Gc
929.718
M45h
v.3
1788907
REYNOLDS HISTORICAL
GENEALOGY COLLECTION
Gc
3 1833 00674 6520
/ 9.3
HISTOîPvE DE L'ORDRE
nOVAL ET MILITAIRE
DE SAINT-LOUIS
DEPUIS SON INSTITUTION EN 1603 JUSQU'EN 1830;
PAR ALEX. MAZAS
«
Ancien officier d'état-major.
T E R M I NÉ E
PAR THEODORE ANNE
Ancien garde du corps du Roi, compagnie de Noailles.
DEUXIÈME ÉDITION ,
REVUE, CORRIGÉE ET C ON S I DÉ II A P LE M E N T AUGMENTÉE
Ludnvictis Magrins instiluit IC!)3,
ltcllicx virtulis pi-xiiiiiiin.
[Dcviu de l'Ordre.)
Jamais Louis XIV n'aurait pu soutenir avec avantage I
lutte contre l'Europe coalisée, lors de la guerre de I
Succession, s'il n'avait eu à su disposition la uionnai
de la croix de Saint- Louis.
(Napoléon. Discussion dans le conseil d'Étal
dt l'institution de la Légion d'honneur.)
Ouvrage contenant les noms de QUATORZE MILLE dignitaires ou chevaliers de l'Ordre.
TOME TROISIEME,
PARIS
Fll'.MIN 1)1 DOT FRÈRES, FILS ET C" j B. DENTU, LlBHAlRE-ÉDITEfJ]
Libraires-éditeur.', rue Jacob, 56. I\iIais-Roval , galerie d'Orléans , [3.
1788907
HISTOIRE DE L'ORDRE
ROYAL ET MILITAIRE
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INTRODUCTION.
D'Aspect, danslestroisvolumesdeson ouvrage intitulé : Histoire
de l'ordre Royal el Militaire de Saint-Louis, et publié en 1700,
n'a donné que les noms de quatorze cent trente-cinq dignitaires
ou chevaliers; le présent ouvrage en contient quatorze mille.
C'est le fruit de quatre ans d'un travail actif et laborieux, ac-
compli au milieu de documents épars, souvent difficiles à retrouver.
Nous n'avons rien épargné, ni temps, ni dépense, pour rester,
du moins sous le rapport de la bonne volonté et du dévouement, au
niveau de notre tâche. Cette édition compacte contient, nous de-
vons le répéter, six fois plus de matières, au moins, que la pre-
mière, et fait d'elle un ouvrage pour ainsi dire nouveau.
Nous faisons cette observation, pour répondre à quelques lettres
qui nous ont été adressées, et dans lesquelles on regardait le troi-
sième volume que nous publions aujourd'hui comme un supplé-
ment aux. deux volumes de la première édition..
11 n'y a pas eu réimpression , mais refonte complète de l'on-
1J INTRODUCTION.
vrage, addition de plus de huit mille noms, sans compter les états
de services qui ne se trouvent pas dans la première publication.
Ce dernier fait s'explique par l'ignorance où nous étions alors
de documents précieux, authentiques, et qui empruntent une nou-
velle importance au bouleversement amené dans les archives par-
ticulières par nos révolutions.
Nous avons eu souvent tant de peine à retrouver les noms qui
nous étaient signalés, que nous avons voulu, au moyen d'indica-
tions exactes, donner plus dé facilité aux recherches qui pour-
raient être ultérieurement faites dans les ministères de la guerre
et de la marine.
Nous n'avons pas cité une seule croix de Saint-Louis dont
l'authenticité ne puisse être prouvée.
On a reproché aux deux premiers volumes, publiés en 1860,
de contenir des noms dont l'orthographe n'était pas exacte. Notre
réponse est facile. Nous avons laissé parler les registres officiels,
et nous ne nous sommes pas permis de les rectifier. Il est bon
que l'on sache que l'orthographe des noms s'est modifiée , et qu'il
en est qui s'écrivent aujourd'hui autrement qu'ils ne s'écrivaient
il y a cent ou cent cinquante ans.
Cet ouvrage a deux auteurs, M. Mazas qui l'a commencé, et
nous qui l'avons continué et terminé. Sur dix-huit cents pages
environ dont, il se compose, quinze cents nous appartiennent, et
sont le résultat de nos recherches.
Ce sont ces recherches, parfois infructueuses, toujours longues
et difficiles, qui ont retardé l'apparition de ce volume.
M. Mazas n'ayant point laissé de notes, nous ignorons où il a
pu puiser les éléments do son travail, et comme il n'a pu consul-
ter les archives de la guerre et de la marine , il a dû s'aider de
d'Aspect, des Etats de la France et des journaux de l'époque.
Notre travail commence à la page 323 du premier volume, et, à
INTRODUCTION. 11J
dater de ce moment, les nominations prennent un caractère offi-
ciel, puisqu'elles émanent des documents déposés aux ministères
delà guerre et de la marine.
Dans un article bienveillant, publié, à propos de notre ouvrage,
par le Moi i iteur de l'Armée, on amis en parallèle les deux ordres de
Saint-Louis et de la Légion d'honneur, et Ton a cherché à faire
ressortir la supériorité égalitaire du dernier. L'exemple était tiré
de la prise de Prague. On a fait observer que Chevert fut fait che-
valier de Saint-Louis à cette occasion, et que le sergent Pascal,
qui le suivit, ne put obtenir la même récompense, parce qu'il
n'était pas officier, tandis que, de nos jours, il eut été également
décoré.
En ce qui concerne Chevert, et malgré la lacune qui existe dans
les registres de l'ordre, de 1G95 à 1740, il y a là une erreur, qui
du reste a été d'abord commise par 31. Mazas. La prise de Prague
eut lieu le 2o novembre 1741 , et 31. Mazas dit, page 328, que Che-
vert. fut fait chevalier de Saint-Louis et brigadier en 1743. Or,
les Etats militaires portent que Chevert fut nommé brigadier le
10 décembre 1741. C'était la récompense du fait de Prague. Quant
à la croix de Saint-Louis, elle était antérieure. Il résulte des re-
gistres-matricules que nous avons reproduits, t. I, p. 582, qu'il
avait été indiqué en 1727, comme méritant cette croix qu'il obtint
dans la période de 1734 à 1748. M. Mazas a confondu avec le titre
de chevalier la pension de 1,500 livres sur l'ordre, qu'il obtint le
l;i niai 1743, ainsi que nous en avons fait mention, t. I, p. Gu2.
La pension n'était jamais donnée avec la croix, il fallait une an-
cienneté dans l'ordre.
11 serait injuste de juger un siècle d'après les idées d'un autre
siècle, et de demander aune époque reculée ce que l'on n'a même
pas conquis à l'époque à laquelle on écrit.
lai reprochant à l'ancienne monarchie d'avoir eu pour les of-
INTRODUCTION.
fîciers une distinction qui n'était point commune aux soldais, on
ne s'aperçoit pas que l'on fait le procès aux premières années de
notre révolution. En 1789, les idées n'étaient plus celles de 1741:
On avait proclamé l'égalité entre tous, et les titres nobiliaires
avaient disparu. Le 1er janvier 1791, l'assemblée nationale vota
un décret, sanctionné par le roi, le 7 du même mois. Elle ne fit
qu'un seul ordre des ordres de Saint-Louis et du Mérite militaire.
C'était une belle occasion pour elle de mettre en action le prin-
cipe d'égalité et de relever les soldats de la déchéance qui pesait
sur eux. L'assemblée nationale y songea-t-elle? Nullement,
• L'article 1er porte : « A l'avenir, la décoration militaire sera
accordée aux officiers de toutes armes et de tous les grades à
vingt-quatre ans de services révolus. » • ■'■ ><j
i 'La seule concession que lit l'assemblée se trouve dans l'article
2, qui déclarait que cdes années de services comme soldat et sous-
officier compteraient comme celles d'officier. » ' - ; :"-' !l
-Jusqu'alors on n'en avait pas tenu compte. Mais, de 1791 à 1792,
comme de 1693 à 1790 inclus, on ne pouvait être décoré que si
l'on était officier. Comment peut-on donc reprocher à Louis XV
de n'avoir pas fait pour le sergent Pascal ce que la révolution
triomphante ne lit pas pour les soldats et les sous-officiers qu'elle
appelait à elle?
Nous respectons profondément l'institution de la Légion d'hon-
neur, mais la croix de Saint-Louis avait un grand avantage sur
Tordre créé en 1802 ; elle était exclusivement militaire ; elle était
la î .'compense du sang versé pour l'État , et par cela même elle
flattait davantage l'armée. !
Quand la croix d'honneur fut fondée , nous sortions d'une ré-
volution qui n'avait laissé que des ruines , mais dont les excès
étaient couverts parla gloire de nos armes, car l'armée fut tou-
jours le palladium de la France.
INTRODUCTION* V
II. fallait reconstruire, et on ne put le faire qu'en ressuscitant
ce qu'on avait follement détruit. Napoléon avait puisé le germe
de son idée dans l'article 2 du décret de l'assemblée nationale du
30 juillet 1791, ainsi conçu : . , .
« L'assemblée nationale se réserve de statuer sur la distinction
nationale unique qui pourra être accordée aux vertus, aux talents,
aux services rendus à l'État, et néanmoins, en attendant qu'elle
ait statué sur cet objet, les militaires pourront continuer de porter
et de recevoir la décoration militaire actuellement existante. »
Ce ne fut pas sans résistance que la Légion d'honneur fut
adoptée. Elle eut des adversaires dans le conseil d'Etat , dans le
Tribunat, dans le Corps législatif, et la majorité qui la vota fut si
peu considérable, que, le principe reconnu, l'application n'en eut
lieu qu'en 1804 , lorsque la République fît place à l'Empire. On
trouvait ce principe contraire à celui de la république, et il suffit
d'ouvrir les Mémoires du maréchal Gouvion Saint-Cyr pour
voir que, même postérieurement, l'idée qui souriait à l'ancienne
armée d'Italie ne souriait pas à l'ancienne armée du Rhin.
Mais si cette institution était une anomalie sous la République,
elle devint une nécessité par suite du rétablissement des formes
monarchiques.
« Je veux, disait Napoléon pour la faire consacrer, que la même
croix brille sur la poitrine du soldat et sur celle du premier pré-
sident de la Cour .de cassation. » C'était proclamer le principe de
l'égalité, et cependant il ne poussa pas ce principe jusqu'à sou
extrême limite. La croix d'honneur n'est pas complètement éga-
litaire. Un soldat , un sous-officier peuvent être chevaliers, mais
ils ne peuvent monter aux grades supérieurs. Il en est de même
dessous-lieutenants et des lieutenants. Un capitaine ne peut aller
au delà de la croix d'officier, et un colonel ne peut être grand-
officier de l'ordre.
VJ «INTRODUCTION.
Ainsi, malgré le progrès dos idées, il y avait des restrictions, et
ees restrictions justifient Je passé et mettent à néant les reproches
qu'on lui adresse.
Les deux premiers volumes conduisaient l'ordre de Saint-Louis
depuis 1G93 jusqu'en 1792. Le troisième reprend cet ordre à son
abolition en France , relate une partie des nominations faites à
l'armée de Gondé et en Vendée, et arrive enfin à la période de
18-14 à 1830. Il est terminé par un chapitre consacré à d'anciennes
recherches, car, pendant ce travail de quatre années , nous avons
écrit au milieu de réclamations et d'indications, qui nous for-
çaient à chaque instant à faire un pas en arrière et à revenir au
but que nous avions dépassé.
La période de la Restauration montre quelle justice présidait
aux actes du gouvernement royal. 11 récompensa à la fois les ser-
vices qui lui avaient été rendus et ceux qui avaient été rendus à la
France. Les émigrés durent produire leurs titres comme les au-
tres. Les uns unirent à leurs services royaux leurs services dans
Tannée impériale. Ceux que leurs convictions avaient conduits à
rester fidèles à leur passé obtinrent dix ans de grâce. On a sou-
vent parlé des émigrés avec défaveur, et cependant voici un fait
qui prouve que, dans les luttes qu'ils soutinrent, l'amour de la
patrie était resté profondément gravé dans leurs cœurs. En 1815,
un émigré, M. Lefaucheux, sollicita la croix de Saint-Louis. La
commission mixte, instituée pour l'examen des droits (voir plus
loin, p. 201), lui reconnut vingt et un ans de services, années de
grâce comprises , mais il en fallait vingt-quatre. Elle le recom-
manda cependant au ministre, parce qu'en « 1790, commandant
une patrouille de l'armée de Coudé, il lit prisonniers un officier et
un sergent-major de l'armée républicaine, auxquels il offrit des
secours pécuniaires avant de les remettre entre les mains du colo-
nel de son régiment. Moreau, en avant été instruit, eut les mêmes
INTRODUCTION. Vlj
égards pour les officiers de l'armée de Condé. » Ce fut «cette cir-
constance heureuse, attestée par monseigneur le duc de Bourbon,
et indiquée dans l'état de services,» qui valut à M. Lefaucheux une
croix bien méritée.
. Nous avons cherché à donner satisfaction aux indications qui
nous ont été adressées, mais nous ne pouvions aller au delà des
registres, qui font de ce livre un document; incontestable, et nous
prions nos lecteurs de consulter les errata et les deux tables alpha-
bétiques.
Enfin , on nous a demandé le chiffre des membres de l'ordre,
existant encore aujourd'hui. Il nous est impossible de faire ce que
les ministres de la guerre et de la marine ne pourraient faire eux-
mêmes.
Maintenant nous livrons notre œuvre au public. Nous n'avons
pas la prétention de croire qu'elle estparfaite, mais du moins nous
espérons que l'on reconnaîtra que c'est une œuvre honnête. Puisse-
t-on trouver qu'elle est utile !
THEODORE ANNE.
HISTOIRE
DE L'ORDRE ROYAL ET MILITAIRE
DE
SAINT-LOUIS.
DEUXIÈME PARTIE {suite).
DE [745 à 1830.
CHAPITRE PREMIER.
Emigration. —Année de Gaulé. — Armées rie la Vendée. — Dignitaires île
IVnlre, nommés de 179o à 1SOJ. — Chevaliers de Saint-Louis, nommés de
1 71)2 à 17U7.
L'émigration fnt-clle une faute, comme on s'est plu à le
dire, comme on le répèle encore? Il faut, pour juger saine-
ment les événements, se reporter à l'époque à laquelle ils se
sont passés. La révolution était partout. Dans les provinces,
on traquait les nobles et on brûlait leurs châteaux. Des cen-
taines d'hommes se ruaient sur un seul. Les soldats el les
marins destituaient leurs officiers et voulaient élire leurs
chefs, qu'ils prenaient parmi leurs camarades. Mgr comte
d'Artois et ses enfants, M. le prince de Coudé, Mgr le
due de Bourbon, el Mur le due d'Knghien, avaient été
forcés de quitter la France en 1780. Monsieur, comte de
Provence, plus heureux que Louis XVI, parvint à franchir la
frontière en 1791. Coblentz fut le point de ralliement vers
lequel la noblesse se dirigea pour Fe concentrer.
III. L
a CHEVALIERS
Elle devait rester en France, dit-on; elle devait se rallier
autour du roi. Ou oublie que la préoccupation du roi était
d'éviter tout conflit à l'intérieur; qu'à Versailles le roi n'é-
tait défendu que par le guet qui quittait le service et par
celui qui venait le prendre, et qu'il n'avait pas même au-
tour de lui tous ses gardes du corps. On oublie que les me-
neurs, maîtres de Paris, n'auraient pas souffert celle agglo-
mération do serviteurs dévoués; on oublie les récriminations
provoquées par la charge que le prince de Lambese lit sur la
place Louis XV, à la tète de Royal-Allemand ; on oublie enlin
que pour grouper la noblesse autour du trône il fallait un or-
dre et que cet ordre ne fui pas donné.
Laissons un émigré parler de l'émigration, (l'est à dix-
sept ans qu'il quitta la France : « Les émigrés, dit-il, aban-
donnèrent leur pays, leurs foyers, leurs propriétés, tout ce
qu'ils avaient de plus cher au monde, pour suivre la ligne
qu'une conscience intime leur disait être celle de l'honneur et
du devoir. Ils se réunirent en corps, prirent les armes, et
attendirent en silence le moment où ils seraient appelés à re-
conquérir la terre qui les avait vus naître, que leurs pères
avaient défendue au prix de leur sang, et qui maintenant les
rejetait de son sein. Je n'ai jamais compris comment on a pu
sérieusement l'aire aux émigrés un crime de la résolution
qu'ils se virent forcés de prendre, ni même comment on a
pu, de bonne foi, regarder l'émigration comme une faute.
Elle fut, pour eux, un grand malheur, j'en conviens, mais
un malheur auquel ils se soumirent à regret et par l'effet de
l'a plus déplorable nécessité. La révolution n'avait-elle pas
commencé par mettre les armes à la main à tout ce que la
populace a de plus abject ? N'avait-elle pas ensuite déchaîné
ces hordes sanguinaires contre tous les hommes distingués^
soit par leur naissance, soit par leurs fonctions, soit par leur
richesse? Ne travaillait-elle pas depuis plusieurs années, par
les trames les plus savamment ourdies, a éparpiller et à iso-
m 17DlJ A 175)7. [i
1er les victimes désignées, dont le nombre était d'ailleurs,
par la nature des choses, inférieur à celui de leurs cruels ad-
versaires? La fuite netait-elie pas, dans celle position, l'uni-
que parti à prendre, et n'offrait-elle pas, en outre, l' avantage
de réunir sur un point ceux que Ton avait séparés avec tant
de perfidie : réunion qui leur permettait de tenir tète à leurs
ennemis, qui s'étaient ilattés de les opprimer un à un ? Quand
à ces considérations on ajoute la voix de la religion, qui en-
traînait loin d'une terre impie, celle de la loyauté, qui criait
que l'émigration était le seul moyen de servir le roi, et celle
de l'espérance, qui peignait le triomphe comme assuré et le
retour comme prochain, on pourra admirer le dé\ouemenl
A^> émigrés, plaindre leurs infortunes, mais jamais les blâ-
mer (I). »
Demandez à l'orangerie de Versailles, au 10 août, au 2 sep-
tembre, aux échafauds en permanence pendant quinze mois,
ce <pie sont devenus, ceux qui n'ont point quitté la l'rance,
et blâmez ensuite, si vous l'osez, les émigrés qui préféraient
la mort sur le champ de bataille à la mort par la main i\u
bourreau !
L'armée de Coudé combattit vaillamment, et la Vendée,
d'un autre côté, déploya un héroïsme surhumain. Ce n'était
point une guerre ordinaire; car, tandis qu'en Vendée des
hordes sanguinaires égorgeaient les vieillards, les femmes et
les enfants, incendiaient les moissons et les chaumières
d un peuple (pie Napoléon devait plus tard saluer du titre
de peuple de géants, Vandamme écrivait au Comité de
salut public : « Une centaine d'esclaves ont mordu la pous-
sière, et nous en avons pris environ soixante, sans compter
rou\ que les soldats vont attraper encore; dans le nom-
bre de* prisonniers se trouvent trois émigrés. J'ignore si
(I Î)U Ans <><■ ma vie, où Histoire de mun vmif/raliou, par li. de Corbelieni,
•ix'^.li.'r do Suint-Louis, ancien volontaire de Damas, I vol. in-8 -, 1827, i>. 2H
,4 C11EVALIËIIS
vous connaissez le traitement que je leur lais quand j'ai le
bonheur d'en attraper: je ne donne pas à la commission mi-
litaire la peine de les juger; leurs procès sont faits sur-le-
champ; mes pistolets et mon sabre font leur affaire. . . Pour
celle fois les tyrans seront totalement exterminés. Vive la ré-
publique une et indivisible (1)1 »
A coté de ces horribles paroles, il est bon de rappeler celles
de l'émigré que nous venons de citer. 11 raconte le combat
de Grosselies, en 1794-, combat qui eut pour résultat la re-
traite de Tannée républicaine et la levée du siège de Cha'r-
leroi :
« La plaine, qui ne présentait à la vue qu'un champ de car-
nage et de dévastation, offrait en même temps deux exem-
ples frappants : L'un, des effets terribles du canon ; et l'autre,
des efforts impuissants du courage malheureux. Le premier
était une file de vingt grenadiers hongrois renversés par un
seul boulet; l'autre était le corps d'un colonel républicain,
qui, nouveau Curtius, s'était dévoué pour sauver son régi-
ment. Je le vis étendu sur la poussière, près du moulin de
Grosselies, entouré d'ennemis que sa valeur avait immolés.
Ce colonel, voulant favoriser la retraite de son régiment,
serré de près, s'était mis à sa queue, et, tenant tète à la ca-
valerie autrichienne qui le poursuivait vivement, il en avait
longtemps soutenu seul le choc; enfin, après une lutte longue,
sanglante, et qui devenait trop inégale, enveloppé par sept
hussards, dont il avait lue deux et mis trois hors de com-
bat, il succomba glorieusement sous ses nombreuses blessu-
(1) Meolution de l'aris, par Prudhomme, 21* livraison, p. 113, lcUre du
1» brumaire an 11 l'il octobre I7'.>3).- Ce farouche républicain, cet egorgeur
de pionniers, cet ennemi .le. tyran,, Quil par s'amender. Il devint comle, gr 1
officier, grand ai^le de la Légion d'honneur, grand'-croix de l'ordre du Mente
militaire de Wurtemberg, et, quand il commandai! en chef, il acceptait sans façon
le litre d'Excellence. Il trouvait bon qu'on
truire, puisque c'était à son profit.
DE 1792 A 1797. 5
rês, au nombre desquelles se trouvait la perte de son poignet,
coupé par un coup de sabre. A quelques pas derrière lui, gi-
saient sur le terrain deux chevaux de selle que conduisait son
domestique, et qu'un môme boulet avait abattus. J'ignore le
nom de ce brave officier; les fastes de la gloire révolution-
naire auraient dû nous l'apprendre, mais ils se taisent à son
égard. Je serais heureux: si je pouvais contribuer à réparer
cette injustice; car la valeur, à quelque parti qu'elle appar-
tienne, est un titre de gloire et eut toujours des droits à mon
estime (1). »
Pendant huit ans, émigrés et Vendéens luttèrent avec une
égale ardeur, et la mêlée ne cessa que lorsque la république
haletante tomba sous le joug d'un capitaine heureux, qui,
d'abord consul, finit par se faire proclamer empereur. On a
fait un crime aux royalistes d'avoir combattu ; mais ils ne
combattaient pas contre la France, ils combattaient contre un
gouvernement de bourreaux et d'assassins. Jamais les Anglais
n'ont reproché aux Irlandais fidèles à Jacques 11 d'être venus
-o langer sous les drapeaux de la France, et cependant ils
les trouvaient devant eux au combat des Dunes, en Flandre,
en Espagne, sous Louis XIV; à Fontenoy, à Rocoux, à
I awfrld, sous Fouis XV. Jamais, en Angleterre, on n'a traité
d'impie la guerre de 17F5-174G, faite par les Ecossais pour
rétablir la monarchie des Stuarls. Les Vendéens sont lis
Ecossais d'un autre temps, et les émigrés les Irlandais d'une
autre époque.
Pendant le cours de l'émigration, les promotions suivantes
'"ivnl lieu dans les dignités de l'ordre de Saint-Louis :
Commandeurs : de Beaumanoir, c20 janvier 1801; mar-
quis de Balivière, idem; comte de Chalup, maréchal de camp,
I ;> novembre Ï79G; Cely, idem, L2i octobre 1707; comte de
Uu-queray, chef d'escadrons, 8 février 179.X; du Castellet,
I. Du- Ans fie ma nV, pic., r.p. 104 el 103.
(J CIIEYALlfilIS
idem, 8 février 1798 (1); chevalier deCarbonnier, el de Chaut'
pigny, maréchaux de camp, l'1' juillet 1797; comte de Damas
(Etienne-François) (2), idem, 20 janvier 1 <S( ) 1 ; comte d'Aigre-
mo\\t,idem, 1793; vicomte du Hautoy, idem, 24 octobrol797;
baron Danger, idem, 21 octobre 1797; comte de Fléchin,
20 juillet 1799 (en marge : promesse du cordon rouge quand
on eu délivrera); comte de la Grandière, chef d'escadre, 8 fé-
vrier 1798; de Jobal, lieutenant-colonel de cavalerie (sans
date); de Juzancourt, 20 janvier î 801 ; marquis de la Porte-
Vezins, chef d'escadre, 8 février 1798; de la Saullaye, maré-
chal de camp, o janvier 1797; la Laurencye, idem, l'r juil-
let 1797; chevalier de la Varenne, idem, 21 octobre 1797;
marquis de Monspey, idem, 2 i octobre 1797; chevalier de
Maiseigne, maréchal de camp, colonel des carabiniers, 1G oc-
tobre 1797; vicomte de Bareniin - Montchal } maréchal de
camp, 20 janvier 1801 ; de Mayrot, même date; marquis de
(I) Il y a évidemment erreur de la part tlu copiste qui a relevé, en 1<SI I, les lisfes
•le l'émigration; il s'agit des chefs d'escadre, l'un de 1781, l'autre de lTSii. L'.l/-
manach royal de 1788 dit : le marquis du Castellel.
(â) Chevalier de Saint-Louis en 178G(voir t. II, p. 500), étant colonel du régiment
du Vexin, émigré en 1791, commandant la compagnie des officiers de son régiment
à l'année des princes jusqu'au 31 décembre lT'.l^, aide-major faisant les fonctions
de major général du corps d'émigrés pendant la défense de Maastricht en fé-
vrier 171)7); leva une lésion de son nom à la solde de la Hollande en 1794 après
le siège de Maastricht, eut un cheval lue sous lui à Nimègue, même année : ma-
réchal de camp en 179o ; débarqua à Quiberon avec l'infanterie de sa légion le
li juillet 1793. Ce corps ayant été détruit à l'attaque de Sainte-Barbe le surlen-
demain, le comte Etienne de Damas échappa aux suites de cette douloureuse
journée, et rejoignit l'armée de Coudé en mars 17'Jii. continua d'y servir, et était
présent au licenciement do cette armée le 1"> avril lNUl en Styrie. — Grand'-
croix en 1S1 i (a). (Voir 181 i.)
(o1 On a beaucoup parlé «le l'espiii aristocratique îles émigrés. M. de Corbeliem, que nous
avens cité, et quj était à Quiberon, raconte dans son ouvrage, p. 103,1e fait suivant: «Lu
poste de quatre hommes, avec son caporal, avait été commandé pour monter la garde au luit
lVniliièx le : deux hommes furent tournis par Périgord, et les deux autres, a ver le caporal, par
Damas; le hasard voulut i|1"' ce caporal eut été, avant la révolution, marmiton chez M. le
comte deÇhoiscul-PrasIin, tandis que ce seigtieui lui-mèine, simple volontaire dans la légion
de Péiigord, se trouva parmi les deux hommes fuuriiis ce jour-là par celle légion, un \;t ainsi,
dans cette occasion, un comte deCboiscul Praslin commandé par son mariniloU. »
DE 171)2 A 1797. 7
Ma/.ancourl, maréchal do camp, même date; comte de Mar-
iantes, lieutenant général, 15 novembre 179G; marquis de
Mauroy, maréchal de camp, 2i octobre 1797; de Nadal,
mêmes grade et date; baron de Pont-V Abbé, même grade,
7 septembre 1797; dellison, 20 janvier 1801 , comte de Ilu—
range, même date; de Rivière, 8 février 1798; marquis de la
Uozièrc-Caiiet. maréchal de camp, 15 novembre 1790; comte
«le Cillai l de Surville, chef d'escadre, 8 février 1798; Sai-
gnes, maréchal de camp, 1793; comte de Vaugiraud, maré-
chal de camp el capitaine de vaisseau, 8 février 1798; comte
de la Chapelle (Lefillenl), maréchal de camp, 15 novem-
bre 179G.
(lran/1's-croix : Le comte d'Hector, lieutenant, général des
armées navales, 8 février 1798: le comte de la Chapelle
(Lefillenl), lieutenant général, major général de l'armée des
princes, ministre de la guerre, même date; le vicomte de
liéhague, lieutenant général, \ février 1799; de la Saulaisi \),
20 janvier 1801; marquis de Yauborel, maréchal de camp,
même date; le comte de Mellet, maréchal de camp, 12 dé-
cembre 1797; de Manson, maréchal de camp, commandant
l'artillerie, 2 \ octobre 1797; Albert de Hioms, 8 février 1797;
le comte Wall, lieutenant général, sans date; le comte de
Vioménil, maréchal de camp, 1793; le comte de Béthisy,
mêmes grade el date (2).
Mérite, militaire. Grantt -croix : le baron de Hahn, lieute-
nant général, 20 janvier 1801.
( wnmandeurs : le baron de Balthazard, maréchal de camp,
I Fcrilla Saullaye aux commandeurs.
- M. le comte de Béthisy est pot-lé sur le registre des officiers reçus chevaliers de
■ iml-I.ouis par M. le prince de Coude pendant l'émigration, comme avant
-t< (ïiil grand'- croix le 50 février 1793, et ce registre lui demie le grade de lieu-
tenant çénéra). — V.llmanach royal de 1SI7 porte, p. 513 : le comte de Kéthisy,
lieutenant général le 20 janvier 1801 : et, p. iiû : grand'-croix de Saint-Louis,
le.... 1701. — On voit combien il est difficile de se reconnaître an milieu de ,-,<
date? m différentes, et extraites cependant des documents officiels.
8 CHEVAL1EIIS
février 1796; le comte de Saint-Gratien, 30 novembre 1799;
le baron de Hahn, maréchal de camp, 20 janvier 1801.
En tout, onze grand's-crôix, trente-sept commandeurs de
Saint-Louis, un grand'-croix et trois commandeurs de l'ordre
du Mërit militaire.
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1792, à l'armée des Princes (1),
Favcrnay (Jacques-François-Fatton), garde du roi (2);
Faucigny-Lucinge (le chevalier Amédée, comte de) major en
second (3).
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1793.
De Plenrre (Charles-Louis-Antoine-Désiré), capitaine de ca-
valerie (i); le chevalier de Bressolles (François-Denis), capi-
taine dans la légion Roger de Damas (o).
On nous a signalé, parmi les chevaliers de Saint-Louis nom-
més en 1793, M. Peureau de Chavegrand, commandant les
chasseurs à cheval, au siège de Lyon, sous les ordres de .M. le
(1) Les princes île la famille royale recevaient la croix de Saint-Louis après leur
première campagne. Monsieir, comte île Provence, depuis Louis XVIII, n'ayant
fait campagne ni sous Louis XV ni sous Louis XVI, n'était point chevalier de Sainl-
Louis. Il prit cette croix à l'armée île Cou lé.
(2) Né en 17.">i, lieutenant au régiment de l'Ile-de-France en 1772, garde du
corps du roi, compagnie de Luxembourg, en 177^i, qualifié capitaine de cavalerie
en 178C»; était de service les .*» et G octobre 1780, el fut blessé d'un coup de l'eu.
Émigré en 1791, major de la légion royale de Saint-Mare, à Saint-Domingue,
en 179-i, mort en 179(i. (.-Jrchives de la famille.)
Çt) Reçu le 28 février 1706. Registre de l'Émigration.)
(1) Ordonnance du n>i, du 10 février lSl.'i, qui nomme il. de fleurie cheva-
lier de Saint-Louis, avec rang du 29 avril 17!C>. — 11 fut reçu le \o février 18!,'»
par S. A. R. Monsieur. [Fiches de classement.]
(5) Reçu par M. le prince de Coudé le lli janvier 1701. (Registre de M. le
prince de Coudé, Emigration, fol. 2." — Il y a , au ministère de la guerre,
deux registres concernant les croix accordées pendant l'émigration : l'un ,
signé' par le ministre il a la maison du roi ; l'autre, par S. A. S. M. le piince de
Cm !é.
DE 1792 A 1707. 9
comte de Précy. M. de Précy, en vertu des pouvoirs qu'il te-
nait de Monsieur, comte de Provence, régent, décora M. de
Chavegraud sur le champ de bataille, d'après les traditions de
la famille; mais les promotions de cet héroïque général ne se
trouvent pas portées au Registre de l'Emigration. 31. de Cha-
vegrand a expié sa foi politique sur l'échafaud le 29 prairial
an II, et sa veuve obtint une pension, sous la restauration, à
la recommandation de M. le marquis d'Autichamp. M. de
Chavegrand n'a laissé qu'une fille, morte récemment, et qui
avait épousé M. Raffelin. Des enfants issus de ce mariage, il ne
reste que M. Auguste Raffelin , correcteur à l'imprimerie de
MM. Didol, et c'est avec un vif regret que nous ne pouvons
donner la consécration officielle à cette croix si bien gagnée
et si chèrement payée.
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1794.
S. A. S. Mgr le duc d'Enghien ( Louis-Antoine-Henri de
Bourbon) 1); le vicomte de Béthisy (Charles), colonel
I) Né à Chantilly le 2 août 1775. — Quitta la France le 10 juillet 1780 ; chargé
d'un commandement dan; l'armée de son grand-père, il se distingua au passage
de I lini (u), le 12 septembre; au combat de Weissembourg, le 15 octobre, et à relui
île Berstheini, le 2 décembre 170,"; il lit la campagne de 1790; reprit les armes
• il 1"!>9, et se retira à Etlenheim, en 1801, après le licenciement de ['armée
d- Coudé. Lulové d'Kttenlieim pir un détachement, dans la mit du lîi au
10 mus IN0Î, il fut livré à une commission militaire, condamné à mort et fusillé
• \ ii ci nues le 20 du même mois, à cinq heures du matin. [Dictionnaire des dates,
!" M. d H.irmnnville, t. I« p. 1001.) — Ce crime horrible a été flétri par tous
I » historiens. Le prince était innocent, et il fut traité comme coupable. « Il était en
pu. neutre, et, pour se saisir de lui, il fallut violer le droit des gens. Le premier
consul lit rédiger tous les ordres, et les signa lui-même. Ils étaient complets et po-
•tiX 1!- contenaient la composition de la commission, la désignation àe> colonels
ili- h garnison qui devaient en être membres, l'injonction de se réunir immédiate-
ment, pour tout finir dm-; la nuit ; et si, comme on ne pouvait en douter, la con-
damnation était une condamnation à mort, de faire exécuter le prisonnier sur-le-
•liimp.... Le h nit »e répandit dans Paris qu'un prince avait été saisi, transféré à
■i ( '..■m- anuiriTUt lie» lu l" oY-ci'mbie 1800.
10 CIIEVALIKI'.S
au régi tuent deHohenlohe(l); le 'baron deYiomesnil (Charles-
Vincennes et fusillé. L'effet fut grand et déplorable... Les honnêtes gens furent
désolés île voir un gouvernement, admirable jusque-là, tremper ses mains dans le
sang, et en un jour se mettre au nive.au de ceux qui avaient fait mourir Louis XVI,
et, il faut le reconnaître, sans l'excuse des passions révolutionnaires.... Il n'vavait
de satisfaits que les révolutionnaires ardents.... aucun d'eux ne craignait plus que
le général Bonaparte travaillât désormais pour les Bourbons. Singulière misère de
l'esprit humain ! Cet homme extraordinaire, d'un esprit si grand, si jusle, d'un
cœur si généreux, était naguère encore plein de sévérité pour les révolutionnaires,
et pour leurs excès. Il jugeait leurs égarements sans aucune indulgence, quelque-
fois même sans aucune justice; il leur reprochait amèrement d'avoir versé le sang
de Louis XVI, déshonoré la révolution, rendu la France inconciliable avec l'Eu-
rope. 11 jugeait ainsi dans le calme de sa raison ; et lout à coup, quand ses passions
avaient été excitées, il avait égalé en un instant l'acte commis sur la personne de
Louis XVI, qu'il reprochait si amèrement à ses devanciers, et s'était placé, à l'é-
gard de l'Europe, dans un état d'opposition morale, qui rendit bientôt la guerre gé-
nérale inévitable. » [Histoire du Consulat et de l'Empire, par M. Thiers, t. IV,
p. G02 à G 1 0. ) ■ — Voir encore les Mémoires du roi Joseph, t. Ier. On y trouve des
détails intéressants sur cet horrible événement et sur les efforts que lit Joséphine
pour changer la résolution de son mari. M. le prince de Coudé avait, avant la
révolution, reporté sur le jeune Napoléon la bienveillance qu'il avait promise à
Joseph, el le malheureux grand-père voyait son petit-fils immolé par son ancien
protégé. Mgr le duc d'Enghien avait trente-deux ans quand il mourut. 11 avait été
reçu chevalier de Saint-Louis par son grand-père, et la mention se trouve au re-
gistre de M. le prince de Condé.
Delille, dans le poème de la Pitié, a célébré la gloire des Condé.
Qu'on ne me vante plus ce triple Gtîryon,
Dont trois âmes mouvaient la masse épouvantable.
J'aime à voir, surpassant les héros <!e la faille,
In même espoir mouvoir trois héros à la fois;
Conclu, Bourbon, Enghien, -e font d'autres Hoctois;
Et prodigues d'un sang chéri de la victoire,
Trois générations vont ensemble a la yloire.
(I) Porté au Registre de l' Emigration, fol. 19, sans indication de grad.- ni de
date ; mais on trouve, au Registre de M. le prince de Condé fol. 2 : « Tra-
vail de Mgr comte d'Artois, à II r:: : sa nomination a été tnvovée au comte
de Béthisy, son père. » —Le comte de Béthisy, maréchal de camp, le IGjnin 1809.
(Almanacli royal 'de 1817, p. .M G.) — Commandant la seconde brigade de la
seconde division d'infanterie de la garde rov de. t n 1815. .Même Ahnanach, p. :*>ol .)
— Né vers 1770; fit toutes les campagnes delà Vendée contre les républicains, et
ne revint en France qu'en 181 i ; député en 181;», c'est à lui qu'appartient la fameuse
DE 1792 A 1797. M
GabncUDuIioux) (1); ic chevalier de Damoiseau (Yiclor-
Fraucois-Louis), ciipitaino d'artillerie dans la légion Roger
do Damas; le vicomte de Mory (André-Jérôme-Lamire) (2);
le baron de Chastegnier (Charles-Louis) (3); le comte de
Ville (1), chasseur noble, légion Roger de Damas; de Lau-
lanié (Raymond) (5) ; Da\ igneau (Pierre-Marie) (6).
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1795.
S. A. R. Mgr le duc de Berry (Charles-Fcrdinand-d'Ar-
lois) (7).
pxelaniîlion : Vive le Roi quand même! Cette maison illustre, dont il est fait men-
tion dès le temps des croisades, avait à Paris, rue Béthisy, un liôtel où l'amiral de
Colijrny f.it assassiné, en 1372, dans la nuit de la Saint-Barthélémy, (Diction-
naire des ]>ates, par M. d'Harmonville, 1843, t. I", p. fi24.)
(1) Ordonnance du roi du 3 décembre 182G, qui donne à M. le baron de Vio-
meenil, maréchal de camp, rang dans l'ordre de Saint-Louis, dii 20 février l79i,
jnur de sa réception. (Archives de la guerre.)
(2) Colonel, attaché au régiment de Conti-infanlerie en France, lieutenant îles
chaleurs nobles, compagnie n" 2, ;i l'armée de Condé. (Registre de M. le prince
,/.. Conde'.) — Il fut reçu, le 20 avril 1794, par le maréchal duc de Broglie. (Ar-
c/tires de la famille.)
(3) Chef d'escadron au régiment de la Reine-cavalerie en France, brigadier dans
l.i cavalerie noble à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 10 août 1794,
reçu, le 23 janvier 1703, par M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince de
Condè,fo\.i.)
(lj lra\ad de Mgr comte d'Artois, à llam. — Sa nomination a été envoyée au
comte de Ville, son père. (Registre de M. le prince de Condé, fol. 2.)
• >> Lieutenant au régiment du Perche, en France, cavalier noble à l'armée de
''■""'••. reçu, le 23 août 1793, par M. le prince de Condé. (Registre deM.le prince
d< Cumlé, fol. 1.)
1 Lapitauic au régiment de Viennois en France, chasseur noble, compagnie
» S, a 1 armée de Condé, reçu, en juin 1794, par M. le prince de Condé. (Registre
«/•• .»;. /«■ prince de Condé, fol. 3.)
(<. Ne a Versailles le 24 janvier 1778, chevalier des ordres du roi le 31 mai
I7>9, second fils de S. A. [{.Mgr comte d'Artois (depuis, le roi Charles X),
•I de Marie-Thérèse de Savoie. H lit ses premières armes devant Thionville, en juil-
' '''--!. sons les ordres de -on père, qui commandait le centre de l'armée; lit la
• iiii|ijgiu< de I ,;it, ,i | ..urne île Coudé, comme volontaire: commanda la cavalerie
12 CllEVALIEIlS
Le comte de Nantouillet, colonel adjudant de Mgr le
duc de Berry; le chevalier de Contye, capitaine aux
dragons de Bourbon; le chevalier de Pons, capitaine de
Royal-Normandie, cavalerie; le comte de Caslries, capitaine
au régiment de Caslries; de Fabert; de "Fayot, garde du
corps (1); le comte de Frotté (Louis) (2); Pioger; le vicomte
de Pioger de Saint-Perrons (Henri-Amant), capitaine; le che-
valier de Lourmel (le Normand); le chevalier de Lamoignon
(Christian) capitaine; Àchard de Saint-JMauvieux (Julien-
Louis, chevau-léger de la garde (3) ;
(te celte armée enlTOG, et fit les campagnes de 1795, 1790 et 1797. En 181-i, il
débarqua à Cherbourg, et fut reçu avec enthousiasme. Le roi le nomma colonel
général des chasseurs à cheval et chevau-légers-lanciors. Lors du retour de Napo-
léon, en 1815, il prit le commandement de l'armée réunie sous les murs de Pari-',
et, lorsque le roi dut quitter Paris, dans la nuit du 20 mars, il commanda les trou-
pes de la maison militaire chargées de couvrir la retraite. Pendant les cent-
jours, il commanda le camp d'Alost, où se tenaient réunis les fidèles serviteurs de
la royauté. Le 15 février 1820, il fut assassiné par Louvel, et mourut le lendemain
en demandant la grâce de son assassin. Loyal et généreux, brave comme tous les
princes de sa race, sa mort fut l'objet d'un deuil universel. Il eut de <on mariage
avec S. A. 11. Madame Marie-Caroline-Ferdiuande-Loube, princesse des Deux-
Siciles, Louise-Marie-Thérèse, Mademoiselle, aujourd'hui duchesse de Parme, et
llenri-Charles-Marie-Dieudonné. duc de Bordeaux-, aujourd'hui Monsieur le comte
de Chamhord.
(1) Porté d'une autre part sous le nom de Du Fayet.
(2) Chevalier de Saint-Louis le Ie1' décembre 1795, reçu le même jour. (Regis-
tre de l'Emigration.) — Commandant les royalistes de la Normandie. Il fut fusillé
sous le Consulat; on déchira le sauf-conduit qui le protégeait, et on le traduisit à
Verneuil devant un conseil de guerre convoqué par LelYbwe, depuis maréchal, et
duc de Dantzick. Parmi les officiers désignés pour siéger, nous ne voulons pas nous
senir du mot juges, se trouvait le colonel de dragons Louis Bonaparle, père de
Napoléon 111; niais il refusa avec indignation, déclarant hautement qu'il ne voulait
pas tremper dans un assassinat. On fut obligé de chercher un officier moins scru-
puleux, et on le trouva.
(5) Chevalier de Saint-Louis le 2 août 1795. (Registre de l'Emigration, f" 108.)
— Chevau-léger en France, cavalier noble à l'armée de Coudé, chevalier de Sainl-
Louis eu août 1795, reçu, le 2."> août, par M. le prince de Condé. ( Re-
gistre de M. le prince deCondéfi" 5.) On nous a signalé M. le comte Aehaid de Bon-
vonloir, député de la Manche sous la restauration, et qui psi porté dans \'Alnwnach
DE 1702 A 1797. 13
Oc la Biche (Joseph)(l);
De Champreux (Jean-Etienne) (2), cavalier noble; le baron
Ihigon de Marcellanges Nicolas) (3), chasseur noble; dePé-
rônnet (4), sous-lieutenant de gendarmerie; le vicomte de
Montesson (An tome-Louis-Hector) (5); deMontaignac (Henri),
royal de 1830, p. 154, avec la double qualité de chevalier de Saint-Louis cl de
la Lé-ion d'honn ur. Nous n'avons pu le retrouver sur les registres de l'ordre, et
cependant sa nomination ne peut être mise en doute.
(I) Garde du corps du roi en France, brigadier au h'r régiment de cavalerie
noble, à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 15 février 1795, reçu le 5 avril
par M. le prince de Condé. [Registre de M. le prince de Condé, f° ï.)
■;2) Garde du corps du roi, chevalier de Saint-Louis le 10 février 179i>. (/Je-
gistre de V Émigration, V 30.) — Jean Etienne, gai de du corps en France, cava-
lier noble, 2e régiment, à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 15 dé-
cembre 17D5, reçu, le 28 février 1700, par M. le prince de Coude. {Registre
de M. le prince de Condé.) — 10 juillet 1820, pension de 300 francs sur l'ordre
à M. de Champreux (Jean-Étienne), chevalier de Saint-Louis du 10 février 1705.
[Registre dt\s Pensions de 1K1 i à 1850.)
(5 Chevalier deSaiift-Louis le 2 août 1705. [Registre de l'Émigration, l" 108.)
Cipitiiuc au régiment de Beauvoisis en France, chasseur noble, compagnie n" 0, à
l'armée du Condé. — Reçu, le 25 août, par M. le prince de Condé. [Registre
(/' .1/. le prince de Coudé.)
;i, De Péronnet (Jcan-Anne-Éloy), chevalier de Saint- Louis le 50 décembre
17'.i5, reç-i le lendemain par le comte de Cossé-Brissac, capitaine-colonel dus
Cent- Suisses. - Colonel de cavalerie le 29 mars 1810. [Pièces et brevets commu-
niqués.)
5) Le vicomte de Montesson. — 11 est porté sans grade ni date au Registre de
l'Émigration, P 108 ; mais il semble appartenir à la promotion du 2 août 1795, ce
•lui est confirmé par la mention suivante, faite au Registre de M. le prime de
l'vndè: » Meslre de camp d'Orléans-cavalerie en France, commandant le régiment
•l« vu, nom à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis en août 1795, reçu le 25
pat S. A. S. M. le prince île Condé. » — Il y a une erreur dans celte note,
. t la i ■■ itilic.iiio-.i se trouve dans l'état de services suivant : « Le chevalier de Mou-
le.-ioii Antoine Louis-Hccloi), né le 21 août 1752, mousquetaire, deuxième com-
p.Kiiip, en 1771, reformé en 1775, sous-lieutenant au régiment de Blaisois en
I77S, ra...- de capitaine dans Orléans-dragons en 1779, capitaine en second eu
1783, im-slrc de camp en second du régiment d'Orleaus-infanterie en 1781. —Lu
I78li, «rutilualion de 1. SOU livres. — i785, fort occupé de l'instruction de son
re.-i.n nt. RcgUtre dit régiment d'Orléans infanterie, de 1770 a 17SS.) — Co!o-
iii I, attaché aii régiment. [Registre du même régiment, de 1788 à 1795, f> 67. j —
Ce t par .neur que V Étal militaire de 17SI donne à M. de Montesson.. p. "93,
l.'i CIIEYALIEIIS
capitaine; de Laffonj (Jean-Ciéuient), garde «lu corps; Lasai-
gne de Saint-Georges (Jean) (l), chasseur noble; Lacger (2);
le marquis Dcsmonstiers de Merinville f François-Pliilippe-
Auguste) (3) ; Desmonstiers (Paul-François de Merinvillc),
le titre de comte et la croix de Saint- Louis. Il n'était alors i[iic chevalier; quant à la
croix, les meslres de camp, art. 1"' de la décision du lçr juin 1781. ne pouvaient
l'avoir qu'à dix-huit ans de services sans interruption; pour les capitaines, il fallait
vingt-huit ans (Voir tome II, p. 506), et M. de Montesson ne pouvait arguer que
de dix ans. Du reste, celte erreur a été réparée dans \es Etats subséquents. On voit
qu'il ne faut pas toujours se fier aux Etats militaire*.
(1) Lieutenant au régiment de Médoc en France, chasseur noble, compagnie
n" 7, à l'armée de Coudé, chevalier en août 1795, reçu, le 2oaoûl, par M. le prince
de Coudé. (Registre de M. te prince de Comte, f" 11.") — De la Saigne de Saint-
Georges. (Archives de la famille.)
(2) De Lacger (Pierre), capitaine au régiment d'Auvergne en France, chasseur
noble, compagnie n° 7, chevalier en août 1795, reçu, le 25 août, par M. lé prince
de Coudé. [Registre de M. le prince de Condé, fol. II.)
(5) Porté sans désignation de grade, à la date du mois d'août 1795 {Registre de
l'Emigration 5 fol . 51.) — François-Louis-Auguste, colonel du régiment de la Reine-
cavalerie en France, cavalier noble à l'armée de Condé, chevalier le 25aoùt1795,
reçu, le mémo jour, par M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince
de Condé, fol. 7.) — Né le 28 août 1700, sous-lieutenant en second au régi-
ment du Roi-infanterie en 1770, sous-lieutenant en 1779, guidon aux gendarmes de
la garde, mestre île camp en 1782, pour ne prendre rang qu'à vingt- trois ans d'âge,
réformé avec la compagnie en 1787. colonel attaché au régiment de la Heine-ca-
valerie en 1788, rayé le 50 juin 1701. [Registre de Reine-cavalerie, de 1788 à
1793, fol. 2.) — La famille de Merinvdle compte de nombreux chevaliers de Saint-
Louis, que nous n'avons pu constater, par suite de la lacune qui existe dans les
registres de l'ordre, depuis 1693 jusqu'en 4716. Ainsi, le marquis de Merinvillc
(François des Monticrs). mestre de camp d'un régiment de cavalerie de son nom,
puis capitaine-lieutenant d'un régiment de gendarmes, maréchal île camp en 1719,
mort en 17."", est peint dans un tableau de 1711 avec la croix de Saint-Louis.
(Renseignements fournis parla famille.) D'IIozier, t. Il, p. 115, cite le comte de
Merinvillc François des Monticrs), sous-lieutenant des gendarmes de Bretagne,
mestre de camp-beutenant du régiment Royal-Pologne en 1742, gouverneur de
Narhonne, mort eu 1 7 ï ( > , comme ayant été l'ait chevalier de Saint-Louis avant
17 10; et, môme Volume, p. 580, le vicomte de Merinvillc (François Martial) ,
mousquetaire en 17.78, puis guidon, enseigne, sous-lieutenant aux gendarmes de
II. .ii. le. maréchal de camp en 17'iS, lieutenant gênerai fil 1762, comme ayant
été nommé chevalier de Saint-Louis depuis 1710. D'après la famille, il a reçu h
finit en 1715, à la sniie de l'affaire de Dcltinacn;
m 1702 A 1797. 15
lieutenant; le marquis de Puivert (Emmanucl-Jacques-Du-
roux) (1_. ; Beauharnois (François marquis de Beanwis), co-
lonel aide-major (2); le chevalier d'Armagnac (Pierre-Casi-
luir de Casteoet) (3) ; le marquis de Saînt-Mauris, capitaine;
(I) Porté, sans désignation de grade, chevalier de Saint-Louis le 14 décembre
1795, et reçu le même jour. {Registre de l'Émigration, fol. 129.) — Du Roux,
marquis de Puyvcrl, né à Toulouse, en 17ou, sous-lieutenant sans appointements
dans Royal-Picardie en 1772, rang de capitaine en 1770, capitaine réformé audit
régiment, même année, capitaine en second en 1780, capitaine commandant en
1785, major en second du régiment de Guyenne-infanterie en 178S. (Registre de
Royal- Picardie, de mG à 1788.) — Émigré en 1790, aide de camp de M. le
ronite d'Artois à Coblentz. Rentré en France, pour y servir les intérêts des Bour-
bons, il fut arrêté à Belleville en I80i, et ne sortit de prison qu'en 1812. Avant
pris part à la conspiration de Malet, il fut arrêté de nouveau et conduit à Vin-
CKiincs, puis transféré à Angers, où il resta jusqu'à la restauration, qui le lit lieu-
tenant général et lui donna le commandement de Vincennes, jusqu'en 1830. (Dic-
tionnaire des dates, par M. d'Harsokviue, t. II. p. 779.) Cet article contient plu-
sieurs erreurs. M. d'Harmonville fait naître M, de Puivert vers J770; il est né eu
1 îoî». Il dit qu'il fut major du régiment de Guyenne à vingt et un ans; il en avait
trente-trois quand il fut nommé. Il est vrai que VAlmanach royal de 1811-1815
donne a M. de Puivert le grade de lieutenant général; mais, dans celui de 1817,
page 5HS, il est porté comme maréchal de camp du 1er février 1803, et reste avec
te grade jusqu'en 1850. Sou nom, écrit en 181 i avec un y, est écrit en 1850
u*cc un i dans le même Almanach. — Il fut, sous la Restauration, maréchal de
iMmp, pair de France, gouverneur de Vincennes, commandeur de l'ordre et offi-
cier de la Légion d'honneur. (Voir l'Almanach royal de 1850, p. 128 et 595.) —
Il recul en 1811 le commandement de Vincennes des mains du général Daumesuilj
««quel il le remit le 20 mars 1815. Le 8 juillet suivant, il lut reintégré, et à la
révolution de 18Ô0 il fut remplacé, toujours par le même général DauinesniJ, ce
■!"' I»i dire à ce dernier : « Nous avons joué en partie liée, et j'ai gagné la belle. »
- l'erc de madame la comtesse de Lavalette célèbre par le dévouement
'|M rite montra pour son mari, condamné à mort comme coupable de participation
■un éu-iiemeuls du 20 mars 1815. et qu'elle réussit à faire évader la veille du jour
vu il devait être exécuté ; oncle du prince Eugène et d'Horlense de Beauliarnaisj
rc.no de IVllande, mère de Napoléon Ht.
■ ■> Capitaine au régiment de Vivarais en France, chasseur noble, compagnie
n" l, r, ru, le 2(i août 17'.)5, par M. le prince de Coude. [Registre de M. le
pruice de Coud*. — On nous a signalé son oncle, M. d'Armagnac (Jean-Pierre-
I-'Hik île CiitlanelVrnpil-iinc d'infanterie, chevalier de Saint-Louis vers 1760, et qui a
f-iit la campagne de Fontenoj et celles do la guerre de Sept- Ans. Nous ne l'avons pas
10 GlIEVAMELiS
de Sully (Louis-César-.Hue) (I); le marquis de Bongars, lieii-
lenanl-colonel de mousquetaires (2); de Vaîori (François-
Florent), garde du corps (3); le chevalier Dumontct de Car-
daillac (Joseph-tlilarion) (■!■); de Chamouroux (Antoine) (o);
le baron de Reding (Charles), officier au régiment Royal-
Etranger; le comte du Parc, lieutenant (6); le duc de Lévis
(Gaston-Pierre-Marie) (7); le baron de Blair (Charles-Hypo-
Irouvé sur les registres de l'ordre de 1746 à 1781, et nous n'avons pu avoir re-
cours aux registres matricules, faute d'indication du régiment dans lequel il a
servi. Sa nomination serait alors antérieure à 1746.
(1) Capitaine au régiment Dauphin-dragons en France, major des hussards de
Bascliv à l'armée de Coudé, reçu, le 25 août 1795, par M. le prince de Coudé.
(Registre de M. le prince de Condé, fol. 5.)
(2) Le marquis de Bongars (Jean-François-Marie), chef d'escadron au régi-
ment de Noailles-dragons en France, capitaine aux hussards de Damas, reçu le
15 décembre 1 7V*è> par M. le prince de Condé. [Registre de M. le prince de Condé,
fol. 15.)
(3) L'un des trois gardes du corps qui accompagnèrent Louis XVI à Varcnnes,
et dont le dévouement est resté immortel. — Comte de Valori, commandeur de
l'ordre eu 1815, et nnréchal de camp.
(t) Capitaine au régiment de Beauvoisis en France, chasseur nohle, compagnie
n° 6, reçu par M. le prince de Condé le 26 août 1795. (Registre de M. le prince de
Condé, fol. 8.)
(o) Lieutenant au régiment d'Auvergne en France, chasseur nohle, compagnie
n° 7, reçu, le 25 août 1795, par M. le prince de Condé. [Registre de M. le
prince de Condé.)
(6) Du Parc (Constantin-Frédéric Timoléon). — Lieutenant en second sans
appointements en 1777, sous-lieutenant en 1780, lieutenant eu second en 1781.
[Registre du régiment du Roi-infanterie, de 1770 a 1788.] — A fait les campagnes
de rémigration, a été nommé maréchal de camp honoraire, pour retraite, eu
1825, et a été député du département île la Muichc. (Renseignements fournis par
la famille.)
(7) Ordonnance du roi, du 5 décembre 182.6, qui nomme M. le duc de Lévis,
maréchal de camp, chevalier de Saint- Louis, avec rang du 15 décembre 1795,
date de sa réception. — Né en 17tii, aspirant ù l'école d'artillerie de Douai eu
1777, rang de sous-li>utenanl en 1779, capitaine en survivance d'une compa-
gnie des gardes du corps de Monsieur, comte de Provence, eu 1780, capitaine
dans les carabiniers de Monsieur en 1782, rang île meslrc de camp en 1787, mestre
de camp attaché au régiment Muréchal-do-Tureime en 1788. [Registre du régi-
ment yarécfiul~ile~Turenne,de 1788 à 1795.) — Pair de France, membre de l'A-
DE 1792 A 1797. !7
lile) (I), lieutenant au régiment d'Auslrasie; de Bernon
(Henii)(2); le chevalier Dupucli (Jacques-Morand) (3); de
Sevrac (Laurent- Joseph-Marie) (i); de Laborie Sainl-Sermin
(Pierre) (5); le Gonidec (Balthazard-Olivier de Traissan) (6);
de Kéraly (le Gonidec), chasseur noble ; de Duyigneau (Jean-
François-Marie) (7) ; de Crény (Marie-Louis-Nicolas), lieu-
cadémie française, chevalier des ordres du roi, chevalier d'honneur de S. A. R.
Madame, duchesse de Berrv.
(1) Porté au Registre de l'Émigration, fol. 12, chevalier de Saint-Louis le 31 dé-
cembre 1790. C'est une erreur; car on trouve au Registre de M. le prince
de Condé, fol. 16 : «Sous-lieutenant au régiment d'Auslrasie en Franc, chasseur
noble, compagnie n° 3, à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 31 dé-
cembre 1703, reçu le 22 février 179G par M. le prince de Condé. "• —Volontaire
au régiment de Nassau en 1779, cadet gentilhomme même année, sous-lieutena.it
en 1780, lieutenant en 1785. [Registre d'Auslrasie, de 1788 à 1793.)
(2) Porté au Registre de l'Émigration, fol. 12, sans indication de grade ni de
date de nomination. — De Bernon de Puylemer ( Henri-Pierrc-Benjamin ) . capi-
taine de cinonniers-gardes-côles en France, chasseur nohle, compagnie n° 9, che-
valier en août 1793, reçu par M. le prince de Condé le 23 aoùi. (Registre de
\t. /<- pn'iire de Condé.)
..»,. Porté au Registre de l'Émigration , fol. 30, sans indication de grade. —
Capitaine au régiment d'Enghien en France, chasseur nohle, compagnie n« 10, à
l'armée de Condé, chevalier en août 1793, reçu, le 23 août, par M. le prince de
Condé. (Registre de M. le prince de Condé, M. 10.) —Du Puch (Jac<]i.c), ne,
i' 7 septembre 1733, à Ra/.at, diocèse de Sarlat. Rang de sous-licuterianl
sans appointements en 177-1, sous-lieutenant en 1776, lieutenant en second et en
premier en 1780, capitaine en second en 1781, a ahandonné en 1791. (Registre
du régiment d'Enghien, de 1788 à 1793, fol. G7.)
(•i) Porté au Registre de l'Émigration, lui. 131, sans indication de grade. —
De Séverac, capitaine au régiment de Piémont en France, chasseur nohle, compa-
gnie ii° 23, i l'aimée de Condé, chevalier en août 1793, reçu, le 23 aoiil, par
M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince de Condé, fol. 12.) —
.^ >us lieutenant en 1771, lieutenant en second en 1778, en premier en 1782,
capitaine en second en 1783, a donné sa démission le 7 mai 17!>2. — 1773, olli-
cier de beaucoup d'espérances. (Registre du régiment de Piémont, de 1788 à 1793.)
(3) Capitaine au régiment provincial de MonlaubunenFYaiice, chasseur noble, com-
pagnie n° 2, à l'armée de Coude, chevalier en août 1793, reçu, le 23 août, par
M. le prince de Coude. (Registre de M. le prince d<- Condé, fol. 12.)
(G) Porté au Registre de V Cmigralion, fol. 73. suis indication de crade.
(7) Perlé au Registre de l' Émigràlhii, fol.30, sans indication de grade.
III. C o
18 CHEVALïEïlft
tenant au régiment des chevaliers de la Couronne; de
Juigné (Casinïir-Yarice), cl le comte de Juigné (Charles-
Philibert le Clerc), colonels de gendarmerie; le vicomte
de Vergennes ( Louis - Charles - Joseph - Gravier ) , colonel ;
Montiert (Jacques-Charles) (1); Dtigreils, comte de Mcssillac
(Joseph) (2); de Montfiquet (Pierre-Antoine), capitaine (ie
gardes-côtes; le comte d'Esgrigny (3) ; de Fabert (Nicolas-
Antoine ) (i); de Galonné (Marie-Adrien-Charlcs-François-
KJours) (y), de Gouault (Jacques) (6); de Billioliy (Venceslas-
Michei), lieutenant de vaisseau ; de Barville (7) ; le comte de
Douhet (Charles-François) (8).
Service de mer : de Barras-Melian (9); le baron de Franc -
(1) Porlé au Registre de l'Émigration, sans indicalion de grade.
(2) Chevau-léger en Franco, cavalier noble à l'armée de Coudé, chevalier eu
août 1795, reçu, le 25 août, par M. le prince de Coudé. (Registre de M. le prince
de Coudé, fol. 7.)
(5) Lieutenant aux gardes françaises en France, aide de camp de M. le prince
de Condc à l'armée de ce nom, chevalier en août 1795, reçu, le 25 août, par M. le
prince de Coudé. (Registre de M. le prince de Condc, fol. 1 1.)
(■i) Porlé au Registre de l'Emigration, sans indication de grade.
(5) Capitaine au régiment d'Auvergne en France, chasseur noble , compagnie
n° 7, chevalier en août 1795, reçu, le 25 août, par M. le prince de Coudé. (Registre
de M, le prince de Condc. fol .11.)
(G) Porté, sans date de nomination et sans désignation de grade, au Registre de /' E-
migralion, fol. 75; mais on trouve au Registre de M. le prince de Condé, fol. 12 :
« De Gouaull (Jacques) servait dans la gendarmerie en France, lieutenant de cava-
lerie à la légion de Mirabeau, à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis en août
1795, reçu, le 25 août même année, par M. le prince de Condé. »
(7) De Barville (Alexandre Pierre), lieutenant au régiment d'Auvergne m
France, chasseur noble, compagnie n" 7, à l'armée de Condé, chevalier de Saint-
Louis en août 1795, reçu, le 25 août, par M, le prince de Condé. (Registre de
M. le prince de Condc, fol. 11.)
(8) Le comte de Douhet (Charles-François, chevalier de Saint-Louis en 1795.
(Registre de l'Émigration, fol. 50.) — Le comte de Douhet de Mariât (Charles-
François), lieutenant au régiment de Bourbon-cavalerie en France, capitaine à la
légion de Mirabeau, chevalier de Saint-Louis en 1795, reçu, le 25 du même mois,
par S. A. S. M. le prince du Condc (Registre de M. le prince de Condé t
fol. 15.)
(9) Lieutenant de vaisseau en 178G, a émigré, a fait la campagne de 1792. —
DE 1702 A 17D7, i(l
lieu (Ansoinic-Florcntin-Mario-Pasquicr) (I), lieutenants de
vaisseau.
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1796.
S. A. R. .Mgr le duc d'Angoulème (Louis-Antoine d'Ar-
tois) (2) ;
Après le licenciement, s'est retiré à Malle, comme chevalier de cet ordre, et y est
resté jusqu'en 1798. — Chevalier de Saint-Louis le 25 septembre 1795. — Re-
traité en 181G comme capitaine de vaisseau honoraire avec une pension de
I ,{7-1 francs. [Liste générale, 1787, f" 171, Archives de la marine.)
(1; Chevalier de Saint-Louis le 17 décembre 1795, reçu le 3 mars 1790. (Regis-
tre de (Emigration, f° 60, Archives de la guerre.) — Lieutenant de vaisseau en
France, fourrier dans la cavalerie noble à l'armée de Condé, chevalier de Saint-
I.'uiis (n anùt 1795. M. de Franclieu, ayant quitté l'armée, au mois d'août 1795,
pour rejoindre Mgr le duc de Bourbon, n'a été reçu qu'à la lin de 1797 par ce
prince. [Registre de M. le prince de Condé, fol. 7.)
2 Monseigneur de France, duc d'Angoulème (Louis-Antoine), né à Versailles
I.' i» août 1775, grand prieur de France en 1776, colonel-propriétaire, en 17S5,
du régiment de Savoie-Carignan, qui prit le nom de duc d'Angoulème, par or-
donnance du 20 novembre même année. (Registre du régiment d'Angoulème, de
1770 n 1788.) — Fils aîné de Charles-Philippe de France, .Monsieur, frère du roi
depuis, le roi Charles X), et de Marie-Thérèse de Savoie. — Chevalier des ordres
du roi, le 27 mai 1787.— Marié, le 10 juin 1799.. à S. A. R. Marie-Thcrèsc-Clinr*
lotte de France, Madame, fille du roi Louis XVI, qui plus tird recul les sur-
noms d'Orpheline du Temple et d'Héroïne de Bordeaux. Il fit, comme
>on Irèrc , Mgr le duc de Berry, les campagnes de l'armée de Condé. — « Mgr
le duc d'Angoulème et Mgr le duc de Berry se trouvèrent au combat
tic liavenheim. le 1er décembre 1800. Le prince de Condé fui obligé d'employer
I autorité pour faire retirer les deux princes qui s'exposaient inutilement ; un soldat
•naît été frappé d'une balle à un pas du premier. » (M. de Chateaubriand, Mémoi-
res , etc.) Neuf jours plus tard, Pieliegru passait l'Inn , débordait l'armée
royaliste et s'emparait de Riedering. L'ordre fut donné de reprendre cette
plue, n M. le prince de Cordé et Mgr le duc d'Angoulème attaquèrent avec les
grenadiers de Bourbon, et emportèrent sur-le-champ les batteries républicaines.»
[Lettre de Mgr le duc de Uerry à la reine de Xaples.) Investi des pleins pouvoirs
du roi, en 181 t, il entra à Bordeaux le 12 mars, au milieu dos acclamations des
habitants, cl y leva des volontaires, empressés de se réunir sous ses ordres. Le roi
le nomma colonel général des cuirassiers et dragons, et grand amiral de France.
l'-n 1*15 ayant reçu de nouveaux pouvoirs du roi, lors du retour de Napoléon , il
20 CIIEVALÎE1\S
Le chevalier de la Gropte de Saint-Àbre (Henri-Joseph), en-
appcla le Midi aux armes, el nous dirons, à cette époque, les services qu'il rendit à
la cause du roi, son oncle. Forcé par la défection de capituler, pour sauver les vo-
lontaires qui l'avaient suivi, il écrivit à son auguste père : « Me voilà ici résigné à
tout, el bien occupé de ceux qui me sont chers ; mais je demande et j'exige même
que le roi ne cède sur rien pour me délivrer. Je ne crains ni la mort ni la prison,
et tout ce que Dieu m'envena sera bien reçu. » 11 était à Bordeaux le 26 août
1815, lorsqu'il apprit que les Espagnols, rassemblés depuis deux mois sur leurs
frontières, se préparaient à les franchir. 11 écrivit le 27 au prince de Laval, ambas-
sadeur à Madrid : « Je partirai à une heure et demie pour Perpignan, où je compte
cire dans la journée de dimanche. J'ai écrit avant-hier des lettres très-fortes à Cas-
tanos et à l'Abisbal. Ce qu'il y a de certain, c'est que, s'ils veulent entrer en
France, il faudra qu'ils me passent sur le corps. » Monseigneur courut à la fron-
tière, eut plusieurs entrevues avec le général Castanos, le détermina à rétrograder,
et les Espagnols durent renoncer au projet qu'ils avaient conçu de reprendre le
Houssillon, perdu par eux sous Louis XIV. — Généralissime de l'armée d'Espagne
en 1X23, il conquit l'affection du soldat. Dauphin de France en 182i, il fut,
en 1828, chargé du personnel de l'armée, et il put dire, plus tard, lorsque la mort
l'atteignit, qu'il n'avait à se reprocher ni une injustice ni un tort volontaire causé
par lui à un officier. Après les événements de J830, il prit le titre de comte de
Marnes, et mourut à Goritz, en Illyrie, le 5 juin ISi i. Prince noble et conscien-
cieux, esprit éclairé, cœur magnanime, il a vécu sans peur et il est mort sans re-
proche. Il avait cet esprit de bienfaisance commun aux Bourbons ; il aimait les
ollicii rs de l'empire, et les rapprochait de sa personne. M. le comte de Montbel,
digne serviteur de la royauté, et fidèle au malheur, comme il l'a élé à la fortune,
a publié, sur les derniers moments de cet auguste prince, une brochure pleine
d'aine et qui met en relief les brillantes qualités que la France ingrate a mécon-
nues. Nous en détacherons le passage suivant : « En 18>2, une estafette envoyée de
Vienne apporta à M. le comte de Marnes la nouvelle que, le 13 juillet, le duc
d'Orléans avait péri d'une chute sur le chemin de la Révolte. Le premier sentiment
du lils de Charles X fut de s'attrister de l'appel subit devant Dieu d'un jeune
homme dans toute la force et l'éclat de son existence. — «Prendrons-nous le
deuii? nous demanda-t-il. . Il faut agir d'après les maximes de l'Evangile, mon-
trer ainsi que nous pardonnons et que nous portons dans nos cœ.irs un intérêt
chrétien à ceux mêmes qui nous ont fait du mal... Mais non, a jouta l-il, après
quelques moments de cilence, si nous prenions le deuil, nous appellerions le b'à'i.e
sur cette famille, qui n'a pas eu un semblable égard pour la mémoire de mon père,
a qui elle aurait dû tint de reconnaissance.... Ils sont assez à plaindre... Nous de-
vons manager leur douleur... Nous prierons pour eux en silence. » — Le leude-
ui lin un service de mort était célébré dans la chapelle du château pour l'âme du
tac d'Orléans, Entouré de sa famille, le comte de Manies portait a la table sainte
l< pardon complet de toutes les injures, imitant le divin Modèle auquel il venait
DE 1792 A 1797. 21
soigne de vaisseau, chasseur noble, compagnie n° 9 (1); le
vicomte d'Autichamp, officier supérieur honoraire d'hommes
d'armes à cheval (2); le comte d'Autichamp (Charles), ma-
réchal de camp (3); de Bruges (Alphonse; et de Bruges (Jo-
lie s'unir; il priait du fond de son âme, comme le Christ avait prié sur le Cal-
vaire pour ceux qui l'avaient couronné d'épines, et qui le faisaient expirer sur la
croix.» (le comte de Marnes, par le comlede Monibel, brochure in-8°, p. 50 cl 57.)
Il était né petit-fils de France, et par conséquent était Mgr le duc d'Angoulême ;
mais, lors de son mariage, en 1799, il reçut du roi le brevet de lils de France, afin
d'être l'égal de sa femme, et il devint dès lors Mgr duc d'Angou'ème, litre qu'il
échangea, en 182i, contre celui de Daupbin.
(1) Porté une seconde fois sur le Registre de l'Émigration, comme chevalier,
m 1797.
(2) Le vicomte d'Autichamp (Jean-Joseph-Jacques-Louis de Beaumont). —
Émigré en 1789 , rejoignit Mgr comte d'Artois, à Turin, et le suivit à
Cobîentz ; colonel des hommes d'armes ; fit partie de l'expédition de Champagne,
en 1792; commanda une compagnie de cent gentilshommes au siège de Maestrieht;
se rendit en Angleterre en 179.'»; s'y embarqua pour l'expédition de Quiberon, où
il ne put arriver à temps; resta à Jersey jusqu'en 1797 ; revint en Angleterre, et
fut envoyé en Vendée en 1798, par Monsieur, comte d'Artois, auprès du comte.
Charles, son frère; sous-lieutenant des gardes du corps, et maréchal de camp en
181 l ; était au combat de Guérande, en Vendée, en juin 1815, commandant du
département de la Vienne,, au mois d'août, même année; rentré dans les gardes du
corps; mort à Suint-Lô, en décembre 1828. (Dictionnaire des Dates, par M. d'IIar-
monville, t. Ier, p. 549.) — C'est dans la compagnie de Nouilles que cet officier
général servit, comme sous-lieutenant en 181 i, et comme lieutenant, à dater du
l'r novembre 1815, ainsi qu'il résulte du contrôle delà compagnie, arrêté, le lrr no-
vembre 1815, par le piince de Poix, et déposé aux Archives de la guerre. — Le
Dictionnaire des Dates dit que le vicomte d'Autichamp a commencé à servir
comme sous-lieutenant dans le régiment de Mestre-de-camp-général-dc-la-cavale-
tie en 1788; mais le registre matricule du corps ne nous donne d'autre inscrip-
tion que celle de M. de Beaumont (Chris1 qihc-Marie, cadet- gentilhomme en 1780,
sous-lieutenant en 1781, rayé (lieg islre de 177(5 à 1788) : nous retrouvons cet
officier capitaine réformé dans Royal -Lorraine, en 1785, en payant 7,500 livres,
avec un brevet de retenue de 5,000 livres ; capitaine avec réforme à la formation
de 1788. [Registre de liuyal-Lorraine, de 1770 «1788, et de 1788 à 1703.)
(5) Le comte d'Autichamp (Cliarles-Marie-Auguste-.Ioseph de Beaumont), né le
S août 1770 (porté né en 1769 sur les matricules de 1770 à 1795). — Sous-lieulc-
natit de remplacement au régiment Dauphin-dragons en 1785: sous-lieutenant en
1785; nue réforme de capitaine dans Royal-dragons en 17iS7_, en payanto,250 livres.
liegisd e de Dauphin- dragons, de 177tj(i 1788.) — Passé dans Dauphin-dragons
22 CHEVALIERS
sepli), lieutenants de vaisseau; le comte de Bouille (Louis-
en 1788. (Registre de Royal-dragons, de 177G à 1788.) — Élait capitaine réformé
dans Royal-dragons; capitaine avec réforme dans ce régiment-ci, à la formation de
1788 ; passé en 1789 au régiment do Condé-dragons. (Registre de Dauphin-dra-
gons, de 1788 à 1793.) — Nommé, le 15 novembre 1791, adjudant-major dans
la garde à cheval du roi. (Registre des dragons de Condé, de 1788 à 1793.) —
Aide de camp du marquis d'Autiehamp, son oncle, au camp de Melz, en 1787-
1788; adjudant-major de la garde constitutionnelle de Louis XVI en 1792. échappé
au massacre et pa^sé en Vendée, servit sous d'Elbée, et ensuile sous Bonchamp, qui
lui confia plusieurs fois le commandement; élait au siège de Nantes le 27 juin 1795,
emporta le bourg de Niort; se distingua à Martigné-Briaut , battit le général Locomle
à CJianlonnay; attaqua Sanlerre, posté à Doué ; occupa Saint-Florent, avec 1rs
compagnies bretonnes, lors de la défaite des Vendéens à Cbollet et à Beaupréau ;
se présenta devant Varandes, fit passer la Loire aux Bretons, mit la garnison en
fuite, et revint sur la me gauche prendre les ordres de Bonchamp, qui le char-
gea de sauver la vie à cinq mille prisonniers républicains ; assiégea Granville ; prit
part ù la bataille du Mans ; fut fait prisonnier deux jours api es, et fut sauvé par un
colonel de hussards républicains, qui l'admit dans son régiment, en qualité d'ins-
tructeur, sous le nom de Villemet; revint dans la Vendée; fut envoyé, en 1795,
par Sloffiet, auprès de Monsieur, comte d'Artois, à Pile-Dieu, pour assurer Son
Altesse Royale de son dévouement ; maréchal de camp en 179G, et commandant de
l'armée de Slofllet, à la mort de ce général; général en chef des armées de la
Vendée, à la mort de (iharette : commandait aux Aubiers en 1799 ; se retira dans
ses terres à la pacification de 1800; organisa l'insurrection de l'Anjou en 18 M ;
lieutenant général, commandeur de l'ordre, et commandant de la lre subdivision
de la 22e division militaire (chef-lieu, Tours), eu 181 i ; un des chefs de l'armée
vendéenne en 1815; réunit à Jallais cinq mille Vendéens, et oblige les iroupes im-
périales à évacuer entièrement le pays ; obtient quelques avantages à Grolle le
19 juin, et perd, le 20, la bataille de Roehe-Servicre, la dernière livrée en Ven-
dée; président du collège électoral de Beaupréau le 2G juillet 1813, pair de
France le 27 août suivant ; commandant de la 22e division militaire (Tours) , puis
delà H* (Bordeaux); grand'-croix de Saint-Louis en 1822; commandant la l»'e di-
vision du corps d'armée du maréchal duc de Reggio, en 1823, en Espagne; chef
de l'insurrection vendéenne de 1832, condamné à mort par contumace en 1835.
[Dictionnaire des dates, par d'HAniio.N ville, tome I, p. 549, 2<? colonne.) — Comman-
deur de la Légion d'honneur en 1825; mort le G octobre 1S59, en son château
de la Rochefilon, près Parlhenay (Deux-Sèvres). — Fils du chevalier de Saint-
Louis de 1777 (voir 2e volume, page2U'|, petit-lil> du chevalier de Saint-Louis
de 175 i à 17 18, tué à Lawfeld (voir 2e volume, page 21) (a) , neveu du chevalier
(u) C'est par erreur que nous axons indiqué cet officier supérieur connue devant être le
chevalier de Saint-Louis de lT'io, cité Ier volume, p. 320. ( n examen plus attentif nous a
amené à penser que le chevalier de H'iO est un autre d'.Atitichamp.
DE 1792 A 1797. 23
Joseph-Amour), et le vicomte de Bouille, major en se-
cond; le chevalier de la Bourdonnaye, lieutenant-colonel;
tic Saint-Louis de 1 705 (voir 1er volume, page 502), frère du chevalier de
Saint-Louis dont le nom précède le sien. — Ses deux fils , Marie-Charles
et Achille , officiers sons la restauration , fidèles aux nobles traditions de
leur famille, donnèrent leur démission en 1850, et marchèrent sous ses ordres
lors de la pri*e d'armes de 1852, ordonnée par Madame, duchesse de Berry. —
Le frère aine du comte Charles d'Autichamp, cadet gentilhomme, puis sous-
lieutenant nu régiment d'Agenais, lit la campngne d'Amérique avec son père,
tomba blessé sur le champ de bataille, et dut son salut au dévouement d'un grena-
dier qui le releva tout sanglant et l'emporta sur ses épaules. Peu après, cet hé-
roïque enfant fut tué par un boulet, sur un des vaisseaux de M. de Gnsse et sous
les veux do son père. D'après les traditions de la famille, il aurait été fait chevalier
de Saint-Louis à dix-sept ans; mais nous n'avons pu retrouver cette nomination ni
fur les registres de l'ordre, déposés aux Archives de la guerre, ni sur le registre
matricule du régiment d'Agenais. — La vie du comte Charles d'Autichamp est
pleine d'incidents dramatiques. Au 10 août, tombé au milieu d'une bande d'assas-
riuE, et traîné par les cheveux jusqu'à la place de Grève, puis laissé seul avec un
de ces misérables, il terrassa son adversaire, lui arracha son coutelas, le lui plon-
»en dans la poitrine, ramassa un morceau d'habit rouge d'un Suisse égorgé à ses
tôles, el, tout souillé de sang, passa au milieu des égorgeurs, qui le prirent pour
un des leurs. A l'attaque de Nantes, il eut deux chevaux tués sous lui, et trente-
sep! eanonniers à ses côtés. Lors de la retraite, il n'échappa à la mort qu'en sai-
sissant fortement par la queue le cheval de Forestier, officier vendéen, et en se
laissant entraîner par lui. Au combat de Chantonnay, il enveloppa, avec la Roche-
jiquelein et aidé d'Elbéc et de Lescure, un corps de huit mille hommes, qu'il
écrasa, et qui, au bout de deux heures de lutte, ne comptait plus que quelques
centaines de fuyards et de blessés. A Torfou, cerné par un détachement républi-
cain et assailli par trois soldais, il en tua un, écarte les autres et rejoint les siens.
A la déroute du Mans, resserré par un détachement de hussards, il avait entre ses
mains la vie de leur colonel. — « Ne tirez pas , dit celui-ci , et je vous sauve. » —
En effet, à l'aide d'un nom supposé, et sous l'uniforme de soldat de son régiment,
le colonel Vidal parvint à faire diriger le comte d'Autichamp sur Caen, d'où ce
valeureux royaliste repassa dans la Vendée. Pendant celte longue lutte, ses troupes
tirent prisonnier un capitaine républicain et allaient le fusiller en représailles du
sort qui les attendait quand elles tombaient au pouvoir de la république. Celui-ci
fi- réclama du général d'Autichamp, et, conduit en sa présence, se fit reconnaître
pour le grenadier qui avait sauvé son frère dans la guerre d'Amérique. Le comte
Charles l'embrassa et lui rendit la liberté, payant ainsi la dette contractée par sa
famille. (Voir la biographie complète du comte Charles d'Autichamp, dan* le jour-
nal ¥ Union t numéro du 25 octobre 1859.)
L>/i CHEVALIERS
le marquis de la Bourdonnaye, lieutenant-colonel; le marquis
de la Bédoyère (Hucliet), capitaine de remplacement; le comte
de Bourmont (Louis-Auguste-Yictor) (1), major général de
(1) De Ghaisne de Bourmont, né le 2 septembre 1773, enseigne surnuméraire
en 1788, présent le 51 août J789. (Registre des Gardes françaises, officiers, de
-J77G à 1789.) Émigré ; services de 1791 à 1800, à l'armée de Condé ou en Bre-
tagne. — Eu 1800, le premier consul lui offrit le grade de général de division. Il
refusa. Emprisonné au Temple, puis à la citadelle de Besançon, il s'évada en 180î>3
après cinq ans de captivité. 11 vécut en exil, en Espagne et en Portugal de 1803 à
1809. Rentré en 1809, il fut réintégré en prison à Nantes, et n'en sortit, en 1S10,
qu'en acceptant un brevet de colonel. 11 devint général de brigade, puis général de
division le 13 février 1814, pour son héroïque défense de Nogent-sur-Seine. Dix
blessures attestent sa présence au feu. 11 fut atteint d'un biseaïen à la jambe, de
deux coups de lance, l'un à la cuisse, l'autre à la jambe, de six coups de sabre,
deux sur le bras, trois sur la tôle, un au front, et d'une balle au genou. Il vil avec
bonheur revenir les Bourbons, et refusa de seconder Ney dans sa défection. Le 21
mars 1813, il n'échappait qu'en se cachant au mandat d'arrêt lancé contre lui
par ordre de Napoléon. Une proclamation d'un général prussien ayant menacé la
France, d'un partage, M. de Bourmont consentit à servir, pour maintenir l'inté-
grité du pays; mais l'acte additionnel devant être accepté par tous les militaires,
il refusa de signer la déchéance des princes de la maison de Bourbon, et il motiva
par écrit ce refus. C'était affronter une nouvelle disgrâce. Six années de prison
avaient appris à M. de Bourmont le danger qu'il courait, car son vole négatif était
une démission, et la démission eût emporté avec elle une nouvelle captivité. D'une
autre part, il fallait qu'il attendit que sa femme lui envoyât une somme d'argent
assez forte pour pouvoir franchir la frontière et vivre à l'étranger, car il n'avait
rien. On ne payait pas les appointements: il était sans un sou, et songeait â vendre
un cheval, s'il ne pouvait obtenir du payeur au moins un à-compte sur ce qui lui
était dû.
Il faut distinguer entre 1813 et les années précédentes. Sous l'empire il n'y
avait pas division d'opinions; il y avaitl'ennemi d'un côté, et de l'autre la France :
181 i avait changé la situation. L'ancien chouan, auquel on demandait d'approu-
ver la déchéance des Bourbons, n'alla point au quartier général ennemi. Il ne con-
seilla pas Blùcher, il ne rectilia point le plan d'opérations de ce général; il alla,
le 13 juin, retrouver le roi qu'il aimait, la cause qu'il avait servie dans ses jeu-
nes années. 11 y alla quand la division des opinions existait. Napoléon constate dans
ses Mémoires que, par suite de ses manœuvres dans la journée du 13 au 10 juin,
les deux armées ennemies étaient surprises. M. de Bourmont n'avait i\onc donné
aucun renseignement aux étrangers. Après l'issue de Waterloo, il quitte Alost,
rentie eu France, rétablit le pouvoir du roi à Arias, à Douai, à DuukerqiiP, à
DE 1792 A 1707. 25
l'armée de M. de Scépeaux; le comte de Bélhune, capitaine
dans Loyal-Émigrant; le comte de Beaussier (Louis- Joseph),
lieutenant de vaisseau ; Bugeaud (Pierre de la Piconerie),
Bnpaumê, à Lille et dans dix-sept autres villes de la 1GC division militaire, or-
donne de fermer les portes de ces places aux troupes étrangères el conserve à la
France les caisses des agents du trésor, 40,000 fusils et 4,000 pièces de canon ;
service immense dont la passion ne lui tint aucun compte. Chose singulière, et
qui prouve jusqu'où peut aller l'aberration des hommes, ceux qui glorifiaient les
chefs qui, au mois de mars, avaient quitté la cocarde blanche pour prendre la co-
carde tricolore, analhématisaient celui qui, au mois de juin, quittait la cocarde
tricolore pour reprendre la cocarde Manche. Les premiers avaient entraîné leurs
soldais dans leur défection, au mépris des serments qu'ils avaient prèles, et M. île
Bourmcnt était parti seul, après avoir refusé un serment qui répugnait à sa cons-
cience el qui le plaçait sous le coup d'une nouvelle persécution. Mais la logique
n'est pas le partage de ceux qui se laissent emporter par la passion, et qui nient la
morale quand elle se tourne contre eux.
On a fait souvent parler le général Gérard, et il semblait qu'il était hostile à
M. de Bourmont. Eu 1820, le comte Gérard recommandait à M. de Bourmonl un
ions-intendant qui allait le rejoindre en Espagne, et il terminait sa lettre en dî-
nant : « Je saisis avec plaisir cette occasion, mon cher Général, de me rappeler ù
volie amitié et de vous assurer de mes sentiments bien dévoués. » Ministre de la
pierre, à la suite de la révolution de Juillet, il écrivit encore au vainqueur d'Al-
v.T que, d'heureuses circonstances l'ayant séparé de ses collègues, il n'avait pas à
redouter leur sort, et que la France saurait récompenser ses services. Ce u'est
pas dans ces termes qu'on écrit à un traître, et le maréchal Gérard savait à quoi
s'en tenir sur la prétendue trahison de 1813.
Commandant de la Légion d'honneur le 23 août 1814, pair de France, grand
officier de la Légion d'honneur, puis grand'-croix du même ordre en 1824, com-
mandant la deuxième division d'infanterie de la garde royale, à la formation eu
isir., commandeur de l'ordre de Saint-Louis en 1817, ministre de la guerre en
1S20 , M. de Bourmont fut nommé, en 1830, commandant en chef des troupes de
L m- H de mer, composant l'expédition d'Alger. Vainqueur à Staouéli, et conqué-
rml d'Alger, il proclama la déchéance du gouvernement des deys, et la réunion
de l'Algérie à la France. A son entrée à Alger, il fit mettre les scellés sur la Cas.
luli, et loi sommes renfermées dans le lré>or du dey, sommes montant à quarante-
huit millions, furent scrupuleusement inventoriées, el versées au trésor royal de
France. Sommé maréchal de France, à la suite de celte conquête, dignité qu'il
paya «lu sang d'un de ses fils, le capitaine Amédéc de Bourmont, il n'hésita pas
levant la révolution de Juillet, refusa de la reconnaître et quitta l'Algérie, suivi
de ses d.u\ autres lils, et n'emportant pour toute richesse que le cercueil où repo-
sait IVnluit hieu-aimé, tombé glorieusement au combat «le Sidi-Kalef. Il rom-
20 CHEVALIERS
lieutenant de vaisseau (1); le duc deCaylus, capitaine au ré-
giment de Dillon ; le vicomte de Carondelet, capitaine dans
Auxerrois; le comte de Champagne, lieutenant-colonel, et le
marquis de Champagne (Claude-Antoine-Louis); le vicomte
de Conlades, colonel de Rohan; de Cacqueray (2), capitaine
d'une compagnie noble; du Coucdic, lieutenant de vaisseau;
de Cacqueray (Charles-Georges) (3), lieutenant de vaisseau ;
le marquis de Chabannes (la Palice >, colonel de chasseurs à
cheval; de Cacqueray de Saint-Quentin, aide-major de la
2e compagnie noble d'ordonnance; de Cacqueray de Saint-
Vincent (Jacques-Louis) (4) ; le marquis de Castellane (Joseph-
Léonard), major en second; le marquis de Contades-Giscux,
colonel, elle comte de Contades; le comte de Cussy (Vouilly),
capitaine; le comte de Damas (Joseph-Elisabeth-Roger), co-
manda ensuite l'armée portugaise, el défendit les droits du roi don Miguel 1°'
contre l'agression de l'empereur don Pedro. Rentré plus tard en France, i! se vit
disputer par le gouvernement de Juillet le bâton de maréchal, juste récompense
d'une grande conquête, el mourut plus riche de gloire que de fortune, mais entouré
de l'estime de tous ceux qui, comme l'histoire, ne se laissent pas égarer par l'es-
prit de parti.
(1) Il devait être l'oncle ou le cousin du maréchal, dont le père s'appelait Jean-
Amltroise.
(2) Il y avait, à l'armée de Coudé, quarante-deux officiers du nom de Cacque-
ray. — Celui-ci, chevalier de Saint-Louis du 6 août 1796, est porté au Registre de
l'Emigration, fol. -43.
(ô) Cacqueray de Valmcnnier (Charles-Georges), contre-amiral en retraite, che-
valier de Saint-Louis le "20 février 1796, brevet remis le 10 janvier 1816. (Registre
de l'Ordre, de 1814 à 1850, Archives de la marine, fol. 77.) — Garde-marine eu
1777, enseigne de vaisseau en 1780, lieutenant de eompignie en ... . [Liste gé-
nérale, 1770, fol. 175.) — Lieutenant de vaisseau en 1780. (Liste générale, 1787 ,
t. 1, fol. 106 verso, Archives de la marine.) — Chevalier deSaint-Louis le 20 jan-
vier 1790. (Registre de l'Émigration, Archives de la guerre.)
(I) Capitaine de canonniers gardes-côtes en France, servant aux chasseurs nobles,
compagnie n° 1 , à l'armée de Coudé, chevalier de Saint-Louis le 10 août 179(1,
reçu , le 11, par M. le prince de Coudé. [Registre de M. le prince de C onde,
fol. 19.) — Il doit y avoir erreur dans la date de la nomination. Nous présumons
qu'elle est du 0 août, date de la promotion générale, car M. île Cacqueray de
Saint-Vincent ne peut pas avoir été reçu avant sa nomination.
DE 1792 A 1797. 27
lonel de la légion de son nom (1); Damoiseau (Louis-Alphonse),
capitaine; du Cliayla, cavalier noble ; le comte de Fiquel-
mont (Etienne-Bernard), major; le comte de Failly (Achille-
ÏTenri), capitaine; le comte de la Ferronnays (Joseph), colonel
en second; le chevalier Foucauld de Dussac et de Foucauld
(Jean-Baptiste Dussac\ cavaliers nobles; de Fontenay (Marie-
Jacques-Jean-Hilarion), lieutenant de vaisseau (2); de la
Feuillade (François); de Guercliy (Joseph de Vathaire); le
comte de Ciouvello (Louis-Paul), lieutenant-colonel (3); le
marquis de Las-Cases, lieutenant de vaisseau; le chevalier
de la Tour-Lauraguais, officier supérieur d'une compagnie
noble d'ordonnance; le comte de Laval (Pierre-Marie), capi-
taine; le comte de Lubcrsac, lieutenant aux gardes fran-
çaises; le vicomte de l'Espinay, capitaine; de la Tour d'Au-
vergne (Martin) et le vicomte de Menou (Louis-Charles) (i),
capitaines;
\) Capitaine au régiment de Roi - infanterie en France, colonel - pro-
priétaire de h légion de son nom à l'armée de Coudé, chevalier de Saint-Louis
'ii nnrs 17!M>, reçu, le II) mai, par le roi. (Registre de M. le prince de Coudé,
fol. 17.) — Porté chevalier de Saint-Louis, le 10 août 1790, au Registre de l'É-
migralion. — Lieutenant général le 22 juin 18 14, commandeur de l'ordre le
5 uni 181C», gouverneur de la 19e division militaire (Lyon). (Almanach royal de
1817, p. 014, 444, 528.)
2) Porté deux fois.
(5) Le vicomte de Gouvello, chevalier de Saint-Louis le 15 février 1790, pon-
«"•n de 500 francs sur l'ordre le 1 1 février 1821; maréchal de camp, commandeur
>!. l'ordre le 29 octohre 1820, et sa pension portée à 1,500 francs. (Registre des
l'entions de l'ordre, de 1814 à 1830.)
(• C'pitaine aux dragons d'Autichamp en Fiance, servant au 3'' régiment
•le Cavalerie-nolde à l'armée de Condé , chevalier le 9 août 179fi , reçu par
M. le prince de Coudé. (Registre de M. le prince de Condé, fol. 2.".) — Louis-
Mu u\ iic a Nantes le 28 septembre 1752, rang de sous-lieutenant sans appointements
«'h 1 i<iS, sens-lieutenant en 1772, rang de capitaine en 1779. capitaine en second en
1 .SI. _ A déposé 7,1100 livres, retirera 5,250 livres. — 1785. n'entend pas mal
«"ii iiH-lit-r. [Registre des dragons de la Rochefoucauld (ci-devant d'Autichamp, et
ylus lard d'Angouli'me) , de 1770 « 1 788.^ — F.migré en 1792. [Registre du
M'- dragons, ci-ilevunt d'Angoulïme, de 1 788 « 1795.)
28 CHEVALIERS
De Meriou (Pierre- Armand) (1), capitaine; baron
de Montalemberl (Jean-Charles) (2); de Monllozier (François-
Sébastien Regnaud), capitaine; le chevalier de Montmorency
(Anne-Joseph-Thibaut); de Montbel (François-Sébastien), ca-
pitaine ; de Mazancourt, aide de camp, chasseur noble ; le comte
de Penn-Yillemur(3), capitaine; le marquis de Praslin (Claude-
(1) Le chevalier de Menou, né le 5 avril 1755, sous-lieutenant au régiment
de Soissonnais en 1771 , de la compagnie de chasseurs en 1776, lieutenant en se-
cond en 1778, lieutenant en premier en 1780, de la compagnie de grenadiers eu
1782, capitaine en second même année, capitaine commandant en 17S7, de la com-
pagnie de grenadiers en 17S8, lieutenant-colonel du régiment Colonel-général de
l'infanterie française et étrangère en 1791, démissionnaire même année. — Sep-
tembre 1789, a donné une grande preuve de courage et de fermeté dans une oc-
casion où un bataillon se révoltait. [Registre du Ier infanterie (Colonel- général), de
1788 à J793.) — Porté par erreur chevalier de Saint-Louis dans Y État militaire,
de 1792, p. 74.
(2) Porté deux fois, d'abord avec le grade de colonel, ensuite avec celui de ca-
pitaine, brigadier général au service britannique.
(5) Le comte de Penne-Villemur (Louis) est né dans les Hautes-Pyrénées, le
1,r août 17G1. Il fut cadet au régiment de Flandre, infanterie wallonne, au service
d'Espagne, en 1778, et fit une campagne en Afrique. Passé au service de France,
après avoir obtenu son congé, il fut nommé, en 1780, cadet gentilhomme dans
Royal-dragons, et, en 1786, sous-lieutenant aux hussards d'Esterhazy. Lieutenant
le 5 mai 1791, il émigra le 13 novembre et fit les campagnes de 1792, 1797» et
17!li. Major aux hussards de Hohan, il servit jusqu'à la paix avec la plus grande
distinction, et, en 1805, il fut nommé chambellan de l'empereur d'Autriche,
François 1er. En 1809, il passa en Espagne, où il fut nommé colonel de cava-
lerie, et servit sous les ordres du général marquis de la Homana. Il mérita, par sa
valeur, le grade de brigadier général de cavalerie, qui lui fut conféré en 1811, et,
le 25 juin suivant, il fut nommé maréchal de camp. Le comte de Toréno, dans son
Histoire de la guerre de l'Indépendance, a parlé souvent et avec le plu-; grand
éloge de M. de Villemur, qui refusa les offres brillantes que Napoléon lui lit faire.
— Lieutenant général en 1816, et chevalier de l'ordre militaire de Saint-Ferdi-
nand, il fut nommé, le -i mai 1820, commandeur de l'ordre de Saint-Louis par le
roi Louis XV1I1 ; mais, comme il était au service d'Espagne, et que fis insignes
lui furent envoyés par la voie diplomatique, il est porté, au ministère de la guerre,
sur le registre affecté aux dignitaires étrangers. Eu 1825, il commanda un corps
de volontaires, et opéra avec l'armée française pendant toute celte campagne, à la
suite de laquelle il fut nommé gouverneur militaire et politique de la ville et place
de Barcelone, second commandant militaire de la principauté de Catalogne,
DE 1792 A 1797. 20
Alexandre de Pons), capitaine; le prince de Léon (Alexandre-
Luuis-Auguslc de Rohan-Cliabot) (1), colonel; le chevalier de
cl sous-inspecteur des volontaires royalistes de celle province. Chevalier proies de
l'ordre militaire d'Alcantara, et de la troisième classe de l'ordre de Saint-Ferdi-
nand, en 1829, grand'-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Georges de la
Réunion, de Naples, en 1830, il fut destitue" en 1853 et envoyé à Saragosse.
En 1831, il était au moment de faire reconnaître l'autorilé du roi Charles \ dans
celte place importante. Plus de quinze mille hommes étaient dans la confidence de
ce mouvement ; mais, trahi deux heures avant l'exécution, il dut fuir pour ne pas
être fusillé. Il se rendit à Elizondo (âgé de soixante-douze ans) et se présenta
comme volontaire; mais le président de la junte de Navarre se démit de ses fonc-
lionsensa faveur. Le roi Charles V lui envoya, de Portugal, le hrevet de capitaine-
général de l'Aragon, avec les pouvoirs les plus étendus. Lorsqu'il arriva, au mois
de mars il y avait trois bataillons de volontaires ; lorsque Charles Y rejoignit son
armée, au mois de juillet suivant, Sa Majesté trouva quatorze mille hommes. Au mois
d'avril 1850. le roi ayant jugé à propos de réunir tous les ministères en un seul,
le comte de Villemur fut nommé grand'-croix de l'ordre de Charles 111, avec les
honneurs et prérogatives de conseiller d'État, et président de la junte provisoire
consultative du ministère de la guerre. Il mourut le 21 août suivant, âge de
»oiianli-quinze ans, couronnant pir une mort chrétienne une vie toute d'honneur
il de gloire. Après sa mort, et pour reconnaître ses éclatants services, le roi
Clnrlcs V le nomma capitaine général, grade équivalent à celui de maréchal de
Kr.iiice. Il avait épousé à. Reims, en 1790, mademoiselle de Souyn, fille du maré-
chal do camp gouverneur de la ville de Reims ( voir aux chevaliers de 1730, t. I,
I». iio ). U eut de ce mariage le comte de Villemur (Adolphe-Raymond), né a
Dînant (Pays-Bas), capitaine de cavalerie, commandeur de l'ordre de Charles 111
d'E>pagne3 et chevalier de l'ordre du Christ de Portugal. De son second mariage,
contracté, en 1813, avec mademoiselle de Moralès-Arzé y Reinoso, fille du comte
ile la Torre de Arzé, il eut M. de Villemur (Guillaume Justinien-Theodore), né en
l>irain.iilurc en 18-23, so-'S-lieulcnant de lanciers. Par ordonnance du roi
i.o..< WllI, du 20 juillet 1815, et par jugement du tribunal de Baguères, du
J«> loùl 1810, les enfants du comte Louis de Villemur ont été affranchis de l'oblt-
g iiimi, uns objet, de porter le nom de Penne, qui n'est que celui de leurs ancêtres
m r< r. cls. Voir la biographie du comte de Villemur, par son fils, le comte Adolphe
de Villemur, brochure in-8", 183G, cbez Dentu, libraire.) — C'est par erreur que,
iIjii« li prem ère é.liiion, t. Il, p. 513, nous avons dit que le comte de Villemur
,(..1 lils du lient,. nul général de ce nom, blessé à la bataille de Ginstall.i, eu
|s5l. ,t qui dt avec U plus grande distinction la guerre de Sept-Ans. Ce sont deux
imitons différentes; leur origine et leurs blasons ne sont pas les menus.
I) Ne le 5 décembre 1701. _ A le litre de cousin. — Cadet gentilhomme
dan* J iriiac-dr.gon- en 1770, rang de sous-lieutenant sans appointements en [in,
ao . nm-v\uLits
Saftiges (Pierre), lieutenant aux grenadiers de Bourbon; do
Saint-Georges, commandant une colonne de loyalistes vu
basse Normandie; le comte de Suzannet (^Constant), maréchal
de camp; le comte- de Talleyrand-Périgord (Jcan-Bozon),
le comte de Talleyrand - Périgord ( Jean - Archambaud )
et le comte de Touslain-Viray ( François-Etienne), colonels ;
Sapinaud (Marie-René-Prosper), lieutenant; le comte de Ver-
gennes (Constant-Gravier), colonel des gardes de la porte;
de Palys (Esprit-Édouard-Joachim-Marie Mayer), capitaine.
Furent encore nommés chevaliers de Saint-Louis en 1796 :
Le comte de Bournon (Jacques-Louis\ lieutenant des ma-
réchaux, de France; le baron cl'Eberstein (1), capitaine; la
Taille (Alexandre-César de Trclinville) et la Taille ('2), capi-
taines; le vicomte de Frcsne (Frédéric); de Godefroy
(Charles-Louis i (3); le chevalier de Mauniigny (^Louis-
François) (4); A y mer de la Chevalerie Charles) (5);
Capitaine d'infanterie par commission en 1780, attaché au régiment de la Sarre,
capitaine île dragons, attaché aux dragons-Dauphin en 178Ô, capitaine attaché aux
Carabiniers, sans droit à replacement, on 178i, meslre de camp en second du
régiment d'Artois-infanterie en 178.'i, attaché comme mestre de camp à Royal-Pié-
mont en 1788. (Registre d'Artois-infanterie, c/c 1770 fi 1788.)
(1) Le comte d'Eherstein (Charles-Marie), capitaine aux hussards de Cliauibo*
rant, en France, capitaine dans la légion lloger de Dumas, à l'armée de Condé.
chevalier le G août 17%, reçu le i0 août par M. le prince de Condé. (Registre
de M. Ir prince de ('onde.) — Il doit y avoir erreur en ce qui concerne le régi-
ment de Chamborant, car nous n'avons pu retrouver les services de cet officier
dans les registres matricules de ce corps.
['!) La première de ces nominations est du G août, la seconde est du 10. En
marge de la seconde, on trouve l'annotation suivante au crayon : « 11 y en a un
autre du même nom et grade. )> (Registre de l'Émigration.)
(5) Pension de 500 francs sur l'ordre, le 50 octobre 1820 ; réside à Sainl-Jean-
de Daye (Manche). (Registre des Pensions, t/c 1 S 1 5 à 1850.)
(I) Capitaine au régiment de Poitou, eu France, volontaire au régiment de Noir-
ville, à l'armée de Coudé, reçu par M. le prince de Condé. (Registre de M. le prime
de Corulû.)
(.*») Officier au régiment de Piémont, en France, servant au l<r reuinicnl de Cd-
DH 1702 \ 1797, ' yl
d'Kspaigne, comte do Ycnnevelle ( Henri-Jacqucs-Lôuis ) (1);
le chevalier de Saint-Genys (Denis), ehevau-léger (v2" ; Gode-
froy (Jean-Louis-Pierre), capitaine; Sautereau (Élie-Charïes-
Florent), sous-lien tenant; Amy; le marquïs d'Autanne Jean-
Charlqs-François); Auriol (Paris-Jean-Louis), capitaine au ré-
giment d'Angoulème ; le marquis de Jumilhae (Pierre-Joseph
La Chapelle); Bruays, chef de division, armée de Basse-Nor-
mandie; Coster (Jean-Baptiste), volontaire à l'armée royale;
demoiselle Dufief (Anne-Victoire-Aimée Libault de la Baros-
sière), épouse de Nicolas-Henri Gouin, services de la 1\ endée(3);
Soyer, major général (4); Laroque (Charles Eugène-Narcisse;,
commandant une division en basse Normandie; le comte de
Mollet (Henri-Louis-Philibert) et le vicomte de Milleville
Claude-Louis-Oelave), colonels; de Maldcn La Poujade (Jcau-
Baplisle) et le comte de Montesquiou-Fezensac (François-
Joseph), gardes du corps; le comte de Mauléon (Louis-Henri),
colonel; le baron de Mandat, chef de colonne, première di-
vision, armée de Normandie; le comte de Montagnt (Antoine*
Marie-Armand), colonel; Picot, adjudant général, armée de
Normandie; le marquis de Rochemorc et le vicomte rteRon-
cherolles (Anne-Michel-Louis), colonels; le baron de Rossi-
gnol, garde du corps; Rossignol, capitaine; de Sambœuf
Jean-Koberl-Philippe), garde du corps; de Saint-Paul, chef de
division, année de Basse-Normandie; le vicomte de l'urpin
do Crissé •( G uy-Lancelot ) , lieutenant des gardes du corps
ulctie-nolile à l'armée de Condé, reçu par M. le prince de Cottdé. {llegislie de
V tt i> ince dr Condé.)
I. M ijoc du régiment de la Reine-cavalerie, en France, servant au T>c régiment
d. Cliasseurs-nobles à Tannée de Condé, reçu par M. le prince de Coude. [Registre
rf* .V. /• prince deCondti.)
-2 Porté aui lettres de réception : marquis de Sainl-Gcnys (Denis-CharleS).
litgislre de l'Emigration.)
iô] En marge tjç ce nrtm se trouve l'annotation suivante: « Notée comme non
u\ nisc. h Jiegiitre de l'Émigration.)
( \) Officier vcndét'ti.
o'J ' CHEVALIERS
de Monsieur, comte d'Artois; le marquis do Vcnce (Pierre-
Paul-Ours Hélion de Villeneuve), colonel; le baron de Yissel
(Charles-Augustin), brigadier; le vicomte de Vaudreuil (1);
de Bonnegens (Philippe-Joseph), lieutenant au régiment de
Roucrgue; Bussy (Antoinc-François-Aimé, comte de Mignial
de), et Bussy (Jean-Claude, vicomte de Migniat de), colonels
des chasseurs de Bcrry; le marquis de la Bédoyère (Marie-
Corcntin-IIuchet), capitaine de remplacement; de la Beyrie
(Charles-François); le chevalier de la Lande d'islé, cavalier
noble; Viennot de Vaublanc (Jean-François), capitaine de
canonniers gardes-côtes; le chevalier d'Ambly (François-Jo-
seph) (2); le marquis de Rivière (Charles-François), lieute-
nant aux gardes françaises (3); Kergu (4); Las-Cases (Em-
manuel) (o), lieutenant de vaisseau; Lallemand (Jacques-
François); Lallemancl, chasseur noble; le comte de La Fcr-
(1) Il fui reçu par le comlc de Vaudreuil. (Registre de l'Émigration.)
(2) Lieutenant au régiment de Bourgogne, en France, chasseur noble, compa-
gnie n° 10, à l'armée de Coudé, chevalier le G août, reçu, le 18, par M. le prince
de Condé. [Registre de M. le prince de Comté)
(5) Rivière de Riffardeau (Charles-François;, né le 17 décembre 17G5 à lleuilly,
diocèse de Bourges, enseigne surnuméraire en 1780, enseigne en 1781, sous-lieu-
tenant en second en 1785, de grenadiers en 1787, sous-lieutenant en premier en
J78S, était présent le 31 août 1780. [Registre des Gardes françaises, de 1786 à
1780.) — Condamne à mort en 1801, peine commuée, procès de Georges Cadou-
dal ; détenu pendant quatre ans, déporté en 1800, maréchal de camp le -S février
181 1, lieutenant général en 1815, ambassadeur à Constantinople, pair de France,
commandeur de l'ordre en 1811, grand'-croix en 1810, capitaine des gardes du
corps de Monsieur, devenus gardes du corps du roi en 18^,"), duc en 1855 et che-
valier des ordres du roi, gouverneur de Mgr le duc de Bordeaux en 18*20, mort
en 1828.
(1) Nous présumons que cet officier, porté sans indication de prénoms et de
grade, est l'officier qui, nommé en 1702, refusa alors cette distinction et l'accepta
à l'armée de Condé. (Voir I. Il, p. 40o.)
(o) De Las-Cases (Emmanuel), marquis de la Caussade. Officier de marine
avant la révolution, émigré, échappé aux désastres de Quiheron, rentré en France
après le 18 brumaire ; auteur de V Atlas de Lesage, baron de l'empire, chambellan
de Napoléon, retiré en Angleterre en 181 î, revenu en 18l">, un des serviteurs de
DE 1792 A 171)7. 33
ronnays (Auguste) (1); le marquis de Cumont, chef de divi-
sion de canonuiers gardes-cotes: le comte Dupac-Bcllegarde
(Gabriel-Marie), major de cavalerie; le baron Dupac-Bello-
garde, lieutenant de vaisseau; de Calonne (Jean-Joseph , lieu-
tenant au régiment Royal-Auvergne (2); de Pompièrcs (Mi-
chel-François-Labbcy); Fournas delà Brosse (Anne-Élisabeth-
Joseph-Blaise) (3); le comte de Cardaillae, lieutenant de roi
en Ouercy;
])e Boubéc ^Odet), garde du5 corps; le chevalier de
Touchebœuf-Beaumont (Grégoire) (i); de Moncade (Pierre-
Paul) (S);
Gouyon de Coipel ( Louis -Marie -Victor ) , lieutenant;
le comte de Maleyssie (Anioine-Charles-Marie-Anne Tardieu),
lieutenant aux gardes françaises; de Gassot de Champigny
Napoléon, qui le suivirent clins sa captivité, expulsé de Sainte-Hélène à la fin de
1N|0, auteur du Mémorial de Sainte-Hélène. La vie cl le caractère de cet ancien
émigré, devenu, sans motif, l'ennemi de la royauté qu'il avait défendue, sont de»
énigmes inexplicables.
(I) Porté sans date de nomination, mais entre 1796 et 1797, ce qui nous fait
supposer qu'il appartient à la première de ces années. — Marquis de la Ferronnays,
><>ii« la rcslau ration premier gentilhomme de la chambre de S. A. R. Mgr le duc
de Beny, pair de France, ambassadeur en Russie, ministre des affaires étrangères eu
\X~1~, mort en 1828 ou au commencement de 1829.
x'2) Capitaine le 15 septembre 1791, démissionnaire le 25 janvier 1792. [lie'
gistre de Royal-Auvergne, de 17.S8 à 1793.)
\ô) Reçu le 27 novembre 181 ï. (Registre de l'Emigration, fol. 08.) — Le che-
v ilirr Blas de Fournas de la Brosse, capitaine général des provinces basques, com-
mandeur de l'ordre, au titre étranger, en 1S29. [Registre des Etrangers décores
de l'ordre de Saint-Louis.)
(i Lieutenant au régiment d'Auvergne, en France, sons-lieutenant an
régiment de Montesson , à l'année de Coudé, chevalier le 6 août, reçu le 7,
par M. le prince de Coudé. (Registre de M, le prince de Cvndé.)
(b) M avait reçu plusieurs blessures, dont une fort grave, et fut chevalier de
Saint-Louis à vingt-trois ans. [Archives de la famille.) D'après les mêmes rensei-
gnement*, un de Moncade (Jean-Paul), garde du corps, compagnie d'II.ircourt, a
été chevalier de Saint-Louis avant 1731», et un de Moncade (Jean-Joseph), seigneur
de Roquebère, brigadier des gardes du corps, même compagnie, chevalier de Sainl-
Louis le JG .Huit 1753, a été tué à Fontenoy.
lit. 3
foucault Pierre) (8), lieutenants de vaisseau; Latapie,
aide-major général (9); Latapie, lieutenant; le mar-
(1) Lieutenant au régiment de la Heine-dragon?, en France, cavalier au 5e ré-
giment de Cavalerie-noble à l'armée de Coudé, reçu par M. le prince de Coudé,
sans indication de date. [Registre de M. le prince de Coude.)
(2) Le chevalier d'Hardivillers (Éléonor-Jean), capitaine de frégate, chevalier
de Saint-Louis le 10 juillet 1790, brevet remis le 9 avril 1810. [Registre de l'or-
dre, de 181 i à 1850, Archives de la marine, fol. 78.) (a).
(5) Capitaine au régiment de la Reine-cavalerie, en France, aide-de-camp de
M. le prince de Coudé, chevalier le 7 août, reçu par S. A. S., sans indication de
date. {Registre de M. le prince de L'ondé.) — Porté également au Registre de l' Emi-
gration, fol. 1 10.
(1) Son frère, fusillé à Quiberon, nous a été indiqué comme ayant été égale-
ment chevalier de Saint-Louis, mais nous n'avons pu retrouver la constatation of-
ficielle.
(5) Ordonnance du "3 décembre 1820, qui le reconnaît chevalier de Saint-Louis,
du 1 T) juin 17'JO. — Pension de 500 francs sur l'ordre, portée à 500 francs en
18-20. (Registre des Pensions de l'ordre, de 181 i à 1850.)
(G) Comte de la Hoche Saint-André (Louis-Alexandre), capitaine de vaisseau,
chevalier de Saint-Louis le 12 janvier 1796, brevet remis le 17 août 1810. (Re-
gistre de l'ordre, de 181 1 à 1850, Archives de la marine, fol. 82.) — Chevalier
de Saint-Louis le 10 janvier. (Registre de l'Emigration.)
(7) De la Hoche Saint-André (Charles), chevalier de Saint-Louis, le 20 janvier
1700. (Registre de l'Émigration.)
(8) De la Rochefoucauld du Breuil (Pierre-Aimé), capitaine de frégate, cheva-
lier de Saint-Louis le 20 janvier 1790, brevet remis le 17 août 1817. (Registre de
l'ordre, de 1814 à 1850, Archives de la marine, fol. 82.)
(9) Lieutenant au régiment de Médoc, en France, aide-major général de l'in-
fanterie, chevalier le 0 août, reçu le 10 novembre par M. le prince de Coudé.
[Registre de M. le prince de Vondé, fol. 17.)
[a] L'orthographe du nom est d'Hanlivilliers. Un officier île ce nom, garde du corps <lc Mon-
sieur, comte d'Artois, ci peintre distingue*, a été professeui dé dessin de Mgr le «lue île nordenux'
juhqu-.ii t830.
178S907
DE 1702 A 1797. 35
quis de Montmuran ( PierreJean-Bapliste-Martial la Motteï,
capitaine ; Moreau de la Belive (Antoine-Barthélémy), cava-
lier noble 1); le vicomte de Liniers (André-Auguste), capi-
taine; le marquis Després, sous-aide-major dans Royal-Lor-
raine cavalerie; de la Bourdonnaye de Boisvy ; de Sarliges
(François), lieutenant; deFromental (Joseph-Maurice Morel);
de Pelletier (César-Antoine); de Boisdenemelz (Alphonse-
Daniel) (2), capitaine dans les dragons de Lorraine; de Bois-
denemelz (Alexandre-Daniel), lieutenant de vaisseau ; La Roche
(François), lieutenant-colonel; Rotalier (CharlesAlexis-Jo-
sepli), sous-lieutenant; Faget de Renol (Joseph), lieutenant de
gendarmerie; du Bois de Beauregard (Aimé-Gabriel-Fidèle),
capitaine de grenadiers royaux ; Regnauld de la Sourdière,
capitaine; le comte de Kcrgariou (Joseph) et de Penfentenio
de Kervereguin (Jean-François-Marie) (3), lieutenants de vais-
(I; darde ilu corps en 1771, compagnie de Villeroy ; était île service à Yer-
Milies lis 5 et (i octobre (sa compagnie devenue Luxembourg); nomination contir-
niir le -9 octobre 1815 : Moreau de Lubclive. (lienseignemenls fournis par la fa-
mille.)
\'l) D'IIozier, t. Il, p. 158, cite comme chevalier de Saint-Louis depuis 17 K>,
Daniel (Claude), seigneur de Boisdenemelz, aide-major des gardes, compagnie de
lîeamau, rang d'enseigne en 17.72, mort en 1701. — M. de BoisDenemctz, dit
YElal militaire de 17G3, p. 11 ï, exempt eu 177)7, aujourd'hui aide-major depuis
175:2, avec brevet d'enseigne en 17.'S3, de la 5' compagnie française de? gardes du
corps, brigadier en 17-58, maréchal de camp en 1761. — Page 159 du mèmcElat
militaire, M. de Boisdenemelz ligure comme enseigne titulaire sur le contrôle de la
compagnie de Beauvau. — Dans Y Étal militaire de 17GG, p. 150, il est porte
comme lieutenant des gardes du corps. — A dater de 177:2, on ne le trouve plus
dans les Etals militaires, à l'article Maison du roi : il se retira donc en 1771 ;
mais il ligure toujours dans la liste îles maréchaux de camp. — Lieutenant gené-
ial le l'r mars 1780. [Etal militaire de I78D, p. 78.) — Porté, État militaire de
I7U1, p. 5], au nombre des lieutenants généraux morls du l'r janvier 1790 tu
l,r mai 1701. — Sa croix de Saint-Louis étant antérieure à la rcpri>e îles regis-
tres de Tordre en 17 il», nous ne pouvons (jue citer ses services, et rappeler la
constatation faite par d'Hozïer.
.5; Nommé par S. A. l\. Monsieur, comte d'Artois, cet officier est, par erreur
du Copiste, porté, sur le ikgistre de l'Emigration, sons le nom de Penl'onteny. Ce
registre ayant été recopié, en lSl l, dans les bureaux du ministère de la maison du
3.
36 CIIEVALIEI1S
seau; Maillard de la Martinière (Jéan^Baplisle-Joseph-François
de Gorcy) (1), capitaine; le chevalier de Molhcs de Blanche
(François-Bernard) (2); Gastebois tJJ), lieutenant ; le comte de
Coin tin (Louis-Éléonorc) (i), capitaine; Saint-Andéol (Jean-
André de Malmazet) (5), garde du corps; de Conway, capi-
taine au régiment de Dilion , major dans la brigade Irlan-
daise); le vicomte de Cugnac (Louis-Christophe), lieutenant
des maréchaux de France ; du Chayla , cavalier noble ; de
Grammont ( Léopold-Marie-Joseph de Pomairol), lieutenant;
le vicomte de Chabot (Jean-Baptiste- Louis-François), capitaine;
de Chabannes (Louis-Joseph Scipion de la Bastide), garde du
corps ; le baron de Chalancey (Jean-François), lieutenant au
roi, nous avons rectifié l'erreur dans la constatation du fait, parce qu'il ne s'agit
plus ici de l'orthographe plus ou moins fidèle d'un nom, mais d'un nom totalement
défiguré. — Le registre le porte chevalier de Saint-Louis du 20 janvier i7'J6. D'a-
près la famille, sa nomination serait du 20 février, et il a été reçu par le comte
d'Hector le 5 mars.
(1) De la Martinière, capitaine au régiment de Poitou. {Etat militaire de 1790,
p. 159.) — Chef de section à l'armée de Condé, chef de bataillon en 1815, pelit-
fils du chevalier de Saint-Louis de 173 i (voir 2e vol., p. 9), (ils du chevalier de
1748 (voir 1er volume, p. 411), et neveu du chevalier de 1775 (voir 2e vol.,
p. 222). — Sa nomination est du \S juin 1790.
(2) Élève de l'École militaire, sous-lieutenant en 1775, lieutenant eu 1781, ca-
pitaine en 1789, a abandonne en 1791. (Registre du régiment de Beamoisis, de
1788 à 1795.) — Chasseur noble, compagnie n" 0, à l'année de Condé, chevalier
le 6 août, reçu le 18 par M. le prince de Condé. [Registre de M. te prince de
Condé, fol. 19.)
(5) Chevalier de Saint-Louis le 10 juillet, mort avant sa réception. (Registre de
l'Émigration, fol. 75.)
(4) Comte de Courtin de Lagerie, ancien mousquetaire, 1" compagnie. (Ar-
chives de la famille.)
(5) Était garde du corps du roi, compagnie de Villeroy, avant la révolution.— A
dû être fait brigadier à L'année île Condé, car nous trouvons la mention suivante
clans un état de la compagnie de Grainont (ancienne compagnie Villeroy), arrêté
par le capitaine, M. le duc de Giamont, h; I" septembre 1815 : « Malmazet de
Saint-Andéol (Jean-André), maréchal de> logis le ti septembre 1814 (brigadier
avant la formation), chef d'escadrons, émigré, a fait quatre campagnes; est dans lu
cas d'obtenir le brevet de colonel, rang du 5 avril IS0X. _ Retraité le 1"- novem-
bre 1815. » — Il fut retraité comme colonel.
DE 1792 A 1797. 37
priment do Sôubise; le comte de Dion (Louis-François, lieute-
nant; le chevalier de Saint-Cyr, capitaine; Vidrange (4), ca-
valier noble; le chevalier de la Côurbière (2), cavalier no-
ble ; de Lézardière (Spire-Benjamin), lieutenant de vaisseau;
le chevalier de la Fonchais (Jean -Roland), lieutenant de vais-
seau; le comte de Moriolles (3); de Buîssy ( Chaiics-Laurent-
l'icrre) (i), lieutenant; de Bierville ( Louis-Poillou ) (o); de
Saint-Paul de Linshéan, chef de division dans Tannée de
■»■
(1) Do Vidrange, cavalier au 2e régiment de Cavalerie-noble, chevalier de Saint-
Lbuis le 7 août IG96, reçu par M. le prince de Condé, sans énoncialion de date.
Registre de .17. le prince de Condé, fol. 12.)
(1) Le chevalier de la Corbière (Eugène Aignan), capitaine au régiment de
ik.irn en France, servant au 1er régiment de Cavalerie-noble à l'armée de Condé,
chevalier de Saint-Louis le 7 août 179(3. (Registre de M. le prince de Condé,
M. 22.)
(5) Porté sur le Registre de l'Émigration, fol. 110, sans désignation de grade,
. I.. \il.er do Saint-Louis le 10 juillet 1796, reçu le 20 août 1707. — De Moriolles,
.. mte <le Beauclair (Alexandre-Charles) , garde du corps, compagnie de Luxem-
!• iifv, le . . . ., capitaine de cavalerie par commission du 2) avril 1777, capitaine
■ '■• remplacement dans Penthièvre-infanterie en 178i, major en second du régi-
iv. ni de Cambrésis le 1er mai 1788, passé, au mois de novembre, major du régi—
m, ut de Penthièvrc-dragons. {Registre de Penthièvre-infanterie, de 1770 à 1788.)
Minpiis de Moriolles. (État militaire de 1780, p. 585.)
(4J Sous-lieutenant au régiment de Brie en 1781, lieutenant en '1789, démis-
>i. .i.ii nre et émigré en 1791. — A rejoint les princes et a servi sous leurs ordres
jusqu'en novembre 1792. — Volontaire au régiment de Béon en 1795, sous-lieu-
itnnit au régiment de Morteinart en 1791, breveté capitaine en 1815, rang de
1791, capitaine au 5' régiment d'infanterie de la garde royale le 25 octobre 1815,
|.ir\.-té chef de bataillon le 50 octobre 181G, rang du 25 octobre 1815;
campagnes de 1792, 1795, 1791, 1795, 1790; blessé d'un coup de bisçaïen à
l'épaule droite, le 19 août 1795, chevalier de Saint-Louis le 12 avril 1790. (État
nominatif des officiers du 5e d'infanterie de la garde, 1S 17, archives de la guerre.)
;;) Chevalier de Saint-Louis le 29 septembre 1790, reçu le 9 février 1797.
liegistre de l'Émigration, fol. 18.) — De Poilloue de Bierville (Louis), élève
d'artillerie en France, capitaine d'artillerie dans la légion de Damas, à l'armée de
Condé;, chevalier de Saint-Louis le 5 janvier 1797, reçu, le 9 février, par M. le
prince de Condé. (Registre de M. le prince de Condé, fol. 21». ) — Chevalier de
S nul-Louis d l'a flaire d'Ol.er-Kimlack, pour s'être distingué, (,/rchices delà fi-
38 CHEVALIEHS
Basse-Normandie,; le baron de Blair (Charles-Hippolyte), lieu-
tenant au régiment d'Austrasic (0; Briant (Franeois-Hyaein-
the-Penquélen), lieutenant dans les grenadiers royaux; Des-
peyron, lieutenant; Duval (Pierre-Stanislas), cavalier noble;
le comte de Moriolles (2) ; de Branges (Charles-Antoine, che-
valier de Bourcia) (3), cavalier noble; de la Morélie, lieu-
tenant de vaisseau (4).
Le prince de Hohenlohe-Vaklenbourg-Barteinstein (Louis-
Aloïse), colonel-propriétaire du régiment de son nom, et le
prince de Hohenlolie-Yaldenbourg-Barleinstcin ((maries-Jo-
seph), colonel du même régiment (5).
De Verton (Jacques-Philippe), capitaine; le baron Dubois
(1) Sous-lieutenant au régiment d'Austrasie en France, chasseur noble, com-
pagnie n° 5, chevalier de Saint -Louis le 51 décembre 179.">, reçu le 22 février
1790 par M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince de Coudé, fol. 10.' —
Chevalier de Saint-Louis le 51 décembre 179(3. (Registre de l'Émigration.)
(2) Chevalier de Saint-Louis le 25 décembre 1790. (Registre de l'Émigration,
fol. 115.) — Nous ignorons s'il y avait, à l'armée de Condé, deux officiers de ce
nom, ou si cette nomination fait double emploi avec celle relatée plus haut.
(5) Capitaine au régiment de Bourbon-infanterie en France, chasseur noble,
compagnie n° 1, chevalier le 0 août, reçu le 11 par M. le prince de Condé. (Re-
gistre de M. le prince de Condé.) — Brougy (erreur du registre, c'est de Branges)
de Bourcia, né le 50 décembre 1755, sons-lieutenant en 1772, lieutenant eu se-
cond en 1778, lieutenant en premier en 1779, capitaine en second en 1 783, capi-
taine commandant en 1787, ;i abandonné en 1791. (Registre du nGe infanterie
(Bourbon) , de 1788 « 1793.)
(i) De Jarrige de la Morélie (Jean-Baptiste-Louis), lieutenant de vaisseau sur
V Apollon en 1791, émigré même année. {Archives de la famille.)
(b) Ils furent tous deux reçus par le roi le 20 mai 17!>6. (Registre de M. le
prince de Condé, fol. 17.) — Le premier, Louis Aloys, prince souverain, servit
avec ardeur la cause des Bourbons. Il passa en 1801 au service de l'Autriche, et
fut nommé gouverneur des deux Gallicies en 1807. Ayant été dépouillé île sa prin-
cipauté par Napoléon, il fut naturalisé Français sous Louis XVIII, eu 1813, re-
connu dans le grade de lieutenant général, commanda un corps d'armée, en 1825,
dans la campagne d"Espngne, et fut nommé maréchal de France par le roi
Charles X, au mois de mars 1827. Il mourut en 1829. Il avait fondé, comme
prince souverain, en 181 ( » ou 1817, l'ordre du l'iumir, qui fut conféré, avec la
permission du roi Louis XV111, à des Français fidèles à la cause du roi.
DE 1792 A 1797. 39
il'Aisy, sous-lieutenant aux grenadiers d'ordonnance; de
Guerchy (Joseph de Vathaire) (1); Saint-Mandé, officier-
mousquetaire (2; ; de Farey (Annibal-Pierre-François) (3),
capitaine.
Ferret (André Dubuc) (4), Ferret (François-Marie Dnbnc) (5),
le vicomte de Poret de Berjon (6), de Montault (7), lieu-
(1) Cet officier est porté deux l'ois au Registre de l'Émigration, d'abord à la
lettre G, sons la dénomination que nous venons d'indiquer (fol. 75), et à la lettre V.
cous le nom de « Vathaire (Joseph), voyez Guerey» (fol. Ifi6).
(2) Nous présumons qu'il s'agit ici de M. Dubois de Saint-Mandé, colonel de
cavalerie, qui nous a été signalé comme ayant élé fait chevalier de Saint-Louis en
1790. — Dubois de Saint-Mandé (.Jacques-Alexandre), né à Juliers en 1733, ran"
de sous-lieutenant en 1770, sous-lieutenant même année, lieutenant en 1773,
r.ipilaine pourvu d'une compagnie en 1774, réformé en 1776, capitaine en second
«n 1780, démissionnaire le . . août 1780. (Registre des dragons d'Orléans, de 177G
u 178*.)
"> Porté ileux fois, au Registre de l'Émigration, avec les mêmes prénoms : la
première l'ois, chevalier de. Saint-Louis le ï avril, reçu le .~>0 (fol. 09) ; et la se-
•'.!,• !..„, chevalier le G juillet, reçu le 28 (fol. 70J.
• l Chevalier de Saint-Louis le 23 novembre 17%. On lil à la colonne d'oh-
nrt.ili.ins : <« Porté reçu par M. Dubuc de Saint-Prix, sans indication de date. »
Heghlre de l'Émigration, fol. G8.) —RI. Dubuc de Ferret (André) est porté surle
Itfjistre de l'ordre, de 181 i a 187)0, fol. 75, ministère de la marine, avec cette
""!'• : « Chevalier de Saint-Louis le 2o octobre 1796, brevet expédié le 10 décembre
l'-li; » unis, au Registre de l'Émigration, il n'y a point de promotion du 23 oc-
tobre 1790.
(•'») Chevalier de Saint-Louis le 23 novembre 1790. [Registre de l'Émigration,
l«l. 09.}— Il est également porté sur le Registre de l'ordre, de 1811 à 1850,
f-d. 75, ministère de la marine, comme ayant été nommé le 23 octobre 179(1, et
ayant reçu son brevet le 10 décembre 181 ï.
(0) Lieutenant de vaisseau en 1780, émigré en 1792, chevalier de Saint-Louis
<•" I Î9G, retraité en 1816, avec le grade de capitaine de vaisseau honoraire et une
pension de 1.380 francs. [Liste générale, 1787, t. 1er, fol. 160, ministère de la
marine.)
(7) Lieutenant de vaisseau en 1780, a émigré, a fait la campagne de 179-2;
blessé d'un coup «le feu au bras gauche, à Quiheron, en 1793. chevalier «le Saint-
Louis le 21) février 1796, lieulenant-colonel d'infanterie en 1798, retraité avec le
brevet honorifique «le capitaine d«' vaisseau en 181 1. pension de 1,200 francs en
1810. {Liste générale, 1787, fol. |&i verso.)
40 CHEVALIERS
tenants de vaisseau, et le Gardeur de Tilly ainé(l), ancien
officier de marine.
De Gaillard (Louis) (2); de Margeot (Louis-Charles), mous-
quetaire (3); le chevalier de Gaillard (Alphonse), lieutenant
de vaisseau ; le comte de .Macnemara (Albert;, sous-lieute-
nant.
Chevaliers nommés en 1797.
1797. _ Le chevalier de Palys (Nicolas-Pierre-François
Desmarest), capitaine au régiment de la Rochefoucauld ; le
comte de Flavigny, aide de camp, sous-lieutenant dans En-
ghien ; de la Cropte de Saint-Abre (Alexandre-Guy^, du
1er régiment de Cavalerie-noble; le chevalier Damoiseau de
la Bande (Roger-Louis), lieutenant au régiment de Damas,
ancien lieutenant, dans Champagne; de Barbot (Etienne de
Bellegarde), chasseur noble; le marquis de Bournonville
(Achille), capitaine aux grenadiers de Rohan ; Canroberl de
(1) Ancien officier de marine, chevalier de Saint-Louis le 29 janvier 1700, bre-
vet remis le 10 décembre 181-i. [Registre de l'ordre, de 1 S i i à 1830, fol. 72,
ministère de la marine.)
(2) Capitaine au régiment de Soissonnais en France, lieutenant de la 4e compa-
gnie des chasseurs nobles à l'armée de Coudé , chevalier de Saint-Louis le G août
1790, reçu, le 23 août suivant, par M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince
de Coudé, fol. 18.)
(3) La famille nous a communiqué un certificat du 12 avril 179G, signé par
M. le maréchal duc de Broglie, et qui porte : « que M. de Margeot a servi comme
sous-lieutenant dans le régiment de Poitou, de 1707 à 1771 , époque de son entrée
aux mousquetaires, deuxième compagnie ; qu'il a été licencié avec sa compagnie
en 1770, et qu'il a reçu le brevet de capitaine ; qu'il a émigré en 1791 ; qu'il a fait
fa campagne de 1792, à l'armée des princes, seconde compagnie noble d'ordon-
nance, et qu'il a servi avec honneur et zèle; que, le 10 août 1791, il e>t entré
cmnme sous-officier dans le régiment de Broglie, ù la solde de l'Angleterre; enfin
que, en 1790, il a été nommé chevalier de Saint-Louis, et qu'il a été reçu le
2*> mars, à Pyrmont, par le maréchal de Broglie. » — La nomination de M. de
Margeot e-t du 7, mars 17'.Mi. [Registre de l'Émigration, fol. 109.)
DE 1792 A 1797. /|1
Certain (Antoine), lieutenant au régiment (l'Autichamp (1);
(1) Gànrobert de Certain (Antoine), né en 173 i, à Laval, généralité de Montai!»
Lan, sous-lieutenant nu régiment de Penlhièvre en 1770, lieutenant en 177 4, en
second à la formation de 1776, lieutenant en premier en 1779, capitaine en se-
cond en 1784, de la compagnie de grenadiers même année. — En 1787, gratifi-
cation de 300 livres. — En 1789, même gratification. — A donné sa démission le
..avril 1791, et a obtenu l'assurance de la croix de Saint-Louis ù vingt-quatre
ans de services. (Registre du régiment de Penthièvre (78e), de 1788 à 1797).) —
Cet officier, nommé chevalier de Saint-Louis le 1« janvier 1797, fut reçu le 11 oc
Libre 1814 par S. A. R. Mgr duc d'Angoulême. — Il fit avec honneur les
campagnes de l'émigration, et rentra en France chargé d'une mission particulière
et directe du roi Louis X VIII, alors àMittau. Ses instructions, ainsi qu'une lettre
de Sa Majesté, lui furent remises par le marquis de Foucault, ex-constituant. En
vertu de cette mission, il fit plusieurs voyages à Paris, du temps du Directoire et
du Consulat. Il fut arrêté dans son dernier voyage, et détenu dix mois au Temple,
m 1801 et 1802. On a dit que la restauration n'était pas économe des deniers de
la France, quand il s'agissait de ceux qui l'avaient servie. M. Canrohert de Certain
lut retraité en 181 i, comme chef de bataillon, avec une pension de GOÛ francs ;
il eut en 1X17 une pension de 300 francs sur l'ordre de Saint-Louis, élevée à
«M» francs en 1820, et une autre pension de 300 francs sur la cassette du roi.
\io-i, 1,20(1 francs, portés à 1,400 francs ensuite, voilà tout ce qui fut accordé à
i.iiiiflïcierdont le dévouement n'avait pas fléchi, et dont la famille possédait, avant
li révolution, une fortune de plus de 300,000 livres. — Son acte de naissance est
ainsi conçu : « Antoine Certain, fils légitime de messire Louis de Certain, écuyer,
. 1 de dame Anne-Louise de Verdal, né le 3 juin 1734, au village de Laval de Cère,
paroisse de Cahus. Parrain : Antoine Lacambre, avocat au parlement, du village
de Lapoujade, paroisse d'Altilliae, en Limosin. Marraine : dame Anne de Larribe,
habitante du château de Grugnac , paroisse de Sousseirac. » — M. Canrohert de
Certain avait épousé en secondes noces mademoiselle de Niocel, petite-nièce du
luron d'Espagnac, lieutenant général des armées du roi, grand'-croix de Saint-
Louis et gouverneur des Invalides. C'est de ce mariage qu'est né S. E. M. le maré-
ilul Canrohert. — Le père de mademoiselle de Niocel était colonel de cavalerie;
un de ses oncles a été major des Invalides ; un autre, grand prévôt, et le troisième,
garde du corps du roi. — La famille de Certain servit constamment dans le régi-
ment de Penlhièvre, et lui fournit, depuis sa création jusqu'en 1791, dix-sept olli-
eiers, dont onze chevaliers de Saint-Louis.
Lu frère de M. Canroberl de Certain servait aussi dans Penlhièvre. — Certain
de Verdalle (Jean-Baptiste), né en 1758, cadet gentilhomme en 1778, sous-lieu—
tenant en 1779. lieutenant en second en 17S3, en premier en 1788. — En 1787,
{.'ratification extraordinaire de 230 livres, [Registre du régiment de Penthièvre, de
I77ti à I788.J — Adjudant-major en 1791 , nommé capitaine de la gendarmerie
AS CHEVALIERS
de Çheffontaines (vicomte de Pensenlcnio) , aide de camp
de Mgr le duc d'Enghien; le chevalier Duchatelier (1);
le comte de Galard-Terraube (Louis-Armand j, cavalier no-
ble ; le marquis de Ligondès, le chevalier de Mcnou (Georges-
Pierre-Constantin) (2), et de Montalembert (Pierre), cavaliers
nobles; le vicomte de Narbonne-Lara (Jean-Baptiste Manri-
que); d'Ormcsson (Jean-David), capitaine; Piogcr, major du
génie ; le comte de Polignac (Charles-Louis-Alexandre , cava-
lier noble; le marquis de Penne-Villemur, officier de lms-
nalionalc dans le département de la Corrèze, par commission du 15 juin mémo
année. {Registre de Penthièvre, de 17!SS ù 1797».) — De Certain, porté à la fois ad-
judant-major au régiment de Penthièvre et capitaine de gendarmerie dans la
23'' division militaire, composée des départements de la Charente, de la Haute
Vienne et de la Corrèze. [État militaire de 1792 , p. 204 et 537.) — On voit
quelle confusion régnait alors. ■ — Cet officier, qui ne figure plus sur YEtat mili-
taire de 1/93, émigra, ainsi que son frère Antoine, fit les campagnes de Tannée
de Condé, et se retira ensuite en Russie.
M. Dupuy de Certain (François-Xavier), garde du corps du roi , compagnie
Écossaise, frère d'Antoine et de ,lean-Baptiste, émigra aussi et mourut à l'armée
de Coudé.
Madame Canrobert de Certain, née de Niocel, mère du maréchal Canrobert,
était cousine de M. Siryès de Mayrinhac, officier de la Légion d'honneur, membre
de la chambre des députés , conseiller d'État , directeur du personnel et de
la police générale du royaume au ministère de l'intérieur, démissionnaire
en 1830.
Enfin, M. le maréchal Canrobert, élève au collège de Senlis, fondé par l'Asso-
ciation paternelle des chevaliers de Saint-Louis, entra à Sainl-Cyr en 1820, lit
partie de la promotion de 1828, et se trouve porté dans V Annuaire militaire de
1830, p. 510, comme sous-lieutenant au 47e de ligne , commandé par le comte île
Rougé.
(1) Porté en double. Du Chastelicr.
(2) Le chevalier de Menou était né à Xotre-Dame-de-Genouillé, en Poitou.
Elève à l'Ecole royale militaire, cadet gentilhomme en 177(5, sous-lieutenant en
1778, lieutenant en second en 1780, premier lieutenant en 1787, capitaine le
Ie" décembre 1791, il abandonna en 1792. (Registre du régiment de Bresse, 177ti
« 1788, et I78S «1793.) — Il lit les campagnes de l'émigration comme chasseur
nnlilr, compagnie n» ] i>, et chevalier de Saint-Louis le 23 octobre 1797; il fut
ion le 3 février 1798 par S. A. S. M. le prince de Condé, [Registre des chevaliers
re\us par S, A. S. pendant l'émigration, loi. 111.]
DE 1792 A 1797. 'i!3
sards au régiment de Ilohan (1); Raousset-Boulbon (2), lieu-
tenant; le comte de Sainle-Aldegonde; de Saint-Georges
Louis-Joseph Ilarscouet), lieutenant ; le vicomte de Saint-
Georges, cavalier noble; de Trogoff (Jean-Baptiste) ; le cheva-
lier de Montalembert (Atl)énaïs-Bernard-Louis-Claude) et le
vicomte de Valori (Louis-Henri-Daniel), capitaines; de Vil-
loutrey (Pierre-Louis), cavalier noble; de Valori (Charles-
Marie), lieutenant (3); le comte de Vibraye (Anne-Victor-
Denis Hurault) (4).
De Clauzel (Etienne Lavit), capitaine dans Lascaris; Pas-
qnier (Bernard-Augustin), capitaine; le chevalier de Grény
Olvmpe-Cyprien-Alphonse) (5); le chevalier de Pins de Mon-
seeon (Jean-François-Claude (6); Pons, cavalier noble (7);
(1) Frère aîné du comlo Louis, chevalier de Saint-Louis en 1790 [voir plus
huit, p. i*8) ; son brevet portait : « Qu'attendu que le marquis de Villemur était
. hevalier de Malte, il serait tenu de rapporter à sa réception la permission du
. : util maître de l'ordre de porter les deux décorations; » formalité qui fut rem-
i "'•
,2. Aurèle de Kaousset-Boulbon, capitaine de frégate, chevalier de Saint-Louis
i il IT'J", brevet expédié le 1er juillet 1S1G. (Registre de l'Ordre, de 181 i à J8Ô0,
Arrhives de la marine, fol. 79.) — Nous présumons qu'il s'agit du même officier, le
rojislrede l'émigration ne faisant mention que d'un seul chevalier de ce nom. 11
ferait le père du comte de Unousset-Boulbon. fusillé au Mexique, et dont les aven-
tures ont été l'objet de plusieurs relations.
{■*j Nommé le 12 août, reçu le 21 août. [Registre de l'Emigration.)
(i) Chevalier de Saint-Louis le J2 août 1797, reçu le 20 janvier 1790. (Regis-
tre de l'Émigration, fol. 171.)
[î>] Lieutenant au régiment de la Marine, en France, chasseur noble, ^compa-
gnie, à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 2a octobre 1797, reçu
par M. le prince de Coudé, le 27 janvier 1800. (Registre de M. le prince de
Condé.)
']fi) Capitaine au régiment d'Orléans, en France, chasseur noble, 7'" compagnie,
ù l'année rie Condé, chevalier de Saint-Louis le 2."> octobre 1797. [Registre de
M. le prince de Condé.)
.7) Deux autres officiers du même nom, le chevalier de Pons (Antoine!, et de
ruas, sont portés au Registre de l'Emigration comme chevaliers de Saint-Louis,
'ans indication de grade ni date de nomination.
UU CHEVALIEHS
le comte de Pimodan (Charles-Louis-Honoré), major (1); de
Franclieu (François), aide de camp de S. A. S. Mgr le duc de
Bourbon ; le marquis Aymer de la Chevalerie, aide de camp
de S. A. S. M. le prince de Condé; d'Esparbès de Lussan
(Philippe); Malden (Alexandre), cavalier noble; Maleden (\o
Balezy (François); Malden, capitaine; de Maleden (Jean);
Morisson de la Basselière (Henri) (2), Davisard et la Brelol-
(1) Le comte de Pimodan (Charles-Louis-Honoré de la Vallée), lieutenant gé-
néral honoraire, chevalier de Saint-Louis du 10 juillet 1797, pension de 500 francs
sur l'ordre le 15 juillet 1825, jouissance du 1" janvier 1820. (liec/islre des Pen-
sions sur l'ordre, de 1814 à 1830, 1" vol., fol. 154.)
(2) Sous-lieutenant aux dragons de Deux-Ponts, en France, aide-major général
des logis de la cavalerie à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 25 octo-
hre 1797, reçu par M. le prince de Condé le 12 janvier 179S. ( Re-
gistre de M. le prince de Condé.) — Le Registre de M. le prince de Condé,
registre affecté aux officiers reçus par S. A. S. (ils sont au nomhre de onze
cents), porte que M. de la Bassetière a été reçu le 12 janvier 1798, et nous avons
dû en conclure que M. de la Bassetière a eu M. le prince de Condé pour parrain ;
mais, d'après les renseignements fournis par la famille de cet officier, qui a le cer-
tificat, la réception a eu lieu le l°r janvier 1798, et c'est Mgr le duc d'En-
ghien qui y a procédé. — Morisson de la Bassetière (Jean-Baptiste-Marie-Henri -
Joseph), lieutenant-colonel, retraité le 20 mai 1828, mort le 4 mai 1845; volontaire
le 15 août 1781, sous-lieutenant aux chasseurs de Flandre (auparavant dragons de
Deux-Ponts) le 15 août 1785, jusqu'au 15 septemhre 1791 : émigré; a fait toutes
les campagnes de l'Emigration, de 1792 à 1801 ; major de cavalerie le 1er juillet
1797; major (lieutenant-colonel), par ordonnance du roi du 5 janvier 1815,
quoiqu'il n'eût pas le temps rigoureusement voulu, mais à cause de la distinction
de ses services; aide de camp de M. le lieutenant général de la Boehefoucauld, le
12 janvier 1815, non comme major (lieutenant-colonel), mais comme chef d'esca-
drons ; cessa ces fondions le 1"' janvier 1819, son général avant été mis à la re-
traite : en traitement de demi-solde (2,550 francs), jusqu'au 19 mai 1828 : trente
ans, quatre mois, quinze jours de services et neuf campagnes : pour trente ans,
1,000 francs ; pour neuf ans, 450 francs ; total : 1,-150 franc;.— Le 21 décembre
1815, lettre de M. le prince de Condé au ministre de la guérit', dans la-
quelle S. A. S. réclame pour M. de la Bassetière le grade de colonel, qu'elle avait
demandé en 1801, à une époque où malheureusement des considérations politi-
ques empêchaient le roi d'accorder des grâces. M. le prince île Coudé
rertîfic la distinction des services de M. de la Bassetière et les preuves de bra-
voure qu'il a données dans divers combats, notamment à celui de Constance. — Le
Î7 janvier ISI7, lettre semblable de S. A. S. au ministre de la guerre.— Note du
DE 1702 A 1707. ilô
tk-ie, aides de eamp de M. le prince de Condé; le comman-
deur de Lenjamcl, maréchal de camp-, le chevalier de Mai-
ministre de la guerre, afin qu'on lui présente M. de la Bassetière pour remplacer
M. de la Broue, dans l'étal-major de la garde royale; Mgr le duc de Berrv
recommande particulièrement cet officier, et renonce en sa faveur à toutes les re-
commandations qu'il a pu faire auparavant. Celte note est sans date, niais elle doit
se rapporter à la formation de la garde, au mois d'octobre 1815 ; c'est à ce moment
que les recommandations des princes furent nombreuses et multipliées. Le 1(> no-
vembre 1815, Mgr le duc de Berry apostillait une demande de M. de la
Bassetière tendant à obtenir un régiment de cavalerie ou une légion. — Le 2/ jan-
vier 1817, rapport du maréchal comte de Beurnonville, président de la commis-
sion des anciens officiers : sur la recommandation de M. le prince de Condé,
la commission propose M. de la Bassetière pour le grade de colonel , at-
tendu l'intérêt que lui porte le prince, et la distinction de ses services et ta-
lents militaires. 11 connaît fort bien les détails de la cavalerie ; trois fois il a été très-
utile aux trois générations de l'illustre maison de Condé : en sauvant la vie à Mgr
le duc d'Lnghien en 1707 ; en empêchant M. le prince de Condé de tomber en 1700
aux mains de l'ennemi; et en dirigeant en 1815, dans des circonstances difficiles,
l'embarquement de Mgr l<*duc de Bourbon, quand 5. A. S. fut obligée de quitter
la Vendée. — Promesse du ministre de proposer M. de la Bassetière pour le grade
de colonel, aussitôt que l'occasion se présentera de l'employer dans l'arme de la
cavalerie : promesse restée sans effet. {Dossier de M. de la Bassetière, Archives de
(a guerre.)
Ces détails sont une réponse adressée à ceux qui veulent que la restauration ait
comblé de ses faveurs les anciens émigrés. Deux princes n'ont pu réussir à faire co'oncl
un homme dont le nom était lié si intimement à l'histoire de la maison deComlé. On lui
a aumône une demi-solde de 2,350 francs, et, quand il a eu ses trente ans de ser-
vice, on s'est cru quille envers lui, au moyen d*une pension de 1 ,-ioO francs. Ce-
pendant M. de la Bassetière avait encore à la justice du roi des titres autres que
les siens. Son père, Jean-Baptistc-Maric-Henri Morisson de la Bassetière, chevau-
légcr de la gmle du roi, a émigré en 1701, a rejoint à Neuwied, électoral de
Trêves, son ancien corps, formé sous la dénomination de ln" compagnie noble il or-
donnance, et a fait les campagnes de 1702. Cet officier avait six fils ; sasoir : un.
qui est mort enfant : Henri, dont nous venons de rappeler les services; Prudent,
oflicier d'infanterie, tué dans les guerres de la Vendée; Louis, ancien psjre du roi
Louis XVI, tué à Quiberon; Calivte, officier d'artillerie tué à Quiberon ; Charles,
mort dans la Vendée; et Constant, qui lit une partie des guerres delà Vendée, cl
fui nommé chevalier de Saint-Louis eu 1822 (voira cette date;. — Henri de la
Bassetière obtint, le l'r novembre 1828, le brevet de colonel honoraire de cavale-
lie, qui alla le chercher dans sa retraite; nuis, s'il fut mal récompensé, sou lils
aiué. lhiiri-Marie-Calixte-Leon Moris<ou de la Bassetière, page des écuries du roi
ao CHEVALIERS
gueryej adjudant général, armée de Normandie; le marquis
deMontignaè (Jean-Baptiste Piqué), colonel; Roland (1), co-
lonel; Rnssillon (François-Louis) (2), Rossignol-Gradmonl
(.Marie-Pierre-Paul), lieutenant-colonel ; le comte de Rouvray
(François-Paul-Laurenl), colonel ; le vicomte du Lan d'Alle-
mans (Jcan-Adélaïde-Edme). chasseur noble, compagnie n° 1);
le prince de Broglie (Yictor-Amédée-Marie), aide maréchal
général des logis de la cavalerie; de Broglie (Pierrc-AmédéeV,
de Broglio (Jean-Antoine Cappissuchy), lieutenant dans Bar-
donnenche ; le baron de Saint-Christol (Antoine-Jacques-Ju-
les) (3) , Laulanié (François) et de la Villéon (André-Joseph-
Mârie (i), lieutenants ; de SalignaoFénelon (François) (5) ;
en 182 i, sous-lieutenant au 18" chasseurs on 1826, n'oublia pas de quel sang il
sortait, et, en 1850, il se retira du service devant la révolution de juillet. Son se-
cond lils, au moment de ces tristes événements, venait, par les boutés de Madame,
duchesse de Berry, d'être nommé ù son tour page des écuries, et la carrière mili-
taire se serait ouverte devant lui. Ces deux jeunes gens, obéissant à leur conscience,
sont restés en dehors des événements politiques et ont continué les principes d'hon-
neur et de fidélité qui leur avaient élé transmis.
(1) Le colonel Roland, étant protestant, reçut la croix du ÏMérhe militait e.
(2) Même note que celle du colonel Roland : ces deux officiers, sont les premiers
Français auxquels est accordée, sur les registres de l'ordre, la croix instituée pour
récompenser les services des étrangers non catholiques.
(3) Biémond, baron de Sainl-Chiistol (Josoph-Antoinc-Laurent), capitaine clans
la légion Roger de Damas, reçu par M. le prince de Condc. (Registre de M. le
prince de Condc.) — Chevalier de Saint-Louis le 2o octobre 1707, il avait obtenu,
le 5 septembre précédent, six uns de diminution sur le temps exigé. (Registre de
l'Emigration.)
(i) Pension de 500 francs sur Tordre, le 10 janvier 1810. (Registre des
Pensions de V ordre t de 18! 4 à 1850.)
(5) Porté sans date de nomination au Registre de l'Emigration, fol. 155; mai?
on trouve au Registre de M. le prince de Candi'-, fol. 27- «Lieutenant au
régiment de Gutenne, en France, chasseur noble, compagnie n" 8, à l'armée de
Coudé, chevalier de Saint-Louis le 1" janvier ÎT'.IT, reçu le lrr mars par
M. le prince de Coudé. » . — • Le baron de Salignae de la Mothc-Fenelon, né a l'a-
ris en 1755, chevalier de Saiiit-Louis le 5 janvier 1707, pension de 500 francs
sur l'ordre en 1825, portée à 500 francs eu 1 828. Registre des Pensions de l'or-
dre, de ISIi « 1850, vol. I, fol. 115.— Nous avons parle plus haut (t. Il, p. 484]
de la inorl glorieuse, a Solférino, d'un joune officier de ce nom, sous-lieutenant
DE 1792 A 1707. '47
de Tiischer (Lauis) (1); la Gorce (Pierre) (2); la lloche-
Ponciès, chasseur noble; le chevalier de la Roche-Ponciès;
iTlispaibès de Lussan (Philippe); le baron de Reding (Antoine
Louis-Dominique), capitaine; de Maumign y (Charles), maré-
chal des logis aux chasseurs de Noinville; le chevalier de
Percy (François-Ambroise) (3) ; le chevalier de Bèze ( André-
Jacques-Jean-^épomueènc'); le comte de lieaussier (Louis-
Joseph), lieutenant de vaisseau, lieutenant-colonel de la lé-
gion britannique.
Duplessis (Louis le Goux), chevalier de la Couronne; Cro-
zet de Cumignac (Jose[)h-Jean-Charles) (1); le marquis du
Crozet (Charles-Jean-Bapliste-François) (5); de la Boessièrc
aux chasseurs d'Afrique. Le Moniteur de l'armée du 21 janvier 18C0 a traduit
d'un journal allemand le récit de l'un des épisodes de cette sanglante journée, où
la bravoure fut grande de part et d'autre. L'auteur de ce récit est M. le baron
Alfred Gourelzky, capitaine au 49e de ligne autrichien (régiment du baron de
IL»?). « Une forte colonne de cavalerie ennemie (des 1er et ôc chasseurs d'Afrique)
[on lit >nr nous. Ces chasseurs exécutèrent, l'une après l'autre, trois charges bril-
! ml.» qui furent bravement repoussées. A la dernière charge, un officier s'élança
virement contre le carré de notre troisième bataillon; mais cheval et cavalier
tombèrent morts dans le carré. J'appris par un calepin et des cartes de visite
trouvés sur lui, et que je possède encore, que cet officier était le sous-lieutenant
Alexandre de Saliguac-Fénelon, neveu du colonel du même nom, commandant
l<" I" chasseurs d'Afrique. » Ainsi se continue, sans se briser, la chaîne qui relie
cl le pa-sé et le présent.
(I) Capitaine au régiment de Flandre en France, capitaine aide-major au ix-
jrtntent dcMontessoiij à l'armée de Coudé, chevalier de Saint-Louis le 16 février
\é{h, reçu le 11 avril par M. 'le prince de Coudé. [Registre de M. le prince de
'•"'/•■, M. 3L)
(-) Lieutenant des Invalides en France, chasseur noble, compagnie n" I", a
l'armé. : de Coudé, chevalier de Saint-Louis le 2i> octobre 1797, [Registre de M. le
prince de ('onde.)
(."•) Lieutenant au régiment de Montréal en France, chasseur noble, compagnie
u" 7. Registre de M. le prince de Cntidc.)
(I) Capitaine an régiment Dauphin-cavalerie en France3 cl à l'année de Coudé.
Registre de M. le prince de Condê.)
(ô) Capitaine au régiment Dauphin-cavalerie en Fiance, et à l'armée de
Onde. 'Registre de M. le prince de Coudé.) — Marquis du Crou/et. ( Irchives de
la famille.)
DE 1792 A 1707. '47
de Taschcr (Louis) (1); la Gorce (Pierre) (2); la Roche-
Ponciès, chasseur noble; le chevalier de la Roche-Ponciès;
il'Esparbès de Lussan (Philippe); le baron de Reding (Antoine
Louis-Dominique), capitaine; de Maumigoy (Charles), maré-
chal des logis aux chasseurs de Noinville; le chevalier de
Percy (Frauçois-Àmbroise) (3) ; le chevalier de Bèze (André-
Jacques-Jean-NéponmcèneY; le comte de Beaussier (Louis-
Joseph", lieutenant de vaisseau, lieutenant-colonel de la lé-
gion britannique.
Duplessis (Louis leGoux), chevalier de la Couronne; Cro-
/(•{ de Cumignac (Joseph-Jean-Charles) (I); le marquis du
Crozet (Charles-Jean-Baptiste-François) (5); de la Boessicrc
;ui\ chasseurs d'Afrique. Le Moniteur de l'armée du 21 janvier 18G0 a Irailuit
d'un journal allemand le récit de l'un des épisodes de cette sanglante journée, ou
lu bravoure fut grande de part et d'autre. L'auteur de ce récit est M. le baron
Alfred Gourclzky, capitaine au 19'' de ligne autrichien (régiment du baron de
IL->). « Une forte colonne de cavalerie ennemie (des 1er et 5e chasseurs d'Afrique]
Ion lit Mir nous. Ces chasseurs exécutèrent, l'une après l'autre, trois charges bril-
!itii.» qui furent bravement repoussées. A la dernière charge, un officier s'élança
*iv. m.iit contre le carré de notre troisième bataillon; mais cheval et cavalier
l'iinhèront morts dans le carré. J'appris par un calepin et des caries de visite
trouves sur lui, et que je possède encore, que cet officier était le sous-lieutenant
Alexandre de Saliguac-Fénelon, neveu du colonel du même nom, commandant
le I"' chasseurs d'Afrique. » Ainsi se continue, sans se briser, la chaîne qui relie
cl le passe et le présent.
(1) Capitaine au régiment de Flandre en France, capitaine aide-major au ix-
çiim.'tit de Montesson, à l'année de Coudé, chevalier de Saint-Louis le 16 février
1797, reçu le 11 avril par M. le prince de Coudé. 'Registre de M. le prime de
fond*, M. SI.)
(2) Lieutenant des Invalides en France, chasseur noble, compagnie u" I", j
l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 23 octobre 1797, [Registre de M. le
prince «V Condé.)
(."») Lieutenant au régiment de Montréal en France, chasseur noble, compagnie
n" 7. Registre de M. le prince de Condé.)
(i Capitaine au régiment Dauphin-cavalerie en France, cl à l'année de Condé.
Registre de M. le prince de Condé.)
{•>) Cipitùue au régiment Dauphin-cavalerie en France, et à l'armée de
C-iiulé. [Registre de M. le prince de Condé.) — Marquis du Crou/et. ( trchîves de
la famille.)
Il S ÇHEVAL1EBS
(Marc*Àn4oine -Marie -Hyacinthe), lieutenant des hommes
d'armes à cheval; Yenon (de la Ponce de) (1), capitaine;
«le Grandin (Joseph-Augustin) (2) ; de Grandin de Mansi-
gny (Jean-Robert-Louis) (3), chasseur noble; de Béthunc-
Hesdigneul (Eugène-Francois-Léon-Pierre) (-4-); le chevalier
de Saint-Mézard (5), cavalier noble; Bcllegarde (6); de
Hellegarde (Jean-Jacques-Thérèse la Forgue), capitaine de
remplacement dans le régiment de Picardie; le marquis de
Liniers (Joseph-Louis), lieutenant aux hommes d'armes à
pied; le chevalier de Josne-Contay (Louis-Théodore) (7); de
Laffont (Paul), garde du corps; de Galvière (Emmanuel-
Jules) (8) ; Chambrey (9).
(1) On trouve aux h tires de réception, Registre de l'Émigration, fol. 135:
« M. de la Ponce, lettre de réception du "2\ octobre 170S. » Nous ne savons s'il
s'agit de M. de la Pouce Venon. ou de M. de la Ponce, ancien commissaire des
guerres et directeur des Invalides, que nous n'avons pu retrouver sur les registres
de l'ordre.
(2) De Grandin. (Registre de l'Immigration.) — De Grandin de Mansigny
(Joscph-Augusiin), lieutenant au régiment d'Lnghien en France, chasseur noble,
compagnie n° 17, chevalier de Saint-Louis le 10 février 1707. La réception ne
s'est pas trouvée. (Registre de M. le prince de Condé, fol. o-i.)
(5) Capitaine au régiment de Bourbon en France, chasseur noble, compagnie
n° 10, chevalier de Saint-Louis le 2o octobre 1707, reçu le 8 février 1708 par
M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince de Coudé, fol. iO.)
(■i) Prince de Béthune. (Titres de la famille.)
(;>) De Guiraudès de Saint-Mézard, garde du corps du roi en 1774. (Jrchiccs
de la famille.)
(G) De Bellegnrde (Charles Vassal), sous-lieutenant au régiment de Vexin eu
France, chasseur noble, compagnie n° 10. (Registre de .)f. le prince de Conde.)
(7) Le Josne-Contay, capitaine au régiment du Roi-infanterie en France, vo-
lontaire aux hussards de Damas, à l'armée de Condé, chevalier de S.iinl-Louis le
10 février 1707. (Registre de M. le } rince de Condé, fol. 52.)
(S) Lieutenant au régiment de Penthièvre en France, lieutenant au régiment
de Damas, chevalier de Saint-Louis le .'i janvier 1707. (Registre de M. le prince de
Condé.) — M. de Cahière n'est pas porte sur le Registre de l'Émigration, mai-
la mention au Registre de M. le prince de Condé établit la qualité.
(D) Baron de Chambrey (Nicolas Dieiulonné), capitaine au régiment Colonel-
fréncral de l'infanterie en Fraroe, servant an 1" régiment noble, à l'armée de
DE 171)2 A 1797. 49
D'Arlanges(l); de Longçliamp (Louis-Gabriel de Roche) (2);
Pindray (3), cavalier noble; du Pral (Pierre-Antoine) et
de Nattes de Nadaillan (M a rie-Laurent Tibert) (4), lieute-
nants; Gaslcbois de la Monde (Jean-Baptiste) (5), chasseur
noble; le marquis de la Bédoyère (Marie-Corentin Huchet),
capitaine; Ségur de Mqnlagneau (Pierre-Henri) (6), chasseur
noble; de Suites (Jacques-Paris), cavalier noble; le Fau-
cheux (Pierre-Alexandre) (7) et le chevalier du Quesnay (Jac-
Gondé. (Registre de M. le prince de Condé, M. 30.) — Le Grand de Chamhrey, né
à Cliambrey (Lorraine) en 1758, sous-lieutenant en 177 i. lieutenant en second en
1779, lieutenant en 1780, capitaine en second en 1783; officier d'espérance: dé-
missionnaire en 1791, s'est retiré avec l'assurance de la croix de Saint-Louis à
vingt-quatre ans de services. (Registre de Colonel-général-infantcrie, de 1788 a
1793.)
(1) D'Arlanges (Joseph-Marie Gaston), chasseur nohle, compagnie n° 12, che-
valier de Suint-Louis le 5 janvier 1797, reçu, le 28 juillet, par M. le prince de
Coudé. (Registre de M. le prince de Coudé, fol. 27.) — Blesse à Ober-Kamlak ;
n'avait pis vingt-trois ans quand il fut nommé. (Archives de la famille.)
(2) IV" Longçliamp (Louis-Gabriel de Roche), né le 27 novembre 1753, sous-
li* h tenant ui 1773, lieutenant en second en 1779, en premier en 1782, a aban-
donné même année. — 1773, de lapins grande espérance. (Registre du régiment
d'Auvergne, de 177G à 1788.) — Émigré, a fait toutes les campagnes de l'armée
de Coudé dans les compagnies nobles, reçu par M. le prince de Coudé eu 1799. —
Présent au licenciement en 1801. (Campagnes de M. le prince de Condé,par M. le
marquis d'Ecquevitly, t. III, p. 233.)
;.)) De Pindray (Guy), capitaine de c.nonnicrs- gardes-côtes en France, chas-
seur noble , 5e compagnie, à l'armée de Coudé. (Registre de M. te prince de
Condé, fol. 38.)
(i) Au Registre du régiment de Lorraine, dans lequel servait cet officier, au
lieu de Tibert, il c*l dit : Tliibery. — De Nardaillan, orthographe du nom.
(3) Le chevalier de Gastehois de la Monde, lieutenant au régiment de Bretagne
en France, chasseur noble, compagnie no 6, à l'armée de Comlé, mort avant que
ta nomination lui fût parvenue. (Registre de M. le prince de Condé, fol. 27.) — Il
y avait, à l'année de Condé, quatre officiers du nom de Gastehois, dont l'âge avancé
n'avait paralysé ni la fidélité ni le dévouement.
(*>) Il y a des Ségur-Monlazeau. — Nous crovons que le nom de MonI agneau
est une cireur commise par l'employé chargé de copier les listes de l'éiirgration.
.7) Garde dn corps en France, chasseur nohle, compagnie n° 11. (Registre de
M. le prince de Condé, loi. 50.)
ni. u
50 CHEVALIERS
quesrHubert) (1), chasseurs nobles; Gramond-Jorclain, cava-
lier noble ; le comte de Besse (Jean-Louis-Yietor-Eustorge) (2);
le marquis de Choisy (Charles-Gabriel), cavalier noble; de
Bonnechose (Loiîis-É tienne) (3) , le comte de Laumont
(Jean-Suzanne) et le baron de Laumont i Laurent-Marie), colo-
nels au service britannique; de Villers (i) et d'IIéroudeville
(Bernardin-Léonard le Courtois) (oj, capitaines; le comte cl'Hé-
roudeville (Anloine-Balthazar de Ricouart) (6), lieutenant;
le comte de Louvagny (Jacques-Reine de Beaurepaire) (T),
(I) Chevalier de Saint-Louis le 1er juillet 1797, reçu, le 25 septembre, par
RI. le prince de Condé. {Registre de M. le prince de Coude, fol. 52.)
(i) Enseigne aux gaules françaises en France, servant au 5e régiment de cava-
lerie noble, à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 10 février 1797, reçu,
le 20 mars, par M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince de Condé, fol. 28.)
— Bes<e de la Richardièrc (Jenn-Eustorge-Claudc-Louis- Victor), né le 2 juin
1760, à Clermont-Ferrand, cadet-gentilhomme en la compagnie de l'École royale
militaire en 1780, sous-lieutenant surnuméraire et sous-lieutenant en pied dans le
régiment Colonel-général de l'infanterie en 1782, enseigne surnuméraire aux
gardes françaises en 1785, enseigne en 1785, sous-lieutenant en second en 1788,
était présent le 51 août 1789. (Registre, Gardes françaises, officiers, de 1780 à
1789.)
(5) Chasseur noble, compagnie n" 15, chevalier de Saint-Louis le 25 octobre
1797, reçu, le 27 février 1798, par M. le prince de Condé. (Registre de M. le
prince de Condé, fol. 40.)
(1) Capitaine à la légion de Mirabeau. (Registre de M. le prince de Condé,
fol. 57.)
(5) Il doit y avoir erreur de la part de l'employé; ce doit être d'IIéroudeville.
(Voir un chevalier de ce nom en 1815.)
((>) 11 y a encore ici une erreur. Les Ricouart étaient comtes d'IIérotiville.
(Voir t. H, p. 5 et 9, et aux chevaliers de 1815.) — - Celui dont il s'agit ici,
ancien mousquetaire, officier au régiment de Bresse, maréchal des logis chef aux
mousquetaires en 1815, a élé retraité avec le grade de colonel de cavalerie. (./;-
chices de la famille.) — Nous avons déjà dit que l'absence des registres de l'ordre,
de 1095 à 1740, nous avait empêché de retrouver plusieurs chevaliers de ce nom,
cl nous devons multiplier les rectification.», afin de prouver de nouveau avec quel
soin nos recherches sont faites, et quelles difficultés nous rencontrons.
|7; Servant au 2'' régiment de cavalerie noble, chevalier de Saint-Louis le
5 jauvicr 17H7. (Registre de M. le prince de Comte, loi. 50.)
DL 1?U2 A 17!»7. 5l
chasseur noble; Dubois d'Aisy (Philippe-Germain) (1); de
la Roque (Pierre-Saroson) (2J; do Pochard (Sébaslien-
Joseph-Prosperj (3); le vicomte de Villiers de l'Isle-Adam
(Joseph-Gabriel) (4) ; de Philibaucourt (Philippe-Sébasuen),
sous-lieutenant; le baron d'Aligny (Claude-Anne de De-
lon) (o), cavalier noble; le Gonidec de Kerhallie (Germain-
(1) Capitaine au régiment Dauphin-cavalerie en France, servant nu 1er régj_
...ont de cavalerie noble, à l'armée de Condé. {Registre de M. le prince de fonde
fol. 30.)
(2) Officier au régiment de Port-au-Prince (île de Saint-Domingue), chas<eilr
noble, compagnie no 9, à l'armée de Condé. [Registre de M. le prince de Condé
fol. 55.) '
(3) Capitaine au régiment de Bourbonnais en France, chasseur noble, compa-
gnie no lô, à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 1G février J797. [>-
gistre de M. le prince de Condé.) - La famille a le certificat de réception, signé
de M. le pnnec de Condé, et daté du quartier général de Mulheim, le 16 mais
1797.
(i) Cet officier n'est pas porté sur le Registre de l'Émigration, mais l'état de
sévices joint, à son dossier, aux archives de la guerre, donne les défaits suivant, •
« Asp.rant de marine avant la révolution, chef de canton ^ armées royales de
Ouest; aservi jusqu'en 1800; était à Quiberon; chevalier de Saint-Louis le 4 ma,
1<U7 ; pnsonn.er d'État sous l'empire, jusqu'en 1809. - 11 prit alors du service;
«I a fait en Espagne, comme lieutenant, les campagnes de 1810, 1811 181" et
parfe de 1813. Le reste de 1813 et 1814 à l'armée d'Italie. Capitaine au 68*
(devenu 76'), le 12 octobre 1815, chef de bataillon pour prendre rang de 1811
époque à laquelle il avait été mis a l'ordre du jour de l'armée d'Espagne ; lieute-
nant de roi , sous la restauration, ù Montreuil , à Saint-Malo et à l'Ile d'4ix ■ re-
laie avec une pension de 1,398 fr.; était chevalier de Malte honoraire - t :„c
ordonnance du roi du 7 septembre 1813, insérée au Bulletin des Lois, „- 121
!•• ~», • autorisé M. le vicomte de Villiers (Joseph-Gabriel), à ajouter à ,„„
"""> «lu, de l'Isle-Adam. „ - Nous appelons l'attention du lec.eur sur ces ser-
ves. On a beaucoup calomnié les émigrés : en voilà un qui, passé sou, |e< dm-
!•••■••«•« l-ur recouvrer sa liberté, et forcé de servir, reste, jusqu'à la fin de l'em-
|'"o hdele a la parole engagée, et realise ainsi cette belle maiime de M. le comte
«I* âmes dan. 1 Vvil : „ Quand on a prûtd lln ^^ m doi| ^ d
iro.ll. de son sang. . L'histoire se ref.it ainsi peu à peu, non par des déclamai
nous, mais par des faits.
P) Ancien mousquetaire, officier-major de la S* compagnie noble d'ordon-
nance a I armée de Coude, avec brevet de colonel de cavalerie, mort en 1834, ma-
*" Ml «le camp en retraite. (Jrchhes de la famille.)
52 CHEVALIERS
Mario) ((); d'Espeyron (Louis-Armand-Picrre) (2); de Blair
(Jean-François-Pierre), capitaine au régiment d'Àustrasie, of-
ficier dans la brigade irlandaise britannique (3); de l'An-
brière (Louis-André-Colombeau-Briant) (4); le comte de Mo-
riolles (Alexandre-Nicolas-Charles-Maric-Léonard) (5); de
Boislinard de Boubon (Jean-François) (6); de Gevigney
(Claude-François de Tyard), ebasseur noble; des Essars
(Louis-Lazare-CIaude-Guilbert), chasseur noble; de la Tullaye
(Alexandre-Jean-Baptistc) (7), lieutenant de vaisseau; Pe-
(1) Sous -lieutenant au régiment d'Auvergne en France, chasseur noble ,
compagnie n° 13, à l'armée de Condé. (Registre de M. le prince de Coude,
fol. 51).)
(2) D'Espeyron (Louis-Pierre-Armand), lieutenant au régiment de JN'eustrie, en
France, lieutenant au régiment de Montesson, ù l'armée de Comlé, chevalier de
Saint-Louis le 5 janv:er 1797, reçu, le 8 lévrier, par M. le prince de Coudé. (Re-
gistre de M. le prince de Condé, fol. 28.)
(5j Services de 1777, capitaine en second en 1785, en premier en 1789, a
abandonné en 1791. (Registre du régiment d'Austrasie, de 1788 à 1793.) — Che-
valier de Saint-Louis le 12 août 1797, reçu le 4 mai 1800. (Registre de l Emigra-
tion, fol. 20.)
(i) Porte au Registre de l'Émigration, à la lettre A, fol. 3, puis en double à la
lettre B, fol. 11, sans indication de grade et de date de nomination; mais la fa-
mille a un certificat de M. le prince de Coudé, daté du 5 octobre 181 1, constatant
que cet officier a été blessé, le 15 août 179(3, d'une balle qui lui a cassé le bras
droit, d'une seconde b die qui lui a percé le bras gauche; qu'il a été fait lieute-
nant-colonel le 15 octobre suivant, en considération de ses blessures, et qu'il a été
nommé chevalier de Saint-Louis en 1797.
(5) Chevalier de Saint-Louis le 11 septembre 1797, sans désignation de grade.
(Registre de l'Emigration, fol. 111.)
(<3) Sous-lieutenant au régiment de Poitou en France, chasseur noble, compa-
gnie n° 10, chevalier de Saint-Louis le 3 janvier 1797. (Registre de M. le prime
rie Courte, fol. 27.)
(7) Porté au Registre de l'Emigration, fol. 1(33, comme nommé chevalier le
15 décembre 1797, et reçu le 25 septembre 1799. — D'une autre part, on trouve
au Registre de l'ordre, de !8li « 1820, Archives de la marine, fol. 71 : « De la
Tullaye 'Alexandre-Jean-Bapliste), ancien officier de la marine, reçu chevalier île
Saint-Louis par le chevalier de la Tullaye, major de vaisseau, le 15 décembre
17'J7, brevet expédié le 10 décembre 181-f. »
DE 1798 A 181/1. 53
ricr, comte de Salvert (1); d'Etienne du fiourgifet (c2),
lieutenant de vaisseau ; le comte de Mac-Carthy-Lévignac (3).
CHAPITRE II.
Promotions de 1798 à 1814.
Chevaliers de Saîni-Louis nommés en 1798.
Le comte de la Bonrdonnaye (Sévère), capitaine de dra-
gons; le comte de Caraman (Maurice), major aux carabiniers;
le vicomte de Chambray (Jacques), colonel ; le chevalier de
Damas (Charles), lieutenant de vaisseau ; le comte de Jui—
gué (Charles-Philibert Lcclère), major en second aux cui-
rassiers; le marquis de la Maisonfort (Antoine-Philippe Du-
bois-Descours) ; le duc de Fleury (André-Hcrcule-Marie-Louis
de Rosset), colonel ; de Saint-Georges, chasseur noble; Tro-
goff de Kerleau, lieutenant, des maréchaux de France; le
comte de Vérac, major en second (4); le chevalier de Villèle
(Quelar), major; le chevalier de Reviers-Mauny (Jean-Char-
les), capitaine; le chevalier de Lusignan (Couhé), lieutenant;
(1) Chevalier de Saint-Louis en 1797, brevet remis le 5 février 1816. [Registre
de l'ordre , de 1811 à 1800, Archives de la marine, fol. 77.)
(2) Lieutenant de vaisseau en 1780, a émigré, a fait la campagne de 1792; che-
valier de Saint-Louis en.1797, retraité en 181 i, avec le grade honorifique de capi-
taine de vaisseau. — Pension de retraite de 900 francs en 1810. [Liste générale,
1787, t. 1, fol. 16(3, verso, Archives delà marine.)
(7>) Sous-lieutenant au régiment du Roi-dragons en France, aide de camp de
M. le prince de Coudé eu émigration, chevalier de Saint-Louis le 25 octobre 1797,
reçu, le 10 juillet 1798, par iM. le prince de Coudé. [Registre de M. le prince de
Coiïdé, fol. r>.)
(i) Porté avec le grade de major, fol. 170, et sans désignation de grade,
fol. lO'.l. Nous ignorons s'il s'agit d'un seul, on de deux officiers du même nom.
54 CHEVALIERS
Belmoht (Jacques-Firmin de M'alcor), capitaine; de la Ro-
zière (Jean Cartel) et le comte de Walston (Luc-Alain), colo-
nels; Romain de Saint-René de la Possonière (Félix) (1 ,
lieutenant; le comte de Saint-Pierre, major; le vicomte de
Bertier (Anne-Pierre), major (2); de Nieuil (Aimable-Henri-
François), et de Cumont 'Jean-Charles), sous-lieutenants; le
baron de Saint-Christol d'Ayrollcs (Joseph-Laurent de lîer—
moud, comte de Yilléneuve-lès- Avignon), et le baron de Sainl-
Christol (Antoine-Jules de Bermond), sans désignation de
-rade (3).
Fabresan (Joseph-François de Fournas de la Brosse), sans
(I) Lieutenant au régiment d'artillerie de Grenoble, en France servant dans la
compagnie noble d'artillerie à l'armée de Condé. (Registre de M. le prince de
Condé.) — De Romain (Félix), né à Angers le 15 juin 17GG, élève d'artillerie le
Ier septembre 1782, lieutenant en second surnuméraire le 1er septembre 1784,
lieutenant en second le 6 septembre 1783, capitaine en second le 23 juillet 171)1,
a abandonné ; remplacé le 6 février 1792. (Registre des lieutenants d'artillerie
avant 1780.) — Le comte de Saint-Romain est mort le 0 mars 1838, dans sa
quatre-vingt-douzième année. M. le comte de Quatrebarbes a publié, à Angers, en
1838, une Irès-intéressante notice sur ce vénérable vieillard <> qui a fait toutes les
campagnes de l'émigration, n'a reçu que la croix de Saint-Louis, et s'est trouvé
très-largement récompensé par sa nomination de membre de la commission gra-
tuite , chargée de proposer des secours pour les \ieux vendéens. Ce sont les
seules fonctions qu'il eût peut-être jamais sollicitées, car il ne dut qu'au souvenir
personnel de Louis XYIll et de Monsieur, comte d'Artois, sa nomination d'inspec-
teur général de la garde nationale, Je colonel d'artillerie et son titre de comte. »
Dans les cent-jours, il servit en Vendée sous les ordres du comte d'Auticbamp;
sa mort, toute chrétienne et toute royaliste, fut un sujet de deuil pour cette con-
trée de l'Anjou , si pleine de cœurs dévoués et chrétiens, il. le comte de Cliain-
hord s'est associé à la douleur générale, et il a adressé de Venise, le 8 avril
18.38, au comte de Romain actuel, une de ces lettres loucbantes que l'auguste
petit-iils de Cbarles X puise dans son âme, et de laquelle nous extrayons le pas-
sage suivant : «. Celui que vous ave/ perdu était un de ces fervents et nobles cœurs
qu'aucune vicissitude ne peut ébranler, qu'aucune séduction ne saurait atteindre,
un de ces types d'honneur et d'antique fidélité que je m'afflige de voir successive-
ment disparaître. »
{-• Colonel du troisième régiment de la garde rovale, à la formation en 1813,
ensuite maréchal de camp et commandeur de la Légion d'honneur.
(■•, IL furent nommés tous les deux le '10 Février.
DE 1798 A 1814. 55
désignation de grade (1); Malcyssie ; de Possesse (Jacques
llaudoz), capitaine (2); de la Yernette (Pierre-Albert-Ber-
nanF (3); le baron de Fénelon (la Mothe-Salignac) (Jean ■
Louis-Augustin), lieutenant-colonel (4):Garron de laBévière
(Claude-Marie-Hector-Gabriel) (-5); le vicomte de Gliambray
(Jacques;, colonel ; le comte de la Bourdonnaye (Sévère), ca-
|)itaine de dragons; de la Roche de Yernay (Henri), capitaine;
le chevalier de Puisaye i Louis-Frédéric) ; le chevalier de Da-
mas (Charles), lieutenant de vaisseau; d'ïlédouville (Théo-
dore-André), lieutenant: Hoirie (Pierre-Dominique), garde
du corps; le chevalier de Grandmont ; le comte de Cahuzac de
Verdier (François-Germain -Joseph), officier dans le régiment
de Champagne-infanterie (6); Chabannes, capitaine; delà
Ponce (7) ; le baron de Roquemont (François-Joseph-Henri
Réhague), lieutenant au régiment provincial d'Arras (8); le
comte de Caraman (Maurice), major de carabiniers; Gode-
mar (Nicolas-Pierre), aide de camp du vicomte d'Arrot ; le
I. Lieutenant en premier du génie, [archives de la famille.) — D'Aspect,
i. II. p. H", rile un la Brosse, capitaine de canonniers dans Royal-artillerie,
chevalier de Saint-Louis depuis 1701, et on trouve au registre des dignitaires
i Irangers, nommés par la restauration , le chevalier Blas de Fournas de la Brosse,
capitaine général des provinces basques, commandeur de l'ordre le 19 avril
1829.
(2; (Colonel de cavalerie, sous-lieutenant des gardes du corps du roi , compagnie
île K.iguse, en 181-4. (État de la compagnie au 2G mars 1815, signé par le ma-
réchal dur de Raguse, Archives de la guerre.)
'">) Chevalier de Saint-Louis le 2o mars 1798, rang assigné par une ordonnance
roy.de du 10 février lSITi. {Archives de la guerre.)
K\ Chevalier de Saint-Louis le 7 janvier 1798, reçu le 20 janvier. {Registre
de l'Emigration, fol. (IX.)
(.'• Porte à la lettre G el à la lettre L : au G, sans désignation de grade, à la
lettre L, canonnicr noble. (Registre de l'Émigration.)
G) De Cahuzac, sous-lieutenant au régiment de Champagne. (Etat militaire de
1791, p. 130)
(7) S.ms désignation de grade, reçu le 2i octobre 1798. (Lettres de réception,
Registre de l'Émigration, p. 1-10.)
S Porté nu Registre de l'Emigration, fol. 27.
5G CHEVALIERS
chevalier d'Àubermesnil (Gabriel-Jacques Lemoyne), lieute-
nant an régiment d'Enghien-infantene, capitaine de milices
à la Martinique (1); le comte de Camille (Richard-Nicolas),
capitaine d'artillerie (2) ; le chevalier de Champchevrier
(Alexandre-Michel de Larue du Can) et de Négrier (François-
Gabricl-Charles), sous-lieutenants; Darthenay (Louis-Charles-
François) (3); Cléry (Jean-Baptiste Cant Ilanet) (4); l)u-
(1) Porté au Registre de l'Émigration, fol. 9. — C'est à tort que l'Annuaire
de la noblesse de 1852, p. 297, a contesté au représentant de la Seine-Inférieure
en 1819, M. d'Aubermesnil (Lemoyne), sa qualité de noble. La noblesse de celle
maison, on l'a vu dans cet ouvrage, e>t ancienne et toute militaire.
(2) Chevalier de Saint-Louis le 2G décembre 1798, reçu le 10 janvier 1799.
(Registre de l'Emigration, fol. 70.)
(3) Chevalier de Sainl-Louis le 14 mai 1798 , pension de 500 francs sur l'ordre
le I1'1' octobre 1828. — Ancien officier. — Réside au Déserl, arrondissement de
Sainl-Lô. (Registre des pensions, de 1814 à 1830, Archives ae la guerre.)
(4) Chevalier de Saint-Louis le 1er juillet 1798. (Registre de l'Émigration,
fol. 41.) — Cléry, valet de chambre de Louis XVI, au Temple, célèbre par le dé-
nuement qu'il montra. Son nom est resté attaché à celui du roi martyr. Sa fa-
mille nous a envoyé 1°: une copie de l'ordre, daté de Mittau, le 1er juillet 1798,
et par lequel le roi Louis XVIII charge Monsieur, comte d'Artois, de recevoir
chevalier de Saint-Louis Jean-Baptiste Cant Ilanet Cléry, « en considération du
zèle, de la fidélité, et de l'attachement dont il a donné des preuves à son infortuné
frère et roi, et à sa famille, pendant sa captivité dans la tour du Temple » ;
2" une copie du certificat de réception du 13 octobre 1798, signé par le comte
de Dciilieny, maréchal de camp, commandeur des ordres royaux du Mont-Carmcl
et de Saint-Lazare, chevalier de Saint-Louis, daté de Vienne le 15 octobre 17D8 ;
Monsieuh n'étant pas à portée de recevoir Cléry, M. de Bercluny fut le parrain,
et les témoins de la réception furent le marquis de la Yaupaliérc et le duc
de Croy ; 5° une copie de la lettre suivante du roi Louis XVIII, datée de Mittau
le 11 juillet 1798:
« Si quelque chose, mon cher Cléry, pouvait augmenter en moi les sentiments
que les malheurs de ma famille y excitent, votre ouvrage, que je viens de rece-
voir (a), eût produit cet effet. Il y a longtemps que je cherche, non le moyen de
vous récompenser (des services comme les vôtres trouvent leur récompense eu
eux-mêmes), mais de me satisfaire eu vous donnant une marque d'honneur qui
puisse, à la fois, attester votre courageuse fidélité, et ma reconnaissance : je crois
\'<) On sau (|(lc ciury a écrit des détails iriis-iiuéressanis sur la captivité et la mort du roi,
A'-lMtï réimjiruiuSs dans la collection dei Mémoires uir l'histoire de France.
DE 1798 A 18 lu. 57
plessis^Grenedan (1); le vicomte d'Arrot (2); le Maire- Du-
rant (Charles-Gabriel).
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1799.
Le marquis de Clermout-Lodève; le comte du Couédic
(Thomas-Louis)., capitaine; le chevalier de Gombault (Fran-
çois), capitaine; de la Tour d'Auvergne (Martin), capitaine;
de Pompières (Michel-François l'Abbey); du Frainaud (Jean-
Léonor Horric), garde du corps du roi; Mallet (François),
maréchal de camp; Neux (Antoine-Lambert-Marie-Jean j, co-
lonel; le chevalier de Failly (Pierre) (3), élève de marine;
l'avoir trouvée. La devise de l'ordre de Saint- Louis fait assez connaître que
Louis XIV l'institua pour être le prix de la valeur: s'il ne le destina qu'aux ser-
vices militaires, c'est que les preuves les plus éclatantes de la vertu qu'il voulait
honorer, semblaient réservées à la profession des armes. Mais pouvait-il prévoir le
s»rt qui attendait ses descendants? Vous avez montré non moins de courage dans
la prison du Temple que le guerrier qui brave la mort au champ d'honneur; et,
en vous accordant la décoration qui lui sert de récompense, je ne blesse pas l'esprit
de cette nohle institution. Je regretterais de ne pouvoir vous armer chevalier de
ma propre main, si je ne croyais augmenter le prix d'un don qui vous sera trans-
mis par celle de MoNSlEU» ; et Louis XVI, du séjour où ses vertus l'ont placé, ap-
plaudira au sentiment de ses deux frères, réunis pour honorer de concert celui de
ses sujets qui lui a donné, jusqu'aux derniers moments, des marques d'un dévoue-
ment à toute épreuve. Soyez bien sûr, mon cher Cléry, de tous mes sentiments
pour vous. Signé Louis. »
Ces copies sont certifiées conformes aux originaux, par madame de Gaillard,
née Elisabeth Cléiy. — Deux messieurs de Gaillard, dont le nom se lie à celui de
Cléry, l'un colonel, l'autre chef de division vendéenne, ont été également faits
chevaliers de Saint-Louis, à Gand, en 1 S 1 î5 . Voir à cette date.
(1) Duplessis Grenedan, capitaine de 'aisseau. — Chevalier de Saint-Louis le
2»'» novembre 1799. — Brevet expédié le 14 mai 1817. {Registre de l'ordre, de
1SI I à 1850, fol. 94, Archives de la marine.)
(2) Le Vicomte d'Arrot René-Marie), ancien maréchal des logis, faisant fonc-
tions de maréchal général des logis à Saint-Domingue, chevalier de Saint-Louis
le 20 mars I7(.l9. — brevet expédié le 7 avril 1821. [Idem, fol. 131.1
Çt) De Failly (Pierre-Louis-Marie), ancien officier de marine, nommé chevalier
de Saint-Louis pendant l'émigration. Brevet expédié le 12 février 1SIG. (Registre
de l'ordre j de 1 X 1 t à 1830, fol. 77, Archives de la marine.) — La nomination
est du 12 juillet 1799. [Registre de l'Émigration.)
5g CHEVALIERS
Serons de Bienville (1) (François- Louis), capitaine; le
Ma-nan (â); de Saint-Germe (Antoine) (3), garde du corps
du roi ; de Surville (Louis Rampont); Soyer (4); le chevalier
d'Escrivieux f Joseph-Nicolas ) et de Belleville ( Pierre-N.co-
las) (5) , lieutenants ; de Lavergne, lieutenant de vaisseau ; de
la Riboisière ( Giles-François-Anne le Pays ), chevau-léger; e
chevalier de lîovnet (Paul, (6), lieutenant; le due de Maille
(Charles-François-Armand) (7), colonel; Laveirgne, capitaine;
Achard des Hautes-Noës (8).
fl) Ordonnance du roi du 10 février 1813, qui nomme M de Bienville
chevalier de Saint-Louis, et lui donne rang du » mars 1799 _ «•* ^»
fut reçu, le 19 février 1813, par S. A. S. M. le prmee de Conde. ÇA*'"»
l'ordre, et Fiches de classement.) .
(2) Comte le Maignan, en 1813 chef d'état-major du quatrième corps vendéen,
.dus tard lieutenant-colonel. [Renseignements fournis par la famtlle )
(51 Chevalier de Saint-Louis le 15 novembre 1799, reçu le 27 mars 1800.
^^ratio,) - S'était offert comme otage de Louis XVI. {Ar*~
de la famille.)
fi) Major général de l'armée vendéenne. {Voir les Mémoires du temps,
'(5) Qualifié Francois-Gahriel, aux lettres de réception, du 50 décembre 1/99.
_ La nomination est du 15 août; [Registre de Immigration.)
(fi) Il avait servi avant la révolution dans le régiment prov.nc.alde Poitou , moit
en Angleterre, en 1799.
(7) Chevalier de Saint-Louis le 8 août 1799, porte reçu , sans date, par
S \ R M(Nsieor, comte à' hv\o\s. [Registre de ï Emigration.) - Pair de irrai ,
premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, puis du roi, maréchal de camp
Lvalier des ordre,, officier de la Légion d'honneur. [Mmanacks royaux de
1817, P. 04, et de 1850, p. 55, 1 14, T.75, 522 et 278.)
(8 M Achard des Hautes-Noës n'est pas porté sur le Registre de VEm^Hor,,
mai. son petit-fils nous a envoyé la copie légalisée du certificat sutvant :
« Ministère de la maison du roi :
«Paris, le 20 octobre 1821.
«B Mb ue I» vériOcMion qui a é.é fai.c ,1„ «gH.re (Mnl ta «* *
MM , «F* au „,i„i„é,, ,1e la maison du roi, oue M ACar.l ,!, > H
N„5s, alor. Heutcuau. ,1e dragon,, »-* » » 1"?' ":;- ■"«» '"'• ' '" """""l
chevalier de Saint-Louis le 20 août 1799.
,;;l «*» «HKU confonuu : le .W*~«toi» dK.a. ,1c la ,na,*» u„
roi, marquis de Lairistos.» ,„..„..
û rlciou Je ceUe pièce semMe indinner ,u,l «M. SouS larc.au
DE 1798 A 181 'i. 59
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1800.
Du Raget (Pierre-François); le chevalier du Raget (Louis-
Alexandre), capitaine d'artillerie; de Fontenay de la Guyar-
dière (François-Jacques-Louis-César), ancien lieutenant au
régiment de Neuslrie, et le chevalier de Fontenay de la
Guyardière (René-Jean-Alexandre), ancien lieutenant au régi-
ment de Beauce, chasseurs nobles, 4e compagnie; le chevalier
d' Arnoul l de Fontenay (Cléradius-Yictor), sous-lieutenant au
régiment de Coudé, servant aux chasseurs nobles d'Àngou-
léme ; le comte de Blacas, marquis d'Aulps (1); le vicomte
de Bruges (François-Nicolas-Lonis); le comte de Gorday (2);
de Cacqueray (Louis-François\ officier au régiment de Ver-
mandois ; le chevalier du Masnadau (François-Annet de Cous-
tin); delà Rochefoucauld (Dupuis-Rousseau Marie-François),
ration, un autre liegistre des croix de l'Emigration que celui déposé aux .archives
d>> la guerre. — Ou nous a communiqué également une lettre de M. le Gonidec,
député sous la restauration, annonçant que MM. Acliard, Maudait, Saint-Victor
et Gonidec ont été nommés chevaliers île Saint-Louis par Monsieur, comte d'Ar-
tois, le 20 août 1791), et que le brevet collectif a été déposé dans les bureaux de
M. le comte de Plaças, ministre de la maison du roi. — M. Achard des Hnute*-
Noës a servi, comme chef de division, dans l'armée de M. de Frotté. Ce grade lui
donnait rang- de colonel, et cependant il ne fut retraité, au retour du roi, que
comme chef de bataillon, un grade au-dessus de celui qu'il avait en 1791 : voilà
tout ce qu'obtenaient les serviteurs du roi, auxquels le libéralisme veut qu'on ait
prodigué les trésors de la France.
(1) Grand maître de la garde robe du roi, ministre et secrétaire d'État de la
maison du roi, marécbal de camp. (Almanach royal de 1814-1815, p. 10, 100,
et -454.) — l'air de France en 1815, ambassadeur à Rome. [Almanach royal de
1817, p. 89 et 57.) — Premier gentilbomme de la cbambre du roi, ambassadeur
à Naples, chevalier des ordres en 18-20. [Almanach royal de 1X30, p. 10, 55
et 277.) — Mort à Kircbberg, exilé volontaire auprès de la royauté, qui avait tou-
jours été l'objet de sou culte et de son dévouement.
(2) Parent de Charlotte Gorday, et député sous la restauration. Il eut un duel
avec le général Foy ; après le duel, le général, malgré les clameurs de son parti,
rétracta à la tribune les paroles qui avaient provoqué cette affaire, et rendit pleine
et entière justice au courage et à la loyauté des émigrés.
60 CHEVALIERS
capitaine; le comte de Quéïen (César-Auguste-Marie); le vi-
comte <le Rochecliouart-Ponleville (Armand-Constant), ma-
jor; le marquis de Toustain (Victor-Louis- Alexandre), lieu-
tenant-colonel; le comte de Yaudreuil ' Jean-Joachim-Phili-
bert-Charles Rigaud), colonel. ^j^ri^r
Lusignan (Louis-François-Marie) (1); le comte Frotfier de
la Messelière (Joseph-Marie-Louis) (2) ; le comte de Damas '
(Émery-Gaston) (3); le chevalier de Boispéan (Isaac-Jean) (4),
le comte de Launay (Émery- Joseph de Longneau), enseigne
aux gardes françaises; le comte de Quesnay (Charles-Nicolas-
Jacques Dupont), aide de camp de M. le prince de Condé (5);
(1) Lieutenant do vaisseau en France, servant au régiment noble à cheval
d'Angoulême, à l'armée de Condé. [Registre de M. le prince de Condé.)
(2) Lieutenant de carabiniers en France, servant au régiment noble à cheval
d'Angoulême, à l'armée de Condé. (Même registre.) — Frotier, orthographe du
nom. — On nous a signalé un autre officier de ce nom, qui a, d'après les Archives
de la famille, été nommé à Fontenoy. Voici ses services: « Le chevalier de la
Messelière (Louis Frottier), né en 1710, est de Poitiers. — Page du roi depuis
1720 jusqu'en 1729, cornette aux dragons de Vitry en 1733, lieutenant en 1755,
capitaine en 1739 : son père a été capitaine de gendarmerie, et est mort, étant
lieutenant général des armées du roi. des blessures qu'il avait reçues à Hochstetlt ; il
est parent du vicomte de Pons. — Rang de mestre de camp en 1741. — Dit que la
rliargo de grand écuyer était dans sa maison sous Charles VI et Cbarles Vil. —
Est parent de M. Dargenson, sa trisaïeule étant sœur de M. Dargenson, trisaïeul
de Monseigneur (le marquis d'Argenson, ministre de la guerre de 1745àl7î>l).
— A présent mestre de camp à la suite de la cavalerie. (Registre, rang des ca-
pitaines de cavalerie et dragons , de 1731 à 1763, régiment de Preyssac , ci-
devant de Pons et d'Uarcourt.) — Brigadier en 1748. (Etat militaire de 1759,
p. 1.i8.) — Maréchal de camp en 1761. [Étal militaire de 1762, p. 116.) —
Mort en 1777. (Étal militaire de 1778, p. 101.) '— L'absence des registres
de 1693 à 1746 ne nous a pas permis de retrouver une nomination qui est in-
contestable.
(3) Lieutenant au régiment du Koi-inl'anterie en France, oflicier aux dragons
d'Engliien, à l'armée de Condé. (Même registre.)
(4) Lieutenant au régiment Dauphin-dragons en France, servant au régiment
noble à cheval d'Angoulême, à l'armée de Condé. (Même registre.)
(«>) Marécbalde camp, gentilhomme ordinaire de S. A. S. Mgr le duc de Bour-
bon. {Almanach royal de I817,p.72.) —Aide de camp titulaire de S.A. II. Mgr h*
duc de Bourbon, prince de Coudé. (Almanach royal de 1830, p. 91.)
m 1798 A 1814. 01
Suffîen (Maurice-Honoré-Polyeucte de Lange de Saint-) ; de
Bcsse de Fromcntal (Gaspard) (1); Cabanes (Henri de Gaze!);
de Neuville (Josoph-Cliaiies-FIorent).
Surgcres (René-Louis) (2); Grutus de Tailly (Pierre-Ga-
briel) (3); de la Martinière (Charles-Jcan-Baptiste-Joseph Mail-
lard) (4); de Gacqueray (Louis-François), officier au régiment
de Yermandois; le comte de Clioisy (Gharles-François-Ga-
bricl) (5); de Foucault de Malembert (Jacques-Jean) (G); de
Foucault de Bellemare (7); de Foucault (Antoine-Désir) (8);
Hoirie (Denis); Horric (Jean-Éléonore) (9) ; Deschamps de
(1) Lieutenant au régiment de Haynault en France, lieutenant au régiment de
grenadiers de Bourbon, à l'armée de Coudé, reçu par M. le prince de Condé.
[Registre de M. le prince de Condé.)
(2) De Surgères, sous-lieutenant au régiment d'Armagnac en France, chasseur
noble, compagnie n° 2, chevalier de Saint-Louis le lu septembre 1800, reçu, le
15 janvier 1801 , par M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince de Condà.)
— Marquis de Surgères. (Titre de la famille.)
(ô) Garde du corps du roi en France, servant au régiment noble à cheval d'An-
goulèmc ù l'armée de Condé. (Registre de M. le prince de Condé, f» 52.)
(1) Avait servi dans le régiment de Poitou, fit les campagnes de l'émigration,
fut reçu chevalier de Saint-Louis, en 1801, par S. A. R. Mgr duc d'Angoulèuie,
et mourut à Anspach dans la même année. (Archives de la famille.) — De la Mar-
tinière, capitaine de grenadiers. (État militaire de 1789, p. 159.) — Petit- fils,
du chevalier de Saint-Louis de 175i". (Voir 2e vol., p. 9.) — Second fils du
chevalier de Saint-Louis de 1718. (Voir 1" volume, p. 41J.) — Neveu du che-
valier de Saint-Louis de 177ù\ (Voir 2e vol., p. 222.) — Frère du chevalier
de Saint-Louis del79G. (Voir plus haut, p. 56.)
(5) Capitaine an régiment de la Reine-cavalerie en France, servant au régi-
ment noble à cheval d'Angoulème, à l'armée de Condé. (Registre de M. le prince
de Condé.)
(G) Elève de la marine en France, servant dans une compagnie noble d'artille-
rie, chevalier de Saint-Louis le L> septembre 1800, reçu, le 11 janvier 1801, par
M. le prince de ('onde. (Registre de M. le prince de Condé.)
(7) Ancien garde du corps du r»i, servant au régiment noble à cheval d'Àngou-
lù.ne à l'armée de Condé. [Registre de M. le prince de Condé.)
(8) Ancien garde du corps du Roi, servant au régiment noble à cheval d'An-
goulème, à l'armée de Coudé. (Registre de M. le prince de Condé.)
(9) Gardes du corps du roi, servant tou< deux au régiment noble à cheval
d'Angoulème, à l'armée de Condé. (Registre de M. le prince de Condé.)
G'2 CHEVALIERS
Yerneix (Joseph- Jacques) (1), chasseur noble; le chevalier
Pallu du Parc (François) (2); lechevalierd'IIéroudeville (Jean-
Bernardin) (3); de Moréville (Goislard); le baron de Blair de
la Baltayock (Louis) (i) ; d'Espeyron (Vincent- Jean) (o); Le-
(1) Né en 1759. — Cadet gentilhomme au régiment de Cambrésis en 1780,
sous-lieutenant en 1781, lieutenant en second en 1788, a abandonné le 12 dé-
cembre 1701. [Registre du régiment de Cambrésis, de 1788 à 1793.) — Lieute-
nant au régiment de Cambrésis en France, chasseur noble , compagnie n° 0, à
l'armée de Condé , chevalier de Saint-Louis le 15 septembre 1800, reçu, le
1") janvier 1801, pur M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince de Coudé,
fo 10.)
(2) Chevalier de Siinl Louis le 14 janvier 1800, grâce particulière de Mon-
sieur. (Registre de l'Émigration, f° 136.) — Le baron Pallu du Parc (François),
né à Poitiers en J761, colonel, chevalier de Saint-Louis le 25 novembre 1700,
pension de 500 francs sur l'ordre le 20 mai 1822, jouissance du 1er avril précé-
dent, réside à Briançon (Hautes-Alpes). (Registres des Pensions de l'ordre, de
ISUà 1850, 1« vol., 1*59.)
(3) Lieutenant au régiment de Languedoc en France, ebasseur noble, -4e com-
pagnie, chevalier de Saint-Louis le 15 septembre 1800, reçu, le 17 jan-
vier 1801 , par M. le prince de Condé. (Registre de M. le prince de Condé,
P 48.)
(1) De Baltuïock (Louis), lieutenant au régiment d'Auxcrrois en France, sous-
lieutenant au régiment de grenadiers de Bourbon, à l'armée de Condé. (Registre
de M, le prince de Condé.)
(5) Le 15 février 1815, il reçut son brevet, pour prendre rang du 12 janvier
1801 (jour de sa réception sans doute, car sa nomination est du 15 septembre 1800).
(Registre de l'Emigration, fo Gi.) — La famille nous a communiqué en outre
l'original de la lettre suivante :
« Dusseldorff, le 30 avril 1791.
«Monseigneur le prince de Condé, Monsieur, a informé Son Altesse Royale
Monseigneur, comte d'Artois, de la valeur que vous avez montrée en combattant
sous ses ordres, et de la blessure grave que vous avez reçue. Son Altesse Rovalc,
voulant vous donner une marque particulière de la satisfaction qu'Elle a de votre
conduite, m'a charge de vous annoncer qu'Elle a décidé que vous recevrez la croix
de Saint-Louis lorsque vous aurez acquis vingt ans de services. Je suis très-aise de
vous faire parvenir cette a>surancc flatteuse. J'ai l'honneur d'être très-parfaitement.
Monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur,
« Le maréchal duc de Bkoc;ue.
" A M. le chevalier d'Espeyron, chasseur dans la 5' compagnie noble.))
Sou acte de naissance constate qu'il fut tenu sur les fonts baptismaux, en 17(15,
DE 1798 A 1814. Go
nequensaing, capitaine (1); Yvelin, baron de Béville (Pierre-
Alphonse-Gaspard) (2); Yilliers de l'Ile-Adam (Alèxandre-
Marie-Claude) (3) ; Dcsaix de Veygoux (Louis-Amable) (4);
le comle de Hespel (Romain-Séraphin-AJarie).
Bea timon t (François, chevalier Islanl de Lavaue) ; de Bes-
sey de Beauregard (o) , Roquefort (Jean-François-Léon de
Serres de) (G); Polignac (Jules-François-Héraclius , comte
Armand de), capitaine (7); Villot; de Pimodan (Armand-
Charles la Vallée).
par M. Pierre de l'Église, capitaine au régiment de Champagne, chevalier de
Saint-Louis.
(1) Son nom était de Lencquesaing (Élienne), officier supérieur du génie. 11
t'<[ mort vers 1850. [Renseignements fournis par la famille.) — Leucquescing,
liculcnanl en premier du génie. (Etal militaire de 1792, p. 116.) — Chevalier
de Saint-Louis le 1er mai 1800, reçu le i juillet suivant. (Registre de l'Émigra-
tion.)
(2) Capitaine au régiment de Penthièvre en France, servant au régiment noble
à cheval du duc d'Angoulème, à l'armée de Condé. (Registre de M. le prince de
l'onde, f° où.)
(3) Lieutenant au régiment Colonel-général de l'infanterie en France, quartier»
maître du régiment des chasseurs nobles, chevalier de Saint-Louis le lo septem-
bre J 800, reçu, le 12 janvier 1801, par M. lé prince de Condé. (Registrede M, le
prince de Condé, p. i(i.)
(t) Cadet gentilhomme au régiment de Beauvoisis en France, chasseur noble,
compagnie no 6, à l'armée de Condé. (Registre de M. le prince de Condé.) — L'or-
thographe du nom e>t des Aix. — Fils du chevalier de Saint-Louis de 17GÛ.
(Voir 1er volume, p. 567.)
(o) Maréchal des logis aux chasseurs de Picardie, en France, officier aux dra-
gons d'Engliien , chevalier de S tint Louis le lo septembre 1800. (Registre de
M. le prince de Condé.) — Porté au registre de l'Émigration, sans indication île
date de nomination, fol. 23, sous le nom de : Besset (Sylvestre).
(0) Desserres de Roquefort, lieutenant au régiment de Picardie, en France,
sous-lieutenant au régiment de Bourbon. (Registre de M. le prince de Condé.)
(1) Envoyé en France par Monsieur, comte d'Artois, pour vérifier les rapports
faits à Londres sur l'état des esprits, il fut compris dans le pinces de Georges
Cadoudal, et condamné à mort. Sa peine fut commuée en deux ans de prison, qui
durèrent jusqu'en 181 ». époque à laquelle il parvint à rejoindre Monsieur, a Ve-
Soul. — Maréchal de camp le \ juin ISI i. premier écuyer de S. A. H. Monsieur.
(Almunach royal de |X|7-, p. Ci et MS/| — Une , premier écuyer du roi, pair de
6!i CHEVALIERS
Chevalier» de Saint-Loui» nommés en 1801.
Barbeyrac (chevalier de Saint-Maurice), capitaine; le comte
de Chazelle, lieutenant; le comte de Langeron (1), le comte
de Polaslron ; le chevalier de Frotté (Pierre-Jean;, officier de
milice; Duplessis-Parscau (Pierre-François) (2); de Bar (Jean-
France, chevalier des ordres, officier de la Légion d'honneur. [Almanach royal
de 1850, p. 61, 114,278, el 520.)
(|) H passa au service de Russie, se lit naturaliser Russe, et serv.t avec hon-
neur pendant les guerres de 1800 à 1814. M. Thiers parle de lui avec éloge dans
son Histoire de l'Empire, en raconlant la bataille d'Austerhtz.
Nous avons cité plus haut, p. 107, le marquis de Langeron, cheval.er de Sainl-
Louis en 1705, et commandeur de l'ordre en 1707. En 1675, il servait u.dement
au combat du 21 août entre les (lottes de France et d'Angleterre , el la Hotte de
Hollande, près de Gorée. [Gazette de France du 1er septembre.) - En 1674, il
contribuait à la prise d'un vaisseau espagnol. [Gazette de France du 8 septembre.)
_ En 167o, il donnait des preuves d'une grande valeur dans un combat avec une
escadre espagnole. {Gazette de France du 15 mars.) - En 1676, il commandait
un vaisseau dans le combat du 8 janvier près de Mclazzo, où Duquesne batht
Ruvler {Gazelle de France du 1 mars) , et il était envoyé en cour pour porter ....
roi la confirmation de la victoire remportée le 2 juin, par le maréchal de \ ivonne
sur les Hottes d'Espagne et de Hollande réunies. (Gazette de France du 2„ ju,n.)
_ En 1080, il était fait chef d'escadre ; en 1097, lieutenant général des armées
navales. {Gazette de France des 29 octobre 1689, et 13 avril 1097.) - En 16o6,
un Langeron se défendait vigoureusement dans Bohain avec quatre compagnies
.de son régiment, et aimait m.enx s'y laisser forcer par les Espagnols, auxquels .1
tuait plus de quatre cents hommes, que d'accepter aucune cap.tulat.on. {Gazette
de France du 20 juillet.) - En 1613, le comte de Langeron délivrait le comte
,lc Noaillcs, assiégé dans V.llefranehe par les croquants de Rouergue. [Gazette de
France du 25 octobre.) - Un comte de Langeron, lieutenant général des armées
du roi , commandait une division à Fontenoy. [Gazette de France du 29 mai 1 « »0
- Un Langeron (Jacques-Charles Andrault de) est mort eu 1729 ba.lU, grand -
croix de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de la Vaulranche eu
Re.rv, abbé de Rellehonne, lieutenant général des armées du roi , chef d escadre
des galères et commandant de la ville de Marseille. [Gazette de France du lo juil-
let. - Un marquis de Maulcvricr-Langcron (Jean-Baplislc-Louis) a été fait maréchal
A, France en 1745. [Gazette de France du 13 avril.) - On voit que le chevalier
ne Sa'mt-Louis de 1801 était de bonne r..ce, et qu'il ne dérogea pas.
% Duplessis-Parscan (Pierre-Fiançoii) , capitaine -de frégate, cheval.er de
DE 1798 A 1814. 65
François le Paige), Limolean (Joseph Picot, chevalier de),
sous-lieutenant (1).
Chevaliers de Saînt-Louis, nommés pendant l'émigration
sans indication de date.
Boulbon (Àurelle, chevalier de Raousset); le comte de Tur-
got (An toine-É tien ne-Marie).
Le comte de Vennevelle-d'Espaigne, major au régiment de
la Reine (cavalerie) ; le vicomte de Caraman (Louis-Charles-
Victor de Riquct), major de chasseurs à cheval ; le marquis
de Foucauld de Lardimalie ; le comte de la Fcrronnays (Au-
guste); le marquis de la Garde; le comte de Lambertye, ca-
valier noble; le chevalier de Lambertye ; le comte de la
Maisonfort (Maximilien Dubois Descours); le marquis de
Polignac ; de Rumigny (Louis -Gabriel -Philippe -Augustin
Quelluy) (2), sous-lieutenant; Roger (Pierre), chef d'escadron;
le comte de Sérent; le comte de Viltré (3); de Pioger (Joseph-
François- Anne); Drouot (Jean-Baptiste).
Le chevalier de Cardaillac (Joscpli-IIilarion) ; de Marques-
sac (Marie-Pierre); le marquis de la Porte- Vezins ; le comte
du Parc(Gonstantin-Frédéric-Timoléon); de Macarty-Levignac
Saint-Louis le 1er janvier 1801. (Registre de l'ordre, de 1814 à 1830, fol. 9i,
Archives de la marine.) — Capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis le
7 janvier 1801 , reçu le 9 novembre suivant, par S. A. R. Monseigneur, duc
d'Angoulême. — Brevet expédié le 30 mars 1830. (Idem, fol. 109.) (a)
(1) Son nom était M. Picot de Limoelan de Closrivière. Il se retira aux
Etals-unis, se lit prêtre, et mourut en 1820, aimé, honoré, et regretté de ses
ouailles.
(2) Gueully (voir t. II, p. 99).
(3) Maréchal de camp en IKli, lieutenant général en 1823. — Commandeur
de la Légion d'honneur [Almanach royal de 1830, p. 37-1).
(n Crue seconde mention complète la première, niais elle donne une autre date à la nomi-
nation dans l'ordre. Quant à In différence rie grade, elle s'explique par celle raison que, ca-
pitaine tic h égale dans l'émigration, M. Duplessis-Parscau fut nommé capitaine de vaisseau
lurs du retour des Bourbons.
111. 5
60 CUEVALIËUS
(Robert-Joseph); Morélie (Etienne de la): le vicomte de Sei-
glières .(Louis-Armand-François); de la Tapie (Jean-Baptiste-
Gaspard); Duvivier (Pierre- Alexandre-Charles le Choisne)
lieutenant; Dubuisson-Donibret, du Brossey, lieutenants de
vaisseau; de Perthuis (Joseph); Lafoni de Mascaras (Jeau-
Paul-Joseph) ; La fond '(Joseph-Louis Arnaud de), garde du
corps; le comte de Besse (Jean-Louis- Victor-Eustorgc ) ; le
comte de Cacqueray; Andras ( Louis-Gui llaume-Frauçois ) ;
Andras (Claude); le chevalier de Carbonnier; de la Beyrie
(François); de la Salle (Joseph); Surville (le comte Cillart
de); Gramont de Yillemonlès (Jean-Nicolas); le marquis de
Bongars (Jean-François) (1); d'Esgrigny (Jean-René Rhouen-
nc); Chambrey (Nicolas-Dieudonné le Grand), le chevalier
de Ville de l'Epinoy ;Chateaubodeau (Jean-Baptiste); Bragouze
de Saint-Sauveur (2).
1802.
Pons (Louis-Guillaume-Yves), ingénieur des pouls et
chaussées.
1803.
Le chevalier de Ghevigné (A une- Armand-Pascal), lieute-
nant (3).
1805.
Le comte de la Tour-du-Pin-Montauban (ii.
(1) Porté sans date île nomination, mais reçu le «"1 janvier 1797. (Registre de
l'Émigration, fol. 15.)
(2) Bragouze île Saint-Sauveur. — Lieutenant de vaisseau en 1789, énii-nv eu
171)1, lieutenant de vaisseau dans la marine Espagnole, de 1795 à 1805, chevalier
de Saint-Louis pendant rémigration, retraité avec le grade de capitaine de fré-
gate honoraire en 1811, pension de N-27 francs en 1810. [Liste centrale, 1787,
loi. 209 verso, Archives delà marine.)
.•>) Nommé par ordonnance du '20 novembre lSl i, mais avec cette observation
qu'il avait un hou d'assurance, et qu'il doit prendre rang du U* juillet 1803. (Re-
gistre de l'Emigration.)
l-J Porté sans date de nomination, mais reçu le 29 mai 180,vi. (Même
registre.)
DE 1798 A 1S14. 67
1808.
Bar (Jean), commandant du génie.
1810.
Le comle de Grimaldi (Cliarles-Philippe-Auguste), colonel ;
le comte d'Espagne (1).
1812.
Le comte de Périgord (Adalbert).
1813.
Le comte d'Allonvillc, colonel d'infanterie.
1814.
Le comte de Sainte-Aldegondc (Louis-Charles), maréchal
de camp, et le marquis de Tourzel, grand prévôt de l'hôtel,
chevaliers de Saint-Louis le 1er janvier; le comte deBouettc
de Blemur (É tienne-Gaston-Louis-François), chevalier de Saint-
Louis le 20 mars; de Belleville, chevalier de Saint-Louis le
10 avril; de Bastie (2)1
CHAPITRE III.
Restauration. — Promotion de I81i.
lui tond de son exil, le frère de Louis XVI, Monsieur
comte de Provence, devenu roi par la mort de Louis XVII,
(ii vertu du principe héréditaire, n'avait jamais doute du ré-
tablissement de l'ancienne monarchie. Lorsque la guerre
(I ) Chevalier de Saint-Louis le 10 mars 1810, lieutenant au régiment de Condc-
«nfanlerie pu France, a servi à l'armée de Condé, comme aide de camp de M. le
prince de Coudé. (Registre de M. le prince de Condé, fol. oo.)
- Porté au registre de l'Émigration, comme chevalier de Saint-Louis en 181 \,
'» u< sans date de nomination:
68 CHEVALIERS
d'Espagne eut dévoré quatre cent mille Français et la guerre
de Russie trois cent mille, il comprit que la force matérielle
qui manquait à Napoléon était le prélude de la chute du sol-
dat couronné, et que la fortune des armes qui avait élevé un
trône devait le voir crouler sous le poids de la défaite. À
peine le triste récit de la retraite de Moscou était-il connu
de Louis XYIII, que ce prince recommandait à l'empereur
Alexandre les cent cinquante mille prisonniers tombés en ses
mains, et, dans cette lettre, aussi noble que touchante, il
parlait en roi, en père ; lui, monarque sans couronne, mais
fort de la valeur du grand nom de Bourbon, il traitait d'égal
à égal avec le puissant souverain du Nord.
En 1813,, des prodiges furent accomplis. Napoléon impro-
visa une armée, et ses conscrits se battirent comme de vieux
soldats, mais il avait traité trop durement les rois pour trou-
ver en eux des amis fidèles. Il les avait conquis et non ral-
liés, et ces royautés secondaires, vassales de la victoire, quit-
tèrent leur maître le jour où la fortune l'abandonna. Napo-
léon n'eut pas à combattre seulement contre les deux armées
russe et prussienne qui commencèrent la campagne; il ne re-
cueillit aucun fruit des heureuses journées de Lulzen et de
Baulzen, et l'armistice de Dresde lui fut fatal. Bientôt il eut
à lutter contre l'Europe entière entraînée par l'Autriche, et,
au milieu de la mêlée, il fallait à chaque instant qu'il bou-
chât les trouées faites dans ses rangs par la défection.
En 1814, la résistance pouvait retarder la mort de l'em-
pire, mais non la conjurer. L'ennemi était au cœur de la
France, et Napoléon livrait de belles batailles, qui attesteront
à jamais la valeur de nos troupes; mais chaque victoire l'af-
faiblissait. Autour de lui on s'agitait, non pour le sauver,
mais pour ne pas le suivre dans sa chute. Bien fous sont les
souverains qui, au jour du malheur, comptent sur le dé-
vouement de ceux qu'ils ont comblés; pour un qui reste
lidèle, cent sont prêts à trahir.
DE 1814. 69
Monsieur, comle d'Artois, nommé, par Louis XVIII, lieute-
nant général du royaume, était arrivé à Vesoul, et il avait
fait répandre aussitôt une proclamation adressée aux Fran-
çais. Son fils, .Monseigneur, duc d'Angoulème, était maître
de Bordeaux, où il était entouré d'une légion d'infanterie et
de volontaires royaux à cheval, qui s'étaient spontanément
levés pour le servir. Deux anciens chevaliers de Saint-Louis
qui habitaient Troycs, MM. le marquis de Vidranges (1) et de
Gouault (2), reprirent leurs croix de Saint-Louis, leur co-
carde blanche, et allèrent, à la tète d'une députation, expri-
mer à l'empereur Alexandre, maître de cette ville, leurs
vœux pour le rétablissement de la maison de Bourbon;
mais, dit un historien, « Alexandre avait donné sa parole
au parti patriote et sénatorial de laisser la France libre de
choisir la forme de son gouvernement. 11 n'avait aucun goût
pour les Bourbons. « Nous ne venons pas , » répondit-il ,
« pour donner nous-mème un roi à la France ; nous vou-
« Ions connaître ses intentions, et c'est à elle à se pronon-
ce cer (3). »
Napoléon rentra dans ïroyes et ordonna de traduire ces
royalistes devant un conseil de guerre. M. de Vidranges
s'était mis à l'abri de l'orage; M. de Gouault avait commis
l'imprudence de rester : il fut arrêté, jugé, condamné et fu-
sillé (A).
Quelques jours après, un suprême combat avait lieu sous
les murs de Paris. Les maréchaux Marmont et Mortier, avec
(1) Chevalier de Saint-Louis en 1796. (Voir plus haut, p. 37.)
(2) Chevalier île Saint-Louis en 179o. (Voir plus haut, p. 18.)
(5) L'Europe pendant le Consulat et l'Empire, par M. Capefigue, t. X.
(-i) Le fait d'avoir repris la cocarde Manche a été contesté par M. de Monlaigu,
fils d'un des membres de la députation qui se rendit auprès du czar. (Voir le jour-
nal V Union du mois de février 1860.) Cette députation se composait de huit habi-
tants notables de Troyes. Mais, d'une autre part, ce l'ait est uniformément articulé
par MM. Tbiers, Lubis, Capefigue et de Vaulabelle, dans les histoires qu'ils ont
publiées sur la Restauration.
70 CHEVALIERS
quatorze mille hommes, luttèrent pendant douze heures
contre une armée de cent quatre-vingt mille soldats, dont
soixante-cinq mille furent engagés ; ils tuèrent ou blessèrent
treize mille cinq cents hommes à l'ennemi, et ne capitulèrent
que lorsque, acculés au mur d'enceinte, ils voyaient les trou-
pes alliées prêtes à forcer cette dernière barrière. Déjà même
des grenadiers russes avaient pénétré dans le faubourg du
Temple , et il fallut une charge vigoureuse pour les eu
chasser.
La reddition de Paris entraîna la chute de Napoléon. On a
beaucoup argumenté sur ces événements, et, pendant quinze
ans, la monarchie des Bourbons a été accusée d'être rentrée
avec l'aide de l'étranger. L'histoire a fait justice de cette ca-
lomnie. Les Bourbons revinrent parce que seuls ils pouvaient
rendre le calme et la tranquillité à la France; ils revinrent,
rappelés non par les étrangers, mais par l'élan de la popula-
tion, par les acclamations des mères, fatiguées de livrer
chaque année leurs enfants, dont le sang entretenait des
guerres sans fin ; ils revinrent parce que la régence de Ma-
rie-Louise était impossible; parce (pie le gouvernement, aux
mains de l'un des frères de Napoléon ou de l'un des grands
dignitaires de l'empire, eut engendré des discordes sans fin.
Il n'y a de possible que les Bourbons, dit M. de Talleyrand;
tout le reste n'est qu'intrigue. Et M. de Talleyrand était dans
le vrai (1).
(1) Voir le XVIIe volume du Consulat et de V Empire, par M. Thiers, ouvrage
dans lequel celle \érité est pleinement démontrée, et, certes, on n'accusera pas
l'auteur de partialité envers la maison de Bourbon. La chute de Napoléon l'ut pré-
cipitée par M. de Talleyrand, prince de Bénévent, vice-grand électeur de l'empire ;
parle duc de Dalbcrg, conseiller d'Etat; par le baron Louis, administrateur du
trésor, et par l'abbé île Pradt, archevêque de Malines. L'acte de déchéance, voté
par le sénat, était préparé depuis longtemps par un des membres de celte assem-
blée, l'abbé Grégoire, régicide ; et le Moniteur a enregistré toules les adhésions
qui vinrent spontanément se grouper autour de cet acte. Cambacérès, duc de
Parme, arebi-cbancelier de l'empire et régicide; Reynier, duc de Massa, ancien
DE 181-1. 71
Le 12 avril, .Monsieur, comte d'Artois, lit son entrée à Pa-
lis, et, quelques jours après, il fut rejoint par Mgr le duc de
Berry. Ce prince, en débarquant à Cherbourg, avait été reçu
par le contre-amiral Troude, commandant maritime, et il
avait exprimé à ce brave marin, surnommé X Horace fran-
çais, son désir de voir Louis XVIII rentrer sur un vaisseau
de la France. L'amiral avait mis sur-le-champ son pavillon
sur le vaisseau le Polonais et était parti pour l'Angleterre.
Cet empressement est une nouvelle preuve de l'élan qui se
manifestait partout. Troude se rendit à Hartwel ; mais l'An-
gleterre avait déjà préparé une flotte pour le retour du roi,
et Louis XVIII ne pouvait pas refuser les honneurs que vou-
laient lui rendre ceux qui l'avaient accueilli dans son infor-
tune, alors que le continent lui était fermé. Il fit un gracieux
accueil à l'amiral, lui exposa son embarras, lui exprima ses
regrets, parla de la France comme les Courbons savent en
parler, et le reçut lui-même chevalier de Saint-Louis. Cette
réception est. du 16 avril 1814; c'est le premier acte de roi
(ail par Louis XVI II, après la reconnaissance de ses droits,
à Paris, et ce fut à la marine qu'échut cette faveur (1).
Le 19 avril, le roi donna la même croix au vicomte de
Caignon, et le lendemain 20 au duc de Civrac (Durfort,
comte de Lorges) et -au marquis de Civrac (Durfort de Lorges).
Le 2i, il débarqua à Calais, et, le marquis de Dreux-Brézé
l'étant venu recevoir, le roi détacha sa croix de Saint-Louis
et voulut la lui donner; mais M. de Brézé déclina ce grand
honneur, et, montrant à Louis XVIII un homme encore
ministre de la justice el président du Corps législatif, envoyaient leur adhésion
avant que Napoléon n'eût signé son abdication. Tous voulaient être les hommes de
la veille, et craignaient, en hésitant, d'être les hommes du lendemain.
(I) Le contre-amiral Troude. officier de la Légion d'honneur. (Almanach impé-
rial de 1SL2, p. 3ÔS.) — Mort à Brest le 1e' février 1SW2'». (Registre de l'ordre,
de 1S1 i à 1830, fol. 7r2.) — \ oir, pour ses services, la iiiograyhie maritime de
M. Hennequin, t. I, p. Titl'i à 37^0
72 CHEVALIERS
jeune, aux allures martiales, à l'air franc et ouvert : « Sire,
dit-il, voilà le marquis de la Rochejaquelein, qui mérite bien
plus que moi cette croix, que la bonté du roi me destine! »
— Louis XYIII remit en souriant au frère du héros de la
Vendée, à l'un des auteurs du mouvement de Bordeaux, au
futur martyr d'un dévouement égal à celui de 1793, cette
noble récompense due au courage et à la iidélité (1). Le
marquis de Dreux-Brézé ne perdit rien pour attendre, et le
roi fit encore chevaliers de Saint-Louis, à Compiègne, le
26 avril, le comte d'Avaray, ancien officier ; le 29, le mar-
quis de Montmorency, colonel.
Le 3 mai il entrait à Paris, salué par un enthousiasme uni-
versel, qui ne l'avait pas quitté depuis le moment où, après
vingt-trois ans de malheurs, il avait pu enfin fouler de nou-
veau le sol de cette France, si aimée de lui et des siens !
Son retour devenait le signal de la résurrection de l'ordre
de Saint-Louis, et les demandes d'admission furent nom-
breuses. Les généraux de l'empire étaient au nombre des
premiers solliciteurs et se montraient les plus empressés. Il
fut arrêté, en principe, que tous ceux qui réunissaient vingt-
quatre ans de service (campagnes comprises) pourraient être
nommés chevaliers (2).
(1) Le marquis do la Rochejaquelehi (Louis) n'est pas porté sur les registres de
l'ordre, mais nous l'avons vu, en 181i, décoré de la croix de Saint-Louis. Un ta-
bleau placé dans la salle des gardes, dite des Généraux vendéens, à Saint-Cloud ,
le représentait avec celte croix, que certes il avait bien méritée.
(2) Celait la reprise de la loi du 1er janvier 1791; mais comme les émigrés
restés fidèles, malgré leur détresse, ne pouvaient satisfaire aux prescriptions de cette
loi, et que d'une autre part on ne pouvait sans injustice leur refuser la récompense
honorifique due à leur dévouement, le roi leur accorda dix ans de grâce. Une com-
mission mixte, composée d'officiers généraux de l'armée de Coudé et d'ofticiers
généraux de l'empire , afin que nul soupçon ne put peser sur les décisions, iùt
chargée d'examiner lus droits des vieux serviteurs de la légitimité, et de proposer
au ministre ceux qui réunissaient les conditions voulues. C'e>t à celte catégorie
qu'appartiennent les chevaliers désignés plus loin sons le titre d'anciens ofliciers.
DE I8I/1. 73
Aux termes des anciens édits, la croix de Saint-Louis comp-
tait comme chevaliers de droit les maréchaux dont les noms
suivent, et dont les services éclatants, inscrits dans nos fas-
tes et répétés à chaque page de notre histoire, n'ont pas be-
soin de commentaires : le duc de Conégliano (Moncey);
Jourdan (1); le duc de Rivoli, prince d'Essling (Masséna) ; le
duc de Castiglione (Augereau) ; le duc de Dalmatie (Soull);
Brune (2); le duc de T révise (Mortier); le duc d'Elchingen,
prince de la Moskowa (Ney) ; le duc de Rellune (Victor) ; le
duc de Reggio (Oudinot); le duc de Raguse (Marmont) (3);
le duc de Tarente (Macdonald); le duc d'Albuféra(Suchet); le
comte Gouvion Saint-Cyr; le duc de Dantzick (Lefebvre); le
comte Pérignon, le comte Serrurier (4). Dans cette nomencla-
ture ne figure pas le maréchal Davout (o),duc d'Auerstaxlt,
prince (TEckrûulh , qui, bloqué dans Hambourg, ne rendit
celle place qu'en vertu du traité de paix du 30 mai 181 \. \\
fut nommé en 18 J 9.
(i) La restauration le fit comte ; sous l'empire il n'avait aucun titre nobiliaire.
(2) Brune n'avait reçu de Napoléon aucun titre.
(5) Marmont, dans ses Mémoires, dit que son père, capitaine au régiment de
Ilaynault, fut fait chevalier de Saint-Louis en 17.MG, après la prise du fort Saint-
Philippe (ile de Minorque), pour être resté pendant quinze jours, avec sa compa-
gnie, sur une mine qui pouvait faire explosion à chaque instant. — Viesse de Mar-
mont (Nicolas-Edme), né à Chàtitlon le 2j dkemhre 1729, lieutenant au régi-
ment d'Haynault en 1746, capitaine même année, en seconda la réforme, replacé
en 1732, cesse de figurer sur les registres à la recomposition de 1703. Sa nomina-
tion comme chevalier de Saint-Louis n'est pas indiquée sur les registres de l'ordre,
mais on trouve, au registre matricule de 1718 à 17G3, à côté de son nom, une croix
faite avec un crayon rouge, qui semhle indiquer qu'il était décoré; et, dans une
requête adressée par lui, en 1779, au ministre de la guerre, il signe chevalier de
Saint-Louis, et rappelle qu'il s'était retiré en 1702 avec une pension de quatre
cents livres. Nous ne pouvons donc assigner à sa nomination une date officielle.
Il était fils légitime de messire Ldme Viesse, écuyer, receveur au grenier à sel de
Cliàlillon, et de dame Marguerite Morel. ( Dossiers des Pensions.)
(4) Le maréchal Serrurier fut nommé par erreur. 11 était chevalier de Saint-
Louis de 1781. (Voir t. 11. p. 313.)
(*>) L'orthographe du nom est d'Avout.
7'i CHEVALIERS
Le prince do Wagram (Berthier) reprit la croix de Saint-
Louis, qu'il avait reçue en 1788 (voir t. 11, p. i2,v)), et le
duc de Valmy (do Kellerniann, chevalier de 1771\ le cordon
de commandeur, que Louis XVI lui avait donné en 1792 (1).
Louis XVIII rétablit la maison militaire. Respectant tous
les droits acquis, il ne voulut pas enlever aux officiers de
l'empire les emplois dont ils jouissaient , et , d'un autre coté,
ayant à récompenser ou les serviteurs qui lui étaient restés
fidèles, ou les fils de ces serviteurs, il crut tout concilier en
reformant les corps préposés à la garde des rois. Cette mesure
généreuse, qui conciliait tous les droits et ne coûtait rien à
l'État, puisque la dépense était supportée par la liste civile,
souleva de vives récriminations, et, neuf mois après, cepen-
dant, elle porta de bons fruits. Le roi, fidèle au système de
fusion, qu'il voulait inaugurer, augmenta les compagnies des
gardes du corps, en les portant de quatre à six. Le duc
d'Havre, le duc de Gramont, le prince de Poix et le duc de
Luxembourg, anciens courtisans du malheur, commandèrent
les quatre premières compagnies; les cinquième et sixième
compagnies (nouvelle formation) eurent pour chefs le prince
de Wagram et le duc de Raguse, maréchaux de l'empire.
La compagnie des gendarmes eut pour capitaine le comte
Etienne de Durfort; celle des chevau-légers, le comte Charles
de Damas, anciens serviteurs de la royauté; la première
compagnie des mousquetaires (gris), le comte de Nansouty,
premier écuyer de Napoléon ; la deuxième compagnie des
mousquetaires (noirs), le marquis de la Grange, général de di-
vision de l'empire; la compagnie des grenadiers à cheval, le
marquis Louis de la Rochejaquelein; les Cent-Suisses, le duc
de Mortemart, officier d'ordonnance de Napoléon; et les gar-
des de la porte, le comte deVergcnnes, ancien émigré.
(ti Voir I. II, p. :;0G. — Avant la révolution, le due de Valmy avait, comme
'nèvaher, une pension de S00 Ihrcs sur l'ordre de Saint-Louis.
de i8i 'i. 7."»
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1814.
Seivwe de terre : S. A. S. Mgr le duc d'Orléans (1).
(1) D'Orléans, duc de Chartres (Louis-Philippe), né le G octobre 1773. — Co-
lonel propriétaire du régiment de Chartres-dragons le 21 novembre 1785. —
l'r juin 1791, conserve le commandement de ce régiment, à la condition d'en
remplir les fondions et de le commander en personne. — A prêté le serment dé-
frété le 22 juin 1791 . (Registre du 1 4e dragons (Chartres), de 1788 à 1795, fol, 4.)
— Chevalier des ordres du roi le 2 février 1789. (État militaire de 1790, p. 91 .)
— M. de Chartres, colonel du 14" dragons, ci-devant Chartres. (Et at militaire de
1792, p. 295.) — Égalité (ils, lieutenant général le 11 septembre 1792. (État mi-
litaire de 1795, p. 11.) — « Paris, le 29 mai 1814. Aujourd'hui, S. A. S.
Mgr le duc d'Orléans a reçu la croix de Saint-Louis de la main du roi, conformé-
ment au cérémonial établi. Le roi était debout, l'épée nue à la main; S. E. le mi-
nistre de la guerre (le comte Dupont) ;t lu la formule du serment de l'ordre, et ce
serment a été prêté par Son Altesse. Le Roi lui a ensuite donné l'accolade dans les
formes accoutumées de la chevalerie. Au moment où Sa Majesté relevait M. le due
pour l'embrasser, Son Altesse s'est inclinée de nouveau et a baisé respectueuse-
ment la main de Sa Majesté. » (Moniteur du 5(1 mai 1811.) — Duc d'Orléans.
(Almanach royal, 1814-1815, p. 25.) — Prince du sang et pair de France. (Idem,
p. 04.) — Colonel général des hussards. (Idem,[>. -420. ) — Commandeur et
grand'-croix de Tordre de Saint-Louis le 5 mai 1810. (Voir plus loin, aux digni-
taires de 1814 i 1S50.) — Grand'-croix de la Légion d'honneur. (Almanach
royal de 1817, p. 451.) (a).
[a) Après avoir prêté serment, comme chevalier des ordres, « de servir le rot contre toute
personne, pouvant vivre et mourir, et ce jusqu'à la mort», le duc de Chartres se juta, connue
son père, dans la révolution. Lieutenant général a l'année de Dumouricz, il suivit son général,
lorsque celui-ci passa à l'ennemi, le 3 avril 1703, et, repoussé partout comme prince, il fut ré-
duit à élre professeur en Suisso. Il alla aux États-Unis, revint en Angleterre, et sollicita du
roi et des princes un pardon qui lui fut généreusement accordé. Il prit le titre de duc d'Or-
léans, qui lui appartenait par la mort de sou père (voir 2e vol., p. 23S) , et put, grâce à
celte réhabilitation, épouser la princesse Marie-Amélie, ûile de Ferdinand 1e', roi dos I)eu\-Si-
ciles. Il voulut combattre pour la défense des droits de Ferdinand VII, roi d'Espagne, contre
l'envahissement de la Péninsule par Napoléon, et vint se mettre aux ordres des Certes de Cadix,
mais l'Angleterre exigea son renvoi. En 1814, le roi Louis XVIII lui rendit ses biens par or-
donnance, et lui donna le litre de bien-aimé neveu (voir le Bulletin ries Lois de 1820 , quoiqu'il
n'eut dioit qu'à celui de cousin. En 182Û, le roi Charles X lui conféra le litre d'Altesse Royale,
qu'il avait vainement sollicité de Louis XVIII, et, pour garantir légalement l'apanage de la mai-
son d'Orléans, il voulut que cet apanage fût compris dans la loi sur la liste civile. Ce moyen fut
employé pour conjurer l'opposition qu'une partie de la chambre des députés aurait faite à cet
apanage, s'il eût été présenté isolément. Il fallut l'accepter pour ne pas rejeter la loi. Mgr le
duc de Bourbon, prince de Coude, voulant faire Mgr le duc de Bouleaux son héritier, Madame,
duchesse de Berry, obtint que le testament du prince IÏU l'ait eu faveur de M. le duc d'An-
maie, fils de M. le due d'Orléans, Mgr le due de Bordeaux devant être roi de France. Kn 1830,
M. le duc d'Orléans fut nommé lieutenant général du royaume par le roi Charles \ et par le
70 CHEVALIERS
Maison militaire du. roi. — (lardes du corps. — Compa-
gnie (T Havre ', officiers supérieurs : le chevalier de Ségur-
Montaigne (Michel-Jacques), (rang de colonel); le marquis de
Clermont-Montoison (Anne-Charles), le comte de Sourdis
(Ange-François-Théophile) (1), le marquis de Conflans-d'Àr-
menticres, le marquis de Fraguier, le baron de Glandevès (2),
le baron de Jassaud (3), le comte de Murinais, le marquis
de Bartillat.
Maréchaux des logis : de Persan (Picrre-Nicolas-Casimir),
Ducos de la Hitte (Jean-Baptiste).
Brigadiers : le vicomte d'Éguisy (André-Nicolas-Henri-
Alexandre d'Hardivilliers ), de la Boissière (Joseph-François
Tramier), de Chàteauvieux (Claude-Marc-Henri).
Gardes : d'Artois de Bournonville (Éloi-Joseph) (4), Gui-
raudës de Saint-Mézard (Guillaume) (5), Langlumé des An-
(i) Colonel des chasseurs à cheval du Var :20e) , officier de la Légion d'hon-
neur. (Almanach royal de 1817, p. 606.)
(2) Gouverneur des Tuileries , pair de France , commandeur de l'ordre de
Saint-Louis, commandeur de la Légion d'honneur, maréchal de camp. {Almanach
royal de 1830, pp. 5i, 110, 280, 575.) — Porté par erreur à la page 54 de cet
almanach, avec le grade de lieutenant général.
(5) Lieutenant- major (colonel) , commandeur de la Légion d'honneur. (Al-
manach royal de 1830, p. 70.)
(i) Sous-lieulenant (lieutenant-colonel), chevalier de la Légion d'honneur.
{Almanach royal de 1830, p. 70.)
(5) Baron de Saint-Mézard. {Titres de la famille.)
gouvernement de l'hôtel de ville. 11 accepta cette double nomination, et, le 2 août, le roi
Charles X et Monsieur le Dauphin ayant abdiqué en laveur de Mgr le duc do BordeauN, M. le
duc d'Orléans chargé de proclamer la royauté d'Henri V, ne s'inspira pas de l'exemple de
son aïeul le Régent, qui avait respecté la couronne de Louis XV. Il poussa Charles X et U->
princes de sa famille vers la frontière, accepta le noue que la révolution lui offrait, el fui
proclamé roi des Français sous le nom de Louis-Philippe 1er. Lors de l'héroïque tentative de
MADAME, duchesse de Berry, en 1M2, il acheta d'un traître le secret de la retraite de cette
auguste princesse, la lit arrêter et la lit conduire à Wave, où il la retint pendant plus de siv
mois, oubliant ainsi que le grand-père de MADAME Taxait accepté pour gendre, qu'il devait
à MADAME l'immense héritage delà maison de Coudé, et qu'il avait en face de lui une mens
qui venait réclamer l'héritage de sou fds à celui qui aurait dû le défendre et non l'usurpei.
Détrôné par une émeute semblable à celle qui l'avait tait roi, il abdiqua le 2U révrier IHiS,
lut obligé, pour gag»"' l'Angleterre, de prendre le nom de Smiili et le costume anglais, et
mom ut le 20 août is.M).
I)h 181*. 77
des (Nicolas-Louis), de Verdonnet (Jacques), Raguet-Brau-
cion (Antoine-François-Jacob) , Raguct de Liman (Pierie-
Charlcs), de Cosnac, le chevalier de Cosnac, de Chàleauneuf
(Charles-André), de Chàleauneuf (Louis-André), de Sal-
perwick.
Compagnie de Cramant : le baron Digeon, maréchal de
camp, commandant l'artillerie des gardes du corps (1).
Officiers supérieurs : le vicomte de Caraman (Victor Ri-
(juet), le comte de Cherisey (Charles-Louis-Prosper) (c2j,
le comte de Boisgelin (Alexandre- Joseph) (3), le comte
(1) En 181 i, on avait attaché aux gardes du corps deux bouches à feu par
compagnie. — Général de brigade de l'empire, le baron Digeon fut fait lieutenant
général et grand officier de la Légion d'honneur par la restauration. A la
création de la garde royale, en 4815, il fut appelé au commandement de la bri-
gade d'artillerie.
(2) Né à Paris le a décembre 1780. — Page du roi de Prusse (Frédéric 11)
eu 1790. — Cadet au régiment de Pellct ( service de Prusse) en 1799 , enseigne
eu 1801, lieutenant en second en 1803, premier lieutenant en 1808, démissionnaire
même année. — Lieutenant au ic étranger (service de France) en 1809. capitaine
en 1810, aide de camp du général Dulauloy et chef de bataillon en 1813, sous-lieu-
tenant des gardes du corps du roi , rang de lieutenant-colonel, en 1814, rang de
colonel en 1822, colonel du 38e de ligne môme année, colonel du 2« de la garde royale
(infanterie) en 1828, maréchal de camp le il août 1850. — Campagnes de 1800
et 1807, au service de Prusse. — Décoré de la croix du Mérite militaire de Prusse.
— Campagnes de 1810, 1811, 1813, 1811, au service de France; 1813 avec le
roi, en Belgique, et 1823 en Espagne. — Notes d'inspection : 1824, officier fort
distingué sous tous les rapports, commande parfaitement son régiment ; son admi-
nistration est bien établie, et l'inspecteur se plaît à lui rendre la justice qu'il mé-
rite.— 1825, est plein d'honneur et de rectitude, avec un air modeste; e;t
rempli d'instruction et de capacité ; il conduit son régiment avec beaucoup de
sagesse, et mérite la confiance du roi sous tous les rapports possibles. — 182G,
belle tenue, exact dans son service, ponctuel dans sou obéissance, M. de Cherisey
est, à tous égards, un militaire fort distingué. — 1827, le comte de Cherisey est
un militaire très-actif, dans la force de l'âge, et s'occupant avec zèle et capacité
de la conduite de son régiment. — Décédé le 5 octobre 1857. — Le 21 août 1812,
pension de 1,000 francs à sa veuve, née Louise-Caroline Leroy de Lisa. [Dossiers
des Pensions j n° 02, 270.)
(3) Lieutenant (breveté colonel) , chevalier de Malte , officier de la Lésion
d'honneur. (Jlmanach royal de 1817, p. 558.) — Marquis tic Boisgelin, major des
78 CUEVALIEKS
d'ilulst-d'llauteroche, le marquis de Lasleyrie du Saillant.
Brigadiers : de Sainte-Marie (Michel-Jean-Louis), de Bas-
tard (Jean-Gaspard) (l).
Gardes : de Saint-Priest (Jean-Claude-Joseph), de Loques-
sye (Bernard) (2), de Flavigny (Charles-Philippe), le baron
de Sasselanges (Pierre-Jules de Saignard) (3), de la Suzo
(Alphonse-Louis Chamillart), Gouillart du Mon tois (Guillaume-
Florent) , de Lavau (Armand) (-4), Chambrun d'Lx-Loup dit
de Ilosemont (Pierre-Laurent;, Saint-Marc (Carrier) , Villot de
Boisluisant (Jean-Baptiste-Gabriel) (S), Despériers de la Ge-
louze (Jacques) (6) , le comte de Chamisso (CharleS-Loilis-
gardes du corps le 28 octobre 1827 , maréchal de camp le 20 avril 1818, com-
mandeur de la Légion d'honneur, pair de France. [Annuaire de la maison mili-
taire du roi, 1829, p. 10.) — Mort en 1829.
(1) Garde du corps en 178 i, émigré, a fait <[uatre campagnes. — Brigadier en
1814 (capitaine de cavalerie), est dans le cas d'obtenir le brevet de major (lieu-
tenant-colonel), retraité le l" novembre 181î>. (Contrôle de la compagnie de
Gramont, arrêté le 1er septembre 1813.) — Retraité lieutenant-colonel de cavale-
tic, officier de la Légion d'honneur. [Archives de la famille.)
(2) Garde du corps avant la révolution, frère du chevalier de Saint-Louis
de 1791. (Voir 2e vol., p. 48."».) — Il avait eu aussi un bon pour la croix de Saint-
Louis, à la suite des journées des 5 et G octobre. [Renseignements fournis par la
famille.)
~>) Sanhard, orthographe du nom patronymique.
(i) Maréchal des logis (capitaine-commandant). (Almanach royal de 181V,
p. 338.)
(3) Garde du corps en 1780, était de service les 3 et 0 octobre, émigré en
1791, a fait huit campagnes, brigadier (capitaine) en 181 1, est dans le cas d'ob-
tenir le brevet de colonel, rang de -1814, retraité le 1er novembre 1813. (État de-
là compagnie au l,r septembre 1813;)
(G) Despériers (Jacques). — Garde du corps en 17SG, émigré, brigadier (ca-
pitaine) en janvier 1813, maréchal des logis le 1er novembre 1813, est dans le
cas d'obtenir le brevet de major (lieutenant-colonel), rang de 1812. [Etat de la
compagnie aH itr septembre 1S13.) — Despériers, sous-lieutenant (lieutenant-
colonel). [Almanach Royal de 1817, p. 338.) — Ancien otage de Louis XVI, retiré
en 1829, après quarante-sept ans de services, lieutenant de la compagnie. (Ren-
seignements tournis par la famille.) — Un autre officier de ce nom n été fait
chevalier de Saint-Louis le 9 mars 1770. Nous avons eu quelque peine à le re-
DE 181 h. • 70
Marie-ilippolyte), deCliamisso (Charles-Louis), le vicomte de
Foucault, le chevalier de Gentil (Henri), le chevalier de Gentil
(Louis), de Pons (Jean-Jacques), le comte deQuélen, Surel de
Mon (bel.
Compagnie de Noailles% officiers supérieurs : le COUllC
de Rotalicr (Alexis-Charles-Félix), aide-major (1); le baron
d'Haugerànville (François-Charles-Jean-Marie d'Avrange; (2),
le baron Boulnois (3), lieutenants ; le comte de Durforl-
Léobard ( Etienne -Joseph ) (4), le comte de Choiseul-
Beaupré (Louis-Marie- Joseph -Gabriel -César) (5), le comte
de Poix de Marecreux (Louis- Marie) (6), le comte de
trouver, parce qu'il csl inscrit ainsi qu'il suit sur le registre de l'ordre, de
.1702 à 1781 : « Gclouze (Pierre Despériers de la), garde du corps, compagnie
de Villeroy. « 11 nous a été impossible de retrouver les officiers suivants, signalés
comme ayant été membres de l'ordre : 1° Despériers de la Gclouze (Pierre),
mort enseigne des gardes du corps; 2° Despériers de la Gelouze (Etienne),
garde du corps, mort en 1701 ; 5" Despériers de la Gelouze, officier des gardes
du corps, compagnie de Villeroy, gouverneur de l'hôtel de Versailles.
(1) D'abord sous-lieutenant d'artillerie, colonel en 1801, puis aide-major te
1er juillet 1814, maréchal de camp, officier de la Légion d'honneur. [Étal de la
compagnie, arrêté le Ie* novembre 1815, far le prince de Poix, capitaine.) —
Commandeur de la Légion d'honneur le 25 mai 1825. [Almanach royal de 1850,
p. 500.)
(2) Lieutenant, maréchal de camp, grand-oflicier de la Légion d'honneur, che-
valier de Tordre militaire de Maximilien-.ïoseph de Bavière, aide-major général
le 1er novembre 1815, mort le .... [Même Etat.)
(5) Lieutenant , lieutenant général , commandant de la Légion d'honneur,
chevalier de l'ordre des Deux - Siciles , retiré le 1er novembre 1815. {Même
Étal.)
K\) Sous-lieutenant, major de cavalerie ( lieutenant-colonel )j chevalier de la
Légion d'honneur, mort le ... octobre 1815. [Même Etal.)
(5) Sous-lieutenant , colonel de cavalerie, officier de la Légion d'honneur.
[Même Étal.)
(6) Sous-lieutenant, major de cavalerie (lieutenant-colonel), lieutenant le
1" novembre 1S15. [Même Etat.) — Colonel de cavalerie. [Almanach royal de
ISI7, p. 550.) — Un ancien maréchal des logi< rie la compagnie, M. Xavier Ilu-
veiin, garde du corps en IS11, n publié, smis le nom de M. de Montépin, un
ouvrage Ires-intéressant intitulé : Souvenirs d'un garde du corps. Ou y lit. f. II,
p. 158 : « Ma revue biographique des exilés volontaires de Gand tire à sa lin.
80 ' CUEVAMEUS
Brunet (1), le comte île Nadaillac (2), le coinle de Saini
Morys (3).
Maréchal des logis : Horric (i).
Brigadiers : de la Morinerie (Étienne-Micliel), Horric
(Jean) (5).
Gardes : de Richeniorit (Jean), de Cacqueray (Charles-
Geoffroy) (G), de Bonnegcns de Chabrignac (Joseph-Benja-
) (7), d'Alesme d'Aigueperse (Pierre) (8), le chevalier de
min
Je n'ai plus qu'à nommer M. le comte tic Poix-Marcrrcuv, sous-lieutcnant de 1 1
compagnie dcNoailles, qui, depuis la nuit du 19 au 20 mars 1 81 5, n'avait pas quitté
ht voiture du roi, jusqu'au moment où elle s'arrêta devant l'iiôlel du comte
d'ilanc, Weld-Slraçt. » M. le comte de Poix était le fils du chevalier de Saint-
Louis de 1700. (voir t. I, p. 318.) — Sa fidélité est continuée aujourd'hui par
son fils, M. le comte Ludovic de Poix, ancien garde du corps de Monsieur, puis
du roi.
(1) Sous-lieutenant, colonel de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, lieu-
tenant le 1er novembre 1815. (Etal arrêté le 1" novembre 1813.)
(2) D'abord sous-lieutenant, puis lieutenant. (Même État.) — Lieutenant-
adjudant-mfljor. (Almanach royal de 1817, p. 538.) — Lieutenant commandant,
maréchal de camp le 1 i février 1823. (Annuaire militaire de 1830, p. 141.)
(5) Sous-lieutenant, maréchal de camp, lieutenant le 1er novembre 1813, mort
le ... (État arrêté le ["novembre 1813.) — Il fut tué en duel par le colonel
Barbier du Fay, dans les premières années de la restauration.
(i) Maréchal des logis, major de cavalerie (lieutenant-colonel), chevalier de la
Légion d'honneur, retraité le 1er novembre 1813. (État arrêté le 1er no-
vembre 1813.)
(o) Jean Léonard, chef d'escadron, retraité le Ie1' novembre 1813. (Même
État.) — Il avait été reçu par Mgr duc d'Angoulême, le 9 janvier 1801 (Ficha
de classement) , et su nomination n'était qu'une confirmation. Son rang dans
l'ordre datait de 1801.
(G; De Cacqueray de Gaillonnet, brigadier le l"1' novembre 1813. (État ci-
dessus cité.) — Chevalier de la Légion d'honneur, maréchal des lngis chef, chef
d'escadron le 22 mai 1822. [Annuaire militaire de 1830, p. I il.) — A fait toutes
les campagnes de l'émigration; a suivi le roi Louis XVlll à G and en 1813, et le
roi Charles X à Cherbourg en 1830; licencié à Saint-Lô le 2i noùt, retraité avec
le grade de lieutenant-colonel ; est mort à Versailles en 1837, Agé de quatre-
vingts ans.
(7) Chevalier de la Légion d'honneur, porte- étendard, chef d'escadron le 22 mai
18-2:2. [Annuaire de 1830, p. 1 H.)
(8) Garde du corps de Noaiilcs uvanl la révolution, et émigré. — Un autre
DE 1814. 81
Beaumont (Pierre-Philippe) (1), de Terves (Jean-Joseph) (2),
Gazeau (Marie-Félix-Bonaventurc), de Bressolles (3), Du-
tertre (deuxième) (Louis-ÏIenri-Charles), de Linage (André-
Louis), le chevalier de Beaumont (Ïacques-Philippe-Charles),
de Lapelin (Jean-Baptiste-Auguslin-François) (4), le vicomte
de Cosnac (Christophe), de Gosnac (Louis), de Cosnac (Mar-
tial), de Ligondès (Julien).
Compagnie de Luxembourg : le duc de Luxembourg, ca-
pitaine (5).
officier de ce nom, M. (Tâlesme de Rigoulesmc, a été nommé chevalier de Saint-
Louis le 5 février 1748. Le registre de l'ordre de 17 46 à 1737, porte celte men-
tion : « Dalennes, capitaine au régiment Royal-Roussillon » ; mais te registre du
corps rétablit le nom: « Dalesme (Pierre de Rigoulesme), né le 24 décembre
1710, est de Limoges, cadet à Metz, en 1731, lieutenant réformé en 1733, enseigne
en 175i, lieutenant en 1738, delà compagnie Colonelle en 1745, rang de capi-
taine en 1744, pourvu d'une compagnie en 1746, chevalier de Saint-Louis en
1747, blessé d'un coup de feu au cou, à l'affaire de l'Assiette en 1747, et à la
main, à l'affaire du 3 août 1738. — 1763, bon gentilhomme, ne manque pas d'in-
telligence, a des sentiments. — Retiré en 1764 avec une pension de retraite de
300 livres. » (Registre de Royal-Roussillon-infanterie, de 1763 à 1776, fol. 19.) —
C'est à cet'e famille qu'appartient le chevalier de Saint-Louis de 1693. ( Voir
Ur vol., p. 132.) Il avait été blessé grièvement à Neiwinde, et il obtint, en 1706,
sur les fonds de l'ordre, une pension de 800 livres, portée à 1,300 livres en 1707.
La famille possède ces brevets qui rétablissent l'orthographe du nom.
(1) Reçu le 30 avril 1796, par le comte de Flécliin. ( Fiches de classement.) Sa
nomination n'est qu'une confirmation.
(2) Brigadier, chef d'escadron le 1" novembre 1813. [État de la compagnie,
déjà cité.)
(5) De Bressolles cTÂutreuil. (Fiches de classement.)
;4) De Lipelin-Desbordes, brigadier le ..., maréchal des logis le 1er novembre
1813. (État déjà cité.) — Fils du chevalier de 1778. (Voir tome II, p. 263.) —
11 fut reçu par Mgr le duc deBerry. (Fiches de classement.) — Son fils, garde du
corps du roi, même compagnie, de 1826 à 1830, fut arrêté en 1832, au mo-
ment où il amenait à Madame, duchesse de Berry, des recrues, qu'il avait enrô-
lées, et fut mis en jugement. Ce digne continuateur d'une fidélité traditionnelle
a été frappé, il y a deo\ ans, dans ses plus chères affections par la mort de son
fils, décédé dans les mers de la Chine, enseigne de vaisseau, et chevalier de la Lé-
sion d'honneur.
(3) Lieutenant général le 23 septembre 1&13. (Almuriach royal de 1813, p. 313 }
ni. 6
82 CHEVALIERS
Officiers supérieurs : le comte d'Âslorg ( Eugène- Alexan-
dre-Saturnin), (colonel) (1) ; le baron Paultre de ta Motte, le
comte de Léautaud, le vicomte le Vaillant, le marquis de la
Roche-Dragon, le comte de Latour-Maubourg (Charles).
Maréchaux des logis : de Pardieu (Victor- Antoine-Elisa-
beth) (2); Gourrcau de Chanzeaux (Louis-Constantin Àuger);
Drudes de Campagnols (Etienne-François) (3).
brigadiers : de .Foncières (Antoine-Louis); Gourrcau de la
Houssaye (Louis-Constantin-René) ; Gourreau de l'Epinay
(Louis-Constantin), de Bournonville (Charles-Alaire).
Gardes : de Sambœuf ( Jean-François-Robert-Guislain-Sa-
lomon) (£); de Beaumont (Anne-Chrislian-Duc); de Johannes
■ — Pair de France, chevalier des ordres du roi , oflicier de la Légion d'honneur,
chevalier de Malte. (Almanach royal de 1850, p. 73.)
(1) Gentilhomme d'honneur et aide de camp de S. A. R. Mgr le duc
de Bordeaux, maréchal de camp, commandeur de la Légion d'honneur. (Almanach
royal de 1830 , p. 87 et 37G.) Pair de France , grand oflicier de la Légion d'hon-
neur, et lieutenant général sous Louis-Philippe.
(2) Comte de Pardieu. (Titres de la famille.)
(3) Le chevalier de Campagnols , lieutenant des maréchaux de France, à
Vire. (État militaire de 1790, p. il.) — Drudes de Campagnolles , orthographe
du nom ; émigré ; reçut en 1792, de Monsieur (depuis le roi Louis XVIII), l'ordre
de retourner en basse Normandie, où il servit dans l'armée royale; fut reçu che-
valier de Saint-Louis par M. le comte de Corday, député, chevalier de Saint-Louis
en émigration (voir plus haut, p. 77), qui lui-même avait eu pour parrain dan?
l'ordre Mgr duc d'Àngoulême. (Renseignements fournis par la famille.)
(-4) Maréchal des logis (capitaine commandant ) et chevalier de la Légion
d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 3-iO.) — Maréchal des logis de première
classe, chef d'escadron le il août 1819, rang de lieutenant-colonel le 11 août
1827. (Annuaire militaire de 1830 , p. loi.) — Garde du corps du roi dans
l'émigration, lils du chevalier de 1796. (Voir plus haut, p. 51.) — Un des cent-
gardes qui étaient à Mittau, auprès du roi, en 1799, et qui furent appelés par
Sa Majesté à l'honneur de signer l'acte de mariage de Mgr duc d'Angoulême, et
de Madame , tille du roi Louis XVI. — Emigré à Gand en 1813. — On dit que les
princes sont puissants : M. de Sambϝf est la preuve du contraire. En 1817, Mon-
seigneur, duc d'Angoulême, le recommanda vivement pour la place vacante de
Sous-lieutenant des cérémonies. Le capitaine des gardes, duquel cette place rele-
vait, avait un autre candidat, et, plutôt que de céder au désir du prince, il suppri-
DE 181/1. 83
(Antoine-Honoré-Nicolas); le marquis d'Aubigny (Henri-Os-
wald-Gabriel Henrys); le chevalier de Mareschal (Philippe-
Bernard); de Pefry Saint-Auvant (lîubert-Léonore-Benja-
min) (1); de Suze (Charles-Augustin-Jean-Bapliste Duver-
dier) (2); de Grammont (Jean-Louis-Alexis Bonnin); le comte
d'Hust de Vareilles (Ferdinand-Louis-Marie); de Giverville
(Charles) (3); le comte de Cocllogon; de Foucault (Alphonse);
d'Jmbîeval (Louis-Maximilien); le Pays de Bourjolly.
Gardes surnuméraires : le chevalier de Clermont-Monloi-
son (Philibert-Henri-Jules), le comte de Lescures.
Compagnie de Jf'agrain : de la Bourdonnaye (Arthur-
Charles-Esprit) (4) et le baron de Bongars (Joseph-Barlhele-
my-Clair), colonels aides de camp du prince de Wagram.
Officiers supérieurs : le marquis de Courbon-Blénac (Char-
les-Pierre-Hypolite) (o); le comte de la Laing d'Audcnardc; le
ma la charge. Cette injustice ne refroidit pas le zèle de M. de Sambœuf, qui était,
en 1850, fidèle à son devoir, auprès du roi Charles X, de Saiut-Cloud à Cher-
bourg.
(1) Comte et lieutenant-colonel de cavalerie. (Titres de la famille.) — Cet offi-
cier doit être le fils du chevalier de 1760. (Voir 1er vol., p. 528.)
(2) Maréchal des logis (capitaine commandant). (Almanach royal de 1 8 1 7 ^
|>. 540.) — Porte-étendard, chef d'escadron le 1 1 août 1819, breveté lieutenant-
colonel le M août 1827, chevalier de la Légion d'honneur. [Annuaire militaire
de 1850, p. 150.) — Il accompagna le roi Charles X, en 1850, de Saint-Cloud à
Cherbourg.
(5) Brigadier (capitaine en second), chevalier de la Légion d'honneur. (Alma-
nach royal de 1817, p. 540.)
(i) Comte de la Bourdonnaye, colonel des chasseurs à cheval du Morbihan (1 Ie),
officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. G0G.) — Gentil-
homme de la chambré du roi, commandeur de la Légion d'honneur en 1821, ma-
réchal de camp. (Almanach royal de 1850, p. 55, 209 et 57G.) — Aujourd'hui,
marquis de la Bourdonnaye.
(5) « Le général de brigade marquis de Courbon-Blénac (Charles-Pierre-Hip-
polyle), né à Paris le 2ï juillet 1778, y est décède le 10 octobre 1859.
« Enrôlé volontaire, le 10 octobre 1708, au 7e d'artillerie légère, il fut attaché,
comme fusant partie d'une compagnie prisonnière de guerre en Italie, au général
de division Hédouville. inspecteur général des 15e et 11'." divisions militaires, jus-
qu'à ce que l'échange de sa compagnie eût été effectué. Capitaine, le 1er juin 1807,
G,
g. CHEVALIER
comlc de la Rochefontenille (Pierre-Auguste-Fulbert); le
comte de CheffoiUaines ; le marquis d'Hautpoûl; le baron de
Montmarie; le comte de Mondreville; le baron de Montgardé;
le comte de la Rivoire-, le vicomte de Saint-Simon.
Brigadier : Duhamel de la Bothelière (Victor-Laurent-
Modeste). ,
Gardes : de Bar (Jean-Charles); de Noue (André de
l'Effe) (1); de Linage (Hugues-Euscbe) ; Dufourc-Dantist; de
Warcy (Paillet).
Compagnie de Ragiise, officiers supérieurs : le baron de
Vincent (2) ;
à.la 1» compagnie du bataillon léger de Hoheniollern, passé au service de West-
phalie avec son corps, devenu 1« régiment d'infanterie légère, chef de bataillon le
15 août 1809, démissionnaire le 12 août 1811, rentré au service de France dans
le grade de capitaine le lomars 1812, employé à l'état-major de la grande-armée,
aide de camp du prince de Neufchàtel le 15 mars 1815, chef de bataulon le ol du
même moi,, adjudant commandant le 51 janvier 1814 , M. de Courbon-Blénac de-
vint le 1" juin, sous-lieutenant aux gardes du corps (compagnie de Vvagram),
lieutenant le 1" novembre 1815 à la compagnie de Luxembourg, lieutenanta.de-
major avec rang de maréchal de camp le 15 décembre 1821, et faisant fonct.ons
de major le 17 juin 1829.
« Mis en disponibilité à compter du 1" septembre 1850, compris dan. le cadre
de réserve de l'état-major général le 22 mars 1851, admis à la pens.on de retra.te
le 24 janvier 1838, le général de Courbon-Blénac avait été relevé de la retra.te, et
replacé, sur sa demande, le 1- janvier 1855, dans la section de réserve, en exé-
cution du décret du 1" décembre 1852. » ( Moniteur de l'armée du 1er novembre
^v a une erreur dans cette notice. 11 est dit que M. de Courbon-Blénac fut ap-
pelé en 1829 à faire les fonctions de major. 11 fut nommé major titulaire du corps,
en 1829, reconnu comme te', et il est porté en cette qualité dans l'Annuaire mili-
taire de 1850, p. 122.) - C'est comme major des gardes du corps qu'il accompa-
gna le roi Charles X jusqu'à Cherbourg.
(|) Deleffe-Denoue, brigadier, capitaine en 1790. [Etat de la compagnie au
9 octobre 1813.) ,
(2) Lieutenant général, écuyer cavalcadour du roi, commandeur de lonlre^c
Saint-Louis et de celui de la Légion d'honneur. [Almanach royal de 1830,
,,. 571, 297, 02, 286.) — Porté par erreur maréchal de camp à la pige 62 de cet
Almai.acb. — Colonel du 19u chasseurs à cheval [Almanavh impérial de 1812,
p. 552), .1 fut fait général de I.rïga le le 4 décembre 1815. [Almanach royal
DE 181 tu 85
Le marquis de Tilly-Blaru ; le baron Meynadier; le
baron île Lauriston (1); le marquis du Boulet; le vicomte
de 181i-181o, p. 483.) — Profondément dévoué, il préserva d'un grave acci-
dent le roi Charles X, en 1825, lorsque Sa Majesté se rendait à Reims pour
son sacre. A la sortie de Fismes, les chevaux de la voiture du roi, effrayés par la
salve que tirait l'artillerie de la garde royale, s'emportèrent. Le roi dit tranquil-
lement aux gentilshommes qui l'accompagnaient : Je crois que nous allons verser;
il faut baisser les glaces. Le général Vincent , écuyer cavalcadour de service, cria
au postillon : « Droit devant toi, et ventre à terre jusqu'à ce que les chevaux s'ar-
rêtent d'eux-mêmes ! » Et lui-même galopa à côté de ces animaux afin de veiller à
l'exécution de ses ordres. — En 1830, il commandait la grand' garde de l'armée
royale à Rambouillet, composée du 1er escadron des gardes du corps de Noailles et
du 8e régiment d'infanterie de la garde (2e suisse). Il sollicita l'autorisation de
charger la colonne parisienne qui approchait, et ne demandait pas d'autres trou-
pes que celles qu'il avait sous la main. Si on l'eût écoulé , il eût sauvé la monar-
chie. Il suffit, pour se convaincre de celte vérité, de lire les Mémoires publiés sur
cette époque; entre autres, Y Histoire de la Restauration , par M. de Vaulabelle.
Ces relations constatent la crainte qui régnait à Paris parmi ceux qui dirigeaient
le mouvement révolutionnaire.
(1) Page de l'empereur Napoléon 1" en 180-i, premier page et lieutenant au
20e chasseurs à cheval en 1808, capitaine en 1809, aide de camp du général
comte de Lauriston, son père, en 1811 , officier d'ordonnance de l'empereur même
année, chef d'escadron au 1er régiment des gardes d'honneur en 1813, sous-lieute-
nant des gardes du corps du roi en 181 i, colonel et maintenu dans ses fonctions
même année, colonel des ihasseurs à cheval du Cantal en 1813, colonel du 2* ré-
giment des cuirassiers de la garde royale en 1821, maréchal de camp le 20 mai
1823, pour prendre rang du 23 juin 1821, date de son entrée dans la garde; en
activité au 1" corps de l'armée des Pyrénées le 20 mai 1823, employé à la deuxième
colonne mobile de l'Andalousie le 2 juin 1823, disponible le 2 octobre suivant,
inspecteur général de cavalerie en 1824, commandant une brigade au camp de Lu-
néville en 1823, inspecteur général de cavalerie en 1820, commandant une bri-
gade de cavalerie au camp de Saint-Omer en 1827, inspecteur général de cavalerie
en 1829, disponible le 1er janvier 1830, compris comme disponible dans le cadre
d'aclivilé de i'état-inajor le 22 mars 1831, admis à faire valoir ses droits à la re-
traite le 17 novembre 1837. — Trente et un ans, deux mois et quatre jours de
services (ses services ne comptant que du 10 octobre 1800, époque à laquelle il eut
seize ans d'âge), et sept campagnes à la grande armée et en Espagne (y compris
celle de 1823). — Pension de retraite de i, 170 f r . (État de services, dossier de
M. de Lauriston.) — Baron (avec dotation) sous l'empire, comte sous la restaura-
tion (lorsque son père fut nommé marquis), chevalier de la Légion d'honneur en
1809, oflicior en 1813, commandeur du même ordre le 22 décembre 1814 , grand
86 CHEVALIERS
de Foissac-Latour (I); Denis (â); le comle de Dampierre (Au-
gustin-Louis Picot); Balthazar (3); le comte de la Marthonie;
officier le 15 septembre 1827, décoré de la plaque de l'ordre de Saint-Ferdinand
d'Espagne (4e classe), chevalier de l'ordre de Saint-Maurice et Saint-Lazare de
Sardaigne («), marquis en 1828, à la mort de son père, et pair de France, par hé-
rédité; mort le 27 juin 1860.
(1) Lieutenant général commandant la deuxième division de cavalerie de la
garde royale, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, grand officier de la Légion
d'honneur. [Almaiiach royal de 1850, p. 574.)
(2) Depuis comte de Damrcmont, lieutenant général, gouverneur général de
l'Algérie, tué au siège de Constantine en 1857. — Colonel, aide de camp du
duc de Raguse, il signa, en cette qualité, la capitulation de Paris, le 50 mars
1814.
(5) Baron Baltazar-Darcy , officier de la Légion d'honneur, colonel du 1er ré-
(a) Petit-neveu du chevalier de Saint-Louis de 1751, petit-fils de I.aw, baron de Lauriston,
gou\erneur dePondichéry, Chevalier de Saint-Louis de 1761 (\oir t. Il, p. 180), petit-fils
(par sa mère) du maréchal, de camp le Duc, chevalier de 1750 (voir 1er volume, p. 120), descen-
dant (toujours par la ligne maternelle) des Lonty de Richecourt , cités dans cet ouvrage (la
terre de Richecourt appartient encore aujourd'hui à la famille de Lauriston) , et fils du
chevalier de 18ia (voir plus loin aux lieutenants généraux, reçus par Mgr le duc de Berry).
Au contrat de mariage de son grand-père maternel, M. le Duc, avec mademoiselle deBonty
de Richecourt, le vicomte de Suzy (voir aux commandeurs, t. I, p. *i33, et aux grand's-croix.
même tome, p. 5S2), signa comme cousin de la mariée.
Law de Lauriston (Auguste-Jean-Alexandre), est né à La l'ère le 10 octobre 1~90, du légitime
mariage de Messire Jacques-Alexandre Bernard Law de Lauriston, chevalier, officier au régi-
ment d'artillerie de Toul (plus tard maréchal de France) , et de dame Antoinette-Claudine-
Julie le Duc. (Acte de naissance.) —A son début dans la carrière militaire, il mérita d'être
cité dans un des bulletins de la grande-année. On lit dans le Moniteur du 10 mai 1S09 :
* 16* bulletin. Saint-Polten, le 9 mai. Le maréchal duc de Montebello a passé l'Enns à Steyer
le û, et est arrivé le 5 à Amstetten, où il a rencontré l'avant-garde ennemie. Le général de
brigade Colbcrt a fait faire, par le 20e régiment de chasseurs, une charge sur un régiment
de hulans, dont cinq cents ont été pris. Le jeune Lauriston, âgé de dix-huit ans, et sorti depuis
six mois des pages, a arrêté le commandant des hulans, et, après un combat singulier, l'a
terrassé et l'ait prisonnier. Sa Majesté lui a accordé la décoration de la Légion d'honneur.»
Dans cette campagne, il eut deux chevaux tués sous lui, l'un à Raab, l'autre à Wagram. (Ce
fait est constaté dans son dossier.) Le nom de M. de Lauri-ton apparaît encore dans le Moniteur
de 1823. Maréchal de camp et commandant l'avant-garde de M. le comte de Bounnont en Espa-
gne, il rencontra à San-Lucar la Major l'arrière-garde ennemie, lui lit trois cent cinquante
prisonniers, dont vingt-deux officiers, parmi lesquels un brigadier général, lui prit quatre
cents chevaux, deux étendards, une quarantaine de voitures, et la poursuivit pendant plus de
deux lieues. (Moniteur du 1er juillet.) — Envoyé à A Igésiras par le général Rordcsoulle, il lit
capituler l'île Verte où l'ennemi s'était fortifié (Moniteur du 30 août), et lit mettre en liberté,
sans exiger aucun droit, les bâtiments de différentes nations que les corsaires espagnols
avaient capturés et retenaient dans ce poit. (Moniteur du 23 septembre.)
Ses notes d'inspection sont des plus favorables. — 1820, instruit, et conduit bien son régi-
ment : c'est un très-bon colonel. — 1821, ce militaire possède beaucoup d'instruction militaire;
il s'occupe de son régiment avec le plus grand soin, et le commande avec beaucoup d'aplomb.
— 1822, commande son régiment avec beaucoup de fermeté, et s'en occupe avec un zèle digne
d'éloges; aussi ai-je remarqué une amélioration des plus sensibles dans son instruction comme
86 CHEVALŒKS
de Foissac-Latour (1); Denis (2); le comte de Dampierre (Au-
gustin-Louis Picot); Baltliuzar (3); le comte de la Marthonie;
officier le 15 septembre 1827, décoré de la plaque de Tordre de Saint-Ferdinand
d'Espagne [lxe classe), chevalier de l'ordre de Saint-Maurice et Saint-Lazare de
Sardaigne (a), marquis en 1828, à la mort de son père, et pair de France, par hé-
rédité; mort le 27 juin 1860.
(1) Lieutenant général commandant la deuxième division de cavalerie de la
garde royale, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, grand officier de la Légion
d'honneur. [Almanach royal de 1850, p. 574.)
(2) Depuis comte de Damrémout, lieutenant général, gouverneur général de
l'Algérie, tué au siège de Constantine en 18,77. — Colonel, aide de camp du
due de Raguse , il signa, en cette qualité, la capitulation de Paris, le 50 mars
1814.
(5) Baron Baltazar-Darcy , officier de la Légion d'honneur, colonel du 1er ré-
(a) Petit-neveu du chevalier de Saint-Louis de 1751, petit-fils de Law, baron de Lauriston,
gouverneur de Pondichéry, Chevalier île Saint-Louis de 1761 (voir t. II, p. 180), petit-fils
(par sa mère) du maréchal. de camp le Duc, chevalier de 1750 (\oirlei volume, p. 420), descen-
dant (toujours par la ligne maternelle) des l'.onty de Richecourt , cités dans cet ouvrage (la
terre de Ricliecourt appartient encore aujourd'hui à la famille de Lauriston) , et fils du
chevalier de 18ia (voir plus loin aux lieutenants généraux, reçus par Mgr le duc de Berry).
Au contrat de mariage de son grand-père maternel, M. le Duc, avec mademoiselle de Ronty
de Richecourt, le vicomte de Suzy (voir aux commandeurs, t. I, p. &33, et aux grand's-croix,
même tome, p. 5S2), signa comme cousin de la mariée.
Law de Laurislon (Auguste-Jean-Alexandre), est né à Lafère le 10 octobre 1790, du légitime
mariage de Messire Jacques-Alexandre Bernard Law de Lauriston , chevalier, officier au régi-
ment d'artillerie de Toul (plus tard maréchal de France) , et de dame Antoinette-Claudine-
Julie le Duc. (Acte de naissance.) — A son début dans la carrière militaire, il mérita d'être
cité dans un des bulletins de la grande-année. On lit dans le Moniteur àa 10 mai 1S09 :
1 16* bulletin. Saint- Pdlten, le 9 mai. Le maréchal duc de Montebello a passé l'Enns à Steyer
le U, et est arrivé le 5 à Amstetten, où il a rencontré l'avant-garde ennemie. Le général de
brigade Colbert a fait faire, par le 20e régiment de chasseurs, une charge sur un régiment
de hulans, dont cinq cents ont été pris. Le jeune Lauriston, âgé de dix-huit ans, et sorti depuis
six mois des pages, a arrêté le commandant des hulans, et, après un combat singulier, l'a
terrassé et fait prisonnier. Sa Majesté lui a accordé la décoration do la Légion d'honneur. »
Dans cette campagne, il eut deux chevaux tués sous lui, l'un à Raab, l'autre à Wagram. (Ce
fait est constaté dans son dossier.) Le nom de M. de Lauri-ton apparaît encore dans le Moniteur
de 1823. Maréchal de camp et commandant l'avant-garde de M. le comte de Bourmont en Espa-
gne, il rencontra à San-Lucar la Major l'arrière-garde ennemie, lui lit trois cent cinquante
prisonniers, dont vingt-deux officiers, parmi lesquels un brigadier général, lui prit quatre
cents chevaux, deux étendards, une quarantaine de voitures, et la poursuivit pendant plus de
deux lieues. [Moniteur du 1er juillet.) — Envoyé à A Igésii as par le général Bordesoulle, il lit
capituler l'Ile Verte où l'ennemi s'élait fortifié {Moniteur du 30 août), et lit mettre en liberté,
sans exiger aucun droit, les bâtiments de différentes nations que les corsaires espagnols
avaient capturés et retenaient dans ce poit. [Moniteur du 23 septembre.)
Ses notes d'inspection sont des plus favorables. _ 1820, instruit, et conduit bien son régi-
ment : c'est un très-bon colonel. — 1821, ce militaire possède beaucoup d'instruction militaire;
il s'occupe de son régiment avec le plus grand soin, et le commande avec beaucoup d'aplomb.
— 1822, commande son régiment avec beaucoup de fermeté, et S'en occupe avec un zèle digne
d'éloges; aussi ai-je remarqué une amélioration des plus sensibles dans son instruction comme
DE 1814. 87
le baron Paillon (1); le comte (l'Agonit (Charles-Louis-Cons-
tance); le marquis de Eonneval (Armand-Alexandre-Hypo-.
lite) (2).
giment d'infanterie de la garde royale (à la formation en 1813). (Almanach royal
de 1817, p. 547.) — Gentilhomme de la cliambre du roi , maréchal de camp,
commandeur de la Légion d'honneur, commandant la deuxième brigade de la se-
conde division d'infanterie de la garde royale. (Almanach royal de 1830, p. 53,
576 et G02.)
(1) Gentilhomme honoraire de la chambre du roi , maréchal de camp d'artille-
rie, sous-gouverneur de l'École royale polytechnique, commandeur de la Légion
d'honneur. {Almanach royal de 1830, p. 36 et GG2.)
(2) Le marquis de Bonneval. — Lieutenant- major de la compagnie de
Noailles, gardes du corpsduroi (colonel de cavalerie) , commandeur de la Légion
d'honneur. (Almanach royal de 1830, p. 78.) — Maréchal de camp en 1830. — Il
commandait à ce moment la compagnie de Noailles, par suite de l'absence de M. le
duc de Mouchy, capitaine (le capitaine de service auprès du roi était M. le duc de
Luxembourg), et de M. le comte de Nadaillac, lieutenant-commandant. Pendant le
funèbre voyage de Saint-Cloud à Cherbourg, il fut admirable de dévouement et de
sollicitude, et nous ne pouvons que répéter ce que nous écrivions, il y a trente
ans, sous l'impression des événements : « La sollicitude de M. le marquis de Bon-
neval ne s'est pas démentie un instant, et, pendant ces jours si pénibles, il a dé-
ployé un zèle, une capacité, une ardeur que rien ne pouvait entraver. M. de Bonne-
val, cependant, n'appartenait plus, pour ainsi dire, au corps. Un travail, signé par
le roi, l'avait nommé écuyer cavalcadour de Sa Majesté, et maréchal de camp;
mais ce travail, eu tant du moins qu'il concernait le nouveau grade, n'était pas en-
core sorti du ministère, et, au premier signal, ce bon et digne colonel s'est trouvé
dans toule sa tenue; M. de Lauriston doit être considéré connue un des meilleur.-, officiers de
l'armée. (Dossier du général de Lauriston, pensions, n° 51,682.)
11 fut colonel de la 10e légion de la garde nationale en 18i8, et membre de l'Assemblée na-
tionale législative en 15Û9. Il lit partie de la réunion de la rue de Grenelle le 2 décembre
1851, fut arrêté avec ses collègues , et transféré au mont Valériên, oh il resta détenu pendant
huit Jour*:
C'est par erreur que nous axons dit, 1er vol., p. Û20, que la pension de 000 livres accordée en
1702 a M. le Due, grand-pire de M. de LauriSiOli , était sur l'ordre, et fut portée à 800 lixres
en 1785. Cette pension était sur le trésor, et celle de SOU li\res qu'il obtint en 1785. .-or les
fonds de l'ordre , était distincte de la première, constatée par la lettre soixante : « A M. le Due.
capitaine d'artillerie avec commission de lieutenant-colonel. — Versailles, le >J septembre 17G2 :
Je viens, .Monsieur, de rendre conque au roi de la distinction et du zélé avec lesquels vous axez
servi à l'affaire du 25 du omis dernier. Sa Majesté a bien voulu vous accorder, en cette considé-
ration, une pension de 600 livre- sur le trésor royal. Je vous en donne avisavec nu grand plaisir.
Je suis très-parfaitement, Monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur , le due de
Choiseul. » (Dossiers des pensions avant 17S9 , n° 3,613.) — M. le Due , outre les quatorze
campagnes qu'il axait laites, axait assisté a cinq sièges, à trois batailles ou affaires, avait fait
partie île six expéditions, et avait reçu une blessure. De 1765 à 1774, il obtint cinq gialiflca-
tlons, montant ensemble à 5,200 livres. Ces gratifications étaient la récompense des serxices ret»-
dus par lui dans son arme. [Registre des officiers supérieurs d'artillerie aeant 1789.)
88 ^ CHEVALIERS
Porte 'étendard : de Méry (Jules).
Brigadiers ; de Beaumont de Vernancourt (Jean-Baptiste);
de Sainte-Marie (Claude-Gilbert de Lassât); deBnmville de
Poussy (Frédéric) (1).
Gardes : Duris (Jean-François) (2); de Martel de laGalva-
gne (Joseph-Athanase); Carbonnet de Beaumanoir (Léon) (3);
deBoisset (Bernard-François-Louis de Vidal), Warnet (Au-
guste-Joseph); de Foucault (premier); Hersant de la Rouge-
rie (Louis- Jean) (4).
Garde surnuméraire : le vicomte de Sainte-Maure (André).
Anciens gardes de Louis XVI : le chevalier de Sainte-
à son posle, au milieu de ses enfants, nom qu'il nous donnait et que nous osons
dire que nous méritons par l'affection et la reconnaissance que nous lui portons. «
(Journal de Saint-Cloud à Cherbourg, in-8°, 1830, p. 53 et 54.) — Après le
licenciement de la compagnie de Noaiiles, à Saint-Lô, une épée d'honneur fut of-
ferte par les gardes à leur lieutenant-major, comme souvenir et témoignage de la
plus profonde gratitude.
(1) De Brunville, brigadier, chef d'escadron, a rejoint le Roi à Gand le 4 juin
1815. — Onze campagnes. {État des gardes de Raguse qui ont accompagné le roi
à Gand en 1815.) — Sous-lieutenant au régiment d'Artois-cavalerie. {Etat mili-
taire de 1790, p. 561.) — 11 avait émigré et fait les campagnes de l'armée de
Condé.
(2) Rang de capitaine. [Fiches de classement.)
(5) Chevalier de la Légion d'honneur, major du 1G; régiment de cliasseur> à
cheval. (Almanach royal de 1850, p. 057.)
(4) Hersant de la Rougerie (Louis-Jean), chef d'escadron , brigadier des
gardes du corps du roi, compagnie de Raguse, néje 22 juin 1752, ù Argenton-
l'Lglise (Deux-Sèvres). — Gendarme de la garde du roi en 1772, démissionnaire
en 1777, a émigré, a été agrégé aux gardes du corps du roi le 8 décembre 1791,
a été licencié le 28 mars 1801, en non-activité jusqu'au 1er août 1814. — Garde
du corps du roi, compagnie de Raguse, du 1er août 1814 au 1" novembre
1815. — Chef d'escadron le 1" février 1815. — Campignes de 1792 à l'armée
des princes; de 1793 à 1801 inclusivement, à l'armée de Condé; de 1815, à l'ar-
mée royale, en Belgique. — Total : trente-neuf ans, neuf mois et vingt-quatre
jours de services (a). (État de services certifié car te maréchal duc de Raguse.) —
(a) Dans ces trente-neuf ans de services doh ont être compris les dix ans de grâce accordés
par le roi aux émigrés. — M. de la Rougerie fut nommé une seconde fois cuevalierde Saiiu-
Ixmisuar double emploi, le 10 octobre 1S10. [Fiches de classement.)
DE 1816. 89
Marie (Lemoine); Ràguet-Brancion de Liman (Christian -Fré-
déric-Xavier), chef île bataillon-, le baron de Chamoy; le ba-
ron de Couet;de Cazolte; Caron de Flëùry; Cordicr; le baron
de Neuchèze; le baron de Pinteville de Cernon: le marquis de
Perreuse; Posuel de Yerneaux ; le baron de Saint llîlaiie ; le
baron de Tonrnehem.
Compagnie des Cenl-Suisses ; officiers supérieurs : le
comte de Kougé (Alexis-Bonabe-Louis-Yicturnien) (1), le che-
valier de Fourolles.
Labbe de Chamgrand (Etienne) (2) et le comte de Mout-
bron , sous-lieutenants surnuméraires; de Buissy (Victor-Ho-
noré), sergent-major (3).
Compagnie, des gardes de la porte; officiers supérieurs : le.
vicomte de Ségur (Mathieu); le baron de Plunkelt ; le cheva-
lier de Tevssière.
