d'artillerie  de  Besançon.  «  Second  lieute- 
nant des  grenadiers  provinciaux,  dit  le  Registre  de  1771,  foi.  3a3  verso,  lieutenant  en  175'J, 
aux  grenadiers  en  1771,  bonne  bourgeoisie,  bon  sujet.  »  11  servit  jusqu'en  1791,  époque  du  li- 
cenciement des  troupes  provincial  s.  Son  prénom  était  Nicolas. 

(4)  Reçu  par  monseigneur  le  due  de  lien  y.  (FU'hesdè  classement. 


538  CHEVALIERS 

Law  de  Laurislon  (Louis-Georges),  nommé  en    181  \   i 
Flourens,  ingénieur  ordinaire  du   roi,  nommé  le  22  juin 
1740  (2);  de  la  Roque  (Jacques-Joseph),  lieutenant,  nonmu; 

ment   de  Normandie.)  —   Chevalier  de  Saint-Louis.  [Registre  de   I7~i  ()  |7',s 
t"A0,  même  régiment.)  (a). 

(I)  Porté  plus  liant,  p.  174.  —  Né  le  fi  août  177:>,  fils  de  messire  Jean  Lav<  do 
Lauriston,  éeuyer,  chevalier  de  Saint-Louis,  brigadier  des  armées  du  roi,  commis- 
saire plénipotentiaire  de  Sa  Majesté  pour  les  contestations  d'entre  les  colonies  fran- 
çaises et  anglaises  aux  Indes  orientales,  gouverneur  pour  le  roi  de  la  ville  de  Pon- 
dichéry,  commandant  de  tous  les  établissements  français  aux  Indes  orientales  et 
président  des  conseils  supérieurs  et  provinciaux  y  établis  (voir  t.  II,  p.  ISO',  et  de 
dame  Marie-Jeanne  Carvalho.  (Acte  de  naissance.)  —  Entré  au  collège  de  Vannes, 
au  compte  du  roi,  le  21  mars  1787,  sorti  le  23  avril;  fait  élève  de  la  marine, 
5*  classe,  en  1787.  Né  en  la  paroisse  de  Nolre-Dame-des-Anges,  à  Pondichérv.  — 
Chef  de  loge  à  Yanaon,  aux  Indes,  en  l'an  XI,  rentré  en  France  en  l'an  XII,  par 
suite  de  la  capitulation  de  Pondicbéry.  (Dossier  de  M.  de  Lauriston,  archives  de  la 
Marine.)  —  Dénommé  d'abord  Law  de  Slainvoul  (ou  Stainroul,  mot  peu  lisible), 
ensuite  Law  de  Laurislon.  (Même  dossier.) 

(2)  Reçu  par  M.  de  Crouzet,  commandant  du  fort  du  lia.  (Registre  de  l'Ordre, 
de  1746  à  1757).  Nous  n'avons  pu  retrouver  ses  services.  Il  n'y  a  point  de  regis- 
tres du  corps  du  génie  aux  archives  de  la  guerre.  On  ne  trouve  ijue  quelques  états 
incomplets,  et,  dans  les  cartons  alphabétiques,  nous  n'avons  rencontré  aucune 
pièce  qui  le  concernât.  Dans  ces  Etats,  nous  voyons  seulement  qu'en  1747  il  était 
ingénieur'ordinaire  du  roi  à  Tournay;  qu'il  reçut,  le  5  avril,  l'ordre  de  se  rendre 
à  Bruxelles,  où  il  arriva  le  20;  que  le  li  octobre  il  manda  qu'il  avait  tout  perdu 
quand  il  avait  été  pris;  que  le  50  il  annonça  son  retour  à  Tournav  ;  que  l'année 
suivante  (1748)  il  était  encore  à  Tournay,  et  demanda  à  la  fin  de  cette  année  à  ser- 
vir à  la  guerre;  mais  à  ce  moment,  on  négociait  la  paix,  et  sa  démarche  si  hono- 
rable ne  put  être  accueillie.  Ses  appointements  étaient  alors  de  1.100  livres.  En 
1 7  i9,  il  était  à  Bordeaux,  puis  au  Port-Louis  ;  ses  appointements  étaient  de  1 ,200  li- 
vres, et  M.  Frézier  demandait  pour  lui  une  augmentation  d'appointements.  Eu  1770, 
toujours  d'après  ces  états,  il  était  ingénieur  en  chef  au  Pont-Saint-Esprit,  avec 
2,000  livres  d'appointements.  Il  avait  été  déjà  ingénieur  en  chef  dans  cette  rési- 
dence, car  il  y  est  porté  avec  celte  qualité  et  le  grade  de  capitaine,  dans  l'État  mi- 
litaire de  4759,  p.  595.  En  1700,  il  était  à  Belle-Isle,  de  1701  à  1770  à  Nîmes 

(a)  Au  combat  de  la  Melle,  le  9  juillet  m;»,  M.  Blondel  d'Azincourt,  capitaine  de  Normandie 
avec  quarante  hommes  seulement,  fuit  prisonnier  le  lieutenant-colonel  du  régiment  de  Rkli  (an- 
glais),  huit  capitaines,  deux  cent-quatre-vingts  soldats  qui  jetèrent  leurs  armes  et  qui  se  lendi- 
icnt  a  lui.  Rien  ne  fut  égal  à  leur  surprise,  quand  ils  virent  qu'ils  s'étaient  rendus  à  i/uaranii' 
français.  M.  d'Azincourt  conduisit  ses  prisonniers  à  M.  du  Cra\ille,  tenant  la  pointe  île  son  ifpeV 
Mir  la  poitrine  du  IJeutenant-coloncl  anglais,  et  le  menaçant  de  le  tuer  si  ses  ?ens  faisaient  lu 
moindre  r.'-sistance.  {  Voltaire,  siècle  de  Louis  X F,  chapitre  XVL)  —  Mous  présumons  qu<-  rr 
fut  rf  brillant  fait  d'armes  qui  valut  à  M.  d'Azincourt  la  croix  de  Saint-Louis. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  539 

le  il  avril  1796  (•!');  de  Grasset  (Joseph-Gaspard),  gendarme 
servant  dans  la  garde  du  roi,  nommé  le  6  janvier  1779; 
Caliguy,  nommé  en  1 G9  i  (2)  ;  le  chevalier  de  Caligny,  ingénieur 

et  en  1771  il  revint  au  Saint-Esprit,  toujours  d'après  les  Etats  militaires.  —  On 
trouve  aux  archives  de  la  guerre,  à  la  dale  de  1770,  un  mémoire  adressé  au  roi,  dans 
lequel  les  ingénieurs  en  chef  exposent  que  les  insignes  de  capitaine  ne  leur  donnent 
pas  assez  d'autorité,  et  demandent  à  porter  ceux  de  major.  Il  ne  fut  pas  donné  suite 
à  cette  demande,  mais  on  en  tint  compte  lors  de  la  réorganisation  du  corps  en  1 77(i, 
et  les  grades  lurent  alors  mieux  définis. 

L'officier  dont  nous  parlons  est  l'arrière-grand-oncle  de  M.  Flourens  (Marie- 
Jean-Pierre),  secrélaire  perpétuel  de  l'Académie  des  sciences,  memhre  de  l'Aca- 
démie française  et  ancien  pair  de  France.  —  D'après  des  recherches  faites  par  M.  le 
lieutenant-colonel  du  génie  Augoyal  en  185i.  Simon  Flourens,  né  à  Béziers,  a  été 
reçu  ingénieur  en  1752.  11  était,  en  1710,  au  siège  de  la  citadelle  d'Anvers,  à  ceux 
de  Mons,  de  Saint-Ghislain,  et  de  Namur  (ville  et  château)  ;  en  17i7,  à  ceux  de 
Zantherg  et  d'Hulst,  deBerg-op-Zoom,  de  Fort-Lillo,  Fort-la-Croix,  fort  la  Perle  et 
Liefkenshoeck,  servant  ainsi  sous  le  maréchal  de  Saxe  et  sous  M.  de  Lowend  il.  Au 
siège  de  Berg-op-Zoom,  il  fut  blessé  au  bras,  enlevé  par  des  hussards  et  fait  pri- 
sonnier. Cette  dernière  particularité,  déjà  relatée  plus  haut,  reçoit  ainsi  une  nou- 
velle consécration.  Il  mourut  en  1772  au  Pont-Saint-Esprit,  qui  était  une  chefferie 
comprenant  plusieurs  postes  voisins.  Divers  Mémoires  militaires  de  lui  sont  encore 
conservés.  On  sait  avec  quels  scrupules  M.  le  colonel  Augoyat,  que  nous  avons  cité 
plus  haut,  p.  512,  à  propos  de  MM.  de  Caligny,  relève  les  services  relatifs  au  corps 
dans  lequel  il  a  servi  si  honorablement.,  et  l'on  peut  regarder  ces  détails  comme 
officiels. 

(1)  De  la  Roque  du  Pont  (Jacques-Joseph),  né  le  17  juin  1759.  Troisième  sous- 
lieutenant  en  1781,  sous-lieutenant  en  17S0,  a  abandonné  le  23  mars  1792.  (Re- 
gistre durécjiment  de  Yermandois  (01e)  de  1788  a  1795,  f°  100.)  —  Le  chevalier 
(puis  baron)  de  la  Roque  entra  aux  chevau-légers  de  la  garde  du  roi,  passa  dans  la 
marine  à  la  dissolution  de  sa  compagnie  (1775}  ,  se  trouva  au  combat  d'Ouessant 
en  1778,  à  bord  du  Victorieux,  commandé  par  le  chevalier  de  Monteil,  revint  dans 
l'armée  de  terre,  pour  cause  de  santé,  comme  officier  au  régiment  de  Verman- 
dois,  et  obtint  le  brevet  de  capitaine  à  l'armée  de  Condé.  (Note  de  la  famille.)  — 
Son  fils,  M.  l'abbé  de  la  Roque,  est  chanoine  d'Autun. 

(2)  Porté,  t.  Ier,  p.  129,  sous  le  nom  de  Caliny,  d'après  le  registre  de  l'Ordre. 

Capitaine  réformé  dans  Piémont.  Ingénieur  en  1080,  mort  le  29  avril  1751,  di- 
recteur des  fortifications  du  comté  de  Bourgogne,  avec  5,000  livres  d'appointe- 
ments, 000  livres  de  gratification  annuelle  ut  000  livres  pour  un  dessinateur.  — 
Avait  porté  le  mousquet  dans  Navarre  en  1770.  Lieutenant  même  année  dans  Nor- 
mandie. A  servi  volontairement  en  1677  aux  sièges  de  Valenciennes  et  deFribourg. 
A  eu,  eu  1078,  une  compagnie  dans  Feuquières;  réformé  en  1079,  a  conservé  sa 
réforme  dan-:  le  même  régiment  jusqu'en  I68JL  Etait  en  H>8~  au  «iége  de  Courtrny, 


5/,o  CHEVALIERS 

du  roi,  nommé  en  1718  (1);  Daumale,  ingénieur  du  roi, 
nommé  en  171 8  (2);  Dupleix,  gouverneur  de  Pondichéry  ::  : 

..>.'.;•      •        ..,•>.-:   ni 

pn  1G92  au  siège  de  Fumes,  et  a  commandé  une  brigade  aux  sièges  de  Deinx  cl  J* 
Dixmude.  (Cartons  du  génie,  État  des  ingénieurs  jusqu'en  1720  environ.)  —  Ser- 
vices retrouvés  depuis  la  note  de  note,  p.  312  de  ce  volume. 

(i)  Le  Sr  chevalier  de  Caligny.  Lieutenant  au  régiment  de Vermandois.  Capitaine 
réformé,  après  avoir  servi  depuis  1695,  et  s'est  trouvé  au  bombardement  de 
Bruxelles  et  à  trois  autres  sièges,  dont  celui  d'Ath  est  du  nombre.  A  été  employé 
en  1702,  sur  l'état  des  ingénieurs.  A  été  blessé  à  l'épaule,  en  1706,  au  siège  d'il  i- 
guenau.  A  fait  toutes  les  campagnes  jusqu'en  1712,  à  la  suite  de  l'armée  d'Alle- 
magne, et  celle  de  1715,  au  siège  de  Landau,  où  il  a  reçu  une  grosse  contusion,  et 
au  siège  de  Fribourg.  Chevalier  de  Saint-Louis  en  1718.  Était  en  1755  au  siège 
de  Kehl,  et  en  175i  à  celui  dePhilisbourg.  {Cartons  du  génie,  État  des  ingénieurs 
jusqu'en  1720  environ.)  —  Services  retrouvés  depuis  la  note  de  note,  p.  j12  de  ce 
volume. 

(2)  Le  comte  d'Aumale  (Charles),  porté  comme  commandeur  de  Tordre  en  17  i4, 
t.  Ier,  p.  455.  Nous  avons  donné  plus  haut  en  note  de  note,  p.  57G,  ses  services 
d'après  Pinart.  Nous  avons  retrouvé,  depuis  l'impression  des  feuilles  précédentes, 
les  détails  suivants  dans  un  État  des  ingénieurs,  cartons  de  1755.  —  Daum.lle 
père,  directeur,  mort  à  Arras  le  20  juin  17o0.  Ingénieur  en  1707,  capitaine  en  1710, 
chevalier  de  Saint-Louis  en  1718,  ingénieur  en  chef  en  1725,  directeur  en  1751, 
lieutenant-colonel,  colonel,  brigadier  d'infanterie  et  commandeur  de  l'Ordre  en 
1744,  maréchal  de  camp  en  1745,  lieutenant  général  en  1748.  —  1710,  défense 
de  Béthune;  1712,  sièges  de  Douai,  du  Qucsnoy  et  de  Bouchain;  1715,  siège  de 
Landau;  1714,  siège  de  Barcelone;  1719,  sièges  de  Fontarabie,  de  Saint-Sebas- 
tien (ville  et  château)  et  de  Castel-Ciutal  ;  1755,  siège  de  Kehl  ;  1754,  siège  de 
Philisbourg;  1744,  sièges  de  Menin,  d'Ypres,  de  Furnes  et  de  Fribourg;  I  îiîi, 
sièges  de  Tournay  (ville  et  citadelle),  de  Dendremonde,  d'Oudenarde  et  d'Ath  ; 
1740,  siège  de  Namur  (ville  et  château).  —  Expéditions:  1711,  attaque  d'un 
poste  au  Pont-à-Vendris  (peu  lisible),  au  comblement  de  la  rivière  de  Scarpe,  à 
l'attaque  des  forts  et  château  de  l'Ecluse,  à  la  surprise  projetée  de  Béthune  ;  1/12, 
à  l'attaque  de  Marchiennes;  171  i,  deux  postes  forcés  au  siège  de  Barcelone;  1 1  19, 
un  poste  forcé  à  Béhobie,  et  prise  du  fort  du  Passage;  prise  d'Urgel,  siège  tenue 
et  levé  de  Boses  ;  1747,  campague  de  Flandre. 

(5)  Nous  avons  dit  par  erreur,  t.  II,  p.  180,  qu'il  fut  grand'-croix  de  l'Ordre.  Il 
fut  commandeur  seulement,  ainsi  que  le  dit  la  Gazette  de  France  de  1 7*!T>.  Il  dut 
être  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  en  17  i*>,  ainsi  que  cela  semble  résulter  du 
compte  de  la  Marine  avec  la  Compagnie  des  Indes,  cité  à  la  page  que  nous  menons 
d'indiquer  ;  car  il  ne  pouvait  être  commandeur  qu'après  avoir  passé  par  le  grade 
de  chevalier.  Ce  cordon  ne  fut  qu'honoraire,  comme  nous  l'avons  fait  remarquer. 
Dupleix  fut  en  outre  chevalier  de  S  tint-Michel,  et  faC.uzette  de  France  du  21  uni 


m;  diverses  kpooles.  ô.'ii 

le  couitu  de  Bavière,  colonel  du  régiment  de  Royal-Ba- 
vière (I); 

Peragallo(Barthêleniy-Jean-François),  capitaine  à  la  lGe  lé- 
gion de  gendarmerie,  nommé  le  20  août  1823  (2);   Dnpille 

1737  annonce  sa  réception.  Elle  dit  encore,  dans  son  numéro  du  10  décembre 
1763  :  «  Le  marquis  Dupleix,  commandeur  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  chevalier  de  l'ordre  du  Roi,  ci-devant  commandant  général  des  établisse- 
ments français  aux  Indes  orientales,  et  gouverneur  des  \ille  et  fort  de  Pondichéry, 
est  mort  à  Paris  le  10  novembre.  »  Par  le  mot  une  grand'-croix,  porté  t.  If,  p.  180, 
il  faut  entendre  la  croix  que  l'on  plaçait  au  bas  du  cordon  rouge,  et  qui  était  plus 
grande  que  celle  des  cbevalicrs.  C'est  ce  mot  :  grand'-croix  qui  nous  avait  fait 
croire  d'abord  que  le  roi  avait  accordé  à  Dupleix  la  grand'-croix  de  l'ordre  ;  mais 
les  termes  de  la  Gazette  de  France,  et  ceux  d'actes  publics,  nous  ont  ramené  à  la 
vérité.  Le  cordon  rouge  honoraire  était  souvent  donné  aux  gouverneurs  des  colo- 
nies, ainsi  qu'on  a  pu  le  voir  au  t.  II  de  celte  histoire,  article  Marine. 

(1)  Le  chevalierdc  Bavière.  Nota:  comme  grand  d'Espagne  il  est  traité  de  cousin. 
(Registre,  rang  des  capitaines,  de  1718  à  1721,  f"  570.)  —  Le  comte  de  Bavière, 
chevalier  de  Saint-Louis.  [Registre,  rang  des  capitaines,  de  1721  a  1731,  f°  396.) 
—  Le  comte  de  Bavière  (Maximilien-Emmauuel-François-Joseph),  né  le  28  mai 
1695.  —  Fils  naturel  de  l'électeur  de  Bavière,  légitimé  en  Bavière  le  20  novem- 
bre 1695.  Colonel  du  régiment  de  Bavière,  au  service  de  France  en  1709;  il  le 
commanda  à  l'armée  du  Rhin  en  1710,  171 1,  1712  et  17 1",  se  trouva  au  siège  de 
Landau,  à  la  défaite  du  général  Vaubonne,  au  siège  et  à  la  prise  de  Fribourg.  Bri- 
gadier en  1710,  grand  d'Espagne  de  première  classe  en  1723,  naturalisé  en  France 
par  lettres  patentes  du  mois  de  mai  1723,  employé  à  l'armée  du  Rhin  en  1733,  et 
servit  au  siège  et  à  la  prise  du  fort  de  Kehl.  Maréchal  de  camp  en  1734,  était  au 
siège  de  Philisbourg,  et  servit  encore  en  1733.  Lieutenant  général  en  1738,  em- 
ployé en  17 il  à  l'armée  envoyée  par  le  Roi  à  l'électeur  de  Bavière;  était  à  la  prise 
de  Prague,  dont  il  eut  le  gouvernement.  Il  contribua  à  la  défense  de  la  place  en 
1742,  et,  lors  de  l'évacuation,  il  ramena  la  dixième  division  en  France.  Il  lit  la 
campagne  de  1743,  et  était  à  l'affaire  de  Detlingen.  En  174  1,  il  fut  nommé  ambas- 
sadeur auprès  de  l'Empereur  et  rentra  en  France,  en  1713,  après  la  mort  de  ce 
prince.  Il  servit  au  siège  de  Tournay,  était  à  rontenoy,  et  obtint  la  lieutenanec 
générale  de  Picardie,  au  département  du  pays  de  Smterre,  et  les  gouvernements 
particuliers  des  vilies  de  Peronne,  de  Montdidicr  et  de  Roye.  En  1710,  il  était  au 
siège  de  Mons  et  à  la  bataille  de  Rocoux,  et,  en  1747,  il  fut  tué  à  Lavvfeld.  (Chro- 
nologie de  Pinart,  t.V,  pp.  210  et  211.) 

(2)  Né  le  27  décembre  1782  à  Marseille,  lils  de  Barthélémy  et  de  Maric-Elisa- 
helh  Belleville.  —  Hussard  au  3e  régiment  eu  1803,  fourrier  eu  1S01,  maréchal 
des  logis  en  1800,  sous-lieutenant  en  1809,  lieutenant  au  9e  hussards  en  1815,  ca- 
pitaine le  8  janvier  1814,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  25  février  suivant, 


ù'XI  -  I         CHEVALIERS 

(Amédéc-Jacques-Auguste),  ancien  officier,  nommé  le  ol  jan- 
vier 1815  (1)  ;  le  baron  Dupin  (Jean-Baptiste),  adjudant  com- 
mandant, nommé  le  14  novembre  1814(2);  Cuny  (Nicolas"'», 

mis  en  non-activité  en  1814  (réorganisation  de  l'armée);  capitaine  à  la  légion  dé- 
partementale de  la  Corse  en  181 G  ;  capitaine  à  la  17e  légion  de  gendarmerie,  en 
Corse,  en  1817  ;  passé  dans  celle  maritime  de  Toulon  en  1819,  dans  celle  du  Yar 
en  1823;  rentré  dans  la  compagnie  maritime  de  Toulon  en  1824,  décédé  le  1 1  juin 
1828.  —  Campagnes:  ans  XI,  XII,  XIII,  à  l'armée  des  Côtes  de  l'Océan;  ans 
XIV,  1806,  1807,  en  Autriche,  en  Prusse  et  en  Pologne;  1808,  1809,  1810, 
1811  et  1812,  à  l'armée  d'Espagne  et  de  Portugal;  1815  en  Saxe;  1814  sur  le- 
bords  du  Rhin  et  en  France.  —  Note  de  1S15  :  officier  distingué,  d'une,  bravoure 
rare,  ayant  fait  la  guerre  avec  distinction,  connaissant  son  métier,  mais  le  peu  d'an- 
cienneté dans  le  grade  de  capitaine  l'a  mis  dans  la  classe  des  officiers  admis  au 
traitement  de  non-activité;  dévoué Ttu  Roi.  —  Cet  officier  en  demi-solde  a  refusé 
d'obéir  aux  ordres  qui  l'appelaient  au  service  pendant  les  Cent-Jours;  il  a  donné  à 
Marseille  des  preuves  de  son  dévouement  à  la  cause  royale.  Ou  propose  de  le  dési- 
gner pour  être  pourvu  de  l'une  des  premières  compagnies  de  hussards  qui  vaque- 
ront. (Dossiers  alphabétiques.) 

(1)  André-Auguste.  Cadet  gentilhomme  dans  Royal-Lorraine-Cavalerie  en  1778, 
M.  Dupille  a  été  nommé  sous-lieutenant  en  1785,  lieutenant  en  1789,  et  a  servi 
jusqu'en  1792,  époque  de  son  émigration.  Il  a  fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée 
des  priuces,  dans  la  compagnie  noble  des  officiers  de  son  régiment,  a  seize  ans  de 
services,  y  compris  une  campagne,  plus  dix  ans  de  grâce.  (Commission  de  1814, 
12c  tableau,  n°  55.) 

(2)  Né  à  Lectoure  (Gers)  le  19  décembre  1772,  soldat  au  2r  bataillon  du  Gers 
en  1792,  sergent-major  même  année,  sous-lieutenant  dans  les  canonniors  dudit 
bataillon  en  1793,  capitaine  par  action  d'éclat  même  année,  capitaine  aux  chas- 
seurs à  pied  de  la  garde  consulaire  en  l'an  XII,  chef  de  bataillon  au  même  corps 
par  décret  impérial  du  20  octobre  1806,  adjudant-commandant  en  1811,  comman- 
dant le  département  de  l'Eure  en  1812,  chef  de  l'état-major  de  la  47c  division  (de- 
venue première,  par  suite  de  la  réorganisation  d'infanterie  de  la  grande  armée),  qui 
faisait  partie  du  corps  d'observation  de  l'Adige.  —  Membre  de  la  Légion  d'honneur 
en  l'an  XII,  officier  en  l'an  XIV,  chevalier  de  l'Empire  en  1800  (a),  baron  en  1810, 
chevalier  de  Saint-Louis  le  14  novembre  1811.  —  Campagne  :  1792,  1795  et  de 
l'an  II  à  l'an  VI  inclus,  aux  armées  d'Espagne  et  d'Italie  ;  ans  VII,  VIII  et  IX,  aux 
armées  du  Rhin  et  d'Italie;  ans  Xll  et  XIII,  sur  la  flottille  à  Boulogne;  ans  XIV, 
1806  et  1807,  en  Allemagne,  Prusse  et  Pologne;  était  à  Iéna  ;  en  1808  en  Espa- 
gne; en  1809  en  Allemagne  ;  en  1815  et  1814  en  Italie.  —  Blessé  d'un  coup  de 
feu  à  la  cuisse  droite  en  l'an  IL  à  la  retraite  de  Perpignan,  et  d'un  éclat  d'obus  à 

v(i)  C"esi  nue  erreur.  Les  chevaliers  «le  l'Empire  datent  «lu  décret  du  i'r  mars  1808,  qui 
constituait  la  noblesse  impériale. 


DE  DINEUSES  ÉPOQUES.  3^5 

premier  lieutenant  dans  le  régiment  Dauphin-cavalerie,  uorumé 
le  29  décembre  1777  (l);  Cuny  (Michel-Aimé-Solaos),  capi- 
taine au  régiment  provincial  d'Ànduze,  nommé  le  12  sep- 
tembre 177(1  (2)  ; 

la  cuisse  gauche  à  la  bataille  près  de  Perpignan;  blessé  en  l'an  IV  au  siège  du  châ- 
teau de  Milan  (dans  la  batterie  n°  5  qu'il  commandait),  par  suite  de  l'explosion  du 
magasin  de  poudre,  dont  les  débris  lui  meurtrirent  la  tète  et  le  corps.  Blesse  u  un 
coup  de  feu  au  bras  gauche  en  l'an  VIII,  au  passage  du  pont  d'Heidelberg.  Blesse 
d'une  balle  au  cou,  au  passage  du  Mincio,  en  l'an  IX.  Il  a  soutenu,  en  Espagne, 
un  combat  de  vingt-quatre  heures  sans  désemparer,  avec  une  pièce  de  1-.  contre 
une  batterie  de  12  pièces,  démontant  un  obusier,  deux  pièces  de  canon,  et  niellant 
le  feu  à  un  caisson  ennemi.  —  Capitaine  sur  le  champ  de  bataille  en  !  />■>•  in' 
dant  lé  siège  du  château  de  Milan,  il  démonta  à  l'ennemi  une  batterie  de  douze 
pièces  qui  faisait  feu  sur  la  sienne.  En  l'an  VIII,  à  la  retraite  de  Nourlock,  il  sou- 
tint la  retraite  avec  trois  compagnies  de  grenadiers  qu'il  commandait,  contre  cinq 
mille  hommes,  depuis  quatre  heures  du  matin  jusqu'à  onze  heures  du  soir.  I  re- 
posé en  181-5  pour  le  grade  de  commandant  de  la  Légion  d'honneur.  [Dossiers  al- 
phabétiques.) Reçu  par  S.  A.  R.  Monsieur.  {Fiches  de  classement.)  Porte  plus 
h iut,  p.  100. 

(1)  Né  le  7  février  1720,  est  de  Tilly-sur-Meuse.  Cavalier  en  17 U,  maréchal 
des  logis  en  17  47,  lieutenant  en  1701,  devenu  sous-lieutenant  à  la  nouvelle  compo- 
sition de  17GÔ,  replacé  lieutenant  en  1767.  —  1767,  très-excellent,  instruit..  — 
1772,  officier  de  fortune.  (Registre  de  Dauphin-Cavalerie, de  1 T* i7>  «  1 1  Ï6,  1°  «  •) 
—  Premier  lieutenant  à  la  formation  de  1770,  retraité  en  1783.  avec  une  pension 
de  700  livres.  (Registre  de  1776  à  1788,  même  régiment,  f«29.)  —  Fils  Je  -]ci" 
Cuny  et  de  Marie-Claire  Connard.  (Acte  de  naissance,  dossiers  des  pensions  avant 
1780,  n°  13,080.)  (a) 

(2)  De  Cuny.  —  Né  le  Ier  décembre  173-4,  à  Uzès,  en  Languedoc,  liU  de  Gas- 
pard-Ignace de  Cuny  et  de  dame  Claudine  Chaslan.  (Acte  de  naissance,  dossiers 
des  pensions  avant  1789,  n°  12,937.)  —  Lieutenant  dans  Royal-Lorraine  en  1  i  L  , 
réformé  en  1719,  dans  la  gendarmerie  en  1733,  rentré  lieutenant  en  I  ^'S,  reforme 
en  1763,  et  employé  dans  les  Recrues  de  Toulouse,  réformé  en  1707,  et  rentre  dans 
la  gendarmerie,  lieutenant  de  grenadiers  royaux  au  régiment   provincial  il  Andu/e 

[a]  L'n  autre  Cuny  (André)  ,  ne  5  Tilly-sur-Meuse  le  7  novembre  1719,  fils  de  Florentin  Cuny 
et  de  Séhasiienné  Cuny,  qualifié  sieur  Duvcrgé  {acte  de  naissance, dossiers  des  ycnnoiis  araiK 
1789,  u°  390),  n  également  servi  dans  Dauphin-cavalerie.  —  Du  Verger  (André  Cuny),  soldat  au 
régiment  dos  vaisseaux  en  1730,  blessé  à  Lawfeld  en  1747,  cavalier  dans  Dauphin  en  1"'-'.  maré- 
chal dis  logis  en  1751,corncite  en  1761,  lieutenant  en  1762,  devenu  sous-licuicnant  a  la  compo- 
sition de  1703,  replacé  lieutenant  en  1768,  retraité  en  17C.)  a\ec  une  pension  de  uo\)  livres.— 
1767,  si  jet  admirable,  est  occupé  de  ses  devoirs  et  s'y  applique.  [Registre  OaupMn-cacaL'ric,dc 
1763  à  177'".,  fol.  ù0,  verso.]  —  N'ayant  que  huit  ans  de  sen  ices  connue  ofllcier  à  l'époque  de  sa 
retraite,  et  les  années  de  soldat  et  de  bas  officier  ne  comptant  pas,  il  n"a  pas  été  chevalier  «le 
Saint-Louis. 


ôl'i  CIIEVALIEKS 

De  Bosquillon,  commissaire  ordinaire  d'artillerie,  nomme 
le  11  mai  1748  (1);  Bosquillou  de  Frescheville  (Firmin),  vu- 
pitaine  au  régiment  provincial  de  Péronne,  nommé  le  '.)  mars 
1774(2);  Bosquillon  de  Frescheville  (Firmin-Paul-François  , 
capitaine  au  corps  royal  du  génie,  nommé  le  20  octobre 
1787  (3);  de  Laubat(Jean),  capitaine  au  régiment  de  Traisnel, 


en  1771,  capitaine  en  1771.  A  élc  blessé  à  Lutzclberg.  (Registres,  liégimenls  pro- 
vinciaux, régiment  d'Anduze,  1773,  f°  291.)  —  A  de  l'intelligence  et  de  la  volonté. 
{Registre,  1771,  même  régiment,  f°569,  verso.) 

(1)  Officier  pointeur  en  1730,  commissaire  extraordinaire  d'artillerie  t'ii  1731, 
commissaire  ordinaire  en  1743,  commissaire  provincial  en  175:2.  —  A  servi  aux 
sièges  de  Kelil  et  de  Philisbourg,  à  la  suite  de  l'armée  en  1735,  1715  et  1757; 
s'est  trouvé  à  la  bataille  d'Hastembeck.  (Cartons  du  Génie,  lettre  B.)  —  Né  à  Com- 
piègne  le  12  août  1707.  —  Lieutenant-colonel  en  1739.  —  Sept  campagnes,  quinze 
sièges,  une  bataille,  une  blessure  au  siège  de  Lillo.  (Registre,  officiers 'supérieurs 
d'artillerie,  de  1700  à  1737,  f°  170.)  —  Sous-directeur  à  Toulon.  (État  mili- 
taire de  1761  ,  p.  534.)  —  Retraité  en  17G5,  avec  une  pension  de  2,250  livrer. 
(Dossiers  des  pensions  avant  1780,  n°  li,707.)  —  Bocquillon.  (Acte  de  nais- 
sance.) —  Signait  Bosquillon. 

(2)  Né  le  23  mars  1707  à  Montdidier,  fils  de  Paul  Bosquillon,  sieur  Je  Fresche- 
ville, et  de  dame  Françoise (le  nom  de  famille  est  illisible).  —  Capitaine  pre- 
mier factionnaire  au  bataillon  de  garnison  de  Cambrésis  (ci-devant  régiment  pro- 
vincial de  Péronne)  ;  pension  de  retraite  de  500  livres  le  22  janvier  17*9,  en 
considération  de  ses  longs  services,  partie  dans  la  gendarmerie,  partie  dans  ies 
grenadiers  royaux  et  les  troupes  provinciales.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789, 
n°  3978.)  —  Lieutenant  en  1741,  de  grenadiers  en  17  i3,  a  quitté  en  1747,  com- 
mandant une  compagnie  en  1751,  commission  de  capitaine  en  1759.  —  500  livre? 
d'appointements  de  retraite  le  22  janvier  1779.  (Registre,  régiments  provinciaux, 
1775,   régiment  de   Péronne  (a),  î"  2.) 

(5)  1791  :  sert  depuis  vingt-neuf  ans  dans  le  corps  du  génie,  et  y  a  fait  une 
campagne  de  guerre  eu  Hollande.  A  quinze  ans  de  commission  de  capitaine,  et  a 
obtenu,  avec  le  consentement  du  roi,  le  brevet  de  major  du  génie  de  la  république 
de  Hollande,  puissance  alliée  de  la  France.  (Mémoire  de  M.  Joly  de  Sailly  qui  pue 
M.  Alexandre  de  Lamcth  de  recommander  M.  Bosquillon  de  Frcscbeville  pour  le 
grade  de  lieutenant-colonel,  auquel  il  adroit  comme  officier  de  mérite.)  Au  bas,  mj 
trouve  une  apostille  de  M.  Charles  de  Lamcth,  qui  appuie  la  demande.  (Dossiers 


(a)  Les  régiments  provinciaux,  licenciés  en  1"3,  furent  rappelés  en  l"7S  et  formèrent  <• 
bataillons  de  garnison.  Le  premier  h  Haillon  «le  rOionne  fut  attaché  au  régiineut  de  Pi<  »nhe,  el 
le  second  au  régiment  de  Caiiibresi». 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  545 

nommé  le  18  février  1752  (1);  de  Bellaffaire,  capitaine  au 
régiment  de  la  Tour-'du-Pin,  nommé  le  2  avril  1716  (2); 
Malmazet  de  Saint-Andéol  (Jean-André),  garde  du  corps  du 
Roi,  compagnie  de  Gramont,  nommé  en   1790  (3);  Eynard 


du  Génie,  lettre  B.)  —  De  Bosquillon,  ingénieur  onlinaire  du  roi  (a).  {Étal  mili- 
taire de  1771,  p.  509.)  —  Capitaine  en  second.  [État  militaire  de  1778,  p.  380.) 
—  Bosquillon  de  Freschcvillc,  capitaine.  [État  militaire  de  1780,  p.  4-20.) 

(1)  Jean  Nathanael,  fils  de  messire  Nathanael  Chasseloup,  sieur  de  Laub.it,  che- 
valier de  Saint-Louis,  et  de  dune  Marie-Salomé  Grisel  d'Eslambergt,  né  le  2  avril 
1715,  à  Saintes.  Pension  de  400  livres  le  9  novembre  1750,  pour  retraite,  en  con- 
sidération de  ses  services  et  de  ses  blessures,  qui  le  mettent  dans  l'impossibilité  de 
continuer  à  servir.  [Dossiers  dus  pensions  avant  1789,  n°  8259.)  —  Laubat 'Jean), 
né  le  2  avril  1715,  e<l  de  Saintes.  —  Cadet  à  Metz  en  1750,  lieutenant  réformé  en 
1755,  enseigne  en  1734,  lieutenant  en  1755,  capitaine  en  1710,  retiré  en  1750. 
[Registres  ,  rang  des  capitaines,  de  17 iS  à  1705,  I.  II,  P  01,  régiment  de 
Traisnel.) 

(2)  Porté  t.  I",  p.  374.  —De  Bellaffaire  (François  de  Roux),  fils  de  noble  Pierre 
de  Roux,  seigneur  de  Bellaffaire,  et  de  dame  Louise  d'Hugues,  né  le  25  mai  1715 
à  Bellaffaire,  diocèse  d'Embrun.  —  Lieutenant-colonel  des  grenadiers  royaux  de 
Chantilly  et  capitaine  de  grenadiers  du  régiment  de  Crillon,  ensuite  de  la  Tour-du- 
Pin  (devenu  Béarn  en  1702).  Pension  de  400  livres  en  considération  de  ses  services, 
le  21  août  1748,  lorsqu'il  était  lieutenant-colonel  des  grenadiers  royaux  de  Chantilly; 
autre  pension  de  400  livres,  comme  retraite,  le  28  octobre  1755,  lorsqu'il  était  ca- 
pitaine de  grenadiers  au  régiment  de  Béarn.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789, 
nu  4357.)  — Capitaine  en  1753  :  n'avait  point  servi  lorsqu'il  leva  une  compagnie 
à  cette  époque  :  rang  de  lieutenant-colonel  le  10  avril  17-55.  [Registre,  rang  des 
capitaines,  de  1754  à  1748,  f°  50,  v°,  régiment  de  Crillon.)  —  Capitaine  de  gre- 
nadiers en  1752,  retiré  en  1755.  [Registre  de  \~  IS  à  1703,  t.  I"r,  f"  05,  v°,  régi- 
ment de  la  Toar-du-Pin.) —  Lieutenant-colonel  des  grenadiers  royaux  de  Chantilly, 
en  17  40.  [Milices,  registre  n°5,  contrôle  et  registre  de  1715  «  17  58,  État  d'avril 
171G.)  — Porté  de  même  dans  les  Etats  de  1747  et  de  17  IS.  (Même  registre.) 

'    (3)   Porté  plus  haut,  p.  30.  — Né  à  Villeneuve  de  Berc  (Ardèeke),  le  20  no- 
vembre  1757.  —  Garde   du  corps  du  roi,  compagnie  de  Villeroi  (ensuite  Gra- 


(n)  Les  ingénieurs  ordinaires  avaient  te  ranj  «te  lieutenant  ea  premier.  Les  jeunes  gens  qui 
se  destinaient  a  l'arme  du  génie  subissaient  un  examen,  et,  s'il  était  favorable,  ils  étaient  admis 
à  l'École  de  Méziùrcs,  avec  le  rang  du  lieutenant  en  second,  "i0  livres  d'appointements,  et  y  res- 
taient deux  ans.  Au  bout  de  ce  temps,  ils  passaient  un  nouvel  examen,  et,  s'ils  étaient  jugés 
suffisamment  instituts,  ils  entraient  dans  le  corps  comme  ingénieurs  ordinaires.  [État  militaire 
de  1771,  p.  302.)  —  On  n'a  rien  trouvé  de  mieux  de  nos  jours  (pie  de  suivre  les  dispositions  de 
l'ordonnance  du  a  déc  mbre  1702,  nui  reproduisait,  en  augmentant  de  eau  ie  nouabie  des  offi- 
ciers, celles  des  8  avril  1750  et  10  mars  17irJ. 

III.  35 


546  CHEVALIEHS 

(Phocion),   capitaine   d'ctat-major,    nommé    en    IS20    (\  ■ 
Becdelièvre  du  Bouéxic   (Louis-Toussaint)  (2),    Clac&swi 

mont),  le  5  avril  1775.  Était  aux  journées  des  S  et  6  octobre  1780.  —  A  émigré 
en  1791.  —  A  fait  la  campagne  de  1792,  dans  les  gardes  du  corps.  —  Est  entré 
en  1790,  lieutenant  au  régiment  Royal -Étranger,  au  service  d'Angleterre;  v  est  resiL- 
jusqu'en  179S,  époque  à  laquelle  ce  régiment,  après  avoir  été  embarqué  en  J7',)ii, 
et  s'être  constamment  battu  dans  les  îles,  fut  incorporé  dans  le  60e  régiment.  — 
Brigadier  des  gardes  du  corps,  compagnie  de  Gramont,  le  lu  juin  181  i.  maré- 
chal des  logis  le  6  septembre  suivant,  breveté  colonel  le  51  octobre  1815,  retraité 
le  1er  novembre  suivant,  avec  une  pension  de  1,500  francs.  —  Quarante-quatre 
ans  six  mois  et  27  jours  de  service,  y  compris  quatre  campagnes.  (Dossiers  des 
pensions,  n°  102, 554.) —  Fils  de  messire  Jean-André  Malmazel  de  Saint-Andéol, 
seigneur  de  Saint-Andéol  de  Berc,  Mercoiras  et  autres  places,  capitaine  viguier 
pour  le  roi  de  Villeneuve-de-Berc,  et  de  dame  Marianne  Priât  de  Saint-Andéol. 
[Acte  de  naissance,  même  dossier.)  —  Officier  de  la  Légion  d'honneur  le  1""  no- 
vembre 1815.  (Âlmanach  royal  de  1830,  p.  519.) 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  305.  —  Né  à  Amiens  le  8  septembre  1790,  élève  a  l'É- 
cole de  la  Flèche  en  1815,  à  celle  de  Saint-Cjr  en  1814,  sous-lieutenant  au  10e  de 
ligne  le  10  avril  1813,  lieutenant  en  second  au  1er  régiment  du  génie  en  1810, 
passé  au  corps  d'état-major  en  1819,  attaché  en  1823  à  la  5e  division  du  4e  corps 
d'armée  de  l'armée  d'Espagne,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  2  septembre 
1823  (en  Espagne),  capitaine  en  1828.  —  Expédition  de  Morée  en  1828,  et  d'Al- 
ger en  J830.  —  Officier  de  la  Légion  d'honneur  le  28  décembre  1830,  successive- 
ment aide-de-camp  des  généraux  Christiani,  Voirol,  Lion,  Hulol,  Gentil-Saint- 
Alphonse  et  Bugeaud,  secrétaire  en  1833  du  comité  de  gendarmerie,  chef  d'esca- 
dron en  1838,  lieutenant-colonel  en  18il,  colonel  et  commandeur  de  la  Légion 
d"honneur  en  1844,  chargé,  après  la  bataille  d'Isly,  d'apporter  à  Paris  les  drapeaux 
et  trophées  conquis  sur  l'armée  marocaine;  commandant  de  la  subdivision  de  Sé- 
tif,  et  de  celle  de  Bône  ;  cité  plusieurs  fois  à  l'ordre  du  jour,  pendant  les  quinze  ans 
qu'il  passa  en  Algérie;  maréchal  de  camp  le  12  septembre  1851,  membre  du  comité 
de  gendarmerie  en  1855,  inspecteur  général  de  l'arme  de  1853  à  185S,  passé  dans 
le  cadre  de  réserve  en  1858,  par  limite  d'âge.  Mort  le  G  juin  1801,  secrétaire- 
général  de  la  grande-chancellerie  de  la  Légion  d'honneur.  (Moniteur  de  l'armée  du 
16  juin  1801.) 

(2)  Porté  t.  11,  p.  180.  —  Cet  officier,  gentilhomme  de  Bretagne,  frère  del'é- 
vèque  de  Nîmes,  est  au  service  de  la  Compagnie  depuis  22  ans.  Capitaine  en  1739, 
après  deux  combats  sur  la  côte  de  Coromandel,  commandant  le  vaisseau  le  Moras, 
dans  l'escadre  de  M.  le  comte  d'Aché.  Il  était,  en  1740,  sur  le  vaisseau  l'Aimable, 
qui  enleva  à  l'abordage  un  corsaire  anglais  à  l'île  Fernando  de  Naronba.  [Mémoire 
de  proposition  du  28  novembre  1700,  Registres  de  f  Ordre,  t.  III.) —  M.  de  Becde- 
lièvre fut  reçu  à  Paris  par  le  comte  de  la  Serre,  le  25  décembre  1700.  [Même 
registre.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  547 

(Nicolas-CKarles-François)  (1),  capitaines  de  vaisseau,  et  Ville- 
neuve-Cillart  (Louis-Marie)  (2),  capitaine  d'infanterie,  tous 
les  trois  au  service  de  la  Compagnie  des  Indes,  nommés  le 
28  novembre  1760;  Portebarré,  Coulombier-Jolif,  Lobry,  et 
Bouvet,  capitaines  de  vaisseau  au  service  de  la  Compagnie  des 
Indes  (3);  Tasclier  de  la  Pagerie,   capitaine  de  dragons  des 


(1)  Porte  t.  II,  p.  180.  — Cet  officier  est  au  service  de  la  Compagnie  depuis 
vingt-sept  ans.  —  Capitaine  depuis  1732.  —  Il  a  assisté  comme  subalterne  à  divers 
combats  de  terre  et  de  mer,  notamment  à  l'attaque  des  postes  avancés  près  de 
Malié,  en  17i2,  à  celui  contre  l'amiral  Pethon,  en  171G,  où  il  lut  blessé,  et  à  la 
prise  de  Madras,  ainsi  qu'à  deux  autres  combats  de  mer,  commandant  des  vais- 
seaux de  la  Compagnie.  (Mfime  registre  que  ci-dessus.)  —  Keçu  à  Paris  par  le  comte 
de  la  Serre,  le  25  décembre  17G0.  (Même  registre.) 

(2)  Porté  t.  II,  p.  180.  —  Entré  au  service  de  la  Compagnie  en  1752,  après 
avoir  servi  pendant  trois  ans  dans  le  régiment  de  Vermandois.  Employé  en  qualité 
de  sous-lieutenant  des  grenadiers  aux  sièges  de  Cbalembron  et  de  Verdaclielon,  en 
1735,  et  à  l'affaire  devant  Tricbanapaly  et  le  Pain  de  Sucre,  où  il  reçut  deux  coups 
de  feu  dont  il  est  resté  estropié  du  bras  droit.  II  commanda  ensuite  à  Cheingbam  et 
à  Cbalembron.  Blessé  de  treize  coups  de  sabre  à  Acliem,  il  se  tint  à  la  tète  de  son 
détacbement  et  imposa  aux  Malais  (a).  De  retour  à  Pondicbéry,  en  173G,  il  passa 
commandant  à  Gingy.  L'état  où  ses  blessures  l'avaient  réduit  a  déterminé  M.  de 
Lally  à  lui  accorder  un  congé  de  deux  ans  pour  se  rétablir,  sur  la  promesse  de  re- 
tourner aux  Indes  dès  que  sa  santé  le  lui  permettra.  [Même  registre  que  ci-dessus.) 
—  Reçu  comme  les  précédents,  à  Paris,  par  le  comte  de  la  Serre,  le  23  décembre 
•17G0.  (Même  registre)  (b). 

(3)  Ces  quatre  officiers  sont  portés  dans  un  Mémoire  de  la  Compagnie  des  In- 
des, du  28  septembre  173G,  comme  étant  chevaliers  de  Saint-Louis,  sans  que  la 
date  de  leur  nomination  soit  indiquée. 

[à)  Dans  uu  autre  mémoire,  également  de  1700,  il  est  dit  qu'à  l'affaire  d'Achcm,  atteint  de 
treirc  coups  de  sabre,  il  resia,  tout  blessé  qu'il  était,  et  les  deux  bras  en  ècliarpe,  à  la  té'.c  de 
sa  compagnie.  [Registre,  officiers  de  la  Compagnie  des  Indes,  i"08.1  —  On  n'a  jamais  \u  la 
guerre  de  sept  ans  que  sous  tm  mauvais  coté;  il  est  lion  que  les  laits  particuliers  rétablissent  la 
balance  et  fassent  connaître  l'héroïsme  des  officiers  de  celte  époque. 

(6)  On  nous  a  signalé  un  autre  ollicier  de  la  Compagnie  des  Inde-;,  comme  ayant  été  chevalier 
de  Saint-I.ouis.  Nous  n'avons  pu  retrouver  sa  nomination.  Voi  i  ses  services  : 

Geslin  de  Châteaufur,  capitaine  de  vaisseau  en  170".  —  Pilotin  en  1742,  deuxième  enseigne  de 
vaisseau  en  IT'iG,  premier  enseigne  en  1748,  deuxième  lieutenant  de  \aisseau  commandant  en 
1*753,  premier  lieutenant  de  vaisseau  en  1761,  capitaine  de  vaisseau  en  17G7.  — Très-bon  officier. 
11  s'est  trouvé  à  plusieurs  combats;  il  a  été  fait  deux  fois  prisonnier  dans  la  dernière  guerre. 
Il  a  eu  un  frère  tué  au  service  de  la  compagnie,  Omni  induit  li  frégate  la  Subtile.  Il  s'est  fort 
distingué  au  combat  de  M.  (b-  Saint-George  en  l"'i~,  et  au  naufrage  du  vaisseau  te  Marquis  de 
Lauay,  en  franchissant  la  barre  de  Pondirhéry,  dans  une  che'ingue,  dans  le  plus  fort  (lu  coup  de 
vent,  pour  aller  au  secours  de  ce  vaisseau.  11  a  commandé  les  frégates  la  Gâtai  Itce  et  VExpêdi- 

35. 


548  CHEVALIERS 

milices  de  Sainte-Lucie,  nommé  le  22  avril  1780(1);  Hou. 
chaud  de  Bussy  (Pierre-Anne-IIononit),  ancien  officier  de 
marine,  nommé  le  18  août  1 S i  i  (2). 

Le  comte  de  la  Bédoyère  (Henri-Noêl-François  Huilier. 
lieutenant  des. gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Crov, 
nommé  le  1er  août  1830  (3);  de  la  Pérousc  (4). 

(J)  Ordre  du  même  jour  au  marquis  de  Beauharnais,  ancien  gouverneur  géné- 
ral des  îles  du  Vent,  rue  Thévenot,  à  Paris,  pour  qu'il  reçoive  chevalier  de  S  mit- 
Louis  M.  Tascher  de  la  Pagerie.  [Registres  de  l'Ordre,  t.  III.) 

(2)  Elève  de  première  classe  en  1782,  enseigne,  puis  lieutenant  de  vaisseau  eu 
1702.  (Liste  générale,  1787,  t.  II,  p. 594-.)  — lleçu  par  Monsieur,  ù  Toulon.  (Noie 
de  la  famille.)  —  Porté  plus  haut,  p.  171. 

(5)  Né  à  Paris  le  21  septembre  1782.  Lieutenant  dans  la  garde  nation  île  à  cheval 
de  Paris  le  30  juin  1814,  capitaine  le  5  septembre  suivant,  breveté  élut' Je  bataillon, 
pour  tenir  rang  du  12  mars  1815,  sous-lieutenant  dans  la  compagnie  d'Ilavré, 
rang  de  lieutenant-colonel,  le  lf  novembre  181ÎS.  (État  de  services,  date  du  I"  fé- 
vrier 1818,  dossier  de  M.  de  la  Bédoyère.)  —  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
en  1821  :  a  fait  la  campagne  d'Espagne  en  1823;  chevalier  de  Saint-Ferdiuaud 
(deuxième  classe),  le  X'è  novembre  1825.  (État  des  officiers  des  escadrons  de 
guerre,  1825.)  Breveté  lieutenant-colonel  le  12  mars  1819,  rang  de  colonel  le 
12  mars  1827.  (Annuaire  de  la  Maison  du  Roi,  de  1829,  p.  13.)  —  Lieutenant 
des  gardes  du  corps,  (annuaire  militaire  de  1830,  p.  125.)  —  Mort  au  mois  de 
juin  18GJ  (a). 

(i)  Porté  plus  haut,  p.  436.  —  Nous  avons  dit  (même  page,  note  de  note  a), 
que  la  Gazette  de  France  du  2  juillet  1755  annonçait  sa  nomination  de  com- 
mandeur, mais  que,  ne  la  trouvant  pas  portée  dans  la  liste  chronologique  des  di- 
gnitaires de  l'ordre   de  1G95  à  1784,  imprimée  en   17S5,   nous  pensions  qu'il 

(ion.  11  a  été  premier  lieutenant  du  vaisseau  le  Vaillant, sous  M.  Bouvet.  Il  a  eu  le  brevet  c!e  ca- 
pitaine «le  brûlot.  [Registre,  officiers  rie  la  Compagnie  des  Indes,  170S.)  —  Dans  un  autre  mé- 
mo re  de  177-1,  il  est  porte  au  nombre  des  officiers  de  la  Compagnie  des  Indes  qui  n'ont  pas 
encore  obtenu  la  croix  de  Saint-Louis.  Le  mémoire  ajoute  :  «  11  a  fait  douze  campagnes  et 
navigue  actuellement  pour  le  compte  de  particuliers.  »  (Registre,  officiers  de  la  Compagnie 
des  Indes,  1720-177â.)  —  Sa  nomination  doit  a\oir  été  signée  par  Louis  XVI,  car  d'aussi 
brillants  services  n'ont  pu  rester  sans  ré  ompensc. 

(a)  Il  était  frère  du  colonel  de  la  Bédoyère,  fusillé  en  1S15,  pour  sa  participation  aux  Cent 
jours  ;  mais,  tandis  que  ce  frère  se  ralliait  à  Napoléon,  lui,  fidèle  aux  traditions  de  sa  famille,  il 
suivait  le  roi  à  Garni.  Sa  nomination  cou. me  sous-lieutenant  des  gardes  du  corps  fut  un  acte  par 
lequel  le  roi  voulut  montrer,  en  lui  confiant  la  garde  de  sa  personne,  qu'il  récompensait  sa  fidélité, 
et  ne  faisait  pas  peser  sur  l'un  les  tons  de  l'autre.  M.  de  la  Bédoyère  Tut  vivement  attaqué  pour 
avoir  accepté  les  fonctions  auxquelles  le  roi  l'avait  appelé,  mais  ces  récriminations  ne  purent  le 
détourner  de  la  ligue  qu'il  regardait  comme  celle  du  devoir.  II  servit  avec  zèle,  dévouement,  ab- 
négation, se  souvenant  sans  doute  que  l'exécution  du  maréchal  de  Thon, sous  Henri  IV,  et  celle 
du  maréchal  de  Montmorency,  sous  Louis  Mil,  n'avaient  éloigné  ni  de  la  cour,  ni  du  service,  les 
descendants  de  ces  grands  noms. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  5^9 

Goyon  de  Thauniatz],  capitaine  attaché  au  corps  des  dra- 
gons, nommé  le  29  décembre  177  7  (1);  Dupin  (Pierre-Char- 
les-François), ingénieur  maritime  de  seconde  classe  ,  nommé 
le  13  août  1823(2);  Chamacé  (Louis)  ,  capitaine  de  grena- 
diers au  bataillon  de  milice  de  Péronne,  nommé  en  1745  (3); 

avait  été'  nommé  commandeur  honoraire.  Nous  ne  nous  trompions  pas ,  car,  si 
l'on  se  reporte  au  t.  I  de  cette  histoire  ,  p.  Col,  on  trouvera  la  mention  suivante, 
extraite  du  registre  1719],  déposé  aux  archives  de  la  guerre  :  «  1733 ,  20  juin  : 
honneurs  de  commandeur  à  M.  de  la  Motte  de  Lapeirouse,  maréchal  de  camp.  » 
—  On  comprendra  qu'au  milieu  d'un  travail  aussi  compliqué  que  l'a  été  le  nôtre, 
le  souvenir  de  cette  inscription  avait  pu  nous  échapper. 

(1)  Reçu  le  1er  mars  1778,  par  M.  de  Lavieuville,  commandant  au  Neufchàteau, 
près  Saint-Malo.  (Registre  de  l'ordre,  de  17G2  à  1781.)  —  Porté  plus  haut, 
p.  453,  sans  date  de  nomination. 

(2)  Né  à  Varzy,  arrondissement  de  Clamecy  (Nièvre),  le  G  octohre  178  i.  Second 
fils  de  M.  Charles-André  Dupin,  seigneur  du  lief  de  Cœurs,  avocat  en  parlement, 
conseiller  du  roi,  son  avocat  et  procureur  au  grenier  à  sel  de  Clamecy,  et  de 
dame  Catherine-Agnes  Dupin.  (Acte  de  naissance.)  —  Elève  à  l'Ecole  polytechni- 
que (quatre  ans  comptés  à  titre  d'études)  ,  élève-ingénieur  en  1803,  sous-ingénieur 
de  seconde  classe  en  1S0G,  de  première  classe  en  1811,  ingénieur  de  troisième 
classe  en  1819,  de  seconde  classe  en  1825,  de  première  classe  en  1830,  directeur 
des  constructions  navales  en  1838,  inspecteur  général  du  génie  maritime  en  1815, 
retraité  le  7  juin  1833,  avec  une  pension  de  1,800  francs,  ayant  cinquante- trois 
ans  dix  mois  et  quatorze  jours  de  services.  —  A  commandé,  à  Corfou,  cent 
quinze  ouvriers  militaires  de  1808  à  1811.  —  Membre  du  conseil  d'amirauté  en 
1851.  (Dossier  de  M.  le  baron  Dupin  ,  Archives  de  la  marine.)  —  Le  baron  Du- 
pin, officier  de  la  Lésion  d'honneur,  ingénieur  maritime  de  seconde  classe  à  Lo- 
rient,  membre  de  l'Académie  des  sciences,  député.  (Almanaeh  royal  de  1830, 
p.  078.)  —  Député  du  département  du  Tarn.  (Idem,  p.  146.)  —  Pair  de  France, 
conseiller  d'État,  président  du  conseil  des  délégués  des  colonies,  grand  oflicier  de 
la  Légion  d'honneur.  (Almanaeh  royal-national  de  1812,  p.  735.) — Ministre  de  la 
marine,  du  10  au  18  novembre  1851.  (Annuaire  de  la  marine,  de  1860,  p.  187.) 

(5)  Né  le  19  mars  1G89  au  village  de  Bel,  réside  à  Beauvais  eu  Beauvoins.  — 
Cadet  dans  la  compagnie  de  son  père  (qui  commandait  le  deuxième  bataillon  du 
régiment  de  Périgord),  en  1702  (a),  sous-lieutenant  en  1705,  lieutenant  en  1  i07, 
capitaine  en  1711,  reformé  en  1715,  et  renvoyé  chez  lui  avec  200  livres  d'ap- 
pointements ;  capitaine  réformé  au   régiment  de  Touraine  en   1719,   réformé  en 

[a)  M.  de  Cliarnacé,  commandant  du  bataillon  nu  régiment  île  Périgord,  était  retire  en 
1"15,  car  nous  ne  l'avons  pas  retrouve  sur  le  contiole  de  cette  ainiùe  ,  le  premier  qui  existe 
aux  archives  de  la  guci  re. 


550  CHEVALIERS 

deLigondès  (Julien),  garde  du  corps  du  roi,  compagnie  il- 
Noailles,  nommé  le  Ier  novembre  1811  (I). 

Coelongon,   chef  d'escadre  (2) ,  et  de  Viviers  ,  chef  d*es- 

1723,  avec  300  livres  d'appointements  ;  entré  dans  la  milice  en  1751,  connut* 
capitaine  des  grenadiers,  au  régiment  de  Clermont,  bataillon  d'Amiens;  a  pris  une 
compagnie  de  fusiliers  en  1751  ;  capitaine  des  grenadiers  au  bataillon  dePéronne, 
et  chevalier  de  Saint-Louis  en  17  lu,  commandant  du  bataillon  en  1755;  retire. 
—  Sa  famille  a  toujours  servi,  et  ses  frères  ont  été  commandants  de  bataillon.  Il  a 
été  blessé  en  1705;  il  l'a  été  au  siège  d'IIuy,  et  prisonnier  de  guerre  en  1708;  il  a 
été  blessé  au  front  au  siège  de  la  citadelle  de  Lille  ;  au  bras  gauche  en  i719,  au  siège 
de  Saint-Sébastien;  encore  au  bras  gauche,  à  l'attaque  du  chemin  couvert  d'O--- 
tende,  en  17  45;  et  d'un  coup  de  feu,  au  haut  de  la  hanche  droite,  au  siège  de 
Berg-op-Zoom,  en  17-57.  (Registre,  milices,  1759,  bataillon  dePéronne,  f°  51.1 

(1)  Brigadier  le  t*"  novembre  1815.  (État  de  la  compagnie  au  1er  nowewi- 
t>re  181 5.) — Ancien  émigré;  maréchal  deslogis  de  première  clisse,  chef  d'escadron;  a 
fait  la  campagne  d'Espagne  eu  1825;  chevalier  delà  Légion  d'honneur  le  20  sep- 
tembre 1823.  [État  des  officiers  et  gardes,  des  escadrons  de  guerre,  détachés  en 
Espagne  en  1825.)  —  Adjudant  de  la  compagnie  le  2S  août  1828  (a).  (Annuaire 
militaire  de  la  maison  du  roi,  de  1829  ,  p.  43.)  —  Chef  d'escadron  le  28  novem- 
bre 1821,  breveté  lieutenant-colonel  le  28  novembre  1829  (b).  (Annuaire  mili- 
taire de  1850,  p.  141.) 

(2)  L'orthographe  du  nom  est  de  Coetlogon.  —  Omis  par  erreur,  à  son  rang, 
t.  I,  p.  138  ;  porté  comme  commandeur,  même  volume,  p.  293.  —  Au  combat  de 
la  llogue,  commandant  une  des  divisions  de  l'arrière-garde,  il  vola  au  secours  de 
l'amiral  de  ïourville,  enveloppé  par  des  forces  trois  fois  supérieures  aux  sienne?. 
Il  passa  à  travers  plusieurs  vaisseaux  ennemis  ,  qui  le  criblèrent  de  coups.  Les 
vaisseaux  de  sa  division  le  suivirent;  l'autre  division  imita  cet  exemple,  et  la  mê- 
lée devint  acharnée.  Enfin,  après  avoir  tenu  pendant  douze  heures  la  victoire  in- 
certaine, M.  deTourville  put  commencer  sa  retraite,  ayant  combattu  pendant  douze 
heures,  avec  quarante-quatre  vaisseaux  contre  quatre-vingt-huit.  Il  dut  son  salut  àiLde 
Coetlogon.  (D'Aspect,  1. 111,  p.  195.) — Ce  brave  officier,  un  des  meilleurs  généraux 
de  la  marine,  commandait  le  vaisseau  l'Éclatant  en  1076.  Il  fut  fait  chef  d'escadre 
en  1689,  après  le  combat  de  la  Hoguo  ,  lieutenant  général  des  armées  navales  en 
1701,  commandeur  de  l'ordre  en  1703,  vice-amiral  et  grand'-croix  en  1710,  che- 
valier des  ordres  en  172  i,  et  mourut  à  Paris  le  7  juin  1730,  âgé  de  quatre-vingt- 
cinq  ans,  ayant  été  créé  maréchal  de  France,  six  jours  avant  sa  mort.  (S  oir  la 
Gazette  de  France  des  25  juin  1U7G,  29  octobre  1089,  M  juin  1701,  10  octobre 
1705,  28  novembre  et  5  décembre  1710,  12  juin  172-i  et  10  juin  1750.) 


(a)  Il  avait  ét<i  maréchal  des  logis  chef,  auparavant. 

C*)  Ail.  l«de  l'ordonnance  du' roi  du  -22  mai   1622,  qui  accorde 


dait  aux  officiers  de  la  SIais*»n 
re  de  Sa  Majesté  le  rang  du  grade  supérieur  à  celui  dans  lequel  ils  avaient  accompli  Uuit 
de  service  effectif. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  551 

cadre  des  galères,  nommés  en  1695  (1);  de  l'Église  (Gas- 
pard), nommé  en  17G1  (2);  Bachasson  de  Montalivet , 
commandant  pour  le  roi  à  Sarregnemines ,  nommé  avant 
17-10(3;. 

Le  duc  de  Fronsac,  brigadier  de  dragons,  nommé  en 
1760(4);  Lamy,  major  du  régiment  de  Scptimanic-dragons, 

(1)  Omis  par  erreur  à  son  rang,  t.  I,  p.  139. 

(2)  Porté  I.  I,  p.  539.  —  Il  servait  sous  le  prénom  d'un  de  ses  frères,  né  avant 
lui,  et  mort  en  Las  âge,  Ces  substitutions  se  présentaient  souvent,  afin  de  pouvoir 
devancer  le  moment  exigé  pour  l'admission  au  service.  Ses  prénoms  étaient  Jo- 
seph-Sébastien, et  il  fut,  lors  de  la  révolution,  une  des  victimes  de  la  commission 
populaire  d'Orange.  {Note  de  la  famille.) 

(3)  Sa  qualité  est  établie  par  l'ordre  qui  lui  fut  adressé  en  1731  (voir  f.  I, 
p.  423),  pour  recevoir  M.  de  Bachasson,  garde  du  corps  du  roi  ,  compagnie  de 
Charost.  11  avait  été  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  en  considération  de  ses  ser- 
vices dans  l'armée  où  il  avait  le  grade  de  colonel,  et  il  était  fort  avant  dans  la 
confiance  du  maréchal  de  lîellc-lsle,  son  ami.  [Note  de  la  famille.) 

(4)  Porté  t.I,p.  314.  —  Louis-Aulohie-Sopliie  du  Plessis  de  Richelieu,  duc  de 
Fronsac, né  le  4  février  1736  :  mestre  de  camp  du  régiment  de  Septimanie-dragons 
le  1er  mars  1744  (a)-,  il  servit  à  l'expédition  de  Minorque  en  173G,  se  distingua  à 
l'assaut  du  fort  Philippe,  apporta  au  roi  la  nouvelle  de  la  conquête  de  l'île,  et  fut 

(a)  M.  le  baron  d'A/.émar,  colonel  du  6e  lanciers,  a  imprimé  la  note  suivante  dans  son  re- 
marquable ouvrage,  Avenir  de  la  cuvait- rie,  première  punie,  p.  55.  «  Selon  M.  de  Ségur,  le  duc 
de  Fronsac  était  colonel  à  sept  ans  :  son  major,  plus  âgé  que  lui  sans  doute  pour  le  diriger  et 
le  conseiller,  avait  douze  ans.  »  —  Quand  nous  rencontrons  une  ci  reur,  nous  avons  pour  habi- 
tude de  la  rectifier.  On  pourrait  croire  que,  «>ous  l'ancienne  monarchie,  le  roi  confiait  à  des  en- 
fants le  sort  de  ses  régiments  et  la  vie  de  ses  soldats.  Si  SI.  le  baron  d'Azémar  connaissait  des 
mémoires  fort  répandus,  ceux  du  due  de  1. in  nés,  il  y  aurait  trouvé,  t.  Y,  p.  328,  les  lignes 
suivantes  :  «  Samedi,  22  février  l"'û,  Versailles.  J'ai  oublié  de  parler  d'un  nouveau  régiment 
de  dragons,  qui  sera  le  dix-septième..-.  Ce  régiment  a  été  donné  à  SI.  de  Fionsac,  fils  de  SI.  le 
duc  de  r.iclielicu,  lequel  n'est  âgé  que  de  six  ans  (il  en  avait  huit).  On  croyait  qu'étant  fourni 
parla  province  de  Languedoc,  il  serait  aussi  commandé  par  un  des  principaux  de  la  noblesse  ; 
mais  le  crédit  de  M.  le  duc  de  Richelieu  l'a  emporté  sur  toute  autre  considération,  et  .1/.  de 
Kogaret  a  obtenu  une  commission  de  ?nestrc  de  c  .i;.;>,  pour  commander  ledit  régiment 
pendant  que  M.  de  Fronsac  ext  hors  d'état  de  sertir.  Vraisemblablement  M.  deNognret  res- 
tera colonel  en  second  dudït  régiment,  en  quoi  le  roi  déroge  aux  ordonnances  qu'il  avait  fai:es 
il  y  a  quelque  temps,  pour  Oter  le  commandement  des  régiments  aux  incstres  de  camp  in- 
corporés, o—  M-  de  itûgaret  ne  ligure  pas  mu  le  registre-malricule  du  régiment  de  Septimanie- 
dragons,  et  nous  ne  pouvons  dire  u'où  il  venait,  mais  c'était  ce  qu'on  appelait  aiors  un 
mestre  de  camp  réformé, c'cst-à-dirc  un  capiuine  avant  rang  de  mestre  de  camp-  (juantau 
major,  l'assertion  de  M.  de  Ségur  est  fausse  de  tout  point.  11  y  a  eu  deux  majors  d.ms  Scptima- 
nie:  1"  M.  de  Slonteils,  dont  voici  les  services:  eoi  nette  dan-,  Vas>é-cavaleric  en  1"34,  neveu 
dusieui  deYavre,  mort  capitaine  dans  Nasse,  capitaine  dans  Dauphin-cavalerie  en  1:30,  major  de 
Scptimanic-dragons,  du  1"  mars  l'.'i'i,  date  de  l'ordonnance  de  la  création  du  régiment,  jus- 
qu'en I~'i7,  époque  à  laquelle  il  fut  placé  comme  lieutenant-colonel  réformé  à  la  suite  du  régi  • 
ment  Mestre  de  camp-général-dragons  [Registie  de  l"3t  «  l~63,  régiment  Dauphin-cavale- 
rie,  fol.  Vj,  et  Scptimanic-dra'jons,  fol.  308);  2"  .M.  Lamy,  cadet  dans  Dauphin-diagons  en 


*>52  CHEVALIERS  DE  DIVERSES  ÉPOQUES. 

nommé  le  17  avril  1748  (I);  Vavre,  capitaine  au  régiment 
de  Vassé-cavalerie,  nommé  avant  172 1  (2);  Canisy,  major 
du  même  régiment,  nommé  également  avant  1721  (3). 

nommé  brigadier  de  dragons  le  25  juillet  (a)  ;  premier  gentilhomme  de  la  cham- 
bre du  roi  le  2  octobre  1756,  sur  la  démission  de  son  père,  le  maréchal  duc  «le 
Richelieu,  auquel  on  conserva  la  survivance  ;  employé  comme  brigadier  et  aide- 
maréchal  général  des  logis  surnuméraire  de  l'année  d'Allemagne,  en  1757;  était 
à  la  bataille  d'Haslembeck,  à  la  prise  de  Minden  et   d'Hanovre,  à' la  marche  vers 
Zell  même  année;  à  la  bataille  de  Crevelt  en   1758,  à  celle  de  Minden  en  175'.). 
Employé  à  l'armée  d'Allemagne  en   1760,   il  se  trouva  à  l'affaire  de  Corbnck  le 
10  août,  commanda  ensuite  les  dragons  de  la  réserve  du  chevalier  de  Muv,  et  se 
distingua  particulièrement  à  l'affaire  de  Zieremberg  le  22,  où  le  prince  "hérédi- 
taire atliqua,  en  nombre  bien  supérieur,  les  régiments  Rouai  et  Thianges  (dragons), 
et  six  cents  hommes  des  chasseurs  de  Fischer.  Ces  troupes  firent  des  prodiges  de 
valeur,  et,  quoique  avec  une  perte  considérable,  elles  rejoignirent  la  réserve  ayant 
toujours  le  due  de  Fronsac  à  leur  tète.  Il  se  trouva  encore  à  l'affaire  de  Warbourg, 
le  51  du  même  mois.  Détaché  le  27  octobre  avec  le  comte  de  Chaho,  pour  enle- 
ver le  poste  de  Vella  près  Warbourg,  il  reconnut  que  l'ennemi  s'était  enfui  à  leur 
approche,  le  poursuivit,  et  lui  lit  trente  prisonniers.  Maréchal  de  camp  en  1701  , 
et  employé  à  l'armée   du  prince  de  Soubise,  il  y  commanda  des  corps  de  troupes 
séparés,  et   fut  toujours  à  portée  de  l'ennemi.  Attaqué  le  50  août  par  le  générai 
de  Kilmansegg,  il  soutint  les  postes  avancés  avec   la  plus   grande  valeur  jusqu'à 
l'arrivée  des  renforts,  fondit  alors  sur  l'ennemi,  le  poussa  jusque  sous  le  feu  des  re- 
doutes de  la  ville  de  Munster,  lui  lit  -100  prisonniers  sans  les  blessés,   et   continua 
de  servir  à  l'armée  d'Allemagne  jusqu'à  la  paix.  (Pinart,  t.  VII.)  —Lieutenant 
général  le  1"  mars  1780.  (État  militaire  de  1781,  p.  79.)  —Duc  de  Richelieu  (en 
l'SS,  à  la  mort  de  son  père).  (État  militaire  de  1789,  p.  G2.)  —  Mort  en  1791. 

(1)  Ses  services  sont  portés  dans  la  note  de  noie  relative  à  M.  le  duc  de  Fronsac. 

(2)  Capitaine  en  1708,  chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1718  «  1721, 
régiment  de  béringhen-cavalerie,  ensuite  Vassé.)  —  Est  de  Tournon  en  Vivarais  : 
volontaire  dans  Beauvoisis  en  1689  ,  sous-lieutenant  même  année,  cornette  dans 
Saint-Maurice  en  1691,  lieutenant  en  1G95,  capitaine  en  1708,  mort  en  1755. 
(Registre  de  1751  à  1765,  régiment  de  Vassé-cavalerie,  fol.   179.) 

(5)  Major.  —  Est  de  Ham,  en  Picardie.  Page  du  roi  en  1706,  ensuite  mousque- 
taire ;  cornette  dans  Livry-cavalerie  (plus  tard  Vassé)  en  1709  ,  aide-major  en 
1712,  capitaine  en  1715,  retiré  en  1755.  {Registre  de  1751  à  1765,  régiment  de 
Vassé-cavalerie,  fol.  179  verso.)  Chevalier  deSainl-Louis.  (R^«/rede  1718a  1724.) 

1-29,  cornette  en  1733,  lieutenant  en  1743,  aide-major  dans  Septimanie  le  1"  mars  I74Û,  rang 
oe  capitaine  en  17.5,  major  du  20  avril  1747  au  20  jonvier  1749,  date  du  licenciement  du  régi- 
ment. [Registre  de  1731  à  1703,  régiment  de  Siptimanie-dragom,  fol.  30S  verso.) 
(a)  Voir  t.  I,  p.  439. 

FIN    DU  TROISIÈME    ET    DERNIER    VOLUME. 


TABLE  DES  MATIERES 


DU  TO.ME  TROISIEME. 


ir  g' 


DEUXIÈME  PARTIE  {Suite)  (de   1793  x  1830). 


CHAPITRE  I. 

Tages. 

Emigration.  —  Armée  de  Gondé.  —  Armée  de  la  Vendée.  —  Digni- 
taires de  l'Ordre  nommés  de  1703  à  1801.  —  Chevaliers  de  Saint- 
Louis  nommés  de  1792  à  1797 , 1 

CHAPITRE  II. 
Promotions  de  1798  à  18U 53 

CHAPITRE  III. 
Restauration.  —  Promotions  de  18H 67 

CHAPITRE  IV. 
Cent-Jours.  —  Promotions  de  1815  à  1S1G 175 

CHAPITRE  V. 
Promotions  de  1817  à  1822 218 

CHAPITRE  Vf. 
Promotions  de  1823  et  1824 248 


55i  TABLE  DES  MATIERES. 


CHAPITRE  Vil. 

Paç&. 

Rogne  du  roi  Charles  X.  —  Chevaliers  de  Saint-Louis  Dominés  de  18-2.') 
à  1830.  —  Dignitaires  promus  dans  la  même  période.  —  Ordon- 
nances concernant  l'Ordre  de  Saint-Louis 285 

CHAPITRE  ViH. 

Chevaliers  de  Saint-Louis  ou  services  de  Chevaliers  retrouvés  depuis  l'im- 
pression des  listes  précédentes 325 


FIX    DE   LA   TABLE   DES   MATIÈRES    DL    TROISIÈME   VOLUME. 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 

DES     NOMS     DES     DIGNITAIRES 

ET    CHEVALIERS    DE    L'ORDRE    ROYAL    ET    MILITAIRE    DE    SAINT-LOUIS, 

CITES  DANS  CET  OUVRAGE. 


(Lorsqu'un  nom  est  réputé  dans  ta  même  page,  il  n'est  porté  qu'une  fois  dans  cette  table. 
Le  nom  doit  être  cherché  au  titre  de  fief.) 


AGO 
Abbatucci,  II,  444. 
Ablaincour  (d'),  II,  97. 
Ablancourt(d';,  [,320.  410.445. 
Abon  (d'),  II,  25;. 
ALoville   (d'),    1,'ôSo.  659;    II, 

276;  III,  101.  io3.   i5i.  216. 

270.  271.  279.  4o3-4o4. 
Abrieu,  1,478. 
Absac  (d'),  II,  335. 
Abzac(d'),  l,  j±-    6o5. 
Acliard,  III,  i53.  225.  3oi). 
Afliard  (d),  III,  4-1. 
Aché(d'),  I,  490.  582.   639;  II, 

176.  492- 
Adieux  (d'),  III,  352. 
Acl.ou  (d),  II,  rjS  ;  III,  2H.382. 
Acuy(d'),  I,  3i6. 
Aclivreiller,  III,  258. 
Addée,  I,  5C>6. 
Adhémnr,  II,  22  +  . 
Adlieuiar  (d'j,  II,  2S7. 
Adrets  (des),  I,  226. 
Al'fry  (d'),  II,  436.  43<).  5o5.  5o(J; 

III,  10S. 
Ag;ly  (d'),  III,2V. 
Agier  (Dcdelay  d'),  II,  491. 
Agon  (Guérin  ci"),  III,  206.  45i. 
Agoult  (d'),  I,  298.  43r. 394.-608. 

t>28;    II,    I.   2(|.    I02.  223.    228. 
2ti9. 271.  32O.302.  3(38.432;!  II, 


ALf; 
87. 270.271. 28o.3i4.3i8.442, 

Açuesseau  (d')t  II,  4  J'7- 

Aline,  11,456. 

AigalUers  (lîiuevs  d'),  II,  36 1  ; 

111,420. 
Aigle  (de  1'),  II r,  i25. 
Aigoin,  111, -5t. 
Aiyremout  (d'),  l,  277;  II,  i5i; 

III,  6. 193.236.  260. 
Aiçremont  (de  Clirmcul  d')  ,  II, 

125;  III,  D26. 
Aillecourt  (de  Choisenl-d'J  ,   III, 

I  iS.    129.  345. 
Ailly  (d*;,  I,  3  i5.  602, 
Aiuiiuv  (Mablau  d'),  II,  l63. 
Ainval  (d'),  III,  468. 
Aisv  {Dubois  d'j,  III,3S-3q.5i. 
Akuzy  (d'),I,  179. 
Albarede,  III,  420. 
AlL)ir!;aria   (Sosizt'-s  d'),  111,258. 
Alber^otti,  1,  114. 
Albert  (d'),  II.  145.376. 
Albiguac  (d'),  II,  291-292;  III, 

27...  27S. 
Albiizi  (d'),   I,  4 'S. 
Albi/./.v  (( Clavier  d"),  III,  253. 
Albon'(d').  ».,  3i7- 
Albufera(Surhct,  dued'),  111,73. 

2-0. 
|Alcourt(laLandcd*),H,2.V7. 


ALT 

AIdnrt  (d1),  11,438. 

Aldcguier(d'),I,65i;  III,  258. 

Aldiguier(d'),  1,  555.  627. 

Aidnbraiidmi  (I;orghèsc),lll,  3+t). 

Al.'grc  (d'),  I.  164. 

Ali-Mue  (d'j,  I,  i53;  II,  02.  366; 
111,  80. 

Alexandre,   I,  200  ;  III,  256. 

Alevrneid').  1,538.  5«)5;  11,287. 
!  Alfonce,  I,  128. 
|  Aigres  (d'j,  11,246. 
!  AJigny  (d"),  1,  12S;  111,  5x. 

Allard,  III,  126. 

Allart  (d'),  I.  3t5. 

Àllarv,  H,  \oS. 

AlbVrc,  111,  .-p.  296.  3oi.3o4. 

Alleius(d'),  III,  257. 

Allemagne  (d\,  III,  423. 

Allemand,  III.  162.225. 

Allcn.aus  (J'),  I,  433. 

Allenr,  (des),  1,  43.  2.,i. 

Allons  (Kichorv  d").I,  5  —  . 

AUonvillc  (d'j,  I,  565;  il[,6-. 

Ally  (de  Rochcfort  d),  III,  469. 

Aimeras,  III,  3  i5. 

Alimu,  III,  214. 

Aloi»ny  ,dj,  III,  398.399. 

Alou  (il),  I,  ',6.  29J. 

Àltembourg  (de  Cbamprcus.  d"), 
111,  34i. 


55G 

ARIt 
Altermatl»,  I,  128. 
Altier  (de  Borne  d'),  11,337. 
Alton  (d?),  111,3:8. 
Amat,  III,  256. 
Ambcrad  (Lafàye  d'),  II,  270. 
Ambert  (de  Merle  d').  Il,  3cj5. 
Amblimont(d'),  [,  5a.2q3.435  : 

II,  t35. 
Ambly  (d'),    I,     297.    402.   42t. 

426,479.  611.  627;  II,  10.  437. 

461;  III,   32.  i36.    189.  214. 

22t.  34r.- 
Ambly  (de  Sayvellcs  d'),  I,  402. 
Amboisc  (de  Clermont-d'),I.3i5. 

587. 
Ambray  (d'),  II,  172. 
Ambrugeac  (d'),    I.    3 19.    388. 

Go5;  III,  iu8.  273. 
Amelot,  11,  176. 
Ainerval  (d'),  11,9),  424- 
Anifreville  (d'),  11,  148. 
A.uiguy  (d'>,  I,   2S8. 
Amy,  111,  3t. 

Amyot-Dùiâesnil,  III,  256. 
Auastltaze,  II,  126. 
Anceliu,  II,  137. 
Andigué  (d"),  I,  420.    56G.  610; 

II,  a52.  286.  337.   364.  469. 

4^6;  III,   H2.  120.  275.  352. 

401-402. 

Andlau  (d'),   I     3iG.   609;    III, 

182. 
Andras,  III,  66. 
André,  I,  576;   III,    r7q.  257. 
Audié(d'),  |,  576;  111,  229.  25o. 
Andrêossy  (d'),  II,  471;  11*1,274. 
Andrieu,   II,   137. 
Augely  (d'),  III,    189. 
Augeunts  (d'),  1,  257. 
Auglade  (d')  III,  274. 
Anglais  (d),  1,  319. 
Angles   (Lauglmne*  des),  III,  76- 

11- 
Angosse  (d'),  1,  181.  298. 
Auguulèine  (due  d'),  III,  19.272. 

279- 
Anbalt-Coethen  (d'),  II,  441. 
Aujorraut,  I,  65o  ;  11,  3i2. 
Auuières  (Guillot  d'),  II,  102. 
Auuon,  II,  470. 
Ansou,  III,  21)7. 
Antliouard  (d*),  I,  57o;   III,  96. 

Antiu(d'),  I,   164.    296.  3l4;    II, 

i35. 
Auty  (d'),  1,  i65. 
Apcltier  (d'),  I,  579;  II,  416. 
Apcltuu  (d'),  I,  391".  4o3  ;  II,  177. 

35c 
Applaiucourt     (l)umaisuicl     d'), 

111,390.460. 
Aragon  (d'),  111,  116. 
Arauiou  (d'),  111,  i36. 
Arbaud(d"),  II,  219. 
Arbaud-Châteauvieux    (d'),    II, 

l52. 

Arbaud-Gardaue  (d'),  II,  i5o. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

ASI» 
Arbel  d'),  111,224.263. 
Arbogasle,  1,62-,. 
Arbon  (d'),   I,  46.  293. 
Arbois  (d');  I,  538. 
Arboulcrie  (1'),  I,   i3o. 
Archiac  (d'),  I,  082;  II,  4l5.  440. 

460. 
Areine(Cullombd'),  111,  196.309. 

466. 
Areis  (d'),  111,258. 
Arey  (.1'),  1,  ,81. 
Arcy(dc   Gouy  d'),  I,  3i8,  5i8, 

4or-4o2. 
Ardeunes  (Guerdin  des),  1,  180. 
Ardouins(deSudredes)JlUJ  3 14. 
Aremberg  (d'),  1,264. 
Argcns  (d'j,  I,  3l<j;   III,  273. 
Argensou  (d'),  I,  43a. 
Argenteau  (BeUecroix-d'),  I,  46. 
Argenteuil(d'),  I,  J20. 
Argeutou    (Billebcust    d'),     III, 

29(i. 

Argcntré(Duplessisd'),  III,  127. 
Argenville    (Taboureau    d'),    11, 

235. 
Argers  (Le  Pelletier  d'),  II,  411. 
Argicourfc  (d'),  I,  289. 
Argilliers     (de    CastÏHc    d'),     III, 

328. 
Argis  (d'),  I,  5:8. 
Argœuvre(d'),  I,  576. 
Argougos(d'),  11,   .-.24.  170;  III, 

208. 
Argout  (d')  ('),    I,    463.  654;  H, 

235.  454;  III,  112.  i35. 
Argy(d'),  111,340. 
Arimont  (Beraud  d'),  II,  18.  410. 
Arlanges  (d),  III,  49. 
Armagnac  (d),  III,  i5.  92.   r',9. 

2i5.  274.  379.  38o. 
Ai  maillé    (de  la  Forest   d')  ,    III, 

3o8. 
Arnaud   (d'),   I,   180.   568.    576  ; 

II,  229;  III,   i5r. 
Arnaud  (Laculard  d'),  III,  90 
Aruo.mlle(AIaclu.ultd'),  11,  336. 
Arpeutigny  (llcziu   d),    11,    485. 
Arquemont  (d'),  II,  147. 

Arrae  (de  Vigne  d'),  II,  252. 
Arrot  (d'),  111,57 
Ars  (d'),  1,291. 

Ars(Bréinon'dd'),  II,494  ;  111,267. 
Artagnau  (d),  1,    114.   128.    129. 

565. 
Artaize  (de  Meekeulieiiu  d')  (**), 

I,  427.  579;  III,  i58. 
Artois  (comte  d'),   II,   3û2.    33i; 

III,  272.  279. 

Artois  (Darvill'e  d),  1,  624. 
Asl'eld  (d),  I,  208.  2i)3;   If,  5x6. 
Asield  (des  Aides  d'),'l,  128. 
Asbley-Macide,  III,  297. 
Asuières  (Carrcy  d'),  II,  435. 
Aspremout  (d'J,  I,  3i8.  557. 

(*)Voir  aussi  Dargoust  et  Dargout. 
("")  Voir  aussi  de  Meckeuueiiu, 


AUT 

Assas  (d'),   1,  466.  623;  II,  212 

398   5oo;  III,  125. 
Assas-Montdardier  id),   11,  27t. 

283. 
Assignies  (d'J,  I,  297. 

Assy  (d1),  1, 179.  * 

Aster  (de  Gramont  d')  III,  i83. 

Asticr  (d'),  III,  iS3. 

Aotorg  (d"),  1.  416.  63o;  ÎI,43i- 

432;  111,82.  172.  272. 
Aulwgne    (d'Albert  d'),  II,  167. 
Aubépin(dc  1'),  1 ,4  i6;Ill, 260.20, 3. 
Auber,  III,  244.  261. 
Aubépine   (de  1  |,   1,444. 
Aubespiue,  II,  337. 
Auberuiesuil     (d'j,    I,  425.    43o. 

43i.   536;    II,  28.    144.  217. 

364;  I",  56. 
Aubeterrc(d'),  1,364. 
Aubteres  (des),  I,  128. 
Aubignao  (de  Seguius  d'),  1I,27. 
Aubigny  (d'j,    I,  2J7.   289.  299. 

410.  422.  479.  637.  (i38.   63u; 

II,  140.143;  III,  128.  28G. 
Aubigny  (de  Cliuebauip  d'),  III, 

i57. 
Aubigny  (l)elattre  d'),  lit,  291. 
Aubigny  (Henrys  d'),  111,  83. 
Aubigny  (Levaillaut  d'),  III, 190. 
Aubins  (Guyot  des),   II,  248. 
Aubrière  (de  I'),  III,  52. 
Attelés,  1,  470. 
Attdeuarde  (de  la  Laing  d'),  III, 

83.  275. 
Audilïret  (d'),    I,    261.    398;    11, 

i83.  4S9. 
Andigué  (du  llallay  d'),  1,  129. 
Aud.u,  111,  177. 
Audoury,  111,  i5§, 
Aufl'rery  (de  Carrière  d'),  11,3 16. 
Auger  (le  Bourgeois  d'),   II,  3i6. 
Augier  (d'),  111,  t6:,  273,281. 
Augier-s  (des),  I,  53.  4a3. 
Atigny  (Durand  d'),I,  587;  11,3 16 
Augustine  (Combis  d'),  11,37a. 
Aulbtyjite  (d'),  11,  44 '• 
Aultaur.c  (d'),  I,  209.  3i8.652;III, 

101.   182.  273. 
Aumale  (d'),    1,   433.    448.  586. 

618.  654;  H,  364,460;  111,376- 

377.  540. 
Aumout  (d'),  I,  297.314;  11,437. 
Aupiek,  11,  446;  (il,  298. 
Aun'ae  (d'),  I,  178. 
Aiiribcau(d'HesmivY),  II,  492. 
Auriol,  11,  4«o-4<)7;  M,  3i. 
Auriol  (d'),  I,  429.  626. 
Auriol  (Daussion  de  d'),  III,  ^9. 
Auris.se  (de  Hast  d'),   III,  191. 
Aurout  (d'),  II,  4o'3. 
Autanne  (d'),  III,  3i. 
Autcnay  (d'),  111,256. 
Aiiteuil(deCombaultd'),  II,  i58; 

III,  275. 

Autteliauip  (d'),  1,  320.  562;  II, 
21.  100.  244.  436;  III,  21.  270. 
274.  276.  28t.  323. 


AVE 
lutier(du),II,  3J3. 
iavct  (d'),  1,  0.82;  11,25;. 
Auvillar*(dcFouquetd'),  11,33! 
Auvrav,  III,  sS;. 
*.uxv  (Durand  d'),  II,  .',29. 
Àuzérs  (Doubct  d'),  III,  35o. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

AYE 
Avcnoff,  III,  297. 
Avignon  (<!').  I,  11 3.  2S8.  5q3. 
Avrilly  (de  Ligondès  d'),  ITI,  53o. 
Axât  (Dax  do  Cessâtes  d')  ,   111  , 

Avtard,  III,  a63. 


Uraray  (d'),  1,   iC5.  435.  D90;  II,    Aycn  (duc  d'),  1,  3i4.  5;6  (*). 

452;  III,  72. 
Arcjcau  (d'),I,42.  177.  264.293.  |       (*)  Voir  aussi  de  Noailles. 


557 

AZI 
Ayguirandes  (d'),  I,  466. 
Ayliner,  I,  56g. 
Aymar  (d"),  II,  433. 
Aymard,  III.  52.S. 
Ayrault  (de),  III,  2i5. 
Azémar  (d'),l,  3 19. 
Aziucourt  (Cloudel    d1),  III,  537. 


BAL 
Babinet,  III,  193. 
Bachasson  (de),  l,  423. 
Bacbelerie  (de  la),  1,644;  II,  i5; 

III,  237. 
Baclielo,  II,  40-,  HT,  to3. 
Baohet  (de),  lîl,  i36. 
Baelieviiliers  (de),  I,  nS. 
Bachmanu,  I,  55a;  II,  436;  III  i 

271,  279. 
Backoue,  I,  4to. 
Bachoué,  1,  392. 
Baciocchi,  II,  427. 
Baclan  (de),  I,  5i8. 
Eadany,  I.  5Gg. 
B.idemer,  III,  25o,. 
B.idie  (la),  I,  12S',  l53. 
Bagard,  I,  079. 
Bagert-Becker  (de),  III,  3i5. 
Bague  11  x  (de),  I,  226. 
Bagneux(Frolierdc),II,267,338. 
Baignanx  (de),  I,  298. 
Baillard,  III,  260. 
Baillard-Dcscours,  II,  127. 
Baille,  III,  180. 
Baillet  (de),  I,  3io.  4o8,  5ot. 
Bailleul  (de),  I,  i28;II,i3i,i58. 
Baillcux  (de),  1,  429,426;  II,  6. 
Baillif  (le),  I,  5:5. 
Baill v,  I,  4o'i,  Ô2J. 
Baillv  (do).'lll,  3i8. 
Bain"s  (de),  I,  48. 
Bains  (Magnier  de),  II,  453-454. 
Baji.let,  I,  1S0. 

Balathier  (de),  II,  445;  III.  3iS 
Balav  (d'Artaize  de),  III,  l56  (*); 
Balby  (de),  I,  3I8,'43y. 
Bald'cck.  I,  078. 
Balestrier,  II,  289. 
Ealciy  (Maldcn  de),  111,44- 
B.diucourt  (de),  I,  ',3;,  4811. 
Balivières  (de),  l,    n3,  435;  III, 

ô,  270. 
Ballay  (de),  I,  425. 
Ballcracli  (Stuart  de\  I,  620 


eroy   (de),    I,  446;    II,    184 , 


B 

436;  III,    2Df. 

Ballet,  I,  5-4. 
Ballon,  III,  2S5. 


(*)  Voir  aussi  d'Artaize, 


BAR 
Ballv  (de\  I.  587. 
Balme(Ia),  11,1^7. 
Biilmc  (Ysarn  de  la),  II,  4'P. 
Balmondière  (de  la),  I,  40S;  11. 

236;  III,  189. 
Bnltavock.  (de  Blairde  la),  111,62. 
Baltb'azar,  III,  86. 
Balthazard  (de),  III,  7. 
Balzac,  III,  256. 
Bande  ^Damoiseau  de  la)  (*),  III, 

40. 
Baudevillc  (de),  I,  223,  575. 
Banne  (de),  I,  5~5. 
Banner,  III,  257. 
Iïanuieul  fde),  I,  577. 
Bauville  (de),  I,  480,  482;  II,So, 

no,  206,  329;  III,  444 
Ban  vols  (Montferré  de),  II,  2J7. 
Bar,'  III,  263. 
Bar  (de),  l,  180,  23:  ;  III,  67.  S',, 

l8S,    221,    24t. 

Bar  (Guerpel  de),  II,  492. 

Bar  (Labbcdc  S;iiut-Georgcs  de), 

II,  3-6. 
Bar  (le  l'aige  de),  III  64-65. 
Bar    l'amisier  de),  III.  106. 
Eara  (de),  I,  t7S. 
Baragucy-d' Milliers,    111,    a54  , 

J09. 
Barailh  (de),  I,  434,  436;  III,  i5r, 

i55. 
Barailhon,  I,  56g 
Barantc  (de),  I,  3gi. 
Barastin  (Cappot  de).  II,  470. 
Bar.it,  I,  56q;  Il ,  292,  480,  IIl;nS, 

241,245. 
Baraudin,  H,  12-,  1-1,492. 
Barbancois  de), III,  2:10,  231,341. 
Earbaucon  (de),  II,  35o. 
BarbauîancUlu  Pujet de),  11,423. 
Barbaza,  III,  256. 
Barbcnne  (de  Forbin  la),  ,11  J27. 
Barberav  (de),  I,  319. 
Barbcrié  (la),  l,  408. 
Barbesières  (de),  I,  166. 
Barbier,!,  57t. 
Barbier  (Galber  de),  II,  4o8. 
Barbon  (de),  I,  46. 

(*;  Voir  aussi  Damoiseau. 


BAR 
Barbot,  I,  497;  n,  49;;  III,  to3, 

i2r,  3i5. 
Barbot(de  Btdloçarde  de),  IlI,4o. 
Barde  (de),  111,448-449- 
Bardon,  1,  410. 
Bardouncnclic  (de),  I,  209,  320, 

392;  111,274. 
Bârdou,  I,  566. 
Barcntin  (de), I,  25S;lI,ni,  i56, 

060;  111,6. 
Baret(du),  III,  2.5o. 
Bargemont   ^Villeueuvc  de),  III, 

23o. 
Barière  (Basterot  la),  II,  i7r. 
Barjeton(dc),  1,  020,  5or. 
Barjettou-Verclause,  II,  177. 
Bamavc  (Duvivier  de),  II,  4  J5. 

Ramerai,  I-  3ya,  566. 

Baruewal  (de),  I,  5iS. 

Baron,  I,  261. 

Baron  (le),  1.  178,  i8r. 

Baronie  (Lavcrgue  de  la),  II,  410. 

Baronville  (Jaunarl  de),  II,  36. 

Barqiiier  (de),  I,  ;''»4-  55i. 

Barrail  (du),  I,  180. 

Barras  (de  ,  I,  226;  II,   276,  492; 
III,  171. 

Barras-Meillan  [de),  III,  rS. 

Bhrras-Saint-Laurcnt ,    II,    167. 
438.  441. 

[Sarre,  I,  38g. 

Barre  (la),  I,  128,  293. 

Barre  (Moutbruu  de  la),  H.  2-1). 

Barrcia-Riraux  (la).  II,  178.  ' 

Barreaux  (des),  I,   Ô7. 

Barré-Cliabans,  il I,  206. 

Carrure    de  la)  ,  I,  552.  554. 

IJarrm  (de).  II,  4  5?. 

[îarronnat,  I,  566. 

Barruux  («le),  III.  178. 

Barrotix  (du),  I,  5"i;  III,  17S. 

l'.iirrx,  III,  112.   i56. 

Barrv  (de,  III.  i93. 

Bars  de),  I,  5o. 

Barst  (de),  I.  5i-.  520.552. 

Barsun,  I,  fiS.   ' 

r.irt,  I.    i!S.   291.   434.   436;  II, 

110.  14S;  III,  37o. 
Barte  (la),  1,389. 


558 

BEA 
Bartettc  (<le  la),  II,  40. 
Barthe  (de   la),  I,  298.  54g;  111, 

17.I. 
Barthélémy,  III,  25i.256. 
Bartillac,  I,  128. 
Bartillat (de),  1,617;  II1,  76.272. 
Bartouilh',  III,  410-41  r. 
BarvUle(de),l,;446;H,98;lII,i8. 
Rasaaeourt,  II,  19. 
Bassabas,  I,  128. 
BassanJ,  III,  2.Î7. 
BasscroJe  (Leprévùt  de),  I,  488. 
Basset,  II,  491. 
Bassetière  (Morisson  de  la),  III, 

44-  244. 
Bassignac  (de),  1,488. 
Bassompicrre  (do),  11,  266.  378. 
Basson  mère  (la),  II,  14 
Bast  («!.•),  Il,  480. 
Bast.nd    (Je),  1,   289.   3i8.  483. 

63 1;  II,  3.  3o.    84.   222.  332; 

IIl,78.i39.  435  (;*). 
Ba-tide  (la),  I,  $QO.  3.,2.  4o3,577. 
Bastide  (Boubéc  de  la),  II,  48b. 
Rastie  (de),  HT,  67. 
Bastîn  «le),  II,  i38. 
li.iltinc  (Colomb  de),  [II,  i38. 
Bâtisse  (la),  I,  410. 
Battue  (de  la),  1,  209. 
Bat/,  (de),  1,  2S7.O04;  III,  123. 
Baudeck,  I,  574. 
BauJeuet-Deuoux,  I,5r8. 
Baiidin,  III,i65.  276.  289. 
Baudot,  III,  210 
Baudot  (de),  I,  257;  III,  220. 
Baudraud,  III,  10S.  3i8. 
Baudrctan,  11,  127. 
Bauffreinont   (de),    I,  261.  3t5. 

586;  II,  i85;tll,i56. 
Baiiliircaurt  (de),  I,  552. 
Baulny(Ogier  de),  11,483. 
Baume  (de  la)  1,  55l;  II,  344. 
Bauzil,  III,  259. 
Bavière  (le  comte  de),  III,  541. 
Baya.-  (Losse  de),  II,  3ui. 
Bayard,  II,  171. 
Baye  (de),  I,  58r.  610.  638;  III, 

238.  37i. 
Baye  (Bertlielot  de),  III,  373.  374. 

3  7  5. 
Bavle,  111,446. 
Baylle  (de),  III,  412. 
Bazard,  II,  462. 
Ba/.iu,  111,244. 
Bazin  (de),  11,  3oo. 
Bazonnière  (de  la),  II,  66. 
Bazonville,  I,  55  t. 
Béàrn  (de  Galard  de  Brassac  de), 

III,  i85. 
Béarnez  (de),  1,  i53. 
Beaucaire,  II,  198. 
Beaucaire (Horr'ie  de),  III,  2S6. 
Boauchaisue  (Isle  de),  II,  340. 
Beauclerc  (de),  I,  5 14. 
Ueaucliamp  (de),  I,  579. 

I")   Voir  aussi  de  r'ontenay. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

BEA 
Bcaucorps    (de),    fil,    118.    189. 

2l3.  221. 
Bcaucorps  (  Goyon  de)   (*),   111, 

Bcnucorps-Créqiiy  (de),  III,  3 14. 
Beaucouse  (Laurier  de),    I,  374. 

43y,II,72.  lia;  III,  53t. 
Beaucousin,  I,  574. 
Bcuudeau,  1,  5(u). 
Beaudegriies  (Caroudelet  de),   II, 

416. 
Beaudelon,  1,  555. 
Bcaudouin,  I,  56.4. 
Beaudouvin  (de),  II,   t52. 
Beuudran-Tredcau,  II,  176. 
Beaudreuil  (de),  II.  271. 
Beaudrièux  (Rivière  de),  H,  3',<i. 
ISeaufort  (de),    I,  3g2.  4«4-  48?.. 

548.55i.  557;  11,410.  43'.. 
Beaufor't  (Goyon  de)(**),  I,  557. 
Beaufort  (Pages  de),  II,  33.',. 
lieaul'raueliet(de),  1,628;  III, 143. 

44'- 
Beaul.arnais  (de),  1,  3oi,  65l;  II, 

1 17.  118.  125.  i5i.  i55;  111, i5. 

19Î. 
Beaujeu  (de),  I,    120.    i38.   180. 

209. 26 1 .  28S.  293. 491  ;  1  l,3a6. 
Bcaujcu-Quiqueraii  ^de),  II,  ilio. 

37C». 
Beaulieu  (de),  I,  i38.  .',o3.  5fj. 
Beaulieu  (Pas  de),    11,327,    435: 

111,235. 
Beaumanoir(dc  ,  11,255;  [II,  5. 
Beau  manoir  (CarLoanct  de),  111 

88. 
Beaumanoir  (du  Rosel  de),  II,  74 

i53.  43t>.  440. 
Beaume(Jc  la),  1,  635. 
Bcaumé  (D«sforges  de),  11,  416. 
Beaumout  (de;,  I,  227.42.',.  427, 

429.  443.   481.492.  5i3.  552 

5i,8.  601.  604   620.  622.  623 

63i;II,38.  166. 199.248.  3x3. 

391.  420.  438.  456;. III,  Si.  82, 

n8.  i43.  14s.  i5-.  182.  t86, 

2  1  3.  221).  2(i3.2«8. 

Bcaumoiit'(lcMai.slre  <,le),  1 1  [,172 
Beaumonè-Saint-Quciitin(dc),  III 

188. 
Beaumout  (Triguan  de),  II,  424 
Beaumout  (Trigaut  de),  III,  273 
Beaumout  (des  Autels  de),  1 1,  276, 
Beaumout  (Duplessis-Duuiset  de 

I,  422. 
Beaumout  (Gaudiu  de),  II,  4y3. 
Beaumout  (Islaud  de  Lavane'de) 

111,63. 
Bcaumout-le-Maître'de),Il,  r3li 

i5o. 
Beauue  (de),  I,  547. 
Bcaunicr,  III,  23o.  407. 
Beaupré  (Dalègre  de),  1,  566. 
Beaupré  (lie prince  de),  11,  490. 

(*)  Voir  aussi  de  Goyon. 
(**)  Voir  aussi  de  Goyon. 


BEL 
Beaupré  (Ocher  de),  III,  3o8. 
Beaupuèche  (de),  I,  55o. 
Beaurains  (de),  I,  5So. 
Beaureeueil  (Laugier  de),  11,338; 

111,  t3:,3S3. 
Beaurcgard  (de) ,  1,397. 
Beaurcgard  (Bonnafuux  de),   11, 

3i3. 
Beauregard  (de  Bessey  de),  Il  ,(i3. 
Beauregard  (Costa  de),   III,  255. 
Beauregard  (du  Bois  de),  II,  33(i, 

111,  35. 
Beau  regard  (  le  Vassor  de),  11,4x9, 
Beauregard(Marboutin  de),  l,(>o8 
Beauregard  (Nausouty  Je),    111, 

146. 
Bcaurcpaire  (de),  111,  122.  214. 
Beaurepaire  (de  Lauuoy  de).  III, 

'99- 

Bcaurcpairc-Louvaguy  (de),   Itl, 

268. 
Beausirc  (Je),  III,  43r. 
Beaussaj  (Dujonde),  1,  621. 
Beaussct  (de),  11,  169.  38:.  .',38, 

4 1)9 
Beaussier  (de),  I,  53.  299.  320; 

11,    127,    139,  i44.  i47.   l57- 

1-7.  178.  19t.  34o.  341.  352. 

383,  418;  III,  25.  47- 
BeautevJie  (de),  1,  582,  638. 
Béarnais  (de),   1,  l53.   552. 
Beauvais  (Goyon  de)  (*),  III,  467. 
Beauvais  (le  1er  Je),   11,  295. 
Beauvais  (le  Veneur  de),  II,  J2G 
Beauval (Cymon  de),  11,  191 
Beauvallon,  1,  5fi9;  U,   464. 
Beauvau  (Je) ,   1,297.  3i5.  320; 

II,  28. 
Beauvillard(Je),  I,  575. 
Beauvoir  (de),  1,  410;  11,27»;  W, 

274. 
Beauvoir  (de  Grimoard  du  Roure 

de),  II,  42  i. 
Beauvoir  (Hébert  de),   III,  3lg, 
Beauvoir  (Vareil  Je),  1,  4»2. 
Bccainc  (Je),l,  i53. 
Bécays  (r'erraud  de),  1,  604  ;  IH, 

4i9. 
Bécays-Lacaussade  (Je),  III,  424- 

425. 
Béeave(Je),  l,55o;  11,284 
Becdelièvre  (Je),  II,  324. 
Béeourt,  II,  3i2. 
BéJovère  (de  la),    1,    299.   374; 

II,  i3i;  111,24-  32.  49.  548. 
Begassou,  Il ,  140. 
Bègue  (dcGoy-le),  11,  1^. 
Bél.a'gue(Je),  I,  Mio;  111,  7. 
Belaitre  (de),  I,  55l 
Belami,  III,  .-56.    ' 
Belbèse,  I,  5H5.  , 

Belebamps,  III,  260. 
Belebamps(Jc),  111,263. 
Belenet.  III,  lot. 
Belcstat  (Je),  II,  67,  3i6. 


(*)  v< 


Je  Goyon 


ben 

r>!!)omme,  I,  446. 

itlioaye  (dela)(*),  III,  117,144, 

1S7. 
Brfingant  (de),  II,  142,  16S. 
ticlive  (Moreau  <le  la),  III,  35. 
Kcllaffaire  (de)  ,  I,  374  ;  III,  219. 

5;5. 

Rellangé,  III,  3io. 
l'.ellebrune  (de),  II,  126. 
(iellcbrune  (Blondel  de),I,  390. 
Bcllecoinbc,  I,  3g2;  II,  4^7.  44o- 
Bcllefond,  I,  552. 
Bellefonds  (de),  I,  35.  36. 
r.eltefosse  (de),  I,  575;  II,  128. 
r.ell<-gardc(de),  1,  44.  5g;  11,31g, 

43o. 
Eellegarde  (du  Pac  de),  III,  3 19. 
Bellegarde  (la  Forgue  de),  111,4.8. 
Bellegarde  (Vassal  de),  111,43. 
lielle-lsle   (de),  1,   245.    36g;   II, 

281. 
lîelle-Islc  (du  Blaisel  de)  (**),  III, 

207.  214. 
Belle-lsle(Gotteville  dc>,  II,  1S4. 
r.elle-Isle  (la  Luue  de),  II,  2o3. 
Bellc-lsle  (Scimars  de),  II,  162. 
Belle-Isle-Pepiii,  III,  3S8. 
Belleislerard  (de),  1,  [82. 
Bcllemarre  (de),  I,  3i8.  38S.56g. 
Belicmare  (de  Foucault  de),  III, 

61. 
Bellenot  (de),  I,  520. 
Bcllestre  (de),  II,  i75. 
Bellet,  111,25p. 
Belleval  (de),  I,  440, 
Belleville(de),II,  102;  111,58.67. 
Belleville,  11,  127. 
Belleville  (la  Brousse  de),  I,  575. 
Bcllesci/.e  (de),  I,  520. 
Belliard,  III,  100. 
Bclliuayc  (de  la),  I,  549;  11,29t. 
b'ellinavs,  I,  40 r. 
Belliueâux  (de),  II,  127. 
Bellini,  1,  G18. 

Bellisle  (Routtier  de),  II,  126. 
Bellissendv,  I,  392. 
Belloc,  II, "481. 
Bellot  (de),  I,  4X3. 
Belloy  (de).  I,  319.  37t  ;  II,  122. 
Bellugard  (Dupin'de),  H,  128. 
Bellime  (Victor,  duc  de),  III,  73, 

271.  279. 
Belmont  (ile),  II,  110;  III,  54. 
Belombre  (de),  1,  467. 
Bclon,  III,  25o. 

Belsunce  (de),  î,  179.  56S.  O09. 
Belugard(Dupinde),  II,  i3i.224. 
Belvèze,  I,  128. 
Behval-Raulin  de),  I,  556. 
Bely  (de),  1,567. 
Bcn'ard,  III,  256. 
Bénard  dit  Fleury,  III,  3;6. 
Bénazet,  1,  523. 
Bcuct  (de),  I.  22-. 


(*)  Voir  aussi  «le  la  BeUina'yi 
(**)  Voir  aussi  du  Blaisel,  ' 


TABLE  ALPHABETIQUE. 
BKR 

Rengy  (de),  II,  ij.  475. 
Bcnouville  (de;,  II,  171. 
Béon  (de),  1,  484;  II,  64.  4>2. 
Béon-d'Arci/ac  (de),  1,  48;. 
Béquigny  (Saintard  de),  III,  17S. 
Dérange  (la),  I,  128. 
Béraudière  (de  la),  III,  487.48s. 
Bcrbis  (de),  I,  2S9. 
Eercbcnv  (de),  1,  32S.  433.  436. 

4S4.  6ro. 
Bercbèxc  (lievy  delà:,  I,  6117. 
Kercourt  (de),  I,  46.  166.  291. 
Bercy,   II,  127. 
Bércnger  (de),  I,  563. 
Bergère,  III.  227. 
Bcrgeret.  I,  559;  II,  490;  111,169. 
Bergh  (de),  I,  4g3.  55a. 
Bcrgbes  (de),   II,  421. 
Bergues  (Siriès  de),   III,  485. 
Bcrjon    l'oret  de),  III,  3g. 
Berlincourt  (de),  I,  480. 
Ikrinoud,  III,  190. 
Bermond  (de),  II,  3l5;  III,  187. 
Berrnondct  (de),  I,  55g. 
Bermoiit  (de),  1,  42g.  5G6.  635; 

II.  36. 
lîermont  (Douce  du),  II,  217. 
Beruade  (du  Bois    delà),  1,  020; 

II,  87, 
Bernage  (de),  1,  32 r;  III,  126 
Beruard,  1,  128.  180.  29S.  488. 
Bernard  (Riencourt  de),  I,  401. 
Bernay  (Dul'ayel  de),  I,  566. 
Beruecourt  (de),  I,  4g5. 
Bernecourt  (Mousin  de),  Il I  2J2- 

253. 
Berues  (de),  III,  270.  280. 
Beruet  (du),  i,  491. 
Bernières,  I,  38g. 
Bernis(de),  11,332. 
bernou  (de),  III.  17.  gr. 
Bernstett    (de   Rcinb'art  de),  III, 

424. 
Berricr,  I,  5g6. 
Berruct,  II,  4S0;  III,  .',34. 
Bcrry  (duc  de),  III,  n.  272.  2-9. 

323. 
Bcrsé(dc),  I,  i53. 
Bcrthelot,  1.  298. 
Berthczène,  111,  100.  307. 
Bertbicr,  II,  425.  5o8;  III,  74.95. 

216.  220. 
Bertbicr  (de),  III,  2.5o. 
Bertbois(de).  III,  lia.  473.480. 
Bertbun,  1,  408. 
Bertbus(de),  11,234. 
Berlby,  I,  579. 

Berticr  (de). III,  04.  91  .242.3og. 
Bertin,  1,  128. 
Bertoti,  III,   140. 
Bertoult  (de),  III,  207. 
Bertrand,  1,  492. 
Bertrand  (de),  I,  498. 
Bcrtraudct,  III,  i-q. 
Bertrandv  (dc\  I,  468. 
Bérulle  (de',  III,  172. 
Berville  (de),  1,  432,  58i. 


559 

BIG 
Berw-ïck  Cde),  I,  17S. 
Bescbu(le),  111,  225. 
Bc.scnval(de),I,  32S.  5Si.  638; 

III,  261. 
Besingrand  (de),  I,  408. 
Besinaux  (de  Lupé  de),  III,  217. 
besné  (Duchaffaut  de),  II,  i52. 
Besnoist,  II,  i58. 
Bcsons  (de),  l,  45.  5q.  2g3. 
Bessay(de),  11,445. 
Be3se*(de),   II,  60.    247;  III,  5o. 

66. 
Bes,c(deMétivierdei,  F,  604. 
Bessc-Dumas,  II,  44g. 
liesset  (de  Barrau  du),  II,  22. 
Bessière,  I,  56g. 
Bessière  (La),  i,  128.   410. 
Bcssières,  III,  3 n. 
Bcsnard,  III,  3ox. 
Btssv  (des  Courtils   de),   I,   5g7  ; 

11,334.  33g. 
Béthisy  (de),  I,  3x5.  523;  II,  82. 

285.' 438;  III,  7.  g.  275. 
Betbou,  I,  128. 
Bétbuue   (de),  I,    444.    5gg;   II, 

100.36g.  388.  447-448;   111, 

25.  48.   ()0. 

Bétbunc-Cbarost    (de),    I,    257. 

2Sg. 
Bétbuue  (de  .Selle  de),  II,  10S. 
Bctouzet,  I,  5(io. 

Bcts  (de  Cbarbouuel  du),lll,  482. 
Bettcuvilliers  (de),  1,  520. 
Betz  (de),   (I,  60. 
Beuruonville  (de),  II,   453  ;   III, 

i33,  272. 
Bcuvron  (de),  I,  4S8. 
Bévière  (Garron  de  la),  II,  400  ; 

111,55. 
BéviIle(de),I,  564;  m,  03. 
Bevcrlé,  !,  3g3. 
Bevric  (de  1J),    II,   43o  ;  III,  32. 

66. 
Beyssae  (de),  III,  a56. 
Bezanges  fLanivdc),  1,  4gr. 
Bezault,  111,259. 
Bèze  (de),  III,  47. 
Bezombcs  (de),  I,  5o.  60. 
Bezuel(dc),  III,   1S0. 
Biardsfla  Morélie  des,,  II,  4S6. 
Biarge  (I'andiu  <le),  1,  428. 
Bicl.c  (delà),  III,  1 3. 
Bicquillcy,  H,  466.  48 J. 
Bidault,  I,  i3S. 
Bidcrau,  I,  408. 
Bien  (de),  I,  568. 
Bicucourt  (de),  I,  5tg;    11,    247. 

2-3. 
Bieu'villc  (de),  I,  38g;  111.53. 
Bienville  (le  Moyuc'dc  ,  II,  114. 
Bienville  (Scroux  de),  III.  2or. 
Bienville  (Tbomassiu de),  III,  194. 
Bicrnav(de),  1,   ,88. 
Bicrvillc  (de  Poillouc  de),  III    37. 
Bièvres  (de),  11,364. 
Bigé,  I.  567. 
Bigex,  111,256. 


ÔGO 

BI.O 
Bignc  (de  la),  I,   611.   C5o;  II 

4,,.,;  III,  325.  2.41. 
B;»n«  (la  Cour  Je  la),  II,  43o. 
Billion  Je),  1,298. 
Bigot,  11,  il 3. 
lii-otil-re  (de  la),  III,  4i3. 
Billard   If,  ',-io;  111,  ioj.  3ic). 
Eillarderie  (Flabaut  Je  la),  1.  402. 

i  ;ô  ;  11,278 

B.lli.-ttv  (de),  111,  iS.  328.  3G2. 

liilliuud.I,  355. 

itiut'ourt  (Chamisot  Je),  I,  Gîj. 

Biutinuavc  (de  la),  II,  284. 

Biragne  (Je),  I,   ru;  II,  t3r. 

Birkenfeid  (de),  1,   166. 

iiToix  (de),  I,  i65.  297. 

l>i->auus,  1,  4  10. 

i".i>screi  (Descbarnps  de), III,  2i5. 

)..ssi    de!,  I,  i65. 

l:i«tv  (il.  ,  I,  i53;  III,  i-S. 

Jii/iére  [.le  la),  I,  566. 

l:./..!.  I,  :'.;;. 

Ji.zi  (Ft.ubert  de),   lll,  4g2.5i8. 
BUéns  (de),  l,  428. 

U.ras-J'A.iIps  (de),    I,  549;    II, 

1  >7;   III,  5y. 
IilacJic  (La),  I,  5f>4  ;  II,  459. 
Blnrl.cre  'Je),  I,  446. 
U.irhet   (>.»rboune  de),  1,446. 
l;iai-on  (de),I,  297. 
Blacqurtot  (de  Caux  de),  111,275. 
Blain,  II,  i3:. 
Blain  ville  (de),  I,  178. 
El.nr  (de  ,1,  074  ;  III,  16.  38.  52. 

19).  210. 
lilairiindv  (Grautde),  I,  592. 
Biaise!   du),  I,  40 3.  481.  4^3.  542. 
«'.27.  u3o.    653  ;    II,  17.    257. 
4'»o.  4S7;  III,  396. 
I'J.imont.  1,  078. 
l.kiuc  (lc\  I,  2Sq. 
iSlaim  (de\  1,  5(36;  II,  i5S. 
Blanchard,  III,  229. 
Bl.uuliau-.en,  III,  178. 
Blanche  (de  Mothesde),    II,  334; 

III,  3('..  207.  353.  3i)i-3o5. 
Blanche,  II,  7. 
Blauchon  (Cainon-Dade  de),    III, 

27  t. 
Blangues  (Harnois  de),  II,  2-0. 
l'.i.m-v  Me),  U,4J7. 
Blarù  (de),  I,  5-S. 
I'.bru  (deTilly  de),  I,  G3S. 
Bl»vons(.k-Vansavde),  lll,  171. 

l'.leeuurt(de),  I,  IJS. 
l'ieiuiir  (de  Bouettedc),  III,  G--. 
l'denac  (de)  (*),   I,  i3S.  182.  226. 
Klérancotri-t  (de),  III,  255. 
Llereour  (Pçrnct  Je),  I,  51$. 
1  :•■!<•    iVonillet  de),   II,  229. 
ll.M.v  (Je),  I,  i65.  209.  289. 
l:l.u-Sei«Qelar,  I,  5o. 
Bliucourt  ^lot-quart de),  II,  i3q. 
1'!"*  (de).  I,  321.400;  II,  164. 
lSloi»-USossote(de),H,  143. 

(")  A  oit  aussi  de  Coorbon. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

BOI 
Blondel,  I,  4«3.  020. 
Blondelas,  II,  229. 
Blondelot,  I,  5u. 
Blosset  (du),  I,  565. 
Blosseville   (Poret   Je),  III,    n3 

Blossière  (Durai  de  Thaas  de  la) 

111,452'. 
Blottefièrc    (de),    I,     320.    J74 
402.440;  H,  i5.65.  iG3.  382. 
474. 
Clotttière  (de  la),  I,  299. 
Boades  (de;,  H,  190. 
Boades-Montbrun,  II,  :52. 
Boheril-Duuiolaud(de),  1.  55-. 
Bocary  (le  Brun  de),  I,  389. 
lioocaiidre  (de),  I,  468. 
Bocbard,  III,  i'9- 
Boehart,  III,  1H0. 
Bûcheron,  II,  127. 
Bocozel  (de),  I,  44'3. 
Bocq  (du  ),  I.  49' 
Bocquet  (du),  i,  179. 
Bode(de),  H.  274. 
Boderie  (de  la),  II,  287-288.  3i2. 
Bodué,   II,  10 1. 
Bocssière  (de  la),  I,  396;  II,  284; 

HI,47. 
Bœuf  (le),   I,  2Q9- 
Bogdauowitch,  III,  297. 
Boham  (de),  I,  n5, 
Bohan  (Loiibat  de),  II,  371;   III, 

414.  438.43g. 
Boilleau,  I,  ',  \o. 
Bois  (du),  I,  5iS. 
Boisaubiu  (de),  III,  3o4. 
Boisnuvoyer  (Je),  I,  478. 
Boischàteau,  II,  4°5- 
Boisclaireau  (de),  11,436. 
Boisdavid,  II,   127. 
Boisdeffre    (le    .Mouton  de), III, 

3 19. 
r>oisdene!Dct/  (de),  II,   102;  III, 

35,  145.  i58. 
Boisferiné  (de),  I,  182. 
Boisfoucauld   (Cbarette  de)  ,  III, 

12S.  44-ï- 
Boisgaruierj  I,  Î08. 
Boisgautïcr,  I,  3o2.  4o3. 
Boisgautier  (.les  Moutis  Je),    I. 
597 ;  1 1, 4 S.J-4S5;  I II,  ag5.  434- 
435.  5  17.  5iS. 
Boisgauticr    (le   Moine    de),  III, 

3,3.  3;',. 
Boisgelin  (de),  1,  ',01.  485.  493. 
534;  H,  3.  23.   147.  i73.  186. 
3(Î2.  37O;  H',77-  103.146.307. 
256.  266.  ',  >4. 
Coisgrand  (de),  I,  424- 
Bois4,'rollier(C-aniierde),III,2r4. 
Cois-Hamon  (du),  III,  207.  208. 
Boishamou  (f.ollin  de),  III,  192. 
Boi>borru«t  (de  l'uluuuct  de)  (*), 

111,  22 S. 
Bûisjollan,   II,  t3j. 

(*)  Voir  aussi  Je  Talbouet. 


BOX 
Boisjollv  (de),  I,  i33. 
Boisiarabert  (de).  I,  5-7 
Doislaudrv  (de),  'ilî,  1-4    2-5 
BoislavillJ  (Je),  111,  4H4. 
Boislinard  (de),  II    102;   III.  Jt 

J43.344.  521. 
Boisloger  (du),  II,  222. 

Boisluisant  (Villot  de),  III,  -S. 

Boismilon  (Odoard  de),  III  207 

Buispéan  (de).  III.  60. 

Boispineau,  III,  143. 

Boisrenard  (de),  1,619;  Li-  "o. 

Boisrenard  (de  Bodin'de),  11,29; 
i  I L ,  144. 

Boirichcux  (de\  I,  289. 

Boisot  (de),  I,  1S0. 

Boisragon  (Je),  1,  5C>9. 

Boisraiinbourg  (Cordas  (de),  li, 
401. 

Boisriraux  (de),  I,  i65. 

Coisroger  (de;,  I,  245.  2ÎS. 

Boisruaut  (Querlioeut  deUI,2-o. 

Boisse  (Je),  II.  -2.  209.  ' 

Boissanclle,  III,  5oo.  * 

Boisse  (Monteils  de),  II.  265. 

Boisseaux,  I.  JS3:  11.  481. 

Boisicmout,  I,  12S. 

Coissct,  1,  467;  m,  220. 

Boisset  (de Vidal  de).  111.88. 

Boissct-Glossac    (Je),    III,    121- 

122. 
Boisseulh(Je),IlI,  52r. 
Boissière  (Je   la),    I,    319.    .',3o. 
493,  56:.  5o6.66o;  II,  71;  III. 
76.118. 
Boissière  (du  Boulet  de  la),  III. 

178. 
Boissière   (Garnier   de  la),    III, 

220. 
Boissière  (le  Vaillant  de  la),  III. 

188. 
Boissière (Paparel  de  la), III,  196. 
Boissierre  (Je  la),  II,  249. 
lioissiiuou  (do),  I,  i4o. 
Boissouuacle  'de),  I,  3i8;  II,  ro. 
Boissy  (Je;,  l,  n5. 
Boissv  (Je  la  BourJonnave  de  , 

I.467. 
Boisvcau  (de),  I,  48.  435. 
Boisville-Boncbeville(dc), 11,191. 
Boittier  (Kerguiu  du),  I.  56.|. 
Bolen,  I,  128. 
Bolli,  I,  46. 
Boliuard,  I    63o. 
Bolle,  IL  2*53. 
Huilerais    (Ju  Bouéxic    de).  II, 

435. 
Bolleville  (Bigot  de),  1,  3oo. 
Bombelles(de),  I,  i3S.  299.  h-!"). 
434.   G21;   II,   ri)S.  -ijù.  2S6. 
439. 
Boinmois  (de),  I,  4+rt. 
Bompar   (de),   1,    58a.  oj.j;  11, 

140.   iot. 
Bonald  (Je).  III,   116.  H?.  U;. 
Bonamy,  III,  25». 
Bonus  (de),  1,  43a.  435. 


•      BOR 
Bonas  (Bartouilh  de),  III,  41  r. 
Bonté  (de),  1, 446- 
Concourt  (de),  I,  656. 
Roncourt  (Barat  de),  I,  4^7. 
r.oucau  (de),  I,  rï r 4 . 
Boneuil,  II,  12". 
Bonfils(de),IlI,  458. 
Bouiils-Chevalier  (de),  III,   457- 
Bongard,  III,  io3. 
Bongars    (de),    III,     1G.66.    83. 

14O.  io,3.  209. 
Bouiface,'  I,  a8(). 
Boaijol-Dubrau,  III,  418. 
Connae  (de),  I,  jij2.  4o3.  G02. 
Bonnafos,  11,  3  ',5. 
Bonnard  (de),  II,  337. 
Bonnand,  III,  420. 
Bonnaveuture  (dr),    I,     372  ;    11, 

284 
Bonnav-Renti  (de),  I,  53o. 
Bonne  (de),  1,  5;S;  II,   174;   111, 

172. 
Bonne  (d'Ollivier  de),  lll,  173. 
Rouuechùse(de),  1,  297;  III,  5o, 

34i. 
Ronucfous,  1.  56o;  II,  98. 
Bonnefoux,  111,  169. 
Bonnegarde(Dupou\  laRoehede), 

11,47^. 
Boiincgeus  (de),  III,  32. 
Bonucguise  (de,  1,  5yu. 
Bouncl,  1,  566. 
Bonnelles(de).  I,  17S. 
Bouueinains  (de),  III,  276. 
Bonnes,  l,  389. 
Bonnes   (Uigierrcs  de),  1,  492. 
Bonnet  (de),  I,  i53. 
Bonneuil(Blondeld'A/.aincourtde), 

111, 494, 
Ronneval  (de),  1,  288.  297.  040  ; 

II,  33.  38.  228.  229.  475.  490; 
111,87.  "-9-  l57- 

Bonneval   (Athaliu  de),   III,    120- 

126. 
Bonnevie  (de),  III,  170. 
Bonnevic  (l'oguiat  de),   III,  5o7- 

5oS. 
Bonnevie  (Poigoat  de),  III,  172. 
Bonneville  (delà  Coudr.uede),  II, 

28',. 
Rounillc  (de),  II,  176. 
Bounissent  (de),  I,  519. 
Bonsol(de),  III,  278.' 
Bontemps,  II,  76. 
Bonteville  (Hav  de).  H,  229. 
Bouvnuloir  (Arhard  de),  III,  11. 
Bonvou.st  (de),  I,  5i)5. 
Boiiy  (de),  I,  4g.  60.  180.  3ig; 

1  II,  202.  242. 
Bord  (de),  III,  180. 
Borda  (de),  1,  556;  II,  242.  364  ; 

III,  art. 

Borde  (de  la),  l,   aSci.  3qo.   Gio; 

II,  3r.  (u.  4-1. 
Borde- Nogues  lia),  II,  i4<(. 
Bordcnavc  (de),  I,6i8.  649;  II, 
l   3oo  ,367. 

III. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

BOU 

Hordes  (des),  I,  4  5.  29!. 

Bordes  (Gaullier  des),  III.  2jr. 

Bordes  oui  (Louche  de),  I,  422. 

Bordesoule,  111,  100.  272.  2S0. 

Rorclli,  111,  102. 

Borelly  (de),  l,  5o.  Go.  420. 

Boret,  l,  4i')q. 

Borgne  (le).  Il,  162. 

Borgne  (le),  II,  173.271 

Borgo(l'ozzo  di),  111,225.  25o. 

Borie  (de  la),  1,  298.  537.  $65; 
II,  274. 

Borne,  III,  25t. 

Borue  (de  Saint-Sernin  de  Saint- 
Etienne  de),  III.  ri-. 

Borne  (la  Baume  de).  Il,  128. 

Borue-Gouvault  (de',  I,  5Ô2. 

Bort(de),III,  180.  ' 

Bos(du),  II,  iJ2.  iGr. 

Bos  (de  Foucauld  du),  III,  191. 

Bosc  (de),  I,  49. 

Bosc  (du),  1,  49.  Go. 

Boscage    (Guillaumanches    du)  , 

I,  635;  11,  3-4.53i. 
Bosdérut  (de),  lll,  127. 
Bosuiak,  1,558. 
Bosquillon  (de),  III,  544- 
Bosredou,  1,  5G(). 

Bosteilleul  (de  Ravcncl  de),  III, 

484. 
Botdérnt  (du),  II,  79;    III,   519. 

520. 
Bothcliére  (Duhamel  de   la),   III, 

84.  189. 
Botquignon  (de),  I,  227. 
Botta  (de),  I,  4<|3. 
Boubée  (de),  l,  558.    5q6.  658. 

665;  11,329;  Ill,33.2'ti.  485. 
Boubers  (de),  l,  6a3  ;  II,  3 18.  325. 

49t. 
Bciuearres,  I,  55o. 
Bouchage  (du),  I,  401,  G12;   II, 

470  ;  111,271.27.,. 
Bouchard  (de),  IU,  '1S0. 
Boucheries  fGazeaudes),  III,  1 84 ■ 
Bouchet  (du),  I,  3i5.  3 16. 
Bonclietière  (la),  II,  n3.  229. 
Bouclos  (le  prince  de),  II,  491. 
Boudot  (de),  l,  179. 
Botièrc  (de  la),  1,  425;    II,  56; 

lll,  194. 
Boucttier  (du),  I,  55o. 
Bouéxic    (Bccdelièvre   du)  ,     II  , 

180;  111,546, 
Boufflcrs  (de),  I,  09.    433.    54G  ; 

II.  462. 

Bon  Mers   (du  Mnisnicl  de),  lll, 

3.).). 
BougainviUe  (de),    I,    487;     lll, 

ai-,  246. 
Bouille    (de),  l.  425.    4-12.    53q. 

566.  590;    U,  19!.  333;    lll, 

22.  23.  i'i).  1 35.  *5i. 
Bouillerie   (Roullet   de    la),   IU, 

1 1<> 
Bomllicrs,  I,  392. 
Bouillon  (duc  de),  I,  3 14. 


561 

BOU 
Bouillonev,  I,  392. 
Bouju  (de),  III,  386.  3.,;. 
Boulainvillicrs  (de),  II,  118.  126. 

1G4.  45o. 
Boul.iney  (île  Bussy  de),  III,  353. 
Boulardcric  (le  Poupet  de  la),  II, 

127. 
Boulavc  (de  la),  I,  1-9.   298. 
Boulhon  (Raoussct  de),  lll,  292. 
Boule,   III,   I--. 
Boulet  (du   ,  III,  85. 
Boulonne  (de).  I,  180. 
Boulcvdlc  (de),   I,  179. 
Boullayc  (de  la),  I,  45o.  569  ;  II, 

167. 
Boullave  (Robieu  de  la),  I,  467. 
Boiilloc  (de),  III,  32.5. 
Bouloc(de),  lll,  327. 
Boulogne  (de),  1,47-  60. 
Boulnois,  III,  79. 
Bouloiu^',  11,  270. 
Boulon,!.  280. '467. 
Boupillierc  (de  la),  I,  553. 
Bouran,  I,  492. 
Bouravue,  111,  169. 
Bourbon   (le  due 'de),  l,  37.59; 

II,  3oa.  33i;  III,  273.279. 
Bourbon,  I,  5;4. 
Bourbou-Busset  (de),  1, 42a. 463; 

II,  ;..-;    III,  00.  2-6. 
Bourbon-Chalus'(de),  11,  070. 
Bnurcelet,  lll.  25-. 
Boureet  (de).  I,  45a.  58a.  638. 
Boureia  (de   Branles  de),  II,  68. 

463-46',;  IU,  38. 
Boureia  (Livel  de),  III,  224. 
B.iurek,  lll,  2-6. 
Bourek.  (de),    I,   425.    426.  43o. 

5.8. 
Bourdcillcs (de),  II.  342.  4or. 
Bourdct(du),  1,  128;  U,  24.101. 

12:).  [68. 
Bourdic,  lll,  25-. 
Bourdine(de  la),  1.  5:6. 
Bourdois  (du),  1,  56S. 
Bourdon,  lll,  aa5.  257. 
Bourdon  (Blin  de),  II,  345.  353. 

.',55  ;  111.341. 
Bourdonnais  de  la),  I,  436. 
Bourdonna ve    de  la),  I.  2X9.410; 

II.  27$     4,3;    IU,    23.   24.  53. 

55.   83.  119.  ao4.   ar4-    aai. 

2',;.  3o',. 
Bourdonnayc  (Dcsprcsdc  la),  \\: 

4So. 
Bourdonunye  (Dulian  de  la),  I, 

Boun'ionnaye  (Cardin  delà),  11, 

■ït\H;  III,  iS,,-  ',>',.  . 
Bourdouuave  ide  Montluc  de  la), 

II,  5.5.  " 

Botirdonuavc  -  Boisvv    (de     la), 

III,  s:>.' 
Boureguil    de),  IU,  272. 
Bourg    .lu  ,  1,  .',6.  5.).'  r>.8.  537. 
Bourg  (Boulvraisdu),  lll,  255. 
Bourgeois,  1,289;  lll,  259.  287. 


5G2 

BRA 
Bourges,  I,  577. 
Bourglielles  (de),  HT,  175). 
Bourgoou  (du),  Il,a49- 
Bourgogne  (due  Je),  I,  207. 
Bourgo'iu,  III,  ao3. 
Boiirguetfdu),  I,  17S;  III,  53. 
Bourguignon,  III,  260. 
Bourguillon  (de),  11,  JI2. 
Bourjolly  Je  Pays  de),  111,83. 
Bourlaroaque  (d'e),    I,   44a.  . M 4. 

58a. 
r»ourni:iison,  I,  576. 
Bourmont    (de  Gliaisne   de),    II, 

124.  427;  III,    2-1.   273.  3ot). 

3 1 1 .  i  i  i . 
Bournnzel.  11,7- 
Botirm-1,  III,  a5S. 
Bourncuf  (de),  I,  179-375. 
Bournon  (de),  III,  3o. 
Boiiruofiville{dc),  I,  Ga3;II,x4o; 

III,  40.  X.    <)',. 
Bou  rotin  ville   (d'Artois    de),  III, 

7(1. 
BoUruouviLle  (Lstnaugart  de),  II. 

464. 
Bottr.soune  (de),  I,  4S;  H,  363. 
Bourval  (Tourneroche  de),  l,6n. 
Boury,  I,  505;  III,  268. 
Bourzae(dela  Cropte  de),  II, 100. 

289.  373;  III,  246.  288.  3o3. 

38*9. 
Bouseatcl,  III,  *5o. 
Bousquet  (du).  I,  5l4. 
Bcmssae(de),  I,  568. 
Bousseinart-rluret,  III,  192. 
Rousseinart-Lobez,  III,  iga. 
Boutarcl(dc),   111,466. 
Boutelière.  I,  3.)i. 
Boùtl>ilicr(de),ï,  298;  II,  244. 
Bmitliillicr  (deï.  III,  270. 
Boulin  (de),  II,  418. 
Bouliuy  (de),  III,  191, 
Boutonvilliers,  I,  38l). 
Bouvet,  1,392;  II,  45o;  III,  166. 

169.  202.  .547. 
BouvÎHe    de),  I,  291.  3ij.  558. 

082.  6J9;  II,  126.  i/,;. 
Bouzct  (du).  1,  442.  618;  H,2j9. 

322;    III,  I  ta,  21".  341. 

Bouzotls  (de),  1,590;  II,  4.7. 

Bouzols  (Montaigu  de),  111,  276. 

Royer,  III,  173.  2J7. 

Boyer  (de),  1,626;  II,  399. 

Boyère  (Bezagc  de  la),  11,  3oo. 

Bnylan,  l,  566. 

Boynet  (de),  III,  58. 

Boyrie,  I,  566. 

B;>vrie  (IVimrtz  île  la),  I,  077. 

Boy,senIli{de),  III,  5at. 

Braeli(de),  II,  n3.i-i.  271. 

Bia.l.v,  III,  26-. 

Brarqidc),II,  16-. 

Br.1.11  (,lr  Lordat  de),  II,   127. 

Braneas  (de),    1,  29».   297.  3iS; 

Hf,    120-  2li      533. 

Brancion  (Raguct  do},  III,  3g4. 
Brangelie  .d'Aoùars  delà),  U',164 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 
BRI 

Branvdliers  (Lcnetit  de),  Ill,a5l. 
Braquemont,  II,  161. 
Bras-do  l-'er,  III,  363.  36',. 
Brassac  (de),  l,5Si.  586;IH,ai4. 
Brassens  (de),  1,319.  491. 
Crassier  -  Saiut-Siinon   (de),   lll, 

212. 
Brauwer  (de),  III,  171). 
Bravais  (Duserrc  de),  I,  486. 
Crayae,  I,  4u8. 
Brave  (Durand  de),  II,  293. 
Crazais  (Duhamel  de),  II,  390. 
Créa  (de).  III,  261. 
lîreaun,  I,  5:4. 
Bréard,  lll,  22.3. 
l'.réart,  lll,  256. 
Brécourt  (de),  1,  46. 
Brédn  (de),  11,  114.  i53.a54;HI, 

2  1  5. 
Brédeville,  II,  6. 
Breiguon  (du),  II,  32.5. 
Crelottière  (de  la),  lll,  4 4*45. 
Brcm  (Suriueau  de),  II,  429- 
Crémond,  lll,   198. 
Brémond  (de),  I,  65o;  II,  162. 
Brémont,  lll,  11 1. 
Brémout  (de),    1,    189.  620;   H, 

1.  2. 
Brénioy,  1,  i53;  II,  161. 
Brcndlé,  1,  1-9. 
Bréon   (de).  III.  i34. 
Bresme  (de),  1,  227. 
Bressey,  I,  47-  178. 
Bressoiles(de),  1,  in.  4ia.  596. 
643;  II,  262.  355.    49.5.  496; 
III,  8,  81.  260.  365.  410. 
Brcssy  (de),  I,  47. 
Bret  (le),  II,  3oo. 
Bretauville(Je),  II,  i33. 

Bretèehe(de  la),  1,   12.4.  495;  II, 
217. 

Brctesclie  (de  la),  lll,    189.   191. 
2r.">.  Soi. 

Bretècbe( Dumoulin  delà),  11,484- 

Breteuil  (de),  1,   i65.  601;  II,  61; 
III,  364.  365. 

Bcrtlicville  %<le  Gourville  de),  II, 
236. 

Bretoelic  (de  la),I,  173.  179. 

Breton  (du\  lll,  272. 

Bretlious.il,  264. 

Brctonnière  (de  là),  I,  1S0. 

Brettev.lk(de),l.447;H.3t5.399; 
III,  94.  147.  26o,3t8.  353. 

Bréuc(de),lII.  490. 

Breugnon  (de),  II,  12-.  164.257. 

Brcuil(du),  I.  ta8.  iti6.  227;  II. 
i36.  1-7    218.  270;  111,258. 

Breuil  (Turpin  du).  II,  17S.  198, 

Breutllac,  I.  5.n>. 

Breuilly  (de).  l,'58o. 

Breuverv  (Moncest  dc\  1,  410. 

Brézé  (de),  f,  643. 

Brian, 1  (de),  I,  48*. 

Criant,  llf,a5o. 

Criant  (de),  II',  3i2;  lll,  38. 

Brias  (de),  I,  +lù. 


BRU 
Briee,  III,  256. 
Briehe(de),  lll,   ioo.  272. 
Criçounet,  I,   179. 
Brié(de),  i,  i65". 
Briel  (Rougeot  de),  II,  499. 
Brieune  (de  Loinénîe  di),  i,  5(>ti. 
Brieux  (du),  III,  180. 
Briey  (de),  I,  6o3. 
Briffe  (de  la),  1,628;  II,  400; IU, 

Briffe-Ponsan  (de  la),  II,  4:0. 

Brilhac  (de),  432. 

Briuihol  (de),  I,5ao. 

Brinsae,  11,   loi. 

Briouue  (de),  1,  3iS. 

Briot,  1,  532. 

Criou  (de),  Ul.  270.  278. 

Briqucville  (de),  I,  i8a.3i8.43g. 

44i.  486;  11,  187. 
Brisav  (de),  111,90.  271. 
Brise  (Prévost  de  la),  1,575. 
Brisolière  (de  la},  II,  219. 
Crissac,  I,  128. 
Brissct,  H,  27(1,  336. 
Broliègue,  III,  180. 
Broc  (de),  I,  223.  4ro.  429.  55-. 

636;  II,   1,  ?.3.  37.  433;  il!, 

120.  121.  127. 
Broea  (de),  lll,  239. 
Brocas  (de),   1,  464. 
Broglie  (de),I,i25.3i5,436.  547; 

II,  ni.  4o5;  lll,  46. 188. 200. 

3i8- 
Broçlio  (Capissucliy  de),  111,46. 
Croise  (de  la),  lll,  3*3.  402.  429. 
Broissia(de),  II,  3n. 
Broissia  (Froissard  de),  IU,  25a. 
Brons  (de),  lll,  5oo. 
Brossard  (de),  III.  309. 
Brosse  (de  la),  I,  3i8.'3(,o;  II,  2. 

144;  IU,33. 
Brosse  Renoir  delà),  lll,  178. 
Brosse  (Villars  de  la),  II,  257. 
BrossevCliarrières(des),  1,  5ai. 
Brossey  (du).  lll,  66. 
Crottv  (du  Solier  de),  111,471. 
Crouc  (delà),  1,  t53;  11,  61;  III. 

17S.  298. 
Crouet,  H,  127. 
lirouillan  (de),  I,  1S2. 
Brouqucns  (Boul)éede),  II,  4a». 
Cioun,  I,  566. 
Brouss,  1,  56(>. 
Brousse  (de  la),  III,    lS3. 
Brousse  (Murât  de  la),    II,   J2.3. 
Brouzède.  1,  552. 
Broves  (de),  l,,638;  II,  i56.  29,- 

295. 
Crcvcs  (lia  Tel  i  s  de),  111,272. 
Brovard,  I,   128. 
Bruavs  III ,  3 1 . 
Cruc^  IU.  198. 
Crue  (de),   I,  2J-;  II,  267.  aSi. 

345;  lll,    l3a. 
Bruc-Signv  (de),  lll,  126. 
Bru.k(de),'  l,  ;8o. 
Bruevs(de),  lll,  34*. 


BRU 
Bruges  (de),  III,  21.  5(). 
Brugna«bois(NœuïilIede),II,278 
Bruguière(de  la),  I,  .\i)5;  11,234. 
bruis,  I,   128. 
Bruu-(lc),  1,  299    554. 
Brune,  Ht,  7J. 
Bruneric  (de  la),  I,  5.'to.  60S;  III. 

119. 
Brutierie  (Dode  de  la),   III,   !o3. 

276. 
Brunet  (de),  III,  80. 
Bruncttière  (Mauoury   de   la),  1, 

575. 
Brunie  (la),  III,  433. 
Brunier  (de),  I,  298. 
Bruniqut-l  (d  Ouvrier  del,  111,190 
Brunnetière(de  Mannourvde  la), 

111,247. 
Brunolo,  II,  i57. 
Brunville  fde),  11,207.325. 
Bruuy,  III,  3i-. 
Bruslnrd  (de),  II,  i5. 
Brustel(de),  I,  469. 
Bruxs  (de),  I,  5uj. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

BIT, 
Bruyère  (In),  I,  ~>~('>. 
Bruyère  (Blair  de  lai,  I.  371. 
Bruyère  (de  Court  la),  II,  109. 
Briiyére-Chalabre  (de),  IL  438. 
Bruyères  (de),  H,  198. 
liruzar  (de),  I,  ',35. 
Bryas  (de),  I,  45o. 
Buat  (du),  1,  483.  32S. 
Buey  (de),  III,  a5<). 
Buff'an  (Gigot  de),'ll,  34G. 
Buf'fcvaut,  I,  370. 
Buisseret  (des  Champs),  III,  207. 
Buisson  (Loîseau  de),  111,  246. 
Buissy  (de),  II,  384;  III,  37.^9. 

193.  200. 
Bulderbeok,  I,  553. 
Bullion  (de),  1,617. 
Bullinud  1,   314.    468.  65o;  II, 

427. 
Buor  (de),  II,  J75. 
Buouiscgni,  I.  44°- 
Burgué,  I,  3(|2. 
Burgues  (Chàbert  de),  II,  i85. 
Burke,  1,  569. 


563 

BYA 
Burkerval  (de),  1,  1S0. 
Busca.  I,  128.  164.  257. 
Busset  (de),  III.  2-0. 
Busseul  (de),  III,  237.271. 
Bussi  (Leclereq  do),  1,439. 
Bussièrc  (delà),  I,  i53.  410, 
Bus>y  (de),  II,  i58.  180.  0:7. 
liussy  (Belly  de),  II,    372. '384; 

III,    KO. 

Bussy  (Bouchaiid   de),  III,    171. 

46().547-548. 
Bossy.  Castelnau     (de),  II,  437. 

44". 
Bustoro,  I,  569. 
l'.utet,  II,  126. 
Butlcr,l,  38n;  II,  271. 
Butter,  I,  5(i(). 
Buz.aueois  (de  Beauvilliers  de),  II, 

261.' 
Bn/.auvahl,  1,  128. 
Buzelet  (de),  l,  576. 
Buzuriugues   (Delicboux   de)  ,   1, 

42S. 
Byarne,  I,  392. 


CAI 

Cabanac    (Bouloc    de)    (*),    III, 

418. 
Cabanes  (de  Gazel  de),  III,  Ci. 
Cabanis  (de),   II,  3 12. 
Cabannes  (de),  I,  401.  424.  5c9. 

627.  63o.  640;  II,    118.    128. 

i3o.  209.  336  ;  III,  212. 
Cabannes-la  Prade,  II,  493. 
Cabauous  (de),  I,  32 1  ;  II,  147. 
Cabassole(deSeguinsdc),  II,  16. 

55;  III,  I2s/45o. 
Cabrall,  III,  I79. 
Cacquerav  (de),  I,  289;  II,    114. 

187.  267.  487  ;  III,"  5.  26.  39. 

61.  66.  80.  121.  186.  202.459. 
Caderousse  (de),  I,  2118. 
Cadignan  (  Duplcix  de),   I,    590; 

II,  399;  III,  253. 
Cadmus  (duPratde),  I,  5 1-. 
Cadolle  (de),   I,  261.  468;   III, 

406.  407. 
Cadrieux  (de),  I,  46.   114,  435. 
Cadudal,  III,  23i),  3ol. 
Caeu  (de),  II,  404. 
Caffart,  I,  17c,. 
Caffe,  III,  290. 
Caffinière(dela),  I,  i38. 
Cahieux,  1,  128 
Caignon  (de),  III,  i36. 
Caill.e,  III,  iS3. 
Caillavel,  I,  3m. 
Caille  (de  la),  l,  5o. 
Cailieau,  I,  410. 
Caillebot-Lasallc  (de),  III,  349. 

(*)  Voir  aussi  Bouloc. 


CAM 
Caire  (de),  II,  3i5. 
Calaude  (Blois  de  la),  II,  i5fi. 
Caldaguès,  I,  402;  II,  275.  354. 

III,' 271. 
Calés  (de),  I,  180. 
Caiières  (de),  I.  i3S. 
Cabgnv  (de).  III,  53g-54o. 
Caliny"  I,  12Q. 
Callamand,  il,  375. 
Callauaii,  I,  38q. 
Calmeilli,  II,  146. 
Calonnc   (de),  II,  334;  ÏH,  18. 

33. 
Calvières  (de),  I,  433.  5G6  ;  III, 

48.  264. 
Calrô  (de),  I,  209. 
Camas  (Filhôl  de),   I,  627;    III, 

10  3. 
Cambacérès  (de),  III,  2o5. 
Cambcfort  (de),  I,  493. 
Cambi;,  (de),    1,   226.    3 16.  435. 

iSg.  443;  II,  266.  326.  328. 

499- 
Cambolas  (de),  III,  25i. 
Cambourg  (de),  [II,   188.  419. 
Cambout  (du),  I,   t-S. 
Cambray  (de),   II,  -?.Sj. 
Cambronue,  III,  226. 
Cambronue   (Montguiot   de),  II, 

283. 
Catnilly  (de),  I,  434.  436. 
Cambra)   (de),   II,  198. 
Carnou,  III,  2119. 
Camp  (de).  I,  YâS. 
Campagnols  (Drudes  de),  III,  82. 
Campbell,  III,  1-9. 


CAN 

Camper  (du),  II,  269. 
Canipct  (Saujeon  de),  II,  i52. 
Campredoii    (de),    II,    252;    III, 

28  r,  32(>. 
Canast  (Hebrail  de),  I,  439. 
Canat  (de),  I,  555. 
Cauault,  I,  \n. 

Cantelade  (Isnard  de).  II,  329. 
Cancliy  (Duhamel  de),   II,  267. 
Caudaux  (de  ,111,  270. 
Candale  (.le;,   I.  4-0. 
Candau   (de  ,    I,    2S9.    2<,3;    II, 

463. 
Camlè    (de),   II,    127;     III,    120. 

22  1. 

Caudcran  (de),  I.  5Jo. 
Candolc  (de),  III,   170. 
Canot  (Fauchen  du),  III,  5io. 
Canillao  (do),  il,  3xi.    418;'  III, 

275.  3o8. 
Canisv  (de)  (").  I,  29-.  427.  497. 

54 r.  542;  M,  412;  III,  122. 
Camsy  (de  ,  III,    ôoa. 
Canivet  (de),  1,  299. 
Caiinac   (de    Uauteville   de),  III, 

281. 
Canoll(de).  Il,  4<)4. 
Cauorguc  (de    Méry  de  la),  III, 

2  1  3. 
Cantan,  I,  4'). 
Cantel(de),  III.  253. 
Cantillon,   I,  556.  655.  658  ;    II, 

4.3;  111,296. 
Cany,  II,  l3i. 

(*)  Voir  «uisi  Carbounel. 

36. 


bG'4 

CUl 
C.nv  («le),  I,  166. 
Ctd'v  (de  Br-cdelièvrc  de\  I,  611. 
Can'vs  (.1m),  [,:,;>• 
Cq.;  I,55t. 

Cnpdeville  (Dumas  do),  II,  200. 
Capellis  (de),  11,284. 
Diptaine-Duchesuois,  II,  464- 
Capou,  I    12S. 
C.ppé,  111,257. 

Cappone,  dit  Marenço,  III,  292. 
Cappy,  1,579:  IN.335. 
Captan  (de),    I,    .'127.  579.  662; 

lit,  iS.,. 
Giqucray  (de),  III,  204.  261. 
Caradieux,  I.  5M. 
C.ralïa  de),  1,482.  61S;  111,235. 
Caramau  (de),  l,  112.  233.  2q3. 

i\\.  5afi;  II.   436.  44o;    ÙI, 

53.  55.  «5.  77.  275. 
Caravon,  II,  4yo. 
Carbonncau,  I,"  55?.. 
Carbounel,  lit,  to5. 
Carbonnel    (de)    (*).    I,    496;  II, 

3^;.    *t2.S.  445;  III,  1S8.  266. 

5..!    5o4. 
Carhonnicr    (de),    I,   4C7.    6rg; 

III.  ('..C.C. 
Carbon  nières  (de),  I,  319.  424; 

H,    245-246.280.   473-474; 

m,  i3(i. 

Carhriant-Pontlo,  II,  140. 
Carliuccia,  I,  420;  III,  216. 
Ciroado  (de),  1,465;  11,207;  III, 

«y6. 
Carrar:idec  (de),  II,  219.  462. 
Cardaitlac  (de),  I,  424.  595    6G6  ; 

II,  334.  355.46.;.  499;'  III,  16. 

33. 65.  137,  146.  369. 
Cardenau  (de),  III,  i3i.  t5a. 
Cardeuicr,  I,  565. 
Card.qnan  (Duploix  de),  III,  172. 
C.irddlao  (de),  I.  298. 
Cardou,  11,263. 

Cardminic  (de  la),  III,    327-328. 
Carclte,  II,  480. 

Dirs»ilhes(MoDtredoode),II,346. 
Cari-uau-Kaconi  ^de);  1,  6o3. 
Caries,   I,  46- 
Carlicr,  11,446. 
Carmoy  (de),  1,  5  J7  ;  III,    120. 
Carn  (de),  11,  200. 
Carnavalet  (de  Carné  de),  II,  29J; 

435. 
Carné  (de),  I,  621;  II,  l53.  i63. 

UI,  137.261. 
Carné  Treee^son  (de),  III,  21 1 
CarnpviHc(d«),  II,  433.490;  III, 

Caruot,  I,  4or;  II,  494. 
Caroll,  1,632;  II,  10.  i3.  46.  49. 

Car„ndclct(de),  I,3i5.  4ti;III, 

2'). 

r,r.,.vé  (de),  IH;  25-. 
*  arpent.tr,  I,  480. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

CAS 
Carra-Sa'mt-Cvr,  UI,  36c. 
Carracioly  (dc),I,  65?.. 
Carre  (La  ,  I,  40t.  4o2. 
Carrére  (de).  II,  3g8. 
Carrière,  II,  470. 
Carrière  (de),   l,   409.    479.  56 c 

573.    604     65l.    65$;    II,  23. 

23:.  238.  3i4.  3i6.  4St;  III 

334.  335.  37y. 
Carrière  (de  la),  I,  5St. 
Cars  des),  1.3(9.  42°-  5o8.56a; 

II,  ar9.358.457;IH,  141,  270! 
276).  3o:. 

Carte  (de  la),  III,  246. 
Carteaux,  II,  49G. 
Carnel  (de),  I,  3or. 
Casabianra   (de),    II,   398.   454. 

480. 
Cnsal-Dour<'ou  (de  Bro"lie    de), 

II,3Sr.  *  3  ; 

Casanove,  I,  549- 
Cassabé  (de),  I,  5 19. 
Cassa^nard,   I,  5-2. 
Cassaigue,  IU,2J6. 
Cassard,  1,291  ;  III,  256. 
Casse  (du),  I,  182.  293.619. 
|  Castagny-Dérlan,  II, '264. 
Castaiguos  (de),  I,  5x6. 
Castaiu  (de),  I,  179. 
Castéja  (de),  1,44.  59. .27.3.  ag3. 

42t.  592;    III,  257.  388. 
Castelas,  I,  128. 
Castel  (de),  III,  260 
Castelbajac  (de),  I,  548  ;  II,  479  ; 

III,  188.  it,4-  405-406.  408. 
409 

Castelet-Monier, II,  146,  i6r. 
Castellull  (Colbertdc),   III,  4 r 5. 
Castclla  (de),   I,  433.  5i?.  58r. 

63S. 
Castcllan  (de),  II,  271. 
Castellanc  (de),  I,  3i-.  32t.  3()i. 

400.  401. 410-  442-  496.  55g  ; 

II,  t.  118.  123.  i5o.  t53.  157. 
i63.  171.  196.  198.  206.  345. 
391.  40t.  4o5.  446;  III,  26. 
1Ù2.  r33.  i37. 

Castellas  (de),  I,  44.  2<,3. 
Gastellet  (du),  111,5. 
Castelmore  (de  Lasscrre  de' ,  III, 

342. 
Castelnau  (de),  I,  467.  492.  566. 

628. 
Castoras,  II,  433. 
Castéras-Russon  (de),  III,  182. 
Castes.,  111,  274.  32o. 
Castigl-one  (Augercan,  duc  de), 

III,  :3. 

Castill.m,  II,  481;    III,  m.   242. 
Castillon  (de),  I,  297.  J2(  ;  II,  43. 

i'it-142.   14-.    148    a5o.  3ig. 

335.  342;   III,  .«6.  221.      ' 
Castries    (de),    1,    208;    II,   4l2. 

418;  III,  12.9t. 
Castries    (de    Villaviccntio   de), 

II,  366. 
Casv.  III.  2;3. 


CHA 

Gâterie  (Drude  delà),  II,  3oo 
Catillon  (de),  l,  60.4. 
Catiuat  (de),  I,  io5. 
Catuelan  (de),  I,  41 1. 
Caulaineourt    (de',    I,    3 16.   4Ô8 

617.  63:. 
Caumia  (de),  I,  364. 
Caumont  (de),    I,   610;    II,    102. 

142.   148  ;  III,   271.   2S0. 
Cauua(de),  II.  483;  III,  3o3. 
Canpenne  (de),  I,  446. 
Causans  (de), "l,   289.  497.53g; 

11,332.  427  ;  III,  i-.,.- 
Causans  (Rourdcille  de),  II,  4:6. 
Caussade  (La).  I,  647. 
Caussade    (de  Bécays  de  la),  I, 

566;  III,  246. 
Caussade  (Lascnzc  de  la),  I,  574. 
Caussidtère,   II,  421). 
Caux(de),I,3t5.  423.  484;  II, 

438.  499:  III,  to8. 
Cavaignac,  III,  ro3.  255.  275 
Cavalier,    I,    468;  II,    5a;  III, 

i58. 
Cavietzel,  I,  536. 
Cavove(dc),  I,  t53. 
Cavlà  (de),  I,  49. 
Cavla  (du),  11,249;  HL272. 
Caylus,  III,  iyli. 
Caylus  (de),  I,  29-,  435;  II    145, 

III,  26.  188.' 
Cayrol  (de),  III,  242. 
Cazc(dc),  UI,  i.k). 
Caze  (de  la),  I,  46.  129.  20,3.  467. 

6;2;  II,  494- 
Cazes(de),  UI,  i85. 
Cazotte  (de),  UI,  89. 
Céas,  I,  4oq. 

Ceberet  (de),    I,  433.  436. 
Céeille,   UI,  2,7. 
Celui,  UI,  2.56. 
Celle  (de  la),    III,  214. 
Celv  (de),  III,  5.  276. 
Celles  iLetan-  de),  I,  4*S. 
Cerey  (llossel  de),  U,   160. 
Cereucuurt,  1,  467. 
Ceruay  (de),  I,  433.  633. 
Cernon  (de    l'intcvdle    de),    UI, 

89- 
Cers  (de  Montalembert  de)   C*), 

111,475.477. 

Ccrtaiu  (Caurobert  de),  III,   4o- 

4.. 
Cerzé  (de  Lusignan  de),  III,  179. 
Céseua,    III,  262. 
Cessac  (de),  III.   tôt. 
Cesseras  (île),  1.  57  t. 
Cessiat  (de).  I,  577. 
Clnballier,  III,  2>:. 
Cliabaimais  (Colbert  de),  I,  52-. 
Cliabannc-la-Palice  (de),  III,  »«'»- 

i83. 
Cli.il.annes(de),   I.  288.  3  t6.  433. 

435.  485.  556.  5yo;  II,  «3l>; 

111,55.  198. 

(*)  Voir  aussi  de  Montalembert. 


CHA 

Chabannes  (Ducroc),  III,  23o. 
Chabanues  (de  la  Bastide  de),  III, 

36. 
Cliabcrt  (de),  I,  226.  2<)i  ;  II,  24. 

72.  438;  III,  116.  121. 
Chabert-Cngohn,  II,   137. 
Cliabo(de),    III,  J07. 
Chabo-Laserre  (de),  I,  082.  63S  ; 

III,    5o6. 

Chabous  (G:diende),  II,  'ti8. 
Chabot  (de),    II,    160.   J28  ;  III, 

3(i. 
Cbabrctiil  (Ducluzcau  de),  I,  570; 

II,  307  ;  III,  \ii 
Cliabrier  (de),  II,  9,  5ll. 
Cbabrignac    (Je    liuiiuegens    de), 

III,  80. 

Cbabrignac  (La    Faux    de),    II, 

334. 
Cbabrignac  (Je    Geoffre    de),  I, 

D87  ;  III,  2SS. 
Chabrillàu(de),  I,  22J.  427  443. 

6io;  II,  2(i2.  321.    '556;   III, 

127. 
Chabrol  (de),  I,  622,  641  ;  II,  335. 
Chadirar(dc),  tl,4»8. 
Cbadois,  I,  607;  II,  3i6. 
Chaffaut(du),U,  i36. 
Chaffaut  de  Besné  (du),    I,   633  ; 

II,  257. 
Cbaigueau,  II,  196;  III, 112.  227. 

238. 
Chailau  (de),  III,  2:37. 
Cbaillons   (Saiut-Ours  des),    II, 

Chailly  (de),  I,  402,  411. 
Chaiuaux  (La),  I,  55o 
Chaise  (la),  I,  2S9.  55l. 
Chaizc  (La),  11.  264. 
Cbaix,  III,  40.'.. 
aialabre(de),  II,  a36. 
Cbalabre  (,1c   Bruvère   de),    III, 

278. 
Chalauccv  (d*e);  III,  3G. 
Cbalard  (du),    I,   1JS.    480;  III, 

r99- 
Cbal.gny   (de   Reguou   de),    III, 

126.  " 
Cballerie  (de  la),  ï,  380. 
CLaliDazcl(de),  I,  lit',. 
Chaltillon,  II,  k,. 
Cbalup  (de),  Ht'.  5. 
Chalus(de),  I,  3yi;  III,  33.  iS3. 

I98.  24*>     2<)L 

Cba'lus  (de  Laitours  de),  II,  2-9. 
Chalut  (de).  I.  ii5. 
Chalvet,  11,  345. 
Chalvron  (Guillier  de:,  III,  25-. 
Chamaillard  (de),  I,  3(16;  II,  60. 
Chamaraude  (de),  I,  209. 
Chatnausse.iu,  1,  128. 
Cbarabarlliiae  (de),  I,  5<jf>.  (ioG. 
Chanihai  t.  I.  3i|r . 
Chau»baiid(Beaumont  de),I,  416. 
Chambi-Uain,  1,5.h>. 
Chambertrand  (de),   11,  226. 
Chambcuf  (de),  l,  44«î. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

CHA 
Champfley  (Le  Normant  de),   II, 

224-22J. 

Cbambou,  1,  55r  ;  III,  420. 
Chamhon  (du),   11,  i65. 
Cbambou  (du    l'ont  du),  I,  Go5; 

II,  i3i.   163.   iS3.    193.   20J. 

4  21). 

Chambonas(dc  la  Carde  de),  I, 
128.448;  11,20,278.434. 

Cbamboraut  (de),  I,  493  ;  11,43;. 

Chiimbord  (de),  f,  424.  43o;  II, 
45a. 

Chambors  (la  Boissière  de),  lit, 
Ï16. 

Cbarabray  (de),  1,446.  549;  III, 

53.   55.  204.  2-2  1.  2l)2. 

Chambres  (de),  I,  i5J.  5il.  5Ô2. 
Chambrev  (de),  111,48.  66. 
Cha.nbr.m  (de),  II,  92;  III,  rai. 

I2-.    I2<).    !.',().   253;    III,  JoS. 

Chambrua    (d'Ux-Loup,    dit    de 

Roscmont),  II 1,  78. 
Chamelier  (Petit  de),  HT,  -52. 
Chaincrault  (Je),  I,  166. 
Chamgraud  (Labbc  de),  111,8g. 
Chamisot,  I,  5(>i).  60  t. 
Chamissu  (de),  III,  ;S    -9.  1S0. 
Chanilay  (de),  l,  42.  59. 109.  2y3. 
Charulin  (de),  I.  17c). 
Chatuolles  (de),  I,  466. 
Chaînon,  III,  253. 
Chaînon  seau,  1,  128. 
Chamouiu  (de),  I,  570. 
Cbamouroux   (de),   III,  16.  4<;4. 