Chevalier de Saint-Louis !e 3 octobre 1814. — Cei tificat du comte d'Ecquevilly,
lieutenant général, pair de France, du 15 octobre 1815, attestant que M. Hersant
de la Rougerie a servi à l'armée des princes et à l'année de Condé,.de 1792 à
1 SOI ; qu'il a fait les campagnes de 1795 et 1794, dans les chaleurs nobles, com-
pagnie n° 7 ; les autres, dans la cavalerie noble, jusqu'au licenciement ; qu'il s'est
trouvé à toutes les affaires, et s'y est conduit avec bonneur, se distinguant par son
zèle, son courage et sa bonne volonté. — Lieutenant-colonel. — Pension de 1.800 fr.
— Mort le 12 janvier 1851. — Le 21 septembre 1851, pension de 500 francs à sa
veuve, née Catherine-Jeanne de Vielbane. (Dossiers des pensions, n° 51,586.) —
Passé en Belgique, pour rejoindre le roi , le 26 mars 1815. (Élal des officiers da
la compagnie Raguse qui ont accompagné ou rejoint le roi à Gand.)
(1) Marquis de Kougé. — Lieutenant-colonel de la ligne française, colonel eu
1821, pair de France; services de 1794; adjudant-major des Cent-Suisses en 1811;
lieutenant, commandant la colonne française en 1815; lieutenant-colonel (colonel)
îles gardes à pied ordinaires du corps du roi eu 1821, clievalier de la Légion
d'honneur même année. (Registre des gardes à pied ordinaires du corps du roi ,
1821.) — Maré'.b.l de camp le 25 août 1822. (Annuaire militaire de 1850,
P. 100.)
(2) De Cbamgrand, enseigne des Suisses de la garde de Monsieur, comte de
Provence. (État militaire de 1789, p. cxxvj.)
(5) Le chevalier de Buissy* chef de bataillon, porte-drapeau. (Almanach royal
de 1817. p. 540 )
90 CHEVALIERS
Officier supérieur surnuméraire : le comte (le Charencey
(Charles-Guillaume Gouhier) (1).
Brigadier : de Kervalloc (Louis-Joseph Guyomard) (2).
Gardes : Fabry de Véreux (Daniel-Alexandre Pautenet); le
vicomte de Saint-Mauris Chatenais (Charles-Emmanuel-Chris-
tophe); de Liniers (Pierre-César); le comte de Liniers (Louis-
Joseph-Agathe-François- Alexis) (3); de Valori (Jean-François-
An loine-Joscph-Marie).
Garde surnuméraire : le comte d'Orfeuil (Charles-Louis-
Marie).
Compagnie des gendarmes de la garde : le comte de
Bourbon-Busset (François-Louis- Joseph), aide-major (co-
lonel) (4).
Sous-lieutenants : le comte de Béthune (Albert-Marie-Jo-
seph-Omer-Charles-Eugène-Maximilien ); le marquis de Bri-
say ; le comte de Laugier-Villars ; le comte de Modùne (5).
Fourrier-major : Baculard d'Arnaud.
(1) Gouhier de Champeaux de Petite-Ville, comte de Charencey, émigré, mous-
quetaire, 2e compagnie, dans l'émigration, passé ensuite aux gardes de la porte;
n fait toutes les campagnes de l'armée de Coudé jusqu'au licenciement; rentré aux
gardes de la porte en 181 i, avec le rang de chef de bataillon, passé capitaine an
Ti' régiment de la garde royale, à la formation, en "1815, plus tard membre de la
chambre des députés pour le département de l'Orne, et conseiller d'État. Son fils,
substitut au tribunal de première instance de la Seine, a été membre de l'Assem-
blée nationale législative en 18-19, 1850 et 1831. Il avait été nommé, comme son
père, par le département de l'Orne, et il fut du nombre des représentants arrêtés,
le 2 décembre 1851, à la mairie du 10e arrondissement.
(2) Guyaumard de Kervalloc, orthographe du nom.
(5) Nommé le 2-i août 1814 comme garde de la porte. (Registre de la maison
militaire du roi.) — Nommé une seconde fois, le 8 novembre 1815, dans uuautre
travail, comme ancien officier.
(i) Maréchal de camp le 18 mars 1815, commandant de la Légion d'honneur
(commandeur en 1816) le 51 décembre même année, gentilhomme d'honneur de
Monsieur. (Almanach royal de 1817, p. 319, 471 et 64.) — Gentilhomme hono-
raire de la chambre du roi, pair de France, lieutenant général. (Almanach royal
de 1850, p. 56, U6 et 298.)
(5) Muréclial de camp, officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de
1850, p. 570. j
DE 18U. 91
Gendarmes : Buisson de Sainte-Croix (Jean-Jacques); Sal-
vaige de La marge (Gabriel-Barthélemy-Jean-Antoine) (1); Pi-
latoucn de la Touche (Louis-Jean-Madclaine) (2).
Compagnie des chevau- légers de la garde du roi ; offi-
ciers supérieurs : le comte de la Tour d'Auvergne-Laur-
guais (Joseph-Denis-Edouard-Bernard) ; le duc de Crussol
(Adrien-François-Emmanuel); le marquis d'Espinay (Char-
les-Marie).
Sous-lieutenanls surnuméraires : le marquis de Castries
(Edmond-Eugène-Philippe-ïlercule de la Croix).
Le comte de Bertier (Anne-Ferdinand-Louis) (3); de Poli-
gnac (Jean-Marie Dorlan) (4).
Maréchaux des logis : le comte de Méry (Alexandre-Paul-
Victor) (5); le comte de Fonlenay (Louis-César).
Brigadier : le chevalier de Richemont (Jean-Baptiste Cha-
bans).
Chevau- légers : de Glapion (6); de Bernon (Charles-For-
tuné-Henri); le chevalier Dupuy des Islets: le comte de la
Briffe; du Rocher (Noël).
Mousquetaires ; première compagnie ; officiers supérieurs :
le comte de Clermont-Tonnerre (Aimé-Marie-Gaspard), colo-
(1) Ancien surnuméraire des gendarmes de la garde, chasseur noble à cheva
d'Angoulême à l'armée de Condé; a eu un certificat de M. le prince de Condé du
7/1S septembre 1798, corps d'armée au service de la Russie, attestant qu'il a fait
les campagnes de 1792, 179-i, 1793, 179G, 1797 ; et qu'il était à toutes les affaires,
notamment à celles des 13 août, 2 et 21 octobre; breveté chef d'escadron le
1er mars 1815. (Archives de la famille.)
(2) Capitaine. (Fiches de classement.) — Pitatouin de la Coste, émigré, a fait
toutes les campagnes de Tannée de Condé jusqu'au licenciement, a été retraité
comme lieutenant-colonel. (Arc/iives de la famille.)
(5) Officier de cbevau-légers. (Fiches de classement.) — Porte-étendard, major,
aujourd'hui lieutenant-colonel de cavalerie. (État de la compagnie au 31 décem-
bre 1813.)
(4) Chevau-léger, colonel. (Fiches de classement.)
(5) Raug de major (lieutenant-colonel). (Fiches de classement.)
(6) Lieutenant-colonel. (Fiches de classement.)
92 CHEVALIERS
nel (1) ; le comte de la Loyère (Armand); le chevalier de la
Tour-Foissac (Victor); le vicomte d'Hervilly ( Jean-Baptiste-
Joseph-Philibert); le marquis de Seignelay-Colbert (Armand-
Marie-Louis); le comte de Turenne ; d'Harembert.
Officier supérieur surnuméraire : le comte d'Haussonville
(Bernard de Cleron).
Brigadier : le vicomte de Rancogne (Charles de Ve-
zeaux (2).
Mousquetaires : de Rechignevoisin (Louis -Charles-
Anne) (3); le comte d'Armagnac de Castanet (François-Hi-
laire (I); le chevalier de Yillebresme (Thomas-Jacques Gois-
lard).
Mousquetaires; deuxième compagnie; officiers supérieurs :
le comte de la Grange (Cliarles-Louis-Amand) (o); le comte de
Pange; le comte de Rastignac; le comte de Fumel; le comte
d'Hervilly; le comte du lïallay; le comte de Saint-Geniès; le
comte de la Serre.
Sous-lieutenant (major de cavalerie, désignation du grade
actuel de lieutenant-colonel), le comte de Narbonne-Lara
(Jean-Jacques-Joseph).
Mousquetaires : de Scorailles (Jean-Eustache-Marie-
(1) Aujourd'hui duc. — Maréchal de camp le 19 mars 1815, pair de France et
commandant la première brigade de la première division de cavalerie de la garde
royale à la formation, même année; lieutenant général, minisire de la guerre de
1821 à 1828, grand officier de la Légion d'honneur en 1822, commandeur de
l'ordre de Saint-Louis en 1825.
(2) Capitaine en fécond au 1er régiment de cuirassiers de la garde royale le
29 novembre 1815, breveté chef d'escadron le même jour, chevaliei de la Légion
d'honneur le 19 mars 1814. {Archives de la famille)
(5) Louis-Charles-Duic-Anne. (Archives de la famille.)
(I) Breveté capitaine de cavalerie. (Archives de la famille )
(5) Lieutenant commandant d'escadron. (État de la compagnie au hr août
18M.) — Lieutenant général le 1 juin 1811. (aïmanach royal de 181-1-1815,
p. 126.) — Commandeur de la Légion d'honneur. (Aïmanach royal de 1850,
p. 575.) — Grand officier de la Légion d'honneur. (Annuaire militaire de 1850,
u. 55.) — Sénateur en 1860.
DE 1814. 93
Alexandre); de Vanssay (Achille-Pierre) (1); de Glapion
(Louis-Charles).
Compagnie des grenadiers à cheval; officiers supérieurs :
le comte de la Rochejaquelein (Auguste) (2) ; le baron Per-
(1) Comte de Vansay; capitaine de remplacement aux dragons de la Reine.
(Etat militaire de 1790, f° 57G.) — Écuyer de main de la reine Marie-Antoinette.
(Titres de la famille.) — De Vanssay, orthographe du nom. — Fils du chevalier de
Saint-Louis de 1750. (Voir 2e volume, p. 176.) — Voir, pour d'autres chevaliers
de ce nom, 1er volume, p. 159, 424 et ail.
(2) Frère cadet d'Henri et de Louis de la Rochejaquelein , troisième iils du
marquis de la Rochejaquelein, chevalier de Saint-Louis en 1783 (Voir 2e vol.,
p. 55G) ; surnommé le lialafré, comme le duc de Guise. — Né en 178 4. — Mis le
19 septembre 1809 à la disposition de M. le général, sénateur, comte de Beau-
mont, pour être employé en qualité de sous-lieutenant dans un des régiments pro-
visoires de dragons commandés par ce général. Admis à passer au 1er carabiniers,
pour y occuper un des emplois de son grade récemment créés, décision du 1G dé-
cembre 1811. — Y était, à la suite, depuis le 1G décembre 1809. — Blessé de
trois coups de sabre et d'un coup de lance à la bataille de la Moskowa. — Prison-
nier pendant deux ans. (État de services, AiJiives de la guerre.) — Lieutenant de
la compagnie des grenadiers à cheval de la maison du roi, avec brevet de colonel,
en 1814. — Colonel du 1er régiment de grenadiers à cheval de la garde royale, ;'i
la formation, en 1815. — Avait suivi le roi à Gand, et était ensuite passé dans la
Vendée, avec son frère Louis, pendant les cent-jours. — Maréchal de camp, com-
mandant la seconde brigade de la première division de cavalerie de la garde royale.
— Commandeur de la Légion d'honneur le 25 juillet 1825 (en Espagne, fait de
guerre). — A suivi le roi Charles X, en 1830, depuis Saint-Cloud jusqu'à Cher-
bourg, et a accompagné Sa Majesté en Angleterre. — Proscrit en 1832, pour par-
ticipation aux événements de la Vendée. — A servi le roi don Miguel I°r, dans la
guerre de 1835 (a).
[a] « Mon beau-frère, Auguste de la Rochejaquelein, fut invité à prendre du service en
même tcnip- que MM. de Talmont, de Castries, et d'autres jeunes gens marquants; il alla a
Paris et refusa, tes qu'on vit qu'il faisait des objections, au lieu de les écouter, on le fit
arrêter; il ne céda pa< encore, dcmaiida de quoi il était coupable, et ne voulut point com-
prendre pourquoi ou le mettait e i prison ; do sorte qu'après plus de deux mois il força du
moins le ministre d'expliquer son détour, et de lui signifier qu'il serait prisonnier tant qu'il
ne serait pas sous-lieutenant. On le plaça dans un régiment de carabinier.; il y passa trois
ans. A la bataille «le la Moskowa, il fut rouvert de blés- un-., fait prisonnier et conduit à Sara-
tow ; il y fut bien tiaité, et son sort fut tout a fait adouci a la recommandation de Louis XVIII,
qui eut l'extrême lu nté de faire écrite en sa faveur. « (.Wi'wirii-cs de Madame ta marquise de
la Iloclujaquclein, 2 vol. in-lS, 9e édition, 1860, t. II, p. 21U.)
lors de la mort de sa belle-sœur, en 1857, le général Auguste de la ftochcjaquclein reçut la
lettre suivante de Monsieur le comte de Chambord, lettre dans laquelle se retrouvent les senti-
ments que l'auguste petil-lils de Charles X a voués à une famille, célèbre par sa fidélité, par son
dévouement, par le martyre, et dans laquelle aussi un juste hommage est rendu à Monsci-
94 CHEVALIERS
rot; le comte de Biencourt; le comte de Termes; le comte île
Virieu; deCostalin; de Noaillan.
Jurnônier : l'abbé de ïuffet.
Garde de Monsieur : le comte de Puységur , capitaine (1).
Officier supérieur surnuméraire : le comte de Sémallé.
Brigadiers : Yarin de Bretleville (Pierre-François); de
Bournonville (Pierre).
Gardes ou portés sans désignation de grades : du Crozel
de Liât (Pierre-Christophe) ; du Crozet (Jean-Baptiste); de Le-
vacq (Népomucène) ; de Levacq (Pierre-Joseph); le comte de
Seran ; Yarin de Bretteville.
Inspecteur aux revues : le baron Denniée, inspecteur aux
revues de la maison militaire du roi.
Sous-inspecteurs aux revues : le baron Clarac (Louis- An-
(I) Lieutenant général le 22 juin 1814. (Almanach royal de 1817, p. 51 i.)
gneur Pic, évéque de Poitiers, qui avait prononcé l'oraison funèbre de madame de la llochcja-
quclein ;
« Venise, 17 mars 1857.
« En réponse à la lettre par laquelle vous avez chargé le duc de Lévis de (n'annoncer la perte
douloureuse que vous avez faite, j'ai tenu à vous dire ici moi-même, mon cher général, toute
la part que je prends à votre affliction et à vos regrets fraternels. Que n'ai-je pu être témoin de
ce grand nommage qui vient d'être rendu à votre vénérable sœur et, dans sa personne, à lu Ven-
dée tout entière! Que ne m'a-t-il été donné d'entendre le magnifique tribut de justes louanges
payé 5 une si belle vie par le successeur de saint ïlilaire, qui a voulu ajouter à tous ces hon-
neurs l'autorité de sa présence et le sceau de son éloquente parole ! Je n'ai pu lire sans eu
être profondément ému les touchants récits de cette solennité funèbre; je me suis associé de
loin à ce deuil de famille conduit par le premier pasteur du diocèse, partagé partout un
peuple lidèle et devenu, en un moment, pour la France, comme un deuil public. Ma pen-
sée et mon cœur ont accompagné jusqu'à sa dernière demeure, avec la foule recueillie
qui suivait .-on cercueil, cette femme forte, épouse, tille et sœur de ces héros et de ces
martyrs qui ont si vaillanuticul combattu, et dont le sang généreux a si abondamment
coulé dans une des plus saintes et des plus glorieuses lutte, <|ui furent jamais. Je tenais
également a vous exprimer de nouveau, à cette occasion, nia haute estime et ma vive recon-
naissance pour l'illustre nom de la Rochcjaquclcio , si noblement porté par vous, et qui, je
n'en (aurais douter, revivra dans voue petit-neveu Julien; dites-lui de ma part que telle
est ma forme confiance, et je suis bien sûr qu'elle ne se, a pas trompée. Soyez, dans cette
circonstance, mon interprète auprès de lui et de tous ceux des vôtres dont je connais,
depuis tant d'années, l'invariable dévouement. .
•< Comptez toujuur-, »ous-niême, mou cher Général, sur toute ma gratitude et sur ma
constante amitié.
« Signé : HENRI.
« A monsieur k général comte de la Rochejaqiwkin. «
DE 1814. 95
loinë), sous-inspecteur aux revues de la maison du roi (1);
Baudon de Mony (frânçofs-Chârlés), sous-inspecteur aux re-
vues de la compagnie des Cent-Suisses ; Rabou, sous-inspec-
teur aux revues de la maison du roi.
Lieutenants généraux : Lorge (Jean-Tliomas-Guillaumc)(2),
Berthier (César) (3); baron Excelmans (4); le comte de
(1) Clarac (Louis-Antoine), né le 10 septembre 1772 à Tarbes (Hautes Pyré-
nées). ~ Élève-commissaire des guerres en 1792, employé exlraordinairement
comme aide- commissaire des guerres, et commissaire des guerres même année,
commissaire des guerres en 1793, commissaire des guerres de première classe en
1794, sous-inspecteur aux revues en 1800, sous-inspecteur aux revues de pre-
mière classe en 1809 , employé près du corps de la garde impériale à l'armée
d'Espagne en 1810, idem à la grande-armée en 1815, sous-inspecteur aux revues de
la maison du roi en 1814, inspecteur aux revues des gardes du corps en 1810,
intendant militaire près des corps de la maison du roi en 1817, admis à faire
valoir ses droits à la retraite le 12 août 1830, retraite le 26 juin 1831, dans le
grade de lieutenant général. — Campagnes de 1792, ans II, III, IV, V, armées du
Midi et des Alpes : ans XI, XII, XIII, aux camps de Bayonne et de Brest ; an XIV,
1800, 1807, 1808, armée d'Allemagne; 1809, 1810, 1811, 1812, armée du nord
de l'Espagne; 1813, 1814, grande-armée. — Chevalier de la Légion d'honneur
en 1805, officier en 1811, commandeur du même ordre en 1821. — Chevalier
de l'ordre de la Réunion. — Baron de l'empire en 1813. (Dossier de M. le ba-
ron Clarac.) — Membre de la chambre des députés en 1815. — Réélu en 1820,
en 1824, en 1827 et eu 1850. — Président du collège électoral des Uaules-Py-
rénée en 1823, en 1827 et en 1830. — Mort à Tarbes le 22 décembre 1831,
dans sa quatre-vingl-lroisième année.
^2) Baron Lorge. (Almanaeh impérial de 1812, p. 281.) *
(3) Comte. (Almanaeh impérial de 1812, p. 280.)
(1) C'est une erreur. Il était baron, étant général de brigade (Almanaeh impé-
rial de 1812, p. 285), mais il était comte au moment de la restauration. (Voir
Y Almanaeh royal de 1814-1815, p. 593 et 421.) En 1815, il fut chargé par Na-
poléon de marcher contre le roi et les princes, qui se retiraient par la route du
nord, et le roi Charles X lui dit à son avènement à la couronne, dans une au-
dience particulière. «Général, j'oublie toutee qui s'est passé; la seule chose dont
je veux me souvenir, c'est que lorsque vous reçûtes de Bonaparte l'ordre de me
poursuivre, vous prîtes une autre route que la mienne.» Histoire de France du
président Ilénault, continuée par Michaud, p. 974.) — Le 2!) juillet 1850, le
général Excelmans vint, aux Tuileries, à. onze heures du matin, offrir ses services
au duc de Raguse qui, n'ayant pas de commandement à lui donner, le remercia,
et lui promit de faire connaître au roi cet acte de fidélité. Deux heures après,
% CHEVALIERS
tirouchy (1); le baron Jan de la Hamelinaye (Félix) (2) ; le
comte d'Anthouard (Charles-Nicolas) (3); le baron Colberl
l'armée évacuait Paris, et le surlendemain le général Exceïmans commandait la
réserve de l'armée patriote, marchant contre le roi Charles X, retiré à Ram-
bouillet. Cette bizarrerie du cœur humain explique nos annales depuis soixante-
dix ans. Du reste, brave et intrépide officier, Excelmans est mort maréchal de
France et grand-chancelier de '.& légion d'honneur.
(1) Sous -lieutenant des gardes du corps du roi, compagnie Écossaise.
[Ètût militaire de 1788, p. cxxi.) — Lieutenant-colonel du 12e chasseurs. {Étal
militaire de 1792, p. 57G, changements survenus pendant l'impression.) — Maré-
chal de camp le 7 septembre 1792. [État militaire de 1793 , p. 33.) — Grand
aigle de la Légion d'honneur le 13 juillet 1807, général de division, et colonel
général des chasseurs à cheval. {Almanach impérial de 1812, p. 131 et 279.) —
Vremier inspecteur général des chasseurs à cheval. [Almanach royal de 181 4-181 o,
p. 421.) — Commandeur de l'ordre de Saint-Louis, proscrit en 1813, il dut sa
rentrée à l'intervention et aux instances de Mgr duc d'Angoulème. (.No-
nce historique sur Mgr duc d'Angoulème, par M. Pasealet , in-S", 1845,
p. 124.) — Maréchal de France pendant les cent-jours, nomination annulée au
retour du roi , et rétablie après 1830.
(2) Né le 22 février 1769, à Montauban. — Sous-lieutenant au 36e régiment
d'infanterie (ci-devant Anjou), en 1791, lieutenant en l'an II, capitaine même an-
née, chef de bataillon en l'an VII, adjudant-commandant en l'an IX, général de bri-
gade en 1809, général de di'Vion en 181 1, commandant la 18e division militaire
de 1810 à 1830. — Admis dans le cadre de réserve en 1832, retraité même an-
née. — A fait les campagnes des armées du Rhin, de Sambre et Meuse, de
Mayence, du Danube, sur les côtes, de la grande-armée 1803, puis celles de la
grande-armée, en Allemagne, à Naples, en Espagne, et en France. -— Soixante-
deux ans, deux mois et dix neuf jours de services, y compris vingt et une cam-
pagnes. — Commandant (plus tard commandeur) de la Légion d'honneur en
1814. [Almanach royal de 1817, p. 469.) — Commandeur de l'ordre de Saint-
Louis en 1821. (Voir à celle date.) — Grand officier de la Légion dïionneur en
1820, grand'-croix de l'ordre de Saint-Louis en 1829. {Almanach royal de 1830,
p. 293 et 281.) — Vicomte. [Almanach royal de 1830, p. 284, 373 et 591.)
(3) Le comte d'Anthouard de Vraincourt (Charles Nicolas), né à Verdun le
7 avril 1773. — Élève sous-lieut.mnt d'artilleiie en 1789. lieutenant en second
en 1790, en premier en 1791, capitaine en second en 1792, en premier en 1793,
chef de bataillon eu 1799, chef de brigade eu 1800, aide de camp du prince Eu-
gène en 1803, général de brigade en 1S0G, général de division en 1810, com-
mandant l'artillerie du corps d'observation d'Italie en 1811, inspecteur des côtes
de Livoiirne et de Home même année, commandant l'artillerie du 1e corps delà
jjrau le-armée en 1812, in.-pecteur général en 181 », membre du comité central de
DE ISi'i. 97
f Edouard), le comle Friant (Louis); le comte Chasseloup-
l'artillerie en 18JG, membre du nouveau comité spécial et consultatif de l'artillerie
en 1820, membre du nouveau comité pour la session de 1821, disponible en 1822,
président de commissions en 1S25 et 182(î, disponible en 1828, inspecteur gé-
néral en 1S30, compris dans le cadre d'activité de l'êlat-niajor général en 1851,
membre de la commission mixte pour l'examen du règlement du senice des
troupes en campagne en 1N33, membre du comité d'artillerie en 1831, président
en 1830, disponible en 18 il, admis à faire valoir ses droits à la retraite par dé-
cret du 17 avril 18iS, pension de 7,200 francs, arrêté du 8 juin 1818, relevé
delà retraite le 28 septembre 18-19, disponible le 1er octobre 1819, décédé à
Taris le 1-i mars 1832. — Membre de la Légion d'honneur le 20 frimaire an XII
(1803), oflicier le M juin 1801, commandant le II juillet 1807, grand officier le
29 juin 1814, grand'-croix le 1" mai 1831, chevalier de Saint-Louis le 8 juillet
1811, commandeur de la Couronne de fer. — Campagnes de 1792, 1793, 1791,
1795, 1796, 1797, 1798, 1799, 1800, 1801, 1801, 1803, 1807,1809, 1811,
1812, 1813 et 1814. — S'est trouvé aux sièges de Genève et de Lyon ; blessé à la
cuisse droite au siège de Lyon ; aux sièges d'Elenric, de Jaffa, de Saint-Jean d'Acre
et d'Alexandrie ; a été blessé de trois halles, l'une à la tète, l'autre à la jambe
droite, et la troisième lui a cassé le poignet droit ; aux sièges de Dantzig et de
Gioindeurs (ou Graudeurs) ; blessé d'une halle au pied gauche à la bataille de
Raah; blessé grièvement à la cuisse droite par un boulet le 7 novembre 1812,
eiilre Doroghoboui et Zazelé, dans la retraite de Russie. [Etat de services, Ar-
chives de la guerre.) — Fds légitime de messire Stanislas-Catherine d'Anthouard,
écuyer, seigneur de Vraincourt et en partie de Cbeppy, ancien capitaine au régi-
ment de Picardie, chevalier de Saint-Louis, et de dame Louise Scolastique de Vu>
tronville ; parrain , messire Charles-Nicolas Langlois, prêtre chanoine de l'insi-
gne église cathédrale de Verdun; marraine demoiselle Anne-Catherine d'An-
thouard, sieur du susdit enfant. (Acte de naissance, Archives de la guerre.) —
Comte de l'empire en 1810. — Voir, pour son père, chevalier de Saint-Louis
en 1703, Ier volume, p. 370. — Pair de France en 1831 («).
[a] Une note publiée par lui en 1820, dans le Spectateur militaire, et reproduite par le maré-
chal Marmoiu, dans ses Mémoires, a donné lieu à une vive polémique. L'annotateur des Mi-
vw rcs du pi incc Eugène lui a contesté sa noblesse; et a fuit remarquer que, Danthouard sous
l'empire, il signait iVAnthouard sou-, la restauration. Le droit du général à la qualité nobiliaire
ayant été prouvé par l'Union, le nom orthographié d'Anthouard a été rétaLli dam lis volu-
mes suivants, mais sans erratum confessant la faute primitive, de sorte que le lecteur ne sait
plus ce que signifie la première attaque. Le même auteur reproche encorcau comte d'Anthouard,
d'avoir , en 1S10, présidé le eonseil de guerre devant lequel comparut, comme accusé,
le génital Drouot. 11 aurait pu ajouter que le comte d'Anthouard fut aussi mi des juges du
lieutenant général comte de Ltiuoidc; mais, dit lu Moniteur de l'armée de 1852 [article biogra-
phique publié après la moi t du général}, il eut le bonheur de prononcer l'acquittement du pre-
mier, et contribua par se- efforts à faire triompher le moyen qui sauva la vie au second.
— Drouot fut acquitté par la minorité de faveur, trois contre quatre, et l'on sait que dans le*
conseils de guerre, le président vole le dernier. Si les voix avaient été partagées (trois contre
III. 7
98 CHEVALIERS
Laubat) (1), Xravot(2), le baron Clausel (3), le comte ct'Er-
lon (Jean-Baptisle Drouet) (i).
(1) Général de division, grand oflicier de la Légion d'honneur, inspecteur gé-
néral, directeur général du génie en Italie. (Almanach impérial de 1812, pp. 281
et 319.) — Pair de France le 4 juin 1814, grand'-croix de la> Légion d'honneur
le 27 décembre suivant. {Almanach royal de 1814-1815, pp. 67 et 383.) — Com-
mandeur de l'ordre de Sâïnl-Loiïis le 5 mai 1816. [Almanach royal de 1817,
p. -144.) — Sénateur en 1815. — Il prit part à la délibération du sénat, du
1er avril 1814, qui constituait un gouvernement provisoire, et décrétait une con-
stitution; mais il repoussa la déchéance de Napoléon, la déclara inconstitutionnelle,
et quitta l'assemblée. (L'Europe pendant le Consulat de l'Empire, par M. Capc-
fique, t. X, pp. 473 et 474.) — Cette opposition aux actes qui ramenèrent la mai-
son de Bourbon n'empêcha pas son élévation à la pairie et aux grandes
dignités des ordres de Saint-Louis et de la Légion d'honneur. — Marquis de
Chasscloup-Laubat. (Almanach royal de 1830, p. 114.) — Il mourut en 1833.
(2) Baron Travot, commandant de la Légion d'honneur. (Almanach impérial de
1812, p. 281.)
(3) Grand oflicier de la Légion d'honneur le 17 juillet 1809. (Almanach im-
périal de 1812, p. 157.) — Grand'-croix de la Légion d'honneur le 14 fé-
vrier 1815. (Almanach royal de 1830, p. 291.) Il venait de recevoir cette
plaque de grand'-croix depuis cinq semaines seulement, lorsqu'il se rallia à
Napoléon après le 20 mars , et accepta la mission de marcher contre Madame,
duchesse d'Àngoulême, àBordeaux, et de contraindre cette auguste princesse à quitter
îa France. Porté en 1813, au retour du roi, sur la liste des proscrits, il rentra eu
1820, par suite de l'amnistie, reprit son rang dans l'armée, et fut nommé députe
en 1827. Il siégea sur les bancs de l'opposition. Après la révolution de 1830, il
fut envoyé à Alger, comme gouverneur général, pour succéder dans le comman-
dement de l'armée à M. le maréchal comte de Bourmont; il fut nommé maréchal
de France en 1851, fit en 183G la malheureuse expédition de Constantine, qui «e
termina par une retraite, et mourut en 1842. (Voir le Dictionnaire des Date.,
1843, t. I, p. 8G2.) — Quoique maintenu avec son titre de baron dans Y Alma-
nach royal de 1814-1815, pp. 391 et 423, nous croyons qu'il a été f.iit comte,
avant la restauration, et il ligure comme tel dans Y Almanach de 1830. pp. 291
et 573.
(I) Grand oflicier de la Légion d'honneur en 180T. (Almanach impérial de
1812, p. 157.) — Grand'-croix de la Légion d'honneur le 30 septembre 1814.
trois), le coin tu d'An thouard n'aurait pu faire pencher la balance, en rotant pour la condam-
nation, puisque l'acquittement était prononce en droit. Il c^t évident que; voyant d'un cùléqualic
voix se déclarer pour la culpabilité, et les deux autres contre, le président se rallia à l'avis
favorable à l'accusé. Nous axons f.iit cette observation, pane que nous sommes jaloux de l'Iion-
ncur d'un brave oflicier, et que, ks livres restant, la défense doit être placée en regard
de 1 attaque.
DE lblZi. 99
Le comte Morand (1), le baron Moulon-Duvcrnct (2),
(Almanach royal de lSii-iSlo, p. 080.) — Commandant la 16e division mili-
taire (Lille). (/r/em, p. 4-46.) — Au moment de l'arrivée de Napoléon en mars
1815, il voulut soulever sa division de concert avec le général Lcfebvrc-
Desnouettcs, complot organisé en faveur, non pas de Napoléon, mais de M. le duc
d'Orléans. Il fut arrêté et mis ensuite en liberté. Pair de France en 1815, et pro-
scrit ensuite, le Dictionnaire des dates, 1843, t. I, p. 1069, dit qu'il quitta la
France, et ne rentra qu'après 1830. Le général Donnadieu, dans son mémoire jus-
tificatif, a avancé que cet officier général vint à Grenoble au mois de mars 1816,
pour prendre la direction du mouvement insurrectionnel, et que, le complot ayant
été réprimé, il quitta la ville déguisé en domestique. Ce complot était orléaniste
comme le premier. Nommé pair de France, et envoyé à Nantes, après la révolu-
lion de 1830, le comte d'Erlon procéda, en 1S32, à l'arrestation de Madame, du-
chesse de Berry, fut nommé gouverneur général de l'Algérie en 1833, fut rap-
pelé en 1833, et mourut maréchal de France.
(1) Tristement célèbre par la proclamation qu'il publia dans les cent-jours,
et dans laquelle il outrageait l'auguste fille de Louis XVI. — Condamné à mort
par contumace en 1816, rentré en 1824 , mis en disponibilité, et nommé
pair de France après la révolution de 1830. (Dictionnaire des dates, 1845, 1. 1,
p. 417.)
(2) Baron Duvernet , général de brigade, officier de la Légion d'honneur.
(Almanach impérial de 1812, p. 283.) — : Commandant de la Légion d'honneur
le 6 avril 1812, général de division (lieutenant général) le 4 août 1815, comman-
dant la seconde subdivision de la 7e division militaire, à Valence. (Almanach royal,
1814-1815, pp. 403 et 412.) — Il avait sollicité la croix de Saint-Louis auprès de
Mgr "le duc de Berry, et l'obtint le 20 juillet 1814. Il dut le commandement
de Valence à l'influence toute- puissante de M. le prince Jules de Polignac (alors
comte) et de son frère, le comte (depuis duc) Armand de Polignac. Ce fait nous a été
raconté par M. le prince de Polignac. Malgré ses protestations de dévouement et
cette haute protection, il se rallia à Napoléon un des premiers, fut investi du com-
mandement de Lyon, et le 8 juin 1815 il publiait une proclamation que nous avons
sous les yeux, imprimée chez L. Cutly, place de la Charité , à Lyon; il y di-
sait : «Le 10 mars, je marchais à côté du libérateur de la France, tandis que vos
acclamations saluaient son retour.... J'étais encore au milieu de tous lorsque, dans
les premiers jours d'avril, le duc d'Angoulème, avec un cortège digne de lui, osa
s'approcher de vos murs; il espérait trouver des traîtres, il ne trouva que des
Français. Au premier cri d'alarme, vous étiez debout, et l'Isère délivrée, vit en
deux jours sur ses bords la tête de vos bataillons. • — Nommé membre de la
chambre des représentants, il fut envoyé comme commandant à Montbrison, et,
par une Mngulière contradiction, il y fit arborer la cocarde blanche, vingt jours
après la rentrée du roi à Paris. Apprenant qu'il était compris dans la liste de pros-
7.
100 CHEVALIERS
Le comte de Nansouty (Etienne -Marie -Antoine) (I
le comte Belliard, le comte Bordesoule, le baron de Bruche,
le baron Berthezène , le comte Compans, le comte Curial,
cription du 21 juillet, il se constitua prisonnier et s'évada. En 1 8 1 G , désespérant
d'échapper à ceux qui le recherchaient, et accusé de fomenter un soulèvement, il
se constitua de nouveau prisonnier, et s'abandonna à la clémence du roi. Le gou-
verneur de Lyon était alors le comte Roger de Damas, un de ces vieux émigrés
qu'on accusait de vouloir le sang de tous les impérialistes.
Or, il résulte des pièces qui nous ont été communiquées, que cet officier général
écrivait de Lyon, le 23 mars 1816, au duc de Feltre, ministre de la guerre : « Mon-
sieur le duc, le général Mouton-Duvernet est arrivé hier au soir à la prison de
Lyon.... Ce général, dans sa route, a montré la plus parfaite résignation. 11 est con-
venu, dans sa conversation, de beaucoup de torts dont il se sent coupable, et en
même temps il paraît sûr de prouver que beaucoup dont on l'accuse sont controu-
ves, et semble ne pas douter, d'après ce que Ton m'a dit, que sa situation est sus-
ccplible d'obtenir la clémence du roi. »
Le général Mouton-Duvernet fut condamné à mort. 11 se pourvut en révision, et
la sentence fut confirmée. Le comte Roger de Damas adressa alors au ministre de
la guerre la dépêche télégraphique suivante :
«Lyon, le 20 juillet 1816, quatre heures du matin.
«Le général Mouton-Duvernet a été condamné, hier soir, à la majorité. Des
détails relatifs à sa vie ont excité un grand intérêt dans l'auditoire. Il est vrai que
pendant le temps où il s'est rendu coupable du crime pour lequel il a été condamné,
il a rendu autant de services particuliers qu'il a pu, ce qui lut procure un grand
nombre de témoins à décharge.» Le même jour, le comte Roger de Damas écrivait
par le courrier : « Votre Excellence aura vu, en abrégé, dans ma dépèche, tout ce
qu'il y a à dire en faveur du coupable. Il est certain que c'est un homme entraîné
au mal, tuais dont les sentiments n'étaient point pervertis; il y a une quantité de
détails qui le prouvent, et lorsqu'il s'est remis aux autorités du roi, à Montbrison,
il savait qu'il ne pouvait être légalement sauvé, qu'il ne pouvait devoir la vie qu'au
roi. J'ose parler franchement à Votre Excellence : je désirerais que le roi dai-
gnât, dans sa clémence, commuer sa peine. Ce n'est pas officiellement que je le
demande, je n'en ai pas le droit; mais, selou moi, il est de la nature des coupa-
bles, tu les accessoires de sa vie, qui prêtent à un acte de clémence royale. »
L'exécution du général Mouton-Duvernet prouve que le ministère n'accueillit
pas cette demande; mais il est juste que l'histoire rectifie les calomnies inventées
par l'esprit révolutionnaire et dirigées contre des hommes dont tout le tort consis-
tait dans un dévouement inaltérable au roi qu'ils avaient toujours servi.
(1) Premier écuyer de l'empereur, général de division, grand aigle de la Lé-
gion d'honneur le 11 juillet 1807. (Almanach impérial de 1812, pp. 72, 151 et
DE 1814. 101
le comte Dessoles, le comte de Cessac, le marquis d'Aultarme,
le comte Foy, le comte de Flahaut, le comte Gérard, le
comte Guilleminol , le comte Harispe, Kellermann comte de
Yalmy, le baron de Lamarque, le baron Lallemand, le baron
Lefebvre-Desnouettes, le comte liaison, le comte Molitor, le
baron Marulaz, le comte Pajol, le baron Préval , le duc de
Plaisance, le comte Partouneaux, le comte Reille, le comte
Rapp, le comte Sébastiani, le baron Vilatte d'Outremer, le
baron Value, le comte Michel (1), le comte Lagrange (Jo-
seph) (2).
Maréchaux de camp : le prince de Croy-Solre (Emraa-
nuel-Marie-Maximilien) (3), le duc de la Force (Louis-Joseph-
Nompar de Caumont), le comte de Raslignac, le comte de
Ségur, le comte Tascher de la Pagerie (Henri) (4), le baron
G ressot (François Joseph-Fidèle) (5), le baron d'Àboville (Au-
281.) — Capitaine-lieutenant de la première compagnie des mousquetaires de la
garde du roi , premier inspecteur général des dragons (a) , général de division
ie 24 mars 1803. (Almanach royal de 1814-1815, pp. 41, 421 et 423.)— Mort au
mois de janvier 1813.
(1) Lieutenant général de corps royaux. (Fiches de classement.)
(2) Comte de l'empire, grand officier de la Légion d'honneur le 23 prai-
rial an XII, général de division. (Almanach impérial de 1812, pp. 135 et
280.) — Lieutenant général le 23 septembre 1800. {Almanach royal de 1817,
p. 423.) — Disponible. (Annuaire militaire de 1830, p. 11.)
(3) Maréchal de camp, commandant le département de la Somme. (Almanach
royal de 1817, p. 327.) — Chevalier des ordres en 1826, pair de France, capi-
taine des gardes du corps du roi , lieutenant général, officier de la Légion d'hon-
neur. (Almanach royal de 1830, p. 73, 117, 278, 321, 377.) — Présent, à la
tète de sa compagnie, de Saint-Cloud à Cherbourg, en 1830, quoiqu'il ne fût pas
de service.
(4) Aujourd'hui grand maître de la maison de l'impératrice. — M. le comte
Tascher de la Pagerie, ancien aide de camp du prince Eugène, a été longtemps
aide de camp du roi de Bavière.
(3) Baron de Gressot, maréchal de camp, aide-major général de la garde royale,
(a) En lSl'i, le roi ayant il o 1 1 1 1 * • aux prince tic sa famille et de son snnp, le titre de colonels
généraux des différentes armes, les ofliciers générant hwslisdo ces charges sous l'empire fu-
ient nommés premiers Inspecteurs généraux.
102 CHEVALIERS
guste-Marie) (J), le duc de Luxembourg (Charles-Emmanuel-
Sigismoud de Montmorency) (2), capitaine des gardes du
corps du roi, pair de France, le baron de Montcsquiou-Fe-
zensac (Raimond-Àimery-Philippe-Joseph), le comle de Cas-
tellane (Boniface-Louis-Àndré), le baron Dcrmoncourt , le
comte 'de Ségur (Philippe), Desprez, le comte de Montho-
lon (Charles-Tristan) (3), le baron Borelli (Charles-Luc-Clé-
commandeur de Tordre de Saint-Louis le 20 août 1823, commandant (plu; tard
commandeur) de la Légion d'honneur le 23 août 1814. (Almanach royal de 1830,
pp. 601, 283, 297.) En 1830, il resta au poste que la confiance du roi lui avait as-
signé, ne quitta Paris qu'avec la garde royale, et se rendit à Saint-Cloud. A Ram-
bouillet , il contre-signa les dernières nominations que fit le roi. 11 accompagna
Charles X jusqu'à Cherbourg, et après le départ de Sa Majesté, il ramena la
maison militaire du roi à Saint-Lô, et procéda à son licenciement, sous les ordres
du maréclial Maison. Nous avons consigné dans un autre ouvrage le sentiment de
profonde reconnaissance que les gardes du corps lui avaient voué. (Voirie Journal de
Saint-Cloud à Cherbourg, 1850, in-8°, p. 83.) La révolution de Juillet lui contesta
le grade de lieutenant général, auquel lui donnait droit l'ordonnance du 23 octo-
bre 1820, qui accordait le grade supérieur aux officiers de la garde qui comptaient
quatre années de brevet du grade effectif dans lequel ils servaient. M. le baron de
Gressot avait été fait général de brigade en Russie le 21 septembre 1812. Ce nom
glorieux et révéré est dignement porté par ses trois fils, dont l'un est capitaine au
2e régiment de voltigeurs de la garde impériale; le second, chef d'escadron au
3e chasseurs d'Afrique ; et l'autre, capitaine d'artillerie au 1 Ie régiment-monlé.
(Voir l'Annuaire militaire de 1860, pp. 1 i6, 025 et 691.)
(1) Commandeur de l'ordre le II mars 1813 (Almanach royalde 1817, p. 445),
pour sa fidélité à la Fère, lors de la tentative du général Lcfèvre-Desnouettes.
(2) Chevalier des ordres, officier de la Légion d'honneur, chevalier do Malte.
(Almanach royal de 1850, p. 75.) — Capitaine des gardes du corps de service en
1850; a commandé la maison militaire de Saint-Cloud à Cberbourg.
(5) Le comte de Montliolon-Semonville, chevalier de la Légion d'honneur,
chambellan de l'empereur, ministre plénipotentiaire près S. A. 1. et R. le grand
duc de Wurzbourg. (Almanach impérial de 1812, pp. 63 et 71.)— Adjudant
commandant. (Idem, p. 286.) —Nommé maréclial de camp le 25 août 1S14 par
le roi Louis XVIII (Almanach royal de 1814-1815, p. 45o), avec le titre de ba-
ron, ce qui est une erreur. — Il servait depuis 1797, et avait été, en 1807, co-
lonel aide de camp du maréclial Berthier; il s'était distingué à Austerlilz, à Iéna, à
Friedland, à \\ agram. — Nommé lieutenant général par Napoléon le 13 juin 1813.
(Relevé manuscrit des officiers généraux, Archives de ta guerre.) — Il assista à
la bataille de Waterloo, et fut un des compagnons de l'exilé de Sainte-Hélène;
DE 1814. 103
rirent) (i), le baron Barbot ( Marie-Étienne ) (2), le che-
valier Cavaignac ( Jacques-Marie) (3), Bongard , le baron
de Camas (Jean-Edmond-Fïlhol) (i), le baron de Sparre
(Louis) (5)j Vil lot (Jean -Joseph); les barons d'Aboville
(Jacques), Bachelu, Billard (G), Coutard (7), Dode delà
Brunerie, Delaitre, Dàumesnil, Lallemand; le marquis de
Boisgelin; le comte de Loverdo; Donnadieu; de Lameth
(Alexandre), le comte d'Orsay, le comte de Périgord (Ed-
rentré en France , en 1821, après la mort île Napoléon, il publia les Mémoires que
celui-ci lui avait dictes ; tretiré en Angleterre , après la révolution de 1850,
il prit parti dans la tentative faite à Boulogne, le 15 août 1840, par Louis Napo-
léon, fut traduit devant la cour des Pairs, et condamné à vingt années d'emprison-
nement et à la perte de ses dignités. (Voir le Dictionnaire des Dates, par
M. d'Harmonville, 1815, t. 11, p. 404.) — ' Il était né en 1783. Voir, pour les
chevaliers de SainULouis de sou nom, 1er volume, p. 603, promotion de 1771, et
2e vol., p. -401, promotion de 1780.
(1) Le baron Borelli, maréchal de camp le 11 septembre 1811. (Almanach
royal, 1814-1815, p. 451.) — Le vicomte Borelli, grand ol'iicier de la Légion
d'honneur le 21 août 1823. (Almanach royal de 1850, p. 29i.) — Lieutenant
général pendant les cent-jours , nomination annulée au retour du roi , réintégré
dans son grade de lieutenant général après 1830, nommé pair de France sous
Louis-Philippe, et mort en 1850.
(2) Le vicomte Barbot , lieutenant général , commandant la 10e division mili-
taire (Toulouse), commandeur de l'ordre de Saint-Louis et de la Légion d'honneur.
(Almanach royal de 1850, p. 391.)
(5) Le vicomte Cavaignac, lieutenant général, commandeur de l'ordre en 1825,
commandeur de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1850, pp. 287 et 373.)
— Grand officier de la Légion d'honneur en 1835, pair de France en 1S59. (Al-
manach royal-national de 18i2, pp. 2G5 et 78.)
(•i) Maréchal de camp d'artillerie, commandeur de la Légion d'honneur, com-
mandant l'École régimentaire à Rennes. (Almanach royal de 1817, p. 579.) —
Commandant l'école d'artillerie à Douai. (Almanach royal de 1850, p. 050.)
(5) Comte de Sjwrre, pair de France (en 1819), commandeur de l'ordre (en
1828), commandeur de la Légion d'honneur (en 1814), lieutenant général. [Alma-
nach royal de 1850, pp. 1 10, 280, 297 et 395.)
(G) Gentilhomme honoraire de la chambre du roi, lieutenant général, com-
mandeur de l'ordre de Saint-Louis et de la Légion d'honneur. (Almanach royal
de 1850, pp. 57 et 57 t.)
(7) Voir plus loin aux dignitaires de Tordre.
IO/i CHEVALIERS
mond) (1), !e baron Rousseau (2) , le chevalier Pageot
(François-Marie -Sébastien ) (3), le comte du Coetlosquet
( Charles-Yves -César-Cyr) ( 1) .
(1) Maréchal de camp le 26 avril 1814. (Ahnanach, 1814-1815, p. 518.) —
Commandeur de la Légion d'honneur, commandant la seconde brigade de la pre-
mière division de cavalerie de la garde royale (à la formation en 1813). (AlmanarJi
royal de 1817, p. 355.) — Duc de Dino, grand officier de la Légion d'honneur
en 1820, commandeur de l'ordre de Saint-Louis en 182.", lieutenant général. (Al-
manach royal de 1850, pp. 2(.U, 285 et 57-i.)
(2) Maréchal de camp des corps royaux. (Fiches de classement.)
(5) Général de brigade le 17 août 1790, lieutenant général le 27 janvier 1815.
(Relève manuscrit des officiers généraux, Archives de la guerre.)
(4) Né le 21 juillet 1783, à Morlaix. — Hussard au 10e régiment en 1800,
maréchal des logis en 1801, sous-lieutenant en 1802, lieutenant aide de camp en
180G, capitaine en 1807, aide de camp en 1808, chef d'escadron même année,
passé au 8e hussards en 1809, colonel de ce régiment en 1812, général de brigade
en 1815, commandant le département de la Nièvre en 181 i, disponible le 26 mars
1815, aide-major général de la garde royale le 8 septembre 181 54 maréchal de
camp au corps d'état-major en 1S18, lieutenant général en 1821, commandant la
7e division militaire même année, directeur général du ministère de la guerre en
1821, conseiller d'Etat en 1824, membre du comité de la guerre en 1828. Treize
campagnes. Retraité le 10 mai 1831 avec une pension de 3,450 francs. (Etat de
services.) — Fils de haut et puissant seigneur messire Etienne-François Denis,
comte du Coetlosquet, capitaine de cavalerie, et de haute et puissante dame Fran-
çoise-Nicole-Marie du Bois-des-Cours de la Maisonfort, comtesse du Coetlosquet :
parrain, haut et puissant seigneur messire Louis-César-Pierre ie Prouvost de la
Touche , chef de nom et d'armes des anciens préteurs de Bretaigne , chevalier de
Saint-Louis, ancien capitaine de cavalerie ; marraine, haute et puissante dame
Marie-Gabrielle-Charlotte-Anne-Bernardine de Kergadiou, marquise de la Mai-
sonfort. (Acte de naissance.) — Blessé de deux coups de sabre et d'un coup ,de
feu au passage du Mincio en l'an IX ; blessé d'un coup de boulet à l'affaire de
Pulstusk en 1806, et a eu un cheval tué "sous lui. — A eu encore un cheval tué
sous lui le 22 mai 1809, au passage du Danube. — Blessé d'un coup de feu à
Essling, et de deux autres coups de feu à la Moscowa et à Leipsick (a). (Dossier
{a) l'n autre officier général de ce nom, le b3ron du Coetlosquet (Jean-Baptiste-Gillcs), a
élé également chevalier de Saint-l.ouis. — Né à Morlaix le 20 août 1751, il (ut chcvau-léger en
17GS, capitaine dans Royal-Piémont en 1711, capitaine-commandant en 177;, mcslre de camp en
second du régiment Dauphin-infanterie en 1777, mestre de camp commandant du régiment de
Bretagne en 178!i, chevalier de Saint-Louis le 12 mars 178G, et maréchal de camp en 1791.—
17S5, a le désir du bien, tous les moyens de le faire, et réunit la douceur à la fermeté. (Regis-
tre du régiment a,- Bretagne, de t77'i à 1788, et de 178s à 179!.' — En 1772. gentilhomme
U'uoniieur de Mgr le comte d'Artois. [Dossiers des centraux.)
DE 181 A. 105
Jdjudants-commanclanls, : le chevalier Carbonnel (Antoine-
François)', le comte de Montesquieu -Fezensac (Ambroise-
Anatole- Augustin) (1), le chevalier de Meulan (Marie-Jo-
seph-Théodore) (2), le chevalier Froment (Jean-Baptiste), le
marquis de Ségur de Bouzôîs (Henri-Philippe) (3).
Le vicomte de Montmorency-Laval (Jean-Félici té-Mathieu),
aide de camp de S. A. R. Monsieur (4).
Colonels : le vicomte de Rohan-Chabot , aide de camp de
S. A. S. Mgr le duc d'Orléans (5); le duc de Civrac (Gui-
Émeric-Anne de Durfort, comte de Lorge), le marquis de Ci-
vrac (Alexandre-Émeric de Durfort de Lorge), le comte de Cler-
des Pensions , nu 51,424.) — ■ Chevalier de la Légion d'honneur en — Officier
le Ju octobre 1810. (Almanach royal de 1817, p. 317.) — Commandeur en —
Grand officier en 1820, et commandeur de l'ordre de Saint-Louis en 1823. (Al-
manach royal de 1850, pp. 29 i et 280.)
(1) Auteur d'une relation très-estimée sur la campagne de 1812.
(2) Le comte de Meulan, maréchal de camp, commandeur de l'ordre (en 1823),
commandeur de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1830, p. 373.)
(5) Il eut la croix du Mérite militaire. 11 était protestant, et ne pouvait obtenir la
croix de Saint-Louis. D'un autre côté, on lui objectait que l'ordre du Mérite mi-
litaire avait été créé uniquement en faveur des officiers étrangers au service de la
France. 11 réclama énergiquement, et ses réclamations amenèrent l'ordonnance
du 28 novembre 1814, <jui étendit aux officiers français non catholiques le bé-
néfice de l'édit de création de l'ordre du Mérite militaire. Cependant il y avait eu .
des dérogations à cet édit en émigration, dérogations ignorées à ce moment. (\oir
plus haut, p. 40, les notes qui concernent les colonels Roland et Russillon. ) —
M. de Ségur-Bouzols fut nommé le 11 octobre 1814, six semaines avant la pro-
mulgation de l'ordonnance, et la concession qu'on lui faisait ne pouvait plus être
refusée aux officiers qui se trouvaient uins les mêmes conditions. Il fut reçu,
le 20 octobre, par le chevalier de Ségur-Montaigne , lieutenant des gardes du
corps, compagnie d'Havre. (Voir plus haut. n. 70.)
(4) Pair de France en 1X13, chevalier d'honneur de Madame, duchesse d'Angou-
lème, ministre dfs affaires étrangères en 1820, gouverneur de Mgr le duc de Bor-
deaux, mort en 182(i. — Porté au registre de l'ordre, sans désignation de grade,
mais compris (Almanach royal de 1817, p. 319) dans la promotion des maré-
chaux de camp du -1 juin 181 i.
(3) Il eut pour parrain M. le duc de Roban ; mais, professant la religion réformée,
il reçut la croix du Mérite militaire. (Fiches de classement, Archives de la guerre.)
10G CHEVALIERS
toit, le comte de Dampicrre (Nicolas-Laurent Montarby), 1,
comte de Polignac (Jules) (1), le comte d'Astorg (Adneu-
Lduis-AiitomeJérôme); de Bar (Tamisier) (2); le comte de
(,) Condamné à deux ans de prison en 1801, dans le. procès de Georges Cadou-
d. ; détenu arbi.raire.nent jusqu'en 1811. - Maréchal de camp le A juin 1M 4,
aid decampdeS.A.R.MoSSIECK, comte d'Artois; pa.r de France lei août
815. (AlLac* royal de 4817, pp. 519, 63 et 90.) - Pnnce de p0llg„ae
ambassadeur a Londres, ministre des affaires étrangères le 8 août 1829 pres^n
du conseil des ministres, chevalier des ordres du roi en 1826 , officier de la Legun
d'honneur, traduit devant la cour des pairs, après la révolution de ISoO comme
L des auteurs et signataires des ordonnances de Juillet, con amne a la déporta
Uon, enfermé I Ham , délivré par une amnistie en 1856. - Lors e . sort, e
Ham, M. le prince de Polignac s'établit en Bav.ere. Lu 184o , .1 revint a Pans,
et il lui fut signifié de quitter cette ville, ou de reconnaître la royauté de Lou.s-
Philippe. M. de Polignac n'hésita pas, et alla s'établir à Saint-Germain ou iLest
mort 11 est bon de faire remarquer que son accusateur devant la cour des pairs,
M Persil, lui fit un crime capital d'avoir mis Paris en état de siège en 18o0, et que
,e même M. Persil, procureur général en 1852 , lors de la mise en état de s.ege de
Paris, à l'occasion de l'insurrection de Juin, soutint, contrairement a ses précèdent
paroles, que ce même acte, fait à une autre époque, était légal. Les muustres ; du
roi Charles X avaient voulu défendre la prérogative royale menacéeparl opposition
factieuse de la majorité de la chambre des députés, et opposer une d.gue a 1 es-
prit révolutionnaire. De là les ordonnances du 25 juillet, qui lurent 1 objet de 1 ac-
cusation portée contre eux, et dont les principales dispositions se retrouvent dans
,, bi du 9 septembre 1853. Le tort des ministres fut de ne pas avoir rassemble
des forces suffisantes pour appuyer les ordonnances, et d'avoir confondu 1 espnt 1,
béral qui n'était qu'un esprit d'ambition et de convoitise du pouvo.r, avec 1 espr.t
révolutionnaire qui voulait un bouleversement. Dans ce singulier procès, qu,
frappa- quatre hommes profondément dévoués à la royauté, ce qui triompha ce
fut'l'illé-alité. Jamais sentence ne fut plus arbitraire et plus contraire a la loi.
La charïe déclarait la personne du roi sacrée et inviolable ; ses ministres seuls
étaient responsables. On déposséda d'abord le roi. Or les ministres n'étant res-
ponsables que parce que le roi ne l'était pas, la responsabilité ne pesait p us sur
eux, du moment qu'on la faisait remonter jusqu'au roi. Cette double dlegahte
triompha cependant. Juges et accusateurs furent également inconséquents Ains,
marchent les révolutions, qui ne profitent point à la nation qui s'en rend la com-
plice, et qui ne voit pas quelle n'est qu'un jouet, un marche-pied, entre les mains
d'ambitieux vulgaires.
ri) Colonel d'artillerie. - H lut reçu par le comte de Bourmont. {Fiches de
classement.) - Tamisier de Bard, officier de la Légion d'honneur, directeur ,1 w
liïlerie à Besancon. {Almanach royal de 1817, p. 380.)
DK 181/1. 107
Malhan (Georges), colonel du l'1' régiment de gardes d'hon-
neur (l); le comte de Mac-Mahon ; le baron de Turpin de
Crissé (Charles-Henri); le vicomte de Lnr-Saluces; le baron de
l'Église (Pierre) (2) ; O'Meara (Daniel-Joseph); Hyde de Neu-
ville (Jean-Guillaume) (3); Morlaincourl (i); Bugeaud (Tho-
(1) Né-le '17 août 1771, enseigne surnuméraire aux gardes françaises en 1780.
enseigne en 1788, était présent le 31 août 1780. (Registre, maison du roi,
r/ardes françaises, officiers , 1780 à 1780.) — Maréchal de camp le 10 août 1814;
marquis ; pair de France le 17 août 1815. (Almanach royal de 1817, p. 510.) —
Officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1850, p. 575.)
(2) Colonel de corps royauv. (Fiches de classement.)
(5) Lettre du roi : «Monsieur Jean-Guillaume Hyde deNeuville, etc., la salis-
faction que j'ai de vos services m'ayant convié à vous associer à Tordre militaire
de Saint-Louis, je vous écris celte lettre pour vous dire que j'ai commis le sieur
Charles-François, marquis de Rivière, maréchal de camp en nos armées, pour, en
mon nom, vous recevoir et admettre en la dignité de chevalier de Saint-Louis; et
mon intention est que vous vous adressiez à lui pour prêter, en ses mains, le ser-
ment que vous êtes tenu de faire en ladite qualité de chevalier dudit ordre, et re-
cevoir de lui l'accolade, et la croix que vous devez dorénavant porter sur l'estomac,
attachée d'un petit ruhan couleur de feu, voulant qu'après cette réception faite, vous
teniez rang entre les antres chevaliers dudit ordre, et jouissiez des honneurs qui y
sont attachés; et la présente n'étant à autre fin, je prie Dieu qu'il vous ail, mon-
sieur Hyde de Neuville, en sa sainte garde. — Donné à Hartwell-Iîucks, le pre-
mier jour du mois de janvier de l'an de grâce mil huit cent quatorze, et de notre
règne le dix-neuvième. Signé Louis. — Par le roi, signé Blacas d'Aulps.» — Cer-
tificat du 20 septemhre 181 i, délivré par M. le marquis de Rivière, commandeur
de l'ordre, constatant qu'il a, conformément aux ordres du roi, conféré ledit
jour la croix de Saint-Louis à M. le colonel Hyde de Neuville. (Pièces communi-
quées.) — M. Hyde de Neuville n'est pas porté sur les registres de l'ordre, mais
sus droils sont établis par la lettre du roi et le certificat de réception. — Ministre
plénipotentiaire aux États-Unis d'Amérique. (Almanacli royal de 1817, p. 58.) —
Baron Hyde de Neuville, ministre d'Etat, commandeur de la Légion d'honneur.
(Almanach royal de 1850, p. 07.) — 11 passa de la légation des États-Unis à
l'ambassade de Portugal, fut nommé comte de Bemposta par le roi Jean "VI. devin/
ministre de la Marine de 1S28 à 1820, et siégeait à la chambre des députés,
comme député de la Nièvre. Il l'ut un des agents les plus actifs du roi , sous le
consulat et l'empire, fut proscrit, et mourut fidèle aux convictions qu'il avait
toujours professées.
(•i) Colonel du génie. (Fie/tes d<- classement.) — Officier de la Légion d'hon-
neur, colonel du génie, directeur îles fortifications à Luxembourg. (Almanach
108 CHEVALIEILS
mas-Kobert) (1), le comte d'Ambritgeac (2), d'Affry (3),
Baudrand; le baron de Caux; Coquereau; Jacqueminot (4);
de la Chasse de Vérigny (5); le comte Moncey; le comte
deNoailles (Alexis); le comte Oudinot (6); le vicomte de
Rohan-Chabot ; le comte de Sassenay, le chevalier Vincent ,
impérial de 1812, r. 320.) — Colonel du Génie, ù Verdun. [Almanach royal de
1814-1815, p. 4*40 — Maréchal de camp honoraire le 18 octobre 1815. (Relevé
manuscrit des officiers généraux, Archives de la guerre.) - Boucher ,1e Morlain-
court, orthographe du nom.
(1) Colonel du 1 V de ligne, plus] tard maréchal de France, duc d'isly, grand'.
croix de la Légion d'honneur, mort en 1819.
(2) Colonel du 10- de ligne, régiment Colonel général. {Almanach royal
de 1814-1815, p. 480.) — II fit partie de l'armée du Midi , sous les ordres de
Mgr duc d'Angoulème, en 1815, et maintint son régiment dans les sentiments
de" fidélité dus au roi. - Après les cenl-jours, le roi ht suspendre le drapeau
du 10e dans la chapelle des Tuileries, avec celte devise : Semper et ubique fidelis.
_ Le comte d'Ambrugeac, maréchal de camp le 5 avril 1815, chevalier de Malle
et de la Légion d'honneur, commandant la première brigade de la première divi-
sion d'infanterie de la garde royale (à la formation de 1815). (Almanach royal de
1817, pp. 520 et 517.) —Pair de France, commandeur de l'ordre de Saint-
Louis, grand officier de la Légion d'honneur, lieutenant général. (Almanach royal
de 1850, pp. 117, 285, 294 et 574.)
(5) Colonel du 4e régiment suisse au service de France, chevalier de la Légion
d'honneur. (Almanach impérial de 1812, p. 350.) — Il refusa de reconnaître
l'autorité de Napoléon en 1815, et maintint le serment que lui et son régiment
avaient prêté au roi. -Comte d'Affry, colonel du 8« régiment de la garde royale
(2* suisse), à la formation en 1815, officier de la Légion d'honneur. (Almanach
royal de 1817, p. 554.)
(4) Lieutenant général, commandant la garde nationale sous le régne de Louis-
Philippe.
(5) Adjudant comman iant le 7 janvier m*. (Almanach royal de 1814-1815,
p. 458.) — Marquis de la Chàs?c de Vérigny, officier de la Légion d'bonneur, co-
lonel d'état-major. (Almanach royal de 1817, p. 521.) — Maréchal de camp,
commandeur de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1850, p. 570.) — Com-
mandant l'Lcole d'application de l'élat-major, tué le 20 juillet 1835, sur le bou-
levard du Temple, par l'explosion de la machine infernale de Ficschi.
(G) Né, le 5 novembre 1701, à Bar-le-Duc. Fils de Nicolas-Charles Oudinot.
maréchal de France, duc de Reggio. - Page de l'empereur Napoléon 1" en 180.'.,
premier pige en 1808, lieutenant au 5* hussards en 1809, aide de camp du ma-
réchal prince d'JEssling en I8|0, lieutenant en premier (rang de capitaine) anv
1 c . . ..... i
chasseurs de h garde impériale en 1SII , capitaine au m en
iment raii'-r
DE 1814. 100
le marquis de Venevelle, Delarue, le baron Dupin, le comle
de Rolian-Chabot, le baron Gourgaud, le chevalier de Fon-
clicf d'escadron) eu 1812, chef d'escadron (rang de lieutenant-colonel) au même
régiment le 1er avril 1814, colonel du 8° chasseurs à cheval le 27 avril 1814, passé
successivement le même jour colonel du 25e dragons et du 1er hussards (régiment
du roi), colonel du 4e hussards (hussards du Nord) le 27 septembre 1815, colonel
du 1er régiment de grenadiers à cheval de la garde royale le 12 juin 1822, rang
de maréchal de camp du même jour, commandant une brigade au camp de Lune-
ville en 1824, commandant l'École royale de cavalerie même année, membre du
comité spécial et consultatif de la cavalerie le 3 janvier 1850, commandant la
brigade d'avant-garde du corps expéditionnaire de Mascara en 1835, lieutenant
général même année, inspecteur général de cavalerie en 1839, 1810, 1812, 185 4,
1845, 18iG, 1817, 18i8, commandant du camp de Fontainebleau eu 1840, mem-,
bre du comité consultatif de cavalerie de 1841 à 1847 inclus, commandant le camp
de Lunéville en 1842, membre de la commission de défense nationale en 1858,
commandant en chef provisoire de l'armée des Alpes, même année, commandant
en chef de l'armée d'Italie en 1849. — Campagnes : 1800, à la grande-armée
(Wagram); 1810 et 1811 , en Espagne et en Portugal ; 1812, à la grande-armée
(la Moskowa) ; 1813, à la grande-armée (Leipsick) ; 181 i, à la grande-armée (en
France); 1853, en Afrique (Mascara); 1849, en Italie (Rome). — Ëcuyer cavalca-
dourduroienl820, gentilhomme d'ambassadeàLondres en 1821, député auCorpslé-
gislatif en 1852, réélu en 1816 (arrondissement de Saumur), membre de l'assem-
blée constituante en 1818 (Maine-et-Loire), membre de l'assemblée nationale
législative en 1859, 1830el 1831 (Maine-et-Loire et Meuse ; option pour la Meuse;,
patricien romain par décret du 12 septembre 1859. — Blessé d'un coup de bis-
caîen au pied à Leipsick en 1815, blessé d'une balle à la cuisse à Craône en 18ii,
a eu la cuisse traversée d'une balle à l'Hahra en 1835. — 11 reprit à Hanau , en
1815, à la tète d'un escadron de chasseurs de la garde, six pièces d'artillerie de la
garde, et fit prisonnier une partie du bataillon qui s'en était emparé. — A Monl-
mirail, en 1814, il lit, à la tète d'un escadron de chasseurs de la garde, un batail-
lon de Prussiens prisonnier. — Chevalier de la Légion d'honneur en 1812, officier
en 1815, commandeur en 18-20, grand officier en 1849, grand'-croix eu 1851,
chevalier de l'ordre de 1a Réunion en 1814, commandeur de l'ordre de Saint-Louis
en 18:27. — Décoré de la première classe (en diamants) de l'ordre de N'ichani-ls-
tikar de Tunis, en 1857; grand'-croix de l'ordre de Saint-Janvier de Nuples, et
de l'ordre de Pie IX 'première classe, diamant), en 18 59. — Duc de Reggio, à la
mort de son père, en 18 i7. — Faisait partie de la réunion des représentants, à la
mairie du 10* arrondissement (rue de Grenelle), le 2 décembre 1851. — Nommé
général en chef par cette assemblée. — Arrêté avec les membres de la réunion,
et détenu au mont Valérien pendant huit jours. — Resté dans le corps d'état-
major général, comme général en chef. — La prise de Rome, en 1859, est le der-
nier fait d'armes éclatant d'une vie si bien remplie.
110 CHEVAL! EUS
teiiay (Rçné-Jean-Hypolïte), Kentzinger (Charles-Louis) (I;;
le comte de Maillé (Charles) (2).
Lenoir, Lalande, Robert (ïï)\
Colonels de cavalerie : le vicomte de Xarbonne-Lara (Jo-
seph-Augustin); de Noailles, prince de Poix, duc de Mouchy
(Arthur-Trislan-Jean-Charles Languedoc) (1); le comte de
Vence (Clénient-Louis-Hclion Villeneuve) (5); le baron Dujon
(Michel Menou) (6).
Colonels d'artillerie : Belly de Bussy (David-Victor) (7),
Berthier (François) (8 .
(1) Baron de Kenlz'mgcr, maréchal de camp, officier de la Légion d'honneur.
(.Ilmanach royal de 1830, p. 570.)
(2) Gentilhomme d'honneur de S. A. H. Monsieur. (Jlmanach royalde J S 1 1 -
1815, p. 13.)
(3) Colonels de corps royaux. (Fiches de classement.)
(•i) Colonel à la suite des dragons; il fut reçu par le prince de Poix, capitaine
des gardes du corps du roi. [Fiches de classement, Archives de la guerre.) —
Lieutenant général, capitaine des gardes du corps du roi, chevalier des ordres,
pair de France, officier de la Légion d'honneur, chevalier de Malte. (Almanavh
royal de 1830, p. 73.)
(3) Colonel du 4e chasseurs à cheval. (Fiches de classement.) — Marquis de
Vencc, colonel des chasseurs à cheval de la garde royale, officier de la Légion
d'honneur. (Almanavh royal de 1817, p. 361.) — Pair de France, maréchal de
camp, grand officier de la Légion d'honneur. (.Ilmanach royal de 1830,
p. 373.)
(0) Colonel des cuirassiers d'Angoulème (1e). (.-Ilmanach royal de 1814-1813,
p. 489.) — Officier de la Légion d'honneur. (.îlmanach impérial de 1812,
p. 331.) — Commandant du même ordre. (Almanach royal de 1814-1815,
p. 106.) — Colonel du 2e régiment de cuirassiers de la garde royale. (.-Jlmanach
royal de 1817, p. 538.) —Maréchal de camp, grand officier de la Légion d'hon-
neur, (.-ilmanach royal de 1.830, p. 573.)
(7) Lieutenant en second au régiment de la Fère, en 17.S3, même promotion et
même régiment que Napoléon I", émigré en 1791. En 181 i, Napoléon ayant de-
mandé des guides en Champagne, pendant les opérations de la guerre, M. Belly de
Bussy se présenta. Napoléon le reconnut, et le nomma colonel d'artillerie. Cheva-
lier de Saint-Louis le 27 décembre 1814, M. Belly de Bussy, ancien émigré,
abandonna la cause royale en 1815, et se rallia à Napoléon : exemple étrange des
binrreries du caractère humain.
(H) Il lut reçu par son père, M. Berthier, colonel (Fiches de classement}, che-
valier de Saint-Louis en 1791. (Voir, 2e volume, p. ifii.) — Né le 12 septembre
hE 1814. 111
Colonel du génie : de Ilicliemont (Louis- Auguste) (1).
Majors {lieutenants- colonels) : Brémont (Louis-Léopold);
Castillan (Jean-François-Antoine-Marie) (2); le comte de Cus-
lines ; Châtry de la Fosse (3).
Le comte de Beaufort-d'Iiautpoul et Rohaut de Fleury,
majors du génie.
Ancien lieutenant-colonel : le marquis de Saint-Souplet
(Alexandre-François Guillemeau).
Ancien major d'infanterie : Foullon de Doué (Joseph-Ju-
lien) k(4).
1774, iils légitime de niessire Berthier, chevalier, lieutenant en premier au régi-
ment d'artillerie de Metz, et de dame Jeanne Yiard. (Acte de naissance , délivré
le 20 août 1X11, par M. Alexandre Berthier, maire de Castelcensoir (Vonne), Ar-
chives de la guerre, carions de l'ordre.) — Un jugement du tribunal de première
instance d'À vallon lui a rendu, sous la restauration, le nom de Grandry, auquel
il avait droit.
(1) Chevalier de Saint-Louis le 27 juin 1814. (Registre de l'ordre.) — Maré-
chal de camp le 7 août 1814. (Relevé manuscrit des officiers généraux, Archives
de la guerre.) — Maréchal de camp du génie, commandant de l'Ecole militaire.
{.Ihnanach royal de 1814-1815, p. 175.)
(2) Major du 57e de ligne. (Fiches de classement.)
(ô) Major du 5e chasseurs à cheval, chasseurs du Dauphin. (.Ilmanach royal de
1814-1813, p. 490.)
(4) Le vicomte Foullon de Doué (Joseph-Julien), né à Pjris le 11 mars 177.>,
servit d'abord en Autriche de 179J à 1804. Il y parvint au grade de capitaine et
donna sa démission en 1804.
Adjudant- major provisoire au régiment de la Tour-d'Auvergne, au service de
France, le 20 décembre ISO'i, confirmé dans cet emploi le TA mars 1806, il fut
promu au grade de chef de bataillon le 10 juillet suivant. 11 lit, en cette qualité, les
campagnes de 1806 à 1809 aux *armées de Naples et d'Italie, et reçut, le 27 octo-
bre 1800, le commandement du bataillon des déserteurs français rentrés.
Chef du l,r bataillon étranger le 14 février 1810, major en second le ô août
1811, il servit en 1810 et 1811 sur les côtes et à l'armée de Hollande et devint
m.ijor en Ie1' (lieutenant-colonel) du régiment d'Illyrie le lor août 1SI3.
Commandant des troupes du département de la Doire le 1er avril 181 4, il fit la
campagne d'Italie, et fut mis en non activité le 1er septembre 1S14. 11 reçut la
croix de Saint-Louis le îi octobre 1814, et celle de la Légion d'honneur le 17 dé-
cembre suivant.
Major des volontaires royaux de Vincenncs le 1"> mars 1815, M. Foullon de
112 CHEVALIERS
Chefs de bataillon : Chaigneau (Michel ) (1) ; le chevalier
Barry (Robert), aide de camp ; d'Andigné.
De Berlhois et Foucauld de Malemberl , chefs de bataillon
du génie.
Le baron de Damoiseau et le vicomte de Foucauld, chefs
de bataillon d'artillerie.
J/icien officier supérieur : Duprat de Ronzets.
Chefs <f escadron : le baron Friant (Jean-François) ; Simo-
nin (Jean-Claude) (2); le baron de Meckenem (Charles-Ma-
rie) (3); d'Argout (Eugène); du Bouzet ; Reiset.
Doué reçut le .15 avril suivant !c commandement des 5« el 6e bataillons des garde*
nationales actives du Bas-Rhin.
Lieutenant-colonel delà légion d'Ille-et- Vilaine le 17 octobre 1815, colonel de
la légion des Hautes-Alpes le 9 avril 1817, il passa, le 31 mars 1819, au comman-
dement de celle de la Seine-Inférieure, et fut fait officier de la Légion d'honneur
le 24 août 1820.
Colonel du 50e régiment d'infanterie de ligne le 17 novembre 1820, puis du
■13e de même arme le 23 septembre 1822, il fit, avec ce corps, la campagne de 1825
en Espagne, reçut la croix de commandeur de la Légion d'honneur le 11 octo-
bre 4823 et celle de Saint-Ferdinand d'Espagne le 28 novembre suivant.
Attaché au ministère de la guerre près la commission d'habillement le 21 no-
vembre 182 i, le colonel Foullon de Doué fut promu au grade de maréchal de
camp le 22 mai 1823 tout en conservant ses fonctions.
Mis en disponibilité le 1er avril 1828, il fut admis à la retraite par ordonnance
du 28 août 1830, puis au traitement de réforme le 22 septembre 1832, n'ayant
pas droit suffisamment à la retraite. — Mort le 11 août 1830, à l'âge de quatre-
vingt-quatre ans, à Champigneulles (Meurlhe). (Moniteur de l'année.)
(1) Chef de bataillon du génie. [Fiches de classement.) — Cbaigneau jeune,
capitaine du génie à l'armée d'Allemagne, chevalier de la Légion d'honneur. (Al-
manach impérial de 1812, p. 521.) — Chef de bataillon du génie , à Nantes. (Al-
manach royal de 1814-1815, p. 475.) — Chef de bataillon ingénieur en chef.
(Almanach royal de 1817 , p. 387.) — Prisonnier en Russie en 1812, lieutenant-
colonel après sa retraite. ('Archives de la famille.)
(2) Chef d'escadron d'artillerie. (Fiches de classement.)
(5) Pagedela reine (alors madaraekDaupliine) en 1773,sous-lieutenantsans ap-
pointements dans Royal-Etranger en 1776, commission de capitaine en 1777, attaché
au régiment Colonel-généial-cavuleiie, capitaine en second en 1780, capitaine-
commandant en 1781, émigré en 17!M, a fait la campagne de 1792 dans la com-
pagnie des officiera de Colonel-général. — Rentré en France ; volontaire à bord
DE 1814. 113
Ancien chef d'escadron : le marquis de 131osseville (Bé-
nigne Porel) (1).
Capitaines : Saint-Roman de Combret (François-Marie de
Serre); le comte de Nouant (Amédée-Charles-Joseph) ; Sainte-
Marie ( Antoine-Jean-François) (2); Négrier (André-Char-
les) (3) ; le comte d'Espinay Saint-Luc (Timoléon-Josepb ) (i);
de YAmiral de Winter, en 1795; placé aux Invalides en 1708; chef d'escadron,
chargé de la levée des chevaux dans le département de l'Yonne en 1799, com-
mandant d'armes à Auxerre en 1801, lieutenant de la gendarmerie départemen-
tale et lieutenant de compagnie dans la gendarmerie en 1802, capitaine de gen-
darmerie départementale et de la gendarmerie d'élite, et capitaine adjudant-major
en '1804, chef d'escadron attaché à la légion en 1805, officier de la Légion d'hon-
neur en 1806. — Campagnes : de 1805 à la grande-armée, de 1806 en Prusse et
Pologne, de 180!) en Autriche, de 1815 en Saxe. — Services anciens et d'émigra-
tion, vingt et un ans, y compris une campagne; dans les armées nationales, vingt-
deux ans, y compris quatre campagnes ; total, quarante-trois ans de services. (Re-
gistre de la Commission de 1814, 10e tableau, n» 3G.) — Meckenem d'Artaise ,
chef d'escadron. {Etat militaire de 1790, p. 53 4, rég iment Colonel-général-cava-
Icrie.) — Premier capitaine. (Etat militaire de 1791, p. 2G8, même régiment.)
— De Meckcnhcim, orthographe du nom.
(1) Élève à l'École militaire en 1783, sous-lieutenant au régiment Mcstre-de
camp-général-dragons en 1 786 j, démissionnaire en 1791, émigré, a fait la campa-
gne de 1792 dans les chasseurs à cheval de Polignac, dont il était un des capi-
taines-propriétaires, rang de chef d'escadron, employé à Hain eu 1793, entré au
régiment du duc de Caslries en 1794, aide de camp du duc de Castries enJ793,
désigné par Monsieur, en 1799, comme commissaire auprès des royalistes de la
haute Normandie, arrêté en 1804 avec les généraux Georges (Cadoudal) et Piche-
gru. A vingt-deux ans de services et treize campagnes, plus dix ans de grâce.
(Commission de 1814, 1er vol., 3e classe, 5S tableau, n° 2G.)
(2) Capitaine d'artillerie à pied. [Fiches de classement.)
(3) Capitaine du génie. (Fiches de classement.) — Employé à Paris. (Almanach
royal de 1811-1815, p. 477.) — Chevalier de la Légion d'honneur, employé à
Blois. (Almanach royal de 1817, p. 589.) — Employé à Valencienues. (Almanach
royal de 1S30, p. G37.)
(4) Fils du chevalier de Saint-Louis de 1772. (Voir 1er vol., p. G22.) — Né à
Paris le 8 novembre 1778, chevalier de Malte (de minorité) en 1779. — Lieute-
nant au régiment de Perche en 1781, comme exception et comme récompense des
services de son grand-père, officier couvert de blessures. Il eut pour maître d'es-
crime et de langue allemande le sergent Lefchvre, du régiment des gardes fran-
çaises, depuis maréchal de France et duc de Dantzick. En 1790, il suivit son père,
III. 8
m CHEVALIERS
Barbeyrac
tic Suint-Maurice; le marquis de Baynast des Sept-
chargé d'une mission diplomatique auprès de l'archiduchesse Mane-Chnsline,
gouvernante des Pays-Bas; en 1791 il lut attaché comme lieutenant d c.at-major a
Tannée autrichienne, servit comme aide de camp de son frère et se trouva au siège de
Lille, au. combats de Quiévrain , de Bavay, à la bataille de Jcmmapes et a la de-
fense de Maestricht. Lors de la levée du siège de celle place eu li9o, la gannsou,
dans une sortie, fit plusieurs centaines de prisonniers républicains, et le détache-
ment d'émigrés dont le marquis d'Espinay Saint-Luc faisait partie les pro teg a
contre les mauvais traitements auxquels ils étaient exposés de la part de, ilo lan-
dais. Après cette campagne, il resta quelques mois dans l'inaction auprès de sa
mère, et en 179-4 il entra dans le régiment de Rohan, et lit la campagne de Be -
„-ique. Capitaine au régiment d'AUonville en 1798 , d fit partie de la reserve de
expédition de Quiheron, cantonnée dans les îles de Jersey, de Guernesev et de
With. Après le désastre de Quiberon, l'Angleterre proposa aux régiments d.s.e-
minés dans les îles ci-dessus nommées, de prendre la cocarde noire, et dépasser
au service britannique. Tous refusèrent, à l'exception de deux reguncnls ceux de
Castries et de Mortemart. Le marquis d'Espinay Saint-Luc rejoignit a légion 4.
Rohan, et fit avec elle les campagnes d'Allemagne, du Tvrol et de la haute Itahe,
pendant les années 1796, 1797 et 1798. Il était à Brescia à Peschiera, a Ga-
ine, à Vérone, à Plaisance, à la Tréma, à Pizrighitone, à Turin, a Novi ou Jou-
bert fut tué. Blessé presque mortellement d'un coup de feu le b juillet 1 JJ, n ••
prise du grand Saint-Bernard, il fui transporte au fort de Bar, dans la va ee
d'Aoste, condamné par les médecins et administré. Trois mois après d repn
son service, et il se trouva à Marengo, et plus tarda Austerlitz. Rentre en France
eu 1806, il donna sa démission du service autrichien. En 181.,, ,1 suivit le roi a
Gand, fut nommé colonel de cavalerie le 12 juin, et, lors de la rentrée du roi, d
fut chargé du commandement de la citadelle de Cambrai. 11 lit là six cents recrues
pour la garde royale, tous vieux militaires échappés au desastre de Waterlo .
Nommé colonel des chasseurs à cheval de l'Orne (lu-), d forma ce régiment, et le
commanda jusqu'en 1823, époque à laquelle il fut nommé maréchal de camp
Chevalier de la Légion d'honneur en 1820, il reçut la croix d officier en 18,,, et
en 1830, fidèle à son nom, il fut considéré comme démissionnai, pour refus de
serment.'— H est mort en 1858, dans sa quatre-vingtième année (a).
(0) La branche a laquelle appartient M. le marquis d'Espinay Saint-Luc M^ ^^
cheviller, seigneur de Saint-Luc, de la Charmoye, ,1c Bczancourt de Ltg c se au re, . -
baron d'IIincourt, qualiHé haut et puisant scign cur, comme le lu. en itou, 1 s .m,
branche, «ils pulnÉ de Guillaume des Uaycs (non d'un fief que portaient le put c s «c -
pinay depuis le douzième siècle), bailli, gouverneur d'Lvrcux et dcLouv.cis aucommu c
ment du seizième. C'est d, cette branche qu'est sorti François d'Espinay ^]^™-,
le brave Saint-Luc, grand-maitre de l'artillerie de France, tue un cou de e mon a , ,
d'Amiens en 1507, et qui iigure dans le tableau d. Gérard, VEntrCc LUcn » IV u <
Connu, son ancêtre, le marquis d'L>pinay Saint-Luc avait épouse une démo *l >^ ^ ._
deux beaux et illustres. noms, bien dignes d'être uni, ensemble. Il avait un caractt . .. ■
Sévère rotu lui-même, t. était indulgent pour U, autre,. Ses soldais et ses ofhcers ladoraun.
DE 1814, i15
Fontaines; de la Chatonie; le comte deMazancourt (Alexan-
dre); Guignant ; Scribe (Joseph) (1); Hoirie (Léonor- Auguste);
Tôlier (Jacques-Charles) (2).
(1) Scribe (Joseph). — Capitaine'adjudanl-major. —Agé de trenle-cinq an?. —
Ne à Avésne-lès-Bapeaume (Pas-de-Calais). — Chasseur à cheval au 5e régi-
ment le 25 nivôse an VII; grenadier à cheval de la garde le 28 germinal an "\ 111 ;
brigadier le 3 brumaire an X ; maréchal des logis le 25 vendémiaire an XI ; ma-
réchal des logis chef le l«r vendémiaire an XII; lieutenant en second sous-adju-
(lant-inajor le 27 frimaire an XIV ; lieutenant en premier sous-adjudanl-major le
25 juin 1807; capitaine le 17 février 1811 ; capitaine adjudant-major le 21 juin
1811. — Campagnes des ans VII et VIII en Piémont; sur les côtes de l'Océan en
l'an NUI ; à la grande armée en vendémiaire an XIV et 1806 ; 1807 en Pologne,
1808 en Espagne, 1800 en Allemagne; 1810 et 1811 en Espagne; 1812 en Rus-
sie ; 1815 en Allemagne, et 1811 en France; total, vingt-neuf ans six mois huit
jours de services, y compris quatorze campagnes. — Très-actif, très-intelligent ,
connaît ses devoirs et a de l'instruction. — Bonne conduite sous tous les rapports.
— L'inspecteur général a examiné avec soin cet officier, et il approuve le juge-
ment qu'en porte son colonel. [Corps des cuirassiers de France, ex-garde impé-
riale : travail d'inspection du î£ juillet 1811; approuvé par l'inspecteur général,
maréchal Ney, dur d'Ekhingen, prince de la Moskowa, pair du France.) — Mem-
bre de la Légion d'honneur le 14 mars 1800. {Liste des officiers des grenadiers à
cheval de la garde impériale au 1er décembre 1811.) — Cousin du plus illustre
et du plus fécond de nos auteurs dramatiques, M. Eugène Scribe, membre de
l'Académie française, membre du conseil municipal de Paris, président perpétuel
de la société des auteurs et compositeurs dramatiques, commandeur de la Légion
d'honneur, chevalier de l'ordre de la Rose, du Brésil.
(2) Né le 20 juin 1782 à Nancy (Mcurthe), enrôle volontaire au 5e régiment
de hussards le 5 prairial an VIII, à l'âge de dix-huit ans. — Brigadier le 2 plu-
viôse an IX, il passa le 22 dit même mois au 8e régiment de hussards, où il de-
vint maréchal des logis le 11 ventôse an XL — Il fit avec distinction les campa-
gnes des ans VIII et IX à l'armée du Rbin , et fut atteint d'un coup de feu le
15 frimaire an IX à la bataille de Hohenlinden. — Sous-lieutenant le 19 ven-
tôse an XII, il servit en l'an XII et en 1 an XIII à l'armée des côtes de l'Océan,
et fit la campagne de 1805 à la grande-armée. A Austerlitz , il s'empara d'un co-
lonel au milieu d'un carré russe et le fit prisonnier. — Lieutenant le 22 novem-
bre 1800, il combattit en Prus>e et en Pologne et reçut un coup de sabre dans la
et celui qui éait es lignes, soldat et sous-officier sous ses ordres , lui doit l'épnulclte qu'il a
obtenue, et les avantages i[ne les événements de 1S30 ont interrompus. Tcu de temps avant
^i mort, -ou régiment (aujourd'hui le 11e) étant à Chartres, le marquis d'Espiuay Saint-Luc,
tille, fut l'objet des égards empressés «lu colonel actuel;
mie son souvenir était toujours vivant dans le corps
qui a
\.iit une
terre piè> d
e cet le
M. Ci.
mdvalet,
qui tint .ri lui
prouv
qu'il a
sait foui!
116 CHEVALIERS
Anciens capitaines : Hocquart (Toussaint-Thérèse) (1), Du-
hamel do MiHy (Alexandre), le chevalier de Ghabert (Louis-
Hcnri-Aiiloine-Joseph) (2), de la Salle (Charles-Nicolas Colli-
net) (3), le chevalier Dutertre (Charles-Emmanuel-Maximi-
lien), le marquis de Gramont.
Anciens officiers : le marquis d'Aragon ( Jeau-Louis-Hcnri
13ancalis de Macerel), de Bonald (Amans-Joseph-Auguste) (4),
campagne de Prusse. — En 1 SOS il servit en Espagne. — Rentré en France et
nommé capitaine le 26 avril 1809, il lit les campagnes de J 809 et 181 1 à la
grande-armée en Allemagne et celle de 1812 en Russie. Atteint d'un coup de feu
à la main gauche pendant cette campagne, il reçut la croix de chevalier de la Lé-
gion d'honneur le 21 août 1812. Capitaine (rang de chef d'escadron) au 2e régi-
ment de chevau-légers lanciers de lu garde impériale le 10 août 1815, il fit les
campagnes de 1815 et de 1814 en Saxe et en France, et passa aux lanciers de
France le 1er juillet 1814. Le 27 décembre suivant, il reçut la croix de Saint-
Louis. Admis comme chef d'escadron dans la gendarmerie de la ville de Paris le
7 février 1816, officier de la Légion d'honneur le 21 avril 1821, il fut nommé au
grade de lieutenant-colonel le 9 juin 1824, et placé à la tète de la 7e légion de
gendarmerie à Tours. Colonel le 9 juin 1828 et conservé dans son commande-
ment, il fut investi de celui de la 2° légion à Chartres le lir juin 1850, puis
nommé commandeur de la Légion d'honneur le 50 avril 1856. Maréchal de camp
le 16 novembre 18 50, commandant le département du Calvados le 7 avril 1841, le
général Potier fut appelé, le 10 juin, suivant aux fonctions d'inspecteur général du
7e arrondissement de gendarmerie. Placé dans la section de réserve le 27 juin
181 1, il fut, à la suppression de ce cadre, admis à la retraite par décret du 8 juin
1818. Un décret impérial du 26 décembre 1852 l'avait, sur sa demande, relevé de
cette position et réadmis dans la réserve. — Mort à Chartres en 1859, âgé de
soixante-dix-sept ans. (Moniteur de l'année.)
(1) Sous-lieutcnant au régiment Royal-Cravattcs en 1771, capitaine en 1778,
émigré en 1791, a fait la campagne de 1792 à l'armée des princes; rentré en
France en 1801 ; adjudant-major en 1807; service actif sur les côtes de la Nor-
mandie jusqu'en 1814. — Vingt-quatre ans de services, deux campagnes compri-
se?. [Tableaux de la Commission de 18! \, vol. 1, 4e tableau, 5e classe, n° d'ordre,
6.) — Plus tard chef d'escadron. [Archives de la famille.)
(2) Du Mazel de Chahert. (Archives de la famille.)
[o] Colinct, orthographe du nom patronymique.
t) Lieutenant. — Émigré eu 1791, a fait la campagne de 1792 à l'armée des
princes, et toutes les autres à l'armée de Coudé jusqu'au licenciement en 1801. —
\iugtans de services. \ compris neuf campagnes, plus dix ans de grâce, [lieyistres
delà Commission de 1S1 1, 11e tableau, n° 60.)
DE 1814. 117
de Ronald (René) (1), le comte de Coislin (Pierre -Louis
du Cambout), le comte de Crouy-Chanel de Hongrie (Claude-
François), le marquis de Narbonne-Lara (Jean-Paul) (2), le
comte de Puységur ( Charles-Louis- Jacques-Maxime Chasic-
net), le comte de Saint-Mauris (Louis-Emmanuel-Alexandre),
le commandeur de Saint-Priest ( Charles- Antoine-Emmanuel
Guignant), le vicomte de Borne (Euslache-Louis-Achille-
François Saint-Cernin de Saint-Etienne), le comte de la Ro-
che-Aymon Ducluscau (Jean), le comte de la Roche-Aymon
(Nicolas), de Planard (Antoine-Marie) (3), le comte de laTou-
clie-Tréville (Alexandre-Pierre) (4), le vicomte de la Béii-
naye (Jean-Marie ) (5), le baron de Richemont (René-Antoine
(1) Lieutenant. — A émigré en 179 J , est entré dans la compagnie à che-
val des gentilshommes du Périgord, a fait la campagne de l'armée des princes en
1792, est passé en 1795 à l'armée de Coudé, où il a fait toutes les campagnes
jusqu'au licenciement en 1801, dans l'infanterie noble, compagnie n° 9. — A été
blessé à Berstheim. — Vingt ans de services, dont neuf campagnes, plus dix ans de
grâce. [Registres de la Commission de 1814, 12° tableau, n° 58.)
(2) Nommé chevalier de Saint-Louis le 2G octobre 1814, reçu le 29 janvier
1815 par le chevalier de Narbonne-Lara. (Fiches de classement , Archives de la
guerre.)
(5) Émigré en 1791, a fait la campagne de 1792, armée des princes, dans la
deuxième compagnie noble d'ordonnance, et celle de 1791-1795 dans le régi-
ment de Walsh-Serrent. — Tassé en 1795 au régiment de Conway, qui s'embar-
qua pour l'Amérique, où il resta jusqu'en 1799. — Depuis cette époque, mis à la
demi-solde, à la disposition du gouvernement anglais. — Dix-sept ans de services,
y compris huit campagnes, plus dix années de grâce. (Commission de 181 i, t. I,
10e tableau, no 75.) — Chevalier de Saint-Louis le 11 octobre 1814. — Père do
feu M. de Planard, chevalier de la Légion d'honneur, archiviste du conseil
d'Etat (Almanach royal de 1850, p. 1 10), un de nos meilleurs auteurs dramatiques.
(4) 11 fut reçu par le vicomte d'Osmond.
(5) Sous-lieutenant au régiment de Condé en 1779, capitaine aux dragons de
Montmorency de 1785 jusqu'en 1789, époque à laquelle il quitta la France; rejoi-
gnit les princes à Turin, en 1790; a fait les campagnes de 1790, 1791, 1795 et
179.4. — A quitté pour raison de santé, rentré en France en 1800. — Vingt ans
de services, dont quatre campagnes et dix ans de grâce. [Registres de ta Commis-
sion de 1814, 1" vol., 7e tableau, 5e classe, n" 70.) — 11 fut reçu par le comte
de l,i Bclinayc, également chevalier de Saint-Louis en 1814. (Fiches de classement ,
Archives de la guerre.)
118 CHEVALIERS
de Chabans de Jomard), le comte de Choiseul-d'Aillecourt
(Victor), le comte de Montesquiou (Elisabeth-Pierre), pair de
France; le marquis de Beaucorps (Ilenri-Magdeleine) (1), de
la Huppe de Larturière (Jean-Jacques) (2), le comte de Tre-
bons (Charles-François), le baron de Ravine! de dom Jullien
(François-Dieudonné), Barat (Claude) (3), de Larturière (Jean-
Jacques-Marie de la Huppe), Canthillon de la Couture (Char-
les) (4), le comte de Beaumont (Charles), le vicomte de Beau-
mont (Christophe-Arnaud-Paul-xVlexandre), Micolon de Gué-
rines (Jean-François-Côme), le comte de Robien de Mareuil
(Cliarles-Louis), le comte de Mareuil (Alexandre-Louis-Marie),
Charrier de Fléchiac (Antoine), Charrier de Fléchiac (Pierre-
Thomas), Charrier de Fléchiac (Antoine-Marie), le vicomte
de Flavigny (Alexandre-Yiclor-François), de Terves (Pierre-
Joseph-Louis) (y), le comte de Bonnault de Méry, de la Bois-
sière (Bureau dit le Ljon), la Roche Saint-André (Charles-
Henri) (6), Latapie de Prendeignes (François), de Lande-
mont (Louis-François-Jean) (7), Berthier chevalier de Gran-
dry (Claude) (8), le marquis de Narbonne-Lara (Jean-Paul),
(1) Marquis de Beaucorps de la Bastière. (Titres de la famille.) ;
(2) Chef de bataillon en 1819, et chevalier de la Légion d'honneur. {Archives
de la famille.)
(3) Le 1er janvier 1828, pension de 300 francs sur Tordre, portée à 300 francs
le 1er janvier 1830. — Mort à Nevers, en 1832. (Registres des Pensions de l'ordre
de i81-i à 1S30.)
(i) Cantillon, orthographe du nom. Nommé le 27 novembre, il fut reçu par
M. Canthillon île la Couture, che\alier de Saint- Louis du 5 octobre pré-
cédent. (Fiches de classement.) — voir ci-après aux chevaliers reçus par Mgr duc
d'Angouléme.
(3) Chevalier de Saint-Louis le 27 novembre 1814, porté une seconde fois dans
le travail au 10 décembre suivant, avec le titre de marquis. (Fiches de classement.)
(G) Comte de la IWIie-Saint-.Yiuhv , lieutenant-colonel le 23 décembre 1810,
services en émigration et dans la Vendée. (Renseignements fournis par la famille.)
(1) Comte de Landemont. (Renseignements fournis par la famille.)
(8) Capitaine au 3'' régiment d'infanterie de la garde royale. (Almanach royal
de 1817, p. 3,'iO.) — Chevalier de la Légion d'honneur breveté, chef de bataillon
le 23 octobre 1813. (AUnanaeh royal de 1850, p. 1740
DE 18U. 119
!,« chevalier de Oozcibn (Jean-Baptiste de Bertrand), de la
llninerie (Thomas-Marie-Jacques Colin) (1), le chevalier des
Kssart •Louis-Emmanuel de Lafonl) (2), le comte Dessoffy
de Czerneck (Jean-Philippe-François) (3), le baron de Ro-
mans de Fîmes (Charles), de la Chambre de Yauborel (Char-
les-Louis -Alexandre-Henri) (1) , le chevalier des Cou drées
Lonis-Anloine-Nicolas-Maxime) (o) , le vicomte de la Bour-
d mnayo de Montluc (Charles-Marie-Etienne), delà Bouillerie
Alexandre-Pierre Roullet), du Rieu de Maisonneuve (Etienne),
le chevalier de Sartiges (Charles-François) (6), le comte de Sarli-
iie* (Antoine-François-Gilbert) (7), du Crozet (Gabriel), Gre-
licr du Fougeroux (Alexandre-François-Richard-Honoré), le
vicomte de Chàtcauclos (Silvain-François de Lacelle) (8), le
(J) Lieutenant en second du génie. (Etat militaire de 1790, p. 417.) — Ba-
ron de la Brunerie, a quitté en 1791 , étant capitaine. (Archives de la famille.) —
Voir t. I", pp. 510 et 608, pour les deux autres chevaliers de Saint-Louis du
môme nom.
(2) DesEssarts, orthographe du nom.
(5) Élève à l'École militaire , sous-lieutenant aux hussards de Bereheny en
1771, lieutenant en 1778, capitaine en second en 1783, passé avec son escadron
au régiment Colonel-général des hussards même année, pourvu d'une compagnie
en 1788, démissionnaire le 1" avril 1791, avec réserve de la croix de Saint-Louis
à vingt-quatre ans de services. (Registres de Colonel-gênëral-hussards, de 1788 à
1795.) — Voir 2'' volume, p. 31, pour son père, chevalier de Saint-Louis de 1731
à 17 58. — DeCserneck, orthographe du nom.
(i) Il fut reçu par le prince de la Trémouille.
(.*») Baron Després., en 1 S 1 G , et chevalier de la Légion d'honneur. (Titres de la
famille.)
(G) Services dans Austrasie de 1779 à 1791, émigré, a fait toutes les campa-
gnes de l'émigration jusqu'en 1801. — A quarante-six ans de services, y compris
sept campagnes dans l'Inde, comptant douhle. (Commission de 181-4, Ge tableau,
n° 7.)
(7) Sous-lieutenant dans Neustrie en 1790, émigré en 1791, a fait tontes les
campagnes de l'émigration jusqu'en 1801. — Blessé à Ober-Kamlacli. — A vingt
et un ans île services, y compris neuf campagnes, plus dix ans de grâce. (Commis-
'ion de 181 i, 17e tableau, n° 32.)
(8) Lieutenant. — Emigré en 1792. a tait la campagne de cette année à l'ar-
mée des princes pt toutes celles de 1N0I, à l'armée de Condé. Il s'est particulic-
120 CHEVALIERS
Pelletier de Molandé (Guillaume-IIervé-Picrrc), le comte d'An-
digné (Paul-Marie -Céleste) (1), de Carmoy (Antoin )(2),
du Bois de Launay (Pierre-Henri-Guy) (3), le baron de
Candé (Louis-Charles-Clovis) (4), le marquis de Nieuil (Au-
gustin-Marie ) (5) , Mareschal de Sauvagney (Pierre-Marie-
Joseph), Achard de la Luardière (Pierre-André-René) (G),
.Meunier (Louis-Joseph) (7), de Pointe de Gévigny (Claude-
Jean -Baptiste -Marié -Thérèse) (8), le marquis de Broc
rement distingué à l'affaire de Poetmeth, qui lui a valu une lettre de félicitation
de S. M. Louis XY1II. — Dix-neuf ans de services, y compris neuf campagnes,
plus dix années de grâce. (Commission de 1814, 11° tableau, n° 55.) — Capi-
taine en 1815, rang du 16 mars 1800. — Son fils, M. de Lacelle, élève de l'école
Saint-Cyr, garde du corps du roi, compagnie de Nouilles, en 1826, fidèle à son
nom, au passé de sa famille, a suivi le roi Charles X, en 1850, de Saint-Cloud à
Cherbourg. — Voir 1er vol., p. 621, pour un aulrc chevalier du même nom.
(1) Il fut reçu par M. le vicomte d'Andigné de Mayneuf. (Fiches de classement.)
(2) 11 fut breveté capitaine de cavalerie en 1815, pour prendre rang de 1801.
(Archives de la famille.)
(5) Il fut breveté chef de bataillon en 1815, et fut nommé chevalier de la
Légion d'honneur en 1824. (Archives de la famille.)
(i) Louis Brillet, baron de Candé , d'après les Renseignements fournis par la
famille.
(5) 11 fut reçu par le comte de Nieuil. (Fiches de classement.)
(6) Achard de Léluardière. (Titres de la famille.)
(7) Ancien capitaine. — Sous - lieutenant au régiment de la Fère en 177i,
capitaine en 1790. — Campagne de mer en 1782. — Émigré en Espagne, en
17U5. — Embarqué, pendant le siège de Toulon, sur le vaisseau de S. M. C. le
Saint-Joseph, et incorporé dans les compagnies toulonnaises. — Entré, en 1 79 1 ,
dans le bataillon de la reine. — A fait, avec ce corps, les campagnes de 179 1 et
1795, en Catalogne. — Capitaine au régiment de Bourbon en 1796; pissé avec le
même grade dans celui d'Ultonia en 1798, et a continué d'y servir activement
jusqu'en 1800. — A trenle-deux ans de services, y compris cinq campagnes, dont
une de mer, comptant double. (Commission de 1814., t. I, 8e tableau, n° 68.) —
Chevalier de Saint-Louis le 15 octobre 181 1, reçu par le baron Meunier, lieute-
nant général (Fiches de classement), chevalier de Saint- Louis en 1791. (Voir t. II,
p. -175.)
(8) Ancien lieutenant. — Emigré en 1792 , sous-lieutenant de cavalerie, même
aimée. — A fait tontes les campagnes de l'émigration, jusqu'au licenciement gé-
néral de l'armée de Coudé, soit avec les officiers du régiment de la Fère, soit dam
la quatrième compagnie des chasseurs nobles, soit comme volontaire au régiment
DE 1814. *21
(Alexandre) (1), le marquis de Broc de la Ville au Fourier
(Alexandre), de Cacqueray (Frédéric- Joseph Millon) (2),
Meynard de Lestrade (Raymond-Joseph), de Meynard (Sé-
vère) (3), de Chabcrt (Jean-Antoine) (4), le comte de
Ferrari (Guillaume- César) (o), Cugnac baron de Limeuil
(Arnaud-Louis-Simon-Claudc-Maiïe) (6), de la Salle ; Char-
les-Marie Collinel) (7), le marquis de Gramont (Antlré-Jo-
seph-IIypolite),Barbot d'Hautelaire, Barbot (Jean-Jacques)(8),
le marquis de Goulaine, le marquis de Charabrun (Antoine-
Henri Pineton), de Pleine-Selve (Joseph-Armand Macquerel),
le comte d'Aubigny de Clinchamp , le vicomte de Boisset-
Turange-cavalerie, soit enfin en qualité de noble à cheval au régiment d'Angou-
lème. — A dix-neuf ans de services, y compris neuf campagnes, plus dix années
de grâce. (Commission de 1814, t. I, 9e tableau, n° 109.) — 11 fut reçu par le
comte de Vittré. {Fiches de classement.)
(1) Il fut reçu par le comte de Champagne. (Fiches de classement.)
(2) De Cacqueray (Frédéric- Joseph). — Ancien capitaine. — Sous-lieute-
nant dans Royal-cavalerie en 17S0. — Émigré en 1791 . — A fait, à l'armée des
princes, les campagnes de 1792, 1795 et 1704. — Passé à cette époque en Hol-
lande, où il prit du service en qualité de sous-lieutenant dans le régiment du duc
de Castries, où il est resté jusqu'en 1797. — Obtint alors le brevet de capitaine.
— Rentré en France en I80Ô. — Est âgé de quarante-quatre ans. — A dix-huit
ans de services, y compris six campagnes, plus dix années de grâce. (Commission
de 1814, 11e tableau, n° 80.)
(3) Porté une seconde fois dans le travail de 1810. — Double emploi. — Se-
cond fils de M. Meynard de Saint-Michel, chevalier de Saint-Louis en 1732. (Voir
1« volume, p. 425.) — Frère cadet du comte de Meynard, porté ci-après aux an-
riens officiers reçus par Mgr le duc de Berry.
(1) Nommé par lettres d'Harlwell-Buch le 1er janvier 1814 , reçu le 14 août
par le comte de Cambis. (Fiches de classement.) — Du Mazel de Chabert. (.4rc/»f-
ves de la famille.)
(a) Comte de Romans- Ferrari, ancien officier aux dragons du Dauphin. (Archi-
ves de la famille.)
(0) Le comte de Cugnac, capitaine de remplacement aux dragons de Segur ,
ci-devant de Belsunce. (État militaire de 1787, p. 422.) — Marquis de Cugnac
(Arnaud-Louis-Simon-Claude-Marianne). (Titres de la famille.)
(7) Il fut reçu le 7 avril 1816 par le comte de la Salle. ( Fichu de classe-
ment.) — Golinet, orthographe du nom p itronyinique.
(8) Il fut reçu par le comte d'Autichamp.
122 CHEVALIERS
Glossac, le chevalier de Morant (Augustin), le marquis de
Moranl (Thomas-Louis-Geneviève), le baron de Tauriac, le
comte de Lastic (Pierrc-Annet-Joscph) , le comte de Mont-
saulnin (Jean-Bapliste-François ), le chevalier de Gombault-
Razac (i), le comte de la Porte -d'Isscrtieux (Louis -Joseph-
Charles) , de Joybert (Jean-Baptiste-Claude) (2) , de Lantiany
(François-Xavier Gabriel-Henri- Louis) (3), le chevalier de
Lantiany (François-Louis-Henri), Mathey (Joseph-François-
Casimir) , le comte de Verdonnet (Paul)' (4) , de Serre (Pierre-
François-Hercule) (5), le vicomte de Canisy (Carbonnel), le
comte de Canisy (Carbonnel ), de Droullin (Charles-Claude),
Bastard de Fontenay (René-Marie) (6) , Simonin (Jean-Char-
les); le marquis de Laferté-Meun (Jacques-Louis); le comte
de Laferté (Louis-Miehel-Jacques) ; le chevalier du Peyrat
(Jean-Pierre-Grellet); le comte de Beaurepaire (Charles-
Louis); le comte de Yillebresme (Jean-Jacques-Goislard);
(1) Sous-couverneur des pages, à la formation de la maison du roi.
(2) Né le 7 mai 1770, sous-lieutenant de remplacement dans Orléans-cavalerie
en 1787, réformé à la formation de 1788. (Registres d'Orléans-cavalerie, de 177G
à 1788.) — A été remplacé par son abandonnèrent en date du 21 octobre 1791 .
(Registre du 10e cavalerie, ci-devant Orléans, de 1788 à 1793.) — A servi dans la
Vendée, où il a été fait colonel. (Renseignements fournis par la famille.) — Il fut
reçu par le vicomte de Maladie. (Fiches de classement.)
(5) 11 fut reçu par le baron de Cohorn. (Fiches de classement.)
(1) Un officier du même nom et de la même famille, le chevalier de Verdonnet
(François), capitaine aux grenadiers royaux de Coincy , a élé fait chevalier de
Saint-Louis le 21 avril 1757. (Registre de l'ordre, de 1757 à 17G2.)
(5) Premier président de la cour impériale de Hambourg. (Almanach impé-
rial de 1812, p. 519.)— Premier président de la cour royale de Colmar. (Al-
manach royal de 1811-1815, p. 162.) —Chevalier de Saint-Louis et de la
Légion d'honneur, conseiller d'État, toujours premier président de la cour royale
de Colmar, député du Haut-Rhin, président delà chambre des députés. (Almanach
royal de 4817, pp. 204, 105, 78 et 97.) — Ministre delà justice en 1818. — Am-
bassadeur à Naples en 1821. — Mort en 1822, âgé de cinquante-cinq ans.
(G) Il fut reçu par M. Bastard de Fontenay. Nous présumons que c'est le che-
valier de 1701. (Voir 2«- volume, p. 467.) — De Bastard, {Titres de la fa-
mille.)
DE 1814. 123
dcMoréyiUe (René-Louis-Julien-Goislard) (1); le vicomte de
Chevigné; le comte de Qiévigrré (Louis-Marie) ; Grosourdy de
Saint-Pierre Duchâtel (Charles-Henri); de Giverville (Antoine-
Marie); de Giverville (Charles-Armand-Hyacinthe); de Pontac
(Jean-Baptiste-François) (2); de Lencquesaing (Louis-Domi-
nique-Joseph) (3); de Chantérac (Hypolite la Cropte)(4);
le baron de Maricoùrt [ Éléonore-Louïs-Léon-François Du-
mesnil) (o); de Linagc (Joseph-Marie-André); le chevalier
(1) Un M. rie Moréville (Goislard) est porlé plus haut, p. 62, chevalier de
Saint-Louis en 1800, sans indication de prénoms. Celui de 1814 a la qualité d'an-
cien officier vendéen. Nous ignorons si les deux ne font qu'un: alors ce serait une
simple remise de brevet ; ou s'il s'agit de deux officiers de la même famille.
(2) Le brevet, disent les Fiches de classement, fut envoyé à la compagnie
d'Havre, le 11 juillet 1827. Cette indication nous a permis de retrouver les notes
suivantes. — Le vicomte de Pontac (Jean-Baptiste-François), chevalier de Saint-
Louis et de la Légion d'honneur, sous-lieutenant des gardes du corps, compagnie
d'Havre (lieutenant-colonel, rang du 1er mars 1825). [Annuaire militaire de 1850,
p. 125.) — Cet officier, d'abord sous-lieutenant des gardes du corps de Monsieur,
devenus gardes du corps du roi, compagnie de Rivière, en 1824, était passé dans
la compagnie d'Havre lors du licenciement de sa compagnie en 182G, licenciement
amené par la nomination de M. le duc de Rivière à la charge du gouverneur de
Mgr le duc de Bordeaux.
(5) Ancien lieutenant. Cadet gentilhomme au régiment de Picardie en 1779,
sous-lieutenant en 1781, lieutenant en 1788, démissionnaire en 1791, a fait la
campagne de 1792 dans l'escadron d'Artois, armée des princes, et s'est trouvé au
siège de Maestricht en 1795. — Dix-sept ans de services, y compris deux campa-
gnes , plus dix années de grâce. [Registre de la Commission de 1814, 15e tableau,
n° 05.)
(1) Ancien lieutenant. — Emigré en 1790, a fait la campagne de 1792, dans la
compagnie des officiers de Royal-Piémont, et celle de 1794, comme volontaire aux
hussards de Damas. — Lieutenant en 1795. — Passé avec le même grade aux dra-
gons d'Enghien, où il a servi jusqu'au licenciement en 1801. — A vingt et un ans
de services, y compris neuf campagnes, plus dix années de grâce. (Registre de la
Commission dr 1S14, 15° tableau, n°55.)
(5) Lieutenant aux dragons deConti. (État militaire de 1790, p. 585.)— Sous-
lieutenant. (État militaire de 1791, p. 295.) — Émigré en 1791, a fait les campagnes
de l'année des princes, entre autres celles de Hollande dans le régiment de Béon.
— Son (ils aîné, le baron de Maricoùrt (Henri-Charles-Louis du Mesnil), lieutenant
de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur, est mort le 10 août 1852, et son
second lils, Gabriel-Louis-Léon-François du Mesnil de Maricoùrt , est aujourd'hui
124 CHEVALIERS
de Gigord (Henri-François -Joseph) (J); de Gigord (Henri-
Joseph-François de Salles) (2) ; de Rouvray (André-Jacques-
Frédéric Guean de Reverseaux) (3); Carné de Trecesson
sous-lieutenant au 9e dragons. [Renseignements fournis par la famille.) — 11 fui,
disent les Fiches de classement, reçu par M. de Maricourt. Ce parrain doit èlrc son
père, le baron de Maricourt (Êléonor-Jean-Baptiste du Mesnil), lieutenant des ma-
réchaux de France, que l'on nous a signalé comme ayant été nommé chevalier do
Saint-Louis avant la révolution. Nous n'avons pu le retrouver sur les Registres de
l'ordre, quoiqu'il figure dans les États militaires depuis 4783 jusqu'en 1790, avec
le signe distinctif de celte décoration. On lit dans Y État militaire de 1790, p. 19,
le dernier Etat qui donne les titulaires de ca charges : h M. de Maricourt, che-
valier de Saint-Louis, lieutenant des maréchaux de France à Provins. » — La
qualité de parrain suffit, du reste, pour établir la qualité. — Enfin le père du lieu-
tenant des maréchaux de France , M. François du Mesnil, seigneur de Bréten-
court, mousquetaire, puis, en dernier lieu, lieutenant-colonel de Royal-étranger,
est porté chevalier de Saint-Louis, au registre rang des capitaines de cavalerie, de
1731 à 1703, sans que nous puissions préciser la date de sa nomination, qui est
antérieure à la reprise des registres de l'ordre en 4746.
(1) Sous-lieutenant au régiment de Neustrie en 1791 , émigré en 1792. —A
fait les campagnes de 1792 à 1801, à l'année des princes et à l'armée de Condé.
Vingt ans de services, y compris neuf campagnes, plus dix années de grâce. (Commis-
sion de 1814, 7' tableau, n° 41.) — Il fut reçu par son père, M. de Gigord, che-
valier de Saint-Louis en 1777. (Voir 2" volume, p. 213.)
(2) Sous-lieutenant au régiment de Normandie eu 1773 , capitaine en 17S8
au régiment de Neustrie (formé en 1770 des deuxième et quatrième bataillons
de Normandie), émigré en 1792, a fait les campagnes de 1792 et 1793, rentré
en France eu 17i>7. — Vingt et un ans de services , y cumpris deux campagnes,
et dix ans de grâce. {Registres de la Commission deiSlÂ, 11e tableau, n° 54.) —
Il fui reçu par son père, RI. de Gigord, chevalier de Saint- Louis en 1777. — Lefdsde
l'un des deux chevaliers de 1SM, M. Amédée de Gigord, garde du corps du roi, de
1823 à 1850, compagnie de Noailles, fidèle à la royauté comme tous ceux de son
nom, et démissionnaire en 1830, après le départ du roi et le licenciement de
Sainl-Lù, eut cela de particulier dnns sa carrière, que sa démission fut acceptée
sous le gouvernement de Juillet par le même ministre qui , sous la restauration,
seize ans auparavant, avait contre-signe le brevet de chevalier de Saint-Louis de
son père. Ce ministre était le maréchal Soult, debout sous tous les régimes.
(3) Sous-lieutenant au régiment de la Sarre en 1788, émigré en 1791 , a fait
partie de la gendarmerie commandée par M. d'Autichamp ; est passé en 17!>3 auv
lmlans britanniques jusqu'en 1793, a été en 1793 aide de camp du vicomte
d'Oilliainson, a continué de servir jusqu'en 1800, et a fait toutes les campagnes
de l'émigration. — Vingt et un ans de services, y compris muf campagnes, plus
dix ans de grâce. {Registres de la commission de 1814, 7° tableau, n°J6.)
DE 1814. 125
<I.ouis-Yiclor); le comte de Goyon (Michel- Augustin) (T);
le comte le Gonidec de Traissan (Frédéric-Jean-Marie) (2);
le Gonidec du Pleulan (Louis-Marie-Aimé) ; de Morlaineourt
(Charles-Bernard-Boucher) (3); Bugeaud de la Piconerie
(Thomas-Simon-Patrice) (4) ; Bugeaud de Redon (Jean-Bap-
tiste); le marquis de l'Aigle; le comte de l'Aigle; le baron de
Batz (5); le duc d'Estissac; le marquis d'Aubusson de la
Fcuillade; le comte d'IIautpoul; le comte de la Touctie-Tré-
ville; le marquis d'Assas (Jean-Charles-Marie) (G); le comte
de Palis; le prince de Tarante duc de la Trémouille; Athalin
(1) Gentilhomme honoraire de la chambre du roi , préfet du département de
Seiue-el-Marnc, commandeur de la Légion d'honneur. (Almanach royal de '1830,
p. 540.)
(2) Il fut reçu par Je chevalier le Gonidec de Traissan, chevalier de Saint-
Louis en 1793. (Voir plus haut, p. 17.)
(3) De Morlaincourt ( Charles-Bernard. Boucher). — Ancien capitaine. —
Sous-lieutenant dans Royal-Comtois en 1775, lieutenant en 1778, capitaine en
1786, émigré en 1791. — A fait la campagne de 1792 à l'armée des princes, celle
de 1793 en soutenant le siège de Maeslricht, et celle de 1791 dans le régiment
d'Autichamp, comme capitaine aide-major. — Vingt-quatre ans, cinq mois, trois
jours de services, y compris trois campagnes. (Commission de 1814, 21e tableau,
n° 42.) — Chevalier de Saint-Louis le 27 novembre 1814, reçu le 5 décembre
par le baron de Vassimon. (Fiches de classement.)
(i) Bugeaud de la Piconerie (Patrice). — Ancien lieutenant. ■ — Cadet gen-
tilhomme dans Walsh-irlandais en 1780 , sous-lieutenant en 1785, passé aux
chasseurs d'Alsace en 1788. — Émigré en 1791, a fait la campagne de 1792 à
l'armée des princes. — En 1793, a été attaché à l'expédition de lord Moira, et
au recrutement du régiment d'Hervilly, dans lequel il a servi comme officier. —
Entré ensuite au régiment de Walsh, incorporé dans le iO'' de ligne anglais,
après avoir fait partie de l'expédition du duc d'York en Hollande. Il a continué
de servir jusqu'en 1802, époque de sa rentrée eu Franco. — A vingt-sept ans de
services, y compris quatre campagnes. [Commission de 1814, 16r tableau, n°ù>5.)
(o) Ce brave oflifier, toujours loyal , toujours dévoué , était à Bordeaux , en
1Slo, auprès de Madame, duchesse d'Angoulème ; sa croix de Saint-Louis fut
brisée sur sa poitrine par les balles des soldats du général Cluisel, et sa famille
conserve comme une relique cette, croix, témoignage de la fidélité due à la foi
jurée, alors que tant de serments étaient faussés et méconnus. [Archives de la fa-
mi lie.)
(»>) Neveu du héros de Clostercamp.
126 CHEVALIERS
de Bonneval ; le marquis de Béthune(Maximilien) ; de Ferrand
(Antoine-François); de Mauberl (Claude-lléné) (1); Alexan-
dre de Saint-Balmont ( Charles-Sigisbcrt) (2); de Regnon de
Chaligny (François-Hector-IIenri) (3) ; le vicomte de Brnc-
Signy (Pierre-Aimé-Jcan) ; Jehan not de Beanmont de Cléry
(Maurice-Roborl-Lauront); le baron d'Hoggucr (Frédéric) (i);
le marquis de Narbonne-Lara (Jean-Paul); Aliard (Henri-Ma-
rie) (o);
(1) De Maubert de Goisbré. (Archives de la famille.)
(2) Il servait sous le nom de Kirsberg. (Renseignements fournis parla fa-
»it7ïc.) — • De Kîrsbcig (Charles Sigisbort}, no le 1er février 1772. — Hussard le
l'r juillet ÎTS'J. — Sous-lieutenant le 2'J mars 1790. — Démissionnaire le 1er juil-
let 1791. (Registre du 1er hussards [ci-devant Bercheny] , de 1788 à 1793,
fol. 113.)
(5) Capitaine Je cavalerie a l'armée vendéenne. — M. de Regnon émigra en
1791. Il prit aussitôt du service dans la première compagnie de la noblesse du
Poitou, et y lit la campagne de 1792. Il passa ensuite, comme cadet, dans le régi-
ment de hussards de Hompesch, d'où il sortit pour entrer dans les hussards de
Choiseul, où il resta jusqu'en 1790 (il y a là une erreur, ce doit être 1796), épo-
que à laquelle il fut débarqué sur les côtes de Bretagne. Il parvint à l'armée
d'Anjou, et y servit à l'armée de MM. de Scepcauxet de Cliàtillon jusqu'en 1800.
11 fut nommé par le même M. de Cliàtillon, et par ordre du roi, capitaine de ca-
valerie en 1799. 11 a fait toutes les campagnes de l'émigration. — Est âgé de
trente-huit ans. — Aneuf ansde services, neuf campagnes, et dix années de grâce.
(Registre de la Commission de 181-1, t. I, 7° tableau, n° 25.) — On nous a signalé
deux autres chevaliers de ce nom, faits pour services de mer. Nous n'avons pu
rien trouver sur les registres de la marine, rien qu'un M. Caligny, nommé en
1818.
(-i) Ancien officier suisse. — Il était protestant, et reçut la croix du Mérite
militaire. (Fiches de classement.) — Colonel du 7e régiment de la garde royale
(1er suisse), à la formation de cette garde en 1815. (Almanach royal de 1817,
p. 552.) — Maréchal de camp, commandeur de la Légion d*honneur, comman-
dant la seconde brigade de la seconde division d'infanterie de la garde royale.
(Almanach royal de 1830, p. U06.)
(5) Aide de camp de feu le marquis de la Rochejaquelcin (Henri), en 1795.
— Commandant en second la première division de l'armée du général Cliarette
en l~9i. — Commandant en chef la même division, en 1793. — Chef de la pre-
mière division du 4e corps, sous les ordres du comte Auguste de la Rocbejaque-
lein, et de M. Duperai, en 1815. — Breveté colonel, avec demi-solde. — Retiré
en 1X17, ayant obtenu l'entrepôt des tabacs, à Tbouars. (Dossiers des officiers,
DE 181^. 127
Chardon de Vatronville (Georges-Charles) (1) ; le comte
de Bosclérut; le marquis de Broc; le prince de Mont-
morency-Laval; le prince de Montmorency (Louis); le vi-
comte de Montmorency-Laval ; le vicomte de Narbonne-
l.ara; de Chazclles ; le vicomte do Chambrun; Caumont
de la Force, le marquis de Chabrillant; le comte de Chef-
ibntaincs; le comte de Chcvigné; Dubois de la Mothe; de
Damoiseau; Duplessis d'Argentré; Duplessis de Grénedan;
Gallier de Saint-Sauveur; Hocquart; le marquis d'Hanache,
le baron de Montaïembert; les comtes Charles et Gaspard
de Puységur, le comte de Pons (Pierre-Jcan-Luc-César) ; le
comte de Saint-Mauris; Séguier (Maurice); le marquis cl le
chevalier de Vaudreuil , Mcngin de Fondragon ; le mar-
quis de Vernon; le baron de la Châtre (Louis); le che-
valier de A'érac; de Foucauld (Martial); de Foucauld-Pont-
briand (Alexis); le comte de Foucauld-Pontbriant; de Fon-
carton Àllard} n° 52.) — A assisté à presque tous les combats qui se livrèrent
clans le Bocage. — A la retraite d'Ancenis, prisonnier et condamne à mort. —
Son geôlier le fit évader. — Repris et condamné de nouveau, il s'évada encore, et
rejoignit Cbarette, qui le fit son aide de camp. — Blessé à l'affaire de Saint-Cyr.
— Pris pendant l'armistice signé par Charette. — Traduit devant deux conseils de
guerre. — Dut la vie au président, qui lui indiqua les juges qu'il devait récuser.
— Condamné à mort ponr la troisième fois. — Parvint à s'évader derechef. — Refusa
les offres que Napoléon lui fit faire, s'il consentait à reprendre du service. — En
1813, il commanda la division des Aubiers, dans la Vendée, et assista à toutes les
affaires. — En 1832, Madame le nomma maréchal de camp, et lui donna le com-
mandement d'une brigade. — Mort le G mai 1843. (Voir sa vie, dans le Nëcrologc
universel, publiée en 1816.)
(1) Chardon de Vatronville (Georges-Charles) , né le 10 août 1 703 à Metz. —
Cadet gentilhomme et sous -lieutenant en 1770, lieutenant en second en 1783, en
premier en 1787, a donné sa démission en 1701, et a obtenu l'assurance de la croix
de Saint-Louis à vingt-quatre ans de services. (Registre du régiment de Champa-
gne (7e), de 1788 à 1793, fol. 70.) — Jean-François.— Mêmes services et noie
que ci-dessus pour la croix. — A fait les campagnes d'Amérique de 1770 à 1783
inclusivement. — Emigré en 1701, ;i fait la campagne de 170*2 à l'armée des
princes. — A vingt-cinq ans de services, y compris six campagnes, cl»nt cinq à
Saint-Domingue, comptant double. (Commission de 181 1,8e tableau, n° 30.)
128 CHEVALIERS
tcnay (François-Gabriel Brossin) ; de Fonlcnay (Jean-Paul-
Andoche); le comte de Rézé de Monti; le comte de Qua-
trobarbes (Hyacinthe-Charles) (i).
Êcuyers du roi : Charette de Boisfoucauld ; Caqueray du
Lande! (Louis-Charles-Théodore) ;
Ancien lieutenant des maréchaux de France : le chevalier
de Viviers (Louis-François-Berthier);
Anciens lieutenants : de Reviers-Maunv ; le chevalier de
Cabassolle (Henri Séguins) (2);
Sans désignation de grade : le comte de Noailles (Just); le
baron de Vitrolles (Eugcne-François-Auguste d'Arnauld), se-
crétaire des conseils du roi (3) ; du Rumain (le comte Tro-
long) (4);
Le baron d'Aubigny (o), député.
Chevaliers de Sainl-Louis, reçus par S. A. R. Monsieur :
Le marquis de Rouge (Bonabe-Louis-Yicturnien-Alexis) ,
aide-major des Ccnt-Suisses (colonel) (6);
(1) Entré à l'Ecole militaire en 1775, il passa comme cadet gentilhomme dans le
régiment de Colonel-géncral-dragons en 1776, fut nommé sous-lieutenant en 1778,
etcapilaine réformé dans Royal- Lorraine en 1780. Emigré en 1701, il a faitla cam-
pagne de 1702 à l'armée des princes ; il est rentré en France, où il a servi dans la
Vendée, sous le comte de Cliàtillon. — Agé de cinquante-cinq ans ; dix-neuf ans de
services, plus une campagne, et dix années de grâce. — La commission est d'avis
que M. le comte de Quatrebarbcs a droit à la croix de Saint-Louis. [Tableaux de
la Commission de 1814, 19e tableau, vol. 2, n" d'ordre 138.)
(2) Sous-lieutenant de remplacement au régiment de Saintonge en 1785, réfor-
mé en 1788, cadet gentilhomme même année, sous-lieutenant en 1789, a donné
sa démission en 1791. [Registre du Régiment de Saintonge, de 1788 a 1793.)
(3) Ministre d'État, chevalier de Malte. [Almanach rui/al de 1830, p. 90.)
(4) Chevalier de Saint-Louis en août 1811. (Registre de l'Emigration, fol. 51.)
— 11 est écrit en marge, au crayon : « A été nommé le 18 septembre 1810. »
;5] Députe du département d'Euie-ei-Loir. [Almanach royal de 1811-1815,
p. 7t.)
'• Né en 1778, aide de camp du prince Christian de Waldeck en 1794, ensuite
M'us-licuteiant au régiment du duc de Moilcm ut, son oncle, et plus tard adju-
DE 1814. 129
Gendarmes de la garde : le comte de Choiseul d'Aillecourt
( Augnslin-Louis-IIilaire-Eugène) , le vicomte de Cliambrun
(Adolphe-Louis-François de Sales), sous-lieutenants; de Lau-
Ianliier l'aine (Alexandre-François), gendarme.
Chevau-légers de la garde : le comte de Chastellux (César-
Laurent) (1); le comte de Bonneval (Charles-François Guy
Duval), officiers supérieurs; Cabot de la Fare (Charles-Jean-
Pierre), maréchal des logis (2);
Moasquctaires , deuxième compagnie : le comte de Ro-
chechouarl (Louis-Yictor-Lcon), maréchal de camp, lieute-
nant (3); le comte de Choiseul Beaupré (Auguste-Charles-
Ilonoré-Gabriel), aide-major (4); le comte de Brancas
(Louis-Albert de Yillars), sous-licutenant ; de Reviers Mauny
d.nit-major, aide-major des Cenl-Suisses, à la formation de 181 i. {Archives delà
famille.) — Pair de France le 17 août 1815, colonel de la ligne française, com-
pagnie des Cent-Suisses. (Almanach royal de 1817, pp. 89 et 541.) — Lieute-
nant-colonel (colonel) de la compagnie des gardes à pied ordinaires du corps du
roi , officier de la Lésion d'honneur. (Almanach royal de 1850, p. 80.) — Ma-
réchal de camp le 11 août 1830. (Relevé manuscrit des officiers généraux, Ar-
chives de la guerre.)
(1) Aide-major (colonel). (État de la compagnie, arrêté le 25 novembre 1815.)
— Colonel des chasseurs de la Côle-d'Or (8e). (Almanach royal de 1817, p. G05.)
— Pair de France, gentilhomme de la chamhre du roi, maréchal de camp, offi-
cier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1830, pp. 116, 55 et 576.)
(2) Marquis de Cahot la Fare. (Titres de la famille.)
(5) Officier de la Légion d'honneur, maréchal de camp, gentilhomme honoraire
de la chamhre du roi. (Almanaeli royal de 1830, pp. 575 et 55.) — Fils du che-
valier de Saint-Louis de 1787. (Voir, l. 11, p. 407.) — Mon à Jumilhac (Dordo-
gne) en 1858.
(i) Le marquis de Choiseul-Beaupré, maréchal de camp, commandeur delaLé-
gion d'honneur, aide-major général de la garde royale. (Almanach royal de 1830^
p. 601.) — Profondément dévoué au roi, il lit partie de la suite de Sa Majesté de
Saint-Cloud à Cherbourg, s'embarqua avec la famille royale, et l'accompagna en
Angleterre. Sa fille, madame la comtesse de Choiseul, a été, depuis 1830, dame,
pour accompagner, de madame la comtesse de Marnes, et n'a cessé d'appartenir à
l'auguste fille de Louis XVI qu'en 185], époque à laquelle Dieu rappela à lui ce
modèle de toutes les vertus, cet auge qui, né pour les grandeurs de la te:re, n'en a
connu que les douleurs.
111. 9
130 CHEVALIERS
(Jean-François), maréchal des logis (breveté capitaine); le
comte de Vcrdonnct (Durand -Etienne -François -Victor),
mousquetaire.
Le comte de Ghappedelaine (Aimé-Charles), sous-lieiilcnanl
et le vicomte de Lupé de Besmaux, sous-inspcctenr des gar-
des du corps de Monsieur.
Lieutenants généraux : Damas (Francois-Élienne) (1); le
duc de Fellrc, comte d'IIunebourg (Henri-Jacques-Guillaume
Clarkc)(2); le comte Marchand (Jean-Gabriel) (3).
(1) Général tle division le 1er septembre 1799 , commandant (plus tard com-
mandeur) de la Légion d'honneur, le 23 août I81i. (.llmanach royal de 1814-
1815, pp. 422 et 403.)
(2) Clarke (Henri- Joseph-Guillaume), cadet genlilhomme à la compagnie des
cadets gentilshommes de l'École royale militaire en 1781, sous-lieutenant au régi-
mcnldeBerwick en 1782, cornette blanc dans le régiment Colonel-général des hus-
sards en 178-4. — 9 janvier 1785, pension de3001iv.,sureelledeGÛ01iv. qu'avait sa
mère, qui vient de mourir. [Registre du régiment de Bcrwick,de 1776 c/ 1788.) —
De Clarck,néle 17 octohre 1763, cornetlc blanc, rang de capitaineen 1 784; a donné
sa démission le 4 mars 1790, capitaine de remplacement dans Orléans-dragons le
11 juillet suivant, lieutenant-colonel du 2e cavalerie en 1792. [Registre du ^.hus-
sards (ci'- devant Colonel- général et premier de l'arme), de 1788 à 1793,
fol. GO.) — Né de parents originaires d'Irlande. — Après avoir été employé
à diverses ambassades, il parvint au grade de général en chef de l'armée du Rhin,
fut suspendu de ses fonctions en 1793, incarcéré comme suspect, relâché, se retira
eu Alsace, et revint à Paris, où Carnot le fit nommer chef du hurean topogra-
phique en 1793. Envoyé en mission à l'armée d'Italie, il fut rappelé après le
IX fructidor, par suite de la disgrâce de Carnot, son protecteur, et resta sans
emploi jusqu'au 18 brumaire. Chargé d'affaires auprès du roi d'Étrurie, pendant
trois ans, il fut nommé conseiller d'État, et admis au cabinet de Napoléon qu'il sui-
vit dans ses diverses campagnes jusqu'en 1807, époque à laquelle il reçut le por-
tefeuille de ministre de la guerre. [Dictionnaire des Dates, par M. d'Harmonville,
1813, t. I, p. 861.) — Grand aigle de la Légion d'honneur en 1809. (.-llmanach
impérial de 1812, p. 131.) — Pair de France le 4 juin 181-1. (.llmanach royal
de 1817, p. 89.) — Il fut ministre de la guerre, sous Napoléon, de 1807 à 181 i.
— Rappelé à ce ministère, par le roi Louis XVIII, le 11 mars 1815, il suivit le roi
à Garni, rentra avec Sa Majesté, céda le portefeuille de la guerre au maréchal
Giiuviou Satnl-Cyr, le reprit au mois de septembre même année, devint
maréchal de France en 1816, quitta le ministère en 1817, fut nommé ministre
d'Kt.it, et mourut en 1818, à l'âge de cinquante-trois ans.
(3) Commandant à Grenoble au mois de mars lMI.'i, il voulut s'opposer à l'en-
DIS 1814. 131
Uttrrc/ifiu.c de camp : le marquis de Raigccourt-Gournay
; Aimc-Bcfiïtird-Àntoinc); le duc du Clermont-Tonncrrc (Jules-
(i.i-p.ird-AiiKird), pair de France; Ducàssè (Jacques-Nico-
las T; le baron Pelleport (Pierre) (2); le baron de Cardcnau
'!■•. e ii.' Napoléon, mais ses troupes l'ayant abandonné, il resta fidèle au roi. Plus
lard, il reconnut l'aulorilé impériale, et fut employé pendant les cent-jours , ce qui
itiiem m comparution devant un conseil de guerre qui l'acquitta. Honnête homme
il I : iw militaire, le général Marchand était très-eslimé dans l'armée. Le maré-
<i..il ll.indon, aujourd'hui ministre de la guerre, est son neveu.
(I Né le 24 juillet 1771, lils de Bernard Ducasse, négociant et échevin de
lîjuiuue , et de demoiselle Marthe Rigal, son épouse ; parrain, M. Nicolas Lor-
m. m I, écuyer ; marraine, demoiselle Catherine Rigal. (Jetés de naissance de lé-
glise paroissiale de Notre-Dame de Bayonne.) — Sous-lieutenant au lic de ligne
en I7UI, démissionnaire le 7 juin 1792. — Sous-lieutenant au 52r de ligne le
l octobre 179:2, adjoint aux adjudants généraux de l'armée des Pyrénées lu 25 oc-
tobre suivant. — Capitaine adjoint provisoire en 1793; adjudant général chef de
brigade en 1795. —Admis à une solde de retraite de 1,000 fr. en 1809. — Chef
de division au ministère de la guerre en Westphalie en 181 1. — Employé au quar-
tier général du 11'' corps de la grande-armée le 10 octobre 1812. — Passé à la
suite de l'état-major du duc de Castiglione le 23 avril 1813. — Chef d'état- major
de l'armée de Lyon le 7 janvier 1814. — Général de brigade le 5 mars suivant. —
Commandant le département du Var le 23 janvier 181a. — Disponible le 13 avril
1815. — Commandant le département de la Nièvre le 1er septembre 1813. ■ — En
non-activité eu 1817. — Inspecteur d'infanterie en 1818. — Commandant la 1" sub-
division de la 13'' division militaire même année. — Commandant le département de
la Somme en 1820. — Disponible le 4 août 1830. — Admis au traitement de ré-
forme le 1er septembre 1830. — Campagnes : partie de 1792, 1793, ans II et III
aux armées des Pyrénées et de la Vendée ; an XIV et partie de 1806, armée de
réserve; partie de 1806, 1807 et partie de 1808 à l'armée du nord et à la grande-
année ; fin de 1808 et partie de 1809 en Espagne: partie de 1812 et partie :1e
1813, à la grande-armée; 181 ', à l'armée de Lyon. — Chevalier de Saint-Louis
le 29 juillet 1811, commandeur de Tordre le 23 mai 1825 ; commandeur de la Lé-
gion d'honneur le 9 novembre 181-1, grand officier le 1er mai 1821. [État de
services*) (Cet état ne dit pas quand M. Ducasse a été fait chevalier et officier de
la Légion d'honneur.) — Baron Ducasse. [.llmnnach royal de 1817, p. 518.) —
Mort àBiyonnc le 29 mars 1830. (Archives de la guerre.)
(2) Soldat des premières guerres de la révolution, le général de Pelleport s'est
élevé de grade en grade par son seul courage. Blessé de deux balles qui le frappè-
rent en pleine poitrine, à la défense «le Paris, le 50 mars 181 i, il fut accusé
faussement, dans le Moniteur du 20 juillet 1857, d'avoir participé à la défection
d Essonne. On allait jusqu'à dire qu'il figurait un des premiers sur la liste des gé-
9.
132 , CHEVALIERS
(Bernard- Augustin) ; Mocquery (Georges-Alexis) (1); le baron
de Saint-Geniès (Jcan-Maiïé-Neeï Delisle de Falcon) ; le eomte
de Bruc (Claude-Marie) (2); le baron Lëpin (3j.
nérau.v de brigade qui avaient adhéré à cette convention. Le rédacteur reconnut,
dans le numéro du même journal du 5 août suivant, que le général de Pelleport
n'avait pris aucune part au mouvement opéré dans la nuit des 4-5 avril, mais il
chercha à expliquer sa note précédente en attribuant au général une complicité
morale, résultant de l'adhésion aux acles du gouvernement donnée par lui le
19 avril 1814, et qui aurait impliqué, selon lui, une approbation de tous les évé-
nements accomplis alors, et notamment de la défection des 4-5 avril. Le tribunal
de première instance de la Seine, par jugement du 20 novembre 1857, reconnut
que la première imputation était matériellement erronée, puisque le général était
en danger de mort à l'époque indiquée, et hors d'état de prendre une part quel-
conque au mouvement de retraite ctu 6e corps. Il déclara, en outre, au sujet de la
prétendue rectification, que l'acte d'adhésion du 19 avril, en le supposant signé par
le général de Pelleport, n'était que la reproduction, soit dans la forme, soit au
fond, de ceux qui étaient alors adressés au gouvernement nouveau. En conséquence,
donnant au Moniteur acte de ses offres d'insérer ce que le tribunal déciderait, le
tribunal ordonna l'insertion du jugement dans le Moniteur, dans un journal de Cor-
deaux, et condamna le rédacteur de l'article aux dépens envers toutes les parties.
Il est bonde faire observer que le Moniteur lui-même a, dans sa collection, la
liste des actes d'adhésion de 1814. Des membres de la cour de cassation , anciens
conventionnels, des membres de la cour des comptes, anciens tribuns, Cambacé-
rès, archi-chancelier, Régnier duc de Massa, président du corps législatif, Carnot,
Berthier prince de Wagram , Mortier duc de Trévise , et une foule de généraux
avaient adhéré aux acles du sénat bien avant le général de Pelleport, qui fut tou-
jours un type d'honneur et de loyauté, et que le Moniteur a eu tort de prendre à
partie. Le général a laissé des Mémoires fort intéressants, publiés par son lils ; ils
font à la fois estimer l'homme comme citoyen, et le soldat, comme un des bons et
excellents généraux que la France est fière de pouvoir citer.
(1) Commandant (plus tard commandeur) de la Légion d'honneur, le 17 mars
1815. (./Imanach royal de 1830, p. 518.) — Il fut reçu par Monsieur, le 8 jan-
vier 1815.
(2) Général vendéen. (Fiches de classement.)
(5) Le baron Lepin (Pierre-Henri). — Sous-lieutenant d'artillerie à l'école de
Cinlons en 1792, lieutenant en second et lieutenant en premier en 1795, capitaine
en second en 1794, capitaine en premier en 1801, chef d'escadron en 1803, lieute-
nant-colonel en 1800, colonel eu 1807, maréchal de camp en 1811, retraité en
1820, lieutenant général honoraire en 1821, attendu qu'il a eu dix ans révolus du
grade de maréchal de camp dan.- le courant de l'année où sa pension de retraite a
été fixée, cç qui le rend susceptible d'obtenir le grade honorifique supérieur, aux
DE 181/1. 133
Colonels : le comte de Bouille (François-Marie-Michel) (1),
airle de camp de Monsieur; le baron de Beurnonvillo; le
comte de NoailTes (Alexis) (2), aide de camp de Monsieur; le
comte de Castellane (Esprit-Viclor-Élisabeth-Boniface) (3); le
baron Clément (Jacques-Valère) ; le marquis de Coulié-Vérac
(Armand-Maximilien-François-Olivier de Saint-Georges); le
duc de Eitz-Jamcs (4).
termes de la législation existante; attendu, en outre, qu'il a toujours servi avec la
plus grande distinction, que, pendant le cours de sa carrière militaire , il a fait
preuve de grands talents, d'un louable désintéressement, d'une probité à foute
épreuve., et qu'il s'est vu forcé de solliciter sa retraite dans un âge peu avancé, à
cause du fâcheux état de sa santé affaiblie par les fatigues de la guerre. [Dossiers
des Généraux.)
(1) Auteur des paroles du chant français : Vive le roi! rive la France! musi-
que de Persuis, exécuté sur le théâtre de l'Opéra, en 4814, et classé parmi les
airs nationaux. — Pair de France. (Almanach royal de 18~0, p. 117.) — Maré-
chal de camp, aide de camp du roi. [Idem, p. 57fi.) — Commandeur de la Lé-
gion d'honneur, le 50 octobre 1828. (Idem, p. 50J.) — Gouverneur de Mgr le
duc de Bordeaux, depuis les événements de 1830.
(2) Ministre d'État, commandeur de la Légion d'honneur, membre de la cham-
bre des députés. (Almanach royal de 1830, pp. 07 et 147.)
(3) Né le 21 mars 1788, soldat au 5e léger en ISO i-, sous-lieutenant au 7e dra-
gons, puisau24e, en 180G; lieutenant en 1809, chevalier de la Légion d'honneur
même année, capitaine en 1810, chef d'escadron en 1812, colonel-major du 1er ré-
piment des gardes d'honneur en 1813, officier de la Légion d'honneur en 1814,
colonel des hussards du Bas-Rhin (oe) en 1813, commandeur de la Légion d'hon-
neur en 1821, colonel des hussards de la garde le 1 i août 1822. rang de maré-
chal de camp le même jour, maréchal de camp titulaire en 182-i, lieutenant gé-
néral en 1833, grand officier de la Légion d'honneur en 1830, pair de France en
1837, grand'-croix de la Légion d'honneur en 18 47, maréchal de France le 2 dé-
cembre 1832, commandant de l'armée de Lyon. — Campagnes de 180G à 1809,
de 1812 à 181 5; campagnes d'Espagne en 1823 et de Belgique en 1832. — Lors-
que, sous Louis-Philippe, M. le prince de l.i Moskown protesta contre la sentence
qui avait frappé son père en 1815 et contre les juges qui l'avaient condamné, le
général de Castellaue lui succéda à la tribune, malgré les cris de : Ne répondez
pas ! qui partaient de tous les cotés de la salle, et il déclara nettement que. tout en
comprenant le sentiment qui animait l'orateur , il maintenait que son père, i lui,
Juge dans ce procès célèbre, avait fait son devoir en se prononçant pour la culpa-
bilité du maréchal.
'I) Pair de France en 181 i. colonel et premier gentilhomme de la chambre de
134 CHEVALIERS
Le comte de Bréon (de Lancrau) (Alexis-Henri) (1).
Ancien colonel : le marquis de Persan (Anne-Nicolas
Doublet).
Monsieur, comte d'Artois; maréchal de camp, aide de camp du roi Charles X;
chevalier des ordres en 182a, commandeur de la Légion d'honneur. Après la ré-
volution de 1830, il donna sa démission de pair de France, et fut nommé député
par la ville de Toulouse. Dnw fois les suffrages des électeurs l'envoyèrent au pa-
lais Bourbon, et il se distingua à la tribune par la franchise, l'éloquence et la
loyauté de sa parole. Il mourut en 1838, regretté non-seulement par ceux qui par-
tageaient ses convictions, mais encore par ses adversaires eux-mêmes. — Non-seu-
lement M. le duc de Filz-James parlait et écrivait avec une rare facilité, mais
encore il était doué d'une mémoire peu commune. Nous avons un jour, alors que
nous rendions compte des débats de la chambre des députés dans la France, tenu
entre nos mains le discours, imprimé d'avance, qu'il prononçait à la Iribune. Il
parla pendant deux heures et demie, et ne se trompa pas d'un mot. Bien mieux,
une nouvelle idée lui étant venue, il la plaça entre deux phrases, et continua son
discours, sans aucune hésitation.
(1) Né le 28 août 1770, à Chàtcau-Gontier (Mayenne). — Fils de mes-
sire Alexis-Marc-Ilenri-Charles de Lancrau, chevalier, seigneur de Bréon et autres
lieux, et de dame Geneviève-Françoise de la Barre de Loyeul, son épouse; parrain,
messire René de la Barre, seigneur de Préaux , grand-oncle maternel ; marraine,
dame Henriette-Françoise Minant, épouse de messire Alexis-Gabriel de Lancrau,
chevalier, seigneur de Bréon , aïeul paternel. (Acte de naissance, Dossiers des gé-
néraux.) — Page de Monsieur en 1783, sous-lieutenant de remplacement au ré-
giment de carabiniers en 1786, sous-lieutenant au 2e régiment de carabiniers en
1788, lieutenant au 1"' carabiniers en 1701. — Emigré et passé à l'armée des princes
en 170-2. — Pa<sé au régiment deRohan-infanlerie en 1703. ^Passéau régiment de
ïlohan-liussards on 1703. — A cessé de servir en 1801. — Colonel par ordonnance du
23 novembre 181 i, pour prendre rang du 13 avril précédent. — Employé près de
Monsieur le 20 mars 1813. — Colonel des carabiniers de Monsieur le 27 septem-
bre 1813.— Maréchal de camp disponible Ie30 juillet 1823. — Admis an traitement
de réforme , sous la réserve de ses droits à la retraite, par ordonnance de Louis-
Plnlippe, le 20 août 1830. [État de services, mêmes dossiers.) — A fait les campa-
gnes de 1702 à 1801, s'est trouvé au siège de Maeslricht. A fait la campagne de
I813en Belgique, auprès de Monsieur. (Idem.) — Chevalierde Saint-Louis le 13 août
181 1. — Gentilhomme d'honneur de Monsieur. (Almanach royal de 1817, p. Gi.)
— Gentilhomme honoraire de la chambre du roi, ollicier de la Légion d'hon-
n.'iir. (Almanach royal de lNôO, pp. 30 et 37G.) — Arrêté par suite de sa
participation aux affaires de la Vendée en 1S"2, et dirigé sur la Flèche. (Journal
des Débats du !" juin 1832.) — Déclaré démissionnaire par décision «lu
30 mar-: 18~m.
DE 1814. 133
Lieutenant-colonel : le comte de Dampierre ( Cbarles-
Fgnacc-Picrrc).
Majors (grade de lieutenant-colonel actuel) : le chevalier
de Thilorier (Henri-Philippe-Justin) ; le comte Dessoffy de
Cserneck (Louis-César-Ilyacinthe) (1). ■
Chefs de bataillon : le comte de Roucy ( Charles-Louis-
Éblas); Flocard (Claude-Florent) (2):; de l'Église (Jean);
Bouclier de Morlaincourt (Pierre-Hyacinthe) (3).
Chefs cT escadron : le prince de Chimay (François-Joseph-
Philippe Riquet de Caraman). le comte de Caumont de la
Force (François-Philibert-Bertrand-Nompar); le comte d'Ar-
gont (Eugène-Marie-Gabriel); le comte d'Espinchal (Jlypolile);
le comte Dessoffy de Czerneck (Charles) (4).
Lieutenant de roi : le baron de Bouille (François-Gabriel).
Anciens capitaines : le marquis de Lahaye-Montbault
(François René) (5) ;
(1) Major de cavalerie. [Fiches de classement.)
(2) Chef tle bataillon au 82'' de ligne. (Fiches de classement.) — Lieutenant-co-
lonel du Gi° de ligne, officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1830,
p. G51.) — Retraité colonel du 3k de ligne, et commandeur de la Légion d'hon-
neur, en 1831. [Archives de la famille.)
(3) Chef de bataillon du génie, nommé par ordonnance du 21 janvier 1810,
pour prendre rang dans l'ordre du 3 novembre 181 i. Il avait été reçu par Mon-
sieur, le 20 octobre 181 i. (Fiches de classement.)
(4) De Cserneck, orthographe du nom.
(5) De Lahaye-Montbault. Né à Saint-Sauveur de Givre, diocèse de la Rochelle,
le 20 septembre 1769; cadet gentilhomme à l'Ecole militaire en 1783, rang de
sous-lieutenant dans les troupes le 20 septembre suivant; sous-lieutenant de rem-
placement aux dragons de Penthièvre. (8e), le 20 juin 1790, émigré en 1791.
[Registre du 8e dragons, ci-devant Penthièvre, de 1788 à 1793.) — Il s'offrit
comme otage de Louis XVI, fit les campagnes de l'armée des princes, pa?«a au ser-
vice d'Autriche et fut nommé chef d'escadron lors de la restauration. En 1832, il
organisa une bande de réfraetaires, fut justement soupçonné d'avoir pris part au
soulèvement ordonné par Madame , duchesse de Berry, unis sans que la preuve
légale pût être établie, malgré les nombreuses visites domiciliaires que Ton lit
à son château , situé près de Bressuire, et mourut en 183a à Bagnères en Bigorre.
(Renseignements fournis par la famille.)
136 CHEVALIERS
Le marquis de Maillardpz (Constantin) (1).
Anciens officiers : le marquis d'Ara.mon (Pierre-Philippe-
Augus te- Antoine de Sauvan) ; de Puységur (Pierre-Gaspard
Hcrculin Chastenet); le comte de Saint-Chamans (Marie-
Georges) ; le comte de Carbonnières (Louis-Eugène) (2) ; Fa-
vier (Jean-Michel); d'Auripl de Saint-Padous (François-Marie-
Joseph); de Cornulier-Lucinicre (Jean-Baptiste-Théodore-Ben-
jamin) (3); de Couctus (Jean-Baptiste) (4); du Doré (Jacques-
René Barbier) ; le vicomte Lur-Saluces ; le comte de Monlsaul-
nin (Jean-Baptiste-François) (o) ; Bodin de Galembert Jo-
seph-François-Henri) ; le chevalier de Bachet (Jean-Antoine-
Alexandre); de Montgaillard ; le marquis d'Ambly (Eugène-
Charles - Antoine); de Flavigny (Antoine -Charles -Nicolas
Branche); le comte d'Àdhémar de Crausac (Jean - Bap-
tiste-Antoine-Emmanuel) (G); Descourtils (Charles-Didier);
de la Salle (Alain-Louis-Dicudonné Collinet) (7); de Gram-
mont (Pierre-Henri de Dalmas); le vicomte de Caignon
(1) Ancien capitaine, des gardes suisses. (Fir/tes de classement . )
(2) Sous-lieutenant (chef d'escadron) des gardes de Monsieur 3 comte d'Artois.
(.■llmanach royal de 1817, p. 542.)
(r>) Il fut reçu par M. de Cornulier, à Nantes, mais nous ne savons si c'est le
chevalier de, 1787 ou celui de 1791. (Voir 2e vol., pp. 410 et 489.1
(i) Sous-lieutenant au régiment de la Reine-cavalerie. (État militaire de 1790,
p. 3;>3.)
(5) Un autre M. de Montsaulnin, chevalier de Saint-Louis en 171 3, est porté
i'r volume, p. 297. D'Ilozier, t. Il, p. 1 44, cite M. de Montsaulnin (Louis), sei-
gneur de Mennetreux, tilleul de Louis XIV, mestre de camp à la suite du régiment
de Clermont-prince-cavalerie, brigadier en 17i3, mort même année, comme che-
valier de Saint-Louis depuis 1715. Ce doit être le même, d'après le nom du régi-
ment.
(0) Un autre d'Adhémar de Cransac , colonel, est porté plu» loin, aux
chevaliers reçus par Mgr duc d'Angoulème. — L'orthographe du nom e>t de
Cransac, ainsi que le constate Y Annuaire de 18G0, p. 282, où ligure un officier
du même nom, sous-lieutenant au 45e de ligne.
(7) Chevalier de la Légion d'honneur le 28 février 1<S|3 , officier le 8 janvier
1S1 ». [Archives de la famille.) — Il lut reçu par Monsieur le 8 janvier 1813.
{Fiches de classement.) — Colinot, orthographe du nom patronymique.
DE 1814. 137
Fnmrois; (1); de Cardaillac (Jean-Louis) ; de Galembert (Jo-
M«j)l)-l:raneois-IIenri) (2); le vicomte de Castellane (Esprit-
Boniface); le chevalier de Vigier (Jacques); le chevalier de
l'Église de Félix (Casimir-Scipion-Marie) (3); le comte de
Carné (Louis-Marie); le marquis de Goyon-Marcé (Amaury-
Louis-Hyacinthe) ; Odoard du Hazéj (Philippe-François) (4) ;
le chevalier Odoard dullazé (Charles-Léonard) (o) ; Laugier
de Beaurecueil (Philibert- Claude-Félicien) (6); Bruc de Li-
(1) Chevalier de Saint-Louis le 19 avril 1814. [Registre de l'Émigration,
fol. 45.) — Reçu par Monsieur le 7 août. [Fiches de classement.)
(2) Comte. {Titres de la famille.)
(5) Né le 14 août 1709. Élève à l'École militaire avec Napoléon. Sous-lieufe-
nant au régiment d'Aunis en 1786 ; il était lieutenant de grenadiers en 1792,
quand il obtint du roi la permission de s'embarquer sur le Diligent, avec le capi-
taine de vaisseau du Petit-Thouars, son ami, pour aller à la recherche de la
Pcyrouse. L'expédition ayant été arrêtée dans les eaux du Brésil, il fut conduit en
Portugal, et y resta jusqu'en 1801 , époque à laquelle il rentra en France. Breveté
capitaine le 20 février 1815. [Renseignements fournis par la famille.) — L'Eglise,
sous-lieutenant au régiment d'Aunis. [Fiat militaire de 1787, p. 190.) — Sous-
lieutenant de chasseurs. [État militaire de 1790, p. 108, même régiment.) —
Lieutenant. [État militaire de 1792, p. llô, et de 1795, p. 114.)
(4) Page du duc d'Orléans en 1784, sous-lieutenant au régiment d'Orléans-
infanterie en 1787, émigré en 1791. — A fait la campagne de 1792 à l'armée des
princes, celles de 1795 et 1791 dans loyal-éuiigrant , celle de 1795 dans le régi-
ment de Viomesnil, et celles de 1790 cl 1797, dans la cavalerie, armée de Condé.
— Est rentré en France et a servi de 1798 à 1801, comme chef de division dans
l'armée royale de basse Normandie. — Est âgé de quarante -quatre ans. — A
vingt-sept ans de services, y compris les campagnes. [Registres de la Commission
de 1814, 5« tableau, n° 05.)
(5) Page du duc d'Orléans en 1787, sous-lieutenant au régiment d'Orléans-
infanlerie en 1790, émigré en 1701 . — A fait la campagne de 1792 à l'armée des
princes, celles de 1795 et 1791 dans loyal-émigrant , celle de 179">, comme ser-
gent-major dans un corps commandé parle comte de Viomesnil, et celle de 17%,
armée de Coudé. — A l'ait les campagnes de 1797, 1798, 1799, 1800 et 1801,
comme chef de division dans l'armée royale de basse Normandie, commandée par
les généraux comte de Frotte et de Bruslart. [Registre de la Commission de 181 L
5"' tableau, n° 64.)
(G) Volontaire au régiment du Roi-cavalerie en 1787, sous-lieutenant on 1788,
émigré en 1791. — A fiitla campagne de 1792 à l'année des princes, celle de 1795
dans Maestricht, celles de 1791 et 1795 dans les hussards de Choiseul. — A reçu
138 CHEVALIERS
vernière (Pierre-Marie-Michel) (1); le comte de Battine
(Abel-Étienne-Florimond de Colomb) (2).
Chevaliers de Saint-Louis, reçus par S. A. R. Mgr duc d' Angoulême.
Mousquetaires., premier?, compagnie : le comte de Talley-
rand-Périgord (Augustin-Marie-Élie-Charles) (3), lieutenant;
le comte de Sainte-Marie (Philippe-Louis) (4), maréchal des
une blessure grave, et a eu la main droite gelée. — A quatorze ans de services , y
compris cinq campagnes, et dix années de grâce. (Registre de la Commission de
1814, lie tableau, n° 59.)
(1) 11 fut reçu par Monsieur le 23 février 1813. (Fiches de classement.)
(2) De Colloml) de Bastine (Abel-Étienne-Florimond). — Gentilhomme du
Dauphiné, émigré en Savoie en 1790, joignit, en 1792, à Bingen, l'armée de
S. A. S. iMgr le prince de Condé, entra dans la compagnie formée des officiers
des régiments d'Auvergne et de Médoc, passa ensuite dans les chasseurs nobles, et
enfin au régiment de Durant!, ci-devant llohenlohe. — A fait toutes les campagnes,
jusqu'au licenciement en 1801. — A reçu une dispense de huit ans en considéra-
lion de plusieurs blessures. — A vingt-sept ans de services, y compris neuf cam-
gues et huit années de dispense. (Commission de 1814, 11e tableau, fol. 18.) —
De Bastines, sous-lieutenant de fusiliers, 8e compagnie, régiment Durand, présent
au licenciement en 1801. (Campagnes de M. le prince de Condé, par le marquis
d'Ecquevilly, t. 111, p. 24-4.)
(3) Officier de la Légion d'honneur, colonel du premier régiment de cuirassiers
de li garde royale (à la formation eu 1815). (.Ihnanach royal de 1817, p. 557.)
— Leduc de Périgord (Élie), gentilhomme de la chambre du roi, pair de France,
maréchal de camp, commandeur de la Légion d'honneur. (Jlmanach royal de
1850, pp. 55, lit et 376.)
(1) Né ù Paris le 3 février 1787, fils légitime de 1res -haut et très-puissant soi-
gneur messire Antoine de Sainte-Marie, comte de Sainte-Marie, capitaine aux
gardes françaises , chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur
de Pontillault et autres lieux, et de très-haute et puissante dame Adélaïde-Elisabeth
de Fiennes le Carlier de Trolly, son épouse. (Jele de naissance , paroisse de
Saint-Paul.) — Elève à l'école de Fontainebleau en 1803, sous-lieutenant au
I0f- chasseurs à cheval en 1S0G , lieutenant, aide de camp du général Penne en
1811, capitaine en 1815, maréchal des logis des mousquetaires, première com-
pagnie, en 181 i, avec brevet de chef d'escadron, chef d'escadron au 2e cuirassiers
de la garde royale, à la formation, en 1813, breveté lieutenant-colonel en 18IS,
lieutenant-colonel du même régiment en 1823, colonel des cuirassiers de la reine
(L'') en 1823. — Campagnes de 1800 et 1807 à la grande-armée, de 1808, 1800.
DE 1814. 13i>
logis; le comte de Serre de Saint-Roman (Alexis-Jacques).
maréchal des logis surnuméraire; de Bastard (Jean-François-
Auguste), brigadier (l); le comte de Turenne (Henri-Amédée-
Mercure), sous-lieutenant (brevet de colonel); d'ïïarembcrt
(Hidulphe-François-Marie), sous-aide-major.
De Talon (Denis-Mathieu-Claire), lieutenant des grenadiers
à cheval de la garde du roi (2).
Maréchaux de camp : le baron de Damas (Ange-IIyacinthe-
1810, 1811, à l'armée d'Espagne, de 1812 , mi-partie en Espagne, et mi-partie
on Russie, de 1815 en Allemagne ; a suivi le roi à Gand, en 1815 ; a fait la cam-
pagne d'Espagne de 1823. — Blessé de deux coups de feu au combat de Gutesla
en 1810, d'un coup de feu à Vacliau (Leipsick) en 1815, de laquelle blessure il a
eu l'avant-bras gauche cassé. — Cbevalier de la Légion d'honneur en 1813, offi-
cier le 29 décembre 1815, cbevalier de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne
(deuxième classe) en 1825. [Registre matricule du 2e cuirassiers de la garde
royale, 2c volume.) — M. de Sainte-Marie demanda sa retraite en 1850, se sou-
venant qu'il était entré dans la garde royale par la protection spéciale de Mgr duc
d'Angoulême. Mis en non activité seulement, il protesta contre cette décision, dé-
clara que ses convictions ne lui permettaient pas de rester au service, et sa re-
traite fut réglée eu 1851. — Son père est porté cbevalier de Saint-Louis en 17G5,
1er volume, p. 5G5. Voici ses services : a Le cbevalier de Sainte-Marie (Antoine),
deuxième enseigne aux gardes en 1755, premier enseigne en 1757, sous-lieute-
nant en 1759, lieutenant en 1771, rang de colonel en 1771, capitaine en second
de grenadiers en 1781 , capitaine de la compagnie colonnelle en 1782, capitaine
d'une compagnie de grenadiers en 1787, maréchal de camp en 1790 ; était pré-
sent le 51 août 1789. » [Registre, gardes françaises, officiers, 178G à 1789.)
(1) De Bastard d'Estang, dit le comte Auguste de Bastard, cbevalier de Malte,
officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'Aigle rouge de Prusse , du Lion
néerlandais, etc., a fait les campagnes de 1812 et 1815,. a été blessé à Dresde, a
reçu quatorze blessures à Leipsick et a été fait prisonnier, retiré officier supé-
rieur. [Archives de la famille.) — Bastard de l'Estang, capitaine à l'état-major
général de la garde royale, cbevalier de Saint-Louis, de Malte et de la Légion
d'bonneur. (Jlmanach royal de 1817, p. 3-iG.) — De Bastard d'Estang. [Alma-
nach royal de 1850, p. G02.) — Chef d'escadron d'état-major. [Almanach royal
national de 1842, p. 05 L)
(2) Talon, colonel de? lanciers de la garde (à la formation de 1815). [Almanach
royal de 1817, p. 5G0.) Porté par erreur, dans cet .Jlmanach, comme lieute-
nant général. — Vicomte Talon, gentilhomme de la chambre du roi, commandeur
de la Légion d'bonneur, maréchal de camp. (,-Jlmanarh royal de 1S30, pp. 55 et
57G)
140 CHEVALIERS
Maxence), gentilhomme d'honneur de Mgr duc d'Angou-
lêffiè(l); le comte Hugo (Joseph-Léopold-Sigïsbert) (2); le
baron de Laporte (Jaccptes); le baron Berton (Jean-Bap-
tiste-) (3); de Vaudoncourt (Frédéric-Guillaume).
adjudant commandant : Juchereau de Saint-Denis (An-
toine-Pierre).
Colonels : le comte de Polignac ( Camille-Henri-Mel-
chior) (4), et le vicomte de Saint-Priest (Louis-Antoinc-Em-
(1) Plus tard commandeur et grand'-croix de l'ordre. (Voir plus loin aux dignitai-
res.)— Rentré avec le roi, M. le baron de Damas fut nommé maréchal de camp le
22 juin 181 1, et attaché comme gentilhomme d'honneur à Mgr duc d'Angoulème.
Il le suivit, en 1815, dans la campagne du Midi, où il gagna son grade de lieute-
nant général, commanda une division en Espagne en 1825, se distingua dans celle
campagne, et devint successivement ministre de la guerre et ministre des affaires
étrangères. Il occupait cette dernière fonction lorsqu'un jour, à la tribune, un dé-
puté de l'opposition articula un fait que M. de Villèle contesta. Le député répon-
dit qu'il était prêt à se rétracter si M. le baron de Damas lui déclarait qu'il était
.dans l'erreur. M. de Damas répliqua sur-le-chnmp que le fait était exact. C'était
donner sa démission, mais c'était obéir à sa conscience, et parler en chevalier, en
dignitaire de Saint-Louis. Nommé gouverneur de Mgr le duc de Bordeaux à la
mort du duc de Rivière, M. de Damas suivit son royal élève dans l'exil, l'éleva de
manière à faire dire de lui ce que Mazarin disait de Louis XIV, et ne le quitta que
lorsque ses fonctions cessèrent par la majorité du jeune prince. C'est une de ces
natures d'élite que tous les partis honorent et respectent.
(2) Mort le 2'.' janvier 1828. — Père de M. Victor Hugo, membre de l'Acadé-
mie française, pair de France, représentant du peuple aux assemblées constituante
et législative de 18-18 et de 1849, officier de la Légion d'honneur, aujourd'hui
exilé.
(3) Adjudant commandant en 1812 , chevalier de la Légion d'honneur, (.lima-
nach impérial de 1812, p. 285.) — Baron Berton, général de brigade le 00 mai
1815. (.'/Imanarh royal de 1814-1 818, p. 452.) — Il ne fut pas employé active-
ment en 181-1, quoiqu'il se fût trouvé à la bataille de Toulouse, et que le maréchal
Semlt fût devenu ministre de la guerre. — Rallié à Napoléon en 1813, il comman-
dait à Waterloo les dragons du général Excelmans. — Ses écrits contre la restau-
ration le firent mettre à la retraite , et le carbonarisme lit en lui une recrue active.
Envoyé à Saumur en 1822, pour y diriger le mouvement prêt à éclater, il échoua
dans sa tentative; arrêté et traduit devant la cour d'assises de Poitiers, il fut con-
damné ù mort, et exécuté le 3 octobre 1X22. Né en 17" 1, il n'était âgé que de
quarante-huit ans.
(4) Maréchal de camp le A juillet 1815, {-/Imanarh royal de 1S17, p. 520.)
DE 1814. l/il
manuel Çuignard), gentilshommes d'honneur de Mgr duc
d'ÀUgouîéme ('l)î de la Fons (Louis-Aimé) (2); le chevalier
iI'Adhémar de Cransac (Jean-Baplisté-Joseph) (3); le baron
Chasseriau (Frédéric) (A); le vicomte des Cars (Amédée) ,
gentilhomme d'honneur de Mgr duc d'Angoulême (o); le duc
Gouverneur du palais deFonlainebleau, menin dcM. IcDuupliin, aide de camp hono-
raire de Son Allesse Royale, commandeur de la Légion d'honneur !e 13 juillet 1823.
[Jlmanach royal de 1830, pp. 31, 83, 378 et 299.) — Cet officier général, frère
cadet de M. le duc Armand et de M. le prince Jules de Polignac, était auprès de
Mgr duc d'Angoulême, en 1813, dans la campagne du Midi, et en 1823 dans la
campagne d'Espagne. Il fut décoré, dons cette dernière campagne, de la plaque de
l'ordre de Saint-Ferdinand (1e classe).
(1) Gentilhomme d'honneur de S. A. IL Mgr duc d'Angoulême. (Almanach
royal de 1811-1813, p. 13.) — Maréchal de camp le 9 avril 1813. (Idem de 1817,
p. 320.) — Ambassadeur en Espagne, menin de M. le Dauphin, lieutenant géné-
ral, commandeur de l'ordre et de la Légion d'honneur, grand'-croix des ordres de
Charles 111 et Saint-Ferdinand d'Espagne. (Idem de 1830, pp. 17, 83, 371, 287
et 339.) (a) — Fds du chevalier de 1777, voir t. II, p. 218.
(2) Colonel de gendarmerie. (Fiches de classement.) — Maréchal de camp le
1" octobre 181 i. (Relevé manuscrit des of/iciers généraux, Archives delà fjuerrc.)
D'après sa famille, ses prénoms étaient Louis-Anne-Armand. — Les deux premiers,
Louis-Anne, sont portés au relevé manuscrit des officiers généraux.
(3; Colonel du 29e de ligne. (Fiches de classement .) — Comte d'Adémar. (Al-
manach royal de 1811-1813, p. 180.)
(■4) Adjudant-commandant. (Fiches de classement.)
(3) Emigré avec son père, rentré en 181 i avec Mgr due d'Angoulême, colonel et
gentilhomme d'honneur de Son Altesse Royale, maréchal de camp le 3 avril 1813,
commandant l'avant -garde de l'armée du Midi au passage de la Diôme où il battit
la) M. le viconilc de Sainl-Priest émit déjà colonel, lorsqu'en 1814, Mgr duc d'Angoulême
l'attacha à sa personne connue gentilhomme d'honneur. En 1815, chargé d'une mission militaire
par Son Altesse Royale, pendant 1 1 courte doue de la campagne de la Drômc, et promu maré-
' li.tldec.iiup, nommé lieutenant général pour un lait d'arme-, pendant lu campagne d'Espagne,
en 1823, toujours hrave, résolu , lïdèle, intrépide, snn avancement militaire fut la jn>te
récompense de se- service-, de son d 'vouement et de sa haute capacité. En ISJO.il repré-
sentait la France à Madrid, cl i! protestait contre l'étrange décret par lequel, eu changeant
l'ordre de succession dans la Péninsule, Ferdinand VII ouvrait pour ce malheureux p.sv s une
-•ne de calamités. Sorti des affaires à la Mute de la chute de Charles X, M. de Saint-Priest
continua de >ei\ir la cause à laquelle il a voué sa vie, en dehors du mouvement politique,
«•t il n'y rentra que lorsque le département de l'Hérault le choisit pour représentant, après la
léudittioji de février. (.Vvnm'ur U comte tfc Cltambvrd ù Ifiesbadcn, 1.SG0, in-18, p. 59
et fiO.J — Le roi Ferdinand M' a l'ait M. le vicomte de S.u'utPriest grand d'Espagne et
dm il' Vluia7.au, titres que le général a cédésà son fils.
142 CHEVALIERS
de Guiclie, premier écuyer de Mgr duc d'Angoulême(I); le
le général Dcbelle; Lieutenant général, duc des Cars, commandeur de l'ordre,
grand officier de la Légion d'honneur, pair de France, commandant la 5'- division
de l'armée d'Alger, grand'-croix de l'ordre de Saint-Maurice et Saint-Lazare de
Sai'daigne, menin de M. le Dauphin. (Voir les Almanachs royaux de 1811-1815,
181" et 1850.) — En 1825, il commandait la colonne qui prit le Trocadéro, et
reçut une forte contusion dans la mêlée. Eu 1850, il se distingua à la prise d'Al-
ger, et, toujours digne de son nom et de la fidélité des siens, il quitta l'année lors
de la révolution de 1850. ce Ce général, a écrit le prince de Schwartzembcrg dans
sa Relation de l'expédition d'Alger, méritait complètement l'affection et la consi-
dération que chacun lui accordait. Brave devant l'ennemi, aimable dans ses ma-
nières, il réunissait les qualités du soldat à celles de l'homme du monde. Dans les
combats et à la façon dont il supportait la fatigue, on l'aurait pris pour un grena-
dier, si son éducation et ses manières n'avaient révélé un homme du monde. Celait
un vrai type de l'ancienne chevalerie française , et il était honoré même de cette
partie de l'armée que ses opinions politiques éloignaient le plus de lui. Ce qui
méritait particulièrement les éloges, c'était sa sollicitude affectueuse pour <es sol-
dais. Jamais il ne se couchait sans s'être assuré que les bles.-és et les malades
avaient reçu les soins réclamés par leur état. Aussi répétait-on que les blessés de la
troisième division étaient déjà depuis longtemps à l'abri sous les baraques impro-
visées qui servaient d'hôpitaux, quand ceux des autres divisions restaient encore
au bivouac, exposés à la chaleur du jour et au froid des nuits, si dangereux dans
ces contrées. »
Un officier français de la troisième division, M. Théodore de Qiialrebarbes, s'est
fait l'interprète des mêmes sentiments. « Le duc des Cars, dit-il dans ses Souvenirs
d'Afrique, s'acquit de nouveaux titres à la bienveillance de l'armée. Quand on le
vit, iù le péril était le plus grand, donner l'exemple de la plus belle bravoure et
les ordres les plus sages, ménager la vie du soldat et exposer la sienne, pleine et
entière justice lui fut rendue. L'on ne s'aperçut qu'il était grand seigneur qu'à
son excessive politesse, et sa division reconnaissante n'a pas oublié qu'après la
victoire, le premier soin du général qui avait partagé tous les dangers, fut d'éta-
blir lin hôpital pour les ble>sés et les malades, tandis que ceux des autres divi-
sions bivouaquaient encore sous la tente. » Après une telle justice rendue au duc
des Cars, ou conviendra que M. le Dauphin plaçait bien sa confiance^
(I) Fils du duc de Gramonl , capitaine des gardes du corps du roi, émigré avec
*on père, rentré en 181 i avec Mgr duc d'Aiigoulème, nommé colonel, et premier
écuyer de Son Altesse Royale. — Maréchal de camp en 1815, commandant la
Seconde brigade de la seconde division de cavalerie de la garde royale, à la for*
rnaHon, lieutenant général et grand officier de la Légion d'honneur en J 823,
prunier rwenin de M. le Dauphin en 1821. (Voir les Almanachs roijaux de JK1 i-
ISlo, IS17 et 18500
DE 1814. l/i3
chevalier Sebastiani (Tiburce) (1); Roger (Jean-Baptiste- Au-
gustin) (2).
Majors : le marquis de Dreux-Nancré (Hyacinthe-Louis-
Ernest) (3); de Beaufranchet (Henri) (4); le comte de Mar-
queyssac (Pierre-Jean-Philibert).
■Anciens lieutenants-colonels ;Ie comte de Beaumont (Cliris-
(1) Colonel du 11e léger. {Almanach royal de 1814-1815, p. 188.) — Le vi-
comte Sebastiani, maréchal de cainp, commandeur de l'ordre de Saint-Louis en
1829 (campagne de Morée), oflicier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de
1830, pp. 57G et 287.) — Pair de France en 1837, grand officier de la Légion
d'honneur en 1835, lieutenant général. [Almanach royal national de 1812,
pp. 78, 21)5 et G29.)
(2) Chevalier de Saint-Louis le2i octobre 181-i; pension de 500 francs sur
l'ordre le 13 juillet 1825, portée à 800 francs en 1820. (Registres des Pensions de
l'ordre de 181 i à 1830.) — II avait servi dans la Vendée, et, eu ISli, il prit une
part active au mouvement qui prépara l'entrée de Mgr duc d'Augouléme à Bor-
deaux. — Il fut capitaine de l'une des quatre compagnies de volontaires royaux à
cheval, qui s'organisèrent volontairement pour servir de gardes du corps à Son Al-
tesse Royale. — En 1813, il fut chargé de la garde du maréchal Ney, au Luxem-
bourg, et ce fut avec une émotion profonde , et les larmes aux yeux, qu'il vint an-
noncer que l'arrêt de la cour des pairs avait reçu son exécution. Soldat, il avait
accompli son devoir, mais homme, il déplorait cette mort anticipée. On a tant
calomnié les royalisles, qu'il est bon de les montrer sous leur véritable jour, et
nous rapportons ce fait parce qu'il est à notre connaissance particulière.
M. Roger fut colonel de la 2 5>' légion de gendarmerie, à Arras. [Almanach
royal de 1817, p. 570.) — Son fils, volontaire royal de Bordeaux, en 181 ï, dans
la compagnie de son père, devint garde du corps, fut nommé lieutenant
en second au 1er régiment de grenadiers à cheval de la garde royale, à la forma-
tion en 1815, passa ensuite brigadier dans les gardes du corps, compagnie de
Noailles, quitta le service, par suite de la faiblesse de sa santé, et fut appelé à Frosh-
dorf, à la mort du vicomte O'IIeguerty, pour y diriger le service des écuries de
M. le comte de Chambord, position que sa santé le força encore d'abandonner.
(5) Major (lieutenant-colonel) de cavalerie. [Fiches de classement.) — Lieute-
nant-colonel des chasseurs à cheval de l'Orne , oflicier de la Légion d'honneur.
(Almanach royal de 1817, p. 000.)— Colonel du 11e dragons. (Annuaire mili-
taire de 1830, p. 130.)
(1) Major d'artillerie. (Fiches de classement .) Le chevalier de Beaufranchet,
chevalier de la Légion d'honneur, colonel commandant le régiment de Toulouse^
artillerie à pied. (Almanach royal de 1817, p. 580.)
144 CHEVALIERS
tophe-Armand -Victoire) ; le marquis de Sasselangcs (Jean-
François-Régis de Saignard) (1).
Ancien of/icicr supérieur : le comte de la Bélinaye (Char-
les) (2).
Ancien capitaine : d'Ablincourt de Gomiécourt (Charles-
Mathieu) (3). •
Anciens officiers : le vicomte de Bonald de la Rode
(Louis-Gabriel-Ambroise) (4); le marquis de Saint-Simon
(Etienne-Louis Dexmier d'Archiac); le chevalier de Yau-
dreuil (Pierre-Louis de Rigaud)(5); le baron de Gombaull-
Rasac (Chrysostome-Jacques-Marie); Bodin de Boisrenard
(Gaspard -Constant); Canlhillon de la Coulure (Jean-Jo-
seph) (6); le chevalier de Laulanhier (Marie-Chaiies-.Mar-
cel)(7).
(1) Ancien lieutenant-colonel de cavalerie. (Fiches de classement). — Sauhard,
orthographe cl u nom patronymique. — Né en 1757, page du roi en 1772, premier
page de 1770 à 1777, commission de capitaine de cavalerie en 1777, capitaine
en second an régiment du roi, même arme , en 1780, capitaine-commandant en
1780, chef d'escadron à la formation de 1788, démissionnaire en 1792. [Registre
du Gf cavalerie, ci-devant régiment du roi, de 1788 à 1793.) Emigré, a complété
ses services à l'armée de Coi. dé.
(2) Ancien capitaine; a vingt-six ans de services, y compris trois campagnes;
voir pour les détails des services le tableau des maréchaux de camp, n° 10. (Re-
gistres de la Commission de 1811, t. 11, u° 55, 19' tableau.)
(5) Colonel d'artillerie. (Titres de (a famille.)
(1) Membre de l'Académie française, député el pair de Fiance, ministre d'Etat,
oflicier de la Légion d'honneur sous la restauration.
(5) Lieutenant à la suite du régiment d'artillerie d'Auxoune, en 1787; émigré
en 1791, a fait les campagnes de 1792, 1795, 1794, 1795; se rendit ensuite en
Vtndée, jusqu'en 1797. — Quinze ans de services, y compris quatre campagnes,
plus dix ans de grâce. (Registre de la Commission de 1814, 10'' tableau, n°05.)
(6) Cantillon, orthographe du nom.
(7) Sous-lieutcnnnt au régiment d'Angoulème-infanteiie en 17S0, ^embarqué
m 1791 avec le second bataillon de sou régiment pour la Martinique, revenu en
France vers la tin de la même année. — Emigré en 1792, a l'ait la campagne de
cette année dans la compagnie des officiers de son régiment, formée à l'armée des
princes. Était en 1795 à la défense de Maestricht. A fait les campagnes de 1791
et 1795, comme officier au régiment île Viomesnil. el toutes les autres jusqu'au
DE 1814. ^5
De Boïsdenemetz ( Claude -Daniel )( 1 ); le comte de
la Suze (Alphonse-Louis Chamillart)'; Corn tin d'Ussy (An-
loine-Jacqucs-Authaire) (2)j le comte d'Adhémar de Lanta-
licenciement de l'armée de Coudé, dans les officiers nobles à pied. — Blessé en
1797. — A vingt-cinq ans de services, y compris neuf campagnes. {Registre de
In Commission de 1814, 10e tableau, n° 80.) — C'est par une erreur d'impres-
sion qu'à Ja page 245 ci-dessus, dans un renvoi de note , nous avons dit qu'un
M. de Laulanhier, capitaine au régiment de Champagne, était mort en 1771. Au
lieu de cette date, il faut lire 1761. — Enfui M. de Laulanhier (François) (père
d'Alexandre-François, voir plus haut, p. 129, et de Marie-Charles Marcel) , dont
nous n'avons pu retrouver la nomination sur les registres de l'ordre, a cte chevalier
de Saint-Louis. Son litre est constaté dans un brevet de pensions diverses , signé du
roi Louis XVI, et contresigné : baron deBreteuil. Ces pensions montaientensemble
à G,800 livres, réduites, en 1779, à 6,654 livres 10 sous. L'une d'elles lui était ac-
cordée comme argentier des enfants de France , auprès de feu madame Sophie, tante
du roi Louis XVI, et une autre comme porte-manteau de madame Elisabeth de
France. Dans une procuration à lui donnée en 1782 par madame la princesse de
Guéménée, il est qualifié de chevalier de Saint-Louis, ancien aide major de brigade
des gendarmes de la garde et capitaine de cavalerie. Enfin, dans une note adressée
par lui aux commissaires liquidateurs des pensions, au commencement de la révo-
lution, il déclare qu'il a servi aux gendarmes de la garde, depuis 174G jusqu'en
1787, époque de la suppression de la compagnie, comme gendarme, sous-brigadier,
brigadier, et qu'il a reçu le brevet de mestre de camp. (Pièces communiquées.)
(1) Le père de cet officier a été chevalier de Saint-Louis. La date de sa no-
mination thanl antérieure à 1740, nous ne pouvons la préciser, mais la qualité
est établie parla pension dont il jouissait sur les fonds de l'ordre. — «De Boïsde-
nemetz, sert depuis 1735, exempt en 1757, colonel en 1742, brigadier eu 1748, aide-
major en 1752, enseigne en 1733, maréchal de camp en 1701 ; a une pension de 500 liv.
sur le trésor royal, et une de 1,000 livres sur l'ordre, accordée le 13 juin 1753.
Réside aux Thilliers, en Vexin , route de Rouen. — Chef de brigade en 17G2.
[Registres, maison du roi, deuxième compagnie française (Beauvaiï) , 1750,
fol. 10, article : Exempts.) » — Enseigne par brevet en 1755, chef de brigade et
enseigne en 1702; a une pension de 500 livres sur la cassette. {Même registre,
fol. G, article : Enseignes.) — Lieutenant en 1705, retiré en 1771. (Même regis-
tre, fol. 5, article : Lieutenants.) — Marquis de Boisdenemetz. (État militaire
de 1771, p. 149.) — Lieutenant général en 1780. (État militaire de 1782, p. 74.)
(2) Le comte Courtin d'Ussy, cadet gentilhomme au régiment de Viutimille
(alors Be'rry) en 1787, sous-lieutcuant aux dragons de Conti en 1789, émigré en
1701, a fuit la campagne de 1792 à l'année des princes . celle de 1793 à Quibe-
ron, a servi jusqu'en 1700. — Est âgé de quarante-quatre ans. — A quinze ans
de services, y compris cinq campagnes, plus dix années de grâce. (Commission de
181 \, 8" tableau, n° 09.)— Comte d'Ussy. (État militaire de 1790, p. 385.)
III. 10
146 CHEVALIERS
gnac (Maurice) (1); le chevalier de Meynard (François): de
Grosson de Truc (Lazare-Marie-Bernard) (2); le marquis de
Boisgelin (Bruno-Gabriel-Paul) (3); le comte Dutertre (Charles-
Henri); le chevalier de Bongars' (Alexandre-Louis) ; le comte
de Chambrun (Louis-Charles); de Cardaillac (Charles-Louis-
Henri-Gratien); de Larcy (Anne-François-Louis Saubcrt); le
baron Nansouty de Beauregard (Jean-Baplislc-FrançoisCham-
pion) (4); de Pleine-Selve (Joseph-Armand Macquerel) (o).
Lieutenant : de Langle (Augustin-Maric-Joseph).
Chevaliers de Saînt-Louis reçus par Mgr le duc de Berry.
Le comte de Vaudreuil (Jean-Louis de Rigaud) (6), et de la
Pelin (François) (7), gardes du corps du roi, compagnie de
(1) Ancien officier, colonel. (Fiches de classement.)
(2) Le chevalier de Grosson, chevalier de Tordre du Christ de Portugal, ancien
capitaine d'infanterie au service de Sa Majesté Très-Fidèle, chef de bataillon en
retraite, auteur d'une notice très-intéressante sur le chevalier du Repaire, ma-
réchal de camp, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, l'un des gardes du corps
qui défendirent la reine, aux journées des 5 et G octobre 1789.
(o) Premier chambellan, maître de la garde-robe, pair de France. (Almanach
royal de 1830, pp 53 et 1 15.)
(-î) Ancien lieutenant des maréchaux de France. [Fiches de classement.)
(5) Volontaire au régiment de Médoc en 1775, cadet genlilhomme au régiment
du Maine en 1 770, lieutenant au même régiment en 1787, émigré en 1791, a
fait la campagne à l'armée des princes en 1792 , et s'est retiré en Allemagne en
1801. — Dix-neuf ans de services, y compris une campagne-, plus dix ans de grâce.
(Registre de la Commission de 1814, 11e tableau, noJG.)
(G) Chevalier de Saint-Louis le "1 août 1811, reçu le 4 septembre par Mgr le
duc de Berry; nommé une seconde fois le 11 octobre 181-4, par suite du travail
suivant: « Le comte de Vaudreuil (Louis), lieutenant de cavalerie, attaché ù la
maison du roi, en 178 i ; capitaine dans Nonilles-cavalerie , en 178S; émigré en
1791 ; a fait les campagnes de 17(>2, 1793, 179 i, 1795. — Seize ans de services,
y compris cinq campagnes, plusdix années de grâce. (Registres de la Commission de
1811, 10= tableau, n" 04.)
(7) De Lapeliii (François), cadel gentilhomme en 1787, sons-lieutenant au régi-
ment du Cap en 1788, lieutenant en 1791, compris comme lieutenant nu 100" dé
DE ISl'i. 147
Xoailles; de Bretlevillo (Pierre -Gabriel -Dominique le Nor-
mand), chevau-léger do la garde (1).
Lieutenants «encraux : le comte de la Tour-Maubourû;
(Marie -Victor -Nicolas de Fay) (2); le chevalier Lucotte
ligne, en 1792, agrégé aux gardes du corps eu 1792 (émigration), a fait les cam-
pagnes de 1792 à 1801 . rentré en France en 1802, garde du corps, compagnie de
Nouilles, en 1814, brigadier le 1" avril 1813 (àGancl), maréchal des logis le
1er novembre même année, breveté capitaine de 1795, maréchal des logis de
lre classe (chef d'escadron), en 1821. {Etat des officiers et gardes du corps qui
ont/ait la campagne de 1823, archives de la guerre.) — De la Pelin-Desbordes
{État de la compagnie au 1er novembre 1815) {a).
(1) Lieutenant-colonel, sans désignation de grade dans la compagnie. {Fiches de
classement.) — Chef d'escadron, ancien chevau-léger, -chevalier de Saint-Louis le
G septembre 181 1, pension de 300 francs sur l'ordre le 14 mai 1823, portés à
500fr. le 1er avril 1826. {Registre des Pensions de l'ordre, de 1814 à 1850.)
(2) Aide de camp de Kléber en Egypte (1799). — Nommé général de brigade à
Austeilitz. — Général de division en 1807 , comte de l'empire. — Campagnes
d'Espagne et de Russie. — Blessé plusieurs fois grièvement, notamment à la ba-
taille d'Alexandrie (Egypte), à Friedland, à Lcipsick, où un boulet lui emporta
la cuisse. - Se distingua à Heilsberg (1807), à Mojaîsk (1812), à Dresde (1813).
— Ministre delà guerre du 19 novembre 1819 au 15 décembre 1821. — Pair de
France en 1814. — Ambassadeur à Londres. — Gouverneur des Invalides le
15 décembre 1821 (i sa sortie du ministère). — Sous son ministère , plusieurs or-
donnances importantes fuient rendues, entre autres celle du 25 octobre 1820,
portant réorganisation de l'infanterie française. — Mort le 12 novembre 1830, âgé
d-; quatre-vingt-deux ans. {Annuaire militaire de 1800, p. xtv.) — Chevalier des
ordres du roi en 1820, commandeur de l'ordre de Saint-Louis en 1816, grand'-
croix en 1818, grand, officier de la Légion d'honneur en 1811 , grand'-croix en
1814, ministre d'Etat, marquis de la Tour-Mauhourg sous la restauration. —
Après les événements de 1830, il se démit de sa dignité de pair et des fondions
de gouverneur des Invalides. — Il fut appelé en Allemagne par le roi Charles X,
{a) Frère de l'autre chevalier de 1811, porte p. 81. Tous les deux étaient fils du chevalier de
t"7G(voir t. II, p. 230). et non île celui de 1"S (voir t. II, p. 203), comme cela a été dit p. SI.
— Celui porté ci-dessus était l'aîné, et le cadet (p. 81), brigadier (capitaine) a la première res-
tauration, a été retraité en ISIS, comme chef d'escadron. Leur grand- pire, chevau-léger de la
garde, mort en i 7 "i . > de Mon, mes irrites à Dcttiugen, élaitaussi, d'après les trad limi, de la fa-
mille, chevalier de Saint-Louis. I.e chevalier, porté p. 81, était bien le père du g:m!e du corps
de lS2ôà 1830. 11 avait un autre (ils, qui e-t aujourd'hui capitaine de vaisseau et qui a été fait of-
ficier de la Légion d'honneur en IS'tS, pour une action d'éclat. Le jeune de la Pelin, cité dans la
note 'i de la p. si, n'était pnini enseigne, mais aspirant de marine. Il est mort en Cochinchine le
2!> juillet 1850, à vingt et un ans. Ilalaissé un frère, aujourd'hui sous-lieutenant au II* chasseurs.
Enfin l'acte de décès du chevalier de l"7"S (f. II. p. 2U31 donne a cet officier le titre de Iieutc-
n.mt-coioncl qui ne se trouve pas sur les registres de la guerre.
10.
148 CHEVALIERS
(Edme-Aimé); le comte Roguet (François); le comte de la
Ferrière-Lévesque (Louis-Marie) (1) ; le comte de Beau-
mont (Marc-Antoine); Lecourbe (Claude-Jacques) (2j; le
comme gouverneur île Mgr le duc de Bordeaux. — C'est une des plus belles, dos
plus glorieuses et des plus fidèles illustrations militaires de la France. — Lors-
qu'on l'amputa sur le champ de bataille de Leipsick, il resta calme et tranquille,
comme il l'avait toujours été sous le feu de l'ennemi, et voyant pleurer son do-
mestique, il lui dit en souriant : Imbécile, de (moi te plains-tu? tu n'auras plus
qu'une botte à cirer.
(1) Le comte de la Ferrière Levesque (Louis-Marie). — Lieutenant-général-
major, âgé de 38 ans. — Né à Redon (Ille-et- Vilaine). — Sous-lieutenant au
99e infanterie le 20 mars 1795, lieutenant en l'an II, aide de camp du général
Bonnet en l'an 111, rang de capitaine en l'an V, commandant des guides de l'armée
de l'Ouest le 28 frimaire an VIII, rang de chef d'escadron par le maréchal Brune
le 7 pluviôse suivant, confirmé le 12 nivôse an IX, admis au traitement de réforme
le 1" messidor an X, chef d'escadron au 1er hussards le 9 nivôse an XI; passé au
2e hussards le 23 frimaire an XII, pour prendre rang du 7 pluviôse an VIII, major
du 3e hussards le 7 octobre 1805, colonel du même régiment le S mars 1807, gé-
néral de brigade le 13 mai 1811, major dans les grenadiers à cheval de la garde
le 9 février 1813, général de division le 28 novembre suivant. — Campagnes :
1793, à l'armée de Rhin et Moselle ; 1794, 1793, 1796, à celles du Nord et Saru-
bre-el-Mtuse ; 1707, à celle de l'Ouest ; 1798, à celle de l'Angleterre; 1800 et
1801, à celles des côtes de l'Océan et au siège de Philisbourg; 1802, 1803, 1801
et 1803, à l'armée de Hanovre; 180G et 1807, à la grande-armée; 1808, 1800,
1810, en Espagne; 1811, en Portugal; 1812, en Espagne ; total : 38 ans et seize
jours de services, campagnes comprises. [État des officiers non compris dans la
réorganisation du corps des cuirassiers de France en 1811, et admis au trailc-
riient de non-activité, arrêté à Blois le 22 juillet 181-1, par l'inspecteur général,
maréchal prince de la Mosloiva.)
(2) Né en 1739 à Lens-le-Saulnier, soldat au régiment d'Aquitaine en 1778,
chef de bataillon des volontaires du Jura en 1702, colonel à la bataille de Fleurus,
général de brigade, général de division en 1790, exilé en 180-i, pour s'être pro-
noncé en faveur de Moreau. Nomme comte, grand officier de la Légion d'honneur,
et inspecteur général d'infanterie, par le roi Louis XVIII, en 1S14, il accepta un
commandement, de Napoléon, en 1813. et mourut à Bé fort le 23 octobre même
année. Après la bataille de Zurich, en 1700, il fut chargé de suivre Suwarow dna
sa retraite. Quoiqu'il n'eût que neuf mille hommes, il fit trente-cinq mille pri-
sonniers, et arrêta court, au pied des Alpes, l'armée russe qui voulait envahir U
France. Cet heureux résultat inspira le quatrain suivant :
Par trop d'emportement sujet à se im:pn.-n(lrc,
Suwarow, vois Paris prônait son chemin droit,
Quand battu près Claris, cliacun dans cet endroit,
Lui dit: C'était le courbe, air.i, qu'il fallait prendre.
DE ISli. l/j9
comle Law de Lauriston (Jean -Jacques -Alexandre -Ber-
nard) (IV; Je baron d'Armagnac ; le baron ïurreau de Li-
(1) Law de Lauriston aîné (Jacques-Alexandre-Bernard), né à Pondichéry le
1er février 1768. — A produit le certificat de noblesse exigé. — Elève le 1er sep-
tembre 1784. — Lieutenant en second le 1er septembre 1785, adjudant major le
1er avril 1791, capitaine en second le 22 août même année, aide de camp le
1er juin 1792, chef de brigade du 4e régiment d'artillerie légère le 19 pluviôse
au III. A donné sa démission, qui a été acceptée le 16 germinal an IV, remis en
activité le 4 ventôse an VIII, dans le grade de chef de brigade, général de brigade
le 20 fructidor an X. {Registres, lieutenants d'artillerie avant 1789.) — Général
de division le 1er février 1803, commandant de la Légion d'honneur à la création,
en 1804, grand'-croix en 181 -ij grand dignitaire de Tordre de la Couronne de fer
d'Italie, aide de camp de l'empereur Napoléon Ier^ ambassadeur en Russi-e, com-
mandant en chef le 5e corps de la grande-armée en 1815, capitaine-lieutenant de
la lre compagnie des mousquetaires en 181.% commandant la 1TC division d'infan-
terie de la garde royale à la formation même année, pair de France, ministre delà
maison du roi, maréchal de France, grand veneur, commandeur de l'ordre de
Saint-Louis en 1816, grand'-croix en 1821, chevalier des ordres en 182o, mort
en 1828. ■ — Il fut embarqué en 1805 comme commandant d'une division sur la
flotte de l'amiral Villeneuve, prit le fort Diamant, et revint assez à temps pour se
trouver à Austerlitz. Il défendit Raguse en 1806, contre un ennemi décuple en
nombre, soutenu par une flottille, prit Raab en 1809, et commanda à Wagram les
cent pièces d'artillerie qui foudroyèrent l'armée autrichienne et préparèrent le
succès de la journée. En 1815, il fut nommé au commandement en chef du
5e corps de la grande-armée, et fit cette campagne avec la plus grande distinction.
Le baron Fain, dans le Manuscrit de 1815, constate les prodiges de valeur qu'il
accomplit à Vachau (première journée de Leipsick). Chargé de défendre les fau-
bourgs de Leipsick et de protéger la retraite de l'armée, il combattait avec son
obstination accoutumée, lorsque la destruction du pont de l'Elster le fit tomber au
pouvoir de l'ennemi. Conduit à l'empereur Alexandre, il fut reçu parce souverain
avec les égards les plus empressés, et la paix de 1814 le lit rentrer en France où
Louis XVIII l'accueillit avec une bienveillance méritée par ses éclatants services.
Appelé, en janvier 1815, à la charge de capitaine-lieutenant des mousquetaires,
vacante par la mort du comte deXansouty, il accompagna le roi jusqu'à Bélhune,
lors de l'écliauflourée des cent-jours, fut chargé du licenciement de la maison mi-
litaire, l'opéra, et se retira ensuite dans ses foyers. Eu 1825, il assiégea et pri*
Pampelune, couronnant ainsi, par un acte d'un grand éclat, sa vie militaire si
complète. Le roi Charles X, en apprenant la mort de ce fidèle serviteur, dit : Je
perds un capitaine des car. les. Il lui destinait, en effet, cette charge alors si en-
vice. Le maréchal de Lauriston était neveu du chevalier de Saint-Louis de 1751,
et fils du gouverneur général de Pondichéry, chevalier de Saint-Louis en 1761.
150 CHEVALIERS
nières (Louis-Marie) ; le comte Decaen (CUarles-Mathieu-Isi-
dore) (1); le comte de Lobau (Georges Mouton) (2); le comte
Sebastiani délia Porta (Horace- François-Sébastien) (3); le
(Voir 2c volume, p. ISO.) 11 reçut, en 1823, la grand'-croix de Charles lit du
roi d'Espagne ; en 1824, la grand'-croix de Saint-Vladimir de l'empereur de
Russie, et une épée d'or lui fut décernée par la ville de Pampelune, comme ex-
pression de ses* sentiments d'estime el de reconnaissance. (Voir le Moniteur des
23 octobre 1825, 1" mars et 8 avril 1821.)
(1) Comte de Caen, général de division, grand officier de la Légion d'honneur à
la création de l'ordre, en 1804. [Almanach impérial de 1812, p. 154 et 280.) —
Comte Decaen, lieutenant général (général de division en 1800), — grand'-croix
de la Légion d'honneur le 29 juillet 1814, gouverneur de la 11<- division militaire
(Bordeaux). -(Almanach royal de 1814, pp. 584, 425 et 444.) Porté sur la liste de
proscription de 1815, au retour du roi, il quitia la France, rentra plus tard, par
suite de l'amnistie, mais ne fut point replacé dans le cadre d'activité. En 1828, sa
position étant très-précaire, il soliieiti les bontés de Monsieur le dauphin, qui, ne
voulant plus se souvenir de la conduite de ce général en 1813, écrivit de sa main
en marge de la demande : « Envoyer sur-le-champ trois mille francs au général
Decaen. » — Nous avons vu ce précieux autographe, reproduit par le journal la
France, en 1858.
(2) Maréchal de Fiance en 1830, mort en 1858.
(5) Colonel de dragons au 18 brumaire, il contribua à la réussite de cette jour-
née.— Eu 1812, il était général de division, et grand-aigle de la Légion d'honneur
(nommé le Taviil 1807, campagne de Pologne). (Almanach impérial de 1812, pp. 281
et 151.) — Sa nomination comme général de division (depuis lieutenant général) est
du 21 décembre 1805. [Almanach royal de 1814-1815, p. 423.) Il ne fut pas em-
ployé activement sous la restauration, et, nommé député par la Corse, il siégea au
côté gauche, dans les rangs de l'opposition. Cependant il dit, pendant les journées
de ISjO, ce qu'aurait dit le plus lidèle sujet du roi. Dans la réunion des députés li-
béraux du 28 juillet, on proposa de s'associer aux combattants révoltés, et d'adop-
ter le drapeau tricolore , qu'ils avaient pris. « Le gênerai Sebastiani déclara
que, pour son compte, il ne pouvait prendre part à de semblables discussions, et
qu'il ny avait de drapeau national que le drapeau blanc. (Histoire de dix ans,
-par M. Louis Blanc, t. I, p. 255.)» Le général Sebastiani fut ministre et maré-
chal de France sous Louis-Philippe, mais il conserva, dans de certaines circons-
tances, toute l'indépendance de son caractère. Il ne voulait pas la chute du roi
Charles X, et, jusqu'au dernier moment, il insista pour qu'on reçût M. le due de
Mortemart, chargé lie notifier le retrait d.s ordonnances et son avènement au mi-
nistère. Lu 1345, M. le prince de Polignac était revenu en France, après sept ans
d'e\d. Louis-Philippe exigea que M. de Polignac le reconnût comme roi, s'il vou-
lait habiter la capitale. M. de Polignac refusa, et le maréchal Sebastiani répouditù
DE ISl.'i. 151
marquis de la Grange (Adélaïde-Biaise-François le Lièvre) (i).
Maréchaux de camp : le baron Colbert (Louis-Ferdinand-
Alplionse); le baron Rongé (Antoine); le baron d'Aboville,
aîné .(Augustin-Gabriel); le baron d'Arnaud (Pierre-Louis); le
baron de Jouflïoy (Jean-Pierre) (2).
Louis-Philippe, qui s'indignait de celle résistance : « Sire, M. de Polignac ne peut
faire, sans se déshonorer, ce que le roi lui demande. Votre Majesté sait combien
je lui suis dévoué, mais je suis le cousin de M. de Polignac, et je renierais cette
parenté s'il cédait à l'injonction qu'il a reçue. » Nous tenons ce fait de M. le prince
de Polignac, très-reconnaissant de cette déclaration loyale, qui amena une brouille
momentanée entre Louis-Philippe et le maréchal.
(1) Baron de l'empire, général de division, officier de la Légion d'honneur. (Al-
manach impérial de 1812, p. 280.) — Marquis de la Grange, capitaine-lieute-
nant de la 2e 'compagnie des mousquetaires de la garde du roi, lieutenant général
le 29 juin 1800. (Almanach royal de 1814-1815, p. 41 et -124.) — Commandeur
de l'ordre le 5 janvier 1815, gouverneur de la 20e division militaire (Périgueux).
(Almanach royal de 1817, pp. -445 et 528.) — Grand'-croix de l'ordre le 17 août
1822, commandeur de la Légion d'honneur en 1825, gouverneur delà lSe division
miliiaire (Dijon), (.-ilmanach royal de 1850, pp. 281, 299 et 575.)
(2) Le baron de Joulîroy (Jean-Pierre), lils du chevalier de Saint-Louis de 1779
(voir t. II, pp. 276-277), né, à Boulot (Haute-Saône) le fîO juillet 17(36. — Ganon-
nier au régiment de la Fére en 17S1, sergent en 1786, sergent-major en 1792,
lieutenant en second même année, adjudant major en 1791, capitaine d'étal-
major (première classe) môme année, chef de bataillon-sous-direeleur en 1797,
colonel-directeur en 1805, général de brigade en 1811, retraité le Ier janvier
1816, admis dans le cadre de réserve en 1851, retraité de nouveau en 1S52. —
Campagnes de 1792, 1795, 1794, 1795, 1796, 1797, 1798, 1799, 1800, 1805,
1806, 1807, 1808, 1809, 1810, 1811, 1812, 1815, 1814.— S'est trouvé aux sièges
de ÎS'amur et de Maastricht ; a été assiégé dans Valenciennes, où il a reçu deux
coups de feu, et est sorti prisonnier avec la garnison; dirigeait des batteries d'at-
taque au siège de Lyon; s'est trouvé aux batailles d'Austerlilz, d'Iena, d'Eylau, de
Wagram, île la Moskowa, de Krasnoé., de la Bérésina; a été chargé, pendant une
partie de la retraite, du commandement de l'artillerie du corps d'armée du maré-
clial prince d'Eckmuhl, l'a sauvée à cinq lieues en avant de Krasnoé, en faisant
dix lieues à travers champs; a créé à Hambourg, en 1815, Ions les attirails, af-
fûts", etc., nécessaires à la défense de la place attaquée parles Russes et alliés ;
s'est trouvé aux affaires des 9 et 17 lévrier 181-ï, dans les iles de Vailensbourg. —
Membre de la Légion d'honneur en 1805, officier en 1804, commandant en
1807, chevalier de Saint-Louis le 19 juillet 1814. — Cinquante-quatre ans sept
mois cinq jours de services. (Dossiers des généraux.) Reçu le 6 août par Mgr le duc
de Berry.
152 CHEVALIERS
Le baron de Carctenau ("Bernard- Augustin) (I).
Adjudant- commandant : Peliet (Augustin-Louis) (2).
(1) Général de brigade, officier de la Légion d'honneur. (Almanach impérial de
4812, p. 282.) — Maréchal de camp le 1er mars 1807. (Almanach royal de 1814-
1815 , p. 429. ) — Né à Dax le 5 août 1766, d"une famille ancienne et distinguée
dans la magistrature. — ■ Volontaire au 1er bataillon des Landes en 1791; sous-
lieutenant et lieutenant en 1792, au 80e de ligne, plus tard l-iSc demi-brigade. —
Campagne de 1791 à l'armée des Pyrénées occidentales; détaché avec la Tour-d'Au-
vergne au poste de Jolimont, ils contribuèrent ensemble à la défense de ce poste
avantageux. Sa conduite lui fit donner la direction de la colonne destinée à atta-
quer sur ce point l'armée espagnole, et la prise des redoutes de Baya et Béra ou-
vrit aux Français l'entrée en Espagne. Adjudant général, chef de bataillon, sur le
champ de bataille, le 8 brumaire an II, sa nomination fut confirmée par une loi
particulière du 18 du même mois. Adjudant général chef de brigade (colonel) le
25 prairial an III, attaché à l'état-major du général Moncey. — Passé en l'an IV
à l'année des côtes de l'Océan, commandée par Iloche. Chef de brigade, en
l'an YIIj du 101e de ligne, alors à l'armée du Rhin, il passa à l'armée d'Italie, et
était à Marengo, où il eut trois chevaux tués sous lui en repoussant les charges de
cavalerie d'un ennemi bien supérieur en nombre, qui ne put pas l'entamer. Membre
de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII, et officier de l'ordre le 25 prairial
suivant. Après la paix d'Austerlitz, envoyé à Naples avec, son régiment. — Général
de brigade le 1er mars 1807, pour sa belle conduite au siège de Gaële. — Che-
valier de l'ordre royal des Deux-Siciles, et commandeur du même ordre en 1808.
— Appelé en 1808 à faire partie de la division envoyée aux îles Ioniennes ; baron
de l'empire en 1809 ; rentré en 1814 avec sa division. — Chargé, pendant les cent-
jours, de l'organisation des gardes nationales de la 5e division militaire ; remis en
non-activité au retour du roi ; député de 1818 à 1822 ; démissionnaire à cette der-
nière époque ; nommé de nouveau député, après la révolution de Juillet. — Placé
dans le cadre de réserve, et admis à la retraite en 1832. — Mort le 21 janvier
1811. (Services communiques par la famille.) — Il avait épousé mademoiselle de
Borda, nièce du membre de l'Académie des sciences, chevalier de Saint-Louis en
177G. (Foir2evol._, p. 212.)
(2) Le baron Petiet (Auguste-Louis), adjudant commandantleG novembre 1813.
(Almanach royal de 181 i- 1813, p. 440.) — Colonel d'état-major, commandeur
de la Légion d'honneur (Almanach royal de 1830, p. 380.) — Maréchal de camp.
(Almanach royal national de 18 12, p. 050.) — Maréchal de camp le 5 juillet
1815, par décision du gouvernement provisoire. (Relevé du manuscrit des officiers
généraux, Archives de la guerre.) — Cette nomination fut annulée au retour du
roi, mais les promotions des cent-jours furent rétablies, à leur date, sous le règne
de Louis-Philippe. Le baron Petiel, devenu grand-officier de la Légion d'honneur
et député, est mort en 1858. (Voir le Moniteur de l'armée de 1858.)
DE 1814. 153
Colonels : le comte de Saint-Chamans (Alfrçd-Anne-Ro-
beft)(l), (chasseurs à cheval du roi, 1er régiment de l'arme); le
comte de Rohan-Chabol (Anne-Louis-Ferdinand), aide de camp
de Mgr le duc deBerry; le prince de Laval (Anne-Pierre-Adrien
de Montmorency); le baron Clouet (Anne-Louis-Antoine) (2);
Achard (Jacques-Michel) (3); le baron de Saint-Mars (Charles*
Joseph) (i); le comte de Montagu-Lomagne (Antoine-Thé-
rèse-Joseph) (5) ; le comte de Grouchy (Alphonse-Frédéri que-
Emmanuel) (G); le comte de Talhouct-Bonamour (Auguste-
Frédéric) (7).
(1) Colonel des dragons de la garde à la formation, en 1815, commandeur de la
Légion d'honneur le 20 juillet 1814. {Almanach royal de 1817, pp. 559 et 469.) —
Maréchal de camp, commandant la lre brigade de la 2e divLion de cavalerie de la
garde royale , grand officier de la Légion d'honneur, décoré de l'ordre de Saint-
Ferdinand d'Espagne, 5'' classe, gentilhomme de la chambre du roi. [Almanach
royal de 1850, p. G 15.)
(2) Colonel, aille de camp. [Registre de l'ordre, del814 à 1815.) — Colonel du
19e léger en 1821. — Maréchal de camp le 25 octobre 1S25, en Espagne. — Com-
mandeur de la Légion d'honneur le 50 octobre 1820. — Commandant la 5e bri-
gade de la lre division de l'armée expéditionnaire d'Afrique, en 1850. — Brave
et excellent officier de l'empire, condamné à mort, par contumace, en 1852, pour
participation aux événements de la Vendée, passé en Portugal, où il défendit les
droits du roi don Miguel Ier.
(5) Colonel du 89e de ligne. (Almanach royal de 1814-1813, p. 188.)
(4) Colonel de cavalerie. [Fiches de classement.) — Colonel d'étal-major en
1800, officier delà Légion d'honneur. Sous-chef de l'état-major de la lre division
de cavalerie de la garde royale. [Almanach royal de 1817, pp. 521 et 555.) — Vi-
comte de Saint-Mars, maréchal de camp, commandeur de Tordre de Saint-Louis,
grand officier de la Légion d'honneur, gentilhomme honoraire de la chambre du
roi, secrétaire général de la chancellerie de la Légion d'honneur. [Almanach royal
de 1850, p. 551.)
(5) Ancien colonel. [Fiches de classement.)
(G) Colonel du 12e chasseurs à cheval. [Almanach royal de 1811-1815,
p. 490.)
(7) Marquis de Talhouet, colonel des chasseurs à cheval de Berry (7e). [Alma-
nach royal de 1811-1815, p. 490.) — Commandeur de laLégiou d'honneur (27 dé-
cembre 1814), colonel du 2e régiment de grenadiers à cheval de la garde royale
(à la formation, en 1815». [Almanach royal de 1 Si 7. pp. 470 et 556.) — Pair de
France (en 1819), grand officier de la Légion d'honneur (le 51 octobre 1829), ma-
réchal de camp. [Almanach royal de 1850, pp. 116, 295 et 575.)
154 CHEVALIERS
Potier (Pierre-Jacques) (1); le comte de Mahony (Jean-
François) (2); le baron de Juniac (Jacques Begoiïgne).
Le duc de Montmorency ( Anne-Charles-François), aide-
major général des gardes nationales de Paris.
Majors (grade actuel de lieutenant-colonel) : le vicomte du
Couédic de Kergoualer (Charles -Louis) (3); Riqueur dit
Laine (Pierre-àUarie) (4.) ;
(1) Colonel de cavalerie. [Fiches de classement.) — Comte de Potliier, offi-
cier de la Lé-ion d'honneur, colonel des chasseurs de la garde royale (à la
création, en 1815). [Almanach royal de 1817, p. 560.) — Le comte Potier,
gentilhomme de la chambre du roi, maréchal de camp, commandeur de la Lé-
gion d'honneur. {Almanach royal de 1830, pp. 53 et 570.)
(2) Ancien officier, colonel. [Fiches de classement.) — 0 Mahony, orthographe
du nom.
(3) Entré dans la marine en I79J , émigré même année, a fait les campagnes de
1791 et 1792. — Passé au service d'Autriche,— A servi jusqu'en 1801. —
Blessé en 1796 et en 1799, étant chargé d'une mission particulière du prince de
Coudé et du duc d'Enghien. — 11 a été proposé pour la croix de Saint-Louis par
le prince de Coudé; elle lui fut accordée par le roi , mais il ne put la recevoir,
parce qu'il élait absent par congé. — Rentré en France en 1812, il prit du ser-
vice et a fait les campagnes de 1812 et 1813. — A été fait prisonnier, à Dresde,
en 1813. — Vingt-trois ans de services ou campagnes. [Commission, de 1814,
l'r vol., 5e tableau, 5e classe, n° 09.) — Fils du commandant de la Surveillante,
chevalier de Saint-Louis en 1777. — (Voir 2e vol., p. 231.) — Blessé le 6 oc-
tobre 1799 à Constance, et le 0 oclohre 1813 à Dresde. [Archivés de la famille.)
■ — Un du Couédic, lieutenant de vaisseau, est porté chevalier de Saint-Louis en
1790 (voir plus haut, p. 26) , et un autre est porté chevalier en 1799- (voir
p. 57).
(t; Le baron Laine (Pierre-Marie), né à Nantes le 22 décembre 1768. — Garde
national en 1789, fusilier au 1er batail'on, compagnie de la Loire-Inférieure, en
1791, caporal et sergent même année, sergent-major et sous-lieutenant en 1792 ;
lieutenant en 1793, capitaine le 1er pluviôse an III, chef d'escadron en 1807,
major (depuis lieutenant-colonel', du (>c régiment de chasseurs à cheval en 1813,
le régiment devenu chasseurs de Berry en 181 i. — Lieutenant-colonel de la gen-
darmerie de Paris en 1816, mis en disponibilité eu 1820, époque de la suppres-
sion de la place de lieutenant-colonel. — Services rég es jusqu'au 1er mai 1823.
— Trente ans cinq mois et quinze jours de services. — Campagnes : 1792, à
Saint-Domingue ; 1795, aux États-Unis ; en l'an III, à l'armée de l'Ouest; eu
l'an IV, en l'an V, et en l'an M, sur les cotes do Brest; ans Vil et Y11I, sur les
156 CHEVALIERS
Le comte de Ragnet-Brancion (Louis-François-ïïenri) (1),
'Anciens lieutenant-colonels : le duc d'Estissac (François
de la Rochefoucauld) ; Viénot de Yaublanc (Vincent-Marie ) (2;.
Chefs cVescadron : le prince de Bauffremont (Alex and re-
Emmanuel-Louis) ; le baron de Ghamoy (Louis-Jacques Rous-
seau) (3); le comte d'Artaize de Balay (Alexandre) (4); le
comte de Palys (François-Nicolas Demaretz ) (S); Barry
(Claude-François) (G).
(1) Major du régiment de Berry. — Mort le 5 janvier 18,27. (Fiches de classe-
ment.)
(2) Baron Vaublanc , officier de la Légion d'honneur, préfet de la Moselle.
[Mmanach impérial de 1812, p. 441.) — Comle de Yaublanc. (Jlmanach royal
de 1814-4815, p. 297.) — Ministre d'État, grand officier de la Légion d'honneur
le 18 décembre 1814. (Almanach royal de 1817, pp. 73 et 459.) — 11 fut mi-
nistre de l'intérieur du 26 septembre 1815 au 7 mai 1816. — Nous avons cité,
1" volume, p. 448, M. de Yaublanc (Charles de Viénot), capitaine au régiment de
Navarre, chevalier de Saint-Louis en 1737. — Voici ses services exacts : Né eu
1720, est deBeaune; lieutenant en second en 1712, lieutenant même année, ca-
pitaine en 1746, major en 1739, rang de lieutenant-colonel en 1702, lieutenant-
colonel du régiment de la Sarre en 1703. (Registre du régiment de Navarre, de
1703 à 1700.) — Rang de colonel en 1707, blessé d'un coup de feu à Deltingen;
— brigadier en 1769. En 1767 , gratification annuelle de 1,200 livres et gratifica-
tion extraordinaire de même somme. — 1765, exact pour la discipline et la fer-
meté, lait pour être un excellent lieutenant-colonel. — 1764, excellent lieutenant-
colonel. — 1709, officier de la plus grande distinction, il joint à beaucoup d'ac-
tivité et d'intelligence une grande fermeté, et il fait remplir aux soldats et aux
officiers leur devoir avec autant de gaieté qui d'exactitude. {Registre du régiment
de la Sarre, de 1703 ri 1700.) — Maréchal de camp en 1780, pension de 800 li-
vres sur l'ordre, obtient un traitement de 2,800 livres en conservant sa pension
sur Tordre, et sa gratification annuelle de 1,200 livres. {Registre du régiment rftf
la Sarre, de 1770 à 1788.)
(3) Ancien garde du corps de Louis XVI. (Fiches de classement.) Déjà porté
plus haut, p. 87. — Cité de nouveau ici, à cause de sa réception.
(4) Ancien chef d'escadron. (Fiches de classement.)
(5) Ancien chef d'escadron (Fiches de classement.)
(G) Chef d'escadroh aux dragons royaux de Fiance {Fiches de classement), ci-
devant dragons de la garde impériale. - Son fils, M. Barry (Èlienne-Étnile-
lkniv), colonel du 78" régiment d'infanterie, officier de la Légion d'honneur
(Annuaire militaire de 1S60, p. 331), militaire d'un vrai mérite et d'un grand
DE 1814. 157
Anciens officiers supérieurs : le comte de Maillé (Charles-
Marie-Bélisaire) ; le comte deBeaumonl (Charles) (1).
Capitaine : Potier de Raynan (Claude-Jean-Baptiste).
Anciens capitaines : le comte de Montalembert (René-
Marc-Marie-Anne) ; le comte de Clinchamp d'-Àubigny (Paul-
Louis- Antoine); Fremin du IMesnil (Gabriel -François-Char-
les) (2); le chevalier de Lardenoy (Louis-Mathieu-GodelVoy) ;
le chevalier des Essart (Louis-Emmanuel de Lafont) (3); le
marquis de Boimeval (Louis-César-François) (i).
Anciens officiers : le chevalier de Lambot) (Paul-Gré-
goire) (S); le marquis de Choiseul-Meuse (Jean -Baptiste- Ar-
mand-Maximilien) ; le comte d'Espmchal (Louis-Henri); le
avenir, a été mis plusieurs fois à l'ordre du jour do Tannée de Crimée par le ma-
réchal Pélissier, duc de Malakoff, et a été nommé commandant de Sébastopol après
la prise de celte ville. Nommé lieutenant-colonel le 50 juin 1855, cette date in-
dique que c'est en Crimée et devant l'ennemi qu'il a gagné ce grade. — Sa pro-
motion comme colonel est du 29 mai 1859.
(1) Membre de la Chambre des députés pour le département d'Indre-et-Loire.
{Jlmunach royal de 1814-1815, p. 72.)
(2) A commencé à servir en 1775 dans le régiment de Penlhièvre-infanterie
capitaine en 1787, retiré le lcc avril 1791, avec l'assurance de la croix à vingt-
quatre ans de services. {Registre de Penthièvre-infanterie (78^). de 1788 à 1795.)
(5) Le chevalier des Essarts de Lafons, sous-lieutenant au régiment Royal-vais-
seaux en 1788, émigré en 1702, a fait toutes les campagnes jusqu'en 1801. —
Vingt-deux ans de services, y compris neuf campagnes, plus dix années de grâce.
(Registre de la Commission de 1814, 11* tableau, n° S7.)
(1) Ancien aide de camp de S. A. S. Mgr le duc de Bourbon. (Fiches de classe-
ment.)
' (5) Soldat de l'armée de Condé et de Quiberon; lieutenant- colonel de h légion des
Bouches-du-Rhône en 1815. Il défendit intrépidcmentlemaréchalBrune,à Avignon,
mais, pendantqu'il était aux prises avec une partie des assassins, une autre bande tourna
la maison où le maréchal se trouvait, découvrit le toit et consomma le crime. Un
fait peu connu, c'est que Brune fut victime d'une odieuse calomnie. Le bruit avait
couru, en 1S1 1, qu'ancien imprimeur, Brune avait porté la tète de la princesse
de Lamballe autour des murs du Temple, et ce bruit, renouvelé en 1815, causa
sa mort. Ou ne poursuivit pas en lui le maréchal d'empire, revenu à Napoléon,
mais le septembriseur. M. de Lambot fut ensuite colonel de la légion de l'Isère^
et le roi le nomma maréchal de camp à la promotion du sacre, 22 mai 1825.
158 CHEVÀLIEKS
comte de' Chirac (Charles-QUion-Frédéric-Jean-Baptistb) ; le
comte de iVFareil (Charles-Antoine Chaumont) ; Leschassier île
Méry (Jacques-Etienne); de Iliencourt (Louis-Fortunée ; Cava-
lier (Joseph) (1); le Pelletier de Molandé (Louis-Auguste-
Alexandre); de Boisdencmetz (Arroand-Maximilien) (2); le
comte de Cumont (Loiiis-ïhimothée-François-Chaiies); le
baron d'Arlaize (Charles-Maurice de }.îeekenem) (3) ; le comte
de Meynard (Charles-Cosmc-Marie) (-i); Kcgliat-Quincy
(Pierre-Polyeiirpc-Casimir) (5) ; le vicomte Dutertre (Alexan-
dre-Maximilien); le vicomte de la Porte-aux-Loups (IJenri-
Gaspard);le marquis de Vigny (Aune-Claude) (G) ; de Lenc-
quesaing (Albert-Joseph) (7); d'Avesgo, chevalier de Coulon-
(1) Lieutenant. Est figé i!e quarante-deux ans, a dix-huit ans de services, y com-
pris neuf campagnes, p'm dix années de grâce. (I'egistrc de la Commission de 1814,
21e tableau, 3e classe, n° 1.) — Né à Vidauban (Var) en 1772. — Volontaire dans
la légion de Colbcrt en 17(.)2, lieutenant de cavalerie dans la même légion, même
année; passé aux hussards de Salin en 1793 par suite de licenciement, lieutenant
au régiment de Baschi-hussard* en 179 i, incorporé avec son grade dans les dragons
d'Enghien en 1798, breveté capitaine de cavalerie le 27 janvier 1813. pour prendre
rang du 1er mai 18C0. Campagnes de 1792 à 1801, à l'armée de Condé. Blessé à
Bihcrach en Brisgau, en juillet J79G, et à Neustadt, le 2G octobre même année.
[Certificat de services délivre par le comte d' Ecquevillij , maréchal général des logis
de l'armée de Condé.) — Les fils de cet honorable officier ont embrassé l'état ec-
clésiastique, et dirigeaient l'institution d'Avon, près Fontainebleau, qu'ils viennent
de transférer à Puis. L'aine e^t chanoine honoraire de Meaux.
(2) Capitaine aux chasseurs de Languedoc. {État militaire de 1790, p. 596.)
— Il passa dans la garde constitutionnelle du roi Louis XVI en 1791. ^Archives
de la famille.)
(3; Me< kenniim, orthographe du nom patronymique.
(-5) Fils du chevalier de 1732. (Voir l'r vol., p. -i"23.) — Frère aîné de l'ancien
officier porté ci-dessus, p. 1-1. — Capitaine au régiment du Roi-infanterie. (État
militaire de 1790. p. 13-5.) — Colonel de grenadiers royaux anglais en 17'.>3.
[archives de la famille.)
(3) Reghart-Quincy, orthographe du nom.
;0) Chevalier de Saint-Louis le 11 octobre ISli, reçu le 10 par Mgr le duc de
B riy. — Porté une seconde foi*, et par erreur, dans le t:\i\ iil du 2 novembre
Jsl3. [Fiches de classement.)
~i) Ancien lieutenant. Aspiruil au corps royal d'artillerie en 1700, émigré en
DE 1814. 159
gcs de Montchevriel (Louis-Charles) (1); Hcnnct (Louis-Far-
nèse-PIaton) (2); Richemont (Gabriel).
Chevaliers de Saint-Louis reçus par Fvïgr le prince de Condé.
Colonel: Borclli deMazenod de Mondesir (Daniel-Charles-
Michel) (3).
Anciens officias : de Maussabré (Louis-François-llypolite-
Isidore); le marquis de Commandaire de Saint-Geniès (Césa-
rion-Louis-Jean-Baptiste -Henri -Joseph-Fran'çois-Casimir); de
Caze (Alexandre-Louis) (i).
1701, agrégé à la compagnie de; officiers du régiment d'Auxerrois, avec laquelle
il fit la campagne de 1702; était en 1703 à la défense de Maastricht. — A fait les
campagnes de 1701, 1703 et 1700, dans Royal-allemand. — En 1707, lieutenant
aux chevau-légers de Darmstadt. — A servi dans ce corps jusqu'en 1806, et y a
failles campignes de 1707, 1793, 1700 et 1800. A vingt-quatre ans de services, y
compris neuf campagnes. (Registre delà Commission de 1814, 10e tableau, p. 1 18.)
(1) D'Avesgo, chevalier de Coulongcs-Montchevreil (Louis-Charles). — Ancien
lieutenant. — Page de la petite écurie, sous-lieutenant dans Royal-dragons en 1778,
jusqu'en 178S, époque à laquelle le régiment fut licencié. — Emigré en 1791, a
fait la campagne de 1792, et celles de 1701 à 1801, à l'armée de Condé. —
Trente-deux ans de services, y compris huit campagnes. (Commission de 1811 ,
9'' tableau, n° 10.) (a).
(2) Louis-François Platon , d'après la famille.
(5) Nommé en 1811, il fut reçu par Mgr le prince de Condé le 1G mars 1810.
(Fiches de classement.)
(4) Chevalier de Saint-Louis le 5 novembre lSl-i, reçu le 13 novembre par
Mgr le prince de Condé. (Registre des réceptions faites par Son Altesse Sërénis-
sime en 1811 et 1813.) — Lieutenant. Émigré en 1790, aide de camp du comte de
Vogué en 1792, a fait la campagne de 1702 avec cet officier général, ensuite vo-
lontaire jusqu'en 1801; a fait toutes les campagnes de l'émigration. — Lstàgéde
(a) M. de GouloWgcs, capitaine nu régiment Royal-cavalerie, porté chevalier de Saint-Louis
en 17.'iS, 1" volume, p. Ù12, se nommait Pierre-Louis d'Avesgo de Coulongcs. —.NT- le 20 oc-
tobre 1714, 5 Bcllesme an lYrclie, il fut page du roi en 1733, cornette dans Royal en 1735,
lieutenant en 17-'il, capitaine en t'ï2, et se relira en ITjS. [Registre, rang des capitaines de
cavalerie, de 1731 à 1703, régiment Royal.)
On nous a encore signalé M. d'Avesgo (Louis-François), comte de Coulonges, ancien oflicier
de Royal -dragons, ancien colonel de cavalerie, clietalicr <!<• Saint-Louis le 12 janvier ÎSK»,
pour prendre rang du 15 juin I7M. Nous n'avons pu le retrouver sur les registres de l'ordre
m.iis la nominal ion e^t assez récente pour que la famille ait un titre.
160 CHEVALIERS
Du Campe de Rosamel (Claude-Marie) (1).
soixante-trois ans. — A vingt et un ans de services, y compris neuf campagnes,
plus dix années de grâce. (llegistivs de la Commission de 1814, 11e tableau, n° 82.1
(1) Cadet-gentilhomme au régiment royal-Navarre en 1780, sous-lieutenant on
1785 , émigré en 1792, a fait toutes les campagnes de l'émigration jusqu'au li-
cenciement en 1801. — Trente ans de services, y compris neuf campagnes. [Re-
gistres de la Commission de 1814, 17e tableau, n° 48.) — Né le 7 septembre
1772, à Frencq (Pas-de-Calais), fils de messire Claude-Marie du Campe, chevalier,
seigneur de Rosamel, Frencq, Seguière, Courteville, Zelucq, etc., chevalier pen-
sionnaire de l'ordre de Saint-Louis, mestre de camp, major du régiment roval-
Navarre (Voir 1er vol. , p. 515), et de dame Marie-Joseph Leblond Duplouy
— Son parrain fut messire Louis-Claude du Campe, prêtre, chanoine de l'église
cathédrale de Bourgogne, grand-oncle du côté paternel, et, sa marraine, danic
Marie-Anne Leblond, épouse de messire Charles de Grouges, seigneur de Lim-
merville, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, major du régiment
de Bellefond-eavalerie, tante du côté maternel.
Cadet gentilhomme dans royal -Navarre en 1780, sous-lieutenant en 1783. —
N'a eu seize ans d'âge que le 7 septembre 1788, et ses services ne comptent que
de cette époque. — Lieutenant eu 1792, émigré môme année ; admis dans la com-
pagnie de royal-Navarre, armée de Coudé; passé sous-lieutenant au régiment de
Durange en 1795; passé à la suite du régiment d'Enghien en 179S ; licencié le 5
mars 1801. — Certificat du prince deCondé, attestant que cet officier s'est trouvé à
toutes les affaires qui ont eu lieu, et qu'il s'est conduit avec honneur, se distinguant
par son zèle, son courage et sa bonne volonté. — Commandant de place à IIesdin,le
2 décembre 1815, rang de capitaine. — Brève té capitaine en 1810. — Classé comman-
dant (de troisième classe) de la même place le 13 avril 1850. — Mis en réforme le
24 septembre même année. — Retraité Je 15 septembre 1830, avec une pension de
1,440 francs. — S'est rendu à Paris, comme volontaire à cheval, le 15 mars 1813.
— A escorté le roi et les princes jusqu'à Ypres. — A rejoint, à Gand, le 12 juin
suivant. — Nommé major de la garde nationale de France le 20 juin 1815, et em-
ployé par le ministre de la guerre, a l'ait partie des officiers qui ont reçu la sou-
mission de la ville d'Aire, le 12 jt'illet 1815. — Employé auprès du commandant
supérieur de Montreuil-sur-Mer, le 15 juillet 1815, et commandant, comme major,
de la garde nationale de cette ville. (Dossier de M. de Rosamel.) — Comte de Ro-
samel, capitaine, commandant la place d'Hesdiu. (.llmanach royal de 1817,
p. 554.) — Frère de M. le vice-amiral de Rosamel, chevalier de Saint-Louis eu
1814. (Voir plus loin : Service de la marine.)
M. de Rosamel était du nombre des ollieiers qui méritaient un avancement jus-
tifié par de bous et loyaux services. Il ne put l'obtenir, et cependant la restauration
a été accusée d'avoir favorisé les émigrés au détriment des ollieiers de nos armées
nationales. On voit combien le reproche était injuste. Ce n'est pas tout. La coin-
DE 1814. 161
Chevalier de Saint-Louis reçu par Mgr le duo de Bourbon.
Ancien officier ■: le comte Ferrand (Antoine-François-
Glaude)(l).
Service de mer : promotion de 181 i.
Vice-amiraux : le comte Martin (Pierre) (2); le duc De-
crès (Denis) (3); le comte Émeriau (Maurice-Julien) (i); le
mission île 1814 avait reconnu à M. de Rosamel trente années de services, et cette
décision devait lui être acquise ; mais, lors du règlement de sa retraite, en 183G,
on lui fit perdre huit ans de cadet-gentilhomme, les neuf campagnes de l'armée de
Condé, celle de G nul cl trois ans passés en traitement de réforme, de sorte qu'à
ce moment il se trouvait avoir juste les trente ans de services qu'on lui avait re-
connus vingt-deux ans plus tôt, et son frère était ministre de la marine!
(1) Ministre d'État, directeur général des postes. (Almanach royal de 1814-
1813, p. 50 et 528.) — Pair de France le 17 août 1813. (sîlmanach royal de
1817, p. 89.) — Lors de la mort du comte Ferrand, en 1823, M. le marquis de
Clermont-Tonnerre, ministre de. la guerre, prononçant l'éloge funèbre de ce fidèle
serviteur de la royauté à la tribune de la chambre haute, fit allusion à un autre
officier du même nom, chevalier de Saint-Louis à Fontenoy. (Voir l'r vol.,
p. 534.) « Cette famille, dit Son Excellence, avait présenté, dans le siècle dernier,
le rare et noble spectacle d'un brave officier, mutilé sur les champs de bataille,
venant rendre la justice, au nom du roi, pour lequel il ne lui était plus possible
d'exposer sa vie. »
(2) Grand-officier de la Légion d'honneur, à la création de l'ordre, en 1804.
[Almanach impérial de 1812, p. 153.)
(5) Vice-amiral, ministre de la marine sous le consulat et l'empire, grand-aigle
de la Légion d'honneur en 1801. — De Grès, orthographe du nom.
(4) Issu d'une famille ancienne d'origine écossaise. Volontaire en 1773. — Il
était au combat d'Ouessant en 1778, à l'attaque et à la prise de la Grenade où il
monta un des premiers à l'assaut, au combat du 4 juillet 177!) sons celte île, ainsi
qu'à ceux des 20, 21 et 22 mars 1780, dans Pun desquels i! fut blessé au pied
droit. Au siège de Savannah, en septembre 17S0, il sauta un des premiers dans la
tranchée, fut grièvement ble-sé à l'œil droit, et reçut pour récompense le brevet
de lieutenant de frégate, Il était aux combats des 9 et 12 avril 17N2, livrés par
M. de Grasse à l'amiral Rodney, et, dans le dernier, un boulet lui fit une blessuro
III. Il
162 CHEVALIERS
comte Ganteaume (Honoré) (1); lu comte Allemand (Zachaiic-
aux reins et une au ventru . — Chevalier de Cincinnatus. — Sous-lieutenant de
vaisseau en I78G. — Lieutenant de vaisseau en 1792. — Capitaine de vaisseau en
-179i. _ Chef de division , expédition d'Egypte. — Au combat d'Aboukir, sou
vaisseau, le Spartiate, fut attaqué à la fois par quatre vaisseaux. Il leur opposa la plus
vigoureuse résistance, et n'ameua son pavillon qu'après plusieurs heures de combat,
avant neuf pieds d'eau dans la cale, ses poudres entièremenlnoyées, le corps du vais-
seau, ainsi que la carène, criblés de boulets, presque tous ses canons démontés,
plus de la moitié de son état-major et de son équipage, tué ou blessé, et lui-même
ayant reçu deux blessures graves. Bonaparte lui écrivit, du Caire, la lettre sui-
vante : « J'ai appris avec beaucoup de regret, mon cher commandant, que dan-;
le terrible et funeste combat d'Aboukir vous aviez eu le bras droit fracassé; ce qui
peut vous consoler, c'est que cet accident vous est arrivé eu remplissant glorieuse-
ment la tâche qui vous était confiée. » — Contre-amiral en 1802. —Préfet mari-
time de Toulon en ISOi. — Comte de l'empire eu 18i0. — Vice-amiral en 1811,
et commandant en chef des forces navales de la Méditerranée. — Inspecteur géné-
ral des côtes, grand officier de la Légion d'honneur, et grand'- croix de l'ordre de
la Réunion en 1813. — En 1SH, l'amiral Émeriau, prenant l'initiative sur le port
et la ville de Toulon, s'empressa d'arborer le drapeau blanc, envoya sa soumission
et celle de son escadre, fit reconnaître et proclamer l'autorité royale, conclut un
armistice avec lord Exmouth, et obtint la délivrance de quatre mille prisonniers
français détenus depuis trois ans dans l'île de Cabrera. — 21 août 1811, grand' -
croix de la Légion d'bonneur. — Pair de France, en 1815, dans les cent-jours,
nomination annulée au retour du roi. — Retraité en 181G. — Réintégré à la
chambre des pairs, sous Louis-Philippe, en 1851. (Hennequin, Biographie mari-
time, t. Lpp. 219 à 229.)
(1) Fils d'un capitaine de bâtiment de commerce, il commença à naviguer en
1700, à l'âge de quatorze ans. Il était, en 177S, sur le Fier Rodrigue, escadre d'Es-
taing, au combat do la Grenade et au siège de Savannah. 11 servit de 1781 à 1783
dans les mers de l'Inde, sous les ordres de M. de Suffren. Capitaine de brûlot en
1784, sous-lieutenant de vaisseau en 178G, lieutenant de vaisseau en 1793, il lut
nommé capitaine de vaisseau en 1794. Commandant le vaisseau le Mont-Blanc,
escadre Villaret de Joyeuse, il prit part aux trois combats soutenus par cet amiral
contre l'amiral Ilowe, et reçut dans le dernier trois blessures graves. — Eu 1793,
commandant une division, composée d'un vaisseau, de quatre frégates et de quatre
corvettes, il débloqua l'escadre de l'amiral Villeneuve, retenue par les Anglais
dans le port de Smvrne. Cbef d'état-major de l'armée navale d'Egypte, en 1798,
il échappa comme par miracle au désastre de l'Orient. Nommé contre-amiral , sur
la demande de Bonaparte, il prit le commandement en chef et la direction des
forces navales employées sur le Nil et sur les cotes d'Egypte, et ramena Bonaparte
en France. — Eu 1800, \\ fut nomme conseiller d'État et président de la sectiou
de la marine. — En 1801, commandant sept vaisseaux et deux frégates, il second'
DE 18U. 163
Jacques -Théodore); le comte Verhuel (Charles-H&iri) (I).
Contre-amiraux : le baron L'Hermitte (Jean -Marthe-
Adrien ) (2) ;
les opérations de l'armée de terre qui faisait le siège de l'île d'Elbe, en attaquant
la citadelle et les forts de Porto-Ferrajo, et s'empara de quatre bâtiments anglais,
parmi lesquels un vaisseau de 74 et une frégate de 58. — Préfet maritime de
Toulon en 1802, vice-amiral en 1S04, et charge du commandement de l'année
navale de l'Océan avec le titre d'amiral, il commanda en 18ÛS les forces navales
réunies dans la Méditerranée, ravitailla Cor fou bloqué par les Anglais, et ren-
tra à Toulon, ramenant la frégate anglaise la Proserpine, prise par une des divi-
sions de sou année. — 1! fut nommé, dans le cours de la même année, inspecteur
général des côtes de l'Océan. En 181-1, il envoya de la Provence, où il se trouvait,
son adhésion aux actes du sénat, et, fidèle à ses serments, il n'exerça aucune fonc-
tion dans les cent-jours. Louis XVIII l'en récompensa en l'élevant à la pairie.
(Hennequin, Biographie maritime, t. II, pp. 455 à 459). — Grand-aigle de la
Légion d'honneur, ù la création de l'ordre en 1801. [Ahnanach impérial de 1812,
p. 150.) — Pair de France le 17 août 18 lu, commandeur de l'ordre de Saint-Louis,
le 5 mai 1 8 1 G . {Ahnanach royal de 1817, pp. 90 et 445.) — Mort à Aubague le
28 septembre 1818.
(1) Le comte Ver-Huell, vice-amiral, grand-aigle de la Légion d'honneuren ISUG.
{Ahnanach impérial de 1812, pp. 151 et 558.) — Né à Doelicbem (Hollande), le 11
février 17G4. — Ministre de la marine, maréchal, grand'-croix de l'ordre de l'Union,
ambassadeur près la cour de France. — Passé au service de France, avec son
grade de vice-amiral, lors de la réunion de la Hollande à l'empire, eu 1811. —
Naturalisé Français en 1814, par des lettres de grande naturalisation, qui, lors de
leur présentation aux chambres, furent reçues avec les témoignages les plus flat-
teurs et les plus honorables pour lui. — Pair de France en 1819. (Biographie ma-
ritime de M. Hennequin, t. III , pp. 405 à 419.) — Voir cet ouvrage pour les ser-
vices distingués de cet amiral, un des plus intrépides marins du dix-neuvième
siècle.
(2) Né le 29 septembre 1 7GG , fils du légitime mariage de Pierre-Augustin
l'Herniille, conseiller du roi au bailliage et siège présidial du Colenliu, à Cou-
tances, et de dame Marguerite-Françoise Auvray. Son parrain fut Jean-Charles
l'Hermitte, professeur au collège d'Harcourt, à Paris, représenté par Bon-Adrien
l'ilermittc, son frère, notaire royal apostolique à Coutances, et sa marraine dame
le Cbéron, veuve d'un professeur de l'Université de Paris, représentée par demoi-
selle Marie-Françoise-Claudine l'Hermitte, sœur dunouveau-ué. [Acte de naissance,
paroisse Saint-Pierre, à Coutances, Dossier du contre-amiral l'Hermitte, Ar-
chives de la marine.) — Volontaire de marine en 17SÛ, officier auxiliaire en 1785,
sous-lieutenant.de vaisseau en 1787. lieutenant de vaisseau en 17'.>5, capitaine de
vaisseau en 1796, contre-amiral en 1807, préfet maritime à Toulon du 4 juin 181 1
11.
16.'l CHEVALIEUS
Rolland ( Pierre - Nicolas ) (1); le baron DuperrO
au 19 avril 1 S 1 o ; compris dans la réforme de 181G ; trenfe-six ans de services, plus
sept ans un mois et >ept jours de campagnes en temps de paix, comptés pour moi-
tié, soit trois ans sept mois et quatre jours, et quatorze ans deux mois seize jours
de campagnes de guerre; total des services, cinquante-trois ans neuf mois et viti»l
jours [Même dossier) (a).
(1) Son père, dit M. Ilennequin dans sa Biographie maritime, t. I, pp. îil i
60, était un avocat distingué du barreau de Dieppe. Le capitaine Rolland, comman-
(«) Embarqué à quatorze ans comme volontaire d'honneur, sur le cutter le Pilote >.t, «
Indes, en croisière sur les côtes de la Manche, il se signala par son intrépidité dans renie-
ment d'un corsaire anglais, mouillé sous l'île Chaussey. Passe sur le Northumberland, armée
du comte de Grasse, il était aux combats livrés aux amiraux Hood, Graves et Rodney, et j Ij
prise de Saint-Christophe. Après la paix, il navigua pour le commerce, et son expérience ci
ses connaissances servirent à son avancement dans la marine royale. 11 avait à peine vingt et un
ans lorsqu'il fut nommé sous-lieutenant de vaisseau. De 1"88 à 1792, il fit diverses campagnes
à Terre-Neuve, aux États-Unis, à Saint-Domingue et aux iles du Vent. Lieutenant de vaisseau
en 1793, et embarqué comme second sur la Résolue, sa conduite dans la prise de la frégate
la Tamise lui valut le commandement de ce bâtiment, l.a Tamise, au combat du 13 prairial
an II, était la frégate de l'amiral Villarct de Joyeuse. L'Hermine se tint presque tout le temps
à portée du vaisseau amiral la Montagne, allant porter, au milieu du feu, les ordres qu'il était
chargé de transmettre aux bâtiments de l'armée. Aussi, lorsque sa frégate rentra à Brest, n'eut, t-
elle guère en meilleur état que les vaisseaux qui avaient pris part au combat. En 1795, L'Ilcr-
initte eut le commandement de la frégate la Seine, et on mit sous ses ordres la frégate
la Galathee et les bricks le Requin et le Son / (leur, avec lesquels il croisa sur les cotes d'Irlande.
11 prit et expédia pour les côtes de la Norvvégc plus de quatre-vingts navires anglais, et en détruisit,
en outre, une grande quantité. Rentré a Dunkerque, puis sorti avec la Seine, la Galathèe et ! i
Républicaine, il passa en Norwége une partie de l'hiver de 1795, et revint à Lorient avec douze
bâtiments chargés de grains, qui ramenèrent l'abondance 11 où régnait la famine avant son
arrivée. Nommé au commandement de la Vertu, division de Sercey, il part pour les mers tic
l'Inde. A l'entrée du détroit de Malacca, il est rencontré par deux vaisseaux anglais de soixante-
quatorze. Il soutient pendant près d'une demi-heure le feu de l'un de ces vaisseaux, et il allait
l'aborder lorsqu'une volée des plus meurtrières vient le dégréer complètement et rend son pio et
impossible. Il n'en continue pas moins le combat, et ne se retire du feu, remorqué par la Cybèle,
que sur les ordres réitérés de l'amiral de Sercey. Passé au commandement de la Preneuse, il
découvre, à la hauteur de Tellichcrry, deux vaisseaux anglais de trente-six, ayant à bord quatre
cents européens et cinq cents hommes de troupes avec leurs drapeaux. Au moment de l'attaque,
un orage violent éclate ; le tonnerre pulvérise le grand mât de perroquet de la Preneuse, biise
le grand mât de hune, perce le grand mit en plusieurs endroits, descend dans la cale, y met le
feu, et tue ou blesse environ vingt-cinq hommes. L'Hermine fut de ces derniers. 11 répare s< «
avaries, se dirige sur les vaisseaux, et, api es une heure de résistance, les force d'amener. Plus
tard, et quand il voulait faire porter chez l'amiral les drapeaux conquis, l'équipage se révolte pal
point d'honneur. L'Hermine, secondé par les officiers, tombe à coups de sabre sur les mutins. v"
saisit des chefs, les fait mettre aux fers, convoque un conseil de guerre, et cinq matelots, chefs
de la révolte, sont fusilles. Plus tard, et aidé du Brûle-Gueule, il détruit en trois mois environ
quarante bâtiments anglais. Les deux frégates, poursuivies par trois vaisseaux, une frégate • t
un brick anglais, s'embossent dans la baie de la rivière Noire ; L'Hermine débarque sept pu o '
île dix-huit, établit une batterie, et, au bout de trois semaines, les Anglais se retirent, désespéi >';
de s'emparer de Ces frégates. Avec la Preneuse, il rencontre, dans la baie de Lagoa, cinq b.ui-
ments protégés par un fort, et que, la nuit étant faite, il prend pour des bâtiments de connue f
C'étaient deux vaisseaux de cinquante, deux bricks et un sloop de guerre. Pendant six heures,
on échangea douze cents coups de canon, et L'Hermine, ayant environ quarante homme-; hors i '
combat, profita de l'olscmit i pour s'éloigner. Lin mois après, il est chassé par un vaisseau il"
soixante- ;ii.il«'r/e. Voyant que ce vais- au le gagne, L'Hermitte vire de bord, engage lr comK,'.
DE 1814. 165
(Guy) (1); Jacob (Louis-Léon) ; le baron Baudin; le comle Li-
nois (Charles-Alexandre-Léon ) ; Lacrosse (Jean-Raymond) ; le
dait, en 1803, le vaisseau l'Atlas, escadre de Villeneuve. Au retour, il fut entouré
par trois vaisseaux anglais, et fut secouru par l'Intrépide. Vers la fin de l'action, un
boulet passant à travers un caisson rempli de cartouches et d'armes chargées, y mit
le feu. L'explosion fut terrihle. Le capitaine Rolland, qui se trouvait directement
au-dessus du caisson, fut lancé en l'air. Arrêté par le filet de casse-tête, il retomba
dans le caisson enflammé, d'où on le retira blessé aux deux mains et aux deux
jambes. Il resta six mois à Vigo pour se faire traiter, et ne put être transporté à
Paris qu'en litière. En 1814, commandant le Ilomulus, il fut canonné par le Boyne
de 104, monté par l'amiral Pelew (depuis lord Exmouth), la Caledonia de 110, et
un vaisseau de 74. Il avait déjà reçu plusieurs blessures lorsqu'il fut frappé à la
tète par un biscaïen, qui le renversa sur le pont. 11 échappa à l'ennemi; mais, à
sa rentrée à Toulon, son vaisseau était dans un état pitoyable. Ses bas-mâts avaient
reçu plusieurs boulets; le mât de misaine, le mât de hune, et ceux de perroquet
étaient coupés ou hors de service, ses voiles criblées, et toutes ses manœuvres cou-
rantes hachées. Plusieurs boulets avaient pénétré dans la flottaison, et l'un d'eux
avait traversé la soute aux poudres. Presque tous les officiers étaient blessés,
dont trois mortellement. Cent cinquante hommes étaient tués ou blessés. La
restauration acquitta la dette de l'empire, et le capitaine Rolland fut nommé
contre-amiral par le roi Louis XVIII, le 8 juillet 1814. Napoléon le fit baron dans
les cent-jours, mais cette nomination ne fut pas ratifiée. Né à Dieppe, le 29 avril
1781, le contre-amiral Rolland est mort à Paris, le 5 novembre 182b, dans sa
soixante-cinquième année, laissant un fils, qui était, en 183b, lieutenant de vais-
seau et officier d'ordonnance de Louis-Philippe , et une fille qui a épousé M. le
contre-amiral Mathieu, chevalier de Saint-Louis en 182b.
(1) Vice-amiral en 1823, commanleur de l'ordre en 1824, commandant de la
flotte expéditionnaire d'Alger en 1830, pair de France le 16 juillet même année,
nomination annulée par la révolution. — Nommé une seconde fois pair de France
et amiral le 13 août 1830, ministre de la marine en J 83 4. (Voir pour ses services
la biographie maritime de M. Hennequin, t. I, pp. 589 à 429.)
et manœuvre si habilement qu'il parvient 5 lui envoyer en poupe plusieurs volées qui occa-
sionnent de grandes pertes en hommes. Profitant de la confusion, il lente l'abordage, mais le
vaisseau, le prévenant, prend chasse à son tour. La Preneuse, de poursuivie, devient poursui-
vante. Épuisée par cette ctoisière, faisant eau à ce point que quatre pompes étaient loujouis en
activité, la Preneuse, outic ses pertes, ayant un grand nombre d'hommes atteints par le
scorbut, se décide à rentrer à l'ile de France. En vue de celte ile, L'Hermine rencontre deux
vaisseaux anglais, et, pour leur échapper, il se jette dans les courants ; mais, parvenu à la baie du
Tombeau, le vent passe subitement de l'est-sud-est à l'ouest, fait masquer la frégate, et la jette
sur un banc de corail, l'avant à terre. Les deux vaisseaux commencent alors un feu des plus
meurtriers, et L'Hermine, se voyant perdu, di barque ses blasés, ses malades, une grande partie
de m><i équipage, et, resté avec ses officiers et une partie de i.i majsliance qui n'avaient point
^•>ulu le quitter, il amène son pavillon, mais après avoir fait saborder son bâtiment, et l'avoir
166 CHEVALIERS
comte de Gourclon (Antoine-Louis); le baron Hamelin (Jac-
ques-Félix) (1); le baron Bouvet; Cosmao-Kerjulien (Julieu-
(1) Commandant de la Légion d'honneur en 1S10. (Almanach impérial d,
1812, p. 466.) — Grand officier en 1820. (Jlmanach royal de 1830, p. 29.").)
. — Oncle du ministre actuel de la marine. — Voir pour ses services la Biographie
maritime de M. Hennequin, t. M, pp. 455 à -170.
mis dans l'impossibilité absolue d'être relevé (')• Il fut reçu a bord de YÂdamant avec les
plus grands honneurs, cl le commandant Hotliam lui avoua que les instructions qui lui avaient
été données portaient qu'il devait tout entreprendre et tout risquer pour s'emparer de lui, et
cependant, ajouta-t-il, il s'en est fallu de bien peu que je ne réussisse pas. Mis en liberté sur
parole, L'Hermitte débar [ua à l'île de France, au milieu d'une foule immense, des cris de Vice
le brave L'Hermitte! et une salve d'honneur de quinze coups de canon lui prouva l'admiration
de la colonie.
Échangé en 1S01, il revint en France, oit le premier consul voulut le voir, et lui témoigna en
différentes circonstances la haute estime qu'il avait pour lui. Le 31 octobre 1805, L'Hermitte fut
appelé au commandement d'une croisière, composée du vaisseau le Requins, des frégates la
Cybèle et le Président, et de deux corvettes. 11 lit de nombreuses prises, et, le 19 août 180G, un
ouragan, qui dura quarante-huit heures, le sépara de sa division. 11 rentrait en Franee au mois
d'octobre, et était par la latitude de Belle-Ile, lorsqu'il fut chassé par quatre vaisseaux anglais.
11 fallait échappera l'ennemi, ou périr. L'Hermitte n'hésita pas, et, faisant ce qu'il avait fait à
nie-dc-France, il donna dans l'hoise, en rangeant de très-près la chaussée des Saints, ma-
nœuvre dont les marins seuls connaissent et peuvent apprécier ie danger. Celte fois le vent le
servit. Le 2 octobre 1806, a deux heures du matin, il mouillait dans la rade de Brest, et, nu
jour, on distinguait les vaisseaux anglais croisant devant l'Jroise, et attendant sans doute le
Bègulus. Pendant cette campagne, la division L'Hermitte pi itou détruisit cinquante bâtiments
ennemis, portant ensemble deux cent vingt-neuf canons, et ayant à bord quinze cent soixante-
dix hommes. La perte des Anglais fut évaluée à environ dix millions.
Nommé contre-amiral en 1S07, puis baron de l'empire, il fut appelé, en 1811, à la préfecture ma-
ritime de Toulon. 11 avait été victime d'un empoisonnement à l'île de France, et sa santé se ressentait
de cette odieuse tentative. Zélé, actif et infatigahle.il était considéré comme l'un des meilleurs
officiers de son arme. Comme homme privé, la douceur de son caractère et ses formes polies
lui conciliaient l'amitié de tous ceux qui le connaissaient; on ajoutait toujours à son nom une
epiihète que plusieurs combats honorables lui avaient justement acquise, et l'on di:-ait L'Her-
mitte le Braie, fendant ainsi hommage à Tune de- ses plus éminentes qualités. {Biographie
maritime de M. Hennequin, t. I, pp. 03 a 79.)
M. Thiers, dans son Histoire de L'Empire, cite avec éloge la campagne de 1S03 de l'amiral
L'Hermitte; il ajoute qu'elle ne coûta rien à la France, et que L'Hermitte rapporta, à son retour,
une somme bien supérieure à la dépense occasionnée par cet armement. — Nommé officier de
(*) LaPreseise. — L'Hermitte capitaine. — Une lettre du contre-amiral Sorcey, datte de l'île de
France, le 6 frim.iire an VIH, informe que celte frégate est en croisière depuis trois mois et demi,
sans avoir reçu de ses nouvelles. Du 29 vc.lùse an VIII, lettre du contre-amiral Seicey. Il annonce
qu'après une croisière longue, glorieuse et fatigante dans les environs du cap de Iîonne-Espérance, elle
a reparu sur les cotes de l'Ile de France, mais elle y avait été précédée par deux vaisseaux ennemis.
Elle leur avait éilinppé et touchait au port, lorsqu'une saute de Kent venant du largue l'a masquée,
et, malgré les h.ibiles manœuvres du capitaine L'Hermitte, elle n'a pu éviter une pointede corail, sur
laquelle elle a échoué, et d'où il a été impossible de la sauver. Cette frégate est tombée au pouvoir
des deux vaisseaux anglais, le 20 vendémiaire an VIII.
La Preneuse, de quarame canons, — vingt-six de dix-huit, quatorze de huit, quatre obus, — cons-
truite a Rochefort en l'an III, et doublée en cuivre. — - Bonne qualité, marclie supérieure.
Premier capitaine: Marques; ensuite Ravenel, capitaine de vaisseau, eu vendémiaire an M ; —
enfin L'Hermitte.
{Matricule rfrt vaisseaux, Jrrgnteî et rwfllfi de la République, établi au 1er vendimiaire an If, p. ?"•)
DE 181Zi. 167
Marie); de Leissègues (Corcntin-Urbain); le comte d'Angier ;
le comte de Kersaint ; Blanquct du Chayla; Willaumez.
Capitaines de vaisseau: du Campe de Rosamel (Claude-
Charles-Maiïe) (1); Collet (Joseph); le marquis de Perrigny
(1) Fils du chevalier de Saint-Louis de 1760. (Voir 1er vol., p. 513.) — Né à
Rosamel (Pas-de-Calais), le 2b juin 1774, — marin dès sa treizième année, —
aspirant de 5e classe en 1792, de seconde classe, puis de première classe en 1793,
enseigne en 1797, lieutenant de vaisseau en 1802, capitaine de frégate en 180S,
capitaine de vaisseau en 181-'», contre-amiral en 1825, préfet maritime de Toulon
en 1851, vice-amiral en 1855, député en 1854 , ministre de la marine en 1836,
plus tard pair de France, mort en 1818 dans sa soixante-quatorzième année. — En
1811, commandant la frégate la Pomone , il soutint un combat long et acharné
contre deux frégates anglaises. Atteint à la joue gauche par un biscaïen, M. de
Rosamel fut obligé de quitter son po<te pendant quelques minutes; mais à peine
était-il pansé qu'il vint reprendre le commandement. Enfin, après deux heures et
demie de combat, son grand mât et le mât d'artimon étant coupés, le pont couvert
de débris, presque toute l'artillerie des gaillards étant démontée, ayant onze hommes
tués, cinquante-deux blessés, et quatre pieds d'eau dans la cale, qui arrivèrent
bientôt à sept, il amena son pavillon. Rentré en France en 1814, il voulut qu'un
conseil de guerre jugeât sa conduite, et il fut honorablement acquitté le 16 août.
La justice du roi avait devancé cet arrêt, car, par ordonnance du 18 juillet 1814,
Louis XVIII l'avait nommé capitaine de vaisseau. — Constamment employé sous
la restauration, il rendit de grands services dans le commandement des stations
du Chili, du Pérou, de l'Amérique méridionale et du Levant. — En 1822 et 1825,
il fut chargé du blocus de Barcelone et de Tarragone. En 1850, il lit partie de
l'expédition d'Alger, et avait reçu de Charles X la mission de se rendre à Tripoli,
d'exiger du bey qu'il adressât de très-humbles excuses au roi, qu'il abolît la pira-
terie et l'esclavage des chrétiens, qu'il renonçât au tribut humiliant imposé à di-
verses puissances, et qu'il payât 800,000 fr. de contribution de guerre, chiffre que
l'amiral était autorisé â réduire des trois quarts. Chemin faisant, l'amiral s'empara
de Bone, donna cette ville â la France, et, ne voulant pas qu'on l'accusât, s'il con-
sentait à exonérer le bey d'une partie de la contribution de guerre, d'en avoir dé-
la Légion d'lionnrur à la création, en 1S04, il fut promu nu grade de commandant (plus lard
commandeur ) le 25 juillet ISl'i. En 1S15 , lorsque, par suile do la capitulation de Mgr
duc d'Angoulème, à la Palud, la France fut soumise à ÎS'apoléon, l'amiral L'Hcnnitte, sur l'ordre
du maréchal Masséna, lit arborer les couleurs tricolores, mais il ne souffrit qu'aucune insulte
fat faite au drapeau blanc. Quelques jours après, il fut remplacé dans sou commandement. Sa
mise à la retraite à cinquante ans d'âge lui c:iusa un \i! chagrin. Ce fut une faute de la part
du pouvoir, caria \ie si glorieuse de l'IIcrmittc devait piauler pour lui, et il pouvait encore.
p.ir sou expérience, rendre do grands services à l'État. Il mourut au Plessis-Piquet, près Paris,
le 2S août 1826, dans sa sorvantieme année. Le colonel Mac-Sheehy , chevalier de Saint-
Louis, gérant du journal l'Union, était son beau-frère. Ils avaient épousé les deux sœurs.
168 CHEVALIERS
(Jean -Baptiste-Anne -Charlcmagne) (1); Donnadieu (Guil-
laume) (c2); Milius (Pierre-Bernard) ; de Marlinencq ( André-
Jules-César) (3); le baron de Saizieu (Louis-François-Richard-
tourné une portion à son profit, il exigea le payement intégral de la somme. Quand
il fut nommé ministre, il refusa les 12,000 francs de frais d'installation alloués par
le budget. Ces deux traits peignent la noblesse de son caractère. Il est mort grand'-
croix de la Légion d'honneur. Il était eu outre chevalier de Saiut-Ferdinand-d'Es-
pagne (seconde classe). — Un de ses oncles a été également chevalier de Saint-
Louis, en 1777 (voir 2e vol., p. 251), et son frère est porté plus haut, p. 159. —
Son fils aîné, M. de Rosamel (Louis-Charles-Marie), commandeur de la Légion
d'honneur, est aujourd'hui le plus ancien capitaine de vaisseau en activité de ser-
vice, et son second fils, Francois-Joseph-Amédée-Pascal de Rosamel, est mort éga-
lement capitaine de vaisseau et officier de la Légion d'honneur. Enfin le petit-fils
de l'amiral, le fils de Louis- Charles-Marie de Rosamel, était aspirant en 1854 sur
la Ville de Paris , au siège de Sébastopol , et il fut du nombre de ceux qui sau-
tèrent à côté de l'amiral Himelin. 11 a fait, en 1855, la campagne de la Baltique,
en qualité d'enseigne et d'officier d'ordonnance du contre-amiral Penaud, et a été
nommé chevalier de la Légion d'honneur, lorsqu'il avait à peine dépassé sa majo-
rité. Il a été ensuite attaché à la station d'Islande, et il est aujourd'hui dans
l'Océanie. On voit que celte famille est essentiellement militaire.
(1) Garde-marine en 1778, enseigne de vaisseau en 1780. (Liste générale, 1770,
f° 177, verso.) — Fils d'un commandant de quartier à Saint-Domingue, neveu de
deux officiers de la marine, MM. Taillevis de Jupeaux et de Périgny (le dernier a
été tué en 1757, commandant VÊmeraude). — Était sur le Saint-Michel, au com-
bat d'Ouessant ; sur le Dauphin-Royal, à la prise et au combat de la Grenade, les
4 et G juillet 1779 ; au siège de Savunnah, le 9 octobre même année ; sur l'Anni-
lal, deux combats du 20 au 22 mars 17S0. — Commandant le brick le Tartare,
pour aller annoncer la paix à la Martinique. {Registres, Mouvements, Enseignes,
t. Yl, f° 6-55.) — Lieutenant de vaisseau en 1780, chevalier de Saint-Louis le
5 juillet 1814. (Liste générale, 1787, t. I.)
(2) Mort à la Seyue, près Toulon, le 22 juin 1821. (Registre de l'ordre, de
1814 à 1830, P50.)
(3) De Martineng, né à Toulon le 50 octobre 1776, élève de la marine
(5e classe) en 1788, de 2e classe en 1790, enseigne de vaisseau en 1794, lieutenant
de vaisseau en 1790, capitaine de frégate en 1797, capitaine de vaisseau en 1802,
contre-amiral en 18^4. — Admis dans le cadre de réserve le 51 octobre i841. —
Officier de la Légion d'honneur à la création de l'ordre en 1801, commandeur eu
1821, grand-officier en 1847. — Commandeur de l'ordre de Saint- Louis eu 1829.
— Chevalier de l'ordre de Ciucinnatus ; autorisé à porter la décoration par déci-
sion du 20 janvier 1822. (Etat de service communiqué.) — Fils du chevalier de
Stint-Louis de 1775 (voir 2e volume, p. 227), neveu de l'amiral comte Truguet,
DE 18l'i. 169
Barthélémy); le baron BonnelbiiN: (François Casimir) ; le ba-
ron Bourayne (César-Joseph); Bouvet (Pierre-François-Étienne);
Clément de la Roncière (Nicolas); Bergeret; Desrotours; Gri-
vel; Halgan ; Jurien la Gravière; de Kergariou ; Montagniès-
Laroque; de la Panouse (César ) (1).
Capitaines de frégate : du Petit-Thouars (Georges) (2);
Chasseriau (François-Vincent); Mal let (Stanislas); le Bastard
de'Kerguifinec (Jean -Marie-Pierre) (3); le baron de Mac-
kau (Ange-René- Armand) (4); Fleury-Jarville (Joseph-
Edouard) (o) ;
chevalier de Saint-Louis en 1780 (voir 2e volume, p. 294), commandeur et grand'-
croix sous la restauration, et du capitaine de vaisseau Truguet, chevalier de Saint-
Louis en 1784 (voir 2<? volume, p. 575). — Mort à Versailles en 1800, dans sa
quatre-vingt-quatrième aunée.
(1) Le chevalier de la Panouse cadet ( Alexandre-Cesar) , élève de première
classe, fils de Joseph de la Panouse et de dame Catherine-Agathe de Turenne
d'Aynac, né à Saint-Céré-en-Quercy, diocèse de Cahors, le 11 mars 1704. —
Aspirant-garde de la marine en 1779, garde du pavillon en 1781, élève de pre-
mière classe en 1780. — A fait les campagnes de 1781, 1782 et 1783, sur le
vaisseau le Triomphant, années de MM. de Grasse et de Vaudreuil. — Etait au
combat particulier contre deux frégates ennemies, le 3 février 1782, allant du tort
Royal au fort Saint-Christophe, et aux combats des 9 et 12 avril suivant, contre
l'armée anglaise aux ordres de l'amiral Roducy. — Chevalier de Malte. (État de
services, Dossier de M. de la Panouse , Archives de la marine.) — Lieutenant de
vaisseau le M juin 1788. (État général, 1787, t. II, fol. 582, verso, Archives de
la marine.) — De la Panouse (César), capitaine de vaisseau honoraire, chevalier
de Saint-Louis le 23 juillet 1814. (Registre de l'ordre de 1814, fol. 38, mêmes
Archives.) — Comte, député et pair de France sous la restauration.
(2) Mort à la mer le 10 septembre 1810. (Registre de l'ordre de 1814 à 1830,
f° 35.)
(5) De Bastard, orthographe du nom.
(4) Pair de France et minisire de la marine sous Louis-Philippe, mort amiral
et grand'-croix de la Légion d'honneur.
(5) Jarville-Fleury. — A navigué sur les bâtiments de commerce en 171)2, et
sur les bâtiments de l'État en 1790. — Enseigne de vaisseau en I8UÛ, lieutenant
de vaisseau en 1803. capitaine de frégate en 1808, capitaine de vaisseau de seconde
classe en 1819, retraité avec le grade de contre-amiral honoraire le 27 novembre
1829, mort à Toulon le 20 décembre 1837. — Chevalier de la Légion d*honneur
le 11 juillet 1814, chevalier de Saint-Louis le 23 septembre, même année. — Au
170 CHEVALIERS
Dumas (1); de Bormevie; Pelleport (Jacques).
Intendants de la marine : Dubuc (Louis-François) (2);
Rivière (Anne-Charles-François) ç le baron Bourdon de Vatrv
(Marc-Antoine).
anciens officiers de marine : Le marquis de Candole;
de Candole (Benoît); de Courson de la Villehélio (François-
Thérèse); le chevalier de Rivière; le vicomte de Maleyssie
(Tardieu) (3); le comte de Grasse de Limermont (4); le che-
valier de Failly (Alexandre-François-Guy-Aldon); Gréen de
Saint-Marsault de Chatclaillon (Alexandre) (5) ; le comte de
combat d'Aboukir (44 thermidor an VI), deux blessures, Tune à l'épaule droite,
l'autre à l'oreille gauche , indépendamment de brûlures faites par du goudron
bouillant qui lui tombait sur le corps pendant qu'il était à la mer, dessous le beau-
pré, le vaisseau étant en feu. — Deux combats, en thermidor an IX, le premier
lorsque l'amiral Nelson voulut, avec deux. ou trois cents péniebes, enlever les ca-
nonnières qui formaient la ligne d'embossage à Boulogne; le second, lorsque ces
canonnières furent bombardées. Il était sur la canonnière n° 7. — Combat du
5 lliermidor an XII (dit combat du Finistère) ; blessé d'un coup de feu à la main
gauche, étant sur le Bucentaure. — Prisonnier de guerre le Ier août 1795 (13 llier-
midor an I), prisonnier des Anglais jusqu'au commencement de l'an IV (1795).
— Bénard-Fleury (Joseph-Edouard), né le 27 juin 1773, à Lunéville (Meurthe).
(Dossier de M. Jarville-Fleury , Archives de la marine.) — Nous avons eu
beaucoup de peine à constater la croix de Saint-Louis de cet officier, dénommé
Flcury-J;u ville {Ahnanach impérial de. 4812, p. 541), de Fleury-Jarville {Al-
manach royal de 1814-1815, p. 508) , Bénard-Fleury, chevalier de la Légion
d'honneur [Ahnanach royal de 1817, p. G24), et Fleury-Jarville, sur le Registre
de l'ordre, de 1814 à 1830. — Il était fils du célèbre Fleury, sociétaire de la
Comédie-Française.
(1) Chevalier de la Légion d'honneur. {Ahnanach royal de 1817, p. G25). —
Plus tard, capitaine de vnisscau. — Son fils, lieutenant de vaisseau, commande le
stationnaire le Dauphin, à Cherbourg.
(2) Intendant de la Martinique : mort à Paris le 5 décembre 1827. {Registre
de l'ordre de 181 i a 1850, f° 75 ; Archives de la marine.)
(3) Lieutenant de vaisseau en 1789, chevalier de Saint-Louis le S novembre
1811. {Liste générale, 1787, t. I, p. 208 verso.) — Capitaine de vaisseau, mort en
4849. [Archives de la famille.)
(4) Capitaine de vaisseau de l'ancienne marine. {Registre de l'ordre, de 1814 à
1830, fol. 89.) — Contre-amiral. (Almatiach royal de 1817, p. 021.)
(5) Elève de seconde classe en 1788. {Liste générale, 4787. t. II, f° ii5.)
DE 1814. 171
Saint-Luc (1); de Salimbéni (2); le vicomte de Sartiges (3);
de Yanssay de Blavons (Jean-Gédéon-Louis) (!); le vicomte
de Barras (Etienne) ; de Lannoy (o) ; leGardeur de Tilly (Jean-
Baptiste- Olive) (0); de Monteil de Douzillac (Frédéric);
Blanquet du Chayla (Annand-Simon-Marie) (7); le vicomte
de Ferari- Malmont (Jacques -Catherine -Hugues-César) (8);
Harenc de la Condamine (Jacques) (9); Bouchaud de
Bussy ; le comte de Blosseville (10); Bourdon do Grain-
mont (Gabrici-Auguste-îiilaire) ; de Cussy (François-Augus-
tin) (H); Pandin de Sainl-IIypolite (Jacques-Philippe); le
(1) Préfet du Finistère. Le comte de Saint-Luc a droit d'obtenir la croix de
Saint-Louis par la nature , la durée de ses services, et par le dévouement au roi
dont i! a constamment donné des preuves. (Opinion de la commission établie en
4SI \ pour examiner les droits des anciens officiers, Archives de la marine.) — Préfet
du Finistère. (Almanach royal de 1814-1815, p. 209.) — Préfet des Côtes-du-Nord.
(Almanach royal de 1817, p. 321.) — Le comte Conen de Saint-Luc, pn fet de la
Creuse, député du Finistère, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d'hon-
neur. (Almanach royal de 1850, p. 503.) — Le comte de Saint-Luc, préfet de
plusieurs départements , selon les variations ministérielles, fut, en 1830, du nombre
des serviteurs fidèles qui, obéissant à leurs convictions, se retirèrent devant les
événements de juillet, justifiant ainsi l'opinion que la commission de 181-4 avait
émise sur son compte.
(2) Dieudonné (Guillaume-Louis). (Titres delà famille.)
(5) Vicomte de Sartiges de Sourniac (Cbarlcs-Gabriel-Eugène). — [Titres de
la famille.) — Préfet du département de la Haute-Loire. (Almanach royal de 1814-
1815, p. 283.)
(4) Le chevalier de Yanssay, lieutenant de vaisseau en 1789. [Liste générale,
1787, t. 1, f'1 203.) — 11 fut reçu par Mgr duc d'Angoulème, et nommé capi-
taine de frégate. (Renseignements fournis par la famille.)
(5) César-Auguste. (Archives de la famille.)
(G) Capitaine de vaisseau de seconde classe. (Almanach royal de 1817, p. G23.)
(7; Mort à Versailles le 29 avril 1826. (Registre de l'ordre, de 1814 ci 1830,
f" 35.)
(8) De Ferrari , orthographe du nom.
(9) Vicomte, capitaine de vaisseau honoraire. (Titres et Archives de la famille.)
(10) Poret de Blosseville , capitaine de vaisseau. (Almanach royal de 1817,
p. 025.)
(11) Capitaine de frégate : pension de 500 francs sur l'ordre, le 13 juillet 1823.
(Registre des pensions de l'ordre, t. I, p. 180, Archives de la guerre.)
172 CHEVALIERS
Moyne de Sérigny (1); le Gardeur de Repentigny (Pierre-
François-Xavier) ; le Maistre de Beaumont (Nicolas-Jëaïi-An-
dré); d'Encausse de Labatut (Jean-Baptiste) (2); d'En-
causse de Labatut (Louis-Joseph); d'Encausse de Labatut
(Pierre-François -Anne) ; le comte du Plessis-Parscault (Her-
vé-Louis-Joseph-Marie) ; de la Salle de Préserville (Auguste);
de Cacqueray de Saint-Imes; le marquis de Chanaleilles;
Allemand de Montrigaud (Mathieu-Laurent); le marquis
d'Olivary (3); le comte de Traversay ; Dupleix de Cardi-
gnan (4); le chevalier de Merville; de Bonne (5) ; Sar-
ret de Coussergues ; le vicomte Barlhon de Montbas ; Séguin
de Reyniès (G); Poignat de Bonnevie; de Yiéla (7);
Thomas de Saint-Sauveur; le comte d' Astorg (.8) ; le che-
valier de Bérulle; de Sarret de Montmarin ; le chevalier de
Than ; le chevalier de Saint-Léger; le comte de Clerc de la
(1) Lieutenant de vaisseau en 1789, émigré à la fin de 1791, a fait la cam-
pagne de 1792, à l'armée des minces, retraité le 51 décembre 1814, avec le gr.ide
de capitaine de frégate honoraire; pension fixée à 400 francs, le 51 janvier 1810.
{Liste générale, 1787, t. I, f° 209, Archives de la marine.)
(2) Mort à Aurignac (Haute-Garonne), le 50 novembre lfc>27. (Registre de
Tordre, de 1814 à 1850, f° 54.)
(5) Gaston-Marius-Ovide ; il fut reçu en 1814 par Monsieur, lors du voyage de
Son Altesse Royale dans les provinces du Midi, (archives de la famille.)
(4) Lieutenant de vaisseau en 1784, retiré pour cause de santé en 1792, re-
traité en 1814, avec le brevet de capitaine de vaisseau honoraire : en 1810 , pen-
sion de retraite de 900 francs. (Liste générale, 1787, t. I , fa 105.)
(o) Lieutenant de vaisseau en 1780, émigré eu 1792, a servi à l'armée de
Coudé jusqu'au 12 mai 1795, retraité en 1814, avec le grade honorifique de ca-
pitaine de vaisseau; en 1810, pension de 900 francs. (Idem, fo 108.)
(0) Lieutenant de vaisseau eu 1780 , a émisrré, a fait la campagne de 1792, a
été sous-lieutenant nu régiment de cavalerie-noble en 1795, a été lieutenant aux
dragons d'Angoulème, a fait toutes les campagnes de l'émigration jusqu'en 1801.
Retraité en 1814, avec le grade honorifique de capitaine de vaisseau; en 1816,
pension de 1,019 francs. (Idem, f° 172.)
(7) Lieutenant de vaisseau en 1780 ; — capitaine de frégate. (Liste générale,
17S7,t. l,f° 172, verso.)
(S) -Capitaine de vaisseau, officier de la Légion d'honneur. ( Almanach royal
t/f 1817, p. 025.)
DE 1814. 173
Devèze; le Livec(l); Loz de Coatgourhant ( 2); Brunet
de la Charrie (3); de Foucault (4); de Terves (Charles-
Prosper) (o); le chevalier de Moriès (G); d'Ollivier de
Bonne (7); d'Assas de Montdardier (8); du Couédic; de
Galard Terraube; le chevalier de Gras-Préville (9); de Nico-
laï; le chevalier de Damas.
Service des colonies : le baron de la Barthe (François-Jean-
Anne), commandant en second à la Martinique; le baron
Boyer (Eugène-Edouard), adjudant-commandant, comman-
dant en second à la Guadeloupe; de .Malherbe (Paul), colo-
nel du régiment de la Martinique; Vatable (Louis), colonel
du régiment de la Guadeloupe ; deGrandprey (Louis), ancien
officier d'artillerie des colonies; Druault (Louis), ancien offi-
cier au régiment de la Martinique; le marquis de Parny
(Claude), commandant d'armes à Saint-Paul (île Bourbon) ;
(1) Lieutenant de vaisseau en 1786, a servi dans la marine espagnole, de 1793
à 1802 ; retraité en 181 i, avec le grade honorifique de capitaine de vaisseau; pen-
sion de retraite de 1,150 francs en 1816. [Liste générale, 1787, 1. 1, f° 185.)
(2) Lieutenant de vaisseau en 1780; capitaine de vaisseau. {Même liste,
f° 195.)
(5) Lieutenant de vaisseau en 1786; capitaine de vaisseau. (Même liste,
f° 195.)
(4) Lieutenant de vaisseau en 1787; capitaine de vaisseau. (Même liste,
f° 196.)
(o) Lieutenant de vaisseau en 1783; capitaine de vaisseau le 1er janvier 1793;
a cessé ses services le 11 juin 1797 ; retraité en 1814 ; pension de 1,200 francs en
1816. (Même liste, f° 197.)
(G) Lieutenant de vaisseau en 1788. A reçu l'ordre de se rendre à Nice en
1792, pendant la campagne des princes; a obtenu un congé le 2 mai 1794; a
résidé ù Turin, auprès de la reine et de S. A. R. Madame (comtesse d'Artois),
jusqu'en ÎT'JS. Retraité capitaine de vaisseau honoraire en 181 i ; pension de
600 francs en 1810. (Même liste, f* 200, verso.)
(7) Émigré en 1792; a servi à l'année de Coudé jusqu'au 12 mai 1793; capi-
taine de vaisseau honoraire en 1814; pension de retraite de 100 francs en 1810.
(Même liste, 1° 201 verso.)
(8) Dassas, capitaine de vaisseau, (.llmunach royal de 1817, p. 623.)
(9) De Gras-Préville, capitaine Je vaisseau. (Àlmanach royal de 1817,
p. 623.)
174 CHEVALIERS
de Rancey (Charles), lieutenant-colonel, commandant un ba-
taillon de milices de la Martinique; Leroy de Chauvignv
(Jean-René), capitaine des milices de Saint-Domingue en 1781 ;
le baron Barentin de Montchal (Charles-Antoine-Louis), an-
cien capitaine au régiment de la Martinique ; de l'Étang,
lieutenant de cipayes en 1786, actuellement à Pondichéry ; le
chevalier de Maillan (Etienne), officier des milices de la
Guadeloupe: de Boislandry (Robert-Charles), ancien officier
aux colonies orientales et occidentales.
On voit, par ces listes, que le roi Louis XYIII pratiquait le
système de son aïeul Henri IV; il ne faisait aucune différence
entre ceux qui l'avaient servi et ceux qui l'avaient méconnu
si longtemps.
Chevaliers de Saint-Louis reçus par Mgr duc d'Angoulême.
Le capitaine de vaisseau Willauinez (Etienne- Joseph) (1).
Anciens officiers de marine : Rolland de Vil 1 arceau (Pierre-
François-llenri); Law de Lauriston (Georges) (2).
Le capitaine de frégate de la Coste (3).
(1) Chevalier delà Légion d'honneur. (Almanach impérial. 1812, p. 559, et
{Almanach royal de 1817, p. 622.)
(2) Fils et neveu des chevaliers de 17G1 et 1751 (voir 2e volume, p. 180) ; frère
de M. le général (depuis maréchal) de Lauriston, 'oncle de M. le colonel (depuis
général) de Lauriston, également chevaliers en 1811 (voir plus haut, pp. 149 et 85.)
— Élève de la marine de seconde classe en 178S. [Liste générale, 1787, t. II,
f" 412, verso.) — Nous avons dit qu'un autre officier de ce nom et de cette fa-
mille avait fait partie de l'expédition île la Peyrouse ; voici ses service* : « Law
de Lauriston (Jean-Guillaume), garde de la marine en 1782 : — Embarqué sur le
Solitaire : le G décembre 1782. combat en Amérique; fait prisonnier : gratifica-
tion de 500 livres pour perte' de ses effets, (lîrgistres, Mouvements, Gardes-Marine,
t. VIII, p. 1015.) — Lieutenant de vaisseau en 178G : péri sur la frégate l'AstrO'
laie, partie en 1785 pour faire le tour du monde. (Liste générale, 1787, t. I ,
fo 105, verso.)
(5) Delacoste, capitaine de frégate, chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach
impérial de 1X1:2, p. 510.) — De Lacoste de laTourette, capitaine de vaisseau de
seconde classe. (Jlmanach royal de 1817, p. G25.) — L'ordonnance de nomination
DE 1815- 17,")
CHAPITRE IV.
Promotions de 1815 à 181G.
La royauté restaurée s'occupait de panser les blessures
cruelles faites à la France par l'invasion de 181 1. Le budget
de 1815, présenté aux chambres le 19 décembre 181 i,
évaluait les recettes à 618,000,000, et les dépenses à
517,730,000 fr. Il devait rester à la disposition du pouvoir
70,300,000 fr. ; mais l'arriéré des ministères antérieur au
1er avril 1814 s'élevait à 1,318,000,000, charge léguée
par l'Empire.
La dette publique au 1er avril 1814 était de 63,300,000 fr.
seulement, et les pensions à servir par le trésor ne mon-
taient qu'à 20,000,000.
La restauration cherchait par une sévère économie à
rendre à la France son ancienne prospérité matérielle, sans
toucher aux droits acquis. Elle avait respecté tous les intérêts,
et, pour s'en convaincre, il suffit de jeter les yeux sur le pre-
mier Àlmanaçh royal publié par elle, celui de 181 i-181o.
Tous les anciens administrateurs étaient restés à leur poste,
et dans les divisions militaires, au lieu d'un seul lieutenant
général, nécessaire pour la centralisation des ordres et des
mouvements, il y en avait trois ou quatre. Les régiments
avaient pour chefs ceux qui les avaient si longtemps con-
duits à la victoire, ou qui avaient défendu avec eux, pendant
la dernière campagne, la France envahie par l'Europe.
est du 23 septembre 1814, mais il avait été reçu le 9 août précédent par Mgr le
duc de Berry. Cette réception n'ayant eu lieu qu'en vertu des pouvoirs conférés
par le roi à Son Altère Royale, M. de la Coste a du prendre rang, dans l'ordre,
du 9 août 181 l.
176 CHOTAUHB
C'est à ce moment qu'éclata l'irruption de Napoléon.
Sorti de l'ile d'Elbe avec mille ou douze cents hommes, ,1 dé-
barqua à Cannes le i* mars 1815, avança rarement, et
bientôt rallia à lui les régiments qui devaient 1 arrêter
dans sa marche. .
L'armée fit défection. Séduite par le prestige qui s attecha.1
à son ancien chef, par la pensée de venger ses derniers de-
sastres, oubliant qu'elle n'avait succombé que devant le nom-
bre, elle manqua douloureusement à ses devons a te ta due
aux serments. Soyons juste pour cette époque. Excepte quel-
ques généraux, le mouvement de 1815 fut un mouvement de
soldats et d'officiers inférieurs, plus qu'une consp.rattou our-
die par les sommités de l'armée. Apres le 20 mars, Napoléon
vit 'e grouper autour de lui ceux qui ne l'avaient point atde
dans sa tentative. C'était le résultat du succès.
' La royauté essaya de résister, mais que pouva.t-elle faire,
sinon invoquer des serments méconnus? C'est un faste mo-
ntent que celui où la foi jurée n'a plus d acbon sur le cœu,
Ces hommes. Chaque jour une nouvelle défectton eta.l s.gna-
lée A Lvon, la voix de Moteur, comte d'Artots, éta.t mé-
connue. A Besançon, Ney entraînai, le corps d'armée place
sous ses ordres. I.a garde impériale quittait ses garnisons, et
ne se laissai, point arrêter par les efforts du fide e Oudmot.
Bref, il ne restait à Louis XY1U que sa maison militaire don.
on lui avait reproché la formation, et qu'il trouva seule, de-
bout, compacte, et digne héritière du dévouement de ses de-
vanciers. A l'aide de cette poignée de loyaux servUeurs,
roi pu. gagner Lille, oh il espérait résister. Latutude de la
garnison, travaillée sourdement par le fatal exemple des au-
tres troupes, ne lui laissa pas cette dernière consolal.on, et .1
dut franchir la frontière, pour se retirer à Gand.
les efforts de M. le .lue de Bourbon, dans la Vendée, ne
purent aboutir. Madame, duchesse d'Angoulème, résista a
Bordeaux jusqu'au moment ou il lui fui démontre qu ,1 ;
DE 1815. 177
avait péril pour cette ville à tenir plus longtemps, et elle
s'éloigna au milieu des larmes des habitants de la cité fi-
dèle. Mgr duc d'Angoulème, chargé du commandement
des provinces du Midi, resta le dernier, luttant courageuse-
ment avec quelques milliers de volontaires et deux régiments,
le 10e de ligne et le 1 ie chasseurs à cheval. Mais après une
victoire sur les bords de la Drome, cerné de tous les côtés,
il fut obligé de capituler à la Palud. Un instant on put
craindre pour lui le sort du duc d'Enghien, mais il put enûn
s'embarquer à Cetle, pour gagner l'Espagne.
Le pouvoir de Napoléon dura trois mois. L'Europe
courut aux armes, et le sort de l'Empire se décida dans
les plaines de Waterloo. Napoléon abdiqua pour la seconde
fois; l'histoire a dit le reste. Après lui, la royauté seule
des Bourbons était possible, et Louis XVIII rentra à Paris le
8 juillet.
Pendant ces événements, l'ordre de Saint-Louis souffrit
cruellement dans sa base, mais le registre, fermé à Paris, se
rouvrit àGand, pour récompenser la fidélité.
Chevaliers de Saint-Louis nommés à Gand.
Les officiers émigrés : d'Aubert de Résie, Audin, de
l'Église de Félix (Louis -Barthélémy -Jean -Marie) (1), de
PÉglise (2) , Boulé, Champmorin , Charpentier de la Salle,
(1) Nommé d'abord le 7 mars 1815 : nommé une seconde fois à Gand, le
10 mai suivant : reçu par Mgr le duc de Berry le i juin. (Fiches de classement.) —
H avait servi dans le régiment de Rohan-Soubise, puis aussi en Espagne dans
les gardes wallonnes. — Prisonnier de guerre, lors de l'envahissement de la Pé-
ninsule, de 1809 à 1814. — Colonel d'état-major à Rennes, après les cent-jours,
retraité comme royaliste par le maréchal comte Gouvion-Saint-Cyr, à son arrivée
au ministère, en 1817. Mort du choléra, à l'île île Hé, en 1831. (lienseignetnents
fournis par la famille.)
(2) Officier aux gardes wallonnes.
III. 12
178 CHEVALIERS
Carron de la Morinais, Didier, Duhoux, Dovergne, Dubuy,
Damiot, du Barroux, du Boulet de la Boissière, le comtu du
Fouehécourt, de Fontenu, Fischer, de Guennont, de Gruel, de
Cramont (Léopold-Ferdinand) (1), Galland (François-Ignace),
le vicomte de Gereaux, le comte de la Garde, Lematte de lu
Faveur, Lenoir de la Brosse, le baron de Munck, de Menou (2),
Normanville, Pavy, Parmentier, Poillion de Hanon, le baron
Redwilz, de Razière, le comte de Roquefeuil, Saintard de
Béquigny (Louis), de Servinges, de Tailleur, de Touchebœuf-
Clermont, Wend, le chevalier de Barroux, Saintard de Béqui-
gny (Bonaventure), le Sart de Mouchin.
Le chevalier de Vassienx de Seguins , écuyer-commandant
des écuries de S. A. 11. Mgr le duc de Berry (3).
Maréchaux Je camp : le comte de Quinsonas (Emmanuel-
Victor Pourroy de Lauberrivière) et le baron de Crossard.
Colonels : le baron de Bissy, Pallu-Duparc. Wittgenstein,
de Gaillard (Armand-Nicolas), le comte O'Ileguerty, de Gail-
lard (Edouard) (4).
Majors : le comte de la Messelière (Louis-Joseph Frotier);
les barons de la Broue (René-Charles-Gabriel) et de Blanchau-
sen ; Gailland.
Chefs de bataillon ou d'escadron : le comte de Causans
(1) 11 était protestant, et reçut la croix du Mérite militaire. (Fiches de classe-
ment.)
(-2) Il n'y avait à Garni, du nom de Menou, que le comte Jules de Menou, alors
chef d'escadron, aide de camp du comte de Damas-Crux, et depuis lieutenant-co-
lonel et chargé d'affaires de France aux États-Unis. Il avait été envoyé d'Espagne
en mission auprès de Louis XYUIparMgr duc d'Angoulème. La croix de Saint-
Louis lui fut donnée sans qu'il le sût. Décernée le 17 juin, veille de la bataille de
Waterloo, elle fut oubliée au milieu des préoccupations du moment. Le comte de
Menou n'en fut pas informé, et il se trouve aujourd'hui chevalier tle Saint-Louis
sans avoir pu réclamer son brevet ni faire procéder à sa réception.
(3) Né en 1770. Page de la reine, émigré, mousquetaire dans l'émigration ; chef
d'escadron, (archives de la famille.)
(•il Gendre de Cléry, valet de chambre de Louis XVI, au Temple , cheva-
lier de Saint-Louis en 17'.>8. (Voir plus haut , p. 3G.)
DE 1815. 17'J
(Louis-Philippe-Joseph), Dupuys de Melgueil, d'Anthouarcl (1)
(artillerie), de Fa\ encourt, Gimel, Lebœuf, Martres, Meille,
de Nervaux (1er suisse), Renault, Vaux, de Galland (François-
Tliibault-Louis), de Lambertie (Charles).
Capitaines : Bochard, de Bourglielles, Barthouilh de Cou-
loumé, Bertrandet (2), Cabrall, Campbell, Dutertre, de Gol-
béry (lanciers de la Reine), Loizerolles, le comte de Cerzé (de
Lusignan), Loaisel, de Nogéré, Techtermann et Weyermann
(du 1er régiment suisse), le marquis de Fougères, Viola de
Sorbier, Fray de Fournier.
Lieutenants : André (gendarmerie), de Brauwer (Ge dra-
gons), Dijols (cuirassiers du Roi), Pages de la Prade ;
Frucbard, chef de parti royaliste; Hue, aide de camp du
duc de Feltrc, ministre de la guerre.
(1) Alexandre-Pierre-Louis, chef de bataillon d'artillerie, né le 6 mai 1770, fils
du chevalier de Saint-Louis de 17GÔ (voir t. Ier, p. o70), frère du lieutenant gé-
néral, chevalier de Saint-Louis de 1814 (voir plus haut, p. 96).
(2) Bertrandet (Pierre-François), né le 20 octobre 1775, à Carpentras. — Entré
au service à l'âge de dix-sept ans. — Émigré en 1791, sous-lieutenant dans le
régiment de Rohan-infanterie, à la solde d'Angleterre, le 1er janvier 1792; est
resté au service d'Angleterre jusqu'à la fin de 1801, — services non comptés en vertu
de la loi du 11 avril 1851. — Lieutenant dans les gardes nationales actives deVau-
cluse, du 5 février au 25 avril 1814. — A fait partie des volontaires royaux, de-
puis le mois de mars jusqu'au mois de juillet 1815 (ce temps aux volontaires
royaux n'a pas été compté , toujours en vertu de la loi de 1831). — Capitaine à ta
légion de la Seine, devenue 55e de ligne, le 22 novembre 1815. — Passé à la
25' compagnie de fusiliers sédentaires le 15 mai 1822. — Passé à la 10^ compagnie,
idem, le 2 août suivant. — Passé à la compagnie de fusiliers vétérans du Calvados
le 17 septembre 1851. — Passé au 1er bataillon de fusiliers vétérans le l*r octobre
suivant. — Passé à la S* compagnie de sous-officiers vétérans le 14 septembre 1852.
— Réformé en 18 41, pour infirmités incurables contractées au service. — Vingt-six
ans de services. — Pension de 1,040 francs. — Certificats attestant que M. Ber-
trandet a fait partie, en 1815, du 1er bataillon de volontaires royaux de l'École de
droit, en qualité de sous-lieutenant, ayant rang de capitaine, qu'il contribua de
tous ses moyens et par son zèle à la sortie que tirent les volontaires, sous les ordres
du colonel Druault, pour joindre les princes en Belgique, et qu'il y a commandé
une compagnie desdits volontaires royaux avec honneur et distinction. (Dossiers
des pensions, nu t>0,052.)
12.
180 C1JEVAL1EUS
Sous-lieutenants : Brobègûe , Hébrard de Veyrinas, de
temps.
Gardes du corps, sans désignation de compagnie : de
Chamisso, de Launay de Varennes, de Forceville.
Gardes du corps, compagnie de Jï'agram : Weyler de Na-
vas (Antoine- Louis-Eugène), sous-lieutenant porte-éten-
dard (1); de Bezuel, d'Aubert de Résie, de Tarragon, de
la Roque (Jacques) (2), gardes du corps.
Gardes de la Porte : de Bord (capitaine agrégé), de Tenet
(capitaine-sergent), de Bouchard, de Bort, de Brieux, Baille,
gardes de la Porte ; de Fréjacques, agrégé.
Cent-Suisses : le comte de Diesbach , lieutenant-colonel;
Bochart, sergent auxiliaire.
Fourrier des logis du roi : du Monchau.
Prévôté de C hôtel : de Loynes, sous-aide-major.
Gardes du corps de Monsieur : le chevalier de Marcon-
ville, garde du corps.
De son côté, Mgr duc d'Angoulome, en vertu des pouvoirs
qu'il avait reçus du roi, nomma chevaliers de Saint-Louis
pour faits de guerre :
(1) Né le 19 mars 178". —Lieutenant au 9e bataillon du train des équipages
en 1811, adjoint titulaire aux commissaires des guerres le J3 mars 1814, capi-
taine de cavalerie le 21 février 1815, passé eu Belgique avec les princes le 23 mars
suivant, sous-lieutenant porte-étendard le même jour, rang de chef d'escadron. —
Breveté lieutenant-colonel. [État de la compagnie au 9 octobre 1815.) — Baron,
officier de la Légion d'honneur, sous-intendant militaire de la maison du roi. (Al-
vwnach royal de 1850, p. 82.) — Il rejoignit le roi Charles X, à Saint- Cloud, le
28 juillet 1830, après a\oir franchi, non sans danger, les barricades du faubourg
Saint-Germain, et fut la providence des gardes du corps à Rambouillet et à Cher-
bourg. (Voir le Journal de Saint-Cloud à Cherbourg, brochure in-8°, 1830,
pp. 5, 6, 8, 20, 21 et 83.) — Rappelé plus tard au service, il est mort intendant
militaire à Tours.
(2) Il fut nommé le 2 avril 1815, et fut reçu par le duc de Raguse. — Le roi
Charles X descendit chez cet officier, au Mellerault, le 7 août 1830, pendant le
trajet de Rambouillet à Cherbourg, et reçut l'accueil le plus empressé et le plus
respectueux de ce loyal serviteur, fidèle à une royauté méconnue par ceux qu'elle
aviit le plus comblés.
DE 1815. ' 181
Le colonel marquis de Montcalm.
État-major général : Foltz, chef d'élat-major de l'artille-
rie; le comte d'IIautpoul (Alphonse-Henri) (1), adjoint à
l'état-major général; de Chauliac (Jean- Baptiste-Thomas-
Antoine), attache à l'état-major général.
10e régiment de ligne : le vicomte de Champagny (2), le
vicomte de Fayet (Félix) (3), le vicomte de Lafayelte, Las-
(1) Élève de l'école militaire de Fontainebleau. — Sous-lieutenant en 1806,
capitaine en -1811. — Chef de bataillon, major (lieutenant-colonel), colonel en
1815. — Colonel du 5e régiment de la garde en 1823, rang de maréchal de camp,
— Directeur de l'administration au ministère de la guerre en mars 1850. — Lieute-
nant général en 1841. — Grand'-croix de la Légion d'honneur en 1851. — Treize
campagnes: 1806, 1807 en Allemagne;, Prusse et Pologne; de 1808 à 1815 en
Espagne, Portugal et France ; 1825 en Espagne : 18 il , 1850 en Algérie. — Blessé
deux fois grièvement à la bataille des Arapiles, en Espagne (1812), et prisonnier
de guerre. — Depuis 1830, chargé successivement de plusieurs inspections géné-
rales en France et eu Algérie, du commandement de divers départements et de la
8e division militaire. — Député, pair de France. — Admis à la retraite en 18-iS :
relevé de cette position eu vertu de la loi du 11 août 1849. — Membre de l'Assemblée
législative en 1849. — Ministre de la guerre, du 22 octobre 1830 au 9 janvier
4851. — En quittant le ministère, gouverneur général de l'Algérie. — Grand ré-
férendaire du Sénat le 28 janvier 1852. (Annuaire militaire de 1860, p. lu.)
(2) Capitaine dans la garde impériale avant 1814, placé à celte époque, comme
chef de bataillon, ou 10' de ligne, neveu du duc de Cadore, ancien ministre de
l'empire, M. de Champagny resta fidèle à son serment. Il combattit vaillamment
à la Drôme, et lorsque la défection mit ea péril Mgr duc d'Angoulème, il offrit à
Son Altesse Royale de le placer au milieu de son bataillon et de le conduire à
Marseille, à travers les montagnes. Le prince refusa, parce que sa présence pro-
tégeait ceux qui l'avaient suivi; mais il alticha M. de Champagny à sa personne
comme l'un de ses aides de camp, et il le fit colonel. Officier distingué, et ne de-
vant son avancement qu'à son mérite, M. de Champagny était maréchal de camp,
grand officier de la Légion d'honneur, sous-secrétaire d'Etat de la guerre en 1830,
et il a cessé de servir à cette époque.
(5) Nommé par ordonnance conlirmative du 25 avril 1821, pour prendre rang
du 5 avril 1815, date de sa réception par Mgr duc d'Angoulème. {Fiches de clas-
sement.) — 11 eut l'option entre la croix de Saint-Louis et le grade de major (lieu-
tenant-colonel) ; mais, fidèle aux traditions de sa famille, qui comptait déjà trois
chevaliers de l'ordre (voir t. II, pp. HT, 152 et-ioi), il préféra la croix. [Ren-
seignements donnés par la famille.) — Chef de bataillon, rang de lieutenant-colo-
nel, au 1er régiment de la garde royale (à la formation en 1815), chevalier de la
182 CHEVALIERS
tours des Etanges, chefs de bataillon ; d'Aultanne, Isnard,
Dupuy, capitaines; le vicomte de Vallon, officier.
1er régiment étranger : le comte de Montferré, major.
Volontaires royaux : de Chauliac (Henri-Hilaire-Xavier),
volontaire royal à cheval.
Lors de sa rentrée en France, Mgr duc d'Angoulcme
accorda la même distinction à MM. le comte de Fonte-
nilles (Honoré), colonel, aide de camp de Son Altesse Royale;
Ganteaume, chef de bataillon à l'état-major de Son Altesse
Royale; le marquis de Fontenilles (Joseph -Hubert de la
Roche), de Villeneuve, de Lafitau, deGascq, le comte de
Gestas, anciens officiers; de Ferrand-Pnginier, ancien garde
du corps; de la Ferrière, officier de marine; le comte de
Beaumont, major de cavalerie; cTAuderic de Lastours, an-
cien officier, major des gardes urbaines' de Lavaur; de
Castéras-Russon, capitaine; le chevalier de Fitz-James, chef
de bataillon.
Autres chevaliers de Saint-Louis nommés en 1815.
Maison militaire du roi. Gardes du corps de Sa Majesté.
Compagnie de Gramont, sous-lieutenants : le comte
d'Andlaw (Félix) (1);
Légion d'honneur. (Mmanach royal de 1817, p. 3-i7.) — Officier de la Légion
d'honneur, colonel du Joe de ligne. (Annuaire militaire de 1830, p. 238.) — On
trouvera ses deux frères aux années 1820 et 1821.
(1) Armand-Ga-ton-Felix, comte d'Andlaw. — Services sous l'empire. — Chef
d'escadron aux gardes d'honneur en 1813. — Chevalier de la Légion d'honneur
sur le champ de bataille de Hanau en 1813, officier du même ordre, sur le champ
de bataille, près Reims en 181 1. — Sous-lieutenant de la compa-nie de Gramont
(brevet de major) le 5 juin 18M. — Brevet de colonel le 10 août suivant. — Co-
tonel des cuirassiers d'Angoulème (3e) le 27 septembre 1813. (Etat des officiers
a gardes de la compagnie, au Ior novembre 1813.) — Pair de Fiance, maréchal
de camp, (flmanach royal de 1830, pp. 117 et 577.)
DE 1815. 183
Le chevalier Dombidean de la Ronscithe (Pierre-Vin-
cent)^!); le comte de Gramont d'Aster (Louis-An toine-Rai-
mond-Geneviève) (2 .
Gardes : de Talleyrand de Périgord (Anatole-Marie-Jac-
ques); de Talleyrand de Périgord (Louis-Augustin); de Fou-
cault ; Cormier du Médic (Marie-Fidèle-Jean).
Compagnie de Nouilles ^ gardes : de la Brousse (Louis) (3);
d'Astier (Alexandre-Antoine) (4) ; Caillie (Benoist-Étienne) (S);
le baron de Wissel (François-Charles-Henri-Hubert) (6).
Compagnie de Luxembourg, sous -lieutenant : le marquis
de Chabannes La Palice (Hugues- Jean- Jacques-Gilbert-Frédé-
ric) (7).
. (1) Le chevalier Dombidau de Crouseilhes (Pierre-Vincent). — Services de
l'empire. — Chef d'escadron en 181 1. — Major en 1815. — Sous-lieutenant de
la compagnie de Gramont en 1814. (État de la compagnie au 1er novembre 1815.)
— Lieutenant (brevet de colonel). (Almanach royal de 1817, p. 538.) — Baron
de Crouseilhes. (Titres de la famille.)
(2) Sous-lieutenant (brevet de colonel) en 1814, colonel de la légion des Basses-
Pyrénées le 19 août 1815. (État de la compagnie au 1er novembre 1815.)
(5) Trésorier, lieutenant de cavalerie en 181-i, officier de la Légion d'honneur,
sous-lieulenant-adjudant le 1er novembre 1815. [État delà compagnie au 1er no-
vembre 1815.) — Chef d'escadron. (Almanach royal de 1817, p. 558.) — Baron
de la Brousse, sous-lieutenant-adjudant-major, lieutenant-colonel du 1er novembre
1823. (Annuaire militaire de 1850 , p. 141.) — A suivi le roi à Cherbourg. —
A été licencié à Saint-Lô le 2i août 1830.
(4) Daslier, garde du corps, brigadier le 1er novembre 1815. (État de la com-
pagnie au 1er novembre 1815.) — Chevalier de la Légion d'honneur, sous-lieute-
nant (lieutenant-colonel). (Almanach royal de 1830, p. 78.) — Licencié à Saint-
Lô le 24 août 1850, après le départ du roi.
(5) Caillie (Benoist-Étienne), garde du corps, chevalier de la Légion d'hon-
neur, brigadier le Ie'- novembre 1815. (État de la compagnie au 1er novembre
■1815.) — Maréchal des logis chef (chef d'escadron). (Almanach royal de 1830,
p. 78.) — Licencié à Saint-Lô le 21 août 1830, après le départ du roi.
(G) Fils du chevalier de Saint-Louis de 1770. (Voir 1" vol., p. 596.)
(7) Officier de la Légion d'honneur, colonel des chasseurs à chev.il de l'Allier
(Ier). (Almanach rouai de 1817, p. 005.) — Commandeur de la Légion d'hon-
neur, colonel des lanciers de la garde royale, breveté colonel du 11 octobre 1814.
{Annuaire militaire de 1850, p. 198.) — Entré an service en 1800, sept campa-
gnes, prisonnier de guerre en Russie le 8 décembre 1812. étant capitaine au
184 CHEVALIERS
Brigadiers : de Pons (Guillaume-Pierre) (1); Le Maire do
Marnes (François-Auguste) (2).
Garde : le vicomte de Kercaclo (Laurent-Jean-Léger).
Compagnie de Wagram , garde : Gazeau des Boucheries
(Louis-IIenri-Théodore).
Compagnie de Raguse, gardes : le comte de la Tour-du-
Pin (Alexandre) (3); de Parfouru (Henri-Victor-Abaquesné) (4);
de Parfouru (Louis) (5).
Garde de la Porte : Desplas ( Jean-Pierre-Louis-Marie-
Aimé), garde, rang de capitaine.
Gendarmes de la garde :
Sous-lieutenants surnuméraires : le comte de la Tour-du-
Pin-la-Charce (Antoine- Victor-Louis-René) (G) , le marquis de
Netlancourt (François-Julien) (7).
12' chasseurs à cheval. — À eu le bras droit cassé d'un coup de boulet à Wa-
gram, et un cheval tué sous lui ; a eu un cheval tué sous lui à Krasnoé en 1812 ;
chevalier de la Légion d'honneur en 1810, officier le 50 septembre 1814, com-
mandeur le 15 août 1825. {Registre des lanciers de la garde royale.) — Sa fille,
madame la comtesse de Chabannes, est dame , pour accompagner, de madame la
comtesse de Chambord.
(1) De Pons (André), brigadier, chef d'escadron, retraité le 1er novembre
1815. (État de la compagnie au 1er septembre 1815.)
(2) Chef de bataillon d'état-major le 22 février 1829, chevalier de la Légion
d'honneur, a fait partie de l'expédition d'Afrique, (annuaire militaire de 1830,
p. 49.)
(5) Garde du corps, chef d'escadron en 1815. (État de la compagnie au 18 sep-
tembre 1815.)
(4) Garde du corps, rang de capitaine, a été capitaine de gardes nationales
actives en 1807, capitaine du 15 octobre 1812, a fait trois campagnes, a rejoint
le roi à Gand le 4 juin 1815. (Etat de la compagnie du 50 octobre 1815.)
(5) Garde du corps, rang de capitaine, a servi dans les armées royales de Nor-
mandie et en Bretagne, de 1795 à 1801, a rejoint le roi à Gand le 2G mai 1815.
(État du 50 octobre 1815.)
(G) Major de cavalerie. (État de la compagnie au G septembre 1815.)
(7) Major de cavalerie, a rejoint le roi à Gand. (État de la compagnie au [G oc-
tobre 1815.) — Officier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel du 2<" régi-
ment de la garde royale, (tnnuaire militaire de 1850, p. 192.) — Retraité colo-
nel en 1854.
DE 1815. 185
Porte-étendard : de Galard de Brassac chevalier de Béarn
(Alexandre-Louis-René) (1 ).
Ancien gendarme : de Conrtade-Salis (Joseph).
Chevau-lé&ers de la sarde :
Sous-lieutenant : le comte de Grillon (Louis- Marie-Félix-
Prosper) .
Chevaa-légërs : de l'Église (Jacques-Benjamin); de Nattes-
Ville-Comtal (Pierre-Marie-Louis); de Brujas du Chey ( Jo-
seph-Amable); le comte de Salignac-Fénelon (Antoine-
Alexandre- Auguste); Couture de Troismonts (Charles-
Edouard).
Mousquetaires y deuxième compagnie :
Maréchal des logis : le chevalier Duplessis (Amédée) (2).
Mousquetaires : de Cazes (Clément-Louis-Marguerite); de
Galard (Joseph) (3); le comte de Cougny (Edme-Andras); de
Suleau (Antoine-Louis-Ange-Elysée) (4).
Gardes du corps de Monsieur :
Garde : de Gauville (Auguste-Raoul); Defieux (Jean).
Armée de terre:
Colonels: de la Tour-du-Pin(o) ; le marquis de Vibraye (6).
Majors [lieutenant-colonels) : le comte de Montlivault
(1) Lieutenant des gardes du corps du roi, compagnie de Gramont, colonel de
cavalerie (rang du 1er mars 1825), chevalier de la Légion d'honneur, [annuaire
militaire de 1830, p. 152.)
(2) Legoux-Duplessis, capitaine conimaudant au 1er régiment de cuirassiers de
la garde royale, officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817,
p. 537.)
(5) 11 fut reçu par son père (Fiches déclassement), qui doit être le chevalier
de 1783. (Voir t. II, p. 390.)
(4) Vicomte, officier de la Légion d'honneur, maître des requêtes au conseil
d'État, préfet de la Moselle. (Almanach royal de 1830, p. 328.) — Retiré lors de
la révolution de Juillet. — Préfet des Bouches-du-Rhône, sous la république et
sous l'empire actuel; aujourd'hui sénateur.
(5) Colonel des dragons du roi. (Fiches de classement.)
(G) Colonel, aide de camp de S. A. R. Monsieur. (Fiches de classement.)
18G CHEVALIERS
(Jacques-Pierre-Marie -Guyon) (1); de Beaumont (Chrislophc-
Amable-Louis) {%) ; le baron de la Porte (Armand-Auguste) (3] ;
le vicomte de Gastillon (Joseph).
(1) Né à Montlivault (Loir-et-Cher) le 26 mai 1786. Élève à l'école militaire de
Fontainebleau en l'an XII, sous-lieutenant au 92e de ligne en Tan XIII. — Cam-
pagnes de 1803 à 1807, à la grande-armée. — Lieutenant en 1807, aide de camp
du duc de Raguse en 1809. — Campagnes de 1809 en Italie et en Allemagne. —
Chevalier de la Légion d'honneur et capitaine aux chasseurs illyriens en 1800. —
Aide de camp, de nouveau, du duc de Raguse, en 1811. — Campagnes de 1811
et de 1812 en Portugal. — Se signala devant Guarda (14 avril 1812) , dans une
charge de cavalerie où il fit des prodiges de valeur. — Chef de bataillon au 4e de
ligne en 1813. — Bloqué dans Magdebourg. — A la retraite de Schoenbeck (8 no-
vembre 1815), chargé de faire avec son bataillon l'arrière-garde, devant des forces
supérieures, et sous le feu d'une nombreuse artillerie, il déploya un calme et une
fermeté qui lui valurent les plus grands éloges et le grade de major, qui lui fut
conféré provisoirement par le gouverneur de Magdebourg. — Major titulaire du
4' de ligne, et officier de la Légion d'honneur en 18 1-i. — Chevalier de Saint-
Louis le 16 janvier 1813. — Suspendu de ses fonctions le 24 avril 1813, par dé-
cret impérial. — Réintégré le 6 juillet suivant. — Lieutenant colonel du 3e régi-
ment d'infanlerie de la garde royale, le 2 décembre 1 815. — Breveté colonel le
50 octobre 1816. — Colonel de la l'e légion d'infanterie le 28 septembre 1820,
cette légion, devenue le 33e de ligne, lors de la réorganisation de l'infanterie,
même année. — Maréchal de camp en 1823, et commandant de la première sub-
division de la 7e division militaire, commandant une brigade d'infanterie au camp
de Saint-Omer, en 1826. — Commandeur de la Légion d'honneur en 1827.
— Inspecteur général en 1828. — Membre du comité consultatif de l'infanterie
en 1830. — Commandant une brigade d'infanterie de l'armée expéditionnaire
d'Afrique. — Campagne d'Alger. — Mis en reforme, en raison du mauvais état
de sa santé, le 2 octobre 1830. — Retraité en 1834. —Relevé de celte po-
sition, et admis dans le cadre de réserve, en 1852. — Mort à Paris le 27 dé-
cembre 1859, âgé de soixante -treize ans. (Moniteur de l'armée du 26 fé-
vrier 1860.)
(2) Major de cavalerie, -reçu par M. le comte de Damus-Crux (grand' -croix).
(Fiches de classement.) '
(3) Major d'artillerie, reçu par Mgr le duc d'Orléans le 25 mars 1815, confirmé
le 17 juillet 1816, pour prendre rang de sa réception. (Fiches de classement.) —
Officier de la Légion d'honneur, lieutenant colonel du régiment d'artillerie à che-
val de la girde royale. (Almanach royal de 1817, p. 365.) — Commandeur de la
Légion d'honneur en 1825, colonel du 2e régiment d'artillerie. (Almanach royalde
1850, pp. 299 et 652.) — Maréchal de camp (cadre de réserve). (Almanach
royal-national de 1842, p. 652.)
DE 1815. 187
Ancien lieutenant-colonel : le comte de la Rochefoucauld
(Alexandre-Armand-Henri-Louis).
Chef de bataillon : Fabry (1).
Anciens officiers : le marquis de la Bélinaye (Armand) (2);
de Cacqueray (Alexandre -François-Melon); de Corbehem
(Bernard) (3); de Peyvamont (Louis-Duléry) (4); Bermond
(1) Chef de bataillon d'artillerie, sous-directeur. (Fiches de classement.)
(2) Le comte de la Bélinaye (Armand-Marie), capitaine. — Cadet gentilhomme
au régiment de Condé- infanterie en 1770; commission de capitaine en 1780, ca-
pitaine aux dragons de Condé en 1781, démissionnaire en 1788. — Emigré en
1792, a fait la campagne de l'armée des princes, en 1792, avec les officiers de
de Condé-dragons , n'est rentré d'Angleterre, où il avait fixé son séjour, qu'en
1814. — A quinze ans de services, y compris une campagne, plus dix années de
grâce. (Registre de la Commission de 1814.)
(3) Ancien sous-lieutenant. — A dix-neuf ans deux mois de services, y com-
pris neuf campagnes, pius dix années de grâce. (Commission de 1814, 54e tableau,
n° 50). — Auteur de Dix ans de marie, ou Histoire de mon émigration, 1 vol.
in-S", 1827.
(4) Dulhéry de Peramont (Louis), ancien lieutenant. — Emigra en 1791, entra
tout de suite dans la coalition de la province du Limousin, et y fit la campagne de
1792 à l'armée des princes. 11 passa à l'armée de Condé en 1793, et fut employé
dans le régiment des chasseurs nobles, compagnie n" 9. Il y fit les campagnes de
1794, 1793, 1796 et 1797. 11 se rendit, après le départ pour la Russie de l'armée
de Coudé, dan? la Vendée, où il fit partie du rassemblement des royalistes, com-
mandé par M. d'Autichamp. Il y resta jusqu'en 18U0, époque à laquelle il passa
sous les ordres du général Georges (Cadoudal). Il fut blessé à l'affaire de Chaba-
nais et des Aubiers, et n'a quitté le service qu'en 1S0O. A dix-neuf ans de ser-
vice, y compris neuf campagnes, plus dix années de grâce. La commission est d'avis
que M. Dulhéry de Peramont a droit à la croix de Saint-Louis, en lui appliquant
la décision de S. E. le ministre de la guerre, sur les années de grâce. (Registres
delà Commission de 1814, 12e tableau, n° 73.) — De 1792 à 1816, dix-neuf ans
de services et sept campagnes, comptées jusqu'en 1799 inclus. Brevet de capitaine
pour retraite, et pension de G00 fr. Retiré commune de Coussac-Bonneval
(Haute-Vienne). (Dossier de M. de Peyramont.) — Commune de Lubcrsae, chef-
lieu de canton, arrondissement de Brives (Corrè/e); le 6 novembre 1774, a été
baptisé Louis Dulery, ne le 26 octobre, fils légitime de messire Dulery de Peyra-
mont, seigneur de Landerye, et de dame Marie-Anne Hugon-Dupra, son épouse;
parrain, messire Louis I lupin, prêtre; marraine, dame Charlotte de Feletin (Ex-
trait de baptême). — Nommé chevalier de Saint-Louis, le 17 janvier 1813, il fut
reçu le G février suivant par M. Pare! de la Chatonnie, chef de bataillon d'artil-
lerie, à Foyac, par Uzerrbes (Corrèze), et il est dénommé le chevalier du Lery de
188 CHEVALIERS
(Jacques-Bernard); Berthou de la Violaye (Alexandre-Jean-
Baptiste-Louis) ; le chevalier de Richemont (Emmanuel-Eusta-
che-Marie Lebouchcr d'Ailly); deGouvellode Keryaval (.Marie-
René-Gervais-François-Joseph) ; le marquis de Gourmont ( L>.
prit-Charles); Marquet de Villemoyenne (David-Pierre'; do
Carbonnel (Gabriel-Marie); Walsh (Jean); le prince de Bro-
glie de Revel ; le comte de Castelbajac (Armand-Raimond,;
de Caylus (Joseph-Dorothée-Giou) ; de Colbert-Seignelay (Ar-
mand-Louis); de Sainte-Maure (François-Antoine); de Mont-
bel (Pierre-Chaiies-Surrel); le chevalier de Rivière (Antoine-
Marie-Hyacinthe); de Saint-Mauris (Gabriel-Bernard); de
Saint-Priest de Chàtcauneuf (Augustin-Louis) ; le chevalier de
Ségur-Montazeau (François-Henri-Athanase); le vicomte de
Ségur-Monlazeau (Jean); le comte de Yilloutrays (Jean-Fran-
çois); de Villoutreys de Sainte-Marie (Pierre); de Villèle
(Jean-Joseph-Anne-IIilaire) ; le comte de Villèle (Guillaume-
Anne); le baron de Fabresan (Joseph-Guillaume Gaudens de
Fournas de la Brosse) ; de la Chassaigne (Pierre) ; de Mont-
marin (Pierre-Étienne-Marin); de Maupas (Nicolas) ; de Beau-
mont Saint-Quentin (Christophe); de Cambourg (Joseph-Au-
gustin-Michel); de Chalus (Claude-Joseph-Bernard); de Cha-
lus (Mathurin-Élisabeth); Parfouru de Jouveau* (Jean-René);
de la Boissière (Marie-Louis-Théodore- Adolphe le Vaillant);
du Laurens de Montbrun (Jean-Baptiste); de Latapie de Li-
gonie (Jean-Gabriel-Alexis); Bremond de Léoubbé (Honoré-
Bemard-Henri-Jean) ; de Lézardières (Louis-Alexis-Robert ;; le
comte de Cussy (Charles-François); de Cussy (Hyacinthe); de
Cussy (Marie-Léonor-Louis-Ambroise); de Lancrau (Victor-
Marie-Anselme); de Lancrau de Piard (Victor-Armand Char-
les); de Bar (Antoine-Gilbert); de Bar (Jean-Baptiste); de
Peyramont, ancien officier, demeurant à Chauffaille, commune de Coussac (Ilaule-
Yiei.ne). {Certificat de réception, Archives de la guerre.) — Pension de 300 fr.
sur Tordre, le 3Û octobre 18-29. (llegistres des Pensions de l'ordre, de 18U a
1830.)
DE 1815. 189
Beaucorps (Jean-Jacques); de Roehejean (Philippe); de Cai-
gnart de Saulcy (Félicien -Marie -Joseph); de Captan (Pier-
re-Auguste) (1); "de Golleville (Pierre-François -Laurent-Ga-
briel) (2); de Labretesche (Alexandre) (3) ; de la Balmon-
dière (Jacques-François Tonduti); d'Auriol de Lauraguel
(Pierre-André); Daussion de Dauriol (Félix) (4) ; du Poul-
piquet (Jean -Baptiste-Félix); le marquis de Monlesson
(René-Charles); Duhamel de la Bothelière ( Michel- Amy-
Fidèle); Duhamel de la Bothelière (Jean-Marie -Hyacinthe);
de Rancilhac de Chazelles (Jean -François); de la Gorce
(Louis -Charles Merle); le marquis de Franclieu (Jean - An-
toine-Louis) ; de Saint-Mauris (Gabriel-Bernard); de Cour-
tagnon ( Zacharie- Louis - Lagoille) ; d'Ambly (Joseph); de
Segonzat (Etienne); Ferrand de Puginier (Marie-Joseph-
Lonis) ; de Blontaignac (Alexandre); de Gain (Etienne); de
Bertrand de Crozetbn (François) ; le chevalier de Sarcé (René-
Alexandre); de Sarcé (Pierre-Henri); de Sarcé (Louis-Pierre-
Victoire); de Scorailles (Jean-François-Marie) (o); de la
Bourdonnaye (Jacques-François Gardin); Bourdon de Grain-
mont (Claude-Augustin) ; de Brillet chevalier de Yillemorge-
Prégent; d'Angely (Antoine-André); xVlmin de Valconseil
(Gabriel-Auguste) (6) ; le vicomte de Sedaiges (Pierre-Fran-
(1) Fils du chevalier de 17G3 (voir 1er vol., p. 379), neveu du chevalier de
1735 (voir même vol., p. 127.)
(2) Pierre-François-Louis-Gabriel; ancien lieutenant; a trente-sept ans huit
mois de services, y compris neuf campagnes. (Commission de 1811, 31e tableau,
n°15.)
(5) Pension de 300 fr. sur l'ordre, le 29 octobre 1828. (Idem.)
(<i) Daussion de d'Auriol (Félix), sous-lieutenant au régiment de Penthièvrc eu
177-1, lieutenant en second en 1779, en premier en 1784, capitaine en liSS.
Donne sa démission le l'T avril 1791, et se retire avec l'assurance de la croix, à
vingt-quatre ans de service. [Registre du régiment de. Penthieire-infanterie , de
1788 à 1793.)
(o) Marquis de Scorailles. (Titres de la famille.)
(0) Almm Valconseil.— Ancien sous-lieutenant. — Vingt-huit ans et trois
uiuis de sertices, y compris huit campagnes. (Commission de 1811, t. 111, -*0* ta-
100 CHEVALIERS
çois tic Bcral de Massebeau) (1); Mareschal de Longevillc
(Joseph-Marie-Elysée) (2); le marquis de Vendeuil (Albert-
Louis Gl.érembault) (3); le vicomte de Bruniquel (Marc-An-
toine d'Ouvrier) (i); de Lacger (Jean-Benjamin) (5); d'Es-
touilly (Charles Bouzier) (G); d'Aubigny (Louis-Michel Le-
vaillant) ; d'Andigné de Restau (Guillaume-Jean-Baptiste) ; de
Vezcaux de Lavergne (Léonard) ; d'Oms (Joseph-Jcan-Frtin-
çois-Jacques-Thomas); Bermond Jacques-Bernard); de Saint-
Fonds (Abel-Lambert-Marie Bottu de la Balmondière) (7); de
Caslillon de Monchan (Joseph); de la Messuzière (Joseph-
René- Aubin) (8) ;
hleau, n° 48.) — Gendarme aux gendarmes de Flandre, avant la révolution;
émigré; blessé à l'armée deCondé, chevalier de Saint-Louis en 1801, reçu par
Mgr duc d'Angoulème ; — confirmé en 1814; chef d'escadron en 1816. (Rensei-
gnements fournis par la famille.) — Le résumé de la commission prouve des ser-
vices antérieurs à l'émigration , ainsi que le dit la note de la famille , et l'absence
de toute réception constatée semble indiquer que la nomination était en effet une
confirmation.
(1) Capitaine de cavalerie en mars 179G, rang du 1er janvier 1798. [Renseigne-
ments donnés par la famille.)
(2) Joseph-Gabriel-Désiré, d'après la famille.
(3) Emigré, ancien aide de camp du vicomte de Mirabeau. [Renseignements
fournis par la famille.)
(4) Le vicomte de Bruniquel (Marc-Antoine-Rigal-Douvrier). — Élève de l'école
militaire en 178G, émigré en 1791, a fait la campagne de 1792 à l'armée des
princes, et toutes celles de l'émigration jusqu'en 1801 à. l'armée de Coudé, dans la
cavalerie-noble. A vingt ans de services, y compris neuf campagnes, plus dix ans
de grâce. [Commission de 1814, 18° tableau, n°2G.) — Capitaine de cavalerie le
5 juillet 1 SI G, rang du 1er janvier 1800. [Renseignements donnés par la famille.)
— Nommé les 7 mars et 51 octobre 181,"). [Fie/tes de classement.)
(5) Baron de Lacger. — Passé au service de France en 1801, a fait les campa-
gnes de 1801 à 181-i, chevalier de la Légion d'honneur, chef de bataillon en
1811. [Renseignements fournis par la famille.)
(G) Émigré; était à Quiberon dans le régiment d'Hetvilly; a échappé au mas-
sacre de cette sanglante journée. (Idem.)
(7) Bottu de Sa'mt-Fonds-dc-Limas, émigré, a fait la campagne de 1792. et était
un des défendeurs de Lyon en 171)5. (./rchives de la famille.) Un autre officier de
ce nom, chevalier en 1758, est porté 1er volume, p. 484.
(8) De la Messiisière, orthographe du nom.
DE 1815. 191
Le vicomte d'Adhémar de Lantagnac (Antoine-Pierre-
Louis) (I); Darodes de Peyriague (Jean -Pierre -César);
du Verne (Louis-Vincent- Paul -François); de Hautcclocque
de Monlhurel (Jean;; de la Vaissière de Lavergne (Phi-
lippe-Baltbazar) (2); More! (Félix -Jean- Michel); de
Sainte-Colombe (Charles-Ambroise Lecourtois) ; d'Héronde-
ville (Henri Lecourtois) (3); de Quatrebarbes (Laneelot-
Augustin) ; de Gastebois (Pierre); de Bast d'Aurisse (Jean-
Baptiste); de Sainte-Marie (Louis-Marie Rapiau Danozet) ;
de Sainte-Marie (Louis-Hervé Lecourt) ; d'Herbigny de Saint-
Mars (Louis-Félix-Lambert) ; de Gramont de Pomairols (Char-
les-Mclchior-Henri -Dominique ) ; de Chazelles (Louis-Fran-
çois); de Foucauld du Bos (Jacques -Martial) (4); de Flavi-
gny (Jean-Claude -André) ; de la Bretescbe (Alexandre) (o) ;
de Boutiny ( Hubert - François ) ; de Morant ( Thomas-
Marie-Louis) ; de Fontenay (Louis-Jean-Baptiste Rover);
de Fontenay ( Maupertuis ) ; le marquis de Tauriac ; de
Bar de la Garde (Etienne); le comte de la Roche-
foucauld ( Alexandre -Armand -Henri- Louis ) ; de Cuers
de Cogolin ( Louis - Alexandre - Falcon ) ; de la Roque
(Louis); Lallemant de Villiers (Bernard -Prosper) ; de
(1) Ancien sous-Heulenant ; a dix-huit ans neuf mois et dix-huit jours de ser-
vices, y compris neuf campagnes, plus dix ans de grâce. [Commission de 4814,
24e tableau, n° 59.)
(2) Dans son brevet, il est qualifié vicomte. — Voir, pour le même nom,
1er vol., p. 423, ci 2e vol., p. 280. — Le chevalier de ce nom, en 1779, fut reçu,
dit le Registre de l'ordre, par son père, mestre de camp de cavalerie. Il s'agit du
chevalier de 1751, qui, dans l'Etat militaire de 1774. p. 150, est porté ainsi
qu'il suit : M. de la Vergue, maréchal des logis des gendarmes de la garde, rang
de mestre de camp.
(3) Bernardin Léonor, sous-lieutenant au régiment d'Aunis on 1771, lieute-
nant en 1777, capitaine en 1780, démissionnaire en 17S9. (Registre du régiment
d'Aunis, de HH] à 17SS.) — Il fut reçu par le chevalier d'Herondeville, à Va-
lognes. (Fiches de classement.)
(4) Il fut reçu par M. de Foucauld de Tourtcl. (Fiches de classement.)
(5) Pension de 300 IV. sur l'ordre, je 20 octobre 1828. (Idem.)
192 CHEVALIERS
Boishamon (Jean -Marie Collin) (1) ; Boussemart - Lobez
(Louis-François-Charles) (2); Boussemart-Huret (Char-
les) (3); de Bengy de Puyvallée (Jacques- Philippe) (\ •
Guigue de Maisod (Guillaume- Anne -Chrysogone) (o);
Jehannot de Beaumon.t (Nicolas -Robert) (G); Jehan-
not de Beauinont de Cléry (Maurice-Robert-Laurent) (7) ;
(1) Jean-Marie Collin de Boishamon, né à Saint-Malo, le 50 juin 1765, d'une
famille noble et ancienne d'Irlande, alliée à beaucoup de maisons distinguées de la
Bretagne. — Élève surnuméraire en 1781, élève en 1782, lieutenant en second
en 1783, lieutenant en premier eu 1791, capitaine en second en 1792; ayant
abandonné son emploi, il a été remplacé le 2(5 juillet 1792. [Registre, lieutenants
d'artillerie avant 1789.)
(2) Boussemart Lobez. — Né en 1774, émigré en 1794, a servi dans les hu-
lans britanniques, sous les ordres du marquis de Bouille, a été réformé, et a ob-
tenu une place aux Invalides d'Angleterre en 1792, pour blessures et maladies. -
Est rentré en France en 1800. — A servi dans la 55e demi-brigade, où il est resté
deux ans et cinq mois.- Capitaine de la garde nationale d'Arras en 1806.— Chef
de cohorte en 1815. — Campagnes de 1794 à 1799 inclus; retraite de Belgique et
de Hollande . — Était à Quiberon, où il fut blessé. — Est allé deux fois aux îles
d'Amérique. — Était à la prise de Sainte-Lucie. — En 1800 et 1801, en Italie.
— Huit doubles campagnes. [État de services communiqué par la famille.)
(5) Boussemart-Huret. — Émigré avec son frère.
(•i) Ordre 'du 15 octobre donné pour le recevoir à M. le chevalier de Bengy
de Puyvallée (Sylvain), chevalier de 1791 (voir 2e vol., p. 4-73).
(5) Né en 1773, émigré en 1792. — A sauvé la vie, au péril de ses jours, à
M. le duc de Damas, dans une rencontre avec l'ennemi. — Lieutenant-colonel
sous la restauration. — Aujourd'hui âgé de quatre-vingt-sept ans. (Renseignements
communiqués par la famille.)
(G) Né le i«* mars 1733. — Sous-lieutenant en 1775, lieutenant en second
en 1785, en premier en 1786, adjudant-major en 1791, capitaine même année,
destitué parles soldats le 28 septembre 1792. (Registre du régiment de Ilaynault
(50l), de 1788 à 1793, fol. 73.) — Il contribua énergiquement à la défense de
Lyon, comme commandant du fort de la Croix-Rousse, fut condamné à mort après
la prise de la ville, parvint à se sauver, et rejoignit l'armée de Condé. (Renseigne-
ments fournis par la famille.)
(7) Né le 11 août 173 i. — Volontaire en 1775, rang de sous-lieutenant en
1773, sous-licutenant en 1777, lieutenant en second en 1783, en premier eu i <$6.
capitaine en 1791, destitue parles soldats le 28 septembre 1792. (Registre du
régiment de Ilaynault (50e), de 1788 à 1795, fol. 70.)
DE 1815, 193
le comte de Beauharnais (Claude) (1); le marquis d' Aigre-
mont (Louis-Paulin Jacops) (2); de Verdonnet (François);
de Vareilles de Roche (Louis-Charles); de Pom'lly (Char-
les) (3); de Buissy (Paul-François-Joseph); de Bongars
(François); Babinet (Alexandre - Thérèse); de Glapion
(Philippe-Denis); de Clair (François-Isidore) (4); de Blair
(Jean -Arnoud- Louis- Isidore -Marie -Suzanne); d'Espeyron
(Vincent-Louis) (o) ; le chevalier de Pins ( Jean-Jacques-
FraDçois-Marc-Claiide) ; de Sartiges (Joseph-Louis-François) ;
de la Crople de Saint - Abre (André- Guy -Alexandre);
Babinet de Joiinières (Henri-Jacques); de Longneval d'IIa-
raucourt (Louis-Charles-Marie); le vicomte de Barry (Jean-
Baptiste); ftelard de Rigoulière (Pierre-Joseph); de la More-
lie du Puiredon (Jean-François); Mailliart de Yillacourt (Char-
(1) Deuxième enseigne aux gardes françaises en 1773, sous-lieulenant en se-
cond en 1779, sous-lieulenant en premier en 1782, lieutenant en second en 1788,
et. lit présent le 51 août 1789. {Registre, gardes françaises, officiers, 178C.)
(2) Il fut reçu par le baron de Cohorn.
(5) Ancien comte de Lyon, né au château de Cornay en 1775, mort en 1823.
— Reçu chanoine, conile de Lyon, ni 1785. — Emigré; entré dans la compagnie
des officiers de IIcsse-Darmstadt, sous les ordres de Mgr le duc de Bourbon; passé
en 1793, dans les chasseurs nobles, sous les ordres de Mgr le prince de Condé, et
en 1800 dans la compagnie noble d'artillerie. — A fait toutes les campagnes de
l'émigration. — Rentré eu Fiance en 1802. — Capitaine d'infanterie en 1815,
rang du 8 mai 1800. — Plus tard, marquis de Pouilly. {Renseignements fournis
par la famille.)
(•4) Capitaine au 5e régiment de la garde royale en 1813. {Contrôle du régi-
ment, 1817.) — On nous a signalé sept officiers du nom de Blair, présents à
l'armée de Condé; un est mort, un a été tué devant l'ennemi, les cinq autres ont
été cbevaliers de Saint-Louis. — Le premier est porté plus haut (pp. 10 et 17),
chevalier en 1793, et une seconde fois en 1796 (p. 38), par suite d'une erreur
commise par l'employé qui a recopié le registre; le second, chevalier en 1800,
est porté p. G2; nous en citons deux, nommés en 1815, et le dernier est porté
plus loin aux promotions de 1810. — Seulement nous devons faire observer que
les prénoms qu'on nous a indiqués ne concordent pas avec ceui que présentent
les registres officiels, seuls documents sur lesquels nous nous appuyons.
(5) 11 fut reçu par le chevalier de Menou, à Casseuil. {Fiches de classement.)
111. 15
lïi'i CHEVALIERS
les-François-Louis) (1); deBienville(Maurice-Louis-xVlhanasc.
Nicolas-Adrieu-ThoiBassin) (2) ; le comte de la Bouère Ar-
mand-Modeste de Gazeau) (3); Sinson (Etienne-Pierre' (i);
de Grandval (Michel Bauquet) (S); Clausel de Coussergues
(Jean-Claude) (6); de Condé (Alexandre) (7).
Chefs d escadron : de Coigny (8); le marquis de Castelba-
jac (Nicolas-Charles) (9); le comte de Saint-Paër (Léopold-
(1) Sous-lieutenant de remplacement au régiment Royal-cavalerie en 1785. —
Sous-lieutenant en pied en i 790. — A abandonné en 1792. (Registre de Royal-
cavalerie [2e), de 1788 à 1793.) — Fils du chevalier de Saint-Louis de 17G~>.
(Voir 1« vol., p. 577.)
(2) Il fut reçu par le comte de Thomnssin. (Fiches de classement.)
(3) Lieutenant. — Page du duc d'Orléans en 1778, rang de sous-lieutenant de
cavalerie en 1780, sous-lieutenant au régiment d'Orléans-cavalerie en 1783, lieu-
tenant en second en 178(1 jusqu'en 1791, émigré en 1791, a fait la campagne de
1792 à l'année des princes dans le corps de la noblesse d'Anjou , et celles de
1793, 1791, 1793 et 179G., en Vendée. — A été blessé aux affaires de Gété ,
Châtiant et la Chàlaigneraye. — A vingt-quatre ans de services, y compris neul
campagnes. (Commission de 1814, 1 Ie tableau, n° 26.)
(-i) De Sinson. (Titres de la famille.)
(5) Ancien lieutenant. — Demeurant à Valognes (Manche). — A vingt-deux
ans neuf mois et vingt-deux jours de services, y compris quatre campagnes, plus
dix années de grâce. (Commission de 1814, 11e tableau, n° 35.) — Voir, t. 11.
pp. 50S à 511, huit officiels du nom de Grandval (dont trois Bauquet de Grand-
val), chevaliers de Saint-Louis.
(G) Membre de la chambre des députés. (Fiches de classement .) — Officier de
la Légion d'honneur, député de l'Avtyron. (Jlmanach royal de 1817, p. 100.) —
L'un des chefs les plus influents du côté droit de la chambre.
(7) Ancien lieutenant. — Emigré en 1791, a fait la campagne de 1792 à l'ar-
mée des princes, et toutes celles de l'émigration jusqu'en 1S01 à l'armée de Conde.
dans les chasseurs nobles. — V vingt ans de services, y compris neuf campagnes,
plus dix années de grâce. (Commission de 1814, 17"= tableau, n° 53.)
(8) Chpf d'escadron aide de camp. (Fiches de classement.) — Duc de Coigny,
colonel, aide de camp de S. A. R. Monseigneur le duc de Bordeaux. (Almanacli
royal de 1830, p. 87.) — Pair de France, commandeur de la Légion d'honneur,
chevalier d'honneur .le S. A. II. Madame la duchesse d'Orléans. (Almanach royal-
national de 1812, p. .17.)
.9) Chef d'escadron au J 1e chasseurs à cheval. (Fiches de classement.)
DE J815. 195
Grout) (1) ; Vidal de Lauzun (Dominique-Marin-Théodore) (2],
Lacourl de Grainville (Charles-Marie) (3).
Chevaliers de Saint-Louis reçus par Monsieur.
Maréchal de camp : le comte do la Roche-Aymon (An-
toine-Charles-Etienne-Paul ) .
Inspecteur aux revues : de Rostaing (Jean-An(oine).
Majors : de Turenne ( Jean-François-Martial, dit Amé-
dée) (4j; d'Uzer (Louis Monk) (5) ; Dufaur de Gavardie
(Pierre- Jean) (6).
(1) Ordonnance du roi du 5 mai 1824, qui nomme M. le comte de Saint-Paër,
chef d'escadron de dragons, chevalier de Saint-Louis, pour prendre rang du
14 mars 1815, date de sa réception par Mgr le duc de Bercy. (Registre
de l'ordre.) — Il avait été nommé encore le 18 août 1819, sous le n° 9652, mais
sans que l'ordonnance rappelât la date à laquelle il devait prendre rang. (Mêmes
registres.) — Chef d'escadron au 2« régiment de grenadiers à cheval de la garde
royale, chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1830, p. 611.) —
Un officier du même nom, M. le comte de Saint-Paër (Charles-Philippe-Louis-
Léopold), né eu 1823, chef de bataillon au 13e de ligne, a été tué à Solférino, le
24 juin 1839. — Il servait depuis 1842, avait été blessé le 12 mai 1831, d'une
balle contuse à la nuque, chez les Beni-Orskars en Afrique, et était chevalier de la
Légion d'honneur du 12 décembre, même année. (Campagne d'Italie en 1839, par
le baron de Bazancourt, t. Il, p. 384.)
(2) Chef d'escadron de hussards. (Fiches de classement.)
(5) Ancien gendarme île la garde, chef d'escadron. (Fiches de classement.)
(4) Major, aide de camp. (Fiches de classement.)
(3) Major, adjoint à l'état-major. (Fiches de classement.)
(6) Major du régiment d'Angoulême- infanterie (5e) , nommé le 16 janvier 1813,
avait été reçu par Monsieur le 29 octobre 1814. (Fiches de classement.) — Doi
prendre rang de sa réception.
Né le 27 juin 1771, à Riscle (Gers). — Soldat à vingt et un ans au 1er bataillon
du Gers, devenu 105e demi-brigade. — Sous-lieutenant en 1792, lieutenant au
51e en 1797, passé aux grenadiers de la garde impériale en 180!!. capitaine aux
tirailleurs en 1809, chef de bataillon aux llanqueurs en 1813, major (lieutenant-
colonel) à la suite du 5e de ligne (régiment d'Angoulême) en 1814, lieutenant-
colonel de la légion diiVar (devenue 17e léger) en 1810, retraité en 1824, avec
une pension de 2.000 francs. — Campagnes de 1792 à 1S01, aux année» d'Italie
13.
196 CHEVALIERS
Collomb d'Arcine (Jean-François-Emmanucl) (1).
Chefs de bataillon : Caylus (Jean-Baptiste) (2); le cheva-
lier do Morlcmart-Boisse (3) ; Froment (Louis) (}).
Anciens officiers : le comte de Floirac (Pierre-Joseph de lu
Grange-Gourtlon) ; de la Boissière ( Àrmand-Gabriel-François
Paparel); de Waubort de Genlis (Louis-François); le comte
et du Rhin. — D i l'an XII et de l'an XIII, sur les côtes, près la Manche. — De
l'an XIV, à la grande-année. — De 1 800 à 181 1, à la grande-armée et en Es-
pagne. — Trente et un ans huit mois de services, et dix-neuf ans huit mois vingt-
six jours de campagne, en tout cinquante et un ans quatre mois vingt-six jours de
services. — Blessé grièvement d'un coup de feu au pied droit en fan VIII, près
de Ralisbonne ; d'un coup de feu au bas-ventre en 1812. à Santa-Cruz en Espagne.
— Forte contusion à l'épaule droite le 26 août 1813, à Dresde.— A la ba-
taille de Castiglione, en l'an IV, il prit une pièce de canon, et fut htessé au genou
droit. — A la bataille du 5 frimaire an V, il fut un des premiers qui passèrent le
canal d'Arcole. — A Austerlilz, il prit deux pièces de canon — Fils de Jean Ber-
trand de Gavardie, avocat au parlement , et de dame Dufaur de Lucan, son épou<e.
— Quoique ancien officier de la garde impériale, il refusa de servir pendant les
cent-jours, pour tenir son serment de chevalier de Saint-Louis, et fut demandé en
1810, par le préfet des Landes, M. de Carrère, et par le colonel de la légion de re
département, pour être lieutenant-colonel de cette légion. Mgr duc d'An-
goulème ajouta à l'apostille du préfet : « Je me joins au préfet des Landes pour
recommander particulièrement au ministre de la guerre la demande du lieutenant-
colonel Gavardie. C'est un bon officier, et son dévouement au roi mérite qu'il soit
employé au service. Je le verrai avec plaisir. Bordeaux le le' janvier 1816, Louis-
Antoine. » — Le colonel du 17e léger, dans une note au minisire, parle de cet of-
ficier supérieur dans les termes suivants : « J'ai trouvé en lui le plus grand zèle,
et la plus grande activité. Dévouement, instruction , ancienneté de service et de
grade, tels sont 1 s titres par lesquels il se recommande pour le grade de colonel
et le commandement d'un régiment. Principes excellents, tout dévoué, conduite
parfaite et digne des plus grands doges. » —Baron le 5 décembre 1825. [État de
services et dossier de M. de Gavardie.)
(1) Major du régiment de MoNsiEUR-infanterie. {Fiches de classement.)
(2) Chef de bataillon au 57e de ligne. {Fiches déclassement.)
(3) Le registre de l'ordre et les Fiches de classement ne donnent pas ses pré-
noms. _ Nomme le 13 février 1815, reçu le 20.
(1) Chef de bataillon au 7e de ligno. —Nomme le 10 janvier 1815. — Avait
éle reçu par Monsieur, h- 1'.» octobre 181 \. Doit prendre rang de sa récëplion.
DE 1815. 107
do Guergorlay (Gabriel-Louis-Marie) (1); lu comte de Guer-
gorlay (Louis-Florian-Paul) (2) ; le baron de Ravinel (Claude-
Joseph-François) ; le comte de Laporte-Ryantz (Guy-François-
Henri); de L aporte-Ysser lieux (René- Joseph) ; le chevalier de
Permangle (Jean de Chouly) (3) ; le baron deGauville(Antoine-
Mathurin le Pellerio); de Gauville (Auguste-Raoul-Louis-
Maxime le Pellerin) ; le comte d'Hangest (Louis-Gabriel) (4) ;
(1) L'orthographe de ce nom bien connu est Kergorlay. Nous suivons l'inscrip-
tion du registre, et nous devons dire que les Fiches de classement renvoient de la
lettre K (Kergorlay) à la lettre G (Guergorlay). — Nommé chevalier de Saint-
Louis le 17 janvier 1815, cet officier fut reçu par Monsieur le 29 janvier.
(2) Même observation que la précédente. De Guergorlay (Louis-Florian-Paul).
né le 27 août '1769. — Garde du corps du roi, compagnie de Noailles, en 1782,
sous-lieutenant de remplacement dans Commissaire-général-cavalerie en 1783. —
En 1787, 15 juin, nommé à la réforme vacante dans le régiment Royal-Lorraine-
cavalerie, par la démission du chevalier de Valori , en payant 7,500 livres. —
(Registre de Commissairegénéral-caralerie , de 177G « 1788.) — Capitaine, a dé-
posé 7,300 livres; a un brevet de retenue de 5,000 livres; capitaine avec re-
forme, à la formation de 1788. (Registre de Royal-Lorraine, de 177G à 1788.) —
Mort en 1857, du même accident qui emporta M. Mazas. Le comte de Kergorlav,
(Florian), député, puis pair de France, sous la restauration, fut un type d'hon-
neur et de fidélité. Son vote dans les cent-jours, son refus de serment au gouver-
nement de 1S50, la part qu'il prit, en 1852, à l'affaire du Carlo-Jlberto, ses
procès devant la cour des Pairs et devant la cour royale de Paris, tout révélait en
lui cette fermeté inébranlable dont l'ordre de Saint-Lnuis donnait le sceau à ses
membres. C'est une de ces grandes figures historiques devant lesquelles on s'in-
cline avec admiration et respect.
(5) Ancien garde du corps de Monsieur, entré au service en 1778, émigré, a
fait toutes les campagnes de l'armée de Coudé. (Renseignements fournis par la
famille.)
(i) Fils du comte d'Hangest , colonel de Bourbon-dragons. — Émîgra en 1791,
et entra dans la compagnie Ae> gentilshommes de la province de Champagne. —
Campagnes : de 1792 à Tannée des princes; de 1795 à la défense de Maestricht ;
de 1791, 1795, 1796, dans les cadres de la division du comte d'Allonville , et
celles de 1797 et 1799 dans les chevaliers de la Couronne, armée de Condé. —
Capitaine de cavalerie en 179S; p.:ssé , en 1800, enseigne au service d'Autriche;
lieutenant eu premier en 1809, — Rentré en France en 181 1, ayant fait les cam-
pagnes de 1800, 1805, 1S0G et 1809. — Trente et un ans de s. rvices, v compris
onze campagnes. (Commission de 181 1, 21 \o!., 15'' tableau, u" 30.)
198 CHEVALIEI'.S
de Courson de Kernescop, dit de la Ville-Valio (Alexandre-
Jacques -Français); Bruc (Joseph -Louis -Michel); Malhey
(Claude) (1).
Chefs d'escadron : Favier -Dumoulin ( Jean -Pierre -Jo-
seph) (2); Guyardin (Nicolas-Marie) (3); de Chalus (Louis-
Jean-Antoine) (4); de Saint-Marc (Marc-Antoine Gautier) (5\
Chevaliers de Saint-Louis reçus par Mgr duc d'Angoulême.
Colonel : Hugo (Louis-Joseph) (6).
Sous-inspecteur aux revues : Brémond ( Jean-François-
Dominique).
Anciens officiers : de Chabanncs de Chabannes (Jean-
Baptiste-Marie); de Menou (Pierre-Benoît).
Chefs d'escadron : le comte de Maupas ( Auguste-Marie-
Agard) (7); le baron deMoreîl (Charles-Robert) (8).
(1) Ex-sous-lieutenant-quartier-maître île gendarmerie.
(2) Cbef d'escadron de gendarmerie, nommé le 16 janvier 1815, avait été reçu
par Monsieur au mois d'octobre 1814. (Fiches de classement.) ■ — Il doit prendre
rang de 1814. — Il est mort, officier supérieur en retraite, à Saint-André (Hé-
rault) le 12 juin 1813. — C'est parune erreur d'impression que, dans le 1" vo-
lume, p. 430, ligne 7,1e nom de son père est écrit Dumouin au lieu de Dumou-
lin. Un autre Favier est porté également 1er volume, p. 628.
(3) Chef d'escadron aide de camp, nommé le 16 janvier 1813, avait été reçu
par Monsieur le 24 septembre 1814. (Fiches de classement.) — Il doit prendre
rang de 1814.
(4) Chef d'escadron au 13* dragons, nommé le 16 janvier 1815, avait été reçu
par Monsieur le 11 décembre 1814. (Fiches de classement.) Doit prendre rang de
sa réception.
(5) Cbef d'escadron de gendarmerie, nommé le 16 janvier 1815, avait été reçu
par Monsieur le 27 octobre 1814. (Fiches de classement.) — Doit prendre rang de
sa réception.
(6) Colonel du 8e léger, nommé le 51 janvier, reçu le 12 février. (Fiches de
classement.)
(7) Cbef d'escadron, aide de camp, nommé le 12 février, reçu le 15 mars far
Son Altesse Royale. — Après les cent-jours, Mgr duc d'Angoulême ne reçut plu>
qu'exceptionnellement des chevaliers de Saint-Louis.
(8) Nommé lr 13 janvier 1815; avait été reçu par Mgr duc d'Angoulême le
27 décembre 1814. (Fiches de classement.) Doit prendre rang de sa réception.
DE 1815. 109
Chevaliers de Saint-Louis reçus par Mgr le duc de Berry.
Mousquetaires ; première compagnie ; brigadier : de Mar-
geot (Louis-Maurice) (1).
Anciens officiers : Desplas (Jean-Pierre-Auguste) (2) ; Ri-
chemont (Gabriel) ; de Tracy (Jean-Charles) ; du Chalard
(Jean-Armand-Marie); Flavigny (Jean-Claude -André); Du-
serre (Charles-Auguste) (3) ; Onfroy de Tracy (Jean-Charles) ;
de Lannoy de Bcaurepaire (Charles-Hubert-Marie); de Tré-
mault (Antoine-Anne-Hipolyte) ; de Trémault de Spoir (Au-
guste-Marie-Denis); de Boutiny (Hubert-François); d'Orival
de Creil (Ulfran-Jean-Baptiste) (-4); le comte de Langle (Jo-
(1) A suivi le roi à Gand. (État de la compagnie, arrêté par le lieutenant gé-
néral comte de Lauriston, rapitaine-lienlenant.) — Chef d'escadron aux chas-
seurs de l'Orne (10), de 1S15 à 1850, brevet du 10 mars IS13. — Chevalier de-
là Légion d'honneur. — Ancien aide de camp de M. de Frotté.
(2) Nommé le 2 novembre 1815 , il fut reçu par Mgr le due de Berry h:
24 mars 181 G. (Fiches de classement.)
(5) Un certificat du 15 septembre 1821, délivré par M. de Laussat, comman-
dant et administrateur de la Guyane, atteste que M. du Serre (Jean-Casimir), né
le 10 juillet 1748 à Gap, est bien notoirement le même qui est porté sous les
noms de Charles-Auguste Duserre , chevalier Durival, et que tous les titres du
ministère de la guerre s'appliquent à Jean-Casimir Duserre , ainsi qup les lettres
de chevalier de Saint-Louis du 2 novembre 1815. — Un autre officier de ce
nom, M. Dusère du Rival (Pierre-Gahriel-Louis) , né en 1731 , lieutenant dans
Béarn en 17 13, capitaine en 1752, s'est relire en 1707 avec une pension de
400 livres. — 1763, heaucoupde valeur et d'intelligence, doux dans la société,
exact et ferme dans le service, plus propre à être lieutenant-colonel que major.
— 1766, il est brave, et a des talents pour la guerre. (Regislre du régiment de
Béarn, de 1763 a 1776.] — Porté chevalier de Saint-Louis en 1762, sou< le nom
de Durival. (Voir le1' volume, p. 554, régiment de Boisgelin, devenu Béarn eu
1762.)
(i) On trouve au registre, rang des capitaines d'infanterie, de 1724 a 1731, un
autre officier du même nom, M. d'Orival, capitaine aux gardes françaises en 1728,
chevalier de Saint-Louis, — D'Uozier, t. 11, p. 136, le qualifii ainsi : <• Le mar-
quis d'Orival (Alphonse-Théodore de Riencourt), chevalier de Saint-Louis depuis
200 CHEVALIERS
scphJcan-Marie); de la Tullayc (Christophe-Simon-Stilitc); <!<•
Buissy (Charlcs-Louis-Auguste) (1); de Bar île Murât (Max i-
milicn); de Mac-Mahon (Jean de Thomond-Masham ) c2 ; le
comte d'Issoncourt (Jean -François-Charles Baadon) ; Yillot
de Grandprez (Louis); Dubois de Saint-Mandé (Marie-Fran-
çois-Charles) ; de la Riboisière (Gilles-François-Anne le Pays}.
Chevaliers de Saint-Louis reçus par Rrlgr le prince de Condé.
Ancien colonel: le comte de Brogîie (Ferdinand-François).
Anciens officiers : de Sartiges (Louis-François-Joseph) (3);
de Prédelys (Georges-Elisabeth) (-1) ; de Pointe de Gevigny
1715, capitaine aux gardes françaises en 1739 (c'est une erreur, nous venons de
dire que le brevet était de 1728), capitaine de grenadiers en 1743, brigadier d'in-
fanterie même année, commandant de bataillon en 1744, avait commencé à servir
en 4705. »
(1) Sous-lieutenant au régiment de Vintimiile en 1789, volontaire au régiment,
des émigrés en 1791, sous-lieutenant en 1794, lieutenant en 1800, capitaine en
4815, capitaine de voltigeurs au 4e régiment d'infanterie de la garde royale, le
25 octobre 1813, breveté chef de bataillon dudit jour; a l'ait seize campagnes, et
a reçu une blessure. — Bon officier, ayant bien soin de sa compagnie, dont il est
fort aimé ; instruit dans son état. (Contrôle nominatif du 4e de la garde royale ,
1817.)
(2) L'orthographe du nom patronymique est Markham.
(5) Vicomte de Sartiges. (Titres de la famille.)
(i) Le comte de Prédelys. — Ancien capitaine : vingt-sept ans sent mois et
deux jours de services, y compris huit campagnes. (Commission de 1814, t. II,
40e tableau, no 34.) — On nous a signalé deux officiers de ce nom, chevaliers île
Saint-Louis avant la révolution : 1° Le comte de Prédeiys (Grillot), brigadier
d'infanterie ; 2° le comte de Prédelys, colonel du génie à Strasbourg. — Les re-
gistres de l'ordre ne font mention que de M. Grillot de Poilly (Charles-Victor),
ingénieur ordinaire du roi, che\alier de Saint-Louis en 1760, reçu pendant 1»
campagne par le maréchal de Broglie, et porté 1er vol., p. 521. — Nous ajoute-
rons que VÈtat militaire de 1772, p. 409, cite M. Grillot de Prédelys, ingénieur
en chef à Neuf Brisach; que dans celui de 1778, p. 586, il ligure comme sous-
bri. -ailier (liciilcnant-colôriel] à Strasbourg, et chevalier de Saint-Louis; que dans
YKtat de lTS'i, p. 459, il est porte : Grillot, comte de Prédelys, comme colonel,
DE 1815. 201
(Jean-François) (1; ; Dussurnier-Fonbruue (Antoine) ((2) ; de la
Corbière ( Auguste-François); de Bienville (François -Louis
Seroux) (3) ; Le Faucheux (Rêne) (4).
chef de brigade, et chevalier de Saint-Louis; et qu'à la p. 89 du même État,
on le trouve brigadier d'infanterie, nommé en 1784. — Nous ferons encore
observer que, de 1763 à 1770, il y a eu des promotions individuelles dans l'or-
dre, et que ces promotions n'ont pas toutes été consignées sur les Registres de
Tordre.
(1) De Pointe de Gevigny (Jean-François), ancien sous-lieutenant. — Dix-huit
ans deux mois de services, y compris neuf campagnes, plus dix années de grâce.
(Commission de 1814, t. II, 59e tableau, n° 51.) -■ Chevalier de Saint-Louis le
8 novembre 1815, reçu le 30 décembre par M. le prince de Condé. (Registre de
M. le prince de Condé.)
(2) Croix du ÎYiérite militaire. — Diissumier-Fonbrune (Jean-Joseph), ancien
sous-lieutenant, douze ans de services, y compris quatre campagnes, plus dix
années de grâce. — Quoique M. Dussurnier n'ait pas rigoureusement le nombre
d'années voulu par l'ordonnance pour avoir droit à la croix du Mérite militaire,
la commission le propose néanmoins pour l'obtention de cette décoration, à cause
de son dévouement. [Commission de 1814, t. III, 40e tableau, no 40.) — M. Dus-
sumier-Fonbrune avait pris part au mouvement de Bordeaux, en 1814,
et fut membre de la Chambre des députes. (Voir ['Ahnanaeh royal de 1817,
P. 101.)
Un certificat de M. Jules de Foucauld, secrétaire de la commission, annexé au
registre, constate que M. Dussumicr-Fonbrune a été dénommé, par erreur, Jean-
Joseph, au lieu de : Antoine : qui est son véritable prénom.
(5) Nommé le 10 février 1813, pour prendre rang du 23 mars 1799. (Fiches
de classement.)
(4) Émigré en 1793, a fait la campagne de cette année, dans la 3e compagnie
de Tinfanterie-noble. — Volontaire au régiment deBéthisyen 1794; volontaire au
régiment de Montessou en 1793, jusqu'en 1797, époque à laquelle l'armée partit
pour la Volbviiie. Pendant la campagne de 1796, il commandait une patrouille de
l'armée de Condé, et lit prisonnier un officier et un sergent-major de l'armée
française, auxquels il offrit des secours pécuniaires, avant de ies remettre entre les
mains du colonel de sou régiment. Moreau, en ayant été instruit, eut les mûmes
égards pour les prisonniers de l'armée de Condé. Ce fait est attesté par Mgr le duc
de Bouibon. M. le Faucheux a onze ans de services, y compris cinq campagnes, et
dix années de grâce. La commission, en reconnaissant que cet officier n'a pas le
temps de services voulu par Ls ordonnances pour obtenir la croix de Saint-Louis,
le recommande, néanmoins, à S. E. \# ministre de la guerre , à cause de la cir-
constance heureuse indiquée dans l'état de services. (Commission de 1814, 14e ta-
bleau, n" 07.)
202 CHEVALIERS
De Coudé aine (Ferdinand-Gabriel) (1); de Coudé (Jean-
Jérémie) (2).
Chef d'escadron : de Bony (Benoist) (3).
Chevalier de Saint-Louîs reçu par Mgr le duc de Bourbon.
Ancien officier : Dubois de Saint -Mandé (Alexandre
Amédée).
Se/vice de mer; promotion de 1815.
Le Gardeur de Tilly (Jean-Pierre), enseigne de vaisseau;
de Cacqueray, commandant du fort Saint-Louis à la Mar-
tinique; le comte de Champigny (Amable-Jean-Conrad Bo-
ehard), ancien officier aux colonies; le chevalier do Rigny
(Henri Gautier), capitaine de frégate (4); Bouvet (Pierre-
Henri-François-Étienne), capitaine de vaisseau.
(1) Ancien lieutenant. — Émigré en 1791, a fait la campagne de 1792 à l'ar-
mée des princes, et toutes celles de l'émigration, jusqu'en 1801, à l'armée de Coude
dans l'inf.inierie-noble. A vingt ans de services, y compris neuf campagnes, plu?
dix années de grâce. (Commission de 181-i, 18e tableau, n° 20.)
(2) Ancien capitaine. — A vingt-huit ans sept mois de services, y compris iicul
campagnes. (Commission de 1814, 27e tableau, n° 19.) — Chevalier de Saint-Louis
le 51 octobre 1813, reçu le 12 f-ivricr iSlri par Mgr le prince de Condé. (Fiches de
classement.) — C'est une erreur. Il fut reçu par Son Altesse Séiénissime le 1"2 fé-
vrier 181G. (Registre de réceptions de M. le prince de Condé.)
(5) Chef d'escadron, aide de camp. (Fiches de classement .)
(4) Nommé par la restauration capitaine de vaisseau, contre-amiral, vice-ami-
ral, comte, officier et commandeur de la Légion d'honneur. — Célèbre par le
combat de Navarin. — Mort en 1835, après avoir été fût, sous le gouvernement de
Juillet, grand officier de la Lésion d'honneur, grand'-croix, ministre de la marin.',
et ministre des affaires étrangères. — 11 était en outre grand'-croix des ordres de
Saint-Alexandre Newski (de Russie), et du Sauveur (dr- Grèce), commandeur de
l'ordre du Bain (d'Angleterre)^ et chevalier de l'ordre de Saint-Maurice et Saint-
Lazare (de Sard ligne). — (Voir le détail de ses services, dans la Biographie ma-
ritime de M. Hennequin, t. Il, p. "5 à 92.)
DE 1816. 203
Le comte d'Ilanaehe (Alexandre), capitaine de milices à
Saint-Domingue; le baron Scott de Martainville (Jean-Marie-
Joseph-Auguste), ancien officier au régiment de la Martini-
que; Bourgoin (Etienne), lieutenant de vaisseau, chef de loge
à Cassembazar (Inde); du Cluzel (Jean-Baptiste Belgarric),
ancien officier au régiment de l'Ile-de-France.
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1816.
Gardes du corps du roi.
Compagnie d'Havre : Mallet de Chauny (Joseph-Aimé-
Gislain); de Fontaines de Logères (Jean-Louis-Léon) (i).
Compagnie de Noailles : le comte de Sesmaisons (Claude-
Clément-Gabriel-Rogalien), sous-lieutenant (2); de Frémin-
ville (Antoine-Louis de la Poix), brigadier (3).
Compagnie de Luxembourg : le comte de Fontenoy (Ma-
thieu-Barnabe - Dieudonné - Louis - Érasme ) , sous-lieutenant
porte-étendard (i).
De Giverville (Armand-Bernard), brigadier.
(1) Baron. {Titres de la famille.) — Cette qualité n'est pas portée aux registres
de l'ordre, mais elle lui est donnée par M. le duc d'Havre, dans une lettre du
18 mai 1817.
(2) Major de cavalerie (aujourd'hui lieutenant-colonel), chevalier de la Légion
d'honneur, [État de la compagnie au 1er novembre 1815.)
(5) Garde du corps (lieutenant de cavalerie), chevalier de la Légion d'honneur.
(Étal de la compagnie au 1er novembre 1815.) — Brigadier (capitaine). (Almanaeh,
royal de 1817, p. 539.) — Officier de la Légion d'honneur le 20 septembre 1825.
(Almanaeh royal de 1830, p. 523.) — Maréchal des logis de première clause, chef
d'escadron le 1" mars 1821. (Annuaire militaire de 1830. p. 142.) — 11 était
de service à Saint-Cloud au moment de la révolution de juillet, suivit le roi à
Cherbourg, et fut licencié à Siint-Lô avec la compagnie le 24 août 1850, après le
départ de Charles X.
(1) Chef d'escadron. (Almanaeh Royal de 1817, p. 539.) — Sous-lieutenant
d'escadron, lieutenant-colonel en 1821, breveté colonel en 1S29, chevalier de la
Légion d'honneur. [Annuaire militaire de 1830, p. 150.) — A suivi le roi à
Cherbourg en 1850.
204 CHEVALIEUS
Gardes du corps de. Monsieur : le comte de Djampiern:
(Auguste-Philippe-lIenri du Walk), lieutenant-colonel, aide-
major (1).
Garde, Royale.
Infanterie : de Maupas (Pierre-Jacques-Marie), capitaine
au 1er régiment ; de Montaignac (Jean-François de Gain), lieu-
tenant au 2e régiment.
Artillerie : le marquis de Chambray (Georges), major du
régiment d'artillerie à pied (2).
Cavalerie : le vicomte de la Bourdonnaye (Amédée-Esprit-
Eugène), capitaine au 2e grenadiers à cheval ; de Caqueray
(Jean-Marie), capitaine aux dragons (3); de Na) lies (Joseph-
Jacques), capitaine aux chasseurs à cheval (i); le vicomte
(1) Plus tard lieutenant commandant de la compagnie, breveté colonel ; lieute-
nant commandant de la compagnie , devenue 3e compagnie des gardes du corps
du roi, à l'avènement de Charles X au trône, le 16 septembre 1824 ; maréchal de
camp ; mis en disponibilité dans le cadre d'état-major, lors du licenciement de la
compagnie en 1826, par suite de la nomination de M. le duc de Rivière, capitaine,
à la charge de gouverneur de Mgr le duc de Bordeaux. — Officier de la Légion
d'honneur. [Almanach royal de 1830, p. 377.) — Il reprit du service, après la
mort du roi Charles X, et devint lieutenant général. — Le comte Duval de Dam-
pierre, lieutenant général, commandeur de la Légion d'honneur. [Almanach royal-
national de 1812, p. 029.) — Il était fort aimé et fort considéré dans les gardes
du corps. — Voir t. II, p. 323, pour son père, chevalier en 1781, égorgé au re-
tour de Varennes en 1791.
(2) Il fut reçu par Mgr duc d'Angoulème. {Fiches de classement.) Cette récep-
tion était la preuve de la fidélité et du dévouement de cet officier supérieur : car,
à dater de la rentrée du roi en 1813, Monseigneur avait cessé de recevoir des
chevaliers de Saint-Louis. Lis serments qu'on avait piétés entre ses mains, en
1814, avaient été oubliés si promptement, que Son Altesse Royale ne voulut plus
s'exposer à en recevoir de pareils.
(5) Capitaine adjudant-major, chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach
royal de 1817, p. 339.) — Capitaine commandant, breveté chef d'escadron eu 1817.
(Annuaire militaire de 1830, p. 194.)
(i) Né à Toulouse le 13 novembre 17SG. — Sous-lieutenant dans une compa-
gnie franche de l'année royale du Midi en août 1799. — A fait, dans cette armé'',
les campagnes de 1799 et 1800. — Dragon au 19e régiment en 1803, sous-lieutc-
- nant en 1.XI0, lieutenant au 28'" dragons en 1813, adjudant-major même année,
DE 1816. 205
de Courtais ( Amablc-Gaspard -Henri), capitaine adjudant-
major aux hussards (1).
Armée de lèvre.
Maréchal de camp : le baron de Canibacérès (Jean-Pierre-
Ilubert).
capitaine an 2e régiment d'éclaireurs à cheval de la garde impériale même année,
capitaine à la suite du 5e chasseurs à cheval en 1811. — A rejoint le roi à Gand en
1815. — Capitaine au régiment Royal-chasseurs, à la rentrée de Sa Majesté. — Capi-
taine aux chasseurs à cheval de la garde royale, à la formation en 1813. — Sous-
lieutenant-adjudant-mnjor aux gardes du corps de Monsieur, compagnie des Cars,
en 181G. — Breveté chef d'cscadion en 1817. — Lieutenant-major en 1819. —
Breveté lieutenant-colonel en 1821. — Lieutenaut-major des gardes du corps du roi,
compagnie île Rivière, en 18:21 [a). — Breveté colonel en 1826. — Lieutenant des
gardes du corps, compagnie de Nnailles, en 1826 [b). — Eu solde de congé en
1830, par suite du licenciement de la maison militaire du roi. — Admis à faire
valoir ses droits à la retraite en 1S3G. — Quarante ans trois mois et huit jours de
services. — Pension de retraite do 2,715 francs. — A. fait les campagnes de 1803
en Allemagne, 1S0G en Prusse, 1807 en Pologne, 1808 en Espagne, 1800 en Por-
tugal, 1810, 1811 et 1812 eu Espagne, 1813 en Saxe, 18H en France. 1813 à
l'armée royale en Belgique. — Blessé d'un coup de feu à la bataille de Dresde en
181 i, et d'un coup de mitraille au bras et au flanc droit, à la bataille de Leipsn k,
même année. — Chevalier de la Légion d'honneur en 1S07, ofliiier en 1820,
commandeur du même ordre en 1825. [État de services, Dossier de M. Naylies,
Archives de la guerre.) — Vicomte de Naylies. ( ilmanach royal de 1830, p. 78.)
— Auteur d'une Histoire très-estimée de la Guerre de la Péninsule, et de la Rela-
tion fidèle de l'embarquement du roi Charles X en 1850. — Homme loyal, sujet
dévoué, chef sévère et paternel, M. de Naylies était, par la réunion de ces qualités,
indispensables chez un bon militaire, fort aimé des gardes du corps placés sous ses
ordres, et parmi lesquels se trouvait le continuateur de cette histoire. — Nommé
chevalier de Saint-Louis, le 29 février, il fut reçu le 17 mars par Mgr le duc de
Berry. (Fiches de classement.)
(1) Chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 5G1.) —
Plus tard, major d'un régiment de hussards, retiré du service, député de la gauche
sous le gouvernement de Juillet, nommé général commandant de la garde natio-
nale de Paris, en 181S, par le gouvernement provisoire, arrêté à la suite de l'é-
chauffourée du 15 mai, traduit devant la haute cour de justice, siégeant à Bourges,
et acquitté.
(a) Les gantes «lu lOtps de MONSIKUR devinrent gardes du corps du roi, 5e compagnie, à l'a-
vènement du ici Charles \ au tronc, le l(î septembre 1824.
ib) En ÎHL'G, le. lcl juin, la compagnie de l'.hièie fui licenciée, par suite de la nomination de
son capitaine aux fonctions de pouvi rneur >ic Mgr duc de Bordeaux.
200 CHEVALIEhS
Colonel : Barré-Cliabans (Alexis-Loiiis-François-Paul-Bcn-
jamin) (légion du Var) (1).
Capitaines : de Courson (Amand) (oc de ligne); Du tua
(Paul) (légion de la Seine) (2); de Cressac (Jacques-Fran-
çois-Célinie) (arme du génie) (3).
Gendarmerie : Guérin d'Agon (Auguste-Emmanuel), ca-
pitaine (4).
(1) Le chevalier Barré. (Almanach royal de 1817, p. 602.) — A commencé à
servir en 1791 : retraité en 1831, après quarante ans de services, plus les campa-
gnes. {Renseignements donnés par la famille.) — Chevalier de la Légion d'hon-
neur, colonel du Gc de ligne. {Almanach impérial de 1812, p. 520.) — Colonel du
régiment de Berry-infantorie (G'). [Almanach royal de 1814-1815, p. 48(3.)
(2) Sergent au second bataillon de la Seine-Inférieure en 1791, sous-lieutenant
en 1792, lieutenant en 1795, oflïcb r d'état-major en 1796, capitaine aide-major
à l'armée royale de Bretagne en 1799, capitaine au 2* bataillon de volontaires
royaux en 1815, volontaire en Belgique, capitaine le 16 mars 1813, employé à
Douai le 4 juillet, capitaine à la légion de la Seine le 15 novembre 1813, dé-
missionnaire le 8 avril 1818. — Campagnes de 1791 et 1792, 1793 à 1800, en émi-
gration, 1813 avec les princes. (État de services délivré par M. le ministre de la
guerre, le 14 juin 1853.)
(5) Cressac, chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du génie à l'école de
Metz. (Almanach impérial de 1812, pp. 522 et 325.) — Le chevalier Cressac.
(Almanach royal de 1814-1813, p. 476.) — Baron. (Titres de la famille)
(4) Guérin d'Agon (Auguste-Emmanuel.) — Né le 24 février 1780, à Coutances.
— Garde général des forêts à Poligny (Jura) en 1805, sous-inspecteur à Périgueux
en 180 ï lieutenant de gendarmerie (compagnie du Calvados) en 1814, a cessé ses
fonctions le 25 mars 1813, a rejoint le roi à Gand le 25 avril suivant, rentré à la
compagnie du Calvados le Ier août, capitaine de la compagnie de gendarmerie de
la Gironde le 17 décembre 1815, idem de la compagnie de la Vendée en 1817,
capitaine dans le corps de la gendarmerie d'élite (garde royale) en 1827, rang de
chef d'escadron, chef d'escadron commandant la compagnie de Seine-et-Oise en
1829, retraité le 15 juillet 1858. —Pension de retraite de 1 ,625 francs. —
Emigré eu 1791, mousquetaire noir du 16 décembre 1791 au 51 décembre 1792.
lieutenant, puis capitaine dans l'armée royale de Basse-Normandie de 1795 a 1800,
rentré dans ses foyers le 50 mars 1800. — Fils légitime de messire Auguste-Louis,
chevalier, seigneur et patron, d'Agon et du Fés, mousquetaire du roi, reforme, et
capitaine decanonniers gardes-côtes, et de noble dame Louise- Alexandre-Mélanie de
Uieux. — Bles>é de deux coups de l'eu, l'un à la mâchoire inférieure, l'autre à
l'épaule droite, à l'affaire du 2 novembre 1799. — Aide de camp du comte de
Frotté en 1799. — Volontaire royal à cheval dans les volontaires de la garde de
DE 1816. 207
De Ferrand (Jean-Baptisle-François) ; Sautereau (Etienne-
Pierre) j Costccaude (Honoré -Marie -Jean- Joseph) , lieute-
nants.
Anciens officiers : Deschamps de Buisseret (Jean -Louis-
César) (1); le marquis de Boisgelin (Pierre-Marie-Fidèle); le
marquis d'Hauteclocque (Amable-Louis-EléonoreBertoult) (2);
le baron de Bertoult (Armand-Philippe-Louis); de Lézar-
dières de Châtigné (Pierre-Robert); de Mothes de Blanche
(François-Joseph) (3) ; Odoard de Boismilon (Jacques) ; du
Blaisel de Belle-Ile (Claude-Benoit); de Lusignan (Tite-Marie-
Louis Conhé) (4); Dutertre (Jacques-Hipolyle); de Laporte-
Beaumont (Jean); du Bois-Hamon (Henri-Marie) (5); le che-
Mgr duc d'Angouléme, ù Bordeaux, le 12 mars 1814. — Campagnes de 1792,
4795 à 1800; 1814 à l'armée royale du Midi. — Chevalier de Saint-Louis le 17
juillet 181G, chevalier de la Légion d'honneur le 23 avril 1821. [Dossiers des pen-
sions, n° 3i,221.)
(1) Né en 1733, rang de sous-lieutenant dans Reine-cavalerie en 1774, en pied
en 1782, lieutenant en 1788, démissionnaire même année. [Registre de 177G à
1788.) — A complété ses services en émigration.
(2) Chevalier de Saint-Louis le 27 mar-, reçu le 11 mai par M. le prince de
Condé. [Fiches de classement.)
(3) On nous a signalé cet officier comme ayant servi dans Vivarais. mais sur le
matricule les prénoms ne sont pas les mêmes. — « De Mothes de Blanche (Jean-
Philippe1, lieutenant au régiment provincial de Bord, aux en 1771, sous-lieutenant
dans Vivarais en 1778, lieutenant eu 178"), capitaine en 1791.» {Registre de Viva-
rais, de 1788à 1793.) — François-Joseph-Marc-Ànloine. [Archives de la fa-
mille )
(4) Chef d'escadron, chevalier de Saint-Louis le 21 août, reçu le 10 septembre
par M, le prince de Coudé. [Registre de M. le prince de Condé, de 1814 à
1818.)
(5) Néen 177G à Montauban (Ille-et- Vilaine) . —A fait la campagne de 1792 à
l'armée des princes ; lieutenant d'artillerie à Quiberon ; officier supérieur dans les
armées royales de la Bretagne, division de Vittré ; a fait toutes les campagnes
d'Italie dans la 50e demi-brigade ; commandant une division dans l'armée royale
de Bretagne, en 1N13; chef de bataillon dans la lésion de la Somme en 1S1G;
passé djii< la légion de l'Oise; démissionnaire en 1819 ; sous-préfet de Ploermel
en 1822; sous-préfel de Saint-Malo en 1826 ; démissionnaire en 1830. — Mort le
26 janvier 1846. {Renseignements donnés par la famille.) — Chevalier de la Lé-
gion d'honneur. (Almanach royal de 1830, p. 312.)
208 CHEVALIERS
valier du Rois-ïïamon (Joseph-Marie) (1); de Joybert il.'
Villers (Frédéric) (2); le marquis de Yassieux, com[<: (|,>
Seguins (Alexandre- Joseph -François) (3); Mathey (Pierre-
Joseph); le chevalier commandeur de Yalori (Casimir-Louis ;
d'Uzer (Louis-François- Hyacinthe Monk); le marquis de Jo-
vyac (Hyacinthe -Théodore -Jacques -Alexandre Joseph d'ÏIi-
laire de Toulon de Saint-Jalles) ; le baron de Yareilles-Som-
mières (Louis-Félix- Jean-François) (4); le baron de Pouiilv
de Cornay (Anselme) (5); le comte d'Argouges (Olivier) (G ;
(1) Né à Monfauban (Ille-et-Vilaîne), en 1777. — Offuier supérieur il l' s . ar-
mées royales de Bretagne en 1795 et 1815. — A été fait prisonnier plusieurs
fois; s'est évadé des prisons de Rennes , la veille du jour où il devait cire fusillé.
— Chef de bataillon de la légion de la Haute-Saône en 1816; rentré dans ses
foyers, peu de temps après; mort le i février 1855. {Renseignements donnes par ta
famille.)
(2) Né le 22 février 17G3, page de M. le duc d'Orléans , rang de sous-lieutenant
en 1779, sous-lieutenant même année, lieutenant en 1785, capitaine réforme en
1787, en payant 0,750 livres ; a déposé cette somme ; a un brevet de retenue
de .... ; capitaine dit de réforme à la formation de 1788 ; capitaine de remplace-
ment en 1790; a cessé d'être porté sur les contrôles le 15 septembre 1791. [Re-
gistre du -13e cavalerie (ci- devant Orléans) , de 178S à 1795.) — A complété ses
services en émigration. — Il fut reçu parle comte de Bienville. (Fiches de classe-
ment.)
(5) Elève des écoles militaires, surnuméraire aux clievau-légers de la garde de
1781 à 1780, snus-lieutenant dans Auvergne en 178G, a abandonné en 1787. (Re-
gistre d' Auvergne, de 1776 à 1788.) — A complété ses services en émigration.
— Lieutenant-colonel en 1815. (Archives de la famille.)
(-1) Cadet gentilhomme en 1781, sous-lieutenant en 178-i, lieutenant en 1791. a
abandonné. (Registre du régiment Dauphin, de 1788 à 1793.) — A complété ses
services en émigration.
(5) Baron de Fouilly de Cornay, né en 1771, mort en 1819, a émigré, a fait
toutes les campagnes de l'armée de Coudé , et i été nommé , sous la restauration,
lieutenant-colonel, pour prendre rang de 1800. (Renseignements donnés par in
famille.)— Chevalier de Saint-Louis le 20 novembre 1816, reçu le 11 mars 1 S 1 7
par M. le prince de Condé. (Registre de }f. le prince de Condé.)
(6) Émigré eu 1792 ; a fait la campagne de 1792 ,\ l'armée du centre; entré
aux chevaliers de la couronne eu 179 i; a fait les campagnes de 1795, 1796, 1797,
179S, 1799, 1800 -t 1801. — A eu les certificats les plus honorables de M. le din-
de Berry, de M. le prince de Condé et de M. le «lue de Bourbon. — Capitaine de
DE 1816. 20(J
le comte de Noé (Louis-Pantaléon-Jude-Amédée) (]); de
Bongars (René-Guillaume) (2) ; le comte de Bongars de
cavalerie, pour prendre rang de 1800. (Pièces communiquées.) — Porté au licen-
ciement de 1801, comme servant au régiment noble d'Angoulême, Se escadron,
10e compagnie. (Campagnes du corps de M. le prince de Condé,par le marquis
d'Eequevilly, 5 vol. in-8% 1818, t. III, p. 226.) — Né le li juin 1775, à Bié-
ville (Manche); ancien sous-lieutenant; dix-sept ans trois mois de services , y
compris huit campagnes, plus dix années de grâce. (Commission de 1814, t. III,
63e tableau, n° 8.) (a)
(1) Pair de France. (Fiches de classement.)
(2) Ex-second chef d'équitation à l'Ecole militaire. (Fiches de classement )
(a) Cette Camille est essentiellement militaire. — Un marquis de Uannes [Nicolas d'Argougcs) ,
a servi de 1657 à 1678; il fut gouverneur d'Alençon en 1663, sur la démission de son prre, et coi-
nette aux chevau-légcrs de la garde en 166'j.— 11 était aux sièges deïournay, Douai et Lille en 166",
et 5 la conquête de la Franche-Comté en 166S. — Il fut colonel général des dragons en 1669, br -
gadier en 1672, maréchal de camp en 1675, servit à l'armée de M. de Turenne, combattit à Altcn-
heim après la mort de ce maréchal, et contribua, sous le prince de Condé, à faire lever les sièges
d'flaguenau et de Saverne. — En 1676, il étnil au combat de Kokesberg. — .Nommé lieutenant gé-
néral en 1677, il fit la campagne de cette année, et celle de 1678, à l'année d'Allemagne, et fut tué
le 13 juillet 167S, à l'attaque du pont de P.hinfeld, à Seckingen.(t7tr0Hotoffie de Pinard, t. IV,
pp. 206-297.)— Lu chevalier de Kannes, capitaine aux gardes françaises, fut blessé au siège de
Maestricht, en 1673. (Gazette de France du 6 juillet 1673.) — Un d'Argougcs de Mannes maréchal
de camp est mort le 19 décembre 1701, âgé de quatre-vingts ans. (Gazette de France du 24 dé-
cembre 1701.) — D'Ilozier, t. II, fol. 1^3, cite un d'Argougcs (Henri-Louis), marquis de Flcury
chevalier de Saint- Louis depuis 1715, mort en 1770, lieutenant général et gouverneur d'Avesnes. Ce
marquis d'Argougcs, alors maréchal de camp, se distingua beaucoup à l'attaque des retranchements
de Villefranche en llU'i. (Gazette de France du 2 mai WiH.) — Il fut promu au grade de lieutenant
général à la suite de cette affaire (l'itat militaire de4760, p. 90).— 11 commandait, en 17^6, la cava-
lerie française, et fit plier l'infanterie autrichienne au combat du 10 août sur le Tidon. (Gazette
de France du 27 août 17^6.) — 11 est porté aux rcgisires de l'ordre, comme parrain, chargé de
recevoir en 17^7 M. de Citran-Donnissant, capitaine au régiment d'Auxei rois. — D'ilo/.ier cite
encore le marquis de Rannes (Charles-Louis d'Argougcs), mestre de camp des dragons de Lan-
guedoc en 1738, maréchal de camp en 17^8, comme étant chevalier de Saint-Louis depuis 1740.
— Un autre marquis d'Argougcs (.Michcl-Pierre-François de Fleury), né à Paris en 1721, a servi
dans la gendarmerie, et est devenu maréchal de camp en 1761, et lieutenant général en 1780. —11
se trouva à toutes les affairesoù la gendarmerie fut employée, fut blessé .'. l'affaire de Weissem-
bourg à la tète d'un di lâchement de cent cinquante gendarmes placé sous ses ordres et com-
manda la gendarmerie dans la campagne de 1760, comme plus ancien brigadier. 11 était fils de
haut et puissant seigneur niessire Jérôme d'Argougcs, chevalier, seigneur de Henry et autres
lieux, conseiller du roi en tous ses conseils, maître des requêtes honoraire de son hôtel, et son
lieutenant civil de la ville, prévôté et vicomte de Paris. Nous n'avons pu retrouver sa nomina-
tion comme chevalier de Saint-Louis, antérieure à la reprise des registres, mais nous avons puisé
les détails ci-dessus dans son dossier. — Lu chevalier de Kannes (Louis d'Argougcs), né en
1717, a servi dans les dragons de la Suze (plus tard d'Asfeld, de Thiangcs et de Lhapt), de
1733 a 1766, comme cornette, capitaine et lieutenant-colonel. En 1766, il a obtenu une pen-
sion de retraite de 2,^00 livres. Ses notes de régiment sont très-bonnes : « Homme de qualité,
disent-elles, qui sert depuis longtemps avec distinction; très-bon lieutenant-colonel, très-zélé
pour le service du roi; lien ne surpasse le zèle et les soins que se donne cet officier, qui a eu
le talent de faire exécuter tout ce qui a été prescrit par les nouveaux arrangements, sans dégoûter
personne; c'est ù lui que l'un doit le rétablissement de la discipline, t — Dans le registre ma-
tricule de l"-'i8 à 176;'., il parait être chevalier de Saint-Louis, mais nous n'avons pas trouvé
son nom sur les registres de l'ordre.
III. \lx
210 CHEVALIERS
Yandeleau (Antoine-Marlin '); le baron de Dion do Hieque-
bourg (Jean-Baptiste-Marie) ; Arnauld de Nanclas (Pierre) ; de
Feuillet (Jean-Pierre); le marquis de Lussan (Jean- Jacques
d'Esparbès); le baron de Saint-Mart (Marie-François-Xavier ;
de Glapion (Charles-François-Félix) ( 1 ) ; le baron de Blair
(Louis) (2); le baron de Grimouville-Larchant (Charles-
François-Elisabeth ) ; de Yigier (Jean-Alexandre); de Vigior
de Lavergne (Eustache -Bertrand- François); de Ricouari
d'Hérouville(Hilaire-Marie-Charles); de Chappedelaine (Jean-
Baptiste-Marc-Michel ) (3); le chevalier de Tournemine de
Lagrange (Augustin) ; le chevalier de Longucval (Charles, \ i-
comte d'Haraucourt) ; Le Lard (Joseph-Marie) (i) ; Laeres-
sonnière de Longehamp (Charles-Louis-François-Pierre); de
Châleaubodeau (Pierre) ; le comte de Roucy (Jean Jacques-
Charles-François); de la Corbière (Claude-Elisabeth) (5); le
comte de Narbonne-Lara (Charles-François); Ducasse de
Marclies (Charles) ; Baudot (Pascal); de Rouzé (Emmanuel-
Louis-Joseph) (6); le comte de la Luzerne (César-Guil-
(1) Ancien officier de la gendarmerie de Lunéville, compagnie d'ordonnance,
émigré, blessé à Qniberon. [Renseignements donnés par la famille.)
(2) Nommé en 1800, brevet de confirmation.
(3) 11 fut reçu par son frère, le comte de Cbappedelaine , chevalier en 181 \.
(Voir plus baut, p. 130.) — Maréchal de camp le 22 mai 1816, rang du 30 sep-
tembre 1809. {Archives de la guerre.)
(4) Né le G mars 1770, fils de Louis-Charles le Lard, écuyer. {Acte de naissance,
Archives de la gm rre.)
(3) Lieutenant-colonel d'infanterie; a fait les campagnes de l'armée de Coudé,
a été envoyé en mission en France, et a échappé à la nage au désastre de Quibe-
r [Renseignements donnés par la famille.) — Dans une lettre écrite à M. le
prince de Condé par le régent de France, Monsieur, comte de Provence, et datée
de Hun le 24 juillet 1703, Son Altesse Royale charge le prince de témoigner à
MM. Dufurt et de la Corbière toute la satisfaction <)iie leur conduite à l'affaire
du 19 lui a causée. [Campagnes du prince de Condé, par le marquis d'Ecquevilly,
t. 1, p. 401.) — 11 s'agit dans cette Ultre de M, de la Corbière (Antoinc-Made-
laine), cbevalier en 1781. (Voir t. II, p. 301.)
(0) Le fils de ce loyal serviteur de la légitimité, cbevalier de la Légion d'honneur
etollicicr supérieur en retraite, a clé adjoint pendant huit ans à la direction cen-
DE 181G. '211
laume) (1) ; d'Àdhémar de Lantagnac (Guillaume-Alexandre) ;
le chevalier de Pimodan (Christophe la Vallée) ; de Carné (Jac-
ques-Henri) (2) ; le marquis de Carné-Trecesson (César-Hypo-
lite-Jean-Baptiste-René); le chevalier de Chavaudon (André-
Etienne-Pierre-Laurent) (3); Le Gonidec de Kerloc (Louis-
Yves); Guilain de Trecesson ( Louis-JeanJoseph) (4); Da-
chon (René-François-Georges) (5); le comte de Farcy (Jean-
Marie-Prothaire) (G); de Potier (Jean-Jacques) (7); Pottier
de Maizeroy (Gabriel -Eléonore); Boubée (Mathias); le che-
valier Onfroy (Anne-Marthe-Roland) (8); de Borda (Fran-
traie des affaires arabes en Algérie, et s'est retiré après trente ans de services et
vingt campagnes, tant en Europe qu'en Afrique. Il aurait le bonheur de porter la
croix de son père, si l'ordre de Saint-Louis existait encore.
(-1) Le dernier de son nom, fils du chevalier de Saint-Louis de 1763 (voir t. I,
p. 563), ministre de la marine sous Louis XVI; neveu de S. E. Mgr le cardinal
de la Luzerne, pair de France, ancien évèque et duc de Langres, si vénéré sous la
restauration.
(2) Chevalier de Saint-Louis le 10 juillet, reçu le 29 par Mgr le duc de Berry.
(Fiches de classement.)
(3) Le comte de Chavaudon (André-Étiennc-Pierre-Laurent-Guillaume), reçu
par le marquis de Mesgrigny. (Fiches de classement.)
(4) Le comte de Trecesson (Guillain). (Fiches de classement.)
(5) Daclion de Billièie, né le 30 juillet 1766, sous-lieutenant de remplacement
dans Normandie en 1780, réformé en 1788, cadet gentilhomme même année,
sons-lieutenant en 17îS'J, lieutenant et capitaine en 1792 , destitué le 30 prairial
an II. (Registre de Normandie, de 1788 « 1793, fol. 103.) — Services complétés
en émigration.— 11 fut reçu par le comte d'Andigné, lieutenant général. (Fiches
de classement.) — D'Achon de Billière et des Rigaudières. (Archires de la fa-
mille.)
(6) Il fut reçu par le chevalier de Farcy. (Voir plus haut aux chevaliers de
1796, p. 39.)
(7) Il fut reçu par le comte de Noue, lieutenant général. — Le comle de Noue,
(porté chevalier, t. I, p. 388), lieutenant général en 1792. (Archives delà
guerre.)
(8) Ancien sous-lieutenant. A vingt-sept ans quiuze jours de service, y com-
pris six campagnes. (Contmission de 1814, 71e tableau, n° 8.) — Le comte On-
froy, chevalier de la Légion d'honneur, chef de bataillon au 1er régiment d'ar-
tillerie à pied (ancienne formation), chef de bataillon du 8 novembre 1816. (An-
nuaire militaire de 1830, p. 549.)
u
212 CHEVALIERS
çois) ; de Cabannes (Guillaume-Dominique) (1); le che-
valier Desplas (Pierre) (2); Krémp (Jean); de Vaublane
d'Hierville (Vivant-François Viénot); de Vaîiblanc (Charles-
Auguste Viénot ) ; le chevalier Le Goux-Duplessis (Alexan-
dre-François-Joseph); de Terrasson (René-Cyprien-Gabriel) ;
de Brassier-Saint-Simon (François- Honoré) (3); de Larizac
de Chaunac (René); de Chaunac de Lanzac (Louis); de la
Panouse (Charles-François) (i); le comte de la Panouse
(1) Il fut reçu par M. le prince de Coudé. {Registre de M. le prince de Coudé.)
(2) Enseigne au régiment provincial de Montauban en 1771, sous-lieutenant au
bataillon de garnison de Beaujolais en 1778, lieutenant en 1782, émigré en 1701.
censé capitaine même année, a servi au corps des hommes d'armes en 1792, ar-
mée des princes, au siège de Maeslricht en 1793, et au pays de Liège en 179 i ;
trois campagne.-, vingt-quatre ans de services ; pension de retraite de G00 Tr. en
181G; mort en 1840; pension de 400 francs à sa veuve, née Rucapel (Jeanne-
Marianne). (Dossiers des Pensions, n° 58,572.) — Le 15 juillet 1825, pension de
'5oO francs sur l'ordre. {Registre des pensions de 1814 à 1850.)
(5) Sous-lieuten;int au régiment de Yivarais en 1780. {État militaire de 1781,
p. 305.) — Lieutenant en second en 1785. (État de 1780, p. 285.) — Lieute-
nant en premier en 1789. (Etat de 1790, p. 251.) — A complété ses services en
émigration. — Ou nous a signalé un officier du même nom, capitaine aux dra-
gons d'Artois en 1094, et chevalier de Saint- Louis sous Louis XIV, mais il n'existe
pas de registres de cette époque, et nous n'avons pu le retrouver.
(.'») De la Panouse (Charles-François), né à Sainl-Céré (Lot), le 15 septembre
1771. — Aspirant d'artillerie à Metz en 1788, émigré en 1790, a fait la campagne
de 1792 dans l'artillerie de l'armée des princes, celles de 1793 et 1794 dans l'ur-
tilleiie de l'armée île Condé, celle de 1795 comme aide-major dans un régiment
maltais à la solde de l'Angleterre, passé en 1790 au commandement d'une batterie
des côtes de l'Ouest, de Malte, nommé en 1797 majDr du régiment maltais le
Nâchar, commandant de toutes les batteries de l'Ouest et du fort Saint-Paul, jus-
qu'à l'occupiliou de l'ile par l'armée française en 1798 ; a reçu l'ordre de s'embar-
quer pour suivie l'armée française en Egypte en qualité de capitaine dans la légion
maltaise, a bit cette campagne, et n'est rentré en France qu'avec toute l'armée le
25 mai 1.801. — S'est trouvé à toutes les affaires (émigration), notamment à celle
du village de Fortz, en Alsace, où ses pièces sauvèrent l'année le 21 août 1793.
— Blessé d'une balle à la jambe droite le 2 décembre 1793. — Atteint de la peste
en Egypte, peu de temps avant sa rentrée en France, et ne s'en est remis qu'après
une longue et pénible convalescence. — Certificat du 15 décembre 1814, atte-tant
s<s srrviccs à Malle, et ajoutant qu'il s'est conduit constamment et particulie-
DE 1816. 213
(Joseph) (1); le vicomte- de Beaumont (Jacques-Honore ; de
Beaumont (Joseph-Gabriel-Marie); de Marquessac-Lavergne
(François); de Saint-Marsault (André-Isaac Gréen) (2); de
Nossay (Louis-Antoine) ; de Méry de la Canorgue (Jean-Au-
guste) (3); de Peyronencq (Alexandre Cassagne) ; de Lan-
draire (Pierre-Gabriel Gazeau); le chevalier de Lancrau
(Jacques-Armand-Louis) (4); le comte de Beaucorps (Ar-
rement en 1798, comme un brave et fidèle chevalier de l'ordre, et qu'il jouissait
de la plus haute estime et de la meilleure considération : signé le prince Camille
de Rohan, le commandeur de Bataille, le commandeur Peyre de Chàteauneuf, le
commandeur de Dienne, et le bailli de Clugny. (Dossiers, Archives de la guerre.)
— Chevalier de Saint-Louis le 16 octobre 1816. (Registre de l'ordre.) — Cheva-
lier de Malte, présent à la capitulation en 1798, pension de 700 francs en cette
qualité. (Tableau général des pensions, 1817, t. VI, p. 494.) (a)
(1) Le comte de la Pànouse (Joseph), ancien officier, chevalier de Saint-Louis le
21 août 1816, reçu le 26 septembre par Mgr le prince de Condé. (Fiches.) —
Ancien capitaine. — Vingt-quatre ans deux mois vingt-huit jours de services , y
compris une campagne. — Né le# 2 octobre 1759. — Réside au château du Co-
lombier, près Rodez. (Commission de 1814, 69e tableau, n° 2.) — Chef d'esca-
dron, retraité le 4 septembre 1810, avec une pension de 900 francs, à dater du
1er octobre 1814. — Vingt-trois ans trois mois un jour de services, plus une cam-
pagne. (Dossiers des Pensions, n" 172,034.) — Chevalier de Malte, présent à la
capitulation, pension de 700 francs comme tel. (Tableau général des Pensions}
1817, t. VI, p. 494.)
(2) Le 29 novembre iS28, pension de 300 fr. sur l'ordre. (Registres des Pen-
sions, de 1814 «1830, t. 111.)
(5) Il fut reçu par M. Méry de la Canorgue. (Fiches de classement.)
(4) Il fut reçu par son frère. (Fiches de classement.)
[a] In autre officier de ce nom, M. de Panousc [Ange-Charles-François), né à Saint-Cêrc
deQuercy le 3 octobre 1700, a été cadet gentilhomme dans Brie en l781,Sous-liéuteiianl en 17S3,
lieutenant en second en lis", en premier en 17S'J, capitaine en 1 7 'J 1 , et a abandonné en 1102.
[Registre du régiment de lirie (24*), de 1788 à 17'J3, fol. 80.1 — Chevalier de Malte, présent
en 17'J8 à la capitulation, il est également porté au tableau général des Pensions, 1M7, t. IV.
p. ttOU, pour une pension de 700 francs.— Dans une requête au ministre de la guerre, e:i IM0,:I
explique que, le 16 décembre 17S9, il olilint du roi une permission de deux ans et demi [du
1" avril 1700 au l" octobre 1792] pour aller servir à Malte, selon les statuts de l'oidie; une
seconde permission de six mois du 1" octobre 1792 au 1er avril 1793! lui fut accordée, et, no-
nobstant celte permission, a laquelle on n'eut pas é.aul, il fut remplacé ilans son régiment;
il entra alors dans la garde du grand maître, obtint en 1793 le grade de major, servit dans ce
corps jusqu'à la capitulation, n utra en 1 ranec en 1802, el trouva tous ses biens vendus; en 18K>
il fut capitaine de volontaires royaux, sous les ordres de M. le lieutenant général, comte (le
Viomésnil. {Dossier de M. le chccalier de la l'anouse, Archives de la guerre,]
uur-
C-
214 CHEVALIERS
mand-Angélique); de Gallard-Terraube (Jean-Jacques-Uosp-
Victor); de Beaurepaire (Jean-Jacques-Pierre Papou) (1); .!<■
Cornulier (Alexandre-Charlemagne) ; de Cornulicr (Louis-Au-
guste) ; des Melliers (Jules) ; Froment (Thomas) ; de Kérigan
(François-Marie Garnier) (L2); de Boisgrollier (Pierre-Marie
Garnier) ; le comte d'Ambly (Eugène); le prince de Guémé-
née (Jules-Armand-Louis de Rohan) (3); de la Conté (G
ges-Louis -François -Marie Ferrand); le comte de Narbonn
Lara (Charles -François'; du Blaisel de Belle-Isle (Charles-
Benoist); de Lafons (Gabriel-Jean- Alexandre) ; de Lafons
(Louis-Abel-Aimé) ; Dufort (Charles-Gaspard-Galbaud) (i);
Hegnard des Coudrées ( Adolphe- Edme- Théodore -Archam-
bault) (o); le comte de Netlancourt (Marc-Pierre); le comte
de la Bourdonnaye (Cbarles-Paul-Émile) ; le comte de Roucy
(Jean-Jacques-Charles-François); Almin (Élienne-Marie) (fi)ï
le vicomte de Villemur (Jean-Baptiste-Marie de Penne) (7);
de Lacelle (Anne-Jean-Baptiste) (8); le vicomte de Brassac
(1) Ancien gendarme de la garde. [Fiches de classement.)
(2) Ancien officier vendéen. — Son fils, ancien membre du conseil général de-
Côtes-du-Nord, était officier en 18j0, et donna sa démission à cette époque.
(3) Il fut reçu par M. le prince de Condc. (Registre de M. le prince de Condê.)
(4) Ancien capitaine /lu génie, reçu par le baron de Chateigner, colonel d'in-
fanterie.
(5) Ancien émigré , né en 1771, mort en 1831, à l'âge de quatre-vingts ans.
(Renseignements donnés par la famille.)
(6) Ancien sous-lieutenant, né le .... 1755, vingt et un ans de services, plus dix
ans de grâce. (Commission de 1814, t. 111, 56e tableau, n° l.) — 11 fut nommé
capitaine sous la restauration. (Archives de la famille.)
(7) Ancien sous-lieutenant, trente-six ans onze mois un jour de services , *
compris dix campagnes; né le .... 17G9, réside â Madrid. (Commission de 181 t.
t. III, 72e tableau, n° 23.) — Frère cadet des cbevaliers de Saint-Louis de 1 î9
et 1797. (Voir plus baut, pp. 28 et 42.)
(8) De la Celle, ancien sous-lieutenant, a quinze ans quatre mois douze jours d>
services, y compris sept campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 1814.
49' tableau, u" 39.) — Il fut reçu par M. le prince de Coudé. [Fiches déclas-
sement.)
DE 181(i. 215
(François Perrin); Dubois (Mathieu- Alexandre-Joseph) (1);
Roussel ( Barthelémy-Ambroise) (2); de Rossane (Pierre); le
comte de Contades (Gaspard) (3); le marquis de Brancas
(Louis-Marie-Basile); le comte de Damas (Casimir- Abraham-
Claude-Marie ) ; le comte de Rostaing (Antoinc-Maric-Sigis-
mond) ; le baron de Breda (Pantaléon); Surineau de la Me-
nolicre (Augustin-Charles-Marie) ; Achard de Yacogne (Jcan-
Thomas-Antoine) ; le comte de l'Estrange (Joseph-Albert); le
marquis de Nattes (Pierre Béranger) (1); de la Salle (Ga-
briel-Jean-Baptiste Collinet); de la Salle (Gabriel-Louis Colli-
net) (o); d'Armagnac (Louis- Victor de Castanet) ; de Fou-
cauld (Louis) ; de Chasleigner de la Roche-Ponsay ; de Fon-
tenay de la Guyardière; de Montalembert de Gers; le marquis
de la Bretesche; le comte de Morant (Joseph-Louis-Pierre-
Augustin);' le comte de Lastic-Saint-Jal ; le marquis de Mon-
tesson (René-Charles) ; Deschamps de Bisseret (Jean-Louis-
César) (6); de Ayrault (Pierre-Geneviève) (7);
(1) Dubois de Neham. {Archives de la famille.) — Ancien commissaire des
guerres. [Fiches de classement.)
(2) De Roussel. [Titres de la famille.) — Le 29 novembre 1828, pension île
300 francs sur Tordre. [Registre des pensions, de 1814 à 1830.)
(3) Nommé le 14 février, il fut reçu le 23 par Mgr le duc de Berry. (Fiches de
classement.)
(4) Il fut reçu par le marquis de Nattes de Magalas. [Fiches de classement.)
(5) Ancien commissaire des guerres. (Fiches de classement.)
(6) Né en 1733, rang de sous-lieutenant sans appointements dans Reine-cava-
lerie en 1774, troisième sous-lieutenant en pied sans appointements en 1782,
sous-lieutenant en 1787, démissionnaire en 1788. [Registre de Reine-cavalerie, de
177GÔ178S.)
(7) Inscrit d'abord son? les prénoms de Pierre-Louis-Marie; ensuite les prénoms
de Louis-Marie sont rayés et remplacés par celui de Geneviève. (Registres des or-
donnances.) — Ayrault ^Pierre-Guillaume), né à Angers en 1732, sous-lieutenuil
au régiment de la Couronne en 1772, lieutenant en second en 1777, lieutenant vu
premier en 1779, capitaine en second en I78lî, a donne sa démission en 1791, et
a obtenu l'assurance de la croix de Saint-Louis à vingt-quatre ans de services. —
1773, de très-grande volonté. — 1771, fort joli sujet. — 177S, très-bon sujet.
(Registre du régiment de la Couronne, de 177(i à 17SS, et de 1788 à 1793.)
216 CHEVALIERS
Wartemberg-Roth (Louis) (1) ; le comte de Danes.
kiod-Lowcndal ( Charles - Woldemar ) (2); le marquis
de Ximt-nès-Texada (Augustin-Louis); de Kerdaniel (Jérôme-
Bonaventure Dufou); le chevalier de Kerdaniel (François-
Joseph Dufou) (3);d'Aboville (Auguste-Nicolas); Carbuccia
(Antoine); le baron de Lambertye (Alain-Thibault); le baron
de Fabry (Pierre-Marc-Antoine-Bruno); Duverne (Louis-Vin-
cent-Paul-François) ; Corday de Glatigny (Pierre-Joseph-Bap-
tisle-Augustin); le chevalier de Croy (Claude-Henri); |G
comte de la Rochefoucauld (Alexandre) (4); de Montbel
de la Croux (François-Esprit-Marie); le marquis de Raige-
court (Charles-Joseph); Dumolard-Châleauneuf de Saint-
Priest (Jacques-Robert) (5); de la Roche-Aymon (Pierre-
Jean-Jacques) ; Yiennet (Jean) (G) ; du Fougeray (Laurent
Garnier).
Ancien capitaine : Le Maire de Marne (Jean-Louis-Joseph).
Cavalerie.
Colonel : le vicomte de la Tour-Maubourg (Rodolphe)
(chasseurs de la Meuse) (7).
Chef d'escadron : Berthier (François-Paul).
Capitaine : de Peronnet (Stanislas-Joseph) (8).
(1) Ancien officier, lieutenant général au service du roi de Bavière. - Cet of-
ficier, étant protestant, reçut la croix du Mérite militaire.
(2) Il fut reçu à Copenhague par le marquis de la Ferronnays.
(3) Capitaine au o* régiment d'infanterie de la garde royale (Almanach royal de
1817, p. 530.)
(•i) Ancien lieutenant-colonel. (Fiches de classement.)
(5) Ancien lieutenant de gendarmerie. Il fat reçu par M. Laroque, à ïournon
(Ardèche). (Fiches de classement.)
(G) Colonel invalide. (Fiches de classement.)
(7) Chevalier de la Lngion d'honneur. (Almanar-h royal de 18! 7, p. 605.) —
Maréchal de camp en 1821, officier de la Légion d'honneur. (Annuaire militaire,
1830, p. 21.)
(8) Capitaine aux dragons du Calvados. — Nommé chevalier de Saint-Louis le
29 mars 1816, il fut reçu le I» avril par Mgr duc d'Angoulême. - Passé aux I ,n-
cers de la garde r y de, il fut breveté chef d'escadron le 20 février 1820 (Pièce*
communiquées,)
DE 1816. 217
État-major : Duhamel ( Alexandre-Michel-François ^, chef
d'escadron; le marquis de Lupé de Besmaux (Louis-Guil-
laume), ancien aide de camp du comte de Jumilhac(l).
Service de la marine :
Le baron de Bougainville (Hyacinthe - Yves- Philippe-
Potentien) (2), capitaine de frégate, et Duverne de Praële
(Thomas- Laurent -Madeleine) , capitaine de frégate en re-
traite.
Officiers coloniaux : du Bouzet (Jacques-Charles) (3) ; le
chevalier Duplessis (Armand-Georges-Arthur) (4); de la
Prade (Pierre-Sébastien) (5); Lavaissière (Jean -Paul -Ber-
trand) (6); Taillevis de Jupeaux (Anne-Louis-Marie) (7).
On trouve encore, parmi les chevaliers nommés en 1816,
le nom de Pontis, comte de Sainte-Hélène. On sait qu'un
misérable forçat, Coignard, après s'être évadé du bagne,
avait dépouillé le comte de Pontis Sainte -Hélène sur le
champ de bataille, s'était emparé de ses papiers, et avait
audacieusement réclamé le prix de loyaux services. Fait che-
(1) Il fut reçu par le vicomte de Lupé, chevalier de 1814. (Voir plus haut,
p. 150.)
(2) Capitaine de vaisseau de première classe, officier de la Légion d'honneur.
[Ahnanach royal de 1830, p. G70.) — Contre-amiral, membre du conseil d'ami-
rauté, commandeur de la Légion d'honneur en 1831. [Ahnanach royal-national
de 1842, pp. 7-2-2 et 270.) (a).
(5) Capitaine à Fex-26e régiment, à la Martinique. [Registre de l'ordre, de 1814
à 1830, fol. 8G Archives de la marine.)
(4) Commandant de paroisse à la Martinique. (Idem, fol. 88.)
(5) Capitaine de milices à la Martinique. [Idem, fol. 87.)
(6) Ancien officier de troupes de ligne, servant à la Guadeloupe. (Idem, fol. S3.)
(7) Ancien officier des troupes de ligne, servant dans les milices à la Martinique.
[Idem, fol. 82.)
(n) Gentilhomme honoraire de la chambre du roi. [Almanach royal de 1830, p. 57.) —
« M. de Bougainville a marché sur les traces de son père, dans le voyage autour du monde
que la frégate la Thèlis et la cor\ctte l'Espérance ont exécuté sous ses ordres pendant les
années l»2i, 1825 et IS26. Par une heureuse inspiration, il a élevé, aux rives de Botany-Bay,
sur remplacement même du camp de la l'émuse, le premier monument consacré au\ mânes
de cet illustre navigateur. ■ [Biographie maritime de M. Uennequin, t. I, pp. l'J et 10.)
218 CHEVALIERS
vaflier de Saint-Louis et chef <le bataillon dans la légion do
la Seine, il fut démasqué par un de ses anciens camarades
du bagne, qu'il avait refusé de secourir. En marge de son
nom rayé sur les registres se trouve cette note : « Vaux
comle; il est aux galères. »
CHAPITRE V.
Promotions de 18 J 7 à 1822.
Chevalieri de Saint-Louis nommés en 1817.
Maison militaire du roi.
Gardes du corps ; compagnie de Luxembourg : de Luce-
nay (Antoine-Marie-Louis), garde.
Compagnie des Cent-Suisses : le chevalier Foresl, ser-
gent (brevet de capitaine) (1).
Compagnie de la prévôté de l'hôtel : d'Adhémar de Lanla-
gnac (Jean-Antoine-Camille-Charles), officier (2).
Armée de terre. Maréchaux de camp : le baron Faul-
trier; Papin.
Lieutenant-colonel : Latullaye de Coatquelven (Jean-Mario-
Henri) (3).
(1) Chevalier de la Légion d'honneur. [Almariach royal de 1817, |>. SU.)
(2) Le chevalier d'Adcmard, sous-licuteuant de la compagnie de la prévôté d'
l'hôtel du rei (lieutenant d'infanterie). (Ilmanacii royal de 1817, p. i)12.)
\ô) Lieutenant colonel d'artillerie. (Fiches de classement.)
DE 1817. 219
Chefs de. bataillon ou majors : Latapie (1); Ducasse
(Joseph) (légion de Lot-el-Garonne) (2); le chevalier de Fré-
val (Armand-IIvaeiiHhe-Guillemeaii) (3) ; de Langle (Jean-Bap-
tiste-Claude) (4); Gastebois (Pierre-Michel) (o); Plazanet (G);
le comte de Saint-Denis (Louis- A niédée- Vincent) (7); Rous de
la Mazelière (Théodore-Jacques-Joseph-Yincent) (8); Boucher
(1) Ex-lieutenant de roi à Cassel.
(2) Ducasse de Horgues. (Renseignement donné far la famille.)
(3) Major de la Légion du Pas-de-Calais. [Almanach royal de J8I7, p. G00.)
(4) Chef de bataillon, reçu par le maréchal Gouvion-Saint-Cyr. (Fiches de clas-
sement.)
(5) Major de la légion de la Marne. (Fiches de classement.)
(6) Chef de bataillon, commandant le corps des sapeurs-pompiers de la ville de
Paris. (Fiches de classement.) — Officier de la Légion d'honneur. (Almanach
royal de 1817, p. 809.) — Lieutenant-colonel; baron de Plazanet. (Almanach
royal de 1830, p. 788.)
(7) Chef de bataillon à la légion d'Indre-et-Loire. (Fiches de classement.) —
De Juchereau de Saint-Denis, plus tard marquis. — Fils du chevalier de Saint-
Louis de 1778. (Voir t. II, p. 263.)
(8) Né à Embrun, le 22 janvier 1778, (ils de messire Pierre Rous de la Maze-
lière, avocat au Parlement, lieutenant général de police, et juge des juridictions
épiscopales de l'Embrunois, et de dame Marie-Anne Roux; parrain, noble Ga-
briel-Théodore Vallier de la Péiouse, capitaine au corps royal du génie; marraine,
demoiselle Marguerite Rous de la Mazelière, ses oncle et tante. (.-icte de naissance.
Archives de la guerre ) — Adjoint du génie en 1796 , lieutenant en 1800, capi-
taine en 1801, chef de bataillon en 1812. A fait les campagnes de 1807 à 181 i
inclus, en Dalmatie, en Espagne et en Italie. Chevalier de la Légion d'honneur le
2 mars 1811, officier le 14 mars 1813, chevalier de Saint-Louis le 2 juillet 1817.
Décédé chef de bataillon et ingénieur en chef à Toulon, le lî> septembre 1S24-. —
Notes : s'est trouvé aux sièges de Tortose, du fort de Sagonte, de Valence et de
Peniscola, à la bataille du Mincio, et à la défense de Plaisance. Cet officier a donné
des preuves d'instruction dans toutes les branches du service, soit à l'armée, soit
dans les places; il sert avec beaucoup de zèle et d'exactitude. (Dossier de M. de la
Mazelière, Archives de la guerre.) (a)
{a) C'est à cette famille qu'appartiennent M. de Bellaffairc (François de Houx), chevalier de
Saint-Louis en 17i6, porté t. 1, p. HU, et le chevalier de Bellaffaire (Jean du Roux}, lieutenant-
colonel du régiment des grenadiers royaux de Longaunay, chevalier de Saint-Louis le 27 décembre
1759. [Registre de l'ordre, de 1737 à 1762.) —Le chevalier de Bellaffaire (Jean d<- Roux), né le
20 mai 1756, a Bellaffairc , près SistPron, fils de messire Pierre, seigneur de Bellaffaire , f.i-
gois, Remolon et Theus, baron d'Q li et de St-Anban, et de dame Louise d'Hugues, son épouse:
Parrain, Louis de Roux de Gigors, frère dudit Jean: marraine, Marie de Roux de Bellaffaire,
220 CHEVALIERS
de Morlaincourt (Hubert) (1); de Coutard (Pierre-André) (2);
Berthier (Léonard) (3).
Capitaines : Latapie (Toussaint) (4); Boisset (Henri) (o ;
Pioger (François-Jean) (6).
État-major : de Sainte-Marie (Louis-Marie Rapine du No-
set), chef d'état-major (7).
Anciens officiers : de Baudot. (Alexandre-Louis-Hubert);
le marquis du Lyon (Laurent-Marc-Antoine); de Terrasson
de Yerneuil (François-Charles-Louis); de la Boissière (Henri-
René Garnier); le vicomte de Latapie (Jean); de Lézardière
des Chasteigners ( Pierre-Charles-Joachim ) ; Véalle-Dublau-
Duchambon (Jean-Balthazard) (8); le vicomte de Lancrau
(1) Chef de bataillon au régiment de Valence, artillerie à pied, chevalier de la
Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 383).
(2) Chef de bataillon, aide de camp, reçu par M. le lieutenant général comte de
Coutard. (Fiches de classement.) — Lieutenant-colonel d'état-major le 9 avril 1825,
officier de la Légion d'honneur, attaché à l'état-major de la lre divison militaire.
(Annuaire militaire de 1830, p. iG.)
(5) Major de la légion de l'Indre. [Almanach royal de 1817, p. 598.)
(4) Capitaine à la légion du Lot; il fut reçu par M. Latapie de Balagnier.
(Fiches de classement.)
(5) Capitaine du génie à Toulon, chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach
royal de 1830, p. 788.)
(6) Capitaine au premier bataillon colonial. (Fiches de classement.)
(7) Reçu le 11 mars 1813, par Monsieur. (Fiches de classement.) — Prend
rang de sa réception.
(8) Véal, orthographe du nom. (Renseignement donné par la famille.)
sœur dudit Jean : baptisé par Messire Jean-François de Roux d'Arbaud de Jeurs, chanoine de la
métropole d'Embrun. [Acte de naissance. Dossier de M. de BeJlafraire, Pensions cirant 17S9.'
— Gentilhomme de Dauphiné, lieutenant en second en 1"'i0, enseigne même année, lieutenant
en l"!it, capitaine en 17'i5, rang de lieutenant-colonel en llbl. à présent lieutenant-colonel des
grenadiers royaux de Chàtilton (plus tard de Longaunay). [Registre, llann êtes capitaines d'in-
fanterie de 17W ù 1768, Bigin ait de ta Tour du Pin, t. 1, fol. 60.] — Major de grenadiers
royaux en 1745, lieutenant-colonel en 1757, chevalier de ^ainl-Louis. (Registre, ll'ijnients pro-
vinciaux, Servicts, l~7ô, Grenadiers royaux du Dauphiné, fol. 328.) — Pension de 500 livres
sur le Trésor en 17M>, traitement de 1,250 livres en 177.~>, lors du licenciement des grenadiers
rovairv. (Pensions avant 17S9.) — brigadier d'infanterie en 1780. [Liât militaire de 1T81,
p. 116.) — Porté parmi les officiers généraux morts du 1" décembre 17S6 au 1" mai 17S8.
Elut militaire de 17bS, p. 68.J
DE 1817. 221
(Alexis); le vicomte de Beaucorps (Henri-Charles-Marie) (1);
le chevalier de Saligiiac-Fénelon (Claude-Etienne); le comte
d'Erlach (Abraham-Frédéric) (2); de Trémault (Henri-Char-
les): de Rancilhac de Chazelles (Jean-Raimond); d'Ambly
(Pierre-Nicolas) ; le baron de Romans de Flines (Charles); de
Chambray (Nicolas-Etienne) ; de la Bourdonnaye (Sévère) (3);
de la Bourdonnaye de Coetcandec (Julien-René-Arnable) ; de
Retz (Charles); Mareschal de Longeville (Joseph-Gabriel-
Désiré) (i); le vicomte de Castillon (Dominique) (5); de
Candé (Jean-Prosper) ; de Pouilly ^Pierre-Elisabeth Lévesque);
de la Vaissière de Verduzan (Hyacinthe-Philémon); le mar-
quis de Sainte-Marie (Hypolite-Jean-Jacques-René) ; de Bar
(Annet-Gabriel); Soyer (Louis-Pierre) (6); de Saint-Pierre
(Charles-Céleste-Stanislas de Grosourdy); le comte de Chà-
teaubodeau (Pierre-Alexandre); Mallet de Chauny (Marie-
Jean-Baptiste-Joseph) (7) ; de Lencquesay (Charles-Ignaee-
(1) Il fut reçu par son frère, le comte de Beaucorps, chevalier de 1815. (Voir
plus haut, p. 189.)
(2) Ancien colonel, chambellan de l'empertur d'Autriche; a quinze ans de ser-
vices, y compris deux campagnes, plus dix ans de giàce. La commission est d'avis
que M. le comte d'Erlarh a droit à la croix du Mérite militaire, avec années de
grâce, s'il quitte le service étranger, ou s'il obtient une autorisation du roi. (Com-
mission de 1SI i, vol. III, 7ie tableau, n° 1 ) — Chevalier du Mérite militaire , le
22 février 1817. (Fiches de classement.) — Maréchal de camp le 11 décembre
1816. (Relevé manuscrit des officiers généraux, Archives de la guerre), — Pen-
sion de 500 francs sur l'ordre le 29 octobre 1828. (Registres des pensions de 1814
à 1830, t. III.)
(5) Porté aux Fiches de classement, sans indication de réception. Nous pen-
sons que cette nomination, qui e?t inscrite à la date du 6 mars 1817, est la con-
firmation de la croix de 1798, puisque le nom et le prénom sont les mêmes. (Voir
plus haut, p. 53.)
(i) Breveté capitaine de cavalerie par le roi, colonel chef d'état-major des
gardes nationales du Jura. (Renseignements donnés par la famille.)
(5) Breveté capitaine de cavalerie par le roi. Quatre Castillon se sont offert*,
en 1792, comme otages d« Louis XVI. (Renseignements donnés par la famille.)
(6) Officier vendéen. Il fut reçu par le comte Charles d'Autichamp. (Fiches de
classement.)
(7) Décédé à Cambrai le 50 août 18-41. (Fiches de classement.)
222 CHEVALIERS
Joseph); Le Faucheux (Jean -François -Antoine); Fa.rcy du
Roseray (Ambroise-Balthazard-Gabriel).
Peliet (Louis-Robert), inspecteur aux revues (I); Yau-
chelle (André-Jean), sous-inspecteur aux revues (2).
Clarac (Jean-Paul), commissaire des guerres.
Cavalerie. Chefs tV escadron ou majors : de Montennl
(Charles Le Gendre) (3) (dragons de la Gironde); Pécou de
Chenille (Joseph-Gaspard) (-4) (hussards du Bas-Rhin) ; Mill-
gen (Claude) (o) (cuirassiers de Berry, -ic) ; le comte de Chas-
teigner (René-Sylvestre) (6) (2e régiment de grenadiers à che-
(1) Chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 609.)
(2) Élève-commissaire des guerres en 1779, adjoint provisoire en 1800, titulaire en
1801, passé en 1806 au service de Naple*, où il devint ordonnateur en chef, replacé
comme sous-inspecteur aux revues, en France, en 1817, sous-intendant militaire de
seconde classe même année, sous-intendant militaire de première classe en 1826,
intendant militaire en 1827, chef de la division des affaires de l'Algérie au mi-
nistère de la guerre en 1815, directeur de la même division en 1844, maître des
requêtes même année, conseiller d'Etat en 1845 , démissionnaire pour cause de
santé même année, chevalier de la Légion d'honneur en 1820, officier en 1823,
commandeur en 1837, grand officier en 1845, commandeur de l'ordre des Deux-
Siciles en 1815, grand officier de l'ordre de Léopold de Belgique en 1857, re!evé
de la retraite en 1853, et placé dans le cadre de réserve. Maire de Versailles
eu 1818 : auteur d'un ouvrage remarquable, intitulé : Cours d'administration
militaire. Mort à Versailles, le 2S février 1860, dans sa quatre-vingt-deuxième
année. (Moniteur de l'armée du 6 mars 1860.)
(3) Oftieierdela Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 604.)
(4) Chevalier de la Légion d'honneur, major aux hussards du Bas-Rhin. (Alma-
nach royal de 1817, p. 607.) — Major au 16e régiment de chasseurs à cheval ;
major (chef d'escadron) du 15 juillet 1814; prend rang du 17 octobre 1818, par
suite d'interruption de service. [Annuaire militaire de 1850, p. 473.)
(3) Officier de la Légion d'honneur. [Almanach royal de 1817. p. 603.)
(6) Officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 556.) —
Dans le livre des pensions de l'ordre, servies en 1788, on trouve trois officiers de
ce nom : 1° de Chateigner, meslre de camp, ancien chef d'une brigade de carabi-
niers, 1,000 livres (pension du 1er août 1767); 2° de Chateigner, brigadier, lieu-
tenant-colonel de Vermandois, 600 livres (pension du lfr octobre 1770'; 5" de
Chateigner, lieutenant-colonel du régiment d'Orléans-infanterie, 500 livres (pen-
sion du 10 août 1786.)
DE 1817. 223
val de la garde royale); Dcfieux de Montaunel (Léonard) (1);
le comte de Boishorranl (Victor-IIilaire-Pélage de Tal-
liouet) (2) ; le baron de Montmorency (Anne-Louis-Raoul-
Victor) (3;, et Durival (Jean-Nicolas).
Capitaines : Réveillé (Etienne-Camille) (chasseurs de
l'Orne, 16e) (4); Bréard (Jean-Marie-Léon) (5).
Service de la marine : Tupinier (Jean-Marguerite), sous-di-
recteur des constructions navales (G); Rolland (Pierre-Jac-
ques-Nicolas), inspecteur- adjoint du génie maritime (7);
Burgues de Missiessy (Joseph-Marie), Massieu de Clerval
(Auguste-Emmanuel) (8), capitaines de frégate; Villaret de
(1) Ex-chef d'escadron au Ge dragons. Il fut reçu par son père, chevalier de
1813. (Voir plus haut, p. 183.)
(2) Chef d'escadron de cuirassier?. [Fiches de classement.) — Le comte de
Talhouet, chef d'escadron aux cuirassiers du Dauphin (2e). (Almanach royal de
1817, p. 603.)
(3) Il fut reçu le 17 mars 1813 par M. le duc d'Orléans (Fiches de classement),
et prend rang de sa réception.
(4) Capitaine d'habillement, capitaine du 5 novembre 1816, chevalier de la
Légion d'honneur. (Annuaire militaire de 1830, p. 47o.) -; — Il était, en 1815,
lieutenant aux chevau- légers, et lorsque, au 20 mars, toule l'année faisait défec-
tion, il sauva l'étendard de son régiment, et le rendit au retour du roi. — Nommé
chevalier de Saint-Louis le 12 novembre, il l'ut reçu le 21 décembre par Mgr le
duc de Beny. (Fiches de classement.)
(5) Sa fille a épousé M. Clapisson, membre de l'Institut, et l'un de nos meil-
leurs compositeurs.
. (G) Baron, conseiller d'Etal, directeur des ports au ministère de la marine, offi-
cier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1830, p. 178.) — Député, mem-
bre du conseil d'amirauté, grand officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal-
national de 1842, p. 140. ] — Chargé par intérim de l'administration de la ma-
rine, du 2 au 11 août 1830. — Ministre de la marine , du 31 mars au 12 mai
1839. (Annuaire de la marine de 1800, p. 4S7.)
(7) Officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 632.) —
Baron, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, inspecteur général du génie maritime.
(Almanach royal de 1850, p. 281 et 678.)
(8) Chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 626.) —
Capitaine de vaisseau, otiieier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1850,
p. G70.) — Vice-amiral, commandeur de la Légion d'honneur. (Almanach royal
de 1812, p. 722.)
224 CIIEVALiEr.S
Joyeuse (Alexis-Jean-Marie) (1), lieutenant de vaisseau;
Rolland (Etienne -Joseph -Pascal), Darbel (Charles-AIexuu-
dre) (2), Leblanc de Kermené ( Alexandre-François-Pienv),
lieutenants de vaisseau en retraite; Chasseloup de Chàtillwi
(Jean-Auguste), enseigne de vaisseau en retraite; Lecoal-
Kerveguen (Joseph), capitaine au corps royal d'artillerie de lu
marine.
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1818.
Le commandeur de Fitz James, lieutenant général (3).
Noizet (Jean-Remy), colonel d'état-major; Lefebvre-Des-
vaux, colonel, chef d'état-major de la 13e division mili-
taire (4); Le Josne (Jean-François-Louis':, lieutenant-colonel
d'état-major (o) ; de Villeléon ( BonaventureJoseph Le Pail-
lon) (6), Livet de Bourcia (Pierre-Antoine), chefs de ba-
taillon; Gatte ( Paul-Clément-François ) (7), chef de bataillon
(1) Capitaine de vaisseau de première classe, officier de la Légion d'honneur.
(Âhnanach royal de 1830, p. GTO.) — 11 était à l'expédition d'Alger en 1830.
(Voir V Histoire de la conquête d'Alger, par M. Alfred Nettement, 1 vol. in-S",
p. 242.)
(2) L'orthographe du nom est d'Arhel. [Archives de la famille.)
(5) Comte de Fitz-James, lieutenant général le 20 février 1813. (Almanaelt
royal de 1817, p. 315.)
(4) Baron, maréchal de ca m p, officier delà Légion d'honneur, chef de letat-
major général de la lr0 division militaire. [Almanach royal de 1830, p. 586.) —
11 fut reçu par M. le lieutenant général comte de Coutard. {Fiches de classement.
(3) Il fut reçu par Mgr le duc de Berry. [Fiches de classement.)
(G) Certificat de notoriété, délivré en 182G. pir le maire de Tours, et par M. de
Perthuis, lieutenant-colonel en retraite, chevalier de Saint-Louis, attestant (pie
M. le Puillon de Villeléon ^Joseph-Bonavenlure) est le même que M. de la Vill ■•-
léon (Joseph-Bonaventure), chef de bataillon , nom sous lequel tous ses brevets 1"'
ont été expédiés depuis 1774. (Dossier de Al. de Villeléon.) — 11 fut reçu, en 1820,
par le comte de Rostuing. (Fiches de classement.)
(7) Chevalier de la Légion d'honneur, chef de bataillon du génie, ingénieur
eu chef, à Aire. [Almanach royal de 1830, p. G37.) — Beau-père de M. Anicel-
Bourgeois, chevalier de la Légion d'houneur, l'un de nos auteurs dramatiques les
plus féconds et les plus estimés.
DE 1818. ^25
du génie; Le Beschu (Victor-René), capitaine du génie (1).
Des Essart (Charles-Jean-Baptiste de Lafont) (2), capi-
taine d'état-mâjor; Farcy (François), capitaine à la légion
des Deux-Sèvres; Loin art de Pontlevoye (François-Marie),
capitaine de gendarmerie.
Le comte de Lastours (Jean-Baptiste-David), colonel des
chasseurs à cheval de la Dordogne (9e) (3).
Anciens officiers : Berthier de la Garde (Alexandre-Fran-
çois-Henri); le chevalier de la Bigne (Jean-Bernardin);
Achard (Antoine) ; le baron de Mortemart-Boisse (François-
Jérôme-Léonard); Pozzo di Borgo (innocent); le vicomte de
Quincy (Anne-Louis Pinonj (4).
Se/vice de la marine : Cosmao (Louis- Aimé); Labonle-
Lassale (Jean-Baptiste-IIector), Hugon (Gaud- Aimable) (5),
Leblanc (Jacques-Joseph), Maquet (Vincent) (6), lieutenants
de vaisseau.
Clouet (Jacques-Julien), Bourdon (Augustin), lieutenants
de vaisseau en retraite.
Allemand (Pierre-Paul) et de Coligny (Aimé-Jean), ensei-
gnes de vaisseau en retraite.
(1) Officier de la Légion cThonneur. (Almanach royal de 1817, p. 588.)
(2) De la Fons de- E>sirts, orthographe du nom. (Archives de la famille.)
(5) Il avait été reçu en 181 l, par M. le vicomte d'Agoult, d'après les ordres de
S. A. R. Madame, duclusse d'Angoulème (Firhes de classement, et prend rang de
sa réception. — Écuyer-commandant do son S. A. R. Madame, duchesse d'Angou-
lème. (.llmunach royal de 1814-1815, p. 46.) — Ol'ficier de la Légion d'honneur,
[Almanach royal de 1817. |>. G05.)
(4) Il fut reçu par Monsieur, [fiches déclassement.)
(5) Le harou Hugon, né le T>1 janvier 1783, entré au serviceen 179j, aspirant en
1708, enseigne en 1805, lieutenant de vaisseau en 1810, capitaine de frégate en
1819, capitaine île vaisseau en 18:25, contre-amiral en 1810, sénateur, grand' -
croix de la Légion d'honneur (Annuaire de la marine de 1800, pp. 24 et 25.)
(0) Chevalier de la Légion d'honueur, capitaine de frogate. {Almanach royal de
1S30, p. 7-22.)
"Ili. 15
DE 1818. Î225
du génie; Le Besclm (Victor-René), capitaine du génie (1).
Des Essart (Charîes-Jean-Baptiste de Lafont) (2), capi-
taine d'état-mâjor; Farcy (François), capitaine à la légion
des Deux-Sèvres; Louvart de Pontlevoye (François-Marie),
capitaine de gendarmerie.
Le comte de Lastours (Jean-Baptiste-David), colonel des
chasseurs à cheval de la Dordogne (9e) (3).
Anciens officiers : Berthier de la Garde (Alexandre-Fran-
çois-Henri); le chevalier de la Bigne (Jean-Bernardin);
Achard (Antoine) ; le baron de Mortemart-Boisse (François-
Jérôme-Léonard) ; Pozzo di Borgo (Innocent); le vicomte de
Quincy (Anne-Louis Pinonj (4).
Service de la marine : Cosmao (Louis- Aimé); Labonle-
Lassale (Jean-Baptiste-IIector), Hugon (Gaud- Aimable) (5),
Leblanc (Jacques-Joseph), Maquet (Vincent) (6), lieutenants
de vaisseau.
Clouet (Jacques-Julien), Bourdon (Augustin), lieutenants
de vaisseau en retraite.
Allemand (Pierre-Paul) et de Coligny (Aimé-Jean), ensei-
gnes de vaisseau en retraite.
(1) Officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 588.)
(2) De la Fous de- E>sirts, orthographe du nom. [Archives de la famille.)
Çj) Il avait été reçu en 181 i, par M. le vicomte d'Agoult, d'après les ordres de
S. A. R. .Madame, duclu-sse d'Angotilêine [Fiches de classement), et prend rang de
sa réception. — Écuyer-coinmandant do son S. A. R. Madame, duchesse d'Angou-
lême. [Almanach royal de 1814-1815, p. 46.) — Officier de la Légion d'honneur,
[Almanach royal de 1817. |>. GO'i.)
(4) Il fut reçu p=ir Monsieur. [Fiches de classeme>it.)
(5) Le baron Hugon, né le 51 janvier 1783, entré au serviceen 179j, aspirant en
1798, enseigne en 180o, lieutenant de vaisseau en 1810, capitaine de frégate en
1819, capitaine de vaisseau en lS2o, contre-amiral en 1SÎ0, sénateur, grand' -
croix de la Légion d'honneur [Annuaire de la marine de 18G0, pp . 2-4 et 2o.)
(6) Chevalier de la Légion d'bonuenr, capitaine de frégate. [Almanach royal de
1830, p. 722.)
'm. 15
226 CHEVALIERS
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1819.
Le prince d'Eckmulh (d'Avoutj, maréchal de France (1 >;
le baron Cambrontie (Pierre-Jacques-É tienne), maréchal do
camp (â).
Colonel : le baron Desvernois (Nicolas-Philibert) (S).
(1) Il fut reçu par Mgr duc d'Angoulème. {Fiches de classement.) — En 181 i,
à son retour de Hambourg, il s'était tenu à l'écart, et, en 1813, rallié à Napoléon,
il avait accepté le portefeuille de la guerre. On voit que la restauration ne lui tint
pas longtemps rigueur, car il fut nommé pair de France dans cette même année
1819. Il mourut en 1823, âgé de cinquante-trois ans seulement. Il était né en
1770, et était entré au service comme cadet gentilhomme en 1783. L'ortliograplie
de son nom e>t d'Avout, quoiqu'il signât Davout.
(2) Il avait suivi Napoléon à l'île d'Elbe , et revint avec lui en 1813. Illustre
déjà par ses services, il combattit vaillamment à Waterloo, tomba sur le champ
de bataille, et fut fait prisonnier. Rentré en France, et porté sur la liste du 24 juil-
let '1813, il fut traduit devant un conseil de guerre, qui l'acquitta. En 1819, .Mgr
duc d'Angoulème lui fit donner la croix de Saint-Louis, et le commandement de 1 1
citadelle de Lille.
(3) Né à Lons-le-Saulnier le 23 septembre 1771, enrôlé volontaire au Ie hus-
sards en 1792, brigadier et fourrier même année, marécbal des logis en 1795, sou>-
lieutenant en l'an II, lieutenant et capitaine en l'an VII ; passé, comme chef d'es-
cadron, au service de Naples en 1SÛG, premier aide de camp du ministre de la
guerre de ce royaume, major en 1808, chevalier de l'ordre des Deux-Siciles, et
colonel du 1er chasseurs à cheval napolitains même année, baron du royaume de
Naples et commandeur de l'ordre des Deux-Siciles en 181 1, général de brigade au
service de Naples en 1813, réadmis au service de France en 181 G comme colonel, re-
traité le 23 juillet 1823, et nommé maréchal de camp honoraire le 15 octobre même
année. — Rappelé au service, le 24 septembre 1830, comme colonel commandant
la place de Rochefort, et retraité de nouveau en 1834. — Chevalier de la Légion
d'honneur en l'an XII, officier eu 1831. — Campagnes de 1792 à l'an III à l'armée
du Rhin, de l'an IV à l'an VI en It die, de la lin de l'an VI jusqu'en Tau IX en Egypte,
ans XII et XIII sur les cotes de Bretagne et à la grande armée, an XIV en Italie ; de
1800 à 1808 en Italie, de 1809 à 1811 en Tyrol, eu Catalogne et en Aragon, J-
1812 à 1813 en Calabre. — Blessé de trois coups de sabre à l'épaule droite au
combat de Fombio , en l'an IV, d'un coup de mitraille au genou gauche au pon«
de Paenza en l'an V; blessé et mis hors de combat à Samanhout (Egypte) en l'an N IL
ft cite au rapport du général Desaix; blessé de nouveau, même année, au combat
de bWuli; s'est tisnalë de nouveau au combat de Birelau.bra. aux batailles d A-
DE 1819. 227
Lieutenant-colonel : Lajaille (Christophe-Désiré ).
Chefs de bataillon : Chaigneau (Alexandre- Jean) (corps du
génie) (1) ; Hugo (François- Juste) (légion de la Gironde) (2);
de Hauteclocque (Stanislas-François-Joseph) (corps du gé-
nie) (3); Falcon (Jean-Baptiste) (légion de l'Aube) ; d'Or-
sanne (Charles-Marcelin) ( légion de l'Hérault); Boucher de
Morlaincourt (François) et Bergère (Pierre) (4) (corps du génie).
Capitaines : Ducasse (Jean) (légion des Landes) ; Galbaud-
Dufort (Jean-Louis-Philippe) (légion de la Loire); d'Adhémar
de Lantapnac (Jean-Victor ') (légion du Tarn) ; Robin (Henri-
Louis) (légion d'Indre-et-Loire) ; Gannal (Pierre-Nicolas) (ar-
tillerie); Kevilly (Jean; (légion de l'Aveyron); Viennet (Jean-
Pons-Guillaume) (élat-ruajor) (o);
boukir, d'Héliopolis, d'El-Kauka , de Belbeis, au siège et à la défense des lignes
du grand Caire. — Mort en 1860, âgé de quatre-vingt-huit ans. {Moniteur de
Vannée.)
(1) Chef de bataillon, ingénieur en chef du génie à Mantes, chevalier de la Lé-
gion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 587.)
(2) Major, [Fiches de classement.)
(3) Major du 2e régiment du génie. (Fiches de classement.) — Major du régi-
ment d'Ârras (génie), chevalier de la Légion d'honneur. {Almanach royal de 1817,
p. 591.)
(4) Officier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel , attaché au comité du
génie. {Almanach royal de 1830, p. 030.) — Grand officier de la Légion d'hon-
neur, maréchal de camp en 1815, placé dans le cadre de réserve. {Annuaire mili-
taire de 1SG0, p. 59.) — Il a dirigé, en 18 Li et 1815, les travaux du génie, à
Soissons, et a contribué à la défense de cette place. {Dossier de M. Bergère.) —
Gendre de M. Guilbert de Pixerécourt, célèbre auteur dramatique, surnomme
le Corneille du boulevard. — Le général Bergère est né en 1783.
(b) Fils de Jacques- Joseph Viennet, et de Elisabeth Guiherl, né à Beziers (Hé-
rault) le 18 novembre 1777. — Entré au service à dix-huit ans. — Lieutenant
en second d'artillerie de marine en 1796, lieutenant en premier en 1800, adju-
dant-major en 1807, capitaine adjudant-major en 1808, capitaine en premier
en 1813. — Place au départ ment de la guerre, et employé connue officier d'état-
major pies le général Montélegier en 181 i, employé à l'état-major du général
Darricau le 17 juin 1815, reniii a la disposition du ministre de la marine en 1817,
admis au corps d'état-m ajor en tîSlN, disponible eu 1819, aide de camp du géné-
ral !a Grange même année, disponible en 1820, aide de camp du même général
là.
228 CHEVALIERS
Vicnnet (Auguste-Guillauine-Marie-Casimir) (1),
Sous-intendants militaires : Viennet (Esprit -Antoine -Ce-
sarj'(2);
en 1821, disponible en 1822, chef de bataillon même année, désigné pour la re-
traite en 1827, pension de 1,170 fr. par ordonnance du roi du 2 décembre I S27 .
réintégré dans le corps royal d'état-major et iidmis au traitement de disponibilité ',-
23 août 1830, lieutenant-, olonel en 1834, admis à faire valoir ses droits à la re-
traite le 51 août 1853, pension de retraite de 2,500 fr. le 18 février 1850. —
Trente-six ans dix mois un jour de services, plus quinze campagnes. (Pensions.
Dossier de M. Viennet.) — A reçu deux blessures dans le combat que le saisie <u
l'Hercule a soutenu contre l'escadre anglaise le 2 avril 1798 ; a fait la campagne de
1813, au 6* corps, commandé par le duc de Raguse; s'est trouvé aux batailles do
Lutzen, Bautzen, Wurtchen, Dresde, Vaehau, et Leipsick où il a été fut prison-
nier; le grade de chef de bataillon a été demandé quatre fois pour lui, dans cette
campagne. (Xote de M. Viennet, du 5 novembre 1813, même Dossier.) — Pelit-
fils du chevalier de Sainl-L"uis de 17G0. (Voir, pour la nomination, t. I, p. 528.
et pour les services, t. Il, p. 97.) — Député depuis 1827 jusqu'en 1859, pair de
France en 1859, membre de l'Académie française en 1850, commandeur de la
Légion d'honneur en 1S5G.
(1) Né le G décembre 1779 à Béziers (Hérault). — Entré au serv> • à vingt et
un ans, dans la 22e demi-brigade d'infanterie légère, devenue le 22e léger. —
Fourrier en 1800, capitaine en 1810 jusqu'au l,r septembre 1815, sans inter-
ruption, dan; le même corps, était en non activité au 1er mars 1813, employé pen-
dant les cent-jours, remis en non activité avec traitement lors du licenciement de
1815, y est resté jusqu'au 1er juillet 1818. Quinze ans quatre mois dix jours de
services, plus six ans deux mois et vingt-quatre jours de campagne. Pension de
G00 fr., moitié du maximum, le 20 février 1820. (Dossiers des pensions.) — Dans
un autre Mémoire, il est dit que cet officier comptait quatorze campagnes, .t qu il
avait été blessé trois fois : d'une bille au bras gauche le 25 mai 1813 en Saxe;
par un boulet, à Leipsick, le 18 octobre, et par un biscaieu à la jambre droite, i
Hanau, le 50 octobre même année. Nommé commandant de place, à Celte, U
Ie" septembre 1830. (Mêmes Dossiers.)
(2) Né le 19 novembre 1771, à Saint-Thomas (Aisne). — Entré au service a
vingt et un ans. employé dans les charrois militaires en qualité de capitaine en
premier en 1795, adjoint provisoire aux commissaire* des guerres en 179 i. com-
missaire des guerres en 1793, reformé (mesure générale) en 1800, en réforme
jusqu'en 1895, réintégré commissaire des guerres en 1805, de première clas?t
en 1808, sous-inlendant militaire de seconde classe en 1817, devenue pre-
mière classe en 1821, sous - intendant militaire de seconde classe, organisa-
tion de 182-2. — Admis à faire valoir ses droits à la retraite eu 1823; trente
mi de services, plus huit ans trois mois et quinze jours de campagne; pension J-
1,710 fr. en 182»; mort à Nimes le 50 mars 1827. [Dossiers des pensions '
DE 1819. L>29
Feuillet (Antoine-François) (1).
Duhamel (Jean-Jacques-François), adjoint aux inspecteurs
aux revues.
Blanchard, commissaire des guerres.
Cavalerie. Chefs $ escadron : de Chaunac de Lanzac (An-
toine-René) (2) (chasseurs du Var, 20e); le comte de Beau-
mont (Adrien-Jacques- Joseph-Charles); Reille (Honoré-Martin-
Polyeucle) (3); d'André (Antoine-Josepli-Maurice) (4).
(1) Commissaire dos guerres le 4 mars 1815. Sous-intendant militaire de
5*" classe, attaché à la maison militaire du roi; chevalier de la Légion d'honneur
(Annuaire militaire de 1850, p. 42) ; sous-intendant militaire de la compagnie des
gardes à pied ordinaires du corps du roi (auparavant Cent-Suis>es).
(2) Chevalier de la Légion d'honneur. (Abnanach royal de 1817, p. GOG.) —
Retraité comme lieutenant-colonel. (Archives de la famille.)
(3) Né en 1781, guide aux guides de Masséna eu 1799, hrigadier même année,
maréchal des logis en 1801, sous-lieutenant au 8'' dragons en 1802, lieutenant
en 1801, aide de camp du général (depuis maréchal) Reille, son frère, même
année; capitaine en 1807, chef d'escadron en 1809, mis en non-activité avec
traitement le 1er novembre 1815, retraité en 1829. — Trente ans de services et
quinze campagnes. — Pension de 1,888 fr. — Blessé d'un coup de feu au bras, au
siège de Gironne. — Campagnes : ans VIII, IX et X, en Italie ; an XII au
camp de Boulogne, au XIII a. l'armée expéditionnaire embarquée à Toulon, sous
les ordres du général de Lauriston ; s'est trouvé au combat naval devant le Ferrol ;
an XIV et 180G à la grande-armée ; 1807 en Prusse et en Pologne ; 1808 en Es-
pagne; 1809 en Autriche; de 1810 à 181-4 en Espagne ; était aux sièges de Stral-
suud, en Pumeranie ; de Rose, de Gironne, et de Valence, en Espagne. — Fils de
messire Joseph Reille, conseiller du roi, lieutenant de la justice royale d'Àntibes,
et de dame Marguerite Vaquier, son épouse. (Dossiers des Pensions, Archives de la
guerre.)
(4) Le marquis d'André, iils d'un ancien député de la noblesse de Provence aux
états généraux. — Emigré avec ses parents; cadet à l'école de Vienne en 1N05,
sous-lieutenant aux chevau-légers d'O-Ueilly en 1805, aux chevau-légers de l'em-
pereur (d'Autriche1) en 1800, lieutenant en 1811 ; a fiit les campagnes de 1805 à
1807 et de 1809, au service étranger, en Italie et en Allemagne, et a été blesse. —
Passé en 1811 au service de France, comme lieutenant à la ?uite du i8e chasseurs
à cheval; lieutenant adjudant-major en 1815 blessé à Hambourg, mis le lende-
main à l'ordre du jour de l'armée, et nommé chevalier de la Légion d'honneur par
le prince d'Eckmuhl, Humiliation non régularisée par suite de l'interruption des
communications; capitaine au 11** chasseurs à cheval en 1814, chevalier de la
Légion d'honneur, et place aux grenadiers rovaux de. France ; cl ef d'escadron de
230 CHEVALIERS
Capitaines : Beaunier (Laurent) (chasseurs de l'Orne, 10' ;
de Chabannes (Armand-Ainéïlée-Antoine-Françbis-Victor Du-
croc) (1).
Service de la marine : Leblanc (Louis).(2), Margeot (Paul-
Joseph-Victor), Villeneuve âe Bargemont (Jean-Baptiste) (3),
lieutenants de vaisseau; Audren de Kerdrel (Casimir -Eu-
gène), lieutenant de vaisseau en retraite; Coustard de Sou-
vré, ancien officier de marine (i).
Nous avons dit qu'en 1811 il avait été arrêté en prin-
cipe que les officiers, pour être susceptibles d'obtenir la
croix de Saint-Louis, devaient compter vingt-quatre ans de
services, campagnes comprises.
la gendarmerie de Pari. , le 23 janvier 1815 ; émigré à Ga.ul ; officier de la Lé-
gion d'honneur en 1821; lieutenant-colonel grand prévôt de l'armée d'Espagne
en 1823; commandeur de la Légion d'honneur même année; chef de la 23e légion
de gendarmerie en 1821; colonel en 1827; colonel de la gendarmerie d'élite
en 1828; licencié le 1er octobre 1830; maréchal de camp en 1831, rang du
11 août 1830; compris dans le cadre de réserve en 1831; remis en activité
en 1833; lieutenant général en 184-4; grand officier de la Légion d'honneur
en 1817; retraité en 1848; relevé de la retraite en 1849; sénateur en 1852: ins-
pecteur général de cavalerie à Rome, en 1833: grand'-croix de Saint- Grégôire-le-
Grand, et commandeur de l'ordre du Lion-de-Zuhringen, de Bade. Mort en J8G0.
[Moniteur de l'armée du 21 février 1860.)
(1) Il fut reçu par Mgr duc d'Angouléme. {Fiches de classement.)
(2) Louis-François-Jean. [Annuaire de la marine.) — Capitaine de vaisseau, offi-
cier de la Légion d'honneur. ( .-tlmanach royal de 1830, p. 670.) — Vice-amiral.
commandeur de la Légion d'honneur, préfet maritime à Rorheforl. [Jlmanach
royal-national de 1842, pp. 722 et 713.) - H commandait la frégate l'IJermione
à l'expédition d'Alger. — Il passa de la préfecture maritime de Rochefort à celh
de Brest, et fut président de la section de la guerre et de la marine au conseil
d'État. —Nommé minisire de h manne le 28 juin 18 18, il n'accepta pa*, (Voir
['Annuaire de la marine de 1800, p. 487.)
(3) De VhMeneuve-Bargemont, capitaine de vaisseau, officier de la Légion d hon-
neur, (tlmanach royal de 1830, p. 070.) — 11 était à l'expédition d'Alger.
[M Lieutenant de vaisseau en 178G. {Liste générale 1787, t. 1, loi. 183, Ar-
chives de In marine.)
DE 1819. 231
Le 9 août 1820, le roi rendit l'ordonnance suivante :
« Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Na-
varre ;
« Voulant déterminer, d'une manière uniforme et invaria-
ble, les règles de l'admission des officiers de nos armées de
terre et de mer dans l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ;
« Sur le rapport de nos ministres secrétaires d'État de la
guerre et de la marine;
« Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
« TITRE PREMIER.
« DISPOSITIONS GÉNÉRALES COMMUNES AUX ARMÉES DE TERRE ET
DE MER.
« Article Ier. — Les officiers de terre et de mer sont sus-
ceptibles de recevoir la croix de l'ordre royal et militaire de
Saint-Louis, à titre fie récompense, soit pour des actions
d'éclat, soit pour la durée et la distinction de leurs services.
« Art. 2. — Lorsque la croix de Saint-Louis n'est pas
accordée pour des actions d'éclat, elle ne peut être donnée
aux officiers de tout grade qu'après vingt-quatre années de
services, calculées d'après les règles prescrites par la présente
ordonnance.
« Pour être susceptible d'être nommé commandeur, il est
indispensable qu'un chevalier réunisse six années d'an-
cienneté dans ce dernier grade;
« Et pour être nommé grand' -croix , qu'un commandeur
soit pourvu de ce litre depuis quatre ans au moins.
« Art. 3. — Les services militaires rendus dans un grade
inférieur à celui d'officier sont calculés d'après les mêmes
règles, mais ils ne comptent (pie pour moitié.
« Art. i. — Sont comptés doubles aux officiers de terre
<jt de mer :
232 CHEVALIERS
« 1° Les services pendant les campagnes de guerre ;
« 2° Pour les officiers de l'armée de terre les service- son
dans les colonies en temps de paix, soit en temps de guerre
à dater du jour de rembarquement jusqu'à celui du débar-
quement en Europe;
« 3° Pour les officiers de la marine, le service soit à bord
des bâtiments, soit dans les colonies, sera compté double
en temps de guerre ; et en temps de paix pour moitié en sus
de la durée, à dater du jour de l'embarquement jusqu'à ce-
lui du débarquement.
« Art. o. — Lorsque, pendant une campagne, un officier
est forcé de quitter l'armée ou son vaisseau par suite do
blessures, les services sont comptés comme si la campagne
d'une année était terminée.
« Art. 6. — Le temps passé en réforme ne peut être
compté pour la croix de Saint-Louis.
« Sont exceptés les officiers auxquels le temps de réforme
sera compté pour l'avancement et l'admission à la retraite.
« Art. 7. — Les services rendus dans les administrations
civiles et autres, dont il n'est pas fait mention dans la pré-
sente ordonnance, ne sont pas comptés pour la croix de
Saint-Louis.
« Art. 8. — Les officiers qui seront admis à la retraite, à
dater de la présente ordonnance, ne seront plus susceptibles
d'obtenir la croix de Saint-Louis lorsqu'ils n'auront pas été
proposés pour cette récompense dans le courant de l'année
qui suivra leur admission à la retraite.
« Art. 9. — Les services des officiers de l'armée de terre
mis provisoirement à la disposition du ministère de la ma-
rine, et réciproquement, seront comptés suivant les règles
prescrites pour les officiers de l'armée dans laquelle les ser-
vices sont rendus.
DE 1819. "233
TITRE If.
« DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX OFFICIERS DE L ARMEE DE
TERRE.
« Art. 10. — Sont susceptibles d'obtenir la croix de Saint-
Louis dans l'armée de terre tous les officiers de tous grades
et de toutes armes et ceux de l'intendance militaire.
« Art. 11. — Est considéré comme service de campagne
le temps pendant lequel les officiers font partie d'un corps
d'armée sur le pied de guerre.
« Art. 12. — Les services dans L'armée de terre ne sont
comptés qu'à partir de l'âge déterminé par la loi. Toutefois,
en cas de blessures reçues en combattant avant cet âge, les
services sont admis à dater du jour de cette blessure.
« TITRE III.
« DISPOSITIONS PARTICULIÈRES A L'ARMÉE DE MER.
« Art. 13. — Sont susceptibles d'obtenir la croix de Saint-
Louis dans les armées de mer :
« 1° Les officiers de vaisseau de tout grade entretenus ;
« 2° Les officiers d'artillerie et des troupes de la marine;
« 3° Les ingénieurs-constructeurs, depuis le grade d'ins-
pecteur général jusqu'à celui d'ingénieur ;
« 4° Les officiers d'administration, depuis le grade d'inten-
dant jusqu'à celui de commissaire inclusivement, ainsi que
les contrôleurs de première et seconde classes ;
« o° Les sous-ingénieurs constructeurs, les sous-contrôleurs
et les sous-commissaires de marine qui, après dix années
inactivité dans l'un de ces grades, obtiendront, à titre de ré-
compense, le grade honorifique d'ingénieur ou de commis-
saire au moment de leur admission à la retraite.
•234 CHEVALIERS
« An. 11. — Dans l'année de mer les services sont comp-
tés depuis l'âge de seize ans. Ceux des élèves de la marine
sont admis, par exception, à dater de leur nomination d'élève
de seconde classe.
« Dans le cas de blessures reçues en combattant, avant
Tàge de seize ans, les services sont comptés aux officiers de
tout grade depuis le jour de la blessure.
« Art. 15. — Sont comptés comme service d'officier dans
la marine :
« 1° Aux ingénieurs-constructeurs, ceux à dater de leur
admission comme élèves du génie ;
« 2° Aux officiers d'administration , ceux depuis leur ad-
mission comme entretenus, d'après une commission de notre
ministre de la marine.
« Art. 16. — Les services rendus par les officiers auxi-
liaires sont comptés pour le temps de leur durée, comme ceux
des officiers entretenus.
« Art. 17. — Lorsque des officiers de l'administration de
la marine ont été embarqués sur les bâtiments avant d'être
entretenus, leurs services, s'ils ont fait partie de l' état-major
du bâtiment, seront comptés pour le temps de leur durée,
comme ceux entretenus.
« Art. 18. — Nos ministres secrétaires d'État aux dépar-
tements de la guerre et de la marine sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l'exécution de la présente ordonnance.
« Donné à Paris, le neuvième jour du mois d'août de fan
de grâce mil huit cent vingt, et de notre règne le vingt-sixième.
a Signé LOUIS.
« Par le roi, le ministre secrétaire d'Étal au
département de la guerre,
« Signe marquis Y. de l.v Toch-Ma.ubourg. »
Les mêmes lois régirent l'ordre du Mérite militaire.
DE 1820. 235
La préséance dans les cérémonies publiques avait été ré-
glée précédemment par le roi, ainsi qu'il suit :
Les granuV-croix de Saint-Louis ou du Mérite militaire pre-
naient rang concurremment, par ancienneté de nomination,
avec les grands'-croix de la Légion d'honneur; les comman-
deurs avec les grands-officiers de la Légion; les chevaliers
après les commandeurs de la Légion, mais avec les officiers,
et avant les chevaliers de la Légion, toujours par ancienneté
de nomination.
Chevaliers de Saint-Louis nommes en 1820.
Le comte de Pire (l), lieutenant général.
Colonels : le baron de Salis (François -Simon-Fidèle -Ro-
dolphe) (-4e suisse) (2); Caraffa (fgnace-Jean-Baptiste).
Chefs de bataillon : de Fayet, (Armand) (légion de
l'Eure); Pas de Beaulieu (Jean-Baptiste-Pierre (3) (garde
royale, 1er régiment); le comte de Riencourt (Roque-Phi-
lippe-Marie-Adrien) (étal-major); Boucher de Morlaincourl
(François-Théodore) et Boucher de Morlaincourt (Charles)
(arme du génie)) ;
(1) Commandant de la Lésion d'honneur le 10 octobre 1813, général de divi-
sion le 13 octobre suivant. (Mmanach royal de 1814-1813, pp. 403 et 425.1 —
Grand officier de l\ Légion d'hon: eur le 3 janvier 1834, commandant la 9e divi-
sion militaire. {Almanach royal-national de 1842, pp. 203 et 649.) — En i S iS,
dans les journées de juin, il marcha, comme volontaire, dans les rangs du 1" ba-
taillon île la 1" légion delà garde nationale de Paris, qui le lit premier grenadier,
et lui en remit les insignes, consistant en une paire d'épauleltes de laine, sur-
montées des trois étoiles de lieutenant général.
(2) Comte de Salis, commandeur de la Légion d'honneur, colonel du 7' régi-
ment de la garde royale (L'r suisse), le 8 juin 1823. [Annuaire militaire de 1830,
,». 180.)
(5) Cbevalier de la Légion d'honneur. [Almanach royal de 1817, p. 3 58.) —
Officier de la Légion d'honneur, membre de la chambre des députés. [Almanach
royal de 1830, p. 133.)
236 CHEVALIERS
Rullière (Joseph-Marcelin) (4) (légion du Cher).
Capitaines : de Hauteclocque (César-Louis-François-Jo-
sopli) (2) et de Camille ( Adolphe-Jean-Charles } (3) (garde
royale, 0e régiment); de Foucault! (Martial-Charles) (4) (garde
royale, 3P régiment); le comte de Lallemand (Anne-Baptisle-
Joseph-Angus(in) (5) (garde royale, i° régiment) ; Davezar
(Paul) et de Fontenay (Nicolas-François- Arnault Rover) (ar-
tillerie); de Xaintrailles (Àimé-Louis-Auguste) (6) (état-major .
Sous-in tendant militaire : Collette (Jacques-Edme).
Commissaire des guerres : Roze (Jacques).
anciens officiers : Desplas (Pierre) (T) ; de la Landclle
(Emmanuel-Armand-Siméon-Paul); de Glapion ( Guillaume-
César- Arnaud) (8) ; de Saint-Marc (Louis-Luc Dupont).
(1) Vélile- grenadier de la garde impériale en 1807, sous-lieutenant eu
i809, chef de bataillon en 1813, colonel en 1S26, maréchal de camp en 183-,
lieutenant général en 1837, grand officier de la Légion d'honneur en 1839, pair
de France en 1845; vingt-deux campagnes, en Prusse, en Pologne, en Espagne,
en Autriche, en France, en Morée, en Afrique ; blessé en Espagne, et prisonnier
en Russie; admis à la retraite le 7 avril 1818; membre de l'Assemblée consti-
tuante et de l'Assemblée législative ; promoteur de la loi du 11 août 1839, qui a
relevé de la retraite les officiers généraux et officiers supérieurs admis d'office
dans cette position par décrets du gouvernement provisoire ; relevé lui-même de
la retraite, en vertu de cette loi ; ministre de la guerre du 51 octobre 1819 au
22 octobre 1850; admis de nouveau à la retraite le 26 décembre 1831. [Annuaire
militaire de 1860, pp. Iviij et lix.)
(2) Chef de bataillon au 'i<? régiment d'infanterie de la garde royale le 8 juin
1823, rang du 25 octobre 1813, chevalier de la Légion d'honneur. [Annuaire mi-
litaire de 1830, p. 171.)
(5) Baron de Gauville, chevalier de la Légion d'honneur. [Almanach royal de
1817, p. 552.)
(4) Durghe de Foucauld. [Almanach royal de 1S17, p. 552.)
(5) Comte de l'Allemand. (Almanach royal de 1817, p. 519.)
(6) Chef de bataillon le 21 juillet 1823 (campagne d'Espagne), aide de camp
du maréchal duc de Reggio. [Annuaire militaire de 1830. p. 18.) — Colonel, offi-
cier de la Légion d'honneur. [Almanach royal-national de 1812, p. 655.)
(7) Ancien lieutenant de gendarmerie. [Fiches de classement.)
(8) Garde du corps de Louis XVI, compagnie de Luxembourg, chevalier de
Saint-Louis pour si bonne conduite aui 5 et 6 octobre 1789, et à l'armée de>
princes. [Archives de la famille.)
DE 1820. 237
Cavalerie. Colonel : de Rastignac (Antoine Chapl).
Chefs d'escadron vu majors : le comte de Busseul (Henri-
Antoine) (1) (cuirassiers Dauphin, 2e); Mac-Shcehy (Jean-
Bernard-Louis) (2) (chasseurs de la Vendée, c22e); de la
Bachelerie (Jacques- François -Guillaume) (chasseurs de
l'Orne, 16e).
(1) Officier de la Légion d'honneur, colonel du 1er chaleurs à cheval le 27 août
182G. [Annuaire militaire de 1830, p. 439.)
(2) Le chevalier Mac-Sheeliy. — Né le 4 décembre 1783. — Entré au service
à dii-hnil ans, dans le 10* chasseurs à cheval, le 17 mes>idor au X, sous-lieute-
nant au 1" bataillon irlandais en l'an XII, lieutenant et capitaine même année ;
capitaine aide de camp du général Desjardins en 1807; employé à l'élat-major du
5e corps d'armée, même année (après la mort de son général, tué à Eylau) ; capi-
taine à la légion polonaise du Nord , même année; capitaine au 3e de ligne en
1808; employé a la suite de l'état-major général en 1813 ; chef de bataillon au
81e de ligne, même année ; mis à la disposition du major général, armée d'Alle-
magne, même année; attaché au général fie division comte de Lohau, aide de
camp de l'empereur, même année ; passé à l'etai-major du 1er corps d'année,
même année ; chef de bataillon au -41e de ligne^ le 1er octobre 1814; licencié avec
demi-solde, le 7 août 1813 ; remis en activité comme major aux chasseurs à che-
val de h Vendée en 1817 ; lieutenant-colonel en 1823; passé au 13e chasseurs a
cheval en 1824; mis en suide de congé le 2 décemhre 1830 ; réemployé dans son
grade au 7e chasseurs à cheval en 1835, admis à faire valoir ses droits à la re-
traite en 183i ; pension de retraite de 2,190 francs ; quarante- deux ans huit mois
et douze jours de services, y compris onze campagnes. — Campagnes, 1801 et
1803, sur les côtes ; 1806, 1807, 1808, 1809, 1.810, en Autriche, Prus.-e, Polo-
gne et Allemagne ; 181 1, 1812, lSi5, 1814, en Espagne, Russie, Saxe et France;
1813, en Fiance. [Dossiers des pensions. ) — Chevalier de la Légion d'honneur
en 1809, oflicier en 1813. — Aujourd'hui, gérant du journal ["Union (a).
[a) Un de ses oncles, Mac-Sheeh y iPatrice), a été cadet en 1771, a eu le rang de sous-lieu-
tenant sans appointements on l"a.aété sous- lieutenant en pied en 1""0, lieutenant en se-
cond le 20 mars 177 ». -t a été tué à la prise de la Grenade le a juillet suivant. (Registre du régi-
ment de DiUoii-irlandais, de. 1770 à 1788.] — On trouve, au même registre, a côté de son nom,
la copie d'une lettre du major Brown à l'abbé Macdcnogh, datée de la Grenade, le 12 juillet 1779.
Il rend compte des derniers moments de Patrice Mac-Sheehy : « Il a assez vécu pour savoir le
succès de ses camarades. Il demanda si le fort était pris, et dès qu'on lui eut dit que oui : eh
bien ! s'écria-t-il, je meurs content ; et il expira. Jamais personne ne se présenta au danger
avec plus de courage et du gaieté, et jamais oflicier n'a été plus regretté. » — L'n autre Mac-
Sheehy, adjudant-commandant (colonel) , a été tué ù Ejlau. — Les Mac-Sheehy descendent
d'un gentilhomme irlandais qui suivit Jaccfucs 11 dans son exil, après la bataille de lu Boyne,
et qui lit partie de cette biib-ade célèbre à laquelle Louis XIV donna pour devise : Semper
et ubipie fidèles.
238 CHEVALIERS
Capitaines : le comte d'Ecquevilly (Amable-Charles !
(garde royale, lanciers); Simonin (François -Barthélémy
(chasseurs de l'Orne, 16e).
Service de la marine.
Lieutenants de vaisseau : Delapoix de Freminvillc (Chris-
tophe-Paulin) (2); Devcze (Louis-Philibert); le baron de Baye
(Berthelot) (3); et de Robillard (Marie-Léopold- Antoine) (t).
Rosières (Louis-Raimond) (o), commissaire général de la
marine en retraite.
Anciens officiers : de Yillèle (Joseph, puis au crayon :
Jean-Baptisle-Guillaume-Maximilien-Séraphin) (6) ; Ghaigneau
(Jean-Baptiste) (7).
(1) Capitaine-commandant, chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach royal
de 1817, p. 561.)
(2) Capitaine de frégate, chevalier de Maite et de la Légion d'honneur. (Alma-
nach royal de 1830, p. 671.)
(3) Son prénom était Auguste. Il se retira du service, comme capitaine de vais-
seau. 11 était oncle Je M. du Manoir, chevalier de la Légion d'honneur, vice-prési-
dent de la commission des auteurs dramatiques, et l'un de nos meilleurs et de no<
plus spirituels auteurs.
(•i) Capitaine de frégate, chevalier de la Légion d'houneur. {Almanach royal
de 1830, p. 671.) — Il était à l'expédition d'Alger.
(5) Commissaire général de la marine, à Brest. (Almanach royal de iSl*,
p. 315.) — Chevalier de la Légion d'honneur, secrétaire général du ministère de
la marine. (Almanach impérial de 1812, p. 2-17.)
(6) Ancien officier de marine, ministre secrétaire d'Etat , nommé par ordon-
nance du roi, du 10 décembre 1820; reçu en 1814 par Mgr duc d'Angouléine.
{Registre de l'ordre de 1811 à 1830. fol. 131 , Archives de la marine.) — Celte
nomination n'est qu'une continuation, Monseigneur duc d'Angoulême ayant agi, eu
181-1, en vertu des pleins pouvoirs qu'il avait reçus du roi. — M. de Villèle, dé-
puté de 1813 à 1828, fut en 1820 ministre des finances, puis président du con-
seil des minisires, chevalier des ordres en 1823, et pair de France lorsqu'il quitta
le portefeuille, en 1828. — Il a lai>sé la réputation d'un homme d'État habile, in-
tègre, et d'un sujet dévoué.
(7) Ancien officier de la marine française, mandarin à la Côchinchine. (Registre
de l'ordre de 181-t « 1830, fol. 128, Archives de la marine.) — Il servit en Cô-
chinchine pendant trente ans, tant sur nier que sur terre. (Archives de la fa-
DE 1821. '230
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1821.
Le baron Debelle, maréchal de camp en retraite (1).
Colonels : Cadudal Joseph) (2) (26e de ligne); Trezel (Ca-
mille-Alphonse) (3) (état-major).
(1) Baron Debelle île Gachetière, général de brigade, commandant de la Légion
d'honneur le 11 juillet 180G. (Mmanach impérial de 1812, pp. 283 et IGo.) —
Maréchal de camp le 1" lévrier 1805. (Mmanach royal de 1811-1813, p. 429.)
— En 1813, après le retour de Napoléon, il marcha contre Monseigneur duc
d'Angoulènie, et fut battu au pont de la Drome par Son Altesse Royale. —Porte,
à lu rentrée du roi, sur la liste du 24 juillet 1813, il fut traduit devant un conseil
de guerre, et condamné à la peine de mort. Le roi, à la prière de Mgr duc d'An-
goulême, commua la peine en détention perpétuelle, et, eu 1817, cédant aux
nouvelles instances de son auguste neveu, il accorda grâce pleine et entière au gé-
néral Debelle.
(2) Colonel de la légion du Morbihan. (Almanach royal de 1817, p. G00.) —
Cette légion devint le 2Ge de ligne , à la réorganisation de 1820. — Maréchal de
camp le 22 mai 1823 (promotion du sacre du roi Charles X), commandeur de la
Légion d'honneur le 13 septembre 1S27. [Annuaire militaire de 1830, pp. 25
et 120.)
(5) Né à Paris le 5 janvier 1780. — Des?inateur au bureau topographique de
la carte de Souabe on 1801, passé en 1801 au bureau topographique de la carie du
Hanovre, sous-lieutenant ingénieur-géographe à l'armée de Hanovre en 1805. —
Campagnes de Prusse et de Pologne en 180G et 1807. — Lieutenant en 1807,
aide de camp du général Gardanne, ambassadeur en Perse. — Chargé de recon-
naître la route de l'Inde, il parcourut, seul, et étudia pendant deux ans les routes
de l'Asie Mineure, du sud de la Turquie, du golfe Per>ique vers l'Inde, presque
toutes celles de la Per.-e, le Caucase, le pays des Cosaques du Don, Moscou, Smo-
lensk, Grodno et la Gallicie autrichienne jusqu'à la Moravie; ce travail remarqua-
ble est déposé au ministère Jes affaires étrangères. — De retour au quartier gé-
néral à Vienne en 1800, il fut nommé aide de camp du général Guilleminot, et
partit avec lui pour déterminer les limites des provinces illyriennes. — Passé en
1810 à l'armée de Catalogne. — Capitaine en 1811. — Campagne de Russie eu
1812, prit pari aux bataille» de Witepsk, Smolensk, la Moskovva, Malo-Jun>sla-
vvetz, Wiasma, Kra^noé. — Eut trois chevaux tués sous lui dans cette campagne.
— Chevalier de la Légion d'honneur en 1815. — Campagne de Saxe, chef de ba-
taillon, et adjudant-commandant en 1813. — Campagne de France en 181 i. —
Chargé, à la paix, de la délimitation d'une partie des nouvelles frontières. — Cltel
d'état-major du 3' corps de l'armée du Nord, eu 1815. — Atteint le 1G juin, au
village de Saint-AmaiiJ, d'un coup de feu qui entraîna la perte d'un œil. — ,Mu-
240 CHEVALIERS
Lieutenants-colonels : le baron de Feuchères (Adrien \;
tor) (1); le vicomte de Rumigny (Marié -Théodore-Gut'iii-
luy) (2);
réchal de camp le 5 juillet 1815, nomination annulée au retour du roi. — Remis fu
activité le 12 novembre 1816, comme colonel, et attaché à la commission de dénYin,i.
tion des frontières de l'Est. — Admis avec son grade de colonel dansle corps d\ -i ,i
major, lors de la création de ce corps, en 1818. — Envoyé fn 1825 à Parmi h
d'Espagne. — Rentré en France, par suite du mauvais état de sa santé. — Offi-
cier de la Légion d'honneur en 1826, et secrétaire de la commission de réorgani-
sation du corps d'état-major. — Membre du comité consultatif d'élat-mnjor en
1827. — Sous-chef d'etat-major de la division d'expédition de Morée, en 18-S —
Chef d'état-major de cette division et maréchal de camp en 1829. — Autmi
temporairement à faire les fonctions de directeur général des troupes régulier.»
grecques. — Rentré en France, et commandeur de la Légion d'honneur en 18"!
— Chef d'état-major du corps d'occupation d'Afrique en 1851. — Se signala eu
1835 contre les tribus des Bouaygues et des Guerounas. —Commandant l'expé-
dition de Bougie, même année. — Atteint d'une balle à la jambe, au plus fort .1 •
l'action, dans le combat du 2 octobre. — Commandant la province d'Oran en
1855, il livra aux troupes d'Abd-el-Kader le sanglant combat de la Macta, fatal à
nos armes. — Injustement accusé à l'occasion de ce revers, il réclama énergique -
ment son envoi devant un conseil de guerre, ou un conseil d'enquête , mais le mi-
nistre de la guerre, qui savait que le général Trezel était à l'abri de tout reproche,
refusa de faire droit à cette demande. — Rappelé en France, il fut nommé au com-
mandement de la subdivision de la Dordogne en 1855, et passa en 1830 à celle il
la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme. — Envoyé de nouveau en Afrique en 1830,
comme commandant de la province de Bône, il se signala au premier siège de
Constantine, et fut blessé à l'attaque de la porte d'Aicantara. — Grand officier d-
la Légion d'honneur, et lieutenant général en 1857. — Directeur général du per-
sonnel et des opérations militaires au ministère de la guerre en 1859. — Comman-
dant la 12e division militaire (Nantes), en 18 15. — Pair de France en 18 i0. —
Ministre de la guerre eu 1817. — Admis dans le cadre de réserve, même année.—
Retraité en 1818, lors de la suppression du cadre de réserve. — Mort au mois
d'avril 1800, âge de quatre-vingts ans. [Moniteur de l'armée du 21 avril 1800.)—
Depuis les événements de 1848, le général Trezel avait rempli les fonction- <i<-
gouverneur de M. le comte de Paris.
(1) Aide de camp de Son Altesse Sérénissime Mgr le duc de Bourbon, reçu pir
Son Altesse Sérénissime. [Fiches de classement.) — Officier de la Légion d hon-
neur, colonel du 57e de ligne , le 50 décembre 1823. [Annuaire militaire de
1850, p. 294.) — Maréchal de camp, commandeur de la Légion d'honneur. [M'
manach royal-national de 18*2, p. 030.) — Mort lieutenant général.
[2] Aide de camp de Son Allesse Sérénissime Mgr le duc d'Orléans, reçu pi'
«Son All.sse Sérénissime. [Fiches de classement.) — Colonel d'infanterie le 23 mai
DE 1821. 2A1
Le chevalier de Lachau (Alexandre-Jean-Hyacinthe) (1).
Chefs de bataillon : de Maupas (Auguste-Henri); Mûndet
(Rcmy-Joseph) ; de la Bigne (Jean -Baptiste -Gabriel) (2)
(28e de ligne); de Faullrier (Joachim-Jacques-Philippe) (ar-
tillerie) ; Ferrand de Sendricourt (Alexandre) (17e de ligne) ;
Fabry (Claude) (artillerie); de Bar (Adrien-Aimé-Fleury) (3)
(5e léger); de Ghevigaé de Moncey (François-Louis-Charles
Bourlon) (état-major) ; Guillemot (Louis); Guillemot (Julien);
Boucher de Morlaincourt (Maxime-Henri-Ernest) (4) (12e de
ligne); Vidal de Lausun (Gabriel-Maurice) (o) (57e de ligne).
Capitaines : Barat (Joachim-François) (56e de ligne); le
comte du Guillier ( François- Agathon Brunet) (G); Ducasse
(Pascal-Raphaël) (18e de ligne); Drivet (François- Julien) (7)
1825 (promotion du sacre), aide de camp de Son Altesse Royale Mgr le duc
d'Orléans. [Annuaire militaire de 1830, p. 373.) — Comte de Rumigny, lieute-
nant général , aide de camp du roi des Français , grand officier de la Légion
d'honneur. (Almanach royal-national de 1812, p. 43.)
(1) Lieutenant-colonel en retraite. (Fiches de classement.) — Chef de bataillon
au 4e régiment de la garde royale, officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal
de 1817, p. 548.)
(2) Major de la légion du Nord (devenu 28e de ligne en 1820). (Almanach royal
de 1817, p. 000.) — Neveu du chevalier de Saint-Louis de 1818 (voir plus haut,
p. 223), petit-fils du chevalier de 1758 (voir, t. 1, p. 030).
(5) Officier de h Légion d'honneur, lieutenant-colonel du 20e léger. (Annuaire
militaire de 1830, p. 300.) — Maréchal de camp, commandant de la Légion
d'honneur. (Almanach royal-national de 1842, p. 030.) — Général de division
(lieutenant général) le 14 avril 1814, sénateur, grand officier de la Légion d'hon-
neur. (Annuaire militaire de 1800, p. 30.)
(4) Officier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel du 12e léger. (Annuaire
militaire de 1830, p. 330.)
(5) Officier de la Légion d'honneur, lieutenanl-colonel du 2Ge de ligne. (An-
nuaire militaire de 1M30 , p. 278.) — Colonel du 2e de ligne. (Almanach royal-
national de 1842, p. 088.) — Vidal de Lnuzun, commandeur de la Légion d'hon-
neur, général de brigade (maréchal de camp) en 1844. (Annuaire militaire de
1800, p. 30.)
(G) Sous-lieutenant en second au régiment du Roi-infanterie. (État militaire de
1777, p. 181.) — Lieutenant en second. (État militaire de 1781, p. 200.) —
Démissionnaire en 1784. — Emigré.
(7) Capitaine-adjudant major. [Fiches de classement.)
m. 16
242 CHEVALIERS
(13e de ligne); le marquis de Nettancourt (Jacques-Mario
Claude) (30e de ligne) ; de Bony (Jean) (1); Castillon (Jac-
ques) (13e léger); d'Adhémar de Lantagnac (Jean-Charles-
Auguste) (57e de ligne); le marquis de Lostanges (Arnaud-
Joseph-Henri-Armand d'Adhémar) (Gc régiment de la garde
royale); do Marquet (Victor-Louis-Joseph) (2); Fix (Maxi-
milieu) (fusiliers sédentaires, 33e compagnie;; de Cloua
(Louis-Charles) (3) (étal-major); le comte de Montaleniberl
(Paul-Bcrnard-Couturicr-Fournoue); Lapostol (François-Dé-
siré) (pionniers).
Lieutenants : le chevalier de Lavau (Élie) (4); Gastebois
(Jacques-Gabriel) (ole de ligne).
Sous-lieutenant : de Lavergne (Martial de Vezeaux).
Anciens officiers : le comte de Bertier (François-Marie-
Claude) ; le comte de Yauborel (Charles-Louis-Aimé-François);
le marquis de Rostaing (Henri-Paulin) ; de Saint-Mars (César-
Louis-Lambert d'Herbigny); de Falloux du Coudray (o).
Commissaire des guerres : de Cayrol (6).
Cavalerie. Colonel : le comte Desplas (Henri-Raimond) (7).
Chefs d'escadron : de Puysegur (Paul-Jacques) (lanciers
(1) Adjudant de place. {Fiches de classement.)
(2) Chevalier de la Légion d'honneur, conservateur dos domaines ruraux de la
couronne, à Versailles. {Almanach royal de 1830, p. 69 ) - 11 fut reçu par le
marquis de Lnuriston, ministre de la maison du roi.
(5) Aide de camp du lieutenant gênerai baron Brenier. — Il reçut la croix du
Mérite militaire, étant protestant.
(-4) Adjudant de place. [Fiches de classement.)
(S) Issu d'une ancienne famille noble. d'Anjou, ce vétéran des armées royales ,
émigré en 1789, et l'un des glorieux soldats de Quiberon, fut nommé comte le
2 mai 1830. 11 est le père de M. le comte de Falloux, ancien député delà droite
sous Louis-Philippe, ancien représentant, ancien ministre de l'instruction publi-
que, membre de l'Académie française, et de Mgr de Falloux, prélat romain.
(G) Membre de la chambre des députes. {Renseignements fournis par la fa-
mille.)
(7) Colonel honoraire. {Fiches ne c'assemerit.) — Ancien maréchal des logis des
mousquetaires. [Renseignements donnêspar la famille.)
DE 1821. 2i3
de la garde royale); le comte de Faiicigny-Lucinge (Ferdi-
nand- Victor- Amédée-Coligny) (1), sous-lieutenant des
gardes <lu corps de Monsieur; le baron de Foucauld (Jean-
Hemery) (artillerie).
Capitaines : le comte de Fayet (Hypolite) (chasseurs à che-
val delà Sarthe, 18e); Miltgen (Antoine) (chasseurs à che-
val de T'Orne, 16e); de Saint-Mars (César -Louis d'IIer-
bigny) (cuirassiers d'Angoillême , 3e).
Service de la marine,
Lieutenants de vaisseau : du Petit-Thouars (Abel-Au-
bert) (2), de Gauville (Auguste-Louis), Casy (Joseph -Gré-
(1) Lieutenant-colonel le 1er janvier 1824, sous-lieutenant des gardes du corps
du roi, à la suite des compagnies, prince de Lucinge, officier de la Légion d'hon-
neur, (annuaire militaire de 1850, p. 139.)
(2) Il fut reçu par M. le duc de Damas, premier gentilhomme de la chamhre
de Mgr duc d'Angoulème, grand-croix de l'ordre. — Né le 3 août 1703, entré au
service en 1804, aspirant en 1808, enseigne en 1815, lieutenant de vaisseau en
1819, capitaine de frégate en 182 i, capitaine de vaisseau en 1854, contre-amiral
en 1841, vice-amiral en 1846, grand-croix de la Légion d'honneur, membre de
l'Institut. {Annuaire de la marine de 1SG0, pp. 24 et 25.)— Lorsque l'expédition
d'Alger fut résolue en 1830, les officiers généraux de la marine, rassemblés en con-
seil sous la présidence de M. le comte d'Haussez, ministre, et inlluencés par le
libéralisme, qui plaçait de misérables haines de parti au-dessus des intérêts de
la France, élevèrent objections sur objections. D'après eux, la régence était ina-
bordable, et ils n'entrevoyaient que des périls, sans aucune chance de succès.
M. du Pelit-Thouars, neveu du célèbre marin tué à Aboukir (voir t. Il,
p. 500), fut appelé par M. d'IIaussez. Il avait fait partie du blocus d'Alger, et
avait exploré la côte d'Afrique. Il tint tète aux adversaires du projet, et mit à
néant tous les avis qui tendaient à renoncer à l'expédition. Il fut secondé par un
de ses collègues, M. Giy de Taradel, porté également dans h promotion de 1821,
et que le mini-tre avait appelé de même. Ces deux officiers ne pouvaient être ou-
bliés dans les commandements adonner. Ils rendirent de grands services, et M. de
Bourmont, pressentant (ce qui arriva) que l'amiral Dupcrré ne les porterait pas
sur la liste des récompenses, les recommanda à M. d'Haussez, qui répondit qu'il
avait pris les ordres du roi, et que MM. du Petit-Thouars et de Taradel seraient
nommés capitaines de vais-eau. La révolution de 1850 empêcha la réalisation de
16.
2/j4 CHEVALIERS
goire) (4), François dit Talma (Jean-Michel -Marie) (2), Cav
de ïaradel (André-Antoine-Émilien), Roquefeuil (Camillc-
Joseph), Bazin (Alexandre), Duperrey (Louis-Isidore), de
Merlliiae.
De Rasilly (Jean-Louis), ancien officier de marine, et Au-
ber (Pierre-Séverin), officier de milices, maire du quartier de
Saint-Paul à l'île Bourbon.
Chevaliers de Saiiit-Liouis, nommés en 18 22.
Colonels- : le comte de la Bassetière (Constant-Huberl-Mo-
risson) (3); le comte de la Bourdonnaye (Auguste).
cette promesse, et M. du Petil-Tliouars dut se résigner à attendre. Mais enfin If
mauvais vouloir se lassa. 11 fut promu en 185 i au grade qu'on lui avait conteste,
et le coup hardi qui établit le protectorat de la France en Océanie lui donna une
nouvelle illustration. (Voir Y Histoire de l'expédition d'Alger, par M. Alfred Net-
tement, 1 vol. in-8°.) — L'amiral, n'ayant pas d'enfants, a obtenu de faire passer
son nom sur la tête du fils de son beau-frère, M. Bergasse (a), nom célèbre dans
les annales parlementaires.
(1) Le comte Casy, né le 8 octobre 1787, entré au service en 1803, aspirant
en -1 804, enseigne en 1808, lieutenant de vaisseau en 1816, capitaine de frégate
en 1857, capitaine de vaisseau en 1831, contre-amiral en 1839, vice-amiral en
1813, grand-crok de la Légion d'honneur, sénateur, minisire de la marine du
•11 mai au 28 juin 1S 18. (Annuaire de la marine de 1860, pp. 2-i et 23 et 187.)
(2) Novice en 1709, aspirant en 1800, enseigne auxiliaire en 1803, enseigne
entretenu en 1808, lieutenant de vaisseau eu 1816, chevalier de la Légion d'bon-
neur en 1829, retraité eu 1831. Quarante -trois ans de services, y compris treize
campagnes. Pension de retraite de 2,313 francs. Né à Londres le 1er janvier 1783,
fils de Jean-Claude François, décédé à Liège, le 13 septembre 1813, et de Anne-
Gertrude Talma, moite le 18 avril 1806. [Dossier de M. François dit Talma). —
Ne^veu du célèbre tragédien Talma.
(5) A fait le? guerres de la Vendée, (archives de la famille.)
(à) M. Bcrgasse du Pctit-Thouars (Abel-Nieolas-Georges-Henri), né à Eoideaux le 23 mars
1832, est entré à l'Ecole navale en 1SV7: aspirant de seconde classe en 1849, il est devenu
aspirant de première classe en 1S51, enseigne eu 1854 et lieutenant de vaisseau en 1856. Il »
fait les cainpagres de IS'iO à 1850 >ur la Durancc, de lfc.iO sur la Thisbâ, de 1S50 à 1S:>! sur la
Cavririeusc, en Océanie; «le 1S.V» à l!;55sur le Christophe Colomb, dans la mer ;\oire; de 1*56
à 1S5"7, il a été officier d'ordonnance de S. E. M. l'amiral iïauielin, ministre de la marine; en
1858, il a été embarqué sur le Suffren, vaisseau-école des matelots canonniers, et il commande
aujourd'hui l'aviso ['Euphrate, danr.la station d'Alger. — Détaché aux batteries de la manne,
à terre, devant Séhastopol, il a été blessé le 12 avril 1855 par un eelat d'obus, et il a été blessé de
nouveau le 12 juin suivant : forte contusion des deux yeux.— H a été nommé chevalier de la
Légion d'honneur en Crimée, 1: 2'J avril is:i5. {rtat de services.)
DE 1822." 245
Lieutenant-colonel : Hoirie cle la Motte (Jean-Marie) (1)
(20e de ligne).
Chefs de bataillon : de Tournemine (Bernard Vacher) (2);
Négrier (Francois-Marie-Casimir) (3); Fouchcr (Joseph-De-
siré) (4); Kocb (Jean-Baptiste) (o).
Capitaines : Barat (Jean-Claude) (3e de ligne); de la Pa-
nouse (Jean-Joseph-Paul) (G); Duhamel (Claude-Marie-Joseph)
(1) Officier de la Légion d'honneur, colonel du môme régiment le 26 juillet
1823. {Annuaire militaire de 1830, p. 269.)
(2) Chef de bataillon nu régiment d'artillerie à pied de la garde royale, rang de
lieutenant-colonel. (Fiches de classement.) — Officier de la Légion d'honneur,
lieutenant-colonel du régiment d'artillerie de la garde le 2 février 1826, rang du
25 octobre 1820. (Annuaire militaire de 1850, p. 202.)
(5) Chef de bataillon au 54e de ligne. (Fiches de classement.) — De Négrier, of-
ficier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel du 16e de ligne le 8 juin 1825.
[Annuaire militaire de 1830, p. 263.) — Lieutenant général, commandeur de la
Légion d'honneur. (Almanach royal-national de 1812, p. 629.) — Tué le 23 juin
1848, sur la place de la Bastille, à la tête des troupes qui avaient refoulé l'insur-
rection depuis l'hôtel de ville jusqu'à la colonne de Juillet. Sa mort précéda
l'assassinat de Mgr Sibour, archevêque de Paris. ï
(4) Yélite aux grenadiers à pied de la garde impériale en 1801, caporal dans la
jeunegardeen 1807, sergent en 1808, serge s; t major et lieutenanten second en 1809,
sous-adjudant-major aux grenadiers à pied delà vieille garde en 1811, lieutenant en
premier en 1815, capitaine-adjudant-major, rang de chef de bataillon en 1814. chef
de bataillon de la Légion de l'Orne en 1817, passé au 51e de ligne en 1820,
lieutenant-colonel en 1825, passé au 11e léger en 182 4, colonel du 45e en 182D,
maréchal de camp en 1855, lieutenant général en 1846, commandant de la lre di-
vision militaire le 15 avril 1818, investi le 15 mai, môme année, du commande-
ment de toutes les forces rmlitaires de Paris et de la 1" division militaire, passé
au commandement de la 2e division militaire (Lille), retraité en 1852, sénateur
même année, relevé de la retraite et placé dans le cadre de réserve en 1853, mort
le 27 février 18li0, dan? sa soixante-quatorzième année. — Chevalier de la Légion
d'honneur à vingt-trois ans en 1S09, officier le 22 février 1814, commandeur en
183 4, grand officier en 1850, chevalier de Saiut-Ferdinand d'Espagne (2e classe)
en 1823. — Blessé à Viana en Espagne en 1810, à Arcis-sur-Aube en 181 4, et à
Paris le 25 juin 1848, à l'attaque des barricades du faubourg du Temple. —
Campagnes de 1805 à 1814 ; de 1825 ; et de 1850 a 1852, à la Martinique. (Moni-
teur de l'armée du 2 mars 1860.)
(5) Chef de bataillon d'état-major. (Fiches déclassement.)
(6) Capitaine au 57e de ligue. (Fiches de classeme t.) — Chevalier de la Légion
246 CHEVALIERS
(artillerie); de Vaux (Hyacinthe) (6e, garde royale); Vande-
ref (François-Xavier) (train d'artillerie de la garde royale);
de Lostanges (Chaiies-Louis-Àrtlmr) (4e, garde royale) (i);
de Bécays la Caussade (ïhimothée) (2) ; le chevalier de Mon-
tredon (Henri de Gabriac) (3); de Ligny (Claude-Benoît i
(30e de ligne); le comte de la Tour-du-Pin (Louis-Philippe) ( i).
Rozé (Louis-Madeleine-Élisabcth), sous-lieutenant porte-
drapeau au 47e de ligne.
Anciens officiers ; de Chalus (Paul-Marie-Joseph-François\
de Fontenay (Jean-Francois-André-Marcelin-Mell) ; de Lu-
rieu (André-François-Gonin) ; le marquis de Retz de Male-
vielle (Pierre-Adam-François) (o) ; le marquis de la Carte.
Du Buisson (Etienne-Sébastien), lieutenant de gcndarmerie(G).
De Crcvecœur (Philippe-Louis), sous-intendant militaire.
Cavalerie.
Lieutenants -colonels : le marquis de Bourzac (de la
Cropte); le comte de Cossé-Brissac ( Ailhur-Hugues-Ga-
briel-Timoléon) (7); le comte de Villoutreys de Brignard
(Léonard-Charles).
Chefs d'escadron : de Bougainville (Jean-Baptiste-Hyacin-
the-Alphonse) (2e cuirassiers de la garde royale) (8); de
d'honneur, chef de bataillon au 4SC de ligne. (Annuaire militaire de 1830,
p. 511.)
(1) Rang de chef de bataillon. (Fiches de classcme>it.)
(2) Ancien capitaine. (Fiches de classement.)
(2) Capitaine invalide. (Fiches de classement.)
(4) Capitaine en retraite. (Fiches de classement.)
(o) Ancien officier, chevalier de Saint-Louis le 17 août, mort avant d'avoir été
reçu. (Fiches de classement.)
(6) De Buisson (Loiseau), ancien officier breton, retraité capitaine de gendar-
merie. (Renseignements donnes parla famille,)
(7) Nonmié par ordonnance du 'i septembre 1825, mais avait été reçu le 22 sep-
tembre 1822. (Fiches de classement.)
(8) Chef d'escadron au 2' cuirassiers de la garde royale. (Fiches de classement.)
— Lieutenant-colonel du 1"' cuirassiers, rang du 1er niai 1822; officier de la Lé-
gion d'honneur, (annuaire militaire de 1830, p. -130.) — Retraité comme colonel
en 1853.
DE 1822. 2Û7
Crillon (Arnould-Antoine); de Chasteigner (Alexandre) (1);
le comte de Chamailles (Barthélemy-Parfail-Édouard Gor-
tois) (2) ; Sautereau (Jacques) (cuirassiers de Condé) (3).
Capitaines : de Lupé (Jacques-Joseph-Maiie-Zéphyrine de
Mayol) (2e grenadiers à cheval de la garde royale) (4); le
comte de Mannouryde laBrunnetière(Chaiies-Henri-Édouard)
(dragons de la garde royale) (o).
Service de la marine.
Lieutenants de vaisseau : Cécille (Jcan-Baptiste-Thomas-
Médée) (0) ;
(1) Chef d'escadron en retraite. (Fiches de classement.)
(2) Né à Paris le 3 décembre 1787, enrôlé volontaire aux chasseurs belges, de-
puis 27e chasseurs, le 22 novembre 1806; maréchal des logis le 1er décembre
même année, sous-lieutenant le 26 décembre 1806, lieutenant en 1809, capitaine
au 29e chasseurs en 1815, aide de camp du maréchal duc de Itaguse même année,
capitaine-commandant aux dragons de la garde royale (à la formation) en 4815,
breveté chef d'escadron en 1817, chef d'escadron aux chasseurs de la Vendée, de-
puis '10e dragons, en 18:21 ; lieutenant-colonel au 2e carabiniers, et par permuta-
tion au 5e cuirassiers, ie 3 janvier 1830. — Chevalier de la Légion d'honneur le
25 août 1814, chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne en 1825. — Campagnes :
1807 en Poméranie, 1808 en Espagne, 1809 mi-partie en Espagne et mi-par-
tie en Autriche, 1812 en Espagne, 1815 en Espagne et en Saxe, 1S25 en Es-
pagne. — A eu un cheval tué sous lui à Vittoria; son cheval a eu la jambe cassée
sous lui, et lui-même a été blessé et fait prisonnier à Leîpsick. — Rentré pics du
maréchal duc de Itaguse le 6 mai 1814. {État de services communiqué.)
(5) Capitaine-trésorier aux cuirassiers de Condé (6e). [Fiches de classement.)
(4) Chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach royal de 1817, p. 536.) —
Chef d'escadron au llT dragons, rang du 28 juin 1818. (Annuaire militaire de 1830,
p. 446.)
(5) Officier de la Légion d'honneur, chef d'escadron au 2e carabiniers. (Alma-
nach royal de 1850, p. 654.)
(6) Le comte Cécille, né le 16 octobre 1787, entré au service en 180 i, aspi-
rant même année, enseigne en 1810, lieutenant de vaisseau en 1810, capitaine de
frégate en 1829, capitaine de vaisseau en 1838, contre-amiral en 1811, vice-ami-
ral en 1847, grand ollicier de. la Légion d'honneur, sénateur. [Annuaire de la ma~
rine de 4S00, pp. 21 et 23.) — U fut reçu parle vicomte de Canillac, vice-amiral.
(Registre de l'ordre, Archives de la marine.) — En 1848 et 1 S 40 une immense
majorité l'envoya comme représentant de la Seine-Inférieure aux Assemblées con-
stituante et législative.
248 CHEVALIERS
Courson ( Hyacinthe -Alexis -Marie), et Verraot (René-
Just).
Rigault de Genouiîly (Jean-Charles), ingénieur de 3* classe.
CHAPITRE VI.
Promotions de 1823 et 1824.
Les promotions de l'année 1823 se partagent en deux ca-
tégories : nominations ordinaires pour services anciens, no-
minations extraordinaires pour faits de guerre. Depuis trois
ans les instincts révolutionnaires agitaient l'Europe. L'Espa-
gne avait donné le signal, et les Deux-Siciles et le Piémont
avaient suivi le mouvement. L'esprit de désordre avait été
comprimé promptement à Naples et à Turin, mais il restait
à pacifier l'Espagne et à empêcher les cortès de prendre, vis-
à-vis de Ferdinand VII, l'attitude exécrable que la convention
avait prise vis-à-vis de Louis XVI. En présence des dangers
que courait le petit-fils de Philippe V, le roi Louis XVIII
n'hésita pas. Une armée de cent mille hommes fut mise sous
le commandement de Mgr duc d'Angoulème, et ce prince
franchit la Bidassoa le 7 avril. Le 24 mai il entrait à Madrid ;
le 24 juin commençait le blocus de Cadix; le 16 août Mon-
seigneur établissait son quartier général à Port-Sainte-Marie ;
le 31 la garde royale enlevait la position du Trocadéro, qui
empêchait les vaisseaux de serrer le blocus et de coopérer
activement aux opérations du siège entre Cadix et l'île de
Léon ; le 1er octobre Ferdinand VII, délivré par la fermeté de
son royal parent, débarquait à Port-Sainte-Marie, et lo
DE 1823. 249
2 décembre Mgr duc d'Angoulème rentrait à Paris, à la
tête de la garde royale et au milieu des acclamations des
habitants.
L'opposition libérale essaya de jeter du ridicule sur cette
campagne, si promptement achevée, et qui, selon ses pre-
mières prédictions, devait amener la défaite de nos troupes.
Notre armée fut ce qu'elle sera toujours, brave et disciplinée.
Partout où l'ennemi se présenta il fut défait; les villes forti-
fiées furent attaquées et emportées. Si la résistance ne fut pas
plus énergique, c'est que la révolution seule était en jeu, et
que la révolution n'est redoutable que lorsqu'on recule de-
vant elle ; abordée de front et sérieusement elle s'évanouit :
i c'est la faiblesse des souverains qui fait sa force. Si ceux qui
attaquent ne trouvent pas devant eux des ennemis acharnés,
la faute est tout entière à ceux qui se défendent mal et qui
n'osent engager sérieusement la partie.
De 1808 à 1814, la première guerre d'Espagne nous avait
coûté quatre cent mille hommes, et les Espagnols nous forcè-
rent cUévacuer leur territoire; ils nous refoulèrent jusqu'à
Toulouse. C'est qu'alors un seul et môme sentiment les ani-
mait : ils combattaient pour l'indépendance de leur patrie.
En 1823 nous ne venions pas les conquérir, nous venions les
sauver. Voilà pourquoi nous avons échoué en 1814 et réussi
onze ans plus lard. En 1808 nous avions toute l'Espagne
contre nous; en 1823 elle nous appelait de ses vœux.
Dans cette campagne les plus grands soins entourèrent le
soldat; il n'eut à subir aucune privation, mais la plus grande
discipline lui fut imposée. La maraude fut sévèrement défen-
due, et le maréchal duc de Reggio, habitué aux guerres de
l'empire, disait en riant : « C'est la première fois de ma vie
que je vois un hussard reculer devant un poulet. »
DE 1823. 249
2 décembre Mgr duc d'Angoulème rentrait à Paris, à la
tête de la garde royale et au milieu des acclamations des
habitants.
L'opposition libérale essaya de jeter du ridicule sur cette
campagne, si promptement achevée, et qui, selon ses pre-
mières prédictions, devait amener la défaite de nos troupes.
Notre armée fut ce qu'elle sera toujours, brave et disciplinée.
Partout où l'ennemi se présenta il fut défait; les villes forti-
fiées furent attaquées et emportées. Si la résistance ne fut pas
plus énergique, c'est que la révolution seule était en jeu, et
que la révolution n'est redoutable que lorsqu'on recule de-
vant elle ; abordée de front et sérieusement elle s'évanouit :
c'est la faiblesse des souverains qui fait sa force. Si ceux qui
attaquent ne trouvent pas devant eux des ennemis acharnés,
la faute est tout entière à ceux qui se défendent mal et qui
n'osent engager sérieusement la partie.
De 1808 à 1814, la première guerre d'Espagne nous avait
coûté quatre cent mille hommes, et les Espagnols nous forcè-
rent dîévacuer leur territoire; ils nous refoulèrent jusqu'à
Toulouse. C'est qu'alors un seul et môme sentiment les ani-
mait : ils combattaient pour l'indépendance de leur patrie.
En 1823 nous ne venions pas les conquérir, nous venions les
sauver. Voilà pourquoi nous avons échoué en 1814 et réussi
onze ans plus lard. En 1808 nous avions toute l'Espagne
contre nous; en 1823 elle nous appelait de ses vœux.
Dans cette campagne les plus grands soins entourèrent le
soldat; il n'eut à subir aucune privation, mais la plus grande
discipline lui fut imposée. La maraude fut sévèrement défen-
due, et le maréchal duc de Reggio, habitué aux guerres de
l'empire, disait en riant : « C'est la première fois de ma vie
que je vois un hussard reculer devant un poulet. »
250 CHEVALIERS
Chevalier» de Saint-Louis nommés en Espagne, par Mgr duc d'Angoulcme,
et confirmés plus tard par ordonnance du roi (1).
Gardes du corps du roi : compagnie de Nouilles. Le
vicomte do Berthier, lieutenant, (colonel), et de Charpin,'
brigadier-fourrier.
Compagnie de Luxembourg : Hardoineau, maréchal des
logis.
Compagnie de Gr amont: Duniaignaux de la Salle, brigadier.
Gardes du corps de Monsieur : le marquis de Barbançois,
lieutenant ; d'André et Dubos, sous-lieutenants.
Corps aV état-major. — Colonels : le marquis de Longue-
rue, Pozzo di Borgo, le comte de la Roclie-Aymon (2).
Lieutenants-colonels : le comte de Sesmaisons (Alexandre-
Pierre-François-Gabriel) (3), et le comte Léo de Lévis (Guy-
Antoine), officiers d'ordonnance dumaréclial duc de Reggio;
le comte d'Osmond (i) (aide de camp du prince généra-
lissime).
Chefs de bataillon : de Montlivaut, le comte do Menou
(Amédée-Louis-Henri) (S), Bouscatel, Bonamy, Belon (aide
de camp du général Vasserot), du Baret, Druez (aide de
(l)Nous donnons, plus loin, aux dignataires, les noms des officiers généraux
promus à cette époque, dans les grades supérieurs de l'ordre.
(2) Chef d'état-major de la garde royale. {Fiches de classement.)
(5) Nommé le 15 juillet par Mgr due d'Angoulême, reçu le 18 par Son Altesse
Rovale, confirmé par ordonnance royale du 10 septembre. (Fiches de classement.)
(•{) Officier de la Légion d'honneur. (Annuaire militaire de -1830, p. 23.) —
M. le comte d'Osmond était aide de camp de Mgr duc d'Angoulème depuis 1815,
et ne cessa ses fonctions <]ue par suite de la révolution de 1830.
(y) Volontaire dans la cavalerie en ISOGet 1807, lieutenant au 5e dragons en 1807;
entré à l'état-major du prince de Neuchàtel ; aide de camp du général B.iilly de
Montliyon en 1809, en Autriche ; puis en Espagne jusqu'en 1811 ; a fait la cam-
pagne de Russie; prisonnier à Kœnigsberg, lors de la retraite; capitaine, chevalier
de la Légion d'honneur, et chef de bataillon. 11 avait demandé instamment à faire
la campagne d'Espagne, en objectant qu'employé sur la frontière il ne lui conve-
nait pas d'y rester quand l'armée marchait en avant et allait être engagée.
DE 1823. 251
camp du général Guilleminot), do Freslon, Lcpetit de Bran-
villiérs, Lesterpt, lo comte de la Rochefoucauld (aide de
camp du prince généralissime), le comte de Sparre (Amablc-
Louis-Ursule-GusUiYC-Achille) (officier d'ordonnance du maré-
chal duc de Conegliano).
Capitaines : Aigoin, le comte de Bouille (aide de camp du
maréchal duc de Reggio), Borne (aide de camp du général
duc de Dino), Benoist de Champmontant, Bégon de la Rou-
zière (aide de camp du général de Rastignac), Balleroy,
le marquis de Barbançois, Barthélémy, Compagny, Conrad
(aide de camp du général Schaeffer), Charcelay de la Gateli-
nière (aide de camp du général Bordessoule), de Cambolas,
Ducros (aide de camp du général Loverdo), le Duc, Donat
(aide de camp du général de Kermont), Espcronnier (aide de
camp du général Bouchu), Escher, Fernel (aide de camp du
général de la Roehejacquelein), Gaullier des Bordes (aide de
camp du général Mariage), le comte de Ligniville (aide de camp
du général Obert), Lecacheux (aide de camp du général Ja-
min), Mévil (aide de camp du général Ricard), Maux, .Mil lot
(aide de camp du général Yallin), Maître-Jean (aide de camp
du général Guillcminot), Doussières, Poinçot, le vicomte de
Pontcharra, Pellion, Perrin-Solliers, Rousselet (aide de camp
du prince de Carignan), de Surineau (aide de camp du gé-
néral deBourmont), de Tilly (aide de camp du général Bon-
nemains), de Trétan (Bouquier), aide de camp du général de
Bourmont, Vassal de Sineuil.
Lieutenants : Monsoudun (officier d'ordonnance du géné-
ral Bourckc), de Rochemure (officier d'ordonnance du duc
de Dino).
Sous-lieutenant : le marquis do Chcvigney (Arthur-Marie-
Augustc-Franeois de Salles), officier d'ordonnance du géné-
ral Goujeon.
Sans désignation de «rade : de Montbreton, officier d'or-
donnance du maréchal duc de Reggio.
252 CHEVALIERS
Garde royale.
Infanterie, capitaines : Corard, Lafont (1er régiment) ; <|,
Marbotin (1), Puchois (2e); de Bermond de Vachères (Ainu-
Arsène-Jean-Baptiste-Gabriel-Poncel-Hypolite) (2), de Chauny-
Mallet, de Montferré, Rousseau de Larac (3e); le vicomte de
Galard, de Poutier (6e); Kalbermatten, de Courlen, de Sehal-
1er (Damien) (8e, 1er suisse delà garde).
Lieutenants : Mariol de Sicaud (3e), de Roll (4e), Templier
de la Rivière (5e).
Cuirassiers de la garde : de Santo-Domingo (3), capi-
taine au 2e ; Coibion , sous-lieutenant, même régiment.
Dragons de la garde : le duc de Fimarcon (Charles-Plii-
lippe-Cécile-Claire-Henri-Émeric-Sanchez-Othon-Xavier d'Es-
clignac) (A), chef d'escadron; le comte Froissard de Broissia,
et Petit de Chamelier, capitaines; de Courcelles, lieutenant.
Chasseurs à cheval delà garde : le comte de Chateaubriand
(Geoffroy-Louis) (5), lieutenant-colonel; le baron Mousin de
(1) 11 fut reçu par son père, capitaine de vaisseau. [Fiches de classement.) —
M. de Marbotin du Mirai! (Jean), lieutenant des maréchaux de France en 1727, a
également été chevalier de Saint-Louis d'après les notes de la famille, mais l'ab-
lence des registres ne nous a pas permis de retrouver cette nomination.
• (2) Auteur de l'écrit intitulé : De la Garde royale, du 26 juillet au 4 août 1830,
brochure in-8°, sur la révolution de Juillet.
(3) Vicomte. (Matricule du régiment.)
(4) Preissac-Fezensac d'Aquitaine, Arragon de Marestan, d'Orneson, duc d'F.s-
clignnc, néàVittoria (Espagne) le 18 octobre 1790. — Entré au service en 1800,
a fait quatre campagnes; blessé de trois coups de feu et de douze coups de sabre
en 1808 et 1800, d'un éclat d'obus et d'un coup de sabre en 1811, d'un coup de
feu à Bautzen; d'un coup de sabre et de deux coups de lance en lSRi (émigration).
A eu plusieurs chevaux tués sous lui dans ces campagnes; a été blessé d'un coup
de feu à la jambe gauche le 31 juillet 1830, d'où est résulté l'amputation. Cheva-
lier de la Légion d'honneur le 1 4 juin 1813, officier le 1" juillet 1823; lieute-
nant-colonel des lanciers de la garde le 7 août 1825. (Registre des lanciers de la
garde.) — Était devenu duc d'Esclignac par la mort de son père.
(o) Colonel du 4e chasseurs à cheval, officier de la Légion d'honneur. (Annuaire
militaire de 1830, p. 402.) — En 1830, il rejoignit le roi Charles X à Ram-
bouillet, et l'accompagna jusqu'à Cherbourg.
DE 1823. 253
Berneco-urt, chef d'escadron, Costecaude de Saint-Victor,
Desfourniels et Fizelier, capitaines ; du Rieux de Marsaguet,
sous-lieutenant.
Artillerie de la garde : de Lupé de Mayol , de Surineau,
capitaines.
Armée : le duc de Grillon (Félix.-Balbe-Berton) , maréchal
de camp.
Colonels : le baron de Chambrun (Charlcs-Aldebert-Emma-
nuel de Pineton) (1) (V léger); le marquis de Faudoas (4e chas-
seurs à cheval), le comte de Montcalm (5e cuirassiers), de
Mornay(7e dragons).
Lieutenants-colonels : Colavier d'Albizy (à la suite du 16"
de ligne), Roussel (1er léger), Magnan (60e de ligne) (2), de
(1) Officier de lu Légion d'honneur, colonel du 4e léger le 4 juillet 1823.
{Annuaire militaire de 1830, p. 340.) — Ainsi, M. de Chambrun fui nommé co-
lonel et chevalier de Saint-Louis en Espagne, ce qui prouve la distinction de ses
services.
(2) « Je propose pour la croix de Saint-Louis M. Magnan, lieutenant-colonel au
80e de ligne, pour s'être particulièrement distingué à l'affaire de Galdès, le 14 août,
où, par son sang-l'oid et ses bonnes dispositions, il contribua au succès de cette
journée, si glorieuse pour le 60e. A l'affaire de Esphegas, le 14 juillet, M. Magnan
commandait deux bataillons du 60e ; il s'y distingua particulièrement. J'avais de-
mandé, à cette époque la croix de Saint-Louis pour cet estimable olficier ; ne l'ayant
point reçue pour cette affaire, je la demande de nouveau avec la plus vive instance
en sa faveur. Albarès, le 14 octobre 18-3. Le maréchal de camp, vicomte d'UzÈs. »
— Magnan (Bernard-Pierre), né à Paris le 7 décembre 1701. Soldat au GGe le
23 décembre 1809, sous-lieutenant le 21 juillet 1811, lieutenant le 8 février 1813,
capitaine le G septembre suivant, capitaine adjudant-major au 13e bataillon de ti-
railleurs le 13 janvier 1814, idem au 6e régiment de la garde royale le 23 octo-
bre 1813, breveté chef de bataillon le G septembre 1817, chef de bataillon au 34e
le 8 août 1821, lieutenant-colonel du G0e de ligne le 20 novembre 1822. Chevalier
de la Légion d'honneur le 23 juin 1813, officier le 20 mars 1820. Le 23 octo-
bre 1812, en Espagne, à Villa-Marcel, il passa à gué, sous le feu de l'ennemi
(plus de six cents Anglo-Portugais), à la tète de la compagnie qu'il commandait,
arriva à l'autre bord, et lit bon nombre de prisonniers avec quelques grenadiers
qui l'avaient suivi. Le 14 niai 1813, attaqué à ('improviste avec sa compagnie, à
V.-iHanas, par cinq cents guérillas à cheval et deux cents fantassins, il opéra sa re-
traite en bon ordre, ne perdit que neuf hommes, et tua à l'ennemi un officier,
254 CHEVALIERS
Fournas-Fabrcsan (1 Ie chasseurs à cheval) (I), le baron de
Malet (2), commandant en second le quartier général.
Chefs de bataillon ou majors : Feisthamel (o° de ligne),
Laclotte (8e), Baraguey-d'Hilliers (9e) (3), Lévesque (10e,)
vingt et un hommes et dix-sept chevaux. — A Craoune, le. 7 mars 1814, quoique
atteint d'un biscaïen au bas-ventre, ce capitaine n'en re^ta pas moins toute la
journée à son posle. (Mémoire de proposition, ./rchives de la guerre.) — Colonel
du 49e le 21 décembre 18:27, a fait partie de l'expédition d'Alger eu 1830, passé
en Belgique avec autorisation du gouvernement en 1852, général de brigade et
général de division cri Belgique, maréchal de camp en France le 31 décembre 183"),
lieutenant général en 1843, commandant la 3e division de l'armée des Alpes
en 1858, commandant en chef provisoire de cette armée en 1819. 11 se distingua
à Lyon, en juin 1819; s'empara en cinq heures de toutes les positions occupées par
les insurgés, et eut son cheval tué sous lui de deux coups de feu. — Commandeur
de la Légion d'honneur en 1833, grand officier le 25 juin 1849, grand-croix le
11 décembre 1831. — Commandant en chef l'armée de Paris le 13 juillet 1851,
maréchal de France le 2 décembre 1852. — Chevalier de l'ordre de Saint-Ferdi-
nand d'Espagne (2e classe) en 1825, campagne d'Espagne; grand'-croix des ordres
de Léopold de Belgique, de Saint-Benoit-d'Aviz de Portugal, de Saint-Maurice et
Sajut-Lazarede Sardaigne, du Lion-de-ZoebringendeBade, et du Nishan de Tunis.
Le mémoire de proposition que nous avons cité ci-dessus prouve que la croix de
Saint-Louis n'était pas prodiguée, puisqu'il fallut au colonel Magnan deux actions
d'éclat dans la même campagne pour l'obtenir, et qu'en outre on rappelait trois au-
tres laits glorieux accomplis sous l'empire.
(1) De Fournas de la Brosse de Fabresan (Victor-François-Joseph), officier de
la Légion d'honneur, colonel du 7e dragons le 5 octobre 4825. [Annuaire mili-
taire de 1850, p. 432.)
(2) Le baron de Malet-Roquefort (Jean-Alexandre). Le 12 mars 1S14, il vint
offrir ses services à Mgr duc d'Angoulème, et fut nommé commandant de place à
Bordeaux. — Nous n'avons pu signaler, par suite de l'absence des registres, une autre
personne de cette famille, M. de Malet (Louis-Robert), comte de Graville, qui, en-
tré au service en 1719 comme guidon des gendarmes de Flandres, devint enseigne
en 1725 aux gendarmes d'Orléans, sous-lieutenant aux chevau-légers de Berry
en 1750, mestre de camp d'Orléans-cavalerie en 1754, brigadier même année,
maréchal de camp en 1745, lieutenant général en 1748, et chevalier des ordres
en 1759. (Etat militaire de 17G1.)
(3) Le comte de Baraguey-d'Hilliers (Achille), né à Paris le 0 septembre 1795.
— Dragon au 3e régiment de l'arme en 180l>, étant élève à l'école de Saint-Cyr;
sous-lieutenant au 2e chasseurs à cheval eu 1812, lieutenant en 1815, capitaine le
26 lévrier 181-1, démissionnaire le 10 mai 1813, chef de bataillon le 20 fc-
DE 1823. 255
le marquis de Suffren (Jean-Baplisle-François-Auguste) (12e),
Gasquet (14e), Delavit (loe), de Ponchalon (loc), Grégoire
(16e), le Prévost de la Voltais (2Ue), Boulvrais du Bourg
(31e), de Létain (33e), Gobineau (37e), Cavaignac (Stanislas)
(40e), Duhot (41e), do Lavoyrie (3e léger), Jeanson (5e), de
Blérancourt(7c), Talabol(8e), le chevalier de Beauregard (Sil-
vain-Costa) (régiment étranger).
Chefs d'escadron : le comte de Yaudreuil (Charles-Phi-
lippe-Joseph-Alfred de Uigaud) (17e chasseurs à cheval) (1),
de Cornulier (Toussaint-Jean-Hypolite) (2) (7e dragons), le
vrier 181 S , lieutenant-colonel le 23 novembre 1823. Chevalier de la Légion
d'honneur le 19 novembre 1813, officier en 1823; chevalier de Saint-Ferdinand
d'Espagne, même année. Campagne de 1812 en Russie, 1813 en Allemagne,
1825, 1821, 1823 en Espagne, 1830 en Afrique. Blessé d'un coup de sabre à la
tête le 8 janvier 1815, à Cultn, eu Prusse; blessé d'un coup de boulet, qui lui
enleva le poignet gauche, à Leipsick , le 18 octobre même année. Proposé pour
le grade de colonel, par son colonel (signature illisible). — « Cri officier supé-
rieur est le quatrième de son grade par rang d'ancienneté. Ayant inspecté le ré-
giment d'où il sortit pour entrer dans la garde royale, j'en ai conçu de l'estime, et
j'ai eu lieu de remarquer, pendant la campagne, qu'il est aus-i bon officier de
guerre que je l'avais trouvé bon officier supérieur en temps de paix ; c'est par
conséquent avec entière confiance que je le propose pour l'emploi de colonel du
48e, en remplacement de M. Léridant, proposé pour maréchal de camp. Signé le
lieutenant général comte de Lovekdo. » — « Cet officier supérieur est remarquable
par son aptitude et son mérite ; il c.-t, selon moi, à la tète de ceux de son grade
qui doivent aspirer au grade de colonel, commandant un régiment. Signé le lieu-
tenant général, commandant la oc division, baron Boyer. » (Mémoires de proposi-
tions, Alger, 1830, Archives du dépôt de la guerre.)
Il y a, dans les services ci-dessus relaies, une lacune comblée en partie par la
uote dugéuéral de Loverdo. L • comte de Baraguey-d'Hil liera entra comme capitaine,
à la formation de li garde royale, dans le 2e grenadiers à cheval, et, d'après les
ordonnances qui régissaient la garde, il fut breveté chef d'escadron, le jour où il
eut quatre ans du grade île capitaine. 11 fut fait maréchal de France le 28 août 185 i,
après la prise de Bomarsund (campagne de la Baltique), et il est aujourd'hui
grand-croix de la Légion d'honneur. Il a l'ait la campagne d'Italie en 1859; il
commandait à Melegnauo, et ^'est trouvé à Solferino.
(1) Officier de In Légion d'honneur., colonel du ov chasseurs à cheval.
[Annuaire militaire de 1850, p. -ICI.)
(2) Lieutenant-colonel du lli chasseurs à cheval, chevalier de la Légion
. 256 CHEVALIERS
comte de Vaugiraud (Pierre-Paul) (9e dragons), Panisse i V
chasseurs), Thourette (17e), Raoul(19c).
Infanterie de ligne. — Capitaines : Amat, Guerdin \>
veling, Schaeffer (1er régiment); d'Aigremont, Bréart, Liclid
Kamp, Mougin (2e); Amyot-Dumesnil, Desrolines delà Mou,
deMalherbe, dePraille-Chabert (3e); Ilufty, Lafaige (4e); Diecl,,'
Emery, de Mauduit (5e); le marquis de Boisgelin (Armand'
Pierre-Marie)(l),d'Espagnet,Neumayer,Perron,Rousseaii de
Saint-Pons (0e); de Cussy (Louis-Achille-Anne), Petit (Bonn-
venture), Furet de Prébaron, Lemarehand (7e); de La Roche
Saint-André, de Sainl-Santin (Duffau), Simon (8e); Alexan-
dre, deMauny, Porte, Renault (9e),le comte de Beyssac, Guil-
laume, Lannolier, Macron (10e); Faitot, Leyder, Clément
(IIe); Grouazel (12*); Lorquet, Talour de la Villenïère, Tal-
lerie (13e); Brice, Belamy, Clouet (Eléonore), Delmas (14e);
Balzac, Cousin, Leveling (15è); Genneciaux, Hebant, Rhe.n,'
Suisse (16e); Lemaistre de Ferrières (à la suite du 16e); Ci'
gex, Tardieu (17e); Meunier (18e); Barbaza, Ducheyron,
Maire (19e); Deidier, Marquiand, Masclary (Chauvet), Pou-
railly, Seyvon (20e); Bénard, Lourdel-Hénaut, Cassard'(21e ;
Giot, Gondrand, Lebas de Sainte-Croix, Laserre, Pienné'
Preugnaud (22e); Langermann (2), de la Pommarède, de
Martel (23e); d'Autenay, Cassaigne, François, le vicomte de
Scepeaux (2-ie;; Gauthier, Oizelle (25e); Hocquet, Regalia
(26e); Menusier, Souillier (27e); Barthélémy, Céha, Raspony
d'honneur, (,/nnuaire militaire de 1830, p. 475.) _ D'après les archives Je la
famdle, un autre M. de Comulier, seigneur de la Lionnière, capitaine de cavale-
rie, eta.t quahfié chevalier de Saint-Louis en 1747. Sa nomination doit être anté-
rieure à la reprise des registres.
(1) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine au O de la carde royale, le
4 mai 1828; capitaine le lti mars 1813. {,/nnuaire militaire de 1830, p. 178.)
(2) La promotion de cet oflîcier est du 24 septembre 1823, confirmée le
M février 1821. Un autre Langermann, également capitaine au même régiment,
oblmt la croix du Mérite militaire le 24 octobre. Cette nomination fut confirmée
le 24 décembre.
DE 1823. 257
(28e); Granat, Plomb (29e); Fournet. de Guillebon, Leroux
(30e); Brunei de Trié, de Martel (31e); Herbault, Philippon
(32e) (l); André, Chaballier (33e); Àuvray, Duvernois, Du-
blanchy, le comte de Fenoyl-Gayardon, Huber, Samson, Mi-
chaux, Lavèncs (34e); Dcfresney, Genève, Noël, Pélisssier,
Simonin (3oe;; Comté, Glaçon, Gremeaux, Grandcourt, Ro-
che, Willemin (36e); Dutertre (Gabriel), Fournier, Texier,
Pabot-Chatelard (37e); Michaud, Theron, Raby (38e); Fraisse,
de Tilly, le comte de Ruffo-Lafare (39°); Duchamp, le marquis
d'AUcins, de Renaud (40e); Lienard, Picard (41e); Boussés
de Lagrange, Guillier de Chalvron, Darnaud (60e),
Lieutenants : Le Gros (4e); Gérard (IIe); Soyer (14e);
Cappé (17e); Grenier, Rurange (20e); Ilercau (21e); Banner
(24e);.Rivaud (29e); Tiran (33e); Motet (34e); Guida (35e);
Goetz, Saisset (36e); Klein (38e); Crétin (39e); Bassand (40e);
ïessier (60e).
Sous-lieutenants : Pérès (3e); Lamy (21e); de Mouy (30e).
Infanterie légère. — Capitaines : Péan de Ponfilly, Ro
mangin (1er); Bourcelet, Cottolène, de Chailan (C), de Chai-
lan (].), d'Everlange (2e); Boyer, Jacotin, Rabusson, Mueg,
de Yerninac Sainl-Maur (3e); de Carowé, Duval, Delcnse,
Guilhanmann, Rovedo (4e); Gauthier (oe); Mansuy, Picot (6°);
Hazon de Saint-Firmin, Portâtes, Pierre, le marquis de Saillan
(7e); Duconrlhial (8e); G oujeat [9e); Bourdon, Moureau (12e);
Jourgon de Gouttenois (18e); Bourdic (19e); Colin, le Lymo-
ni ai de la Marche (20e); Garrido (régiment de Hohenlohe).
Lieutenants : Ursi (8e); Roche (9=).
Sous-lieutenants : Féréol, Verger (19e).
Cavalerie. — Cuirassiers. — Chefs d'escadron : Laribière
(2*); vicomte de Castéja (oe) (Jean -Marie -François Bian-
clos) (2).
(1) Un autre capitaine du o2f, M. Lapierre, reçut la croix du Mérite militaire,
ainsi que M. llauck, capitaine au 33e.
(2) Chevalier du la Lé-ion d'honueur, chef d'escadron aux lanciers de la carde
111. 17
258 GHEVALIERS
Capitaines : Ycran l ,2e); d'Arcis et Pierlot (4fc;; Depingyr,
(6e).
Lieutenants : Bourncl (Ie); Honné (6e).
Dragons. — Capitaines : Chape et Morlet (2e); de Cadi-
gnan et de Folard ^3e); Fabre et de la Grange (4e); d'IIuulc-
ville et de Tourreau (5e); Magnier (Gej; Moreau (8e); Jossciiii
et du Breuil (9C;; Petit (Ambroise) (10e).
Lieutenant : Spicher (4e).
Sous-lieutenant : Iluct (8e).
Chasseurs à cheval. — Capitaines : Souzès d'Aïbergarin
(3e); de Guillomont, d'Ackweiller (4e); Lebon-Desmottes, Ver-
nety (5e); Larue (0e); Mausol, Vast Vimeux (7e) (1); de Mur-
ville et Tinel (9e); Chamon, Eyroux, de la Paumelière (10e);
deCantel, Sainco-stard (12e); Cullet, Guiot du Doignou (14e);
Cossette (17e); de Colin, Mauchamp(18e);Fillion, d'Aldéguier
(Epiphanc-Paulin-Bazile-Flavien) (19e); de FEnferna, de Ruf-
royale le 27 août 1820, rang du 20 décembre 1820. (Annuaire militaire de 1830,
p. 198.) — Nommé officier de la Légion d'honneur à Rambouillet le ,1er août 1830.
(1) Le baron Va>t-Yimeux (Charles-Louis), né à Paris le 20 octobre 1TN7,
mort à la Rochelle le 2") septembre 1839. — Enrôlé volontaire au 10e huss.tr ■ !>
en 1803, sous-lieuteiu'tut au 09e de ligne en 1808, lieutenant au 59e en 1810,
aide de camp des généraux Roget etDornès eu 1811 et 1812, capitaine au 5'- cui-
rassiers en 1812, passé an 7' chasseurs à cheval en 1810, chef d'escadron en 18:23,
idem au 10'' chasseurs en 1850, lieutenant-colonel du même régiment en 1833,
colonel du 12L" dragons en 1838, maréchal de camp en 18-iG. — Chevalier de
Saint-Louis, pour sa belle conduite au passage du pont de San-Payo en Espagne.
— Chevalier de la Légion d'honneur en 1813, officier en 1820, commandeur
en 1843. — Campagnes de 1803 à 1807 en Allemagne, 1808, 1809, 1810, en
Espagne ; 1812 en Russie. 1815 en Saxe ; 181 ï, 1815, en France ; 1823 en Espa-
gne. — Blessé d'un coup de l'eu à la jambe gauche, au siège de Saragosse en 1809.
— Pénétra un des premiers dans la grande redoute à la Moskowa. — Se couvrit
de gloire à Waterloo, dans une charge brillante contre un carré anglais. —
Nommé député au corps législatif eu 1852 et en 1837. — Neveu du lieutenant
général baron .Vimeux, commandant en chef l'armée de l'Ouest en 1791, et la
forteresse de Luxembourg en 18Ï3. — Son nom est continué dans l'année par
ses tils : l'un capitaine au 1-'' elnsseurs; l'autre sous-lieutenant au ltr régiment
de même arme. [Moniteur de L'armée du mois d'octobre 1839,)
DE 1823. 259
fey (Leclcrc), de Montigny (20e); Ferry de Fontnouvelle, Hé-
bert, Masson de Morfontaine (22e); Bauzil, Kronn (23e).
Lieutenants : Rédot (Ge); Démange (7e); Briant et Dé-
mange (1 7e).
Sous-lieutenants : Saudax (13e); Guillet (20e); Yossc (9e).
Hussards. — Capitaines : De Courtois, Flcddermann,
Cler, Vigneras (1er); Conrad (2e); Jolly, le chevalier deBucy
(3e); Bademer, de Uaucourt (Poncelin) (-4e); le comte d'IIeilli-
mer, Pelin (5e), Colard, Gaslebois (Armand-Joscph-Jean) (6e).
Le sous-lieutenant Forster (5e) obtint la croix du Mérite
militaire.
Gendarmerie. — Capitaines : Bermondet de Cromières,
Damour.
Lieutenants : Durieux de Mouxy, Jamet.
Artillerie à pied. — Lieutenant -colonel : Ducos de la
Ilitte (Jean-Ernest), aide de camp de monsieur le Dau-
phin (1).
Chef de bataillon : Charpentier (5e bataillon).
Capitaines : Desbacq, Guerneaux, Giret, Guy (état-ma-
jor), Delairc (Ier bataillon), Bellet, Guibert, .Métayer (2e),
Morel (3e), Bourgeois, de Maintenant (Ie), Colliot de la Mal-
tais, Jeannet-Laloue, Roy (5e), Bezault, Lelièvre, Langaudin
(6e), Farjon, Fremy (7e), Henry, Aubert de Vencelîes, Souil-
ler (8e), Audoury, dcBroca, Candie de Saint-Simon, Even de
Vincé, Thiéry (parc de siège), Glorieux (campement).
Artillerie a cheval. — Capitaines : Roussot de Leyva
(1er escadron), Perchain, Maynard (2e), Reguis (3e).
(1) Dhco?, vicomte de la Hitte. Nommé, par ordonnance du 27 septembre 182G3
pour prendre rang du Kl a\ril ÏS-lô, date de sa réception par Mgr duc d'An-
goulème. (l'ich'S de classement.) — Maréchal de camp le 22 février 1829, com-
mandeur de la Légion d'honneur, commandant L'artillerie de l'expédition d'Afri-
que. [Annuaire militaire <l>- lsr.0, p. LUI.) — Lieutenant général en 1 8-i0, séna-
teur, grand'-crok le fa Légion d'honneur, président du comité d'artillerie et de
la commission de dét'eme des côtes. (Jnnuaire militaire do 1SG0, p. ÔG.)
17.
260 CHEVALIERS
Pontonniers. — Capitaines : de Bressolles (Àntoinc-Jo-
seph-Ferdinand) (1), Bourguignon, Lejeune.
Escadrons du train. — Capitaines : Pasquier (adjudant'
major), Baillard (3e), Humbcrt (4e), Belchamps (5e), Mourcn
(6e), de Castel (7e),
Lieutenants du train : Proth (5e escadron), Marteau, Pou-
let (6e), Coquebert, Maûsât (7e).
Sous-lieutenant : Thiellas (1er escadron).
Génie : Dorlodot des Essarts, chef de bataillon, aide de
camp de 31. le lieutenant général Dode de la Brunerie; Vi-
quesnel, capitaine aide de camp; d'Oussières, Vène, capi-
taines d'état-major; les capitaines Vieux, d'Aigremont, Rom-
phleur, Simon, Pastey.
Sous-intendants militaires de. 3e classe: Duplaa, de l'Aubé-
pin (Aimé-Joseph-Antoine le Lieurre), Marchant, Robert.
Service de la marine :
Lieutenants de vaisseau : Charmasson, Salvy, Richard, de
Brettcville (Revel), Peyronnel, de Puechedron (Buos).
Telle fut la part de notre brave armée, en ce qui concerne
l'Ordre de Saint-Louis; de nombreux avancements dans cha-
que arme et des promotions dans la Légion d'honneur, récom-
pensèrent encore la vaillance et la fidélité. En outre, le roi
Ferdinand VU, après sa délivrance, mit à la disposition du
prince généralissime, de nombreuses croix des ordres de
Charles 111 et de Saint-Ferdinand.
Autres chevaliers de Saint-Louis nommés en 1823.
Armée de terre :
Garde royale, infanterie;
(1) Général de division le i" novembre 18aô, prand officier de la Lotion
d'honneur, directeur du service de l'artillerie au ministère de la guerre. (Annuaire
militaire de 18GÛ, p. 57.)
DE 1823. 261
Lieutenant-colonel : Le baron de Bcsenval (Urs-Joseph-Au-
gustin) (8e) (1).
Capitaines : de la Villéon (Jean-Toussaint-Acliille) (4e) (2),
Villaret de Joyeuse (Auguste-Marie) (6e); Wild (Henri)
(8e) (3); de Carné (Auguste-Bon-Marie) (3e).
Armée de terre;
Chef de bataillon d'état-major : de Bréa (Jean-Baptisle-
Fidèle) (4).
Sous-intendant militaire : Auber (Victor-Joseph) (5).
Gendarmerie : de Caqueray (Jean-Baptiste) capitaine (2
Qe
(1) Lieutenant-colonel du Se de la garde (2e suisse). — Il fut reçu par Mon-
sieur. (Fiches de classement.) — Colonel du même régiment le 14 juillet 1821,
oflicier de la Légion d'honneur, (.-Junuaire militaire de 1830, p. 183.)
(2) Chevalier de la Légion d'honneur. (Mmanach royal de 1817, p. 349.) —
Chef de bataillon au 2? de la garde le M juillet 1823 (rang du 23 octobre 181 .">) ,
officier de la Légion d'honneur. [Annuaire militaire de 1830, p. 103.) — Il fit
sous l'empire toutes les campagnes d'Espagne, fut capitaine ù vingt-deux ans, et
entra dans la garde à la formation. 11 était présent, en 1830, au licenciement à
Maintenon, et se retira du service à cette époque. {Renseignements donnés par la
famille.) — Fils du chevalier de 1780. (Voir t. II, p. 4.44.) — Compris dans la
promotion du 20 août, il lut nommé à Paris, pendant qu'il gagnait en Espagne
le grade de chef de bataillon dans la garde, ce qui lui donnait le rang de lieute-
nant-colonel, du jour de- sa nomination.
(5) Capitaine trésorier. Protestant, il reçut la croix du Mérite militaire. [Fi-
ches déclassement.)
(4) Chef de bataillon »le 23 décembre 1816, officier de la Légion d'honneur.
(Annuaire militaire de 1S30, p. -18.) — Colonel d'état-major. (Mmanach royal-
national de 18i2, p. 633.) — Général de brigade, il fut chargé au mois de
juin 184S de l'attaque de la barricade élevée à la barrière Saint-Jacques. Espérant
venir à bout des insurgés par la persuasion, il se rendit au milieu d'eux, fut ar-
rêté, et assassiné avec son aide de camp ; car on ne peut employer un autre terme
pour flétrir cette violation du droit des gens. Ses meurtriers, recherchés plus
tard, furent condamnes à la peine de mort et exécutés.
(5) Chevalier de la Légion d'honneur, commissaire des guerres le 13 mai 1813.
(Annuaire militaire de 1830, p. 41.) — Frère de M. Auber, membre de l'Institut,
directeur du Conservatoire de musique et de déclamation, commandeur de la Lé-
gion d'honneur, le plus illustre de nos compositeurs dramatiques, surnommé le
Rossini français.
262 CHEVALIERS
légion) et Ponlcvoye (Jeari-Baptiste-Edouard-Narcisse I ..
vart de), lieutenant.
Infanterie de ligne on légère ;
Capitaines : de Saint-Julien (Henri-Alexis) (46e); de(ii^.
gneuil (François-Pbilippe-Avril) (42e) (l);Ponsard (Jean-Mari •
Baptiste) (2); Césena (Jean-Baptiste) (3); Potier de Pomnn.ii
(Louis-René) (4).
Officier en non-activité : Le comte Hydc de Neuville.
Anciens officiers : Froment de Champlagarde (Anne-Char.
les) ; le comte des Iïoms baron de Favolles (Jean-François :. ;
deMazières (Jean-Baptiste-Etienne-Jacobet); le comte de Chain-
bray (Edouard) (6); de la Coste (Joseph-Viala) (7) ; de Mon-
diaux ( Jean-Bapliste-Casimir Bachelier) (8); Du Petit-
(1) Elève à l'école militaire de Fontainebleau en 180G, sous-lieutenant on 1807,
lieutenant en 1811, capitaine dans la légion de la Charente (plus tard 42e de lui: j
en 1819. — Prisonnier de guerre aux iles Baléares de 1812 à 181-i. Mis en traite-
ment de réforme en 1S28, retraité en 1837. [État de services communique.)
(2) Capitaine en retraite. {Fiches de classement.) .
(<>) Capitaine de canonniers sédentaires. [Fiches de classement.) — Capitaine ■ ri
premier de la 7e compagnie de canonniers sédentaires, à Montpellier. [Annwnn
militaire de 1830, p. 361.)
(4) Capitaine en retraite. [Fiches de classement.)
(3) Des lloms de Faverolles. [Titres de la famille.)
(G) Il fut reçu par le comte de Chambray (sans doute le chevalier de 170S
(voir plus haut, p. 35) devenu comte).
(7) Nommé le 8 août 1823, pour prendre rang du 20 aeùt 1S23 ; il fut reçu | >r
le marquis de Suffren. [Fiches de classement.) — Il avait gagné la croix de Saint-
Louis k Quiberon, à dix-sept ans et demi, et devint l'un des doyens des chevalh r>
de Saint-Louis de la Provence. [Renseignements donnés par la famille.)
(8) Né le 21 septembre 1775. Oilieicr dans l'armée royale de la Vendée va
mai 1702, présent à la pacification en 1800. — Volontaire royal le 10 mars 1813,
— Mousquetaire, Ire compagnie, le 22 avril 1813, à Gand.— Licencié avec w
compagnie le 51 décembre 1815. — A fait les campagnes de la Vendée de 17. -
à 1799 inclus, et telle de 1815 à l'armée royale, à Gand. — Blessé dans la I- »r« l
d'Eu, de deux chevrotines au bras gauche, étant à la tète d'un parti royaliste. —
Blesse d'un coup de feu à la tète et à la main dans une affaire contre la garnis m
de Rouen. — En 1700, sous le Directoire, et sa dernière blessure étant encore
fraîche, il s'est constitué prisonnier à lilangy, pour obtenir la liberté de sou p-"i
DE 1823. 263
Thouars (Aubert) (1); Dutertre-Desaigremont (François-René-
Jcan-Baptisle); le comte de la Porte de Pinçon ( Pierre-Phi-
lippc-Gaspard) ; d'Arbellcs (Claude-François) (2); le chevalier
de Belchamps (Adam-Marie -Elisabcth-Henri-Louis) (3); du
Fougeray (Jcan-Bapliste-Laurent-Garnier) (4).
Cavalerie •
Lieutenant-colonel : le marquis de Saint-Mars (Abel-Jac-
ques-Louis de Poilloue) (5).
Sows-lieutcnanl : Bar (Jean -Nicolas) (chasseurs des Al-
pes, 2e).
ancien officier : le marquis de Beaumont (Christoplie-
Louis).
Service de la marine : le vicomte de Turpin (Jacques-Gas-
pard), capitaine de port à la Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).
Aycard (André-Romain), ancien capitaine de frégate.
• A la suite du nom d'un officier qui faisait partie de cette
promotion, on trouve la mention suivante sur le registre de
Tordre : « Exclu de l'ordre de Saint-Louis, et rave des con-
arrêté comme otage pour lui. — A été conduit, les mains et les pieds lié*, à Dieppe,
où il a comparu devant un jury et une commission militaire. — Mis, pour deux
ans, sous la surveillance de la haute police. — Chevalier de l'ordre de Saint-Wla-
dimir le 2 juin 181 i. [Registre matricule de la lrc compagnie des mousquetaires,
4814-1815.) — Beau-père de M. Delamarre, directeur du journal la l'atrie, an-
cien memhre du Corps législatif, commandeur de la Légion d'honneur.
(1) Lieutenant en retraite. [Fiches de classement.) — Memhre de l'Institut,
Académie des sciences, section de botanique. [Almanacli royal de 1850, p. 727.)
— Ancien lieutenant au régiment de la Couronne, frère du chevalier de 1792
(voir t. II, p. 500), tue à Aboukir.
(2) L'orthographe du nom est d'Arbel.
(5) Ancien officier vendéen.
(4) 11 fut reçu par le baron de Saint-Jacques, colonel [Fiches de classement),
et aide de camp titulaire de S. A.R. Mgr le duc de Bourbon, prince de Condé. [Al-
manach royal de 1850, p. 9t.)
(5) Lieutenant-colonel en retraite. Il fut reçu par M. Poilloue de Bierville, chef
de bataillon [Fiches de clàssefiient), chevalier de Saint-Louis eu 1797. (V. plus
haut, p. 57.)
264 CHEVALIERS
trôles avec interdiction de porter les insignes, par dOcrei
impérial du 2 i janvier 1 800, par suite de divers jugements
qui l'ont rendu indigne de porter la décoration (1).
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1824.
Armée de terre;
Colonels : le marquis de Calvière (Jacques-Alexis) (2) ; i
Pleine-Selve (Arthur-Denis-Macquerel) (3).
Lieutenants-colonels : le vicomte de Sinety (André-Loui
Woldemar-Alphée) (4);
(1) Nous avons reproduit cette note, parce que d'anciens chevaliers de Saint-
Louis demandent, encore aujourd'hui, s'ils ont le droit de porter la croix qui leur
a été décernée.
(2) Colonel d'élat-major. Il fut reçu, le 26 août, par M. le marquis de Clermont-
Tonnerre, ministre de la guerre, et prend rang de ce jour, quoique sa nomination
soit portée au 8 décembre lS2i.
(3) Né le 27 mai 1783. Sous-lieutenant et lieutenant en 1807, capitaine en 1 SOI».
— Lieutenant au 1er voltigeurs de la garde impériale en 1810. — Chef de ba-
taillon dans la ligne le 8 avril 1813, chef de bataillon aide de camp du général
Dumoustier le 14 du même mois. — Chef de bataillon au 3e de la garde royale, à
la formation en 1813; lieutenant-colonel de la légion de l'Hérault en 1817; lieu-
tenant-colonel du 1er de la garde en 1820; colonel du 64e de ligne en 1823, colonel
du 3P régiment de la garde royale en 1828. — Mort le 29 août 1S30, des blessur. s
reçues le 28 juillet même année. — Sept campagnes. — Chevalier de la Légion
d'honneur en 1813, officier en 1822, commandeur en 1827. — Le 16 octobre 1 S 1 • > .
il lit prisonnier de sa main, sur le champ de bataille de Leipsick, le feld maréchal
comte de Meerfeld, quartier-maître général de l'armée des alliés. (Registre du
5e régiment de la garde royale.) — Blessé mortellement à l'attaque des barrica-
des de la rue Saint-Denis, où il donnait à ses soldats l'exemple du courage et du
dévouement, il ne put être transporté à l'hôpital du Gros-Caillou que fort avant
dans la soirée, et voulut que tous les hommes de son régiment également blessés
fussent pansés avant lui.
(4) De Sinety (André-Louis-Woldemar-Alphée). — Lieutenant-colonel de ca-
valerie. — Né le 11 juillet 1791, à Lurcy-Levy (Allier). — Entré au service à
l'Age de quinze ans et demi, chasseur au 27e chasseurs à cheval le 5 février 180/.
a eu seize ans d'âge le 11 juillet 1807, sous-lieutenant en 1808, lieutenant en 1810.
capitaine au 111-' hussards en 1812, aide de camp' de M. le général de Lauriston
en 1813, chef d'escadron au 3' cuirassiers même année, mis en demi-solde en 1SIJ,
DE 1824. 265
Le baron de la Tour-du-Pin-Gouvernel (Jean-Marie) (I).
Chefs de bataillon : le vicomte d'Ecquovilly ( Alfred-Ar-
mand-Frédéric Hennequin) (2) ; le chevalier de Duris (Arthur)
(30e de ligne); Mocquery (Alexandre) (61° de ligne) (3) ; le
chef d'escadron aux dragons de la garde royale en 1815, breveté lieutenant-colonel
en 1817, admis au traitement de réforme en 1821, avec un traitement de 1,000 fr.
jusqu'en 1827, conformément à la loi ; promu au grade honorifique de colonel
en 1829. (État de services de M. de Sinety, dossier de cet officier.) (a).
(1) Lieutenant-colonel, aide de camp de M. le lieutenant général baron de Da-
mas. {Fiches de classement.) — Officier de la Légion d'honneur. [.înnuaire mili-
taire de 1830, p. -47.)
(2) Chef de bataillon d'état-major. Il fut reçu, le 25 janvier 1825, parle mar-
quis d'Ecquevilly. {Fiches de classement.)
(5) Officier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel du 59e de ligne le
(«) Fils d'André- Marie de Sinety, ci-devant marquis de Sinety, colonel d'infanterie, chevalier
de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, propriétaire des terres de Lurty-Levy, et de Daine
Antoinette-Candide- I.ouise-Constancc de Brancas, son épouse; parrain, André-Louis Esprit,
ci-devant comte de Sinety, ancien major de Royal-Navarre-Cavalerie, chevalier de l'ordre ro\al
et militaire de Saint- Louis et député de Marseille à l'Assemblée nationale ; marraine, dame Marie-
Louise de Lowendal, née comtesse du Saint-Empire, épouse de M. Antoine-Baptiste de Brancas,
noble napolitain du siège de Nidot [acte île naissance).— A fait les campagnes de 1807 en Prusse
et Poméranie, 1808 en ilanovre, 1809, 1810 et 1811 en'Espagne, et 1813 en Allemagne. Était en
non activité lors du débarquement de .Napoléon ; il se présenta et fut employé comme adjudam-
major dans le 2m< escadron des volontaires royaux à cheval, organisé à Vincennes par le gé-
néral-comte de La Tour-Maubourg. — Chevalier delà Légion d'honneur le 18 juin 1813, officier
le 17 mars 1813. — S'est trouvé au combat de Secnmlken et au siège de Stralsund, où il s'est dis-
lingue, — était aux batailles de Talaveyra, d'Almonacid, d'Albuera, aux sièges et aux prises
d'Olivença et de Badajos, au combat d'Usagre, et à lous ceux que le 2"me chasseurs a livrés dans
le comté de Niebla. — A été cité dans le rapport fait à M. le maréchal duc de Dahnatie pour s'être
particulièrement distingué à l'affaire qui a eu lieu dans l'île de l'Arénilla, où une partie du Ti'1"
chargea les grenadiers a cheval de Buckingham avec une telle vigueur qu'ils furent détruits au
moment ou il» étaient prêts à s'embarquer. On leur prit dans cette affaire 200 chevaux, — 11 s'est
trouvé eu 1S13 a toutes les affaires où a donné le 5me corps de la grande armée. — Réformé
pour infirmités contractées au service. — En demandant pour cet ollicier la croix de Saint-Louis,
en 1821, le comte de Saint-Chamans, colonel des dragons de la garde, disait : a Les services du
M. de Sinety sont honorables: cet officier supérieur s'est fait remarquer en temps de guerre par
son zèle et sa bravoure, et en temps de paix par sa bonne conduite, son dévouement au Roi et
son instruction. ■> — Lue note de M. le vicomte de Montmorency constate que M. le \icomte de
Sinety était son cousin. — Lue autre noie de 1815 donne les renseignements suivants sur cet
officier: — «Arrière petit-fils du maréchal de Lovvendahl, petit-fils du marquis de Sinety, niaré-
'chal de camp, sous-gouverneur de Louis XVI, de Monsieur, comte d'Arlois et du roi léguant
(Louis XY1II), dont il fut ensuite premier maitre d'hôtel, fils du marquis de Sineiy, maréchal de
camp, qui a exercé la même charge auprès de Sa Majesté. » — Le 9 juillet lS2i, le maréchal de
Lauriston, ministre de la maison du lUii, appuyait dans les termes suivants la demande faite par
cet officier de la croix du St-Louis : « Les campagnes qu'a faites cet officier supérieur et la ma-
nière distinguée dont il a servi, le rendent digne de la faveur qu'il réclame. Je l'ai eu pour aide
de camp dans la campagne de IS13 ; j'ai pu juger par moi-même de son lèle et de ses moyens, et
c'est un acte de justice que je fais en appuyant sa demande." [Même dossier). — Aujourd'hui
marquis de Sinety, par la mort de son père.
266 CHEVALIERS
comte de Boisgelin (Jean-de-Dieu-Raymond-Raoul-Louis ) (1);
le chevalier de Richcmont (Jean-Éloi-Auguste-Vertille) (corps
d'état-major ); Lacombe (Jean-Cyprien ), aide de camp du
lieutenant général baron de Damas.
Capiudnes : Ilocquart (Amédée-Marie-Timoléon) (13,; de
ligne); Tschann de Sterneriburg (Béda-Victor-Gall-Lazare)
(7e garde royale) (2) ; Tarin (François-Jean-Robert) (4e garde
royale) (3); de Hugo (René-Guillaume-Godefroy) (G Ie de
ligne); de Carbonnel (Ambroise-Louis) (2e de ligne) (-4);
de Corbehem (Jean-baptiste-Henri-Joseph) (32e de ligne).
Lieutenants adjudants de place : Solatgcs (Joseph-Ange-
Jean) (à Port-Louis); Sicard (François) (à Thionvillo) (5).
Anciens officiers : de Yidart (Jean-Joseph) (6); le baron
de Charette (Athanase-Charlcs-Marin) (7).
Cavalerie;
28 mars 1850. (Annuaire militaire de 1830, p. 527.)— Maréchal de camp.
(Almanach royal- national de 1812, p. 651.) — Ce nom est aujourd'hui repré-
senté dans l'armée par M. Mocqucry (Vast-Isidore), chevalier de la Légion
d'honneur, capitaine au 97e régiment, et par M. Mocquery (Achille-Prosper), of-
ficier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel du 1er régiment étranger.
[Annuaire militaire de 1800, pp. 505 et 415.)
(1) Major d'infanterie en non-activité. (Fiches de classement .) — Émigré, com-
mandant supérieur des arrondissements d'Aix et de Tarascon, et major de la légion
du Var, en 1815. (Renseignements donnés par la famille.)
(2) Services de 1807. — Treize campagnes. — Prisonnier à Baylen (Espagne)
en 1808. — S'est échappé en 1810. et est rentré au corps (4e suisse). (Registre
du 7c régiment de la garde royale.) — Chevalier de la Légion d'honneur, capi-
taine au 7e de la garde (l'r suisse), le 22 juillet 1810, breveté chef de bataillon le
22 juillet 1820. (Annuaire militaire de 1850, p. 180.)
(3) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine dans la garde le 19 mars 1823.
capitaine d'infanterie le 4 juillet 1813. (Annuaire militaire de 1830, p. 172.)
(4) Mort le 18 juillet 1824, avant sa nomination. (Fiches de rlasseme)U.)
(5) Cet officier n'est pas porté sur le registre de l'Ordre, mais nous avons eu
communication du brevet signé du roi et du certificat de réception délivré par
M. le lieutenant général comte Vilatte.
(6) Lieutenant en premier aux chasseurs des Vosges, infanterie légère. (État
militaire de 1792, p. 249.) — Officier vendéen. (Fiches de classement.)
(7) Ancien officier des armées royales Temléennes. (Fiches de classement.)
DE 1824. 267
Chefs descadron : Mathey (Gaspard-Eugène) (chasseurs
de l'Ariége); le comte de Mdntagu-Lomagné (Armand-Jeau-
Flotlanl ) (1er cuirassiers de la gardé royale); de Brémond
d'Ars (Théophile-Charles) (I); Ilorric (Lconor-Auguslc) ; le
comte de Saint-Paër (Léopôld-Grout) (2).
Capitaines : d'Ornant (.Marie-Louis-Ovide) (cuirassiers
d'Angoulème); de Rocliebruno ( Anne-Charles-Amédée de
Guillaume) (3) ; Braehy (Charles-Jean-Antoine) (adjudant-
major au 2e grenadiers à cheval de la garde) (4); le comte
(1) Lieutenant -colonel du 6e hussards, chevalier de la Légion d'honneur.
[Annuaire militaire de 1830, p. 58ï.) — Maréchal de camp, officier de la Légion
d'honneur. (Almanaeh royal-national de 18 12, p. 651.) Commandeur de la Lé-
gion d'honneur. (Annuaire de 1860, p. 59.)
(2) Rang du 1 i mais 1815, date de sa réception par Mgr le duc de Berry.
(Fiches de classement.) — Grout de Saint-Paër, chef d'escadron, services de 180:2,
huit campagnes. — Capitaine aux chasseurs royaux de France (anciens chasseurs à
cheval de la garde impériale) en 1815, il fut un de ceux qui contribuèrent à arrê-
ter le mouvement de ce régiment à Compiègne, au moment où Lefebvre-Des-
noûettes marchait sur Paris. Le lieutenant général comte Lion, pour le récompen-
ser, l'envoya, lui troisième, auprès du roi, auquel il renouvela son serment de
fidélité, et qui lui donna la croix de Saint-Louis. — Blessé à Austerlitz. — Cheva-
lier de la Légion d'honneur le 1er octobre 1807. — Chef d'escadron aux dragons
du Calvados (l*'r), à la formation de 1815 ; chef d'escadron du 15 août 1815; chef
d'escadron au -'' grenadiers à cheval de la sarde royale le 1er novembre 1820, rang
de lieutenant-colonel du même jour ; officier de la Légion d'honneur le 29 octo-
bre 18-28. (Ilegistre du 2e grenadiers à cheval de la garde royale.) — Cette no-
mination n'est qu'une confirmation de celle de 1815.
(3) Capitaine de cavalerie en reforme, ancien émigré, retiré adjudant-major
en 1820, avait servi sous l'empire à dater de 1807, dans le 21e dragons; avait l'ait
sept campagnes ; chevalier de la Légion d'honneur; comte de Rochebrune. (Iicn-
seignements donnes par la famille.)
(i) Services de 1X01, treize campagnes, chevalier de la Légion d'honneur le
29 juillet 181-1, capitaine adjudant-major aux grenadiers à cheval de la garde le
20 février 1^22, rang de chef d'escadron du même jour. — Blessé d'un coup de
sabre à Poltus, en 1806 ; d'un coup de feu et d'un coup de sabre à Eylau, d'un
coup de sabre à Essling, d'un coup de feu en 1811. en Portugal. — Sous-lieute-
nant au 1er chasseurs à cheval, il passa en Belgique, en commandant l'escorte du
roi, le 23 mars, et fut envoyé en mission de Gand à Nalnur, par ordre du ministre
de la guerre, et sous les ordres du marquis de Castiies, le 19 avril 1815. (Registre
du 2e grenadiers à cheval de la garde.)
268 CHEVALIERS
de Touchimbcrt (Jean-Charles Prévost de Sanzac) (1er régi-
ment des grenadiers à cheval de la garde) (1) ; Boury (Char-
les- Joseph) (16e chasseurs à cheval) ; Chapelle (Louis',
(chasseurs à cheval du Gard, 10e) (2); le comte de Nouant
(Amédée-Charles-Joseph Le Conte), en non-activité; le vicomte
de Beaurepaire-Louvagny (Jacques-Dominique-Urbain) (2e cui-
rassiers de la garde) (3); le comte de Montalembert d'Essé
(Jacques-Joseph-Louis), en réforme; le comte de Crèvecœur
(Jean-Baptiste-Àlexis Duhoux) (dragons de la Loire, 0e).
Lieutenants : Chabod de Morteau (François -Nicolas)
(chasseurs à cheval de l'Orne, 16e); Ney (Frédéric-Charles)
(hussards du Nord).
Service de la marine : Cosmao-Dumanoir (Jean-Armand-
Fidèle), lieutenant de vaisseau.
Audren de Kerdrel (Jean-Marie-René), enseigne de vaisseau
en retraite.
Cette promotion, faite au mois d'août, fut la dernière si-
gnée par Louis XV1I1. Le 10 septembre suivant, un cri de
douleur annonçait à la France la mort de son roi, et un cri
de joie et d'espérance ajoutait, selon le vieil usage de la mo-
narchie : Vive le roi! — Monsieur, comte d'Artois, succédait
à son frère, sous le nom de Charles X.
Louis-Stanislas-Xavier de France, né à Versailles le 17 no-
vembre IToo, roi le 8 juin 179o, par la mort de son neveu
Louis XVII, fut un prince sage et éclairé. L'histoire a rendu
justice aux éminentes qualités de ce monarque, qui traversa
(1) Chef d'escadron au 2e dragons, breveté du 12 octobre 1819, officier de la
Légion d'honneur. {Annuaire militaire de 18Ô0, p. 447.)
(2) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du 25 octobre 1816. (Annuaire
militaire de 1830, p. 469.)
(ô) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine-commandant (rang de chef
d'escadron). (Almanach royal de 1817, p. ou8.) — Fils du chevalier de 1797.
(V. plus haut, p. 30.)
DE 1824. 2C9
des circonstances difficiles, et s'inspira de son aïeul Henri IV.
Comme le Béarnais, il fut juste et conciliant, et chercha à
réunir dans un même camp deux opinions contraires, celle
qui l'avait toujours servi et celle qui , soumise aux lois du
temps, avait jeté une grande gloire sur la France. On lui a
reproché d'avoir, lors de son retour, daté ses ordonnances
de la dix-neuvième année de son règne; il obéissait en cela
aux usages suivis par ses prédécesseurs; il voulait en outre
prouver son droit à la couronne. Comme il l'a expliqué lui-
même, s'il ne revenait pas parce qu'il était le roi, parce qu'il
était l'héritier et le successeur de Louis XVII, il n'était plus
qu'un vieillard accablé d'infirmités et auquel on n'avait pas
à songer. Il gouverna sagement la France pendant dix ans,
lui rendit une prospérité inouïe, fonda la liberté, le crédit
public, et donna le baptême de la gloire à sa jeune armée, en
l'envoyant, en Espagne, sauver le roi Ferdinand VII, tombé
aux mains de l'anarchie. Salué à son retour du nom de
Louis le Désiré, il mérita à sa mort d'être appelé Louis le
Regretté.
Il n'y eut pas d'autres promotions celte année. Seulement,
au mois d'octobre, nous trouvons quelques nominations con-
firmatives. Ainsi, par ordonnance du 20 octobre, le roi
Charles X nomma chevaliers de Saint-Louis M. le marquis
de Dreux-Brézé (Henri-Evrard), maréchal de camp, pair de
France, grand-maître des cérémonies, pour prendre rang du
24 avril 1814, et M. le comte de Dillon (François-Théobald),
également maréchal de camp, pour prendre rang de 1798.
M. le marquis de Dreux-Brézé, nous l'avons dit plus haut
pages 71 et 72, s'était effacé en 181 i, devant M. le marquis
Louis de Larochejaquelcin , mais alors la nomination avait
été double, quoiqu'on ait négligé de l'inscrire sur les registres
de l'ordre.
270 COMMANDEURS
Pour clore ce chapitre et le règne de Louis XVIII, nous
devons donner la liste des dignitaires de Tordre, nommés pur
ce prince depuis son retour jusqu'à sa mort.
Service de terre, 18 H; commandeurs :
Maréchaux de France : Berthier, prince de Wagram ; l.«
comte Gouvion-Sainl-Cyr; Masséna, prince d'Essling et due
de Rivoli ; Oudinot, duc de Ileggio; le comte Serrurier; Soult,
duc de Dalmatie; Suchet, duc d'Âlbuféra.
Lieutenants généraux : le comte d'Alhignac, le comte
d'Aboville, le vicomte d'Àgoult (Antoine-Jean), le comte
d'Autichamp (Charles-Marie-Àuguste-Joseph), le baron d'Aï-
bignac, le comte de Beaupoil-Saint-Aulaire, le comte de
Briou, le marquis de Bouthillier, le comte de Bernes, le mar-
quis de Cherisey, le comte de Canclaux , le marquis de Cre-
nolle, le comte Charles de Damas, le comte du Muy de Saint-
Maime, le comte .Mathieu Dumas, le comte Dupont-Chaumont,
le marquis du Hallay-Coetquen , le comte Etienne de Dur-
fort, le comte Dupont, le comte du Plessis, le comte Fran-
çois des Cars , le duc d'Havre et de Croï, le baron d'Haram-
bure, le duc de Laval-Montmorency, le baron de Léry, le
comte de la Galissonnière,le comte de la Marthonie, le comte
de Lanan, le vicomte de la Tour-du-Pin de la Charce, le
marquis de Lubersac, le comte de la Grandville, le comte de
Machault. le marquis de Montagnac, le comte de Mareseot,
le baron Milet-Mureau , le comte de Noinville, le comte
O-Mahony, le comte d'Oilliamson, le comte de Précy, le
comte de Pélissier, le baron Seroux, le baron Schauenbourg,
le comte Sorbier.
. Maréchaux de camp : le marquis de Busset, le vicomte de
Croismare, le comte de Chaumont-Quitry, le comte de Keri-
souot-Gibon, le baron de Mousin-Bernecourt, le comte de
Nantouillet, le marquis de Rivière, le comte de Saint-Mar-
sauît, de Solemy, le vicomte de Sesmaisons, le comte du
Talleyrand-Périgord ^Jacques Bozon).
DE 1816 A 1826. 271
Anciens colonels : le marquis de la Chàsse-Vérigny, Noi-
zel de Saint-Paul et le chevalier d'Yvory.
Service de la marine ;
Vice-amiraux en retraite : le comte de Charitte, le comte
Bernard de Marigny, le comte de Médine.
' Le comte de Vaugiraud, vice-amiral honoraire, gouverneur
de la Martinique; le vicomte du Bouchage, lieutenant géné-
ral; le comte de Périgny, capitaine de vaisseau (1); le comte
de Fcrrières, contre-amiral; Thévenard, ancien ministre de
Louis XYI; le comte de Peytesde Montcabiïé, ancien officier
de marine; de Diée de la Serrée et Bertet de la Clue (sans
désignation de grade).
Le baron de Suzannet , contre-amiral honoraire.
1815. Service de terre ;
Lieutenants généraux : le comte d'Agoult, le baron de
Bachmann, le vicomte de Busseul, le comte des Dorides, le
marquis de la Grange (Lelièvre), le comte de Grouchy, le
baron de Tourdonnet (Joussineau), le marquis de Lons, le
marquis le Tourneur, O'Gonnell.
Maréchaux de camp : le baron d'Aboville (2), le chevalier
d'Agay, le marquis de Brisay, le comte de Gaumont, le comte
de Clermont-Tonnerrc de Thoury, le comte de Galdaguès, le
comte de Gineslous, le marquis de Gasville, le baron d'ilu-
nolstcin, le comte de Lussac, le chevalier de Montesquiou de
Fezensac, le vicomte de Messey, le baron de Pujol, le baron
de Kcbel, le comte du la Tourette-Portalès, le comte de Valory.
1810. Maréchaux : Victor, duc de Bel lune ; le comte Pé-
(1) Chevalier de Saint-Louis en 1782, à seize ou dix-sept ans (voir t. Il,
pp. 5-il et ôj.'ij. Excepté le Dauphin, auquel celte croix était remise au berceau,
c'est certainement le plus jeun<> chevalier qui ait jamais été fait dans l'ordre.
(2) Cette nomination est du 11 mars 1815. Elle fut la récompense delà fermeté
déployée à la Fètv par le général d'Aboville, alors que les généraux LiTelivrc-
Desuouelles et Lallemaud essayaient de soulever l'école contre Louis XVI11.
272 COMMANDEURS
rignon; Marmont, duc de Raguse; Macdonakl, duc de Ta-
rante.
Lieutenants généraux : le comte d'Astorg, le comle do
Beurnonvillc, le comte de Baschy du Cayla, le baron de Bar-
tillat, le comte Bordesoulle, le vicomte de Briche, le comte de
Chasseloup-Laubal , le marquis de Clermont-Gallerande, I"
marquis de Chasteloger, le comte Roger de Damas, le comte
Despinoy, le vicomte du Breton, le vicomte Donnadieu , le
baron Ernouf, le comte d'Ecquevilly, le marquis de Jumilhac,
le comte Law de Lauriston, le comte Victor de la Tour-
Maubourg, le marquis de Lambertye, le comte de Loverdo,
le comle Maison, le comte d'Ortans, le comte de Boureguil,
le vicomte de Saint-Blancard (de Gontaut-Biron), le marquis
de Sennevoy, de Sapinaud, le marquis de Thumerie, le vi-
dame de Vassé.
Maréchal de camp : le comte du Cluzel.
Service de la marine (1) ;
Vice-amiraux : le comte Truguet, le comte Ganleaume, le
marquis de Sercey, le comte de Missiessy, le marquis de
Saint-Félix.
Contre-amiraux : de Leissègues, le comte Gourdon, le
Vasseur de Villeblanche.
Chefs de division des armées navales : le comle Rafelis de
Broves, le comte Colbert de Maulevrier.
Lieutenant général : le vicomte de Fontanges.
Jusqu'alors les dignités de l'ordre de Saint-Louis avaient
été incompatibles avec le cordon bleu. Louis XVIII, déro-
geant à cette partie des anciens édits, voulut que désormais
on put porter les insignes de tous les ordres de France, et,
par ordonnance du 10 juillet, il nomma commandeurs :
LL. ÀA. RR. Monsieur, comte d'Artois; Mgr duc d'Angou-
lôme; Mgr le duc de Berry; LL, AA. SS. Mgr le duc d'Or-
(1) Eu 1815 il n'y avait pas eu do commandeurs nommés dans la marine.
DE i81/i A 1824. 273
léans, Mgr le prince de Condé., Mgr le duc de Bourbon.
1817. Service de terre;
lieutenant général : le comte de Bourmont.
Maréchaux de camp : le marquis d'Argence, le chevalier
de Guilhem, Villers-Lafaye.
1818. Lieutenants généraux : le comte de Dillon, le mar-
quis Dessoles, le comte de Laferrière (Lévêque), le baron de
la Rochefoucauld.
Maréchaux de camp : le comte d'Ambrugeac (Xouis), le
comte d'OIlone, le comte Triganl de Beaumont, de Trogoft.
Service de la marine (1);
Vice-amiral : le comte de Rosily-Mcsros.
Contre-amiral : le comte d'Augier.
Capitaine de vaisseau : de la Roche-Kerandraon.
1819. Service de terre;
Lieutenants généraux : le comte d'Aultanne, le comte de
Coulard (2).
(1) Il n'y avait pas eu de promotion dans la marine en 1817.
(2) Ancien garde de Louis X\ I, officier de l'empire ; célèbre par la défense de
Ratisbonne en 1809, où il fut attaqué avec le Go'', dont il était colonel, par un
corps d'armée de trente-six mille hommes; il ne capitula que lorsqu'il n'avait
plus de munitions. Général de brigade en 1811, il fut chargé à la fin de celte
année du commandement des troupes destinées à se rendre à Java ; mais l'expédi-
tion n'eut pas lieu, et il y perdit le grade de général de division, grade dans le-
quel il devait être reconnu à son arrivée dans la colonie, et que Louis XVIII lui
conféra en JN1 î. Toutefois, V .llmanach impérial de 1812 le classe parmi les gé-
néraux de division, entre le comte Gompans et le comte Curial. En 1812 il fit la
campagne de Ilussie, s'y distingua, et fut blessé. En 181 i il fit reconnaître l'au-
torité du roi à Rockefort, et, en 1815, commandant des gardes nationales de
Lille, il lit également arborer le drapeau blanc dans celte ville. Placé à la tête de
la division de Besançon, il y rendit de grands services, et reçut ensuite le comman-
dement de la division de Rennes, où il contribua à l'érection du monument élevé ù
la mémoire du combat des Trente. L'armée avait tenu à honneur de figurer dans la
souscription, et le général Coutard disait à cette occasion : a 11 appartient aux braves
de 1810 d'honorer 1 1 valeur des preux de lâ'il... La race des braves de 1351
n'est pas éteinte ; les générations l'ont perpétuée en Bretagne... Et si la paix dont
nous jouissons pouvait encore être un moment troublée, alors comme aujourd'hui,
III. 18
276 ' COMMANDEURS
Maréchaux de camp : le comte de Bardonnenche, le comte
de la Garde.
1820. Maréchaux : Moncey, duc de Çonégliano; Mortier,
duc de T révise.
Lieutenants généraux : le marquis d'Anglade, le vicomte
Digeou, le comte de France, le comte de Laval-Montmorency,
le comte de Mon désir.
Maréchaux de. camp : Durepaire -Tardivct , le baron
Durand.
Service de la marine ;
Vice-amiral : le comte Dumanoir.
Contre-amiraux : TVillaumcz, le comte de Blanchon (Ca-
mon-Dade), contre-amiral honoraire ; le comte de Kersaint
(en retraite).
Sans désignation de grade : le comte Bidé de Maurville.
1821. Se/vice de terre;
Lieutenants généraux . le vicomte d'Armagnac, le comte
d'Autichamp (de Beaumont), le comte Andréossy, le marquis
de Beauvoir, le comte Castex, le marquis de Courtarvel, le
vicomte de Clermont-Tonnerre, le baron Darnaud, le baron
de Damas, le comte Dulong de Rosnay, le comte de Guillo
minot, le comte de Girardin (Alexandre), le comte de Gain
de Montagnac, le baron de Galiffet, le comte de la Gondie
(Guilhen), le baron de la Hamelinaye (Jan), le baron de la
Croix (Pamphiie), le vicomte Liger-Belair, le comte de Lo-
dociles à la voix des seuls mandataires de l'autorité royale, ils viendraient toux
grossir nos rangs et s'y rallier sous l'étendard des lis, redevenu l'oriflamme des
Français. » Tendant trois ans le général Coutard sollicita le cordon rouge pour le
général Durand, lieutenant de roi de Besançon, soldat d'Amérique, soldat de
l'année de Condé, mutilé au service du roi, et à qui cette laveur avait été promi>e
en 17%. Enfin, en 18:20, ses actives démarches lurent couronnées de succès.
Commandant de la lri' division militaire (Paris) en 1850, il cessa de servir après
les événements de Juillet, resta fidèle à la rovauté qui s'était appuvée sur lui, el
mourut en 18.j2, entouré de l'affection de tous ceux qui l'avaient connu. M. Henri
de Hiancey a écrit l'histoire très-attachante des hauts faits de ce général.
DE 181'j \ 1824. 275
rencez (la Trille), le marquis de Mesgrigny, le comte d'Orsay,
le vicomte d'Osmond (Marie-Joseph-Eustache) (1), le comte
Partouncaux, le baron Rivaud de la Raffinière, le comte
Rapp, le comte de Riencourt.
Maréchaux de camp : le comte d'Andigné, le comte d'Au-
denarde, le comte Charles de Béthisy, le baron Boudin de
Roville, le baron de Goguclaz, le baron de Gady, le comte
d'IIoffelizc, le comte de la Ferronnays,le marquis de Lascours,
le comte de Marans, le comte de Mouslier, le baron de Ileiset,
le comte de Yillot, le comte de Vignolles.
Service de la marine ;
Le comte de Lardcnoy, lieutenant général, gouverneur de
la Guadeloupe.
Contre- amiraux : le vicomte Montboissier de Canillac, Hal-
gan, le marquis Duquesne contre-amiral honoraire, le che-
valier de Grimaldi (en retraite).
1822. Service de terre ;
Maréchal de camp : le vicomte de Caux de Blacquetot.
De Sermizelle, ancien officier.
1823. Lieutenants généraux: le comte Curial, le vicomte
Cavaignac, le comte Claparède, le comte du Coetlosquet, le
comte de Villiers, le comte Donzelot (2), le comte de la
Loyère, le comte Lion, le vicomte Menuet, de Sol de Gri-
solles, le comte Villalte, le vicomte de Villiers.
Maréchaux de camp : le vicomte de Boislandry , le
comte de Caraman, de Combault-d'Auteuil, le comte de Dur-
fort, le comte Dumoulin, le comte Deschabert, le baron de
Gressot, le baron de Glandevès, le Bernon de Montélégier,
le comte de Léautaud-Donnine, le vicomte de Gauville (le
Pellerin), le baron Levavasseur, de la Borde de Lesgo, le
marquis de la Maisoufort, le comte de Mcsnard, le comte
(1) Chevalier do Saint-Louis en 1787. (Voir t. II, j». 407.)
(2) Pot-lé à la fois sur les registres île la guerre et de la marine. Était gouver-
neur de la Martinique.
18.
276 GRAND'S-CIIOIX
Morard-Darccs, le comte de Pellan, de Planelli de Mauheo,
le marquis de Puivert, Fleuriot de la Fleurière, le marquis
de Romance, le marquis de Rochemore, le baron Rambour^t,
le comte Wall, le marquis de Villaret.
Pour faits de guerre (campagne d'Espagne).
Lieutenants généraux : le comte Bourck, le vicomte do.
Bonnemains, le comte Grundler, le comte Molitor (1), le vi-
comte Obert, le vicomte Dode de la Brunerie (2), le vicomte
Domon, le vicomte Tirlet.
Maréchaux de camp : le comte de Bourbon-Busset , le
comte des Cars, le comte Meynadier, le baron de Mériage, le
duc de Dino (Périgord), le comte de Quinsonas, le baron
Druault, le baron Desprez, le vicomte de Saint-Mars, le baron
Vincent.
Service de la marine;
Contre-amiraux : le baron Baudin, le baron Molini, le
comte Castellet de Monnier (en retraite).
Capitaine de vaisseau : du Plessis-Parscau.
i824. Il n'y eut point de promotions dans le service do
terre.
Service de la marine : le vicomte de Segonzac (Bardon ,
contre-amiral honoraire.
Faits de guerre, campagne d'Espagne :
Le baron Duperré, contre-amiral.
Grands-croix. 1814. Service de terre ;
Maréchal : Kellermann, duc de Yalmy.
Lieutenants généraux : le marquis d'Autichamp (Thérèse-
Louis de Beaumont), le marquis de Bouzols (Montaigu), le
comte de Cély, le marquis de Champigny, le comte Etienne
de Damas (depuis duc) (3), le comte de Noue, le comte Du-
(II Maréchal de France dans la même année.
''2\ Depuis maréchal de Fiance.
r> Compris sur le tableau des lieutenants généraux île l'armée rovale, et etn-
DE 18U A 1824. t 277
Iau, le comte de Freylag, le baron de Jobal, le marquis de la
Vaupalière (Maynard), le marquis de Mauroy, le marquis de
Yaubccourt (de Nettancourt-Haussonville).
ployé à l'état-major de S. A. R. Mgr duc d'AngouIême, comme gentilhomme de
sa chambre, par lettres-patentes datées d'Hartvell le 14 mars 181 -4, classé parmi
les lieutenants généraux par ordonnance du 22 juin 181 4, premier gentilhomme
de la chambre de Mgr duc d'AngouIême et décoré du brassard de Bordeaux,
même année ; aide de camp de S. A. R. le 27 février 1815, commissaire du roi à
Toulouse, et gouverneur civil et militaire des 11e et 23e divisions militaires le
S mars 1 8 1 o ; arrêté à Toulouse avec M. de Vitrolles, par ordre du comte de la
Borde, commandant de la division, à la nouvelle de l'entrée de Napoléon à Paris,
et conduit en Espagne ; rentré en France le 8 juillet 1815, à la tête de dix-huit
cents Basques, il prit possession de Bayonne au nom du roi, et refusa l'appui du
comte de l'Abisbd, qui lui offrait de marcher avec l'armée espagnole tout entière
et de se mettre sous ses ordres -, pair de France au mois d'août 1815, gouverneur
de la 23' division militaire au mois de septembre ; duc le 26 décembre, jour de sa
fêle; gouverneur de la 2P division militaire en 1816, aide de camp honoraire de
Mgr duc d'AngouIême en 1817, chevalier îles ordres du roi en 1824, admis au
traitement de réforme le 20 août 1830, retraité le 20 juin 1832, mort en 18-46,
âgé de quatre-vingt-douze ans. Outre les campagnes citées tome II, page 393, et
plus haut page 6, il avait fait celles de 1778 et 1779 sur les côtes, de 1792 à
1801 en émigration, et de ISIS en Espagne. Lors de l'entrée à Bordeaux de Mgr
duc d'AngouIême, le 12 mars 181-4, le comte de Damas était aux côtés de S. A. R.,
avec le duc de G niche et le vicomte des Cars (aujourd'hui duc) ; et, pendant les
quinze années de la restauration, il fut l'ami et le conseiller fidèle du prince au-
quel il avait voué sa vie, n'employant son crédit que pour faire le bien. Bon et
indulgent, homme de tète et de cœur, il eut ce rare privilège qu'il compta beau-
coup d'amis et ne se lit pas un ennemi. Lors de l'exécution du maréchal Ney
(nous étions bien jeune alors) il nous dit des paroles qui sont restées gravées
dans notre mémoire. Les voici, et nous les rapportons parce qu'elles expliquent
un acte cruellement reproché à la restauration : « Mon enfant, vous vivrez pro-
bablement plus longtemps que moi, et l'on parlera de la mort du maréchal Ney.