502. 

Cltainotisseaiix  ,'de),  I,  4-S. 
Chamoy  (de),  II,  339.  4i6;  III, 

89.  i5G. 
Champagnae  (de),  I,  575. 
Champagne  (de),  II    3;.  62.  4G3; 

III,  26. 
Champagne  (de1,  II,   rr3. 
Chainpaguy  (Je),   III,   181. 
Champag.iy  (Nault  de),   I,  466. 
Chnmpagm  (N'ompère  de),  1,55". 
Champagiiy    (  Picrrefitc   de),    11, 

23o.  3;5. 
Charapanel  (de),  I,  245.  258. 
Cha.np.cnel/.  (de),  II,   je, 5. 
Cbampcbcvrier  (de  Laruè  du  Can. 

de),  III,  50. 
Chanipeau,  I,  57G. 
Champcaux   Je),  I,  44".  572. 
Chain peron  (Je),  I,  433  ;  II,  1G1. 

i;3. 
Champey  (de),  I,  5o. 
Champfleur  ,<.uil!ot  de),  I,  5-6. 
Cbampflcurv  (de),  II,  i5:. 
Chainplluur'(de),  l.  4SG. 
Champion.  I,  .J89. 
Chainpicr  (de),  1,  645. 
Cbampigm  (de),  I.  tSa.  434.46-. 

5(i5  ;   II,   i5i  ;  111,  <>.  33.  202. 

2-0. 
Chaînplagarde    (Froment),     III, 

Champlain  (de),  I,  i53. 


565 

CHA 

Champlieux,  I,  4.1. 
Champlost  (de),  I.  622. 
Champmartiu,  II,  t35.  198. 
Champniélay,  I,  408. 
Champmeslin  (de),  I,  434. 
Chanipmontaiit  (Bcuoist  de),  III, 

25  r. 
Champihnriu,  III,  1-7. 
Champoricm  (des Michels  de),  I, 

58o;  11,  184. 
Champrcux(dc),  LC29;  II,  248; 

III,  t3. 
Cliaualcilles  (de),  III,  172. 
Chanels  ;dcs).  II,  127.' 
Chanev,    11.   12;. 
Change v  (de),I,  548;  II,  245. 
Chatig/(de),  1,  3i5;  II,  -1. 
Chantée  lair  (de  Vouges),  II,  34G. 
Cliantcloup  (de),  II,  3i3. 
Chanterae  (de   la  Cropte   de),   I, 

223.  3:)5  ;    II,  4:5  ;   III,  128. 
Cbantercau  (Je),  III,  407. 
Chautois  (Je),  I,  2S9.  319.  364. 
Chautradeu,  11,  25. 
Cliauzeaitx  Gourreau  de),  III,  82. 
Chaon(du  Chnlïault  Je),  II,  19S. 
Chape,  111,  208. 

Chapelle,  ïii,  208. 

Chapelle  (delà),  I,  43o.  540;  II, 

Chapelle  le  (Filleul  de  la),  III,  7. 
Chapelle  (Paierai  de  la),  I,  53S. 

Go  5. 
Chaperon,  I,  5-5. 
Chapiseau    Je',  1,  227;  II,  148. 
Chappedelainc  (de),  II,  445;  III, 

Chappuis,  T.  atjS. 
Chapui5(de),  I,  i58. 
Cliapuseau-Vicfvillers  (de),  1,558. 
Chardin,  111,  arp.  at)8. 
Chardon  (du),  I,  2.58. 
Charenccv  (de),  11,  43;  III,  90. 
Charelte  (de  ,  111,  266.  442. 
Charitte     de),    I,    1S2.  5<p  ;    II, 

i9'i.  m".  345;  111,271.  278. 
Charlarv,  I,  ',,,!. 
Charles,"  1,  .,...",. 
Charmail  (de),  II,i43. 
Charmasse    Desplasscs  de),I,55l 
Cbarmasson,  111,  260. 
Cbarmazcl   Je  ,  I,  t>G. 
Chanm-ucnil,  11,  (27. 
Cbarm.iis   Gombcaude),ll,  246. 
Cliarmout,  l.  iat). 
Charmoulu,  I,  3S,,. 
Charuailles    Cortois  Je>,  I,  575; 

III,  .<!-. 
Charua.0  (del,  111.549. 
(  harnicres  (de  ,11,  229. 
Cliarost  (de).  I,  207.  5(>4. 
Charpentier,  III.  a5i).  3oG. 
(  ha. pin     Je).   III,  230. 
Charras  (Je  la  Laureueie  de),  II, 

tbarric  (Cruuet  de  la),  III,  173. 


5G6 

en  A 

Charrier  (de),  1.  481.  494. 
Charticr  (le),  111,  3;3. 
Chartr.li>.,  |,  t2g. 
Chartres  le  duc  de),  1, 35.  5g; H, 

•2ÎS. 

Ch..-*ai;nr  (de   la),    I,    irç).  29S. 

4*4;  II,  l33.  J2Î. 
CLiis-a^iic  (Bosse  delà),  Tt/ipt. 
Cli.i-.v-uc  (la),  1,  420;  III,  1S8. 
t:iia*<climp,  11,  W>. 
Chasscloup-Laubât  (de),  III,  97- 

i,8.  2-2.   5  43.  544.  545. 
Clùissenau,  III,  141.  ttig. 
Chasse- Vérigny  (de  la),  111,271. 
Chassé    Raclé  de),  I,  5;8. 
ChaMeiguer  (dc),l,  3:4.  4  f  t.  i2f) 

(.3.;  Il,  338.  4;5  ;    III,  222. 

2  1 7 
Chastcigucrs  de  Lézardière  des', 

III,  iîf). 
Chastegnior(de),  III,  11. 
ChaMci  (de),  I,  D72. 
Chastclier(du),  III,  42. 
Chastellalion  (de   Saint-Marsault 

,1e),  III,  3-o. 
Cha.stel.er-l)un>énil(de),  11,368. 
Chastrloger(de),  I,  349;  II,  14t. 

187.    197;   111,2-2. 

Cl.astcllux  (de*,  1,298.  443. 52 1; 

11,  3io;  III,  129.' 
Chastenav  (de),  [,  444. 
Chastillon  (de),  I,  372;  II,  100. 
Chastrc-N'ancay  (de  la),  II,  279. 
Châtaignerave  (de  la),  I.  178. 
Châteaubarbou    (Théon   de),    II, 

160. 
Chàteaubodean  (de),  I,  596.646; 

II,  5 16;  III,  66.  210.  221.342. 

427-428    44'j.  532-533 
Chàteaudourg  (Basset  de),  11,342. 

475. 
Ch.Ueaubourg  (Lacellc    de),    II, 

4'<>. 
Chateaubriand  (de),  II,  429;  TU, 

2J2. 

Châteauilns  (Je  la  Celle  de)  (*),!, 

621;  III,  li(). 
Cbûtraulur  [Geslin  de),  II,  41S. 
Chàteauguav  (le  Movnc  de),   II, 

123. 

Château-Morand  (de),  ï,2oS.432. 
Chàteaumourant  (de),  I,  i58. 
Cbàteauneuf  (de),    I,    552.617; 

II,  127.  144.  160;  III,  -7. 
Cbàteauneuf  (de  Saint-Pricst  de), 

III,  1S8. 
Chàieaurenard,  II,  i32. 
Cli.'ileau-Renault  (de),  1,  4<>.  52. 

1  Sa.  293. 
ChilrauvcrtBeaussier  de),lï,r39< 
Ch.iteaiivieux    (de),   1(1,  76.  344. 

522. 

Cb:.te.mvieiix  (Lullin  de),  111,28 1 
Chiteauvicux  (Michcli  de),    III, 
281. 

(*,  Voir  aussf  de  la  Celle. 


TAULE  ALPHABÉTIQUE. 
,CH.v 

Chàteauvillard  (de),  11,245. 
Chàteigner  (de),  I,   5«,2;  II,   3n. 

32i.  36o.  494- 
Châteignier  (de),  I,  4 16. 
Chàtel  (du),  I,  553;  II,  19S-199. 

263.  475. 
Ciiàtel  (Tanguy  du),  II,  108.164. 
Cbatelaillon    («le    Saint-Marsault 

de),  III,  170. 
Chàtelet  (du),  I,    4^3.  435.  484. 

55t. 
Cliàtclet-Lomont(du),  1,433  443. 

582. 
Châlellicr   (du),    I,   402.     557- 

558. 
Chatelut  (Dnlesme  de),  111,346. 
Chàtenav  (de),  II,  3S9. 
Cbâtigné(de  Lezardières  de),  III, 

20-. 
Cbâtillon  (de),  I,  536;  II,  3i.  60. 

76.  275. 
Cbàtillou    (Chasscloup   de)  ,   III, 

224.  296. 
Chatonic\de  la),  I,  53S;  Hl,rt5. 
Châtre  (de   !.«),  I.   "j.   55<>;  III, 

127. 
Chatterie  (de  Saiut-Cyr  de  la), 

II,  3i. 
Chauffeterie  (la),  1,554. 
Chauliae  (de),  III,  rSr.  182. 
Chaulieu  (Je),  1,  2qr;  II,  .,36. 
Chaulucs  |de),I,  i38;  II.  126 
Chnumôuerie  (Saulieu  de  la),  II, 

345. 
Chaumont  (de),  I,  3a8.  575;  III. 

335. 
f.hautnont-liernage  (de),  I,  489. 
Chaumont-Quitry  (de),  III,  270. 
Chauruoutel  (de),  III,  3i4.   521. 

52.5. 
Chauniorau  (de),  I,  l38. 
Chaumière  (de  la),   I,  4<> 
Chaumont  (<le),  I,  433.  5>7. 
Chauuae(de  Lanzae  de), III, 212. 

229. 
Chaune(de).l,i58. 
Chauny(Malletde),  IlI,2o3.22t. 

252. 

Chaussée  (de  la),  I,  426. 
Charnel  (de),  I,  298, 
Chauvel-Teillcy,  II,  196. 
Chauvelin  (de),  I,  433".  533. 
Chauvenet,  I.  575. 
Ctiauvcreau,  il,  14». 
Cbauvigny  (de),l,  489;  II,  43:. 
Chauvigny  (Leroy  de),  III,  174. 
ChauviuieYe (de  la),  1,49. 
Chauvirav    (  île   la    Fontaiuc-So- 

lare),  II,  .15. 
Chavagtiae    (de),    II,    10S.    143 

284.  326 
Chavagnc  (Ride  de),  II,  224. 
Chavanes  (A*),  I,  224. 
Chavaudon(de).  III,  211. 
Chavcgrand  (Pourrait  de),  III,  S, 
Chavigny  (de),  I,  i38.  3-2. 
Chayla    (du),  I,   297.    356.  6.J2; 


cm 

II,  199; III,  27.36.  3i4.  386- 

387.' 
Chayla  (Blanquct  du),   III,   167. 

171. 
Chavla  (Saint-Pol  du),  I,  412. 
Chazelle(de),  III,  64. 
Chazellcs  (de),    I,   39o.   618;  II, 

264;  m,  127. 191. 

Chazelles  (de  Rancilbac  de),  III. 

189.   22  1. 

Chazeron,  I,  128,  i53. 
Chazot  (de),  II,  217.  2.18.  248. 
Chefdcbicn  (de),  I,  319.  37i. 
Chefdubois  (Salioudc),  H,  224. 
Cheffontaines (de),  I,  .',3o;  111,42. 

84.   127.  319.  ' 
Cheff'ontainc-Trcvicu,l  1,198. 
Chemerauît  (de),  I,  257. 
Clicuardiérc  (de  la),  !,  291. 
Cheuas  (Charrier  de),  II,  245. 
Chèue(du),  I',  2S8. 
Chcnelette   (de),  I,  289;  11,384. 
CucuueviUe(DucIiemin  de),  1,552. 
Chenu,  I,  635. 
Chépy  (de),  I,  432. 
Clicrier,  1,  4  io. 
Cherisev(de).  I,    32S.   3qo.  433. 

435;  ÏI,  i83.36o.437;  1H,77. 

270.  2S0.  328.  32y. 
Clicrmon(dc),  I,  5jCi. 
Cberville (Pé«:ou  de),  III,  222. 
Cliesne  (Cœur  de),   l,  629. 
Chétardie(dela),  1,209. 
Chevalerie  (de  la),  I,  ^74. 
Chevalerie  (Ayiner  de  la),  1,  463. 

491;  III,  3o.44- 
Chevalier,  I,  48. 

Chevalière  (lîuor  de  la),  II,  197. 
Chevanues(de,  I,lSo,II,48o.493. 
Cheverier,  1,  408. 
Chevert.l,  326.  424.  082.  652. 
Chevigué  (de),   1,  6ot;   111,  66. 

123.  127. 
Chevigney  (de),  III,  231. 
Chcvigny,  I,  129. 
Chevilly(de),  I,"  46.  49,  :">9-  128. 
Chevilly  (de  hiernes  de),  II.  324. 
Chevilly  (deW  aubert  de ) ,  Il .  429. 
Cheviray  (de),  1,  48. 
Chevre->y  {de),  I,  52  t. 
Chevruc  (de),  1,  446. 
Chey  (de  Brujas  du),  III,   i85. 
Cheyladct  (de),  I,  260.  288.  29J. 
Chevlus,  II,  159. 
Che'yrou(du),  l'll,53o.  534. 
(Jhcvrou  (dui,  III,  4l°- 
Chézae  (Bidé  de),  H,  i44-  4o5. 
Chtze(de  la),  1,  637;  lI.  ^1  ■ 
Chezeaux  (de  Boisliuard  de),  III, 

344 
Chièvres  (de),  1,  424;  H,  160. 
Chitïresvas,  II.  132. 
Chillcau  (du),  II.  4>7- 
Chimav  (de),  1,489.  Soi;  11,273; 

111, "i35. 
Chiquet.  1,  537. 
[  Chivrey  (Maieueeiu  de),  II,  17S. 


CLE 

Cboisry  (de),  I.  446. 

Cboiseul  (de,  I,  522..Î47;  ^»  I0°- 

Cboiseul-Beaupré    fdcj,    1,    319. 

402;    II,   108.   436.    440;    Il'l, 

79.   129.  52fi. 
Cboiseul-Gouf'iier   (de)  ,  1,  23-; 

11,397;  III,  345. 
Cboiscul-Mcuse  (de)  ,  I,  58c;  II, 

193.  266;  III,  i5;. 
Cboiscul-I'n.sliii    (de)  ,  II,     121. 

i45.  452. 
Cboiscul-Staiuvillc  (de),  [1,482. 
Cboisimont  (Martimprey  de),  II, 

479- 
Clioisy  Cde),  I,  5iS.  6i3;  11,  257. 

5o6;ïll,  5o,  61. 
Clioisy  (Darodes  de),  II,  355. 
Cliolei.ec  (de',  11.  i3l. 
Cbolet,  I,  55i. 
Cholier  (de),  \U,  \55. 
Chompré,  III,  288. 
Cborier  (de),  1,  370. 
Chouinouroux  (de)   1*),    I,    46'*'. 

5i6;II,  20.  2S6;  III,  5o3. 
Cibeïns  (de  Cholier  de),  111,455. 

509,  528. 
Cicc-Cliamniou  (de),  II,  190. 
Cillart  (de),  II,  202. 
Cillv  (de),  I,2o8.433.  4'55. 
Cipières  (de),  II,  126  218. 
Cirefontaine  (de),  1,  3?.o.  5oi. 
Cirol,  I,  5G7. 
Citran-Donnissaut    de),   I,   39t. 

592;    II,  232. 

Civrac  (Durfort  de)  (**),  I,  4*3; 

II,  368;  III,  -t.  io5. 
Claessen,  II,  1S0;  III,  546. 
Clanoy,  II,  127. 
Clarac,  I  II,  p4.  222. 
Clarae  (de),  ï,54i;  III,  i58. 
Clairac  (de).  I,  iSi    J20. 
Claparède,  III,  27 5.  3-o. 
Clapcruou   (Law   de)    (***),    III, 

29S.  3o4. 
Clar'ek,  [,3gi. 
Clarc,  I,  23-. 
Clarke.  III,  3oi. 
Clause!,  III,  98. 
iClausonnette  (de),  I,  5o.2. 
Clauzcl  (de),  111,  43. 
Claveau,  II.  1--. 
Clavel(de),  I,  3ai;  H,  14 +  ■  i<)7. 

435. 
Clavelles  (des),  I,  432. 
Clavier,  II,  i;"n. 
Clavières(des),II,  199. 
Clavel,  II,  27  r. 
Clayes  (de),  I,  1S0. 
Ciavolle  (Descbamps  de' .  II 1 ,  422. 
Clefs  (le  Gautier  des),  11.  167. 
Clemeueein,  II,  J77. 
Cléineiit,  111,   ijj.  256.   2S6. 

(*)  Voir    aussi    de    Sas-cljn^e,    »'t 

C"i  Voir  aussi  Durfort  ri  llur.is. 
(***)    Voir   aussi   L.:>v  et  ilt  IMI- 


TABLE ALPHABETIQUE. 

COF. 
Clémoiit  (de),  I,  i-S. 
Cler,  111,259. 
Clérainbault  (de),  l,  iC.fi. 
Cleray  (drue  de),  II,  190. 
Clerc  (le),  I,  1S9. 
Clergué  (Durfort  de),  II,  -r. 
Clércmbcrt    (Chappuis   de),     II, 

326-327. 
CIcrmont  (de),  I,  4(15;    III,  ro5- 

I0(j.    i(iy-4;o. 

Clermont-Gallerande  (de),  I,  288. 

297.  598;  III,  272.  ?8o. 
Clermout-Lodève  (de),  III,  57. 
Clermont-Mon  toison  (de),I,  425; 

III,  76.  83.3rS. 
Clermonf- VI  ont-Saint- Jean  ide), 

III,  28S. 
CIcrmont— Tonnerre  (de),  I,  319. 

432.  444;  ",  29r;  4°'2-  4^7- 
491;  m,  9t.  iji.  274.  280. 

3i5.   3t8. 
CIcrmont- Tonnerrc-Thourv  (de), 

lll,27r.  320. 
Clcrs(de),  1,22.4. 
Clerval  (de),  I,  6ro. 
Clerval  (.Massieu  de),  III,  223. 
Cléry,   I,  12S.  391. 
Cléry  (Caut  Hanet),  III,  56. 
Cléry  (lehaiinot  de  Beaumoutde), 

III,  126.  10,2. 
Clcsroeur  (du),  II,  178.342. 
Cletv   (Sirièsdu),  1(1,485. 
Clez'ieux  (de),  I,  49. 
Clieu(de),  I;3o7.  ^$5;  H.i23.i53. 

irio. 
Clineliamp    (d'Àubiguy  de),    11, 

13;;  Uï,i2i. 
Clisson  (de),  1,  44<i. 
Cloeheterie  (de  la),  II,   146.  223. 

3a6. 
Clonard,  II,  227. 
Closeu  (de),   I,  582 
Closmesi.il  (de),  I,4«.-. 
Closnard  (de),  II,  274. 
Clouet,  l,  i58.  289;  ll,22J.25i; 

III,  i53.  22.5.  256.  3o(j. 
Clouet  (de),    III,  2.42. 
Clovs  (le  Blanc  de),  I,  5.',<). 
Clozel  (de),  I,  480. 
Clue(dcfci),  II,  1 36.  ni..;  111. 2-1. 
Clu/.el   (du),  I.  5y'i;  Il,  J27;  III, 

2o3.    272. 

Coasliu  (Cambont  du),  I,  489. 
Coatgoiirbaut  (Lo/.de  .111,  i:3. 
Coatles  (de),  11,272. 
Coatlcs  (Poulpiquct  de  ,11,  4. ,3. 
Coatquclven  (Latullaye  de  ,    111, 

21S. 
Coatudavcl,  11,  i-S. 
Coi-abanc,  I,  4  10. 
Coeliard,  I,  3oi. 
Cochardicrc  (dé  la  ,1,  i53. 
Cochetière  fie  Noir  de  la),  [,63a. 
Cocq-Foutaiiic  de),  I,  1S0. 
Crcny  (de),  l,  iH5. 
Coetcaudce    de  la  Courdouuave 

de),  III,  23  t. 


567 

COM 
Coetlojiou  (de),  I,  203.  434.  436. 

638;  II,  i38;  III,  83.  55o. 
Coctlosquct  (du),  1,576;  III,  104. 

275. 
Cocttando  (de),  II,  272. 
Coctnncpreiin     Kcrsaint   de),  H, 

Coeurs,  I,  289. 

Cogoliu(dc),"l,  53;  II,  226.  271. 

Cogolin   (de  durs  de),   III,  lyl. 

Cogotilin  (de),  1,  182. 
Cobardon,  I,  53 7. 
Cohorn  (de).  II,  19S, 
Coibiou,  III,  252. 

Coiffel(de),  I,  5rc). 

Coiguécs  (l'Hôpital  des),  II.  i83. 

Coïguy  de),l,  1 12. 128.539.090; 
II.83.290.  432.  437;  IILt94. 
3  23. 

Coincv(dela  Rivière  de),  II,  437. 

Coipeî  (Goujon  de),  111,33. 

Coislin(de),  III,  117. 

Cc.lardJII,  209. 

Colbert,  III,  96.  i5i. 

Colbcrt  (Lacl.lau  de),  III,  438. 
I  Colbert-.VIaulevrier  (de),  1,  157. 
3i6;  11,448.  4*'»r. 

Colbert  (de  Seignelay),  III,  92. 
188. 

Colbert-Tnrgis,  II,  r47. 

ColiguT  (de),  I,  446;  111,225. 

Colin,  III,  2.5-. 
|  Colin  (de),  lli,  258. 

Collaiiges  (de;,  I,  (iio. 

Collard,  I,  3<,2;  11,485. 

Collet,  III.  167. 
I  Collette,  111,236. 
I  Colletrye  (Tiercelin  delà),  11,364 
I  Collevillc  (de),  1,5  16;  III,  189. 

Colliquet(de),  I.492. 

Colombe,  11,  127.  * 

Colornbet,  1,  128. 

Colonie  (du  Barryde),  II,3i6. 

!  Colonie/,  (de),  II,  .'fo.  64. 
'  Colon  ia,  II.28,. 

Combe  (de  la),  I,  5o.   181.   5-o. 
Coinbe-lieuncvillc  (la),  II,  1O9. 
Combe- Pigaclie (la),  11,  164. 
Combe»  (de),  1.  12.». 
Combe   (de  BarjotuV  Ja),I,  .',63. 
Combrav   Boniril  .d'Hcliede),  III, 


Combrct  (de  Si 

rre   de 

Saint-Ro- 

mande),  111. 

1  1  3. 

Cmeiras.    ;  de 

.    'Il, 

j29-33o. 

que.l, 


■;),  [,a<jS.3i6. 
1,55t.' 
0,  II.  in;  III,  4x8- 


Omipasîiiv,  III,  a5r. 

Couipaigue,  1,174. 

Cum pains,  l,  408. 

CoiiipaiiH,  m.   100. 

Compiiguc  (  Dupont  de),  III,3i8. 

Con)plainvillc(Darcy  de),  I,  378. 


568 

COR 
Comte  [le),  1,491. 

Comté,  m.  -2J:. 

Couche  (de),!,  i53. 
Couche  (du  Croictde),  I,  4^<>- 
Coucise(Grcslier  de), II, 160.326. 
Coui]aminc(cIela),I,a89;  111,171. 
Coudé    le  prince  de),    I,  >.  5g. 
48S  533;   III,  2;3.    279.   3uo. 
3*3. 
Condé  (de),  II,  80;  111,  194.  202. 
Coudé   Chabrignac  de),  I,  559. 
Coudé  (de  Chabrignac  de),  I,4n; 

II.  22. 
Couegliano(Moncey,  duc  de),  III, 

73.274.2S0. 
Cou flan s  (de),  I,  20S.    4j2,  496; 

II.  i3i;  111,70. 
Coagis  (de),  I,  i">2. 
Couiughaiu  (de),  I,  557. 
Couurlaye  (dela),I,  181. 
Conrad.  III,  2JX.  259. 
(  oi.Ma.it,  I,  '■.(«>. 
Coutades  (de),  1.433.  435.  4*7- 

4'-''.  III.  •-•".  ai5.  3i5. 
Contadcs-Gi>CHX  (de),  III,  26. 
Coutamiue  (llaehedcla),  111,3 10. 
Coutaruure(dela),  J,  49. 
Coutcneiùl   11,  122. 
Couté(Iirraiiddela),]II,  2T4. 
Couteuson(du  Besseydc),II,5oo. 
Content  (du\  I,  467.  538. 
Coiiierie  (d'Agon  delà),  111,405. 
C.uiti  le  prince  de),  J,  3â. 59.314; 

11,  o6t.  39 1 
Coutudaret,  II,  127. 
Coutye  [de),  111,  12. 
Conwav    (de),  I,   J94,    617;  II, 

276.  ;38;  IH,  30. 
Coquebert,  lit,  260. 
Coqttereau,  III,  108. 
Coquerel,  I,  5-G. 
Coquerelle,  I,  57o. 
Coral  (du),  II,  263   3i4.  3i5. 
Cornrd,  III, .232. 
Corbehem  (de),  III,  1S7.266. 
Corbcil,  (Marchcau  de),  I,  572. 
Corberou  (liouréc  de),  II,  \-  !. 
Corbière  (de  la),  II,  3oi.  544;  III, 

37.  20  t.  210. 
Corcelles  (la  Barre  de),  I,  553. 
Cordaire  (de  la),  I,  G20. 
Cordai-,  (de),  I,  5o.  60. 
Corda v  vde),  I,  5o,  6o5;  III,  J() 

293. 
Cordier,  111,  89. 
Cordicr  (le),  I,4oi. 
Cordouan  (de),  11,  218;  III,  492. 
Cori..lis(de),H,  4o5. 
Coriolis-Puyuiichel  (Je),  II,  191, 
Cormainville  (Vaueressou  de),  1. 

!S9, 
Cormier-Diimatdic    II,  3i5. 
Crue  (de  la),  11,  342. 
Coruc-ia-Colombière  ide  la) ,  II 

Corne-SainuLuc(la),II,  174-175 
Corncdlau  (de),  I,  289. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

COU 
Cornéliens,  I,   47- 
Cornélius,  1,47. 
Cornélius,  I,  47. 
Cornier  (de),  1,3  19.  558. 
Comillon  (de),  I,  5Si.  58;. 
Cornillière  (îSaibonne  de  la),  I, 

479- 
Coruoailles.III,  4?o. 
Coruouailles  (de),  111,  .'t24- 
Coruulier   (de),  II,  410.489;  III, 

îJti.  214.  255. 
Corvol  (de),  III.  335. 
Cosrnao,  111,  225. 
Cosmao-Kcrjulicn,  III,  166. 
Cosmao-Dumanoir,  III,  26S. 
Cosuac  (de),  II,  4 (<>;  III,  77.  Si. 
Cossé  (de),  1,   433.   ;G3    526;  II, 

319.  35o;  III,  246. 
Cossette  (de),  III,  25S.  447-448. 

449-  4<i4- 
Costaliu  (de),  III,  94. 
Cobte,  II,  5G.  354.  j_ 

Coste  (de  lai,  j,  j-\.   4js5.   371. 

rîo5.  O27.   GjSj    H,  234.  434. 

5.2;  III,    17T.  2«2. 

Coste(Conin  de  la),  III,  453. 

Costc  (de),  I,  5nj. 

Costebellc  (de),  II,  i52.  294. 

Costccaude,  III,  207. 

Costcr,  III,  3i. 

Cotte  (de),  I,  65o. 

Cottières  (des),  I,  i65. 

('...ttolène,  III,  25;. 

Cottron  (de),  J,  226. 

Couche  (de),  I,  l58.  5-9. 

Concy  (de),  II,  261. 

Coudait  (de  Cliàteaubodeau    du) 

C*),  111,442. 

Coudenlioveu,  I,  552. 
Coudray  (du),  I,  4aS. 
Coudray  (Flamand du),  I.  120. 
Coudraye(de  la),  11,  02. 
Coudre   (,1e  Saint-Cyr  de  la),  II, 

tir. 
Coudre  (Ducbâtelde).I,  5aS. 
Coudrées  (Ilegnard  des),  11,  427; 

III,  119.  2i  ',.  jjo.  5ir. 
Coudrct  (Mauclcrc  du),  11,   171. 
Coné  (de;.  I,  390;  II,  36. 
Couédiu  (du  ,  il,  22.  254;  111,26. 

5t.  i 5 .4 .  i"3. 
Couct  (de  ,   lit.  S.,. 
Couétus   ide),  II,  '334.   374;   III, 

1J6. 
Cougny  (de),  I,  520;  III,  iS5. 
Coulaugc  (Scolt  de).  H,  3ot. 
Coulauges  lde).  I.  180. 
Coiiloiubicr-Jolit'.  111,54". 
Coulonges.  I.  412. 
Coulongeid'Avcsgode),  111,334- 
Coulouuié  (Barthouilh   de),    111, 

179.   4". 
Cour  (de  la),  I,  289. 


Courbezon,  11,  2: 


l.«),  II,  26. 


(•)  Voir  aussi  Chaleaubod 

-  ?  L  -  •.'  • ,. 


COU 
Courbois  (Cbaviguy  de)     1    3',, 
Courhou   (de),   II,  132. 
Courbou-lileuac  (de)  .*■    [    1,  ;s 

II,  88.  loii.  140.  3io;ïll,'  S3.  ' 
Courbon  Saiut-Léger  de     1    atu- 

H,  110. 
Courcelles  (de),  I,  r53.  237.4,19. 

52o.  55i.  570.  57J;  III,  25a. 
Courcerac  (de),  I,  321. 
Coureillon  1  de),  I,  297. 
Courey  (de),  II,  17  S. 
Courlaudon,  I,  12S. 
Coumeuve  (de   la),   I,  433;  III, 

Cour.s  (de),  I,  404,  4i G. 
Cours-Lussaiguet  (,1e),  II,  197, 
Courselles  (Serres  de,,  I,  i3.', .' 
Courserae  (de),  11,  i56.  164. 
Coursou,  111,  24S. 
Courson  (de)  III,  20G. 
Coursou  (Villedon  de),  1,  G>3. 
Court  (de),  I,2(ir.3iS.  398.  434. 

4  36. 
Courtadc  (de),  I.  i65. 
Courtadc-Salis  (de),  III,    i85. 
Courtagnou  (de),  III,  1S9. 
Courtaillon  (de),  1,  36o." 
Courtais(  de),  1,  3S9.579;  II,  45. 

100;  III,  205. 
Courtavcl  (de  ,  I,  42.4. 
Courtarvel  (de),  III,  274.320. 
Courtebonnc  (dej,   I,    1G4.  178. 

3l5. 
Courtebourne(Calonne  de), 1,469 
Courtcil  (Dclatitte  de),  III, 3i8. 
Courtemanche  (Croiaillc  de),  II. 

Cou'rten  (de),  I,   433.  5i7.  532. 

636;  III.  252. 
Courtigis  (Aulas  de),  III,  435. 
Courtiu  (de),  I,    179.    288.    3ig; 

11,  180;  III,  3G.   " 
Courtds  (de-)r),  339. 
Courtois  (de),  I,  299.   410.  55l, 

575;  II,  140;  III,  259. 
Courtomer  (de),  1,  28S.  433. 
Courtv  (du),  I,  492. 
Courval(dc),  1,  3iy;  111,  538- 
Courvillc  (de),  11,217. 
Courvoisicr.  i,  574. 
Courvol  (de),  III.   336-337. 33S. 

378. 
Cousin,  III,  23G. 
Coussergues    ^lausel    de),   111  , 

194. 
Coussergues  (Sarret  de),  HI,t72. 
Cou-ssol  (de),  H,3oo. 
Coustard  (de),  II,  434-  486. 
Coustin  (de),  I,  072.  <>24. 
Coutauees  (de:,  1,  32  1. 
Coucances-la-Selle  (de),  II.  >-'"''■ 
Coutard(de),  III,  io3.  220.  27  J. 

2S0. 
Coutre  (de),  I,  3g  1. 

(-)  Voir  aussi  mer.no. 
(")  Voir  aussi  U^courloi 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


CRE 
Couture  (Cantlullon  de  la),  III, 

118,  1 4  ', . 
Couturé!  (Boudard  de),  I,  468. 
Cramalié  (Gayot  de),  11,  22.',. 
Crancé  (Dubois  de),  H,  245.417. 

4(3r. 
Crangeac  (Cliaibonuier    de),    JI, 

88. 
Cransacfd'Àdhémar  de),  III,  141. 
Craon  ('tlenuvmi  dc\ï,  (h-. 
Crausae  (d'Adbémar  de),  III,i36. 
Cray  (de),  I,  121. 
Creagli,  1,  56r>. 
Créance,  I,  3^4,  4S7. 
Créance  (Duhoisdc),  I,  4S6. 
Creil  (île),  I,  121.  319.  4J2.  435. 
Crcil  (d'Orival  de),  111,   199. 
Crémiers,  I,  40S. 
Crémille  (de),  433.  5S2. 
Creuai  (de),  I,  17S. 
Crenan  (de),  I,   iÔ2. 
Créuav    (de  Poilvillaiu   de),  III, 

3is: 

Creuey  (de),  I,  299. 
Crenueville  (de),  I,  56g. 
Crenolle  (de),  III.  270.  279. 
Crenuollc(de),  I,  548. 
Crény  (de),  1,446.  574;  III,  17. 

43. 
Créquy  (de),  I,  433.406.  5G3;  II, 

3aS. 
Crès  (de),  I,  4açr,H,  4^3;  III,  161. 
Crcsuay  (de),  I,  435.43(3. 
Cresney  (de),  I,  65i;  II,  12S. 
Cresnv  (de),  I,  47. 
Cressac(de),  111,  206. 
Cressé  (Salomon  de),  II,  V71. 
Crest  (du),  II,  333. 
Crétin,  111,  237. 
Cretiu  (de),  II,  492. 


CU7.C1   I,     I2<). 

tvecœur  (de),  I,  2S9.  299.  3i(">. 
4S4.  645.  65r;  II,    a33.    2S2. 


CRY 
Crcuzel  I,  120 
Crè 

481.. 

322-J23.  35<).    468;  III,  24O 

26S.  2S6. 
Crignou  (des  Bureaux  de).  I,  4^7. 
Criilou  (de),  I,  317.601;  11,261. 

349;  III,  i85.  247.  253. 
Criquelmiif,  I,  390. 
Croismare  (de),  1,  434.  5Sr.  5(|6. 

63r.  038;  II,  9.  3GS;  111,  270. 

280. 
Croix  (de  la),  I,  iG5;  II,  198. 
Croix  (Crueius  de  la),  III.  jo-. 
Croix  (Pampbile  de  la),  III,  274. 
Croix  (Prévost  de  la),    II,  J76. 
Croix  (Dusaultdes\  II,   197.    ■■'" 
Croix-d'Heucbin   (de),  III*  297. 
Croix-Marron    (Pontet  de  la),  I, 

538. 
Crotnières,  I,  559. 
Cromières  (Ceruioudet   de),  111, 

2J9. 
Crossard  (de),  III,  178. 
Crouseillies  (Dombidcau   de),  II, 

327;  m,  iS3. 

Croux(de  Montbcl  de    la),  111, 

2 1  6. 
Crouy-CLanol  (de),  111,  117.  44S. 
Croy  (de),  III,  216.  448. 
Crov-Chanel  (de),  III,  44S. 
Croy  d'Havre  (de),  II,  27  '.. 
Croy-Solre  (de),  1,3x5.  609;  III, 

loi. 
Crozefou  (de),  III,  119. 
Croz.efou  (de  Bertrand  de),  III, 

189. 
Crozet(du),  III,  4-.  94.  119. 
Crus5ol(de),  J,3i5.4  ,4-  465.59c 

628;  11,266.456;  111,  91. 


569 

CUV 
Cry  (des  Haycs  de),  H,  1C4. 
Cstrueek  (Dcssoffy  de),  11,  3 1  ; 

III,  119.  i35  (*). 
Cucrs(de),  1,182. 
Cuguac(de),  II,  335.  364.494.  III. 

Cuguac-Dampierre ,  I,    iii;l\t 

22<). 

Cuissard  (Mareilde),  II,  3l5. 

Cullet,  III,  •.•5S. 

Culy  (de  Montiiquetdc),  I,  32r. 

002. 
Cumignac  (du  Croisct  de),  1,4^9. 
Cumignac  (Crozet  de),  III,  4?. 
Cumout  de  ,  [I,i94;lll,33.54.i58 
Camont  (la  Lindc  de),  1,448. 
Cumout  (de  la  Roque  de),  I,G3i. 
Cuny,  111,542.5;J. 
Cuny  (.le),  I,  5;S;  111,535. 
Curel-Xonville  (de),  11,445. 
Curi.il.III,  ioo.Vj. 
Curlv,  I.12S. 
Curl.»  (dc),I,5SG. 
Curnieu  (de),  II,  3:4. 
Cursol  (de),  1 ,  424. 
(  urzay  (de'),  1,653. 
(ur/on,  Hl,  21)7. 
Cusack(dc),  I,  35i. 
Cus.signy  (.les  Banès  de),  11,448. 
Cusson(la  Roque  de),  1,619. 
Cussv  (de),  I,   4o3.  420.  574;  H, 

121',.  27J  ;    III,   171.    iSS.  2j6. 

Cussy'(VouiIIy  de  ,  111,26. 
Custau  (Coursou  du),  11,276. 
Custiue  (de),  I,  317.  4oi.4S5.5oo. 

D90.G10;  III,  m. 
Cuv'dly  (de),  I,  179. 

(*  j  Voir  aussi  Kluii.hollz. 


DÀL 
Dabillou-Savignac,  II,  16S. 
Dabcnse,  I,  55'i. 
Dabou,  II,  k>2. 
Dabzac,  11,236. 
Dacbé,  II,  2ti5. 
Dachey,  II,  137. 
Dachon,  I,  554. 
Daeby,  I.  129. 
Dadémar,  I,  425. 
Dadliéinar-l'alevrac,  l,  5Ï7. 
Dagar,  I,  4<>3 
Dagav,  I,  408;  II,  i53. 
Daguiu.  [,G3i;  11,2-3,  3i5. 
Dagoust-Beauglan,  III,  4'jo. 
Dagout,  III,  490. 
Daime,  I,  5 4 s'. 

Daigrcmont-I'eupcnva,  II,  192. 
Dairs,  11.  127. 
Daldeguiër,  I,  400. 
Ualesme,  I,   i53.  ' 


DAM 
Daligrc-Saint-Lic,  I,  i38. 
Dalmas.  1,422. 
Dalmatie  (Soult,  duc  de),  III,  73, 

270. 
Dalinay,  I,  56i. 
Dalon,  II,  404. 
Dalou,  I,  4ti. 
Dalqnier,  I,  289. 
Dal/au,  I,  55g. 
Dama,,  III,  1*  io. 
Damas    (de',    I.    114.   20S.   260. 

293.  3  il.  32S.  5.>5.  5J;.  54'5. 

0.-4  ;    II,  42.    n  3.     u5.  191. 

3S)3.  44*.    447-    4«i.;    '»,;'■ 

26.    53.    55.     Co.    1J9.     173. 

2(5.  270.  2-2.  2-4.  276.  2S0. 

320.  323.  490. 
Dambray,  II,  172. 
Daiubruu,  1,  J75. 
Daincrval,!,  5yi.  4o3. 


DAN 
Damiliy,  II,  1-7. 
Daniiot,  III,  i-S. 
Damoiseau    (de),    I,   20 

427;  11,429.471;  m,  n 

112.   127. 
Damorezan,  I,  48. 
Damour,  III,  2J9. 
Dama) ,  H.  199. 
Dainpierre    (de),     I,    2S9. 

3.'i.   401.    416.   424;  II, 

ijii.  3î3  ;   111,  86.   106. 

204. 
Danav,  l,  4  io. 
Daudoque,  II.  i-r. 
Dauel,  III,  4->J.  465. 
Daueskiod-Loweudal   (de), 

216. 
Dareusbourg,  11,  176. 
Danger-Dorsay,  1,  463. 
Uani;lais,  I,  552. 


8.    3.(3. 


570 

DAY 
Daaglan,  I,  .',88. 


..stf.  [.  622. 


Daujou,   l,  5o. 
Danniol,  I,  554. 
Danois  (de;,  1,4 8«- 
UausLarliielin,  I,  493- 
Daùtiguy,  1,  410. 
Dantieniaux,  1.  553. 
Dauty-ick  (Lel'cbvrc,  duc  de), 

-3. 
Paquet,  I,  5-3. 
Daran-Dareaniac,  I,  577. 
Darboinc,  I,  55x. 
Darbouvillc.  1,47- 
Darcclot,  1,  492. 
Parées.  [,554. 
Dnrcou.  I,  3(jo. 
Parer,  H,  126. 
Dareau,  l,  5~,5. 
Partîmes,  I,  in). 
Darct,   I,  5-5. 
Darcclot,  11,  127. 
Daru.'iilt,  I,  6ro. 
Dargous,  1,  49.  60. 
Pargulist,  II,  35.  207. 
Dargout,  11,208.273. 
Dirgy,  11,  (58. 
Darinaud,  I,  409. 
Darnievillc,  1,  467. 
Darnaud.  111,257,274. 
Darodes  (*),  l,  401. 
Darses,  I,  577. 
Darsy,  I,  129. 
Dartâns,  1,289. 
Danheiiay,  111,  56. 
Paseourt,"  I,  536. 
Dassy,  I,  57i. 
Dastngnières,  I,  410. 
Datliis,  l,  535. 

Dattel,  I,  571. 
Daubarède,  I,  129. 
Daubeuton,  II,  i85. 
Duubeuf,  I,  4'o. 
Daubicr,  I,  4o3. 
Pauhigny,  1,653. 
Paudigné,  I,  129. 
Daugccourt,  1,47-  60. 
Dauber,  l,  20S.  260.    433. 

{J28.  t)i~;  11,265.  J2i  ; 

45'.). 
Daubiay,  I,  3()o.  4or. 
Daultry,  I,  446. 
Damnas,  II,  4q5, 
Daumcsuil,  Ili,  io3. 
Dauphin,  I,  372.  491.  576 
Dauphin  (MT.  le),  i,    35.  5 

Daarel,  I,  5îo. 
Pautrage,  I,  554. 
Davalaii,  II,  127. 
Davans,  I,  5i8. 
Daicrton,  1,  6-0,571. 
Davezae,  111,236.  295. 
Davies,  III,  se,-, 
DawiTiii.au,  III.  II. 


f)  Voir  au.»!  CI 


isT.  el  Pa 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 
DES 

Davignon.  I,  129. 
Davisard,  lll,  44. 
Davollé,  1,  129. 
Davoust,  I,  559. 
Dayc,  I.  390. 
Daymar,  II,  197. 
Dayroux,  I,  497- 
Daygniraudes,  I,  4?0- 
Dazau,  I,  467- 
Dazarin,  I,  558. 
Dazincourt,  I,  .'(5o. 
Debclle,  [II,  239. 
Decaen,  lll,  l5o. 
Deche,  I,  129. 
Decourt,  I,  579;  11,  5g. 
Dcdais,  l,  5o. 
Defausetelle,  l,  4ï)3. 
Defay-Damcline,  [,021. 
Deferreux,  I,  55i. 
Dcffand  (du),  1,  179. 
Dcfieux,  III,  i85. 
Deforvillc,  1,  i3S. 
Defraiture,  I,  537. 
Defresnay,  I,  519. 
Defresney,  III,  257. 
Degrauges,  I,  139. . 
Dehaussav,  I,  576. 
Dehorn,  l.  554. 
Deidier,  III,  256. 
Deigus,  II.   127. 
Dcjean,  II,  47". 
Delaehan,  III,  3o8. 
Delafossc  (du  Rouget),  II,  354. 
Dclairc,  lll,  259. 
Delaitre,  III,  io3. 
Dclamnrre,  l,  5ao. 
Delapucm,  I,  573. 
Delarue,  III,  10S. 
Dclarue-Saint-Légcr,  lll,  3o5. 
Dclaveau,  III,  429-430. 
Delavit,  111,255.' 
Delcuse,  III,  2^7. 
Delislc,  I,  390. 
Dclmas,  I,  467  ;  lll,   256. 
Delpous,  I,  492. 
Demauge,  III,  269. 
Dciuaux,  I,  3()t.  4o3. 
436.    Dcmout,  1,  4*6.    42t.;  II,  245, 
111,6.         481. 

Deuis-Darurt'mont,  III,  86.  309 
Deuispcn,  564. 
Denuiee,  III,  94. 
Deoonvillp,  I,'2<)7. 
Depacis,  III,  294. 
Dcpingon,  111,'  25S. 
II,    Dericq,  1,  .'.«ri. 

Dermoucourt,  UI,  102. 
Dcn.c,  1,  570. 
Dcrq«iclingue,  I,  .',10. 
Dervieux,  I,   ,46. 
Desardents,  I,  492. 
Desaugiers  (Aehart;,  I,  467. 
Desliacq,  III,  259. 
Dcsbarrcs,M,  399. 
Desbergeris-Fraiiclieu,  I,  i53. 
Desbois,  II,  i35. 
Descabannes,  I,  467. 


DES 
Descartes,  I,  182. 
Descasseaux,  I,  56i. 
Dcscaulcs,  I,  55 1. 
Descayeul,  111,  33.;. 
Dcschal.ert,  III,  275. 
Deschamps,  I,  46s  ;  II,  481. 
Descbamps-Neuf,  III,  422. 
Desclaizous,  I,  538. 
Dcsclavelles,  I,  522. 
Deseondnès,  I,  38g. 
Descorclies,  I,  492. 
Dcscoulon,  II,  127. 
Descourtils,  II,  270  ;  lll,   i36. 
Desfarges-bouchcr,  II,  128. 
Dcsflottc,  I,  566. 
Desforèts  (l'inct  de  Bordes).    Il, 

352. 
Desforges,  I,  49t.  57.5. 
Desfourneaux,  I,  408. 
Desfournicls,  III,  253. 
Desgouttes,  II,  127. 
Deshayes,  I,  38g. 
Desidcry,  I,  520. 
Dcsiugue,  I,  579. 
Deslandes,  1,  55S,  577;    H,    83, 

126. 
Dcsliuièrcs,  I,  19t. 
Dcslious,  11,463. 
Dcslonges,  I,  409. 
Desmarais,  I,  554. 
Dcsmarets,  I,  5So;  II,  3t5. 
Desmiuièrcs,  1,446;  III,  5 1 3. 
Dcsmoiilius,  l,  575. 
Desnoés,  I,  5 1 4.  619. 
Dcsnois,  I,  52o. 
Desnos,  I.  617. 
Desitos-Clianipmcslin,  I,  i38;  II, 

i5r. 
Desobenux,  1,  5ai. 
Despars,  I,  129. 
Despàques,  I,  54S. 
Despéricrs,  II,  460. 
Despinett,  I,  410. 
Despiuov,  111,  2-2.280. 
Desplas,"  1,   494.  604  ;  lll,  iS.'i. 

199.  212.  2 36.  242.  346. 
Despoudeillati,  1,  38g. 
Desporcelles,  11,  3'(2. 
Després,  I,  440.  559;  lll,  35. 
Dcsprez,  111,  102,  276.  J09. 
Desréaulx,  I,  617. 
Desroches,  I,   4 26;  III,  4 20.    • 
Desrotours,  111,  169. 
Destti7.it res.  I,  480. 
Uessallesl,6j7. 
Desseres,  II,  3i4. 
Desserres,  II,  455.  45g.- 
Desselles,  III,  ior.273. 
Dessonville,  II,  147. 
Destaguol,  1,654. 
Destcville,  1,39t. 
Destienne,  IH',440-441. 
Destotiehes,  I,  432. 
Dcsvallées,  1,  49t. 
Desvard,  l,  180. 
Dcsvcruoi-,  III,  226. 
Desvigues,  |,  5-/j. 


DON 
Det  (le),  1,38g. 

Deux-Ponts     de    Forbacb    des), 

II,  298.  349- '55o. 
Deux-Ponts    (le    jiriucc     Palatin 

des),  II,  420. 
Devaize  (Roquefeuil  la),  III,  5?.6. 
Dcvaux,  I,  552.  5-y. 
Devaux-Saiut-Cyr    (Carra) ,    III, 

36o. 
Devay,  I,  579. 
Devcrrier,  H,  127. 
Devéze,  III.  238. 
Devèze(dela),  I,  i5S.  2S9.  432; 

III,  172-173. 

Devéze   (de    Rivais   de  la),    111, 

355. 
Dcville,  I,  3go. 
Deya-Duviviers,  1,391. 
Dibaignctte,  I,  5-3. 
Dickinson,  111,  297. 
Didelot,  I,  âig. 
Didier,  I,  129.  ;>5o  ;  111,  178. 
Dièclie  (de  la  Car*agne),  I,  575. 
Dieche,  111,256. 
Dicone  (de),  I,  179.  45o.  54o. 
Diesbacb(dc),  I,  3?.S.  433.  582; 

II,  440.  441  ;    III,    180.  356. 
357.  358. 

Dieskau  (de),  I,  5oo. 

Dieusse,  1,536. 

Digeon,  III,  77.  274. 

Digny,  1,622. 

Digoine  (de;,  I,  22".  2S8. 

Dijols,  III,  179. 

Dijon  (Tape de),  ï,  63o. 

Dillon  (de),  I,  617  ;  II,  274.  2S5; 

III,  269.  273. 

Dino  (Perigord,  duc  de)    *),  III, 

276. 
Dion  (de),  III,  3-,  210. 
Diozé,  II,  12S. 
Dislan,  I,  440. 
Dissou,  I,  56:. 
Ditch,  I),  470. 
Divoiue,  I,  392. 
Divonnc  (de),  I,  569-570. 
Dixmcrie   (Bcaunoil   de   la),  II, 

176-177. 
Dodard,  I,  412. 

Doé,i,3i<).  398;  m,  446. 

Doet,  I,  339. 

Doffroy,  I,  '56q. 

Dognon  (du),  II,  -  . 

Doignou  iGuiot  du;,  111,  253. 

Dolet  (de),  I,  181. 

Dulle,  II,  494. 

Dolomieu,  II,   499. 

Domangevillc  (Thomas  de),    I, 

489. 
Dowecker,  I,  5iS. 
Domon,  III,  276. 
Domjiierre,  I.  576. 
Donat,  111,25.. 
Donrliamn  (Lcfcbvre  de  la),  I, 

56i. 

(*)  Voir  aussi  de  Talleyrand. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

DRO 

Doncourt,  I,  121). 

Douct,  H,  4Sr." 

Donnadieu.    II     499;     '">     ÏO''3' 

l6S.  272.   J20. 

Douuciuarie  (du  l'outeuav  de;,  I, 

<;o8. 
Doozclot,  III,  275.320. 
Doreliiral,  I,  408. 
Doreise,  II,  141. 
Doré,  1,  2S0,.  492. 
Doré  'du),  hl,  l36. 
Doresmicux,  I,  535. 
Dor^cninnt,  I,  t53.  409. 
Doria,  I,  3S9. 
Donbeau,  M,  i38. 
Doridcs  (des),  III,  271. 
Doriéres    de    Gaallon    de\    III, 

346. 
Dorm-Clnveiller,  I,  571. 
Dorogue  'de),  I,  226. 
Dortans  (de),  I,  445. 
Dorthes,  I,  410. 
Dosmont,  I,  129. 
Dostalis,  I,  3qo. 
Douret,  I,  28(j. 
Doudeauville    Me    la    Pioebcfou- 

rauld  de)  (*),  III.  323. 
Doué  (Foullon  de),    1,638;    III, 

in. 
Douglas,  T,  3i6;  III,   414.   40. 

416. 
Doul.et  (de),  III,   iS.  35o. 
Douradour-Dantczat,  I,  520. 
Doussitres,  III,  25i. 
Doutrc  (de  Roi»  de),  II,  345. 
Douwlle,  I,  401  ;  II,  283. 
Douville   (d'Abovillc  de),    III, 


Douzillac  (de  Monteil    de), 

17  1. 
Dov'ergnc,  III,   17S. 
Doys  (de).  1,  492. 
Drenec  (Tredcrn  du),  II.  r; 
Dresnay  (Desruclies  du),   II, 
Dreuille  (de),  I,  536. 
Dreux-Brczé  (de),    I,    3i5. 

III,  72.  269.  3u3.  491. 
Drcnx-Nancic  (de),  I,  64-  : 

143. 
Drezit  (du(,  II,  4o5. 
Drivct,  III,  241. 
Droleuvaux,  II,  464. 
Dromaue    Patrice),  II,  182, 
Drus.ai.^eJ,  i53. 
Droualiu,  II,  i3i. 
Drouart  (de),  1,  182. 
Drouay,  I,  3,,.'. 
Drouhot,  II,"  S6.  95.  488. 
Droiiille  (Solers  de  la),  I,  : 
Droiilin,  I,  4  1  1. 
Droulliu  (de),  III,  122. 
Droubns  I,  5'.8. 
Drouot,  III.  65. 
Drouault,  111.   17;.  276. 

(*)   Voir    aussi    de     la     Hoc! 


in, 


in, 


571 

DUG 
Druez,  III,  25o. 
Druinont,  I,  5-1. 
Druy  (de),I,  129;  II,  352. 
Dubezy,  II,  12S. 
Dublancby,  III,  257. 
Dubois,  1,289.  53:.'  644;  II,  22S; 

III,   2l5. 

Dubc»,  III,  25.). 

Dubourdien,  III,  297. 

Dubreuil,  I,  427. 

Dubuc,  III,  170. 

Dubuissou-Douibrct,  III,  66. 

Dul)uv,  UI,  178. 

Duc  (le),  1,420;  III,  251. 

Ducasse,  III,  i3i.  227,  2+1.  3o2. 
3x8. 

Ducensif,  II,  127. 

Ducliambgc,  H,  481. 

Ducliamp,  I,  565.  566;  III,  257. 

Ducliat,  I,  572. 

Ducliàteau,  I,  575. 

Ducbâtel,  I,  402.  408.  428.  524  ; 
III,  302. 

Du.Làtel  (Grosourdy  de  Saint- 
Pierre).  III,  123. 

Ducliâtel-Kcrleraussy,  II,  i3i. 

Ducliâtcuct,  I,  5-5. 

Du.  Iiaulct,  I.  5('.6. 

Duchellan,  I,  557". 

Ducliesuay,  I.  549. 

Duclieron,  I,  537. 

Ducbesnc,  I,  520. 

DucLeyron  (*),  III,  2 56.  522. 

Duclaux,  I,  289. 

Duclaux-Bussard,  I.  3qi. 

Durkrc,  II,    ,<>',. 

Duclos,  I,  4i«j.  552-,  III,  370. 

Diulos-Guvot,  H.  252-253. 

Duelot,  II,  4"4. 

Dueluzcau,  1,  5  (7. 

l'ucur,  I,  4"s-  64I. 

Ducoudray,  I.  4  '".  446. 

Uu.oiirtln.il,  III,  2J;. 

Ducrcst,  I,  4'°:  11.  499- 

Ducro-,  III,  j5i. 

Dudlchés,  1,570. 

DudresMcr,  1.  5-9. 

Diu'.rot.   II.  3oo. 

Dulief  (Libault  de  la  Earossièrc, 
demoUcllc),  III.  3i. 

Dt.flarli.il- Dapinac,  I,  466. 

Dufort  **  ,  I,  5:,.;  II,  3,6.  428. 
410-466.  4', 3;  111,  214.  227. 
2S7. 

Dufuiir,  1,  291.  320.  536. 

Duloiir-Daut'ist,  III.  84. 

Dufraisnay,  I,  .*> J 7 . 

Dufresuov,  II,  102. 

Du«.-is,  I."  55  1. 

Du-.»,,,  II.  483. 

l)uSua,  ni,  434. 

Duuuay.  Il,  137. 
Uuyuav-Frouin,  I.  240.  434. 

(•)   Voir  ausii  du  Chevron    et    do 
(*•)  Voir  aussi  du  Fort. 


DUN 

Duhagct,  I.  Si. 
Dulul.iv,  11,490. 
Duhalgôuet,  I,  49a. 
Duhamel,  I,  4ai-  4«.  623.624; 
11,97.  n3.  3;4.  424;lU,2i7. 

2  7(|.   2  \5. 

Duhot.  111,255. 

Duboux,  111,  178. 

Dujorj  ('),   II,   198.    433;  III, 

110. 
Dulau  (**),!,  3:5.4oi.Gi2.43S; 

111,276-277. 
Dulau-d'Allernaus,  I,  092.  61S. 
Dulnu  (Cliainbou),  I,  535. 
Dulc-r,   11,220, 
Duligmin,  I,G5r. 
Diiliuiout,  ii,S. 
Dulot-Dauccllo,  I,  r,t)6. 
Dulys  (F.dloux),  II,  ;to. 
Dumai-uiel.  III,  3()o-3yr. 
Dumauadiau,  I,  483. 
Ihiinanoir,  li,  338;   III,  274. 
Dumanoir  (de  Juayc),  II,  249. 
Dumarche.  1,446. 
Dumas,  I,  f,o4;  II,  61.  12S.  346; 

III,  r7ci. 
Dnmas  (Mathieu),  II,  409;    III, 

270. 
Duin.isnadau    (Coustiu     du),    II, 

2S1. 
Dumcix,  1,  575. 
DuniMnê.H,  i3i. 
Dunu-snc-Clisson,  U,  127. 
Dutiiesnel,  I,  5  ,8.  552. 
Dunii-sail,  I,  55?..  639. 
Dumcsuil-Dnplaincourt,  I,  55r. 
Duriiesnil-Siinon,  I,  446. 
Dumcsnildot,  111,345. 
Duiuieuvillc,  I,  492. 
Duniiuique,  II,  2  >2. 
Dûment,  I,  ut).  J65. 
Dumont-Durville,  III   280. 
Dumoulin,  III,  275. 
Duinoulin-Moulezu.il,  I,  565. 
Dumouricr,  1,  5-<). 
Duucdo,  I,  566." 

C)  Voir  aussi  dnjon. 
(••)  VoiraussiLau(du). 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

DUR 
Dupac-Bcllegarde,   I,  422;    III, 

33. 
Duparc,  I,  55t. 
Dupcrré,  III,  164.  276.309. 
Duperrey,  III,  244. 
Dupeyrat,  I,  5-3. 
Dupillc,  III,  541042. 
Dupiu,  I,  565.   570;    III,    109. 

J42.  54t). 
Duplan.  III,  260. 
Dupleix,     II,    180;    III,  040- 

54.1. 
Duplessis,  I,  i53;  III,  2i~. 
Duplcssis  (Legoux),  III,  i85.  212. 
Duplessis-Cidombicr,  11,  3a6. 
Duplcssis-Faucbcric,  II,  127. 
Duplessis-Greucdau,  I,  555;  III, 

3;5. 
Duplessis-lc-Noir,  I,  566. 
Duplessis-Liancourt,  I,  226. 
Duplessis-Moreau,  111,  428. 
Duplessis-Kizou,  II,  137. 
Duplessis-Parscau,  III,  64. 
Duplcssis-Vigoureux,  II,  19;. 
Dupont    (*),   I,  5;6.    65 1;    III, 

270.  280. 
Dupont-Cbaumont  (**),  II,  497'. 

498;  111,270. 
Dupont-Duvivier,  II,  145.  179. 
Duprat,  I,   467.  5t4.  5a4.   649; 

II,  3.  274.  3 16.  456;  III,  3o8. 
Duprat(Ducor),  I,  552;  II,  4S5. 
Duprés,  I,  410. 
Dupuy,  I,44'i;  III,  182. 
Dnpny-Vaubau,  I,  47.  109.  2S7. 

293. 
Duquesuc,  I,  1S2.  2S7. 
Duquesne-Menucville,  I,  582. 
Duquesnc-Mùnicr,  I,  434. 
Duqut-sncl,  II,  i83. 
Duquesnet,  II,  128. 
Duraud,  1,   410.    467;    If,    222. 

428.  435;   111,2-4. 
Duras  {dv)  (***),  1, 37.  i65.  3 18. 

375.  44o.  628;  III,  5o2,  5io. 


Ui 


II,   4[)5; 


(*)  Voir  aussi  du  Pont. 
(-)  Voir  aussi  du    l'ont. 
(•**)  Voir  jussi  Durfort. 


DUV 

Duras-Desportes,  I,  401, 
Duras-Navarre,  1,  400. 
Dur.it,  III,  4SS.  489. 
Durazzo,  111.  420. 
Dureau  (du),  II,  252. 
Durep.iire    (  Tardivet  )  , 

274- 
Durcsnel,  II,  127. 
Durevest,  II,  12-. 
Durfurt    (de)    (*),   I,   374.    375. 

401.  411.  469.  4S5.  5or.  577 

58a.  390;  U,  i5.  i85. 20t. 320. 

38i.  40t.  41J.  40.  440;  m, 

79.  270.  275.279. 
Duris,  III,  88. 
Duris(dc),  III,  265. 
Durival,   I,  540. 

111,   223. 

Durond,  I,5i~. 

Dury,  I,5-o. 

Dusablé,  II,  92. 

Dusaux,  I,  3i)t. 

Dusauçsay,I.43r. 

Dussac  (Foucauld  de),  III,  27. 

Du-.stt,  I,  565. 

Dusstm,  I,  129. 

Dussuniicr-FunhruDc,  III,  201. 

Duston,  I,  55o. 

Dutertrc  (**),  H,  234.  46:.  480; 

III,   81.    116.    146,   i5S.    179, 

207.  257.  34u- 
Dutcrtre-Delmaiicq.  III,  298. 
Dutertre  -  De.saign.mont ,      III 

263. 
Dutuit,  III,  206. 
Duval,  I,  621;   II,  435;  III,  33. 

257. 
Duverger,  I,  574.  612. 
Dutrcrie(de  la),  I,  537. 
Duvernay,  I,  572. 
Duverue,  III,  216. 
Du\  eruois,  111,  2  j~. 
Durigueau  (de),  III,  17. 
Duvivier,   I,  55o;  II,    4.    5.   40. 

67.  68.6.,.  158. 
Duvivicr  (le  Choisno),  III,  66. 

(*)   Voir  aussi  Oiuas. 
('*)  Voir  aussi  du  Tertre: 


EFF 
Ehrrsteiu  (d'),HI,3o. 
Echasserie   (Coustard  de    I*),    II, 

490. 
Erl.ii)idil(d'ATout,  prince  d'),  III, 

226. 
Ecoluïs  (des).  H,  273. 
Ecoree  (Mai-uen  de  1"),  II,  271. 
Ecquevillly  (d'),    1,  55:;    II,   278 

111,  2  1S.  26.Ï.  272.  2^0.  383. 
Erulleville(d'),II,27r. 
Eiii..t(d),ll,  3to.  39u. 


EGR 
Eglantiue  (Fabre  d'),  III, 32S. 
Eglereaux  d').  II,  2-0. 
Eglise  (de  1'),  1,5 17.  53o;  II,  37. 

3i2.  4-3  ;   III,  107.   1 35.    IJ7. 

17-.  iiS5.  .Vu. 
Egmont(d*),  II,  4o5. 
Egrcmout  (il";,  I,  5.>o. 
Egrcimmt  (de   Failly  d")  (*),  III, 


(•)  Voir 


ELB 
Egly  (d),  II,  126. 
Egriguy  (d"),  I,  422;  II,  100. 
Egriguy  (Dotirret  d';,  I,  633. 
Eguille  (Boyer  d'),  II,  435. 
Eguillc  (Froger  de  I;,  1,  638:  II, 

14S.  325. 
Eguisy  ( d'Hardi villiers  d';,    m, 

76. 
Elbée(d-),  I,  520.  5;S.  579;  II, 

475. 
Elbeuue  (Menjot  d'),  II,  409. 


ESC 
ElbhecqfDuclnmbge  cT),  I,  Go3. 
Elbos  (d'),  III,  445. 
Elliot  (d'),I,  61-. 
EIst  (d'),  I,  261. 
Eltï  (d'),  I,  ',3a. 
Elvcrfcld  (d),  II,  3;o. 
Elvcrt  (d1),  I,  J52. 
Elville  (d'),  I,  576. 
Emcriau,  III,  161. 
Enicrv,  III,  256.. 
Endance  (du  Sollicr  d'),  III,  45g. 
Euferna  (de  1'),  111,258. 
Enfernat  (1"),  I,  554. 
Engbieu  (duc  d'),  III,  9. 
Eunery  (d'),  I,  525.636.633. 
Enoeq  (d'),  4i6. 
Entragtics  (d'j    I,    179.  537.  617; 

II,  436. 
Eotrecastcanx  (Rruny  d'),  II,  225. 
Entrevnux  (d'),  I,  410. 
Eon  (d'),  I,  579.- 
Epantcbin,  III,  207. 
Epernay  (d'),  II,  346. 
Epernay  (Arnoûx  d'),  III,  ^01. 
Eperonuière  (de  1),  I,  576. 
Epienne(d'),  I   517. 
Epinay  (d') ,  I,  65o. 
Epinay  (de  1'),   I,  555. 
Epinay  (Gourrcau  de  1'),  III,  82. 
Epine  (de    1'),    I,   289.    617;   II, 

344. 
Epincvdlc(d'),  I,  536. 
Epinoy  (de  1'),  II,  46S  ;  III,  66. 
Erbacli  (d').  I,63o. 
Erbv-Maboni  (d'),  I,  572. 
Erlacli  (d'),    I,    40.).    433.    5oo. 

595.  654;  11,   441.  476;   III, 

221.  359.  36o. 
Erlon  (Drouet  d'),  HT,  98. 
Ernouf,  III,  272. 
Ernaux  (d'),  II,  i3t. 
Ervillc(d'),  II,  147 
Escalette  (de  1),  I,  291. 
Escalier  (de  1'),  1,  537. 
Esclicr,  III,  25 r 
Eschilais  (de    Bcaumont   d'),   II. 

Esclabissac  (d'),  II,  171. 
Esclapon  (d'),  I,  3  19. 
Esclignac  vd'\  I.  +26. 
Escondceuvrc    (Vilîaviceucio  d'\ 
II,  464- 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

ESS 
Escoraîlles  (d\  I,  288. 
Escossay  (Fcrrand  d'),  T,  49. 
Escouloubre    d'  ,  II,  444. 
Escoyeux-Fourax  (d'),  II,  127. 
Eserivieux  (d'\  III,  58. 
Esecurcs  (d'  ,  I.  53G. 
Esgrigny  (d'),  I,  6.55;  II,  328; 

III,  18.  66.319. 
Esminières    d'  .  I,  55 r. 
Espagnac  (d'),'   I,  63:  ;    II,   303. 

Espagnct  [d'),  I,  39-;  III,  256. 
Espal  inique  (d'),  I,  558. 
Esparbès(d">3 I,4i5.463.  487  (*). 
Esparre  ,de  l'\  I,  297.  317. 
EspoDuards.de   Jussy  des",   III, 

37i. 
Esperonnier.  III.  25 r. 
Espeyron  (d').   II,  G3.  221;  III, 

38.  52.  62.  193. 
Expiés  (d'),  I,  579.  637. 
Espinac  (d'),  I,  120. 
Espinasse    (de   1'),  I,    289.   563. 

6o5. 
Espinassv(d'\  II,  328. 
Espinay  "d'),  111,91. 
Espiuav-Beaugr'iult   (d'),   1,434; 

II,  121. 
Espinav-Saint-Luc     d'),    1,    426. 

622;     II,    2-/,.    480-481';    III, 

2i3.  292.  3Î4,  366.  367. 
Espioay  i,de  1'),  I,  208  ;   III,  2-. 
Espincbal  (d'),  I,  2S8.  3i8.  4  49- 

45o.497;  H',46.357;  III,  i35. 

i57. 
Espy  (d'\  I,  5:8. 
Esquien,  I,  57 r. 
Essars(dcs\,  111,52. 
Essart  (d'),  ï,  3gi. 
Essarts  (des",   I,    129.  39t.   4°3. 

427.  4S4.  571).  60J;  II,  2.  ()-. 

323.   463;  III,  i)(j.    i5;.  225. 

2()0. 

Essé  (de    Montaknibcrt    d"  (**), 

III.  47*. 
Esstlin    d'\  I,  558. 
Esseville  (d'\  I.  435. 

Essling  (Masscna,  prince  d'),  III, 
73.  270. 

<")  Voir  aussi  de  Lussan. 

(")  Voir  aussi  île  Montaleinbert. 


573 

EYR 

Esson  (d'),  II,  435. 

Estaing   d'),  I,  443;  H,  25g. 

Estampes  (d'),  I,  224.563. 

Estan- (de  1'  .1,3.4. 

Estan'iol    d",  II,  356. 

Estât  ;d'),I,  064. 

Eslcrhazy  (d'),  I,  598. 

Esteville   d'.I.  4o3. 

Estboulon  (d'),  II,  228. 

Estissae    d')  (*),  III.  vj5.  i5(i. 

Estouilly  (d'),   I,   245.  258,  III, 

190. 
Estourbillon   (de    1'),    III,    454. 

455. 
Estourmel  (d'),  T,  297.  3 16. 
Estonrmelles  (d",  11,  n5. 
Estrade    de  1),  11,  63. 
Estrades   (Roqueplan    de  V)     I, 

5ti:;  H,  2S8.  296.        .      '. 
Estr.in^e   deP,  III,  2i5. 
Estrées\d'ï,  I,  444.  482  ;  II,  438. 

463. 
Es  tresses  (d'),  I,  180. 
Eslrîgnicr (L'),  II,  33 r. 
Etauduère(des  Herbiers  de  l')(**), 

1,399;  II,  117.  i5i.  i52.  i54. 

375. 
Etang  (de  1'),   I,   5:6  ;  II,    192; 

III.    1-4. 
Etang  (Murât  de  f),  1,527. 
Etaug  (Vcrdalde  I',  III,  446. 
Etantes  .Lastours  des",  111,  181- 

Eterne'aux  'd\  T,   466. 

Etby  (d'  ,  II,  198. 

Eure  (d' ',  I,  3(|>.  4o3. 

Euvry  (Uriguct  d'  ,  II,  33i. 

Evenos  id'\  I,  519. 

Everlauge    d'\  III,  ij-. 

Evrv  (Hrunct  d'  .  I,  .',29. 

Evrv  (Rcgnault  d'  .  111,  3  i!>. 

Excelmaùs,  III.  93. 

E\ea    de    Saint-Clément  d'i,  II, 

80. 
Expally    Ferm^ues  d'},  I,  426. 
Evoard.  III.  3o5.  3o6.  545-546. 
Eyrics,  H.  25î._ 
Evroux,   III,  2jS  . 


(•)    Voir   aussi    de    La    Nochefuu- 
luld. 
(")  Voir  aussi  Herbiers  (de*). 


FAI? 
Fabert,  II,  230;  III,  12. 
F.ibre,  I,  408.  5i8;  II,  200;  III, 

258. 
Falmgucs  (de\  II.  164. 
Fabresan     (de     Kournas     de     la 

brosse  de),  III,  5.;.  1S8  (*). 

(*)  Voir  aussi  de  Vouruas. 


F 

FAI 
Fabrv.TlI.1S-.24r. 
Fabrv  (de  ,  I,  3<,;.  638;  II,  i54. 

4?r  ;  III,  216. 
Fagrs-Lagarde   (de),  I,  56o. 
F.^rt,   I,  .')-.,. 
Faguier,  I,  4<>Ç). 
Falionet  du),  I.  i3o. 
Faillv,  III,  S6S. 


FAL 

Faillv  de\  I.  423.  4™.  C19;  II, 
223.  334.366;  III.  27.  D7.  170. 
36-.  368.  4.30-431.453. 

Faïollc    Dangelydc  .  11,283. 

Fair.s    de\  I,   G09. 

Faitot.  111.256. 

Fnlcou.  III.  227. 

Fateodre  (de),  II,  276. 


57Û 

FEN 
Falkenhayn  (de),  II,  441. 
l'aller,  I,  554. 
Faltoux  ;de  ,  III.  242. 
Panières    Broc-f-  de  ,  I,  612. 
Kaiiiies,  II,  1..-. 
Faouédic  kDomlel  de),  I,  565. 
Farrv,  111,  225. 

Far.  y  (de),  II,  2lS;  III,  3g.  211. 
Fare    (de  la",   I,    11S.   iSo.   208; 

II,  3og.  3 10;   III,  129. 
Far^c  (delà),  III,  5n. 
Farg.-s,  1.  444. 
Farguc  vde  la),  I,  446. 
Farjon,  III,  25g. 
Faronville,  I,  121). 
Farre-Tornac  de  la),  I,  432 
Farv.llc  (àe\  I,  4t|8. 
Faucheux ;Lc),  I.  429.  65;.  664; 

11,  35();    III.  .',1-).  101.  222. 

Familier,'  111,  293, 
Faucigny-Lneingc   kde\    III,  S, 

2 ',3,  J02. 

Faudoa>  ,de\,  I.  3l5.  402.   427. 
5.)".    Go3;     II.    23.     424;     III, 

a53. 

Faugères(de),  II,  iS5. 

Faultricr  (de),  111,  218.  241. 3So. 

383. 
Faultriers  (de),  III,  468. 
Faiire  (de  la1»,  I,  077. 
Faurière  (de),  I,  180. 
Fauris  [Saint-Marc  de),  II,  34i.' 
Fauville  de\  I,  469. 
Favaucourt  (de),  I,  297.  43a. 
Favart   de'1,   I,  260. 
Favenouurt  (de),   111,    179. 
Faveutinc,  I,  56g, 
Faveruav  (Patron  de),  III,  S. 
Faverolles  (de),   I,  2S9. 
Faveur  (Lematte  de  la),  III,  178. 
Favier,  II,4C|fi;  III,  i36. 
Favicr  (de),  1,  62S;  II,  418. 
Favier-Duiiioiiliii,  Hf,  198. 
Favolles(des  Houis  de),'lll,  262. 
l'a rrot,  11,  176. 
Fa%r_\  (Froment  deï,  1,439. 
Fay  ('du'.  I,  i5i.  r58. 
Fayard,  II,  36l. 
Fayc  (de  la),  I,  48.  32n  ;  II,  62. 

232. 

Faye(Villersla),  II,  223.  44q. 
Fayct(de),  H,  117.  i5i.  454;  III, 

12.  i8r.  235.  243. 

Fayette  (delà),  I,  5ot  ;  II,  34g. 
FeauveFdc),  1.  207. 
rcrval   (Fotlgeroux   de,  II,  227. 
Fe.sthauiel.  m,  2D4. 
Felher,  I.  554. 

Félix  (de  l'Eslïse  de).  III.  177. 
I  clligondc  (de),  I,  24a.  2:18. 
Frltrc(C.lark.e,  duc  de),  III,  i3o. 
FrneUm (àe\  I,  3i8.66o;II.  io5. 
484;  m,  46.  55.  i85.   221. 

3jti. 
F.  uestranç.-  (de\,  I,  1S0. 
FenrMre    |.,^  \>  ->l0- 
Fruiii,  H  j  iaO\ 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

FIL 
Fenouil,  1,  129. 
Fcnouilli,  III,  4  ',9. 
Fenoyl-Gavardon    de),  111,257. 
Fernde  (Delpy  de  la),  II,  199. 
Fercol-Dorival,  I,  410. 
Féréol,  III,  257. 
Feriol,I,  410. 

Fermont  (de),  1,320.463.  57r. 
Fcrnel,  III,  231. 
Ferrand,  I,   129.  179.  354-    4°°. 

65r;  III,  161,  490. 
Ferraud  (de),  111,  126.207. 
Ferrand-Puginier  (de)4,  III,  182. 
Ferrari  (de),  III,  121. 
Ferrari-.M.ilmont  (de),  III,  171. 
Fcrrary-Mauritte(Aimé),  iil,  290. 
Fcrret  (Dubuc  de),  III,  39. 
Ferreux  (Blotde),  I,  521. 
Ferricr(du),  I,  48. 
Fcrrière(de  lai,  I,   !78.  3l8;  II, 

265.  345;  111,  182. 
Ferrière  (Chartoti  de  la),  II,  409. 
F'errière-Lcvesquc    (de    la',    III, 

14S. 
Ferrièrcs  (  de),  III,  27  I.  279. 
Ferrières  (Guy  de'1,  II,  472. 
Ferrièrcs  vLemaistredc\  III,  256. 
Ferrouu.ivs  (de  la),  I,  427.   497. 

564.  600, 6o3;  II,  81.266;  III, 

27.  32-33.  65.  275. 
Ferscn  (de\,  II,  397. 
Ferté  (de  LaN,  I,    126.  392.  470; 

II,  3;  III,  122. 
Ferté-Meun  ^de  la),  I,  299.  410. 

426.  488.  5i4;    II,  275.  281; 

III,  122. 

Ferussac  (de),  I.  663. 

Ferussae    (d'Audebard    des ,    II, 

336.  429.  456. 
Féry    de ),'l,  181. 
Feuehères  (de),  III,  240.  3o8. 
Fcaillade(de  la),  111,  27. 
Fcuillade  (d'Aubusson  de  la),  III, 

Feuillage,  1,  129. 

Feuillée   (de   la),  I,    40.  41.   59. 

293. 
Feuillet,  I,  408. 
Feuillet  (de),  III.  2  10.  220. 
Fcuillidc  (Capo  de),  II,  487. 
Feumorcuts.  |.  55  (. 
Feuquièrcs  (de),  I,  110. 
Fez.  (de\  I,  ïSo. 
Fezcusac    ^Montcsquiou    de),   II, 

422;  III,  3r.  3 10.  3i6. 
Ficher.  I,  289. 

Fièdemont    Jacau  dc\  II,  t-9. 
Fiégon  (Seguinsde^,  11,  2.65. 
Fienue  (de),   I,  20S. 
FicunesfDuinéniJ  de),  11,373. 
Figeac,   II,  1. 
Figuierv,  I,  5 14. 
Fiiliou,'  III,  3o2. 
Filliot,  I,  467. 
Filière  (la),  II,  t56. 
Filippi,  III,  28-.  29t.  206. 
Fdlct  (de),  1,  582. 


FOX 
Filleul  (.lu).  II,  ij-. 
Filley,  I,  129. 
Fillion,  III,  257.295. 
Fimarcon  (de),  I,  2S8;  HI     • '.  > 

4-»i. 
Finance  (de),  III,  346.  42S.  ; ,  ,. 
Fiquelinont  (de).  111,27. 
Piquet,  I,  5 19. 
Fischer,  111,178. 
Fitte  (de  la),'    I,  49.    60.    -i,", 

II,  168. 
Fitz,  I,  179. 
Fitz-Gérald,  I.  569. 
Fitz-James  (de),  l/5ya;  III,  1  ;;. 

182.  224.  3io. 
Fix,  III,  242.  464. 
Fizelier,  III,  2J2. 
Flachslande  (de),  I,  5qi;  II,  209. 
Flabaut  (de),  I,  4()8;  III.  101, 
Flainanvdle  (de),  I,  1 19. 
Flamarcns  (de),  J,  5ï-,  5\~  ■  II, 

Flassigny  (de),  I,  446. 
Flavacourt  (de), II,*  i36. 
Flavancourt(de),  I,  1O1. 
Flaviguy  (de),  I,  3-4.  409.   \l',i. 
565.   579.  622.  637.  6*m;  II. 

2.  4-    IOO.  204.  2.49,  292.  353. 

43g.  480  ;    III,   40.  78.    118. 

i36.  191.  199. 
Flaville,  II,  191  . 

Fléchiac  (Charrier  de),  III,  n8. 
Fléchin  (de),  11,247;  HI,  6. 
Fleddcrmann,  III,  209. 
Fleurière  (Fleuriot  de),  III,  276. 
Fleuricu  (de),  II,  229. 
Flcurigny,  I,  569. 
fleurv  (Caron  de),  III.  89. 
Fleury  (Koliaut  de),  III,  III. 
Ffeur'v  (de  Rosset  de),  HI,  5i. 
Flcurv-Jarville,  III,  169. 
Fligny  (Anbert  de),  11,483 . 
F'lines  (de  Romans  de),  III,  221. 
Flober,  I,  4«)3. 
Flocard,  III,  i35.  33t. 
Floirac(de),  111,  196. 
Flotte  (de),  I,  299;   II,  218. 
Flotte-Saint-Joseph  (de),  II,  176. 
Flotte-Scillans  (de),  II,  i56. 
Floureus,  111,538-539. 
Fodor,  I,  466. 
Foissac-Latour  (de)  (*),  III,  ^6. 

3i6. 
Foix  (de),  III.  486. 
Foix  (de  Boislinard  de),  III,  34  î. 
Folard  (de),  III,  258. 
l'oligny    (de\    I,    3.x.    582;    II, 

i3i.   i56.    i63.  283. 
Folleville    (de    Champagne    de), 

III,  3ro. 
Folner,  I,  57i. 

Foitz,  m,  181.346. 

Fonhon.  I,  3()<>. 
Fonchais  (delà),  III,  J7. 

Fond  (de  la),  I,  179. 

(•)  Voir  aussi  La  Tour-Fo'suc. 


FOR 
Fondcliu   (de),   II,    ir,S. 
Fonderine  (Caste!  de),  II,  345. 
Fondragon  (Mengiu  de), III,  127 
Fonrivau,  II,  147. 
Fons(de  la),  III,  141. 
Foutal'rct  (des,  1,  553. 
Fonlager  (de),  I,  227. 
Fontaiue,  I,  261. 
Fontaine  (dc\  II,  7(1. 
Fontaine  (de  la),  I,  289. 
Fontainc-Mervé(dc),  II,  i50.3i6. 
Fontaine  (Rouillé  de),  II,  iC,5. 
Fontaines  (dos),  I,  i3o. 
Fontais  (de),  U,  i36. 
Fontanelles  (de),  I,  Ô4I. 
Fontanes  (de),  I,  5 17. 
Fontauges  (de),   1,    4«->9;  II,  346; 

III,  272. 
Fontanieu,  I,  5b5. 
Fontarèclies  (Rossel  de',  I,  42S; 

H, 4n3. 47^- 
Fontbcausard  (de),  I,  179. 
Foutblanclie  (Jalbans  de),  II, 295. 
Fontbonne,  I,  410. 
Fontcnac  (de),  I,  182. 
Fontenai  (de),  I,  28g. 
Fontenay,  II,  476. 
Foutenay  (de),  I,  412.  493.  54r. 