Quant à moi, comme pair de France je l'ai condamné : c'était mou devoir. Le
code militaire est inflexible : désertion à l'ennemi, la mort. Le maréchal avait
accepté du roi le commandement des troupes; il les a fait tourner : il est tombé
sous l'application de la loi. On dira que le roi pouvait lui faire grâce. On ne
connaît pas les difficultés du moment ; on ne sait pas que le maréchal Macdonald
écrit tous les jours au roi que, si l'on ne fait pas quelques exemples, il ne répond
pas du licenciement de l'armée de la Loire.» Voilà comment la clémence de Louis
XVIII fut enchaînée.
Lorsque le maréchal Soult publia son Mémoire justificatif en 1815. M. le duc de
278 , GRAND'S-CROIX
Maréchaux de camp : le marquis cle^Ionspey, le comte
de Mun.
Service de la marine ;
Vice-amiraux : le comte de Vaugiraud, le comte Bernard
de Marigny, de Bruyère de Chalabre, le comte de Médine, lu
comte deCharitte (vétérans de la guerre d'Amérique).
Contre-amiral : le baron de Suzannet.
1815. Service de terre ;
Lieutenants généraux ; le comte d'Albignac, le comte de
Bonsol, le comte de Briou, le comte de Beaupoil Saint-Au-
laire, le vicomte Barentin de Montehal:
.Maréchal de camp : le comte de Tenteniac (1).
Il n'y eut point de promotion dans la marine.
1816. Se/vice de terre;
Damas voulut bien nous le donner à lire, en ajoutant : « Je ne sais pas le fond de lu
pensée de Soult, mais il a raison quand il dit que les troupes rassemblées en Sa-
voie, et que Napoléon a trouvées sur son cbemin, étaient réunies par suite d une
dépêche envoyée de Vienne par M. de Talleyrand. M. de Talleyrand demandait
qu'on simulât un mouvement, destiné à emporter auprès du congrès la restaura-
tion de la maison de Bourbon au Irône de Naples (a). »
(1) Nom illustre et cher à la Bretagne. Deux Tenteniac étaient au combat des
Trente.
(a) La mère de M. le duc de Damas, née Marie-Louise de Menou, habitait le château de Menou
en M\ ei nais, au moment de la l'évolution et de l'émigration de sus enfants. Elle fut rejointe dans
sa retraite par sa fille, Mme Augustine de Damas, supérieure ducouventde la Visitation à Mou-
lins, chassée de sa sainte demeure par une populace en délire. Ces doux admirables femmes bta-
vèrent la tempête dans l'intérêt de ceux qui étaient au loin, et la tempête, chose assez rare pour
être remarquée, pussa au-dessus de leurs têtes sans les atteindre, mais elle atteignit les
absents, et le château rie Menou fut mis aux enchères comme bien d'émigrés, du moins en parue.
La comtesse de l'amas et sa tille n'hésitèrent pas et se portèrent acquéreurs de ce château, dont
une portion leur appartenait, aux termes des lois. A force d'économie et de privations, elles par-
vinrent à satisfaire le lise. Aucun sacrilicc ne leur coûta, et la terre, disputée à la famille, resta
à ceux qui en étaient les véritables maîtres, lai ISIi, les deux lils de la comtesse de Damas ren-
trèrent avec les princes de la maison de Bourbon. L'un ne toucha la terre de France que pour
mourir; le cadet (celui dont nous parlons', lut plus heureux. La comtesse de Damas n'existait
plus ; mais sa tille remit, avec une simplicité touchante, au trère pour lequel elle avait \<:ciu la
terre qu'elle avait disputée à la Révolution. Le qu'elle désirait, c'était de retourner dans la sainte
mai>on où elle avait passé >a jeunesse ; mais l'Étal avait installé des corps administratifs dans cette
demeure vouée à a prière.Déçue dans son espérance, elle fonda le couvent de la C.harité-sur-l-1 'if.
eu elle continua les bonnes œuvres dont sa viet-nliére fut semée. Extrait du rapport des tra-
vaux de ta Société du Berry , praires de l'histoire de ta maison de Menou, rapport au
docteur Faucoimeau-Dufresne, brochure in-S", 1858, pages 9 et 10.)
DE 181&À 1824. 279
Maréchaux : Oudinot, duc de Reggiû ; le comte Gouvion
Saint-Cyr.
Lieutenants généraux : le marquis de Balivière, Bidet de
Juzancourt, le baron de Bachmann, le marquis de Crenolle
(de Quingo), le comte de Durfort, le duc d'Havre et de Croï,
le comte de Nantouillct, le comte de Précy (Perrin), le mar-
quis de Rivière.
Service de la marine ;
Le vicomte Dubouchage, lieutenant général, ministre de la
marine.
Le comte de FerrièreSj chef de division des armées na-
vales.
Nous avons fait mention, au rang des commandeurs (1),
de la nomination des princes (10 juillet 18 16).
Par ordonnance du môme jour, la grand'croix de Saint-
Louis leur fut conférée.
1817. Service de terre ;
Maréchal : le comte Pérignon.
Lieutenant général : le comte d'Aboville.
Maréchal de camp : le chevalier d'Yvory.
Il n'y eut pas de promotion dans la marine.
1818. Se M ce de terre;
Maréchal : le comte Serrurier.
Lieutenants' généraux : le comte de Lanan, le marquis de
la Tour-Maubourg (Victor], le marquis Maison.
Service de mer ;
Vice-amiral : le comte Truguet.
1819. Lieutenant général : le baron Seroux (porté à la fois
à la guerre et à la marine).
1820. Service de terre;
Maréchaux : le duc de Bellunc, le duc de Tarente, et le
duc dcRagusè.
(1) Voir plus liant, pp. -2~*2 et ~2~ô.
280 GRAiND'S-GUOiX
Lieutenants généraux : le marquis d'Ecquevilly (llennr-
quin) et le marquis de Thumcry.
Service de mer ;
Vice-amiraux : le comte Burgues de Missiessy, et le mar-
quis de Serccy.
1821. Se /vice de terre;
Lieutenants généraux : le comte Dupont (Pierre), le mar-
quis Law de Lauriston, le comte de Bordesoulc, le comte de
Gibon-Kérisouet, le comte de Saint-Marsault (Gréen), le comte
O'Connell.
Service de mer;
Contre-amiral honoraire : le comte Levasseur de Ville-
blanche.
1822. Service de terre;
Lieutenants généraux : le vicomte d'Agoult, le comte
Charles d'Aùtichamp, le marquis de Germon t-Gallerande, le
comte Roger de Damas, le comte du Plessis (Vigoureux), le
marquis de la Grange, le comte de la Galissonnière, le mar-
quis Le Tourneur, le baron de la Rochefoucauld.
Maréchal de camp : le comte de Talleyrand-Périgord (Bo-
zon).
Service de mer;
rice-amiral : le comte de Rosily-.Mesros.
1823. Service de terre;
Maréchal : le duc de Conegliano (fait de guerre, campagne
d'Espagne).
Lieutenants généraux : le marquis de Cherisey, le vicomte
de Croismare, le comte de Caumont, le comte de Coutard, le
vicomte de Glermont-Tonnerre, le marquis du llallay, le
comte Despinoy, le marquis de Jumilhac, le comte de La-
ferrière (Lévesque), le comte O'Mahony, le baron de Pujol,
le chevalier de Rcbourgueil, le vicomte de Sesmaisons, le
comte de Sapinaud.
DE 1814 A 1824. 281
Maréchaux de camp : le comte de Bernes, et le comte de
Lussac.
Faits de guerre (campagne d'Espagne) :
Lieutenants généraux : le prince de Hohenlohe, et le comte
de Loverdo.
Se/vice de mer ;
Vice-amiraux : le comte d'Augier, et le comte Drée de la
Serrée (ce dernier en retraite).
1824. Il n'y eut pas de promotion dans l'armée de terre.
Service de mer ;
Vice-amiral : le comte de Gourdon.
ORDRE DU MÉRITE MILITAIRE.
Commandeurs :
1815. De Hauteville de Cannac, maréchal de camp.
1817. Le baron de Wurmser, maréchal de camp.
1821. Le baron deJVIallet, de Pillichody-Bavois, le vicomte
de Rohan-Chabot, maréchaux de camp.
1822. Mieheli de Chàteauvieux, lieutenant général.
1823. Le baron Campredon, lieutenant général.
Grands' -croix :
1814. Le marquis de Lullin de Chàteauvieux, maréchal de
camp.
1823. Le baron de Mallet et le baron de AVurmser, maré-
chaux de camp.
282 CHEVALIERS
CHAPITRE VII.
Règne du roi Charles X. — Chevaliers de Saint-Louis, nommés de 1825 à lS'it.
— Dignitaires promus dans la même période. — Ordonnances concernant l'or-
dre de Saint-Louis.
L'avènement du roi Charles X fut salué par des acclama-
tions universelles, auxquelles se mêlaient les regrets donnés
au roi qui mourait, après avoir sauvé la France, après lui
avoir rendu la paix, après l'avoir faite libre!
« Français! disait M. de Chateaubriand, ne tremblez pas
pour votre destinée; le roi est mort, mais le roi est vivant:
le roi est mort, vive le mil c'est le cri de la vieille monar-
chie, c'est aussi le cri de la monarchie nouvelle.
« Un double principe est renfermé dans cette acclamation
de la douleur et de la joie : l'hérédité de la famille souveraine,
l'immortalité de l'État. C'est à la loi salique que nous devons,
comme nation, une existence dont la durée n'a point d'exem-
ple dans les annales du monde. Nos pères étaient si convain-
cus de l'excellence de cette loi que, dans la crainte de la vio-
ler, ils ne reconnurent point immédiatement Philippe de Va-
lois pour successeur de Charles le Bel. A la mort de celui-ci,
la monarchie demeura sans monarque. La reine était grosse:
elle pouvait porter ou ne pas porter le roi dans son sein ; en
attendant, on resta soumis à la légitimité inconnue, et lo
principe gouverna en l'absence de l'homme. Certes, il peut
s'appeler immortel, un État qui a vu le sang d'une même
race passer de Robert le Fort à Charles X. »
Peu d'hommes furent aussi séduisants que le roi Charles X.
Grand, élancé, bien fait de sa personne, parfait cavalier, ai-
mable, bienveillant, généreux, il portait vertement ses
soixante-sept ans, et le charme de son esprit égalait les grà-
DE 1825. 283
ces de sa personne. On le surnomma le roi-chevalier, Char-
les le bien-aimé, et jamais surnoms ne furent mieux appli-
qués.
Quelques instants après la mort de son royal frère, Char-
les X partit pour Saint-Cloud, avec les princes de la famille,
et le lundi 27 septembre il lit son entrée à Paris. « C'est
avec un sentiment profond de douleur et de joie que j'entre
dans ces murs, au milieu de mon bon peuple, dit-il au pré-
fet, M. le comte de Chabrol; de joie, parce que je sais bien
que je veux employer, consacrer jusqu'au dernier de mes
jours pour assurer et consolider son bonheur. » Ce fut le
programme de son règne, programme méconnu par la
France ingrate.
Son entrée fut triomphale. La foule encombrait les boule-
vards, les quais, les rues. Sur le passage du cortège royal,
toutes les maisons étaient décorées de drapeaux fleurdelisés.
Le roi, à cheval, marchait au pas. De toutes parts on n'en-
tendait que les cris de Vive le roi! Vive Charles X! C'était
une admirable reproduction de l'entrée de Louis XVIII, le
3 mai 1314.
Quelques jours après, le roi passa une grande revue au
champ de Mars, et comme les lanciers de l'escorte écartaient,
avec la hampe de leurs lances, ceux: qui s'avançaient trop,
Charles X, s'étant aperçu de ce mouvement, poussa son che-
val jusqu'aux, soldats, et s'écria : Mes amis, point de halle-
bardes! Un cri unanime de Vive le roi! répondit à cette
généreuse confiance, et le roi et son peuple arrivèrent piMe-
mêle aux grilles de l'Ecole militaire.
Charles X alla visiter l'hôtel des Invalides. Après avoir en-
tendu à la chapelle le Domine, salvum fac regem, il se rendit
au réfectoire où les officiers invalides étaient à table. 11 prit
un verre plein de vin, et, l'élevant, il dit : « .le bois à la santé
de Messieurs les officiers et de tous les invalides; c'est boire
à la gloire de la France. » Puis, il descendit dans la cour, où
284 CHEVALIERS
étaient rangés Ions les sous-officiers et soldats invalides, pa->.i
dans les rangs, appela nominativement dix de ces \(;r-
rans des guerres de l'empire, et, en leur remettant la croix
d'honneur, il ajouta : « Vous l'avez méritée par vos servie. -,
et j'ai voulu vous la donner moi-môme. »
Le roi se rendit à l'exposition des tableaux, sans y être,
attendu, et il voulut que, pendant sa visite, les portes ro-
tassent ouvertes à la foule. « Aujourd'hui, dit-il, je vais ma
promener au milieu de ma famille. »
Charles X alla voir la coupole de Sainte-Geneviève, que
M. Gros venait de terminer. « Monsieur, dit-il à ce peintre
célèbre, il y a là plus que du talent, il y a du génie. » Puis.
en se retirant, il ajouta, avec cette grâce qui double le bien-
fait : « En entrant ici, Monsieur, je vous ai dit M. Gros ; mais
je vous prie de trouver bon qu'au moment de vous quitter
je vous dise : M. le baron Gros; j'ai donné ordre à mou
garde des sceaux de vous en expédier le brevet. Il est im-
possible d'être plus satisfait que je ne le suis de votre ma-
gnifique ouvrage ; c'est un monument que vous avez élevé à
la France. »
Un autre chef d'école, Girodet, étant mort à la moine épo-
que, M. de Chateaubriand, par ordre du roi, déposa sur le
cercueil la croix d'officier de la Légion d'honneur, (pie
Sa Majesté avait résolu de décerner, lors de la clôture du
salon, à l'auteur de tant de chefs-d'œuvre.
Enfin, à l'ouverture de la session des Chambres, il finit
son discours par les paroles suivantes : « Je veux que la céré-
monie de mon sacre termine la première session de mon rè-
gne. Vous assisterez, Messieurs, à cette auguste cérémonie.
Là, prosterné au pied du même autel où Clovis reçut fonction
sainte et en présence de celui qui juge les peuples et les rois,
je renouvellerai le serment de maintenir et de faire observer
les lois de l'Etat et les instructions octroyées par le roi, mon
frère; je remercierai la divine Providence d'avoir daigné se
DE 4825. 285
servir de moi pour réparer les derniers malheurs de mon
peuple, et je la conjurerai de continuer à protéger cette belle
France, que je suis fier de gouverner. »
Tel était le caractère du roi Charles X. Comme tous les
princes de sa race, il aimait avec passion la France, et cet
amour éclatait dans tous ses discours, comme dans toutes
ses actions.
A l'occasion de son sacre, il fit une nombreuse promotion
dans l'ordre de Saint-Louis, et parmi les nouveaux chevaliers
se trouvaient les officiers suivants :
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1825.
Garde royale , infanterie ;
Capitaines : de Monchy (Antoine -Hyacinthe -Alexandre)
(4e); Janin de Gabriac (Louis-Bruno) (4e) (I); le comte de
Lambertye (Adolphe -Georges -Balthazard) (2e) (c2) ; Ballon
(Marie-Théodore) (Ge) (3).
(1) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine le 50 avril 1815, dans la garde
le 18 décembre 1822. (.(unitaire militaire de 1850, p. 172.)
(2) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine dans la garde, à la formation,
le 25 octobre 1815; breveté, chef de bataillon le 8 janvier 1818. (Jnnuaire mi-
litaire de 1850, p. Hi.'i.)
(5) Né à Eauze (Gers) en 1788. Élève à l'École de Saint-Cyr ; sous-lieutenant
au 5e voltigeurs de la jeune garde impériale en 1800; sous-adjudant-major en
1810, lieutenant en 1811 ; aide de camp du général Longchamp, chevalier de la
Légion d'honneur, et capitaine en 1812; capitaine à la légion de la Cote-d'Or
(devenue 1 L' de ligne) en 1 S 17; passé au 6e de la garde royale en 1823; chef de ba-
taillon au 57e de ligne en 18:28, rang de 1825; officier de la Légion d'honneur en
1829; lieutenant-colonel du 25e de ligne en 1850; colonel du 55e en 1851. maré-
chal de camp en 1839* commandeur de la Légion d'honneur en 1811, général de
division en 18 18, passé dans le cadre de réserve en 1855, mort à Toulouse au mois
de novembre 1859, âgé de soixante et onze ans. — Campagnes: 1809 en Allema-
gne, 1810 et 1811 eu Espagne, 1812 en Russie, 181 \ en France, 1828 et 1829 en
Morée, 1850 et 1851 en Afrique, Blessé d'un coup de feu au pied gauche, lors de
la répression, à Paris, de l'émeute du 12 mai 1859. (Moniteur de l'année du G dé-
cembre 1859.)
286 CHEVALIERS
Cavalerie ;
Chefs d'escadron : le vicomte d'Aubigny (Aehille-Flnui-
Charles-Alexandre de Morell ) (1er grenadiers à cheval I ,;
Clément (Hugues-Claude-Joseph) (gendarmerie d'élite) (2).
Capitaine : de Sarcus (Amédée) (dragons de la garde) :\ ..
Armée de terre ;
Marécliaux de camp : le comte d'Hautefeuillc (Eugène) ( \ ;
le baron Vasserot de Vincy (Albert) (o).
Lieutenant- colonel : Je comte de Bombelles (Charles-René).
Chefs de bataillon : le baron Ferrandde Saligny (François-
Gabriel) (état- major) (6); Hoirie de Beaucaire (Charles-
Léon) (30e de ligne) (7); d'Uzer (François-Louis- Auguste-
Philippe) (loede ligne); d'Esparbès de Lussan (Louis-André-
Désiré) (état-major) (8) ; de Crèvecœur (Armand-Louis-Fran-
çois-Asselin) (artillerie) (9).
(1) Brevetéjieutenant-colonel. [Fiches de classement .) — Petit— fils du grand-croix
de 1775 (voir t. I, pp. 638 et G39), et petit-neveu du héros de Saint-Cast {voir
même volume, p. 475).
(2) Officier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel de la 8e légion de gen-
darmerie, à Moulins , le 10 août 1820, rang dans l'armée du 17 octohre 18-1.
{Annuaire militaire de 1830, p. 22i.)
(5) Breveté chef d'escadron ; il fut reçu par son colonel, M. le marquis de Cus-
télbajac. [Fiches de classement.)
({) Nommé le 0 avril 1823, pour prendre rang du G août 181-i, date de sa ré-
ception par Mgr le duc de Berry.
(o) Protestant, il reçut la croix du Mérite militaire. — Aide de camp suisse de Mgr
le duc de Bordeaux- [Fiches de classement.) — Chevalier de la Légion d'honneur,
commandeur du Mérite militaire. {Annuaire militaire de 1830, p. 20.) — Voir
plus loin aux dignitaires.
(6) Chef de bataillon le 3 avril .181 i, attaché à la 18° division militaire (Dijon),
chevalier de la Légion d'honneur. (Annuaire militaire de 1830, p. 47.)
(7) Officier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel du 18e léger le 0 jan-
vier 1820. (Annuaire militaire de 1830, p. 358.)
(8) Chevalier de la Légion d'honneur, chef de bataillon le 18 septembre 181-i,
attaché à l'état-major de la lrc division militaire (Paris). (Annuaire militaire de
1830, p. 47.)
(9) Attaché à l'état-major «lu ministre de la guerre. (Fiches de classement.) —
DE 1825. 287
Capitaines- : Onfroy (François-Augustin -Benjamin) (21e do
ligne); La tapie de'Gerval (Jean-Cliarles) (58e de ligne); Jac-
quinot de Presle (François-Charlcs-iNicolas) (état-major) ; de
Kermorvan (Charles-Fidèle Le Borgne) (en retraite) (1); de
la Gorce (Pierre) (en retraite); Dufort (Jacques-Marie-ïïenri)
(état-major des places); Bourgeois (Pierre-André) (21e de li-
gne); Vaillant (.lean-Baptisle-Philibert) (génie) (2); Lalle-
mand de Villehaut (Jean -Baptiste -Elisabeth) (invalide);
Guillemot (Joseph-Barthélemy-Prosper) (iie de ligne); Filippi
(François) (3e d'artillerie à pied) (3); Marquet ( Jérome-Remy)
(8e d'artillerie à pied).
lieutenant : de Richemont (Nicolas-Pichon).
lieutenant-colonel du 51-' régiment d'artillerie (uouvelle formation), chevalier de la
Légion d'honneur, [annuaire militaire de 1830, p. 5i5.)
(1) Capitaine d'artillerie en retraite. [Fiches de classement.)
(2) Élève à l'École polytechnique en 1807. — Sous-lieutenant, élève du génie en
1809, lieutenant en 1811, capitaine en 1812. — Chef de bataillon en 1826. —
Lieutenant-colonel en 1831. — Colonel en 1833. — Maréchal de camp en 1838.
— Lieutenant-général eu 18 »5. — Grand-croix de la Légion d'honneur en 1849.
• — Maréchal île Fiance en 1851. — Sénateur. — Grand maréchal du palais en
1852. — Ministre de la guerre, du 11 mars 183-1 au o mai 1839. — Campagnes ;
1811, Dantzig; 1N12, Russie; 1815, Allemagne (prisonnier de guerre au combat
de Kulm) ; 1815, armées du Nord et de la Loire ; 1830, expédition d'Alger ; 1831
et 1832, Belgique ; 1858, 1839, Afrique; 18 '.9. siège de Rome; 1859, Italie. —
Employé aux travaux de défense de Dantzig en 1811, à ceux de Paris en 1813. —
Blessé au siège du fort de l'Empereur en 1830. — Chef d'état-major du génie à
l'armée du Nord en 1851 ; siège de la citadelle d'Anvers. — Directeur supérieur
des fortifications, et commandant des troupes du génie en Algérie en 1858. —
Commandant l'École polytechnique en 1859. — Directeur des travaux des fortifi-
cations de Paris (rive droite) en 1840. — Inspecteur général du génie. — Prési-
dent du comité des fortifications. — Inspecteur général des travaux de défense na-
tionale en -ISiS. — Commandant en chef le génie au siège de Rome. — Membre
du conseil privé. — Major général de l'armée d'Italie le 5 mai 1839. — Comman-
dant en chef formée d'occupation le 25 juillet suivant, (./unitaire militaire de
18G0, p. hiij.) — Aide de camp de M. le lieutenant général baron Haxo. reçu par
ce général. (Fiches de classement.) — Comte du Saint-Empire romain; ministre
de la maison de l'empereur en ISt'.O.
(5) Capitaine d'artillerie le 1 » février 1S15, capitaine au 9" régiment d'artille-
lerie, chevalier de la Légion d'honneur. [Annuaire militaire de 1S50, p. 518.)
288 CHEVALIERS
Anciens officiers : de Gourmont ( Louis- Auguste i |:;
Yiennet-Mauclerc ( Aime-Autoine-Jcaii -François-Marie -Am«>
dée); de Beaumont (Jean-Marie-Charles) ; de Fontenay-Mau-
pertuis (André) ; le marquis de Geoffre de Ghabrignac (Jac-
ques-Joseph-Henri-Louis-Laurent) (2); Lallemand de Kergo-
nan (François-Marie).
Sous-intendant militaire : Ferrand de Saligny (Fulgencc-
Maurice) (3e classe) (3).
Cavalerie ;
Lieutenant-colonel : de Clermont-Mont-Saint-Jean (Joseph-
Claude) (hussards de la Meurthe, 2e) (4).
Chefs (T escadron : de Mamony (Armand-Louis-Xavier-Ar-
bory) (hussards de Chartres); le baron d'Ilannecourt (o).
Capitaines : Chompré (Dominique-Maurice) (dragons de la
Garonne) (6); le marquis de Lally-Tolendal (Trophime-Gé-
rard) (7); de Bourzac (de la Cropte) (dragons de la Man-
che, 7e) (8) ;
(1) 11 fut reçu par M. de Gourmont. [Fiches de classement.)
(2) Kmigré, ancien officier aux dragons de Coudé, petit-neveu du chevalier de
175-1 (voir t. Il, p. 22), fils aîné du chevalier de 17G9 (voir t. I, p. 587);
mort au château des Roches le 16 août 1858, dans sa quatre-vingt-septième
année.
• (5) Chevalier de la Légion d'honneur, attaché à l'expédition d'Afrique. [An-
nuaire militaire de 1830, p. 42.)
(i) Comte, chevalier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel le 1er juillet
1814. [Annuaire militaire de 1850, p. 480.)
(5) Ancien chef d'escadron, capitaine, commandant la vénerie. ( Fiches de clas-
sement.)— D'Ilanneucourt, officier de la Légion d'honneur. (Jlmanach royal de
1830, p. 64.)
(G) Chef d'escadron aux cuirassiers de la reine (ler) le 21 décembre 1828, che-
valier de la Légiun d'honneur. [Annuaire militaire de 1850, p. 450.)
(7) Ancien capitaine de cuirassiers, pair de France. [Fiches de classement.)
(S) Officier de la Légion d'honneur, capitaine au 2'' grenadiers à cheval de la
garde le 5 février 1828. rang de chef d'escadron, capitaine le G septembre 1814.
[Annuaire militaire de 1830, p. 188.) — Services de tSOG, neuf campagnes, che-
valier de la Légion d'honneur le 2i octobre 1814, officier le 23 octobre 1823, on
Espagne. [Hegistre du 21' grenadiers de la garde.) — Marquis de Bourzac, par la
DE 1825. 289
Lauvcrjat (Joseph) (7e escadron, train d'artillerie) (1).
Service de la marine ;
Lieutenants de vaisseau : Freinin-Dumesnil (Gabriel) ; Du-
mont-Durville (Jnles-Sébaslien-César) (2); Hamelin (Ferdi-
nand - Alphonse ) (3 ) ; Baudin ( Louis -Stanislas ) ; Mathieu
(Louis-Aimé) (!).
mort de son frère, chevalier en 1822 (voir plus haut, p. 246), et décédé à son tour
en 1839.
(1) Capitaine le 18 juillet 1821. {.lnmiaire militaire de 1S30, p. 308.)
(2) Capitaine de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur. (Almanach royal
de 1830, p. G70.) — Plus tard, contre-amiral. — Auteur d'un Voyage autour du
monde. — Une des victimes de l'accident du chemin de fer de Paris à Versailles
(rive gauche). — Chargé, en 1830, de conduire le roi Charles X en Angleterre,
il n'eut point pour le prince, qui était son maître la veille, les égards et le respect
que l'on doit au malheur. Une corvette escortait, ou plutôt surveillait le bâtiment
que commandait M. Dumont-Diu ville, et elle était prête, au premier signal de cet
officier, à couler bas ce bâtiment, si le roi tentait de s'échapper, ou si un mouve-
ment en sa faveur éclatait à bord.
(5) Entré au service en 180G, aspirant en 1808, enseigne de vaisseau en 1S12,
lieutenant de vaisseau eu 1821, capitaine de frégate en 1828, capitaine de vaisseau
en 1836, contre-amiral en 1842, vice-amiral en 18-18, amiral de France en 1851,
sénateur, grand croix de la Légion d'honneur, ministre de la marine le 19 avril
1853. [ /unitaire de la marine de 18G0, pp. 5, 16 et 587.) — Dans Y Almanach
royal de 1850, p. 672, M. le capitaine de frégate Ilamcliu est porté avec la dési-
gnation de chevalier de .Malte, et la croix de Saint-Louis qu'il avait reçue en 1825,
n'est point indiquée; ce doit être le fait d'une erreur d'impression. — M. le vice-
amiral Hamelin a commandé en chef la flotte expéditionnaire, qui transporta en
185-i une armée française en Crimée, il prit une part glorieuse et active aux opé-
rations du siège de Sébaslopol, jusqu'au moment où, nommé amiral, il rentra eu
France, et fut remplacé dans son commandement par le vice-amiral Bruat. —
M. l'amiral Hamelin est neveu du vice-amiral baron Hamelin, chevalier de Saint-
Louis en 181 i, porté plus haut, p. 1(33.
(4) Nommé le 22 niai 1825, il fut reçu, le 7 juin, par le contre-amiral Halgan,
directeur du personnel au ministère de la marine. {Registre de l'ordre, de 1S1 \ à
1850, fol. 150.) — Mathieu (Pierre-Louis-Aimé). — Né à Lyon le Ie' août 1790,
— Mousse, à douze ans, en 1802, sur la frégate la Sémillante. — 1808-1800,
novice et aspirant de seconde clause. — De 1809 à 1815, aspirant de première
classe, et enseigne de «aisseau. — Lieutenant de vaisseau en 1821. — Capitaine
de la 41-' compagnie du 1 Ie équipage de ligne en 1826. — Commandant la gabarre
la Lionne, de 1826 à 1828. — Capitaine de frégate en 1829. — Commandant la
m. 19
290 CHEVALIERS
Audren do Rerdrel (Charlcs-Marie-Gaspard), enseigne d
vaisseau en retraite.
Fërrâry-Màuritte (Aimé), commissaire de la marine en re-
traite.
corvette la Dordogne, en 1830. — Commandant la frégate la Beilone . de 1831 i
1833. — Capitaine de vaisseau en 1837; gouverneur de la Martinique, du 18 juin
1811 au 29 février ISIS. Contre-amiral en 18-10. — Directeur général du dépôt
des cartes et plans du ministère de la marine depuis le 30 décembre 1819. — Prési-
dent du comité hydrographique et de la commission supérieure pour le perfection-
nement de l'enseignement de l'École navale, membre de la commission des pha-
res, membre du Bureau des longitudes. — Chevalier de la Légion d'honneur le 28
avril 1821, officier le 18 avril 1843, commandeur le 9 février 1810 : décoré de l.i
médaille de Sainte-Hélène. — Chevalier grand'eroix de l'ordre de Saint-Grégoire-
le-Grand, de Rome; chevalier grand'eroix de l'ordre de Saint-Stanislas, de Russie;
chevalier (commandeur) du nombre extraordinaire de l'ordre royal et distingué de
Charles 111 d'Espagne; chevalier du Saint-Sépulcre, portant le collier d'or; com-
mandeur de l'ordre de la Couronne de fer.
De 1801 à 1802, croisière sur la côte d'Angleterre. — De 1802 à 1803, voyage
sur les côtes de l'Océan. — 1808, 1809, campagne de Coi fou, et fréquents appa-
reillages. — 1809 à 1813, campagne à Barcelone, et diverses évolutions. — 1813
à 181-1, voyage à Gènes et sur les côtes d'Italie. — iSli, évolutions dans l'armée
de Toulon. — 181-1, expédition de Corfou, pour la remise de cette place. — 1810,
1817, 1818, campagnes hydrographiques dans la Méditerranée. — 1820, 1821,
1822, 1821 1826 à 1828, campagnes hydrographiques. — 1830, expédition d'Al-
ger. — 1831 à 1833 dans la Méditerranée et a Lisbonne. — 1820 à 1821, 1821 à
1822, 1822 à 1821, 1821 à 1820, 1828 à 1829, 1830 à 1851, au dépôt des cartes
et plans. — A commandé la frégate la Bellone , d'avril 1831 à 1833. A commandé
sur cette frégate la station du Tage, pendant un an, avec la corvette l'Héroïne sous
ses ordres. A commandé la frégate l'Hermione et la station des rôles des Cantabres.
en Espagne, de juillet 1833 à 1810. A commandé le vaisseau le Marenrjo, dans
l'escadre de Toulon, d'avril 1812 à 1813; puis le vaisseau l'Inflexible dans la même
escadre, jusqu'en juin 1811.
Un combat sur la frégate la St'niillante contre les frégates anglaises ÏJmëlia et
le Sainl-Fiorenzo, devant Belle— Isle. — Différents engagements avec des péniches
anglaises. — Détaché en 1820 avec la compagnie du 11' équipage de ligne qu'il
commandait sur le brick le Faune, et ensuite sur le brick le Lynx ; il commandait
ces deux bâtiments qui étaient destinés à l'instruction des marins des équipages de
ligne.
Gendre du contre-amiral Rolland (voir plus haut, p. 10-1), frère de Son Emi-
nence Mgr le cardinal Mathieu, sénateur, archevêque de Be-auçon.
DE 1856. 291
De Méhérenc-Saint-Pierre (Guillaume -Bernard-Marie) , an-
cien officier d'administration de la marine et ancien officier
de milice aux Antilles.
De Solages (Paulin -Guillaume -Auguste) , ancien officier
de marine. — Reçu par le comte de Puységur, pair de
France (1).
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1826.
Le duc de Malion (Louis de Crillon), lieutenant général ho-
noraire ; le comte de Chalus (René-Augustin), maréchal de
camp; le marquis de Rastignac, pair de France; le comte de
Montlivault (Casimir-Marie- Victor Guyon de Diziers), ancien
officier, conseiller d'Étal, préfet du Calvados.
D'Aubigny ( Adolphe-Louis- Geneviève -Firmin Dclattre),,
capitaine (breveté chef de bataillon) au régiment d'artillerie à
pied de la garde royale (2); de Ville (Charles-Louis), capi-
taine au 8e régiment (2e suisse; de la garde royale (3).
D'Olivier de Pezet (Albert-Joseph- Augustin), capitaine au
1er régiment du génie; Geofroy ^Jean-rîaptiste-Grégoire), ca-
pitaine au 0e de ligne (4) ; Filippi (Jean-Étienne), capitaine
(1) Comte de Sobres. — Elève de première classe en 1790. — Embarqué,
même année, sur la He'.ette, escadre de Lignndès. — Débarqué à Naplcs en 1792.
— A servi jusqu'en 1798, sur les vaisseaux de l'ordre de Malte, — ensuite à
Barcelone. ( /rehives de la famille.)
(2) De Lattre d'Aubigny, chef de bataillon d'artillerie du Ie* novembre 1817,
chevalier de la Légion d'honneur, aide de camp de M. le lieutenant général baron
Berge. (Annuaire militaire de 1800, p. 515.)
(3) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine au 8e de la garde le 15novemhre
1820.— (./unitaire mil, taire de 1830, p. 18i.) — Services de 1808 : huit cam-
pagnes; blessé d'un coup de l'eu à la Bérésina; hlessé d'un coup de sabre sur le
front le 10 décembre 1812 à la retraite, et d'un coup de sabre à la main gauche,
qui le prive de l'usage de deux doigts. (Registre du 8e régiment, garde royale.)
(■i) Capitaine du 1S décembre 1X13, chevalier de la Légion d'honneur. {Annuaire
militaire de 1830, p. 218.) — Entré au service en 1809, retraité lieutenant-co-
lonel.
19.
292 CHEVALIERS
au 10e léger (1); de GrimouvnTe-Larchant (Félix-Yictor), ra-
pitaine d'infanterie en réforme (2); Cappone dit Mare/i»a
(Gaspard -Joseph -Marie), capitaine à l'école royale spéciale
militaire (3).
Anciens officiers : d'Espinay- Saint -Luc (Louis-Alexan-
dre) (i); de Labat-Lauzac de Savignac (S); le comte de
Boulbon (Henri-Émile-Charles-Louis-Michel-Raoul Raoussct) ;
le comte de Rosières-d'Euvesin (Jean-Jacques-Louis-Emma-
nuel) (G).
Cavalerie;
Capitaines : de Sambœuf (Louis-René-Robert) (8e cuiras-
siers) (7) ; de Rostaiug (Eugène-Claude-Jean-Guillaume-Brun)
(7e chasseurs à cheval) (8); le vicomte de Menou (Amédée-
(1) Capitaine du 20 novembre 1816. (Annuaire militaire de 4830, p. 548 )
(2) Baron (Titres de la famille). — Il fut reçu par M. de Grimouville-Lar-
chant, ancien officier (Fiches de classement), chevalier de 1816. (Voir plus haut,
p. 210.)
(5) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du 25 décembre 1815. [Annuaire
militaire de 1850, p. 016.)
(4) Il fut reçu par M. le marquis d'Espinay Saint-Luc (Fiches de classement),
chevalier de Saint-Louis de 181-4. (Voir plus haut, p. 115.)
(5) Porté chevalier du 29 octobre, sans désignation de grade, reçu le 51 décem-
bre (Fiches de classement). — On le retrouve au registre des étrangers, avec cette
mention : « Officier des Hulans britanniques. »
(6) On nous a signalé cet officier comme ayant servi dans Royal-Lorraine. Voici
la mention du registre : « De Rosière de Veuzin (Charles-Joseph-Emile), né le
10 novembre 1705. sous-lieutenaut en 178 î, est à la formation de 1788. (Registre
de Royal-Lorraine, cavalerie de 1770 à 1788.) — Volontaire dans Royal-Lorraine
le 25 mai 1784, sous-lieuienant le 25 juillet suivant, lieutenant au 14e cavalerie le
25 janvier 1792. Note au crayon : émigré dans le courant de cette année (1792).
(Registre du 15' 'cavalerie, ci-devant ', Royal-Lorraine, de 17SS à 1795. )• — A aban-
donné le 25 janvier 1792. {Registre du 14e cavalerie, ci-devant Royal- Piémont, de
1788 à 1795.) — Qualifié d'Euvesinet d'Euvezin(A7afs militaires) ; comte d'Eu-
vezin. (État militaire de 1790, p. 548.)
(7) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du 20 février 1825. (annuaire
militaire de 1850, p. 445.)
(8) Brun de Rostaiug, chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du 20 fé-
vrier UJ25. (Idem, p. 166.)
DE 1826. 293
Louis-Henri) (non-activité); deCorday (Jules-Frédéric) (en
réforme).
Service de mer;
Lemoync de Sérigny (Amédée -Ferdinand-Honoré -Marie),
ingénieur de la marine (1); Allègre (Louis-David), enseigne
de vaisseau en retraite.
Le duc de Caderousse-Gramont (Emmanuel -Marie-Pierrc-
Félix-lsidore), maréchal de camp honoraire; Petiet (Pierre-
Claude), maréchal de camp en retraite (2).
Lieutenant- colonel : de l'Aubépin (Noël -Théodore Le
Lieurre) (3e de ligne) (3).
(1) L'orthographe du nom est le Moyne de Sérigny. (Titres de la famille.)
(2) Reçu par Monsieur le 19 octobre 1814. {Fiches de classement.) — Prend rang
de sa réception.
(5) Officier de la Légion d'honneur, lieutenant colonel du 19 novembre 182G.
(Annuaire militaire de 1830, p. 2 i3.) — Chevalier de Saint-Ferdinand de se-
conde classe. — Son régiment fil partie de l'expédition d'Alger, en l£>30. — 11 le
commandait alors par intérim, et demanda qu'il formât l'avant-garde de l'armée, ce
qu'il obtint; lors du débarquement, il commanda une des premières colonnes
qui prirent terre. — Après les différentes affaires, qui eurent pour conclusion la
prise d'Alger, il fut proposé pour le grade de colonel, mais les nominations n'étant
arrivées qu'avec la proclamation de la révolution de juillet, M. de l'Aubépin refusa
le commandement d'un régiment et quitta le service. — En 1832, il protesta contre
le soulèvement de la Vendée; mais, le mouvement ayant éclaté, il voulut en partager
les dangers, et après l'insuccès de cette tentative, il resta pendant huit mois dans
les bois, pour se soustraire à la condamnation à mort prononcée contre lui. — Son
frère aîné, chevalier de Saint-Louis en 1823 (voir plus haut, p. 260), avait suivi
le roi à Gand en 1813. Au retour, et lorsqu'à Saint-Denis on cherchait à effrayer
Louis XVIII sur l'état de la capitale, cet officier, qui avait été capitaine d'état-
major de la garde nationale, offrit d'aller à Paris, ostensiblement, revêtu de son
uniforme, et de sonder l'esprit de ses habitants. A force de sollicitations, il obtint
l'autorisation qu'on hésitait d'abord à lui donner. 11 parcourut la ligne des boule-
vards et les rues adjacentes , fit changer de cocarde à bon nombre de postes et
revint couvert, ainsi que son cheval, de rubans blancs et de Heurs de lis. Le général
marquis de Messey, dont il était l'aide de camp, le présenta au roi, auquel il rendit
compte de sa mission. Sous-iutendant militaire à l'École de Saumur en 1830, il
déposa sa démission sur le bureau de l'intendant, au moment de la révolution de
juillet, et partit pour Nantes. Le commandant en second de l'Ecole, baron de
Morell, chevalier de Saint-Louis, le fit arrêter à quatre lieues de Saumur, et, à son
29/i CHEVALIERS
Chefs de bataillon : le comte de Raguet-Brancion (Char-
les-Josserand) (o3e de ligne) (l); Mathey (Claude -François
(en retraite); Depanis (Barnabé-Louis-Paulin) (32e de li-
Siie)(2).
retour forcé, il faillit être tué par la populace déchaînée. En 1832, il fut arrêté
dans sa terre , comme faisant partie de l'état-major du général marquis de Coislin,
et dut son acquittement au talent courageux de son défenseur, M. Hennequin,
(Renseignements communiqués.)
(1) Chevalier de la Légion d'honneur, chef de bataillon du 12 février 1823.
[Jnnuaire militaire de 1850, p. 318.)
(2) Né à Toulouse, le li janvier 1787. — Elève à l'École de Fontainebleau, en
4803. — Sous-lieutenant au 10e léger en 1800. — Campagnes de 1800 cl 18l)7,
en Prusse et en Pologne. — Lieutenant en 1808. — Campagnes d'Espagne de 18uS
à 181-4. — A la bataille deTalavera (1809), le 10e léger ayant débusqué ladivision
anglaise du général Hill, du bois où elle avait pris position, M. Depanis s'élança un
des premiers dans les rangs ennemis, et contribua puissamment à assurer le succès
de cette manœuvre. — Adjudant major en 1811, il se jeta avec deux ofiieiers et
quinze dragons, à la bataille d'Albuera, sur trois compagnies espagnoles, qui mirent
bas les armes. — Capitaine adjudant major même année, il se distingua au siège de
Tarifa, dans une sortie des Anglais. — 11 prit le commandement d'un poste très-
important, dont l'officier venait d'être tué, et le conserva pendant toute faction,
jusqu'à ce que l'ennemi eût été repoussé. — Aide de camp du général baron de
Saint-Pol en 1812; il fit des prodiges de valeur à la bataille de Viltoria eu 1815,
et y fut blessé d'un coup de feu au bras droit. — Chef de bataillon au G i- de
ligne, et chevalier de la Légion d'honneur en 1815, il fut atteint devant Bayonne,
le 13 décembre., d'un coup de feu à la poitrine et au bras gauche. — Mis en demi-
solde en 181-1, il fut rappelé le 7 juin 1813 au 04* de ligne, fit la campagne de
France et rentra dans ses foyers le 27 août suivant. — .Major au 52e de ligne en
1820, et chef de bataillon au même corps en 1S27, il fut nommé chevalier de Saint-
Louis le 30 octobre, même année. — Lieutenant-colonel du 52e le 11 septembre
1850, officier de la Légion d'honneur en 1831, il fut nommé colonel du 9e de ligue
en 1831. — Maréchal de camp en 1841, il l'ut appelé en 1812 au commandement
des subdivisions de la Lozère et de l'Aveyron, et en 18-18 à celui de la troisième
subdivision de la 8e division militaire. Commandant une brigade d'infanterie à
l'armée des Alpes le 29 août 18-iS, il prit, le 18 septembre suivant, le comman-
dement de la subdivision des Basses-Pyrénées. — Betraité en 1819. — Comman-
deur de la Légion d'honneur en 1831. — Relevé de la retraite, et admis dans le
cadre de réserve, en 1852. — Mort à Toulouse, en 1860, âgé de soixante-treize
ans. {Moniteur de l'armée du 20 février I8G0.)
DE 1826. 295
Capitaines : Fillion (Pierre-François) (1), et Fauchier
(Pierrc-Antoinc-Benoil) (état-major) (2) ; des Moutis de Bois-
gautier (François-Ambroise) (ifi de la garde royale) (3); Sau-
lereau du Part (Victor); Davezac (Jean-Pierre-Valentia)
(64e de ligne) (4) ; Chardin (Antoine-Désiré) (40e de ligne) (5);
(1) Fillion, chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du 20 août 1813, atta-
ché à la 7e division militaire. [Annuaire militaire de 1S30, p. 51.)
(2) Né à Lyon le 21 juillet 178<>; sous-lieutenant au 47" de ligne en 1809;
Jieutenant en 1812; adjudant major à la Légion du Morbihan en 1815; capitaine
en 1817; passé au corps royal d'état-major en 1818; chef d'escadron en 1839,
retraité en 1851 : campagnes de 1809 à 181 4 en Espagne et à la grande armée en
Allemagne; 1815 en France. — Chevalier de la Légion d'honneur le 17 mars
1815, officier le 5 mai 1853. {Etat de service communiqué.) — Aide de camp de
M. le maréchal de camp vicomte de Cheffontaines. (Fiches de classement.)
(5) Capitaine dans la garde (à la formation) le 25 octobre. 1815, breveté chef de
bataillon le 25 septembre 181(5, chevalier de la Légion d'honneur. [Annuaire mi-
litaire de 1850, p. 171.)
(4) Capitaine du 19 février 1823. [Annuaire militaire de 1830, p. 535.) — Le
04e de ligne était en garnison à Cherbourg en 1850. Lorsque le roi Charles X
s'embarqua dans ce port le 1G août, une partie du G4e formait la haie dans l'arsenal,
et présentait les armes. Un capitaine qui n'était pas de service, et qui se trouva
sur le passage du roi, ôta hiusquement son shako et le cacha derrière lui, pour
éviter à Charles X la vue de la cocarde tricolore. Nous avons signalé ces faiis dans
le Journal de Saint-Cloud à Cherbourg, et nous les rappelons ici, comme action
d'autant plus honorable, que jusqu'alors on avait affecté de ne rendre aucun hon-
neur militaire à l'auguste prince, qui naguère était le roi, et dont on implorait la
bienveillance. A Saint-Lù, le poste placé à la prison de la ville n'avait pas même
pris les armes pour sa sûreté, ainsi que le veulent les ordonnances. A côté de Tin-
gratitude imméritée, il est bon de placer le souvenir de l'affection.
(5) Élève à l'École militaire en 1807, sous-lieuleuant même année, passé à la
lre légion de réserve, lieutenant eu 1809, capitaine au 4e d'artillerie de marine eu
1815, mis à la disposition du ministre de la guerre en 1814, capitaine au 20* de
ligne en 1815, licencié même année, capitaine à la légion de l'Ain en 1817 (3e ba-
taillon), en activité en 1S20, chef de bataillon au Ie léger en 1833, lieutenant co-
lonel au 2:2e léger en 18 10. — Campagnes de 180(> à 1815 en Espagne; fin de 1815
en Allemagne; prisonnier de guerre à Torgau le 10 janvier 1814, rentre le 12 août
suivant: campagnes de 1823 à 1827 en Espagne; blesse d'un coup d'obus derrière
la tète et à l'oreille droite à Bautzen ; blessé d'une bille à la jambe gauche, aux
frontières de Bohème, même campagne. — Clic\aher de la Légion d'honneur le
16 novembre 1823 (eu Espagne); officier le 30 mai 1827. [Elut de services com-
munique.)
296 CHEVAL] ERS
Noizel (François-Joseph) (état -major du génie) (1) ; Filippi
(Cornélius-Rodolphe) (adjudant de place à Yalenciennes) (2 .
Ancien officier : Saint-Bonnet de Taffart dit Saint-Ger-
main (Jean-Daniel) (3).
Cavalerie ;
Capitaines : Cantillon (Antoine-Sylvain) 13e chasseurs à
cheval) (4) ; d'Argenton (Bon -Eugène de Billeheut) (9e dra-
gons) (5); le marquis de Carcado (Edouard -Louis -Marie-
Alexandre) (en réforme).
Service de la marine ;
Lieutenants de vaisseau : Billeheust de Saint-Georges
(Jean-Charles-Henri), et Allègre (Félix-Augustin).
Chasseloup de Chàtillon (Jean-Auguste), enseigne de vais-
seau en retraite.
Le 30 octobre 1827 eut lieu le combat de Navarin, et à la
suite de ce combat naval, qui commença l'affranchissement
de la Grèce, le roi accorda la croix de Saint-Louis à M. Fré-
(1) Chevalier de la Légion d'honneur, professeur d'archilecture militaire el
constructions à l'École d'artillerie et du génie à Metz. {Annuaire de 1830, p. 501.)
— Grand officier de la Légion d'honneur, général de division le 22 décembre 1851 ,
passé dans le cadre de réserve. [Annuaire militaire de 1SG0, p. 57.) — Auteur
d'un ouvrage très-remarquable, intitulé la Fortification, publié par Dumaine, li-
brairie militaire, passage Dauphine.
(2) De Filippi. (Annuaire militaire de 1830, p. 99.)
(3) Taffart de Saint-Germain, intendant du palais de Bordeaux. (Almanach
royal de 1850, p. 3-4.) — Commissaire du roi à Bordeaux , sous l'empire, il pré-
para et dirigea le mouvement qui ouvrit les portes de cette ville à Mgr duc d'An-
goulème, le 12 mars 181 i. Il avait formé secrètement une légion d'infanterie de
douze cents hommes, qui se porta au-devant de l'auguste neveu de Louis XVIII,
et fut la première force dont les Bourbons disposèrent en France. En 1813, il suivit
Madame, duchesse d'Angoulêrae, lors de la retraite de Son Altesse Royale, et sa
nomination n'est qu'une conformation : car l'ordonnance du 0 juin porte qu'il doit
prendre rang du 10 mai lSlo.
(I) Adjudant major. [Fiches' de classement.) — Chevalier de la Légion d'hon-
neur, capitaine du la juillet 1824. (Annuaire militaire de 1850, p. 472.)
••>) Billeheust, ortographe du nom patronymique. — Baron d'Argenton. (Titres
à-- la famille.)
DE 1828. 297
zier, lieutenant de vaisseau, et à M, Dubourdieu (Louis-Tho-
mas-Rose-Napoléon), enseigne de vaisseau, qui fut amputé
de la jambe (1). Si l'ordre ne s'augmenta pas d'autres nou-
veaux chevaliers, c'est que ce noble signe brillait déjà sur
la poitrine des chefs de cette glorieuse journée; mais des
croix de la Légion d'honneur furent décernées par Char-
les X, et cinquante-sept officiers ou marins furent l'objet de
ces distinctions (2).
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1828.
Le marquis de Croix d'Heuchin (Charles-Lidwine-Marie),
pair de France, ancien officier.
Le duc de Vcntadour (Gaston-François-Christophe de Levis),
(1) Le baron Dubourdieu, mort vice-amiral et préfet maritime de Toulon.
(2) Furent nommés chevaliers de Saint-Louis, au titre étranger, les comman-
dants de bâtiments suivants :
Officiers anglais ;
Capitaines de vaisseau : Curxon (Edouard), commandant YAsia; Reworth-Om-
manney (John), commandant V Albion ;Dickinson (Richard), commandant le Genua.
Capitaines de frégate : Ashley Macide (honorable James), commandant le Glas-
cow; Ilamilton (C. B.) (Gawen Williams), commandant le Cambrian.
Capitaines de corvette: Spencer (honorable Frederick), commandant le Talbot ;
Chetwynl, viscount Ingestre (Henri John), commandant le Philomel ; Anson (ho-
norable Williams), commandant le Brick; Martin (Georges Rohun), commandant
le Musquite; et Davies (Lewis), commandant la Rose.
Officiers russes;
Capitaines de vaisseau : Lazareff, commandant X'Azoff; AvenoiT, commandant le
Gangout; Swinkin, commandant VEsekiel; Bogdanowitch, commandant ['Alexandre
Newsky.
Capitaines de frégate : KruscholT, commandant le Constantin ; Sitin, commandant
le Castor; Epantchin I*% commandant VHélène; Epantchin IIe, commandant le
Provorny.
Capitaine de corvette : Tcheglokoiï, commandant le Gremiastchi.
Officier danois ;
Van-Dockum (Charles-Edouard), lieutenant en premier de la marine royale de
Danemark, embarqué en qualité de lieutenant de vaisseau sur le vaisseau français
le Scipion. — Croix du Mérite militaire.
298 CHEVALIERS
colonel du 5ie de ligne, aide de camp de Monsieur le dau-
phin (I).
Lieutenant-colonel : le comle de Locmaria (Noël -Marie-
Victor du Parc) (11e de ligne) (2).
Chefs de bataillon : Àupick (Jacques) (état-major) ; Lan-
de Clapernou ( Joseph-Marie- Agnès-Jacques) (49e de ligne) (3);
La Broue (Etienne) (en retraite).
Capitaines : Ferrand de Missol ( Ange-Fortuné-Marie-Féli-
cissime) (7° de ligne) (4); Chardin (François) (2e compagnie
d'ouvriers d'artillerie); Dutertre-Delmaricq ( Louis-Marie-
(1) Officier de la Légion d'honneur. (Annuaire militaire de 1850, p. 25.)
— Duc de Levis, par la mort de sou père, chevalier de Saint-Louis en 1705. (Voir
plus haut, p. 10.) — Premier gentilhomme de Monsieur le comte de Chambord. —
M. le duc de Levis commença sa carrière militaire en 1815, à la Drôme, débu-
tant ainsi par un acte de fidélité, dans un moment où la fidélité était rare. Nommé
l'un des aides de camp de Mgr duc d'Angoulème, il suivit le prince eu Espagne.
— 11 fit la campagne de 1823 et se montra, comme tout ce qui entourait l'auguste
neveu de Louis XVIII, brave et dévoué. Passé dans la garde royale, puis colonel du
54e de ligne, il apporta dans ces divers commandements le tact qui le distinguait,
et se fit aimer pour sa bienveillance et honorer par la fermeté qu'il déploya. — Ap-
pelé auprès de Monsieur le comte de Chambord, il accepta avec joie l'honneur qui
lui était fait, couronnant ainsi par une nouvelle abnégation l'abnégation qu'il avait
montrée jusque-là. Au premier ordre qu'il reçut, il abandonna son pays et courut
où le devoir lui ordonnait de se rendre. Depuis vingt ans, il veille sur le précieux
dépôt qui lui a été confié. Son zèle ne s'est jamais ralenti, et il a pour Monsieur le
comte de Chambord toute l'affection d'un père et tout le respect d'un serviteur
dévoué. Issu de race militaire, c'est pendant la campagne de Morée, qu'il fit ave/
son régiment (le o-i°), qu'il reçut cette croix que ses ancêtres lui avaient appris a
gagner sur le champ de bataille. L'ordonnance de nomination, distincte de celle
du 29 octobre affectée à la promotion annuelle ordinaire, est du 28 novembre.
(2) Officier de la Légion d'honneur, sous-directeur du personnel au Ministère de
la guerre. (Annuaire militaire de 1830, p. 2.) — Après la révolution de 1850, il
fut attaché à la personne de Monsieui le comte de Chambord, et devint ensuite di-
recteur de la Qiiotidienne.
(5) Major (Fiches de classement), il fut reçu par son colonel, M. Magnan, au-
jourd'hui maréchal de France, chevalier de 1823 (campagne d'Espagne). (Voir
plus h,n,t, p. 253.)
(-i) Ferrand de Missols, capitaine du 4 septembre 1812. (Annuaire militaire de
1*30, p. 250.)
DE 1828. 299
Ferdinand ) (en retraite); de Saint-Priest ( Ilil a ire-Eu gène-Jo-
seph) (14e léger) (1); Caffe (Charles-Josepli) (en retraite) (2) ■;
Camou (Jacques) (adjudant-major au 17e de ligne) (3); de
(1) Il fut reçu par M. Je Saint-Priest chef d'escadron. [Fiches de classement.)
Nous présumons que c'est le carde du corps de 181 i porté plus haut, p. 78.
(2) Né à Cliambéry eu 1751, mort à Paris le 10 décembre 185o, commandant à
l'hôtel des Invalides. — Fils d'un membre du sénat de Cliambéry. — Un duel le
força, à vingt ans, de quitter la Savoie. — Venu en France, il entra aux gardes
françaises, puis en sortit, ne trouvant pas l'avancement assez rapide. — 11 partit
pour Constantinople, revint en France, embrassa d'abord les principes de la révo-
lution ; mais, effrayé de ses excès et de ses erreurs, il entra dans le complut noué
par Michonis, et qui avait pour but d'enlever la reine de la Conciergerie. — Capitaine
des guides de l'armée du Midi, commandant d'une compagnie franche, et com-
mandant du Mont-Cenis, il sauva trois prêtres émigrants, que ses soldats voulaient
pendre, et les fit escorter jusqu'aux avant-postes ennemis. — Arrêté à Lyon, comme
prévenu d'entretenir une correspondance avec le général Kellerinann enfermé à
Paris, à l'Abbaye, il se sauva par son énergie en déchirant devant ses juges l'ap-
pareil qui recouvrait une large blessure, produite par une balle qui lui avait traversé
la poitrine. Ce mouvement électrisa le peuple, qui menaça le tribunal. Il fut dirigé
sur Paris, et enfermé au Luxembourg pendant treize mois et demi. En sortant, il
fut nommé commandant de la place de Faverges (Savoie). — En l'ait IX, n'ayant
avec lui que cinquante hommes et une pièce de quatre, pour défendre le Mont-
Cenis, il fut attaqué par trois mille autrichiens et piémontais, et, forcé de se rendre
après un-' vive résistance, il fut conduit à Turin, où on lui donna la ville pour
prison, sur les instances de personnages de distinction, auxquels il avait procuré
des déguisements pour échapper aux dangers qui les menaçaient. — Echangé
bientôt, il reprit le commandement du Mont-Cenis, qu'il quitta pour commander
le fort Barreaux. — Enfin, eu 1806, couvert de blessures, et sa santé étant usée, il
demanda et obtint sa retraite. — Il avait étudié le droit dans sa jeunesse et avait été
reçu docteur. — Dans cette même année 1806, il fut nommé juge du tribunal spé-
cial et criminel de la Drôme, et plus tard président du tribunal spécial et criminel
de l'Ain. — Un de ses (ils, François Caffe, garde d'honneur, fut tué à Leipsick.
après avoir été décoré par le prince Ponialowski ; un autre, Charles Caffe, lieute-
nant aux grenadiers de la garde impériale, lut tué à Waterloo. [Biographie des
hommes du jour, t. VI. -2'' partie.) — Son troisième fils, le docteur Caffe l'aul-
Louis-Balthazar), cbirurgii a interne à l' Hôtel-Dieu en lsr>0, sauva d< ux officiers
menacés par les insurgés, quoiqu'il fût mêlé à ce mouvement ; et eu lsrii, il flétrit
énergiqueuu'iit l'ordonnance de police qui, après l'émeute de juin, voulait trans-
former les médecins en délateurs.
(ô) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du 7 lévrier I82ô. [Annuaire
militaire de 1830, p. 2lii.) — Grand'-croix de la Légion d'honneur, général de
300 CHEVALIERS
Condé (Louis-Joseph) (15e do ligne) (1); Larabit (génie) (2).
Lieutenant : Roze (Auguste-Pierre-Étienne) (6e de la garde
royale) (3).
Sous-intendant militaire : Baslard de Fontenay (Armand-
Denis-Marie) (4).
division le 6 février 1832, commandant la 2e division d'infanterie de la garde im-
périale (voltigeurs et chasseurs à pied), (annuaire militaire de 18G0, pp. 25 et
133.)
(1) Capitaine du 17 février 1819. (Annuaire militaire de 1830, p. 2G2.)
(2) Député sous Louis-Philippe, il protesta avec ses amis de la gauche contre le
titre de sujet, qu'ils ne voulaient pas accepter ; et, après la révolution de 1848,
M. Taschereau, dans la Revue rétrospective, puhlia une lettre adressée à Louis-
Philippe par M. Larahit, lettre antérieure à la protestation, et dans laquelle, après
avoir sollicité une place d'aide de camp auprès du nouveau roi, cet officier se disait
fidèle sujet de celui qu'il devait renier plus tard.
(3) Lieutenant le 19 juillet 1820, passé dans la garde le 20 juin 1827. {annuaire
militaire de 1830, p. 178.) — Entré au service en 1809 : cinq campagnes, (Re-
gistre du 0e de la garde.)
(4) Dehastard de Fontenay, sous-intendant militaire de 3e classe le 22 mai 1825,
attaché à l'expédition d'Afrique. (Annuaire militaire de 1830, p. 45.) — De
Bastard, orthographe du nom. — Chevalier de Saint-Ferdinand de seconde classe
en 1823 (campagne d'Espagne), démissionnaire à la suite de la révolution de juillet,
mort à Paris en 1844. (Renseignements donnés par la famille.) (a).
[a) Nous avons indiqué, dans la préface, comment nous procédions dans nos recherches.
Nous prenons les renseignements tels que nous les donnent les registres de la guerre et de
la marine, sans aller au delà, et sans rechercher les titres et filiations constatés par les au-
teurs qui ont écrit sur la noblesse. En essayant de faire autrement, nous nous serions jeté
dan» des complications qui auraient retardé la publ cation de notre travail, et brouillé nos
idées. Nous laissons aux familles le soin de reconstruire leur passé, en rapprochant de leurs
archives les renseignements que nous avons recueillis. Nous sommes historien et non pas
généalogiste. Nous disons ce que diraient les états de services officiels, Ainsi M. Maïas (voir
1. 1, p. 318) a cité un de Bastard, capitaine au régiment de Foix, chevalier de Saint-Louis eu
17ù0, et nous avons dit, l. II, p. 30, qu'il n'existait sur le matricule du corps qu'un Bastard,
chevalier en 1~M. On nous a répondu qu'un acte de 17-i3 fait mention de Jean de Baslard,
chevalier de Saint-Louis, et que M. Ma/as n'était pas autant dans l'erreur que nous semblions
le croire. Nous n'avons pas nié la nomination, nous n'avons nié que le corps. Nous ne savons
où M. Mazas a puisé ses renseignements, et , pour ce qui nous concerne, nous avons indiqué
toujours les registres où l'on trouve la preuve des faits que nous avançons. I.a famille de
Bastard se croit fondée à revendiquer comme Bastard, les deux Saint-Denis, portés t. II, p. 30,
et elle s'appuie sur la Chesnaye-des-Bois qui indique six Saint-Denis, appartenant a la
tranche de Bastard Elle ajoute que l'un d'eux, mort en 1703, est qualifié chevalier de Saint-
Louis dans son acte de décès. Enfin, on nous cite un acie de partage, passé en 17ÛÛ, et qui fait
mention de cinq Bastard, chevaliers de Saint-Louis : 1° Denis de Bastard de Fontenay de
Montieuil, capitaine de vaisseau; 2° Urbain-Claude de Bastard de Fontenay, alors lieutenant
île Kiisseau ; 3° René-Claude de Bastard de Fontenay, de Villeclair et de Voisins, capitaine de
dragons; V Henri-Louis de Bastard de Uuillé et de Dobert , alors lieutenant 'de vaisseau;
DE 1829. 301
Artillerie à cheval : Belenet (Antoine -Gabriel) (1er régi-
ment) (1).
Anciens officiers : le vicomte de la Bretesche ; Vallée (Ju-
lien-Gabriel).
Service de la marine ;
Capitaine de frégate : Parseval-Deschènes (Alexandre-
Ferdinand) (2).
Lieutenants de vaisseau : Besnard (Casimir-Jean-Marie),
et Allègre (Michel- Jean-Baptiste).
Clarke (Jean-Charles;, capitaine de milices à la Martinique.
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1829.
Lieutenant-colonel : Cadudal (Louis-Marie) (22e légion de
gendarmerie) (3).
Chef de bataillon : le baron de Fremiot (Joseph-Marie) (en
non-activité) (i).
(1) De Belenet, retraité chef d'escadron. (Renseignements donnés par la fa-
mille.)
(2) Entré au service en 1801, aspirant en 1807, enseigne de vaisseau en 1811,
lieutenant de vaisseau en 1810, capitaine de frégate en 1827, capitaine de vais-
seau en 1853, contre-amiral en 1840, vice-amiral en 18-46, amiral de France en
1854, grand'-croix de la Légion d'honneur, sénateur. [Annuaire de la marine de
18G0, p. 17.) — Nommé amiral à la suite de la campagne de la Baltique (prise de
Bomarsund).
(5) Lieutenant colonel, chef de la 0e légion à Angers, prend rang dans l'armée
du 16 août 1820, et dans la gendarmerie du 5 avril 1827, officier de la Légion
d'honneur. [Annuaire militaire de 1830, p. 224.)
(4) Entré au service au loi0 de ligne en 1815, capitaine adjudant major au G*
5° Denis-Charles-Louis de Eastard de Koiuenay-Montrcuil, capitaine de dragons. — Ln
sixième, alors enseigne, Jean-Baptiste de Bastard de Fonienay, serait le chevalier de Saint-
l.ouis de 1TUS, porté t II. p. 152.
On tire de cette liste la conséquence que Ui bain-Claude est le clievalier porté t. Il, p. It3,
comme chevalier en 171-, sous le nom de Fonienay seulement. .Non- ne le contestons pa-,
niais nous dirons que uoun avons copié la mention telle qu'elle est au ministère de la
marine. — Denis serait le Fonienay de Monlieu 1, porté é^ dément t. il, p. 113. — .Nous enre-
gistrons cette réclamation, en rrnvoyant aux actes que la famille possède. Nous avons fait
tous nos efforts pour amver à Lien, et m l'on nous accuse du manquer do icicnte, on ne nous
ccusera pas de manquer de lèle.
302 CHEVALIERS
Capitaines : Filhon (Charles -Marie) (ingénieur -géogra-
phe) (1); Regnàult dit dÉviy (Aglibert- François) (état-nut-
jor) (2) ; Ducasse (Guillaume) (Hc léger; (3); Duchâtel (Ma-
rie-Josepli-AIexandre) (adjudant de place) (1) ; Duclwile!
(Pierre-Marc-Frédéric) (en congé illimité) (5); de Grimouville
(Théodore-Benjamin) (génie) (G); Luguet (Léonard) (13e do
ligne) (7); Lardenois (Jean-Pierre-Quentin) (35e de ligne) (8);
Roze (Jean-Baptiste) (en non-activité); de Saint-Genis (Fran-
çois-Aonibal-Flour) (état-major) (9); de Kersaint (Armand-
Guy-Charles) (génie).
Cavalerie : le comte de Faucigny-Lucinge (Gaspard), sous-
lieutenant des gardes du corps du roi , compagnie de
de la garde en 1823, major au 50° de ligne en 1827, démissionnaire même année.
— Gentilhomme de la chambre du roi. — Commandeur de Tordre de Saint-Gré-
goire le Grand, section militaire, le 27 octobre 1850. (Renseignements donnés par
la famille.) ■ — Le comte de Frémiot, gentilhomme honoraire de la chambre du roi.
(Almanach royal de 1830, p. 1)8.)
('!) Capitaine du 5 février 181 i, attaché à l'expédition d'Afrique. (Annuaire
militaire de 1830, p. 05.)
(2) Capitaine d'état-major en retraite. (Fiches de classement .)
(5) Capitaine du 7 février 1810. (Annuaire militaire de 1S50, p. 355. )
(4) Adjudant de place à la Rochelle. (Annuaire militaire de 1830, p. 93.) —
Il fut reçu par le comte de Saint-Marsault , maréchal de camp (Fiches de
classement), commandant la 5e subdivision de la 12e division militaire. (Annuaire
militaire de 1830, p. 77.)
(3) Comte du Châtel. (Titres de la famille.) — Élève à l'École de Fontainebleau en
1S03, sous-lieutenant au 32e de ligne en 1808, lieutenant en 1809, capitaine en
1812; placé au 3e bataillon de la légion du Puy-de-Dôme en 1820; en congé illi-
mité même année. [Services communiqués.)
(0) Baron de Grimouville-Larchant. (Titres de la famille.) — Artilleur au 1er
régiment de marine en 1808, élève de l'École polytechnique, capitaine du génie,
attaché à la maison militaire du roi. (Services communiqués.) — Capitaine du 0 fé-
vrier 181S. (Annuaire militaire de 1850, p. 580.)
(7) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du 10 juin 1823. (Annuaire mi-
litaire de 1850, p. 259.)
(8) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du 20 novembre 1813. (An-
nuaire militaire de 1850, p. 292.)
(9) Flour Saint-Genis, employé aux travaux topographiques en Morée, capitaine
Ju 19 février 1825. (Annuaire militaire de 1830, p. 5-i.)
DE 1829. 303
Noaillcs (1); le marquis de Dreux-Brézé (Scipion), chef d'es-
cadron , lieutenant-colonel honoraire (2); Petiel (Sylvain;,
chef d'escadron au 8° chasseurs à cheval.
Capitaines : de Cabannes de Canna (Jean-Xavier) (8e chas-
seurs à cheval) (3); de Fontenay (Bâillon) (2e grenadiers à
cheval de la garde) (4); Bourzac (François-Ignace) (école
royale de cavalerie) (5).
(1) Lieutenant colonel du 4 décembre 1824. (Annuaire militaire de 1830,
p. 141.) — M. deFaucigny, profondément dévoué au roi, a suivi Charles X à Cher-
bourg, et était présent au licenciement de la compagnie, à Saint-Lô. Excellent et brave
officier, digne du nom illustre qui lui a été transmis, il était passé en 1826 de la
compagnie de Rivière dans la compagnie de Noailles, lors du versement de la pre-
mière de ces compagnies dans les autres, et il était fort aimé des gardes pour l'amé-
nité et la douceur de son caractère, qualités qui s'unissaient à la fermeté dans le
service.
(2) Grand maître des cérémonies de France, pair de France, officier de la Légion
d'honneur. (Almanach royal de 1850, p. 65.) Pendant quinze ans, il défendit à la
tribune les principes monarchiques et usa sa. \ie dans cette lutte. Estimé même de >es
ennemis politiques, il mourut jeune encore en 18i0, et sa mort fut l'objet d'un deuil
général. Ton» les partis se confondirent daus un même accord pour déplorer
cette perte prématurée, véritable deuil national, et un concert unanime salua
l'éloge prononcé, à la tribune de la chambre haute, par M. le duc de Noailles,
dont le beau talent fut à la hauteur de la tâche ipie son amitié avait acceptée. Une
phrase de ce discours a été recueillie par la gravure, et placée au bas du por-
trait de M. le marquis de Dreuv-Brézé, comme un hommage rendu à sa fidélité
et à la noblesse de son caractère. — « Il y a des ramilles, a dit M. le duc de
Noaillcs, dont les noms sont liés au souvenir des rois, et qui sont en quelque sorte
obligées de porter le deuil des dynasties. »
(3) Chevalier de la Légion d'honneur, capitaine du 3 janvier 182S. (Annuaire
militaire de 1830, p. 4(17.) — Officier de l'empire, blessé, prisonnier de guerre eu
Espagne, plus tard aide de camp de M. le lieutenant général vicomte de Barbot.
(Renseignements donnés par la famille.)
(i) Services de 1S03. — Huit campagnes. — Blessé d'un éclat d'obus à la t.'le,
d'un coup de sabre au bras et de huit coups de lance à Eylau. — Chevalier de h
Légion d'honneur le 20 août 1814. (Registre du 2e grenadiers a cheval de ta
garde.)
(o) Capitaine instructeur, capitaine du 5 mars 1823, chevalier de la Légion
d'honneur. (Annuaire militaire de 1830, p. 300.)
304 CHEVALIERS
Ancien officier : le comte de la Bourdonnayc (François-
Régis) (1).
Service de la marine ;
Lieutenants de vaisseau : Law de Clapernou (Joseph-Éli-
sabeth-G eneviève- Adrien) ; Bûrgues de Missiessy (Alexandre-
Gaston); de Gourdon (Joseph-Adolphe) ; Hanct-Cléry (Alexan-
dre-Nicolas).
Allègre (Antoine-Toussaint), lieutenant de vaisseau en
retraite.
Boisaubin (Vincent), ancien officier, propriétaire à la Gua-
deloupe (2).
En 1828, un corps d'armée avait envoyé en Morée, sous
(1) Ancien officier, chevalier de Saint-Louis le \ novembre 1829, reçu le même
jour par M. le comte de Bourmont, ministre de la guerre. {Registre des ordon-
nances et Fiches de classement.) —De la Bourdonnayc de la Bretèche (François
Régis), né le 10 mars 1767, sous-lieutenant le 20 août 1780, a donné sa démission
le 1er avril 1791. [Registre du régiment d' Austrasie , de 178S à 1793, fol. 95.) —
Député de Maine-et-Loire sous la restauration, constamment réélu, l'un des chefs
du côté droit de la chambre, ministre de l'intérieur le 8 août 1829, démissionnaire
le 18 novembre suivant, pair de France, (à)
(2) Ses noms étaient de Boisaubin de Beauplan ;Vincent-Classe-Van-Scbalk-
wyek). Il avait servi dans les gardes du corps avant la révolution. {Renseignements
donnés par la famille.)
(n) Nous avons cité plus haut. p. 83, M. le comte (aujourd'hui marquis) de la Bourdon-
na y e (Arthur). — Voici ses services, qui sont des plus brillants : Né à Paris le 29 jan-
vier 1*85. — Hussard au "e en 1S05, brigadier et maréchal des logis même année, sous-lieu-
tenant au 25e chasseurs en 180G, lieutenant au 8e hussards en 1808, aide de camp du général
Lagrange même année, aide de camp du maréchal duc de Moutebello en 1S09, capitaine et offi-
cier d'ordonnance de l'Empereur même année, chevalier de la Légion d'honneur le 1er août 1809,
chef d'esc;uln>u au 3' chasseurs achevai en 1811, passé au 12^ en 1812, adjudant- commandant
(colonel) en 1S13, employé à l'état-major général: aide de camp du prince de Ni ufchâtcl et de
Wagram en 1S1U (campagne de France), colonel du 12e chasseurs en 1S1Z», colonel des chas-
seurs du .Morbihan (lâe) en 1815, officier de la Légion d'honneur le 3 avril lSla a Fontaine-
bleau), maréchal de camp en 1821, commandant la 1" subdivision de la 11e division militaire
en 1823, commandeur de la lésion d'honneur en 1821, commandant une brigade de cavalerie
au camp de Lunéville en 1823, inspecteur général de cavalerie en 1820, disponible en 1N27,
admis an. traitement de réforme en 1831. — Campagnes: an XIII, sui les eûtes; vendémiaire
an XIV, a la grande armée (3e corps): de 1X03 à 180*.), grande armée, armée de Naples et Es-
pagne ; de 1811 à lSlfi, Allemagne, corps d'observation tle l'Elbe et grande armée. — Blessé
d'une balle ù travers le corps le 7 mai 1S07 ; d'une balle à l'épaule le 21 mai 1809 ; d'un coup de
boulet à la cuisse, à Esslîng, le 22 mai 1S09 ; a eu di'iix chevaux tués sous lui, et la jambe
cassée d'un coup de biseaien, à la bataille de la Moskowa, le 7 septembre 1812. (Etat de ser-
vices communiqué. ) — Député du Morbihan et membre du conseil général de ce département,
gentilhomme de la chambre du loi. [Alinanach royal <lc ISliO, pp. 133 et 53.)
DE 1829. 305
les ordres du lieutenant général marquis Maison, pour arra-
cher aux Turcs les derniers points restés en leur pouvoir.
Tout céda, comme d'ordinaire, à la furia francese ; le général
Maison reçut, le bâton de maréchal, et la croix de Saint-
Louis fut accordée par ordonnance du *22 février 1829,
pour faits de guerre, aux officiers suivants :
État-major ; capitaines : Delarue- Saint-Léger (aide de
camp du général .Maison); Eynard (Phocion) (1); Pélis-
sier (2).
Infanterie; capitaines : de Sparre (8e de ligne) (3); de
(1) Capitaine d'jétat-major le 15 décembre 1826, chevalier de la Lésion d'hon-
neur, attaché à l'expédition d'Afrique. (Annuaire militaire de 1830, p. 5G.) —
Lieutenant- colonel d'état-major, officier de la Légion d'honneur. (Almanach royal-
national de48i2, p. 635.) — Général de brigade le 21 septembre 1831, secrétaire-
général de la grande chancellerie de l'ordre de la Légion d'honneur. (Annuaire
militaire de 1800, p. 41.)
(2 Aujourd'hui maréchal de France, nous donnerons ses services plus loin.
[7»] Le comte de Sparre (Gustave-Louis), né le 1-i novembre 1798 à Londres. —
Sous- lieutenant, le 12 août 181-4, au corps des cipayes employé dans nos établisse-
ments de l'Inde. — Lieutenant en 1818, passé avec son grade en 1S20 dans la
légion des Bouches-du-Rhùne, devenue le Ge de ligne, il lit, avec ce corps les cam-
pagnes d'Espagne de 1823 a 1823, et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur
le 23 mai 1823 (promotion du sacre). — Lieutenant au 2e régiment d'infanterie de
la garde en 1826, capitaine, au 8e de ligne en 1827, il fa la campagne de Morée de
1S28 et 1829. Embarqué pour l'expédition d'Afrique en 1830, il lut mis en solde
de congé le 11 octobre de cette année, et rappelé au service en 1831 dans le 4e de
ligne; il lit, avec ce régiment, les campagnes d'Afrique de 1831 à 183 1. — En 1830,
il s'était di>ti ligué à l'expédition de Médéah : en 1833, il se signala de nouveau à
l'attaque devint Bougie. Arrivé le premier sur le plateau du moulin avec sa com-
pagnie de voltigeurs, il fut mis pour ce fait à l'ordre de l'armée, et nommé officier
de la Légion d'honneur. Chef de bataillon au Ge de ligne en 1833, lieutenant»
colonel du GO1' en 1811, colonel du 12e en 18i5, chevalier de l'ordre de l'Épée de
Suède en 1833, commandeur de la Légion d'honneur en 18 10, général de brigade
en 1831, le général de Sparre commanda successivement les départements de l'A-
vevron, des Bouches-du-Klnme et de Loir-et-Cher. 11 était aussi chevalier de l'ordre
du Medjidié, de Turquie. Le mauvais état de sa santé l'avait forcé de renoncerai!
service actif, et il avait obtenu sa mise en disponibilité en 1838. — Mort en 1839.
{Moniteur de l'armée de 1839.)
IïL 20
306 CHEVALIERS
Grabowsky (16*), Pasquier (37e), Charpentier (iG'j, l. ,
nard (5ie).
Chasseurs à cheval : Pétrin, lieutenant an 3e régiment.
Train des équipages : Jacopin, lieutenant.
Aucune croix de Saint-Louis ne fut demandée pour
officiers de la marine de France par le vice-amiral de Kiunv
commandant de l'expédition navale; il se contenta de solli
citer de l'avancement pour deux enseignes, qui furent l.ti:-
lieutenants de vaisseau, et dix croix delà Légion d'honneur,
dont deux pour un lieutenant de vaisseau et un enseign ;
les huit autres furent distribuées aux équipages. Mais cet!
croix, si enviée par nos marins, il la fit donner à deux olli-
ciers anglais, dont il signala la coopération active (1). I!
était juge des faits, et ce n'est pas la faute du gouverne-
ment du roi Charles X si le prix de la valeur militaire, env
par Louis XIV, effleura des poitrines françaises pour aller .-.•
placer sur des poitrines étrangères.
On trouve eu 1S29, sur le registre affecté aux étrangers
[Archives de la guerre) , la nomination comme chevalier de
Saint-Louis, par ordonnance du 1er novembre, de M. Lalapif
(Paul-Albert-Marie), brigadier des armées du roi d'Espagne.
Nous citons ce nom parce qu'il est plusieurs fois répété auv
honneur dans cette histoire, et que le titulaire de 1829 était
inévitablement d'origine française et descendant de membres
de l'ordre (2).
Chevaliers de Saint-Louis nommés en 1830.
La promotion du 30 octobre 1829 fut la dernière promo-
tion générale faite dans l'ordre par le roi Charles X.
(1) Le capitaine Lyons, commandant la Frégate la Blonde: le capitaine Lasinirto»,
commandant la bombarde VEtna. (Registre de l'ordre, de 1811 à 1830, Archiva
de la marine.)
(2) Ce nom est écrit tantôt Latapie, et tantôt la Tapie.
DE 1830. 307
Nous trouvons eu 1830, sur le registre de l'ordre du mi-
nistère de la guerre, la nomination de M. de Fromont (Jean-
Baptiste-Isidore), capitaine au [\3e de ligne (1), et sur le re-
gistre de la marine celles de M. Zédé (Pierre), sous-ingénieur
de la marine, conservateur du musée Dauphin, chevalier de
Saint-Louis le 7 février, et de M. Crucius de la Croix (Paul-
Jean-Théodore) , capitaine d'artillerie de marine' en retraite,
chevalier de Saint -Louis le 1er avril.
En 1830 eut lieu l'expédition d'Alger, dont le succès donna
à la France plus qu'une colonie, un royaume tout entier, et
de nouveaux ports dans la Méditerranée. L'armée comptait
trente mille hommes partagés en trois divisions, ayant pour
commandants les lieutenants généraux baron Berthezène ,
chevalier de Saint-Louis; comte Loverdo, grand' croix; et
duc des Cars, commandeur; cent quatre-vingts bouches à feu
ou de siège, sous les ordres de M. le maréchal de camp vi-
comte de la llilte, chevalier de Saint-Louis; un détachement
du corps du génie, sous ceux de M. le maréchal de camp
baron Valazé, chevalier de Saint-Louis; et le 17e chasseurs à
cheval, commandé par le colonel Bontemps-Duharry (2).
(I) Cett- nomination est du 20 mai 1SÔ0. — Cet officier est porté capitaine du
10 mars 181'J, dans Y Annuaire militaire de 1830, p. 289.
(~2) M. Bontemps-Dubarry donna en 181-i une grande preuve de dévouement à
la maison de Bourbon. Initié au mouvement que préparait à Bordeaux M. Taffart
de Saint-Germain, il se chargea d'aller informer Mgr duc d'Àngoulèmc, à Saint-
Jean-de-Luz, que sa présence était nécessaire. Il emporta les dépêches du commis-
saire ou roi, traversa les lignes française et anglaise , accomplit sa mission , au
risque d'être fusillé, et revint pir le même chemin, porteur de la réponse Je Mon-
seigneur. Chef d'escadron des volontaires royaux à cheval du 12 mus, il lit
la campagne de 1813 à l'armée royale, devint lieutenant-colonel des chasseurs à
cheval de la Dordogne à la réorganisation générale, même année, passa ensuite
dans les hussards de la garde royale, fut breveté colonel le 11 juillet 1821, de-
vint colonel du IT1' régiment de chasseurs, et se retira, en 187.0, devant la révo-
lution de juillet, officier de 1 1 Légion d'honneur, mais privé de celte croix de
Saint-Louis, qu'il avait méritée en 181 i, et qu'il venait de i onquérir en Afrique,
Son nom manque aux fastes d'un ordre qui avait pour hase la fidélité, le courage
et le dévouement.
20.
308 . CHEVALIERS
Les régiments indiqués dans X Annuaire, militaire de ls;;(i
comme faisant partie de l'expédition, sont :
Les 3e, 6e, 11e, 15e, 17e, 20e, 21e, 23°, 28e, 29:, 30', :;;-.
35e, 37e, 18e, 19e, de ligne; les 1er, .2% 4e et 9e légers: coin-
.mandés par les colonels Roussel, Nouail de la Villegille. :■•
vicomte de la Forest d'Armaillé, Mangin, Duprat, Hoirie ,!
la Motte, Bérard de Goutefrey, le comte de Montboissi'M-
Beaut'ort de Canillac, Mounier, Delacliau, Ocher de Beaupré,
le comte de Roucy (1), Rullière, le baron deFeuchères, Lé-
ridant, Magnan, le comte d'Eu de Marson, Bosquillon do
Frècheville, le baron de Ghambrun, et le marquis de \t u-
chèze, tous chevaliers de Saint-Louis.
(!) De Roucy (Ebles-Charles-Louis), rhevalkr de Saint-Louis le 22 août 1S1 i,
porté plus haut, p. 153. — Né le 20 décembre 1780; élève à l'École militaire en
1789, émigré en 1791, chasseur nohle à l'armée de Condé en 1793. cadet au régi-
ment d'Hohenlohe en 1797, sous-lieutenant au même régiment eu 1798; rentre en
France ; soldat au 20e léger en 180-4, sous-lieutcnant en 1807, lieutenant en 1809,
capitaine au 56e léger en 1811, aide de camp du général Cosson même année, ail-
joint à la suite de l'état major du prince de Neufchàlel, puis à l'état-major du duc
de Casliglione eu 1812, passé à la 9e division de cavalerie légère lors de la dissolu-
tion du corps d'Augereau en 1815, chef de bataillon le 5 avril 1814, chef de ba-
taillon au 2e d'infanterie de la garde royale à la formation en 1815, breveté lieute-
nant-colonel le 50 octobre 1816, lieutenant-colonel du même régiment, colonel
du 5-1* en 1821, retiré en 1850, par suite de la révolution de juillet. — Cam-
pagnes: 1705 à 1801 à l'armée de Condé : ans XII et XIII, cotes de l'Océan; an XIV
et 1806 en Autriche, 1807 en Prusse et Pologne, 1809 en Autriche, 1812 en
Russie, 1815 en Bavière, 1811 en France, 1815 à Gand, 1850 en Afrique. — A
Essling, il chargea à la tête de dix hommes sur une batterie de quatre pièces et
l'enleva, malgré l'opiniâtreté de l'ennemi. Il fut blessé d'un coup de feu aunioment
où il faisait enlever ces pièces, attelé lui-même à l'une d'elles. Ce coup de feu l'at-
teignit à la cuisse gauche, et la halle n'a pu être extirpée. 11 avait reçu une contu-
sion de boulet à Eylau, et une contusion (balle à la poitrine) à Heilsberg. — Che-
valier de la Légion d'honneur en 1812, officier en 1821, commandeur en 1821,
chevalier de Saint-Ferdinand (51' classe) en 1821. — (État de servives communi-
qué.) — La carrière de ce brave et excellent officier offre cela de remarquable que,
sous-lieutenant en émigration, il recommença sa carrière en France, au service de
l'empire, et mit trois ans à reconquérir le grade dont il élait investi depuis
neuf ans, quand il le reçut pour la seconde fois.
DE 1830. 309
Le chef d'état-major général était le lieutenant général
Desprez, commandeur de l'ordre, et le sous-chef le maréchal
de camp Tholozé, chevalier de Saint-Louis.
La première division avait pour chef d'état-major le colo-
nel de Brossard, et pour maréchaux de camp les barons Po-
ret de JMorvan, Achard etClouet, chevaliers de Saint-Louis.
La seconde division avait pour chef d'étal-major le colonel
Jacobi , et pour maréchaux de camp Denys Damremont,
le vicomte d'Uzer et Collomb d'Arcine, chevaliers de Saint-
Louis.
La troisième division avait pour chef d'état-major le baron
Petict, colonel; et pour maréchaux de camp le vicointe de
Bertier, le baron Ilurel et le comte de Montlivaut, chevaliers
de Saint-Louis.
Le 1er régiment du génie avait fourni une compagnie de
mineurs et trois compagnies de sapeurs ; le 2e régiment une
compagnie de sapeurs, et le 3e régiment une compagnie de
mineurs et une compagnie de sapeurs. Ces détachements
étaient commandés par le chef de bataillon Lenoir, chevalier
de Saint-Louis.
Chaque régiment de ligne avait fourni deux bataillons, et
chaque régiment d'infanterie légère un bataillon seulement ;
de sorte que nous ne savons, à l'égard de ces derniers, si les
quatre colonels firent partie de l'expédition, les bataillons de-
vant être réunis par deux pour former un régiment.
Le commandant en chef était M. le lieutenant général
comto de Bourmont, commandeur de l'ordre, qui, comme au
temps des croisades, marchait entouré de ses quatre tils,
donnant ainsi tout son sang à la France.
Le commandant en chef de la flotte était le vice-amiral ba-
ron Duperré, commandeur de l'ordre.
Parmi les officiers de l'armée se trouvaient le lieutenant-
colonel Baraguey-d'llilliers, le chef de bataillon Vaillant, le
capitaine Pélissier , aujourd'hui maréchaux de France; le
310 CHEVALIERS
capitaine Changarnier (1) et MM. de Béthisy, de Noailles ci
le prince de Chalais, figuraient également comme officiels .1
la suite de l' état-major général.
Une division de réserve avait été formée; elle avait pour
chefs le lieutenant général vicomte de Fézensac, com-
mandeur de l'ordre; et pour maréchaux de camp le comte
de Rochcchouart,le comte d'Arbaud de Jouques, et de Saint-
Michel, chevaliers de Saint-Louis.
Le chef d'état-major était le colonel de Meyronnet, cheva-
lier de Saint-Louis.
Elle était composée des 4e, 18% 3Ge, 40e, 56e et 60e de li-
gne; colonels Bellangé, de Fitz -James, Paly, de Roquefeuil,
baron Hache de la Contamine, et Lamarre, chevaliers de
Saint-Louis.
La flotte mit à la voile le 2o mai; elle débarqua, à Sidi-
Ferruch, le 1 i juin, anniversaire de Marengo et de Friedland,
aux cris de Vive le roi! emporta les redoutes élevées par les
Arabes et rejeta au loin les douze ou quinze mille hommes
que l'ennemi présenta en ligne.
Le 19 juin eut lieu le combat de Staoueli, qui ne coûta
à la France que cinquante-sept hommes tués et quatre cent
soixante-treize blessés plus ou moins grièvement, tandis que
l'ennemi, par le tir habile de notre artillerie, perdit de
quatre à cinq mille hommes.
Le 24, les Arabes, au nombre de vingt mille, tentèrent une
(1) Capitaine au 2e léger en iSili chevalier de la Légion d'honneur. (État mi-
litaire de IS^O, p. 538.) — Aujourd'hui général de division en retraite, ancien
gouverneur de l'Algérie, ancien commandant en chef de l'armée de Paris, ancien
représentant. — Arrêté le 2 décembre 1851, et enfermé à Hara. — Sa célébrité
commença en isr>l>, à la retraite de Constantine, où il couvrit la retraite de Fer-
mée avec son bataillon, et repoussa une charge d'Arabes. — Nous sommes trois
cents, dit-il à ses soldats, ils surit six mille : la partie est égale. — Le capitaine
Changarnier fut compris dans les propositions de M. de Bourmont pour la croix de '
Saint-Louis, et l'ordre doit regretter de ne pas compter une aussi grande et aussi
pure illustration parmi ses membres.
DE 1830. 311
nouvelle attaque, mais ils furent vigoureusement ramenés
en arrière par les vainqueurs, en tète (lesquels se trouvait,
pour la première fois, un escadron de chasseurs, débarqué
de la veille.
Le 29 juin, on arriva en vue d'Alger; le 4 juillet, le géné-
ral de la Hitte fit sauter le fort de l'Empereur, et le même
jour Alger capitula; l'occupation eut lieu le o. « Le premier
soin du général en chef fut de faire reconnaître l'existence du
trésor du dey. Une commission, composée de l'intendant en
chef de l'armée, baron Denniée, du général Tholozé et. du
payeur général Férino, fut chargée d'en faire l'inventaire, et
ce trésor conquis sur la régence fut destiné à être envoyé
immédiatement en France. M. de Bourmont ne voulut pas
qu'il en fût distrait un écu; il se contenta de faire une distri-
bution des armes les plus riches entré les généraux et offi-
ciers supérieurs de l'armée , et de réserver quelques bijoux
ou meubles précieux pour les offrir à la famille royale (1). »
Le 9 juillet le canon des Invalides annonçait la prise d'Al-
ger; le soir cette nouvelle, publiée dans tous les théâtres,
était accueillie aux cris de Vive le roi! et Paris illuminait
spontanément.
M. de Bourmont fut nommé maréchal de France, et, par
ordonnance du 14 juillet, la croix de Saint-Louis fut donnée
à MM. de Bourmont (Louis-Paul-Charles de Ghaisne), lieute
nant d'état-major, détaché au 3e de ligne (2 :; de Bourmont
(Louis-Fortuné-Amédée de Ghaisne), lieutenant au 49e de li-
gne (3), et à M. Bessières (Mathurin-Jean-Louis), sous-lieute-
nant au 3e de ligne.
(1) Annuaire historique de 1830.
(2) Ancien page du roi. lieutenant d'état-major le 1er octobre 18-20. détaché au
5e de ligne. — Entré le premier dans la première batterie enlevée par nos troupes ,
it fut suivi par M. Bessières, et cette action d'éclat leur valut à tous les deux la
croix de Saint-Louis.
(3) Lieutenant au id' le. 2 février I82G. (./nnuaire militaire de 1S30, p. 313.)
— Bien jeune encore, il s'était distingué en Espagne et avait reçu le croix de
312 CHEVALIERS
Un autre fils de M. de Bourmont, le comte Louis, fui
chargé d'apporter au roi les soixante-douze drapeaux pri-
dans la campagne, et M. le prince de Polignac, président du
conseil des ministres, annonça à Mme la maréchale de Bour-
mont que le roi accordait également la croix de Saint-LouU
à cet officier, qui s'était distingué, à l'ouverture de la cam-
pagne» à la prise d'un fort ; mais les événements empêchèrent
la régularisation de cette grâce royale.
Saint-Ferdinand. — Il l'ut blessé mortellement au combat de Sidi-Kalef, au mo-
ment où, chargé d'enlever une position, il marchait à la tète de sa compagnie de
grenadiers. Tout le centre, vers lequel convergeait le l'eu des Turcs, tomba avec
lui et comme lui sous ces coups meurtriers. Atteint de plusieurs balles, il fit un
dernier effort pour se relever; puis, avec un énergique enthousiasme, animant
encore, dans ce moment suprême, ses soldats qui hésitaient en perdant leur chef,
ou qui s'empressaient autour de lui, ce vaillant officier s'écria : — « Dieu ne
m'accorde pas le bonheur d'entrer avec vous dans Alger. Mais tout n'est pas
fiui... adieu... laissez-moi... Grenadiers, en avant! Vive le Roi! » — Ces nobles
paroles, pleines de foi, de cœur et de dévouement, sont les dernières qui sortirent
de sa bouche. Ce jeune et brave officier trouva ainsi une mort glorieuse sur le
champ de bataille, à la fleur de l'âge, et teignant de son sang les lauriers de son
père, il paya de sa vie la conquête d'Alger. Le colonel Magnan, qui commandait le
49e, se rendit l'interprète de la douleur du régiment. — « Monseigneur, écrivit-il à
M. le comte de Bourmont, général en chef, vous avez été frappé dans vos affections
au milieu de vos succès. Les officiers du régiment que je commande sentent toute
l'étendue de la perte que vous avez faite; ils me chargent d'avoir l'honneur de vous
l'exprimer. Excellent jeune homme, le bon officier que nous pleurons avec vous
avait toute notre estime, toute notre amitié ; il en était digne, il n'avait pas eu be-
soin; pour être aimé de nous, d'être le fils de notre général en chef; ses bonnes
qualités, sou instruction, son aménité, sa bravoure, l'avaient placé haut dans l'opi-
nion du corps; aussi le corps tout entier partage-t-il vos regrets. Quant à moi,
Monseigneur, à qui vous l'aviez confié, je suis tout entier à la douleur de n'avoir
pas su vous le conserver; mais c'était ebose impossible que de modérer au feu une
bravoure aussi brillante. Puisse l'expression de nos regrets et de notre estime pour
le fils que vous pleurez être un adoucissement à votre chagrin! » — Voir le remar-
quable ouvrage de M. Alfred Nettement sur la conquête d'Alger, les Souvenirs,
pleins de cœur et d'àlne, d'«» aumônier, par M. l'abbé Selves, et les Souvenirs d'un
officier d'Afrique, ouvrage d'un haut intérêt, dû à M. le comte Théodore de
Quatrebarbes, dont le nom vient de retentir si glorieusement dans la campagne de
Rome.
DE 1830. 313
Les noms de MM. de Bourmont et de M. Bessières ferment
le registre de l'ordre. Quelques jours plus tard une révolu-
tion éclatait, et la monarchie ne prenait d'avance aucune
mesure pour la conjurer. La garnison de Paris avait conservé
son faible effectif; les régiments de la garde ne furent pas
même tous appelés. Les régiments de la ligne se séparèrent
de ceux de la garde, et, après une lutte de trois jours, soute-
nue par une poignée d'héroïques soldats, Paris était évacué.
Saint-Cloud, point de concentration des troupes, était aban-
donné de même. Le roi se retirait à Rambouillet, où il abdi-
quait ; M. le Dauphin renonçait également à ses droits, et
f avènement d'Henri Y était proclamé, comme celui de
Charles VII, au milieu d'un camp. Malheureusement, la fidé-
lité ne suffit pas pour consolider la nouvelle royauté.
Charles X ne trouva pas, dans M. le duc d'Orléans, nommé
lieutenant général du royaume, un autre connétable de Ri-
chement. M. le duc d'Orléans prit parti pour la révolution,
qui lui donna la couronne, transmise par Charles X et par
M. le Dauphin à M. le duc de Bordeaux, selon les lois de la
vieille monarchie; et le vieux roi, son auguste fils, et son
petit-fils s'embarquèrent à Cherbourg, le 1G août 1830. A ce
moment, trois mille officiers brisèrent leurs épées; des pairs,
des députés, des magistrats inamovibles, quittèrent volon-
tairement leurs sièges, et prouvèrent qu'en France il restait
encore des cœurs qui ne se croyaient pas dégagés, par !a
victoire de la révolution, de l'obligation due à la foi des
serments.
A Rambouillet, par ordonnances des 1er et 2 août 1830, le
roi fit des promotions dans l'ordre de Saint-Louis. Nous
avons vainement cherché à nous procurer la liste complète
des chevaliers nommés à cette époque de douleur; nos efforts
ont été vains, et nous ne pouvons citer que les noms suivants,
qui nous ont été transmis.
Gardes du corps du roi : le chevalier de la Broise (Michel-
31Û CHEVALlEPxS
Georges- René-Louis), brigadier (capitaine) de la compagnie
de Croï; le marquis de Montmort, sous-lieutenant (liouiis
nanl-colonel) de la compagnie de Gramont ; le comte d'Asoult
(Alphonse-Charles), lieutenant (colonel), et Huvelin (Xavier ,
maréchal des logis fourrier (chef d'escadron) de la compa-
gnie de Noailles.
Garde royale : Regnault d'Évry, capitaine commandant
(rang de chef de bataillon), de Chaumontel et le comte de
Bertoust d'Hautecloque, sous-lieutenants au 1er d'infanterie:
le comte de Beaucorps-Créquy (Auguste-Ferdinand), capi-
taine commandant (chef d'escadron) au 1er de grenadiers à
cheval; le baron de Sud re des Ardouins, capitaine comman-
dant (rang de chef d'escadron) , le vicomte d'Espinay-Saint-
Luc (Antoine-Jules), et le comte d'Indy, capitaines en second
(rang de chefs d'escadron) au 2e de grenadiers à cheval ; de
Reviers-Mauny (Arthur-François-Joseph) et le baron de
Roubin (Jean-Baptiste -Pons-Marie- Joseph-Henri Villeneuve'),
capitaines commandant (rang de chefs d'escadron) aux dra-
gons; du Chayla (Joseph -Jacques-Marie de Blanquet), lieu-
tenant (rang de capitaine) aux chasseurs à cheval (1); le ba-
ron de la Riboisière [Achille-Modeste-Gilles le Pays), capitaine
(rang de chef d'escadron) aux lanciers (2).
(1) Capitaine au 1er lanciers jusqu'en 1836. [Renseignements fournis par la fa-
mille.)
(2) On trouve aux archives Ju dépôt Je la guerre, carton de l'Algérie (1830),
les propositions suivantes pour la croix de Saint-Louis : nous les reproduisons
comme document, parce qu'elles se rattachent à la campagne de 1830, quoi-
qu'elles soient postérieures à la chute du roi Charles X, leur date étant du mois
de septemhre 1830.
Archias (Joseph-.Marie-Poncct), capitaine au 21e de ligne; services de 1811, six
campagnes; très-bon officier, remplit exactement tous ses devoirs, a donné des
preuves de ses connaissances militaires dans celte campagne. (Xote du colonel.)
Baillieu (Pierre), lieutenant au -49" de ligue : vingt-sept ans de services, treize
campngnes, a été ciuq ans à la Martinique : cet officier a, depuis bien longtemps,
des droits à une. décoration. Je le propose pour la croix de Saint-Louis, en regret-
DE 1830. 315
Les commandeurs nommés par le roi Charles X furent :
I82.v). Promotion du sacre (23 mai).
Les lieutenants généraux : baron Aimeras, vicomte Bar-
bot, comte de Bagert-Becker, comte de Carneville, comte de
Contades, marquis de Clermont-Tonncrre (ministre de la
tant de ne pouvoir obtenir pour lui, en même temps, celle de la Légion d'hon-
neur. (Note du colonel Magnan.)
De Belly de Bussy (Adrien-Charles-George), capitaine au lo* de ligne. Né le
1er décembre 1796 : élève à l'école de la Flèche du 14 août 1813au lajuin 1814;
garde du corps du roi, compagnie d'Havre, le 1G juin 1814, lieutenant en 181G,
capitaine en 18:15 : campagnes : 181 3, à l'armée royale; 1828 et 1829 en Morée;
1830 en Afrique. — M. le capitaine de Belly de Bussy n'a pas encore le temps re-
quis pour être admis dans l'ordre, mais c'est un officier qui a fait la campagne
d'une manière très-distinguée et avec beaucoup d'élan. {Note du colonel.)
Boetlo (Antoine-Baptistc-Charles), capitaine au 6e de ligne; dix-sept ans de
services, huit campagnes. Né à Madrid en 1784 : naturalisé français en 181G :
entré au service en 1815 comme prisonnier de guerre espagnol : capitaine au
2e étranger en 1815.
Croff (Henri-Jean-Louis), capitaine au 15e de ligne. Né en 179G; élève de l'école
de Fontainebleau en 1815, garde du corps du roi, compagnie Raguse, en 181 i,
lieutenant en 1813, capitaine en 1825 : dix-sept ans de services et huit campagnes.
— Chevalier de Saint-Ferdinand en 1825. — Cet officier a le temps voulu, cam-
pagnes comprises^ pour être admis dans l'ordre. Il a fait la campagne d'une ma-
nière distinguée, et mérite la récompense demandée pour lui. (Note du colonel
Mangin.)
Dorthal (Paul-Emmanuel), capitaine au 29e de ligne : services de 1815; cam-
pagnes d'Espagne en 1825, et d'Afrique en 1850. — M. Dorthal est un officier
distingué : il a peu de campagnes de guerre, mais il s'est parfaitement montré
dans la campagne d'Afrique : chevalier de Saint-Ferdinand eu 1825. [Note du
lieutenant-colonel commandant.)
Faucon (Joseph-Thomas), capitaine au Gc de ligne. — A vingt-cinq ans troi»
mois et vingt jours de services pour la croix de Saint-Louis et vingt-six ans un
mois vingt jours pour la croix d'honneur, campagnes comprises; chevalier de
Saint-Ferdinand en 1S25. (Note de M. Boullé, lieutenant-colonel commandant.)
Faure (Gabriel), capitaine adjudant major au 21e de ligue. — Services de 1812;
six campagnes. — Sert tres-bieu ; est fort instruit; connaît parfaitement son état;
il a donné des preuves de courage et de talents militaires pendant cette campagne.
11 mérite la récompense pour laquelle il est proposé. [Sole du colonel Lunnot.)
Fayot (Jean-Louis), capitaine au -48' de ligne. — Trente et un ans six mois et qua-
torze jours de. services, campagnes comprises, dont cinq ans un mois onze jours et
316 CHEVALIERS
guerre), vicomte de Foissac-Latour, comte de Chambor§ | la
Boissière), vicomte de Fézensac (de Montesquiou), vicomte
de Montélégier, vicomte Paultre de la Moite, comte de Mont-
trois campagnes, soit huit ans à réduire de moitié (a). (Note du colonel Léridant.)
Gavand (Chorles-Henri), capitaine au 29e' de ligne : trente-six ans un mois et
trois jours de services, y compris quatorze campagnes, dont un an deux mois et
vingt-huit jours à réduire de moitié. — Chevalier de Saint-Ferdinand en 1823, ut
de la Légion d'honneur en 1823. — Officier de mérite, recommandable par ses
connaissances, son zèle et ses bons services. (Note du lieutenant-colonel comman-
dant.)
Giamarchi (Pascal), capitaine au 29" de ligne; chevalier de Saint-Ferdinand en
1825. — Services de 1812, huit campagnes. — Capitaine de grenadiers, très-bon
officier qui s'est parfaitement conduit pendant cette campagne. [Note du lieutenant-
colonel commandant .)
Lachaitaigneray (Jean), capitaine au 48e de ligne; trente-trois ans neuf mois et
vingt-cinq jours de services, dont cinq ans onze mois vingt et un jours et cinq cam-
pagnes (soit onze ans), à réduire de moitié. — Étant de garde à la tranchée devant
le fort de l'Empereur du 3 au -i juillet, il a repoussé, avec un faible détachement de
sa compagnie, un corps nombreux de tirailleurs ennemis qui étaient sur le point
de s'emparer d'une batterie. (Note du colonel Léridant.)
Lefebvre (Gabriel), capitaine au 48e de ligne. — Trente-six ans sept mois vingt-
quatre jours de services, dont dix ans dix mois seize jours et deux campagnes à
réduire de moitié. Déjà proposé aux inspections précédentes. (Note du colonel Lé-
ridant.)
Lemoing (Mathurin), capitaine au 48e de ligne. — Quinze ans trois mois vingt
et un jours de services et deux campagnes ; 1815 dans l'armée royale, 1830 en
Afrique. — Cet officier s'est conduit d'une manière remarquable à l'affaire du
19 juin. Vivement attaqué dans la position qu'il occupait aux avant-postes, la bonne
contenance de sa compagnie est due à son exemple. (Note du colonel Léridant.)
Magnyer (Philippe), lieutenant au 29e de ligne. — Garde d'honneur, 1er régi-
ment, en 1813. Vingt-cinq ans cinq mois quinze jours de services, un an quatre
mois vingt-neuf jours et deux campagnes étant réduits de moitié. Cet officier s'est
très-bien conduit dans les différentes affaires où s'est trouvé le régiment pendant la
campagne. (Note du lieutenant-colonel commandant.)
Meyer (Pierre-Paul), capitaine au 15e de ligne. Chevalier de Saint-Ferdinand en
1823, et de la Légion d'honneur en lt>23. — Services de 1806. — Soldat ou
sous-officier, de 1806 à 1815. — Bles>é à Friedland en 1807, et à Sarra (Pyrénées)
en 1815. — Cet officier réunit toutes les conditions pour être admis dans l'ordre
[a) liéductien signaée, en vertu de .'articles de l'ordonnant-." <!" 0 août li20. Voit plus liant,
p. -2Î\.
DE 1830. 317
marie (Pelletier), baron de Rottembourg, comte Ruly, comte
de Scépcaux.
Les maréchaux de camp : baron d'Albon, baron Bruny,
de Saint- Louis; il sert très-bien et mérite, sou? tous les rapports, cette récom-
pense. Il a fait la campagne d'une manière distinguée. (Note du colonel.)
Moschini (Adrien), capitaine au 48e de ligne. — Vingt-huit ans deux mois et
neuf jours de services, dont quatre ans deux mois et neuf jours à réduire de moitié.
Déjà présenté aux inspections précédentes. (Sole du colonel.)
Polonus (Frédéric), capitaine au (3e de ligne. — Trente-quatre ans dix mois trois
jours de services, campagnes comprises, dont treize ans six mois et quatre jours à
réduire de moilié. Chevalier de la Légion d'honneur en 1823. — Blessé d'un coup
de feu qui lui a traversé la cuisse droite le 30 juin 1830, devant le fort de l'Em-
pereur. (Note du colonel.)
Prieur (Nestor), capitaine de grenadiers au 49e de ligne. — Garde du corps du
roi, compagnie de Ilaguse, en 1814, sous-lieutenant dans la garde royale, à la for-
mation en 181?, lieutenant en 1819, rang de capitaine en 1820, passé au 49* en
1823. — S'est fort bien conduit à la tète de sa compagnie dans le cours de cette
campagne, et notamment à l'affaire du 29 juin, devant le fort de l'Empereur. A été
à la Martinique de 1824 à 1829. (Note du colonel Magnan.)
Rohinne (Denis-Auguste), lieutenant au 21e de ligne. — Trente et un ans neuf
mois treize jours de services, dont six ans un mois vingt-neuf jours réduits de
moitié. Très-bon officier, joint, à de l'instruction militaire, beaucoup de fermeté;
s'est particulièrement distingué à la tranchée le 29 juin. {Note du colonel.)
llongier (Pierre-André), capitaine au 21e de ligne. Trente et un ans quatre mois
et seize jours de services. — A dix-sept ans de capitaine. Est resté quatre ans aux
colonies, étant dans le 31e de ligne. — Son instruction, son zèle à remplir tous ses
devoirs, les preuves de courage et de dévouement qu'il a montrées pendant cette
campagne, le rendent digne de recevoir cette faveur. {Note du colonel.)
Seguier, capitaine adjudant major au 49° de ligne. — Services de 1809, sous-
lieutenant de 1811. A montré beaucoup de zèle et d'activité dans cette campagne,
et s'est fait remarquer dans plusieurs circonstances. {Note du colonel Magnan.)
Tau pin (Pierre-François), capitaine au Ce de ligne. — Trente-trois ans quatre
jours de services, dont six ans cinquante-quatre jours réduits de moitié. Chevalier
de Saint-Ferdinand en 1823, et de la Légion d'honneur en 1X28. (Note du colo-
nel.)
De Ihoury (Désiré), capitaine au 48e de ligne. — Vingt-sept ans huit mois six
jours de services, dont six ans six mois treize jours à réduire de moitié. — S'e>t
bien montré à l'affaire du 19 juin. (Note du colonel.)
Vincent (Antoine-Casimir), capitaine adjudant major au 13e de ligne. — Ser-
vices de 1809: lieutenant en 1813 ; neuf campagnes ; chevalier de Saint-Ferdinand
en 1823. Excellent ol licier, joignant a une grande activité beaucoup de moyens et
318 CHEVALIERS
comte de Broglie, vicomte de Balathier, marquis de Baillv,
duc de Laforce (Caumont), duc de Clermont-Tonnenv, mar-
quis de Crénay (de Poilvillain), marquis de Clermont-Montoi-
son, baron Ducasse, Delaiille de Courteil, marquis Dupont
de Compiègne, comte d'Héricourt, chevalier de Lukerquo
(Lefebvre), de Lenlilhac, comte de Aleulan, comte de Mac-
Malion, marquis de Maillardoz (Suisse), chevalier de Ri-
vière, comte de Sabran, vicomte Toussaint, Wathiez.
Service de la marine, promotion du 22 mai :
Les contre-amiraux : Jurien la Gravière, comte Trémie de
Keranisanl.
Promotion du 23 novembre :
Thirion, lieutenant général.
1826. Service de terre.
Les lieutenants généraux : comte d'Alton , marquis
d'Agoult, vicomte Gudin , baron Jacquinol, baron Ordon-
neau, comte de Sainte-Aldegonde.
Les maréchaux de camp : Baudrand, vicomte de Gou-
vello (Louis-Paul), Lenormand de Bretteville, marquis de la
Tour-du-Pin de Montauban (de Soyans), marquis de Tilly-
Blaru.
de connaissances; il a fait la campagne avec beaucoup de distinction. (Note du co-
lonel.)
Toutes ces notes sont approuvées et appuyées par les ruaréclnux de camp vicomte
d'Uzer et Damrémont, et le lieutenant général comle Loveido.
Nous avons encore trouvé dans le même carton un mémoire de proposition dans
lequel M. Magnan, colonel du 49e, demande la croix de Saint-Louis ou la croix de
la Légion d'honneur pour le capitaine Arrighi (Antoine), et le lieutenant Baillieu
(Pierre), ce dernier porté plus huit. II n'y a point d'indication des services, mais
l' Annuaire militaire de 1850, p. 313, classe M. Arrighi comme capitaine, à la
date du 11 juillet 1S13.
Parmi les officiers proposés p;ir M. do Bourmont pour la croix de Saint-Louis,
après la prise d'Alger, et qui ne furent pas nommés par suite de la révolution de
juillet, on nous a signalé M. Dubois d'Auby, sous-intendant militaire, et M. de
Maleyssie (Charles-Tjrdieu). lieutenant d'état major. (Comte de Maleyssie, d'après
les titres de la famille.)
DE 1830. ol9
Service de la /narine.
Le contre-amiral baron Angot des Rotours.
1827. Service de lerre,
Les lieutenants généraux : baron Billard , baron de Ne-
donchel, vicomte Pelleport, vicomte Rogniat, comte Yalée,
vicomte Vasserot, vicomte Vallin.
Les maréchaux de camp : comte d'Arbaud de Jonques,
marquis Oudinot, vicomte de Cheffontaines (Penfentenio),
marquis de Vidal.
11 n'y eut point de promotions dans la marine.
1828. Service de terre.
Les lieutenants généraux : baron Fririon, baron Haxo, ba-
ron Lanusse, comte de Sparre.
Les maréchaux de camp : comte d'Esgrigny (de Jouenne),
comte de Boisdeffre (le Mouton), tous deux en retraite.
Service de la marine.
Le vice-amiral comte Jacob.
Les contre-amiraux honoraires : chevalier de Beauvoir
(Bébert), baron du Pac de Bellegarde.
1829. Service de terre.
Les lieutenants généraux : vicomte de Saint-Priest (Louis-
Antoine-Emmanuel Guignard), menin de Monsieur le Dau-
phin, ambassadeur en Espagne; comte d'Ornano.
Les maréchaux de camp : baron Courson de Kernescop
dit de la fille- l'alio), chevalier de Champagne de Folleville,
comte delà Potherie, comte O'Heguerty, baron Rouget.
Pour faits de guerre (campagne de Morée) :
Les maréchaux de camp : baron Higonet, vicomte Sébas-
tiani (Tiburce).
Service de la marine.
Les contre-amiraux : baron Roussin, de Martineng.
Les grand's-croix turent :
182o. Promotion du sacre ^23 mai).
320 CHEVALIERS
Service de terre.
Les lieutenants généraux : comte Claparèdc , marquis de
Courtarvel, comte de Clermont-Tonnerre-Thoury, comte Du-
long deRosnay, vicomte Donnadieu, baron de Damas, baron
de Galiffct, comte de Lardenoy, comte de Lamarthonio,
comte d'Oilliamson, de Saint-Blancard (vicomte de Gontaut-
Biron).
Service de mer.
Le contre-amiral comte Bidé de Maurville.
Promotion du 21 décembre.
Le lieutenant général comte Donzelot (porté à la fois à la
guerre et à la marine).
1826. Service de terre.
Le lieutenant général vicomte Liger-Belair.
1827. Le vicomte Castex, lieutenant général.
1828. Le baron de Goguelatz, le comte de Partouneaux,
le vicomte Villers-Lafaye, lieutenants généraux (ce dernier
en retraite;.
1829. Le comte Guillcminot, le vicomte Jan de la Hameli-
naye, lieutenants généraux.
Le comte de la Tourette-Portalès (la Rivière), maréchal de
camp.
Pendant ces quatre dernières années il n'y eut pas de pro-
motions de grand's-croix dans le service de mer.
ORDRE DU MÉRITE MILITAIRE.
Commandeurs :
1825. Baron Schaeiïer, maréchal de camp.
1820. Vasserot baron de Vincy, aide de camp de S. A. R.
Mgr le duc de Bordeaux (état-major suisse), maréchal de
camp.
Grand'-croix :
1827. Le baron Campredon, lieutenant général.
DE 1830. 321
En parcourant la longue nomenclature des noms de ces
haute dignitaires, depuis 1814 jusqu'en 1830, on reconnaîtra
avec quel soin les rois Louis XVIII et Charles X pratiquèrent
le système d'Henri IV, et avec quelle munilicence ils récom-
pensèrent tous les services : ceux qui dataient de la répu-
blique et de l'empire, et ceux qui, commencés avant 1789,
avaient continué à l'armée de Condé, ou ceux eulin qui
s'étaient révélés dans la Vendée.
Les ordonnances rendues sous la restauration, et qui con-
cernent la croix de Saint-Louis ou celle du .Mérite militaire,
sont au nombre de neuf.
Le 12 décembre 1814, le roi Louis XVIII rétablit les do-
tations spéciales de l'hôtel des Invalides, des écoles militaires
et de l'ordre de Saint-Louis. Il créa une caisse des invalides
de la guerre; il lui donna pour revenus : 1° les concessions
faites à l'hôtel des Invalides, en vertu du décret du
25 mars 1811 ; 2° la retenue de 2 p. 100 sur toutes les dé-
penses du matériel de la guerre et sur le prix des marchés
de fournitures à passer; 3° la solde de retraite accordée par
la marine aux invalides de ce département admis à l'hôtel;
i° un prélèvement de 50 p. 100 sur la vente des objets du
matériel de la guerre reconnus hors d'état de servir; 5° un
droit de sceau à établir sur les brevets de grades ou de déco-
rations; (>° la retenue entière d'appointements dont les offi-
ciers auxquels il était accordé de l'avancement auraient dû
jouir dans le premier mois de leur promotion ; 7° et les éco-
nomies qu'on pourrait faire dans toutes les branches de l'ad-
ministration, sans nuire aux droits et aux intérêts des mili-
taires.
Le 30 avril 1817, le roi fixa le nombre des grands-croix
à quarante, d'après les anciens édits, et celui des comman-
deurs à cent vingt.
III. 21
àT2 CHEVALIERS
Le 9 août 182U, une ordonnance (voir plus haut, p. 231
détermina les conditions nécessaires pour l'admission dans
l'ordre.
Le 13 août 1823, en présence de la guerre d'Espagne, le
nombre des grand's-croix fut porté à soixante.
Le 17 septembre suivant, la part des deux département
pour les grand's-croix fut établie, savoir : armée de terre,
cinquante et un ; armée de mer, neuf.
L'ordre du Mérite militaire ne fut pas oublié. Jusqu'alors
cette croix n'avait été donnée qu'à des étrangers au service
de France, Allemands ou Suisses; mais, par une ordonnance
du 28 novembre 181 -4, les bénéfices de l'édit de création fu-
rent appliqués à tous les officiers des troupes de terre et de
mer qui ne professaient pas la religion catholique. La couleur
du ruban, qui, dans l'origine, était bleue isans être ondée),
fut changée, et le ruban fut le même que celui de la croix
de Saint-Louis.
Enfin le roi rendit deux autres ordonnances : l'une, du
10 janvier 1815, enjoignait aux veuves, enfants, héritiers
ou créanciers de chevaliers de Saint-Louis de renvoyer aux
ministres de la guerre ou de la marine, après le décès des
titulaires, les décorations accordées à ceux-ci.
L'autre, du 22 mai 181 G, déclarait que les officiers nommés
chevaliers ou dignitaires de Saint-Louis ou du .Hérite mili-
taire recevraient des brevets signés par les ministres de la
guerre ou de la marine, et scellés par le chancelier de France,
faisant fonctions de chancelier garde des sceaux de cet ordre.
Elle ajoutait que les grand's-croix prendraient rang dans les
cérémonies publiques avec les graïuFs-croix de la Légion
d'honneur, les commandeurs avec les grands officiers, les
commandeurs de ta Légion d'honneur après ceux-ci, et les
chevaliers de Saint-Louis avec les officiers de la Légion
d'honneur, tous par ancienneté de nomination.
DE 1830. 323
En tombant, enveloppé dans les plis glorieux du drapeau
d'Alger, le roi Charles X emporta avec lui cet ordre de
Saint-Louis, noble création de son aïeul. Le nouveau gouver-
nement proscrivit d'abord cette croix, prix du sang versé
pour la France ou des services rendus à l'État ; puis il recula
devant le mécontentement que cette mesure avait soulevé.
il permit aux titulaires de la reprendre, mais en la dépouil-
lant de ses (leurs de lis. Beaucoup de chevaliers refusèrent
de se soumettre à cette condition, et nous eu connaissons
qui, après être restés vingt-quatre ans sans porter leur dé-
coration, l'ont reprise seulement le jour où le gouvernement
actuel lui a rendu sa forme primitive.
En présence des malheurs de l'émigration et rie la perte
de tant de fortunes, fruit des excès révolutionnaires, les che-
valiers de Saint-Louis et du Mérite militaire fondèrent, au
commencement de la restauration, et avec l'agrément du
roi, une association paternelle de bienfaisance, destinée à se-
courir les veuves et orphelins des chevaliers des deux ordres.
Celte association, mise sous la protection de Madame, du-
chesse d'Angoulcme, eut pour président Mgr le prince de
Condé, ancien généralissime de l'armée de l'émigration. A
la mort de Son Altesse Sérénissime, en 1818, la présidence
suprême fut donnée à Mgr le duc de Berry. Après le crime
exécrable du 13 février 1820 l'association n'eut plus de pré-
sident parmi les princes de la maison de Bourbon.
Elle était régie par un conseil d'administration, dont les
présidents furent successivement, de 18io à 1830, le maré-
chal duc de Coigny, le marquis de Gonlaut-Biron, le marquis
d'Autichamp, le duc de Damas, le due de Rivière et le duc
de Dotideaùville.
Elle avait pour ressources les allocation^ dues à la muni-
licence du roi et des princes de la famille royale, les dons,
21.
o-2[i CHEVALIERS
legs et souscriptions recueillis parmi les membres de l'ordre.
Elle fonda deux maisons d'éducation pour les garçons i !
filles des chevaliers des deux ordres. Le collège des gar<;ou>
était situé àSenlis;la maison des jeunes personnes était .1
Versailles, sous la direction des dames cbanoinesses de l'or-
dre régulier de Saint-Augustin. En outre, des secours étaient
alloués aux chevaliers tombés dans l'infortune et à leurs
veuves.
Ces établissements si utiles prospérèrent pendant quinze
ans, grâce à la générosité des princes et des membres de
Tordre. Le bienfait de l'éducation fut ainsi donné à de nom-
breux enfants dont la révolution de 1789 avait brisé l'avenir.
Ce fut une œuvre charitable, et qui eut sa gloire; car c'est
au collège de Senlis qu'a été élevé le jeune Canrobert de
Certain, aujourd'hui maréchal de France. L'appui lutélaire
de Madame, duchesse d'Angoulème, devenue Madame la
Dauphine, suivait ces enfants dans une sphère plus élevée;
nous pourrions citer plus d'un nom révéré auquel l'absence
de toute fortune fermait les portes de l'école de Saint-Cyr, et
qui a pu franchir celte difficulté, grâce à la prodigue muni-
licence de celte auguste princesse. Madame la Dauphine, cet
ange qui sera toujours l'éternel honneur de la France, n'ou-
bliait pas les services des pères et transportait sa protection
sur la tète des fils. L'esprit de charité qui l'animait ne fut pas
affaibli par la révolution de Juillet; du fond de l'Allemagne,
sa main s'étendait constamment sur ceux qui souffraient. La
veilfe même de sa mort, par un courage surhumain, elle
domptait ses propres douleurs, et recueillait ses forces pour
signer, dans un travail suprême avec M. le baron Charlel,
son fidèle secrétaire des commandements, les derniers secours
que Dieu lui permettait d'allouer sur la terre. Elle est mon-
tée au ciel, suivie d'un long cortège de pleurs et de bénédic-
tions, et elle y prie aujourd'hui pour cette France qu'elle a
tant aimée et cpii l'a si cruellement méconnue.
DE DIVERSES EPOQUES. 325
CHAPITRE VIII.
Chevaliers de Saint-Louis ou services de chevaliers retrouvés depuis l'impression
des listes précédentes.
'** De la Messelière (l) el de Boulloc (2), nommés en 1705,
d'Illiers (Douhaul) (3), de Malherbe-Desmarais (4), et le che-
valier de Maupeou (5), nommés en 17J8 ; de Maisoncelle (G),
nommé en 1721; le comte de Maulevrier-Langéron (7) et
(1) Enseigne de la Réaile en 1682, capitaine de galère en 1715, mort à Porlo-
Fino en 1732. (Liste de 1693 à ITSi, fol. 11, Archives de la marine.)
(2) Lieutenant-colonel d'Artagnon (ce mot est peu lisible) en 1690, gouverneur
de la Grenade en 1701, mort à la Grenade en 1708. [Même liste.)
(5) Lieutenant de frégate, mort le 13 janvier 1735. {Liste de 4694 à 1717, fol.
58.) — Marquis d'Illiers d'Enlragues, relire en 1727 avec une pension de 1,000
livres ; mort. [Liste de 1693 à 175-1, fol. 21 , Archives de la marine.)
(4) Garde marine en 1689, lieutenant de vaisseau en 1712. — Est de Norman-
mandie. — Retiré le 1er janvier 1721. avec une pension de 800 livres; mort l>i
5 septembre 1739. [Liste de 1693 à 1751, fol. 22.)
(5) Garde marine au Canada en 1694, capitaine de vaisseau en 1707, gouver-
neur de la Grenade en 1712. — Est de Metz. — Mort à Paris le 4 mars 1725.
[Même liste, fol. 20.)
(6) Capitaine à la Martinique en 1695, colonel de milices, commandant à la
Grand'-Terre (Guadeloupe), en 1721; mort. (Liste de 1691 à 1717, fol. 68.)
(7) Porté plus haut t. II, p. 114. — Depuis, nous avons retrouvé les annotations
suivantes: Etait au bombardement d'Oneilles etau siège deRoze, en 1692; en 1701,
étant aide major à Dunkerque, il reçut une contusion en portant secours au fort
Isabelle, assiégé par les Hollandais ; en 1702, il était à la prise d'un vaisseau hol-
landais de 00. enlevé à l'abordage à la portée de onze autres vaisseaux de la
même nation, à la prise de deux vaisseaux anglais de 28 et de 12, et à l'échoue-
ment d'un corsaire anglaisa la côte d'Angleterre, où on le brûla; ilans les derniers
temps de la guerre de 1701 à 1713; il était au siège et à la prise de l'Offïngne;
il a fait les fonctions de major général du camp, sous les ordres du bailly de Lan-
geron, son oncle, ensuite celles de major général de la place. — A eu une pension
de 2,000 livres pour les services qu'il rendit à Marseille, pendant li peste de 1720
à 1721. — Mort à Paris le 12 février I7fis. [Registre des mouvements, t. I,
fol. 7.)
326 CHEVALIERS
de Yilleneuvc-Bargemonl (1), nommés en 1713; d'iléli" <!,•
Villarzel (2), nommé en 173S; Sinety de Puylon (3 ,
nommé en 1712; le chevalier de Fénélon (4), nommé
en 1771.
De Sinety, ancien officier de milice à Saint-Domingue,
nommé en 1772 (o); de Saint-Prix, nommé en 1727 (G); do
(1) Est de Languedoc. — A été blessé. — Page du roi en 1090, garde de l'é-
tendard en 1092, capitaine de galère en 1728, chef d'escadre en 1740, — Pension
de 800 livres sur l'ordre en 1723; portée à 1,000 livres en 1730. [Liste de IG95
à 175 i, pensions, fol. 19, Archives de la marine.) — Mis à 1,500 livres; mort ù
Marseille en 1 7 ï 0 ; cinquante-six ans de services. (Même liste, fol. 15.)
(2) Est de Provence. — G.irde marine en 1700, capitaine de vaisseau, comman-
dant les gardes de la marine en 1746. (Liste de 1695 à 175 i, fol. 40.) — Dix-neuf
campagnes; était au siège de Barcelone en 1700 ; au combat d'une barque contre
une frégate anglaise eu 1707; au siège de Barcelone en 1710; au combat de
M. de Court en 1741. (Laffilard, t. VI, services de 1085 à 1751.) — Brevet de
maréchal des logis de la compagnie des gardes du pavillon-amiral pour le sieur de
Villarzel; commission de capitaine de vaisseau et brevet de commandant de la
compagnie des gardes marine de Toulon, pour le même, datés du 1er avril 17 45;
commission de chef d'escadre pour le chevalier île Villarzel, datée du Ie' août
1750. (Pièces originales communiquées.) — Porté plus haut t. II, p. 150.
(5) Petit commissaire en 1732. — Commissaire des galères en 1755. — Con-
trôleur à Marseille en 1746. — Était contrôleur des galères. — Homme d'esprit.
— M. le duc d'Orléans (a). — Son frère est aide major des gardes françaises.
(Personnel des ports, liste générale. 1729 à 1817, commissaires ordinaires, fol. 5,
recto.) — Porté plus haut, t. II, fol. 144.
(4) Fils du lieutenant général tué àRocoux; frère du lieutenant général gou-
verneur de la Martinique; commandant de la compagnie des gendarmes, milices
de la Martinique, avec brevet de colonel, en 1771. En 1778, colonel à la suite avec
un traitement de 5,000 livres. — En 1781, pension de retraite de 4,U00 livres. —
A fait sept campagnes : était à deux combats; est frère de l'évèque deLombez.
(Dossier de M. de Fénélon, Archives de la marine.) — Porté plus haut, t. 11.
p. 19o.)
(5) Sert depuis l'année 1745; a fait les campagnes de Flandre dans le régiment
de la Morlière, où il était lieutenant ; a reçu un coup de feu à travers le corps à
Lawfeld; passé en 1749 à Saint-Domingue, où il a servi dans les milices. (Mé-
moire de proposition, Archives de la marine.)
(6) Damas de Saint-Prix (Tixier). (Titre du dossier.) — Est de la province
ta) Celte mention spirille c(ue le duc d'Orléans protégeai! et avait recommandé M. «le
Sinety.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 327
Saint-Prix, nommé en 1760 (1); le comte de Bouloc (Denis-
Joseph), nommé en 1770 (2); le comte de Lavaulx, nommé
en 1778(3).
La Mothe-d'Eyran, nommé en 1694 (4); le chevalier de
d'Autun; garde marine en 1687, lieutenant de vaisseau en 1707, capitaine de
vaisseau en 1758, mort à Brest le 20 mai 1717. [Liste de 1694 à 1719, fol. 28,
verso, Archives de la marine.)
(1) D.iinas de Saint-Prix (Tixier). {Titre du dossier.)— Fils de feu M. de
Saint-Prix, capitaine de vaisseau. — Garde marine en 1741, enseigne de vaisseau
en 1718, lieutenant de vaisseau en 1756, capitaiue de vaisseau en 1772 : était en
1718 sur le Magnanime, commandé parle chevalier d'Albert; combat : fait pri-
sonnier; était en 1757 sur le Diadème, commandé par M. de Rosily deMesros;
combat et prise du vaisseau le Greenwich : était en 1759 sur le Héros, commandé
par M. de Sanzay : combat du 20 novembre. — Mort à Brest, le 6 février 1777,
laissant une veuve et quatre enfants (un garçon et trois filles); le 29 mars, pen-
sion de 1,000 livres sur les Invalides à sa veuve, avec protection pour les trois de-
moiselles, une parente s'étant chargée du garçon. (Registres des mouvements, t. IV,
p. 611, marine.) — Porté plus haut, t. II, p. 178.
(2) Créole de l'Ile-de-France, enseigne en 1759 à Lorieut; parti en 1741 sur
un des vaisseaux de M. de la Bourdonnais, pour l'expédition de Mahé; était au
siège et à la prise de Madras ; sert depuis vingt-huit ans. [État de services du
5 1 juillet 1767, certifié par MM. Desforges-Boucher, gouverneur général des îles
de France et de Bourbon, et Maissin, commandant le bataillon de l'Ile-de-France,
tous deux chevaliers de Saint-Louis; dossier de M. de Bouloc.) — Enseigne de la
compagnie des Indes en 1759, sous-lieutenant à l'Ile-d^-France en 1750, lieute-
nant en 1752, capitaine en 1757. (Mémoire de proposition.) — Qualifié lieutenant-
colonel d'infanterie, dans un contrat de vente, passé à l'Ile-de-France en 1782. (Dos-
sier de M. de Bouloc, marine.)
(5; Fils du comte de Lavaulx, capitaine des gardes de Léopold, duc de Lor-
raine. — Garde marine en 1757, enseigne de vaisseau en 17G7, lieutenant de vais-
seau en 1778, lieutenant-colonel en 1782. — Avant d'entrer dans la marine, avait
été cinq ans page du roi de Pologne. — Fiait, en 1770, sur la Mignonne, au bom-
bardement de Tunis, et, en 1779, sur le Tvnnant, escadre d'Estaing, à la pri?e et
au combat de la Grenade les i et 0 juillet, et au siège de Savannah, en octobre. —
Retiré, pour cuise de >anté, avec la commission de capitaine de vaisseau et une
pension de 2.000 livres sur le trésor. Chef des classes à Boulogne en 1780. [Re-
gistres des mouvements, t. IX, p. 1553, marine.)
(I) Capitaine île vaisseau reformé, pension de 800 livres sur l'ordre en 1719,
portée à 1 ,000 livres en 1 720 ; mort au mois d'octobre 1755. [Liste de 1693 ù 1751,
fol. 17 , marine ,) — Boisjollv de li Mollie-Deyrand : est de Guyenne ; garde marine
en 1075, capitaine de vaisseau en 1696 ; estropie d'une cuisse à Alger en 1083.
328 CHEVALIERS
a Cardonnie, nommé en 1762 (1): de Billiotty, nommé
en 1795 (2); Fabre d'Églantine (Loliis-Théodore-Jules- Vin-
cent), ingénieur de la marine de seconde classe, nommé le
30 octobre 1829.
Castille d'Argilliers (Gabriel-Joseph de Froment), lieute-
nant aux gardes françaises, nommé en 1782 (3) ; de Cheriscy
(Même liste, fol. 18.) — 1,000 livres de pension en 1720, retiré en 1727 avec 3,l)0u
livres de pension sur la marine ; mort à Libourne le 7 novembre 1735. {Même liste,
fol. 14.) Porté t. I, p. 158, sous le nom de Boisjolly. — D'après les renseigne-
ments qui nous ont été donnés, cet officier se nommait Jean-Paul Chevalier, sei-
gneur de la Mothe d'Ayran, et de Bois-Jolly.
(1) Est de l'Angoumois. Garde marine en 174G, enseigne de vaisseau en 1751,
lieutenant de vaisseau en 1757, capitaine de frégate en 1704, premier aide-major
en 1765, a quitté l'aide-majorité en 1768 , capitaine de vaisseau en 1772, briga-
dier ès-armées navales en 1776, chef d'escadron en 1784. — Avant d'entrer dans
a marine, campagne volontaire, dans laquelle il s'est trouvé à la descente de V An-
guille y où il a essuyé beaucoup d'événements dangereux. — Était, en 1746, sur
l'Alcyon, au combat sur la côte de Saint-Domingue ; eu 1757, étant sur V.lmé-
thisie, à la côte de Guinée, il attaqua, avec deux chaloupes qu'il commandait, deux
bâtiments de 14 canons, et les enleva l'épée à la main ; il était, dans la même an-
née, à deux combats très-vifs sur la côte de Saint-Domingue, l'un contre la Victoire,
vaisseau de 44, qui dura huit heures.— En 1778, il commandait le vaisseau le Dia-
dème au combat d'Ouessant ; en 1779, commandant {'Illustre, il était au combat
du 20 septembre ; et la même année il sauva, en le relevant, le Zodiaque, qu'un
ouragan avait jeté à la côte dans le port de l'Ile-de-France. —Retiré du service le
1er décembre 1784, pour cause de santé, avec ses appointements de 6,000 livres,
conservés en pension sur le trésor. [Registres des mouvements, t. V, p. 754.) De
Boutier de la Cardonnie. {.archives de la famille.)
(2j Porté plus haut, p. 18. — Michel Venceslas; garde marine on 1770, en-
seigne de vaisseau en 1782 —De 1770 à 1781, était sur le Triomphant, escadre de
Guichen; trois combats. — De 1781 à 1785, était sur le Citoyen, escadre de M. de
Grasse, aux combats des 23, 26 janvier et 12 avril 1782. (Registres, mouvements,
t. VIII, p. 961.. verso.)— Lieutenant de vaisseau en 1786. {Liste générale, 1 787, t. I,
fol. 183, verso.) — Brevet expédié le 50 avril 1816 ; avait été reçu au commence-
ment de 1795 par M. de Viomesuil. {Registre de l'ordre, de 1814 à 1850.)
(3) Froment de Castille (Gabriel-Joseph), page de la grande écurie, le....,
deuxième enseigne aux gardes françaises en 1766, premier enseigne en 1769,
sous-lieutenant en 1774, lieutenant en second en 1780; ordre du 7 novembre
1785 pour lui donner le rang de lieutenant dans le régiment; lieutenant en pre-
mier en 1786; était présent le 31 août 1789. (Registre des gardes françaises, uf/i-
DE DIVERSES EPOQUES. 329
(Louis-François), nommé en 4747 (1); de Cherisey (Louis),
nommé en 1783 (2); des Selles (Jean-Baptiste), capitaine au
régiment tle l'Ile-de-France, nommé en 1762 (3); Comeiras
e iers, I78G à 1789.) — Baron do Castille. (Étal militaire de 1788, p. cxxxi.)
— Connu sous le nom de baron d'Argilliers, jusqu'à la mort du baron de Castille,
.'on oncle, en 1775. — Il eut, de son premier mariage, un fils, qui l'ut tué à Essling,
étant lieutenant de chasseurs, et il se remaria à la princesse Herminie de Roban,
de laquelle il eut un fils et plusieurs filles. — Page en 1762, second page en 1765.
(Soie de la famille.)
(!) Porté 1er vol. p. 590. — Marquis de Cherisey. [État militaire de 1775,
p. 148.) — Né à Melz le 29 avril 1722, garde du corps du roi, compagnie de
Villeroy en 175G, rang de capitaine et exempt même année, rang de mestre de
camp en 1745, gouverneur du fort Saint-Jean de Marseille en 1750, aide-major en
1755, brigadier de cavalerie en 1759, rang d'enseigne même année, enseigne en
17GG, maréchal de camp en 1767, lieutenant en 1771, lieutenant général et com-
mandeur de l'ordre en 1784. — S, 100 livres comme gouverneur du fort Saint-Jean
et pension de 11,500 livres. — 5,000 livres comme commandeur. — A continué ù
servir dans les gardes du corps, quoiqu'il fût maréchal de camp et qu'il fût dans le
cas de quitter d'après l'ordonnance de 1776. Est resté avec l'agrément du roi jusqu'en
1781, qu'il a été lait lieutenant général. — A fait la campagne de 1744 comme
aide de camp de son père, lieutenant général; il fut blessé à la tête; il était aux
sièges de Menin, Ypres et Fume, et à la bataille deDettingen. A été blessé à Fon-
tenoy; a fait la campagne de 17GI en Allemagne, en qualité d'aide-major de sa
compagnie ; il avait des lettres de service comme brigadier. (Dossiers des géné-
raux.)
(2) Porté 2e vol., p. 5G0. — Le marquis de Cherisey (Louis), né à Paris le 9 août
1751. Garde du corps, compagnie de Villeroy, en 17G5 ; commission de capitaine
de cavalerie en 1771, exempt en 1775, sous-lieutenant en 177G, mestre de camp
en 1779; de service chez le roi les 5 et 6 octobre 1789 ; maréchal de camp en 1791,
émigré dans la même année, a fait la campagne de 1792 ; lieutenant des gardes du
corps, compagnie Wagram, en 1814 et commandeur de Tordre; a suivi le roi le
2Um.irs 1815; était à Béthune, où s'est fait le licenciement; a cessé ses fonctions
le l" nou'mhre 1815; lieutenant général honoraire le même jour. — Trenle-six
ans dix mois deux jours île services. — Pension de G, 000 fr. conformément à l'or-
donnance du roi du 14 février 1816, réduite à 4,000 fr. par la loi du 25 mars
1817.— Décédé le 16 septembre 1827. — Pension de 1,000 fr. le 25 novembre
1828, à sa veuve, née Marie-Aglaéle Seneschal, tante de M. le marquis d'Audilfret,
conseiller d'Etat. (Dossiers des pensions, no 20,518.) — Grand'- croix de l'ordre
en 1825. — (Voir plus huit p. 280.)
(5) De Selle du Real (Jean-Baptiste), né le 22 mai 1729 : est de Toulon. Lieute-
nant en second en 1745, lieutenant même année, capitaine en 1755. (Hegistre,rang
330 CHEVALIERS
(David-Delpueck), capitaine de dragons dans la légion do
Condé, nommé en 1771 (1) ; Sonyn (François- Joseph), ca-
pitaine au régiment Royal, nommé en 1710 (2).
Souyn d'Estournelles (Denis-François), capitaine au régi-
ment Royal-infanterie, nommé en 1756(3).
des capitaines d'infanterie de 1748 à 1763, régiment de l'Ile-de-France, t. II.
fol. 171, verso.) — Fils naturel et légitime de Jean-Baptisle-Louis de Selle, tré-
sorier de la marine à Toulon, et de dame Thérèse Coulomb (acte de naissance),
réformé le 22 décembre 1702, avec une pension de 500 livres. (Dossiers des pen-
sions avant 1789.) — Envoi de lu croix comme parrain à M. de Robert, maréchal
de camp, commandant pour le roi, à Toulon. (Registre de l'ordre de 1762 ù 1781,
fol. 28, verso.)
(1) Le chevalier de Comeiras. (État militaire de 1771, p. 505.) — Nommé le
9 décemhre 1771, reçu le 16 janvier 1772 par M. de Goardon. (Registre de l'ordre
dellGïà 1781.)
(2) Porté». I, p. 374. — De Souyn, orthographe du nom. (Titres de la fa-
»n7/e.)Né le 26 septembre 1720. Est de Rheims. — Volontaire en 1726, enseigne
en 4731, lieutenant en 1732, capitaine en 1733, de grenadiers en 1747, major en
1748, commandant de bataillon en 1737. (Registre, rang des capitaines d'infan-
terie, de. 1748 à 1763, régiment Royal, t. 1, fol. 108.) — Lieutenant-colonel du
régiment provincial de Chàlons en 1771. lieutenant-colonel du régiment provincial
d'artillerie de la Fère en 1778, brigadier en 1780, maréchal de camp en 1784. —
Pension de 800 livres sur l'ordre; traitement de 6,000 livres. — A fait les cam-
pagnes de 1733, 1731 et 1735 en Italie et en Allemagne; celles depuis 1712 jus-
qu'en 1718 en Flandre et en Bohème. — A reçu une contusion au pied en 1745,
et une autre en 1716. — Est passé à Mahon en 1756, et y est resté jusqu'en 1762.
(Dossiers des généraux.) — De son mariage avec dame Raoule-Marie-Anne Les-
pagnol de Bezannes, il eut plusieurs filles et un lils, Anne-Denis de Souyn, qui,
sous-lieutenant au régiment de Franche-Comté-Cavalerie, compagnie des ehevau-
légers, fut ensuite incorporé dans les hussards d'Esterhazy, émigra en 1791, passa
en Allemagne, se rendit à Londres, entra comme lieutenant dans le régiment d'in-
fanterie de Salm-Kiluirg, lit partie de l'expédition de Ouiberon, fut fait prisonnier
et fusillé à Vannes le 2 juillet 1795. 11 était le huitième de son nom au service
des rois de France. Avec lui s'éteignit la branche aînée de Souyn. Les deux autres
branches sont également éteintes. (Sote de la famille.)
(ô) Porté t. I, p. 440. — Souyn De.vlournelles. — Né le 15 décemhre 1726.
Est de Rheims. — Lieutenant en second en 1740; était alors âgé de seize ans ; en-
seigne en 1741. lieutenant en 1712, capitaine en 1746, en second à la réforme
(à la paix en 1719). — E>t lieutenant-Cttlonel réformé à la suite, du 2 mars 1762.
{Registre, rang des capitaines d'infanterie, de 1748 à 1765, régiment ro'jal, t. I,
DE DIVERSES EPOQUES. 331
Ffôcard (Claude-Florent), nommé en 181 i (1) ; de Sinety
(André-Marié), mestre de camp en second du régiment d'An-
goumois, nommé en 1791 (2): de Sinety, commissaire des
p. 109, verso.) — Pension de 400 livres sur le trésor, le 23 juillet 1756, en con-
sidération de ses services comme capitaine; appointements de 800 livres le 1er mai
1705, comme lieutenant-colonel à la suite; gratification annuelle de 1,000 livres,
en considération de ses services, accordée le 17 mai 1775. — Fils légitime de
messire Louis Souyn, chevalier de Saint-Louis et major du régiment Royal, et de
dame Anne Cappy : parrain, François Cappy, seigneur d'Hatty, capitaine au régi-
ment du roi-cavalerie ; marraine, demoiselle Denise Cappy. — Maréchal de camp
le Ie'" mars 1780, avec une pension de 1,200 livres, qui, avec ses appointements de
800 livres et sa gratification annuelle de 1,000 livres, lui font un traitement de
5,000 livres (Dossiers des pensions, n° 5424.) — Brigadier le 5 janvier 1770,
maréchal de camp le 1er mars 1780. — A l'ait toute la guerre de 1711 ; est passé
à Minorque en 1750, où il faisait les fonctions d"aide m.ijor de tranchée au siège
de Saint-Philippe; revenu en 1702. (Dossiers des généraux.) — De Souyn des
Tournelles, orthographe du nom. (Titres de la famille.)
(1) Né à La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne), le 5 novembre 1770. —
Soldat au 15e de ligne en 1792, passé à la légion de police, devenue garde du corps
législatif, en l'an V, sous-lieutenant en l'an Vil au 101e de ligne, lieutenant en
l'an XIII, adjudant major en 1809, capitaine en 1810, chef de bataillon en 1815,
major de la légion de la Haute-Vienne (devenue 19e léger) en 1810, lieutenant-
colonel du 64' de ligne en 1829, idem du I Ie léger en 1850, colonel du 51e de
ligne en 1851, commandant de la place de Lyon en lS5i, retraité en 1858, mort à
Versailles le 4 novembre 1860, âgé de quatre-vingt-quatre ans. — Campagnes:
1792 à Pan IV, de l'an V à l'an IX, de 1805 à 1808 en Italie et a Naples, de 1809
à 1814 en Portugal, en Espagne, en Saxe et en France. — Chevalier de la Légion
d'honneur en 1807, officier en 1815, commandeur en 1852. — Blessures: coup de
feu à la cuisse droite en Tan V; à la tête et au bas-ventre à la bataille de Sala-
manque en 1812; à la jambe droite à Bautzen en 1815, et à la main droite à la
prise de Rovigo, même année. (Moniteur de l'armée du lit novembre 1800.)
(2) Porté t. II, p. 402. — Le marquis de Sinety (André-Marie), maréchal de
camp honoraire, né à Paris le 14 janvier 1758 ; aspirant au corps royal d'artillerie
à Slrashourg, en 1772 ; sous-lieutenant ù la suite de Royal-Navarre, eu 1775; ca-
pitaine à la suite du même corps en 1778; capitaine aide-major à la suite du régi-
ment d'Auvergne en 17S5 et 1780 ; mestre de camp en second du régiment d'An-
goumois en 1788 (c'est une erreur : il fut nommé en 1780 : voir Y Etat militaire
de 1787, p. 297) ; réformé en 1788, et attaché comme colonel au régiment Royal-
infanterie. (Dossiers des généraux.) Maréchal de camp honoraire le 11 janvier 1815.
(Relevé manuscrit des officiers généraux, Archives de la guerre.)
332 CHEVALIERS
galères, nommé en 1742 (1); de Sinety (André), capitnim
aux gardes françaises (2).
(1) Porté t. II, p. \ï\ et plus haut, p. 520. — Il avait été capitaine au régi-
ment de cavalerie d'Orléans, ainsi que cela résulte de l'acte de naissance suiwnt <!■•
son fds, chevalier de Saint-Louis en 1777 (voir t. II, p. <2ri0) : « De Sinelv (An-
dré-Louis-Esprit), lils naturel et légitime de messire Jean-Baptiste Ignace de Sineh
dePlugon, chevalier, commissaire des galères du roi, ci-devant capitaine au régi-
ment de cavalerie de Mgr le duc d'Orléans, et de dame Victoire Descalis, né i
Marseille, paroisse de Saint-Ferréol, le 4 juin 1740. » — « Dans un certificat du
prince de Lamliesc, grand écuyer de France, date du 15 avril 1777, on lit : a An-
dré-Louis Esprit, fds de Jean-Baptiste Ignace de Sinety, seigneur de Puislong, che-
valier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de dame Victoire d'Escali*.
page du roi, grande écurie, du 8 mai 1755 au 50 avril 1758.» — Enfin le mé-
moire de proposition pour la croix de Saint-Louis, en faveur d'André-Louis-E-prit,
daté du 2 juin 1777, est ainsi conçu: «Page du roi en 1755 jusqu'en 1758, lieutenant
réformé dans Dauphin-cavalerie en 1758, cornette en 1739, rang de capitaine en
17GJ, sous-aide -major en 1763, pourvu d'une compagnie en 17G9, major de Royal-
Navarre en 1773, homme de condition^ plein d'intelligence, de zèle, de modestie et
de talents. » [Cartons des généraux, pièces jointes au dossier du marquis de
Sinety, .indré-.]farie.) — André-Louis-Esprit fut retraité le 22 janvier 1779, avec
une pension de 1,500 livres. [Registre de Royal-Navarre de 1776 à 1788, fol. 7.)
(2) Cet officier n'est pas inscrit sur les registres de l'ordre, et doit avoir été
nommé av;;nt la reprise des registres en 1746 : mais dans un État du régiment des
gardes françaises, imprimé en 1755 (1 vol. in-56 de 70 pages), nous avons trouvé
les renseignements suivants : « Sinety, entré aux gardes en 1733, lieutenant en
1745, aide major, chevalier de Saint-Louis. » Nous trouvons encore, à la fin de ce
petit volume, un état manuscrit des pensions dont jouissaient les officiers de ce
régiment. M. de Sinety y est compris pour une pension de 1,000 livres sur l'ordre.
L'État militaire de 1763, p. 155, porte : « Le marquis de Sinety, capitaine aux
gardes françaises, brigadier d'infanterie le 20 février 1761.» Il fut fait maréchal de
camp en 1767 [État militaire de 1768, p. 122), et mourut en 1773. [État mili-
taire de 1771, p. 123.) Il céda sa compagnie en 1760, et ce fait est constaté par la
Gazette de Fra«cedu8 mars : « Le Sr de Sinelv, capitaine au régiment des gardes
françaises , est nommé sous- gouverneur de Mgr le duc de Berry (depuis
Louis XVI). Le roi lui accorde une pension de retraite de 2,000 écus. » — On lit
encore, dans le même journal du 25 avril 1762 : «Le marquis de Sinety est nommé
sous-gouverneur de Mgr le comte de Provence » (depuis Louis XVIII); et dans
le numéro du 20 août 1764: « Le marquis de Sinety est nommé sous-gouvcrn^ur
de Mgr le comte d'Artois » (depuis Charles X). — Il fut le parrain d'André-Louis
Esprit, et dans l'acte de nais-ance du i juin 17-iO, cilé plus haut, il est dénommé :
« Chevalier-commandeur de l'ordre île Notre-Dame-du-Mont-Carmel et de Saint-
DE DIVERSES EPOQUES. 3oo
De Montmaur (Jean-Joseph) et de Montmaur (Joseph-
François -Etienne), gardes du corps du roi, compagnie de
Gramont, nommés le 29 juin 181 i- ; de Moges (Jean La Lande-
Dolce), sous-lieutenant aux gardes françaises , nommé le
30 mai 1774 (1); le marquis de Brancas (Louis-Marie-Basile),
nommé le 14 février 1816 (2);
Lazare, gentilhomme de Mgr le duc d'Orléans, et sous-lieutenant aux gardes fran-
çaises. » (a)
(1) La Lande Dolce de Mogcs (Jean), deuxième enseigne eu 1759, premier en-
seigne en I7G0, sous-lieutenant en 1765, lieutenant eu second en 1777. en premier
en 1778, idem de grenadiers en 1784, et brevet de mestre de camp d'infanterie,
capitaine en second de grenadiers en 1787, capitaine d'une compagnie en 1788,
présent le ol août 1789. (Registre des gardes françaises, officiers, de 178l> « 1789.)
— Jean-Nicolas de La Lande, baron d'Olcc el de Magescq. (litres de la famille.)
— Il avait été surnuméraire aux clievau-légers de la garde du roi, du 5 décembre
1757 au lo février 17o9, et il venait d'être nommé cornette dans Meslrc-tle-cimp-
général-dragons, lorsqu'il passa aux gardes françaises le 19 février. [Brevets com-
muniqués.)
(2) Porté plus haut, p. 21o. — Le marquis (depuis duc) de Brancas, né en 177-,
fut volontaire au régiment d'Alsace en 1787, sous-iîetitenint aux chasseurs à * lu-
val de Guyenne en 1789, aide de camp du maréchal de Broglie en 1791, el coloin I
par brevet du 12 février 1792. Embarqué pour la Vendée, il fit partie de l'expé-
dition dé 1795, et servit encore le roi pendant les années suivantes. Colonel dos
(a) La terre do Lurcy-Lévis fut érigée pour lui en marquisat, et dans les lettres patentes que
possède la famille, un autre M. de Sincty (Cliarlesj , capitaine au régiment de Tallnrd, est il* -*•
gué comme avant été nommé chevalier de Saint-Louis, mais celte qualité ne lui est pu m
donnée dans le registre matricule du corps : il y est dit seulement que, »Qiis-lieuien.mi ru
1700, lieutenant en 1707 et capitaine en 171S, il s'est retire en 1735. Il est placé entre deux ca-
pitaines, l'un de 171S, l'autre de 1720, tous deux chevaliers de SainL-T^ouis. Nous ne poiivon»
donc que renvoyer aux lettres patentes.
Joscph-Barthelemy de Sincty, capitaine au régiment de Briqueville, chevalier en 1761, i*n te
t. I, p. 539, est tin- dans la Gazelle île France du 7 août 1756, comme ayant été hle-^ê j Mj-
lion. — .Né à Vpt, en Provence, le 9 novembre 1728, il a été volontaire en 17i3, enseigne <t
lient, nani même année, capitaine en 1745, en second à la réforme (à la i>.u\ en 17V.) , i pi i ■•-
à une compagnie en 1753, et il a délaissé en 1702. [Registres de 17'iSd 1763, 1. 1, f>>t. î.v.i. •« .«•■.
Nousavonsdit, t. u, p. i,s, que sur onze chevaliers du nom de Sincty, qu'on nom av.ut -t-
gnalés, nous n'en avions retrouvé que six. Le nomlire n'est que de dix, pai Mute d'une i-'-nii-
cation qui nous a fait connaître que le commissaire des galères et le capitaine d'Uilé.uis-ca». i-
lerie ne faisaient qu'un. Les six premiers suit portés, t. I, p. 539, et t. Il, pp. 18, tVi, - •'■>,
300 et UHl Le septième se trouve plus liant, p. 26.'i, promotion de 182 ï ; le huitième est Indre
de Siuet y, porté ci-dessus; le neuvième est Charles de Sinely, dont la croix n'est pat indiquée au
registre de Tallnrd; etenlin le dixième serait Etienne-Jean de Sinely, lieutenant, puis « apit ..:nc
dans Soi-sonnais, et qui, d'api t-s l<'s irchivfsdeltt famille aurait été nonmié en 17>3. Il n'exi>ie
sur les registres de 1703 à 1"S8, et >m les états militaires de cette époque, qu'un seul nihiv,
servant dans Soisson nais, chevalier en 17SI, et porté t. Il, p. 300. Il tloi t y avoir erreur dan*
la désignation du corps.
334 CHEVALIEftS
Le comte de Coulonge (d'Avesgo), ancien colonel do cava-
lerie (1).
Courtier de Pclileville (Charles-Guillaume), nommé on
1776 (2); Carrière ( Pierre- Floriban -Narcisse), nommé en
1 791 (3); Descayeul, lieulenant-colonel dû régiment du Roi-
cavalerie (I) ;
dragons de la Saône (9e) en 481o, il quitta le service en 1819, fut appelé,en 1822,
à succéder à la pairie de son oncle le duc de Lauraguais-Brancas, fut reçu en 1824,
et est mort le 1er mai 1852. 11 était grand d'Espagne. (Renseignements donnés par
la famille.)
(1) On nous a communiqué la copie notariée et enregislrée du brevet daté du
12 janvier 1816, signé Louis, contre-signe duc de Fellre, portant que le sieur d'A-
vesgo, comte de Coulonge, a la faculté de prendre rang dans l'ordre à dater du
15 juin 179G, époque où, en vertu des pouvoirs donnés par le roi, il a été nommé
et reçu par le vicomte de Puisaye, ancien maréchal de camp. — Ses prénoms étaient
Louis-François.- — Nous avons indiqué plus haut, en note, p. 159, que nous n'a-
vions pu le retrouver sur les registres de l'ordre, et la justification de son brevet
ne nous est arrivée qu'après l'impression de la feuille 10 de ce volume; il était fils
du chevalier de 1748 (voir t. L,p. 112), et frère aîné du chevalier de 1814 (voir
plus haut, p. 158).
Quant au comte de Puisaye (voir t. II, p. 462), il a, d'après les renseignements
donnés par la famille, été nommé lieutenant général par Monsieur, comte de Pro-
vence , régent, en 1794, et le marquis de Puisaye (voir t. II, n. 488), maréchal
de camp honoraire en 1825, avait reçu ce grade, en 1795, du conseil général civil
et militaire de Bretagne.
(2) Porté t. II, p. 257.— Mousquetaire, deuxième compagnie en 1754, bre-
veté capitaine en 1773, licencié avec sa compagnie en 1775. — Père du comte de
Charcncey, Charles-Guillaume Gouliier de Champeaux de Petite-Ville, chevalier
en 1814, porté plus haut, p. 'Kl.— Charles-Guillaume Gouliier de Petite-Ville était
fils de Guillaume-Charles Gouliier, écuyer, seigneur et patron de Petite-Ville et
des Champeaux, ancien chevau-léger de h garde du roi, et neveu de Charles-Au-
guste Gouhier, seigneur du Chesnay, garde du corps du roi. compagnie de Ville-
roy, en 1740, tué à Fontenoy en 1745.
(5) Porté t. II, p. 481. — Ne le 12 septembre 1758; est de Rahastin, en Gas-
cogne; lieutenant en 1757; a cessé de servir en 1773. — I7G3, bon sujet, sage.—
1770, de bon exemple, décent et exact. — 10 mai 1778, gratification annuelle de
400 livres. — Chevalier de Saint-Louis le 27 novembre 1791. (Registre de Royal-
Comtois, de 1765 « 1776, fol. 38, verso.) — De Carrière, orthographe du nom.
(4) Capitaine en 1702, chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1718 à 1721,
fol. 58 ï, verso.)— Est de Guise; a été quatre ans page du roi; cavalier en 1700.
DE DIVERSES EPOQUES 335
Cappy, capitaine au même régiment (I); Carrière (Pierre),
nommé en 17G2 (2); Carrière (Éliérme-Félix) (3).
De Ciiaumônt, capitaine aux gardes françaises (4); Cor-
vol, capitaine au régiment de la Sarre (5); Corvol (Jacques),
M. le comle de Broglie a mandé de Londres, le 18 avril 1720, que c'est un des
meilleurs officiers qu'il y ait dans la cavalerie, et dont la race est tres-bonne à
conserver dans ce corps. — Rang de mestre de camp en 1733. — A présent en-
seigne dans les gardes du corps. — Pension de 800 livres sur le trésor royal.
(Registre, rang des capitaines de cavalerie, de 1731 à 1705,fol. 17, régiment du roi.)
(1) Capitaine du 1er février 1708, capitaine, en second à pied, chevalier de
Saint-Louis. '[Registre de 1718 à 1724, fol. 585.) — Est de Paris ; cornette en
1706; capitaine en 1708, major en 1711; pension de G00 livres sur le trésor
royal ; a vendu en 1755. (Registre, rang des capitaines de, cavalerie, de Ï751 à
17G5, fol. 17, régiment du roi.) — François Cappy, seigneur d'Ihtly. ainsi dé-
nommé dans l'acte de naissance de M. Souyn des Tournelles, chevalier en 1736
(voir plus haut, à la note pp. 530-331), où il figure comme parrain.
(2) Porté t. I, p. 561. — De Carrière (Pierre), né à Toulouse le 27 juillet
1723, surnuméraire en 1740, cadet en 1741, sous-lieutenant le 10 novembre 1714,
rang de lieutenant dudit jour par l'ordonnance du 8 décembre 1753, lieutenant eu
second en 1747, en premier en 17-i9, capitaine eu second en 1756, chevalier île
Saint-Louis en 1761, a cessé de servir en 1763. (Registre, capitaines, corps royal
d'artillerie, de 1700 à 1737, fol. 170.) — Il est inscrit au registre de l'ordre à la
date du 7 décembre 1761, mais cette nomination est rayée et reportée au 2(5 jan-
vier 1762, le premier parrain désigné ne s'étant pas trouvée portée de recevoir le
nouveau chevalier.
(5) Porté t. II, p. 23. — Au lieu de capitaine au régiment de Jieauce, lisez régi-
ment de Béarn.
(4) Chevalier de Saint-Louis (Registre, rang des capitaines, de 1718 a 1721.) —
Le comle de Chaumorit (Alexandre-Charles). Enseigne aux gardes françaises eu
1706, sous-lieutenant en 1707, lieutenant en 1709, capitaine en 1710, capitaine île
grenadiers en 1720. brigadier d'infanterie en 1754, maréchal de camp en 1758;
Il élait à llamiliies en 1706, à Oudenarde en 1708, à Malplaquet eu 1709, à
l'attaque d'Arleux en 1711, aux sièges de Douai et du Quesnoy en 1712, a ceux de
Fi'ihoui" et de Laiidrecics en 1715, à l'attaque des lignes d'Etlingeu et au siège de
Philisbourg, où il reçut une blessure si considérable au bras, que l'amputation lut
nécessaire. Il élait à l'affaire de Clausen en 1742, et à Deltiugen en 17 15, ou il
commandait la compagnie de grenadiers. Il quitta sa compagnie et le service en mai
1714. (Chronologie militaire de Pinard, l. Vil, p. 150.) — Porté aux comman-
deurs de 1715, t. I, p. 135.
(5) Est de... Lieutenant en second en 1710, capitaine eu 1720. (Registre, rang
des capitaines, de 1730 ù 1734, régiment de la Sarre, fol. 220.) — Chevalier de
«33G CIIEVALIKI'.S
capitaine au régiment de Nice (1). Courvol (Germain
garde du corps du roi, compagnie de Noailles, notnin
le 29 juillet 17i9 (2); de Courvol (Pierre), capitaine an
régiment de Saintonge, nommé le 22 mars 1782 (3 ;
Saint-Louis, retiré en 1744. (Registre de 1734 à 1718, mémo régiment, fol. 180.
— D'après les renseignements donnés par la famille, son prénom était Philibert:
et, nommé chevalier le 17 septembre 1740, il fui reçu en Corse par le marquis
plus tard maréchal de Maillehois. L'orthographe du nom, qui a varié, est aujour-
d'hui de Courvol (a).
(1) Chevalier de Saint-Louis le 15 août 17-i7. (Registre de l'ordre, de 17-iti ri
1757.) — Né en août 1702, est de Billy en Bourgogne ; lieutenant en second en
1734, lieutenant en 1715, capitaine en 17J2, mort en 1752. (Registres d<?17îS
à 1765, régiment de Nice, t. 11, fol. 85, verso.) — D'après les renseignement
donnés par la famille, il fut blessé au poignet droit dans la nuit du 25 au
24 juin 1754, étant à la tète des travailleurs, et il reçut à Lawfcld un coup de leu
qui lui traversa l'épaule droite.
(2) Gentilhomme. — Agé de vingt ans. — Né à Sanizy, diocèse de Nevers, gé-
néralité de Moulins. — Présenté par M. le comle de Druy. — A été reçu par le
roi, pour garde de son corps, compagnie de Noailles, le 29 juin 1721. — Garde
de la manche le 51 mars 17 55; sous-brigadier le 23 janvier 1748; chevalier de
Saint-Louis le 7 avril 1749 , capitaine de cavalerie le A mars 1751, brigadier le
25 mars 1753, mort à Versailles le 4 janvier 1757. (Maison du roi; gardes du
corps, compagnie écossaise; registre, 17G5, fol. 91.) (b).
(5) Fils de messire Germain de Corvol, écuyer, sieur de Montas, et de dame
Monique Carpentier de Changy, son épouse; parrain, messire Pierre de Corvo ,
chanoine de l'église cathédrale de Nevers, abbé de Faye ; marraine, Claudine Bar-
(a) On nous a signalé M. de Corvol (François), comme ayant été chevalier tle Saint-Louis.
Cet officier, qui était île Saint-Maurice, en Nivernais, tut cadet au régiment d'Agenais en 1702,
enseigne en 1703, lieutenant en lia.-), capitaine eii 1708, et quitta eu 172."> ( Registre de 17i!'i à
1731, râjimcnt d'Agenais, fol. 380, verso), mais ce registre ne fait pas mention du titre de che-
valier «le Saint-Louis. Nous ne poHvons ((in- renvoyer aux Arctiiics de lu famille . — Il en est de
même pour le chevalier de Corvol (Jean-Claudel, né en septembre 170G à Bîlly en Bourgogne,
lieutenant en second au régiment de Mec en 1734, lieutenant en 1735, capitaine en 17'iâ, i--
tiié en 1757- [Registre de 1718 à 1703, régiment de Mee, t. Il, p. 85.) — D'après les titres de
la famille, cet officier, blessé au poignet droit à l'attaque des lignes de Wisscmbourg le 5 juil-
let MA, était à LavfVld, fut i onuné chevalier de Saint Louis par le roi, le 3 août 17V7, et lu
reçu le 5 à la commanderic du \ieux-Jonc par Sa Majesté. Mous n'avons rien trouvé, ni ilun>
les registres de l'ordre, ni dans le matricule dit régiment : nous ne pouvons donc (|tic rappeler
l'observation déjà faite par nous. Tous ]e^ chevaliers reçus par le roi à ce moment ne sont
pas portés sur les registres «le l'ordre, cl ceux qui s'\ trouvent sont souvent rayés avec men-
tion de leur réception directe.
[I>) Le titic de la compagnie était compagnie écossaise; le registie de l'ordre, où la date de la
nomination diffère de «elle du registre matricule, porte compagnie de .Noailles, du nom «lu ca-
pitaine. Les compagnies étaient ainsi classées : compagnie écossaise ; première, deuxième et
troisième compagnies françaises.
DE DIVERSES EPOQUES. 337
le chevalier de Courvol (Augustin), capitaine au régiment
d'Artois-infanterie, nommé le 27 avril 1788 (1).
De Courvol (Jean-Baptiste), ancien officier, nommé le
12 novembre 1817 (2V; le chevalier de Courvol (Louis-
din, épouse de messire Jean-Claude de Lamyrault, écuyer. (Dossiers des pensions
avant J789, n° 15,856, verso.) — Né le 11 novembre 174o, à Saint-Maurice, en
Nivernais. — Élève de l'école militaire ; enseigne en 1702, sous-lieutenant à la
composition de 1763, replacé lieutenant en 1708, premier lieutenant à la forma-
tion de 1770, capitaine en second en 1780, capitaine commandant en 1782. — Le
2 août 1780, pension de *200 liv. sur celle de 500 liv. dont jouissait son père. —
Le 2 août 17S5, gratification de 600 liv. — Retraité le 5 février 1788, avec une
pension de 500 liv. — 1786, bon officier, (Registre du régiment de Saintonge,
de 1776 à 1788.)
(1) Né le 18 novembre 1748, fils de messire Germain de Corvolle, sieur de
Montât, cl de dame Monique de Changy, son épouse. (Acte de naissance, paroisse
de Saint-Mawice-les-Saint-SaugCj diocèse de Nevers.) — Né à Mantes, en Niver-
nais. — Élève de l'école militaire ; sous-lieutenant en 1766, lieutenant en 1770,
en second à la formation de 1776, premier lieutenant en 1778, capitaine en se-
cond en 1782, capitaine commandant en 1788. — A demandé sa retraite, à la
formation de 1791. — Le 27 février 1785, pension de 200 liv. sur celle dont
jouissait sa mère. — 1777, très-bon officier, sert parfaitement. (Registre dit
48* régiment (ci-devant d'Artois), de 1788 à 1795, fol. 57.) — Madame de Cour-
vol avait obtenu, comme veuve, en 1757, une pension de 500 liv., en considéra-
tion des services de son mari, Germain de Courvol, ancien brigadier des gardes
du corps, compagnie de Noailles. En marge du mémoire de proposition, signé par
le maréchal duc de Noailles, il est écrit : «Ron : 500 liv. à la veuve; se souvenir
de ses enfants à sa mort. » (Dossiers des pensions avant 1780, n° 11,492.) — Le
fils du chevalier de Courvol (Augustin), Charles-François- Augustin de Courvol,
né le 10 août 1706, ù Vergigny (Yonne), entra, en 1815, à l'école de cavalerie
de Saint-Germain. — Sous-lieutenant au 12° cuirassiers, le 50 mars 1814, il
passa mu gardes du corps du roi, compagnie de Gramont, même année, ce qui
lui donna le rang de lieutenant ; mis à la disposition du ministre de la guerre.
le 1' novembre 1815 il fut nommé lieutenant au 1er cuirassiers en 1816, devint
capitaine en 1821, fut mis en solde de congé le 1er octobre 1850, et fut retraité
le 10 jan vier 181 l,aveç une pension de 1 ,464- fr. (Dossiers des pension*, n" 05,777.)
(2) On nous a signalé un officier du même nom, capitaine au régiment d'Age-
nais, comme ayant été chevalier de Saint-Louis. Nous avons trouvé au liegistre
rang des capitaines, de 1751» à 1751, fol. 578, régiment d' 'A gênais : « Courvol-
Lucy est de Lucy, en Nivernais; sous-liculenant en 1711, lieutenant en 1712, ca-
pitaine en 17:25, a abandonné en 1755, » — Mais ce registre ne fait pas mention
111. 22
338 CHEVALIERS
Alexandre), nommé en 1797 (1) ; de Courvol (Jean-Baptiste),
chef de bataillon en non-activité, nommé le 20 août 1824 (2 ;
le chevalier de Courval (Guillaume-Charles-Louis), ancien
officier, nommé le 5 novembre 1814 (3),
Desmontiers de Mérhnrillè ( Michel-Olivier-Isaac ), ancien
officier de marine, nommé le 12 août 1814; le baron Des-
clc sa croix, et les registres de l'ordre, à cette époque, manquent aux archives de
la guerre.
(1) Porté, sans date et sans désignation de grade, au Registre de l'émigration,
fol. 57; mais on trouve au Registre de M. le prince de Condë, fol. ol : « Lieute-
nant au régiment de Limosin, en France; chasseur nohle, compagnie n° 3, en
émigration; chevalier de Saint-Louis le 10 février 1797, reçu le 25 mars, par
M. le prince de Condé. »
(2) Né, le 25 janvier 1788, à Saint-Saulge, département de la Nièvre; fils de
Louis-Alexandre de Courvol (voir ci-dessus) et de Marie-Gabriélïe-Philippinc Da-
verne. — Elève à l'école militaire de Fontainebleau, en 1805; caporal, sergent, et
sergent-major à cette école, en 1800; sous-lieutenant au 56e de ligne, même
année; lieutenant en 1807, capitaine en 1811, chef de bataillon au 59« de ligne,
en 1815; en non-activité en 1811, chef de bataillon des gardes nationales de la
Nièvre, en 1815; mis en non-activité le 1" août suivant!; chef de bataillon de
remplacement à la légion de la Seine, en 1817; en activité à ce corps en 1818 .
mis en congé illimité, par suite de la nouvelle organisation, en 1820; retraite
en 1825, avec une pension de 2,070 fr. — Neuf campagnes. — Décédé le 5 no-
vembre 1855. — Pension de 500 fr. à sa veuve, née Adélaïde du Pré de Saint-
Alaur. [Dossiers des pensions, nu 92,592.)
(5) Reçu le 15 novembre, par Mgr duc d'Angoulème. (Fiches de classement.)
— Le chevalier de Courval (Charles). — Ancien lieutenant de vaisseau. — Entré
dans la marine, en 1785, comme volontaire d'honneur; a fait, en cette qualité,
plusieurs campagnes en Amérique et dans l'archipel de la Méditerranée. — Émi-
gré en 1792; a servi pendant 1705, 1791 et 1700, avec le rang d'officier d'état-
major, dans la légion royale des Pyrénées, sous les ordres du marquis de Saint-
Simon. — Passé, en 1790, dans la marine espagnole, avec le grade d'enseigne;
lieutenant de vaisseau en 1805. — Ayant refusé de continuer sou service à l'épo-
que de la prise du Ferrol par les Français, il obtint un congé pour se rendre à
Cherbourg, où il a été traité comme prisonnier espagnol. — Il a reçu trois bles-
sures au combat de Trafalgar, où il commandait une canonnière. — 11 soutint,
en 180 i, avec la division, un combat honorable de cinq heures contre deux fré-
gates et un brick anglais, et contribua, par sa bonne contenance, à sauver six bâ-
timents du convoi. — Est âgé de quarante-quatre ans ; a vingt-huit ans de ser-
vices, y compris cinq campagnes. {Commission de 1814, 12e tableau, n" 105.)
DE DIVERSES EPOQUES. 339
bassyns de Richemont (Philippe-Panon), commissaire géné-
ral ordonnateur de la marine, nommé le 10 août 182't (1);
Labiche (Jean), lieutenant de vaisseau , nommé le 1 2 août 1818.
Descourlis (Jean Le François), capitaine au régiment de
Picardie (2); Descourtils de Bessy (Antoine -Jean -Baptiste-
Armand), mousquetaire (3) ; de Mont (Nicôlas-François-Éléo-
nore), nommé en 1757 (4).
(1) Conseiller d'État, député, comle, membre du conseil d'amirauté, comman-
deur de la Légion d'honneur. {Almanach royal de 1830, pp. 155 et 079.)
(2) Né le 2-i janvier 1721 ; est de Bavon, en Touraine. — Volontaire en 17-11,
lieutenant en second en 1712, lieutenant en 17-55, capitaine en 17-50, en second à
la réforme (à la paix, en 1749), replacé à une compagnie en 1754, retiré m 1700,
avec une pension de retraite de 000 livres. — Chevalier de Saint-Louis en
— 1705, bon capitaine, exact. (Registre du régiment de Picardie, de 1705 à
1770, fol. 27, verso.)
(5) Chevalier de,Saint-Louis en 1770, porté t. I, p. 597. — Descourtils, porte-
étendard. (État militaire de 1700, p. 102.) — Sous-brigadicr. (État militaire
de 1770, p. 100.)— Brigadier. (Étal militaire de 1775, p. 161.) - Brigadier
reformé de la première compagnie des mousquetaires ; né à Paris, paroisse de
Saint-Paul, le 18 septembre 1751, fils de messire Jean-Baptiste-François des
Courtils, chevalier, seigneur de Bessy et autres lieux, commandeur des ordres de
Saint-Lazare et de Jérusalem, capitaine au régiment deBéarn(o), et de dame Marie-
Marguerite Lafons d'IIardecourt, son épouse. (Acte de naissance.) — A servi dans
la première compagnie des mousquetaires, du 18 mars 17-55 au 15 décembre 1775,
tant comme mousquetaire que comme brigadier. Licencié en 1775, avec sa com-
pagnie. — En 1705, pension de 200 livres comme mousquetaire, ayant alors vingt
ans de services. — En 1700, augmentation de pension de 500 livres comme briga-
dier. — En 1775, conservation de la moitié de ses appointements de brigadier,
sur l'ordinaire des guerres, jusqu'à son replacement, soit 778 liv. (Dossiers des
pensions avant 1780, n° 1,259 bis.)
(I) Porté t. 1, p. -510. Ses services, jusqu'en 1700, se trouvent en note, p. 571
du même volume. — En 1705, il fut nomme commandant du régiment de recrues
de Besançon (voir Y Etat militaire de 1705, p. 282), et, par brevet du 22 juin 1707,
le roi lui accorda le rang de lieutenant-colonel, en considération des services ren-
dus à Sa Mije>té, dans toutes les occasions qui s'étaient présentées, et pour lui en
témoigner sa satisfaction. (Brevet communiqué.) — Sou iils, Charlcs-Anue-Joscpli
{a) Le chevalier d'Escourtis est de Paris; mousquetaire en 1720, enseigne en 1722, lieutenant
en 1726, capitaine en 1131, retiré en 17JX [Registre de 1730 « lïôi, fol. o'.)2 verso, régiment de
Bearn.) — Cet officier n'ayant servi que pendant quatorze ans, ne fut (us chevalier de Saint-
Louis
22.
340 CHEVALIERS
Dulertre (Gabriel), nomme en 1823 (campagne d'Espa-
gne) (1); d'Àrgy (Charles), chef d'escadron aux cuirassiers
de Bordeaux, nommé en 1825; d'Argy de Malin y (Pierrc-
Nicolas-Joseph -Hubert dit Louis), garde du corps du roi,
compagnie de Luxembourg, nommé en 1810; le vicomte do
Vanuoise (Alexandre-Claude-François), capitaine, nommé
en 1821; Archambault-Regnard des Coudrées (Adolphc-
Edme-Théodore ) , ancien officier, nommé en 1816 (2);
de Mont, cavalier au 24e régiment en l'an Vil, quitta le service au commencement
de 1800. Mousquetaire, première compagnie, en 1814, chevalier de la Légion
d'honneur le 19 mars 1815, licencié avec sa compagnie le 31 décembre môme
année, il avait le rang de lieutenant de cavalerie du 1er juillet 1814. — Enfin,
RI. Doms de Monlz, chevalier de Saint-Louis en 1790 (voir t. II, p. 461), se nom-
mait Domet de Mont. Son nom a été défiguré sur les registres. Le lieu de sa nais-
sance était Mont ou Mont-sous- Vaudrcy, bailliage de Dole, dont la famille possédait
la seigneurie. (Noie de la famille de Mont.)
(1) Né à Saint-Pater (Sarthe), le 27 juillet 1790. Élève à l'école de Saint-Cyr
en 1S07, sous-lieutenant au 16e de ligne en 1808, lieutenant en 1810, capitaine
on 1812, en non-activité, par suite du licenciement, en 1815; capitaine à la lésion
de la Sarlhe, devenue plus tard 37e de ligne, en 181 G ; passé au 18e de ligne
en 182G, mis en réforme en 1828, capitaine au 10° de ligne le 1G décembre 1830,
admis au traitement de réforme le 5 août 1831, retraité le 22 avril 1837, avec
une pension de 1,032 fr. — Trente ans de services et huit campagnes. — S'est
particulièrement distingué à l'armée d'Espagne le 4 juin 1813, où, à la tête de sa
compagnie, il débusqua l'ennemi du poste qu'il occupait au col d'Olleria ; circons-
tance dans laquelle il se fil remarquer par sa bravoure et par l'habileté qu'il dé-
ploya en conduisant celte expéJilion. — Proposé pour la décoration de la Légion
d'honneur, à l'armée d'Espagne, par le maréchal Suchet, le 2G octobre 1813. —
Proposé pour la réforme en 1828, par suite d'infirmités survenues, en 1822, au
cordon sanitaire sur les montagnes des Pyrénées, et aggravées par suite des cam-
pagnes de 1823 et 182 i, en Espagne, et des fatigues du camp de Saint-Omer
en 182G. — Mis en réforme en 1831, toujours pour infirmités légalement consta-
tées. {Dossiers des pensions, n" 19,114.) — Chevalier de la Légion d'honneur
en 1827, officier le 13 août 1852. Elu trois fois membre du conseil général de la
Sarthe, où il a siégé pendant quinze ans.
(2) Porté plus haut, p. 214. — Né en 1772; a treize ans neuf mois quinze jours
de services, campagnes comprises, plus dix ans de grâce. Quoique n'ayant pas le
temps voulu, la commission le propose, vu le peu de temps qui lui manque. (Com-
mission de 1814, 73p tableau, u° 7.)
DE DIVERSES EPOQUES. 341
d'Ambly (Pierre-Nicolas), ancien officier, nommé en 1817(1);
le chevalier de Barbançois (Hector-Louis), ancien capitaine,
nommé en 1810 (2); Blanchard de Palize ( Jean-Claude-
Thérèse-Aimé-Mathias), ancien officier, nommé en 1815 (3);
le chevalier de Blin de Bourdon (Claude -Marie- Gaspard),
lieutenant-colonel, nommé en 1817 (4); de Bonncchose
(François), ancien officier, nommé en 1816 (5).
Dubouzet (Michel), ancien lieutenant, nommé le 13 fé-
vrier 18lo(6); de Brueys (François-Désiré), ancien sous-
lieutenant, nommé en 1817 (7); de Champreux d'Altembourg
(Jean-Claude), ancien officier, nommé en 181 G (8); Lasserre
(Jean-Sévère-Martial-Brethes), capitaine, aide de camp du
maréchal duc de Concgliano, nommé en 1827; Lasserre
(Jean), capitaine d'habillement au 13e léger, nommé en 1827;
le chevalier de Lasserre (Louis), ancien officier, nommé le
8 juillet 1814(9); ■
(1) Né le 1er août 1775 ; a trente-trois ans cinq mois de services, y compris se| t
campagnes. (Commission de 1814, 76e tableau, n° 11.)
(2) Né, le 18 septembre 4703, à Villegongis (Indre); a vingt-quatre ans trois
mois douze jours de services, y compris cinq campagnes. (Commission de 1S14,
72e tableau, n° 22.)
(5) A vingt ans de services, y compris huit campagnes, plus dix ans de grâce.
(Commission de '181-4, 41e tableau, n° 51.)
(4) Né le 12 mars 1745 ; a trente-cinq ans cinq jours de services , y compris
trois campagnes. (Commission de 1814, 77e tableau, n° 41.)
(5) Ancien sous-lieutenant. Né le 4 juin 17(32. — A dix-huit ans trois mois de
services, y compris neuf campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 1814,
72e tableau, n° 41.)
f6) A vingt-deux ans sept mois six jours de services, y compris sept campagnes,
plus dix années de grâce. (Commission de jSli, 28e tableau, n° 52.)
(7) A seize ans et quatre mois de services, y compris cinq campagnes, plus dix
ans de grâce. (Commission de 1814, 77e tableau, n° 2G.)
(8) Comte, aide de camp et chef d'état major du général comte de Précy, pen-
dant le siège de Lyon, en 1793; breveté capitaine de cavalerie, le 11 septem-
bre 1810, pour tenir rang du 20 septembre 1708, et avoir dans ce grade deux ans
trois mois et dix jours de services, y compris une campagne. — Mort à Toulouse,
eu 1850, âgé de quatre-vingt-treize ans. (Renseignements donnes par la famille.)
(9) Volontaire au régiment de Foix, en 1770; cadet gentilhomme au régiment
3/|2 CHEVALIERS
Dé Lasserre de Castelmore (Jean-Placide), ancien officier,
nommé le G mars 1817 (i).
Lasserre de Vieseamp (Jean-Charles), lieutenant, nommé
le 2i août 1814 (2); de Chàteaubodeau (Sébastien), capi-
taine au régiment Royal -marine, nommé le 22 jan-
vier 1779 (3); du Coudart de Chàteaubodeau (Silvain),
garde du corps du roi , compagnie de Beauvan , nommé
en 4 770 (4); ::
de Barrois, en 1778 ; sous-lieutenant en 1779 ; émigré en 1791, entré dans la
compagnie Dauphin, capitaine d'infanterie en 1792 ; passé sergent-major dans le
régiment de Mortemart, au service d'Angleterre, en 1791, et y est parvenu au
grade d'adjudant-major ; a f.iit toutes les campagnes jusqu'en 1802, époque de sa
rentrée en France; est âgé de cinquante-sept ans ; a trente-trois ans de services.
(Co7innission de 181 i, vol. I, 2e tableau, n° 20.)
(1) A dix-sept ans onze mois dix-huit jours de services, y compris trois campa-
gnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 181 i, 77? tableau, n° -i.) — Ancien
aspirant d'artillerie, né en 1770 ; inscrit aux gardes de Monsieur en 1783 ; émi-
gré le 5 janvier 1792; a fait la campagne de 1792 à l'armée des princes, dans son
ancien corps; celle de 1793 à l'armée de Condé, dans la compagnie noble d'ar-
tillerie ; était encore pré.-ent au mois de février 1794. — Certificat délivré, le
18 août 1810, par le maréchal comte de Viomesnil, attestant que cet oldcier a
servi comme fourrier dans le régiment de Viomesnil, à la solde de l'Angleterre,
et qu'il s'est comporté avec autant d'honneur que de zèle pour le service du roi.
— Certificat délivré, le 0 janvier 1817, par M. le marquis de Foucauld, secré-
taire de la commission des .meiens officiers, attestant que la commission a reconnu
les droits de M. de Lasserre de Castelmore au grade de capitaine. [Pièces commu-
niquées.)
(2) Page du roi, grande écurie, en 1782 ; sous-lieutenant dans Royal-Normandie
en!783. Émigré en 1791, a fait les campagnes de 1792, 1793, 1794, 1793, 1790,
1797, dans l'armée des princes, soit avec son régiment, soit dans la cavalerie
noble, et n'est rentré en Fiance, où il n'a pas pris de service, qu'en 1799. Est àaé
de quarante-huit ans; a vingt-cinq ans de services, campagnes comprises. (Com-
mission de 1814, 5e tableau, n° 00.)
(3) Né en 1723 à Fargeville en Auvergne; soldat en 1731, lieutenant en 1733,
capitaine en 170-i. — Eu 1708, gratification de 100 livres; idem de 300 livres en
1781. — 1777, a beaucoup de zèle. (Registre de Royal-marine, de 1770 à 1788.)
— Lieutenant-colonel du 01e en 1791 ; mort en l'an V. (Registre de Royal-marine
(60e), de 1788 à 1793, fol. 3-1.)
(4) Porté t. I, p. 396. — Né le 22 nui 1750, à Saint-Gimitour du Blanc, dio-
cèse de Bourges; (ils de Jean Chasteàubeaudau, seigneur du Codar et autres lieux,
DE DIVERSES EPOQUES. 343
De Boislinard de Fbix ( Jean ) , chevau-léger delà garde
du roi, nommé en 1759 (1).
De Boislinard (Étienne-Jean-IIenri), nommé en 1761 (2),
el de Mels (Silvain-Bernard Boislinard), nommé en 1770 (3),
tons deux gardes du corps du roi , compagnie de Villeroy ;
Boislinard (Claude-Silvain), ci-devant capitaine au régiment
provincial de Chàteauroux, nommé en 177G (4).
et de dame Marie-Anne Poiron. (Acte de naissance.) — Pension de 100 livres le
1er juillet 1770; a obtenu le 1er août sa retraite aux Invalides en qualité de capi-
taine, en conservant sa pension de 100 livres. (Dossiers des pensions avant 1789,
n° 13,247.) — Volontaire aux dragons d'Apclion en 17 43, cornette en 1744, ré-
formé en 1748, avec un certificat constatant qu'il avait servi avec tout le zèle con-
venant à un liomme de distinction. (Archives de la famille.)
(1) Porte-étendard. (État militaire de 1768, p. 100.) — Sous-brigadier. (État
militaire de 1771, p. 15S.) — Il n'est plus porté dans VÉtat de 1774, et doit
s'être retiré, ou être mort en 1773.
(2) De Boislinard (Étienne-Henri-Jean), né à Cbâteauroux le 2G mai 1722, fils
de messire Henri-Jean de Boislinard, écuyer, sieur de... (nom illisible), et de dame
Marie-Anne Giramlon, son épouse. (Acte de naissance .) — Sous-brigadier. (Etat
militaire de 17G6, p. 149.) — Brigadier. (État militaire de 17G9, p. 149.) —
Brevet de lieutenant-colonel. (Etat militaire de 1772, p. 149.) — Exempt (a).
(État militaire de 1773, p. 149.) — En 1708, pension de 100 livres, en considé-
ration de ses services, et pension de retraite de 1,300 livres en 1773. (Dossiers des
pensions avant 1789, n" 3,898.)
(3) De Boislinard, sieur de Mesle (Silvain), né le 13 février 1720 à Nuret-le-
Feron, généralité de Bourges, fils du sieur Henri Boislinard, écuyer, et de dame
Marie-Anne Gyraudon, son épouse; parrain, le sieur Silvain Boislinard, sieur Du-
ebarost, lieutenant au régiment de vieille-marine. (Acte de naissance.) — De
Mesle, porto-étendard. (État militaire de 1775, p. 149.) — Pension de retraite de
300 livres en 177G. mort le 8 décembre 1783. (Dossiers des pensions avant 1789,
no 13,250.)
(4) Boislinard, enseigne dans Saintonge en 1747, réformé en 1749. Entré dans
la milice en 1730, commandant une compagnie en 1757, commission de capitaine
en 1759. (Régiments provinciaux, registre de 1771 à 1775, régiment deChûteau-
roux, fol. 514.) — Claude Silvain, capitaine au bataillon de garnison de Berry.
(Registre 1782, fol. 187.)
(a) Il n'est pas fait mention de !;i charge d'exempt avant Henri III. Ce titre fut pris sous le
rogne de re prince, par les quatre plus anciens archers de chaque bande, p;irce que Henri III
les exempta de porter la hallebarde <i le hoquéton, auxquels tous les gardes étaient assujettis
diins ce temps-là. [Ètai militaire <te 1*750, p. \c>'i.)
344 CHEVALIERS
Boislinard de Cliezeaux (Léonard), ci-devant capitaine au
régiment provincial de Chateauroux, nommé en 1779 (1);
Boislinard (Armand-Gabriel), chevau-léger de la garde du
roi, nommé en 1785 (2); de Boislinard (Jean-Louis), chas-
seur noble, nommé en 1797; de Boislinard (Alexandre), an-
cien officier, nommé en 1815 (3); le chevalier de Boislinard
(Jean-Pierre), garde du corps du roi, compagnie de Gramonl,
nommé en 1814; de Chàleauvieux (Claude-Marc-Henri), bri-
gadier des gardes du corps du roi, compagnie écossaise
(d'Havre), nommé en 1814 (i).
(1) LechcvalierdeBoislinard.— A servi dans les chevau-légers en 1748, lieutenant
dans Beauvilliers-cavalerie en 1757, dans les recrues d'Aleneon en 1704, dans Cha-
teauroux en 1771, capitaine en 1772. — Est de la première noblesse de la pro-
vince, très-bon sujet, plein de zèle. (Régiments pi-ovinciaux, registre de 1771 à
1775, régiment de Chateauroux, fol. 51 i, verso.) — Né le 21 août 1751, paroisse
de Saint-Denis de Rivaienne, diocèse de Bourges, fils de messire Jean de Boislinard,
sieur de Foix, et de dame Magdeleine-Angélique de Turpin de Crissé, son épouse.
[Acte de naissance.) — En 1779, pension de 97 livres 10 sous, représentant un mois
d'appointements, pour cesser d'en jouir s'il est replacé. [Dossiers des pensions avant
1789, n° 10,244.)
(2) De Boislinard, sieur de Foix. (Fiches déclassement des dossiers des pensions.)
— De Boislinard, sieur de la Romagère, né le 22 novembre 1758, paroisse de
Saint-Denis de Rivarennes en Berry, généralité d'Argenton; pension de 200 livres
en 1775, et autre pension de 210 livres, même année, cette dernière comme ap-
pointements de réforme. Fils de messire Jean de Boislinard et de dame Magdeleine-
Angélique de Turpin de Crissé. (Dossiers des pensions avant 1789, n° 1500.)
(5) Nous avon< trouvé au registre de M. te prince de Condë, fol. 40, la mention
suivante : « Le chevalier de Boislinard (Léonard-Alexandre), page de Madame,
comtesse d'Artois, en France, chasseur noble, compagnie n° 10, à l'armée de
Condé, chevalier de Saint-Louis le 25 octobre 1797 ; a quitté l'armée avant que sa
nomination fût connue. » — Nous ignorons si la nomination de 1815 est la con-
firmation de celle de 1797, ou s'il s'agit de deux officiers du même nom .
(4) Porté plus haut, p. 70. — Maréchal des logis des gardes du corps du roi,
rang de capitaine. Né le 19 avril 175-1. Entré au corps le 11 décembre 1771,
jusqu'au 1791 ; rentré le 5 juin 181-i jusqu'au 1" septembre 1815.
A dix-huit ans deux mois vingt-six jours de services. Pension de retraite de capi-
taine, nu maximum, 1,200 francs-, le l'1' janvier 1810. Retiré à Prevert (Ardèclie).
(Dossiers des pensions , n° 102, G84.) — Chef d'escadron honoraire le l'r novembre
1815. Son (ils a également servidansles gardes du corps, de 1814 à 1819, époque
DE DIVERSES EPOQUES. 345
Le marquis de Sainte-Marie (Hypolite- Jean-Jacques -Re-
né) (1), d'Oradour (Henri) (2), le comte de Choiseul-Gouf-
lier (Octave) (3), le comte de Choiseul d'Aillecourt (Ga-
briel) (1), deLavaulx (Charles-Bernard-Alexandre-Marlin)(5),
de Lcncquesaing (Charles-lgnace-Joseph) (G), le marquis Du-
plessis-Grenedan (François-Fortuné) (7), Dumesniklot (Jac-
ques-Louis-Gabriel) (8), anciens officiers, nommés en 1817.
Le chevalier de France (Jérôme-Guislain-Alexandrc-Lievain),
capitaine aux cuirassiers du roi, nommé en 1759 (9).
à laquelle des convenances de famille le portèrent à donner sa démission. (Ren-
seignements communiqués.)
(1) Douze ans trois mois de services , y compris six campagnes, plus dix ans de
grâce. Proposé, vu le peu de temps qui lui manque. (Commission de 1814, 73e ta-
bleau, n° 4.)
(2) Douze ans quatre mois de services, y compris six campagnes, plus dix ans de
grâce. Proposé, vu le peu de temps qui lui manque. (Commission de 1814, 73e ta-
bleau, u° G3.)
(5) Chambellan 4e l'empereur de Russie; trente-sept ans un mois de services,
y compris neuf campagnes. (Commission de 1814, 77« tableau, n° GO.)
(4) Vingt-deux ans onze mois et trois jours de services, y compris neuf cam-
pagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, 77e tableau, n° Go.)
(3) Douze ans de services, y compris six campagnes, plus dix ans de grâce. Pro-
posé, vu le peu de temps qui lui manque. (Commission de 1814, 75» tableau, n° 51.)
— Reçu par M. le prince deComlé. (Fiches de classement.)
(G) Trei?.e ans sept mois de services, y compris sept campagnes, plus dix ans de
grâce. Proposé, vu le peu de temps qui lui manque. (Commission de 1814, 7G« ta-
bleau, no 23.)
(7) Stize ans un mois vingt-huit jours de services, y compris trois campagnes,
plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, 76e tableau.)
(5) Treize ans trois mois vingt-six jours de services, y compris une campagne,
plus dix ans de grâce. Proposé, vu le peu de temps qui lui manque. (Commission
de 1814, 73e tableau, n° 72.)
(9) Né le 12 décembre 1727, â Vaulx, en Artois. Cornette en 1744, capitaine en
1747, réformé en 1719 (â la paix), replacé en 1731, major en 17G3, lieutenant-
colonel en 1771. — 17(13, excellent sujet, très-convenable â l'emploi de major.
— 17G1, il n'y a pas de meilleur capitaine dans la cavalerie. Il a beaucoup d'intelli-
gence, de zèle et de modestie. 11 serait très-propre â remplir une place de lieute-
nant-colonel.— 17G8, excellent major; il lient à merveille le régiment. — En
17G3, gratifie ttion de 1,000 livres. — En 1774, assurance d'une pension de mille
346 CHEVALIERS
Desplas (Jean-Pierre-Louis-Marie-Aimé) , nommé en 1 8 1 o ( ! ;
DalcsmedeChatelut(Yrieix),ancienofficier,nomn]éenl81Gr2;;
Hélie de Combray-Bonœil (Alexandre -Louis-César), clievau-
léger de la garde du roi, chef d'escadron, nommé en 181 1 (3);
Foltz (Louis), capitaine, nommé en 1819; Foltz (Nicolas),
chef de bataillon d'artillerie, nommé en 1820; de Gaallon de
Dorières (Louis-Henri) (4) et de Finance (Gabriel) (S), an-
ciens officiers, nommés en 1816; Gandin de Saint-Remy
(Auguste -Alexandre), lieutenant-colonel de la légion de la
Mayenne, nommé en 1820 (G); de Robinet, chevalier de Plas
livrée sur l'ordre (a). — (Registre des cuirassiers du roi, de 1765 à 1770, fol. 20
et G.) — Brigadier en 1780. — Le 10 mai 1782, pension de retraite de 2,îJ00 li-
vres, en conservant celle de 1,000 livres dont il jouit. (Registre des cuirassiers
duroi, de 177G à 1788, fol. 5.) — En 1779, pension de 200 livres sur le trésor,
pour lui faire, avec celle de 800 livres sur Tordre de Saint-Louis, dont il jouit, la
pension de 1 ,000 livres qui lui avait été accordée en 1774 sur l'ordre. (Dossiers des
pensions avant 1789, n° 9,355.)
(1) Porté plus haut, p. 184. — Marin en 1806. — Aide-timonier en 1808.
— Sous-brigadier aux gardes de la porte en 1814, rang de capitaine. — A suivi le
roi à Gand en 1815. — Capitaine au 5e régiment de la garde royale en 1815,
breveté chef de bataillon en 1S18, chef de bataillon au 56e de ligne en 1825, major
en 1828, en solde de congé le 9 septembre 1850, retraité en 1837. — Trente-sept
an» onze mois onze jours de services, y compris sept ans et neuf mois de campagne.
Pension de retraite de 2,040 fr. (Dossiers des pensions, n° 50,53 i )
(2) Dix-sept ans de services, y compris sept campagnes, plus dix ans de grâce.
(Commission de 1814, 71? tableau, n° 51.)
(3) Chevalier de Saint-Louis le 24 août 1814, reçu le 15 septembre par Mgr duc
d'Angoulème. (Fiches de classement.)
(4) A quinze ans troi>- mois vingt-six jours de services, y compris une campagne,
plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, 71e tableau, n° 25.)
(5) A seize ans trois mois de services, y compris huit campagnes, plus dix ans
de grâce. (Commission de 1814, 72<> tableau, n° 49.)
(G) Né le 25 novembre 1785, à Saint-Pavaee (Sarthe.) — Volontaire aux gre-
nadiers de la garde impériale en 1804, sous-lieutenant au 65e en 1807, lieutenant
(a) Lettre du duc d'Aiguillon, ministre de la guerre, au chevalier de France, du 5 mars
\7~U, par laquelle il lui annonce (\u<- <■ mit le compte qu'il a rendu au roi de la distinction de
ses services , rt des actions brillantes qu'il a eues ù la guerre dans différents détachements, Sa
Majesté a bien \otilu lui accorder une pension de 1.000 livres sur Tordre de Saint-Louis,
dont il entrera en jouissance, quand il en vaquera dans cette classe. (Dossiers des Pensions,
n°'.),i35.) — Mort à Ai ras le 25 août 1785. (Renseignement communiqué.)
DE DIVERSES EPOQUES. 347
i François-Barnabe), ancien officier, nommé en lSlo; Robi-
net de Malleville (Auguste), capitaine au Ier chasseurs à cbe-
val, nommé en 1826; de Gaalon (Jacques-Louis), clievau-
légcr de la garde du roi, nommé en 1815.
De Giverville (Antoine-Marie), ancien officier, nomme en
181! (1); le baron de Treville (Charles), ancien officier,
nommé en 1817 (2);
nu 118e en 1 SOS, capitaine même année, aide de camp en 1811, chef de bataillon en
1815, major d'un bataillon de marche, même année, major du (15° le 10 septembre
1S1 {, en non-activité le 50 novembre suivant, lieutenant-colonel de la lésion
de la Mayenne en 1S1G, mis en congé illimité en 1S20, placé au 65* le 12 février
182H, désigné pour la retraite, pour cause de blessures, le 18 juin même année;
pension de retraite de 950 fr. par décision du 1er octobre suivant. — Démission-
naire en 1815 (pendant les cent-jours), pour ne pas servir. A été blessé on 1810,
1811 et 1812 en Espagne. (État de services.) — Blessé d'un coup de fou à la jambe
gauche, à la prise d'Oviedo, en 1810; d'un coup de feu qui lui a traversé la cuis?e
gauche le 28 mars 1814 , et d'un coup de feu au bras droit, à la bataille de Sala-
manque, en 1812. — S'est distingué à la prise de Saragosse et au siège de Logrono.
— Chevalier de la Légion d'honneur en 181 1 ; a fait la campagne de 181a dans les
volontaires royaux de la Sarlhe. (Autre état de services.) — Rempli d'honneur et de
sentiments; de mœurs pures et douces; a beaucoup d'élévation dans l'àine; fort
bon officier supérieur, ayant des moyens et de l'instruction ;- servant très-bien; mé-
rite d'obtenir la croix de Saint-Louis; a les services requis. (Mémoire de proposi-
tion.) — Ses principes de dévouement au roi sont bien connus, et il mérite d'ob-
tenir la croix d'officier dans Tordre de la Légion d'honneur. (Mémoire de proposi-
tion en 1816), signé par le lieutenant général baron Meunier. (Dossiers des pen-
sions) (a).
(1) A vingt ans huit mois vingt jours de services, y compris sept campagnes,
plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, 75e tableau, n° 22.) — Chevalier de
Saint-Louis le 7 novembre 181-i, et par double emploi le 16 décembre ISlti.
(Fiches de classement.)
(2) A vingt-quatre ans six mois vingt-trois jours de services, y compris neuf cam-
pagnes et six ans de diminution sur le temps exigé. (Commission de 1814, 7i* ta-
bleau, n° 2.)
(o) Fils de messire Alexandre-Louis-François Gandin de Saint-Remy, chevalier , seigneur de
Counnlain, Fleuret, la Chapelle-Saint-Remy et autres lieux, et de demoiselle Marie-!\éné-Fran-
çoise de Vanssa y , son épouse; parrain, messire René lîicherde Raisuiaucler, ecuyer, seigneur
de Montauban et autres lieux, conseiller honoraire au présidial du Mans, ancien maire par élec-
tion delà même ville, onele paternel île l'enfant; marraine, demoiselle Deiiisc-I rançoise de Re-
nnsson, grand'mere de l'enfant , épouse de messire Charles-Jo^epli-René de Vanssay , chevalier
seigneur de Chène-le-Cœur , les llunaudièrcs et autres lieux, chevalier de Saint-Louis (voir 1. 1,
p. 1\2'a), capitaine de cavalerie. [Dossiers des pensions, Acte de naissance.)
3Z|8 CHEVALIERS
Despériersde la Gelouze (Pierre) (1), nommé avant 17î<;;
de Linage (Joseph-Marie- André), ancien officier, nommé le
2G octobre 1814 (2).
De la Garde (Matlmrin), ancien officier, nommé en 170G (3);
(1) Despériers de la Gelouze (Pierre), mestre de camp de cavalerie, chevalier de
Saint-Louis, ci-devant enseigne et sous-aide major général des quatre compagnies
des gardes du corps du roi, commandant en leur liôtel à Versailles, né à Bordeaui
le 13 septembre 1G95, mort le 28 décembre 1779.— Le 15 septembre 1718,
pension de 200 livres sur le trésor au sieur de la Gelouze, alors sous-brigadier,
compagnie de Villeroy, pour l'aider à continuer ses services. — Gratification an-
nuelle de GOO livres le 29 juin 17G1 . — Retraité le 18 décembre 17G-4, avec une
pension de 4,000 livres, comme enseigne sous-aide major général, et réversibilité
de 1,000 livres à sa mort, sur la tête de sa femme, dame Charlotte-Léonard de
Beaujeu. (Dossiers des pensions avant 1789, n° 13,889) (a).
(2) Ancien lieutenant, cadet gentilhomme au régiment de Bresse en 1780, lieu-
tenant en second en 1788, a donné sa démission en 1792; émigré; a fait la cam-
pagne de 1792 et celle de 1793 avec les officiers de son régiment; celles de 1794
et 1795 dans la deuxième compagnie des chasseurs nobles de l'armée de Coudé;
est âgé de quarante-neuf ans; a vingt ans de services, y compris quatre campagnes,
plus dix ans de grâce. {Commission de 181-i, 9e tableau, n° 2G.)
(5) Brevet du 2G janvier 1813, signé Louis et contre-signe duc de Dalmatie,
qui nomme M. de la Garde (Matlmrin), ancien officier, chevalier de Saint-Louis,
pour prendre rang du 2G août 1796, époque à laquelle il avait été nommé et reçu
par le duc d'Uzès, pair de France et lieutenant général, en veitu des pouvoirs
que celui-ci tenait de Sa Majesté. — Brevet du 15 décembre 1811, signé Louis et
contre-signe duc de Dalmatie, qui confère au sieur Matlmrin chevalier de la Garde
le grade de colonel. — Certificat du comte de Bentinck, du 5 juin 1814, décla-
rant que le chevalier de la Garde de Bclleville (Mathurin), officier de la marine
rançaise, a été nommé capitaine de vaisseau par lui , pendant qu'il était prési-
dent du conseil de l'amirauté d'Amsterdam en 1792 et 1793, époque à laquelle
ledit officier commandait une canonnière dans la flottille hollandaise, et que le
(a) I-a Gelouse : garde du corps du roi en 1717; lettres «l'ancien garde en 1734, chevalier
de Saint-Louis le 10 janvier 17'i5, sous-brigadier môme année , brigadier en 1747, capitaine
de cavalerie même année, survivance d'exempt et sous-aide major général des quatre com-
pagnies en 17CiO, mestre de camp en 1739, titulaire en 1702, brevet d'enseigne en 1704, re-
tiré en 1705 avec des lettres de vétéranee. [Registres des gardes du corps du roi, compagnie
écossaise, t. VIII, 170â, f" 10.) — Cet ofiieier est un des trois portés en note plus haut, p. 79,
comme n'avant pu être, retrouvés. Nous sommes «ans renseignements nouveaux sur les deux
autres; et quant à un oliicier du même nom, chevalier de Saint-Louis en 1776, porté aussi
en note plus haut pp. 7is-79, né en 1733, il eutia comme gaule du corps dans la compagnie de
Villeroy en 1751, fut chevalier dcSaint-Louis le 9 mars i77«i, el se retira en 17S1 connue briga-
dier (capitaine de cavalerie), avec une pension de bOO livres. {Lettre du due de Villeroy, cartons
des gardes du corps, carton de 1772 à 1770, et dossiers des pensions avant 17N9, n° 13,883.'
DE DIVERSES EPOQUES. 3!i9
le prince Àldobrandini (François Borghèse), maréchal de
camp, nommé le 24 octobre 181 i (1); le chevalier de Caille-
bot la Salle (Charles), colonel, nommé le 20 octobre 1814 (2);
le marquis de Caillebot la Salle (Louis), ancien colonel,
nommé le 5 septembre 1814 (3).
brevet de ce grade a été signé par Son Altesse Sérénissime Guillaume V, prince
d'Orange, stathouder. (Pièces communiquées.) — Matlmrin de la Garde de Belle-
ville (chevalier} , fils de Uriel Mathurin et de demoiselle Marie Dieulctit, né à
Thouars (diocèse de Poitiers), le 28 novembre 1753. Officier auxiliaire en 1770;
lieutenant de frégate le 10 mai 1782; retiré du service avec une pension de
500 livres sur le trésor royal le 7 mai 1780, clief des classes de l'arrondissement
d'Angers du 7 avril 1780 au 1er avril 1791. Émigré , a fait la campagne des
princes en qualité de fourrier de l'escadron de la marine en 1792. Admis à la
retraite avec le grade de capitaine de vaisseau, par ordonnance du 31 décembre
1814. Embarqué sur le vaisseau le Nepltinej commandant d'Hector, du 9 mars
1770 au 15 février 1780; sur le même bâtiment, commandant des Touches, du
14 février 1780 au 1er mars 1781 ; sur le vaisseau le Duc de Bourgogne, du l'r mars
1781 au 15 mai suivant ; sur le vaisseau le Neptune, du 15 mai 1781 au 15 dé-
cembre suivant; sur le vaisseau V Hector, commandants de Monlecler et
des Touches, du 15 décembre 1781 au 12 avril 1782, jour de la prise par les
Anglais. Embarqué sur le lougre le Pivert, commandant de Lage de Volude, du
8 mars 1785 au 7 juillet suivant. Nota : « M. de la Garde a passé au service de la
Hollande, où il a clé fait capitaine de vaisseau en décembre 1792. 11 a été fait
chef du 1er escadron des bulans britanniques dans les Pays-Bas , pendant la cam-
pagne de 1704. Il n'a pas cessé depuis de servir le roi, soit dans les armées aillées,
soit dans les armées rovales, ou d'être employé à des missions diplomatiques jus-
qu'en 1801. »(Èlal de services délivré par M. le ministre de la marine, le 20 oc-
tobre 1S58.)
(1) Il fut reçu le 10 juillet 1816 par M. le comte de la Rochefoucauld, [fiches
déclassement.) — Frère cadet du prince Camille Borghèse , duc de Guastalla
sous l'empire et mari de la princesse Pauline, sœur de Napoléon , le prince Aldo-
brandini avait épousé, en 1S00, mademoiselle Adc-le-Marie-Conslancc-Fraiiçoisc de
la Rochefoucauld. (Dictionnaire des Dates par M. d'ilarmonwlle, t. I, p. 004.) —
Chevalier de la Légion d'honneur, général de brigade. [Almanach impérial île
i 1812, p. 281.) — Maréchal de camp le 2 janvier 1812. [Almanach rural, 181 i-
1815, p. 131.)
(2) Il avait été reçu le 23 mars 1814 par le comte des Cars. (Fiches de clas-
sement.)
(5) Il fut reçu le 8 septembre par Mgr le duc de Berry. (Fiches de classement.)
350 CIIEVAL1EKS
Le comte de Douhet (François) (1), de Douhet de Roma-
nanges (Louis-Barthélémy) (2), le comte de Douhet de Puy-
molinier (Michel-Jean -Baptiste) (3), Douhet d'Auzers (Jo-
seph) (4), Darodes de Peyriague (Jean-Pierre- César) (S), If-
comte de Langle (Joseph- Jean-Marie) (6), le chevalier de
(1) Chevalier de Saint-Louis le 20 août 1814, reçu le 30 par Monsieur. [Fi-
chés de classement.) — Sous-lieutenant au régiment de Penthièvre, de 1788 â
1791.— Émigré en 1792 ; campagnes de 1702, 1793, 1794, 1793, 1796. —
— Rentré en France en 1798 ; nommé commissaire du roi par l'agence royale de
Lyon, et adjoint au commandement militaire des provinces d'Auvergne et du
Bourbonnais. — Condamné à mort par contumace, pour avoir fait partie d'un
rassemblement armé. — Acquitté de son jugement à la pacification de la Ven-
dée en 1800. — Chargé de plusieurs missions en 1814, par M. le comte de So-
malie , agent de S. A. II. Monsieur. — A vingt-deux ans de services , y compris
neuf campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, 9e tableau,
n° 75.)
(2) Comte. [Titres de la famille.) — Chevalier de Saint-Louis le 24 août
1814, reçu le 20 par Monsieur. (Fiches de classement.) — Page du duc d'Orléans
de 1788 à 1791. — Émigré. — A fait toutes les campagnes depuis 1792 jusqu'au
licenciement en 1801. — A vingt-trois ans de services, y compris neuf campagnes,
plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, 9e tableau, n°98.)
(5) Émigré en 1791, a fait toutes les campagnes de 1792 jusqu'au licencie-
ment en 1801. A reçu un bon d'exemption de quatre ans de services. A vingt-
quatre ans de services, y compris neuf campagnes et quatre années d'exemption.
(Commission de 1814. 15e tableau, n° 10.) — Chevalier de Saint-Louis le 9 octo-
bre 1814, reçu le 11 par Mgr duc d'Angoulèmc. (Fiches déclassement.)
(4) Sous-lieutenant dans la Fere en 1773, lieutenant en 1779, capitaine en
1787, émigré en 1791, a fait la campagne de 1792 à l'armée des princes, et s'est
rendu, après le licenciement, â Lyon, où il a servi pendant le siège, sous les ordres
du comte de Précy. — A vingt-trois ans de services, y compris deux campagnes,
plus dix ans de grâce. (Commissiun de 1814, 9e tableau, n° 99.) — Chevalier de
Saint-Louis le 24 août 1814, reçu le 26 par Monsieur. (Fiches de classement.)
(o) Porté plus haut p. 191. — A vingt-trois ans quatre mois de services, y
compris neuf campagnes , et quatre années d'exemption pour blessures, plus-
dix ans de grâce. (Commission de 1814, 3-5 o tableau, n° 57.) — Chevalier de
Saint-Louis le 8 novembre 1813. {Fiches de classement.)
(6) Porté plus haut, p. 199. — Chevalier de Saint-Louis le 31 octobre 1815,
reçu le 13 novembre par Mgr le duc de Berry. [Fiches de classement.) — A dix-
neuf ans de services, y compris deux campagnes, plus dix ans de grâce. [Commis-
sion de 1814, 56e tableau, n" 22.)
DE DIVERSES EPOQUES. 351
Langle ( Auguste - Marie - Joseph ) ( 1 ) , anciens officiers.
Franconville (Bouju de), lieutenant au régiment Royal-
cavalerie (2).
(1) Porte plus haut, p. 146.— Élève d'artillerie en 17So, lieutenant en second
en 1787, lieutenant en premier en 1791, époque Je sou émigration, a fait toutes
les campagnes depuis 17(J:2 jusqu'au licenciement en 1801. A vingl-six ans de ser-
vices, y compris neuf campagnes. Est âgé de quarante-cinq ans. (Commission de
1814, 5e tableau, no 7.) — Chevalier de Saint-Louis le -20 août 1814, reçu le 50 oc-
tobre par Mgr duc d'Angoulème.
(2) Provisions de chevalier de Saint-Louis pour le sieur de Franconville, lieu-
tenant au régiment lloval-cavalerie. — «Louis, par la grâce de Dieu, roi de France
et de Navarre, chef souverain, grand maître et fondateur de l'ordre militaire de
Saint-Louis, à tous ceux qui ces présentes verront, salut : Par noire édit de créa-
tion et institution dudit ordre militaire de Saint-Louis, nous nous sommes réservé
la faculté de faire tel nombre de chevaliers que nous jugerions à propos pour
jouir des mêmes honneurs et prérogatives que les autres chevaliers dudit ordre
qui ont des pensions, avec espérance de succéder auxdites pensions lorsqu'elles
viendront à vacquer, et comme nous avons une satisfaction particulière des bons
et fidèles services que le sieur Bouju de Franconville, lieutenant eu nostre régi-
ment Royal-cavalerie, nous a rendus pendant longues années dans les divers em-
plois de guerre qui luy ont esté confiez, et qu'en toutes les occasions qui s en
sont offertes , il a donné des preuves d'une valeur singulière, aussy bien que de
son expérience et capacité au fait de la guerre, activité, sage conduite, zèle et at-
feciiou à nostre service et y a reçu plusieurs blessures; que nous sommes d'ailleurs
informez de ses bonnes vie et mœurs, religion catholique, apostolique et romaine,
ainsi qu'il aparoist par les certificats attachez sous contre-scel de ces provisions,
qui justifient aussy de sesdits services ; à ces causes nous avons ledit sieur de
Franconville fait, constitué, ordonné et estably, faisons, constituons, ordonnons cl
établissons par ces présentes signées de nostre main , chevalier dudit ordre mili-
taire de S.iint-Louis, pour par luy jouir dudit titre de chevalier aux honneurs et
prérogatives qui y sont deus, avec faculté de tenir rang parmi les autres chevalicrs-
dudit ordre, et de porter une croix sur l'estomac, attachée d'un petit ruban cou-
leur de fer, sur laquelle il y aura l'image de Saint-Louis, à condition d'observer
les statuts dudit ordre, sans y contrevenir directement ny indirectement, et de se
rendre ià notre cour et suite toutes fois et quantes nous le lui ordonnerons pour
nostre service et pour le bien et utilité dudit ordre. Si donnons en mandement à
tous grand's-croix, commandeurs et chevaliers dudit ordre de faire reconnoistre le-
dit sieur de Franconville en ladite qualité de chevalier dudit ordre de Saint- Louis,
de tous ceux et ainsy qu'il appartiendra après qu'il nous aura preste le serment
en tel cas requis et accoutumé, car tel est nostre plaisir, eu témoin de quoy nous
avons fait mettre le scel dudit ordre auxdites présentes. Donné à Versailles, le
352 C11EVAL1EI1S
Le chevalier Grcllet du Peirat (Jean-Pierre-Gabriel) (i);
d'Andigné (2); le comte d'Andigné (Paul-Marie-Céleste) (3);
d'Andigné de Rcsleau (Guillaume- Jean-Baptiste) ( i);
d'Achcux (Louis-François) (o) ; d'Hastel (François), major
du régiment d'Alsace, nommé en 1781 (G); le chevalier de
deuxième jour du mois do février, l'an de grâce mil sept cent cinq, et de noslrc
règne le soixante-deuxième. » Signé Louis. — Au revers: «Parle roy, signé Phelip-
peaux. — Aujourd'hui trentième jour du mois de décembre 1705, le roy estant ù
Versailles, ledit sieur de Franconville dénommé en ces présentes a preste ez mains
de Sa Majesté le serment qu'il estoit tenu de faire, en qualité de chevalier de l'or-
dre militaire de Saint-Louis: signé, Phelippeaux. » (Original communiqué.)
(1) Porté plus haut, p. 122, aux chevaliers de 1814. — Né à Limoges le 19 août
1705; émigré en 1791, inscrit dans la compagnie Duplessis de Grénedan ; passé, en
1792, dans l'armée du duc de Bourbon, régiment de Bretagne-infanterie; passé en
Angleterre ; mis à la disposition du marquis de Puisaye; a fait en 179a les campagnes
deQuiberon et de l'Ile-Dieu, comme capitaine, corps du général d'Oilliamson ; en-
voyé en Normandie, en 1799, par le général Mallet, avec le grade de lieutenant-co-
lonel et une mission secrète; pris à l'embouchure de la Seine, près le Havre; con-
damné à mort, conduit sur les g'acis de la place pour y être fusillé, et sauvé presque
miraculeusement; arrêté de nouveau en 1800; détenu au Temple pendant vingt-
huit mois, mis en surveillance pendant deux ans, a accompagné les princes en 1815,
dans la compagnie de Noailles (gardes du corps) ; breveté colonel; nommé ingénieur
en chef des ponts et chaussées en Corse et à Mézières ; chevalier de la Légion d'hon-
neur en 1822; décédé à la Rochelle le 9 février ISIS. (Archives de la famille.)
(2) Charles François; chef de bataillon d'artillerie; nommé le 26 octobre 1811,
et reçu le 11 janvier 1815 par le vicomte d'Andigné de Mayncuf. (Fiches de classe-
ment.) — Porté plus haut, sans prénoms, p. 112.
(3) Ancien capitaine; a vingt-huit ans de services, y compris cinq campagnes.
(Commission de 1814, 22e tableau, n° 35.) — Nommé le 10 décembre 181 i, reçu
le 11 décembre 1815 par le \icomle d'Andigné de Mayneuf. (Fiches de classement.)
— Porté plus haut, p. 120.
(•i) Ancien sous-lieutenant d'artillerie; maire de la commune de Maigné; a
vingt-trois nus de services, y compris huit campagnes, plus dix ans de grâce. (Com-
mission de 1814, 20'" tableau , n° 4.) — Nommé le 8 novembre 1815. (Fiches de
classement.) — Porté plus haut, p. 190.
(5) Ancien sous-lieutenant; a treize ans six mois de services, plus dix ans de
grâce. Proposé, vu la distinction de ses services, quoiqu'il n'ait pas rigoureusement
le temps voulu. (Commission de 1814, 20e tableau, n" 8.) — Nommé le 9 février
1815, reçu le 24 septembre suivant par Monsieur. (Fiches de classement.)
(Oj Enseigne dans Alsace en 1759, second lieutenant en 1701, sous-aide major
DE DIVERSES ÉPOQUES. 353
Yadenay (Claude de Godet), capitaine au régiment de la Cou-
ronne, nommé en 1758(1).
Lenormand de Bretteville (Louis-Claude) (2); de Mothcs
de Blanche (François-Joseph) (3); de Maricn (François-Jo-
seph) (1) ; Le Mintier (Ànnibal-Ange) (5); le chevalier de
Boulancy (Antoine-Jean-Martin de Bussy) (6) ; Rivais, capi-
en 17G7, aide-major en 1709, rang de capitaine en 1770, capitaine en second à la
formation de 177G, capitaine de grenadiers en 1778, major du régiment de
Bouillon en 1779, passe en la même qualité au régiment d'Alsace en 1781, a
quitté la majorité le G mars 1785 ; nommé le même jour command nit à Bourg en
Bresse; n'a pas accepté. — Traitement annuel de 2, 400 livres en attendant un emploi
de 5,0G0 livres dans Fétat-mnjor des places. — 1777, excellent officier, très-
appliqué à son métier. (Registre du régiment d' Alsace, de 177G à 1788.) — Bar-
thélémy (François), sieur d'Ilastcl, né à Landau le 10 octobre 1743. (Dossiers des
pensions avant 1789, n" 4027.)
(1) Né le 20 décembre 1728; est de Yadenay, près Chàlons ; est gentilhomme
de Champagne. — Second lieutenant en 1742, enseigne eu 1743, lieutenant en
1744, capitaine en 1747, en second à la réforme (à la paix), replu é à une compa-
gnie en 1757, mort en 17G0. (Registre de 1748 à 1765, régiment de la Couronne,
fol. 18G.)
(2) Porté t. II, p. 599, avec ses services jusqu'en 1788. — A émigré, a servi
comme lieutenant-colonel dans le régiment de Wittgcnstein en 1792; a été envoyé,
par le maréchal de Broglie, dans la Vendée, en 1793; a été employé auprès de
lord Moira en 1794; est passé en Danemark en 1795; colonel au service du Dane-
mark en 1804; général-major en 1814; admis au service de France asec le
grade honorifique de maréchal de camp, pour jouir de la retraite de colonel, par
décision du 11 septembre 181G. — Campagnes de 1792, 1794 et 1795. — A qua-
rante-huit ans neuf mois vingt-neuf jours de services, y compris trois campagnes. —
Pension de retraite de 2,400 francs. (Dossiers des généraux.) — Commandeur de
l'ordre en 182G. (Voir plus haut, p. 518.)
(3) Ancien officier, nommé le 27 mars 181 G, mort le 10 janvier 1820. [Fiches
de classement.)
(4) Sous-lieutenant; a dix-sept ans trois mois de services, y compris sept cam-
pagnes, plus dix ans de gnke. (Commission de 1814, G9e tableau, n° 2i.) — Nomme
le 21 août 1S1G. (Fiches de classement.)
(5) Ordonnance du roi, du G janvier 1825, qui nomme M. le Mintier, ancien
officier des armées royales, chevalier de Saint-Louis, pour prendre rang du 18
juin 1796; il avait été reçu le 8 mars 1797. (Fiches de classement.)
(G) Ancien lieutenant, nommé le 30 août 1814, reçu par Monsieur le 3 sep-
tembre. (Fie/tes de classement.) — Entré au service dans Royal Italien en 1780,
III. 23
35/i CHEVALIERS
laine au régiment de la Couronne (1); Rivais ^Pierre-Louis • 2
La Salle (Antoine Rivais), nommé en 1754 (3) ; de Rivais
sous-lieutenant aux chasseurs du Dauphiné en 178", lieutenant en 1791 ; énvcré
en 1792; a fait les campagnes de 1792, 1793, 1794, 1793 ; a vingt ans de services,
y compris quatre campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, G' ta-
bleau, n° 57.)
(1) Est de Vidal près Lavaur, en Languedoc. — Cavalier pendant deux ans,
sous-lieutennnt au régiment d'Albigeois en 1707, lieutenant même année, capi-
taine le 25 novembre 1711, rang dans le régimcntde la Couronne du 1er mai 1718.
(Registre de 1730 à 1734, régiment de la Couronne, fol. 192.) — Chevalier de
Saint-Louis à présent aide-major à Arras. (Rpgistre de 1734 à 1748, fol. 135.)
— La famille a le brevet daté du 12 avril 1730. — De Riva!;, orthographe du nom.
(2) Né le 50 décembre 1718 ; est de Revel, en Languedoc ; lieutenant en 1735,
capitaine en 1710, chevalier de Saint-Louis, retiré en 1757, (Registre de 1754 à
1748, régiment de la Couronne, fol. 184.) — D'après la famille, son brevet est
daté du 29 juin 1747. — De Hivals, orthographe du nom.
(5) Né le 17 novembre 1718 (c'est une erreur : voir plus bas); est de Revel, en
Languedoc ; second lils de M. de Rivais, capitaine dans ce régiment, qui a été pincé
aide-mnjor à Arras. — Lieutenant en second en 1754, lieutenant en 1738, capi-
taine en 1747, en second à la réforme (à la paix en 1749), aide-major en 1754,
pourvu d'une compagnie en 1756, major en 1760, rang de lieutenant-colonel en
1765, pension de S00 livres sur l'ordre en 1707, brigadier en 1768 et pension de
retraite de 1,200 livres, indépendamment de celle de 800 livres sur l'ordre et d'une
autre de 400 livres sur le trésor royal. 11 sera employé quand les circonstances le
permettront. — 1765, excellent sujet qui a beaucoup de détail : les officiers du
régiment reconnaissent la supériorité de ses talents et de son mérite. — 1704,
plein de vertu, de mérite, de sagesse et de fermeté. — 1700, très-bon. — 1707,
excellent major, fait pour être avancé. (Registre du régiment de la Couronne, de
4765 à 1770, fol. 6.) — Maréchal de camp en 1780 ; a fait les campagnes de 1757,
1758, 1759. 1760, 1761, en Allemagne; pension de 5,400 livres le 1er mars 1780,
outre celles dont il jouit, eu considération de ses services. (Dossiers des généraux.}
— Nommé commandant de la brigade de Colonel-généra', à l'armée de? princes, en
1792. — A commandé à Maestricht, eu 1795, la compagnie formée d'une partie
tje la noblesse de la province de Champagne et des provinces de Picardie et du
Boulonnais, et a contribué vaillamment à la défense de cette place. — An IX de la
république, certificat constatant que M. de Rivais de la Salle a droit à une pension
de 4,500 livres, pour services depuis 1759, non compris cinq années antérieure*;.
jusqu'en 1780, qu'il a été faitmirednl de camp. (Pièces et certificats, Archives d'
la famille.) — Né le 17 novembre 1725, lils de Mathieu Rivais, capitaine au ré-
giment de la Couronne, et de demoiselle .Labeau Devais son épouse. (Acte de nais-
sance, dossiers des généraux.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 355
■ Pierre-Alexandre), ancien officier, nommé le 29 février 1816 ;
de Rivais (Maurice- Antoine }, ancien officier, nommé le
2! août 1810; de Rivais (Jean-Alexandre), nommé le 16 oc-
tobre IS1G (i); de Rivais de Ladevèze (Jean-Marie-André),
nommé le 19 février 1817 (w2) ; le chevalier de Sarcé (René-
Alexandre) (3).
De Sarcé (Pierre- Henri) (I); de Sarcé ( Pierre -Louis-
Victor) (5); de Talhouct (François de Bolioran) (G), capitaine
au régiment Dauphin -dragons; d'Yversen de Saint-Fonds
(Roch-François-Alphonse), ancien officier, nommé le 29 juillet.
181 i- (7); de Saint-Fonds (Jean-François), lieutenant aux
(1) Ancien capitaine; a vingt-doux ans un mois de service y compris neuf
campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 181-4, 71e tableau, n" 2i.)
(2) A vingt-quatre ans six mois vingt-huit jours de services, y compris trois
cmipagnes et trois ans de séjour aux colonies, comptant pour moitié. (Commission
<ie 181 i, 7Ge tableau, n" 29.)
o) Garde du corps; a vingt ans onze mois vingt-deux jours de services, y com-
pris trois campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 181-4, 23e tableau,
!i° 41.) — Garde du corps de MoNsir.UK, comte de Provence, à la formation de la
maison de son Altesse Royale en 1771, jusqu'en 1780; rejoignit son corps à Co-
tileniz, fit la campagne de 1702, sous les ordres du comte Charles de Damas,
passa ensuite dans la légion anglaise commandée par le marquis d'Autichamp, et
lit deux campagnes dans cette légion. (Renseignements donnes par la famille.) —
Porté plus haut, p. 189.
(i) Ancien lieutenant; a dix-huit ans neuf mois de services, y compris neuf
campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 181-1, 41* tableau, n" i>i.) —
Keçu par Mgr le duc de Bcrry. [Fiches de classcmetit.) — Porté plus haut,
p. 189.
(5) Louis-Pierre Victoire. (Fiches de classement.) — Ancien lieutenant; a dix-
neuf ans trois mois de services, y compris neuf campagnes, plus dix ans de grâce.
(Commission de 1814, 41e tableau, n" î>2.) — Porté plus haut, p. 189.
(0) Né le 4 avril IG95; est de la Ville-Queuoc,en Bretagne. Volontaire eu 1712,
cornette même année, lieutenant en 1714, réformé même année ( à la pan) ; re-
placé en 1725, lieutenant de la compagnie du mestre de camp même année,
capitaine en 1727, rang de lieutenant-colonel en 1748, commandant des dragons à
pied même année, lieutenant-colonel en 1752, chevalier «le Saint-Louis, mort en
1754. (Registre de 1731 à 17t>3, régiment Dauphin-Dragons, fol. 200.)
(7) Sous-lieutenant dans Qiiércy-cavatevie, incorpore en 178S dans les chasseurs
à cheval d'Alsace; émigré en 1791 ; a fut toutes les campagnes dans l'armée des
23.
35G CHEVALIERS
cuirassiers du Roi fi); de Diesbach (François-Pîiilippc ),
nommé en 1721 (2); le baron de Diesbach (François-Ro-
main), nommé en 17-46 (3); le baron de Diesbach (Rodolphe),
princes jusqu'en 1801, époque du licenciement, et y est parvenu au erade de
lieutenant dans le régiment noble à cheval d'Angoidème. — Est àué de quarante-
sivans. — A vingt ans de services,y compris neuf campagnes. [Commission rfelSM,
5e tableau, n° -17.) — D'Yversen, sous-lieutenant, Ge compagnie, régiment ncble
à cheval d'Angoulème, présent au licenciement en '1801. (Campagnes de Varme'a
de Condê, par le marquis d'Ecquevilly, t. III, p. 221.)
(1) Porté t. I, p. 498, sous le nom de Saint-Fond, mais le registre du régiment
rétablit l'orthographe. — Saint-Fonds (Jean-François); né le 29 octobre 1715, est
de la Bruyère en Languedoc. Volontaire au régiment de Sassenage en 1731, cara-
binier en 17ôu, lieutenant en 1713, rang de capitaine comme premier lieutenant en
1761. — Retiré en 1705, avec une pension de 500 livres. (Registre des cuirassiers
du roi, de 1703 à 1770, fol. 37.) — D'Yversen de Saint-Fonds. (Archives de la
famille.)
(2) Est de Fribourg; capitaine d'une demi-compagnie au régiment de Piaffer
en 1702, et en 1710 d'une seconde demi-compagnie, vacante par la mort de son
frère. — A eu une commission de lieutenant-colonel en 1712; est passé dans ce
régiment-ci avec sa compagnie en 1715; lieutenant-colonel en pied même année;
a eu une commission de colonel en 1719 ; colonel de ce régiment en 1721, par
suite de la mort de M. Buisson; chevalier de Saint-Louis en avril 1721, brigadier
en 1734, maréchal de camp en 1758; a eu, le 10 mars 1743, un cordon rouge de
4,000 livres, qui lui donne le titre de commandeur de l'ordre de Saint-Louis.
(Registre du régiment de Diesbach-suisse, de 1747 à 1772, fol. 1.) — Entré au
service en 1097, mort en 1 70 \. (Mémoires concernant l'institution de l'ordre, I vol.
in-4°, 17.S5, p. 141.) — Porté aux commandeurs, t. I de cette Histoire, pp. 328
et 433 (a).
(3) Est du canton de Fribourg. Enseigne surnuméraire en 1732, en pied en
1733, sous-lieutenant en 173>; a eu une commission de capitaine en 1734 au ré-
giment de Bezenwald, pour commander la demi-compagnie de son père; mis en
{a\ Crée comte du Saint-Empire avec tous ses descendants, par diplôme de l'empereur Char-
les VI du 3 avril 171S. En 17'»3 et lT'i't. i! eut un commandement très-é tendu et fort-important
sur le Rhin, dont il s'acquitta avec beaucoup d'intelligence , et où la brigade des gardes se
trouva quelque temps sous ses ordres. {Histoire militaire de la Suisse, var M. May de
Romammotkr,8 vol. in-8", 17SS, t. VI, p. 208.) Cette illustre famille, dont le dévouement n'a
jamais manqué à la monarchie, a servi la France, sans interruption, depuis Louis XI jusqu'à
Charles X. Le premier Diesbach était pue de Unis XI. Un des fils de François Philippe, le
comte de Diesbach de Streinbruck I Franrais-Philippe-Frédéric-Xavier),a servi dans le régiment
de Diesbach, de 1702 a 1778, et s'est retiré capitaine, mais sans Être chevalier de Saint-Louis.
M. de Diesbach (Alfred-Josepli-Louis-Philippe), lieutenant au 2« régiment de >oliige,irs de la garde
impériale, et M. de Diesbach de Torny iGuhricl-Antoinc-YYalburge-AlpIionsc-, sous-lieutenant
au ï^régùiicnt étranger, petits-neveux du commandeur de 17A3, continuent glorieusement
aujourd'hui, dans les îangs de notre aimée, les traditions de leur graud-oncle.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 357
nommé en 17G3 chevalier du Mérite militaire (1); le comte
possession de celle demi-compagnie en 1753; rrnjor du régiment de Diesbach en
17 î3 ; chevalier de Saint-Louis le 30 mars 1710 ; a eu une commission de lieute-
nant-colonel en 1747; lieutenant-colonel en 173:J: a eu, en 1737, une commission
de colonel, pour commander en second le régiment, dont son père, le comte de
Diesbach, se trouvait hors d'état de prendre soin, par suite de son grand âge et de
ses infirmités; lirigadier eu 1758; a obtenu en 1759 la demi-compagnie du sieur
Planta de Wildenberg, pour lui en composer une entière ; en mai 1 759, a eu une
pension de 800 livres sur le trésor, en considération de la manière distinguée dont
i! s'est comporté à la bataille de Bcrghen ; maréchal de camp eu 171.1; comman-
deur de l'ordre de Saml-Louis en janvier 1765, à l'occasion du siège de Cassel, où
il commandait dans la place; colonel du régiment de son nom, vacant par la mort
de M. le comte de Diesbach, en 17GI ; gratification de 12,000 livres en 1707, i
l'occasion du camp de Compiègne; grand'-croix en 1779; lieutenant géuéral en
1780; a donne sa démission (de colonel du régiment de Diesbach) en avril 1785.
[Ilegistredu régiment de Diesbach, de 1703 à 1780, fol. 1) (a).— Comte de Diesbach
[apresla mort de son père). (Mémoires concernant l'institution de l'ordre, 1 v. iu-i»,
p. 102.)— Fils de François-Philippe, ci-dessus inscrit.— Porté t.Ide cette Histoire,
p. t)82, et au t. II, p. 440.
(1) Né à Berne, en 1754 ; enseigne surnuméraire au régiment d'Erlach en
1750; enseigne à drapeau aux gardes suisses en 1751 ; deuxième sous-lieutenant en
1752; capitaine commandant au régiment d'Erlach en 1754; chevalier du Mérite
militaire en 1703; rang de lieutenant-colonel en 1700; revenu comme capitaine
aux gardes suisses en 1708; brigadier en 1780; commandeur de l'ordre du Mérite
militaire en 1785; maréchal de camp en 1TS 4 ; pension de 5,000 livres, comme
commandeurdu Mérite militaire, en 1785 ; nomme, le 29 janvier 1792, au régiment
vacant par la démission du comte de Diesbach. (Voir ci-après le chevalier de 1783.)
— A failles campagnes de 1739, 1700 et 1701. [Registre du régiment de Dies-
bach, de 1705 à 1702, fol. 58.) — Porté t. 11 de cette Histoire, p. 441.
(n) A fait la campagne de l'i-'i, et les quatre suivantes en Flandre; était aux sièges de Fur-
nes, de Tournay, de Bruxelles, de Nainur, de Berg-op-Zoom et de Slaestricht, ainsi qu'à Fon-
lenoy, à Rjcoux et àLawfeld, où il combattit avc~ beaucoupde distinction. 11 reçut, .i la suite
de Lawfclcl,la commission de lieutenant-colonel. 11 se couvrit de gloire en 1~:>S, .'i Sundeishau-
sen, a la tète de son régiment, et reçut pour récompense le bre\el de brigadier. Il se d^tiiigua
encore en 175S àLauterherg, en 1"59 à Bergen, et eu 1700 à Corbach. Chargé de défendre
Cassel, en 17S2, contre lu piince de Bninsvvici; et cm- armée de :25,ooo hommes, il soutint le
siège pendant dix semaines, harcela continuellement l'ennemi, bouleversa ses tranchées, ne
perdit aucun de ses ouvrages extérieurs, et ne rendit la place que sur l'ordre réitéré du prince
de Soubise. il obtint la capitulation l.i plus honorable avec tous les honneurs de la guerre, et le
prince Ferdinand de Brunswick, bon juge en fait de valeur, lui envoya mV pièces de canon,
comme une marque distinguée de sa considération. [Histoire militaire de /•< Suisse, déjà
citée, t. IV, pp. 10'.) à V,2.) Le comte de Diesi.acli, un des généraux qui fout le plus d'Honneur a
la France, à la Suisse et à un siècle méconnu, calomnié même, mourut en 17S0, à l'âge de
soixante-dix ans.
358 CHEVALIERS
de Diesbach (Frédéric-Fraiiçois-Yic(or-Augustin-NicoIas-To-
bie), aide-major aux gardes suisses, rang de colonel, nommé
le 30 mai 177 i (11; le chevalier de Diesbach (Jean-Antoine),
premier lieutenant aux gardes suisses, nommé en 1778 (2);
le comte de Diesbach (Philippe-Ladislas), nommé en 1783 (3 ;
le comte de Diesbach (Joseph-Hubert), second lieutenant aux
gardes suisses, nommé en 1788 (4); le comte de Diesbach
(Joseph-Antoine-Philippe), lieutenant de la compagnie des
Cent-Suisses (o); de Maillardor (Jean-Frédéric-Roch), pre-
(1) Comte de Diesbach de Torny. (Etat militaire de 1774, p. 169.) — Capi-
taine de grenadiers. (Êlat militaire de 178 i, p. 140, régiment des gardes suisses.)
— Brigadier d'infanterie en 1784. (État militaire de 1785, pp. 80 et i52). —
Maréchal de camp en 1788. (État militaire de 1789, pp.- 76 et cxxiij.)
(2) Comte Jean de Diesbach. (Étal militaire de 1782, p. cxlv.) — Rang de
colonel. (État militaire de 1784, p. 140.)
(5) Né à Fribourg en 1747. Sous-lieutenant de la compagnie colonnelle du ré-
giment de Diesbach en 1764, sous-aide-major en 1765 ; passé aux gardes suisses,
comme deuxième sous-lieutenant, en 1766; sous-aide-major même année, rang
de deuxième lieutenant en 1770, aide-major et commission de colonel en 1778,
major du régiment de Diesbacli en 1780 ; chevalier de Saint-Louis le 16 lé-
vrier 1783; lieutenant-colonel même année, colonel en 1785, par la mort (erreur :
il faut lire par la démission) du baron de Diesbach sou père (François-Romain; ;
a donné sa démission en janvier 1702. (Registre du régiment de Diesbach, de
1765 à 1702, fol. 5.) — Philippe-Nicolas-Ladislas (Archives de la famille],
lieutenant général en 18J0. (Relevé manuscrit des officiers généraux, archives de
la guerre.) — Mort à Saint-Germain-en-Laye, le 10 mars 1822.
(4) Rang de capitaine. (État militaire de 1780, p. cxxiij.)
(5) Chevalier de Saint-Louis par ordonnance du 0 juin 1815, reçu !e 15 mai
précédent par Monsieur (Fiches de classement). Prend rang du 15 mai 1815. —
Entré au service en 1795 ;a reçu deux blessures à la bataille de Marengo, étant au
service de l'Autriche ; lieutenant commandant (breveté colonel) le 15 mars 1815;
chevalier de Saint-Louis le 7 mars 1815, décoré de la médaille ^de la Fidélité
en 1816, chevalier de la Légion d'honneur en 1821 ; lieutenant-colonel des gar-
des à pied ordinaires du corps du roi (ligne suisse) en 1821 ; a suivi le roi à Garni
en 1815. (Registre des gardes éi pied ordinaires du corps du roi, 1821.) — Pré-
sent au licenciement le 10 août 1850. (Etat arrêté par M. le sous-intendant mi-
litaire l'euillet, archives de la guerre) (a).
(a) Dignes de lui, ses deux fils, Plulippe-Joseph-Ladislas et Rodolphc-Jurdine-Alphoii.sc du
Diesbach, sous-lieutenants au 7e régiment de la garde royale (ll'r suisse), combattirent taillam*
ment, en 1>S30, pour la défense du tronc du roi Charles \. Le premier fut blessé d'un coupole feu
DE DIVERSES ÉPOQUES. 359
niier lieutenant île la compagnie générale des Suisses, nommé
le 8 juin IToG (1); de Maillardoz .Philippe), lieutenant-co-
lonel du 7e régiment de la garde royale (1er suisse), nommé
le 20 août 1823 (2); le marquis de .Maillardoz (Constantin),
ancien capitaine aux gardes suisses, nommé en 1811 (3); le
chevalier d'Erlack, capitaine aux gardes suisses (4); d'Er-
(1) L'orthographe du nom est Maillardoz. — Le colonel général des Suisses et
Grisons avait, dans le régiment des gardes suisses, une compagnie attachée à sa
charge. (Élat militaire de 1759, p. 205.) — Nous avons cité, t. I, p. 39G, un
olïicier du même nom et de la même famille, lieutenant-colonel du régiment de
Monnin-suisse, tué au siège de Berg-op-Zoom en 1747 ; nous avons constate sa no-
mination de chevalier de Saint- Louis, sans pouvoir en donner la date.
(2) A servi en Autriche de 180] à 1804; dans la confédération suisse, de 1801
à 180G; capitaine au 5e régiment suisse en 1806; passé au service île France
en 1807; trois campagnes. {Registre du 7e régiment de la garde royale.) — Reçu
le 26 août 1823 par Monsieur. (Fiches de classement.) — Olïicier lie la Légion
d'honneur. [Annuaire militaire de 1830, p. 180.)
(3) Chevalier de Saint-Louis le 21 novembre 1814, reçu le 11 décembre sui-
vant par Monsieur. [Fiches de classement.) — Marquis Constantin de Maillardor,
sous-aide-major des gardes suisses. [État militaire de 1700, p. 105.) — Capi-
taine, commandant la compagnie générale des Suisses. (État militaire de 1792,
p. 59.) — Maréchal de camp, commandeur de l'ordre de Saint-Louis en 1825
(promotion du sacre du roi Charles X). (Registre dès dignitaires de 181-1 à 1S5U.)
— L'état militaire de 1792 constate la présence dans les gardes suisses, au
10 août 1792, de six officiers du nom de Maillardor. L'orthographe est Mail-
lardoz.
(4) L'orthographe du nom est d'Erlach. — Capitaine le 13 novembre 1<>97, bri-
gadier d'infanterie, chevalier de Saint-Louis ; a eu sa commission (de capitaine) le
29 novembre 1691, mais n'a pris rang que de 1097, parce qu'il était trop jeune.
(Registre rang des capitaines, de 1718 à 1721, fol. 5, veiso, régiment des gar-
des suisses.)
dans la journée du 2S juillet (voir le registre du 7e de la garde), et ces deux officiere, licenciés
après le départ du roi, n'ont plus servi depuis cette épooue. Le nom de Die.-buch se lie aux
époques heureuses comme aux époques néfastes de la monarchie. L'Aïuf militaire de 1792
constate la présence dans 1ns rangs du régiment des gardes Mii^e--, au 10 août, jour fu-
nèbre et glorieux pour ces martyrs de l'honneur et du devoir, de cinq officiers du nom de
Diesbach: savoir : i" le baron de Diesbacli [Rodolphe) , commandeur du Mérite militaire en
1783; 2° le comte de Dk'sbach deTorny (Frédt rie) , chevalier de Saint-Louis en 177 * ; .">" le che-
valier de Diesnach (Jean}, chevalier du Saint-Louis en 1778; à" le comte de Diesbach (Hubert),
chevalier de Saint-Louis en 1788; 5" Améiiée de Dicshach, sous-licuteuant, qui n'était point
encore chevalier de cet ordre.
360 CHEVALIERS
lack (Pierre), capitaine au môme régiment (1); le baron
d'Erlaçh do Riggisberg (Abraham) (2); Carra-Devaux-Sainl-
Cyr (Pierre-Benoit), ancien officier, nommé le o octobre
1814 (3); Carra de Rochemur Devaux-Saint-Cyr (Claude),
(1) L'orthographe du nom est d'Erlaçh. — Capitaine le 1G avril 1715, chevalier
de Saint-Louis. [Registre de 171 S à 1724, fol. 6, régiment des gardes suisses.)
(2) Porté aux commandeurs du Mérite militaire, t. I, p. 500, et aux grand' s-
croix du même ordre, t. II, p. 441. — Né à Berne. Enseigne en 1755, lieutenant
en 1734, capitaine lieutenant en 1755, réformé en 1757 avec 000 livres d'appoin-
tements; en 17-52, commission de capitaine pour commander la compagnie
colonelle du régiment des gardes suisses; passé en 1747 au commandement de
la compagnie vacante dans le régiment de Beltens, par la mort du sieur d'Erlaçh
(Gahriel) (a); lieutenant-colonel; hrigadier en '17-18; pension de 1,000 livres
sur le trésor royal en 1754; a ohtenu en 175G le commandement de la com-
pagnie de grenadiers avec la gratification annuelle de 2,000 livres attachée ù
cet emploi; commandeur de l'ordre du Mérite militaire en 1750, maréchal
de camp en 1701 ; colonel de ce régiment par la retraite de M. Jenner en 1761,
grand'-croix du Mérite militaire en 1770, et gratification annuelle de 5,0U0 livres
sur l'extraordinaire des guerres. {Registre du régiment d'Ernest, ci-devant d'Erlaçh,
registre de 17C2 à 1772, fol. 87.) — Lieutenant général en 1780. [État militaire
de 1781, p. 77.) L'ordre du Mérite militaire ayant été créé en 1759, le haron
d'Erlaçh fut nommé commandeur à ce moment, sans passer par le grade de che-
valier.
(3) Ancien capitaine ; rang de sous-lieutenant sans appointements dans Orléans-
infanterie, en 1771; lieutenant en 1779, capitaine en 1786; émigré en 1791 ; s'est
trouvé au siège de Lyon, sous les ordres du comte de Précy, eu 1795; rentré au
service dans l'armée nationale en 1809; a fait cette campagne et celles de 1810
et 1811, en Allemagne. E?t âgé de cinquante-quatre ans; a vingt et un ans de ser-
vices, y compris une campagne en émigration, et six ans y compris trois campagnes
dans les armées nationales. [Commission de 1814, 10e tableau, n°89.) — Reçu le
[a) Gabriel cPErlach, dont il est parlé dans la note ci-dessus, a servi de 1713 5 17i7. 11 parvint
au grade de lieutenant-colonel du régiment d'Erlaçh eu 1737, et mourut, en juillet l~'-t~, des
blessures qu'il avait reçues à Ia\\f< :U. Le registre du corps ne dit pas qu'il fût décote, et
■ce silence s'explique par la religion protestante dans laquelle, sans doute, il était né comme
Ahrnham, et par l'époque postérieure de la création de l'ordre du Mérite mililaire (voir le re-
gistre du regiment d'Ernest, ci-devant d'Erlaçh, de 17G2 à 1772, ancien contrôle, fol. 2.)
11 en est de même de Gabriel-Albci t d'Krlach de Spictz, qui serv it de 1757 a 1772, d'abord dans
tes gardes suisses, ensuite dans le régiment d'Erlaçh, et se retira npiès quinze ans de services
avec la conntii>sion de lieutenant-colonel, pour prendre uni' charge dans sa république. Ce
nombre d'années n'était pas suffisant pour prétendre soit à la cioix de Saint-Louis, soit à celle
du Mérite mililaire. En 17lH>, il avait eu une gratification de C00 livres, à l'occasion du camp
<le Compiègne, parce quM s'était mieux Dxé-cuté que les autres capitaines, pour les recrues.
{Registre du régiment a'Lmcst, ci-devant il'Ertacli, fol. 149 et 172.)
DE DIVERSES ÉPOQUES 361
ancien officier, nommé le o novembre 1814 (1); Caria de
Ilochemur (Jean-Louis), lieutenant, officier d'ordonnance du
duc de Dino (L2) ; le baron Carra-Saint-Cyr (Jean-François),
lieutenant général, nommé le 8 juillet i SI 4 (3).
10 novembre 181 4 par Mgr le duc de Berry. [Fiches de classement.) — Ne à Lyon,
e 9 février 1755; décédé à Paris, le G avril 18iG. — Baron de Vaux. [Renseigne-
ments donnés par la famille)
(1) Ancien capitaine; volontaire au régiment d'Orléans-infunterie en 1775,
lieutenant en 1779; capitaine en 178G; a émigré en 1791 ; a fait la campagne de
1792 à l'année des princes dans la compagnie d'Orléans, et s'est trouvé à la défense
de Lyon, sous les ordres du comte de Préey, en 1795; est âgé de cinquante-trois
ans; a vingt et un ans de services, y compris deux campagnes, plus dix ans de
grâce. {Commission de 1814, 14e tableau, n° 5S.) — Reçu le 17 octobre 1815 par
M. le prince de Coudé. (Ficlies de classement.) — Frère de Pierre Benoit ; né à Lyon
le 28 juillet 17G0; décédé à Chalon-sur-Saône. — De Vaux, orthographe du
nom. (Renseignements donnés par la famille.)
(2) Chevalier de Saint-Louis (en Espagne) le 22 octobre 1825; confirmé par
ordonnance du 21 décembre suivant ; reçu le 20 janvier 1824 par Mgr duc d'Au-
• goulème. (Ficlics déclassement.) — Comte de Rocbemur ; ne à Lyon le 15 décem-
bre J79G (2o frimaire an V) ; décédé à Paris le 4 septembre 185S; marié à
Mme Moina-Lelièvre de la Grange, veuve du duc de Caylus. — Fils de Claude.
(Renseignements donnés par la famille.)
(5) Baron Carra Sainl-Cyr. (Almanach impérial de 1812, p. ISO, et A îmanach
royal de 1814-1815, p. 425.) — Comte Carra Saint-Cyr. (Almanach royal de 1817,
p. 515.)
Le comte Carra Sainl-Cyr. — Né à Lyon le 27 décembre 1756, (ils de Jean, et
de Marie Regny; sous-lieutenant dans Bourbonnais en 1774, lieutenant en 1780,
capitaine en 1785; élève commissaire des guerres en 1783, commissaire des guerres
en 1789; a pris sa retraite le 1" janvier 1792 ; volontaire au 2e bataillon des grena-
diers de Rliône-et-Loire en 1795, aide de camp provisoire du général Aubert-Du-
bajet, même année; adjudant général chef de bataillon en 1795; adjudant général
chef ilo brigade : général de brigade et chef de division au ministère de la guerre,
même année; attaché au général Dub.iyet, ambassadeur à Constanliuoplc en ii9b;
rentré en Fiance en l'an VI; employé à l'armée d'Italie en 1799 ; inspecteur aux
revues en 1800; générai de brigade à l'armée d'Italie, même année, puis à l'armée
de réserve; employé à l'armée du Midi en 1801 ; mis en non-activité en 18U-;
commandant les troupes réunies à Bayonne, et général de division en iSOo; dispo-
nible en 1804; commandant la 1G«-- division militaire en 1803; employé au 1" corps
de réserve en l'an XIV ; gouverneur de Mugdebourg en 1806; commandant àThorn,
à Dresde, et !e IL' corps d'année de 1807 à 1810; disponible en 1810; comman-
dant la 52e division militaire en 1815; commandant de la Guyane française eu 1814;
362 CHEVALIERS
Billiotty, capitaine au régiment de Talaru, nommé dans hi
période de 173 i à 1718 (i); Billiotti (Joseph- Joachim), capi-
taine au régiment de Talaru, nommé le 20 novembre
17oG (2); de Billiotti (Stanislas-Michcl-Alexandre), ancien
rendu au département de la guerre !e 20 avril '1815; admis à jouir de sa pension
de retraile le 1" janvier 1810, mais n'a pas élé mis en possession de cette pension;
commandant et administrateur de la Guyane en 1817-, rentré en France en 1N20;
mis en jouissance île sa pension de retraite; compris dans le cadre de réserve en
1831 ; admis à la retraile en 1852. — Soixante-douze ans liuit mois et sept jours
de services, y compris vingt-six ans et six mois de campagne; pension de 7,2(J0!V.
— Mort le 5 janvier 185 4. — Pension de 1,500 francs à sa veine, née Jeanne-
Armande-Esprit-Félix Pouchot. (Dossiers des pensions, n° 40, M 3) (a). — Grand
officier de laLégion d'honneur le 11 juillet 1807 (Almanach impérial delS\2,j). 137.)
(1) Billoty; est do ; lieutenant en awil 1725, capitaine le 8 juillet 175 i.
(Registre de 1750 à liai, régiment de Saint-Simon, fol. 312, verso.) — Billiotty,
chevalier de Saint-Louis, rayé. (Registre de 1754 à 1748, fol. 268.) — Joachim-
Blaise de Billiotti, chevalier de Lanse, mort en 1747, nu camp de la Trinité, dans
le comté de Nice. (Renseignements donnés par la famille.)
(2) Billioty; lieutenant le 28 juillet 1759, capitaine le 8 novembre 1740, com-
pagnie de nouvelle levée. (Registre de 1754 à 1748, régiment de Talaru, M. 204.)
— Joseph-Joachim, né le 27 janvier 1727, est de Pioulent, comtat Venaissin ;
lieutenant le 28 juillet 17"0, capitaine en second le 28 novembre 1740, en second
à la réforme (à la paix), replacé à une compagnie le 29 novembre 1749 ; a aban-
donné en 1759. (Registres de 1748 à 1703, même régiment, devenu La Tour-du-
Pin, t. II, fol. 30, verso) (b).
(a) A sa rentrée en France en 1820, le ministre de la marine, M. le baron Portai, lui écrnait :
— D'après une décision générale du 13 août 181";, il y aurait lieu à ce que voire présentation
au roi l'iU précédée de l'examen par une connnissio:) spéciale de vos opérations dans la
Guyane. Une seule exception avait été faite jusqu'ici à celle règle récente. Suffisamment
éclairée sur ton*, ce qui coucino votre administration à (avenue, il a plu à Sa Majesté de
faire, à votre égard, une seconde exception aux dispositions de sa décision du 13 août 1S1".
Vous ne tarderez pas à être informé du jour oii vous pourrez eue présenté au roi, qui m'a
d'ailleurs commandé de vous remettre à la disposition du ministère de la guerre. [Même dossier.)
— Voir le 1er volume de VJIisloirc de l'Empire, par M. Tliicrs, récit de la bataille de Marcngo,
où se trouve décrite la part que le général Carra Saint-Cyr prit il cette grande journée. —
Il était frère de Pierre-Benoit Carra de Yaux-Saint-Cyr et de Claude Carradclîoclicnutrde Vaux-
Saint-Cyr, ci-dessus portés. La famille se continue aujourd'hui dans la personne d'un magis-
trat du tribunal de" première instance (îe la S. î'.ic.
(0) On nous a signalé le chevalier de Billiotti (Ambroisc-Joachim), capitaine au régiment de
Deauce, comme ayant été nommé chevalier de Saint-Louis. Cet officier, né en 17.VJ, entré au
service en 1770, capitaine en 17S9, réformé à la formation île 1701, et replacé le 1" avril 1791,
n'avait à l'époque où l'ordre fut aboli que dix-sept ans de services et la loi en exigeait vingt-
quatre. Nous n'avons retrouvé son nom sur aucuns des registres de l'ordre. Un autre M. de
billiotti (Zénobie-Thouias -\a\iei ;, né eu 1738, a servi dans le même régiment, de l"o à 1792,
époque de -a uioii. et n'a pu, par le= mêmes cau-es, être chevalier de Saint-Louis. 1! a\.'it été
nommé capitaine in 1788.
DE DIVERSES ÉPOQUES. OC".
officier, nommé le 3 juillet i Si 6 (Pi; de Mornas (Joseph
Marceline, brigadier des gardes du corps du roi, compagnie
d'Havre, nommé le 9 août 181 i; de Mornas (Jean-Baptislc),
ancien officier, nommé le 27 décembre 181îi; .Mornas (Nico-
las-Antoine), ancien officier, nommé. le 20 août 1823; de
Bras-de-Fer (Louis-François), chevau-léger de la garde du roi,
nommé le 30 décembre 1772 (2); de Yallaunas Paul de
Bras-de-Fer), gendarme de la garde du roi, nommé le 20 mai
177o (3); de îïras-de-Fer ( Louis -François Desmouliers),
nommé le o avril 179(3 (4); de Bras-de-Fer (Louis-Aignan),
(1) Aulorisation pour le recevoir, donnée à son frère, à Piolen, le 20 septembre
'181G. (Registre de l'ordre de 1S1G à 4820.) — Reçu le 3 octobre 1810. (Fiches
de classement.) — Ce frère doit être le chevalier de 1705, porté p'us haut, p. ,18.
(2) Reçu par .M. de Bras-de-Fer de Morteaux, ancien brigadier dv* gardes du
corps du roi. (Registre de l'ordre de 17G2 à 1781.) — Né le 23 janvier 17. >1, à
Saint-Martiu-des-Moutiers, vicoinlé de Trun, près Argentan ; lils de Irançois-
Auguste de Brns-dc-For, écuyer, et de noble dame Louise-Cliarloite de Bras-de-
Fer; parram, Richard-François de Bras-de-Fer;, écuyer ; marraine, noble dame
Françoise-Charlotte de Bras-de-Fer. (Acte de naissance.) — Pension île 200 livres
en 1702, et de 100 livres en 1709, connue chevau-léger de la garde; autre pen-
sion de 30.") livres en 1770, comme chevau-léger réforme. (Dossiers des pensions
avant 1789, u° 10,777.)
(ô) De Bras-de Fer (Paul-François), né le 2 février 1739, à Ommoy, près Ar-
gentan; lils de François de Bras-de-Fer, écuyer, patron honoraire d Ommoy;
parrain, Paul de Vallaunay, écuyer, chevalier de Sainl-Louis, sous-brigadier de>
gendarmes de la garde. (Acte de naissance.) — Pension de 200 livres en 1 «Wi,
sous le nom de Vallaunay, en considération des services du l'eu sieur de Yallau-.
nay, son a'ieul maternel, ci-devant mestre de camp de cavalerie et maréchal de>
logis des gendarmes de la garde ; autre pension de 390 livres en 177. >. lors i>e la
réforme de la compagnie des gendarmes de la garde. (Dossiers des pensions
avant 1789, n" I3,'i76.)
(t) Porté sans désignation de grade. (Registre de l'émigration, fui. 21. V a
Malloué, diocèse de Baveux, le 38 avril 1732 ; fils de messire François Samuel de
Bras-de-Fer, écuyer, seigneur des Moutiers, chevalier de Saint-Louis, et de noble
dame Jeaiine-Gabriefle Noutier, son épouse ; parrain, messire Jacijues-l" rançois Sou-
tier, curé de Sassy ; marraine, noble dame Renée-Françoise du Saussay, mère uu-
dit curé de Saey et aïeule dudit enfant. {Acte de naissance.) — Garde du corps
du roi, compagnie de Luxembourg. Pension de 200 livres en 1,788, en considéra-
tion dos services de feu Samuel Bras-de-Fer de Morteaux, son père, ancien briga-
364 CHEVALIERS
capitaine au régiment provincial du Mans, nomme le 30 jan-
vier 1791 (t); de Bras-de-Fer (Jacques-François), ancien of-
ficier, nommé le o novembre 181 i (2) ; le vicomte de Bre-
teuil (Claude-Stanislas), nommé en 1771 (8); le comte de
dier dans la compagnie île Luxembourg (a). (Dossiers des pensions avant 1789,
n° 10,777.) — De Bras-de-Fer (Louis-François), gentilhomme catholique, aposto-
lique et romain, âgé de dix-huit ans, natif de Malloué, diocèse de Baveux, pré-
senté par M. de Morteaux, ancien brigadier de la compagnie; reçu garde du corps
du roi le 23 juin 1770; capitaine de cavalerie le 2o juin 178b; pension de
150 livres sur la cassette du roi en 177i, pension de 200 livres le 1er janvier 178S,
par la mort de son père. Adresse : à Morteaux, par Falaise ; cette adresse est rayée
et remplacée par celle-ci : au Moutier, par Argentan. (Gardes du corps du roi,
5e compagnie française, registre, 1713, fol. 129.)
(J) Le chevalier de Bras-de-Fer (Louis-Esgnan) ; vient du régiment d'Argentan;
sous-lieutenant aux grenadiers de France en 1709, réformé eu 1771, capitaine
le 5 mai 1772. {Registre de 1775 à 1782, régiment provincial du Mans, fol. 141,
verso.) — Sujet distingué par la naissance et par l'intelligence, propre à l'état-
major. (Registre de 1771 à 1773, régiment provincial d'Argentan, fol. 07, verso.)
— Capitaine au bataillon de garnison d'Anjou. (État militaire de 1779, p. 55i.)
— Figure encore sur Y État militaire de 1790, p. 522.
(2) Il fut reçu par M. de Bras-de-Fer. [Fiches de classement.) — Sans doute
le chevalier de 1791. — De Bras-de-Fer (Jacques-François), élève au collège mi-
litaire de la Flèche, est entré au régiment de Barrois en 1778, a été successive-
ment sous-lieutenant et lieutenant; a émigré en 1791, a fait la campagne de 1792,
et s'est trouvé à l'expédition de Quiberon. — A vingt ans de services, y compris
deux campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, 15e tableau, n° -i3.)
— La gloire de ce nom est dignement continuée dans notre jeune armée par
M. Charles-Jules de Bras-de-Fer, commandeur de la Légion d'honneur, colonel
du 42e de ligne.
(5) Porté t. I, p. 001. — Le vicomte, d'abord chevalier, de Breteuil (Claude-
Stanislas), né à Paris, le 7 mai 1750; fils de haut et puissant seigneur Claude-
Charles Le Tonnelier, comte de Breteuil, de Chante-Cler, capitaine lieutenant
des chevau-légers de Bretagne (b), seigneur de Bevilliers, de Vaux et autres lieux,
et de haute et puissante dame Laure O'Brien de Gare, son épouse. (Acte de
naissance, paroisse Saint-Paul.) — Enseigne au régiment de Clare eu 17 il, ca-
pitaine en second en 17 i7, eu pied en 1750, rang de colonel en 1761, colonel ré-
formé à la suite du régiment en 1762, avec 1,800 livres d'appointements; briga-
dier en 1770, maréchal de camp en 1780, mort en 1783. — Lu 1780, pension
{a) Moraux, sous-brigadicr des gardes du corps du roi, compagnie d'IIarcourt, chevalier de
Saint-Louis le 2 février ITaS. [Registre de l'ordre, de \1W à 1757.]
(6) Mort en 1733, chevali er de Saint-Louis , d'après les nous de la famille.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 365
Breteuil, nommé en 1756(1); de Bressolles (Gilbert), nommé
ru ITT-S ("2) ; le chevalier de la Frnguelais (Casimir-François-
Ainat), lieutenant en premier au bataillon de garnison de
Bretagne, nommé en 1789 (3); Durai (André), capitaine au
de 1,200 livres pour lui faire 3,000 livres. — S'e?t trouve à Lawfeld, où le régi-
ment souftïit beaucoup, et à toutes les autres actions où ce régiment était présent.
— Neveu du maréchal de Thomond. — En 1761, le maréchal de Thoinom! a
écrit, au ministre de la guerre, qu'il ne craignait point de dire que le chevalier de
Breteuil était un bon sujet, qu'il avait toujours bien servi, et qu'il l'avait vu se
comporter avec intrépidité et intelligence ù la bataille de Lawfeld. {Dossiers dis
généraux) (a).
(1) Porté t. II, p. 61. — Le comte de Breteuil, neveu du maréchal de Tlio.
mond. — Gendarme aux gendarmes de Bretagne en 1751, mousquetaire, deuxième
compagnie, en 1759; capitaine dans Mestre-de-camp-générnl-dragons en 1710,
capitaine réformé à la suite de Clermont-Tonnerre en 1 7-iS, capitaine d'une com-
pagnie de nouvelle levée dans Lai! y en 1736, rang de colonel même année, pour
passer à Pondichéry. — En 17G1 pension de 2,000 livres, vacante par la mort du
bailli de Breteuil, son frère cadet ; en 1708 autre pension de 2,000 livres, sur
celle de 4,000 livres dont jouissait son cousin-germain le comte de Thomond, frère
cadet du maréchal de ce nom. (Carton des généraux, dossiers des Breteuil.)
(2) Porté t. II, p. 202. — Né le 5 décembre 1759. — Lieutenant dans Tott-
raine en 1757, sous-aide-major en 1765, aide-major en 1766, rang de capitaine
en 1769, major de Bourbonnais en 1776, lieutenant-colonel en 1777, maréchal de
camp pour retraite en 1791. — Pension de 600 livres sur l'ordre. — Pension de
retraite de 2,619 livres. — Betraité à l'âge de cinquante-deux ans, après quarante-
deux ans onze mois quatorze jours de services, campagnes comprises. — Blessé à
Crevelt en 175S, blessé grièvement à Minden ; a été fait prisonnier et a eu un che-
val tué sous lui, dans une sortie, au siège de Cassel en 1762. — Pa-sé dans l'Amé-
rique septentrionale en 1780 ; a fait les campagnes de 1780, 1781, 1782, et a eu
une pension pour sa bonne conduite au siège d'York. (Dossiers des généraux.)
(3) Lieutenant en 1757, aux grenadiers en 1775, (Registre, 1773, régiment
(a) Nous n'avons pu retrouver la nomination du baron de Breteuil (Louis-Auguste-Tonnel*
lier), qui est entié au service en 17'i5, et vivait encore au moment île la révolution. >*il tut
chevalier de Saint-Louis, ce que nous ignorons, il dut être reçu par le roi, et n'est point, i>ir
conséquent, porté sur les registres déposés aux archives de la guerre.
II fut cornette dans llohan-cavaleric en 1745, capitaine en 1747, guidon aux gendarmes d'Or-
léans en 17'i0, ministre plénipotentiaire auprès tta l'électeur de Cologne en l"iS cl l .••'■>, <t a
Saint-Pétersbourg de 1761 à 1707, sous-lieutenant des gendarmes Dauphin, rang de uic-trc de
camp en 17j9, brigadier en 17(53, ministre plénipotentiaire à Saples en 1" l , ambassadeur
extraordinaire à Vienne en 1773, chevalier des ordres en 177'i, maréchal de camp en l-SO,
ministre d'État en 1783* secrétaire d'Etat de la maison du roi même année, chargé par inté-
rim du département de la guerre en 17S7, et gouverneur de Maubeuge en 17-1 [Dossiers
des généraux.)
3GG CHEVALIERS
régiment d'Auxerrois, nommé en 1 79 î (IV. de Taisnc 'Jo-
seph), nommé en 1780 (2); d'Espinay, capitaine au. régiment
de Penthièvrc-cavalerie, nommé dans la période de 173 J ;'i
1711 (3); d'Espinay, mestre de camp du régiment de dra-
gons de son nom, nommé dans la période de 1718 à 1 7!2 1 ( {.);
d'Espinay (Bonaventure), capitaine au régiment de Penthiè-
vre-cavalerie, chevalier de Saint-Louis le 3 octobre 17o2 (o);
■provincial de Rennes, fol. 208.) — Lieutenant au bataillon de garnison de Bre-
tagne. (Registre, 1782, fol. 100.) — L'orthographe du nom est de la Fruglaye. ■ —
Son petit-fils, M. de la Fruglaye, sous-lieutenant le lPr octobre 1823, passé dans
le 5e régiment de la garde le 10 mai 1829, est du nombre des officiers qui ces-
sèrent de servir en 18Ô0, et donnèrent leur démission pour rester fidèles à leurs
convictions.
(1) Né à Saint-Remy, sous Troyes, le 19 août 1754. Sous-lieutenant au régi-
ment de la marine en 177-1, lieutenant en second dans Auxerrois en 1778, premier
lieutenant en 1780, capitaine en second en 17S5 ; adonné sa démission le 15 sep-
tembre 1791 ; clievalier de Saint-Louis le 15 février 1791. (Registre d'.juxcrrois.,
de 1788 à 1795, fol. 00.) — Du Val. (archives de la famille.)
(2) Porté t. II, p. 510. — Né à Avesnes (Haynault) en 17-12 ; enseigne eu
1757, lieutenant en 1758, idem de la compagnie du lieutenant-colonel en 1770;
capitaine en second en 1778, capitaine commandant en 1782, retiré en 1786 avec
une pension de 750 livres. [Registre d'Orléans-infanterie, de 1776 à 1780.)
(3) Lieutenant (capitaine-lieutenant) de la compagnie du mestre de camp ; est
de Veau, en Normandie; cornette en 1707, lieutenant en 1712, capitaine en 1722.
chevalier de Saint-Louis, retiré en 17-41. [Registre de 1731 à 1763., régiment de
Pentliièvre-cavalerie, ci-devant Toulouse, fol. 112, verso.) — François Valérien
d'Espinay Saint-Luc, d'après la famille.
(-1) Chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1718 à 1721, dragons d'Espinay,
fol. 381.) — Pension de 2,000 livres sur Tordre de Saint-Louis. (Registre de 1751
à 1705, même régiment.)
(5) D'Espinay, sieur de Saint-Luc (Bonaventure), ancien capitaine au régiment
de Pentliièvre-cavalerie. — Bonaventure Dépinay, fils légitime de messire Antoine-
Joseph Dépinay, écuyer, sieur île Veaux, et de dame Marie-Louise-Madeleine Dan-
guibert, né le 2 avril 171!). (Acte de naissance, paroisse de la forest deCiverrj,
diocèse de Chartres.) — Pen-ion de retraite de 600 livres en 1735, par suite de
l'impossibilité où était M. Dépinay de continuer sec services. (Lettre de M. d'Ar-
genson, ministre de la guerre.) — Cornette en 1755, capitaine en 17i5; a fait les
campagnes de 1755, 1751, 1755 en Italie; celles de Bohème, Prague, Dettingen,
Courlray, Foutenoy, llocoux, Lawfeld, et siège de Maeslricht; a été blessé en dif-
férentes fois de deux coups de sabre et d'un coup de feu ; a eu les jambes et les
DE DIVERSES ÉPOQUES. 3G7
le marquis d'Ëspinày-Saibt-Luc (Adrien-Joseph), nommé en
177:2 (î); de Failly (Charles-Louis), garde du corps du roi,
rompagiiie de Luxembourg, nommé le 27 juin 181 i (2) ; de
1 iiilly (Pierre-Louis-Henri) (3), garde du corps de Monsieur,
veux gelés à la retraite de Prague ; chef du nom et armes de sa maison., après le
marquis d'Espinay, son oncle, lieutenant général, décédé commandant en Alsace
» ii 1717; reconnu, par le roi Louis XV, marquis d'Espinay Sainl-Luc en 17 ÎS.
(Déclaration du marquis d'Espinay Suint-Luc, mestre de camp de cavalerie, datée
du château de Vaux, près Laigle, le 1er août 1779, dossiers des pensions avant
1780, n° 1730.) — Porté 1. 1, p. 426.
(1) Porte t. I, p. 022. — Devenu marquis d'Espinay Saint-Luc en février
1708, par permission du roi, lorsqu'il a eu l'honneur d'être admis à monter
dans les carrosses de Sa Majesté. (Dossiers des pensions avant 1789, n° 08.) — Fils
légitime de messire Bonave.nture Dépinay, officier de cavalerie, et de daine Marie-
Jeanne-Madcleine d'IIeuland. (Acte de naissance, mêmes dossiers.)
(2) Aux dossiers des pensions, nous n'avons trouvé qu'un chevalier de Failly
(Charles-Louis), brigadier des gardes de Monsieur, chevalier de Saint-Louis le
7 juillet 181 i. Au registre des croix de Saint-Louis (maison du roi), il n'y a pas
d'autre membre de l'ordre avec les prénoms de Charles-Louis que le garde du
corps de Luxembourg.
Voici les services inscrits aux Pensions : — Le chevalier de Failly (Charles-
Louis), né à Champlin (Ardennes), le 15 octobre 1758; brigadier des gardes de
Monsieur. — Cadet gentilhomme dans Vexiu en 177G, sous-lieutenant au 3" régi-
ment provincial d'état-major en 1782, garde du corps de Monsieur, comte de
Provence, même année, émigré en 1791, a rejoint les princes à Coblentz, chasseur
noble à pied, compagnie n° 5, armée de Coudé, en 1790 ; breveté capitaine en
1792; rentré aux gardes de Monsieur en 181-4; breveté capitaine le 0 janvier 181.) ;
a suivi le roi et les princes à pied jusqu'à Béthune le 20 mars 1815; a rejoint le
roi à Gand le 2 mai et est rentré à Paris avec Sa Majesté le 8 juillet. — Che-
valier de Saint-Louis le 7 juillet 1814. — Campagnes : 1789, s'est trouvé à
cheval, comme garde du corps de Monsieur, à l'affaire du 5 au G octobre; 1792, à
l'armée des princes; de 1797 à 1801 inclusivement, à l'armée de Coudé: 1815.
armée royale en Belgique. — Vingt-trois ans six mois et vingt-trois jours de ser-
vices, plus huit campagnes. — Pension de retraite de 1,200 francs le 7 avril 1810-
jouissance du l*r janvier. — Mort le 12 juin 1S3G. — Le 21 décembre 1856, pension
de 400 fr. à sa veuve née Sophie Démons, qui, dans sa requête, signe : comtesse
de Failly et donne à son mari le titre «le comte. (Dossiers des pensions, n> 48,392.)
o) Né le 19 septembre 1757 à Champlin (Ar lennes). — Volontaire au régiment
de Vexin, caporal et servent en 177'i, sous-lieutenant au 5' régiment provincial
d'état-major en 1782, garde du corps de Monsieur, comte de Provence, en 1788,
émigré eu 1791, a rejoint les princes à Cob'entz et a fait la campagne de 1792
368 CHEVALIERS
nommé le o août 181 i ; dcFailly (Remi-Henri-Jean-Baptiste)
ancien officier, nommé le 7 mars 1815; de Failly (Lonis-
Charles-Philippe), ancien officier, nommé le 29 novem-
bre 181o; de Failly (Charles-Gabriel), ancien officier, nommé
le 9 avril 1817 (I)-, Failly (Charles), capitaine aux chasseurs
de la Marne, nommé le 2o avril 1851 (2); Failly (Joseph-
François), major en retraite, nommé le 20 août 1823 : Grand-
val de Frégeville (Jean-Henri-Guy-Nicolas), chef d'escadron
aux dragons de Condé, nommé le 2 mars 1791 (3);
dans l'escadron îles gardes du corps de Monsieur. — Breveta capitaine en 1792. —
Garde du corps de Monsieur en 181-i. — Pension de 1,200 fr. en 1816. — Décédé
le 28 avril 1830. — Le 4 janvier 1810, pension de 400 francs à sa veuve, née
Marie-Joséphine d'Aguisy. [Dossiers des pensions, no 55,933.) — Le nom de de
Failly est conlinué aujourd'hui dans l'armée par M. de Failly (Pierre-Louis-Char-
les-Achille}, général de division, grand officier de la Légion d'honneur.
(1) Né leoÛ janvier 1730. ■ — Garde du corps. — A vingt et un ans de services,
y compris une campagne, plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, 78e tableau,
«: i.)
(2) Né le 16 mai 1777 à Sainte-Menehould ; cliasseur au 11e régiment en 1797,
brigadier en 4802, fourrier en 1806, maréchal des logis en 1807, passé au 51e
chasseurs en 1811, sons-lieutenant en 1815, lieutenant au 14e chasseurs en 1814,
capitaine et chevalier de la Légion d'honneur le 5 avril 1815. — Campagnes de
1797 à 1800, et de 1801 à 1814. Campagne de 1815 à l'armée royale du Midi. —
Trente ans deux mois vingt-trois jours de services et quinze campagnes. — Retraité
le 25 octobre 1827, avec une pension de 1,095 francs. — Blessé d'un coup de feu
à la jambe gauche à la bataille d'Heilsherg en 1807, et d'un coup de feu au bras
droit au combat de Monl/embano ,'en Italie) en 1814. — 11 commandait un peloton
du 14e chasseurs, de service près de Mgr duc d'Angoulème, à l'armée royale du
Midi en mars et avril 1815; il combattit auprès de la personne de Son Altesse Royale
à l'affaire du pont de la Drôme, et lui resta fidèlement atlaché jusqu'au moment de
la capitulation de la Palud. Son Altesse Royale daigna récompenser ses services en
le nommant le 5 avril 1815 capitaine et chevalier de la Légion d'honneur. — Dé-
cédé le 13 mars 18 17. — Pension de 400 francs le 12 juillet 1847 à sa veuve, née
Marie-Louise-Delphine Jacquemiu. [Dossiers des pensions, n° 75,458.)
(3) Mousquetaire en 1704, rang île sous-lieutenant dans Orléans-cavalerie en
1767, sous-lieutensnt aux dragons de Condé en 1770, capitaine en 1772, chef d'es-
cadron en 178S, lieutenant-colonel en 1791, passé au 2e hussards en 1792, colonel
du 11* chasseurs même année. — 1785, commande bien et fait bien son métier.
[flegistre du 2e dragons (ci-devant Condé), de 1788 à 1793, fol. 52.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 369
,1e Haimondis-Cannaux, lieutenant de vaisseau, nommé
le 10 juin 1771 (1); La Brunie de Cardaillac, capitaine
d'artillerie, nommé dans la période de 1734 à 1746 (2);
Gonel premier (Jean-Louis), garde du corps du roi, compagnie
de Noailles, nommé le 1er juin lSli; de Marcy (Jean-Bap-
tiste Le Gros) , maréchal des logis des gardes du corps du
roi, compagnie llaguse, nommé le 1er juillet 181 i (3);
d'Herbouville, nommé en 1G93 (4); Ponson (Jean-Michel-
(1) Est de Draguignan, en Provence: petit-fils de Raimondis-Combaud, mort
capitaine de galère, et petit-neveu d'un Raimondis, mort en la même qualité; tous
de la même famille de Raimondis, major général de la marine, tué au combat de
La Hougue; parent du capitaine de vaisseau; neveu de MM. de Glandevès, chef
d'escadre et capitaine de vaisseau. — Pension de 200 livres sur le Trésor en 1730.
— Garde-marine en 1750, enseigne de vaisseau en 1751, enseigne des gardes du
pavillon en 1757, lieutenant de vaisseau en 1764, capitaine de vaisseau en 1777 ;
retiré le 19 octobre 1781, pour cause de mauvaise santé, avec 1,800 livres de pen-
sion sur le Trésor, plus les 200 livres qu'il avait sur les mêmes fonds. — En 175G,
sur le Téméraire, expédition de Malion ; en 1759, sur le même vaisseau, combat
de Lagos; a eu trois doigts de la main emportés, et a été fait prisonnier. [Registres
des mouvements, t. VI, fol. 971.)
(2) Est de Puybrun, en Quercy. — Cadet en 170G, sous-lieutenant en 1707,
lieutenant en second en 171 1, en pied en 1712, capitaine en second en 1751. [Re-
gistre de 1750 à 1751, Royal-artillerie, fol. 277.) ■ — Pourvu d'une compagnie
de canonniers, chevalier de Saint-Louis, mort en 1717. [Registre de 17-18 à 1705,
fol. 255.)
(5) Capitaine en 1781. [État de la compagnie au 10 septembre 1815.) — A
rejoint le roi à Gand, le 25 mai 181b. (Autre état.)
(4) Porté t. I, p. 47, sous le nom de Darbouville, d'après le registre de l'ordre.
Nous devons la possibilité d'inscrire cette rectification aux recherches longues et
laborieuses d'un de nos amis et camarades, M. de Treverret, ancien garde du corps
de Noailles, qui, depuis les loisirs qui lui ont été faits par la révolution de juillet,
s'occupe de notre histoire militaire, et est certainement l'homme de France qui la
connaît le mieux (a).
[a) 11 y avait aux inrdes françaises cinq officiers du nom de d'Arbouvillc. Tioi> étaient
frères et appartenaient a.l.i famille Chnmhon d'Arbcuville, mais le plus ancien n'était entré aux
gardes conmic enseigne qu'en 1009. Ils sont donc hors de cause. Restent deux d'Arbouvillc,
également frères, et appartenant aux d'IIerhouville de Normandie. L'aliïé mourut en 1077. I.e
cadet, devenu le marquis d'ilciboaville (Adrien), est le chevalier de 16OT. L'état de ta France
de 1702, t. il, p. 300, dit : M. d'Arboirville, brigadier d'infanterie, ci-de\;mt lieutenant aux
gardes françaises. Cette indication permet d'avoir recours à ta Chronologie militaire de Pi-
nart, qui donne, t. VIII, p. 70, l'indication i\a Si rrices du mrqu s ;d'abord chevalier) d'IIer-
III. 2'i
370 CHEVALIERS
Raymond), major du régiment do Bourgogne - cavalerie ,
nommé en 1747 (1); Saint -Marsan - Chastellalion, capi-
taine au régiment de Flandre, nommé dans la période de
1730 à 1 73 ï (2); Dnclos l'aîné, capitaine au régiment de
Flandre, nommé dans la période de 1 731 à 1748 (3) ; Ponson
(Lange-Joseph -Marie- Alexis), garde du corps du roi, compa-
gnie de Noailles, nommé en 1814 (i) ; Bart, ingénieur ordi-
(1) Ponson (Registre de 1751 à 1765, régiment de Bourgogne-cavalerie.) —
De Ponson ; né le 20 septembre 1705; est de Manosque, en Provence; volontaire
dans Pecquigny en 17-0; dans ce régiment-ci en 1730 ; cornette en 1733, lieute-
nant en 1739, aide-major en 1745, rang de capitaine en 1746, major en 1738,
rang de lieutenant-colonel en J7G3, chevalier de Saint-Louis en 1757, mort en
4707. — '1763, gratification extraordinaire de 800 livres. — 17(13, cet officier a
beaucoup de détail. [Registre de 1765 a 1776, régiment de Bourgogne-cavalerie,
fol. 6.) — Cet officier n'est pas porté au registre de l'ordre, mais la mention au
registre matricule du corps suffit.
(2) Est de Cognac, en Angoumois; a porté le mousquet au régiment de Flandre
en 1698; sous-lieutenant en 1701, lieutenant en 1703, capitaine en 1700, cheva-
lier de Saint-Louis. [Registre de 1750 à 1731, fol. 581.^ — Saint-Marceau Chas-
lellaillon, capitaine de grenadiers en 1740, lieutenant-colonel en 1741, retiré.
[Registre de 173 i à 1718, fol. 323.) — Cet officier doit s'être retiré du service en
1741, après Fontenoy, son successeur ayant été nommé le 10 septembre de celte
année. — L'orthographe du nom est de Saint-Marsault de Cbatelaillon iGréen).
(3) Est d'Apt; lieutenant réformé en 1701, lieutenant en 1701, capitaine en
1715. (Registre de 1730 à 1731, fol. 581 verso.) — Chevalier de Saint-Louis.
retiré en 1759. (Registre de 1754 à 1748, fol. 525.) — D'après les renseignements
donnés par la famille, ses noms seraient Claude d'Archias, seigneur de Busteil (ou
Rustiel) et du Clos.
(4) Ponson ( Lange- Joseph-Marie-Alexis), capitaine de cavalerie, maréchal des
logis des gardes du corps du roi, compagnie de Noailles, retraité le 21 juin ISl i
avec une pension de 1,050 fr. — Garde du corps du roi, compagnie de Beauvau, le
bouville. H en résulte que cet oflicier entra au régiment l'.oyal en 1607, devint capitaine en
1672, se démit de sa compagnie en 1G7."> pour entrer comme sous-lieutenant aux gardes, prit
en 1077 la Keutenance vacante p..r la mort de son frère, s'en démit en 1088, ohlint en 10S9 un
régiment de milice de la généralité de Rouen, fut nommé brigadier eu tG'j;>, et devint en IG'JS
colonel réformé à la suite du régiment d'.Vgenais, par le licenciement de son régiment de mi-
lice. Ses services sont des plus brillants. Pinart en donne le détail. H fit quatorze campr.gnes,
assista à onze sièges, à sept batailles, et dans V Histoire des troupes de la maison du roi,
par Lepippre de .Neuville, t.- 111, p. 517, M. d'Herbouville (dénommé d'ArbouviUe) est porté au
nombre des lieutenants aux gardes blessés a la bataille de Saint Denis pies Mous, en 107*:.
(Note de SI. de Treverret.)
DE DrV'EIlSES ÉPOQUES. 371
nuire du roi, nommé le 1G février 1718; de Baye (Hyacinthe),
niH'ieii ollicier, nommé le ±2 novembre 1815 (1 ); Jussy-
DcspoRards ( Antoine -Blaise-CIaùde), capitaine aux grena-
diers royaux de Modène, nommé le 15 mars 1758 (2); de
i.7i septembre 1769. — Quarante-cinq ans de services. — G00 fr. pour trente ans
de services, et 430 l'r. pour quinze ans en sus. — Garde du corps à 800 fr. d'ap-
pointements en 1814, jusqu'au jour de sa retraite, époque à laquelle son rang
d'ancienneté le porte à la pension de maréchal des logis. — Né à Simiane (Basses-
Alpes), le 29 mai 17 43; mort à Simiane, le 22 juillet 1820. (Dossiers des pensions,
n" iiO,I »."i.) — De l'onson (Joseph-Marie-Lange), gentilhomme, reçu iarde du
corps du roi, compagnie de Beauvau', le 25 septembre 17G9. (Gardes du corps
du roi, deuxième compagnie française, registre de 1730 à 1789, fol. 71 verso.)
(1) De Baye (Hyacinthe), né à Amiens le 2G août 1770, émigré en 1791, a fait
la campagne de 1792 dans l'armée de Bourhon; a fait dans l'année de Coudé
[chasseurs nobles) les campagnes de 1793, 1791, 1793, 1796, 1797; a perdu un
doses frères en 179G à l'affaire d'Ober-Kamlaeh, et un autre, qui servait dans la
légion delà Châtre, à Quiberon; rentré en France lors du départ de Farinée de
Coudé, a rejoint en Bretagne la division de M. de Bourmont, a fait dans ce corps
les campagnes de 1799 et 1800, et a été blessé commandant la 8e légion du .Maine.
— Obligé de prendre du service pour échapper aux poursuites dirigées contre les
chefs des Chouans, est entré comme soldat au 2Se de ligne le 17 vendémiaire
an XIII; a été fait dans la même année caporal, sergent, et adjudant sous-officier ;
sous-lieutenant en 1807, lieutenant en 1809, adjudant major en 1811 , rang de
capitaine en 1S13. — Campagnes : ans Xlll au camp de Boulogne, XIV, 1806 et
1807 à la grande armée; 1808, 1809, '1810, 1811, 1812 à l'année d'Espagne;
1813 en. Espagne, et ensuite en Allemagne ; prisonnier de guerre à la capitulation
de Dresde, rentré en France le 13 juillet 1814 ; chevalier de la Légion d'honneur
le 2 août 1813. Vingt-trois ans de service, et dix-huit campagnes. — Apostille de
Mgr le duc de Bourbon, attestant que M. de Baye a servi sous ses ordres avec hon-
neur pendant la campagne de 1792. — Autre apostille de Son Alle-se Sérénissime,
datée de Passy le 15 septembre lSl-i, par laquelle Mgr le duc de Bourbon, en
considération des honorables services de M. de Baye, le recommande au minière de
la guerre, pour être fait chef de bataillon. — Brevet du 50 octobre 17M9 , signé
comte de Bourmont, commandant en chef pour le roi dans la province du Maine,
et pays adjacents , et vicomte de Malartic, major général , qui nomme M. de Baye
(Hyacinthe dit Belfort) (a) major de la 8e division du Maine. (Dossier de
M. de Baye.)
(2) Antoine-Biaise- C'aude de Jussi, fds légitime de noble homme Claude-François
Jussi, sieur de Belair, l'un des deux cents chevau-légers de la garde du roi, et de
(Urne Marie-Françoise de Polangis, né le 10 juin 1718, àGron, près Sens, (.icle
\a) Belfort doit être le pseudonyme sous leqrel M. de Bave servait dans l'année du Maine.
24.
372 CHEVALIERS
Jussy (Claude-François-Camillc) (1) et le chevalier de Ju?sv
(François-Antoine), capitaines de milice, nommés en émigra-
tion le 2o juin 1798 (2); le comte de Revel, brigadier, co-
de naissance.) — Pension Je 200 livres en 1746, quand il était capitaine de milice
au bataillon de Provins, sous le nom de Jussy-Despenards, en considération des
services du feu sieur de Cenay de Bellair, son oncle, premier maréclial des logis
de la gendarmerie, et pour se soutenir au service. {Lettre de M. d'Argensoa, mi-
nistre de la guerre, du 29 awriM746.) — De Jussy, sieur Despcnards. (Brevet de
la pension.) — Retiré capitaine des grenadiers royaux de Modène et chevalier de
Saint-Louis. (Déclaration de M. de Jussy-Despenards en 1779, dossiers des pen-
sions avant 1789, n° 1,234.) — Lieutenant de milice en 1733, capitaine en 1739,
capitaine de grenadiers postiches en 1748, de grenadiers en 1738 ; chevalier de
Saint-Louis le 10 décembre 1737 (a). Retiré aux Invalides. A fait les campagnes
de Flandres. (Registre de 1739 à 1771, troupes provinciales, bataillon de Provins,
fol. 7.)
(1) De Jussy (Claude-François-Camille), né le 9 février 1732, à Gron (Yonne),
fdsdu légitime mariage de messire Antoine-Biaise-Claude de Jussy des Espennards,
écuyer, capitaine aux grenadiers royaux, et seigneur desdits Espennards, et de
dame Colombe Leverd. (Acte de naissance.) Lieutenant au régiment provincial de
Senlis en 1771, capitaine aux grenadiers provinciaux en 1789; émigré en 1792, a
fait la campagne de cette année à l'armée des princes, comme volontaire dans le
bataillon de Navarre; capitaine au régiment de Mortemart en 1794, censé breveté
chef de bataillon le 5 janvier 1800 ; licencié le 4 août 1802. A fait les campagnes
de 1794, 1793, 1800 et 1801. — Trente-six ans de services, y compris cinq cam-
pagnes. — Retraité comme chef de bataillon, le 23 février 1816, avec une pension
de 1,170 fr., jouissance du 1er octobre 1814. (Dossiers despensions, n° 102,771.)
— Reçu le 20 juillet 1798. (Registre de l'émigration, fol. 87.) — Grand-père
maternel de M. Camille Doucet, chef de la division des théâtres au ministère d'E-
tat, ofticier de la Légion d'honneur, un de nos meilleurs auteurs dramatiques.
(2) Le chevalier de Jussy (François-Antoine), né le 21 mars 1735, à Gron
(Yonne). — Lieutenant au régiment provincial de Senlis en 1771, lieutenant aux gre-
nadiers royaux en 1773, capitaine au régiment de garnison de Condé en 1789; émi-
gré en 1791, volontaire dans la compagnie de Royal-Comtois en 1792, volontaire au
régiment de Mortemart en 1794, censé major actuel (lieutenant-colonel) en 1801,
volontaire dans la compagnie de vétérans de Gouvello en 1802, censé colonel
en 1811 ; a cessé de servir le lrr avril 1814. — Campagnes : 1792, à l'armée des
princes ; 1794 à 1801, dans le régiment de Mortemart. — Cinquante ans sept mois
et vingt-six jours de services, y compris huit campagnes. — Retraité comme co-
[à) A cette époque, etjusm'en 1TC3, les inscriptions sur les registres de l'ordre déposés
aux archives de la guerre n'avaient lieu qu'après la nomination, l'envoi de la croix au par-
rain, et le retour de l'avis de la réception. Ainsi s'explique la différence de dates, qui existe
entre le registre du corps et le registre de l'ordre.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 373
lonel du régiment de Poitou, nommé le 20 avril 1717 (1);
de Haye (François Bcrtlielol), capitaine au régiment Royal-
Roussillon-cavalerie, nommé dans la période de 1731 à
1740 (2).
lonel, le G mars 1815, avec une pension de 2,500 fr. (maximum du grade),
jouissance du 1er octobre 1814. — Relit é à. Cacn. (Dossiers des pensions,
n° 155,110) (a). — Reçu le 20 juillet 1798. (Registre de l'émigration, fol. 87.)
(1) Le comte de Revel. Est de Paris. Cornette en 1734, dans le régiment de U
Ferronnays; capitaine dans Royal-Roussi lion en 1758; troisième fils de M. le ma*
récha! de Rroglie. À présent, colonel d'un régiment d'infanterie, (Registre de 1751
à 1705, régiment Royal- Raissillon-cava 1er ic, fol. 34 verso.) — Colonel du régiment
dont le marquis de Puyguyon était colonel. (Gazette de France, du 18 août 17 1 ■*.)
— Colonel du régiment de Poitou en 1744. (État militaire de 1701, p. 100.) —
Blessé le 15 juin 1740, au combat de Plaisance. (Gazette de France, du
2 juillet 1710.) — Brigadier d'infanterie. (Idem, du 25 mars 1747.) — François
de Broglie, comte de Revel. (Idem, du 9 septembre 1752.) — Nommé en 17,*.i;,
pour servir comme maréchal général des logis à l'armée de Soubise. (Idtm, du
10 octobre 1750.) — Fait prisonnier à Rosbach et mort de ses blessures. (Idem,
du 19 novembre 1757.) — Le 5 novembre 1717, dans une demande de pension
pour le comte de Revel, demande mise sous les yeux du roi, il est dit que cet of-
ficier supérieur est sans biens, qu'il a épuisé toutes ses ressources pour se soutenir
convenablement au service, particulièrement pendant la dernière campagne (17-ÎO),
où il a été presque toujours à la tête de sept ou huit bataillons, et où il a reçu
une blessure dont il se ressentira toute sa vie. La date de son brevet de colonel rie
Poitou est portée à 1745. Le mémoire ajoute qu'il a obtenu une pension de
5,000 livres, le 50 mai 1715, en considération des services de feu M. le maréchal
de Broglie, son père. — Le roi lui accorda une augmentation de pension tic
2,000 livres, et le ministre, en annonçant celte décision au duc de Broglie, qui
venait d'être fait maréchal de camp, et qui fut ensuite maréchal de France, disait :
« Je n'ai pas laissé ignorer à Sa Majesté ce que vous m'avez marqué de la mIuj-
tion de M. le comte de Revel, mais il est principalement redevable de cette ,i ico
à son zèle et à son application pour le service. » (Cartons des généraux, lettre 11.)
(2) De Raye (Friuiçois-Berthelot) , lieutenant au régiment rie Brelagne-mfin-
lerie en 1718, capitaine dans Roussillon-cavalerie en 1725, maréchal- sciieral des
logis de l'année en 17-10, rang de mestre de camp la même année, briga-
dier en 1747, capitaine de la compagnie des cadets gentilshommes du toi Je Po-
logne en 1755, commandeur de l'ordre en 1750, lieutenant général en I îG2, izr.ind -
croix en 1772, mort eu 1770. (Mt moires concernant l'institution de l'ordre, pp. 0.»
(a) L'acte de naissance tic cet officier lui ayant été rendu (.Vote du detsicr), nous ne pou-
vons le reproduire, mai* la date et If lien de sa naissance prouvent qu'il était, comme le pte-
cédent, lils d'Antoinc-Blaise-Claudc, également porté ci-Ccssu?.
37.'t CHEVALIERS
De Baye (Alcxandre-Annc-IIypolite), nommé en 1771 il .
et 9i.) — A payé 124,000 livres la charge de maréchal général des logis de l'armé. :
a été employé comme aide maréchal général des logis à l'armée de Bohême en 1741;
était à la prise de Prague, à la défense de celte ville où il commanda plusieurs sorties,
et à la fameuse retraite de Prague, sous les ordres du maréchal de Belle-Isle. 1!
etait à Rocoux en 17 i<j, el en 17-17 à Lawfeld et àBerg-op-Zoom ; en 17.17, à lias-
tembeck ; a fait les campagnes jusqu'en 17G1 (a). — Commandeur honoraire de
l'ordre de Saint-Louis en 1755, sur la demande pressante du roi de Pologne,
duc de Bar (6). — En 1776, pension de 3,000 livres à madame de Baye, lors de la
mort de son mari. (Dossiers des généraux, et Chronologie militaire de Pinart,'
t. VI , p. xxxij.) — De Bave (François-Bertheluut), né le 29 août 1703; est de
Paris; lieutenant réformé dans le régiment du mestre de camp général des dra-
gons en 1719, capitaine dans ledit régiment le 1er mars 1721, dans celui-ci le 24
décembre 1723 ; chevalier de Saint-Louis; est fils de M. de Pleneuf (c]; rang de
mestre de camp de cavalerie le 1er décembre 1740 ; a acheté, en août 1740, la charge
de RI. de Verdelin; est à présent mestre de camp réformé à la suite du régiment'
maréchal des logis des camps et armées du roi, avec un brevet de retenue de
50,000 livres sur le prix de cette charge. (Registre de 175i à 17G3, régiment
liogal-Boussi'lon-cavcderie. fol. 55 , verso.) Le baron de Baye. (Etat militaire de
1765, p. 1 4L, viij, et dossiers des généraux.) — Porté t. I, p. 58J , comme com-
mandeur, et p. 658 comme grand'-croix.
(I) Porté 1er vol., p. 610. — Le baron de Baye (Alexandre-Anne (erreur : voir
l'acte de naissance ci-dessous), Hypolite Berthelot;, né à Paris le 5 novembre 1715,
cadet gentilhomme du roi de Pologne le 2 novembre 1755, lieutenant réformé à la
suite de Royal-Roussillon le 25 juin 1756, exempt des gardes du corps du roi de
Pologne le 1er août 1760, cornette dans Choiseul-dragonsle 9 mars 1762; a été deux
ans aide de camp de son père, a été blessé à. Minden ; rang de capitaine, comme
exempt, le 11 août 1764, réformé en mars 1766 (à la mort du roi Stanislas), rang
de mestre de camp eu 1768, lieutenant des gardes du corps de Monsieur, comte de
Provence, compagnie de Lévis, en 1771 (\ la création de la maison militaire de
Son Altesse Royale), brigadier en 1781, maréchal de camp en 1788; conserve son
emploi de lieutenant v</). (Dossiers des généraux.) — Alexandre-Estienne-lIvpolite,
[à) On lit dans la Gazette de. Franc-: du 1S août 1750 : «Le sieur de Baye, attaqu ; par un
corps de 12,000 hommes à Eimbeck, où i! était resté avec quelques troupes de l'arrière- garde, fait
une très-belle défense, et ne se laisse point ciitamcr. »
(b) 11 reçut le cordon rouge à Nancy, au mois de janvier 175G, des mains du roi de Fol gne, à
l'inauguration de la statue de Louis W sur lu place de cette ville. (Dossier de M. d Ilaij : )
(c) Élienne Berthclot, comte de Saint- Laurent, seigneur de Pleneuf, de Baye, et de Villevenard,
ancien directeur uénéral de l'art'iHciic de France, mort en 1727. [La Chesnayc des Bois.) —
Commissaire général dis poudres. [ï-tuta de la France de 1692, lOS't et 1G9S.) — Directeur
général de l'artillerie. [Êlats de ta France de 170S cl 1712. ) — 11 dut se démettre dans l'inter-
valle de 1712 à 1717, car il ne figure plus sur VÈlat dû 1718.
(d) Pensions : 1,000 livres en 17' 0. comme exempt des gardes du corps du roi d: Pologne;
en 17GS, 1,0S0 livre-, sur l'extraordinaire des guerres connue mestre de camp de dragons en
1788, 2,000 livres, pour lui faire, ave' s.« pension de 17GS, 3,G0O livres comme maréchal de camp.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 375
Le baron do Baye (Amour-Auguste Bcrthelot), lieutenant
(Jc vaisseau, nommé en 1820 (•!).
lils Je meSsirc Estienne-François Berlhelol, seigneur de Baye, mestre de camp de
. ivilerie, maréchal général des logis de l'armée, et de dame Cécile-Élisabelli de
Curzay, son épouse ; parrain, Eslienne-Louis-Alexandre Berlhelol, abbé commen-
dalaire de l'abbaye royale de Saint-Martin de Massay, diocèse île Bourges, oncle
paternel (le l'enfant; marraine, Cécile -Thérèse-Pauline Rioull, épouse de messire
K>tienne Guinot, marquis cie Montconseil, maréchal dus camps et armées du roi,
et inspeeti ur d'infanterie, tante maternelle de l'enfant ; le père, de présent à l'armée
du Rhin. [Jçle de naissance.)
(1) Porté plus haut, p. 238. — Né à Paris le 15 décembre 1782. Fils de haut et
puissant seigneur Alexandre-Eticnne-IIypolilc Bertlielot, baron île Baye, premier
lieutenant des gardes du corps de Monsieur, frère du roi, brigadier des armées du
roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de haute et puis-
sante dame Robertine-Jeanne-Marie-Reine Pinel Dumanoir, baronne de Baye;
parrain, très-haut et puissant seigneur Louis-Joseph Amour, comte de Bouille, lils
mineur de très- haut et puissant seigneur François-Claude Amour, marquis de
Bouille, lieutenant général des armées du roi, gouverneur général des îles du
Vent ; marraine, haute et puissante dame Célestc-Augustine Pinel Dumanoir,
épouse de très-haut et puissant seigneur vicomte de Saint-Chamant, colonel-com-
mandant du régiment de la Fère-infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire
de Saint-Louis. (Acte de baptême du 16 décembre 1782, Paris, paroisse de Mont-
martre.)
Novice, timonier, aspirant de deuxième classe, de première classe, et enseigne
de vaisseau provisoire de 1S00 à 1808. Enseigne de vaisseau entretenu en 1808,
lieutenant de vaisseau en 1812. — Chevalier de la Légion d'honneur en 1811. —
Lieutenant en second de la compagnie des gardes du Pavillon amiral le 28 février 181. ">.
— De 4802 à '180 l, sur la Fine Goélette : un combat contre les Anglais ; de ISO."»'
à 1806, sur le Vétéran, capitaine Jérôme Bonaparte; de 1809 à 1S11 , sur l'A-
masone : un combat contre deux vaisseaux et deux frégates anglaises, et un autre
combat contre sept bâtiments de guerre anglais, à la suite duquel l'jimazone coula
bas d'eau. — Retraité le 1er janvier 1828 avec une pension de 1,707 francs et le grade
honoraire de capitaine de frégate. — Quarante-deux ans onze mois neuf jours de service,
campagnes comprises. [Dossiers de M. le baron de Baye, archives de la marine.)
— Le 13 mais 1771, certificat de Jean-Denis Papillon de In Ferlé, trésorier général il : la maison
<le .Mgr le comté de Provence, attestant qu'il a reçu de M. le baron de Baye, 30,000 livres, poui
la finance de la cliargede lieutenant des gardes du corps de Sun Altesse Bojale. U >œur du cet
officier, Agnes-Victoire Bcrthelot de Baye, née !e 10 octobre 17al, avait épousé -Nicolas François,
comte de Berciicny, mcsirc de camp de hussards, premier gentilhomme tic la < hainb c du roi
de Pologne, grand écn ver de I m-raine (en survivance1, lils du maréchal comte de Bcrcheny, et
mort eu 1~G2. En 170), elle avait été nommée dame pour accompagner Mesdames de France,
et elle fut présentée en cène qualité au roi Louis \V !.• 20 septembre, i* oir If dossi/r du ba-
ron de Baye, et la Gazette de France des 22 février 1702 et 2^ septembre 1704 )
376 CHEVALIERS
Bernard dit Fleurj (Charles -François) , capitaine
commandant aux hussards du Nord, nommé le lo octobre
bre 1817 (1); d'Aumale (Charles-François-Marie), nommé
en 1757) (2); d'Aumale (Louis-Stanislas), major du régi-
(1) Inscrit d'abord sous le nom de Fleury, puis ensuite sous celui de Bénarddil
Fleury. [Fiches de classement.) — Bénard (Charles-François) dit Fleury, né à
Nancy le 19 mai 178 i, fils naturel et légitime du sieur François Bénard, officier
de la monnaie d'Orléans et de dame Jeanne-Victoire Jeaux ; parrain, Charles-
François Bénard, fils du premier mariage du sieur François Bénard, père de l'en-
fant baptisé, contrôleur des salines d'Orléans. — Chasseur dans la garde à cheval
des consuls en 1800; fourrier en 1S05; sous-lieutenant en 180."i au '10e dragons,
devenu 5e lanciers; lieutenant en 1807, capitaine en 1810; licencié en 1815 ; ca-
pitaine aux hussards du Nord en 1816 ; chef d'escadron en 1822 ; passé à l'École
de cavalerie en 1827 ; lieutenant-colonel au 12e chasseurs en 1852 ; passé à l'É-
cole de cavalerie, même année ; colonel du 5e chasseurs en 1859 ; passé à l'École
de cavalerie en 18 iO ; retraité en 1815, avec une pension de 5,000 francs. —
Cinquante-cinq ans onze mois quinze jours de service, y compris treize campa-
gnes. Chevalier de la Légion d'honneur en 1807, officier le 17 mars 1815, che-
valier de Saint-Ferdinand, de seconde classe, en 1825, commandeur de la Lé-
gion d'honneur en 1845. — Blessé devant Ulm d'un coup de feu au genou droit;
blessé d'un coup de sabre à la tète en 1811, à la bataille de Fuente-Guinaldo ;
a eu quatre chevaux tués sous lui, un à Eylau, un à Alba (Espagne), un à la Mos-
kowa , un à Hanau. — Officier qu'il fiul avoir en vue pour le commandement
d'uu corps. (Note de 185i.) — A fait les campagnes des ans XII, XIII, XIV, de
1800 à 1814 inclus; 1815, en Belgique; 1825, en Espagne. (Dossiers des pensions,
n» Ci, -452) (a).
(2) Porté t. I, p. 418, et, par erreur, même volume, p. 5SG, comme nommé
en 1707. — Né le 19 juillet 1725, à Arras, paroisse Sainte-Croix ; lils de Charles-
d'Aumalc (/'), chevalier, ingénieur en chef et ordinaire du roi à Hesdiu, et de
(«) Il «îtijit frère cadet du célèbre comédien Fleury, mais issu du second mariage do François
Bénard. — Son parrain ne fut pas le comédien qui se nommait Joseph-Ahruham Bénard dit
Fleury, né à Lunévillc en 1750, retiré du théâtre en 1818 et mort en 1*22.
{b) Le comte d'Aumale (Chai les), né le 28 octobre 1GSS, mort le 10 juillet 1750. — Chevalier
de Saint-Lazare en 1706, ingénieur en 1707. — Commandeur de Doudcvillc, de l'ordre de
Saint-Lazare en 1710. —Lieutenant réformé dans Champagne même année; se distingua à la
défense de Béihune, et fut blessé à la jambe, même année : capitaine réformé dans Navarre
même année. Campagnes : de 1711 , de 1712 [blessé à la tète au siège de Douai) ; de 1713 (deux
doigts emportés au siège de Landau) : de 1714 (blessé à la cuisse au siège de Barcelone) ; de
1710 (blessé au bras à la prise de Saint-Sébastien) ; de 173.3, 1734, 1735, 1742, 17'i3, 17Vi, 1733.
174G, 1747. — Lieutenant-colonel a la suite de Navarre le 27 mais 1744; brigadier le 2 mai sui-
vant, colonel réformé à la suite de Navarre le 13 mai, même année. — Commandant en chef
les ingénieurs en 1742, 1743, 17yi, 1745. —Commandeur de l'ordre de Saint-Louis le 28 juin
1744, après la bataille d'ïpres. — Maréchal de camp en 1745. — Commandait les ingénieurs au
DE DIVERSES ÉPOQUES. 077
m.>nt provincial de Péronne, nommé en 1772(1); deSaint-
.M,,i> d'Herbigny (François-Robert -Lambert), ex-lieutenant
aii rr cuirassiers, nommé en 1817; d'Herbigny (Marie-Sla-
nislas-Lambert) , capitaine à la légion de la .Moselle, nomme
en 1820; Toscan du Terrai! (Pierre), capitaine de gendar-
merie, nommé en 18 lo (2); le marquis d'Àxat (Ange-Jean-
dame Marie-Marguerite tic Blocquel-de-Croix. (Acte de naissance.) — Le comte
d'Aumale, ingénieur en 17 40, capitaine en 1744, lieutenant-colonel en 171'.'. —
Colonel en 1750 ; cinq campagnes, treize sièges, une bataille, deux expédition-,
deux blessures ; ingénieur en chef en 1758 ; brigadier en 1768 ; directeur des
fortifications en 1775, maréchal de camp en 1780. — Pension de 600 livres sur
l'ordre en 1785, portée à 800 livres en 1788. — Le 28 septembre 1791, pension
de 10,000 livres, pour récompense de cinquante-quatre ans trois mois de services
effectifs, pendant lesquels il a fait neuf campagnes. — Campagnes de 1712, 17 15 ,
1751, 1745, 1746, 1747, 1757, 1758, 1761 et 1762. — Était aux sièges de .Ve-
nin, Y près, Fume et Fribourg en 1744; aux sièges de Tournay, d'Oudenarde, de
Dendermonde et d'Ath en 1745 ; aux sièges d'Anvers et de Namur en 1746 ; et
au siège de Berg-op-Zoom. Blessé à Fribourg, à Ath et à Berg-op-Zooin. A ce der-
nier, il reçut un coup de fusil dans le côté gauche, qui le mit en danger de mort,
au point que les chirurgiens désespéraient de lui. (Dossiers des généraux.)
(1) Porté t. I, p. 618. — Le vicomte d'Aumale, né à Arras le 1er septembre
1754. — Lieutenant en second aux grenadiers de France en 1749, lieutenant en
1759, rang de capitaine et aide-major même année, retiré en 1764 avec une pen-
sion de 500 livres et passé aux gendarmes de la garde ; major du régiment pro-
vincial de Péronne en 1771 ; commandant du bataillon de garnison de Cambresis
en 1778, rang de lieutenant-colonel en 1779, maréchal de camp pour retraite en
1791. A fait les campagnes de 1757 à 1702 inclus; a reçu une blessure considé-
rable à la jambe à Grabenstein en 1762; fils du lieutenant général, commandeur
de l'ordre. (Dossiers des généraux.) Ce nom est continué aujourd'hui dans notre
jeune armée par M. d'Aumale (A. Marie-Henri), lieutenant en premier au régi-
ment d'artillerie à pied de la garde impériale.
.(2) Toscan-du-lcrrail. (Fiches de classement.) — Toscan du Terrail, che-
valier de la Légion d'honneur, capitaine de la compagnie de gendarmerie du dé-
partement des Bouches-du-Rhône. (Almanach royal de 1817, p. 57o.j — Nomme
siège de Berg-op-Zoom. — Était a Rocoux et ii Lawfeld. — Directeur générât des fortifications
de la province d'Artois en 1747. — Lieutenant général en 1~^S. (Pinart, L'hronotogit militaire,
t. V, pp. 39G, 397, ?m.)
Le neveu de cet oflicier général, le vicomte (ensuite comte) d'Aumale, porté t. M, p. 364, était
lits légitime de messire Louis-Michel-Franroisj coirtte d'Aumale, seigneur do Bourg, Comin.
Brnnges et autres lieux, et de dame Marie- Cécile-Antoineite-l rsulc BerUic do Poniery. ( tcteilc
naissance, Dossiers des généraux.) — 11 était né le 1S mai 17S9, et non !c 8 nui connue il
est dit, par une encurdu registre «le Blaisois, au détail de ses services.
378 CHEVALIERS
Micltel-Bonavenlnre de Dax de Cessâtes), ancien officier,
nommé le o octobre 181 i (1); Courvol (Jean-Baptiste), ca-
pitaine au 52e infanterie, nomme le 1er juillet 1792 (2);
chevalier de Saint-Louis par ordonnance du roi du 10 janvier 1815 ; avait été
reçu par Monsieur, le 7 octobre 1811. [Fiches de classement.) — Toscan (Pierre ,
né le 7 janvier 17G0, à Monlmaur (Hautes-Alpes) ; entré dans la gendarmerie de
France (a) en 1777, avec ranjj de sous-licutenanl; congédié en 1780 ; lieutenant
dans la gendarmerie (/;) le 19 juin 1791 ; capitaine le 10 septembre 1808; chef d'es-
cadron le 21 novembre 1821. Campagne du 21 avril 1792 au 22 septembre 179G,
— Trente-huit ans six mois de services. — Pension de 1,505 francs, jouissance
du i'r janvier 1822. (Dossiers des pensions, n° 58,500.) — Toscan Duterrail,
gendarme de la compagnie de Monsieur, en 1777 ; campagnes de 1792, 1795,
ans II, III et IV, armée des Alpes ; 1815, armée du Midi. — Mis à la retraite par
décision du gouvernement du o juillet 1815, annulée ensuite avec cette note :
«Nul de plein droit: cet officier a été maintenu en activité, par le fait du re-
tour du roi, et il a servi dans l'armée de S. A. R. Mgr duc d'Angoulème. » — Dé-
cédé le 28 mars 18 10. — Pension de retraite de 500 francs à sa veuve, née La-
plane (Annc-Elisabcth-Euphrosiiie), qualifiée veuve de M. Toscan du Terrai!,
lieutenant-colonel honoraire, dans le mémoire de proposition, établi à Lyon le
9 août 18-40 par les autorités militaires. (Mîmes dossiers.) — Acte de notoriété
du 5 décembre 1811. attestant que M. le chevalier Pierre Toscan Duterrail, né
à Montmaur, commandant la gendarmerie royale du département des Bouehes-du-
Khône, membre du collège électoral des Hautes-Alpes, chevalier de Saint-Louis
et de la Légion d'honneur, a toujours porté le nom de Toscan du Terrail, ainsi
que son fils Pieirc-Edouard-Désiré, élève à l'école de Saint-Cyr. (Dossiers des che-
valiers de Saint-Louis. 2"" série, no -1,908.)
(1) Cadet gentilhomme à l'École militaire en 1782, sous-lieutenant dans Bassi-
gny en 1781. Émigré en 1792 ; est allé en Espagne où il a fait les campagnes de
1795, 1791, 1795, soit comme volontaire dans un corps d'émigrés, soit comme
officier dans le bataillon de la Frontera ; incorporé, en 1790, dans le régiment de
Bourbon ; rentré en France en 1797; dis-huit ans de services, y compris cinq
campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 181*1, 18e tableau, n° 81.)
— Reçu par Monsieur, le 15 octobre 181 1. [Fiches de classement.)
(2) De Corvol (Jean-Baptiste), né le 5 mai 1752 à Sanizy en Nivernais, sous-
lieutcnanl en 1708, sous-aide major en 1771, lieutenant en second à la formation
de 1777, capitaine en second en 1780, capitaine-commandant en 1787, de grena-
(a) Compagnies d'ordonnance, qui faisaient brigade en campagne avec la maison du roi, et
prenaient rang a\cc celte maison pour monter la garde devant le logis ou la tente «le Sa
Majesté. Par ordonnance du 2't février 1770, les gendarmes avaient rang de sous-lieutenant du
jour de leur réception. — Il ne faut pas confondre ce corps avec la maréchaussée, qui prit le
titre de gendarmerie en 1791 seulement.
\b) Ancienne maréchaussée.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 379
riiévenol i François), lieutenant au régiment Royal-Navarre,
nommé le G" août 178G (1); de Carrière t Pierre), chevau-léger
.le la gardfe (lu roi, nommé le 10 août 17 ïO (2) ; le chevalier
d'Armagnac (Castanet- Pierre -Casimir), nommé en août
l7i)S(3)ï
dier? en 1791. — 1777, très-bon. — 1783, officier très-appliqué, très-intelligent,
et qui annonce des talents. [Registre du régiment de Limosin de 1788 à 1 j9.i,
f" 58.) t».
(1) Né le 50 mars 17:29; cavalier en 1746, fourrier en 1758, porte-étendard en
1770, lieutenant en second en 1782; blessé de plusieurs coups de salue à Mimlen;
gratifications de IjO livres en 1774, 1777, 1779, 1780, 1781, 1782; de 250 livres
en 17S5; de 200 livres eii 1784 et 1785; de 250 livres en 1780 et 17S7; de
200 livres en 1789; total des gratifications : 2,230 livres {Registre de Royal-
Navarre-cavalerie, de 1776 à 1788, fol. 28 verso.) — Lieutenant surnuméraire à
Ja formation de 1788; capitaine en 1792, colonel en 1793, général de brigade,
même année. (Registre du 22e cavalerie [ci-devant Royal-Navarre], de 1788 a
1793, fol. 82.) — A fait les campagnes de 1740, 1TÏ7, 1748, et celles de 1757 à
17G1 inclus; a reçu plusieurs blessures, et a fait les campagnes de la révolution,
tant en Savoie qu'à l'armée du Rhin. A été employé pétulant trois ans aux écoles
d'équitiition, et, pendant dix-neuf ans, comme instructeur au 22" régiment de cava-
lerie. — Retraité en l'an 111 avec une pension de 2,500 livres. (Dossiers des géné-
raux.)— Son fils, maréchal des logis fourrier des gardes du corps duroi, compagnie
de Noailles, rang de chef d'escadron du 1er juillet 1850, a accompagné Cli al. s X
de Sainl-Cloud à Cherbourg en 1850, et ne s'est retiré, toujours loyal et dévoue,
<]ue lors du licenciement général de la maison militaire, à Saint-Lô, après le de-
part duroi. Ce brave soldat est devenu un industriel des plus honorables, et d a fonde,
à Clermont-Fcrrand, une vitrerie qui a rendu à nos égides ces beaux, vitraux émail -
lés dont le passé semblait avoir emporté le secret.
(2) Lcuyer; reçu chevau-léger en 1710; sert depuis cette époque avec exactitude
et distinction; avait servi auparavant, pendant dix ans, dans le régiment Dauphin-
infanterie. Reçu chevalier de Saint-Louis par le duc de Chaulnes le 1* septem-
bre 1740. [Travail du duc de Chaulnes avec le roi, le 19 août 1740, cartons des
chevau-lègers.)
(5) Porté plus haut, p. 15. — Capitaine dans Vivarais, eu France; clusseur
noble, compagnie n" 4, à l'armée de Coudé; nommé en août 1795, reçu le 2o août
(n) Le chevalier de Courvol (Louis-Alexandre), chevalier de Saint-Louis en ÎT'J
pp. 337-338, avait servi dans le même régiment. — Né le 3 juin 1758, à Sani/.y,j;
lins. Sous-lieutenant .-ans appointements en 1771, sous-lieutenant en r>i< il en 1";
second en 1781, en premier en 17S3, adjudant-major eu 17'Jl, capitaine au i
[Registre de Limosin $-•■), «II' l'ss à l~93, fol. 73.)— A abandonné le 30 jtiii
du 53e (Condc}, de 17i>8« 17J3, M. l'i.s.)
iH.tU
: plus hau
lênilil
;<• de Mou
menant ei
1 mOi
ne année
1792.
[llcgiitr,
380 CHEVALIERS
Le corale d'Armagnac (François-IIilaire-Castanet-Cani-
beyrac), nommé en 181 \ (I); d'Armagnac de Castanet
(Louis-Victor), nommé en 1816(2).
Faultrier (Jean-Claude-Joacbim), capitaine aide-major du
bataillon de Cosnc , corps royal d'artillerie , nommé le
27 août 17o8 (3); le baron Faultrier (Simon), maréchal de
suivant par M. le prince de Comlé. (Registre de M. le prince de Condé, fol. 9. Voir
aussi le Registre de l'émigration, fol. 5.) — De Castanet-Armagnac (Pierre-Casimir ,
né le 7 septembre 1738. — Page de la grande écurie en 1773, sous-lieutenant
dans Vivarais en 1773, lieutenant en 1781, capitaine en 1789. — Émigré en 1791,
a servi à l'armée des princes en 1792, a servi dans l'infanterie noble en 1793, a
cessé de servir le 31 décembre 179G. — Vingt-quatre ans de service; à déduire,
pour l'âge, un an huit mois et sept jours ; il reste vingt-deux ans trois mois et vingt-
trois jours. — Trois campagnes en Amérique, de 1780 à 1782; trois campagnes à
l'armée de Condé ; total : vingt-huit ans trois mois et vingt-trois jours. (Commission
de 1814, 34e tableau des retraites, n° 20.) Pension de G00 fr., par décision du
18 avril 181G, jouissance du 18 octobre 1814. (Dossiers despensions, n° 103,741.)
(1) Porté plus haut, p. 92. — Frère du précédent. — Reçu le G octobre 181 G
par le marquis de Berail. — Né le 9 avril 1737, mousquetaire, première compa-
gnie, du2Ga\ril 177 5- au 13 décembre 1773, date du licenciement de la compagnie.
{Certificat du 13 février 1813.) — Émigré, campagne de 1792 à l'armée des
princes, agrégé aux gardes du corps avec les officiers de Reine-dragons; était à
la défense de Maestricht en 1793 ; est passé ensuite à l'armée de Condé où il a
fait quatre campagnes; retiré pour cause de santé. — Capitaine de cavalerie, bri-
gadier des mousquetaires, première compagnie, en 1814. — Petit-ne\cu du marquis
de Saint-Sernin, lieutenant général. — Issu des comtes d'Armagnac. (Déclaration,
confirmée par plusieurs officiers.) — Pension de retraite de G00 fr. le limai 1810,
jouissance du3 septembre IHH. (Dossiers des pensions, n° 167,014.)
(2) Castanet de Chambayrac Né le 17 avril 1770. — Sous-lieutenant de
remplacement en 1787. — Sous-lieutenant en 1788, réformé à la formation de
1791, a abandonné le G septembre même année. (Registre du IIe infanterie, ci-
devant Vivarais, de 1788 ci 1793, fol. 109.) — Nous n'avons pu retrouver ses
services en émigration. — Frère des précédents. — Porté plus haut, p. 213.
(3) De Faultrier (Jean-Claude-Joacliim de Corvol), né à Paris, rue de Savove, le
2 février 1720, fils de M' Joachim-Michel-Eusèbe Faultrier, seigneur de Corvol,
avocat au parlement, et de dame Madelaine De la Porte, son épouse. (Acte de bap-
tême, paroisse Saint-Jndré-des-Arcs.) — Surnuméraire dans l'artillerie en 1737,
officier pointeur en 1739, commissaire extraordinaire en 1744, capitaine en 1732,
major en 1761, lieutenant-colonel en 1769, colonel en 1778, brigadier en 1781,
commandant de l'école de Metz en 1782, maréchal de camp en 1788. — Quatorze
DE DIVERSES ÉPOQUES. 381
camp, nommé le 18 juin 1817 (1); do Faultrier (Joachim-
Jacquès* Philippe), chef de bataillon d'artillerie, nommé le
campagnes, quatre sièges, quatre batailles, quatre expéditions. — Pension de
744 livres. — Idem de 600 livres sur l'ordre en l"Si. — Pension de 11,000 livres
le 2 décembre 1791, pour récompense de cinquante ans de services effectifs, plus
quatorze campagnes, fixée à 4,000 livres en l'an VIII, en vertu de la loi du
28 fructidor an VII. — Réside à Metz. (Dossiers des généraux.) — Faultrier de
Corvol, chevalier de Saint-Louis en 1758. (Registre, officiers supérieurs d'artillerie
avant 1789, t. I, fol. 1G3.) — De Faultrier, maréchal de camp, commandant
l'école de Metz. [État militaire de 1790, p. 212.) (a).
(1) Le baron Faultrier (Simon), né à Metz, le 22 août 1703,111» de Jean-Joacbim
et de Marie Fort. — Lieutenant en second au régiment d'artillerie de Besançon en
1779, capitaine-commandant en 1791, chef de bataillon eu 1794, chef de brigade
même année, colonel du 2e régiment d'artillerie, à pied en 1800, général de brigade
en 180C. — Campagnes de 1780, 1781, 1782, armée des côtes de l'Océan; de 1792
à l'an XIII; de 180G à 1811; cinquante ans un mois vingt et un jours de services,
campagnes comprises; retraité, le il février lS12,avec une pension de 400 fr. —
Chevalier de Saint-Louis, par exception, le 18 juin 1817, par suite de certificats:
1° du lieutenant-général d'Aultanne, qui servait avec lui en 1792, et qui attesta
qu'à cette époque il avait montré le dévouement le plus prononcé pour la maison
de Bourbon, et qu'il s'était même compromis après le 10 août, en exborlant les
grenadiers à ne point adbérer à la révolution; 2udu lieutenant général comte Johal,
déclarant qu'au mois de mars 1815, il avait fait tout ce qu'il avait pu pour soutenir
la cause du roi, et empêcher la défection de la garnison de Metz; 3° du maire de
Metz, attestant qu'au retour de Napoléon, M. de Faultrier fut renvoyé du Conseil
municipal, à cause de ses opinions, qu'on lui ota le commandement de la compa-
gnie d'artillerie de la garde nationale de cette ville, et qu'enfin pendant l'interrègne
il fut signalé comme sinpect, et surveillé comme tel. (Dossiers des généraux.) —
Officier de la Légion d'honneur, inspecteur général et commandant l'école d'artil-
lerie de Strasbourg. (Almanach impérialde 1812, pp. 283 et 314.)— De Faultrier,
orthographe du nom. — Forte plus haut, p. 218.
[a] D'après les renseignements qui nous ont été donnés, il eut sept fils qui tous servirent
clans l'artillerie : deux fuient chevaliers de Saint-Louis, et sont portés après leur perc;un fil-
tre, Fraiiçois-Claude-Jonchim, né à Metz le 15 août 1TG0 , général de division en i' :n Mil,
commandant de ta Légion d'honneur à la création de l'ordre, mourut à Nordlingon en Souabe,
le 16 brumaire an XIV. 11 avait été nommé chef de bataillon à Nue en l'an II, prie» repré-
sentants du peuple Ricord et Robespierre jeune, sur le compte rendu de m bravoure, dt^son
zèle et de son intelligence, et son dossier contient la copie de son brevet, avec cette mention:
«Certifié conforme à l'oi iginal, Buonnpartc. » 11 avait épouse en Egypte une Géunrien ne, nommée
Marie David, qui vivait eu IîSIj: car, à cette époque, elle faisait réclamer l'acte mortuaire de
son niaii. — VÊtat militaire de 1702 contient lea noms de cinq Faultrier : le père, maréchal de
camp, et les quatre autres, capitaines.
382 CHEVALIERS
25 avril 1821 (I); do Malherbe (Paul-Jean-Baptiste), nommé
en iîo3 (2); d'Hérouvilîe (Louis-François-Félix), garde du
corps du roi, compagnie de Luxembourg, nommé eh 1791 (3);
Dachon (François-Àmand-Jean-Baptiste), nommé en 1762(4);
le comte de Piaillé, capitaine au régiment de Clerinont-
Piïnce, nommé dans la période de 1730 à 17U (5); Dumes-
(1) Porté plus haut, p. 2-11. — Né à Metz, le ler mai 1735, fils Je Jean-Claude-
Joachim et de Marie Fort. — Aspirant d'arlillerie en 1770, é!ève même année,
lieutenant eu 1771, capitaine en 1785, chef Je bataillon en Tan X, sous-directeur
d'artillerie à Metz en l'an XI ; campagnes; ans II, 111, lYetlX; retraité par suite
d'infirmités le 2!» juin 1807, avec une pension Je 1,651 fr. ; mort le 9 janvier 1823;
pension Je 500 IV., jouissance du 1e1' juillet 18-7, à sa veuve née Lidie de Curel.
(Dossiers des pensions, n° 3-1,681.) (a).
(2) Elève à l'école Je la Fère en 17-29, officier pointeur en 1735, passé à la
Martinique en 1738, commandant l'artillerie Jes îles Ju Vent en 1742, capitaine
d'une compagnie de canonniers et de bombardiers en 1747, commandant de l'ar-
tillerie avant l'inspection des compagnies Je canonniers et bombardiers avec rang
Je lieutenant Ju roi en 1757, lieutenant-colonel en 17G4, colonel en 1770. (Re-
gistre, officiers supérieurs d'artillerie avant 1789, fol. 85.) (b).
(3) Gentilhomme catholique, asposlolique et romain; âgé Je dix-sept ans; né à
Rouen; garde du corps Ju roi le 9 juin 1 767 ; présenté par M. J Ilérouville, son
oncle; a servi en qualité de gendarme de la garde du 27 juin 17GG au 9 juin 1767;
capitaine de cavalerie le 9 juin 1782; chevalier de Saint-Louis le 15 janvier 1791.
— (Gardes du corps du roi., 3'' compagnie française, registre de 17 13, fol. 119.)
(4) Porté J-'vol., p. mi. — Dachon Jes Rigaudières; né le i octobre 1729;
est des Rigaudières près Ancenis; lieutenant de milices en 17-i-i; lieutenant dais
Soissonnais en 17-16; lieutenant Je grenadiers en 175 5-, capitaine même année.
(Registre de 17 iS à 1763, régiment de Moissonnais, t. Il, fol. 171 verso.) —
D'Acbon, orthographe Ju nom. — Le petit-fils Je cet officier, garJe Ju corps le
22 octobre 1825, fidèle aux traditions Je Jévouement de son grand- père, était
a\ec sa compagnie à Cherbourg en 1830, et fut licencié ensuite à Saint-Lô.
(5) Lieutenant réformé dans Orléans-cavalerie en 1722, capitaine réformé en
1723, a acheté une compagnie dans Clcrmont en 1725, chevalier de Saint-Louis, a
vendu en 1741. (Registre de 1731 ,', 17(13, fol. 105.)
(a) Mis à la retraite en 1807, cet oflîcier n'a pu être nommé chevalin- de Saint-Louis que par
exception, et par suite du dévouement qu'il montra pour la cause du roi, sans doute en IS13,
connue s ai frère. Ces exceptions étaient irès-rares.
\b) Cet oflicicr n'est pas porté au registre de Pbrdre, mais la qualité est itablic au registre
matricule de l'arme, avec cette mention : « Chevalier de Saint-Louis lel" j. janvier ou juillet)
1753. »
DE DIVERSES KPOQUKS. 38.'$
ut) de Marieourt (Eléonore-Jcan -Baptiste ), capitaine atta-
ché au régiment de la Marcha -cavalerie , nommé le
2J juin 1774 (I); Beaurecueil { Balthazar-Martin-Juste), ma-
jor du 2° chevau-légers, nommé le 10 mai 1782 (2).
Le vicomte d'Ecquevilly (Amable - Charles - Hennequin),
mestre de camp du régiment du Roi-cavalerie, nommé le
13 mai 1787 (3); Gaultier de Saint-Cennery (Joseph-Urbain ,
sous-aide-major à Bergues, nommé le 2(> décembre 178 5 \ ;
le vicomte de la Tour-Maubourg (Rodolphe de Fa\ , colonel
(1; Registre de l'ordre de 1702 à 1781, fol. 42 verso.) — Mousquetaire, pre-
mière compagnie, en 1749, rang (!e capitaine sans appointements dans lu Marche-
cavalerie en 1771 ; n'a pas payé de prix de compagnie. (Registre de la Marche-
cavalerie de 1705 ù 1770, fol. 24 verso.) Retiré sans indication de date. (Registre
de 1770 à 1788.) — Cet officier est le lieutenant des maréchaux indiqué plus haut
p. 124, suite de la note p. 12.", et que nous n'avions pu retrouver, faute d'indi-
cation du régiment dans lequel il avait servi.
(2; Laugier de Beaurecueil, né à Aix le l«t septembre 1745; page de Madame,
Infante, de 1757 à 1702; cornette en 1702 dans Berry, sous-lieutenant dans Conti
en 1703, lieutenant en 1708, sous-aide-major en 1709, rang de capitaine en 1772,
pourvu d'une compagnie même année; major du 2e chevau-légers en 1779 (le régi-
ment devenu régiment des Évécliés en 1781), lieutenant-colonel du régiment du
Roi-cavalerie en 1787. — A fait la campagne de 1702 en Allemagne; gratification
de 800 livres eji 1787. — 1781, officier instruit., a du talent, très-occupé et attaché
à son service. — 1783, bon major, fera un excellent lieutenant-colonel. (Registre
d~u régiment des Evéchés-cavalerie, de 1781 à 1788.) — Colonel du <ie cavalerie.
ci-devant régiment du roi, le 21 octobre 1791; a donné sa démission le 15 mars 17'.'2.
{Régiment du G" cavalerie, de 1788 ù 1795, fol. 9.)
(3) Né à Paris le 2 février 1752; rang de sous-lieutenant dans Royal-cavalerie
en 1709, capitaine en 1771, mestre de camp en second du régiment de Jarnac-
dragons en 1778, mestre de camp-commandant du régiment de Beauce-infintcno
en 1781, idem du régiment du Roi-cavalerie en 1783, maréchal de camp yo\\v re-
traite le 1er mars 1791, a renvoyé son brevet. (Registre du 0e cavalerie, ri-devant
régiment du roi, de 1788 « 1791, fol. 1.) — M. le vicomte d'Ecquevilly n'est pas
porté au registre de l'ordre, de 1781 à 1787, sans doute parce qu'il aura tté reçu
par le roi.
(4) Saint Cennery (Joseph), né le il mars 1755; est de Suez en Normandie. —
Lieutenant le 5 mai 1757, a délaissé en 1700. — 1705, tourne à bien. Registre
du régiment de Iieauroisis, de 1703 a 1770, fol. 51 verso.) — Aujourd'hui, 27 no-
vembre 170)8, le roi a reçu pour garde de son corps, compagnie de Beauvau, brigade
384 CHEVALIERS
des chasseurs à cheval de la Meuse, nommé en 1816 (1); Vi-
dal de Lausun (Dominique-Marie-Théodore), chef d'escadron,
nommé le 7 mars 1815 (2); Lajaille (Christophe-Désiré),
de Yorcel, le sieur Joseph-Urbain Gouhier de Saint-Cernerie, gentilhomme, de la
religion catholique, apostolique et romaine, âgé de trente et un ans, natif de Séez
en Normandie, diocèse de Séez, généralité d'Alençon, lequel a servi dix ans, en
qualité de lieutenant dans Beauvoisis; présenté par M. le maréchal d'E-lrées; rivé
le... juin 1771. (Gardes du corps du rot, deuxième compagnie française, registre
1750.) — Saint Cennery (Joseph-Urbain-Gouhier), lieutenant dans Beauvoisis en
1757 jusqu'en 176(>, garde du corps en 176S jusqu'en 1771, capitaine dans le ré-
giment provincial d'Alençon en 1774 : est placé. (Registre, régiments provinciaux,
1775, régiment d'Alençon, fol. 49 verso.) — Gouhier de Saint Cennery, orthographe
du nom.
(1) Porté plus haut, p. 216. — Né ù Paris le 8 octobre 1787, fds de très-haut
et très-puissant seigneur Marie-Charles-César de Fay, marquis de la Tour-Mau-
bourg, baron de Boulogne, seigneur de Gerlande, etc., mestre de camp du régi-
ment de Beaujolais, et de très-haute et très-puissante darne Marie-Charlotte-
Henriette de Pinault. — Entré au service à dix-huit ans ; sous-lieutenant surnu-
méraire au 1er chasseurs en 1806, lieutenant au 10e chasseurs à cheval même
année; adjudant-major au 14e dragons en 1808; capitaine en 1800; aide de camp
du général Caffarelli en 1810, chef d'escadron en 1812; chef d'escadron surnu-
méraire au 1er chevau-légers , et employé à l'état-major du général Androassy, à
Constantincple, même année; colonel en 1814; employé à l'état-major général de
la lre division militaire le 21 juin 1815; colonel des chasseurs de la Meuse le
27 septembre suivant; maréchal de camp en 1821 ; lieutenant général en 1^35;
admis en 1848, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite. — Cinquante
ans un mois vingt-six jours de services, y compris huit campagnes. — Pension de
7,200 fr. (Dossiers des pensions, n° 75,200.) — Dans un autre état de services,
il est dit que M. le vicomte de la Tour-Maubourg (Rodolphe) a été volontaire dans
la garde d'honneur de Paris en l'an XIV, sous-lieutenant en 1806, lieutenant
aide de camp du général de la Tour-Maubourg en 1S07, chevalier de la Légion
d'honueur même année; enfin qu'il a été blessé en 1807 d'un coup de feu devant
Deppen,et,en 1811, d'un autre coup de feu en Aragon. (Mêmes dossiers.)— -Fils du
chevalier de Saint-Louis porté t. H, p. 452.
(2) Porté plus haut, p. 105. — Né le 5 février 1763, à Toulouse ; cadet au
régiment do Guyenne en 1770; maréchal des logis aux dragons du roi en 1781;
aide de camp du généril la Bourdonnaye en 1792; capitaine au 91-' hussards en
1795; démissionnaire en 1797 pour infirmités, en réservant ses droits à la retraite;
retraité en 1805; remis en activité dans l'état-major de la grande armée en 1806;
chef d'escadron au 2e hussards en 1S15; prisonnier à Leipsick ; rentré en 1814;
nommé chef d'escadron aux hussards de la reine (2*) ; mort en 1816. — Pension
DE DIVERSES ÉPOQUES. 385
liVutenant-colonel, nommé en 1819 (1); Bérard de Contours
; Louis-Jacques), garde du corps du roi, compagnie de Yille-
roy, nommé le 1er février 17To (2); Bérard de Montours
(Louis-Marie), garde du corps du roi, compagnie de Gramont,
nommé le 13 juillet 181 4 (3); Richer (Jérôme de), lieute-
nant au régiment de Clermont-cavalcrie, nommé le 11» fé-
vrier 17o7 (4).
deoOOfr. en 1835 à sa veuve, née Marye de la Quaize (Jeanne-Pcrrine-Jacqueline .
(Dossiers des pensions, n° 57,422.)
(1) Né à la Guadeloupe en 1775; dragon à la Guadeloupe en 1791, fourrier en
1797, maréchal des logis chef en 1798, adjudant sous-lieutenant dans la gendar-
merie des Iles-du-Vent en 1799, lieutenant aux dragons de la Guadeloupe même
année, capitaine en 1800, passé en France en 1802, capitaine au bataillon des
pionniers noirs en 1805; passé en 180G au service de Naples, où il fut successive-
ment chef de bataillon, major et colonel ; rentré en France en 1X15 et réwdmis au
service comme lieutenant-colonel ; retraité en 1826 avec une pension de 1,900 fr. :
mort le 51 mars 1852. (Dossiers des pensio>ts, n° 86,501.)
(2) Louis-Jacques, né le 8 septembre 1729, fils de messire Louis-François Be-
rard et de dame Magdelaine-Geneviève-IIenrietle de Beaupère, sa légitime épouse.
(Acte de îiaissance.) — Bérard , sieur de Montours, ancien garde du corps du roi,
compagnie de Villeroy, pension de 120 livres en 1768, en considération de ses
services ; à présent capitaine d'invalides. (Dossiers des pensions avant 1789,
n° 10,902.)
(5) Né à Tours le S mars 1770, fils de messire Louis-Jacques Bérard de Mon-
tours, écuyer, garde du corps du roi, compagnie de Villeroy, capitaine de cavalerie,
et de dame Marie- Périne-Renée de Jousseaume, sa légitime épouse. (Acte de nais-
sance, dossiers de l'ordre, 2e série, n° Goi.) — Garde du corps du roi, compagnie
de Villeroy, en 1786, émigré en 1791, a rejoint l'armée de Condéen 1 70 î, cavalier
et fourrier dans la cavalerie noble, capitaine en 1797, rentré aux gardes du corps,
compagnie de Gramont, le 15 juin 181-i, brigadier le 51 décembre même année.,
maréchal des logis chef le 1er novembre 1815, sous-lieutenant porle-étendard le
1er janvier 181G, sous-lieutenant (lieutenant-colonel) en 1822, licencie à Siiut-Lo
le 25 août 1850; chevalier de la Légion d'honneur en 1821; était en 1789 aux
•ournées des 5 et 6 octobre ; a fait la campagne de 1792 a l'armée des princes, et
celles de 1791 à 1801 à l'armée de Gondé. (Etat de services du ii octobre 1850,
délivré par le conseil d'administration de la compagnie de Gramont.} — Retraité
le 28 novembre 1S55, avec une pension de 1,890 fr., jouissance du 1er septembre
précédent. — Mort le 28 octobre 1855. — Pension de GU0 fr. à sa veuve, née Ho-
norée Mayaud. (Dossiers des pensions, n° 90,720.)
(i) Registre de l'ordre, de 17i0ù 1757. — Né au Mans le 9 octobre 1712, fils
III. 25
386 CHEVALIERS
De Torsay, chevau-léger de la garde, nommé le 14 octo-
bre 1722 (1); de Torsay (Pierre-Godefroy-Courtin), ehevau-
léger de la garde du roi, nommé le 15 octobre 1753 2) ; de
Torsay (Pierre-Godefroy de Courtin), chevau-léger de la garde
du roi, nommé le 21 août 181 i (3); de Bouju, chevau-léger
de la garde, nommé le 1er avril 173i (i): Monlchard Louis-
François de Richer), lieutenant des maréchaux de France,
nommé le o avril 179G (o); Blanquet du Chayla (Armand-
légitime de Me Olivier-Jérôme Richer, conseiller au présidial et sénéchaussée
du Mans, et de dame Louise-Jeanne de Clinchamps. (Acte de naissance.) Pension
de 400 livres le 30 janvier 1758 comme lieutenant au régiment de Clermont-
prince, accordée à cet officier pour ses services et pour l'impossibilité où il est de
les continuer par suite de ses infirmités. (Dossiers des pensions avant 1789
no 9,525.) — Richer de Clinchamps (Jérôme); né le 9 octobre 1712; est du
Mans; volontaire dans l'Epinay en 1727, et clans Montrevel en 1753 ; cornette en
1755; lieutenant en 1757; relire en 1758. (Registre de 1750 à 1763, lieutenants,
régiment de Clermont-prince, fol. 76, verso.) — Richer de Boismaucler. (Archives
de la famille.)
(1) Registre 1719, Archives de la guerre.
(2) François-Pierre Godefroy Courtin, né le 22 février 1715_, fils du légitime
mariage de rnessire Pierre Godefroy Courtin, sieur de Torsay, un des deux cent?
chevau-légers de la garde du roi, et de dame Catherine Hubert. (Acte de naissance.)
— Chevau-léger en 1732 : pension de 200 livres à lui accordée en 1746, en con-
sidération des services de son père, retiré premier brigadier de la compagnie eu
1736, et mort en 1745; autre pension de 200 livres en 1764, comme sous-briga-
dier et pour se soutenir au service; autre pension de 100 livres eu 1770. comme
maréchal des logis et en considération de ses services; pension de retraite de 1,500
livres le 28 décembre 1774, comme maréchal des logis, et en considération de
quarante-quatre ans de services et de ses infirmités. (Dossiers des pensions avant
1789, n° 5,056.) — Porte-étendard des chevau-légers (État militaire de 1761,
p. 166). — Brigadier (État militaire de 1765, p. 164) ; maréchal des logis (État
militaire de 1770, p. 158); rang de mestre de camp (État militaire de 1771, p. 158).
(5) Né à la Ferté-Bernard (Sarthe), le 29 août 1753, du légitime mariage de
Pierre-François Godfroy Courtin, éeuyer, sieur de Torsav. chevalier de Saint-
Louis, capitaine de cavalerie suivant les chevau-légers de la garde, et de dame
Renée-Benignc Denisot. — Reçu chevalier de Saint-Louis le 4 octobre 1814 par
Monseigneur duc d'Angouléme. (Dossiers de l'ordre, no 2,553, 2e série.)
(4) Registre 1719, Archives de la guerre.
(5) Registre de l'émigration, P 116. — Richer de Montbéar, né à Saint-Aubin
du Coudrais le 5 juillet 1751 ; sous-heutenant le 15 février 1769, lieutenant en se-
DE DIVERSES ÉPOQUES. 387
Simon-Mario), ancien officier de marine (1), et Lecoat-Kerve-
guen (fitibi-iol-François-Marie ,', capitaine de vaisseau, nommés
«■n 1811; le comte de la Bourclonnaye de Monlluc (Cliarles-
Olivier-Marc-Sévère), ancien officier, nommé en 171KS f2j:
coud eu 4778, premier lieutenant en 1782, capitaine en second le 18 juin 17m! ; g
abandonné le JS juillet suivant; nommé lieutenant des maréchaux de France au
Mans le 22 avril 1788. [Registre du régiment de Beaujolais, de 177(> à 17SS —
Riclier de Monthcard, blessé à la seconde affaire de Berstbeim, en émigration.
(Archives de la famille.)
(1) Porté plus haut pp. 167 et 171. — Ne ligure sur le registre de l'ordre, de
J81-i à 1830, f> 35, archives de la marine, que comme ancien officier.
Blanquet Duehayla, né à Marvejols (Lozère) le 9 niai 1759, fds de Dominique
Blanqtiel de llouville et de Marie de Bonbernat du Chayla. — Aspirant-garde ma-
rine en 1775, garde marine en 1777, enseigne de vaisseau en 1778, lieutenant de
vaisseau en 1780, capitaine de vaisseau en 1703, chef de division en l'an IV,
contre-amiral en l'an V, ralraité avec la pension de vice-amiral en 1803, \ ne-
amiral honoraire en 1816. [Dossier de M. Blanquet Duehayla, Archives de la
marine) (a).
(2) Lieutenant en second d'artillerie en 1782, sous-lieutenant dans Royal-cava-
lerie en 1783, capitaine dans Royal-dragons en 1786, émigré en 1701. capitaine a
l'armée des princes en 1702, officier supérieur à l'armée de Bretagne de 1705 à
1800; reconnu lieutenant-colonel par la commission des anciens officiers créée
en 18Li, et proposé pour le grade honoraire de colonel (travail approuvé pir le
roi en 1817) ; lieutenant de roi (colonel), commandant à Lorient en 1816, mis en
réforme en 1819, retraité eu 1828 avec une pension de 1,620 francs.— Trente-sept
ans de services. — Né le 25 septembre 1760, au château de Cicé , près Bruz
(Ille-et-Vilaine! ; fils de haut et puissant seigneur Charles-Sévère-Louis de la
Bourdonnaye, chevalier, marquis de Monlluc, baron de Poligné, vicomte île
{a) 11 émit au combat d'Aboukir en 170S. Accusé par le général en chef Bonaparte, d'après de
taux renseignements, d'avoir amené sou pavillon sans être dénia té et sans avoir reçu aucune
avarie, il fut vengé par le ministre de la marine Bruix, qui, dans une lettre du ~ fum.uic
an VII, insérée au Moniteur du 11, constate que le général Blanquet c>t un de crus qui . de
l'aveu de l'une et de l'autre armée, a fait la plus belle résistance ; qu'il s'est battu en lu. mine
d'honneur jusqu'au moment oa il a été blessé assez dangereusement pour perdre coiiuasvwiiire ;
que lorsqu'il revint à lui, il demanda pourquoi l'on ne tirait plus; et sut ce qu'on lui ulijirta
qu'il ne restait plus que trois canons en état: EU bien! dit-il, lire/ toujours, !•• dernier et
peut-être celui qui nous donnera la victoire. (Voir le -'ic volume ttc /«/ Corresp mdanec de .><i-
pulcon /cr, p. 3S1, éditi 'ii in-t>",où ces f.iiis sont rappelés dans une imiv.1 — U«ste en disgrâce
sous l'empire, l'amiral Blanquet du Chnyln, connu î l'a vu plu* huit, fut relevé de IV u-a-
lion portée contre lui par l'ordonnance du roi, qui le noi ait \irc-nmiralbonoi lire, et. pardé-
cision impériale insérée au Moniteur ùu 13 uni 1Sj3, son nom a été donné à un bâtiment de la
marine, avec ces considérants : « Ui résistance de Blanquet du ( luvla immortalisa le vaisseau
le Franklin, qui portait son pavillon. ■
388 CHEVALIERS
Belleisle-Pepiir, nommé en.... (1;.
Laporte-au-Loup (François), capitaine an régiment do
Rouergue, nommé en 1700 (2) ; le vicomte de Castéja (Marie-
Jean-François ) , chef d'escadron aux cuirassiers d'Orléans,
nommé en 1823 (campagne d'Espagne) (3); Gouhier de Petite-
Coesmur-Lescoef, etc. , et de haute et puissante dame Renée-Julie Berthon, mar-
quise de Monlluc, etc. — Étant en Bretagne, il a été déshabillé pour être fusillé.
A Erodoir, il a enlevé sur ses épaules, lui second , et malgré un Jeu très-vif. un
capitaine, blessé à côté de lui. — Deux de ses frères sont morts en émigration,
l'un tué, l'autre à la suite de ses blessures. — Son père, âgé de soixante ans, passa
en Bretagne avec deux de ses fils, Charles et Amand, et servit avec eux sous ses or-
dres alors qu'il était chef de division. (Dossiers des pensions, n" 26,091.) — Porté
plus haut, p. 53, et par double emploi, p. 55.
(1) Bellées le-Pepin, originaire de Saint-Malo. — Chevau-léger de la garde du
Roi, chevalier de Saint-Louis par la terre (c'est-à-dire par le ministère de la guerre):
— armateur de Saint-Malo. — Enseigne de vaisseau en 1745, lieutenant de vais-
seau en 1747 (Registre alphabétique, 17*9, archives de la marine)',— capitaine de
vaisseau en 1757, pension de G00 livres sur le trésor royal, en 1758, rang de bri-
gadier des armées du Roi en 1765, retiré en 17G7, avec les provisions de chef d'es-
cadre, 5,000 livres d'appointements sur la Marine, et 1,000 livres sur les Invalides
(Laffilard, officiers de vaisseaux, vol. II, fo 204, archives de la marine.) —
Belle-isle Pépin. (Etat militaire de 1758, p. 531.)
(2) Porté t. I, p. 519. — Né le 19 décembre 1721 ; est de Genac en Poitou ;
gentilhomme d'Angoumois; enseigne en 17-13, lieutenant même année, capitaine
en 1716; blessé à la retraite du Rhin; retiré en 1765, avec une pension de 500 li-
vres. (Registre du régiment de Rouergue, de 1763 à 1776, f° 19, verso.) — De la
Porte-aux-Lotips, orthographe du nom.
(3) Porté plus haut, p. 257; — (ils de Stanislas-Catherine de Biaudos, comte de
Castéja, et de Marie-Elisabetli-Françoise Desfriches-Doria, né le 25 septembre 1781,
à Framerville (Somme) : marié le 5 juillet 1817 à demoiselle Caroline-Antoinette
de Bombelles.— Cipitaine dans la garde nationale active de la Somme, du 1er jan-
vier 1807 au mois de mai même année; du moisTde juillet 1809 au mois de mars
1810; chef de cohorte idem du mois de janvier 1811 au 23 mars suivant; maréchal-
des-logis ihi gendarmes de la garde, rang de capitaine, en 1811; capitaine aux cui-
rassiers de la Reine en 1S15; chef d'escadron aux cuirassiers d'Orléans en 1820;
chef d'escadron aux lanciers de la garde eno1820. — Campagnes; portion des an-
nées 1807, 1809, 1810 et 181 1, dans la garde nationale de la Somme, fixée à un
an et cinq mois; 1815 à Garni; 1823 en Espagne. — Chevalier de la Légion
d'honneur en 1814, de Saint-Ferdinand féconde clisse) en 1823. — Mis en demi
solde le 51 août 1830, par suite du licenciement de la garde. (Registre des Lanciers
de la Carde Rvgale, 1" 5.)
DE DIVERSES EPOQUES. 389
ville (Louis-Auguste), lieutenant de cavalerie en demi-solde,
nommé en 1825; le marquis de Bourzac (Eugène-François-
Isaac de la Gropte), lieutenant-colonel des chasseurs à cheval
de l'Orne, nommé en 1<S22 (1); Renaud de la Sousdière
(François-Gabriel), ci-devant mousquetaire de la première
compagnie (réformée) des mousquetaires de la garde du roi,
nommé le 2 mars 1701 (2) ; llegnaud de la Soudière (Pierre),
(1) Né à Paris le 51 janvier 1789, fils de très-haut et puissant seigneur Louis-
Franoois- Joseph de la Gropte de Bourzac, vicomte de Bourzac, capitaine de dra-
gons, et de Marie-Françoise d'Epourdon, son épouse.
Entré au service à dix-sept ans; — maréehal-des-logis aux chevau-légers belges,
devenus 27e chasseurs à cheval le 8 octohre 1800, sous-lieutenant le G décembre
même année, lieutenant en 1812, capitaine le 17 janvier ISii, sous-aide major des
gendarmes de la garde, rang de lieutenant-colonel, même année; a suivi le Hoi
à Gand en 1815; lieutenant-colonel des chasseurs à cheval de l'Ariége le 2 novem-
bre 1815; idem des chasseurs de l'Orne en 18*21 ; idem du 2e grenadiers à cheval
de la garde royale en 1824; colonel du même régiment en 1820; licencié en 1.S.A),
retraité en 1857 avec une pension de 2.505 francs ; — trente ans trois mois et dix-
neuf jours de services, plus huit campagnes. (Dossiers des pensions, n° 50,481.) —
Porté plus haut, p. 246. — Il fut reçu par son colonel, M. le marquis d'Espinaj
Saint-Luc,
(2) Registrede l'ordre (7e 1791 à 1792, f° 195 verso. — Regnauld de la Soudière
(François-Gabriel), né le 14 janvier 1749, au Petit Trou à lippes, île de Saiut-
Domingue, fils légitime de François Hegnaud, écnyer, seigneur de la Soudière, ca-
pitaine d'infanterie, et de dune Elisabeth le Gardeur de Tilly. — Pension de
180 livres en 1775, lors du licenciement des Mousquetaires, ladite pension réduite
à 159 livres six sous en 1779. — Certificat du comte de la Chèze, capitaine-lieute-
nant de la première compagnie des mousquetaires, constatant que M. Regnauld de
la Soudière (François-Gabriel) a servi dans la compagnie depuis le 19 mai iiti
jusqu'au 15 décembre 1775. (Dossiers des pensions avant 17S9, n" 4,591.) —
Regnauld de la Soudière (François-Gabriel). — Lieutenant. — Agé de cinqu autc-six
ans, demeurant à Teil, commune de Rom. près Couhé (Deux-Sèvres). Pension de
159 francs; en a joui jusqu'en 1808; — rétablie en 1817. (Dossiers des p<nsiuns.)
— Le comte de Regnauld de la Soudière (François-Gabriel) , ne à Saiut-Domin-
gue le 14 janvier 1749, chef d'escadron, chevalier de Saint-Louis le 1 mars
1791 : pension de 500 francs sur l'ordre, le 15 juillet 1825, jouissance du p'r jan-
vier 1820 : portée à 500 francs le 29 octohre 1828 : décédé en Jbôl. (Registres
des pensions de Vordre, vol. H, f° 17 verso, n° 852) (a).
(a) Pans une demande tendant à obtenir une pension sur l'ordre, M. le comte i!e r.oçnauld <!e
la Soudière expose qu'il a servi dans les mousquetaires de 1700 à 1"73, Umlis que le certificat du
390 CHEVALIERS
garde du corps du roi, nomme en 1 T i9 (I); Dumesnil-lhi-
plaincourl, capitaine • au régiment de Iïainault, nomme le
19 juin 17G2 (2); Boufflers (Antoine-Joseph du Maisniel de ,
capitaine aide-major au régiment provincial de Péronne ré-
formé, nommé le 7 août 4778 (3); Dumainiel (Anloine-Jo-
(1) Pierre Regnaud de la Soudière, natif de la Soudière, diocèse d'Angoulême.,
généralité de Limoges, présenté par M. Thibaut, sous-brigadier. — Garde du corps
en 1728, garde de la Manche en 17-16, chevalier de Saint-Louis en 17-19, sous-
brigadier en 1751, capitaine même année, retiré en 1756 avec la retraite ordinaire
de sous -brigadier. [Gardes du corps du roi, compagnie écossaise, 7e vol., 1752,
f" 56.) — L'orthographe du nom est Regnauld.
(2) Porté 1e* vol., p. 551. — Inscrit, sans prénoms, au registre de l'ordre. — D'A-
plincourt (Pierre-Dum aisniel), né le 28 décembre 1722; est d'Ahbeville ; lieutenant
au bataillon de milice d'Abbcville en 1742; enseigne dans Haynault en 17-ii, lieute-
nant en 1755, capitaine en 1716. (Registres de 17 18 à 1765, vol. II, f° 125, régiment
de Haynault.) — Fils de messire Pierre Dumaisniel, écuyer, seigneur d'Applincourt,
et de dame Catherine Tillelte. (Acte de naissaiice.) — Pension de 496 livres en
1762, comme capitaine réformé du régiment de Haynault, ladite pension réduite
à4401ivres4sousen 1779 (a). Dumaisniel, sieur d'Applaincourt. (Dossiers des pen-
sions avant 1789, n° 13,912.)
(5) Dumaisniel de Boufflers, aide-major. — Lieutenant de milice en 1751, passé
comte tle la Chèie ne compte les services «le cet oflicier que de 1172. La date de 1700 doit être
la date véritable, puisqu'il fut nommé chevalier de Saint-Louis eu 1791, et qu'aux termes de la
loi du Ie janv ier de cette année, il fallait prouver vingt -quatre ans de services. Les ofliciers de la
maison du roi, licenciés en 1*715, avaient conservé leurs droits a l'activité pendant dix ans, aug-
mentés plus tard de huit ans.
Un aime Regnauld de la Soudière (Louis), né le 13 septembre l'a", à .Mary, diocèse d'Angou-
lême, fils légitime de François Regnauld, écuyer, chevalier, seigneur de la Soudière, et de dame
Anne de la Ramière, a également servi dans la première compagnie des mousquetaires, s'est re-
tiré avec le brevet de capitaine de cavalerie, et a obtenu aussi au licenciement de 1775 une pen-
sion de ISO livres, représentant le quart de ses appointements, et réduite à 159 livres 0 sous en
1779. [Dossiers des pensions avant 17S9, n" 10,5ïi0.) — .Nous présumons que c'est le chevalier
de Saint-Louis de 1770, porté plus haut page 35, sous celte dénomination ; Regnauld de la Sou-
dière, capitaine.
Enfin un troisième de Regnauld de la Soudière (Louis-Gabriel), né le 2 juillet 1788, à Saint-
Mary, arrondissement de Confolens (Charente-Inférieure), iils de messire Louis-Gabriel de Re-
gnauld de la Soudière de Saint-Mary, et de dame Madeleine-Elisabeth de Maulmont, a servi de-
puis 1S0S jusqu'en 1S39, époque a laquelle il a été retraité comme capitaine au U2e de ligne, et
chevalier de la Légion d'honneur, avec une pension de 1,380 francs, après trente-huit ans sept
mois de services, y compris huit campagnes. Dosski-s des pensions, n" 55,u^5.i
[a) D'après les archives de la famille, un du Maisniel (Henri), mousquetaire, a été tué à
Detlingen en l"fi3, et son frère Jean-Gilbert, également mousquetaire, a été tué à Fontenoy; —
enfin un du Maisniet (Jean-Marie), ftère du chevalier de 1702, né le 10 avril 173a, a servi dans
Haynault de 1745 à 17G2, et s'est retiré à celte époque, avec une pension de 372 liv res. [Dossiers
des pensions, n° 820a.) — La famille dit qu'il a été fait chevalier de Saint-Louis à Mahon en 1750,
mais nous ne l'avons point trouvé sur les registres de l'ordre de cette époque.
DE DINEUSES ÉPOQUES. 091
seph), gardé du corps du roi, compagnie écossaise, nomme
le 17 mars 1782 (i); Dumaisniel d'Applaincourt de la Tri-
([iicrie (Pierre), ancien officier, nommé le 2o décem-
bre 1815 (2); Dumaisniel de Belles al de Saveuses (Pierre-
François), ehevau-léger de la garde du roi, réformé, nommé
le 20 avril 1791 (3).
au régiment de Haynault en lT.'Jfi, réforme en 17G3, sous-aide-major des recrues
d'Abbeville en 1766, réformé en 1767, aide-major au régiment provincial île Pé-
ronue eu 1772. (Registre 1771, régiments provinciaux, f" 1 verso, régiment de
Përonne.) — Antoine-Joseph : rang de capitaine en i 77-1, reforme eu 1775, avec
moitié de ses appointements. (Registre, 1773, f° 1.) — Né le 28 mars 1750, à
C.tnchi, diocèse d'Amiens; fds de messire Pierre Dumaisniel, écuyer, sieur d'Ap-
plaincourt, et de dame Catherine Tillelte de Buigni, son épouse. [Acte de naissance.)
— Dumaisniel, sieur de Boufllers; pension de 450 livres en 1775, réduite à 598 li-
vres 5 sous en 1779. [Dossiers des pensions avant 1789. n° 1 J -49.)
(1) Aujourd'hui 17 mai 1755, le roi a reçu pour garde de son corps, compagnie
de Noailles, brigade de Pujol, le sieur Antoine-Joseph Dumaisniel de Saint-Légur,
gentilhomme de la religion catholique, apostolique et romaine, âgé de dix-sept ans.
natif d'Abbeville, diocèse et généralité d'Amiens, présenté par M. de Cacheux,
garde du roi, même compagnie. — Retiré avec le bon pour la croix, et 300 livres
de pension, le 50 mars 1781. — Chevalier de Saint-Louis en mars 1782. (Registre,
gardes du corps du Roi, compagnie écossaise, 4730, f° 194.) — Fils de M. Charles
Dumaisniel, écuyer, seigneur de Belleval, et de dame Marie-Thérèse Lefebvre de
la Poterie, son épouse, né à Abbeville le 6 février 1757. (Acte de naissance.) Du-
maisniel, sieur de Saint-Léger. (Dossiers des poisions avant 1789, n° 1150.)
(2) Dumaisniel, vicomte d'Applaincourt de la Triquerie (Pierre), ancien lieute-
nant. M. de la Triquerie a vingt-neuf ans de services, y compris huit campagnes.
(Commission de 1 8 1 -i , 32e tableau, n° 59.) — Recule J2 février 181 G, par M.leprince
de Condé. [Fiches de classement.) — Dumaisniel d'Applaincourt (Pierre), né le
12 septembre 176G à Canehy (Picardie), troisième sous-lieutenant en pied dans
Condé - infanterie en 1782, sous-lieutenant de remplacement en 1781, lieutenant
en second en 1788, démissionnaire le 15 septembre J791. (Registre du régiment
de 'Condé, 55e, de 1788 à 1793, f« 88.)
(5) De Saveuse?, cbevau-léger le 6 septembre 17G3. Pierre-François Dumaisniel
de Belleval de Saveuses, né le 28 juin 1745, proposé par M. de Fontaine Saint-
Léger le 6 septembre 1765; a fait ses preuves le 2 janvier 1764, et ses exercices eq
17G5. (Registre des chevau-lègers 17H à 1 787, f" 84.) — Dumaisniel, sieur de
Saveuse, pension de 210 livres en 1775, comme cbevau-léger reformé, réduite à
185 livres 17 sous en 17S9. (Dossiers des pensions avant 1789, n" 1 1.579.) — Fils
de M. Charles-Joseph Dumaisniel de Belleval, lieutenant du roi en l'élection de
392 CIIEVAL1EP.S
Simonin (François-Barthélémy), nommé en 1820 (1); Milt-
gen (Antoine) (2), nommé en 1821 ; Sautereau (Jacques),
Ponthieu, et Je dame Marie-Thérèse de Lapotterie, son épouse. (Acte di
naissance.)
(4) Porté plus liant, p. 238. - Né le 22 avril 1782 à Pontarlier, fils de Je.m-
François et de Jeanne-Claudine Brun. — Chasseur à cheval au 42'- régiment en
1800, brigadier et fourrier en l'an X, maréchal des logis chef en 1807, sous-
lieutenant en 4809, incorporé au 51e chasseurs en 1811, lieutenant en 1815, capi-
taine en 1814, mis en non-activité en 1814, rappelé à l'activité le 24- juin 4815,
licencié Je 51 décembre suivant, capitaine aux chasseurs de l'Orne (10°) en 1817,
passé aux chasseurs de la Vendée (devenus 10e dragons) en 1821, chef d'escadron
au même corps le II août 1851, passé au 5e le 15 août 1851, retraité le 4 août
1855, avec une pension de 1,925 francs, jouissance du 1er juin précédent. — Qua-
rante-six ans huit mois douze jours de services, y compris quatorze campagnes. —
Blessé d'un coup de feu à Austerlitz, d'un coup de feu à Iéna, d'un coup de sabre
à Heilsberg en 1807, d'un coup de sahre à Seclada en 1812. — Chevalier de laLé-
gion d'honneur en 1815, chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne (2e classe) en
1 825. (Dossiers des pensions.)
(2) Porté plus haut, p. 245. — Fils de Guillaume et de Louise Vandemal, né le
29 janvier 4785 à Charleville. — Dragon au 5e régiment en 1801 , brigadier,
fourrier, et maréchal des logis en 4802, maréchal des logis chef en 4805, sous-
lieutenant en 4810, lieutenant au même régiment (devenu 2e lanciers) en 1815,
adjudant-major même année, capitaine adjudant-major en 1814, licencié en 1815,
capitaine adjudant-major et capitaine commandant au IGe chasseurs en 1816, major
aux lanciers d'Orléans, devenu le 6e de l'arme en 4830, chef d'escadron au même
régiment en 4 851, lieutenant-colonel au 5e lanciers, puis au 2e dragons en 4837;
campagnes de 4801, 1802, 4805 en Provence; 4804, an XIV, 4800, 1807, 1808,
1809, sur les côtes de l'Océan, en Autriche, en Portugal et en Espagne; 1810,
1811, en Espagne et Portugal; 4812 en Russie; 4815 en Allemagne; 1814 en
France ; 1815 en Belgique; chevalier de la Légion d'honneur en 1815; officier le
25 septembre 1S14, par Mgr le duc de Berry, confirmé le 2 novembre. — Coup
de feu à la jambe en 1808 ; coup de feu au ventre en 4815 (État de services, dos-
sier de M. Miltgen (Antoine). — Retraité le 5 avril 4839, avec une pension de
2,400 francs, jouissance du 40 mars précédent. — Cinquanteans un mois onze jours
de services y compris douze campagnes. (Dossiers des' pensions, n° 54,050) («).
(a) Le frère cadet de cet officier, Pierre-Nicolas Miltgen, né à Ardrcs en 1789, dragon en 1S07,
sous-lieutenant eu 1813, décidé en Algérie le G mai 1850, par suite de Mesures reçues devant
l'ennemi, étant liejtenant-colonel du 3e chasseurs d'Afrique, n'atteignit qu'en 1829, campagnes
comprises, les vingt-quatre ans exigés pour la croix de Saint-Louis, ses années et campagnes,
comme soldat et sous-officier, ne comptant que pour moitié. La révolution de 1830 le priva de
cette récompense de ses services. — Le père était brigadier aux dragons de Bourlion , avant la
révolution. Les États militaires constatent que ce régiment était en garnison à Charleville en
1785, et i Ardrcs en 17S9.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 39o
nommé en 1822(1); le vicomte <le Quelen (Urbain-Guil-
laume), exempt des gardes du corps, compagnie de Noailles,
nommé le 39 janvier 17o9 (2/; le comte de Quelen (César-
Auguste-Marie), nommé le lo septembre 1800; le comte de
Ouelen (Amable-Gilles-Anne), garde du corps, compagnie de
Gramoht, nommé le 22 juillet 181 i; Quelen-Duplessis (Oli-
vier-Marie), ancien officiel', nommé le 9 décembre 181o; de
Ouelen-Keroliant ( Jacques-Louis-Joseph ), ancien officier,
nommé le 12 mars 1817 ; le vicomte de Quelen (Antoine- Vic-
tor-Alphonse), sous-lieutenant ( lieutenant- colonel ) des gar-
des du corps du roi, compagnie d'Havre, nommé le
(1) Porté plus haut, p. 2 iô. — Classé, par erreur, parmi les chefs d'escadron.
— Né le 4 mai 1777 à Autun, fils légitime du sieur Pierre Sautereau et de
demoiselle Françoise Drillou. — Soldat au lct bataillon de Saùne-et-Loire en 1799,
incorporé dans la 75e demi-brigade en 1799, sergent-major en 1799, passé dans
la 105e demi-brigade et sous-lieutenant en 1801, lieutenant quartier-maître adjoint
aux inspecteurs aux revues, même année, rentré à la 105^ demi-brigade en 180:2,
quartier-maître au 19° dragons en 1803, rang de capitaine en 1807, licencié en
1815, capitaine trésorier aux dragons de Condé en 1820, mis en réforme en 1828,
retraité le 7 mars 1830, avec une pension de 1,290 francs, jouissance du 1er octobre
1829. — Trente ans de services, et quatre ans six mois de campagnes. — A fait les
campagnes de 1799 et 1800 en Italie; 1801 et 1802 en Espagne; 1803 en Hano-
vre; 1801 sur les côtes de l'Océan. — Chevalier de la Légion d'honneur en 181-i,
nommé par Mgr le duc de Berry, en vertu des pouvoirs donnés à Son Altesse
Royale par le roi. — Bon comptable, officier d'un mérite distingué , jouissant de
l'estime générale. (Dossiers des pensions, n° 29,173.)
(2) De Quelen (Urbain-Guillaume), né à Landerneau, pour le château de Kerohan,
parle Fau. — Page de la grande écurie en 17-13, cornette dans Royal-étranger eu
1748, réformé à la paix (1749), exempt en 1753, pension de 400 livres sur le tré-
sor eu 1758, chevalier de Saint-Louis en 1757, mestre de camp en 1733. {Gardes
du corps du roi, compagnie écossaise, 7e volume, 1752, f° 51.) — Lieutenant en
1780, maréchal de camp en 1781, retiré en 1782, avec le traitement de maréchal
de camp. — 3,500 livres en 1783. (Gardes du corps du roi, compagnie écossaise,
8' vol., 17G5, fol. 5S.) — La différence de date qui existe entre le regUtre de
l'ordre et celui du corps doit être attribuée à ce que, nommé en 1737, il ne put
être reçu qu'en 1759; il est porté au registre de l'ordre, reçu par le chevalier de
Saint-Point ( Saint-Pouyn, États militaires), enseigne de la compagnie de
Beauvau.
39i CHEVALIERS
■17 août 1SC22; Brandon (Antoine Raguet de), capitaine au
régiment de la Marck, rang de lieutenant-colonel, nommé k-
16 avril 1771.
Vandegre (Charles-François Malet de), capitaine au régi-
ment de Ycnnandois, nommé le 8 juillet 1754 (1); Vaiule-
gre (François), lieutenant au régiment de Conti-cavalerie,
nommé le ï août 1770 (2); Yandaigre (Gilbert), ci-devant
capitaine au régiment provincial de Moulins, reformé, nommé
le 12 septembre 1776 (3); le comte de Vandegre (Gilbert-
François Malet), ancien officier, nommé le 2 juillet 1817;
de Bouju (François-Charles Poulain), capitaine au régiment
de Vermandois, nommé le o juin 17G0 (4); de Mothes de
(1) Vandegre (Charles-François Malet), né le 12 décembre 1710, est de Lor-
met, près Gannat (Bourbonnais). Lieutenant en second en 1731, lieutenant
en 1758, capitaine en 1740, en second à la réforme (à la paix de 1749), a aban-
donné en 1730; vient du régiment de Vexin. [Registres de 1748 à 1703, vol. I,
fol. 209, régiment de Vermandois.)
(2) Volontaire en 1759, cornette en 1745, réformé en 1749, replacé en 1737,
lieutenant en 1702, rang de capitaine en 1775, retiré le 29 décembre 1777, avec
800 livres d'appointements par an. — 1708, très-bon lieutenant ; 1775, officier
recommandable. (Registre de Conti-eavalerie, de 1705 à 1770, fol. 58 verso.) —
Malet-Vendegre (Gabriel-Claude), né le 27 mai 1720, à Nuzillac, diocèse de
Clermont, fils légitime de Claude-Louis Malet, seigneur de Vendegre, et de dame
Suzanne Chambeau Vendegre, son épouse. (Acte de naissance, dossiers des pen-
sions avant 1789, n" 3,501.)
(5) Vandegre, capitaine ; homme de condition, bon pour la guerre. Lieutenant
dans Vexin en 1740, réformé en 1749, commandant une compagnie de milice
en 1750, commission de capitaine en 1759. (Registre, régiments provinciaux, 1771
(régiment de Moulins), fol. 73.) — Vendegre (Gilbert), chevalier de Saint-Louis.
(Registre, 1775, fol. 50; le régiment devenu, en 1778,2e régiment provincial
d'ètat-major.) — Figure encore dans YEtat militaire de 1790, le dernier qui
donne les régiments provinciaux, réformés en 1791.
(A) Bouju (François-Charles Poulain), né le 10 novembre 1719, est de Nantes.
— Cornette dans des Cars-cavalerie en 1740, capitaine dans Vermandois même
année, réformé eu 17-19 (à la paix), replacé à une compagnie en 1733, rang de
lieutenant-colonel en 1702 pour remplir une lieutenance-colonelle de grenadier?
royaux, ce qui n'a pas eu lieu, M. le comte de Lannion ayant désiré garder cet
officier dans l'île de Minorque. — Chevalier de Saint-Louis en. 1760; retire
en 1704 avec 1,000 livres d'appointements par an; môme année augmentation
DE DIVERSES EPOQUES. 090
Manche, sous-lieutenant au 1er régiment de la garde royale,
nommé à Rambouillet le 2 août 1830 (1); le chevalier de
Seguins-Cabassole, garde de la porte du roi, nommé le
ï> { août 4814 (2); Moreau de Viellefonds, nommé en 1786 (3);
de Saint-Michel, nommé en 169o (i).
Textor (Étienne-Louis-lgnace )', chef de bataillon d'état-
major, chevalier de Saint-Louis le 20 août 1823 (5); Tex-
ile 500 livres; en 1701! nommé à la majorité de l'École militaire; conserve un
traitement de 1,800 livres. — 17(15, liomme de condition, a beaucoup d'intelli-
gence et d'application au métier, très-propre à être lieutenant-colonel ; a rempli
avec distinction le commandement de Cioutadella. [Registre du régiment de Vtr-
ma?irfoi's, de 1705 à 1770, fol. 21.)
(1) [Renseignements donnés par la famille). — On nous a signalé un autre ofli-
cier de ce nom, Jean-Joseph de Moitiés de Blanche, lieutenant au régiment de
Crussol, chevalier de Saint-Louis en 1098 ; mais il n'existe point de registres de
cette époi|ue aux archives de la guerre.
(2) Henri de Seguins de Cabassole-Piegon, chevalier de Seguins, né à Cliinon, le
20 juin '1770. Sous-lieutenant au régiment de Saintonge, de 1787 à 1701 ; émi-
gré, a servi jusqu'au licenciement on 1801 ; garde de la porte en 1811, breveté
chef de bataillon même année; a suivi le roi jusqu'à Béthune en 1815; sous-briga-
dier des gardes de la porte au retour de Sa Majesté , capitaine au 5e régiment de
la garde royale à la formation. Retiré en 1810 ; mort à Chinon en 1837. (Rensei-
gnements donnés par la famille.)
(5) Porté lie vol., pag. 405-404. — M. le vicomte de Conny, dans sa remar-
quable Histoire de la révolution de France,, et madame d'Adhémar, dans ses Sou-
venirs sur Marie-Antoinette, ont associé le nom de ce brave officier à celui de
Deshultes, dans le récit des événements des 5 et 0 octobre 1780 : « Deux gardes
du corps, environnés par cette multitude, restent intrépidement en faction au pied
de l'escalier qui conduit aux appartements de la reine, et barrent le passage : l'un
d'eux tombe percé de mille coups, c'est Deshuttes. Toujours, jusqu'au dernier
moment, il a respecté les ordres qui lui défendent de faire usage de ses amie* ;
son corps est mis en lambeaux. Moreau, camarade de Deshuttes, assailli à son unir,
échappe au\ assassins. » [M. de Conny, t. Il, pag. 128 et 129, édition in-IG.) —
« Les brigands tombent sur les deux premiers gardes qu'ils rencontrent : l'un,
M. Moreau, leur échappe, quoique dangereusement blessé ; l'autre. M. Dt^huttes,
est percé de mille coups. » [Madame d'Adhémar, t. III, p- 203.)
(i) Dans son brevet et dans la mention du serment prêté entre les mains du roi,
il est dénommé sieur de Saint-Michel Daguin.
(5) Né à Paris, le 2 juillet 1790. Soldat au 65° de ligne en 1803, caporal et
fourrier même année, sergent en 1800, sergent-major et sous-lieutenant en 1807,
396 CHEVALIERS
tor (Georges), lieutenant porte-drapeau de la légion de la
Charente, nommé en 1818 ; du Biaise! (Antoine-Josepli-An-
guste-Louis), nommé en 1761(1); Berthier de Grandry
(Claude) (2) et le baron de Juniac (Jacques-Begougne) (3),
lieutenant au 112° en 1809, capitaine en 1811, adjoint à l'état-major général de
la grande-armée en 1815, chef de bataillon même année. Mort à Perpignan, le
21 septembre 1826, d'une lièvre pernicieuse. — Chevalier de la Lésion d'hon-
neur le 5 avril 1811, officier le 19 juillet suivant. — Campagnes : an XIV, 1800,
1807, 1808, 1809, 1812, 1813, 1814, ù la grande-armée, en Allemagne, Italie,
Pologne, Russie et France. — Blessé de deux coups de feu à Wagrara. — A eu
un cheval tué sous lui à Leipzig, et un autre à Ilanau. — Au combat de Mockern,
en 1815, il a rallié et mené deux fois, à l'attaque du village de Neidlitz, le 112° de
ligne, dont le commandant avait été blessé. [Dossier de M. Tecclor.) — La fille de
cet officier supérieur a épousé M. Adrien Boïeldieu, chevalier de la Légion d'hon-
neur, fils du célèbre compositeur auquel la France doit tant de chefs-d'œuvre lyri-
ques, et qui suit lui-même, avec éclat, la carrière dans laquelle son père s'est
illustré.
(1) Porté t. I, p. 542. — Le comte Dublaisel, lieutenant au 2e bataillon de mi-
lice de Paris en 17-16, passé au bataillon de Laon en 1750, au bataillon de Mazarin
en 1752, et au régiment Rohan-Rocliefort en 1755 ; capitaine de cavalerie aux
volontaires de Clermont en 1758, chevalier de Saint-Louis en 1701, exempt
en 1767; le tout sans aucune interruption dans le temps. — A reçu neuf bles-
sures au service du roi. — Mestre de camp en 1709. — 300 livres sur le trésor et
200 livres sur la cassette. (Gardes du corps du roi, compagnie écossaise, VIIe vol.
fol. 56 1er.) — Sous-lieutenant en 1776, brigadier de cavalerie en 1781, lieute-
nant en 1782. (Vol. VIII, 1705, fol. 55 et -10.) — Marquis du Blaizel, maréchal
de camp en 1788. (Vol. IX, 1770, fol. 13.)
(2) Porté plus haut, p. 118. — Né le 15 juin 1776, à Chàlel-Censoir (Yonne).
Fils légitime de messire Edme-Bazile Berthier, chevalier, seigneur de Grandry et
de la Borde, capitaine aide-major d'infanterie, et de dame Marie -Anne Viart, son
épouse. — Emigré en 179-2, à l'âge de seize ans. A fait la campagne de cette
année; a concouru à la défense de Maastricht en 1793 ; passé même année au ré-
giment Loyal-émigrant, à h solde de l'Angleterre; passé à l'armée de Condé
en 1799 jusqu'au licenciement en 1801 ; contrôleur des contributions directes de
1802 à 1815 ; capitaine au 5« régiment de la garde rovale en 1815, avec brevet de
chef de bataillon ; licencié en 1830 et mis en solde de congé ; retraité en 1831, avec
une pension de 1,935 fr. (Dossiers des pensions, n° 42,221) (a). — Mort à Ver-
sailles en 1800, dans sa quatre-vingt-cinquième année.
(3) Né à Limoges, le 26 novembre 1762. Gendarme de la garde du roi en 1779.
(a) Certificat du 2'» juillet 1S1Û, signé par vingt-cinq habitants notables d'Auray, attestant
que M. le chevalier de Grandi y (Claude Berthier) a été fait prisonnier à Quiberun en 1795, qu'il a
DE DIVERSES ÉPOQUES. 397
-, Minuits en 181 -1; delà Jaille (Antoine), capitaine en second
au corps royal de l'artillerie, détaché à la Fère, nommé le
12 .septembre 177G (1); de Johéicres (Antoine-Louis-Liége),
nommé en 181-1 (2); de Saulx ( Lazarc-Perrin), capitaine
d'artillerie, nommé en 1772 (3), et le chevalier de Saulx
congédié en 1783 ; grenadier au 79° régiment en 17SI, caporal et sergent en 1785,
sous-lieutenant en 1792, lieutenant au \o° hussards en l'an 111, capitaine même
année; incorporé au 1er hussards en l'an IV, chef d'escadron en l'an XIII, colonel
dudit régiment en 1S0G, retraité en 1810, replacé au commandement de la
21e légion de la gendarmerie le 19 mai 1S13, rentré dans sa position de retruite
le 28 juillet 1815, avec une pension de 2,G1G fr. — Campagnes de 1792, 1793,
ans IF, 111, IV, V, VI, Vit, VIII en Italie, VIII et IX dans les Grisons, ans XI ut
XII côtes, XIV, 180G, 1807, en Autriche, Prusse et Pologne; 1809 et 1810 en
Espagne et Portugal. — A reçu quatorze hlessures. — Chevalier de la Légion d'hon-
neur en 1807, officier en '1808. {Dossiers des pensions avant 1817, n° 80,001.)
(l)De la Jaille (Antoine), né à Saint-Pierre de Maillet, diocèse de Poitiers, le
28 juillet 175G. — ■ Surnuméraire en 17ol et cadet même année, sous-lieutenant
en 1757, lieutenant en troisième en 17G0, sous-aide-major en 17G2, lieutenant en
premier en 17G5, capitaine par commission en 17GG, capitaine en second en 1771,
chevalier de Saint-Louis en 177G, capitaine de bombardiers en 1777, idem de
canonniers en 1778, chef de brigade (rang de major) en 1785. — Sept campa-
gnes, deux sièges, quatre batailles ou affaires, une expédition; une blessure. —
Gratifications: 200 livres en 17G0, 500 livres en 1775, 200 livres en 1 77 i,
200 livres en 1782. (Registres, capitaines d'artillerie avant 1789, 1. 1, p. 370.)
(2) Porté plus haut, p. 82. — De Joncières (Antoine-Louis-Liége), gentil-
homme, âgé de vingt-deux ans, natif de Paris; présenté par M. de Sainte-Co-
lombe, garde de la compagnie ; a servi comme enseigne dans le régiment provincial
de Mantes, du 1er mai 1772 jusqu'en décembre 1775; garde du corps du roi le
12 octobre 177G. (Gardes du corps du roi, 5e compagnie française, 5e vol., 1705.'
(3) Né à Saulx, près Semeur (Semur), en Bourgogne, le 20 juillet 1755. Lieu-
tenant au régiment de Touraine en 1747, cadet dans Royal-artillerie en 17l'.l.
été amené à Auray, et traduit devant doux commissions militaires; que la première, en consi-
dération de son jeune âge et surtout de sa faillie complexion, l'a renvoyé dans les prions, « ins
prononcer de jugement; que la seconde l'a condamné à mort, et que. comme il maicliait à
l'exécution attaché par le bras à l'un de ses camarades, un des ofliciers il ■• la cumini'»-
sion l'a soustrait à ce jugement en le retirant des rangs et en le faisant de nouveau reconduire
en prison, d'o'i il a été élargi ensuite par les soins de M. Guérin, alors lieutenant-colonel <'t ins-
pecteur des côtes de (Juiberon, etc. Dossiers des pensions.) — M. de tiruntlrj a lai>sé uu ma-
nuscrit très- intéressant sur sa vie militaire et sur le drame de Quîbeion. — Ce imiii est continué
dans notre année parle général Borthier de Grandry, commandeur de la Légion d'honneur,
placé par la limite d'âge \laus le cadre de réserve, et par M. Beitliicrdc Grandry, capitaine d'ar-
tillerie.
398 CHEVALIERS
( Jean-Baptisle-Perrin), capitaine d'artillerie, nommé en
177 T » (I); Dugourd (Jean), capitaine aux grenadiers royaux
deCliàtillon, nommé le 16 mars 1758 (2); Dugourd (Henri-
Jacques), lieutenant au 2e régiment provincial d'état-ma-
jor (3), nommé le 13 décembre 1791; Llieurcux (Eugène),
capitaine d'élal-major, nommé le 21 septembre 1828 (4); le
marquis d'Aloigny (.Thomas-Marie), capitaine, nommé le
sous-lieutenant en 1735, lieutenant en second en 1759, en premier en 1762, capi-
taine en second en 1763, chevalier de Saint-Louis le 15 décembre 1772, capitaine
de sapeurs en 1773, de bombardiers en 1775-, de canonnière en 1777 ; relire le
0 mai 1788, avec 800 livres de pension sur les fonds de l'artillerie. — Gratifica-
tions : 500 livres en 1761, sur le fonds des cloches de Wolfembuttel ; 300 livres
en 17G2. — Sept campagnes, trois sièges, cinq batailles ou affaires, une expédi-
tion. (Registres, capitaines d'artillerie avant 1789, t. I, fol. 279.) .
(1) Né à Saulx, près Semeur (Semur), en Bourgogne, le 1G août 1731. — Cadet
d'artillerie en 1730, sous-lieutenant en 1733, lieutenant en second en 1759, eu
premier en 1762, capitaine par commission en 1765, en second en 1707, en se-
cond de sapeurs en 1773; chevalier de Saint-Louis le 9 novembre 1775; a donné
sa démission le 29 décembre 1773. — Deux campagnes et trois batailles. — Gra-
tifications : 200 livres en 1760 et 200 livres en 1764. (Registres, capitaines d'ar-
tillerie avant 1789, t. I, fol. 298.)
(2) Du Gourd, major. — Lieutenant dans le bataillon de Moulins en 1731, aide-
major en 1717, rang de capitaine en 1718, capitaine des grenadiers royaux
en 1757, major du régiment provincial de Lyon en 1771. — Gentilhomme de
bonne volonté. (Registre, régiments provinciaux, 1771, fol. 131 ; régiment de
Lyon.) — Du Gourd (Jean-Baptiste). — A obtenu 1,000 livres d'appointements
de retraite le 22 janvier 1779. (Registre, 1775, fol. 121.) — Né le 18 juin 1714,
à Moulins; fils légitime de Claude du Gourd, avocat au parlement et procureur
es cours à Moulins, et de demoiselle Agnès Landoy, sa femme. (Acte de naissance,
dossiers des pensions avant 17SO, n» 6,966.) — La famille a le brevet, daté du
5 mars 1758, et le certificat de réception, daté du 25 mars suivant.
(5) Du Gourd (Henri-Jacques), né à Moulins, le 14 mars 1712. — Second lieu-
tenant de grenadiers postiches aux grenadiers rovaux de Longaunay le 23 mai 1762,
lieutenant au régiment provincial de Moulins en 1771, lieutenant de grenadiers
en 4771. (Registres, régiments provinciaux, lieutenants, 1775 , régiment de Mou-
lins (devenu plus fard 2e régiment provincial d'état-major), fol. 55 rerso.)
(1) Chevalier de la Légion d'honneur; capitaine le 15 décembre I82G.
[Annuaire militaire de 1850, p. 56.) — L'Heureux, général de brigade le
-0 janvier 1831; commandeur de la Légion d'honneur. (Annuaire militaire
de 1860, p. 42.)
DE DIVERSES /'TOQUES. 399
\?t août 1SH (1); le comte d'Aloigny (Jean-Baptiste-Tho-
nuis-llipolyte), chef d'escadron aux chasseurs des Ardermes,
nommé le Ie' août 1821 ; d'Eu de Marson ( Alcxandre-Memie),
maréchal des logis des mousquetaires , première compagnie,
nommé le 3 septembre 1814 (2); d'Eu de Marson (Alexan-
dre), ancien officier, nomme le 31 octobre 18 lo (3); le comte
Desbarres ( Pierre- Antoine -Alexandre-Auguste ) , capitaine
dans la gendarmerie royale de Paris, nommé lecJ3 mai 1825.
Maquet (Jean-Vincent de Paul), lieutenant de vaisseau,
•nommé en 1818 (1); de Saint-Priest (Louis- Auguste-Phili-
bert), capitaine de frégate, nommé en 1814 (oj ; Berlhelot ,
(1) Reçu le 20 août par Monsieur. (FicJies de classement.) — Clievau-lû^er
on 1772, rang de capitaine dans Boufflers-dragons en 1779, pas?é comme capitaine
réformé dans Artois-cavalerie en 1789. Emigré en 1790 ; a fait la campagne
de 1792 à l'armée des princes, et celles de 1793, 170 £ et 1795 dans le régiment
du marécli:il de Broglie. — A vingt-neuf ans de services, y compris cinq campa-
gnes. (Commission de 1814, ie tableau, n° 25.)
(2) Reçu par Mgr le duc de Berry, le 12 septembre. (Fiches de classement.)
— Chevalier de la Légion d'honneur; colonel du 1er léger. — Colonel du
19 mars 1815, prend rang du 2(i janvier 1817, par suite d'interruption de service
actif. (Annuaire militaire de 1830, p. 357.) — Né à Arrigny, près Vitry-le-
François; 11 1s légitime de messire Esprit-Louis d'Eu de Marson, écuyer, ancien
mousquetaire gris, et de dame Marie-Geneviève Bourlon. (Acte de naissance, dos-
siers de l'ordre, n°2,i30.)
(3) Élève de l'Ecole militaire. Emigré; ebasseur noble en 1792, sous-lieutenant
au régiment de Ilobenlobe en 1793 ; passé en 1800 au service anglais ; lieutenant
de chasseurs au régiment de Rovère-suisse, capitaine de chasseurs des frenkran-
gers et capitaine de carabiniers; licencié en 1810. — Campagnes de 17'.l2, \)i.
93, 90, 97 et 99; au service anglais, celles de 1800, 1801, 1802 et 1805; \\ a
défendu l'île d'Elbe. — A vingt-trois ans de services, y compris dix campagnes,
plus dix ans de grâce. (Commission de 181 i, 13e tableau, n° 31.)
(4) Né à Roehefort, le 21 juillet 1777. Aspirant de troisième, deuxième et pre-
mière classe, de 1795 à 1799, enseigne de vaisseau provisoire eu 1799, enseigne
de vaisseau en 1802, lieutenant de vaisseau en 1808, capitaine de frégate en 1822 ':
retraité le 1er mai 1832, avec une pension de 2,-i0O fr. — Cinquante-sept ans
huit jours de services, campagnes comprises. (Dossier de M. Maquet. ) — Porte
plus haut, p. 225.'
(5) Louis-Auguslin-Philibert, né le 22 septembre 1775, à Saint-Montan,
deuxième arrondissement du parlement de l'Ardèchc ; fils légitime de Hilairc-
ZlOO CHEVALIERS
colonel du régiment de Bretagne, chevalier de. Saint-Louis
avant 1724(1); Margeot de Saint-Ouen (François), capi-
taine au bataillon de garnison deBeauce, nommé en 1782 (2V
Etienne Je Saint-Priest, capitaine Je cavalerie, et Je Suzanne-Eulalie Quinlin.
[Acte de naissance, délivi'é le 23 janvier 1807, par- M. Saint-Priest , maire de
Saint-Montan ; dossier de M. de Saint-Priest.) — Entré au service en J7.X9;
émigré en 1702; a fait les campagnes de 1703, Oï, 03, 00, 07; lieutenant Je
vaisseau dans la marine du royaume d'Italie en 1S0S, capitaine de frégate en 1S12;
passé dans la marine française comme capitaine de frégate en 181 i, capitaine <!e
vaisseau en 1822; retraité le 7 septembre 1830, avec une pension de 2.023 fr. —
Quarante-deux ans cinq mois et dix jours de services, campagnes comprises. —
Retiré à Saint-Montan (Ardèche). (Dossier de M. de Saint-Priest.) — De Saint-
Priest. [Almanach royal de 1S17, p. 624.) — Baron Je Saint-Priest. (Almanaeh
royal de 1830, p. 070.) — Son Jossier contient plusieurs lettres au ministre Je
la marine, signée» le baron Je Saint-Priest.
(1) Chevalier Je Saint-Louis. (Registre de I71S à 1724, fol. 155, régiment de
Bretagne.) — De Berthelot (Michel-François Berthelot de Rebourseau), né le
2 avril 1675, mort le 28 février 1731. — Mousquetaire en 1700. Était à la ba-
taille de Fleurus, même année, au siège de Mons et au combat de Leuse en 1691,
au siège de Namur et à la bataille de Steinkerquc en 1002. Capitaine dans Royal-
étranger en 1695 ; campagnes d'Allemagne de 1603, 0i, 03; était au siège de
Valence, en Italie, en 1000 ; à l'armée de la Meuse en 1007. au camp de Compiè-
gne en 1608, à l'armée de Flandre en 1701, et au combat de Nimègue en 1702.
Colonel d'un régiment de son nom en 1702; à l'armée d'Italie en 1703, prises
de Bersello, de Nago, d'Arco, d'Asti, et de Villeneuve-d'Ast ; était en 170-i aux
sièges de Verceil, d'Vvrée et de Verne; colonel du régiment de Bretagne même
année; était au siège de Chivas et à la bataille de Cassano en 1703; a été blessé
à l'attaque de S ils en 1700, et s'est trouvé au siège et à la bataille de Turin même
année; était à l'armée du Daupbiné on 1707, à l'attaque des deux faubourgs de
Sesannes en 1708, et à Malplaquet en 1700. Brigadier en 1710 ; a servi à l'armée
de Flandre, était à l'attaque d'Arleux en 1711, à l'attaque de Denain, aux sièges
de Douai, du Quesnoy eu 1712, et aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713.
Maréchal de camp en 1719, gouverneur de Thionville en 1733. (Pinart, Chronolo-
gie militaire, t. VII, pp. 0 't et 63) (a).
(2) Margeot de Saint-Ouen (François), né le Enseigne en 1733,
lieutenant même année, capitaine en 1702, rang du lor janvier 1738; réformé
en 1763, replacé à une compagnie dans le régiment des recrues d'Alençon même
(a) D'Aspect, t. II, p. 303, cite un autre Betthelot, major du régiment Royal-cavalerie, comme
ayant été nommé chevalier de Saint-Louis de TOI à 1715. l.cs registres contrôles de cette orme,
de 101)1 à 1000, et de 1000 à l~0â, font mention du mnjor de Royal-cavalerie, écrit Bcrtelat et
Bi-rtclut, mais sans indiquer qu'il fût décoré.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 401
de Margeot (Louis-Maurice), nommé en J81o (1); le che-
valier d'Épernay (Laurent-Arnoux;, capitaine en second
d'artillerie, nommé en 1783 (2i; Ducos de la Dite (Jean-Bap-
lislu-Michel), capitaine d'artillerie, nommé en 1791 (3); le
chevalier d'Andigné (Charles-Jean), capitaine d'artillerie,
année, replacé dans Poitou en 170 i. — Prisonnier de guerre à Rosbach, en 1757.
— 170o, intelligent et plein de zèle. — 1771, bon Mijet, très-intelligent. (Registre
de Poitou, de 1703 à 177G, foi. 55 verso.) — Do Saint- Ouen (François Margeot),
capitaine commandant à la formation de 1776 ; le 22 janvier 1779, assurance
d'une compagnie dans un bataillon de garnison; le 5 juin 1770 a eu une compagnie
d ins lu bataillon de garnison du régiment de Beauce. (Registre de Poitou de 1770 a
1788.) — Morgeotdc Saint-Ouen, capitaine. (Registre, troupes provinciales, 1782,
bataillon de garnison de Beauce, fol. 71.) — L'orthographe du nom est de Margeot.
(1) Porté plus haut, p. 199. — Né le 4 janvier 1780. à Suinl-Germain-la-
Cam pagne, près Bernay (Eure) ; iils légitime de messire Louis-Charles de Margeot,
chevalier de Saint-Ouen, ancien mousquetaire, deuxième compagnie, seigneur et
patron honoraire de la paroisse de Livet sur-Authou, seigneur du noble fief, terre
et seigneurie du Camp-de-la-Maré, du Monlheron, la Gyrardière et autres lieux, et
de noble dame Jeanne-Françoise de Margeot, dame et patronne honoraire de !.i
paroisse de Livet-sur-Authon. (Acte de naissance.) — Capitaine à l'état-major de
M. de Frotté en 1790; licencié en 1800; garde du corps du roi, compagnie de
Luxembourg, le 18 juin 1814; brigadier (capitaine) aux mousquetaires du roi,
première compagnie, le 1er juillet suivant ; breveté chef d'escadron le 19 mars 1815;
chef d'escadron aux chasseurs de l'Orne, le 15 décembre suivant. — Chevalier de
la Légion d'honneur le 19 mars 1813. — Démissionnaire le 30 septembre 1850.
(Dossier de M. de Margeot.) — Son tils François- Raoul, né en 1808, élève à l'école
de Saint-Cyr en 1823, sous-lieutenant élève à l'école de Saumur en 1827, passé
au 7e chasseurs en 1829 , a également donné sa démission en 1830, à la suite des
événements de juillet. (Dossier de M. Raotd de Margeot.)
(2) Laurent-Arnoud, chevalier d'Epernay, né le 4 mars 1 T-i-i, à Louhans, prè#
de Chalon-sur-Saône. — Aspirant d'artillerie en 1703, élève en 1701, lieutenant
en premier en 1707, capitaine par commission en 1778, capitaine en second
en 1779, chevalier de Saint-Louis le 19 juin 1783, capitaine en second de sapeurs
en 1783, capitaine de bombardiers en 1787, capitaine de canonniers en J788, ca-
pitaine en premier en résidence en 1789 ; retiré le 1er juin 1791, avec une pensiou
de 1,200 livres. (Registres, capitaines d'artillerie avant 1789. t. II, fol. 17:2.;
(5) Inscrit d'abord sous le nom de Saint-B irtbélemy (Ducos de Saim-Barlhé-
lemv). — Né le 4 mai 1717, à Francescas, diocèse de Comtom. — Elève d'artille-
rie en 1765, lieutenant en second et lieutenant en premier en 1707, capitaine par
commission en 1779, capitaine en second eu 1780, idem de sapeurs eu 1783, ca-
pitaine de bombardiers en 1786, de canonniers en 1787, capitaine en premier eu
III. -G
Û02 CHEVALIERS
nommé en 1791 (l); Joux (Théodore-Pliilibert-Arnould , ca-
pitaine commandant au régiment d'artillerie de la Fère,
nommé le 10 septembre 1786 (2); Chaix (Etienne;, ancien
officier, nommé le 11 octobre 1814 (3); do Courte de Taly
(Ambroise de la Bougatelière), capitaine au régiment d'An-
résidence en 1789, chevalier de Saint-Lou's le 23 mars 1791 ; admis au traitement
de réforme le 7 novembre 1800, réintégré dans son emploi 'Je capitaine en rési-
dence fixe par Mgr duc d'Angouléme, à Bordeaux, le 20 mars 1814. — Gratifica-
tions : 500 livres en 1782, 500 livres même année, 500 livres en 1785. {Registres,
capitaines d'artillerie avant 1789, t. II, fol. 192.)
(1) Né le 1G février 1750, à Angers. — Noble. — A été page de la grande Ecurie
du roi, neveu de M. Bouju, imjor de l'École militaire (a). — Aspirant d'artillerie
appointé en 17C8, lieutenant eu second en 17G9, en premier en 1779, capitaine
par commission en 1782, capitaine en second en 1785, chevalier de Saint-Louis le
25 mars 1791 ; retiré le 1er juin 1791, avec une pension de 1 ,000 livres. — Gra-
tifications : 800 livres en 1779, 200 livres en 1780. (Registres, capitaines d'ar-
tillerie avant 1789, t. II, fol. 507.)
(2) Fils de messire Claudc-Philibert-Arnonx de Roufand, et de dame Anne-Ya-
lérienne Niepce, son épouse ; né à Louhans le 17 octobre 1 7 iO. Capitaine com-
mandant au régiment d'artillerie de la Fère ; retraité en 1789, avec une pension
de GGG livres. (Dossiers des pensions avant 1789, n° 15,578.) — H y a au registre
des pensions et à celui de l'ordre, une erreur, qui nous empêchait de retrouver
les services de cet officier. Ce n'est pas dans la Fère-artillerie qu'il a servi , mais
dans la Fère-infanterie. — Darnoux de Joux (Théodore-Philibert), né le 17 octo-
bre 17-50. Enseigne en 1759, lieutenant en 1700, devenu sous-lieutenant à la com-
position de 17G5, replacé lieutenant en 17G7. — 1707, sert bien, se conduit de
même, est instruit. (Registre de la Fère-infanterie, do 17G5 à I77G, fol. 38/ —
Né à Louhans en Bourgogne. Capitiinc en second en i770, capitaine-comman-
dant en 1785. Retraité le 14 mars 1780 avec une pension de GUG li\res. — 1778,
a bien servi, a fait au moins cinq cents recrues. (Registre du même régiment, de
1776 à 17S8.) — L'orthographe du nom est d'Arnoux de Joux.
(5) Ancien lieutenant. — Entré dans la gendarmerie en 1772, y a servi jus-
qu'en 1776. Émigré en 1791 , a repris du service dans la gendarmerie, et a fait la
campagne de 1792 dans ce corps, comme fourrier. Passé au régiment de Rohan
en 1795, et y est resté jusqu'en 1802. A été blessé plusieurs fois et est devenu
sourd. — A vingt-quatre ans de services, y compris neuf campagnes. (Commission
de 1814, t. 1, 10e tableau, n" 85.) — Né à Aubière (Puy-de-Dôme), le
2G mars 1750. Chef d'escadron. Pension de 500 livres sur l'ordre, le 20 août 1825.
Décédé à Monlferrand, près Clermont (Puy-de-Dôme), le 5 décembre 1820. (Re-
gistres des pensions sur l'ordre, de 181-i ri 1850, t. I, fol. S0 verso, n° 322.)
(a) Voir plus haut, p. 394.
DE DIVERSES EPOQUES. ■■ ::
jmi-mfanleric , nommé le 21 niad 17X5 (1); do la Bmisse
fJcan-Baplistç), capitaine au régiment de Monsieur, nomme
le 21 avril 1777 (2); La Broise dû Raiseux (Cîaude-Je;m-
llené), capitaine au régiment de Béarn, nomme le 27 no-
vembre 1791 (3): Daljoville (Julien), o mmissaire provincial
d'artillerie, chevalier de Saint-Louis en 17iî() vi ; Dalioville
.François-Marie), capitaine d'artillerie, chevalier do Saint-
(1) Lieutenant en 1737, sous-aide-major en 1703, capitaine eu 1773. — ITi-ii,
200 livres de gratification. (Registre d'Anjou, de 1770 à 17îSS.) — A abandonne
en I79J. (Registre de 1783 à 1703.)
(2) Né à Chopillevré, le 29 septembre 1753. Lieutenant eu 1747, reformé
en 1719, replacé enseigne en 1750, lieutenant même année, capitaine en ITîiîl;
relire le 29 avril 1777, avec 1,000 livres d'appointements et la croix de S tint-
Louis. — Gratifications : 400 livres en 17G9, et 400 livres en 1771. [Registre du
régiment de Monsieur, de 1770 à 17SS.) — De la Broise (Jacques-Baptiste), ne
le 29 septembre 1733, à la Cliapelle-Urrée, élection de Mortain, diocèse d'Avran-
cbes ; fils de messire Jean-Alexandre de la Broise, écuyer, seigneur du Boulverti l
delà Cbapelle, et de dame Françoise-Jeanne Cocbard, son épouse (a). (./.;> de
naissance, dossiers des pensions avant 1789, n° 6,491.)
(5) Né le 2a juillet 1733, à Laval. — Sous-lieutenant en 1770, lieutenant . a
second en 177G, premier lieutenant en 1780, capitaine en second en 17NÎ. —
177G, bon sujet. — Gratilications : 200 livres en 1783, et 300 livres comme sup-
plément même année. A abandonné le 13 janvier 1792. (Registre de lièarn (13 ),
de 1788 à 1793, fol. 63.) — L'orthographe du nom est de la Broise.
(4) Né le — Officier pointeur en 1703, commissaire extraordi-
naire d'artillerie en 1700, commissaire ordinaire en 1709, commissaire proiin-
[a) En 1759, il fut envoyé avec cinquante hommes à Munster, que l'ennemi li mli.it, I, n
lorsqu'il y entra. 11 y resta bloqué pendant quatre mois. Chargé de défendre la redoute rt'e
Saint-Maurice, construite assez loin de la place, il soutint une attaque des plin vives de la pari
de l'ennemi, qui l'assaillit a deux reprises, et qu'il força de se retire:-, après lui an>si ; •!
éprouver une perte très-forte. Ce fait honorable est attesté par des certificats de M. !•• < -> ■>' !•"
Goyon, lieutenant général, et de M. de r.oischiireau, maréchal de camp, sotts les nulir» < -•
quels M. de la Broise servait à Munster. M. de (loyoti ajoute qu'il sollicita pour rei <• • • i ' *
grâces que méritait cette action, et que sa jeunesse lui a paru Ctre la seule i.ii-nn qui a t i .p-
porlcrdu retard au succès de cette démarche. M. de Poisclaireati, en envoyant - M ■ '■-
Broise son attestation; dit, dans une lettre jointe à la pièce officielle : « Nous aimons imon
fait de meilleure besogne, si tous les officiers de la garnison avaient < te remplis due.- \>-
lonté pareille à la vôtre. » - Pièces communiquées.) — M. de la liroisc était à IU»hacti, n i l >e
distingua. Il fit les campagnes d'Allemagne et de Corse. Étant à IVest.il mu va un bâtiment
français, qui allait être pris par les Anglais. Sans attendre aucun ordre, il lit mettre la iMmi-on
sur pied, et tirer le canon au. milieu delà nuit. Le vaisseau anglais fut démâte «t le b.i:ninnt
françaisput rentrer dans le port. M. de la Rroise fut d'abord réprimandé pour avoir asi i n de-
hors de la liidriuchie militaire, puis félicité, et mis à l'oidredu jour. [Arclmct de lnftimiih\\
—Lacroix de Saint-Louis avait été demandée pour M. delà Rroise, par le comte de Cravo, son
colonel, à la lin de la guerre de Scpt-Ans. (Certificat de M. de Grave, du '-i vetobre 17""..)
2G.
ûOi CHEVALIERS
Louis en 1703 (I); Douville, lieutenant aux drapons de Vi-
braye, nommé dans la période de 1731 à 1742 (2).
Saint-Léger (Pierre-François de la Brouasse), capitaine au
régiment de Yaubecourt, nommé le 29 avril 1702 (3V do
ci.il en 1715, lieutenant d'artillerie en 17H1 (a), brigadier en 1750, maréchal de
camp en 1744, lieutenant général en 174S, inspecteur général en 1739 Vj,, t
campagnes, trente-quatre sièges, une bataille (Lawfeld), et trois blessures.
En 1759, pension de G00 livres sur l'ordre de Saint-Louis, portée ensuite à
1,500 livres. — Retiré en 1763, avec sa pension de 1,500 livres sur l'ordre et
10,000 livres d'appointements sur les fonds de l'artillerie, dont 4,000 livres réver-
sibles après sa mort à madame Daboville, et 400 livres à chacun de ses trois ne-
veux, capitaines duis le corps royal. — Mort en avril 1773. [Registre, officiers
généraux et supérieurs d'artillerie, de 1700 à 1757, fol. 2.) — L' orthographe
du nom est d'Aboville. — On nous a signalé un autre d'Ahoville (Bernardin),
mort commissaire provincial d'artillerie à Brest, en 1729, qualifié chevalier de
Saint-Louis dans son acte de décès et dans l'acte de naissance de son [ils : mais
nous n'avons pu le retrouver. Les registres de cette époque manquent.
(!) Porté I. I, p. 580, avec ses services jusqu'en 1777. — Lieutenant-colonel
en '1778. (Registres, officiers supérieurs avant 1789, t. Il, fol. 273.) Colonel
en 1780. (Même registre, fol. 211.) — Brigadier en 1781, colonel du régiment
d'artdlerie de Metz en 1782, maréchal de camp en 1788, inspecteur en 1791.
lieutenant général en 1792, premier inspecteur général en l'an VIII. — Pension
de 500 livres sur l'ordre de Saint-Louis en 1783; retraité le 7 frimaire au XI.
avec une pension de G.,000 livres. — Neuf campagnes, deux de la révolution, qua-
torze sièges, cinq batailles ou affaires, une expédition. (Même registre, fol. 107.)
(2) Chevalier de Saint-Louis, lieutenant de la compagnie du Verger. (Registre,
contrôle, cavalerie et dragons, de 173 i à 1748, fol. 19G verso.) — Di.uvillc : est
de Gouville, près Valognes. Aide de camp de M. Dalbergottv, lieutenant général,
en 170G ; lieutenant dans ce régiment même année ; gentilhomme valeureux, qui
n'a que de bonnes qualités; capitaine eu 1742; le roi lui a donné la compagnie
vacante par la mort de M. de la Henze. — Mort en 1744. (Registre des capitaines
de cavalerie, de 1731 à 17G3 veiso, dragons de Yibraye.) — Jean d'Aboville,
sieur de Douville, tué dans li tranchée au siège de Fribourg, en 1744. (Archives
de la famille.)
(3) Pierre-François de la Broise, fils de Pierre, écuyer, sieur du Ménil-Ozenne,
et de noble daine Marie-Gillette Grimod, son épouse; né au Ménil-Ozenne, élec-
tion de Mortain, diocèse d'Avranehes, le 9 mai 1724. (,-lcte de naissance.) — De
la Broise, sieur de Saint-Léger, capitaine au régiment d'Aunis. Pension de retraite,
de 400 livres eu 17G3. (Dossiers des pensions avant 1789, n° 14,395.) — Sainl-
(o) Ce que l'on appelait alois lieutenant général d'artillerie, dénomination particulière an
corps, et qu'il ne faut pas confondre avec le grade de lieutenant général des années du roi.
DE DIVERSES ÊTOQUES. Û05
Casfplbajae de Monplaisir (Jean-Guillaume), garde du corps
«lu roi, compagnie de Yilleroy, nommé le 10 juillet 1 78o (i);
de Castelbajac de Pomarèdc (Louis\ garde du corps du roi,
compagnie de Beauvau, nommé le o mai 1772 (2); de Cas-
telbajac (Paul), major du régiment Royal-Cantabres, nommé
le 13 février 1762 (3) ; de Castelbajac (Paul-Guillaume), sous-
brigadier des gardes du corps du roi, compagnie de Beau-
Léger (Pierre-François Je la Brouasse), né le 9 mai 1721, est de Menv-Lozann.^
en Normandie. Lieutenant en second en 1744, lieutenant même année, capitaine
eu 1747, en second à la réforme (à la paix en 1749), replacé à une compagnie
en 1756, chevalier de Sjint-Louis en 1762; retraité le 15 août 1703, avec une
pension de 400 livres. [Registre du régiment d'Aunis, ci-devant Yaubecuurt , de
1765 à 1776, fui. 50.) — L'acte de naissance rétablit l'orlhograplie du nom pa-
tronymique, défiguré dans les registres du temps.
(1) Guillaume, fils de noble François de Castelbajac, seigneur de Pomaret, et de
dame Marie Dupouy ; né le 5 janvier 1757, à Beaumont-les-Lomagnes, dio>è-e de
Montauban. [Acte de naissance.) — Pension de retraite de 580 livres, le 29 sep-
tembre 1785, comme ancien garde du corps, compagnie de Villeroy. [Dossiers des
pensions avant 1789, n° 5,672.)
(2) Né aux Gatalens, dioicse de Montauban, le 20 octobre 1727 ; fils de noble
François de Castelbajac, seigneur du Poumaret, et de dame Marguerite Lacazc,
son épouse. [Acte de naissance.) — Pensions : 1° 100 livres en 1773 ; 2° 100 livres
en 1774, comme garde du corps du roi, compagnie de Boauvau, et en considé-
ration de ses services. — Retiré aux Invalides, comme capitaine, en 1774. [Dos-
siers des pensions avaitt 1789, n' 10,528.)
(3) Né le 19 août 1718, à Casleljaloux, diocèse de Tarbes ; fils de noble Jac-
ques de Caslelbajac, et de dame Catherine d'Armagnac d'Oléac, son épouse. (Acte
de riaissance.) — Pension de réforme de 800 livres en 1762, lors de la suppres-
sion de son répiment. [Dossiers des pensions avant 1789, n° 15,428.) — Caslel-
bajac (Paul), mousquetaire, première compagnie, de 1740 à 1733 ; capitaine en
second en 1757, en pied en 1759, major le 16 lévrier 1762. [Etat du réqimtnt
Royal-Cantabres, 1765; cartons des régiments, archives de la guerre.) — Dans
un autre état, en 1757, on trouve : entré au service du roi , dans la seconde com-
pagnie des mousquetaires, le 14 novembre 1755; a quitté en avril 1746 ; rentre le
8 juillet 1737 ; capitaine en second dans Royal-Cantabrcs, major le 16 février 1761.
( Même carton.) 11 fut blessé et fait prisonnier à la bataille de Thiugen (d'Eltin-
gen). Cet officiera parfaitement servi; son zèle lui a fait faire la campagne der-
nière, quoique sa santé fût en mauvais état. Il se retire à Tarbes, routent de la
retraite de 800 livres que le roi lui donne par son ordonnance. [Etat de licencie-
ment en 1765, même carton.) Porté t. I, p. 518.
ÛOG CHEVALIERS
vau, nommé le 31 mars 1770 (1); Cadolle, capitaine au ré-
giment de Lyonne, nommé avant 1720 (2); Cadolle, capi-
taine au régiment de Traisnel, nommé dans la période (!•■
1 73 i à 1740 (3); de Monconseil, colonel du régiment de sou
nom, chevalier de Saint-Louis avant 17 46 (i); de Cadolle
^1) Né le 50 janvier 1723^ à Beaumont-de-Lomagne, généralité d'Aucli ; fils
de noble François de Castelbajac, seigneur de Poumaret, et de dame Marguerite
de la Case, son épouse. (Acte de naissance.) — Pensions : 1° 200 livres en 1771),
et 200 livres en 1772, en considération de ses services; 2° 800 livres, comme re-
traite de brigadier, en 477-4. — En lui annonçant le règlement de cette pension
de retraite, M. Dauger (le baron Dauger, aide-major), lui écrivait : « 11 me reste.
Monsieur, à vous témoigner tous mes regrets sur la peite que fait la compagnie
d'un officier tel que vous, dont le zèle et les talents intéressaient autant le service
du roi par l'exemple qu'ils donnaient que par le bien réel qu'il en retirait, et sur
celle que je fais en particulier d'une personne dont l'amitié m'est précieuse. Je
vous prie, Monsieur, de me la continuer et de ne jamais douter de toute telle que
je conserverai pour vous, dont je me trouverai toujours heureux de pouvoir vous
donner des preuves. » ( Dossiers des pensions avant 1789, n° 13, 483. )
(2) Porté t. I, p. 2G1, comme chevalier de Saint-Louis en 1700. — Est né à
Lunel ; a commencé à servir en 1G86 dans les cadets ; sous-lieutenant au régiment
de Bourgogne en 1GS9, lieutenant en 1G91 , passé au régiment de Maulevrier en
1G92, capitaine en 1694, capitaine de grenadiers, chevalier de Saint-Louis, a
reçu des blessures; n'a pas discontinué. (Registre, rang des capitaines d'infanterie
de JGt>9 à 1720, fol. 37i, régiment de Lyonne, ci-devant Maulevrier.) — Major.
(Registre de 1718 à 1724, fol. 215, le régiment devenu Montconseil.) — Pension de
400 livres sur le trésor royal. (Registre de 172i à 1751, fol. 223.) — Lieutenant-
colonel en 1731, à présent commandant à Bozzolo. (Registre de 1750 ci 173 ï,
fol. 351. ) — Jein-Louis de Cadolle, lieutenant pour le roi à Sarrelouis en 1737,
avait eu une pension de 400 livres sur le trésor en 1711 (a). (Note ih la famille.)
(5) Enseigne en 1725, lieutenant en 172S, capitaine en 1752, est fils du lieu-
tenant-colonel de ce régiment. (Registre de 1750 ci 1734, fol. 55G, régiment de
Montconseil.) — Retiré en 1746. (Registre de 1754 à 17-18, fol. 285, le régiment
devenu Traisnel.) — Charles-François, chevalier de Saint-Louis eu 17-44. (Note
de la famille.) — Cet officier n'est pas porté chevalier de Saint-Louis sur le re-
gistre de son régiment, mais sa qualité est et iblîe au registre de l'ordre de 1716 ci
1757, où il figure comme parrain, en 1751, de son frère Etienne de Cadolle.
(i) Cbevalier de Saint-Louis. [Registre de 1754 ci 1718, fol. 2S5, régiment de
[a] M. de Canault, porté t. I, p. VJ, se nommait François de Cadolle, seigneur de Canault.
ainsi qu'il résulte d'actes authentiques, qui nous ont été communiqués, et du dictionnaire de la
Cbesnay des Bois, où la qualité de chevalier de Saint-Louis lui est donnée. Nous avons déjà fait
remarquer plusieurs fois combien il nous émit difficile de nous reconnaître dans ce dédale de
noms de seigneuries non accompagnés du nom patronymique.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 407
Ktienne), capitaine au régiment de Traisnel, chevalier de
Suiut-Louis en 1751 (1); le chevalier de Cadolle (Etienne-
François), capitaine au régiment de Dnrtbrt, nommé le
23 août 1758 (2); le comte de Cadolle (Bcrnard-Jacques-
Pauliu), ancien officier, nommé le 23 mai 1825.
Le chevalier de Chantereau (Louis-Marie), ancien officier,
nommé le 7 novembre 1811 (3); Beauuier (Laurent), capi-
taine trésorier du 16e chasseurs à cheval, nommé en 1819(1);
Traisnel, ci-devant de Montconseil.) — Mort maréchal de camp. Voir plus haut,
j>. 57 5, l'acte de naissance du baron de Baye (Alexandre-Esticnne-IIypolite).
(1) Lieutenant en second en 1754, lieutenant même année, capitaine *.-n 17 > * » -
(Registre de 175-i à 1748, fol. 285 verso.) — Capitaine de grenadiers en 1758,
rang de lieutenant-colonel le 10 mai 1761, mort en 1761 . (Registres de 17 1S à
1705, t. II, fol. Gl.) — Inscrit à la date du 4 novembre 1751, mais reçu par sou
frère, ci-devant capitaine au régiment de Traisnel, le 21 octobre. (Registre de
l'ordre de 174 G à 1757.)
(2) Lieutenant en second en 17-15, de grenadiers en 17-44, enseigne et lieute-
nant même année, capitaine en 1746. {Registre de 1754 à 1748, fol. 281.) —
Etienne-François, né le 5 octobre 1727, est de Lunel . — Capitaine en second à la
réforme (à la paix en 1749), replacé en 1752, mort en 1761. (Registre de 1748 à
1705, le régiment devenu Durfort, t. II, p. 01 verso.)
(5) Né à Fontenay (Vendée) le 14 juillet 1771, (ils de messire Louis-Henri Clian-
treau, chevalier, seigneur de la Jouberderie, et de dame Marguerite-Uenée-Ga-
brielle Bullion (Acte de naissance). Sous-lieutenant au régiment d'Haynault en
1788, lieutenant et adjudant-major en 1791, a délaissé en 1792. Chef de rassem-
blement en 1795 dans la Vendée sous les ordres de Lescure ; chef du département
d'Ille-et-Vilaiue en 1794, chef du conseil royal et supérieur de toute la Bretagne
en 1795, chef de division en Vendée en 1790 : a fait les campagnes depuis 1795
jusqu'à la soumission en 1797; capitaine d'une des compagnies de gardes d'hon-
neur de Mgr duc d'Angoulême en 1814, inspecteur d'arrondissement des gardes
nationales en 1815, commandant des gardes nationales de l'arrondissement de fon-
tenay eu 1S10. — Nommé colonel en 1795, par Monsieur, comte d'Artois. — Blesse
gravement au bois au Thè.vre, et légèrement à Angers en 1795; a eu quatre che-
vaux tués sons lui ou morts de leurs blessures à Chàtillon, Martigny, hrnee, cl
Pontorson. Blessé prés de Moneonlour : blessure devenue grave par défaut de
soins. — Colonel d'infanterie le 25 octobre 1S10 , pour prendre ran» du i" jan-
vier 1800. [Dossier de M. le chevalier Chantereau de la Jouberderie.; — Maréchal
de camp honoraire le 27 décembre 1827. (Relevé manuscrit des officiers généraux,
archives de la guerre.)
(J) Porté plus haut, p. 230. — Né le 2 juin 1775 à Happonvilliers (ïiure-et-
Loir). — Fils de Servais Beauuier et de Charlotte Deschène. — Soldat eu 17'J2,
408 CHEVALIERS
Caslelbayart, capitaine au régiment d'Eu, nommé dans la pé-
riode de 1 73 i à 1748 (i); le marquis de Castelbajac (Nico-
las-Charles), chef d'escadron au 11e chasseurs, nommé !>•
1G janvier lSlo (2); le comte de Castelbajac (Àrnaud-Hai-
au 7* bataillon de Seine-et-Oise, devenu 109° demi-brigade et ensuite 54e — Ca-
poral, fourrier et sergent- major en 1790, sous-lieutenant quartier - maître
trésorier en 4795, lieutenant en 1799, capitaine en 1802, incorporé en 180 J
au 7e de ligne, passé au 14e chasseurs à clieval en 1812, licencié en 181G, ca-
pitaine-trésorier aux chasseurs de l'Orne en 1818, chef d'escadron au 2e chasseurs
à cheval et admis à faire valoir ses droits à la retraite en 1851, retraité le 1"" juil-
let 1852, avec une pension de 1,920 francs. — Cinquante - neuf ans neuf moi*
dix-huit jours de services, y compris vingt campagnes. — Chevalier de. la Lésion
d'honneur le 15 octobre 181 i. — S'est particulièrement distingué et a rendu les
plus grands services dans la place de Belfort assiégée en 1815 et 181-1. — La place
n'avait que pour vingt-huit jours de vivres. Grâce au zèle infatigable du capitaine
Beaunier, elle a tenu cent treize jours, soit quatre-vingt-quatre jours de plus que
l'approvisionnement ne semblait le permettre. [Dossiers des pensions, r»° 54,486,
et Précis historique de la défense de Belfort. en 1 8 M, brochure in-12 de M. Beau-
jjier, publiée au Mans en 1850.)
(■]) Caslelbayart. — Capitaine aide major, rang du 5 décembre 1724, qu'il a été
•replacé ici, — est de Mannessin. — Sous-lieutenant dans le régiment de Menou
en 1706, lieutenant en 1709, capitaine en 1712. {Registre, rang des capitaines
■d'infanterie, tfel72i à 1751, régiment du Maine, fol. 101.) — Castelbayard,
pourvu d'une compagnie en 1754 , pourvu de la compagnie de grenadiers le
15 juin 1745, chevalier de Saint-Louis, mort en 1745 (a). (Registre, 1754 à 17-18,
le régiment devenu d'Eu, fol. 1 15 verso.) — Le marquis de Castelbajac (Bernard).
Jl venait d'obtenir la permission de lever un régiment de son nom, quand il fut tué
à la tranchée d'Ostende, le 18 août 1745; il avait été blessé à Dettingen, Parme,
et Guastalla, et défendit à Fonlenoy la première redoute du bois de Birry, à la
<ête des grenadiers de sou régiment. Dans son contrat de mariage avec Anne-Nicole
■des Lvons d'Espaux, fille d'un mestre de camp de dragons, il est qualifié de très-
haut et très-puissant seigneur, marquis de Castelbajac et de Fontrailles, premier
baron des États de Bigorre. (Archives de la famille.) — L'ortliographe «lu nom de
■Castelbajac a beaucoup varié, et la Cbesnaye des Bois a constaté ces variations.
(2) Il y a erreur dans les prénoms, et la date de la nomination n'est qu'une con-
firmation, car voici les services. — Le marquis de Castelbajac (Birthélemy-Domi-
■nique-Jac(iues-Armand), né le 12 juin 1787 à Bicaud, département des Hautes-
Tjrénées, iils de messire Jean-Baptiste Gaston, marquis de Castelbajac, et de dame
Louise-Anne de Cazalès. Élève à l'école de Fontainebleau en 1806, sous-lieutenant
{a) Le sieur de Castelbayard, capitaine dans le régiment d'Eu, est dangereusement blessé b
•nuit du 16 au fj août, devant Ostende. [Gazette de France du 2$ août 17i5.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 409
moml), ancien officier, nommé le 17 janvier 1815 (1);
le 23 février 1807, au 3* hussards le 11 avril, même année, lieutenant au 8e hus-
sards en 1809, passé au corps d'état-major même année, capitaine an 127e de ligne
en 1811, passé dans l'état-major général même année, clief d'escadron au 16e
chasseurs à cheval en 1813, au 11e même arme le 1" août 1814, major au même
corps le 22 mars 1813, colonel des chasseurs d'Angoulême le 4 juillet suivant,
confirmé par ordonnance du roi (le régiment devenu chasseurs des Pyrénées), le
20 décembre 1813, colonel des dragons de la garde royale le (5 juin 1821, maré-
chal de camp le 28 octobre 1826. — Campagnes : 1S07 et 1808 en Pologne ; 1808
et 1809 en Espagne et en Allemagne; 1812 en Russie ; 1813 en Allemagne ;
1814 en France; 1813 à l'armée royale du Midi. — Blessures : coup de feu à la
jambe droite en Espagne en 1809; coup de sabre au bras gauche à Wa groin ; coup
de sabre à la cuisse droite à Oslrowno (Russie) en 1812 ; coup de feu à l'aine du
côté droit à la Moskowa même année; blessé et pris près de Brienue en 1811;
blessé grièvement de trois coups de baïonnette au cou, à la hanche droite et à la
poitrine, aux Vans (Ardèche), le 28 mars 1813. — A rejoint Mgr duc d'Angoulême
à Nîmes en 1813; a été destitué par décret de Napoléon le 28 avril 1813, étant
détenu à Mende (Lozère). — A fait la campagne de 1823 en Espagne. — Cheva-
lier de la Légion d'honneur en 1808, officier en 1813, commandeur en 1820,
chevalier de Saint-Louis le 3 novembre 181-4. {Registres des dragons de la garde
royale, 1er vol., fol. 96.) — Gentilhomme honoraire de la chambre du roi. —
Lieutenant général en 1S40, grand officier de la Légion d'honneur, sénateur, an-
cien ambassadeur à Saint-Pétersbourg, chevalier grand-cruix de saint-Alexandre de
Newskide Russie et de Saint-Ferdinand d'Espagne (a).— Porté plus haut, p. 194.
(■1) Porté plus haut (Voir page ISS). — Page de Monsieur en 1786 , premier
page en 178S, sous-lieutenant aux carabiniers de Monsieur en 1789, émigré en
1791. A fait la campagne en 1792 à l'armée des Princes et celles de 1793 à 1793,
(a) Le marquis de Castelbajac a épousé en premières noces Caroline de Mac -Manon, morte
sans enfants en 1816, et, en secondes noces, Sopiiie de la Rochefoucauld, ïïlle de François, duc de
la Rochefoucauld, pair de France, et de Françoise de Tott.
La famille do Castelbajac, originaire de la province de Bigorrc, remonte, par la tradition,
aux premiers souverains de ce pays, devenus rois de Navarre. — Bernard de Castelbajac, baron
de Bigorre, é;ait à la croisade de 1100 sous Philippe-Auguste; en 1101, devant Joppé, aujour-
d'hui Jaffa.il retira sa bannière des mains d'un marchand de Pise, auquel it l'avait engagée
pour quarante marcs d'argent. Son nom et ses ar.ncs figurent au musée de Versailles, salle des
croisades. — Lu autre Bernard de Castelbajac, sénéchal et gouverneur du Périgord, fat en lliOO
l'un des treize chevaliers de l'ordre de la Dame Blanche a l'écu verd, créé p.ir le maréchal de
Foucicaut pour ses plus vaillants compagnons. — Un Castelbajac, étant allé en 1462 au secours
«lu roi d'Aragon, fut tué a\ec le vicomte de Lavedan devant Villefranche, en Catalogne, et lu
roi fut si irrité de leur mort, qu'il livra la ville au pillage. — l'n Castelbajac mourus en 1513,
devant Tudeta en Espagne. — L'n Castelbajac, capitaine de trente hommes d'armes et de
soixante archers d'ordonnance, mourut en 1510 à Pescbiera, en Iialis dont il était gouverneur.
— L'n Castelbajac fut gentilhomme ordinaire de la chambre d'Henri III, et chevalier de l'ordre
du Roi (Ordrede Saint- Michel). — Enfin un Castelbajac ton disait alors Castilbayart) leva, en
1620, le régiment de son nom (devenu A unis en 1*02), et le commanda au siège de la Bc—
«belle. [Archives de la famille.)
410 CILEVALIEUS
Montmort, lieutenant-colonel du régiment Royal-cavalerie I );
Bressolles, major du régiment Royal-dragons (2); Sainte-
Marie; capitaine au régiment Royal-dragons (3); Duclieron
(Preaume ou Pseaume, peu lisible), gendarme de la garde du
roi, chevalier de Saint-Louis le o juin 1761 (4); Barlhouil
dans la cavalerie de Béon, à l'armée du Brabant. — Blessé d'un coup de feu au bra-
droit en 179 i. — Est âgé de quarante-trois ans. — A quatorze ans de services, t
compris qualre campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de 181 i, loe ta-
bleau, n" 7.) — Comte de Barbazan en Bigorre, mort en 1854, veuf d'Éléonore de
Gabarrus, nièce du comte de Cabarrus, ministre des finances en Espagne.
(1) Chevalier de Saint-Louis, retiré en 1719. (Registre, rang des capitaines
d'infanterie et de cavalerie, 1718 à 172-4, fol. 582, régiment Royal-cava-
lerie.)
(2) Capitaine le 18 décembre 1693, chevalier de Saint-Louis. (Registre, contrôle
de la cavalerie, 1706 à 1715, fol. 24o, régiment Royal-dragons.)
(5) Capitaine le 26 novembre 1690, chevalier de Saint-Louis. (.17<;/?ies registres
et régiment, fol. 244 verso.)
(i) Psalmet du Chevron. — Samuel Cheyrou, fils légitime de Jean, et de
Marie Maliot né à Aixe, paroisse de Tarn , diocèse de Limoges, le 9 novembre
1715; il est ajouté à l'extrait de baptême délivré en 1779 : « Je soussigné, curé
d'Aixe, certifie que le susdit curé Orcel (celui qui avait baptisé en 1715),
avait mal écrit le nom de baptême en mettant Samuel, au lieu de Psalmet, qui est
un des saints du Limosin. Il avait aussi erré en ne donnant, selon son abus
ordinaire, aucune qualité aux parents du baptisé. Nous les reconnaissons d'ail-
leurs ici sous les noms de du Cheyrou, et non simplement sous celui de Chey-
rou. C'est au reste le véritable acte de baptême de rnessire Psalmet du Cheyrou, ac-
tuellement écuyer, et brigadier des gendarmes de la garde du roi. Signé Brousse. »
(Copie de l'acte de naissance.) — Pension de 200 livres en 17-18, comme gendarme
de la garde, en considération des services du feu sieur de Maudac, son oncle, re-
tiré brigadier de la compagnie. — Pension de G,O0O li\res en 1787, comme aide
major reformé, lors de la suppression île la compagnie. ( Dossiers des pensions
avant 1789, no 14,898.) — Entré au service en 1735. — Cinquante-deux ans de-
services (Registre des gendarmes de la garde, état de 1787). — Porte-étendard.
(Etat militaire de 1768, p. 158). — Sous-brigadier. (État militaire de 1770.
p. 156.) — Brigadier. (État militaire de 1776, p. 155.) — Fourrier-major (Etat
militairede 17S2, p. 136.) — Porte-étendard, rang de mestre de camp (a). (Etat
militaire de 1783, p. 122.) — Maréchal des logis, rang de mestre de camp. (Etat
militaire de 1785, p. 124.) — Aide major. (Etat militaire de 1786, p. 124.)
(«i Avant 1775, les porte-étendards, an nombre de deux, étaient de simples gendarmes. Par
l'ordonnance du 15 décembre l"!», il n'y eut plus qu'un seul porte-étemlard, ayant rang de
luaféchal des \oA*.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 411
Jean » inspecteur commandant du Louvre, nommé en
1777 (<).
liarlonilh de Taillac de Bonas (François), ancien officier,
nommé le 27 novembre 1814(2); Barlouilh de Couloumé
(André-Jean-Baptiste-Pierre-Denis-Alphonse) , capitaine d'in-
fanterie, nommé le 17 juin 1815 (3); Lemire du Tannay
(Marie-Jacques), commissaire des guerres, nommé le 13 fé-
(1) Né le -0 mars 1731, est de Bordeaux. Lieutenant en second en 1750, lieu-
tenant en 1757, pour prendre rang de 175G ; rang de capitaine en 1771. —
En 1705, gratification annuelle de 200 livres. — En 1708, pension de 500 livres
en supprimant sa gratification annuelle. — En 1771, il quitte sa lieulenance et est
nommé inspecteur et commandant du Louvre en survivance. — 1763, joli sujet.
— 1705-, très-bon. (Registre du régiment d'Aquitaine, de 17GÔ à 177G, fol. 57.)
— L'orthographe du nom est Barlouilh.
(2) Bartouilh de Bonas (François), ancien. lieutenant. — Émigré en 1791 ; a fait
la campagne de 1792 dans la coalition de Guyenne, puis est passé en Angleterre ;
volontaire au régiment de Loweinslein en 1790 ; embarqué pour les iles du \cut;
a continué de servir soit dans Loweinslein, soit dans les milices régulières, jus-
qu'en 1802, époque de son retour en France. — Est âgé de quarante-deux ans. —
A dix-sept ans de services y compris huit campagnes, dont sept outre mer, plus
dix ans de grâce. (Commission de 181 l, 19e tableau, n" 133.) — Barlouilh de
Bonas, conseiller référendaire de première classe à la cour des comptes. (Aima-
nach royal de 1830, p. 371) (a).
(3) Né à Toulon, le 18 février 1789 ; fils de noble Jean-Baptiste-Pierre Barlouilh
de Couloumé, contrôleur de la marine au port de Toulon, et de dame Adélaïde
Gandolphe, son épouse. (Acte de naissance, dossiers des chevaliers de Saint-Louis,
n° 6,237.) — Enseigne au régiment Royal-Sicilien, à la solde de l'Angleterre,
en 1808; lieutenant en 1810; rentré en France en 181 i (service non compté). A
suivi le roi à Gand, corps des officiers sans troupe, en 1815; capitaine aide de
camp du général des Gars en 1816, capitaine d'état- major en 1818, chef de bi-
taillon eu 18 t5 ; retraité en 1847, avec une pension de 1,890 fr. — A l'ait la cam-
pagne d'Espagne en 1823. — Mort le 17 février 1849. — Pension de 500 fr. à sa
veuve, née Fossy(Marie-Alexandrine-Elisabeth). (Dossiers des pensions , n° 78,363.)
— Reçu par Mgr le duc de Berry, le 29 juin 1815. (Fiches de classement.) —
Porté plus haut, p. 178, aux chevaliers nommés à Gand.
(a) Le nom de famille est Barlouilh de Taillac. C'est sous ce nom que le père do M. Bîrtouilh
de Taillac de Bonas fut condamne à mort par le tribunal révolutionnaire de Bordeaux, mais a
l'année de Coudé, dans l'escadron des gentilshommes il'- Guyenne, et pendant l'< tui-iiaiion , le
chevalier de Saint-Louis de 151'*, fut connu -mis le nom de terre de Barlouilh de Douas. [Sole
de la famille.)
412 CHEVALIERS
vrier 1791 (I); Le Tourneur (Antoine-Pierre), major des par-
clés du corps de Mgr comte d'Artois, nommé le 24 juin i780(L2 ';
de Baylle (Jean-Guillaume), garde du corps du roi, compa-
gnie de Gramont, nommé le lo février 1815 (3).
Le chevalier de Baylle (Gilbert-Etienne-Marie), nommé en
1795 (-4); leMaignan, nommé en 1799 (5).
(']) Beau-père do M. Bartouilh de Taillac de Bonas, ci-dessus cité. — Nommé
en vertu de la loi du {"janvier 1791, qui exigeait vingt-quatre ans de services au
moins.
(2) Né à Paris, le 50 juillet 1710; fils de messire Jean-Baptiste le Tourneur,
conseiller du roi en ses conseils, intendant du commerce, conseiller an parlement,
commissaire et doyen de Messieurs de la seconde chambre des requêtes du palais,
et de dame Jeanne-Marie-Antoinette Ddègre, son épou-e. {Acte de naissance.) —
Mousquetaire, deuxième compagnie, du 50 décembre 17G1 au 20 décembre 1708 ;
maréchal général des logis des camps et armées du roi le 12 novembre 1708;
commission de capitaine de cavalerie le 20 décembre même année; major des gar-
des du corps de Mgr comte d'Artois, en 177l>, avec rang de mestre de camp. S'est
démis de sa charge de maréchal général des logis en 177S, en faveur de M. de
Bacot, mousquetaire de la première compagnie. (Dossiers des généraux.) — Mar-
quis le Tourneur. (État militaire de 1780, p. cl.) — Porlé plus haut comme
commandeur, p. 271, et comme grand'-croix, p. 280. — Maréchal de camp en
émigration, le 2G novembre 1797, rang du 1er juillet 1791 ; lieutenant général
honoraire le 22 juin 1811. [Relevé manuscrit des officiers généraux, archives de
la guerre.) — Il fit les campagnes de rémigration, et reprit en 1814 sa charge
de major général des gardes du corps de Monsieur, comte d'Artois. Il mourut
on 1821, âgé de soixante-dix-huit ans, six semaines avant Louis XVIII, et dit, eu
s'éteignant : « Allons, je vais faire les logements du roi. » — Profondément dé-
voué à la maison de Bourbon, il était de cette race qui avait pris pour devise :
Dieu et le roi ; et il s'était concilié l'estime, l'affection et le respect des gardes
placés sous ses ordres.
(5) De Baylle (Jean-Guillaume), né le ô mai 1709, à Sainte-Foy-la-Longue,
canton de Saiut-Maeaire, arrondissement de la Béole (Gironde) ; fils légitime de
sieur noble Jean de Baylle, et de dame Thérèse de Larrieux. (Acte de naissance,
cartons des chevaliers de Saint -Louis, dossier n° 5, 459, deuxième série.)
(4) Porté sans désignation de grade. (Registre de l'émigration, fol. 11.) —
Garde du corps en France, cavalier noble à l'armée de Condé ; nommé chevalier
de Saint-Louis en août 1795, reçu le 25 août par Mgr le prince de Condé. (Regis-
tre de Mgr le prince de Condé, fol. 0.)
(5) Porté plus haut, sous le nom de le Msgnan, p. 58. — Le Maignan de la
Verrie (Louis-Alexandre), né le 22 février 1707. Sous-lieutenant au régiment de
IVnthièvre-infantcrie en 1785; a abandonné en 1791. (Registre du régiment «V
DE DIVERSES ÉPOQUES. 41'j
Le chevalier de la Bigotière (Jacques-Rose), capitaine
en second aux dragons de la Garde royale, nommé le 22 mai
1810 (i'j; des Raviers (Jean-Baptiste), garde du corps du Roi,
Pent hièvre- infanterie (08"), de 1788 à 1793, fol. 101.) — Le Maignan (Louis-
Alexandiœ), né à Thouars, le 2G février 17G7. A quatorze ans quatre mois d<-
service?, y compris sept campagnes. Nommé par ordonnance du roi. du 2 octo-
bre 1S1G, au grade honoiifique de lieutenant - colonel, sans appointements ni
pension, et pour retraite. [Dossier de M. le Maignan. noie de la commission des
armées royales, huitième tableau, n° 0, archives de la guerre.) [a] — Comte le Mai-
gnan. Émigré, rentré ensuite eu Vendée ; chargé d'une mission de Monsiei n,
comte d'Artois, auprès du général Slofflet. [Note de la famille.) — En 1799, une
vingtaine de brigands, commandés par un nommé Vergnaud, parcouraient le? en-
virons de Tbouars, de Bressuire et de Cbàtillon, et persécutaient les réfm:iés et
les acquéreurs de biens nationaux. On appelait réfugiés les Vendéens qui, pen-
dant la guerre, avaient quitté le pays, et étaient allés cliercber un asile dans les
contrées soumises aux Jacobins. Vergnaud, saisi par M. le Maignan, au milieu de
sa troupe, fut conduit à Izernay, jugé par une commission militaire, et fusillé aux
applaudissements des paysans, qui avaient eux-mêmes provoqué son supplice.
En 181 "ij M. le Maignan fut chef d'état-major du quatrième corps de l'armée
vendéenne, et se signala au combat du pont de Vérine, où il fai-ail partie des \iugt
officiers qui se placèrent à la tète de la colonne qui emporta le pont. (Voir Y His-
toire des guerres de la Vendée, par M. de Bourniseaux.) — Son père, membre du
conseil supérieur de la Vendée en 1703, blessé au siège de Granville, où i! lut 110
des cbefs qui, au moment de l'assaut, parcouraient les rangs et s'exposaient en
téméraires pour ranimer le courage des soldats, fut tué à la bataille du Mm-.
Souffrant encore de sa blessure, il aurait pu se sauver; il s'était traîné à la porte
de la ville, sur la route de Laval ; un cavalier offrit de le prendre en croup.' :
« Fuyez, mon ami, lui cria-t-il ; je pourrais vous entraîner dans ma ruine, je i:.
crains pas la mort. » Des hussards se présentent peu de temps après ;M. leMaignin,
armé d'un fusil à deux coups, les laisse venir à vingt pas, en tue deux, et reçoit
de sang-froid le coup mortel. (Histoire des guerres de la Vendée, par M. de
Bourniseaux, t. II, pp. IG4, 1G3 et 207.) — Madame de la Rochejaquelein signale
de même le courage et l'intrépidité de ce respectable officier.
(1) Né à Vcrnon (Eure), le 7> juin 1771. Lieutenant aide de camp à l\tal-m.i-
jor de l'année royale en 170G, capitaine en 1800, garde du corps île Monsieur
en 1811, brigadier en 1813, capitaine en second aux dragons de !i gnde. a la
formation, le 10 octobre 1815 ; breveté chef d'escadron du même jour, passe eu
non-activité le 20 octobre 1817. — Campagnes de 17'JG, 1707, 17' S, 1709,
1800, 1801 et 181*», aux armées royales; à ajouter dix ans de grâce accordes par
[a] Dans la teneur de celte note, < u a omis les services de .M. le Maignan, avant la réiolution,
et on ne lui a tenu compte ime de ceux de l'émigration de la Vendée.
4M CHEVALIERS
(compagnie Écossaise), nommé le 13 avril 1783 (1); Berthc-
lot (Etienne), garde du corps du Roi, compagnie de Villerov
nommé en 176.<2 (2); Malard (Jean-Claude), et le chevalier dé
Malard, mousquetaires deuxième compagnie, nommés le 1 \
janvier 1772 (3); le baron de Bohan (Jean-Claude Louhat •
maréchal de camp, nommé le 16 mars 1816 (i); le chevalier
de Bohan, capitaine au régiment de Boulonnais,' nommé le 10
décembre 1719 (5); le chevalier Danglas (François-Prosper),
capitaine au régiment de Languedoc, nommé le 19 fé-
vrier 1759 (6).
le roi aux anciens officiers ; a accompagné le roi à Gand. - Chevalier de la Lé
g.on «I honneur le 10 janvier 1815. (Drains de la garde royale, L« vol fol 94 j
(1) Gentilhomme ; garde du corps le 4 mars 1756, garde de la Menche en 17X5
[Registre, gardes du corps du roi , compagnie écossaise, 1765, fol. «00 ) D'après
une note qui nous a été envoyée, son nom patronymique était Chevalier. '
(2) Berthelot des Thuileries, cité comme parrain, t. II, p. 237.
(3) Ils furent reçus par le comte de Chaumont, maréchal de* camp (Fiches de
classement.) — MalarJ. {État militaire de 1772 , p JG9 )
(4) Loubat de Bohan (Jean-Claude), né à Bourg en Bresse, le 28 novem-
bre A,, Elevé de l'Ecole militaire en 176b, sous-lieutenant dans Roval-Polo-ne
en l„Sf cap.tameà la suite en 1779, en pied en 1788, lieutenant-colonel °au
•' cavalene et colonel en 1702, général de brigade en 1705, suspendu de ses fonc
nonsmeme année admis au traitement de reforme, converti en une pension de
etraUe de 2,000 h, en 1811. [Dossiers des généra»., _ Chevalier de Saint-
Lou.s par excepUon, sa position d'officier général en retraite lui ayant enlevé ses
(5) Bohan (Claude-Marie Louhat), né le 11 novembre 1714 , est de Bour- eu
Bresse. lieutenant en second en 1754, lieutenant en 1735, aide-major en 1745
cap.ta.ne même année ; a abandonné en 1751. Registre de 1748 .1703 t II'
p. l-9i.no régiment de Boulonnais.) - Père du baron de Bohan, po/té 'ci-
dessus, et du chevalier de 178 I, porté t. II, p. ,171
(0) H y a erreur dans .'inscription du nom/sur l'es registres de Tordre et dans
1» menuon que nous avons fane, t. I, p. 48S, ainsi que le prouvent les <ervic
-vants. Le chevalier de Dug.as (Francois-Prosper), ne en 1725. est de 12
rearen Bugey. L.eutenant en second e„ iUô, lieutenant en 17», capitaine
en ,40, en second a la reforme (a la paix en 1749), replacé en ,7.0. - En' 8
gra^on extrao dmaire de 400 livres, retraité même année avec une pension'
de .,00 livres. - 1763, sert bien. - 170L Plein de zeie rr- , ., /.
d.Mnir ,-i- . i- . ' ' ~~ 1/6/» fait hien son
r, zèle et apphaue. Registre du régiment de Languedoc, de 1703, ,770
DE DIVERSES ÉPOQUES. M5
Douglas, colonel du régiment de Languedoc, nommé en
17'i0(l); le baron de Castelhell (Charles-Lancelot Colbert),
lieutenant-colonel du régiment Royal-Ecossais (2); le cheva-
lier Duglat (Joseph- Marie), capitaine dans Royal -Écossais,
nommé le 12 septembre 1759 (3); Duglas (Charles-Joseph),
capitaine au môme régiment, nommé le 2 octobre 17G0 (-1);
de Niger (Louis), capitaine de canonniers au régiment d'artil-
lerie de Grenoble, nomme le 8 avril 1779 (5) ; Monval (Char-
fol. 21.) — Le sieur Douglas, capitaine du régiment de Languedoc, est Messe à
l'affaire du Carillon, en Canada, le 8 juillet. [Gazette de France du 23 septem-
bre 1738.) — La croix de Saint-Louis fut la récompense de celle blessure; il
ne comptait que seize ans de services.
(1) Comte de Douglas. (Registre de 1734 à 1748.) — Comte de Duglas. sur le
brevet que possède la famille. — Brigadier des armées du roi en 17 13. — Mort
à Douai, le 29 mars 1748, âgé de quarante-quatre ans. (Gazette de France du
13 avril 1748.) — L'orthographe du nom, qui a varié, est Douglas.
(2) Né à Castelhell eu Ecosse, en 1712. Lieutenant dans Piémont en 1733, ca-
pitaine en 1733, blessé à Prague en 1742, passé dans Royal-Écossais en 1744, bre-
veté colonel en 1743, chevalier de Saint-Louis en 1747, lieutenant-colonel du ré-
giment même année. (État des officiers de Royal-Écossais en 1734, cartons de la
guerre.) — L'orthographe est Castelhill.
(3) Duglas (Joseph-Marie), né à Montréal, le 6 octobre 1722, a été cinq ans garde
du corps du roi, compagnie de Villerov, a été blessé à la jambe à Deltingen,
en 1744, a eu un cheval tué sous lui; entré comme lieutenant dans Royal-Ecossais,
le 1er août 174 i, capitaine en second en 1747, a passé à la compagnie de son
frère comme capitaine en pied, en 1731. (État des officiers de Royal-Écossais
en 1734.)
(4) Né à Montréal, le 17 octobre 1720, Lieutenant dans Languedoc en 1739,
capitaine en second dans Royal-Ecossais en 1744, capitaine en pied en 175X. —
A quitté sa compagnie, en faveur de son frère, en 1730. (État des officiers de
Royal- Écossais, cartons de la guerre.) — Comte Douglas. — 11 fil, avec son frère
Charles-Joseph, la campagne d'Ecosse (h 1743, expédition de Charles-Edouard.
[archives de la famille (a].
(5) Né le 0 mars 1730, est de Paris. Surnuméraire en 173 i, sous-lieutenant
(a) Le nom de Dougl is o-t lie a celui des Stuarts. Cette maison est la quatrième de 1* Ecosse.
Elle avait le privilège (le donner la première voix dans les parlements, d'avoir l'avant-garde dans
les batailles, et de porter la couronne devant les rois d'Ecosse au\ cavalcades solennelles.
(Gazette de France du i8 octobre lO'iô.) — Georges Douglas, comte de Dunbarlon, chevalier
de l'ordre de Saint-André, conseiller d'État et premier gentilhomme de la cliambre du roi de la
Grande-Bretagne, lieutenant général des années du roi, mourut, à Saiiit-Germain-en-Laye, le
21 mars 1002. (Gazette de France du 22 mars 1092.) — 11 axait suivi Jacques 11 dans l'exil.
Ûi6 CHEVALIERS
les-Àntoine-Auguste), lieutenant colonel d'état-major, nommé
le 10 mars 1816 (1); Duglas, capitaine au régiment du Roi (2).
De Tesan, capitaine aux dragons d'Armenonville (?.);
le vicomte de Thczan , capitaine au même régiment
devenu d'Àubigné (4); le vicomte de Thesan (Henri-François-
Biaise-Etienne), mestre de camp de cavalerie, nommé le 21
avril 1777 (5); le chevalier de Tliesan (Jean-François Béren-
en 1757, lieutenant en troisième en 1761, en second en 1762, en premier
en 1765, capitaine par commission en 1768, en second en 1772, de sapeurs
en 1777, de canonnîers en 1778, lieutenant-colonel en 1791, chef de brigade
provisoire en l'an II. confirmé en l'an III. — Deux campagnes, une expédition. —
En 1782, gratification de 300 livres. (Registres, capitaines d'artillerie avant 17S9,
t. II, fol. 7.)
(1) Il fut reçu par Mgr le duc de Berry. (Fiches déclassement.) — Baron de Mon-
val, chevalier de la Légion d'honneur en 1814, officier en 1S20, chevalier de l'or-
dre militaire des Deux-Siciles en 1808, de l'ordre militaire d'Espagne en 1809,
de Saint-Georges des Deux-Siciles en 1829. (Xote de la famille.)
(2) Lieutenant en second en 1720, en pied en 1725, capitaine en 173-4, de gre-
nadiers en 1718, chevalier de Saint-Louis. (Registre de 4734 à 1748, fol. 75
verso, régiment du Roi.) — François-Maurice-Hyacinthe-Louis, rang de colonel
en 1753, commandant de bataillon en 1758, mort en 1760. (Registres de 1748
à 1763, t. I, loi. 100, régiment du Roi.)
(5) E-t de Etait mousquetaire; capitaine en 1727, chevalier de Saint-Louis.
A cédé sa compagnie à son frère en 17 i2. (Registre, cavalerie, de 1731 à 1703,
fol. 276, dragons d' Ermenonville) (a). — L'orthographe du nom est de Thezan.
(4) Chevalier de Saint-Louis, le 24 décembre 1748. (Registre de l'ordre de
1746 à 1757.) Est de Etait mousquetaire depuis deux ans lorsqu'il a été fait
enseigne au régiment de la Couronne en 1725, lieutenant en 1726. A abandonné
eu 1733. EA (ils de M. le comte de Pujols, et frère du sieur de Thezan, qui, étant
obligé de quitter le service pour des raisons de famille, a demandé l'agrément de
remettre sa compagnie à son frère. Capitaine en 1742. Mort en 1751. (Registre,
cavalerie, de 1731 à 1765, fol. 277 verso, dragons d'Armenonvilîe.)
(5) Porté t. II, p. 219. — .Mousquetaire en 1758, capitaine dans Penthièvre-
cavalerie en 1762, réformé en 1765, replacé en 1772, commission de mestre de
(a) On nous a signalé le vicomte de Pujols, mestre «le camp de cavalerie, nommé chevalier
de Saint-Louis en lo'Jj. D'Aspect, t. 11, p. 1J0, le porte effectivement à celte dme sous le nom
de M. de Pujols; mais, dans le registre des trois premières promotions, déposé aux archives de-
là guerre, on ne trouve que M. de Pujol, capitaine de carabiniers, nommé en 1094, et cité par
nous, t. 1, p. 132. 11 en est de même de Pons de Tlu-zan , titié comte de Thezan, d'après la
note qui nous a été remise, et qui aurait été nommé chevalier ce Saint-Louis avant 1715 , selon
d"llo/ier.
DE DIVERSES KfOQUES. /|17
ger), soiis-lieulenant des gendarmes de Flandre, nommé le
2 i juin 1780 (1 ); Tliesan du Luc (Etienne-Charles), lieutenant,
nommé le 23 mai 1825 (2);Thezan de Lescout(Jean-Baptiste-
Josepli), garde du corps du Roi, compagnie de Gramoot, nom-
mé le 22 juillet 18li (3); de Thé/an (Jean-Baptiste-Marie Au-
guste), capitaine au 5 Ie de ligne, nomméle28 novembre 1828
(expédition de Morée) (5); de Genouillé (Barthélémy Cam-
bourg), capitaine au régiment de Bourgogne-infanterie, nommé
camp à la suite de la cavalerie en 1774, en remettant sa compagnie, (Registre de
Penthièvre-cavulerie de 17G3 à 1776, fol. 21 verso.).
(1) Rang de capitaine dans le régiment de la Heine-cavalerie en 1772, capi-
taine en second en 177G, sous-lieutenant des gendarmes de Flandre avec brevet de
lieutenant-colonel en '177S, lieutenant en second des gendarmes bourguignons,
rang de mestre de camp en 1780, premier lieutenant des gendarmes de .Monsievr
en 178-4, meslre de camp commandant le régiment de Vermandoîs en 17^'S. A
abandonné en 1792. {Registre du régiment de Yermanduis de 1788 à 1793,
loi. 1.) — Entré au service eu 1761, comme mousquetaire deuxième compagnie.
— Émigré en 1792. [Note de la famille) (a).
(2) Né le 11 décembre 1770. Elève de l'école militaire, cadet gentilhomme en
la compagnie de l'Ecole militaire en 1780, rang de sous-lieutenant même année,
sous-lieutenant dans Francbe-Comté-cavaleiic en 1788, réformé avec le régiment
et incorporé dans les hussards de Bercheny même année, sous- lieutenant dans
Vermamlois-infanterie en 1789. A abandonné en 1792. [Registre du régiment de
Vermandois de 1788 à 1793, fol. 119.) — Émigré. [Note de la famille.)
(5) Gentilhomme, ùgé de dix-neuf ans, natif de Saint-Maurice-de-Justian, dio-
cèse d'Auch. Garde du corps du roi le 11 novembre 1783, présenti par M. de
Pouy, sous-lieutenant porte-élendard. [Maison du roi, gardes du corps, première
compagnie française, registre 1738, fol. 81.)
(4) Né en 1793. Élève à l'école de Saint-Cyr en 1815, sous-lieutenant au
10e tirailleurs en 181 i, incorporé lors de la restauration au 42e (103e de ligne
même année), et mis en non-activité ; sous-lieuleuant à la légion du Gers en 181G,
lieutenant à la légion de la Haute-Marne en 1817 (ce régiment devenu 11e léger
en 1820), lieutenant au 3«-> de la garde en 1817, rang de capitaine en 1S22, capi-
taine au 31e de ligne en 1S23, mis en non-activité en 1830, capitaine au (i* léger
en 1839, chef de bataillon au 08,; de ligne en 1810; retrailé eu 1843, avec une
{a) Nous n'avons pu retrouver Jean-Charles île Tlic/au. capitaine d'une compagnie d'invalider
au fo:i de Saint-àiulié-Xilleueuve-lcs-Avigiion, en 1*789, et Claude de Hie/an, chevalier du
l,uc, officier au régiment de la Heine, plus tard .colonel, lesquels, ajoute la note qui nous
a été envoyée, auraient tous deux clé également chevaliers de Saint-Louis.
111. 27
Û18 CHEVALIERS:
le 16 septembre 1760 (I); Bonijol Dtibrau (Jacques-Gabri.l
ancien officier, nommé le 8 mars 1818 (2); Bouloc de Ponb-
gnac (Pierre), capitaine au régiment de Rolian-infank'ri •.
nommé le o mai 1758 (3); Bouloc de Cabanac (Uoch), capi-
taine au régiment de Montrevel (ci-devant Rohan), nommé
le 1er novembre 1739 (4); La Comme, capitaine au régimenl
pension de 1,015 fr. — Trenle ans trois mois un jour île services, plus quatre
campagnes. — Chevalier de la Légion d'honneur en 18 41. — Blessé d'un coup de
feu au coude droit devant Anvers, en 1S14 (a). [Dossiers des pensions, n" 63,9(J-2.'
(1) Genonillé (B irihélemy-Cambourg), né le 15 mars 1726, est de la Gran^e-
Camhour^, près Conl'olens, en Limosin. — Cadet en 1741, lieutenant en second
de grenadiers en 1742, était volontaire; lieutenant en 17-13, capitaine en 17-16. A
abandonné en 1702. (Registres de 1718 à 1763, t. I, fol. 257, régiment de JJour-
gogne.) — Fusillé dans la Vendée en 1795. (Note de la famille.)
(2) Reçu le 20 mars 1818, par Mgr le prince de Coudé. [Fiches de classement.)
— Bonyol duBrau, né le 9 août 1708. Sous-lieutenant en 1788, lieutenant en 1792,
démissionnaire même année. (Registre de Bourgogne-infanterie (u9e), de 178S
à 1793, fol. 119.) — Émigré. A complété ses services en émigration.
(5) Bouloc (Pierre de Pant igniacj, né le lir juillet 1723, est de la Grauset, en
Languedoc. — Gentilhomme des environs de Toulouse. — Cadet en 1741, ensei-
gne en 17-12, lieutenant même année, capitaine en 1743; retiré en 1762. (Regis-
tres, rang des capitaines, de 1 748 à 1763, t. 1, fol. 203 verso, régiment de Ro-
han.)
(4) Né le 17 juin 1731, est de Cabanac, en Languedoc. Lieutenant en 1748,
réformé en 17-19 (à la paix), replacé en 1732 comme lieutenant en second de gre-
nadiers, lieutenant même année, aide-major en 1751, rang de capitaine en 1757,
pourvu d'une compagnie en 1758, réformé à la composition de 1763, replacé à
une compagnie en 1765. — Blessé à Berghen d'un coup de canon, qui lui a fra-
cassé !e pied. — 1763, bon sujet. — 1771, bon officier, intelligent et ferme. —
1772, propre à une majorité. (Registre du régiment de Berry (ci-devant Montre-
vel) de 1763 à 1776, fol. 23.) — Capitaine commandant la compagnie auxiliaire
en 1776, capitaine commandant d'une compagnie en 1779. — En 1764, conver-
sion en appointements de la pension de 400 livres qu'il avait obtenue pour sa
(<«) La lacune qui exi-tc dans les registres de l'ordre, de 1C95 à 1746, ne nous a pas permis
de retrouver la promotion, comme chevalier de Saint-Louis, du comte de Soulatges- Armagnac
(Jean-Penoit-Cûjar- Auguste des Porccllels Maillnne Tholett , connu d'abord sous le nom rie
marquis de Saint-Ccrnin, qui servit de Lus à 1759, et mourut lieutenant générât et gouver-
neur de Beîle-Iîle. Ses services très-lirillants se trouvent dans l'unit, t. V, p. 182. — Aous ne
pouvons davantage constater la promotion, ibus l'ordre, du vicomte de Lustrât Jenti (..!;> >
PourcoteO, gouverneur rie Malestroit, Sarzcau et Gueslembcrt, en Basse-Bretagne, par letnes ùo
1702, les renseignements qu'on nous a transmis étant insu f lisants.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 419
,!,■ ilavnaiill, nomme de 1718 à 1 72 i (1); Ferand (François
de Bccais), capitaine au régiment de Normandie, nommé en
1771 (2); de Cambourg (Barthélémy Joscph-Augustin-Michel),
ancien officier, nommé le 8 novembre 1815 (3); d'Haudoire
d'Aigreville Dupilan (Louis-Henri), capitaine au bataillon de
garnison de Yermandois, nommé le 2 décembre 1778 (-i); le
blessure à Berghcn. — Relire en 17S0, avec 1,200 livres de pension, outre sa pen-
sion de 400 livres. — 1778, très-bon gentilhomme, propre à une !ieutenance-co-
Jonelle. (Registre de Berry-infanterie de 177G à 1788.) — Le registre d* l'ordre
de 1757 à 17G2 dit qu'il fut reçu par M. Bouloc de Cabanae, capitaine au même
régiment. C'est le chevalier ci-dessus. 11 y a erreur dans le nom de terre.
(1) Esl âgé de quarante- cinq ans, est né à Aucb, en Gascogne; cadet en 1691,
sous-lieutenant en '1692, lieutenant en 1694, capitaine en 1702, n'a pas discon-
tinué. M. d'Aubigné dit qu'il a reçu des blessures, et a toujours eu une bonne
compagnie. M. Derouville (ou Desrouville, nom peu lisible) demande la cro'x de
Saint-Louis pour lui. (Registre de 1G89 à 1720, fol. 444, régiment de llaynault.)
— Chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1718 à 1724, fol. 248.) — A présent
commandant à Port-Vendres. (Registre de 1724 à 1751, f<4. 205.)
(2) Porté t. 1er, p. 510, aux blessés de Clostercamp, et p. 010, même volume,
aux chevaliers de 1771. — Né le 16 décembre 1755, est de la Caussade près
Montflanquin en Agenais, lieutenant en 17 iG, réformé en 1749 (à la paix), replacé
en 1750, capitaine en iToTi, blessé grièvement d'un coup de feu à la jambe à Clos-
tercamp en 1760. — 1703, jeune homme d'espérance; blessé à Clostercamp; il
est à craindre qu'il ne soit estropié. — 1704, bon sujet à tous égards. — 1763,
très-bon et appliqué. — Passé à la majorité de Yalenciennes en 1775 (Registre de
Normandie de 1765 à 177G, fol. 52) (a).
(5) A quatorze ans cinq mois neuf jours de services, y compris cinq campagnes,
plus dix ans de grâce. (Commission de 1814, 38e tableau, n° 57). — Mort eu 1859,
âgé d'« cent ans. (Renseignements donnés par la famille.)
(4) D'Aigreville du Pilan, lieutenant dans le bataillon de Milice de Péronnc en
1755, lieutenant réformé dans Dauphin de 1754 à 1737, rentré dans le bataillon
(<i) Becays-Fcrrand, maréchal de camp en 1"92, général de division en tT'J.i. était ans sii'ses
de Berg-op-Zooin, du fort Lillo, de Maestricht, et à la bataille de Lawfeid. Blessé piièu-meni a
Clostercamp d'un c< up <le feu ((ni lui fractura la jambe gauche. Il commandait i'"1'' «auctic .'t
Jeinmapcs. eut un cheval tué sous lui, et détermina le sain de la bataille, en f> i ;n.iin d'.itta-
quer le flanc clc l'année ennemie. Lors de l'évacuation de la Belgique, rliart:é de défendre V.i-
lencienucs, il soutint le s ége avec neuf mille hommes, cent trente-huit bouches .i feu et ires-
peu «le munitions, contre cent cinquante mille hommes. M tint pendant trois mois, y compris
un bombardement de quarante-trois jours et quarante-trois nuits, ne capitu! i qu'après le rriu-
triéme assaut, bien qu'il existât trois brèches, dont une offrait le passaue à quarante hommes,
et obtint les honneurs de la guerre. — Incarcéré pendant neuf mois sous Robi spierrv. — Préfet
ue la Meuse pendant dix-huit mois, sous le Consulat. — Mort en 1805. [Dossiers des gé-
néraux.)
27.
Û20 CHEVALIERS
baron Daigailliers (Gabriel-François de Brueys), major du ré-
giment d'Angoumois, nommé le 2 décembre 1778 (1).
Les officiers dont les noms suivent, furent nommés cheva-
liers de Saint-Louis le 28 novembre 1828, pour faits de guerre,
expédition de Morée :
Albarède (Jean-François), capitaine adjudant-major au 46<
de ligne; Bonnaud (Pierre-Alexis), capitaine adjudant-major
au 16e de ligne; Bastardde Fontenay (Armand-Denis-Maric,
sous-intendant militaire; Chambon (Jean-Louis), capitaine ad-
judant-major au o8e de ligne ; Desroches (Ambroise), capitaine
adjudant-major au 42e de ligne ; Durazzo (Jacques), capitaine
adjudant-major au- tGe de ligne; François (Pierre Alexandre ),
capitaine au 10e de ligne; Gcnod (Pierre-Antoine-Nicolas), ca-
pitaine adjudant-major au 3ie de ligne; Jacob (Denis-LouiO
lieutenant au 3e chasseurs à cheval; Lavechin (Charles-Joseph)
capitaine adjudant-major au 35- de ligne; Laigneau (Antoine-
Marie), capitaine au 5-ie de ligne; Mérat Saint-Léon (Claude-
Loms-Jean-Baptiste), sous-intendantmilitaire; Piet deLestrade
(Noël-Sincère), capitaine au 29e de ligne; Pcllegrain de Lcs-
tang (Louis-François), capitaine au 40e de ligne; Pelletan (Vin-
cent), lieutenant au 58e de ligne; Rivais (Joseph-Gaston), ca-
Je Péronnc en 1737 Jusqu'en 1710, passé on Espagne de 1710 à 1745 où il a servi
dans les gardes wallonnes, rentré dans h Milice en 1754 (a), lieutenant aux -re-
nad.ers en 1 ,38, commandant une compagnie même année, commission de capi-
U.« ^e„ 1 y59. (Registre, régiments provinciaux, de 1773 a 1782, régiment d> 11-
™ r t- PU:,Ine " lnta'!l0n dC garnis°n de Vermandois. [Registre,
1 <bz, loi. i>o.) ;
(1) Baron d'Aigalliers (Gabriel-François de Brueys), né à U* le 27 février
1740. - Ense,gne en 1730, lieutenant en 1737, sous-aide major en 1765 aide
major en 1708, rang de capitaine en 1709, capitaine en second en 1770.1 En
1 <08 gradation de 400 livres. - En 1774, idem de 30O livres. - 1773 trè,-
mtelh.en, a de IVsprit, des connaissance,, sera bon major. (Registre ïlnrjou-
~» de UGoaH 76, fol. 18 verso.) _ Major en 1778, retiré en 1783 avec une
pens.on de retraite de 930 livres. (Reg^tre de 1770 à 1788.)
J«) Au régiment provincial de Pdronne, passe CDS„ite (lans 4bljeville {RegUtrt ^ fo] ,
DE DEVERSES ÉPOQUES. V21
pitainc au 27e de ligne; Reynier (Mathieu-André-François),
lieutenant au 35e de ligne (1); Racine (Etienne-Victor), capi-
taine au 42'" de ligne (2).
Jîertlio de Yillers(Ambroise-Jérome), ancien officier, nommé
l»> 3J janvier 1815 (3) ; deChabreuil (Simon du Cluzeau), ca-
pitaine de grenadiers postiches au bataillon de milice de Pri-
vas, nommé le 20 juillet 1 7G3 i); Deschamps du Tilloux (Louis-
Jérôme), capitaine au bataillon de milice de Montluçon, nommé
(1) M. Reynier, étant prolestant ^ reçu la croix du Mérite militaire.
(2} Il faut ajouter à ces noms ceux de M. le duc de Levis , de M. Delarue Saint-
Léger, et de M. de Thézan portés plus haut, pp. 297, 503. Et c'est par erreur que
AI. Delarue Saint-Léger a élé indiqué comme chevalier de Saint-Louis du 22 fé-
vrier 1829.
(3) Sous-lieutenant de remplacement dans Auxerrois en 1786, lieutenant en
1791, émigré en 1792, a fait la campagne de 1792, celle de 1793 à la défense de
Maestricht, celles de 1791 et 1793 dans les chasseurs de llompesch, et enfin les
suivantes dans le régiment de Caslries, qu'il a suivi en Portugal, et qu'il n'a quitté
qu'à son licenciement en 1802. — A dix-neuf ans de services, y compris
neuf campagnes, plus dix ans de grài-e. (Commission de 181G, 17e tableau,
n<» 41.)
(4) Chabreuil du Cluseau (Simon), né le 15 juillet 1720 à Beauchàtel en Viva-
rais ; réside à la Voûte, en Languedoc. — Lieutenant de Milice en 1735, lieute-
nant au régiment de la reine en 17-JG, réformé en 17 i9 (à la paix), lieutenant dans
le bataillon de Privas en 1751, lieutenant de grenadiers en 173G, lieutenant en
premier commandant les grenadiers postiches en 1738, commission de capitaine
en 1759, chevalier de Saint-Louis le 28 avril 17G3, capitaine de grenadiers en
1771 ; a été blessé au col de l'Assiette, et a eu 200 livres de gratification ; a 130 li-
vres de pension, et son frère, lieutenant au régiment de la reine, autant, à
cause des services de leur père. (Registre, Milices, 1759, fo'.. 241, bataillon de
Privas.) — Bon sujet, a hieu servi. (Registre, 1771, p. 3G3 vetso, régiment pro-
vincial d'Anduze.) — 1772, brave et ancien officier (même registre, fol. 309). — Fils
naturel et légitime de messire Henri de Chabreuil, chevalier de Saint-Louis, capi-
taine au régiment de Talari (a), et de dame Marie-Magdelaine de Maréchal.
(.tcle de naissance, dossiers des pensions avant 1789, n» 15,271.) — Pension de
retraite de G00 livres eu 1779, comme capitaine de grenadiers au 5r régiment
proYinci.il d'état-major. (Même dossier.) — Porté par erreur, t. I, p. 570,
comme capitaine dans Btrrv, ci-devant Montrcvel.
[a) Il devait être retiré en 1120, car nous n'avons pu retrouver ses services.
h~- CHEVALIERS
en 1762(1); Deschamps de Romefort (Jean), capitaine attaché
au 6e chasseurs à cheval, nommé en 1 780; Deschamps deSainl-
Léger (Louis-Jacques), capitaine commandant au régiment de
Bresse, nommé en 1783; Deschamps-Neuf (Joseph), capitaine
en second du régiment de Royal-marine, nommé en 1785-
Deschamps Desciayolles (Gabriel), lieutenant en second de gre-
nadiers au 2e régiment provincial d'état-major, nommé le 14
juin J 789 (2); Verneix (Joseph-Jacques Deschamps de), nommé
(1) Du Tillous (Louis-Jérôme Deschamps), né le 1er octobre 1710 à Monllucon,
fils légitime d'Ëlienne Deschamps, sieur de la Combe, capitaine de grenadiers ai!
régiment de Béarn (a), chevalier de Saint-Louis et pensionné du roi, et de Ca-
therine Charreton. (Acte de naissance, dossiers des pensions avant 17S9,r.° 10.929.)
— Il a fait trois campagnes en Italie, et deux en Flandre. Il a un (ils lieutenant
dans Piémont (b), et un frére capitaine dans ce bataillon (c). _ Lieutenant en se-
cond dans la Sarre en 1754, réformé en 1757, lieutenant dans le bataillon de
Montluçon en 1742, capitaine en 17-47, capitaine de grenadiers postiches en 1761
chevalier de Saint-Louis en 1762, capitaine de grenadiers royaux en 1771 (d)
{Registre , troupes provinciales, 1 759, fol. 100 verso, bataillon de Montluçon ) -
Rettre en 1773, avec une pension de oOO livres. (Dossiers des pensions déjà
cités.) J
(2) Deschamps de Clayolle (Gabriel), lieutenant dans Roval-la-Marine en 1737
dans les recrues en 1705, dans le. régiment provincial de Moulins en 1771 aux
grenadiers en 1771 (Registre, lieutenants de Milices , 1775 , fol. 55, régiment de
Moulins, devenu 2e provincial d'état-major en 1778) (e).
rcSrcs^°t^rTer '" frViCCS <IC' M" DCSChampS dC la C°»'bc' "»«*•« ■"
iipiairis qui existent aux archives de la guerre
(6) Deschamps du li.loux (Gi.bert-França^Joscph), „ë à Montluçon, le 15 février 174"
enseigne en 1 ;o8, teuien.nl en 1767, capitaine en second en 1778, mort le .... 177S Znstrc
Z^iïiïZr* * ,5-} " ^ *" " *■*- — "^ -ice. «ï k
». lïpM53DCSCUa,nPS d"S Varen,>CS' '^ "■' '2 ",arS 17°8' ChCValier de Saint-Louis en 1749, porté
vicel dtTS TV-ÏÏ ,>"P"i;" {':'at V'UilairC "" 1772' ^m-]~ D",s •"' *«* ser-
5S el "'s'' T f U'>;"": ° h ,,a,ai",} "" K0a",X< ""', a «« bloqu clan,
Uezel en I7a8 ; que, dans la même année, il a élé aUaché avec „„ , , d
hommes, au rfgtacm de 1 oix, à l'attaque du vil. ,ge de Mers, sous les ordres de riicvert • «
qu après la campagne d'il; il a perdu iteil droit, par suite de maladie. Il ajoute qu'il n fait
» campagne d'Italie en .733. celle de Flandre en 17.0. celles de 1758, 1750 , 176 à ta
d« Bas-Rh.n, et celle de 1702 sur le, c6.es de Normandie et de Bretagne, ces deux der„ ë
connue capitaine de grenadiers postiches dans les grenadiers rovauv de Meheïm
•«c lïnïllT?^ *, 17S'' !" t'aP.UainCS " "ei"en;,ms de »ii,kc »,a"»«i ** * » «**
«i oJinr-Loui» qua trente ans de services.
DE DIVERSES EPOQUES. 423
lo lo septembre 1800 (1); d'Allemagne (Claude, sous-lieute-
nant au régiment de Ilaynault, nommé le 10 juin 1792(2);
;i) l'orté sans désignation de «rade. {Registre de l'émigration, fol. 409.) —
Lieutenant au régiment de Cambrésis en France, chasseur-noble, compagnie n° 9
à l'armée de Condé, reçu par Mgr le prince de Condé le 15 janvier 4801. (Regis-
tre de Mgr le prince de Condé, fol. 49.)
(2, Né en 1754, soklit le 24 décembre 1773, caporal le 17 mai 1777, sergent le
10 octobre 1779, sergent-major le 10 août 1780, sous-lieulenanl le 15 septembre
1791, vétéran le 5 avril 1791, a lait les campagnes de mer avec M. d'Eslaing et
aux îles depuis le mois d'avril 1778 jusqu'au mois de novembre 1784. A été blessé
d'un coup de feu à l'affaire de Sainte-Lucie, et s'est trouvé à l'expédition de Nancy
en 4790. — Vingt-cinq ans six mois de services. [Mémoires de iiropusitiuti et
d'admission dans V Ordre, cartons des généraux.) — Lieutenant le 19 juin 1792,
capitaine le 23 septembre suivant. — Né à Belley (Ain) le S novembre 1751, fils
de Ballazard d'Allemagne et de demoiselle Marie la Salle. [Acte de naissance, mêmes
car:ons.) — Lieutenant le 19 juin 1792, capitaine le 25 septembre suivant. Chef
de bataillon de grenadiers devant Toulon en 1793 , général de brigade le 5 nivôse
an II, général de division le 28 thermidor an IV, réformé le 23 nivôse an VII,
remis en activité le 20 mars 1807, admisà la retraite le2 septembre 1810. A fait les
campagnes d'Amérique de 1777 à 1783 inclus, et celles de la Révolution depuis le
21 avril 1792 jusqu'au 13 nivôse an VII (14 septembre 1799). — Vingt-huit ans
six mois et trois jours de services, déduction faite du temps passé en retraite, de
1799 à 1807, et douze ans huit mois vingt-quatre jours de campagnes. Total, qua-
rante et un ans deux mois vingt-sept jours. — Décédé le 24 juin 1813. — En
1817, son fils aîné, mineur, sollicita du roi la transmission, sur sa tête, du litre de
baron, dont M. d'Allemagne avait été revêtu (a). Le ministre de la guerre, consulté
pnr la commission du sceau, répondit : « Je pense que, le général Dailemagne ayant
bien servi dans la première guerre d'Italie, il est impossible de ne pas répondre
favorablement. » — Le général d'Allemagne était membre du Corps législatif en
l'an X. — Blessé d'un coup de feu au bras droit à l'affaire du Moulinet, à la jambe
gauche à l'affaire du Jospello, et à la main droite à l'affaire de Braous, en Italie,
campagnes des ans II et 111. — Blessé sous les murs de Mantoue. — Rappelle dans
une lettre à Bertbier, ministre de la guerre, qu'il fut choisi, pour commander l'a-
vant-garde de l'armée, par le premier consul, au début de la campagne d'I-
talie (b).
(a) Le Rendrai baron Dailemagne, membre du Corps législatif pour le département de PAiii.
(Atmanacli importât de 1813, p. 113.) — Il a\ ait été déjà membre de celte assemblée après
sa retraite, et le Moniteur constate qu'il fut nommé vice-président en l'an \ll. — H était com-
mandeur de la Couronnc-de-Fer. (Voir VAlmanacli impérial de 1S12, p. 17'J ) — Son éloge lut
prononcé à la tribune du Corps législatif dans la séance du 24 décembre 1S13. (Voir le l/i'/it-
tcur du 25 décembre 1S13. p. I'i36.)
(6) Il s'agit évidemment de la campagne de i~0C>, puisqu'il était en retraite à Pouvorture de
«elle de Marengo en 1S0O. Le titre de consul donné à Bonaparte se rapporte à la dignité dont
cehii-ei fut icvètucn l"lJ'J.
û2i CHEVALIERS
la G^stièrc (Jean-Gardin), lieutenant de Maréchaussée, nom-
mé le 12 septembre 1770(1); la Glestière (Jacques-Sébastien-
Jean de Cardin de la), nommé le \ août 1772 (2); Gardind.-
la Bourdonnaye (Jacques-François), ancien officier, nomme \v
25 décembre 1815 (3); le comte de Cornouailles (Michel-Ar-
mand), ancien officier, nommé le 25 octobre 1816 (4); 1<>
baron de Reinhart deBernstett(Guillaume-Louis-Léopold), an-
cien officier, nommé le 22 mai 1816 (5).
De Becays-Lacaussade ( Thimothée J , ancien capitaine,
(1) Envoi île Li noix au duc de Duras, comme parrain, le 13 octobre, départ
le 1 i. [Registre de l'ordre de 1762 à 1781, fol. 70.) —Lieutenant du prévôt géné-
ral de la maréchaussée de Bretagne, à Rennes. [État militaire de 1770, p.568.i
— Son pcre/Julien René Gardin de la Bourdonnaye et de la Glestière, servit de-
puis 1072 jusqu'en 1723, fut d'abord capitaine de chevau-légcrs, et ensuite lieu-
tenant et prévôt général de la maréchaussée de Bretagne. Ses brillants services sont
attestés par des certificats des maréchaux de Schomberg, de Créciuy , du comte de
Trssé, et par une lettre de 1700, signée L. A. de Bourbon ; il se distingua dans les
guerres sur le Rhin de 1072 à 1685. [Note de la famille.)
(2) Porté sans désignation de grade. — Envoi de la croii au baron d'Espagnae.
comme parrain, le 8 août. [Registre de l'ordre de 1702 à 1781, fol. 70 verso.) —
Lieutenant du prévôt général de la maréchaussée de Bretagne, à Bennes, porté av. r
son fere[Ètat militaire de 1770], p. 308, et seul [État militaire de 1772, p. 424).
— Dans YÊtat militaire de 1792, p. 323 et dans celui de 1795, p. 302, on le
trouve comme lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale dans la 5e division
(Bretagne). — 11 fut ensuite colonel inspecteur de la troisième inspection de la
gendarmerie nationale, et une des victimes de la révolution. {Soie de la famille.,
(3) Lieutenant. — M. de la Bourdonnaye a dix-neuf ans huit mois six jours de
services, y compris six campagnes , plus dix ans de grâce. (Commission de 1815.
3.'»- tableau t n" 51.;
(i) Pension de retraite de 000 francs en 1819, pour cause d'infirmités, suite de
ses blessures. — A servi dans les armées royales. — Blessé d'un coup de feu à la
jambe droite en 1790. Blessé à la main droite d'un coup de poignard en 1799.
Blessé deux fois à la tète en 1813. [Dossier des pensions, n° 1949.) '
(5) Ministre plénipotentiaire de S. A. le grand-duc d- Bade. — Ancien sous-
lieutenant. — Né le 21 juin 1709. — A vingt-huit ans quatre mois de services, y
compris neuf campagnes. -- La commission est d'avis que M. le baron de Bernstett.
d'après l'ordonnance , a droit à la croix du Mérite militaire , s'il quitte, le servie
étranger , ou s'il obtient l'autorisation du roi. [Commission de 181 i , 3Gr tableau ,
n' 17.) — Croix du Mérite militaire. (Fiches de classement.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 425
nommé le 17 août 1822 (1); de Lossac (René-Bertrand de
Bqishainôn), capitaine au régiment Dauphin-Dragons, nommé
en 1T.V;8 (2 ; le comte de la Marchée (Jean-Marie Gardin),
nommé le 10 juillet 179G (3);
Esèque, chevalier de Vaux (Louis-Alexandre), capitaine au
régiment provincial d'Arras, nommé le 3 mars 177 i (i •); Re-
moissenet (François), lieutenant au 5" d'infanterie (ci-devant
(1) Croix du Mérite militaire. (Fiches de classement.) — Membre fie la chambre .
des députés, sous la restauration. (Note de la famille. )
(2) Lossac (René-Bertrand de Boishamon) , né le 11 septembre ITrî i à Rennes.
— Cornette dans Bartillac en 17 il, lieutenant en 17-44, capitaine dans Dauphin-
Dragons en 1716, rang de major en 1768, rang de lieuteuanl-colonel en 1770. —
En 1765, gratification annuelle de 400 livres. — En 1772, expectative d'une pen-
sion de 500 livres sur l'ordre de Saint-Louis. — 1763, joli sujet, fort appliqué à
son métier. — 1764, homme de mérite, qui aime son métier, et tient bien sa com-
pagnie.— 1770, officier du premier ordre. — 1774, propre à une lieulenance-
colonelle. (Registre de Dauphin-Dragons, de 1762 à 1776, fol. 20.) — En 1780,
pension de 800 livres, et l'assurance de la lientenance-colonelle du régiment,
lorsque M. de Vissée changera de position. — Eu 1781, entré en jouissance de si
pension sur l'ordre. — Retiré en 1782 avec une pension de 1,300 livres, outre sa
gratification annuelle de 400 livres, sa pension de S00 livres, et celle de 300 livre-
sur l'ordre. (Registre du même régiment de 1776 à 1788, fol. 1 1.)
(5) Sous-lieutenant aux Dragons-Dauphin en 1772, réformé en 1776. replacé en
1778, rang de capitaine en 1781 , capitaine de remplacement en 178-1, capitaine
en second en 1786, pourvu d'une compagnie en 1788, émigré eu 1791, a fait les
campagnes de 1792, 1793, 1794 dans la cavalerie noble, celles de 1703, 1796,
1797 comme aide-major des chevaliers de la Couronne, et les suivantes jusqii en
1801 , en la même qualité dans le régiment noble à cheval d'Angoulème. A joui
depuis celle époque d'une pension anglaise de deux schellings par jour; sous-aide
major des chevau-légers de la garde du roi, le 3 juillet 1814, maréchal de cinq»
le 14 février 1815, a rejoint le roi à Gand en 1813. Grand prévôt de la fièvre eu
1816. — Quarante-neuf ans neuf mois quatre jours de services. — Chevalier de
Saint-Louis le 10 juillet 1796. — Pension de retraite de 4,000 francs le 19 uni
1819, jouissance du 1" juillet 1818. (Cartons des généraux.)— Porté chevalier de
Saint-Louis, sans date. (Registre de l'émigration, fol. 111.)
(4) Le chevalier de Vaux (Louis-Alexandre d'Esèque), cornette aux cuirassiers en
1748, réformé en 1749, replacé en 1736, ring de capitaine en 1762, reformé en
1763 avec 400 livres de pension, capitaine au régiment provincial d'Arras en 1773.
A été blessé à Rosbach et à Lutzelberg. I Registre, régiments provinciaux 1775.'
fol. 245, régiment d'Arras.) — Le chevalier de Secque de Vaux. (Liât militaire
42G CHEVALIERS
Navarre), nommé le 3 avril 1791 < {); de Sarco (Pierre-Vic-
toire), capitaine au régiment provincial du Mans, nommé le 7
août 1778 (&) ; de Lioux, capitaine au régiment de Havnault,
nommé dans la période de 1734 à ITiS (3); d'Estiennc de
Lioux, capitaine au régiment de Havnault, nommé le 19 dé-
df 1774, p. 515. j - Dezèques de Vaut* (de France). — Mêmes services jusqu'en
i '65, (Registre des cuirassiers du roi de 1765 à 1770, fui. 24 verso.) — Le second
bataillon du régiment d'Arras étant devenu bataillon de garnison d'Artois, le che-
valier de Vaux ligure dans les états militaires jusqu'en 1780 inclus (a).
(I) Né le G juin 1715; soldat en 1762, sergent en 1767, fourrier en 1776, tam-
bour-major en 1771), adjudant en 1782, sous-lieutenant de grenadiers en 1 780
lieutenant*, second en 1789, capitaine en 1791, adjudant général lieutenant-co-
lonel en 1795. (Registre du rcrjiment de Na carre (5e), de 1788 à 1793, fol. 100.)
- Chef de brigade en l'an H, chef de. brigade du 1er régiment d'infanterie de la
garde municipale de Paris en l'an XI, colonel (nouvelle dénomination) du même
régiment en l'an XII.- A failles campagnes de 1762 en Hanovre, de 1792 à l'ar-
•»eedu Nord, et de 1795 à l'armée du Rhin. _ A eu le bras cassé a Nieulde en
i'Oo: a été blessé grièvement en défendant la représentation nationale le 10 ther-
midor an Il.-Oflicier de la Légion d'honneur en 1804. (Renseignements donnés par
la famille.)
(2) Métoire de Sarcé (Pierre) ; enseigne en 1755, lieutenant en 1758, capitaine
™ 1762, réformé eu 1765. - 1765, homme de qualité, très-bon sujet, d'une
>«nne conduite, propre à l'état-major. (Registre durégiment de Guyenne, ci-devant
Chastellux, de 1765 à 1776, fol. 42 verso.) - Pension de 500 livres le 24 février
><<'5; Pierre Victoire, né le 29 décembre 1736, baptisé le 7 avril 1757, (ils de
n.esstrc Louis-Pierre de Sarcé et de dame Éléonore Dardon de Moranve, son épouse.
{bossiers des pensions avant 1789, n° 14,715.)
(5) De Lioux, capitaine aide-major.-Est d'Apt eu Provence. Sous-lientemmt en
'06, ense.gne en 1708, lieutenant en 1718. capitaine en 1725. (Registre , rang
des capitaines de 1730 a 175 1, fol. 596, régiment de Ilaynault.) - Pourvu d'une
(") Aux dos:
sien « es pens.ons, les prénoms ne sont plus les mômes. - De France, sieur <le
X1; ^'.:lam>' C'",1Ia"lc ;l" ""ail1- <e garnison d'Artois. Pension Ce .00 livres
"ijStoî^ TImY°7ttC -« «a™*™ du roi, rang de caprine. Né à Arras,
ch-vl ,.r'* , v T (e,,0b,CC,,l,,,st'csciS»e«r,neSs,1eaiarleS,V.exai>dredcFrance,
'Xcur ,1 ! ï ll"X' ? l'C d;""e I""t'"" Mareueritede .a Haye; parrain, nobie et il.ustrè
■ I n ^'^^ne-Dommique de Déthune, co.nte de Saint-Venant; marraine,
;/-/': '"J°S',,l,e * "0UC"'U '■0n=',Stre- 6P<>™ -*«' ™ ™»« d« Béthune.
.',•",,;. " VaiS'°"S ai'ant 1789' brcm et '"'* "c »«'««««•, »" 5,809.) -Il est probable
«M produit v',eTï aU,SCrViCe (i' fa"ait ""'" Cftt f'ui,lze a"s' et « -^' '•'-'•' «i™ »«!«),
« pmrtu»«t lacté de baptême d'un de ses parents ou d'un de ses nères, Blorl c„ bas âge
«raudes innocentes étaient communes à cette époque Son père d'après les renseigne
•"nus de la famille, était marquis de Noyellc-Vion, co.nte dTFésecques et baron de VauU. =
DE DIVERSES ÉPOQUES. 427
eeiubre 1747 M); de Lionx (d'Eslienne de Chaussegros) (Félix-
Isidore), ancien officier, nommé le 8 novembre 1815 (2);
le comte de Chateaubodean ( Pierre-Alexandre ), chef d'es-
cadron, nommé en J817 (3);
compagnie en 1757 , capitaine île grenadiers en il il , rang tic lieutenant-colonel
inùme année , chevalier de Saint-Louis ; mort ; rayé [Registre de 175 i à 1718,
fol. 535) (a).
(1) Etienne de Lioux, lieutenant en second en 1734, enseigne en 1757 , était âgé
de six à sept ans en 1736, lieutenant en 1739, capitaine le 27 mai 1743. (Registre,
rangées capitaines, de 1754 à 1718, fol. 53G, régiment de llaynault.)-— Pierre-
Jacques, retiré en 1737 (Registres de 1748à 17G5, t. II, fol. 121 verso) (b). — Par-
rain pour la réception , le marquis de Crcil , lieutenant général , gouverneur de
Thionville ; envoi de la croix le 0 décembre 1747. {Registre de L'ordre, de 1746 à
J757.)
(2) Le marquis de Lions, ancien lieutenant. — A dix-sept ans six mois et quinze
jours de services, y compris six campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission de
1814, 58e tableau, i\° 4.)
(5) Né le 4 novembre 1781 à Clermont-Ferrand. — Guide à cheval eu 1803,
fourrier en 1804, maréchal des logis en 1806, sous-lieutenant au 4e hussards en
1807, lieutenant en 180'J, capitaine aide de camp du général Musnier en 1810, chel
d'escadron le 17 janvier 1814, employé à la lrc division militaire en 1815, passé aux
dragons de l'Hérault en 1816, aux chasseurs de la garde royale en 1819, lieuteuant-
[a) Ses noms étaient Jacques d'Estienne de Chaussegros de Lioux. — Il fit les campagnes du
corps: de 1707 à 1700 on L\pague, do 1710 à Î712 en Flandre, 1727 sur la Meuse, 173a et 1733
en Allemagne, 17'i2 eu Flandre, 17!i3 sur le Bas-Rhin, 17M, 17&5 et 17îiG en Flandre, 17a7 en
Hollande. Décédé et remplacé au corps le 7 mai 171S. [Etat de serriecs communiqué.)
(6) Pierre, né à Thionville, le 29 mars 1731, lils du sieur Jacques d'Estienne, seigneur de Lioux,
capitaine au régiment de llaynault, et de dame Charlotte de Vineullc, son épouse. [Acte de nais-
sance, dossiers des pensions avant 17S9, n" 11,470.) — Pension de UOO livres le 19 novembre
1730, en considération de ses services. (Mêmes dossiers, mime numéro.) — Campagnes : iia>-
nault a fait celles de 17^7 et 17'iS en Hollande, 1750 à Miuorquc. M. de Lioux avait été lilxs.-e .m
siège de nerg-op-Zoom le 10 juillet 17V7. [Etat deservices communiqua.) —Cet officier reprit le
service actif en 1771. Il est porté dans le régiment provincial'de Verdun. Apres avoii rappe v,
les services d'Eslienne de Lioux dans llaynault, portés ci-dessus, le registre ajoute: ■■ Capitaine
dans Verdun en 1771; excellent officier; fait, pur ses talents, pour monter au\ grade-: a • !e
hlessé. » [Registre, rnjim-nis provinciaux, 1771, f" 299, régiment de Verdun. Verdun élan
devenu, en 1778, régiment provincial d'artillerie de Metz, M. de Lioux ligure sur les riats mili-
taires jiis'|uVn 1790 inclus. Il ne se relira qu'en 1791, époque de la suppro-sion i..-> troupes
provinciales. Ses noms étaieni . de Lioux (Pierre-d'Estiennc de Chaussegros.) — i' ie>uliede son
état de scr\iees qu'il fut enseigne a six ans, lieutenant à huit ans, capitaine a quainr/e an>, e
chevalier de Saint-Louis dans sa dix-septieme aiiiiéc, par suite de sa Ides-sure àlVrgop-/.oom. —
Ce nom, inscrit dans nos vieilles annales, est continué glorieusement dans notre jeune armée
par M. le général de Lioux, commandeur de la Légion d'honneur, commandant la subdivision
de la Seine-Inférieure; par M. de Lioux, colonel du 7< chasseurs a cheval, ofluier d- la Le-
neur, etparAI.de Lioux, sous-lieutenant aux guides de la garde imphiale. (Voir V Annuaire mi-
litaire de 1S0I, p. 28, lG'i et 090.)
A28 CHEVALIERS
Le comte de Montcalm-Gozon (Louis-Marie-Àndré-Dieu-
donné), nommé en 1823 (I); Duplessis-Morcau, nommé en
iTol (2); CisternesdeVinzelles (Pierre), garde du corps, com-
pagnie d'Havre, nommé Je 29 juin i 8 1 i (3); de Finance Ni-
colonet des chasseurs du Gard le I i avril 1823, colonelle 22 août, et colonel des dra-
gons du Doubs le 26 août même année.— Campagnes : ansXII,XUI,XlVet de 1800
a 1814 inclus; 1823 en Espagne ; Lies é en Pologne d'un coup de lame à la nuque,
et en Catalogne d'un coup de feu à la cuisse droite ; a eu trois chevaux tués sou<
lui. — Chevalier de la Légion d'honneur en 1809, officier en 1814, chevalier de
Saint-Ferdinand d'Espagne, deuxième classe, en 1823. — 1819, très-bon officier
supérieur. — 1824, colonel ferme, instruit, ardent. — 1827, ce colonel est instruit,
il sert avec un grand zèle , son régiment est parfaitement tenu ; il ferait un forl
bon colonel de la gnrde, et mérite cette faveur. — 1828, a toute la fermeté possi-
ble ; les officiers servent avec plaisir sous ses ordres, et il en est fort aimé. — Mort à
Versailles le 2 juin 1833. (Cartons alphabétiques, archives de la guerre.) — Fil?
de messire Sébastien de Château Baudau. chevalier, seigneur de Venson, capitaine-
commandant au régiment Royal-la-Marine, chevalier de l'ordre royal de Saint-
I.ouis (a), et de dame iMagdelaine de Mayet de la Villatelle, son épouse. (Acte de
naissance.)
(1) Porté plus haut, p. 255.— Né le 15 mars 1785, à Toulouse, fils de Loui—
Jean-Pierre de Montcalm-Gozon, comte de Monlcalm, et de Jeanne-Marie de Lévis.
— Garde d'honneur en 1815, maréchal des logis et lieutenant en second même
année, sous-iieutenant surnuméraire des gardes de Monsieur en 1811, rang de chef
il escadron, sous-lieutenant en pied le 1" mai 1815, rang de colonel le i juillet, et
aide de camp de Mgr duc d'Angoulème le 15 juillet même année, colonel des dra-
gons du Calvados en 1822, passé aux cuirassiers d'Orléans en 1823, colon- 1 des
dr.igons de la garde royale en 1820. licencié le 2 septembre 1850. — Campagnes :
SS13 en Saxe, 1814 en France, 1813 sous les ordres de Mgr duc d'Aimoulême,
lN23en Espagne. — Chevalier de la Légion d'honneur le 5 avril 1813, officier
le 12 juillet suivant, chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne., deuxième classe,
eu 1825, commandeur de la Légion d'honneur en 1829. (Registre, dragons delà
garde royale, fol. 01.)
(2) Porté t. I, p. 428. — Alcxis-René-Marie-Anne, né le 25 février 1739, est
de la Chataigneraye en Poitou, lieutenant m second en 1711, lieutenant en 1712,
anle major en 1716, rang de capitaine même année, pourvu d'une compagnie en
175.J, a délaissé en 1739. (Registre de 1718 à 1705, vol. I, fol. 41 rerso, régiment
de Piémont.)
(3) Né à Clermont-Ferrand le 20 avril 1775. — Entré au service dans les chas-
S'iirs d'Auvergne en 1789, émigré en 1791, garde du corps du roi, compagnie
écossaise, en 1814, chef d'escadron le 25 octobre 1815, chef d'escadron de geudar-
[u] Porté plus haut, p. Sftj.
l)i; DIVERSES ÉPOQUES. 429
colas), capitaine au régiment Royal-Lorraine, nommé !e 10 dé-
cembre 17G2; le chevalier de France (Alexandre-Césaire-IIya-
cinlhe), capitaine au régiment provincial de Soissons, nommé
le 20 janvier 1788; de Finance (Charles-François), chasseur
noble, nommé le Tô octobre 1797; delà Broise (Alichel-Geor-
ges-Ucné-Louis), brigadier des gardes du corps dii Roi, com-
pagnie d'Havre, nommé le 2 août 1830(1); Delaveau (Armand-
Cliarles-Emery), nommé en 181 i (2); Hubert (Louis-René-De-
meric à Montbrison du 13 novembre 1813 au 16 novembre IS10, passé en la
même qualité du 16 novembre 1817 au 1er décembre 1817 à Valence, puis à Gap,
admis du traitement de non-activité le 18 juillet 1818. traitement expiré le 00 juin
1828. (Dossiers des officiers, Archives de la guerre.) — A fait toutes les campa-
gnes de l'émigration. (Renseignement communiqué.) — Aux fiches de classement
des chevaliers de Saint-Loui*, le nom de Vinzelles est rayé et remplacé par celui
de Lorme. Dans le registre de la maison du roi et sur son dossier, cet officier
est qualifié Cisternes de Vinzelles.
(1) Porté plus haut, p. 515. — Né à Cossé-Vivien (Mayenne) le 12 février 1791,
fils de Georges-Louis-Marlhe de la Broise et de Perrine Jeuslin. — G '.nie d'hon-
neur, 5e régiment, en 1813 ; garde du corps du roi, compagnie écossaise, en 181 i ;
capitaine dans l'armée royale de la rive droite de la Loire en 1813; rentré à la
compagnie écossaise le 8 juillet 1815 ; breveté capitaine le 26 novembre 1822;
brigadier le 3 mars 1823; licencié en 1830, admis au traitement de réforme avec
une pension de 980 francs en 1838. — Campagnes de 1813 et 1814; était aux
batailles de Leipzig et de Hauau ; bloqué dans Landau; resté dans celte place
jusqu'au 7 mai 181-i, époque de la remise aux alliés; campagne de 1813, sous
les ordres du chevalier d'Andigné; campagnes de 1823 et IS'll en Espagne,
chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne (première classe) en 1823. (Dossiers des
pensions, u" 32,777.)
(2) Porté plus haut, p. 78.— Delaveau. {Acte de naissance.) — Delà van. [Étal
de services.) — Né le 20 septembre 1769 , à la Chùtaigneraye ( Vendée). — V <>-
lontaire au régiment de Bassigny en 1786, émigré en 1791. — Agrège aux
gardes du corps du roi ; a servi dans la lésion de Mirabeau et dans les hussards de
Choiseul; a quitté le service en 1797; garde du corps du roi, compagnie de Gra-
mont, en 181 i; maréchal des logis le 1er novembre 1813, capitaine par brevet du
22 février 1816, pour prendre rang du 1" janvier 1793; maréchal des Ingis de
première classe (chef d'escadron) en 1819, retraité eu 1821 pour cause d'infirmités
contractées au service, avec une pension de 733 francs. — Ble?sé de quatre coups de
sabre et de deux coups de feu à l'armée de Coudé. — Vingt-quatre ans trois mois
de services, y compris cinq campagnes. — Mort le 27 uni 1S">0. — En I8<>1 pension
£30 CHEVALIERS
nis), ancien officier, nommé le 21 avril 1796 (1); Rossignol
(Pierre), ancien officier, nommé le 22 niai 1816 (â); de Failly
Je 500 francs à sa veuve, née Constance-Victoire-Sophie Leloire. [Dossiers des
pensions, n° 50,570.)
(J) Brevet confirmatif du 2 avril J S 17, pour prendre rang du 2 1 avril 1790, date
de sa nomination. —Ne à Saint-M'hervé (Ille-et-Vilaine) le 25 mai 1770. — Vo-
lontaire, association bretonne de M. de la Rouerie en 1791, capitaine en 1792, rhef
de bataillon en 1795. — Quatorze ans de services et onze campagnes. — Certi-
ficat de M. le maréchal de camp de la Prévalaye, du 29 août 1820, attestant que
M. Hubert (Louis-René-Denis) a servi avec la plus grande distinction, que sa bonne
conduite et sa bravoure lui ont mérité d'être promu jusqu'au grade de chef de ba-
taillon , qu'il a obtenu la croix de Saint-Louis par ses belles actions et ses blessures,
qu'il n'a pu obtenir de traitement de retraite, qu'il est sans fortune, père de plu-
sieurs enfants, que toute cotte famille est dans l'indigence et qu'il est en un mot un
des officiers qui méritent le plus les grâces du roi. — Autre certificat de M. le
comte de la Villegontier, préfet d'Ille-et-Yilaiiie, portant qu'aucun officier des ar-
mées royales ne s'est montré p'.us digue des boutes du roi et n'en a plus besoin ; que
des démarches multipliées faites en sa faveur sont restées sans .-uccès par un vice de
forme, mais que le dévouement et les blessures de M. Hubert doivent être comptés
en première ligne. — Sou revenu personnel était de soixante-dix francs. — Pension
de 500 francs sur l'ordre le 1er janvier 1819, portée à 500 francs en 1821. (Cartons
des pensions de l'ordre, u° 1,522.) — Le nom de ce brave serviteur du roi ne se
trouve inscrit ni sur les registres de l'émigration , ni sur ceux de la restauration,
mais la copie du brevet est au dossier, et M. Hubert est porte au registre des pen-
sions de l'ordre, comme chevalier de 1790. — D'après les renseignements qui nous
ont été donnés, il obtint en 1822 une pension de 000 francs sur la liste civile. Le
roi le dédommageait ainsi de la fin de non-recevoir, qui lui avait été opposée au mi-
nistère de la guerre. — Eu 1852, il fut tué dans les affaires de la Vendée, et mourut
fidèle aux convictions de toute sa vie. Avant la révolution, il était maréchal ferrant.
Lors de la pacification, il reprit son étal, et le continua sous la restauration, ses
pensions montant à 1,100 francs étant insuffisantes pour lui permettre d'élever sa
nombreuse famille. 11 avait reçu du roi une épée d'honneur.
(2) Rossignol (Pierre) dit Brunswick, né le 29 juin 1701 à Montreuil sous Pé-
rouve (llle-et-Vilaine). — Grenadier aux grenadiers royaux depuis 1782 jusqu'en
1788; officier, armée de la Vendée en 1795; officier, armée delà Bretagne depuis
1791 jusqu'en 1800; mis en surveillance spéciale jusqu'en 180 * ; officier, armée
de la Bretagne en 1815.— Campagnes de 1795 à 1800, et 1815. —Vingt-cinq ans
huit mois de services, campagnes comprises. — Blessé d'un coup de feu au pied à
I affaire du Mans en 1795. — Retraité comme capitaine en 1819, avec une pension
de tiOO francs. [Dossiers des pensions, n" 1,295.) — 11 obtint aussi une pension de
000 francs sur la liste civile et une épée d'honneur.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 431
( Nicolas -Charles ), chevau - léger de la garde du Roi,
nommé le 19 juillet i 759 ; de Fulque d'Oraison (Mathieu-
Alexandre -Armand-Raymond), ancien officier, nommé
le «S novembre 18KJ (i); de Beausire (Pierre- Claude-
Henri (2), nommé en 1797; le chevalier Duverdier ('Claude
Grain de Saint - Marsanlt ), capilaine au régiment d'Ar-
lois-infanterie, nommé le 14 janvier 1772 (3); le marquis
de Fimarcon, colonel du régiment de Bourbon-infanterie (-i);
(1) A trente-deux ans deux mois quinze jours de service-, y compris onze cam-
pagnes. (Coinmission de 1814, 59u tableau, n° 10.)
(2) Porté sans désignation de grade et sans date de nomination. [Registre de
l'émigration, fol. 15.) Mais on trouve la mention suivante au registre de M. le
prince de Coudé : lieutenant au régiment d'Aiixerrois en France, lieutenant au ré-
giment de Bardonnenclie à l'armée de Condé, chevalier de Saint-Louis le 16 lé-
vrier 1797. (Registre de M. le prince de Condé, fol. 54.)
(5) Gréen de Saint-Mai sau (Claude), fils légitime de messire Claude Gréen de
Saint-Marsau, chevalier, haut et puissant seigneur d'Eyhurie, ConJ.it, Faugeras,
Vcrnejou, Sainte-Eulalie d'Lzcrche, vicomte du Verdier, et de dame Catherine de
Lastour son épouse, ne le 6 avril 1732, baptisé le 1, paroisse d'Eyhurie. [Acte de
naissanee, dossiers des pensions avant 1789, n° 2,911.) — Le chevalier Duverdier
(Claude-Grain de Saint-Marsault), né le S décembre 1750; est de Duverdier près
d'Uzerche, en Limosin; enseigne en 1747, lieutenant en 17-48, réforme en 17 19,
replacé lieutenant en 1750, capitaine en 1750, réformé à la composition de 1705,
replacé à une compagnie en 170S, retraité le 14 janvier 1772, avec une pension
de 400 livres. (Registre d' Artois-infanterie , de 1705 a 17/G, fol. 24 verso.)
— Signait Claude Gréen de Saint-Marsault, chevalier du Verdier (Dossier des pen-
sions ci-dessus cité) (a).
(4) Chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1754 à 1748, fol. 202, régiment de
Bourbon.)
(a) Un Gréen de Saint-Marsault (André-Auguste), né le 1er janvier 1717, baptisé le lG.mlt
suivant, à Saint-Germain-du-Seudre, en Sainton-ge, (Us d'André Gréen de Saint-Marsault it du
Marguerite de Morcl 'acte de naissance), a été commandant d'une brigade des volontaires de
Flandre, supprimés en 1737, et a obtenu une pension de 3,000 livres pour lui tenir lieu d'ap-
pointements. 'Dossiers des pensions avant 17m), n" .'132., —.Non- n'avons pu retrouve! ses
services et savoir s'il a été chevalier de Saint-Louis. — lu autre Gréen de Saint-Marsanit
(Louis-François), tils légitime de haut et puissant seigneur Louis (iréen de SaiiU-MursKiult,
ctaev.lier, seigneur, baron de Chniuelaillon, et de haute et puissante dame Suzanne- Magde-
•cinc Giéen de Saint-Marsault, né le la août 170'.), baptisé le 17. a No're-Uuue-de-Salks, in
Aunis (acte- de naissance , a eu uni: pension de ;>ûo livres en 17l'i, en considération des services
de son père, mestre de camp réformé au régiment d'Orléans-infanterie. [Hossicrs des pensions
avant 17S9, n" 10,79-1.) — E>t de eu blanc) : était (en blanc ; capitaine en 1735; a vendu en
1739. (Registre, cavalerie, de 17^1 à 1703, fol. 70, rùjwcnl Royal- Pologne.) U ne païaît ia>
avoir été chevalier de Saint-Louis. — Voir, pour sou père, t. I, p. 2S£> de cette histoire.
.'|32 CHEVALIERS
d'Egcemont (Jean-Guillaume), capitaine dans Royal-élrançer-
eavalerie, nommé avant 1716 (1); d'Egremont (Claudi;.
Bernard-Guillaume), capitaine au même régiment, nommé
imi 1700(2); d'Egremont de Failly (Louis-Marie), capitaine
au même régiment, nommé le 21 avril 1777 (3); Talhouet
de la Grationnaye, capitaine au même régiment, nommé
avant 1758 (i); Pélissier (Aimable-Jean-Jacques), capitaine
d'état-major, nommé en 1829 (5).
(1) Né le I" février 1692 ; est de Petit-Failly près Montmédy : cavalier dans Che-
ri<ey en 1704, corneite en 1703, lieutenant en 17 Jl , capitaine en 1713; était
réformé; replacé ici à une compagnie en 1757 ; rang de lieutenant-co!onel en 1718;
lieutenant-colonel en 1750 ; chevalier de Saint-Louis; relire en 1739. [Registre.
cavalerie de 1731 à 1765, fol. 21 verso, régiment Royal-étranger .)
(2) Ne le 22 août 1727; est de Petit-Failly près Marville, en Lorraine; (ils d'un
capitaine du régiment. Cornette en 1741, lieutenant en 1743 ; rang de capitaine en
1717; pourvu d'une compagnie en 1739; rang de major en 1769; rang de lîeute-
nanl -colonel en 1773. Retiré en 1774 avec une pension de 1,300 livres et sa grati-
fication annuelle de 300 livres. Le 3 mai 1774, assurance d'une pension de 800 li-
vres sur l'ordre de Saint-Louis. — 17G3, bon capitaine propre à devenir lieutenant-
colonel. — 1773, ancien militaire, bon à la guerre.— Sa compagnie, donnée à son
frère, capitaine aide-major dans le régiment. (Registre de Royal-étranger-cavalerie,
de 1763 à 1 770, fol. 19.)
(5) Né ie G août 1733, à Failly, diocèse de Trêves, bailliage de Longuion, en
Lorraine. —Cadet du roi de Pologne en 1746, volontaire dans Royal-étranger en
1730, garde du corps du roi en 1732, lieutenant réformé en 1730, cornelle eu
1737, réformé à la composition de 17G5, replacé sous-lieutenant même année,
sous-aidc-m.ijor en 17G3, aide-major en 1772, rang de capitaine en 177 i. pourvu
d'une compagnie même année. — Eu J TCO, gratification annuelle de 300 livres.
— Fn 1770, gratification extraordinaire de 400 livres. — 1773, bon officier, fai-
sant bien <on métier. (Registre de Royal-étranger-cavalerie, de 1703 à 1770.
fol. 23 verso.) — Le 1<* mars 178-1, pension de retraite de 900 livres, outre «a
gratification annuelle de 300 livres. (Registre de 177G à 1788, fol. 13 verso.)
(i) Vient du régiment de Lorraine, où il avait levé une compagnie; avait été en-
seigne dans Santerreen 1724, et lieutenant en 1726; capitaine le 24 juin 1 T_'7;
passé dans Royal-étranger en vertu de l'ordonnance du 30 mars 1730: chevalier de
Saint- Louis; retiré en 1738. (Registre, cavalerie de 1751 à 17G3, fol. 22, régiment
Royal- étranger.)
(•') Porté plus haut,p. 303.— Né à Maromme, pies Rouen (Seine-Inférieure), fc
C novembre 1794.— Élève à l'école de la Flèche, puisa celle deSaint-Cyr en 1814 ;
attache, le 1S mars 1815, à l'artillerie de la maison militaire du roi, rang de sous-
DE DIVERSES ÉPOQUES. 433
La Brunie, major du régiment de Bourbon-infanterie,
nommé ayant 1720 (1); la Brunie, capitaine de grenadiers
au même régiment, nommé avant 1720(2) ;
lieutenant. Employé au 37e de ligne le 10 avril 1SI5, licencié au mois d'août,
passé dans la légion départementale de la Seine Inférieure le 25 octobre même
année. Sous-lieutenant au corps d'état-major en 1810, aide'major ;uix hussards de
la Meurlhe, lieutenant en 1820. Passé, en 1821, au 51'' de ligne, puis au 55''. Aide
de camp du général Grun lier en 1825 ; se distingua en Espagne, et fut nommé
chevalier de la Légion d'honneur et de Saint-Ferdinand. Placé au i3" de ligne en
1820, au 0e de la garde royale en 1827, capitaine en 1828. Aide de camp du gé-
néral Durrieu en 1828; a fait la campagne de Grèce, et a obtenu la croix de
Saint-Louis et la croix d'or de l'ordre du Sauveur de Grèce, pour sa brillante con-
duite au siège du château de Morée. A fait partie, en 1830, de l'expédition d'Alger;
chef de bataillon d'état-major et ofiicitr de la Légion d'honneur même année.
Lieutenant-colonel en 185'J ; colonel et sous-chef d'état-major de l'armée d'Algérie
en 1812; commandeur de la Légion d'honneur en 18 iô ; maréchal de camp en
1846 ; commandeur de l'ordre de Léopold en 1847 ; général de division en 1850;
a fait les fonctions de gouverneur général de l'Algérie en 1850, 1851 et 1854.
Commandant du 1e' corps de Tannée d'Orient en 1855, puis commandant
en chef le 10 mai même année. — Grand officier de la Légion d'honneur en 1851 ;
grand'-croix en 1853. — Blessé d'une halle à l'épaule au bois des Oliviers eu ISiO,
et d'une balle au bras droit dans la campagne de Mascara en 1842. (Moniteur de
l'armée du 20 mai 1855.) ■ — Maréchal de France et duc de Malakoff le 12 sep-
tembre 1855, pour la prise de Sébastopol. — Ensuite grand chancelier de la Lé-
gion d'honneur. — Aujourd'hui gouverneur général de l'Algérie. — La vie illustre
du maréchal Pelissier est une suite d'actions brillantes qui demanderaient un
article plus long, mais l'histoire complétera cette courte nomenclature, à laquelle
de nouveaux services peuvent et doivent être ajoutes.
(1) Est âgé de soixante - quatre ans ; est né à Pennes d'Agenais en Guyenne;
cadet eu 1000, sous-lieutenant dans Royal en 1071 , lieutenant dans Champagne
en 1073, capitaine audit régiment en 1676, reformé dans Bourbon en IG98, re-
placé en 1701 , major, rang de 1701, chevalier de Saint-Louis. A reçu plusieurs
blessures; n'a pas discontinué. M. le maréchal da Bezons a écrit qu'il a servi avec
distinction, valeur et conduite à l'attaque de la contre-garde de Landau qu'il a
emportée et où il a été blessé. [Registre de 1689 à 1720, fol. 277. régiment de
Bourbon.) — Pension de 500 livres sur le trésor royal; mort en 1722. (Registre
de 1718 à 1724, fol. 163.)
(2) La Brunie fils, capitaine de grenadiers, est âge de Ir. nle-trois ans; est né à
Pennes d'Agenais. Cadet eu 1694, lieutenant au régiment de Poitou, même année,
capitaine en 1090, réformé dans Bourbon en 1(198, replacé eu 1701 ; chevalier de
Saiir-Loui>; a été bWsé, n'a -pas dis o atinué. [Registre de 1689 à 1720, fol. 277,
111. 28
!io!i CH E VA LIE liS
Ségur, capitaine au régiment d'Orléans-infanterie, nomme
avant 1724 (1);
Dugua, capitaine au régiment de Bourbon-infanterie,
nommé avant 1731 (2); Boisgelin, capitaine au régiment d'Or-
léans-infanterie, nommé avant 1734(3);
Berruet (Silvain), nommé en 1791 (4); Desmoutis de
régiment de Bourbon.) — Lieutenant-colonel; pension de 400 livres sur le trésor
royal. (Registre de 1724 à 1751, fol. 1G4.) — Kola : n'a pas commencé à servir
en 1694, étant alors enfant, mais vers l'année 1701 ou 1702. (Registre de 1750 a
1754; fol. 242.) — Rayé ; a dû se retirer en 174 i, son successeur ayant été nomme
le 22 août de cette année (Registre de 1754 à 1748, fo1. 202) (a).
(1) Ségur; est âgé de vingt-huit ans; esl né à Castillon en Bordelais; enseigne
au régiment de la Sarre en 1703, capitaine même année, passé dans Orléans en
1708; n'a pas discontinué. A reçu une grande blessure au dernier siège de
(on croit lire Barcelonne). (Registre de 1680 à 1720, fol. 210 verso, régiment
d'Orléans.) — Chevalier de Saint-Louis, rang de colonel enI72l ; rayé. (Registre
de 1718 à 1724, fol. 127.)
(2) Dugua, est de Primes en Agenais; cadet en 1701 ; sous-lieutenant au régi-
ment de Condé en 1702, capitaine dans Saint-Vallier en 1707 ; a ring dans Bour-
bon du 1" mai 1718, époque à laquelle il a été l'ait capitaine clans ce régiment;
chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1730 à 1754, fol. 243, régiment de
Bourbon.) — Major de la citadelle de Valenciennes en 1750. (Registre de 1734 a
1748, fol. 202.)
(5) Boisgelin est de Saint-Brieuc en Brelagne; sous-lieutenant en 1715, lieu-
tenant même année, capitaine en 1714. (Registre de 1750 à 1754, fol. 185. régi-
ment d'Orléans.) — Chevalier de Saint-Louis, mort en 1754. (Registre de 1754 a
1748. fol. 150.)
(4) Porté t. II, p. 4S0. — Né à Nantes le le* novembre 1750. — Soldat le
1er avril 1708 dans Béarn, sergent en 1775, sergent-major dans ce régiment-ci
en 1777, porte-drapeau en 1770, quartier-maitre trésorier en 1781, lieutenant en
1791, capitaine même année ; a donné .si démission le l?1* février 1792. — 1780,
officier de fortune de la plus grande distinction à tous égards; propre à faire un
excellent quartier-maitre trésorier. (Registre du régiment d' Agenais, de 1788 à
(a) D'après un mémoire de son neveu, M. de Bayle, ancien lieutenant au régiment dé Bour-
bon, il serait mort maréchal de camp et commandant à Colmar, — Ce neveu, Jean-François <le
Cayl-, (Ils légitime de noble Jean- Raymond de Bayle, et de dame Catherine de la L'runie, né en
1713,, ISaiuI- Vincent d'Auriac, juridiction do Monlaigu-d'A gênais (acte de naissance), ne tut
pas chevalier de Saint-Louis, parce qu'il fut obligé de quitter le service de boni»!1 heure, ayant
reçu à la bataille de fiuasi.illa, en 1";;^, une balle qui le frappa à los temporal de a joue
gauche et sortit à la nuque du cou. Celte b!e>sure lui paralysa ce côté de la tète, lui affaiblit
la vue ci l'ouïe, et le força de solliciter son admission aux Invalides. [Dossiers des pensions
avant 1789, nu 4032, dossier de M. de liante.)
DE DIVERSES KPOQLES. .',35
Boisgatitier (bYançois-Ambroisc), capitaine au 4e de la garde
royale, nommé le 30 novembre 1827 (1); de Livonnière (Au-
gusle-Fi;ançois-Pocquet), ancien officier nommé le 27 décem-
bre 1813 (2); Bastard (François-Antoine), nommé en 177-i (3);
de Cojurtigis (Aulas), capitaine d'état-major, nommé le 2
août 4830 à Rambouillet (i); Watronville (Jean-André),
1793, toi. 35.) — A fait sept campagnes en Amérique. — Etait au siège de Pen-
sacola, d'Yorck et de Glocester en 1781, de Saint-Christophe en 1782, et aux
combats des 9 et 42 avril même année. — Mort en 1814. (Renseignements donnés
par la famille.)
(1) Né à Dreux (Eure-et-Loir). — Elève de l'École militaire en 1807, caporal à
l'École en 1808, sous-lieutenant en 1809, lieutenant en 1811, capitaine en 1812,
capitaine au -4e de la garde à la formation en 1815, breveté chef de bataillon en 1816.
— A fait cinq campagnes; a été blessé de deux coups de feu. — Excellent oflicier
bon à employer à tout, s'étant fort distingué à la guerre. (Liai nominatif des of'
ficiers du 4° de la garde royale en 1817.) — Très-bon ollicier, il a du zèle, il fait
bien servir, il ferait un bon chef de bataillon dans la garde. (Etat du m>J me régi-
ment en 1826.)
(2) A trente et un ans deux mois de services, y compris dix campagnes. Corn
mission de 1811, 45e tableau, n° 62.) — Cadet-gentilhomme le 29 janvier 1781,
sous-lieutenant le 1er décembre suivant, démissionnaire le 7 novembre 1 7'JO.
{Registre d'.-l gênais, 1776 à 1788, fol. 91.)— A fait trois campagnes eu Amérique,
une à l'armée des Princes, et sept à Tannée de Coude. [Notes de lu famille.)
(5) Porté t. I, p. 631, — Lieutenant au régiment de Médoc eu 1710. réformé
en 1749 (à la paix), passé dans la milice en 1750, commandant d'une compagnie
eu 1758, commission de capitaine en 1759. — Très-bon oflicier. (Registre
régiments provinciaux, 1771, fol. 119, régiment de Bordeaux.) — De Bastard.
(État militaire de 1776, p. 515.) (a).
(4) Aulas, capitaine le 20 octobre 1823. .ide de camp du maréchal de camp
comte de Quinsonas, commandant la première brigade delà première division
d'infanterie de la garde i ovale, (./unitaire militaire de 1830, pp. 55 et 08.) — .
De Courligis (Charles-François-Edouard-Aulas), général de division le 22 décem-
bre 1851, grand oflicier de la Légion d'honneur; président du comité consultatif
d'étal-major. (Annuaire militaire de ISOO, pp. 15 et 25.) — Cet ollicier rendit de
grands services dans les journées de Juillet; il fut blessé, et le roi Charles X, en le
(<i En 1775 Icn régiments provinciaux furent licenciés, et en l"s il» lïuenl rappelés. Les
uns furent destinés au service il" l'anitleric. ou a lVi.it major de l'année, un i iiupagnu; le* au-
tres devinrent Ijajaiijous île -.un. -on attachés airx ilili'ctents régiments île l'année. Le» (rois ba-
taillons du légiment de Bouleaux dcvintv.u bat..illon» de garnison de Guyenne, Aquitaine,
et Médoc. M. de Bastard aipartint au bataillon de (htycnîic, et il ligure sur le- états mili-
taires jusqu'en 17J0 inclus, ces troupes avant été licenciées en 1791.
28.
Û36 CHEVALIERS
lieutenant aux dragons de Custine, nommé en 1771 M •. ,| •
Maupas (Pierre- Jacques-Marie), nommé en 181 6 (2 ; de S,u-
razîn (Gilbert), capitaine aux dragons de Noailles, nommé
le 23 décembre 1781 (3); de Sarrazin (Alexandre-Philippi;-
Joseph-François), major de Belsunce-dragons, nommé le :;
nommant chevalier de Saint-Louis, détacha de son uniforme la croix qu'il portait
lui-même, pour la remettre à M. de Courligis.
(1) Né le 7 octohre 17-27; est de Verdun. — Volontaire dans Roi-dragons en
1743, con;ette dans ce régiment-ci en 174G, réformé en 1748 (à la paix), lieute-
nant en second en 1752, lieutenant en 1754, rang de capitaine en 1772. Retiré
le 29 décembre 1777, avec GOO livres d'appointements par an.— 1764, bon. s'est
toujours bien conduit. — 1770, a très-bien fait la guerre, et est bon sujet.— 1 / «•>.
très-bon, précieux à conserver, bon militaire. {Registre des dragons de Custine de
1703 à 1770, fol. 38.)
(2) Porté plus haut, p. 204. Né le 6 septembre 1784 à Rennes. — Novice en
1801, aspirant de marine de seconde classe même année, sous-lieutenant au
1er régiment d'ouvriers marins en 1807, lieutenant même année, passé au 116e
d'infanterie comme sous-lieutenant (à la dissolution de son régiment) en 1811,
lieutenant même année, capitaine en 1813, incorporé au 93'' (devenu 77e) en 181 i;
a rejoint le roi à Gand le 3 mai 1815 ; capitaine au 2e de la garde même année,
breveté chef de bataillon en 1810, mis eu réforme en 1821, retraité en 1852,
avec une pension de 2,070 francs. — Neuf campagnes. — Mort le 0 avril 1858.
— Campagnes de 1801 à 1807 à Saint-Domingue , aux Antilles et au Sénégal ;
1811, 4812 et 1815 en Espagne; 1814 dans la G' division militaire; 1815, dans
l'armée royale en Belgique. — S'est trouvé à la prise de la Irégate la Minerve.
Est monté le premier à l'abordage aucombat du cap Français; est monte a 1 as-
saut de la crête à Pierrot; s'est trouvé au combat de Trafalgar, sur le vaisseau le
Redoutable, aux sièges de Tarragone, Sagonte et Valence ; a enlevé au combat du
col d'Orda, avec une section de voltigeurs, une batterie. Au combat de Lyon, le
G0 mars 1814, il a soutenu avec sa compagnie l'effort d'un bataillon autrichien,
et a donné le temps à un bataillon français, poursuni , de se rallier. — En 1858,
pension de 500 francs à sa veuve, née Marie-Charlotte -Antoine-Zoé Tarteron de
Monlieis. (Dossiers des pensions nom elles, n° 10,157.)
(5) Né en '1732, volontaire en 1755, cornette en 1757, lieutenant en 1762, sous- aide
major en 17G3, capitaine en 1770. - A quitté sa compagnie en 1773, et est reste
attaché au régiment comme capitaine. — E^t à présent lieutenant des maréchaux de
France. — Retraité en 1785, avec 600 bv.es de pension, pour lui faire 1,200 li-
vres, avec les GOO livres qu'il a obtenues en 1770 au bureau de< fonds. [Registre
de XoaWes-dragons (25*) de 1770 a l7S8.)-Né le 51 octobre 1732, à Minnont,
sénéchaussée d'Auvergne, lits légitime de noble Claude de Sarrazin, segnei.r de
DE DIVERSES ÉPOQUES. /|37
juin 1779 (1); Sarràzin, capitaine au régiment de Brie,
nommé le 7 juillet 17o0 (2); le comte de Sarràzin (Claude
Louis-Suzanne), brigadier (capitaine) des gendarmes de la
garde, nommé le 20 août 1814(3); de Sarràzin (Gilbert),
Bonnefont (a), garde du corps du roi, compagnie de Noaiiles, et de noble dame
Marie de Servière. (Dossiers des pensions avant 1789, n°5o91.) — 1704, escel-
lent sujet. — 1770, ancien officier, a de l'esprit et de la sagesse. A bien servi
dans l'état-major. (Registre de Xoaillcs-cavalerie de 1 703 à 17713. fol. 14 et 25
verso.) — Comte de Sarràzin; député de la noblesse aux états généraux de 1789;
mort à Vendôme en 1825, âgé de quatre-vingt-treize ans, et président de l'associa-
tion des chevaliers de Saint-Louis. (Archives de la famille.)
(l)Né en 1739, cornette dans Ségur-dragons ci-devant Belsuuce en 1757, capi-
taine en 1702, réformé en 1705, replacé en 1705, réforme en 1770, capitaine
commandant en 1778, major en 1779, lieutenant-colonel en 1783. — Pension de
400 livres sur l'or. Ire en 1785; retraité en 17S8, avec une pension de 1,-100 livres
et une autre d'augmentation de 100 livres sur l'ordre. (Registre des chasseurs des
Ardennes de 1784 « 1788 (ci-devant 0e chasseurs), fol. 15.; — Marquis de Sarràzin.
(Archives de la famille et états militaires.)
(2) Gabriel. — Né en 1708, est de Saint-Germain de Calbert en Cévennes. —
Volontaire en 1727, lieutenant en 1750, de grenadiers eu 17-12, capitaine en 17'd.
(Registre de 1748 à 1705, régiment de Brie, t. II, fol. 108.) — Ce régiment fut
supprimé en 1702.
(5) Reçu le 50 août par Monsieur. (Fiches de classement.) — Émigré en 1791,
a servi à l'armée des Princes dans la coalition d'Auvergne; volontaire au régiment
d'Auvergne, à la solde de l'Angleterre en 179 i ; passé aux dragons de Jarques,
armée de Condé, en 1795, dans les hussards de Damas en 1790, dans les dragons
d'Enghien en 1799, licencié même année; brigadier des gendarmes du roi, rang
de capitaine, en 1814, cbei d'escadron le l°r mars 1815, capitaine au 5e de la g mie
à la formation même année, chef de bataillon au 2e de la garde le 2i décembre
1S25. — Campagnes : 1792, et de 1794 à 1799 inclus; a suivi le roi jusqu'à Bé-
thune en 1815; blessé grièvement d'une balle qui lui traversa le pied droit à
l'affaire d'Oberkamlack eu 1790. — Chevalier de Malte en 1775; chev dit r de la
Légion d'honneur en 1822. — 1827, conduite parfaite, bons principes; parle
allemand et italien; fort bon instructeur,, commandant lien et entendant bien
son métier. 11 remplit ses devoirs avec une distinction remarquable. — Très-distin-
gué, fort instruit, sert avec zèle et capacité. (Carton du 2 de la gai de royale,
notes du colonel et des inspecteurs généraux.) — Fils du chevalier de 1781, porte
ci-dessus.
(a) Bonnefont, g.-mle du corps du roi, compagnie île Noaiiles, chevalier de Saint-Louis le 20
septembre l'âO. [Registre île Contre de l'Wa 1"5~.)
A38 CHEVALIERS
chevau-léger de la garde du roi , nommé le 23 septem-
bre 1787 (1); le chevalier de Sarrazin, cavalier noble, nommé
le 7 août 179G (2);
Le chevalier de Sandelin (Joseph- Joachim-Gharles), ancien
officier, nommé le 19 février 1817; de Sandelin (Pierre), an-
cien officier, nommé le 2 novembre 1827 ; Lachlan de Colbert
(Alexandre-Roger), ancien officier, nommé le Tô décem-
bre 181o; le chevalier de Bohan, capitaine au régiment de
Boulonnais, nommé le 10 décembre 1710 (3); Loubat de
Bohan (François-Philibert), nommé en 1784 (4); Loubat de
(1) Né le 7 février 173Gà Hume-PEglise, diocèse de Clermnnt. — Pension de
300 livres en 1770 ; idem de 300 livres en 1774 ; idem de 300 livres en 1773; idem
de 340 livres en 1770 ; idem de 360 livres en 1787. (Dossiers des pensions avant
1789, no 3300.) — De Sarrazin de Chalusset, mort en émigration. Son fils, Guil-
laume de Sarrazin, fut tué glorieusement dans les armées vendéennes en 170 i.
(Archives de la famille.)
(2) Registre de l" émigration, fol. 13 l. ~ Cavalier au 2e régiment de cavalerie-
noble, reçu par .Mgr le prince de Condé. (Registre de M. le prince de Condé,
fol. 23.) — Le chevalier de Sarrazin (Marien) , garde du corps, chevalier de
Malte (a). (Archives de la famille.)
(3) Bohan (Claude-Marie-Loubat), né le 1 1 novembre 1714; est de Bounr en
Bresse. Lieutenant en second en 1731. lieutenant en 1733, aide-major en 17-13,
rang de capitaine; pourvu d'une compagnie même année; a abandonné en 1731.
(Registre de 1748 à 17G3, t. II, fol. 120 verso, régiment de Boulonnais.)
(i) Porté t. II, p. 371. — Né le 23 juillet 1731 à Bourg en Bresse, (ils légitime
da messire Claude-Marie Loubat de Bohan, écuyer, capitaine au régiment de Bon-
(n) On nom n signalé M. le cnmte île Sarrazin-Laval, lieutenant dos maréchaux à Aigueporse,
comme chevalier de Saint-Louis a\anr 177;. Cet officier figure pour la première fois sur VÊtat
militaire de 1781, p. 52, et son nom est suivi delà qualité de chevalier de Saint Louis; il reste
dans les État* suivants jusqu'en 1790 inclus. Cependant nous l'avons vainement cherché sur
les registres de l'ordre, depuis 17a(î jusqu'en 1780 inclus, époque a laquelle il a dû acheter sa
charge de lieutenant dos maréchaux. Il avait servi dans le régiment de Montmorency-lioyant,
et '.oici .ses smios. — Laval (Claude-Louis Sarrazin), né le 2 juillet 1720, est de Combrailles;
lieutenant en second en l~'iU. enseigne en 17^, lieutenant même année dans le régiment de la
Tour-d'Auvergne, lieutenant de la compagnie colonnclle dans la r.oche-Aymon en 17îi5, capitaine
en 17'iS, a abandonné en 1702. (fie listres de l~M à 1703, t. 1, fol. 209 rrrso, régiment Uotit.-
mm-enaj-Royant, ri-devant la Roriie-Aymou.) — Le nom de cet officier est précédé d'une
croix, au crayon rouge, signe indicateur de la croix de Saint-Louis. II dut être décoré vers la
lin de la guerre de Sept-Ans, et nous avons plusieurs fois fait connaître les omissions com-
mises par les employés chargés de la ten les registres de l'ordre. Sans doute les Étals mili-
taires contiennent des erreurs, mais elles sont reciiflées dans l'année suivante, et le maintien
(le M. de Sarrazin, avec le même si^ne pendant dix ans, ne permet aucun doute Toutefois,
fidèle à l.i régie que nous nous sommes imposée, de ne rapporter que des pièces officielles, nous
n-gretTnnsde ne pouvoir donner à la croix de M. de Sarrazin la consécration des registres.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 439
Bohàn (Jean-Claude), maréchal de camp en retraite, nommé
le 1G mars 1S1G (1); Mallevielle, capitaine au régiment de
Houlonnais, nommé de J 73 i à 17 il (2); Bombelles, capi-
taine au régiment deHaynault, nommé dans la période de 1718
à -1724(3); le marquis de Kernier (Jacques- Ange-Marie-Paul
le Cardinal), chef de bataillon d'artillerie en disponibilité,
nommé le 29 octobre 1828 (IV, Chaussegros de Léry (Gas-
lonnais-infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de dame
Françoise-Charlotte de Saint-Germain. [Acte de naissance.) — Pension de 5,000 li-
vres en 1788, comme aide-major du corps réformé de la gendarmerie. — Avait
obtenu, le 12 mai '1786, une autre pension de 1,000 livres, en récompense de ses
services, et des soins qu'il avait apportés à l'instruction de la gendarmerie. (Dos-
siers des pensions avant 1789, n" 4,865.)
_(1) Né à Bourg en Bresse le 28 novembre 1755; élève à l'École militaire en 1765,
sous-lieutenant dans Royal-Pologne-cavalerie en 1772; chevalier novice de Saint-
Lazare en 1774; capitaine à la suite en 177'.*. en pied en 1788 ; lieutenant-colo-
nel au 9e cavalerie (ci-devant d'Artois) en 1792; colonel même année, blessé en
chargeant les hussards prussiens d'Eben le 50 mars 1795, général de brigade le
20 mai suivant, suspendu de ses fonctions le 15 octobre suivant, enferme pen-
dant cin.| mois comme suspect, admis au traitement de réforme converti en pen-
sion de retraite de 2.000 francs en 1811. [Cartons des généraux.) — Chevalier
de Saint-Louis, quoiqu'il fût en retraite, et par exception, grâce motivée sur les
bons sentiments qu'il avait montrés. — Vingt-quatre ans de services, y compris
deux campagnes. (Mêmes cartons.)
(2)EstdeMallevielle en Greva udan; sou-lieutenant en 1711, lieutenant en 1712,
capitaine en 1750. (Registre de 1750 à 1751, fol. 402 verso, régiment de Ihu-
lonnais.) — Chevalier de Saint-Louis, retiré en 1741. (Registre de 175i a 174S,
fol. 559.)
(ô) Est âgé de trente-huit ans; est né à Paris; a commencé à servir en 1<!92
garde de l'étendard des galères , capitaine dans Champagne en 1702, dans H ay-
nault en 170 i, n'a pas discontinué. (Registre de 1689 et 1720, fol. &44 verso, ré-
giment de ffaynault.) — Chevalier ds Saint-Louis. (Registre de 171X à \~>2\,
fol. 248.)— Pension de 400 livres sur le trésor royal. (Registre de 1724 à 1731,
fol. 265.) — Capitaine de grenadiers. (Registre de 1750 a 1751, fol. 593.) —
Lieutena rit-colonel le 4 octobre 1757; brigadier des armées du Uni. (Registre de
175i à 1758, fol. 553.) — Relire en 1750. (Registre de 17 18 a 1705, t. 11,
fol. 124 )
(4) Né le 9 lévrier 1788 à Morlaix (Finistère). — Élève de l'École polytech-
nique eu 180i, élevé sous-lieutenant d'artillerie en 1806, lieutenant en second au
7e d'artillerie i pied en 1808, passe au 2*" d'artillerie à cheval en 1809 et dans
ÛÛfl CHEVALIERS
pard-Roch), ancien officier, nommé le 1G octobre 181c» l ;
d'Esiïenne de Chaussegros de Lioux (Cliarles-Marc-Eu^cnc ,
ancien officier, nommé le 29 novembre 181o (2); Deslienue,
l'artillerie de la garde impériale même année, démissionnaire le 7 octobre 1811.
— Brigadier d'artillerie des gardes du corps du Roi (compagnie de Luxembourg)
en 1814, capitaine en second dans l'artillerie de la garde, à la formation en 181.'»,
breveté chef de bataillon en 1818, capitaine commandant dans l'artillerie de la
garde royale en 1824, en disponibilité dans l'artillerie de la ligne même année,
classé au 5e d'artillerie à pied en 1829, autorisé à rester en disponibilité, démis-
sionnaire le 23 août 1830, sa démission motivée sur ce qu'il ne pouvait servir une
autre cause que celle de la légitimité. — Chevalier de la Légion d'honneur le
23 juillet 1809. — A fait les campagnes de 1808 et 1809, à la grande armée:
était à la bataille de Wagraui ; a fait construire une batterie sous le feu de l'en-
nemi dans une petite île voisine de celle de Lobau, en 1809. — A rejoint le roi à
G nu! en 1815. et a l'ait la campagne sous les ordres de Mgr le duc de lien y. —
Démissionnaire en 181 1, sur les instances de sa famille, et après avoir perdu deuv
de ses f» ères sur les champs de bataille en Espagne. (Dossier de M. de Kernier,
cartons aliiltabétiques, archives de la guerre.) [a).
(1) Frère du lieutenant général vicomte de Léry (François-Joseph Chaussegros),
chevalier de Saint-Louis en 1791 , commandeur de l'ordre en 1814, grand'-croix
de la Légion d'honneur, né à Québec en 1754. — D'après un mémoire déposé aux
archives de la guerre, leur grand-père, ingénieur en chef du roi, a servi depuis
170G jusqu'en 1736, époque de sa mort à Québec, et a été nommé chevalier de
Saint-Louis le 1er avril 1741. Leur père, lieutenant au Canada, a servi de 1733 à
1773, a été nommé chevalier de Saint-Louis en 1737, et a été blessé à la bataille
de Québec en 1739.
(2) A trente ans sept mois dix jours de services, y compris douze campagnes.
(Commission de 1814, 41e tableau, no 11.) — Né à Metz le 2 janvier 1769 , sous-
lieutenant de remplacement au régiment de llaynuilt en 1783, lieutenant en
1791, émigré en 1792, passé au service de Hollande en 1793, régiment de Lo-
wenstein, passé avec ce corps au service d'Angleterre en 1793, jusqu'en 1805. —
(a) Fils de Louis-Pierre le Cardinal, marquis de Kernier, mousquetaire du roi (mort en émi-
gration), ei de Mademoiselle de la Fmglaye, petite-fille du marquis de Caradeuc de la Chalotais,
ancien procureur général au parlement de Ilntaguc. A la bataille de Wagram, après une loi gue
canonnade à mitraille, la batterie du 2r à cheval à laquelle appartenait .M. de k rnicr lut prise
par un régiraient de cavalerie autrichienne et reprise par un régiment de cuirassiers français. Le
V corps, ayant été attaqué de nouveau avec vigueur, recula, et son artillerie dut suivre le
mouvement; au milieu de ce désordre, un btigadier lit une pointe en avant avec une pièce;
M. de kernier, enlevé par ce courageux exemple, se Ut suivre par une seconde pièce qu'il
léunit à la première, et recommença le feu à 300 mètres de l'ennemi. D'autres pièces et
d'autres batteries arrivèrent successivement, et les Vutrichiens battirent en retraite jusqu'à la lin
de la journée. M. de Kernier lut, à la suite de cette journée, nommé chevalier de la Légion
d'honneur, et désigné pour entrer dans l'artillerie de la garde impériale, obtenant ainsi.
à l'âge de vingt et un ans, deux faveurs a la fois. [Archives de (a famille (te Kernier.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. m
aide-majèt* de la ville de Maubeuge, nommé le 10 juin 1730(1);
De Beaufranchet (Henri), nommé en 181-4 (2); d'Esparbcs
marquis de Lussan (Jean-Jacques), ancien officier, nommé le
2 juillet 1816(3); Esparbès de Lussan ( Louis- André-Désiré ),
clief de bataillon d'état-major, nommé le 23 mai 1825;
Charette de Boisfoucaud, écuver du roi, nommé le 13 octo-
Campagnes de 1702 à 1803. — Chef de bataillon, lieutenant de roi au château de
Ham en 181G, retraité en 1S51, pension de 1.875 francs, jouissance du 16 avril
1835. — Trente-deux uns vingt-sept jours de services, y compris cinij ans quatre
mois dix jours de services civils. {Dossiers des pensions, n" 65,568.) — En vertu
de la loi du 11 avril 1851. il perdit le bénéfice de ses services et campagnes en
émigration, bénéfice reconnu par la commission de 181 1. — Mort le 18 novembre
1842. — Pension de 500 francs usa veuve, née Françoise-Anne-Louise Boume.
(Même dossier.) — Fils du clievalier de Saint-Louis nommé en 1717, porté plus
haut, p. -426-427, père de MM. le général et le colonel de Lioux, cités en note de
note même page 427.
(1) 11 fut reçu par M. de la Roche-Saint-André, lieutenant pour le roi à Mau-
beuge. (Registre de l'ordre de 1716 « 1757.)
(2) Porté plus liant, p. 1 15. — Né à Paris le 2-1 décembre 1760. Élève à l'Ecole
d'artillerie de Metz, de 1786 à 1701. Lieutenant en second au 5e d'artillerie en
1701, en premier en 1702, capitaine en second même année, en premier en 17'.l5,
clief de bataillon en 1807, major (lieutenant-colonel) en 1811, mis en non-activité
le l*r août 1811, admis à la retraite le 28 décembre 181-1; cette décision a été
annulée, et M. de Beaufranchet a été remis en activité comme lieutenant-colonel
le 5 octobre 18l5, attendu, dit le rapport au roi, que cet officier supérieur a fait
preuve de dévouement à la cause royale, en refusant de servir et en donnant sa
démission pendant les Gent-Jours; breveté colonel en 1810, commandant le 7e
d'artillerie à pied (régiment de Toulouse) mémo année; directeur d'artillerie à
Paris en 1821, admis à la retraite en 1820 avec le grade honorifique de maréchal
de camp. — Campagnes : de 1702 à 1802, au"x armées du Rhin, d'Orient, d'Ita-
lie et au corps d'observation de l'armée du Midi : ans XI. XII, XIII, au camp de
Boulogne; an XIV, et de 1806 à 1810, à la grande année et en Espagne. —
Cinquante-huit ans neuf mois sept jours de services, y compris dix-sept ans six
mois de campagnes. — Pension de -i,000 francs. — Mort le 51 mai 1852. — Pension
de 750 francs a .-a veuve, née Agathe Rousseau île Pantigny. (Dossiers des pen-
sions, n° 55,205.) — Ce nom est continué dans notre jeune armée par MM. de
Beaufranchet, l'un capitaine aux guides, l'autre lieutenant au 5'' régiment de gre-
nadiers de la garde impériale.
(5) A dix-huit ans six moi> seize jours de services, y compris six campagnes,
plus dix ans de grâce. (Commission de 1811, 01' tableau, n° 3.)
M\1 CI1EVALIEP.S
bre 1 8 1 i ; le baron de Charette (Àthanase-Charles-Marin), an-
cien officier des armées royales de la Vendée, nommé In
20 août 182i (I); le chevalier d'AgouIt, capitaine au péri-
ment de Clermont-Prince cavalerie, nommé en 17 il (2 ;
Hoslen (Jean-Baptiste), capitaine au bataillon de garnison fie
Guyenne, nommé le 27 juillet 1 788 (3) ; Le Coudai*, capitaine
au régiment de cavalerie de Yillequier, nommé avant 1706(4);
(1) Tous les historiens ont annoncé que le roi Louis XVIII avait envoyé le cor-
don rouge de commandeur de l'Ordre aux généraux de Charette et Georges Cadou-
dal, et c'est avec regret que nous n'avons trouvé aucune trace de celte récompense
si bien méritée dans le registre de l'émigration. Ces deux noms si glorieux n'en
ont pas besoin pour être honorés, mais il serait à regretter que li mort les eût
fait rayer d'une liste dont ils auraient augmenté l'éclat. Le nom de Charette vient
de se révéler île nouveau vu siège de Gaële. Lorsqu'un Bourbon était en péril, un
Charette devait être auprès de lui.
(2) Jean-Baptiste. — Volontaire dans le régiment de Vieille-Marine en 17 18,
lieutenant dans Bourbon-cavalerie en 1722, passé au régiment de Clermonl -prince
en 1752, capitaine en 173i, chevalier de Saint-Louis en 1741, lieutenant-colonel
en 1759. — Fort galant homme, de bon exemple et très-bon lieutenant-colonel.
[État des officiers du régiment de Clermont-pnnce, non doté, mais postérieur à
17G3, archives de la guerre.) — Blessé dangereusement à la bataille d'Ettingen
en 1745, chevalier de Saint-Louis en 1740, retiré en 1768, avec le grade de briga-
dier, et 2,000 livres d'appointements en sus de la pension de 600 livres dont il
jouit sur le trésor. {Autre état, même carton.) Chevalier de Saint-Louis en 1740.
{État au 20 mai 1752, même carton.)
(5) Capitaine de la première compagnie des dragons de milice de Saint-Do-
mingue, capitaine dans ce régiment, passé commandant du bataillon de garnison
de Guyenne le 21 septembre 1788. (Registre, troupes provinciales, 1782, fol. 7,
régiment provincial d' artillerie de Metz.^ — Capitaine de grenadiers dans le régi-
ment provincial d'artillerie de Metz, commandant du bataillon de garnison de
Guyenne le 21 septembre 1788; donne sa démission, remplacé le 25 septembre.
(Même registre, fol. 92, bataillon de Guyenne.)
(4) Est âgé de cinquante-trois ans; né à Villiers en Poitou, sert depuis 1676,
qu'il est entré cornette dans Comminges-cavalerie ; congédié à la paix de Nimègue;
cadet dans Brisack en 1682, lieutenant dans Chàtillon en 1089. réformé à la paix
de Riswiek dans le régiment de Duras; replacé à une lieutenance en 1702, capi-
taine en 1703, chevalier de Saint-Louis. — Dit avoir reçu plusieurs blessures. —
M. de Chàtillon dit qu'il est criblé de coups, s'est toujours distingué, et mérite les
grà.es. (Registre, cavalerie, services des' officias, 1706, fol. 507, régiment de
Viltequier.) -Du Coudard. A vendu en 1718. [Registre 1718 à 1724, fol. 505 verso.
.
DE DIVERSES ÉPOQUES. Mo
De Chaleaubodeau (Pierre), ancien officier, nommé le 29
mai 1K1G (1); Le Chartier de la Varignière (Jacques), gen-
darme de la garde du roi, réformé, nommé le 24 jan-
vier 1790(2); le Chartier (Jeàn-Baptiste-Charles), garde du
corps du roi, compagnie de Noailles, nommé le Ie' juin
1791 ; le Chartier ( Jean-Baptiste-Paul ) , ci-devant garde
du corps du roi, nommé le 22 février 1702 (3); Le Chartier
de Loraille(Chaiies-Nicolas-Ambroise), ancien officier, nommé
le 21 août 1816 (I) ; le Chartier de la Varignière (Achille-
Jacques-Louis), lieutenant-colonel d'état-major, nommé le
25 avril 1821 (5); Boisgauthier, nommé le 9 août 1747 (6);
de Boisgautier (Pierre le Moine), capitaine au régiment pro-
régiment de Villequier.) — Jean de Chateaubodeau, seigneur du Coudart. ( îrchi-
ves de la famille.)
(1) A dix-neuf ans un mois un jour de services, y compris trois campagnes, plus
dix ans de grâce. (Commission de 1814, 59-' tableau, n° 2G.)
(2) On nous a signalé M. le Chartier de l'Aubinière, qui servait sous Montcalm,
et qui lut fait chevalier de Saint-Louis en Canada ; mais l'absence du nom .le su-.
régiment ne nous a pas permis de le retrouver. D'après la même note, il lut lut
marquis, sans fief, ce qui provoqua des remontrances du parlement, lequel prit le
roi de ne pas déroger davantage à la loi qui n'admettait le titre que par l'érection
d'un fief. Cette famille descend d'Alain Chartier; plus tard elle a ajoute le à son nom.
(o) Frère du chevalier de 1790, et reçu par lui.
(4) A vingt-six ans quatre mois treize jours de services y compris une campa-
gne. {Commission de 1814, G8e tableau, n° 12.)
(5) Sous-lieulenant au 8e dragons, lieutenant le 18 septembre 1808; aide de
camp du feu général Maupetit; capitaine le 8 février 1812; aide de camp du gé-
néral de division (depuis maréchal) comte Gouvion Saint-Cyr, le 24 lévrier même
année; officier de la Légion d'honneur le 22 janvier 1816. (Dossiers alphabéti-
ques, archives de la guerre.) — Lieutenant-colonel d'état-major le 7 août I8!h.
{Annuaire militaire de 1830. p. 40.) — Maréchal de camp le 18 décembre 1841,
commandeur de la Légion d'honneur, placé par limite d'âge dans le cadre de re-
serve. (Annuaire militaire de 1860, p. 50.)
(6) Capitaine aux grenadiers royaux de Chahrillant, vient du bataillon de Gisor».
(Milice, contrùtede 1 7ia à 1748.) — Boisgautier (Joachim le Moine). né ie '2 octobre
1G91, paroisse Saint-André de Beaucourt, diocèse de Rouen. — Volontaire dans
Champagne en 1711, lieutenant en second en 1712, réformé en 1714, lieutenant au
bataillon de Rouen en 1729, capitaine en 17", capitaine de grenadiers royaux en
1745, repassé en I7i8 à une compagnie de fusiliers ; retraité. —A ele blessé d'un
',.',_', CHEVALIERS
vincial de Rouen, nommé le 9 juin 1772 (1); le chevalier do
Boisgautier (Jean-Baptiste-Joachim le Moine), capitaine au
régiment provincial d'Abbeville, nommé le 8 avril 1779 (2);
de Boisgautier (Victor le Moine), capitaine au même régi-
ment, nommé le 23 avril 1786 (3); de Banville (Georges de
la Lande), capitaine au bataillon de milice de Vire, nommé
en 1751 (4);
coup de fusil à la jambe gauche au siège de Fribourg. — A fait toutes les campa-
gnes de la dernière guerre. — Au siège de Berg-op-Zoom, un de ses fils a été tué
à côlé de lui. — Il en a quatre autres au service, qui sont dans des bataillons.
(liegistre, milices, 1759, bataillon de Gisors, fol. 49.)
(1) Né le 6 août 1729, paroisse d'Elbeuf-sur-Àndclle. — Lieutenant au bataillon
de Gisors en 1744, enseigne au* grenadiers royaux en 1717. lieutenant au réui-
nient de Fleury même année, réformé en 1719. lieutenant en premier comman-
dant une compagnie au bataillon de Gisors en 1750, commission de capitaine en
1759, capitaine en second de grenadiers postiches en 1761 ; a eu trois frères au
service ; deux y sont morts ; a fait les campagnes de 1744 et 1748 ; a reçu un coup
de feu à la têle au siège de Berg-op-Zoom. {Registre, milices, 1759, bataillon de Gi-
sors, fol. 49 verso.) — Capitaine des grenadiers royaux, chevalier de Saint-Louis,
bon officier, (liegistre 1771, fol. 50 verso, régiment provincial de Rouen). — Re-
traité en 1780, avec 000 livres de pension , chevalier de Saint-Louis. (Registre
1775, même régiment, fol. 25 verso.)
(2) Né ie 12 septembre 1726 à Elbeuf. — Lieutenant en 1752, de grenadiers
postiches en 1758, des grenadiers en 1760 , capitaine même année. — A fait les
campagnes de 1757, 1758, 1759. (Registre, milices, 1759, bataillon de Gisors,
fol. 50 verso.) — Très-bon, passé dans Abbeville. (Registre 1771. fol. 52, régi-
ment provincial de Rouen. ) — Chevalier de Saint-Louis. (Registre 1775, fol. 9,
régiment provincial d' Abbeville.) — Reçu par M. de Boisgautier, capitaine de gre-
nadiers royaux. (Registre de l'ordre de 1762 à 1781.) — Ce parrain est le chevalier
de 1747.
(5) Né le 7 août 1757. paroisse d'Elbeuf-sur-Andelle. — Lieutenant en 1757,
de grenadiers postiches en 1760, de grenadiers même année, capitaine en 1761.
(Registres, milices, 1759. bataillon de Gisors, M. 50 verso.) — Très-bon. (Registre
1771, fol. 52 verso, régiment provincial de Rouen.) — Chevalier de Saint-Louis
Ie25avril 1786. {Registre,, 1775, même régiment, fol. 27.)
(4) Écuyer, né le 27 juillet 1711, paroisse de Bredeville-sur-Borilel, généralité
de Caen. — Lieutenant au bataillon de Caen en 1754, de grenadiers en 1755, aide-
major en 1742, capitaine en 1815, pourvu d'une compagnie au bataillon de Vire
en 1714, capitaine de grenadiers postiches en 1746, de grenadiers en 1717, com-
mandant du bataillon de Vire en 1750, chevalier de Saint-Louis en 175 i. — A
khh CHEVALIERS
vincial de Rouen, nommé le 9 juin 1772 (1); le chevalier «Je
Bôisgautier (Jean-Baptiste-Joachim le .Moine), capitaine au
régiment provincial d'Abbeville, nommé le 8 avril 1770 (2);
de Bôisgautier (Victor le Moine), capitaine au même régi-
ment, nommé le 23 avril 1786 (3); de Banville (Georges dp
la Lande), capitaine au bataillon de milice de Vire, nommé
en \!o\ (4);
coup de fusil à la jambe gauche au siège de Fribourg. — A fait toutes les campa-
gnes de la dernière guerre. — Au siège de Berg-op-Zoom, un de ses fils a été tué
à côté de lui. — 11 eu a quatre autres au service, qui sont dans des bataillons.
{Registre, milices, 1759, bataillon de Gisors, fol. 49.)
(1) Né le ti août 17:29, paroisse d'Elbeuf-sur-AndcIle. — Lieutenant au bataillon
de Gisors en 1744, enseigne aux grenadiers royaux en 1747. lieutenant au régi-
ment de Fleury même année, réformé en 1749. lieutenant en premier comman-
dant une compagnie au bataillon de Gisors en 1750, commission de capitaine en
1759, capitaine en second de grenadiers postiches en 1761 ; a eu trois frères au
service ; deux y «ont morts ; va fait les campagnes de 17^54 et 1748 ; a reçu un coup
de feu à la tèle au siège de Berg-op-Zoom. (Registre, milices, 1759, bataillon de Gi-
sors, fol. 49 verso.) — Capitaine des grenadiers royaux, chevalier de Saint-Louis,
bon officier. (Registre 1771, fol. 50 verso, régiment provincial de Rouen). — Re-
traité en 1780, avec 000 livres de pension, chevalier de Saint-Louis. (Registre
1775, même régiment, fol. 25 verso.)
(2) Né ie 12 septembre 1726 à Elbeuf. — Lieutenant en 1752, de grenadiers
postiches en 1758, des grenadiers en 1760 , capitaine même année. — A fait les
campagnes de 1757, 1758, 1759. (Registre, milices, 1759, bataillon de Gisors,
fol. 50 verso.) — Très-bon, passé dans Abbeville. (Registi'e 1771, fol. 52, régi-
ment provincial de Rouen.) — Chevalier de Saint-Louis. (Registre 1775, fol. 9,
régiment provincial d' .Ibbeville.) — Reçu par M. de Bôisgautier, capitaine de gre-
nadiers royaux. (Registre de l'ordre de 1702 à 1781.) — Ce parrain est le chevalier
de 1747.
(3) Né le 7 août 1757, paroisse d'Elheuf-sur-Andelle. — Lieutenant en 1757,
de grenadiers postiches en 1700, de grenadiers même année, capitaine en 1761.
(Registres, milices, 1759. bataillon de Gisors, fol. oO verso.) — Très-bon. (Registre
1771, fol. 52 verso, régiment provincial de Rouen.) — Chevalier de Saint-Louis
le 25 avril 1786. (Registre, 1775, même régiment, fol. 27.)
(4) Écuyer, né le 27 juillet 1711, piroisse de Bredeville-sur-Bordel, généralité
de Caen. — Lieutenant au bataillon de Caen en 175 i, de grenadiers en 1735, aide-
major en 1742, capitaine en 1845, pourvu d'une compagnie au bataillon de Vire
en 17 54, capitaine de grenadiers postiches en 1746, de grenadiers en 1747, com-
muniant tlu bataillon de Vire en 1750, chevalier de Saint-Louis en 175 i. — A
DE DIVERSES ÉPOQUES. 445
Berthèlot de Villeneuve, nommé en 1800 (i);
Delbos, capitaine au régiment de Toulouse-Infanterie,
nommé de 1718 à 1721 (2); Grain de Saint-Marceau (Ber-
nard), capitaine au régiment provincial d'Autun, nommé
le 3 mars 1771- (3) ; Verdale (Jean-Baptiste), capitaine au
régiment de Penthièvre-inianterie, nommé en 17i7 (i); Ver-
fait la campagne de Slenay ; s'esl trouvé aïi siège fies forts Sainte -Marguerite et de
la citadelle d'Anvers, à celui de Nauïur, et aux batailles de llocoux et de Lawfcld,
— A beaucoup de parents au service, tant dans les gardes du roi que dans d'au-
tres régiments, tous chevaliers de Saint-Louis. (Registre, milices, 1750, fol. 58,
bataillon de Vire.)
(1) Nommé le 13 septembre 1800 , reçu le 25 septembre 181 5. Porlé sans dé-
signation de grade. (Registre de l'émigration, fol. 19.)
(2) Né à Saint-Sever en Quercy, entré au service en 1G90, comme lieutenant,
capitaine en 1705. (Registre de 1089 à 1720, fol. -408 verso, régiment de Toulouse.)
— Chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1718 à 1724, loi. 229 verso.) — Pension
de 500 livres sur le trésor, capitaine de grenadiers, commandant de bataillon en
175G, lieutenant-colonel en 1740, relire en I7i"2. [Registre de 173 i à I7î8, le
régiment devenu Penthièvre en 1737, fol. 310.) L'orthographe du nom est d'El-
bos. Voir plus bas, son neveu, M, de Verdal. •
(5) Lieutenant dans Belsunce eu 1747, réformé en 1719 (à la paix), passé dau>
la milice en 1750, aux grenadiers en 1735, commandant une compagnie en 1750,
commission de capitaine en 1759; dit avoir servi dans Vermandois en 173G, et
avoir été réformé même année, et en 17 41, dans le bataillon de Vesoul, sous le
nom de Mouget. — Très-ancienne maison; bon capitaine. (Registres, régiments
provinciaux, 1771, fol. 338, régiment d'Autun.) — Retraité le 22 janvier 1779,
avec une pension de 400 livres. (Registre, 1773, fol. 269.) —Signait de Grain de
Saint-Marsault dans ses requêtes au ministre. — Né, le 19 lévrier 1722, à llosey,
élection de Chalon-sur-Saône, suivant sa déclaration, n'ayant pu produire son ex-
trait baptistaire. (Dossiers des pensions avant 1789, n° 1045.) — L'orthographe
du nom e-t Gréen de Saint-Marsault.
(i) Porté t. I, p. 409. Né le 28 décembre 1713, est de Grugnal en Quercy.
Volontaire en 1728, lieutenant en 1730, rang de capitaine en 1739, pourvu d'une
compagnie en 17 i2, capitaine de grenadiers eu 1760, rang de major en 1 iGG, île
lieutenant-colonel eu 1768. — Retiré le9 décembre 1771 avec 2,400 francs d'ap-
pointements, en attendant une lieutenance de roi, en conservant sa pension de
500 livres, et en supprimant sa gratification annuelle de 000 livres. — Chevalier
de Saint-Louis en 17 17. — 1765. propre à devenir lieutenant-colonel. — 1769,
officier distingué, du meilleur exemple par se> propos et sou exactitude. (Registre
de Penthièvre, de 1763 à 1770 , fol. 19.) — Pension de 500 livres sur le trésor
Û-»6 ClJEVÀLfklJS
dal de l'Etang (Louis), capitaine au même régiment, nommé
en I7:;8 il;; Verd'al de Gruhiac (Jean-Pierre), capitaine au
même régiment, nommé en 1760(2;; Bayle, capitaine au
régiment de Champagne, nomme axant I72i(3); Doé, capi-
taine au régiment de Guyenne, nommé en 1 7 iO ( i) ; de Sainte-
Foix. (François Verdal), capitaine au régiment de Penthièvro-
roy.ii. —Neveu du sieur d'Elbos, commandant du second bataillon. {Registre de
1751 à 17-18, fol. 511, verso, régiment de Toulouse , devenu Penthiévre.) — Ver-
dal. — Pension de 500 livres. C'est la pension qu'avait son oncle, et qui a été
mise sur sa tête. {Registre des lieutenants de 1752 à 1748, fol. 289 verso, régi-
ment de Toulouse, devenu Penthiévre.)
(1) Ne le 7 ma. 1715, est de Gruguac en Quercy. Volontaire en 1758, lieute-
nant eu second de grenadiers en 1740, lieutenant en 1712, aide-major en 1748,
rang de capitaine en 1752, pourvu d'une compagnie en 1755, retire eu 1765 avec
une pension .le retraite de 400 livres. - 1765, bon sujet. (Registre de Penthiévre
de 17G5 ù 1776, fol. 20 verso.)
(2) Né le 5 février 1725, à Grumac en Quercv.-Lieutenant en second en 174*>
enseigne même année, lieutenant en 1745, capitaine en 1755, de grenadiers en
1772, chef de bataillon en 1774, capitaine commandant à la formation de 1776
rang de major en 1782. - Gratifications : 400 livres en 1769. 500 livres eu 1782'
400 lnres en 1785. - Retire le 12 avril 1787, avec une pension de 1.801) livre,
(liegistrede Penthiévre, de 1776 à 1788.)- 1765, très-bon sujet.- 1770 sujet
de d.st.oction. _ 1776, excellent officier, plein de zèle et de bonne volonté
donnant le meilleur exemple. (Registre de Penthiévre, de 1765 « 1770, fol. 21
verso.) ' •
(5) NéàMarmande, sons-lieutenant en 1702. lieutenant en 1705 capitaine en
IiU9, estropié du bras droit, d'un coup de feu qui lui traversa l'épaule à Frede-
«•»-• a reçu d'autres blessures a Hochstedt au même bras. - Gentilhomme,
- v.li,e,.r. - M. d'Auhigné a demandé la crois de Saint-Louis pour lui. (Régis-
»■■ «* IUW a 172,). fol. 5 verso, régiment de Champagne.) - Chevalier de
>amt-W Registre de 1718 a 1724, fol. 15.) _ Retiré en 1727. [Registre de
l''2ia 1 loi, fol. 14.)
,1; Doé de Crâne. Est de Troves. Cadet en 1710, lieutenant en second en 1720,
•fanant en premier en 1722, capitaine en 1754, mort en 1747. [Registre de
.' " !'48' foL 313 vers°* régiment de Guyenne.) — Porte t. I, pp. 519 -t
n.ïe^rr ' "T* TlMW ChUVa,iCr "° SaiiU-1-""i* U- Doé «lu (Jhastenav, .Ion. la u-ov
^ot .,,„,„,, con,,,, ,1e .717. de la nuunore suivante .Mark-Anne IVrrkr. \,-,.,, ■ ,■ , . ...
^.u,ZZ- rè'T!1- ."' ChCïa!iel dC:r°lrire "»»^re de Saint-Louis, |,Vuce,.a.,i *»;.. ,„
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DE DIVERSES EPOQUES. '|/,7
infanterie, nommé en 1763(1); de Maupas (Gabriel-I3er—
nard-IIery), capitaine aux dragons d'Autichamp, nommé
en 17G2 (2); de Maupas (Auguste-Henry), chef de bataillon,
nommé en 1821 (3) ; le chevalier de Cosse tte (Jean-Marie),
(1) Né le 2G juin 1710 ; est de Grugnac en Quercy. Lieutenant en second eu
1744, enseigne même année, lieutenant en 1740, capitaine en 1755, réformé à la
composition de 1763. replacé même année, retiré le 17 juin 1770, avec 400 livres
d'appointements de retraite. — En 1767, gratification de 400 livies. — 1765,
homme de condition, bon officier. — 1764, très-bon. (Registre de Penthièvre, de
1765 à 1776, fol. 25.) M. d'Elbos et les MM. de Venlal, cites plus haut, ainsi que
M. de Samte-Foix, sont des ancêtres du maréchal Canrohert.
(2) Porté t. I, p. 558. — Né à Blois le 20 août 1755. Cornette en 17 47, réformé
en 1748 ; cadet dans l'artillerie en 1755; lieutenant en 1756, capitaine en 1761;
réformé à la composition de 1765, replacé commandant la compagnie du mestre
de camp en 1768; passé à une compagnie eu 1770, brevet de major le 5 mars
1774, major de Royal-dragons le 24 juin même année. — 1768, très-bon officier
à la guerre, a beaucoup d'intelligence. — 1771, officier de distinction, a eu dis
actions de guerre. — 1772, propre à beaucoup de choses, à être imjor. {Registre
des dragons d'Jutkhamp, de 1765 à 1776, fol. 22, verso.) — Retraité en 1785
avec une pension de 1,560 livres. — En 1785, pension de 400 livres eu considé-
ration de ses services qui lui ont mérité la croix de Saint-Louis avant l'âge. (Re-
gistre de Royal-dragons, de 1776 à 1788, fol. 7.) (a). — Au registre de 1776, cet
officier est dénommé Henry et non llerry, qui est l'orthographe du nom.
(5) Né à Blois le 5 mai 1788, lils légitime de messire Bernard-Gabriel Herry
de Maupas, ancien major de Royal-dragons, chevalier de Saint-Louis, lieuten int, pour
le roi, de la ville de Blois. et de dame Caiherine-Julie Raugeard de la Boissièrc.
(Acte de naissance.) — Élève de l'Ecole militaire en 1801, sous-lieutenant au 6'JC
de ligne en 1805, lieutenant en 1807, capitaine en 1810, chei de bataillon à la
légion de la Seine en 1815, chevalier de la Légion d'honneur en 1S07. — Cam-
pagnes de 1805, 1806 et 1807 à la grande armée; celles de 1808, 1809, 1 SI 0
181 1, en Espagne et en Portugal. A suivi l'armée royale en Belgique en 1815.
(Etai de services du 21 juin 1817, dossier de M. de Maupas.) — Chevalier de la
Légion d'honneur à dix-neuf ans pour avoir contribué à sauver le drapeau de sou
régiment à Friedland. (Même dossier.) — Le 25 décembre 1806, à la prise de
Soldau, ayant l'ordre d'attaquer avec vingt-cinq hommes un po>te important d'où
l'ennemi faisait un feu très— vif sur nos troupes, cet officier l'enleva, malgré la re-
(a) A fait îv 'uf campagnes. Était au\ sièges de Berg-op-Zoom et de Mnestriclit. — En 1761, à
la tète de cinquante voloniahes ilatiaqiia et ei>for.ra un bataillon du montagnards écossais, et lit
plus de trois cent cinquante prisonniers. Celte Initiant.- ad on lui valut la croix de Suint-Louis
à vingt-neuf ai s. I u l"l52, dai.s les bois d'I -l.,r, i i o; à la ifite de cinquante dragons, il atta-
qua à \ec tant de vigueur un bataillon franc de liesses de six cents hommes, que ce bataillon
fut fait prisonnier en totalité. (ArchUcsde ta famille.)
M8 CHEVALIERS
ancien capitaine, nommé le 29 juillet 181-4 (1); le comte nV
Crouy-Chanel de Hongrie (Claude-François); ancien capitaim
nommé le 10 décembre 1814 (2); de Hongrie marquis de
Croy-Clianel ( François - Claude - Auguste ) , ancien officier,
nommé le 3 juillet 1816(3); le chevalier de Crov (Claude-
Henri), ancien officier, nommé le 16 octobre 1810 (l ; le
comte de Barde (Armand-Nicolas-Leroy), ancien officier
nommé le 27 décembre 181 o (5); le chevalier de Barde
sistance la plus acharnée, tua de sa propre main celui qui le commandait et lit
soixante prisonniers. Il montra beaucoup d'intelligence et de bravoure dans le>
divers combats opiniâtres de cette journée. (Etat de services duTi mars 1807, mé-
moire de proposition pour le grade de lieutenant.) — En 1815, s'est rendu à Bor-
deaux pour offrir ses services à Madame duchesse d'Angoulcrae, et s'est réuni
ensuite à l'année royale du Maine, où il a fait la campagne comme chef de batail-
lon. — Mis en non-activité sans traitement, sur sa demande, en 1819. [Dossier de
M, de Maupas.)— L'acte de naissance rectifie l'erreur commise pour MM. de Maupas
père et fils, dénommés Henry au lieu de Ilerry.
(1) Sous-lieutenant au régiment de Picardie, plus tard Colonel-général, on 177'J,
lieutenant en 1789, émigré avec son régiment en 1791, a fait la campagne de 171)2,
passé en 1793 au service d'Angleterre dans le régiment de Sawenstein, incorporé
en 1798 dans le 0e régiment d'infanterie étrangère. Le roi Louis XVIII lui accorda
un brevet de capitaine, et lui promit la croix de Saint-Louis. A trente ans de ser-
vices. (Commission de 1814, 21e tableau, n" 28.)
(2) Porté plus haut, p. 117. — Émigré en 1792, a fait les campagnes de 1792
à 1801. A été blessé de trois coups de feu à l'attaque de la Savoie. —A dix-huit
an* de services, y compris neuf campagnes, plus d.x ans de grâce. (Commission de
1814, 21e tableau, n° 33.)