6Go;II,  84.   93.   n3.  449;  III, 

27.  ijr.  xog-no.  128. 
Fontenay  (Bâillon  de),  III,  3o3. 
Foutenay  (de  Bastard  de)  (*),  III, 

122.  3oo.  4v.o. 
Fontenav  (Brossin  de),  III,  127- 

12S.  ' 
Fontenav  (d'Arnoult  de),  II,  46g; 

III,  09. 
Fontenay  (le  Berceur  de), II,  108. 
Fontenav     Maupertuis  de)  ,    III, 

191.  288'. 
Fontenay  '(Mell  de),  [II,  246. 
Fontenav  ,Royer   de),   III,    191. 

23C>. 
Fontenay-Montrenil  (de),II,Il3. 
Fontenav  (>"adot  de),  U,  334. 
Fontenay-Rnilié  (de),  II,  [29. 
Fontenette  (de),  I,  32 1. 
Foutenilles  (de),  III,  1S2. 
Fonteuoy  (de),  III,  ao3. 
Fontenoy  (Pasquicr  de)  ,  II,  336. 
Foutenuv  (l'rudhommede),  I,6o(j 
Fontcnu'(dc),  III,   r.78. 
Fontes  (de),  I,  446. 
Fontile  (de),  II,   126. 
Foutlogne  (de  ,1,  i5S. 
Fontuouvelle  (Ferry  de), III, 259. 
Fontvielle(«le),  I,  180. 
Fouville  (de),'l,  29S;  il,  i5:. 
Forant,  II,  127. 
Forbin  (de),  I,  635;  II,  5o.  22-. 

3n.  327. 
Forbin-Gardanne  (de),  I,  1S2;  II. 

4 '9- 
Forcadc  (de),  I,  loS. 


('}   Voir  ausii  de  Bastard. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

FRA 
Force  (de  Cauaiout  la),  III,  101 

127.  i35.  3t8. 
Forceville  (de),  III,  1S0. 
Forest,  III.  21S. 
Forc*t  (la),  I,   l3o. 
Forestier,  I,  5Ô6. 
Forster,  III,  239. 
Fort  (du),  1,47. 
Fort  (Josscrand  du),  II,  400. 
Fortellc,  I,  579. 
Fortin,  I,  566. 
Fortisson,  I,  tio3. 
For  val.  II,  i3i. 
Fosse  (de  la),  I,  179. 
Fosse  (Cliatrv  de  la)',III,  m. 463. 
Fosseuse  (de"la),  I,  4S8. 
Foucault!  (de),    I,  289     4g4;  II, 

271;  III,    27.   112.    127.   aia. 

236.  243. 
Foueauld-Pontbriant    (de),    III, 

127. 
Fouciiult(de),  1,409.571;  H,i6i. 

249;  III,  Ci.  79.  S3.  88.  173. 

i83. 
FoueLardière  (de  la),  I,  46.  293. 
Fouchéeourt  (de),  III,  17S. 
Fouelier,  III,  245. 
Fouchv,  I,  390. 
Foudras  (de),  11,375.  434. 
Fougeray  (du),  1,443;   II,    2S0. 

Ill,2i6.  263. 
Fougères  (de),  III,  179. 
Fougeroux(Grelier  du),  III,  ny. 
Fougières  (de),  1,  298. 
Fouillard,  I,  554. 
Fouillonse  (de),  1,227. 
Foulques  (de),  I,  536. 
Fouqnet  (de),  II,  02,  438. 
Foureroy  (de),  11,437.  44o. 
Fourille  (ile)(  I,  44-  5g.  2g3. 
Fourmestrau\-Doostiiove,  I,  55o. 
Fournas  (île).  1,  074. 
Fotiruas-Fabresau  (de),  III,  ?.54. 
Fournis  (de),  II,  4or. 
Fouruet,  III,  257. 
Fouiuier,  III,  257. 
Fournicr  (Fray  de),  III,  179. 
Fournouc  (Couturier  de),  111,52g. 
Fonrnouc-Moiitalembert  (Coutu- 
rier de),  IH,47:-V78. 
Fourolles  (de),  111,8g. 
Fourquevaux  (de),  I,  20g. 
Fourquin,  I,  074- 
Fov.  III,  ior.' 
Foyal  (de),  I.  .S96. 
Fraguier  (de),  il  [,76. 
Fraignes  (de),  II,  235. 
Frainaud  (Horric  du)  (*),  111,57. 
Fraisse,  III,  ->5:. 
Fraissiues,  I,  îgo. 
Fr amont,  II,  34 r. 
France  (de),  I,  179.  481;  II,  43o; 

III,  274.  3;5.  42g.  45(). 
France-Brouillé  (de),  1,48. 
Frau.lieu  (de),  I,  486.  635.  644. 

(*)  Voir  aussi  Horric. 


575 

FRO 

C5o.  CCo;  H,  234;  III,   iS-ro 

44.  iSg. 
Frauelieu    (De.sbergcris    de),    I 

i53. 
François,  III,  256.  420. 
François  (ditTalma  ),1H,  244. 
FranconvilIc(Bouju  de),  III,  35r. 
Frau.onville  (C.outet  de),  I,  128." 
Franeourt,  I,  46g. 
Fran.s  (des),  I,  i38. 
Fraus.su,  I,  574. 
Fransures  ^de),  I,  484,  ô+o.  63r. 

657;  II,  17.130.  i63.  i-r.  i-3. 

188;  III,  34. 
Frasliue  (de),  J,  .jgS. 
Fredeau  (de),  I,  289. 
Frégcville  (de),  I,  4;)-. 
liégeville '(Grandval   de),   III, 

36S. 
Fréja.ques  («le),  III,  1S0. 
Fremeur  (de),  II,  91.    i3- ;    III, 

468. 
Fremin-Dumesnil,  III,  2S9. 
Frérr.inville  («le  la  Poix  de),  111, 

2o3.  23S. 
Frémiot  (de).  III,  3oi . 
Fremur  (de),  J,  3 14 
Fremy,  111,25g. 
Frêne"  (de),  I,  181;  II,  274. 
Frenel  (de),  I,  257. 
Frcscheeourt  («le  ,  I,  440. 
Frescheville(Bosquiilou  de),  111, 

3o8. 536-537. .»,;. 

Freslou  (de),  III,  2.~>i. 
Fresnay  (du),  II,   i36. 
Frcsnav  (Baill  v  de),  I,  5g5;II,  455. 
Fresnay  (la  Rue  de),  II,  144. 
Fresne  (de),  I,  618;  II,   172.  248. 

34o.  411.  461.  477;  III,  Jo. 
Fresuc  (Allou  «le),!,  liai. 
Fresue  (Dcspéricrs  de),I,  697. 
Fresnières  (llertel  de  la),  II,  144, 
Fresuov  (de),  I,  .17  r. 
Frctta  (de),  II.  229. 
Fréval(dc),III,2i9. 
Fréville  (île),  1,  280. 
Frcytag  (de),  I,  560;  II,  437;  III, 

27-. 
Frezelièrc  (de  la),  I,  102. 
Fré/.ier,  III,   296-297. 
Friambault  aie),  I,  1S2. 
Priant,  III,  97.  tlï. 
Friiambault  (de),  1,53. 
Frimont,  I,  5  >5. 
Fririou,  111,3  [9. 
Froniautièrc(de),  II,  126. 
Froment,  III,  n>5.   iy6. 
Fromeiital  (de),  1,374.411.  648, 

11,7.  18.04.287.  3i4;  111,35, 

61. 
Fromentière  (de), II,  i3r. 
Fromesscat    (Cliiuot   de    Cluilly 

de),  H,    '«:'• 
Fruniout  (de),  111,  3o-. 
Frousac(de),  1,  3ao.  3y<5.  5i4;W, 

55 1. 
Frotté  (de),  UT,  12.  64. 


57G 

FRU 
Fronlav  (de),l,3t6,3r: 
Fri.rl.ard,  1H,  179. 
Fruglayefde  la),  111,36 
Fruirv     (de    la    Koquc 


SSa. 


'),  N, 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

FUM 

Fuel  (de),  I,  29  r. 
Fumerolles  (Boisdelle  de),  TI,  345. 
Fuleonis(de),  I,  321;  II,  i6r. 
Furael  (de),l,  444.58a;  11,249. 
3il.44o;  III,  92. 


FUS 
Funelièrc   (Maurville  de  la)     ]i 
435.  '      ' 

Fury,  1,'iSi. 
Fustenhausen,  I,  j;i. 
Fhsjt,  11,  434. 


G  AN 

Caalon  (de),  I,  4t6;  111,  346. 
Cabaret  (de),  I,  t36.  182.  2y3;  II, 

1 26. 
Caliriac  (Janin  de),  III,  2S5. 
Gace(de),  I,  489. 
Cache,  I,  552. 

Gadagne  /de  Galéau  de), II,  148. 
Gadee-Mézedern  (Le),  II,  167. 
Gadeville  II,  167. 
Gaétan,  I,  535. 
Cady  (de),  111,2:5. 
Gaiïory.Il,  a85. 

Caigneron-Desravinièrcs,  II,  220. 
Cad'liae  (de),  II,  52.  126. 
Gailland,  111,178. 
Gaillard  (de),  [,  2S8;  III,4o.i;8. 
Gaillot,  11,2(35. 
Gain  (de),  III,  tSq. 
Gai  (du),  I,  55o/ 
Galaisière(de  la),  I,3t8. 
Galard(dc),  I,6l2;  III,  i85.252. 
Cafard  (de  liearu  de),  1.  f.02. 
Calard-Terraube   (de;,   III,  42. 

•  :3.  2.4. 
Galaup  (de),  II,  264. 
Galbert  (de),  11,  329. 
Galéau  (de),I,  321. 
Calcnibcrt  (de)    III,   l36,  l37. 
Galemeric    (boisseau  de  la),   II, 

ifiï. 
Calihert  (de),  I,  2q8. 
Galiiïct  (de),  I,  3tS,  .',85;  II,  34a. 

420-421;  m,  274. 320. 

Galivsouniere  (de  la),  I,  ijQ.434. 

Co3;  II,  ji2.  i35.ai8;  111,270. 

aSo. 
Gallaud,  III,  1-8. 
Gallaad(dc),  III,   179. 
Gallande,  I,58i. 
Gallard,  II,  3o,o. 
Galle  (.Vorard  de),  II,  269. 
Galber  (de),  II,  21-. 
Gallowav (de),  I.  3i5. 
Galuccio-Lhopital  (de).  I.  601. 
Calvaguc  (le  Martel  de  la),  III, 

88. 
Galv.iigne  .Cl.arinont  de\  11,234. 
Gamacbes  (de),  1,  470. 
Gange*  (de),  I,  i3o.  28S.  43a. 
'•annal,  III,  227. 
Cannes  (de),  11,    1-9. 
Cauteaume,  [,6n;ll,  166.276; 

Ml,  iiïa.  182.  2-2. 
Gantes  |,lr),  H,   I()0  340. 
Gautts(.le),I,  3i5.637. 


GAY 

Garaud,  I,  49. 

Garauville  (de).  TI,  iiG. 

Garai  (d'Augas  le  Normand  de); 

II,  462. 
Garde  (de  la)  (*),   T,     i5S.    3SS. 

44S.  555.662;  11,114,126.271: 

111,65.  1-8.274.348. 
Garde  (Berthicr  de  la),  III,  225. 
Garde>lelîar  dcla)(**),  III,  191. 
Garde' (Cateliu  la),  II,  i83. 
Garderan,  I,  5'j5.  5^S. 
Gardette  (de  la),  II,  3oo. 
Carets  (des",  ],    391.  422.    5iS. 

522. 

Gargas,  I,  i3o;  II,  1S0. 

Garnier,  I,  467. 

Garrido,  JIl,  257. 

Garsigny  (Gardon  de),  I,  446. 

Gaseoing  (de).   I.  3  19.  445. 

Gascq  (de),  M,  182. 

Gasquet,  lll.  255. 

Gasquet  (dc),I.  n3.  2(j3.  3S'g. 

Gasseudy  (de),  II,  St.' 

Gassiou  (de),  I,  i3o. 

Gast  (des),  1,  4ro. 

Gastebois  (de),  l,    49t.  069;   II, 

3i6.  383-384;  III,  36.  191'.  219. 

242.  a5(|. 
Gasville  (de),  111,271. 
Gateliuière  (Chnrcclay  de  la), III, 

a5r. 
Gatte.  III,  224. 
Gatt.ère(dela),  I,  5:6. 
Gaud.ird,  1,5-4. 
Gaudemar,  I,  374. 
Gaudin,  II,403. 
Gaudin  (de),  I,  4  J  t;  11.23.   u3. 

367.  456.  4?i:  Ml,  468. 
Gaufridv,  ri,   i52. 
Ganjeac(la  Croix,  de),  II,  i83. 
Caillette,  II,  1.S7. 
Gaussinie,  I,  555. 
Gantes  (de),  I    5rq;  U,   190. 
Gauthier,  lll,  ajti.  2.57.* 
Gauthier  (de),   I,  3.9.  388. 
Gauville  (de),  I,  ijo'.  5',<);  [1,33. 

45.  -9  4<i".  467.476.  485;III, 

56.  iS5.  19-.  2i6.2iJ.275 
Gavardie(Dufaur  de),  III,  uj5. 
Gay(du),  M,  126. 
Gayon  (de),  II,  25:. 
Gayrosse,  II,  147. 

(•)  Voir  aussi  rii.i.nbonas  (d,). 
(")  Voir  aussi  de  Bar. 


Glrl 
Gazcau,  HT,  Sr. 
Gelb  (de),  I.480. 
Gebert  (de),  111,  45a. 
Gelouze(Despéricrsdela)  IU  78 

348. 
Gendre  de  Betoncourt  (le),  I,43l. 
Général,  I,  559. 
Genève,  111,  237. 
Genevray  (de),  I,  537. 
Genitte,  II,  127. 
Gculis  (de),  I,  1GO. 
Genlis  <vdc  Waubert  de),  lll,  196. 
Cenneciaux,   III,  206. 
Genncs  ide  ,  I.   [82.  fyOJ.  C21. 
Genod,  III,  4ao. 
Genouille  Ldo   C.iinbourg   des,  I, 

522;  Ill,4t7-4i8. 
Genouilly  (Rigault  de),  III,  248. 
Genot,  I,  548. 
Gensae  (de),  I,  49-568,  620,  6Go; 

M,  39. 
Gentil  (de\  III,  79. 
Geofïre^de^,  1,  JÏ2. 
Geofrov,  111,  29t. 
Geogbeean,  I,  572. 
Geuigi  (dc>,  1,537. 
Géraid,!,  38q;  lll,  101.257. 
Géraudv,  II,  126. 
Gerherj,  55n. 
Gercaux  (de\  HT,  178. 
Gcrval  (Latapie  de),  III,  287. 
Gérié  (de\  I,  440. 
Germiney,  1,  J-(>;  II,  85. 
Gervilliers     l'birou\  de),  I,  598. 
Gestas(de\   I,  JI7;  II,  406.489; 

III,  182. 
Gcvaudan  (de),  I,  178. 
Gcvignev  (deTvard  de),  111,52. 
Ccvigny"  (de),  I,  ',',6.    4S0;  IU, 

120.  200. 
Ghistcllcs  (dc\  II,  217. 
Gibarel,  II,  127. 
Gibaudure    de  ,  I,  52  1,  55p. 
(Mbon-K.eriM.net  ,de  ,  III,  280. 
Gibran  (Mcrville  de),  II,  2S3. 
Gignac-Tliomas,  If.  227. 
Gigord    de,  II,  245;  IH,   124. 
Gilbert,  I,  5x3;  II,  Jo... 
Gimel,  lll,  [-9 
Ginestous  ,de\   I,  2S9.  299;    III, 

27t. 
Ciot,  lll,  256. 
Girac  (dc\  !,  559. 
Girard,  I,  468.  5"  19.  538. 
Girardct,  I,  571. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


577 


GOS 
Girardin  (dc),I,tG5;  II,  178.219: 

111,274: 
Girardot  (de), I,  170,11,  2J7. 
Giraud,  I,  57G. 
Giraud-Dagay,  II,  190. 
Girentou  (Roussel  de),  T,  433. 
Giret,  III,  2 5(>. 
Girnal(dc),  I,  1S1. 
Gironde,  I,  572. 
Giron  ville  (de\  I,  iGg. 
Girouardièrc   la-,  II,  i4r. 
Givervillc  (de),  11,572;  111,  83. 

123.  2o3.  347. 
Gives,  1,  3t)ï. 
Glaron,  III,  257. 
Glandcvès(de),ï,299jII,  I77;III, 

76.  275. 
Glapion  (dc),I,  54 1;  II,  1G2.  172; 

lll,9i.9'3.  ii)3.  210.  236. 
Glatigiiv  (de  ,  I,  5-5. 
Glatigny  (Cordav  de},    HT,  216. 
Glatigny  (le  Pelletier  de)  II,  4". 
Glebcr-ts  (des^I,  i3o. 
Glestièrc  (Gardai  de  1.0,111,424. 
Gbruont  (de),  I,  D2I. 
Glorieux,  111,  iruh 
Goalard  de),J,  498. 
Gobard  de),  1,  480. 
Gobert,  I,  aS9.56o. 
Gobineau,  III,  25(3. 
Godefrov   [dc\  I,   61  r;   II,    233. 

494;  III,  3o. 3i. 

Godemar,  III,  55. 

Goderville  (Rouxel  de),  II,  199. 

Goesbriant  (de),  II,  341. 

Goetz,  111,237. 

Gognelaz  (de  ,  111,270,320. 

Golbéry  (de),  II,   306.   471;  III, 

Gollaucourt  'de),  I,  572. 
Gombault   de ',  I,  i.3g;  111.  57. 
Gomliault-Razacv.de),  III,  122.144 
Gomcr  (de  ,  II,  4^7. 
Gomiéeoartxd'AbliiKOurtde),ni, 

i44. 
Gonderville  ^Roussel  de),  II,  146. 
Guudie  (Guilhen  de  la),  III,  274 
Gondinière    La',  II,  127. 
Gondraud,  III,  23<i. 
GondreeourI  [de),  I,  403.  576. 
Gondv  Monluuglos  de',  I,  555. 
Gonet,  .1ÏI,3R9. 
Gonidee  ^de  ou  le' ,  II,   61,  226; 

111,211.* 

Gouidee  [de  Traîssan  le),  III, 
Gouuevdle    Je   Harivcl'de),  111, 

481. 
Goût  vde\  I,  iSr. 
Gontaut    de  ,1,  487.  392. 
Gontaut-ISirou    de \  m",  3;3. 
Gontaut-Saint-Geniez^le),  11,438. 
Gonzolles  (de),  I,  5o. 
Gorcc  (de  la  ,   I,  484.  5;8.  5J7. 

566,11,  17.  3ti.«jS.  292,111,  47. 

i8().  2S7.  459. 
Goreey,  I,  57  1. 
Gossc.iu  vUuruccb  (de),  I,  4°3. 

III. 


GRA 

Gotho   de,  II,  i5o.  176. 

Gouandour  (de),  11,  164.  iCS. 

Gouault(dc),  III,  18.  69. 

Goubcrt,  II,  i3i. 

Goufficr    de',  I.  609. 

Gouget,  I,  537. 

Gouguet,  I,  J75. 

Goujeat,  111,  207. 

Goulaine  (de  ,  III,  121. 

Goulet  ( du  ,  II,  37q.  43G. 

Gouloc,  I,  55t. 

Goupil,  II,    i5S. 

Gourev  (de),  1,  5  19. 

Gourd' (du),  III,  3<|3. 

Gourdon,  I,  56b. 

Gourdou    dc\  11 1,  166.  272.281. 

Gourgaud,IIT,  109. 

Gourmout  (île),  111,  iSS.  aSS. 

Gouruav  (Buutault  de",  II,  5i2. 

Gouruav-Duei  de,  1,617. 

Gourvillc,  I,  57t). 

Guurville  (Du vivier  de),   II,  21S. 

Goussaneourt  (de),  I,  5~\. 

Goutcfrey  (lîérard  de  ,  III,  3oS. 

Goutct  (du),  II,  1  36. 

Goutteuois (Ji)urgon  de),  111,237. 

Gouttes  (des)(*),  I,  321;  II,   146. 

14;.  i48. 
Gouvello  (de),  I,  44S;  II,  130,474; 

III,  27.318. 
Gouvion  (de)   II,  3u4. 
Gouvion-Saint-Cyr,  III,  73.  270. 

289. 
Gouy'on  (de),  111,332. 
Gouyon-Minial  (<le),  HT,  532. 
Gouyon-Raviliiers    de  ,  III,  51?.. 
Gouziliou-Belizat.  11,228. 
Gouzillou  (Kermorvaut   de),   II, 

225. 

Govou  (de'*,  III,  125.  453.  460. 
Goyon-Marcé  (de),  III,  137. 
Giiyon-Taumatz  ^de   (**),![,  225; 

III,  53  t. 
GrahuwsU  (de\lll,  3o6. 
Grain  (le), "il,  197. 
Grninville  (Laeourt  de\TlI,u,.,. 
Grainville-Trébous  (de),  II,  245. 
Grais  (Hue  de),  I,  609. 
Graisse  (la),  T,  J8y. 
GramondJordain,  III,  5o. 
Gramoct  (de),  I,  iio.  208.  409. 

4  i5.  57  J.Gôi;  II,3iâ;  Ill,tiG. 

121.   178. 

Gramont  -  Gaderousse   (de),  III, 

21)3. 

Grammont  (de  Céan  de),  II,  4^9. 
Grammont  (Bonniu  de  ,  III,  83. 
Grammont    (Bourdon    de).  III, 

Grauiiuont  (Dclmas  de;,  II.  445. 
Grammont  (de  Daluias    de),   111, 

i36. 
Grammont  vde  l'omairol  de),  III, 

3  G. 


(*)  Voir  aussi  Dc^otiUrs. 
H  YoiraussiThaumatz, 


1  GRA 

Granat,  III,  25:. 
I  Grand  Je',  I,  4<)8. 
[  Grandchamp(Dreuilde  ,  I,  5GG. 

Graudcliamp  (Patry  de),  1 ,  38ij. 
!  Grandeli.iinp  1  l'erroteau  de  II 
|      i3G. 

I  Grandeombe,  1,  i53. 
!  Graudeourt,  111,257. 
j  Grandinais  (Desforges  de  la), II, 

;  Graud-Duguet   le),  I,  390. 
j  Grand-Fontaine  (de),  1,53. 
j  Grandîèrc  .de  la),  I,  297.  3go;  H, 
|       126,  3.»).  344.492;  III,  G. 
;  Graudin  (de),  III,  48. 

Graudmaison  (dc),l,  iSr. 
i  Graudmaison  ;de  la  ,  I,  49.  Go. 
j  Grandmont  (de  ,  111,55. 
;  Grandmont  (lieuzé  de),  II,  i3r. 
j  Grandpré  (de),  I,   227.  481  ;    II. 

Graudi>rev  (de',  III,  173. 
;  Grand|>;ez  (vilot  de),  III,  200. 
i  Grandrv    Herthier  de),  I,  ',3o;  H. 
i       366,  46.',;  Ml,  1 10.  1  iS.  3i)(i. 

Graudval  Uiauquct  de ',  UI,  194. 

Grandval.de  ,  I,  [58;  ll,5o8.  309. 
:      5io.5ii. 

Graudvillc    de  la),  111,270. 
i  Grange,  I,  5G9. 

I  Grange  vde  la",  I,  'f3.  5g.  295.  33p; 
j  II,  436;  III,  ya.  j5r.  238.271. 
|      280. 41J0. 

j  Grange  (.Dorgan  de  la),  I,  402. 
;  Grauge  (le  Roy  de  la  ,  1 1,  i78. 
1  Grange  (Saint-Gemiue   de  la',   II, 
33o. 

Grange  Duc'.u'sel   delà  ,1,  4G3. 
j  Grangcueiivo,  I,   )(i(l. 
,  Grangcac  v<le  Charbonnier  de),  I, 
j       573. 

Grauval  [de*,  H,  5oS. 

Gras  (le).  I,  .17. 

Gras  l'reville    de\  lll.  t-3. 
I  Grâsse(de  ,  11,  171.  17S.  189.029. 
|      435.438. 

Grasset  (de),  III,  539. 

Grasstn  (de)1,  I,  35o.  G53. 
I  Grationnave  vTalhouct  de  la), III, 
|      432. 

|  Graulet(dc),  I,G3:. 
i  Graulbae  (Turenne),  I,  5-5. 
j  Grave    de),  1,49*.  520.  328;  II, 
I       437- 

Gravclle    (de   Concaret  La),   II, 
|      6a . 

i  Gravenrrutli  (de)  ,  II,  2-8. 
j  Grave  (Grenier  de  la  ,  1,  496. 
j  Graveron (de).  I,  5-2. 
Gravier  (du;,  1,  J18.    39G.    409. 

i  Gravier.  Il,  127.  lf.8. 
!  Gravièrc  (Jurien    La),   III,    169. 
3iS. 

Gravière(Man..eldcLi),  11,491. 

Graville  [Malet  de  Valsetne  de), 
I      III,  4«>y. 


578 

CRU 
Grav  (de^,  T,  121. 
Greaun.c(de),  11,437- 

Grcl>auval  (de),  I,  2.SS. 
Greder  (de),  f,   i3o.  53t. 
Grefitus  (de>),  11,  196-197. 
Gré-.nre,  I,  5o;  III,  2J5. 
Greigneuil  (de),  III,  262. 
Crrlur-l'uybcTiiier,  II,  (92. 
Gr<  meaux,  Il  I,  257. 
Gréuedan     (Uuplessis     de),    III, 

127. 
Grenier,  UT,  237. 
Grcnonvillc  (de),  I,  291. 
Cr.nv  (Vert..u  de),  11,217. 
Grésiguv  (de\  I,  120. 
Gre.sli  (de),I,  464. 
Gressiguy  (de),  I,  5lB, 
Gres&ot  "il,  496;  III,  ior.  275. 

5ii.  ..35. 

Grezts (Prsnnont  de), II,  224. 
Grihaiival  (de),  I,  t'od  ;  II,  2J7. 
Grignan  (de),  I,  i65. 
Grilles  (.le),  I,  29S.  397. 
Grimaldi  (de),  III,  275. 
Griraaldy  (de),  1,  i53.  1S2;  III, 

67. 
Grimoard  (<le),  I,  5;o;  II,  2SJ. 

443. 
Grimouwllc  (de),  III,  3ô2. 
Grimouville-Larchant   (de),    III, 

2lO.     2(J2. 

Grisolles  [de  Solde),  III,  2^5. 

Grivel,  111,  169. 

Groignard,  II,  4o5. 

Grollier(Randon  de),  II,  22  j. 

Gros  (Le),  III,  25;. 

G rosherg- Bavière  (de),  I,  6a5. 

Grou.17.tl,  III,  206. 

Giouehv  (de),    I,  290;   II,   m; 

III,  93-96.  153.271. 
Gruel  (Je),  III,  i;S. 
Gruudlcr,  III,  276. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

GUI 
Gruniac(VcrdaldO,IIT,  446. 
Guarîgae-Saviqnv  (le]  ,  II,  i6r. 
Gunspern  (du),  II,  1 35. 
Guav  (du),  I.  435. 
Gudin.  111,  3i8. 
Gué  (du),  I,  5-,. 
Guéhri.mt  (de),I,  16J.  3lS.  Dol. 

63o;  H,  140. 
Gueliave  (La).  I,  626, 
Gueldlm,  I,  Ô3»i. 
Guéineuee  (de),  1,  629;  III,  214. 
Guénégaud  (de),  I.  1-9. 
Guengo  (Ferron  du).  U,  199. 
Guer  (de),  f,  433. 
Guercbv  (de).    I,    120;    II     394; 

III,  27. 
Guerrliv  (de  Vathaire  de),  III,  3o. 
Guerdin,  III.  236. 
Guérines  (Mieolon  de),  III,  ri  S. 
Guernieur  (du",  I|?  140. 
Guermout  (de  ,111,  17s. 
Guerncawx,  III,  23U. 
Gucinon-llaiiTille  (de),  1T.  4S3. 
Gueronnière  (de  la),  I,  4S2.  532. 

5;o. 
Guérv  (de),  II,  4  10. 
Guerre  (de  la),  II,  474. 
Guerrv,  11,   127. 
Guesciin  (Bertrand du),  I,  f>i-. 
Guesiiene    (t  uarbouuier    delà) 

I,  635. 
Guihert,  III,  25g. 
Guihert  (de),  1,091;  II,  440. 
Guihourgère   de  la).  I    3ao. 
Guiehard,  I,  410;  U.  245. 
Guicl.e  (de)  *),!,  i65  ;  II,43i; 

III,  142. 
Guiehe  (de  la),  I,  299.  3i5.  527. 

32o. 
Guiclien  (de),  II,  i53.  438.  441. 

(•)  Voir  aus.-i  de  Grau.om. 


GUY 
Guida,  III.  2.5-. 
Gnidy  (de)'.  1.  3ai:  11.   ,> 
Guieu(de),III,4S4. 
Gu'cuacc,  11,  232. 
Guiguard,  III,  113. 
Guiguard    -le),  |„5ii. 
Cliques  (de),  I/181. 
GuigneTille(de),I.  5o. 
Guigue  (dt\  III     \i\j. 
Guilbert  (de),  I,  637. 
Guilliaumaun,  III.  237. 
Gtiilliem  (de),  III,  2-3. 
Guilhcmot.  I,  5-5. 
Guillaume*.  111,256. 
Guillebon    de),  III.  23-. 
Guilleniinot,    II,    449;   llf,  roi. 

274.  32c.' 
Guillemot,  III.  241.  2S7. 
Guillerague    (Au^-r    de)  ,    II  , 

GiuilcruiT  (de),  I,  31-. 

Guillerville(de),  I,  46.  2()3. 

Guillet,  HI,  25.).   ' 

Guillier  (du),  III,  241. 

Gmllon.untde),  III,  258. 

Guillv,  1,467, 

Gumarte    (d'ArridolIe    de),    II, 

360. 
Guintrand.  I,  554. 
Guiry  (de  ,  I,  44J;  II,  87. 
Guîscard  (de),  I,  117.  328. 
Guitry  (de*,  1,  5cjS.    y 
Guittard,.  II,  2U). 
Gunderode.I,  5-  t. 
Gussainville   (Duhautoy  de),    I, 

617. 
Guv.lII,  25g. 
Guy' (de),  1,588;  II,  74. 
Guyarditre  (de  Fontenay  de  la), 

111,   59.  2l5. 
Guvardin.  III,   ig's. 
Guy  eux,  I,  38o. 


HAM 
Habert,  II.  127. 
Haecourt,  I,  5  19. 
Halm  (de),  III.  7.  8. 
Haiehois  le  Melorel  de  la),II,36i 
Halgau,  MI,   169.  275. 
Hallay  (du)  (*),  111,92.280. 
Hallay-Coelquen  (du),  III,  270. 
Halle  (I)ju.iigue  du),  I,  229. 
llallet,  I,6o3, 
Haktatt  (de),  1,58-. 
Hiltais  (Colliot  de  la),  III,  25g. 
H.m„-1  (,!„),  H,  3.,. 
Hainrlet,  I,  555. 
Hamrlin,  III,  t66.  289. 
Ilamelinaye  iJ.m  de  la),  III,  96. 


HAR 
UamiIton,II,  2S4;  III,  297. 
Hamoir,  1.  5r-. 
Hanaehe    d').  III,  127,  2o3. 
Hanek,  111.25-, 
Kanet-Clérv,  lïl,3o4. 
Hangest(d'j,ll,  390;  II!,  197. 
Hannecourt    d '),  III,  2SS. 
Manon  (Poillion  de),  III,  178. 
Hanse/.,  I,  552. 
Hantière  (Montigny    de    la),    II, 

126. 
llarainhure  (d-),    I,  5\~.  6oi;lII, 

2-0. 
Har.'.ucourt(deLongueTald),III, 

Harcourt(d'),    T,   u...  3i5;  III, 

12..  248.446. 
Hardivilliers(de),  1,5-5;  111,34. 


HAU 

Hardoinc.iu,  III,  25o. 
Uardouiu,  I,  29.). 
llardv,  l.'in-. 
Haref,  I,  5o3. 
Harembert  (d'),  III,  92 
Harcnc  (d'),  I,  63o. 
Harispe'  III,  toi. 
Harlus(d\  1,129. 
Harmisson.  I,  i3o. 
llarnedrr  ii\\  I,  55i. 
Harnèdcs   d  ),  I,  52 5. 
Harteloire  (de    la),    I, 

Hartmanis  (d'),  U.  ,4  t- 
HarvilIc(desUrsinsd') 
Uastel  (d\  III,  352. 


109.  291. 
.  If,   '-'• 


iranville  ( d'),  III.  7<> 


llaumont  (d"),  I, 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


579 


HER 
Hauseur  (d*),  1,55?.. 
Hausseur  !dc),  I,  5'i;. 
Haussonville  (d-),   I,    ,'(i5.    491; 

III,  <p.. 
Hantccloehc  (d'),  I,  \oZ. 
Hautcclocqiie(d'),J,427;  H,  490; 

III,  207.  29.7.  236.  3 14. 
Haiitefcuille   (d'),    I,     547;    III, 

286. 
Hautcfbrt  (d'),  I,    114.  434.  600. 

332. 
Hautelaire  (Barbot  d'),  HT.  12  1. 
Haute-Maison  (de  la),  II,  127. 
Hauterive  (d1),  I,  1  Si.  3l5. 
Hauterive    Lucot  d'),  11,  3-;. 
Hauterivc  (Carrière  d'),  II,  237- 

238. 
Hautes-Noé's  (Acbard  des},  111,58. 
Hauteville(d';,  III,  208.  ' 
Hautoy  (du),  1,  3r:.  425;  HT,  G. 
Hautpoul (d'),  I,  4o3.  586.  Gio; 

III,    84.    £1  I.    12).    l8l. 

Hautprez  (Cordier  d'),  II,  264. 

Havre  (d'),  1,143;  MI,  270."279. 

Hayrincourt  (d'),  1,609. 

Hawguits  (d),  I,  57G. 

Haxo,  III,  3i().  45r. 

Hay,  11,486. 

Hay(d'),  11,463. 

Haye  (delà).  I,2J7. 

Haye  (Mesgral  «le  la),  II,  202. 

Haynault,  II,  2119. 

Hazé  (du),  1,  64  i. 

Hazé  (Odoard  du),  T,  624;  II,  73; 

III,  1.37. 
Hazey  (du),  I.  097. 
Hebant,  III,  ^56. 
Hebceourt  (d),  1,488. 
Hébert,  I,  3i8;  II,  60;  III,  25g. 
Hector  (d';,  II,  177.  4J8  ;  111,7. 
Hédouville  (d'),  III,  55. 
Heer,  I,  409. 
Hecre  (de  ,  I,  227. 
HeftVnberg  vde},  I,  522. 
Hcillimer(d'),  III,  259. 
Heillv  (Goufiier  d',  I*  179. 
Hélie(d"),  III.  3a6. 
Helmstait  (d'),  1,4  ;(J;  H,  38G. 
Ileneliiu    d'),  I,  535. 
Heniu  (d'Alsace  de  CUimay  d'), 

II,  23G. 
Henuet,  III,  l5g. 
Henneiey  (a),  I,  446. 
Hennot  (de),  II.  lit. 
Henricbcmont  (d'),  I.  496. 
Henriwlle    d'),   1,  422! 
Henry,  III,  2D9. 
Héraucourt  (d'j,  II,  i3r. 
Hérault,  II,  2-(. 
Herhaudièic  (Mourain  de  1'),  III, 

454. 


HOC. 
Ilerbaulf,  III,  257. 
Herbiers  (des),  I,  226.  400;  II, 

1 4  <  • 
Hcrbigny  (d'),   1,    527;  II,   3 19. 

377- 
Herbigny  (de  Saint-Mars  d'),  III, 

377. 
Herbin,  II,  174.' 
Herblayc  '(  Grainville    d'),     I, 

61g. 
Herbouvillc  (d'),  I,  47.  Go.  3:4  ; 

11,449;  IH,369. 
Hcrculei  (d'),  I,  5t9. 
Hcrcau,  III,  2D7. 
Héricourt  (d'),  I,  G37;  II.  12G; 

111,3x8. 
Heri.y  (d')(  II,  4J8. 
Héridant,  II,  128. 
Hérisson  (d'),  I,  553.  56». 
Herlic  (Carlier  d'),  II,  45o. 
Hcrlve  (d'),  11,  i63. 
HerineviUe  (d')}  I,  576. 
Hcrmite  (L'),  I,  552. 
Ilcrmite-Maillanc  (L'),  II,  328. 
Herinittc  (L'),  II,  12J.  469.  49g; 

III,  i63. 
Herondcl  (Hue  de  Y),  II,  4  iS. 
Hérondevilte(d'),  III.  '»>'.  rgr. 
Hcroudevilfc  (d'  ,111.  5...  62. 
Hérouville  (d'),  1,  Si~;  II,   3.   q. 

4Gr;  III,  5o.  2to.  382. 
Herpin,  I,  1J9;  II,  160. 
Herpin-Dcsmarais,  II,  127. 
Hcrt  (d'),  I,  488. 
Hertel,  II,  23r. 
Hertel-Cournoyer,  II,  20j. 
Herteu    d').  I,  468. 
Herville  (d'j,  I.  182. 
Hervillv  (d'  .  III,  g?.. 
Hérv  (d').  I,  617  fil,  180. 
Hcspel  (de),  III,  C 


.u  (de),  l,58o. 


Hesse  (de),  I,  480. 
Hcssv,  I.  i3o. 
Hcswick,  I,  319. 
Heureux  (d'),  II,  144.  i5o. 
Heureux  (L'),  III,  3., 8. 
Heyblot,  I,  J2t. 
Heyssens,  I,  5-r. 
Higonct.  Ill,3l9. 
Hildebrand.  l,  ;8r. 
Hinnisdal  (d'1,  II.  4*4- 4 U- 
Hinx  (L.i  Lande  de).  Il,  38,,. 
Hisscrlieux   Laporte  d'  ,  II',  2^0. 
Hitc   Saint-Paul  de  la),  1,619. 
Hittc(DucOS  de    la  ,    1,    ;  1  1  ;   II. 

4o3.  454  ;  111,    7';-  '«9-  307. 

Jor. 
Hoequart,  T,   ;3o;  H,     i38-i39. 

383;  111.  116.   12-.  266. 
Hocquct,  111,  2  56. 


HUX 
Hoequincourt  (d'),  II,   176. 
Hodeneq  (de),  1,  3ul. 
Hodicq  (d'),  I,  520. 
Hoffelisc  (d'),   II,  43-. 
Hoffclize  (d1),  III,  275. 
Hoffmann,  1, 480. 
Hog-ucr  (d'),  III,  196. 
Hohcnlohe  (prince  Je),"  III,    38, 

28  t. 
Holker,  I,  5q6. 
Holstein,  1,409, 
Holstein-Beck  (de),  I,  484. 
Homières  (d") ,  1,  375. 
Hommets  (Formage  des),  II,  49S. 
lion  (Gillotd')    I,  56 1. 
Honné,  III,  9.58. 
lions  (des),  1,289. 
Hooke  (de),  1,  432. 
Horgucs  (Ducasse  de),  III,  219. 
Hoin(de),  I,  4'So. 
Horric,  I,  411;  II,  247  ;  III,  55. 

61.  80.  n5.245.  267. 
Hosten,  III,  4',2. 
Houebard,  I,  57l. 
Houdan  (d'),  I,'ô6o. 
Houdetot  (d'),  1,484;  II,  33G. 
Houdreville  (d'),  I.  171). 
Houel(de),  I,  208,  43x;II,  i32. 

264. 
Houlay(du),   II,   196. 
Houlbcc  (du).  II.  i35.  17S. 
Houssaye  (de  la),  I,  208;  II,  102. 
Houssaye  iGourrcau de  la),  111,82. 
Houssoy (Tristan  d'),  I,  554. 
Houx  (du),  I,  538. 
Houy  (d),  I,  49. 
Hozicr  (d'),  II,  494. 
Huber,  III,  2J-. 
Hubert.  III,  429-430. 
Mur,  LU,    ,79. 
Huf  t,  I.  2S9;   III,  258. 
Hufty,  111,256. 
Hugo,  lll,  1  \o.  198.  227. 
Hugo  (de),  H,  3 1(5;  III,  266. 
Hui-ou,   111,29.5. 
Huiuenin,  I,  571. 
Huillié,  I,  555. 
IluilU.t  Philibert,  II,  3.'(6. 
Huis  ^Drouinde  L'),  I,  5<)8. 
Hukt-d'Hauteroibc  (d'),  111,  -S. 
Humberf,  lll,  260. 
Hniubcrt   de1.  I.  480. 
Hiimeriuont,  I.  i3o. 
Hnmicres(d'),II.  J99. 
IIiiiu.Ntcin(d'),  11,3(58.  432;  III, 

Murél,'lII,3og. 
Ilurgubart,  I,  D72. 

I ,  I.  4<)7. 

Huvel.u,  lll,  3(4. 
lluxelles  (d'),  I,  125. 


37. 


5S0 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


ING 
Ibcrtillc  (le    Moyne    d'),    II, 

ii;.  >.!,-),  H,  454. 

Illi.r,  F,  iio. 

llîit-M  (de),f,  i58. 

iniors(d'),Ill,325. 

Iiuecourt  (d"),  I,   i3o.  166.    179. 

>iS.    Jc,H;    II.  27S.   J2I. 
Irobreval(d'),  III,  83. 
Indi  (•!  i,I.:.;.,;  111,3(4. 
Ingradcifl/),  1,579. 


ISL 
Ingestre    (Cbetwynd,    vicomte), 

111,297. 
Inguiinbert  (d'),  I,  092.  410.  492. 

5y6;  II,  36. 
Inuer.  I,  5oo. 

Insèche  (de  Foucault  d'),  111,491. 
Intevillc  (d').  If,  164. 
Invilliers  (d'j,  II,  4_J6. 
Islé  (de  la  Lande  d'),  III,  32. 
lsle-Adam    (  Villiers   de  V)  ,    II, 

x5S;  III,  ùi.63. 


IST 
Isleau  (Gayot  de  H,  II,  322. 
lsle-Calian  (del'),  II,  ïG3. 
Isles  (des),  1,484;  H,  4?').  'ro. 
Isles  (Duprey  des), H,  479, 
Islets  (Dupuy  des),  II,  220;  III, 

QI. 

Isnard,  I,  409;  III,  182. 
[ssertieux  (de   la    Porte  d'),   III 

122. 
Issoncourt  (Baudou  d'),  III,  2uo. 
Istria  (Colouua  d'),  1J,  274. 


JAV 
Jacob,  III.105.319.420. 
Ja.obi,  111,  3o9. 
Jaeobv,  1,  5-i. 
Juvopiu,  III,  3o6. 
Ja.otin,  III,  257. 
Jarijiiemiuot,  III,  10S. 
Jaiqninut,  III,  3i8. 
Jaiile   île  LOf),  II,  3a6.  5x7  ;  II 

•'I..7- 
Jaïl'tet  (du),   f,  114. 
Jakubowskv  (de),  1,  42S. 
Jalousi.re  '(Grelier    de    la),    II 

36o-36i . 
Jaiuain,  II,  127. 
Ja.net,  111,25.,. 
Janiouaières,  i,  3c)2.  402. 
J.,n-<.,i  (de)  f**)    i,  n6.444;I 

3k. 
Jante  (de  Chabrignae de  la)  ;*** 

II,    U>i. 
Jamrv.Ii,  1G8.17S.  190. 
Jarnaè  («le),  1,  ,99. 
Jar/av,  |,  i3o. 
Jiini-^de-,1,  i3o. 
Ja».saud  (ile\  III,  76. 
J.mbert  (de),  I,  5xS. 
Jaurourt  (de),  I,  402.  442.   449- 
586. 597;  H,  87. 199. 373.457: 

Jaiiii.àry  *(de  la),  I,  375. 
Jaunaye  ^de),  [,  58o. 
Javibère  (de  la),  1,432. 

C)   Voir  aussi   Lajaille. 

("*)  Voir  auîSideFurbia  et  d'Op- 

{"*)  Vuir  aussi  de  Chabrignae. 


JOU 
Javic  (de  la),  I,  43a. 
Javon  (Baroncclli de),  II,  454. 
Jeanson,  III,  a56. 
Jeannet-Laloue,  III,  259. 
Jeuniii  (de),  I,  465. 
Jeuvrv  (de),  II,  i36. 
Jeoffrcville  (de)/!,  i65. 
Jerningliam  (de),  II,  349. 
Joanuis  (de),  I,  jiq;   11,2-1. 
Jobal  (de),  11,  2S7;'  III,  6,  277. 
Jobart  (de),  I,  628;  11,  366. 
Jocas,!,  408. 
Joffroy,  I,  320.  3SS. 
Jolianûc*  (de),  III,  82. 
Jolibois  (Largentennx  de),  I,  604. 
Jolinièrcs  (Babinet  de),  111,  i93. 
Joly,  11,  3::. 

Jolïy,  I,  569.  071  ;  III,  25g. 
Jou  (du\  II,  198. 
Joncas  (de1,  I/179.  18 1. 

Jooelières  (Lavait  de\  1,  402. 

Joncièrcs  (de),  111,8a.  3g;. 

Jonquières   (île  ,  I,  J21 . 

Jonquièrc  (de  la),  I,  «39;  II,  i59. 
36o.  4°5. 

Jouville  (Mervé  de),  III,  462. 

Jorie  (Cliàtillou  île  la),  1,  041. 

Jo=ue  (Lu)   II,49i;  111,234. 

Josne-Contay  (le),  II,  474 ;  III, 
48. 

Josse.(de),  I,  4S0. 

Josselm,  III,  258. 

Joubert  (de),  I,   18t. 

Jouen  (de),  I,  469;  11,    345. 

Joufïroy   (de),   I,   420;    II,   27C. 
456;  III,  i5i. 


JUZ 
Jouqi.es  (d'Arbaud  de),  II,  168. 

221).  438  ;  III,  3 10.  J19. 
Jourdan,  III,  7J. 
Jounlau  (de),  I,  467. 
Jouvcaux  (Parfourude),  III,  18S. 
Joux  (Arnoux  de),  III,  402. 
Jouy  (de),  I,  261.  43a. 
Joviac   (de),    1,    563;    II,    246. 

Jovvac  (de),  III,  208. 
JoyLert  (de),  III,  122. 
Joyeuse  (Villaret  de),  III,  223-224. 

2()I. 

Joveuse(de),I,  59.3i8. 
Joveux,  II,  127. 
Juifs  (Surand  des  ,  I,  55r. 
Juigné(dc),  1,298.  4*5.  5<ji; III, 

i8.53. 
Jullicn,  II,  5o2. 
Jumilliac  (de\  I,  298,  38g.    +11. 

478.492;  H,  410.437; *III,  3i. 

272.  280. 
Junéa  (de),  II,  353.  36 1. 
Juncquièrcs  ,Je  ,  II,  464. 
Juniac  (de),  III,  04.  3[)6. 
Juuquières,  I.  4"^. 
Jupcaux  i^Taillevis  de\  II,    199; 

111,217. 
Jurquet,  I,   166. 
Jus^av,  I,  i3o. 
Jussv'  de\lll,  371.372. 
Justamond,  I,  565. 
Juslonue  vde  la),  I,  537. 
Ju/.aueourt  (de),  III,  6.  27Q.  _    ^ 
Ju7.cs  (de  Severac    de},    1,    <Uj; 

n,  »y. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


581 


KER 
Kalbormatten,  111,  252. 
Kappy,  I,  5tJçt. 
Kaukol   1,  555.  55.). 
Kellcrmaun  (de",  1,  (5ia.6i3;  II, 

3 12.  5o6. 
Kelly,  I,  56fi. 
Keudall  (de),  I,  6o3. 
Kentzioger,  III,  i  io. 
Keralio,  I,  5;2;  [I,  r5i. 
Keralvjc  Gonidec  de),  III,  17. 
Kerambar  (la  Puimneraye  de",  II, 

198.   225. 
Keramel-Parcovanx,  II,  149. 
Kérangat  \,Lfmaignan  de;,  1,536. 
Keraueizanf,  II,   14S. 
Keranguès  (dcv',  I,  481. 
Keranisant  (Trémie  de',  III,  3i8. 
Keiauneizaut  (Trenic  de1,  II,  3'to. 
Keranstret  (de),  II,  184. 
Keranstrct  (l'enaudrclï  de\  II 

327. 
Keraudrin  (Purin  de),  II,  5oo. 
Kcravel  (de  ,  I,  3i(i.   5ip. 
Kercado  (de)    I,  i65     3i5;    III, 

184. 
Kerdaniel  (Dtifou  de\  III,  216. 
Kerdaniel  (Lcjay  de',  II,  12-. 
Kcrdrel' Audrcu  de,  II,  464;  III, 

23o.  2G8.2()<1. 

Ktrémar  (de),  I,  j2I. 
Kcrgàriou  (de),  I,  5-2;    II,   219; 

III,  35.  169. 
Kergariou-Locmaria,  II,  23i.23p. 
Kergomar^de  Boisgelindc^,  11,3. 
Kerg(Jtian  ;Lalleinauddex,II  1,288 . 
Kcrgorlav  (de^,  I,  29p.    355;   II, 

127.  if>7.  1-2;  III,  197.  52J. 
Kergu  (de),  II,  4<)5;  III,  02. 
Kcrguern  (de-,  11,  283. 


KER 

KcrguiCnec  (de  bastard  dcN,  III, 

109. 
Kergus,  I,  4SS. 

Keiliallie  (le  Gonidec  de),  III,  5i. 
Kerhoeut  (de),  I,  2S9. 
Kerliué^de  Crainezel  de  ,11,  2-0. 
Ker.avillv,  U,  i;o. 
Keridec/l  1,178. 

Kérigan  (Garnier  de  ,  III,   214. 
Kérisouet-Gibou  .de  ,  111,  270. 
Kerjaii-Kerjau,  II,  i45.  '5y. 
Kerjan.Mol,  II,  1  ♦  5 4 . 
Kerjaunol,  II,  168. 
Kerleau  (Trogoff  de)',  III,  53. 
Kerlerec  ;de\  II,  4'°". 
Kcrleisv  (Trogoff  de),  II,  3;î. 
Kerlié,  I,  552. 
Kerlorec  (de),  II,  i3r. 
Kcilourv  (Rolland  de),  II,  167. 
Kermabou,  U,  147. 
Kermadec   linon  de  ,11,  178.329. 

34o;  III,  53c. 
Kcrinené    Leblanc  de),  III,  22  \. 
Kermcncnan  (Daen  de',  11,  270.. 
Kerrneno-Gon/.illon,  II,  ilju.  2)2. 
Kermoisan    de',  11,  iS  !. 
Kermorant   vde    Langle    de  ,    II, 

5  3  2. 
Kermorvaut  vKermorial    dc> ,   II, 

328. 
Kennorvau  (le  r>orgne  de)  ,  I  II, 

2S7.  482. 
Kermosnu  (de  Pioger  de\  II,  33g. 
Kcrné  Coqnard  de\  II,  33t. 
Kernescop    dit  de    la  Ville- Valio 

CoursondeMll,  3i<). 
Kernier  Je  Cardinal  dè\  III,  43g. 
Keruillien,  1,572. 
Keruisau  (de),  I,  4^7- 


KRU 
Kerny  (de\  I,  537. 
Kéroant  (Tortais  de\  II,  194. 
Keropars  vDe>loges  de),  II,  377. 
Kerouias,  II,  1J7. 
Kerpech  ^Mathezou  de),  II,  i44- 
Kersabiec    Sioclian  de),  11,492. 
Kcr^aint  (de),  II,  it>3.    173.240. 
326.    345.  4u4;  III.   1G7.  274. 

3o2. 

Kersalaun (de),  II,  i3r. 
Kersauzon  (de),  I,  55o;   II,    i3o, 

l6t.   l66.    220.  284. 

Kerusoret,  II,  143. 

Kerii7oret  vle  Borgne  de),  I,  291. 

Kervalloc,  iGuyaumard  de),  III, 

90. 
Kervasdoué  (de\  II,  149.  J56. 
Kervascgant  (Kerlerec de), II,  147. 
Kerveregan   ^Penfeteuio    de',  II, 

r98.   ' 
Keivcreiîiiin  <xde  Peulentenio  de), 
.    111,  35. 
Kervcrt,  I,  572. 
Kervavul  vde  Gûuvello  de\   III, 

xS8. 
Kervavcl,  II,  4"4- 
Kcryavilly   de).  I,  32 1. 
Kiciiner,  I,  555. 
Kircheim  (de\  1,  5it). 
Klein,  III,  257. 

Kleinholtz  (Desoffy  de),  1,4a;. 
Kloeker  (de),  I,  5i<j. 
Koblé,  1,  55q. 
Ko.Ii,  111,245. 
Kouralskv,  l,5iS. 
Kreff,  I,  5ôS. 
Kremp,  III.  212. 
Kronu,  III,  209. 
Kruschoff,  III,  297. 


LAC 
Labatnt  (Borda  de\  II,  +72- 
Labatut  (d'Encaussc  de'.  111,172. 
Labave,  I,  5  Ï7. 
Labaye  Goyou  de),  III.  ;i'>7. 
Labbé  (de\  1,   1S1. 
Labeseau,  I,  5-li. 
Laborde-Lassale,  III,  225. 
Laborie,  II,  i.',o. 
Laborie-M.i.t.T,   I.  \65. 
Labouelierie-rnuncntca  u,  II, 169, 
Labiche,  III,  33g. 
Labruguière   de     1,   18  r. 
Lac(Laneelo(  du\  II,  284. 
Laealte,  II,  3or. 


LAD 

Lacan  (de  Carrière  de),  II,  5l5. 
Laranr,  H,   -. 
Laccarv,  II,  [64. 
Laehasselle,   I,  53-. 
Laeliau  de  ,  III,  ajr. 
l.acl.anx,  II,  2>4.  24S. 
Laehaux   de\  I,  i-i. 
Lacger  de  .  I,  }»»;. 647-G48. 65; 

II.  3S3.  _, ' ■  4 :  1  ' ' ,  »'*•  njo. 
Lavlerterie.  I,  ;,,.>. 
Lacb.ttr,  III,  25\. 
Laeombe,  111,  2(if». 
Lacrose,  III.  (65. 
Ladoue.  I.  (55S. 


LAF 
.adoux    de),  I,  6o5. 
.afaige,  Ill.aitï. 

.ataure,  I,  ^75. 


.aff.-i audie    lienoi*t  de',  II,  12S. 
.alavetiére  <li  .  I,  4  i". 
.af.ivette  \!e  ,  III,  i^t. 
...l.-rnrre-Lc%..|ue,  111, 273.  280. 

.alibcre.II,  12-,  1  57. 
La'iiuu    de  .  III.  1S2. 
Lafite-I.ieMre,  II,    127. 
Lalitre,  I,  5Co. 
Lafolie,  I   5-5. 


58-2 

LAN 
Lafon.l  (de\HI,  66. 
Lafunds,  I,  376. 
Lafons  dc\I,  663;  III,  ai.'». 
Lafont,  I,   ',.»!;  111,232. 
Laft'out    de  ,  III.  i4.  48. 
Laforcst   .h-  .  I,  '(7. 
Lafrigconnièrc,  II,  127. 
Ljgu)    «le,  I,  i53. 
Lagrauge,  III,  roi. 
Lagrange    Housses  de,  III,  25;. 
I.ahaye    de',  1,4;. 
Lahavc-Montbault   (de),  I,    55g; 

m,  i35. 

Laigueau,  m,  420. 

Laine,  III,  «54 

Laire    .le  .  T,  166. 

Laire   l>ut.Ttrcde},II,3i4. 

Laires  [.lr  ,  I,  402. 

Lai/.cr    de).  I.2H4. 

L.ijjille-;,IH,  227.384-3S5. 

Laj..rd,  I1.4'»J. 

Irlande,  111.  no. 

Lalinieut,ll,i45. 

Lallvinand,  III,  lot.  io3. 

LaUeinand  kdc„  I,  4<j4;  III,  32. 

2  ;<■>. 

Lalh  (dc\I,3ï7.  49-". 5S y.  652. 
Lally-T.deiidal   «le),  III,  2&8. 
Lamadelaiue-r'lotte,  II,  127. 
L-ima ri< >u    de),  I,  54«J. 
Lamargc  ^Salvuige  de),  III,  91. 
Lainanpie,  I,  467. 
Laniarijue    de),  III,  10  t. 
I-..oi.irre,  III,  jm, 
Laniariiionie  (de),  III,  020. 
Lamballeric  de),  1,  5;5. 
Lainbert  (de),  I,  288!  3  18.  564; 

11.  4»5.4  ><h  III,  470. 
Lamberùc  (de),IIL,  179. 
Lambertye  (de  ,  I,  567.  6ri;  II, 

20 i.    422;  III,  65.  216.  272. 

2$5. 

Lambesc  (de),  I,  694:  II,  335. 
Lambot    (de  ,111, 'i57. 
Lambourg,  II,  127. 
Lamliruisse  (Moriés  cle),  II,  462. 
L.m>erliire  Jioeon  de  ,  II,    >2. 
Lameth  (.le  ,  1.443;  11,  3oi.  4o5. 

432;  111,  10J. 
Laïuirande,  1,576. 
Lamiraut  île),  1,  55u. 
Lainoignon  (de),  III,  12. 
Lauiotte,  I,  4u>;  II,  iui. 
Latnottc-Uarecl  (de),  I,  440. 
Lamutte-Fcrraud  v«le',  I,  (io6. 
Lamoue-Vanvert,  II,  196. 
l-aii.ure.  II,  127. 
1-imy,  111,257.   55l. 
Lauau  de  .  III,  270.  27.). 
Lau.ins    de  ,  I,   ÙÇ)5.  (ho. 
Lamize  Richard  («le),  1,446. 
I.au,..n,l,  i3o. 
Lau...,!ue    de     I.48S-486:  II,  7, 

I.-iu.rau    de1.  III,  iSS.  2l3.  220 
Laucre  de  ,  I,  5«,6. 

i.)\,,rau-S1lJJaille. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

LAI» 
Lancry  (de),  I,  298. 
Laudc  vde  la  ,  I,   i3o.    i5S.     1S0. 
181.  3i8.  356.  4or.  410.  4^0. 
4«)3.  497.  596.  618.  620.  665; 
IJ,  4.293.  3i5. 
Lande  (de  Lavaux  de  la). II,  4o3. 
Landel  (Caqucray  du),  III,  128. 
Landelle  (de   la)',  II,    199.   471; 

111.  236. 
Laudcmoiit(de),  II,  186;  III,  118. 
Landou,  II,  128. 
Landes  (Dubois  des),  II,  34o. 
Landraire  (de), III,  2i3. 
Landré,  11,   1 .4  > .  1O9. 
L.iudreville  (de),  1,  60g. 
Landru-Dupré,    I,  39O. 
Landsperg,  1 ,  537. 
Langallerie,  I,  166. 
Langan  (de),  1 ,  401. 
Lang.m-lioislevner  (de),  II,  220. 
Lange  (de),  I,  178.600;  II,  i58. 
Laugeac(de),  I,  353.  ' 
Langeac-Lespiuasse  (de),  I,  439. 

602;  11,453. 
Langermaun,   III,  a56. 
Langeron,  III,  455. 
Langcron   de),  I,  226,  293.  297. 
3o2.  402.  432.  434.  Sai;  II, 
107.  114.  436;  III,  64.  325. 
Langerue,  II,  126. 
Laugle(de),  I,  321 .  401. 420.  429. 
604.  622;    II,  12D.  1 56.    272; 
III,  146.  199.  219.  35o.  35i. 
497.  4n8.  029. 
Laugle,  11,  245. 
Lauglé  (Roulliu  de),  I,  494. 
Lauglée,  I,    1S0. 
Langlois,  1,   52o;  11,346. 
Lauglois  (Miiandede),  II,  182. 
Langon,  ||,  2.19. 
Langrunc(de),   III,  5 10. 
Laujamet  (de),  1,  602, 
Laujoire  (Terres  de).  1,  63  1. 
Laudc  (la  Barrière  de  la;.  I,  317. 
Langeai-  (Lantagnac  de),  I,  410, 
Lanuet,  II,  'Soi. 
Lanniou  (de),   I,  3l5.  402. 
Lannoix  (de),  I,  55o. 
Launolier,  ll|,  256. 
Lannoy  (de),   |,    374.   428.    565. 

J92;  III,   17  1. 
Lauoy  (de),  I,  017.  596. 
Lausalut,  I,  4  ',o. 
Lautage  (Balathier  do),  II,  35g. 
Lautagnac(de),  II,  144. 
Lantagnac    (d'Adliémar  de)  ,  II 

22l;IlI,  [45-146.  191.  2£I.2l8. 

227.    242. 
Lanti.iny  (de),   I,  46S;  IU,    122. 
Lanty,  11,  3  ,6.  ' 
Lauusse,  III.jk). 
Lanzau  (de),  I,  3:',. 
Lau/.ac  (.le  Cbaunac   de),  I,  552. 

6l(,;  II,  246;   111,2  12. 
Lapc'lin  (de),   11,  236.  263;   III, 

8t,  i46. 
Lapelouze  (de),  II,  2,5. 


L.U1 

Lapierre,  III,  237. 

Laporte  (de).  II,  27O.   .>•:...   ^' 

289;  III,  140. 
Laportc-Rcaumout  (de  ;  111,  20- 
Laporte-Ilyantz  (de),  III,  i,;, 
Lapostol,  II,  497,  5<»6;    111,  j'.j 
Lapparat  (de),  I,  166. 
Laqueue  (lieliislc  de),  11,  127. 
LaraLit,  III,  3<,o. 
Larae  (Rousseau  de),  IU,  2j_>. 
Larbouteric,  I,  1  Jo. 
Lareber,  I,  2<m.  56r. 
Larcy    de),  llï,  146. 
Lard  (de),  I.  63i. 
Lard  ,1e),  111,  210. 
Lardeuois,  III,  3o2. 
Lardenoy  (de),  II,  320;  III,   107. 

275.  320. 
Lardimalie  (de  Foucauld  de),  II!, 

G5. 
Laribière,  III.  i5~. 
Lannandie,  I,  402. 
Laruage  (de),  I.  291;  11,   169. 
Laro.lie-Coquel,  11,   ii.J. 
Laroque,  III,  3t. 
Larray,  1,  i3o. 

Larreteguv  (Vignol  de  ,  I,  \io. 
Larturierc'(de  la  Huppe  de),  111. 
11S. 

Larue,  III,  258. 

Las-liordes  (de),  I,  298. 

Las-Caban  (de),  1,555. 

Lusearis.  I,  «3o. 

Las.a^es  (de),  11,379;  III,  32. 

Las-Cases  (de).  III,  27. 

Lastours  (de),  III,  27a. 

Laserrc,  III,  256. 

Lasparie    de),  I,  575. 

LassauboÙo,  l.  536. 

Lasserre,  III,  34 1. 

I.asserrc    de),  III,  34*.' 

Lassiçuv,  II,   140. 

Lassine"(de),ï,  c58. 

Lastie  (de),  I,  3iS.  446.  582;  II, 
248;  UI,  122. 

Lastic-Saint-J.d(de),lll,2l5._ 

Lastours    de),   1,  298;  III,  225. 

Lastours  (d'Audcric  de),  III,  1S2. 

Lastre  (de),  I.  409. 

Latapie  (■"),  IU,    34.    219.    220. 
3  06. 

I.aticr(de),  I,  179. 

Latour  Foissae  (de).  II,  47 1- 

Lattier  (dc\  I,  44o- 

Lan  (du)  (**),  H,  12S.244.  3i2. 
382. 

Lau-d'AUem.nus     (du)   (***).    H, 
3i  1;  III,  46. 

Laub.  II,  228. 

Lanbanie  (de),  l,  42.  229.  29J. 

Lauliaréde  (de),  I,  5-5. 

Laubé  (Plancher  de),  II,  332. 

Laubepiu  (de),!,  3:4.  4^-  ^,'-,; 
111,488-489. 
(•    Voir  aU«iU  Tapie. 
(••)Voirau«i    Data». 
(•-;  Voir  au=i.  J)uU'. 


58/i 

i.oc 

Lîgnerv  (de),  II,  126,  .T,i. 
Liguivdle  (de),  II,  21S;  111,  231. 
Lignou,  I,  l3o. 

Liguy(de),  I,  ',')•  38q;  Il I,  2 46. 
Ligondès  (dr).   1,   i3Ô.    2»-;   II, 

iqS;  III.  42.  St.  .Vio.  55o. 
Ligondis  du,  III,  323. 
LU-,,..,'-,  '.le:,  I,  5l7. 
Ligome  de  La  ta  pic  de),  III,  iSS. 
Ligolinier,  I,  4«7. 
Lilattc  (de),  1,  53S. 
Lille  (de),  I.  520. 
Lilleau  (lierûon  de),  II,  ri3. 
Lillet,  I.  55<). 

Liman  (Ragùet  de),  III,  77,  89. 
Limcriiioiit  (de  Crasse  de),    III, 

I.lii.VrvilIe  (de),  II.  5[3. 
Limetid  (Je  Cuguae  de),  Ill,i2r. 
Limoelan  (Picot  de),  III,  65. 
Limoges  (Je   la    Corée    de),  III, 

5oi. 
l.iuage  (Roz.icr  de),   I,  322023; 

II,  2,  III,  si.   84,    123.  34S. 

\i\  >. 
Lin  ce  (de),  1,  493. 
Liueourt   (de),*I,  321.  5:5;   II, 

l'i'i. 
Liugbéau  (Je  Saint-Paul  Je),  III, 

3-. 
Liuière  (Je  la),  I,  5;6. 
Linièrcs  (de),  11,274;  III,  149. 

l5rt. 

Liniires  (Colbertde),  I,  3iG. 
Liniers  (de),  II,  271;  III,  35.  43. 

Liùiers  (Tasel.ereau  de),  II,  336. 
Linois.  III,  tGJ. 
Liou,  III,  273. 
Lioneet,  II,  127. 

Lioux  ^dc  Chaussegros  d'Estien- 
ne  Je),  III,  426.  42-.  439  440. 
Lire  (de),  I,  489. 
Liroiieonrt  (de)    II    229. 
Lirot(.le\  II,  2Ô2.        ' 
Lardais  (de),  1,321. 
Lislc  (de  ,  I,  i3o.  i3o.  178.  299; 

Li-dc-Lesgiien  (de),  II,  2-2. 
L.ssae(de),  I,  55ij. 
Listeuois  (Je),  II,  i85. 
Litaudais  (de),  U,  1-6. 
Livcjdc  la).  I,.ii5.' 
l.ivernitre    (Crue    de);   111,    137- 

«  1S. 
L«»onni,re(l»orquct  de),  111,435. 
i;»r<,ii    Je). H,43S. 
'  i*rv     le  .  I,  4s  1. 
I.v    h  leurs  de),  III,  464. 
I     Urdai,    (U-)    U     j  j<;.  £64. 

1  ..,.  1.  if,,,; 

i..!..u  "m..,;,,!,;  je)  in  ^o. 

I    »•»»,  m.  ;4-  ' 

1  '  »  '!«•)',  11,  ;n. 


m,  f.i. 


•l':«rc   de),    [,  535; 


TAHLE  ALPHABÉTIQUE. 

LOR 
Loge  Ga),  1,409. 
Logères  (de  Fontaines   de),  III, 

20  3. 
Loignv  ("Marotte  Je),  I,  3t,0. 
Loiuville  (Je),  T,  49V  .176. 
Loizerollcs,    II!,  179. 
Lombard  (Je),  1,55g;  II,  198. 
Lombart,  U,  itio. 
Lombrail  fdc),  I,  355. 
Louiéuie  (Je;,  I,  32o.  397.  61  t. 
I.omout  (Je'),  I,   '\S.   i3o.  29J. 
Lotnpian,  I,  553. 
Lon  (de),  I,  55S. 
Loncôme  (Gazeau  de),  I,  527. 
Londe  (de  la),  I,  288. 
Long(Belbèzc  de),  I,  4o3. 
Long  (Desplaces  du),  1,  463. 
Long  (des  Places  du),   I,  319. 
Long-But  (du),  I,  55S. 
Longcbamps    (Courtois    de),    II, 

180. 
Longcbnrnp  (Lacressonuière  de), 

III,2io. 
Lougeliamp  (Je  Roclie   de),   III, 

4<> 
Longchainps-Montandre,  II,  128. 

164. 
Longeaux,  I,  55r. 
Lougcville  (Marcscbal  Je),   III, 

190.  22  t . 
Lougivière  (de).  I,  227. 
Longpré,  I,6i8. 
Longeais  (Cormier  Je),  II,  276. 
Longue  (Je  la),  I,  5t'>5. 
Longuerue  (de),I,  iJo;  111,200. 
Lougueuil  (le  Moyne  de),  II,  106. 
Lougueval  (de),  I,   ijo.  356;  111, 

210. 
Louguevïlle  (de),  1,567-568;  II, 

127.  r-S. 
Loulav  "du  Breuil  de),  I,  619. 
Lons(de).  I.  5qi;  III,  271. 


L,, 


I.  3i 


Loquevssie  (Laebau  de),  H,  4S5; 

III,7S. 
Loraille  (le  Cbartier  de),  111,343. 
Loras  (de),  I,  \«?.. 
Lordat(de),  I,  317.320.  48S;  II, 

27<l- 

Loré'(dc),  1,288. 

Lorenccz  (la  Trille  de),  III,  274- 

275. 
Loret,   I,  07t. 
I.orge,  111,  95. 
Lorgéres,  I,  5-  1 . 
Lorgeril  (Je),  1,  55g;  II,  l5î.l6l. 

I-J.  340. 
Lorges  (de)(*),  [,3i.',.;  II,  lin. 
Lorge>  de  Sanincry  Je),  III,  5  il. 
Lorimier  (de),  II,  174. 
Lornic  (de  ,  I,  3y6.  J75. 
Lorniel  (de),  I,  376. 
Lormet  ide),  I,  4')). 
Lormiere  (Je).  I,  376. 
Lorquct,  III,  256. 

(*)  Voir  aussi  Dnrfort  (de). 


LUït 

Lorrv,  I,  410;  II,  65.  297. 

Lort(de).  L607. 

Lo'sac   (Boishaïuou    de),  1,    J-S 

III.  42.5. 
Lossay  (Mandelot  de), II,  127. 
Lossemlière  (de),  II,  6y, 
Lostancc,  I,  4o3. 
Lostauges  (de),  1,  288.  410,  412; 

II.  46,  5 1.  203.  2.5S.  3,2.  447. 
453.  4:4;  III.  2.42.  246. 

Losîauges-Moutalciubert  vde)  (*), 

III,  479- 
Loubessain,I,  410. 

Lou  bière  (I).mve  de.  la),  I,  55a. 
Louisentbal  (de),  I.  480. 
Loup  (du),  II.  327-3a8. 
Lourde    Je,  I.  480.517. 
Lourdel-Hënault,  111,256. 
Lounnel  (le  Normaud  de  .111,  12. 
Louvagny  (Je   Beaurepaire  Je), 

III,  5o. 
Lo uvai n,  I,  2S9. 
Louverval    Je),  II.  424. 
Louvigny  (de),   J,  432.  4j6;  II, 

i3  5. 
Louvois:(de),  I,  5g8. 
Louze  (de),  I,  49- 
Loverdo  (de  ,  III,  io3.  272.  281. 

3o7. 
Lowendal  (de),  I,  348.  601. 
Loyac  (de),  I,  299. 
Lo'vère  (Je  la),  III,  92.  27J. 
Loyncs(de),  III,  1S0. 
Lots    de),  I,  537. 
Loz  (de),  II,  218.346. 
Loze  (de),  I,  £79. 
Luardière  .  (Acl'iard   de  la),    111, 

T20. 

Lubersac  (de),  I,  412.   ',25.426. 

448.  611;  III.27.  270. 
Lubortnisky  /de).  II.  442. 
Luc  (de),  1,02.  Ù5S: 
Lue  (du),  I,  293. 
Lue  (Tbczan  <lu),  III,    '(i-. 
Lue  (Veiitimille  dm,  I.  624. 
Lucan    de  .  1,  179. 
Lueeuav,  1 1.  480, 
Lueenay  (de),  II.  3;». 
Lueeuav    Raudon  de).    II,  388 

III,  21s. 
Luebem,  I,  555. 
Lucliéne,  I,  55  î. 
Lucotte,  III,  14-. 
Ludres  (de  '.  I,  602;  II.  291. 
Lugeac  (Je\  I,  45q.  582.  6jS. 
Luguet,  III,  3o2. 
Lukerque(LefebTrede),  III. 3iS, 
Lullin  Cbateauvieu\(de;,  II,  4".i- 
Lumiau  [dc\  1.  021. 
Lnniiny,  I.  55c,. 
Lupconrt    Je),  1,  ^90. 
l.upé  (JeMIl,  i3o.2',7- 
Luppé(de\  I,  182.  4h      ".  3J«. 

483.  495. 
Lurcy  (de»),  I,  4y. 

Cj  Voir  aussi  «le  Mo»ui«  ■•■'■■•■• 


LUS 

Lur-Saluces  (de\  I,  448;  II,  53. 

54;  III,  107.  i3ti 
Lurieu  (Gonin  de),  III,  i\(S. 
Lus  (de  la  Fons  de),  I,  32S. 
Luscan,  I,  56g. 
Lusies  (de  Paty  dc\  II,  ■?.-:. 
Lusignan  (de),    I,  227.  5-o.  09T; 

II,  3r,.3:.   5;.  ro7.    16?..  178. 

324.  J29.  33'2;  III,  53.  (io.  207. 
Lusiguau  (Dulau  de),  I,  577. 
Lusignem  (do),  I,  .',;/>• 
Lussac  (de),  III,  271.  2S1. 
Lussan  (de),  I,  47.  fio.  375. 
Lussan  (d'Esparbès  de  ),  1 ,  298. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

LLY 

317.  375.  428.  4g6.  554  ;   III, 

44.  46-  210.  286.  441. 
I.ussay  (de),  I,  i3o 
Lu*sou,  I,   409. 
Lussv  (de\  I,  519. 
Lustrac  (de),  I,  44»;  II,  3i5. 
Lutteaux  (de),  1,  298.  343.  65t. 
Luxembourg  (de)(*),  1,  5y.  241; 

II,  2Sr,;  flï,  Si,  102. 
Luyues  (de),  I,  18g.  3i4;  H, 217. 

27S,  53o. 


(')  Voir  aussi  Montmorency. 


585 

LYR 

Luzerne  (de  la ),  I,  3i5,  434.  5G3; 
II,  56.  in.  377.  4o5;  III,  210. 
Luzi-Pelissar  (de),  I,  ôtip. 
Luzilhao,  I,  4o3. 
Lyle-Caliau  kdc  ,  II,  36t. 
Lyle-.Saiut-Mnrtin  (c!e\  11,327- 
Lynch,  I,  652;  II,  2Sy.  303.334. 
Lyou  (de),  I.  5-2. 
Lyon  {du),  III,  220. 
Lybns  (des)(*),  II.  467. 
Lyrac  (de  Pra délie  de),  I,  49.  (jo. 


(*)  Voir  aussi  Deslions. 


Il 


MA[ 
Macaferry,  I,  56g. 
MacCarthy,  1,389.  6-+°-  (')555  IT. 

6.  11.47.4S.  i5S.  22').  24*). 

282.  325.  3;5.  399.  47C;  III, 

53.(>5.  53s. 
Mac-Carthy-Lévignac  (de),    III, 

461. 
Macdermolt  (de),  II,  346. 
Macdonald(de),l,62o;lI,  287C). 
Macdounel,  II,  87. 
Maedonuogh,  I,  38g. 
Macé,  I,  2t>r. 
Macliault  (de),  I,   291  ;  II,  482; 

III,  270. 
Mâcher,  I,  47. 
Machol,  I.  410. 
Mackau  (de),  II,  433;  III,  169. 
Mac-Mahou,   I,  401.   411.  63g; 

II,  12.  i3.  337.  370.  4"4=  m, 

107.  200.  3i8. 
Macucmara  (de),  I,  435.    5S4;  II, 

i2g-i3o.  141.  22S;  III,  4(). 
Macrun,  III,  25(>. 
Mac-Sbeeby,  III,  237.  462. 
Mada'illan  (Cuirol  de),  I,  60S. 
Madiol,  1,577. 
Madrou  (de],  4-0.  5ig. 
Magalas(dc),  I,  426. 
Mageiuvillc  [de),  I,  3ig.  38S. 
Magenis,  I,  572. 
Maguac  (de),  I,   126. 
Mahu.cn,  II,  2!,;  III,  253.   3o8. 
Maguier,  III,  25S. 
Maguon  (du),  1.  53. 
Maheru  (  Fcrault  de),  II.  233. 
Mahon  (de  Crillon  de),  III,  20,1. 
Mahony   de),  1,  448;  II,  3  1 1. 
Mahuzv  (Tour.t  de),  II,  128. 
Maiguan(le  <,   III,  5S.  412. 
Maiguard,  l,2Î- 
Maignol  (de),  1,  5 17.  5G6. 
Mai^remout  (de),  I,  2J7. 
MaiUac(de),  1,66a. 

(*)  Voir  aussi  Trente. 


MAI 

Maillan  (de),  III,  1-4. 

Maillard',  I,  55o. 

Maillardoz  (de),  I,  3<jf>;  III,  i36. 

3 r8.  358,35.,. 
Maillart  (de),  I,  4<i-.  377. 
Maillé  (de),  II,  4 1. ' $0.  160;  III, 

58.  110.  i5-.  382. 
Maillcbois  (dé),  I,  245. 
Maillefeu   (Douville  dcl  (*),    II, 

484, 
Mailly (de), I,  4i5.  591.  602:60g; 

11,499- 
Mainbewlle( Maillard  de),  I,  5  ',S. 
Maiugottière  (delà),  I,  5-5. 
Maintenant  (de),  I,3gi;  III,  2  7.,. 
M.iintier  (Quenhoet  le),  II,  164, 
Mainville,  I,   t3o. 
Mairat  (le),  I,  5Ù5. 
Maire,  III,  236. 
Mairc-Durant  (Ici,  III.  5-. 
Maiseroy  (Jolv  de).  II,  94. 
Maisod  (Guigùe  de),  111,  192. 
Maison,  III,   lor.   272.  2-11. 
Maison-Blanche  (de  la).  I, '291. 
Maisoncelle  (de),  III,  3<5.  ' 
Maisoncelle    (du   Hamel    de},   1, 

4  1 4  • 
Maisoncelle   Maizièrc  de), 11,1-9. 

288. 
Maisomelles  (de),  I,  178. 
Maisoufort  (dé  la),  I,  291'  209; 

II,  117.  i5g.  i63.  223J  III, '53. 
65.  275. 

Maisouncuvc  (de\  II,    i3i.  4Ù2; 

III,  m). 

Maisonncuve   (Trotte    de)  ,111, 

i*>5. 
Maisourougc  de),  I,  49S.   566;  II, 

48  r. 
Maisonrouge(Monclar  dc),I,  ',  10. 
Maisourougc  (Perdrye  de  la  ,  f, 


(*)  Voir  aussi    Douville   et   Sj 
Alyre. 


MAL 
Maisontbou  (Broqua  de),  1,592. 
Maistre  (de),  I,  5ig;  II,  4^4. 
Maître-Jean,  III. 231. 
Maizeroy  (Potticr  de),  III,  211. 
Maizy  (Bninv  de),  I.  464.466. 
M.ilaret  (de)',  I,  55o, 
Malarmcv  1  de),  I,  21, S. 
Mal.rt,  III,  .',  14. 
Mal.irtie    (de),    1,209.     3i7.4j2. 
483. 

Malanzat  (Rochette  de),  I,  463. 
Malavas,  I,  38.,. 
Malcorps.  I,  555. 
Maldcn.lII.  44. 
Malcdeu(dé),  II,  3i3;  III,  4  V- 
Malcmbert  (de  Foucault  de),  III, 

(il.  112. 
Malet  (de),  II,  3i2;  III,  ?54. 
Malevielle  (de  Bressollcs  de),  II, 

.8   (*. 
Malevielle  (deRetr.de),  III,  2  \G. 
Mdeyssic  (de),  I,  322;   II,    129; 

111.  33.  55.  170. 
Malczicu  (de),  I,  3t8.  433. 
Malhautk-r,  I,  ',10. 
Malherbe  nie),  I,    ;65.    466;   II, 

403;  III,  i-3.  ait!.  .182. 
Malhcrhe-DesinaraU.  III,  325. 
Malides  (dci.  I,  3i5;  11,224. 
Malivcrl  (Manche  de),  II.  4<|5. 
Mallet,  III,  5-.  i(><). 
Mallet  lde\  II,  -Si. 
M.dleret  (de).   1,    ',10.317. 
Mallevault,  II,  fi, 
Mallevicllc,  III,  ',3i). 
Mallrviilc    de),  I,  ;<'.t. 
Mallevillc  (Robinet  de),  111,34:. 
Mallevre    Oouvon  de),  U,   2S4; 

III,  53 1. 53a'. 
Malle?.,  Il,  :--. 
Malmazrt.dc),  l,  ',20. 


Main 

M.do 


(d'Ar^'v  ,W 


III,  j4*j. 


"9- 


•;  Voiras 


58G 

MAR 
Malscigne  (de),  lit,  6. 
Malvoisiu  (de),  [,  537. 
Mamonv(de),  I II,  288.  497. 
Man  (dû),  T,  iio. 
Manrclliére  (Dupas  de  la),  11,271. 
Mandat  (de),  1,565;  III,  3x. 
Mandelot,  11,  i56. 
Manègre  (de),  I,   5'5. 
Manerbe(dc),  1,  58a;  II,  127. 
Mnngin,  III,  3o8. 
Manuav  (Monnot  de),  II, /p. 
Mnnevillctte(dc),I,  48. 
Maugelscbot  (Mecreu  de), 1,519.' 
Manières,  I,  i3i. 
Mauoir  (le  Moutou  du),  II,  167. 
Mansignv  ((irandin  de),  I,  3^4- 

4-S-  III,  7,  273. 
M.mM.I,  III,  2Ô8. 
Manson(de),  III,  7. 
Mausuv,  III,  a5-. 
Mautel  (du),  I,  440. 
Maquct,  III,  22D.  3i)C). 
Marauche  (de),  I,  i58. 
.   Marandes-Vareuues,  I,  i3r. 
Marans  dci,I,3iq.  463;ll,3r5; 

111,275 
Marbeuf  (de),  I,  28S.  426.  489. 

037;  II,  4  iq. 
Marbotin  (de),  II,  472;  III,  252. 
Mareé  (de),  I,  548. 
Marre!  (Uaguieune  de),  II,  140. 
MarccIIanges   (Dugon   de)    (*) , 

III,  i3. 
Marchalurille,  II,  r56. 
Marchand,  I,  1S2.  554;  II],  i3o. 
Marc-liant,  III,  260. 
Marche  (la),  I,  468.488. 
Marche  (le  Lyinouicu  de  la),  III, 

257. 
Marehcc  (Cardin  de  la),  III,  425. 
Marches  (Ducasse  de),  III,  210. 
Marchesieux  (de),  1,469. 
Marchesscau,  II,  2">2. 
Marcieu  (de),  I,  433.   526.  5S2  ; 

11,458. 
Marcillac  (de),  1,288. 
Mareillae-Chamhon  (de),  II,  126. 
Marek    (d'Arciubcrg    de   la),    II, 

36i. 
Marcoignet  (de),  I,  1-8.  tSi. 
Marcon ville  (de),  [,  32r;  III,  180. 
Marrouville  (de),  I,  55-. 
Marcy  (de),  Ul,  JGq. 
Mareil  (de),  Ul,  i5S. 
Maresrhal  (de),  JII,  83. 
Marescot  (de),    I,  180;  III,  270. 
Maretière  (de  la),  I,  291. 
Marets  (de),  I,  223. 
Marelz  (Malherbe   des),  III,  53i. 
Martml  (de)    III,  118. 
Mareuil(dc  Ilobien  de),  III,  n8. 
M.ir.udl,-,  r.ioo. 
Marli.,g,l,  .;,„, 
Nargeot  (de),  III,  40,  199.401 

5ïi|. 

(•)    Noir  aussi  Dugon. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

MAR 
Mafgueray  (de),  11,485-486. 
Marguerit  (de),  I,  3rq. 
Margucrye  (de),  III,  45-4G. 
Marguessart,  I,  i3r. 
Maricourt  (Dumesuil  de),  II,  10; 

III,  123.  382-383. 
Marie,  I,  48 r. 
Marieu(de),  III,  353. 
Marignue  ^Gastebois  de),  II,  383- 

384. 
Marignane  (de),  1,433. 
Marigny,  1,  i3i.  i58.  1 65.  Sjô. 
Marigny  (Bernard  de),  I,  577;  II, 

167.  200.  225.45o;    111,  271. 

278. 
Marigny  (I1nba1.lt  de),  I,  i58. 
Marigny  (Jousselin  de),  II,  l63. 
Marillac  (de),  I,  5r. 
Marin  (de),  I,  i3i;  II,   171.  3oo. 

345. 
.Marin  (de  Grillières  de).  II,  4->9. 
Mar mande  (Rorthais  de),  I,  55o. 
Marinier,  I,  ij  r. 
Marinier  (Canv  le),  II,  198. 
Mariol.II,  14.1". 
Mansv  (de),  I,  5r9. 
Marmamle  (de),  I,  535. 
Marmier  (de),  I,    132.429.  60S. 

641.607. 
Marmout  (de),  I,  26  t. 
Marne  (de),  1,5 19.  524. 
Marnes  (le   Maire  de),  III,    184. 

216. 
Marnésia  (Lezay  de),  I,  289.  5g5. 
Marnctte,  I,  55ï>. 
Marnières  (de)    I,  021;  II,  i5;. 
Marolles  (de),  I,32i.  Ô2<>;II,i52. 
Marquaysac  (de),  II,  118. 
Marqucssac  (de),  I,  3ai.  027;  IU, 

65.  2i3.  496.  497. 
Marquessac-Lavergne    (de),    III, 

470,  ^i)6. 
Marquet,  I,  623;  III.  28-. 
Marquet  (de),  III,  242.  496. 
Marqueyssac  (de),  III,  i.;3. 
Marquiând,  III,  256. 
LVIarquiessac  (de),  II,  t  V r . 
Marquisan,  il,  127, 'i52. 
Marre  (de  1.0,  I,   i58,  Î19. 
Marres,  I,  566. 
Marron,  I,  tio5. 
Marsac  (de),  1,289.  5:3. 
Marsaguet{duUieuxde),III,253. 

Marsan  (de  ,  I,  5  £7. 

Marseuil  (de),  1,3-  t. 

Marsilly  (de-,  1,  48. 

Marsin,   |,  l3  1 . 

Marson  (d'Eu  de),  Ul,  3oS.  3<v». 

Marlainville  (Deshonnest  de),  'il, 

223. 

Martainville  (Scott  de),  IU,  20 3. 
Martangcs  (,1c),  III,  7. 
Marteau,  III,  260. 
Martel  (de),  I,  298;  II,  i3G.  i5i. 

i53.  340;  Ul,  206.  207. 
Martcué.  Il,  182. 
Marthunie  (de  la),  III,  8G.  270. 


M  AU 
Martillac  (de),  I,  5t. 
Martimprc,  I,  (>  ii. 
Martin,  III,  161.  2,r. 
Martin  (Marron  de),  II,  ijn  ?•',* 

462. 
Martincau(dc),  I,  400. 
Martineng  (de), II,  22-.  336:111 

r6S.  319. 
Martiuct,  "l,  157;  II,  2S4. 
Martinie  (Beauehâtel    de  la),   1, 

5x4. 
Martinière  (de  Iicruioud  de  la'  , 

11,35.,. 
Martinière  (Maillard  delà),  I,  ;  :  ;; 

11,  (i.  222;  m,  .".t;.  61. 

Martin  ville  (de),  l,â.',5. 
Martones  (de),  II,  i3G. 
Martres,  III,  179. 
Marulaz,  III,  10 1. 
Marveille,  I,  5-q. 
Marvelize(de),l',  467. 
Marzonliere(de  la),  I,   îGG 
Mas  (du),  II,  x6q. 
Mas  (Brpssey  du)',  II,  100. 
Mascaras  (Lafont  de),  111,66, 
Mascaron  (de),I    Jio.  \ti. 
Masearon  (Beau  de),  I,3:i.   3;',. 
Masclaris  (de),  I,   446, 
Masclary  (Chauvct  ,  Ul,  2J6. 
Mascranv,  I,  3i5. 
Maslys-le-Graud  (de),  II,  271. 
Masuadau  (de  Coustiu   du),   lit, 

Masipiinant,  1,  55o. 
Massais  (de  la),  l,  166.  3 17. 
Masse.  I,  298. 
Massebau,  ï,  38g. 
Masseliere,  I,  i3i. 
Massiac(de\I,  434.  584;  II,  129. 

325. 
Massieu,  I,  409. 
Massiliaii.il,  171. 
Massillon,  I.  410. 
Masson,  I,  aSq.  .',<)7. 
Massot  (de),  I,  43.   39.273.  29'L 
Massourm,  I,  i3i. 
Massons  (de),  I,  3.jG. 
Massy,  I,  409. 
Mateo-Buttafoco,  I,  556. 
Matba(dc),II,  4"<>. 
Mathau  (de),  I,  3ûl;  II,  4>;  1", 

10-. 
Mathcy,  III,  122.  198.  208.  2G7. 

294. 
Mathieu,  I,66o;  111,28.». 
Matbonvillc  (de  Clérv  de),  1,5  5  ' 
Matignon  (Govon  de),  1,  20-  (')■ 
Maui.ce    dcl'lauelll  de),   111,270. 

Maubert(de),  Ul,  126. 
Manbeugc  (de),  I,  073. 
Maubourg(de),  1.368. 
Mauchamp,  III,  258. 
Mauclcrc,   II,  168. 
Mauclerc-Dupéré,  II,  127. 
Maucouvert,  J,  53S. 

(*)  Voir  aussi  Je  Goyon. 


ME  A 
Maudct  (dc\   III,  r>ï~. 
Mauduit  (de),  III,  256. 
Manff  (le),  II,  253. 
Mangirou  (de),  1,  ji;.  427.  566. 
Mauclaincourt  de),  I,  J7S. 
Maulcon,  1,  4O9. 
Matrldc  (de),  I,  6o3. 
Mauléon  (de),  I,  ayS;  II!,  3i. 
Maulevrier    Colhe'rtde',  111,2-2. 
Maumiguy  (,1c),  111,  Jo.  47. 
Mautnigiiy-Vcrncuil  (de),  1 1 , •? 3 7 . 
Maiiraiissiiu  (la   Bcraudiè.e  de), 

III,  /,8S. 
ManlDy(du),  I,  55;. 
Mauuy  (de),  I,. ;•>,.;  II,  0.  .G.  9-. 

409.  4-7;lII, 5).  128,129.  2:56. 
Mauny  (Poulain  de),  H,  3yt. 
Matipas  (de),  I,    245.   2.58.   538  ; 

11,246. 48-;III,  188.  10.S.  204. 

24  r.  436. 
Maupas(Hern  de),  III,  447. 
Maupeou  (de),  1, 3gi.  4"2.  49^  j 

H,  420;  111,  323. 
Maùpcrtuis,  l,  t3o.  293. 
Mauran,  I,  55>. 
Maurepart,  I,  i3o. 
Maurevdle  (Bidé  de),  II,  i4t. 
Maurou    (ileV  I,  538. 
Maurov  (de),  I,  i3i.  2S9;  III,;. 

278." 
Maurville    (de),   I,  638;  H,    i8q. 

283.  3v.6.  34i.  44i;  m.  ?-7i. 

32o. 
Mausat,  III,   2G0. 
Maussaliré  (de),  I,  428,42.).  56o. 

619;  II,  90.  2S2.  3i3;  III,  i5y. 
Maussac  (de),  II,  438. 
Maussé  (de),  I,  56*5. 
Maux,  III,  2Ôr. 
Maximy(de),  II,  a5i.  466. 
Marnai  (de),  I,  55o. 
Mayuard.  III,  25y. 
Mayol  (dcl.upe  île)  (*),  III,  2 53. 
Mayrol,  I,  5- S 
May  rot  (de),  II!,  6. 
Mavsonade  (de),  I,  465.  5'5- 
Mazàdes  (de),  I,  56,». 
Mazaucourt  (de),  [',  \-o-  II,  436. 

487;  III,  -,  28.  IID. 
Mazarin  [dc\  I,  /,St). 
Mazel  (de),  I,  i;8. 
Mazel  (de  C'u.il.ert  du),  II,  24. 
Mazcliire,  I,  64... 
Mazelièrc    (de  la),    I,  5J5;   III  , 

219. 
Mazcllière  (la),  11,64. 
Mazcnod  (de).  Il,  j4  l. 
Ma/.ères  II.  384- 
Mazeret  (de),  I,  4S1. 
Mazièrcs  (de),  III,  26.!. 
Mazilles   de),  il.  2. 8. 
Mazin(de  Monts  de),  I.  53;. 
Méadc  (de),  1,  5o.i. 
Méat,  I,  410. 
Meaussé,  1,  4y5. 
Meaux  (de),  11,  335.  3  i t>. 

(*}  \oir  aussi  de  Lupé. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

MER 
Mécliin,  II,  128. 
Mcckenlieim  (de),  I,    409.   4i^- 

427.  5i7;  III,    r  12. 
Médic  (Cormier  du),  III,    t83. 
Médiue  (de),  U,   224.    3;5;  111, 

271.  278. 
Méhégau  (de),  I,  424:  IL  5o. 
Méhérenc-Saint-Picrrc  (de),  III, 

291. 
Meille,  III,  179. 
Mcillonas  (Marron  de),  II,  459. 
Mélac  (de),  I,   17S. 
Mdcliior.i,  5-i. 
Mélesse(l»iequet  de),  I,  4-8. 
Melibrt  (de  Druinmoud  de),    II, 

Mclj-'ueil  (Dupuys  de)," HI,i;9. 

Meluii.I,  111. 

Mollet  (de),  III.  7,  3i. 
Mclliaucourt    (Dainpicrre    de), 

II,  4  3o. 
Melliers  (.les  ,  ni,  214. 

Mema.que,  I,  554. 

Ménage  fdc  .  I,  52  r. 

Menail  ,  l'ers.. nues  dc\  I,  55o. 

Mène  (de),  II,  462. 

Mengin  (de)    1,  617. 

Meniglaisc  (dc\  I,  oa3.  53g;  II, 

52.  74;  III.  5.4: 
M.-nil-Grandpré   (du),  I,  t3l. 
Meunayc  (d'Anguy    de    la),    II, 


Mi 


(Bourgongne  de),    I, 


Mennevillettc  (de),  I,  48. 
Meiiollière  (de  Suriiicau    de  la) 

II,  334;  III,  2.5. 
Menonville  (de\  I,  617. 
Mcnou  (de),  1,   178.  428.  J47. 
491.  516.  544.  <".4  5.  653.  656. 
65;;  II,  8.2'.(i.  333.  342.  36o. 
38o.  3S9.425.  458;  111,27.28. 
42.    178.  198.   •-•.ji>    292-293. 
Menonville    de),  I,   181.' 

Meu> de),  1,  52t. 

Menusier.  III.  2  56. 
i  Mérargues  (La  Croix  de),  U,  i56. 
j  Mer, s.  1,  388 

Mérat-Saiut-Léon,  III,  42e.. 
j  Mcrcadier,  I,   ..72. 
i  Mer.ev  (,1e  (  ertaindc), IL a35(*). 
,  Mercier,  II.  34". 

!   Mere.er     Le),   II,   172. 

Merger,  I,    ">-S. 
■  Meré    de  ,  II.  t3fi. 
:   Meré  (lin 1  de  .11,   1  j  1 . 

:  Mériage  (de  .111,  27C. 
Mené  (de),  1,337. 
Merieourt  (de),  I,  l5"  . 
Merinville  (de>,  li.    tua. 

Merinville   (des    Monstiers  de),  1, 
3«6.56o;lll,  i  i,3  iS.  5<>5.  5o(i. 
j  Merinville  «le  l>a.r  de  ,  |,  56o. 
Mérival  (de\   I,  ■un. 
Merl.it  (de',  I.  5J6. 


(*)   Vc 


de  Lcnontourt. 


587 

MIL 
Merle,  III,  535. 
Merleraont  (des  Cour tils  de)    (*) 

1,642;  11,  27.324 
Merll.iac  (de),  H,  33.,;  III,  244. 
Menuet,  III,  275. 
Mer,. Iles  (lirinoii  de),  |,  552. 
Merrv  (de),  1,5  io 
Merval  (Hedouville  de),  II,  2-9. 
Mervé  (de),  III,  461. 
Mervé  (Fontaine  de),  II,  326;  III, 

462. 
Merville  (de),    II,   i;3  ;    III,   1-2. 

258. 
Merville  (de  la)  H,  257. 
Mérv  (de),  III,  88.91.  118.  t58. 
Mcsébin,  II,  i56. 
Mesgrigny  (de),  I,  117.  107.  2g3. 

111,275. 
Mesiercs,  I    i3o. 
Mesmes  (dé),  I,  59o. 
Mesnard  (de),  1,    569.  62S;  III, 

275. 
Mesnard  (  Gourdcan    du    Plcssis 

de),  II,  27,.. 
Mesnil(du),  I,  i3o.  i8t.434.5S4 
Mesnil  (Fremin  du),  III,  157. 
Mesnil-Duraud,  1,  D92. 
Mesuil-Is'orcy  («lu),  il,   147. 
Mesnil-Simon  (du  ,11,374. 
Messclière  (de Ui)  (**\ I  110,374; 

11,   108;  111  (',.,.  t-S.  32.5.  I 

Mcsbcmé(de),  II,  376. 
Me.ssey  (de),  I,  470.  487.  5y6;  IL 

3.JO.  416;  III,  271. 
Mes's.ères,  II,  191. 
Messdlac  (Dugr'eils  de\  111,   18. 
Messusière  (de  la),  111,  190. 
Métayer,  III,  25g. 
Metrie  .  Le  biù^l-  de  la,  H,  253. 
|  Meulan  de  .1,401;  III,  io5.3tS. 
Meuuier,  11,  474.  5i2;    111,  120. 

256. 
Meuville(de\  I,  [58. 

Mci  il,  111,25.. 

Mevnadier,  III,  85.276. 

Me\uard  (de\  111,  121.  146.  l58, 

Mejuot    le  Drverde  .  Il,  462. 

Mevronnet  (de),  I.5S2  ;  III,  3to. 

Mcyronnet-Saint-Marr,  II,  164. 

Mé'zaiUes(Dupratdé\  I,4i6. 632; 
IJ,43o. 

Mézange  (de).  I,  56... 

Me/.ière.s  vde\    1,    554;    IL    i4;. 
2S4  .285. 

Mezi.res  (Durcpaire  de) ,  1,4  \ï. 

Miehaud,    |,2S,,;1II,  257. 

Mi.-haux,  111,  2*57. 
iMielicl,  I,  5.,.;  III,  toi. 
I  M.el.ou,   |,   38y;    11,  2J0. 
JMieou,  I,  Jio. 

;  Miguiat(dc  llussyde),  III,  3i. 
I  Mi^-rct,  I,  3.).'.. 

I  M.let-Murie.u.,     H,    471;    III, 
I       270. 

|       ,')    Voir    aussi   ile.s   Courlils  el    de 
|  Kes.v. 
,       ("J  Voir  aussi  de  lljgncu*. 


588 

MON 
Milhaii,  I,  488. 
Millie,  I,  5fio. 

Milou  (.If,  I,  f.jo;  III,  4G0. 
M. lin-,  III,  168. 
Millaïu-ourt    .1.1   I,  i58. 
Milkvillc    de,  III,  3t. 
M.II..U,  I,  t3o;  II.  G i .  71. 
Millut,  III,  a5i. 
M.llv   de  ,  I,  420.  527.  539.  619; 

II'.;...  afiS. 
Mi.lv  ^Duhamel  de),  111,  116. 
Miltgcn,  III,  222.  24J.  392. 
Minardi.rc  (de).  I,  56x. 
Mine  (de),  II,  2.8. 
Miniar(de),  1,  610. 
Miniers  (dt),  I,  440. 
Mintier(le),  11,24g;  111,353. 
Mion  >vL>aguay  de),  I,4o8. 
Mirabeau  (de),  1,288;  II,  3So. 
Mirail(du\  l,  53; . 
Miran  (de),  I,  493. 
Miraude  (de  lai,  I,  227. 
Mirande-Gucrin,  II,  1(17. 
Miraudolc  (Pic  de  la),  I,  402. 
Miraval  (de),  1,3  £9. 
Mtrcmont  (de),  I,  299. 
Mirepoix  (<lej,  I,  i3r. 
Mirmonf,  I,  i3t. 
Miron  (de),  I,  298. 
Missiessy  (de  bi.rgi.es  de),  Il ,  i5c). 

198.  328.  391;  III,  223.  272. 

280.  304. 
Missol7.(dc).I,58o;  111,298. 
Uistn.ls  (de^   1,23-. 
Million  (de), '1,298. 
Mocquery,  III,  i'ij.  263. 
Modeue  (Je),  III,.,.). 
Moelieu,  If,  i47.  3:5. 
Moges  (de),   II,  a32. 
Moges  (Dolee  de),  111,333. 
Moiras(l>,eot  de),  1,324. 
Moirou  (de),  I,  49.  370. 
Moisan  (Oodon  de),  II.  t3i, 
Moissac  (d'Hesinivy  de),  II,  328- 

329. 
Moisset(de),  II,  i5... 
Molac(dc),  I,  465;  II,  43G. 
Molal  (de),  I,  49. 
Molaudé    (le.  Pelletier  de),  III , 

Mole  (de),  I,  49.  652. 
Molière,  I,  377. 

Molini,  111,276. 
Molitor,  MI,  IOl,  276. 

Molk,  1, 40. 

M'.l-.on't,  i,  3-4. 

Monblauc(de),  I,  3x8. 

M.Mi.ade    de),  I,  .148. 
Mou,a„  (,]e),  1,4)4,  638;  11,28, 
-M'""'..ut(.le),I,  ;-,jo. 
M'.uccaU-TraverSonue(de),I,r,i5. 
Mourey  (de).  H,  499;  IH,     i„8 

a  »  '. 
Mooilulin,,  |,   ;IO- 
Mon.-l.an  (Casiillou'  de),  1,422 

<""•<•;  m,  ,„„. 
Moncliat.1,505. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

MON 

MoDel.au  (du),  III,  180. 

M  ouehaux  (Bachelier  de),  111,262 

Monchy(dc),  I,  412.  43l;  111,285. 

Monclart,  1,  i»  1. 

Moncrif  (de),  II,   ;83. 

Moncrif  (Rougcot  de),  II,  416. 

Monde  (de   Gastehois  de   la)  (*), 

III,  49- 
Mondesir  (de),  III,  274. 
Mondcsir    (Borelli     de    Mazenod 

de),  III,  ï5g. 
Monder,  111.  24  r. 
Mondétour(Bouchard  de  ) ,  I,  44°. 
Moudevit  (Sauluier  de),  II,  271- 

272. 
Moudion(de),  III,  .\5i. 
Mondreville  (de),  lit,  84. 
MongalrijI,  389. 
Monier  (du  Castellet  de),  II,  462; 

IH,  276. 
Monléon,  I,  47°. 
Monloug  (de),  I,  49C  Sgâ. 
Monnicr,  |,  376. 
Mouplaisir  (île),  I,  .Ï17. 
Monplaisir  (de  Urne  de),  I,  17S. 
Monplaisir  (de  Castelbajac   de), 

III,  4o5. 
Mons  (de),  I,  227.  5 17. 
Monscgon  (de  l'ius  de),  III,  43. 
Monsoreau  (de),  I,  166. 
Monson  uni,  II,  a5i. 
Mous,,,  y  (de),  1,577;  III,  6.  278. 
Munsvilleueuve  (Morel   de)  ,   II  , 

329. 
Mont  (de),  I,  446-  57i;  111,33.,. 
Montagnac(de),  I,  1 58. 373.  54 1; 

II,  337.  358.  402.  424;  111,270. 
274- 

Montngniès.Laroque,  III,  169. 
Moutagnon,  lll,  5o8. 
Moutagu  (de  ,  I,  291. 
Montagu(Béhaguede)(**),Tl,4oo. 
Montagu-Loningue  (de),  III,  i53. 

267. 
Montagut  (de),  III,  3i. 
Montaignae  (de),  111,  x3.  204. 
Montaigu  (Lestrade    de   la   Coux 

de),  11,372. 
Montai  (de),  III,  5o2. 
Moutalais,  II,  146. 
Montalan  I,  i3o. 
Moutalembert  vde),  I,  223.  2S9. 

3.6.  3-4.  410.  496.  520.  541. 

565,652;  11,  toi;  lll,  28.42. 

43.  127.   107.   2t5.    242.471. 

472.  473.  474.  475-  4;6.  .77- 

32Q. 

Mont'alembcrt-d'Essc   (de),    III, 

26S. 
Moutalivct  (Bael.assonde,  1,  423; 

III.  55x. 

Montandre  (de),  I,    1G6;  II,  57. 

3  60. 
Moutarcl(de\  I,  l58. 

[*)  Voir  aussi  Ga-teboW. 
I*')  Voir  aussi  Urbaine. 


MON 

Montastrnc,  II,  101, 
Montauban.UI,  4S6. 
Moutauger  (de),  1,537. 
Montaulieu  (de)   I,  55i. 
Montault  (de),  IH,  39. 
Montaunct  vDeiieux  de),  III  21  i. 
Moutauiant,  I,   ',6.,. 
Montant  (de),  II,'  126. 
Montauzier,  [,  3gr . 
Montazet  (de)  .1,  460.  533,  5gi. 

Oi:;  11,439. 

Moutbarrey  de),  I,  38;.  434.  443. 

584;  II,  201. 
Moutbas(de),  I,  4«;  II,  271;  III, 

172. 
Montbault  (de),  I,  13g. 
Moutbenu      (  de     Moutalembert 

de)  (*),  III,  474- 
Montbeillard  (de),  I,   488. 
Montbel  (de),  1,3x5.  42V-  6o5 ; 

II,  280.  32o. 
Montbel  (Surel  de),  lll,  79.  188. 
Montbel-Descours  (de),  I,  427. 
Montboissier  (de  ,   I,   298.   3i5; 

II,  278.  36o. 
Montbretou  (de  ,  III,  231. 
Montbrison  (de),  I,  179. 
Moutbrou  (de),  III,  89. 
Montbmu  ('le),  I,  537. 
Moutbrun  (de  Dixiuudc  de),  111, 

482.483 
Moutbrun  (du  Laureus  de),  III, 

188.49',. 
Moutcabrié  (de  Peytcs   de),  111, 

271. 
Montcalm  (de),  1,  3x4.  3ax.  535, 

622;  11,  164.  419;  III,  i8x.253, 

428. 
Montealvel  (de),  1,3x7.468. 
Moutchal  (bareutin  de),  II,  25o; 

III,  174.  278. 

Mout.bard  vde  Ricber  de  ,  III, 
386. 

Montel.enu  (de),  II,  4.17. 

Montehcvreil  (d'Avesgo  de  Cou- 
longes  de),  lll,   IJ8-IJ9. 

Moutebevrcinl  vde  ,  I,  40.  5>). 
293. 

Moutdardier(.rAssasde),IIl,i73. 

Monteaut  (de  ,  I,  l58. 

Moutebise  (de),  III.  4p3. 

Monté.ler  (de).  1,  3r6. 

Moutcil   de\  1,  420.  432;  II,  176. 

Monteil  (de),  11,438. 

Monteils   de),  1,  4 4<>   446.  4^7- 

Moutclégier  (le  Leruon  de  ,  III, 
275.  3.G. 

Montendre  (de),  I,  288. 

Mouteuol  (de),  1,  5t.  i<\i.  556: 
III,  222. 

Montesquieu  Secondât  de),  II, 
3y6.  4.^7. 

Moutesquiou  (de),I,  4  i-  »  '•».  293. 


j-4.   4»I.    428.  32:'» 

'18. 


565;  III, 


C)  V, 


de  Mo 


MON 
Moutesquioti-Fczensac  (de'!,   HT, 

102.  io5.  271. 
Montesson  (de),  r,  n3.  347;  111, 

i3.  189.  21 5. 
Monta  (du),  I,  179.  1S0.  5i8. 
Moutcynnrd  (de),  I,  5Si  ;1I;  v "J 9 . 
Montf'alcoii  i  d'Adbéinard  de),  I, 

590.  5ç)3. 
Moutlcnucil    (Hocquart  de) ,  I, 

624. 
Monti  erré  (de),  III,  1S2.  2^2. 
Montfiquct    de!,  II,     i (iS.     178; 

III,  18. 
Moutflambcrt,  I,  410. 
MoDtt'oit  (de  ,  1,  374. 
Montfïial  (d'Arcy  (del,  II,  147. 
Moutgaillaid  (de),  II,    38o;  111, 

i3(3. 
Montgardé  (de),  111,84. 
Moutgonimerv,  I,  i3r. 
Montgon  (de),   1,297.    432;    I Fj, 

166. 
Montgrand  (de),  1,298.319.  397. 

402.  5ai;  II,  85.  226. 
Montgros  (de),  I,  57(1. 
Montbaniac,  I,  576. 
Montbolon  (de\  I,  261.  6o3  ;  II, 

4oi;  III,  102. 
Moutlnirel  (de  Hauteclocquc  de), 

III,   191. 
Monti  (de)  (*),  II,  254.  464;  III, 

128. 
Moutièrcs,  I,  38p. 
Montieres  ,  des  \Vanltdes),  If, 96. 
Montiers  (de),  I,  374;  II,    iji- 

l52. 

Moutiert,  Hï,  iS. 
Montignac  (de),  III,  46. 
Montigny  (de),    I,    49.  60.    i3i. 

52o;  III,  259. 
Montineul  (Salomon  de),  II,  4 go. 
Montis(de),  H,  i36. 
Montis  ^des  ,  I,  299. 
Moutisson,   I,  i3i. 
Montjean  (de),  I,  2S9. 
Montjour    de),  I,  i65. 
Moiitjouvcut  (de),  I,  463. 
Montlaur  (de),  I,  29S. 
Moutlebour,  1,  555. 
Montlezun    vdc  ,    I,   25-.    465. 

485. 
Montlivault    (de),   III,   iS5-iS6. 

a5o.  291. 3oy. 
Montlouèt;dc\  I,  5S2.  II,   i3r. 

i63. 
Moutlozier  (deï,  III,  2S. 
Moutiuc  (de),  I,  495. 
Montluc    (de    la     Uourdonnave 

de)(**),  III,  38T. 
Moutmarie  de  .  IU,  84.  3iG-3r-. 
Montmarin  (  Marin  de,    I,     612; 

III,   iSS.   4')i-4'P. 
Montmarin   i^de   i>arrct    de),  III, 

172. 

(*)  Voir  aussi  Moiity  (dr). 

(**;  Voir  aussi  Jelj  liourdonnaye. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

mo  a 

Montmaur  (de),  111,333.  495. 
Moutmaur  (Dannat   de),  II]  143. 
Moutniège,  I,  571'). 
Montmejean   (de),  II,  147.   167. 

3;  t. 
Moiitmenf.  II,  127. 
Moulmirel    de  ,  I1.23S. 
Montmirail  (de),  I.  547- 
Montmirault  .de),  III,  498. 
Montinoreau  (de),  l,  56o. 
Montmorency  (de)  '*),  I,  28S.297. 

445.   447.  "48S.   5ii;.   65  J;  II, 

10.  a3.  J09.  387;  III,  28.  72. 

io5.  127.  1 54.  223. 
Montmort  (de),  I,  3 14. 4r  r.  58 r. 

583;  II,  7.  320.  423.  433;  III, 

3 14.  410. 
MontmiiiMn    de)    III,  35. 
Montoi-,  (Gouillart  du),  III,  7S. 
Montolieu  (de),  I,  182. 
Montolivet  vde;,  I,  467. 
Montopiu  NLerov  de),  1,521. 
Monti.urs(Bérarddc),  Itl,3S5. 
Montozet,  I,  i3t. 
Moutperoux  ,de),  II,  197. 
Montpeiroux  Kdi-\,  I,  289. 
Moutpezat  (de  ,  I,  i65. 
Moutpipenn    de  ,  II,  r4. 
Montplaisir  (de),  I,  25S. 
Montrcau(iic),  1,  566. 
Montredon  (de  Gabriac  de),  III  , 

246. 
Montrcmy  (Briot  de),  I,  57.1. 
Montrcpos  (de),  I,  620. 
Montreiiil-Dm  lavier,   II,  246. 
Montreuil  (Goliin  de),  I,  4i°. 
Montrevcl(de),  I,  164    547. 
Montngaud  (Allemand  de) ,  III, 

172. 
Montrons  (de),  I,  4S.  293. 
Montrosicr,  I,  467. 
Montrozier  (de),  I,  299. 
Monts  (de)    I,  463.  5'5> 
Mont-iaiut-l'ère    (Desgrez),  III, 

1  ji  . 
Montsauluin  ^de),   I,    297.   55o; 

III,   122.  t3o. 
MonUoreau  (de  Sourclies  de),  II, 

3j7. 
Mouturcux  (de),  1,447- 
Moutvert   (du    Lac   de),  II,  127. 

lâo. 
Monty(de)/*),  I,  28S.  3l8.  411. 

65 1;  II,  221.  353.  376. 
Mouval  (de),  IU,  4i5-4i6. 
Montvou  (de),  I,   178. 
Montz  (,1'Oms  de),  Il,46t. 
.Mimv  (Baudou  de),  IU,  95. 
Moore,  I,  î<q. 
Moraiuville  (.le  ,  II.  127. 
Morai*  (de).  1,  5oo. 
Morand.  III,  9,). 
Moraudé    (le  ï'ellctier  de),  III, 

120. 

(»)  Voir  aussi  Luxembourg.      * 
("j  Voir  aussi  de  Monti. 


589 

I      '  MOT 

Morant  (de),  I,  298.  444;  III,  122 . 

191    2  1 5. 
Moranville,  I,  559. 
Morard-Darces,  Il  1,276. 
Morbec  (de),  I,  489. 
More.iu,  III,  258. 
Moreau  (Villefouds  de),  II,  4o3. 
Morcl,  lll,  u;r.  2Ù<). 
Morel(de),  I,'  43  «.  486. 
Morélie  delà),  III   38.  06. 
Morell  [de),  lll,  108. 
Mores,  I,  5i: 
Moréville  (Goislard  de) ,  III,  62. 

12J. 
Morfontaine   (Masson    de),    llf, 

209. 
Morgan    (Je),    I,    374.  4S2;  II, 

4:"-  49: 

Morgues  (de),  I,  6r9. 
Monère  (de),  1,  261. 
Morics,  I,  j,S(). 
Mone,   de).  III,  r73. 
Mi.riez-Castellet,  H,  168. 
Moriùais (Canon  de  la),  III,  r7S. 
Morinerie  (de  la),  III,  80. 
MorioUes(de),I|,437;III.37.38. 

52. 

Morion,  I,  09. 

Morlaineourt  "(Bouclier  de),  III, 

107.  i2J.  1 35.  220.  227.  235. 

24 1. 
Morlet,  III.  2.Ï8. 
Morlière  (de  la),  I.  372. 
Mornas(dc).  IU,  363. 
Mornay    (de  ,   I,   289.  3i5;    IU, 

253. 
Morogues  (de),   I,  40S.    411;  II, 

Moroiix,!,  Th. 

Morres,  l,  5tio. 

Morrv  (de).  I,  49S. 

Mortague,  I,    l3i. 

Mortagne   ,Saiut-Surin    dc\    II, 

1  i'i. 

Mortaguv    île),  l,  264. 
Mortaigne  (de),  I.  ?„8 
Morteau  (Chabod  <le),  III,  268. 
Mortcmart  (de)  (*),  I    288.  3i4; 

II,  3y3.  3y4;  111,534-535. 
Mortemart  l'.oibsc  (de),  lll,  106. 

2  2  5. 

Manières  (de),  I,  3iS.  39C  ;  II, 

U>. 
Mortillon  (de),  1.  5n). 
Morv.in  (l'orct  de),  lll,  3o<). 
Morv'de).  III,   11 
Moskovra  ^>ey,  prince  de  la),  III, 

Mosnr  Me).  1.5 18. 

Mostolac,  I.  5:i. 

Motet,  lll,  î5:. 

Motbe  (l)uinout  delà),  I,  572. 

Motlic-bevM>nv  ,.le  la),  1,568. 

Motlieux  Je),  1,53. 

Motlicux  (de),  II,  i4r. 

(*)  Voir  aussi  Rocuectiouart, 


500 

MOU 
Motte     <Ic  la),  I,  49.    t3x.    179. 

55t.  555;  11,   itio 
Motte(I>csroliucs  delà).  111,9.56. 
Motte  (du  Bois  Je  l.i  ,1,  4^5. 584; 

11,    Il5.  iSti;   III,  127. 

Motte  (du  Bois  delà),  I,  435. 
Motte  (l)uraud  de  In),  II,  2S3. 
Motte   dlslé  delà),  II,  270. 
Motte   Hoirie  de  la),  III,  3o8. 
Motte  (Morcl  de  la),  I,  180. 
Motte    (l'aultre  de  la),    111,    82. 

3i6. 
Motte  (Piolent  de  la),  I,  440. 
Motte  Be.zat(Cambefort  de  la), II, 

4  i» 
Motte-Cliabaime  (de  la),  I,  i3g. 
Mottc-Crout((Iela),Il,  28;.  _ 
Motte-Lnpeirouse  (delà),  1,65 1. 
Motte-Marsé    (de  la),  1,  49.   60. 

181. 
Motte-Piquet  (la),  II,  168.  438. 

441. 
Motte  (Turpin  du),  II,  490. 
Mouelianl  (Billard  de),  I,"  3go. 
Moucbin  (le  Sart  de),  III,  17S. 
Mouchy  (de),  I,  3s8.  422;  II,  89. 

100;  III,  i  10. 
Mougin,  III,  206. 
Moulin  (du),  I,  i3i. 


TABLE  ALPIIARÉ TIQUE. 

MUI 

Moulin  (Favier  du),  I,    ;3o. 
Moulincaux  (de),  I,  r5S. 
Moulinet  (Fredy  du  ,  H,   r35. 
Moulins,  I,  3Sq. 
Mounier,  III, 3o8. 
Moineau,  I II,  257. 
Mouren,  III,  260. 
Mourgon  (de),  I,  56ç). 
Mourut  (Monin  de),  I,  577. 
Mousiu-iicrnccourt(de),  111,270. 
Moussac,  II,  127. 
Moussayc  (delà),  I,  182. 
Moussouleus  (de),  I,  420. 
Moustier  (de),  I,  610;  111,  275. 
Moustiers  (de),  II,  371. 
Moustière  (de  la),  I,  480. 
Moutis  (des),  I,  63o. 
Mouton-Duvernet,  III,  r;g. 
Mouxy  (Durieux  de>,  III,  25g. 
Mouv(de),  I,  036;  III,  257. 
Moy  (de),  II,  164. 
Moycneourt  (de),  I,  572. 
Movenneville  (de),  I,  538. 
Moy  ne  (le),  II,  3  24. 
Movria  (de),  II,  56.  3oo.  3rr. 
Moyrin-Chàtillon  (de),  II,  266. 
Moyssct(de),  I,  182. 
Mueg.IlI,  257. 
Muin  ^du  Luart  du),  I,  448. 


MYR 
Muin  (du),  II,  10-.  r\r, 
Muller,  I,  3t7.  4o3.5-,', 
Muu  (de),  III,  27S. 
Mun   (  de    Sarlabous    de'       m 

437.  •    " 

Muuck(de),III,  i-S. 
Muuez,  I,  5:8. 
Murât  (de),  T,  178.320    ;-,,    ■ 

11,  373;  III,  200. 
Muratel  (de  Champoulics  d,  '    j| 

324. 
Mure  (de  la),  I,  56g. 
Muret  (de),  I,  258. 
Muret  (l'Écuver  de),  I,  1-9 
Murey(de),  l",  435. 
Muriiïais  (de),  I,    488.   6io-  III 

76. 
Mussnn,  I,  40g. 
Musset(de),!,  3r-;II,265. 
Mussuillao  (de  ,  I,  3ai. 
Mustel  (de),  I,  4-0. 
Mutry  (de),  I,  572. 
Muy(du),  I,  586. 
Muzanebère  (la  ,  I,  592, 
Muzino  (de),  II,  i58. 
Muzy,  I,  410. 
Myou  (d'Agay  dc),I,  3 19. 
Myre  (de  la),  I,  209. 
Myre-la-Mothe  (de  la),  I,  299. 


NAU 
N'adaillae  (de),    I,   374;  IL  35g; 

III,  80. 
Nadnillan  (de  Nattes  de),  III    4q. 
Nadal  (de),  III,  7. 
Nagle,  I,  069. 
Nain  (le),  I,  484. 
Nairnc,  I,  572. 

Nanelas  (de),  I,  i3a;  III,  210. 
Naneré  (de),  I,  328. 
Naugis  (de),  I,  261. 
Nausouty  (de),  III,  100. 
Nantes  (de),  I,  3yo. 
Nantouillet   (de),    III,    12.    270, 

27g. 
•Narbonne  (de),  1,  i32.  i53.  166, 

ag3.  317.  374.  401.  442.  481. 

582.  620.618.  C53;II,  70  171 

3i2. 379. 400. 442;  m,  42.92. 

110.1.17,118.  126.127.  210. 

214. 
Na<-Tourris,II,   18  ï. 
Nas>.iu-Saarbruk.  (de),  I,  5oo. 
.Nas»au-S,t-geu    (  l>riuec  de)  ,  II  , 

278. 
Satleu.l,  5:4. 

N-i«ie»{di),ii}4I„.475;ni,2i5. 
Nattes  Ville-Comtal  (deï,II|,iS5. 
N*ud..r<-  ^|j  l'irade  de  la),  II, 

17  ', . 
Naudrest,  I,  5jt. 


NEU 
Naugeac,  I,  556. 
Nauît  (le),  I,  392. 
Naux  (de),  I,  552. 
Navarre,  II,  197. 
Navas  (Weyler  de),  III,  180. 
Nayac  (d'Abzac  de).  II,  3Sg. 
Naylies  (de),  111,  204. 
Nazelles  (Hérard  de),  I,  623. 
Nedo  (du),  I,  535. 
Nedouebel  (de),  II,    382  ;    III  , 

3io. 
Neel  (de),  II,  3g:. 
Négrier,  III,  n'i. 
Négrier(do),  II,  435;  111,56.245. 
Kclmm  (Dubois  de),  lit,  2t5. 
Nercy  (de),  III.  462.4(13. 
Nervaux;     d,!,  111,   i-(). 
Ncsle(de  Mailly  de),  1,  5gr. 
Nesmond  (de),  I,  c36.2g.3;  H-121, 
Nesmy  (de  Tmgiiv  de),  1,  491. 
Ncsmy  (Tinguy  tic),  I,  517/ 
Nestier(de),  1,(164. 
Ncttaneourt  (de),  II,  40.459.  '(3g; 

III,   184.  214.  242. 
Neuelièze  (de),  111,81).  3o8. 
Xéufbourg(d'u),  11,  249. 
Neuflize  (Godet  de),  I,  46- 
Neuilly  (del.l,  ,65. 
Neuinayer,  111,  2  56. 
Neustcin   (de),  I,  5<H). 


NOC 
Neuville  (de),  I,  49,  5r.  60.  x32. 

626.  629:11,  3r:;  III,  61. 
Neaville(Hydcde),  III,  107.262. 
Neuville  (de  la),  1,  i5J;  11,  \iJ5. 
Neuville-Beauvais  (de),  I,  48. 
Neux,  III,  57. 
Neveu,  I,  2S9. 
Nevois  (Caseau  de),  I     5"6. 
Ney,  III,  26S. 
Nezot,  I,  5r8. 
Niceville,  II.  276.  282. 
Nicolai  (de),  1,'ii8.5Gi;  11,396. 

417:"!.  t-J. 
Niel  (de),  II,  70. 
Niert  I,  i3». 

Nieul  (de).  I,5gi;  II.  n;o.  438. 
NieuiI(de),lII,  54.  120. 
N.ger  (de),  III,  4i5. 
Niquet  (de),  I,  181. 
Nitrav,  I,  3.S9. 

Noaillau  (de),  l,  J92;  III,  oi. 
Noailles  (de),  I,  12-'.  546.  «09;  If. 

101.  23r.  289.  384;   III,  108. 

no.  12S.  i33'. 
Noble  (,1e)  (*),  II,  ".54.  3(5.4. 
Noblesse  (de),  I,  299. 
Noblet  (de),  I,  55o".  ' 
Nocé(Barvillo  de),  1,  469. 
Nocey  (de).  I,  432. 
(*)  Voir  aussi  Lenoblr. 


NOL 
Noé  (de),   I,  4S8.   C09;  II,    126. 

l6S;  III.  201). 

Noël,  III,  207.' 

Nogéré  (de',  III,  17g. 
Noguès-Dassaf,  I,  4'ro. 
Noinville(de),  III,  27... 
Noir  (le),  I,  09. 
Noirou  (de),  1,  54g. 
Noirinout    de),  III,  5t5. 
Noizet,  III,  224.  296. 
Noliros,  II,  12G. 
Nolivos  (de),  I,  637. 
Nollcnt  (de),  I,  :>57. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

KOU 

Nompèrc  (de),  I,  289. 

Nonan  I,  t32. 

Nouant  (de),  I,  49.  60.  2S9;  III, 

1 13. 2t;s. 

Norbcc  (Texier  de),  11,  192. 
Noriôn,  I,  1 32. 
Noriou(de),  [[[,486.487. 
Normand    Beau  mou  tic),  II,  127. 
Normanville,  III,  17S. 
Nossay  (de),  I,  421;  III,  2t3. 
Nort(de),  II,  191. 
|  Novarin,  II,  167-168. 
Nouailles  (de),  If,  120. 


591 


NUX 

Nouainville  (de  ,  III,  4 
Noue  (de),  I,  448.  588, 


M. 


2-b. 


Noue  vdel'F.ffe  de),  111,84. 
Noue  (de  la),  I,  48  r. 
Novion  (de),  I,  289. 
Novan  (de),  II,  162. 
Noyelles(do),  l,  i3g. 
Novers  (de),  I,   1  j2. 
Noziére  (de),   1,  5  jq. 
Nugeut  (de),  I,  288.  3  [7. 
Nuppeuay,  I,4io. 
Nux  (de  .Marsau  de  la),  1,  604. 


ORA. 
O  (d'),  I,  22C.  436. 
Oberlin,  I,  481. 
Obert,  III,  276. 
Obet    II,  377. 
O'Bryen,  I,  260.  38g.  5rq. 
O'Conuell  ,  II,    273  ;    III, 

280. 
O'Connor,  I,  38g. 
O'Dunue,  II,  2*5. 
O'Falvey,  I,  019. 
Offenberg,  I,  5ig. 
Oger(Chatdlond'),  II,  455. 
O'Heguertv,  I,  38g;  11,  229. 

III,  i7S".3rg. 
Oilliamson  (d'),  I,  429.  527. 

623;    II,    lot.   2S0;    III, 

320. 
Oizelle,  111,256. 
Olivary    .1'),  III,  172. 
Olive  (d'),  I,  179. 
Oliviers  id'),  I,  i65. 
Ollivier-Vieuxchittcl,  II,  14: 
GHonnc^'),  11,444;  III,  27 
O-Mahony,  III,  [54.  270.  2 
0'Meara,"l,556;Il,7J.  445. 

III,  107. 
Oms  (d'),  I,  37+.  422.  496; 

190. 
O'Neilh,  II,  276. 
Oiifroy,  III,  2i  r.  2S-. 
Oppède^de  l'orbia  d",  11,5 
Oradour(d'),  III,  J45. 


ORO 

Oradour  (Dumasu.ideau    d')    (*), 

11,321. 

Oraison  (d'),  1,245.  420;  II,  i3S. 

i()2.  22.3.  233;  III,  43t. 
Orange  ^les  Roches  d'j  ,  I,  1 33. 

17-.    21,3. 
Orbay  .d"),  I,  52 r. 
Orbs  (d'),  I,  520. 
Oreet  (Arr.igouès  d'),  II,  404. 
Ordeliu  («rj.  II,  284. 
Ordonneau,  III,  3i8. 
Ordre  (Duwicqnet  d),  II.  406. 
Orl'euil  (d'),   Ill.go. 
Orgcis(d'),  II,  247. 
Orgmi  (d'),  II,  162. 
Orignae  (deLoisron  d'),  II,  t35. 

164. 
Origny  1<V),  T,  209.  3rg. 
Orival  ;dc  Cernes" d'),  II,  3i3. 
Orléans  (le  duc  d')(**),  l,35.3i  4; 

III,  -5.2-2-2-3.  2-9. 
Orléans  (le  Chevalier  d'),  H.32S. 
Ormessoa  (d"),  III,  42. 
Ormov  (ù'>,  I,  .78. 
Oruaisou  (d'),  [,25S. 
Oruano(d-),  I,  481;  II,  4ii;  III, 

3 19. 
Ornant  (d'),  111,267. 
O'Rourkc,  l,  G35. 

(')     Voir     aussi      Duinasuadau     el 
Cou-tm. 

[**)  Voir  aussi  Chartres  (duc  de). 


OZO 

Orsanne  (d'),    II,  60.   21S.  411; 

III,  227. 
Orsnv  (d'),  III,  ro3.  275. 
Orsm(d'),  II,27r. 
Ortaus  id'),  III,  272. 
Ortenstein  (île  Travers  d*',  I,  i7<). 
Ortie-l'elitficl(L'),  11,  [46. 
Ortières  (Gravier  d'),  II,  (72. 
Oitigucs  ld'))  11,  i(18. 
Ortoniaii  (d'j,  III,  49g. 
Orvault  (Dupe  d'),  11,"  2-0. 
Orves  (.1'),  II,   127.   1S4.' 
Orvilliers  (d),  U,   I(,S.  i33.  149. 

162.  4<>4-4"5.  44 1. 
OM.iaue,  II,  1,6. 
O-rnoud  (dÔ,  l,     129.     179.    3l5. 

5 19;  II,    ii5.    cij6.  236.   3y3. 

407;   III,  a5o    27Î. 
O'inonc  (de  T),  I,  258. 
Oisun  [d'),  I,    Ji-;  H,  362. 
Oi.ibarat/.  (d'),  II,  228. 
OToole,  II.  21; [. 
Oudart,  [,  4x0. 
Oudinot  C),lll,  10S.   >tr>. 
Ouexant  (Heusaf  d'),  II,  16-. 
Our.-lies  (d'),  I,  ;32.   ',48. 
Oussicrcs  (d'),  III,  260. 
Ouvrier  (d'),  II,  6. 
Ovsc(d),  II,  3og. 

Ozé    (d"),    I,   C.25. 

Ozouville  tde  l'arcy   d'),  11.  toi. 
(*j  Voir  aussi   de  Heggio. 


PAG 

Pabot-Chatelard,  ll[,  257. 
Pac  (du).  I,  227. 
Pageot,  III,  104.  5i8. 
Pagcrie  (delà),  1,426;  H,  2,8. 
Pagerie  (Tascherde  la),  II,   256. 
III,   (01.  547. 


PA| 

PAL 

Pages  (de),  II,  256. 

Pajol,  III,  ior. 

Pailletcrie   (I)avv  de  la 

.  I,  425; 

Palièrcs  (Ilobecq  de^ 

II, 

II,  5-. 

Palis  (de),  III.  ,25. 

Paillot,  II.  446. 

Palize(IIIancliardde) 

,  III 

Paillou.III,  S-. 

Pallammv  (de     1,  5',i 

1. 

Pairiaguc  (Darudes  de), 

I,  478. 

Pallas(dc),  ï   182. 

502 

PAS 

Palliers,  I,  i  Ï2. 

Pallu    le  Chantre  de  la),  I,  :')55. 

Pallve   .1»),  I,  492. 

Pallû-Duparc,  111,02.  178. 

l'.i!ci.a,  I,4o3. 

Palmadc  (de),  1,  53;. 

Palu  (Maud.da  de  la;,  II,  34 1. 

Palys  l<\>-)',  lï,  61.  24;;  III,  3o, 

4-..  i5  •. 
Panai  (de),  II,  436. 
Panav  (de),  I,  3;r. 
Paudïn  (de),  I,fio5. 
Pangc(de),  III,  92. 
PanUsc,  III,  a5'5. 
Panim-  (de  ,  l.  40i-  6lî. 
Pannat(de  ,  II,   147. 
Pauuetié,  11,  12;. 
Pauiictier,  I,  .12.  2<j3. 
Panuier(dc),  I,  53;. 
Pauouse  (de  la),  II,  19;  111,   169 

112.  2»  5. 
Papin  (de),  l.  535;  III,  21S. 
Papotu rrc  vde  IT.euycr  de    la),   I 

46  i. 
Paraître  (de),  1.  29;;  II,  (5o. 
Parade  (de),  I,  2S8. 
Paradis  (de),  I,  489. 
Parav  (Wissel  de),  I,  5q6. 
Parc"( du),  1,552;  III,  16.  65. 
Pané,  I,  5;i. 
Pareevaux   (de),  I,  291.   320;  II 

14;.  326. 
r.irchai>i>e, I,  3r5.  356. 
Pardailliin  (de),  I,  6o3. 
Pardieu  ;de),  111,82. 
Parct,  I,  i3?.. 
Parf'ouru   de),I,5;3;  H,  7;.  383; 

III,  18',. 
Pargade  (de),  I,  i32. 
Parlât  (du  Rocher  de),  II,  446. 
Parisot,  I,  5;6,  5;8. 
Paflan(dc),  I,  1S2. 
Parlaut  (de),  I,  i65. 
Parmentier,  III,  178. 
P.iruav(de),  1,   3  19. 
Parus  (de),  Eli.  i;3. 
Paroy  (le   Gentil  dc\  I,  565;  II, 

328.  3;<>.  3S3. 
Patscval-De«cIièncs,lII,3or. 
Parsevaux  (de),   11.  12; 

Part  (Sautercau  du),  III,  295. 

Partouneaux,  111,  lor,  2;5.  320. 

Pirvillicrs  (de)',  1   446. 

Pi*  du),  I,  (3a. 

Pascal,  I,  2S9;  H,  9.5î. 

P««alic-Marrignac(dela),l,56o. 

Pascalis,  I,  55a. 

Pwqmêr,  Ul,  260.  3o6. 

Pasquier  (de\  I,  540.  5-6.   5gG; 
",  338;  m,  <,3. 

P*^»Se(DcmaZières  du),  11,195. 

Pawplanc   ^ayuauld   de),   Ul, 

Payeur,  t.^S-i 
P4*t*T,  lit,  260. 
.  Pirfuuinay.l,  55r. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

PI.R 
Patliy  (tic),  II,  198. 
Paty,  I,  409;   111,  3 10. 
Paty(du),  11,475. 
Paulct,  1,  IJ2. 

Paumelière  (de  la),  III,  25S. 
Pauze  (de  la),  I,  314. 
Pavant  (Je),  1,  523. 
Pavillou  (du),  II,   np;  III,  522. 
Pavillon  (Ducheyron  du),  111,  522. 
Pavy,  Ul,  178. 
Payan,  I,  289. 
Payen  (de).  I,  55r. 
Pavct,  11,345. 
Peaudièrc  (de  la),  1,  53. 
Pèbre,  I,5;2. 
Fceault(de),  II,  3;;. 
Pechery,  I,  480. 
Pccosme    (de   la   Borde    de),    II, 

299- 
Peironsc(dela),  111,  463. 
Pelet.l,  46;. 

Pëlissier,  III,  25;.  3o5.  3og.  4j2. 
Pëlissier  (de),  Ul,  2;o. 
Pélissou  (de),  I,  5i<>. 
Pellan(de),  III,  276.  4S3. 
Pellegrin ,  11,  192. 
Pelleport,  III,  iU.  170.  319. 
Pelleport  (de),  I,   l32.   297.486. 

632. 
Pelletan,  III, 420. 
Pelletier  (dr),  I,  56i.  582  ;  111,35 
Pelletier  (le),  11,  466. 
Pelletier  (de  Meckcnhcira  le),  I 

42;  (*)• 
Pclley  (l'icvillc  le),  II,  201. 
Pellion,  III,  25l. 
Pellissier,  1,  i'ôi. 
Pclouze  (de  la),  I,  595;  II,  245. 
Penautier  (de),  I,  281). 
Pêne  (de),  I,  iSr. 
Peul.oët  (île),  1,617;  III,  5oo. 
Pcuhouct  (du  Rocher  de),  II,3S4 
Peuicaud,  1,  5;6 . 
Penne  (Durand  de  la),  II,  418. 
Pennes-Pcrruys  (de),  II,  108. 
Pcuuet,  I,  060. 
Penqueleu  (Criaut  de),  I,  524. 
Peusy,  I,  IJ2. 
Pcnthièvre  (duc  de),  I,  3t4;  II 

112. 
Peraçallo,  Ul,  54  1-542. 
Pcrairie  (du  Mas  de  la),  1,555. 
Pcrcenat  (de),  I,  5i5. 
Perceval,  I,  3yi. 
Pereliain,  III,  259. 
Perches  (du  Huis' des),  I,  12S. 
Pe'rcy,  I,  i>5h. 
Percy(dc),  III,  47. 
Pérès,   III,  23;. 
Pères 'du),  11,3 16.^ 
Pereuse    de  ,  I,  3i5. 
Pérez,  I,  4"<>. 

Pé.icr,  I,  435.639;  M,  164. 
Périçuou,  II,  282;   III,  ;3.  271 
272.  279. 


(*)  Voir  : 


Meckcnheiin, 


PF.Y 

Périgny   (de),    I,    356  ;   ||     ,,M 

l86."344;  111,  Hi-    2-|.   ' 
Périgord(de)  (*),  III,  ô'-.  i0j 
Perillau  (de),  II,  iy;. 
Périuc  (Taillevisdela),  11,  .;<,>,. 
Pcrraangle   (de    Chouly   de;.    II. 

2G;  111,  197.   5i8 
Peruaut  (Duplessis  de),  I,  564. 
Pernou  (de\     I,  497- 
Perolles  (de),  I,  53;. 
Pérouuet  (de),  111,  i3.  216. 
Pérot,  I,  298. 
Pérouse  (de  la),  I,   428.   612;  II, 

41. 
Pérouse  (Galaup  de  la),  H,  2.)  i. 
Pérouse  (de  Rochon  de  la  Moite 

delà),  III,  455  456.  348. 
Péronze(dc  la),  [,6So. 
Perrault  (de),  II,  3a8. 
l'erré  (du),  I,  178. 
Pcrredon,  I,  389. 
Perreuse  (de),  III,  89. 
Perricr  (du),  1,  22',.  319. 
Perrier-Villers(de),  l,55o. 
Perrière  (delà),  1,  179.  5:"..".. 
Pcrrigny   (cÙAilleboust  de),    II, 

i33. 
Pcrrin,  III,  3o6. 
Perrin  (de),  I,  5;4. 
Perrin-Sollicrs,  111,  25l. 
Perrinet  (de),  I,  139. 
Pcrrou,  III,  236. 
Perrot.  III,  93-94. 
Perroux   (duj,  I,  566. 
Perrussv  (de),  11,  (Ç)C. 
Persains",  1,  4O7. 
Persau  (de),  I,  443;  Ul,  ;6.  l34- 
Persant  (de),  I,  42t. 
Perthuis  (de),  111.  60. 
Pérussis  (de),  I,  53.  3  16. 
Pestalozzi  (de),  II,  38;. 
Pestels  (de),  1,  429. 
Petel-Deseallier,   1,    \<\H. 
Pethieuville  (de),  I,  5(8. 
Petiet,  III,   IJ2.  222.  2y3.    3o3. 

3o9. 
Pctin,  III,  259. 
Petit,  l,55o;   II,  220;  III,    256. 

258. 
Petit-Bois,  I,  408. 
Petit-Rois  (Poisson  du),  I,  58a. 
Petit-Thouars  (du),  I,  289.   44;- 
483.  4g5.    595.    607.    64 1;   II, 
3;-3S.  4;4-  5«0;  III,  169.  243. 
262-263. 
Petite-Ville  (Gouliier  de),  II,  23;; 

MI.334.33S-389. 
Peudemar  (de  Gjineiras  de)("), 

III,  509. 
Pevlé,  1,  552. 
Peyra  (de),  1,5; 3. 
Pcyranioiit(l)ulliery  de),  III,  iS;. 
Pevrat  (de),  I,  180.  42;. 
Pcyrat  (Grellet  du),  III,  122.352. 

(*)  Voir  aussi  Tallryrand. 
(*•)  Voir  aussi  Ue  Couieirgs. 


PIN 
Pcyrand  (du  Fay  de),  I,  180. 
Peyrault    (Chambouas    de),    H  , 
223. 

Peyre  (de),  I,  J(">3. 

Pcyriague  (Darodes  de),HI,  191. 

35o. 
Peyrolles  (de),  II.  17S. 
Peyronuel,  III,  260. 
Pevroucucq    (de),     1J,   427;    III, 

2i3. 
Peyniuse  (la  Salle  delà),  I,  5~4. 
Peyrouse   (Ilochou   de   la),    111, 

456. 
Peyrouse  (Yallier  de  la),  II,  2G3. 
Peysac(dc),  I,  298. 
Pezay  (de),  I,  628. 
Pezé  (Courtarvel  de).   I,  3oi. 
Pezet  (d'Olivier  de),  111,  291. 
Phelippe  (de),  I,  320. 
Pliilibaucoart  (de),  III,  5i. 
Philippe,  1,  178.  ' 
Philippon,  111,  25;. 
Philipeaux,  I,  ij2. 
Pliilipe.s,  I,   i3a, 
Piard(de  Lancrau  de\  III,  1S8. 
Pieard,  III,  267. 
Piclioiii,  I,  4  10. 
Picouerie  (Ilui^eaud   de    la),   III, 

125. 

Picouerie   (Bugeaud  de  la),  III, 

25.  107. 
Picot,  II,  t73;  III,  3i.  257. 
Piégon,  II,  27. 
Picnne,  III,  256. 
Pierlot,  III,  25S. 
Pierre,  I,  447. 
Pierre  (de),  [,  494. 
Pierre  (delà),  1,'ôr;  II,  345. 
Picrrc-bufiiére  (de),  II,  77.' 
Pierre,  III,  257. 
Pierrefcu  (de),  I,  3 16. 
Pierreux  (de).  l,6'o6;  11,  2j4.353. 
Pierrtvert,  II,  32.S. 
Ptffons  (de),  [,  483.  022. 
Pii^natclli   (de   Fuentès    de),    If, 

'448. 
Pîgny(dc),  I,  439. 
Plis  (de),   II,  2.43. 
Pilau    (d'Haudoire    d'AigrevilIe 

du  ) .   III,  4  19-420. 
Pille  (.lu).  1,56-. 
Pilles  (de),  I.  iïS;  II,   112.  396. 
Pillicli<.dy-l!..vois  «de),  III,  281. 
Pilon-Darqucboucille,  1,  52t. 
Pimodan  (de),  111,  44.  63.  211. 
Pimont  (de).,  I,  570. 
Piuaud,  I,  40J. 
Kdov  (do),  I,  43g. 
Pincou  (.le  la  Porte  de),  III,  263. 
Pin.ir.iy  (de),  III,  4y. 
Pindrc",  1,  60 '. 
Pineau,  II,  270. 
Pineda,  1 1,  42  4. 
Pingre  (de).  1,  5-2. 
Pinguyoa  (de),  I,  43a. 
Pins  (de),  I,  286.   355.  528;  III, 

lyj. 

III. 


TABLE  ALPIlABftTrnUE. 

POT 
Pins  (du),  II,  146. 
Pinsum  (de),  I,  555. 
Pmsun  (de),  U.  463. 
Pioger  (dej,  I,  076;  III,    12.  42. 

6j.  220. 
Pire  (de),  lU.  235. 
Pistre  (de),  I,  535. 
Pi-sv,  I,  i65. 
Pivot,  [,  39I. 
Pizieux,  I,  4°9- 
Place  (de  la),  I,  56S. 
Plaisance  (de),  III,  ior. 
l'iaiuval  (de),  I,  291 . 
Plaiuval  (la  Croix  de),    II,    292, 

449- 

Plaiuval  (Lefel.vre  de),  II,  472. 
Planard  (de),  III,   11-. 
Planard  (de),    III,   117. 
Planasse  (Cailly  de  la),  I,  485. 
Planey  (I.emoiue  de),  I,  5j7. 
Pl.iue'fde  la),  I,  426;  II,  49',. 
Planque,  I,  5f.  60. 
Planque  (de  la),  T,  180. 
Planta  (de),  I,  258;lï,485. 
Plantade  (de),  I,  572;   II,  507. 
Planté,  II,  25t. 
Plauticr  (de),  I,  289. 
Plas  (de),  I,  32i;  II,  161.  2-3. 
Plas  (de  Robinet  de),    HT,  '346- 

347. 
Plazanet,  III,  219. 
Pleiue-Selve  (MaVquercl  de),  III. 

12  r.  146.   264. 
Pleix  (du),  I,  280. 
Plesuove  (de  la);  I,  635. 
Plessis(du),I,  i3a.  i65.  554;  H 

3i5;  111,2-... 
PIcssis  (le  Goux  du),  I,  637;II, 

43S;  111,  47. 
Plessis  (Moreau  du),  T,  42S. 
Plessis  (de  Walles  du),  1.  549. 
Plosis  (Vigoureux  du).   III,  280, 
Plessis-Botberel  (du),  II,  i63. 
Plessis-Grencdan  (du)  ,  II,   38g, 

421);  lit,  5607. 
Plessis-Parscau  (du),  II,   189;  HT. 

1-2.276. 
PleuIau(IeGonidecdn),TlI,  125. 
Plcurre  (de),  I,  635;  II,  82.  456: 

III,  8.' 
Ploère,  II,   127. 
Plocuc(dc),  1,'j20. 
Plomb,  III,  -5-. 
Plunckett  (de),  I,  519;  III,  89. 
Pluvette,  I,  5-  \. 
Pocha rd  (de),  ill,  5r. 
Podeuas  (de),  II,397. 
Poet  (du),  I,  317. 
P.. -niât   (de    Bouucvie    de),    lllj 

507. 
Pnictiers  (de),  I,    l32. 
Poiçnat  (de),  III,  5oS. 
Poiilv  (Grillut  de),  I,  521. 
Poinrot,  III,  25 1. 
Poiuéy  (T.oinvilliers  <le\  II,  128. 
Pointis  (de),  I,  53.  iv>6.    ' 
Poinségur  (dé),  I,  166. 


593 

PON 
Poinsot,  T,  4q4 . 
Poirot,  II,  346. 
Poix  (de  Marécrctix  de).  I,  5lS- 

III,  79- 
Polastron(de),  1,  40.42.  5o.  2c»3; 

Ht,  64. 
Polcbet.  I,  40S. 
Polignac  (de),  I,  534;  II,  1.  n3. 

142.  357.  390;  111,42.  63.  65. 

106.  i.',o. 
Polignac   (Dorlau    de),    II,   485; 

111,91. 
Poliniac  (de),  I,  644. 
Pollereski,  1,54-. 
Pollct,  I,  i32.  556. 
Pollicr(de),  II,  340. 
Pouiairols  (de  Gramont  de),  III, 

19t. 
Pomarède(dc    la),    I,    3 16.    555; 

III,  25G. 
Pomarèdc    (de   Castelbajac    de), 

I1I,4<>5. 
Pomarède  (la  Jonquière  de  la),  II, 

12.7. 
Pumclic  (delà),  I,  5^3. 
Pommera yc  (de  la),  I,  245.  261. 

Pommercau,  T.  555. 
Pominercu  (.!<•),  1,  2.)-. 
Po.mnerov  (Potier  de),  III,  262 
Pompière.s  iLabbev  de),    11,468: 

111,53.57, 
Pomponne   (de),  I,  47. 
Pouce  (delà),   III,  4S. 55. 
Ponebalou  (.le),  III,  ?55. 
Pon/illv  (Péiin  de).  III.  257. 
Poulcvoye  (de;,  III,  262. 
Pons  (de),  I,  402.  426.  479.  5i5. 

535.   ogS.   I!a5.  63 r;    lï,   127. 

2  Î2;  III,  12.  43.  66.  -t).  12". 

184. 
Ponsard.   111,262. 
Ponson(de),III,  36.).  070. 
Pont  (du),  1.   t32. 
Pontac  (de),  I.  226;  III,  12'j. 
PontacqBcuutirant,  I.  1J9. 
Pout.i^uae    (Iiouloc   de)    (*      III 

418. 
Pontalba  (Delfau  de),  II,  176. 
Pontavice  'du],  II,   n,-. 
Poiitbrian.l(.le),  I,    1J2.  ]q-, 
Poutbriant(Fotuaudde),l*[,'  36t. 
Poutcharçau     des   Heures  de),  IL 

i3t. 
Ponteliarost  (de"),  I,  5-6. 
Pontebarra  ,de\   III,   >5r. 
Pontehartrain  (de'.   I,  Jt5. 
Pont-l)ani;lccqucv'ille     (du),     I, 

Poîifdc-Vcz  (de,  U,  146. 
Pouteeoul.mt    ,de,    1,     ?yS.  63-; 

H.  438. 
Pontcnay     Bastard   de),  »,   129. 

132.  467. 

Poutcbuti  ^Moruay  de),  I,  1 3t. 
(*}  Voir  aussi  Bouloc. 

33 


POU 
Pontevès  Me)  (*),  I,  182.  299,  II, 

ItO.  22',.  2~'i.   \<0. 

PontcvK-s-Gieu    de),  II,  3ag. 

i'..nt, s  ,!<■•.  1,  53. 

Pouljaniu  (de),  I.  55i. 

Pont-l'Abbé  (de;,  II,  3n;  III5  7. 

PontWoxe  (Louvart  de),  111,225. 

Pontlo    d*c  .  1.  321. 

Pontitiartin  de),  II,  200;  III, 5i4. 

P.-urax    ,1c),  lt,3ao: 

Popiucmirt  (de),  I,  467. 

Poral  (du),  M,  4/7- 

Porniartin,  II ,  16S. 

Pornet,  II,  126. 

Portails,  I,  224. 

Pnrulès,  111,25;. 

Portâtes  (de,  l,  3i5. 

i»..rt.-.  III.  256. 

Porte  (de  la),   I,    53.    3-3.    3"4. 

3;5.  3Sr|.  401;   II,    2Ô5.    261. 

4>>i;  III.  tSfi. 
Porte-au-Luirp  Me  lai,  i.  5n». 
Porte  aux-Loups   delà),  llf,  i5S. 

3SK. 
P,.rteb..rré   III.  5\-. 
Porte-Yesius  (de    la  ,  I,   53:   II, 

18-;  111,6. 
Porter,  II,  .;t. 
Portes  (de),  II,  40. 
Portes    Durât  des),  III,  5or. 
Portets,  I,  553. 

Portzaroparc  Vrvov  de),  II,  462. 
Por/.ir  (Rode'llee  du),  II,  240. 
Pnsscl  (de),  II,  272. 
Possesse  (llaudoz  de),  III,  55. 
Possoiîièrc    (l'iomain     de    Saint- 

Uenédci,  III,  54. 
Poterie  :>le  l.i  .  I,  55o;  II,  5g.  3ot. 

>8 ',.  455.  4S7. 
Potlicric  vde  la),  I,  23();  II,    i54; 

III,  3i,,. 
Potier,  III,  n5.  154. 
Potier  Me'.  III,  211. 
Poudras  (de),  I,  227. 
Pniic.clièrc  (la),   I.  i32. 
Pouillx  ,de),  I,  4or.  099;  11,65. 

35»,  \i\\;  III,    up.'aotf.  221. 
Poujade(dela'),  l.';7-5. 
Poujade(dc  Maldeula),  III,  3  1. 
Poujoulat.  11,409. 
Poùlcung,   II.   lit. 
Poulet,  III.  260. 
Poulhariez  (de),  II.  90,  436. 
Pou!1»i(.uet  (du),  111/189.481. 

(*)  Voir  aussi  Pont-de-Vez» 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

PRO 
Poumier,  I,  4  to. 
Ponrailly,  lll,  250. 
Ponssy  (de    Bruuville  de),    III. 

88. 
Poutier  (de),  III,  25a. 
Pouvourville  (de),  I,  467. 
Power,  I,389. 

Poype-Vertrienx  (la),  II.  171. 
Pracuntal  (de),  1,  i3a.  5"5. 
Prade(de  la),  III,  217. 
Pradel(de),  I,  654;  H,  23;.  487. 
Pradel  (Durien  de),  II,  4oo. 
Prades  (Pages  de  la),  III,  179. 
Prades  (Vigicr  de),  II,  .',  tri. 
Pradines  (Daureillann  àc\  I,  488. 
Pn.ele  (  Duverue  de  ,  lll,  2  17. 
Praille-Cbabert  (de),  lll,  256. 
Prasliu  (de  Pons  de),  Il  1,28. 
Prat  (du),  I,  29S.  3t6.    428;   III, 

49. 
Pravier  (Deschainps  de),  I,   596; 

II,  235. 

Préaux  (de),  1,  298   535. 
Prébaron  (Furet  «le  ,  III,  ■ySG. 
Prébois  (de),  I,  .155. 
Précorbin  (de),  I,  ',40. 
Préey   (de),    II,    3io;    lll,   270. 

2-9. 
Prédelvs  (de),  III,  200. 
Préfosse  (de),  I,  281). 
Preissac(de),  II.  4<>8. 
Prendeii;ues    (Latapie    de),     III, 

11S. 
Prerond  1  Rouxel  de),  II,   167. 
Préserville  (de  la  Salle  de), lll,  172. 
Presle  (de),  l.  tiS;    II,  245. 
Presle  (Jaequinot  de),  lll,  287. 
Presles  (dej,  I,  297. 
Preusrnaud,  III.  25(>. 
Preuil  (Roussel  du),  Iî,  i3t. 
Préval,  lll,  10t. 
Prevalave  (de  la),    II,    128.    i53. 

i5:.  325.  43S. 
Préville  Me),    l.  3lS.  321.   535. 
Preyssae  (de),  l,  2fir.  5r4. 
Pric'é  (Dumontier  de),  1,  53S. 
Primerai  (de),  I,  355. 
Priueé(de),  1,  [78. 
Privât  (de),   11,  461. 
Protb,  III,  ï(io. 
Provence  (Monsieur,  comte  de), 

III,  8. 

Proveucv   (Damoiseau    de),    II, 
49i  if). 

(*)  Voir  aussi  Damoiseau. 


PUY 

Provisy  (île),  I,  5ot. 

Priidhoniine,  I,  578. 

Prugue  (de).  II,  3o.  2S7. 

Prulev,  I,  403. 

Prunarède  (delà),    I,    412.    44»). 

571.  649;  II,  75.75. 
Prunier  (de),  I,  289. 
Prysie  (de),  11,436'. 
Publy  (de),  I,  470. 
Pucli  (de),  1,  535. 
Puch  (du),  I,  465;  II,  288.  292. 

334;  lll,  17. 

Pucllois,   IH,  232. 

Puccuedrnn  (Buos  de1,  III,  25<>. 
Puginier   (Ferrand   de),  lll,  1811. 
Puibusquc,  I,  3go. 
Puiredon  (de  Ia'Morelic  de),  III, 

i93. 
Puisa ve   (de),  II,   462.  4SS;  [II, 

55.' 
Puisaloux  (de),  I,  289. 
Puis-Moudragon  (du),  I,  i32. 
Puismoriu  (de),  l,    470. 
Puissergtner    (de    Dermond  de.. 

II,   i9. 
Puisvert  (de^,  III,  t.7.  27»). 
Pujade  (de  la),  I,  5»JG. 
Pujey  (de),  I,  5(io. 
Pujo'l(de),    1,   182.  3ig.  469;    11, 

62.  ioj;  111,271.  280. 
Push(de),  I,  5fio. 
Pusii;nan(de),  ll,3or. 
Pusigneu  (de  Bofilu  dWrgenson  1. 

I,'f)38. 
Pusy  (Bureaux  de),  II,  4Sr.  493. 
Puybemeau  (de),  I,  629. 
Puydorat,  II,  127. 
Puygtiyou,  l,  i3a.  293. 
Puylo'ù  (.Sinéty  de),  'llf,  3?.6(\). 
Puymaigre  (de),  I,  020. 
Puyinoliuier  (de  Doubecde^,  ÏIî, 

35o. 
Puymormand (de),  I.  ',3a. 
Puvmègre(de),  I,  -tir. 
Pu'vredou  (de  la  Morélie  de)  (**), 

II,  22.3. 

Puyrobert  (de),  I,  180. 
Puységur  (de),  I,  112.   r8-.  382. 

637;  II,  295.   367.  40S.    ;î.|. 

440;  III,  94.   117.   127.   i3i>. 

242. 
Puy vallée   (de   Bengy    de),   III, 

192. 

(•)  Voir  aussi  de  Sinéty. 

(**)  Voir  aussi  Puiredon   et  la  Mo- 
rélie. 


QUE 
QiuJt  (de),  I.  208.  433. 
Qi.atrebarbcs  (de),  lll,  12S.  191. 
Qu.len(dc),  I,    ii5;II,  171;  lll, 
'"'•   79-  ^IM.  ^22. 


QUE 

Onélen-Duplc-MN,  III.  39L 
Quélcn-Kerohaut    de),  lll,  3q.3. 
Quémy  (Maquerel  de),  11,  35'.!. 
Qucutm  (8e),  I.  291.091. 


QUE 

Qucrangal  (de),  11,376. 
Qucrebaus,  11,327. 
Quertanguy,  II,  177. 

Quesuay  (de),  lll, Vo. 


QUE 
Quesnay  (du),  III,  49. 
Quesne'du    *),  II,   i3j.l36.328; 

III,275. 
Quesnel  (du),  I,  i5g. 

(*)  Voir  aussi  Duquesne. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

QUI 

Queuille  (de  la),  I,  602. 
Queux  -  Saint  -  Hilaire   (de),   II, 

i56. 
Quigny  (Guyon  de\  II,  373. 
Quillien  ;du  Merdy  de),  III,  5ao. 
Quintarnon  (de),  1,44°. 


595 


QUI 

Quincy  (Pibon  de),  III,  22.5. 
Quingo  (Fcrron  du),  II,  492. 
Quinsou,  I,  ijo.  jti5. 
Quinson  (de  Mine  de),  IF,  340. 
Quiosonas  (de),  III,  178,  276. 
Quiqueran  (de),  I,  299. 


RAS 
Rabel,I,  440. 

Rablière  (de  la),  I,  293. 
Rablière  (de  liruc  de   la) ,  I,   40. 

41. 
Rabodanges  sdeN,   I,  503. 
Rabou,  III,  g5. 
Rabusson,  III,  257. 
Rabulin  (de),  I,  a3<). 
Raby,  111,2.57. 
Racine,  III,   42t. 
Radelet,  I,  53S. 
Radcpont    de  ,  I,  448. 
Rafin(dc),  I,  606. 
Raffinière  (Rivaud  de   la),  III, 

27a. 
Raget  (du),  I,  653;  III,  59. 
Raguet-Brancion(*),  III,  77.  r.56. 

294. 
Raguse  (Marmont,  duc  de),  III, 

73.  272.  2.-9. 
Rahou,  1,  389. 
Raigeeourt  (de),  III,  216. 
Raigecourt-Gouruay  (de),  III, i3r. 
Raimondis  (de  ,  11,  14J.  164.34  t. 
Raimoudis-Caunaux  (de),  II,  177; 

III,  ilK). 

Raiscux    (de  la  Croise  de),   III, 

4o3  (**). 
Raitrie  (de  la),  I,  53 7. 
Rambert,  I,  574. 
Rambois,  I,  5Ji. 
Rambouigt,  III,  276. 
Ranibures    (.le),  I,    3a  1;  II,    i35. 

160. 
Rambuteain.de),  I,  3:5. 
Ramenoville,  1,  5\S. 
Ramsault  (.le  ,  I,  440. 
Raucey  (de\  III,  17». 
Rancliiu  (de),  1,  299.  554. 
Raucogue  (de),  II,'  126.  48J  ;  III, 

92- 
Raoul,  111,256. 
Raousset,  I,  r32;  II,  100. 
Raonsset-Roulbonide),  III, ',3.65. 
Raousset-Tournon,  II,  127. 
Raousset-Seillons,  II,  272. 
Rapp.  III,   toi. 275. 
Rappière (dc\  I.  3&S. 
Rasilly   ;de),  I,  5Si;  111,244. 
Raspony,  111,  256. 

[•)  Voir  aussi  I.iman. 

(*•)  Voir  aussi  de  la  Broisr. 


REF 
Bassay,  I,  i3î. 
Rassent,  I,  ij2. 
Rastiguac   (de),  I,  319.    46S;  II, 

3n:  III,  92.  101.237.  291. 
Ratouin,  I,i32. 
llaucli,   1,  556. 

Raucoiirt  (Ponceliu  de),  111,259. 
Rcdot,Ill,25q. 
Rattky,  1,  432. 

Raucourt  (Savigny  de),  II,  168. 
Raudot,  I,  180. 
Raugravc  (de),  I,  609. 
llauguil  (de),  I,  440. 
Rauncr  (de),  I,  556. 
Haussant,  I,  519. 
Ravel,   I,  56o. 
Raveuel,  II,  2>5. 
Ravcrgue,  11,  128. 
Raviers  (des) ,  III,  4r3-4U. 
Ravignau  (.le  ,  I,  264.   43a. 
Ravilliers(Gouvondc),II,  127  c). 
Ravillo.i.   I,  5-3. 
Ravinel(.le;,lil,  118.  197/  _ 
Ray  (de),  J,  440.  49t.  55o.  55\. 

63-;  II„44o. 
Raymond  (de),  I,  316.372.  555. 

637. 
Raymoudet,  II,  126. 
Raymondis  (Canaux de),  111,46-1. 
Ravnau  (Potier  de),  III,  ]5:. 
Razac  (.le).  II,   l5o. 
Razac  (de  lîcanlicu  do,   II,  114. 
Razaud  kdc).  I,  43;. 
Raziérê(de  ,  III,  17S. 
Real,  II,  127;  III,  5oo. 
Réals-lioscals  (de),  II,  i35. 
Réaumiir(de),  I,  484. 
Rebcl(de),  III,  27  t. 
Reboul  (de),  I,  55r. 
Rcbourgneil  (de),  III,  280. 
Rcbourseau  (Rertbelot   de':,   III. 

Reeiiignevoisin  (dcl,  III,  qa. 
Rccienurt  (Canot  ,1e  ,  I,  56t. 
Reding  >le  .  1.555,  ||,2i5.  3i5: 

III,  1".  ',-. 
Redmond  (de),  II,   257. 
Redmont,  I.  5-',. 
Redon    l'.ugeaud  de  .  III,  125. 
Rediriez  (de\  III,    i-S. 
Refuge  de,  1,47.59.132;  II,  17S. 

(*)   Voir  aussi  de  Gouyou. 


REP 
Regalia,  III,  256. 
Rcgards(des),  l,5o. 
Reghart-QuiDcy,  III,  i58. 
Reggio  (Oudinot,   duc    de),    III, 

73.  270.   271;  (*). 
Régis  (Desplats  de),  II,  4S0. 
Règle  (de  la),  II,  270. 
Regnauldot,  I,  58o. 
Regnault,  1,481. 
Regna.dt  dit  d'Kvrv,  III,  3o2. 
Règne  (de),  1,536." 
Régnier  (de),  I,  46.48.   575. 
Requis,  111,259. 
Reich,  I,  579. 
Reigecourt  (<le\  I,  5--. 
Reignac  (de),  I,  29  !. 
Reille,  III,  101. 
Reiuecke,  I,  5-9. 
Reinier,  11,  i56. 
Reiutcrie  (de  la).  I,  166. 
Rcinty  (liadlardella),  II,  t76. 
Reiset,  III,    112. 
Rcisct(de),  III,  2-5. 
Rclingue  (de  ,  |,  2.,3. 
Remiguy  (de),  I,  4*8. 
Reinoivsenct,  llf,   ',2.5-426. 
Reinville  (Uabiuet  de),  11,  292. 
Renac,  I,  r3a.  293. 