(5) A quarante ans trois mois de services, y compris neuf campagnes, et douze
ans de séjour aux colonies, comptant pour moitié. (Commission de 1814, 64° ta-
bleau, no 27.)
(1) Le chevalier de Chanel (Claude-Henri), né le 13 juillet 1701, à Grenoble;
noble, lils d'un avocat consistons! au parlement de Dauphiné; élevé d'artillerie
en 1782, lieutenant en second eu 1783, lieutenant en 1787, deuxième capitaine
en 1791. — Ayant abandonné sou emploi, il B été remplacé le 1 1 septembre 1792.
(Registre, lieutenants d'artillerie avant 17S9, tome II, fol. 404.) — Lieutenant en
premier au régiment d'artillerie de Besançon. (État militaire de 1788, p. 219.) —
Capitaine en second au 7c régiment d'artillerie, ci-devant de Toul. (Étal militaire
de 1792, page ni.)
io) A vingt huit' ans six mois de services, y compris une campagne. (Commis-
ston de 1814, 43e tableau, a" 4G.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. M9
( Atexandre-Jsidore-Leroy ) , ancien officier, nommé le 21
août 181 G (1); de Cossette (Charles-Adolphe), capitaine aux
chasseurs à cheval des Pyrénées, nommé le \ octobre 1823(2);
de Laurans (Jacques), prévôt général de la maréchaussée de
Provence, nommé le 10 août 1758; Fenouil (Pierre), garde du
corps du roi , compagnie de Yilleroy, nommé le i novem-
bre ITol (3);
Gouzian de Saint-Martin de Souliy (Martin- Fenouil),
garde du corps du roi, compagnie de Gramont , nommé
le 22 juillet 1814 (4); Souhy (Pierre), brigadier des
gardes du corps du roi, compagnie de Gramont, nommé le
(1) A vingt-huit ans trois mois de services, y compris deux campagnes. (Com-
mission de 1814, G8e tableau, n° i7.)
(2) Nommé eu Espagne par Mgr duc d'Angoulème, confirmé par ordonnance
du 24 décembre suivant. {Fiches de classement.) — Né à Wailly (Pas-de-Calais),
le 9 mars 1789, fils de Charles-Marie François, et de Marie-Rose-Suzanne Le Ver;
élève à l'Ecole de Fontainebleau en 1805, sous-lieutenant au 14° chasseurs à cheval
en 1807, passé au 29e en 1810, lieutenant en 1812, adjudant-major en 1 814, passé
au 15e chasseurs même année, capitaine en 1S13, passé aux chasseurs des Pyré-
nées (17e) même année, retraité on 1824 pour douleurs rhumatismales contrac-
tées pendant ses huit campagnes en Catalogne ; pension de retraite de 510 francs.
Vingt-cinq ans cinq mois dix-huit jours de service, y compris sept campagnes ■
Chevalier de la Légion d'honneur eu 1820. S'est distingué à l'aliaire de Molino de
Rey en 1800, en chargeant avec succès la cavalerie ennemie, et a été porté à
l'ordre du jour de l'armée. — Cité à l'ordre de l'armée par sa bravoure et «a belle
conduite à l'affaire de Vick le 20 février 1S10. (Liât de se-rvices.) — « Il est à re-
gretter que cet ancien et bon officier ne puisse continuer le service. Sa belle con-
duite clans tous les temps me fait prendre la liberté de réclamer pour lui la retraite,
et le grade honoraire de chef d'escadron. » (Xote de l'inspecteur général.) Chef
d'escadron honoraire le 23 juillet 1824. (Dossiers des pensions avant 1789,
m" 10,315.)
(3j Reçu garde du corps le 14 mars 1734, breveté capitaine le 29 septembre
1731. (Mémoire de proposition, approuve par le roi, cartons des gardes du curpsf
1740 à 17G0.)
(4) Fenouil de Souhy (Martin), garde du corps en 1783, émigré en 1701 ; a dix
campagnes; brigadier (capitaine de cavalerie) en 1814; est dans le cas d'obtenir
le brevet de colonel, rang de 1813; maréchal des logis le 1er novembre 1815.
(Etat de la compagnie de Gramont au 1er novembre 1S15.) > — . Gouzian de Sainl-
Martin-Fenouil de Souhy (Martin). (J'iches de classement.)
ill. 29
450 CHEVALIERS
1er juillet 1840(4); le chevalier de Seguins de Cabassol,.
(Élienne-Henri), garde de la porte, nommé le 2i août 181 i ;
Le chevalier du Soulier (Martial), capitaine aux carabi-
niers, nommé en 1758 (2); du Soulier (Louis -Suzanne), capi-
taine dans Royal-Cavalerie nommé le 3 juin 1787 (3); du
Solier (Simon), capitaine au régiment d'Artois (4); du Sou-
(I) Fenouil de Souhy de Saint-Martin (Picrre-Gouzian). — Sous-lieulenant au
régiment de Viennois en 1787, émigré, garde du corps en 1814, est dans le cas
d'obtenir le brevet de capitaine, rang de 1801, brigadier le 1"" novembre 1815.
(État de la compagnie de Gramonl au 1er novembre 1815.) — De Gouzian-Saint-
Martin-Fenouil de Souby (Pierre), reçu par M. Fenouil de Souliy. (Fiches de
classement.)
(2) Né le 29 octobre 1727, volontaire au régiment d'Artois-ini'anterie en 1712,
cornette dans Royal-cavalerie en 1745, lieutenant et capitaine en 1715, réformé
en 17 49, aiJe-major en 1750, capitaine aux carabiniers en 1757, lieutenant-colo-
nel en 170i, rang de mcslre de camp en 17G7, mestre de camp en second de la
seconde brigade en 1779, brigadier en 1780, mestre de camp commandant la pre-
mière brigade en 1780, maréchal de camp en 1781. — • Pensions: 200 livres en
1745, 200 livres en 175G, 1,000 livres en 1769 et 1,000 livres en 1779 ; traite-
ment, 5,000 livres, A fait tonte la guerre de Flandre de 1742 à 1748, et les cam-
pagnes d'Allemagne de 1758 à 1701 inclus. Blessé d'un coup de feu à Minden.
(Dossiers des généraux.) — Chevalier de Saint-Louis en 1758. (Registre des cara-
biniers, de 17G5 à 177G, fol. 10) (a).
(3) Né le 17 octobre 1747 à Saint-CIoud en Angoumois. sous-lieutenant en
17G4, rang de capitaine en 1770, pourvu d'une compagnie c.\ 1772, brevet de
major en 1787, major de Commissaire-général-cavalerie même année, lieutenant
colonel en 1788, démissionnaire en 1791. — En 1778, pension de 500 livres. —
177G, très-bon sujet, a des talents. — 1779, susceptible d'une lieutenance-colon-
nclle ou d'une majorité. — 1785, très-bon officier. (Registre Commissaire-général'
cavalerie, de 1788 à 1795, fol. O.)
(4) Du Solier. (Registre de 175 i à 1748, fol. 198, régiment d'Artois.) Chevalier
de Saint-Louis. (Registre de 174S à 1705, vol. I, fol. 198, même régiment.) — Du
Soulier (Cbarles-François), né le 1G mars 1717 à Saint-Laurcnt-sur-Gorreen Poi-
tou. Au dossier des pensions, il réclame contre le prénom de Simon inscrit sur les
registres, et produit son acte de naissance, où il est dénommé Cbarles-François. —
Eu 1744, pension de 500 livre? en considération des services de son père et de
(«) D'après une note qui nous a un': envoyée, Louis XV, en 1722, conféra l.i noix de Saint-Louis
a «in autn: Martial du Soulk'r rt à ses six frères, tous au «T>ice. I.'.icte relatif à < ctto promotion
m honorable pour une famille se trouve, ajoute-t-on, à la Eihlioth- nie impériale. Ce lait de plu-
sieurs officiers du mCnie nom, et tons au serti re en mûrne temps, se trouve relaté plus bas dans
le service d'un autre du Soulier.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 451
lier (Pierre), capitaine au même régiment, nommé le 23 juil-
let 1700(1);
- Guerin d'Àgon, nommé en 1 790 (2); du Soulier, lieu-
tenant, nommé le G août 1790 (3); le baron Haxo (Fran-
çois-Xicolas-lJenoît), lieutenant général, nommé en 1814 (l);
six de ses oncles paternels., alors capitaines de cavalerie ou d'infanterie ; en 1753,
augmentation de 200 livres à la mort de son père ; en 1760, pension de 4*>0 livres
sur l'ordre; en 17G3, pension de retraite de 1.200 livres. [Dossiers des pensions
avant 1789, n" 2,237.) — Du Soulière (Simon). — Volontaire en 1727, enseigne
en 1751, lieutenant en 1733, capitaine même année, major en 1748, commandant
de bataillon en 1739, lieutenant-colonel en 1762 ; blessé à Mînden d'une forte
contusion au bras. — 1764, très-bien placé à la tète d'un corps; doux, hon-
nête, ferme et considéré. Retiré en 1703. (Registre d.' Artois-infanterie, de 1703
à 1776, fol. 3.)
(1) Né le 13 juillet 1730 à Saint-Laurent-sur-Gorre en Poitou. — En 1730, pen-
sion de 400 livres en considération des services de son père et de ses oncles ; en 1 7S0,
pension de 300 livres pour la distinction de ses services; en 17X1, pension de re-
traite de 1,000 livres. (Dossiers des pensions avant 1789, n° 13,921.) — Le che-
valier Du Soulière (Pierre), né le 28 février 1730, gentilhomme limosin, est de
Saint-Laurent-de-Gorre; lieutenant en second en 1743, enseigne même année,
lieutenant en 171 i, capitaine en 1743, de grenadiers en 1771. — I7l>3, officier
distingué, serait très-bien placé à la tète d'un corps. — 1770, assurance d'une
lieutenance-colonnelle. — Chevalier de Saint-Louis en 1700. (Registre d'.irt ois-
infanterie, de 1703 à 1770, fol. 20, verso.) Retiré en 1781 avec une pension de
retraite de 1,000 livres, outre les deux pensions qu'il a. (Registre de 1770 à 1788.)
(2) Nommé le 3 avril 1790 à Edimbourg par Monsieur, comte d'Artois; reçu à
Saint-Hellier, île de Jersey, par le maréchal de camp comte Dutrésor. (Pièces
communiquées.)
(3) Cet officier doit être M. Du Soulier (Martial), ne en 1770, sous-lieutenant
aux carabiniers en 17SG.
(1) Né le 24 juin 177 i à Lunéville (Meurtbe), fils de Benoit-Nicolas Haxo, et de
Marie-Catherine Hurtevin Montauban, son épouse. — Elève sous-lieutenant d'ar-
tillerie en 1792, lieutenant en 1793, passé dans P état-major du génie en 17!) 1 avec
le grade de capitaine, chef de bataillon en 1801, colonel en 18<I'.>, général de bri-
gade en 1810, général de division en 1812. — Campagnes de 1793, 1791,1793
et 179G; de 1800 et 1801 ; de 1803 à 181 I inclus. ; de 1815. — Envoyé en mis-
sion en 1807 auprès du général Sebastiani, ambassadeur à Constantinoplo, par le
vice-roi d'Italie : a mis en état de défense les batteries des Dardanelles. — Prison-
nier à Culm en 1813, avec le général Vandainme. A fait partie du corps d'armée
d'observation réuni au mois de mars 1815 sous Paris, et commandé par Mgr le duc
29.
652 CHEVALIERS
Duval de ïhaas de la Blossiére, nommé le G août 179G 1 •
Sassay (FrançoiVJosepli-Pierre-Mondion), capitaine au régi-
ment de Conti-infanterie , nommé le 20 janvier 1780, 2);
Gebert (Pierre-Isaïe), capitaine au régiment provincial de
Tours (3 ; le chevalier de Gebert (Jean-Baptiste), ci-devant
de Berry. A sui\i jusqu'à Beaumont-sur-Oise, où il a été congédié avec sa troupe.
Rappelé au service, il a tracé les travaux de défense de Pari?, et il commandait à
Waterloo le génie de la garde impériale. A repris au retour la direction des tra-
vaux de défense de Paris. 'Le G juillet, il a quitté Paris avec l'armée, et le 7 il est
revenu, chargé par le prince d'Eckmùll, conjointement avec les généraux Gérard
et de Valiny, de présenter au roi la soumission de l'armée. Mis en demi-solde.
Rappelé à l'activité en 1810, est nommé membre du comité des fortifications.
Baron en . . . ., pair de France en . . . ., conseiller d'État, chevalier de la Lû,rion
d'honneur en 1804, chevalier du Croissant de Turquie en 1807. officier de. la Lé-
gion d'honneur en 1809, chevalier de la Couronne-de-Fer en 1S12 commandant
de la Légion d'honneur en 18Ii, chevalier de Saint-Louis le 23 juin 1811, i;raiul
officier de la Légion d'honneur en 1821, grand-croix du même ordre en 1835
grand'-croix de l'ordre de Léopold même année. Mort le 25 juin 1838. (Dossiers
des généraux.) — Commandeur de l'ordre de Saint-Louis, le 29 octobre 1828.
(Almanach royal de 1830, p. 280.) — Porté plus haut, p. 319.
(1) Lieutenant au bataillon de garnison de Monsieur en France; chasseur noble,
compagnie n° 15, à l'armée de Coudé. [Registre de M. le prince de Coude
fol. 17.)
(2) Né le 29 juin 1757 à Vernon en Poitou. Lieutenant dans Foix en 1738,
capitaine aide-major en 1702, capitaine commandant à la formation de 1770, ranç
de major en 1780, attaché à l'infanterie avec 1,000 livres d'appointements en atten-
dant une majorité, major dans Conti même année, lieutenant-colonel en 1789. —
1777, officier de premier mérite. — 1783, a toutes les qualités et la volonté néces-
saires à un excellent officier supérieur. —Eu 1781, rétablissement d'une pension
de 300 livres dont ilajoui. — En 1788, pension de -100 livres sur l'ordre. (Registre
de la Marche [devenu Conti), de 177C. a 1788.) — Colonel du régiment en 1791,
a pris sa retraite en 1792. (Registre du Si* [Conti) de 1788 ù 1793, fol. 2.) — Le
comte de Moudion. (Registre, contrôle tt stnires dis officiers de Conti [XI1'].)
(5) Lieutenant de milice en 1740, de grenadiers en 1731, commandant une
compagnie dans ce bataillon-ci en 1752, commission île capitaine en 1759. Ne If
19 aoùt'1728 à Priegny eu Poitou. A l'ait les campagnes de 1710 et 1717, et toute
sa famille a servi. (Registre, milices, 1759, bataillon de Saumur, fol. 140.) — Capi-
taine de grenadiers en J775, bon officier. [Registre, régiments provinciaux, 1771,
régiment de Tours, fol. 108, tn-so.) Chevalier de Saint-Louis. (Registre, 177...
même régiment, foi 151.) — Capitaine de grenadiers. [Registre, 1782, la ta ""<
de garnison, bataillon de Touraïne, fol. 115.) — CeL officier n'est pis porté sui
le registre de l'ordre, mais la mention sur le registre du corps établit la iju dilé.
!>!•: DIVERSES EPOQUES. 453
capitaine au régiment provincial de Tours réformé, nommé
le 12 septembre 1776(1); Goyon (Pierre), capitaine au régi-
ment provincial de Bordeaux, nommé le 3 mars 1 774 (2); de
Goyon de Thaumatz (Alexis-Claude-Louis';, capitaine attaché
au corps des dragons; Goyon de Rochefort (Victor-Benjamin )
capitaine commandant au régiment de Béarn, nommé le 22 fé-
vrier 1789 (3); Goyon (Louis-Charles), ancien chevau-léger,
nommé le 20 avril 1791; Goniu de la Cosle (Etienne), gen-
darme du corps de la gendarmerie réformée, nomme le 2o
mai 1791; Danel ( Alphonse-Auguste-Delphin), ancien offi-
cier, nommé le 6 mars 1817; Danel (Pierre-Louis-Ignace-
Joseph), lieutenant titulaire à l'hôtel des Invalides, nommé le
29 octobre 1826; de Failly (Philippe-Louis), lieutenant au
régiment d'Aquitaine, nommé en 1772 (-!■);
(1) Lieutenant de milice en 1747, des {postiches", en 1751, de grenadiers <'n
1758, capitaine en 1761). Né à Courarie en Poitou le 50 avril 1731. Son frère aîné
est capitaine dans ce bataillon. (Registre, milices, 1739, bataillon de Saumur,
fol. 146, verso.) — Chevalier de Saint-Louis. (Registre, régiments provinciaux,
1773, régiment de Tours, fol. 151, verso.) — Retiré aux Invalides le 21 oc-
tobre 1788. (Registre, 1782, bataillons de garnison, bataillon deTouraine, fol. 1 15.)
(2) Goyon (Pierre), né le 29 novembre 1725, à Saint-Martin de Goyne, séné-
chaussée de Gondom. — Volontaire dans Provence en 17-4-4, enseigne et lieutenant
même année, réformé en 1 749, lieutenant eu premier commandant une compagnie
dans le bataillon de milice deNérac, commission de capitaine en 1759, aide-ma-
jor en 1760; a fait, en Italie, les campagnes de 1714 à 1747 inclus, et celle de Gè-
nes en 1748; a reçu d'un coup de fusil une contusion au bras, à la bataille de Plai-
sance en 1746; a trois cousins au service. (Registre, milice, 1759, bataillon de
Sérac, fol. 220 verso.) —Très-bon officier, fort intelligent. (Registre, régiments
provinciaux ; 1771, fol. 118, régiment de Bordeaux.) Chevalier «le Saint-Louis;
réformé avec moitié de ses appointements. (Registre, 1775, fol. 91, même régi-
ment.)— Capitaine au bataillon de garnison d'Artuitaine. (États militaires de
1779, 1780, 1781.)
(5) 11 fut reçu par M. de Goyon, major du château de Nantes. (Registre de
l'ordre, de 1781 à 1791.)
(4) Porté t. , p. 619. —Né le 24 juin 1753 \ Pré en Champagne; lieutenant
dans Royal-Wallon en 1716, lieutenant en second eu 17."i8 dans Berry incorporé
dans Aquitaine en 1765), lieutenant en 1759, devenu sous-lieutenant à la compo-
sition de 1703, replacé lieutenant même année, rang de capitaine en 1709, capi-
454 CHEVALIERS
De Sourdcval (Louis- Jacques- Antoine), capitaine au rc,d*
ment de Tonl-arlilleric, nommé le 29 mai 1775 (i); do Nouant-
ville (Anne-Achille-Alexandrc-Blondel), lieutenant au régimeul
dcRolian-infanterie, nommé le 18 mai 1788 (2); Mourain de
l'IIerbaudière (Marie-Jean-Corneille), ancien officier, nommé
le 7 août 181(3 (3);
De l'Estourbcillon (René), capitaine an régiment de Pi-
cardie, nommé le 26 janvier 1773 (4); Thémériconrt de
Jaucourt (François-Charles le Prostré de), major du ré-
laine commandant la compagnie du lieutenant-colonel en 1772, capitaine titulaire
en 1771, capitaine en second de la compagnie de chasseurs à. la formation de 1770.
— 17/3, bon officier, plein de bonne volonté. (Registre du régiment d'Anjou,
formé des deuxième et quatrième bataillons d'Aquitaine, 177"), fol. 1S, verso.) —
Capitaine-commandant en 1781. — Pension de 300 livres sur l'ordre eu 1783.—
Retraité en 1787, avec une pension de 1,340 livres. (Registre d'Anjou, de 177G
«1788.)
(1) Né à Calais le -1 décembre 1733 : surnuméraire en 1730, cadet même
année, sous-lieutenant en 1731, lieutenant en 17G2, capitaine en 1763, chef de
brigade en 1780, mort le 7 juillet 1782. — Trois campagnes de guerre en Alle-
magne; a été détaché pendant quatorze ans tant à la Martinique qu'à la
Guadeloupe. (Registres, officiers supérieurs d'artillerie avant 178',», t. II,
fol. 339.)
(2) Né à Nouainville, généralité de Caen, le 21 mars 1733, sous-lieutenant en 1 773,
lieutenanten 1781, capilaineau 50e en 1791. — Chevalier de Saint-Louis pardistinc-
tion, pour sa bonne conduite à Rennes. (Registre do Rohan (Sie), de 1788 a 1793,
fol. 74.) — A délaissé le 1« juillet 1792. (Registre du 50e (le Perche), de 178S à
179.) loi. 127.) — Mort en 1794, en émigration, à. la suite d'une blessure reçue à
l'armée de Condé, dans Royal-émigrant. (Archives de la famille.) — Voir, pour
l'action qui lui valut la croix, les Mémoires de Monlmorin, et Y Histoire de la Ven-
dée, par M. Crétineau-Joly, t. III.
(3) Son père fut massacré révolutionnairemenl aux Sables d'Olonne, le 13 mai
1793, et sa mère fusillée à Noirmoutiers en janvier 1791, avec Mme d'Elbée,
son amie d'enfance. (Renseignements donnés par la famille.)
(i) Né le 20 novembre 1733 à Douges, évéebé de Nantes. — Lieutenant en
1733, capitaine en 17G2, réformé en 1703 (à la paix), replacé en 1709. — Retiré
le 20 janvier 1779 avec 1,000 livres de pension. —A été blessé à la guerre.
(Registre colonel-général-infanterie (ci-devant Picardie), de 1770 à 1788, fol. 12,
rersu.)— 1703, très-bon capitaine..(7{*-//«i7re de Picardie, de 1703 à 1770, fol. 30.)
— De rivslourbillni] , orthographe du nom.
DE DIVERSES 1ÏP0QLES. iô5
gimcnt de Picardie, nommé le 2 décembre 1778 (!); le
marquis de l'Estourbillon (Joseph-Claude), capitaine, nomme
le 10 juillet 179G(2j;lecomlede i'Eslo.uri}tillon(Joseph-Louis-
Amand), chef de bataillon au 45e de ligne, nommé le 23 mai
1825 (3); de Gbolier (François), aide-major général de l'in-
fanterie à l'armée du maréchal d'Harcourt, nommé en 1712 l ;
le comte de Cibeins (Laurent-Gabricl-Hector de CUolicr), an-
cien officier, nommé le 25 décembre 1815 o); le chevalier
de Cibeins (Louis-Alexandre-Cholier), ancien oflicier, nommé
le 16 octobre 1816(6); le chevalier Langeron (Gaspard-Louis),
maréchal de camp, nommé en 181-4 (7); de la Motte de la
(l)Né le 24 mai 1740 à Veaux en Normandie. — Enseigne on 173',, lieute-
nant en 1757, aide-major en 1761, rang île capitaine eu 1 T * »i2 . major > u 1778,
lieutenant-colonel du régiment de Blaisois en 178 5. — Pension de t»00 livr.-s
sur l'ordre. {Registre du régiment de Picardie {devenu Colonel-gtnèral)s de
1776à 1788, fol. 7.) — 178(3, rend le régiment de Provence le modèle de t< u»
les régiments français. Mérite l'augmentation de pension d< mandée V""11'
lui dans l'ordre de Saint-Louis. — En 1788. augmentation de 200 livres
de pension sur l'ordre. {Registre du régiment de Blaisois {devenu Provence en
1781), de 177G à 1788, fol. 3, verso.) — Colonel du 28e régiment d'infanterie lo
23 juillet 1701. Il n'est porté que sur le travail du ministre, pendant \\ suspension
du pouvoir du roi. Lorsque Sa Majesté eut repris ses fonctions, ce travail lui K<t
présenté, et M. de Jaucourt n'y fut pas compris par oubli; ou l'a compris dans le
travail du roi du II décembre 1791, et on lui a donné un ordre de .si Majesté,
pourluifaire prendre rang du 25 juillet {Registre du régiment de Provence [V ) de
1788 à 1793, fol. 9.) — Destitué le 51 janvier 1795. {Registre du régiment du
Maine (28e), de 1788 « 1705, fol. 2.) — Le baron le Prostré de Jaucourt. ( Ltat
militaire de 1788, fol. 127.)
(2) Registre de l'émigration, fol. 101.
(5) L'orthographe du nom est de l'Estourbillon.
(4) Brevet communiqué. — Mort brigadier d'infanterie. [Archives de lt /»•
mille.)
(5) A vingt-cinq ans dix mois de service, y compris une campagne. {Commission
de 1814, 28L' tableau, n° 53.)
(G) A vingt ans un mois vingt-trois jours de services, y compris une campagne,
plus dix ans de grâce. {Commission de 181 i, 71e tableau, u" I.)
(7) Né ù Wisscmbourg le 1" janvier 1772. liU légitime de Nicolas Langerou,
(juar lier-maître de ladite ville, et de Marguerite Gérard, son épouse. {Acte de nais-
hod Chevaliers
Peirouse (Gabriel de Kochon, sieur), colonel du régiment du
Blaisois, nommé avant 1724 (1) ; de la Peyrouse (Louis-Bona-
ven turc-Raymond), nommé en 1747 (2); de la Peyrouse (Louis-
sance.) — Soldat au 49" en 1787, passé au 101e en 1701, sergent en 1792, passé
à la légion des Alpes même année, sous-lieutenant en 1703, lieutenant en l'an 11,
capitaine même année, chef de bataillon en 1806, colonel du 25e léger en lbO'.t,
général de brigade par décret daté de Trnyesle2G février 1814. — Campagnes Je
-1792 à l'an X inclus.— Dolé, le 13 août 1800, de 2,000 Francs sur Erfurlh. pour
récompense de ses services. (Dossiers des généraux.) — Pension de -1,000 francs
en 1827. — Relevé de la retraite en 1830, retraité de nouveau en 18jt avec une
pension de 4,800 francs. (Dossiers des pensions, n° 39,877.) — Chevalier de Saint-
Louis le 2G octobre 1814, reçu le 50 par Mgr le duc de Berry. (Fiches de classe-
ment.) — Nommé baron en juin 1815, nomination annulée au retour ilu roi. —
Avait alors vingt-huit ans de services plus vingt et une campagnes, et cintj bles-
sures. — Mort en février 1838, ayant été replacé sur sa demande dans le cadre de
réserve après 1818. (Dossier de M. Langeron, état-major, n" 139.)
(I) Né à Gap, sous-lieutenant dans Normandie en 1673, passé en 1G74 au ré.';-
ment de Chablais, réformé en 1078, passé au régiment de la Couronne eu 1080,
lieutenant en 1082, capitaine en 1685, major en 1702, lieutenant-colonel en 1710,
colonel de Blaisois en 171-i, brigadier en 1719; commandant, en 173-1, trois batail-
lons envoyés au secours de Dantzick ; maréchal de camp en 1754 pour la distinc-
tion avec laquelle il servit dans celte campagne; gouverneur de Valenciennes en
1756, mort dans cette ville le 14 juillet 1738. — ^Campagnesde 1073 à 1G78, de
1G85, de 1689 à 1694, de 1702 à 1714, de 1719 et de 1734. Vingt- huit campa-
gnes. (Chronologie militaire de l'inart, t. VII, pp. 108 et 109.) — Chevalier de
Saint-Louis, pension de 1,200 livres sur le trésor royal. (Registre de 1718 a
1724, régiment de Blaisois, fol. 545.) (a).
(2} Porté t. II, p. 41, sous le nom de la Pérousc 'Louis-Bonavenlure-Raymoml).
d'après les registres du régiment d'Enghien. Ou trouve, aux dossiers des pensions
avant 1789, n° 10,674 : Louis-Bonavenlure Rochon, sieur de la Peyrouse, né à
(n) A l'affaire de Solsone, en 1*711, il était de brigade a\ec le régiment espagnol Ta\itto. Atta-
qués par ù,000 Anglais et 5,000 Espagnols du parti de l'archiduc, ces deux régiments repoussèrent
d'abord l'ennemi a trois reprises différentes; mais, pris en liane et tournés, la victoire se déclara
pour les assaillants. Le régiment Taxillo si; débanda; M. de la Peyrouse battit en retraite au mi-
lieu d'un feu épouvantable, de charges toujoui s repoussées, et parvint à gagner une hauteur :
mais la moitié de son régiment resta sur le champ de bataille. (Archires de la famille.) — '1 fut
nommé comte, après l'expédition de 173X [Mêmes archives.) — Le sieur do la Motte de la Pei-
rouse, maréchal de camp, est nommé commandeur de l'oulrc roval et militaire de Saint-Louis.
[Gazette de France du 2 juillet 1"35.) — -M. de la Peyrouse n'est pas porté dans la liste de-
dignitaires de 10'J3 à 17Si, imprimée en l'kô, et nous croyons qu'il eut l'expectative d'une
place de commandeur, ce qui lui donnait le droit de porter le cordon rouge, mais qu'il ne fut
pas commandeur titulaire à û.000 livres de pension. Le nombre des commandeurs étant fixé r;"
lesédits, le roi, quand le cadre était complet, faisait des commandeurs en expectative, et récom-
pensait ainsi les grands services, sans violer les règlements.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 457
Alexis -Rochon), ancien officier, nommé le 2o décem-
bre 1815 (1); Rochon de Saint-Eloy (Louis-Ferdinand), che-
vau-Iéger de la garde du roi, nommé le 26 mai 1770(2);
Rochon (Claude), garde du corps du roi, réformé de la com-
compagnie de Noailles, nommé le 24 janvier 1776(3); Rochon,
aide-major des ville et château de Brest, nommé le 4 juil-
let 1750; Rochon de Wormesselle (Gabriel), capitaine au 93e
infanterie (ci-devant Enghien), nommé le 19 juin 1791 (i);
de Bonfils-Chevalier (Marie-Laurent-lïypolite-Jean-François),
lieutenant-colonel du 3e léger, nommé le 29 octobre 1828(5);
Torlose (Espagne) le 14 juillet 1710, suivant sa déclaration, n'ayant pu produire
son acte de naissance.
(1) Né à Bergerac le 23 juillet 1775, fils légitime de Louis Rochon, chevalier de
Saint-Louis, et de nohle dame Françoise de Rochon, son épouse. (Acte de nais-
sance, dossiers de l'ordre, n° 7,609, deuxième série.) — A vingt ans quatre mois
dix jours de services, y compris huit campagnes, plus dix ans de grâce. (Commission
de 1814, 29*- tableau, n° 18.)
(2) Louis-Ferdinand de Saint-Eloy de Rochon, présenté par M. de la Barrière
le 10 décembre 1712, a fait les campagnes de. 1744, etc. (Registre, maison du
roi, chevau-légcrs de la garde, 171 1 à 1787, fol. 20.) — A fait les campagnes du
174 i, 1745 et 1746 ; était de quartier en 1 7 17, a fait la campagne de 1 74S. [Regis-
tre de 1735 à 1755, cartons des chevau-légers.) — Né le 2-i août 1721 à Ypres,
en Flandre. — Pension de 200 livres en 1705; autre pension de 150 livres en
1770, et pension de retraite de 415 livres en 1776. (Dossiers des pensions avant
1789, n° 10,765.) — Reçu par M. de la Barrière, maréchal des logis des chevau-
légers. (Registre de l'ordre de 1762 à 1781, fol. 112, verso.)
(5) Porté deu.v fois : la première, sans indication de réception; la seconde fois,
plus loin, comme reçu en 1780 seulement par M. de Champetière, ancien capitaine
de dragons. (Registre de l'ordre, de 1702 ci 1781.)
(4) Né le 6 septembre 1753, sous-lieutenant dans Enghien en 1770, lieutenant
en 1776, premier lieutenant en 1779, capitaine en 17S0, capitaine commandant
en 1789, chevalier de Saint-Louis en 1791, émigré, a servi comme ol'ticier dans
la compagnie des officiers du régiment d'Enghien en 1792. passé en 1795 dan^
l'infanterie nohle, lieutenant-colonel en 179 l, censé colonel en 1800, a quitté le ser-
vice en 1801. — Campagnes d'Amérique de 1780 à 1783, à l'armée de Coudé de
1792 à 1801. — Quarante-deux ans huit mois seize jours de services, y compris
douze campagnes. — Colonel, retraité le 51 janvier 1815, avec la retraite de ma-
jor>(licutenant-colonel\ soit 1,656 francs. (Dossiers des pensions, n° 150,897.)
(5) Né le 30 novembre 1789 à l'Isle (Vaucluse), élevé et caporal ù Saint-Cyr en
DE DIVfiliSËS ÉPOQUES. Z|59
'La Gorcc , capitaine au régiment Dauphins-infanterie,
nommé, de 1731 à 1746 (1);
Yauboulon (Philippe-ChrjstopherGarsimont de Fontaine),
capitaine au régiment provincial de Soissons, nommé le
<] avril 1780 (2); le chevalier de France (Alexandrc-César-
lïyacinthc-Roland), capitaine au même régiment, nommé le
20 janvier 1788(3); Goyon de Beaucorps (Augusle-François-
Charles - René ) , sous -intendant militaire, nommé le 17
août 1822-, Dauger (Jean-Léopold-IIonoré ), lieutenant-co-
lonel de la légion de la Loire, nommé le 29 jamier 1817;
Danger (Eugène-Philippe), porte-étendard des gardes du
corps du -roi (chef d'escadron), compagnie de Noaillcs,
nommé le 27 mai 181G; le chevalier du Sellier d'Kndance
(Jean-IIcnri-Regis), garde du corps du Roi, compagnie de
Noailles, nommé le 12 novembre 1811; de Cacqneraj l'i«-
en 174G, aide-major en 17 i7, pourvu d'une compagnie en 171^, réformé (à l.i
paix en 17-19), replacé à une compagnie en 17.V2, a abandonne en I7'W. (/:-■
gistre de 1734 à 1718, t. II, fol. 61, verso.) — Marquis de Bondis, présid. i
aux états généraux de la noblesse (Orange), mort sur l'échafaud eu 17'.'". {.<: ■
rhivesde la famille.) (a).
(1) Est de la Gorce en Vivarais, sous-lieutenant en 1700, liciilenuit en 171 .'.
capitaine en 1710. (Registre de 1730 à 1731, fol. 1-1, régiment thiuyhin.' —
Chevalier de Saint-Louis, retiré eu 1717. (Registre de I73i <i 17iS, fut. '.' »,
verso.) Porté t. 1I_, p. 17.
(2) Lieutenant dans la Marche en 1733, capitaine en 1730, réformé en 17»...
passé au régiment de Soissons en 1771, aide-major en 1773, pourvu d'une r m
pagnie en 1778, réformé avec moitié de ses appointements. (Registre , i ,>
provinciaux, 1773, fol. 181, verso.) — Figure sur les états militaires .!■ |>«u« 17. »
jusqu'en 1700 inclus, comme capitaine de grenadiers au bataillon de ; 'tut* »
Soissonnais.
(5) Lieutenant de milice en 1737, dans le régiment d'Eu en 1738, s'cjI marie en
17G2, est entré, même année, dans les gendarmes de 1» ^arde, rentré Auu l> nu-
lice en 1771, aux grenadiers en 1772. capitaine en 1773. [Registre, régiment»
provinciaux, 1773, fol. 18-1, verso.)
(a) On mus a signalé, comme ayant <<té chevalier de SaiiH l,ouis, M. knl»\m <i- BonHN.lr
La vernelle, garde du corps en 1080, puis capitaine dans Aigucbonitc, iiiaii u:Uc iioiiiuulion it-
inonic trop haut dans le passé nom que nous ayons pu la icliuuttr.
460 CHEVALIERS
déric-Joseph-Millon), ancien officier, nommé le li novem-
bre 1814: le comte de Milon (Jean-Marie), ancien officier,
nommé le 20 aoùl 1811; le chevalier d'Applaineourt (Pierre-
Dumaisniel), nommé le 15 septembre 1800 (1); le Lièvre de
la Grange (François-Joseph) , enseigne des mousquetaires,
deuxième compagnie, nommé le 8 juin 17o8(2); le marquis
de la Grange (Auguste-François le Lièvre), colonel de cava-
lerie, nommé le 11 octobre 181 A (3); le marquis de la Grange
(Ange-François le Lièvre), adjudant-commandant, nommé,
le 1 ï septembre 1814 (i); le comte de Goyon de Vaudurand
(Louis), nommé avant 1746 (o); du Gouyon (Augustin-Jo-
(1) Porté sans grade. (Registre de l'émigration, fol. 9.) — Sous-lieutenant au
régiment Rnyal-Xavarre-cavalerie en France, cavalier au régiment noble à cheval
d'Àngoulûme à l'armée de Coudé. (Registre de Mgr le prince de Conde, fol. ai.)
(2) Le manjuis de la Grange. — Gentilhomme à drapeau aux gardes françaises
en 1713, deuxième et premier enseigne même année, sous-lieutenant en 1717,
cornette de la seconde compagnie des mousquetaires, rang de mestre de camp, en
1733, enseigne en 1737, sous-lieutenant en 1739, brigadier en 17(1:2, maréchal
de camp en 1770, commandeur de Tordre en 1777, lieutenant général en 17S1.
— Pensions: 10,770 livres, et 3,000 livres comme commandeur. — Il a fait les
campagnes de 1745, 17 1G, 1717 et 17-18 dans les gardes françaises, et la cam-
pagne de 1762, comme colonel employé à l'armée de Soubise. Il a été rélormé
avec les mousquetaires en 1776, et employé dans les divisions en 1777. (Etat de
services, dossiers des généraux.)
(3) Reçu par Mgr le duc de Berry. (Fiches de classement .)
(i) Reçu par Mgr le duc de Berry. (Fiches de classement.)
(.'i) Porté aux commandeurs, t. II, p. 137. —Né le 21 avril 1711, à Vannes,
ondoyé le même jour, baptisé le 13 juillet suivant, fils de messire Charles-.lean-
Gouyon, sieur de Vaudurand, chevalier, et seigneur du Guerne, du Mezo et autres
lieux, et de dame Anne de Champeau, son épouse. Cornette aux dragons de Coudé
en 1733, capitaine en 1754, exempt des gardes du corps, compagnie de Villeroy
en 1712, rang de mestre de camp de cavalerie en 1711, brigadier en 1718, maré-
chal de camp en 1701, commandant en second en Bretagne en 1770, lieutenant
général en 1780, inspecteur des grenadiers royaux de Bretagne et commandeur de
l'ordre en 1781, retraité en 1788; sera présenté pour une place de grand'-croix
dans Tordre de Saint-Louis. Pensions : 12,000 livres, dont 2,000 réversibles -ur
sa femme; augmentation de 18,000 livres, ce qui lui fait 30,000 livres, outre les
■>,000 livres de commandeur. (Ktats de services, dossiers des généraux.) — Pen-
sion de 1.000 livres sur Tordre le 9 novembre 1773, pour le marquis de Gojon,
DE DIVERSES ÉPOQUES. Wl
seph\ sous -lieutenant aux gardes françaises, nommé le
28 mai 4757 (1); le chevalier de Gouyon .le Tkaumatz (Ar-
mand), exempt des gardes du corps du roi, compagnie de
Luxembourg, nommé le 17 juillet 1753 (2); de Macartby-
Levignac (Robert-Joseph) (3); de Mené (Charles-François),
maréchal de camp, ci-devant exempt des gardes du corps, compagnie de Villeroy;
,1 en avait l'expectative depuis 1758; il avait été page du roi pendant trou ans,
avant d'être cornette. [Mémoire de proposition du 9 novembre 1773, approuvé par
le roi, même dossier.) *
(l)Né à Nantes le 2 mai 1730. Sous-lieutenant au régiment de Lorraine en
1742 gentilhomme à drapeau aux gardes Françaises en 1744, premier enseigne
en 1745, sous-lieutenant en 1746, lieutenant en 17.-». rang de colonel en 1766,
capitaine en 1777, brigadier en 1780, maréchal de camp en 1784. Traitement :
G 300 livres; pension de 1,000 livres; a fait les campagnes de 1745,1/44,1/40,
4740 1747 et 1748 en Flandre, et celles de 1760 et 1761 en Allemagne. Reconnu
de GÔjon par arrêt du parlement de Bretagne, du 17 juillet 1777. [Dossiers des
généraux.) (a). ,
, (2) Le chevalier de Goyon (Louis- Armand), p.ge en 17.», heuleuant reiorme
dans Vienne-cavalerie eu 1737, cornette en 1738, lieutenant en 1,11, certaine
eu 1743, exempt des gardes du corps en 1733, brigadier des années du roi eu
i7G8 lieutenant commandant d'escadron en 1776. Pension : &QQ livres sur le tré-
sor royal en 1735, 600 livres sur la cassette du roi, 600 livres sur Tordre de Sam -
Louise. 1770, gratification annuelle de 500 livres en ^^trn.gar^du
corps du Roi, troisième compagnie française, 1- vol., 1 k-n fol. oo, arlic e .
!«,.)- Enseigne en 1775, mort le 1- décembre 1778. [Mme registre,
fol. 26, article : Lieutenants.)
(3) Porté plus haut, p. 03, aux chevaliers inscrits sans date sur les registres e
l'émigration. 11 se trouve au fui. 111. - Nous présumons que c est s,r Charles de
Mac-Carthv (Lvragh), mort brigadier général au service d'Angleterre, que Un
nous a signale comme ayant été nommé chevalier de bamt-Louis, le 10 ,«, lel 1 - J9,
par brevet date d Edimbourg. 11 était gouverneur en chef ,1e la colonie de Serra-
Leone et de la côte occidentale d'Afrique ; il hit tue le 21 janvier lb-4, dans un
en^a-ement contre les Ashantees. [Sole de la famille.)
; « ,„,„-, <*«>,, ^j«S75^sïiîïïsi^îïï
lieutenant en second au rcBimentdunmen l,J8,rapitnin . ^^ ^
gion d'honneur.
/|G2 CHEVALIERS
sousdieutenant poric-élendard des gardes du corps du roi,
compagnie de Luxembourg, nommé en 181 \ (1) ; Fontaine de
Mcfvé (Pierre-Hubert), brigadier, même compagnie, nommé
le 18 mai 1821 (2)-,
Mervé de Jonville, lieutenant de vaisseau, nommé le 1er sep-
tembre 1795 (3); Mac-Sheehy (Jean-Bernard-Louis), nommé
en 1820(4); de Nercy (Claude-François), garde du corps du
roi, compagnie de Luxembourg, nommé le M février 1753 (o);
(1) Le eomle Fontaine Je Mcrvé (Charles-François), né le 2 juillet 17GG, à la
Flèche. Garde ilu corps du roi, compagnie de Luxembourg:, en 1783, émigré en
1791, Minutaire à l'armée de Coudé, de 1791 à 1795, entré au 78'- régiment dïn-
fimlerie Écossaise en 1795, jusqu'en 1797; est resté constamment avec le roi;
rentré avec Sa Majesté le 2i avril 1811; était un des gardes du corps faisant le
service auprès du roi ; a toujours fait partie des gardes du corp> ; sous-lieutenant-
porle-étendard en 1814, lieutenant-colonel en émigration, sous-lieutenant des
gardes du corps en 1815, colonel en 181G. — Était aux journées des 5 et (i octo-
bre 17X9; blessé à la cuisse dans ces journées, et était même sur le point d'être
mis à la lanterne. Campagnes : 179:2, 1793, 1794, 1796, 1797; et 1815 àGand.
Clievalierde Saint-Louis le 22 avril 1814 (en Angleterre). (Etat de services, dos-
siers alphabétiques.) — Relire en 1825. Doit être mort avant que sa retraite fût
réglée.
(2) Capitaine du 10 octobre 1818, maréchal des logis de deuxième classe en
1822, rang de chef d'escadron en 182G, chevalier de la Légion d'honneur.
[Annuaire militaire de 1850, p. 151.) — De Fontaine de Mervé, né le 28 juillet
1790. Marin en 1802, aspirant de seconde classe en 1804, embarqué sur le Jupiter
en 1805, prisonnier de guerre de 180G à 1814, garde du corps, compagnie de
Luxembourg en 181 i, brigadier en 1815, fourrier en 1822, maréchal des logis en
1821, licencié en 1850, retraité en 1855. (Dossiers alphabétiques.)
(5) Registre de l'émigration, fol. 11 1.
(4) Porté plus haut, avec ses services, p. 257. — Blessé d'un coup de l'eu à
l'avant-bras gauche à la bataille de Tann, le 19 avril 1809, et d'un coup de feu au
genou droit au combat de Guctaria, en Espagne, le 17 juillet 1812. — A eu deux
chevaux tués sous lui à Lvlau, le 8 février 1807. (État de services, 1817.) — Blessé
d'un coup de sabre et de doux coups de lance à Lylau ; mis ù l'ordre de l'armée de
Portugal le 18 août 1812, et une seconde fois le 19 mars 1815. Chevalier de la
Légion d'honneur, et chevalier de l'Empire, à l'issue de la bataille de Vx agram en
1809. (Galeries nationales des notabilités contemporaines, par M. Saint-Maurice
Cabany, t. II, pp. 118 et 119, 1850.)
(5) Ses noms étaient de Vestu de Nercv. [Sole de la famille.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. /|G3
de Nercy (Alexandre-Marie de Veslu), garde du corps du roi,
compagnie Ecossaise, nommé le 20 juin 181 i (•!); de Linage
(Joseph Marie- André), ancien officier, nommé en ISH(2);
de Linage (Louis-André), nommé en 1811 (3); de Linage
(Hugues-Eusèbe), nommé en 181-4 (4); Chatry de la Fosse
(Henri-Gabriel), nommé en 181-4(5); Chatry de la Fosse
(1) Chef d'escadron honoraire le 1er novembre 1813. {Note &■ la famille.)
(2) Porté plus haut, p. 123. — Rosier de Linage (Joseph-M irie-Amlré), né le
1er septembre 17G7 à l'Albenc, fils de noble Joseph Rosier île Linage, écuyer,
chevalier de l'ordre royal el militaire de Saint-Louis, ancien capitaine a» régiment
de la Reine-infanterie, et de dame Catherine de Yernas, mariés. (.1 ■ t< de nais-
sance, extrait délivré en 1810, dossiers des pensions, n° 43,710.) — Cadet pen-
tilhomme dans Bresse en 1780, sous-lieutenant en 1785, lieutenant en 1788. ca-
pitaine en 1792, démissionnaire même année et émigré, a fait les campagne* de
4792 à 1793 inclus dans la compagnie des officiers de son régiment, et dan< les
chasseurs nobles,, compagnie n° 10, capitaine le 25 septembre ISIN, capitain dans
la légion du Rhône en 1810, mis en réforme eu 1S19, capitainc-adju Luit »! '.irnn i
delà ville de Paris en 1820, mis en réforme en 1831, retraité en 18"j avec une
pension de l.iiO francs. {Même dossier.) [a).
(3) Porté plus haut, p. SI.— Né en janvier 1773, à l'Albenc (Isère), émigré en
4791, a fait la campagne de 1792 i l'année des princes, compagnie de Noiill.-*,
est passé en 1793 dans la compagnie n° 10, chasseurs nobles, et y a fait Ici cam-
pagnes de 1795, 1791 et 1795. [État de services délivré par la compas dr
Noailles, dossiers alphabétiques.)
(4) Porté plus haut^p. 8 i.— Capitaine de gendarmerie à Gap. [Atmanarh royal
de 1817, p. 57-1.) — Rozier de Linage (Hugues-Eusèbe), chef d'escadron de gen-
darmerie à Nîmes, chevalier de la Légion d'honneur. [Annuaire militaire de
1850, p. 225.)
(5) Major du 5e chevau-légers-lanciers, régiment du Dauphin, et non nujor du
oK chasseurs à cheval, comme nous l'avons dit plus haut, p. 1 1 1 . — 1! fut reçu j «r
Mgr le duc de Bercy. [Fiches de classement.)
{a) Voir pour l'orthographe du nom patronymique, qui est Rosier, t. i. pp. 522-523 : •- n p- r<>
y est porté (hns la promotion de 1*760. — M. de Linage (Joseph) figure i cette date roiinnr a\ int
commencé à servir dans Royal-artillerie, en qualité de volontaire. D'aprè- l.i I itiedr
qui nous a été communiquée, il e-t entré dans le corp-- en qualité <!■• cad< t genMliuiiuiw . t il >
fit la campagne de 1742. Le reste des services est exact, niais nous avons c<>iiirm> une nu-nr
dans la mention des registres; c'est dans ceux de l"i8 a 1703, f. r, f I. I6"i, n'simen» d«» h
Reine, que nous avons puisé, et non dans celui de 1703 à 1770. — Bles-c- à l'A ■'■'■■'n l.'i«. il
obtint, à celte occasion, une gratification de 400 livres. {Lettre de .V. ■«' tr », du 13 îfp-
tembre 1747.) —Mis à la retraite le 13 août 176J avec une pension de MO livre--, cette pension
fut, le lendemain, convertie en appointements, (Autre tettre {calcinent communiquée }
464 CHEVALIERS
(Jacques-Louis), chef d'escadron aux Dragons de France
nommé en 1814 (1); Canaux çle Reimondis, capitaine ;..i ré-
giment de Blaisois, nommé en 1717 (2); La Comme, sous-
lieutenant de grenadiers au régiment de Bourbon, nommé
en 1778 (3); de Boislaville (Paul de), garde du corps du roi,
compagnie de Villeroy, nommé le lo novembre 17,3<> (\ \
^ De Cossette (Edouard), capitaine adjudant-major aux lun'
ciers de la garde royale, nommé le 2 août 1830 (3); Fix ,]>.,!-
thazar), porte-étendard au régiment Royal-Piémont, nommé
le 2 mars 1791 ; Fleurs de Lix (Jean-Baptiste), officier inva-
(1) Cet officier étant protestant, il fut déclaré chevalier de l'ordre du Mérite
militaire, par ordonnance du 3 décembre 1821 . {Fiches déclassement.)
J2) De Canaux de Raymondis; est de Draguignan. Enseigne puis lieutenant en
1724, capitaine en 1733, retiré en 17i7. (Registre de 173 i à 1748, fol. i74,
régiment de Blaisois.)
(5)^ Né à Perpignan en 1724, soldat en 1740, sergent en 1733, porte-drapeau
en 4766, sous-lieulenant en 1776, lieutenant en second en 1782, retraite eu
1786, avec une pension de 600 livres. - 1776, sert bien. (Registre de Bourbon,
de 1776 à 1788.)
(4) De Boislaville (Louts-Bonaveuture-Charles de Paul), né le 27 septembre
1714, à Colmenil, élection de Dieppe, fils de Louis-Georges de Paul, sieur de
Bo.slaville, fils de feu M. le président de Paul. - Garde de Villeroy. - Pension
de 100 litres en 1731. Pension de 300 livres pour retraite eu 1767. Ancien porte-
etendard. ( Dossiers des pensions avant 1739, m1 11,126.) (a).
(3) Né le 14 niai 1797 à Wa.lly (Pas-de-Calais). — Fils de Chat
mes-rra
Marie de Cossette et de Rose-Suzanne Lever. - Garde du corps de Mons.elh
(surnuméraire), en 1814 ; en pied le f mars 1813; brigadier, rang de lieutenant
de cavalene, le 13 juillet 1813- lieutenant en second aux chasseurs à cheval de la
garde royale, h 23 octobre 1813 (à la formation) ; lieutenant en premier le 3 ruai
1MJ; breveté capitaine le 25 octobre 1819 ; capitaine aux chasseurs des Pyrénées
(1 O en 1820, capitaine adjudant-major aux lanciers de la garde en 1828.— Cam-
pagnes : 1813, à Gand, armée roy.de; 1823, en Espagne.- Chevalier de Saint-
*erd,nand en 1823. Licencie en 1830. (Registre des lanciers de [la garde royale,
I. S d 'U'b'eS ' Loui-^orKes de Boislaville, né le 29 février 1720 à CoLtnlI.
S- , A' lRS' ^0Ur"°e PCnsion d" lu0 '— en 1751, et une autre «te 300 livres e„
n'a/o ,s „,.?.' . er IU' d°nne aUSSÎ U qaMc d'Jllcil'" Porte-étendard, mais ..ou»
" avons j>u le trouver sur le registre de l'ordre.
DE DIVERSES ÉPOQUES. /)(j5
lide, nommé le 27 mars 1792; Chaussegros de Léry (Louis ,
ingénieur ordinaire du roi, nommé le 30 juillet 17G0; de
Marin (François-Claude) (1); de la Peirouse, mestre de camp
réformé de cavalerie (2);
D'Agon chevalier de la Conterie (3); Guigué (François-Jo-
seph), capilaine au régiment de Nice, nommé le i juin 1 702 i ;
Danel (Pierre-Louis-lgnaceJoseph) , lieutenant titulaire aux
invalides, nommé en 1826 (5); Trotté de Maisonneuve( Pierre ,
(1) Porté sans date et sans désignation de grade, au Registre de l'émigration
fol. 111. — Parait être de 1797.
(2) Cité en note t. II, p. 235. — La Peirouse, mestre de camp réformé, a !. vé
une compagnie en vertu de l'ordonnance de 1727 ; capitaine réforme dans Vi{-
leroy en 1720, rang du 2 février 1727 dans Berry, chevalier de Saint-Louis;
peiiMon de 500 livres sur le trésor royal. — Brigadier. — Bayé avec celte m. ntioii :
maréchal de camp. (Registre, cavalerie, de 1751 à I7G5, régiment de llerry,
fol. 89.) (a).
(5) Porté sans date, ni grade, registre de l'Emigration, lettre A, fil. ti, et !.-!-
Ire C, fol. 59, mais semhle avoir été nommé en 1797. D'après les pièces ijui mm»
ont été communiquées, il fut nommé par Monsieur comte d'Artois, If .'< i\ril
179G (hrevet daté d'Edimbourg), et il fut reçu le 10 mai suivant, à File Je Jersey,
par le maréchal de camp comte Dutrésor.
(4) Guigué, né le 51 mai 171G, est de Dole en Bourgogne; lieutenant ,n <e-
conden 17-i4, lieutenant en 1745, capitaine en 174G, en second à la réforme m
17-'l9, replacé à une compagnie en 1755, retiré le 1er avril ÎT'I", avec une
pension de 400 livres. Vient du régiment de Nice, incorporé. (Registre de I. , u-
nais, de 17G3 à 177G_, fol. 27, verso.) — De Guigué, orthographe du nom.
(5) Né le 4 mars 1788. — Gendarme d'ordonnance de la garde impériale en
1S07, passé aux chasseurs à cheval de la garde même année, sous-lieutenant < :n
181 1, garde du corps du roi en 1814, sous-lieutenant au 6<= hussards en avril 181.";,
lieutenant le 5 juin suivant (nomination annulée au retour du roi), nommé - us-
lieutenant aux chasseurs du Var en 1816, et resté en demi-solde jusqu'en ISIS,
garde du corps de Monsieur (deuxième classe) en 1820, de première classe (iu*;i-
(n) Jean-Félix d'Athènes. Mou le 10 décembre 1753, à l'âge du soixante-huit ans ce qui ;».t<-
la date de si naissance à l'année 16S5). Il servit seue ans dans les mousquetaire» et ■.« imui *
toutis les affaires de ce corps de 1706 à 1713. 11 obtint mie commis»! '«i (le i -• e
réformé dans Villcroy-cavalcrie en 1720, et en 1722 une commission de nu >tre de camp .. . xiim
à la suite de ce régiment. Capilaine dans Eerrj -cavalerie, en restant nu -t;e de camp i : ,
illit les campagnes de 1727, et de 1730 à 1733 inclus. En 1751, il jccomp.isna le iiuu'ctul ..e
Dclle-ls'eà son ambassade de Francfort. Il était avec lui a la détende de Prague en 1752. Xonuué
brigadier en 1753, il eut des lettres lie service poui cette campagne, il til ks campagne* de
175-1, 1755 et 1756. .Maréchal de camp en 1753, :l se démit seulement aLr» de sa coin; agnie»
[Pinart, chronologie militaire, t. VII, pp. 22S et 229.)
III. 30
466 CHEVALIERS
capitaine au bataillon de garnison de Rolian, nommé le
10 mai 1789(1);
Boutarel (Gilbert), capitaine au bataillon de garnison
de la Serre (2); Collomb d'Arcine (Jean-François-Emma-
nuel), nommé en 1815 (3); de Comeiras (Jean-Fran-
çois-Delpuech), capitaine au régiment de Saluces-cavale-
tenant en second île cavalerie) même année, lieutenant au 48e de ligne en 1820.
pension de 300 francs ; adjudant de place à Vincennes en 1831, retraité en 1838,
pension de 1,020 francs. — Trenle-deux ans deux mois huit jours de services, y
compris neuf campagnes. — Blessé en 1812, près de Kalouga, d'un coup de l\u
qui lui a traversé la figure, et lui a enlevé la mâchoire supérieure. (Dossiers des
pensions, n° 32,G03.) Porté plus haut, sans services, p. -133.
(1) Lieutenant en 1733, aux grenadiers en 1737, capitaine en 1760. — Bon ca-
pitaine, plein de zèle. (Registre 1771, régiments provinciaux, régiment du Mans,
fol. 179.)
(2) Né à Clermont-Ferrancl.cn 1737, chevau-léger aux chevau-légers de Bour-
gogne en 173G, lieutenant au bataillon de milice de Clermonten 1739, aide-major
en 17G2, réformé en 17G3, replacé lieutenant au régiment provincial de Rioni (ré
giment de recrut's) même année, aide-major, rang de capitaine dans le régiment
provincial de Clermont en 1771, attaché comme capitaine au bataillon de garnison
de la Sarre en 1778, capitaine au 1"' bataillon de garnison du Puy-de-Dôme en 1791,
adjudant général cluf de brigade en 1793, général de brigade en Tan II, n'a point
«té compris dans la réorganisation des états-majors de l'armée en l'an III. Campa-
gnes : 1737 et 1738 en Allemagne : 1739 à 17G2 inclus, sur les côtes de la .Médi-
terranée : 1792, et partie de 1793, à l'armée du Rhin : an II, armée des Pyrénées
orientales. (Dossiers des généraux.) — De Boutarel. (État militaire de 1772,
p. 523.)
(5) Porté plus haut p. 196. — Fils de noble Joseph-Mane-Collomb d'Arcine,
et de demoiselle Péronnc-Louise île Thiollay, né à Arbusigny (Savoie) le 13 octo-
bre 1781. Soldat à la 73'' demi-brigade en 1803, maréchal des logis au 5? dragon-;
même année, élève à l'école de Fontainebleau en 1803, caporal à celte école en
180G, sous-lieutenant au 1e de ligne même année, lieutenant en 1809, adjudant-
major en 1810, chef de bataillon en 1812, major (lieutenant-colonel) en 181 i,
lieutenant-colonel du 3e de la garde royale en 1813, breveté colonel en 1818, colo-
nel de la légion de l'Yonne en 1819, reformé avec traitement même année, colonel
de la légion de l'Allier, même année (devenue Ge de ligne en 1820), colonel du
2* de la garde eu 1823, maréchal de camp en 1828,' rang de 1823, commandant
une brigade de l'armée d'Afrique en 1830, réputé démissionnaire en 1830, puis
admis au traitement de réforme (à la suite de la révolution de Juillet), réputé dé-
missionnaire en 1831, pour refus de Ferment. Campagnes : 1806, 1807, et de 1809
DE DIVERSES ÉPOQUES. 4G7
rie(l);Goyon de Bcauvais (Luc-Jean), capitaine dans Coloncî-
géiiéràl-dragons, nommé en 17G2 {%)• Goyon de Labaye
à 181-4 inclus; 1815 à l'armée royale du Midi, 1823 en Espagne, et 1830 en Afrique
(onze campagnes). {Dossiers des généraux.) [a).
(1) De Comeiras (Jean-François Delpuech), né le 10 décembre 1720, lieutenant
en second dans Bassigny en 1754, lieutenant dans Royal-Corse en 1740, capitaine
dans Salaces-cavalerie en 17-1-7, réformé en 1719, aide-maréchal général des lo^is
de l'armée de Clermont en 1738, colonel des volontaires de Clermont en 1750,
brigadier en nGS, maréchal de camp en 1770 et gouverneur de Saint-Hypolite, lieu-
tenant général en 1784. — Comme gouverneur de Saint-Hypolite, 5,331 livres; pen-
sion sur l'ordre de Saint-Louis, G00 livres. — Était en 1758 au combat contre les
Corses; a été embarqué ù Dunkerque, en 17 ii, sur un vaisseau qui s'est brisé. —
A fait les campagnes de 1745 à 1748 en Flandre ; a été blessé en 1745, devant
Tournai, et e>t monté à l'assaut de Berg-op-Zoom comme aide de camp de son père.
Blessé d'un coup de sabre sur la tète et a eu son cheval tué sous lui à Rosbacb. A
fait les campagnes de 1738 à 1702. A reçu deux coups de sabre en 1 700 et un
coup de baïonnette en 1701. [Étal de services, dossiers des généraux.) Avait une
gratification annuelle de 2,200 livres qu'il a remise, en obtenant le gouvernement
de Saint-Hypolite. (Même dossier.) Marquis de Comeiras. (État du militaire, par
Roussel, p. 417.) (6).
(2) Né le 15 février 1725, est de Plenci, près Saint-Brieuc; sous-lieutenant dans
Navarre en 1743, lieutenant en 174 i, dans Colonel-général-dragons en 17-40, capi-
taine eu 1750. Retiré en 1705 avec 5U0 li\res d'appointements de retraite. —
17G3, très-bon capitaine. (Registre de 1703 à 1770, fol. 20, verso3 Colonel-
général-dragons.)
(a) dessine» : coup de feu à 1 1 cuisse droite à Wagram ; coup de biscalen et coup de feu à la
cuisse droite à la Mojaisk; toup de lance à la tète à krasnoé; coup de mitraille à t'épaule à Ya-
chau; coup de feu au bras gauche à la Rothicrc; éclat de bombe à la figure au siège d ■ Pam-
pelunc, en 1823. Chevalier de Saint-Louis par nomination de Monsikir, en isiit (confirmé par
ordonnance royale en 1815); chevalier de la Légion d'honneur en 1809, officier en 1S13, com-
mandeur en IS23. — 1S20, excellent colonel, parfaitement dévoué au roi, et l'ayant prouvé par
sa conduite distinguée, par d'honorables service-;, et joignant à l'instruction beaucoup de zèle à
remplir ses devoirs et de fermeté. Je ne puis trop faire l'éloge de cet officier supérieur. M. le
général vicomte de Saint-PrieM.1 1^20, actif , instruit, aimant son méiier, s'en occupant beau-
coup, colonel de beaucoup de mérite. Il sera un général distingué- (M. le général comte Fartou-
neaux.) — 1-27, colonel fort distingué, tenant, administrant et commandant son régiment qui
est superbe et instruit. Digne, sous tous les rapports, d'obtenir de l'avancement. (Mémo général.)
— (Même dossier.)
[b] Nous n'avons pu retrouver, la nomination comme chevalier de Saint-Louis de .-on père
dont voici les services. — C.otneiias est de Saint-Hypolite. Soldat en 1717, lieutenant en second
en 1720, lieutenant en 1722, capitaine en 1727. [Registre d: 172» à 1731, fol. 33a, régiment de
Bassigny. ) — Major eu 173S, à présent lieutenant-colonel de Royal-Corse. {Rcgislredc \',Z'4 à
17aS, fol. hi:, mi me ri. jimeut.)— Lieutenant-colonel de Royal-Corse l<- 15 avril 1730 [Registre
de 173-1 à i7ïS, fol. 53i, régiment Royal-Corse.) — Brigadier en 17^7. <Liat militaire de 17i9,
p. 129.)
30.
ZiGS CHEVALIERS
(Pierre-René), capitaine au même régiment, nommé le » mu
177-1 (1); lecomle de Faultriers (Louis-Marie , capitaine au ré-
giment de Saluces-cavalerie, nommé le 1er septembre 173S 2 ;
d'Ainval (Jacques-Antoine), gendarme de la garde, nommé
le 20 août 181 4 (3);
Le marquis de Fremeur, mestre de camp de Colonel-pénéral-
dragons, nommé avant 1740 (4); Gaudin, nommé de 17.ÏÎ à
1745 (5); du Roquant (Alexandre du Correclr, capitaine au
régiment d'Anjou-infanterie, nommé le 1*2 juillet 1781 (6); le
(1) Né le 2 septembre 1751, à Nantes. Cornette en 17-17, réforme en 1748, sous-
lieutenant de la compagnie Générale en 1749, rang de capitaine en 1731, pourvu
d'une compagnie en 1735, retraité en 1771 avec une pension île 5U0 livres. —
1705, bon capitaine. — 1707 bonnète liomme, sert bien. — 17G9, applique,
attentif. (Registre de 1763 à 1770, Colonel-général-dragons, loi. il.)
(2) Fautrières (Louis-Marie), né le 2 mai 1755, est de Courcheval en liuiir.- >-
gne; page du roi en 17 15, capitaine en 17-18, réformé en 1749, replacé on I73S,
prisonnier de guerre, capitaine réformé à la suite de ce régiment, le 19 mars 1700.
(Registre, cavalerie, 1731 à 1765, régiment de Saluées, fol. 207, verso.)
. (5) D'Ainval, seigneur du Fréloy. (Note de la famille.)
(4) Chevalier de Saint-Louis. (Registre, cavalerie, de 1751 à 1705, régiment
Colonel-général-dragons.) — Jean Toussaint de la Pierre, marquis de Frimeur,
mousquetaire en 1719, capitaine dans Colonel-général-dragons en 1721, mestre de
camp dudn régiment en 1727, brigadier en 1740, maréchal de camp eu 17ÎJ,
lieutenant général en 1748. Campagnes de 1727, 1755, 1740 à 1748 inclus, 1758
et 1739. Mort à Mahon le 2 avril 1739, âgé de soixante-deux ans. Blessé dange-
reusement à l'attaque du village de Suffelsheim en 1744. [Pinart, t. V, pp. 436,
437 et 438.) (a).
(3) Est de Toulon, lieutenant d'une compagnie détachée de la marine en 1711,
cadet dans ce régiment en 1710, lieutenant en second en 1718, lieutenant eu 1720,
capitaine en 1735, retiré en 1745. Chevalier de Saint-Louis. [Registre de 1734
à 1748, fol. 143, verso, régiment Royal-vaisseaux.)
(6) Né le 18 avril 1734, à Castres. Gendarme de la garde en 1735, lieutenant
en second, Berry, en 1750 ; lieutenant en 1763, capitaine en 1774, en second à la
formation de 1770, capitaine commandant en 1781. (Registre d'Anjou, 1770 à
1788.)
(a) Le roi ordonne de mettre une pierre de marbre sur son tombeau, avec cette inscription :
• Ci gît haut et puissant seigneur Jean-Toussaint de la Pierre, marquis de Frimeur, seigneur Je
Kermadio, Pendref et aunes lieux, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieu-
tenant général des année du roi très- chrétien, gouverneur de Montmiîdy, commandant pour
le roi dans l'Ile de Minorque où il est décidé le 2 a\ril 17J'J, dans la 02e année de son âge Le
marbre a été posé par les oulresdu roi Louis XV, pour honorer la mémoire d'un sujet vertueux
et lidole. » [Gazette de France du 12 janvier 1700.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 469
comte de Graville (Louis-Robert-Malet de Valseraé) mestre de
camp du régiment d'Orléans-cavalerie (1); Bouchaud de
Bussy, capitaine de milice, nommé le 3 mai 17oi (2); le che-
valier d'Ally (Charles de Rochefort), capitaine au régiment de
la Couronne, nommé en 1 740 (3); le comte de Clermont,
(1) Nous ne pouvons dire à quelle époque il reçut la croix de Saint-Louis, cette
époque étant antérieure à la reprise dos registres de l'ordre en 1746, mais 'a qua-
lité est prouvée par le titre de parrain que lui donne le registre de l'ordre de 1757
à 17G2, pour recevoir M. de Boisboudran, enseigne aux gardes françaises, nommé
le 14 août 1758 (r,).
(2) Jean-Baptiste. — Né le 9 novembre 171 G à Arles. Volontaire dans Ruffec-
cavalerie en 1754, cornetle en 1755, capitaine de milice en 1746, dans le bataillon
de Mazarin, major de Grenadiers-royaux en 1757. A fait la campagne de 1754 en
Allemagne, celles de 1711, 1742, 1745 en Westplialie, Bohème et Bavière. (Re-
gistre, 1759, troupes provinciales, fol. 525, grenadiers royaux d'Ally, ei-devant
Prugues.) — Rang de lieutenant-colonel en 1771. (Registres, 1775, fol. 515, Gre-
nadiers-royaux de Languedoc.)
(5) Né le 17 février 17l5, au château du Thiolan en Auvergne. — Cadet à Per-
pignan en 1728. Enseigne au régiment de la Couronne en 1729 , lieutenant en
1751, capitaine en 1755, aide-major général de l'armée d'Italie en 1744, brevet
de colonel en 1718, capitaine des grenadiers au régiment de la Couronne en 1755,
lieutenant-colonel de Grenadiers royaux en 1757, colonel même année, brigadier
en 1759, maréchal de camp en 1762. — En 1756, pension de 800 livres. — En
(n) Porté plus haut en note, p. 254, comme n'ayant pas été retrouvé.— Chevalier de Saint-Louis.
[Registre, Cavalerie et Dragons, de 1731 â 17G3, régiment d'Ortcans-cavalcric.) — Le comte de
Graville. Né le 22 janvier 1 COS.— Connu d'abord sous le nom du marquis de Yalscmé,il prit le titre
de comte de Graville en 1730.— Mousquetaire en l~l£i, lieutenant réformé au régiment du Roi en
1715, lieutenant même année, rang de capitaine en 1718, guidon des gendarmes de Flandre, rang
de lieutenant-colonel, en 1719, rang de mestte de camp en 1721, enseigne des gendarmes d'Or-
léans en 1723, sous-lieutenant des chevau-légers de Dcrry en 1730, mestre de camp d i régi-
ment d"Oiléans-cavalcvie en I73i, brigadier même année, maréchal de camp en 17a3, inspecteur
généial do cavalerie en 17a 3, lieutenant général en 1718, gouverneur de Maubeuge en 1708,
Gentilhomme de la chambre de M. le duc d'Orléans eu 172a. — Campagnes : 173a, 1733, 17al
et 1712 ;prise et défense de Prague), 1711, 17-iô (était à Fontenoy), 1710 (était a Rocouxl, 1717,
171S; commandant de la province de Roussilton de 1733 5 1738, chevalier des ordres en 1750.
Blessé d'un coup de fusil ù la tétc à l'affaire de Mesle en 1715. {Pinart, t. Y, pp. 301 à 303.) —
Mort le 18 décembre 1770. — En 1750, gratification annuelle de 8,000 livres, en attendant un
gouvernement, et pension de 1,800 livres sur le trésor. En 170S, gouvernement de M lubeu^e :
appointements 11,250 lai.-,, émoluments, 3.185 livres; total, 11,725 livres, en remettant sa gra-
tification de 8.S00 livres. [Dossier du comte de Graeillc.) Le baron de Malet-Roquefort, porté
plus haut p. 25a, n'était pas venu seul, en 1S11, offrir ses sex\ices à Mgr duc d'Angnulême;il
était accompagné de six autres membres de sa famille. Il fut nommé chevalier de la Légion
d'honneur tu ls.ll et chevalier de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne (deuxième classe), en
1S23. Sa famille est is-ue de Guillaume Malet qui, avec deux chevaliers de te nom, suivit
Guillaume le Conquérant à la conquête de l'Angleterre, et qui commandait un corps de troupes
eu 1000. {.\ote de lu famille.)
470 CHEVALIERS
colonel du régiment d'Auvergne, nommé avant 172i ! ;
Cornoailles, capitaine au régiment d'Artois-infanterie, nommé
avant 1720 (S); de Marquessac-Lavergne (François), nommé
en 1810 (3); Lambert, capitaine au régiment de Chabrillant-
cavalerie (4) ; Salés (François), capitaine aux dragons de lu
Heine, nommé en 1758 (o) ; de Salès-(Pierre-Jean), capitaine
au régiment Royal-cavalerie, nommé le 6 octobre 1701 (G ;
1701, pension de 1,200 livres à l'occasion de l'embarquement de son régiment. —
Blessé d'un coup de feu à la jambe en 1741 en Bohême. — Il est cousin-germain
de MM. de Vogué et neveu du maréchal d'Alè^re. Il a eu un frère lue à Cresclt.
capitaine de grenadiers au régiment de la Couronne. (Registre, 1749, troupes pro-
vinciales, fol. 525, grenadiers royaux d'Ally.)
(1) Chevalier de Saint-Louis, pension de 1,200 livres sur le trésor royal. [Re-
gistres de 1118 à 1721; fol. 78.)
(2) Est né à Paris, cadet en 1082, sous-lieutenant dans Bretagne en 1084. ca-
pitaine dans Picardie en 1088, passé au régiment de Haynault en 10'.>2, lieutenant
(capitaine-lieutenant) dans Artois en 1095 ; chevalier de Saint-Louis, n'a pas dis-
continué. M. Planque dit qu'il est très-bon sujet. (Registre de 1089 à 1720,
fol. 234, régiment d'Artois.) — Major de la citadelle de Valenciennes. (Registre
de 4724 «1731, fol. 141.)
(3) Porté plus haut p. 213 (a).
(4) Est de Sarlat, en Périgord. — Mousquetaire en 1700, lieutenant réformé en
1719, capitaine en 1720, a vendu en 1745. — Chevalier de Saint-Louis. — 800 li-
vres de pension sur le trésor royal. (Registre de 1731 à 1705, fol. 143, verso.) De
Lambert, orthographe du nom.
(5) Mousquetaire, deuxième compagnie, en 1741, cornette dans Noailles en 1743,
réformé en 1748 (à la paix), capitaine dans La Ferronnays en I7.v-G, dans ce régi-
ment-ci rm'ine année, retiré en 1703, avec une pension de 300 livres. (Registre de
1751 à 1705, Dragons de la Reine, fol. 20, verso.) — De Salés, orthographe du nom.
(G) Né le 29 août 1749, mousquetaire, deuxième compagnie, en 1705, rang de
capitaine en 1774, réformé en 1775, a servi pendant trois mois dans Berry-cava-
lerie. attaché comme capitaine à Royal-cavalerie en 1778, capitaine réformé en
1781, capitaine de remplacement en 1787. (Registre de Royal-cavalerie (2e) , de
1788 a 1795, fol. 01.)
(a) Ou nous a signal' M. dcMarquessâc (Gabriel), capitaine au régiment de Chabrillant-cava-
leiie, tuéa l'armée, et désigné dans une transaction de 1762, comme ayant été chevalier 0.<{ Saint-
Louis. Deux officiers de ce nom ont servi dans Clialirillant. L'un, port'' sans prénoms, cl qui ,;'
peut être que Gabriel , cornette en 1733, lieutenant en 1739, capitaine en 17-'i3, est mon en '" ' •
{.Registre de 1731 à 17C">, fol. IVa, verso.) — l.e registre ne fait p:^ mention de sa croi\, niais
il ajoute : 0 Homme de condition, neveu de M. Lambert, capitaine dans ce régiment, dont il a
eu la compagnie.* Nous ne pouvons dune que renvoyer à l'acte, dont on nous a cité le texte.
L'autre, était Plenc de Marquessâc, chevalier de Saint-Louis en 1*760, porte t. 1, p- 527.
DE DIVERSES ÉPOQUES. &71
Achard (Julien-Bernard), capitaine au même régiment,
nommé le 10 avril 1791 (1) ; de Salés (Marc-François-Jeanne),
lieutenant-colonel, nommé le 9 avril J 796 (2); le comte de
Tilly (Clément), ancien officier, nommé le 15 janvier 1817;
le vicomte de Tilly (François-lIilaire-Louis) , chef d'escadron
aux hussards de la Moselle, nommé le 20 août 1824; le mar-
quis de Tilly (Gilbert-Biotière-Boron), ancien officier, nommé le
8 novembre i 81 5; de Saint-Sauveur (Hvacinthe-Philémon de
Grégoire) (3) ; du Solier de Brotty (Jean-Louis), capitaine d'ar-
tillerie, nommé en 1754(4); Ristori (Jean-Baptiste), nommé
en 1784(5); Montalembert , major, puis lieutenant-colonel
(1) Né le 25 novembre 1748, page du roi, grande écurie, pendant quatre ans,
mousquetaire, deuxième compagnie, en 17G9, commission de capitaine dans les
troupes de cavalerie en 1775, attaché à Royal-cavalerie en 1778, capitaine ré-
formé en 1779, de remplacement en 1781, en second en 1785, pourvu d'une
compagnie en 1788; démissionnaire le 15 septembre 1791. (Registre de Royal-ca-
valerie {Ie), de 1788 à 1795, fol. G2.) — D'Achard Ménil au Grain. (État militaire
de 1791, p. 2G9.)
(2) Registre de l'émigration, fol. 151.
(5) Enseigne dans Forest-infanterie en 172G, lieutenant en 1729, capitaine
enl75i,aide de camp du maréchal de Noailles en 17-45, aide major général de 1 in-
fanterie et commission de colonel en 17 14, mestre de camp, réformé à la suite deColo-
nel-gcnéral-dragons en 17-15, aide maréchal général des logis de l'armée de 17 15 à
1748, brigadier en 17-17, enseigne des gardes du corps en 1755, lieutenant en 1762,
maréchal de camp en 1759. — 50 décembre 1758, pension de 1,000 livres sur
l'ordre. (Registres, gardes ducorps du roi^ compagnie française, vol. II, fol. 12.)
— Lieutenant général en 17G7. Pension de 5,000 livres sur le trésor. — Retiré
en 1778avec 12,000 livres et ses pensions conservées. (Mêmes registres et compa-
gnie, t. 1, fol. 25.) Nous n'avons pu retrouver sur aucun de ces registre? la date
de la nomination dans l'ordre de Saint-Louis, mais la pension accordée eu 1758
établit la qualité.
(4) Né à Greautier-de-Saint-Romain-d'Ay, en Vivarais, le 27 décembre 1712.
— Surnuméraire dans l'artillerie en 1755, cadet en 1751, sous-lieutenant en 1757,
lieutenant en second en 1745, en premier en 1747, capitaine en second en 1752,
chevalier de Saint-Louis en 1751, capitaine en premier , commandant en troi-
sième de l'école de Grenoble eu 175G, retiré en 1759, avec une pension de G00 li-
vres. (Registre, capitaines d'artillerie, de 1700 à 1757, fol. 91.)
(5) Né en 1727, sergent dans Royal-Corse en 1750, sert de 1758 dans le régi-
ment de cavalerie de Corse, a été lieutenant d'infanterie et avait rang de capitaine
A72 CHEVALIERS
du régiment de Nivernais, nommé en 1 70 i (1); de Monta-
lembert, capitaine des gardes de M. le prince de Conti, ranj;
de mestre de camp, nommé en 17 iO (2) ; Montalembert, capi-
quand il a été détaché aux recrues de Buttafoco en 1771, capitaine dans le
régiment provincial Corse en 1772. (Registre, 1773, régiments provinciaux,
fol. 517, verso, régiment de l'Ile-de-Corse.) — Présent. {Registre, 17t>-, fol. 212.)
— A servi jusqu'en 1791, époque du licenciement des troupes provinciales. (Voir
VÈtOt militaire de 1790, p. 515.)
(1) Porté t. I, pp. 225, pour la croix, et 652 pour la pension sur l'ordre. —
Montalembert. — Lieutenant-colonel. — Est né à Saint-Aignan. Cadet en 1G88, en-
seigne dans Nivernais en 1G90, lieutenant en 1691, capitaine en 1093; chevalier
de Saint-Louis. N'a pas discontinué. [Registre de 1G89 « 1720, régiment de Niver-
nais, fo\. 511.) — Pension de 800 livres sur l'ordre. (Registre de 1718 a 17:11,
fol. 285.) — Pension de 1,000 livres sur l'ordre (c'est-à-dire augmentation de
200 livres). — A présent gouverneur du château de Saint-André de \ illcneuve-
lès-Avignon. (Registre de 1750 à 1754, fol. 457.) (a).
(2) Porté t. I, p. 51 G. — Montalembert, est de — Était cornette dans ce
régiment ; capitaine en 1731, a vendu en 1742. (Registre, cavalerie, de 1731 à
1765, fol. 125, verso, régiment de Conli.) — Le marquis de Montalembert (Marc-
René). — Capitaine des gardes de M. le prince de Conti en 1742, rang de mestre
de camp en 1744, gouverneur du château de Saint-André de Villeneuve-!c--Avi-
gnon, en survhance, en 1748; lieutenant général du gouvernement de Saintonge
en 1752, troisième cornette des chevau-légers de la garde même année, employé
mestre de camp à l'armée de Richelieu en 1757, brigadier en 1758, second cor-
nette même année, membre de l'Académie de Saint-Pétersbourg en Î7G0, m.ire-
chal de camp en 1761, premier cornette même année, deuxième enseigne en 1 /li2,
a quitté les chevau-légers en 1775. — Pension de 2,240 livres en 1704, en consi-
(a) De Montalembert (François), a fait les campagnes d'Allemagne en 1GS9 et 1GO0; était au
siège de Mons en ÎG01, sur les cotes de Normandie en 1G92, a la Marsaille en 1G93, à farinée
d'Italie en lG9i et 1C95, au siège de Valence en 1G96, a l'armée de la Meuse en 1C97, a celle
d'Allemagne en 1*702, au siège de Kell, à l'attaque des retranchements d'Homberg, au combat
de Mnndcvkirkcn, a la première bataille d'Hocbstett, à la prise d'Augsbourg et d'Ulmen 1703, à
la seconde bataille d'Hocbstett en l~0îi ; capitaine de grenadiers en 1705; major en 1700; était
à l'armée de la Moselle en 1705, au secours du fort Louis, à la prise de Drusenbeim, de Lauter-
bourg et de l'île du Marquisat en 170G, à l'armée de Flandre en 1707. Lieutenant-colonel en
1708. Était 5 Oudenarde et 5 Malplaquct en 1709, en Flandre en 1710, à l'attaque d'Arleux en
1711, aux siégesde Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, de Landau et de Frîbourg en
1713. Brigadier le 3 avril 1721, gouverneur du château de Villeneuve-lès-Avignon en 1731, re-
tiré à cette époque, mort le 30 avril 17M, âgé de soixante-dix-neuf ans. {Pinard, t. VIII,
p. 31S.) Criblé de blessures. [Archives d.' ta famille.) — C'est par erreur qu'au t. I, p. 2S9.
M. Mazas a porté un Montalembert, lieutenant-colonel du régiment de Périgord, comme che-
valier de Saint-Louis en 1715. 11 n'y avait pas de Monialembert dans Périgord, et les deux offi-
ciers cités pp. 223 et 2S9 ne font qu'un ; nous croyons que la date de 170G est la date réelle,
quoique la qualification de major soit erronée, puisque M. du .Montalembert ne fut promu à ce
grade qu'en 170G.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 473
tainc au régiment de Normandie, nommé avant 1720 (1);
Montalembcrl, capitaine au régiment de Normandie, nommé
le 11 juin 17-48 (2);
De Montalembert (Pierre), capitaine d'artillerie, nommé
dération de ses services; pension de retraite île 4,000 livres en 1775, pour sa re-
traite des chevau-légers ; appointements de 1,520 livres, en qualité de gouverneur
de Villeneuve-lès-Avignon; pension de 6,0 iO livres, en considération de ses ser-
vices, accordée en 1783; augmentation de 4,4 40 livres en 1784; total, lS,2i0 livres,
réduites à 17,057 livres. [État de services avant 1789, dossiers des généraux.)—
Né le 16 juillet 1714, baptisé dans l'église Notre-Dame-de-la-Payue d'Angoulème.
{Jeté de naissance.) — Il avait acheté son gouvernement de Villeneuve-lès-
Avignon d'un de ses parents éloignés, le chevalier de Montalembert (Louis),
ancien capitaine au régiment de la Marche-Prince, chevalier de Saint-Louis,
moyennant une pension de 500 livres, qu'il servait encore en 1784. [Même dos-
sier.)— Général de division en l'an IV. A fait les campagnes de 1757, 1758,
1761 et 1702 en Allemagne. (État de services du 28 ventôse an IV.) —Gratifica-
tion de 12,000 livres en 1782, en considération des soins qu'il avait donnés à cette
époque aux fortifications de l'île d'Aix, et de la dépense .pie son séjour dans cette
île lui avait occasionnée. [Même dossier.) (a).
(1) Montalembert, — commandant. — Est âgé de quarante-deux ans. — Est né
à Villeneuve d'Agenais. — Sous-lieutenant en 1001, lieutenant en 1G02, capitaine
en 161)4; n'a pas discontinué. — M. de Vresnin (nom peu lisible) dit qu'il est
estropié d'un bras, qu'il mérite la croix de Saint-Louis. — Chevalier de Saint-
Louis. (Registre de 1689 à 1720. fol. 44, régiment de Normandie.) —Mort en
1722.) — (Registre de. 1718 à 1724, fol. 32.) De Montalembert, orthographe du
nom.
(2) Charles. — Né le 22 juillet 1722, est de Villeneuvc-d'Agen. Lieutenant en
1753, capitaine en 1743, retiré en 1759. (Registres de 174b a 1705, t. I, fol. 48,
verso, régiment de Normandie .) (b).
(a) Membre de l'Académie des sciences en \~A~, (associé libre . ( llmanach royal de 17S8,
p. 525.) —Il servit au siège de- Kelil en 1733, et à celui de Philisbourg eu l".i, lit lus campa-
gnes d'Allemagne en 17:i5 et 1741. de Bohème en lT-'i-i et 1743, d'Italie en 1714, du Bas-RIùn
en 1745, de Flandre en 174d. Pendant toute la guerre de Sept-Ans, il rempli une mission mili-
taire et dipl unatiqtie auprès des années suédoise et russe, et dirigea i elle dernière, lois de l'oc-
cupation de Berlin en 1700. Il l'ut le créateur du système de fortification M.ui poiiesou nom, et qui
est généralement appliqué en Allemagne, là) 170:2 il fut appelé, avec Curnol, d'Aboville cl d'Ar-
çon, au conseil de guerre chargé de diriger la défense nationale contre les aritiJi > coalisées. Il
mourut en 1800, doyen des généraux français et de l'Académie des sciences. [Renseignements
donnés par la famille.)
[b] Voltaire, dans son Siècle de Louis XV, en parlant du combat de la Melle, li.ié le 9 juillet
1745, cite deux capitaines du régiment de Normandie, comme s'etanl particulièrement distingués:
l'un est .M. Blondel d'Azincourt; l'autre est M. de llontalembert qui, dit-il, prit cent cinquante
Anglais avec cinquante soldais de son régiment. [Siècle de Louis X F, édition iu-12, 1828,
chap. xvi, p. 104, Du four, éditeur.)
Ixlh CHEVALIERS
en 1759 (I); do Montalembert ( Pierre-Claude-Franfois-
Trion-Peauvilliers ), capitaine au régiment d'Archiac-cava-
lerie, nommé en 1761 (2); de Montalembert de Monlbeau
(Gratien), capitaine au régiment du Roi-infanlerie, nommé
en 4 763 (3); Montalembert (Léonard-Pierre), capitaine au ré-
giment de Conti-infanterie, nommé le o mai 1772 (4); de Mon-
(1) Né à Pesne en Agenais,près Villeneuve-d'Agcn, le 22 janvier 1722. Cadet
en 175'i, sous-lieutenant en 1741, lieutenant en second en 1715, en premier en
1747, capitaine en second en 1755, en premier en 1759, chevalier de Saint-Louis
le 28 juillet 1759. — Quatorze campagnes de guerre, douze sièges, sept batailles
ou affaires, une expédition, une blessure. — En 1759, 200 livres de gratification
sur le fonds des cloches de Minden. — En 17G0, 400 livres de gratification sur le
quatrième denier. — Retiré le 29 février 1708, avec une pension de retraite de
800 livres sur les fonds de l'artillerie. (Registres jCapitaines d'artillerie avant 17S9,
t. I, fol. 52.)
(2) Cornette dans Orléans-cavalerie en 1741, réformé en 1748 (à la paix), replacé
en 175G, capitaine en 1758, réformé en 1705 (à la paix), replacé capitaine com-
mandant en la compagnie du Mestre de camp en 17GG, passé à une compagnie ea
17G7, rang de lieutenant-colonel en 17G8, retiré même année avec 800 livres
d'appointements de retraite. — Il tient, au service. — 17G5, assidu, zélé, officier
de distinction. Il avait une belle compagnie. — Vient d'Archiac, incorporé, (lie-
gistre du régiment du Roi-cavalerie, de 1765 à 177G, fol. 25, verso.) (a). Porté
t. I, p. 541. — Nous avons fait double emploi au même volume, p. 520, en por-
tant, comme nommé en 1700, un autre Montalembert, capitaine au même régi-
ment : les deux ne font qu'un.
(5) Lieutenant en 1749, enseigne à la réforme, replacé lieutenant en 1750,
capitaine en 1757, chevalier de Saint-Louis en 17G5. — En 1709, appointements
de retraite de 800 livres, en attendant qu'il soit placé à une lieutenancc de roi de
la seconde classe. (Registre de Roi-infanterie, de 17G5 à 177G, fol. 22.) (b).
(4) Montalembert de la Bourlie. — Né le 28 juin 1750. Enseigne dans Conti-
infanterie en 1748, réformé en 1749 (à la paix), lieutenant en second, puis lieu-
tenant en 1752., capitaine en 1757; était en Allemagne; capitaine de grenadiers
en 1772, chef de bataillon en 1774, capitaine commandant en 1770 (à la suppres-
(o) D'après les renseignements qui nous ont été transmis, cet officier n'est pns delà maison
de Montalembert, mais de celle de Tryon, qui subsiste c-corc, et qui a pris le nom de Monta -
lemb.Tt, en héritant d'une de ses branches et de la terre d'Espanvillers, vers la fin du seizième
siècle. 11 faut donc lire de Tryon d'Espanvillers. au lieu de ïrion Pativillicrs ou Pcauvillicrs,
noms qui se trouvent aux registres de l'ordre ou ,\ celui du régiment.
(6) Né en 1732, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Paris le 25 juillet 1705,
et mort sur l'écbafaud le même jour qu'André Chénier. [Renseignements donnés par ta fa-
mille.) Porté t. I, p. 53.2, comme blessé à Filinghausen, et même volume, p. 505, comme cheva-
lier de Saint-Louis en 1703.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 475
lalembe.rt (Joseph-Henri), capitaine au régiment de Lorraine,
nommé en 1783(1); de Montalembert de Gers (Jean-Charles),
capitaine aux grenadiers royaux de la ïresne, nommé le
16 mars 1758 (2); de Montalembert (Jean-Charles), nommé
sion des chefs de bataillon), commandant du bataillon de garnison de Poitou, puis
du bataillon de garnison de Beaujolais en .1778, rang de lieutenant-colonel en 1779,
maréchal de camp pour retraite en 1791. (Etat de services, dossiers des géné-
raux.) — A fait la campagne de 17-1S dans le pays de Gènes; employé avec son
régiment en 1750 et 1757 à Belle-Isle-en-Mer, sur les cotes de Bretagne. A fait en
Allemagne les campagnes de 1758, 1759, 17(10 et 1701, et en Corse celles de 1768,
1709 et 1770, comme commandant de la compagnie des chasseurs de son régi-
ment. (Note de M. de Montalembert, même dossier.) — 1775, bon officier, a beau-
coup de volonté, sert bien. Lieutenant dans le bataillon de milice de Villeneuve-
d'Agen en 1719, jusqu'en 1752, qu'il a été replacé ici. (Registre du régiment de
la Marche (ensuite Conti), de 1703 à 1770, fol. 19, verso.) (a).
(1) Né le 10 avril 1742 à Belrus en Périgord. Enseigne en 1759, lieutenant
même année, capitaine en second de chasseurs en 1770, capitaine commandant
en 1782, de chasseurs en 1783. — 1771, intelligent, bon sujet. — Gratifications :
200 livres en 1771, et -100 livres en 1785. (Registre de Lorraine-infanterie, de
1770 à 178S, fol. 11.) Démissionnaire le \^ mars 1792. (Registre de Lor-
raine (-47-), de 1788 à 1792, fol. 51.)
(2) Né le 1er décembre 1710, paroisse de Siint-Picrre-ès-Liens de Cers, diocèse
d'Angouléme. Fils de M. Jean de Montalanbert, écuyer, et de dame Marie-Anne
Broussard, dame de Cers. (Acte de naissante, dossiers des pensions avant 1789,
n° 7,-412.) — Major des ville et château d'Angouléme en 175S. En 1779, pension
de 000 livres pour lui tenir lieu de ses appointements supprimés, sa majorité
n'ayant pas été comprise dans celles fixées par l'ordonnance du 1S mars 1770,
[Même dossier.) — Montalembert, ci-devant capitaine dans Talaru, capitaine de
milice; rayé avec cette note: passé aux grenadiers postiches ; porté plus haut,
comme capitaine de grenadiers postiches. (Registre, milice, contrôle, 1750 à 1759,
fol. 291, bataillon de milice de Limoges.) — Montalembert (Jean-Charles), rayé.
(a) On nous a signalé M. de Montalembert (Louis), capitaine au régiment de la Marche-Prince,
connue ayant été chevalier de Saint-Louis. Cet officier, né a Monpasier, en Périgord, le 5 février
1712, fils de messire Bertrand de Montalembert, seigneur de la Bourlie, et de dame Marguerite
Bodet (acte de naissance, dossiers des pensions avant 176'J, u° 10,'i'Jj . est i>oiié aux
registres matricules de 17'iS à 1703, 1. 11, loi. 105, régiment de la Marche-Prince, ci-devant
hivernais, comme né en l'os, ce qui est une cireur. 11 a été cadet à Rayonne en 17-7, ensei-
gne en 172S, capitaine en 1735, et s'est relue le 20 niais 1757, avec une pension de UOO livres.
Nous ne l'avons trouvé ni sur les registres de l'ordre de 17iO a 1758, ni .sur ceux de son régi-
ment, avec l'indication «le chevalier de Saint-Louis, et nous ne pouvons que renvoyer aux
archives de la famille. .Nous fêtons observer toutefois que dans le dossier de M. le marquis de
Montalembert iMarc-Hené), (voir ci-dessus, p. VÏ2), il est désigné dans une transaction, avec la
qualité de chevalier de Saint-Louis.
hlQ CHEVALIERS
en 1790(1); le chevalier cleMontalembert (Alhénaïs-Bernanl-
(Aulre registre, milice, contrôle, 1759, fol. 59, bataillon de Limoges.) —
Monlalembert de Cers, capitaine de grenadiers postiches du bataillon de Limoges;
a succédé à M. Laferrière, et a été remplacé par M. Mongayon. (Registre, milice,
contrôle, 1757 à 1761, fin du volume, grenadiers royaux de la Tresne.) — Nous
avons eu recours aux registres des régiments pour connaître les services antérieurs
de cet officier. Deux Montalemhert, portés sans prénoms, et sans indication de dite
et de lieu de naissance, ont servi dans Saint-Simon, devenu Puisguyon en 1751,
Rcvel en 1712, et Talaru de 1714 à 1738.- L'un a été lieutenant en 1729, aide
major avec rang de capitaine en 1738, a eu une compagnie en 17 43, et a abandonné
en 1744. L'autre, le chevalier de Montalemhert, lieutenant en second le 28 octobre
175î, lieutenant en 1735, capitaine eu 1741, a abandonné en janvier 1 T i* > . [Re-
gistre de 1731 à 1718, régiment de Saint-Simon, etc., fol. 2G5, verso, et 261.)
— Jean-Charles est le premier [a), puisque, d'après la famille, il a lait les cam-
pagnes «le 1733, 1731, et a été blessé à la bataille de Gritastalla, le 1!) septembre
1731. il se trouvait, ajoute-t-on, au siège de Fribourg, en 1711. Cet officier,
arrière-grand-oncle de M. le comte de Montalemhert, ancien pair de France, ancien
représentant, membre de l'Académie française, est mort en 1786, et une pension
de 200 livres a été donnée à sa veuve, née Marie-Suzanne Hyuault. (Voir pour cette
pensionnes Dossiers avant 1789, n° 12,338.) — Le second, le chevalier de Mon-
talemhert, est le chevalier de Saint-Louis nommé en 1754, et porté t. II, p. 105,
service de la marine.
(1) Porté plus haut, p. 28. — Le baron de Montalemhert de Cers. Né !e 6 fé-
vrier 1757 à Louishourg, dans l'Ile-Royale, ondoyé le lendemain 7 février, baptisé
le 16 mars 1765. Fds de feu messire Pierre de Montalemhert de Cers, écuyer, che-
valier de Saint-Louis (voir t. II, p. 105}, capitaine des troupes des compagnies
franches détachées de la marine, et de feu dame Charlotte Chassin de 1 lucrry,
son épouse. [Dossiers des pensions avant 1789, n° 7,442.) — Elève de l'Ecole mi-
litaire en 1770, cornette aux chevau-légers de la garde en 1773, guidon en 1777,
enseigne en 1780, rang de niejtre de camp en 1781, sous-licutenant eu 1781, ré-
formé avec sa compagnie en 178X, colonel attaché au régiment de Berry-cavaierie,
même année. Décision du 5 novembre 1788, portant qu'il sera réputé colonel du
6 février 1780, jour où il a eu vingt-trois ans d'âge. (Registre rfe Berry -cavalerie
(18e), nY 1783à 1703, fol. 2.' — En 1784, pension de 2,000 livres, en considération
de ses services; en 1787. autre pension de 9,000 livres, en considération de ses
services, et pour lui tenir lieu des appointements de pareille somme, dont il jouis-
sait en qualité de sous-lieutenant des chevau-légers, et qui sont supprimés par le
licenciement de la compagnie, cette pension devant cesser quand il sera promu
maréchal de camp, ou replacé avec son grade dans les troupes du roi. (Dossiers des
pensions, avant 178'J, n° 7,442.)
E«j Nous présumons .qu'il reprit du service dans ies milices, pendant la guerre de Sept-Aus,
pour obtenir la croix de Saint-Louis, qu'il i>\i\;iit pas eue dans son régiment.
DK DIVERSES ÉPOQUES. 477
Louis-Claude) (1), nommé en 1797; le comte de Montalem-
bert (René-Marc-Marie-Anné), ancien capitaine, nommé le
2i août 1814(2); de Montalembert de Cers (Casimir), ancien
officier, nommé le 31 janvier 1816 (3); le comte de Fournoue-
(1) Porté plus haut., p. 45. — Le chevalier de Tryon-Montalembert. Lieutenant
du régiment de Flandre en France, capitaine au régiment de Hohenlohe, en émigra-
tion, chevalier de Saint-Louis le 5 janvier 1797, reçu le 0 février par Mgr le prince
de Condé. (Registre de M. le prince de Condé, loi. 29.) — De Trion de Montalem-
bert, colonel, chevalier de la Légion d'honneur, lieutenant de Roi à Antibes.
(/ilmanach royal de 1830, p. 590.) — En 1823, il réclama une croix de Saint-
Louis, atlendu qu'à l'armée de Condé, le roi ne faisait distribuer que le ruban.
(Dossiers alphabétiques.) — Fils de Pierre-Claude- François (chevalier de Saint-
Louis en 1761, voir ci-dessus, p. Ali), et de Marie-Anne Thibault, né à Paris le 29
décembre 1768. Page du roi en 1784, sous-lieulenant de remplacement aux chas-
seurs du Gévaudan en 1787, réformé en 1788, sous-lieutenant de remplacement
aux chasseurs de Flandre en 1790, sous-lieutenant à la suite en 1791, émigré
même année, attaché à la compagnie de Condé-dragons, capitaine au régiment de
Hohenlohe, a quitté l'armée en 1794, a rejoint en 1793, a servi dans le régiment
de Hohenlohe jusqu'en 1801, capitaine en 1798, major (lieuteuant-colonei) le
15 janvier 1813, a suivi le roi à Gand, colonel commandant en second de l'Ecole
de Saint-Cyr eu 1813, colonel lieutenant de roi à Abbeville en 1818, passé à An-
tibes en 1824, a cessé ses fonctions le 17 août 1830. Retraité le 1er janvier 1833,
avec une pension de 2,988 francs. (Dossiers des pensions, n° 50,945.)
(2) Le baron de Montalembert, fils de Jean-Charles, chevalier de Saint-Louis
en 1790 (voir ci-dessus). — Entré au service en 1793, dans la légion britan-
nique, commandée par son père; va servi jusqu'en 1798. Cornette en 1799,
dans le régiment des gardes anglaises à cheval; campagnes de 1709 et 1800 en
Hollande. Lieutenant au 29^ Dragons-légers; campagnes de 1801 et 1802 en
Egypte. Passé au 69e d'infanterie, où il est resté pendant 1805 et 1804. A servi
aux Indes depuis 1803 jusqu'en 1807, et en Portugal, 1808 et 1809. Employé à
l'élat-major en Angleterre, de 1810 à 1815 inclus. Envoyé en Italie eu 1814; y a
fait la campagne de cette année. A trente-deux ans de services, y compris treize
campngnes. Actuellement attaché à l'ambassade de Londres. (Commission de 1814,
6 tableau, n° 8.) — Colonel en 1814. (Dossiers alphabétiques.) — Successivement
second, puis premier secrétaire d'ambassade à Londres, ministre plénipotentiaire en
Allemagne, en Danemarck, en Suède, pair de France en 1819, mort eu 1851.
(Archives de la' amille.) —Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire en
Suède, pair, commandeur de la Légion d'honneur. (Mmanach royal de 1850, pp.
48 et 123.) — Père de M. le comte de Montalembert, membre de l'Académie
française, ancien pair de France, ancien représentant.
(5) A vingt-sept ans huit mois dix-neuf jours de services, y compris onze cam
478 CHEVALIERS
Montalembert (Paiil-Bernard-Couturier), capitaine au 2e cui-
rassier do la garde Royale, nommé le 25 avril 1821 1 ;•
le comte de Montalembert d'Esse (Jacques-Joseph-Louis), ca-
pitaine de cavalerie en réforme, nommé le 20 août I82î (2>
pagnes. (Commission de 1814, 47e tableau, n° 32.) — Né le 11 avril 17G5. Cidet-
gentilhomme en 1779, sous-lieutenant même année, lieutenant en second en 1781,
en premier en 1784. — En 1781, gratification de 200 livres. — En 17.X7), pension
de 200 livres, pour la perle de l'œil gauche et deux autres blessures qu'il a rerues
aux combats des 9 et 12 avril 1782, donnés par M. le comte de Grasse. — En 178S,
gratification de 500 livres, démissionnaire en 1791. — Bon officier. [Registres du
régiment de Tourahie, de '1776 à 1788, et 1788 à 1793 (55e), fol. 71.) (a).
(1) Le comte Couturier de Fournoue Montalembert (Bernard-Paul), né le (i sep-
tembre 17S7, à Garât (Cbarente); fils de Joseph Couturier, comte de Fournoue,
capitaine de vaisseau, brigadier des armées navales, chef de la troisième division de
la huitième escadre, chevalier de Saint-Louis et de Cincinnatus, et de Jeanne-
Marie de Montalembert. (Jeté de naissance.) Elève à l'École militaire en 1804,
caporal à la même école en 1803, sous-lieutenant au 22e chasseurs en 180(1, lieu-
tenant au 21e en 1812, capitaine en JS14, capitaine en second au 2° cuirassiers de
la garde royale en 1815 (à la formation), breveté chef d'escadron en 1818, capi-
taine-commandant en 1810, chef d'escadron au 2e carabiniers en 1825, admis au
traitement de réforme pour cause de mauvaise santé en 1827. Campagnes de 1806
à 1814 inclus ; 1815 avec les princes en Belgique ; 1823 en Espagne. Chevalier de
la Légion d'honneur le 17 mars 1813, chevalierdc Saint-Ferdinand en 1825. Blesse
d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche à l'affaire de Sabougal, en Portugal, en
1811. (Dossiers alphabétiques et dossiers des pensions, n° 43,9-18.)
(2) Né le G juillet 1788 à Moulines (Calvados). Fils de messire Joseph-Henri de
Montalembert, chevalier de Saint-Louis (voir plus haut), capitaine commandant de
grenadiers au régiment de Lorraine, et de haute et puissante dame Jeanne U avenue
de la Cour. (Acte de naissance.) — Hussard au 8" en 1812, brigadier et maréchal
des logis même année, sous-lieutenant au 9° chevau-légers eu 1813, lieutenant en
(a) Dans un mémoire an ministre en 1732. son père, M. de Montalembert de Cers, chevalier
de Saint-Louis en 175S (voir plus haut), expose que Casimir de Montalembert, embarqué en
1779 sur le transport l'Eole, commande par un capitaine marchand, a été pris par une frégate ;
qu'au combat de 17.S2, il a eu les misses froissées par un éclat de vaisseau, et un œil crevé p.rr
un éclat du crâne d'un soldat, tué par un boulet de canon a côté de lui, et qu'il est menacé do
perdre l'autre œil par les souffrances inouïes de répercussion qu'il éprouve. Il demande que
celte blessure tienne lieu à son fils des vingt-huit ans exigés pour la croix de Saint-I.ouis, et
que le ministre lui accorde, en outre, une pension. Il ajoute que lui-même n'a qu'une modique
fortune et 532 Inres comme major des villes et château d'Angoulcinc; qu'il a été blessé à l'œil
krauchc a Guastalla en 1734, par une balle de mousquet: que M. Neckcr lui a supprimé ses éino-
lumentsdetiOO livres; qu'enfin il est père de sept enfants, dont trois garçons, un mort au service
en 1773, les deux autres servant, le premier dans Touraine, le second dans les chcvaii-légi rs.
.Dossiers des généraux.) Nous a\ons rapporté ces détails, pour montrer quel dévouement et
quel désintéressement la monarchie trou\ait chez cette noblesse tant calomniée.
DE DIVERSES ÉPOQUES. Z|79
Lostanges-Montalerubert, capitaine au régiment de Normandie,
nommé avant 1746 (I);
La Rousselière (Picrre-François-Berlhois de), capitaine au
corps royal du génie, nommé le 30 mai 1779 (2); de Berlhois
second au 1er chevau-légers en 1814 , lieutenant aux grenadiers royaux de ]Nor-
mandie en juillet 1813, adjudant-major aux chasseurs de Vaucluse en 1810, passé
aux chasseurs de la Charente en 1818, rang de capitaine même année, admis au
traitement de réforme même année, replacé aux chasseurs de l'Ailier en 1821,
réadmis au Iraitemement de réforme même année; traitement do 000 francs de
1823 à 1828. A quatre campagnes. (Dossiers alphabétiques.)
(1) Lieutenant en second en 1718, capitaine en 1719. [Registre de 1730 à 173i,
fol. 4G, régiment de Normandie.) — Capitaine de grenadiers en 171-î, chevalier
de Saint-Louis, a délaissé en 1746. (Registre de 1734 à 1748, fol. 37, même ré-
giment.)
(2) Reçu le 31 mai, par le prince de Monlbarrey, maréchal de camp (minisire
de la guerre), (Registre de l'ordre, de 1762 à 1781.) — Né à Vitré (Ille-et-Vilaiuc),
le A février 1737, fils de noble Joseph, et de Malhurine Cliaril, dame de la Rous-
selière. (État de services, délivré le 10 avril 1801.) — Entré à l'École de Mézicres
en mars 1759, ingénieur ordinaire du roi, en janvier 1700 ; capitaine d'infanterie,
ingénieur ordinaire du roi , en 1770 , commissionné lieutenant-colonel If
30 mai 1779, massacré à Lille le 29 avril 1792. (Même état.) — Lieutenant en
second à l'Ecole de Mézièrcs le 1er janvier 1739, capitaine le 12 novembre 1770,
lieutenant-colonel d'infanterie et chevalier de Saint-Louis le 30 mai 1779, sous-
brigadier le 23 mars 1788, colonel-directeur du génie le 1er avril 1791, mort à
Lille le 29 avril 1792. [Autre état de services délivré le 20 mars 1819.) (a).
(«) On trouve, en outre, pour la première fois, dans VElat militaire de 17S!, p. Vi3, M. Ber-
thois (dénommé jusqu'alors la Rousselière!, comme major titulaire de l'arme du génie, rang de
lieutenant-colonel. C'est la dernière piomotion faite dans le corps ; il %urc dans les autres
étals militaires, jusqu'en 1788, où il est porté p. cdxix (U19), connue sous-brigadier (lieute-
nant colonel titulaire); et dans VÉlat cic 1791, p. 321, on le trouve nommé colonel-directeur
a Cherbourg. Cet officier, dont la naissance est relatée à la date du l'i féuier t",Z0, ligure aux
dossiers des pensions avant 1789, n" 1^,305, pour une pension de U, 000 livres, que le toi
Louis XVI lui accorda, le 30 mai 1779, en considération de ses services, avec réversibilité de la-
dite pension [mômes dossiers, n° 13,3SC>) sur la tètedesa femme Olive-Marie -f'raneoise-. Ichan-
ninde la Ville, née à Tiennes le 29 janvier 1759, lille de noble maître ileiié-Joseph-Jeluuiniii,
sieur de la Ville, avocat au parlement, et de dame Olive- Joseph-Claudine Manon ; plus 1,000 li-
vres de pension à Joseph- Constant- .Modeste-Conrad Berlhois de la Rousselière, et 1,000 livres
de pension à demoiselle Olive-Agathe Berthois de la P.oussclière, dans le casoii ils survivraient
à leurs père et mère. [Mêmes dossiers, n"s 10,090 et 13.3S5.) — On trouve, dans les mêmes
dossiers, l'origine de ces grâces, inusitées si l'on remarque le principe de réve -ibilité complète
pour Mmc de Berthois, et de réversibilité relative pour les enfants, alors nés. M. de Beithois
explique dans un mémoire à M. de Ségur, ministre de la guerre, qu'il était employé a Cianv ille
en 1777, et que; en 1778, il fut chargé, parle prince de Montl>arrey,de faire la reconnaissance des
îles de Jersey et de Guernesev ; qu'il fut appelé à Versailles, par suite du rapport qu'il avait
adressé, pour y recevoir des instructions secrètes relatives au plan de campagne arrêté ; qu'il lut
envoyé en Angleterre, pour examiner ia possibilité de ce plan ; qu'api es sept semaines d'un sO-
480 CHEVALIERS
(Auguste-Marie), chef de bataillon du génie, nommé le o sep-
tembre 1814 (1);
Le chevalier de Berthois ( Joseph-Constant-xVmédée), chef
(1) Né à Calais le 17 mai 1787, fils de messire Pierre-François Berthois, écuyer,
chevalier de Saint-Louis, lieutenant-colonel d'infanterie au corps royal du génie et
ingénieur en chef à Calais, et de dame Oiive-Marie-Françoise <Je la Ville Jebannin.
[Acte de naissance.) — Élève à l'école Polytechnique, a droit de compter quatre
années à titre d'études préliminaires. Élève sous-lieutenant d'artillerie et du génie en
1807, lieutenant en second., bataillon de sapeurs, en 1809, passé à l'état-major du
génie en 1810. — Capitaine en 1811, chef de bataillon en 1813, lieutenant-colonel
en 1828, colonel en 1851, maréchal de camp en 1838, lieutenant général en 18 13,
admis à la retraite en 1818. Cinquante-quatre ans six mois et dix-sept jours de ser-
vices, y compris dix campagnes, dont deux en Afrique, comptant double. (Dossiers
des pensions, n° 75,513.) — 1810, 1811, 1812 ; était aux sièges de Mequinenza,
Sa,ronte et Valence, combats de Sagonte et de Caslalla; 1813, batailles de Lutzen,
Bantzen, Dresde, Leipzick et Hanau ; 1814, batailles et combat-; de Brienne,
Montmirail, Nangis, Montcreau, Craonne, Laon , Reims, Arcis-sur-Aube , et
Saint- Dizier. — Chevalier de la Légion d'honneur le 11 février 1813, officier le
15 novembre 1830, commandeur du même ordre le 12 septembre 1833. (MiUne
dossier.) — Dans une note du 23 avril 1823, cet officier expose qu'il compte six
campagnes à la grande armée ou à l'armée d'Aragon, qu'il s'est trouvé à trois
sièges, en Espagne, et à trente-quatre batailles, combats ou tranchées. — Dans un
rapport au ministre de la guerre du 15 août 1811, il est dit : «M. le général Bu-
"eaud expose que M. le maréchal de camp, baron de Berthois, commandant le génie
de l'armée d'Afrique, a assisté à tous les combats, en se mêlant aux combattants;
qu'il a su donner à ses troupes un zèle et une ardeur qui ont été très-utiles dan*
toutes les opérations qui ont eu lieu ; que les travaux de l'arme du génie sont in-
cessants et indéfinis, qu'il semble que son ardeur croisse à mesure que les difficultés
augmentent, et que c'est à son chef que l'on est redevable de ces éclatants services. »
En conséquence il demande, pour M. de Berthois, la plaque de grand-officier de la
Lésion d'honneur. [Même dossier.) — Grand-officier de la Légion d'honneur le
13 avril 1815. — Relevé de la retraite en 18 19, en vertu de la loi votée par l'As-
semblée législative. — Replacé dans la position de retraite en 1852. — Député du
déparlement d'Ule-et-Vilaine de 1832 à 1818.— Aide de camp titulaire de S. A. R.
Mgr le duc d'Orléans. [État militaire de 1830, p. 20.) — Aide de camp de Louis-
Philippe Ier, roi des Français. — Reçu chevalier de Saint-Louis le 9 avril 1817 (a).
Porté plus haut, p. 112.
jour aussi pénible que périlleux dans ce royaume, il put en sortir sans avoir été découvert ; que,
rendu à Marly, il détailla, en présence des ministres, les moyens d'exécution qu'il avait tecoii-
nus,etque, sur le rapport lait au roi. Sa Majesté lui accorda, le 29 mai 1779, le brevet de lieute-
nant-colonel et la croix de Saint-Louis.
(a) Il y a une erreur dans cette indication. M. le baron da Derlliois avait été reçu, en lSli, P3r
Mgr le duc de Berry.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 481
de bataillon du génie, nommé le 22 avril 1818 (1);
Le Harivel de Gonneville(Aymard-OIivier), chef d'escadron
aux cuirassiers de^Condé, nommé en 1810 (2); du Poulpi-
quet (Jean-Baptiste-Félix), ancien officier, nommé le 26 sep-
(1) Joseph-Constant-Modeste Conrad, né à Pire (Ille-et-Vilaine) le 31 août 1773.
— A (rois années d'études préliminaires accordées aux officiers du génie, par la
loi du 15 décembre 1790. — Élève sous-lieulenanl en 1793, lieutenant en 1794,
capitaine en 1793, cliefde bataillon en 1813, admis à la retraite en 1822, avec
une pension de 1,308 francs. Quarante-cinq ans cinq mois huit jours de services, y
compris douze campagnes. (Dossiers des pensions, a" 10,l>37.) — Campa" nés du
22 septembre 1793 au 20 juin 1801, armées de réserve et d'Italie, du 1er floréal
an XI au dernier jour an XIII, au XIV, 1806 et 1807. — C'est un officier très-
capable. Sa moralité et ses principes sont ceux: d'un homme d'honneur. [Même
dossier.) — Le 50 mai 1779, assurance d'une pension de 1,000 livres, faisant
partie de celle de 4,000 livres, accordée ledit jour à son père, pour en jouir dans
le cas où il survivrait à son père et à sa mère. (Dossiers des pensions avant 1789,
tiM 0,096.)
(2) Né le 9 octobre 1783, à Caen. Entré au 20' chasseurs à cheval en 1801,
sous-lieutenant au 6e cuirassiers en 1803, lieutenant en 1807, aide de camp du
général Davenay même année, rentré capitaine au 6e cuirassiers en 1809, passé au
15e en 1810, au l?r en 1813, chef d'escadron le 20 avril I S 1 i, chef d'élat-major
de la 23e division militaire même année, chef d'escadron aux cuirassiers de Coude
en 1813, passé au le>- cuirassiers de la garde royale en 1823, lieutenant-colonel au
J2e chasseurs à cheval en 1828, commandant le dépôt de remonte de Saint-Maixent
en 1829, et celui d'Alençon en 1830, colonel du 4e hussards en 1850, puis du
13e chasseurs même année, mis en disponibilité en 1851, commandant le dépôt
de remonte d'Alençon, même année; colonel idem, placé à la suite du 8' chasseurs
achevai, même année, colonel au corps de la remonte générale en 1855, mis en
solde de congé même année, retraité en 183lj, avec une pension de 2,790 francs.
— Quarante-deux ans sept mois douze jours de services, y compris onze campagnes.
— Campagnes : 1804 à 181 i ; 1825, en Espagne. — Démissionnaire le 7 mai 1813,
pendant les cent jours, démis-ion considérée comme non avenue par l'ordonnance
du 1" août suivant. (Dossiers des pensions, n° 47,780.) — Fils de messire Gabriel-
Aymar-LéonorJ Le Hirivel, écuyer, seigneur de Gonneville, conseiller du roi,
lieutenant-général de police au bailliage et siège présidial de Caen, et de noble de-
moiselle Marie-Juliette Lepailleur de Langle. (Acte de naissance, môme dossier.)
— Membre de la Légion d'honneur en 18U7. — Eu 1813, revenu de Corse trop
t.ird pour joindre Mgr dtocd'Aiigouléme, il rejoignit en Normandie les royalistes
commandés par M. le duc d'Aumont. — Officier de la Légion d'honneur, et che-
valier de Saint-I'er.linaml d'E>pjgne en 1823. — Blessé d'une balle au-dessus de
la hanche en 1807.
111 31
û82 CHEVALIERS
tembre 1815 (1); le Borgne «le Kermorvan (Charles-Fidèle),
capitaine en retraite, nommé le 23 mai 1825 (2); le comte
de Cbarbonnel du Bcts (Jean-Baptiste), ancien officier (3) -,
De Taisne (Joseph), nommé en 1781 (4); Diximude de
Montbrun , capitaine an régiment de Gesvres - cavalerie ,
nommé avant 1744 (5); le comte de Dixmncle Montbrun
(Léon-Oudart-IIenri) , nommé le 31 décembre 1705 (G);
(l) A dix-neuf ans de services, y compris neuf campagnes, plus dix ans de
-race. [Commission de 1814, 24e tableau, n° 0.)
° (2) Fils de Toussaint Fidel, et de Marie-Madelaine-Joseph de Dalle de Tremeurs.
Élève à l'École polytechnique en l'an IX, élève sous-lieutenant d'artillerie et du
génie en Tan XI ; lieutenant au l« régiment d'artillerie à pied en 1SUG, capitaine
en second en 1809, en premier en 1812. - A eu le bras droit emporté par un
boulet de canouàLeipsick le IG octobre 1813. Retraité en 1S1 \, avec une pension
,1c 900 francs. [Douter* des pensions, n° 147,086.) - Prisonnier de guerre le 1J
brumaire en XIV, rentré le 20 frimaire suivant. Prisonnier de guerre a Le.psick
le 19 octobre 1813, rentré le 23 mai 1814. [Même dossier.)
(3) Né le 24 janvier 1734, à Monistrol (Haute-Loire). Mousquetaire de ! .0. a
1773, capitaine au régiment de Ségur (devenu chasseurs de Haynaull), de 1778 à
1791, émigré en 1791, censé chef de bataillon en 1792, a fait la campagne de
1792'dans h compagnie de Hiynault. A vingt ans neuf mois huit jours de services,
plus une campagne. Retraité comme cl.ef de bataillon en 1814 avec une pension de
900 francs. Chevalier de Saint-Louis en 1793. [Dossiers des pensions, n° 168,069.)
Fds de messire Jean-François de Cbarbonnel du Bets, écuyer, et de dame Louise
de Beget. [Acte de naissance.)
(4) Porté t. II, p. 31G. - Ne à Avesnes enllaynault en 17 12. Enseigne en 1 ,h,.
lieutenant en 1758, capitaine en second en 1778, capitaine-commandant en 1 ,8-,
ret.rc en 1786, avec une pension de 730 livres. (Registre Orléans-infanterie, de
177G à 1788.)
$) Coi nette en 1729, capitaine en 1730, chevalier de Saint-Lou.s, a vendu en
17 U. (Registre, cavalerie, de 1731 a 1703, fol. 140, verso, régiment de Gesires.
_ Vicomte de Dixmude de Montbrun, chevalier de Saint-Louis en 17-13. (Sote de
la famille.)
(G) Dixmude de Montbrun (Louis-Oudart-Henri). Né ùBoulogne le21 novembre
1758 Paie de la chambre du roi, rang de capitaine en 1778, capitaine en sec,
en 1782, pourvu d'une compagnie en 17S8; a paye 10,000 livres; retirera 7,300 h-
vres. Démissionnaire en 1791. (Registre Royal-cavalerie (&),de 1^/88 a I*.o.
fol 60 )— Le comte de Dixmude de .Montbrun (Léon-IIoudart), ne le 21 sepln
1758 \\ote de la famille.) - Dixmude de Montbrun (Léon-Oudard-Henn), ca-
pitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Lou.s le 31 décembre 1795, reçu le , mari
DE DIVERSES ÉPOQUES. 483
le chevalier de Montbnra (Louis-Oudart de Dixmude), ancien
officier, nommé le Ti novembre 1814 (1); de Pellan (Jean-
Louis-Marie-Fournier), deuxième lieutenant-colonel des dra-
gons de la Reine, nommé le 20 décembre 1790(2);
1810. (Registre de l'Émigration; fol. 50.) — Le comte de Dixmude Montbrun
(Léon-Oudart-Henri) , major de cavalerie. (Registre de .V. le prince de Condê,
fol. 15.) — Brevet de chevalier de Saint-Louis pour le comte de Dixmude Mont-
brun (Léon-Oudart-IIenri), major de cavalerie, daté du 20 décembre 1814, rang
du G mars 179 1, date de sa réception par Mgr le prince de Coudé. [Dossiers alpha-
bétiques.)
(1) Né le 51 mai 1761. Premier page de la chambre du roi, rang de capitaine
en 1780, capitaine de remplacement en 1785, passé capitaine au 17e régiment de
cavalerie en 1791 (a). (Registre Royal-cavalerie (2e), de 1788 « 1705, fol. <»5.) —
Le vicomte de Dixmude de Montbrun, né le 50 mai 1762. (.\'o/e de la famille.) —
Reçu par le comte de Dixmude Montbrun. (Fiches de classement.) — Chef d'es-
cadron le 25 janvier 1815, rang du 1" janvier 1701. (Dossiers alphabétiques.)
(2) On trouve au registre de fordre de 1 781 à 1701 une double inscription,
due à la confusion qui régnait alors. En léte du folio, lin de 1700, on lit:
Pellan, etc. (comme ci-dessus), chevalier de Saint-Louis le 20 décembre 1791 :
envoi de la croix à M. Laine, maréchal de camp, le 20 décembre 1700, départ le
8 août 1791. — Et plus bas : Pellan, chevalier de Saint-Louis le 20 décembre 1790
(comme il est dit plus haut).
Le comte de Pelland (Jean-Louis-Marie), né à Guérande le 6 juin 1755, fils de
Guillaume-François de Pelland, et de Marie-Mélinie de Morvand de Pellan, marié
à dame Françoise-Marie Bossard, décédé à Savenny (Loire-Inférieure), le 2 no-
vembre 1851. — Page de M. le duc de Penllûèvre en avril 1769, volontaire, bri-
gadier, et maréchal des logis en 1771, lieutenant dans Penihiè\re-dragons en 1772,
devenu sous-liculenant à la réforme à la formation de 1776, commissionné capitaine
en 1779, capitaine réformé en 17S5; major des diagons de la Reine en 1789 [b] ;
démissionnaire en 1791 ; émigré même année; a fait partie des gardes du corps à
Coblentz jusqu'au 51 décembre 1792; s'est joint aux émigrés, servant le prince de
Liège en 1795 et 1791; sous-lieutenant aide-major (lieutenant-colonel) des gardes
du corps du Roi, compagnie de Gramont, en 1814; nomme colonel, mémo année;
maréchal de camp le 20 janvier 1 S 15. admis à la retraite le 1er novembre suivant ;maîs
il n'existe au bureau des pensions aucune trace de cette admission à la retraite : il e>t
évident qu'il n'a pu être admis qu'à la demi-solde jusqu'au jour où il esl passé
lieutenant adjudant-majorà la compagnie deGramont le l,r janvier 1816; lieutenant-
fa) Ci-devant Royal-Bourgogne.
(b) I.e 1er janvier 1701, le titre de major tut supprimé, et les titulaires de ces emplois de-
vinrent seconds lieutenants-colonels.
21.
48'i CHEVALIERS
De Guieu (Raimond-Estienne), major commandant du camp
rclranché de Quellerne, nommé le 13 juin 1TG0 (1); de Ka-
vcnel de Bosteilleul (Paul-Sévère), lieutenant au 2e régiment
d'infanterie de la garde royale, nommé le 20 octobre 1 820 (2 ;
major le II aoùl 1819; licencié par suite de l'ordonnance du II auùt 1830 («) ;
admis à f.iire valoir ses droits à la retraite le 22 octobre 1830 ; décédé dans cette
position le 1er novembre 1831. — Trente-huit ans de services. [État de services,
dressé pour établir les droits de la veuve, bureau des pensions.) — 1783, a déposé
7,000 livres (pour son Itrevet de capitaine), avec un brevet de retenue de 3,230 li-
vres.— 1783, officier distingué, employé avec succès à l'instruction ; qui fera un
bon major. (Xote du registre, Heine-dragons (0e), de 178S à 1793.) — Brevet du
28 juillet 179-i, signé François-Antoine, évèque-prinee de Liège, qui nomme le
comte de Pellan grand écuyer, avec le brevet de colonel de cavalerie. — Officier
de la Légion d'honneur le 1er novembre 1813. — Le 11 mai 1833, pension de
1,000 francs à sa veuve, jouissance du 1er novembre 1831. (l)uisicrs des pensions,
n° 50,083.) — Commandeur de l'ordre le 20 août 1S23. ( Voir plus haut,
P. 270. )
(1) Gieu (Raymond-Estienne de), ne le 11 juin 1720, est de Marseille. Lieutenant
en second le 1er mai 1743, enseigne le 24 août suivant, lieutenant le 27 mai 1741,
capitaine le 13 février 174S, en second à la réforme (ï la paix en 1749), replacé le
18 juin 1731, a délaissé en 1739. (Registres de 1748 a 1703, vol. Il, fol. 102
verso, régiment de Quercy.) — Mort à Quimper, en janvier 1802. [Renseignement
communiqué.) — L'orthographe du nom est de Guieu. — Un autre officier de ce
nom, Guieu, lieutenant on second au régiment Dauphin-infanterie le 28 juillet 173 i,
lieutenant le 10 juillet 1758, capitaine le 13 septembre 1743 (compagnie de nou-
velle levée), e>t porlé mort sans autre indication. (Registre de 1731 a 1748, fol. 1»7
verso, régiment Dauphin.) Rien n'indique qu'il ait été chevalier de Saint-Louis, ei
il n'avait pas le temps voulu. Son prénom était François; il se trouvait à Fontenov,
et mourut le 14 septembre 1713, d'après les renseignements qui nous ont été
donnés. Nous avons dit que l.'s registres de l'ordre, interrompus après 1G93, ne
recommençaient qu'en 17iti. M. de Guieu a pu être nommé à la suite de la journée
de Fonttiioy, et nous regrettons de ne pouvoir donner aucuns renseignements à cet
égard.
(2) Entré au service eu 1809 jusqu'en 1823. — Quatorze ans. — Lieutenant dans la
(a) En 1850, il amena sa compagnie à Saint-Cloud le 28 juillet, et la commanda depuis celte
résidence jusqu'à Cherbourg, le capitaine t-t lu lieutenant-commandant étant absents. A Yalo-
gnes, le roi Charles X, en lui témoignant toute sa reconnaissance pour la fidélité qu'il lui mon-
trait, lui dit qu'il craignait cependant que sa >anté ne fut altérée par suite des fatigues de la
route, fatigues que le général, à son âge avancé (il avait soixante-dix-sept ans), aurait pu
éviter, sans; qu'il duui.it de son dévouement ut de ses bons sentiments. — Ali : àii:e, s'écria
H. de Ptll m, en se tournant veis les gardes et en lus montrant au loi, j'ai été cmpoi té pai celle
jeunesse. [Journal de l'aiiit-l loua à Cherbourg, in-8", 1S30, p. "a.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. Zi85
de Saint-André (François-Jean-Baptiste d'ïïélie), lieutenant au
corps royal d'artillerie, nommé le 10 avril 17 M (1); Siriès
du Cléty (Nicolas-Louis-Marie), premier lieutenant ou régi-
ment de garnison du Roi, nommé le 17 avril 1785(2); de
Bergues (François-Siriès), garde du corps du Roi, compagnie
deBeauvau, nommé le i août 1770 (3); de Boubée, nommé
de 1718a 1721- (4); de Couélus de Lavallée (Jean-Baptiste-
ligne le 27 mai 1818; dans la garde le 2 avril 1823. Six campagne?. (Garde royale,
2e régiment, états nominatifs, 1 SIC à 1821», inspection [le 1825.) Olticier connais-
sant bien son métier, plein de zèle, ayant un lion caractère, et étant très-aimé de
ses camarades. (Xote du colonel, inspection de 1824.) — Très-bon officier. (Notes
des inspecteurs généraux, même année.)
(1) Né à Suint-André-de-Vdleroumieu, en Languedoc, le 30 mars 1704. Sur-
numéraire au bataillon de Cbnbrié en 1721, cadet en 1727, sous-lieutenant en
1753, lieutenant en second en 1712, en premier en 17 -13, capitaine en second le
29 avril 1717, capitaine en premier en 1733. Retiré en 1700 avec une pension de
1,800 livres. (Registres, capitaines d'artillerie, avant 1789, vol. I, fol. 6.) — On
nous a signalé comme chevalier de Saint-Louis, nommé à Lawfeld, un autre ofticier
du même nom, reçu par le roi, et capitaine dans Monaco ; mais ni les registres de
Tordre, ni celui de son régiment ne font mention de. sa croix. Nous avons dit que
les chevaliers reçus par le roi n'étaient pas portés sur les registres de l'ordre. \ oici
ses services : Saint-André (Henri-d'Hélie), né le 21 mars 1713, est de Limoux en
Languedoc. Cadet dans Royal-artillerie en 1729, lieutenant en second en 1738,
lieutenant même année, aide-major et rang de capitaine en 17-16, pourvu d'une
compagnie en 1733, retiré en 1750. (Registre de 1718 à 1703, t. II, loi. Si verso,
régiment de Belsunce, ci-devant Monaco.)
(2) Né en 1728. Gendarme dans la compagnie des Gendarmes-Ecossais de la
Gendarmerie le 23 mars 1739, lieutenant au régiment provincial de Mantes en oc-
tobre 1774. (Registre des lieutenants, régiments provinciaux, 1773, fol. 170.) —
Lieutenant au régiment de garnison du Roi, capitaine le 10 ami 1 iS>, de grena-
diers le 25 avril 1780. (Registre, 1782, bataillons de garnison, fol. 125.)
(5) De Bergues (François-Marie de Siries) , garde du corps du Roi, compagnie
de Beauvau, le 11 février 1749, retiré aux Invalides en octobre 1770. (Registres,
gardes du corps du roi, 2e compagnie française, 1730, fol. -G.)
(4) Porté t. I, p. 058. — Est de Leetoure en Gascogne. Cadet dans Roquepine
en 1GS9, cornette en IG9fi ; réformé à la prise de Riswick; capitaine dans Mongon
en 1703, a eu une compagnie. — M. de Boudeville, 1721 : Bon ofticier, propre à
monter à une compagnie. — M. Poulletier, 23 décembre 1729 : Il a environ cin-
quante ans, est marié à MontbrUon : il peut avoir deux mille livres de rente; il est
généralement estimé dans la province; très-bon sujet, propre à commander un
û86 CHEVALIERS
René), nommé en 1784 (1) ; du Soulier (Louis-Suzanne), lieu-
tenant-colonel de Commissaire Général-cavalerie, nommé le 3
juin 1787 (2);
Le marquis de laRochetto (Anne-Jacques-Dubois), mestre de
camp -lieutenant de Colonel-Général-cavalerie , nommé en
1759(3);
Montauban, major du régiment d'Orléans-cavalerie, nommé
de 1718 à 1724 (4); Noriou, mestre de camp d'un régiment
de cavalerie, nommé avant 1713 (o); de Foix, lieutenant-
corps.— Replace ici le 20 mai 1730, à une des compagnies d'augmentation. —
Pourvu de la ïieutenance-colonelle le 29 septembre 1731. — Pension de C00 livres
sur le trésor; retiré en 1742. [Registre, cavalerie, de 1731 à 1765, régiment de
Beaucaire, ci-devant Lambesc, fol. 128.) — Père du chevalier de 17G2, porté
t. I, p. 539.
(1) Porté t. II, p. 574. — Il fut commandant en second de l'armée de Charetle,
et ce n'est que sur le refus de M. de Couétus de commander en chef, que Clurette
fut investi du commandement. Arrêté par trahison, traduit devant une commission
militaire à Châtiais (Vendée), pressé de tous les côtés de déclarer qu'il n'avait pas
commandé en chef à l'affaire des Quatre-Chemins, il répondit : « Je ne rachèterai
pas ma vie par un mensonge », et il fut fusillé à Châtiais le 7 nivôse an IV (28 dé-
cembre 1793). (Note communiquée.)
(2) Né à Saint-Cloud, en Angoumois, le 17 octobre 4747. Sous-lieutenant dans
Royal-cavalerie en 1704, rang de capitaine en 1770, a eu une compagnie d aug-
mentation en 1772 ; quitte sa compagnie et reste attaché en 177li, capitaine com-
mandant en 1779, brevet de major en 1787, major de Commissaire-Général-cava-
lerie même année, lieutenant-colonel en 1788, démissionnaire en 1791. — 1 1 -0,
très-bon sujet, a des talents. — 1779, susceptible d'une Ïieutenance-colonelle ou
d'une majorité. — 17S3, très-bon officier. [Registre, Commissaire-Général-cava-
lerie, de 1788 o 1793, fol. 9.)
(3) Enseigne de la compagnie Colonelle au régiment de Poitou en 1741, capi-
taine dans Barbançon-cavalerie le 21 avril 1744, mestre de camp-lieutenant de ce
régiment-ci le 15 avril 1761. Mort eu 1765. {Registre, Colonel-Général-cavalerie,
de 1765 à 1776, fol. 2.)
(4) Capitaine en 1702. [Registre, de 1718 à 1724, fol. 437.) - Est de Sarnpi-
gny enBarrois. Dragon en 1689, cornette dans Peizat en 1691, capitaine en 1702,
lieutenant-colonel, retiré en 1745. (Registre, de 1751 à 1705, fol. 92.)
(5) Registre, contrôle, cavalerie et dragons, du i^ avril 1706 au {navrtl
1715, fol. 109. — Ce régiment est celui qui devint Royal-Normandie en 1 Î01.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 487
colonel d'un régiment de dragons, nommé avant 170G (1); de
Noriou (Jean du Teil), capitaine au régiment de Chartres-in-
fanterie, nommé le 22 janvier 1779(2); delaBéraudière (Geor-
ges), colonel de cavalerie, nommé le 5 novembre i 8 1 i (3) ;
De la Béraudière (Jacques-Victor), nommé en 179G (4);
(1) Lieulenant-coloncl, puis mestre de camp du même régiment. [Registre, con-
trôle, cavalerie et dragons, du 1er avril 1706 au 1er avril 1715, fol. 2G-i.) —
C'est le régiment qui prit le nom de MoxsiEUR-dragons en 177-i.
(2) Novion (Jean), né le Enseigne en 173 î-, lieutenant en 1730, capitaine
en 1758. (Registre, de 17-iS à 1763, vol. II, fol. 2tJ5 verso, régiment de Char-
tres.) — Novion (Jean du Teil), réformé à la composition de 17G3, replacé à une
compagnie en 17G8. — 17G3, joli officier, d'espérance. — 17GS, très-appliqué.
— 1771, exact et zélé. (Registre de Chartres-infanterie, de 1 703 à 1776, fol. 24
verso.) — Du Teil de Noriou (Jean), né le 15 janvier 1737 à Saint-Denis de Fouy
en Berry, capitaine en second de la compagnie du Lieutenant-colonel à la formation
de 1776, capitaine-commandant d'une autre compagnie en 1777, chevalier de
Saint-Louis le 22 janvier 1779, pour être décoré le 1er avril. — En 1771, gratifi-
cation de 400 livres. — Retiré en juillet 1780. (Registre de Chartres-infa>iterie} de
1776 « 1788.)
(5) Page de Monsieur en 1783, sous-lieutenant dans Colonel-général-infante-
rie enl78G, émigré en 1791, a fait les campagnes de 1792 à 1797, commandant
la cavalerie du corps d'Autichamp (Vendée) en 1799, commandant les chasseurs
à pied, même corps, en mai 1815, colonel de la légion duXord en 1815 (plus tard
28e de ligne), mort à Fontainebleau le 31 janvier 1826. — Campagnes de 1799
et 1815 en Vendée, 1822, 1823, 1821 et -1823, corps d'observation des Pyrénées
et armée d'Espagne, chevalier de la Légion d'honneur en 1820, officier en 1S"23,
chevalier de Saint-Ferdinand (deuxième classe) en 1823. (État de services») —
Fort dévoué au roi et à son auguste famille, s'oecupaut avec zcle de tous ses de-
voirs, instruit, ferme, d'un esprit juste, commandant bien, servant on ne peut
mieux, aussi estimé qu'estimable, respecté et aimé de tous les officiers de son
régiment, et regardé comme un père par ses sous-ofliciers et soldats. Jlésumé des
notes d'inspection, lettre du ministre, du 25 mars 18-7, ù madame de Chanecaux,
née de la Béraudière, dame dignitaire de la maison royale de Saint-Denis.) (Dos-
sier alphabétique.)
(A) Né à Melay (Maine-et-Loire) le 9 juillet 1771. — Élève de la marine de troi-
sième classe en 1787, de seconde classe en 17S9, émigré en 17'.t2 à farinée des
princes, volontaire à l'armée de Coudé en 1795, oûicier supérieur à l'armée
d'Anjou de 1796 à 1800, en surveillance spéciale jusqu'en 18UG ; a fait les cam-
pagnes de 1792 à 1795, 1796, 1799 et 1800 ; retraité comme lieutenant-colonel
en 1821, pension de 1,000 francs, jouissance du lf janvier 1819; chevalier de
Saint-Louis en 1796. [Dossiers des pensions, n° 3G39.)
ù8s CHEVALIERS
de la Béraudière (Auguste-Hardy), ancien officier, nommé le
7 mars 1815 (t); de Maumusson (Philippe laJBéraudière),
capitaine au régiment de Brissac, nommé Je l 4 décem-
bre 1758 (2).
La Serre, capitaine au régiment Royal-Marine, nommé
de 1730 à 1734(3); Duras, capitaine au régiment Royal-
Marine., nommé de 1734 à 1748 (4j; Duras de la Serre, ca-
(1) Né le 15 septembre 1772 à Melay (Maine-et-Loire). Cadet gentilhomme
au régiment île Vivarais en 1788, sous-lieutenant en 1780, émigré en 1701, vo-
lontaire à l'armée des princes en 1792, à l'armée de Coiulé en 1707), officier su-
périeur à l'armée d'Anjou de 1700 à 1800, mis en surveillance jusqu'en 1807,
officier supérieur à l'armée d'Anjou en 1815 ; Luit campagnes, pension de retraite
de 900 francs le Ier janvier 1819. (Dossiers des pensions, n° 1275.)
(2) Le chevalier de Momusson (Philippe de la Bérodière), ne le 26 septembre
1723. Est du Château Rouzillé, paroisse de Mellé en Anjou. — Volontaire en 17 12.
enseigne même année, aide-major en 1717, capitaine eu 1718, pourvu d une
compagnie en 1758, major en 1761; a quitté, en 17(32, pour entrer dans le ré-
giment de Dunkerque, où il a été fait lieutenant-colonel.— Vient du régiment du
Vivarais. [Registres, 1758 à 1763, vol. Il, p. 47, régiment de Brissac.) — De
M.mmusson, lieutenant-colonel du régiment de Dunkerque en 1762, réformé en
4763, lieutenant-colonel du régiment provincial d'Alençouen 1771 .— Lieutenant-
colonel de la plus grande distinction. (Registre, Régiments provinciaux , \nl,
fo ys.) — Le chevalier de Maumusson (Philippe de la Béraudière;, commandant
du bataillon de garnison du Perche (en 1778). (Registre, Régiments provinciaux,
1775, fo 46.) — Mort le 31>ai 1783. (Registre, Bataillons de garnison, 1782,
f 70.)
(3) Est de la Serre en Auvergne. Sous-lieutenant en 1707, lieutenant en 1708,
capitaine en 1715. (Registre de 1721 à 1751, f" 1770 i-erso.) — Chevalier de Saint-
Louis. (Registre de 1750 à 173-1, fc 263.) —Capitaine de grenadiers en 1742,
major en 1715, lieutenant-colonel en 1714. (Registre de 1748 à 1763, P --0.)
Anne-François Duras, né en 1683, est de Vaussausadé en Comhrail; à présent ma-
réchal de camp. (Registre de 17-58 à 1765, t. I, fo 261). — L'orthographe du nom
est Durât et non Duras; son prénom était Annet et non Anne. (Note de la famille.,
(4) Est de la Sare en Auvergne. Sous-lieutenant en 1708. lieutenant en
1710, capitaine en 1728. (Registre de 1724 à 1751, f° 178.) — Chevalier de
Saint-Louis, capitaine de grenadiers en 1744, commandant de bataillon en 4746.
(Registre de 1751 à 17 58, fol. 220.) — Gilbert, né en 1600. Est du Compas en
Comhrail, lieutenant-colonel en I7;i6, mort en 1760. (Registre de 1748 « 1<<>),
t. 1, fol. 261.) — L'orthographe du nom est Durât et non Duras. (Note de la la-
mille.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 489
pitainê au morne régiment, nomme le I décembre 1756 (1);
(Je Durât, garde du corps du roi, deuxième compagnie fran-
çaise (Beauvan) (2) ; le chevalier de Durât (Jean-François),
major du régiment de Bourgogne, nommé le 17. avril 1774(3).
(1) Est gentilhomme du Bourbonnais. Volontaire pendant un an; lieutenant en
second de grenadiers en 17 10, étant alors à^é de sii/e ans; enseigne même année;
lieutenant en 1741, capitaine eu 174G (de la compagnie Colonelle), pourvu d'une
compagnie en 1719. {Registre de 1754 à 1718. fol. 221.) Mot» en 1757. [Registre
de 17-18 à 17(15, t. I, fol. 20 1 verso.) —Antoine de Durât, fils aine d'Annet-
François (porté ci-dessus), né en 172'.», mort à vingt-huit ans. [Xotede la familte.)
(2) (Françpis). — Chevalier de Saint-Lotus, qualité prouvée par la pension
dont il jouissait sur l'ordre. — Sert depuis 171f>, brigadier et capitaine en 17 15,
exempt en 1747, colonel même année, enseigne eu 17G0, brigadier en 1701, pre-
mier enseigne en 1771, retiré en 1772. A une pension de 1,000 livres sur l'ordre de
Sjint-Louis. (Registres, gardes du corps du /toi, 2e compagnie française, registre
1750, fol. G verso.) Né le 19 juillet 1097.— Maréchal de camp en 1707. — Pension
de 1,000 livres accordée en 1718, 1752 et 1753; appointements de 8,000 livres,
réglés pour sa retraite, en 1772. Pension de 500 livres à chacun de ses quatre ne-
veux, dans le cas où ils lui survivraient. Pension de 1,500 livres sur Tordre de
Saint-Louis en 17G0. (Dossiers des généraux.) — Le chevalier de Durât, plus tard
comte. (Note de la famille.)
(5) Né à Vauchaussade en Comhraille le 50 octobre 1750. Enseigne en 1751 ,
lieutenant en 1755, de grenadiers en 1751, capitaine en 1750, réformé en 1705
(à la paix), replacé même année, aide-major en 1701. — En 1707 . gratification
de 000 livres. — En 1709. appointements de capitaine d.' première clisse. — En
1772, gratification de 400 livres. — Nommé major du régiment de Bourgogne eu
1774. — 1705, très-intelligent, très-instruit, lait pour prétendre ù tout, de con-
dition.— 1705, sujet rare, et qu'il faut avancer. — J77U, propre à une majorité ,
et à Pétat-major d'une armée. (Registrede Royal-Marine, de 1705 «1770, fol. 9 verso.)
— 1770, excellent sujet et intelligent, propre à une lieutenance-colondle. [Re-
gistre de Rourgogne.de 1705 à 1770, fol. (> verso.) — Colonel en second du régi-
ment de Cimhrésis en 1778. — Meslre de camp du régiment des grenadiers royaux
du Lyonnais en 1782. (Registre de Cambrésis, de 1770 « I7SS.)— Est maréchal
de camp. [Registre, troupes provinciales, 1782. fol. 225.) Retenu à Saint-
Domingue en 1779 par le comte d'Estaing (pour le service du Roi), major général
des troupes de débarquement en 1779, commandant de l'avant-garde à l'attaque de
la Grenade, et nommé gouverneur général de cette île par M. d'Estaing, nomination
confirmée par le Roi en 1782. Pension de retraite sur la marine de 1,525 livres.
Rrigadieren 1784, maréchal de camp en 178S. — Comte de Durât. (Dossiers des
généraux.)
490 - CHEVALIERS
Ferrand, capitaine au régiment de la Marine, nommé de
1718 à 1724 (1); de Broc (2) et Dagout (3), capitaines au
mémo régiment, nommés de 1721 à 1731; le chevalier de
Damas (i),Valori(o), DagoustBeauglan (6), capitaines au même
(1) Est de la Tour-Blanche en Agenais.Sous-licutenant en 1696, lieutenant en
1697, capitaine en 1704. À reçu deux grosses blessures, dont une lui a percé les
deux cuisses, et l'autre, dans le visage, lui a casse la mâchoire, les dents, et coupé
une partie de la langue. M. le comte de Midelbourg demande la croix pour lui.
(Registre de 1089 à 1720, fol. 55.) — Chevalier de Saint-Louis. [Registre de 1718
à 1724, fol. 58 verso.) — Commandant du 5e bataillon en 1733. (Registre acl730
à 1754, fol. 51 verso.) — Lieutenant pour le roi au Mont-Louis en 17-10. (Re-
gistre de 1734 à 1748, fol. 45.)
(2) Ne à Boulogne-sur-Mcr. Enseigne dans les troupes boulonnaises eu 1705,
sous-lieutenant au régiment de la Marine en 1704, lieutenant en 1705, capitaine
en 1713; est en second aux grenadiers; a reçu plusieurs blessures; n'a pas discon-
tinué. (Registre de 1G89 à 1720, fol. 156.) — Chevalier de Saint-Louis. (Registre
de 1724 à 1731, fol. 58.) — Pourvu d'une compagnie de grenadiers en 1733. (Re-
gistre de 1750 à 1754, foi. 52.) C'est Breuc qu'il se nomme. Commandant de ba-
taillon en 1742; rayé. [Registre de 1734 à 1748, fol. 45.)
(5) Est né à Grenoble. Sous-lieutenant au régiment de Montoison en 1701,
lieutenant en 1700, capitaine eu 1709; a pris rang dans le régiment de la Marine
du 18 décembre 1714. (Registre de 1689 à. 1720, fol. 156 verso.)— Vient du ré-
giment de Montoison. Chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1724 à 1731, fol. 38.)
Pourvu de la compagnie de grenadiers du 4e bataillon en 1755. (Registre de 1750
à 1754, fol. 52.) — Commandant de bataillon en 1743, major en 1744. lieute-
nant colonel en 1746. Lieutenant de roi du fortBarraux. (Registre de 1731 à 1718,
fol. 43.)
(4) Est d'Autun. Lieutenant en 1708 dans Valouze, lieutenant dans Mouchan
en 1710, capitaine en 1711; vient du régiment du Chastelet. Registre de 1750 à
1754, fol. 33.) — Capitaine de grenadiers en 1712, commandant de bataillon en
174 1, chevalier de Saint-Louis; retiré. (Registre de 1731 à 1748, fol. 45.)
(3) 11 a eu, le 8 avril 1719, un ordre pour tenir rang du lcr mai 1718 avec les
autres. Capitaine en second, quoiqu'il ne puisse représenter l'ordre en vertu duquel
il a été entretenu. Réformé dans ce régiment ledit jour 1er mai. Sous-lieulenant
dans Mailly en 1715, lieutenant en 1715, capitaine en 1717. — Vient du régiment
de Mailly. Pensiou de 800 livres sur le trésor royal. (Registre de 1750 à 1754,
fol. 55.) — Chevalier de Saint-Louis; retiré en 1742. (Registre de 1754 à 1758,
fol. 45.)
(6) Capitaine en 1712. Vient du régiment de Montoison. (Registre de 1734 à
1748j fol. 55.) — Capitaine de grenadiers en 1742, commandant de bataillon en
1744, chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1754 à 1748, fol. 45.) — Baug de
DE DIVERSES ÉPOQUES. 491
régiment, nommes de 1 7 3 i à 1748; le chevalier de Dreux,
maréchal de camp, nommé le ÏG mai IToo (1); le marquis
de Dreux-Brézé (Henri-Everard), nommé le. 2 i avril 1814(2);
de Foucault d'insèche (François-Joseph), mestre de camp en
lieutenant-colonel en 1748, lieutenant-colonel en 1751 ; retiré en 1758. Dagout
de Beauplan. (Registre de 1748 à 1765, fol. 56.)
(1) On propose au roi d'accorder une place de chevalier dans l'ordre de Saint-
Louis à M. le chevalier de Dreux, maréchal de camp, qui quitte l'ordre de Malte
pour se marier. — Mousquetaire, première compagnie, le 51 décembre 1728,
capitaine le 10 mai 1750 dans le régiment de cavalerie de Turenne, aujourd'hui
Gramont ; a passé avec sa compagnie dans celui du Commissaire-général, en vertu
d'un ordre du roi du 20 du même mois; colonel du régiment de Guyenne le 16
avril 1738, brigadier le 1er mai 1 7 45 ; a passé au régiment Royal-Marine le 26 du
jnême mois; maréchal de camp le 10 mai 17 58. — En marge : bon. (Mémoire de
proposition, dossiers des généraux.) — Le marquis de Dreux (Joachim), mort en
septembre 1781. — Services précédents, ensuite : en 1716, employé à l'armée du
roi. — En 17 17, blessé à Lawfeld. — En 1753, employé au camp de Mézières. —
En 1754, grand-maitre des cérémonies de France. — En 1733, employé sur les
côtes d'Aunis. — En 1757 et 1758, employé à l'armée d'Allemagne. — En 1759,
lieutenant général. — En 1780, gouverneur du fort Brescou. — Pension sur l'or-
dre de Saint-Louis, 5,440 livres (a) ; pension sur le trésor, 2.000 livres; maison du
roi, 5,000 livres; gouverneur du fort Brescou, 10,000 livres. [État de services,
même dossier.)
(2) Né à Paris le 6 mars 1706, (ils de haut et puissant seigneur Joachim Dreux,
chevalier, marquis de Brézé, grand maître des cérémonies de France, lieutenant
général des armées du roi, gouverneur de Loudun et du Loudunois, et de haute
et puissante dame Louise-Jeanne-Marie de Courtarvel dePezé. (Acte de naissance.)
— Troisième sous-lieutenant en pied sans appointements dans Royal-Cravattes en
1781, capitaine réformé en 1786, capitaine avec réforme à la formation de 17SS,
aide de camp du comte de Rochambeau même année; a cessé de servir en 1702 ;
colonel honoraire de cavalerie en 1814, maréchal de camp même année. Mort le
28 janvier 1829. — Chevalier de la Légion d'honneur en 1821, officier en 1825.
(Dossiers des généraux.)
(a) Il y a la une erreur, rectifiée dans un certificat délivré en 1779 pnr le r<"incc deMontbarrcy,
ministre de la guerre. 11 y est dit que M. Joachim île Dreux, m.itquis de Brézé, a, sur le trésor,
une pension de 3,5a0 livres, y compris 5!i0 livres d'intérêts arriérés, ladite pension réduite, en
lî~9, à 2,5M livres 15 sous ; sur la Maison du roi, une pension de 5,100 livres et une gratifica-
tion de 2,000 livres en considération de ses services ; plus une pension de 2,0i0 livres sur l'ordre
de Sjint-I.ouis. 11 est ajouté qu'en 1780. quand il fut nomme gouverneur du fort de Brescou, sa
pension de 3,000 livres, qui avait été accordée en 1T41, fut supprimée, moins les intérêts de
5ù0 livres. [Même dossier.)
492 CHEVALIERS
second do Mestre- de -camp -général -dragons, nommé !<•
2 juin 1777 (1); de Bizy (Nicolas Foubert), ingénieur du roi,
nomme en 1703(2); le comte de Soudeilles (Jacques-François
de Paul Donaventure), nommé le 4 septembre 17S1 ;} ;
de Cordouan (Jean-Philippe-Bernard), capitaine au régîtnenl
Mestre-de-camp-général-dragons, nommé le 7 septembre
1 77 i (4); deMontebize de Signy (Augustin-Pierre), capitaine
au même régiment, nommé le 29 novembre 1780 (5); le mar-
(I) Né le 28 décembre 1742 à Bourges, lils de messire Charles Fou-
cault, seigneur du Coupoy et de dame Catherine Le Mort. (Acte de naissance.,
Foucault d'Insèche (François), mousquetaire, première compagnie, en 1759, cor-
nette dans Mestre-de-camp-général-dragons eu lTGIî, rang de capitaine en ITtiS,
capitaine en 1771, mestre de camp commandant en 1774, brigadier en I78J, ma-
réchal de camp en 1788. — Marquis de Foucault. (Dossiers des généraux.)
(2} Né le 10 octobre 1753. Lieutenant au régiment de Lowendal en 1745. lieu-
tenant en second à l'école de Mézières en 1755, lieutenant en premier et ingénieur
ordinaire du roi en 175G, capitaine et chevalier de Saint-Louis eu 17G5, major
en 1779, lieutenant-colonel sous-brigadier en 178G, colonel-directeur du génie en
1791, maréchal de camp en 1793, général de division en l'an III. — Campagnes
de 1759, 1761 et 1762 sur le Rhin, 17G8 et 17G9 en Corse. [État de services.) —
Retraité en Tan IV avec une pension de 4,000 francs. Mort le 8 novembre 18 IN.
Pension de 1,500 francs à sa veuve, née Isabelle-Jeanne-Barbe Carpeau. [Dossiers
des généraux.)
(5) Né le 2 i avril 1747. Lieutenant au régiment du Roi-infanterie en 17<»5, sous-
lieutenant même année, capitaine commandant au régiment de Bércheny en 1 <<>•>,
colonel aux grenadiers de Fiance en 1770, mestre de camp en second de Royal-
Roussillon-infanterie en 1772, mestre de camp en second de Boufflers-dragons en
1770, brigadier en 1781, maréchal de camp en 1788. Lieutenant de roi de la pro-
vince de Limosin. {Dossiers des généraux.)
(4) Cordouan de Monlcbize (Jean-Philippe-Bernard). Mousquetaire, première
compagnie, en 1753, capitaine-lieutenant de la compagnie Mestre-de-eamp-géné-
rale en 1736, passé à une compagnie en 17G2. commission de mestre de camp à
la suite des dragons le 3 mars 177 i. — 17G3, il demande un guidon de gendarme-
rie. H faut le lui donner. — 17GI, montre beaucoup de zèle : est fort exact à ses
devoirs, a une bonne conduite. — 1772, bon officier, qui conduit parfaitement
bien son escadron. {Registre de Mestre-de-camp-général-dragons , de 1765 à 1770,
fol. 21 verso.)— Mirquis de Cordouan. [État militaire de 1772, p. 390.)— Mar-
quis de Cordouan et de Moulebise. (Archives de la famille.)
(5) Mousquetaire, première compagnie en 1755, capitaine dans Royal-dra.'ons
en 1757, aide-imjor en 17G5, passé à une compagnie en 1771. — 30 j mvier 1774,
DE DIVERSES ÉPOQUES. /,93
quisdeMoûtebise(Jules-P.hi]ippe-Bernard), chef de bataillon au
52e de ligne, nommé le 2o avril 1821 (J); Drouilhet deSigalas
(Ignace), capitaine au régiment d'Agenais, nommé le
1er avril 1789 (2); de Salés (Marc-François-Jeanne-Charles),
quit'e sa compagnie, et conserve son rang de capitaine dans ce réglaient, sans ap-
pointements. — 176Ô, fort joli sujet. — 17G1, plein de volonté, peut devenir un
très-bon olficier major. — 1765, acquiert beaucoup. — 17C<i, sera dans peu un
bon major. — 17G7. est très-capable de remplir une majorité. — 177::, conduit
bien sa troupe. (Registre de Mestre-de-camp-général-dragons, de 17G5 à 1776,
fol. 10 verso et 21 verso.) — Le chevalier de Montebise. (Etat militaire de 1772,
p. 590.)
(1) Fils d'Augustin-Pierre et de Louise-Marie Rolland, né le 27 mai 1787 à
Monteaux (Loir-et-Cher;. — Elève à l'École de Fontainebleau en 1S03, sous-
lieutenant au 17e léger en 180G, lieutenant en 18l)7, capitaine eu ISIÛ, chef de
bataillon au 15e de ligne en 1813, en non-aclivilé en 181 4, chef de bataillon à la
légion de la Meurthe (plus tard 32e de ligne) le 15 novembre 1815, l'eutenant-
colonel au 15e léger en 1825, admis au traitement de réforme en lb^G, retraité
en 1851. Pension de 2,070 francs. Trente-neuf ans de service, v compris neuf
campagnes. — Chevalier de la Légion d'honneur en 1815, officier en 18-25. (Dos-
siers des pensions.)
(2) Né le 26 novembre 1752 à Marmande. Sous-lieutenant dans Béarn en 1770,
lieutenant en second dans Agenais (dédoublement de Bearn) en 1777, premier
lieutenant en 1779, capitaine en second le l'r décembre 1781, de la compagnie
de grenadiers en 1781, capitaine commandant en 1786; a demandé sa retraite
en 1791. — Blessé au siège d'York en 1781. — Gratification de K00 livres le
5 décembre 1781. —Pension de 500 livres le 28 juillet 1 7S2, pour ses blessures
à York. — Augmentation de pension de 200 livres en 1783. (Registre d'Agenais
(10e), de 1788 à 1795, fol. 57.) — Chevalier de Saint-Louis le l'r a\n! 178'.). —
17^0, plein de zèle et d'exactitude pour son métier. (Registre d'Agenais, de 1776
à 1788, fol. 20) (a).
(a) l'n certificat du 20 août 1S1G, délivré par M. le comte d'Autiehamp, colonel du régiment
d'Agenais à l'époque de la guerre d'Amérique, poi ,e qu'à l'attaque de la redoute de gauche (au
siège d'Yorck-Town), M. Drouilhet de Sigalas s'est particulièrement distingué sous le5 jeux de
M. le comte de Vioinénil,qui comtuan laiteette attaqué; qu'il y fui blessé >i grièvement a la cuisse
par un boulet, que, pendant six mois, il fut plusieurs rois question de lui faire l'amputation de
ce membre; que, malgré cela, il n'a jamais voulu quitter la service, et (|u'il ;i continué à rem-
plir ses devors avec un zèle au-dessus de tout éloge ; qu'il a émigré eu 1701 avec la plus grande
partie des officiers d'Agenais, et qu'il a fait la campagne de 1T'J2 à l'année des pu'nces. — I.e
maréchal de \ iomesiiil ajoute, au-dessous de la signature de M. d'Auticlianip, qu'il certifie avec
autant de. plaisir que de justice que M. Urouillietdu Sigalas. a servi sous ses ordres avec distinc-
tion, zèle et honneur. — L'n autre Drouilhet, commandant de 1> ii.i lion au régiment de .Vu nKiii-
dic, né également a Marmande, a commencé à servir eu tohO, a été lieutenant en 1G.S2, capitaine
en 1GSS, est dansé connue capitaine dans .Normandie à la date du lu janvier 1CS9, et e>t mort en
Û94 CHEVALIERS
nommé en !79o (1); Blondel d'Azaincourt de Bonneuil (Au-
gustin-Charles-Marie), nommé le 10 juillet 1T9G (2); Dusoulié
(Henri), nommé le G août 1796 (3); de Chamouroux (Antoine"),
nommé en août 1795 (i); Dulaurent de Montbrun (Antoine),
nommé le 25 décembre 181 o (o); de Montmarin (Pierre-
(1) Porté au registre de l'émigration, sans indication de grade ni date de no-
mination, fol. 152, sous le nom de : Salés (Florent de). — Né à Brives le 28 sep-
tembre 1765, baptisé le même jour dans la maison paternelle, à cause du danger
de mort; fils de messire François de Sales, chevalier de Saint-Louis, capitaine
aux dragons de la Reine (voir plus haut, p. 470), et de dame Suzanne Guibert.
{Acte de naissance.) — Sous-lieutenant dans Neustrie en 1776, capitaine de chc-
vau-légers au régiment de Septimanie en 1788, émigré en 1791, volontaire à
l'escadron de Chamborant et de Lauzun en 1792, capitaine aux bulans britanni-.
ques ea 1794, cbef d'escadron en 1795, chevalier de Saint-Louis même année,
censé lieutenant-colonel le G avril 1800, lieutenant-colonel aux cuirassiers de l'ar-
chiduc François de Milan en 1800, colonel idem en 1802 ; a cessé de servir en
1808. — Vingt-neuf ans deux mois de services, déduction faite de trois ans pour
l'âge. A été proposé pour le brevet de colonel, et porté sur le deuxième tableau d'a-
vancement n° G. — Ancien lieutenant-colonel, breveté colonel honoraire, retraité
en 181 i, avec une pension de 1,408 fr. (Dossiers des pensions ^ n" 162, 7G7.) —
Sous-lieutenant dans Neustrie en 1776, lieutenant en second en 1781, en premier
en 1785, capitaine de remplacement aux hussards de Chamborant, en 178S. (Re-
gistre des hussards de Chamborant (2e), de 1788 à 1795, fol. 70.)
(2) Lieutenant au régiment de Touraine en France, cavalier nohle, 1er régi-
ment, à l'armée de Condé, reçu le 16 novembre 1796 par Mgr le prince de Condé.
(Registre de Mgr le prince de Condé, fol. 17.)
(5; Lieutenant au régiment de la Reine-infanterie en France, chasseur nohle,
compagnie n° 1, à l'armée de Condé, reçu le 11 août 1796, par Mgr le prince
de Coudé. (Registre d$ Mgr le prince de Condé, fol. 17.) — Dusoullier. (État mi-
litaire de 1790, p. 182.) — Le chevalier du Soulier. (Registre, Reine-Infanterie
(41e), de 1788 « 1795, f" 70.)
(4) Lieutenant au régiment d'Auvergne en France, chasseur noble, compagnie
n° 7, à l'armée de Condé, reçu le 25 août 1795 par Mgr le prince de Condé. (Re-
gistre de Mgr le prince de Condé, fol. 1 1 .)
(5) A dix-huit ans cinq mois vingt-neuf jours de services, y compris neuf cam-
pagnes, plus dix ans de grâce. (Commission del814,55<> tableau, n° 55.)
1716, sans que le registre indique qu'il :iit été clievatîer de Saint-Louis: pout-Olrc était-il chc-
valier de Malte. On trouve aprf-s ses services cette indication : o Même noie que pour le lieute-
nant-colonel. » Voici la noie du lieutenant-colonel : « M. Dangcnncs ayant demandé une pension
pour le faire retirer, M. de Broglie mande qu'il n'en savait pas la raison, et qu'il le connaissait
pour un officier d'un mérite distingue", et fort difficile à remplacer dans un régiment épui>é par
«le grands changements. » (Registre de 1GS9Ù 1720, fol. ai, régiment de Normandie.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. {|95
Etienne - Marin ) , ancien officier, nommé le 31 octo-
bre 1815 (1);
De Montmaur (Jean-Joseph Tiîmrce) (2) et de Montmaur
(Joscph-François-É tienne) (3), gardes du corps du roi, compa-
gnie d'Havre, nommés en 181-i ; le chevalier de Saint-Mézard,
nommé en 1797 (4); de Saint-Mézard (Guillaume-Guiraudès),
nommé en 181-4 (o).
(1) A quinze ans trois mois de services, y compris sept campagnes, plus dix ans
de grâce. (Commission de 1814, 2 Ie tableau, n° G-i.) — Émigré, a fait la campa-
gne sous les ordres du maréchal dfiBroglie, ensuite a servi à l'armée de Condé,
dans le régiment noble à pied, 18u compagnie; fds du chevalier do 1771 (porté 1. 1,
p. 012), et petit-neveu au 4e degré de M. de Marin (marquis de Mouilleron), che-
valier en 1694 (porté t. I, p. 131). (Xole de la famille.)
(2) Né à Loupchat en Quercy le 1-i avril 17G3. Garde du corps du Roi, com-
pagnie Écossaise, en 1782, émigré en 1791, a fait toutes les campagne-! de 1792
à 1801. (Dossiers alphabétiques.) Brigadier à la compagnie d'Havre en 1814, re-
traité le le novembre 1815, avec une pension de 1,200 fr. (Dossiers des pen-
SÏ071S.)
(5) Garde du corps, compagnie Ecossaise en 1787; rentré aux gardes en 181 l}
garde de la Manche le 1" janvier 1813, retraité le 1er novembre 1813, comme
capitaine, avec une pension de 1 100 francs. (Dossiers des pensions) (a).
(4) Porté plus haut, p. 48. — Le baron de Saint-Mézard (Pierre-Guillaume
Guiraudès), garde du corps du Roi, compagnie Ecossaise, en 17G8, breveté lieute-
nant-colonel le lfr avril 1808. S'est trouvé aux affaires des 3 et G octobre. Emigré
en 1791, a fait la campagne de 1792 ; est passé au service de Portugal. A qua-
rante-neuf ans deux moi» de services, y compris (rois campagnes. Retraité le
1er septembre 1814, comme lieutenant-colonel, avec une pension de 1,732 fr.
(Dossiers des pensions, n° 142,837) (l).
(3) Porté plus haut, p. 7G. — Garde du corps du Roi, compagnie Ecossaise,
en 1783, rentré à la compagnie le lei" juin 1814, garde de la Manche le 1" sep-
tembre, brigadier le 1er janvier 1813, retraité le 1er novembre suivant, comme ca-
la) Leur frère, l'abbé de Montmaur (Jcan-Jacqnes-Philippe-Susanne), a été aumônier du
l*r régiment «les grenadiers à ctievatdc la garde royale. 11 avait etc. pendant dix ans, aumônier
de Mgr le prince du Condé, en émigration, et avait siii\i ce prince dans toutes lis vicissitudes
de- cetjc épo.|iie de- sa vie. 11 était le premier prêtre français qui eût proclamé, dans les prières
publiques, Louis Wlli comme roi de France. (Dossiers alphabétiques.)
(b) Passé, en 17'Jj, comme lieutenant de cavalerie au régiment d'Evora (Portugal), capitaine en
1"97, major en lbOJ, toujours au service du Portugal, jusqu'en lsOS, époque de l'invasion
française. Major du 2e résinent portugais, au service de liance. Retira eu ÎSO'J. {Dossiers
alphabétiques.)
4% CHEVALIERS
De Marqueyssac (Pierre-Jean-Philibert), nommé en 181 i | .
Lavergne de Marquessac (François), nommé en 1810 ->".•
de Marquet (Victor-Joseph-Louis), nommé en 1821 (3); Mar-
pitaine, avec une pension de 1 ,200 francs. — Vingt-sept ans onze moisvin^t jours
de services, y compris dix campagnes. (Dossiers des pensions, n° IG2.G93 (a).
(1) Porté plus haut, p. 145. — Mirques^ac (Pierre-Philibert), né à Drives le
17 mars 1773. — Sous-lieutenant en 1792, capitaine aide de camp du général
Sahuguet même année, réformé en l'an VI, remis en activité dans les conseils de
guerre eu l'an V11I, appelé parle ministre en l'an IX pour faire partie d'une expé-
dition maritime, capitaine-adjoint à l'état-major de la 20e division militaire en l'an
IX: blessé à la cuisse droite et à la main gauche à l'affaire de Sterry en 1793, tu
forçant imposte espagnol. (États de services, dossiers alphabétiques.) — Employé
à l'armée d'Allemagne de 1806 à 1800, à l'armée de Hollande en 1810, à l'année
d'Allemagne en 1811, à l'étal-major du gouvernement de Danlzig en 1812, s, , us-
chef d'élat-major du 10e corps d'armée à Dantzig en 1813, prisonnier à DaiHzi"
en 181 4, major le 1er novembre même année, en non-activité au 1er mars 1813;
employé à Pétat-major de la 1" divîsîortt militaire au mois de mai, jusqu'au I" juil-
let 1813; chevalier de la Légion d'honneur en 1815, che\alier de Saint-Louis le
1er novembre 1814. — Comte de Marquessac. (Autre état de services, même dus-
sier.) — De Mar<|uessac (Pierre-Jean), lieutenant-colonel d'état-major en 1818,
chef d'état-major de la 21e division militaire en 1810, disponib'e en 1821, chef
d'état-major de la 2e division militaire, même année, disponible en 1850. Retraité
en 1832 avec une pension de 2,802 francs. Quarante-neuf ans de services, y com-
pris douze campagnes. (Dossiers des pensions, n" 31,009.)
(2) Porté plus haut, p. 213. — Né le 2 décembre 1733, à Saint-Cyprien, dio-
cèse de Sarlal. Sous-lieutenant en 1772, lieutenant en second en 1779, premier
lieutenant en 1785, capitaine en second en 1788, retiré le 22 février 1791, avec
l'assurance de la croix de Saint-Louis à vingt-quatre ans de services. (Registre du
régiment Maréchat-de-Turentie (57e). de 1788 à 1793, fol. 07.)
(5) Porté plus huit, p. 2 12. — Né à Beaucaire le £3 janvier 1774. Cadet au
corps de l'artillerie et du génie à Saint-Pétershourg en 1788, volontaire au régi-
ment deBirrois en 1790, émigré et retourné en Russie en 1791, rentré en France
en 1794, officier du train d'artillerie en l'an III, sous-commissaire en l'an XI, sous-
inspecteur de la marine eu l'an XII, réformé après la prise de l'Ile-de-France en
1811, capitaine de la 1 re compagnie, 4e bataillon, des volontaires rovaux du Gard
le 23 mars 1S13, capitaine commandant les officiers d'ordonnance au quartier
général du général de Barre, même année, commandant la seconde cohorte des
gardes nationales de Beaucaire, même année. (Dossiers alphabétiques.)
(fl) L'n autre île Saint-Mé/.anl, brigadier a ta compagnie d'Havre en lSl'-i, s'est retiré le 1" sep-
tembre même année. [Dossiers alphabétiques.)— Sas prénoms étaient François-Joseph. Selon la
famille, il aurait été nommé chevalier de Saint-Louis en 1814; mais nous ne l\nou5r>a< retrouvé
sur les registres de l'ordre.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 497
quessac (Pierre), nommé en émigration (1); Robcjuin (Pierre-
Charles-Éléonore), chef d'escadron de gendarmerie, nommé
le 15 octobre 1814 (2); de Mamony (Amand-Louis-Xavier.
Àrbory), chef d'escadron aux hussards de Chartres, nommé le
23 mai 1825(3); de la Courneuve, major de Royal-Dragons,
nommé avant 1720 (1); le chevalier de Langle (Augnste-
(1) Porté plus haut, p. (m. — Marquessac (Pierre), ne le 21 septembre 1755.
Sous-lieuleuant dans Royal-cravatles eu 1772, réformé en 1776, replacé eu 1777,
capitaine réformé en 1778, capitaine de chevau-légers en 1779, capitaine com-
mandant au régiment des Ëvèchés en 1783, chef d'escadron dans ce régiment-ci,
à sa formation en 1788. {Registre, chasseurs à cheval de Bretagne (10e), de 1788
« 1795, fol. 52.) — Vicomte de Marqnessac. [État militaire de 1790, p. 401 .)
(2) Né à Paris le 51 août 1765, fils de Cliarles Robquin et de Marie-Anne Ri-
choux. — Soldat au 15c de ligne en 1780, incorporé dans Agenais. en Amérique.
— Rentré au 43e en 1784, caporal en 1785, sergent en 1787, adjudant sotis-offi-
cier au 5e bataillon de l'Aisne en 1791, adjudant-major en 1702. capitaine au ré-
giment du Cap même année, au 92e même année, adjudant général chel de ba-
taillon en l'an III, adjudant général chef de brigade même année, chef d'escadron
de gendarmerie, 14" légion, en 1797 jusqu'en 1814. Retraité le 1<t octobre 1814,
ayant quarante-trois ans six mois vingt-neuf jours de services. Mort le 27 novembre
1859. — Pension de 500 francs à sa veuve, née Marguerite-Laure Castaing. (Dossiers
des pensions, n° 57,810.)
(5) Né à Paris îe 30 janvier 1789, fils de Jean et de Appoline-Geneviève De-
crest. Élève à l'École de Compiègne en l'an VII, volontaire au 23e chasseurs à
cheval en 1805, brigadier même année, maréchal des logis en 1808, sous-lieute-
nant au 5e cuirassiers en 1809, lieutenant en 1811, capitaine adjudant major en
1813, en demi-solde le 15 novembre 1813, capitaine aux hussards du Ji.ra en
181G, chef d'escadron aux hussards de la Moselle en 1823, rentré aux hussards
du Jura, devenus régiment de Chartres, en 1821, admis sur sa demande au trai-
tement de réforme en 1827, retraité le 25 avril 1X55, avec une pension de
1,800 francs. — Quarante-deux ans de services, y compris douze campagnes.
Campagnes de 1803 à 1814, en Italie, grande armée, Russie, Saxe et France;
1813, avec le régiment; 1X23 et 1821 en Espagne. — A eu deux chevaux tués sous
lui à Snvdensk et à la Moskowa. — En 1812, était de l'escadron sacré, formé pour
la garde de l'Empereur, lors de la retraite. — Chevalier do la Légion d'honneur
en 1813, proposé pour la croix d'officier eu 1814. (Dossier* des pensions,
n" 43,949.)
(4) Chevalier de Saint-Louis. (Registre, rang des capitaines, de 1718 a 1721,
folio 364 verso, régiment de Royal-Dragons.) — Est de la Courneuve, pris
Reunes. — Mous pietaiie en 1697, capitaine en 1701, major eu 1710, licutenant-
III. 32
49S CHEVALIERS
Marie-Joseph), ancien officier, nommé le 30 avril 1814(1);
de Langlé (Joseph-Jean-Marie) , ancien officier, nommé le
31 octobre 1815 (2); de Montmirault (Gabriel), capitaine
colonel eu 1753, rang de mestre de camp même année. — Lieutenant de roi à
l'hôtel royal des Invalides. — Pension de 800 livres sur l'ordre. Registre, cavalerie,
de 1731 à 1763, folio 251, régiment Royal-Dragons.) — Gouverneur des Invalides,
commandeur de l'ordre en 1745, mort en 1733. (Mémoires concernant l'institution
de l'ordre, p. 1 52.) — Porté t. I, p. 435.
(1) Porté plus haut, p. 146. — Élève d'artillerie en 1783, lieutenant en second
en 1787, lieutenant en premier en 1791, époque de sou émigration; a fuit la
campagne de 1702 à l'armée des princes, et toutes celles de l'émigration jusqu'en
1801. A vingl-sîx ans de services, y compris neuf campagnes. (Commission de 1814,
toi. I, 5e tableau, n° 7.) Augustin Marie-Joseph servait au régiment de Metz-
arliilerie. (États militaires de 1788 à 1790.) — A rejoint l'armée du prince de
Coudé en 1791 ; rentré en Fiance en 1793, chargé par M. le prince de Cou Je et par
MM. de Phelippeaux et du Prat d'aller commander l'artillerie des armées royales
de l'Orléanais; nommé en 1796 adjudant-général par M. le Venneur. Peu de temps
après, il délivra trois émigrés de la suite de Monsieur, comte d'Artois, que l'on
conduisait à Paris pour y être exécutés. Chargé de sonder les dispositions du
11e chasseurs, il le décida à passer au roi avec armes et hagages. Arrêté à Orléans,
transféré à Cliàteauroux, il s'évada en se laissant glisser le long d'une tour, et
parvint à rejoindre l'armée du prince de Condé, où il servit jusqu'en 1S01. La
croix de Saint-Louis lui était promise depuis 1796. Chef de hataillon en 1815;
désigné au 20 mars pour commander les divisions d'artillerie de Fougères et d' An-
train ; nommé en 1816 au commandement des gardes nationales de Vitré. Lieute-
nant-colonel même année; décédé le 14 janvier 1832. — Vicomte de Langle. —
{Archives de la famille.) — Reçu le 50 octohre 1814 par Mgr duc d'Angou-
lème (a).
(2) Porté plus haut p. 199-200. — A dix-neuf ans de services, y compris deux
campagnes plus div ans de grâce. (Commission de 1814, 36c tableau, n° 22.) —
Page de Mgr le comte d'Artois en 1773; rang de sous-lieutenant dans Roi-c.i\a-
Ifefic en 1776, passé avec le même grade dans Cominissaire-généial-cavalerie en
1779, troisième sous-lieutenant en 1782,, démissionnaire en 1783. (Registre de
[a) Ou nous a signalé encore le comte de Langle (Louis-Marie), page du roi Louis XV, et lieu-
tenant-colonel du régiment de Rohan-Uocliefort. Cet officier, lieutenant réformé en 1723, lieu-
tenant en 1725, capitaine en l"3'i [registre de 1730 à 1734, régiment de Montmorency.
fol. 521 verso), commandant de bataillon en 17V7 (registre de 1734 à 174S, régiment </•'
Fleurit, ci-devant Montmorency > fol. UUS), lieutenant-colonel en 17ô3, s'est retiré du service en
I7SG. Registres, 1748 à 1703. t. II, fol. 77, régiment de Saint-Mauris, ci-devant Rolian-Kocltc
f-rt, dans lequel Fleury fut incorporé en 17i9.) Aucun de ces registres ne donne à M. (le
l- :.T-\ !j qualité de chevalier de Saint-Louis. Il doit avoir été nommé a»anl la reprise des ri •
gistrcj eo t.c, a > .mu alors le temps exigé par les ordonnances»
DE DIVERSES ÉPOQUES. 49»
commandant au régiment d'Orléans-Infanterie , nommé le
9 août 1781 (1); la Rochelle (Anne-Jacques du Bois), capi-
taine au régiment de Moustier-cavalerie, nommé en 173#(2);
d'Ortoman (Jean-Jacques), capitaine de grenadiers au régi-
ment de Bourgogne-infanterie, nommé le 10 octobre 1783 (3);
Brons vicomte de Vérac (Jean-Jacques), commandant du ba-
taillon de garnison de Limosin, nommé le 7 août i 778(4);
Commissaire-général- cavalerie, de 1776 à 1788.) Il compléta ses services en
émigration.
(1) Né à Chartres en 1757. Lieutenant en 1755, capitaine en second à la forma-
tion de 1776, de grenadiers en 1779, capitaine commandant même année. — En
1772 et 1774, gratifications de 200 livre?. (Registre d'Orléans-infanterie, de 1770
à 1788.) — 1764, plein de talents, fort exact. — 1763, très-bon officier. (Registre
de 1763 à 1776, même régiment, fol. 5i.) — Retraité le 26 avril 1792. (Registre
de 1788 à 1795 (44e), fol. 50, même régiment.)
(2) Né le 22 juillet 1728. Lieutenant en second au régiment de Poitou en 17-41,
enseigne en 1742, lieutenant en 17-15. Est petit-fils de M. le comte Dtimont d (a),
lieutenant général. Capitaine dans Barbançon -cavalerie on 1744, réformé en 1749
(à la paix), replacé en 1753; à présent mestre de camp-lieutenant de Colonel-
général-cavalerie. (Registre, cavalerie, de 1731 u 1705, fol. 205, verso, régiment
de Ruffec, ensuite Barbançon, puis de Moustier.) — ■ Le marquis de la Rochette,
chevalier de Saint-Louis en 1759, mestre de camp-lieutenant de ce régiment-ci
le 15 avril 1761, mort le 1703. (Registre, Colonel-général-cavalerie, d<i
1705 à 1776, fol. 2.) — Porté plus haut. p. 486, mais avec moins de détails.
(5) Né à .Montpellier le 51 octobre 17 if». Enseigne en 1759, lieutenant en 1700,
devenu sous-lieutenant à la composition de 1765, replacé lieutenant en 1761, ca-
pitaine-commandant de la compagnie du lieutenant-colonel en 1770, de la com-
pagnie Colonnelle en 1771, passé à une compagnie même année. [Registre de
Bourgogne-infanterie, de 1765 à 1776, fol. 28 verso. ) — Commandant la compa-
gnie Colonnelle à 1a formation de 1776 : passé à une autre compagnie en 1777. —
1777, intelligent et bon officier. (Registre du même régiment, de 1770 à 1788.)
— Lieutenant-colonel du 95e régiment, le 25 mars 1792. — Colonel du '.'>[• le. . .
1795. (Registre de Bourgogne (59'), de 1788 à 1795. fol. 30.)— Colonel
du 31e le 1795. (Registre du 95e (ci-devant Enghien), de 1788 ci 1795,
fol. 10.) — Chef de brigade de ce régiment-ci le 8 mars 1795. (Registre du 5I«
(ci-devant la S aire), de 1788 à 1795. fol. G.)
(4) Le chevalier île Bron de la Romignières (Jean-Jacques), né le 12 juillet 17 15.
Est de Sarlat. Lieutenant en 1759, sous-aide-major en 1705, aide-major eu 1700,
(a) Du Montai ou de Montai. Voir plus loin.
32.
500 CHEVALIERS
de Brons (Jean-Jacques), capitaine au régiment de Lorraine-
infanterie, nommé le o juillet 1781 (1)5 le marquis de Penhoet
(Alexandre-Blewin), colonel du régiment provincial de Nantes,
nommé le 1 4 janvier 1772(2); Real, capitaine au régiment
du Maine-cavalerie, nommé avant 170G (3); Boissanelle
rano ,1e capitaine en 17G9; passé à la majorité du régiment provincial de Limoges
le 51 janvier 1774. - 1767, homme de condition, sert très-bien de grande er-
rance - 1771, très-bon à tous égard,. [Registre de la Ferc-.nfantene, de liGo
d!776 fol 9 verso.)- Le chevalier de Brons de Vérac (Jean-Jacques) (mêmes
services que ci-dé..,); major de ce régiment-ci en 1774, chevalier de Sa.nl-
Louis, commandant du bataillon de garnison de Limosin. (Registre, régiments
provinciaux, 1775, fol. 190, régiment de Limoges.)
(V NéàSarlalle £4 juin 1742. Cornette dans des Cars-cava er.e en I o7,
lieutenant dans Lorraine-infanterie en 1759, de la compagnie Col.ni.ell. même
année sons-aide-major en 1770, capitaine commandant la compagnie du haute-
nant-colonel en 1775, capitaine eu second (même compagnie) à la format,., de
de 177G, de grenadiers en 1779, capitaine commandant en li80.- H8U, gra-
tiaeation de :,00 livres. -Chevalier de Saint-Louis le 5 juillet 1781, pour- être
Jécoré le 11 août suivant. - 1774, intelligent, de bonnes mœurs. -lo avril ,&>,
pension de retraite de 500 livres. (Registre de Lorraine-infanterie .«1/76 a .88,
Toi 14 ) - A été blessé à l'affaire d'Hamenembourg, le 21 juillet 1 -G,.- 1
a de la volonté, sujet d'espérance. - 1771*, bon sujet, très-zélé. (Registre de Lor-
raine-infanterie, de 1765 à 1776, fol. 14.) _
(2) Porté t I, p. 617. - Le marquis de Penhoet (Alexandre-Marie de Blev .),
„é le . . • juillet 1755, à Vannes. - Lieutenant reformé dans MoNS.Eun-ura-
~ons en 175G, cornette en 1757, capitaine en 1758, reformé en 1 -02 (a la pa«),
capitaine-commandant (delà compagnie du mestre de camp) en 1 /6o, eap.tt.ne
d'une autre compagnie même année, rang de mestre de camp en 1770, colonel du
régiment provincial de Nantes en 1771, mestre de camp en second du reg.men.
de°Jarnac (Dragons) en 1776, colonel du 4* régiment provincial d'etat-major en
1778 colonel des grenadiers royaux de la Bretagne en 1779, brigadier eu 1 loi,
maréchal de camp en 1788. (Dossiers des généraux; registre de Jarnac-dragons
(Vlus tard Deux-Ponts) (#),"«• 1776 a 1788: registre, régiments provinciaux,
1775 fol 121, régiment de Lyon (devenu ¥ provincial d'état-major); registre,
troupes provinciales, 1782, grenadiers royaux de la Bretagne, fol. 227; registre
cavalerie, de 177,1 à 1765, dragons de Maroeuf, puis de Chabrillant, fol. „i0 ;
registre de Uontecler- dragons (ci-devant Chabrillant, devenus Moksiedr eu i > > D
foi go \ __ Était à Saint-Cust en 17:,;8. (Dossiers des généraux.)
ÎôTeiI de Masliautard en Cevenncs, diocèse de Atonie. Cavalier en 168o, cor-
nette dans le marquis de Noailles en 1689, lieutenant eu 1690, capital dans
Desclos-cavalerie en 1695, lieutenant, colonel, retiré en 1751. (Registre, cavalene,
DE DIVERSES ÉPOQUES. 501
(Louis), capitaine au régiment Commissaire Général-cava-
lerie, nommé en 1752(1); Raynauld de Passeplane (Charles-
Augustin-Alexandre), major au régiment deNeustrie, nommé
le 25 mai 1788 (2); de la Gorce de Limoges (Jean-Baptiste),
capitaine au régiment provincial de Limoges (3); Duras des
de 1731 c 17G3, régiment du Maine, fui. 108.) — Chevalier île Saint-Louis, major
(à la suite); vient du régiment du Palais. (Registre, cavalerie et dragons, ser-
vices, régiment du Maine, fol. 187, verso.) (a)
(']) Né le 2 juillet 1720 ; est de Beziers. Vient de Beauvilliers, incorporé. Cor-
nette en 1754, lieutenant en 17-15, capitaine en 1749, rang de meslre de camp en
17G1, brigadier en 17G9, retraité en 17G9, avec une pension de 1,200 livres, outre
celle de 500 livres qu'il a sur le Trésor royal. — 17G5, cet officier a de l'esprit, de la
volonté et de la valeur ; il écrit sur le militaire. — 176 i, sujet plein de mérite et
de talents. — 1 705, fort attaché à sa troupe. — 17UX, brive officier, bonnes mœurs.
(Registre, Commissaire- général-cavalerie, de 17G5a 177G, fol. 20 verso.)
(2) Né le 25 janvier 1752, à Salvetal. — Sous-lieutenant dans Touraine en
17G9 , lieutenant en 1775 , en second à la formation de 177G , premier
lieutenant en 1779, capitaine en second même année, de grenadiers eu
1780, capitaine commandant en 1782 ; major du régiment de Neuslrie en 1788. —
1775, bon officier, propre à Fétat-major. — 1785, parait avoir toutes les qualités
désirables pour obtenir un jour une majorité. (Registre de Touraine, de 177G à
178S.) — Cbarles-Alexandre-Auguste ; démissionnaire en 179=1. — Il s'est trouvé
aux combats de mer, sous M. de Guichen, des 15 avril, 18 et 19 mai 1780, aux
sièges d'York et de Saiut-Cbristopbe ; au combat de mer, sous M. de Gr. sse,
des 9 et 12 avril 1782. (Registre, état des services des officiers de Xeustrie,
1788.)
(5) La Gorce de Limoges (Jean-Baptiste), enseigne de milice en 1755, lieute-
nant en 1741, rang de capitaine en 17-J8, chevalier de Saint-Louis. — Ancien
officier, remplissant bien ses devoirs. [Registre, régiments provinciaux, 1771,
folio 254, régiment de Litnoges.) — Chevalier de Saint-Louis, réformé en 1775,
avec moitié de ses appointements. [Registre, 1775, fol. 190, même régiment.) —
Nous n'avons pu retrouver le nom de cet officier sur les registres de l'ordre, mais
la qualité est établie par la double mention faite sur ceux du corps.
(a) Nous n'avons pu retrouver aucune indication (le la croix Ue son fils de Ucalle (Jacques -
Elysée d'Agé), né en 1705, qui servit dans le même régiment (plus tard Archiac), de 1721 a
1761, fut incorporé en 1701 dans le régiment du Roi-cavalerie, et se ictira en 17«i3, avec une
pensiou de 2,000 livres, avant quarante deux ans de services, dont trente-deux d'oflicicr et cinq
de lieutenant-colonel. Sa filiation est établie par ces mois du registre de 1731 ci 1703, fol. 100 :
«Fils du lieutenant-colonel du régiment.» — Un autre DagO de la Rcalle (Jean-Charles-Laurcnt) ,
sous-lieutenant eu 1767, capitaine en 17S8, présent au 12e diseurs à. cheval (ci-devant Cham-
pagne), avaitdroit à la croix de >aiiu-Louis en 17'JI; mais nos recherches n'ont pu rien établir
d'ofliciel.
502 CHEVALTEHS
Portes, nommé en 1747 (1); Montai, colonel du régiment
de Poitou, nommé de 1718 à 1724(2); le comte de Duras
(Charles-Armand-Félix de Durfort), nommé en 1773 (3);
Sasselange Saniart, commandant de bataillon au régiment
d'Auvergne, nommé avant 1720 (-4); Chamouroux, capi-
(1) Porté t. I, p. 401. — Né le Lieutenant réformé dans Le\is-ca-
valerie en 1720, cornette aux dragons de Bauffremont en 1734, lieutenant en 1757,
capitaine même année (nouvelle levée) , retiré en 1755. (Registre, cavalerie, de 1731
à 17G3, fol. 42, régiment de C 1er mont-Tonnerre.) — L'orthographe du nom est
Durât, et non Duras. [Voir plus haut, p. 488 et 489, d'autres chevaliers du
même nom.)
(2) Colonel de Poitou en 1718. (Roussel, état du militaire.) — Maréchal de
camp en 1719. (Gazette de France du 11 mars 1719.) — Lieutenant général en
1734. (Idem, du 21 août 1754.) — Gouverneur de Villefranche, en Roussdlon, en
1740. (Idem, du 5 septembre 1740.) — 11 commande une division de l'armée de
Bohême, et est pourvu du gouvernement de Guise. (Idem, des 14 août et 16 mars
1742.) — 11 se distingue à l'attaque de Wissembourg, et commande une division
de l'armée au siège de Fribourg. (Idem, des 18 juillet et 24 octobre 1744.) — 11
est reçu chevalier des ordres, et sert avec distinction au siège de Tanaro. (Idem,
des 6 février et 9 octobre 1745.) — Il meurt en Bourgogne le 22 août 1758, âgé
de soixante-dix-sept ans. (Idem, du 2 septembre 1758.) (a)
(5) Porté t. I, p. G28. — Né le 18 décembre 1745. Mousquetaire en 1758,
lieutenant au régiment du Roi-infanterie en 17G3, colonel aux grenadiers de
France en 17G7, réformé en 1771, rnestre de camp en second du régiment Royal-
Navarre en 1772, meslre de camp en second de Royal-dragons en 177G, colonel-
commandant du régiment de Yéxin en 1777, brigadier en 17S0, maréchal de camp
en 17S4. — Pension de G,3G0 livres. — A fait les campagnes de 1700,1761 et 17G2
en Allemagne comme aide de camp de son père. (Dossiers des généraux.) — Mestre
de camp attaché à Royal-Navarre en 1772, chevalier de Saint-Louis en 1773.
(Registre de royal-dragons, de 1776 à 1788, fol. 5.)
(4) Très-bon sujet. Est né à Issingeaux en Veslay. Cadet en 1G88, sous-lieutenant
en 1G90, lieutenant en 1092, capitaine en 1701 ; a été blessé; n'a pas discontinué.
(a) Un comte de Montai, celui dont il est question plus haut (p. û99, note 2), défit un parti
de Hollandais, au combat de Rhimbefg, en 1072, rentra dans Charleroi le 1S décembre même
année, à la vue de L'armée du piince d'Orange, et obligea le comte de Marcin a lever le siège de
cette place. (C.azctlc de France, des 13 juin cl 30 décembre 1072.] II s'empara de la ville de
Beaumont, en 1673 [idem du 10 décembre 1673), de la -ville du Thuyn, en 10TD [idem du9
novembre 1075), de la ville de .Marche en Famine, en 107C {idem du 3 octobre 1G70), et con-
tribua beaucoup a la défaite de la garnison de Mans, prés de cette place, en 1678, (idem du 20
juillet 1G7S.) — 11 fut nommé gouverneur de Mont-Royal en 1GSS [idem du 15 mai 10SS), fut
reçu chevalier des ordies en 1M)1 (idem du 6 janvier 1C91\ fut chargé par le maréchal «le
Villucy, du siège de Dixniude, en 1G95 [idem du 6 août 1095), et mourut a Dunkerquc, le
27 septembre 1696, également âgé de soixante dix-sept ans [idem du 13 octobre 1690).
DE DIVERSES ÉPOQUES. 503
taine au même régiment, nommé do 1730 à 1734 (1); de
Sasselange, capitaine au régiment d'Auvergne, nommé
en 1747 (2); de Choumouroux (Joseph-Raimon-Benignc-
Saniard), nommé en 1780 (3); de Carbonnel (Jean-Charles),
Est de Craponnc, près le Puy en Veslay. — Chevalier de Saint-Louis. Commandant (de
bataillon). (Registre de 1G89 à 1720, fol. 78, régiment d'Auvergne.)—- Commandant
en premier. (Registre de 1718 à 1721, fol. 78.) — Lieutenant-colonel. — Pension
de 400 livres sur le Trésor royal. (Registre de 1721 à 1751, fol. 51.) — Pension
de 800 livres sur l'ordre. [Registre de 1730 à 1731, fol. 71.) — Brigadier; retiré
en 1759. (Registre de 1754 à 1748, fol. 59.) — 11 commandait le régiment d'Au-
vergne à la bataille de Parme en 1754, et fut nommé brigadier dans la même
année. (Note de la famille.) — Porté t. I, p. 299, par M. Mazas, sous le nom de
Seignard, et par le continuateur, même volume, p. 645, mais avec une erreur
relative à sa pension, erreur, du reste, rectifiée ci-dessus. — L'orthographe du
nom est Sanhard.
(1) Né à Issingeaux, près le Puy, en Veslay. Sous-lieutenant en 1705, lieute-
nant en 1707, capitaine en 1712; n'a pas discontinué ; a reçu plusieurs blessures,
dont une, à la tète, le rend sourd; dit que ses services sont connus de M. d'Asfeld
et de M. de Polastron; demande la croix de Saint-Louis. (Registre, 1G89 à 1720,
régiment d' Auvergne, fol. 79.)- — Chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1750
à 1754, fol. 72.) — Capitaine de grenadiers en 1758, major en 1745, lieutenant-
colonel en 1744. (Registre de 1754 « 1748, fol. 59.) — Brigadier en 1748; retiré
en 1756. (Registres de 1748 à 1705, t. I, fol. 79.) (a)
(2) A ce moment seulement, il y eut quelques officiers inscrits au registre de
l'ordre, avec cette mention : reçus par le roi ; M. de Sasselange est un de ces
privilégiés, et il est porté t. I, p. 389. — Sasselange est de Craponne, en Veslay;
lieutenant en second en 1741, lieutenant en 17 15, était âgé de vingt ans ; capitaine
en 1741; a abandonné. (Registre de 1754 à 1748, fol. 62, régiment d'Auvergne.)
Le registre ne fait pas mention de sa croix, mais le registre de l'ordre répare cet
oubli.
(5) Porté t. II, p. 280. — Lieutenant en 1755, capitaine et aide-major en 1760.
(a) Il était neveu du chevalier de Saint-Louis qui le précède, et fut nommé" en 1"33. A T.ocoux,
il commandait le régiment d'Au-\ergne, et fit la harangue énergique rappelée dans le Mémorial
de Sainte-Hélène, et relatée dans l'histoire du régiment. (Sole He ta famille.) — Ou nous a
signalé il. de Sanhard de Sasselange (Jean-Dominique), capitaine dons Auvergne, reçu cheva-
lier de Saint-Louis en 1713, par le roi, sur le champ de bataille de Fontenoy, Mes-é a Closter-
camp,etnioit en li>l7,a\;é de quatre-vingt dix-huit ans, do; en des chevaliers deSainl-Louis et des
officiers français. Ce doit être l'officier dont les ser\iee.i suivent, mais dont l.i croix de Saint-
Louis n'est point indiquée sur le registre du corps. Ceux de l'ordre manquent pour cette épo-
que, et d'ailleurs ou n'y inscrivait pas les personnes reçues par le roi. — Sasselange, est de... :
enseigne en 1733, lieutenant en 173a, capitaine en 17^0, sous le nom de Saniar île Sas-efange,
lequel nom a été ajouté, après coup, sur le registre, n'ayant é;é d'alxird porté que sous le nom
de Sos^elange. (Registre de 173'» à 17«, fol. 01, régiment d'Auvergne.) -A abandonné. [Regis-
tre de 17àS à 17o3, t. i, loi. 7'J verso,)
504 CHEVALIERS
gendarme de la garde du roi, nommé en 1745 (1); de Car-
bonne! (Jean-Francois), nommé en 1788 (2); de Carbonne!
(Ainbroisc-Louis), nommé le c20 août 1824(3); le marquis de
{Registre de 1748 à 1765, t. I, fol. 83 verso.) — Major des grenadiers rovau\ du
Quercy en 1779 ; blessé d'un coup de feu au visage i Clostercamp. [Registre du
régiment de Galinais, dédoublement du régiment d'.îuvergne (plus tard Ri. val-
Auvergne), de 1776 à 1788.) — Le chevalier de Choumouroux. {États militaires
rfH780àl790 inclus.)
(1) Né à Paris le 18 novembre 1705. Gendarme de la garde du roi le 15 mai
1719, retraité le 28 avril 174C ; chevalier de Saint-Louis le 11 mai 17-15, à Fonte-
noy. [Etat de services, délivré par le ministre de la guerre le 29 janvier 1761.) —
Certificat du prince de Soubise, eapiiaine-licutenant des gendarmes de la garde du
roi, du 2 avril 17-16, constatant que M. de Carbonnel a servi pendant vingt-sept
ans; retraité le 28 avril 1740, avec une pension de 554 liv. sur le trésor roval , en
considération de ses services ; chevalier de Saint-Louis des mains de Louis XV, sur
le champ de bataille de Fontenoy. [Pensions avant 1789, no 7,422, titre aux
dossiers alphabétiques.) (a)
(2) Porté t. II, p. 428. — Ajouter à la note les services suivants : suspendu de
ses fonctions avec tous les nobles de l'armée du Nord, par arrêté du représentant
du peuple Duquesnoy, du 15 ventôse an II au 27* fructidor au III. Remis en acti-
vité comme chef de brigade (colonel), et employé à la manufacture d'armes de
Versailles, le 27 fructidor an III; directeur au Havre le 28 fructidor an VII,
membre delà Légion d"bonneur le 20 frimaire an XII, officier le 26 prairial môme
année. Campagnes: 1792, 1795, ans VIII, IX, XI et XII ; s'est trouvé comme di-
recteur d'artillerie au Havre, aux batteries de la rade, toutes les fois qu'elles ont été
attaquées par l'ennemi, pendant les années VIII et IX ; était à l'attaque de Dieppe
le 27 fructidor an XI, et à celles qui ont eu lieu au Havre les 27 messidor, 4, 13
et 14 thermidor an XII, et autres. Mort au Havre le 24 janvier 1812. [Dossiers
alphabétiques.)
(5) Porté plus haut, p. 260. Né à la Fère le 22 avril 1789, (ils de Ambroise-
Théodore de Carbonnel, capitaine au corps royal d'artillerie (chevalier de Saint-
Louis eu 1789, voir I. II, p. 445), et de dame Marguerite-Gabriel-Denise-Berthe
de Pommery; parrain, Jean-François de Carbonnel, aussi capitaine au corps royal
d'artillerie (voir ci-dessus), oncle paternel; marraine, dame Maiie-Marguerite-
Louise-Bertlie de Pommery, tante maternelle, (./de de naissance.) — Mort le
18 juillet 1824 (avant sa nomination). [Acte de décès.) — Mort à Montpellier le
(a) Son père, également Jean-Charles <le Carbonnel, seigneur tle Mongival, cuevau-Iéger de b
garde du roi, fut tué à rbmillics, le 23 mai 170G. — A Fontenoy, au moment de la charge exé-
cutée par b maison du roi, le cheval de l'un des porte-étendards des gendaimes s'emporta, et
entraîna son cavalier dans les rangs de l'ennemi. M. de Carbonnel et quelques gendarmes se jetè-
rent avec résolution sur les Anglais, et reprirent l'étendard, un instant compromis: ce fait
d'armes lui valut a croix de Saint-Louis. (.Vote tic la famille.)
m DIVERSES ÉPOQUES. 505
Sasselange (Jeaa-François-Regis), nommé en 1814 (1); Hue
de Caligny (Bernard -Henri -Louis), nommé le 5 novembre
1814(2); Merinvil le (François- Augustin-Marie), capitaine au
régiment Royal-Picardie, nommé le 13 avril 1762(3); le
17 juillet 1824, des suites d'une blessure, reçue le 19 juillet 18-25, devant Urpel.
{Dossier.) — Élève à l'école de Fontainebleau en 1807, caporal et sergent en 1S0S
(même école), sous-lieutenant au 27e de ligne eu 1809, lieutenant en 1811, lieute-
nant à la légion de l'Aisne (plus tard 2e de ligne; en 1816, capitaine en 1819.
[Dossiers alphabétiques.) (a).
(1) Porté [dus haut, p. 144. — Ajouter à ses services : émigré en 1792, a fait
la campagne de cette année avec les ofliciers de son régiment; rentré eu France
fur la fin de la même année, comme envoyé en mission par les ofliciers de son
régiment, auprès du roi. A vingt-neuf ans de services, y compris une campagne.
(Commission de 1S14, 10e tableau, n° 28.) — Mort eu 1859.
(2) Entré au service avec rang de sous-lieutenant au régiment de Beauce, en
1785, jusqu'en 1790. Émigré en 1791; rentré en France par ordre des princes en
1792; a pris du service dans l'armée royale de Normandie eu 1797, et y est reste
tous les ordres du comte de Frotté jusqu'en 1800. A seize ans de services y compris
quatre campagnes dans l'armée royale de Normandie, pins dix ans de grâce.
(Commission de 1814, 16e tableau, n° il.)— Reçu par Mgr le duc de Berrj.
(Fiches de classement .)
(5) Porté t. I, p. 5G0. — Né le 28 août 1727. Est de Paris. — Vit-ut du régi-
ment de Bourbon-Busset, incorporé. — Mousquetaire, première eompiguie, en
1745, mais n'a pas joint; aide de camp de M. de Montai pondant la campagne de
1745; cornette en 17 40, capitaine même année, réformé eu 17*9 (i la paix), re-
placé en 1757, rang de mestre de camp en 17G7, retiré le 22 juin 17(17, avec des
appointements de retraite de G00 livres. — 1765, propre à être à h tète d'un
corps. — 17G5, mérite d'être avancé. (Registre de Royal-l'icardie-cavalerie, de
17G5Ù 1776, fol. 21.) (b).
(a) Le 31 janvier 1824, M. le maréchal marquis de Lnuriston, ministre de la maison du roi,
avait demandé, pour cet officier, ta croix de Saint-Louis, objet de tous ses désirs. Le maréchal
exposait que M. de Carbonnel avait été cild de la manière la plus honorable dans plusieurs
ordres du jour, pour s'être fait remarquer dans diver.es affaires en Catalogne, et notamment
à celle du 18 juillet (1S2:>), où il avait eu la cuisse fracassée, blessure qui le retenait i l'hôpital
militaire de Mont-Louis. — Une note de son inspecteur général, le baron Meynadier, en lt>22 ,
porte : — Officier de mérite, instructeur très-capable, servant avec distinction ; ternie, excellent
pour manier un bataillon : conduite exemplaire. (Dossiers alphaùcliques.)— lu autie de
Carbonnel (Victor), lieutenant au 5G<-- de ligne, a été tué le 13 juillet 1812, à D inabourg, en
Russie. (Mêmes dossiers.)
~(t>) Fils de inessire Louis-François-Martial Desmonîiers, chevalier, Seigneur, comte de Me-
rimille, mestre de camp de cavalerie, capitaine-lieutenant des gendarmes de la p,cine, et de
dame Marguerite-Françoise (le Jaucen de la Pcriere; parrain, mes-dre François- Armand des
Monticrs, comte de Merinville, capitaine de cavalerie, chevalier, gouverneur de Narbonnc;
marraine, dame Marie de Lignerac, veuve de messire Louis-Marie de Soudeilles, lieutenant du
506 CHEVALIERS
marquis Desmontiers de Merinville (François-Louis-Augusle),
nommé en 1795 (1); le comte de Chabo-Laserrc (Charles-
Louis ) (2) ;
(1) Porté plus haut, p. U. — François-Louis-Augustin, fils de très-haut cl
puissant seigneur, messire François-Martial Desmontier, vicomte de Merinville,
capitaine-sous-lieutenant des gendarmes ordinaires de la garde du roi, et maré-
chal de camp de ses camps et armées (a), et de très-haute et puissante dame
Charlotte-Elisabeth Gallucy-L'Hospital. (Acte de naissance.)— Pension de 5,300
livres le i« octobre 1787, comme premier guidon de la compagnie réformée des
gendarmes de la garde, à présent colonel, attaché à Reine-cavalerie, ladite pension
devant être supprimée quand il obtiendra des appointements supérieurs à ceux de
mille livres, dont il jouit comme colonel attaché à Reine-cavalerie, ou quand il
sera promu maréchal de camp. (Dossiers des pensions avant 1780, n° o,028.)
(2) Porté t. I, pp. 582 et 038, parmi les dignitaires de Tordre. — Cornetle
au régiment de Chevreuse-cavalerie en 1753, capitaine dans Mestrc-de-camp-
général-dragons en 1735, mestre de camp d'un régiment de cavalerie en
1715, colonel commandant le régiment des volontaires royaux (plus tard légion-
royale) en 1747, brigadier môme année, maréchal de camp en 1738, lieutenant
général en 1762, commandeur de Tordre en 1765, grand'-croix en 1773, mort
en 1780. (Mémoires concernant l'institution de l'ordre, pp. 93 et 96.) — En 1739,
pension de 8,000 livres pour lui tenir lieu des 9,000 livres quil avait comme
. colonel de la légion royale; pension de 1,500 livres sur le trésor, et pension de
1,500 livres sur Tordre de Saint-Louis. Gouverneur d'Arras en 1769. Né le
16 septembre 1715, fils de messire Charles-Antoine de Chabo de la Serre,
mestre de camp et ancien lieutenant des gendarmes de monseigneur le Dauphin,
et de dame Anne deBayanne de Lattier. (Dossiers des généraux.)— Nous n'avons
pu retrouver la date de sa nomination comme chevalier de Saint-Louis, mais sa
pension sur Tordre établirait sa qualité, quand même il ne figurerait pas parmi les
dignitaires.
roi de la province de Limosin. [Acte de naissance, dossiers des pensions avant 1789, n° 1,480.)
— Qualifié au titre de ce dossier, baron de Merinville.
(a) Nous n'avons pu retrouver ta date de sa nomination comme chevalier de Saint-Louis.
Selon d'Hozier, il aurait été promu dans l'ordre après l'affaire d'Ettingen, en 1743. Voici son
acte de naissance et ses service* : né à Paris, le 11 janvier 1721; fils de haut et puissant sei-
gneur messire François Louis-Martial Desmontiers, marquis de Merinville, capitaine-lieutenant
des gendarmes de la Reine, et mestre «le camp de cavalerie, et de haute et puissante dame Mar-
guerite-Françoise de Jaucen. {Acte de naissance.) - l.c vicomte de Merinville (François-Martial
Desmontiers), né le. .., mousquetaire en 1738, troisième guidon des gendarmes de la garde, rang
de mestre de camp, en 1741, deuxième guidon même année, premier guidon en 17^2, blesse
à Dettingen en 1743, troisième enseigne en 1743, brigadier en 1747, deuxième enseigne en 1748,
premier enseigne en 1749, deuxième sous- lieutenant en 1753, maréchal de camp en 175S, pre-
mier sous-lieutenant en 1701, lieutenant général en 1702. Gouverneur de troisième classe à Nar-
% bonne, en 1780. Pensions sur le trésor, quatorze mille cinq cent quarante livres. A fait les carn-
% pagnes de 1742 à 1748, et celle de 1701 en Allemagne. A reçu une blessure considérable, à Det-
tingen, en 1743. (Dossiers des généraux.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 507
Le clievalier de Chabo (1); de Cussy ( Pierre-Àuguste-
Hypolite- Charles- Frédéric -Rodolphe), capitaine au (3e ré-
giment d'infanterie de la garde royale, nommé le 1er août
1830 à Rambouillet (2); de Saint-Marsault (Claude-Gréen),
sous-lieutenant des gardes du corps du roi, compagnie de
Beauvau, nommé le 9 novembre 1785 (3);
Le comte de Bonnevie de Pogniat (Gilberl-Marie-Hypolite),
ancien officier, nommé le 31 janvier J 81 o (4); de Bonnevie
(J) Cornette dans Dessales-cavalerie en 4753, capitaine en 1735, rang de
meslre de camp en 17-58, brigadier en 4739 et colonel de la légion royale, maré-
chal de camp en 4761, mort en 1777. Pensions : 0,000 livres sur l'extraordinaire
des guerres, 5,800 livres sur le trésor, 4,000 livres sur l'ordre. (Dossiers des gé-
néraux.)— Nous n'avons pas retrouvé sa nomination comme clievalier, prouvée du
reste par la pension.
(2) Fils de François-Augustin (voir plus haut, p. 471), et de dame Caroline, née
de Steinhausen; né à Manheim le 24 janvier 4795. — Cuirassier au 8e régiment en
1812, brigadier et maréchal des logis en 4813, sous-lieutenant au 29e léger même
année, lieutenant au 1er léger (devenu régiment du Roi, infanterie légère en 1814),
du 25 novembre 4815 au 22 octobre 4815; lieutenant au G'- régiment d'infanterie
de la garde royale à la formation; breveté capitaine en 4817 ; capitaine au même
régiment le 49 mars 4825 jusqu'au 23 août 4850. — Campagnes : 1812, 1815 et
1814. — Chevalier de la Légion d'honneur le 23 février 4814. (Registre du 6* Je la
garde, vol. 111, fol. 40.) — Rang de chef de bataillon. (J unitaire militaire de 1850,
p. 210.) — Aujourd'hui vicomte de Cussy. — 11 fut reçu à Valognes le 45 août
1850, par le marquis de Laroche-Fontenilles, colonel du 1er grenadiers à cheval,
qui, lorsque son régiment quitta l'armée royale le 1" août pour rentrer dans sa
garnison, resta auprès du roi et accompagna Sa Majesté jusqu'à son embarquement.
M. de Cussy, non moins iidèle, fut un des trois officiers du 0e de la garde qui sui-
virent aussi le roi jusqu'à Cherbourg.
(5) Page du roi, grande-écurie en 17GG, sous-lieutenant dans Reine-dragons en
1770, capitaine à la suite dudtt régiment en 1772, capitaine réformé en 1777,
sous-lieutenant des gardes;du corps du roi, deuxième compagnie française, en 1778,
colonel en 178 5, chevalier de Saint-Louis le 9 novembre 1785, lieutenant même
compagnie, en 178G. (Registres, gardes du corps du roi, ^compagnie française,
4750, fol. 7.) — Porté plus haut, p. 270, comme commandeur en 1814 (était alors
maréchal de camp), et p. 280, comme grand'-croix en 1821 (était alors lieutenant
général).
(4) A seize ans de services, y compris sept campagnes, plus dix ans de grâce.
(Commission de 4814, 22e tableau, n" 59.) — 11 fut reçu par son beau-père, le
508 CHEVALIERS
( Jean-Batiste Pogniat), ancien officier de marine, nommé lo
5 juillet 181 \ (1); de Poignat (Nicolas-François-Julie-Jean de
Bonnevie), sous-lieutenant des gardes du corps de Monsei-
gneur comte d'Artois, nommé le G novembre 1780 (2); l\u-
gnat, lieutenant-colonel de Lorraine- infanterie, nomme
avant 1720 (3); Montagnon (Valentin), lieutenant do la
compagnie des Monnaies à Mende, nommé le (.3 novem-
bre 1791 (4);
comte île Durât, maréchal de camp. (Xote de la famille.) — L'orthographe du
nom est Poignat.
(1) Enseigne de vaisseau en 178 i. (Registres, mouvements, t. VI, p. 71i>, Ar-
chives de la marine.) — Lieutenant de vaisseau en 1780. [Liste générale, 1787,
t. I, p. 189, mêmes archives.) — Mort à Loiient le 15 novembre 1820. [Registre
de l'ordre, de 1811 à 1830, fol. 55, mêmes archives.) — Etait aux six combats
livrés par M. de Suffren. Blessé très-grièvement au combat du G juillet 178:2 (\oir
la Gazette de France du lcr avril 1783), et devant Gondelour eu 1783. Emigré ;
retraité capitaine de frégate en 1814, capitaine de vaisseau honoraire en 1810.
(Note de la famille.)
(2) Né à Riom le 28 octobre 1754. Élève de l'École militaire en 1705, sous-
lieutenant aux dragons d'Orléans en 1772, sous-lieutenant des gardes du corps de
Monseigneur comte d'Artois, en 1781, capitaine de cavalerie, même année,
lieutenant-colonel le — Novice des ordres militaires et hospitaliers de
Notre-Dame de Montcarmel et de Saint-Lazare, en 1774. {Registre, gardes du
corps des Princes, 1771-1791, gardes d'Artois, compagnie d'Jlsace.) — ^ icomte
de Poignet. (État militaire de 1790, p. 107.)— Il fit la campagne de 1792 a l'ar-
mée des princes, se rendit ensuite à Turin, auprès de Madame, comtesse d'Artois,
y resta jusqu'en 1798, rentra en France en 1800, et mourut en 1811. (Note de la
famille.)
(5) Poignat , né à Auhiac , près de Riom. Cadet en 1093, enseigne en 1691,
lieutenant en 1095, capitaine en 1701 ; a été blessé, n'a pas discontinué ; chevalier
de Saint-Louis. (Registre de 1G89 à 1720, fol. 419 verso, régiment de Lorraine-
infanterie.) — Major en 1751. (Registre de 1750 à 1734, fol. 573 verso , même
régiment.) — Lieutenant-colonti en 1740, mort en 1741. (Registre de \~ô 'ta 1748,
fol. 519, même régiment.)
(4) Né le 23 mai 1749, à Isenbeim, fils de Pierre Montagnon et de Anne-
Marie Gucruni. (.4cte de naissance.) — Cavalier, compagnie de Maréchaussée des
Monnaies en 1707, sous-brigadier en 1709, brigadier en 1773, exempt (rang de
sous -lieutenant) en 1782, sous-lieutenant réformé et tout de suite incorpore unis
la gendarmerie nationale en 1791, lieutenant même année; retraité a\ec une pen-
sion de 700 francs pour cause d'infirmités le 1" frimaire an V, ladite pension
DE DIVERSES ÉPOQUES. 501)
De Cholior de Cibeins (Laurcnt-Gabriel-Hector) (1), ancien
officier, nommé le 25 décembre 181 o ; le marquis de Comeiras
(Louis-Henri-Joseph-Delpueeli), ancien officier, nommé le 20
août 1821 (2); de Comeiras de Peudemar ( Philibert-César-
Delpuech), capitaine d'infanterie dans la légion "de Coudé,
nommé le 2 juillet 1770 (3);
convertie en solde de retraite de G00 frar.es , le Ier vendémiaire an VIII. (Etat de
services, daté d'Orléans, le 3 juillet 181-i, signé Monta gnon, et certifié conforme aux
originaux qu'il avait sous les yeux, par M. Colas de La noue, adjoint au maire
d'Orléans.) — Mort le 1er janvier 1859. Pension de 3U0 lianes à sa veuve, Louise-
Victoire-Adéliiïde Bourbon, née le 11 novembre 1771 à Sully-sur-Loire (Loiret),
tille de Joseph Bourbon et de Thérèse Pkilippeau. (Dossiers des pensions,
n° 33,9-fi.) — Brigadier de la compagnie des Monnaies eu 1707, exempt en 178:2,
lieutenant de la gendarmerie nationale en 1791 ; a obtenu sa retraite en l'an IV,
le 18 fructidor. {Gendarmerie nationale, contrôle des lieutenants, registre n" \,
département de la Lozère, fol. 393.) — Mêmes services jusqu'au 13 fructidor
an V (Ie1' septembre 1796); demande sa retraite, connue hors d'état de
continuer de servir, par suite de fatigues et de blessures militaires. A fait
les campagnes de 1793, 1794, 1795. A trente-deux ans six; mois vingt-deux
jours de services., y compris trois campagnes. (Mémoire de proposition pour la
retraite.)
(1) Né à Lyon le 2G octobre 1730. Mousquetaire, première compagnie, en I7G9,
sous-lieutenant dans Gommissaire-général-cavalerie en 1772, rang de capitaine en
1773; a payé le prix d'une compagnie; reste attaché à la formation de 177G; ca-
pitaine en second en 1780, capitaine commandant en 1781, chef d'escadron à la
formation de 1788, a abandonné en 1792. — 1772, se conduit bien. [Registre de
Commissaire-général-cavalerie, de 1788 à 1791, fol. 31.) Porté pluVIiaut, p. i33.
(2) Delpuech de Commeiras, né le 10 octobre 17G7 ; cadet gentilhomme eu la
compagnie des cadets gentilshommes de l'École militaire; rang de sous-lieutenant
dans les troupes en 1782 ; sous-lieutenant dans Bourbon-dragons en 1783, démis-
sionnaire en 1791. (liegislre Bourbon-dragons (3e), de 17t>8à 1793, fol. 93.) —
Émigré, filleul de M. le prince Coulé, fils du lieutenant gênerai porte plus haut,
p. 467.
(3) Né le . . . novembre 1737 à Montpellier. Lieutenant dans Navarre en 17J7,
lieutenant au bataillon de milice de Montpellier en 17î',i, lieutenant en second aux
grenadiers de France en 1737, lieutenant eu 1739, capitaine dans la légion de
Coudé eu 17GG, reforme en 177G, attaché comme capitaine au régiment de Vien-
nois même année, attaché au 4'' chasseurs eu 1779, chevalier île Saint-Louis en
1777, capitaine commandant au bataillon d'infanterie des chisseurs des Cévennes
en 1781. [Registre du Ie cliasscurs à cheval [Cévennes], de 1781 à 1788, fol. 22.)
510 CHEVALIERS
Le duc de Duras (Emmanuel-Félicité de Durfort (1); du
Langrune, ingénieur en chef du roi, nommé en 1701 (2);
— Capitaine commandant à la formation de 17SS (a) lieutenant-colonel de ce ba-
taillon— ci en 1791, chef de brigade en l'an III, mort à l'hôpital de Rivesalte, pK -
Perpignan, en fructidor an IV. [Registre, chasseurs royaux de Provence, 1791,
fol. 10.) (b).
(1) Nous ne pouvons dire à quelle époque il reçut la croix de Saint-Louis, mais
sa nomination doit être antérieure à 1746. La qualité est du reste établie par la
dignité de maréchal, dont il fut revêtu (article o de FÉdit de 1 09 3) . — Ne le 19
décembre 1715. D'abord comte île Durfort. Mousquetaire en 1731. Duc de Dur-
fort, sur la démission de son père, et capitaine dans Duchayla- cavalerie en 177)3.
A fait la campagne d'Italie. Colonel d'un régiment de son nom, plus tard Puvsésrur,
en 1734; a fait les campagnes de 173 i, 1733 et 1742; brigadier et colonel du ré-
giment d'Auvergne en 1743; a pris le nom de duc de Duras eri 1711 ; a fait les
campagnes de 17 45, 17 ii et 1743; s'est distingué au combat d'Ettingen ; était à
Fontenoy; maréchal de camp en 1743, et aide de camp du Roi en 1745, I7if> et
1747 ; était à Rocoux et a Lawfeld ; lieutenant général en 1748 ; ambassadeur extra-
ordinaire en Espagne en 1752; gouverneur du château Trompette en 1755, pair de
France même année, reçu au Parlement en 1757; employé en Allemagne même
année; était à Hastcmbeck, à la conquête de Félecforat de Hanovre, et apporta au
Roilaconventionde Closler-Sevcn; premier gentilhomme delà chambre du Roi, place
vacante par la mort du duc de Gesvres, même année; a été employé en Allemagne
par lettres de 17G0 et 1761, et s'est distingué à la tête des détachements qu'il com-
mandait. (Pinart, t. V, pp. 521 à 523.) — Maréchal de France, mort à Versailles
le G septembre 1789. (Note à la main, même ouvrage, archives de la guerre.) (c).
— Maréchal de France le 24 mars 1775. — Chevalier des ordres en 1767, a été
commandant en chef en Bretagne en 1758; gouverneur et lieutenant général de
la Franche-Comté depuis 1770. (État militaire de 1784, pp. G3 et 04.)
(2) Ses noms étaient Ilercule-IIue de Caligny. Il fut chargé, en 1685, des ou-
vrages de Belle-Isle, du Port-Louis et de l'islc d'Houac. Capitaine réformé à la
{a) En 1779, on avait attaché un bataillon d'infanterie à chaque régiment de chasseurs à
cheval; en 1788, ces bataillons en furent distraits et formèrent des bataillons d'infanterie légère.
[b) Un autre M. de Comeiras (Louis Dclpuech) nous a été signalé comme avant, on le croit
du moins, reçu la croix de Saint-Louis. Cet officier, né le 25 août 1732, a SahU-Hypolitc, volon-
taire dans Royal-Corse en 17'i5, lieutenant dans Navarre en 17-V7, réformé en 17a9 (ù la paix),
lieutenant en second aux grenadiers de France en 1750, aide-major en 17GG, rang de capitaine
en 1757, est mort en 1759. [Registre de 1T48 a 1703, t. II, fol. 2S9. régiment des grenadiers de
France.) — Rien n'indique qu'il ait été chevalier de Saint-Louis. Il n'est point porté aux re-
gistres de l'ordre, et il n'avait que douze ans de services comme officier; d'après la famille, i! a
été tué à Minden. — Nous n'avons pu davantage retrouver la croix de Saint-Louis de M. de Co-
meiras (François, d'après la famille», né a SainMIypolite, soldat en 1717, lieutenant en second
en 1720, lieutenant en 1722, capitaine en 17^7 [registre de 1730 à 1735, fol. 503 verso, régi-
ment de Ifitssiqinj), major en 1738, passé lieutenant-colonel au régiment Royal-Corse. [Registre,
de 1734 à 17'i8, meme régiment, fol. U21.) — Brigadier en 17^*7. [État militaire de 1759,
p. 129.)
[c) Nous n'avons pu retrouver également, ni sur les registres de l'ordre, ni sur ceux de la
DE DIVERSES ÉPOQUES. 511
la Farge, garde du corps du roi , compagnie de Charost,
chevalier de Saint-Louis le G février 1749 (1); Regnard des
Coudrécs (Nicolas-Arcliambault), nommé en 1788 (2); le
suite du régiment de Yivarais en 1GSG, il fut envoyé en Dauphiné en 1GS7, pour
y avoir soin des places de cette province; il fut ingénieur en chef à Grenoble en
1G92, à Ypres en 1G9G, à Maubeuge en 1702; il avait servi auï sièges du comté
de Nice et du château de Monlmélianen 1002, à ceux de Deinse et de Dixmude,
où il fut blessé et brûlé en 1693, à celui d'Ath en 1G07. Etant à l'armée de Flan-
dre en 1702, il entra dans Rhimberg, et servit avec la plus grande distinction
pendant le bombardement de cette place. Employé à Tbionville en 1703, il en
sortit pour le siège de Brisauk, où il eut la cuisse percée. Il commanda une bri-
gade d'ingénieurs en Allemagne, en Bavière et à la bataille d'Hochstett en 170 r, et
obtint la croix de Saint-Louis après cette campagne. Directeur des fortifications de
la Provence, il servit à l'armée d'Italie, et était aux sièges de Verue, du comté de
Nice et de Cbivas en 1705, de Turin, où il fut blessé, en 170G. Passé de là en Es-
pagne, il se trouva à la bataille d'Almanza, et dirigea les sièges de Lerida en 1707,
et de Tortose en 1708. Directeur général des fortifications des places de la Nor-
mandie en 1710, brigadier des armées du Roi en 1721, il mourut le 20mai 172a.
(Pinart, t. VIII, p. 330.) (a).
(1) De la Farge (Antoine), natif d'Oreval, diocèse de Germent, garde du corps
du Roi en 172i, porte-étendard en 17iS, sous-brigadier en 1733 ; pension de
200 livres sur le trésor en 1733; retiré en 1755. (Registre, deuxième compagnie
française, 1730, fol. 13 verso et2G verso.) — Nous n'avons pu retrouver la men-
tion de la croix de Saint-Louis du chevalier de Bullioud (Jacques-Bénigne), qui
nous a été signalé en même temps que M. de la Farge. Cet ollicier, né à Sens le
27 novembre 1720, lieutenant eu second en J75S_, enseigne en 1730, lieutenant en
17-42, capitaine en 17-io, s'est retiré en 17G3 avec une pension de 500 livres. [Re-
gistre du régiment de Tournaisis, de 17G3 à 177G, fol. 15.) — Il n'y a rieu qui
soit relatif à la décoration, ni au registre du corps ni à ceux de l'ordre.
(2) Porté t. Il, p. 127. — 13 décembre 17G1. Le 1G, armée du Bas-Rbin,
compagnie de Dubourg : Nicolas Arcbambault Regnard, cornette, par (la promo-
tion de) d'Agard à une lieulenance. {Registre n° 23, contrôle, cavalerie et dra-
Restauration, la nomination de M. le duc de Duras (Ainédée Bretagne-Malo), garde du corps du
Roi en 1"83, capitaine en Î1S9, émigré, colonel en 1S1U, et plu> tard maréchal de camp, rang
Hz 1814. [Dossiers des généraux.) — Pair de France, chevalier des ordres, et premier gentil-
homme de la chambre du Roi; il lut ci pendant chevalier de Saint-Louis, or il est porté avec
cette qualité et celle d'officier de la Légion d'honneur, dans les Annuaires militaires de la Res-
tauration, entre autres dans celui de 1830, p. 2'j.
(a) Son père, Jean Anténor de Caligny, portait le nom de do Luc, et était petit-lils de Jean
Hue de Caligny, qui rendit d'importants services à Henri IV, et de Marie de la Rivière de Missy,
de la famille de ce nom, qui descend en ligne directe de Richard 1er, duc de Nonirn.hc. beau-
frère de Ilugaes-Capet. 11 était en lo-o directeur des fortitiçations de Belle-Ile et Port-Louis en
Bretagne, où il fit exécuter les projets de Vauban, 11 mourut en 170U, laissant quatre enfants,
tous ingénieurs et chevaliers de Saint-Louis comme lui, u'apiès la notice que nous anal; sons,
512 CHEVALIERS
baron do Reviers (Arthur-François-Joseph) (1), et le baron rie
Roubin ( Jean - Baptiste - Pons - Marie - Joseph - Henri - Ville
gons, du 1« juin I7G0 au 1er mat 17G5, dragons de Flamarens, fol. 269 rmo.)
— iô décembre 1761. Archnmbault-Regnard des Bertiers (Nicolas). [Registre
n° 19, cavalerie et dragons, rang des cornettes ou lieutenants en second, de 17 50
à 17G5, dragons de Flamarens, ci-devant Lillebonne, fol. 1-iG verso.) i novem-
bre ITG-i : compagnie de Durfort de Cizau : Nicolas Archambault-Re<Tnard des
Coudrées, sous-lieutenant, par promotion de Piquet de Montervaux à une licute-
nance. (Registre n<> 25, contrôle, de mai 17G5 an ler janvier 1771, fol. 223
dragons de Damas, ci-devant de Coigny, et auparavant de Flamarens.) — 10 juil-
let 17G9 : le 27 (juin sans doute) à Nevers : compagnie de Cazeau : le sr Michel
Persanne de Guy on, sous-lieutenant, par abandonnement du sr des Coudrées.
[Même registre, fol. 2-25.) — Regnard des Coudrées (Nicolas Arcbamljaud), né
le ..., cornette le 15 décembre 17G1, réformé à la nouvelle composition de 1703,
replacé sous-lieutenant le 4 novembre 17G-1, a abandonné eu 1709, pour acheter
une charge de commissaire des guerres. — 17G5, il a de la vivacité avec un bon
fond. — 17GS, bon sujet. (Registre des dragons de Damas (12e;, de 17G5 à 1776,
fol. 55 verso.) — Commissaire des guerres adjoint sans appointements, à Philip-
peville, le 1er avril 17G9. (État général des commissaires des guerres en 17G9, ar-
chives de la guerre.) — Ensuite titulaire. — Pension de 1,020 livres en 178S. —
Nicolas Arehambault, lils de maître Edme Regnard, avocat au Parlement, et de
dame Thérèse-Robert'me Legril, son épouse, né à Paris le 15 août 47-41 , baptisé le
16 à Saint-Nicolas des Champs. (Acte de naissance, dossiers des pensions avant
1789, n° 15,198.)
(1) Porté plus haut, p. 314. — Né le 2 octobre 1789 à Chapelle-Guillaume
(Eure-et Loir), fils de messire Jean-Franeois, et de dame Denisc-Charlotle-Adé-
ldïde Debruet, marié le 22 juillet 182i à demoiselle Marie-Cornélie de Couvert.
savoir: 1° Jean Antcnor, né en 1057, chevalier de Saint-Louis en 1G0U (porté t. I, p. 120, sous
le nom de Calini, d'après le registre des archives de la guerre), mort en 1731, directeur des
fortifications de Bourgogne et commandeur de Tordre, toujours d'après la notice indiquée. 11
ne figure pas dans la liste chronologique des dignitaires de l'ordre, tle ÎG03 à 1785 , niais il y
avait alors deux classes de commandeurs: les commandeurs titulaires à îi,000 livres rie pension,
et les commandeurs en expectative, c'est-à-dire autorisés à porter le cordon rouge, jusqu'à ce
qu'il y eût des cominanderics vacantes. C'est sans doute un de ces derniers cordons qu'il ob-
tint; 2° Hercule, connu sous le nom de Ungrune, né en 10 55 e: cité plus haut; 3° Antoine,
chevalier de Luc, Messe au siège de Nainur en 1003, et plus tard lieutenant des maréchaux ce
France en Touraine ; '-*" Louis Roland, appeté le chevalier de Caligny, né en 1077, entré dans le
corps du génie en 170.! (chevalier de Saiiit-Louis le 19 mars 1710, d'après la famille), nommé
en 172S a la direction des places et ports de la Normandie, vacante par la mort de son lure
Hercule, et mort a Valogncs en 17W. Enfin Anténor-Louis Hue de Caligiiy-Cruyningen ,iiotn
d'utic baronnie près de Bruges), fils de Louis Roland, ingénieur en 1734, mourut en 1772, in-
génieur en chef à la llougue, et chevalier de Saint-Louis. Deux de ses petits-fils ont été lues
l'un à Eylau, l'autre à Lut/en. Nous empru lions ces renseignements à une tres-intércssantc
notice publiée en 1850 dans le Journal des armes spéciales par M. Augoyat, lieutenant- olonol
du génie, notice dans laquelle se trouvent établis les brillants services de ces ofliciers, dont le
nom est resté populaire dans l'arme à la(|iielle ils appartenaient.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 513
neuve) (1 ), capitaines aux dragons de la garde royale, nommés
à Rambouillet le 1er août 1830; Desminières (Louis-Postel),
nommé en 1757 (2) ; le chevalier Desminières (Louis-Postel),
nommé en 1 702 (3) ;
— Mousquetaire (lieutenant de cavalerie), deuxième compagnie, le 1er juillet 1814;
brigadier (capitaine), le 8 juillet 1815; lieutenant en second aux dragons de la
garde, à la formation, 10 octobre 1813 ; lieutenant eu premier, 1 1 septembre 1 81 G;
capitaine en second le 22 février 1821, capitaine commandant le 15 décembre
182G. A f.iit la campagne d'Espagne en 1S25, en entier, dans les provinces de Bis-
caye, Ca>lille, Manche et Andalousie. — Baron. — Chevalier de la Légion d'hon-
neur le l«-*r juillet 1823. — Chevalier de Saint-Louis par ordonnance du 1er août
1850. — Licencié le 2 septembre 1830. [Registre des dragons de la garde royale,
t. II, foi. 21.) — Reviers de Mauny, rang de chef d'escadron. {Annuaire militaire
de 1850, p. 217.)
(1) Porté plus haut, p. 314. — Né le & juin 1792 à Yilleneuve-lès-Avicnon
(Gard), lils de M. Marie-Joseph-Augustin, et de dame Anne-Mari:uerite-Matilde
Ca'vet de Montolivet, marié le 25 janvier 1819 à demoiselle Éiisabeth-Louise-Pul-
chérie Dusmeniel de Sommery. — Elève à l'Ecole militaire de cavalerie en 1811,
sous-lieutenant au 5° cuirassiers en 1815, lieutenant aide de camp du maréchal
prince de Broglie en 1813, capitaine idem en 1817, capitaine en second aux dra-
gons de la garde royale en 1821, capitaine commandant en 1827. — Campagnes:
1815 en Allemagne, 181-i eu Erince, 1825, en entier eu Espagne. — Capitaine
au corps royal d'état-major, division de cuirassiers, 1er corps, armée des Pyré-
nées en 1825; en disponibilité même année (après la campagne) ; corps ro\al d'é-
tat-major, deuxième division de cavalerie de la garde royale, le 2 janvier 1824
•(avant son entrée aux dragons). — Baron. — Chevalier de la Lég:on d'honneur
en 1815, officier en 1825, chevalier de Saint-Louis par ordonnance du 1« août
1850. — Blessé en 1814, près de Chàlons, d'un coup de lance qui lui a traversé
l'épaule droite. A eu trois chevaux tués sous lui, dans différentes affaires. — Etant
retiré dans ses foyers, pendant les cent-jours, a commandé des volontaires royaux,
sous les ordres du comte de.Bernis, commissaire du Roi, dan» le département du
Gard. — Démi>siounaire, rayé des contrôles le 50 août 1850. [Registre des dra-
gons de la garde royale, t. II. fol. 25.)
(2) Porté t. I, p. 440. — Est des Essards en Normandie. Né le le janvier 4717.
Lieutenant en second en 1753, lieutenant en 1741, capitaine en 1744, a délaissé
en 1759. (Registre de 1718 à 17G5, t. I, fol. 22 verso, régiment de Champagne.)
(3) Porté t. I, i). 351. — Est des Essards en Normandie. Né I.: 20 janvier
1729. Lieutenant en 1743, capitaine en 1740, en seoond à la réforme (à la paix
en 1719), replacé à une compagnie en 175 i, retiré en 17GG, avec une pension de
reiraite de 400 livres. — 17G5, propre à faire un capitaine de grenadiers. — 17G4,
bon capitaine d'infanterie. [Registre du régiment de Champagne, de 1705 à 177G,
fol. 28 verso.)
III. 53
5U CHEVALIERS
De Meniglaise, nommé le 15 septembre 1711 (1); la jv.
rouse (Louis), nommé en 1771 (2); le comte de Pont-
martin (Josepli-Antoine-Ferrar), nommé en 1780 (3); le
baron Gressot (François-Joseph-Fidèle), maréchal de camp,
(1) Porté t. I, p. 525, et t. II, p. 74. — Capitaines à cheval : M. de Meniglaize,
commandant les qnatre compagnies à pied. — Bernard de Droullin, chevalier de
Meniglaize, né au château de Meniglaize, province de Normandie, en juillet 1700.
Sous-lieutenant dans Normandie le 28 novembre 1715, mousquetaire noir le 22
mai 1714, jusqu'au 15 avril 1719, qu'il quitta la compagnie pour aller faire la
campagne d'Espagne, aide de camp de M. de Flavacour son oncle; lieutenant
réformé à la suite de Mestre-dc-camp-général-dragons le 19 juillet 1710, capi-
taine réformé le 12 juillet 1722, capitaine reformé chez lui avec 500 livres d'ap-
pointements en 1723, a commandé une compagnie de milice dans le bataillon de
Montreuil, milice de Fabiise, en 1727. A reçu l'ordre de rejoindre Mestrc-de-camp-
général-dragons, pour y servir comme capitaine réformé le 15 février 1755, re-
placé capitaine le 27 octobre 1757, cbevalier de Saint-Louis le lu septembre 1711.
Blessé à la bataille d'Ettingen d'un coup de canon au ventre. Blessé une seconde
fois au combat de Saye, en Bolième, dont il eut 600 livres de gratification, et eut
un cheval bien blessé, et un autre tué à la bataille d'Ettingen, dont il eut aussi une
gratification de 000 livres. Il a eu depuis ce temps-là une gratification de ù'ÛO li-
vres pendant les années 17-45, 1740,1718. Il a fait toutes les campagnes de guerre
qui se sont faites depuis qu'il sert. 11 s'est trouvé à quinze sièges, et a été assiégé
dans Prague. Il est monté à l'escalade de Prague à la tète de cent dragons, et fit bat-
tre aux champs son tambour sur le rempart, qu'il n'y avait pas encore trente dra-
gons démontés. La cour donna une gratification au tambour. (Etat des services
des officiers de Mestre-de-camp~gënéral-dragons en 1751, carton du régiment,
archives de la guerre.)
(2) Porté t. I, p. 012. — Né le 22 octobre 1715, à Seiras en Languedoc. Dra-
gon dans Nicolay en 1755, maréchal des logis dans Saluces en 1745, cornette eu
17-i8, réformé en qualité de lieutenant à 500 livres d'appointements, à la suite, en
1-749 (à la paix); cornette en 1757, lieutenant en 1760, premier lieutenant à li
formation de 1770, retiré en 1777, avec 500 livres d'appointements. — 170»,
exact à ses devoirs. (Registre de Mestre-de-camp-général-cavalerie, de 1765 à 1770,
fol. 59 verso.)
(5) Porté t. Il, p. 290. — Le marquis de Ponlmarlin (c'est une erreur : il était
comte), mestre de camp commandant du régiment Mestre-de-camp-général-cuva-
lerie, colonel du régiment prowncial d'artillerie de Grenoble, lieutenant des gar-
des du corps du Itoi, compagnie de Luxembourg. (Registre, troiipes provinciales,
1782 , fol. 6.) Cette mention comble la lacune signalée au t. II, p. 201 (lin de la
note). M. de Pontmartin ne fit que passer au régiment provincial de Grenoble,
■avant traité sans doute aussitôt d'une charge, non pas de lieutenant, niais de sous-
DE DIVERSES EPOQUES. 515
nommé en 1814 (1); de Noirmont (René-Hypolite-Lom-
bard), capitaine au régiment Royal-Comtois, nommé le o
octobre 1788 (2); de Saumery (Jacques-François Dumcs-
lieutenant des gardes du corps. Si l'on trouve quelques erreurs dans notre travail,
on nous les pardonnera, nous l'espérons, en voyant que les registres que nous con-
sultons n'en sont pas exempts.
(1) Porté plus haut, pp. 101-102 et 275. — Né à Delemont (Suisse), le 7 sep-
tembre 1770. — Enfant de troupe (cadet, autre Etat) au régiment de Reinach-suisse
en 1777, sous-lieutenant même régiment en 1788. lieutenant en 1792, liceneié même
année, et mis en subsistance dans le 03e d'infanterie. Adjoint aux adjudants généraux
en 1705, aide de camp du général Seherer, et capitaine en 1795, chef de bataillon
en 1799, aide de camp du général Pierre Viantaix eu 1800, employé au camp
de Brest en 1 80 i_, et au7e corps de la grande armée en 1805. Adjudant comman-
dant en 1807, employé à Tétat-major de la grande armée, et au corps d'observa-
tion en Poméranie, même année, puis au 4e corps de la grande armée ; employé
à J'état-major de l'armée d'Espagne en 1808, et de la grande armée en Allemagne
en 1809, chef d'état-major du corps d'année du général Revnier, puis employé
auprès du major général même année. Employé à Bayonne en 1811, à l'état-major
de la grande armée en 1812, chef d'état-major du 7c corps de la grande armée
même année. Général de brigade en 1812, employé au 11e corps de la grande ar-
mée en 1813, commandant du grand quartier général en 1814, chef d'étal-major
du corps royal des grenadiers et chasseurs à pied de France (ex-garde impériale)
même année; disponible le 29 mars 1815; sous-chef d'état-major du grand quar-
tier général de l'armée du Nord, le 2G mai 1815; mis en non-activité au mois
d'août suivant. Maréchal de camp au corps royal d'état-major en 1818, et compris
dans le cadre. Chef d'état-major de la lre division militaire en 1820, aide-major
général dans la garde royale en 1823. Disponible le 21 août 1830, compris dans
le cadre de réserve en 1831, admis à la retraite le 1er janvier 1835. {Dossiers des
généraux.) S'est particulièrement distingué à la bataille du 2 frimaire an IV à
l'armée d'Italie, ainsi que cela est consigné dans le rapport officiel du général en
chef, et constaté par la lettre que lui a adressée le minisire de la guerre Dubayet,
par laquelle il prévient qu'en témoignage de sa satisfaction, le gouvernement l'a
nommé au grade de capitaine. (État de services, en l'an XIII, même dossier.) On
trouvera plus loin, p. 535 , son père chevalier de Saint-Louis en 1792.
(2) Né à Paris le 15 décembre 1750; sous-lieutenant attaché au corps des dra-
gons le 18 juin 1768; lieutenant au régiment provincial de Paris le 5 mai 1772;
lieutenant dans Royal-comtois le 28 juillet 1773; capitaine en second le 28 fé-
vrier 1778 ; capitaine commandant le 1er mai 1783, de la compagnie de chasseurs
le 6 août 1786. — Le 29 mai 1781, gratification de .->00 livres. — 1785, excellent
officier de guerre. — Le 5 mai 1782, écrit à M. le marquis de la Fayette qu'on
s'occupera de l'avancement de M. de Noirmont, eu égard à la distinction de ses
33.
516 CHEVALIERS
niel) (.4), et le chevalier de Saumery (c2), capitaines nux
dragons de Thianges; Taffard , capitaine de milice au ba-
taillon de Libourne, nommé en 1762 (3); Saint-Bonnet
de Taffard (Pierre-Léocade), capitaine aide-major au niùme
services dans l'armée des États-Unis d'Amérique, où il a servi en qualité de lieute-
nant-colonel. [Registre de Royal-comtois, de 1770 a 1788, fol. 17.) — Lieutenant-
colonel du 33e régiment d'infanterie le 23 juillet 1791, démissionnaire le G no-
vembre su. vaut. Registre de Royal-comtois (75e), de 1788 à 1793, fol. M.) — A
servi aux États-Unis pendant l'espace de trois ans, où il a obtenu les brevets de
major et de lieutenant-colonel, ainsi que la croix de Tord, e de Saint-Sinatus (Cin-
ciunatus : nous respectons l'orthographe du registre, orthographe qui ne lait pas
honneur à l'instruction de l'employé.) — A fait les campagnes de 1781, 178-2,
1783, 1784. en Amérique. — Nommé a une place de capitaine dans la garde du
Roi, le 30 novembre 1791. (Registre des services des officiers de Royal-comtois
(73°), 1788 à 1793, fol. 10.)
(1) L'orthographe du nom est de Sommery. — Né le 2<i octobre 1G88, est de
Paris, réside à Sommery, prés Neuehâtel, en Normandie. Mousquetaire en 1703,
lieutenant aux dragons de Sommery en 1707, capitaine en 1708, rang de lieute-
nant-colonel en 1744, lieutenant-colonel du régiment en 1746, chevalier de Saint-
Louis, à présent gouverneur d'Obernlieim. [Registre, cavalerie, 1731 à 1703, dra-
gons de Thianges, Sommery de 1709 à 1731, ensuite La Suze, puis Asfeld,
fol. "293, verso) — Le comte de Sommery, brigadier de dragons en 17-17. (Gazelle
de France du 23 mars 17-47.)
(2) Cornette en 1707, lieutenant même année, capitaine en 1711, a eu une
compagnie dans ce régiment, réformé à la paix, replacé en 17-12, major en 1713,
rang de lieutenant-colouel en 17-H, chevalier de Saint-Louis, à présent endigue
des gardes du corps. (Registre, cavalerie, de 1731 a 17G5, fol. 293, verso, Dra-
gon* de Thianges.) — L'orthographe du nom est de Sommery. — Le chevalier de
Sommery, ci-devant enseigne des gardes du corps, troisième compagnie française,
brigadier en 1743, maréchal de camp le 10 mai 17-18. {État militaire de 1739,
P- MO-)
(3) Jules Taffard, né le 16 août 1721 à Bordeaux ; lieutenant au bataillon de Milice
de Libourne en 17-H, aux grenadiers en 1743, capitaine des grenadiers postiches
en 17-47, des grenadiers en 17G0, chevalier de Saint-Louis en 1702. A été blessé
à la tète dans un détachement, et a Lavvleld ; est frère du capitaine aide-major de
ce bataillon ; a fait quatre campagnes dans la dernière guerre. (Registre, milices,
1739, fol. 21-4, bataillon de Libourne.) — Du plus grand zèle pour le service.
(Registre, régiments provinciaux, 1771, fol. 126 verso, régiment de M ar mande.)
— Taffart.— Rang de lieutenant-colonel en 1773, retraité en 1778, avec l,MW
livres d'appointements. [Registre, 1773, fol. 100 verso, régiment de Mar-
ina ru! e.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 517
bataillon, nommé en 1760 (1); de Verdonnet (François),
ancien officier, nommé le 31 octobre 18io (2); le comte
de Verdonnet (Paul), ancien officier, nommé le 10 dé-
cembre 1814 (3); le comte de Verdonnet (Durand-
Étienne-François-Victor), mousquetaire, deuxième compa-
gnie, nommé le 17 novembre 1814 (i); le chevalier
Verdonnet (François), capitaine aux grenadiers royaux de
Coïncy, nommé le 10 décembre 1757 (o); des Montis de
(1) Né le 10 décembre 17] 8 à Bordeaux; enseigne dans ce bataillon en 1734,
lieutenant en 1735, aide-major en 1744, capitaine en 1737, chevalier de Saint-
Louis, le 27 septembre 17G0. — A quitté. — 11 a un frère, capitaine des grenadiers
postiches de la Tresne. — Il en a eu un autre tué en Corse. (Registre, milices,
1739, fol. 215, bataillon de Libourne.) — Capitaine en 1737, jusqu'au licencie-
ment, capitaine dans ce régiment, en 1773. (Registre, régiments provinciaux,
1771, fol. 127, régiment de Marmande.)
(2) Porté plus haut, p. 193. — Sous-lieuteuant en 1783 au régiment d'Angou-
lême, lieutenant en 1789, embarqué nour la Martinique en 1791, avec son régi-
ment. Émigré en 1791, a fait la campagne de 1792 à l'armée des princes avec les
officiers de son régiment, et les suivantes dans l'infanterie noble, jusqu'au licencie-
ment général de l'armée de Condé. A vingt-huit ans de services, y compris neuf
campagnes. (Commission de 1814, 15e tableau, n° 39.)
(5) Porté plus liaut, p. 122. — Émigré en 1791, a fait la campagne de 1792
dans la coalilion d'Auvergne, puis est passé à l'armée de Condé en 1793; il y est
resté jusqu'en 1801 dans l'infanterie noble, et a fait toutes les campagnes. A vingt
ans de services, y compris neuf campagnes, plus dit ans de grâce. (Commission
de 1814, 18e tableau, n" 38.)
(4) Porté plus haut, p. 130. — Reçu par Monsieur. (Fiches de classement.) —
Emigré en 1790. Sous-lieutenant à l'armée des princes eu 1792, lieutenant en
179G; services interrompus en 1802; mousquetaire, deuxième compagnie, en
4814, rang de capitaine, pour prendre rang dans ce grade du 1er juillet 1800.
Capitaine à l'état-major de la garde royale en 1813, à la formation ; compris dans
la réforme de 1817 ; capitaine au corps royal d'état-major à sa création en 1818;
employé au camp de Saint-Omer en 1829. — Campagnes de 17'.'^ à 1801 inclus, à
l'armée des princes ; 1S13, en France, avec les princes. — Chevalier de la Légion
d'honneur le 23 mai 1823. Marié le 9 >eptemi>re 1813 à Mlle de Salignac
de la Mothe-Fénelon. — Mort à Paris le lrr mars 1830. [Dossiers alphabétiques.)
^5) Né en 1710, à Verdonnet, en Auvergne; lieutenant de milice en 1734, de
grenadiers postiches en 1746, de grenadiers en 1747, capitaine de grenadiers
postiches même année, capitaine de grenadiers en 175G, chevalier de Saint- Louis
518 CHEVALIERS
Boisgautier (François-Jacques), chevau-léger de la garde,
nommé en 1770 (1); des Montis de Boisgautier (Roland -
Joseph-François) , chevau-léger de la garde , nommé en
1791 (2);
Le chevalier de Permangle (Jean-Baptiste deChouly), ancien
officier, nommé en 1813 (3); le marquis de Reyniès (Éticnne-
Trophime-François-Pierre Seguin), ancien officier, nomme
le 27 mars 1816 (I) ; le chevalier Pageot (François), nommé
en 1814 (5); Foubert de Bizy (Jean-Baptiste-Louis-Bruno),
capitaine-trésorier au 6e de la garde royale, nommé en
le 10 décembre 1737, commandant de ce bataillon en 1761 ; s'est trouvé à ! i ba-
taille de Plaisance, et à l'affaire du Col de l'Assiette. [Registre, milice, 1739, ba-
taillon de Clennont, fol. 172.) - Cité en note plus haut, p. 122, comme n'ayant
pas été retrouvé.
(1) Porté t. I, p. 397. - De Boisgauthier, chevau-léger le 20 novembre 1,1».
Il représente qu'il est fds de Me (Messire), et demande à jouir des privilèges de sa
naissance. -François-Jacques des Moutis, écuyer, sieur de Boisgautluer, présente
par M. de Vieux-Pont le 20 novembre 1744. A fait les campagnes de 171.. et
suivantes. Réside à Moulins en la Marche, par Mortagne (Perche). {Registre,
chevau-légers de la garde, 1711 à 1787, fol. 22.) - L'orthographe du nom est
des Moutis de Boisgautier.
(2) Porté t. II, p. 484, sons le nom de Desmontis, ce qui est une erreur d im-
pression. — Né le 15 mars 1732, proposé par M. de Boisgautluer, chevau-léger;
inscrit le 15 mars 1707, a fait ses exercices en 1767. - Réside à Saiut-Marlin de
Fay, près Moulins en la Marche. (Même registre, surnuméraires, loi. U.) —
Inscrit sous le nom de Boisgauthier. - L'orthographe est des Moutis de Bois-
gautier.
(5) A vingt-sept ans de services, y compris cinq campagnes. {Commission de
1814, 25e tableau, »• 94.) — Nommé le 31 janvier 1813, reçu le 19 février par
Monsieur. [Fiches de classement.) — Porté plus haut, p. 197.
(4) A dix-neuf ans neuf mois et treize jours de services, y compris une cam-
pagne, plus dix ans de grâce. [Commission de 1814, 31e tableau, n° 3.)
(5) Porté plus haut, p. 104. - Né le 19 juillet 17GG, au cap françau, a
Saint-Domingue. - Capitaine d'une compagnie de gardes soldés, à Saint-Do-
mingue, en 1791, adjudant de la place et de la ville du fort Dauphin, en l.J-,
commandant des forts et dépendances de Ouanaminthe, même année, lieutenant-
colonel au 10G« en 1795, chef de brigade même année, et commandant par in-
térim la province du Nord; général de brigade en l'an IV, rentré eu France en
l'an V, repassé à Saint-Domingue avec le général Hédoutillc même année, rentre
en France en l'an VII, mis à la disposition du ministre de la manne en l an ,
DE DIVERSES EPOQUES. 519
181 G (1); du Canet (Pierre-Fauehcu), major du régiment
de Navarre, nommé en 1777 (2) ; Bolderu (Jacques), capitaine
employé à Saint-Domingue, non compris dans la réorganisation de l'Etat-major
des armées en Tan IX, maintenu cependant en activité et fait prisonnier par les
Anglais en 1803 ; rentré en France en 181 1, et commandant le département de la
Haute-Saône ; employé à Besancon en 1815, mis en non-activité en 1814, lieute-
nant général le 7 janvier 1815, en non-activité le 1" septembre 1820, retraité le
1er janvier 1825, avec une pension de 6,000 francs. A cinquante-deux ans six
mois et dix jours de services, y compris dix-neuf campagnes. (Dossiers des géné-
raux.)— Chevalier de la Légion d'honneur en 1811, officier en 1814. — Avait
reçu deux sabres d'honneur avant la création de la Légion d'honneur. — Ne fut
nommé légionnaire qu'en 1811, par suite de sa captivité. — Proposé pour la crois
de commandeur de la Légion d'honneur en 1819, proposition ajournée, parce que
le nombre des titulaires excédait quatre cents, chiffre réglementé par l'ordonnance
de 1816. — Le 22 avril 1811, à sa rentrée en Frauce, le comte Decrès, ministre
de la marine, lui écrivit : « J'ai rendu compte à l'empereur, Général, de la ma-
nière très-distinguée dont vous avez servi à Saint-Domingue, et je vous préviens
qu'en conformité des ordres de Sa Majesté, j'ai transmis au ministre de la guerre,
par ma dépêche du 18 de ce mois, les témoignages avantageux que j'avais reçus,
relativement à votre conduite dans la colonie. J'ai en même temps invité Son Excel-
lence à vous tenir disponible dans l'intérieur. » (Mêmes dossiers.)
(1) Né àDunkerque le 2i février 1783, fils de Bruno-Nicolas-Foubert de Bizy,
et de Isabelle-Jeanne-Barbe-Carpeau de Maricourt. — Hussard au 5° régiment en
l'an XI (1803), passé au 19e de ligne en Tan XII (1804), sous-lieutenant en 1S07,
lieutenant en 1809, capitaine en 1811, passé au 1er léger en 1814, capitaine-
trésorier au 6e de la garde en 1816, major au 7e de ligne en 1822, passé au 55e en
1823, et au 61e en 1830, sous-intendant militaire de 3e classe en 1832,
de 2e classa en 1853, retraité en 1845 avec une pension de 3,600 francs. — A cin-
quante-cinq ans cinq mois et neuf jours de services, y compris treize campagnes. —
Mort le 25 avril 1851. — Pension de 730 francs à sa veuve, née Azelie-Mirthé-
Constance Dumesnil. (Dossiers des pensions, n° 84,567.) — Chevalier de la Légion
d'honneur en 1811. (Même dossier.) — Officier. (Amiuaire militaire de 1835,
p. 49.)
(2) Du Canet (Pierre Fauchey), né le 1" mars 1759; est de Gensac, en
Guyenne. Lieutenant dans Navarre le 1er mars 1756, capitaine le 23 mars 1762,
sous-aide-major le Ie* février 1763, aide-major le 10 septembre 1764, nmjor du
régiment de Neustrie le 18 avril 1776. — Gratifications de 100 livres les 21 mai
1766, 1er janvier et 26 décembre 1768, 17 juin 1770, et 24 mai 1772. — 1764,
excellent sujet. — 1766, très-distingué. — 1767, un des meilleurs aides-majors de
l'infanterie. — 1768, sera un major de la première distinction. — 1774, s'est dis-
tingué à la guerre. — Blessé d'un coup de feu à la poitrine, étant aux volontaires
de Saint-Victor. (Registre de Navarre, de 1765 ci 1776, fol. 10.) — Chevalier de
520 CHEVALIERS
aux dragons de la reine, nommé en 1737 (1); Baulrierti
(Jean- Baptiste), capitaine au même régiment, nommé le
26 mars 1758 (2); du Merdy de Quillien (Jean-Louis ,
chef d'escadron aux dragons de la reine , nommé le
23 mars 1790 (3) j
Saint-Louis, le 29 décembre 1777, pour être décoré le lrr mars 1778.— Gratifi-
cation de G00 livres le 5 mars 1780.— Le 19 mars 1780. quitte avec l'assurance
d'une lieutenance-colonelle de grenadiers royaux, ou d'un régiment provincial,
et une pension de 1,200 livres en attendant. — Le 24 juin 1780, commission de
lieutenant-colonel, et 500 livres d'augmentation de traitement. — {Registre du
régiment de Neustrie, de 1776 à 1778.)
(1) Porté t. II, p. 79. — DuBotderu (Jacques), lieutenant-colonel, né Ie22juillel
1G97, au cliûleau de Kerdreau, paroisse de Ploua, province de Bretagne. Dragon
dans Rouan en 4710, capitaine au même régiment en 171 i. incorporé dans la
Reine-dragons en 1715, chevalier de Saint-Louis le 25 octobre 1757. replacé en
1745, lieutenant-colonel en 1746. A l'ait comme cornette quatre campagnes; s'est
trouvé aux sièges d'Er, du Quesnoy, de Landau et de Fribourg. A fait connue
capitaine en Italie les campagnes de 1755, 1754, 1755. S'est trouvé aux sièges de
Pissiqucton (Pizzigitone), de Tortose, aux batailles de Parme et deGuastalla; a fait
toutes les campagnes de la guerre commencée en 1741 ; a commandé pendant huit mois
trois cents dragons à pied, détachés de son régiment, pendant la campagne de 171. > ;
a commandé un autre détachement de deux cents dragons à pied, dans la vallée de
Sillac, pendant six semaines, pour contenir les Barbets, avant que la cavalerie
n'eût pu entrer en Piémont. S'est trouvé à la bataille de Notre-Dame de Loulme,
et commandait le régiment à la bataille de Plaisance. S'est trouvé dans plusieurs
combats ou détachements de guerre. (État de services des officiers de la Reine-
dragons, 1751, carton du régiment, archives de la guerre.)
(2) Du Botdéru (Jean-Baptiste), natif d'Hennebon en Bretagne, fils de feu
Jacques du Botdéru, lequel a servi dans les dragons pendant quarante-trois ans, et
s'est retiré lieutenant-colonel du régiment, avec 1,200 livres de pension. — Est
entré au service à l'âge de treize ans, en qualité de volontaire en 1745, a été fait
lieutenant la même année, capitaine en 1755. A fait toutes les campagnes du régi-
ment, depuis qu'il y est entré ; s'est trouvé à toutes les actions où le régiment a été.
Était en 1746 à la bataille de Plaisance, où il fut blessé. (Inspection de 1761,
dragons de la reine, carton du régiment, archives de la guerre.) — Bolderu (Jean-
Baptiste), né le 27 mars 1726, est d'ilennebon. Capitaine garde-côte au port Louis
en 1740, lieutenant aux dragons de la reine en 1745, capitaine en 1755, a quitté
en 1762. (Registre, 1751 à 1765, fol. 258, dragons de la reine.)
(5) Né le 28 mai 1745. Cornette le 9 mai 1762, rtformé en 1765, replacé
sous-lieutenant le l«r mai 1764, lieutenant le 2 février 1770, rang de capitaine le
24 mars 1775. — 10 juillet 1779, écrit qu'il serait nommé à son rang à une place
DE DIVERSES ÉPOQUES. 521
Le marquis de Roqucfeuil (Louis-Barthélemy-Frédéric-
Marie-ïsaac), ancien officier, nommé le 1 1 novembre 181-4(1);
le comte de Roquefeuil (Charles-Louis-Germain), ancien offi-
cier, nommé le 30 juin 1815 (2); de Roquefeuil (Casimir),
ancien officier, nommé le 3 juillet 1810 ; le comte de Roque-
feuil (François), ancien officier, nommé le 0 mars 1817; le
vicomte de Roquefeuil (Gustave), major de brigade, nommé
le 18 juin 1817; le vicomte de Roquefeuil (Aimar-Louis-
Balthazar), chef de bataillon, nommé le 25 avril 1821; de
Roquefeuil (Edouard), capitaine au 1er grenadiers achevai de
la garde royale, nommé le 30 octobre 1829 ; le marquis de
Boysseulh (Louis), lieutenant-colonel de mousquetaires,
nommé le 15 décembre 1795; le comte de Roisseulh (Marc),
colonel, nommé le 10 juillet 1799 ; de Boislinard (Jean-Louis),
chasseur noble, nommé le 25 octobre 1797; Chaumartel
(André-Thomas-Jean), chevalier de Saint-Louis le 29 mai
1796(3);
de capitaine, sans payer de prix de compagnie. — Capitaine en second le 16 juillet
1780. — Capitaine commandant le 18 février 1785. Clief d'escadron à la formation
du 1er mai 1788. — À donné sa démission le 16 juillet 1701. — Le 1" janvier
1768 et le 50 décembre 1760, gratifications de 200 livres. — Le 7 avril 1775,
idem de 550 livres ; le 27 février 1785, et le 14 mars 1780, idem de 100 livres. —
Le 6 novembre 1770, traitement de 000 livres par an. {Registre, Heine-dragons
(6e),1788àl795, fol. 5.)
(1) Reçu par Monseigneur, duc d'Angoulème, le 20 novembre 1814. (Fiches
de classement.)
(2) Reçu le 50 juillet 1815 par Mgr le duc de Berry. (Fiches de classe-
ment.)
(5) Le nom, recopié en 1814, a été mal écrit; si le Registre de l'émigration,
fol. 57, dit Chaumartel, voici ce que dit le dossier : Le comte de Chaumontel (An-
dré-Thomas-Jean), garde du corps du Roi, compagnie de Luxembourg, le 15 mars
1770, était aux journées des 5 et 6 octobre 1789, a fait la campagne de 1702 à
l'armée des Princes, et celles de 1795 à 1801 à l'armée de Coudé, sous-lieute-
nant des gardes du corps du roi, compagnie de Luxembourg, à la réorganisation,
le 1" juillet 1814, breveté colonel le 17 août suivant, décédé à Versailles en acti-
vité de service et jouissant d'un traitement de 6,000 francs, le 25 octobre 1814.
— Pension de 750 francs à sa veuve, née Marie-Amédée de Bonnet. (Cartons al-
phabétiques.)
522 CHEVALIERS
De Chàtcauvieux (Claude-Marie-Henri), nommé en 181 4(1 );
De Sinard (Frédéric-Louis-Maxime do Chevallier), ancien
officier, nommé le li novembre 181 i (2); le comte de
Sinard (Jean- Jacques), ancien officier, nommé le 10 dé-
cembre 1814 (3);
Ducheyron-Dupavillon ( Jean-François ), ancien officier,
nommé le 15 janvier 1817 (4); Ducheyron, garde du corps
du roi, nommé le 3 juin 17DG;
Le chevalier du Pavillon, lieutenant de vaisseau, nommé
en 1771 (o) ;
(1) Porté plus haut, p. 76. — Garde du corps du roi, compagnie écossaise, le
11 décembre 1774; brigadier à la réorganisation, le 29 juin 181-1; maréchal des
logis le 1er septembre même année, retraité comme capitaine le 1er novembre
1815, avec une pension de 1,200 francs. (Cartons alphabétiques.)
(2) Le comte de Sinard (Maxime), ancien lieutenant. — Emigré en 1791, a fait
la campagne de 1792 dans les gardes d'Artois, celles de 1793 jusqu'en 1797,
dans la cavalerie noble de l'armée deCondé; sous-lieutenant au service de Prusse,
régiment du général Courbière , en 1797 ; démissionnaire et rentré en France en
180G; capitaine dans la légion du Nord en 1800, retraité en 1811 en raison de ses
blessures et de ses bons services. A vingt-neuf ans de services, dont vingt-deux,
y compris six campagnes en émigration, et sept ans, y compris une campagne,
dans Tannée nationale. (Commission de 1814, 11e tableau, no 50.)
(3) Sous-lieutenant dans Limusin-infanterie, en 1788. Émigré en 1792, a fait
la campagne de 1792 dans le corps des grenadiers à cheval, comme porte-eten-
dard, avec le brevet de capitaine de cavalerie. Passé dans l'armée de Coudé, y a
fait les campagnes depuis 1795 jusqu'en 1797, dans la cavalerie noble. A seize ans
de services, y compris six campagnes, plus dix ans de grâce. [Commission de
1814, 12e tableau, n°71.)
(i) L'orthographe du nom est Ducheyron-du-Pavillon. Il avait été élève de la
marine avant la révolution. (Xote communiquée.) — Un autre Ducheyron, capi-
taine au 19e de ligne, nommé dans la campagne d'Espagne en 1823, pour fait de
guerre, est porté plus haut, p. 256.
(5) Garde de la marine en 1718, enseigne de vaisseau en 1754, lieutenant de
vaisseau 1762, chef de brigade en 1764, lieutenant en second des gardes-marine en
1765, aide-major de marine en 1772, lieutenant en premier des gardes-marine
en 1775, capitaine de vaisseau en 1777. — De 1745 à 1747, a. servi dans le régi-
ment de Normandie comme sous-lieutenant et lieutenant. — En J 759, était sur
l'Orient, escadre de M. de Conllans. — En 177 1, a été appelé à la cour, pour faire
connaître un projet de tactique et de signaux, qui a été approuvé. — Eu 1 1 <J>,
DE DIVERSES ÉPOQUES. 523
Le comte do Quelen, lieutenant de vaisseau, nommé en
17è>7 (1); deKergorlay, lieutenant de vaisseau, nommé en
1721 (2); .
Le comte du Ligondès, lieutenant de vaisseau, nommé
en 1773 (3);
sur le vaisseau la Bretagne, faisait fonctions de major de l'escadre de M. d'Or-
villiers: était au combat d'Ouessant; en 17S2, sur le Triomphant, capitaine de
pavillon du marquis de Vaudreuil , tué au combat du 12 avril, livré par M. de
Grasse à l'amiral Rodney. — Pension de 500 livres sur le trésor, à la sœur de cet
officier, et autre pension de 300 livres à l'aîné de ses neveux. Ce neveu étant mort,
reversion de 200 livres, en 1784, à un autre neveu. ( Registres des mouvements,
t. IV, fol. 875, Archives de la marine.) — Ducbeyron, chevalier du Pavillon.
(Note de la famille.)
(1) Porté t. II, p. 171. — Originaire de Bretagne, fils du syndic des états de
Bretagne, garde-marine en 1738; enseigne de vaisseau en 1746, lieutenant de
vaisseau en 1734, capitaine de frégate en 1764, capitaine de vaisseau en 1763,
brigadier ès-armées navales en 1776, retiré pour cause de santé en 1783, avec les
provisions de chef d'escadre et une pension de 3,000 livres sur le trésor royal. —
En 1744, en croisière sous M. de Rocbambeau , plusieurs prises et deux combats
contre des corsaires. — En 1758, sur l'Entreprenant, commandé par M. Beaus-
sier, capitaine de port, campagne de l'Ile royale, où il a été brûlé. Fait prisonnier
et a reçu deux blessures, prisonnier pendant quatre mois. (Registres des mouve-
ments, t. III, fol. 561 et 502, Archives de la marine.) (a).
(2) Garde-marine en 1089, lieutenant de vaisseau en 1703, retiré le 1" juin
1739, avec 1,500 livres de pension, mort le 51 octobre 1750. [Registres de l'or-
dre, 1. 1, Archives de la guerre, listes de 1093 à 17 17.) — Il servit le Roi pen-
dant cinquante ans.
• (3) Est de Roclieforl, diocèse de Clermont, parent de MM. de Ligondès. —
Garde-marine en 1730, enseigne de vaisseau en 1755, lieutenant d'artillerie en
1762, lieutenant de vaisseau en 1764, capitaine de compagnie en 1775, capitaine
de vaisseau en 1777. — En 1778, commandant du vaisseau le Triton, escadre
d'Orvilliers; était au combat d'Ouessant. — Le 20 octobre même année, étant sé-
paré du Saint-Michel par un coup de vent, il rencontra un vaisseau anglais et une
frégate qu'il combattit et qu'il aurait pris s'ils n'avaient profité de la nuit; blessé
d'un coup de feu, dont la balle lui resta dans le bras ; mort à Brest des suites de
cette blessure, le 26 janvier 1779. (Registres des mouvements, t. V, fol. 937, Ar-
chives de la marine.)
[a) l'n Quelen de Lanivinon, garde-marine en 1717, enseigne en 175i, a été tué sur te Héros
en 1759. (Alphabet LaffcUvd, t. VI, oftkkrs de marine tué:, ou retirés, de 1091 à 1770, lettre Q,
archives de la marine.)
52Zt CHEVALIERS
La\v, capitaine d'infanterie, nommé en 1751 (1); le vicomte
(J) Porté t. IJ, p. 180.— Né en 1721, il fut enseigne à dix-huit ans; il en avait
vingt-deux quand La Bourdonnais promit de demander pour lui la croix de Saint-
Louis. 11 l'obtint à vingt-sept ans d'âge et mourut à quarante- deux ans, comman-
dant en chef des troupes du roi dans l'Inde. Si les faits du siècle dernier étaient
mieux connus, s'ils n'étaient pas ensevelis dans la poussière des archives, où le
gouvernement ne devrait pas les laisser dormir, par respect pour la gloire de la
France, et pour l'honneur des familles, cet officier serait placé au premier rang de
ceux qui ont illustré l'époque de Louis XV. (Note du continuateur de cette
histoire.)
Le chevalier Law, colonel d'infanterie, commandant en chef les troupes de
l'Inde, mort en 17G6, passa aux Indes en 17-12, fit la campagne de 1743 comme
enseigne, et passa en 1744 à 1 île de France, où La Bourdonnais le choisit pour aide
de camp et lui confia le commandement d'une compagnie d'abordage. Au combat
naval du G juillet 1746, il alla, avec une chaloupe, attacher une chemise soufrée
au commandant anglais. Au siège de Madras, commandant un détachement doliué
à s'opposer aux ennemis, qui tenaient le grand mont, il s'empara de cette position,
et fit prisonniers le commandant et une partie de la garnison. La Bourdonnais,
après la prise de Madras, le fit sous-lieutenant, et promit publiquement de de-
mander pour lui la croix de Saint-Louis. La même année, Madras étant assiégée,
il fit le service d'aide-major d'un détachement qui alla attaquer le camp ennemi.
Il fut blessé d'un coup de sabie, et fut fait lieutenant. Lors de l'entreprise qu'on
fit à Cuddelore sur les Anglais et Mouza- fer- Khan, leur allié, il commandait l'ar-
rière-garde, prit deux pièces de canon, alla surprendre la nuit suivante le camp
maure, se battit jusqu'à cinq heures du matin, fit sa retraite en plein jour en pré-
sence de l'ennemi, fut blessé de nouveau d'un coup de sabre, et attira tellement >ur
lui la confiance do Dupleix, que celui-ci lui donna la majorité de l'armée en campagne,
et l'aide-majorité de Pondichéry. Pendant le siège de Pondichéry, il lit les fondions
de major des troupes qui défendaient les limites, se trouva à toutes les sorties, eut
le commandement de plusieurs et trouva le moyen de faire déserter plusieurs Ecos-
sais ; on en forma une compagnie, dont il fut le capitaine. A l'attaque du camp
retranché d'Anaverdi-Kan. nabab d'Aicate, il soutint longtemps le feu de douze
pièces servies par TiO Européens, reçut trois blessures, dont une fut une flèche
qui lui traversa l'épaule de part en part, et malgré ces blessures, il resta à la tête de
ses troupes jusqu'à l'entière déroule des ennemis. On assiégea ensuite le Raj» de
Tanjaôur dans sa capitale. Law eut la direction de ce siège, quoiqu'il ne lut que le
quatrième capitaine, et reçut une balle de pistolet qui lui creva la mâchoire supé-
rieure, et lui fil perdre l'œil gauche. En 1750, l'ennemi ayant forcé nos troupes
jusque dans les limites de Pondichéry, Law, qui n'était pas encore remis de sa
blessure, accourut et proposa une attaque de nuit. On pénétra dans le camp par le
centre qui fut mis en déroute, ainsi que l'aile droite, mais le pillage eût été fatal a
nos soldats, sans la compagnie de Law, qui s'était maintenue en bataille. La\*
DE DIVERSES ÉPOQUES. 525
de Ghaumontcl (James), porte -étendard des gardes du
corps du roi, compagnie de Wagram , nommé le o juil-
let 1814; de Chaumontel (Allyre), garde du corps du roi,
même compagnie, nommé le 21 août 1815; le comte
soutint l'effort do ce retour, donna aux troupes le temps de se rallier, et dans la
retraite, il fit Tanière-garde, ayant l'ennemi sur le» bras pendant l'espace de trois
lieues. Cette attaque amena la retraite de l'ennemi, et Law fut complimenté par
Dupleix et par le conseil, qui demandèrent pour lui la croix de Saiut-Louis. Major
de l'armée aux ordres du comte d'Auteuil, il pénétra le premier avec sa compagnie
dans le camp de Mébémet-Ali-Kan ; il attacha lui-même le pétard à la porte de
Gingy, pénétra encoie le premier dans la place à la tète des grenadiers, et s'em-
para successivement des trois montagnes avec sa compagnie écossaise, qui donna
son nom à l'un à.î ces trois forts. Ce fut d'après le plan imaginé par lui qu'on attaqua
le camp de Nanerzingue, où ce prince perdit la vie, action qui fit mouler au trône
Mouzaferzingue, et nous rendit maîtres de la campagne. A l'attaque de file de
Cheringam , dont on s'empara, il reçut un coup de fusil à la jambe. En
1751, il eut le commandement de cette armée, refusé par tous les anciens, à cause
du mauvais état où elle était, faute de vivres, de munitions et de paye. Pour la
décider à marcher, il fut obligé de donner tout ce qu'il avait d'argent monnayé,
de vaisselle, de bijoux, et il fournit en outre des lettres de change sur ses procu-
reurs à Pondichéry. Bref, les onze années qui s'écoulèrent de 1713 à 1734 ne
furent pour Law qu'une seule campagne, sans interruption de quartiers d'hiver,
excepté trois mois qu'il passa à Kareikal, malade de sa blessure.
En 1737, commandant d'une partie de l'armée destinée au siège de Bobily, il
escalada cette place. La ville fut prise après une défense si opiniâtre, que les fastes
de l'Inde n'en offraient point de pareille. Les ennemis s'y firent tous tuer, sans
vouloir recevoir de quartier, et ils avaient, avant l'escalade, égorgé et brûlé leurs
femmes et leurs enfants. En 1757, M. de Leyrit demanda pour lui le grade de
major-général des troupes de l'Inde, et eu 173S, le chevalier de Soupire écrivit
pour lui faire avoir le brevet de colonel. A l'attaque de la redoute nord-ouest du
fort Saint-David, il eut le pied gauche fracassé par la mitraille; mais, malgré cette
blessure, il resta avec sa troupe jusqu'à la prise de ce poste. En 1759, il reçut au-
dessous de l'œil droit un éclat de grenade qui lui lit craindre la perte de cet œil,
ayant perdu l'autre au siège de Tanjaour. Depuis 17 18, il commanda toujours la
compagnie de 200 hommes écossais ou irlandais qu'il avait levée à ses dépens.
Pendant le >iége de Pondichéry, outre les secours qu'il donna à des officiers, pour
les empêcher de mourir de faim, il fondit toute sou argenterie, et vendit à vit prix
les diamants de sa femme, pour subvenir aux besoins de la colonie, ce qui lui pro-
cura les moyens de verser dans les magasins plus de vivres qu'aucun des particu-
liers de Pondichéry. La prise de Mazultpatam lui avait enlevé une partie de sa
fortune, la ruine de Pondichéry acheva de l'écraser. Il perdit trois maisons d'un
52G CHEVALIERS
de Clioiseul-Beaupré (1), le comte de Roquefeuil (2), capi-
taines de vaisseau, et le comte de Choiseul d'Aigremont,
lieutenant de vaisseau, nommés en 1705 (3); Roquefeuil-la-
Devaize, lieutenant de vaisseau, nommé en 1781 (4); le vi-
grand prix, un jardin d'un revenu considérable, et beaucoup d'arcrent prêté à des
personnes devenues insolvables par la perte de l'Inde. Les Anglais le forcèrent de
repasser en France avec sa femme et ses quatre enfants, et le transportèrent sur
un de leurs vaisseaux, en Angleterre; mais le capitaine, non content d'exi-er de lui
1,000 guinées pour son passage, le dépouilla d'une partie de ses effets à suu arrivée
àPlyinoutb. En 17GG, il fut envoyé aux Indes en qualité de commandant général
des troupes, pour servir sous les ordres de son frère, gouverneur général, mais
il mourut à l'Ile-de-France d'une inflammation au bas-ventre, suite d'une blessure
dont il n'avait pu être entièrement guéri. (Mémoire de Mme veuve Laïc, à 31. de
Sartines, Archives de la marine, dossier du chevalier Laïc.)
Le cbevalier Law était le frère cadet du marécbal de camp Law de Lauriston,
cbevalier de Saint-Louis en 1761 (voir t. II, p. 180), l'oncle du marécbal marquis
de Lauriston, cbevalier de Saint-Louis en 1814, puis commandeur et grand'-croix
[voir plus haut, pp. 149, 272 et 280), et le grand-oncle du général marquis de
Lauriston, cbevalier de Saint-Louis en 1814 (voir plus haut, p. 83). Les détrac-
teurs de la vieille noblesse demandent ce qu'elle faisait de ses riebesses. La vie
glorieuse du cbevalier Law répond à celte question.
(1) Garde-marine en 1080, enseigne de vaisseau en 1082, lieutenant de vaisseau
en 1GS3, pension de 500 livres sur le Trésor royal en 1G88, capitaine de frégate
en 1705, capitaine de vaisseau en 1703, gouverneur de Saint-Domingue en 170G,
rappelé en France en 1710, tué dans la traversée, étant passager sur la Thctis,
commandée par M. d'Hennequin. (alphabet Lafilard, i. I, Archives de la marine.)
— Nous avons reproduit ces services, parce qu'ils sont plus complets que ceux
donnés t. II, p. 108.
(2) Garde-marine en 1681, enseigne de vaisseau en 1687, lieutenant de vaisseau
en 1601, capitaine de vaisseau en 1703, cbef d'escadre en 1728, lieutenant-général
en 1741, mort d'une goutte remontée, commandant le Superbe, le 8 mars 1744.
{Alphabet Lafilard.) — Porte t. II, p. 140, note ajoutée à la note concernant les
services de son bis.
(5) Garde-marine en 1700, enseigne de vaisseau en 1703, lieutenant de vaisseau
en 1712, mort le 1er mai 1754. (Alphabet Lafilard, t. I, Archices de la ma-
rine.)
(4) Porté t. II, p. 32G. — Neveu du lieutenant-général des armées navales.
— Garde-marine en 1762, garde du Pavillon même année, enseigne de vaisseau en
1771, lieutenant de vaisseau en 1778. — Était, en 1778, sur le Glorieux, au com-
bat d'Ouessant. (Registres des mouvements, t. X, fol. 1717, Archives de la ma-
rine.)— Retiré le 15 avril 17SG, pour cause de santé, avec 1,000 livres île pension
sur le Trésor, et 200 livres sur les Invalides. (Liste générale, 1770, fol. 121.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 527
comte de Roqucfeuil, major de vaisseau, nommé en 1787(1);
Maudet (Pierre-Adrien), capitaine au régiment de Périgord,
nommé en 1747 (2);.
i
(1) Porté t. II, p. 419. — Le chevalier- de Roquefeuil. — Chevalier de Malte,
consin du lieutenant général. — Garde-marine en 17G7, enseigne de vaisseau eu
1775, lieutenant de vaisseau en 1779. — Était en 1778 au combat d'Ouessant, sur
le Saint-Esprit, commandé par M. le duc de Chartres. (Registres des mouvements,
t. X, fol. 1907, Archives de la marine.) — Major de vaisseau en 1786. (Liste
générale, 1770, fol. 129.) — Chevalier de Saint-Louis le 11 février 1787, capitaine
de vaisseau le lor janvier 1792. — Vicomte de Roquefeuil. (Liste générale, 1787,
t. I, fol. 104.)
(2) Né le 1G février 1720; lieutenant en second au régiment de Périgord, le
1"" janvier 1754 ; lieutenant le 1er avril 1755; capitaine le 15 octobre 1746, de
grenadiers le 8 septembre 1756 ; rang de lieutenant-colonel le 25 mars 17G5 ; chef
de bataillon le 1er juillet 1771; capitaine commandant le 5 juin 177G; lieutenant
de roi à Saint-Malo le 14 juin 1778; commandant à Calvi le 1er octobre 1780;
maréchal de camp pour retraite le 1er mars 1791 ; breveté en 1792, et employé en
cette qualité; lieutenant général, employé à l'armée d'Italie, le 8 mars 17U5; re-
mercié le 15 mai même année, n'ayant pas été compris dans le travail de ce jour.
(Dossiers des généraux.) — Blessé deux fois : la première, à l'attaque des retran-
chements russes, près de Dantzick; la seconde à l'affaire de l'Assiette; il a fait
toutes les guerres depuis 1754, en tout vingt-quatre campagnes. Il a sauvé un. dra-
peau à la bataille de Plaisance, et à Guinolo il a empêché un corps de huit cents
hommes, aux ordres de M. Vollvir, d'être fait prisonnier. Il a sauvé un drapeau à
l'attaque des retranchements de Maire, et dans deux circonstances il a empêché,
pendant le cours de ces dernières campagnes, le régiment de Périgord d'être en-
levé; la première, lorsque l'armée ennemie a passé le Rhin près de l'écluse de
Binem, aux environs de Gritusènes, électorat de Clèves ; la seconde à l'alfaire de
Maire. Embarqné deux fois; la première en 1754, pour aller au secours du roi de
Pologne, assiégé dans Danlzick par une armée de cent dix mille hommes., aux or-
dres du maréchal de Munich ; la seconde, à Rochefort, pour aller à la Martinique,
où il est resté cinq ans, et n'est revenu qu'avec les drapeaux. {Etat de services du
sieur Adrien de Maudet, même dossier.) — Chevalier de Saint-Louis en 1747. —
Blessé d'un coup de feu au bras droit, au retranchement de liasse, devant Dantzick,
et en 1747, d'un autre coup de feu à l'estomac à l'alfaire de l'Assiette. — 22 juin
1767, gratification de 600 livres. — 50 décembre 17G9, gratification annuelle de
800 livres, en attendant une pension de pareille somme sur l'ordre de Saint-Louis.
— 15 décembre 1772, pension de S0O livres sur l'ordre de Saint-Louis, en suppri-
mant sa gratification annuelle de pareille somme. — 1765, très-bon officier; le
sens droit; ferme et capable de se faire respecter ; propre à être lieutenant-colonel.
— 1770, excellent capitaine de grenadiers, du meilleur exemple. (Registre du ré-
528 CHEVALIERS
Le baron Aymard (Antoine), maréchal de camp, nommé
le 13 août J81 4 (I); le comte de Cibeins (Jean-An loinc-
Hector), capitaine adjudant- major au 4e bataillon du 5° de
ligne, à Pile Bourbon, nommé le 31 juillet 1S1G (2);
giment de Vérigord, de 17G5 à 177G, fol. 15 ) — Comte de Maudet. {Etat mili-
taire de 1785, p. 62.)
(1) Né à Ornaisons (Aude), le 45 octobre 1775. Volontaire et caporal en 1702,
sergent-major et capitaine en 1795 ; capitaine adjoint à i'étal-major général de
l'armée des Pyrénées orientales même année ; en l'an IV, capitaine à la l'1 demi-
brigade légère, devenue 17e même année. Membre de la Légion d'bonnenr et chef
de bataillon en l'an XII, colonel du 52e en 1807, et officier de la Légion d'hon-
neur. Baron de l'empire en 1808, avec une dotation de 4,000 francs en Westphalic,
et commandant de la Légion d'honneur. Général de brigade en 1813, retraité le
9 décembre 1815. Relevé de la retraite en 1830, lieutenant général en 1832; grand
officier de la Légion d'bonnenr en 1854, et pair de France. Pas?é dans la section
de réserve en 1841, et grand'-croix de la Légion d'honneur. Aide de camp du roi
des Français même année. Replacé dans la position de retraite en 1848, par suite
de la suppression du cadre de réserve, décédé à Paris le 20 avril 1861, dans sa
quatre-vingt-huitième année. — Blessé d'un coup de feu à la jambe droite au com-
bat de Peyi estortes en 1705 ; atteint d'un coup de feu qui lui traversa le corps, à la
bataille de Novi ; blessé au combat de Halle en 1806; blessé d'un coup de feu à la
poitrine, au combat de Mohrimgen, en 1S07 ; a eu le bras droit traversé par une
balle, à la bataille de T.davéra, en 1809 ; atteint d'une balle qui lui contusionna
fortement l'épaule. — Campagnes de 1705, de l'an II àl'an XIV inclus, de 1806 à
1814 inclus. — A Castiglione, il s'empara de deux pièces de canon et d'un obusier.
En l'an V, il désarma et conduisit au camp deux Tyroliens, qui avaient essayé de
le faire prisonnier. A Leipsick, il enleva à l'ennemi cinq pièces de canon. Colonel
du 52'', il sauva l'aigle du 68° à Friedland, et fut mis à l'ordre du jour de l'armée
du Midi de l'Espagne, en 1812, pour s'être emparé de vive force de Cazorla, où se
trouvaient les magasins et l'hôpital de l'ennemi. {Moniteur de l'armée, du Ùjuin
1861.) — Son nom est dignement continué par son fils, M. le colonel Aymard,
commandant le 621' de ligne, en ce moment à Home.
(2) Nommé par le département de la marine, porté au Registre de 18 14 à 1850,
fol. 85, Archives de la marine. — Enrôlé volontaire au 15e chasseurs à cheval,
parvenu de grade eu grade à celui de capitaine aux gardes d'honneur. Embarqué
pour l'île Bourbon comme adjudant-major au bataillon supplémentaire du o<? d'in-
fanterie légère en septembre 181 i. rentré en France en avril 1816, avec un congé
d'un an; passé le a mars 1817 du département de la marine à celui de la guerre,
mis le 7 mai suivant dans la classe des officiers en non-activité, démissionnaire en
juillet 1818. {Dossiers alphabétiques, ministère de la guerre.) (a).
a" Sa nomination fut une confirmation, lt avait été nommé dans les cent jours, par le gou-
verneur tic l'Ile- Bourbon, en vertu tics pouvoirs extraordinaires dont ce gouverneur, te muré-
!>!•: DIVEIISES ÉPOQUES. 52«»
Marbotio de Ruberan (Jean-Baptisle-François), lieutenant de
vaisseau, nomme en 1787 (1); Margeot (Louis-Joseph-Vic-
tor) (2), lieutenant de vaisseau, nommé en 1810; de Laiïgle,
lieutenant de vaisseau, nommé en IToO (3); de Montalem-
bert, lieutenant de vaisseau, nommé en 1771 (4); Fournouc
(Joseph Couturier de), enseigne de vaisseau, nommé en
I7G3 (o);
(1) Garde-marine on 1770, idem du Pavillon en 1773, enseigne de vaisseau
en 1777, lieuteuant d'infanterie en 1770, lieutenant de vaisseau en 17S3. — Eu
1778, sur le lioland, combat d'Oucssant. [Registres des mouvements, t. XI, fol.