Reuard,   I,  .'|(|5.  5tq. 
Renan,  I.  t'i'çf. 
Renaud,  I,  53-. 
Renaud  (de)  jlf,  2.5-. 
Ren.mdie(dela),  11,238. 
Renan. h.  re  (Isellanger  la), II,  12-. 
Renault,  |1|,   i-q.  9.56.  ' 
Henrpout  (de  Pons   de)   Il    4r3 
Renie  (de  la  ,  I,  28S." 
Reninont  (de),  I,  5  1  -. 
Reimcpont    de),'  I,  {2  ;.  488.  494. 
Rennevillo(de  ,  1,  i3a.  468. 
Uenol  (Fagot  de),  III,  35. 
Reusuii  (de  ,1,  4-0. 
Ken-omut,  1,5-1. 

Repaire  (de),  I.  i5',. 

Repaire  (du),  I,     i33.    539;    II, 

Repaire  (Landais  du),  I,  i3o. 
Repaire  (Prévost  du  ,  II.  36o. 
Repaire    l'ardivet  du),  II,  460. 
Repelliu  (de),I,  55i. 

(•)  Voir  aussi  Oudinot. 

3S. 


50C 

RIC 
Repentigny  (le  Gardent   Je)  {% 

II,   172.  iSJ.  3;6;  ÎH,  172. 
Re<|niston,  11,   1  1-. 
R.sel(de),  I,  5:8. 
Résie  (d'Aubertde),!!!,  177.180. 
Rcsigny,  1,  rJ*. 
Ressigny  («le).  I.  5:8. 

lir- ,....-  (<!.•',   I,  I  iç».  43-2. 
Ririttu  fu'Andigné  de),   III,  190. 

3J2. 

Reste  (.le  Lantivy  du),  II,  492. 
ReslolfdelaBoissièredu),  l,495. 

net/.(.k),  11,  329. 344;  m,  aar. 

Rcumillv,  I,  4^7. 
Réveillé",  III,  223. 
Rcvcl  [de  Broglic  de\  I,  435;  III, 

371-375  (*'). 
Retest  (.lu),  II,  i',2. 
Kevenx    de),  I,  5i3. 
Rcïicrs-Maunv   (de)    (***)  ,  III, 

3.4.  5i2. 
Rcviîly,  (11,  22-. 
Rcwortb-Oinrriaucy,  111,  297. 
l'.iv   de),  I.  5o.  i3*2.  469/481. 
Relnaud,  11,  3.',5. 
Revnier,  III,  ',21. 
Reyuière  (K.crmellec  de  la),   II, 

4'!'. 

Reyniès  (Seguin  de),  III,  5r8. 
Reynuld  (de),  I,  102.  435.  554. 
Rliem,  III,  2.;»(i. 
RhtDfeld  (<lc  Hesse-),  H,  386. 
Rbiieey  (Carausat  de),  II,  467. 
Ri!iaiiiMerre(de),I,  5i8. 
Ribauville  (de),  II,  2. 
Rihère    de),  II,  J2S. 
Riboisure(le  Pays  delà),  111,58. 

200.  3 1 4 . 
Ricard  de),  I,  2S9.  5ôl;  II,  5o. 
Riccé  (de),  I.  320. 
Richard,  1,446;  III,  360. 
Rirl.ardie(deBes!iedela)}n,433. 
Richauinc  (de),  I,  181. 
Kiclicbourg(<le),ï,29S.468.  56o. 
Riehccourt,  11,2.     ^ 
Ricliecourt  (Dagiieau  do\  I,  58o; 

11...6 
Riehccourt  (Gousseliu  de\  1,483- 

484. 
Rirliccourt  (RontT   de),   I,  428: 

Il,-i. 
Richelieu  (de),  I,  Si?. 

r.uiicinoiit,  111, 159.  K)(). 

Ui.liemont  (do).  I.  5~>$.  56o.  5ç)C}. 

625;  11,  449;  III,  80.  9.r.  iii. 

11-.  18S.2G6    2S7. 
Rrehemont  (Dcsbassyns  de).  III, 

US-îi,,.  " 
R«VlKj>anse,  H,4()r. 
Ri. lier  (de),  III,  3S5. 
lU.lierai.i  (de),  I,  ',8. 
Ri.bcry  idr\  I,  56,,;  II,  462. 
Rirouart  [de),  U,  112. 


(••)   V.,;r  ao«i  «l/Broîtlie. 
l"")Voir*««i<leMaui.T. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

ROC 
Ricoussc  (de).  I,  5o. 
Ricoux  (de),  I,  5o;ll,  160. 
Rideauville  (de  Méuidot  de),  H, 

166. 
Ried,  I,  538. 
Riencourt  (de),  I,  2S8.  486.  600. 

033;  II,  4S2;  III,  l58.  3.35.275. 
Piiencoiirt  (de  l'illoloy  de),  I,63<>. 
Ricunier,  I,  5 17. 
Rieux(de),  II,  368. 
Rigale(Dumas  de  la),  I,  53-. 
Rigaudie  (,1e  la),  1,  538. 
Rigaudière(Frogerde  la), II,  160. 

224. 
Rigauville  (de),  I,  47. 
Rigny  (Gauthier  de),  II,  322;  III, 

i55.  202. 
Rigollot(de),  I,   166. 
Rigoulièrc  (Delar.l  de) ,  III,  193. 
Rimberlieu(de),  II,  r36. 
Rimbes,  I,  552. 
R.oms  (d'Albert  de),   I,  5-8;   H, 

188.    3.'t5.  43S';   III,  7. 
Rii[net  (de).  I,  i8r. 
Riqueur  dit  Laine,, III,  04. 
Ris  (le),  1,55',. 
Rison(de),  III,  7. 
Ristori,  II,  366,  IH,47i. 
Uithier,  I,  5"4 

Rival  (du  Serre  du),  III,  igq. 
Rival  (Dusscrre  du),  I,  555. 
Rivais   (de),    111,353.354.  355. 

420. 
Rivais  (du),  I,  .Ï69. 
Rivandles  (de),  I,  40.4  t.  2q3. 
Rivaud,  III,  257. 
Riveric  (de),  1,53"!. 
Rives  (des),  |,  536. 
Rivière  (de),  I,  i5,);  II,  22G;  III, 

7.  32.  170.  18S.  270.  270.  3i8. 

323. 
Rivière  (de  la),  I,  180.  433.582. 
Rivière  (Templier  de  la),  III,  252 
Ri  voire   (de  la),  III,  84. 
Roanc/ (de\  I,  i3q.  434. 
Robeek  (IU.iluio.it  de),  I    128. 
RobeccT(de),  1,443. 
Robert,  III,  no.  960. 
Robert  (de),  I,  166.  1S1.  566;  II, 

346. 
Rid,ien  (de).  T,  355. 
Robillard  ('de),  III,  238'. 
Roliin,  111,227. 
Robiué  (Thftrftn  delà),  11,  2-1. 
Roblct  (Deliotde),  1,  366. 
Robquin,  III,  407. 
Roc  (du),  II,  <)5. 
Roccozel  [de),  I,  432.  435. 
Rochalar(de),  I,  182.  4.4. 
Rochalart  (dc),I,  iLW). 
Rochamheau  (de),  I,  299. 43q..',q6. 

636-637. 638;  11,  n"3'.35i.5o5. 

5o6 
Roche, III,  25:. 
Roche  (de  la),    I,   5r.    227.  53q. 

5Sr;lI,  4oi;III,35. 
Ro.  hc  (de  Vareillcs  de;,  III,  kj3. 


ROC 
Roche  (Dclpj  de  la)  ,  II,  218. 
Roche  (Duchaffaultde  la),  II, 191. 
Rocheidu  Cbilleau  delà) ,11,225. 

36o.' 
Roche-Aymon    (de   la),    I,    401. 

56o;  lf,386,394;  111,  117. ig5. 

216.  3.5o. 
Rocheboune  (de),  1,258.  288. 
l\ochchruue(de),  I,  538;    11,3a; 

III,  267. 
Rocheehuuart  (de)  (*),  I,  422.549. 

652;  II,  23.  125.  144. 173.243. 

407;  III,  129.  3io. 
Ro>diechouart-Ponteville(de),Ill, 

60. 
Rochecot  (de),  I,  J20. 
Rochc-Courbou  (de  la),  1,  3 r 7 . 
Rochedrngou(de),  II,  261;  111,8a. 
Roclic-Euore  (de  la),  I,  520. 
Rochefonteaille  (de  la),  1,  3i5; 

11,42.4;  111,84. 
Roehefort  (de),  I,  5;3. 
lîochefort(Govonde),III,453(**). 
Roehefort  (de  Moulins  de),  11,3-5. 
Rochefoucauld  (delà),  1,117.288. 

3i5.  526.  63S;    II,    309.    Srq; 

III,  59.  187.191.  2  16.. >.5l.273. 

2S0. 
Roehcfoucanlt  (de  la),  III,  3.',. 
Rochefoucault(de  Cousagedeh), 

n,  149.441. 

Roehcfoueault   (du     Puis   Rous- 
seau de  la),  II,  3;5. 
Roche-Fousserie  (de  la) ,  I,  538. 
Rochegude  (de).  H,  270.  436. 
Rochegude  (Barjac  de),  I,  626. 
Rochc-Jaquelein(de  la), 11,22. 141. 

356;  111,  -2.  93. 
Rochejean  [de),  III,  189. 
r.oehe-Ker.mdraoi!    (de    la),    III, 

273. 
Roelic-Lamhert    (de   la),    I,    547. 

565;  II.  409.4lo.4l5. 
Rochc-PEpinais    I..;.  H,  19. 
Rociielonclianip  [la),  I,  i.3j. 
Rocheinore  (de),  |,  420.  638;  II, 

147.   191.  3to;  III.  3 r .  276. 
Rochemur  (Carra  de).  III,  36r. 
Roebeniure(de),  Ill,'a5i. 
Roche-Kégly  (de  la),  I,   4q;;  II, 

472. 
Roche-Ponciès  (de  la),  III,  47. 
Roche-Poii'av     (de    Chasteigncr 

del»),  III,  2i5  (*"). 
Rochc-Saint-Andre   de  la\  II,  iq. 

iiS-riq.    i83.  4o5.    41»;   III, 

34.  irS.  256. 
Roche-Vernay   delà",  II,  179. 
Rocheneuvc  (de  .  I.-5i7. 
Rochepierrc  (d.  ),  I,  2.'.8. 
Roi  hcplatto  (de),  1,  297, 
Rocher  (du),  I,  42J.  629511,268. 

43 1;  III,  i)i. 


(•*)  Voir 


ROQ 
Rocherct  («lu),  I,6ll. 
Rocbcrct-BaJ'.oucourt(cIu))I}6oo. 

Rocheribicr  (l.i),  I,  5tio. 
Roches  (des),  I,  j5-, 
Roehesalcd  (île),  II,  227. 
Rocherolaye  (Home  delà)  (*),II, 

373. 
Rockettc  (de  la),  I,  5;6;II,  rj6; 

III,  4«<i.  499- 
Roelietulon  (de  la),  II,  a5.  5x7. 
Rochon,  III,  457. 
Rocquart,  II,  21^. 
Rode  (delà), 1, 1 53. 
Rodeill.ic  (Terras  de),  II,  4  jo. 
Roffiguac,  II,  274. 
Roger,  I,  4u».  5(i7,  III,  65.  143. 
Rogniat,  m,  319. 
Roguet,  III,  14S. 
Rouan  (de;,  1,    1 1>5.  -l't3. 
Rouan-Chabot  (de),  I,    2S8.  297. 

5i5.  5995111,29.  io5. 10S.  109. 

i53.  281. 
Rohan-Roehefori  (de),  I,  4»i. 
Rois-Dasjiurt,  1,410. 
Roissy  (de),  I,  4J2.  55x;II,  4*6. 
Roland,  III,  46. 
Roll  (de),  III,  25a. 
Rolland, III,  iG;.  22J.224. 
Rolly(dc),I,  4 «9. 
Romance  vJe],  III,  276. 
RomainviHc    de)   I,  4-.  i32.  293. 

5So. 
Romanangcs  'de  Douhct  de),  III, 

35o. 
Romaugin,  III,  257. 
Romans  (de),  III,  119. 
Romas,  I,  555. 
Rome  (de),  I,  56G. 
Romecourt  (de),  I,  555. 
Romefort  (de),  I,  557 . 
Roinefurt    (Descliuinps  de),    III, 

422. 
Romery,  I,  ij2. 
Roaiieu,  I,  621. 
RonnlU  (de),  I,  4'jS. 
Roinphleur,  III,  260. 
Rouclierolles(de),I,  3i5;II,  444; 

III,  3x. 
Routière  (Clément  de  la),  M, i(',<). 
Rond  (de  la),  1^291. 
Rondarcllc  (la),  I,  J90. 
Roudot,  I,  555. 
Rougère  (de  la),  1,  566. 
Ronse  (<le  Langle  de  la),  I,  49a. 
Ronty  (de;,  1,  420  !'*). 
Ronzets  (Ùunrat.de),  III,  112. 
Roode,  1,  320. 

Roquant  (du  Çorrecti  de),  111,468. 
Roque  (de  la),  I.  17S.   182.  642; 

II,  14.  100;  III,  5c.  180.  19t. 
Roque   (Durand  de  la),  I,  52t. 
Roque-Mctullet  (ia),  1,  5g5. 
Roque-l'odcuas  (de  la),  I,  53;. 
Roque-Sciure  (de),  1,557. 

(•)  Voir  oussi   Hoirie. 

(")  Voir  aussi  île  Ricbecourt. 


TABLE  Af.l'UABETIQUE. 

ROT 
Roquebrune  (Coinbaud   de),  II, 

Ruquefeuil,  III,  244. 
Roqucfcnil  (de),  I,  638;   II,  108. 

146.160.  27J    2S4.   388.419. 

44i;  III,   178.    JlO.    521.   526. 

527. 

Roquefeuille  (de),  I,  558. 
Roquefort  (de),  i,  55:.(h,5.  271. 
Roquefort  (Secondât  de) ,  II,  33g. 
Roquefort  (Delfau  de),    1,    017. 

55 1. 
Roquefort  (de  Malet  de),  II,  286. 
Roquefort  (Mallet-Puivallier  de), 

II,  490. 
Roquefort  (Montcsquiou    de),I, 

627. 
Roquefort  (de  Serres  de),  III,  f>3. 
Roquefort-Bausset,  II,  x5o. 
Roquelaure  (de),  I,  n>4;  11,333. 
Roquemaure  (de),I,  3x6. 
Roqucmaurel  (de),  I.  538.  5(it. 
Roquemont  (Réliaguc  de).  111,  55. 
Roqucpine  (de),  I.  +!•■  5 '<>. 
Ro((uette  (delà),  I,  159.  .', y 3 .  55o. 
Roquette  (Ségur  de  la),  l,  557. 
Roqucval  (de),I,  \V>. 
Rosambo(le  Pelletier  tic) ,11,  4l3. 
Rosamel(dc),  I.  4S. 
Rosamcl  (du  Campe  de),  I,    5l5; 

II,  a5i;  III,  160.  167. 
Rosbo  (ICerlero  de),  IL  3;;. 
Roscoat  (du),I,48o;  H,  410. 
Rosen  (de),  I,  40-41.  09.  288. 293. 

481. 
Roserar  (Farey  du),  III.,  22a. 
Rosercdou  (de),  I,  289. 
Rosier  (du),  I,  557. 
Rosières.  III,  238. 
Rosilv  (de),  il,  14;.  t65.2g3. 
Rosily-Mc>rc»s(de),  III,  2;3.  2S0. 
Roslan  (du),  II,  27  r. 
Rosmao  (Runcgof  de),  II,  i3». 
Rosmadee  [de)',  I.  1  iy.  226. 
Rosmeurs  (Govelh.de),  l,  5x3  (*). 
Rosmordre,  I,  4SS. 
Rosnay(Duloagde),  111,274.32... 
Rosoevel  (Saulx  de),  11,  19S. 
Rosn'tec-Trcvïcu,  11,   .42.  4y2. 
Rossanc  (de),  III,  2l5. 
Rossé,  l,  5-i|. 
Rosscl(de),i,53S;  11,    129.  201. 

229.  419.  492. 
Rossignol,  111,  5-.43o. 

Rossignol  (de),   111,  3t. 
Rossignol-Gradun.iit,  111,  ;t">. 
Rossv,  l,  56S. 

Rossv    Griffoletde),  II.  228. 
Rostaiug  (de),  I,    Î74.  4S4.   536. 

5-',.(in.  t.i-;  11,34-274.322. 

35.,|.  374.  428.  466;    III,  ty5. 

21 5.  242.  292. 
Rostau,  1,  569. 
Ro(alicr(de),i,568.  625;  11,3x8; 

111,35.  79. 

(*)  Voir  aussi  Couvello. 


597 

ROZ 

Roth,  I,  5rS. 

Rothe(de),  1,288.  293. 

Rothelin  (de),  1,297.' 

Rotours  (Augot  des),  III,  3ig, 

Rottemhotirg  (.le  ,  l,  164;  111,217. 

Roubiu  (.le),'  III,  3x4.  5i2. 

Ruuey  (de),  I,  227;  II,  291.  489; 
III,  i35.  210.214.  3oS. 

Rouge,  III,  i5t. 

Rouge  (de).   I,  3  if).  440.  48o;  II. 
45x;  [II,  8g.  128. 

Rouge  (Roger  lie  ,  1,  574. 

Rougerie.  (de  la),  II,  126. 

Rougerie  (llersaut  de  la).  1II.8S. 

Rouget,  111,  319. 

Rougon  (de),  I,  i5g. 

Rouillé  (de),  1,609. 
j  Roullière  (la),   I,  410. 
'  Romllou  (Neveu  de),  H,  271. 

Roulon  (Neveu  de),  II,  148. 

Rourc  (du),  I,  3 14.  539. 

Rouret  (du),  I,  3x5;  II,  x  .36.328. 

Rousseau,  III,  25C. 
j  Roussel,  III,  253.  3o8. 
!  Roussel  (de),    I,   165;  III,  2r5. 

Rousscl-l'rcwlle,  lll,  178. 
|  Roussclct,  III,  25  1. 

Uoussclièrc  (Berthois  de  la),  III, 

479  (*)• 
Roussclot,  I,  l32. 
Rousscreau,  I,  1J2. 
Roussilluu  (de),  1,   572. 

Roussm.  III,  3xg. 
Rou-sv  (de),I,  iiS.  483.  594. 
Rouv.e.e,  I,  4xo. 
l'.ouvil  (.le),  1,  52o. 
Rouviile  (de),!.  1S0,  5aO. 
Rouvrav(de),    I,  1H9;  II,  80.  100; 
111,46. 

Rouvray  (Barct  de),  I,  6o5;  II, 

Rouvray  (de  Rcverscaux  de),  III, 

12  J. 
Rouvroy  (de),  1,434. 
Roux  (de),  l,  1  il',. 
Roux  (le  ,  11,   1O0. 
Ilouzé  (de),  1U.2IO. 
Ron/lere  (liégondc  la),  III,  iSl. 
Rou/.ières  (de*).  1,4  10. 
Roved»,  111,  23;. 
Roville  (Boudin  de),  III,  2*5. 
R..y,  II,   176;  III,  25.j. 
Roye  (.le),  II,  i5g, 
Royer,  l,  4S3.  611;  II,  36;.  427. 

RoTon  (de  Brvas  de),  II.  362. 
Uns  (Chardon  de  ,  11.463. 
Roys  (Scott  de),  II.  196. 
Roze,  I,  3.>i;  lil,2J6.  3oo.  3o2. 

R.l/é,   III.   24'i. 
K../..1  (de),  1,   i;S.  2g3. 
Roïel  (du).  1,  t  3J. 
Rozièrcs,  II,  »(;. 
Roz.eicC.rlct  (de  la),  III,  7. 
Ro/iere  (Cartel  de  la),  111,54. 

(*)   Voir  aussi  de  Berthois. 


598 

RUF 
Hoihrrs  fdes),  I,  i33. 
Ruât  Je),  n,46r. 

llulirran  (Marbotin  de),   II,  416; 

m,5*g  (*). 

Kwl.lt-,  1 .  3io. 

Ruf/ry  (Leclerc  de),   III,  25S- 

a5y. 
Ruffier  (de),  I,  32 r. 
Rulïo(de),  11.352. 

(')  Voir  aussi  Marbotin. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 
RUN 

Ruffo-Lafare  (do),  IU,  9.5-. 

Ruillières  (de),I,  3t5. 

Ruis  (de),  II,  161. 

Rulbière  (de),  I,  542. 

Ruillière,  IU,  236.  3o8. 

Rully(de),  II,  3g5. 

Humain  (de  Trolong  du),  II,  270; 

111,128. 
Rumigny  (Gueulluv   de),   II,   99; 

3i8;  III,  65.  24Ô. 
Rimes  (de),  1,558. 


RYA 
RuoI,  II,  36o. 
Rupé(de),  I,  4f>8. 
Ruppelmoudc  (de),  I,  336. 
Rurangc,  III,  257. 
Rurange  (de),  I,  409;  III,  7. 
Ruscade    (Donnezac    de    la),     I, 

61-. 
Kussillon,  111,46. 
Ruty,  III,  3i7. 
Ruv'tcr,  II,  2S3.  3a6. 
Ryan,  1,569. 


SAI 

Sabié  (Dclmas  de),  I,  48S. 
Sabinet,  1,  379. 
Sablé  (de),  I,  439. 
Sablière  (de  la),  I,  3t5.  3Sg. 
Sablière  (Turpin  de  la),  I,  027. 
Sablière  (Rustret  de  la),  II,  4tS. 
Sablou  (du  Corail  de),  11,75. 
Saboulie  (Sallan  de),  1,579. 
Sabrau  (de),  1,288.  638;  II,  122. 

i43.  162;  III,  3i8. 
Sabrevois(de),lI,  07. 
Saeerre  (Pou  y  de),],  538. 
Sade  (de),  II,  i56. 
Saffray  (de),  1,  470;  11,  204. 
Saliue',  II,  49S. 
Saillias  (de),  II,  32r. 
Saillae  (de  la  Vergue  de1,  I,  608. 
Saillan(de),  III,  25-. 
Saillant  (de),  I,  n3. 
Saillant  (d'Herbigny  de),   1,  616. 
Saillant  (de  Lastevriedu),  111,78. 
Sa.lly  (de),  I,  118,  i33.  2y3;  II, 

275.  463.  4S0. 
Saiueostard,  III,  25S. 
Saiut-Abre(de),I   i3S;  111,  20.40. 

'93. 
Saiut-Afrique  (de),  I,  537. 
Saint-Aignan  (de),I,  409.  489; 

II.  146. 
Saiut-Aiguan(dcla  Fresuaye  de), 

H,  492. 
S*iut-Âll)V  (de),  I,  5  Ï7. 
Saint-Alby(du  Portai  de),  1,439. 
Saiot-Alire(Douville  de)   (*),II, 

478. 
S-'int-Aluaire  (**),  I,  47- 
Saïut-AUect  (de  Lostauges  (de), 

H,  46.  2o5. 
S*«»t-Aiaadour,  1,  4S. 
Saint-Amant,  1,  i33;  II,  127. 
Saïut-Andeliu,  I,  466. 
5*mt-Andêol(Malmazetde)(***), 

II.  .'..:  III,  36.5.',5. 
Samt-Audeol  i/l'argcde),  11,495. 

(*j    \o,r    »„s,i    Ilo„%il|e. 

«lu  Saim-Alvaire.  A  celle  épo- 
que Ir  »  etro»Vcri»aie„taeméine. 
('**j  \u.r  «u^ide  Malraazel. 


SAI 

Saint-André     (de),   I,    298.    517. 

569.  573. 
SainÙAuJré  (d'Hélie  de),  111,485. 
Saiut-André-.Marnav  (de),  1,432. 
Saint-André-Maruais,  I,   t33. 
Saiut-Antoniu  (Garuier),  II,  197. 
Saiut-Astier   (Astier  de),  I,  420; 

II.  2S.4t3. 

Saiut-Astier  (Parois  de),  I,  446. 
Saiut-Auban(de),I,'55i.  579.  C37. 
Saint-Aubin,  I,  410. 
Saiut-Auliin  (Crenay  de),  I,  55 1. 
Saiut-Aulaire    (Beaupoil    de),    I, 

208.  483; II,  271.  4'jo:  111,270. 

278. 
Saiut-Aulaire  (Perein  de),  1,577. 
Saiut'Aurin,  1,  4  'J  7  - 
Saiut-Auvaut   (de),  I,    528.    56o; 

III,  83, 
Saint-Avid,  I,  480. 
Saiut-Balmont  (de),  III,  126. 
Saint-Blancard  de  Goutaut-liiron, 

de),  III,  272.  32o. 
Saiut-liliu  (de),  I,  566. 
Saiut-Geuuery  (Gouliier  de),  III, 

383. 
Saint-Chamans  (de),  I,    444;  II. 

3io.  423;  m,  ij6.  i53. 
Saint-Cbailiond(de),  I,  443-444. 
Saint-Cb.ri.stol  (de  bermoud  de), 

111,54. 
Saiut-Chnstol(Brétnoud  de),  III, 

46. 
Saint-Clair  (Vidart  de),  I,  628. 
Saint-Clémeut    (Dabady  de),    I, 

557. 
Saiut-C.loud  (le  due  de),  II,  417. 
Saint-Cvr   Je),  I,  481.  D75;  II, 

3i;  III.  37. 
Saiut-Cvrau   (Crublicr  de)  ,    II  , 

346.  " 
Saiut-Ucnae,  I,  4  ro. 
Saint-Denis  (dej,  I,    55o  ;    11,4. 

3o.  364. 
Saiut-Ueuis   (Juebereau  de) ,  II, 

■263;  III,  140.  21g. 
Saint-Didier,  I,  6(io. 
Saint-Dizaut,  1,  4<j 4. 


SAI 

Saint-Kloi  (de),  I,  573. 
Saiut-Kloy  (Rocliou  de),  III,  457. 
Saint-Emau  (Dumuucliet  de),  II, 

346. 
Saint-Estève,  II,  127. 
Saint-Étieuue    (de  Lavau  de),    I, 

44'2. 
Saint-Félix,  (de),  I,  48S.  537;  III, 

272. 
Saint-Félix  (Cassignau  de),  1, 488. 
Saiut-Ferreol,  1,372-573. 
Saiut-Firmin  (Ha/ou  de),  111,237. 
Saint-Florent  (Domergue  de),  II, 

299- 
Saiut-Fonds(dcBottude),  1,484; 

III,  190. 
Saint-Fonds    (d'Yversen   de)  ,  I , 

498.619;  II,  281; III,  355-356. 
Saiut-Fréinond  (de).  I,  125. 
Saiut-Gélis  iCastris  de),  I,  4*6. 
Saiut-Genest,  I  374. 
Saiut-Geuiès  (de),    III,  92.  l32. 

09. 
Saiut-Genys  (de),  III,  3  t.  3o2. 
Saint-Georges  (de).   I,  37  +  .  55 1. 

5Si.  638;  II,  230,  IH,  3o.  43. 

53. 
Saint-Georges  (lïillelieust  de),  III, 

296. 
Saint-Georges   (Harscouet    de)  , 

III,  43. 
Saint-Georges  (la  Saigne  de),  11, 

325;  III,  14. 
Saint-Germain  (de),  I,  4lf-  433. 

369;  II,  3l5. 
Saint- Germain -Dathis,  I,  55o. 
Saint-derme  (de)7* III,  58. 
Saint-Gilles  1,  5i|5. 
Saint-Gilles  (Ga'yon  de),  I,  178. 
Saint-Gilles  (K.ersaintgilly  de),I, 

609. 
SaiuÙGratieu  (de).  III,  S. 
Saiut-Helèue(Ponti>de).IU,2!7. 
Saiul-Herem  (de),  I.  447. 
Saint-llercm  ..Montmoriu  de).  I, 

SainY-Hilaire   (de),    I,    i33.  435. 
5-5;  III,  89. 


SA1 
Saint-Hilaire  (le    Lloud  de;,  II, 

39i. 
Saint-Hilaire  (Rortliay   de),    II, 

167. 
Saint-Hyppolite  (Pandin  de),  III, 

Saint-  Iincs  (de  Cacqueray   de)  , 

III,  172. 
Saint-Jean  (de),  11,32g. 
Saint-Julien  (Je),  I,  227.  619;  II, 

i56.  4i6;III,a6a. 
Saint-Julien-Cliambon    (de).    II, 

3a6. 
Saint-Jullicu(Daubcry  de),  1,467. 

<)20. 

Saint-Lary  (de),  I,  289. 
Saint-Laurent  (de),    I,  l5S.  2J7. 

555. 
Saiut-Lazarre,  II,  iD2. 
Saiut-Léger    (de),     I,    556.   572; 

III,  172. 
Saint-Léger  (de  la  Broisc  de),  III, 

Io4-4o5  (*). 
Saint-Léger  (Deschanips  de),  III, 

422. 
Saint-Léger  (des  Courtilsdc)  (**), 

II,  483. 
Saint-Léger  (Le  Seigneur  de),  I, 

557. 
Saiut-Loo,  I,  378. 
Saiut-Louet  (de),  I,  55 r. 
Saint-Louis  (de),  1,  1S1. 
Saiut-Louis  ;  l'eue  de),  1,328  (***). 
Saint-Loup  (de),  I,  180. 
Saint-Luc  (Conçu  de), III,     171. 
Saint-Maclou  (de),  I,  553.  61S. 
Saiut-Maimc  (de),  II,  3Jo. 
Saint-Muime  (du  Muv de), 111,270 
Saint-Malins  (de),  I,"a5». 
Saint-Mandé  (Je),  I,  538.  57G. 
Saint-Mandé (du  Bois  de;,  1,  466; 

II,  88.  89;  lll,  3q   200.  202. 
Saint-Mar  (Colbert'dc),  I,  i38. 
Saint-Mare  (de),  I,  55 1. 
Saint-Marc  (Carrier  (de),  III,  78. 
Saint-Marc  (Dupont  de),  111,236. 
Saint-Marc  (Gautier  de),  III,  U|S. 
Saint-Marc  (Meyronuet  de),    II. 

271.  3î6.  34i. 
Saint-Marceau    (Salignac   de),   I, 

389. 
S3int-Mars  (de),  I,  178.411.  494. 

618;  II,  67;  III,  i53.  191.242. 

243.  263.  276. 
Saint-Marsault  (Je),    I,   289;    II, 

195.  23o.  24S.  067.    37J.  398; 

111,34.  2i3.  270. 2S0. 445.  507. 
Saint-Mart  (de),  III.2IO. 
Saint-Martin  (de),  1,  110,  i33.293. 

47»-  55-. 
Saint-Martin  (Dumas  de),  II,  6û. 
Saint-Maurice  (de),   1.  3i5.  447. 

495.  537.  55:;1I1,64.  n4. 

(*)  Voir  aussi  ,1e la  Broisc. 
("')  Voir  aussi  Desenurlils. 
(**')  Voir  aussi  de  l'une. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 
S  Ai 

Saint-Matiriu  (de),   I,   4  4".  63 1 . 
Saint-Maurii(de),  I,  i3j.tJi.4ot. 

412;  II,  90    207    2G1;  III,  i5. 

117.  127.  188.189. 
Saiut-Mauris  Cliatenais  (de),   III, 

90. 
Saint- Mauris-Montbarrey  (de),  II, 

442. 
Saiut-Mauvieux.  (AeLard  de),  III, 

12. 
Saint-Mcard(Journiac  de;,  H,3yy. 
Saint-Mêine  (de).  I,  J17. 
Saiut-Mesin.n  (de),  I,  4-W- 
Saiut-Me-iny.  II,  i5a. 
Saiut-Mézard  (Guiraudès  de),  III, 

48.  76.414;). 
Saint-Michel  (de),  I,  1 53.  58o;  II, 

252;  III,  3u>. 
Saint-Michel  |  Uewiar.l  de),  I,  425. 
Saint  Michel  ^Roquart  de),  11,272. 
Saint-Micliel-Daguin,  lll,  S[p. 
Saint-Montant,  I,  53fi. 
Saint-Morys  (de),  lll,  So. 
Saint-Nicolas,  I,  5J9. 
Saint-Oreus  (de),  I,  53;;  II.  i<i". 
Saiut-Uuen    (  Margeot     de),     lll, 

4oo. 
Saint-Ou.n,   I,  5;S. 
Saint-Ours,  II,  27 r. 
Saint-Padous   (d'Anriol    de),    III, 

i36. 
Saiut-Paér   (Giout  de),  II,  364. 

3S8;  lll,  19.1-195.  267. 
Saint- Pater  (Je),  i',  4^2. 
Saint-Pau  (de),  I,  26t. 
Saiut-Paul  (de;,  I,  56o.  5So;  II, 

410;  III,  3i. 
Saiut-Paul  iBerinout  de),I,55o("). 
Sniut-Paul  (Noizet    de  ,    II,  47': 

III,  271. 
Saint-Paul  (Pillon  de  ,  I,  5<p. 
Saint-Pée  (Uantin  de).  Il,  270. 
Samt-Périer  (de  ,  1,433. 
Saint-Pcrier  (Puillouc    de    Saint- 
Mars  de),  I.  620. 
Saint-Pierre  :  Pous  de),  l.  227. 
Saint-l'eru  (de),  l,  3  17.  433.469, 

486;  II,  170  .',(8. 
Saint-l'erreusi(de  l'ioger  de)   ('  '), 

III,  12 
Saint-Philip.  I,  566. 
Saint-Pierre  (de),     I,    18t.    i\5 

374.40a.  4S3.  600;  11,  59.  78, 

92.  i5;.  217.   240.  J2ti.    3J7 

391;  III,  54.  221. 
Saint-Pierrcville    (Marchât  de) 

11,233. 
Saint-Pol,  I,  409. 
Saint-l'ous  (de),  lll,  256. 
Saint-Pouauge  [de),  I.  209. 
Saint-Prie^t  (de),  l.  420.639;  H 

5,.;  lll,  7S.  2,,,,.  399 
Saint-Priest(GuignarJJe).I,  5o6; 

11, 248;  m.  117-  'i°-  3ly- 

(•)   Voir  aussi  do  Bermant. 
^**J  Voir  aussi  de  l'iugir. 


599 


SAI 


Saint-Piiest  (Dumolard-Château- 

ueuf  de),  lll,  216. 
Saiut-I'rin  (de>,  I,  56l. 
Saint-Prix  (de),  II,  i3i.  i-S. 
Saint-Prix   (Dublin   de),    11,  32q; 

111,39. 
Saint-Prix  (Tixicr  Damas  de),  III 

326.  327. 
Saint -Quentin     (de    Cacqueray 

de)  (*),  III,  26. 
Saiut-Rcmy(Gaudin  de),  111,  3.',6. 
Saint-Rivcûl  (.le),  II,  [98. 
Saint-Roman  (de),  I,  3ij;  II,  4S7. 

499;  III,  i3<.,. 
Saint-Romans  (de),  l,  623. 
Saint-Salvy  (lieruard  de),  II,  463. 
Saiut-Sautiu     (Duffau    de),    III, 

256. 
Saint-Sauveur   (de),    I,  159.  646; 

II,  257.  382.  455;  III,  66.  127. 

172.  -Î71- 
Saint-Scruiu   (de),    I,    57J.    6544 

II,  10t.  233.  3:1/,;   III,   17. 
Saint-Silvestre   (de;,  I,  43.   273. 

293. 
Saint-Simon  (de),  I,  297.  4  to.  485. 

5(1^';    II,     100.   363.  425.    437. 

453;  III.  84. 
Saint-Simon    (d'Archiac   de),  III, 

r  ',  4 . 
Saint-Simon    (Candie    de),    III, 

25l). 

Saint-Simon  (Gucrard-Ballet  de), 

I,  574. 

Saint-Souplct    (de),    I,    427;    III, 

ni. 
Saint-Sulpicc  (Charost  de), 1,554. 
Saint-Suilren  (de  Lange  de),  lll, 
61. 
j  Saiut-Snrin  (de),  1,  467;  II,  263- 

Saiut-Trnpcz  (deSuffrcn  de)  (**), 

ll,i„:.443. 
Saint-Tropez  (Ci 
S.,iut-Val(de  ;.[. 
Saiut-Vallier  (de),  1,  297;  II,  435. 
Saint-Vallerv  (de),  I,  224. 
Saiut-Vast   (Prévost  de).  I,  5jt). 
|  Saint-Venant    (Barré  de),  II,  4  i  »  J  - 
Saint-Viauce  (de),  I.  116. 
Saint-Victor    (de),     I,    180.    409; 

II,  33o. 

Saint-Victor    (Castillon    de),    II, 

4;5. 
Saint-Victor  iCostecaude   de),   II, 

3S3;  lll,  25  i. 
Saint-Victor  (de  Lort  de),  I,  6Sj. 
S.iint-Victoret,    II,    16  i. 
Saint-Vmccut    (de),    I,    389.  556. 

Saint  -  Vincent     (de     Cacqueray 

de)  (••),,  IH.26. 
Saint-Vincent  (Dubois  de\  I,  555, 

(")  Voir  aussi  de  C.ïcqucray. 
l*«     Voir  aussi  deSuffrcu. 
("";    Voir  aussi  de    Cacqueray. 


.),  II,   191. 


GOO 

SAL 
Saiot-Wa^dc),  II,  436. 
Saiute-Aldegondc   (de),    I,    525. 

55o;  II,  44«;  Ml,  43.  G;.  3iS. 
Sainte-Colombe  (Lecourtois   de), 

III.  l'H. 
Sainte-Croix  (de),  I,  iSr;  II,  416. 
Sainte-Croix   Buision  de),  III,  91. 
Sainte-Croix  (d'Eseor.dies  de),  II, 

Sainte-Croix  (Lobas  de),  III,  a56. 

Saiute-Ferre,  I,  .',<>. 

Saintc-Foy  (Verdal  de),  111,446- 

Sainté-Herminc  (de),  I,    i65;  II, 

20t. 
Saiiiie-Marie  (de),   I,   227.    4a3. 

428.  565.  (>53;  11,   100.  128. 

249.  3(io.  3;ï;  II!,  78.   88.  89. 

11.1.    l38.    I(|I.  220.  221.    345. 

4  10. 
Sainte-Marie  (de  Villoutreys  de), 

III,  iSS. 
Sainte-Maure    (.le),    I,    1S0.  /,34. 

4.3(i.  ;  «  1 S  ;  III,  88    1S8. 
Sainte-Maure  (deChavaudon  de), 

II,  ')'•■ 
Sainte-Preuve  (Biiiet  de),  II,  488. 
Sàintiguon  (de),  11,409, 
Sainvilliers    (Prousauval  de),  II, 

3(,t. 
Sais»et,  III,  2.Ï7. 
Sai^eval    (de),   I,   488;    II,    408. 

4^3. 

Saizicu(dc),  III,  16S. 

Salal.errv   (de),  I,  227.  287.  434; 

II,  106. 
Salaudre,  I,  1 33. 
Salbert-Dcforges,  II,  341. 
Salcrne,  I,  ;S. 

Salés  (de),  III.  4-„.  47X.  493. 
Saignes  (de),   I,  5lS;  III,  7. 
Salha(dc  ,  I,  428;  II,  461. 
Salie/,  (de),  II,   143. 
Saliguac  (de),    I,  ,',it.  5.',ç).  55a. 
Salignv  (Ferraud    de),   lli,  2S6. 

2S8. 
Salimbéui  (de),  III,  1-1. 
Saline  (Fourniur  de  ,  ll,aS3. 
Saliue  (liiuau  de  la).  Il,   i5S. 
Sal.s  (de\  I,  j2S;   H,  22i.  441  ; 

Hl,2i5. 
Salle     de  la),    I,  3S8.   572.  5Si; 

II,  i3a.  377;  III,  6t3.  116.  121. 
Salle  lilardin  du  l'evrou    de  la!, 

11,  l?5. 

Salle   (Charpentier   de   la),    III, 

Salle'  (C.liuet   de   la),   III,    i36. 

2.6. 
Salle   (Dumaignaux  de  la),    III, 

2  7o. 
Salle   Rivais  la),  III,  354 

Salle-  |»r„i.sV  (delà),  11,   16S. 

Saller  (do),  1,   ,8o. 

Salles    de,,  l,  ,';-,. 

Salli.  res    uM,   I,    ,  J3.  436. 

Sallonycr,  II,  J;ii. 


TAP.LE  ALPHABÉTIQUE. 

SAU 
Salmenv  [de),  l,  537. 
Salmon,  I,  106.  299. 
Sa  Ion  nié,  I,  4  10. 
Salornet,  I,  5:6. 
Saluer  (Lefebvre  de),  II,  3oi . 
Salpcrwick   (de),  111,  77. 
Salvador  (de),  1,  424. 
Salvert  (Périer  de),   I,    5S2;   II, 

i35.  i63.  325;  III,  53. 
Salvy,  III,  260. 

Sambccuf  (de  ,  III,  3l.82.  292. 
Satnbucy  (de),  11,268. 
Samson,  III,  257. 
Samsous  (de),  II,  346. 
Saucé  (Dutertrc  de),  I,  J64. 
Sandcliu  (de),  111,  ;3S. 
Sandricourt,  1,  i33. 
Sanguin,  I,  r33. 
Sanliard   (Cliouciouroux.de),  II, 

263('). 
Sauilliac  (Massilian  de),  II,  294. 
Santo  Domingo,     II,     252;    III, 

?-52.  53t. 
Sauzav,  II,  1 4  r . 
Saùne"(de  la),  I,  637. 
Sapinaud,  III,  3o.  272.  280. 
Saporta  (de),  I,  5-5'. 
Saptel  (du).   I,  391. 
Sarau  (de),  III,  533-534- 
Sarcé(de),  III,  1S9    355.426. 
Sarcus  (de),  I,  52o.  53g.  (in,;  II, 

60.  202.    218.  324.    404;   III, 

2S6. 
Sariae  (de),   I,  468;  II,  217. 
Sarigny,  I,  i3J. 
Sarlves    (Saint-Laurent  de),   II, 

147. 
Sarran  (de),  I,  554- 
Sarrant(de),  III,  53  +  . 
Sarraziu(de),  111,436.  437.  43S. 
Sarrcau  (de),  I,  i5y. 
Sarret,  I,  410. 
Sarslield  (de),  I,  485. 
Sartigcs  (de),  I,  538;  II,  434.  455. 

456;    III,   ou.  35.    119.     171. 

193.  200. 
Sartous  (de),  I,  i3y. 
Sassay,  III,  452. 
Sasselange(de)  (*■),  1,  38cj.  466- 

467.  643;  III,    78.    144'.    5o2. 

5o3.  5o5. 
Sassenay  (de),  III,  108. 
Sauarv    (d'Auluay    de),  II,   i25. 
Saudax,  III,  2.5<). 
Saujon  (de),  I,  53. 
Saulev  (Caiçnart  de),  I,  4  r2;    II, 

263;  III,  iSq. 
Saullaye(de  l'a),  111,0.  -. 
Saulle  (de),  I.  55o. 
Sault(du),  II,  iriS." 
Saulvebœuf,  1,  553. 
Saulx  (de),  111,  3,)7-3.)S. 
Saulx-Ta  vannes  (de),  I,'  297. 

(*)    Voir    aussi    Cboumourous     et 

(")  Voir   aussi  Sanh.ird  et   Cliou- 


SEG 

Saumery  (de),    I,  443.  657;   II, 

79.  122. 
Saunois  (Berrvde),  II,  3i8. 
Saussay  (du),  I,  487. 
Saussaye  (de  la),  I,  320. 
Sausse  (Monuier  de),  II,  177. 
Saussey  (du),  I,  483. 
Sautereau,  111,  207.  247.  3i)2. 
Sauterean  (de),   I,   540.  632;  II 

338;  III,  3i.  • 
Sautreau,  I,  426. 
Sauvaguey    (Maresclial    de),    III, 

X20. 

Sauveterre  (Bénard  de),  II,  490. 
Sauxineuil  (de),  II,  28 3. 
Sauzaye   (de    Légier  de    Ja),   II, 

126. 
Sauzins  (de),  11,  127. 
Sauzay  (du),  I,  4o3.  56S.  637;  II, 

438. 
Savaron  (de),  II,  477. 
Savary  (de),  l,  J72;  II,  217.  3a3. 

45o.  487. 
Saveuses  (Dumaisniel  de  Bellcval 

de),  III,  39 r. 
Saviguar,  1,566. 
Savignae  (de   Labat-Lauzae  de), 

III,  292. 
Savigny  (UcscbarapS  de),  II,  477. 
Savve  (de),  1,  5S5. 
Sayvellos(de),  1,  389. 
Seépeaux  (de),  I,  297.  317.409. 

449.    4S3.   54i,   (i5o;  11,  102. 

458;  III,  256.  3i-. 
Scey(de),  II,  436. 
Scuaeffer,  lit,  ?„•>(;.  320. 
Seballer  (de),  111,252. 
Sehawenbourg,  I,  55l  ;    II,    09S  ; 

III,  270. 
Sellée,  II,  221. 
Selieladet,  I,  1 33. 
Scbeldon,  11,  416. 
Sehmid  (de).  II,  iil. 
Sclunitt,  1,  4SI. 
Selinutz,  I,  56o 

Scboinberg  (de),  I,  53.',;  II,  27S. 
Sebouen,  11.  2-4. 
Sclireycr,  I,  D5y. 
Schweintztcger,  II,  49 1. 
Scbwcngsfeld,  I,  4<)3. 
Sconberg  (de),  II,  44 '• 
Scorailles  (de),  III,  92.  189. 
Scribe,  III,  n5. 
Sébastiani,    III,  ior.   i;3.    i5o. 

319. 
Scbeville,  I,  i33.  i3y. 
Sébourg  (de  Valfons  de),   I.  63-. 
Secuellc-,  Hérault  de;,l,3iS.5or. 
Secondât.  I,  42t. 
Sceq'ville  (d'Estry  de),  II.  178. 
Seeval  (Kougeroux  de),  II.  22". 
Sedaiges  (de  Beral  de  Massebeau 

de),  III,  189-190. 
Sedill.ae,  I,  577.' 
Segent  (de',  I,  447. 
Segonzac  (de),    I,    G23;  II,  337. 

3:5;  111,276. 


SFR 
Segonzat   (Je),  [II,  iSg. 
Seguier,  1,  3g2;  UI,  127. 
Seguigné  (de),  I,  1J9. 
Seguin  (île),  1,  5?.\.  54o. 
Seguius  (de),  11    7.  27.  242;    III, 

178.   208. 
Séguins-Cabassole  (de),  III,  3g5. 
Seguirau  (de),  I,  22J;  11,  iqr. 

Ségur(de),  1,  120.  297.   3:8. 

388.  42  ',.  4'j5;  II,  ;3.  3Hg.  400. 

447;   III,   89.    loi.    I02.   '|3i- 

Ségur-liouzols  (Je),  111,  io5. 
Ségur-Desfr.mcs  (de),  II,  45p. 
Ségur-Montagne   (de,    II,   435; 

m,  7«. 

Ségur-Montagneau  (de),   111,4g. 
Ségur-Montazcau  (de) ,    II,   427; 

III,  18S. 
Seiglières  (de),  III,  65. 
Seigaan,  1,  i3J. 
Seignard  (de),  I,  299. 
Seignède,  I,  4  it>- 
Seiguela_\  (de), I,  53g. 
Seigueur,  II,  4  \5. 
Seigneur  (le),  I,  63oj  II,  499. 
Seigneuret,  11,  2rS. 
Seignier  (de),  I,  17g. 
Seilh  (l'ereiu  de),  II,  198. 
Seilhac    (de),    I,    440.    653;  II, 

4f.3.  489-4 ')<J. 
Seillac  (de),  II,  4 3. 
Seillaus-Colomps,  H,  19S. 
Seinie(Garieau  tic  la),  II,  492. 
Séjournas,  I,  555. 
Selle  (de),I,  440;  111,32g. 
Selles  (de),  I,  3 16. 
Selve  (de',  I,  1S0;  II,  iS5. 
Sémallé  (de),  111,94. 
Scmervilie  (de ),  11,  127.  161.  1G8. 

270. 
Séuarniont,  I,  556. 
Sendricourt    (Ferrand  de),  III, 

24  t. 
Sénéchal  (le),  II,  234.  a83.  3g8. 
Sencvoy,  I,  5-t\. 
Senueville   (de),     I,     5i.  60;   II, 

228. 
Seunevoy  (de),  lit,  272. 
Septêmes  (  le  .  I,  53. 
Sept-Fontaiues  (de  Bavnastdes), 

III,  114. 
Séran  (de),  II,  435;  III,  9;. 
Scraucourt  !de),  1,  i33. 
Sertey  (de),  II,  200. 343;  III,  272. 

280. 
Sércnt  (dei,  I,  3SS.  53g.  555;  III. 

65. 
Sérieonrt  (de' ,  I,  1-8. 
Serignac  (de),  l,  55o. 
Serignau(de  ,  I,  1  16;  Jl,  17S.272. 

3:ti. 
Serigny  (de),  1,  291.492;  II,  35. 

117.   ij(>.  200.  206.  271.  45o; 

III,    172.   2()3. 

Serins,  II,  127. 
Scrionne,  I,  5-6. 
Serizy,  I,  .33.' 


TAULE  ALPHABÉTIQUE. 

SIR 

Scrnmelle  (de),  III,  275. 
Sermonville  (de).  II,  172. 
Seroux,  II,  356;  III,  270.  2-9. 
Serquigny  (de).  I,  226;  11,  140. 
Serre  (de),  I,  222;    II,     4S0;  III, 

122. 
Serre  (de  la),  I.  433     582.  616; 

111,92. 
Serre  (de  Chabo-la),  II,  63S. 
Serre  (Durât  de  1..),  III.  48S. 
Serrée  (de    la  ,     I,   637;  11,     :.\~\ 

IH,2:r.  281. 
Serre-,  (de),  I,  2S7.  400.   469. 
Serrct  (Roussel  du),   I,  576. 
Serrurier  (de),   II.    3lJ;    111,  7J. 

270.  279. 
Sersey,  I,  4>!6. 
Servies    Retz  de),  II,  27^. 
Scrvignasco(CIiieza  de),  II,  4.V;. 
Serville  (de',  l,  109. 
Serviuges  (de),  111,'  17S. 
Servou,  I,  i33. 
Séry  (l'.outilliers  de),  I,  3qi. 
Sesmaisons(de),  I,  3i5;  II,  128. 

32d.  3Go;   III,  2oj.  25o.  2S0. 
Sestrin,  II,  127. 
Seuil  (de),  I,  28S;  II,  433. 
Severac  (de),   II,   38.  :3.  499; 

III,  17. 
Sévigné(de),  I,   i3g. 
Sevin  (de),  I,  55  t. 
Sevré,  II,  345. 
Seyssel  (de).  I,  573. 
Sevvnn,  III,  25G. 
Sèze(de),  II,  i<)3. 
Sbée  (de),  I,   402.  443;   II,    2G4. 

3i3.  3t9.  4or. 
Sberidau  (de),  I,  5g8. 
Sibourg  (de),  I,  ri j. 
Sicard^  II,  3oi;  III.  2(')('.. 
Sieart,  1,  53. 

Sicand  (Mariol  de),  111,252. 
Sieunc  (de),  I,  1 3  \. 
Siére(le),'ll.   1S0. 
Siffredv,  I,  iji. 

Signlas  (Drouilbet  de),  III,  .',g3. 
Signcville  (de),  I,  5iS. 
Sigr.v(dc),II,  78. 
Sign'y  (de  Moutebisc  de)  ('3,111, 

4<|2. 

Silguy,  II,  iqi. 
Simianc  de  \  II,  ',41. 
Simon,  1,5-2;  III,25(;.  260. 
Simonin,  III,  112.  122.2JS.2j7. 

Simonne  (la),  I,  40S. 
Sirnouv  (de),  1.  J«|8. 
Sinard'fde',  UI.  r>22. 
Siucly  (de),    I.  53g;  II.  i*.    14.',. 

25o.  joo.402;  in,  264.  326. 

3ir.  3Î2. 
Smcuil  (Vassal  de),  III,  25i. 
Siiïson  (de),  111,  .9;. 
Sireud  .de),  II,  299. 

(*)  Voir  aussi  de   Corilomn  *t  ilr 
Monubise. 


601 

SOU 
Sirty  (de),  II,  78. 
Sisgau   (Dauthier    de),   II,    271. 

2-2. 
Si, s'aide  (de),  I,  5i9. 
Sitiu,  III,  297. 
Sivrae,    II,  168. 
Skelton  (de),  1,432.435. 
Socqucvil  (Cœuret  de),  II,  34o. 
Soil(de),  I,  3iS. 
Soissans-Villars  (Je),  II,  i38. 
Soiisons  (Je),  I,  226. 
Soize(de),  I,  3rS. 
Sciages  (de),  II,  44;  III,  29t. 
Solar,  II,  K.2. 
Sobtges,  III,  2G6. 
Solemy(de),    I,  3iS;  II,    5;   III. 

270. 
Solérac  !'de),  If,  3i.  292.  3-.',. 
Sûlier(du),  III,  45o. 
Solinbiae  (de),  I.  3i8. 
Solre  (de),  I,  t65. 
Sombreuil  (de),  I,  5Sg;  II,  .'t37. 
Sommerive  (de),  I,  297. 
Sommery   de),  I,  416.  558.  65o; 

II,  io'i;  III,  5i5.  5.6. 
Soniinièvre  (de),  II,  436. 
Sù,;l.   de  Cnï.u  de  la),  II,  38o. 
Sonjou  (de),  I,  J20. 
Sorbier,  II,  471;   HT,  270. 
Sorbier  (Viola  de),  III,  r-g. 
Sorel  (de),  I,   i3g,  3ai;  H,  io5. 

Sorbez(de),  I,  5:3. 

Sorlan,  I,  .34- 

Sorlus,  I,  5i>C\ 

Sossic  (de),  I,  5o. 

Souastrc  (de).  I,  547- 

Soîibise  (de)  (*),  I,  23:.  32S;  U, 

Soucv  (de  Fiete  de).  H,  3-g. 
Soudeilles  (de,  II,  320;  I  11,  492. 
Soudière  (Regnauld    de   la),  III, 

3Sg-3go. 
Soubv  dtMll.3;,,. 
SouiÙiae   de),  If,  i'yr. 
Sou, lier,  III,   25g. 

Souillier,  III,  25f,. 

Soulage  (d'Aquilhac  de),    II,  372. 

Soulaùgc    Oatioairc  de).  Il,  2-0. 

Soulliiac  (de),  If,  ',  ÎS. 

Soulier  (du),  III,  4âo.  45t.  486. 

Souliers,  I,  554. 
Souiller  (d'e  ,   f,  573. 
Soulognc  (de),  I.'l59. 
Souuet  (de),  I,  5(<i. 
Sourdie  (de),  1,  tSt. 
Sourdat   de)   I,  2*7. 
Sourdeval    de),  III.  ;5.',. 
Sonrdière  (Regnauld  de  la),   [II, 

35. 

S dis  (dc\  111,  76. 

Souruiac  (deSartiges  de),  I,  Go.',. 

611. 
Sour/y  (de',  I,  2i5. 

(*)  Voir  aussi  Rohan. 


602 

STE 

Souvtïrnon,  I,  i33. 

Souvillc  [del,  I,  iSu. 

Sourré  (Je),   I,   297.    3i5;    III, 

2>t>. 

S-uMi  (Jc-)O,  '<  j:4.  440.64.',; 
u'i,  33o. 

Soyecourt  (de),  I,  3or.  3i6.  .',2r. 
Si.vcr,  III,  3r.  58.  221.  207. 
Sji.irre     (lie),    I,    3l".    420.   43'i. 

54".  564;  IF,  Syr;  II f,  io3.25 ;. 

io5.  'Siit. 
Spencer,  III ,  297. 
Sjitns  (de),  1,  552.  5q6. 620.  607; 

11,7   • 
Sjmher.  III,  258. 
S|»>ir  (de  Trémault  de),  III,  rgy. 
Nij.k,  I,  D19. 
Strliclin,   I,  555. 
Steiiilinin  (Rciuhac  de),    I,  555. 
Sterkeiiiher-»,  I,  234. 
,St.r:.!....'|i  ,,!<■  ,  II,  424. 
Stemruliurg   (Tseuaun    de),    III, 

aGG. 
Stc.Wart,  I,  55o. 

(')  Voir  aussi  des  Tournellcs. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

SUR 
Stevncr,  II,  441. 
Stoucky,  I,  .'5o2. 
Stralenhcim   do),  II,  441. 
Sttiart,  I,  56g. 
Styruui  [de)]  I,  6o3. 
Suartz  (do),  I,   17g. 
Subtil,  II,  271». 
Sueur  (le),  II,   i5S. 
Suffreu    (de)   ('),   II,  435;  III, 

255. 
Sugères  (de),  I,  182. 
Suçny  (Moutoreier  de),  I,  56y. 
Suisse,  III,  256. 
Suleau  (de),  III,  i85. 
Sully  (de).  III,   16. 
Sully   (Je  Béthuue  de)    (♦*),   II, 

44<->. 
Surlieck,  l,  1 3.4.  209. 
Surgères  (de),  11,273;  III,  61. 
Snriineau  (de).  I,  54". 
Siiriucau   (Je),  III,  2.5t.  253. 
Surirey     (le   Pelletier    de),    II, 

1-6.' 


0  Vc 


Snint-Trope*. 
isi  liclUune. 


SYB 

Surlavillc(le  Courtois  JeBlais  Je1 

I.35t. 
Surmont  (de),  I,  5So;  II,  iati. 
Surret  (de),  I,  289. 
Surritrc  (de),  I,  178. 
Surville  (de),  I,  112.  i53;  II,  4y5- 

111,58. 
Surville  (de  Cillart  de),  III,  7.  66. 
Susangcs  (de),I,55o. 
Sutaiue,  1,  5-4. 
Suttes(de),  III.  49. 
Suzanne  (Maueouvcnant   de),  II, 

22J. 

Suzanuet(Je),  II,   23g.  271;  111, 

3o.  271.  2-8. 
Suze  (de),l,  574;  II,  59;  111,83. 
Suze  (de  la),  I,  3  i5.  Ojô;  II,  378; 

III,  78.  145. 
Siizcinont,  I,  558. 
Suzy  (de),   I,  18 1. 
Suzv  (Roiitv   de),   I,   261.    433. 

082   (').  * 
Swiukin,  III,  297. 
Sybert,  I,  536.  ' 

(*)   Voir  aussi  Ronly  et  le  Dut. 


TAN 
Taffard,  III,  5i6. 
Taffard  (Saiut-Bon'net  Je),    III, 

5lti. 

Taffart  (Je),  I,  Ô40.  556. 
Talïart  Jit  Saint-Germain  (Saiut- 

Routiel  Je),  III,  296. 
Taffiu  (de),  I,  5i8.  55o. 
Taillade  (Kaudran  de),  II,  177. 
TaiHard,  II,2.|5. 
Taille  (Je  la),  I,  3i8.  3g8.  446; 

III,  3o. 
Tailleur  (Je),  III,  178. 
Ta,llcurs  (de.-),  I,5o. 
T.idlier-Har.Mitier,  I,  52o. 
Taisnes(de),  II,  3iti;   III,   366. 

482. 
Tâlabot,  111,  255. 
Talaru    (Je),   I,    126.    28S.  43g. 

5S6.  63;  ;  II,  438. 
Talliouet  (<le\  I,  4J0.  484.    5y5; 

II,. >4;  Ul,  i53.  355. 
fallard,  I.  1J4. 
l'allrnc,  Ul.  256. 
Talkyrand-Périfîord  (Je)  (*),  I, 

3if».   4,8.   "»i5.  5i)8  ;  II,    284. 

453;    III,  ;s,>.   i38.  i83.   270. 

2S|>. 

T..I-.M.  11,4915111,  i3,,. 

IaU    .leC.nu'rteJel,  IIL  402-4o3. 

Tanna  (Je),  1,635. 

Tauuaj  [Leiuiredu),IH,4li-4ia. 


\o,,a„v 


.S.,.d. 


TAV 

Tapie  (delà;  (*),  III,  66. 

TaraJel  (Gay  de),  III,  244. 

Tardieu,  Illj  256. 

Tardif  (de),  I,  289. 

Tardivou.  I,  4  to. 

Tareute  (le  «rince  Je),  I,  208. 

Tareute  (MarJonalJ,  Juc  de)  ,111, 

7J.  272.  279. 
Tarin.  III,  26G. 
Tarie,   II,  3oi. 
Tarnau  (de),  11,321. 
Tarragou(de),III,  180. 
Tartas(de),  il,  336. 
Tartier  (le),  II,  i36. 
Tascher(Je  ,  l,  5,So;  II,  322.449; 

III,  47. 
Tassiyuy  (Je),  I.  469. 
Tassy  (Je),  1,  it)5. 
Taste  [la),  I  ,  i34. 
Tastel  (Je),  I,  166. 
Taiilaime,  II,  i56. 
Tauliguau  (Scuau/.au  de),  I,  5l6. 

52ti. 
Tauriac(Je),  1,289.  408;  Ul,  122. 

19  t. 
Tauriers  (Je).   I,  442.  523-524. 
Taurin  (Je-,  II,  167. 
Tnuriu-Daniiat,  11,   167. 
Tav.uines  (Je  Saulx-),   l,  5qe>;  II, 

3  80. 
Taveruost  (Bcliet  Je),  11,  470. 

(*J  Voir  aussi  Latapie. 


TEX 

TavranJ,  II,  i  37. 
Tcheglokol'f,  Ul,  297. 
Teaissouuière  (TeaillarJ  Je  la),  I, 

4-o- 
Teehtermaun,  Ul,  179. 
Tcil  (Ju),  1,374.  641'.  658. 
Telincourt   (Beau-égard  de),  II, 

i83. 
Tenet  (de),  III,  1S0. 
Teuteuiac  (Je),   III.  278. 
Terlaye  (Je),   I,  4j2. 
Termcru  (de),  1,  5-S. 
Termes  (Je),  1,468;  II,  3yo;  III, 

Terra  Je,  11,  345. 

Terrail  (Ju),   I,   3 17. 

Tcrrail  (Toscan  Ju),UI,  377. 

Terrans,  I.  4  08. 

Terras  (Je),  I,  32 1;  II,  i52.  418. 

Terrassou  (Je),   I,  611;  II,   x53  ; 

III,  212.  220. 
Terreucuve  (Je),  I,  J74. 
Terret)l;;uc(  VoullauJ  Je),II,  400. 
Tertre  ( Ju),  I,  572.  J74.  6o5;I' 

333.  384.  4»8- 
Terres  (de),  III,  81.  118.  it3. 
Tessé  (Je),  f,  i34-  1 
Tcssicr,  111,257. 
Tesson,  1,  410.  555. 
Tessu,  I,  289. 
Testoicrry,  1,  550. 
Tcxier,  III,  257. 
Textor,  Ul,  3y5-39( 


TIL 

Tevssîire  (de),  III,  89. 

Thaas  (du  Val  de),  [,'046;  II,  G5. 

Thalànge,  I,  55-. 

Tbaliugen  (de),  I,  4*0. 

Than  (de),  111,  172. 

TLaumatz  (Guuvun  de),  III,  4^> r  - 

53a. 
Tbauinatz  (Goyou  de),  III,    453. 

549  o- 

Tbausia,  II,  346. 

TbeiL(du).I,  i65.  53-.  620.  GaS. 

Tbcil  (la  Porte  du),  1,  411. 

Thémiues  (Lauzière  de),  1,  G17. 

TLcron,  III,  207. 

Thermes  (de),  ï,  55 1;  II,  2G7. 

Thérouldc,!,  5;5. 

Thesan  (de),  II,  249. 

Tliévcnard,   III,  27  1. 

Thévenot,  III,   Î79. 

Thezaa  (de),  III.  416.  417. 

ThiangcS(de)(**),I,449.546;lI, 

237.  440. 
Thiard  (de),  I,  178.  3iC.  4.-7. 
Thibault,   II.  042.' 
Thibbulot  (de),  1,534;  11,437. 
Tbiébault  (de),  1,  iG5. 
Tbieffaut  (Guedlin  du),  I,  5(8. 
Tbiel  (du),  I,  i34. 
Thiellas,  III,  2G0. 
Thienue  (de),  I,  535;  II,  199. 
Thiériet,   I,  3  19.  372. 
Thiéry,  III,  25y. 
Thierry  (de),   I,  289;  II,  271. 
Thiersauville  (de),   I,  301. 
Tbiévillc  (de),  I,  49G. 
Thilorier(de.,  IIl,'i35. 
Thimecourt  (Latil  de»,  11,233. 
Thiriou,  III,  3(8. 
Thivas(de),  II,  i43. 
Thoiré,  I,  554. 
Tboisy,  I,  401. 
TholJzé,  II,  384;  III,  309. 
Thomassiu,  I,  608. 
Thony  (de),  I,  178. 
Thorame  (Jassaud  de),  II,  19t. 
Thoraue,  II,   16S. 
Thoron,  II,   iyr. 
Tbou  (d'Almoût  du),  II,  481. 
Tliourette,  III,  25(i. 
Thuderie  (de  la),  I,  32o.  3S8. 
Thuderies(  Uerthelot  des),  II,  2  $7; 

III,  414. 
Thumery  (de;,  I,  Gio;  III,    272. 

280. 
Tiercent  (de),  I,  577. 
Ticrceville  (de),  I,  22-. 
Td  (delà),  1,43... 
Tdlecourt  (de),  l,  3i-.  489. 
Tillet  (du),  I,  541»;  I|,'i35.'i;i. 
Tillières  (de),  I,  29-. 
Tillières  (le   Veueur  de),  I    611; 

ll,3n. 
Tilloux  (Ueschamps  du),  III,  42 1- 

422. 

(*)  Voir  aussi  Gon von  elGoyon. 
('*)  Voir  aussi  Djmas. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

TOU 

Tilly  (de),  I,  iGG.  5îo.  566;  II, 
87.  127.  140.  197.  219;  III, 
4.0.  171.202.  a5i.  257.  47'. 
53i. 

Tilly  (Tanneguy  àe\  IT,  3.',6. 

Tilly-BIaru(de),  III,  s5.  3i8. 

Titnhruue- Valence  (de  1,  1,    JI7; 

II,  436.  440.  481. 
Tinel,  111,258. 

Tiugry  (de),  I,  3l4;  II,  2-4. 
Tirau,  111,237. 
Tiret  (du),  I,  520. 
Tirlet,  III.  27G. 
Tisserac  (de\   I,  iG5. 
Titelouse,  I,  3qo. 
Titre  (du),  I,  3(to-3i)i. 
Tocqueville  (de),  I,  Goo.  G54;  II, 

Toltière   (Desfarges    delà),    II. 

225. 

Touquin  (Olier  de\  11,39. 

Torcv  (Colbert  de  ,  I,  3 13. 

Torcy  (de),  I,  486. 

Torsav  (de),  III,  38G. 

Tôt  (du),I,  178. 

Touche  (de  la),  I,  1S0.  491;    II, 

25;. 
Touche  Beauregard  (la),  II,  iGS. 
Touche  (Pitatouen  delà),  III,  yr. 
Touche  (Prévost  de  la),  I,  jiô. 
Touche  (le  Vassor  de  la).  II,  2S.J. 
Touchebreul-ljeaumout  (de),  III, 

33. 
Touchebœuf-Clerinout   (de),  III, 

t-8. 
ToucbeTrévillc (la),  II,  i5G.  43S; 

m,  h-.  125. 

Touches  (des),  I,   54q;    II,  18-. 

329.  438. 
Touchimbert(df),II,  223;  III,2fi8. 
Touffrevillc  (de),  I,  092.  4o3;  11, 

420. 
Toulinoiit  (Je),  I,  647. 
Toulongeou  (de),  I,  597;  II,  285. 

36y. 
Toulouzae,  I,  i3.',. 
Toulouse-Lautrec  (de),  I,  485. 
Tour  (Je  la),  I,  389.390.  408.  480. 

55o. 
Tour  (Desforges  de  la),  I,  53-. 
Tour  (Lallemand  delà).  1,  498. 
Tour  (Marest  delà),  II,  176.' 
Tour-Dassezat  (de  la},  I,  5  14. 
Tour-d'Auvergne  de  la),   I,  5S-; 

III.  27,  57. 
Tour-d'Auvert;ue-Lauraguais  (de 

la),  lll.oi.' 
Tour-d'Auvergne  (Porrct  de  Ker- 

beauffretdrla  ,  II.  477. 
Tour  de  Cressia  (de  la),  l,  52o. 
Tour  de  Roc  .la),    I,  ;  ,o. 
Tourdonuet  (Joussiueau  de},  III, 

271. 
Tour  du  Fesq  (de  la),   I.  t3j. 
Tour  du   l'iu  [de  l..\   l.  402.  4  ; 3 

6«8;  II.22o.3j;;  III,  184.  iS5. 

246. 


603 

TRA 
Tour  du  Pin-Cba'mbly  (de  la),  II, 
3g6. 

Tour  du  l'in-Gouveriiet  (de  la), 

I,  3Gi.  424.  54i;  II,  45i  ;  III, 
2G5. 

Tour   du  Pin-la    Charee    (Je  la), 

I,3i',.  3i(j  5?i;  lll,  1S4.270. 

Tour  du  Pin-Montaubaii  (de  la), 

II,  352;  III,  66.  3 rS. 

Tour  du  Pin  de  Paulin  ^dc  la),  I, 

522. 

Tour  du  Piu-Verclause  (de  la),  I, 

43i. 
Tour-Foissac  (de  la)  (*),  III,  92. 
Tour-Lanragnais  (Je  la),  111,27. 
Tour-Maubourg  (<lela),  II,  452; 

III,  82.    147.    216.  2-2.    279. 
383-384. 

Tour- Sain t-Paulet  (de  la),  T.  245. 
Tour-Taxis    (Sainsou  de  la),  II, 

Tour-Vauteux  (de  la), î,  5-5. 

l'ouraille  (Larcherde  la),  11,325. 

Touraillcs  (la),  I,  5Go. 

Touraiipré  (Martin  de),  I,  497. 

Tourelle(Mauvielle  delà),  lÙgt 

Tourcs  (Saqui  des),  II,  34r. 

Tourette  (de  la  Rivoire  de  la,  II, 
|      3G3. 

rouiettePortah's  (Je),  HT,  27  I. 

1'ourette- Porta  les    (la   Rivière  de 
la),   lll,  3io. 

Pour-Landry  (Je  Maillé  de  la),  I, 
481.  557; "il,  3S3.  399.  443. 

l'ouruefort  (Je),   I,   245.  494. 

rournehrm  (de),  III,  89. 

Pournelle  (Je  la),  1.21)7. 

Tonruellc  (de  Lguière  de  la),  II, 
3iG. 

rourijelle-(deSouvudes),III,33o. 

I'ouruemiue  (de),I,  179;  111, 210. 

245. 

j  Tourneinire  (Je),  1,  1-9;  II,  3ai. 

I  Tourucrie(la  Guarigucla),  1I,i5i. 

|  Tourneur  (le) ,  l,  4M1;  1 1 , 4 o 5 . 4 7 1  ; 

ni,  271. 2S0.4I2. 

I  Tournier,  I.  2S.). 

l'ournun  (Je).  H.   iS5. 
j  Tourny  (de),  I,  63;. 
[  Touronce  Go/eguer,  II,  172. 
j   l'ourreau  (de),  III,  2J8.  ' 
I  Tonires-Saquy(dcs),.II    14;. 283. 
I   Pourris,  II,  l'jfi. 
1   Pourris    Nas  .le).  Il,  i5o. 
;  Tourtoulon,  l,  289. 
!  Tourvillc  (.le ),  I,  Î58.  409.   573; 
i       II,  i5o.  .Go. 

Tourville  iCharpin  de),  I,  179. 

Tourzcl  (Je),  lll,  (.-. 

Toussaint,  III,  J 1 8. 

roustain  (de),   l,  298.  35i.  485. 
320   5'i;.  tu.u,  III,  3o  Go. 
!  Tovtot,  I.  392. 

Traey(dc),  I,  1.2.   3i:,  426;  II, 
j       it-5.  434;  III,  199. 

j      (•)  Voir  aussi  Foissac-la-Tour. 


GOi 

THE 

Tracv  (Onfroy  Je),  III,  199. 
Trahon  (Ju  l'euty  de),  11,446. 
Tr.u-ucl(Jc),   II,"4'i6.  440. 
Traissan  fie  Gonidec  de), III.  ii5. 
Traiichadc  (le  Normand  de   la), 

11,   ,5... 
Traus  (de  Villeneuve  de  ,  I,  D90; 

II.  n3. 

Travauct  (Cuilliem  de),  U,  27S. 
Travcrsac  (de),  I,  â-j. 
Traversay  (de),  I,   180.  497;  H, 

16.5 . 34  '  ;  lit ,  172. 

Travut,  III,  98. 
TreLon,  I,  i34. 
ïrebous  (d.),  III,  irS. 
Trecesson  (de),  II,  193.  201;  III, 

124. 
Trecesson  (Guilain  de),  III,  211. 
ïreffa,  I,  079. 
Treffort  (de),  I,.o7. 
Treille  (de  la),  I,  53. 
Trélan(P.ôuquicrde),  III,  231. 
Treleon  (Kerguisiau  de),  II,  190. 
Tréniarec  (Kergueleu  de),  II,  196. 
Trémault  (de),'  I,  O19;  II,  22;  III, 

199.  221. 
Tremereur,  II,  140. 
Trémie, "II,  14S. 
Tremigon,  II,  1 4  c . 
Tréniouille  (de  la),  I,   3 14.  47°: 

III,  I25. 

Trcnqualcou  (Batz  de),  II,  45o. 


TABLE  ALPHABETIQUE. 

TKO 

Treoudal,  II,    16.-J. 

Trcsorière  (uarhot  de  la),  I,  ô-.\. 

()2D;  II,  275. 
Tressan(Lavergue  de),  II,  3n. 
Tressemauues-lJruuet    (de),    II, 

223-224. 

TrestO[idant(de),I,  \t'K.  468. 
Trésurin  (le  Livec  de),  II,  33(>. 
Trcliuvilie  (la  Tadle  de)  (*),  III, 

3o. 
Tieville  (de),  I,  020;  II,  9.Ï,  III, 

347. 
Trévi.se(Mortier,  due  de),  111,73. 

274. 
Trévou(du),  Il,39i. 
Trezcl,  III,  23q. 
Tricaud,  l,  289. 
Trirault,  I,  i>4. 
Trié  (Bruuet  de),  III,  257. 
Trinquelague,  1,  072. 
Triquerie   (Dumaisuiel  d'Applin- 

courtdeIa),III,39i. 
Trobriant  (de),  II,    194,  492. 
Troeliet  (du),  I,  5t>5, 
Trofagan  (Kergusde),  II,  492. 
Trogoff  (de),  III,  /,3,  273. 
Troismouts  (Couture  de),  III,  iSj, 
Tronjoly  (l'Olivier  de),  11,  492 
Trouevdle  (Robiuot  de),  I,  5jS. 
Tronquoj  (de),  I,  1S0. 

(')  Voir  aussi   la  Taille. 


TUV 

Troude,  III,  71. 
Troujollv,  II,  16S. 
Trousse '(de  la),  I,  4S.  Go. 
Truc  (de  Grosson  de),  l|l,  1  \<) 
Truchis(de),  I,  5;3. 
Trudaine  (de),  l,  432. 
Truguet,  II,    i57.  294.  Z-J;  III, 

272.  279. 
Trulet  (de),  I,  227. 
Tschoudy  (de),  I,  63o. 
Tubion,  l,  57(i. 
Tuffet  (de),  III,  94. 
Tudlerie  (d'Auluay  de  la),  II,it6. 
Tuja  (Cbantelourc  de),  II,  22J. 
Tullais  (de.-),  I,  54q. 
Tullaye  (de  la),  l/3ai,  5rq;  II, 

161,    i65.  273.  342;  III;  J2, 

200. 
Tuoles(de),  II,   127. 
Tuollays  (delà),  1,021. 
Tujiinier,  III,  223. 
Turenue(de),I,  411;  111,92.139. 

lui. 
Turgot(de),  1,617;  III,  65. 
Turpin  (de),  I,  J74.    aSi.   Gro; 

II,34r.367.4oo.4ï5.48o;  III, 

263. 
Tuqiiu-Crissé   (de),    I.  288.  297, 

628.  6.I7;  II,  440;  III,  3l.  107. 
Turquct  (de),I,  166. 
Tuvellière  (de  Broc  de  la),  1, 4°S. 

4ti. 


URB 

Ubermont  (Douce  d'),  1,634;  II, 

Ubersan,  I,   1 34. 

Ugons  (d'),  I,  •.•.,!. 

lirbau  (de  Fortia  d'),  I,  178. 


'USE 
Urre  (d'),  I,  2S8. 
Ursi,  111,257. 

Urtubic-Fagosse  (d'),  II,  148. 
Usecb  (d'),' 1.553. 
User  (d'),  I,  554. 


UZE 

Usson(d'),I,  177.  293.  44 
Ussv(Courtiu  d'),  I,  4*7;H1 
Uze'r  (d'),  II,  3 12;  III,  Ky5. 

2SG.  3.»). 
Uzès  (d'),  I,  3i4. 


VAI 
Vachères  (de  Leruioud  de),  III, 

2J2. 

Vacherie  (dela).I,  291;  II,    137. 
Vachcrullès  (de),  1.  49V- 
Vacliicr-Dcsinoulins/lI,  12S. 
Vachou(de),H,  3oo. 
Vacogiic  (Acliarddc),  III,  2l5. 
Vadeuav,  I,  467. 
Vatican  v  (de  Godet  de).  III,  353. 
Viillae  ..le,,  I,  „3. 
Vaillant,  111,287.  3o9. 
Vaillaut  (U- ,  111,8a. 
Vain*.  I,    I  S ', 
Vah-(delaSuucde),  1,535. 


VAL 
Vaisse  (delà',  I,  i5i). 
Vaincre  (de  la),  1,535.  GôS;  II, 

4S3. 
Vaissières  (Aruai.lt  de  la),  1. 397. 
Val  (du  ,11,  65;  III.  3(0-36  >. 
Valauçay  (d'Estampes  de),  1,598. 
Va  la  voir,  I,  1 34. 
Valazé,  III.  307. 
Vall.elle  (dt),  I,  3 16.. 432. 489. 
Valbourdiu  (l'urtalis  de!,  I,  498. 
Valconsell  (Almiu  de), III,    1S9. 
Valcourt-Daunoux,  1.5vo. 
Val.roUsant  (île),  l,  J0.60. 
Valdèric  (de),  I,  372. 


VAL 
Valée,  III,  ior.319. 
ValeilIes(de),I,  181.29J. 
Vnlenceau(de),  I.  299. 
Vnlerues  (de),  F,  535. 
Valernes(.Saiut-\liclicl  de)  ,1,: 
Valette  (de  la),  I,  468;  II,  18J 
Valettc(desMontiersdela  .11,2 
Valions  (de),  I,  (5t8,  637;  II,  - 
Valin  (de),  I,  289. 
Valkcr,  I.  1 34- 
Valkicr  (de),  I,  47- 
VaU.iu.iav   (de   Dras-de-Fcr  1 

III,  3t»"3  (•). 

(•)   Voir  ans»!  de  Bras-de-Fer. 


VAS 
Vallée,  I,  2S0;  III,  3ot. 
Vallès  (de),  II,  i6r.  472. /,73. 
Vallïère    (de),  1,32g.  43a.  435. 

637. 
Vallières  (Desch.impsde),II,5ot. 
Vallette  (de),  I,  488. 
Valliu,  III,  3ig. 
Vallou(de),  I,  409;  III,  182. 
Yallongne,  II,  270.  3yr. 
Valois(de),  II,  102. 
Vallonc(<lc  la),  I,  5Sï. 
Vallu,  I,  5:4. 
Yalmy  (Keilermanu  de)    (*),11I, 

74.  lot.  276. 
Valoille,I,  t8r. 
Valori  (de),  I,i8i.  258.  2S8.  2y3. 

374.  429    433.  435.  582.583; 

II,  i5.  252.  257.  352.  424;  III, 

16.  43.  90.  208.  271. 
Valour  (de),  I,6i6. 
Valsemc  (de),  1,  20S.  2y3. 
Valticre  (de),   I,  576. 
Valuze  (ltostaiug  de  la)  (*■*),  II, 

475, 
Van-Citters,  II,  424. 
Vaudal,  1,071. 
Vandègre  (de),  III, 3g4. 
Vandeleau  (de  Bongàrsde),  III, 

210. 
Vandcref,   III,  246. 
Van-Do<kuin,  111,  297. 
Vandulïel,   11,  410. 
Vaudelin,  l,  566. 
Vanderbourg,  I,  55t. 
Vandcmu'clie,  II,    126. 
Vaiulermcscb,  I,  55t. 
1  Van-Rbéineu,  I,55o. 
Vândenil,   I,  i34.  179. 
Vandeuvre  (de),I,  t53. 
Vannoise  (de).  III,   ),o. 
Vanssaj  (de),  I,  i5y.  4a4-  5.\i;  II. 

176;  III,  93. 
Vantelet  (de),  I,  1S0.  3t9.5ot. 

5fio. 
Varax   (de),  I,3i8.  568. 
Vareillcs  (de),  1,493;  II,  33o. 
Vareillcs  (delà  Brouc  de),  I,  623; 

II,  217. 
Vareillcs  d'Hust  de),  III,  83. 
Vareilles.Sommiîres(de),III,2oS 
Varcugues  (de),  1,536. 
Vareune  (de  la),  I,  226.  46S;  111,6. 
Varerme  (  Duvcrne  de  la) ,  II.  ni. 
Varenues  (de),  I.  178.  2S8.  ;33. 
Varenues   (Descbainps  de  la),  I, 

577;  II,  53. 
Varenncs  (de  l.nunay  de), III,  1S0. 
Varenues  (Dubuisson  de),  II,  12-. 
VnrignicreileCbartier  de  la),  III. 

Varnès  (du).  I,  ,',S'o. 
Vassah(de),  I,  4-88.  497;  II,  284. 
Vassau  (de),I,  55i;ïl,  i35.  i85. 

223. 


(*)  Voir  onssiKellermani 
(")  Voir  aussi  Rostaïng'. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

VAU 
Vassé(dc),  II,3s(3;  III,  272. 
Vasscrot,  III,  .5 19. 
Vassimout,  I,  55t. 
Vassoigne,  I.  552. 
V;i»sor  (le),  II,  176. 
Vassy  (de),  H,  372. 
Vnstân  (dc),I,  442.  489. 
Vasc-Yinieux,  III,  238. 
Vatable,III,   17  j. 
Vatrouville   (Chardon   de)  ,  III, 

127. 
Vatry(de),  I,  54o.  60-. 
Vatry  (Bourdou'de),  III,  170. 
Vatteville  (de),  I,  43.  5y.  2y3. 
Vauban  (de),  I,  40.  41-  ;^9-  2y3; 

II,   3(12. 

Vaubecourt    (de),    I,    125.    447; 

II,  436;  III,  278. 
Vaublanc  (de),  I,    448;   II,   173; 

III,  32.  i5(i.  212. 
Vaubois  (Belgraud  de),  II,  467. 
Vauborel  (de),  I,    55t.    62a;    II, 

262.  2S8;  III,  7.  119.  242. 
Vauboulon    (Gar.siiuout  de    Fou  • 

taiue),III,  439. 
Vnurlielk-,  111,222. 
Vauchoux  (de),  I,  432. 
Vaucicux,  I,  i34- 
Vaueoueourt    (de),   I,    4i°-    479- 

5ot. 
Vaucoret  (Monin  de),  II,  179. 
ATaucouletirs  (Sohyers  de),  11,  229. 
Vaucourt  (de),  I,  29S. 
Vaueourt  (Desmarèts  de),  I,  5tg. 
Vaudoncourt  (de),  III,  140. 
Vaudreuil  (de),  I,  164.  1S2.  433. 

435.436.  582.  584-  599;  II,  24. 

io5,  1^.4.  1 3 4 •   t38.  1-0.  iS5. 

438.44t,  111,32.60.127.  144. 

14^.  2Ô5. 
Vaudrey,  I,  t34- 
Vaudrimc,  Il ,  345. 
Vaudiirand  (de  Govon    de),    II, 

437;  111,  460  (*)i 
Vaugelas,  l,  402. 
Vaugiraud  (de),  II,  2.41;   III,  7. 

256.271.  278. 
Vanglissan(de),  I,  r5g. 
Vauguymout,  I,  56S. 
Vauguvon  (de  la),  II,  26r. 
Va.ijua's  (de),  I,  425;  II,  418;  III, 

34. 
V.mlt  (de),  II,  43-. 
V  .initier,  I,    ï  x .  l;   II,  .',36. 
Vaulx  (de),  II/266. 
Vaumorans    (Mallerault    de),  II, 

19-. 
Vau'moraut    (Malleville   de),    II. 

4o5. 
Vaupalièr*  (de    1..),   II,   43(1;  111, 

2--.T-S. 

Vanrona.ilt    (Gouvnn    ,lu) ,   III, 

532  (**). 
Vauroiix  (l'radiue  de),  II,  252. 

(**)    Noir  aujsi  de  Goujon. 


605 

VER 

Vautier  (de),  I,  447. 
Vaussey  (de),  1,   t5<). 
Vauviuïont  (Fallois'de) ,  II,  33i. 
Vauvré  (de),  F,  5gg. 
Vaux,   Ilf,  179. 

Vaux  (de).  1,636.638;  III,  246. 
Vaux  (de  lleaunc  de),  11,352. 
Ynux  (de  France  d'Heseccjues  de), 

111,  425-42Û  (*). 
Vauxcelle  (de),  I,  536. 
VauglcmontfPaequinde),  I    53S. 
Vavre  (de),  111,552. 
Véal-Dublau    (Dueliainbon   de), 

ni.  220. 

Védriucs-Cardaillac(**),II,499. 

Veigoux(desAixde),  1,567  (***)• 
Vclle(dc),  II,  i5S. 
|  Velleron  (de),  II.   10-. 
Venant  (Bourbuu  de),  I,  566. 
Vence  (de),  I,  22-.  3  16.   4y3;  H, 

122.  147;  III,  jî.   1  10. 
Yeneelles  (Aubcrt  de).  III,  25y. 
Vendes- Turgot  (de),  II,  i56. 
Vcudeuil  (de),  III,  190. 
Vendôme  (due  de),  I,"i34. 
Vèue,  III.  260, 
Vend  (de),  H,  or.  171.  283. 
Venc  velle    (d'Espaigne   de  ) ,   I, 

442. 
Veunevelle  (d'Espaigne    de),  III, 

3 1.  <o.  109. 
Vcnon  (de  la'l'onee  de),  m,  48. 
Ventadour      (   de     I.cvis   ,     duc 

de)  ('***).  m,  2<r. 
Yeiitillae  (de),  I,  579. 
Vérac(de),  I.  090;  II,    n8.   263; 

III,  53.  127.  Ï33  (*****). 
Yéraé  (délirons  de),  III,  499. 
Vérau.  III,  2  58. 
Vercel,(de),  I.  63:. 
Verchèrcs-Darcean,  I,  46-. 
Ver.lv,  |,  55  t. 
Verdicr       (  de     Saint  -  Marsault 

,lu)  ("*•**}■    III,  43r. 
Ver.Llîde  ,  111,445. 
Verdalle  (de),   1,409.  62 1. 
Verdicr    (de  Cabuzac    de),   III, 

Ycrdonnet  (de^,  III,  77, 122.  i3o. 

m  «.  5i  -, 
Verdusau    ,le\  I,  2S8.      . 
Verdussan.  I,  1J4. 
Verd117.u1  '.le  la  Vaissièrc  dc\  Ilf 

221  (***""). 
Verdy,  I.  38g. 
Véreux    Fabrv  de),  III,  90. 
Vergeuncs  Kde),  II,  45 1;  III,  18. 

Verger,  III,  a5;. 
Verger  (du).  11.4',-). 


(')  Voir   aussi  0e  France. 
("J  Voir  aussi  Canlaillac. 
(  — ;   Voir  aussi  il.- Vrv-oux. 
["")  Voir  aussi  U-vis', 

( I    Voir  aussi  «le   Wvrac. 

{ )  Voir   aussi  Saint-Marss 

( )   Voir  ^ujsi  <le  la  Vaiss 


COG 

VER 
Verger  (Chambon  du  ,  II,   162. 
Verger   ide  Saint-Audré  du),  I, 

5o?;  II.  1  'to. 
Verger, du  Yi-nau  du),  II,  47  *• 

Vcrgier   du),  II,  47°- 

Vergue  li  .    I,  C»i  1.642;  II,  i;6. 

276.286. 
Vfrgnc    (Bon?  de  la)  I,    \()t;  II, 

2 ',7.  \  10.  436. 
Vergue   (de    la   Vaissière  de  la), 

II,  28«»:  m,  igt(*). 
Vergue  (Yezeau  de  la),  II,  2j4. 
Verbuel,  III,  i63. 

Yérigny    (Je   la  Châsse    de",   III, 

108. 
Vcrigny  'du  la  Cliàsse-Vitry  de) 

I,  5-i. 
Verjons,  II.. a;. 
Verll.ac  ule  .  I,  4oS. 
Vermandoviilé    de),  I,  5:5. 
Vcrniont  (d.   .  I.  ÔJ:. 
Vermut,  III.  248. 
Yeriiaii.diitt  (de    Ceaumunt   de), 

III,  SS. 
Ycruas-a!   de',  I.  432. 

Vcrnav  .de  la  a  oc  lie  de),  111,55. 
Veruc  (du),  II,  4rS. 
Verueaux  (Posuel  de),  III,  % 
Ycrncix  .Deschamps  de),  I,  633; 

III,6l-62.  .',22-.',23. 

Vernette(dc  la\   I,  469;  III,  55. 

Veruety,  III,  23S. 

Vcrueuil   (de),    I,  5i-].   5lÇ);   II, 

190. 
Yeruoiiil  (Terrasson  de"*  (**),  II, 

3-5. 
Vernicourt   de\  1,433. 
Verniii;u:-Sa'mt-Maur    (de),  HT, 

25". 

Vcinois  (de),  I,  G5o;  II,  354. 
Ve-moii  (de),   I,    179.    ^92.    463. 

4<i5.  53;;  III.  127. 
Vcrnosse  (du   Fauga    de  la>,  II, 

37i. 
Veruouillc!  (de),  1,  635. 
Vernv  (du  .  I.  5i  4. 
Yérmi.  11.  435. 
Ycrou  (de  la  l'outaine-Solare  de)  , 

1,  654. 
Verpel,  I.  1 34. 
Verrier.  I.  522;  II,  480. 
Verrière  (de),  I.074. 
Verseilles  (de),  I.  432. 
Yersiguy    ^lîragelonguc    deN,    I. 

«:s- 

Yertainv  (de),  II,  42J. 

Vertfillac   de  .  I.  52o. 

Vericnil    de),  II,  438.  4;9, 

Vertliamv,  H,  399. 

Vcnillv  (de\  I/1J4. 

Vertuu  vde)j  I.548;  11,217;  III. 

.iS. 
Verrin.,  I,    ,34. 

(•)  v..>  aussi  «le «a  Vaissière. 

("j  \  uir  aussi  Terrasson. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

VIL 
Vérv.II,  180. 
Vesïc  (de),  I,  i3.',. 
Vesne  (Rerillast  de),  I,  5t4. 
Véycr(le),  li,  167. 
Veygoux  (des  Aix  de),  III,  63. 
Veyne  (Reviliasc  de),  I,  520. 
Veyrac  (de),  I,  07 4  (*)• 
Veyrier(du),  II,  277.  4[7. 
Vcyriuas  (Hébrard  de),  III,  180. 
Vézanne  (Channe  de),  I,  549. 
Vezins  (de),  I,  496. 
Venins   (Morand   de   Castellanne 

de),  I,  492   (**). 
Vialis,  I,  i65;  II,  172.  252.  33o. 
Viart,  II,  326. 
Vibrave   (de),    I,   56 r.  63o.  636; 

II,  43o;  111,43.  i85. 
Vicomte  (Le1,  I,  5o,6. 
Vicq  (Bailleul  de),  II,  127. 
Victut   le  Normand  de),  II,  271. 
Vidal  (de),I,  3,9.  Soi;  III,  3 19. 
Vidnmpicrro    de),  I,  47°- 
Vidart    de),  III,  266. 
Vidaud  (de),  I,  297. 
Yidoi!7.e,  I,  554. 
Vidrangc  (de),  III,  37.  69. 
Vie  (de  la),-  I,  445. 
Viéla    de  .  III,  172. 
Viel-Castel  (de),  I,  565. 
Viella  (de  ,  II,  29t. 
Vicillefonds   (Morean    de),    III, 

395. 
Vienne  (de),  I,  47.  i34    3ai;    II, 

I4a. 
Viennet  ,de\I,  D28;  \\}  97.  43r. 

491;  lit,  227-228. 
Viennet-Mauclere,  III,  288. 
Viennot,  II,  330. 
Vieruc  vLa  .  I,  i3',. 
Viescamp    de   Lasserre  de',   III, 

342. 
Vicuville  (delà),  I,  291. 
Vieux,  III.  260. 
VieuNbour^,  I.  i34.  i5-. 
Vieuxcliamp    la  Du 7.  de,  II,  i5a. 
Vigan   (dc\  11,404. 
Vigerie  (Mallebay  de  la),  II,  372. 
Vigicr  (de Liste  du),  I,  l3o, 
Vigier  (de),    11,    30:;    III,   137. 

2XO. 

Yicnaeouit    (de\    I,    3 19.     469. 

486.  5ot. 
Viguauiout    de),  1.  570. 
Vignaneour,  I,  t  J  4 . 
Vignau  kdu  .  Il,  140,  47t. 
Yigneras  (de  .  I,  469;  III,  259. 
Vignière,  I.  5~i). 
Vignol.  II,  180. 
Vignolles  ^dc\  111,27,',. 
Vignolles  iSiry  de  ,  I.  421. 
Vignv  (de',  1,  11-.    i3i;   II,  66. 

2.41.  354-3.5;  III,  i58. 
Vigoureuse  1  de),  I,  209. 
Vilaines  (de),  I,  258.  ' 


H  Voir  aussi  de  Vërac. 

(")  Voir  aussi  de  Castellanne, 


VIL 
Vilasse  (la),  II,   341. 
Vilattc,  III,  101. 
Vilette  (Barras  la),  II,  2-n 
Villacourt    (Mailliart    de),    Ul 

Yillaformio  (de)   I,  5o. 
Villaformiu  (de),  1,  5o. 
Villamc(Descliamps  de),  II,  2'/,. 
Villniues  (de\  I,   r  r6.  5-(). 
Villais   de  la),  T,  56r. 
Villar  (de).  I.  488. 
Villarceau    Roland  de),  III,  174. 
Villaret,  ),6o4. 
Villaret(de),  III,  2-6. 
Villaret-Joyeuse  (de),  II,  392. 

428.  464. 
Yillars,   II,  I2S. 
Villars(de),  I,  159.  179.  1S2.  289. 

432 
Villars  (Château  de),  II,  245. 
Villars  (Guy  de),  1,  56q. 
Villar7.el(dè),  II,  1 36;  III,  326. 
Yillalellc.  1,5-3;  II,  2-1. 
V.Ilattr,  111,275. 
Yillaiicourt   de,  II,4Si. 
Villaunay  (de),  I,  440. 
Villautrey  (de  la),  11,  34 5. 
Villavieeneio  (de),  II.  3l3. 
Ville  (de),  I,  109.  53y.  666;  II, 

128.  176;  III.  11.  29t. 
Ville  (du  Gémeau  de),  II.  i5l. 
Villeblanclic  (de),  II,  i-j'. 
Villeblanche  ^eVasscur  de),  II, 

375;  III,  272.  280. 
Ville-Blanche  (La),  II,  161. 
Villebouquais  (lioniu    de   la),    II, 

178.271 
Villebresuie  (Goislard     de),    III, 

92.   122. 
Viilehros.e  Me),  I,  170 
Villcdieu,  I,  1  ï 4 • 
Villedicu  (Ilomllier  de\  I.  53:. 
Villedou    de1.    I,    401.  493.  572. 

5-  i.  (>25.  635. 
Villcfavart  (Dumosnard  de),  I, 

4Sii. 
Villefavard  (de),  II,  02. 
Villefort  (de).  I,  i5(). 
Villefort(d'Isarndc  .  II,  J97. 
Villefranclic   de),  I,  552. 
Villegille  (Nouail  de  la ',  III,  3o8. 
Villeiiaut  Lallcmand  de  ,111,  20-. 
Villchelio  (deCourson  de  la),   II, 

2-6.  45o;  III.  170. 
Villelicrve  (Bottev  de),  II,  2.52. 
Villeliuliu  (delà  ,  I,  47«;K,  «83. 
Villcbuuault  (Pehan   de    la),    II, 

Villt-le" (del.  III.  188.  -38. 
Vill.'le  (QÛelar  de),  III,  53. 
Villeléou"(dc  la)  {**),  l,6oi.63r; 
II,  147-376.  444;  111,46.  22^ 
•261. 
Villemagiie  (de),  II,  461. 

(*)    Voir  aussi  Maillart. 
I")  OuVilléoii. 


VIL 

Villcmain,  II,  4','">. 
Villcinan  (de),  I.  259. 
Villeniandur  (Je).  I,  47. 
Ville-Maupety    L.  .  U,'i35, 
Villemejanc  (de).  l,5i-. 
Villeuicncux    delà),  1,432. 
Villcmessant    (Launay  de),    II, 

36o. 
Villemeur  (de),I,  433.  53;. 
Villcuoonde  (Beaujeu  de  ,  II,  174. 
Villemont  (de;,  I,  :~>i-, 
Villcmontès   Gr.imoat  de  ,  I,  465. 

49'i;  m,  66- 
Villeir.ontrv  (de).  1,536. 
Villemorge-f'régent  [de  Rrillet  de), 

III,  18':,. 
Villcmoron  (des,  I,  535. 
Villcraot  (do),  11,  276. 
Yillemoyenue  (Marquet  de),  III, 

188. 
Villemur  (ile),l,  tiô.  260. 
Villemur    (de),  III,  2S.  42-43. 

2r4. 
Villeneuve  (Garabel  de),  I,  5di. 
Villeneuve    do),  I,  29-.  2c>S. 017. 

548.    55o.   55g;   II,  Go;   111, 

182. 
Villeneuve    (Berthelot    de),   III, 

445. 
Villeneuve  (Chabot  de),  II,  141. 
Villeneuve     (Fromout    de).    II, 

126. 
Villeneuve  (Guy  de).  II,  496. 
Villeneuve  (Guy  de  laGorJe),  II, 

456. 
Villeneuvc-Bargemont    (de),    II, 

i34.  4;5;  III.  328. 
Villeneme-Cillart  (de),    II.   1S0. 

9.5a.  546-547. 
Yilleneuve-la-Cursille    (de),    II, 

272. 
Villcncuvc-Mons,  I,  22-. 
Villenière    (Talour  de' la  ,111, 

256. 
Yillepatour    sTaboureau    de",   I, 

63-. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

VIN 

Vivier  (du)  (*),I,  289.  410;  11,70. 

Villepassau  (de),  1,  i3q. 
VHIepion  (de),  I,  120. 
Villepreux  (de),  II,  338. 
Villequier  (de),  I,  i<>5.  56i. 
Villerean  (de).  I,  538. 
Villeray  (de),  I,  297. 
Villeraze  (de).  1,289. 
Villeron  (de),  I,  226.' 
ViHcroi  (due  de).  I,  37.  5g. 
Villers(de),  1,447;  III,  5o. 
Vdlcrs  (Furelde),  I,  577. 
Villers  (de  Joybertde)  (**),  III, 

208. 
Villers  (Reequebois  de),  I,  446. 
Villcrs-au-Tcrire  (de),  I,  5J5. 
Villes  s-la-Kave  (de),  III,  2-3.320. 
Villesablon(de),  I,  181. 
Villcttc  (de),  I,  48.  i3:.  547.  Gi5. 
Villette-.Murcay  Me)  ï,  182.  293. 
Villevalio  (la'Viliéon    de   la),   H, 

240. 
Villevalio  (de  Couison  de  la),  III, 

.98. 
Villeverd  (Rcvnaud  de),  II,  i83. 
Villeviellc,  II,"  127. 
Villeuille  (***),  I,  i3/, . 
Villicrs  (de),  1,227.  566;   II,    172. 

176.295.  336. 492:  III,  275. 
Vilhcrs  (Rertlie  de),  III,  42 £. 
Villicrs  (Lallemaud  de),  I,  566. 
Villicrs  (l.allemant  de),  III,  191. 
Villot,  III, 63.  io3. 
Villot  (de),  III,  275. 
Villoutravs  (de),  III,  1S8. 
Villoutreys  (de),  III,  246. 
Villuisant  (de),  I,  226. 
Vincé  (Even  de),  III.  2J9. 
Vincent,  III,  108.  276. 
(,  Vincent  (.de),  III,  84. 


(•)  Voir  aussi  Duvivier. 

("1  Voir  .inssi  dcjnybert. 

(***,  OuViMevïlle,  la  manière  d'é- 
crire les  deux  mots  étant  la  même  : 
cetle  époque. 


607 

VIA 
Viucv  (Vasserot  de),  III,  286.  320. 
Vine'aux(de),  I,  317. 
Vinezac  (de),  I,  5 1  ». 
Vinouze  (Dauphin  de  la),  I,  n";. 
Vintimille  (de),  I,  3:6.  5<)-. 
Vin/elles  (Cistemes  de),  III,  428. 
Violaine,  I,  1 3  4. 
Violaine  (de),  1,  l5g. 
Violaine  (Montigny  de  la),  II,  i85. 
Violaye  (Berthou  de  la),  III,  1S8. 
Viotnesnil   de),I,  483.547.  572. 

616.  637  ;  II,  322.    44<->;    III, 

7.  10. 
Vins  (de),  I,  572. 
Viquesnel,  III,  260. 
Viray,  II,  146. 
Vireux(de),  I,  53-. 
Virieu  (de),  I,  3io;  II,  4n5,  407; 

III,  <)4. 

Vii  ion.  I,  53  I. 

Vit-mont  (Godard  de),  1,391. 

Visé  (de),  I,    i34;  11,127. 

Vissac(de),  1,481. 

Vissel(de).IIl,  32. 

Vitrolles  (de),  III.  12S. 

Vitry,  1,6 12. 

Villre  (de,  III,  65.' 

Viviers  (do),  I,  i38.  179;  III,  128. 

55o. 
Vizé  (de),  I,  63T. 
Vogué  (de\  1,2-88.  3  iG.  5t5.59g; 

II.  436.  .',90. 
Voisines  (de),  I,  J69. 
Voltais  (te  Prévost  de  la),  111,255. 
Volude  (de  Lagede),  II,  184. 
Vosse,  III,  2  I9. 
Vosserts   (.allier  de),  II,  4S5. 
Voisicux,  l,    !i)[. 
Vouland,  [,605. 
Voutron  (de  .  1,  32i;  II,  i5G,326. 
VoycoDe (de),  I.  3rt). 
Voyeux  (d'Ilaugest  de),  II,  222. 
Vovrie  (de  la),  11,  2i5. 
Vrâignos  (de),  l.   1-8. 
Viilluie   (do  la).  1,297. 
Vryguy  [de),  1,  Ji<>.  077. 
Yuagueuer,  1,  1 34. 


WAL 

Waobineistor,  II,  2-2. 
Wagram(  Berthier,  prince  de)  (*), 

III,  270. 
VVal  (Patrice),  I,  489. 
Walduer  (de),  1, 5oo. 

Wall,  111,  2-6. 
Wall  (de),  IL  436;  III,  7. 
Walrand,  I,  5>. 
Walser  (de),  I,  537. 


C)  Voir  aussi  Bcrllii 


WAS 
Walsli,  I,  ;Sr;  II,  244.  246.  276 

3tl;    III,    I.S8. 
Walstou  (de),  III,  54. 
Warcv  (de),  III,  S;. 
Wardanché  (Pasquier  de),  1,484 
\\  ardt,  I,  ;V'(8 
Wargcinont  (de),  1,535. 
YVaruct,  III,  SS. 
VVartemberg-llotli,  III,  216. 
Waru,  I,4o'j. 
Wasseras,  I,  i>:,~>. 
\Vastcrs(de),  11,382. 


WHY 

Watliie/,  III,  3t8. 
Watronville,  III,  ',35-436. 
Waliv   (de  ,   11,    :s;.5oS. 
Waui.crt  'de),  II,  76.  3t3.  498. 
Wayttes    (Lallemand    de),       II, 

2"(). 

Wciïnau  (de).  Il,  44'- 

Wend,  111,  178. 

WVycriiiann,  NI,  1-9. 

\\  (léger,  I.  554-555. 

Wl.ite,  1,566. 

Whyer  (de  Pi'vf'fer  de),  II,  2)7. 


WIL 

\\  'ibranowskv,  1, 566. 
Wiet,I,  3i8." 

\Vild,HI,2f.f. 

Willaumiz,  II,4(j2;llI,  167.174. 

274. 
Willem,  1, 5:8. 
Willem  in,  III,  237. 
Williers  (de),  I,  5;q. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

"WOL 

Wimpffcn  (de),  I,  552.  574.  Ga5 

II,  436. 
■\Virtcuiljorg  (de),  I,  442- 
WisniesNv.ky  (de),  I,  497 
Wissel  (de),  III,  i83. 
Witt-enstein  (de),  II,  221;  111,178 
VVittinghoff  (de),  II,  iU> 
Wolbock  (de),  I,  299.  482. 


WUR 

Wormessellc  (Rochon   de),    III 

457  (*). 
Woystel,  I,  54 S. 

Wrede  (de),  I,  604. 
Wurmser  (de).  I,  5oO;  II,  286.44  I; 
III,28l. 

(*)  \oiraussi  Je  Rochon. 


Xabtraiïlcs  (de),  I,  i32;  III,  236.  |  Ximéuès-Texadn  (Je),  111, 2 16.      |  Xivry,  I,  409;  II,  9t. 


Ysarn  (.!"),  I|  402;  II,  427.  |  Ysertieux  (de  Uiporte  d^,  111,197.  |  Yvory(d"),  III,  271.  279. 


I 


Zédo.lII,  307. 
Zeller  (Je),  1,494. 
Zcvalos,  I  48 r. 


Zoepftel.I   5i8.  I  Zurhuben  (de),I,  110.  208.  a3?. 

Zidis  (de),  f,  i34.  433.  5S2;II,436. 

Zuckwautel  (de),  I,  G3-.  i 


VOIR    PLUS   LOIN    LA    TABLE    ALPHABÉTIQUE   SUPPLÉMENTAIRE» 


Chevaliers  de  Saint-Louis  signalés   et  relrouTt'f 
pendant    l'impression  «le  la  table. 


Le  Cornier  (Philippe-Joachim),  chevalier  de  Saint-Louis 
en  1755(1);  Cornier  (Joachim),  aide-major  du  régiment  de 
Charost  (2) ,  et  le  Cornier  de  Laceiiot,  capitaine  au  régiment 
de  Beringhen-cavalerie  (3),  nommés  en  1710  ;  de  la  Grandie 
(Pierre-Jacques  d'Arpentigny),  ehevau-léger  de  la  garde  du 

(1)  Fils  de  Joachim  et  de  Magdeleîne-Louis-ÉHsabelh  Maintenant  de  Boiscleron, 
né  à  la  citadelle  de  Cambrai  le  S  septembre  1725;  lieutenant  en  second  au  régi- 
ment de  Noailles  en  175 î,  enseigne  en  1757,  lieutenant  en  1741,  capitaine  au  ré- 
giment de  Cusline  en  17-47,  chevalier  de  Saint-Louis  en  juillet  1753,  capitaine  de 
grenadiers  en  1775,  chef  de  bataillon  au  régiment  de  Dauphiné  en  1774,  capi- 
taine-commandant à  la  formation  de  1776,  retiré  en  1778,  pensionne  le  1er  août 
1792. —  Blessé  d'un  coup  de  feu  à  la  tète  au  siège  de  Berg-op-Zuom  en  1747,  blessé 
àRosbach  en  1757.  [État  de  services  délivré  par  le  Ministère  de  la  guerre  leô  dé- 
cembre 1859.)  — En  1758,  pension  de  200  livres.  —  17Gi,  bon  capitaine  d'in- 
fanterie. —  1771,  bon  officier,  sert  avec  honneur  et  plaisir,  serait  bon  capitaine 
de  grenadiers. —  1775,  très-ferme,  en  état  de  bien  faire  la  guerre.  —  1775,  sus- 
ceptible d'être  avancé.  (Registre  du  régiment  de  Dauphiné,'  de  1705  à  1770, 
fol.  21.)  —  Retiré  le  28  avril  1778,  avec  1,000  livres  d'appointements  par  an; 
plus  une  gratification  annuelle  de  200  livres,  et  conserve  sa  pension  de  pareille 
somme.  (Registre  de  1776  «  1788,  même  régiment.)  — Le  régiment  de  Noailles, 
puis  Custine,  devint  Saint-Chamond  en  1749,  et  Dauphiné  en  1762. 

(2)  Sousdieutenant  au  régiment  d'IIumières,  ensuite  Charost,  en  octobre  1689, 
aide-major  en  1705,  major  de  la  citadelle  de  Fontarabie  le  20  juin  1719,  major  de 
la  citadelle  de  Cambrai  en  1721,  remplacé  en  1712,  chevalier  de  Saint- Louis  le 
18  septembre  1710.  [Etat  de  services  délivré  le  5  décembre  1859.) —  Père  du  pré- 
cédent.—  Le  nom  est  le  Cornier,  mais  nous  devons  respecter  le  texte  officiel. 

(5)  Cornette  de  cbevau-légers  en  1089.  capitaine  dans  Beringhen-cavalerie  en 
1702,  cesse  de  figurer  en  1718,  chevalier  de  Saint-Louis  le  18  septembre  1710. 
(État  de  services  délivré  le  5  décembre  1859.) — Frère  de  Joachim  et  oncle  de 
Philippe-Joachim.  —  D'après  la  famille,  un  troisième  le  Cornier  (Louis),  capitaine 
au  régiment  de  Corte,  a  été  nommé  également  chevalier  de  Saint-Louis  le  IS  sep- 
III.  39 


610  CHEVALIERS 

Roi,  nommé  en  1773  (1);  de  Perticoz  (Louis),  capitaine  d'ar- 
tillerie, nommé  en  1 70 1  (2);  de  Mondion  de  Chassigny  (Jean- 
Vincent^,  capitaine  de  cavalerie,  nommé  en  181o(3); 

Lêvesque,  sieur  de  Lestang  (Nicolas-François),  capitaine 
au  régiment  de  Saintonge  (  -i)  ;  Conigliano  de  Clarenlhal 
(Jacques-Marie-Joseph),  capitaine  au  régiment  Colonel-général  - 
hussards  (5);  du  Vivier  (Ponce-Houzé),  ingénieur  ordinaire 

timbre  1710,  et  les  trois  frères  furent  reçus  par  Louis  XIV,  le  G  janvier  1711.  — 
Enfui,  le  nom  de  Lacerlot  est,  tPaprès  les  archives  de  la  famille  :  de  la  Cerleau. 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis  le  50  décembre  1775.  [Registre  de  l'ordre  de  1762 
à  1781,  lettre  G.) — Des  Thuilleries,  chevalier  de  la  Grandie  (seigneur)  (Jacques- 
Emmanuel),  fils  de  Pierre-François  de  la  Grandie,  écuyer,  sieur  d'Arpentigny  et 
des  Vieilles-Thuileries,  et  de  Marie-Catlierine  Dufresne,  né  le  16  juillet  1757  à 
Crépy  en  Valois,  chevau-léger  de  la  garde  du  Roi  en  1752,  réformé  en  17S7. 
(Ltat  deserviees  délivré  le  14  mai  1861.) 

(2)  Fils  de  François,  et  de  Françoise  Roussel,  né  le  27  mai  1722,  à  Piers  en 
Dauphiné;  cadet  en  1740,  sous-lieutenant  d'artillerie  en  1744,  lieutenant  en 
second  en  1747,  en  premier  en  1752,  capitaine  en  second  en  1756,  en  premier  en 
17G5,  lieutenant-colonel  par  commission  le  21  juillet  1775,  avec  rappel  de  ce 
grade  à  compter  du  18  mars  1700,  chevalier  de  Saint- Louis  le  50  novembre  1 70 1 . 
[Etat  de  services  délivré  le  14  mai  18G1.)  —  Capitaine  au  régiment  de  Metz- 
artillerie.  [État  militaire  de  17G9,  p.  255.)  —  Cet  officier,  le  plus  ancien  de  son 
régiment,  a  du  se  retirer  en  1771,  car  il  cesse  de  figurer  sur  VÊtat  de  1772. 

(5)  Fils  de  Jean-Vincent-Marie  et  de  Marie-Louise-Thérèse  de  la  Châtre,  né  le 
5  avril  1775,  à  Cursey  (Vienne),  lieutenant  adjoint  à  l'état-major  de  l'armée  napo- 
litaine en  1809;  avait  servi  en  émigration  de  1791  à  1796  ;  capitaine  au  l'r  die- 
vau-légers  en  1811,  démissionnaire  le  18  février  1814;  capitaine  de  cavalerie  au 
service  de  France,  avec  demi-solde,  le  4  janvier  1815;  capitaine  de  remplacement 
aux  chasseurs  de  l'Ariége  en  1817  ;  maintenu  en  non-activité  ;  retraité  le  4  janvier 
1810.  A  fait  la  campagne  de  Calubre  en  1810.  Chevalier  de  l'ordre  des  Deux- 
Suiles  en  1811,  chevalier  de  Saint-Louis  le  2G  janvier  1815^  a  reçu  plusieurs 
blessures.  [État  deserviees  délivré  h  14  mai  1861.) 

(4)  Fils  de  Nicolas,  et  de  .Marie-Anne  Picnr»,  né  le  14  février  1718,  à  Compiègne. 
Enseigne  dans  Saintonge  en  1728.  lieutenant  en  1729,  capitaine  en  1740,  retiré 
en  1755  ;  chevalier  de  Saint-Louis.  (État  de  services  délivré  le  14  mat  1861.) 

(5)  Né  le  6  octobre  1751,  ù  Lunéville.  Iiu-sard  dans  Royal-Nassau  le  1"  mai 
1768,  volontaire  dans  Nassau  en  1771,  sous-lieutenant  en  1774,  incorporé  dans 
Clnmhoraut  en  1776,  lieutenant  en  se.ond  en  1781,  capitaine  en  second  en  1782, 
pas?é  avec  l'escadron  dans  Colonel-géneral-hussards  en  1785,  cb.  f  d'escadron  en 
1789,  lieutenant-colonel   du  6e  cavalerie   en  1792,  maréchal   de  camp  employé 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  611 

du  Roi,  nommé  en  1718  (I);  de  Saumery  de  Pi ffons  (Louis- 
Georges),  capitaine  au  régiment  de  Royal-Piémont,  nommé 
en  1736.(2);  Goyon  (Joseph-Marie),  capitaine  au  régiment  de 
Bretagne,  nommé  le  1er  mai  1791  (3). 

De  Saint-Louis  (Pierre  de  Pêne),  nommé  en  1700(4);  le 
comte  de  Chemault  (Jacques-Auguste),  major  de  Royal-Com- 
tois, nommé  le  3  mars  1774  (5). 

comme  inspecteur  général  des  dépôts  de  remonte,  le  S  mars  1793,  mort  des  suites 
de  blessures  à  Compiègne,  le  19  ventôse  an  III.  A  fait  les  campagnes  de  1792  et 
1793;  blessé,  le  22  mars  1793,  d'un  coup  de  boulet  qui  lui  a  emporté  le  bras  droit 
àP.Uemberg  (Belgique).  Chevalier  de  S.inl-Louis.  (État  de  services  délivré  le 
14  mai  1861.)-  Cet  officier  aymt  atteint,  le  I"  mai  1792,  les  vingt-quatre 
ans  de  services  exigés  par  la  loi  du  1-  janvier  1791,  a  dû  être  nommé  à  celte 
époque. 

('I)  Ingénieur  volontaire  en  1702,  capitaine  au  régiment  de  Vendôme  en  1 70 1 
ingénieur  en  chef  en  1721,  brigadier  en  1745,  maréchal  de  camp  en  1743,  lieute- 
nant général  en  1748,  décédé  le  10  juillet  1732.  Campagnes:  1703  en  Allemagne- 
1703,  1700,  1712,  1713,  en  Flandre;  1731,  17-il  à  17  !3,  en  Allemagne  ;  blessé 
au  siège  de  Philipsbonrgen  1731;  chevalier  de  Saint-Louis  en  1718.  (État\le  ser- 
vices délivré  le  14  mai  1861.) 

(2)  Porté  1- volume,  p.  443.  -  Marquis  de  Saumery.  [État  militaire  de  J77G, 
p.  123.)  -  Est  de  Blois.  -  Mousquetaire  en  1738,  pourvu  d'une  compagnie  dans 
Royal-Piémont  en  1742,  lieuten.int-colonel  en  1736,  brigadier  en  1762.  —  Le 
4  juillet  1764,  appointements  de  3,000  livres,  comme  son  rang  de  brigadier  le  de- 
mande, et  peut  espérer  d'être  employé.  -  1701,  très-bon.  (Registre  de  Royal- 
Piémont,  de  1763  à  1776.)  -Maréchal  de  camp  en  1770.  {État  militaire  de 
1771,  p.  127.) 

(3)  1!  fut  reçu  par  M.  de  Kellermann,  commandant  à  Strasbourg.  (Registre  de 
Vordre  de  1791  à  1792.)  -  Le  chevalier  de  Goyon.  (État  militaire  de  1789, 
p.  188  )  -  Capitaine  le  22  avril  1782.  (Etat  militaire  de  1792,  p.  13i.) 

(4)  Porté  I.  I,  p.  181.  —  Il  avait  toujours  servi  dans  le  génie,  et  avait  obtenu 
une  commission  de  capitaine  réformé  à  la  suite  du  régiment  Dauphin-infanterie, 
le  17  janvier  1679.  Il  éhit  passé  en  la  même  qualité  à  la  suite  du  régim-nt  de  la 
Marine,  le  1 1  avril  1633.  Ses  services  lui  avaient  mérite  la  directi,»n  générale  «les 
fortifications  du  duché  de  Bourgogne,  et  le  grade  de  brigadier  par  brevet  du 
26  octobre  1704.  Il  avait  servi  avec  distinction  en  Flan  Ire  ,  en  Allemagne  et  en 
Italie.  Je  n'ai  pu  avoir  la  date  de  sa  mort.  (Pi.nart  ,  Chronologie  militaire  , 
t.  Mil,  Brigadiers,  pp.   100  et  161.) 

(3)  Lieutenant  dans  Bresse  reformé  en  1733,  .ide-nnjor  en  1737.  capitaine  en 
1760,  aide-major  au  régiment  des  recrues  de  la  ville  de  Paris  en  1763,  major  en 

39. 


6l2  CIIEVALIEHS 

Trenquelléon  (Charles-François-  Joseph  -  Marie  -  Marthe  de 
Batz  de),  nommé  le  25  juillet  1789  (1)  ;  de  Cbaban  (Fran- 
çois -  Philippe  -  Amédée  Mouchard^,  sous- aide-major  des 
Gardes  françaises,  nommé  le  17  mai  17a6  (2);   de  Margeot 

•1700,  réformé  en  1767,  major  de  Boja'.-Comlois  en  1769,  rang  de  colonel  en 
ITT.i!  lieutenant-colonel  de  Royal-Comtois  en  1775.  -  1768,  sujet  très-appliqué, 
intelligent,  qui  sera  bon  major;  bonne  conduite;  sage  et  honnête.  {Registre  de 
Royal-Comtois,  de  17G3  a  1776,  loi.  0,  article  Majors.)  -  18 décembre  1776, 
attaché  à  l'infanterie,  en  sa  qualité  de  colonel,  avec  2,400  livres  d'appointements. 
[Mime  registre,  fol.  ô, verso,  article:  Lieutenants-colonels.)  —  Jacques-Auguste 
Betault,  né,  le  12  juin  1730,  au  château  de  Saint-Agnan ,  de  Millançay,  diocèse 
d'Orléans ,  fils  de  Jacques-Auguste  Betault,  chevalier,  comte  de  Chemault,  et  de 
dame  Marguerite  de  Beaucousin.  (Dossiers  des  pensions  avant  1789,  n°6i8L) 

(1)  Registre  de  l'Ordre ,  de    1781  a  1791.  —  Deuxième  enseigne  aux  Gardes- 
frarçaiscs  en  1771,  premier  enseigne  en  1774,  sous-lieutenant  le  ...,  sous-lieu- 
tenant en  premier  en  1780,  lieutenant  en  second  en  1782,  de  grenadiers  en  1788, 
lieutenant  m  premier  le  11  juin  17*9.  Malgré  la  plus  exacte  recherche,  on  n'a  pu 
retrouver  à  quelle  date  M.  de  Batz   de  Trenquelléon  a   été   fait  sous-lieutenant, 
mais  il  a  été  porté  comme  sous-lieutenant  en  scco.d  sur  le  procès-verbal  de  nou- 
velle hnmation  du  51  août  1777.  Chevalier  de  Saint-Louis  le  17  mai  17S9,jour 
être  décoré  le  25  juillet  suivant.  [Registre,  Gardes-françaises ,  Officiers,  1786  à 
1789.)  —  Il  émigra  en  1791,    lit  toutes   les  campagnes  de  l'armée  de  Coudé,  et 
nouiutcnl815.  [ Renseignement  donné  par  la  famille.)  —  Nous    n'avons   pu 
retrouver  la  n  ention  de  la  croix  de   Saint.Louis    d'un  autre  M.   de  Batz.  qui  a 
servi  dans  Conti- infanterie  comme  lieutenant  en  1729,  et  comme  capitaine  depuis 
1739  jusqu'en  1743,  époque  à  laquelle  il  se  retira  du  service  (Registre  de  1734  à 
1748,  fol.  485);  mais  d'après  une  lettre  qui  nous  a  été  communiquée,  lettre   du 
25  mars  1745,  et  qui  est  signée  par  M.  d'Argenson,  ministre  de  la  guerre,  M.  de 
Batz  a  élé  nommé  chevalier  de  Saint-Louis  ce  jour,  en  considération  de   ses  ser- 
vices et  de  l'impossibilité  où  il  était  de  les  continuer,  par  suite  de  la  blessure  qu  il 
avait  reçue  a  la  bataille  de  la  Madona.  Il  était,  dit  lafam  ille,  baron  de  Balz  et  ba- 
ron de  Mirejoix,  et  devint,  en  17S0,  lieutenant  des  maréchaux  de  France  à  Con- 
dom.  Il  est  poité  dans  ['État  militaire  de  1758,  p.  50,  ainsi  :  «  Le  baron  de  Batz, 
lieutenant  des  maréchaux  à  Condom.  » 

(2)  Il  fut  reçu  par  le  maréchal  duc  de  Biion,  colonel  des  Gardes-françaises. 
(Registre  de  l'Ordre,  de  1740  à  17570  —  Né  à  la  Rochelle  le  29  juin  1720;  ser- 
vait dans  le  régiment  de  Lyonnais  en  1740;  gentilbomme  à  drapeau  aux  Gardes- 
françaises  le  11  février  1745,  enseigne  à  drapeau  le  11  juillet  suivant,  enseigne  à 
pique  le  6  juin  1744,  sot.s-lieulciiant  le  10  lévrier  1745,  sous-aide  major  le  5  juin 
suivant,  lieutenant  le  29  mai  1757,  aide-major  le  19  février  1739,  rang  de  colo- 
nel par  et mmission  du  20  mai    1764.  (  Toile  historique  de  l'Etat  militaire  de 


DE  DiVEUSES  ÉPOQUES.  613 

de  Saml-Ouen,  nommé  en  1782  (1);  de  Gouvello  (Paul), 
nommé  on  1791  (2);  de  Belval,  capitaine  des  portes  de  la 
ville  de  Lille,  nommé  le  10  mai  1738  (3);  le  comte  deRaguet 

France,  depuis  1758  jusqu'à  présent,  1 766.) —  Capitaine.  [État  militaire  de 
1774,  p.  106  (a).)  — Son  (ils,  François-Louis-Reué  Mouchard  de  Chaban  ,  a  été 
deuxième  enseigne  eu  1773,  enseigne  à  la  formitionde  1777,  sons-lieutenant  en 
second  en  177S,  sous-lieutenant  en  premier  en  1782,  lieutenint  en  second  en 
1787,  et  sous-aide-major  en  1788.  (Registre,  Gardes-françaises,  Officiers,  1786  à 
1789  (b).)  Mais  nous  ne  l'avons  pas  trouvé  sur  les  registres  de  l'Ordre,  à  moins  que 
ce.  ne  soit  lui  qui  se  trouve  porté  m  registre  di  l'émigration,  avec  cette  indication  : 
Chaban,  capitaine  d'une  compagnie  nui)ie  ;  nommé  le  G  août  1796.  (Registre  de 
rémigration,  fol.  15.)  — Né  à  Taris  le  18  août  1737,  fils  de  Messire  François - 
Philippe-Amédée  Mouchard,  sieur  de  Cliaban,  lieutenant  aux  Gardes-françaises, 
chevalier  de  Saint-Louis,  et  de  dame  Anne-Louise  Mouchard  :  parrain,  Mes  - 
sire  François- Abraham-Marie  Mouchard, écuyer,  sieur  de  la  Garde-aux-Valets,  etc. , 
conseiller-secrétaire  du  roi,  maison,  couronne  de  France,  et  de  ses  (initiées; 
marraine,  dame  Renée  Gillois,  veuve  de  Messire  Jean  Mouchard,  chevalier,  sei- 
gneur de  Cliaban,  capitaine  au  régiment  de  la  Tour-cavalerie.  (Jctede  naissance, 
dossiers  des  pensions,  n°  5038.)  —  8  mus  1782,  pension  de  1,209  livres,  en  con- 
sidération des  services  de  l'eu  son  père,  capitaine  aux  Gardes.  (Même  dossier.)  Il  fut 
sous  l'Empire  préfet  de  Cdiletitz,  de  Bruxelles,  membre  de  la  junte  de  Toscane, 
conseiller  d'Etat,  intendant  général  des  finances  et  de  l'intérieur  des  départements 
anséatiques,  puis  en  1809  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  et  comte  de  l'E  npire  . 

(1)  Porté  plus  haut,  p.  i00.  —  Il  ligure  encore  comme  capitaine  au  bataillon 
de  garnison  de  Deauee,  sous  le  nom  de  Sûut-Ouen,  dunsYÈtat  militaire  de  1790  , 
p.  516. 

(2)  Porté  t.  II,  p.  >7k  —  H  émigra,  fit  pirtie  de  l'expédition  de  (Juibcron, 
fut  blessé  grièvement, 'niais,  ramené  à  bord,  il  échappa,  grâce  à  cette  circonstanc  e, 
au  sort  que  subirent  ses  héroïque*  frères  d'armes. 

(5)  Lettre  de  nomination  communiquée.  Il  fut  reçu  par  le  maréchal  de  Bouf- 
flers.  —  Belval,  né  à  Ais  .'e'c^  Aisy)  ,  près  Montbart,  en  Bourgogne;  cadet  en 
1706,  enseigne  au  régiment  de  Furest   (c'est   Forez)   nièm-î   année  ,  sous-lieute - 

(a)  11  prit  une  compagnie  en  1772,  et  se  retira  en  177S. 

(b)  François-PUiliape-  V aié.l  kî,  nu  a  la  Rjchelle  le  10  juin  1720,  fils  de  Messire  Jean  Bou- 
chard, écuyer,  seigneurde  Cliaban,  capitaine  aa  régiment  de  la  l'our -cavalerie  ["),  et  de  daine 
Rente  Gillois.  [Acte  tic  naissance,  tlOisi.rs  d-s  pn-i  >  un  Mit;  1739,  !i°  5')3'i.)  Retiré  capitaine 
aux  Gardes-françaises,  rang  de  colonel.  —  Eu  17V.,  pension  <1  •  1,000  livres,  étant  aide-major 
aux  Gardes;  en  1771,  autre  pension  de  500  livres;  en  1773,  autre  pension  de  1,000  livres, 
étant  capitaine;  en  17ÎS,  appnnteuicnls  de  retrait.;  d:  3, 000  livres;  plas  1,203  livres  sur  les 
receveurs  généraux,  pir  suit^  J'un  ancien  privilège,  accorde  aux  parents  de  sa  femme. — 
Mort  le  23 décembre  17M.  (Même  U.'ssicr.) 

(*)  SI.  do  Chaban  (Jean  Mouchard),  était  capitaine  de  1703.  Dans  le  registre  de  I7ts  à  1721,  fol.  47J 
verso,  ré  .ri  ment  do  la  Tour,  il  est  rayé  avec  cette  in  lie  il  ion  :  réformé:  ce  qui  veut  dire  qu'il  avait  pris 
une  reforme  de  capitaine.  Rien  n'indique  qu  il  ait  ëlé  chevalier  de  Saint-Louis. 


CIA  CHEVALIERS 

tic    Brancion    (Charles -Antoine),    capitaine    au    régiment 
Royal- Comtois,  nommé  en   1771  (1); 

De  Langle,  nommé  en  1747  (2);  de  Langle,  capitaine  au 
régiment  du  Roi,  nommé  avant  17 iG  (3);  de  Langle,  capi- 

nant  au  régiment  de  la  Reine  en  1708,  lieutenant  en  1710  :  n'a  pas  discontinué. 
(Registre,  rang  des  capitaines  et  lieutenants  d'infanterie,  1089  à  17:20,  régiment 
de  la  Reine,  fol.  192,  verso.)  —  Placé.  [Registre ,  rang  de  lieutenants,  1732  à 
1748,  fui.  1  îO,  même  régiment.)  —  Né  à  Aisy-sur-Armançon  (Yonne),  le  17  no- 
vembre 1C86,  mort  audit  lit  u  le  25  novembre  1771,  âgé  de  quatre-vingt-cinq  ans, 
laissant  une  grande  réputation  de  sainteté;  retiré  à  Aisy,  après  quarante  ans  de 
services.  On  a  de  lui  dus  mémoires  remarquables  sur  les  campagnes  auxquelles  il 
a  pris  [-art.  (Renseignements  donnés  par  la  famille.) 

(1)  Né  le  lu  novembre  1753,  au  régiment  de  la  Marck  ;  lieutenant  en  second 
dans  la  Marck  en  1747,  second  lieutenant  en  175G,  premier  lieutenant,  en  1737, 
capitaine  en  17GG,  pour  prendre  rang  du  22  avril  1739,  rang  de  lieutenant-colo- 
nel en  17C9,  et  de  colonel  eu  1774,  capitaine  de  grenadiers  même  année,  major 
de  Royal- Comtois  en  1775,  lieutenant-colonel  du  régiment  en  177G.  —  A  reçu 
deux  coups  de  fusil.  — 500  livres  de  gratification  en  17G8,  et  000  livres  en  17G9; 
a  donné  sa  démission  le  8  avril  1779,  sera  attaché  à  l'infanterie  en  sa  qualité  de 
colonel,  avec  5,000  livres  d'appointements.  —  15  avril  1780,  nommé  mestre  de 
camp  du  5e  régiment  provincial  d'étal-major.  [Registre  de  Royal-Comtois,  de  1776 
à  1788,  fol.  5.)  —  17G7,  se  conduit  avec  distinction.  —  17G8,  sera  un  bon  ma- 
jor.—  1770,  d'un  mérite  distingué.  —  1771,    a  eu   des    actions   distinguées  en 

Corse.  —  1712,  serait  bon  lieutenant-colonel  et  major.  {Registre  delà  Marck,  de 
17G5  à  1770,  fol.  40,  verso.) 

(2)  Porte  t.  ï,  p.  401.  —  Est  de  .  .  .  .;  enseigne  en  1733,  lieutenant  en  1734, 
capitaine  en  1755.  [Registre  de  1754  à  1748,  t.  II,  fol.  127,  verso,  régiment  de 
Bassigny.)  —  Retiré  en  1750.  [Registre  de  17  ÏS  ci  1765,  t.  II,  fol.  55.  verso, 
régiment  de  Royal-Comtois,  dans  lequel  Bassigny  avait  été  incorporé  eu  1749.) 

(5)  Est  de  .  .  .  .;  lieutenant  en  second  en  1720,  capitaine  en  1751.  (Registre 
de  1750  «  1754,  fol.  9G  verso,  régiment  du  Roi.)  —  Cbevalier  de  Saint-Louis, 
capitaine  de  grenadiers  eu  1747..  [Registre  de  1734  ci  1748,  fol.  73,  même  régi- 
ment.) —  Son  prénom  était  Pierre  ,  et  on  ne  le  trouve  plus  sur  le  registre  de 
1718  à  17G5.  —  Quatre  de  Langle,  tous  frères,  servaient  en  même  temps  : 
1°  Louis-Marie,  comte  de  Langle,  qui  servit  de  1723  à  1750  (trente-trois  ans),  et 
fut  chevalier  de  Saint-Louis  selon  la  famille,  litre  que  nous  n'avons  pu  retrouver, 
ainsi  que  nous  l'avons  expliqué  plus  haut,  p.  498,  en  note  de  note  ;  2°  Pierre,  dont 
nous  venons  de  parler;  5°  Jacques  de  Langle,  dont  les  services  sont  inscrits  ainsi  : 
de  Langle,  est  de  Rennes,  cadet  en  I7l9.  enseigne  en  1720,  lieutenant  le  .  .  .  , 
capitaine  en  1731.  [Registre  de  1730  à  1751,  fol.  \il  verso,  régiment  de  Xain- 
tonge.)  Mort  en  1746.  [Registre  de  1734  u  1748,  fol.  531,  régiment  de  Saintonge.) 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  615 

tainc  au  régiment  de  Nice,  nommé  en  1750  (1);  le  che- 
valier de  Monthières ,  capitaine  au  régiment  du  Roi  (2)  ; 
le  comte  de  Roucy  ,  colonel  du  régiment  de  Conti-infan- 
terie  (3);  la  Pomarède ,  major  du  régiment  de  Bassi- 
gny  (i)  ;  Séré  de  Rivière  (Georges) ,  capitaine  au  régiment 
Dauphin-infanterie,   nommé  en    1792(5); 

Il  avait  plus  que  le  temps  exigé  pour  la  croix  de  Saint-Louis,  mais  rien  ne  lui 
donne  celte  qualité  dans  le  registre  matricule  «lu  régiment,  et  il  n'y  a  point  île 
registres  de  l'Ordre,  de  1695  à  1740  ;  4"  de  Lande  François  d'après  les  registres, 
Claude  d'après  la  famille,  et  qui  s'appelait  probablement  François-Claude),  cheva- 
lier de  Saint-Louis  en  1750,  porté  ci-après. —  Nous  profiterons  de  cetlc  noie  pour 
dire  qu'un  de  Langle,  porté  plus  haut,  p.  140,  se  trouve  répété  pour  ses  services 
p.  551,  et  par  double  emploi  p.  -i*J7  ;  qu'un  autre,  classé  aussi  plus  haut  p.  199, 
est  également  répété  pour  ses  services  p.  530,  el  par  double  emploi  p.  498;  qu'un 
troisième,  porté  ci-dessus,  p.  529,  est  le  mime  que  celui  indiqué  t.  II,  p.  150, 
et  que  celui  porté  également  ci-dessus  p.  532  est  le  même  que  celui  classé  f.  11, 
p.  125.  Celle  confusion  provient  de  l'absence  de  la  table,  non  commencée  alors,  et 
des  recherches  faites  selon  les  indications  po-lérieures. 

(1)  Porlé  t.  F  I>.  -120.  — Le  chevalier  de  Langle  (François)  est  de  Rennes,  en- 
seigne en  175i,  capitaine  en  17-11,  passe  aux  grenadiers  de.  France,  \ient  de  la 
Tour  d'Auvergne.  (Registre  de  1718  a  17(15,  l.  II,  fol.  28,  régiment  de  Nice.)  — 
Capitaine  aux  grenadiers  de  France  en  1750.  {Même  registre,  fol.  284  verso.) 

(2)  Capitaine  en  1751,  chevalier  de  Saint-Louis,  mort  en  1745.  (Registre  de 
1754  à  17 iS,  loi.  lit,  régiment  du  Roi-infanterie.) 

(5)  Chevalier  de  Saint-Louis.  (Registre  de  1751  à  1718,  fol.  482,  régiment  de 
Conti.) 

(4)  Né  à  Morlaas,  en  Béarn,  cadet  en  1688,  sous-lieutenant  dans  Piémont  en 
1G90,  réformé  en  1G9S,  lieutenant  dans  Bassigny  en  1701,  capitaine  en  1703,  n'a 
pas  discontinué.  M.  de  Tïesuianes  (a  écrit)  qu'il  mérite  la  croix  de  Saint-Louis. 
(Registre  de  10S0  à  1720,  fol.  501.1  —Chevalier  de  Saint-Louis,  major.  [Regis- 
tre de  il  18  à  il  2i,  fol.  51-2,  régiment  de  Bassiyny.)~ Lieutenant  colonel.  (Registre 
de  172ià  1751,  fol.  535.)  — Mort  en  1751.  :  Registre  de  175Î  à  1758,  fol.  427.) 

(5)  Né  à  Albi  le  51  mars  |75.'i,  sous-lieutenant  en  1775,  lieutenant  en  second 
en  1777,  commission  de  capitaine  le  lli  août  1778.  et  l'assurance  de  la  croix  de 
Saint-Louis  à  vingt-trois  ans  de  services  révolus,  lieutenant  en  premier  en  1779, 
capitaine  en  second  en  1787.  —  Blessé  au  combat  naval  du  27  juillet  1778  ,  où  il 
s'est  distingué,  par  un  boulet  de  canon  qui  lui  a  emporté  îles  chairs  de  la  jambe 
gauche.  —  500  livres  de  gratification  e\traordinaire  en  178-2,  et  400  livres  en 
1781. —  1775,  sujet  distingué  et  de  la  plus  grande  espérance.  (Registre  de  Dau- 
phin-infanterie, de  1770  à  1788,  fui.  33.)  —  Chevalier  de  Saint-Louis,  pour  être 


G1G  CHEVALIERS 

Le   prince   de  Soubise   (Charles   de  Rohan) ,  nommé   en 
1743(1); 


décéré  à  vingt-trois  ans  de  services  révolus.  A  abandonné  le  13  septembre  1791. 
(kegistre  de  1788  à  1793,  même  régiment  (50e),  fol.  59.)  —  Reçu  à  Liège  le  23 
novembre  1792,  ainsi  qu'il  résulte  d'un  certificat  du  parrain,  M.  le  lieutenant  gé- 
néra! Demiran,  qui  nous  a  été  communiqué.  Une  note  de  la  famille  indique  que 
cet  officier,  émigré  en  1791,  rejoignit  la  compagnie  des  officiers  de  son  régi- 
ment, cantonné  à  Ath,  qu'il  fil  la  campagne  de  1792,  comme  commandant  en  se- 
cond la  compagnie  deDaupliin  ;  que,  licencié  à  Liège,  il  entra  dans  Ruban,  lit  la 
campigne  de  179 i,  et  fut  obligé  de  quitter  par  suite  de  ses  blessures  ;  que  lorsqu'il 
fut  rétabli,  il  rentra  dans  l'armée  de  Condé,  compagnie  des  cbasseurs  nobles  n°  2, 
servit  depuis  1,- 7  août  1795  jusqu'au  licenciement  en  1801,  rentra  en  France  en 
1802,  obtint  une  pension  en  1811,  et  mourut  en  1852,  âgé  de  quatre-vingt-dix- 
sept  ans. 

(I)  Porté  comme  cbevalier,  t.  I,  p.  328,  et  comme  grand'-croix,  t.  II,  p.  138. 
Nous  avons  reproduit,  t.  I,  pp.  -130  à  4G2,  les  pièces  officielles  existantes  aux  ;.r- 
cbives  du  Dépôt  de  la  guerre,  et  qui  prouvent  que  l'bistoire  s'est  trompée,  en  lui 
imputant  la  défaite  de  Rosbach.  Nous  ajouterons  qu'un  autre  écrivain  justement 
estimé,  M.  Louis-Étienne  Dussieux  ,  professeur  d'bistoire  à  l'École  m.litaire  de 
Saint-Cjr,  a  publié  dans  le  Spectateur  militaire  du  13  juillet  1855  la  note  sui- 
vante, qui  rétablit  aussi  la  vérité  des  faits. 

«  En  lisant  la  correspondance  des  officiers  français  présents  à  la  bataille  de Ros- 
bacb,  correspond  ince  conservée  au  Dépôt  de  la  guerre,  on  constate  : 

«  1°  Que  l'armée  vaincue  à  Rosbacb,  et  composée  surtout  d'Allemands ,  était 
commandée  en  cbef  par  le  prince  de  Hildburghausen,  sous  les  ordres  duquel  le 
cabinet  de  Versailles  avait  eu  le  tort  de  placer  M.  de  Soubise  et  ses  vingt  mille 
Français. 

«  2°  Que  les  manœuvres  absurdes  de  cette  armée  ,  qui  rendirent  à  Frédéric  la 
victoire  si  facile,  sont  absolument  dues  au  prince  de  llildburgliausen;  «nie  MM.  de 
Soubise,  de  Castries,  de  Saint-Germain,  que  tous  les  officiers  français,  en  un  mot, 
s'opposèrent  avec  énergie  ,  mais  inutilement  ,  au  plan  du  général  en  cbef;  que, 
placés  sous  ses  ordres,  les  Français  obéirent  après  avoir  fait  les  observations  les 
plus  sages. 

«  3°  Que  les  33,000  Allemands  des  Cercles,  cl.argés  parla  cavalerie  prus- 
sienne (qui  exécutait  pour  la  première  fois  des  charges  et  des  mouvements  a 
grande  vitesse)  ,  débordés  par  les  Prussiens  et  criblés  .le  boulets,  lâchèrent  pied  au 
bout  d'un  quart  d'heure  et  se  sauvèrent  honteusement  ;  que  rien  ne  put  arrêter 
celte  fuite  qui  dura  dix-huit  lieues  sur  la  route  de  Rosbach  à  Freybourg  et  a  la- 
quelle les  Français  ne  prirent  aucune  part. 

«  i°  Que  les  quelques  régiments  autrichiens  qui  étaient  dans  l'armée, 
et    les  troupes  françaises   surtout,  se  battirent   admirablement,    quoique    aban- 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  617 

Le  comte  de  Lur-Saluces,  capitaine  au  régiment  Royal- 
Roussillon-cavalerie  (1);  le  comte  de  Lur-Saluces  (Henri  de 

donnés  par  les  33,000  fuyards  de  Ilildburghausen  et  par  ce  ridicule  général 
lui-même. 

«  5°  Que  pendant  la  lutte  .soutenue  contre  les  Prussiens  par  nos  20,000  sol- 
dats, G25  officiers  (189  de  l'infanterie  et  13ï  de  la  cavalerie)  furent  tués  ou  bles- 
sés sur  le  champ  de  bataille,  c'est-à-dire  à  peu  près  tous  les  officiers  présents  à 
l'affaire  de  Rosbach. 

«  6°  Que  la  honte  de  la  défaite  de  Rosbach  doit  retomber  sur  le  prince  de 
Hildburghausen  et  sur  ses  soldats,  et  nullement  sur  le  prince  de  Soubise  et  ses 
troupes  qui  se  battirent  bravement  pour  sauver  l'honneur  du  drapeau  et  pou  r  cou- 
vrir la  retraite  ou  la  déroute  de  l'armée  des  Cercles. 

«  7°  Que  l'opinion  publique  a  été  faussée  sur  ce  point  par  les  platitudes  sorties 
de  la  plume  de  Voltaire,  par  les  lâches  flagorneries  adressées  par  le  chef  des 
philosophes  français  au  protecteur  des  philosophes,  et  que,  pour  flalter  le  roi  de 
Prusse,  Voltaire  n'hésitait  pas  à  salir  le  drapeau  et  la  renommée  de  sa  patrie,  en 
osant  écrire  à  Frédéric  : 

«  ...  Toutes  les  fois  que  j'écris  à  Votre  Majesté,  je  tremble  comme  nos  régi- 
«  ments  à  Rosbach.  » 

Quant  au  prince  de  Saxe-IIildburghausen,  le  véritable  commandant  en  chef,  et 
le  seul  auteur  de  ce  désastre  ,  une  étrange  accusation  est  portée  contre  lui  dans 
l'ouvrage  de  D.  Thiébault,  publié  par  son  fils  le  baron  ïbiébault,  lieutenant  géné- 
ral des  armées  du  roi,  et  intitulé  : 

«  Frédéric  le  Grand,  sa  Famille,  sa  Cour,  etc.,  ou  mes  Souvenirs  de  vingt  ans 
de  séjour  à  Berlin, 

«  Paris,  Rossange,  1S2G. 

«  On  trouve,  t.  Ve,  p.  13.)  (à  la  table  analytique)  :  «  Hildbourg-Hausen  (le 
prince  de  Saxe).  Sa  trahison  reconnue  (vol.  IV,  p.  238). 

Et  au  tome  IVe,  \\  238,  on  lit  : 

«  Personne,  dans  l'armée  prussienne  ,  n'a  douté  île  la  trahison  du  prince  de 
«  Saxe  Hildbourghausen.  On  a  même  observé  dans  la  suite  que  ce  prince  chargé 
«  de  dettes  avait  un  appui  dans  Frédéric  ,  et  que  ce  monarque  a  empêché  ses 
«  créanciers  de  le  poursuivre.  » 

On  accordera  à  cette  dernière  citation  la  créance  que  l'on  voudra.  Nous  nous 
bornons  à  constater  que  Tailleur  était  contemporain  îles  faits  qu'il  dénonçait, 
qu'il  les  avait  recueillis  à  Berlin,  et  que,  s'ils  sont  vrais,  ils  donnent  à  la  défaite  de 
Rosbach  une  physionomie  nouvelle.  Ils  expliqueraient  l'étrange  obsliintion  que  le 
prince  d'IIildlmrgliausen  mit  à  vouloir  combattre,  malgré  les  sages  observations 
qui  lui  furent  adressées  par  M.  de  Soubise  et  les  officiers  généraux  français  . 

(1)  Porté  avec  ses  services,  t.  11,  p.  3  t.  —  Il  est  fait  aussi  mention  de  lui,  t.  I, 
p.  4 18,  note   7,   comme   marquis  de  Lur-Saluces,  litre   qu'il  prit  plus  tard.  — 


G18  CHEVALIERS 

Lur-Duza),  mestre  de  camp  du  régiment  de  Penthièvre-cava- 
lerie,  nommé  en  1757  (1);  le  vicomte  de  Lur-Saluces,  an- 
cien officier,   nommé   en   181  i  (2);    le  comte    de  Bétliune 

Pierre  de  Lur,  marquis  de  Saluées,  comte  d'Uza,  baron  de  Fargues,  vicomte  d'Au- 
reillan,  Malengin,  etc.,  naquit  au  château  de  Malle,  le  23  novembre  1702.  Il  était 
au  siège  de  Kelhen  1733,  à  l'attaque  des  lignes  d'Etlingen  et  au  siège  de  Philis- 
bouvg  en  173  i,  et  à  l'affaire  de  Clausen  en  1733.  Chevalier  de  Saint-Louis  en  1738, 
il  servit  à  l'armée  de  Wesfphalie  en  1741,  puis  sur  les  frontières  de  Bohème  et 
ou  Bavière,  sous  le  comte  de  Saxe,  en  1742.  Il  fit  la  campagne  de  1743  à  l'armée 
de  Bavière,  sur  le  Rhin,  et  à  la  défense  de  Wissembourg.  11  fut  blessé  légèrement, 
et  son  régiment  fut  écrasé  par  l'ennemi,  lois  de  la  reprise  de  cette  place,  en  1744. 
Il  était  i  Roeoux  en  17 10,  en  1747  à  Lawfeld  et  au  siège  de  Berg-op-Zoom, 
en  1748  au  siège  de  Maestricht,  en  1737  à  llastcmbeck  et  à  la  prise  de  Hanovre. 
Détaché,  avec  le  duc  de  Broglie,  pour  joindre  l'armée  du  prince  de  Soubise,  il 
était  à  Ro-bach,  où,  blessé  de  quatre  coups  de  sabre  sur  la  tète,  de  plusieurs  coups 
de  feu  dont  un  lui  perça  le  bras  droit,  et  son  cheval  ayant  été  tué  sous  lui.  il 
tomba  au  pouvoir  de  l'ennemi,  après  avoir  fait  des  prodiges  de  valeur,  et  ne  fut 
échangé  qu'en  1700.  Promu  maréchal  de  camp  pendant  sa  captivité,  il  fut  nommé 
lieutenant  général  en  1780,  et  mourut  à  Paris  le  IS  septembre  même  année. 
{Sutice  ijénéalorjique  sur  la  maison  de  Lur,  etc.,  par  M.  Henri  de  Liu--Saluce$, 
brochure  in-8°,  1833,  pp.  50,  37  et  58.) 

(1)  Fils  du  précédent.  Porté  t.  I,  p.  448,  et  t.  II,  p.  53. — Claude-Htnri-IIer- 
cule-Joseph  de  Lur,  marquis  de  Saluées,  baron  de  Fargues,  etc.,  né  à  Malle  le 
8  novembre  1731.  —  Il  était  à  Rocoux  en  1740,  et  en  1747  à  Lawfeld,  où  son 
cheval  fut  emporté  par  un  boulet  de  canon  ;  il  servit  ensuite  au  siège  de  Berg-op- 
Zoom.  A  Rosbach  ,  il  combattit  à  la  tète  de  son  régiment  sous  les  ordres  de  son 
père,  qui  commandait  la  brigade,  composée  des  régiments  de  Penthièvre  et  de 
Saluées.  Blessé  de  trois  coups  de  sabre,  dont  deux  sur  la  tète,  il  tomba  baigné  dans 
son  sang,  fut  ramassé  presque  sans  vie  par  les  ennemis,  et  fait  prisonnier  de 
guerre.  — Condamné  à  mort  par  le  tribunal  révolutionnaire  de  Bordeaux ,  le 
1  i  septembre  1703.  (Même  notice  que  ci-dessus,  pp.  39  et  40.) 

(2)  Porté  plus  haut,  p.  107,  comme  chevalier  de  Saint-Louis,  et  page  150, 
comme  reçu  par  Monsieur. — Louis-Alexandre  de  Lur-Sduces,  né  à  Paris  en  1774, 
d'abord  vicomte  d'Uza,  puis  comte  Alexandre  de  Lur-Saluces.  Émigré  en  1791, 
il  fit  la  campagne  de  1792,  sous  le  maréchal  de  Broglie,  passa  après  le  licencie- 
ment de  l'armée  des  princes,  en  Angleterre,  puis  eu  Espagne,  fut  fait  capitaine 
de  cavalerie  dans  le  régiment  de  Bourbon,  rentra  en  France  en  1804-,  fut  nommé, 
en  1814  colonel  de  cavalerie  en  disponibilité,  chevalier  de  Saint-Louis,  en  1813 
membre  de  la  chambre  des  députés,  pour  le  déparlement  de  la  Gironde.  Réélu 
on  1S20,  il  donna  sa  démission,  par  suite  de  pertes  cruelles  survenues  dans  sa 
famille.  —  Mort  en  1842. —  En  1814,  il  prit  une   part  active  aux  événements  de 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  619 

(Adrien-Joseph-Amélie  Guislain),  nommé  en  1770(1);  le 
vicomte  de  Béthune  (Claude-François  Guislain),  nommé  en 
1784  (2);  Pêne  de  Saint-Louis,  ingénieur  en  chef,  nommé 
en  1712  (3);  Pontmartin  ,  ingénieur  ordinaire  du  Roi,  nom- 


Bordeaux,  déploya  le  12  mars  le  drapeau  blanc  à  la  fenêtre  de  l'hôtel  de  ville,  et 
fut  nommé  le  lendemain  l'un  des  membres  du  conseil  formé  par  Mgr  duc  d'An- 
goulëme.  Commissaire  du  Roi  à  Bordeaux  et  dans  le  département  de  la  Gironde 
pendant  les  Cent-Jours,  il  se  rendit  après  la  bataille  de  Waterloo,  auprès  du 
général  Clausel,  pour  le  sommer  de  reconnaître  l'autorité  du  roi,  et  le  général 
répondit  à  cett.'  démarche  en  envoyant  un  officier  de  gendarmerie  suivi  de  plu- 
sieurs hommes,  pour  arrùtci  M.  de  Lur-Saluces,  mais  ils  ne  purent  y  parvenir. 
Quelques  jours  après,  le  gouvernement  roval  fut  de  nouveau  reconnu  à  Bordeaux. 
(Même  notice  que  ci-dessus,  pp.  45  et  46.) 

(1)  Peité  t.  1,  p.  o99.  Ne  à  Arias  le  3  août  1736.  Lieutenant  en  second  dans 
Roi-infanterie  en  17  iîS.  lieutenant  en  1753,  capitaine  dans  Royal-Normandie 
en  1738,  mestre  de  camp  lieutenant  de  la  seconde  brigade  du  régiment  de  cara- 
biniers en  17G8,  réfoimé  en  1776,  replacé  mestre  de  camp  en  second  de  la  pre- 
mière brigade  à  la  formation  de  1779,  brigadier  en  1780.  maréchal  de  camp 
en  1784. —  Blessé  grièvement  à  Minden  le  1er  août  1759. —  1er  janvier  1784, 
pension  de  2,000  livres  et  la  conservation  de  celle  dont  il  jouit.  —  Avait  2,000  li- 
vras de  pension  du  lir  mai  1773.  —  7  mai  1780,  conservé  mestre  de  camp,  atta- 
ché au  corps  avec  1,5C0  livres  d'appointements,  jusqu'à  son  replacement  à  la 
première  vuranre. — 24  févrnr  17.^2,  augmentation  de  pension  de  1,300  livres,  à 
celle  de  5,500  livres  qu'il  a,  pour  porter  son  traitement  à  5,000  livres.  (Registre, 
Carabiniers,  177'J,  fol.  8.)  —  Nient  d'Escouloubre.  —  1763,  bon  officier,  tenant 
bien  sa  troupe,  bon  capitaine  de  cavalerie.  — 170  i,  fait,  par  ses  qualités  et  sa  nais- 
sance, pour  avoir  un  régiment. —  17(i5,  tiès-sage,  honnête  et  assidu,  en  état  de 
faire  exécuter  ce  qui  sera  prescrit,  s'd  parvient  à  avoir  un  régiment.  [Registre  de 
Royal-Normandie,  1763  à  1776,  fui.  20.) 

(2)  Porte  t.  11,  p.  369.  Né  le  29  décembre  1750.  —  Volontaire  dans  Berry 
en  1763,  rang  de  sous- lieutenant  en  1707,  rang  de  capitaine  dans  Dauphin-cava- 
lerie en  1770,  capitaine  en  1772,  capitaine  commandant  à  la  formation  de  1776, 
guidon  des  gendarmes  de  la  garde  et  rang  de  mestre  de  camp  en  177!),  mestre  de 
camp  en  second  de  la  première  biigade  du  régiment  de  carabiniers  le  7  mai  1780, 
mestre  de  camp  commandant  la  seconde  brigade  le  1er  janvier  1781.  {Registre, 
Carabiniers,  1771»,  fol.  S.)  —  Le  >  mai  17S7,  quitte  son  emploi,  pour  des  bles- 
sures qu'il  s'est  Iules  par  accident  ;  et  lorsque  sa  saute  le  lui  permettra,  pourra 
demander  à  strvir  dans  l'infaHteiie,  et  il  en  sera  rendu  compte  au  roi.  (.l/t'»te 
registre,  fol.  14,  v°.) 

^3)  Porté  t.  1,  p.  328,   comme  capitaine  au   régiment   de  Normandie,  mais  on 


c.20  CHEVALIERS 

mé  en  1716  (1);  Grillot  de  Predelys,  ingénieur,  nommé  en 
1TG3  '2);  le  "chevalier  de  Monlaigu  (Gabriel-Nicolas-Adrien 
Une),  capitaine  au  régiment  Royal  -  Cravates  ,  nommé  le 
.4  septembre  1781  (3);   le  chevalier  de  Montaigu  (Louis-Jo- 

ne  le  trouve  pas  sur  les  contrôles  du  régiment.  Cette  omission  s'explique  par  cette 
circonstance,  que  le  corps  du  génie  n'étant  pas  constitué,  les  ingénieurs  avaient 
îles  commissions  de  capitaines  réformés  à  la  suite  des  régiments. 

Pêne  de' Saint  Louis,  ingénieur  en  1713,  lieutenant  en  1727,  chef  (ingénieur 
en  chef)  en  1731,  capitaine  en  1732,  chevalier  de  Saint-Louis  en  1748,  retiré  le 
«S  avril  1751,  avec  la  réforme  de  capitaine  pour  pension.  Mort  à  Perpignan  le 
13  septembre  1771.  -  Services  de  guerre  :  1713,  siège  de  Tortone  ;  17-16,  cam- 
pagne d'Italie.  (Cartons  du  génie,  1747  à  1755,  État  des  officiers  de  Tannée, 
année  1733.) -Pêne  de  Saint-Louis,  ingénieur  en  chef  de  Peccais  et  d'Aigue- 
nior.es,  1,600 livres  d'appointements.  (Même  carton,  Etat  des  appointements  des 
ingénieurs.)  -  11  était  neveu  du   chevalier  du  même  nom,  porte  t.  I,  p.  181,  et 

ci-dessus,  p.  611.  ,      .  ,_... 

(1)  Ingénieur  en  1703,  capitaine  en chevalier  de  Saint-Loms  en  Mb, 

ingénieur  en  chef  en  1720,  directeur  en  1738,  mort  le  23  août  1748,  à  Perpignan  ; 
était  alors  directeur  des  Fortifications  des  places  du  Roussillon,  avec  o,G00  livres  et 
600  livres  pour  un  dessinateur.  -  Services  de  guerre  :  1703,  siège  de  Borgofor  e; 
1711  ceux  de  Prat  del  Rey  et  de  Cardonne;  1714,  celui  de  Barcelone;  171 J, 
ceux  de  Castel-Léon  et  Saint-Sebastien.  (Cartons  du  génie,  1-47  a  1.5o,  Mat 
des  officiers  de  l'arme,  année  1733.) 

(2)  Lieutenant  dam  Bourgogne-infanterie  en  17 il,  ingénieur  volontaire  en  1 74b, 
auv  siégea  d'Amer»,  Mous,  Saint-Guilain,  et  Charleroj  où  il  fut  blesse  ;  eusutle  a 
ce^desrille  e,  chute.»  de  Namur  ;  ingémeur  dans  les  pUces,  F-  «*^ 
,ni,,i.„e.  de  1747  à  17-19,- reen  ingénieur  ordinaire  e„  UuG.  A  fa.  la  guerre 
d'Allemagne  e.  celle  de  Silésie,  où  il  fa.  envojé  ,.ar  le  marée  .al  de  Sonb.se 
blessé  an'  siège  de  Sel.weidr.ii*  ;  chevalier  de  Saint-Louis  en  l.Ooi  envov  en 
Corsée,,  .702;  ,  a  fait  la  guerre  connue  so„s-briSadier  ;  teutenan.jol.n. 
en  1769,  colonel  en  1778,  brigadier  d'infanterie  en  1781  ;  et.,,,  en  I/o, av 
belles  de  Brcslavv  e,  Je  Lis,,  ;  eu  1 7o8  a  celle,  de  Sondersbausen  et  de  Lut,  1 
berg,  etc.  (Mémoire  signe  par  trente  offieiers  du  génie,  nu,  '«'**£ 
„(»',„    le  grade  de  maréchal  de  camp,  à  la  première  promot....     Cu 

**,  JL  G,a  à  Cru.)-Pbi,ippe-FrauSois-C.aUde  Te ue  a  PI  thpp 

le  -Z,  novembre  17-25.  (bff»  de  son  père,  du  5  »*  IV*.  wém  ^^ 
,«é  plus  haut,  p.  200,  comme  n'ajant  pas  été  trouvé.  Il  ne  ligure  pas  en  et    I  su 
les  regi.tre,  de  Perdre,  ce  nui  prouve  <ptt.  n'étaient  pas  tenus  avec  so,n,  et      - 
a  ta  suite  de  longues  recherches,  e.  dans  ou  état  incomplet,  «ne  nous  avens 
retrouvé  ees  détails.  ■-■■o 

T.    Ne  a  Caen  le  28  juillet  1741,  page  de  la  reine  eu  1  .M,  cornette  eu  1  ,-8, 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  621 

seph- Gabriel)  (1);  du  Botderu  (Jean- Baptiste)  (2)  ;  Ambert, 
lieutenant  général,  nommé  le  19  juillet  1S14  (3);  de  Ber- 
mond  (François-Hubert),  mestre  de  camp  de  cavalerie, 
nommé  en  1774  (4); 

capitaine  en  1759,  réformé  à  la  composilion  de  17G3,  replacé  à  une  compagnie 
en  1775,  capi laine  commandant  à  la  formation  de  1776,  rang  de  major  en  178  i 
retiré  en  1780  avec  855  livres  de  pension.  —  10.000  livres  sans  brevet  de  retenue. 
—  Sa  reforme  donnée  au  sieur  de  Grieu,  lieutenant  en  second  au  corps  du  "énie 
en  déposant  10,000  livres.  (Registre  de  Royal-Cravates  ,  de  1770  à  1788, 
fol.  12,  v°.) 

(1)  Cet  officier  n'est  pas  porté  sur  les  registres  de  l'ordre,  et  les  registres-ma- 
tricules ne  font  pas  mention  de  sa  croix,  mais  la  qualité  de  chevalier  de  Saint- 
Louis  est  établie  par  la  pension  dont  M.  de  Montaigu  jouissait.  —  Né  à  Caen  en 
1714.  —Volontaire  dam  Royal-Cravates  en  1732,  cornette  en  1754,  lieutenant  en 
1755,  capitaine  en  1739,  major  en  1758,  rang  de  mestre  de  camp  le  2  septembre 
1759,  mestre  de  camp  lieutenant  de  la  -4e  brigade  des  carabiniers  le  3  septembre 
même  année,  brigadier  en  17G7,  mestre  de  camp  lieutenant  commandant  eu  se- 
cond à  la  formation  de  177(5.  —  1701,  très-bon  officier,  très-grand  connaisseur  en 
chevaux,  et  fort  intelligent  dans  la  partie  des  remontes.  —  15  février  1765,  pension 
de  1,200  livres  sur  le  trésor  royal.  —  9  août  1707,  augmentation  de  800  livres  à 
la  pension  qu'il  a.  — 20  septembre  177;.  pension  de  2,000  livres  sur  l'ordre  de  Saint- 
Louis,  en  remettant  celle  de  1,500  livres  qu'il  a  eue  en  1771.  (Registre  des  Carabi- 
niers, de  17G3  à  1770,  fol.  180.)  —  Mestre  de  camp-commandant  de  la  première 
brigade  le  S  avril  1779.  —  Maréchal  de  camp  le  1"  raars  1780  _  7  mai  1780, 
une  retraite  en  appointements  de  5,000  livres  et  la  conservation  de  toutes  les  grâces 
pécuniaires  dont  il  jouit.  [Registre,  1770,  même  régiment,  fol.  0.)  —  D'après 
l'acte  de  naissance  annexé  à  un,-  minute  du  brevet  de  pension  compris  sous  le 
n°  9,931,  il  est  né  à  Caen  le  19  février  1715,  et  a  été  prénommé  Joseph-Louis 
Hue,  sieur  de  Montaigu  ;  vérifié  le  0  juin  1821.  (Mêmes  registre  et  folio.)  —  Gen- 
tilhomme. A  passé  aux  carabiniers  de  .M.  le  comte  de  Provence  le  13  novembre 
1739.  (Registre,  cavalerie,  1751  „  I7G5,  f„l.  51,  régiment  des  Cravates.) 