■1007.) — Chevalier de Saint-Louis le 0 janvier 1787. [Liste générale, 1787, 1. 1,
fol. 157.) Porté t. Il, p 419. — Père et parrain du chevalier de 1823, voir plus
haut, p. 252.
(2) De Margeot, né à Orbec (Calvados) le 11 juillet 1782. — Novice en 1800,
aspirant de seconde classe en 1801, de première classe en 1803, enseigne de
vaisseau en 1803, lieutenant de vaisseau en 1810, chef de brigade de la lre com-
pagnie d'élèves de la marine en 1820, aide-major au rollége de marine en 18-23,
retraité en 1826. — Vingt-cinq ans quatre mois vingt jours de services effectifs.
—Blessé au bras droit dans le combat du 6 février 1806 ; blessé à l'épaule gauche
sur le Fanfaron le 5 novembre 1800 ; fait prisonnier. [Dossier de M. de Margeot.)
(3) Originaire de Brest, fils d'un ancien lieutenant de vaisseau retiré [en 1727 [a).
Garde-marine en 1730, enseigne de vaisseau en 1735, lieutenant de vaisseau en
17-iG, capitaine de vaisseau en 1730. — En 173i, sur l'Achille, commandé par
M. de Barailh, pour porter des troupes à Dantzick ; prise d'une galiote russe, dont
il eut le commandement pour la mener à Dantzick, et prise de la Mittau. — En
1730, sur l'Atlas, commandé par M. de Iverlorec, envoyé à la Louisiane pour la
guerre contre les sauvages Chieaehas. — Eu 1750, sur le Solitaire, escadre de
M. de Conflans. — Retiré du service en 1764, avec 2.5U0 livres d'appointements sur
la marine. [Registres des mouvements, U II, fol. 28 i.)
(<i) Est d'Angoumois. Garde-marine en 1718, enseigne de vaisseau on 17j4,
lieutenant de vaisseau en 1702. — En 17G0, sur le Florissant, commandé par
M. de Maurville, a la Martinique; combat. — En 1773, permission de se retirer du
service avec 1,000 livres de pension, dont 600 livres sur le trésor royal, et i H0 li-
vres sur les Invalides. (Registres des mouvements, t. V, fol. 868.)
(5) Né à Guéret (Creuze), mort à Amroulèmc le 11 messidor au IX (50 juin
1801). — Garde-marine en 1758, enseigne de vaisseau en 1761, chevalier de
clial île camp Bouvet de fjozier, avait été investi par le Roh Ou trouve dans son dossier, ci-
dessus cite, une tertre du ministre de In marine . du :> mus 1M7, qui, en remettant cet officier
à la disposition du ministre de la guêtre, atteste <[ii\l a bien servi dans I s moments difficiles,
i|iii ont suivi la réception à Bolirbon, des événements du mois de mars 1515.
(<i) Chevalier de SiinM.ouis en 1721. Voir pins Ins.';
m. oU
530 ÇlffiVALIEIVS
Lo chevalier de Luynes (Charles-Hercule-d' Albert), çapi-
taine de vaisseau, nommé en 1718(1); le comte du Ligondès.
lieutenant de vaisseau, nommé en 1707 (;2); le chevalin
de Ligondès d'Avrilly, lieutenant de vaisseau, nomme en
1777 (3); de Luynes (François-de-Paul-Augustin), ancien
officier de milices à la Martinique, nomme le 22 août 1819;
du Chevron, lieutenant de vaisseau, nommé en 1777 (1);
Saint-Louis le 1er mai 1763, lieutenant de vaisseau en 1772. — En 1739, sur
VAréthuse, commandée par M. de Vaudreuil, lieutenant de vaisseau; combat de
deux heure?, d'abord contre une frégate, ensuite contre un vaisseau de 30 et deux
frégates. Le sr de Fournoue eut un bras emporté ; prisonnier. Est resté deux mois
en Angleterre. — Pension de 100 livres sur le trésor royal en 1739. Pension de
iOO livres sur l'ordre en 1773, portée à 000 livres en 1781. [Registres des mouve-
ments, t. IX, fol. 1512 double). — Capitaine de vaisseau en 1780, chef de divi-
sion en 1780. Pension de 800 livres sur les Invalides en 1783. (Liste générale,
1770, fol. 64 verso.) — Sa pension sur l'ordre, portée à 800 livres enl788. (Lisle
générale, 1787, t. 1, fol. il verso.) — Père du chevalier de 1821. Voir plus haut,
pp. 178 et 479.
(1) Garde-marine en 1088, capitaine de vaisseau en 1693, chef d'escadre en
1722, mort à Paris le 30 janvier 173 i. (Registres de l'ordre, t. I, liste de 1603 à
Mol, fol. 20, et liste de 1 G'J i à 1749, fol. 13 verso, Archives de la marine.)
(2) Est du Bourbonnais. Garde-marine en 1083, sous-lieutenant des galères
en 1690, enseigne de vaisseau en 1693, lieutenant de vaisseau en 1703, capitaine
de frégate en 1712, capitaine de vaisseau en 1727; retiré en 1737. avec 2,400 li-
vres de pension sur la marine, et 600 livres sur les Invalides, (.llphabet Lafplard.)
(3) Fils et petit- fils de MM. de Ligondez, qui ont servi dans la marine; son
grand-père e-t mort couvert de blessures; cimj de ses frères y ont été tués. —
Garde-marine en 1731, enseigne en 1737, lieutenant de vaisseau en 1771. — En
1736, sur Redoutable, expédition de Mabon. — En 1769, sur la Topaze, expédi-
tion de Corse. — En 1773, permission de se retirer du service avec une pension
de 600 livres sur le trésor, et 300 livres de réversibilité sur la pension de 2.000 li-
vres, dont M. le commandeur de Ligondez-d'Avrilly son oncle, ancien capitaine-
lieutenant des galères, jouit sur le fonds de la marine. (Registres des mouvements,
l. VII, fol. 1135.) [a).
(4) Petit-neveu de M. de la Chahrerie. Garde-marine en 1730, brigadier eu
1763, enseigne de vaisseau eu 1761, sous-brigadier des gardes-marines même
In) l il chevalier île Lîi?omic/. de Rochcfort, fils el petlt-lils d'officiers de la marine, est etiiie
au sfcnirc en 17;>i, et a été fait Capitaine île vaisseau en 17SI. Il avait été blessé d'un éclat à
cuisse au combat de Lagos en il M -. mais il n'a point été chevalier de Saint- Louis, étant cbe\:>-
lier de Malle, quoique sous Louis XVI les deux croix ajeait cessé d'être incompatibles. (Ses ser-
vices, sont inscrits aux Registres des mouvement*, t. VII, fol. 1200.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 531
Huon do Kermadec (Vincent) (1), Malherbe des Marelz (-2),
le comte de Sauraery de Lorges (3), de Beaucousse (4), lieu-
tenants de vaisseau, nommés en 1718; Guillaumanches du
Boscage, lieutenant de vaisseau, nommé en 178 \ (o); Le
Gardeur de Tilly (Jean-Baptiste), nommé en 1721 (G); Sanlo-
Domingo, nommé en 1714 (7);
Le chevalier de Goyon-Taumalz, lieutenant de vaisseau,
nommé le 28 juin 1775 (8); Gouyon de Mallevre, lieutenant
année, brigadier idem en 1705, enseigne idem en 1773, lieutenant de vaisseau en
1777, permission de se retirer en 1779, pour cause de santé, avec une pension de
800 livres. {Registres des mouvements, t. VIII, fol. 13-19.)
(1) Garde-marine en 1G87, capitaine de vaisseau en 1731. Est de Bretagne,
mort à Brest le 9 août 17iG. (Registres de l'ordre, t. I, liste de 1093 à 1734,
fol. 21.)
(2) Ou du Maretz (peu lisible). — Est de Normandie. — Garde-marine en
1089, lieutenant de vaisseau en 1712, retiré eu 1721, avec une pension de 800 li-
vres, mort le 5 septembre 1739. (Mêmes registres et liste, fol. 22.)
(5) Garde-marine eu 1703, lieutenant de vaisseau en 1712. Est de Blois, retiré
en 1728 avec 1,100 livres de pension. (Idem, fol. 22.)
(4) Garde-marine en 1090, lieutenant de vaisseau en 1703. Est de Provence;
retiré en 1728 avec une pension de retraite de 800 livres, et une de 500 livres
sur le trésor royal. (Idem, fol. 23.^ — L'orthographe du nom est de Beaucouse. —
Laugier de Beaucouse.
(5) Porté t. II, p. 574. — Ajouter à ses services : capitaine de vaisseau en
1792. (Liste générale, 1787, t. I, fol. 99.)
(6) Garde-marine en 10S0, lieutenant déport en 1703. Est du Canada. Mort a
Uocbefort le 15 avril 1721. [Registres de l'ordre, t. I, fol. 27, liste de 1095 à
1734, archives de la marine.)
(7) Est espagnol. Garde-marine en 1091, enseigne de vaisseau en 1095, lieute-
nant de Roi du-Petit-Goave (à Saint-Domingue) en 1720. (Registres de l'ordre,
t. I, fol. 19, liste de 1095 à 1754, arcliives de la marine.)
(8) Porté plus liant, p. 225. — Garde-marine en 1751, enseigne de vaisseau
en 1757, lieutenant de vaisseau en 1770, capitaine de vaisseau en 177!». — En
175'.», sur le Formidable, escadre du maréchal de Coiiflans : rencontre avec les
Anglais ; le vaisseau souffrit beaucoup dans le combat, son étal-major ayant presque
tout été tué ou blessé; fait prisonnier. — En 1778, était sur la Couronne an
combat d'Ouessant. — En 1779, nomme capitaine de vaisseau le 15 mars, et mort
à Brest, le 15, de la petite-vérole. (Registres des mouvements, t. VI, fol. 1121, ar-
chives de la marine.)
M.
532 CHEVALIERS
de vaisseau, nommé le 10 février 1770 (1); Gouyon du Vau-
rouault (Josepli-Cliarles-René-Claude), lieutenant de vaisseau,
nommé le 27 novembre 1781 (2); de Gouyon-Ravilliers,
lieutenant de vaisseau, nommé en 1721 (3); le vicomte de
Langle de Kermorant, lieutenant de vaisseau, nommé en
1721 (4); de Gouyon-Minial, enseigne de vaisseau, nommé
en 1735 (5V, Gouyon de Thaumatz (René-François), ancien
officier de marine, nommé le 10 septembre 1814; de
Gouyon (Hyacinthe), lieutenant de vaisseau, nommé le 28
avril 1821; Macarty, lieutenant de vaisseau, nommé en
1751 (G); Chaleaubodeau, capitaine de chasseurs au ré-
(1) Porté plus liant, p. 284. — Garde-marine en 1758, garde du pavillon en
176ij enseigne de vaisseau en 1770, lieutenant de vaisseau en 1778. — En 177S,
était sur le Roland, au combat d'Oucssant. — En 1779, était sur l'Amasone, com-
mandée par M. de la Peyrouse du Galaup, lieutenant de vaisseau, escadre la Motte-
Piquet, à la prise de la Grenade, le 4 juillet, et au combat du 0. Mort le... 1771).
(Registres des mouvements, t. IX, fol. 1666.) Mort à Saint-Domingue le 20 juillet
1770. (Liste générale, 1770, loi. 120 verso.)
(2) Gaule de la marine en 1764, du pavillon même année, enseigne de vaisseau
eu 1775, lieutenant de vaisseau en 1778, capitaine de fusiliers en 1780, major de
vaisseau en 178G, capitaine de vaisseau le 1er janvier 1792, a cessé de servir le lo
mai 1792, retraité le 51 décembre 1811. Pension de 1 ,516 francs le 11 janvier
1815. (Registres des mouvements, t. X, fol. 1791.)
(5) Garde-marine en 1687, lieutenant de vaisseau en 1707. Mort à Brest le
26 avril 1728. Est de Normandie. (Registres de Vordre, t. 1, liste del695àl7i>4,
fol. 27.)
(V) Garde-marine en 1095, lieutenant de vaisseau en 1712. Est de Bretagne.
Relire en 1727, avec une pension de 1,000 livres. (Registres de l'ordre, t. I, liste
de 1695 à 1754, fol. 28.)
(5) Garde-marine en 1707. idem du pavillon en 1716, enseigne de vaisseau en
1727, retiré en 1755. (alphabet Luffilard.) —Est de Normandie. (Liste de 1695
à 1754, fol. 57.) — On trouve dans Laf/ilard treize autres Gouyon. ayant servi
sous Louis XIV* et au commencement du règne de Louis XV. Deux sont morts
sur V Argonaute, commandé par M. de Rochambeau, l'un en 1725, l'autre en
1721 ; un troisième a été tué sur la Galathe'e en 1712.
(6) Capitaine de port à Québec eu 17-15, lieutenant de vaisseau en 17. >1. —
Est Irlandais. (Registres de l'ordre, t. I. fol. 51, liste des membres de l'ordre de
1693 à 1754.) — Capitaine de port à Québec en 1745, idemet lieutenant île fré-
gate môme année, idem et capitaine de brûlot en 1719. (Table alphabet ique,il 49.)
— L'orthographe du nom est Mac-Cartfiy.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 533
giment de la Martinique, nommé en 1781 (1); le comte de
Chasseloup-Laubut (François), lieutenant général, nommé
en 1811 (2); le chevalier de Saran (François-Louis), capi-
(1) A commencé à servir dans le bataillon de milices de Moulins en 1700,
sous-lieutenant de grenadiers au régiment de Médoc en 1768> lieutenant au régi-
ment de la Martinique en 177:2, capitaine en 1774, capitaine de chasseurs en
1782. (Registres de l'ordre, t. 111, archives de la Marine.)
(2) Né à Marennes (Charente -Inférieure), le 18 août 17îi4. — Aspirant au
corps royal d'artillerie à Grenoble en 1770, sous-lieutenant à l'École de Mézières
en 1778, aspirant au corps royal du génie en 1780, lieutenant eu 178-i, capitaine
en 1791, chef de bataillon en 1703, chef de brigade en l'an M, général de bri-
gade en l'an V, directeur des fortifications eu l'an VI , général de division eu
l'an VII, inspecteur général des fortifications en l'an VIII. — Mort à, Paris le 6 oc-
tobre 1855 (a). Commandeur de l'ordre de la Couronne de fer en 1805. Comman-
dant de la Légion d'honneur en l'an XII (à la création). Conseiller d'Etat en ser-
vice ordinaire, et grand officier de la Légion d'honneur en 1811. Grand-croix de
la Réunion, membre du sénat conservateur et comte de l'empire, en 1815. Grand'-
croix de la Légion d'honneur en 1814, pair de France même année. Comman-
deur de l'ordre de Saint-Louis en 1816, marquis par ordonnance du roi du
31 août 1817. — Campagnes : armée du centre; 1702 (défense de Montmedy);
1793 (bataille d'Arlon les 7 et 9 juin) ; an II, siège de Maastricht, où il a com-
mandé l'attaque principale. — Armée du Rhin et d'Italie, ans 111, IV, V, VI, VII,
VIII et IX : sièges de Milan et de Mantoue (commandant en chef du génie à
l'armée d'Italie le 21 messidor an VIII). — Armée d'Italie : 18D5, bataille de
Caldiero. — Grande armée : 1806, 1807; bataille d'Eylau; batailles sur laNarrevvet
la Wecka, sièges de Stralsuud, Dantzick et Colberg, commandant en chef du gé-
nie àla grande armée le 22 septembre 1806. — Année d'Italie: 1808, 1800, 1810;
nommé directeur général de tous les travaux des places fortes en Italie, le 25 jan-
vier 1808.— Grande armée. 1812.— Armée d'Italie, 1815.— Retraite le 6 juin 1815,
avec une pension de 0,000 francs (jouissance du 5 avril), ayant quarante-cinq
ans neuf mois de services, plus onze ans trois mois neuf jours île campagnes, total
cinquante-sept ans neuf jours de services, et cinquante-neuf ans d'âge seulement.
— Petit-fils d'un capitaine de grenadiers, qui a eu la jambe emportée d'un coup
de canon au siège de Kehl (&). — Fils d'un capitaine générai du guet de la capitainerie
(a) M. Thicrs, dans son Histoire de l'empire, parle son
éininents services (te cet officier général, et nous recommaw
polëon écrivit au maréchal Lefebvre, qui s\ni|> ticnt.it des l<
Il lui dit dans cette lettre qu'il lui a donne ses deux ne lilleti
leric, Lhasseloup-Laubat et Laiiboisiere, ajoutant qu'il duit s'e
lui indiquent le moment de l'as>aut.
[b) On trouvera plus loin (p. ~M un autre Cliasseloup-Laub
fils «l'un chevalier de Suint-Louis df 1113. Cerhexalierdc 171
lion ci-dessus, et qui auiait reçu sa ;;loi ieiisc-. blessure au si»
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en 1702, soi
is Villars.
534 CHEVALIERS
laine au régiment de Béarn, nommé en 17GO (1); de Sarrant
(Jean-Gabriel-Pompietain) , capitaine au même régiment,
nommé en 1762 (2); du Chevron (Pierre), enseigne de la com-
pagnie des Suisses de la garde de Mgr comte d'Artois,
nommé en 1777 (3); le duc de Mortemart (Casimir-Louis-
dos gardes-côtes de Marennes(c). (Dossiers des généraux.) — Fils de François Chas-
«eioup de Laubat et de dame Marguerite Couyer de Touclieroude. (Acte de nais-
sance.) — Cet officier général eut trois lils. Le premier, Just de Chasseloup-Lau-
bat, est mort. Ontle trouve dans l'Annuaire militaire de 1850, pp. 58 et 190,
comme lieutenant d'état-major, du .13 octobre 182,", détaché le 3 mai 1829 au 2e
cuirassier» de la garde royale , et chevalier de la Légion d'honneur. Le second,
devenu marquis de Chasseloup-Laubat (par la mort de son frère), est général de di-
vision, grand officier de la Légion d'honneur, et membre du comité d'état-major.
Le dernier est S. E. M. le comte de Chasseloup-Laubat (Prosper), ministre-secré-
taire d'Etat de la marine et des colonies.
(1) Né le 5 avril 1723. Est de Pontivy et réside à Montcontour en Bretagne.
Lieutenant en 17i3, capitaine en 1746, de grenadiers en 1761, rang de major en
17G3. — Blessé d'un coup de feu en 1762. — Pension de 400 livres à l'occasion
de la bataille de Johannisherg. — Retiré en 17G7, avec une pension de retraite
de 1,000 livres. — 17G5, officier très-propre à être à la tète d'un corps, a des ta-
lents. — 176 1, peut faire un excellent chef de corps. (Registre de Béarn, de 1703
à 1776, fol. 2i verso.)
(2) Né le 4 mars 1750. Est de Montcontour en Bretagne. Enseigne eu 1749,
lieutenant en 1751, capitaine en 1755, aide-major en 1756. — 1763, bon aide-
major. — 176-i, cet ofticier acquiert chaque année. Très-actif, intelligent, propre
à devenir major. — 1771, bon manœuvrier. [Registre de Béarn, de 1705 à 1770,
fol. D.) — Mort en 1775. (Registre d'Jgenais (dédoublement île Béarn), de 177ti
à 1778, fol. 12.) — Porté t. I(r, p. 53i.
(5) Lieutenant au régiment de Saintonge en 1755, capitaine en 17G0, attaché
au corps de l'infanterie en sa qualité de capitaine en 177 i : employé comme offi-
cier de l'état-major à la reconnaissance des frontières; enseigne des Suisses de la
garde de Monseigneur comte d'Artois, à la création. Il a vingt-deux ans de servi-
ces, dont dix-sept comme capitaine. (.Mémoire de proposition pour le grade de lieu-
tenant-colonel, du 20 janvier 1777, et au bas duquel se trouve le mot: bon.) (Car-
ton de la maison des princes.)
[c) Chasscloup de Laubat (François), capitaine-général du guet de la capitainerie des gardes-
côtes de Marennes, par commission du 22 avril 175S : s'est relire, suivant la lettre de M. du llon-
songi's (major de la capitainerie), du 2 jauvici l""7!). Vivant noblement : a fait vingt caïupugm'S,
tant sur les vaisseaux du roi que sur ceux de la Compagnie des Indes, et sut les vaisseaux mar-
chands, en ijualité de lieutenant et de capitaine. {Registres, officiers garclcs-côtcx.reiii^i '*"«■ l'11-
étal: Poitou, jusque* et y compris la Provence' archives Ae la Guerre.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 535
Victurnien de Rochechouart) , capitaine-colonel des Cenl-
Suisses de la garde du roi, nom nié en 1814 (1);
Merle (François-Jean;, capitaine au lev léger, nommé le
23 mai 1825 (2); Gressot (Jean-Jacques), nommé le 6 mai
1792 (3); de Guny (Joseph), major de Royal-Lorraine-infan-
(1) Né à Paris le 20 mars 1787. Gendarme d'ordonnance, rang de maréchal des
logis, en 1805, sous-lieutenant au 1er dragons en 180G, lieutenant au 2oeenl809,
lieutenant aide de camp du général comte deNansouly, et capitaine même année,
officier d'ordonnance de Napoléon, rang de chef d'escadron en 1811, colonel des
Cent-Suisses en 1814, breveté maréchal de camp en 1815, major général et lieu-
tenant général de la garde nationale de Paris même année, lieutenant général des
armées du roi en 1828. — Campagnes: 1806 en Prusse, 1807 en Pologne, 1808
en Espagne, 1809 en Autriche, 1811 en Zélande et Flessingue, 1812 en Russie,
1815 en Saxe, 1814 en France, I8i5 à Gand. — Blessé d'une contusion à la ba-
taille d'Ebesberg eu 1807. — Membre de la Légion d'honneur en 1807, officier en
1815, commandeur en 1816, grand officier en 1822. Décoré de la médaille de la
Fidélité helvétique. (Registre, services des officiers des gardes à pied ordinaires
du corps du Roi, fol. 1.) — Chevalier des ordres du roi en 1825. (Almanach royal
de 1850, p. 278.) — Nommé président du conseil et chargé de former un minis
tère, par ordonnance du roi Charles X, datée de Saint-Cloud le 50 juillet 18Ô0. —
Grand'-croix de la Légion d'honneur, le 8 janvier 1851. — Ambassadeur du roi
des Français à Saint-Pétersbourg. — Aujourd'hui sénateur.
(2) Fils de François Merle et de Marie-Madelaine-Jeanne llud, né à Paris le 26
janvier 1780. Soldat à la 92e demi-brigade (devenue 9e de ligne) en 1805 ; capo-
ral et fourrier même année ; sergent en 1801, sergent-major en 1806, sous-lieute-
nant en 1809, lieutenant en 1812, adjudant-major même année, capitaine en
1813, mis en non-activité en 1815 (licenciement général de l'armée); capitaine à
la légion départementale des Ardennes (devenue 1" léger en 1821), le 1 1 avril 1810,
capitaine trésorier au même régiment en 1828, major du 16' léger en 1850, chef
de bataillon au même régiment eh 1852. retraité en 1854, avec une pension de
1,825 francs, ayant quarante-deux ans dix mois et dix-huit jours de services, y
compris douze campagnes. — Campagnes : ans XIV, 1806 en Italie; 1S09 en Ita-
lie et Allemagne; 1810, en Tyrol; 1812, à la grande armée; 1815 en Pologne et
Italie; 181 1, en Itulie et en Corse; 1815, corps d'observation duVar; 1825, 182i,
en Espagne. — Blessé d'un coup de feu à la jambe gauche à Wagram en 180!',
et d'une forte contusion au genou droit à la Moskowa en 1812. Chevalier de la Lé-
gion d'honneur le 15 mars 1811. — Mort le 12 décembre lS.vil. — Pension de
500 francs à sa veuve, uéeMirie-FrançoisePauline Plejot. (Dossiers des pensions,
nu 86,055.)
(5) Porté t. II, v. »96. — Entré au service en 1718. enseigne en 1751 dans le
régiment de Planta (suisse', sous-lieutenant en 175S. passé lieutenant môme an-
530 CHEVALIERS
terie, nomme enl 762 f 1); Bosquillon de FrescheviUe(Ed\vin-
Bonaventure), major (lieutenant-colonel), nommé en 1814(2 ;
née dans Eptingen (suisse), capitaine-lieutenant de la compagnie Colonnelle en
1759. [État des officiers du régiment d Eptingen [suisse), en 17(J0, au camp près
de Minden.) — Passé comme lieutenant à la compagnie de grenadiers de Salomou
en 17G5, capitaine de la compagnie de Scholl en 17G7. retiré en 17G8 avec 600 li-
vres de pension sur l'extraordinaire des guerres. — Est de .Meroux en Alsace, na-
turalisé de Poreniruy. (Registre (u°oij du régiment d' Eptingen, ensuite Scliunau
etheinach, de 17G5à 1702, fol. 1GG.)
. (1) Porté t. I, p. 5-48. — Né à Uzès en Languedoc. Est âgé de quarante ans.
Sert depuis 1741. Lieutenant au régiment de Montureux; passé-en 1743 dans
Royal-Lorraine, aide major en 1747, capitaine en 1748, réformé en 1 T 49 avec ap-
pointements, rappelé en 1757 comme capitaine en second, aide-m,ijor eu 1759,
major en 17G0. — Blessé à Yillefiauche dans le comté de Nice, faisant les fonc-
tions d'aide-major de tranchée. — Blessé à Meers en 1758. Il a servi en qualité
d'aide-major de l'avant-girde, commandée par M. Darnaud, maréchal de camp,
lorsque l'on fit repasser le Var aux ennemis. — Très-bon sujet à tous égards, a été
trois ans major de Roy d-Lorraine avec distinction, serait très-propre à commander
un bataillon de recrues, mais dans l'impossibilité de l'avoir, il prendrait une aide-
majorité pour preuve de son zèle. Demande une aide-majorité dans le bataillon de
recrues de Montpellier. Il attendra les ordres de la tour à Baguols. (État des ser-
vices des officiers de Royal-Lorraine reformé, 17G5, cartons de la guerre.) — Né
le 5 novembre 171S, à Uzès en Languedoc, fils de Gaspard Ignace de Cuny, juge
royal, et de dame Marie Fabre. (Acte de naissance.) — Réformé major de Roval-
Lorraine le 51 décembre 17G2, avec une pemion de 800 livres; replacé en octo-
bre 17G3, aide-major au régiment des recrues provinciales de Toulouse, réformé
avec le régiment en 17GG. (Dossiers des pensions avant 1789, no 5,405.)
(2) Né à Cambrai le 4 février 1780. Cadet au 19e d'infanterie de ligne, régi-
ment Prince de llesse-llumbourg (service d'Autriche) eu 179i, enseigne même an-
née, sous-lieutenant en 1797, lieutenant en 1799, lieutenant-capitaine en 1809,
capitaine même année, major en 1811, congédie même année, avec un traitement
qu'il a touché jusqu à sou admission au service de France. .Major (lieutenant-colo-
nel) au service de France en 1814, employé à l'état-major du maréchal duc de Tu-
rente le 17 mars 1815; aux officiers sans troupe le 27 mai même année; lieute-
nant-colonel de la légion du Lot même année; lieutenant-colonel de la légion dos
Deux-Sèvres (plus tard ÎT de ligne) en 1817, colonel du 2e léger en 1823 (a).
(a) 11 avait sous ses ordres en Afrique l'une des gloires les plus pures de notre jeune armée,
le capitaine, depuis général Changarnicr. — Changarnier (iNicoIns-Anno-Tliéudule), né à Au-
lun le 20 avril ÎW.), garde du corps du I'.oi, compagnie de Wagratn, le 10 janvier ISlâ, lieute-
nant à la légion de l'Yonne (depuis M'- d'! ligue) le S0 novembre 1S15, lieutenant au 1e' régi-
ment d'infanterie de la garde royale le 9 octobre 1825, capitaine au li1' léger le 2S décembre
18^8. Cité aux orùns du jour du &« corps de l'année d'Lspagne, des 25 juillet et l^i août l^-s
DE DIVERSES ÉPOQUES. bol
Blondel d'Azincourt (Augustin), capitaine au régiment de
Normandie, nommé avant. 174G (1);
Mort en Afrique le 21 août 1830. — Campagnes : 1794, dans les Pays-Bas; 1790,
1797, 1798, 1799, 1805 et 1809 en Italie, service d'Autriche; 1815 armée royale
de Belgique, 1823 en Espagne, 1830 en Afrique. — Blesse d'un coup de feu à la
partie supérieure du bras gauche, à l'affaire du 20 octobre 1799, en Piémont. —
Forte contusion à la partie supérieure de la poitrine, par suite d'un coup de feu
devant Saint-Sébastien en 1823. — Chevalier de Saint-Louis le 11 octobre 1814(6),
autorisé à porter la médaille d'Autriche le 20 août 1810, chevalier de la Légion
d'honneur le J8 mai 1820, officier le 23 mai 1825 (promotion du sacre du roi
Charles X), chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne, deuxième classe, en 1823.
(Étal de services.) — 1825 : Ce colonel est essentiellement militaire. Il porte des
soins attentifs à toutes les parties du service. C'est un chef de corps fort distingué ;
il a une instruction approfondie, une infatigable activité, un dévouement à toute
épreuve. (Note d'inspection.) — Les notes des inspections antérieures et posté-
rieures sont aussi favorables. — Marié en 1814 à demoiselle Antoinette-Félicité
Roussel, décédée à Hennés en 1823. — Tué le 21 août 1830, en faisant une re-
connaissance au delà des avant-postes de l'année d'Afrique, à Alger. A laissé cinq
enfants, dont trois garçons et deux lilles. — Conformément à la loi, secours an-
nuel de 750 francs aux enfants, jusqu'à ce que le plus jeune ait atteint sa vingt et
unième année. (Dossiers des pensions, n° 30,973.)
(1) Est de Paris. Né le G juin 1719. Lieutenant en second en 173 1, lieutenant
même année, aide-major en 17 i3, capitaine en 17-14, rang de lieutenant-colonel
en 1748, pourvu d'une compagnie même année, à présent lieutenant-colonel ré-
formé à la suite du régiment. (Registres de 1748 à 17G3, t. 1er, l'° 48 verso, régi-
pourles affaires de Jorba et de Caldès, en Catalogne. Chevalier de la Légion d'honneur le l,rno-
vembre 1823. [Registre du l" rt-ginicnt de la garde royale.) — Dans un état de la compa-
gnie de \Yagram, le prénom de Théodore remplace celui de Théodulc, indiqué dans les registres
de la garde. On sait (m'en 1S30, à la retraite de Constantin^, le chef do bataillon Chaiigarnier fut
chargé de faire l'arricre-garde. Les Arabes se ruèrent sur lui, mais il fui ma le carié, tt dit froi-
dement ù son hâtai Ion : « Nous sommes trois cents, ils sont six mille, la partit' est égîle. » Ce
mot est resté. Cette lutte d'an contre vingt fut belle et glorieuse. Le bataillon ne fut pas
entamé, et la retraite ne fut plus inquiétée. Depuis, l'honorable général a conquis tous ses grades,
jusqu'à celui de général de division et de grand-oflîcier de la Légion d'honneur, sur celte terre
d'Afrique, où s'est formée l'élite des chefs de notre armée, et la France n'a oublié ni ses services
militaires, ni ceux qu'il rendit à la cause de l'ordre en 1S4S et en 1S'»9. Proposé pour la croix
de Saint-Louis aptes la prise d'Alger, il porterait aujourd'hui cette décoiation enviée, si l'on avait
accepté l'état envoyé par M. de R un mont. On trouva les propositions trop nombreuses, et la
révolution de Juillet priva ensuite de braves officiers delà récompense qu'ils avaient bien gagnée.
Un autre Champgarnier a servi sous Louis XV et sous Louis XVI, dans le régiment provin-
cial de Dijon, devenu, en 1778, régiment provincial d'artillerie de Besançon. « Second lieute-
nant des grenadiers provinciaux, dit le Registre de 1771, foi. 3a3 verso, lieutenant en 175'J,
aux grenadiers en 1771, bonne bourgeoisie, bon sujet. » 11 servit jusqu'en 1791, époque du li-
cenciement des troupes provincial s. Son prénom était Nicolas.
(4) Reçu par monseigneur le due de lien y. (FU'hesdè classement.
538 CHEVALIERS
Law de Laurislon (Louis-Georges), nommé en 181 \ i
Flourens, ingénieur ordinaire du roi, nommé le 22 juin
1740 (2); de la Roque (Jacques-Joseph), lieutenant, nonmu;
ment de Normandie.) — Chevalier de Saint-Louis. [Registre de I7~i () |7',s
t"A0, même régiment.) (a).
(I) Porté plus liant, p. 174. — Né le fi août 177:>, fils de messire Jean Lav< do
Lauriston, éeuyer, chevalier de Saint-Louis, brigadier des armées du roi, commis-
saire plénipotentiaire de Sa Majesté pour les contestations d'entre les colonies fran-
çaises et anglaises aux Indes orientales, gouverneur pour le roi de la ville de Pon-
dichéry, commandant de tous les établissements français aux Indes orientales et
président des conseils supérieurs et provinciaux y établis (voir t. II, p. ISO', et de
dame Marie-Jeanne Carvalho. (Acte de naissance.) — Entré au collège de Vannes,
au compte du roi, le 21 mars 1787, sorti le 23 avril; fait élève de la marine,
5* classe, en 1787. Né en la paroisse de Nolre-Dame-des-Anges, à Pondichérv. —
Chef de loge à Yanaon, aux Indes, en l'an XI, rentré en France en l'an XII, par
suite de la capitulation de Pondicbéry. (Dossier de M. de Lauriston, archives de la
Marine.) — Dénommé d'abord Law de Slainvoul (ou Stainroul, mot peu lisible),
ensuite Law de Laurislon. (Même dossier.)
(2) Reçu par M. de Crouzet, commandant du fort du lia. (Registre de l'Ordre,
de 1746 à 1757). Nous n'avons pu retrouver ses services. Il n'y a point de regis-
tres du corps du génie aux archives de la guerre. On ne trouve ijue quelques états
incomplets, et, dans les cartons alphabétiques, nous n'avons rencontré aucune
pièce qui le concernât. Dans ces Etats, nous voyons seulement qu'en 1747 il était
ingénieur'ordinaire du roi à Tournay; qu'il reçut, le 5 avril, l'ordre de se rendre
à Bruxelles, où il arriva le 20; que le li octobre il manda qu'il avait tout perdu
quand il avait été pris; que le 50 il annonça son retour à Tournav ; que l'année
suivante (1748) il était encore à Tournay, et demanda à la fin de cette année à ser-
vir à la guerre; mais à ce moment, on négociait la paix, et sa démarche si hono-
rable ne put être accueillie. Ses appointements étaient alors de 1.100 livres. En
1 7 i9, il était à Bordeaux, puis au Port-Louis ; ses appointements étaient de 1 ,200 li-
vres, et M. Frézier demandait pour lui une augmentation d'appointements. Eu 1770,
toujours d'après ces états, il était ingénieur en chef au Pont-Saint-Esprit, avec
2,000 livres d'appointements. Il avait été déjà ingénieur en chef dans cette rési-
dence, car il y est porté avec celte qualité et le grade de capitaine, dans l'État mi-
litaire de 4759, p. 595. En 1700, il était à Belle-Isle, de 1701 à 1770 à Nîmes
(a) Au combat de la Melle, le 9 juillet m;», M. Blondel d'Azincourt, capitaine de Normandie
avec quarante hommes seulement, fuit prisonnier le lieutenant-colonel du régiment de Rkli (an-
glais), huit capitaines, deux cent-quatre-vingts soldats qui jetèrent leurs armes et qui se lendi-
icnt a lui. Rien ne fut égal à leur surprise, quand ils virent qu'ils s'étaient rendus à i/uaranii'
français. M. d'Azincourt conduisit ses prisonniers à M. du Cra\ille, tenant la pointe île son ifpeV
Mir la poitrine du IJeutenant-coloncl anglais, et le menaçant de le tuer si ses ?ens faisaient lu
moindre r.'-sistance. { Voltaire, siècle de Louis X F, chapitre XVL) — Mous présumons qu<- rr
fut rf brillant fait d'armes qui valut à M. d'Azincourt la croix de Saint-Louis.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 539
le il avril 1796 (•!'); de Grasset (Joseph-Gaspard), gendarme
servant dans la garde du roi, nommé le 6 janvier 1779;
Caliguy, nommé en 1 G9 i (2) ; le chevalier de Caligny, ingénieur
et en 1771 il revint au Saint-Esprit, toujours d'après les Etats militaires. — On
trouve aux archives de la guerre, à la dale de 1770, un mémoire adressé au roi, dans
lequel les ingénieurs en chef exposent que les insignes de capitaine ne leur donnent
pas assez d'autorité, et demandent à porter ceux de major. Il ne fut pas donné suite
à cette demande, mais on en tint compte lors de la réorganisation du corps en 1 77(i,
et les grades lurent alors mieux définis.
L'officier dont nous parlons est l'arrière-grand-oncle de M. Flourens (Marie-
Jean-Pierre), secrélaire perpétuel de l'Académie des sciences, memhre de l'Aca-
démie française et ancien pair de France. — D'après des recherches faites par M. le
lieutenant-colonel du génie Augoyal en 185i. Simon Flourens, né à Béziers, a été
reçu ingénieur en 1752. 11 était, en 1710, au siège de la citadelle d'Anvers, à ceux
de Mons, de Saint-Ghislain, et de Namur (ville et château) ; en 17i7, à ceux de
Zantherg et d'Hulst, deBerg-op-Zoom, de Fort-Lillo, Fort-la-Croix, fort la Perle et
Liefkenshoeck, servant ainsi sous le maréchal de Saxe et sous M. de Lowend il. Au
siège de Berg-op-Zoom, il fut blessé au bras, enlevé par des hussards et fait pri-
sonnier. Cette dernière particularité, déjà relatée plus haut, reçoit ainsi une nou-
velle consécration. Il mourut en 1772 au Pont-Saint-Esprit, qui était une chefferie
comprenant plusieurs postes voisins. Divers Mémoires militaires de lui sont encore
conservés. On sait avec quels scrupules M. le colonel Augoyat, que nous avons cité
plus haut, p. 512, à propos de MM. de Caligny, relève les services relatifs au corps
dans lequel il a servi si honorablement., et l'on peut regarder ces détails comme
officiels.
(1) De la Roque du Pont (Jacques-Joseph), né le 17 juin 1759. Troisième sous-
lieutenant en 1781, sous-lieutenant en 17S0, a abandonné le 23 mars 1792. (Re-
gistre durécjiment de Yermandois (01e) de 1788 a 1795, f° 100.) — Le chevalier
(puis baron) de la Roque entra aux chevau-légers de la garde du roi, passa dans la
marine à la dissolution de sa compagnie (1775} , se trouva au combat d'Ouessant
en 1778, à bord du Victorieux, commandé par le chevalier de Monteil, revint dans
l'armée de terre, pour cause de santé, comme officier au régiment de Verman-
dois, et obtint le brevet de capitaine à l'armée de Condé. (Note de la famille.) —
Son fils, M. l'abbé de la Roque, est chanoine d'Autun.
(2) Porté, t. Ier, p. 129, sous le nom de Caliny, d'après le registre de l'Ordre.
Capitaine réformé dans Piémont. Ingénieur en 1080, mort le 29 avril 1751, di-
recteur des fortifications du comté de Bourgogne, avec 5,000 livres d'appointe-
ments, 000 livres de gratification annuelle ut 000 livres pour un dessinateur. —
Avait porté le mousquet dans Navarre en 1770. Lieutenant même année dans Nor-
mandie. A servi volontairement en 1677 aux sièges de Valenciennes et deFribourg.
A eu, eu 1078, une compagnie dans Feuquières; réformé en 1079, a conservé sa
réforme dan-: le même régiment jusqu'en I68JL Etait en H>8~ au «iége de Courtrny,
5/,o CHEVALIERS
du roi, nommé en 1718 (1); Daumale, ingénieur du roi,
nommé en 171 8 (2); Dupleix, gouverneur de Pondichéry :: :
..>.'.;• • ..,•>.-: ni
pn 1G92 au siège de Fumes, et a commandé une brigade aux sièges de Deinx cl J*
Dixmude. (Cartons du génie, État des ingénieurs jusqu'en 1720 environ.) — Ser-
vices retrouvés depuis la note de note, p. 312 de ce volume.
(i) Le Sr chevalier de Caligny. Lieutenant au régiment de Vermandois. Capitaine
réformé, après avoir servi depuis 1695, et s'est trouvé au bombardement de
Bruxelles et à trois autres sièges, dont celui d'Ath est du nombre. A été employé
en 1702, sur l'état des ingénieurs. A été blessé à l'épaule, en 1706, au siège d'il i-
guenau. A fait toutes les campagnes jusqu'en 1712, à la suite de l'armée d'Alle-
magne, et celle de 1715, au siège de Landau, où il a reçu une grosse contusion, et
au siège de Fribourg. Chevalier de Saint-Louis en 1718. Était en 1755 au siège
de Kehl, et en 175i à celui dePhilisbourg. {Cartons du génie, État des ingénieurs
jusqu'en 1720 environ.) — Services retrouvés depuis la note de note, p. j12 de ce
volume.
(2) Le comte d'Aumale (Charles), porté comme commandeur de Tordre en 17 i4,
t. Ier, p. 455. Nous avons donné plus haut en note de note, p. 57G, ses services
d'après Pinart. Nous avons retrouvé, depuis l'impression des feuilles précédentes,
les détails suivants dans un État des ingénieurs, cartons de 1755. — Daum.lle
père, directeur, mort à Arras le 20 juin 17o0. Ingénieur en 1707, capitaine en 1710,
chevalier de Saint-Louis en 1718, ingénieur en chef en 1725, directeur en 1751,
lieutenant-colonel, colonel, brigadier d'infanterie et commandeur de l'Ordre en
1744, maréchal de camp en 1745, lieutenant général en 1748. — 1710, défense
de Béthune; 1712, sièges de Douai, du Qucsnoy et de Bouchain; 1715, siège de
Landau; 1714, siège de Barcelone; 1719, sièges de Fontarabie, de Saint-Sebas-
tien (ville et château) et de Castel-Ciutal ; 1755, siège de Kehl ; 1754, siège de
Philisbourg; 1744, sièges de Menin, d'Ypres, de Furnes et de Fribourg; I îiîi,
sièges de Tournay (ville et citadelle), de Dendremonde, d'Oudenarde et d'Ath ;
1740, siège de Namur (ville et château). — Expéditions: 1711, attaque d'un
poste au Pont-à-Vendris (peu lisible), au comblement de la rivière de Scarpe, à
l'attaque des forts et château de l'Ecluse, à la surprise projetée de Béthune ; 1/12,
à l'attaque de Marchiennes; 171 i, deux postes forcés au siège de Barcelone; 1 1 19,
un poste forcé à Béhobie, et prise du fort du Passage; prise d'Urgel, siège tenue
et levé de Boses ; 1747, campague de Flandre.
(5) Nous avons dit par erreur, t. II, p. 180, qu'il fut grand'-croix de l'Ordre. Il
fut commandeur seulement, ainsi que le dit la Gazette de France de 1 7*!T>. Il dut
être nommé chevalier de Saint-Louis en 17 i*>, ainsi que cela semble résulter du
compte de la Marine avec la Compagnie des Indes, cité à la page que nous menons
d'indiquer ; car il ne pouvait être commandeur qu'après avoir passé par le grade
de chevalier. Ce cordon ne fut qu'honoraire, comme nous l'avons fait remarquer.
Dupleix fut en outre chevalier de S tint-Michel, et faC.uzette de France du 21 uni
m; diverses kpooles. ô.'ii
le couitu de Bavière, colonel du régiment de Royal-Ba-
vière (I);
Peragallo(Barthêleniy-Jean-François), capitaine à la lGe lé-
gion de gendarmerie, nommé le 20 août 1823 (2); Dnpille
1737 annonce sa réception. Elle dit encore, dans son numéro du 10 décembre
1763 : « Le marquis Dupleix, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis, chevalier de l'ordre du Roi, ci-devant commandant général des établisse-
ments français aux Indes orientales, et gouverneur des \ille et fort de Pondichéry,
est mort à Paris le 10 novembre. » Par le mot une grand'-croix, porté t. If, p. 180,
il faut entendre la croix que l'on plaçait au bas du cordon rouge, et qui était plus
grande que celle des cbevalicrs. C'est ce mot : grand'-croix qui nous avait fait
croire d'abord que le roi avait accordé à Dupleix la grand'-croix de l'ordre ; mais
les termes de la Gazette de France, et ceux d'actes publics, nous ont ramené à la
vérité. Le cordon rouge honoraire était souvent donné aux gouverneurs des colo-
nies, ainsi qu'on a pu le voir au t. II de celte histoire, article Marine.
(1) Le chevalierdc Bavière. Nota: comme grand d'Espagne il est traité de cousin.
(Registre, rang des capitaines, de 1718 à 1721, f" 570.) — Le comte de Bavière,
chevalier de Saint-Louis. [Registre, rang des capitaines, de 1721 a 1731, f° 396.)
— Le comte de Bavière (Maximilien-Emmauuel-François-Joseph), né le 28 mai
1695. — Fils naturel de l'électeur de Bavière, légitimé en Bavière le 20 novem-
bre 1695. Colonel du régiment de Bavière, au service de France en 1709; il le
commanda à l'armée du Rhin en 1710, 171 1, 1712 et 17 1", se trouva au siège de
Landau, à la défaite du général Vaubonne, au siège et à la prise de Fribourg. Bri-
gadier en 1710, grand d'Espagne de première classe en 1723, naturalisé en France
par lettres patentes du mois de mai 1723, employé à l'armée du Rhin en 1733, et
servit au siège et à la prise du fort de Kehl. Maréchal de camp en 1734, était au
siège de Philisbourg, et servit encore en 1733. Lieutenant général en 1738, em-
ployé en 17 il à l'armée envoyée par le Roi à l'électeur de Bavière; était à la prise
de Prague, dont il eut le gouvernement. Il contribua à la défense de la place en
1742, et, lors de l'évacuation, il ramena la dixième division en France. Il lit la
campagne de 1743, et était à l'affaire de Detlingen. En 174 1, il fut nommé ambas-
sadeur auprès de l'Empereur et rentra en France, en 1713, après la mort de ce
prince. Il servit au siège de Tournay, était à rontenoy, et obtint la lieutenanec
générale de Picardie, au département du pays de Smterre, et les gouvernements
particuliers des vilies de Peronne, de Montdidicr et de Roye. En 1710, il était au
siège de Mons et à la bataille de Rocoux, et, en 1747, il fut tué à Lavvfeld. (Chro-
nologie de Pinart, t.V, pp. 210 et 211.)
(2) Né le 27 décembre 1782 à Marseille, lils de Barthélémy et de Maric-Elisa-
helh Belleville. — Hussard au 3e régiment eu 1803, fourrier eu 1S01, maréchal
des logis en 1800, sous-lieutenant en 1809, lieutenant au 9e hussards en 1815, ca-
pitaine le 8 janvier 1814, chevalier de la Légion d'honneur le 25 février suivant,
ù'XI - I CHEVALIERS
(Amédéc-Jacques-Auguste), ancien officier, nommé le ol jan-
vier 1815 (1) ; le baron Dupin (Jean-Baptiste), adjudant com-
mandant, nommé le 14 novembre 1814(2); Cuny (Nicolas"'»,
mis en non-activité en 1814 (réorganisation de l'armée); capitaine à la légion dé-
partementale de la Corse en 181 G ; capitaine à la 17e légion de gendarmerie, en
Corse, en 1817 ; passé dans celle maritime de Toulon en 1819, dans celle du Yar
en 1823; rentré dans la compagnie maritime de Toulon en 1824, décédé le 1 1 juin
1828. — Campagnes: ans XI, XII, XIII, à l'armée des Côtes de l'Océan; ans
XIV, 1806, 1807, en Autriche, en Prusse et en Pologne; 1808, 1809, 1810,
1811 et 1812, à l'armée d'Espagne et de Portugal; 1815 en Saxe; 1814 sur le-
bords du Rhin et en France. — Note de 1S15 : officier distingué, d'une, bravoure
rare, ayant fait la guerre avec distinction, connaissant son métier, mais le peu d'an-
cienneté dans le grade de capitaine l'a mis dans la classe des officiers admis au
traitement de non-activité; dévoué Ttu Roi. — Cet officier en demi-solde a refusé
d'obéir aux ordres qui l'appelaient au service pendant les Cent-Jours; il a donné à
Marseille des preuves de son dévouement à la cause royale. Ou propose de le dési-
gner pour être pourvu de l'une des premières compagnies de hussards qui vaque-
ront. (Dossiers alphabétiques.)
(1) André-Auguste. Cadet gentilhomme dans Royal-Lorraine-Cavalerie en 1778,
M. Dupille a été nommé sous-lieutenant en 1785, lieutenant en 1789, et a servi
jusqu'en 1792, époque de son émigration. Il a fait la campagne de 1792 à l'armée
des priuces, dans la compagnie noble des officiers de son régiment, a seize ans de
services, y compris une campagne, plus dix ans de grâce. (Commission de 1814,
12c tableau, n° 55.)
(2) Né à Lectoure (Gers) le 19 décembre 1772, soldat au 2r bataillon du Gers
en 1792, sergent-major même année, sous-lieutenant dans les canonniors dudit
bataillon en 1793, capitaine par action d'éclat même année, capitaine aux chas-
seurs à pied de la garde consulaire en l'an XII, chef de bataillon au même corps
par décret impérial du 20 octobre 1806, adjudant-commandant en 1811, comman-
dant le département de l'Eure en 1812, chef de l'état-major de la 47c division (de-
venue première, par suite de la réorganisation d'infanterie de la grande armée), qui
faisait partie du corps d'observation de l'Adige. — Membre de la Légion d'honneur
en l'an XII, officier en l'an XIV, chevalier de l'Empire en 1800 (a), baron en 1810,
chevalier de Saint-Louis le 14 novembre 1811. — Campagne : 1792, 1795 et de
l'an II à l'an VI inclus, aux armées d'Espagne et d'Italie ; ans VII, VIII et IX, aux
armées du Rhin et d'Italie; ans Xll et XIII, sur la flottille à Boulogne; ans XIV,
1806 et 1807, en Allemagne, Prusse et Pologne; était à Iéna ; en 1808 en Espa-
gne; en 1809 en Allemagne ; en 1815 et 1814 en Italie. — Blessé d'un coup de
feu à la cuisse droite en l'an IL à la retraite de Perpignan, et d'un éclat d'obus à
v(i) C"esi nue erreur. Les chevaliers «le l'Empire datent «lu décret du i'r mars 1808, qui
constituait la noblesse impériale.
DE DINEUSES ÉPOQUES. 3^5
premier lieutenant dans le régiment Dauphin-cavalerie, uorumé
le 29 décembre 1777 (l); Cuny (Michel-Aimé-Solaos), capi-
taine au régiment provincial d'Ànduze, nommé le 12 sep-
tembre 177(1 (2) ;
la cuisse gauche à la bataille près de Perpignan; blessé en l'an IV au siège du châ-
teau de Milan (dans la batterie n° 5 qu'il commandait), par suite de l'explosion du
magasin de poudre, dont les débris lui meurtrirent la tète et le corps. Blesse u un
coup de feu au bras gauche en l'an VIII, au passage du pont d'Heidelberg. Blesse
d'une balle au cou, au passage du Mincio, en l'an IX. Il a soutenu, en Espagne,
un combat de vingt-quatre heures sans désemparer, avec une pièce de 1-. contre
une batterie de 12 pièces, démontant un obusier, deux pièces de canon, et niellant
le feu à un caisson ennemi. — Capitaine sur le champ de bataille en ! />■>• in'
dant lé siège du château de Milan, il démonta à l'ennemi une batterie de douze
pièces qui faisait feu sur la sienne. En l'an VIII, à la retraite de Nourlock, il sou-
tint la retraite avec trois compagnies de grenadiers qu'il commandait, contre cinq
mille hommes, depuis quatre heures du matin jusqu'à onze heures du soir. I re-
posé en 181-5 pour le grade de commandant de la Légion d'honneur. [Dossiers al-
phabétiques.) Reçu par S. A. R. Monsieur. {Fiches de classement.) Porte plus
h iut, p. 100.
(1) Né le 7 février 1720, est de Tilly-sur-Meuse. Cavalier en 17 U, maréchal
des logis en 17 47, lieutenant en 1701, devenu sous-lieutenant à la nouvelle compo-
sition de 17GÔ, replacé lieutenant en 1767. — 1767, très-excellent, instruit.. —
1772, officier de fortune. (Registre de Dauphin-Cavalerie, de 1 T* i7> « 1 1 Ï6, 1° « •)
— Premier lieutenant à la formation de 1770, retraité en 1783. avec une pension
de 700 livres. (Registre de 1776 à 1788, même régiment, f«29.) — Fils Je -]ci"
Cuny et de Marie-Claire Connard. (Acte de naissance, dossiers des pensions avant
1780, n° 13,080.) (a)
(2) De Cuny. — Né le Ier décembre 173-4, à Uzès, en Languedoc, liU de Gas-
pard-Ignace de Cuny et de dame Claudine Chaslan. (Acte de naissance, dossiers
des pensions avant 1789, n° 12,937.) — Lieutenant dans Royal-Lorraine en 1 i L ,
réformé en 1719, dans la gendarmerie en 1733, rentré lieutenant en I ^'S, reforme
en 1763, et employé dans les Recrues de Toulouse, réformé en 1707, et rentre dans
la gendarmerie, lieutenant de grenadiers royaux au régiment provincial il Andu/e
[a] L'n autre Cuny (André) , ne 5 Tilly-sur-Meuse le 7 novembre 1719, fils de Florentin Cuny
et de Séhasiienné Cuny, qualifié sieur Duvcrgé {acte de naissance, dossiers des ycnnoiis araiK
1789, u° 390), n également servi dans Dauphin-cavalerie. — Du Verger (André Cuny), soldat au
régiment dos vaisseaux en 1730, blessé à Lawfeld en 1747, cavalier dans Dauphin en 1"'-'. maré-
chal dis logis en 1751,corncite en 1761, lieutenant en 1762, devenu sous-licuicnant a la compo-
sition de 1703, replacé lieutenant en 1768, retraité en 17C.) a\ec une pension de uo\) livres.—
1767, si jet admirable, est occupé de ses devoirs et s'y applique. [Registre OaupMn-cacaL'ric,dc
1763 à 177'"., fol. ù0, verso.] — N'ayant que huit ans de sen ices connue ofllcier à l'époque de sa
retraite, et les années de soldat et de bas officier ne comptant pas, il n"a pas été chevalier «le
Saint-Louis.
ôl'i CIIEVALIEKS
De Bosquillon, commissaire ordinaire d'artillerie, nomme
le 11 mai 1748 (1); Bosquillou de Frescheville (Firmin), vu-
pitaine au régiment provincial de Péronne, nommé le '.) mars
1774(2); Bosquillon de Frescheville (Firmin-Paul-François ,
capitaine au corps royal du génie, nommé le 20 octobre
1787 (3); de Laubat(Jean), capitaine au régiment de Traisnel,
en 1771, capitaine en 1771. A élc blessé à Lutzclberg. (Registres, liégimenls pro-
vinciaux, régiment d'Anduze, 1773, f° 291.) — A de l'intelligence et de la volonté.
{Registre, 1771, même régiment, f°569, verso.)
(1) Officier pointeur en 1730, commissaire extraordinaire d'artillerie t'ii 1731,
commissaire ordinaire en 1743, commissaire provincial en 175:2. — A servi aux
sièges de Kelil et de Philisbourg, à la suite de l'armée en 1735, 1715 et 1757;
s'est trouvé à la bataille d'Hastembeck. (Cartons du Génie, lettre B.) — Né à Com-
piègne le 12 août 1707. — Lieutenant-colonel en 1739. — Sept campagnes, quinze
sièges, une bataille, une blessure au siège de Lillo. (Registre, officiers 'supérieurs
d'artillerie, de 1700 à 1737, f° 170.) — Sous-directeur à Toulon. (État mili-
taire de 1761 , p. 534.) — Retraité en 17G5, avec une pension de 2,250 livrer.
(Dossiers des pensions avant 1780, n° li,707.) — Bocquillon. (Acte de nais-
sance.) — Signait Bosquillon.
(2) Né le 23 mars 1707 à Montdidier, fils de Paul Bosquillon, sieur Je Fresche-
ville, et de dame Françoise (le nom de famille est illisible). — Capitaine pre-
mier factionnaire au bataillon de garnison de Cambrésis (ci-devant régiment pro-
vincial de Péronne) ; pension de retraite de 500 livres le 22 janvier 17*9, en
considération de ses longs services, partie dans la gendarmerie, partie dans ies
grenadiers royaux et les troupes provinciales. (Dossiers des pensions avant 1789,
n° 3978.) — Lieutenant en 1741, de grenadiers en 17 i3, a quitté en 1747, com-
mandant une compagnie en 1751, commission de capitaine en 1759. — 500 livre?
d'appointements de retraite le 22 janvier 1779. (Registre, régiments provinciaux,
1775, régiment de Péronne (a), î" 2.)
(5) 1791 : sert depuis vingt-neuf ans dans le corps du génie, et y a fait une
campagne de guerre eu Hollande. A quinze ans de commission de capitaine, et a
obtenu, avec le consentement du roi, le brevet de major du génie de la république
de Hollande, puissance alliée de la France. (Mémoire de M. Joly de Sailly qui pue
M. Alexandre de Lamcth de recommander M. Bosquillon de Frcscbeville pour le
grade de lieutenant-colonel, auquel il adroit comme officier de mérite.) Au bas, mj
trouve une apostille de M. Charles de Lamcth, qui appuie la demande. (Dossiers
(a) Les régiments provinciaux, licenciés en 1"3, furent rappelés en l"7S et formèrent <•
bataillons de garnison. Le premier h Haillon «le rOionne fut attaché au régiineut de Pi< »nhe, el
le second au régiment de Caiiibresi».
DE DIVERSES ÉPOQUES. 545
nommé le 18 février 1752 (1); de Bellaffaire, capitaine au
régiment de la Tour-'du-Pin, nommé le 2 avril 1716 (2);
Malmazet de Saint-Andéol (Jean-André), garde du corps du
Roi, compagnie de Gramont, nommé en 1790 (3); Eynard
du Génie, lettre B.) — De Bosquillon, ingénieur onlinaire du roi (a). {Étal mili-
taire de 1771, p. 509.) — Capitaine en second. [État militaire de 1778, p. 380.)
— Bosquillon de Freschcvillc, capitaine. [État militaire de 1780, p. 4-20.)
(1) Jean Nathanael, fils de messire Nathanael Chasseloup, sieur de Laub.it, che-
valier de Saint-Louis, et de dune Marie-Salomé Grisel d'Eslambergt, né le 2 avril
1715, à Saintes. Pension de 400 livres le 9 novembre 1750, pour retraite, en con-
sidération de ses services et de ses blessures, qui le mettent dans l'impossibilité de
continuer à servir. [Dossiers dus pensions avant 1789, n° 8259.) — Laubat 'Jean),
né le 2 avril 1715, e<l de Saintes. — Cadet à Metz en 1750, lieutenant réformé en
1755, enseigne en 1734, lieutenant en 1755, capitaine en 1710, retiré en 1750.
[Registres , rang des capitaines, de 17 iS à 1705, I. II, P 01, régiment de
Traisnel.)
(2) Porté t. I", p. 374. —De Bellaffaire (François de Roux), fils de noble Pierre
de Roux, seigneur de Bellaffaire, et de dame Louise d'Hugues, né le 25 mai 1715
à Bellaffaire, diocèse d'Embrun. — Lieutenant-colonel des grenadiers royaux de
Chantilly et capitaine de grenadiers du régiment de Crillon, ensuite de la Tour-du-
Pin (devenu Béarn en 1702). Pension de 400 livres en considération de ses services,
le 21 août 1748, lorsqu'il était lieutenant-colonel des grenadiers royaux de Chantilly;
autre pension de 400 livres, comme retraite, le 28 octobre 1755, lorsqu'il était ca-
pitaine de grenadiers au régiment de Béarn. (Dossiers des pensions avant 1789,
nu 4357.) — Capitaine en 1753 : n'avait point servi lorsqu'il leva une compagnie
à cette époque : rang de lieutenant-colonel le 10 avril 17-55. [Registre, rang des
capitaines, de 1754 à 1748, f° 50, v°, régiment de Crillon.) — Capitaine de gre-
nadiers en 1752, retiré en 1755. [Registre de \~ IS à 1703, t. I"r, f" 05, v°, régi-
ment de la Toar-du-Pin.) — Lieutenant-colonel des grenadiers royaux de Chantilly,
en 17 40. [Milices, registre n°5, contrôle et registre de 1715 « 17 58, État d'avril
171G.) — Porté de même dans les Etats de 1747 et de 17 IS. (Même registre.)
' (3) Porté plus haut, p. 30. — Né à Villeneuve de Berc (Ardèeke), le 20 no-
vembre 1757. — Garde du corps du roi, compagnie de Villeroi (ensuite Gra-
(n) Les ingénieurs ordinaires avaient te ranj «te lieutenant ea premier. Les jeunes gens qui
se destinaient a l'arme du génie subissaient un examen, et, s'il était favorable, ils étaient admis
à l'École de Méziùrcs, avec le rang du lieutenant en second, "i0 livres d'appointements, et y res-
taient deux ans. Au bout de ce temps, ils passaient un nouvel examen, et, s'ils étaient jugés
suffisamment instituts, ils entraient dans le corps comme ingénieurs ordinaires. [État militaire
de 1771, p. 302.) — On n'a rien trouvé de mieux de nos jours (pie de suivre les dispositions de
l'ordonnance du a déc mbre 1702, nui reproduisait, en augmentant de eau ie nouabie des offi-
ciers, celles des 8 avril 1750 et 10 mars 17irJ.
III. 35
546 CHEVALIEHS
(Phocion), capitaine d'ctat-major, nommé en IS20 (\ ■
Becdelièvre du Bouéxic (Louis-Toussaint) (2), Clac&swi
mont), le 5 avril 1775. Était aux journées des S et 6 octobre 1780. — A émigré
en 1791. — A fait la campagne de 1792, dans les gardes du corps. — Est entré
en 1790, lieutenant au régiment Royal -Étranger, au service d'Angleterre; v est resiL-
jusqu'en 179S, époque à laquelle ce régiment, après avoir été embarqué en J7',)ii,
et s'être constamment battu dans les îles, fut incorporé dans le 60e régiment. —
Brigadier des gardes du corps, compagnie de Gramont, le lu juin 181 i. maré-
chal des logis le 6 septembre suivant, breveté colonel le 51 octobre 1815, retraité
le 1er novembre suivant, avec une pension de 1,500 francs. — Quarante-quatre
ans six mois et 27 jours de service, y compris quatre campagnes. (Dossiers des
pensions, n° 102, 554.) — Fils de messire Jean-André Malmazel de Saint-Andéol,
seigneur de Saint-Andéol de Berc, Mercoiras et autres places, capitaine viguier
pour le roi de Villeneuve-de-Berc, et de dame Marianne Priât de Saint-Andéol.
[Acte de naissance, même dossier.) — Officier de la Légion d'honneur le 1"" no-
vembre 1815. (Âlmanach royal de 1830, p. 519.)
(1) Porté plus haut, p. 305. — Né à Amiens le 8 septembre 1790, élève a l'É-
cole de la Flèche en 1815, à celle de Saint-Cjr en 1814, sous-lieutenant au 10e de
ligne le 10 avril 1813, lieutenant en second au 1er régiment du génie en 1810,
passé au corps d'état-major en 1819, attaché en 1823 à la 5e division du 4e corps
d'armée de l'armée d'Espagne, chevalier de la Légion d'honneur le 2 septembre
1823 (en Espagne), capitaine en 1828. — Expédition de Morée en 1828, et d'Al-
ger en J830. — Officier de la Légion d'honneur le 28 décembre 1830, successive-
ment aide-de-camp des généraux Christiani, Voirol, Lion, Hulol, Gentil-Saint-
Alphonse et Bugeaud, secrétaire en 1833 du comité de gendarmerie, chef d'esca-
dron en 1838, lieutenant-colonel en 18il, colonel et commandeur de la Légion
d"honneur en 1844, chargé, après la bataille d'Isly, d'apporter à Paris les drapeaux
et trophées conquis sur l'armée marocaine; commandant de la subdivision de Sé-
tif, et de celle de Bône ; cité plusieurs fois à l'ordre du jour, pendant les quinze ans
qu'il passa en Algérie; maréchal de camp le 12 septembre 1851, membre du comité
de gendarmerie en 1855, inspecteur général de l'arme de 1853 à 185S, passé dans
le cadre de réserve en 1858, par limite d'âge. Mort le G juin 1801, secrétaire-
général de la grande-chancellerie de la Légion d'honneur. (Moniteur de l'armée du
16 juin 1801.)
(2) Porté t. 11, p. 180. — Cet officier, gentilhomme de Bretagne, frère del'é-
vèque de Nîmes, est au service de la Compagnie depuis 22 ans. Capitaine en 1739,
après deux combats sur la côte de Coromandel, commandant le vaisseau le Moras,
dans l'escadre de M. le comte d'Aché. Il était, en 1740, sur le vaisseau l'Aimable,
qui enleva à l'abordage un corsaire anglais à l'île Fernando de Naronba. [Mémoire
de proposition du 28 novembre 1700, Registres de f Ordre, t. III.) — M. de Becde-
lièvre fut reçu à Paris par le comte de la Serre, le 25 décembre 1700. [Même
registre.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 547
(Nicolas-CKarles-François) (1), capitaines de vaisseau, et Ville-
neuve-Cillart (Louis-Marie) (2), capitaine d'infanterie, tous
les trois au service de la Compagnie des Indes, nommés le
28 novembre 1760; Portebarré, Coulombier-Jolif, Lobry, et
Bouvet, capitaines de vaisseau au service de la Compagnie des
Indes (3); Tasclier de la Pagerie, capitaine de dragons des
(1) Porte t. II, p. 180. — Cet officier est au service de la Compagnie depuis
vingt-sept ans. — Capitaine depuis 1732. — Il a assisté comme subalterne à divers
combats de terre et de mer, notamment à l'attaque des postes avancés près de
Malié, en 17i2, à celui contre l'amiral Pethon, en 171G, où il lut blessé, et à la
prise de Madras, ainsi qu'à deux autres combats de mer, commandant des vais-
seaux de la Compagnie. (Mfime registre que ci-dessus.) — Keçu à Paris par le comte
de la Serre, le 25 décembre 17G0. (Même registre.)
(2) Porté t. II, p. 180. — Entré au service de la Compagnie en 1752, après
avoir servi pendant trois ans dans le régiment de Vermandois. Employé en qualité
de sous-lieutenant des grenadiers aux sièges de Cbalembron et de Verdaclielon, en
1735, et à l'affaire devant Tricbanapaly et le Pain de Sucre, où il reçut deux coups
de feu dont il est resté estropié du bras droit. II commanda ensuite à Cheingbam et
à Cbalembron. Blessé de treize coups de sabre à Acliem, il se tint à la tète de son
détacbement et imposa aux Malais (a). De retour à Pondicbéry, en 173G, il passa
commandant à Gingy. L'état où ses blessures l'avaient réduit a déterminé M. de
Lally à lui accorder un congé de deux ans pour se rétablir, sur la promesse de re-
tourner aux Indes dès que sa santé le lui permettra. [Même registre que ci-dessus.)
— Reçu comme les précédents, à Paris, par le comte de la Serre, le 23 décembre
•17G0. (Même registre) (b).
(3) Ces quatre officiers sont portés dans un Mémoire de la Compagnie des In-
des, du 28 septembre 173G, comme étant chevaliers de Saint-Louis, sans que la
date de leur nomination soit indiquée.
[à) Dans uu autre mémoire, également de 1700, il est dit qu'à l'affaire d'Achcm, atteint de
treirc coups de sabre, il resia, tout blessé qu'il était, et les deux bras en ècliarpe, à la té'.c de
sa compagnie. [Registre, officiers de la Compagnie des Indes, i"08.1 — On n'a jamais \u la
guerre de sept ans que sous tm mauvais coté; il est lion que les laits particuliers rétablissent la
balance et fassent connaître l'héroïsme des officiers de celte époque.
(6) On nous a signalé un autre ollicier de la Compagnie des Inde-;, comme ayant été chevalier
de Saint-I.ouis. Nous n'avons pu retrouver sa nomination. Voi i ses services :
Geslin de Châteaufur, capitaine de vaisseau en 170". — Pilotin en 1742, deuxième enseigne de
vaisseau en IT'iG, premier enseigne en 1748, deuxième lieutenant de \aisseau commandant en
1*753, premier lieutenant de vaisseau en 1761, capitaine de vaisseau en 17G7. — Très-bon officier.
11 s'est trouvé à plusieurs combats; il a été fait deux fois prisonnier dans la dernière guerre.
Il a eu un frère tué au service de la compagnie, Omni induit li frégate la Subtile. Il s'est fort
distingué au combat de M. (b- Saint-George en l"'i~, et au naufrage du vaisseau te Marquis de
Lauay, en franchissant la barre de Pondirhéry, dans une che'ingue, dans le plus fort (lu coup de
vent, pour aller au secours de ce vaisseau. 11 a commandé les frégates la Gâtai Itce et VExpêdi-
35.
548 CHEVALIERS
milices de Sainte-Lucie, nommé le 22 avril 1780(1); Hou.
chaud de Bussy (Pierre-Anne-IIononit), ancien officier de
marine, nommé le 18 août 1 S i i (2).
Le comte de la Bédoyère (Henri-Noêl-François Huilier.
lieutenant des. gardes du corps du roi, compagnie de Crov,
nommé le 1er août 1830 (3); de la Pérousc (4).
(J) Ordre du même jour au marquis de Beauharnais, ancien gouverneur géné-
ral des îles du Vent, rue Thévenot, à Paris, pour qu'il reçoive chevalier de S mit-
Louis M. Tascher de la Pagerie. [Registres de l'Ordre, t. III.)
(2) Elève de première classe en 1782, enseigne, puis lieutenant de vaisseau eu
1702. (Liste générale, 1787, t. II, p. 594-.) — lleçu par Monsieur, ù Toulon. (Noie
de la famille.) — Porté plus haut, p. 171.
(5) Né à Paris le 21 septembre 1782. Lieutenant dans la garde nation île à cheval
de Paris le 30 juin 1814, capitaine le 5 septembre suivant, breveté élut' Je bataillon,
pour tenir rang du 12 mars 1815, sous-lieutenant dans la compagnie d'Ilavré,
rang de lieutenant-colonel, le lf novembre 181ÎS. (État de services, date du I" fé-
vrier 1818, dossier de M. de la Bédoyère.) — Chevalier de la Légion d'honneur
en 1821 : a fait la campagne d'Espagne en 1823; chevalier de Saint-Ferdiuaud
(deuxième classe), le X'è novembre 1825. (État des officiers des escadrons de
guerre, 1825.) Breveté lieutenant-colonel le 12 mars 1819, rang de colonel le
12 mars 1827. (Annuaire de la Maison du Roi, de 1829, p. 13.) — Lieutenant
des gardes du corps, (annuaire militaire de 1830, p. 125.) — Mort au mois de
juin 18GJ (a).
(i) Porté plus haut, p. 436. — Nous avons dit (même page, note de note a),
que la Gazette de France du 2 juillet 1755 annonçait sa nomination de com-
mandeur, mais que, ne la trouvant pas portée dans la liste chronologique des di-
gnitaires de l'ordre de 1G95 à 1784, imprimée en 17S5, nous pensions qu'il
(ion. 11 a été premier lieutenant du vaisseau le Vaillant, sous M. Bouvet. Il a eu le brevet c!e ca-
pitaine «le brûlot. [Registre, officiers rie la Compagnie des Indes, 170S.) — Dans un autre mé-
mo re de 177-1, il est porte au nombre des officiers de la Compagnie des Indes qui n'ont pas
encore obtenu la croix de Saint-Louis. Le mémoire ajoute : « 11 a fait douze campagnes et
navigue actuellement pour le compte de particuliers. » (Registre, officiers de la Compagnie
des Indes, 1720-177â.) — Sa nomination doit a\oir été signée par Louis XVI, car d'aussi
brillants services n'ont pu rester sans ré ompensc.
(a) Il était frère du colonel de la Bédoyère, fusillé en 1S15, pour sa participation aux Cent
jours ; mais, tandis que ce frère se ralliait à Napoléon, lui, fidèle aux traditions de sa famille, il
suivait le roi à Garni. Sa nomination cou. me sous-lieutenant des gardes du corps fut un acte par
lequel le roi voulut montrer, en lui confiant la garde de sa personne, qu'il récompensait sa fidélité,
et ne faisait pas peser sur l'un les tons de l'autre. M. de la Bédoyère Tut vivement attaqué pour
avoir accepté les fonctions auxquelles le roi l'avait appelé, mais ces récriminations ne purent le
détourner de la ligue qu'il regardait comme celle du devoir. II servit avec zèle, dévouement, ab-
négation, se souvenant sans doute que l'exécution du maréchal de Thon, sous Henri IV, et celle
du maréchal de Montmorency, sous Louis Mil, n'avaient éloigné ni de la cour, ni du service, les
descendants de ces grands noms.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 5^9
Goyon de Thauniatz], capitaine attaché au corps des dra-
gons, nommé le 29 décembre 177 7 (1); Dupin (Pierre-Char-
les-François), ingénieur maritime de seconde classe , nommé
le 13 août 1823(2); Chamacé (Louis) , capitaine de grena-
diers au bataillon de milice de Péronne, nommé en 1745 (3);
avait été' nommé commandeur honoraire. Nous ne nous trompions pas , car, si
l'on se reporte au t. I de cette histoire , p. Col, on trouvera la mention suivante,
extraite du registre 1719], déposé aux archives de la guerre : « 1733 , 20 juin :
honneurs de commandeur à M. de la Motte de Lapeirouse, maréchal de camp. »
— On comprendra qu'au milieu d'un travail aussi compliqué que l'a été le nôtre,
le souvenir de cette inscription avait pu nous échapper.
(1) Reçu le 1er mars 1778, par M. de Lavieuville, commandant au Neufchàteau,
près Saint-Malo. (Registre de l'ordre, de 17G2 à 1781.) — Porté plus haut,
p. 453, sans date de nomination.
(2) Né à Varzy, arrondissement de Clamecy (Nièvre), le G octohre 178 i. Second
fils de M. Charles-André Dupin, seigneur du lief de Cœurs, avocat en parlement,
conseiller du roi, son avocat et procureur au grenier à sel de Clamecy, et de
dame Catherine-Agnes Dupin. (Acte de naissance.) — Elève à l'Ecole polytechni-
que (quatre ans comptés à titre d'études) , élève-ingénieur en 1803, sous-ingénieur
de seconde classe en 1S0G, de première classe en 1811, ingénieur de troisième
classe en 1819, de seconde classe en 1825, de première classe en 1830, directeur
des constructions navales en 1838, inspecteur général du génie maritime en 1815,
retraité le 7 juin 1833, avec une pension de 1,800 francs, ayant cinquante- trois
ans dix mois et quatorze jours de services. — A commandé, à Corfou, cent
quinze ouvriers militaires de 1808 à 1811. — Membre du conseil d'amirauté en
1851. (Dossier de M. le baron Dupin , Archives de la marine.) — Le baron Du-
pin, officier de la Lésion d'honneur, ingénieur maritime de seconde classe à Lo-
rient, membre de l'Académie des sciences, député. (Almanaeh royal de 1830,
p. 078.) — Député du département du Tarn. (Idem, p. 146.) — Pair de France,
conseiller d'État, président du conseil des délégués des colonies, grand oflicier de
la Légion d'honneur. (Almanaeh royal-national de 1812, p. 735.) — Ministre de la
marine, du 10 au 18 novembre 1851. (Annuaire de la marine, de 1860, p. 187.)
(5) Né le 19 mars 1G89 au village de Bel, réside à Beauvais eu Beauvoins. —
Cadet dans la compagnie de son père (qui commandait le deuxième bataillon du
régiment de Périgord), en 1702 (a), sous-lieutenant en 1705, lieutenant en 1 i07,
capitaine en 1711, reformé en 1715, et renvoyé chez lui avec 200 livres d'ap-
pointements ; capitaine réformé au régiment de Touraine en 1719, réformé en
[a) M. de Cliarnacé, commandant du bataillon nu régiment île Périgord, était retire en
1"15, car nous ne l'avons pas retrouve sur le contiole de cette ainiùe , le premier qui existe
aux archives de la guci re.
550 CHEVALIERS
deLigondès (Julien), garde du corps du roi, compagnie il-
Noailles, nommé le Ier novembre 1811 (I).
Coelongon, chef d'escadre (2) , et de Viviers , chef d*es-
1723, avec 300 livres d'appointements ; entré dans la milice en 1751, connut*
capitaine des grenadiers, au régiment de Clermont, bataillon d'Amiens; a pris une
compagnie de fusiliers en 1751 ; capitaine des grenadiers au bataillon dePéronne,
et chevalier de Saint-Louis en 17 lu, commandant du bataillon en 1755; retire.
— Sa famille a toujours servi, et ses frères ont été commandants de bataillon. Il a
été blessé en 1705; il l'a été au siège d'IIuy, et prisonnier de guerre en 1708; il a
été blessé au front au siège de la citadelle de Lille ; au bras gauche en i719, au siège
de Saint-Sébastien; encore au bras gauche, à l'attaque du chemin couvert d'O---
tende, en 17 45; et d'un coup de feu, au haut de la hanche droite, au siège de
Berg-op-Zoom, en 17-57. (Registre, milices, 1759, bataillon dePéronne, f° 51.1
(1) Brigadier le t*" novembre 1815. (État de la compagnie au 1er nowewi-
t>re 181 5.) — Ancien émigré; maréchal deslogis de première clisse, chef d'escadron; a
fait la campagne d'Espagne eu 1825; chevalier delà Légion d'honneur le 20 sep-
tembre 1823. [État des officiers et gardes, des escadrons de guerre, détachés en
Espagne en 1825.) — Adjudant de la compagnie le 2S août 1828 (a). (Annuaire
militaire de la maison du roi, de 1829 , p. 43.) — Chef d'escadron le 28 novem-
bre 1821, breveté lieutenant-colonel le 28 novembre 1829 (b). (Annuaire mili-
taire de 1850, p. 141.)
(2) L'orthographe du nom est de Coetlogon. — Omis par erreur, à son rang,
t. I, p. 138 ; porté comme commandeur, même volume, p. 293. — Au combat de
la llogue, commandant une des divisions de l'arrière-garde, il vola au secours de
l'amiral de ïourville, enveloppé par des forces trois fois supérieures aux sienne?.
Il passa à travers plusieurs vaisseaux ennemis , qui le criblèrent de coups. Les
vaisseaux de sa division le suivirent; l'autre division imita cet exemple, et la mê-
lée devint acharnée. Enfin, après avoir tenu pendant douze heures la victoire in-
certaine, M. deTourville put commencer sa retraite, ayant combattu pendant douze
heures, avec quarante-quatre vaisseaux contre quatre-vingt-huit. Il dut son salut àiLde
Coetlogon. (D'Aspect, 1. 111, p. 195.) — Ce brave officier, un des meilleurs généraux
de la marine, commandait le vaisseau l'Éclatant en 1076. Il fut fait chef d'escadre
en 1689, après le combat de la Hoguo , lieutenant général des armées navales en
1701, commandeur de l'ordre en 1703, vice-amiral et grand'-croix en 1710, che-
valier des ordres en 172 i, et mourut à Paris le 7 juin 1730, âgé de quatre-vingt-
cinq ans, ayant été créé maréchal de France, six jours avant sa mort. (S oir la
Gazette de France des 25 juin 1U7G, 29 octobre 1089, M juin 1701, 10 octobre
1705, 28 novembre et 5 décembre 1710, 12 juin 172-i et 10 juin 1750.)
(a) Il avait ét<i maréchal des logis chef, auparavant.
C*) Ail. l«de l'ordonnance du' roi du -22 mai 1622, qui accorde
dait aux officiers de la SIais*»n
re de Sa Majesté le rang du grade supérieur à celui dans lequel ils avaient accompli Uuit
de service effectif.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 551
cadre des galères, nommés en 1695 (1); de l'Église (Gas-
pard), nommé en 17G1 (2); Bachasson de Montalivet ,
commandant pour le roi à Sarregnemines , nommé avant
17-10(3;.
Le duc de Fronsac, brigadier de dragons, nommé en
1760(4); Lamy, major du régiment de Scptimanic-dragons,
(1) Omis par erreur à son rang, t. I, p. 139.
(2) Porté I. I, p. 539. — Il servait sous le prénom d'un de ses frères, né avant
lui, et mort en Las âge, Ces substitutions se présentaient souvent, afin de pouvoir
devancer le moment exigé pour l'admission au service. Ses prénoms étaient Jo-
seph-Sébastien, et il fut, lors de la révolution, une des victimes de la commission
populaire d'Orange. {Note de la famille.)
(3) Sa qualité est établie par l'ordre qui lui fut adressé en 1731 (voir f. I,
p. 423), pour recevoir M. de Bachasson, garde du corps du roi , compagnie de
Charost. 11 avait été nommé chevalier de Saint-Louis en considération de ses ser-
vices dans l'armée où il avait le grade de colonel, et il était fort avant dans la
confiance du maréchal de lîellc-lsle, son ami. [Note de la famille.)
(4) Porté t.I,p. 314. — Louis-Aulohie-Sopliie du Plessis de Richelieu, duc de
Fronsac, né le 4 février 1736 : mestre de camp du régiment de Septimanie-dragons
le 1er mars 1744 (a)-, il servit à l'expédition de Minorque en 173G, se distingua à
l'assaut du fort Philippe, apporta au roi la nouvelle de la conquête de l'île, et fut
(a) M. le baron d'A/.émar, colonel du 6e lanciers, a imprimé la note suivante dans son re-
marquable ouvrage, Avenir de la cuvait- rie, première punie, p. 55. « Selon M. de Ségur, le duc
de Fronsac était colonel à sept ans : son major, plus âgé que lui sans doute pour le diriger et
le conseiller, avait douze ans. » — Quand nous rencontrons une ci reur, nous avons pour habi-
tude de la rectifier. On pourrait croire que, «>ous l'ancienne monarchie, le roi confiait à des en-
fants le sort de ses régiments et la vie de ses soldats. Si SI. le baron d'Azémar connaissait des
mémoires fort répandus, ceux du due de 1. in nés, il y aurait trouvé, t. Y, p. 328, les lignes
suivantes : « Samedi, 22 février l"'û, Versailles. J'ai oublié de parler d'un nouveau régiment
de dragons, qui sera le dix-septième..-. Ce régiment a été donné à SI. de Fionsac, fils de SI. le
duc de r.iclielicu, lequel n'est âgé que de six ans (il en avait huit). On croyait qu'étant fourni
parla province de Languedoc, il serait aussi commandé par un des principaux de la noblesse ;
mais le crédit de M. le duc de Richelieu l'a emporté sur toute autre considération, et .1/. de
Kogaret a obtenu une commission de ?nestrc de c .i;.;>, pour commander ledit régiment
pendant que M. de Fronsac ext hors d'état de sertir. Vraisemblablement M. deNognret res-
tera colonel en second dudït régiment, en quoi le roi déroge aux ordonnances qu'il avait fai:es
il y a quelque temps, pour Oter le commandement des régiments aux incstres de camp in-
corporés, o— M- de itûgaret ne ligure pas mu le registre-malricule du régiment de Septimanie-
dragons, et nous ne pouvons dire u'où il venait, mais c'était ce qu'on appelait aiors un
mestre de camp réformé, c'cst-à-dirc un capiuine avant rang de mestre de camp- (juantau
major, l'assertion de M. de Ségur est fausse de tout point. 11 y a eu deux majors d.ms Scptima-
nie: 1" M. de Slonteils, dont voici les services: eoi nette dan-, Vas>é-cavaleric en 1"34, neveu
dusieui deYavre, mort capitaine dans Nasse, capitaine dans Dauphin-cavalerie en 1:30, major de
Scptimanic-dragons, du 1" mars l'.'i'i, date de l'ordonnance de la création du régiment, jus-
qu'en I~'i7, époque à laquelle il fut placé comme lieutenant-colonel réformé à la suite du régi •
ment Mestre de camp-général-dragons [Registie de l"3t « l~63, régiment Dauphin-cavale-
rie, fol. Vj, et Scptimanic-dra'jons, fol. 308); 2" .M. Lamy, cadet dans Dauphin-diagons en
*>52 CHEVALIERS DE DIVERSES ÉPOQUES.
nommé le 17 avril 1748 (I); Vavre, capitaine au régiment
de Vassé-cavalerie, nommé avant 172 1 (2); Canisy, major
du même régiment, nommé également avant 1721 (3).
nommé brigadier de dragons le 25 juillet (a) ; premier gentilhomme de la cham-
bre du roi le 2 octobre 1756, sur la démission de son père, le maréchal duc «le
Richelieu, auquel on conserva la survivance ; employé comme brigadier et aide-
maréchal général des logis surnuméraire de l'année d'Allemagne, en 1757; était
à la bataille d'Haslembeck, à la prise de Minden et d'Hanovre, à' la marche vers
Zell même année; à la bataille de Crevelt en 1758, à celle de Minden en 175'.).
Employé à l'armée d'Allemagne en 1760, il se trouva à l'affaire de Corbnck le
10 août, commanda ensuite les dragons de la réserve du chevalier de Muv, et se
distingua particulièrement à l'affaire de Zieremberg le 22, où le prince "hérédi-
taire atliqua, en nombre bien supérieur, les régiments Rouai et Thianges (dragons),
et six cents hommes des chasseurs de Fischer. Ces troupes firent des prodiges de
valeur, et, quoique avec une perte considérable, elles rejoignirent la réserve ayant
toujours le due de Fronsac à leur tète. Il se trouva encore à l'affaire de Warbourg,
le 51 du même mois. Détaché le 27 octobre avec le comte de Chaho, pour enle-
ver le poste de Vella près Warbourg, il reconnut que l'ennemi s'était enfui à leur
approche, le poursuivit, et lui lit trente prisonniers. Maréchal de camp en 1701 ,
et employé à l'armée du prince de Soubise, il y commanda des corps de troupes
séparés, et fut toujours à portée de l'ennemi. Attaqué le 50 août par le générai
de Kilmansegg, il soutint les postes avancés avec la plus grande valeur jusqu'à
l'arrivée des renforts, fondit alors sur l'ennemi, le poussa jusque sous le feu des re-
doutes de la ville de Munster, lui lit -100 prisonniers sans les blessés, et continua
de servir à l'armée d'Allemagne jusqu'à la paix. (Pinart, t. VII.) —Lieutenant
général le 1" mars 1780. (État militaire de 1781, p. 79.) —Duc de Richelieu (en
l'SS, à la mort de son père). (État militaire de 1789, p. G2.) — Mort en 1791.
(1) Ses services sont portés dans la note de noie relative à M. le duc de Fronsac.
(2) Capitaine en 1708, chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1718 « 1721,
régiment de béringhen-cavalerie, ensuite Vassé.) — Est de Tournon en Vivarais :
volontaire dans Beauvoisis en 1689 , sous-lieutenant même année, cornette dans
Saint-Maurice en 1691, lieutenant en 1G95, capitaine en 1708, mort en 1755.
(Registre de 1751 à 1765, régiment de Vassé-cavalerie, fol. 179.)
(5) Major. — Est de Ham, en Picardie. Page du roi en 1706, ensuite mousque-
taire ; cornette dans Livry-cavalerie (plus tard Vassé) en 1709 , aide-major en
1712, capitaine en 1715, retiré en 1755. {Registre de 1751 à 1765, régiment de
Vassé-cavalerie, fol. 179 verso.) Chevalier deSainl-Louis. (R^«/rede 1718a 1724.)
1-29, cornette en 1733, lieutenant en 1743, aide-major dans Septimanie le 1" mars I74Û, rang
oe capitaine en 17.5, major du 20 avril 1747 au 20 jonvier 1749, date du licenciement du régi-
ment. [Registre de 1731 à 1703, régiment de Siptimanie-dragom, fol. 30S verso.)
(a) Voir t. I, p. 439.
FIN DU TROISIÈME ET DERNIER VOLUME.
TABLE DES MATIERES
DU TO.ME TROISIEME.
ir g'
DEUXIÈME PARTIE {Suite) (de 1793 x 1830).
CHAPITRE I.
Tages.
Emigration. — Armée de Gondé. — Armée de la Vendée. — Digni-
taires de l'Ordre nommés de 1703 à 1801. — Chevaliers de Saint-
Louis nommés de 1792 à 1797 , 1
CHAPITRE II.
Promotions de 1798 à 18U 53
CHAPITRE III.
Restauration. — Promotions de 18H 67
CHAPITRE IV.
Cent-Jours. — Promotions de 1815 à 1S1G 175
CHAPITRE V.
Promotions de 1817 à 1822 218
CHAPITRE Vf.
Promotions de 1823 et 1824 248
55i TABLE DES MATIERES.
CHAPITRE Vil.
Paç&.
Rogne du roi Charles X. — Chevaliers de Saint-Louis Dominés de 18-2.')
à 1830. — Dignitaires promus dans la même période. — Ordon-
nances concernant l'Ordre de Saint-Louis 285
CHAPITRE ViH.
Chevaliers de Saint-Louis ou services de Chevaliers retrouvés depuis l'im-
pression des listes précédentes 325
FIX DE LA TABLE DES MATIÈRES DL TROISIÈME VOLUME.
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES NOMS DES DIGNITAIRES
ET CHEVALIERS DE L'ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE SAINT-LOUIS,
CITES DANS CET OUVRAGE.
(Lorsqu'un nom est réputé dans ta même page, il n'est porté qu'une fois dans cette table.
Le nom doit être cherché au titre de fief.)
AGO
Abbatucci, II, 444.
Ablaincour (d'), II, 97.
Ablancourt(d';, [,320. 410.445.
Abon (d'), II, 25;.
ALoville (d'), 1,'ôSo. 659; II,
276; III, 101. io3. i5i. 216.
270. 271. 279. 4o3-4o4.
Abrieu, 1,478.
Absac (d'), II, 335.
Abzac(d'), l, j±- 6o5.
Acliard, III, i53. 225. 3oi).
Afliard (d), III, 4-1.
Aché(d'), I, 490. 582. 639; II,
176. 492-
Adieux (d'), III, 352.
Acl.ou (d), II, rjS ; III, 2H.382.
Acuy(d'), I, 3i6.
Aclivreiller, III, 258.
Addée, I, 5C>6.
Adhémnr, II, 22 + .
Adlieuiar (d'j, II, 2S7.
Adrets (des), I, 226.
Al'fry (d'), II, 436. 43<). 5o5. 5o(J;
III, 10S.
Ag;ly (d'), III,2V.
Agier (Dcdelay d'), II, 491.
Agon (Guérin ci"), III, 206. 45i.
Agoult (d'), I, 298. 43r. 394.-608.
t>28; II, I. 2(|. I02. 223. 228.
2ti9. 271. 32O.302. 3(38.432;! II,
ALf;
87. 270.271. 28o.3i4.3i8.442,
Açuesseau (d')t II, 4 J'7-
Aline, 11,456.
AigalUers (lîiuevs d'), II, 36 1 ;
111,420.
Aigle (de 1'), II r, i25.
Aigoin, 111, -5t.
Aiyremout (d'), l, 277; II, i5i;
III, 6. 193.236. 260.
Aiçremont (de Clirmcul d') , II,
125; III, D26.
Aillecourt (de Choisenl-d'J , III,
I iS. 129. 345.
Ailly (d*;, I, 3 i5. 602,
Aiuiiuv (Mablau d'), II, l63.
Ainval (d'), III, 468.
Aisv {Dubois d'j, III,3S-3q.5i.
Akuzy (d'),I, 179.
Albarede, III, 420.
AlL)ir!;aria (Sosizt'-s d'), 111,258.
Alber^otti, 1, 114.
Albert (d'), II. 145.376.
Albiguac (d'), II, 291-292; III,
27... 27S.
Albiizi (d'), I, 4 'S.
Albi/./.v (( Clavier d"), III, 253.
Albon'(d'). »., 3i7-
Albufera(Surhct, dued'), 111,73.
2-0.
|Alcourt(laLandcd*),H,2.V7.
ALT
AIdnrt (d1), 11,438.
Aldcguier(d'),I,65i; III, 258.
Aldiguier(d'), 1, 555. 627.
Aidnbraiidmi (I;orghèsc),lll, 3+t).
Al.'grc (d'), I. 164.
Ali-Mue (d'j, I, i53; II, 02. 366;
111, 80.
Alexandre, I, 200 ; III, 256.
Alevrneid'). 1,538. 5«)5; 11,287.
! Alfonce, I, 128.
| Aigres (d'j, 11,246.
! AJigny (d"), 1, 12S; 111, 5x.
Allard, III, 126.
Allart (d'), I. 3t5.
Àllarv, H, \oS.
AlbVrc, 111, .-p. 296. 3oi.3o4.
Alleius(d'), III, 257.
Allemagne (d\, III, 423.
Allemand, III. 162.225.
Allcn.aus (J'), I, 433.
Allenr, (des), 1, 43. 2.,i.
Allons (Kichorv d").I, 5 — .
AUonvillc (d'j, I, 565; il[,6-.
Ally (de Rochcfort d), III, 469.
Aimeras, III, 3 i5.
Alimu, III, 214.
Aloi»ny ,dj, III, 398.399.
Alou (il), I, ',6. 29J.
Àltembourg (de Cbamprcus. d"),
111, 34i.
55G
ARIt
Altermatl», I, 128.
Altier (de Borne d'), 11,337.
Alton (d?), 111,3:8.
Amat, III, 256.
Ambcrad (Lafàye d'), II, 270.
Ambert (de Merle d'). Il, 3cj5.
Amblimont(d'), [, 5a.2q3.435 :
II, t35.
Ambly (d'), I, 297. 402. 42t.
426,479. 611. 627; II, 10. 437.
461; III, 32. i36. 189. 214.
22t. 34r.-
Ambly (de Sayvellcs d'), I, 402.
Amboisc (de Clermont-d'),I.3i5.
587.
Ambray (d'), II, 172.
Ambrugeac (d'), I. 3 19. 388.
Go5; III, iu8. 273.
Amelot, 11, 176.
Ainerval (d'), 11,9), 424-
Anifreville (d'), 11, 148.
A.uiguy (d'>, I, 2S8.
Amy, 111, 3t.
Amyot-Dùiâesnil, III, 256.
Auastltaze, II, 126.
Anceliu, II, 137.
Andigué (d"), I, 420. 56G. 610;
II, a52. 286. 337. 364. 469.
4^6; III, H2. 120. 275. 352.
401-402.
Andlau (d'), I 3iG. 609; III,
182.
Andras, III, 66.
André, I, 576; III, r7q. 257.
Audié(d'), |, 576; 111, 229. 25o.
Andrêossy (d'), II, 471; 11*1,274.
Andrieu, II, 137.
Augely (d'), III, 189.
Augeunts (d'), 1, 257.
Auglade (d') III, 274.
Anglais (d), 1, 319.
Angles (Lauglmne* des), III, 76-
11-
Angosse (d'), 1, 181. 298.
Auguulèine (due d'), III, 19.272.
279-
Anbalt-Coethen (d'), II, 441.
Aujorraut, I, 65o ; 11, 3i2.
Auuières (Guillot d'), II, 102.
Auuon, II, 470.
Ansou, III, 21)7.
Antliouard (d*), I, 57o; III, 96.
Antiu(d'), I, 164. 296. 3l4; II,
i35.
Auty (d'), 1, i65.
Apcltier (d'), I, 579; II, 416.
Apcltuu (d'), I, 391". 4o3 ; II, 177.
35c
Applaiucourt (l)umaisuicl d'),
111,390.460.
Aragon (d'), 111, 116.
Arauiou (d'), 111, i36.
Arbaud(d"), II, 219.
Arbaud-Châteauvieux (d'), II,
l52.
Arbaud-Gardaue (d'), II, i5o.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
ASI»
Arbel d'), 111,224.263.
Arbogasle, 1,62-,.
Arbon (d'), I, 46. 293.
Arbois (d'); I, 538.
Arboulcrie (1'), I, i3o.
Archiac (d'), I, 082; II, 4l5. 440.
460.
Areine(Cullombd'), 111, 196.309.
466.
Areis (d'), 111,258.
Arey (.1'), 1, ,81.
Arcy(dc Gouy d'), I, 3i8, 5i8,
4or-4o2.
Ardeunes (Guerdin des), 1, 180.
Ardouins(deSudredes)JlUJ 3 14.
Aremberg (d'), 1,264.
Argcns (d'j, I, 3l<j; III, 273.
Argensou (d'), I, 43a.
Argenteau (BeUecroix-d'), I, 46.
Argenteuil(d'), I, J20.
Argeutou (Billebcust d'), III,
29(i.
Argcntré(Duplessisd'), III, 127.
Argenville (Taboureau d'), 11,
235.
Argers (Le Pelletier d'), II, 411.
Argicourfc (d'), I, 289.
Argilliers (de CastÏHc d'), III,
328.
Argis (d'), I, 5:8.
Argœuvre(d'), I, 576.
Argougos(d'), 11, .-.24. 170; III,
208.
Argout (d') ('), I, 463. 654; H,
235. 454; III, 112. i35.
Argy(d'), 111,340.
Arimont (Beraud d'), II, 18. 410.
Arlanges (d), III, 49.
Armagnac (d), III, i5. 92. r',9.
2i5. 274. 379. 38o.
Ai maillé (de la Forest d') , III,
3o8.
Arnaud (d'), I, 180. 568. 576 ;
II, 229; III, i5r.
Arnaud (Laculard d'), III, 90
Aruo.mlle(AIaclu.ultd'), 11, 336.
Arpeutigny (llcziu d), 11, 485.
Arquemont (d'), II, 147.
Arrae (de Vigne d'), II, 252.
Arrot (d'), 111,57
Ars (d'), 1,291.
Ars(Bréinon'dd'), II,494 ; 111,267.
Artagnau (d), 1, 114. 128. 129.
565.
Artaize (de Meekeulieiiu d') (**),
I, 427. 579; III, i58.
Artois (comte d'), II, 3û2. 33i;
III, 272. 279.
Artois (Darvill'e d), 1, 624.
Asl'eld (d), I, 208. 2i)3; If, 5x6.
Asield (des Aides d'),'l, 128.
Asbley-Macide, III, 297.
Asuières (Carrcy d'), II, 435.
Aspremout (d'J, I, 3i8. 557.
(*)Voir aussi Dargoust et Dargout.
("") Voir aussi de Meckeuueiiu,
AUT
Assas (d'), 1, 466. 623; II, 212
398 5oo; III, 125.
Assas-Montdardier id), 11, 27t.
283.
Assignies (d'J, I, 297.
Assy (d1), 1, 179. *
Aster (de Gramont d') III, i83.
Asticr (d'), III, iS3.
Aotorg (d"), 1. 416. 63o; ÎI,43i-
432; 111,82. 172. 272.
Aulwgne (d'Albert d'), II, 167.
Aubépin(dc 1'), 1 ,4 i6;Ill, 260.20, 3.
Auber, III, 244. 261.
Aubépine (de 1 |, 1,444.
Aubespiue, II, 337.
Auberuiesuil (d'j, I, 425. 43o.
43i. 536; II, 28. 144. 217.
364; I", 56.
Aubeterrc(d'), 1,364.
Aubteres (des), I, 128.
Aubignao (de Seguius d'), 1I,27.
Aubigny (d'j, I, 2J7. 289. 299.
410. 422. 479. 637. (i38. 63u;
II, 140.143; III, 128. 28G.
Aubigny (de Cliuebauip d'), III,
i57.
Aubigny (l)elattre d'), lit, 291.
Aubigny (Henrys d'), 111, 83.
Aubigny (Levaillaut d'), III, 190.
Aubins (Guyot des), II, 248.
Aubrière (de I'), III, 52.
Attelés, 1, 470.
Attdeuarde (de la Laing d'), III,
83. 275.
Audilïret (d'), I, 261. 398; 11,
i83. 4S9.
Andigué (du llallay d'), 1, 129.
Aud.u, 111, 177.
Audoury, 111, i5§,
Aufl'rery (de Carrière d'), 11,3 16.
Auger (le Bourgeois d'), II, 3i6.
Augier (d'), 111, t6:, 273,281.
Augier-s (des), I, 53. 4a3.
Atigny (Durand d'),I, 587; 11,3 16
Augustine (Combis d'), 11,37a.
Aulbtyjite (d'), 11, 44 '•
Aultaur.c (d'), I, 209. 3i8.652;III,
101. 182. 273.
Aumale (d'), 1, 433. 448. 586.
618. 654; H, 364,460; 111,376-
377. 540.
Aumout (d'), I, 297.314; 11,437.
Aupiek, 11, 446; (il, 298.
Aun'ae (d'), I, 178.
Aiiribcau(d'HesmivY), II, 492.
Auriol, 11, 4«o-4<)7; M, 3i.
Auriol (d'), I, 429. 626.
Auriol (Daussion de d'), III, ^9.
Auris.se (de Hast d'), III, 191.
Aurout (d'), II, 4o'3.
Autanne (d'), III, 3i.
Autcnay (d'), 111,256.
Aiiteuil(deCombaultd'), II, i58;
III, 275.
Autteliauip (d'), 1, 320. 562; II,
21. 100. 244. 436; III, 21. 270.
274. 276. 28t. 323.
AVE
lutier(du),II, 3J3.
iavct (d'), 1, 0.82; 11,25;.
Auvillar*(dcFouquetd'), 11,33!
Auvrav, III, sS;.
*.uxv (Durand d'), II, .',29.
Àuzérs (Doubct d'), III, 35o.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
AYE
Avcnoff, III, 297.
Avignon (<!'). I, 11 3. 2S8. 5q3.
Avrilly (de Ligondès d'), ITI, 53o.
Axât (Dax do Cessâtes d') , 111 ,
Avtard, III, a63.
Uraray (d'), 1, iC5. 435. D90; II, Aycn (duc d'), 1, 3i4. 5;6 (*).
452; III, 72.
Arcjcau (d'),I,42. 177. 264.293. | (*) Voir aussi de Noailles.
557
AZI
Ayguirandes (d'), I, 466.
Ayliner, I, 56g.
Aymar (d"), II, 433.
Aymard, III. 52.S.
Ayrault (de), III, 2i5.
Azémar (d'),l, 3 19.
Aziucourt (Cloudel d1), III, 537.
BAL
Babinet, III, 193.
Bachasson (de), l, 423.
Bacbelerie (de la), 1,644; II, i5;
III, 237.
Baclielo, II, 40-, HT, to3.
Baohet (de), lîl, i36.
Baelieviiliers (de), I, nS.
Bachmanu, I, 55a; II, 436; III i
271, 279.
Backoue, I, 4to.
Bachoué, 1, 392.
Baciocchi, II, 427.
Baclan (de), I, 5i8.
Eadany, I. 5Gg.
B.idemer, III, 25o,.
B.idie (la), I, 12S', l53.
Bagard, I, 079.
Bagert-Becker (de), III, 3i5.
Bague 11 x (de), I, 226.
Bagneux(Frolierdc),II,267,338.
Baignanx (de), I, 298.
Baillard, III, 260.
Baillard-Dcscours, II, 127.
Baille, III, 180.
Baillet (de), I, 3io. 4o8, 5ot.
Bailleul (de), I, i28;II,i3i,i58.
Baillcux (de), 1, 429,426; II, 6.
Baillif (le), I, 5:5.
Baill v, I, 4o'i, Ô2J.
Baillv (do).'lll, 3i8.
Bain"s (de), I, 48.
Bains (Magnier de), II, 453-454.
Baji.let, I, 1S0.
Balathier (de), II, 445; III. 3iS
Balav (d'Artaize de), III, l56 (*);
Balby (de), I, 3I8,'43y.
Bald'cck. I, 078.
Balestrier, II, 289.
Ealciy (Maldcn de), 111,44-
B.diucourt (de), I, ',3;, 4811.
Balivières (de), l, n3, 435; III,
ô, 270.
Ballay (de), I, 425.
Ballcracli (Stuart de\ I, 620
eroy (de), I, 446; II, 184 ,
B
436; III, 2Df.
Ballet, I, 5-4.
Ballon, III, 2S5.
(*) Voir aussi d'Artaize,
BAR
Ballv (de\ I. 587.
Balme(Ia), 11,1^7.
Biilmc (Ysarn de la), II, 4'P.
Balmondière (de la), I, 40S; 11.
236; III, 189.
Bnltavock. (de Blairde la), 111,62.
Baltb'azar, III, 86.
Balthazard (de), III, 7.
Balzac, III, 256.
Bande ^Damoiseau de la) (*), III,
40.
Baudevillc (de), I, 223, 575.
Banne (de), I, 5~5.
Banner, III, 257.
Iïanuieul fde), I, 577.
Bauville (de), I, 480, 482; II,So,
no, 206, 329; III, 444
Ban vols (Montferré de), II, 2J7.
Bar,' III, 263.
Bar (de), l, 180, 23: ; III, 67. S',,
l8S, 221, 24t.
Bar (Guerpel de), II, 492.
Bar (Labbcdc S;iiut-Georgcs de),
II, 3-6.
Bar (le l'aige de), III 64-65.
Bar l'amisier de), III. 106.
Eara (de), I, t7S.
Baragucy-d' Milliers, 111, a54 ,
J09.
Barailh (de), I, 434, 436; III, i5r,
i55.
Barailhon, I, 56g
Barantc (de), I, 3gi.
Barastin (Cappot de). II, 470.
Bar.it, I, 56q; Il , 292, 480, IIl;nS,
241,245.
Baraudin, H, 12-, 1-1,492.
Barbancois de), III, 2:10, 231,341.
Earbaucon (de), II, 35o.
BarbauîancUlu Pujet de), 11,423.
Barbaza, III, 256.
Barbcnne (de Forbin la), ,11 J27.
Barberav (de), I, 319.
Barbcrié (la), l, 408.
Barbesières (de), I, 166.
Barbier,!, 57t.
Barbier (Galber de), II, 4o8.
Barbon (de), I, 46.
(*; Voir aussi Damoiseau.
BAR
Barbot, I, 497; n, 49;; III, to3,
i2r, 3i5.
Barbot(de Btdloçarde de), IlI,4o.
Barde (de), 111,448-449-
Bardon, 1, 410.
Bardouncnclic (de), I, 209, 320,
392; 111,274.
Bârdou, I, 566.
Barcntin (de), I, 25S;lI,ni, i56,
060; 111,6.
Baret(du), III, 2.5o.
Bargemont ^Villeueuvc de), III,
23o.
Barière (Basterot la), II, i7r.
Barjeton(dc), 1, 020, 5or.
Barjettou-Verclause, II, 177.
Bamavc (Duvivier de), II, 4 J5.
Ramerai, I- 3ya, 566.
Baruewal (de), I, 5iS.
Baron, I, 261.
Baron (le), 1. 178, i8r.
Baronie (Lavcrgue de la), II, 410.
Baronville (Jaunarl de), II, 36.
Barqiiier (de), I, ;''»4- 55i.
Barrail (du), I, 180.
Barras (de , I, 226; II, 276, 492;
III, 171.
Barras-Meillan [de), III, rS.
Bhrras-Saint-Laurcnt , II, 167.
438. 441.
[Sarre, I, 38g.
Barre (la), I, 128, 293.
Barre (Moutbruu de la), H. 2-1).
Barrcia-Riraux (la). II, 178. '
Barreaux (des), I, Ô7.
Barré-Cliabans, il I, 206.
Carrure de la) , I, 552. 554.
IJarrm (de). II, 4 5?.
[îarronnat, I, 566.
Barruux («le), III. 178.
Barrotix (du), I, 5"i; III, 17S.
l'.iirrx, III, 112. i56.
Barrv (de, III. i93.
Bars de), I, 5o.
Barst (de), I. 5i-. 520.552.
Barsun, I, fiS. '
r.irt, I. i!S. 291. 434. 436; II,
110. 14S; III, 37o.
Barte (la), 1,389.
558
BEA
Bartettc (<le la), II, 40.
Barthe (de la), I, 298. 54g; 111,
17.I.
Barthélémy, III, 25i.256.
Bartillac, I, 128.
Bartillat (de), 1,617; II1, 76.272.
Bartouilh', III, 410-41 r.
BarvUle(de),l,;446;H,98;lII,i8.
Rasaaeourt, II, 19.
Bassabas, I, 128.
BassanJ, III, 2.Î7.
BasscroJe (Leprévùt de), I, 488.
Basset, II, 491.
Bassetière (Morisson de la), III,
44- 244.
Bassignac (de), 1,488.
Bassompicrre (do), 11, 266. 378.
Basson mère (la), II, 14
Bast («!.•), Il, 480.
Bast.nd (Je), 1, 289. 3i8. 483.
63 1; II, 3. 3o. 84. 222. 332;
IIl,78.i39. 435 (;*).
Ba-tide (la), I, $QO. 3.,2. 4o3,577.
Bastide (Boubéc de la), II, 48b.
Rastie (de), HT, 67.
Bastîn «le), II, i38.
li.iltinc (Colomb de), [II, i38.
Bâtisse (la), I, 410.
Battue (de la), 1, 209.
Bat/, (de), 1, 2S7.O04; III, 123.
Baudeck, I, 574.
BauJeuet-Deuoux, I,5r8.
Baiidin, III,i65. 276. 289.
Baudot, III, 210
Baudot (de), I, 257; III, 220.
Baudraud, III, 10S. 3i8.
Baudrctan, 11, 127.
Bauffreinont (de), I, 261. 3t5.
586; II, i85;tll,i56.
Baiiliircaurt (de), I, 552.
Baulny(Ogier de), 11,483.
Baume (de la) 1, 55l; II, 344.
Bauzil, III, 259.
Bavière (le comte de), III, 541.
Baya.- (Losse de), II, 3ui.
Bayard, II, 171.
Baye (de), I, 58r. 610. 638; III,
238. 37i.
Baye (Bertlielot de), III, 373. 374.
3 7 5.
Bavle, 111,446.
Baylle (de), III, 412.
Bazard, II, 462.
Ba/.iu, 111,244.
Bazin (de), 11, 3oo.
Bazonnière (de la), II, 66.
Bazonville, I, 55 t.
Béàrn (de Galard de Brassac de),
III, i85.
Béarnez (de), 1, i53.
Beaucaire, II, 198.
Beaucaire (Horr'ie de), III, 2S6.
Boauchaisue (Isle de), II, 340.
Beauclerc (de), I, 5 14.
Ueaucliamp (de), I, 579.
I") Voir aussi de r'ontenay.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
BEA
Bcaucorps (de), fil, 118. 189.
2l3. 221.
Bcaucorps ( Goyon de) (*), 111,
Bcnucorps-Créqiiy (de), III, 3 14.
Beaucouse (Laurier de), I, 374.
43y,II,72. lia; III, 53t.
Beaucousin, I, 574.
Bcuudeau, 1, 5(u).
Beaudegriies (Caroudelet de), II,
416.
Beaudelon, 1, 555.
Bcaudouin, I, 56.4.
Beaudouvin (de), II, t52.
Beuudran-Tredcau, II, 176.
Beaudreuil (de), II. 271.
Beaudrièux (Rivière de), H, 3',<i.
ISeaufort (de), I, 3g2. 4«4- 48?..
548.55i. 557; 11,410. 43'..
Beaufor't (Goyon de)(**), I, 557.
Beaufort (Pages de), II, 33.',.
lieaul'raueliet(de), 1,628; III, 143.
44'-
Beaul.arnais (de), 1, 3oi, 65l; II,
1 17. 118. 125. i5i. i55; 111, i5.
19Î.
Beaujeu (de), I, 120. i38. 180.
209. 26 1 . 28S. 293. 491 ; 1 l,3a6.
Bcaujcu-Quiqueraii ^de), II, ilio.
37C».
Beaulieu (de), I, i38. .',o3. 5fj.
Beaulieu (Pas de), 11,327, 435:
111,235.
Beaumanoir(dc , 11,255; [II, 5.
Beau manoir (CarLoanct de), 111
88.
Beaumanoir (du Rosel de), II, 74
i53. 43t>. 440.
Beaume(Jc la), 1, 635.
Bcaumé (D«sforges de), 11, 416.
Beaumout (de;, I, 227.42.',. 427,
429. 443. 481.492. 5i3. 552
5i,8. 601. 604 620. 622. 623
63i;II,38. 166. 199.248. 3x3.
391. 420. 438. 456;. III, Si. 82,
n8. i43. 14s. i5-. 182. t86,
2 1 3. 221). 2(i3.2«8.
Bcaumoiit'(lcMai.slre <,le), 1 1 [,172
Beaumonè-Saint-Quciitin(dc), III
188.
Beaumout (Triguan de), II, 424
Beaumout (Trigaut de), III, 273
Beaumout (des Autels de), 1 1, 276,
Beaumout (Duplessis-Duuiset de
I, 422.
Beaumout (Gaudiu de), II, 4y3.
Beaumout (Islaud de Lavane'de)
111,63.
Bcaumout-le-Maître'de),Il, r3li
i5o.
Beauue (de), I, 547.
Bcaunicr, III, 23o. 407.
Beaupré (Dalègre de), 1, 566.
Beaupré (lie prince de), 11, 490.
(*) Voir aussi de Goyon.
(**) Voir aussi de Goyon.
BEL
Beaupré (Ocher de), III, 3o8.
Beaupuèche (de), I, 55o.
Beaurains (de), I, 5So.
Beaureeueil (Laugier de), 11,338;
111, t3:,3S3.
Beaurcgard (de) , 1,397.
Beaurcgard (Bonnafuux de), 11,
3i3.
Beauregard (de Bessey de), Il ,(i3.
Beauregard (Costa de), III, 255.
Beauregard (du Bois de), II, 33(i,
111, 35.
Beau regard ( le Vassor de), 11,4x9,
Beauregard(Marboutin de), l,(>o8
Beauregard (Nausouty Je), 111,
146.
Bcaurcpaire (de), 111, 122. 214.
Beaurepaire (de Lauuoy de). III,
'99-
Bcaurcpairc-Louvaguy (de), Itl,
268.
Beausirc (Je), III, 43r.
Beaussaj (Dujonde), 1, 621.
Beaussct (de), 11, 169. 38:. .',38,
4 1)9
Beaussier (de), I, 53. 299. 320;
11, 127, 139, i44. i47. l57-
1-7. 178. 19t. 34o. 341. 352.
383, 418; III, 25. 47-
BeautevJie (de), 1, 582, 638.
Béarnais (de), 1, l53. 552.
Beauvais (Goyon de) (*), III, 467.
Beauvais (le 1er Je), 11, 295.
Beauvais (le Veneur de), II, J2G
Beauval (Cymon de), 11, 191
Beauvallon, 1, 5fi9; U, 464.
Beauvau (Je) , 1,297. 3i5. 320;
II, 28.
Beauvillard(Je), I, 575.
Beauvoir (de), 1, 410; 11,27»; W,
274.
Beauvoir (de Grimoard du Roure
de), II, 42 i.
Beauvoir (Hébert de), III, 3lg,
Beauvoir (Vareil Je), 1, 4»2.
Bccainc (Je),l, i53.
Bécays (r'erraud de), 1, 604 ; IH,
4i9.
Bécays-Lacaussade (Je), III, 424-
425.
Béeave(Je), l,55o; 11,284
Becdelièvre (Je), II, 324.
Béeourt, II, 3i2.
BéJovère (de la), 1, 299. 374;
II, i3i; 111,24- 32. 49. 548.
Begassou, Il , 140.
Bègue (dcGoy-le), 11, 1^.
Bél.a'gue(Je), I, Mio; 111, 7.
Belaitre (de), I, 55l
Belami, III, .-56. '
Belbèse, I, 5H5. ,
Belebamps, III, 260.
Belebamps(Jc), 111,263.
Belenet. III, lot.
Belcstat (Je), II, 67, 3i6.
(*) v<
Je Goyon
ben
r>!!)omme, I, 446.
itlioaye (dela)(*), III, 117,144,
1S7.
Brfingant (de), II, 142, 16S.
ticlive (Moreau <le la), III, 35.
Kcllaffaire (de) , I, 374 ; III, 219.
5;5.
Rellangé, III, 3io.
l'.ellebrune (de), II, 126.
(iellcbrune (Blondel de),I, 390.
Bcllecoinbc, I, 3g2; II, 4^7. 44o-
Bcllefond, I, 552.
Bellefonds (de), I, 35. 36.
r.eltefosse (de), I, 575; II, 128.
r.ell<-gardc(de), 1, 44. 5g; 11,31g,
43o.
Eellegarde (du Pac de), III, 3 19.
Bellegarde (la Forgue de), 111,4.8.
Bellegarde (Vassal de), 111,43.
lielle-lsle (de), 1, 245. 36g; II,
281.
lîelle-Islc (du Blaisel de) (**), III,
207. 214.
Belle-lsle(Gotteville dc>, II, 1S4.
r.elle-Isle (la Luue de), II, 2o3.
Bellc-lsle (Scimars de), II, 162.
Belle-Isle-Pepiii, III, 3S8.
Belleislerard (de), 1, [82.
Bcllemarre (de), I, 3i8. 38S.56g.
Belicmare (de Foucault de), III,
61.
Bellenot (de), I, 520.
Bcllestre (de), II, i75.
Bellet, 111,25p.
Belleval (de), I, 440,
Belleville(de),II, 102; 111,58.67.
Belleville, 11, 127.
Belleville (la Brousse de), I, 575.
Bcllesci/.e (de), I, 520.
Belliard, III, 100.
Bclliuayc (de la), I, 549; 11,29t.
b'ellinavs, I, 40 r.
Belliueâux (de), II, 127.
Bellini, 1, G18.
Bellisle (Routtier de), II, 126.
Bellissendv, I, 392.
Belloc, II, "481.
Bellot (de), I, 4X3.
Belloy (de). I, 319. 37t ; II, 122.
Bellugard (Dupin'de), H, 128.
Bellime (Victor, duc de), III, 73,
271. 279.
Belmont (ile), II, 110; III, 54.
Belombre (de), 1, 467.
Bclon, III, 25o.
Belsunce (de), î, 179. 56S. O09.
Belugard(Dupinde), II, i3i.224.
Belvèze, I, 128.
Behval-Raulin de), I, 556.
Bely (de), 1,567.
Bcn'ard, III, 256.
Bénard dit Fleury, III, 3;6.
Bénazet, 1, 523.
Bcuct (de), I. 22-.
(*) Voir aussi «le la BeUina'yi
(**) Voir aussi du Blaisel, '
TABLE ALPHABETIQUE.
BKR
Rengy (de), II, ij. 475.
Bcnouville (de;, II, 171.
Béon (de), 1, 484; II, 64. 4>2.
Béon-d'Arci/ac (de), 1, 48;.
Béquigny (Saintard de), III, 17S.
Dérange (la), I, 128.
Béraudière (de la), III, 487.48s.
Bcrbis (de), I, 2S9.
Eercbcnv (de), 1, 32S. 433. 436.
4S4. 6ro.
Bercbèxc (lievy delà:, I, 6117.
Kercourt (de), I, 46. 166. 291.
Bercy, II, 127.
Bércnger (de), I, 563.
Bergère, III. 227.
Bcrgeret. I, 559; II, 490; 111,169.
Bergh (de), I, 4g3. 55a.
Bcrgbes (de), II, 421.
Bergues (Siriès de), III, 485.
Bcrjon l'oret de), III, 3g.
Berlincourt (de), I, 480.
Ikrinoud, III, 190.
Bermond (de), II, 3l5; III, 187.
Berrnondct (de), I, 55g.
Bermoiit (de), 1, 42g. 5G6. 635;
II. 36.
lîermont (Douce du), II, 217.
Beruade (du Bois delà), 1, 020;
II, 87,
Bernage (de), 1, 32 r; III, 126
Beruard, 1, 128. 180. 29S. 488.
Bernard (Riencourt de), I, 401.
Bernay (Dul'ayel de), I, 566.
Beruecourt (de), I, 4g5.
Bernecourt (Mousin de), Il I 2J2-
253.
Berues (de), III, 270. 280.
Beruet (du), i, 491.
Bernières, I, 38g.
Bernis(de), 11,332.
bernou (de), III. 17. gr.
Bernstett (de Rcinb'art de), III,
424.
Berricr, I, 5g6.
Berruct, II, 4S0; III, .',34.
Bcrry (duc de), III, n. 272. 2-9.
323.
Bcrsé(dc), I, i53.
Bcrthelot, 1. 298.
Berthczène, 111, 100. 307.
Bertbicr, II, 425. 5o8; III, 74.95.
216. 220.
Bertbicr (de), III, 2.5o.
Bertbois(de). III, lia. 473.480.
Bertbun, 1, 408.
Bertbus(de), 11,234.
Berlby, I, 579.
Berticr (de). III, 04. 91 .242.3og.
Bertin, 1, 128.
Bertoti, III, 140.
Bertoult (de), III, 207.
Bertrand, 1, 492.
Bertrand (de), I, 498.
Bcrtraudct, III, i-q.
Bertrandv (dc\ I, 468.
Bérulle (de', III, 172.
Berville (de), 1, 432, 58i.
559
BIG
Berw-ïck Cde), I, 17S.
Bescbu(le), 111, 225.
Bc.scnval(de),I, 32S. 5Si. 638;
III, 261.
Besingrand (de), I, 408.
Besinaux (de Lupé de), III, 217.
besné (Duchaffaut de), II, i52.
Besnoist, II, i58.
Bcsons (de), l, 45. 5q. 2g3.
Bessay(de), 11,445.
Be3se*(de), II, 60. 247; III, 5o.
66.
Bes,c(deMétivierdei, F, 604.
Bessc-Dumas, II, 44g.
liesset (de Barrau du), II, 22.
Bessière, I, 56g.
Bessière (La), i, 128. 410.
Bcssières, III, 3 n.
Bcsnard, III, 3ox.
Btssv (des Courtils de), I, 5g7 ;
11,334. 33g.
Béthisy (de), I, 3x5. 523; II, 82.
285.' 438; III, 7. g. 275.
Betbou, I, 128.
Bétbuue (de), I, 444. 5gg; II,
100.36g. 388. 447-448; 111,
25. 48. ()0.
Bétbunc-Cbarost (de), I, 257.
2Sg.
Bétbuue (de .Selle de), II, 10S.
Bctouzet, I, 5(io.
Bcts (de Cbarbouuel du),lll, 482.
Bettcuvilliers (de), 1, 520.
Betz (de), (I, 60.
Beuruonville (de), II, 453 ; III,
i33, 272.
Bcuvron (de), I, 4S8.
Bévière (Garron de la), II, 400 ;
111,55.
BéviIle(de),I, 564; m, 03.
Bevcrlé, !, 3g3.
Bevric (de 1J), II, 43o ; III, 32.
66.
Beyssae (de), III, a56.
Bezanges fLanivdc), 1, 4gr.
Bezault, 111,259.
Bèze (de), III, 47.
Bezombcs (de), I, 5o. 60.
Bezuel(dc), III, 1S0.
Biardsfla Morélie des,, II, 4S6.
Biarge (I'andiu <le), 1, 428.
Bicl.c (delà), III, 1 3.
Bicquillcy, H, 466. 48 J.
Bidault, I, i3S.
Bidcrau, I, 408.
Bien (de), I, 568.
Bicucourt (de), I, 5tg; 11, 247.
2-3.
Bieu'villc (de), I, 38g; 111.53.
Bienville (le Moyuc'dc , II, 114.
Bienville (Scroux de), III. 2or.
Bienville (Tbomassiu de), III, 194.
Bicrnav(de), 1, ,88.
Bicrvillc (de Poillouc de), III 37.
Bièvres (de), 11,364.
Bigé, I. 567.
Bigex, 111,256.
ÔGO
BI.O
Bignc (de la), I, 611. C5o; II
4,,.,; III, 325. 2.41.
B;»n« (la Cour Je la), II, 43o.
Billion Je), 1,298.
Bigot, 11, il 3.
lii-otil-re (de la), III, 4i3.
Billard If, ',-io; 111, ioj. 3ic).
Eillarderie (Flabaut Je la), 1. 402.
i ;ô ; 11,278
B.lli.-ttv (de), 111, iS. 328. 3G2.
liilliuud.I, 355.
itiut'ourt (Chamisot Je), I, Gîj.
Biutinuavc (de la), II, 284.
Biragne (Je), I, ru; II, t3r.
Birkenfeid (de), 1, 166.
iiToix (de), I, i65. 297.
l>i->auus, 1, 4 10.
i".i>screi (Descbarnps de), III, 2i5.
)..ssi de!, I, i65.
l:i«tv (il. , I, i53; III, i-S.
Jii/iére [.le la), I, 566.
l:./..!. I, :'.;;.
Ji.zi (Ft.ubert de), lll, 4g2.5i8.
BUéns (de), l, 428.
U.ras-J'A.iIps (de), I, 549; II,
1 >7; III, 5y.
IilacJic (La), I, 5f>4 ; II, 459.
Blnrl.cre 'Je), I, 446.
U.irhet (>.»rboune de), 1,446.
l;iai-on (de),I, 297.
Blacqurtot (de Caux de), 111,275.
Blain, II, i3:.
Blain ville (de), I, 178.
El.nr (de ,1, 074 ; III, 16. 38. 52.
19). 210.
lilairiindv (Grautde), I, 592.
Biaise! du), I, 40 3. 481. 4^3. 542.
«'.27. u3o. 653 ; II, 17. 257.
4'»o. 4S7; III, 396.
I'J.imont. 1, 078.
l.kiuc (lc\ I, 2Sq.
iSlaim (de\ 1, 5(36; II, i5S.
Blanchard, III, 229.
Bl.uuliau-.en, III, 178.
Blanche (de Mothesde), II, 334;
III, 3('.. 207. 353. 3i)i-3o5.
Blanche, II, 7.
Blauchon (Cainon-Dade de), III,
27 t.
Blangues (Harnois de), II, 2-0.
l'.i.m-v Me), U,4J7.
Blarù (de), I, 5-S.
I'.bru (deTilly de), I, G3S.
Bl»vons(.k-Vansavde), lll, 171.
l'.leeuurt(de), I, IJS.
l'ieiuiir (de Bouettedc), III, G--.
l'denac (de) (*), I, i3S. 182. 226.
Klérancotri-t (de), III, 255.
Llereour (Pçrnct Je), I, 51$.
1 :•■!<• iVonillet de), II, 229.
ll.M.v (Je), I, i65. 209. 289.
l:l.u-Sei«Qelar, I, 5o.
Bliucourt ^lot-quart de), II, i3q.
1'!"* (de). I, 321.400; II, 164.
lSloi»-USossote(de),H, 143.
(") A oit aussi de Coorbon.
TABLE ALPHABETIQUE.
BOI
Blondel, I, 4«3. 020.
Blondelas, II, 229.
Blondelot, I, 5u.
Blosset (du), I, 565.
Blosseville (Poret Je), III, n3
Blossière (Durai de Thaas de la)
111,452'.
Blottefièrc (de), I, 320. J74
402.440; H, i5.65. iG3. 382.
474.
Clotttière (de la), I, 299.
Boades (de;, H, 190.
Boades-Montbrun, II, :52.
Boheril-Duuiolaud(de), 1. 55-.
Bocary (le Brun de), I, 389.
lioocaiidre (de), I, 468.
Bocbard, III, i'9-
Boehart, III, 1H0.
Bûcheron, II, 127.
Bocozel (de), I, 44'3.
Bocq (du ), I. 49'
Bocquet (du), i, 179.
Bode(de), H. 274.
Boderie (de la), II, 287-288. 3i2.
Bodué, II, 10 1.
Bocssière (de la), I, 396; II, 284;
HI,47.
Bœuf (le), I, 2Q9-
Bogdauowitch, III, 297.
Boham (de), I, n5,
Bohan (Loiibat de), II, 371; III,
414. 438.43g.
Boilleau, I, ', \o.
Bois (du), I, 5iS.
Boisaubiu (de), III, 3o4.
Boisnuvoyer (Je), I, 478.
Boischàteau, II, 4°5-
Boisclaireau (de), 11,436.
Boisdavid, II, 127.
Boisdeffre (le .Mouton de), III,
3 19.
r>oisdene!Dct/ (de), II, 102; III,
35, 145. i58.
Boisferiné (de), I, 182.
Boisfoucauld (Cbarette de) , III,
12S. 44-ï-
Boisgaruierj I, Î08.
Boisgautïcr, I, 3o2. 4o3.
Boisgautier (.les Moutis Je), I.
597 ; 1 1, 4 S.J-4S5; I II, ag5. 434-
435. 5 17. 5iS.
Boisgauticr (le Moine de), III,
3,3. 3;',.
Boisgelin (de), 1, ',01. 485. 493.
534; H, 3. 23. 147. i73. 186.
3(Î2. 37O; H',77- 103.146.307.
256. 266. ', >4.
Coisgrand (de), I, 424-
Bois4,'rollier(C-aniierde),III,2r4.
Cois-Hamon (du), III, 207. 208.
Boishamou (f.ollin de), III, 192.
Boi>borru«t (de l'uluuuct de) (*),
111, 22 S.
Bûisjollan, II, t3j.
(*) Voir aussi Je Talbouet.
BOX
Boisjollv (de), I, i33.
Boisiarabert (de). I, 5-7
Doislaudrv (de), 'ilî, 1-4 2-5
BoislavillJ (Je), 111, 4H4.
Boislinard (de), II 102; III. Jt
J43.344. 521.
Boisloger (du), II, 222.
Boisluisant (Villot de), III, -S.
Boismilon (Odoard de), III 207
Buispéan (de). III. 60.
Boispineau, III, 143.
Boisrenard (de), 1,619; Li- "o.
Boisrenard (de Bodin'de), 11,29;
i I L , 144.
Boirichcux (de\ I, 289.
Boisot (de), I, 1S0.
Boisragon (Je), 1, 5C>9.
Boisraiinbourg (Cordas (de), li,
401.
Boisriraux (de), I, i65.
Coisroger (de;, I, 245. 2ÎS.
Boisruaut (Querlioeut deUI,2-o.
Boisse (Je), II. -2. 209. '
Boissanclle, III, 5oo. *
Boisse (Monteils de), II. 265.
Boisseaux, I. JS3: 11. 481.
Boisicmout, I, 12S.
Coissct, 1, 467; m, 220.
Boisset (de Vidal de). 111.88.
Boissct-Glossac (Je), III, 121-
122.
Boisseulh(Je),IlI, 52r.
Boissière (Je la), I, 319. .',3o.
493, 56:. 5o6.66o; II, 71; III.
76.118.
Boissière (du Boulet de la), III.
178.
Boissière (Garnier de la), III,
220.
Boissière (le Vaillant de la), III.
188.
Boissière (Paparel de la), III, 196.
Boissierre (Je la), II, 249.
lioissiiuou (do), I, i4o.
Boissouuacle 'de), I, 3i8; II, ro.
Boissy (Je;, l, n5.
Boissv (Je la BourJonnave de ,
I.467.
Boisvcau (de), I, 48. 435.
Boisville-Boncbeville(dc), 11,191.
Boittier (Kerguiu du), I. 56.|.
Bolen, I, 128.
Bolli, I, 46.
Boliuard, I 63o.
Bolle, IL 2*53.
Huilerais (Ju Bouéxic de). II,
435.
Bolleville (Bigot de), 1, 3oo.
Bombelles(de), I, i3S. 299. h-!").
434. G21; II, ri)S. -ijù. 2S6.
439.
Boinmois (de), I, 4+rt.
Bompar (de), 1, 58a. oj.j; 11,
140. iot.
Bonald (Je). III, 116. H?. U;.
Bonamy, III, 25».
Bonus (de), 1, 43a. 435.
• BOR
Bonas (Bartouilh de), III, 41 r.
Bonté (de), 1, 446-
Concourt (de), I, 656.
Roncourt (Barat de), I, 4^7.
r.oucau (de), I, rï r 4 .
Boneuil, II, 12".
Bonfils(de),IlI, 458.
Bouiils-Chevalier (de), III, 457-
Bongard, III, io3.
Bongars (de), III, 1G.66. 83.
14O. io,3. 209.
Bouiface,' I, a8().
Boaijol-Dubrau, III, 418.
Connae (de), I, jij2. 4o3. G02.
Bonnafos, 11, 3 ',5.
Bonnard (de), II, 337.
Bonnand, III, 420.
Bonnaveuture (dr), I, 372 ; 11,
284
Bonnav-Renti (de), I, 53o.
Bonne (de), 1, 5;S; II, 174; 111,
172.
Bonne (d'Ollivier de), lll, 173.
Rouuechùse(de), 1, 297; III, 5o,
34i.
Ronucfous, 1. 56o; II, 98.
Bonnefoux, 111, 169.
Bonnegarde(Dupou\ laRoehede),
11,47^.
Boiincgeus (de), III, 32.
Bonucguise (de, 1, 5yu.
Bouncl, 1, 566.
Bonnelles(de). I, 17S.
Bouueinains (de), III, 276.
Bonnes, l, 389.
Bonnes (Uigierrcs de), 1, 492.
Bonnet (de), I, i53.
Bonneuil(Blondeld'A/.aincourtde),
111, 494,
Ronneval (de), 1, 288. 297. 040 ;
II, 33. 38. 228. 229. 475. 490;
111,87. "-9- l57-
Bonneval (Athaliu de), III, 120-
126.
Bonnevie (de), III, 170.
Bonnevic (l'oguiat de), III, 5o7-
5oS.
Bonnevie (Poigoat de), III, 172.
Bonneville (delà Coudr.uede), II,
28',.
Rounillc (de), II, 176.
Bounissent (de), I, 519.
Bonsol(de), III, 278.'
Bontemps, II, 76.
Bonteville (Hav de). H, 229.
Bouvnuloir (Arhard de), III, 11.
Bonvou.st (de), I, 5i)5.
Boiiy (de), I, 4g. 60. 180. 3ig;
1 II, 202. 242.
Bord (de), III, 180.
Borda (de), 1, 556; II, 242. 364 ;
III, art.
Borde (de la), l, aSci. 3qo. Gio;
II, 3r. (u. 4-1.
Borde- Nogues lia), II, i4<(.
Bordcnavc (de), I,6i8. 649; II,
l 3oo ,367.
III.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
BOU
Hordes (des), I, 4 5. 29!.
Bordes (Gaullier des), III. 2jr.
Bordes oui (Louche de), I, 422.
Bordesoule, 111, 100. 272. 2S0.
Rorclli, 111, 102.
Borelly (de), l, 5o. Go. 420.
Boret, l, 4i')q.
Borgne (le). Il, 162.
Borgne (le), II, 173.271
Borgo(l'ozzo di), 111,225. 25o.
Borie (de la), 1, 298. 537. $65;
II, 274.
Borne, III, 25t.
Borue (de Saint-Sernin de Saint-
Etienne de), III. ri-.
Borne (la Baume de). Il, 128.
Borue-Gouvault (de', I, 5Ô2.
Bort(de),III, 180. '
Bos(du), II, iJ2. iGr.
Bos (de Foucauld du), III, 191.
Bosc (de), I, 49.
Bosc (du), 1, 49. Go.
Boscage (Guillaumanches du) ,
I, 635; 11, 3-4.53i.
Bosdérut (de), lll, 127.
Bosuiak, 1,558.
Bosquillon (de), III, 544-
Bosredou, 1, 5G().
Bosteilleul (de Ravcncl de), III,
484.
Botdérnt (du), II, 79; III, 519.
520.
Bothcliére (Duhamel de la), III,
84. 189.
Botquignon (de), I, 227.
Botta (de), I, 4<|3.
Boubée (de), l, 558. 5q6. 658.
665; 11,329; Ill,33.2'ti. 485.
Boubers (de), l, 6a3 ; II, 3 18. 325.
49t.
Bciuearres, I, 55o.
Bouchage (du), I, 401, G12; II,
470 ; 111,271.27.,.
Bouchard (de), IU, '1S0.
Boucheries fGazeaudes), III, 1 84 ■
Bouchet (du), I, 3i5. 3 16.
Bonclietière (la), II, n3. 229.
Bouclos (le prince de), II, 491.
Boudot (de), l, 179.
Botièrc (de la), 1, 425; II, 56;
lll, 194.
Boucttier (du), I, 55o.
Bouéxic (Bccdelièvre du) , II ,
180; 111,546,
Boufflcrs (de), I, 09. 433. 54G ;
II. 462.
Bon Mers (du Mnisnicl de), lll,
3.).).
BougainviUe (de), I, 487; lll,
ai-, 246.
Bouille (de), l. 425. 4-12. 53q.
566. 590; U, 19!. 333; lll,
22. 23. i'i). 1 35. *5i.
Bouillerie (Roullet de la), IU,
1 1<>
Bomllicrs, I, 392.
Bouillon (duc de), I, 3 14.
561
BOU
Bouillonev, I, 392.
Bouju (de), III, 386. 3.,;.
Boulainvillicrs (de), II, 118. 126.
1G4. 45o.
Boul.iney (île Bussy de), III, 353.
Boulardcric (le Poupet de la), II,
127.
Boulavc (de la), I, 1-9. 298.
Boulhon (Raoussct de), lll, 292.
Boule, III, I--.
Boulet (du , III, 85.
Boulonne (de). I, 180.
Boulcvdlc (de), I, 179.
Boullayc (de la), I, 45o. 569 ; II,
167.
Boullave (Robieu de la), I, 467.
Boiilloc (de), III, 32.5.
Bouloc(de), lll, 327.
Boulogne (de), 1,47- 60.
Boulnois, III, 79.
Bouloiu^', 11, 270.
Boulon,!. 280. '467.
Boupillierc (de la), I, 553.
Bouran, I, 492.
Bouravue, 111, 169.
Bourbon (le due 'de), l, 37.59;
II, 3oa. 33i; III, 273.279.
Bourbon, I, 5;4.
Bourbou-Busset (de), 1, 42a. 463;
II, ;..-; III, 00. 2-6.
Bourbon-Chalus'(de), 11, 070.
Bnurcelet, lll. 25-.
Boureet (de). I, 45a. 58a. 638.
Boureia (de Branles de), II, 68.
463-46',; IU, 38.
Boureia (Livel de), III, 224.
B.iurek, lll, 2-6.
Bourek. (de), I, 425. 426. 43o.
5.8.
Bourdcillcs (de), II. 342. 4or.
Bourdct(du), 1, 128; U, 24.101.
12:). [68.
Bourdic, lll, 25-.
Bourdine(de la), 1. 5:6.
Bourdois (du), 1, 56S.
Bourdon, lll, aa5. 257.
Bourdon (Blin de), II, 345. 353.
.',55 ; 111.341.
Bourdonnais de la), I, 436.
Bourdonna ve de la), I. 2X9.410;
II. 27$ 4,3; IU, 23. 24. 53.
55. 83. 119. ao4. ar4- aai.
2',;. 3o',.
Bourdonnayc (Dcsprcsdc la), \\:
4So.
Bourdonunye (Dulian de la), I,
Boun'ionnaye (Cardin delà), 11,
■ït\H; III, iS,,- ',>',. .
Bourdouuave ide Montluc de la),
II, 5.5. "
Botirdonuavc - Boisvv (de la),
III, s:>.'
Boureguil de), IU, 272.
Bourg .lu , 1, .',6. 5.).' r>.8. 537.
Bourg (Boulvraisdu), lll, 255.
Bourgeois, 1,289; lll, 259. 287.
5G2
BRA
Bourges, I, 577.
Bourglielles (de), HT, 175).
Bourgoou (du), Il,a49-
Bourgogne (due Je), I, 207.
Bourgo'iu, III, ao3.
Boiirguetfdu), I, 17S; III, 53.
Bourguignon, III, 260.
Bourguillon (de), 11, JI2.
Bourjolly Je Pays de), 111,83.
Bourlaroaque (d'e), I, 44a. . M 4.
58a.
r»ourni:iison, I, 576.
Bourmont (de Gliaisne de), II,
124. 427; III, 2-1. 273. 3ot).
3 1 1 . i i i .
Bournnzel. 11,7-
Botirm-1, III, a5S.
Bourncuf (de), I, 179-375.
Bournon (de), III, 3o.
Boiiruofiville{dc), I, Ga3;II,x4o;
III, 40. X. <)',.
Bou rotin ville (d'Artois de), III,
7(1.
BoUruouviLle (Lstnaugart de), II.
464.
Bottr.soune (de), I, 4S; H, 363.
Bourval (Tourneroche de), l,6n.
Boury, I, 505; III, 268.
Bourzae(dela Cropte de), II, 100.
289. 373; III, 246. 288. 3o3.
38*9.
Bouseatcl, III, *5o.
Bousquet (du). I, 5l4.
Bcmssae(de), I, 568.
Bousseinart-rluret, III, 192.
Rousseinart-Lobez, III, iga.
Boutarcl(dc), 111,466.
Boutelière. I, 3.)i.
Boùtl>ilicr(de),ï, 298; II, 244.
Bmitliillicr (deï. III, 270.
Boulin (de), II, 418.
Bouliuy (de), III, 191,
Boutonvilliers, I, 38l).
Bouvet, 1,392; II, 45o; III, 166.
169. 202. .547.
BouvÎHe de), I, 291. 3ij. 558.
082. 6J9; II, 126. i/,;.
Bouzct (du). 1, 442. 618; H,2j9.
322; III, I ta, 21". 341.
Bouzotls (de), 1,590; II, 4.7.
Bouzols (Montaigu de), 111, 276.
Royer, III, 173. 2J7.
Boyer (de), 1,626; II, 399.
Boyère (Bezagc de la), 11, 3oo.
Bnylan, l, 566.
Boynet (de), III, 58.
Boyrie, I, 566.
B;>vrie (IVimrtz île la), I, 077.
Boy,senIli{de), III, 5at.
Braeli(de), II, n3.i-i. 271.
Bia.l.v, III, 26-.
Brarqidc),II, 16-.
Br.1.11 (,lr Lordat de), II, 127.
Braneas (de), 1, 29». 297. 3iS;
Hf, 120- 2li 533.
Brancion (Raguct do}, III, 3g4.
Brangelie .d'Aoùars delà), U',164
TABLE ALPHABÉTIQUE.
BRI
Branvdliers (Lcnetit de), Ill,a5l.
Braquemont, II, 161.
Bras-do l-'er, III, 363. 36',.
Brassac (de), l,5Si. 586;IH,ai4.
Brassens (de), 1,319. 491.
Crassier - Saiut-Siinon (de), lll,
212.
Brauwer (de), III, 171).
Bravais (Duserrc de), I, 486.
Crayae, I, 4u8.
Brave (Durand de), II, 293.
Crazais (Duhamel de), II, 390.
Créa (de). III, 261.
lîreaun, I, 5:4.
Bréard, lll, 22.3.
l'.réart, lll, 256.
Brécourt (de), 1, 46.
Brédn (de), 11, 114. i53.a54;HI,
2 1 5.
Brédeville, II, 6.
Breiguon (du), II, 32.5.
Crelottière (de la), lll, 4 4*45.
Brcm (Suriueau de), II, 429-
Crémond, lll, 198.
Brémond (de), I, 65o; II, 162.
Brémont, lll, 11 1.
Brémout (de), 1, 189. 620; H,
1. 2.
Brénioy, 1, i53; II, 161.
Brcndlé, 1, 1-9.
Bréon (de). III. i34.
Bresme (de), 1, 227.
Bressey, I, 47- 178.
Bressoiles(de), 1, in. 4ia. 596.
643; II, 262. 355. 49.5. 496;
III, 8, 81. 260. 365. 410.
Brcssy (de), I, 47.
Bret (le), II, 3oo.
Bretauville(Je), II, i33.
Bretèehe(de la), 1, 12.4. 495; II,
217.
Brctesclie (de la), lll, 189. 191.
2r.">. Soi.
Bretècbe( Dumoulin delà), 11,484-
Breteuil (de), 1, i65. 601; II, 61;
III, 364. 365.
Bcrtlicville %<le Gourville de), II,
236.
Bretoelic (de la),I, 173. 179.
Breton (du\ lll, 272.
Bretlious.il, 264.
Brctonnière (de là), I, 1S0.
Brettev.lk(de),l.447;H.3t5.399;
III, 94. 147. 26o,3t8. 353.
Bréuc(de),lII. 490.
Breugnon (de), II, 12-. 164.257.
Brcuil(du), I. ta8. iti6. 227; II.
i36. 1-7 218. 270; 111,258.
Breuil (Turpin du). II, 17S. 198,
Breutllac, I. 5.n>.
Breuilly (de). l,'58o.
Breuverv (Moncest dc\ 1, 410.
Brézé (de), f, 643.
Brian, 1 (de), I, 48*.
Criant, llf,a5o.
Criant (de), II', 3i2; lll, 38.
Brias (de), I, +lù.
BRU
Briee, III, 256.
Briehe(de), lll, ioo. 272.
Criçounet, I, 179.
Brié(de), i, i65".
Briel (Rougeot de), II, 499.
Brieune (de Loinénîe di), i, 5(>ti.
Brieux (du), III, 180.
Briey (de), I, 6o3.
Briffe (de la), 1,628; II, 400; IU,
Briffe-Ponsan (de la), II, 4:0.
Brilhac (de), 432.
Briuihol (de), I,5ao.
Brinsae, 11, loi.
Briouue (de), 1, 3iS.
Briot, 1, 532.
Criou (de), Ul. 270. 278.
Briqucville (de), I, i8a.3i8.43g.
44i. 486; 11, 187.
Brisav (de), 111,90. 271.
Brise (Prévost de la), 1,575.
Brisolière (de la}, II, 219.
Crissac, I, 128.
Brissct, H, 27(1, 336.
Broliègue, III, 180.
Broc (de), I, 223. 4ro. 429. 55-.
636; II, 1, ?.3. 37. 433; il!,
120. 121. 127.
Broea (de), lll, 239.
Brocas (de), 1, 464.
Broglie (de),I,i25.3i5,436. 547;
II, ni. 4o5; lll, 46. 188. 200.
3i8-
Broçlio (Capissucliy de), 111,46.
Croise (de la), lll, 3*3. 402. 429.
Broissia(de), II, 3n.
Broissia (Froissard de), IU, 25a.
Brons (de), lll, 5oo.
Brossard (de), III. 309.
Brosse (de la), I, 3i8.'3(,o; II, 2.
144; IU,33.
Brosse Renoir delà), lll, 178.
Brosse (Villars de la), II, 257.
BrossevCliarrières(des), 1, 5ai.
Brossey (du). lll, 66.
Crottv (du Solier de), 111,471.
Crouc (delà), 1, t53; 11, 61; III.
17S. 298.
Crouet, H, 127.
lirouillan (de), I, 1S2.
Brouqucns (Boul)éede), II, 4a».
Cioun, I, 566.
Brouss, 1, 56(>.
Brousse (de la), III, lS3.
Brousse (Murât de la), II, J2.3.
Brouzède. 1, 552.
Broves (de), l,,638; II, i56. 29,-
295.
Crcvcs (lia Tel i s de), 111,272.
Brovard, I, 128.
Bruavs III , 3 1 .
Cruc^ IU. 198.
Crue (de), I, 2J-; II, 267. aSi.
345; lll, l3a.
Bruc-Signv (de), lll, 126.
Bru.k(de),' l, ;8o.
Bruevs(de), lll, 34*.
BRU
Bruges (de), III, 21. 5().
Brugna«bois(NœuïilIede),II,278
Bruguière(de la), I, .\i)5; 11,234.
bruis, I, 128.
Bruu-(lc), 1, 299 554.
Brune, Ht, 7J.
Bruneric (de la), I, 5.'to. 60S; III.
119.
Brutierie (Dode de la), III, !o3.
276.
Brunet (de), III, 80.
Bruncttière (Mauoury de la), 1,
575.
Brunie (la), III, 433.
Brunier (de), I, 298.
Bruniqut-l (d Ouvrier del, 111,190
Brunnetière(de Mannourvde la),
111,247.
Brunolo, II, i57.
Brunville fde), 11,207.325.
Bruuy, III, 3i-.
Bruslnrd (de), II, i5.
Brustel(de), I, 469.
Bruxs (de), I, 5uj.
TABLE ALPHABETIQUE.
BIT,
Bruyère (In), I, ~>~('>.
Bruyère (Blair de lai, I. 371.
Bruyère (de Court la), II, 109.
Briiyére-Chalabre (de), IL 438.
Bruyères (de), H, 198.
liruzar (de), I, ',35.
Bryas (de), I, 45o.
Buat (du), 1, 483. 32S.
Buey (de), III, a5<).
Buff'an (Gigot de),'ll, 34G.
Buf'fcvaut, I, 370.
Buisseret (des Champs), III, 207.
Buisson (Loîseau de), 111, 246.
Buissy (de), II, 384; III, 37.^9.
193. 200.
Bulderbeok, I, 553.
Bullion (de), 1,617.
Bullinud 1, 314. 468. 65o; II,
427.
Buor (de), II, J75.
Buouiscgni, I. 44°-
Burgué, I, 3(|2.
Burgues (Chàbert de), II, i85.
Burke, 1, 569.
563
BYA
Burkerval (de), 1, 1S0.
Busca. I, 128. 164. 257.
Busset (de), III. 2-0.
Busseul (de), III, 237.271.
Bussi (Leclereq do), 1,439.
Bussièrc (delà), I, i53. 410,
Bus>y (de), II, i58. 180. 0:7.
liussy (Belly de), II, 372. '384;
III, KO.
Bussy (Bouchaiid de), III, 171.
46().547-548.
Bossy. Castelnau (de), II, 437.
44".
Bustoro, I, 569.
l'.utet, II, 126.
Butlcr,l, 38n; II, 271.
Butter, I, 5(i().
Buz.aueois (de Beauvilliers de), II,
261.'
Bn/.auvahl, 1, 128.
Buzelet (de), l, 576.
Buzuriugues (Delicboux de) , 1,
42S.
Byarne, I, 392.
CAI
Cabanac (Bouloc de) (*), III,
418.
Cabanes (de Gazel de), III, Ci.
Cabanis (de), II, 3 12.
Cabannes (de), I, 401. 424. 5c9.
627. 63o. 640; II, 118. 128.
i3o. 209. 336 ; III, 212.
Cabannes-la Prade, II, 493.
Cabauous (de), I, 32 1 ; II, 147.
Cabassole(deSeguinsdc), II, 16.
55; III, I2s/45o.
Cabrall, III, I79.
Cacquerav (de), I, 289; II, 114.
187. 267. 487 ; III," 5. 26. 39.
61. 66. 80. 121. 186. 202.459.
Caderousse (de), I, 2118.
Cadignan ( Duplcix de), I, 590;
II, 399; III, 253.
Cadmus (duPratde), I, 5 1-.
Cadolle (de), I, 261. 468; III,
406. 407.
Cadrieux (de), I, 46. 114, 435.
Cadudal, III, 23i), 3ol.
Caeu (de), II, 404.
Caffart, I, 17c,.
Caffe, III, 290.
Caffinière(dela), I, i38.
Cahieux, 1, 128
Caignon (de), III, i36.
Caill.e, III, iS3.
Caillavel, I, 3m.
Caille (de la), l, 5o.
Cailieau, I, 410.
Caillebot-Lasallc (de), III, 349.
(*) Voir aussi Bouloc.
CAM
Caire (de), II, 3i5.
Calaude (Blois de la), II, i5fi.
Caldaguès, I, 402; II, 275. 354.
III,' 271.
Calés (de), I, 180.
Caiières (de), I. i3S.
Cabgnv (de). III, 53g-54o.
Caliny" I, 12Q.
Callamand, il, 375.
Callauaii, I, 38q.
Calmeilli, II, 146.
Calonnc (de), II, 334; ÏH, 18.
33.
Calvières (de), I, 433. 5G6 ; III,
48. 264.
Calrô (de), I, 209.
Camas (Filhôl de), I, 627; III,
10 3.
Cambacérès (de), III, 2o5.
Cambcfort (de), I, 493.
Cambi;, (de), 1, 226. 3 16. 435.
iSg. 443; II, 266. 326. 328.
499-
Cambolas (de), III, 25i.
Cambourg (de), [II, 188. 419.
Cambout (du), I, t-S.
Cambray (de), II, -?.Sj.
Cambronue, III, 226.
Cambronue (Montguiot de), II,
283.
Catnilly (de), I, 434. 436.
Cambra) (de), II, 198.
Carnou, III, 2119.
Camp (de). I, YâS.
Campagnols (Drudes de), III, 82.
Campbell, III, 1-9.
CAN
Camper (du), II, 269.
Canipct (Saujeon de), II, i52.
Campredoii (de), II, 252; III,
28 r, 32(>.
Canast (Hebrail de), I, 439.
Canat (de), I, 555.
Cauault, I, \n.
Cantelade (Isnard de). II, 329.
Cancliy (Duhamel de), II, 267.
Caudaux (de ,111, 270.
Candale (.le;, I. 4-0.
Candau (de , I, 2S9. 2<,3; II,
463.
Camlè (de), II, 127; III, 120.
22 1.
Caudcran (de), I. 5Jo.
Candolc (de), III, 170.
Canot (Fauchen du), III, 5io.
Canillao (do), il, 3xi. 418;' III,
275. 3o8.
Canisv (de) ("). I, 29-. 427. 497.
54 r. 542; M, 412; III, 122.
Camsy (de , III, ôoa.
Canivet (de), 1, 299.
Caiinac (de Uauteville de), III,
281.
Canoll(de). Il, 4<)4.
Cauorguc (de Méry de la), III,
2 1 3.
Cantan, I, 4').
Cantel(de), III. 253.
Cantillon, I, 556. 655. 658 ; II,
4.3; 111,296.
Cany, II, l3i.
(*) Voir «uisi Carbounel.
36.
bG'4
CUl
C.nv («le), I, 166.
Ctd'v (de Br-cdelièvrc de\ I, 611.
Can'vs (.1m), [,:,;>•
Cq.; I,55t.
Cnpdeville (Dumas do), II, 200.
Capellis (de), 11,284.
Diptaine-Duchesuois, II, 464-
Capou, I 12S.
C.ppé, 111,257.
Cappone, dit Marenço, III, 292.
Cappy, 1,579: IN.335.
Captan (de), I, .'127. 579. 662;
lit, iS.,.
Giqucray (de), III, 204. 261.
Caradieux, I. 5M.
C.ralïa de), 1,482. 61S; 111,235.
Caramau (de), l, 112. 233. 2q3.
i\\. 5afi; II. 436. 44o; ÙI,
53. 55. «5. 77. 275.
Caravon, II, 4yo.
Carbonncau, I," 55?..
Carbounel, lit, to5.
Carbonnel (de) (*). I, 496; II,
3^;. *t2.S. 445; III, 1S8. 266.
5..! 5o4.
Carhonnicr (de), I, 4C7. 6rg;
III. ('..C.C.
Carbon nières (de), I, 319. 424;
H, 245-246.280. 473-474;
m, i3(i.
Carhriant-Pontlo, II, 140.
Carliuccia, I, 420; III, 216.
Ciroado (de), 1,465; 11,207; III,
«y6.
Carrar:idec (de), II, 219. 462.
Cardaitlac (de), I, 424. 595 6G6 ;
II, 334. 355.46.;. 499;' III, 16.
33. 65. 137, 146. 369.
Cardenau (de), III, i3i. t5a.
Cardeuicr, I, 565.
Card.qnan (Duploix de), III, 172.
C.irddlao (de), I. 298.
Cardou, 11,263.
Cardminic (de la), III, 327-328.
Carclte, II, 480.
Dirs»ilhes(MoDtredoode),II,346.
Cari-uau-Kaconi ^de); 1, 6o3.
Caries, I, 46-
Carlicr, 11,446.
Carmoy (de), 1, 5 J7 ; III, 120.
Carn (de), 11, 200.
Carnavalet (de Carné de), II, 29J;
435.
Carné (de), I, 621; II, l53. i63.
UI, 137.261.
Carné Treee^son (de), III, 21 1
CarnpviHc(d«), II, 433.490; III,
Caruot, I, 4or; II, 494.
Caroll, 1,632; II, 10. i3. 46. 49.
Car„ndclct(de), I,3i5. 4ti;III,
2').
r,r.,.vé (de), IH; 25-.
* arpent.tr, I, 480.
TABLE ALPHABETIQUE.
CAS
Carra-Sa'mt-Cvr, UI, 36c.
Carracioly (dc),I, 65?..
Carre (La , I, 40t. 4o2.
Carrére (de). II, 3g8.
Carrière, II, 470.
Carrière (de), l, 409. 479. 56 c
573. 604 65l. 65$; II, 23.
23:. 238. 3i4. 3i6. 4St; III
334. 335. 37y.
Carrière (de la), I, 5St.
Cars des), 1.3(9. 42°- 5o8.56a;
II, ar9.358.457;IH, 141, 270!
276). 3o:.
Carte (de la), III, 246.
Carteaux, II, 49G.
Carnel (de), I, 3or.
Casabianra (de), II, 398. 454.
480.
Cnsal-Dour<'ou (de Bro"lie de),
II,3Sr. * 3 ;
Casanove, I, 549-
Cassabé (de), I, 5 19.
Cassa^nard, I, 5-2.
Cassaigue, IU,2J6.
Cassard, 1,291 ; III, 256.
Casse (du), I, 182. 293.619.
| Castagny-Dérlan, II, '264.
Castaiguos (de), I, 5x6.
Castaiu (de), I, 179.
Castéja (de), 1,44. 59. .27.3. ag3.
42t. 592; III, 257. 388.
Castelas, I, 128.
Castel (de), III, 260
Castelbajac (de), I, 548 ; II, 479 ;
III, 188. it,4- 405-406. 408.
409
Castelet-Monier, II, 146, i6r.
Castellull (Colbertdc), III, 4 r 5.
Castclla (de), I, 433. 5i?. 58r.
63S.
Castcllan (de), II, 271.
Castellanc (de), I, 3i-. 32t. 3()i.
400. 401. 410- 442- 496. 55g ;
II, t. 118. 123. i5o. t53. 157.
i63. 171. 196. 198. 206. 345.
391. 40t. 4o5. 446; III, 26.
1Ù2. r33. i37.
Castellas (de), I, 44. 2<,3.
Gastellet (du), 111,5.
Castelmore (de Lasscrre de' , III,
342.
Castelnau (de), I, 467. 492. 566.
628.
Castoras, II, 433.
Castéras-Russon (de), III, 182.
Castes., 111, 274. 32o.
Castigl-one (Augercan, duc de),
III, :3.
Castill.m, II, 481; III, m. 242.
Castillon (de), I, 297. J2( ; II, 43.
i'it-142. 14-. 148 a5o. 3ig.
335. 342; III, .«6. 221. '
Castries (de), 1, 208; II, 4l2.
418; III, 12.9t.
Castries (de Villaviccntio de),
II, 366.
Casv. III. 2;3.
CHA
Gâterie (Drude delà), II, 3oo
Catillon (de), l, 60.4.
Catiuat (de), I, io5.
Catuelan (de), I, 41 1.
Caulaineourt (de', I, 3 16. 4Ô8
617. 63:.
Caumia (de), I, 364.
Caumont (de), I, 610; II, 102.
142. 148 ; III, 271. 2S0.
Cauua(de), II. 483; III, 3o3.
Canpenne (de), I, 446.
Causans (de), "l, 289. 497.53g;
11,332. 427 ; III, i-.,.-
Causans (Rourdcille de), II, 4:6.
Caussade (La). I, 647.
Caussade (de Bécays de la), I,
566; III, 246.
Caussade (Lascnzc de la), I, 574.
Caussidtère, II, 421).
Caux(de),I,3t5. 423. 484; II,
438. 499: III, to8.
Cavaignac, III, ro3. 255. 275
Cavalier, I, 468; II, 5a; III,
i58.
Cavietzel, I, 536.
Cavove(dc), I, t53.
Cavlà (de), I, 49.
Cavla (du), 11,249; HL272.
Caylus, III, iyli.
Caylus (de), I, 29-, 435; II 145,
III, 26. 188.'
Cayrol (de), III, 242.
Cazc(dc), UI, i.k).
Caze (de la), I, 46. 129. 20,3. 467.
6;2; II, 494-
Cazes(de), UI, i85.
Cazotte (de), UI, 89.
Céas, I, 4oq.
Ceberet (de), I, 433. 436.
Céeille, UI, 2,7.
Celui, UI, 2.56.
Celle (de la), III, 214.
Celv (de), III, 5. 276.
Celles iLetan- de), I, 4*S.
Cerey (llossel de), U, 160.
Cereucuurt, 1, 467.
Ceruay (de), I, 433. 633.
Cernon (de l'intcvdle de), UI,
89-
Cers (de Montalembert de) C*),
111,475.477.
Ccrtaiu (Caurobert de), III, 4o-
4..
Cerzé (de Lusignan de), III, 179.
Céseua, III, 262.
Cessac (de), III. tôt.
Cesseras (île), 1. 57 t.
Cessiat (de). I, 577.
Clnballier, III, 2>:.
Cliabaimais (Colbert de), I, 52-.
Cliabannc-la-Palice (de), III, »«'»-
i83.
Cli.il.annes(de), I. 288. 3 t6. 433.
435. 485. 556. 5yo; II, «3l>;
111,55. 198.
(*) Voir aussi de Montalembert.
CHA
Chabannes (Ducroc), III, 23o.
Chabanues (de la Bastide de), III,
36.
Cliabcrt (de), I, 226. 2<)i ; II, 24.
72. 438; III, 116. 121.
Chabert-Cngohn, II, 137.
Cliabo(de), III, J07.
Chabo-Laserre (de), I, 082. 63S ;
III, 5o6.
Chabous (G:diende), II, 'ti8.
Chabot (de), II, 160. J28 ; III,
3(i.
Cbabrctiil (Ducluzcau de), I, 570;
II, 307 ; III, \ii
Cliabrier (de), II, 9, 5ll.
Cbabrignac (Je liuiiuegens de),
III, 80.
Cbabrignac (La Faux de), II,
334.
Cbabrignac (Je Geoffre de), I,
D87 ; III, 2SS.
Chabrillàu(de), I, 22J. 427 443.
6io; II, 2(i2. 321. '556; III,
127.
Chabrol (de), I, 622, 641 ; II, 335.
Chadirar(dc), tl,4»8.
Cbadois, I, 607; II, 3i6.
Chaffaut(du),U, i36.
Chaffaut de Besné (du), I, 633 ;
II, 257.
Cbaigueau, II, 196; III, 112. 227.
238.
Chailau (de), III, 2:37.
Cbaillons (Saiut-Ours des), II,
Chailly (de), I, 402, 411.
Chaiuaux (La), I, 55o
Chaise (la), I, 2S9. 55l.
Chaizc (La), 11. 264.
Cbaix, III, 40.'..
aialabre(de), II, a36.
Cbalabre (,1c Bruvère de), III,
278.
Chalauccv (d*e); III, 3G.
Cbalard (du), I, 1JS. 480; III,
r99-
Cbal.gny (de Reguou de), III,
126. "
Cballerie (de la), ï, 380.
CLaliDazcl(de), I, lit',.
Chaltillon, II, k,.
Cbalup (de), Ht'. 5.
Chalus(de), I, 3yi; III, 33. iS3.
I98. 24*> 2<)L
Cba'lus (de Laitours de), II, 2-9.
Chalut (de). I. ii5.
Chalvet, 11, 345.
Chalvron (Guillier de:, III, 25-.
Chamaillard (de), I, 3(16; II, 60.
Chamaraude (de), I, 209.
Chatnausse.iu, 1, 128.
Cbarabarlliiae (de), I, 5<jf>. (ioG.
Chanihai t. I. 3i|r .
Chau»baiid(Beaumont de),I, 416.
Chambi-Uain, 1,5.h>.
Chambertrand (de), 11, 226.
Chambcuf (de), l, 44«î.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
CHA
Champfley (Le Normant de), II,
224-22J.
Cbambou, 1, 55r ; III, 420.
Chamhon (du), 11, i65.
Cbambou (du l'ont du), I, Go5;
II, i3i. 163. iS3. 193. 20J.
4 21).
Chambonas(dc la Carde de), I,
128.448; 11,20,278.434.
Cbamboraut (de), I, 493 ; 11,43;.
Chiimbord (de), f, 424. 43o; II,
45a.
Chambors (la Boissière de), lit,
Ï16.
Cbarabray (de), 1,446. 549; III,
53. 55. 204. 2-2 1. 2l)2.
Chambres (de), I, i5J. 5il. 5Ô2.
Chambrev (de), 111,48. 66.
Cha.nbr.m (de), II, 92; III, rai.
I2-. I2<). !.',(). 253; III, JoS.
Chambrua (d'Ux-Loup, dit de
Roscmont), II 1, 78.
Chamelier (Petit de), HT, -52.
Chaincrault (Je), I, 166.
Chamgraud (Labbc de), 111,8g.
Chamisot, I, 5(>i). 60 t.
Chamissu (de), III, ;S -9. 1S0.
Chanilay (de), l, 42. 59. 109. 2y3.
Charulin (de), I. 17c).
Chatuolles (de), I, 466.
Chaînon, III, 253.
Chaînon seau, 1, 128.
Chamouiu (de), I, 570.
Cbamouroux (de), III, 16. 4<;4.
502.
Cltainotisseaiix ,'de), I, 4-S.
Chamoy (de), II, 339. 4i6; III,
89. i5G.
Champagnae (de), I, 575.
Champagne (de), II 3;. 62. 4G3;
III, 26.
Champagne (de1, II, rr3.
Chainpaguy (Je), III, 181.
Champag.iy (Nault de), I, 466.
Chnmpagm (N'ompère de), 1,55".
Champagiiy ( Picrrefitc de), 11,
23o. 3;5.
Charapanel (de), I, 245. 258.
Cha.np.cnel/. (de), II, je, 5.
Cbampcbcvrier (de Laruè du Can.
de), III, 50.
Chanipeau, I, 57G.
Champcaux Je), I, 44". 572.
Chain peron (Je), I, 433 ; II, 1G1.
i;3.
Champey (de), I, 5o.
Champfleur ,<.uil!ot de), I, 5-6.
Cbampflcurv (de), II, i5:.
Chainplluur'(de), l. 4SG.
Champion. I, .J89.
Chainpicr (de), 1, 645.
Cbampigm (de), I. tSa. 434.46-.
5(i5 ; II, i5i ; 111, <>. 33. 202.
2-0.
Chaînplagarde (Froment), III,
Champlain (de), I, i53.
565
CHA
Champlieux, I, 4.1.
Champlost (de), I. 622.
Champmartiu, II, t35. 198.
Champniélay, I, 408.
Champmeslin (de), I, 434.
Chanipmontaiit (Bcuoist de), III,
25 r.
Champihnriu, III, 1-7.
Champoricm (des Michels de), I,
58o; 11, 184.
Champrcux(dc), LC29; II, 248;
III, t3.
Cliaualcilles (de), III, 172.
Chanels ;dcs). II, 127.'
Chanev, 11. 12;.
Change v (de),I, 548; II, 245.
Chatig/(de), 1, 3i5; II, -1.
Chantée lair (de Vouges), II, 34G.
Cliantcloup (de), II, 3i3.
Chanterae (de la Cropte de), I,
223. 3:)5 ; II, 4:5 ; III, 128.
Cbantercau (Je), III, 407.
Chautois (Je), I, 2S9. 319. 364.
Chautradeu, 11, 25.
Cliauzeaitx Gourreau de), III, 82.
Chaon(du Chnlïault Je), II, 19S.
Chape, 111, 208.
Chapelle, ïii, 208.
Chapelle (delà), I, 43o. 540; II,
Chapelle le (Filleul de la), III, 7.
Chapelle (Paierai de la), I, 53S.
Go 5.
Chaperon, I, 5-5.
Chapiseau Je', 1, 227; II, 148.
Chappedelainc (de), II, 445; III,
Chappuis, T. atjS.
Chapui5(de), I, i58.
Cliapuseau-Vicfvillers (de), 1,558.
Chardin, 111, arp. at)8.
Chardon (du), I, 2.58.
Charenccv (de), 11, 43; III, 90.
Charelte (de , 111, 266. 442.
Charitte de), I, 1S2. 5<p ; II,
i9'i. m". 345; 111,271. 278.
Charlarv, I, ',,,!.
Charles," 1, .,...",.
Charmail (de), II,i43.
Charmasse Desplasscs de),I,55l
Cbarmasson, 111, 260.
Cbarmazcl Je , I, t>G.
Chanm-ucnil, 11, (27.
Cbarm.iis Gombcaude),ll, 246.
Cliarmout, l. iat).
Charmoulu, I, 3S,,.
Charuailles Cortois Je>, I, 575;
III, .<!-.
Charua.0 (del, 111.549.
( harnicres (de ,11, 229.
Cliarost (de). I, 207. 5(>4.
Charpentier, III. a5i). 3oG.
( ha. pin Je). III, 230.
Charras (Je la Laureueie de), II,
tbarric (Cruuet de la), III, 173.
5G6
en A
Charrier (de), 1. 481. 494.
Charticr (le), 111, 3;3.
Chartr.li>., |, t2g.
Chartres le duc de), 1, 35. 5g; H,
•2ÎS.
Ch..-*ai;nr (de la), I, irç). 29S.
4*4; II, l33. J2Î.
CLiis-a^iic (Bosse delà), Tt/ipt.
Cli.i-.v-uc (la), 1, 420; III, 1S8.
t:iia*<climp, 11, W>.
Chasscloup-Laubât (de), III, 97-
i,8. 2-2. 5 43. 544. 545.
Clùissenau, III, 141. ttig.
Chasse- Vérigny (de la), 111,271.
Chassé Raclé de), I, 5;8.
ChaMeiguer (dc),l, 3:4. 4 f t. i2f)
(.3.; Il, 338. 4;5 ; III, 222.
2 1 7
Chastcigucrs de Lézardière des',
III, iîf).
Chastegnior(de), III, 11.
ChaMci (de), I, D72.
Chastclier(du), III, 42.
Chastellalion (de Saint-Marsault
,1e), III, 3-o.
Cha.stel.er-l)un>énil(de), 11,368.
Chastrloger(de), I, 349; II, 14t.
187. 197; 111,2-2.
Cl.astcllux (de*, 1,298. 443. 52 1;
11, 3io; III, 129.'
Chastenav (de), [, 444.
Chastillon (de), I, 372; II, 100.
Chastrc-N'ancay (de la), II, 279.
Châtaignerave (de la), I. 178.
Châteaubarbou (Théon de), II,
160.
Chàteaubodean (de), I, 596.646;
II, 5 16; III, 66. 210. 221.342.
427-428 44'j. 532-533
Chàteaudourg (Basset de), 11,342.
475.
Ch.Ueaubourg (Lacellc de), II,
4'<>.
Chateaubriand (de), II, 429; TU,
2J2.
Châteauilns (Je la Celle de) (*),!,
621; III, li().
Cbûtraulur [Geslin de), II, 41S.
Chàteauguav (le Movnc de), II,
123.
Château-Morand (de), ï,2oS.432.
Chàteaumourant (de), I, i58.
Cbàteauneuf (de), I, 552.617;
II, 127. 144. 160; III, -7.
Cbàteauneuf (de Saint-Pricst de),
III, 1S8.
Chàieaurenard, II, i32.
Cli.'ileau-Renault (de), 1, 4<>. 52.
1 Sa. 293.
ChilrauvcrtBeaussier de),lï,r39<
Ch.iteaiivieux (de), 1(1, 76. 344.
522.
Cb:.te.mvieiix (Lullin de), 111,28 1
Chiteauvicux (Michcli de), III,
281.
(*, Voir aussf de la Celle.
TAULE ALPHABÉTIQUE.
,CH.v
Chàteauvillard (de), 11,245.
Chàteigner (de), I, 5«,2; II, 3n.
32i. 36o. 494-
Châteignier (de), I, 4 16.
Chàtel (du), I, 553; II, 19S-199.
263. 475.
Ciiàtel (Tanguy du), II, 108.164.
Cbatelaillon («le Saint-Marsault
de), III, 170.
Chàtelet (du), I, 4^3. 435. 484.
55t.
Cliàtclet-Lomont(du), 1,433 443.
582.
Châlellicr (du), I, 402. 557-
558.
Chatelut (Dnlesme de), 111,346.
Chàtenav (de), II, 3S9.
Cbâtigné(de Lezardières de), III,
20-.
Cbâtillon (de), I, 536; II, 3i. 60.
76. 275.
Cbàtillou (Chasscloup de) , III,
224. 296.
Chatonic\de la), I, 53S; Hl,rt5.
Châtre (de !.«), I. "j. 55<>; III,
127.
Chatterie (de Saiut-Cyr de la),
II, 3i.
Chauffeterie (la), 1,554.
Chauliae (de), III, rSr. 182.
Chaulieu (Je), 1, 2qr; II, .,36.
Chaulucs |de),I, i38; II. 126
Chnumôuerie (Saulieu de la), II,
345.
Chaumont (de), I, 3a8. 575; III.
335.
f.hautnont-liernage (de), I, 489.
Chaumont-Quitry (de), III, 270.
Chauruoutel (de), III, 3i4. 521.
52.5.
Chauniorau (de), I, l38.
Chaumière (de la), I, 4<>
Chaumont (<le), I, 433. 5>7.
Chauuae(de Lanzae de), III, 212.
229.
Chaune(de).l,i58.
Chauny(Malletde), IlI,2o3.22t.
252.
Chaussée (de la), I, 426.
Charnel (de), I, 298,
Chauvel-Teillcy, II, 196.
Chauvelin (de), I, 433". 533.
Chauvenet, I. 575.
Ctiauvcreau, il, 14».
Cbauvigny (de),l, 489; II, 43:.
Chauvigny (Leroy de), III, 174.
ChauviuieYe (de la), 1,49.
Chauvirav ( île la Fontaiuc-So-
lare), II, .15.
Chavagtiae (de), II, 10S. 143
284. 326
Chavagnc (Ride de), II, 224.
Chavanes (A*), I, 224.
Chavaudon(de). III, 211.
Chavcgrand (Pourrait de), III, S,
Chavigny (de), I, i38. 3-2.
Chayla (du), I, 297. 356. 6.J2;
cm
II, 199; III, 27.36. 3i4. 386-
387.'
Chayla (Blanquct du), III, 167.
171.
Chavla (Saint-Pol du), I, 412.
Chazelle(de), III, 64.
Chazellcs (de), I, 39o. 618; II,
264; m, 127. 191.
Chazelles (de Rancilbac de), III.
189. 22 1.
Chazeron, I, 128, i53.
Chazot (de), II, 217. 2.18. 248.
Chefdcbicn (de), I, 319. 37i.
Chefdubois (Salioudc), H, 224.
Cheffontaines (de), I, .',3o; 111,42.
84. 127. 319. '
Cheff'ontainc-Trcvicu,l 1,198.
Chemerauît (de), I, 257.
Clicuardiérc (de la), !, 291.
Cheuas (Charrier de), II, 245.
Chèue(du), I', 2S8.
Chcnelette (de), I, 289; 11,384.
CucuueviUe(DucIiemin de), 1,552.
Chenu, I, 635.
Chépy (de), I, 432.
Clicrier, 1, 4 io.
Cherisev(de). I, 32S. 3qo. 433.
435; ÏI, i83.36o.437; 1H,77.
270. 2S0. 328. 32y.
Clicrmon(dc), I, 5jCi.
Cberville (Pé«:ou de), III, 222.
Cliesne (Cœur de), l, 629.
Chétardie(dela), 1,209.
Chevalerie (de la), I, ^74.
Chevalerie (Ayiner de la), 1, 463.
491; III, 3o.44-
Chevalier, I, 48.
Chevalière (lîuor de la), II, 197.
Chevanues(de, I,lSo,II,48o.493.
Cheverier, 1, 408.
Chevert.l, 326. 424. 082. 652.
Chevigué (de), 1, 6ot; 111, 66.
123. 127.
Chevigney (de), III, 231.
Chcvigny, I, 129.
Chevilly(de), I," 46. 49, :">9- 128.
Chevilly (de hiernes de), II. 324.
Chevilly (deW aubert de ) , Il . 429.
Cheviray (de), 1, 48.
Chevre->y {de), I, 52 t.
Chevruc (de), 1, 446.
Chey (de Brujas du), III, i85.
Cheyladct (de), I, 260. 288. 29J.
Chevlus, II, 159.
Che'yrou(du), l'll,53o. 534.
(Jhcvrou (dui, III, 4l°-
Chézae (Bidé de), H, i44- 4o5.
Chtze(de la), 1, 637; lI. ^1 ■
Chezeaux (de Boisliuard de), III,
344
Chièvres (de), 1, 424; H, 160.
Chitïresvas, II. 132.
Chillcau (du), II. 4>7-
Chimav (de), 1,489. Soi; 11,273;
111, "i35.
Chiquet. 1, 537.
[ Chivrey (Maieueeiu de), II, 17S.
CLE
Cboisry (de), I. 446.
Cboiseul (de, I, 522..Î47; ^» I0°-
Cboiseul-Beaupré fdcj, 1, 319.
402; II, 108. 436. 440; Il'l,
79. 129. 52fi.
Cboiseul-Gouf'iier (de) , 1, 23-;
11,397; III, 345.
Cboiscul-Mcuse (de) , I, 58c; II,
193. 266; III, i5;.
Cboiscul-I'n.sliii (de) , II, 121.
i45. 452.
Cboiscul-Staiuvillc (de), [1,482.
Cboisimont (Martimprey de), II,
479-
Clioisy Cde), I, 5iS. 6i3; 11, 257.
5o6;ïll, 5o, 61.
Clioisy (Darodes de), II, 355.
Cliolei.ec (de', 11. i3l.
Cbolet, I, 55i.
Cholier (de), \U, \55.
Chompré, III, 288.
Cborier (de), 1, 370.
Chouinouroux (de) 1*), I, 46'*'.
5i6;II, 20. 2S6; III, 5o3.
Cibeïns (de Cholier de), 111,455.
509, 528.
Cicc-Cliamniou (de), II, 190.
Cillart (de), II, 202.
Cillv (de), I,2o8.433. 4'55.
Cipières (de), II, 126 218.
Cirefontaine (de), 1, 3?.o. 5oi.
Cirol, I, 5G7.
Citran-Donnissaut de), I, 39t.
592; II, 232.
Civrac (Durfort de) (**), I, 4*3;
II, 368; III, -t. io5.
Claessen, II, 1S0; III, 546.
Clanoy, II, 127.
Clarac, I II, p4. 222.
Clarae (de), ï,54i; III, i58.
Clairac (de). I, iSi J20.
Claparède, III, 27 5. 3-o.
Clapcruou (Law de) (***), III,
29S. 3o4.
Clar'ek, [,3gi.
Clarc, I, 23-.
Clarke. III, 3oi.
Clause!, III, 98.
iClausonnette (de), I, 5o.2.
Clauzcl (de), 111, 43.
Claveau, II. 1--.
Clavel(de), I, 3ai; H, 14 + ■ i<)7.
435.
Clavelles (des), I, 432.
Clavier, II, i;"n.
Clavières(des),II, 199.
Clavel, II, 27 r.
Clayes (de), I, 1S0.
Ciavolle (Descbamps de' . II 1 , 422.
Clefs (le Gautier des), 11. 167.
Clemeueein, II, J77.
Cléineiit, 111, ijj. 256. 2S6.
(*) Voir aussi de Sas-cljn^e, »'t
C"i Voir aussi Durfort ri llur.is.
(***) Voir aussi L.:>v et ilt IMI-
TABLE ALPHABETIQUE.
COF.
Clémoiit (de), I, i-S.
Cler, 111,259.
Clérainbault (de), l, iC.fi.
Cleray (drue de), II, 190.
Clerc (le), I, 1S9.
Clergué (Durfort de), II, -r.
Clércmbcrt (Chappuis de), II,
326-327.
CIcrmont (de), I, 4(15; III, ro5-
I0(j. i(iy-4;o.
Clermont-Gallerande (de), I, 288.
297. 598; III, 272. ?8o.
Clermout-Lodève (de), III, 57.
Clermont-Mon toison (de),I, 425;
III, 76. 83.3rS.
Clermonf- VI ont-Saint- Jean ide),
III, 28S.
CIcrmont— Tonnerre (de), I, 319.
432. 444; ", 29r; 4°'2- 4^7-
491; m, 9t. iji. 274. 280.
3i5. 3t8.
CIcrmont- Tonnerrc-Thourv (de),
lll,27r. 320.
Clcrs(de), 1,22.4.
Clerval (de), I, 6ro.
Clerval (.Massieu de), III, 223.
Cléry, I, 12S. 391.
Cléry (Caut Hanet), III, 56.
Cléry (lehaiinot de Beaumoutde),
III, 126. 10,2.
Clcsroeur (du), II, 178.342.
Cletv (Sirièsdu), 1(1,485.
Clez'ieux (de), I, 49.
Clieu(de), I;3o7. ^$5; H.i23.i53.
irio.
Clineliamp (d'Àubiguy de), 11,
13;; Uï,i2i.
Clisson (de), 1, 44<i.
Cloeheterie (de la), II, 146. 223.
3a6.
Clonard, II, 227.
Closeu (de), I, 582
Closmesi.il (de), I,4«.-.
Closnard (de), II, 274.
Clouet, l, i58. 289; ll,22J.25i;
III, i53. 22.5. 256. 3o(j.
Clouet (de), III, 2.42.
Clovs (le Blanc de), I, 5.',<).
Clozel (de), I, 480.
Clue(dcfci), II, 1 36. ni..; 111. 2-1.
Clu/.el (du), I. 5y'i; Il, J27; III,
2o3. 272.
Coasliu (Cambont du), I, 489.
Coatgoiirbaut (Lo/.de .111, i:3.
Coatles (de), 11,272.
Coatlcs (Poulpiquct de ,11, 4. ,3.
Coatquclven (Latullaye de , 111,
21S.
Coatudavcl, 11, i-S.
Coi-abanc, I, 4 10.
Coeliard, I, 3oi.
Cochardicrc (dé la ,1, i53.
Cochetière fie Noir de la), [,63a.
Cocq-Foutaiiic de), I, 1S0.
Crcny (de), l, iH5.
Coetcaudce de la Courdouuave
de), III, 23 t.
567
COM
Coetlojiou (de), I, 203. 434. 436.
638; II, i38; III, 83. 55o.
Coctlosquct (du), 1,576; III, 104.
275.
Cocttando (de), II, 272.
Coctnncpreiin Kcrsaint de), H,
Coeurs, I, 289.
Cogoliu(dc),"l, 53; II, 226. 271.
Cogolin (de durs de), III, lyl.
Cogotilin (de), 1, 182.
Cobardon, I, 53 7.
Cohorn (de). II, 19S,
Coibiou, III, 252.
Coiffel(de), I, 5rc).
Coiguécs (l'Hôpital des), II. i83.
Coïguy de),l, 1 12. 128.539.090;
II.83.290. 432. 437; IILt94.
3 23.
Coincv(dela Rivière de), II, 437.
Coipeî (Goujon de), 111,33.
Coislin(de), III, 117.
Cc.lardJII, 209.
Colbert, III, 96. i5i.
Colbcrt (Lacl.lau de), III, 438.
I Colbert-.VIaulevrier (de), 1, 157.
3i6; 11,448. 4*'»r.
Colbert (de Seignelay), III, 92.
188.
Colbert-Tnrgis, II, r47.
ColiguT (de), I, 446; 111,225.
Colin, III, 2.5-.
| Colin (de), lli, 258.
Collaiiges (de;, I, (iio.
Collard, I, 3<,2; 11,485.
Collet, III. 167.
I Collette, 111,236.
I Colletrye (Tiercelin delà), 11,364
I Collevillc (de), 1,5 16; III, 189.
Colliquet(de), I.492.
Colombe, 11, 127. *
Colornbet, 1, 128.
Colonie (du Barryde), II,3i6.
! Colonie/, (de), II, .'fo. 64.
' Colon ia, II.28,.
Combe (de la), I, 5o. 181. 5-o.
Coinbe-lieuncvillc (la), II, 1O9.
Combe- Pigaclie (la), 11, 164.
Combe» (de), 1. 12.».
Combe (de BarjotuV Ja),I, .',63.
Combrav Boniril .d'Hcliede), III,
Combrct (de Si
rre de
Saint-Ro-
mande), 111.
1 1 3.
Cmeiras. ; de
. 'Il,
j29-33o.
que.l,
■;), [,a<jS.3i6.
1,55t.'
0, II. in; III, 4x8-
Omipasîiiv, III, a5r.
Couipaigue, 1,174.
Cum pains, l, 408.
CoiiipaiiH, m. 100.
Compiiguc ( Dupont de), III,3i8.
Con)plainvillc(Darcy de), I, 378.
568
COR
Comte [le), 1,491.
Comté, m. -2J:.
Couche (de),!, i53.
Couche (du Croictde), I, 4^<>-
Coucise(Grcslier de), II, 160.326.
Coui]aminc(cIela),I,a89; 111,171.
Coudé le prince de), I, >. 5g.
48S 533; III, 2;3. 279. 3uo.
3*3.
Condé (de), II, 80; 111, 194. 202.
Coudé Chabrignac de), I, 559.
Coudé (de Chabrignac de), I,4n;
II. 22.
Couegliano(Moncey, duc de), III,
73.274.2S0.
Cou flan s (de), I, 20S. 4j2, 496;
II. i3i; 111,70.
Coagis (de), I, i">2.
Couiughaiu (de), I, 557.
Couurlaye (dela),I, 181.
Conrad. III, 2JX. 259.
( oi.Ma.it, I, '■.(«>.
Coutades (de), 1.433. 435. 4*7-
4'-''. III. •-•". ai5. 3i5.
Contadcs-Gi>CHX (de), III, 26.
Coutamiue (llaehedcla), 111,3 10.
Coutaruure(dela), J, 49.
Coutcneiùl 11, 122.
Couté(Iirraiiddela),]II, 2T4.
Couteuson(du Besseydc),II,5oo.
Content (du\ I, 467. 538.
Coiiierie (d'Agon delà), 111,405.
C.uiti le prince de), J, 3â. 59.314;
11, o6t. 39 1
Coutudaret, II, 127.
Coutye [de), 111, 12.
Conwav (de), I, J94, 617; II,
276. ;38; IH, 30.
Coquebert, lit, 260.
Coqttereau, III, 108.
Coquerel, I, 5-G.
Coquerelle, I, 57o.
Coral (du), II, 263 3i4. 3i5.
Cornrd, III, .232.
Corbehem (de), III, 1S7.266.
Corbcil, (Marchcau de), I, 572.
Corberou (liouréc de), II, \- !.
Corbière (de la), II, 3oi. 544; III,
37. 20 t. 210.
Corcelles (la Barre de), I, 553.
Cordaire (de la), I, G20.
Cordai-, (de), I, 5o. 60.
Corda v vde), I, 5o, 6o5; III, J()
293.
Cordier, 111, 89.
Cordicr (le), I,4oi.
Cordouan (de), 11, 218; III, 492.
Cori..lis(de),H, 4o5.
Coriolis-Puyuiichel (Je), II, 191,
Cormainville (Vaueressou de), 1.
!S9,
Cormier-Diimatdic II, 3i5.
Crue (de la), 11, 342.
Coruc-ia-Colombière ide la) , II
Corne-SainuLuc(la),II, 174-175
Corncdlau (de), I, 289.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
COU
Cornéliens, I, 47-
Cornélius, 1,47.
Cornélius, I, 47.
Cornier (de), 1,3 19. 558.
Comillon (de), I, 5Si. 58;.
Cornillière (îSaibonne de la), I,
479-
Coruoailles.III, 4?o.
Coruouailles (de), 111, .'t24-
Coruulier (de), II, 410.489; III,
îJti. 214. 255.
Corvol (de), III. 335.
Cosrnao, 111, 225.
Cosmao-Kcrjulicn, III, 166.
Cosmao-Dumanoir, III, 26S.
Cosuac (de), II, 4 (<>; III, 77. Si.
Cossé (de), 1, 433. ;G3 526; II,
319. 35o; III, 246.
Cossette (de), III, 25S. 447-448.
449- 4<i4-
Costaliu (de), III, 94.
Cobte, II, 5G. 354. j_
Coste (de lai, j, j-\. 4js5. 371.
rîo5. O27. GjSj H, 234. 434.
5.2; III, 17T. 2«2.
Coste(Conin de la), III, 453.
Costc (de), I, 5nj.
Costebellc (de), II, i52. 294.
Costccaude, III, 207.
Costcr, III, 3i.
Cotte (de), I, 65o.
Cottières (des), I, i65.
('...ttolène, III, 25;.
Cottron (de), J, 226.
Couche (de), I, l58. 5-9.
Concy (de), II, 261.
Coudait (de Cliàteaubodeau du)
C*), 111,442.
Coudenlioveu, I, 552.
Coudray (du), I, 4aS.
Coudray (Flamand du), I. 120.
Coudraye(de la), 11, 02.
Coudre (,1e Saint-Cyr de la), II,
tir.
Coudre (Ducbâtelde).I, 5aS.
Coudrées (Ilegnard des), 11, 427;
III, 119. 2i ',. jjo. 5ir.
Coudrct (Mauclcrc du), 11, 171.
Coné (de;. I, 390; II, 36.
Couédiu (du , il, 22. 254; 111,26.
5t. i 5 .4 . i"3.
Couct (de , lit. S.,.
Couétus ide), II, '334. 374; III,
1J6.
Cougny (de), I, 520; III, iS5.
Coulaugc (Scolt de). H, 3ot.
Coulauges lde). I. 180.
Coiiloiubicr-Jolit'. 111,54".
Coulonges. I. 412.
Coulongeid'Avcsgode), 111,334-
Coulouuié (Barthouilh de), 111,
179. 4".
Cour (de la), I, 289.
Courbezon, 11, 2:
l.«), II, 26.
(•) Voir aussi Chaleaubod
- ? L - •.' • ,.
COU
Courbois (Cbaviguy de) 1 3',,
Courhou (de), II, 132.
Courbou-lileuac (de) .*■ [ 1, ;s
II, 88. loii. 140. 3io;ïll,' S3. '
Courbon Saiut-Léger de 1 atu-
H, 110.
Courcelles (de), I, r53. 237.4,19.
52o. 55i. 570. 57J; III, 25a.
Courcerac (de), I, 321.
Coureillon 1 de), I, 297.
Courey (de), II, 17 S.
Courlaudon, I, 12S.
Coumeuve (de la), I, 433; III,
Cour.s (de), I, 404, 4i G.
Cours-Lussaiguet (,1e), II, 197,
Courselles (Serres de,, I, i3.', .'
Courserae (de), 11, i56. 164.
Coursou, 111, 24S.
Courson (de) III, 20G.
Coursou (Villedon de), 1, G>3.
Court (de), I,2(ir.3iS. 398. 434.
4 36.
Courtadc (de), I. i65.
Courtadc-Salis (de), III, i85.
Courtagnou (de), III, 1S9.
Courtaillon (de), 1, 36o."
Courtais( de), 1, 3S9.579; II, 45.
100; III, 205.
Courtavcl (de , I, 42.4.
Courtarvel (de), III, 274.320.
Courtebonnc (dej, I, 1G4. 178.
3l5.
Courtebourne(Calonne de), 1,469
Courtcil (Dclatitte de), III, 3i8.
Courtemanche (Croiaillc de), II.
Cou'rten (de), I, 433. 5i7. 532.
636; III. 252.
Courtigis (Aulas de), III, 435.
Courtiu (de), I, 179. 288. 3ig;
11, 180; III, 3G. "
Courtds (de-)r), 339.
Courtois (de), I, 299. 410. 55l,
575; II, 140; III, 259.
Courtomer (de), 1, 28S. 433.
Courtv (du), I, 492.
Courval(dc), 1, 3iy; 111, 538-
Courvillc (de), 11,217.
Courvoisicr. i, 574.
Courvol (de), III. 336-337. 33S.
378.
Cousin, III, 23G.
Coussergues ^lausel de), 111 ,
194.
Coussergues (Sarret de), HI,t72.
Cou-ssol (de), H,3oo.
Coustard (de), II, 434- 486.
Coustin (de), I, 072. <>24.
Coutauees (de:, 1, 32 1.
Coucances-la-Selle (de), II. >-'"''■
Coutard(de), III, io3. 220. 27 J.
2S0.
Coutre (de), I, 3g 1.
(-) Voir aussi mer.no.
(") Voir aussi U^courloi
TABLE ALPHABÉTIQUE.
CRE
Couture (Cantlullon de la), III,
118, 1 4 ', .
Couturé! (Boudard de), I, 468.
Cramalié (Gayot de), 11, 22.',.
Crancé (Dubois de), H, 245.417.
4(3r.
Crangeac (Cliaibonuier de), JI,
88.
Cransacfd'Àdhémar de), III, 141.
Craon ('tlenuvmi dc\ï, (h-.
Crausae (d'Adbémar de), III,i36.
Cray (de), I, 121.
Creagli, 1, 56r>.
Créance, I, 3^4, 4S7.
Créance (Duhoisdc), I, 4S6.
Creil (île), I, 121. 319. 4J2. 435.
Crcil (d'Orival de), 111, 199.
Crémiers, I, 40S.
Crémille (de), 433. 5S2.
Creuai (de), I, 17S.
Crenan (de), I, iÔ2.
Créuav (de Poilvillaiu de), III,
3is:
Creuey (de), I, 299.
Crenueville (de), I, 56g.
Crenolle (de), III. 270. 279.
Crenuollc(de), I, 548.
Crény (de), 1,446. 574; III, 17.
43.
Créquy (de), I, 433.406. 5G3; II,
3aS.
Crès (de), I, 4açr,H, 4^3; III, 161.
Crcsuay (de), I, 435.43(3.
Cresney (de), I, 65i; II, 12S.
Cresnv (de), I, 47.
Cressac(de), 111, 206.
Cressé (Salomon de), II, V71.
Crest (du), II, 333.
Crétin, 111, 237.
Cretiu (de), II, 492.
CU7.C1 I, I2<).
tvecœur (de), I, 2S9. 299. 3i(">.
4S4. 645. 65r; II, a33. 2S2.
CRY
Crcuzel I, 120
Crè
481..
322-J23. 35<). 468; III, 24O
26S. 2S6.
Crignou (des Bureaux de). I, 4^7.
Criilou (de), I, 317.601; 11,261.
349; III, i85. 247. 253.
Criquelmiif, I, 390.
Croismare (de), 1, 434. 5Sr. 5(|6.
63r. 038; II, 9. 3GS; 111, 270.
280.
Croix (de la), I, iG5; II, 198.
Croix (Crueius de la), III. jo-.
Croix (Pampbile de la), III, 274.
Croix (Prévost de la), II, J76.
Croix (Dusaultdes\ II, 197. ■■'"
Croix-d'Heucbin (de), III* 297.
Croix-Marron (Pontet de la), I,
538.
Crotnières, I, 559.
Cromières (Ceruioudet de), 111,
2J9.
Crossard (de), III, 178.
Crouseillies (Dombidcau de), II,
327; m, iS3.
Croux(de Montbcl de la), 111,
2 1 6.
Crouy-CLanol (de), 111, 117. 44S.
Croy (de), III, 216. 448.
Crov-Chanel (de), III, 44S.
Croy d'Havre (de), II, 27 '..
Croy-Solre (de), 1,3x5. 609; III,
loi.
Crozefou (de), III, 119.
Croz.efou (de Bertrand de), III,
189.
Crozet(du), III, 4-. 94. 119.
Crus5ol(de), J,3i5.4 ,4- 465.59c
628; 11,266.456; 111, 91.
569
CUV
Cry (des Haycs de), H, 1C4.
Cstrueek (Dcssoffy de), 11, 3 1 ;
III, 119. i35 (*).
Cucrs(de), 1,182.
Cuguac(de), II, 335. 364.494. III.
Cuguac-Dampierre , I, iii;l\t
22<).
Cuissard (Mareilde), II, 3l5.
Cullet, III, •.•5S.
Culy (de Montiiquetdc), I, 32r.
002.
Cumignac (du Croisct de), 1,4^9.
Cumignac (Crozet de), III, 4?.
Cumout de , [I,i94;lll,33.54.i58
Camont (la Lindc de), 1,448.
Cumout (de la Roque de), I,G3i.
Cuny, 111,542.5;J.
Cuny (.le), I, 5;S; 111,535.
Curel-Xonville (de), 11,445.
Curi.il.III, ioo.Vj.
Curlv, I.12S.
Curl.» (dc),I,5SG.
Curnieu (de), II, 3:4.
Cursol (de), 1 , 424.
( urzay (de'), 1,653.
(ur/on, Hl, 21)7.
Cusack(dc), I, 35i.
Cus.signy (.les Banès de), 11,448.
Cusson(la Roque de), 1,619.
Cussv (de), I, 4o3. 420. 574; H,
121',. 27J ; III, 171. iSS. 2j6.
Cussy'(VouiIIy de , 111,26.
Custau (Coursou du), 11,276.
Custiue (de), I, 317. 4oi.4S5.5oo.
D90.G10; III, m.
Cuv'dly (de), I, 179.
(* j Voir aussi Kluii.hollz.
DÀL
Dabillou-Savignac, II, 16S.
Dabcnse, I, 55'i.
Dabou, II, k>2.
Dabzac, 11,236.
Dacbé, II, 2ti5.
Dachey, II, 137.
Dachon, I, 554.
Daeby, I. 129.
Dadémar, I, 425.
Dadliéinar-l'alevrac, l, 5Ï7.
Dagar, I, 4<>3
Dagav, I, 408; II, i53.
Daguiu. [,G3i; 11,2-3, 3i5.
Dagoust-Beauglan, III, 4'jo.
Dagout, III, 490.
Daime, I, 5 4 s'.
Daigrcmont-I'eupcnva, II, 192.
Dairs, 11. 127.
Daldeguiër, I, 400.
Ualesme, I, i53. '
DAM
Daligrc-Saint-Lic, I, i38.
Dalmas. 1,422.
Dalmatie (Soult, duc de), III, 73,
270.
Dalinay, I, 56i.
Dalon, II, 404.
Dalou, I, 4ti.
Dalqnier, I, 289.
Dal/au, I, 55g.
Dama,, III, 1* io.
Damas (de', I. 114. 20S. 260.
293. 3 il. 32S. 5.>5. 5J;. 54'5.
0.-4 ; II, 42. n 3. u5. 191.
3S)3. 44*. 447- 4«i.; '»,;'■
26. 53. 55. Co. 1J9. 173.
2(5. 270. 2-2. 2-4. 276. 2S0.
320. 323. 490.
Dambray, II, 172.
Daiubruu, 1, J75.
Daincrval,!, 5yi. 4o3.
DAN
Damiliy, II, 1-7.
Daniiot, III, i-S.
Damoiseau (de), I, 20
427; 11,429.471; m, n
112. 127.
Damorezan, I, 48.
Damour, III, 2J9.
Dama) , H. 199.
Dainpierre (de), I, 2S9.
3.'i. 401. 416. 424; II,
ijii. 3î3 ; 111, 86. 106.
204.
Danav, l, 4 io.
Daudoque, II. i-r.
Dauel, III, 4->J. 465.
Daueskiod-Loweudal (de),
216.
Dareusbourg, 11, 176.
Danger-Dorsay, 1, 463.
Uani;lais, I, 552.
8. 3.(3.
570
DAY
Daaglan, I, .',88.
..stf. [. 622.
Daujou, l, 5o.
Danniol, I, 554.
Danois (de;, 1,4 8«-
UausLarliielin, I, 493-
Daùtiguy, 1, 410.
Dantieniaux, 1. 553.
Dauty-ick (Lel'cbvrc, duc de),
-3.
Paquet, I, 5-3.
Daran-Dareaniac, I, 577.
Darboinc, I, 55x.
Darbouvillc. 1,47-
Darcclot, 1, 492.
Parées. [,554.
Dnrcou. I, 3(jo.
Parer, H, 126.
Dareau, l, 5~,5.
Partîmes, I, in).
Darct, I, 5-5.
Darcclot, 11, 127.
Daru.'iilt, I, 6ro.
Dargous, 1, 49. 60.
Pargulist, II, 35. 207.
Dargout, 11,208.273.
Dirgy, 11, (58.
Darinaud, I, 409.
Darnievillc, 1, 467.
Darnaud. 111,257,274.
Darodes (*), l, 401.
Darses, I, 577.
Darsy, I, 129.
Dartâns, 1,289.
Danheiiay, 111, 56.
Paseourt," I, 536.
Dassy, I, 57i.
Dastngnières, I, 410.
Datliis, l, 535.
Dattel, I, 571.
Daubarède, I, 129.
Daubeuton, II, i85.
Duubeuf, I, 4'o.
Daubicr, I, 4o3.
Pauhigny, 1,653.
Paudigné, I, 129.
Daugccourt, 1,47- 60.
Dauber, l, 20S. 260. 433.
{J28. t)i~; 11,265. J2i ;
45'.).
Daubiay, I, 3()o. 4or.
Daultry, I, 446.
Damnas, II, 4q5,
Daumcsuil, Ili, io3.
Dauphin, I, 372. 491. 576
Dauphin (MT. le), i, 35. 5
Daarel, I, 5îo.
Pautrage, I, 554.
Davalaii, II, 127.
Davans, I, 5i8.
Daicrton, 1, 6-0,571.
Davezae, 111,236. 295.
Davies, III, se,-,
DawiTiii.au, III. II.
f) Voir au.»! CI
isT. el Pa
TABLE ALPHABÉTIQUE.
DES
Davignon. I, 129.
Davisard, lll, 44.
Davollé, 1, 129.
Davoust, I, 559.
Dayc, I. 390.
Daymar, II, 197.
Dayroux, I, 497-
Daygniraudes, I, 4?0-
Dazau, I, 467-
Dazarin, I, 558.
Dazincourt, I, .'(5o.
Debclle, [II, 239.
Decaen, lll, l5o.
Deche, I, 129.
Decourt, I, 579; 11, 5g.
Dcdais, l, 5o.
Defausetelle, l, 4ï)3.
Defay-Damcline, [,021.
Deferreux, I, 55i.
Dcffand (du), 1, 179.
Dcfieux, III, i85.
Deforvillc, 1, i3S.
Defraiture, I, 537.
Defresnay, I, 519.
Defresney, III, 257.
Degrauges, I, 139. .
Dehaussav, I, 576.
Dehorn, l. 554.
Deidier, III, 256.
Deigus, II. 127.
Dcjean, II, 47".
Delaehan, III, 3o8.
Delafossc (du Rouget), II, 354.
Dclairc, lll, 259.
Delaitre, III, io3.
Dclamnrre, l, 5ao.
Delapucm, I, 573.
Delarue, III, 10S.
Dclarue-Saint-Légcr, lll, 3o5.
Dclaveau, III, 429-430.
Delavit, 111,255.'
Delcuse, III, 2^7.
Delislc, I, 390.
Dclmas, I, 467 ; lll, 256.
Delpous, I, 492.
Demauge, III, 269.
Dciuaux, I, 3()t. 4o3.
436. Dcmout, 1, 4*6. 42t.; II, 245,
111,6. 481.
Deuis-Darurt'mont, III, 86. 309
Deuispcn, 564.
Denuiee, III, 94.
Deoonvillp, I,'2<)7.
Depacis, III, 294.
Dcpingon, 111,' 25S.
II, Dericq, 1, .'.«ri.
Dermoucourt, UI, 102.
Dcn.c, 1, 570.
Dcrq«iclingue, I, .',10.
Dervieux, I, ,46.
Desardents, I, 492.
Desaugiers (Aehart;, I, 467.
Desliacq, III, 259.
Dcsbarrcs,M, 399.
Desbergeris-Fraiiclieu, I, i53.
Desbois, II, i35.
Descabannes, I, 467.
DES
Descartes, I, 182.
Descasseaux, I, 56i.
Dcscaulcs, I, 55 1.
Descayeul, 111, 33.;.
Dcschal.ert, III, 275.
Deschamps, I, 46s ; II, 481.
Descbamps-Neuf, III, 422.
Desclaizous, I, 538.
Dcsclavelles, I, 522.
Deseondnès, I, 38g.
Descorclies, I, 492.
Dcscoulon, II, 127.
Descourtils, II, 270 ; lll, i36.
Desfarges-bouchcr, II, 128.
Dcsflottc, I, 566.
Desforèts (l'inct de Bordes). Il,
352.
Desforges, I, 49t. 57.5.
Desfourneaux, I, 408.
Desfournicls, III, 253.
Desgouttes, II, 127.
Deshayes, I, 38g.
Desidcry, I, 520.
Dcsiugue, I, 579.
Deslandes, 1, 55S, 577; H, 83,
126.
Dcsliuièrcs, I, 19t.
Dcslious, 11,463.
Dcslonges, I, 409.
Desmarais, I, 554.
Dcsmarets, I, 5So; II, 3t5.
Desmiuièrcs, 1,446; III, 5 1 3.
Dcsmoiilius, l, 575.
Desnoés, I, 5 1 4. 619.
Dcsnois, I, 52o.
Desnos, I. 617.
Desitos-Clianipmcslin, I, i38; II,
i5r.
Desobenux, 1, 5ai.
Despars, I, 129.
Despàques, I, 54S.
Despéricrs, II, 460.
Despinett, I, 410.
Despiuov, 111, 2-2.280.
Desplas," 1, 494. 604 ; lll, iS.'i.
199. 212. 2 36. 242. 346.
Despoudeillati, 1, 38g.
Desporcelles, 11, 3'(2.
Després, I, 440. 559; lll, 35.
Dcsprez, 111, 102, 276. J09.
Desréaulx, I, 617.
Desroches, I, 4 26; III, 4 20. •
Desrotours, 111, 169.
Destti7.it res. I, 480.
Uessallesl,6j7.
Desseres, II, 3i4.
Desserres, II, 455. 45g.-
Desselles, III, ior.273.
Dessonville, II, 147.
Destaguol, 1,654.
Destcville, 1,39t.
Destienne, IH',440-441.
Destotiehes, I, 432.
Dcsvallées, 1, 49t.
Desvard, l, 180.
Dcsvcruoi-, III, 226.
Desvigues, |, 5-/j.
DON
Det (le), 1,38g.
Deux-Ponts de Forbacb des),
II, 298. 349- '55o.
Deux-Ponts (le jiriucc Palatin
des), II, 420.
Devaize (Roquefeuil la), III, 5?.6.
Dcvaux, I, 552. 5-y.
Devaux-Saiut-Cyr (Carra) , III,
36o.
Devay, I, 579.
Devcrrier, H, 127.
Devéze, III. 238.
Devèze(dela), I, i5S. 2S9. 432;
III, 172-173.
Devéze (de Rivais de la), 111,
355.
Dcville, I, 3go.
Deya-Duviviers, 1,391.
Dibaignctte, I, 5-3.
Dickinson, 111, 297.
Didelot, I, âig.
Didier, I, 129. ;>5o ; 111, 178.
Dièclie (de la Car*agne), I, 575.
Dieche, 111,256.
Dicone (de), I, 179. 45o. 54o.
Diesbacb(dc), I, 3?.S. 433. 582;
II, 440. 441 ; III, 180. 356.
357. 358.
Dieskau (de), I, 5oo.
Dieusse, 1,536.
Digeon, III, 77. 274.
Digny, 1,622.
Digoine (de;, I, 22". 2S8.
Dijols, III, 179.
Dijon (Tape de), ï, 63o.
Dillon (de), I, 617 ; II, 274. 2S5;
III, 269. 273.
Dino (Perigord, duc de) *), III,
276.
Dion (de), III, 3-, 210.
Diozé, II, 12S.
Dislan, I, 440.
Dissou, I, 56:.
Ditch, I), 470.
Divoiue, I, 392.
Divonnc (de), I, 569-570.
Dixmcrie (Bcaunoil de la), II,
176-177.
Dodard, I, 412.
Doé,i,3i<). 398; m, 446.
Doet, I, 339.
Doffroy, I, '56q.
Dognon (du), II, - .
Doignou iGuiot du;, 111, 253.
Dolet (de), I, 181.
Dulle, II, 494.
Dolomieu, II, 499.
Domangevillc (Thomas de), I,
489.
Dowecker, I, 5iS.
Domon, III, 276.
Domjiierre, I. 576.
Donat, 111,25..
Donrliamn (Lcfcbvre de la), I,
56i.
(*) Voir aussi de Talleyrand.
TABLE ALPHABETIQUE.
DRO
Doncourt, I, 121).
Douct, H, 4Sr."
Donnadieu. II 499; '"> ÏO''3'
l6S. 272. J20.
Douuciuarie (du l'outeuav de;, I,
<;o8.
Doozclot, III, 275.320.
Doreliiral, I, 408.
Doreise, II, 141.
Doré, 1, 2S0,. 492.
Doré 'du), hl, l36.
Doresmicux, I, 535.
Dor^cninnt, I, t53. 409.
Doria, I, 3S9.
Donbeau, M, i38.
Doridcs (des), III, 271.
Doriéres de Gaallon de\ III,
346.
Dorm-Clnveiller, I, 571.
Dorogue 'de), I, 226.
Dortans (de), I, 445.
Dorthes, I, 410.
Dosmont, I, 129.
Dostalis, I, 3qo.
Douret, I, 28(j.
Doudeauville Me la Pioebcfou-
rauld de) (*), III. 323.
Doué (Foullon de), 1,638; III,
in.
Douglas, T, 3i6; III, 414. 40.
416.
Doul.et (de), III, iS. 35o.
Douradour-Dantczat, I, 520.
Doussitres, III, 25i.
Doutrc (de Roi» de), II, 345.
Douwlle, I, 401 ; II, 283.
Douville (d'Abovillc de), III,
Douzillac (de Monteil de),
17 1.
Dov'ergnc, III, 17S.
Doys (de). 1, 492.
Drenec (Tredcrn du), II. r;
Dresnay (Desruclies du), II,
Dreuille (de), I, 536.
Dreux-Brczé (de), I, 3i5.
III, 72. 269. 3u3. 491.
Drcnx-Nancic (de), I, 64- :
143.
Drezit (du(, II, 4o5.
Drivct, III, 241.
Droleuvaux, II, 464.
Dromaue Patrice), II, 182,
Drus.ai.^eJ, i53.
Droualiu, II, i3i.
Drouart (de), 1, 182.
Drouay, I, 3,,.'.
Drouhot, II," S6. 95. 488.
Droiiille (Solers de la), I, :
Droiilin, I, 4 1 1.
Droulliu (de), III, 122.
Droubns I, 5'.8.
Drouot, III. 65.
Drouault, 111. 17;. 276.
(*) Voir aussi de la Hoc!
in,
in,
571
DUG
Druez, III, 25o.
Druinont, I, 5-1.
Druy (de),I, 129; II, 352.
Dubezy, II, 12S.
Dublancby, III, 257.
Dubois, 1,289. 53:.' 644; II, 22S;
III, 2l5.
Dubc», III, 25.).
Dubourdien, III, 297.
Dubreuil, I, 427.
Dubuc, III, 170.
Dubuissou-Douibrct, III, 66.
Dul)uv, UI, 178.
Duc (le), 1,420; III, 251.
Ducasse, III, i3i. 227, 2+1. 3o2.
3x8.
Ducensif, II, 127.
Ducliambgc, H, 481.
Ducliamp, I, 565. 566; III, 257.
Ducliat, I, 572.
Ducliàteau, I, 575.
Ducbâtel, I, 402. 408. 428. 524 ;
III, 302.
Du.Làtel (Grosourdy de Saint-
Pierre). III, 123.
Ducliâtel-Kcrleraussy, II, i3i.
Ducliâtcuct, I, 5-5.
Du. Iiaulct, I. 5('.6.
Duchellan, I, 557".
Ducliesuay, I. 549.
Duclieron, I, 537.
Ducbesnc, I, 520.
DucLeyron (*), III, 2 56. 522.
Duclaux, I, 289.
Duclaux-Bussard, I. 3qi.
Durkrc, II, ,<>',.
Duclos, I, 4i«j. 552-, III, 370.
Diulos-Guvot, H. 252-253.
Duelot, II, 4"4.
Dueluzcau, 1, 5 (7.
l'ucur, I, 4"s- 64I.
Ducoudray, I. 4 '". 446.
Uu.oiirtln.il, III, 2J;.
Ducrcst, I, 4'°: 11. 499-
Ducro-, III, j5i.
Dudlchés, 1,570.
DudresMcr, 1. 5-9.
Diu'.rot. II. 3oo.
Dulief (Libault de la Earossièrc,
demoUcllc), III. 3i.
Dt.flarli.il- Dapinac, I, 466.
Dufort ** , I, 5:,.; II, 3,6. 428.
410-466. 4', 3; 111, 214. 227.
2S7.
Dufuiir, 1, 291. 320. 536.
Duloiir-Daut'ist, III. 84.
Dufraisnay, I, .*> J 7 .
Dufresuov, II, 102.
Du«.-is, I." 55 1.
Du-.»,,, II. 483.
l)uSua, ni, 434.
Duuuay. Il, 137.
Uuyuav-Frouin, I. 240. 434.
(•) Voir ausii du Chevron et do
(*•) Voir aussi du Fort.
DUN
Duhagct, I. Si.
Dulul.iv, 11,490.
Duhalgôuet, I, 49a.
Duhamel, I, 4ai- 4«. 623.624;
11,97. n3. 3;4. 424;lU,2i7.
2 7(|. 2 \5.
Duhot. 111,255.
Duboux, 111, 178.
Dujorj ('), II, 198. 433; III,
110.
Dulau (**),!, 3:5.4oi.Gi2.43S;
111,276-277.
Dulau-d'Allernaus, I, 092. 61S.
Dulnu (Cliainbou), I, 535.
Dulc-r, 11,220,
Duligmin, I,G5r.
Diiliuiout, ii,S.
Dulot-Dauccllo, I, r,t)6.
Dulys (F.dloux), II, ;to.
Dumai-uiel. III, 3()o-3yr.
Dumauadiau, I, 483.
Ihiinanoir, li, 338; III, 274.
Dumanoir (de Juayc), II, 249.
Dumarche. 1,446.
Dumas, I, f,o4; II, 61. 12S. 346;
III, r7ci.
Dnmas (Mathieu), II, 409; III,
270.
Duin.isnadau (Coustiu du), II,
2S1.
Dumcix, 1, 575.
DuniMnê.H, i3i.
Dunu-snc-Clisson, U, 127.
Dutiiesnel, I, 5 ,8. 552.
Dunii-sail, I, 55?.. 639.
Dumcsuil-Dnplaincourt, I, 55r.
Duriiesnil-Siinon, I, 446.
Dumcsnildot, 111,345.
Duiuieuvillc, I, 492.
Duniiuique, II, 2 >2.
Dûment, I, ut). J65.
Dumont-Durville, III 280.
Dumoulin, III, 275.
Duinoulin-Moulezu.il, I, 565.
Dumouricr, 1, 5-<).
Duucdo, I, 566."
C) Voir aussi dnjon.
(••) VoiraussiLau(du).
TABLE ALPHABÉTIQUE.
DUR
Dupac-Bcllegarde, I, 422; III,
33.
Duparc, I, 55t.
Dupcrré, III, 164. 276.309.
Duperrey, III, 244.
Dupeyrat, I, 5-3.
Dupillc, III, 541042.
Dupiu, I, 565. 570; III, 109.
J42. 54t).
Duplan. III, 260.
Dupleix, II, 180; III, 040-
54.1.
Duplessis, I, i53; III, 2i~.
Duplcssis (Legoux), III, i85. 212.
Duplessis-Cidombicr, 11, 3a6.
Duplcssis-Faucbcric, II, 127.
Duplessis-Greucdau, I, 555; III,
3;5.
Duplessis-lc-Noir, I, 566.
Duplessis-Liancourt, I, 226.
Duplessis-Moreau, 111, 428.
Duplessis-Kizou, II, 137.
Duplessis-Parscau, III, 64.
Duplcssis-Vigoureux, II, 19;.
Dupont (*), I, 5;6. 65 1; III,
270. 280.
Dupont-Cbaumont (**), II, 497'.
498; 111,270.
Dupont-Duvivier, II, 145. 179.
Duprat, I, 467. 5t4. 5a4. 649;
II, 3. 274. 3 16. 456; III, 3o8.
Duprat(Ducor), I, 552; II, 4S5.
Duprés, I, 410.
Dupuy, I,44'i; III, 182.
Dnpny-Vaubau, I, 47. 109. 2S7.
293.
Duquesuc, I, 1S2. 2S7.
Duquesne-Menucville, I, 582.
Duquesnc-Mùnicr, I, 434.
Duqut-sncl, II, i83.
Duquesnet, II, 128.
Duraud, 1, 410. 467; If, 222.
428. 435; 111,2-4.
Duras {dv) (***), 1, 37. i65. 3 18.
375. 44o. 628; III, 5o2, 5io.
Ui
II, 4[)5;
(*) Voir aussi du Pont.
(-) Voir aussi du l'ont.
(•**) Voir jussi Durfort.
DUV
Duras-Desportes, I, 401,
Duras-Navarre, 1, 400.
Dur.it, III, 4SS. 489.
Durazzo, 111. 420.
Dureau (du), II, 252.
Durep.iire ( Tardivet ) ,
274-
Durcsnel, II, 127.
Durevest, II, 12-.
Durfurt (de) (*), I, 374. 375.
401. 411. 469. 4S5. 5or. 577
58a. 390; U, i5. i85. 20t. 320.
38i. 40t. 41J. 40. 440; m,
79. 270. 275.279.
Duris, III, 88.
Duris(dc), III, 265.
Durival, I, 540.
111, 223.
Durond, I,5i~.
Dury, I,5-o.
Dusablé, II, 92.
Dusaux, I, 3i)t.
Dusauçsay,I.43r.
Dussac (Foucauld de), III, 27.
Du-.stt, I, 565.
Dusstm, I, 129.
Dussuniicr-FunhruDc, III, 201.
Duston, I, 55o.
Dutertrc (**), H, 234. 46:. 480;
III, 81. 116. 146, i5S. 179,
207. 257. 34u-
Dutcrtre-Delmaiicq. III, 298.
Dutertre - De.saign.mont , III
263.
Dutuit, III, 206.
Duval, I, 621; II, 435; III, 33.
257.
Duverger, I, 574. 612.
Dutrcrie(de la), I, 537.
Duvernay, I, 572.
Duverue, III, 216.
Du\ eruois, 111, 2 j~.
Durigueau (de), III, 17.
Duvivier, I, 55o; II, 4. 5. 40.
67. 68.6.,. 158.
Duvivicr (le Choisno), III, 66.
(*) Voir aussi Oiuas.
('*) Voir aussi du Tertre:
EFF
Ehrrsteiu (d'),HI,3o.
Echasserie (Coustard de I*), II,
490.
Erl.ii)idil(d'ATout, prince d'), III,
226.
Ecoluïs (des). H, 273.
Ecoree (Mai-uen de 1"), II, 271.
Ecquevillly (d'), 1, 55:; II, 278
111, 2 1S. 26.Ï. 272. 2^0. 383.
Erulleville(d'),II,27r.
Eiii..t(d),ll, 3to. 39u.
EGR
Eglantiue (Fabre d'), III, 32S.
Eglereaux d'). II, 2-0.
Eglise (de 1'), 1,5 17. 53o; II, 37.
3i2. 4-3 ; III, 107. 1 35. IJ7.
17-. iiS5. .Vu.
Egmont(d*), II, 4o5.
Egrcmout (il";, I, 5.>o.
Egrcimmt (de Failly d") (*), III,
(•) Voir
ELB
Egly (d), II, 126.
Egriguy (d"), I, 422; II, 100.
Egriguy (Dotirret d';, I, 633.
Eguille (Boyer d'), II, 435.
Eguillc (Froger de I;, 1, 638: II,
14S. 325.
Eguisy ( d'Hardi villiers d';, m,
76.
Elbée(d-), I, 520. 5;S. 579; II,
475.
Elbeuue (Menjot d'), II, 409.
ESC
ElbhecqfDuclnmbge cT), I, Go3.
Elbos (d'), III, 445.
Elliot (d'),I, 61-.
EIst (d'), I, 261.
Eltï (d'), I, ',3a.
Elvcrfcld (d), II, 3;o.
Elvcrt (d1), I, J52.
Elville (d'), I, 576.
Emcriau, III, 161.
Enicrv, III, 256..
Endance (du Sollicr d'), III, 45g.
Euferna (de 1'), 111,258.
Enfernat (1"), I, 554.
Engbieu (duc d'), III, 9.
Eunery (d'), I, 525.636.633.
Enoeq (d'), 4i6.
Entragtics (d'j I, 179. 537. 617;
II, 436.
Eotrecastcanx (Rruny d'), II, 225.
Entrevnux (d'), I, 410.
Eon (d'), I, 579.-
Epantcbin, III, 207.
Epernay (d'), II, 346.
Epernay (Arnoûx d'), III, ^01.
Eperonuière (de 1), I, 576.
Epienne(d'), I 517.
Epinay (d') , I, 65o.
Epinay (de 1'), I, 555.
Epinay (Gourrcau de 1'), III, 82.
Epine (de 1'), I, 289. 617; II,
344.
Epincvdlc(d'), I, 536.
Epinoy (de 1'), II, 46S ; III, 66.
Erbacli (d'). I,63o.
Erbv-Maboni (d'), I, 572.
Erlacli (d'), I, 40.). 433. 5oo.
595. 654; 11, 441. 476; III,
221. 359. 36o.
Erlon (Drouet d'), HT, 98.
Ernouf, III, 272.
Ernaux (d'), II, i3t.
Ervillc(d'), II, 147
Escalette (de 1), I, 291.
Escalier (de 1'), 1, 537.
Esclicr, III, 25 r
Eschilais (de Bcaumont d'), II.
Esclabissac (d'), II, 171.
Esclapon (d'), I, 3 19.
Esclignac vd'\ I. +26.
Escondceuvrc (Vilîaviceucio d'\
II, 464-
TABLE ALPHABETIQUE.
ESS
Escoraîlles (d\ I, 288.
Escossay (Fcrrand d'), T, 49.
Escouloubre d' , II, 444.
Escoyeux-Fourax (d'), II, 127.
Eserivieux (d'\ III, 58.
Esecurcs (d' , I. 53G.
Esgrigny (d'), I, 6.55; II, 328;
III, 18. 66.319.
Esminières d' . I, 55 r.
Espagnac (d'),' I, 63: ; II, 303.
Espagnct [d'), I, 39-; III, 256.
Espal inique (d'), I, 558.
Esparbès(d">3 I,4i5.463. 487 (*).
Esparre ,de l'\ I, 297. 317.
EspoDuards.de Jussy des", III,
37i.
Esperonnier. III. 25 r.
Espeyron (d'). II, G3. 221; III,
38. 52. 62. 193.
Expiés (d'), I, 579. 637.
Espinac (d'), I, 120.
Espinasse (de 1'), I, 289. 563.
6o5.
Espinassv(d'\ II, 328.
Espinay "d'), 111,91.
Espiuav-Beaugr'iult (d'), 1,434;
II, 121.
Espinav-Saint-Luc d'), 1, 426.
622; II, 2-/,. 480-481'; III,
2i3. 292. 3Î4, 366. 367.
Espioay i,de 1'), I, 208 ; III, 2-.
Espincbal (d'), I, 2S8. 3i8. 4 49-
45o.497; H',46.357; III, i35.
i57.
Espy (d'\ I, 5:8.
Esquien, I, 57 r.
Essars(dcs\, 111,52.
Essart (d'), ï, 3gi.
Essarts (des", I, 129. 39t. 4°3.
427. 4S4. 571). 60J; II, 2. ()-.
323. 463; III, i)(j. i5;. 225.
2()0.
Essé (de Montaknibcrt d" (**),
III. 47*.
Esstlin d'\ I, 558.
Esseville (d'\ I. 435.
Essling (Masscna, prince d'), III,
73. 270.
<") Voir aussi de Lussan.
(") Voir aussi île Montaleinbert.
573
EYR
Esson (d'), II, 435.
Estaing d'), I, 443; H, 25g.
Estampes (d'), I, 224.563.
Estan- (de 1' .1,3.4.
Estan'iol d", II, 356.
Estât ;d'),I, 064.
Eslcrhazy (d'), I, 598.
Esteville d'.I. 4o3.
Estboulon (d'), II, 228.
Estissae d') (*), III. vj5. i5(i.
Estouilly (d'), I, 245. 258, III,
190.
Estourbillon (de 1'), III, 454.
455.
Estourmel (d'), T, 297. 3 16.
Estonrmelles (d", 11, n5.
Estrade de 1), 11, 63.
Estrades (Roqueplan de V) I,
5ti:; H, 2S8. 296. . '.
Estr.in^e deP, III, 2i5.
Estrées\d'ï, I, 444. 482 ; II, 438.
463.
Es tresses (d'), I, 180.
Eslrîgnicr (L'), II, 33 r.
Etauduère(des Herbiers de l')(**),
1,399; II, 117. i5i. i52. i54.
375.
Etang (de 1'), I, 5:6 ; II, 192;
III. 1-4.
Etang (Murât de f), 1,527.
Etaug (Vcrdalde I', III, 446.
Etantes .Lastours des", 111, 181-
Eterne'aux 'd\ T, 466.
Etby (d' , II, 198.
Eure (d' ', I, 3(|>. 4o3.
Euvry (Uriguct d' , II, 33i.
Evenos id'\ I, 519.
Everlauge d'\ III, ij-.
Evrv (Hrunct d' . I, .',29.
Evrv (Rcgnault d' . 111, 3 i!>.
Excelmaùs, III. 93.
E\ea de Saint-Clément d'i, II,
80.
Expally Ferm^ues d'}, I, 426.
Evoard. III. 3o5. 3o6. 545-546.
Eyrics, H. 25î._
Evroux, III, 2jS .
(•) Voir aussi de La Nochefuu-
luld.
(") Voir aussi Herbiers (de*).
FAI?
Fabert, II, 230; III, 12.
F.ibre, I, 408. 5i8; II, 200; III,
258.
Falmgucs (de\ II. 164.
Fabresan (de Kournas de la
brosse de), III, 5.;. 1S8 (*).
(*) Voir aussi de Vouruas.
F
FAI
Fabrv.TlI.1S-.24r.
Fabrv (de , I, 3<,;. 638; II, i54.
4?r ; III, 216.
Fagrs-Lagarde (de), I, 56o.
F.^rt, I, .')-.,.
Faguier, I, 4<>Ç).
Falionet du), I. i3o.
Faillv, III, S6S.
FAL
Faillv de\ I. 423. 4™. C19; II,
223. 334.366; III. 27. D7. 170.
36-. 368. 4.30-431.453.
Faïollc Dangelydc . 11,283.
Fair.s de\ I, G09.
Faitot. 111.256.
Fnlcou. III. 227.
Fateodre (de), II, 276.
57Û
FEN
Falkenhayn (de), II, 441.
l'aller, I, 554.
Faltoux ;de , III. 242.
Panières Broc-f- de , I, 612.
Kaiiiies, II, 1..-.
Faouédic kDomlel de), I, 565.
Farrv, 111, 225.
Far. y (de), II, 2lS; III, 3g. 211.
Fare (de la", I, 11S. iSo. 208;
II, 3og. 3 10; III, 129.
Far^c (delà), III, 5n.
Farg.-s, 1. 444.
Farguc vde la), I, 446.
Farjon, III, 25g.
Faronville, I, 121).
Farre-Tornac de la), I, 432
Farv.llc (àe\ I, 4t|8.
Faucheux ;Lc), I. 429. 65;. 664;
11, 35(); III. .',1-). 101. 222.
Familier,' 111, 293,
Faucigny-Lneingc kde\ III, S,
2 ',3, J02.
Faudoa> ,de\, I. 3l5. 402. 427.
5.)". Go3; II. 23. 424; III,
a53.
Faugères(de), II, iS5.
Faultricr (de), 111, 218. 241. 3So.
383.
Faultriers (de), III, 468.
Faiire (de la1», I, 077.
Faurière (de), I, 180.
Fauris [Saint-Marc de), II, 34i.'
Fauville de\ I, 469.
Favaucourt (de), I, 297. 43a.
Favart de'1, I, 260.
Favenouurt (de), 111, 179.
Faveutinc, I, 56g,
Faveruav (Patron de), III, S.
Faverolles (de), I, 2S9.
Faveur (Lematte de la), III, 178.
Favier, II,4C|fi; III, i36.
Favicr (de), 1, 62S; II, 418.
Favier-Duiiioiiliii, Hf, 198.
Favolles(des Houis de),'lll, 262.
l'a rrot, 11, 176.
Fa%r_\ (Froment deï, 1,439.
Fay ('du'. I, i5i. r58.
Fayard, II, 36l.
Fayc (de la), I, 48. 32n ; II, 62.
232.
Faye(Villersla), II, 223. 44q.
Fayct(de), H, 117. i5i. 454; III,
12. i8r. 235. 243.
Fayette (delà), I, 5ot ; II, 34g.
FeauveFdc), 1. 207.
rcrval (Fotlgeroux de, II, 227.
Fe.sthauiel. m, 2D4.
Felher, I. 554.
Félix (de l'Eslïse de). III. 177.
I clligondc (de), I, 24a. 2:18.
Frltrc(C.lark.e, duc de), III, i3o.
FrneUm (àe\ I, 3i8.66o;II. io5.
484; m, 46. 55. i85. 221.
3jti.
F. uestranç.- (de\, I, 1S0.
FenrMre |.,^ \> ->l0-
Fruiii, H j iaO\
TABLE ALPHABETIQUE.
FIL
Fenouil, 1, 129.
Fcnouilli, III, 4 ',9.
Fenoyl-Gavardon de), 111,257.
Fernde (Delpy de la), II, 199.
Fercol-Dorival, I, 410.
Féréol, III, 257.
Feriol,I, 410.
Fermont (de), 1,320.463. 57r.
Fcrnel, III, 231.
Ferrand, I, 129. 179. 354- 4°°.
65r; III, 161, 490.
Ferraud (de), 111, 126.207.
Ferrand-Puginier (de)4, III, 182.
Ferrari (de), III, 121.
Ferrari-.M.ilmont (de), III, 171.
Fcrrary-Mauritte(Aimé), iil, 290.
Fcrret (Dubuc de), III, 39.
Ferreux (Blotde), I, 521.
Ferricr(du), I, 48.
Fcrrière(de lai, I, !78. 3l8; II,
265. 345; 111, 182.
Ferrière (Chartoti de la), II, 409.
F'errière-Lcvesquc (de la', III,
14S.
Ferrièrcs ( de), III, 27 I. 279.
Ferrières (Guy de'1, II, 472.
Ferrièrcs vLemaistredc\ III, 256.
Ferrouu.ivs (de la), I, 427. 497.
564. 600, 6o3; II, 81.266; III,
27. 32-33. 65. 275.
Ferscn (de\, II, 397.
Ferté (de LaN, I, 126. 392. 470;
II, 3; III, 122.
Ferté-Meun ^de la), I, 299. 410.
426. 488. 5i4; II, 275. 281;
III, 122.
Ferussac (de), I. 663.
Ferussae (d'Audebard des , II,
336. 429. 456.
Féry de ),'l, 181.
Feuehères (de), III, 240. 3o8.
Fcaillade(de la), 111, 27.
Fcuillade (d'Aubusson de la), III,
Feuillage, 1, 129.
Feuillée (de la), I, 40. 41. 59.
293.
Feuillet, I, 408.
Feuillet (de), III. 2 10. 220.
Fcuillidc (Capo de), II, 487.
Feumorcuts. |. 55 (.
Feuquièrcs (de), I, 110.
Fez. (de\ I, ïSo.
Fezcusac ^Montcsquiou de), II,
422; III, 3r. 3 10. 3i6.
Ficher. I, 289.
Fièdemont Jacau dc\ II, t-9.
Fiégon (Seguinsde^, 11, 2.65.
Fienue (de), I, 20S.
FicunesfDuinéniJ de), 11,373.
Figeac, II, 1.
Figuierv, I, 5 14.
Fiiliou,' III, 3o2.
Filliot, I, 467.
Filière (la), II, t56.
Filippi, III, 28-. 29t. 206.
Fdlct (de), 1, 582.
FOX
Filleul (.lu). II, ij-.
Filley, I, 129.
Fillion, III, 257.295.
Fimarcon (de), I, 2S8; HI • '. >
4-»i.
Finance (de), III, 346. 42S. ; , ,.
Fiquelinont (de). 111,27.
Piquet, I, 5 19.
Fischer, 111,178.
Fitte (de la),' I, 49. 60. -i,",
II, 168.
Fitz, I, 179.
Fitz-Gérald, I. 569.
Fitz-James (de), l/5ya; III, 1 ;;.
182. 224. 3io.
Fix, III, 242. 464.
Fizelier, III, 2J2.
Flachslande (de), I, 5qi; II, 209.
Flabaut (de), I, 4()8; III. 101,
Flainanvdle (de), I, 1 19.
Flamarcns (de), J, 5ï-, 5\~ ■ II,
Flassigny (de), I, 446.
Flavacourt (de), II,* i36.
Flavancourt(de), I, 1O1.
Flaviguy (de), I, 3-4. 409. \l',i.
565. 579. 622. 637. 6*m; II.
2. 4- IOO. 204. 2.49, 292. 353.
43g. 480 ; III, 40. 78. 118.
i36. 191. 199.
Flaville, II, 191 .
Fléchiac (Charrier de), III, n8.
Fléchin (de), 11,247; HI, 6.
Fleddcrmann, III, 209.
Fleurière (Fleuriot de), III, 276.
Fleuricu (de), II, 229.
Flcurigny, I, 569.
fleurv (Caron de), III. 89.
Fleury (Koliaut de), III, III.
Ffeur'v (de Rosset de), HI, 5i.
Flcurv-Jarville, III, 169.
Fligny (Anbert de), 11,483 .
F'lines (de Romans de), III, 221.
Flober, I, 4«)3.
Flocard, III, i35. 33t.
Floirac(de), 111, 196.
Flotte (de), I, 299; II, 218.
Flotte-Saint-Joseph (de), II, 176.
Flotte-Scillans (de), II, i56.
Floureus, 111,538-539.
Fodor, I, 466.
Foissac-Latour (de) (*), III, ^6.
3i6.
Foix (de), III. 486.
Foix (de Boislinard de), III, 34 î.
Folard (de), III, 258.
l'oligny (de\ I, 3.x. 582; II,
i3i. i56. i63. 283.
Folleville (de Champagne de),
III, 3ro.
Folner, I, 57i.
Foitz, m, 181.346.
Fonhon. I, 3()<>.
Fonchais (delà), III, J7.
Fond (de la), I, 179.
(•) Voir aussi La Tour-Fo'suc.
FOR
Fondcliu (de), II, ir,S.
Fonderine (Caste! de), II, 345.
Fondragon (Mengiu de), III, 127
Fonrivau, II, 147.
Fons(de la), III, 141.
Foutal'rct (des, 1, 553.
Fonlager (de), I, 227.
Fontaiue, I, 261.
Fontaine (dc\ II, 7(1.
Fontaine (de la), I, 289.
Fontainc-Mervé(dc), II, i50.3i6.
Fontaine (Rouillé de), II, iC,5.
Fontaines (dos), I, i3o.
Fontais (de), U, i36.
Fontanelles (de), I, Ô4I.
Fontanes (de), I, 5 17.
Fontauges (de), 1, 4«->9; II, 346;
III, 272.
Fontanieu, I, 5b5.
Fontarèclies (Rossel de', I, 42S;
H, 4n3. 47^-
Fontbcausard (de), I, 179.
Foutblanclie (Jalbans de), II, 295.
Fontbonne, I, 410.
Fontcnac (de), I, 182.
Fontenai (de), I, 28g.
Fontenay, II, 476.
Foutenay (de), I, 412. 493. 54r.
6Go;II, 84. 93. n3. 449; III,
27. ijr. xog-no. 128.
Fontenay (Bâillon de), III, 3o3.
Foutenay (de Bastard de) (*), III,
122. 3oo. 4v.o.
Fontenav (Brossin de), III, 127-
12S. '
Fontenav (d'Arnoult de), II, 46g;
III, 09.
Fontenay (le Berceur de), II, 108.
Fontenav Maupertuis de) , III,
191. 288'.
Fontenay '(Mell de), [II, 246.
Fontenav ,Royer de), III, 191.
23C>.
Fontenay-Montrenil (de),II,Il3.
Fontenav (>"adot de), U, 334.
Fontenay-Rnilié (de), II, [29.
Fontenette (de), I, 32 1.
Foutenilles (de), III, 1S2.
Fonteuoy (de), III, ao3.
Fontenoy (Pasquicr de) , II, 336.
Foutenuv (l'rudhommede), I,6o(j
Fontcnu'(dc), III, r.78.
Fontes (de), I, 446.
Fontile (de), II, 126.
Foutlogne (de ,1, i5S.
Fontuouvelle (Ferry de), III, 259.
Fontvielle(«le), I, 180.
Fouville (de),'l, 29S; il, i5:.
Forant, II, 127.
Forbin (de), I, 635; II, 5o. 22-.
3n. 327.
Forbin-Gardanne (de), I, 1S2; II.
4 '9-
Forcadc (de), I, loS.
('} Voir ausii de Bastard.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
FRA
Force (de Cauaiout la), III, 101
127. i35. 3t8.
Forceville (de), III, 1S0.
Forest, III. 21S.
Forc*t (la), I, l3o.
Forestier, I, 5Ô6.
Forster, III, 239.
Fort (du), 1,47.
Fort (Josscrand du), II, 400.
Fortellc, I, 579.
Fortin, I, 566.
Fortisson, I, tio3.
For val. II, i3i.
Fosse (de la), I, 179.
Fosse (Cliatrv de la)',III, m. 463.
Fosseuse (de"la), I, 4S8.
Foucault! (de), I, 289 4g4; II,
271; III, 27. 112. 127. aia.
236. 243.
Foueauld-Pontbriant (de), III,
127.
Fouciiult(de), 1,409.571; H,i6i.
249; III, Ci. 79. S3. 88. 173.
i83.
FoueLardière (de la), I, 46. 293.
Fouchéeourt (de), III, 17S.
Fouelier, III, 245.
Fouchv, I, 390.
Foudras (de), 11,375. 434.
Fougeray (du), 1,443; II, 2S0.
Ill,2i6. 263.
Fougères (de), III, 179.
Fougeroux(Grelier du), III, ny.
Fougières (de), 1, 298.
Fouillard, I, 554.
Fouillonse (de), 1,227.
Foulques (de), I, 536.
Fouqnet (de), II, 02, 438.
Foureroy (de), 11,437. 44o.
Fourille (ile)( I, 44- 5g. 2g3.
Fourmestrau\-Doostiiove, I, 55o.
Fournas (île). 1, 074.
Fotiruas-Fabresau (de), III, ?.54.
Fournis (de), II, 4or.
Fouruet, III, 257.
Fouiuier, III, 257.
Fournicr (Fray de), III, 179.
Fournouc (Couturier de), 111,52g.
Fonrnouc-Moiitalembert (Coutu-
rier de), IH,47:-V78.
Fourolles (de), 111,8g.
Fourquevaux (de), I, 20g.
Fourquin, I, 074-
Fov. III, ior.'
Foyal (de), I. .S96.
Fraguier (de), il [,76.
Fraignes (de), II, 235.
Frainaud (Horric du) (*), 111,57.
Fraisse, III, ->5:.
Fraissiues, I, îgo.
Fr amont, II, 34 r.
France (de), I, 179. 481; II, 43o;
III, 274. 3;5. 42g. 45().
France-Brouillé (de), 1,48.
Frau.lieu (de), I, 486. 635. 644.
(*) Voir aussi Horric.
575
FRO
C5o. CCo; H, 234; III, iS-ro
44. iSg.
Frauelieu (De.sbergcris de), I
i53.
François, III, 256. 420.
François (ditTalma ),1H, 244.
FranconvilIc(Bouju de), III, 35r.
Frau.onville (C.outet de), I, 128."
Franeourt, I, 46g.
Fran.s (des), I, i38.
Fraus.su, I, 574.
Fransures ^de), I, 484, ô+o. 63r.
657; II, 17.130. i63. i-r. i-3.
188; III, 34.
Frasliue (de), J, .jgS.
Fredeau (de), I, 289.
Frégcville (de), I, 4;)-.
liégeville '(Grandval de), III,
36S.
Fréja.ques («le), III, 1S0.
Fremeur (de), II, 91. i3- ; III,
468.
Fremin-Dumesnil, III, 2S9.
Frérr.inville («le la Poix de), 111,
2o3. 23S.
Frémiot (de). III, 3oi .
Fremur (de), J, 3 14
Fremy, 111,25g.
Frêne" (de), I, 181; II, 274.
Frenel (de), I, 257.
Frcscheeourt («le , I, 440.
Frescheville(Bosquiilou de), 111,
3o8. 536-537. .»,;.
Freslou (de), III, 2.~>i.
Fresnay (du), II, i36.
Frcsnav (Baill v de), I, 5g5;II, 455.
Fresnay (la Rue de), II, 144.
Fresne (de), I, 618; II, 172. 248.
34o. 411. 461. 477; III, Jo.
Fresuc (Allou «le),!, liai.
Fresue (Dcspéricrs de),I, 697.
Fresnières (llertel de la), II, 144,
Fresuov (de), I, .17 r.
Frctta (de), II. 229.
Fréval(dc),III,2i9.
Fréville (île), 1, 280.
Frcytag (de), I, 560; II, 437; III,
27-.
Frezelièrc (de la), I, 102.
Fré/.ier, III, 296-297.
Friambault aie), I, 1S2.
Priant, III, 97. tlï.
Friiambault (de), 1,53.
Frimont, I, 5 >5.
Fririou, 111,3 [9.
Froniautièrc(de), II, 126.
Froment, III, n>5. iy6.
Fromeiital (de), 1,374.411. 648,
11,7. 18.04.287. 3i4; 111,35,
61.
Fromentière (de), II, i3r.
Fromesscat (Cliiuot de Cluilly
de), H, '«:'•
Fruniout (de), 111, 3o-.
Frousac(de), 1, 3ao. 3y<5. 5i4;W,
55 1.
Frotté (de), UT, 12. 64.
57G
FRU
Fronlav (de),l,3t6,3r:
Fri.rl.ard, 1H, 179.
Fruglayefde la), 111,36
Fruirv (de la Koquc
SSa.
'), N,
TABLE ALPHABÉTIQUE.
FUM
Fuel (de), I, 29 r.
Fumerolles (Boisdelle de), TI, 345.
Fuleonis(de), I, 321; II, i6r.
Furael (de),l, 444.58a; 11,249.
3il.44o; III, 92.
FUS
Funelièrc (Maurville de la) ]i
435. ' '
Fury, 1,'iSi.
Fustenhausen, I, j;i.
Fhsjt, 11, 434.
G AN
Caalon (de), I, 4t6; 111, 346.
Cabaret (de), I, t36. 182. 2y3; II,
1 26.
Caliriac (Janin de), III, 2S5.
Gace(de), I, 489.
Cache, I, 552.
Gadagne /de Galéau de), II, 148.
Gadee-Mézedern (Le), II, 167.
Gadeville II, 167.
Gaétan, I, 535.
Cady (de), 111,2:5.
Gaiïory.Il, a85.
Caigneron-Desravinièrcs, II, 220.
Cad'liae (de), II, 52. 126.
Gailland, 111,178.
Gaillard (de), [, 2S8; III,4o.i;8.
Gaillot, 11,2(35.
Gain (de), III, tSq.
Gai (du), I, 55o/
Galaisière(de la), I,3t8.
Galard(dc), I,6l2; III, i85.252.
Cafard (de liearu de), 1. f.02.
Calard-Terraube (de;, III, 42.
• :3. 2.4.
Galaup (de), II, 264.
Galbert (de), 11, 329.
Galéau (de),I, 321.
Calcnibcrt (de) III, l36, l37.
Galemeric (boisseau de la), II,
ifiï.
Calihert (de), I, 2q8.
Galiiïct (de), I, 3tS, .',85; II, 34a.
420-421; m, 274. 320.
Galivsouniere (de la), I, ijQ.434.
Co3; II, ji2. i35.ai8; 111,270.
aSo.
Gallaud, III, 1-8.
Gallaad(dc), III, 179.
Gallande, I,58i.
Gallard, II, 3o,o.
Galle (.Vorard de), II, 269.
Galber (de), II, 21-.
Gallowav (de), I. 3i5.
Galuccio-Lhopital (de). I. 601.
Calvaguc (le Martel de la), III,
88.
Galv.iigne .Cl.arinont de\ 11,234.
Gamacbes (de), 1, 470.
Gange* (de), I, i3o. 28S. 43a.
'•annal, III, 227.
Cannes (de), 11, 1-9.
Cauteaume, [,6n;ll, 166.276;
Ml, iiïa. 182. 2-2.
Gantes |,lr), H, I()0 340.
Gautts(.le),I, 3i5.637.
GAY
Garaud, I, 49.
Garauville (de). TI, iiG.
Garai (d'Augas le Normand de);
II, 462.
Garde (de la) (*), T, i5S. 3SS.
44S. 555.662; 11,114,126.271:
111,65. 1-8.274.348.
Garde (Berthicr de la), III, 225.
Garde>lelîar dcla)(**), III, 191.
Garde' (Cateliu la), II, i83.
Garderan, I, 5'j5. 5^S.
Gardette (de la), II, 3oo.
Carets (des", ], 391. 422. 5iS.
522.
Gargas, I, i3o; II, 1S0.
Garnier, I, 467.
Garrido, JIl, 257.
Garsigny (Gardon de), I, 446.
Gaseoing (de). I. 3 19. 445.
Gascq (de), M, 182.
Gasquet, lll. 255.
Gasquet (dc),I. n3. 2(j3. 3S'g.
Gasseudy (de), II, St.'
Gassiou (de), I, i3o.
Gast (des), 1, 4ro.
Gastebois (de), l, 49t. 069; II,
3i6. 383-384; III, 36. 191'. 219.
242. a5(|.
Gasville (de), 111,271.
Gateliuière (Chnrcclay de la), III,
a5r.
Gatte. III, 224.
Gatt.ère(dela), I, 5:6.
Gaud.ird, 1,5-4.
Gaudemar, I, 374.
Gaudin, II,403.
Gaudin (de), I, 4 J t; 11.23. u3.
367. 456. 4?i: Ml, 468.
Gaufridv, ri, i52.
Ganjeac(la Croix, de), II, i83.
Caillette, II, 1.S7.
Gaussinie, I, 555.
Gantes (de), I 5rq; U, 190.
Gauthier, lll, ajti. 2.57.*
Gauthier (de), I, 3.9. 388.
Gauville (de), I, ijo'. 5',<); [1,33.
45. -9 4<i". 467.476. 485;III,
56. iS5. 19-. 2i6.2iJ.275
Gavardie(Dufaur de), III, uj5.
Gay(du), M, 126.
Gayon (de), II, 25:.
Gayrosse, II, 147.
(•) Voir aussi rii.i.nbonas (d,).
(") Voir aussi de Bar.
Glrl
Gazcau, HT, Sr.
Gelb (de), I.480.
Gebert (de), 111, 45a.
Gelouze(Despéricrsdela) IU 78
348.
Gendre de Betoncourt (le), I,43l.
Général, I, 559.
Genève, 111, 237.
Genevray (de), I, 537.
Genitte, II, 127.
Gculis (de), I, 1GO.
Genlis <vdc Waubert de), lll, 196.
Cenneciaux, III, 206.
Genncs ide , I. [82. fyOJ. C21.
Genod, III, 4ao.
Genouille Ldo C.iinbourg des, I,
522; Ill,4t7-4i8.
Genouilly (Rigault de), III, 248.
Genot, I, 548.
Gensae (de), I, 49-568, 620, 6Go;
M, 39.
Gentil (de\ III, 79.
Geofïre^de^, 1, JÏ2.
Geofrov, 111, 29t.
Geogbeean, I, 572.
Geuigi (dc>, 1,537.
Géraid,!, 38q; lll, 101.257.
Géraudv, II, 126.
Gerherj, 55n.
Gercaux (de\ HT, 178.
Gcrval (Latapie de), III, 287.
Gérié (de\ I, 440.
Germiney, 1, J-(>; II, 85.
Gervilliers l'birou\ de), I, 598.
Gestas(de\ I, JI7; II, 406.489;
III, 182.
Gcvaudan (de), I, 178.
Gcvignev (deTvard de), 111,52.
Ccvigny" (de), I, ',',6. 4S0; IU,
120. 200.
Ghistcllcs (dc\ II, 217.
Gibarel, II, 127.
Gibaudure de , I, 52 1, 55p.
(Mbon-K.eriM.net ,de , III, 280.
Gibran (Mcrville de), II, 2S3.
Gignac-Tliomas, If. 227.
Gigord de, II, 245; IH, 124.
Gilbert, I, 5x3; II, Jo...
Gimel, lll, [-9
Ginestous ,de\ I, 2S9. 299; III,
27t.
Ciot, lll, 256.
Girac (dc\ !, 559.
Girard, I, 468. 5" 19. 538.
Girardct, I, 571.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
577
GOS
Girardin (dc),I,tG5; II, 178.219:
111,274:
Girardot (de), I, 170,11, 2J7.
Giraud, I, 57G.
Giraud-Dagay, II, 190.
Girentou (Roussel de), T, 433.
Giret, III, 2 5(>.
Girnal(dc), I, 1S1.
Gironde, I, 572.
Giron ville (de\ I, iGg.
Girouardièrc la-, II, i4r.
Givervillc (de), 11,572; 111, 83.
123. 2o3. 347.
Gives, 1, 3t)ï.
Glaron, III, 257.
Glandcvès(de),ï,299jII, I77;III,
76. 275.
Glapion (dc),I, 54 1; II, 1G2. 172;
lll,9i.9'3. ii)3. 210. 236.
Glatigiiv (de , I, 5-5.
Glatigny (Cordav de}, HT, 216.
Glatigny (le Pelletier de) II, 4".
Glebcr-ts (des^I, i3o.
Glestièrc (Gardai de 1.0,111,424.
Gbruont (de), I, D2I.
Glorieux, 111, iruh
Goalard de),J, 498.
Gobard de), 1, 480.
Gobert, I, aS9.56o.
Gobineau, III, 25(3.
Godefrov [dc\ I, 61 r; II, 233.
494; III, 3o. 3i.
Godemar, III, 55.
Goderville (Rouxel de), II, 199.
Goesbriant (de), II, 341.
Goetz, 111,237.
Gognelaz (de , 111,270,320.
Golbéry (de), II, 306. 471; III,
Gollaucourt 'de), I, 572.
Gombault de ', I, i.3g; 111. 57.
Gomliault-Razacv.de), III, 122.144
Gomcr (de , II, 4^7.
Gomiéeoartxd'AbliiKOurtde),ni,
i44.
Gonderville ^Roussel de), II, 146.
Guudie (Guilhen de la), III, 274
Gondinière La', II, 127.
Gondraud, III, 23<i.
GondreeourI [de), I, 403. 576.
Gondv Monluuglos de', I, 555.
Gonet, .1ÏI,3R9.
Gonidee ^de ou le' , II, 61, 226;
111,211.*
Gouidee [de Traîssan le), III,
Gouuevdle Je Harivcl'de), 111,
481.
Goût vde\ I, iSr.
Gontaut de ,1, 487. 392.
Gontaut-ISirou de \ m", 3;3.
Gontaut-Saint-Geniez^le), 11,438.
Gonzolles (de), I, 5o.
Gorcc (de la , I, 484. 5;8. 5J7.
566,11, 17. 3ti.«jS. 292,111, 47.
i8(). 2S7. 459.
Goreey, I, 57 1.
Gossc.iu vUuruccb (de), I, 4°3.
III.
GRA
Gotho de, II, i5o. 176.
Gouandour (de), 11, 164. iCS.
Gouault(dc), III, 18. 69.
Goubcrt, II, i3i.
Goufficr de', I. 609.
Gouget, I, 537.
Gouguet, I, J75.
Goujeat, 111, 207.
Goulaine (de , III, 121.
Goulet ( du , II, 37q. 43G.
Gouloc, I, 55t.
Goupil, II, i5S.
Gourev (de), 1, 5 19.
Gourd' (du), III, 3<|3.
Gourdon, I, 56b.
Gourdou dc\ 11 1, 166. 272.281.
Gourgaud,IIT, 109.
Gourmout (île), 111, iSS. aSS.
Gouruav (Buutault de", II, 5i2.
Gouruav-Duei de, 1,617.
Gourvillc, I, 57t).
Guurville (Du vivier de), II, 21S.
Goussaneourt (de), I, 5~\.
Goutcfrey (lîérard de , III, 3oS.
Goutct (du), II, 1 36.
Goutteuois (Ji)urgon de), 111,237.
Gouttes (des)(*), I, 321; II, 146.
14;. i48.
Gouvello (de), I, 44S; II, 130,474;
III, 27.318.
Gouvion (de) II, 3u4.
Gouvion-Saint-Cyr, III, 73. 270.
289.
Gouy'on (de), 111,332.
Gouyon-Minial (<le), HT, 532.
Gouyon-Raviliiers de , III, 51?..
Gouziliou-Belizat. 11,228.
Gouzillou (Kermorvaut de), II,
225.
Govou (de'*, III, 125. 453. 460.
Goyon-Marcé (de), III, 137.
Giiyon-Taumatz ^de (**),![, 225;
III, 53 t.
GrahuwsU (de\lll, 3o6.
Grain (le), "il, 197.
Grninville (Laeourt de\TlI,u,.,.
Grainville-Trébous (de), II, 245.
Grais (Hue de), I, 609.
Graisse (la), T, J8y.
GramondJordain, III, 5o.
Gramoct (de), I, iio. 208. 409.
4 i5. 57 J.Gôi; II,3iâ; Ill,tiG.
121. 178.
Gramont - Gaderousse (de), III,
21)3.
Grammont (de Céan de), II, 4^9.
Grammont (Bonniu de , III, 83.
Grammont (Bourdon de). III,
Grauiiuont (Dclmas de;, II. 445.
Grammont (de Daluias de), 111,
i36.
Grammont vde l'omairol de), III,
3 G.
(*) Voir aussi Dc^otiUrs.
H YoiraussiThaumatz,
1 GRA
Granat, III, 25:.
I Grand Je', I, 4<)8.
[ Grandchamp(Dreuilde , I, 5GG.
Graudcliamp (Patry de), 1 , 38ij.
! Grandeli.iinp 1 l'erroteau de II
| i3G.
I Grandeombe, 1, i53.
! Graudeourt, 111,257.
j Grandinais (Desforges de la), II,
; Graud-Duguet le), I, 390.
j Grand-Fontaine (de), 1,53.
j Grandîèrc .de la), I, 297. 3go; H,
| 126, 3.»). 344.492; III, G.
; Graudin (de), III, 48.
Graudmaison (dc),l, iSr.
i Graudmaison ;de la , I, 49. Go.
j Grandmont (de , 111,55.
; Grandmont (lieuzé de), II, i3r.
j Grandpré (de), I, 227. 481 ; II.
Graudi>rev (de', III, 173.
; Grand|>;ez (vilot de), III, 200.
i Grandrv Herthier de), I, ',3o; H.
i 366, 46.',; Ml, 1 10. 1 iS. 3i)(i.
Graudval Uiauquct de ', UI, 194.
Grandval.de , I, [58; ll,5o8. 309.
: 5io.5ii.
Graudvillc de la), 111,270.
i Grange, I, 5G9.
I Grange vde la", I, 'f3. 5g. 295. 33p;
j II, 436; III, ya. j5r. 238.271.
| 280. 41J0.
j Grange (.Dorgan de la), I, 402.
; Grauge (le Roy de la , 1 1, i78.
1 Grange (Saint-Gemiue de la', II,
33o.
Grange Duc'.u'sel delà ,1, 4G3.
j Grangcueiivo, I, )(i(l.
, Grangcac v<le Charbonnier de), I,
j 573.
Grauval [de*, H, 5oS.
Gras (le). I, .17.
Gras l'reville de\ lll. t-3.
I Grâsse(de , 11, 171. 17S. 189.029.
| 435.438.
Grasset (de), III, 539.
Grasstn (de)1, I, 35o. G53.
I Grationnave vTalhouct de la), III,
| 432.
| Graulet(dc), I,G3:.
i Graulbae (Turenne), I, 5-5.
j Grave de), 1,49*. 520. 328; II,
I 437-
Gravclle (de Concaret La), II,
| 6a .
i Gravenrrutli (de) , II, 2-8.
j Grave (Grenier de la , 1, 496.
j Graveron (de). I, 5-2.
Gravier (du;, 1, J18. 39G. 409.
i Gravier. Il, 127. lf.8.
! Gravièrc (Jurien La), III, 169.
3iS.
Gravière(Man..eldcLi), 11,491.
Graville [Malet de Valsetne de),
I III, 4«>y.
578
CRU
Grav (de^, T, 121.
Greaun.c(de), 11,437-
Grcl>auval (de), I, 2.SS.
Greder (de), f, i3o. 53t.
Grefitus (de>), 11, 196-197.
Gré-.nre, I, 5o; III, 2J5.
Greigneuil (de), III, 262.
Crrlur-l'uybcTiiier, II, (92.
Gr< meaux, Il I, 257.
Gréuedan (Uuplessis de), III,
127.
Grenier, UT, 237.
Grcnonvillc (de), I, 291.
Cr.nv (Vert..u de), 11,217.
Grésiguv (de\ I, 120.
Gre.sli (de),I, 464.
Gressiguy (de), I, 5lB,
Gres&ot "il, 496; III, ior. 275.
5ii. ..35.
Grezts (Prsnnont de), II, 224.
Grihaiival (de), I, t'od ; II, 2J7.
Grignan (de), I, i65.
Grilles (.le), I, 29S. 397.
Grimaldi (de), III, 275.
Griraaldy (de), 1, i53. 1S2; III,
67.
Grimoard (<le), I, 5;o; II, 2SJ.
443.
Grimouwllc (de), III, 3ô2.
Grimouville-Larchant (de), III,
2lO. 2(J2.
Grisolles [de Solde), III, 2^5.
Grivel, 111, 169.
Groignard, II, 4o5.
Grollier(Randon de), II, 22 j.
Gros (Le), III, 25;.
G rosherg- Bavière (de), I, 6a5.
Grou.17.tl, III, 206.
Giouehv (de), I, 290; II, m;
III, 93-96. 153.271.
Gruel (Je), III, i;S.
Gruudlcr, III, 276.
TABLE ALPHABETIQUE.
GUI
Gruniac(VcrdaldO,IIT, 446.
Guarîgae-Saviqnv (le] , II, i6r.
Gunspern (du), II, 1 35.
Guav (du), I. 435.
Gudin. 111, 3i8.
Gué (du), I, 5-,.
Guéhri.mt (de),I, 16J. 3lS. Dol.
63o; H, 140.
Gueliave (La). I, 626,
Gueldlm, I, Ô3»i.
Guéineuee (de), 1, 629; III, 214.
Guénégaud (de), I. 1-9.
Guengo (Ferron du). U, 199.
Guer (de), f, 433.
Guercbv (de). I, 120; II 394;
III, 27.
Guerrliv (de Vathaire de), III, 3o.
Guerdin, III. 236.
Guérines (Mieolon de), III, ri S.
Guernieur (du", I|? 140.
Guermout (de ,111, 17s.
Guerncawx, III, 23U.
Gucinon-llaiiTille (de), 1T. 4S3.
Gueronnière (de la), I, 4S2. 532.
5;o.
Guérv (de), II, 4 10.
Guerre (de la), II, 474.
Guerrv, 11, 127.
Guesciin (Bertrand du), I, f>i-.
Guesiiene (t uarbouuier delà)
I, 635.
Guihert, III, 25g.
Guihert (de), 1,091; II, 440.
Guihourgère de la). I 3ao.
Guiehard, I, 410; U. 245.
Guicl.e (de) *),!, i65 ; II,43i;
III, 142.
Guiehe (de la), I, 299. 3i5. 527.
32o.
Guiclien (de), II, i53. 438. 441.
(•) Voir aus.-i de Grau.om.
GUY
Guida, III. 2.5-.
Gnidy (de)'. 1. 3ai: 11. ,>
Guieu(de),III,4S4.
Gu'cuacc, 11, 232.
Guiguard, III, 113.
Guiguard -le), |„5ii.
Cliques (de), I/181.
GuigneTille(de),I. 5o.
Guigue (dt\ III \i\j.
Guilbert (de), I, 637.
Guilliaumaun, III. 237.
Gtiilliem (de), III, 2-3.
Guilhcmot. I, 5-5.
Guillaume*. 111,256.
Guillebon de), III. 23-.
Guilleniinot, II, 449; llf, roi.
274. 32c.'
Guillemot, III. 241. 2S7.
Guillerague (Au^-r de) , II ,
GiuilcruiT (de), I, 31-.
Guillerville(de), I, 46. 2()3.
Guillet, HI, 25.). '
Guillier (du), III, 241.
Gmllon.untde), III, 258.
Guillv, 1,467,
Gumarte (d'ArridolIe de), II,
360.
Guintrand. I, 554.
Guiry (de , I, 44J; II, 87.
Guîscard (de), I, 117. 328.
Guitry (de*, 1, 5cjS. y
Guittard,. II, 2U).
Gunderode.I, 5- t.
Gussainville (Duhautoy de), I,
617.
Guv.lII, 25g.
Guy' (de), 1,588; II, 74.
Guyarditre (de Fontenay de la),
111, 59. 2l5.
Guvardin. III, ig's.
Guy eux, I, 38o.
HAM
Habert, II. 127.
Haecourt, I, 5 19.
Halm (de), III. 7. 8.
Haiehois le Melorel de la),II,36i
Halgau, MI, 169. 275.
Hallay (du) (*), 111,92.280.
Hallay-Coelquen (du), III, 270.
Halle (I)ju.iigue du), I, 229.
llallet, I,6o3,
Haktatt (de), 1,58-.
Hiltais (Colliot de la), III, 25g.
H.m„-1 (,!„), H, 3.,.
Hainrlet, I, 555.
Hamrlin, III, t66. 289.
Ilamelinaye iJ.m de la), III, 96.
HAR
UamiIton,II, 2S4; III, 297.
Hamoir, 1. 5r-.
Hanaehe d'). III, 127, 2o3.
Hanek, 111.25-,
Kanet-Clérv, lïl,3o4.
Hangest(d'j,ll, 390; II!, 197.
Hannecourt d '), III, 2SS.
Manon (Poillion de), III, 178.
Hanse/., I, 552.
Hantière (Montigny de la), II,
126.
llarainhure (d-), I, 5\~. 6oi;lII,
2-0.
Har.'.ucourt(deLongueTald),III,
Harcourt(d'), T, u... 3i5; III,
12.. 248.446.
Hardivilliers(de), 1,5-5; 111,34.
HAU
Hardoinc.iu, III, 25o.
Uardouiu, I, 29.).
llardv, l.'in-.
Haref, I, 5o3.
Harembert (d'), III, 92
Harcnc (d'), I, 63o.
Harispe' III, toi.
Harlus(d\ 1,129.
Harmisson. I, i3o.
llarnedrr ii\\ I, 55i.
Harnèdcs d ), I, 52 5.
Harteloire (de la), I,
Hartmanis (d'), U. ,4 t-
HarvilIc(desUrsinsd')
Uastel (d\ III, 352.
109. 291.
. If, '-'•
iranville ( d'), III. 7<>
llaumont (d"), I,
TABLE ALPHABÉTIQUE.
579
HER
Hauseur (d*), 1,55?..
Hausseur !dc), I, 5'i;.
Haussonville (d-), I, ,'(i5. 491;
III, <p..
Hantccloehc (d'), I, \oZ.
Hautcclocqiie(d'),J,427; H, 490;
III, 207. 29.7. 236. 3 14.
Haiitefcuille (d'), I, 547; III,
286.
Hautcfbrt (d'), I, 114. 434. 600.
332.
Hautelaire (Barbot d'), HT. 12 1.
Haute-Maison (de la), II, 127.
Hauterive (d1), I, 1 Si. 3l5.
Hauterive Lucot d'), 11, 3-;.
Hauterivc (Carrière d'), II, 237-
238.
Hautes-Noé's (Acbard des}, 111,58.
Hauteville(d';, III, 208. '
Hautoy (du), 1, 3r:. 425; HT, G.
Hautpoul (d'), I, 4o3. 586. Gio;
III, 84. £1 I. 12). l8l.
Hautprez (Cordier d'), II, 264.
Havre (d'), 1,143; MI, 270."279.
Hayrincourt (d'), 1,609.
Hawguits (d), I, 57G.
Haxo, III, 3i(). 45r.
Hay, 11,486.
Hay(d'), 11,463.
Haye (delà). I,2J7.
Haye (Mesgral «le la), II, 202.
Haynault, II, 2119.
Hazé (du), 1, 64 i.
Hazé (Odoard du), T, 624; II, 73;
III, 1.37.
Hazey (du), I. 097.
Hebant, III, ^56.
Hebceourt (d), 1,488.
Hébert, I, 3i8; II, 60; III, 25g.
Hector (d';, II, 177. 4J8 ; 111,7.
Hédouville (d'), III, 55.
Heer, I, 409.
Hecre (de , I, 227.
HeftVnberg vde}, I, 522.
Hcillimer(d'), III, 259.
Heillv (Goufiier d', I* 179.
Hélie(d"), III. 3a6.
Helmstait (d'), 1,4 ;(J; H, 38G.
Ileneliiu d'), I, 535.
Heniu (d'Alsace de CUimay d'),
II, 23G.
Henuet, III, l5g.
Henneiey (a), I, 446.
Hennot (de), II. lit.
Henricbcmont (d'), I. 496.
Henriwlle d'), 1, 422!
Henry, III, 2D9.
Héraucourt (d'j, II, i3r.
Hérault, II, 2-(.
Herhaudièic (Mourain de 1'), III,
454.
HOC.
Ilerbaulf, III, 257.
Herbiers (des), I, 226. 400; II,
1 4 < •
Hcrbigny (d'), 1, 527; II, 3 19.
377-
Herbigny (de Saint-Mars d'), III,
377.
Herbin, II, 174.'
Herblayc '( Grainville d'), I,
61g.
Herbouvillc (d'), I, 47. Go. 3:4 ;
11,449; IH,369.
Hcrculei (d'), I, 5t9.
Hcrcau, III, 2D7.
Héricourt (d'), I, G37; II. 12G;
111,3x8.
Heri.y (d')( II, 4J8.
Héridant, II, 128.
Hérisson (d'), I, 553. 56».
Herlic (Carlier d'), II, 45o.
Hcrlve (d'), 11, i63.
HerineviUe (d')} I, 576.
Hcrmite (L'), I, 552.
Ilcrmite-Maillanc (L'), II, 328.
Herinittc (L'), II, 12J. 469. 49g;
III, i63.
Herondcl (Hue de Y), II, 4 iS.
Hérondevilte(d'), III. '»>'. rgr.
Hcroudevilfc (d' ,111. 5... 62.
Hérouville (d'), 1, Si~; II, 3. q.
4Gr; III, 5o. 2to. 382.
Herpin, I, 1J9; II, 160.
Herpin-Dcsmarais, II, 127.
Hcrt (d'), I, 488.
Hertel, II, 23r.
Hertel-Cournoyer, II, 20j.
Herteu d'). I, 468.
Herville (d'j, I. 182.
Hervillv (d' . III, g?..
Hérv (d'). I, 617 fil, 180.
Hcspel (de), III, C
.u (de), l,58o.
Hesse (de), I, 480.
Hcssv, I. i3o.
Hcswick, I, 319.
Heureux (d'), II, 144. i5o.
Heureux (L'), III, 3., 8.
Heyblot, I, J2t.
Heyssens, I, 5-r.
Higonct. Ill,3l9.
Hildebrand. l, ;8r.
Hinnisdal (d'1, II. 4*4- 4 U-
Hinx (L.i Lande de). Il, 38,,.
Hisscrlieux Laporte d' , II', 2^0.
Hitc Saint-Paul de la), 1,619.
Hittc(DucOS de la , 1, ; 1 1 ; II.
4o3. 454 ; 111, 7';- '«9- 307.
Jor.
Hoequart, T, ;3o; H, i38-i39.
383; 111. 116. 12-. 266.
Hocquct, 111, 2 56.
HUX
Hoequincourt (d'), II, 176.
Hodeneq (de), 1, 3ul.
Hodicq (d'), I, 520.
Hoffelisc (d'), II, 43-.
Hoffclize (d1), III, 275.
Hoffmann, 1, 480.
Hog-ucr (d'), III, 196.
Hohcnlohe (prince Je)," III, 38,
28 t.
Holker, I, 5q6.
Holstein, 1,409,
Holstein-Beck (de), I, 484.
Homières (d") , 1, 375.
Hommets (Formage des), II, 49S.
lion (Gillotd') I, 56 1.
Honné, III, 9.58.
lions (des), 1,289.
Hooke (de), 1, 432.
Horgucs (Ducasse de), III, 219.
Hoin(de), I, 4'So.
Horric, I, 411; II, 247 ; III, 55.
61. 80. n5.245. 267.
Hosten, III, 4',2.
Houebard, I, 57l.
Houdan (d'), I,'ô6o.
Houdetot (d'), 1,484; II, 33G.
Houdreville (d'), I. 171).
Houel(de), I, 208, 43x;II, i32.
264.
Houlay(du), II, 196.
Houlbcc (du). II. i35. 17S.
Houssaye (de la), I, 208; II, 102.
Houssaye iGourrcau de la), 111,82.
Houssoy (Tristan d'), I, 554.
Houx (du), I, 538.
Houy (d), I, 49.
Hozicr (d'), II, 494.
Huber, III, 2J-.
Hubert. III, 429-430.
Mur, LU, ,79.
Huf t, I. 2S9; III, 258.
Hufty, 111,256.
Hugo, lll, 1 \o. 198. 227.
Hugo (de), H, 3 1(5; III, 266.
Hui-ou, 111,29.5.
Huiuenin, I, 571.
Huillié, I, 555.
IluilU.t Philibert, II, 3.'(6.
Huis ^Drouinde L'), I, 5<)8.
Hukt-d'Hauteroibc (d'), 111, -S.
Humberf, lll, 260.
Hniubcrt de1. I. 480.
Hiimeriuont, I. i3o.
Hnmicres(d'),II. J99.
IIiiiu.Ntcin(d'), 11,3(58. 432; III,
Murél,'lII,3og.
Ilurgubart, I, D72.
I , I. 4<)7.
Huvel.u, lll, 3(4.
lluxelles (d'), I, 125.
37.
5S0
TABLE ALPHABÉTIQUE.
ING
Ibcrtillc (le Moyne d'), II,
ii;. >.!,-), H, 454.
Illi.r, F, iio.
llîit-M (de),f, i58.
iniors(d'),Ill,325.
Iiuecourt (d"), I, i3o. 166. 179.
>iS. Jc,H; II. 27S. J2I.
Irobreval(d'), III, 83.
Indi (•! i,I.:.;.,; 111,3(4.
Ingradcifl/), 1,579.
ISL
Ingestre (Cbetwynd, vicomte),
111,297.
Inguiinbert (d'), I, 092. 410. 492.
5y6; II, 36.
Inuer. I, 5oo.
Insèche (de Foucault d'), 111,491.
Intevillc (d'). If, 164.
Invilliers (d'j, II, 4_J6.
Islé (de la Lande d'), III, 32.
lsle-Adam ( Villiers de V) , II,
x5S; III, ùi.63.
IST
Isleau (Gayot de H, II, 322.
lsle-Calian (del'), II, ïG3.
Isles (des), 1,484; H, 4?'). 'ro.
Isles (Duprey des), H, 479,
Islets (Dupuy des), II, 220; III,
QI.
Isnard, I, 409; III, 182.
[ssertieux (de la Porte d'), III
122.
Issoncourt (Baudou d'), III, 2uo.
Istria (Colouua d'), 1J, 274.
JAV
Jacob, III.105.319.420.
Ja.obi, 111, 3o9.
Jaeobv, 1, 5-i.
Juvopiu, III, 3o6.
Ja.otin, III, 257.
Jarijiiemiuot, III, 10S.
Jaiqninut, III, 3i8.
Jaiile île LOf), II, 3a6. 5x7 ; II
•'I..7-
Jaïl'tet (du), f, 114.
Jakubowskv (de), 1, 42S.
Jalousi.re '(Grelier de la), II
36o-36i .
Jaiuain, II, 127.
Ja.net, 111,25.,.
Janiouaières, i, 3c)2. 402.
J.,n-<.,i (de) f**) i, n6.444;I
3k.
Jante (de Chabrignae de la) ;***
II, U>i.
Jamrv.Ii, 1G8.17S. 190.
Jarnaè («le), 1, ,99.
Jar/av, |, i3o.
Jiini-^de-,1, i3o.
Ja».saud (ile\ III, 76.
J.mbert (de), I, 5xS.
Jaurourt (de), I, 402. 442. 449-
586. 597; H, 87. 199. 373.457:
Jaiiii.àry *(de la), I, 375.
Jaunaye ^de), [, 58o.
Javibère (de la), 1,432.
C) Voir aussi Lajaille.
("*) Voir auîSideFurbia et d'Op-
{"*) Vuir aussi de Chabrignae.
JOU
Javic (de la), I, 43a.
Javon (Baroncclli de), II, 454.
Jeanson, III, a56.
Jeannet-Laloue, III, 259.
Jeuniii (de), I, 465.
Jeuvrv (de), II, i36.
Jeoffrcville (de)/!, i65.
Jerningliam (de), II, 349.
Joanuis (de), I, jiq; 11,2-1.
Jobal (de), 11, 2S7;' III, 6, 277.
Jobart (de), I, 628; 11, 366.
Jocas,!, 408.
Joffroy, I, 320. 3SS.
Jolianûc* (de), III, 82.
Jolibois (Largentennx de), I, 604.
Jolinièrcs (Babinet de), 111, i93.
Joly, 11, 3::.
Jolïy, I, 569. 071 ; III, 25g.
Jou (du\ II, 198.
Joncas (de1, I/179. 18 1.
Jooelières (Lavait de\ 1, 402.
Joncièrcs (de), 111,8a. 3g;.
Jonquières (île , I, J21 .
Jonquièrc (de la), I, «39; II, i59.
36o. 4°5.
Jouville (Mervé de), III, 462.
Jorie (Cliàtillou île la), 1, 041.
Jo=ue (Lu) II,49i; 111,234.
Josne-Contay (le), II, 474 ; III,
48.
Josse.(de), I, 4S0.
Josselm, III, 258.
Joubert (de), I, 18t.
Jouen (de), I, 469; 11, 345.
Joufïroy (de), I, 420; II, 27C.
456; III, i5i.
JUZ
Jouqi.es (d'Arbaud de), II, 168.
221). 438 ; III, 3 10. J19.
Jourdan, III, 7J.
Jounlau (de), I, 467.
Jouvcaux (Parfourude), III, 18S.
Joux (Arnoux de), III, 402.
Jouy (de), I, 261. 43a.
Joviac (de), 1, 563; II, 246.
Jovvac (de), III, 208.
JoyLert (de), III, 122.
Joyeuse (Villaret de), III, 223-224.
2()I.
Joveuse(de),I, 59.3i8.
Joveux, II, 127.
Juifs (Surand des , I, 55r.
Juigné(dc), 1,298. 4*5. 5<ji; III,
i8.53.
Jullicn, II, 5o2.
Jumilliac (de\ I, 298, 38g. +11.
478.492; H, 410.437; *III, 3i.
272. 280.
Junéa (de), II, 353. 36 1.
Juncquièrcs ,Je , II, 464.
Juniac (de), III, 04. 3[)6.
Juuquières, I. 4"^.
Jupcaux i^Taillevis de\ II, 199;
111,217.
Jurquet, I, 166.
Jus^av, I, i3o.
Jussv' de\lll, 371.372.
Justamond, I, 565.
Juslonue vde la), I, 537.
Ju/.aueourt (de), III, 6. 27Q. _ ^
Ju7.cs (de Severac de}, 1, <Uj;
n, »y.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
581
KER
Kalbormatten, 111, 252.
Kappy, I, 5tJçt.
Kaukol 1, 555. 55.).
Kellcrmaun (de", 1, (5ia.6i3; II,
3 12. 5o6.
Kelly, I, 56fi.
Keudall (de), I, 6o3.
Kentzioger, III, i io.
Keralio, I, 5;2; [I, r5i.
Keralvjc Gonidec de), III, 17.
Kerambar (la Puimneraye de", II,
198. 225.
Keramel-Parcovanx, II, 149.
Kérangat \,Lfmaignan de;, 1,536.
Keraueizanf, II, 14S.
Keranguès (dcv', I, 481.
Keranisant (Trémie de', III, 3i8.
Keiauneizaut (Trenic de1, II, 3'to.
Keranstret (de), II, 184.
Keranstrct (l'enaudrclï de\ II
327.
Keraudrin (Purin de), II, 5oo.
Kcravel (de , I, 3i(i. 5ip.
Kercado (de) I, i65 3i5; III,
184.
Kerdaniel (Dtifou de\ III, 216.
Kerdaniel (Lcjay de', II, 12-.
Kcrdrel' Audrcu de, II, 464; III,
23o. 2G8.2()<1.
Ktrémar (de), I, j2I.
Kcrgàriou (de), I, 5-2; II, 219;
III, 35. 169.
Kergariou-Locmaria, II, 23i.23p.
Kergomar^de Boisgelindc^, 11,3.
Kerg(Jtian ;Lalleinauddex,II 1,288 .
Kcrgorlav (de^, I, 29p. 355; II,
127. if>7. 1-2; III, 197. 52J.
Kergu (de), II, 4<)5; III, 02.
Kcrguern (de-, 11, 283.
KER
KcrguiCnec (de bastard dcN, III,
109.
Kergus, I, 4SS.
Keiliallie (le Gonidec de), III, 5i.
Kerhoeut (de), I, 2S9.
Kerliué^de Crainezel de ,11, 2-0.
Ker.avillv, U, i;o.
Keridec/l 1,178.
Kérigan (Garnier de , III, 214.
Kérisouet-Gibou .de , 111, 270.
Kerjaii-Kerjau, II, i45. '5y.
Kerjan.Mol, II, 1 ♦ 5 4 .
Kerjaunol, II, 168.
Kerleau (Trogoff de)', III, 53.
Kerlerec ;de\ II, 4'°".
Kcrleisv (Trogoff de), II, 3;î.
Kerlié, I, 552.
Kerlorec (de), II, i3r.
Kcilourv (Rolland de), II, 167.
Kermabou, U, 147.
Kermadec linon de ,11, 178.329.
34o; III, 53c.
Kcrinené Leblanc de), III, 22 \.
Kermcncnan (Daen de', 11, 270..
Kerrneno-Gon/.illon, II, ilju. 2)2.
Kermoisan de', 11, iS !.
Kermorant vde Langle de , II,
5 3 2.
Kermorvaut vKermorial dc> , II,
328.
Kennorvau (le r>orgne de) , I II,
2S7. 482.
Kermosnu (de Pioger de\ II, 33g.
Kcrné Coqnard de\ II, 33t.
Kernescop dit de la Ville- Valio
CoursondeMll, 3i<).
Kernier Je Cardinal dè\ III, 43g.
Keruillien, 1,572.
Keruisau (de), I, 4^7-
KRU
Kerny (de\ I, 537.
Kéroant (Tortais de\ II, 194.
Keropars vDe>loges de), II, 377.
Kerouias, II, 1J7.
Kerpech ^Mathezou de), II, i44-
Kersabiec Sioclian de), 11,492.
Kcr^aint (de), II, it>3. 173.240.
326. 345. 4u4; III. 1G7. 274.
3o2.
Kersalaun (de), II, i3r.
Kersauzon (de), I, 55o; II, i3o,
l6t. l66. 220. 284.
Kerusoret, II, 143.
Kerii7oret vle Borgne de), I, 291.
Kervalloc, iGuyaumard de), III,
90.
Kervasdoué (de\ II, 149. J56.
Kervascgant (Kerlerec de), II, 147.
Kerveregan ^Penfeteuio de', II,
r98. '
Keivcreiîiiin <xde Peulentenio de),
. 111, 35.
Kervcrt, I, 572.
Kervavul vde Gûuvello de\ III,
xS8.
Kervavcl, II, 4"4-
Kcryavilly de). I, 32 1.
Kiciiner, I, 555.
Kircheim (de\ 1, 5it).
Klein, III, 257.
Kleinholtz (Desoffy de), 1,4a;.
Kloeker (de), I, 5i<j.
Koblé, 1, 55q.
Ko.Ii, 111,245.
Kouralskv, l,5iS.
Kreff, I, 5ôS.
Kremp, III. 212.
Kronu, III, 209.
Kruschoff, III, 297.
LAC
Labatnt (Borda de\ II, +72-
Labatut (d'Encaussc de'. 111,172.
Labave, I, 5 Ï7.
Labaye Goyou de), III. ;i'>7.
Labbé (de\ 1, 1S1.
Labeseau, I, 5-li.
Laborde-Lassale, III, 225.
Laborie, II, i.',o.
Laborie-M.i.t.T, I. \65.
Labouelierie-rnuncntca u, II, 169,
Labiche, III, 33g.
Labruguière de 1, 18 r.
Lac(Laneelo( du\ II, 284.
Laealte, II, 3or.
LAD
Lacan (de Carrière de), II, 5l5.
Laranr, H, -.
Laccarv, II, [64.
Laehasselle, I, 53-.
Laeliau de , III, ajr.
l.acl.anx, II, 2>4. 24S.
Laehaux de\ I, i-i.
Lacger de . I, }»»;. 647-G48. 65;
II. 3S3. _, ' ■ 4 : 1 ' ' , »'*• njo.
Lavlerterie. I, ;,,.>.
Lacb.ttr, III, 25\.
Laeombe, 111, 2(if».
Lacrose, III. (65.
Ladoue. I. (55S.
LAF
.adoux de), I, 6o5.
.afaige, Ill.aitï.
.ataure, I, ^75.
.aff.-i audie lienoi*t de', II, 12S.
.alavetiére <li . I, 4 i".
.af.ivette \!e , III, i^t.
...l.-rnrre-Lc%..|ue, 111, 273. 280.
.alibcre.II, 12-, 1 57.
La'iiuu de . III. 1S2.
Lafite-I.ieMre, II, 127.
Lalitre, I, 5Co.
Lafolie, I 5-5.
58-2
LAN
Lafon.l (de\HI, 66.
Lafunds, I, 376.
Lafons dc\I, 663; III, ai.'».
Lafont, I, ',.»!; 111,232.
Laft'out de , III. i4. 48.
Laforcst .h- . I, '(7.
Lafrigconnièrc, II, 127.
Ljgu) «le, I, i53.
Lagrauge, III, roi.
Lagrange Housses de, III, 25;.
I.ahaye de', 1,4;.
Lahavc-Montbault (de), I, 55g;
m, i35.
Laigueau, m, 420.
Laine, III, «54
Laire .le . T, 166.
Laire l>ut.Ttrcde},II,3i4.
Laires [.lr , I, 402.
Lai/.cr de). I.2H4.
L.ijjille-;,IH, 227.384-3S5.
Laj..rd, I1.4'»J.
Irlande, 111. no.
Lalinieut,ll,i45.
Lallvinand, III, lot. io3.
LaUeinand kdc„ I, 4<j4; III, 32.
2 ;<■>.
Lalh (dc\I,3ï7. 49-". 5S y. 652.
Lally-T.deiidal «le), III, 2&8.
Lamadelaiue-r'lotte, II, 127.
L-ima ri< >u de), I, 54«J.
Lamargc ^Salvuige de), III, 91.
Lainanpie, I, 467.
Laniarijue de), III, 10 t.
I-..oi.irre, III, jm,
Laniariiionie (de), III, 020.
Lamballeric de), 1, 5;5.
Lainbert (de), I, 288! 3 18. 564;
11. 4»5.4 ><h III, 470.
Lamberùc (de),IIL, 179.
Lambertye (de , I, 567. 6ri; II,
20 i. 422; III, 65. 216. 272.
2$5.
Lambesc (de), I, 694: II, 335.
Lambot (de ,111, 'i57.
Lambourg, II, 127.
Lamliruisse (Moriés cle), II, 462.
L.m>erliire Jioeon de , II, >2.
Lameth (.le , 1.443; 11, 3oi. 4o5.
432; 111, 10J.
Laïuirande, 1,576.
Lamiraut île), 1, 55u.
Lainoignon (de), III, 12.
Lauiotte, I, 4u>; II, iui.
Latnottc-Uarecl (de), I, 440.
Lamutte-Fcrraud v«le', I, (io6.
Lamoue-Vanvert, II, 196.
l-aii.ure. II, 127.
1-imy, 111,257. 55l.
Lauau de . III, 270. 27.).
Lau.ins de , I, ÙÇ)5. (ho.
Lamize Richard («le), 1,446.
I.au,..n,l, i3o.
Lau...,!ue de I.48S-486: II, 7,
I.-iu.rau de1. III, iSS. 2l3. 220
Laucre de , I, 5«,6.
i.)\,,rau-S1lJJaille.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
LAI»
Lancry (de), I, 298.
Laudc vde la , I, i3o. i5S. 1S0.
181. 3i8. 356. 4or. 410. 4^0.
4«)3. 497. 596. 618. 620. 665;
IJ, 4.293. 3i5.
Lande (de Lavaux de la). II, 4o3.
Landel (Caqucray du), III, 128.
Landelle (de la)', II, 199. 471;
111. 236.
Laudcmoiit(de), II, 186; III, 118.
Landou, II, 128.
Landes (Dubois des), II, 34o.
Landraire (de), III, 2i3.
Landré, 11, 1 .4 > . 1O9.
L.iudreville (de), 1, 60g.
Landru-Dupré, I, 39O.
Landsperg, 1 , 537.
Langallerie, I, 166.
Langan (de), 1 , 401.
Lang.m-lioislevner (de), II, 220.
Lange (de), I, 178.600; II, i58.
Laugeac(de), I, 353. '
Langeac-Lespiuasse (de), I, 439.
602; 11,453.
Langermaun, III, a56.
Langeron, III, 455.
Langcron de), I, 226, 293. 297.
3o2. 402. 432. 434. Sai; II,
107. 114. 436; III, 64. 325.
Langerue, II, 126.
Laugle(de), I, 321 . 401. 420. 429.