(2)  Jean-Baptiste  René,  d'après  l'acte  de  naissance.  (Dossiers  des  pensions  avant 
1789,  n°  9255.)  —  Porté  plus  ha.it,  p.  5-20.  —  En  1758,  pension  de  -100  livres, 
en  considération  de  ses  services.  [Même  dossier.) 

(5)  Baron  Ambert.  Retraité  en  1852.  Grand-officier  de  la  Légion  d'honneur  eu 
1831,  mort  le  20  novembre  même  année.  Voir  pour  ses  services  le  Moniteur  de 
l'Armée  de  1831.  Son  liU,  général  de  brigade  (promotion  du  12  août  1857',  com- 
mandeur de  la  Légion  d'honneur,  commande  la  subdivision  de  Versailles. 

(-1)  Porté  t.  I,  p.  G33,  sous  le  nom  .le  Bermon»,  d'après  le  registre  de  l'ordre. 
—  De  Bermond  (François-Hubert),  ne  à  Avignon  le  0  février  17-10.  Cornette  dans 
Berry-cavalerie  en  1756,  capitaine  en  175S;   a  fait  les  campagnes  de  1757,  1758, 


(V22  CHEVALIERS 

Le  vicomte  de  Gouvello  (Louis-Paul)  (1);  le  chevalier  du 
Botderu,  lieutenant  «le  vaisseau,  nommé  en  1771  (2)  ;  Batz 

17GI,  17G2;  rang  de  lieutenanl-colonel  attaché  à  la  cavalerie,  le  -i  août  1772;  rang 
de  mestre  de  camp  attaché  à  la  cavalerie,  avec  1,800  livres  d'appointements  ,  le 
\  novembre  suivant;  maréchal  de  camp  en  1791  ,  d'après  les  décrets.  [Dossiers 
des  généraux.)  —  De  Bermond  de  Vachères  (Titres  de  la  famille),  père  du 
chevalier  de  Saint-Louis  nommé  en  '1823,  et  porté  plus  haut,  p.  232. 

(1)  Chevalier  de  Saint-Louis  en  1796  (voir  plus  haut,  p.  27),  commandeu  r  en 
182G  (voir  plus  haut,  p.  518).  —  Né  à  Monière  (Loire),  le  1er  juin  1754.  Garde 
du  corps  du  Roi  en  1773,  capitaine  au  régiment  de  Bourgogne-infanlerie  en  1788. 
A  fait  les  campagnes  de  1792  à  1799  (en  émigration).  — Colonel  en  1798.  —  Sous- 
lieutenant  des  gardes  du  corps  de  Monsieur  à  la  réorganisation  de  1811  ;  lieutenant 
le  20  octobre  1813,  breveté  maréchal  de  camp  le  14  octobre  précédent.  Cinquante 
ans  neuf  mois  vingt-quatre  jours  de  services,  y  compris  neuf  campagnes.  Proposé 
en  181  5,  par  la  commission  des  anciens  officiers,  pour  le  grade  de  maréchal  de 
camp,  rang  du  10  mai  même  année.  [Dossiers  des  généraux.)  —  Sous-lieutenant 
des  gardes  du  corps  de  Monseigneur,  comte  d'Artois,  en  1788.  (Elut  militaire  de 
1789,  p.  cxxyij.)  —  Parti  de  Paris  le  14  juillet  1790,  pour  Turin,  porteur  de  dé- 
pèches de  la  famille  royale,  adressées  à  Mgr  comte  d'Artois.  A  fait  la  campigne  de 
1792,  auprès  de  S.  A.  R.,  comme  officier  supérieur  des  garde*,  rang  de  lieutenant- 
colonel.  —  A  rejoint  les  princes,  en  Prusse,  en  1793,  et  e?t  resté  auprès  d'eux. — 
Est  entré  au  régiment  d'Autichamp  en  179  i.  —  Est  passé  capitaine  aux  hussards 
de  Rohan,  en  1793. —  Est  allé  après  ses  campagnes  d'Allemagne,  en  Angleterre  et 
à  Saint-Domingue,  où  il  a  rendu  des  services,  qui  ont  été  mis  à  l'ordre  de  l'armée  . 
—  Revenu  en  Angleterre  en  180G,  le  sixième  de  cinquante-quatre  officiers.  — 
Nommé  commandant  d'un  corps  d'officiers  restés  auprès  du  Roi. — Commissaire  du 
Roi  dans  les  départements  du  Nord,  en  1 81-1.  —  Parti  de  Paris  le  20  mars  1813,  avec 
un  escadron  des  gardes  du  corps  de  Monsieur,  formant  l'arrière- garde;  employé 
aux  avant-postes  de  Tournay,  pendant  le  séjour  du  RoiàGaud;  rentré  à  Paris,  à 
l'avant-ganle,  le  8  juillet  1813.  [État  de  services,  communiqué  par  la  famille.) 

(2)  Garde-marine  en  1718,  enseigne  de  vaisseau  en  1733,  sous-lieutenant 
d'artillerie  en"  1730.  lieutenant  de  vaisseau  en  17G2,  capitaine  de  compagnie  en 
1773,  capitaine  de  vaisseau  en  1777.  —  En  173G  et  1737,  sur  le  Héros, 
commandé  par  M.  de  Beaussier,  en  Canada  :  combat  contre  deux  vaisseaux 
anglais,  l'un  de  7i,  l'autre  de  G0,  qu'il  força  seul  de  reprendre  le  large  (a). 
Passé  en  1757  sur  le  Saint-Mirh«l,  commandé  par  M.  de  Caumont  :  combat,  prise 
du  corsaire  anglais  la  Victoire,  après  une  rési-tance  de  six  heures. — En  1778,  a 
commandé  l'Éveillé,  escadre  du  comte  d'Orvilliers;  s'est  trouvé  au  combat  d'Oues- 
sant.  —  En  1779,  en  second  sur  l1 Intrépide ,  escadre  de  M.  de  Guichen,  en  Amé- 

[a]  La  eontexture  de  cette  phrase  n'est  pns  nette;  il  s'agit  Évidemment  du  vaisseau  qui  contrai- 
gnit s.s  deux  ennemis  à  l'abandonner. 


DE  DIVERSES  ÉPOQUES.  623 

deTrenqualeon,  lieutenant  de  vaisseau,  nommé  en  1789  (1)  ; 
la  Paumarède,  capitaine  aux  carabiniers  (2);  le  comte  de 
Brémond,  lieutenant  au  1er  régiment  d'infanterie  de  la  garde 
royale,  nommé  à  Rambouillet,  le  JCI  août  1830. 

rique  ;  s'est  trouvé  au\  trois  combats  de  ce  général  des  17  avril,  o  et  19  mai  1780. 
V Intrépide  ayant  été  incendié  le  25  juillet  1781,  il  passa  au  commandement  du 
vaisseau  V Actionnaire,  escorta  un  convoi  de  cent  trente-cinq  voiles,  et  le  ramena 
à  Brest  le  19  octobre  1781.  Il  avait  commandé  une  division  française  à  la  prise  de 
Pensacola,  et  s'y  était  distingué.  —  Retiré  du  service  pour  cause  de  santé  le 
6  mars  1783,  avec  le  grade  de  brigadier,  et  5,G00  livres  de  pension  sur  le  trésor 
royal,  indépendamment  d'une  de  400  livres  qu'il  avait  sur  le  même  fonds,  (Regis- 
tres des  mouvements,  t.  V,  fol.  889,  archives  de  la  Marine.)  —  Pension  de  400  li- 
vres sur  le  trésor  roval,  le  11  mai  1762  (c'est  celle  ci-dessus).  —  Le  1er  jan- 
vier 1782,  pension  de  800  livres  sur  l'ordre  de  Suint-Louis.  (Liste  générale,  1770, 
fol.  54,  mêmes  archives.) 

(1)  Porté  t.  Il,  p.  150. —  Batz  de  Trinquelléon  (François),  né  à  Nérac  le 
17  juillet  1759.  Garde-marine  on  1772,  enseigne  de  vaisseau  en  1778,  lieutenant 
de  vaisseau  eu  1786,  capitaine  de  vaisseau  le  1er  janvier  1793,  admis  à  la  réforme 
le  22  mai  1796.  —  Traitement  de  reforme  de  1,200  fr.,  par  arrêté  du  20  oc- 
tobre 1803. —  Rentrait  le  1"'  janvier  1817. —  A  commandé  les  vaisseaux  la  Révo- 
lution en  1795,  Us  Droits-de-f Homme  en  1794,  et  VÉole  en  1794  et  1793.  (Dos- 
sier de  M.  de  Batz  de  Trinquelléon,  archives  de  la  Marine.)  —  Était  au  combat  du 
27  juillet  1778,  et  aux  combats  du  1er  janvier  1780,  17  avril,  15  et  19  mai  même 
année.  (Registres,  Mouvements,  t.  VI,  fol.  119,  \°).  —  L'orthograplie  du  nom  est 
Trenquelléon. 

(2)  Chevalier  de  Saint-Louis,  capitaine  de  1703,  pension  de  500  livres  sur  le 
trésor  royal.  (Registre  de  1718  a  172i,  fol.  414,  v",  régiment  des  carabiniers.) 
—  Est  de  Vourgnies,  près  Castres.  Cadet  en  10N2,  maréchal  des  logis  dans  Mon- 
bas  en .,  cornette  dans  les  carabiniers,  brigade  de  Courcelles,  en  1696,  lieu- 
tenant réformé  en  1098,  en  pied  en  1705,  aide-major  et  capitaine  en  1706,  passé 
à  une  compagnie  en  1768,  retiré  en  1732.  (Registre,  cavalerie,  1731  à  1763, 
fol.  57,  même  régiment.)  L'orthographe  du  nom  est  de  la  Pommarède. 


SUPPLÉMENT  A  LA  TABLE  ALPHABETIQUE. 


Ambert  (le  baron),  III,  6t2. 
Assiguy  (deLotigueil-d1),  II,  i33. 
Aqueraiu  (de  Rochegude  d")  ,  I, 

559-560. 
Avremesuil  (dcPardieu  d1),  I,6oi. 

B 

Batz(de),  HT,  ia5(*). 
Belmout  (Machau  de),  I,  i5S. 
Bétbnne  (de),  III,  GiS.  G19. 
Belval  (de),  II I,  6x3. 
Bermond  (de),  III,  fiai. 
Bierrc  (Mondenard  de),  I,  464. 
Botdèru  (du),  1II,G2i-G22. 
Boucheron  (de  Vulleron  du),  I, 

388. 
Brancion  (de  Raguetde),  III,  6i3- 

614. 
Bravaix  (du  Serre  de),  I,  486.  _ 
Bréniond  (le  comte  de),  III,  Uvt3. 
Breuil  (de  la  Rochefoucauld  du), 

11,4X2. 
Brosse  (de  Vaux  de  la),  II,  2<j. 


Caudale  (du  Lau  de),  I,6o4. 
Cancau  (Lubeac  de),  I,  410. 
Caupcnue  (Latitte  de),I,  4»G. 
Chaban  (de),  III,  6t2. 
Chaban  (Laehapclle  de),  I,  4<>o. 
Chassigny  (de  Moudiou  de),   III, 

610 
Cliavegrand(Peureau  de), Il  I ,8_q. 
Cbeoiault  (de),  Il  I,  Gi  1 . 
Cbevcrt,  IJ4a4(**). 

(*)  Indiqué  par  erreur  a  la  table 
alphabétique,  comme  insent  à  la  page 
123. 

(")  C'est  une  erreur,  flievert  ne  se 
trouve  pas  porté  a  celle  page. 

III. 


Clefs  (de  Gautier  des),  II,  167. 
Clareuthal   (Conigliano  de),    III, 

Gio. 
Clissou(de  Sury  Je),  I,  446. 
Condé(de  Cliabrignae  de),  1, 4 1 I; 

11,  22(*). 

Coruier,  III,  609. 
Cornier  (le),  III,  609. 
Cuy  (du  Verger  de),  I,  604. 


Devèze  (Roquefenil  la),  II,    326. 

E 

Egersher:;  (Witznra  d'),  I,  410. 
E-I>ert  (  Lamotte-d'),  I,  GoG. 
Euvesiu  (  de    Rosières  d') ,    III, 

21)2. 

Ej  rau  (de  la  Mothe  d'),  III,  327. 


Fieux  (Lnpara  de),  T,  49. 
Foutenav  (Bastard  de),   II,  129. 

132.  4G7    (*♦). 

Foutes  (Vissée  de),  I,  44G.  579. 
Fourucl  Kda  Moutel  du),  I,  536. 


Carde  (Tlievcueau  de  la) ,  I,  i34. 
Gouvello  (d.),  IU,6i3.  G22. 
Goyon(de),  III.  611. 
Graucbc(d'ArpentigDv<le  la),  III, 

G09. 
Griguon(des  Bureaux  de),  1,467. 

(')   Voir  aussi  de  Chabrignac  et  de 
Geoffre. 

;*•)  Voir  aussi  de  liastard. 


Halle  (l)nudigné  du),  I,  129. 
Houssoy  (Tristan  d),  I,  554. 


Islé  (de  la  Lande  d'),  III,  3a. 

K 

Kerniorant(deLanglede),IlI,532. 
L 

Lacerlot(leCornierde),III,Go9(*). 
Laude  (la  Barrière  de  la),  I,  517. 
Langle  (de),  III,  614. 
Larretegitv  (Vignol  de),  I,  410. 
Lestang  (Lévesque  de),  III,  610. 
Loug  (des  Places  du),  1,31g. 
Loubère  (Carrere  (de),  II,  3gS 
Lur-Saluces  (de),  III,    G17-G1S. 
Lyrac  (de  la  Pradelle  de),  I,  49- 

M 

Marigny  (Imbault  de),  I,  i5S. 
Maruiaude  (Rortltais  de),  I,  55o. 
Mézières  (Durepaire  de..  I,  442. 
Mouplaisir  (de  Bruc  tle),  I,  178. 
Montaigu  (Hue  de),  111,620. 
Moutlnères  (de),  UI,Gi5. 
Mootreuil  (Gohiu  de),  I,  410. 
Motte(dn  Bois  de  la),  I,  435. 
Motte  (Piolcntde  la),  I,  440. 
Muiu  (du  Luart  de),  I,  448. 


C)  Voir 


le  Cornier 

ÛO 


620  Jî- 


N 


SUPPLÉMENT  A  LA  TABLE  ALPHABÉTIQUE. 
Il 


Nesniy  (de  Tiuguy  de),  I,  » <j t - 

o 

Oranges  (dc%  Roches  d'),  I,  i33. 

I77.  31)3. 

Ortecstein  (de Travers  d'),  1, 179. 


Perches  (<lu  Bois  des),  I,  128. 
Pcrtïeoz  (de),  III,  610. 
l'iconcric  (liugeaud  de  la),  II I,  i5. 

10-. 
l'iffous  (deSaumery  de),  HT,  611. 
Pommarede  (de  In),  lll,  6i5.623. 
Poujr.de  (de  Malden  la),III,3i. 
rradiucs  (Daureillan  de),  I,  488. 
Prédelvs    Gnllotde),  III,  610. 


Rablière(deBlucdela),  l,  4°-4'- 
Repaire  (Landais du),  I,  t3o. 
Rcstol  (de  la  Boissière  du),  I,  4ç)5. 
Rival  (Duserre  de),  I,  555. 
Rivière  (Seréde),  III,  Gi5. 
Roucy  (de),  III,  <5i5. 


Sabié  (Delmas  de),  1,488. 
Saint-Gélis  (Castris  de),  I,  44G. 
Saint-Hérem  (Monlmorin  de),  I, 

447- 
Saiut-Louis  (de  Pêne  de),  III,  t5i 1. 

619. 
Saint-Ouen  Cde  Margeot  dt),  III, 

6t8. 
Seclielles  (Hérault  de),  I,  3iS,  Soi 
Sérv  (Boutilliers  de',,  I,'3qr. 
Soubise  (le  prince  de),  III,  616, 
Surlaville    le  Courtois    de    Biais 

de),  I,  35i. 


T 


Torcy  (Colhert  de),  I(  3i5. 
Trenquclléon   (de   Bat/,  de),     I 

(il-.».  621. 
Tuvcllière  (de  Broc  de  la),  I,  4. 

4i  1. 

V 

Vair  (de  la  Noue  de),  I,  535. 
Venant  (RourLon  de).  \,  366. 
Vénevelle  (d'Espaigue  de),  1.  4 
Verignv  (de  la  Chaise- Yitrv  1 

I,  57  t. 
Vertou(de  la  Fontaine  Solare  t 

I,  654. 
Vigier  (de  Lisle  du),  I,  r3o. 
Villefavart  (Durnosnard  de), 

4S(i. 
Villeneuve  (Garahel  de),  I,  5; 
Vinou2e  (Dauphin  de  Ia;.  I,  i 
Viunout  (Godard  de),  I.  Jiji  . 
Vivier  (Uou/.édu),  lll,  610. 


ERRATA  DU   TOME    PREMIER. 


Pages,     lignes. 

49-50  de   la    Pradelle-Lyrac.   Il  se  nommait   Guillaume   de    Geoffre,    sei- 

gneur de  la  Pradelle  de  Lyrac.  (Note  de  la  famille.) 
51,       Marilac;  lisez   :   Murillac.   La  ur»te   p.  78,   relative  au    même  officier, 
est  la  suite  d'une  erreur  commise  par  nous.    D'après  une  nouvelle 
vérification,  le  nom  inscrit  sur  le  registre  est  bien  :  Murillac. 

123,  G  ;  le  grand  duc  de  Bade.  Lisez  :  le  margrave  de  Bade,  le  grand-duché 
de  Bade  n'existant  que  depuis  1806. 

128,  20  :  Botlmont  de  Robceck.  itobeeck  doit  être  un  de  ces  régiments  qui  ne 
sont  pas  classés  par  Koussel  dans  son  État  du  Militaire. 

134,  la  note  relative  à  M.  de  Vaudrey,  1.  27,  qui  devrait  être  numérotée  5,  et 
qui  porte  par  erreur  le  chiffre  1,  a  été  reportée  au  bas  de  la  p.  135, 
par  une  faute  de  mise  en  page. 

•153,  24:  Dalesme,  le  nom  est  d'Alesme.  (Note  de  la  famille.) —  Même  pige, 
1.  28  :  de  Saint-Michel.  Il  est  dénommé  dans  son  brevet  :  de  Saint- 
Michel  Daguin.  (Note  de  la  famille.) 

1G5,  4:  Jeoffrevillc  ,  chevalier  de  Grignan  :  ce  sont  deux  noms;  lisez  : 
Jeoffreville,  et  le  chevalier  de  Grignan. 

194  4:  notre  bonheur  sans  égale;  lisez  :  sans  égal. 

208,         5  :  d'Auger;  lisez  :  Danger. 

245,       13:  la  Treselière;  lisez:  la  Frézelière. 

2G0,       2i:  d'Auger;  li<ez  Daugcr. 

2G1,         S  :  Baufremont ;  lisez  :  Buiffremont 

293,  1"  :  Salhj;  li«ez  :  Sailly.  —  Même  page  et  même  ligne  :  d'Asfîcld;  lisez  ; 
d'Àsfcld. 

299  2  :  Seignard.  L'orthographe  du  nom  est  Sanhard. 

300,       29  :  Fleurian  d'Arnouvil'.e  ;  lisez  :  Fleuriau  d'Armenonville. 

315,       10  :  de  la  Boche  fond' mi  lie  :  lisez  :  de  la  Hochcfontenille. 

51G,       18  :  Caulincourt  ;  lisez  :  Caulaincourt. 

31S,       27:  Duras;  lisez  Durât. 

525  note  1  :  M.  de  Meniglaise,  au  lieu  de  :  proposition  pour  une  pension  de 
G00  francs;  lisez  000  livres. 

âO. 


C:>8  EUR  ATA  DU  TOME  PREMIER. 

f-»ges.     lignes. 

315,  53  :  Blet;  lisez  :  Blot. 

517,  19  :  le  baron  d'Espagne;  lisez:  le  baron  d'Espagnac. 

558,  25  :  d'Ânger;  lisez:  Danger. 

505,  27  :  avec  la  réserve;  lisez:  sous  la  condition. 

303,  noie  1  :  au  lieu  du  11  octobre;  lisez:  14  octobre. 

370,  27  :  le  marquis  de  la  Fayc.  Les  états  militaires  disent  :  M.  de  Faye. 

588,  20  :  fie  Rappière;  lisez:  de  Ruppière. 

391,  21  :  Dutitre.    Double    emploi  avec    le   même    nom,    porté  :    du   Titre, 

p.  590,  I.  8. 

392,  2  :  Billard    de  Mouchard.   Double   emploi  avec   le  même  nom  porté 

p.  590,  I.  9. 

402,  7  :  Langeren  ;  lisez  :  Langeron. 

403,  10  :  Bonnac ,  1.  11 ,  Boisgautier,  et  1.  27,  à'Apclion.  Double  emploi  pour 

ces  trois  noms,  portés,  le  dernier,  p.  591,  et  les  deux  premiers 
p.  392. 

409,  dernière  ligne  et  410.  C'est  par  erreur  que  MM.  de  Mecquenem  (Mecben- 
heim),  Méat  et  Moncest  de  Breuvery  sont  indiqués  comme  apparte- 
nant au  régiment  de  Piémont.  Ils  servaient  dans  Picardie. 

413,  55  :  G r amont  ;  lisez  :  Grammont.  C'est  une  famille  de  Franche-Comté  dis- 
tincte des  Gramont. 

41G,       note  4,  1.  5  de  la  note  :  se  retire:  lisez  :  se  retira. 

4"20,  3  :  Moussoulens;  au  lieu  de  :  capitaine  au  régiment  de  Navarre;  lisez  :  de 
la  Marine. 

425,  note  1,  1.  10  et  11  de  la  note:  il  servit  comme  sous -lieutenant  dans 
Penthièvre,  de  178 i*à  1791,  où  il  était  entré,  etc.  ;  lisez  :  il  servit, 
de  178 i  à  1791,  comme  sous-lieutenant  dans  Penthièvre,  etc.  — 
Même  page,  note  2, 1.  8  de  la  note  :  lui  donna  ;  lisez  :  lui  donne. 

429,  20:  le  marquis  de  Dreux  ;  lisez:  de  Dreux-Brézé.  Voyez  t.  III,  p.  491, 
pour  ses  services,  retrouvés  après  l'impression  du  premier  volume. 

Même  page,  3  :  La  Lande,  au  lieu  de  :  régiment  de  Berry;  Usez  :  de  Royal- 
la-Mirinc. 

Même  page,  8,  9  :  De  Bermont.  D'après  la  famille  de  Bermond,  le  nom  serait 
tronqué  sur  les  registres  ministériels,  et  serait  de  Bermond. 

450,  7  :  du  Mouin  ;  lisez  :  du  Moulin. 

451,  13  et  11  :  régiment  de  Saluées;  lisez  :  fort  de  Salces.  La  mention  est   si 

peu  lisible,  que  de  là  est  venue  l'erreur. 
4Ô2,       15:  le  7i\arquis  de  Monchy ;  lisez:  de  Moucby.  Il  mourut  à  Aire,  le  7  no- 
vembre 1742.  (Gazette  de  France  du  17  novembre  1742.) 

435,  2  :  d'Anger  ;  lisez  :  Dauger. 

436,  1  :  Même  rectification. 

459,  2S  et  29  :  colonel  du  régiment  de  Vermandois  ;  lisez:  colonel  du  régiment 
de  la  Marche. 


ERRATA  DU  TOME  PREMIER.  629 

Pages,     lignes. 

440,       16  :  Duras;  lisez  :  Durât. 

443,       7  :  M.  de  Saumery  de  Piffons.   Ce  nom  est   mal  classé.  Il   commence  un 

alinéa  et  est  à  tort  confondu  avec  les  officiers  de  la  maison    du 

Roi. 

479,  1  :  Dambly  ;  lisez:  d'Ambly.  —  Même  page,  1.  10  :   de  Carrières;  lisez: 

de  Carrière. 

480,  fin  de  la  note  2.  Le  vicomte  de  Rougé  (Pierre-Georges)    ne  fut  pas  tué  à 

la  bataille  de  Sundershausen,  livrée  le  23  juillet  1758,  mais  à  la 

bataille  de  Todenhausen,  plus  connue  sous  le  nom  de  Minden,  livrée 

le  1er  août  1739.  (Voir  la  Gasetle  de  France  du  1"  septembre  1759.) 
483,         8  :  de  Montlezun.  Double  emploi  ;  déjà  porté  p.  403. 
494,        4:  Char-les  ;  lisez  :  Charles. 
493,         Carrières;  lisez:  de  Carrière. 

490,         3:  de  Gramont-Villemontès.  Double  emploi:  déjà  porté  p.  465. 
499,      22  :  bellica  ;  lisez  :  bellicà. 
508,       De  Brémonl.  Même  note  que  celle  ci-dessus,  pour  la  page  429,  relative  à 

un  autre  officier  de  ce  nom. 
524,       note  2  :  de  Seguins,  orthographe  du  nom.  Supprimer  cette  note.  —  Même 

page,  I.  2  :  de  Marne.  Double  emploi  :  déjà  porté  p.  519. 
527,       12:  Loncûme.   On  nous  a  écrit  que  c'était  Lancosme.  Nous  avons  suivi 

l'orthographe  du  registre. 
547,       note  5,1.    1    de    la   note  :   lieutenant  Limosin  ;   lisez  :   lieutenant  dans 

Limosin. 
562,       note  \,  1.    20  et  21   de  la  note:  commandant  des  chevaliers-gardes  d'un 

régiment  de  dragons;  lisez  :   commandant   des    chevaliers-gardes, 

puis  d'un  régiment  de  dragons. 

574,  14  :  du  Tertre.  Double  emploi  :  porté  page  572. 

575,  note  2:  de  Chamailles  (Antoine  Courtois);  lisez:  Cortois. 

381,  3  :  de  la  Salle.  11  était  le  père  du  général  de  division  comte  de  la  Salle, 
tué  à  Wagrara,  en  1809. 

582,  4  :  de  Iiurlamarque;  lisez  :  de  Bourlamarque.  —  Même  page,  1.5:  du 
Bourcet  ;  lisez:  de  Rourcet.  —  Même  page,  note  1,  1.  3  de  la  note  : 
Chevert,  sous-lieutenant  au  régiment  de  Beaune  ;  lisez:  de  Beauce. 

596,  11  :  d'Aumale.  Double  emploi  :  porté,  p.  418,  à  sa  véritable  date.  Che- 
valier de  Saint-Louis  en  1757,  et  non  en  1767. 

600,  note  2  :  le  chevalier  de  Tocqueville  (Bernard-Bonaventure  Leclerc).  Son 
nom  était  Clerel. 

619,  note  4  :  d'Yversin  de  Saintfonds.  L'orthographe  est:  d'Yversen. 

620,  note  5,  I.  5  de  la  note:  trois  campagnes;  lisez:  huit  campagnes. 

623,  note  2  :  M.  de  Segonzac.  Oter  le  titre  de  marquis  que  lui  donnent  les 
États  militaires,  et  qu'il  n'a  jamais  eu,  d'après  la  famille.  Brigadier 
en  17S1,  au  lieu  de  17.S1. 


CJO  ERRATA  DU  TOME  PREMIER. 

I'agr«.      lignes. 

G2f>,  10,  M.  tic  Rotalier;  note  3.  Au  lieu  de  :  capitaine  en  1774,  lisez  :  en 
17G9.  Il  devint  capitaine  en  second  à  la  formation  de  1776,  et  re- 
devint capitaine  commandant  en  1780.  On  lit  dans  le  registre  d'An- 
goumois  de  1770  à  1788  :  «  Le  18  janvier  1781,  le  nom  de  Petit- 
Jean  a  été  annulé  et  biffé,  en  vertu  d'un  acte  placé  aux  feuilles  à  la 
date  du  17  novembre  1778.  »  —  Cet  officier  était  né  à  Lons-le- 
Saulnier,  le  23  mars  1752. 
28,  i  :  de  Beavfranehet  {Merion};  lisez:  Marien.  —  Même  page,  ligne  18  : 
d'Auger;  lisez  Dauger. 

637,         7  et  note  2  :  d' Juger  ;  lisez:  Dauger. 


FIN    DES   ERRATA    DU    TOME    PREMIER. 


-     • 


ERRATA  DU  TOME  DEUXIÈME. 


Pages.      lignes.  , 

let2,     MM.  de  Brémont.  Ces  officiers  seraient  encore  des  Bermond,  mais  nous  ne 
pouvons  que  renvoyer,    pour   l'erreur,   aux  registres  ministériels, 
reproduisant  ce  qu'ils  portent. 
2,       16  :  de  Linage  {Rosier)  ;  lisez  :  Rozier. 
19,       1G:  la  Pûnmise;  lisez  :  la  Panouse. 
2ô'       note  5  :  Jean-Baptiste  Aléas  ;  lisez  :  Alias  (ou)  Jean. 
56',         5,  De  Bermout.  L'orthographe  serait  de  Bermond,  d'après  la  famille  de 
ce  nom.  Il  en  serait  de  même  pour  les  autres  officiers  du  même 
nom,  reproduits  par  nous.  Nous  répétons  que  nous  ne  pouvons  être 
juge  de  cette  réclamation. 
56        13:  la  Gorce.  Double  emploi  :  porté  déjà  p.  17. 

57,'         5  :  du  Pouet  de  l'Église.  Son   nom  était  de  l'Eglise  ;  du  Pouet  était  un 
nom  sous  lequel   il  s'était  hit  soldat  dans  Quercy,  et  qui  apparte- 
nait à  une  brandie  de  sa  maison,  du  côté  maternel. 
41,       13  :  de  Maillé.  Porté,  t.  I,  p.  404,  comme  n'ayant  pas  été  chevalier  de 

Saint-Louis;  retrouvé  plus  tard. 
57,      27  :  Deschamps   de  Varennes.  C'est  un  des  officiers  cités  en  note,  t.  I, 

p.  57",  comme  n'ayant  pas  été  retrouvés. 
57,         3:  Seguin  de  Cabatsolle  :  lisez  :  Seguins. 

65  2  :  Lorry,  porté,  t.  1,  p.  HO,  sans  services.  Voir  aussi  sa  lettre  en  1777, 

citée  t.  Il,  p.  297. 
6:  Richecourt  {Théophile-Rémond).  Dénommé  aux  Dossiers  des  pensions 

avant  1789,  Antoine-René,  d'après  son  acte  de  naissance, 
note  1  :  M.  de  la  Prunarède;  au  lieu  de  :  porté  1er  volume,  p.  430;  lisez  : 

p.  419. 
23  :  Gauville,  major  de  Reine-cavalerie:  lisez  :  Reine-dragons. 
84,       21  et  22.  Le  nom  du  régiment  est  :  Pourières. 
H4'         2,  M.  deBrc.la.  —  Au  Heu  de  :  major  de  Saint -Dominique',  li<ez  :  major 

de  Saint-Domingue. 
117,         3  :  de  Fayet.  Il  était  marquis  de  Fayet,  d'après  les  notes  de  la  famille. 


7L 


79, 


632  ERRATA  DU  TOME  DEUXIEME. 

Pajrs.      lignes. 

US,       note  2,  1.  7  de  la  note  :  voir  pfus  loin,  année  1717;  lisez:  voir  p.   123, 
année  1719. 

150,         2  :  Cabannes.  Porté,  p.  128,  sans  services. 

141,       note  de  note  b:  Marquiessac.  C'est  le  chevalier  de  Saint-Louis  de  1718, 

porté  p.  118. 
130,  22:  Tourville,  indiqué,  d'après  les  registres  de  la  marine  cités,  comme 
petit-fils  du  maréchal  de  ce  nom.  Une  lettre  de  M.  le  comte  de 
Couétus,  ancien  page  du  roi  Charles  X,  réclame  contre  cette  erreur 
des  registres  que  nous  avons  consultés.  Le  maréchal  de  Tourville 
n'eut  que  deux  enfants:  le  comte  deTourville,  tué  à  Denain  à  l'âge  de 
vingt  et  un  ans,  et  qui  n'était  pas  marié;  et  une  fille,  Luce-Françoise 
de  Tourville,  qui  épousa,  en  1714,1e  comte  de  Brassac  (Guillaume 
de  Galard  de  Béarn) ,  mestre  de  camp- du  régiment  de  Bretagne,  tri- 
saïeul maternel  de  M.  de  Couétus.  Le  chevalier  de  Tourville  pouvait, 
ajoute  M.  de  Couétus,  être  neveu  du  maréchal.  Nous  trouvons,  en 
effet,  dans  la  Gazette  de  France  du  51  août  1097,  l'annonce  de  la 
mort  de  François-César  de  Cotentin,  comte  de  Tourville,  décédé  dans 
sa  terre  de  Tourville  le  16  du  même  mois,  tandis  que  le  maréchal, 
Anne  Hilarion  de  Costantin  {sic),  mourut  dans  la  nuit  du  7  au 
8  mai  1701  {Gazette  de  France  du  4  juin  1701).  Ce  serait  alors  de 
François-César  que  descendrait  le  chevalier  (par  distinction)  de  1747. 
152,  note  4:  du  Fayet.  C'est  de  Fayet,  comme  il  est  dit,  même  page,  11.  5  et  6. 
La  faute  appartient  aux  registres,  dont  nous  copions  exactement  les 
mentions.  D'après  la  famille,  il  était  marquis. 

1G0,       note  2  :  le  comte  de  Tourville.  Même  observation  que  celle  qui  vient  d'être 
indiquée  pour  la  page  150. 

103.         4:  de  Montlouel.  Porté:  de  Montlouet,  p.  151. 

178,         7.  Les  noms  portés,  et  qui  sont  mal  venus  au  tirage,  sont:   de  Janvry, 
du  Houlbec,  du  Clesmeur  et  de  Peyrolles. 

180,         7  :  de  Bussy.  Double  emploi  :  porté  p.  158. 

190,         4  :  Janvry,  ou  Janvry  ;  lisez  :  Janvry. 

225,       12:  de  Martainville  [Deshonnest).  Le  nom  patronymique  est  Desbommets. 

230,       11  :  compagnie  de  Beauveau;    lisez  :  Beauvau. —  Même  page,    1.  15: 
Gour ville  ;  lisez  :  Gouville  (i). 

215,       note  de  note  :  M.  de  Laulanbier,  capitaine  dans  Champagne,  mort  en  1771  ; 
lisez  :  en  1761. 

2  il,         5  :  au  lieu  de  :  régiment  de  Beauce  ;  lisez  :  de  Béarn. 

218,       note  5,  ligne  5  de  la   note:    au  lieu  de:   mousquetaire  en  1761;  lisez: 
en  1731. 

252,         7  de  la  note  :  au  lieu  de  :  1379,  lisez  :  1739. 

—  •9,       note  1,1.  3  :  au  lieu  de  :  lieutant  général,  lisez:  lieutenant  général. 

261,       note  4:  au  lieu  de  :  Etat  militaire  de  1778,  lisez:  de  1779,  p.  175. 


ERRATA  DU  TOME  DEUXIÈME.  633 

Paçes.     lignes. 

265,       15  :  d'Auger  ;  lisez  :  Danger. 

279,         6  el  7  :  au  lieu  de  :  Chambones  ;  lisez  :  Chambonas. 

289,         2  :  Balestrier.  Le  brevet  porte  :  de  Balestrier. 

292,  note  5,  1.  9  tle  la  note  :  au  lieu  de  :  gendarmerie  des  chasses  ,  lisez  :  gen- 
darmerie d'élite.  M.deRencogne  (Babinet)  reçut  la  croix  de  la  Légion 
d'honneur,  à  Rambouillet,  le  Ier  août  1830. 

505,         9,  lisez:  la  paix  nous  fui  fatale. 

512,  14  :  M.  de  ÏÉylise.  Dans  la  note  7,  extraite  du  registre  de  son  régiment, 
ses  services  datent  de  1755.  D'après  la  famille,  né  en  1730,  il  fut 
Liesse  en  17-46,  au  combat  de  Plaisance,  et  fait  prisonnier,  n'ayant 
pas  tout  à  fait  seize  ans.  Sa  jeunesse  intéressa  le  général  autrichien, 
qui  le  fit  soigner  comme  son  propre  fils,  et  le  renvoya  ensuite  à  sa 
famille,  sous  la  condition  de  ne  pas  servir  avant  un  an  et  un  jour. 
Dans  une  autre  affaire,  il  perdit  presque  toute  sa  compagnie,  dont  il 
était  propriétaire.  Nous  ne  pouvons  que  consigner  ici  ces  deux 
faits,  comme  renseignements  communiqués.  —  Même  page,  1.  12: 
Bourguillon;  lisez  :  Bourguisson.  Il  servait  dans  Béarn,  et  est  con- 
fondu à  tort  avec  les  officiers  qui  le  précèdent,  et  qui  servaient  bien 
dans  le  régiment  de  B.irrois. 

321,       11  :  d'Auger;  lisoz  :  Dauger. 

531,         4  :  effacez  le  chiffre  3,  indiquant  une  note  qui  n'existe  pas. 

546,         7  et  8  :  de  Bu/fan,  régiment  du  Dauphin  ;  lisez  :  régiment  de  Daupbiné. 

549,  6  et  7  :  de  la  Fayette  {du  Moustier)., On  nous  a  écrit  que  son  nom  était 
Motier,  et  non  du  Moustier.  Nous  avons  suivi  l'orthographe  du 
registre  dos  dragons  du  lloi  et  de  celui  de  l'ordre.  Nous  lisons  en 
outre,  dans  la  Gazette  de  France  du  23  mai  1734,  le  nom  de  son 
père,  ainsi  écrit  :  du  Montier,  marquis  de  la  Fayette,  fils  d'Edouard 
du  Montier,  marquis  de  la  Fayette.  Nous  renvoyons  donc  l'erreur 
aux  documents  du  dix-huitième  siècle. 

530,  le  marquis  de  Barbançon.  Il  s'appelait  Augustin,  comme  il  est  dit  p.  551, 
note  1,  et  non  Auguste,  prénom  porté  au  registre  de  Tordre.  Son 
nom  patronymique  était  du  Prat.  Il  mourut  en  1797,  à  Manheim, 
étant  émigré.  Il  était  Barbançon,  par  substitution  de  sa  sixième 
aïeule,  et  descendait  au  huitième  degré  du  chaucelter  du  Prat.  (Note 
de  la  famille.) 

555,  1  :  Blin  de  Bourbon;  lisez  :  Blin  de  Bourdon.  —  Même  pnge,  note  3,  l.  2 
de  la  note,  après:  lieutenant  en  1759,  ajoutez:  capitaine  en  1761. 

554,       15  :  le  Noble.  Poité  d'abord  p.  5  46,  sans  services. 

403,  6  :  Yiltefonds  de  Moreau.  L'orthographe  du  nom  est  Moreau  de  Villefonds. 

(Note  delà  famille.) 

404,  2  :  de  Vigan,  mousquetaire,  première  compagnie;  lisez  :  deuxième  com- 

pagnie. 


461, 

7 

462, 

7 

407, 

1 

634  EUR/VTA  DU  TOME  DEUXIEME. 

Pages.      lignes. 

400,       10  :  M.  tle  M.iuny.  —  Au  lieu  de  :  aide-major  de  la  compagnie  des  Suis- 
ses, etc.  ;  lisez  :  en  la  compagnie  des  Suisses,  etc. 

{14,  1:   commissaire- gênerai- cavalerie  ;    lisez;   colonel -général-cavalerie, 

comme  il  est  dit  plus  bas,  note  1. 

447,       note  5,  I.  4  de  la  note  :  au  lieu  de  :  sous-lieutenant  des  gendarmes  anglais; 
lisez  :    des  gendarmes   d'Artois.    Voir    l'État   militaire    de    1777, 
p.  cxxxvij. 
Doms  de  Montz.   Son  nom  était  Domet  de  Mont.  L'erreur  appartient 
aux  registres  de  la  guerre. 

Sinetti.  L'orthographe  du  nom  est  Sinety.  Voir  l'État  militaire 
de  1787,  p.  297. 
de  Riancey.  Il  eut  deux  fils,  l'un,  chef  de  section  au  Ministère  des  fi- 
nances sous  la  Restauration,  et  chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 
C'est  de  lui  que  descendent  MM.  Henri  et  Charles  de  Riancey,  et 
non  de  l'autre  (Félix),  également  chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
qui,  après  avoir  été  commissaire  des  guerres,  lut  chef  delà  compta- 
bilité de  l'intendance  générale  de  la  liste  civile.  Ainsi  se  trouve 
rectifiée  l'erreur  que  nous  avions  commise. 

170,  note  5, 1.  1  de  la  note  :  M.  de  Bonnegarde.  Au  lieu  de  :  né  le  50  mars 
175-4  ;  lisez:  né  le  30  mars  1754.  —  Dernière  ligne  de  la  même 
note  ,  pour  son  fils;  ajoutez:  lieutenant  de  la  gendarmerie  d'élite, 
rang  de  capitaine  à  son  entrée  dans  ce  corps,  le  22  juin  1825,  étant 
lieutenant  du  21  janvier  181G  {Annuaire  militaire  de  1850,  p.  225). 
— Avait  été  garde  du  corps  du  Roi,  compagnie  de  Wagram.  — Était 
attaché  au  grand  prévôt  de  l'armée,  pour  la  camp  igné  de  1830. 

477,         4  :  La  Tour  d'Auvergne  Porret  de  Kerbaufret  ;  lisez  :  Corret. 

489,         6  :  Laubépin.  Double  emploi  :  déjà  porté  p.  488. 

497,         I  :  Auriol.  Double  emploi  :  porté  déjà  p.  480. 

506,  24:  Lapostol.  Double  emploi  :  déjà  porlé  p.  497. 

507,  8  :  Plantade,  et  plus  bas,  ligne  14,  Rabanon  :  c'est  le  même  officier. 

515,  note  1  :  Limerville.  D'après  les  renseignements  qui  nous  ont  été  commu- 
niqués, il  était  neveu  et  non  petit-neveu  du  marquis  de  Chepy,  et 
cousin  et  non  neveu  du  comte  de  Chepy.  Enfin  le  nom  patronymique 
de  M.  de  Limerville  était  de  Grouches  et  non  de  Grouges,  comme  il 
est  écrit  dans  l'acte  de  baptême,  que  nous  avons  cité. 


FIN  DES  ERRATA  DU  TOME  DEUXIÈME. 


ERRATA  DU  TOME  TROISIEME. 


Pages.      lignes. 

17,         5,  de  Laborie  Saint-Sermin  ;  lisez  :  Saint-Sernin. 

52,         7,  de  la  Bcdoyère  ;  double  emploi,  porté  p.  24. 

58,  1,  de  J]lair,  double  emploi,  porté  p.  16.  Ces  errreurs  se  retrouvent  sou- 
vent dans  le  registre  de  l'émigration,  recopié  en  1814. 

42,         1,  de  Clieffontaines  (vicomte  àc  Pensent enio)  ;  lisez  :  Penfentenio. 

47,  5,  d'Esparbès  de  Lussan;  double  emploi,  porté  p.  44. 

49,  5,  de  la  Bédoyère;  double  emploi,  porté  p.  24,  et  plus  tard,  par  erreur. 
cité  de  nouveau  p.  52. 

55,  5,  6,  S,  15,  MM.  de  Chambray,  de  la  Bourdonna  y  e,  de  Damas,  de  Ca- 
raman  :  noms  répétés  par  erreur  et  déjà  portés  p.  o5. 

57,  6,  de  la  Tour  d' Auvergne  :  double  emploi  :  porté  p.  27.  —  Même  page, 
1.  7,  Labbey  de  Pompieres :  double  emploi,  porté  p.  55. 

61,         6,  de  Cacqueray  :  double  emploi,  porté  p.  u9. 

65,  5,  Raousset  de   Boulbon  :  double  emploi ,  porté  p.  45.  —  Même  page  , 

1.  10,  le  comte  de  la  Ferronnays  :  double  emploi,  porté  p.  52.  — 
Même  page,  11.  18  et  19,  MM.  de  Cardaillac et  du  Parc:  cités  une 
seconde  fois  par  erreur  :  portés  p.  16.  —  Même  page,  1.  19,  de 
MaC'Carthy-Lévi )jnac    :    double  emploi,    porté  p.  55. 

66,  7,  de  L'esse:  double  emploi,  porté  p.  50. — Même  page,  1.  13,  de  Cham- 

brey  ,  double  emploi ,  porté  p.  -58. 
81,  Suite  de  la  note  S  de  la  page  80.  C'est  par  erreur  que  nous  avons  re- 
produit les  services  de  M.  Dilesme  de  Iligoulesme,  qui  sont  portés 
t.  II,  pp.  52-55.  Seulement,  nous  avons  dit,  t.  II,  <]iie  nous  n'avions 
pas  retrouvé  son  nom  sur  le  registre  de  l'ordre,  et  la  note  de  la 
page  81  de  ce  volume  indi([ue  d'où  provient  l'erreur.  C'est  en  nous 
reportant  au  registre  du  corps,  que  nous  nous  sommes  aperçu  que 
Ddlennes  et  Dalesme  ne  faisaient  qu'un.  L'ortliograplie  du  nom  est 
d'Alesme.  Le  chevalier  de  1095,  de  ce  nom,  porté  t.  I,  p.  155, 
comme  cbevau-leger,  a  été  ensuite  ,  d'après  la  famille,  maréchal 
des  logis  dans  sa  compagnie. 


636  ERRATA  DU  TOME  TROISIÈME. 

Pages.      lignes. 

95,         5,  Avant  ces  mots  :  lieutenants  généraux,  mettez  :  État-major  et  armée 

DE  TERRE. 

101,  9,  le  comte  Michel,  noie   1,  au    lieu  de  :  lieutenant  général   de  corps 

royaux,  lisez  :  des  corps  royaux.  Ajoutez  :  colonel  à  la  suite  du 
corps  royal  des  chasseurs  de  France  (ex-garde  impériale).  (Ahna- 
nach  royal  de  1814-4815,  p.  485).  — Tué  à  Walerloo  le  18  juin 
1815. 

102,  7,  le  comte  de  Ségur;  double  emploi,  porté  p.  101. 

104,  2,  le  comte  du  Coetlosquet.  Ajoutez  à  la  fin  de  la  note  4  :  mort  le  23  jan- 
vier 1836. 

108,         5,  le  vicomte  de  Rohan-Chabot ;  double  emploi,  p.  105. 

111 ,         M.  Châtry  de  la  Fosse,  note  5,  au  lieu  de  :  major  du  3e  chasseurs  à  che- 
val,  chasseurs  du  Dauphin  ,  lisez  :  major  du  5e  chevau-légers-lau- 
ciers,  régiment  du  Dauphin. 
1 18,       19,  le  marquis  de  Narlonne-Lara;  double  emploi,  porté  p.  117. 

121,         7,  lemarquis  de  Gramont;  double  emploi,  porté  p.  116. 

125,  8,  le  comte  delà  Touche- Tréoille;  double  emploi,  porté  p.  117. 

126,  7,  le  marquis  de  Narlonne-Lara;  double  emploi,  porté  pp.  117  et  118. 

127,  2,  le  marquis  de  Broc;  double  emploi,  porté  p.  120. 

156,  9,  le  vicomte  Lur-Saluces,  lisez  :  de  Lur-Saluces;  double  emploi,  porté 
p.  107. 

137,         1,  deGalembert;  double  emploi,  porté  p.  136. 

160,  10  de  la  note  1,  au  lieu  de  :  cathédrale  de  Bourgogne,  lisez  :  de  Bou- 
logne. 

170,         1,  Dv7nas.  Ses  prénoms  étaient  :  Auguste-Joseph. 

193,  8,  Dufaur  de  Gavardie.  Ajoutera  la  fin  de  sa  note,  p.  196  :  il  reçut  le 
titre  de  chevalier  le  15  janvier  1815  (renseignement  donné  pur  la 
famille). 

200,         9,  de  Sartiges;  double  emploi,  porté  p.  193. 

206,  note  2.  M.  Dutuit,  1.  4  de  la  note,  au  lieu  de  :  capitaine  le  16  mars 
1815,  lisez  :  le  16  mai.  H  fut  nommé  à  Gand. 

214,       14,  le  comte  de  Rounj,  double  emploi,  porté  p.  210. 

255,       18,  de  Morlaincourt  {François-Théodore),  lisez:  François-Thérèse. 

252,  16,  de  Saint-Mars.  Porté  par  erreur,  comme  ancien  officier;  est  inscrit 
avec  son  grade  actif,  p.  243  suivante,  1.  7. 

245,  note  3.  M.  de  Négrier  ,  1.  7  de  la  note,  au  lieu  de  Mgr  Sibour  ,  lisez  : 
Mgr  Affre.  Celte  faute  a  été  corrigée  à  la  lin  du  tirage  de  la  feuille 
dans  quelques  exemplaires,  mais  elle  existe  dans  beaucoup  d'autres. 

256,         9,  de  Cussy   (Louis-Achille-^Hic),  lisez  :  Louis-Achillc-Aimé. 

293,  Entre  les  lignes  G  et  7,  mettez  :  chevaliers  de  saint-louis,  nommés  es 
1827.  Le  duc  de  Caderousse-Gramont  est  le  premier  chevalier  de 
celte  promotion;  il  faut  rectifier  également  le  titre  des  pages  29o, 
294  et  293,  cl  lire  1827,  au  lieu  de  :  1S'26. 


ERRATA  DU  TOME  TROISIEME.  637 

Pcges.      lignes. 

310,         7,  M.  d'Artaud  de  Jouques ,    au  lieu  de  :  chevalier  de  Saint-Louis, 

mettez  pour  lui  :  commandeur  de  l'ordre  en  1817,  voir  p.  519. 
314,         8,  de  Chaumontel.  Ses  prénoms  sont  :  Amédée-Félix. 
355,         note   5.  Effacer    la  dernière    phrase  de  la  note.    M.  de  Carrière  servait 

bien  dans  Beauce,  c'est  par  inadvertance  qu'on  a  mis  Béarn  . 
565,         4,  Duvaî.  Ajoutez  à  la  fin  de  la  note  1,  p.  36G  :  du  Val  (Élut  militaire, 

1788,  p.  159). 
366,         1  et  2,  de  Taisne,  nommé  en  1786;  lisez  :  nommé  eu  1781;  porté  t.  II, 

p.  516,  mais  sans  services. 
379,         2,  M.  de  Carrière;  déjà  porté  t.  I,  p.  651,  et  répété,  par  suite  des  notes 

retrouvées. 
400,         note  de  note  a.  —   Cette  note  doit  être  effacée.  M.  Berlhelot  est  porté  , 

1. 1,  p.  298  (travail  de  M.  Mazas),  comme  chevalier  de  Saint-Loui  s 

en  1715,  première  promotion  du  règne  de  Louis  XV. 

410,  note  4,  Du  Cheyrou.  La  note  fait  mention  de  sou  oncle,  M.  deMaudac, 

brigadier  des  gendarmes  de  la  garde,  mort  avant  1717.  —  Dans 
la  liste  des  pensions  imprimée  en  1790,  article  du  Cheyrou,  ce 
nom  est  écrit  Mandac  et  Maudac,  et  dans  l'état  de  la  France  de 
1727,  et  le  deuxième  abrégé  de  la  carte  du  Militaire  en  1755, 
Mandat. 

411,  4,  M.  Bartouilh  de  Couloumé;  déjà  porté  p.  179,  mais  sans  services. 
425,         1,  de  Lossac  (de  Boishamon).  L'orthographe  est  du  Boishamon. 

458,  8,  le  chevalier  de  Bohan;  déjà  porté  p.  414. 

459,  1 ,  Loubat  de  Bofian  (Jean-Claude)  ;  déjà  porté,  p.  414. 
465,         7,  Danel;  porté  p.  455,  mais  sans  services. 

471,       10,  Ristori;  porté  t.  II,  p.  566,  mais  sans  services. 

479-480,       4  et  1,  M.  de  Berthois;  porté  déjà  p.  112,  mais  sans  services. 

480  et  481,         5,  i  et  1.  du  l'oulpiquet;  déjà  porté,  p.  189,  mais  sans  services. 

482,  4,  de  Taisne;  déjà  porté  t.  II,  p.  516,  sans  services  ,  et  p.  566  de  ce 
volume,  avec  ses  services,  mais  aussi  avec  une  erreur  de  date,  si- 
gnalée plus  haut. 

492,  5,  deSoudeilles:  porté  t.  II,  p.  320,  suis  services.  —  Mèmj  pige,  1.  5, 
de  Corduuan;  porté  t.  II,  p.  518,  sans  services. 

494,  5,  de  Chamourou.v;  double  emploi,  porté  p.  16.  —  Même  pige,  1.  4,  Du- 

lauréat  de  Montbrun;  porté  p.  ISS  ,  sans  services,  et  avec  la  véri- 
table orthographe  du  nom. 

495,  5,  MM.  de  Montmaur;  portés  p.  535,  sans  services. 
497,         5,  de  Mamontj;  porté  sans  services,  p.  2SS. 

505-501,  De  C arbonnel  (  Jean-Clnrles  )  ;  ajoutez:  fils  de  Jean-Charles  de 
Carbonnel,  sieur  de  Montgival,  chevau-léger  de  h  girde  du  Roi, 
tué  à  Ramillies  en  1706.  (Pièces  originales  communiquées.) 


fiOS  ERRATA  DU  TOME  TROISIÈME. 

raje.        Ii;nr. 

'622,         1,  de  Chdteauvieux;  double  emploi,  porté  p.  76  sans  services,  et  p.  51 
avec  ses  services. 


On  a  réclamé  de  nous  l'insertion  du  nom  de  M.  de  Cabannes  (Calixte)  ,  lieute- 
nant de  roi  à  Charlemont,  mort  en  1703,  et  chevalier  de  Suint-Louis  sous 
Louis  XIV.  L'époque  de  sa  nomination  appartient  au  travail  de  M.  Mazas,  qui 
n'en  a  pas  fait  mention,  et  nous  n'avons  y>u  en  retrouver  la  trace  dans  les  archives 
de  la  guerre.  Fidèle  à  la  loi  que  nous  nous  sommes  imposée,  de  ne  rien  inscrire 
sms  preuves  ministérielles,  mais  désireux  d'être  agréable  à  une  honorable  famille, 
qui  ne  doit  pas  souffrir  de  la  lacune  des  registres,  nous  dirons  que  d'Aspect, 
t.  II,  p.  398,  porte  cet  officier  (sous  le  nom  de  Chabanncs)  parmi  les  chevaliers 
nommés  de  1701  à  1713,  et  que  la  famille  possède  des  provisions  données  par 
Louis  XIV  à  un  autre  Cabannes,  dans  lesquelles  ce  titre  est  rappelé.  Elle  in- 
voque encore  un  arrêt  du  conseil  d'État,  rendu  en  1730,  où  la  même  mention  est 
reproduite. 


FIN    DES    ERRATA    DU    TOME    TROISIEME. 


V 


LISTE  DE  MM.  LES  SOUSCRIPTEURS 


LA    SECONDE     ton  ION    DE 


L'HISTOIRE  DE  L'ORDRE  ROYAL  ET  MILITAIRE 

DE  SAINT-LOUIS (". 


Monsieur  le  comte  de  CttAMBOllD. 


■?S 


*s 


■       MM. 
)      Achard  des  Hautes-Noës. 
J     Agon  (comte  Cliarles  d*). 
3     Aigueperse  d'Alesmc  (le  baron  d 
a     Almin  de  Ferrièrc  (Cyprien). 
Ç    Almont  (vicomte  d'). 
k   Ambly  (M.  l'abbé  d'). 
)    And  igné  (A.  J.  d'). 
{■  Andigné  (A.  d'). 
^    Andigné  de  Mayneuf  (comte  d'). 
/«Andigné  (comte  F.  d'). 

/ y  Anot  de  Maizière. 

l^Argenton  (baron  d'). 

)j  Armagnac  (comte  d'). 

>4  Aubigny  (comte  Henri  d') 

/JAuger  (baron  G.  d')-  ^v 

)6Auticb:\mp  (comte  d'). 

n  Bacon rt  (de). 

jç-Balestrier  (Henri  de).  .   / 

i^Balmondière  (de  la).  <<* 

jf  Barbot  (vicomte  de).  ,- 

*/Baroncelli-Javon  (marquis  de).  ^ 

??.Barthouilh  de  Taillac  ^ 

^  3Barry  (vicomte  de).  ^Lo 

?4  Bassetière  (Morisson  de  la).  <,  • 

i  f  Bassetière  (Lrmis-Morisson  de  la).        ^ 
<  f  Bastard-d'Estang  (vicomte  H.  de).       <a* 
"-'  >  Bastard  de  Mcsmeur  (.Madame  le),  néc£ 
de  Kernaërt.  ('/ 

(i)  On  n'a  pu  inscrire  sur  cotte  liste  que  los 
exemplaires  à  la  librairie  de  MNf.  Finilîn 
des  libraires  t!tant  restées  inconnues. 


MM. 

Bastie  (Rover  de  la). 

Balathier-Lantage  (marquis  de). 

Baulot  (baron  de). 

Beaucorps  (marquis  de). 

Beau  fond  (comte  Constantin  de). 

Beaufort  (baron  de). 

Beaufrancbet  de  la  Chapelle  (vicomte 

de). 
Beaumont  (comte  Stanislas  de). 
Beaussier  (vicomte  de). 
Becays-Lacaussade  (de). 
Belbœuf  (marquis  de). 
Benard  ,     Siuveterre    et   Saint -Loup 

(baron  de). 
Bernasse  du  Petit-Thouars,  lieutenant 

de  vaisseau,   aide  de  camp  de  S.   E. 

M.  le  Ministre  de  la  Marine. 
Bermond  (comte  de). 
Bernay  (vicomte  de). 
Bessay  (comte  de). 
Bertihier  de  Grandry. 
Berthus  de  Langlade  (de). 
Biguon  (Jérôme-Frédéric). 
Blacas  (duc  de). 
Blanche  (comte  Alphonse  de). 
Blots  'Louis  de). 
Bois  de  Bcaurcgard  (du). 
Boisgelin  (marquis  Eugène  de). 

perso.ines  qui  ont  retiré  directement  leurs 

■Uidot,.  celés  qui  ont  employé  l'entremise 


G40 
MM. 
{  C  Boishamon 


LISTE  DES  SOUSCRIPTEURS. 
MM. 


3 


Charles  du' 
)  3  Bonijol  du  Brau  (de). 
|^  Bonnegardc  (baron  de). 
((  Bonrepos  (de).  4 

C(j.  Bontemps  du  Barry  (le  colonel).  Ç 

Q  Bony  (baron  de).  /« 

Yç  Bosc  (madamede),  née  Pandin  de  Saint-") 
'    '     Ilippolyte.  y% 

(Â  Boubée (Joseph  de),  oy 

(3  r  Boubée-Lacouture  (de).  j  j  ^ 

C  Bouchand  de  Bussy  (J.  de).         — - 

^•Jîouère  (madame  la  comtesse  de  la).      / 
y^jBougainville  (comle  de).  -^ 

tf4 Bourbon-Busset  (vicomte  Eugène  de).  :? 
(5/Bourdonnaye  (marquis  de  la).  , 

^^Bourmont  (comte  Louis  de). 
0  ?Bournalière  (E.  N.  Dousset  delà). 
{h  fcBoctaiel  (Prosper  de). 
A^Jhachi.  r 

->e.  Brassier  de  Saint-Simon.  j-, 

>/  Bréda  (comte  de). 
j  1  Bréon  (comte  de) 


> 


j'Broc  (marquis  de). 


ne 


74  Broise  (le  chevalier  de  la). 

}  /"Brémont  (le  comte  de). 

y-TBrucher  (comte  Fernand4de). 

î  ^Buisson  de  Sainte-Croix. 

viCaillè  Gaston  la). 

^Calvicre  (baron  de). 

5«Ca.nibourg  (madame  la  comtesse  de).  '. 

fjCamrobert  (S.  E.  le  Maréchal). 

«^Cantillonde  Lacouture  (mademoiselle),  y 


çXarbonnel  (E.  de). 
^Carbonuier  (madame  de). 
f  Carbonnières  (le  marquis  de). 
(,  Cardenati  (baron  de) 

jCarmoy  (Joseph  de). 
'g  Carra,  baron  de  Vaux. 
ch  Carrière  (de). 
,  ^oCars  (duc  des). 

/  Castéja  (comte  de). 

^Castillon  (vicomte  de) 
3  Cauna  (baron  de). 

i  Causans  (marquis  de). 
{.  Cavalier  (l'abbé  Edouard). 
(,  Cavalier  (l'abbé  Charles). 

^Cazes  de    Villeueuve-l'Etang    (vicom 

tessede). 
S»'  Chabans  (marquis  de). 
«;"■■  Chabert  (baron  du). 
)  d 'Chabot  (comte  de). 

y. Chabrol  (de). 


3 

f 

■     6 


i 


Chadois  (Lodoïs  de). 

Chalandon  (Monseigneur),  archevêque 

d'Aix. 
Chalard  (Albert  du). 
Champgrand  (Labbe  de). 
Chanay  (Alfred  de). 
Changey  (marquis  de). 
Chapelle  (madame). 
Charentenay  (Renéde). 
Chartier  de  la  Varignière  (le),  général  de 

brigade. 
Châteaubodeau  (vicomte  de). 
Château  vieux  (de). 
Chàtel  (comte  Frédéric  du). 
Châtel    (vicomte  Jules  du),    capitaine 

au  7e  hussards,  officier  d'ordonnance 

de  S.   E.  M.  le  grand   chancelier  de 

la  Légion  d'honneur. 
Chàtillon  (comte  de). 
Chau  (de  la). 

Chaunac  de  Lanzac  (vicomte  de). 
Chayla  (Max  du). 
Chénelette  (A.  de). 
Chili)   (de) ,  directeur  du   théâtre  de 

l'Ambigu -Comique. 
Clermont-Tonnerre  (comte  de). 
Choiseul-Praslin  (duc  de). 
Cibeins  (comtesse  de). 
Circourt  (Arthur  de). 
Colbert-Caste-lIils  (baron  de). 
Coriiulier-Lucinière  (comte  de). 
Coudrées  (le  baron  des). 
Coucdic  de  Kergoualer(Mlle  Adèle  du). 
Couétus  (comte  Albert  de). 
Coulonges  (comte  d'Av  esgo  de). 
Cournoyer  (madame  de). 
Courtilsde  Bessy  (des). 
poutard  (comte  F.  de). 
Cressac  (comtesse  de). 
Grillon  (marquis  de). 
Croismare  (marquis  de). 
Croy  (vicomte  Henri  de). 
■Crozefon  (Marc  de), 
Crozelon  (Louis  de). 
Cognac  ,1e  comte  de). 
Curel  (L.  de). 
Cussy(Pierre-Aîiguste-Hippolyle-Char- 

les-Frederic-lîodolphe,    vicomte  de). 
Dallemagne  (le  baron). 
"ïfamas  (marquis  de). 
'Darodes  de  Tailly. 
Dauger  (comte). 


/4 


LISTE  DES  SOUSCRIPTEURS 
MM 


641 


MM. 

Dax-d'Axat  (marquis  de). 

Delafonchais. 

Delestan ville,  propriétaire.  <<„ 

Déroche  de  Longchamp,  ancien  cono 
seiller  à  la  Cour  royale  de  Lyon,  sousc, 
la  Restauration ,  réputé  démission-^ 
naire  en  l83o  pour  refus  de  serme^W' 


)    Des  Champs  de  Yerneix. 
1     Dessoffy  de  Csemeck. 
3  Despériers  de  Lagelouse. 


Desserres  (baron 
r   Diesbach  (comte  de). 
%  Domet  de  Mont  (J.-E.). 
y  Dreux-Nancré  (\ieonite  de)» 
/g\  Droubot  (mademoiselle  Eugénie). 
^    Drouilhet  de  Sigalas  (vicomte  de) 
1  é?  c  .  Dubois  d'Auby. 
;    Du  Cor  de  Duprat. 
?    Dulac,  ancien  garde  du  corps  du  Roi.  • 

3  Du  Pont  du  Chambon  (marquis).         3 

4  DuPrai  deMézailles.  4 
f  Dutertre,  capitaine  en  retraite.  r 
6  Dutuit  (A.).  \ 
y  Eberstein  (baron  d').  ~ 
%  Fcquevilly  (marquis d'). 
<*  Effiat  (marquis  d'). 

6  Église  (le  chevalier  de  1') 
/Espinay-Saint-Luc  (le  général  marquis". 

d'). 
2  Espinay-Saint-Luc  (G.  d'). 
3  Estourbeillon  (marquis  de  1'). 
a  Falendre  (madame  la  marquise  de). 
r  Farcy  (Paul  de). 
(o  Faucbier. 
-j  Fayet  (comte  des 


-i? 


s- 

3  "\o 


<f,  Fayet  (le  colonel, 
^  Ferra nd  (comte). 


vicomte  de). 


]   s;  fFialdés  (N.  de).  ?  1 

«ITourens. 

7  Fontaine  (de). 

3  Fontaine  (E.  de), 

^  Fontainc-Solare  (comte  de  la). 

f  Fontarèches  (baron  de). 

4- Forbin-d'Opp.  d-'  (marquis  de). 

>  Fort  (Alphonse  du), 
'r  Foullon  de  Doué  (le  général  vicomte),  y 

,;  Fouquer.iy,  négociant.  'p. 

j V)  ajournas  (Eyremond  de),  q. 


.de), 
irmi  d 


y   Fouinas  Fabrezan  .ban 

^  Fournas-Motissoulens  L... 

3  Fransures  (comte  de),  ancien  gendarmer1 
de  la  garde,  ex-oflicier  aux  cuiras«^ 
siers  de  Coudé.  Jj 

m. 


Freminville  (de). 
Fréminville  (comte  Raoul  de). 
Frc-sne  (Marcellin  de). 
Fromentbal  (.baron  de) 
Fromessant  (vicomte  de). 
Fromont  (madame  veuve). 
Frolier  de  Bagneux  (comte). 
Gaalon  (comte  A.  de). 
Galembert  (baron  de). 
Garde  (Louis-Auguste  delà). 
Garetz  (des). 
Gastebois  (H.  de). 
Gaudiu  (de),  propriétaire. 
Gaudin  de  Saint-Brice. 
Gavardie  (A.  de). 

Geoffre  de  Cbabrignac  (vicomte  de). 
■U-û-l-  Geoffre  de  Cbabrignac  (comte  de). 
Gibon  (comte  Paul  de). 
Gigord  (vicomtesse  de). 
G  la  pion  (de). 

Godefroy-Ménilglaise  (marquis  de). 
Gorce  (comte  de  la  ;. 
Gouvello  (comtesse  Henriette  de). 
Gouyon  (L.  de). 
Gouz-Duplessis  (A.  le). 
Goyon  de  Marie  (Amaury  de). 
Greigueuil  (Avril  de). 
Grelier  du  Fougeroux. 

Grelletdu  Peirat. 

Grimoard  de  Saint-Laurent. 

Grimouville  (baron  de). 

Grollier  (comtesse  de). 

Goullin  (P.-B.),  consul  de  Belgique. 

Gouvello  (mesdemoiselles  de). 

Guériu  d'Agon. 

Guernon-Ranville  (comte   de)  ,  ancien 
ministre  de  l'instruction  publique. 

Guigue  de  Maisod. 

Guillier  (comte  du). 

Guy-Villeneuve  (de). 

Hamelinaye  (vicomte  Jan  de  la). 

Hardivilliers  (\  icomte  d'). 

Harenc  (mar(iuis  de). 

Harscouët  de  Saint-Georges  (vicomtesse 
de). 

llélie  (baron  d'). 

Hendecourt  (comte  d'). 

Ilérouville  (comte  d*). 

Hersant  de  la  Rougeric. 
'  Hocquart  (le  commandant). 

[lumières  (comte  d'). 

Jannart  de  Médemanche. 

Joybert  (Paulin  de). 


Ci2 


LISTE  DES  SOUSCRIPTEURS. 


MM. 


-\   *4 


(  .   Kernicr  (le  marquis  de).  Y^ 

/£,,  LaBorde-Lassale(E.de). 

■j ,  La  Borde-Lassale  (madame^ de). 
-/.    La  Bruncrie  (E.  de). 

,   Lacellc  (vicomte  de).  <$ 

l    O^L  relier  de  Brassac  (baronne  de).  ) 


; 


{  Lachassaignc  (madame  veuve  de). 
j  Ladoûe  (Simon  de), 
^j  Lamargé  (Louis de), 
r  Lambilly  (marquis  de). 
(r.  Landemont  (comte  de). 
y  Langle  (vicomte  de). 
4  Lande  (de). 


a.  Lantivy  (de). 
i  ()  O.Lal'auouse  (comte  de). 


v3 


l.Lapelin  (comte  de). 
'/.Laporle  (madame  de). 
3  Laroajue-Latour  (comte  de). 
^  .Larturiérc  (de). 
r  Latapie  (Henri). 
fa  Laubespin  (comte  Ulric  de). 
7  Laulanhier  (le  chevalier  de). 
/gLaulanié  (madame  de). 
^Laulanié  (Raymond  de). 
;>   ^JLaunay  (du  Bois  de). 
v        I  Laurentie,  directeur  de  l' Union  (1) 
7      -;Lauristou  (le  général  marquis  de). 
jLauriston  (marquis  de). 
^  Lauriston  (comte  de) . 
,-Lauzon  Ernest  de). 
'6:Lavernette  Saint-Maurice  (G.  de). 
yLavesvre  (F.  de). 
/•i  Léhélec  (le  Mintier  de). 
*  Le  Moine  des  Mares. 
<i)   r.  ^ Léonard  (de).  % 

v        ;,  Lévis  (duc  de).  ~ 

;*,Lézardière  (vicomte  L.  de). 
3  Liliane  (comte  de). 
-j.Liniers  (comte  de). 
j'Lodoïsde  Cbadois. 
(/.Logèrcs  (de). 
>Longeville  (G.  de). 
si.oquevssie  (de). 
,-,Louan  de  Coursays  (de). 
;  a  ôLouverval  (marquis  et  baron  de)« 
"■     l  Luart  (marquis  du). 
\  Lurieu  'Gabriel  de). 
.-  Lusignan  (Louis  de). 
^Lynn  (marquis  H.  du). 
('  Lyons  (des). 


3 
4 

i 
i 

) 
? 

3. 
4 

l 


» 

\ 

3 
A 

i 

? 

3  0 


5  <u 


MM. 
Mac-Carthy  de  Mervé  (comte  de). 
Mac-Shechy  (le  chevalier),  gérant  de 

Y  Union  (i). 
Magnan  (S.  E.  le  maréchal). 
Maignan  (comte  II.  le). 
Maillé  (duc  de). 
Maindreville  (Doé  de). 
Maisonneuve  (de). 
Malet  (vicomte  de). 
Maleyssie  (comte  de). 
Malherbe  (comte  de). 
Malmazet  de  Sninl-Andéol  (comte  de) 
Mansigny  (Amédée  de). 
Marché  (Gabriel  du). 
Marcy  (comtesse  de). 
■  Marquessac  (vicomte  de). 
Marron  de  Martin. 
Martel  de  la  Galvagne  (de). 
Martin  (Henri). 
Maupas  (vicomte  de). 
Maussabré  (vicomte  de). 
Mazelière  (comte  de  la). 
Mazièrcs  (L.  de  Jacobet  de). 
Mélicocq  de  la  Fons  (baron  de). 
Mémin  de  Lauzon. 
Menjot  d'Elbenne  (vicomte). 
Menou  (comte  Jules  de). 
Meuou  (vicomtesse  Amédée  de). 
Metoou  <comte  Edmond  de). 
Ménou  (marquis  de). 
Mérinville  (vicomte  de). 
Mérode  Westerlo  (comtesse  de). 
MéVy  (comte  de).  jh^JT^1'  <iU 

Messelière (marquis  de  la).(UY  t  r.,,./-  -  *~= 
Meunier  (de). 
Meynard  (comte  de). 
Mohstiers  de  Mérinville  (le  comte  des-. 
Montalembert(le  comte  de),  ancien  pair 
de  'France,  membre   de    l'Académie 
française. 
Montalivet  (le  comte  de),  anc.  minisire. 
Montbrun  (Gaston  du  Uuiens  de). 
Montbrun  (comte  de). 
Modteil(E.  de). 
Montébise  (marquis  de). 
Montesson  (marquise  de). 
Montesson  (marquis  de). 
Montesson  (comte  de). 
Montarand   comte  Godefroy  de). 
MonmJlou-Sémonville  (marquis  de). 


3  !  Montholou-Semonville  (prince  de). 


:cnt  a  la  première 


,}Ai 


ssi  souscrit  à  la  première  édiliou. 


LISTE  DES  SOUSCRIPTEUR. 


MM. 


G 

1 
% 

') 

6    - 

r 

S 

f 

c 

l 


"<    A  ^)  .   Montmarin  (de). 

(     Montmort  (marquis  de). 
Morel  (comte  de). 
Moustier  de  Cancliy  (du). 
Moutis  de  Boisgautier  (des) 
Murât  de  Murinais  (comte  de). 
Mus  (madame  de),  née  d'Ouvri 
Navailles  (baron  de). 
Nettancourl(marquisde). 
New-Club  de  l'.ordeaux. 
Nicolai  (vicomte  de). 
Nieul  (marquis  de). 
fo  Osmond  (marquis  d';. 

Olce  (baron  d';. 

'S  Olivary  (marquis  Gaston  d'). 

*    Orsanne  (vicomte  d'). 

j  fec  Ouvrier  do  Villcglj   de  lîruiii 

comte  d'). 

;     Parazols  (comte de). 

?    Parc  (comte  du  . 

$  Pardieu  (comte  de). 

4  .  Parfouru  (Anatole  de). 

Ç.  Paris  (marquise  de). 

C  Pauligne  (du  Puy  de).  fa 

J   Payen  (Ch.).  •) 

'g,  Pélissier  (S-  E.  le  maréchal),  duc  dejj 

Malakoff.  y 

r>     Pelleport  (vicomte  de).  , 

3  y^.Peniu-1  de  Margueray.  **>  5.  ; 

y      t   Péronnet  (de). 

?  Perrigny  (comte  Théodat  de). 
}  Perthuis  (de). 
4    Pezet  (Olivier  de), 
f.  Picot  d'Aligny  (baron). 
6.  Plas  (comte  des). 
>  Pleurre  (marquis  de). 
g    Poix  (comte  Ludovic  de;. 
n    Poliguae  (duc  de). 
.3    S  O  .  Ponce  (de  la). 
—     "7    l'ont  (comtesse  du). 

?  Pontgibaud  (comtesse  de). 

3  Pontjarno  (baron  de). 

4  Porte  comte  Gabriel  de  la). 
C  Possesse  (comte  de!. 
6  Poulpiquetde  Brescanvel  (l'éli 
y     Pradel  de  Lama/.e  (Ed.) 

Ar  Prat  (marquis  du). 


3 

4 

i 

l 

i 
t 


i\  de) 


<a     Preste  (Jacquinot  de')". 
•9  0)0  Prunarèdo  marquis  de  la) 
"o/  /"Prunelé  (marquis  de). 
'i  Puivert  (marquis  de). 
3   Pujo  de  la  Fitole  (marquis) 
^  Quarré  de  Boisry  (N.). 


4&c 
i 


MM. 
Quatre.barbes  (vicomte  de). 
Radepont  (marquis  de). 
Rancogne   (Pierre-Victor  Babinet    de), 
capitaine  de  cavalerie,  chevalier    de 
la  Lésion  d'honneur. 
Ravinel  (baron  de). 
Rechigne  voisin  (baron  de). 
Reggio  (duc  de). 
Remy  (E.). 
Retz  (mademoiselle  J.  de). 

Revel-Dumoulin  (le  docteur). 

Reviers-Mauny  (comte  de). 

Rey  (baron  de). 

Riancey  (de) ,    rédacteur   en    chef   de 
Y  Union,  ancien  représentant  (1). 

Ricard  (Eugène  de. 

Richemont  (vicomte  A.  de). 

Richer  de  Beauchamps  (de). 

Roche  (G.  de  la). 

Rochebrune  (comte  de).  ^  ; 

Rochejaquelein    (  général    comte  de  ).""""  "- 

Rocheplatte  (comte  de). 

Rochethulon  (comte  de). 

Rolland  du  Roquan  (Charles). 

Romans  (baron  de). 

Roquefeuil  (comte  Aymar  de). 

Rotalier  (comtesse  de). 

Rotalier  (vicomte  de). 

Rotalier  (comte  Ernest  de). 

Roubiu  (baron  de). 

Roucy  (comte  de). 

Rouget-Lafosse. 

Roussas  (baron  Amédée  de). 

Roux  (Eugène), 

Rouzé  (E.  de). 

Sabathé  (Jules). 

Sabran-Pontevès  (comte  de). 

Sailhas  (baron  de,  comte  de  Tourne- 
mire). 

Saint-Astier-des-Bories  (de). 

Saint-Clair  de  Laborde  (vicomte  de). 

Sainte-Croix  (marquis  de). 

Saint-Georges  (marquis  de). 

Saint-Georges  (comte  Alphonse  de). 

Saint-Maurice  (L.  de). 

Saint-Mauris  (comtesse,  de). 

Saint-Mézard  (baron  de). 

Saint-Périer  (vicomte  de). 

Saint-Pierre  (marquis  de). 

Saint-Prix  Jivier  Damas  de). 

Sainte-Terre  (de). 

(l)  Avait  aussi  souscrit  il  la  première  t-dition. 


644 

Ml. 


LISTE  DES  SOUSCRIPTEURS. 
MM. 


Q<3>    Saint-Vincent  (Ernest  de). 
4.  Salignac-Fénelon  (A.  de). 
r   Salignac-Fénelon  (comte  de). 
jj.  Salignac-Fénelon  (de). 
v    Salle  (vicomte  de  la). 


ç 

6 


■  1  Sarra/.in  (comte  de). 

'?  Sartiges-d'Angles  (baron  de) 


«,   Sapinaud  (vicomte  de). 
<.  Sarcc  (le  chevalier  Edouard  de) 
Sarcus  (vicomte  de).  r 

) 
1 

3 
4 

i 

^  9 

-^/ 

7, 
3 


3  Sasselange  (marquis  de) 

4  Saumery  la  Carre  (marquis  de). 
ç,  Savignac  (de). 
(ô  Scoraillc  (marquis  de). 
p  Segonzac  (baron  de). 
fe  Seguins  (M.  de). 
<v  Scguins-Vassieux  (marquis  de). 

j  /J^.Seguins-Pazzis  d'Aubignan  (marq 

»  Seidaiges  (vicomte  de). 

7  Serigny  (le  comte  Emile  de). 

3  Sérurier  (baron). 

A  Severac  (baronne  de). 

rSinety  (marquis  de). 

£,  Solages  (marquis  de). 

)  Solerac  (comte  de). 

<v-  Sommery  (marquis  de). 

<r  Sorcau,  notaire. 
',  ^Spar (comte  de). 
/  /  Straten  Ponthoz  (comte  de). 

',•  Suffien  (baronne  de/. 

,  3  Suze  (marquis  de  la).  r_ 

a  Ta i sue  (de). 

("Tarin  (madame). 

^'Teillard  de  Beaurepaire. 

j  Teilhard  de  Yernière. 
/g  Termes  (J.  de). 

o  Terrasson  (A.  de). 
4,    .  Terrasson  (de). 

.  Thévenot,  ancien  officier  de  la  nfl\s\ 
militaire  du  Ro 


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Torcy  (baron  de). 
Touchimbert  (comte  de). 
Touchimbert  (comte  de). 
Tour-du-Pin-Chambly  (vicomte  de  la). 
Tourvieille  de  Lavernède  (Gaston). 
Trcbons  (comte  des  Mares). 
Trébons  (vicomte  de). 
Trémault  (comte  il.  de). 
Treverret  (Jules  de),  ancien  garde  du 

corps  du  Roi. 
Trouvé  (baron). 
Truchis  (vicomte  de). 
Tuja  (d'Olivier de). 
Tuollays  (Adolphe  de  la). 
Vallès  (comte  de). 
Vallcton  (vicomte  de). 
Valori  (comte  Charles  de). 
Valori  (comte  de). 
Van  Duffet  (madame  de). 
Vaublanc (comte  de). 
Vaujuas  Langan  (comte  de). 
Vaujuas  Langan  (marquis  de). 
Verdonnet  (comte  de). 
Verne  (Louis  du). 

Verrier  (Charles),  avocat.  j  "S 

Viala  de  Lacoste,  avocat.  «__. 

Vibraye  (comte  de).  >■     — 

Vidart  (vicomte  de). 
Vigan  de  Cernières  (baron  de) 
Vigier  (Paul  de). 
Ville  (de). 

Villemur  (comte  Adolphe  de). 
Villemur  (vicomte  de). 
Vivie  de  Régie  (de). 
Voisins  (marquis  de). 
Wacquant  (baron  de). 
Walsch  (vicomte), 
Wissel  (baron  de). 
Yversen  (baron  d'). 


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Souscriptions  mimstf.riei.les  recueillies  par  M.  DUSACQ,  éditeur. y^^'-; 
S.  E.  M.  le  ministre  d'État  (pour' les  bibliothèques  publiques),  50  exemplaires.  .,, .. 
S.  E.  M.  le  ministre  de  la  Maison  de  l'Empereur  (pour  les  bibliothèques  de  la  Cou- 
ronne), 10  exemplaires.  n'1^ 


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S.  E.  M.  le  ministre  de  la  puerre  (pour  les  biblioth.  de  son  département),  8  exempt  ty  ) 
S.  E.  M.  le  ministre  de  la  marine  (pour  les  hihiio'h.  de  son  département).  8  eTeinp. 
S.  E.  M.  le  minutie  de  l'intcrit  ur  (pour  la  bibliothèque  du  ministère),  1  exemplaire. 


FIN    DE    LA    LISTE    DES    SOI'SCFIP  I  EL'I'.S 

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