604. 622; II, 12D. 1 56. 272;
III, 146. 199. 219. 35o. 35i.
497. 4n8. 029.
Laugle, 11, 245.
Lauglé (Roulliu de), I, 494.
Lauglée, I, 1S0.
Langlois, 1, 52o; 11,346.
Lauglois (Miiandede), II, 182.
Langon, ||, 2.19.
Langrunc(de), III, 5 10.
Laujamet (de), 1, 602,
Laujoire (Terres de). 1, 63 1.
Laudc (la Barrière de la;. I, 317.
Langeai- (Lantagnac de), I, 410,
Lanuet, II, 'Soi.
Lanniou (de), I, 3l5. 402.
Lannoix (de), I, 55o.
Launolier, ll|, 256.
Lannoy (de), |, 374. 428. 565.
J92; III, 17 1.
Lauoy (de), I, 017. 596.
Lausalut, I, 4 ',o.
Lautage (Balathier do), II, 35g.
Lautagnac(de), II, 144.
Lantagnac (d'Adliémar de) , II
22l;IlI, [45-146. 191. 2£I.2l8.
227. 242.
Lanti.iny (de), I, 46S; IU, 122.
Lanty, 11, 3 ,6. '
Lauusse, III.jk).
Lanzau (de), I, 3:',.
Lau/.ac (.le Cbaunac de), I, 552.
6l(,; II, 246; 111,2 12.
Lapc'lin (de), 11, 236. 263; III,
8t, i46.
Lapelouze (de), II, 2,5.
L.U1
Lapierre, III, 237.
Laporte (de). II, 27O. .>•:... ^'
289; III, 140.
Laportc-Rcaumout (de ; 111, 20-
Laporte-Ilyantz (de), III, i,;,
Lapostol, II, 497, 5<»6; 111, j'.j
Lapparat (de), I, 166.
Laqueue (lieliislc de), 11, 127.
LaraLit, III, 3<,o.
Larae (Rousseau de), IU, 2j_>.
Larbouteric, I, 1 Jo.
Lareber, I, 2<m. 56r.
Larcy de), llï, 146.
Lard (de), I. 63i.
Lard ,1e), 111, 210.
Lardeuois, III, 3o2.
Lardenoy (de), II, 320; III, 107.
275. 320.
Lardimalie (de Foucauld de), II!,
G5.
Laribière, III. i5~.
Lannandie, I, 402.
Laruage (de), I. 291; 11, 169.
Laro.lie-Coquel, 11, ii.J.
Laroque, III, 3t.
Larray, 1, i3o.
Larreteguv (Vignol de , I, \io.
Larturierc'(de la Huppe de), 111.
11S.
Larue, III, 258.
Las-liordes (de), I, 298.
Las-Caban (de), 1,555.
Lusearis. I, «3o.
Las.a^es (de), 11,379; III, 32.
Las-Cases (de). III, 27.
Lastours (de), III, 27a.
Laserrc, III, 256.
Lasparie de), I, 575.
LassauboÙo, l. 536.
Lasserre, III, 34 1.
I.asserrc de), III, 34*.'
Lassiçuv, II, 140.
Lassine"(de),ï, c58.
Lastie (de), I, 3iS. 446. 582; II,
248; UI, 122.
Lastic-Saint-J.d(de),lll,2l5._
Lastours de), 1, 298; III, 225.
Lastours (d'Audcric de), III, 1S2.
Lastre (de), I. 409.
Latapie (■"), IU, 34. 219. 220.
3 06.
I.aticr(de), I, 179.
Latour Foissae (de). II, 47 1-
Lattier (dc\ I, 44o-
Lan (du) (**), H, 12S.244. 3i2.
382.
Lau-d'AUem.nus (du) (***). H,
3i 1; III, 46.
Laub. II, 228.
Lanbanie (de), l, 42. 229. 29J.
Lauliaréde (de), I, 5-5.
Laubé (Plancher de), II, 332.
Laubepiu (de),!, 3:4. 4^- ^,'-,;
111,488-489.
(• Voir aU«iU Tapie.
(••)Voirau«i Data».
(•-; Voir au=i. J)uU'.
58/i
i.oc
Lîgnerv (de), II, 126, .T,i.
Liguivdle (de), II, 21S; 111, 231.
Lignou, I, l3o.
Liguy(de), I, ',')• 38q; Il I, 2 46.
Ligondès (dr). 1, i3Ô. 2»-; II,
iqS; III. 42. St. .Vio. 55o.
Ligondis du, III, 323.
LU-,,..,'-, '.le:, I, 5l7.
Ligome de La ta pic de), III, iSS.
Ligolinier, I, 4«7.
Lilattc (de), 1, 53S.
Lille (de), I. 520.
Lilleau (lierûon de), II, ri3.
Lillet, I. 55<).
Liman (Ragùet de), III, 77, 89.
Limcriiioiit (de Crasse de), III,
I.lii.VrvilIe (de), II. 5[3.
Limetid (Je Cuguae de), Ill,i2r.
Limoelan (Picot de), III, 65.
Limoges (Je la Corée de), III,
5oi.
l.iuage (Roz.icr de), I, 322023;
II, 2, III, si. 84, 123. 34S.
\i\ >.
Lin ce (de), 1, 493.
Liueourt (de),*I, 321. 5:5; II,
l'i'i.
Liugbéau (Je Saint-Paul Je), III,
3-.
Liuière (Je la), I, 5;6.
Linièrcs (de), 11,274; III, 149.
l5rt.
Liniires (Colbertde), I, 3iG.
Liniers (de), II, 271; III, 35. 43.
Liùiers (Tasel.ereau de), II, 336.
Linois. III, tGJ.
Liou, III, 273.
Lioneet, II, 127.
Lioux ^dc Chaussegros d'Estien-
ne Je), III, 426. 42-. 439 440.
Lire (de), I, 489.
Liroiieonrt (de) II 229.
Lirot(.le\ II, 2Ô2. '
Lardais (de), 1,321.
Lislc (de , I, i3o. i3o. 178. 299;
Li-dc-Lesgiien (de), II, 2-2.
L.ssae(de), I, 55ij.
Listeuois (Je), II, i85.
Litaudais (de), U, 1-6.
Livcjdc la). I,.ii5.'
l.ivernitre (Crue de); 111, 137-
« 1S.
L«»onni,re(l»orquct de), 111,435.
i;»r<,ii Je). H,43S.
' i*rv le . I, 4s 1.
I.v h leurs de), III, 464.
I Urdai, (U-) U j j<;. £64.
1 ..,. 1. if,,,;
i..!..u "m..,;,,!,; je) in ^o.
I »•»», m. ;4- '
1 ' » '!«•)', 11, ;n.
m, f.i.
•l':«rc de), [, 535;
TAHLE ALPHABÉTIQUE.
LOR
Loge Ga), 1,409.
Logères (de Fontaines de), III,
20 3.
Loignv ("Marotte Je), I, 3t,0.
Loiuville (Je), T, 49V .176.
Loizerollcs, II!, 179.
Lombard (Je), 1,55g; II, 198.
Lombart, U, itio.
Lombrail fdc), I, 355.
Louiéuie (Je;, I, 32o. 397. 61 t.
I.omout (Je'), I, '\S. i3o. 29J.
Lotnpian, I, 553.
Lon (de), I, 55S.
Loncôme (Gazeau de), I, 527.
Londe (de la), I, 288.
Long(Belbèzc de), I, 4o3.
Long (Desplaces du), 1, 463.
Long (des Places du), I, 319.
Long-But (du), I, 55S.
Longcbamps (Courtois de), II,
180.
Longcbnrnp (Lacressonuière de),
III,2io.
Lougeliamp (Je Roclie de), III,
4<>
Longchainps-Montandre, II, 128.
164.
Longeaux, I, 55r.
Lougcville (Marcscbal Je), III,
190. 22 t .
Lougivière (de). I, 227.
Longpré, I,6i8.
Longeais (Cormier Je), II, 276.
Longue (Je la), I, 5t'>5.
Longuerue (de),I, iJo; 111,200.
Lougueuil (le Moyne de), II, 106.
Lougueval (de), I, ijo. 356; 111,
210.
Louguevïlle (de), 1,567-568; II,
127. r-S.
Loulav "du Breuil de), I, 619.
Lons(de). I. 5qi; III, 271.
L,,
I. 3i
Loquevssie (Laebau de), H, 4S5;
III,7S.
Loraille (le Cbartier de), 111,343.
Loras (de), I, \«?..
Lordat(de), I, 317.320. 48S; II,
27<l-
Loré'(dc), 1,288.
Lorenccz (la Trille de), III, 274-
275.
Loret, I, 07t.
I.orge, 111, 95.
Lorgéres, I, 5- 1 .
Lorgeril (Je), 1, 55g; II, l5î.l6l.
I-J. 340.
Lorges (de)(*), [,3i.',.; II, lin.
Lorge> de Sanincry Je), III, 5 il.
Lorimier (de), II, 174.
Lornic (de , I, 3y6. J75.
Lorniel (de), I, 376.
Lormet ide), I, 4')).
Lormiere (Je). I, 376.
Lorquct, III, 256.
(*) Voir aussi Dnrfort (de).
LUït
Lorrv, I, 410; II, 65. 297.
Lort(de). L607.
Lo'sac (Boishaïuou de), 1, J-S
III. 42.5.
Lossay (Mandelot de), II, 127.
Lossemlière (de), II, 6y,
Lostancc, I, 4o3.
Lostauges (de), 1, 288. 410, 412;
II. 46, 5 1. 203. 2.5S. 3,2. 447.
453. 4:4; III. 2.42. 246.
Losîauges-Moutalciubert vde) (*),
III, 479-
Loubessain,I, 410.
Lou bière (I).mve de. la), I, 55a.
Louisentbal (de), I. 480.
Loup (du), II. 327-3a8.
Lourde Je, I. 480.517.
Lourdel-Hënault, 111,256.
Lounnel (le Normaud de .111, 12.
Louvagny (Je Beaurepaire Je),
III, 5o.
Lo uvai n, I, 2S9.
Louverval Je), II. 424.
Louvigny (de), J, 432. 4j6; II,
i3 5.
Louvois:(de), I, 5g8.
Louze (de), I, 49-
Loverdo (de , III, io3. 272. 281.
3o7.
Lowendal (de), I, 348. 601.
Loyac (de), I, 299.
Lo'vère (Je la), III, 92. 27J.
Loyncs(de), III, 1S0.
Lots de), I, 537.
Loz (de), II, 218.346.
Loze (de), I, £79.
Luardière . (Acl'iard de la), 111,
T20.
Lubersac (de), I, 412. ',25.426.
448. 611; III.27. 270.
Lubortnisky /de). II. 442.
Luc (de), 1,02. Ù5S:
Lue (du), I, 293.
Lue (Tbczan <lu), III, '(i-.
Lue (Veiitimille dm, I. 624.
Lucan de . 1, 179.
Lueeuav, 1 1. 480,
Lueenay (de), II. 3;».
Lueeuav Raudon de). II, 388
III, 21s.
Luebem, I, 555.
Lucliéne, I, 55 î.
Lucotte, III, 14-.
Ludres (de '. I, 602; II. 291.
Lugeac (Je\ I, 45q. 582. 6jS.
Luguet, III, 3o2.
Lukerque(LefebTrede), III. 3iS,
Lullin Cbateauvieu\(de;, II, 4".i-
Lumiau [dc\ 1. 021.
Lnniiny, I. 55c,.
Lupconrt Je), 1, ^90.
l.upé (JeMIl, i3o.2',7-
Luppé(de\ I, 182. 4h ". 3J«.
483. 495.
Lurcy (de»), I, 4y.
Cj Voir aussi «le Mo»ui« ■•■'■■•■•
LUS
Lur-Saluces (de\ I, 448; II, 53.
54; III, 107. i3ti
Lurieu (Gonin de), III, i\(S.
Lus (de la Fons de), I, 32S.
Luscan, I, 56g.
Lusies (de Paty dc\ II, ■?.-:.
Lusignan (de), I, 227. 5-o. 09T;
II, 3r,.3:. 5;. ro7. 16?.. 178.
324. J29. 33'2; III, 53. (io. 207.
Lusiguau (Dulau de), I, 577.
Lusignem (do), I, .',;/>•
Lussac (de), III, 271. 2S1.
Lussan (de), I, 47. fio. 375.
Lussan (d'Esparbès de ), 1 , 298.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
LLY
317. 375. 428. 4g6. 554 ; III,
44. 46- 210. 286. 441.
I.ussay (de), I, i3o
Lu*sou, I, 409.
Lussv (de\ I, 519.
Lustrac (de), I, 44»; II, 3i5.
Lutteaux (de), 1, 298. 343. 65t.
Luxembourg (de)(*), 1, 5y. 241;
II, 2Sr,; flï, Si, 102.
Luyues (de), I, 18g. 3i4; H, 217.
27S, 53o.
(') Voir aussi Montmorency.
585
LYR
Luzerne (de la ), I, 3i5, 434. 5G3;
II, 56. in. 377. 4o5; III, 210.
Luzi-Pelissar (de), I, ôtip.
Luzilhao, I, 4o3.
Lyle-Caliau kdc , II, 36t.
Lyle-.Saiut-Mnrtin (c!e\ 11,327-
Lynch, I, 652; II, 2Sy. 303.334.
Lyou (de), I. 5-2.
Lyon {du), III, 220.
Lybns (des)(*), II. 467.
Lyrac (de Pra délie de), I, 49. (jo.
(*) Voir aussi Deslions.
Il
MA[
Macaferry, I, 56g.
MacCarthy, 1,389. 6-+°- (')555 IT.
6. 11.47.4S. i5S. 22'). 24*).
282. 325. 3;5. 399. 47C; III,
53.(>5. 53s.
Mac-Carthy-Lévignac (de), III,
461.
Macdermolt (de), II, 346.
Macdonald(de),l,62o;lI, 287C).
Macdounel, II, 87.
Maedonuogh, I, 38g.
Macé, I, 2t>r.
Macliault (de), I, 291 ; II, 482;
III, 270.
Mâcher, I, 47.
Machol, I. 410.
Mackau (de), II, 433; III, 169.
Mac-Mahou, I, 401. 411. 63g;
II, 12. i3. 337. 370. 4"4= m,
107. 200. 3i8.
Macucmara (de), I, 435. 5S4; II,
i2g-i3o. 141. 22S; III, 4().
Macrun, III, 25(>.
Mac-Sbeeby, III, 237. 462.
Mada'illan (Cuirol de), I, 60S.
Madiol, 1,577.
Madrou (de], 4-0. 5ig.
Magalas(dc), I, 426.
Mageiuvillc [de), I, 3ig. 38S.
Magenis, I, 572.
Maguac (de), I, 126.
Mahu.cn, II, 2!,; III, 253. 3o8.
Maguier, III, 25S.
Maguon (du), 1. 53.
Maheru ( Fcrault de), II. 233.
Mahon (de Crillon de), III, 20,1.
Mahony de), 1, 448; II, 3 1 1.
Mahuzv (Tour.t de), II, 128.
Maiguan(le <, III, 5S. 412.
Maiguard, l,2Î-
Maignol (de), 1, 5 17. 5G6.
Mai^remout (de), I, 2J7.
MaiUac(de), 1,66a.
(*) Voir aussi Trente.
MAI
Maillan (de), III, 1-4.
Maillard', I, 55o.
Maillardoz (de), I, 3<jf>; III, i36.
3 r8. 358,35.,.
Maillart (de), I, 4<i-. 377.
Maillé (de), II, 4 1. ' $0. 160; III,
58. 110. i5-. 382.
Maillcbois (dé), I, 245.
Maillefeu (Douville dcl (*), II,
484,
Mailly (de), I, 4i5. 591. 602:60g;
11,499-
Mainbewlle( Maillard de), I, 5 ',S.
Maiugottière (delà), I, 5-5.
Maintenant (de), I,3gi; III, 2 7.,.
M.iintier (Quenhoet le), II, 164,
Mainville, I, t3o.
Mairat (le), I, 5Ù5.
Maire, III, 236.
Mairc-Durant (Ici, III. 5-.
Maiseroy (Jolv de). II, 94.
Maisod (Guigùe de), 111, 192.
Maison, III, lor. 272. 2-11.
Maison-Blanche (de la). I, '291.
Maisoncelle (de), III, 3<5. '
Maisoncelle (du Hamel de}, 1,
4 1 4 •
Maisoncelle Maizièrc de), 11,1-9.
288.
Maisomelles (de), I, 178.
Maisoufort (dé la), I, 291' 209;
II, 117. i5g. i63. 223J III, '53.
65. 275.
Maisouncuvc (de\ II, i3i. 4Ù2;
III, m).
Maisonncuve (Trotte de) ,111,
i*>5.
Maisourougc de), I, 49S. 566; II,
48 r.
Maisonrouge(Monclar dc),I, ', 10.
Maisourougc (Perdrye de la , f,
(*) Voir aussi Douville et Sj
Alyre.
MAL
Maisontbou (Broqua de), 1,592.
Maistre (de), I, 5ig; II, 4^4.
Maître-Jean, III. 231.
Maizeroy (Potticr de), III, 211.
Maizy (Bninv de), I. 464.466.
M.ilaret (de)', I, 55o,
Malarmcv 1 de), I, 21, S.
Mal.rt, III, .', 14.
Mal.irtie (de), 1,209. 3i7.4j2.
483.
Malanzat (Rochette de), I, 463.
Malavas, I, 38.,.
Malcorps. I, 555.
Maldcn.lII. 44.
Malcdeu(dé), II, 3i3; III, 4 V-
Malcmbert (de Foucault de), III,
(il. 112.
Malet (de), II, 3i2; III, ?54.
Malevielle (de Bressollcs de), II,
.8 (*.
Malevielle (deRetr.de), III, 2 \G.
Mdeyssic (de), I, 322; II, 129;
111. 33. 55. 170.
Malczicu (de), I, 3t8. 433.
Malhautk-r, I, ',10.
Malherbe nie), I, ;65. 466; II,
403; III, i-3. ait!. .182.
Malhcrhe-DesinaraU. III, 325.
Malides (dci. I, 3i5; 11,224.
Malivcrl (Manche de), II. 4<|5.
Mallet, III, 5-. i(><).
Mallet lde\ II, -Si.
M.dleret (de). 1, ',10.317.
Mallevault, II, fi,
Mallevicllc, III, ',3i).
Mallrviilc de), I, ;<'.t.
Mallevillc (Robinet de), 111,34:.
Mallevre Oouvon de), U, 2S4;
III, 53 1. 53a'.
Malle?., Il, :--.
Malmazrt.dc), l, ',20.
Main
M.do
(d'Ar^'v ,W
III, j4*j.
"9-
•; Voiras
58G
MAR
Malscigne (de), lit, 6.
Malvoisiu (de), [, 537.
Mamonv(de), I II, 288. 497.
Man (dû), T, iio.
Manrclliére (Dupas de la), 11,271.
Mandat (de), 1,565; III, 3x.
Mandelot, 11, i56.
Manègre (de), I, 5'5.
Manerbe(dc), 1, 58a; II, 127.
Mnngin, III, 3o8.
Manuav (Monnot de), II, /p.
Mnnevillctte(dc),I, 48.
Maugelscbot (Mecreu de), 1,519.'
Manières, I, i3i.
Mauoir (le Moutou du), II, 167.
Mansignv ((irandin de), I, 3^4-
4-S- III, 7, 273.
M.mM.I, III, 2Ô8.
Manson(de), III, 7.
Mausuv, III, a5-.
Mautel (du), I, 440.
Maquct, III, 22D. 3i)C).
Marauche (de), I, i58.
. Marandes-Vareuues, I, i3r.
Marans dci,I,3iq. 463;ll,3r5;
111,275
Marbeuf (de), I, 28S. 426. 489.
037; II, 4 iq.
Marbotin (de), II, 472; III, 252.
Mareé (de), I, 548.
Marre! (Uaguieune de), II, 140.
MarccIIanges (Dugon de) (*) ,
III, i3.
Marchalurille, II, r56.
Marchand, I, 1S2. 554; II], i3o.
Marc-liant, III, 260.
Marche (la), I, 468.488.
Marche (le Lyinouicu de la), III,
257.
Marehcc (Cardin de la), III, 425.
Marches (Ducasse de), III, 210.
Marchesieux (de), 1,469.
Marchesscau, II, 2">2.
Marcieu (de), I, 433. 526. 5S2 ;
11,458.
Marcillac (de), 1,288.
Mareillae-Chamhon (de), II, 126.
Marek (d'Arciubcrg de la), II,
36i.
Marcoignet (de), I, 1-8. tSi.
Marcon ville (de), [, 32r; III, 180.
Marrouville (de), I, 55-.
Marcy (de), Ul, JGq.
Mareil (de), Ul, i5S.
Maresrhal (de), JII, 83.
Marescot (de), I, 180; III, 270.
Maretière (de la), I, 291.
Marets (de), I, 223.
Marelz (Malherbe des), III, 53i.
Martml (de) III, 118.
Mareuil(dc Ilobien de), III, n8.
M.ir.udl,-, r.ioo.
Marli.,g,l, .;,„,
Nargeot (de), III, 40, 199.401
5ïi|.
(•) Noir aussi Dugon.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
MAR
Mafgueray (de), 11,485-486.
Marguerit (de), I, 3rq.
Margucrye (de), III, 45-4G.
Marguessart, I, i3r.
Maricourt (Dumesuil de), II, 10;
III, 123. 382-383.
Marie, I, 48 r.
Marieu(de), III, 353.
Marignue ^Gastebois de), II, 383-
384.
Marignane (de), 1,433.
Marigny, 1, i3i. i58. 1 65. Sjô.
Marigny (Bernard de), I, 577; II,
167. 200. 225.45o; 111, 271.
278.
Marigny (I1nba1.lt de), I, i58.
Marigny (Jousselin de), II, l63.
Marillac (de), I, 5r.
Marin (de), I, i3i; II, 171. 3oo.
345.
.Marin (de Grillières de). II, 4->9.
Mar mande (Rorthais de), I, 55o.
Marinier, I, ij r.
Marinier (Canv le), II, 198.
Mariol.II, 14.1".
Mansv (de), I, 5r9.
Marmamle (de), I, 535.
Marmier (de), I, 132.429. 60S.
641.607.
Marmout (de), I, 26 t.
Marne (de), 1,5 19. 524.
Marnes (le Maire de), III, 184.
216.
Marnésia (Lezay de), I, 289. 5g5.
Marnctte, I, 55ï>.
Marnières (de) I, 021; II, i5;.
Marolles (de), I,32i. Ô2<>;II,i52.
Marquaysac (de), II, 118.
Marqucssac (de), I, 3ai. 027; IU,
65. 2i3. 496. 497.
Marquessac-Lavergne (de), III,
470, ^i)6.
Marquet, I, 623; III. 28-.
Marquet (de), III, 242. 496.
Marqueyssac (de), III, i.;3.
Marquiând, III, 256.
LVIarquiessac (de), II, t V r .
Marquisan, il, 127, 'i52.
Marre (de 1.0, I, i58, Î19.
Marres, I, 566.
Marron, I, tio5.
Marsac (de), 1,289. 5:3.
Marsaguet{duUieuxde),III,253.
Marsan (de , I, 5 £7.
Marseuil (de), 1,3- t.
Marsilly (de-, 1, 48.
Marsin, |, l3 1 .
Marson (d'Eu de), Ul, 3oS. 3<v».
Marlainville (Deshonnest de), 'il,
223.
Martainville (Scott de), IU, 20 3.
Martangcs (,1c), III, 7.
Marteau, III, 260.
Martel (de), I, 298; II, i3G. i5i.
i53. 340; Ul, 206. 207.
Martcué. Il, 182.
Marthunie (de la), III, 8G. 270.
M AU
Martillac (de), I, 5t.
Martimprc, I, (> ii.
Martin, III, 161. 2,r.
Martin (Marron de), II, ijn ?•',*
462.
Martincau(dc), I, 400.
Martineng (de), II, 22-. 336:111
r6S. 319.
Martiuct, "l, 157; II, 2S4.
Martinie (Beauehâtel de la), 1,
5x4.
Martinière (de Iicruioud de la' ,
11,35.,.
Martinière (Maillard delà), I, ; : ;;
11, (i. 222; m, .".t;. 61.
Martin ville (de), l,â.',5.
Martones (de), II, i3G.
Martres, III, 179.
Marulaz, III, 10 1.
Marveille, I, 5-q.
Marvelize(de),l', 467.
Marzonliere(de la), I, îGG
Mas (du), II, x6q.
Mas (Brpssey du)', II, 100.
Mascaras (Lafont de), 111,66,
Mascaron (de),I Jio. \ti.
Masearon (Beau de), I,3:i. 3;',.
Masclaris (de), I, 446,
Masclary (Chauvct , Ul, 2J6.
Mascranv, I, 3i5.
Maslys-le-Graud (de), II, 271.
Masuadau (de Coustiu du), lit,
Masipiinant, 1, 55o.
Massais (de la), l, 166. 3 17.
Masse. I, 298.
Massebau, ï, 38g.
Masseliere, I, i3i.
Massiac(de\I, 434. 584; II, 129.
325.
Massieu, I, 409.
Massiliaii.il, 171.
Massillon, I. 410.
Masson, I, aSq. .',<)7.
Massot (de), I, 43. 39.273. 29'L
Massourm, I, i3i.
Massons (de), I, 3.jG.
Massy, I, 409.
Mateo-Buttafoco, I, 556.
Matba(dc),II, 4"<>.
Mathau (de), I, 3ûl; II, 4>; 1",
10-.
Mathcy, III, 122. 198. 208. 2G7.
294.
Mathieu, I,66o; 111,28.».
Matbonvillc (de Clérv de), 1,5 5 '
Matignon (Govon de), 1, 20- (')■
Maui.ce dcl'lauelll de), 111,270.
Maubert(de), Ul, 126.
Manbeugc (de), I, 073.
Maubourg(de), 1.368.
Mauchamp, III, 258.
Mauclcrc, II, 168.
Mauclerc-Dupéré, II, 127.
Maucouvert, J, 53S.
(*) Voir aussi Je Goyon.
ME A
Maudct (dc\ III, r>ï~.
Mauduit (de), III, 256.
Manff (le), II, 253.
Mangirou (de), 1, ji;. 427. 566.
Mauclaincourt de), I, J7S.
Maulcon, 1, 4O9.
Matrldc (de), I, 6o3.
Mauléon (de), I, ayS; II!, 3i.
Maulevrier Colhe'rtde', 111,2-2.
Maumiguy (,1c), 111, Jo. 47.
Mautnigiiy-Vcrncuil (de), 1 1 , •? 3 7 .
Maiiraiissiiu (la Bcraudiè.e de),
III, /,8S.
ManlDy(du), I, 55;.
Mauuy (de), I,. ;•>,.; II, 0. .G. 9-.
409. 4-7;lII, 5). 128,129. 2:56.
Mauny (Poulain de), H, 3yt.
Matipas (de), I, 245. 2.58. 538 ;
11,246. 48-;III, 188. 10.S. 204.
24 r. 436.
Maupas(Hern de), III, 447.
Maupeou (de), 1, 3gi. 4"2. 49^ j
H, 420; 111, 323.
Maùpcrtuis, l, t3o. 293.
Mauran, I, 55>.
Maurepart, I, i3o.
Maurevdle (Bidé de), II, i4t.
Maurou (ileV I, 538.
Maurov (de), I, i3i. 2S9; III,;.
278."
Maurville (de), I, 638; H, i8q.
283. 3v.6. 34i. 44i; m. ?-7i.
32o.
Mausat, III, 2G0.
Maussaliré (de), I, 428,42.). 56o.
619; II, 90. 2S2. 3i3; III, i5y.
Maussac (de), II, 438.
Maussé (de), I, 56*5.
Maux, III, 2Ôr.
Maximy(de), II, a5i. 466.
Marnai (de), I, 55o.
Mayuard. III, 25y.
Mayol (dcl.upe île) (*), III, 2 53.
Mayrol, I, 5- S
May rot (de), II!, 6.
Mavsonade (de), I, 465. 5'5-
Mazàdes (de), I, 56,».
Mazaucourt (de), [', \-o- II, 436.
487; III, -, 28. IID.
Mazarin [dc\ I, /,St).
Mazel (de), I, i;8.
Mazel (de C'u.il.ert du), II, 24.
Mazcliire, I, 64...
Mazelièrc (de la), I, 5J5; III ,
219.
Mazcllière (la), 11,64.
Mazcnod (de). Il, j4 l.
Ma/.ères II. 384-
Mazeret (de), I, 4S1.
Mazièrcs (de), III, 26.!.
Mazilles de), il. 2. 8.
Mazin(de Monts de), I. 53;.
Méadc (de), 1, 5o.i.
Méat, I, 410.
Meaussé, 1, 4y5.
Meaux (de), 11, 335. 3 i t>.
(*} \oir aussi de Lupé.
TABLE ALPHABETIQUE.
MER
Mécliin, II, 128.
Mcckenlieim (de), I, 409. 4i^-
427. 5i7; III, r 12.
Médic (Cormier du), III, t83.
Médiue (de), U, 224. 3;5; 111,
271. 278.
Méhégau (de), I, 424: IL 5o.
Méhérenc-Saint-Picrrc (de), III,
291.
Meille, III, 179.
Mcillonas (Marron de), II, 459.
Mélac (de), I, 17S.
Mdcliior.i, 5-i.
Mélesse(l»iequet de), I, 4-8.
Melibrt (de Druinmoud de), II,
Mclj-'ueil (Dupuys de)," HI,i;9.
Meluii.I, 111.
Mollet (de), III. 7, 3i.
Mclliaucourt (Dainpicrre de),
II, 4 3o.
Melliers (.les , ni, 214.
Mema.que, I, 554.
Ménage fdc . I, 52 r.
Menail , l'ers.. nues dc\ I, 55o.
Mène (de), II, 462.
Mengin (de) 1, 617.
Meniglaisc (dc\ I, oa3. 53g; II,
52. 74; III. 5.4:
M.-nil-Grandpré (du), I, t3l.
Meunayc (d'Anguy de la), II,
Mi
(Bourgongne de), I,
Mennevillettc (de), I, 48.
Meiiollière (de Suriiicau de la)
II, 334; III, 2.5.
Menonville (de\ I, 617.
Mcnou (de), 1, 178. 428. J47.
491. 516. 544. <".4 5. 653. 656.
65;; II, 8.2'.(i. 333. 342. 36o.
38o. 3S9.425. 458; 111,27.28.
42. 178. 198. •-•.ji> 292-293.
Menonville de), I, 181.'
Meu> de), 1, 52t.
Menusier. III. 2 56.
i Mérargues (La Croix de), U, i56.
j Mer, s. 1, 388
Mérat-Saiut-Léon, III, 42e..
j Mcrcadier, I, ..72.
i Mer.ev (,1e ( ertaindc), IL a35(*).
, Mercier, II. 34".
! Mere.er Le), II, 172.
Merger, I, ">-S.
■ Meré de , II. t3fi.
: Meré (lin 1 de .11, 1 j 1 .
: Mériage (de .111, 27C.
Mené (de), 1,337.
Merieourt (de), I, l5" .
Merinville (de>, li. tua.
Merinville (des Monstiers de), 1,
3«6.56o;lll, i i,3 iS. 5<>5. 5o(i.
j Merinville «le l>a.r de , |, 56o.
Mérival (de\ I, ■un.
Merl.it (de', I. 5J6.
(*) Vc
de Lcnontourt.
587
MIL
Merle, III, 535.
Merleraont (des Cour tils de) (*)
1,642; 11, 27.324
Merll.iac (de), H, 33.,; III, 244.
Menuet, III, 275.
Mer,. Iles (lirinoii de), |, 552.
Merrv (de), 1,5 io
Merval (Hedouville de), II, 2-9.
Mervé (de), III, 461.
Mervé (Fontaine de), II, 326; III,
462.
Merville (de), II, i;3 ; III, 1-2.
258.
Merville (de la) H, 257.
Mérv (de), III, 88.91. 118. t58.
Mcsébin, II, i56.
Mesgrigny (de), I, 117. 107. 2g3.
111,275.
Mesiercs, I i3o.
Mesmes (dé), I, 59o.
Mesnard (de), 1, 569. 62S; III,
275.
Mesnard ( Gourdcan du Plcssis
de), II, 27,..
Mesnil(du), I, i3o. i8t.434.5S4
Mesnil (Fremin du), III, 157.
Mesnil-Duraud, 1, D92.
Mesuil-Is'orcy («lu), il, 147.
Mesnil-Simon (du ,11,374.
Messclière (de Ui) (**\ I 110,374;
11, 108; 111 (',.,. t-S. 32.5. I
Mcsbcmé(de), II, 376.
Me.ssey (de), I, 470. 487. 5y6; IL
3.JO. 416; III, 271.
Mes's.ères, II, 191.
Messdlac (Dugr'eils de\ 111, 18.
Messusière (de la), 111, 190.
Métayer, III, 25g.
Metrie . Le biù^l- de la, H, 253.
| Meulan de .1,401; III, io5.3tS.
Meuuier, 11, 474. 5i2; 111, 120.
256.
Meuville(de\ I, [58.
Mci il, 111,25..
Mevnadier, III, 85.276.
Me\uard (de\ 111, 121. 146. l58,
Mejuot le Drverde . Il, 462.
Mevronnet (de), I.5S2 ; III, 3to.
Mcyronnet-Saint-Marr, II, 164.
Mé'zaiUes(Dupratdé\ I,4i6. 632;
IJ,43o.
Mézange (de). I, 56...
Me/.ière.s vde\ 1, 554; IL i4;.
2S4 .285.
Mezi.res (Durcpaire de) , 1,4 \ï.
Miehaud, |,2S,,;1II, 257.
Mi.-haux, 111, 2*57.
iMielicl, I, 5.,.; III, toi.
I M.el.ou, |, 38y; 11, 2J0.
JMieou, I, Jio.
; Miguiat(dc llussyde), III, 3i.
I Mi^-rct, I, 3.).'..
I M.let-Murie.u., H, 471; III,
I 270.
| ,') Voir aussi ile.s Courlils el de
| Kes.v.
, ("J Voir aussi de lljgncu*.
588
MON
Milhaii, I, 488.
Millie, I, 5fio.
Milou (.If, I, f.jo; III, 4G0.
M. lin-, III, 168.
Millaïu-ourt .1.1 I, i58.
Milkvillc de, III, 3t.
M.II..U, I, t3o; II. G i . 71.
Millut, III, a5i.
M.llv de , I, 420. 527. 539. 619;
II'.;... afiS.
Mi.lv ^Duhamel de), 111, 116.
Miltgcn, III, 222. 24J. 392.
Minardi.rc (de). I, 56x.
Mine (de), II, 2.8.
Miniar(de), 1, 610.
Miniers (dt), I, 440.
Mintier(le), 11,24g; 111,353.
Mion >vL>aguay de), I,4o8.
Mirabeau (de), 1,288; II, 3So.
Mirail(du\ l, 53; .
Miran (de), I, 493.
Miraude (de lai, I, 227.
Mirande-Gucrin, II, 1(17.
Miraudolc (Pic de la), I, 402.
Miraval (de), 1,3 £9.
Mtrcmont (de), I, 299.
Mirepoix (<lej, I, i3r.
Mirmonf, I, i3t.
Miron (de), I, 298.
Missiessy (de bi.rgi.es de), Il , i5c).
198. 328. 391; III, 223. 272.
280. 304.
Missol7.(dc).I,58o; 111,298.
Uistn.ls (de^ 1,23-.
Million (de), '1,298.
Mocquery, III, i'ij. 263.
Modeue (Je), III,.,.).
Moelieu, If, i47. 3:5.
Moges (de), II, a32.
Moges (Dolee de), 111,333.
Moiras(l>,eot de), 1,324.
Moirou (de), I, 49. 370.
Moisan (Oodon de), II. t3i,
Moissac (d'Hesinivy de), II, 328-
329.
Moisset(de), II, i5...
Molac(dc), I, 465; II, 43G.
Molal (de), I, 49.
Molaudé (le. Pelletier de), III ,
Mole (de), I, 49. 652.
Molière, I, 377.
Molini, 111,276.
Molitor, MI, IOl, 276.
Molk, 1, 40.
M'.l-.on't, i, 3-4.
Monblauc(de), I, 3x8.
M.Mi.ade de), I, .148.
Mou,a„ (,]e), 1,4)4, 638; 11,28,
-M'""'..ut(.le),I, ;-,jo.
M'.uccaU-TraverSonue(de),I,r,i5.
Mourey (de). H, 499; IH, i„8
a » '.
Mooilulin,, |, ;IO-
Mon.-l.an (Casiillou' de), 1,422
<""•<•; m, ,„„.
Moncliat.1,505.
TABLE ALPHABETIQUE.
MON
MoDel.au (du), III, 180.
M ouehaux (Bachelier de), 111,262
Monchy(dc), I, 412. 43l; 111,285.
Monclart, 1, i» 1.
Moncrif (de), II, ;83.
Moncrif (Rougcot de), II, 416.
Monde (de Gastehois de la) (*),
III, 49-
Mondesir (de), III, 274.
Mondcsir (Borelli de Mazenod
de), III, ï5g.
Monder, 111. 24 r.
Mondétour(Bouchard de ) , I, 44°.
Moudevit (Sauluier de), II, 271-
272.
Moudion(de), III, .\5i.
Mondreville (de), lit, 84.
MongalrijI, 389.
Monier (du Castellet de), II, 462;
IH, 276.
Monléon, I, 47°.
Monloug (de), I, 49C Sgâ.
Monnicr, |, 376.
Mouplaisir (île), I, .Ï17.
Monplaisir (de Urne de), I, 17S.
Monplaisir (de Castelbajac de),
III, 4o5.
Mons (de), I, 227. 5 17.
Monscgon (de l'ius de), III, 43.
Monsoreau (de), I, 166.
Monson uni, II, a5i.
Mous,,, y (de), 1,577; III, 6. 278.
Munsvilleueuve (Morel de) , II ,
329.
Mont (de), I, 446- 57i; 111,33.,.
Montagnac(de), I, 1 58. 373. 54 1;
II, 337. 358. 402. 424; 111,270.
274-
Montngniès.Laroque, III, 169.
Moutagnon, lll, 5o8.
Moutagu (de , I, 291.
Montagu(Béhaguede)(**),Tl,4oo.
Montagu-Loningue (de), III, i53.
267.
Montagut (de), III, 3i.
Montaignae (de), 111, x3. 204.
Montaigu (Lestrade de la Coux
de), 11,372.
Montai (de), III, 5o2.
Moutalais, II, 146.
Montalan I, i3o.
Moutalembert vde), I, 223. 2S9.
3.6. 3-4. 410. 496. 520. 541.
565,652; 11, toi; lll, 28.42.
43. 127. 107. 2t5. 242.471.
472. 473. 474. 475- 4;6. .77-
32Q.
Mont'alembcrt-d'Essc (de), III,
26S.
Moutalivct (Bael.assonde, 1, 423;
III. 55x.
Montandre (de), I, 1G6; II, 57.
3 60.
Moutarcl(de\ I, l58.
[*) Voir aussi Ga-teboW.
I*') Voir aussi Urbaine.
MON
Montastrnc, II, 101,
Montauban.UI, 4S6.
Moutauger (de), 1,537.
Montaulieu (de) I, 55i.
Montault (de), IH, 39.
Montaunct vDeiieux de), III 21 i.
Moutauiant, I, ',6.,.
Montant (de), II,' 126.
Montauzier, [, 3gr .
Montazet (de) .1, 460. 533, 5gi.
Oi:; 11,439.
Moutbarrey de), I, 38;. 434. 443.
584; II, 201.
Moutbas(de), I, 4«; II, 271; III,
172.
Montbault (de), I, 13g.
Moutbenu ( de Moutalembert
de) (*), III, 474-
Montbeillard (de), I, 488.
Montbel (de), 1,3x5. 42V- 6o5 ;
II, 280. 32o.
Montbel (Surel de), lll, 79. 188.
Montbel-Descours (de), I, 427.
Montboissier (de , I, 298. 3i5;
II, 278. 36o.
Montbretou (de , III, 231.
Montbrison (de), I, 179.
Moutbrou (de), III, 89.
Montbmu ('le), I, 537.
Moutbrun (de Dixiuudc de), 111,
482.483
Moutbrun (du Laureus de), III,
188.49',.
Moutcabrié (de Peytcs de), 111,
271.
Montcalm (de), 1, 3x4. 3ax. 535,
622; 11, 164. 419; III, i8x.253,
428.
Montealvel (de), 1,3x7.468.
Moutchal (bareutin de), II, 25o;
III, 174. 278.
Mout.bard vde Ricber de , III,
386.
Montel.enu (de), II, 4.17.
Montehcvreil (d'Avesgo de Cou-
longes de), lll, IJ8-IJ9.
Moutebevrcinl vde , I, 40. 5>).
293.
Moutdardier(.rAssasde),IIl,i73.
Monteaut (de , I, l58.
Moutebise (de), III. 4p3.
Monté.ler (de). 1, 3r6.
Moutcil de\ 1, 420. 432; II, 176.
Monteil (de), 11,438.
Monteils de), 1, 4 4<> 446. 4^7-
Moutclégier (le Leruon de , III,
275. 3.G.
Montendre (de), I, 288.
Mouteuol (de), 1, 5t. i<\i. 556:
III, 222.
Montesquieu Secondât de), II,
3y6. 4.^7.
Moutesquiou (de),I, 4 i- » '•». 293.
j-4. 4»I. 428. 32:'»
'18.
565; III,
C) V,
de Mo
MON
Moutesquioti-Fczensac (de'!, HT,
102. io5. 271.
Montesson (de), r, n3. 347; 111,
i3. 189. 21 5.
Monta (du), I, 179. 1S0. 5i8.
Moutcynnrd (de), I, 5Si ;1I; v "J 9 .
Montf'alcoii i d'Adbéinard de), I,
590. 5ç)3.
Moutlcnucil (Hocquart de) , I,
624.
Monti erré (de), III, 1S2. 2^2.
Montfiquct de!, II, i (iS. 178;
III, 18.
Moutflambcrt, I, 410.
MoDtt'oit (de , 1, 374.
Montfïial (d'Arcy (del, II, 147.
Moutgaillaid (de), II, 38o; 111,
i3(3.
Montgardé (de), 111,84.
Moutgonimerv, I, i3r.
Montgon (de), 1,297. 432; I Fj,
166.
Montgrand (de), 1,298.319. 397.
402. 5ai; II, 85. 226.
Montgros (de), I, 57(1.
Montbaniac, I, 576.
Montbolon (de\ I, 261. 6o3 ; II,
4oi; III, 102.
Moutlnirel (de Hauteclocquc de),
III, 191.
Monti (de) (*), II, 254. 464; III,
128.
Moutièrcs, I, 38p.
Montieres , des \Vanltdes), If, 96.
Montiers (de), I, 374; II, iji-
l52.
Moutiert, Hï, iS.
Montignac (de), III, 46.
Montigny (de), I, 49. 60. i3i.
52o; III, 259.
Montineul (Salomon de), II, 4 go.
Montis(de), H, i36.
Montis ^des , I, 299.
Moutisson, I, i3i.
Montjean (de), I, 2S9.
Montjour de), I, i65.
Moiitjouvcut (de), I, 463.
Montlaur (de), I, 29S.
Moutlebour, 1, 555.
Montlezun vdc , I, 25-. 465.
485.
Montlivault (de), III, iS5-iS6.
a5o. 291. 3oy.
Montlouèt;dc\ I, 5S2. II, i3r.
i63.
Moutlozier (deï, III, 2S.
Moutiuc (de), I, 495.
Montluc (de la Uourdonnave
de)(**), III, 38T.
Moutmarie de . IU, 84. 3iG-3r-.
Montmarin ( Marin de, I, 612;
III, iSS. 4')i-4'P.
Montmarin i^de i>arrct de), III,
172.
(*) Voir aussi Moiity (dr).
(**; Voir aussi Jelj liourdonnaye.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
mo a
Montmaur (de), 111,333. 495.
Moutmaur (Dannat de), II] 143.
Moutniège, I, 571').
Montmejean (de), II, 147. 167.
3; t.
Moiitmenf. II, 127.
Moulmirel de , I1.23S.
Montmirail (de), I. 547-
Montmirault .de), III, 498.
Montinoreau (de), l, 56o.
Montmorency (de) '*), I, 28S.297.
445. 447. "48S. 5ii;. 65 J; II,
10. a3. J09. 387; III, 28. 72.
io5. 127. 1 54. 223.
Montmort (de), I, 3 14. 4r r. 58 r.
583; II, 7. 320. 423. 433; III,
3 14. 410.
MontmiiiMn de) III, 35.
Montoi-, (Gouillart du), III, 7S.
Montolieu (de), I, 182.
Montolivet vde;, I, 467.
Montopiu NLerov de), 1,521.
Monti.urs(Bérarddc), Itl,3S5.
Montozet, I, i3t.
Moutperoux ,de), II, 197.
Montpeiroux Kdi-\, I, 289.
Moutpezat (de , I, i65.
Moutpipenn de , II, r4.
Montplaisir (de), I, 25S.
Montrcau(iic), 1, 566.
Montredon (de Gabriac de), III ,
246.
Montrcmy (Briot de), I, 57.1.
Montrcpos (de), I, 620.
Montreiiil-Dm lavier, II, 246.
Montreuil (Goliin de), I, 4i°.
Montrevcl(de), I, 164 547.
Montngaud (Allemand de) , III,
172.
Montrons (de), I, 4S. 293.
Montrosicr, I, 467.
Montrozier (de), I, 299.
Monts (de) I, 463. 5'5>
Mont-iaiut-l'ère (Desgrez), III,
1 ji .
Montsauluin ^de), I, 297. 55o;
III, 122. t3o.
MonUoreau (de Sourclies de), II,
3j7.
Mouturcux (de), 1,447-
Moutvert (du Lac de), II, 127.
lâo.
Monty(de)/*), I, 28S. 3l8. 411.
65 1; II, 221. 353. 376.
Mouval (de), IU, 4i5-4i6.
Montvou (de), I, 178.
Montz (,1'Oms de), Il,46t.
.Mimv (Baudou de), IU, 95.
Moore, I, î<q.
Moraiuville (.le , II. 127.
Morai* (de). 1, 5oo.
Morand. III, 9,).
Moraudé (le ï'ellctier de), III,
120.
(») Voir aussi Luxembourg. *
("j Voir aussi de Monti.
589
I ' MOT
Morant (de), I, 298. 444; III, 122 .
191 2 1 5.
Moranville, I, 559.
Morard-Darces, Il 1,276.
Morbec (de), I, 489.
More.iu, III, 258.
Moreau (Villefouds de), II, 4o3.
Morcl, lll, u;r. 2Ù<).
Morel(de), I,' 43 «. 486.
Morélie delà), III 38. 06.
Morell [de), lll, 108.
Mores, I, 5i:
Moréville (Goislard de) , III, 62.
12J.
Morfontaine (Masson de), llf,
209.
Morgan (Je), I, 374. 4S2; II,
4:"- 49:
Morgues (de), I, 6r9.
Monère (de), 1, 261.
Morics, I, j,S().
Mone, de). III, r73.
Mi.riez-Castellet, H, 168.
Moriùais (Canon de la), III, r7S.
Morinerie (de la), III, 80.
MorioUes(de),I|,437;III.37.38.
52.
Morion, I, 09.
Morlaineourt "(Bouclier de), III,
107. i2J. 1 35. 220. 227. 235.
24 1.
Morlet, III. 2.Ï8.
Morlière (de la), I. 372.
Mornas(dc). IU, 363.
Mornay (de , I, 289. 3i5; IU,
253.
Morogues (de), I, 40S. 411; II,
Moroiix,!, Th.
Morres, l, 5tio.
Morrv (de). I, 49S.
Mortague, I, l3i.
Mortagne ,Saiut-Surin dc\ II,
1 i'i.
Mortaguv île), l, 264.
Mortaigne (de), I. ?„8
Morteau (Chabod <le), III, 268.
Mortcmart (de) (*), I 288. 3i4;
II, 3y3. 3y4; 111,534-535.
Mortemart l'.oibsc (de), lll, 106.
2 2 5.
Manières (de), I, 3iS. 39C ; II,
U>.
Mortillon (de), 1. 5n).
Morv.in (l'orct de), lll, 3o<).
Morv'de). III, 11
Moskovra ^>ey, prince de la), III,
Mosnr Me). 1.5 18.
Mostolac, I. 5:i.
Motet, lll, î5:.
Motbe (l)uinout delà), I, 572.
Motlic-bevM>nv ,.le la), 1,568.
Motlieux Je), 1,53.
Motlicux (de), II, i4r.
(*) Voir aussi Rocuectiouart,
500
MOU
Motte <Ic la), I, 49. t3x. 179.
55t. 555; 11, itio
Motte(I>csroliucs delà). 111,9.56.
Motte (du Bois Je l.i ,1, 4^5. 584;
11, Il5. iSti; III, 127.
Motte (du Bois delà), I, 435.
Motte (l)uraud de In), II, 2S3.
Motte dlslé delà), II, 270.
Motte Hoirie de la), III, 3o8.
Motte (Morcl de la), I, 180.
Motte (l'aultre de la), 111, 82.
3i6.
Motte (Piolent de la), I, 440.
Motte Be.zat(Cambefort de la), II,
4 i»
Motte-Cliabaime (de la), I, i3g.
Mottc-Crout((Iela),Il, 28;. _
Motte-Lnpeirouse (delà), 1,65 1.
Motte-Marsé (de la), 1, 49. 60.
181.
Motte-Piquet (la), II, 168. 438.
441.
Motte (Turpin du), II, 490.
Mouelianl (Billard de), I," 3go.
Moucbin (le Sart de), III, 17S.
Mouchy (de), I, 3s8. 422; II, 89.
100; III, i 10.
Mougin, III, 206.
Moulin (du), I, i3i.
TABLE ALPIIARÉ TIQUE.
MUI
Moulin (Favier du), I, ;3o.
Moulincaux (de), I, r5S.
Moulinet (Fredy du , H, r35.
Moulins, I, 3Sq.
Mounier, III, 3o8.
Moineau, I II, 257.
Mouren, III, 260.
Mourgon (de), I, 56ç).
Mourut (Monin de), I, 577.
Mousiu-iicrnccourt(de), 111,270.
Moussac, II, 127.
Moussayc (delà), I, 182.
Moussouleus (de), I, 420.
Moustier (de), I, 610; 111, 275.
Moustiers (de), II, 371.
Moustière (de la), I, 480.
Moutis (des), I, 63o.
Mouton-Duvernet, III, r;g.
Mouxy (Durieux de>, III, 25g.
Mouv(de), I, 036; III, 257.
Moy (de), II, 164.
Moycneourt (de), I, 572.
Movenneville (de), I, 538.
Moy ne (le), II, 3 24.
Movria (de), II, 56. 3oo. 3rr.
Moyrin-Chàtillon (de), II, 266.
Moyssct(de), I, 182.
Mueg.IlI, 257.
Muin ^du Luart du), I, 448.
MYR
Muin (du), II, 10-. r\r,
Muller, I, 3t7. 4o3.5-,',
Muu (de), III, 27S.
Mun ( de Sarlabous de' m
437. • "
Muuck(de),III, i-S.
Muuez, I, 5:8.
Murât (de), T, 178.320 ;-,, ■
11, 373; III, 200.
Muratel (de Champoulics d, ' j|
324.
Mure (de la), I, 56g.
Muret (de), I, 258.
Muret (l'Écuver de), I, 1-9
Murey(de), l", 435.
Muriiïais (de), I, 488. 6io- III
76.
Mussnn, I, 40g.
Musset(de),!, 3r-;II,265.
Mussuillao (de , I, 3ai.
Mustel (de), I, 4-0.
Mutry (de), I, 572.
Muy(du), I, 586.
Muzanebère (la , I, 592,
Muzino (de), II, i58.
Muzy, I, 410.
Myou (d'Agay dc),I, 3 19.
Myre (de la), I, 209.
Myre-la-Mothe (de la), I, 299.
NAU
N'adaillae (de), I, 374; IL 35g;
III, 80.
Nadnillan (de Nattes de), III 4q.
Nadal (de), III, 7.
Nagle, I, 069.
Nain (le), I, 484.
Nairnc, I, 572.
Nanelas (de), I, i3a; III, 210.
Naneré (de), I, 328.
Naugis (de), I, 261.
Nausouty (de), III, 100.
Nantes (de), I, 3yo.
Nantouillet (de), III, 12. 270,
27g.
•Narbonne (de), 1, i32. i53. 166,
ag3. 317. 374. 401. 442. 481.
582. 620.618. C53;II, 70 171
3i2. 379. 400. 442; m, 42.92.
110.1.17,118. 126.127. 210.
214.
Na<-Tourris,II, 18 ï.
Nas>.iu-Saarbruk. (de), I, 5oo.
.Nas»au-S,t-geu ( l>riuec de) , II ,
278.
Satleu.l, 5:4.
N-i«ie»{di),ii}4I„.475;ni,2i5.
Nattes Ville-Comtal (deï,II|,iS5.
N*ud..r<- ^|j l'irade de la), II,
17 ', .
Naudrest, I, 5jt.
NEU
Naugeac, I, 556.
Nauît (le), I, 392.
Naux (de), I, 552.
Navarre, II, 197.
Navas (Weyler de), III, 180.
Nayac (d'Abzac de). II, 3Sg.
Naylies (de), 111, 204.
Nazelles (Hérard de), I, 623.
Nedo (du), I, 535.
Nedouebel (de), II, 382 ; III ,
3io.
Neel (de), II, 3g:.
Négrier, III, n'i.
Négrier(do), II, 435; 111,56.245.
Kclmm (Dubois de), lit, 2t5.
Nercy (de), III. 462.4(13.
Nervaux; d,!, 111, i-().
Ncsle(de Mailly de), 1, 5gr.
Nesmond (de), I, c36.2g.3; H-121,
Nesmy (de Tmgiiv de), 1, 491.
Ncsmy (Tinguy tic), I, 517/
Nestier(de), 1,(164.
Ncttaneourt (de), II, 40.459. '(3g;
III, 184. 214. 242.
Neuelièze (de), 111,81). 3o8.
Xéufbourg(d'u), 11, 249.
Neuflize (Godet de), I, 46-
Neuilly (del.l, ,65.
Neuinayer, 111, 2 56.
Neustcin (de), I, 5<H).
NOC
Neuville (de), I, 49, 5r. 60. x32.
626. 629:11, 3r:; III, 61.
Neaville(Hydcde), III, 107.262.
Neuville (de la), 1, i5J; 11, \iJ5.
Neuville-Beauvais (de), I, 48.
Neux, III, 57.
Neveu, I, 2S9.
Nevois (Caseau de), I 5"6.
Ney, III, 26S.
Nezot, I, 5r8.
Niceville, II. 276. 282.
Nicolai (de), 1,'ii8.5Gi; 11,396.
417:"!. t-J.
Niel (de), II, 70.
Niert I, i3».
Nieul (de). I,5gi; II. n;o. 438.
NieuiI(de),lII, 54. 120.
N.ger (de), III, 4i5.
Niquet (de), I, 181.
Nitrav, I, 3.S9.
Noaillau (de), l, J92; III, oi.
Noailles (de), I, 12-'. 546. «09; If.
101. 23r. 289. 384; III, 108.
no. 12S. i33'.
Noble (,1e) (*), II, ".54. 3(5.4.
Noblesse (de), I, 299.
Noblet (de), I, 55o". '
Nocé(Barvillo de), 1, 469.
Nocey (de). I, 432.
(*) Voir aussi Lenoblr.
NOL
Noé (de), I, 4S8. C09; II, 126.
l6S; III. 201).
Noël, III, 207.'
Nogéré (de', III, 17g.
Noguès-Dassaf, I, 4'ro.
Noinville(de), III, 27...
Noir (le), I, 09.
Noirou (de), 1, 54g.
Noirinout de), III, 5t5.
Noizet, III, 224. 296.
Noliros, II, 12G.
Nolivos (de), I, 637.
Nollcnt (de), I, :>57.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
KOU
Nompèrc (de), I, 289.
Nonan I, t32.
Nouant (de), I, 49. 60. 2S9; III,
1 13. 2t;s.
Norbcc (Texier de), 11, 192.
Noriôn, I, 1 32.
Noriou(de), [[[,486.487.
Normand Beau mou tic), II, 127.
Normanville, III, 17S.
Nossay (de), I, 421; III, 2t3.
Nort(de), II, 191.
| Novarin, II, 167-168.
Nouailles (de), If, 120.
591
NUX
Nouainville (de , III, 4
Noue (de), I, 448. 588,
M.
2-b.
Noue vdel'F.ffe de), 111,84.
Noue (de la), I, 48 r.
Novion (de), I, 289.
Novan (de), II, 162.
Noyelles(do), l, i3g.
Novers (de), I, 1 j2.
Noziére (de), 1, 5 jq.
Nugeut (de), I, 288. 3 [7.
Nuppeuay, I,4io.
Nux (de .Marsau de la), 1, 604.
ORA.
O (d'), I, 22C. 436.
Oberlin, I, 481.
Obert, III, 276.
Obet II, 377.
O'Bryen, I, 260. 38g. 5rq.
O'Conuell , II, 273 ; III,
280.
O'Connor, I, 38g.
O'Dunue, II, 2*5.
O'Falvey, I, 019.
Offenberg, I, 5ig.
Oger(Chatdlond'), II, 455.
O'Heguertv, I, 38g; 11, 229.
III, i7S".3rg.
Oilliamson (d'), I, 429. 527.
623; II, lot. 2S0; III,
320.
Oizelle, 111,256.
Olivary .1'), III, 172.
Olive (d'), I, 179.
Oliviers id'), I, i65.
Ollivier-Vieuxchittcl, II, 14:
GHonnc^'), 11,444; III, 27
O-Mahony, III, [54. 270. 2
0'Meara,"l,556;Il,7J. 445.
III, 107.
Oms (d'), I, 37+. 422. 496;
190.
O'Neilh, II, 276.
Oiifroy, III, 2i r. 2S-.
Oppède^de l'orbia d", 11,5
Oradour(d'), III, J45.
ORO
Oradour (Dumasu.ideau d') (*),
11,321.
Oraison (d'), 1,245. 420; II, i3S.
i()2. 22.3. 233; III, 43t.
Orange ^les Roches d'j , I, 1 33.
17-. 21,3.
Orbay .d"), I, 52 r.
Orbs (d'), I, 520.
Oreet (Arr.igouès d'), II, 404.
Ordeliu («rj. II, 284.
Ordonneau, III, 3i8.
Ordre (Duwicqnet d), II. 406.
Orl'euil (d'), Ill.go.
Orgcis(d'), II, 247.
Orgmi (d'), II, 162.
Orignae (deLoisron d'), II, t35.
164.
Origny 1<V), T, 209. 3rg.
Orival ;dc Cernes" d'), II, 3i3.
Orléans (le duc d')(**), l,35.3i 4;
III, -5.2-2-2-3. 2-9.
Orléans (le Chevalier d'), H.32S.
Ormessoa (d"), III, 42.
Ormov (ù'>, I, .78.
Oruaisou (d'), [,25S.
Oruano(d-), I, 481; II, 4ii; III,
3 19.
Ornant (d'), 111,267.
O'Rourkc, l, G35.
(') Voir aussi Duinasuadau el
Cou-tm.
[**) Voir aussi Chartres (duc de).
OZO
Orsanne (d'), II, 60. 21S. 411;
III, 227.
Orsnv (d'), III, ro3. 275.
Orsm(d'), II,27r.
Ortaus id'), III, 272.
Ortenstein (île Travers d*', I, i7<).
Ortie-l'elitficl(L'), 11, [46.
Ortières (Gravier d'), II, (72.
Oitigucs ld')) 11, i(18.
Ortoniaii (d'j, III, 49g.
Orvault (Dupe d'), 11," 2-0.
Orves (.1'), II, 127. 1S4.'
Orvilliers (d), U, I(,S. i33. 149.
162. 4<>4-4"5. 44 1.
OM.iaue, II, 1,6.
O-rnoud (dÔ, l, 129. 179. 3l5.
5 19; II, ii5. cij6. 236. 3y3.
407; III, a5o 27Î.
O'inonc (de T), I, 258.
Oisun [d'), I, Ji-; H, 362.
Oi.ibarat/. (d'), II, 228.
OToole, II. 21; [.
Oudart, [, 4x0.
Oudinot C),lll, 10S. >tr>.
Ouexant (Heusaf d'), II, 16-.
Our.-lies (d'), I, ;32. ',48.
Oussicrcs (d'), III, 260.
Ouvrier (d'), II, 6.
Ovsc(d), II, 3og.
Ozé (d"), I, C.25.
Ozouville tde l'arcy d'), 11. toi.
(*j Voir aussi de Heggio.
PAG
Pabot-Chatelard, ll[, 257.
Pac (du). I, 227.
Pageot, III, 104. 5i8.
Pagcrie (delà), 1,426; H, 2,8.
Pagerie (Tascherde la), II, 256.
III, (01. 547.
PA|
PAL
Pages (de), II, 256.
Pajol, III, ior.
Pailletcrie (I)avv de la
. I, 425;
Palièrcs (Ilobecq de^
II,
II, 5-.
Palis (de), III. ,25.
Paillot, II. 446.
Palize(IIIancliardde)
, III
Paillou.III, S-.
Pallammv (de 1, 5',i
1.
Pairiaguc (Darudes de),
I, 478.
Pallas(dc), ï 182.
502
PAS
Palliers, I, i Ï2.
Pallu le Chantre de la), I, :')55.
Pallve .1»), I, 492.
Pallû-Duparc, 111,02. 178.
l'.i!ci.a, I,4o3.
Palmadc (de), 1, 53;.
Palu (Maud.da de la;, II, 34 1.
Palys l<\>-)', lï, 61. 24;; III, 3o,
4-.. i5 •.
Panai (de), II, 436.
Panav (de), I, 3;r.
Paudïn (de), I,fio5.
Pangc(de), III, 92.
PanUsc, III, a5'5.
Panim- (de , l. 40i- 6lî.
Pannat(de , II, 147.
Pauuetié, 11, 12;.
Pauiictier, I, .12. 2<j3.
Panuier(dc), I, 53;.
Pauouse (de la), II, 19; 111, 169
112. 2» 5.
Papin (de), l. 535; III, 21S.
Papotu rrc vde IT.euycr de la), I
46 i.
Paraître (de), 1. 29;; II, (5o.
Parade (de), I, 2S8.
Paradis (de), I, 489.
Parav (Wissel de), I, 5q6.
Parc"( du), 1,552; III, 16. 65.
Pané, I, 5;i.
Pareevaux (de), I, 291. 320; II
14;. 326.
r.irchai>i>e, I, 3r5. 356.
Pardailliin (de), I, 6o3.
Pardieu ;de), 111,82.
Parct, I, i3?..
Parf'ouru de),I,5;3; H, 7;. 383;
III, 18',.
Pargade (de), I, i32.
Parlât (du Rocher de), II, 446.
Parisot, I, 5;6, 5;8.
Paflan(dc), I, 1S2.
Parlaut (de), I, i65.
Parmentier, III, 178.
P.iruav(de), 1, 3 19.
Parus (de), Eli. i;3.
Paroy (le Gentil dc\ I, 565; II,
328. 3;<>. 3S3.
Patscval-De«cIièncs,lII,3or.
Parsevaux (de), 11. 12;
Part (Sautercau du), III, 295.
Partouneaux, 111, lor, 2;5. 320.
Pirvillicrs (de)', 1 446.
Pi* du), I, (3a.
Pascal, I, 2S9; H, 9.5î.
P««alic-Marrignac(dela),l,56o.
Pascalis, I, 55a.
Pwqmêr, Ul, 260. 3o6.
Pasquier (de\ I, 540. 5-6. 5gG;
", 338; m, <,3.
P*^»Se(DcmaZières du), 11,195.
Pawplanc ^ayuauld de), Ul,
Payeur, t.^S-i
P4*t*T, lit, 260.
. Pirfuuinay.l, 55r.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
PI.R
Patliy (tic), II, 198.
Paty, I, 409; 111, 3 10.
Paty(du), 11,475.
Paulct, 1, IJ2.
Paumelière (de la), III, 25S.
Pauze (de la), I, 314.
Pavant (Je), 1, 523.
Pavillou (du), II, np; III, 522.
Pavillon (Ducheyron du), 111, 522.
Pavy, Ul, 178.
Payan, I, 289.
Payen (de). I, 55r.
Pavct, 11,345.
Peaudièrc (de la), 1, 53.
Pèbre, I,5;2.
Fceault(de), II, 3;;.
Pechery, I, 480.
Pccosme (de la Borde de), II,
299-
Peironsc(dela), 111, 463.
Pelet.l, 46;.
Pëlissier, III, 25;. 3o5. 3og. 4j2.
Pëlissier (de), Ul, 2;o.
Pélissou (de), I, 5i<>.
Pellan(de), III, 276. 4S3.
Pellegrin , 11, 192.
Pelleport, III, iU. 170. 319.
Pelleport (de), I, l32. 297.486.
632.
Pelletan, III, 420.
Pelletier (dr), I, 56i. 582 ; 111,35
Pelletier (le), 11, 466.
Pelletier (de Meckcnhcira le), I
42; (*)•
Pclley (l'icvillc le), II, 201.
Pellion, III, 25l.
Pellissier, 1, i'ôi.
Pclouze (de la), I, 595; II, 245.
Penautier (de), I, 281).
Pêne (de), I, iSr.
Peul.oët (île), 1,617; III, 5oo.
Pcuhouct (du Rocher de), II,3S4
Peuicaud, 1, 5;6 .
Penne (Durand de la), II, 418.
Pennes-Pcrruys (de), II, 108.
Pcuuet, I, 060.
Penqueleu (Criaut de), I, 524.
Peusy, I, IJ2.
Pcnthièvre (duc de), I, 3t4; II
112.
Peraçallo, Ul, 54 1-542.
Pcrairie (du Mas de la), 1,555.
Pcrcenat (de), I, 5i5.
Perceval, I, 3yi.
Pereliain, III, 259.
Perches (du Huis' des), I, 12S.
Pe'rcy, I, i>5h.
Percy(dc), III, 47.
Pérès, III, 23;.
Pères 'du), 11,3 16.^
Pereuse de , I, 3i5.
Pérez, I, 4"<>.
Pé.icr, I, 435.639; M, 164.
Périçuou, II, 282; III, ;3. 271
272. 279.
(*) Voir :
Meckcnheiin,
PF.Y
Périgny (de), I, 356 ; || ,,M
l86."344; 111, Hi- 2-|. '
Périgord(de) (*), III, ô'-. i0j
Perillau (de), II, iy;.
Périuc (Taillevisdela), 11, .;<,>,.
Pcrraangle (de Chouly de;. II.
2G; 111, 197. 5i8
Peruaut (Duplessis de), I, 564.
Pernou (de\ I, 497-
Perolles (de), I, 53;.
Pérouuet (de), 111, i3. 216.
Pérot, I, 298.
Pérouse (de la), I, 428. 612; II,
41.
Pérouse (Galaup de la), H, 2.) i.
Pérouse (de Rochon de la Moite
delà), III, 455 456. 348.
Péronze(dc la), [,6So.
Perrault (de), II, 3a8.
l'erré (du), I, 178.
Pcrredon, I, 389.
Perreuse (de), III, 89.
Perricr (du), 1, 22',. 319.
Perrier-Villers(de), l,55o.
Perrière (delà), 1, 179. 5:".."..
Pcrrigny (cÙAilleboust de), II,
i33.
Pcrrin, III, 3o6.
Perrin (de), I, 5;4.
Perrin-Sollicrs, 111, 25l.
Perrinet (de), I, 139.
Pcrrou, III, 236.
Perrot. III, 93-94.
Perroux (duj, I, 566.
Perrussv (de), 11, (Ç)C.
Persains", 1, 4O7.
Persau (de), I, 443; Ul, ;6. l34-
Persant (de), I, 42t.
Perthuis (de), 111. 60.
Pérussis (de), I, 53. 3 16.
Pestalozzi (de), II, 38;.
Pestels (de), 1, 429.
Petel-Deseallier, 1, \<\H.
Pethieuville (de), I, 5(8.
Petiet, III, IJ2. 222. 2y3. 3o3.
3o9.
Pctin, III, 259.
Petit, l,55o; II, 220; III, 256.
258.
Petit-Bois, I, 408.
Petit-Rois (Poisson du), I, 58a.
Petit-Thouars (du), I, 289. 44;-
483. 4g5. 595. 607. 64 1; II,
3;-3S. 4;4- 5«0; III, 169. 243.
262-263.
Petite-Ville (Gouliier de), II, 23;;
MI.334.33S-389.
Peudemar (de Gjineiras de)("),
III, 509.
Pevlé, 1, 552.
Peyra (de), 1,5; 3.
Pcyranioiit(l)ulliery de), III, iS;.
Pevrat (de), I, 180. 42;.
Pcyrat (Grellet du), III, 122.352.
(*) Voir aussi Tallryrand.
(*•) Voir aussi Ue Couieirgs.
PIN
Pcyrand (du Fay de), I, 180.
Peyrault (Chambouas de), H ,
223.
Peyre (de), I, J(">3.
Pcyriague (Darodes de),HI, 191.
35o.
Peyrolles (de), II. 17S.
Peyronuel, III, 260.
Pevroucucq (de), 1J, 427; III,
2i3.
Peyniuse (la Salle delà), I, 5~4.
Peyrouse (Ilochou de la), 111,
456.
Peyrouse (Yallier de la), II, 2G3.
Peysac(dc), I, 298.
Pezay (de), I, 628.
Pezé (Courtarvel de). I, 3oi.
Pezet (d'Olivier de), 111, 291.
Phelippe (de), I, 320.
Pliilibaucoart (de), III, 5i.
Philippe, 1, 178. '
Philippon, 111, 25;.
Philipeaux, I, ij2.
Pliilipe.s, I, i3a,
Piard(de Lancrau de\ III, 1S8.
Pieard, III, 267.
Piclioiii, I, 4 10.
Picouerie (Ilui^eaud de la), III,
125.
Picouerie (Bugeaud de la), III,
25. 107.
Picot, II, t73; III, 3i. 257.
Piégon, II, 27.
Picnne, III, 256.
Pierlot, III, 25S.
Pierre, I, 447.
Pierre (de), [, 494.
Pierre (delà), 1,'ôr; II, 345.
Picrrc-bufiiére (de), II, 77.'
Pierre, III, 257.
Pierrefcu (de), I, 3 16.
Pierreux (de). l,6'o6; 11, 2j4.353.
Pierrtvert, II, 32.S.
Ptffons (de), [, 483. 022.
Pii^natclli (de Fuentès de), If,
'448.
Pîgny(dc), I, 439.
Plis (de), II, 2.43.
Pilau (d'Haudoire d'AigrevilIe
du ) . III, 4 19-420.
Pille (.lu). 1,56-.
Pilles (de), I. iïS; II, 112. 396.
Pillicli<.dy-l!..vois «de), III, 281.
Pilon-Darqucboucille, 1, 52t.
Pimodan (de), 111, 44. 63. 211.
Pimont (de)., I, 570.
Piuaud, I, 40J.
Kdov (do), I, 43g.
Pincou (.le la Porte de), III, 263.
Pin.ir.iy (de), III, 4y.
Pindrc", 1, 60 '.
Pineau, II, 270.
Pineda, 1 1, 42 4.
Pingre (de). 1, 5-2.
Pinguyoa (de), I, 43a.
Pins (de), I, 286. 355. 528; III,
lyj.
III.
TABLE ALPIlABftTrnUE.
POT
Pins (du), II, 146.
Pinsum (de), I, 555.
Pmsun (de), U. 463.
Pioger (dej, I, 076; III, 12. 42.
6j. 220.
Pire (de), lU. 235.
Pistre (de), I, 535.
Pi-sv, I, i65.
Pivot, [, 39I.
Pizieux, I, 4°9-
Place (de la), I, 56S.
Plaisance (de), III, ior.
l'iaiuval (de), I, 291 .
Plaiuval (la Croix de), II, 292,
449-
Plaiuval (Lefel.vre de), II, 472.
Planard (de), III, 11-.
Planard (de), III, 117.
Planasse (Cailly de la), I, 485.
Planey (I.emoiue de), I, 5j7.
Pl.iue'fde la), I, 426; II, 49',.
Planque, I, 5f. 60.
Planque (de la), T, 180.
Planta (de), I, 258;lï,485.
Plantade (de), I, 572; II, 507.
Planté, II, 25t.
Plauticr (de), I, 289.
Plas (de), I, 32i; II, 161. 2-3.
Plas (de Robinet de), HT, '346-
347.
Plazanet, III, 219.
Pleiue-Selve (MaVquercl de), III.
12 r. 146. 264.
Pleix (du), I, 280.
Plesuove (de la); I, 635.
Plessis(du),I, i3a. i65. 554; H
3i5; 111,2-...
PIcssis (le Goux du), I, 637;II,
43S; 111, 47.
Plessis (Moreau du), T, 42S.
Plessis (de Walles du), 1. 549.
Plosis (Vigoureux du). III, 280,
Plessis-Botberel (du), II, i63.
Plessis-Grencdan (du) , II, 38g,
421); lit, 5607.
Plessis-Parscau (du), II, 189; HT.
1-2.276.
PleuIau(IeGonidecdn),TlI, 125.
Plcurre (de), I, 635; II, 82. 456:
III, 8.'
Ploère, II, 127.
Plocuc(dc), 1,'j20.
Plomb, III, -5-.
Plunckett (de), I, 519; III, 89.
Pluvette, I, 5- \.
Pocha rd (de), ill, 5r.
Podeuas (de), II,397.
Poet (du), I, 317.
P.. -niât (de Bouucvie de), lllj
507.
Pnictiers (de), I, l32.
Poiçnat (de), III, 5oS.
Poiilv (Grillut de), I, 521.
Poinrot, III, 25 1.
Poiuéy (T.oinvilliers <le\ II, 128.
Pointis (de), I, 53. iv>6. '
Poinségur (dé), I, 166.
593
PON
Poinsot, T, 4q4 .
Poirot, II, 346.
Poix (de Marécrctix de). I, 5lS-
III, 79-
Polastron(de), 1, 40.42. 5o. 2c»3;
Ht, 64.
Polcbet. I, 40S.
Polignac (de), I, 534; II, 1. n3.
142. 357. 390; 111,42. 63. 65.
106. i.',o.
Polignac (Dorlau de), II, 485;
111,91.
Poliniac (de), I, 644.
Pollereski, 1,54-.
Pollct, I, i32. 556.
Pollicr(de), II, 340.
Pouiairols (de Gramont de), III,
19t.
Pomarède(dc la), I, 3 16. 555;
III, 25G.
Pomarèdc (de Castelbajac de),
I1I,4<>5.
Pomarède (la Jonquière de la), II,
12.7.
Pumclic (delà), I, 5^3.
Pommera yc (de la), I, 245. 261.
Pommercau, T. 555.
Pominercu (.!<•), 1, 2.)-.
Po.mnerov (Potier de), III, 262
Pompière.s iLabbev de), 11,468:
111,53.57,
Pomponne (de), I, 47.
Pouce (delà), III, 4S. 55.
Ponebalou (.le), III, ?55.
Pon/illv (Péiin de). III. 257.
Poulcvoye (de;, III, 262.
Pons (de), I, 402. 426. 479. 5i5.
535. ogS. I!a5. 63 r; lï, 127.
2 Î2; III, 12. 43. 66. -t). 12".
184.
Ponsard. 111,262.
Ponson(de),III, 36.). 070.
Pont (du), 1. t32.
Pontac (de), I. 226; III, 12'j.
PontacqBcuutirant, I. 1J9.
Pout.i^uae (Iiouloc de) (* III
418.
Pontalba (Delfau de), II, 176.
Pontavice 'du], II, n,-.
Poiitbrian.l(.le), I, 1J2. ]q-,
Poutbriant(Fotuaudde),l*[,' 36t.
Poutcharçau des Heures de), IL
i3t.
Ponteliarost (de"), I, 5-6.
Pontebarra ,de\ III, >5r.
Pontehartrain (de'. I, Jt5.
Pont-l)ani;lccqucv'ille (du), I,
Poîifdc-Vcz (de, U, 146.
Pouteeoul.mt ,de, 1, ?yS. 63-;
H. 438.
Pontcnay Bastard de), », 129.
132. 467.
Poutcbuti ^Moruay de), I, 1 3t.
(*} Voir aussi Bouloc.
33
POU
Pontevès Me) (*), I, 182. 299, II,
ItO. 22',. 2~'i. \<0.
PontcvK-s-Gieu de), II, 3ag.
i'..nt, s ,!<■•. 1, 53.
Pouljaniu (de), I. 55i.
Pont-l'Abbé (de;, II, 3n; III5 7.
PontWoxe (Louvart de), 111,225.
Pontlo d*c . 1. 321.
Pontitiartin de), II, 200; III, 5i4.
P.-urax ,1c), lt,3ao:
Popiucmirt (de), I, 467.
Poral (du), M, 4/7-
Porniartin, II , 16S.
Pornet, II, 126.
Portails, I, 224.
Pnrulès, 111,25;.
Portâtes (de, l, 3i5.
i»..rt.-. III. 256.
Porte (de la), I, 53. 3-3. 3"4.
3;5. 3Sr|. 401; II, 2Ô5. 261.
4>>i; III. tSfi.
Porte-au-Luirp Me lai, i. 5n».
Porte aux-Loups delà), llf, i5S.
3SK.
P,.rteb..rré III. 5\-.
Porte-Yesius (de la , I, 53: II,
18-; 111,6.
Porter, II, .;t.
Portes (de), II, 40.
Portes Durât des), III, 5or.
Portets, I, 553.
Portzaroparc Vrvov de), II, 462.
Por/.ir (Rode'llee du), II, 240.
Pnsscl (de), II, 272.
Possesse (llaudoz de), III, 55.
Possoiîièrc (l'iomain de Saint-
Uenédci, III, 54.
Poterie :>le l.i . I, 55o; II, 5g. 3ot.
>8 ',. 455. 4S7.
Potlicric vde la), I, 23(); II, i54;
III, 3i,,.
Potier, III, n5. 154.
Potier Me'. III, 211.
Poudras (de), I, 227.
Pniic.clièrc (la), I. i32.
Pouillx ,de), I, 4or. 099; 11,65.
35», \i\\; III, up.'aotf. 221.
Poujade(dela'), l.';7-5.
Poujade(dc Maldeula), III, 3 1.
Poujoulat. 11,409.
Poùlcung, II. lit.
Poulet, III. 260.
Poulhariez (de), II. 90, 436.
Pou!1»i(.uet (du), 111/189.481.
(*) Voir aussi Pont-de-Vez»
TABLE ALPHABETIQUE.
PRO
Poumier, I, 4 to.
Ponrailly, lll, 250.
Ponssy (de Bruuville de), III.
88.
Poutier (de), III, 25a.
Pouvourville (de), I, 467.
Power, I,389.
Poype-Vertrienx (la), II. 171.
Pracuntal (de), 1, i3a. 5"5.
Prade(de la), III, 217.
Pradel(de), I, 654; H, 23;. 487.
Pradel (Durien de), II, 4oo.
Prades (Pages de la), III, 179.
Prades (Vigicr de), II, .', tri.
Pradines (Daureillann àc\ I, 488.
Pn.ele ( Duverue de , lll, 2 17.
Praille-Cbabert (de), lll, 256.
Prasliu (de Pons de), Il 1,28.
Prat (du), I, 29S. 3t6. 428; III,
49.
Pravier (Deschainps de), I, 596;
II, 235.
Préaux (de), 1, 298 535.
Prébaron (Furet «le , III, ■ySG.
Prébois (de), I, .155.
Précorbin (de), I, ',40.
Préey (de), II, 3io; lll, 270.
2-9.
Prédelvs (de), III, 200.
Préfosse (de), I, 281).
Preissac(de), II. 4<>8.
Prendeii;ues (Latapie de), III,
11S.
Prerond 1 Rouxel de), II, 167.
Préserville (de la Salle de), lll, 172.
Presle (de), l. tiS; II, 245.
Presle (Jaequinot de), lll, 287.
Presles (dej, I, 297.
Preusrnaud, III. 25(>.
Preuil (Roussel du), Iî, i3t.
Préval, lll, 10t.
Prevalave (de la), II, 128. i53.
i5:. 325. 43S.
Préville Me), l. 3lS. 321. 535.
Preyssae (de), l, 2fir. 5r4.
Pric'é (Dumontier de), 1, 53S.
Primerai (de), I, 355.
Priueé(de), 1, [78.
Privât (de), 11, 461.
Protb, III, ï(io.
Provence (Monsieur, comte de),
III, 8.
Proveucv (Damoiseau de), II,
49i if).
(*) Voir aussi Damoiseau.
PUY
Provisy (île), I, 5ot.
Priidhoniine, I, 578.
Prugue (de). II, 3o. 2S7.
Prulev, I, 403.
Prunarède (delà), I, 412. 44»).
571. 649; II, 75.75.
Prunier (de), I, 289.
Prysie (de), 11,436'.
Publy (de), I, 470.
Pucli (de), 1, 535.
Puch (du), I, 465; II, 288. 292.
334; lll, 17.
Pucllois, IH, 232.
Puccuedrnn (Buos de1, III, 25<>.
Puginier (Ferrand de), lll, 1811.
Puibusquc, I, 3go.
Puiredon (de Ia'Morelic de), III,
i93.
Puisa ve (de), II, 462. 4SS; [II,
55.'
Puisaloux (de), I, 289.
Puis-Moudragon (du), I, i32.
Puismoriu (de), l, 470.
Puissergtner (de Dermond de..
II, i9.
Puisvert (de^, III, t.7. 27»).
Pujade (de la), I, 5»JG.
Pujey (de), I, 5(io.
Pujo'l(de), 1, 182. 3ig. 469; 11,
62. ioj; 111,271. 280.
Push(de), I, 5fio.
Pusii;nan(de), ll,3or.
Pusigneu (de Bofilu dWrgenson 1.
I,'f)38.
Pusy (Bureaux de), II, 4Sr. 493.
Puybemeau (de), I, 629.
Puydorat, II, 127.
Puygtiyou, l, i3a. 293.
Puylo'ù (.Sinéty de), 'llf, 3?.6(\).
Puymaigre (de), I, 020.
Puyinoliuier (de Doubecde^, ÏIî,
35o.
Puymormand (de), I. ',3a.
Puvmègre(de), I, -tir.
Pu'vredou (de la Morélie de) (**),
II, 22.3.
Puyrobert (de), I, 180.
Puységur (de), I, 112. r8-. 382.
637; II, 295. 367. 40S. ;î.|.
440; III, 94. 117. 127. i3i>.
242.
Puy vallée (de Bengy de), III,
192.
(•) Voir aussi de Sinéty.
(**) Voir aussi Puiredon et la Mo-
rélie.
QUE
QiuJt (de), I. 208. 433.
Qi.atrebarbcs (de), lll, 12S. 191.
Qu.len(dc), I, ii5;II, 171; lll,
'"'• 79- ^IM. ^22.
QUE
Onélen-Duplc-MN, III. 39L
Quélcn-Kerohaut de), lll, 3q.3.
Quémy (Maquerel de), 11, 35'.!.
Qucutm (8e), I. 291.091.
QUE
Qucrangal (de), 11,376.
Qucrebaus, 11,327.
Quertanguy, II, 177.
Quesuay (de), lll, Vo.
QUE
Quesnay (du), III, 49.
Quesne'du *), II, i3j.l36.328;
III,275.
Quesnel (du), I, i5g.
(*) Voir aussi Duquesne.
TABLE ALPHABETIQUE.
QUI
Queuille (de la), I, 602.
Queux - Saint - Hilaire (de), II,
i56.
Quigny (Guyon de\ II, 373.
Quillien ;du Merdy de), III, 5ao.
Quintarnon (de), 1,44°.
595
QUI
Quincy (Pibon de), III, 22.5.
Quingo (Fcrron du), II, 492.
Quinsou, I, ijo. jti5.
Quinson (de Mine de), IF, 340.
Quiosonas (de), III, 178, 276.
Quiqueran (de), I, 299.
RAS
Rabel,I, 440.
Rablière (de la), I, 293.
Rablière (de liruc de la) , I, 40.
41.
Rabodanges sdeN, I, 503.
Rabou, III, g5.
Rabusson, III, 257.
Rabulin (de), I, a3<).
Raby, 111,2.57.
Racine, III, 42t.
Radelet, I, 53S.
Radcpont de , I, 448.
Rafin(dc), I, 606.
Raffinière (Rivaud de la), III,
27a.
Raget (du), I, 653; III, 59.
Raguet-Brancion(*), III, 77. r.56.
294.
Raguse (Marmont, duc de), III,
73. 272. 2.-9.
Rahou, 1, 389.
Raigeeourt (de), III, 216.
Raigecourt-Gouruay (de), III, i3r.
Raimondis (de , 11, 14J. 164.34 t.
Raimoudis-Caunaux (de), II, 177;
III, ilK).
Raiscux (de la Croise de), III,
4o3 (**).
Raitrie (de la), I, 53 7.
Rambert, I, 574.
Rambois, I, 5Ji.
Rambouigt, III, 276.
Ranibures (.le), I, 3a 1; II, i35.
160.
Rambuteain.de), I, 3:5.
Ramenoville, 1, 5\S.
Ramsault (.le , I, 440.
Raucey (de\ III, 17».
Rancliiu (de), 1, 299. 554.
Raucogue (de), II,' 126. 48J ; III,
92-
Raoul, 111,256.
Raousset, I, r32; II, 100.
Raonsset-Roulbonide), III, ',3.65.
Raousset-Tournon, II, 127.
Raousset-Seillons, II, 272.
Rapp. III, toi. 275.
Rappière (dc\ I. 3&S.
Rasilly ;de), I, 5Si; 111,244.
Raspony, 111, 256.
[•) Voir aussi I.iman.
(*•) Voir aussi de la Broisr.
REF
Bassay, I, i3î.
Rassent, I, ij2.
Rastiguac (de), I, 319. 46S; II,
3n: III, 92. 101.237. 291.
Ratouin, I,i32.
llaucli, 1, 556.
Raucoiirt (Ponceliu de), 111,259.
Rcdot,Ill,25q.
Rattky, 1, 432.
Raucourt (Savigny de), II, 168.
Raudot, I, 180.
Raugravc (de), I, 609.
llauguil (de), I, 440.
Rauncr (de), I, 556.
Haussant, I, 519.
Ravel, I, 56o.
Raveuel, II, 2>5.
Ravcrgue, 11, 128.
Raviers (des) , III, 4r3-4U.
Ravignau (.le , I, 264. 43a.
Ravilliers(Gouvondc),II, 127 c).
Ravillo.i. I, 5-3.
Ravinel(.le;,lil, 118. 197/ _
Ray (de), J, 440. 49t. 55o. 55\.
63-; II„44o.
Raymond (de), I, 316.372. 555.
637.
Raymoudet, II, 126.
Raymondis (Canaux de), 111,46-1.
Ravnau (Potier de), III, ]5:.
Razac (.le). II, l5o.
Razac (de lîcanlicu do, II, 114.
Razaud kdc). I, 43;.
Raziérê(de , III, 17S.
Real, II, 127; III, 5oo.
Réals-lioscals (de), II, i35.
Réaumiir(de), I, 484.
Rebcl(de), III, 27 t.
Reboul (de), I, 55r.
Rcbourgneil (de), III, 280.
Rcbourseau (Rertbelot de':, III.
Reeiiignevoisin (dcl, III, qa.
Rccienurt (Canot ,1e , I, 56t.
Reding >le . 1.555, ||,2i5. 3i5:
III, 1". ',-.
Redmond (de), II, 257.
Redmont, I. 5-',.
Redon l'.ugeaud de . III, 125.
Rediriez (de\ III, i-S.
Refuge de, 1,47.59.132; II, 17S.
(*) Voir aussi de Gouyou.
REP
Regalia, III, 256.
Rcgards(des), l,5o.
Reghart-QuiDcy, III, i58.
Reggio (Oudinot, duc de), III,
73. 270. 271; (*).
Régis (Desplats de), II, 4S0.
Règle (de la), II, 270.
Regnauldot, I, 58o.
Regnault, 1,481.
Regna.dt dit d'Kvrv, III, 3o2.
Règne (de), 1,536."
Régnier (de), I, 46.48. 575.
Requis, 111,259.
Reich, I, 579.
Reigecourt (<le\ I, 5--.
Reignac (de), I, 29 !.
Reille, III, 101.
Reiuecke, I, 5-9.
Reinier, 11, i56.
Reiutcrie (de la). I, 166.
Rcinty (liadlardella), II, t76.
Reiset, III, 112.
Rcisct(de), III, 2-5.
Rclingue (de , |, 2.,3.
Remiguy (de), I, 4*8.
Reinoivsenct, llf, ',2.5-426.
Reinville (Uabiuet de), 11, 292.
Renac, I, r3a. 293.
Reuard, I, .'|(|5. 5tq.
Renan, I. t'i'çf.
Renaud, I, 53-.
Renaud (de) jlf, 2.5-.
Ren.mdie(dela), 11,238.
Renan. h. re (Isellanger la), II, 12-.
Renault, |1|, i-q. 9.56. '
Henrpout (de Pons de) Il 4r3
Renie (de la , I, 28S."
Reninont (de), I, 5 1 -.
Reimcpont de),' I, {2 ;. 488. 494.
Rennevillo(de , 1, i3a. 468.
Uenol (Fagot de), III, 35.
Reusuii (de ,1, 4-0.
Ken-omut, 1,5-1.
Repaire (de), I. i5',.
Repaire (du), I, i33. 539; II,
Repaire (Landais du), I, i3o.
Repaire (Prévost du , II. 36o.
Repaire l'ardivet du), II, 460.
Repelliu (de),I, 55i.
(•) Voir aussi Oudinot.
3S.
50C
RIC
Repentigny (le Gardent Je) {%
II, 172. iSJ. 3;6; ÎH, 172.
Re<|niston, 11, 1 1-.
R.sel(de), I, 5:8.
Résie (d'Aubertde),!!!, 177.180.
Rcsigny, 1, rJ*.
Ressigny («le). I. 5:8.
lir- ,....- (<!.•', I, I iç». 43-2.
Ririttu fu'Andigné de), III, 190.
3J2.
Reste (.le Lantivy du), II, 492.
ReslolfdelaBoissièredu), l,495.
net/.(.k), 11, 329. 344; m, aar.
Rcumillv, I, 4^7.
Réveillé", III, 223.
Rcvcl [de Broglic de\ I, 435; III,
371-375 (*').
Retest (.lu), II, i',2.
Kevenx de), I, 5i3.
Rcïicrs-Maunv (de) (***) , III,
3.4. 5i2.
Rcviîly, (11, 22-.
Rcwortb-Oinrriaucy, 111, 297.
l'.iv de), I. 5o. i3*2. 469/481.
Relnaud, 11, 3.',5.
Revnier, III, ',21.
Reyuière (K.crmellec de la), II,
4'!'.
Reyniès (Seguin de), III, 5r8.
Reynuld (de), I, 102. 435. 554.
Rliem, III, 2.;»(i.
RhtDfeld (<lc Hesse-), H, 386.
Rbiieey (Carausat de), II, 467.
Ri!iaiiiMerre(de),I, 5i8.
Ribauville (de), II, 2.
Rihère de), II, J2S.
Riboisure(le Pays delà), 111,58.
200. 3 1 4 .
Ricard de), I, 2S9. 5ôl; II, 5o.
Riccé (de), I. 320.
Richard, 1,446; III, 360.
Rirl.ardie(deBes!iedela)}n,433.
Richauinc (de), I, 181.
Kiclicbourg(<le),ï,29S.468. 56o.
Riehccourt, 11,2. ^
Ricliecourt (Dagiieau do\ I, 58o;
11...6
Riehccourt (Gousseliu de\ 1,483-
484.
Rirliccourt (RontT de), I, 428:
Il,-i.
Richelieu (de), I, Si?.
r.uiicinoiit, 111, 159. K)().
Ui.liemont (do). I. 5~>$. 56o. 5ç)C}.
625; 11, 449; III, 80. 9.r. iii.
11-. 18S.2G6 2S7.
Rrehemont (Dcsbassyns de). III,
US-îi,,. "
R«VlKj>anse, H,4()r.
Ri. lier (de), III, 3S5.
lU.lierai.i (de), I, ',8.
Ri.bcry idr\ I, 56,,; II, 462.
Rirouart [de), U, 112.
(••) V.,;r ao«i «l/Broîtlie.
l"")Voir*««i<leMaui.T.
TABLE ALPHABETIQUE.
ROC
Ricoussc (de). I, 5o.
Ricoux (de), I, 5o;ll, 160.
Rideauville (de Méuidot de), H,
166.
Ried, I, 538.
Riencourt (de), I, 2S8. 486. 600.
033; II, 4S2; III, l58. 3.35.275.
Piiencoiirt (de l'illoloy de), I,63<>.
Ricunier, I, 5 17.
Rieux(de), II, 368.
Rigale(Dumas de la), I, 53-.
Rigaudie (,1e la), 1, 538.
Rigaudière(Frogerde la), II, 160.
224.
Rigauville (de), I, 47.
Rigny (Gauthier de), II, 322; III,
i55. 202.
Rigollot(de), I, 166.
Rigoulièrc (Delar.l de) , III, 193.
Rimberlieu(de), II, r36.
Rimbes, I, 552.
R.oms (d'Albert de), I, 5-8; H,
188. 3.'t5. 43S'; III, 7.
Rii[net (de). I, i8r.
Riqueur dit Laine,, III, 04.
Ris (le), 1,55',.
Rison(de), III, 7.
Ristori, II, 366, IH,47i.
Uithier, I, 5"4
Rival (du Serre du), III, igq.
Rival (Dusscrre du), I, 555.
Rivais (de), 111,353.354. 355.
420.
Rivais (du), I, .Ï69.
Rivandles (de), I, 40.4 t. 2q3.
Rivaud, III, 257.
Riveric (de), 1,53"!.
Rives (des), |, 536.
Rivière (de), I, i5,); II, 22G; III,
7. 32. 170. 18S. 270. 270. 3i8.
323.
Rivière (de la), I, 180. 433.582.
Rivière (Templier de la), III, 252
Ri voire (de la), III, 84.
Roanc/ (de\ I, i3q. 434.
Robeek (IU.iluio.it de), I 128.
RobeccT(de), 1,443.
Robert, III, no. 960.
Robert (de), I, 166. 1S1. 566; II,
346.
Rid,ien (de). T, 355.
Robillard ('de), III, 238'.
Roliin, 111,227.
Robiué (Thftrftn delà), 11, 2-1.
Roblct (Deliotde), 1, 366.
Robquin, III, 407.
Roc (du), II, <)5.
Roccozel [de), I, 432. 435.
Rochalar(de), I, 182. 4.4.
Rochalart (dc),I, iLW).
Rochamheau (de), I, 299. 43q..',q6.
636-637. 638; 11, n"3'.35i.5o5.
5o6
Roche, III, 25:.
Roche (de la), I, 5r. 227. 53q.
5Sr;lI, 4oi;III,35.
Ro. hc (de Vareillcs de;, III, kj3.
ROC
Roche (Dclpj de la) , II, 218.
Roche (Duchaffaultde la), II, 191.
Rocheidu Cbilleau delà) ,11,225.
36o.'
Roche-Aymon (de la), I, 401.
56o; lf,386,394; 111, 117. ig5.
216. 3.5o.
Rocheboune (de), 1,258. 288.
l\ochchruue(de), I, 538; 11,3a;
III, 267.
Rocheehuuart (de) (*), I, 422.549.
652; II, 23. 125. 144. 173.243.
407; III, 129. 3io.
Ro>diechouart-Ponteville(de),Ill,
60.
Rochecot (de), I, J20.
Rochc-Courbou (de la), 1, 3 r 7 .
Rochedrngou(de), II, 261; 111,8a.
Roclic-Euore (de la), I, 520.
Rochefonteaille (de la), 1, 3i5;
11,42.4; 111,84.
Roehefort (de), I, 5;3.
lîochefort(Govonde),III,453(**).
Roehefort (de Moulins de), 11,3-5.
Rochefoucauld (delà), 1,117.288.
3i5. 526. 63S; II, 309. Srq;
III, 59. 187.191. 2 16.. >.5l.273.
2S0.
Roehcfoucanlt (de la), III, 3.',.
Rochefoucault(de Cousagedeh),
n, 149.441.
Roehcfoueault (du Puis Rous-
seau de la), II, 3;5.
Roche-Fousserie (de la) , I, 538.
Rochegude (de). H, 270. 436.
Rochegude (Barjac de), I, 626.
Rochc-Jaquelein(de la), 11,22. 141.
356; 111, -2. 93.
Rochejean [de), III, 189.
r.oehe-Ker.mdraoi! (de la), III,
273.
Roelic-Lamhert (de la), I, 547.
565; II. 409.4lo.4l5.
Rochc-PEpinais I..;. H, 19.
Rociielonclianip [la), I, i.3j.
Rocheinore (de), |, 420. 638; II,
147. 191. 3to; III. 3 r . 276.
Rochemur (Carra de). III, 36r.
Roebeniure(de), Ill,'a5i.
Roche-Kégly (de la), I, 4q;; II,
472.
Roche-Ponciès (de la), III, 47.
Roche-Poii'av (de Chasteigncr
del»), III, 2i5 (*").
Rochc-Saint-Andre de la\ II, iq.
iiS-riq. i83. 4o5. 41»; III,
34. irS. 256.
Roche-Vernay delà", II, 179.
Rocheneuvc (de . I.-5i7.
Rochepierrc (d. ), I, 2.'.8.
Roi hcplatto (de), 1, 297,
Rocher (du), I, 42J. 629511,268.
43 1; III, i)i.
(•*) Voir
ROQ
Rocherct («lu), I,6ll.
Rocbcrct-BaJ'.oucourt(cIu))I}6oo.
Rocheribicr (l.i), I, 5tio.
Roches (des), I, j5-,
Roehesalcd (île), II, 227.
Rocherolaye (Home delà) (*),II,
373.
Rockettc (de la), I, 5;6;II, rj6;
III, 4«<i. 499-
Roelietulon (de la), II, a5. 5x7.
Rochon, III, 457.
Rocquart, II, 21^.
Rode (delà), 1, 1 53.
Rodeill.ic (Terras de), II, 4 jo.
Roffiguac, II, 274.
Roger, I, 4u». 5(i7, III, 65. 143.
Rogniat, m, 319.
Roguet, III, 14S.
Rouan (de;, 1, 1 1>5. -l't3.
Rouan-Chabot (de), I, 2S8. 297.
5i5. 5995111,29. io5. 10S. 109.
i53. 281.
Rohan-Roehefori (de), I, 4»i.
Rois-Dasjiurt, 1,410.
Roissy (de), I, 4J2. 55x;II, 4*6.
Roland, III, 46.
Roll (de), III, 25a.
Rolland, III, iG;. 22J.224.
Rolly(dc),I, 4 «9.
Romance vJe], III, 276.
RomainviHc de) I, 4-. i32. 293.
5So.
Romanangcs 'de Douhct de), III,
35o.
Romaugin, III, 257.
Romans (de), III, 119.
Romas, I, 555.
Rome (de), I, 56G.
Romecourt (de), I, 555.
Romefort (de), I, 557 .
Roinefurt (Descliuinps de), III,
422.
Romery, I, ij2.
Roaiieu, I, 621.
RonnlU (de), I, 4'jS.
Roinphleur, III, 260.
Rouclierolles(de),I, 3i5;II, 444;
III, 3x.
Routière (Clément de la), M, i(',<).
Rond (de la), 1^291.
Rondarcllc (la), I, J90.
Roudot, I, 555.
Rougère (de la), 1, 566.
Ronse (<le Langle de la), I, 49a.
Ronty (de;, 1, 420 !'*).
Ronzets (Ùunrat.de), III, 112.
Roode, 1, 320.
Roquant (du Çorrecti de), 111,468.
Roque (de la), I. 17S. 182. 642;
II, 14. 100; III, 5c. 180. 19t.
Roque (Durand de la), I, 52t.
Roque-Mctullet (ia), 1, 5g5.
Roque-l'odcuas (de la), I, 53;.
Roque-Sciure (de), 1,557.
(•) Voir oussi Hoirie.
(") Voir aussi île Ricbecourt.
TABLE Af.l'UABETIQUE.
ROT
Roquebrune (Coinbaud de), II,
Ruquefeuil, III, 244.
Roqucfcnil (de), I, 638; II, 108.
146.160. 27J 2S4. 388.419.
44i; III, 178. JlO. 521. 526.
527.
Roquefeuille (de), I, 558.
Roquefort (de), i, 55:.(h,5. 271.
Roquefort (Secondât de) , II, 33g.
Roquefort (Delfau de), 1, 017.
55 1.
Roquefort (de Malet de), II, 286.
Roquefort (Mallet-Puivallier de),
II, 490.
Roquefort (Montcsquiou de),I,
627.
Roquefort (de Serres de), III, f>3.
Roquefort-Bausset, II, x5o.
Roquelaure (de), I, n>4; 11,333.
Roquemaure (de),I, 3x6.
Roqucmaurel (de), I. 538. 5(it.
Roquemont (Réliaguc de). 111, 55.
Roqucpine (de), I. +!•■ 5 '<>.
Ro((uette (delà), I, 159. .', y 3 . 55o.
Roquette (Ségur de la), l, 557.
Roqucval (de),I, \V>.
Rosambo(le Pelletier tic) ,11, 4l3.
Rosamel(dc), I. 4S.
Rosamcl (du Campe de), I, 5l5;
II, a5i; III, 160. 167.
Rosbo (ICerlero de), IL 3;;.
Roscoat (du),I,48o; H, 410.
Rosen (de), I, 40-41. 09. 288. 293.
481.
Roserar (Farey du), III., 22a.
Rosercdou (de), I, 289.
Rosier (du), I, 557.
Rosières. III, 238.
Rosilv (de), il, 14;. t65.2g3.
Rosily-Mc>rc»s(de), III, 2;3. 2S0.
Roslan (du), II, 27 r.
Rosmao (Runcgof de), II, i3».
Rosmadee [de)', I. 1 iy. 226.
Rosmeurs (Govelh.de), l, 5x3 (*).
Rosmordre, I, 4SS.
Rosnay(Duloagde), 111,274.32...
Rosoevel (Saulx de), 11, 19S.
Rosn'tec-Trcvïcu, 11, .42. 4y2.
Rossanc (de), III, 2l5.
Rossé, l, 5-i|.
Rosscl(de),i,53S; 11, 129. 201.
229. 419. 492.
Rossignol, 111, 5-.43o.
Rossignol (de), 111, 3t.
Rossignol-Gradun.iit, 111, ;t">.
Rossv, l, 56S.
Rossv Griffoletde), II. 228.
Rostaiug (de), I, Î74. 4S4. 536.
5-',.(in. t.i-; 11,34-274.322.
35.,|. 374. 428. 466; III, ty5.
21 5. 242. 292.
Rostau, 1, 569.
Ro(alicr(de),i,568. 625; 11,3x8;
111,35. 79.
(*) Voir aussi Couvello.
597
ROZ
Roth, I, 5rS.
Rothe(de), 1,288. 293.
Rothelin (de), 1,297.'
Rotours (Augot des), III, 3ig,
Rottemhotirg (.le , l, 164; 111,217.
Roubiu (.le),' III, 3x4. 5i2.
Ruuey (de), I, 227; II, 291. 489;
III, i35. 210.214. 3oS.
Rouge, III, i5t.
Rouge (de). I, 3 if). 440. 48o; II.
45x; [II, 8g. 128.
Rouge (Roger lie , 1, 574.
Rougerie. (de la), II, 126.
Rougerie (llersaut de la). 1II.8S.
Rouget, 111, 319.
Rougon (de), I, i5g.
Rouillé (de), 1,609.
j Roullière (la), I, 410.
' Romllou (Neveu de), H, 271.
Roulon (Neveu de), II, 148.
Rourc (du), I, 3 14. 539.
Rouret (du), I, 3x5; II, x .36.328.
Rousseau, III, 25C.
j Roussel, III, 253. 3o8.
! Roussel (de), I, 165; III, 2r5.
Rousscl-l'rcwlle, lll, 178.
| Roussclct, III, 25 1.
Uoussclièrc (Berthois de la), III,
479 (*)•
Roussclot, I, l32.
Rousscreau, I, 1J2.
Roussilluu (de), 1, 572.
Roussm. III, 3xg.
Rou-sv (de),I, iiS. 483. 594.
Rouv.e.e, I, 4xo.
l'.ouvil (.le), 1, 52o.
Rouviile (de),!. 1S0, 5aO.
Rouvrav(de), I, 1H9; II, 80. 100;
111,46.
Rouvray (Barct de), I, 6o5; II,
Rouvray (de Rcverscaux de), III,
12 J.
Rouvroy (de), 1,434.
Roux (de), l, 1 il',.
Roux (le , 11, 1O0.
Ilouzé (de), 1U.2IO.
Ron/lere (liégondc la), III, iSl.
Rou/.ières (de*). 1,4 10.
Roved», 111, 23;.
Roville (Boudin de), III, 2*5.
R..y, II, 176; III, 25.j.
Roye (.le), II, i5g,
Royer, l, 4S3. 611; II, 36;. 427.
RoTon (de Brvas de), II. 362.
Uns (Chardon de , 11.463.
Roys (Scott de), II. 196.
Roze, I, 3.>i; lil,2J6. 3oo. 3o2.
R.l/é, III. 24'i.
K../..1 (de), 1, i;S. 2g3.
Roïel (du). 1, t 3J.
Rozièrcs, II, »(;.
Roz.eicC.rlct (de la), III, 7.
Ro/iere (Cartel de la), 111,54.
(*) Voir aussi de Berthois.
598
RUF
Hoihrrs fdes), I, i33.
Ruât Je), n,46r.
llulirran (Marbotin de), II, 416;
m,5*g (*).
Kwl.lt-, 1 . 3io.
Ruf/ry (Leclerc de), III, 25S-
a5y.
Ruffier (de), I, 32 r.
Rulïo(de), 11.352.
(') Voir aussi Marbotin.
TABLE ALPHABETIQUE.
RUN
Ruffo-Lafare (do), IU, 9.5-.
Ruillières (de),I, 3t5.
Ruis (de), II, 161.
Rulbière (de), I, 542.
Ruillière, IU, 236. 3o8.
Rully(de), II, 3g5.
Humain (de Trolong du), II, 270;
111,128.
Rumigny (Gueulluv de), II, 99;
3i8; III, 65. 24Ô.
Rimes (de), 1,558.
RYA
RuoI, II, 36o.
Rupé(de), I, 4f>8.
Ruppelmoudc (de), I, 336.
Rurangc, III, 257.
Rurange (de), I, 409; III, 7.
Ruscade (Donnezac de la), I,
61-.
Kussillon, 111,46.
Ruty, III, 3i7.
Ruv'tcr, II, 2S3. 3a6.
Ryan, 1,569.
SAI
Sabié (Dclmas de), I, 48S.
Sabinet, 1, 379.
Sablé (de), I, 439.
Sablière (de la), I, 3t5. 3Sg.
Sablière (Turpin de la), I, 027.
Sablière (Rustret de la), II, 4tS.
Sablou (du Corail de), 11,75.
Saboulie (Sallan de), 1,579.
Sabrau (de), 1,288. 638; II, 122.
i43. 162; III, 3i8.
Sabrevois(de),lI, 07.
Saeerre (Pou y de),], 538.
Sade (de), II, i56.
Saffray (de), 1, 470; 11, 204.
Saliue', II, 49S.
Saillias (de), II, 32r.
Saillae (de la Vergue de1, I, 608.
Saillan(de), III, 25-.
Saillant (de), I, n3.
Saillant (d'Herbigny de), 1, 616.
Saillant (de Lastevriedu), 111,78.
Sa.lly (de), I, 118, i33. 2y3; II,
275. 463. 4S0.
Saiueostard, III, 25S.
Saiut-Abre(de),I i3S; 111, 20.40.
'93.
Saiut-Afrique (de), I, 537.
Saint-Aignan (de),I, 409. 489;
II. 146.
Saiut-Aiguan(dcla Fresuaye de),
H, 492.
S*iut-Âll)V (de), I, 5 Ï7.
Saint-Alby(du Portai de), 1,439.
Saiot-Alire(Douville de) (*),II,
478.
S-'int-Aluaire (**), I, 47-
Saïut-AUect (de Lostauges (de),
H, 46. 2o5.
S*«»t-Aiaadour, 1, 4S.
Saint-Amant, 1, i33; II, 127.
Saïut-Andeliu, I, 466.
5*mt-Andêol(Malmazetde)(***),
II. .'..: III, 36.5.',5.
Samt-Audeol i/l'argcde), 11,495.
(*j \o,r »„s,i Ilo„%il|e.
«lu Saim-Alvaire. A celle épo-
que Ir » etro»Vcri»aie„taeméine.
('**j \u.r «u^ide Malraazel.
SAI
Saint-André (de), I, 298. 517.
569. 573.
SainÙAuJré (d'Hélie de), 111,485.
Saiut-André-.Marnav (de), 1,432.
Saint-André-Maruais, I, t33.
Saiut-Antoniu (Garuier), II, 197.
Saiut-Astier (Astier de), I, 420;
II. 2S.4t3.
Saiut-Astier (Parois de), I, 446.
Saiut-Auban(de),I,'55i. 579. C37.
Saint-Aubin, I, 410.
Saiut-Auliin (Crenay de), I, 55 1.
Saiut-Aulaire (Beaupoil de), I,
208. 483; II, 271. 4'jo: 111,270.
278.
Saiut-Aulaire (Perein de), 1,577.
Saiut'Aurin, 1, 4 'J 7 -
Saiut-Auvaut (de), I, 528. 56o;
III, 83,
Saint-Avid, I, 480.
Saiut-Balmont (de), III, 126.
Saint-Blancard de Goutaut-liiron,
de), III, 272. 32o.
Saiut-liliu (de), I, 566.
Saiut-Geuuery (Gouliier de), III,
383.
Saint-Chamans (de), I, 444; II.
3io. 423; m, ij6. i53.
Saint-Cbailiond(de), I, 443-444.
Saint-Cb.ri.stol (de bermoud de),
111,54.
Saiut-Chnstol(Brétnoud de), III,
46.
Saint-Clair (Vidart de), I, 628.
Saint-Clémeut (Dabady de), I,
557.
Saiut-C.loud (le due de), II, 417.
Saint-Cvr Je), I, 481. D75; II,
3i; III. 37.
Saiut-Cvrau (Crublicr de) , II ,
346. "
Saiut-Ucnae, I, 4 ro.
Saint-Denis (dej, I, 55o ; 11,4.
3o. 364.
Saiut-Ueuis (Juebereau de) , II,
■263; III, 140. 21g.
Saint-Didier, I, 6(io.
Saint-Dizaut, 1, 4<j 4.
SAI
Saint-Kloi (de), I, 573.
Saiut-Kloy (Rocliou de), III, 457.
Saint-Emau (Dumuucliet de), II,
346.
Saint-Estève, II, 127.
Saint-Étieuue (de Lavau de), I,
44'2.
Saint-Félix, (de), I, 48S. 537; III,
272.
Saint-Félix (Cassignau de), 1, 488.
Saiut-Ferreol, 1,372-573.
Saiut-Firmin (Ha/ou de), 111,237.
Saint-Florent (Domergue de), II,
299-
Saiut-Fonds(dcBottude), 1,484;
III, 190.
Saint-Fonds (d'Yversen de) , I ,
498.619; II, 281; III, 355-356.
Saiut-Fréinond (de). I, 125.
Saiut-Gélis iCastris de), I, 4*6.
Saiut-Genest, I 374.
Saiut-Geuiès (de), III, 92. l32.
09.
Saiut-Genys (de), III, 3 t. 3o2.
Saint-Georges (de). I, 37 + . 55 1.
5Si. 638; II, 230, IH, 3o. 43.
53.
Saint-Georges (lïillelieust de), III,
296.
Saint-Georges (Harscouet de) ,
III, 43.
Saint-Georges (la Saigne de), 11,
325; III, 14.
Saint-Germain (de), I, 4lf- 433.
369; II, 3l5.
Saint- Germain -Dathis, I, 55o.
Saint-derme (de)7* III, 58.
Saint-Gilles 1, 5i|5.
Saint-Gilles (Ga'yon de), I, 178.
Saint-Gilles (K.ersaintgilly de),I,
609.
SaiuÙGratieu (de). III, S.
Saiut-Helèue(Ponti>de).IU,2!7.
Saiul-Herem (de), I. 447.
Saint-llercm ..Montmoriu de). I,
SainY-Hilaire (de), I, i33. 435.
5-5; III, 89.
SA1
Saint-Hilaire (le Lloud de;, II,
39i.
Saint-Hilaire (Rortliay de), II,
167.
Saint-Hyppolite (Pandin de), III,
Saint- Iincs (de Cacqueray de) ,
III, 172.
Saint-Jean (de), 11,32g.
Saint-Julien (Je), I, 227. 619; II,
i56. 4i6;III,a6a.
Saint-Julien-Cliambon (de). II,
3a6.
Saint-Jullicu(Daubcry de), 1,467.
<)20.
Saint-Lary (de), I, 289.
Saint-Laurent (de), I, l5S. 2J7.
555.
Saiut-Lazarre, II, iD2.
Saiut-Léger (de), I, 556. 572;
III, 172.
Saint-Léger (de la Broisc de), III,
Io4-4o5 (*).
Saint-Léger (Deschanips de), III,
422.
Saint-Léger (des Courtilsdc) (**),
II, 483.
Saint-Léger (Le Seigneur de), I,
557.
Saiut-Loo, I, 378.
Saiut-Louet (de), I, 55 r.
Saint-Louis (de), 1, 1S1.
Saiut-Louis ; l'eue de), 1,328 (***).
Saint-Loup (de), I, 180.
Saint-Luc (Conçu de), III, 171.
Saint-Maclou (de), I, 553. 61S.
Saiut-Maimc (de), II, 3Jo.
Saint-Muime (du Muv de), 111,270
Saint-Malins (de), I,"a5».
Saint-Mandé (Je), I, 538. 57G.
Saint-Mandé (du Bois de;, 1, 466;
II, 88. 89; lll, 3q 200. 202.
Saint-Mar (Colbert'dc), I, i38.
Saint-Mare (de), I, 55 1.
Saint-Marc (Carrier (de), III, 78.
Saint-Marc (Dupont de), 111,236.
Saint-Marc (Gautier de), III, U|S.
Saint-Marc (Meyronuet de), II.
271. 3î6. 34i.
Saint-Marceau (Salignac de), I,
389.
S3int-Mars (de), I, 178.411. 494.
618; II, 67; III, i53. 191.242.
243. 263. 276.
Saint-Marsault (Je), I, 289; II,
195. 23o. 24S. 067. 37J. 398;
111,34. 2i3. 270. 2S0. 445. 507.
Saint-Mart (de), III.2IO.
Saint-Martin (de), 1, 110, i33.293.
47»- 55-.
Saint-Martin (Dumas de), II, 6û.
Saint-Maurice (de), 1. 3i5. 447.
495. 537. 55:;1I1,64. n4.
(*) Voir aussi ,1e la Broisc.
("') Voir aussi Desenurlils.
(**') Voir aussi de l'une.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
S Ai
Saint-Matiriu (de), I, 4 4". 63 1 .
Saint-Maurii(de), I, i3j.tJi.4ot.
412; II, 90 207 2G1; III, i5.
117. 127. 188.189.
Saiut-Mauris Cliatenais (de), III,
90.
Saint- Mauris-Montbarrey (de), II,
442.
Saiut-Mauvieux. (AeLard de), III,
12.
Saint-Mcard(Journiac de;, H,3yy.
Saint-Mêine (de). I, J17.
Saiut-Mesin.n (de), I, 4-W-
Saiut-Me-iny. II, i5a.
Saiut-Mézard (Guiraudès de), III,
48. 76.414;).
Saint-Michel (de), I, 1 53. 58o; II,
252; III, 3u>.
Saint-Michel | Uewiar.l de), I, 425.
Saint Michel ^Roquart de), 11,272.
Saint-Micliel-Daguin, lll, S[p.
Saint-Montant, I, 53fi.
Saint-Morys (de), lll, So.
Saint-Nicolas, I, 5J9.
Saint-Oreus (de), I, 53;; II. i<i".
Saiut-Uuen ( Margeot de), lll,
4oo.
Saint-Ou.n, I, 5;S.
Saint-Ours, II, 27 r.
Saint-Padous (d'Anriol de), III,
i36.
Saiut-Paér (Giout de), II, 364.
3S8; lll, 19.1-195. 267.
Saint- Pater (Je), i', 4^2.
Saint-Pau (de), I, 26t.
Saiut-Paul (de;, I, 56o. 5So; II,
410; III, 3i.
Saiut-Paul iBerinout de),I,55o(").
Sniut-Paul (Noizet de , II, 47':
III, 271.
Saint-Paul (Pillon de , I, 5<p.
Saint-Pée (Uantin de). Il, 270.
Samt-Périer (de , 1,433.
Saint-Pcrier (Puillouc de Saint-
Mars de), I. 620.
Saint-Pierre : Pous de), l. 227.
Saint-l'eru (de), l, 3 17. 433.469,
486; II, 170 .',(8.
Saint-l'erreusi(de l'ioger de) (' '),
III, 12
Saint-Philip. I, 566.
Saint-Pierre (de), I, 18t. i\5
374.40a. 4S3. 600; 11, 59. 78,
92. i5;. 217. 240. J2ti. 3J7
391; III, 54. 221.
Saint-Pierrcville (Marchât de)
11,233.
Saint-Pol, I, 409.
Saint-l'ous (de), lll, 256.
Saint-Pouauge [de), I. 209.
Saint-Prie^t (de), l. 420.639; H
5,.; lll, 7S. 2,,,,. 399
Saint-Priest(GuignarJJe).I, 5o6;
11, 248; m. 117- 'i°- 3ly-
(•) Voir aussi do Bermant.
^**J Voir aussi de l'iugir.
599
SAI
Saint-Piiest (Dumolard-Château-
ueuf de), lll, 216.
Saiut-I'rin (de>, I, 56l.
Saint-Prix (de), II, i3i. i-S.
Saint-Prix (Dublin de), 11, 32q;
111,39.
Saint-Prix (Tixicr Damas de), III
326. 327.
Saint -Quentin (de Cacqueray
de) (*), III, 26.
Saiut-Rcmy(Gaudin de), 111, 3.',6.
Saint-Rivcûl (.le), II, [98.
Saint-Roman (de), I, 3ij; II, 4S7.
499; III, i3<.,.
Saint-Romans (de), l, 623.
Saint-Salvy (lieruard de), II, 463.
Saiut-Sautiu (Duffau de), III,
256.
Saint-Sauveur (de), I, 159. 646;
II, 257. 382. 455; III, 66. 127.
172. -Î71-
Saint-Scruiu (de), I, 57J. 6544
II, 10t. 233. 3:1/,; III, 17.
Saint-Silvestre (de;, I, 43. 273.
293.
Saint-Simon (de), I, 297. 4 to. 485.
5(1^'; II, 100. 363. 425. 437.
453; III. 84.
Saint-Simon (d'Archiac de), III,
r ', 4 .
Saint-Simon (Candie de), III,
25l).
Saint-Simon (Gucrard-Ballet de),
I, 574.
Saint-Souplct (de), I, 427; III,
ni.
Saint-Sulpicc (Charost de), 1,554.
Saint-Suilren (de Lange de), lll,
61.
j Saiut-Snrin (de), 1, 467; II, 263-
Saiut-Trnpcz (deSuffrcn de) (**),
ll,i„:.443.
Saint-Tropez (Ci
S.,iut-Val(de ;.[.
Saiut-Vallier (de), 1, 297; II, 435.
Saint-Vallerv (de), I, 224.
Saiut-Vast (Prévost de). I, 5jt).
| Saint-Venant (Barré de), II, 4 i » J -
Saint-Viauce (de), I. 116.
Saint-Victor (de), I, 180. 409;
II, 33o.
Saint-Victor (Castillon de), II,
4;5.
Saint-Victor iCostecaude de), II,
3S3; lll, 25 i.
Saint-Victor (de Lort de), I, 6Sj.
S.iint-Victoret, II, 16 i.
Saint-Vmccut (de), I, 389. 556.
Saint - Vincent (de Cacqueray
de) (••),, IH.26.
Saint-Vincent (Dubois de\ I, 555,
(") Voir aussi de C.ïcqucray.
l*« Voir aussi deSuffrcu.
(""; Voir aussi de Cacqueray.
.), II, 191.
GOO
SAL
Saiot-Wa^dc), II, 436.
Saiute-Aldegondc (de), I, 525.
55o; II, 44«; Ml, 43. G;. 3iS.
Sainte-Colombe (Lecourtois de),
III. l'H.
Sainte-Croix (de), I, iSr; II, 416.
Sainte-Croix Buision de), III, 91.
Sainte-Croix (d'Eseor.dies de), II,
Sainte-Croix (Lobas de), III, a56.
Saiute-Ferre, I, .',<>.
Saintc-Foy (Verdal de), 111,446-
Sainté-Herminc (de), I, i65; II,
20t.
Saiiiie-Marie (de), I, 227. 4a3.
428. 565. (>53; 11, 100. 128.
249. 3(io. 3;ï; II!, 78. 88. 89.
11.1. l38. I(|I. 220. 221. 345.
4 10.
Sainte-Marie (de Villoutreys de),
III, iSS.
Sainte-Maure (.le), I, 1S0. /,34.
4.3(i. ; « 1 S ; III, 88 1S8.
Sainte-Maure (deChavaudon de),
II, ')'•■
Sainte-Preuve (Biiiet de), II, 488.
Sàintiguon (de), 11,409,
Sainvilliers (Prousauval de), II,
3(,t.
Sais»et, III, 2.Ï7.
Sai^eval (de), I, 488; II, 408.
4^3.
Saizicu(dc), III, 16S.
Salal.errv (de), I, 227. 287. 434;
II, 106.
Salaudre, I, 1 33.
Salbert-Dcforges, II, 341.
Salcrne, I, ;S.
Salés (de), III. 4-„. 47X. 493.
Saignes (de), I, 5lS; III, 7.
Salha(dc , I, 428; II, 461.
Salie/, (de), II, 143.
Saliguac (de), I, ,',it. 5.',ç). 55a.
Salignv (Ferraud de), lli, 2S6.
2S8.
Salimbéui (de), III, 1-1.
Saline (Fourniur de , ll,aS3.
Saliue (liiuau de la). Il, i5S.
Sal.s (de\ I, j2S; H, 22i. 441 ;
Hl,2i5.
Salle de la), I, 3S8. 572. 5Si;
II, i3a. 377; III, 6t3. 116. 121.
Salle lilardin du l'evrou de la!,
11, l?5.
Salle (Charpentier de la), III,
Salle' (C.liuet de la), III, i36.
2.6.
Salle (Dumaignaux de la), III,
2 7o.
Salle Rivais la), III, 354
Salle- |»r„i.sV (delà), 11, 16S.
Saller (do), 1, ,8o.
Salles de,, l, ,';-,.
Salli. res uM, I, , J3. 436.
Sallonycr, II, J;ii.
TAP.LE ALPHABÉTIQUE.
SAU
Salmenv [de), l, 537.
Salmon, I, 106. 299.
Sa Ion nié, I, 4 10.
Salornet, I, 5:6.
Saluer (Lefebvre de), II, 3oi .
Salpcrwick (de), 111, 77.
Salvador (de), 1, 424.
Salvert (Périer de), I, 5S2; II,
i35. i63. 325; III, 53.
Salvy, III, 260.
Sambccuf (de , III, 3l.82. 292.
Satnbucy (de), 11,268.
Samson, III, 257.
Samsous (de), II, 346.
Saucé (Dutertrc de), I, J64.
Sandcliu (de), 111, ;3S.
Sandricourt, 1, i33.
Sanguin, I, r33.
Sanliard (Cliouciouroux.de), II,
263(').
Sauilliac (Massilian de), II, 294.
Santo Domingo, II, 252; III,
?-52. 53t.
Sauzav, II, 1 4 r .
Saùne"(de la), I, 637.
Sapinaud, III, 3o. 272. 280.
Saporta (de), I, 5-5'.
Saptel (du). I, 391.
Sarau (de), III, 533-534-
Sarcé(de), III, 1S9 355.426.
Sarcus (de), I, 52o. 53g. (in,; II,
60. 202. 218. 324. 404; III,
2S6.
Sariae (de), I, 468; II, 217.
Sarigny, I, i3J.
Sarlves (Saint-Laurent de), II,
147.
Sarran (de), I, 554-
Sarrant(de), III, 53 + .
Sarraziu(de), 111,436. 437. 43S.
Sarrcau (de), I, i5y.
Sarret, I, 410.
Sarslield (de), I, 485.
Sartigcs (de), I, 538; II, 434. 455.
456; III, ou. 35. 119. 171.
193. 200.
Sartous (de), I, i3y.
Sassay, III, 452.
Sasselange(de) (*■), 1, 38cj. 466-
467. 643; III, 78. 144'. 5o2.
5o3. 5o5.
Sassenay (de), III, 108.
Sauarv (d'Auluay de), II, i25.
Saudax, III, 2.5<).
Saujon (de), I, 53.
Saulev (Caiçnart de), I, 4 r2; II,
263; III, iSq.
Saullaye(de l'a), 111,0. -.
Saulle (de), I. 55o.
Sault(du), II, iriS."
Saulvebœuf, 1, 553.
Saulx (de), 111, 3,)7-3.)S.
Saulx-Ta vannes (de), I,' 297.
(*) Voir aussi Cboumourous et
(") Voir aussi Sanh.ird et Cliou-
SEG
Saumery (de), I, 443. 657; II,
79. 122.
Saunois (Berrvde), II, 3i8.
Saussay (du), I, 487.
Saussaye (de la), I, 320.
Sausse (Monuier de), II, 177.
Saussey (du), I, 483.
Sautereau, 111, 207. 247. 3i)2.
Sauterean (de), I, 540. 632; II
338; III, 3i. •
Sautreau, I, 426.
Sauvaguey (Maresclial de), III,
X20.
Sauveterre (Bénard de), II, 490.
Sauxineuil (de), II, 28 3.
Sauzaye (de Légier de Ja), II,
126.
Sauzins (de), 11, 127.
Sauzay (du), I, 4o3. 56S. 637; II,
438.
Savaron (de), II, 477.
Savary (de), l, J72; II, 217. 3a3.
45o. 487.
Saveuses (Dumaisniel de Bellcval
de), III, 39 r.
Saviguar, 1,566.
Savignae (de Labat-Lauzae de),
III, 292.
Savigny (UcscbarapS de), II, 477.
Savve (de), 1, 5S5.
Sayvellos(de), 1, 389.
Seépeaux (de), I, 297. 317.409.
449. 4S3. 54i, (i5o; 11, 102.
458; III, 256. 3i-.
Scey(de), II, 436.
Scuaeffer, lit, ?„•>(;. 320.
Seballer (de), 111,252.
Sehawenbourg, I, 55l ; II, 09S ;
III, 270.
Sellée, II, 221.
Selieladet, I, 1 33.
Scbeldon, 11, 416.
Sehmid (de). II, iil.
Sclunitt, 1, 4SI.
Selinutz, I, 56o
Scboinberg (de), I, 53.',; II, 27S.
Sebouen, 11. 2-4.
Sclireycr, I, D5y.
Schweintztcger, II, 49 1.
Scbwcngsfeld, I, 4<)3.
Sconberg (de), II, 44 '•
Scorailles (de), III, 92. 189.
Scribe, III, n5.
Sébastiani, III, ior. i;3. i5o.
319.
Scbeville, I, i33. i3y.
Sébourg (de Valfons de), I. 63-.
Secuellc-, Hérault de;,l,3iS.5or.
Secondât. I, 42t.
Sceq'ville (d'Estry de), II. 178.
Seeval (Kougeroux de), II. 22".
Sedaiges (de Beral de Massebeau
de), III, 189-190.
Sedill.ae, I, 577.'
Segent (de', I, 447.
Segonzac (de), I, G23; II, 337.
3:5; 111,276.
SFR
Segonzat (Je), [II, iSg.
Seguier, 1, 3g2; UI, 127.
Seguigné (de), I, 1J9.
Seguin (île), 1, 5?.\. 54o.
Seguius (de), 11 7. 27. 242; III,
178. 208.
Séguins-Cabassole (de), III, 3g5.
Seguirau (de), I, 22J; 11, iqr.
Ségur(de), 1, 120. 297. 3:8.
388. 42 ',. 4'j5; II, ;3. 3Hg. 400.
447; III, 89. loi. I02. '|3i-
Ségur-liouzols (Je), 111, io5.
Ségur-Desfr.mcs (de), II, 45p.
Ségur-Montagne (de, II, 435;
m, 7«.
Ségur-Montagneau (de), 111,4g.
Ségur-Montazcau (de) , II, 427;
III, 18S.
Seiglières (de), III, 65.
Seigaan, 1, i3J.
Seignard (de), I, 299.
Seignède, I, 4 it>-
Seiguela_\ (de), I, 53g.
Seigueur, II, 4 \5.
Seigneur (le), I, 63oj II, 499.
Seigneuret, 11, 2rS.
Seignier (de), I, 17g.
Seilh (l'ereiu de), II, 198.
Seilhac (de), I, 440. 653; II,
4f.3. 489-4 ')<J.
Seillac (de), II, 4 3.
Seillaus-Colomps, H, 19S.
Seinie(Garieau tic la), II, 492.
Séjournas, I, 555.
Selle (de),I, 440; 111,32g.
Selles (de), I, 3 16.
Selve (de', I, 1S0; II, iS5.
Sémallé (de), 111,94.
Scmervilie (de ), 11, 127. 161. 1G8.
270.
Séuarniont, I, 556.
Sendricourt (Ferrand de), III,
24 t.
Sénéchal (le), II, 234. a83. 3g8.
Sencvoy, I, 5-t\.
Senueville (de), I, 5i. 60; II,
228.
Seunevoy (de), lit, 272.
Septêmes ( le . I, 53.
Sept-Fontaiues (de Bavnastdes),
III, 114.
Séran (de), II, 435; III, 9;.
Scraucourt !de), 1, i33.
Sertey (de), II, 200. 343; III, 272.
280.
Sércnt (dei, I, 3SS. 53g. 555; III.
65.
Sérieonrt (de' , I, 1-8.
Serignac (de), l, 55o.
Serignau(de , I, 1 16; Jl, 17S.272.
3:ti.
Serigny (de), 1, 291.492; II, 35.
117. ij(>. 200. 206. 271. 45o;
III, 172. 2()3.
Serins, II, 127.
Scrionne, I, 5-6.
Serizy, I, .33.'
TAULE ALPHABÉTIQUE.
SIR
Scrnmelle (de), III, 275.
Sermonville (de). II, 172.
Seroux, II, 356; III, 270. 2-9.
Serquigny (de). I, 226; 11, 140.
Serre (de), I, 222; II, 4S0; III,
122.
Serre (de la), I. 433 582. 616;
111,92.
Serre (de Chabo-la), II, 63S.
Serre (Durât de 1..), III. 48S.
Serrée (de la , I, 637; 11, :.\~\
IH,2:r. 281.
Serre-, (de), I, 2S7. 400. 469.
Serrct (Roussel du), I, 576.
Serrurier (de), II. 3lJ; 111, 7J.
270. 279.
Sersey, I, 4>!6.
Servies Retz de), II, 27^.
Scrvignasco(CIiieza de), II, 4.V;.
Serville (de', l, 109.
Serviuges (de), 111,' 17S.
Servou, I, i33.
Séry (l'.outilliers de), I, 3qi.
Sesmaisons(de), I, 3i5; II, 128.
32d. 3Go; III, 2oj. 25o. 2S0.
Sestrin, II, 127.
Seuil (de), I, 28S; II, 433.
Severac (de), II, 38. :3. 499;
III, 17.
Sévigné(de), I, i3g.
Sevin (de), I, 55 t.
Sevré, II, 345.
Seyssel (de). I, 573.
Sevvnn, III, 25G.
Sèze(de), II, i<)3.
Sbée (de), I, 402. 443; II, 2G4.
3i3. 3t9. 4or.
Sberidau (de), I, 5g8.
Sibourg (de), I, ri j.
Sicard^ II, 3oi; III. 2(')('..
Sieart, 1, 53.
Sicand (Mariol de), 111,252.
Sieunc (de), I, 1 3 \.
Siére(le),'ll. 1S0.
Siffredv, I, iji.
Signlas (Drouilbet de), III, .',g3.
Signcville (de), I, 5iS.
Sigr.v(dc),II, 78.
Sign'y (de Moutebisc de) ('3,111,
4<|2.
Silguy, II, iqi.
Simianc de \ II, ',41.
Simon, 1,5-2; III,25(;. 260.
Simonin, III, 112. 122.2JS.2j7.
Simonne (la), I, 40S.
Sirnouv (de), 1. J«|8.
Sinard'fde', UI. r>22.
Siucly (de), I. 53g; II. i*. 14.',.
25o. joo.402; in, 264. 326.
3ir. 3Î2.
Smcuil (Vassal de), III, 25i.
Siiïson (de), 111, .9;.
Sireud .de), II, 299.
(*) Voir aussi de Corilomn *t ilr
Monubise.
601
SOU
Sirty (de), II, 78.
Sisgau (Dauthier de), II, 271.
2-2.
Si, s'aide (de), I, 5i9.
Sitiu, III, 297.
Sivrae, II, 168.
Skelton (de), 1,432.435.
Socqucvil (Cœuret de), II, 34o.
Soil(de), I, 3iS.
Soissans-Villars (Je), II, i38.
Soiisons (Je), I, 226.
Soize(de), I, 3rS.
Sciages (de), II, 44; III, 29t.
Solar, II, K.2.
Sobtges, III, 2G6.
Solemy(de), I, 3iS; II, 5; III.
270.
Solérac !'de), If, 3i. 292. 3-.',.
Sûlier(du), III, 45o.
Solinbiae (de), I. 3i8.
Solre (de), I, t65.
Sombreuil (de), I, 5Sg; II, .'t37.
Sommerive (de), I, 297.
Sommery de), I, 416. 558. 65o;
II, io'i; III, 5i5. 5.6.
Soniinièvre (de), II, 436.
Sù,;l. de Cnï.u de la), II, 38o.
Sonjou (de), I, J20.
Sorbier, II, 471; HT, 270.
Sorbier (Viola de), III, r-g.
Sorel (de), I, i3g, 3ai; H, io5.
Sorbez(de), I, 5:3.
Sorlan, I, .34-
Sorlus, I, 5i>C\
Sossic (de), I, 5o.
Souastrc (de). I, 547-
Soîibise (de) (*), I, 23:. 32S; U,
Soucv (de Fiete de). H, 3-g.
Soudeilles (de, II, 320; I 11, 492.
Soudière (Regnauld de la), III,
3Sg-3go.
Soubv dtMll.3;,,.
SouiÙiae de), If, i'yr.
Sou, lier, III, 25g.
Souillier, III, 25f,.
Soulage (d'Aquilhac de), II, 372.
Soulaùgc Oatioairc de). Il, 2-0.
Soulliiac (de), If, ', ÎS.
Soulier (du), III, 4âo. 45t. 486.
Souliers, I, 554.
Souiller (d'e , f, 573.
Soulognc (de), I.'l59.
Souuet (de), I, 5(<i.
Sourdie (de), 1, tSt.
Sourdat de) I, 2*7.
Sourdeval de), III. ;5.',.
Sonrdière (Regnauld de la), [II,
35.
S dis (dc\ 111, 76.
Souruiac (deSartiges de), I, Go.',.
611.
Sour/y (de', I, 2i5.
(*) Voir aussi Rohan.
602
STE
Souvtïrnon, I, i33.
Souvillc [del, I, iSu.
Sourré (Je), I, 297. 3i5; III,
2>t>.
S-uMi (Jc-)O, '< j:4. 440.64.',;
u'i, 33o.
Soyecourt (de), I, 3or. 3i6. .',2r.
Si.vcr, III, 3r. 58. 221. 207.
Sji.irre (lie), I, 3l". 420. 43'i.
54". 564; IF, Syr; II f, io3.25 ;.
io5. 'Siit.
Spencer, III , 297.
Sjitns (de), 1, 552. 5q6. 620. 607;
11,7 •
Sjmher. III, 258.
S|»>ir (de Trémault de), III, rgy.
Nij.k, I, D19.
Strliclin, I, 555.
Steiiilinin (Rciuhac de), I, 555.
Sterkeiiiher-», I, 234.
,St.r:.!....'|i ,,!<■ , II, 424.
Stemruliurg (Tseuaun de), III,
aGG.
Stc.Wart, I, 55o.
(') Voir aussi des Tournellcs.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
SUR
Stevncr, II, 441.
Stoucky, I, .'5o2.
Stralenhcim do), II, 441.
Sttiart, I, 56g.
Styruui [de)] I, 6o3.
Suartz (do), I, 17g.
Subtil, II, 271».
Sueur (le), II, i5S.
Suffreu (de) ('), II, 435; III,
255.
Sugères (de), I, 182.
Suçny (Moutoreier de), I, 56y.
Suisse, III, 256.
Suleau (de), III, i85.
Sully (de). III, 16.
Sully (Je Béthuue de) (♦*), II,
44<->.
Surlieck, l, 1 3.4. 209.
Surgères (de), 11,273; III, 61.
Snriineau (de). I, 54".
Siiriucau (Je), III, 2.5t. 253.
Surirey (le Pelletier de), II,
1-6.'
0 Vc
Snint-Trope*.
isi liclUune.
SYB
Surlavillc(le Courtois JeBlais Je1
I.35t.
Surmont (de), I, 5So; II, iati.
Surret (de), I, 289.
Surritrc (de), I, 178.
Surville (de), I, 112. i53; II, 4y5-
111,58.
Surville (de Cillart de), III, 7. 66.
Susangcs (de),I,55o.
Sutaiue, 1, 5-4.
Suttes(de), III. 49.
Suzanne (Maueouvcnant de), II,
22J.
Suzanuet(Je), II, 23g. 271; 111,
3o. 271. 2-8.
Suze (de),l, 574; II, 59; 111,83.
Suze (de la), I, 3 i5. Ojô; II, 378;
III, 78. 145.
Siizcinont, I, 558.
Suzy (de), I, 18 1.
Suzv (Roiitv de), I, 261. 433.
082 ('). *
Swiukin, III, 297.
Sybert, I, 536. '
(*) Voir aussi Ronly et le Dut.
TAN
Taffard, III, 5i6.
Taffard (Saiut-Bon'net Je), III,
5lti.
Taffart (Je), I, Ô40. 556.
Talïart Jit Saint-Germain (Saiut-
Routiel Je), III, 296.
Taffiu (de), I, 5i8. 55o.
Taillade (Kaudran de), II, 177.
TaiHard, II,2.|5.
Taille (Je la), I, 3i8. 3g8. 446;
III, 3o.
Tailleur (Je), III, 178.
Ta,llcurs (de.-), I,5o.
T.idlier-Har.Mitier, I, 52o.
Taisnes(de), II, 3iti; III, 366.
482.
Tâlabot, 111, 255.
Talaru (Je), I, 126. 28S. 43g.
5S6. 63; ; II, 438.
Talliouet (<le\ I, 4J0. 484. 5y5;
II,. >4; Ul, i53. 355.
fallard, I. 1J4.
l'allrnc, Ul. 256.
Talkyrand-Périfîord (Je) (*), I,
3if». 4,8. "»i5. 5i)8 ; II, 284.
453; III, ;s,>. i38. i83. 270.
2S|>.
T..I-.M. 11,4915111, i3,,.
IaU .leC.nu'rteJel, IIL 402-4o3.
Tanna (Je), 1,635.
Tauuaj [Leiuiredu),IH,4li-4ia.
\o,,a„v
.S.,.d.
TAV
Tapie (delà; (*), III, 66.
TaraJel (Gay de), III, 244.
Tardieu, Illj 256.
Tardif (de), I, 289.
Tardivou. I, 4 to.
Tareute (le «rince Je), I, 208.
Tareute (MarJonalJ, Juc de) ,111,
7J. 272. 279.
Tarin. III, 26G.
Tarie, II, 3oi.
Tarnau (de), 11,321.
Tarragou(de),III, 180.
Tartas(de), il, 336.
Tartier (le), II, i36.
Tascher(Je , l, 5,So; II, 322.449;
III, 47.
Tassiyuy (Je), I. 469.
Tassy (Je), 1, it)5.
Taste [la), I , i34.
Tastel (Je), I, 166.
Taiilaime, II, i56.
Tauliguau (Scuau/.au de), I, 5l6.
52ti.
Tauriac(Je), 1,289. 408; Ul, 122.
19 t.
Tauriers (Je). I, 442. 523-524.
Taurin (Je-, II, 167.
Tnuriu-Daniiat, 11, 167.
Tav.uines (Je Saulx-), l, 5qe>; II,
3 80.
Taveruost (Bcliet Je), 11, 470.
(*J Voir aussi Latapie.
TEX
TavranJ, II, i 37.
Tcheglokol'f, Ul, 297.
Teaissouuière (TeaillarJ Je la), I,
4-o-
Teehtermaun, Ul, 179.
Tcil (Ju), 1,374. 641'. 658.
Telincourt (Beau-égard de), II,
i83.
Tenet (de), III, 1S0.
Teuteuiac (Je), III. 278.
Terlaye (Je), I, 4j2.
Termcru (de), 1, 5-S.
Termes (Je), 1,468; II, 3yo; III,
Terra Je, 11, 345.
Terrail (Ju), I, 3 17.
Tcrrail (Toscan Ju),UI, 377.
Terrans, I. 4 08.
Terras (Je), I, 32 1; II, i52. 418.
Terrassou (Je), I, 611; II, x53 ;
III, 212. 220.
Terreucuve (Je), I, J74.
Terret)l;;uc( VoullauJ Je),II, 400.
Tertre ( Ju), I, 572. J74. 6o5;I'
333. 384. 4»8-
Terres (de), III, 81. 118. it3.
Tessé (Je), f, i34- 1
Tcssicr, 111,257.
Tesson, 1, 410. 555.
Tessu, I, 289.
Testoicrry, 1, 550.
Tcxier, III, 257.
Textor, Ul, 3y5-39(
TIL
Tevssîire (de), III, 89.
Thaas (du Val de), [,'046; II, G5.
Thalànge, I, 55-.
Tbaliugen (de), I, 4*0.
Than (de), 111, 172.
TLaumatz (Guuvun de), III, 4^> r -
53a.
Tbauinatz (Goyou de), III, 453.
549 o-
Tbausia, II, 346.
TbeiL(du).I, i65. 53-. 620. GaS.
Tbcil (la Porte du), 1, 411.
Thémiues (Lauzière de), 1, G17.
TLcron, III, 207.
Thermes (de), ï, 55 1; II, 2G7.
Thérouldc,!, 5;5.
Thesan (de), II, 249.
Tliévcnard, III, 27 1.
Thévenot, III, Î79.
Thezaa (de), III. 416. 417.
ThiangcS(de)(**),I,449.546;lI,
237. 440.
Thiard (de), I, 178. 3iC. 4.-7.
Thibault, II. 042.'
Thibbulot (de), 1,534; 11,437.
Tbiébault (de), 1, iG5.
Tbieffaut (Guedlin du), I, 5(8.
Tbiel (du), I, i34.
Thiellas, III, 2G0.
Thienue (de), I, 535; II, 199.
Thiériet, I, 3 19. 372.
Thiéry, III, 25y.
Thierry (de), I, 289; II, 271.
Thiersauville (de), I, 301.
Tbiévillc (de), I, 49G.
Thilorier(de., IIl,'i35.
Thimecourt (Latil de», 11,233.
Thiriou, III, 3(8.
Thivas(de), II, i43.
Thoiré, I, 554.
Tboisy, I, 401.
TholJzé, II, 384; III, 309.
Thomassiu, I, 608.
Thony (de), I, 178.
Thorame (Jassaud de), II, 19t.
Thoraue, II, 16S.
Thoron, II, iyr.
Tbou (d'Almoût du), II, 481.
Tliourette, III, 25(i.
Thuderie (de la), I, 32o. 3S8.
Thuderies( Uerthelot des), II, 2 $7;
III, 414.
Thumery (de;, I, Gio; III, 272.
280.
Tiercent (de), I, 577.
Ticrceville (de), I, 22-.
Td (delà), 1,43...
Tdlecourt (de), l, 3i-. 489.
Tillet (du), I, 541»; I|,'i35.'i;i.
Tillières (de), I, 29-.
Tillières (le Veueur de), I 611;
ll,3n.
Tilloux (Ueschamps du), III, 42 1-
422.
(*) Voir aussi Gon von elGoyon.
('*) Voir aussi Djmas.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
TOU
Tilly (de), I, iGG. 5îo. 566; II,
87. 127. 140. 197. 219; III,
4.0. 171.202. a5i. 257. 47'.
53i.
Tilly (Tanneguy àe\ IT, 3.',6.
Tilly-BIaru(de), III, s5. 3i8.
Titnhruue- Valence (de 1, 1, JI7;
II, 436. 440. 481.
Tinel, 111,258.
Tiugry (de), I, 3l4; II, 2-4.
Tirau, 111,237.
Tiret (du), I, 520.
Tirlet, III. 27G.
Tisserac (de\ I, iG5.
Titelouse, I, 3qo.
Titre (du), I, 3(to-3i)i.
Tocqueville (de), I, Goo. G54; II,
Toltière (Desfarges delà), II.
225.
Touquin (Olier de\ 11,39.
Torcv (Colbert de , I, 3 13.
Torcy (de), I, 486.
Torsav (de), III, 38G.
Tôt (du),I, 178.
Touche (de la), I, 1S0. 491; II,
25;.
Touche Beauregard (la), II, iGS.
Touche (Pitatouen delà), III, yr.
Touche (Prévost de la), I, jiô.
Touche (le Vassor de la). II, 2S.J.
Touchebreul-ljeaumout (de), III,
33.
Touchebœuf-Clerinout (de), III,
t-8.
ToucbeTrévillc (la), II, i5G. 43S;
m, h-. 125.
Touches (des), I, 54q; II, 18-.
329. 438.
Touchimbert(df),II, 223; III,2fi8.
Touffrevillc (de), I, 092. 4o3; 11,
420.
Toulinoiit (Je), I, 647.
Toulongeou (de), I, 597; II, 285.
36y.
Toulouzae, I, i3.',.
Toulouse-Lautrec (de), I, 485.
Tour (Je la), I, 389.390. 408. 480.
55o.
Tour (Desforges de la), I, 53-.
Tour (Lallemand delà). 1, 498.
Tour (Marest delà), II, 176.'
Tour-Dassezat (de la}, I, 5 14.
Tour-d'Auvergne de la), I, 5S-;
III. 27, 57.
Tour-d'Auvert;ue-Lauraguais (de
la), lll.oi.'
Tour-d'Auvergne (Porrct de Ker-
beauffretdrla , II. 477.
Tour de Cressia (de la), l, 52o.
Tour de Roc .la), I, ; ,o.
Tourdonuet (Joussiueau de}, III,
271.
Tour du Fesq (de la), I. t3j.
Tour du l'iu [de l..\ l. 402. 4 ; 3
6«8; II.22o.3j;; III, 184. iS5.
246.
603
TRA
Tour du Pin-Cba'mbly (de la), II,
3g6.
Tour du l'in-Gouveriiet (de la),
I, 3Gi. 424. 54i; II, 45i ; III,
2G5.
Tour du Pin-la Charee (Je la),
I,3i',. 3i(j 5?i; lll, 1S4.270.
Tour du Pin-Montaubaii (de la),
II, 352; III, 66. 3 rS.
Tour du Pin de Paulin ^dc la), I,
522.
Tour du Piu-Verclause (de la), I,
43i.
Tour-Foissac (de la) (*), III, 92.
Tour-Lanragnais (Je la), 111,27.
Tour-Maubourg (<lela), II, 452;
III, 82. 147. 216. 2-2. 279.
383-384.
Tour- Sain t-Paulet (de la), T. 245.
Tour-Taxis (Sainsou de la), II,
Tour-Vauteux (de la), î, 5-5.
l'ouraille (Larcherde la), 11,325.
Touraillcs (la), I, 5Go.
Touraiipré (Martin de), I, 497.
Tourelle(Mauvielle delà), lÙgt
Tourcs (Saqui des), II, 34r.
Tourette (de la Rivoire de la, II,
| 3G3.
rouiettePortah's (Je), HT, 27 I.
1'ourette- Porta les (la Rivière de
la), lll, 3io.
Pour-Landry (Je Maillé de la), I,
481. 557; "il, 3S3. 399. 443.
l'ouruefort (Je), I, 245. 494.
rournehrm (de), III, 89.
Pournelle (Je la), 1.21)7.
Tonruellc (de Lguière de la), II,
3iG.
rourijelle-(deSouvudes),III,33o.
I'ouruemiue (de),I, 179; 111, 210.
245.
j Tourneinire (Je), 1, 1-9; II, 3ai.
I Tourucrie(la Guarigucla), 1I,i5i.
| Tourneur (le) , l, 4M1; 1 1 , 4 o 5 . 4 7 1 ;
ni, 271. 2S0.4I2.
I Tournier, I. 2S.).
l'ournun (Je). H. iS5.
j Tourny (de), I, 63;.
[ Touronce Go/eguer, II, 172.
j l'ourreau (de), III, 2J8. '
I Tonires-Saquy(dcs),.II 14;. 283.
I Pourris, II, l'jfi.
1 Pourris Nas .le). Il, i5o.
; Tourtoulon, l, 289.
! Tourvillc (.le ), I, Î58. 409. 573;
i II, i5o. .Go.
Tourville iCharpin de), I, 179.
Tourzcl (Je), lll, (.-.
Toussaint, III, J 1 8.
roustain (de), l, 298. 35i. 485.
320 5'i;. tu.u, III, 3o Go.
! Tovtot, I. 392.
Traey(dc), I, 1.2. 3i:, 426; II,
j it-5. 434; III, 199.
j (•) Voir aussi Foissac-la-Tour.
GOi
THE
Tracv (Onfroy Je), III, 199.
Trahon (Ju l'euty de), 11,446.
Tr.u-ucl(Jc), II,"4'i6. 440.
Traissan fie Gonidec de), III. ii5.
Traiichadc (le Normand de la),
11, ,5...
Traus (de Villeneuve de , I, D90;
II. n3.
Travauct (Cuilliem de), U, 27S.
Travcrsac (de), I, â-j.
Traversay (de), I, 180. 497; H,
16.5 . 34 ' ; lit , 172.
Travut, III, 98.
TreLon, I, i34.
ïrebous (d.), III, irS.
Trecesson (de), II, 193. 201; III,
124.
Trecesson (Guilain de), III, 211.
ïreffa, I, 079.
Treffort (de), I,.o7.
Treille (de la), I, 53.
Trélan(P.ôuquicrde), III, 231.
Treleon (Kerguisiau de), II, 190.
Tréniarec (Kergueleu de), II, 196.
Trémault (de),' I, O19; II, 22; III,
199. 221.
Tremereur, II, 140.
Trémie, "II, 14S.
Tremigon, II, 1 4 c .
Tréniouille (de la), I, 3 14. 47°:
III, I25.
Trcnqualcou (Batz de), II, 45o.
TABLE ALPHABETIQUE.
TKO
Treoudal, II, 16.-J.
Trcsorière (uarhot de la), I, ô-.\.
()2D; II, 275.
Tressan(Lavergue de), II, 3n.
Tressemauues-lJruuet (de), II,
223-224.
TrestO[idant(de),I, \t'K. 468.
Trésurin (le Livec de), II, 33(>.
Trcliuvilie (la Tadle de) (*), III,
3o.
Tieville (de), I, 020; II, 9.Ï, III,
347.
Trévi.se(Mortier, due de), 111,73.
274.
Trévou(du), Il,39i.
Trezcl, III, 23q.
Tricaud, l, 289.
Trirault, I, i>4.
Trié (Bruuet de), III, 257.
Trinquelague, 1, 072.
Triquerie (Dumaisuiel d'Applin-
courtdeIa),III,39i.
Trobriant (de), II, 194, 492.
Troeliet (du), I, 5t>5,
Trofagan (Kergusde), II, 492.
Trogoff (de), III, /,3, 273.
Troismouts (Couture de), III, iSj,
Tronjoly (l'Olivier de), 11, 492
Trouevdle (Robiuot de), I, 5jS.
Tronquoj (de), I, 1S0.
(') Voir aussi la Taille.
TUV
Troude, III, 71.
Troujollv, II, 16S.
Trousse '(de la), I, 4S. Go.
Truc (de Grosson de), l|l, 1 \<)
Truchis(de), I, 5;3.
Trudaine (de), l, 432.
Truguet, II, i57. 294. Z-J; III,
272. 279.
Trulet (de), I, 227.
Tschoudy (de), I, 63o.
Tubion, l, 57(i.
Tuffet (de), III, 94.
Tudlerie (d'Auluay de la), II,it6.
Tuja (Cbantelourc de), II, 22J.
Tullais (de.-), I, 54q.
Tullaye (de la), l/3ai, 5rq; II,
161, i65. 273. 342; III; J2,
200.
Tuoles(de), II, 127.
Tuollays (delà), 1,021.
Tujiinier, III, 223.
Turenue(de),I, 411; 111,92.139.
lui.
Turgot(de), 1,617; III, 65.
Turpin (de), I, J74. aSi. Gro;
II,34r.367.4oo.4ï5.48o; III,
263.
Tuqiiu-Crissé (de), I. 288. 297,
628. 6.I7; II, 440; III, 3l. 107.
Turquct (de),I, 166.
Tuvellière (de Broc de la), 1, 4°S.
4ti.
URB
Ubermont (Douce d'), 1,634; II,
Ubersan, I, 1 34.
Ugons (d'), I, •.•.,!.
lirbau (de Fortia d'), I, 178.
'USE
Urre (d'), I, 2S8.
Ursi, 111,257.
Urtubic-Fagosse (d'), II, 148.
Usecb (d'),' 1.553.
User (d'), I, 554.
UZE
Usson(d'),I, 177. 293. 44
Ussv(Courtiu d'), I, 4*7;H1
Uze'r (d'), II, 3 12; III, Ky5.
2SG. 3.»).
Uzès (d'), I, 3i4.
VAI
Vachères (de Leruioud de), III,
2J2.
Vacherie (dela).I, 291; II, 137.
Vachcrullès (de), 1. 49V-
Vacliicr-Dcsinoulins/lI, 12S.
Vachou(de),H, 3oo.
Vacogiic (Acliarddc), III, 2l5.
Vadeuav, I, 467.
Vatican v (de Godet de). III, 353.
Viillae ..le,, I, „3.
Vaillant, 111,287. 3o9.
Vaillaut (U- , 111,8a.
Vain*. I, I S ',
Vah-(delaSuucde), 1,535.
VAL
Vaisse (delà', I, i5i).
Vaincre (de la), 1,535. GôS; II,
4S3.
Vaissières (Aruai.lt de la), 1. 397.
Val (du ,11, 65; III. 3(0-36 >.
Valauçay (d'Estampes de), 1,598.
Va la voir, I, 1 34.
Valazé, III. 307.
Vall.elle (dt), I, 3 16.. 432. 489.
Valbourdiu (l'urtalis de!, I, 498.
Valconsell (Almiu de), III, 1S9.
Valcourt-Daunoux, 1.5vo.
Val.roUsant (île), l, J0.60.
Valdèric (de), I, 372.
VAL
Valée, III, ior.319.
ValeilIes(de),I, 181.29J.
Vnlenceau(de), I. 299.
Vnlerues (de), F, 535.
Valernes(.Saiut-\liclicl de) ,1,:
Valette (de la), I, 468; II, 18J
Valettc(desMontiersdela .11,2
Valions (de), I, (5t8, 637; II, -
Valin (de), I, 289.
Valkcr, I. 1 34-
Valkicr (de), I, 47-
VaU.iu.iav (de Dras-de-Fcr 1
III, 3t»"3 (•).
(•) Voir ans»! de Bras-de-Fer.
VAS
Vallée, I, 2S0; III, 3ot.
Vallès (de), II, i6r. 472. /,73.
Vallïère (de), 1,32g. 43a. 435.
637.
Vallières (Desch.impsde),II,5ot.
Vallette (de), I, 488.
Valliu, III, 3ig.
Vallou(de), I, 409; III, 182.
Yallongne, II, 270. 3yr.
Valois(de), II, 102.
Vallonc(<lc la), I, 5Sï.
Vallu, I, 5:4.
Yalmy (Keilermanu de) (*),11I,
74. lot. 276.
Valoille,I, t8r.
Valori (de), I,i8i. 258. 2S8. 2y3.
374. 429 433. 435. 582.583;
II, i5. 252. 257. 352. 424; III,
16. 43. 90. 208. 271.
Valour (de), I,6i6.
Valsemc (de), 1, 20S. 2y3.
Valticre (de), I, 576.
Valuze (ltostaiug de la) (*■*), II,
475,
Van-Citters, II, 424.
Vaudal, 1,071.
Vandègre (de), III, 3g4.
Vandeleau (de Bongàrsde), III,
210.
Vandcref, III, 246.
Van-Do<kuin, 111, 297.
Vandulïel, 11, 410.
Vaudelin, l, 566.
Vanderbourg, I, 55t.
Vandcmu'clie, II, 126.
Vaiulermcscb, I, 55t.
1 Van-Rbéineu, I,55o.
Vândenil, I, i34. 179.
Vandeuvre (de),I, t53.
Vannoise (de). III, ),o.
Vanssaj (de), I, i5y. 4a4- 5.\i; II.
176; III, 93.
Vantelet (de), I, 1S0. 3t9.5ot.
5fio.
Varax (de), I,3i8. 568.
Vareillcs (de), 1,493; II, 33o.
Vareillcs (delà Brouc de), I, 623;
II, 217.
Vareillcs d'Hust de), III, 83.
Vareilles.Sommiîres(de),III,2oS
Varcugues (de), 1,536.
Vareune (de la), I, 226. 46S; 111,6.
Varerme ( Duvcrne de la) , II. ni.
Varenues (de), I. 178. 2S8. ;33.
Varenues (Descbainps de la), I,
577; II, 53.
Varenncs (de l.nunay de), III, 1S0.
Varenues (Dubuisson de), II, 12-.
VnrignicreileCbartier de la), III.
Varnès (du). I, ,',S'o.
Vassah(de), I, 4-88. 497; II, 284.
Vassau (de),I, 55i;ïl, i35. i85.
223.
(*) Voir onssiKellermani
(") Voir aussi Rostaïng'.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
VAU
Vassé(dc), II,3s(3; III, 272.
Vasscrot, III, .5 19.
Vassimout, I, 55t.
Vassoigne, I. 552.
V;i»sor (le), II, 176.
Vassy (de), H, 372.
Vnstân (dc),I, 442. 489.
Vasc-Yinieux, III, 238.
Vatable,III, 17 j.
Vatrouville (Chardon de) , III,
127.
Vatry(de), I, 54o. 60-.
Vatry (Bourdou'de), III, 170.
Vatteville (de), I, 43. 5y. 2y3.
Vauban (de), I, 40. 41- ;^9- 2y3;
II, 3(12.
Vaubecourt (de), I, 125. 447;
II, 436; III, 278.
Vaublanc (de), I, 448; II, 173;
III, 32. i5(i. 212.
Vaubois (Belgraud de), II, 467.
Vauborel (de), I, 55t. 62a; II,
262. 2S8; III, 7. 119. 242.
Vauboulon (Gar.siiuout de Fou •
taiue),III, 439.
Vnurlielk-, 111,222.
Vauchoux (de), I, 432.
Vaucicux, I, i34-
Vaueoueourt (de), I, 4i°- 479-
5ot.
Vaucoret (Monin de), II, 179.
ATaucouletirs (Sohyers de), 11, 229.
Vaucourt (de), I, 29S.
Vaueourt (Desmarèts de), I, 5tg.
Vaudoncourt (de), III, 140.
Vaudreuil (de), I, 164. 1S2. 433.
435.436. 582. 584- 599; II, 24.
io5, 1^.4. 1 3 4 • t38. 1-0. iS5.
438.44t, 111,32.60.127. 144.
14^. 2Ô5.
Vaudrey, I, t34-
Vaudrimc, Il , 345.
Vaudiirand (de Govon de), II,
437; 111, 460 (*)i
Vaugelas, l, 402.
Vaugiraud (de), II, 2.41; III, 7.
256.271. 278.
Vanglissan(de), I, r5g.
Vauguymout, I, 56S.
Vauguvon (de la), II, 26r.
Va.ijua's (de), I, 425; II, 418; III,
34.
V.mlt (de), II, 43-.
V .initier, I, ï x . l; II, .',36.
Vaulx (de), II/266.
Vaumorans (Mallerault de), II,
19-.
Vau'moraut (Malleville de), II.
4o5.
Vaupalièr* (de 1..), II, 43(1; 111,
2--.T-S.
Vanrona.ilt (Gouvnn ,lu) , III,
532 (**).
Vauroiix (l'radiue de), II, 252.
(**) Noir aujsi de Goujon.
605
VER
Vautier (de), I, 447.
Vaussey (de), 1, t5<).
Vauviuïont (Fallois'de) , II, 33i.
Vauvré (de), F, 5gg.
Vaux, Ilf, 179.
Vaux (de). 1,636.638; III, 246.
Vaux (de lleaunc de), 11,352.
Ynux (de France d'Heseccjues de),
111, 425-42Û (*).
Vauxcelle (de), I, 536.
VauglcmontfPaequinde), I 53S.
Vavre (de), 111,552.
Véal-Dublau (Dueliainbon de),
ni. 220.
Védriucs-Cardaillac(**),II,499.
Veigoux(desAixde), 1,567 (***)•
Vclle(dc), II, i5S.
| Velleron (de), II. 10-.
Venant (Bourbuu de), I, 566.
Vence (de), I, 22-. 3 16. 4y3; H,
122. 147; III, jî. 1 10.
Yeneelles (Aubcrt de). III, 25y.
Vendes- Turgot (de), II, i56.
Vcudeuil (de), III, 190.
Vendôme (due de), I,"i34.
Vèue, III. 260,
Vend (de), H, or. 171. 283.
Venc velle (d'Espaigne de ) , I,
442.
Veunevelle (d'Espaigne de), III,
3 1. <o. 109.
Vcnon (de la'l'onee de), m, 48.
Ventadour ( de I.cvis , duc
de) ('***). m, 2<r.
Yeiitillae (de), I, 579.
Vérac(de), I. 090; II, n8. 263;
III, 53. 127. Ï33 (*****).
Yéraé (délirons de), III, 499.
Vérau. III, 2 58.
Vercel,(de), I. 63:.
Verchèrcs-Darcean, I, 46-.
Ver.lv, |, 55 t.
Verdicr ( de Saint - Marsault
,lu) ("*•**}■ III, 43r.
Ver.Llîde , 111,445.
Verdalle (de), 1,409. 62 1.
Verdicr (de Cabuzac de), III,
Ycrdonnet (de^, III, 77, 122. i3o.
m «. 5i -,
Verdusau ,le\ I, 2S8. .
Verdussan. I, 1J4.
Verd117.u1 '.le la Vaissièrc dc\ Ilf
221 (***"").
Verdy, I. 38g.
Véreux Fabrv de), III, 90.
Vergeuncs Kde), II, 45 1; III, 18.
Verger, III, a5;.
Verger (du). 11.4',-).
(') Voir aussi 0e France.
("J Voir aussi Canlaillac.
( — ; Voir aussi il.- Vrv-oux.
["") Voir aussi U-vis',
( I Voir aussi «le Wvrac.
{ ) Voir aussi Saint-Marss
( ) Voir ^ujsi <le la Vaiss
COG
VER
Verger (Chambon du , II, 162.
Verger ide Saint-Audré du), I,
5o?; II. 1 'to.
Verger, du Yi-nau du), II, 47 *•
Vcrgier du), II, 47°-
Vergue li . I, C»i 1.642; II, i;6.
276.286.
Vfrgnc (Bon? de la) I, \()t; II,
2 ',7. \ 10. 436.
Vergue (de la Vaissière de la),
II, 28«»: m, igt(*).
Vergue (Yezeau de la), II, 2j4.
Verbuel, III, i63.
Yérigny (Je la Châsse de", III,
108.
Vcrigny 'du la Cliàsse-Vitry de)
I, 5-i.
Verjons, II.. a;.
Verll.ac ule . I, 4oS.
Vermandoviilé de), I, 5:5.
Vcrniont (d. . I. ÔJ:.
Vermut, III. 248.
Yeriiaii.diitt (de Ceaumunt de),
III, SS.
Ycruas-a! de', I. 432.
Vcrnav .de la a oc lie de), 111,55.
Veruc (du), II, 4rS.
Verueaux (Posuel de), III, %
Ycrncix .Deschamps de), I, 633;
III,6l-62. .',22-.',23.
Vernette(dc la\ I, 469; III, 55.
Veruety, III, 23S.
Vcrueuil (de), I, 5i-]. 5lÇ); II,
190.
Yeruoiiil (Terrasson de"* (**), II,
3-5.
Vernicourt de\ 1,433.
Verniii;u:-Sa'mt-Maur (de), HT,
25".
Vcinois (de), I, G5o; II, 354.
Ve-moii (de), I, 179. ^92. 463.
4<i5. 53;; III. 127.
Vcrnosse (du Fauga de la>, II,
37i.
Veruouillc! (de), 1, 635.
Vernv (du . I. 5i 4.
Yérmi. 11. 435.
Ycrou (de la l'outaine-Solare de) ,
1, 654.
Verpel, I. 1 34.
Verrier. I. 522; II, 480.
Verrière (de), I.074.
Verseilles (de), I. 432.
Yersiguy ^lîragelonguc deN, I.
«:s-
Yertainv (de), II, 42J.
Vertfillac de . I. 52o.
Vericnil de), II, 438. 4;9,
Vertliamv, H, 399.
Vcnillv (de\ I/1J4.
Vertuu vde)j I.548; 11,217; III.
.iS.
Verrin., I, ,34.
(•) v..> aussi «le «a Vaissière.
("j \ uir aussi Terrasson.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
VIL
Vérv.II, 180.
Vesïc (de), I, i3.',.
Vesne (Rerillast de), I, 5t4.
Véycr(le), li, 167.
Veygoux (des Aix de), III, 63.
Veyne (Reviliasc de), I, 520.
Veyrac (de), I, 07 4 (*)•
Veyrier(du), II, 277. 4[7.
Vcyriuas (Hébrard de), III, 180.
Vézanne (Channe de), I, 549.
Vezins (de), I, 496.
Venins (Morand de Castellanne
de), I, 492 (**).
Vialis, I, i65; II, 172. 252. 33o.
Viart, II, 326.
Vibrave (de), I, 56 r. 63o. 636;
II, 43o; 111,43. i85.
Vicomte (Le1, I, 5o,6.
Vicq (Bailleul de), II, 127.
Victut le Normand de), II, 271.
Vidal (de),I, 3,9. Soi; III, 3 19.
Vidnmpicrro de), I, 47°-
Vidart de), III, 266.
Vidaud (de), I, 297.
Yidoi!7.e, I, 554.
Vidrangc (de), III, 37. 69.
Vie (de la),- I, 445.
Viéla de . III, 172.
Viel-Castel (de), I, 565.
Viella (de , II, 29t.
Vicillefonds (Morean de), III,
395.
Vienne (de), I, 47. i34 3ai; II,
I4a.
Viennet ,de\I, D28; \\} 97. 43r.
491; lit, 227-228.
Viennet-Mauclere, III, 288.
Viennot, II, 330.
Vieruc vLa . I, i3',.
Viescamp de Lasserre de', III,
342.
Vicuville (delà), I, 291.
Vieux, III. 260.
VieuNbour^, I. i34. i5-.
Vieuxcliamp la Du 7. de, II, i5a.
Vigan (dc\ 11,404.
Vigerie (Mallebay de la), II, 372.
Vigicr (de Liste du), I, l3o,
Vigier (de), 11, 30:; III, 137.
2XO.
Yicnaeouit (de\ I, 3 19. 469.
486. 5ot.
Viguauiout de), 1. 570.
Vignaneour, I, t J 4 .
Vignau kdu . Il, 140, 47t.
Yigneras (de . I, 469; III, 259.
Vignière, I. 5~i).
Vignol. II, 180.
Vignolles ^dc\ 111,27,',.
Vignolles iSiry de , I. 421.
Vignv (de', 1, 11-. i3i; II, 66.
2.41. 354-3.5; III, i58.
Vigoureuse 1 de), I, 209.
Vilaines (de), I, 258. '
H Voir aussi de Vërac.
(") Voir aussi de Castellanne,
VIL
Vilasse (la), II, 341.
Vilattc, III, 101.
Vilette (Barras la), II, 2-n
Villacourt (Mailliart de), Ul
Yillaformio (de) I, 5o.
Villaformiu (de), 1, 5o.
Villamc(Descliamps de), II, 2'/,.
Villniues (de\ I, r r6. 5-().
Villais de la), T, 56r.
Villar (de). I. 488.
Villarceau Roland de), III, 174.
Villaret, ),6o4.
Villaret(de), III, 2-6.
Villaret-Joyeuse (de), II, 392.
428. 464.
Yillars, II, I2S.
Villars(de), I, 159. 179. 1S2. 289.
432
Villars (Château de), II, 245.
Villars (Guy de), 1, 56q.
Villar7.el(dè), II, 1 36; III, 326.
Yillalellc. 1,5-3; II, 2-1.
V.Ilattr, 111,275.
Yillaiicourt de, II,4Si.
Villaunay (de), I, 440.
Villautrey (de la), 11, 34 5.
Villavieeneio (de), II. 3l3.
Ville (de), I, 109. 53y. 666; II,
128. 176; III. 11. 29t.
Ville (du Gémeau de), II. i5l.
Villeblanclic (de), II, i-j'.
Villeblanche ^eVasscur de), II,
375; III, 272. 280.
Ville-Blanche (La), II, 161.
Villebouquais (lioniu de la), II,
178.271
Villebresuie (Goislard de), III,
92. 122.
Viilehros.e Me), I, 170
Villcdieu, I, 1 ï 4 •
Villedicu (Ilomllier de\ I. 53:.
Villedou de1. I, 401. 493. 572.
5- i. (>25. 635.
Villcfavart (Dumosnard de), I,
4Sii.
Villefavard (de), II, 02.
Villefort (de). I, i5().
Villefort(d'Isarndc . II, J97.
Villefranclic de), I, 552.
Villegille (Nouail de la ', III, 3o8.
Villeiiaut Lallcmand de ,111, 20-.
Villchelio (deCourson de la), II,
2-6. 45o; III. 170.
Villelicrve (Bottev de), II, 2.52.
Villeliuliu (delà , I, 47«;K, «83.
Villcbuuault (Pehan de la), II,
Villt-le" (del. III. 188. -38.
Vill.'le (QÛelar de), III, 53.
Villeléou"(dc la) {**), l,6oi.63r;
II, 147-376. 444; 111,46. 22^
•261.
Villemagiie (de), II, 461.
(*) Voir aussi Maillart.
I") OuVilléoii.
VIL
Villcmain, II, 4','">.
Villcinan (de), I. 259.
Villeniandur (Je). I, 47.
Ville-Maupety L. . U,'i35,
Villemejanc (de). l,5i-.
Villeuicncux delà), 1,432.
Villcmessant (Launay de), II,
36o.
Villemeur (de),I, 433. 53;.
Villcuoonde (Beaujeu de , II, 174.
Villemont (de;, I, :~>i-,
Villcmontès Gr.imoat de , I, 465.
49'i; m, 66-
Villeir.ontrv (de). 1,536.
Villemorge-f'régent [de Rrillet de),
III, 18':,.
Villcmoron (des, I, 535.
Villcraot (do), 11, 276.
Yillemoyenue (Marquet de), III,
188.
Villemur (ile),l, tiô. 260.
Villemur (de), III, 2S. 42-43.
2r4.
Villeneuve (Garabel de), I, 5di.
Villeneuve do), I, 29-. 2c>S. 017.
548. 55o. 55g; II, Go; 111,
182.
Villeneuve (Berthelot de), III,
445.
Villeneuve (Chabot de), II, 141.
Villeneuve (Fromout de). II,
126.
Villeneuve (Guy de). II, 496.
Villeneuve (Guy de laGorJe), II,
456.
Villeneuvc-Bargemont (de), II,
i34. 4;5; III. 328.
Villeneme-Cillart (de), II. 1S0.
9.5a. 546-547.
Yilleneuve-la-Cursille (de), II,
272.
Villcncuvc-Mons, I, 22-.
Villenière (Talour de' la ,111,
256.
Yillepatour sTaboureau de", I,
63-.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
VIN
Vivier (du) (*),I, 289. 410; 11,70.
Villepassau (de), 1, i3q.
VHIepion (de), I, 120.
Villepreux (de), II, 338.
Villequier (de), I, i<>5. 56i.
Villerean (de). I, 538.
Villeray (de), I, 297.
Villeraze (de). 1,289.
Villeron (de), I, 226.'
ViHcroi (due de). I, 37. 5g.
Villers(de), 1,447; III, 5o.
Vdlcrs (Furelde), I, 577.
Villers (de Joybertde) (**), III,
208.
Villers (Reequebois de), I, 446.
Villcrs-au-Tcrire (de), I, 5J5.
Villes s-la-Kave (de), III, 2-3.320.
Villesablon(de), I, 181.
Villcttc (de), I, 48. i3:. 547. Gi5.
Villette-.Murcay Me) ï, 182. 293.
Villevalio (la'Viliéon de la), H,
240.
Villevalio (de Couison de la), III,
.98.
Villeverd (Rcvnaud de), II, i83.
Villeviellc, II," 127.
Villeuille (***), I, i3/, .
Villicrs (de), 1,227. 566; II, 172.
176.295. 336. 492: III, 275.
Vilhcrs (Rertlie de), III, 42 £.
Villicrs (Lallemaud de), I, 566.
Villicrs (l.allemant de), III, 191.
Villot, III, 63. io3.
Villot (de), III, 275.
Villoutravs (de), III, 1S8.
Villoutreys (de), III, 246.
Villuisant (de), I, 226.
Vincé (Even de), III. 2J9.
Vincent, III, 108. 276.
(, Vincent (.de), III, 84.
(•) Voir aussi Duvivier.
("1 Voir .inssi dcjnybert.
(***, OuViMevïlle, la manière d'é-
crire les deux mots étant la même :
cetle époque.
607
VIA
Viucv (Vasserot de), III, 286. 320.
Vine'aux(de), I, 317.
Vinezac (de), I, 5 1 ».
Vinouze (Dauphin de la), I, n";.
Vintimille (de), I, 3:6. 5<)-.
Vin/elles (Cistemes de), III, 428.
Violaine, I, 1 3 4.
Violaine (de), 1, l5g.
Violaine (Montigny de la), II, i85.
Violaye (Berthou de la), III, 1S8.
Viotnesnil de),I, 483.547. 572.
616. 637 ; II, 322. 44<->; III,
7. 10.
Vins (de), I, 572.
Viquesnel, III, 260.
Viray, II, 146.
Vireux(de), I, 53-.
Virieu (de), I, 3io; II, 4n5, 407;
III, <)4.
Vii ion. I, 53 I.
Vit-mont (Godard de), 1,391.
Visé (de), I, i34; 11,127.
Vissac(de), 1,481.
Vissel(de).IIl, 32.
Vitrolles (de), III. 12S.
Vitry, 1,6 12.
Villre (de, III, 65.'
Viviers (do), I, i38. 179; III, 128.
55o.
Vizé (de), I, 63T.
Vogué (de\ 1,2-88. 3 iG. 5t5.59g;
II. 436. .',90.
Voisines (de), I, J69.
Voltais (te Prévost de la), 111,255.
Volude (de Lagede), II, 184.
Vosse, III, 2 I9.
Vosserts (.allier de), II, 4S5.
Voisicux, l, !i)[.
Vouland, [,605.
Voutron (de . 1, 32i; II, i5G,326.
VoycoDe (de), I. 3rt).
Voyeux (d'Ilaugest de), II, 222.
Vovrie (de la), 11, 2i5.
Vrâignos (de), l. 1-8.
Viilluie (do la). 1,297.
Vryguy [de), 1, Ji<>. 077.
Yuagueuer, 1, 1 34.
WAL
Waobineistor, II, 2-2.
Wagram( Berthier, prince de) (*),
III, 270.
VVal (Patrice), I, 489.
Walduer (de), 1, 5oo.
Wall, 111, 2-6.
Wall (de), IL 436; III, 7.
Walrand, I, 5>.
Walser (de), I, 537.
C) Voir aussi Bcrllii
WAS
Walsli, I, ;Sr; II, 244. 246. 276
3tl; III, I.S8.
Walstou (de), III, 54.
Warcv (de), III, S;.
Wardanché (Pasquier de), 1,484
\\ ardt, I, ;V'(8
Wargcinont (de), 1,535.
YVaruct, III, SS.
VVartemberg-llotli, III, 216.
Waru, I,4o'j.
Wasseras, I, i>:,~>.
\Vastcrs(de), 11,382.
WHY
Watliie/, III, 3t8.
Watronville, III, ',35-436.
Waliv (de , 11, :s;.5oS.
Waui.crt 'de), II, 76. 3t3. 498.
Wayttes (Lallemand de), II,
2"().
Wciïnau (de). Il, 44'-
Wend, 111, 178.
WVycriiiann, NI, 1-9.
\\ (léger, I. 554-555.
Wl.ite, 1,566.
Whyer (de Pi'vf'fer de), II, 2)7.
WIL
\\ 'ibranowskv, 1, 566.
Wiet,I, 3i8."
\Vild,HI,2f.f.
Willaumiz, II,4(j2;llI, 167.174.
274.
Willem, 1, 5:8.
Willem in, III, 237.
Williers (de), I, 5;q.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
"WOL
Wimpffcn (de), I, 552. 574. Ga5
II, 436.
■\Virtcuiljorg (de), I, 442-
WisniesNv.ky (de), I, 497
Wissel (de), III, i83.
Witt-enstein (de), II, 221; 111,178
VVittinghoff (de), II, iU>
Wolbock (de), I, 299. 482.
WUR
Wormessellc (Rochon de), III
457 (*).
Woystel, I, 54 S.
Wrede (de), I, 604.
Wurmser (de). I, 5oO; II, 286.44 I;
III,28l.
(*) \oiraussi Je Rochon.
Xabtraiïlcs (de), I, i32; III, 236. | Ximéuès-Texadn (Je), 111, 2 16. | Xivry, I, 409; II, 9t.
Ysarn (.!"), I| 402; II, 427. | Ysertieux (de Uiporte d^, 111,197. | Yvory(d"), III, 271. 279.
I
Zédo.lII, 307.
Zeller (Je), 1,494.
Zcvalos, I 48 r.
Zoepftel.I 5i8. I Zurhuben (de),I, 110. 208. a3?.
Zidis (de), f, i34. 433. 5S2;II,436.
Zuckwautel (de), I, G3-. i
VOIR PLUS LOIN LA TABLE ALPHABÉTIQUE SUPPLÉMENTAIRE»
Chevaliers de Saint-Louis signalés et relrouTt'f
pendant l'impression «le la table.
Le Cornier (Philippe-Joachim), chevalier de Saint-Louis
en 1755(1); Cornier (Joachim), aide-major du régiment de
Charost (2) , et le Cornier de Laceiiot, capitaine au régiment
de Beringhen-cavalerie (3), nommés en 1710 ; de la Grandie
(Pierre-Jacques d'Arpentigny), ehevau-léger de la garde du
(1) Fils de Joachim et de Magdeleîne-Louis-ÉHsabelh Maintenant de Boiscleron,
né à la citadelle de Cambrai le S septembre 1725; lieutenant en second au régi-
ment de Noailles en 175 î, enseigne en 1757, lieutenant en 1741, capitaine au ré-
giment de Cusline en 17-47, chevalier de Saint-Louis en juillet 1753, capitaine de
grenadiers en 1775, chef de bataillon au régiment de Dauphiné en 1774, capi-
taine-commandant à la formation de 1776, retiré en 1778, pensionne le 1er août
1792. — Blessé d'un coup de feu à la tète au siège de Berg-op-Zuom en 1747, blessé
àRosbach en 1757. [État de services délivré par le Ministère de la guerre leô dé-
cembre 1859.) — En 1758, pension de 200 livres. — 17Gi, bon capitaine d'in-
fanterie. — 1771, bon officier, sert avec honneur et plaisir, serait bon capitaine
de grenadiers. — 1775, très-ferme, en état de bien faire la guerre. — 1775, sus-
ceptible d'être avancé. (Registre du régiment de Dauphiné,' de 1705 à 1770,
fol. 21.) — Retiré le 28 avril 1778, avec 1,000 livres d'appointements par an;
plus une gratification annuelle de 200 livres, et conserve sa pension de pareille
somme. (Registre de 1776 « 1788, même régiment.) — Le régiment de Noailles,
puis Custine, devint Saint-Chamond en 1749, et Dauphiné en 1762.
(2) Sousdieutenant au régiment d'IIumières, ensuite Charost, en octobre 1689,
aide-major en 1705, major de la citadelle de Fontarabie le 20 juin 1719, major de
la citadelle de Cambrai en 1721, remplacé en 1712, chevalier de Saint- Louis le
18 septembre 1710. [Etat de services délivré le 5 décembre 1859.) — Père du pré-
cédent.— Le nom est le Cornier, mais nous devons respecter le texte officiel.
(5) Cornette de cbevau-légers en 1089. capitaine dans Beringhen-cavalerie en
1702, cesse de figurer en 1718, chevalier de Saint-Louis le 18 septembre 1710.
(État de services délivré le 5 décembre 1859.) — Frère de Joachim et oncle de
Philippe-Joachim. — D'après la famille, un troisième le Cornier (Louis), capitaine
au régiment de Corte, a été nommé également chevalier de Saint-Louis le IS sep-
III. 39
610 CHEVALIERS
Roi, nommé en 1773 (1); de Perticoz (Louis), capitaine d'ar-
tillerie, nommé en 1 70 1 (2); de Mondion de Chassigny (Jean-
Vincent^, capitaine de cavalerie, nommé en 181o(3);
Lêvesque, sieur de Lestang (Nicolas-François), capitaine
au régiment de Saintonge ( -i) ; Conigliano de Clarenlhal
(Jacques-Marie-Joseph), capitaine au régiment Colonel-général -
hussards (5); du Vivier (Ponce-Houzé), ingénieur ordinaire
timbre 1710, et les trois frères furent reçus par Louis XIV, le G janvier 1711. —
Enfui, le nom de Lacerlot est, tPaprès les archives de la famille : de la Cerleau.
(1) Chevalier de Saint-Louis le 50 décembre 1775. [Registre de l'ordre de 1762
à 1781, lettre G.) — Des Thuilleries, chevalier de la Grandie (seigneur) (Jacques-
Emmanuel), fils de Pierre-François de la Grandie, écuyer, sieur d'Arpentigny et
des Vieilles-Thuileries, et de Marie-Catlierine Dufresne, né le 16 juillet 1757 à
Crépy en Valois, chevau-léger de la garde du Roi en 1752, réformé en 17S7.
(Ltat deserviees délivré le 14 mai 1861.)
(2) Fils de François, et de Françoise Roussel, né le 27 mai 1722, à Piers en
Dauphiné; cadet en 1740, sous-lieutenant d'artillerie en 1744, lieutenant en
second en 1747, en premier en 1752, capitaine en second en 1756, en premier en
17G5, lieutenant-colonel par commission le 21 juillet 1775, avec rappel de ce
grade à compter du 18 mars 1700, chevalier de Saint- Louis le 50 novembre 1 70 1 .
[Etat de services délivré le 14 mai 18G1.) — Capitaine au régiment de Metz-
artillerie. [État militaire de 17G9, p. 255.) — Cet officier, le plus ancien de son
régiment, a du se retirer en 1771, car il cesse de figurer sur VÊtat de 1772.
(5) Fils de Jean-Vincent-Marie et de Marie-Louise-Thérèse de la Châtre, né le
5 avril 1775, à Cursey (Vienne), lieutenant adjoint à l'état-major de l'armée napo-
litaine en 1809; avait servi en émigration de 1791 à 1796 ; capitaine au l'r die-
vau-légers en 1811, démissionnaire le 18 février 1814; capitaine de cavalerie au
service de France, avec demi-solde, le 4 janvier 1815; capitaine de remplacement
aux chasseurs de l'Ariége en 1817 ; maintenu en non-activité ; retraité le 4 janvier
1810. A fait la campagne de Calubre en 1810. Chevalier de l'ordre des Deux-
Suiles en 1811, chevalier de Saint-Louis le 2G janvier 1815^ a reçu plusieurs
blessures. [État deserviees délivré h 14 mai 1861.)
(4) Fils de Nicolas, et de .Marie-Anne Picnr», né le 14 février 1718, à Compiègne.
Enseigne dans Saintonge en 1728. lieutenant en 1729, capitaine en 1740, retiré
en 1755 ; chevalier de Saint-Louis. (État de services délivré le 14 mat 1861.)
(5) Né le 6 octobre 1751, ù Lunéville. Iiu-sard dans Royal-Nassau le 1" mai
1768, volontaire dans Nassau en 1771, sous-lieutenant en 1774, incorporé dans
Clnmhoraut en 1776, lieutenant en se.ond en 1781, capitaine en second en 1782,
pas?é avec l'escadron dans Colonel-géneral-hussards en 1785, cb. f d'escadron en
1789, lieutenant-colonel du 6e cavalerie en 1792, maréchal de camp employé
DE DIVERSES ÉPOQUES. 611
du Roi, nommé en 1718 (I); de Saumery de Pi ffons (Louis-
Georges), capitaine au régiment de Royal-Piémont, nommé
en 1736.(2); Goyon (Joseph-Marie), capitaine au régiment de
Bretagne, nommé le 1er mai 1791 (3).
De Saint-Louis (Pierre de Pêne), nommé en 1700(4); le
comte de Chemault (Jacques-Auguste), major de Royal-Com-
tois, nommé le 3 mars 1774 (5).
comme inspecteur général des dépôts de remonte, le S mars 1793, mort des suites
de blessures à Compiègne, le 19 ventôse an III. A fait les campagnes de 1792 et
1793; blessé, le 22 mars 1793, d'un coup de boulet qui lui a emporté le bras droit
àP.Uemberg (Belgique). Chevalier de S.inl-Louis. (État de services délivré le
14 mai 1861.)- Cet officier aymt atteint, le I" mai 1792, les vingt-quatre
ans de services exigés par la loi du 1- janvier 1791, a dû être nommé à celte
époque.
('I) Ingénieur volontaire en 1702, capitaine au régiment de Vendôme en 1 70 1
ingénieur en chef en 1721, brigadier en 1745, maréchal de camp en 1743, lieute-
nant général en 1748, décédé le 10 juillet 1732. Campagnes: 1703 en Allemagne-
1703, 1700, 1712, 1713, en Flandre; 1731, 17-il à 17 !3, en Allemagne ; blessé
au siège de Philipsbonrgen 1731; chevalier de Saint-Louis en 1718. (État\le ser-
vices délivré le 14 mai 1861.)
(2) Porté 1- volume, p. 443. - Marquis de Saumery. [État militaire de J77G,
p. 123.) - Est de Blois. - Mousquetaire en 1738, pourvu d'une compagnie dans
Royal-Piémont en 1742, lieuten.int-colonel en 1736, brigadier en 1762. — Le
4 juillet 1764, appointements de 3,000 livres, comme son rang de brigadier le de-
mande, et peut espérer d'être employé. - 1701, très-bon. (Registre de Royal-
Piémont, de 1763 à 1776.) -Maréchal de camp en 1770. {État militaire de
1771, p. 127.)
(3) 1! fut reçu par M. de Kellermann, commandant à Strasbourg. (Registre de
Vordre de 1791 à 1792.) - Le chevalier de Goyon. (État militaire de 1789,
p. 188 ) - Capitaine le 22 avril 1782. (Etat militaire de 1792, p. 13i.)
(4) Porté I. I, p. 181. — Il avait toujours servi dans le génie, et avait obtenu
une commission de capitaine réformé à la suite du régiment Dauphin-infanterie,
le 17 janvier 1679. Il éhit passé en la même qualité à la suite du régim-nt de la
Marine, le 1 1 avril 1633. Ses services lui avaient mérite la directi,»n générale «les
fortifications du duché de Bourgogne, et le grade de brigadier par brevet du
26 octobre 1704. Il avait servi avec distinction en Flan Ire , en Allemagne et en
Italie. Je n'ai pu avoir la date de sa mort. (Pi.nart , Chronologie militaire ,
t. Mil, Brigadiers, pp. 100 et 161.)
(3) Lieutenant dans Bresse reformé en 1733, .ide-nnjor en 1737. capitaine en
1760, aide-major au régiment des recrues de la ville de Paris en 1763, major en
39.
6l2 CIIEVALIEHS
Trenquelléon (Charles-François- Joseph - Marie - Marthe de
Batz de), nommé le 25 juillet 1789 (1) ; de Cbaban (Fran-
çois - Philippe - Amédée Mouchard^, sous- aide-major des
Gardes françaises, nommé le 17 mai 17a6 (2); de Margeot
•1700, réformé en 1767, major de Boja'.-Comlois en 1769, rang de colonel en
ITT.i! lieutenant-colonel de Royal-Comtois en 1775. - 1768, sujet très-appliqué,
intelligent, qui sera bon major; bonne conduite; sage et honnête. {Registre de
Royal-Comtois, de 17G3 a 1776, loi. 0, article Majors.) - 18 décembre 1776,
attaché à l'infanterie, en sa qualité de colonel, avec 2,400 livres d'appointements.
[Mime registre, fol. ô, verso, article: Lieutenants-colonels.) — Jacques-Auguste
Betault, né, le 12 juin 1730, au château de Saint-Agnan , de Millançay, diocèse
d'Orléans , fils de Jacques-Auguste Betault, chevalier, comte de Chemault, et de
dame Marguerite de Beaucousin. (Dossiers des pensions avant 1789, n°6i8L)
(1) Registre de l'Ordre , de 1781 a 1791. — Deuxième enseigne aux Gardes-
frarçaiscs en 1771, premier enseigne en 1774, sous-lieutenant le ..., sous-lieu-
tenant en premier en 1780, lieutenant en second en 1782, de grenadiers en 1788,
lieutenant m premier le 11 juin 17*9. Malgré la plus exacte recherche, on n'a pu
retrouver à quelle date M. de Batz de Trenquelléon a été fait sous-lieutenant,
mais il a été porté comme sous-lieutenant en scco.d sur le procès-verbal de nou-
velle hnmation du 51 août 1777. Chevalier de Saint-Louis le 17 mai 17S9,jour
être décoré le 25 juillet suivant. [Registre, Gardes-françaises , Officiers, 1786 à
1789.) — Il émigra en 1791, lit toutes les campagnes de l'armée de Coudé, et
nouiutcnl815. [ Renseignement donné par la famille.) — Nous n'avons pu
retrouver la n ention de la croix de Saint.Louis d'un autre M. de Batz. qui a
servi dans Conti- infanterie comme lieutenant en 1729, et comme capitaine depuis
1739 jusqu'en 1743, époque à laquelle il se retira du service (Registre de 1734 à
1748, fol. 485); mais d'après une lettre qui nous a été communiquée, lettre du
25 mars 1745, et qui est signée par M. d'Argenson, ministre de la guerre, M. de
Batz a élé nommé chevalier de Saint-Louis ce jour, en considération de ses ser-
vices et de l'impossibilité où il était de les continuer, par suite de la blessure qu il
avait reçue a la bataille de la Madona. Il était, dit lafam ille, baron de Balz et ba-
ron de Mirejoix, et devint, en 17S0, lieutenant des maréchaux de France à Con-
dom. Il est poité dans ['État militaire de 1758, p. 50, ainsi : « Le baron de Batz,
lieutenant des maréchaux à Condom. »
(2) Il fut reçu par le maréchal duc de Biion, colonel des Gardes-françaises.
(Registre de l'Ordre, de 1740 à 17570 — Né à la Rochelle le 29 juin 1720; ser-
vait dans le régiment de Lyonnais en 1740; gentilbomme à drapeau aux Gardes-
françaises le 11 février 1745, enseigne à drapeau le 11 juillet suivant, enseigne à
pique le 6 juin 1744, sot.s-lieulciiant le 10 lévrier 1745, sous-aide major le 5 juin
suivant, lieutenant le 29 mai 1757, aide-major le 19 février 1739, rang de colo-
nel par et mmission du 20 mai 1764. ( Toile historique de l'Etat militaire de
DE DiVEUSES ÉPOQUES. 613
de Saml-Ouen, nommé en 1782 (1); de Gouvello (Paul),
nommé on 1791 (2); de Belval, capitaine des portes de la
ville de Lille, nommé le 10 mai 1738 (3); le comte deRaguet
France, depuis 1758 jusqu'à présent, 1 766.) — Capitaine. [État militaire de
1774, p. 106 (a).) — Son (ils, François-Louis-Reué Mouchard de Chaban , a été
deuxième enseigne eu 1773, enseigne à la formitionde 1777, sons-lieutenant en
second en 177S, sous-lieutenant en premier en 1782, lieutenint en second en
1787, et sous-aide-major en 1788. (Registre, Gardes-françaises, Officiers, 1786 à
1789 (b).) Mais nous ne l'avons pas trouvé sur les registres de l'Ordre, à moins que
ce. ne soit lui qui se trouve porté m registre di l'émigration, avec cette indication :
Chaban, capitaine d'une compagnie nui)ie ; nommé le G août 1796. (Registre de
rémigration, fol. 15.) — Né à Taris le 18 août 1737, fils de Messire François -
Philippe-Amédée Mouchard, sieur de Cliaban, lieutenant aux Gardes-françaises,
chevalier de Saint-Louis, et de dame Anne-Louise Mouchard : parrain, Mes -
sire François- Abraham-Marie Mouchard, écuyer, sieur de la Garde-aux-Valets, etc. ,
conseiller-secrétaire du roi, maison, couronne de France, et de ses (initiées;
marraine, dame Renée Gillois, veuve de Messire Jean Mouchard, chevalier, sei-
gneur de Cliaban, capitaine au régiment de la Tour-cavalerie. (Jctede naissance,
dossiers des pensions, n° 5038.) — 8 mus 1782, pension de 1,209 livres, en con-
sidération des services de l'eu son père, capitaine aux Gardes. (Même dossier.) Il fut
sous l'Empire préfet de Cdiletitz, de Bruxelles, membre de la junte de Toscane,
conseiller d'Etat, intendant général des finances et de l'intérieur des départements
anséatiques, puis en 1809 chevalier de la Légion d'honneur et comte de l'E npire .
(1) Porté plus haut, p. i00. — Il ligure encore comme capitaine au bataillon
de garnison de Deauee, sous le nom de Sûut-Ouen, dunsYÈtat militaire de 1790 ,
p. 516.
(2) Porté t. II, p. >7k — H émigra, fit pirtie de l'expédition de (Juibcron,
fut blessé grièvement, 'niais, ramené à bord, il échappa, grâce à cette circonstanc e,
au sort que subirent ses héroïque* frères d'armes.
(5) Lettre de nomination communiquée. Il fut reçu par le maréchal de Bouf-
flers. — Belval, né à Ais .'e'c^ Aisy) , près Montbart, en Bourgogne; cadet en
1706, enseigne au régiment de Furest (c'est Forez) nièm-î année , sous-lieute -
(a) 11 prit une compagnie en 1772, et se retira en 177S.
(b) François-PUiliape- V aié.l kî, nu a la Rjchelle le 10 juin 1720, fils de Messire Jean Bou-
chard, écuyer, seigneurde Cliaban, capitaine aa régiment de la l'our -cavalerie ["), et de daine
Rente Gillois. [Acte tic naissance, tlOisi.rs d-s pn-i > un Mit; 1739, !i° 5')3'i.) Retiré capitaine
aux Gardes-françaises, rang de colonel. — Eu 17V., pension <1 • 1,000 livres, étant aide-major
aux Gardes; en 1771, autre pension de 500 livres; en 1773, autre pension de 1,000 livres,
étant capitaine; en 17ÎS, appnnteuicnls de retrait.; d: 3, 000 livres; plas 1,203 livres sur les
receveurs généraux, pir suit^ J'un ancien privilège, accorde aux parents de sa femme. —
Mort le 23 décembre 17M. (Même U.'ssicr.)
(*) SI. do Chaban (Jean Mouchard), était capitaine de 1703. Dans le registre de I7ts à 1721, fol. 47J
verso, ré .ri ment do la Tour, il est rayé avec cette in lie il ion : réformé: ce qui veut dire qu'il avait pris
une reforme de capitaine. Rien n'indique qu il ait ëlé chevalier de Saint-Louis.
CIA CHEVALIERS
tic Brancion (Charles -Antoine), capitaine au régiment
Royal- Comtois, nommé en 1771 (1);
De Langle, nommé en 1747 (2); de Langle, capitaine au
régiment du Roi, nommé avant 17 iG (3); de Langle, capi-
nant au régiment de la Reine en 1708, lieutenant en 1710 : n'a pas discontinué.
(Registre, rang des capitaines et lieutenants d'infanterie, 1089 à 17:20, régiment
de la Reine, fol. 192, verso.) — Placé. [Registre , rang de lieutenants, 1732 à
1748, fui. 1 îO, même régiment.) — Né à Aisy-sur-Armançon (Yonne), le 17 no-
vembre 1C86, mort audit lit u le 25 novembre 1771, âgé de quatre-vingt-cinq ans,
laissant une grande réputation de sainteté; retiré à Aisy, après quarante ans de
services. On a de lui dus mémoires remarquables sur les campagnes auxquelles il
a pris [-art. (Renseignements donnés par la famille.)
(1) Né le lu novembre 1753, au régiment de la Marck ; lieutenant en second
dans la Marck en 1747, second lieutenant en 175G, premier lieutenant, en 1737,
capitaine en 17GG, pour prendre rang du 22 avril 1739, rang de lieutenant-colo-
nel en 17C9, et de colonel eu 1774, capitaine de grenadiers même année, major
de Royal- Comtois en 1775, lieutenant-colonel du régiment en 177G. — A reçu
deux coups de fusil. — 500 livres de gratification en 17G8, et 000 livres en 17G9;
a donné sa démission le 8 avril 1779, sera attaché à l'infanterie en sa qualité de
colonel, avec 5,000 livres d'appointements. — 15 avril 1780, nommé mestre de
camp du 5e régiment provincial d'étal-major. [Registre de Royal-Comtois, de 1776
à 1788, fol. 5.) — 17G7, se conduit avec distinction. — 17G8, sera un bon ma-
jor.— 1770, d'un mérite distingué. — 1771, a eu des actions distinguées en
Corse. — 1712, serait bon lieutenant-colonel et major. {Registre delà Marck, de
17G5 à 1770, fol. 40, verso.)
(2) Porte t. ï, p. 401. — Est de . . . .; enseigne en 1733, lieutenant en 1734,
capitaine en 1755. [Registre de 1754 à 1748, t. II, fol. 127, verso, régiment de
Bassigny.) — Retiré en 1750. [Registre de 17 ÏS ci 1765, t. II, fol. 55. verso,
régiment de Royal-Comtois, dans lequel Bassigny avait été incorporé eu 1749.)
(5) Est de . . . .; lieutenant en second en 1720, capitaine en 1751. (Registre
de 1750 « 1754, fol. 9G verso, régiment du Roi.) — Cbevalier de Saint-Louis,
capitaine de grenadiers eu 1747.. [Registre de 1734 ci 1748, fol. 73, même régi-
ment.) — Son prénom était Pierre , et on ne le trouve plus sur le registre de
1718 à 17G5. — Quatre de Langle, tous frères, servaient en même temps :
1° Louis-Marie, comte de Langle, qui servit de 1723 à 1750 (trente-trois ans), et
fut chevalier de Saint-Louis selon la famille, litre que nous n'avons pu retrouver,
ainsi que nous l'avons expliqué plus haut, p. 498, en note de note ; 2° Pierre, dont
nous venons de parler; 5° Jacques de Langle, dont les services sont inscrits ainsi :
de Langle, est de Rennes, cadet en I7l9. enseigne en 1720, lieutenant le . . . ,
capitaine en 1731. [Registre de 1730 à 1751, fol. \il verso, régiment de Xain-
tonge.) Mort en 1746. [Registre de 1734 u 1748, fol. 531, régiment de Saintonge.)
DE DIVERSES ÉPOQUES. 615
tainc au régiment de Nice, nommé en 1750 (1); le che-
valier de Monthières , capitaine au régiment du Roi (2) ;
le comte de Roucy , colonel du régiment de Conti-infan-
terie (3); la Pomarède , major du régiment de Bassi-
gny (i) ; Séré de Rivière (Georges) , capitaine au régiment
Dauphin-infanterie, nommé en 1792(5);
Il avait plus que le temps exigé pour la croix de Saint-Louis, mais rien ne lui
donne celte qualité dans le registre matricule «lu régiment, et il n'y a point île
registres de l'Ordre, de 1695 à 1740 ; 4" de Lande François d'après les registres,
Claude d'après la famille, et qui s'appelait probablement François-Claude), cheva-
lier de Saint-Louis en 1750, porté ci-après. — Nous profiterons de cetlc noie pour
dire qu'un de Langle, porté plus haut, p. 140, se trouve répété pour ses services
p. 551, et par double emploi p. -i*J7 ; qu'un autre, classé aussi plus haut p. 199,
est également répété pour ses services p. 530, el par double emploi p. 498; qu'un
troisième, porté ci-dessus, p. 529, est le mime que celui indiqué t. II, p. 150,
et que celui porté également ci-dessus p. 532 est le même que celui classé f. 11,
p. 125. Celle confusion provient de l'absence de la table, non commencée alors, et
des recherches faites selon les indications po-lérieures.
(1) Porlé t. F I>. -120. — Le chevalier de Langle (François) est de Rennes, en-
seigne en 175i, capitaine en 17-11, passe aux grenadiers de. France, \ient de la
Tour d'Auvergne. (Registre de 1718 a 17(15, l. II, fol. 28, régiment de Nice.) —
Capitaine aux grenadiers de France en 1750. {Même registre, fol. 284 verso.)
(2) Capitaine en 1751, chevalier de Saint-Louis, mort en 1745. (Registre de
1754 à 17 iS, loi. lit, régiment du Roi-infanterie.)
(5) Chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1751 à 1718, fol. 482, régiment de
Conti.)
(4) Né à Morlaas, en Béarn, cadet en 1688, sous-lieutenant dans Piémont en
1G90, réformé en 1G9S, lieutenant dans Bassigny en 1701, capitaine en 1703, n'a
pas discontinué. M. de Tïesuianes (a écrit) qu'il mérite la croix de Saint-Louis.
(Registre de 10S0 à 1720, fol. 501.1 —Chevalier de Saint-Louis, major. [Regis-
tre de il 18 à il 2i, fol. 51-2, régiment de Bassiyny.)~ Lieutenant colonel. (Registre
de 172ià 1751, fol. 535.) — Mort en 1751. : Registre de 175Î à 1758, fol. 427.)
(5) Né à Albi le 51 mars |75.'i, sous-lieutenant en 1775, lieutenant en second
en 1777, commission de capitaine le lli août 1778. et l'assurance de la croix de
Saint-Louis à vingt-trois ans de services révolus, lieutenant en premier en 1779,
capitaine en second en 1787. — Blessé au combat naval du 27 juillet 1778 , où il
s'est distingué, par un boulet de canon qui lui a emporté îles chairs de la jambe
gauche. — 500 livres de gratification e\traordinaire en 178-2, et 400 livres en
1781. — 1775, sujet distingué et de la plus grande espérance. (Registre de Dau-
phin-infanterie, de 1770 à 1788, fui. 33.) — Chevalier de Saint-Louis, pour être
G1G CHEVALIERS
Le prince de Soubise (Charles de Rohan) , nommé en
1743(1);
décéré à vingt-trois ans de services révolus. A abandonné le 13 septembre 1791.
(kegistre de 1788 à 1793, même régiment (50e), fol. 59.) — Reçu à Liège le 23
novembre 1792, ainsi qu'il résulte d'un certificat du parrain, M. le lieutenant gé-
néra! Demiran, qui nous a été communiqué. Une note de la famille indique que
cet officier, émigré en 1791, rejoignit la compagnie des officiers de son régi-
ment, cantonné à Ath, qu'il fil la campagne de 1792, comme commandant en se-
cond la compagnie deDaupliin ; que, licencié à Liège, il entra dans Ruban, lit la
campigne de 179 i, et fut obligé de quitter par suite de ses blessures ; que lorsqu'il
fut rétabli, il rentra dans l'armée de Condé, compagnie des cbasseurs nobles n° 2,
servit depuis 1,- 7 août 1795 jusqu'au licenciement en 1801, rentra en France en
1802, obtint une pension en 1811, et mourut en 1852, âgé de quatre-vingt-dix-
sept ans.
(I) Porté comme cbevalier, t. I, p. 328, et comme grand'-croix, t. II, p. 138.
Nous avons reproduit, t. I, pp. -130 à 4G2, les pièces officielles existantes aux ;.r-
cbives du Dépôt de la guerre, et qui prouvent que l'bistoire s'est trompée, en lui
imputant la défaite de Rosbach. Nous ajouterons qu'un autre écrivain justement
estimé, M. Louis-Étienne Dussieux , professeur d'bistoire à l'École m.litaire de
Saint-Cjr, a publié dans le Spectateur militaire du 13 juillet 1855 la note sui-
vante, qui rétablit aussi la vérité des faits.
« En lisant la correspondance des officiers français présents à la bataille de Ros-
bacb, correspond ince conservée au Dépôt de la guerre, on constate :
« 1° Que l'armée vaincue à Rosbacb, et composée surtout d'Allemands , était
commandée en cbef par le prince de Hildburghausen, sous les ordres duquel le
cabinet de Versailles avait eu le tort de placer M. de Soubise et ses vingt mille
Français.
« 2° Que les manœuvres absurdes de cette armée , qui rendirent à Frédéric la
victoire si facile, sont absolument dues au prince de llildburgliausen; «nie MM. de
Soubise, de Castries, de Saint-Germain, que tous les officiers français, en un mot,
s'opposèrent avec énergie , mais inutilement , au plan du général en cbef; que,
placés sous ses ordres, les Français obéirent après avoir fait les observations les
plus sages.
« 3° Que les 33,000 Allemands des Cercles, cl.argés parla cavalerie prus-
sienne (qui exécutait pour la première fois des charges et des mouvements a
grande vitesse) , débordés par les Prussiens et criblés .le boulets, lâchèrent pied au
bout d'un quart d'heure et se sauvèrent honteusement ; que rien ne put arrêter
celte fuite qui dura dix-huit lieues sur la route de Rosbach à Freybourg et a la-
quelle les Français ne prirent aucune part.
« i° Que les quelques régiments autrichiens qui étaient dans l'armée,
et les troupes françaises surtout, se battirent admirablement, quoique aban-
DE DIVERSES ÉPOQUES. 617
Le comte de Lur-Saluces, capitaine au régiment Royal-
Roussillon-cavalerie (1); le comte de Lur-Saluces (Henri de
donnés par les 33,000 fuyards de Ilildburghausen et par ce ridicule général
lui-même.
« 5° Que pendant la lutte .soutenue contre les Prussiens par nos 20,000 sol-
dats, G25 officiers (189 de l'infanterie et 13ï de la cavalerie) furent tués ou bles-
sés sur le champ de bataille, c'est-à-dire à peu près tous les officiers présents à
l'affaire de Rosbach.
« 6° Que la honte de la défaite de Rosbach doit retomber sur le prince de
Hildburghausen et sur ses soldats, et nullement sur le prince de Soubise et ses
troupes qui se battirent bravement pour sauver l'honneur du drapeau et pou r cou-
vrir la retraite ou la déroute de l'armée des Cercles.
« 7° Que l'opinion publique a été faussée sur ce point par les platitudes sorties
de la plume de Voltaire, par les lâches flagorneries adressées par le chef des
philosophes français au protecteur des philosophes, et que, pour flalter le roi de
Prusse, Voltaire n'hésitait pas à salir le drapeau et la renommée de sa patrie, en
osant écrire à Frédéric :
« ... Toutes les fois que j'écris à Votre Majesté, je tremble comme nos régi-
« ments à Rosbach. »
Quant au prince de Saxe-IIildburghausen, le véritable commandant en chef, et
le seul auteur de ce désastre , une étrange accusation est portée contre lui dans
l'ouvrage de D. Thiébault, publié par son fils le baron ïbiébault, lieutenant géné-
ral des armées du roi, et intitulé :
« Frédéric le Grand, sa Famille, sa Cour, etc., ou mes Souvenirs de vingt ans
de séjour à Berlin,
« Paris, Rossange, 1S2G.
« On trouve, t. Ve, p. 13.) (à la table analytique) : « Hildbourg-Hausen (le
prince de Saxe). Sa trahison reconnue (vol. IV, p. 238).
Et au tome IVe, \\ 238, on lit :
« Personne, dans l'armée prussienne , n'a douté île la trahison du prince de
« Saxe Hildbourghausen. On a même observé dans la suite que ce prince chargé
« de dettes avait un appui dans Frédéric , et que ce monarque a empêché ses
« créanciers de le poursuivre. »
On accordera à cette dernière citation la créance que l'on voudra. Nous nous
bornons à constater que Tailleur était contemporain îles faits qu'il dénonçait,
qu'il les avait recueillis à Berlin, et que, s'ils sont vrais, ils donnent à la défaite de
Rosbach une physionomie nouvelle. Ils expliqueraient l'étrange obsliintion que le
prince d'IIildlmrgliausen mit à vouloir combattre, malgré les sages observations
qui lui furent adressées par M. de Soubise et les officiers généraux français .
(1) Porté avec ses services, t. 11, p. 3 t. — Il est fait aussi mention de lui, t. I,
p. 4 18, note 7, comme marquis de Lur-Saluces, litre qu'il prit plus tard. —
G18 CHEVALIERS
Lur-Duza), mestre de camp du régiment de Penthièvre-cava-
lerie, nommé en 1757 (1); le vicomte de Lur-Saluces, an-
cien officier, nommé en 181 i (2); le comte de Bétliune
Pierre de Lur, marquis de Saluées, comte d'Uza, baron de Fargues, vicomte d'Au-
reillan, Malengin, etc., naquit au château de Malle, le 23 novembre 1702. Il était
au siège de Kelhen 1733, à l'attaque des lignes d'Etlingen et au siège de Philis-
bouvg en 173 i, et à l'affaire de Clausen en 1733. Chevalier de Saint-Louis en 1738,
il servit à l'armée de Wesfphalie en 1741, puis sur les frontières de Bohème et
ou Bavière, sous le comte de Saxe, en 1742. Il fit la campagne de 1743 à l'armée
de Bavière, sur le Rhin, et à la défense de Wissembourg. 11 fut blessé légèrement,
et son régiment fut écrasé par l'ennemi, lois de la reprise de cette place, en 1744.
Il était i Roeoux en 17 10, en 1747 à Lawfeld et au siège de Berg-op-Zoom,
en 1748 au siège de Maestricht, en 1737 à llastcmbeck et à la prise de Hanovre.
Détaché, avec le duc de Broglie, pour joindre l'armée du prince de Soubise, il
était à Ro-bach, où, blessé de quatre coups de sabre sur la tète, de plusieurs coups
de feu dont un lui perça le bras droit, et son cheval ayant été tué sous lui. il
tomba au pouvoir de l'ennemi, après avoir fait des prodiges de valeur, et ne fut
échangé qu'en 1700. Promu maréchal de camp pendant sa captivité, il fut nommé
lieutenant général en 1780, et mourut à Paris le IS septembre même année.
{Sutice ijénéalorjique sur la maison de Lur, etc., par M. Henri de Liu--Saluce$,
brochure in-8°, 1833, pp. 50, 37 et 58.)
(1) Fils du précédent. Porté t. I, p. 448, et t. II, p. 53. — Claude-Htnri-IIer-
cule-Joseph de Lur, marquis de Saluées, baron de Fargues, etc., né à Malle le
8 novembre 1731. — Il était à Rocoux en 1740, et en 1747 à Lawfeld, où son
cheval fut emporté par un boulet de canon ; il servit ensuite au siège de Berg-op-
Zoom. A Rosbach , il combattit à la tète de son régiment sous les ordres de son
père, qui commandait la brigade, composée des régiments de Penthièvre et de
Saluées. Blessé de trois coups de sabre, dont deux sur la tète, il tomba baigné dans
son sang, fut ramassé presque sans vie par les ennemis, et fait prisonnier de
guerre. — Condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Bordeaux , le
1 i septembre 1703. (Même notice que ci-dessus, pp. 39 et 40.)
(2) Porté plus haut, p. 107, comme chevalier de Saint-Louis, et page 150,
comme reçu par Monsieur. — Louis-Alexandre de Lur-Sduces, né à Paris en 1774,
d'abord vicomte d'Uza, puis comte Alexandre de Lur-Saluces. Émigré en 1791,
il fit la campagne de 1792, sous le maréchal de Broglie, passa après le licencie-
ment de l'armée des princes, en Angleterre, puis eu Espagne, fut fait capitaine
de cavalerie dans le régiment de Bourbon, rentra en France en 1804-, fut nommé,
en 1814 colonel de cavalerie en disponibilité, chevalier de Saint-Louis, en 1813
membre de la chambre des députés, pour le déparlement de la Gironde. Réélu
on 1S20, il donna sa démission, par suite de pertes cruelles survenues dans sa
famille. — Mort en 1842. — En 1814, il prit une part active aux événements de
DE DIVERSES ÉPOQUES. 619
(Adrien-Joseph-Amélie Guislain), nommé en 1770(1); le
vicomte de Béthune (Claude-François Guislain), nommé en
1784 (2); Pêne de Saint-Louis, ingénieur en chef, nommé
en 1712 (3); Pontmartin , ingénieur ordinaire du Roi, nom-
Bordeaux, déploya le 12 mars le drapeau blanc à la fenêtre de l'hôtel de ville, et
fut nommé le lendemain l'un des membres du conseil formé par Mgr duc d'An-
goulëme. Commissaire du Roi à Bordeaux et dans le département de la Gironde
pendant les Cent-Jours, il se rendit après la bataille de Waterloo, auprès du
général Clausel, pour le sommer de reconnaître l'autorité du roi, et le général
répondit à cett.' démarche en envoyant un officier de gendarmerie suivi de plu-
sieurs hommes, pour arrùtci M. de Lur-Saluces, mais ils ne purent y parvenir.
Quelques jours après, le gouvernement roval fut de nouveau reconnu à Bordeaux.
(Même notice que ci-dessus, pp. 45 et 46.)
(1) Peité t. 1, p. o99. Ne à Arias le 3 août 1736. Lieutenant en second dans
Roi-infanterie en 17 iîS. lieutenant en 1753, capitaine dans Royal-Normandie
en 1738, mestre de camp lieutenant de la seconde brigade du régiment de cara-
biniers en 17G8, réfoimé en 1776, replacé mestre de camp en second de la pre-
mière brigade à la formation de 1779, brigadier en 1780. maréchal de camp
en 1784. — Blessé grièvement à Minden le 1er août 1759. — 1er janvier 1784,
pension de 2,000 livres et la conservation de celle dont il jouit. — Avait 2,000 li-
vras de pension du lir mai 1773. — 7 mai 1780, conservé mestre de camp, atta-
ché au corps avec 1,5C0 livres d'appointements, jusqu'à son replacement à la
première vuranre. — 24 févrnr 17.^2, augmentation de pension de 1,300 livres, à
celle de 5,500 livres qu'il a, pour porter son traitement à 5,000 livres. (Registre,
Carabiniers, 177'J, fol. 8.) — Nient d'Escouloubre. — 1763, bon officier, tenant
bien sa troupe, bon capitaine de cavalerie. — 170 i, fait, par ses qualités et sa nais-
sance, pour avoir un régiment. — 17(i5, tiès-sage, honnête et assidu, en état de
faire exécuter ce qui sera prescrit, s'd parvient à avoir un régiment. [Registre de
Royal-Normandie, 1763 à 1776, fui. 20.)
(2) Porte t. 11, p. 369. Né le 29 décembre 1750. — Volontaire dans Berry
en 1763, rang de sous- lieutenant en 1707, rang de capitaine dans Dauphin-cava-
lerie en 1770, capitaine en 1772, capitaine commandant à la formation de 1776,
guidon des gendarmes de la garde et rang de mestre de camp en 177!), mestre de
camp en second de la première biigade du régiment de carabiniers le 7 mai 1780,
mestre de camp commandant la seconde brigade le 1er janvier 1781. {Registre,
Carabiniers, 1771», fol. S.) — Le > mai 17S7, quitte son emploi, pour des bles-
sures qu'il s'est Iules par accident ; et lorsque sa saute le lui permettra, pourra
demander à strvir dans l'infaHteiie, et il en sera rendu compte au roi. (.l/t'»te
registre, fol. 14, v°.)
^3) Porté t. 1, p. 328, comme capitaine au régiment de Normandie, mais on
c.20 CHEVALIERS
mé en 1716 (1); Grillot de Predelys, ingénieur, nommé en
1TG3 '2); le "chevalier de Monlaigu (Gabriel-Nicolas-Adrien
Une), capitaine au régiment Royal - Cravates , nommé le
.4 septembre 1781 (3); le chevalier de Montaigu (Louis-Jo-
ne le trouve pas sur les contrôles du régiment. Cette omission s'explique par cette
circonstance, que le corps du génie n'étant pas constitué, les ingénieurs avaient
îles commissions de capitaines réformés à la suite des régiments.
Pêne de' Saint Louis, ingénieur en 1713, lieutenant en 1727, chef (ingénieur
en chef) en 1731, capitaine en 1732, chevalier de Saint-Louis en 1748, retiré le
«S avril 1751, avec la réforme de capitaine pour pension. Mort à Perpignan le
13 septembre 1771. - Services de guerre : 1713, siège de Tortone ; 17-16, cam-
pagne d'Italie. (Cartons du génie, 1747 à 1755, État des officiers de Tannée,
année 1733.) -Pêne de Saint-Louis, ingénieur en chef de Peccais et d'Aigue-
nior.es, 1,600 livres d'appointements. (Même carton, Etat des appointements des
ingénieurs.) - 11 était neveu du chevalier du même nom, porte t. I, p. 181, et
ci-dessus, p. 611. , . ,_...
(1) Ingénieur en 1703, capitaine en chevalier de Saint-Loms en Mb,
ingénieur en chef en 1720, directeur en 1738, mort le 23 août 1748, à Perpignan ;
était alors directeur des Fortifications des places du Roussillon, avec o,G00 livres et
600 livres pour un dessinateur. - Services de guerre : 1703, siège de Borgofor e;
1711 ceux de Prat del Rey et de Cardonne; 1714, celui de Barcelone; 171 J,
ceux de Castel-Léon et Saint-Sebastien. (Cartons du génie, 1-47 a 1.5o, Mat
des officiers de l'arme, année 1733.)
(2) Lieutenant dam Bourgogne-infanterie en 17 il, ingénieur volontaire en 1 74b,
auv siégea d'Amer», Mous, Saint-Guilain, et Charleroj où il fut blesse ; eusutle a
ce^desrille e, chute.» de Namur ; ingémeur dans les pUces, F- «*^
,ni,,i.„e. de 1747 à 17-19,- reen ingénieur ordinaire e„ UuG. A fa. la guerre
d'Allemagne e. celle de Silésie, où il fa. envojé ,.ar le marée .al de Sonb.se
blessé an' siège de Sel.weidr.ii* ; chevalier de Saint-Louis en l.Ooi envov en
Corsée,, .702; , a fait la guerre connue so„s-briSadier ; teutenan.jol.n.
en 1769, colonel en 1778, brigadier d'infanterie en 1781 ; et.,,, en I/o, av
belles de Brcslavv e, Je Lis,, ; eu 1 7o8 a celle, de Sondersbausen et de Lut, 1
berg, etc. (Mémoire signe par trente offieiers du génie, nu, '«'**£
„(»',„ le grade de maréchal de camp, à la première promot.... Cu
**, JL G,a à Cru.)-Pbi,ippe-FrauSois-C.aUde Te ue a PI thpp
le -Z, novembre 17-25. (bff» de son père, du 5 »* IV*. wém ^^
,«é plus haut, p. 200, comme n'ajant pas été trouvé. Il ne ligure pas en et I su
les regi.tre, de Perdre, ce nui prouve <ptt. n'étaient pas tenus avec so,n, et -
a ta suite de longues recherches, e. dans ou état incomplet, «ne nous avens
retrouvé ees détails. ■-■■o
T. Ne a Caen le 28 juillet 1741, page de la reine eu 1 .M, cornette eu 1 ,-8,
DE DIVERSES ÉPOQUES. 621
seph- Gabriel) (1); du Botderu (Jean- Baptiste) (2) ; Ambert,
lieutenant général, nommé le 19 juillet 1S14 (3); de Ber-
mond (François-Hubert), mestre de camp de cavalerie,
nommé en 1774 (4);
capitaine en 1759, réformé à la composilion de 17G3, replacé à une compagnie
en 1775, capi laine commandant à la formation de 1776, rang de major en 178 i
retiré en 1780 avec 855 livres de pension. — 10.000 livres sans brevet de retenue.
— Sa reforme donnée au sieur de Grieu, lieutenant en second au corps du "énie
en déposant 10,000 livres. (Registre de Royal-Cravates , de 1770 à 1788,
fol. 12, v°.)
(1) Cet officier n'est pas porté sur les registres de l'ordre, et les registres-ma-
tricules ne font pas mention de sa croix, mais la qualité de chevalier de Saint-
Louis est établie par la pension dont M. de Montaigu jouissait. — Né à Caen en
1714. —Volontaire dam Royal-Cravates en 1732, cornette en 1754, lieutenant en
1755, capitaine en 1739, major en 1758, rang de mestre de camp le 2 septembre
1759, mestre de camp lieutenant de la -4e brigade des carabiniers le 3 septembre
même année, brigadier en 17G7, mestre de camp lieutenant commandant eu se-
cond à la formation de 177(5. — 1701, très-bon officier, très-grand connaisseur en
chevaux, et fort intelligent dans la partie des remontes. — 15 février 1765, pension
de 1,200 livres sur le trésor royal. — 9 août 1707, augmentation de 800 livres à
la pension qu'il a. — 20 septembre 177;. pension de 2,000 livres sur l'ordre de Saint-
Louis, en remettant celle de 1,500 livres qu'il a eue en 1771. (Registre des Carabi-
niers, de 17G3 à 1770, fol. 180.) — Mestre de camp-commandant de la première
brigade le S avril 1779. — Maréchal de camp le 1" raars 1780 _ 7 mai 1780,
une retraite en appointements de 5,000 livres et la conservation de toutes les grâces
pécuniaires dont il jouit. [Registre, 1770, même régiment, fol. 0.) — D'après
l'acte de naissance annexé à un,- minute du brevet de pension compris sous le
n° 9,931, il est né à Caen le 19 février 1715, et a été prénommé Joseph-Louis
Hue, sieur de Montaigu ; vérifié le 0 juin 1821. (Mêmes registre et folio.) — Gen-
tilhomme. A passé aux carabiniers de .M. le comte de Provence le 13 novembre
1739. (Registre, cavalerie, 1751 „ I7G5, f„l. 51, régiment des Cravates.)
(2) Jean-Baptiste René, d'après l'acte de naissance. (Dossiers des pensions avant
1789, n° 9255.) — Porté plus ha.it, p. 5-20. — En 1758, pension de -100 livres,
en considération de ses services. [Même dossier.)
(5) Baron Ambert. Retraité en 1852. Grand-officier de la Légion d'honneur eu
1831, mort le 20 novembre même année. Voir pour ses services le Moniteur de
l'Armée de 1831. Son liU, général de brigade (promotion du 12 août 1857', com-
mandeur de la Légion d'honneur, commande la subdivision de Versailles.
(-1) Porté t. I, p. G33, sous le nom .le Bermon», d'après le registre de l'ordre.
— De Bermond (François-Hubert), ne à Avignon le 0 février 17-10. Cornette dans
Berry-cavalerie en 1756, capitaine en 175S; a fait les campagnes de 1757, 1758,
(V22 CHEVALIERS
Le vicomte de Gouvello (Louis-Paul) (1); le chevalier du
Botderu, lieutenant «le vaisseau, nommé en 1771 (2) ; Batz
17GI, 17G2; rang de lieutenanl-colonel attaché à la cavalerie, le -i août 1772; rang
de mestre de camp attaché à la cavalerie, avec 1,800 livres d'appointements , le
\ novembre suivant; maréchal de camp en 1791 , d'après les décrets. [Dossiers
des généraux.) — De Bermond de Vachères (Titres de la famille), père du
chevalier de Saint-Louis nommé en '1823, et porté plus haut, p. 232.
(1) Chevalier de Saint-Louis en 1796 (voir plus haut, p. 27), commandeu r en
182G (voir plus haut, p. 518). — Né à Monière (Loire), le 1er juin 1754. Garde
du corps du Roi en 1773, capitaine au régiment de Bourgogne-infanlerie en 1788.
A fait les campagnes de 1792 à 1799 (en émigration). — Colonel en 1798. — Sous-
lieutenant des gardes du corps de Monsieur à la réorganisation de 1811 ; lieutenant
le 20 octobre 1813, breveté maréchal de camp le 14 octobre précédent. Cinquante
ans neuf mois vingt-quatre jours de services, y compris neuf campagnes. Proposé
en 181 5, par la commission des anciens officiers, pour le grade de maréchal de
camp, rang du 10 mai même année. [Dossiers des généraux.) — Sous-lieutenant
des gardes du corps de Monseigneur, comte d'Artois, en 1788. (Elut militaire de
1789, p. cxxyij.) — Parti de Paris le 14 juillet 1790, pour Turin, porteur de dé-
pèches de la famille royale, adressées à Mgr comte d'Artois. A fait la campigne de
1792, auprès de S. A. R., comme officier supérieur des garde*, rang de lieutenant-
colonel. — A rejoint les princes, en Prusse, en 1793, et e?t resté auprès d'eux. —
Est entré au régiment d'Autichamp en 179 i. — Est passé capitaine aux hussards
de Rohan, en 1793. — Est allé après ses campagnes d'Allemagne, en Angleterre et
à Saint-Domingue, où il a rendu des services, qui ont été mis à l'ordre de l'armée .
— Revenu en Angleterre en 180G, le sixième de cinquante-quatre officiers. —
Nommé commandant d'un corps d'officiers restés auprès du Roi. — Commissaire du
Roi dans les départements du Nord, en 1 81-1. — Parti de Paris le 20 mars 1813, avec
un escadron des gardes du corps de Monsieur, formant l'arrière- garde; employé
aux avant-postes de Tournay, pendant le séjour du RoiàGaud; rentré à Paris, à
l'avant-ganle, le 8 juillet 1813. [État de services, communiqué par la famille.)
(2) Garde-marine en 1718, enseigne de vaisseau en 1733, sous-lieutenant
d'artillerie en" 1730. lieutenant de vaisseau en 17G2, capitaine de compagnie en
1773, capitaine de vaisseau en 1777. — En 173G et 1737, sur le Héros,
commandé par M. de Beaussier, en Canada : combat contre deux vaisseaux
anglais, l'un de 7i, l'autre de G0, qu'il força seul de reprendre le large (a).
Passé en 1757 sur le Saint-Mirh«l, commandé par M. de Caumont : combat, prise
du corsaire anglais la Victoire, après une rési-tance de six heures. — En 1778, a
commandé l'Éveillé, escadre du comte d'Orvilliers; s'est trouvé au combat d'Oues-
sant. — En 1779, en second sur l1 Intrépide , escadre de M. de Guichen, en Amé-
[a] La eontexture de cette phrase n'est pns nette; il s'agit Évidemment du vaisseau qui contrai-
gnit s.s deux ennemis à l'abandonner.
DE DIVERSES ÉPOQUES. 623
deTrenqualeon, lieutenant de vaisseau, nommé en 1789 (1) ;
la Paumarède, capitaine aux carabiniers (2); le comte de
Brémond, lieutenant au 1er régiment d'infanterie de la garde
royale, nommé à Rambouillet, le JCI août 1830.
rique ; s'est trouvé au\ trois combats de ce général des 17 avril, o et 19 mai 1780.
V Intrépide ayant été incendié le 25 juillet 1781, il passa au commandement du
vaisseau V Actionnaire, escorta un convoi de cent trente-cinq voiles, et le ramena
à Brest le 19 octobre 1781. Il avait commandé une division française à la prise de
Pensacola, et s'y était distingué. — Retiré du service pour cause de santé le
6 mars 1783, avec le grade de brigadier, et 5,G00 livres de pension sur le trésor
royal, indépendamment d'une de 400 livres qu'il avait sur le même fonds, (Regis-
tres des mouvements, t. V, fol. 889, archives de la Marine.) — Pension de 400 li-
vres sur le trésor roval, le 11 mai 1762 (c'est celle ci-dessus). — Le 1er jan-
vier 1782, pension de 800 livres sur l'ordre de Suint-Louis. (Liste générale, 1770,
fol. 54, mêmes archives.)
(1) Porté t. Il, p. 150. — Batz de Trinquelléon (François), né à Nérac le
17 juillet 1759. Garde-marine on 1772, enseigne de vaisseau en 1778, lieutenant
de vaisseau eu 1786, capitaine de vaisseau le 1er janvier 1793, admis à la réforme
le 22 mai 1796. — Traitement de reforme de 1,200 fr., par arrêté du 20 oc-
tobre 1803. — Rentrait le 1"' janvier 1817. — A commandé les vaisseaux la Révo-
lution en 1795, Us Droits-de-f Homme en 1794, et VÉole en 1794 et 1793. (Dos-
sier de M. de Batz de Trinquelléon, archives de la Marine.) — Était au combat du
27 juillet 1778, et aux combats du 1er janvier 1780, 17 avril, 15 et 19 mai même
année. (Registres, Mouvements, t. VI, fol. 119, \°). — L'orthograplie du nom est
Trenquelléon.
(2) Chevalier de Saint-Louis, capitaine de 1703, pension de 500 livres sur le
trésor royal. (Registre de 1718 a 172i, fol. 414, v", régiment des carabiniers.)
— Est de Vourgnies, près Castres. Cadet en 10N2, maréchal des logis dans Mon-
bas en ., cornette dans les carabiniers, brigade de Courcelles, en 1696, lieu-
tenant réformé en 1098, en pied en 1705, aide-major et capitaine en 1706, passé
à une compagnie en 1768, retiré en 1732. (Registre, cavalerie, 1731 à 1763,
fol. 57, même régiment.) L'orthographe du nom est de la Pommarède.
SUPPLÉMENT A LA TABLE ALPHABETIQUE.
Ambert (le baron), III, 6t2.
Assiguy (deLotigueil-d1), II, i33.
Aqueraiu (de Rochegude d") , I,
559-560.
Avremesuil (dcPardieu d1), I,6oi.
B
Batz(de), HT, ia5(*).
Belmout (Machau de), I, i5S.
Bétbnne (de), III, GiS. G19.
Belval (de), II I, 6x3.
Bermond (de), III, fiai.
Bierrc (Mondenard de), I, 464.
Botdèru (du), 1II,G2i-G22.
Boucheron (de Vulleron du), I,
388.
Brancion (de Raguetde), III, 6i3-
614.
Bravaix (du Serre de), I, 486. _
Bréniond (le comte de), III, Uvt3.
Breuil (de la Rochefoucauld du),
11,4X2.
Brosse (de Vaux de la), II, 2<j.
Caudale (du Lau de), I,6o4.
Cancau (Lubeac de), I, 410.
Caupcnue (Latitte de),I, 4»G.
Chaban (de), III, 6t2.
Chaban (Laehapclle de), I, 4<>o.
Chassigny (de Moudiou de), III,
610
Cliavegrand(Peureau de), Il I ,8_q.
Cbeoiault (de), Il I, Gi 1 .
Cbevcrt, IJ4a4(**).
(*) Indiqué par erreur a la table
alphabétique, comme insent à la page
123.
(") C'est une erreur, flievert ne se
trouve pas porté a celle page.
III.
Clefs (de Gautier des), II, 167.
Clareuthal (Conigliano de), III,
Gio.
Clissou(de Sury Je), I, 446.
Condé(de Cliabrignae de), 1, 4 1 I;
11, 22(*).
Coruier, III, 609.
Cornier (le), III, 609.
Cuy (du Verger de), I, 604.
Devèze (Roquefenil la), II, 326.
E
Egersher:; (Witznra d'), I, 410.
E-I>ert ( Lamotte-d'), I, GoG.
Euvesiu ( de Rosières d') , III,
21)2.
Ej rau (de la Mothe d'), III, 327.
Fieux (Lnpara de), T, 49.
Foutenav (Bastard de), II, 129.
132. 4G7 (*♦).
Foutes (Vissée de), I, 44G. 579.
Fourucl Kda Moutel du), I, 536.
Carde (Tlievcueau de la) , I, i34.
Gouvello (d.), IU,6i3. G22.
Goyon(de), III. 611.
Graucbc(d'ArpentigDv<le la), III,
G09.
Griguon(des Bureaux de), 1,467.
(') Voir aussi de Chabrignac et de
Geoffre.
;*•) Voir aussi de liastard.
Halle (l)nudigné du), I, 129.
Houssoy (Tristan d), I, 554.
Islé (de la Lande d'), III, 3a.
K
Kerniorant(deLanglede),IlI,532.
L
Lacerlot(leCornierde),III,Go9(*).
Laude (la Barrière de la), I, 517.
Langle (de), III, 614.
Larretegitv (Vignol de), I, 410.
Lestang (Lévesque de), III, 610.
Loug (des Places du), 1,31g.
Loubère (Carrere (de), II, 3gS
Lur-Saluces (de), III, G17-G1S.
Lyrac (de la Pradelle de), I, 49-
M
Marigny (Imbault de), I, i5S.
Maruiaude (Rortltais de), I, 55o.
Mézières (Durepaire de.. I, 442.
Mouplaisir (de Bruc tle), I, 178.
Montaigu (Hue de), 111,620.
Moutlnères (de), UI,Gi5.
Mootreuil (Gohiu de), I, 410.
Motte(dn Bois de la), I, 435.
Motte (Piolcntde la), I, 440.
Muiu (du Luart de), I, 448.
C) Voir
le Cornier
ÛO
620 Jî-
N
SUPPLÉMENT A LA TABLE ALPHABÉTIQUE.
Il
Nesniy (de Tiuguy de), I, » <j t -
o
Oranges (dc% Roches d'), I, i33.
I77. 31)3.
Ortecstein (de Travers d'), 1, 179.
Perches (<lu Bois des), I, 128.
Pcrtïeoz (de), III, 610.
l'iconcric (liugeaud de la), II I, i5.
10-.
l'iffous (deSaumery de), HT, 611.
Pommarede (de In), lll, 6i5.623.
Poujr.de (de Malden la),III,3i.
rradiucs (Daureillan de), I, 488.
Prédelvs Gnllotde), III, 610.
Rablière(deBlucdela), l, 4°-4'-
Repaire (Landais du), I, t3o.
Rcstol (de la Boissière du), I, 4ç)5.
Rival (Duserre de), I, 555.
Rivière (Seréde), III, Gi5.
Roucy (de), III, <5i5.
Sabié (Delmas de), 1,488.
Saint-Gélis (Castris de), I, 44G.
Saint-Hérem (Monlmorin de), I,
447-
Saiut-Louis (de Pêne de), III, t5i 1.
619.
Saint-Ouen Cde Margeot dt), III,
6t8.
Seclielles (Hérault de), I, 3iS, Soi
Sérv (Boutilliers de',, I,'3qr.
Soubise (le prince de), III, 616,
Surlaville le Courtois de Biais
de), I, 35i.
T
Torcy (Colhert de), I( 3i5.
Trenquclléon (de Bat/, de), I
(il-.». 621.
Tuvcllière (de Broc de la), I, 4.
4i 1.
V
Vair (de la Noue de), I, 535.
Venant (RourLon de). \, 366.
Vénevelle (d'Espaigue de), 1. 4
Verignv (de la Chaise- Yitrv 1
I, 57 t.
Vertou(de la Fontaine Solare t
I, 654.
Vigier (de Lisle du), I, r3o.
Villefavart (Durnosnard de),
4S(i.
Villeneuve (Garahel de), I, 5;
Vinou2e (Dauphin de Ia;. I, i
Viunout (Godard de), I. Jiji .
Vivier (Uou/.édu), lll, 610.
ERRATA DU TOME PREMIER.
Pages, lignes.
49-50 de la Pradelle-Lyrac. Il se nommait Guillaume de Geoffre, sei-
gneur de la Pradelle de Lyrac. (Note de la famille.)
51, Marilac; lisez : Murillac. La ur»te p. 78, relative au même officier,
est la suite d'une erreur commise par nous. D'après une nouvelle
vérification, le nom inscrit sur le registre est bien : Murillac.
123, G ; le grand duc de Bade. Lisez : le margrave de Bade, le grand-duché
de Bade n'existant que depuis 1806.
128, 20 : Botlmont de Robceck. itobeeck doit être un de ces régiments qui ne
sont pas classés par Koussel dans son État du Militaire.
134, la note relative à M. de Vaudrey, 1. 27, qui devrait être numérotée 5, et
qui porte par erreur le chiffre 1, a été reportée au bas de la p. 135,
par une faute de mise en page.
•153, 24: Dalesme, le nom est d'Alesme. (Note de la famille.) — Même pige,
1. 28 : de Saint-Michel. Il est dénommé dans son brevet : de Saint-
Michel Daguin. (Note de la famille.)
1G5, 4: Jeoffrevillc , chevalier de Grignan : ce sont deux noms; lisez :
Jeoffreville, et le chevalier de Grignan.
194 4: notre bonheur sans égale; lisez : sans égal.
208, 5 : d'Auger; lisez : Danger.
245, 13: la Treselière; lisez: la Frézelière.
2G0, 2i: d'Auger; li<ez Daugcr.
2G1, S : Baufremont ; lisez : Buiffremont
293, 1" : Salhj; li«ez : Sailly. — Même page et même ligne : d'Asfîcld; lisez ;
d'Àsfcld.
299 2 : Seignard. L'orthographe du nom est Sanhard.
300, 29 : Fleurian d'Arnouvil'.e ; lisez : Fleuriau d'Armenonville.
315, 10 : de la Boche fond' mi lie : lisez : de la Hochcfontenille.
51G, 18 : Caulincourt ; lisez : Caulaincourt.
31S, 27: Duras; lisez Durât.
525 note 1 : M. de Meniglaise, au lieu de : proposition pour une pension de
G00 francs; lisez 000 livres.
âO.
C:>8 EUR ATA DU TOME PREMIER.
f-»ges. lignes.
315, 53 : Blet; lisez : Blot.
517, 19 : le baron d'Espagne; lisez: le baron d'Espagnac.
558, 25 : d'Ânger; lisez: Danger.
505, 27 : avec la réserve; lisez: sous la condition.
303, noie 1 : au lieu du 11 octobre; lisez: 14 octobre.
370, 27 : le marquis de la Fayc. Les états militaires disent : M. de Faye.
588, 20 : fie Rappière; lisez: de Ruppière.
391, 21 : Dutitre. Double emploi avec le même nom, porté : du Titre,
p. 590, I. 8.
392, 2 : Billard de Mouchard. Double emploi avec le même nom porté
p. 590, I. 9.
402, 7 : Langeren ; lisez : Langeron.
403, 10 : Bonnac , 1. 11 , Boisgautier, et 1. 27, à'Apclion. Double emploi pour
ces trois noms, portés, le dernier, p. 591, et les deux premiers
p. 392.
409, dernière ligne et 410. C'est par erreur que MM. de Mecquenem (Mecben-
heim), Méat et Moncest de Breuvery sont indiqués comme apparte-
nant au régiment de Piémont. Ils servaient dans Picardie.
413, 55 : G r amont ; lisez : Grammont. C'est une famille de Franche-Comté dis-
tincte des Gramont.
41G, note 4, 1. 5 de la note : se retire: lisez : se retira.
4"20, 3 : Moussoulens; au lieu de : capitaine au régiment de Navarre; lisez : de
la Marine.
425, note 1, 1. 10 et 11 de la note: il servit comme sous -lieutenant dans
Penthièvre, de 178 i*à 1791, où il était entré, etc. ; lisez : il servit,
de 178 i à 1791, comme sous-lieutenant dans Penthièvre, etc. —
Même page, note 2, 1. 8 de la note : lui donna ; lisez : lui donne.
429, 20: le marquis de Dreux ; lisez: de Dreux-Brézé. Voyez t. III, p. 491,
pour ses services, retrouvés après l'impression du premier volume.
Même page, 3 : La Lande, au lieu de : régiment de Berry; Usez : de Royal-
la-Mirinc.
Même page, 8, 9 : De Bermont. D'après la famille de Bermond, le nom serait
tronqué sur les registres ministériels, et serait de Bermond.
450, 7 : du Mouin ; lisez : du Moulin.
451, 13 et 11 : régiment de Saluées; lisez : fort de Salces. La mention est si
peu lisible, que de là est venue l'erreur.
4Ô2, 15: le 7i\arquis de Monchy ; lisez: de Moucby. Il mourut à Aire, le 7 no-
vembre 1742. (Gazette de France du 17 novembre 1742.)
435, 2 : d'Anger ; lisez : Dauger.
436, 1 : Même rectification.
459, 2S et 29 : colonel du régiment de Vermandois ; lisez: colonel du régiment
de la Marche.
ERRATA DU TOME PREMIER. 629
Pages, lignes.
440, 16 : Duras; lisez : Durât.
443, 7 : M. de Saumery de Piffons. Ce nom est mal classé. Il commence un
alinéa et est à tort confondu avec les officiers de la maison du
Roi.
479, 1 : Dambly ; lisez: d'Ambly. — Même page, 1. 10 : de Carrières; lisez:
de Carrière.
480, fin de la note 2. Le vicomte de Rougé (Pierre-Georges) ne fut pas tué à
la bataille de Sundershausen, livrée le 23 juillet 1758, mais à la
bataille de Todenhausen, plus connue sous le nom de Minden, livrée
le 1er août 1739. (Voir la Gasetle de France du 1" septembre 1759.)
483, 8 : de Montlezun. Double emploi ; déjà porté p. 403.
494, 4: Char-les ; lisez : Charles.
493, Carrières; lisez: de Carrière.
490, 3: de Gramont-Villemontès. Double emploi: déjà porté p. 465.
499, 22 : bellica ; lisez : bellicà.
508, De Brémonl. Même note que celle ci-dessus, pour la page 429, relative à
un autre officier de ce nom.
524, note 2 : de Seguins, orthographe du nom. Supprimer cette note. — Même
page, I. 2 : de Marne. Double emploi : déjà porté p. 519.
527, 12: Loncûme. On nous a écrit que c'était Lancosme. Nous avons suivi
l'orthographe du registre.
547, note 5,1. 1 de la note : lieutenant Limosin ; lisez : lieutenant dans
Limosin.
562, note \, 1. 20 et 21 de la note: commandant des chevaliers-gardes d'un
régiment de dragons; lisez : commandant des chevaliers-gardes,
puis d'un régiment de dragons.
574, 14 : du Tertre. Double emploi : porté page 572.
575, note 2: de Chamailles (Antoine Courtois); lisez: Cortois.
381, 3 : de la Salle. 11 était le père du général de division comte de la Salle,
tué à Wagrara, en 1809.
582, 4 : de Iiurlamarque; lisez : de Bourlamarque. — Même page, 1.5: du
Bourcet ; lisez: de Rourcet. — Même page, note 1, 1. 3 de la note :
Chevert, sous-lieutenant au régiment de Beaune ; lisez: de Beauce.
596, 11 : d'Aumale. Double emploi : porté, p. 418, à sa véritable date. Che-
valier de Saint-Louis en 1757, et non en 1767.
600, note 2 : le chevalier de Tocqueville (Bernard-Bonaventure Leclerc). Son
nom était Clerel.
619, note 4 : d'Yversin de Saintfonds. L'orthographe est: d'Yversen.
620, note 5, I. 5 de la note: trois campagnes; lisez: huit campagnes.
623, note 2 : M. de Segonzac. Oter le titre de marquis que lui donnent les
États militaires, et qu'il n'a jamais eu, d'après la famille. Brigadier
en 17S1, au lieu de 17.S1.
CJO ERRATA DU TOME PREMIER.
I'agr«. lignes.
G2f>, 10, M. tic Rotalier; note 3. Au lieu de : capitaine en 1774, lisez : en
17G9. Il devint capitaine en second à la formation de 1776, et re-
devint capitaine commandant en 1780. On lit dans le registre d'An-
goumois de 1770 à 1788 : « Le 18 janvier 1781, le nom de Petit-
Jean a été annulé et biffé, en vertu d'un acte placé aux feuilles à la
date du 17 novembre 1778. » — Cet officier était né à Lons-le-
Saulnier, le 23 mars 1752.
28, i : de Beavfranehet {Merion}; lisez: Marien. — Même page, ligne 18 :
d'Auger; lisez Dauger.
637, 7 et note 2 : d' Juger ; lisez: Dauger.
FIN DES ERRATA DU TOME PREMIER.
- •
ERRATA DU TOME DEUXIÈME.
Pages. lignes. ,
let2, MM. de Brémont. Ces officiers seraient encore des Bermond, mais nous ne
pouvons que renvoyer, pour l'erreur, aux registres ministériels,
reproduisant ce qu'ils portent.
2, 16 : de Linage {Rosier) ; lisez : Rozier.
19, 1G: la Pûnmise; lisez : la Panouse.
2ô' note 5 : Jean-Baptiste Aléas ; lisez : Alias (ou) Jean.
56', 5, De Bermout. L'orthographe serait de Bermond, d'après la famille de
ce nom. Il en serait de même pour les autres officiers du même
nom, reproduits par nous. Nous répétons que nous ne pouvons être
juge de cette réclamation.
56 13: la Gorce. Double emploi : porté déjà p. 17.
57,' 5 : du Pouet de l'Église. Son nom était de l'Eglise ; du Pouet était un
nom sous lequel il s'était hit soldat dans Quercy, et qui apparte-
nait à une brandie de sa maison, du côté maternel.
41, 13 : de Maillé. Porté, t. I, p. 404, comme n'ayant pas été chevalier de
Saint-Louis; retrouvé plus tard.
57, 27 : Deschamps de Varennes. C'est un des officiers cités en note, t. I,
p. 57", comme n'ayant pas été retrouvés.
57, 3: Seguin de Cabatsolle : lisez : Seguins.
65 2 : Lorry, porté, t. 1, p. HO, sans services. Voir aussi sa lettre en 1777,
citée t. Il, p. 297.
6: Richecourt {Théophile-Rémond). Dénommé aux Dossiers des pensions
avant 1789, Antoine-René, d'après son acte de naissance,
note 1 : M. de la Prunarède; au lieu de : porté 1er volume, p. 430; lisez :
p. 419.
23 : Gauville, major de Reine-cavalerie: lisez : Reine-dragons.
84, 21 et 22. Le nom du régiment est : Pourières.
H4' 2, M. deBrc.la. — Au Heu de : major de Saint -Dominique', li<ez : major
de Saint-Domingue.
117, 3 : de Fayet. Il était marquis de Fayet, d'après les notes de la famille.
7L
79,
632 ERRATA DU TOME DEUXIEME.
Pajrs. lignes.
US, note 2, 1. 7 de la note : voir pfus loin, année 1717; lisez: voir p. 123,
année 1719.
150, 2 : Cabannes. Porté, p. 128, sans services.
141, note de note b: Marquiessac. C'est le chevalier de Saint-Louis de 1718,
porté p. 118.
130, 22: Tourville, indiqué, d'après les registres de la marine cités, comme
petit-fils du maréchal de ce nom. Une lettre de M. le comte de
Couétus, ancien page du roi Charles X, réclame contre cette erreur
des registres que nous avons consultés. Le maréchal de Tourville
n'eut que deux enfants: le comte deTourville, tué à Denain à l'âge de
vingt et un ans, et qui n'était pas marié; et une fille, Luce-Françoise
de Tourville, qui épousa, en 1714,1e comte de Brassac (Guillaume
de Galard de Béarn) , mestre de camp- du régiment de Bretagne, tri-
saïeul maternel de M. de Couétus. Le chevalier de Tourville pouvait,
ajoute M. de Couétus, être neveu du maréchal. Nous trouvons, en
effet, dans la Gazette de France du 51 août 1097, l'annonce de la
mort de François-César de Cotentin, comte de Tourville, décédé dans
sa terre de Tourville le 16 du même mois, tandis que le maréchal,
Anne Hilarion de Costantin {sic), mourut dans la nuit du 7 au
8 mai 1701 {Gazette de France du 4 juin 1701). Ce serait alors de
François-César que descendrait le chevalier (par distinction) de 1747.
152, note 4: du Fayet. C'est de Fayet, comme il est dit, même page, 11. 5 et 6.
La faute appartient aux registres, dont nous copions exactement les
mentions. D'après la famille, il était marquis.
1G0, note 2 : le comte de Tourville. Même observation que celle qui vient d'être
indiquée pour la page 150.
103. 4: de Montlouel. Porté: de Montlouet, p. 151.
178, 7. Les noms portés, et qui sont mal venus au tirage, sont: de Janvry,
du Houlbec, du Clesmeur et de Peyrolles.
180, 7 : de Bussy. Double emploi : porté p. 158.
190, 4 : Janvry, ou Janvry ; lisez : Janvry.
225, 12: de Martainville [Deshonnest). Le nom patronymique est Desbommets.
230, 11 : compagnie de Beauveau; lisez : Beauvau. — Même page, 1. 15:
Gour ville ; lisez : Gouville (i).
215, note de note : M. de Laulanbier, capitaine dans Champagne, mort en 1771 ;
lisez : en 1761.
2 il, 5 : au lieu de : régiment de Beauce ; lisez : de Béarn.
218, note 5, ligne 5 de la note: au lieu de: mousquetaire en 1761; lisez:
en 1731.
252, 7 de la note : au lieu de : 1379, lisez : 1739.
— •9, note 1,1. 3 : au lieu de : lieutant général, lisez: lieutenant général.
261, note 4: au lieu de : Etat militaire de 1778, lisez: de 1779, p. 175.
ERRATA DU TOME DEUXIÈME. 633
Paçes. lignes.
265, 15 : d'Auger ; lisez : Danger.
279, 6 el 7 : au lieu de : Chambones ; lisez : Chambonas.
289, 2 : Balestrier. Le brevet porte : de Balestrier.
292, note 5, 1. 9 tle la note : au lieu de : gendarmerie des chasses , lisez : gen-
darmerie d'élite. M.deRencogne (Babinet) reçut la croix de la Légion
d'honneur, à Rambouillet, le Ier août 1830.
505, 9, lisez: la paix nous fui fatale.
512, 14 : M. de ÏÉylise. Dans la note 7, extraite du registre de son régiment,
ses services datent de 1755. D'après la famille, né en 1730, il fut
Liesse en 17-46, au combat de Plaisance, et fait prisonnier, n'ayant
pas tout à fait seize ans. Sa jeunesse intéressa le général autrichien,
qui le fit soigner comme son propre fils, et le renvoya ensuite à sa
famille, sous la condition de ne pas servir avant un an et un jour.
Dans une autre affaire, il perdit presque toute sa compagnie, dont il
était propriétaire. Nous ne pouvons que consigner ici ces deux
faits, comme renseignements communiqués. — Même page, 1. 12:
Bourguillon; lisez : Bourguisson. Il servait dans Béarn, et est con-
fondu à tort avec les officiers qui le précèdent, et qui servaient bien
dans le régiment de B.irrois.
321, 11 : d'Auger; lisoz : Dauger.
531, 4 : effacez le chiffre 3, indiquant une note qui n'existe pas.
546, 7 et 8 : de Bu/fan, régiment du Dauphin ; lisez : régiment de Daupbiné.
549, 6 et 7 : de la Fayette {du Moustier)., On nous a écrit que son nom était
Motier, et non du Moustier. Nous avons suivi l'orthographe du
registre dos dragons du lloi et de celui de l'ordre. Nous lisons en
outre, dans la Gazette de France du 23 mai 1734, le nom de son
père, ainsi écrit : du Montier, marquis de la Fayette, fils d'Edouard
du Montier, marquis de la Fayette. Nous renvoyons donc l'erreur
aux documents du dix-huitième siècle.
530, le marquis de Barbançon. Il s'appelait Augustin, comme il est dit p. 551,
note 1, et non Auguste, prénom porté au registre de Tordre. Son
nom patronymique était du Prat. Il mourut en 1797, à Manheim,
étant émigré. Il était Barbançon, par substitution de sa sixième
aïeule, et descendait au huitième degré du chaucelter du Prat. (Note
de la famille.)
555, 1 : Blin de Bourbon; lisez : Blin de Bourdon. — Même pnge, note 3, l. 2
de la note, après: lieutenant en 1759, ajoutez: capitaine en 1761.
554, 15 : le Noble. Poité d'abord p. 5 46, sans services.
403, 6 : Yiltefonds de Moreau. L'orthographe du nom est Moreau de Villefonds.
(Note delà famille.)
404, 2 : de Vigan, mousquetaire, première compagnie; lisez : deuxième com-
pagnie.
461,
7
462,
7
407,
1
634 EUR/VTA DU TOME DEUXIEME.
Pages. lignes.
400, 10 : M. tle M.iuny. — Au lieu de : aide-major de la compagnie des Suis-
ses, etc. ; lisez : en la compagnie des Suisses, etc.
{14, 1: commissaire- gênerai- cavalerie ; lisez; colonel -général-cavalerie,
comme il est dit plus bas, note 1.
447, note 5, I. 4 de la note : au lieu de : sous-lieutenant des gendarmes anglais;
lisez : des gendarmes d'Artois. Voir l'État militaire de 1777,
p. cxxxvij.
Doms de Montz. Son nom était Domet de Mont. L'erreur appartient
aux registres de la guerre.
Sinetti. L'orthographe du nom est Sinety. Voir l'État militaire
de 1787, p. 297.
de Riancey. Il eut deux fils, l'un, chef de section au Ministère des fi-
nances sous la Restauration, et chevalier de la Légion d'honneur.
C'est de lui que descendent MM. Henri et Charles de Riancey, et
non de l'autre (Félix), également chevalier de la Légion d'honneur,
qui, après avoir été commissaire des guerres, lut chef delà compta-
bilité de l'intendance générale de la liste civile. Ainsi se trouve
rectifiée l'erreur que nous avions commise.
170, note 5, 1. 1 de la note : M. de Bonnegarde. Au lieu de : né le 50 mars
175-4 ; lisez: né le 30 mars 1754. — Dernière ligne de la même
note , pour son fils; ajoutez: lieutenant de la gendarmerie d'élite,
rang de capitaine à son entrée dans ce corps, le 22 juin 1825, étant
lieutenant du 21 janvier 181G {Annuaire militaire de 1850, p. 225).
— Avait été garde du corps du Roi, compagnie de Wagram. — Était
attaché au grand prévôt de l'armée, pour la camp igné de 1830.
477, 4 : La Tour d'Auvergne Porret de Kerbaufret ; lisez : Corret.
489, 6 : Laubépin. Double emploi : déjà porté p. 488.
497, I : Auriol. Double emploi : porté déjà p. 480.
506, 24: Lapostol. Double emploi : déjà porlé p. 497.
507, 8 : Plantade, et plus bas, ligne 14, Rabanon : c'est le même officier.
515, note 1 : Limerville. D'après les renseignements qui nous ont été commu-
niqués, il était neveu et non petit-neveu du marquis de Chepy, et
cousin et non neveu du comte de Chepy. Enfin le nom patronymique
de M. de Limerville était de Grouches et non de Grouges, comme il
est écrit dans l'acte de baptême, que nous avons cité.
FIN DES ERRATA DU TOME DEUXIÈME.
ERRATA DU TOME TROISIEME.
Pages. lignes.
17, 5, de Laborie Saint-Sermin ; lisez : Saint-Sernin.
52, 7, de la Bcdoyère ; double emploi, porté p. 24.
58, 1, de J]lair, double emploi, porté p. 16. Ces errreurs se retrouvent sou-
vent dans le registre de l'émigration, recopié en 1814.
42, 1, de Clieffontaines (vicomte àc Pensent enio) ; lisez : Penfentenio.
47, 5, d'Esparbès de Lussan; double emploi, porté p. 44.
49, 5, de la Bédoyère; double emploi, porté p. 24, et plus tard, par erreur.
cité de nouveau p. 52.
55, 5, 6, S, 15, MM. de Chambray, de la Bourdonna y e, de Damas, de Ca-
raman : noms répétés par erreur et déjà portés p. o5.
57, 6, de la Tour d' Auvergne : double emploi : porté p. 27. — Même page,
1. 7, Labbey de Pompieres : double emploi, porté p. 55.
61, 6, de Cacqueray : double emploi, porté p. u9.
65, 5, Raousset de Boulbon : double emploi , porté p. 45. — Même page ,
1. 10, le comte de la Ferronnays : double emploi, porté p. 52. —
Même page, 11. 18 et 19, MM. de Cardaillac et du Parc: cités une
seconde fois par erreur : portés p. 16. — Même page, 1. 19, de
MaC'Carthy-Lévi )jnac : double emploi, porté p. 55.
66, 7, de L'esse: double emploi, porté p. 50. — Même page, 1. 13, de Cham-
brey , double emploi , porté p. -58.
81, Suite de la note S de la page 80. C'est par erreur que nous avons re-
produit les services de M. Dilesme de Iligoulesme, qui sont portés
t. II, pp. 52-55. Seulement, nous avons dit, t. II, <]iie nous n'avions
pas retrouvé son nom sur le registre de l'ordre, et la note de la
page 81 de ce volume indi([ue d'où provient l'erreur. C'est en nous
reportant au registre du corps, que nous nous sommes aperçu que
Ddlennes et Dalesme ne faisaient qu'un. L'ortliograplie du nom est
d'Alesme. Le chevalier de 1095, de ce nom, porté t. I, p. 155,
comme cbevau-leger, a été ensuite , d'après la famille, maréchal
des logis dans sa compagnie.
636 ERRATA DU TOME TROISIÈME.
Pages. lignes.
95, 5, Avant ces mots : lieutenants généraux, mettez : État-major et armée
DE TERRE.
101, 9, le comte Michel, noie 1, au lieu de : lieutenant général de corps
royaux, lisez : des corps royaux. Ajoutez : colonel à la suite du
corps royal des chasseurs de France (ex-garde impériale). (Ahna-
nach royal de 1814-4815, p. 485). — Tué à Walerloo le 18 juin
1815.
102, 7, le comte de Ségur; double emploi, porté p. 101.
104, 2, le comte du Coetlosquet. Ajoutez à la fin de la note 4 : mort le 23 jan-
vier 1836.
108, 5, le vicomte de Rohan-Chabot ; double emploi, p. 105.
111 , M. Châtry de la Fosse, note 5, au lieu de : major du 3e chasseurs à che-
val, chasseurs du Dauphin , lisez : major du 5e chevau-légers-lau-
ciers, régiment du Dauphin.
1 18, 19, le marquis de Narlonne-Lara; double emploi, porté p. 117.
121, 7, lemarquis de Gramont; double emploi, porté p. 116.
125, 8, le comte delà Touche- Tréoille; double emploi, porté p. 117.
126, 7, le marquis de Narlonne-Lara; double emploi, porté pp. 117 et 118.
127, 2, le marquis de Broc; double emploi, porté p. 120.
156, 9, le vicomte Lur-Saluces, lisez : de Lur-Saluces; double emploi, porté
p. 107.
137, 1, deGalembert; double emploi, porté p. 136.
160, 10 de la note 1, au lieu de : cathédrale de Bourgogne, lisez : de Bou-
logne.
170, 1, Dv7nas. Ses prénoms étaient : Auguste-Joseph.
193, 8, Dufaur de Gavardie. Ajoutera la fin de sa note, p. 196 : il reçut le
titre de chevalier le 15 janvier 1815 (renseignement donné pur la
famille).
200, 9, de Sartiges; double emploi, porté p. 193.
206, note 2. M. Dutuit, 1. 4 de la note, au lieu de : capitaine le 16 mars
1815, lisez : le 16 mai. H fut nommé à Gand.
214, 14, le comte de Rounj, double emploi, porté p. 210.
255, 18, de Morlaincourt {François-Théodore), lisez: François-Thérèse.
252, 16, de Saint-Mars. Porté par erreur, comme ancien officier; est inscrit
avec son grade actif, p. 243 suivante, 1. 7.
245, note 3. M. de Négrier , 1. 7 de la note, au lieu de Mgr Sibour , lisez :
Mgr Affre. Celte faute a été corrigée à la lin du tirage de la feuille
dans quelques exemplaires, mais elle existe dans beaucoup d'autres.
256, 9, de Cussy (Louis-Achille-^Hic), lisez : Louis-Achillc-Aimé.
293, Entre les lignes G et 7, mettez : chevaliers de saint-louis, nommés es
1827. Le duc de Caderousse-Gramont est le premier chevalier de
celte promotion; il faut rectifier également le titre des pages 29o,
294 et 293, cl lire 1827, au lieu de : 1S'26.
ERRATA DU TOME TROISIEME. 637
Pcges. lignes.
310, 7, M. d'Artaud de Jouques , au lieu de : chevalier de Saint-Louis,
mettez pour lui : commandeur de l'ordre en 1817, voir p. 519.
314, 8, de Chaumontel. Ses prénoms sont : Amédée-Félix.
355, note 5. Effacer la dernière phrase de la note. M. de Carrière servait
bien dans Beauce, c'est par inadvertance qu'on a mis Béarn .
565, 4, Duvaî. Ajoutez à la fin de la note 1, p. 36G : du Val (Élut militaire,
1788, p. 159).
366, 1 et 2, de Taisne, nommé en 1786; lisez : nommé eu 1781; porté t. II,
p. 516, mais sans services.
379, 2, M. de Carrière; déjà porté t. I, p. 651, et répété, par suite des notes
retrouvées.
400, note de note a. — Cette note doit être effacée. M. Berlhelot est porté ,
1. 1, p. 298 (travail de M. Mazas), comme chevalier de Saint-Loui s
en 1715, première promotion du règne de Louis XV.
410, note 4, Du Cheyrou. La note fait mention de sou oncle, M. deMaudac,
brigadier des gendarmes de la garde, mort avant 1717. — Dans
la liste des pensions imprimée en 1790, article du Cheyrou, ce
nom est écrit Mandac et Maudac, et dans l'état de la France de
1727, et le deuxième abrégé de la carte du Militaire en 1755,
Mandat.
411, 4, M. Bartouilh de Couloumé; déjà porté p. 179, mais sans services.
425, 1, de Lossac (de Boishamon). L'orthographe est du Boishamon.
458, 8, le chevalier de Bohan; déjà porté p. 414.
459, 1 , Loubat de Bofian (Jean-Claude) ; déjà porté, p. 414.
465, 7, Danel; porté p. 455, mais sans services.
471, 10, Ristori; porté t. II, p. 566, mais sans services.
479-480, 4 et 1, M. de Berthois; porté déjà p. 112, mais sans services.
480 et 481, 5, i et 1. du l'oulpiquet; déjà porté, p. 189, mais sans services.
482, 4, de Taisne; déjà porté t. II, p. 516, sans services , et p. 566 de ce
volume, avec ses services, mais aussi avec une erreur de date, si-
gnalée plus haut.
492, 5, deSoudeilles: porté t. II, p. 320, suis services. — Mèmj pige, 1. 5,
de Corduuan; porté t. II, p. 518, sans services.
494, 5, de Chamourou.v; double emploi, porté p. 16. — Même pige, 1. 4, Du-
lauréat de Montbrun; porté p. ISS , sans services, et avec la véri-
table orthographe du nom.
495, 5, MM. de Montmaur; portés p. 535, sans services.
497, 5, de Mamontj; porté sans services, p. 2SS.
505-501, De C arbonnel ( Jean-Clnrles ) ; ajoutez: fils de Jean-Charles de
Carbonnel, sieur de Montgival, chevau-léger de h girde du Roi,
tué à Ramillies en 1706. (Pièces originales communiquées.)
fiOS ERRATA DU TOME TROISIÈME.
raje. Ii;nr.
'622, 1, de Chdteauvieux; double emploi, porté p. 76 sans services, et p. 51
avec ses services.
On a réclamé de nous l'insertion du nom de M. de Cabannes (Calixte) , lieute-
nant de roi à Charlemont, mort en 1703, et chevalier de Suint-Louis sous
Louis XIV. L'époque de sa nomination appartient au travail de M. Mazas, qui
n'en a pas fait mention, et nous n'avons y>u en retrouver la trace dans les archives
de la guerre. Fidèle à la loi que nous nous sommes imposée, de ne rien inscrire
sms preuves ministérielles, mais désireux d'être agréable à une honorable famille,
qui ne doit pas souffrir de la lacune des registres, nous dirons que d'Aspect,
t. II, p. 398, porte cet officier (sous le nom de Chabanncs) parmi les chevaliers
nommés de 1701 à 1713, et que la famille possède des provisions données par
Louis XIV à un autre Cabannes, dans lesquelles ce titre est rappelé. Elle in-
voque encore un arrêt du conseil d'État, rendu en 1730, où la même mention est
reproduite.
FIN DES ERRATA DU TOME TROISIEME.
V
LISTE DE MM. LES SOUSCRIPTEURS
LA SECONDE ton ION DE
L'HISTOIRE DE L'ORDRE ROYAL ET MILITAIRE
DE SAINT-LOUIS (".
Monsieur le comte de CttAMBOllD.
■?S
*s
■ MM.
) Achard des Hautes-Noës.
J Agon (comte Cliarles d*).
3 Aigueperse d'Alesmc (le baron d
a Almin de Ferrièrc (Cyprien).
Ç Almont (vicomte d').
k Ambly (M. l'abbé d').
) And igné (A. J. d').
{■ Andigné (A. d').
^ Andigné de Mayneuf (comte d').
/«Andigné (comte F. d').
/ y Anot de Maizière.
l^Argenton (baron d').
)j Armagnac (comte d').
>4 Aubigny (comte Henri d')
/JAuger (baron G. d')- ^v
)6Auticb:\mp (comte d').
n Bacon rt (de).
jç-Balestrier (Henri de). . /
i^Balmondière (de la). <<*
jf Barbot (vicomte de). ,-
*/Baroncelli-Javon (marquis de). ^
??.Barthouilh de Taillac ^
^ 3Barry (vicomte de). ^Lo
?4 Bassetière (Morisson de la). <, •
i f Bassetière (Lrmis-Morisson de la). ^
< f Bastard-d'Estang (vicomte H. de). <a*
"-' > Bastard de Mcsmeur (.Madame le), néc£
de Kernaërt. ('/
(i) On n'a pu inscrire sur cotte liste que los
exemplaires à la librairie de MNf. Finilîn
des libraires t!tant restées inconnues.
MM.
Bastie (Rover de la).
Balathier-Lantage (marquis de).
Baulot (baron de).
Beaucorps (marquis de).
Beau fond (comte Constantin de).
Beaufort (baron de).
Beaufrancbet de la Chapelle (vicomte
de).
Beaumont (comte Stanislas de).
Beaussier (vicomte de).
Becays-Lacaussade (de).
Belbœuf (marquis de).
Benard , Siuveterre et Saint -Loup
(baron de).
Bernasse du Petit-Thouars, lieutenant
de vaisseau, aide de camp de S. E.
M. le Ministre de la Marine.
Bermond (comte de).
Bernay (vicomte de).
Bessay (comte de).
Bertihier de Grandry.
Berthus de Langlade (de).
Biguon (Jérôme-Frédéric).
Blacas (duc de).
Blanche (comte Alphonse de).
Blots 'Louis de).
Bois de Bcaurcgard (du).
Boisgelin (marquis Eugène de).
perso.ines qui ont retiré directement leurs
■Uidot,. celés qui ont employé l'entremise
G40
MM.
{ C Boishamon
LISTE DES SOUSCRIPTEURS.
MM.
3
Charles du'
) 3 Bonijol du Brau (de).
|^ Bonnegardc (baron de).
(( Bonrepos (de). 4
C(j. Bontemps du Barry (le colonel). Ç
Q Bony (baron de). /«
Yç Bosc (madamede), née Pandin de Saint-")
' ' Ilippolyte. y%
(Â Boubée (Joseph de), oy
(3 r Boubée-Lacouture (de). j j ^
C Bouchand de Bussy (J. de). — -
^•Jîouère (madame la comtesse de la). /
y^jBougainville (comle de). -^
tf4 Bourbon-Busset (vicomte Eugène de). :?
(5/Bourdonnaye (marquis de la). ,
^^Bourmont (comte Louis de).
0 ?Bournalière (E. N. Dousset delà).
{h fcBoctaiel (Prosper de).
A^Jhachi. r
->e. Brassier de Saint-Simon. j-,
>/ Bréda (comte de).
j 1 Bréon (comte de)
>
j'Broc (marquis de).
ne
74 Broise (le chevalier de la).
} /"Brémont (le comte de).
y-TBrucher (comte Fernand4de).
î ^Buisson de Sainte-Croix.
viCaillè Gaston la).
^Calvicre (baron de).
5«Ca.nibourg (madame la comtesse de). '.
fjCamrobert (S. E. le Maréchal).
«^Cantillonde Lacouture (mademoiselle), y
çXarbonnel (E. de).
^Carbonuier (madame de).
f Carbonnières (le marquis de).
(, Cardenati (baron de)
jCarmoy (Joseph de).
'g Carra, baron de Vaux.
ch Carrière (de).
, ^oCars (duc des).
/ Castéja (comte de).
^Castillon (vicomte de)
3 Cauna (baron de).
i Causans (marquis de).
{. Cavalier (l'abbé Edouard).
(, Cavalier (l'abbé Charles).
^Cazes de Villeueuve-l'Etang (vicom
tessede).
S»' Chabans (marquis de).
«;"■■ Chabert (baron du).
) d 'Chabot (comte de).
y. Chabrol (de).
3
f
■ 6
i
Chadois (Lodoïs de).
Chalandon (Monseigneur), archevêque
d'Aix.
Chalard (Albert du).
Champgrand (Labbe de).
Chanay (Alfred de).
Changey (marquis de).
Chapelle (madame).
Charentenay (Renéde).
Chartier de la Varignière (le), général de
brigade.
Châteaubodeau (vicomte de).
Château vieux (de).
Chàtel (comte Frédéric du).
Châtel (vicomte Jules du), capitaine
au 7e hussards, officier d'ordonnance
de S. E. M. le grand chancelier de
la Légion d'honneur.
Chàtillon (comte de).
Chau (de la).
Chaunac de Lanzac (vicomte de).
Chayla (Max du).
Chénelette (A. de).
Chili) (de) , directeur du théâtre de
l'Ambigu -Comique.
Clermont-Tonnerre (comte de).
Choiseul-Praslin (duc de).
Cibeins (comtesse de).
Circourt (Arthur de).
Colbert-Caste-lIils (baron de).
Coriiulier-Lucinière (comte de).
Coudrées (le baron des).
Coucdic de Kergoualer(Mlle Adèle du).
Couétus (comte Albert de).
Coulonges (comte d'Av esgo de).
Cournoyer (madame de).
Courtilsde Bessy (des).
poutard (comte F. de).
Cressac (comtesse de).
Grillon (marquis de).
Croismare (marquis de).
Croy (vicomte Henri de).
■Crozefon (Marc de),
Crozelon (Louis de).
Cognac ,1e comte de).
Curel (L. de).
Cussy(Pierre-Aîiguste-Hippolyle-Char-
les-Frederic-lîodolphe, vicomte de).
Dallemagne (le baron).
"ïfamas (marquis de).
'Darodes de Tailly.
Dauger (comte).
/4
LISTE DES SOUSCRIPTEURS
MM
641
MM.
Dax-d'Axat (marquis de).
Delafonchais.
Delestan ville, propriétaire. <<„
Déroche de Longchamp, ancien cono
seiller à la Cour royale de Lyon, sousc,
la Restauration , réputé démission-^
naire en l83o pour refus de serme^W'
) Des Champs de Yerneix.
1 Dessoffy de Csemeck.
3 Despériers de Lagelouse.
Desserres (baron
r Diesbach (comte de).
% Domet de Mont (J.-E.).
y Dreux-Nancré (\ieonite de)»
/g\ Droubot (mademoiselle Eugénie).
^ Drouilhet de Sigalas (vicomte de)
1 é? c . Dubois d'Auby.
; Du Cor de Duprat.
? Dulac, ancien garde du corps du Roi. •
3 Du Pont du Chambon (marquis). 3
4 DuPrai deMézailles. 4
f Dutertre, capitaine en retraite. r
6 Dutuit (A.). \
y Eberstein (baron d'). ~
% Fcquevilly (marquis d').
<* Effiat (marquis d').
6 Église (le chevalier de 1')
/Espinay-Saint-Luc (le général marquis".
d').
2 Espinay-Saint-Luc (G. d').
3 Estourbeillon (marquis de 1').
a Falendre (madame la marquise de).
r Farcy (Paul de).
(o Faucbier.
-j Fayet (comte des
-i?
s-
3 "\o
<f, Fayet (le colonel,
^ Ferra nd (comte).
vicomte de).
] s; fFialdés (N. de). ? 1
«ITourens.
7 Fontaine (de).
3 Fontaine (E. de),
^ Fontainc-Solare (comte de la).
f Fontarèches (baron de).
4- Forbin-d'Opp. d-' (marquis de).
> Fort (Alphonse du),
'r Foullon de Doué (le général vicomte), y
,; Fouquer.iy, négociant. 'p.
j V) ajournas (Eyremond de), q.
.de),
irmi d
y Fouinas Fabrezan .ban
^ Fournas-Motissoulens L...
3 Fransures (comte de), ancien gendarmer1
de la garde, ex-oflicier aux cuiras«^
siers de Coudé. Jj
m.
Freminville (de).
Fréminville (comte Raoul de).
Frc-sne (Marcellin de).
Fromentbal (.baron de)
Fromessant (vicomte de).
Fromont (madame veuve).
Frolier de Bagneux (comte).
Gaalon (comte A. de).
Galembert (baron de).
Garde (Louis-Auguste delà).
Garetz (des).
Gastebois (H. de).
Gaudiu (de), propriétaire.
Gaudin de Saint-Brice.
Gavardie (A. de).
Geoffre de Cbabrignac (vicomte de).
■U-û-l- Geoffre de Cbabrignac (comte de).
Gibon (comte Paul de).
Gigord (vicomtesse de).
G la pion (de).
Godefroy-Ménilglaise (marquis de).
Gorce (comte de la ;.
Gouvello (comtesse Henriette de).
Gouyon (L. de).
Gouz-Duplessis (A. le).
Goyon de Marie (Amaury de).
Greigueuil (Avril de).
Grelier du Fougeroux.
Grelletdu Peirat.
Grimoard de Saint-Laurent.
Grimouville (baron de).
Grollier (comtesse de).
Goullin (P.-B.), consul de Belgique.
Gouvello (mesdemoiselles de).
Guériu d'Agon.
Guernon-Ranville (comte de) , ancien
ministre de l'instruction publique.
Guigue de Maisod.
Guillier (comte du).
Guy-Villeneuve (de).
Hamelinaye (vicomte Jan de la).
Hardivilliers (\ icomte d').
Harenc (mar(iuis de).
Harscouët de Saint-Georges (vicomtesse
de).
llélie (baron d').
Hendecourt (comte d').
Ilérouville (comte d*).
Hersant de la Rougeric.
' Hocquart (le commandant).
[lumières (comte d').
Jannart de Médemanche.
Joybert (Paulin de).
Ci2
LISTE DES SOUSCRIPTEURS.
MM.
-\ *4
( . Kernicr (le marquis de). Y^
/£,, LaBorde-Lassale(E.de).
■j , La Borde-Lassale (madame^ de).
-/. La Bruncrie (E. de).
, Lacellc (vicomte de). <$
l O^L relier de Brassac (baronne de). )
;
{ Lachassaignc (madame veuve de).
j Ladoûe (Simon de),
^j Lamargé (Louis de),
r Lambilly (marquis de).
(r. Landemont (comte de).
y Langle (vicomte de).
4 Lande (de).
a. Lantivy (de).
i () O.Lal'auouse (comte de).
v3
l.Lapelin (comte de).
'/.Laporle (madame de).
3 Laroajue-Latour (comte de).
^ .Larturiérc (de).
r Latapie (Henri).
fa Laubespin (comte Ulric de).
7 Laulanhier (le chevalier de).
/gLaulanié (madame de).
^Laulanié (Raymond de).
;> ^JLaunay (du Bois de).
v I Laurentie, directeur de l' Union (1)
7 -;Lauristou (le général marquis de).
jLauriston (marquis de).
^ Lauriston (comte de) .
,-Lauzon Ernest de).
'6:Lavernette Saint-Maurice (G. de).
yLavesvre (F. de).
/•i Léhélec (le Mintier de).
* Le Moine des Mares.
<i) r. ^ Léonard (de). %
v ;, Lévis (duc de). ~
;*,Lézardière (vicomte L. de).
3 Liliane (comte de).
-j.Liniers (comte de).
j'Lodoïsde Cbadois.
(/.Logèrcs (de).
>Longeville (G. de).
si.oquevssie (de).
,-,Louan de Coursays (de).
; a ôLouverval (marquis et baron de)«
"■ l Luart (marquis du).
\ Lurieu 'Gabriel de).
.- Lusignan (Louis de).
^Lynn (marquis H. du).
(' Lyons (des).
3
4
i
i
)
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3.
4
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3
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3 0
5 <u
MM.
Mac-Carthy de Mervé (comte de).
Mac-Shechy (le chevalier), gérant de
Y Union (i).
Magnan (S. E. le maréchal).
Maignan (comte II. le).
Maillé (duc de).
Maindreville (Doé de).
Maisonneuve (de).
Malet (vicomte de).
Maleyssie (comte de).
Malherbe (comte de).
Malmazet de Sninl-Andéol (comte de)
Mansigny (Amédée de).
Marché (Gabriel du).
Marcy (comtesse de).
■ Marquessac (vicomte de).
Marron de Martin.
Martel de la Galvagne (de).
Martin (Henri).
Maupas (vicomte de).
Maussabré (vicomte de).
Mazelière (comte de la).
Mazièrcs (L. de Jacobet de).
Mélicocq de la Fons (baron de).
Mémin de Lauzon.
Menjot d'Elbenne (vicomte).
Menou (comte Jules de).
Meuou (vicomtesse Amédée de).
Metoou <comte Edmond de).
Ménou (marquis de).
Mérinville (vicomte de).
Mérode Westerlo (comtesse de).
MéVy (comte de). jh^JT^1' <iU
Messelière (marquis de la).(UY t r.,,./- - *~=
Meunier (de).
Meynard (comte de).
Mohstiers de Mérinville (le comte des-.
Montalembert(le comte de), ancien pair
de 'France, membre de l'Académie
française.
Montalivet (le comte de), anc. minisire.
Montbrun (Gaston du Uuiens de).
Montbrun (comte de).
Modteil(E. de).
Montébise (marquis de).
Montesson (marquise de).
Montesson (marquis de).
Montesson (comte de).
Montarand comte Godefroy de).
MonmJlou-Sémonville (marquis de).
3 ! Montholou-Semonville (prince de).
:cnt a la première
,}Ai
ssi souscrit à la première édiliou.
LISTE DES SOUSCRIPTEUR.
MM.
G
1
%
')
6 -
r
S
f
c
l
"< A ^) . Montmarin (de).
( Montmort (marquis de).
Morel (comte de).
Moustier de Cancliy (du).
Moutis de Boisgautier (des)
Murât de Murinais (comte de).
Mus (madame de), née d'Ouvri
Navailles (baron de).
Nettancourl(marquisde).
New-Club de l'.ordeaux.
Nicolai (vicomte de).
Nieul (marquis de).
fo Osmond (marquis d';.
Olce (baron d';.
'S Olivary (marquis Gaston d').
* Orsanne (vicomte d').
j fec Ouvrier do Villcglj de lîruiii
comte d').
; Parazols (comte de).
? Parc (comte du .
$ Pardieu (comte de).
4 . Parfouru (Anatole de).
Ç. Paris (marquise de).
C Pauligne (du Puy de). fa
J Payen (Ch.). •)
'g, Pélissier (S- E. le maréchal), duc dejj
Malakoff. y
r> Pelleport (vicomte de). ,
3 y^.Peniu-1 de Margueray. **> 5. ;
y t Péronnet (de).
? Perrigny (comte Théodat de).
} Perthuis (de).
4 Pezet (Olivier de),
f. Picot d'Aligny (baron).
6. Plas (comte des).
> Pleurre (marquis de).
g Poix (comte Ludovic de;.
n Poliguae (duc de).
.3 S O . Ponce (de la).
— "7 l'ont (comtesse du).
? Pontgibaud (comtesse de).
3 Pontjarno (baron de).
4 Porte comte Gabriel de la).
C Possesse (comte de!.
6 Poulpiquetde Brescanvel (l'éli
y Pradel de Lama/.e (Ed.)
Ar Prat (marquis du).
3
4
i
l
i
t
i\ de)
<a Preste (Jacquinot de')".
•9 0)0 Prunarèdo marquis de la)
"o/ /"Prunelé (marquis de).
'i Puivert (marquis de).
3 Pujo de la Fitole (marquis)
^ Quarré de Boisry (N.).
4&c
i
MM.
Quatre.barbes (vicomte de).
Radepont (marquis de).
Rancogne (Pierre-Victor Babinet de),
capitaine de cavalerie, chevalier de
la Lésion d'honneur.
Ravinel (baron de).
Rechigne voisin (baron de).
Reggio (duc de).
Remy (E.).
Retz (mademoiselle J. de).
Revel-Dumoulin (le docteur).
Reviers-Mauny (comte de).
Rey (baron de).
Riancey (de) , rédacteur en chef de
Y Union, ancien représentant (1).
Ricard (Eugène de.
Richemont (vicomte A. de).
Richer de Beauchamps (de).
Roche (G. de la).
Rochebrune (comte de). ^ ;
Rochejaquelein ( général comte de )."""" "-
Rocheplatte (comte de).
Rochethulon (comte de).
Rolland du Roquan (Charles).
Romans (baron de).
Roquefeuil (comte Aymar de).
Rotalier (comtesse de).
Rotalier (vicomte de).
Rotalier (comte Ernest de).
Roubiu (baron de).
Roucy (comte de).
Rouget-Lafosse.
Roussas (baron Amédée de).
Roux (Eugène),
Rouzé (E. de).
Sabathé (Jules).
Sabran-Pontevès (comte de).
Sailhas (baron de, comte de Tourne-
mire).
Saint-Astier-des-Bories (de).
Saint-Clair de Laborde (vicomte de).
Sainte-Croix (marquis de).
Saint-Georges (marquis de).
Saint-Georges (comte Alphonse de).
Saint-Maurice (L. de).
Saint-Mauris (comtesse, de).
Saint-Mézard (baron de).
Saint-Périer (vicomte de).
Saint-Pierre (marquis de).
Saint-Prix Jivier Damas de).
Sainte-Terre (de).
(l) Avait aussi souscrit il la première t-dition.
644
Ml.
LISTE DES SOUSCRIPTEURS.
MM.
Q<3> Saint-Vincent (Ernest de).
4. Salignac-Fénelon (A. de).
r Salignac-Fénelon (comte de).
jj. Salignac-Fénelon (de).
v Salle (vicomte de la).
ç
6
■ 1 Sarra/.in (comte de).
'? Sartiges-d'Angles (baron de)
«, Sapinaud (vicomte de).
<. Sarcc (le chevalier Edouard de)
Sarcus (vicomte de). r
)
1
3
4
i
^ 9
-^/
7,
3
3 Sasselange (marquis de)
4 Saumery la Carre (marquis de).
ç, Savignac (de).
(ô Scoraillc (marquis de).
p Segonzac (baron de).
fe Seguins (M. de).
<v Scguins-Vassieux (marquis de).
j /J^.Seguins-Pazzis d'Aubignan (marq
» Seidaiges (vicomte de).
7 Serigny (le comte Emile de).
3 Sérurier (baron).
A Severac (baronne de).
rSinety (marquis de).
£, Solages (marquis de).
) Solerac (comte de).
<v- Sommery (marquis de).
<r Sorcau, notaire.
', ^Spar (comte de).
/ / Straten Ponthoz (comte de).
',• Suffien (baronne de/.
, 3 Suze (marquis de la). r_
a Ta i sue (de).
("Tarin (madame).
^'Teillard de Beaurepaire.
j Teilhard de Yernière.
/g Termes (J. de).
o Terrasson (A. de).
4, . Terrasson (de).
. Thévenot, ancien officier de la nfl\s\
militaire du Ro
fil
lJfliat/)
Torcy (baron de).
Touchimbert (comte de).
Touchimbert (comte de).
Tour-du-Pin-Chambly (vicomte de la).
Tourvieille de Lavernède (Gaston).
Trcbons (comte des Mares).
Trébons (vicomte de).
Trémault (comte il. de).
Treverret (Jules de), ancien garde du
corps du Roi.
Trouvé (baron).
Truchis (vicomte de).
Tuja (d'Olivier de).
Tuollays (Adolphe de la).
Vallès (comte de).
Vallcton (vicomte de).
Valori (comte Charles de).
Valori (comte de).
Van Duffet (madame de).
Vaublanc (comte de).
Vaujuas Langan (comte de).
Vaujuas Langan (marquis de).
Verdonnet (comte de).
Verne (Louis du).
Verrier (Charles), avocat. j "S
Viala de Lacoste, avocat. «__.
Vibraye (comte de). >■ —
Vidart (vicomte de).
Vigan de Cernières (baron de)
Vigier (Paul de).
Ville (de).
Villemur (comte Adolphe de).
Villemur (vicomte de).
Vivie de Régie (de).
Voisins (marquis de).
Wacquant (baron de).
Walsch (vicomte),
Wissel (baron de).
Yversen (baron d').
M^ f.
I O l -7
-h
- ffrt
/</ 0
Souscriptions mimstf.riei.les recueillies par M. DUSACQ, éditeur. y^^'-;
S. E. M. le ministre d'État (pour' les bibliothèques publiques), 50 exemplaires. .,, ..
S. E. M. le ministre de la Maison de l'Empereur (pour les bibliothèques de la Cou-
ronne), 10 exemplaires. n'1^
6 0
1 a
_ S.
s\
/ .
»ii~
S. E. M. le ministre de la puerre (pour les biblioth. de son département), 8 exempt ty )
S. E. M. le ministre de la marine (pour les hihiio'h. de son département). 8 eTeinp.
S. E. M. le minutie de l'intcrit ur (pour la bibliothèque du ministère), 1 exemplaire.
FIN DE LA LISTE DES SOI'SCFIP I EL'I'.S
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